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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 07:07
Le roi David a écrit que la Loi de Dieu était par dessus tout désirable car elle est "plus savoureuse que le miel, que le miel nouveau" (Ps 19,10). Dans le Livre des Proverbes, Salomon met en équivalence l'acquisition de la sagesse avec la douceur du miel, merveilleuse au goût et bonne pour l'âme. Prov 24,13-14 : "Mange du miel, mon fils, c’est bon ; un rayon de miel sera doux pour ton palais. Telle sera pour toi la sagesse, sache-le bien ! Si tu la trouves, tu auras un avenir et ton espérance ne sera pas fauchée." ( P. John)

Le roi David a écrit que la Loi de Dieu était par dessus tout désirable car elle est "plus savoureuse que le miel, que le miel nouveau" (Ps 19,10). Dans le Livre des Proverbes, Salomon met en équivalence l'acquisition de la sagesse avec la douceur du miel, merveilleuse au goût et bonne pour l'âme. Prov 24,13-14 : "Mange du miel, mon fils, c’est bon ; un rayon de miel sera doux pour ton palais. Telle sera pour toi la sagesse, sache-le bien ! Si tu la trouves, tu auras un avenir et ton espérance ne sera pas fauchée." ( P. John)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,23-28.

Frères, appliquez-vous à vous renouveler au plus intime de votre esprit
et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté véritables.
C'est pourquoi, renonçant au mensonge, parlez selon la vérité, chacun dans ses rapports avec son prochain, car nous sommes membres les uns des autres.
" Etes-vous en colère, ne péchez point ; " que le soleil ne se couche point sur votre irritation.
Ne donnez pas non plus accès au diable.
Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il s'occupe en travaillant de ses mains à quelque honnête ouvrage, afin d'avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,1-14.

En ce temps-là, Jésus dit aux chefs des prêtres et aux pharisiens cette parabole :
" Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui avaient été invités aux noces, et ils ne voulurent pas venir.
Il envoya encore d'autres serviteurs, disant : " Dites aux invités : Voilà que j'ai préparé mon festin ; on a tué mes bœufs et mes animaux gras ; tout est prêt : venez aux noces. "
Mais ils n'en tinrent pas compte, et ils s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son négoce ;
et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.
Le roi entra en colère, envoya ses armées, extermina ces meurtriers et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : " La noce est prête, mais les invités n'en étaient pas dignes.
Allez donc aux carrefours des chemins, et tous ceux que vous trouverez, invitez-les aux noces. "
Ces serviteurs sortirent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, mauvais et bons ; et la salle des noces fut remplie de convives.
Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table et il aperçut là un homme qui n'était point revêtu d'un habit de noce ;
et il lui dit : " Ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noce ? " Et lui resta muet.
Alors le roi dit aux servants : " Liez-lui pieds et mains, et jetez-le dans les ténèbres extérieures : là il y aura les pleurs et les grincements de dents.
Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.

le pouvoir d’asservissement de toutes les richesses quelles qu’elles soient, car elles stoppent ou tout au moins elles freinent considérablement les plus beaux élans vers cette perfection évangélique, cette sainteté à laquelle nous sommes tous appelés et qui est le seul bien désirable. Ce qui ne peut pas manquer de frapper tout lecteur attentif de l’Evangile, c’est le fait que Jésus, lui, a choisi la pauvreté ; il est né pauvre, il a grandi en travaillant de ses mains dans un métier de pauvre. Durant sa vie publique il n’a pas eu une pierre ou reposer sa tête. Mais il n’a pas vécu pour autant dans la misère ni l’indignité. Le groupe qu’il formait avec les douze avait bourse commune, des personnes aisées les assistaient de leurs biens. Les miracles furent généreux tant pour la soif que pour la faim, il honorait volontiers les repas avec une liberté qui contrastait avec la rude ascèse de Jean-Baptiste.(P Cousty)

le pouvoir d’asservissement de toutes les richesses quelles qu’elles soient, car elles stoppent ou tout au moins elles freinent considérablement les plus beaux élans vers cette perfection évangélique, cette sainteté à laquelle nous sommes tous appelés et qui est le seul bien désirable. Ce qui ne peut pas manquer de frapper tout lecteur attentif de l’Evangile, c’est le fait que Jésus, lui, a choisi la pauvreté ; il est né pauvre, il a grandi en travaillant de ses mains dans un métier de pauvre. Durant sa vie publique il n’a pas eu une pierre ou reposer sa tête. Mais il n’a pas vécu pour autant dans la misère ni l’indignité. Le groupe qu’il formait avec les douze avait bourse commune, des personnes aisées les assistaient de leurs biens. Les miracles furent généreux tant pour la soif que pour la faim, il honorait volontiers les repas avec une liberté qui contrastait avec la rude ascèse de Jean-Baptiste.(P Cousty)

Par Saint Nersès Snorhali

(1102-1173),

patriarche arménien 
Jésus, Fils unique du Père, §683-687 ; SC 203 (trad. SC p. 172 rev.) 


 

« Venez au repas de noce »

 

À Vos noces divines 
Que le Père a préparées pour Vous, ô Fils unique, 
La voix de Vos serviteurs m'a appelé moi aussi, 
Pour que je me réjouisse en des joies ineffables, 
Déjà ici-bas dans le mystère de Votre autel 
Et un jour là-haut dans la ville céleste (Ap 21,2s) 
En une allégresse éternelle, 
Inexprimable et immuable. 

Mais parce que je ne porte pas l'habit splendide, 
Digne de la salle des noces, 
Car j'ai sali celui de la fontaine sacrée du baptême 
Par les péchés noirs de l'âme, 
Ô Seigneur insondable..., 
Revêtez-moi maintenant de nouveau de Vous (cf Ga 3,27), 
Et rendez sa splendeur d'autrefois 
À ma robe première maintenant salie. 

Pour que je n'entende pas Votre voix, Seigneur, 
Prononcer le nom d'« ami » avec l'expression digne de pitié, 
Et que je ne sois point comme lui jeté 
Dans l'abîme pour toujours. 

 

Liberté : tel est bien le mot-clé de l’attitude de Jésus. Jésus était parfaitement libre, en effet, de toute convoitise et de toute anxiété au sujet de la possession ou de l’entretien des biens terrestres, libre aussi de tout ressentiment, même secret, contre les biens dont il ne jouissait pas. Sans doute les biens de la terre étaient-ils, pour lui aussi, des biens. Mais toute son énergie spirituelle d’esprit et de cœur était orientée vers Dieu, résolument centrée sur Dieu. Cette attitude du Christ doit être aussi la nôtre, frères et sœurs, car l’argent n’est pas seulement un mauvais maître, il est aussi, quoiqu’on en dise, un serviteur dangereux. - Dangereux parce qu’en raison de la fausse sécurité qu’il procure, il tend à remplacer Dieu dans le cœur de l’homme. - Dangereux parce que la richesse encombre la vie, préoccupe l’esprit, colle aux mains et au cœur. La richesse séduit celui qui ne devrait être séduit que par Dieu « là où est votre trésor, là est votre cœur » affirme Jésus. C’est tout le drame de ce jeune riche de l’Evangile : il est placé dans l’alternative de suivre Jésus ou de s’en aller vers ses grands biens. La richesse, nous le savons bien, c’est tout à la fois l’orgueil qui éclabousse les voisins, la servitude d’un rang à tenir, le vertige de la domination, l’escalade du à qui mieux mieux, la possibilité de pouvoir tout se payer, l’affrontement des jalousies et bien sûr, l’égoïsme du tout pour soi... Et la charité en meurt avec la justice... Le pauvre aussi en meurt puisque le riche refuse de partager avec lui en donnant son superflu...(Père Cousty)

Liberté : tel est bien le mot-clé de l’attitude de Jésus. Jésus était parfaitement libre, en effet, de toute convoitise et de toute anxiété au sujet de la possession ou de l’entretien des biens terrestres, libre aussi de tout ressentiment, même secret, contre les biens dont il ne jouissait pas. Sans doute les biens de la terre étaient-ils, pour lui aussi, des biens. Mais toute son énergie spirituelle d’esprit et de cœur était orientée vers Dieu, résolument centrée sur Dieu. Cette attitude du Christ doit être aussi la nôtre, frères et sœurs, car l’argent n’est pas seulement un mauvais maître, il est aussi, quoiqu’on en dise, un serviteur dangereux. - Dangereux parce qu’en raison de la fausse sécurité qu’il procure, il tend à remplacer Dieu dans le cœur de l’homme. - Dangereux parce que la richesse encombre la vie, préoccupe l’esprit, colle aux mains et au cœur. La richesse séduit celui qui ne devrait être séduit que par Dieu « là où est votre trésor, là est votre cœur » affirme Jésus. C’est tout le drame de ce jeune riche de l’Evangile : il est placé dans l’alternative de suivre Jésus ou de s’en aller vers ses grands biens. La richesse, nous le savons bien, c’est tout à la fois l’orgueil qui éclabousse les voisins, la servitude d’un rang à tenir, le vertige de la domination, l’escalade du à qui mieux mieux, la possibilité de pouvoir tout se payer, l’affrontement des jalousies et bien sûr, l’égoïsme du tout pour soi... Et la charité en meurt avec la justice... Le pauvre aussi en meurt puisque le riche refuse de partager avec lui en donnant son superflu...(Père Cousty)

LA CONFESSION:
POURQUOI DIRE SES PÉCHÉS À UN PRÊTRE ?
NE PEUT-ON LES DIRE À DIEU DIRECTEMENT ?
Le renouvellement du baptême –

Le sacrement de l’absolution des péchés a été institué par le saint Esprit pour restaurer la grâce du saint baptême.

En effet, après leur baptême, les chrétiens commettent le plus souvent des péchés qui, sans annuler le baptême, en affaiblissent la grâce.

La structure de ce sacrement reprend celle du baptême : dialogue avec le prêtre pour confirmer la jonction au Christ ; confession de la foi ; reconnaissance de ses péchés et prière d’absolution correspondant à l’immersion. Comme au baptême, la communion eucharistique suivra l’absolution.

Dire nos péchés à Dieu

Il est une démarche fondamentale de l’être humain, qui le rend incomparable à toute autre créature, c’est le fait de reconnaître devant Dieu que l’on a péché contre lui, qu’on n’a pas fait sa volonté, qu’on s’est opposé, consciemment ou inconsciemment, à elle.

La grandeur de l’être humain consiste à reconnaître qu’il n’a pas raison devant Dieu ; c’est en même temps l’acte par lequel on découvre la miséricorde de Dieu ; le cœur s’ouvre dans une immense confiance pour dire : Père céleste, j’ai eu tort devant toi, j’ai péché, pardonne-moi, relève-moi, aide-moi à ne plus m’éloigner de toi et de ton amour…

Et cette démarche se fait dans la solitude d’une chambre, dans la nature, dans une église, en marchant dans les rues…

Le ministère pastoral

Un grand miracle est que le Seigneur nous accorde son pardon et nous fasse ainsi communier à son incompréhensible miséricorde.

Et nous mettons notre foi dans cette parole du Seigneur qui dit à ses apôtres :

« Ce que vous délierez, ce que vous pardonnerez, sur terre, sera délié et pardonné dans les cieux… » (Matthieu 16, 19 ; 18, 18 ; Jean 20, 23).

Le prêtre n’a pas d’autre compétence que d’accomplir ce commandement divin.

Il le fait par obéissance au Christ, comme il préside l’eucharistie parce que le même Christ dit :

« Faites ceci en mémoire de moi ».

Nous confions également nos péchés les uns aux autres, suivant le conseil de saint Jacques de Jérusalem (Jacques 5, 15-16) : il n’y a pas de contre-indication !

Mais il est extraordinaire de pouvoir croire aux paroles divines :

« ce que vous délierez sera délié » ; tout homme, pour vivre, cherche le pardon de ses fautes, et seule l’absolution sacramentelle atteste celui-ci avec certitude.

Le prophète David dit :

« J’ai dit : Je confesserai contre moi mon iniquité au Seigneur.

Et Toi, Tu as remis l’impiété de mon cœur » (Psaume 31, 5).

Le Seigneur pardonne par le ministère de son Église, la prêtrise ; et nous avons besoin également que les frères que nous avons offensés nous disent qu’ils nous pardonnent.

Car il n’y a qu’un seul et même pardon dont la source est dans la miséricorde du Père.

Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive

Voici la Prière « Seigneur Jésus-Christ, par Tes plaies guéris mes plaies » de Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700), ascète, mystique et théologien syrien, un des plus grands spirituels du christianisme oriental qui fut évêque de Ninive quelques temps, avant de vivre en ermite dans un lieu isolé.
 


La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur Jésus-Christ, par Tes plaies guéris mes plaies » : 

« Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. Mais Toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. » 

Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)


Isaac-le-Syrien-de-Ninive.jpg

 

SAINT PLACIDE 
(518-542)
et SES COMPAGNONS, QUI SONT-ILS ?
Martyrs
(† 542)

        Saint Placide appartenait par sa naissance à une des plus anciennes et des plus célèbres familles de Rome. Il fut confié, âgé de sept ans, à saint Benoît, pour être élevé à Subiaco, sous sa conduite. On le voit dès lors pratiquer rigoureusement les exercices de la vie monastique. L'obéissance l'ayant envoyé un jour chercher de l'eau dans le lac voisin, il tombe et est entraîné par les flots. Benoît, du fond de son monastère, a la connaissance miraculeuse de ce malheur ; il appelle son disciple Maur : « Courez vite, mon frère, lui dit-il, l'enfant est tombé à l'eau. » Maur s'élance, muni de la bénédiction de l'abbé, marche sur les eaux, saisit par les cheveux l'enfant, qui surnage encore, et le ramène sur le bord.

        Depuis ce temps, Placide fit des progrès plus grands encore, au point que saint Benoît lui-même en était dans l'admiration. Le saint abbé envoya plus tard son bien-aimé disciple en Sicile pour y établir un monastère. Son austérité y devint de plus en plus étonnante et allait beaucoup au-delà des prescriptions de la règle ; il ne buvait jamais que de l'eau, faisant carême en tout temps et souvent ne mangeant que trois fois la semaine et du pain seulement. Pour vêtement il portait un cilice ; son siège était son unique lit de repos ; son silence n'était interrompu que par les saintes exigences de la charité. Par sa vertu d'humilité, il attirait à lui tous les cœurs.

        Ses innombrables miracles le rendirent presque l'égal de saint Benoît : un jour, en particulier, il guérit par sa bénédiction tous les malades de son île réunis près de lui. 

        Placide et ses religieux furent faits prisonniers, dans leur couvent, par des pirates cruels qui les maltraitèrent affreusement. Le saint animait ses compagnons à la persévérance. Le tyran, outré de dépit à la vue de l'inébranlable constance des martyrs, les fit, à différentes reprises, fustiger très cruellement ; mais Notre-Seigneur vint fermer et guérir leurs plaies. Placide exhortait le tyran et ses bourreaux à se convertir au christianisme ; c'est alors qu'on lui brisa les lèvres et les mâchoires à coups de pierres et qu'on lui coupa la langue jusqu'à la racine. Mais le martyr parla aussi bien qu'auparavant. Le bourreau, n'étant nullement touché du prodige, inventa un nouveau supplice ; il fit coucher le saint moine à terre et lui laissa toute une nuit sur les jambes des ancres de navire avec d'énormes pierres. Tous ses efforts vinrent échouer devant cet invincible défenseur de la foi. Placide et ses compagnons eurent enfin la tête tranchée.

 

5 octobre :

Sainte ENIMIE qui êtes-vous ?

Fille de Clotaire II et soeur de Dagobert, vierge et abbesse en Gévaudan, illustre sainte de la maison de France (VIIème siècle).



Tropaire
Fille du roi Clothaire II, tu as choisi*
De ne te préoccuper que du seul Roi des Cieux.*
Tu prias le Christ pour qu'Il te donne la lèpre,*
Et ainsi tu pus échapper à l'hyménée.*
Saint Enimie, toi qui fus proche du Seigneur,*
Prie-Le afin qu'Il ait de nous grande mercy! +

L'éclatante beauté de la jeune princesse mérovingienne suscite bien des convoitises parmi les nobles du royaume. Elle, s'évertue à soigner les pauvres, les boiteux, les lépreux. Arrivée à l'âge de trouver un époux, son père lui impose plusieurs prétendants, que celle-ci refuse. La vertueuse princesse se dit mariée à Dieu et au Christ. Son père prépare cependant ses épousailles, alors implore-t-elle le Seigneur de lui venir en aide afin de conserver sa pureté. Dieu l'exauce, et lui inflige la lèpre, terrible maladie qui défigure la princesse. Durant des années, nul médecin ne parvient à la guérir. La jeune princesse implore à nouveau l'aide de Dieu. Un ange messager apparaît et lui dit : « Rends-toi avec ton escorte dans la lointaine province du Gévaudan, dans un lieu appelé Burlatis. Les bergers te guideront vers une source dont l'eau guérira les plaies de ton corps ». La princesse et son escorte se mettent en route.
Arrivé en Gévaudan, le cortège ne parvient pas à trouver Burlatis, et en demandant le chemin d'une source pouvant guérir, une femme lui indique une source. Cependant l'ange apparaît à nouveau lui indiquant que la source dans laquelle elle se baigne n'est pas celle recherchée. Elle se trouvait alors à Bagnols-les-Bains où « Dieu fait là de puissantes choses, pour ceux qui viennent chercher la santé ».
Le cortège se dirige, lui, vers le Tarn et trouve enfin la source de Burlatis. Énimie baigne son corps meurtri dans l'eau froide et bleue de Burle, implore le Seigneur, et guérit par miracle.
Le cortège décide donc d'entamer le chemin du retour, mais la maladie réapparaît à peine arrivés sur le causse qui domine Burlatis. Elle retourne alors à la source où le miracle de la guérison se reproduit, mais elle ne peut à nouveau atteindre le causse. Ce n’est qu’après un troisième bain qu'elle comprend son destin : rester à jamais dans cette région !
Elle décide donc de s'installer, aménageant une grotte qu'elle vient de découvrir, renvoyant ainsi son cortège pour ne garder que sa filleule. Sa cour, elle, s'installera visiblement dans des hameaux du bord du Tarn.
De sa grotte elle aurait exaucé bien des miracles, mais l'histoire la plus importante reste sa lutte contre le Drac (sorte de diable en pays d'Oc).
Elle est nommée abbesse par Saint Hilaire évêque de Mende et fonde un couvent mixte au village. Sainte Énimie et Saint Hilaire ont combattu le Drac, incarnation du diable. Le chaos du Pas de Soucy est le reflet de cette lutte. Énimie passe la fin de sa vie retirée dans une grotte (aujourd’hui l’Ermitage).
Après sa mort vers 628, son frère Dagobert, devenu roi, agrandit la basilique Saint-Denis, et part à la recherche de reliques de Saints. Arrivé sur les bords du Tarn pour venir sur le tombeau de sa sœur, il demande aux moniales où celui-ci se trouve. Elles se refusent à lui indiquer, ne voulant perdre leur Dame. Dagobert découvre finalement le tombeau mais hésite entre les deux cercueils. En effet, afin de se protéger, Énimie n'avait fait marquer aucun nom sur le sien, et celui d'Énimie sur celui de sa filleule. Ce sont les reliques de la filleule qui reposent auprès des rois de France en la basilique de Saint-Denis.
Cette histoire se serait perdue avec la disparition des moniales, et ce n'est que plus tard lorsque les moines noirs, qui avaient installé leur monastère dans ce bourg, eurent un message divin leur indiquant la supercherie de la princesse.
Les reliques de la princesse sont conservées à l’Ermitage jusqu’en 1970, date à laquelle elles furent volées.
Un pèlerinage a lieu chaque année à l’Ermitage, pour célébrer la patronne du village (premier dimanche d’octobre).

