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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 07:56

 Sommaire:

-Nos Rendez-vous liturgiques en France

- Lectionnaire pour la Messe du 3ème Dimanche après Pâques (Deuxième dimanche après le Nouveau Dimanche) suivie d'une méditation et de l'interprétation de ce texte par Pères de l'Eglise d'Orient et d'Occident

- « Dieu, toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi.. » par le Père Gabriel

- Prier avec confiance, par Mor Philipose

 -Occultisme, magie, qu’est-ce à dire ?

-Pourquoi bénir les demeures ?

-Le Cinéma par le Métropolite Stephanos

-L’image de Dieu est au fond de chaque personne comme une eau vive (Origène), suivie de la prière pour les vocations. 

-Lectionnaire pour la Divine Liturgie du 4ème Dimanche après Pâques (Troisième après le Nouveau Dimanche) suivi d'une méditation sur le texte de l'Evangile du jour.

-Le Coin du Catéchisme et de la Transmission familiale.

-Tentative d'assassinat de l'Evêque Mar Mari Emmanuel

-Préinscription au stage d’iconographie fin juillet

- Où trouver en France un prêtre exorciste et prières

-Annonces générales

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 
 

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 

Festival à SAINT EXPEDIT du 21 au 28:

◇ Dimanche 21, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

 

◇ Lundi 22, à 10h30, Messe du pèlerinage mensuel autour de leurs reliques en l'honneur de Ste Rita et St Charbel, en cette veille de St Georges des prières seront faites en l'honneur de celui-ci. Le Mardi 23, Messe de la St Georges en l'Oratoire de l'Ermitage Ste Barbe à 6h au 15 Rue des trois communes 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil avant de faire la tournée des malades.
 
¤ Vendredi 26 Avril en fin de matinée, accueil d'une effigie de Saint Expédit et de son généreux donateur et zélateur. Nous partagerons un repas fraternel et bénirons ensuite la statue qui sera placée sur sa colonne piédestal en l'église de notre Monastère. Vous êtes invités (Prévenir de votre présence par sms au 0648899489)



◇ Dimanche 28 , Quadisha Qurbana à 10h30

 

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) .
 


◇Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 29 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.

◇☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... , il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

ПАСХА. Светлое Христово Воскресение:

This Sunday May 7th is the Third Sunday after Easter (had'bshabo tlithoyo d'Qymtho) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

This Sunday's Gospel recounts Christ comparing the ministry of evangelization to the harvest and the reward of those who labour for the Lord.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
St. John 6:16-29

Morning:
St. Matthew 14:22-33

Before Holy Qurbono:
Exodus 40:1-16
Hosea 8:1-8
Isaiah 65:1-7

 

Holy Qurbono:
Acts 4:8-21
Hebrews 3:1-13
St. John 21:15-19

 

L'Eucharistie : une Fête de la Foi qui purifie le cœur, encourage l'esprit, fortifie le corps, et nourrit l'âme.
P. John

 

 

 

 

Troisième Dimanche après Pâques (Deuxième dimanche après le Nouveau Dimanche)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :

    • Actes 4: 8-21 :
  • 08 Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
  • 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
  • 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
  • 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
  • 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
  • 13 Constatant l’assurance de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus.
  • 14 Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire.
  • 15 Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux.
  • 16 Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier.
  • 17 Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. »
  • 18 Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
  • 19 Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger.
  • 20 Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
  • 21 Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent, faute d’avoir trouvé le moyen de les punir : c’était à cause du peuple, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
    •  
    • Hébreux 3: 1-13 :
  • 01 Ainsi donc, frères saints, vous qui avez en partage une vocation céleste, considérez Jésus, l’apôtre et le grand prêtre de notre confession de foi :
  • 02 pour celui qui l’a institué, il est, comme Moïse, digne de foi dans toute sa maison.
  • 03 Lui, il a même été jugé digne d’une plus grande gloire que Moïse, dans la mesure où le constructeur de la maison reçoit plus d’honneur que la maison elle-même.
  • 04 Car toute maison est construite par quelqu’un, et celui qui a tout construit, le Christ, est Dieu.
  • 05 Moïse, lui, a été digne de foi dans toute la maison de Dieu en qualité d’intendant, pour attester ce qui allait être dit.
  • 06 Mais le Christ, lui, est digne de foi en qualité de Fils à la tête de sa maison ; et nous sommes sa maison, si du moins nous maintenons l’assurance et la fierté de l’espérance.
  • 07 C’est pourquoi, comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
  • 08 n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert,
  • 09 quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre
  • 10 pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins.
  • 11 Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
  • 12 Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant.
  • 13 Au contraire, encouragez-vous les uns les autres jour après jour, aussi longtemps que retentit l’« aujourd’hui » de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché.
    •  
    • Saint-Jean 21: 15 -19 :
  • 15 Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
  • 16 Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
  • 17 Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
  • 18 Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
  • 19 Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
    •  

 

 

Méditation sur l'Evangile « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »

 

Jésus nous aime au point de nous faire confiance malgré nos faiblesses!

Jésus nous aime au point de nous faire confiance malgré nos faiblesses!

Le texte que nous méditons de fait en ce jour présente un merveilleux échange d’amour entre Jésus et Simon Pierre, à qui Il confie la charge de son troupeau. Nous trouvons dans ce dialogue un appui, un véritable soutien, pour notre vie de foi.

Il nous révèle que la grâce et la loi de l’amour sont à la base de notre vocation ; ce sont elles qui soutiennent, orientent et vivifient notre vie chrétienne.        

L’attitude du Christ et la réponse de Pierre regorgent d’importants enseignements pour notre croissance spirituelle.

Pierre a renié le Christ pendant les jours douloureux de sa Passion. Mais une fois ressuscité,

Jésus vient à nouveau chercher ses disciples afin d’affermir leur foi. Sans qu’ils s’y attendent, il leur gratifie de sa présence et de son assistance.

Quelle grande preuve d’amour et d’attention !

Une telle attitude est attendue de chaque chrétien en général et de ceux que le Christ a établi comme pasteur de son Église en particulier.

Dans la dynamique d’une Église en sortie, et surtout animé d’un grand amour pour le Christ, nous sommes appelés à faire des efforts pour aller même vers ceux qui nous ont offensé pour leur offrir notre pardon et notre assistance.

Avec sa triple déclaration d’amour, Pierre répare son triple reniement.

L’amour sincère et vrai apparaît ainsi comme la source intarissable de pardon et de réconciliation.

L’amour du Christ pour nous est plus fort que notre trahison.

C’est en fait le sens profond du sacrement de réconciliation dans lequel les chrétiens, reconnaissant leurs fautes, trouvent consolation dans l’amour infini de Dieu.

Mais combien sommes-nous aujourd’hui à éprouver encore un repentir sincère quand nous trahissons le Seigneur et à désirer faire l’expérience de sa miséricorde à travers ce noble sacrement ?      

Pour finir, je réalise que la question que le Christ a posée à Pierre, il l’a pose en permanence à chacun de nous : « m’aimes-tu ? ».

Pouvons-nous être capable de dire comme Pierre : « Seigneur tu sais tout, tu sais que je t’aime » ?

Si ce n’est pas encore le cas, de nouveaux progrès s’imposent.

Car pour le chrétien, Jésus doit être au centre de ses affections, de ses pensées et de toute sa vie.

Cela demande une réorganisation de nos priorités de telle sorte que le Christ et son Évangile soient toujours les choses les plus importantes de notre vie.

Le disciple doit placer son amour pour son maître au-dessus de toute autre chose. Rien en effet ne doit détourner son attention ou le séparer de son maître. 

 

Textes des Pères de l'Eglise sur cet Evangile:

Saint Jean Chrysostome:

« Ne voyons-nous pas aussi que Jésus-Christ dit à saint Pierre: « Si vous m’aimez, paissez mes brebis (Jean, XV) », et que par trois diverses fois, il lui dit que ce sera là la marque par laquelle il témoignera qu’il l’aime. On NE DOIT PAS regarder ces paroles comme étant dites SEULEMENT POUR LES PASTEURS DE L’EGLISE. Elles le sont pour chacun de nous, à qui Jésus-Christ n’a commis qu’un petit troupeau, mais qui pour être petit ne doit pas être négligé, puisque Jésus-Christ dit lui-même que son Père céleste y trouve son plaisir et ses délices. Chacun de vous dans sa famille a quelques-brebis. Qu’il ait soin de les conduire et de les nourrir. Aussitôt qu’un père est levé du lit, qu’il ne pense à autre chose jusqu’au soir qu’à faire et à dire ce qui peut contribuer au bien et à l’avancement de sa famille. Qu’une femme ait le même soin. Il est bon qu’elle pense à son ménage, mais qu’elle s’applique encore davantage au salut de toute sa maison, et qu’elle ait soin que chacun se sauve et travaille à gagner le ciel. »  (HOMÉLIE LXXVII. SUR MATTHEIU)

Saint Augustin d’Hippone:

Pour la même raison aussi le Seigneur confia à Pierre, après sa résurrection, le soin de paître ses brebis. Il ne fut pas le seul des disciples pour mériter de paître le troupeau sacré, mais en s’adressant à lui seul, le Sauveur recommande l’unité, comme en lui parlant avant de parler aux autres, il rappelle que Pierre est le premier des Apôtres.