(Source: Père DULOISY)

 

Jésus affirme qu’au plan du salut les riches sont en situation périlleuse : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu ». Il faut avoir le courage de dire avec l’Evangile que la richesse met vraiment l’homme en état de perdition sans quoi la parole de Jésus n’a plus de sens... Pourtant le même Evangile nous montre des riches entrant dans le Royaume : pensons par exemple aux Mages, à Nicodème, à Matthieu, à Zachée... Le riche a donc des chances de se sauver... Oui, à condition de passer par le trou de l’aiguille, c’est-à-dire à condition de ne pas résister à la grâce du Christ qui rend pauvre de cœur. Car Dieu, bien sûr, peut toujours toucher et changer le cœur du riche... Les Mages alors deviennent capables de quitter leur confort et d’offrir leurs trésors, Matthieu devient capable d’abandonner son bureau de percepteur pour suivre Jésus, Zachée devient capable de restituer au quadruple l’argent mal acquis et de donner la moitié de ce qui reste aux pauvres. Le riche peut donc se sauver à condition de se sentir foncièrement et constamment pauvre, à condition d’être assez détaché de ses biens pour pouvoir partager généreusement... Un chrétien ne peut donc garder des richesses que par devoir et dans les limites du devoir. Retenir plus d’argent qu’il ne faut, compte tenu bien sûr de sa situation, c’est aimer l’argent et par conséquent c’est mépriser Dieu. « Vous ne pouvez pas aimer Dieu et l’argent... » La question qui se pose au possédant chrétien n’est donc pas : que suis-je obligé de garder ? Sous-entendu : je désire donner le plus possible. Vous allez me dire que pareille attitude tient du miracle. Jésus répond que rien n’est impossible à Dieu. Avec sa grâce nous pouvons devenir de véritables pauvres selon l’Evangile, car, faut-il encore le redire, personne s’il veut être sauvé, ne sera dispensé de la pauvreté volontaire.(Père Cousty)

Jésus affirme qu’au plan du salut les riches sont en situation périlleuse : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu ». Il faut avoir le courage de dire avec l’Evangile que la richesse met vraiment l’homme en état de perdition sans quoi la parole de Jésus n’a plus de sens... Pourtant le même Evangile nous montre des riches entrant dans le Royaume : pensons par exemple aux Mages, à Nicodème, à Matthieu, à Zachée... Le riche a donc des chances de se sauver... Oui, à condition de passer par le trou de l’aiguille, c’est-à-dire à condition de ne pas résister à la grâce du Christ qui rend pauvre de cœur. Car Dieu, bien sûr, peut toujours toucher et changer le cœur du riche... Les Mages alors deviennent capables de quitter leur confort et d’offrir leurs trésors, Matthieu devient capable d’abandonner son bureau de percepteur pour suivre Jésus, Zachée devient capable de restituer au quadruple l’argent mal acquis et de donner la moitié de ce qui reste aux pauvres. Le riche peut donc se sauver à condition de se sentir foncièrement et constamment pauvre, à condition d’être assez détaché de ses biens pour pouvoir partager généreusement... Un chrétien ne peut donc garder des richesses que par devoir et dans les limites du devoir. Retenir plus d’argent qu’il ne faut, compte tenu bien sûr de sa situation, c’est aimer l’argent et par conséquent c’est mépriser Dieu. « Vous ne pouvez pas aimer Dieu et l’argent... » La question qui se pose au possédant chrétien n’est donc pas : que suis-je obligé de garder ? Sous-entendu : je désire donner le plus possible. Vous allez me dire que pareille attitude tient du miracle. Jésus répond que rien n’est impossible à Dieu. Avec sa grâce nous pouvons devenir de véritables pauvres selon l’Evangile, car, faut-il encore le redire, personne s’il veut être sauvé, ne sera dispensé de la pauvreté volontaire.(Père Cousty)

L’AMOUR DES ENNEMIS : LUC 6, 31-36 – 4 OCTOBRE 2015

Christ iconostase LouveciennesQue faisons-nous sur cette petite terre ? Pour quelle raison, le Seigneur a-t-Il permis que nous soyons conçus par nos parents ? Pourquoi a-t-Il, dans le moment de cette fécondité, agi de façon créatrice pour qu’advienne, comme support de notre âme et de notre corps, notre personne unique et irremplaçable ? Pourquoi encore a-t-Il voulu que notre corps et notre âme jouissent de l’insufflation paradisiaque de sa grâce, et que notre âme devînt ainsi « âme vivante » ? Pourquoi à notre tour, avec la permission du Seigneur, mettons-nous des enfants au monde, dans ce monde souvent terrifiant, où les menaces de guerre et de déshumanisation sont nombreuses ? Pourquoi vivre ? Pourquoi souffrir et nous préparer à une mort inéluctable, la nôtre et celle de nos proches ?

Jésus Christ nous le dit : le but de l’existence humaine est de ressembler à Dieu. Il n’y a pas autre chose. Il y a ici une cohérence profonde de la parole de Dieu, la logique divine du Logos et Fils de Dieu. Créé à l’image de Dieu, nous le savons, l’homme, nous, tous les humains, sommes appelés à la divine ressemblance. Nous y sommes appelés – divine et magnifique vocation de l’homme – et nous en avons la capacité. L’homme est capable de devenir dieu. L’apôtre Pierre le dit ; les saints Pères reprennent de génération en génération ce message : l’homme, un vivant en cours de divinisation ! Cette vision de l’homme que donne le Seigneur, de la Genèse à l’évangile de ce dimanche, est proposée à notre époque : elle donne espoir, rend le courage d’être homme et renouvelle en nous l’amour pour l’humanité, pour les hommes qui nous entourent, quels qu’ils soient.

Comment accomplir une telle vocation ? Comment faire pour que la parole de Dieu ne reste pas lettre morte ? Comment prendre la responsabilité de démontrer la vérité de la Parole devenue homme, Jésus Christ ? Les saints prouvent la vérité de Dieu. La pratique consiste à faire la volonté de Dieu, à adopter un comportement divin, à faire comme Dieu fait, jusqu’à aimer ses ennemis ; c’est la voie de l’obéissance, par laquelle le Christ s’est montré l’image parfaite du Père. Plus nous faisons ce que nous enjoint notre Maître, plus nous lui ressemblons, plus nous nous assimilons à lui, plus nous communion à son Corps très pur et à son Sang très précieux.

Par la contemplation, l’expérience mystique de la Divinité par la grâce du saint Esprit, les « révélations exceptionnelles » qu’Il fait de lui-même, de sa volonté et de son projet de Salut pour les hommes, le Seigneur amène son disciple à la connaissance de lui-même. Le saint Esprit  conduit à l’union au Christ par ses énergies incréées ; nous connaissons le Bien aimé en devenant, non pas qui Il est, mais ce qu’Il est. N’abdiquons jamais notre vocation humaine !

À la fois par la pratique et par la mystique, l’être humain peut connaître Dieu en étant assimilé à lui par le saint Esprit : Celui-ci nous conforme au Christ à l’image de qui nous sommes créés ; et, par le Christ, nous connaissons le Père. Telle est la réalité divino humaine que nous contemplons dans la vie des saints. Mais, nous aussi, nous sommes potentiellement des saints ! (Radio Notre-Dame 4.10.15)

Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive

Voici la Prière « Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme » de Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700), Moine puis Évêque de Ninive 
 


La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme » : 

« Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme, cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse. Qu'il dorme, qu'il Veille, dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur. La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue. Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée. Car le silence d'un homme qui est devenu libre est en lui-même déjà prière. Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu. Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Toi l'Invisible. Amen. » 

Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)


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L’illusion du riche, voyez-vous, c’est de croire qu’il a le cœur pauvre alors que, concrètement, il ne se dépouille de rien et pareillement l’illusion du nécessiteux c’est de croire qu’il est en état de salut parce qu’il a les poches vides... Le pauvre qui envie, qui jalouse, qui cherche – non pas simplement à vivre décemment – mais à s’enrichir, celui-là est en tout semblable au riche qui garde égoïstement son avoir. Tous les deux sont hors du Royaume parce que tous les deux sont riches en esprit : ils ont une mentalité de riche. En fait ils ont l’un et l’autre de l’argent plein le cœur. Or, nous le savons bien, ce que Dieu regarde c’est le cœur. Voilà pourquoi Jésus a dit (c’est la première béatitude) : « Heureux ceux qui ont un cœur de pauvre », un cœur réellement détaché. Pierre et les apôtres ont tout quitté... A nous, certes, le Seigneur ne demande pas de tout quitter, car les vocations sont diverses. L’Exigence de pauvreté évangélique varie selon les situations familiales, sociales et économiques... C’est à chacun qu’il appartient de juger en conscience devant Dieu ce qu’il a le devoir de garder et le devoir de donner... Mais le conseil de détachement des richesses est pour tous, sans exception. L’important, en définitive, c’est de savoir si, oui ou non Dieu est tout pour nous, si, oui ou non, notre cœur veut être tout entier au Seigneur... En somme, nous avons à choisir entre l’Amour et la richesse, entre le clinquant qui brille un moment et la clarté qui ne s’éteint pas, entre la sagesse de Dieu et celle des hommes, cette sagesse de Dieu qui s’est incarnée en Jésus « lui qui de riche qu’il était s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté » selon la belle expression de saint Paul. Prions intérieurement, par l’intercession de Marie, la Vierge des Pauvres, pour que le Seigneur nous donne la force de faire le bon choix : Notre Mère Spirituelle. Amen.(Père Cousty)

L’illusion du riche, voyez-vous, c’est de croire qu’il a le cœur pauvre alors que, concrètement, il ne se dépouille de rien et pareillement l’illusion du nécessiteux c’est de croire qu’il est en état de salut parce qu’il a les poches vides... Le pauvre qui envie, qui jalouse, qui cherche – non pas simplement à vivre décemment – mais à s’enrichir, celui-là est en tout semblable au riche qui garde égoïstement son avoir. Tous les deux sont hors du Royaume parce que tous les deux sont riches en esprit : ils ont une mentalité de riche. En fait ils ont l’un et l’autre de l’argent plein le cœur. Or, nous le savons bien, ce que Dieu regarde c’est le cœur. Voilà pourquoi Jésus a dit (c’est la première béatitude) : « Heureux ceux qui ont un cœur de pauvre », un cœur réellement détaché. Pierre et les apôtres ont tout quitté... A nous, certes, le Seigneur ne demande pas de tout quitter, car les vocations sont diverses. L’Exigence de pauvreté évangélique varie selon les situations familiales, sociales et économiques... C’est à chacun qu’il appartient de juger en conscience devant Dieu ce qu’il a le devoir de garder et le devoir de donner... Mais le conseil de détachement des richesses est pour tous, sans exception. L’important, en définitive, c’est de savoir si, oui ou non Dieu est tout pour nous, si, oui ou non, notre cœur veut être tout entier au Seigneur... En somme, nous avons à choisir entre l’Amour et la richesse, entre le clinquant qui brille un moment et la clarté qui ne s’éteint pas, entre la sagesse de Dieu et celle des hommes, cette sagesse de Dieu qui s’est incarnée en Jésus « lui qui de riche qu’il était s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté » selon la belle expression de saint Paul. Prions intérieurement, par l’intercession de Marie, la Vierge des Pauvres, pour que le Seigneur nous donne la force de faire le bon choix : Notre Mère Spirituelle. Amen.(Père Cousty)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,25-37.

Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Lundi 5 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Homélie 171, sur la lettre aux Philippiens (trad. bréviaire romain) 


 

« Qui s'est montré le prochain de l'homme tombé entre les mains des brigands ? »

 

Celui qui est partout, en quel lieu n'est-il pas ? ...

« Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien. » (Ph 4,6)

C'est là un grand mystère : il est monté au-dessus des cieux, et il est tout proche de ceux qui habitent sur terre.

Qui donc est à la fois lointain et tout proche, sinon celui qui s'est tellement rapproché de nous par la miséricorde ? 


Car il représente tout le genre humain, cet homme qui gisait sur la route, laissé à demi-mort par les bandits, que le prêtre et le lévite ont négligé en se détournant, et dont s'est approché un Samaritain qui passait, afin de le soigner et de le secourir...

Notre Seigneur a voulu se représenter lui-même dans la personne de ce Samaritain...

Alors qu'il était juste et immortel, et donc éloigné de nous qui sommes mortels et pécheurs, Dieu est descendu jusqu'à nous, pour être tout proche, lui qui était si éloigné.

« Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien »... 


« Car il ne nous a pas traités selon nos péchés. » (Ps 102,10)

Nous sommes ses enfants.

Qu'est-ce qui nous le prouve ?

Il est mort pour nos péchés, lui le Fils unique, pour ne pas demeurer seul.

Il n'a pas voulu être seul, lui qui est mort seul.

Le Fils unique de Dieu a fait des enfants de Dieu en grand nombre.

Il s'est acheté des frères par son sang, il les a adoptés, lui qui avait été rejeté ; il les a rachetés, lui qui avait été vendu ; il les a comblés d'honneur, lui qui avait été outragé ; il leur a donné la vie, lui qui avait été mis à mort...

C'est ainsi qu'il vous faut être joyeux, en tout lieu et en tout temps où vous serez (Ph 4,4) ;

« le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien ».      


 

Lundi 5 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 08:17
Un rapport sur les églises, c’est encore trop pour la ministre de
la Culture !

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Église de Gesté, non protégée, aujourd’hui détruitePhoto : Didier Rykner

Église de Gesté, non protégée, aujourd’hui détruite (Photo : Didier Rykner)

Alors que plusieurs églises ont fait récemment en France l’objet de démolitions, alors que le vandalisme ravage la Syrie et l’Iraq, ce qui indigne à juste titre notre ministre de la Culture, alors que celle-ci défend un projet de loi consacré au patrimoine depuis le parlement, un amendement à ce projet vient d’être repoussé par l’Assemblée Nationale, sur avis négatif à la fois du rapporteur de la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Nationale, Patrick Bloche, et de Fleur Pellerin elle-même.

Que proposait ce scandaleux amendement ?

Que le Gouvernement remette, au plus tard au 31 décembre 2016, un « rapport au Parlement visant à définir les axes du plan de sauvegarde de notre patrimoine religieux ».

Cela fait longtemps que le ministère de la Culture aurait dû s’interroger sur ce qu’il pourrait faire pour sauvegarder le patrimoine cultuel de notre pays.

Or, selon Patrick Bloche, la loi de séparation entre l’Église et l’État suppose que l’on ne protège un édifice cultuel que s’il possède un intérêt patrimonial et non en tant que tel.

Or, pour lui, « les outils existent, les alternatives existent, l’objet du rapport est déjà satisfait ». Comme si l’inscription et le classement (c’est à cela qu’il fait allusion) étaient des mesures qui protégeaient l’intégralité des édifices religieux présentant un intérêt patrimonial !

Ce constat est évidemment aberrant.

D’innombrables églises importantes sur le plan de l’art et du patrimoine ne font l’objet d’aucune protection.

Et malgré le malthusianisme de l’État en ce domaine, des églises sont inscrites et classées chaque année au titre des monuments historiques, alors qu’elles ne l’étaient pas encore.

En suivant la même logique, on aurait pu les détruire avant qu’elle ne soient protégées, cela n’aurait pas été grave.

Les cas de l’église Saint-Jacques d’Abbeville ou de celle de Gesté démontrent amplement que le système français est très loin de protéger tous les édifices qui le méritent… 

Un rapport sur les églises, c’est encore trop pour la ministre de la Culture ! – La Tribune de l’Art

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 05:34
Le fruit du travail des abeilles est désiré de tous, il est aussi doux au palais des rois qu'à celui des mendiants, et il n'est pas seulement agréable mais aussi utile et bon pour la santé. Il adoucit leurs bouches, guérit leurs blessures et comporte des remèdes pour résorber les ulcères. (Saint Ambroise de Milan)

Le fruit du travail des abeilles est désiré de tous, il est aussi doux au palais des rois qu'à celui des mendiants, et il n'est pas seulement agréable mais aussi utile et bon pour la santé. Il adoucit leurs bouches, guérit leurs blessures et comporte des remèdes pour résorber les ulcères. (Saint Ambroise de Milan)

Livre d'Isaïe 66,12-14.

Ainsi parle le Seigneur : je ferai couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent qui déborde, et vous serez allaités, portés sur les bras, et caressés sur les genoux.
Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai, et vous serez consolés dans Jérusalem.
Vous le verrez, et votre cœur sera dans la joie, et vos os reprendront vigueur comme l'herbe. Et la main de Yahweh se fera connaître à ses serviteurs ; et son indignation à ses ennemis.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-4.

En ce temps-là, les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux
et dit : Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux.

Christ, Vraie Lumière, Qui éclaire et sanctifie tout homme venant en ce monde, que la lumière qui irradie de Toi brille sur nous, afin que nous puissions contempler Ton inaccessible lumière; et guide nos pas sur le chemin de Tes Commandements, par les intercessions de Ta très sainte Mère et de tous les saints. Amen.  (http://www.mountsinaimonastery.org)

Christ, Vraie Lumière, Qui éclaire et sanctifie tout homme venant en ce monde, que la lumière qui irradie de Toi brille sur nous, afin que nous puissions contempler Ton inaccessible lumière; et guide nos pas sur le chemin de Tes Commandements, par les intercessions de Ta très sainte Mère et de tous les saints. Amen. (http://www.mountsinaimonastery.org)

Par Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
Homélie 58, PL 57, 363-366, (trad. coll. Icthus, 10, p. 259) 

 

« Semblables à cet enfant »

 

      La résurrection du Christ nous fait renaître dans l'innocence des tout-petits.

La simplicité chrétienne fait sienne l'enfance. L'enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose frapper.

Ainsi cet enfant qu'est le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe.

Aussi le Seigneur dit-il aux apôtres :

« Si vous ne changez pas pour devenir semblables à cet enfant, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 18,3-4). 

      Et quel est cet enfant qu'il donne en exemple à ses disciples ?

Je ne crois pas que ce soit un enfant du peuple, de la foule des hommes, qui entre tous offre aux apôtres un modèle de sainteté pour le monde entier.

Non, je ne crois pas que cet enfant vienne du peuple, mais du ciel.

C'est cet enfant du ciel dont parle Isaïe le prophète :

« Un enfant nous est né, un fils nous est donné. »

C'est lui l'enfant innocent, qui ne sait pas répondre à l'insulte par l'insulte, aux coups par les coups; bien mieux, qui en pleine agonie prie pour ses ennemis :

« Mon Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23,34). Ainsi, en sa grâce profonde, le Seigneur déborde de cette simplicité que la nature donne aux enfants.

Il est cet enfant qui demande aux tout-petits de l'imiter et de le suivre. 

Samedi 3 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Bénissez, ne maudissez pas !

 

Au réveil, bénissez votre journée 
car elle déborde déjà d'une abondance de biens.
Que vos bénédictions font apparaître. 
Car bénir signifie reconnaître le bien infini 
qui fait partie intégrante de la trame même de l'univers. 
Il n'attend qu'un signe de nous pour se manifester.


En croisant les gens dans la rue, dans le bus, 
sur votre lieu de travail, bénissez-les tous. 
La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, 
et l'aura de son discret parfum une lumière sur leur route. 
Bénissez ceux que vous rencontrez dans leur santé, 
dans leur travail, leur joie, leur relation au divin, à eux-mêmes et aux autres. 
Bénissez-les dans leur abondance et dans leurs finances. 
Bénissez-les de toutes les façons concevables, 
car de telles bénédictions ne sèment pas seulement les semences 
de la guérison mais, un jour, jailliront comme autant de fleurs de joie 
dans les espaces arides de votre propre vie.

En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, 
ceux qui la gouvernent et ses enseignants, 
ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées. 
A l'instant même où quelqu'un exprime la moindre agressivité, 
colère ou manque de bonté à votre égard, 
répondez avec une bénédiction silencieuse. 
Bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement, 
car de telles bénédictions sont un bouclier 
qui les protège de l'ignorance de leurs méfaits, 
et détourne la flèche qui vous est adressée.

Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, 
totalement et sans réserve aucune le bien illimité 
pour les autres et les évènements de la vie
en puisant aux sources les plus profondes et les plus intimes de votre être. 
Cela signifie révérer et considérer avec un émerveillement total 
ce qui est toujours un don du Créateur 
et cela quelles que soient les apparences. 
Celui qui est porté par votre bénédiction est mis à part, consacré, entier. 
Bénir signifie invoquer la protection divine sur quelqu'un 
ou quelque chose, penser avec une reconnaissance profonde à elle, 
l'évoquer avec gratitude. 
Cela signifie encore appeler le bonheur sur quelqu'un
encore que nous ne soyons jamais la source de la bénédiction, 
mais simplement le témoin joyeux de l'abondance de la vie.

Bénir tout et tous, sans discrimination aucune, 
constitue la forme ultime du don, 
car ceux que vous bénissez ne sauront jamais 
d'où vient ce rayon de soleil 
qui soudain perça les nuages de leur ciel, 
et vous serez rarement témoins de cette lumière dans leur vie.

Quand dans votre journée, quelque événement inattendu vous bouleverse 
vous autant que vos plans, éclatez en bénédictions, 
car la vie est en train de vous apprendre une leçon, 
même si sa coupe peut vous sembler amère. 
Car cet événement que vous pensez être si indésirable, 
vous l'avez en fait suscité, afin d'apprendre la leçon qui vous échapperait 
si vous hésitiez à le bénir. 
Les épreuves sont des bénédictions cachées, 
et des cohortes d'anges suivent leurs traces.

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente 
cachée aux yeux matériels. 
C'est activer la loi universelle de l'attraction qui, 
du fond de l'univers, amènera dans votre vie exactement 
ce dont vous avez besoin dans le moment présent pour grandir, 
progresser, et remplir la coupe de votre joie.

Quand vous passez devant une prison, bénissez ses habitants 
dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, 
la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. 
Car on ne peut qu'être prisonnier de l'image qu'on a de soi-même, 
et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour 
d'une prison, tout comme les citoyens d'un pays libre 
peuvent être prisonniers quand la peur se tapit dans leur pensée.

Quand vous passez devant un hôpital, bénissez ses patients 
dans la plénitude de leur santé, 
car même dans leur souffrance et leur maladie, 
cette plénitude attend simplement d'être découverte. 
Et quand vous voyez une personne en pleurs 
ou apparemment brisée par la vie, bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : 
car les sens ne présentent que l'inverse de la splendeur 
et de la perfection ultimes que seul l'oil intérieur peut percevoir.

Il est impossible de bénir et de juger en même temps. 
Alors maintenez en vous ce désir de bénir 
comme une incessante résonance intérieure 
et comme une perpétuelle prière silencieuse, 
car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix, 
et, un jour, vous découvrirez partout la face même de Dieu.

P.S. 
Et par-dessus tout, n'oubliez pas de bénir cette personne merveilleuse, 
totalement belle dans sa vraie nature, et si digne d'amour que vous êtes.



Pierre Pradervand dans Vivre sa spiritualité au quotidien, Éditions Jouvence 2007

Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive

Voici la Prière de repentance « Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir »de Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700), Moine puis Évêque nestorien de Ninive d’une grande charité qui priait même pour la conversion de Satan.
 


La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir » : 

« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. »

Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)


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Samedi 3 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

CONSÉCRATION À MON SAINT ANGE GARDIEN

 

Saint Ange gardien, vous que Dieu m’a donné pour être mon protecteur et mon guide dès le début de mon existence, ici, en présence de Dieu mon Seigneur et Maître, de Marie, ma céleste Mère, de tous les Anges et des Saints, moi, pauvre pécheur, je me consacre aujourd’hui à vous ; je vous supplie de me prendre par la main et de ne plus me lâcher.

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Je promets fidélité et obéissance constantes à Dieu et à la sainte Église ; je promets de vénérer toujours Marie, Mère de Miséricorde comme la 
Souveraine de ma vie sachant qu'elle me conduira à être un vértable imitateur du Christ son Divin Fils, Je promets d’imiter sa vie d'obéissance à la volonté du Père et l'accueil du Saint Esprit ; je promets aussi de toujours vous vénérer, vous, mon saint protecteur, et de propager selon mes moyens la dévotion aux saints Anges, afin d’obtenir les secours de votre protection, qui sont spécialement promis en ces temps-ci où des combats spirituels se livrent pour ou contre le Royaume de Dieu.

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Obtenez-moi, je vous en prie, saint Ange de Dieu, que l’Amour parfait me consume, et qu’une foi à toute épreuve me garde de tout faux pas. Par votre main puissante, écartez de moi les assauts de l’enfer. Je vous demande par l’humilité de Marie, de nous libérer de tous les dangers, afin que, sous votre égide, je parvienne aux portes de la Cité céleste. Amîn.
Samedi 3 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,17-24.

Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.
Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »

Samedi 3 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, IV, 6,3-7 (trad. SC 100, p. 443s) 


 

« Tout m'a été confié par mon Père »

 

Nul ne peut connaître le Père sans le Verbe de Dieu, c'est-à-dire si le Fils ne le révèle, ni connaître le Fils sans le bon plaisir du Père.

Ce bon plaisir du Père, le Fils l'accomplit, car le Père envoie, tandis que le Fils est envoyé et vient.

Le Père, tout invisible et illimité qu'il soit par rapport à nous, est connu de son propre Verbe ; et, tout inexprimable qu'il soit, il est exprimé par lui. Réciproquement, le Verbe n'est connu que du Père seul... 


Déjà par la création le Verbe révèle le Dieu Créateur ; par le monde, il révèle le Seigneur qui a ordonné le monde, par l'œuvre modelée, l'Artiste qui l'a modelée, et par le Fils, le Père qui l'a engendré :

beaucoup en conviennent, mais tous ne croient pas pour autant.

De même, par la Loi et les prophètes, le Verbe s'est annoncé lui-même et il a annoncé le Père :

le peuple entier a entendu, mais tous n'ont pas cru pour autant.

Enfin, par l'entremise du Verbe devenu visible et palpable (1Jn 1,1), le Père s'est montré, et, si tous n'ont pas cru en lui, le Père n'en a pas été moins visible dans le Fils (Jn 14,9)... 


Le Fils, en servant le Père, conduit donc toutes choses à leur perfection depuis le commencement jusqu'à la fin, et sans lui nul ne peut connaître Dieu...

C'est depuis le commencement que le Fils, présent à l'œuvre qu'il a modelée, révèle le Père à tous ceux à qui le Père le veut, et quand il le veut, et comme il le veut.

Partout et toujours, il n'y a qu'un seul Dieu Père, un seul Verbe, un seul Esprit et un seul salut pour tous ceux qui croient en lui.


 

Samedi 3 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 19:05
Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre de l'Exode 23,20-23.

Le seigneur Dieu dit ces paroles : voici que j'envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j'ai préparé.
Sois sur tes gardes en sa présence et écoute sa voix ; ne lui résiste pas, car il ne pardonnerait pas votre transgression, parce que mon nom est en lui.
Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que je dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires.
Car mon ange marchera devant toi et te conduira vers les Amorrhéens, les Héthéens, les Phérézéens, les Chananéens, les Hévéens et les Jébuséens, et je les exterminerai.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-10.

En ce temps-là, les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux
et dit : Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux.
Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit.
Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui suspende une meule à âne autour du cou et qu'on le précipite au fond de la mer.
Malheur au monde à cause des scandales ! C'est une nécessité qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive !
Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi : il vaut mieux pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d'être jeté, ayant deux mains ou deux pieds, dans le feu éternel.
Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer borgne dans la vie, que d'être jeté, ayant deux yeux, dans la géhenne du feu.
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.

Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Bernard

(1091-1153),

moine cistercien et docteur de l'Église 
11e Sermon sur le Psaume 90 « Qui habitat » 6, 10-11 (trad. En Calcat) 

 

Les anges montent et descendent

 

 

« Vous verrez les anges monter et descendre sur le Fils de l'Homme. »

Ils montent pour eux, ils descendent pour nous, ou plutôt ils descendent avec nous.

Ces bienheureux esprits montent par la contemplation de Dieu, et ils descendent pour avoir soin de nous et pour nous garder dans tous nos chemins (Ps 90,11).

Ils montent vers Dieu pour jouir de sa présence ; ils descendent vers nous pour obéir à ses ordres, car il leur a commandé de prendre soin de nous.

Toutefois, en descendant vers nous, ils ne sont pas privés de la gloire qui les rend heureux, ils voient toujours le visage du Père. 

Lorsqu'ils montent à la contemplation de Dieu, ils cherchent la vérité dont ils sont comblés sans interruption en la désirant, et qu'ils désirent toujours en la possédant.

Lorsqu'ils descendent, ils exercent envers nous la miséricorde, puisqu'ils nous gardent dans toutes nos voies.

Car ces esprits bienheureux sont les ministres de Dieu qui nous sont envoyés pour nous venir en aide (He 1,14) ; et dans cette mission ce n'est pas à Dieu qu'ils rendent service, mais à nous.

Ils imitent en cela l'humilité du Fils de Dieu qui n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et qui a vécu parmi ses disciples, comme s'il avait été leur serviteur (Mt 20,28). 

Dieu a donné ordre à ses anges, non pas de te retirer de tes chemins, mais de t'y garder soigneusement, et de te conduire dans les chemins de Dieu par ceux qu'ils suivent eux-mêmes. Comment cela, me diras-tu ?

Les anges, bien sûr, agissent en toute pureté et par seule charité ; mais toi, du moins, contraint et averti par la nécessité de ta condition, descends, condescends à ton prochain en faisant preuve de miséricorde envers lui ; puis, toujours à l'imitation des anges, élève ton désir et, de toute l'ardeur de ton cœur, efforce-toi de monter jusqu'à la vérité éternelle.

 

Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Les Saints Anges Gardiens

 

C'est une vérité de foi que les anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes ; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter.

Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.

C'est au plus tard dès sa naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit céleste ; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés de ce bienfait de Dieu.

Il est même certain que divers personnages, en raison de leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs anges gardiens.

Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des anges ; l'Église, les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs.

Les anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché ; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions.

Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges ; si nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords, par les pensées de la foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent divers moyens de conversion : ils portent nos bonnes œuvres et nos prières à Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la divine miséricorde, suspendent la "colère" céleste au-dessus de nos têtes ; enfin ils nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort, nous assistent au jugement de Dieu. 
Saint Bernard résume nos devoirs en trois mots :

« Quel respect, quel amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges ! Respect pour leur présence, amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection. »

Ajoutons un quatrième devoir, la docilité à leurs bonnes inspirations.

Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Celui qui sert
Évangile selon saint Luc 22. 23-27
«Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
Le serviteur inattendu
Hier, et avant-hier, c’était moi de corvée. Quelle peine n’avais-je pas eu pour trouver à manger pour notre petit groupe. Ils pouvaient bien, les autres, écouter sans relâche les paroles du Maître, goûter à ses propos. Je sentais moi aussi, que montait la tension. L’inquiétude et la peur malmenaient notre entente. La fatigue érodait notre vieille concorde. Le tentateur rôdait, prêt à briser nos liens. Le pouvoir bientôt échapperait au Christ ? Une place était à prendre, l’occasion idéale de faire valoir ses droits. « J’étais moi avec lui sur la montagne sainte ! » « Sur le bord de la plage, il m’appela d’abord ». Les arguments fusèrent, si bien que j’oubliais mon poste de service. Le débat nous brûlait, il devenait féroce.


Un serviteur distrait me bouscula soudain. J’allais le rabrouer, de fort méchante humeur. Je tournais donc la tête pour soulager mes nerfs sur l’innocente victime, quand : stupeur. Jésus, là, devant moi, le tablier noué. Personne n’avait vu que, désertant la table, il s’était mis, sans bruit, tous à nous servir. « Prenez donc ma place, elle est là, au milieu ! » Son siège resté vide, au centre de la pièce, imposait le silence. Nous voulions l’empêcher de poursuivre sa tâche, réclamant un peu tard le rôle de serviteur. Mais Lui, paisiblement, souriait. Nous comprenions enfin, un peu mieux, son message.(Source: Signe dans la Bible)
Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

« Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? » selon Saint Isaac le Syrien :

« La « Miséricorde », c’est une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l’homme miséricordieux se souvient d’eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l’abondante et intense miséricorde qui étreint son cœur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d’entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu’ils soient protégés et qu’il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au-delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) - Discours Ascétiques N°81


« C'est la Miséricorde que je désire » de Saint Isaac le Syrien :

« Si tu possèdes davantage que ce dont tu as besoin chaque jour, donne-Ie aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières. C'est-à-dire, parle avec Dieu comme un fils avec son père. Rien ne peut autant rapprocher notre cœur de Dieu que la Miséricorde. Quand tu donnes, fais-le avec générosité, le visage joyeux, et donne plus qu'il ne t'est demandé. Ne fais pas de distinction entre le riche et le pauvre, et ne cherche pas à savoir qui est digne et qui ne l'est pas ; mais que tous les hommes soient également bons à tes yeux. Tu pourras ainsi attirer même les indignes vers le bien, car l'âme est vite attirée à la crainte de Dieu par les bienfaits accordés au corps. Le Seigneur mangeait à la table des publicains et des prostituées, il n'écartait pas les indignes, afin d'attirer par là tous les hommes vers la crainte de Dieu et de leur donner, par les choses du corps, de s'approcher des choses spirituelles. C'est pourquoi tiens pour égaux tous les hommes lorsqu'il s'agit de leur faire du bien ou de les honorer, fussent-ils juifs, incroyants ou criminels, surtout parce que chacun est ton frère et possède la même nature que toi. Que la miséricorde surpasse toujours tout en toi. Un cœur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la Miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’au moment où tu sentiras en toi la Miséricorde que Dieu éprouve envers le monde. Quand l’homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu’il considère tous les hommes comme bons sans qu’aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5, 8). Qu’est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c’est la Miséricorde du cœur à l’égard de l’univers entier. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) 

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Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.

À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Albert le Grand

(v. 1200-1280), dominicain 
Sermon pour la fête de saint Michel 


 

« Leurs anges aux cieux voient sans cesse la face de mon Père »

 

      « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient la face de mon Père qui est dans les cieux. »

Par ces mots, le Christ nous dit à peu près ceci :

Soyez attentifs, veillez à ne pas mépriser les hommes simples, pauvres ou faibles.

Pour moi, je les tiens en très grande estime, à tel point que, pour les garder de tout mal, j'ai mis à leur service mes anges.

Et quels anges !

N'allez pas croire qu'on puisse les comparer à des marmitons qui travailleraient dans ma cuisine.

Non, ils sont les égaux des officiers de mon propre palais, car « ils voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux »... 


      Or ces anges voient la face de Dieu pour plusieurs raisons. La première, c'est que les anges doivent offrir et présenter à Dieu les bonnes œuvres des hommes.

Nous en avons un témoignage dans les paroles de Raphaël adressées à Tobie :

« J'ai présenté ta prière au Seigneur » (Tb 12,12).

On lit aussi dans l'Apocalypse :

« Un ange vint se placer près de l'autel avec un encensoir d'or, et on lui donna beaucoup de parfums pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône de Dieu » (8,3).

Remarquons que cet autel est le cœur de l'homme vraiment fidèle à Dieu ; les anges se tiennent devant cet autel.

Leur encensoir représente les sentiments d'allégresse avec lesquels ils recueillent les pensées, les prières, les paroles et les actions des hommes, pour les offrir, tout embrasées du feu de la charité, sur l'autel d'or qui se trouve devant le trône de Dieu.

Et l'offrande monte vers le Fils, qui est dans le sein du Père.

Il serait bon par conséquent que nous ayons toujours quelque bien à déposer dans l'encensoir des anges.


 

Vendredi 2 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 07:38
En deux heures, le 30 septembre, la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur la fin de vie. Espérons un sursaut en séance le 5 octobre.

En deux heures, le 30 septembre, la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur la fin de vie. Espérons un sursaut en séance le 5 octobre.

Après une première lecture à l’Assemblée nationale au mois de mars, puis au Sénat en juillet, la proposition sur la fin de vie rédigée par les députés Alain Claeys et Jean Leonetti a été adoptée en deuxième lecture par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale le 30 septembre au matin. Deux heures auront suffi… Le texte n’a subi aucun changement depuis la version votée en première lecture par l’Assemblée nationale au mois de mars. Aucun des 77 amendements n’a été retenu : tous ont été retirés ou rejetés.

Des équivoques qui ouvrent la porte à l’euthanasie

Les dangereuses équivoques de ce texte subsistent donc, intactes : la sédation profonde et continue jusqu’au décès et les directives anticipées opposables (imposant à un médecin de donner la mort si le patient en avait exprimé le désir) ouvrent la porte à l’euthanasie. Telle est bien au demeurant l’intention revendiquée explicitement par plusieurs députés : ainsi la socialiste Marie Le Vern a souligné que la proposition de loi « trace le chemin », tout en regrettant qu’elle n’aille pas « jusqu’au bout », en instaurant une « aide médicale à mourir » ; l’écologiste Véronique Massonneau a plaidé pour que soit légalisé le « suicide assisté » au nom de la « liberté de chacun à disposer de son corps » tandis que la députée radicale de gauche Dominique Orliac jugeait le texte encore « trop timoré », parce que, regrettait-elle, une « sédation profonde et continue accompagnée de l’arrêt des traitements n’entraîne la mort qu’en deux à huit jours » !

Les amendements des députés Véronique Besse (MPF) et Xavier Breton (LES-REP) visant à dissiper les risques d’interprétation euthanasique du texte ont été systématiquement frappés d’un avis défavorable des rapporteurs et rejetés sans discussion (Gènéthique).

On voit donc clairement qui tire parti de ces équivoques qui procèdent, au demeurant, de « l’engagement 21 » de campagne de François Hollande, qui proposait « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ».

Désormais adopté par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le texte sera discuté à l’Assemblée nationale les 5 et 6 octobre prochain.

Espérons que les députés seront nombreux à plaider pour le développement et la facilité d’accès aux soins palliatifs. Car comme l’a souligné Dominique Dord (LES-REP) « le débat sur l’euthanasie se nourrit de l’absence de généralisation des soins palliatifs ». Développer les soins palliatifs « partout et pour tous » permettrait de « tordre le coup au débat lancinant sur l’euthanasie ».

Mobilisation pour les soins palliatifs ce 3 octobre

C’est précisément pour que soient enfin développés les soins palliatifs que l’association Alliance VITA et le collectif Soulager mais pas tuer appellent à une nouvelle mobilisation le 3 octobre devant les préfectures des 13 nouvelles régions de France. Ce sera à la veille de l’examen en 2e lecture de la loi Fin de vie en séance à l’Assemblée nationale. Sur la chaîne de télévision KTO, le 29 septembre, Henri de Soos, secrétaire général d’Alliance VITA, expliquait l’urgence de cette mobilisation pour les soins palliatifs alors que le doute et l’angoisse saisissent nombre de patients dont certains refusent d’être hospitalisés par crainte qu’on ne les fasse mourir à leur insu, au terme d’une « sédation profonde ».