Ce qui a été recommandé et commandé à Pierre ne l’a pas été à Pierre seulement, mais encore aux autres Apôtres, qui ont entendu cela, qui s’y sont attachés et montrés fidèles, principalement celui qui a donné son sang et qui est aujourd’hui honoré avec lui, je veux dire l’apôtre saint Paul. Donc ils ont entendu tous cela et ont pris soin de nous le transmettre pour nous le faire entendre. Nous vous paissons, on nous paît aussi avec vous. (SERMON CCXCV. FETE DE SAINT PIERRE ET DE SAINT PAUL. I. UNITÉ DE L’ÉGLISE.)

«  Quand le Christ demande à Pierre qu’Il voulait faire un bon pasteur : « Pierre m’aimes-tu ? Pais mes brebis », Il ne le dit pas seulement à Pierre, mais à Son Corps. Ainsi, les frères, le Christ était Pasteur, et Il l’a donné à Ses membres : Pierre est pasteur, et Paul et les autres apôtres, et les bons évêques le sont. »

«Ideo Petro quem facere volebat pastorem bonum, non in ipso Petro, sed in corpore suo ait: Petre, amas me? pasce oves meas 

Et quidem, fratrеs, quod pastor est, dedit et membris suis; 
nam et Petrus pastor, et Paulus pastor, et caeteri Apostoli pastores, et boni Episcopi pastores» (TRACTATUS 47)

« C’est donc pour recommander cette unité aux bons pasteurs, que le Seigneur a évité de parler des pasteurs au pluriel. Sans aucun doute, je l’ai déjà remarqué, Pierre, Paul et les autres Apôtres étaient de bons pasteurs, ainsi que les saints évêques qui les ont remplacés, ainsi que le bienheureux Cyprien. Oui, ils étaient tous de bons pasteurs: et pourtant le Seigneur ne leur a point parlé de plusieurs bons pasteurs, mais d’un seul. «Je suis, dit-il, le bon pasteur.» »

« Pierre est donc et pasteur et bon pasteur. Il n’est rien sans doute, comparé à la puissance et à la bonté du Pasteur des pasteurs; il est pourtant pasteur aussi et même bon pasteur, et ceux qui lui ressemblent sont bons pasteurs également. » (SERMON CXXXVIII. L’UNITÉ DE L’ÉGLISE.)

Saint Cyril d’Alexandrie:

Therefore, by his thrice-repeated confession the thrice-repeated denial of the blessed Peter was done away, and by the saying of our Lord, « Feed my lambs, » we must understand a renewal as it were of the apostleship, already given unto him, washing away the disgrace of his fall that came betwixt, and obliterating his faint-heartedness, that arose from human infirmity.

And, by dwelling on this passage, instructors in religion may arrive at the knowledge that they cannot please the Chief Shepherd,that is Christ, unless they take thought for the health ofthe sheep of His fold, and their continuance in well-being.(Cyril of Alexandria, Commentary on John, LFC 43, 48 (1874/1885). Book 12. Vol. 2 pp. 589-708. )

Saint Cyril d’Alexandrie dit que :

  1. par la triple confession de l’apôtre Pierre, sont triple reniement est aboli;
  2. les paroles « Pais mes brebis » signifient le renouvellement de l’apostolat qui était déjà donné à l’apôtre Pierre;
  3. A travers la réflexion de ces paroles, les instructeurs reçoivent le savoir qu’ils ne peuvent pas satisfaire le Chef des pasteurs, le Christ s’ils ne prennent pas soin de Ses brebis.

Saint Basile le Grand:

« Le Christ dit :  » Pierre, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ?  » (Jn 21, 15-16). Il donne le pouvoir égal à tous les Pasteurs et Docteurs qui suivent. La preuve en est que tout le monde a le même droit, comme Pierre, de lier et de délier »

« Les règles ascétiques pour les ermites et ceux qui vivent aux monastères » (source russe)

Saint Cyprien de Carthage:

« Bien qu’il y ait beaucoup de pasteurs [des évêques], pourtant nous paissons le seul troupeau; nous devons réunir et garder tous les brebis que le Seigneur a acquis par Son Sang et Ses passions. »

For although we are many shepherds, yet we feed one flock, and ought to collect and cherish all the sheep which Christ by His blood and passion sought for; (Epistle 66)

Ambrosiaster:

«En ce moment-là, ces brebis et ce troupeau ont été remis non seulement à l’apôtre Pierre; mais Il les a reçus avec nous tous, et nous tous [les évêques] les avons reçus.» (Da Dig. Sacerd. cap. II)

Saint Macaire le Grand:

«Ainsi, les apôtres et les ouvriers des âmes intelligents ont été établis (1 Cor. 4.1), ceux qui ne font pas la gestion des maisons visibles, mais des cœurs humains. Car comme un constructeur entre dans la maison et y nettoie tout en la décorant pour satisfaire le hôte, de même la parole apostolique, étant entrée dans les cœurs des fidèles, construit l’âme en la décorant pour satisfaire et y faire entrer le Hôte céleste. Ils étaient nommés les pasteurs : « Pais mes brebis » (Jn. 21.15), – dit le Seigneur à Pierre.  De même, ils étaient les premiers qui ont reçu les clefs du Royaume. Car le Seigneur dit à Pierre: « Je te donnerai les clefs du Royaume » (Mat.16.19» (Parole 27. Sur ce que le visible est l’image de l’invisible divin (source russe)

Théodoret de Cyr:

L’interprétation de Jér.3.14

« Revenez, enfants rebelles, dit l’Éternel; Car je suis votre maître. Je vous prendrai, un d’une ville, deux d’une famille, Et je vous ramènerai dans Sion. »

Le Seigneur a élu les saints apôtres « un d’une ville, deux d’une famille » et les a établis comme des pasteurs d’après Son cœur. C’est pourquoi Il a dit à divin Pierre : « Simon, le fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pais mes brebis ». (L’interprétation du prophète Jérémie (source russe)

Saint Bède le Vénérable:

« Ce qui est dit à Pierre : « Pais mes brebis », est dit à tout le monde. Car les autres apôtres étaient ce qu’était Pierre, bien qu’à Pierre la primauté soit remis pour établir l’unicité. Ainsi, tous sont les pasteurs, mais le seul est troupeau qui a été pu par le consensus unanime de tous les apôtres, et par la suite, par le soin unanime de leurs successeurs. »

«Quod enim Petro dictum est, Pasce oves meas, omnibus utique dictum est. Hoc namque erant caeteri apostoli quod fuit Petrus, sed primatus Petro datur, ut unitas Ecclesiae commendetur. Pastores sunt omnes, sed grex unus ostenditur, qui et ab apostolis omnibus tunc unanimi consensione pascebatur, et deinceps a successoribus eorum communi cura pascitur.» (Parole sur la mémoire des saints Pierre et Paul PL XCIV, 218-219)

Aphraate le Sage persan:

La parole aux pasteurs de l’Eglise :

«Vous, les pasteurs, soyez comme le Pasteur assidu [le Christ], le Maître de tout le troupeau, qui s’en préoccupait tellement… Il s’est donné pour les brebis. Il a choisi et instruit les glorieux pasteurs [les apôtres] en remettant dans leur mains les brebis et en leur donnant le pouvoir sur tout Son troupeau. Car il a dit à Simon : « Pais mes brebis » Ainsi,  Simon  passait les brebis, et ayant fini son terme,  il a remis le troupeau à vous [à tous les pasteurs] et il est parti. Vous aussi, passez-les et instruisez-les bien.» (Source: Demonsratio X, de pastoribus)

 

Conclusions:

 

  1. Saint Jean Chrysostome affrime que les paroles  »pais mes brebis » concernent tous les chrétiens à qui au moins même un tout petit brebis est confié.
  2. Saint Augustin d’Hippone dit aussi que ces paroles concernent tous les apôtres, car ils sont tous des pasteurs. A Pierre elles sont adressées pour le rétablir dans l’apostolat suite au triple reniement.
  3. Saint Cyril d’Alexandrie voit dans ces paroles triples le rétablissement de l’apôtre Pierre dans l’apostolat que d’autres apôtres avaient.
  4. Saint Basile le Grand affirme que tous les pasteurs ont le même droit de lier et délier les péchés.
  5. 10 Pères de l’Eglise interprètent unanimement que les paroles « Pais mes brebis » concerne de même manière tous les apôtres, et elles ne sont pas exclusives pour l’apôtre Pierre. Nous avons le "consensus patrum" (consensus des pères) pour cette question.

     

Traditional Orthodox Icons - In the Orthodox icon of the Crucifixion and His bringing down from the cross, all the figures, Christ Himself, the Theotokos, and all those portrayed, show minimal expression. One of the icon's primary function is not to display the passions but dispassion. It is not supposed to be theatrical and worldly, but humble and dignified; dispassion is the route to salvation.:

« Dieu, toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi,

après toi languit ma chair, terre sèche, altérée, sans eau. » (Ps. 62)

« Qui me donnera de me reposer en Vous ? Qui fera en sorte que Vous veniez dans mon cœur pour l'enivrer et que j'en oublie mes maux et Vous embrasse, ô mon unique Bien ?...
Ô Père, j'ignore le chemin qui conduit jusqu'à Vous. Enseignez-le moi, montrez-le moi. Donnez-moi ce qui m'est nécessaire pour la route. Si c'est par la foi qu'ils Vous retrouvent, ceux qui se réfugient en Vous, donnez-moi la foi ; si c'est par la vertu, donnez-moi la vertu, augmentez en moi la foi et la charité. » (St Augustin)

« Donnez-moi une foi inébranlable, ô Seigneur, et une charité ardente ! La foi et l'amour sont les guides qui me conduiront, par des sentes ignorées, jusqu'à la retraite où Vous Vous cachez. Puissé-je cheminer dans la foi et l'amour et attendre, dans la foi et l'amour, votre visite à mon âme. Ô Esprit Saint, qui priez en moi « avec des gémissements ineffables » (Rom. VIII, 26), aidez ma misère, illuminez ma foi et réveillez en moi la charité. Vous qui pénétrez « jusqu'aux profondeurs divines » (cf. Cor. II, 10), instruisez-moi, soyez mon Maître, faites-moi connaître mon Dieu. Vous, qui êtes l'Esprit d'Amour, donnez-moi une connaissance amoureuse de Lui, afin que je demeure totalement orienté vers Lui et pris tout entier par son amour. »


P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D

 

Prier avec confiance

"Ap­prochons-nous de Dieu avec confiance et Dieu s'approchera de nous (st jacques, IV) 

L’humilité, si elle est vraie, si elle est chrétienne, ne nuit en rien à la confiance qui est une ferme et entière persuasion que Dieu nous accordera tout ce que nous lui demanderons de juste et de raisonnable.

C'est la confiance qui rend tout particulièrement .la prière agréable à Dieu. 

Tout ce que vous demanderez, dit Jésus-Christ, croyez que vous le recevrez et il vous sera accordé selon votre désir."  

Au paralytique qui venait lui demander sa guérison, il lui dit : « ayez confiance si vous voulez que je vous rende l'usage de vos membres."  Et ildisait à cette pauvre femme travaillée par une douloureuse maladie de douze ans ; ayez confiance, ma fille, vous serez guérie. "

Si quelqu'un, dit l'Apôtre, a besoin des grâces du ciel, qu'il les demande à Dieu qui communique ses dons avec largesse. "

Ce point est de la plus haute importance ; car plus notre con­fiance sera grande, plus notre prière sera puissante. 

"Notre confiance, dit saint Ignace, sera la mesure des grâces que nous recevrons de Dieu ; si la confiance est grande, les grâces seront abondantes." 

"Si le mérite de notre prière vient de la charité, dit le Doc­teur Angélique, son efficacité vient de la confiance." Saint Ber­nard va même jusqu'à dire que la confiance est l'unique moyen d'être exaucé, parce qu'elle proclame davantage l'infinie miséri­corde de Dieu. 

Dieu est d'autant plus "vulnérable" sous ce rapport qu'il a plus envie de nous accorder ses dons que nous de les recevoir ; que ses mains sont non seulement ouvertes, pour répandre sa béné­diction mais percées de part en part et que la miséricorde en découle à l'insu de la justice.

Aussi saint Jean Climaque appelle la prière " une pieuse tyrannie qui s'exerce contre Dieu. "

 C'est là ce qui explique la sainte audace des âmes généreuses qui souvent parlaient à Dieu avec une familiarité et un air de commandement que l'homme comprend à peine.

Et le Seigneur autorise des paroles étranges sur les lèvres de ses serviteurs.

"O mon Dieu, vous ne devez pas me refuser cette faveur, disait sainte Thérèse, comment cela peut-il s'allier avec votre miséricorde ? Comment l'amour que vous avez pour moi peut-il le souffrir ? Non, Seigneur, cela ne peut se tolérer ; est-ce que j'agirais ainsi à votre égard ? " 

Il faut toujours prier avec le ferme espoir que Dieu ne restera pas sourd à notre voix. Considérons la confiance de la Sainte Vierge aux noces de Cana. 

Elle désire que son Fils opère un mira­cle; elle se contente de l'avertir qu'il n'y a plus de vin.

Jésus lui fait entendre que le temps de faire des prodiges n'est pas encore venu et que cette heure est fixée par Dieu et non par un homme.

Marie ne va-t-elle pas perdre courage après une décla­ration semblable ? Non.

Assurée que sa prière n'a pas été faite en vain, elle recommande aux serviteurs de faire tout ce qui leur sera commandé, et quelques instants plus tard, elle voit sa con­fiance qui triomphe. Jésus avance pour elle l'heure des miracles et change l'eau en vin. 

Puis les raisons de cette confiance ne manquent pas. D'abord qui pourrait douter que Dieu soit assez puissant pour nous accor­der tout ce que nous lui demandons ? 

Nos besoins ont beau être grands, ils sont toujours infiniment moindres que la toute-puissance de Dieu. 

Et Dieu veut nous secourir dans tous nos besoins ; son bon­heur est de nous être utile et tout ce qu'il nous accorde ne dimi­nue en rien ses trésors inépuisables. 

Un père ne peut rien refuser à ses enfants ; il est heureux quand il peut les combler de ses bienfaits ; son bonheur est de les rendre heureux. Or Dieu notre père par excellence, puisque c'est lui qui nous a créés du néant et rachetés au prix de son sang-adorable.

Comment donc pourrions-nous ne pas avoir une con­fiance sans bornes en un père si bon pour ses enfants ? 

Puis Dieu a promis solennellement d'exaucer toutes nos de­mandes. Pourrions-nous après cela manquer de confiance en lui ? 

Dieu étant la vérité même ne peut nous tromper. "Ah ! comment, dit saint Augustin, pouvons-nous craindre de n'être pas exaucés ? 

Dieu qui est la vérité même a promis de nous ac­corder ce que nous lui demandons dans la prière.

Nous devons être certains qu'il ne nous exhorterait pas à lui demander ses grâces s'il ne voulait pas nous les donner.

Autant nous sommes sûrs que Dieu ne peut manquer à sa parole, autant nous devons recourir à lui avec confiance. "

Suivons donc le conseil que nous donne saint Jacques :

"Ap­prochons-nous de Dieu avec confiance et Dieu s'approchera de nous (st jacques, IV).

 

+P-M

Detail of Christ reaching for Adam & Eve in an Anastasis icon [Descent to the Righteous Dead]:

« Occultisme », « Magie », « Spiritisme », qu’est-ce à dire

 

 
De quoi s'agit-il ?
 
 
Occultisme : c'est croire à l'existence d'entités et de forces, en dehors des lois physiques ou rationnelles, à travers lesquelles on peut dominer le cours de sa vie, celle des autres et le cours des choses, et ce, par le moyen de pratiques spéciales que l'on acquiert par la recherche, l'initiation. La théorie de l'occultisme s'appelle l'ésotérisme. La magie, le « chaneling » (autre nom du spiritisme), le chamanisme et le satanisme en sont la pratique.
 