« Nous sommes scandalisés de ce qui se passe en France depuis trois ans, a expliqué Henri de Soos. Le président Hollande s’est engagé en juillet 2012 devant toute la France à mener un grand plan de soins palliatifs. (..) Marisol Touraine l’a redit devant l’Assemblée nationale au mois de mars 2015, puis au Sénat en juin. Mais toujours rien. (..) Nous demandons des actes, assez de paroles. » D’où le rendez-vous de ce samedi 3 octobre : « Nous allons dire devant les préfectures des 13 nouvelles régions de France que nous voulons des actes, et que nous suivrons région par région comment les choses vont se développer ».

(Source: / 1 OCTOBRE 2015/

ALETEIA)

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 13:51
     
COORDINATION CHRETIENS D'ORIENT EN DANGER
C H R E D O
Lettre Info
 
 
INTRODUCTION
L'ENJEU DE LA MIGRATION
 
http://img2.ymlp305.com/zvzz_chretiensdorientafp0_1.jpg
 
Sous couvert d'humanisme et de photos choc, les sociétés européennes sont en train de renforcer la migration des populations du moyen-orient. Ceci aura des conséquences dramatiques, tant dans les pays d'accueil que dans les pays d'origine. L'Europe ainsi est en train de jouer le jeu des extrémistes sanguinaires qui sévissent actuellement en Orient.
 
Pour mieux comprendre l'enjeu, lisez bien ces deux tribunes signée par Patrick Karam, président de la CHREDO, parues à la fois dans Valeurs Actuelles et dans Marianne. 

TRIBUNES
 
 
MIGRANTS: LES MAUVAISES SOLUTIONS DE LA BONNE CONSCIENCE
Par Patrick Karam
 
http://img2.ymlp305.com/zvzz_pk_1.jpg
 
La mort tragique du petit Aylan a soulevé une vague d’émotion qui a balayé tout esprit critique sur la question des réfugiés. Les responsables politiques se disputent les solutions les plus généreuses, qui rivalisent dans le registre de la compassion sans réflexion sur les conséquences.
 
Il faut regretter la différence de traitement avec les chrétiens d’Orient qui, comme les yazidis, sont victimes d’un génocide en raison de leur religion. Moins de 2 000 chrétiens d’Irak (aucun Syrien) ont été accueillis depuis août 2014, dans le cadre du dispositif d’asile politique, en raison de conditions strictes — l’existence de parents, de lieux d’accueil, de moyens financiers et une urgence — qui traduisent un message clair : “Restez chez vous !”
 
Rien de tel aujourd’hui pour les populations qui, bien que venant de pays en guerre, ne sont pas nécessairement des réfugiés. Le message officiel qu’ils sont les bienvenus est renforcé par des dispositifs d’appui particulièrement favorables.
 
  
 
CONFERENCE DE PARIS SUR LE MOYEN-ORIENT: UNE REUNION POUR RIEN?
Par Patrick Karam
 
La conférence inter-gouvernementale de Paris, co-présidée par la France et par la Jordanie, sur les « victimes des violences ethniques et religieuses du Moyen-Orient » est un acte politique important, dans le contexte de la dramatique progression de la gangrène islamiste qui déstabilise tout l’Orient ainsi que l’Afrique ; des centaines de milliers de migrants qui fuient la guerre, la misère, les persécutions et qui déferlent sur l’Europe ; des persécutions contre les minorités et notamment les chrétiens qui signent la fin de leur présence deux fois millénaires en Orient, et enfin de la radicalisation de Français et d’Européens et du terrorisme islamiste qui s’intensifiera sur nos sols.

  

DOSSIER
 
Ce dossier fait par l'équipe de presse de CHREDO reprend toutes les actions entreprises à ce jour par la coordination. Nous espérons ne pas avoir besoin d'écrire beaucoup d'autres pages avant de pouvoir assurer aux chrétiens d'orient leur sécurité et leur dignité sur leur terre.
 

INTERVENTIONS PRESSE
 
Beaucoup d'articles de presse sur les actions de CHREDO, mais aussi plusieurs interventions de la part des membres du bureau de CHREDO (radio, télévision, presse écrite), sont présents sur  notre site internet  ou notre page facebook que nous vous invitons à consulter.

QUI SOMMES NOUS
 
La Coordination Chrétiens d’Orient en Danger a été créée à l’initiative de Patrick Karam, ancien délégué interministériel le 27 septembre 2013 avec des représentants des Eglises d’Orient, des organisations religieuses et laïques originaires de différents pays et représentant la diversité de l’orient chrétien.
 
 

PETITION 
 
Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols,enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient viventaujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.
 
 

SOUTIENS
 
Liste actuelle de soutiens à la "Coordination Chrétiens d'Orient en Danger"
 
 

 
Secrétariat CHREDO: Jean Maher
8 bis, rue Gay Lussac - 78800 Houilles
 
Tel: 06 79 08 81 70 (Patrick Karam)
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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 08:10
"L'abeille est plus honorée que tous les autres animaux - non pas parce qu'elle travaille, mais parce qu'elle travaille pour d'autres" (Saint Jean Chrysostome)

"L'abeille est plus honorée que tous les autres animaux - non pas parce qu'elle travaille, mais parce qu'elle travaille pour d'autres" (Saint Jean Chrysostome)

Livre de l'Ecclésiastique 44,16-17.22-23.45,3.7.15.

Voici le grand pontife, qui pendant sa vie, fut agréable à Dieu,
et, au temps de la colère est devenu la réconciliation des hommes : il ne s'en est pas trouvé de semblable à lui dans l'observance de la loi du Très-Haut.
C'est pourquoi il a juré de le faire croître dans son peuple.
Le Seigneur a béni en lui toutes le nations, et a confirmé en lui son Alliance.
Il eut égard à lui dans ses bénédictions, il lui a continué sa miséricorde, et il trouva grâce devant le Seigneur.
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
Il a établi avec lui une alliance éternelle, et lui a donné le sacerdoce suprême.
Il l'a rendu heureux dans la gloire, pour exercer le sacerdoce, louer son nom et lui offrir un encens d'agréable odeur.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-23.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Partant pour un voyage, un homme appela ses serviteurs et leur remit ses biens.
A l'un il donna cinq talents, à un autre deux, à un autre un, à chacun selon sa capacité, et il partit en voyage. Aussitôt,
celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla les faire valoir, et il en gagna cinq autres.
De la même manière, celui qui avait reçu les deux, en gagna lui aussi deux autres.
Mais celui qui en avait reçu un s'en alla faire un trou en terre, et il y cacha l'argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et leur fait rendre compte.
S'avançant, celui qui avait reçu les cinq talents en présenta cinq autres, en disant : " Maître, vous m'aviez remis cinq talents ; voici cinq autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle ; en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "
S'avançant aussi, celui qui avait reçu les deux talents dit : " Maître, vous m'aviez remis deux talents ; voici deux autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle, en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "

La cire d'abeille, comme étant une des plus pures substances, représente nos offrandes pures et sincères à Dieu. (Saint Siméon de Thessalonique)    O Dieu, qui par les enseignements du bienheureux Remi de Reims, avez détourné la Nation franque des vaines idoles pour lui faire embrasser le seul vrai culte, le vôtre, Faites, nous Vous en prions, que nous qui nous glorifions du nom de chrétiens, nous fassions passer dignement dans nos œuvres Notre Foi.

La cire d'abeille, comme étant une des plus pures substances, représente nos offrandes pures et sincères à Dieu. (Saint Siméon de Thessalonique) O Dieu, qui par les enseignements du bienheureux Remi de Reims, avez détourné la Nation franque des vaines idoles pour lui faire embrasser le seul vrai culte, le vôtre, Faites, nous Vous en prions, que nous qui nous glorifions du nom de chrétiens, nous fassions passer dignement dans nos œuvres Notre Foi.

Par Saint Jérôme

(347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église 

 

« Un homme appela ses serviteurs et leur confia ses biens »

 

      Ce propriétaire est sans aucun doute le Christ.

Après sa résurrection, sur le point de remonter victorieusement vers le Père, il a appelé les apôtres et leur a confié la doctrine de l'Évangile, donnant à l'un plus, à l'autre moins, jamais trop ni trop peu, mais selon les forces de ceux qui la recevaient.

De la même façon l'apôtre Paul dit qu'il a nourri de lait ceux qui ne pouvaient pas prendre une nourriture solide (1Co 3,2). 


      Cinq, deux, un talents : comprenons par là soit les grâces différentes accordées à chacun, soit pour le premier les cinq sens, pour le second l'intelligence de la foi et les œuvres, pour le troisième la raison qui nous distingue des autres créatures.

« Celui qui avait reçu cinq talents s'en alla les faire valoir et en gagna cinq autres. »

C'est-à-dire, à partir des sens physiques et matériels qu'il avait reçus, il a ajouté la connaissance des choses célestes ; son intelligence s'est élevée des créatures au Créateur, du corporel à l'incorporel, du visible à l'invisible, du passager à l'éternel.

« Celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. » Celui-là également, dans la mesure de ses forces, a doublé, à l'école de l'Évangile, ce qu'il avait appris à l'école de la Loi.

Ou bien on pourrait dire qu'il a compris que l'intelligence de la foi et les œuvres de la vie présente mènent au bonheur à venir. 


       « Mais celui qui avait reçu un seul talent s'en alla faire un trou dans la terre et y enfouit l'argent de son maître. »

Pris par les œuvres d'ici-bas, par les plaisirs de ce monde, le mauvais serviteur a négligé les commandements de Dieu.

Notons cependant que, selon un autre évangéliste, il l'enroule dans un linge :

-on peut entendre par là qu'il a enlevé la vigueur à l'enseignement du maître par une vie de mollesse et de plaisirs. 


      C'est avec le même éloge que le maître accueille les deux premiers serviteurs, celui qui de cinq talents en avait fait dix et celui qui de deux en avait fait quatre.

« Entre dans la joie de ton Maître, dit-il, et reçois ce que 1'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme » (1Co 2,9).

Quelle récompense plus grande peut-on accorder à un serviteur fidèle ? 

SAINT REMI,QUI ÊTES-VOUS ?


Évêque et confesseur
(438-533)

        L'histoire de sainte Clotilde nous a appris comment Clovis se tourna vers le Dieu des chrétiens, à la bataille de Tolbiac, et remporta la victoire. Ce fut saint Remi qui acheva d'instruire le prince. La nuit avant le baptême, saint Remi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l'église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion chrétienne. Le saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s'ils restaient fidèles à Dieu et à l'Église.

        Quand fut venu le moment du baptême, il dit au roi : « Courbe la tête, fier Sicambre ; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré. » Au moment de faire l'onction du Saint Chrême, le pontife, s'apercevant que l'huile manquait, leva les yeux au ciel et pria Dieu d'y pourvoir. Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d'en haut, portant une fiole pleine d'un baume miraculeux ; le saint prélat la prit, et fit l'onction sur le front du prince. Cette fiole, appelée dans l'histoire la « sainte Ampoule », exista jusqu'en 1793, époque où elle fut brisée par les révolutionnaires.

        Outre l'onction du baptême, saint Remi avait conféré au roi Clovis l'onction royale. Deux sœurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d'enfants furent baptisés le même jour.

        Saint Remi s'éteignit, âgé de quatre-vingt-seize ans.

marthe et thérèse de l'enfant jésus, une parenté spirituelle

 

Entre Marthe Robin et Sainte Thérèse de Lisieux, il existe une relation si forte qu'on peut parler d'amitié ou de parenté spirituelle.

Marthe a 29 ans lorsqu'elle écrit ces lignes au sujet de la Petite Thérèse :

« Je parle souvent d'elle. Elle est pour moi "une grande soeur" si intime, dont la doctrine toute d'amour fut si bienfaisante à mon âme à l'époque des grandes ténèbres et de la non moins grande solitude où je me trouvais. Sa vie, "  Histoire d'une âme ", ouverte quelquefois au hasard, me donnait des solutions pleines de lumière et d'à-propos. »

 

De son côté, Thérèse de Lisieux pourrait signer bien des phrases du Journal de Marthe. Un vocabulaire semblable, une "doctrine" commune, faite de simplicité, de confiance et d'abandon à ce Dieu qu'elles savent si proches d'elles et si aimant.

Remontons un peu dans le temps … L' « Histoire d'une âme » a été diffusée très rapidement en France, un an après le décès de Thérèse de Lisieux. Ainsi, la bibliothèque paroissiale du petit village de Châteauneuf-de-Galaure en comptait deux exemplaires, sans oublier quelques livres sur la spiritualité de Thérèse.

Vers l'âge de 20 ans, Marthe avait désiré se donner au Seigneur en entrant au Carmel, comme Thérèse. Elle en avait parlé à ses parents, mais sa demande n'avait pas abouti. Mais Thérèse a continué d'accompagner le cheminement de Marthe. Comme elle, Marthe écrira un "acte d'abandon et d'offrande à l'amour et à la volonté de Dieu". Thérèse viendra aussi visiter Marthe par trois fois alors qu'elle était dans le coma, en 1927. Marthe rapportera simplement que Thérèse lui avait dit qu'elle ne mourrait pas encore, mais qu'elle aurait à prolonger sa mission dans le monde entier. Avec humour, elle ajoutait :

« La coquine, elle m'a tout laissé ! »

Dans sa jeunesse, Marthe s'est nourrie de l'esprit de Thérèse, elle l'a assimilé et l'a ensuite vécu. Ainsi, avec Thérèse, Marthe sait que c'est dans les plus petites choses que Jésus est avec nous ; que l'amour seul compte ; et lorsqu'on est confronté à une épreuve ou à une tentation, que le meilleur est de la traverser avec simplicité…

Un portrait de Thérèse dans la chambre de Marthe témoigne de son affection pour sa "grande sœur" de Lisieux.

 

Pour Marthe, vivre, c'est aimer... 
A travers ces quelques paroles, elle s'inscrit dans une grande proximité avec Sainte Thérèse de Lisieux.

"Il faut consoler Jésus par un amour d’enfant, être comme les tout-petits qui ne sont capables que d’une chose: aimer.
 
 

La petitesse, comme la simplicité, attire Dieu: quand on est tout-petit, Dieu fait tout. Ce que je suis: une très pauvre petite âme qui a pour cachet la simplicité.

 
 

Ce que je veux: aimer et faire aimer le Bon Dieu de tous ceux qui n’ont pas, comme moi, le bonheur de l’aimer.

"
 
 

" Que ma vie ne soit 
qu’un chant d’amour et de reconnaissance

et que je vive comme je rêve de mourir : tout simplement par amour.
 "

 

Non, rien n’est impossible à l’amour ! 
L’amour rend tout possible, tout facile et tout simple."

 

"Que je vive d’amour, dans l’amour
pour mourir d’amour, et que le dernier soupir de mon cœur, le dernier chant de mon âme, soit un acte du plus pur amour. 
"

 

"Aimer Dieu invisible
l’aimer d’un amour surnaturel, généreux et pleinement immolé est chose facile et simple, il suffit de s’humilier, de reconnaître son humaine misère et de ne plus l’appuyer que sur Dieu; de faire de sa petitesse le principe de sa grandeur. Dieu nous élève en nous anéantissant 
! "

Saint Romanos le Mélode, qui êtes-vous ?
Diacre et compositeur

 

Romanos le Mélode, naquit vers 490 à Emesa (aujourd’hui Homs) en Syrie. 

Ordonné diacre permanent (v. 515), il y fut prédicateur pendant trois ans.
Puis il se transféra à Constantinople vers la fin du règne d'Anasthase I (v. 518), et s'établit dans le monastère près de l'église de la Théotókos, Mère de Dieu.
C'est là qu'eut lieu l'épisode-clef de sa vie :
le Synaxaire nous informe de l'apparition en rêve de la Mère de Dieu et du don du charisme poétique.
En effet, Marie lui intima d'avaler une feuille roulée.
Le lendemain matin - c'était la fête de la Nativité du Seigneur - Romanos alla déclamer à l'ambon :
"Aujourd'hui la Vierge fait naître le Transcendant" (Hymne "Sur la Nativité" I. Préambule).

Il devint ainsi prédicateur et chantre jusqu'à sa mort (après 555).

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape de Rome Benoît XVI :
>>> Romanos le Mélode

Dans tout ce que tu fais souviens-toi de ta fin et tu ne pécheras jamais. Ecclésiastique (ou Siracide ou Livre de Ben Sira le Sage)

Dans tout ce que tu fais souviens-toi de ta fin et tu ne pécheras jamais. Ecclésiastique (ou Siracide ou Livre de Ben Sira le Sage)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-12.

Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”
Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :
“Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”
Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville.

Jeudi 1 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Ephrem 

(v.306-373), (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.181)

 

"la Croix rend la lumière à

l'univers entier"

 

« Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève, comme nous le dit l'apôtre Jean :

« L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5).

La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie.

La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer.

Avec le bienheureux Paul qui s'écrie : « Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie.

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile.

Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans. S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.

Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi :

« Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,30).

Nous la verrons, escortée par les anges, illuminant la terre, d'un bout de l'univers à l'autre, plus claire que le soleil, annonçant le Jour du Seigneur. »

Jeudi 1 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 08:04
"Bon Droit" et "Objection de Conscience"...

Le point de départ est une affaire qui a secoué l’Amérique. Une greffière du nom de Kim Davis, en raison de ses convictions religieuses, a refusé de signer un acte de mariage entre deux homosexuels. Elle a été mise immédiatement en prison où elle est restée un certain temps avant qu’une autre solution ne soit trouvée. Le Pape a été ému de cette affaire. Lors de son retour à Rome il a fait dans l’avion une intéressante déclaration ; en effet elle concernait aussi les médecins, pharmaciens, sages-femmes, infirmières ; mais aussi les pâtissiers, les fleuristes, les élus locaux, les officiers d’états civil  etc. En pratique tous ceux qui se voient obligés d’agir contre leur conscience dans le cadre de leurs activités respectives ; principalement  en matière d’avortement, contraception, mariages homos.

Le pape a affirmé que l’objection de conscience dans le cas de cette greffière faisait partie des droits humains élémentaires. Il s’adressait aux gouvernements qui en matière de bioéthique voulaient obliger leurs citoyens à faire des actes opposés à leurs convictions. Il se référa expressis verbis au cas de Kim Davis. « L’objection de conscience doit entrer dans toute structure juridique parce que c’est un droit ». Il estime que cela fait partie de la liberté la plus élémentaire en répétant d’ailleurs cette idée de manière différente. Il a ajouté qu’il y avait plusieurs cas de cette nature. En réalité son propos se situait dans le cadre d’une hostilité qui progresse dans le pays contre la liberté de religion, contrairement à ce qu’Obama avait déclaré à l’arrivée de François aux Etats-Unis. Le pape a invité les évêques à se mobiliser pour défendre leur foi.

Le pape visait aussi explicitement, l’obligation pour les entreprises de cotiser pour la contraception notamment abortive et les avortements. Ceci étant prévu dans le HHS plus connu sous le nom d’Obamacare, le système de santé créé par Obama. Or nous avons déjà expliqué aux lecteurs les rebondissements de l’affaire Hobby Lobby ; en fait un groupe de magasins et de services ayant été lourdement condamnés car il avait refusé de payer cette cotisation ; ces entreprises s’étaient pourvues devant la Cour Suprême ; laquelle leur donna raison. Idem dans plusieurs cas de même nature. Pourquoi donc le pape a-t-il pris cette position ? Il a discrètement rendu visite aux Petites Sœurs des Pauvres qui interviennent gratuitement dans une trentaine de grandes villes pour aider les malheureux. Celles-ci ont dû lui confier leur souci de se voir condamner à des amendes colossales car elles refusent de cotiser à cette fraction de l’Obamacare.