Le spiritisme : c'est l'évocation des défunts ou des esprits dans le but de rentrer en contact avec eux, de les interroger par le moyen de supports matériels (tables tournantes...) ou de personnes intermédiaires (médiums, voyants, gourous...)
 
La magie : C'est la pratique visant à maîtriser des forces invisibles, immanentes à la nature ou surnaturelles, et de les faire servir sous prétexte du bien (magie blanche) ou du mal (magie noire).
 
Actuellement beaucoup de personnes se tournent vers ces pratiques, ou ont recours à des médiums, des voyants, des gourous ou des envoûteurs.
 Pourquoi ? 
 
Nous sommes dans une société où la foi chrétienne a diminué et où, la connaissance solide des choses spirituelles a disparu. De ce fait, devant ce vide, l'homme se tourne de tous côtés pour trouver des réponses au sens de sa vie, et aux difficultés du monde moderne.
Vivre la foi chrétienne demande du temps, de l'énergie et une certaine exigence. Il est plus facile et plus rapide de se tourner vers les pratiques occultes qui semblent donner un résultat immédiat.
Par ce genre de pratiques, on a accès à une certaine domination sur les autres ou sur les éléments. Elles permettent, en apparence, de se protéger ou d'assujettir des esprits. Dans certains cas, on souhaite tout simplement faire du mal à quelqu'un.
On peut vouloir aussi, entrer en contact avec les défunts, par refus de la séparation ou par curiosité de savoir ce qu'ils sont devenus, pour savoir le futur, ou obtenir un conseil.
 
Risques et conséquences.
 
La Bible et l'Église ont toujours interdit et condamné les pratiques occultes. Celles-ci ne viennent jamais de Dieu. Dieu ne permet pas que nous pratiquions la magie ou toute sorte de sorts, ou même de rentrer en contact avec les morts ou d'invoquer les esprits.
L'Église enseigne que toutes manifestations extraordinaires, suites à de telles pratiques, ne viennent jamais de Dieu, mais toujours du démon, que les gens concernés en aient conscience ou pas.

Faire de l'occultisme, de la magie ou du spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou à un gourou, n'est jamais gratuit. Non seulement il y a une compensation financière qui peut être très élevée, mais surtout il y aura un retour de bâton, même si celui-ci n'est pas immédiat.

Fréquenter ce monde occulte n'est jamais sans danger. C'est une forme de pacte dont on ne peut plus se défaire. Un peu comme si vous demandiez un service à la mafia. elle vous le rendrait, mais vous lui seriez redevable pour longtemps. Rien n'est gratuit, tout se paye dans le monde occulte.

Toucher au spiritisme ou à l'occultisme même de façon anodine, c'est ouvrir la porte à l'action du démon sur notre âme, même si le voyant nous explique que c'est pour notre bien, et qu'il ne fait que de la magie « blanche ». Lorsqu'il prétend agir au nom de Dieu et qu'il invite à la prière, même là il n'en est rien car sa pratique est mêlée à des choses que Dieu réprouve. Il nous faut donc être totalement vigilant.

Et ces retours de bâtons se manifestent en différents degrés. Du simple trouble physique ou psychique, aux effets non explicables sur des objets ou des personnes. Des angoisses et des peurs à la tentation du suicide. De la perte de la foi chrétienne au satanisme. De l'infestation à la possession diabolique.

Pratiquer l'occultisme, la magie ou le spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou un gourou, même s'ils possèdent des croix et des images saintes chez eux, c'est un acte contre la confiance totale que nous devons à Dieu, et c'est un péché grave contre Lui, car c'est de l'idolâtrie. C'est préférer l'influence du mal plutôt que la force bienfaisante du Seigneur qui nous donnera toujours les moyens d'aimer et de transformer notre vie.
 
Comment se libérer de l'occulte ?

 
La première chose est de couper toutes relations avec les médiums, voyants, envoûteurs et gourous de toutes sortes et de stopper radicalement toutes pratiques occultes.
La deuxième, c'est de revenir de tout son coeur à Dieu par la prière, la confession, d'aller à la Divine Liturgie et de communier très souvent pour recevoir le Christ.
Cela peut-être un chemin difficile et un combat intérieur.

Puis la prière de délivrance du prêtre, sa bénédiction, ses encouragements et ses conseils, permettent de retrouver la paix du coeur ainsi qu'une vie normale.

On peut aussi utiliser des matières bénites comme l'eau, l'huile ou le sel, bénis par le prêtre, et qui ont cette grâce de purification et de protection contre les forces occultes. Mais ils ne sont efficaces que si l'on a une vie tournée vers Dieu, sinon on tomberait sous une forme de superstition, ce qui serait dommageable.

Seuls, la foi et l'amour de Dieu peuvent conduire à une paix intérieure authentique et au bonheur éternel. Avoir la foi n'empêche jamais les difficultés de ce monde ni même les épreuves. Dieu aime gratuitement, et a besoin de notre coopération pour agir en nous. La foi chrétienne est quelque chose d'exigeant et qui se vit dans la durée et non dans l'immédiateté. Seul le chemin du Christ conduit au ciel. Le diable a la haine absolue de l'humanité, et veut tout faire pour la détruire et empêcher chacun de nous de faire son salut.
L’Évangile est rempli de passages où le Christ chasse les démons et libère les possédés. Jésus-Christ a ce pouvoir en tant que Dieu.

Prier en invoquant son nom est d'une grande force. Dans les actes des apôtres, St Pierre guérit en invoquant le nom de Jésus-Christ. (Ac 3,5). Nous ne devons pas avoir peur de dire des prières comme « Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ». Elles ont une grande force.
 
Rappelez-vous !!!
 
Fréquenter le diable consciemment ou inconsciemment par la pratique du spiritisme ou de forces occultes, n'est jamais gratuit.

L'occultisme, le spiritisme et la magie donnent toujours et immédiatement le petit bien recherché, mais provoque toujours un grand mal ailleurs : un prix à payer.
Fréquenter Dieu est toujours gratuit, et change la vie en apportant le vrai bonheur, celui de la vie éternelle.

Choisir l'occultisme c'est choisir la mort éternelle et le malheur à moyen ou long terme.
Dans la bible, Dieu dit à Moïse : « Vois je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur, choisis donc la vie. »(Dt 30, 15 ; 19).
Nous aussi choisissons la vie, c'est ce que Dieu nous offre.
 
Quelques paroles de la bible.
 
- Dt 18, 10-12 : Il ne se trouvera personne pour consulter les oracles, pratiquer l'incantation, la divination, les enchantements et les charmes, interroger les revenants et les esprits ou consulter les morts ! Car tout homme qui fait cela est une abomination pour le Seigneur.
- Jn1, 5 : La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas saisie.
- Mc 1, 24 : « Que nous veux tu Jésus ? Es tu venu pour nous perdre ?, Je sais qui tu es, le Saint de Dieu ». Et Jésus le menaça en disant : « Tais-toi et sors de cet homme ». Et l'esprit impur sortit de lui.
- Mc 6 12-13 : Les disciples partirent prêcher qu'on se repentît ; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades et les guérissaient.
- Ap. 20, 10 : Alors le diable fut jeté dans l'étang de feu et de souffre, y rejoignant le Bête et le faux prophète, et leur supplice durera jour et nuit, pour des siècles des siècles.
  
  
Par un moine orthodoxe de Nîmes
POURQUOI BÉNIR
LES DEMEURES ?

 

Quand bénit-on ? 

Les prêtres bénissent les habitations dans la fête du baptême du Christ (6 janvier) et jusqu’à la fin du mois avec l’eau consacrée à l’église,  à l'époque des Rogations. 

Ils les bénissent également, avec une eau consacrée au cours d’une fête ou au moment même dans le lieu d’habitation à plusieurs occasions : entrée dans un nouveau logis, fête d’un patronage familial (la « slava » des Serbes), en toute occasion choisie par les fidèles, à Pâques – on asperge également les tombes des chrétiens en ce temps.

L’eau baptismale:

L’eau répandue chez les chrétiens signifie, au-delà du lieu de culte, que la vie de l’Église est répandue dans le monde entier.

C’est l’eau de la foi, de la tradition juive et ecclésiale ; le symbole de la grâce du saint Esprit qui se répand miséricordieusement chez tous ceux qui croient dans le Fils de Dieu, le Christ.

La bénédiction des demeures marque le renouvellement des engagements baptismaux des fidèles : leur vie a été « immergée » dans le Christ et dans son Église, et le rite accompli chez eux le leur rappelle, et doit renouveler la grâce qui est en eux – celle du baptême, celle de l’amour conjugal, celle de la foi personnelle.

Le lien entre ce rite et la vie familiale – vie de la petite Église domestique – n’exclut pas les fidèles qui habitent seuls ou avec des frères !

L’action de grâces:

Le rite d’aspersion des demeures et de tout ce qu’elles contiennent inspire l’action de grâces : tout ce que possèdent les fidèles, à commencer par un toit et des murs, est donné par le Seigneur, et ceux-ci le remercient, sachant que cela vient de lui, par leur travail également ; et ils lui offrent ces biens matériels pour qu’Il les leur rende à nouveau avec sa bénédiction et sa protection (Ps 90).

Une prière dit au Christ :

« Toi-même, bénis également cette maison et fortifie par la crainte de toi ceux qui veulent y habiter ; garde-les à l’abri de l’adversité ; envoie-leur ta bénédiction du haut de ta sainte demeure ; bénis et multiplie tout bien en cette maison »

L’habitation du Christ:

Par la bénédiction, le Christ vient habiter dans la famille, comme chez Zachée, ou renouvelle son séjour chez elle. Il est l’hôte : celui qui est reçu (on offre le pain et le sel), mais également celui qui reçoit (Il offre sa présence et sa parole) ; et les chrétiens sont chez eux, mais ils sont principalement chez lui.

C’est pourquoi rien d’impur (médias, publications), rien de contraire à la volonté du Christ, à son Évangile (disputes), n’a de place dans un foyer chrétien, habité par le Seigneur (Ps 100), « venu sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10).

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

« LE CINÉMA »

Le cinéma ! Dans notre civilisation de l’audiovisuel, il semble jouer de plus en plus le rôle de « tête chercheuse », lui que l’on peut définir comme un art total, qui est aussi un art pour tous. Art par conséquent de la technique la plus poussée, capable de susciter une sorte de communion affective, chaude, en deçà ou au-delà du langage : le cinéma, quand il culmine à une authentique créativité (donc communautaire, donc d’une certaine manière nuptiale), apparaît bien comme la liturgie d’une culture ouverte, planétaire, nullement uniformisante. Car chaque nation, chaque culture locale et sa mémoire propre peuvent s’y exprimer tout en s’universalisant, tout en devenant directement sensibles aux entrailles et parfois aux cœurs de dizaines de milliers de spectateurs partout dans le monde, comme ce fut le cas pour les films historiques de Kurosawa ou celui de Tarkovsky sur Roublev.

C’est pour cela que nous pouvons parler ici en même temps de cinéma et de christianisme. Parce que la vie de l’homme, c’est d’abord, c’est essentiellement la vision de Dieu ; parce que le christianisme, c’est avant tout la religion « des visages » ; parce que le cinéma, dont le développement à coïncidé avec celui de l’abstraction picturale, nous rend pour sa part, dans une sorte d’éveil élémentaire, le choc des êtres et des choses ; avant tout, des visages ; surtout la face humaine, le gros plan comme langage muet, regard, silence, appel.

Nuances pourtant, nuances ! Et de taille !

Dans la lumière du Christ en effet, nous voyons véritablement la lumière. Rappelons-nous l’épisode de l’aveugle dans Marc 8, 22-26 : « Au début, il voit les hommes comme des arbres qui marchent ; après l’intervention de Jésus, il fut guéri et vit tout distinctement. »

« Nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l’Esprit céleste », chantons-nous dans la Divine Liturgie : « Vivre évangéliquement, cela veut dire en Vérité, ainsi que l’écrit le Père Justin Popovitch, rayonner la lumière du Verbe de Dieu, la divine lumière incréée, se transformer en lumière, devenir lumière, parce que vie et lumière sont consubstancielles (Jean 1,4) en Dieu, dans le Dieu-Homme, et donc pour tous les vrais chrétiens. Et en cela rien d’imaginaire : l’éclat de la lumière pleine de grâce est présent dans les icônes de nos saints comme nimbe lumineux. » (Père Justin Popovitch, l’Homme et le Dieu-Homme, Ed. l’Age d’Homme, Lausanne 1988 P83).

Alors que le cinéma, lui, est un art de l’imaginaire, un art onirique qui très souvent dé-réalise. Il remplace la réalité « rugueuse à étreindre » et la vision qui veut la longue et patiente ascèse, par une irréalité où l’on peut tout voir sans rien vivre : il ouvre nos appétits d’être, sans savoir, sans bien savoir quoi, à l’instar de notre société dont il reflète et intensifie les tendances telle une immense nostalgie qui n’est autre que ce mélange d’une infinie tristesse du vide. Et l’on est en droit de se poser cette question : clé de voûte de la société du spectacle, qu’est-ce, en fin de compte, que le cinéma : un appel « de profundis » ou le négatif de Dieu ?

Le moment serait donc mal venu pour nous, chrétiens, de renoncer en pareille circonstance au spirituel, surtout quand il s’agit d’apporter à l’homme d’aujourd’hui la certitude de sa transcendance et les forces intérieures indispensables à la maîtrise de l’art, de la science, de la matière et de la machine.

Or dans ce temps liturgique du Pentecostaire, traversé par l’éclat de Pâques et confirmé par la certitude de la Pentecôte, ne pouvons-nous pas, comme chrétiens, entrevoir la possibilité d’un art cinématographique qui tente non pas de dé-réaliser les êtres et les choses, mais de les sur-réaliser en liant la création d’images au développement d’une imagination créatrice, d’un sens poétique juste ?

Dans notre monde de post-chrétienté, les artistes se sentent assez libres du christianisme pour l’utiliser comme un merveilleux réservoir d’images. Images assurées du succès, d’abord parce qu’il y a encore des chrétiens ; ensuite parce qu’elles subsistent dans notre mémoire collective ; enfin parce qu’elles répondent à la soif obscure qui s’exprime dans la grande « nostalgie » cinématographique.

Si nous lisons attentivement le passage de Luc sur les pèlerins d’Emmaüs, (Luc 24, 13-36), dans la perspective du cinéma il nous dit : si la figure et la destinée de Jésus n’ont cessé de hanter le cinéma, alors ne craignons pas d’aller jusqu’au bout de la liberté qui butte sur l’ultime esclavage, celui de la mort.

« Alors, écrit Luc, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. » Pour ma part, j’explique cela par le fait que la seule vraie transgression, la seule qui vaille la peine d’être vécue, c’est la résurrection, quand on ne voit plus ce Christ que l’on a vu, ainsi que l’expérimentèrent les pèlerins d’Emmaüs.

Andreï Tarkovsky disait que la création doit être « une épiphanie », que le film peut constituer « pour l’auteur et le spectateur un acte spirituel purificateur ».

Puisse-t-il être aussi, aujourd’hui plus que jamais, une beauté de transfiguration, passée par le défiguration de la Croix ; en un mot : une beauté de mort et de résurrection.

+Stephanos, métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie

L’image de Dieu, le Fils de Dieu,

est au fond de l’âme comme une source d’eau vive.

 

Quand on y jette de la terre, c’est-à-dire des désirs terrestres, elle est obstruée et recouverte au point qu’on n’en connait ni n’en aperçoit plus rien.

 

Pourtant, en elle-même elle reste vive ; dès qu’on enlève la terre qu’on a jetée dessus, elle réapparaît et on la boit.

(Origène – in genesium S XIII, Cité par Maître Eckhart dans le sermon de l’homme noble)

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The image of God, the Son of God,

is at the bottom of the soul as a source of living water.

When one throws earth at it, that is to say earthly desires, it is obstructed and covered to the point where one neither knows nor perceives anything of it.

Yet in herself she remains alive; as soon as we remove the earth we throw on it, it reappears and we drink it.

(Origen - in genesium S XIII, quoted by Master Eckhart in the sermon of the noble man)

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Quatrième après Pâques (Troisième dimanche après le Nouveau Dimanche).