Les propos du pape auraient pu parfaitement s’adresser à la France, « pays de liberté » où le droit à l’objection de conscience est refusé aux élus qui sont opposés au « mariage » homos et aux pharmaciens.

Article du Dr Jean-Pierre Dickès dans "Médias-Presse-Info")

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 18:36
De même que dans une colonie d'abeille, elles travaillent ensemble dans une ruche avec un seul but commun, ainsi devrait-il en être pour une paroisse. Chaque membre a un talent distinct, reçu de Dieu, qui peut être utilisé pour un plus grand bienfait et, lorsqu'il est couplé à celui de tous les autres et leurs capacités, cela peut donner le plus suave des résultats. P. John

De même que dans une colonie d'abeille, elles travaillent ensemble dans une ruche avec un seul but commun, ainsi devrait-il en être pour une paroisse. Chaque membre a un talent distinct, reçu de Dieu, qui peut être utilisé pour un plus grand bienfait et, lorsqu'il est couplé à celui de tous les autres et leurs capacités, cela peut donner le plus suave des résultats. P. John

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.

Seule la sainteté personnelle réforme autour de soi . Les Sacrements, la repentance, la prière, la reconnaissance et la générosité sont les marques normatives de la vie Orthodoxe. Elles contiennent tout ce qui est nécessaire pour une vie de grâce. La réforme de l'Église n'est pas dans l'ethos de la vie Orthodoxe. La conception Orthodoxe, c'est que seule la sainteté peut tout changer. (P. Stephen Freeman)

Seule la sainteté personnelle réforme autour de soi . Les Sacrements, la repentance, la prière, la reconnaissance et la générosité sont les marques normatives de la vie Orthodoxe. Elles contiennent tout ce qui est nécessaire pour une vie de grâce. La réforme de l'Église n'est pas dans l'ethos de la vie Orthodoxe. La conception Orthodoxe, c'est que seule la sainteté peut tout changer. (P. Stephen Freeman)

Par Saint Maxime le Confesseur

(v. 580-662), moine et théologien 
Question 63 à Thalassius : PG 90, 667-670 (trad . Orval) 


 

La lampe sur le chandelier

 

     La lampe placée sur le chandelier, dont parle l'Écriture, c'est notre Seigneur Jésus Christ, véritable lumière du Père, qui éclaire tout homme venant au monde.

Quant au chandelier, c'est la sainte Église. C'est sur sa prédication que repose la Parole lumineuse de Dieu, qui éclaire les hommes du monde entier comme les habitants de sa maison, et remplit tous les esprits de la connaissance de Dieu.

     La Parole ne veut nullement demeurer sous le boisseau ; elle désire être mise bien en évidence, au sommet de l'Église.

Dissimulée sous la lettre de la loi comme sous le boisseau, la Parole aurait privé tous les hommes de la lumière éternelle. Elle n'aurait pu donner la contemplation spirituelle à ceux qui cherchent à se dégager de la séduction des sens capables d'illusion et prompts à percevoir seulement les choses passagères inhérentes à la matière.

Mais placée sur le chandelier qu'est l'Église, c'est-à-dire fondée sur le culte en esprit et en vérité, elle éclaire tous les hommes.

Car la lettre, si elle n'est pas comprise selon l'esprit, n'a que la valeur sensible et limitée de son expression et elle ne permet pas à l'intelligence de saisir la portée de ce qui est écrit.

     Ne plaçons donc pas sous le boisseau, par nos pensées et nos actions, la lampe allumée, c'est-à-dire la Parole qui éclaire l'intelligence, afin de n'être pas coupables de dissimuler sous la lettre la force incompréhensible de la Sagesse.

Plaçons-la plutôt sur le chandelier qu'est l'Église, au sommet de la vraie contemplation qui fait luire pour tous la lumière de la révélation divine.

 

L’Évangile, la Bonne nouvelle, est une continuelle invitation à s’étonner des merveilles de l’action divine visible et invisible. L’émerveillement conduit à la célébration. Les baptisés sont des célébrants : la grandeur de l’amour de Dieu pour eux et pour toute les créatures les remplit de stupéfaction. La Divinité s’engendre elle-même par générosité – un mot de la même racine : Celui-ci est mon Fils bien aimé, dit le Père. La première icône de la richesse divine est la création. Dieu crée par surabondance. Il façonne la première humanité par générosité : « Faisons l’homme ! » est une invitation de la Divinité à elle-même, un appel intra divin, irradiant l’amour qui veut que d’autres soient, de façon innombrable et dans une joie sans mesure. Considérons la création, nous voyons bien la créativité du Seigneur à l’œuvre, et comment Il donne sans compter, comment Il multiplie les créatures. Abraham contempla le ciel étoilé et fut rempli d’étonnement. Dans l’évangile de ce jour, les saints apôtres, Pierre, Jacques et Jean éprouvent un sentiment de stupéfaction, un bouleversement de leur âme et de leur corps, un tremblement, car l’étonnement se mue en crainte, en révérence devant la majesté de leur créateur, le Dieu Homme présent devant eux.

L’Évangile, la Bonne nouvelle, est une continuelle invitation à s’étonner des merveilles de l’action divine visible et invisible. L’émerveillement conduit à la célébration. Les baptisés sont des célébrants : la grandeur de l’amour de Dieu pour eux et pour toute les créatures les remplit de stupéfaction. La Divinité s’engendre elle-même par générosité – un mot de la même racine : Celui-ci est mon Fils bien aimé, dit le Père. La première icône de la richesse divine est la création. Dieu crée par surabondance. Il façonne la première humanité par générosité : « Faisons l’homme ! » est une invitation de la Divinité à elle-même, un appel intra divin, irradiant l’amour qui veut que d’autres soient, de façon innombrable et dans une joie sans mesure. Considérons la création, nous voyons bien la créativité du Seigneur à l’œuvre, et comment Il donne sans compter, comment Il multiplie les créatures. Abraham contempla le ciel étoilé et fut rempli d’étonnement. Dans l’évangile de ce jour, les saints apôtres, Pierre, Jacques et Jean éprouvent un sentiment de stupéfaction, un bouleversement de leur âme et de leur corps, un tremblement, car l’étonnement se mue en crainte, en révérence devant la majesté de leur créateur, le Dieu Homme présent devant eux.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,57-62.

En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

La stupéfiante fécondité divine se manifeste ici dans le domaine du visible – sacrement de tout ce que Dieu multiplie invisiblement pour nous ses disciples et pour son monde entier. Dans la prière liturgique, nous bénissons le Seigneur pour tout ce que nous savons et pour tout ce que nous ignorons. La grande anaphore de saint Basile rappelle les bienfaits matériels et spirituels qui nous viennent de notre Maître. Nous faisons mémoire de la richesse que le Seigneur Trois fois Saint manifeste à l’égard de notre personne, de notre famille, non seulement de façon matérielle, en donnant du travail, la santé, un logement et la nourriture, mais également sur le plan immatériel et incréé.

La stupéfiante fécondité divine se manifeste ici dans le domaine du visible – sacrement de tout ce que Dieu multiplie invisiblement pour nous ses disciples et pour son monde entier. Dans la prière liturgique, nous bénissons le Seigneur pour tout ce que nous savons et pour tout ce que nous ignorons. La grande anaphore de saint Basile rappelle les bienfaits matériels et spirituels qui nous viennent de notre Maître. Nous faisons mémoire de la richesse que le Seigneur Trois fois Saint manifeste à l’égard de notre personne, de notre famille, non seulement de façon matérielle, en donnant du travail, la santé, un logement et la nourriture, mais également sur le plan immatériel et incréé.

Par Saint Athanase

(295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église 
Vie de saint Antoine, 19-20 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 184) 


 

Suivre le Christ sur la voie droite

 

Un jour, tous les moines sont venus voir Antoine et l'ont prié de leur adresser la parole. Il leur dit : ...

Nous voilà commencés, nous nous sommes engagés sur la route de la vertu.

Maintenant marchons toujours en avant afin d'atteindre le but (Ph 3,14). Que personne ne regarde en arrière comme la femme de Lot (Gn 19,26), car le Seigneur a dit :

« Quiconque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est inapte au Royaume des cieux ».

Regarder en arrière n'est rien d'autre que changer son propos et reprendre goût aux choses de ce monde-ci.

Ne craignez pas quand vous entendez parler de vertu et ne vous étonnez pas de ce mot.

Car la vertu n'est pas loin de nous : elle ne prend pas naissance hors de nous ; c'est notre affaire à nous, et la chose est simple pourvu que nous le voulions. 


Les païens quittent leur pays et traversent la mer pour étudier les lettres. Nous, nous n'avons pas besoin de quitter notre pays pour aller au Royaume des cieux, ni de passer la mer pour acquérir la vertu.

Car le Seigneur a dit :

« Le Royaume des cieux est au-dedans de vous » (Lc 17,21).

La vertu n'a donc besoin que de notre vouloir, puisqu'elle est en nous et prend naissance de nous.

Si l'âme conserve sa partie intelligente conforme à sa nature, la vertu prend naissance.

L'âme est dans son état naturel quand elle demeure comme elle a été faite ; elle a été faite très belle et très droite.

C'est pourquoi Josué, fils de Noun, disait au peuple en l'exhortant :

« Rendez droit votre cœur devant le Seigneur, le Dieu d'Israël » (Jos 24,23).

Et Jean Baptiste : « Rendez droits vos chemins » (Mt 3,3).

Être droite, pour l'âme, c'est garder son intelligence, comme elle a été créée.

Au contraire, quand elle dévie et se détourne de son état naturel, alors on parle de vice de l'âme.

La chose n'est donc pas difficile...

Si nous devions chercher la chose au dehors, ce serait vraiment difficile, mais puisqu'elle est en nous, gardons-nous des pensées impures et conservons notre âme pour le Seigneur, comme si nous avions reçu un dépôt, afin qu'il reconnaisse son œuvre, trouvant notre âme telle qu'il l'a faite.




 

La profusion des dons spirituels, des charismes, des inspirations, des idées qui nous viennent du Père par le saint Esprit en cohérence avec l’enseignement et l’exemple du Fils, est extraordinaire. Nous pouvons développer la conscience des bienfaits spirituels dont nous sommes gâtés tous les jours de notre vie. Et nous pouvons nous émerveiller de la profusion des dons que le Seigneur distribue chez les autres, croyants, chercheurs, savants, artistes, chez ceux qui ne croient pas encore, qui ne s’émerveillent pas encore : ces dons et ces charismes sont plus nombreux et plus variés que les poissons et le sable de la mer. Comme les saints apôtres, le Christ nous invite à aller à la pêche aux dons : si ces poissons spirituels sont chez nous, dans notre propre barque, ils sont également pour la barque des autres, des autres chrétiens, par exemple ; s’ils ne sont pas à gauche de notre propre bateau, nous les trouverons à droite. Sachons appeler ceux  qui croient autrement que nous à rendre grâce avec nous : telle est l’activité apostolique et missionnaire des baptisés. Avec le filet de la reconnaissance et de la gratitude, avec celui de la crainte de Dieu et de l’émerveillement, puisons encore autour de nous pour connaître et faire connaître combien le Seigneur est bon ! (Radio Notre-Dame 27.9.15).

La profusion des dons spirituels, des charismes, des inspirations, des idées qui nous viennent du Père par le saint Esprit en cohérence avec l’enseignement et l’exemple du Fils, est extraordinaire. Nous pouvons développer la conscience des bienfaits spirituels dont nous sommes gâtés tous les jours de notre vie. Et nous pouvons nous émerveiller de la profusion des dons que le Seigneur distribue chez les autres, croyants, chercheurs, savants, artistes, chez ceux qui ne croient pas encore, qui ne s’émerveillent pas encore : ces dons et ces charismes sont plus nombreux et plus variés que les poissons et le sable de la mer. Comme les saints apôtres, le Christ nous invite à aller à la pêche aux dons : si ces poissons spirituels sont chez nous, dans notre propre barque, ils sont également pour la barque des autres, des autres chrétiens, par exemple ; s’ils ne sont pas à gauche de notre propre bateau, nous les trouverons à droite. Sachons appeler ceux qui croient autrement que nous à rendre grâce avec nous : telle est l’activité apostolique et missionnaire des baptisés. Avec le filet de la reconnaissance et de la gratitude, avec celui de la crainte de Dieu et de l’émerveillement, puisons encore autour de nous pour connaître et faire connaître combien le Seigneur est bon ! (Radio Notre-Dame 27.9.15).

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:30
« Si tu dis qu'il n'y a pas de persécution ouverte, je te réponds qu'il y a une persécution cachée.   L'inquisition (des hérétiques) persécute ta foi ?   Confesse donc notre Seigneur sans que l'inquisition t'en empêche, car la persécution des rois n'est pas aussi mauvaise que celle des inquisiteurs ; les durs ongles de fer ne sont pas terribles comme les hérésies, ni l'arrachement de la peau comme la chicane, ni la décapitation comme les doutes d'esprit.(St Ephrem)

« Si tu dis qu'il n'y a pas de persécution ouverte, je te réponds qu'il y a une persécution cachée. L'inquisition (des hérétiques) persécute ta foi ? Confesse donc notre Seigneur sans que l'inquisition t'en empêche, car la persécution des rois n'est pas aussi mauvaise que celle des inquisiteurs ; les durs ongles de fer ne sont pas terribles comme les hérésies, ni l'arrachement de la peau comme la chicane, ni la décapitation comme les doutes d'esprit.(St Ephrem)

Livre de l'Apocalypse 1,1-5.

En ces jours-là, Dieu a découvert ce qui devait arriver bientôt, et l'a fait connaître par l'envoi de son ange à son serviteur Jean,
qui a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ en tout ce qu'il a vu.
Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche !
Jean aux sept Eglises qui sont en Asie : grâce et paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, et de la part de Jésus-Christ ;
c'est le Témoin fidèle, le Premier-né d'entre les morts et le Prince des rois de la terre.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-10.

En ce temps-là, les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux
et dit : Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux.
Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit.
Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui suspende une meule à âne autour du cou et qu'on le précipite au fond de la mer.
Malheur au monde à cause des scandales ! C'est une nécessité qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive !
Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi : il vaut mieux pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d'être jeté, ayant deux mains ou deux pieds, dans le feu éternel.
Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer borgne dans la vie, que d'être jeté, ayant deux yeux, dans la géhenne du feu.
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.

La haine te persécute ? Montre de la charité. L'envie te persécute ? Montre de la douceur. La concupiscence te persécute ? Sois parfaitement chaste. Et de même, si l'injustice te persécute, montre de la justice. Et si l'argent te persécute, confesse notre Seigneur, le Seigneur de tous.   Tous ces persécuteurs-là persécutaient les confesseurs en temps de paix, et c'est parce qu'ils se distinguèrent grâce à ces persécuteurs cachés qu'ils furent couronnés ouvertement par les persécuteurs. Exerce-toi contre ceux qui ne se voient pas, afin que tu puisses résister à ceux qui se voient.   Si les persécuteurs qui sont en toi ont le dessus, comment penses-tu vaincre ceux du dehors ? » (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

La haine te persécute ? Montre de la charité. L'envie te persécute ? Montre de la douceur. La concupiscence te persécute ? Sois parfaitement chaste. Et de même, si l'injustice te persécute, montre de la justice. Et si l'argent te persécute, confesse notre Seigneur, le Seigneur de tous. Tous ces persécuteurs-là persécutaient les confesseurs en temps de paix, et c'est parce qu'ils se distinguèrent grâce à ces persécuteurs cachés qu'ils furent couronnés ouvertement par les persécuteurs. Exerce-toi contre ceux qui ne se voient pas, afin que tu puisses résister à ceux qui se voient. Si les persécuteurs qui sont en toi ont le dessus, comment penses-tu vaincre ceux du dehors ? » (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

Lu dans L'Imitation de Jésus Christ,

traité spirituel de la Tradition Occidentale (Thomas Akempis) du 15e siècle 
Livre II, ch. 2 et 3 (trad. cf bréviaire 3e mar. Avent) 


 

« Celui qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. »

 

Quand un homme reconnaît humblement ses défauts, il apaise facilement les autres et gagne facilement ceux qui sont en colère contre lui. 
Dieu protège et délivre l'homme humble ; il l'aime et le console ; il se penche vers lui.

À celui qui est humble il accorde sa grâce en abondance ; après son abaissement il l'élève à la gloire. 
À celui qui est humble il dévoile ses secrets, il l'attire et l'invite doucement à lui. 
Les affronts ne troublent pas la paix de l'homme humble, parce qu'il s'appuie sur Dieu et non pas sur le monde... 

Commence par te garder toi-même en paix, et alors tu pourras la donner aux autres. 
Un homme pacifique est plus utile qu'un homme instruit. 
Un homme passionné change le bien en mal et croit facilement le mal. 
Un homme bon et pacifique change tout en bien. 
Celui qui est vraiment en paix ne soupçonne personne. 
Mais celui qui est mécontent et troublé se laisse agiter par mille soupçons ; il ne se sent jamais tranquille et ne laisse pas non plus les autres en repos.

Il dit souvent ce qu'il ne devrait pas dire et néglige ce qu'il a à faire. 
Il est attentif aux devoirs des autres et manque à ses propres obligations. 
Commence donc par être zélé pour toi-même et alors tu auras le droit d'étendre ton zèle jusqu'à ton prochain.

 

Par la permission du Dieu Saint, qu’il [l'Antéchrist] recevra le pouvoir de tromper le monde, parce que l'impiété aura rempli la terre, et partout toutes sortes d'horreurs seront commises.»    « Une âme courageuse sera nécessaire, pour être en mesure de se préserver au milieu de ces tentations, car si un homme s’avère être un peu négligent, il sera facilement exposé aux agressions et sera capturé par les signes de la bête mal et de la ruse. » (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

Par la permission du Dieu Saint, qu’il [l'Antéchrist] recevra le pouvoir de tromper le monde, parce que l'impiété aura rempli la terre, et partout toutes sortes d'horreurs seront commises.» « Une âme courageuse sera nécessaire, pour être en mesure de se préserver au milieu de ces tentations, car si un homme s’avère être un peu négligent, il sera facilement exposé aux agressions et sera capturé par les signes de la bête mal et de la ruse. » (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

SAINT MICHEL ARCHANGE
et tous les saints Anges

 

 



Avec saint Michel, l'Église, en ce jour, honore tous les bons Anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf Choeurs et en trois Hiérarchies: Les Anges, les Archanges et les Vertus; les Puissances, les Principautés et les Dominations; enfin, plus haut encore, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter Ses Volontés pour la conduite de l'univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière.

Ceux dont l'Écriture fait une mention particulière sont, outre saint Michel, l'archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'Archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie. – Saint Michel a été fait non seulement Prince des anges, mais aussi Prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque sa fidélité, car il signifie: Qui est semblable à Dieu!

Les Saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la Synagogue; il est le protecteur de l'Église.

L'Histoire nous rapporte tant de merveilles de cet Ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de Sa puissance et de Sa bonté. L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.

 


Prière à Saint Michel Archange

Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats
Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous L'en supplions,
et Vous, Prince de la milice céleste, par le pouvoir qui vous a été confié,
précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais
qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amen.

 


Prière rédigée par le pape Léon XIII,Pape de Rome le 13 octobre 1884.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

Saint Michel Archange
 
Voir aussi l'acathiste à Saint Michel: 
 
Михаил Архангел
 
Dès l’origine du monde, depuis l’Ancienne Alliance jusques aux temps qui sont nôtres, le saint Archange Michel est intervenu dans l’histoire des hommes. Investi de la puissance de l’Éternel et sous Sa gouverne, il a toujours terrassé les forces du Malin qui voulaient détruire les fidèles. Dieu l’envoie régulièrement à la rescousse des hommes dans l’Histoire de notre salut, mais nous pouvons, aux temps de la détresse, lorsque nous sommes découragés et sans forces, faire appel à lui en lui adressant une fervente prière.
Son nom signifie en hébreu « Qui est comme Dieu ? ». Et lorsque nous serons par son intercession puissante délivrés de notre épreuve, nous comprendrons qu’il est aussi en vérité le bien nommé… Et nous remercierons le Seigneur de nous avoir donné un protecteur aussi efficace.
 
Le Saint Archange Michel 
dans l’histoire du salut des hommes
 
Grand Archistratège des célestes milices* Nous te supplions indignes que nous sommes* De nous protéger par tes prières* Et de nous garder à l’ombre des ailes de ta gloire immatérielle* Nous qui t’implorons instamment à genoux* O Prince des puissances d’en Haut* Délivre-nous de tout danger.
(Tropaire de l’Archange Saint Michel, Ton 4)
 
En langue hébraïque, Michel [Micaël] est une interrogation qui signifie «Qui est comme Dieu?». Depuis l’origine du monde jusques au temps qui est nôtre, devant les innombrables miracles accomplis par le saint Archange du Seigneur, cette interrogation est en vérité une réponse. Elle clame à tous ceux qui sont gratifiés de ces miracles que le mérite en revient indubitablement à Dieu par l’intermédiaire de Son messager incorporel. 
L’Archange est le prototype parfait de la Sainteté. Dans l’histoire de notre salut, Dieu se manifesta d’abord aux êtres humains par Ses puissances incorporelles, puis par les hommes et les femmes qui s’étaient tellement immergés en Son Amour que l’on ne pouvait que rapporter à Lui toutes leurs actions. 
Depuis toujours, Dieu écoute, entend, comprend, guérit, réconforte, apaise, encourage. Il le fit d’abord avec Ses anges puis par les saints, eux qui voulurent dans la chair et par Sa grâce retrouver Son image et Sa ressemblance. Les anges et les saints accomplissent donc l’œuvre de miséricorde et de salut de Dieu. C’est là, certes, grande merveille, mais la sainteté des incorporels ou celle des hommes, aussi extraordinaires soient-elle, ne sont qu’un pâle reflet de la gloire et de la puissance divines. C’est ce qu’enseignent clairement la parfaite obéissance des saints anges et l’insigne l’humilité des hommes et femmes sanctifiés dans l’Église.
L’Archange saint Michel apparaît dès le premier livre de la Bible à notre Père Abraham et à Agar, sa servante devenue son épouse (Genèse 12). Il est porteur de grand espoir et d’une immense bénédiction avec l’annonce la naissance d’Ismaël. Il est ensuite mandé par Dieu vers Lot pour le prévenir de la destruction de Sodome et l’arracher à l’embrasement qui allait la détruire (Genèse 19). Il intervient pour arrêter le bras de notre père dans la foi Abraham qui allait sacrifier Isaac (Genèse 22). Il sauve Jacob de la mort certaine (Genèse 27, 41). Il aide le peuple hébreu à sortir de l’esclavage d’Egypte et le guide vers la Terre Promise par la nuée le jour et la lueur la nuit (Exode 13, 21). Il se tient devant Balaam, un glaive à la main pour l’empêcher de maudire Israël. Il apparaît à Josué à Jéricho où il se révèle comme chef de l’Armée du Seigneur (Josué 5, 13) Il envoie Gédéon délivrer Israël (Juges 6, 11). Il est le soldat de Dieu obéissant à la perfection, que Dieu arrête lorsqu’Il voit le repentir du saint prophète David et qu’Il épargne pour cela la destruction à Jérusalem (1 Chroniques 21). Il se montre maintes fois au saint prophète Elie dans les Chroniques des Rois. Il est son soutien manifeste et parfait. Il combat les Assyriens et les défait ( 2 Rois 19, 35). Il se tient auprès d’Ananias, d’Azarias et de Misaël qu’un jugement inique a jetés dans la fournaise de Babylone parce qu’ils ne voulaient pas se souiller en adorant une statue faite de main d’homme. Il est auprès de ces trois enfants qui n’ont pas renié le Dieu vivant d’Israël au profit d’une ignoble parodie humaine de sainteté. Il loue le Seigneur avec eux. ( Daniel 3, 92). Il vient dans la fosse où avait été précipité le saint Prophète Daniel, fermer la gueule des lions ( idem 6, 23) Il sauve les saints apôtres, de leurs geôles (Actes 5, 19), va vers Philippe afin qu’il s’approche du chariot de l’Eunuque de la Reine d’Ethiopie et pour le conduire au baptême. (Actes 8, 26). Il guide Corneille le Centenier en marche vers la Lumière, vers l’apôtre Pierre qui l’illuminera par le baptême. Il est auprès de l’apôtre Paul dans sa mission, de saint Jean l’Évangéliste lors de la rédaction de l’Apocalypse. Selon ce livre de Révélation, il doit livrer le dernier combat des forces du Bien contre les puissances du Malin ( Apocalypse 12.7 et sq.). Et c’est lui qui, lors du Jugement Dernier, évaluera nos actes, c’est dire son importance dans l’histoire du salut des hommes.
Depuis les origines de l’Eglise, l’intercession du saint Archange Michel, comme celle des autres anges a été considérée comme une aide spirituelle puissante et efficace dans les temps d’épreuves et de désarroi. La puissance de l’intercession des anges était telle que le Malin induisit en erreur des fidèles et les mena à l’idolâtrie. Ces égarés se séparèrent de l’Église et se perdirent. Ils constituèrent la secte des « angéliques » qui offraient aux anges le culte dû au seul Dieu dans la Trinité. Pour éviter que l’enseignement de la sainte Église soit mêlée à l’erreur, le trente-cinquième canon du Concile de Laodicée ( IVème siècle) a même établi quelle devait être la place des puissances célestes dans la vénération des fidèles. Saint Nicodème l’Aghiorite dans son commentaire de ce canon précise que ce canon n’a pas voulu interdire que les fidèles demandent l’intercession des saints anges, mais les garder de tomber, comme les « angéliques », dans la ctismatolatrie, c’est-à-dire la vénération des êtres créés. (cf Saint Nicodème l’Aghiorite in THE RUDDER(PEDALION), The 60 Canons, p. 567, The Orthodox Christian Educational Society, Chicago, USA, 1957)
A toutes les époques de l’histoire chrétienne, l’Archange Michel a été présent et son secours a remis sur la voie du Dieu Trine ceux qui chancelaient. Lors de ses célébrations la Liturgie orthodoxe répète même les paroles adressées par Saint Michel aux anges qui n’avaient point failli lors du combat contre les anges déchus. « Soyons attentifs ! Tenons-nous droits ! Tenons-nous avec crainte ! ». Et l’Église chante l’hymne des anges au Seigneur qui répondait à l’injonction de l’Archistratège : « Saint, Saint, Saint, Le Seigneur Dieu Sabbaoth. Le ciel et la terre sont emplis de Ta gloire ! »
A Colosses en Phrygie, l’apôtre Jean, prêchant l’Evangile avec Philippe avait prophétisé la venue de l’Archistratège Michel à Chérétopa. Une source jaillit à l’endroit indiqué par le Théologien bien-aimé du Christ. Elle avait de très grands pouvoirs de guérison. Une église fut érigée au dessus de cette source où vécut plus tard un homme originaire de Hiérapolis nommé Archippe qui devint par ascèse et prière et pure grâce de Dieu un grand thaumaturge. L’ennemi du genre humain suscita la fureur et l’hostilité des païens des alentours qui tentèrent à plusieurs reprises d’arrêter le flot de miracles qui coulaient avec la source sur les misères des êtres humains. Par la violence, la ruse et la méchanceté, ils ne réussirent pas à accomplir leur forfait. Ils échouèrent en effet malgré leur tentative de noyer les fidèles dans l’église en détournant le cours de deux rivières qui coulaient plus haut, en captant leurs eaux par un barrage qu’ils rompirent soudain. Le saint Archange apparut alors à Archippe qui priait et debout devant les eaux furieuses et menaçantes, il heurta le sol de son bâton quand elles l’atteignirent. Le roc céda, laissant s’engouffrer les eaux et les déviant de leur course mortelle pour l’église et ses fidèles. Les flots y sont encore à ce jour absorbés par la pierre, comme dans un creuset ou entonnoir. C’est le sens du toponyme « Chonais » ou « Chonè », par lequel on nomma ce lieu de la manifestation de la puissance et de la miséricorde divines par l’intervention miraculeuse de Son saint Archange Michel. Cet événement est solennellement fêté le 6 Septembre dans l’Eglise Orthodoxe et une icône représente le saint Archange arrêtant les flots de son bâton, Saint Archippe se tient debout dans une attitude de prière, les mains levés vers le Ciel d’où l’Archistratège est venu manifester la puissance et la protection de Dieu.
Autrefois, l’occident chrétien célébrait aussi avec grandes cérémonies la fête de saint Michel. En ces temps anciens, les certitudes de la foi n’étaient pas remises en cause et le secours céleste était le recours dans les périodes d’infortunes et de revers. On y enseignait ainsi que les anges intercèdent pour nous et c’était une pratique pieuse répandue que de les invoquer. L’Écriture qui est pour notre foi le fondement et le garant du sérieux et de la légitimité de notre pratique religieuse était invoqué pour légitimer cette intercession des incorporels : « Jacob pria celui avec lequel il avait lutté pendant la nuit de lui donner sa bénédiction. Étant au lit de la mort, il demanda la même grâce pour Ephraïm et Manassès ses petits fils à l’ange qui l’avait conduit et protégé. Si les anges nous donnent leur bénédiction et nous accordent des secours encore plus importants, pouvons-nous douter qu’ils n’adressent à dieu des supplications en notre faveur ? » (cf VIES DES SAINTSD’alban Butler et de Godescard, 29 septembre, Saint Michel, LILLE 1856) Ainsi, saint Michel était particulièrement vénéré au Moyen Age. En témoigne très éloquemment les lois ecclésiastiques publiées en 1014 par Ethelred, Roi d’Angleterre : « Que tout chrétien, qui a l’âge prescrit, jeûne trois jours au pain et à l’eau, ne mangeant que des racines crues avant la fête de saint Michel, et que tout homme aille à confesse et à l’église nu-pieds…Que chaque prêtre aille trois jours nu-pieds en procession avec son peuple ; que chacun prépare ce qu’il lui faudrait de vivres pour trois jours, observant toutefois qu’il n’y ait rien de gras, et que le tout soit distribué aux pauvres. Que tout serviteur soit dispensé de travail pendant ces trois jours, pour mieux célébrer la fête, ou qu’il ne fasse que ce qui est nécessaire pour son usage. Ces trois jours sont le lundi le mardi et le mercredi de la fête de saint Michel. » En occident, l’Archistratège était invoqué pour la « bonne mort ». Une prière du missel de Troyes en Champagne s’adressait ainsi à lui :
 
 Mychiel, prince très glorieux
qui es prévos lassus es cielx
là te donna Dieu tel poissance
quar Il te donna la balance
pour trestoutes âmes peser
[…]
Pourtant te pry, benois archanges
Qui es digne de grans loanges,
Que tu me vueilles resgarder
En mon corps et m’âme garder,
[…]
Encor te vueil je deprier
Et de bon cuer toy supplier
Que quant nos âmes s’en iront
Et du corps se départiront,
que tu les veuilles recevoir 
affin qu’elles puissent avoir
Ioye sanz fin et sanz partie,
Et avoir pardurable vie,
Laquelle nous veuille ordonner
Et noz lieux nous veuille ordonner
Ihésus li Filz de Dieu le Père,
Emprès Sa glorieuse Mère.  
 
(c'est-à-dire: « Michel, prince très glorieux/ Qui est prévôt en haut des cieux/Là Dieu te donna grande puissance/ Car Il te donna la balance/Pour peser toutes les âmes/[…]/ Pourtant je te prie Archange béni/ Qui est digne de grande louange/ De vouloir bien me considérer/ Et garder mon corps et mon âme/[…]/Je veux encore te prier avec insistance/ Et de bon cœur te supplier/ Que lorsque nos âmes s’en iront/ Et du corps se sépareront/ Que tu veilles les recevoir/ Afin qu’elles puissent avoir/ Joie sans fin et sans partage/ Et avoir vie éternelle/ Laquelle nous veuille accorder/ Et nos places nous veuille préparer/ Jésus le Fils de dieu de Père/ Auprès de Sa glorieuse Mère. »)
 
Saint patron de nombreuses professions, il était fêté avec les autres puissances célestes le vingt-neuvième jour de septembre.
 
Mais l’Archange agit encore dans le monde actuel… En Grèce, à Mandamadou, dans un monastère où tous les moines avaient été tués par des pirates sarrasins, il fut demandé à un survivant, par l’Archange apparu auprès des saints martyrs, l’exécution d’une icône à sa ressemblance. Le moine protesta qu’il ne savait pas dessiner et qu’il n’avait rien pour ce faire et saint Michel lui enjoignit de faire une icône avec la terre et le sang des martyrs. Le moine survivant s’exécuta. Ceci advint entre le dixième et le onzième siècle… depuis ce jour, l’icône accomplit pour tous les blessés de la vie d’innombrables miracles. Rien n’est impossible à Dieu et à Sa miséricorde manifestée à temps et à contre temps par intervention du saint Archistratège. Des livres recensent régulièrement ses interventions miraculeuses.
 
L’Archistratège du Seigneur est toujours là, vigilante sentinelle à la lisière de notre inquiétude. C’est nous qui sommes souvent absents de la Maison de Dieu et de ce qui est Sa fondation, à savoir la foi fervente, celle qui déplace les montagnes. Retrouvons la voie simple de ces petits enfants que bénissait le Seigneur, nous reprendrons alors le chemin sur lequel saint Michel apparut à nos pères les Patriarches de bienheureuse mémoire et à nos frères et sœurs en Christ les saints et les saintes. Faisons l’Office de cet acathiste au saint Archange Michel avec « crainte, foi et amour de Dieu »(Paroles prononcées lors de la Divine Liturgie de Saint Jean Chrysostome, pour inviter les fidèles à communier), retournant dans l’éternel présent du Royaume ( Note de bas de page : L’acathiste est un office qui peut être célébré sans prêtre. C’est l’office de prédilection des pieux laïcs dans l’Eglise russe et dans l’Eglise grecque ( où les laïcs chantent aussi le service de la paraclèse). Il se lit debout. Un lecteur psalmodie les différents ikoi et kondakia. Ceux qui assistent à cet office, peuvent rejoindre la prière en répétant une fois l’Alléluia et la dernière salutation du kondakion. Lorsque l’office est célébré avec un prêtre, le chœur chante souvent les salutations et l’Alléluia)
Demandons-lui son intercession bénie pour que, sur la Terre des Vivants, nous soyons déjà cheminant vers la Jérusalem Céleste et vers la Présence ineffable.
 
(Source: Claude Lopez-Ginisty)
 
 
+++
 
 
PRIERE AUX SAINTS ARCHANGES:
Glorieux saint Michel, prince de la milice céleste,
protecteur de l'Eglise universelle,
défendez-nous contre tous nos ennemis visibles et invisibles,
et ne permettez pas que nous tombions jamais
sous leur cruelle tyrannie.
Saint Gabriel,
vous qui êtes appelé à juste titre la force de Dieu,
puisque vous avez été choisi pour annoncer à Marie le Mystère
où le Tout-Puissant a déployé la force de son bras, f
aites-nous connaître les trésors renfermés
dans la personne du Fils de Dieu,
et soyez notre protecteur auprès de son auguste Mère.
Saint Raphaël,
guide charitable des voyageurs,
vous qui par la vertu divine,
opérez des guérisons miraculeuses,
daignez nous guider dans le pèlerinage de cette vie,
et guérir les maladies de nos âmes et celles de nos corps.

Amen.

 
« Une âme courageuse sera nécessaire, pour être en mesure de se préserver au milieu de ces tentations, car si un homme s’avère être un peu négligent, il sera facilement exposé aux agressions et sera capturé par les signes de la bête mal et de la ruse. »   « Combien de choses folles seront observés chez les jeunes, un grand nombre de crimes parmi les prélats, combien de mensonges parmi les prêtres, combien parmi les diacres parjures !    Il y aura de mauvaises actions entre les ministres, des adultères chez les personnes âgées, de la débauche dans la jeunesse, chez les femmes matures aux faux visages, et chez les vierges de traces dangereuses !  (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

« Une âme courageuse sera nécessaire, pour être en mesure de se préserver au milieu de ces tentations, car si un homme s’avère être un peu négligent, il sera facilement exposé aux agressions et sera capturé par les signes de la bête mal et de la ruse. » « Combien de choses folles seront observés chez les jeunes, un grand nombre de crimes parmi les prélats, combien de mensonges parmi les prêtres, combien parmi les diacres parjures ! Il y aura de mauvaises actions entre les ministres, des adultères chez les personnes âgées, de la débauche dans la jeunesse, chez les femmes matures aux faux visages, et chez les vierges de traces dangereuses ! (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

Cessons de répéter, à tort et à

travers, que nous ne pouvons

rien changer.

Cette attitude autant négative que fallacieuse est profondément ancrée dans les esprits depuis plusieurs longues décennies.

Lorsqu'un quidam nous explique que le monde va mal et qu'il y a beaucoup trop d'injustices, nous avons tendance à dire « je ne peux rien y changer ».

En fait, nous croyons, avec déraison, que pour changer le monde nous devrions obtenir un crédit financier pour pouvoir être en mesure de faire ce que nous pensons être juste.

Or, ceci est faux d'un point de vue historique. Dans les siècles passés, les saints étaient pauvres, sans ressources matérielles.

Cependant, ils possédaient deux richesses : celle de la foi en Dieu et celle du cœur. Prenons l'exemple le plus édifiant qu'il soit, celui de Notre Seigneur Jésus-Christ, Messie rédempteur du monde, qui a prédiqué pendant trois années pour sauver les hommes des griffes du péché.

Si nous voulons vraiment changer le monde, imitons simplement les saints.

Pour cela, nous devons apprendre à redevenir un enfant, car, ce monde incite à nous transformer en brute par la diffusion constante d'idées vicieuses et malsaines afin de nous persuader que le monde est fondamentalement mauvais.

C'est en diffusant la peur dans les esprits que Satan nous maintient dans ses immondes griffes aiguisées.

Voici les principaux stratagèmes du mal pour emprisonner les âmes. Les médias font croire que l'homme moderne peut être libéré de toutes contraintes, qu'il peut obtenir immédiatement ce qu'il souhaite en travaillant le moins possible et qu'il doit se détacher des valeurs vertueuses parce que celles-ci seraient réservées à quelques misérables et faibles individus.

D'un point de vue logique, cette conception du monde n'est absolument pas pertinente, voici pourquoi.

Un individu qui veut tout et tout de suite se retourne forcément contre son semblable afin d'obtenir, avant lui et à son détriment, ce qu'il désire.

Cela entraîne un effroyable esprit de compétition. Lorsque cette valeur est poussée à son paroxysme, elle entraîne irrémédiablement le chaos par effet domino.

Comme la plupart des hommes de notre époque sont perdus dans toutes sortes de pensées fallacieuses et matérialistes, ceux-ci utilisent de préférence la force physique pour vaincre l'adversité au lieu d'employer l'intelligence vertueuse découlant du Saint-Esprit, autrement appelée « Force » spirituelle.