 

Saint Qurbana :

    • 1ère de St Jean 5: 13 – 21 :
  • 13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
  • 14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
  • 15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
  • 16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
  • 17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
  • 18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
  • 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
  • 20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
  • 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles.
    •  
    • Hébreux 11: 3-6 :
  • 03 Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
  • 04 Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; à cause de sa foi, il fut déclaré juste : Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ; à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
  • 05 Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ; avant cet événement, il avait été agréable à Dieu, l’Écriture en témoigne.
  • 06 Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
    •  
    • St Luc 24: 13 à 35 :
  • 13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
  • 14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
  • 15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
  • 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
  • 17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
  • 18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
  • 19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
  • 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
  • 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
  • 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
  • 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
  • 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
  • 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
  • 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
  • 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
  • 28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
  • 29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
  • 30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
  • 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
  • 32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
  • 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
  • 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
  • 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
  • MEDITATION :
  • Les pèlerins d'Emmaüs
  •  

    L’événement est passé, la rencontre est terminée, et les disciples

    s'interrogent :

    notre cœur n'était-il pas brûlant ? 

    Qu'est ce que ça peut vouloir dire un cœur brûlant ? avons-nous connu dans nos vies ce phénomène étrange d'avoir le cœur qui brûle ? (...)

    On pourrait se dire que c'est une simple formule de style, de la littérature, mais voilà que c'est aussi du côté du cœur que Jésus vient nous chercher:
    "Comme votre cœur est lent à croire !"
     
    Le texte dit mot à mot "sans intelligence et lent de cœur"
    Il est donc juste de nous poser la question de l'état de notre cœur.
    (...)
    Un inconnu les rejoint, il les rejoint là où ils en sont sur leur chemin mais aussi dans leur désarroi, dans cette mécanique de la tristesse qui nous fait tourner en rond, dans ce goût que nous avons à toujours nous redire nos échecs et nos défaites.
     
    Il les rejoint et interroge leur cœur : cœurs sans intelligence et lents -Nà croire !
     
    Mais qu'est-ce qui brûle ainsi leur cœur ?
    - la voix de l'ami retrouvé ?
    -Non puisqu'ils ne savent pas qui il est.
    - Le réconfort reçu de cet inconnu ?
    -Non, il n'a aucune parole de réconfort, il ouvre les Ecritures.
     
    Ce qui brûle leur cœur, c'est l'Ecriture elle-même.
     
    L'Ecriture ouverte, l'Ecriture dépliée, habitée, l'Ecriture qui ne cesse de
    parler de lui, l'Ecriture qui ne parle pas de ce Jésus que les deux hommes
    regrettent tant, mais qui révèle le Christ.
     
    Il y a un autre texte dans la bible où il est question d'un cœur qui brûle, c'est dans le Prophète Jérémie, il dit : 
    « Je ne penserai plus au Seigneur, je ne parlerai plus en son nom. »
    Mais la parole était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était
    enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y
    réussir. (Jr 20-9)
     
    La Parole comme un feu brûlant dans mon cœur.
     
    Comment croire à la résurrection ?
    Comment comprendre le tombeau vide du matin de Pâques ?
     
    Devant ces questions,
    Que nous dit notre cœur ?
    Comment brûle-t-il ?
     
    Laissons tomber notre cerveau et observons notre cœur !
     
    L'intelligent dans cette affaire, c'est lui.
     
    "Même la nuit mon cœur m'avertit" hante le psaume.
     
    Il ne s'agit pas d'en faire une affaire de sentiment à l'eau de rose,
    il ne s'agit pas de refuser le travail de notre intelligence, mais il s'agit
    d'éveiller l'intelligence de notre cœur, une intelligence plus profonde,
    plus intime...
     
    Il s'agit de prendre au sérieux l'étrange joie de notre cœur.
     
    Pas une joie de guimauve, pas une joie de façade, pas une joie obligatoire
    qui nous contraindrait à afficher "l'air joyeux"...
     
    Une joie au plus profond, une joie grave, une joie en vérité, une joie
    qui consume et qui brûle au risque de faire mal.
     
    N'attendons pas que nos yeux nous renseignent, ils sont disqualifiés
    pendant tout le texte : ils ne s'ouvrent que pour voir le Christ disparaître.
     
    N'attendons pas que nos raisonnements nous éclairent, ils sont trop
    verrouillés par nos scénarios et nos logiques humaines.
     
    Si nous voulons faire le grand passage avec Jésus et marcher avec le Christ,
    penchons-nous sur notre cœur. Et mesurons sa température !
     
    Et s'il nous semble un peu froid, ouvrons ensemble les Ecritures !
    le feu est là qui nous attend.
     
    Comme sur la route d'Emmaüs, il faut lire à plusieurs, il faut faire cette
    expérience de la lecture commune, parce qu'alors nos cœurs se
    frottent et le feu grandit.
     
    Le Seigneur est ressuscité, il est vraiment ressuscité, même la nuit
    notre cœur nous en avertit, écoutons-le !
     
    Alléluia, Amen

    Sylvain, un diacre de Draguignan
LA RÉSURRECTION : UNE DOCTRINE ?
Le fait

La résurrection du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’Homme et Roi d’Israël, est un évènement qui structure l’Histoire universelle : en entrant volontairement dans la mort par amour pour autrui, le Christ a ouvert la voie à la grande liberté. Plus rien dans le monde n’est comme auparavant. L’Église affirme des faits, des actes divins : l’Incarnation, la Résurrection, l’Exaltation du Fils à la Droite paternelle, la Descente glorieuse de l’Esprit. Une nuée de témoins, à commencer par les femmes myrrophores, Marie-Madeleine, la Mère de Dieu, ainsi que les Apôtres, les pèlerins d’Emmaüs, atteste l’entrée corporelle du Dieu fait Homme dans la Vie, après avoir terrassé la mort. L’Église peut se définir comme la communauté qui affirme : « le Christ est vraiment ressuscité ! »

La doctrine

Elle se déduit du fait. Elle développe toutes les conséquences de la Résurrection pour l’homme et pour la création tout entière. Pour l’Église et pour la société civile, pour la culture, celles-ci sont incalculables. La Résurrection est principalement la manifestation de l’amour de Dieu pour son peuple et pour l’humanité entière, ainsi que pour toutes les créatures. L’existence humaine se voit libérée de la peur de la mort, de toutes les formes que prend l’angoisse de mort. Le Christ étant ressuscité, et le pouvoir de la mort étant aboli, les baptisés participent à un mode de vie nouveau, par la grâce du saint baptême, en premier lieu, par l’eucharistie et par l’ensemble des sacrements qui, tous, sont porteurs de la puissance de la Résurrection.

La peur de la mort

Les chrétiens, dès les premiers temps de l’Église, et surtout après la descente du saint Esprit, à la Pentecôte, se caractérisent par le fait qu’ils n’ont pas peur de la mort. Les martyrs de tous les temps attestent cette liberté charismatique. Ils sont les témoins de la Résurrection. Ils affrontent les pouvoirs de ce monde – qui, de tous temps, utilisent tous cette peur pour dominer et asservir les peuples – sans redouter ce qu’ils peuvent avoir à supporter de leur part – la torture et l’exécution.

L’amour pour les ennemis

La victoire sur la peur de la mort se manifeste surtout par le triomphe de l’amour de Dieu dans la communauté des baptisés et dans le monde ; tout particulièrement, la capacité d’aimer ses ennemis – ceux qui les haïssent et veulent leur souffrance et leur mort – montrent que la mort a perdu son pouvoir. À la tyrannie de la mort sur les consciences – et même sur les créatures non douées de raison – succède le Royaume de Dieu où ne s’exerce aucun pouvoir puisque le nerf de toute domination a été extirpé. La mission des chrétiens est de montrer par leur exemple encore plus que par leurs paroles la vérité de la Résurrection.

Source: "Sagesse Orthodoxe"

LE COIN DU CATECHISME

 

ET DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE...

 

L'épisode d'Emmaüs

 

 

Deux hommes s’éloignent de Jérusalem. Ils sont venus pour la Pâques et la Pâque est finie.

Ils s’entretiennent de leurs espoirs évanouis : ils ont cru en Jésus et voici que Jésus est mort sur la croix... ils cheminent tristement vers le village d’Emmaüs. Un homme les rejoint. Il ralentit sa marche pour voyager de compagnie avec eux : cela se faisait beaucoup en ce temps-là.

Ils s’étonnent :

- Tu es bien le seul étranger venu à Jérusalem qui ignore les choses qui y sont arrivées ces jours-ci !

Le voyageur paraît en effet ne rien savoir. Il souhaite d’être éclairé. Alors les hommes d’Emmaüs lui racontent l’arrestation de Jésus, son procès, sa mort sur la croix. Ils tentent de lui faire comprendre la profondeur de leur déception. Ils avaient tant espéré que ce Jésus délivrerait Israël !