Ainsi, le mal est parvenu à corrompre le sens des mots en leur donnant une tournure perverse. Dans notre exemple, la Force s'est transformée en brutalité sous la plume des philosophes lucifériens du XVIIIe siècle.

Autre illustration, un « préservatif » est, à la base, un moyen d'éviter de chuter dans le mal.

De nos jours, le préservatif a pris une tournure perverse en se transformant en un simple moyen de « contraception ».

Autrement dit, les mots ont perdu leur sens premier, noble et raffiné, pour acquérir une orientation caricaturale, forcément matérialiste et outrancière.

Le combat qui assure la victoire sur le mal ne peut être que spirituel : la guerre entraîne l'élimination physique d'individus mais laisse en l'état la connaissance que ces mêmes bougres avaient du monde.

Ainsi, malgré l'anéantissement matériel de la civilisation, les générations futures restent prisonnières de ces concepts fallacieux si elles ne parviennent pas à purifier et à anoblir leur conception du monde.

Pour acquérir les âmes à la cause du Christ, nous devons les christianiser de nouveau : il n'y a là aucun autre moyen.

Ainsi, afin d'être en mesure de changer le monde, nous ne devons pas viser de grands buts inaccessibles mais nous devons, au contraire, agir selon nos maigres capacités.

C'est par notre humilité et notre obéissance aux commandements divins que nous pourrons changer la mentalité des personnes de notre entourage.

Dès lors, c'est par l'imitation de ces nobles comportements que la vertu se propagera, lentement, mais sûrement. Malgré les épreuves, nous devons rester stables dans cette attitude sereine, comme ancrés dans le roc, afin de ne pas être mortellement atteints par celles-ci.

Pour bien comprendre ce principe élémentaire, je vous invite à découvrir l'exemple de saint Anselme, saint Paul et saint Pacôme à travers les écrits, tirés du quinzième "entretien spirituel" de l'ouvrage éponyme, du vénérable saint François de Sales.

« Ce que, pour vous mieux faire entendre, il faut que je vous dise ce que j’en ai trouvé ces jours passés dans la Vie du grand saint Anselme, où il est dit que durant tout le temps qu’il fut Prieur et Abbé de son Monastère, il fut extrêmement aimé d’un chacun, parce qu’il était fort complaisant, se laissant plier à la volonté de tous, non seulement des Religieux, mais même des étrangers. Si on lui venait dire :

-Mon Père, votre Révérence devrait prendre un peu de bouillon chaud, il vous ferait grand bien à l’estomac ; tout soudain il le prenait : Je le veux bien, mon fils, disait-il. Après, un autre venait qui lui disait :

Ô mon Père, cela vous fera mal, vous ne le devriez pas prendre ; et tout soudain il le quittait.

Ainsi il se soumettait, en tout ce qui n’était point manifestement contre la volonté de Dieu, à celle de ses Frères, lesquels bien souvent sans doute suivaient leurs inclinations naturelles ou habituelles, mais encore plus particulièrement les séculiers qui le faisaient aussi tourner à toutes mains, selon leurs volontés.

Or, cette grande souplesse et condescendance du Saint n’était pas approuvée de tous, bien qu’il fût fort aimé de tous ; si que, un jour, il y eut de ses Frères qui lui voulurent remontrer que cela n’était pas bien selon leur jugement.

Étant venus à lui, ils commencèrent à dire :

Vraiment, mon Père, vous êtes honoré et aimé d’un chacun de nous autres qui sommes sous votre charge ; mais il faut que vous nous permettiez de vous dire, comme étant ceux qui vous aiment plus particulièrement que les autres, qu’il nous semble que vous êtes trop facile, condescendant et souple à la volonté de tout le monde.

Il semble que vous devriez être plus généreux, faisant plier ceux qui vous sont sujets sous votre volonté, et non pas ainsi que vous faites, vous soumettant à tous. — Ô mes enfants, dit le grand saint Anselme, vous ne savez peut-être pas à quelle intention je le fais.

Sachez, mes Frères, que me ressouvenant que Notre- Seigneur a commandé que nous ne fissions à notre prochain que ce que nous voudrions qui nous fût fait, m’en ressouvenant, dis-je, je ne puis faire autrement ; car je voudrais que Dieu fît ma volonté, et partant, je fais volontiers celle de mes Frères et de mes prochains, afin qu’il lui plaise à ce bon Dieu de faire quelquefois la mienne. 

De plus, j’ai une autre considération, qui est que, après ce qui est de sa volonté signifiée, je ne puis connaître la volonté de Dieu, je veux dire la volonté du bon plaisir, que par la voix de mon prochain car Dieu ne me parle point, moins m’envoie-t-il des Anges pour me déclarer ce que c’est que son bon plaisir.

Les pierres, ni les animaux, ni les arbres, ni les plantes ne parlent point ; il n’y a que l’homme donc qui me puisse manifester la volonté de mon Dieu, et partant je m’attache à cela tant que je puis.

Dieu me recommande la charité envers le prochain ; c’est une grande charité de se conserver en l’union les uns avec les autres, et je ne trouve point de meilleur moyen que d’être fort doux et condescendant.

La douce et humble condescendance doit toujours surnager en toutes nos actions. Mais la principale considération est de croire que Dieu me manifeste ses volontés par celles de mes Frères, et partant j’obéis à Dieu toutes les fois que je leur condescends en quelque chose.

Outre cela, Notre-Seigneur n’a-t-il pas dit que si nous ne sommes faits comme un petit enfant, que nous n’entrerons point au Royaume des cieux ?

Ne vous étonnez donc point si je suis souple et facile à condescendre comme un enfant, puisque, en cela, je ne fais que ce qui m’a été ordonné par mon Sauveur. II n’y a pas grand intérêt que je m’aille coucher ou que je demeure levé, que je prenne un bouillon ou que je le laisse, que j’aille là ou que je demeure ici ; mais il y aurait bien de l’imperfection de ne pas me soumettre en cela.

Voyez-vous, mes chères Sœurs, le grand saint Anselme se soumet en tout ce qui n’est point contre les Commandements de Dieu et de la sainte Égliseou contre ses Règles, car l’obéissance marche toujours devant.

Je ne pense pas, non, que si on eût voulu lui faire faire quelque chose contre cela, qu’il l’eût fait ; oh ! Nullement, mais après cela, sa règle générale était la condescendance en tout et à tous.

Le glorieux saint Paul, après avoir dit que rien ne le séparera de la charité de Dieu, ni la mort, ni la vie, non pas même les Anges, ni tout l’enfer s’il se bandait contre lui n’en aurait pas le pouvoir :

-Je ne sache point de plus grande finesse, dit-il, que de me rendre tout à tous, rire avec les riants, pleurer avec ceux qui pleurent, boire avec ceux qui boivent, enfin me rendre un avec un chacun.

Ce que je dis qu’il faut pleurer avec ceux qui pleurent, ne se doit pas entendre avec ceux qui pleurent de tendreté sur eux-mêmes, car il ne le faut pas ; non plus qu’il ne se faudrait pas enivrer avec ceux qui le font, car si bien je dois boire quand quelqu’un me témoigne de le désirer bien fort, regardant la volonté de Dieu eu cela, je ne dois pourtant pas excéder les termes de la modestie et sobriété. — Mais, me direz-vous, dois-je penser que Dieu ait inspiré cet homme de me présenter à boire ? — Non pas, mais oui bien de condescendre à sa volonté en buvant : la volonté de Dieu est que je boive, encore que ce ne fût pas sa volonté que l’on m’ait présenté à boire.

Saint Pacôme, faisant un jour des nattes, il y eut un enfant (car il recevait en ce temps- là des enfants pour les élever en la Religion), ce pauvre petit donc, regardant comme faisait le Saint, lui dit :

-Ô mon Père, vous ne faites pas bien ; ce n’est pas ainsi qu’il faut faire.

Le grand Saint, quoi qu’il fît bien ces nattes, se leva néanmoins tout promptement, et s’en alla asseoir proche de l’enfant, lequel lui montra comme il entendait qu’il fallait faire.

Il y eut quelques- uns des Religieux qui lui dirent ; Mon Père, vous faites deux maux en condescendant à la volonté de cet enfant, car vous l’exposez au danger d’avoir de la vanité, et vous gâtez votre natte, car elle était mieux ainsi que vous faisiez. — À quoi le bienheureux Père répondit : 

-Ô mes Frères, si Dieu permet que l’enfant ait de la vanité, peut-être qu’en récompense il me donnera de l’humilité ; et quand il m’en aura donné, j’en pourrai par après donner à cet enfant. Il n’y a pas grand danger de passer ainsi ou ainsi les joncs pour faire des nattes, mais il y aurait un grand danger si nous n’avions pas à cœur cette parole tant célèbre de Notre-Seigneur  :

-Si vous n’êtes faits comme un petit enfant en simplicité, humilité et souplesse, vous n’aurez point de part au Royaume de mon Père. — Oh ! Que c’est un grand bien d’être ainsi pliables et faciles à être tournés à toute main ! Non seulement les Saints nous ont enseigné cette pratique de la soumission de notre volonté, mais aussi Notre-Seigneur même, tant par exemples que par paroles. 

Le conseil de l’abnégation de soi-même, qu’est-ce autre chose sinon renoncer en toute occasion à sa propre volonté, à son jugement particulier, pour suivre la volonté de Dieu, et se soumettre à tous et en toutes choses, excepté toujours ce en quoi l’on offenserait Dieu en le faisant ?  »

 

(Source: St Michel Archange)

Au milieu de tout cela, il y aura des guerres avec les Perses, et nous verrons les luttes avec diverses nations menaçantes et " les royaumes s’élèveront contre les royaumes» (Matthieu 24:7).   Lorsque l'empire romain commencera à être consommé par l'épée, la venue du Malin sera à portée de main.    Il sera nécessaire que le monde arrive à son échéance à la fin de l'empire romain.    En ces jours, deux frères seront à la tête de l'empire romain qui gouverneront avec un esprit; mais parce que l'un aura surpassé l'autre, il y aura un schisme entre eux.    Et l'adversaire sera délié et attisera la haine entre les empires perse et romain.    En ces jours, nombreux seront ceux qui se lèveront contre Rome; le peuple juif sera son adversaire.    Il y aura un frémissement dans les nations touchées par le mal des pestes, ses famines et des tremblements de terre en divers lieux.    Toutes les nations deviendront captives ; il y aura des guerres et des bruits de guerres.    Du lever au coucher du soleil l'épée en dévorera beaucoup.  (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

Au milieu de tout cela, il y aura des guerres avec les Perses, et nous verrons les luttes avec diverses nations menaçantes et " les royaumes s’élèveront contre les royaumes» (Matthieu 24:7). Lorsque l'empire romain commencera à être consommé par l'épée, la venue du Malin sera à portée de main. Il sera nécessaire que le monde arrive à son échéance à la fin de l'empire romain. En ces jours, deux frères seront à la tête de l'empire romain qui gouverneront avec un esprit; mais parce que l'un aura surpassé l'autre, il y aura un schisme entre eux. Et l'adversaire sera délié et attisera la haine entre les empires perse et romain. En ces jours, nombreux seront ceux qui se lèveront contre Rome; le peuple juif sera son adversaire. Il y aura un frémissement dans les nations touchées par le mal des pestes, ses famines et des tremblements de terre en divers lieux. Toutes les nations deviendront captives ; il y aura des guerres et des bruits de guerres. Du lever au coucher du soleil l'épée en dévorera beaucoup. (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,47-51.

Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

Les temps seront si dangereux que dans la crainte et le tremblement, ils ne se permettront pas de penser à de meilleures choses, car beaucoup seront les oppresseurs et les désolateurs des régions qui sont à venir. »     « Chaque fois donc, que la terre est agitée par les nations, les gens vont se cacher de la guerre dans les montagnes, les rochers, les grottes, les cavernes de la terre, et dans les tombes et les monuments commémoratifs de la mort, et là, ils dépérissent progressivement par la peur, ils retiennent leur souffle, car il n'y a pas de place pour tous dans la fuite, mais il y aura concession et une pression intolérable.    Et ceux qui sont dans l'est fuiront à l'ouest, et d'ailleurs, ceux qui sont dans l'ouest fuiront à l'est, et ils n'y aura plus un endroit sûr nulle part, parce que le monde sera submergé par des nations sans valeur, dont l'aspect semblera être celui des animaux sauvages de plus que celui des hommes.    Parce que ces nations tellement horribles, profanes et souillés, ne ménageront pas la vie, et détruiront la vie par la mort, et ils consommeront les morts, ils mangeront la chair morte, ils boiront le sang des bêtes, ils pollueront le monde, contamineront toutes choses, et celui qui est seul capable de leur résister ne sera pas là.    Dans ces jours, les gens ne doivent pas être enterrés, ni chrétien, ni hérétique, ni Juif, ni païen, en raison de la peur et de l'effroi, il n'y a personne pour les enterrer ; parce que tous les gens d’alors les fuient et les ignorent. »     (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

Les temps seront si dangereux que dans la crainte et le tremblement, ils ne se permettront pas de penser à de meilleures choses, car beaucoup seront les oppresseurs et les désolateurs des régions qui sont à venir. » « Chaque fois donc, que la terre est agitée par les nations, les gens vont se cacher de la guerre dans les montagnes, les rochers, les grottes, les cavernes de la terre, et dans les tombes et les monuments commémoratifs de la mort, et là, ils dépérissent progressivement par la peur, ils retiennent leur souffle, car il n'y a pas de place pour tous dans la fuite, mais il y aura concession et une pression intolérable. Et ceux qui sont dans l'est fuiront à l'ouest, et d'ailleurs, ceux qui sont dans l'ouest fuiront à l'est, et ils n'y aura plus un endroit sûr nulle part, parce que le monde sera submergé par des nations sans valeur, dont l'aspect semblera être celui des animaux sauvages de plus que celui des hommes. Parce que ces nations tellement horribles, profanes et souillés, ne ménageront pas la vie, et détruiront la vie par la mort, et ils consommeront les morts, ils mangeront la chair morte, ils boiront le sang des bêtes, ils pollueront le monde, contamineront toutes choses, et celui qui est seul capable de leur résister ne sera pas là. Dans ces jours, les gens ne doivent pas être enterrés, ni chrétien, ni hérétique, ni Juif, ni païen, en raison de la peur et de l'effroi, il n'y a personne pour les enterrer ; parce que tous les gens d’alors les fuient et les ignorent. » (St Ephrem dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations).

Par Saint Basile

(v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église 
Traité du Saint Esprit, ch 16 (trad. SC 17, pp. 177s rev) 


 

La sainteté des anges

 

« Les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, et toute leur armée par le souffle de sa bouche   » (Ps 32,6)...

Comment ne pas penser à la Trinité : le Seigneur qui ordonne, la Parole qui crée, le Souffle qui affermit ?

Que veut dire « affermir », sinon parfaire en sainteté, ce mot désignant sûrement le fait d'être solidement fixé dans le bien ?

Mais sans l'Esprit Saint, pas de sainteté, car les puissances des cieux ne sont pas saintes par leur propre nature, autrement elles ne diffèreraient pas de l'Esprit Saint ; elles tiennent de l'Esprit la mesure de leur sainteté chacune à son rang... 


La substance des anges est peut-être un souffle aérien ou un feu immatériel. Un psaume dit :

« Tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs un feu de flamme » (Ps 103,4).

C'est pourquoi, ils peuvent être dans un lieu et ensuite devenir visibles sous un aspect corporel à ceux qui en sont dignes. Mais la sainteté...leur est communiquée par l'Esprit.

Et les anges se maintiennent dans leur dignité en persévérant dans le bien, en gardant leur choix ; ils choisissent de ne jamais s'écarter du vrai bien... 


Comment les anges diraient-ils :

-« Gloire à Dieu au plus haut des cieux » (Lc 2,14) sinon par l'Esprit ?

En effet, « personne ne peut dire : ' Jésus est le Seigneur, ' sinon dans l'Esprit Saint, et personne, s'il parle dans l'Esprit de Dieu, ne dit : ' Maudit soit Jésus ' » (1Co 12,3).

Voilà ce qu'auront dit précisément les esprits mauvais, adversaires de Dieu...dans leur libre-arbitre...

Toutes les puissances invisibles (Col 1,16), pourraient-elles mener une vie bienheureuse si elles ne voyaient pas sans cesse la face du Père qui est dans les cieux ? (Mt 18,10)

Or, cette vision-là, on ne peut pas l'avoir sans l'Esprit... Les séraphins diraient-ils :

« Saint, Saint, Saint » (Is 6,3) si l'Esprit ne leur avait pas appris cette louange ?

Si tous ses anges et toutes ses puissances célestes louent Dieu (Ps 148,2), si des milliers de milliers d'anges et d'innombrables myriades de ministres se tiennent près de lui, c'est dans la force de l'Esprit Saint qui régit toute cette harmonie céleste et indicible dans le service de Dieu et dans l'accord mutuel.