Les disciples d'Emmaüs

Ils font aussi allusion à ce que l’on raconte : on aurait trouvé vide le tombeau de Jésus. Selon certains il serait ressuscité. Comment y croire ? Personne ne l’a revu vivant.

Le voyageur, si attentif jusque-là, si amical, se rembrunit. Il lance aux pèlerins d’Emmaüs :

- Cœurs sans intelligence !

Il leur reproche d’avoir oublié ce qu’avaient annoncé les prophètes :

- Ne comprenez-vous pas qu’il fallait que le Christ endure ces souffrances pour entre dans sa gloire ?

Impressionnés, ils l’écoutent. On continue ainsi jusqu’à l’étape du soir. A l’auberge, les pèlerins invitent à souper ce voyageur qui parle si bien. « Or, pendant qu’il était à table avec eux, raconte Jean, il prit le pain, prononça une bénédiction, puis le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent. »

Ils sont sur le point de se jeter aux pieds de Jésus lorsqu’ils se retrouvent seuls : « Mais lui devint invisible à leurs yeux. »

Aussitôt, les pèlerins rebroussent chemin, courent à Jérusalem, retrouvent les fidèles de Jésus qu’ils connaissent, leur racontent dans tous ses détails la fantastique aventure qu’ils viennent de vivre.

C’est grâce à la relation que l’apôtre Jean en a laissée que nous la connaissons.

Source : Alain Decaux raconte Jésus aux enfants.

Les disciples d'Emmaüs

Tentative d'assassinat

de l'Evêque Mar Mari Emmanuel

Actualités AINA:


Un évêque assyrien poignardé pendant une

diffusion en direct

Mgr Mari Emmanuel a été poignardé lors de la diffusion en direct d'un sermon.

Fairfield (AINA) — L'évêque assyrien Mari Emmanuel de l'église du Christ Le Bon Berger à Sydney a été poignardé alors qu'il diffusait en direct son sermon.

La vidéo montre l'agresseur poignardant l'évêque à plusieurs reprises avant qu'il ne soit maîtrisé par les paroissiens. Des cris se font entendre de la part des paroissiens alors que l'attaque se déroule.

Une autre vidéo publiée sur X montre l'évêque sur une civière en train d'être transporté vers une ambulance.


Quatre paroissiens ont été blessés lors de l'attaque, mais aucun ne met leur vie en danger.

L'agresseur, qui n'a pas encore été identifié, est vu souriant alors qu'il est maîtrisé par les paroissiens.

Des centaines d'Assyriens se sont rassemblés devant l'église pour protester contre les coups de couteau et des affrontements avec la police ont été signalés. Le suspect a été retenu à l'intérieur de l'église pour cette raison et a finalement été conduit au commissariat de police. L'hôpital de Liverpool, où l'évêque a été amené, aurait été verrouillé.

Mgr Emmanuel a gagné un large public au sein et à l'extérieur de la communauté assyrienne pour ses commentaires incisifs sur les questions sociales et ses critiques à l'égard de certaines Eglises pour s'être éloignées du message du Christ et de la mission de l'Église.

AINA News
Assyrian Bishop Stabbed While Live Streaming
 

 

Chers amis.
Interdit de publications photos par Facebook jusqu'au 22 Avril, je ne peux donc rien partager de « photographique sur ce « réseau social ».
 
Je demande aux fidèles et amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions de se joindre à mes pauvres prières pour Mar Mari Emmanuel qui vient d'être victime d'une agression en son église de Sydney.
Cet Evêque particulièrement lucide et à la parole libre et franche par rapport à une certaine « dictature de la pensée unique » et d’une « culture de mort » qui tend à s’imposer par tous les moyens est mondialement connu et apprécié pour ses prêches enflammés.
En tant que tel, il est particulièrement exposé.
 
C’est ainsi que ce matin il fût victime d’une grave agression de la part d’un jeune homme qui l’atteint à la tête, au cou et aux épaules.

 

Merci de prier pour cet évêque zélé qui, à l’exemple de Saint Georges et de Saint Expédit que nous fêterons bientôt, ainsi que de tous et chacun de nos Saints Martyrs, ne sait qu’une chose :
▪Défendre l’honneur du Divin Roi d’Amour et de Vérité, le Christ Messie et
▪les intérêts de la créature humaine crée à une image et ressemblance de Dieu que l’Ennemi des origines, Satan , avec ses suppôts, n’a de cesse de dénaturer et d’avilir.
 

 

 
Une amie nous rassure un peu, voici ce qu’elle m’écrit :
« Comment ne pas penser à une intervention de la Sainte Providence ?
Au moment de l'attaque extrêmement violente portée contre Mar Mari Emmanuel , le couteau de l'agresseur , probablement un dépliable, s'est bloqué en position fermée ! Alleluia ! »
-"Chère Madame Sophie Dherbakl , merci pour cette précision amie qui nous rassure tout de même en peu sur l'issue.
Mais de grâce, ne nous endormons pas sur nos laurier et prions avec ferveur, pour Son Eminence Mar Mari Emmanuel , mais aussi pour tous évêques afin qu’ils soient cohérents avec le message évangélique, la cohérence qui leur incombe pour être fidèles à leurs vocation s’ils veulent entendre un jour cette parole consolante :
‘Viens, fidèles serviteur, entre dans la joie de ton Maitre ».
Pour le Christ et l’édification du Peuple de Dieu, aucun compromis n’est possible ni acceptable.
Nous avons le devoir d’exercer, haut et fort, et sans crainte ! « La Charité de la Vérité dans la nécessaire Charité » (St Augustin)

 

Quoiqu'il en soit ce nous est l'occasion de prier pour cet évêque absolument héroïque alors que tant d'autre, sont hélas, veuillez excusez mon franc parlé :"vendu à l'ennemis" et cultivent trop souvent, à l’intérieur de l’Eglise du Christ, cet athéisme fluide » que dénonce avec vigueur , pour l’Eglise Romaine-Catholique, Son Eminence le Cardinal Robert Sarah.
Que Saint Gorges obtienne à tous nous patriarches, catholicos, métropolites le sens des priorités : l'honneur du Christ notre Sauveur et Roi, la réalisation des fils et filles de l'humanité par la Grâce de Saint Esprit en l’Eglise pour que l’homme rejoigne sa vocation première et ne se retrouve réduit en un sous-homme adamique qui le détournerait du Fils de Dieu qui s’est fait « Fils de l’homme » pour ce qu’il Est par Nature : Dieu, nous le devenions par la grâce …

 

Que la Mère de Miséricorde recueille particulièrement sous sa protection Son Eminence Mar Mari Emmanuel, que St Luc guide les soignants et que le Christ Lui-même, Prince des Pasteur et Divin Médecin, pose Sa main guérissante sur Son fidèle serviteur !
En continuelle union de prières, je reste votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose sur Facebook le 15 IV 2024

 

 

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

Préinscriptions au

 

STAGE D'ICONOGRAPHIE

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

en FIN JUILLET

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

 

FIN JUILLET* au Monastère, un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

* Nous préciserons les dates dès que nous saurons le programme d'Armia tant pour les questions administratives que ses autres projets en France.

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 08:48
Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 

Festival à SAINT EXPEDIT du 21 au 28:

◇ Dimanche 21, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

 

◇ Lundi 22, à 10h30, Messe du pèlerinage mensuel autour de leurs reliques en l'honneur de Ste Rita et St Charbel, en cette veille de St Georges des prières seront faites en l'honneur de celui-ci. Le Mardi 23, Messe de la St Georges en l'Oratoire de l'Ermitage Ste Barbe à 6h au 15 Rue des trois communes 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil avant de faire la tournée des malades.
 

 

 
¤ Vendredi 26 Avril en fin de matinée, accueil d'une effigie de Saint Expédit et de son généreux donateur et zélateur. Nous partagerons un repas fraternel et bénirons ensuite la statue qui sera placée sur sa colonne piédestal en l'église de notre Monastère. Vous êtes invités (Prévenir de votre présence par sms au 0648899489)



◇ Dimanche 28 , Quadisha Qurbana à 10h30

 

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) .
 


◇Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 29 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.

◇☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... , il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

Chers amis. Bon début de semaine à tous et chacun! Je vous propose ce matin une Neuvaine à Saint Georges qui peut commencer de ce 15 jusqu'au 23 avril , Fête de saint Georges:



SAINT GEORGES,QUI ÊTES-VOUS?