 

« Laissez-moi vous apprendre, mes amis, sous quelle forme doit venir sur la terre le serpent sans vergogne, depuis que le Rédempteur, qui voulait sauver l'humanité tout entière, est né d'une Vierge et sous forme humaine a écrasé l'ennemi avec le saint pouvoir de sa divinité.   Cet ennemi d’alors, ayant appris que le Seigneur descendra à nouveau du ciel dans la gloire de sa divinité, s'avisa ainsi de se permettre d'assumer la forme de sa venue et de lui ravir tous les hommes.   En vérité, son instrument doit naître d'une femme souillée.   Dans sa forme à Lui il viendra tout souillé, comme un voleur rusé, pour séduire tous les êtres.   Humble et doux, détestant le discours de l'injuste, renversant toutes les idoles, il honorera la piété, sera bon et aimant avec les pauvres, extrêmement beau.   Il sera bien disposé en tout, agréable à tous.   Pour tout concilier, il complotera avec ruse, bientôt il sera peut être aimé par les peuples ; il n’acceptera pas les cadeaux, il ne parlera pas sous la colère, il ne se montrera pas maussade, mais jamais gai.   Et dans tous ses projets bien planifiés, il trompera le monde tant qu'il durera.   Car, lorsque les nombreux peuples et les nations verront ses grandes vertus, ses actes justes et ses pouvoirs, tous du même avis diront avec une grande joie qu’on doit le couronner, se disant les uns aux autres, il n’y a sûrement jamais eu un tel homme si bon et si juste.   Pour l'impudique, il saisira l'autorité et enverra ses démons dans toutes les extrémités de la terre pour annoncer à tous qu’un grand roi est apparu dans la gloire ; il vient et le voici…   Les peuples seront rassemblés, et ils viendront et croiront qu'ils peuvent voir Dieu, et la foule des peuples s'attachera à lui, et elle niera son propre Dieu.   Ils inviteront leurs camarades à l'éloge du fils de perdition, et l’un sur l'autre, ils tomberont avec leurs épées que d'autres détruiront ... regarderont ces miracles et l'exercice de ces prodiges.     Le Trompeur ne dira pas la vérité dans la manifestation de ces choses, et comme un tyran faisant disparaître les montagnes, il simulera à tort et pour de faux tandis que la multitude se tiendra devant lui, et que de nombreuses nations et de nombreux peuples l'applaudiront pour ses illusions ...   Encore une fois ce même Dragon tendra ses mains et rassemblera les foules de reptiles et d'oiseaux ; et même s’il semblera se déplacer sur la surface de l'abîme, se traînant sur le sol sec, il marchera sur celui-ci.    Mais il simulera ces choses ...   Les éclairs seront ses ministres et ils signifieront son avènement ; les démons constitueront ses forces, et les princes des démons seront ses disciples ; aux terres lointaines, il enverra ses bandes de chefs, qui offriront la vertu et la guérison ...   Un grand conflit, Frères, sévira en ces temps parmi tous les hommes, mais surtout parmi les fidèles, quand il y aura des signes et des prodiges donnés par le Dragon en grande abondance, quand il se sera manifesté de nouveau comme Dieu, quand des fantasmes effrayants voleront dans les airs, et qu’il montrera tous ses démons sous la forme d'anges qui volent dans la terreur devant le tyran, là il criera haut et fort, en changeant lui-même ses formes il provoquera une crainte infinie dans chaque hommes ... »   « Mais lorsque l'heure de l'abomination et de la désolation commencera à approcher, après s’être fait loi, il prendra l'empire, et, comme il est dit dans le Psaume :   « Ils ont été faits pour l'entreprise, pour les fils de Loth, le Moabites et les Ammanites doivent le prendre d'abord comme leur roi.    Par conséquent, quand il recevra le royaume, il ordonnera de reconstruire le temple de Dieu pour lui-même, qui est à Jérusalem; et, après être rentré dans celui-ci, il s’y assoira comme Dieu et pour qu'il soit adoré par tous les pays, car il est charnel et sale et mélangé avec l'esprit et la chair sans valeur.    Alors comme dit avec éloquence Daniel le prophète: « Et il ne connaîtra pas Dieu comme leurs pères, et il ne connaîtra pas les désirs des femmes.  Parce que le serpent très méchant dirige chaque culte pour lui-même. »    Parce qu'il aura mit en avant un édit pour que les gens ne puissent plus être circoncis selon le rite de l'ancienne loi.    Alors les Juifs le féliciteront, car il leur donnera de nouveau la pratique de la première alliance ; alors tous les gens de partout dans le monde viendront à lui à la ville de Jérusalem, et la ville sainte sera foulée par leurs pieds et par les nations pendant quarante-deux mois, tout comme le saint apôtre dit dans l'Apocalypse, qui deviennent trois ans et demi, 1260 jours. »      « Pendant trois ans et demi, le ciel suspendra sa rosée; car il n'y aura plus de pluie sur la terre, et les nuages cesseront de passer à travers l'air, et les étoiles sont vues avec difficulté dans le ciel en raison de la sécheresse excessive, c’est ce qui se passera dans le temps du dragon féroce.    Parce que tous les grands fleuves et les puissantes fontaines qui débordent d’eux-mêmes seront secs, et les torrents assècheront leurs cours d'eau en raison de l'âge intolérable, et il y aura une grande tribulation, telle qu’elle n’a jamais été, et il y aura une famine et une soif insupportable. »    « Alors que le ciel n'aura plus de pluie, la terre ne portera plus de fruit, les ressources seront épuisées, les rivières s'assècheront, les herbes ne pousseront plus, les arbres se faneront par les racines et n’auront plus de fruits, les poissons de la mer et les monstres des profondeurs mourront, et une puanteur fétide sera émise dans un hurlement plaintif.   Les hommes tomberont et périront de terreur.   En ensuite, dans l’effroi, toutes les formes de vie gémiront de la même façon, lorsqu’ils verront la détresse impitoyable de la nuit à laquelle s’ajoutera celle de la journée et qu’ils constateront que nulle part ils ne trouvent de nourriture. »     « Et les enfants périront dans le sein de leurs mères, et les femmes sur les genoux de leurs maris, de ne pas avoir des vivres à manger.    Parce qu'il y aura en ces jours-là le manque de pain et d'eau, et personne ne sera en mesure d'acheter du grain de la récolte d'automne ou de vendre, à moins qu'il ait le signe du serpent sur le front ou sur la main.    Puis l'or, l'argent ; les vêtements précieux et les pierres précieuses se trouveront dans les rues, et même plusieurs types de perles le long des voies de circulation et dans les rues des villes, mais il n'y aura plus personne pour tendre la main et les prendre ou les désirer, ils considéreront toutes ces choses comme bonnes à rien en raison de l'extrême manque de pain et de la famine, parce que la terre ne seront pas protégée par les pluies du ciel, et il n'y aura ni rosée ni l'humidité dans l'air et sur la terre. »   « Dieu verra la race humaine en danger et ballottée par le souffle du dragon horrible »   « Mais avant que ces choses soient, le Seigneur enverra la compassion d’Elias et d’Enoch, ils pourront consoler la race des hommes, et ouvertement annoncer à tous la connaissance de Dieu, et à ceux qui ne croient pas, où qui n’obéissent que par fausse peur, en criant et en disant : « Un séducteur, ô hommes, c’est ce qu’il est ; que personne ne croie en lui. " »   « Ils annonceront la seconde venue du Christ, et accuseront l'ennemi.    Et quand ces justes apparaitront, ils confondront en effet le serpent antagoniste avec son habileté et ils rappelleront les témoins fidèles de Dieu, afin de les libérer de sa séduction ... »     « Mais peu seront ceux qui obéiront et qui croiront en la parole de ces deux prophètes.   Plusieurs saints seront ensuite révélés, dès qu'ils entendront la venue de l'homme de la corruption, ils fuiront rapidement dans les déserts.   Ils se cacheront dans les déserts, les montagnes et les grottes par peur de ses mensonges.   Ils parsèmeront la terre et s’enduiront la tête de cendre, et dans une grande pauvreté ils pleureront jour et nuit avec une grande humilité.    Et à eux, il sera accordé la sainteté de Dieu : et la grâce les conduira vers les endroits désignés. »   « Soutenus par le salut du Seigneur, et tout en errant dans les Etats de désertion, ils mangeront les herbes. »   « Mais tous ceux qui habiteront à l'est de la terre ne pourront plus voler vers l'ouest, à cause de leur grande crainte, et ceux qui habiteront encore sous le soleil couchant au moment de son soulèvement voleront en tremblant ...    A la toute fin, des éclairs du ciel viendront de Dieu, notre Roi et Epoux immortel, depuis les nuages dans sa gloire inimaginable. »   « (…) A l'heure où le monde ne le sait pas, et le jour que l'ennemi du fils de la perdition ne connait pas, viendra le signe du Fils de l'homme, et avant la venue du Seigneur doit apparaître avec une grande puissance et une grande majesté, le signe du bois de salut (croix) passant devant lui.   Toutes les puissances des cieux avec tout le chœur des saints, ceux qui portent le signe de la sainte croix sur leurs épaules, précédés par la trompette angélique, eux qui sont sains déclareront : « Lève-toi, toi qui dors, attends, tu vas rencontrer le Christ, parce que l’heure du jugement a sonné ! »   Ensuite, le Christ viendra et l'ennemi sera jeté dans la confusion, et le Seigneur le détruira par le souffle de sa bouche.    Et il doit être lié et plongé dans l'abîme du feu éternel vivant avec son père Satan; et toutes les personnes qui ont fait sa volonté, périront avec lui pour toujours; mais les justes posséderont la vie éternelle avec le Seigneur toujours et à jamais. »    « Et avec toute la puissance des cieux et tout le cœur des saints, voici que sa gloire sera accomplie par les anges et les archanges, ils exhaleront toutes les flammes, et une rivière de feu, avec un fracas épouvantable ...   Comment pourrons-nous alors le supporter, mes frères bien-aimés, quand nous verrons la rivière de feu sortir avec fureur comme un bouillonnant océan sauvage, et les collines et les vallées se consumer, emportant tout le monde et toutes les œuvres qui y sont ?   Puis, bien-aimés, les rivières seront véritablement en feu, les vagues disparaîtront, la mer se tarira, l’air sera agité, les étoiles tomberont du ciel, et c’est sûrement vrai, le soleil ne disparaîtra pas, la lune passera, et les cieux se dérouleront comme un parchemin ... "       Sources :   «Prophecy: A History of the Future » Robert A. Nelson, Internet Edition, 2000   « Apostasy and Antichrist »  Jordanville, 1978   "Antéchrist" par l'archiprêtre Boris Molchanoff dans la vie orthodoxe, Vol. 30, n ° 3 et 4 OSB « Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium », Dom Edmund Beck OCB, 1955, 1979   “L’univers culturel des chrétiens d’orient”, René R. Khawam, Cerf, 1987   “The luminous eye: the spiritual world vision of Saint Ephrem”, Sebastian P. Brock,  Cistercian Publications, 1985    “Hymns on paradise: St. Ephrem the Syrian”, St Vladimir's Seminary Press, traduction Sebastian Brock, Crestwood, 1990 (Dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations)

« Laissez-moi vous apprendre, mes amis, sous quelle forme doit venir sur la terre le serpent sans vergogne, depuis que le Rédempteur, qui voulait sauver l'humanité tout entière, est né d'une Vierge et sous forme humaine a écrasé l'ennemi avec le saint pouvoir de sa divinité. Cet ennemi d’alors, ayant appris que le Seigneur descendra à nouveau du ciel dans la gloire de sa divinité, s'avisa ainsi de se permettre d'assumer la forme de sa venue et de lui ravir tous les hommes. En vérité, son instrument doit naître d'une femme souillée. Dans sa forme à Lui il viendra tout souillé, comme un voleur rusé, pour séduire tous les êtres. Humble et doux, détestant le discours de l'injuste, renversant toutes les idoles, il honorera la piété, sera bon et aimant avec les pauvres, extrêmement beau. Il sera bien disposé en tout, agréable à tous. Pour tout concilier, il complotera avec ruse, bientôt il sera peut être aimé par les peuples ; il n’acceptera pas les cadeaux, il ne parlera pas sous la colère, il ne se montrera pas maussade, mais jamais gai. Et dans tous ses projets bien planifiés, il trompera le monde tant qu'il durera. Car, lorsque les nombreux peuples et les nations verront ses grandes vertus, ses actes justes et ses pouvoirs, tous du même avis diront avec une grande joie qu’on doit le couronner, se disant les uns aux autres, il n’y a sûrement jamais eu un tel homme si bon et si juste. Pour l'impudique, il saisira l'autorité et enverra ses démons dans toutes les extrémités de la terre pour annoncer à tous qu’un grand roi est apparu dans la gloire ; il vient et le voici… Les peuples seront rassemblés, et ils viendront et croiront qu'ils peuvent voir Dieu, et la foule des peuples s'attachera à lui, et elle niera son propre Dieu. Ils inviteront leurs camarades à l'éloge du fils de perdition, et l’un sur l'autre, ils tomberont avec leurs épées que d'autres détruiront ... regarderont ces miracles et l'exercice de ces prodiges. Le Trompeur ne dira pas la vérité dans la manifestation de ces choses, et comme un tyran faisant disparaître les montagnes, il simulera à tort et pour de faux tandis que la multitude se tiendra devant lui, et que de nombreuses nations et de nombreux peuples l'applaudiront pour ses illusions ... Encore une fois ce même Dragon tendra ses mains et rassemblera les foules de reptiles et d'oiseaux ; et même s’il semblera se déplacer sur la surface de l'abîme, se traînant sur le sol sec, il marchera sur celui-ci. Mais il simulera ces choses ... Les éclairs seront ses ministres et ils signifieront son avènement ; les démons constitueront ses forces, et les princes des démons seront ses disciples ; aux terres lointaines, il enverra ses bandes de chefs, qui offriront la vertu et la guérison ... Un grand conflit, Frères, sévira en ces temps parmi tous les hommes, mais surtout parmi les fidèles, quand il y aura des signes et des prodiges donnés par le Dragon en grande abondance, quand il se sera manifesté de nouveau comme Dieu, quand des fantasmes effrayants voleront dans les airs, et qu’il montrera tous ses démons sous la forme d'anges qui volent dans la terreur devant le tyran, là il criera haut et fort, en changeant lui-même ses formes il provoquera une crainte infinie dans chaque hommes ... » « Mais lorsque l'heure de l'abomination et de la désolation commencera à approcher, après s’être fait loi, il prendra l'empire, et, comme il est dit dans le Psaume : « Ils ont été faits pour l'entreprise, pour les fils de Loth, le Moabites et les Ammanites doivent le prendre d'abord comme leur roi. Par conséquent, quand il recevra le royaume, il ordonnera de reconstruire le temple de Dieu pour lui-même, qui est à Jérusalem; et, après être rentré dans celui-ci, il s’y assoira comme Dieu et pour qu'il soit adoré par tous les pays, car il est charnel et sale et mélangé avec l'esprit et la chair sans valeur. Alors comme dit avec éloquence Daniel le prophète: « Et il ne connaîtra pas Dieu comme leurs pères, et il ne connaîtra pas les désirs des femmes. Parce que le serpent très méchant dirige chaque culte pour lui-même. » Parce qu'il aura mit en avant un édit pour que les gens ne puissent plus être circoncis selon le rite de l'ancienne loi. Alors les Juifs le féliciteront, car il leur donnera de nouveau la pratique de la première alliance ; alors tous les gens de partout dans le monde viendront à lui à la ville de Jérusalem, et la ville sainte sera foulée par leurs pieds et par les nations pendant quarante-deux mois, tout comme le saint apôtre dit dans l'Apocalypse, qui deviennent trois ans et demi, 1260 jours. » « Pendant trois ans et demi, le ciel suspendra sa rosée; car il n'y aura plus de pluie sur la terre, et les nuages cesseront de passer à travers l'air, et les étoiles sont vues avec difficulté dans le ciel en raison de la sécheresse excessive, c’est ce qui se passera dans le temps du dragon féroce. Parce que tous les grands fleuves et les puissantes fontaines qui débordent d’eux-mêmes seront secs, et les torrents assècheront leurs cours d'eau en raison de l'âge intolérable, et il y aura une grande tribulation, telle qu’elle n’a jamais été, et il y aura une famine et une soif insupportable. » « Alors que le ciel n'aura plus de pluie, la terre ne portera plus de fruit, les ressources seront épuisées, les rivières s'assècheront, les herbes ne pousseront plus, les arbres se faneront par les racines et n’auront plus de fruits, les poissons de la mer et les monstres des profondeurs mourront, et une puanteur fétide sera émise dans un hurlement plaintif. Les hommes tomberont et périront de terreur. En ensuite, dans l’effroi, toutes les formes de vie gémiront de la même façon, lorsqu’ils verront la détresse impitoyable de la nuit à laquelle s’ajoutera celle de la journée et qu’ils constateront que nulle part ils ne trouvent de nourriture. » « Et les enfants périront dans le sein de leurs mères, et les femmes sur les genoux de leurs maris, de ne pas avoir des vivres à manger. Parce qu'il y aura en ces jours-là le manque de pain et d'eau, et personne ne sera en mesure d'acheter du grain de la récolte d'automne ou de vendre, à moins qu'il ait le signe du serpent sur le front ou sur la main. Puis l'or, l'argent ; les vêtements précieux et les pierres précieuses se trouveront dans les rues, et même plusieurs types de perles le long des voies de circulation et dans les rues des villes, mais il n'y aura plus personne pour tendre la main et les prendre ou les désirer, ils considéreront toutes ces choses comme bonnes à rien en raison de l'extrême manque de pain et de la famine, parce que la terre ne seront pas protégée par les pluies du ciel, et il n'y aura ni rosée ni l'humidité dans l'air et sur la terre. » « Dieu verra la race humaine en danger et ballottée par le souffle du dragon horrible » « Mais avant que ces choses soient, le Seigneur enverra la compassion d’Elias et d’Enoch, ils pourront consoler la race des hommes, et ouvertement annoncer à tous la connaissance de Dieu, et à ceux qui ne croient pas, où qui n’obéissent que par fausse peur, en criant et en disant : « Un séducteur, ô hommes, c’est ce qu’il est ; que personne ne croie en lui. " » « Ils annonceront la seconde venue du Christ, et accuseront l'ennemi. Et quand ces justes apparaitront, ils confondront en effet le serpent antagoniste avec son habileté et ils rappelleront les témoins fidèles de Dieu, afin de les libérer de sa séduction ... » « Mais peu seront ceux qui obéiront et qui croiront en la parole de ces deux prophètes. Plusieurs saints seront ensuite révélés, dès qu'ils entendront la venue de l'homme de la corruption, ils fuiront rapidement dans les déserts. Ils se cacheront dans les déserts, les montagnes et les grottes par peur de ses mensonges. Ils parsèmeront la terre et s’enduiront la tête de cendre, et dans une grande pauvreté ils pleureront jour et nuit avec une grande humilité. Et à eux, il sera accordé la sainteté de Dieu : et la grâce les conduira vers les endroits désignés. » « Soutenus par le salut du Seigneur, et tout en errant dans les Etats de désertion, ils mangeront les herbes. » « Mais tous ceux qui habiteront à l'est de la terre ne pourront plus voler vers l'ouest, à cause de leur grande crainte, et ceux qui habiteront encore sous le soleil couchant au moment de son soulèvement voleront en tremblant ... A la toute fin, des éclairs du ciel viendront de Dieu, notre Roi et Epoux immortel, depuis les nuages dans sa gloire inimaginable. » « (…) A l'heure où le monde ne le sait pas, et le jour que l'ennemi du fils de la perdition ne connait pas, viendra le signe du Fils de l'homme, et avant la venue du Seigneur doit apparaître avec une grande puissance et une grande majesté, le signe du bois de salut (croix) passant devant lui. Toutes les puissances des cieux avec tout le chœur des saints, ceux qui portent le signe de la sainte croix sur leurs épaules, précédés par la trompette angélique, eux qui sont sains déclareront : « Lève-toi, toi qui dors, attends, tu vas rencontrer le Christ, parce que l’heure du jugement a sonné ! » Ensuite, le Christ viendra et l'ennemi sera jeté dans la confusion, et le Seigneur le détruira par le souffle de sa bouche. Et il doit être lié et plongé dans l'abîme du feu éternel vivant avec son père Satan; et toutes les personnes qui ont fait sa volonté, périront avec lui pour toujours; mais les justes posséderont la vie éternelle avec le Seigneur toujours et à jamais. » « Et avec toute la puissance des cieux et tout le cœur des saints, voici que sa gloire sera accomplie par les anges et les archanges, ils exhaleront toutes les flammes, et une rivière de feu, avec un fracas épouvantable ... Comment pourrons-nous alors le supporter, mes frères bien-aimés, quand nous verrons la rivière de feu sortir avec fureur comme un bouillonnant océan sauvage, et les collines et les vallées se consumer, emportant tout le monde et toutes les œuvres qui y sont ? Puis, bien-aimés, les rivières seront véritablement en feu, les vagues disparaîtront, la mer se tarira, l’air sera agité, les étoiles tomberont du ciel, et c’est sûrement vrai, le soleil ne disparaîtra pas, la lune passera, et les cieux se dérouleront comme un parchemin ... " Sources : «Prophecy: A History of the Future » Robert A. Nelson, Internet Edition, 2000 « Apostasy and Antichrist » Jordanville, 1978 "Antéchrist" par l'archiprêtre Boris Molchanoff dans la vie orthodoxe, Vol. 30, n ° 3 et 4 OSB « Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium », Dom Edmund Beck OCB, 1955, 1979 “L’univers culturel des chrétiens d’orient”, René R. Khawam, Cerf, 1987 “The luminous eye: the spiritual world vision of Saint Ephrem”, Sebastian P. Brock, Cistercian Publications, 1985 “Hymns on paradise: St. Ephrem the Syrian”, St Vladimir's Seminary Press, traduction Sebastian Brock, Crestwood, 1990 (Dans le Codex Barberinus XIV , paroles de saint Ephrem à propos de la fin du monde, et la plénitude de l'Univers, et de la Tribulation de l'Organisation des Nations)

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne

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