Georges de Lydda (né vers 275 - 23 avril 303), était issu d'une famille de Cappadoce, riche et de haute condition.
Ayant perdu son père à l'âge de dix ans, sa mère Polychronia, qui était devenue chrétienne à l'insu de son mari, retourna dans sa patrie, la Palestine, et éleva son jeune fils dans les vertus évangéliques. Georges entra dans la carrière militaire à l'âge de dix-huit ans.

Il plut à ses supérieurs et fut rapidement élevé au grade de tribun de la garde impériale, puis, semble-t-il, à la dignité de préfet.

Au temps de la Grande Persécution déclenchée par Dioclétien (vers 303), comme l'empereur avait convoqué à Nicomédie tous les gouverneurs d'Orient pour leur communiquer ses décrets contre les Chrétiens, saint Georges, sentant que le moment était venu pour lui de confesser publiquement le Christ, distribua tous ses biens aux pauvres, affranchit ses esclaves et se rendit à la cour. Il se présenta au milieu de l'assemblée et reprocha au souverain de verser injustement le sang innocent des Chrétiens.

Stupéfait, Dioclétien chargea son second, Magnence, d'interroger cet insolent sur sa croyance.

Georges répondit que c'était parce qu'il croyait au Christ, vrai Dieu, qu'il était venu sans crainte leur adresser ces reproches.

Une fois remis de sa stupeur, l'empereur, craignant l'agitation de l'assistance, proposa à Georges de le couvrir d'honneurs à condition qu'il accepte de sacrifier aux dieux de l'Empire.

Georges répondit :
« Ton règne se corrompra et disparaîtra rapidement, sans te procurer aucun profit ­; mais ceux qui offrent un sacrifice de louange au Roi des Cieux règneront avec Lui pour l'éternité ! »

Sur l'ordre du souverain les gardes le frappèrent de leurs lances au ventre.

Le sang se mit à couler à flot, mais, dès les premiers coups, leurs armes se tordirent comme si elles étaient faites de matière molle.

Le soldat du Christ fut alors jeté en prison, avec une lourde pierre sur la poitrine.

Le lendemain, il comparut de nouveau devant le tyran et montra la même fermeté, aussi on l'attacha à une roue suspendue au-dessus d'instruments tranchants, de sorte que, quand on la faisait tourner, le corps du saint était progressivement coupé en morceaux.

Surmontant la douleur par le débordement de son amour pour Dieu, saint Georges ne cessait pas de rendre grâce au Seigneur. Une voix se fit alors entendre du ciel, disant :
« Ne crains rien, Georges. Je suis avec toi ! »

Un ange, vêtu d'une robe blanche plus brillante que le soleil, descendit pour le délier et le guérir de ses blessures.

Lorsqu'il se présenta sain et sauf devant l'empereur, deux officiers de la garde, Anatole et Protoléon, confessèrent le Christ à haute voix.

Ils furent aussitôt décapités. L'impératrice Alexandra (fêtée le 21 avril), elle aussi, se déclara chrétienne, mais Magnence la contraignit à se retirer au palais.

On jeta alors Georges dans une fosse remplie de chaux vive ; mais, tel les Trois Jeunes Gens dans la fournaise de Babylone, il en sortit sain et sauf au bout de trois jours, salué par la foule qui s'écriait « Grand est le Dieu de Georges ! »

L'empereur, restant toutefois insensible devant toutes ces démonstrations de la puissance du Christ, ordonna de forcer le martyr à marcher avec des chaussures garnies de pointes rougies au feu.

« Cours, Georges, vers l'objet de tes désirs ! » se disait le Saint en invoquant le secours du Seigneur. Une fois de plus, intact et rayonnant de grâce, il se présenta devant le tyran.

Par la grâce de Dieu, il échappa aussi au poison préparé par un mage nommé Athanase.
Comme celui-ci et ses congénères restaient encore incrédules, en pensant que Georges usait de quelque artifice magique, à leur demande, il ressuscita un mort enseveli depuis trois cents ans.

Le mage vaincu tomba alors aux pieds du serviteur de Dieu, lui demanda pardon et proclama à son tour la vraie foi.

Eclatant de fureur Dioclétien ordonna de décapiter sur le champ Athanase et le ressuscité.

Nombre de ceux qui avaient cru au Christ à la suite des miracles de saint Georges trouvèrent le moyen d'aller le visiter dans sa prison afin d'être instruits des vérités évangéliques ou pour recevoir la guérison de leurs maux.

Le saint compatissait à la douleur de chacun et il ressuscita même le bœuf d'un paysan nommé Glykérios. Ce dernier fut ensuite arrêté et décapité sans autre forme de procès.

Le lendemain Dioclétien fit comparaître Georges au temple d'Apollon, en présence d'une foule considérable.

Feignant de vouloir sacrifier, le martyr entra dans le temple et s'adressa à l'idole en faisant le signe de la Croix.

Les démons qui habitaient la statue confessèrent alors avec frayeur que seul le Christ est Dieu véritable et ils sortirent dans un grand brouhaha, laissant les statues inertes s'effondrer à terre.

Les prêtres et les païens chassèrent alors Georges à grands cris et le ramenèrent au palais.

Attirée par le tumulte, l'impératrice Alexandra sortit, fendit la foule en criant :
« Dieu de Georges, viens à mon aide ! »

Elle tomba aux pieds du saint. Ne pouvant plus contenir sa rage le tyran, dont le cœur s'était endurci comme autrefois celui de Pharaon, ordonna de les décapiter tous les deux.

Mais, la veille de l'exécution, Alexandra remit paisiblement son âme à Dieu dans la prison.
Le jour venu, saint Georges se rendit sur les lieux de l'exécution, suivi d'une grande foule.

Il rendit grâce à Dieu pour tous Ses bienfaits et, demandant Son assistance en faveur de tous ceux qui invoqueront avec confiance son intercession dans la suite des siècles, il inclina la nuque sous le glaive et partit pour remporter au ciel les trophées de la gloire éternelle.

Conformément à la recommandation du saint, son serviteur transporta ensuite sa précieuse relique dans sa patrie, Lydda en Palestine, où d'innombrables miracles s'accomplirent dans la vaste église que l'on construisit en son honneur.

Ô Saint Georges, vaillant Témoin du Christ Sauveur, intercède pour nous devant le Trône de la Grâce Divine ! Amin.


PRIÈRES À SAINT GEORGES :

Prières et dévotions quotidiennes (A faire au début de chacun des jours de la "neuvaine"):

+ Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
Je crois en Dieu…
Prière à l’Esprit Saint de saint Augustin:
Respire en moi, Saint-Esprit, afin que je pense ce qui est saint.
Agis en moi, Saint-Esprit, afin que je fasse ce qui est saint.
Attire-moi, Saint-Esprit, afin que j’aime ce qui est saint.
Affermis-moi, Saint-Esprit, afin que je garde ce qui est saint.
Garde-moi,ô Saint-Esprit, afin que je ne perde jamais ce qui est saint.

Prière à saint Georges:

Sur ton cheval blanc, ô saint Georges, tu chevauches pour aller combattre le dragon. Inlassablement tu chemines sur les routes trompeuses pour délivrer ceux qui, sans recours et sans fortune, sont enchaînés.
Saint Georges, je te prie, délivre-moi de toutes mes chaînes ; viens en hâte à mon secours ; fortifie-moi pour que j'avance sans crainte sur les chemins de la vie.
Par ta prière, obtiens-moi le succès, la vraie joie dans le Christ.
Amin !

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père.

(A la fin de la neuvaine, il est recommandé, si vous le pouvez, d'offrir une Messe en l'honneur de Saint Georges.)


 



Premier jour de la neuvaine : Saint Georges terrasse le dragon

« Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. » 2 Timothée 2:3

Saint Georges, sur les icônes byzantines, vous êtes représenté en chevalier, en défenseur, armé d’une lance affrontant et terrassant un dragon qui veut dévorer une princesse sans défense.

C’est une allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le démon, du bien sur le mal.
Vous avez donc combattu pour la foi et vous avez donné votre vie puisque vous êtes mort martyr du IVème siècle.

Vous avez combattu le mal et le péché sous toutes ses formes. Vous avez mené le bon combat, le combat de Dieu.

Saint Georges, nous aussi, nous devons lutter contre le mal. Venez à notre secours dans la lutte que nous devons mener chaque jour contre nos mauvaises tendances, contre les tentations.

Saint Georges, poursuivez votre combat en chassant le démon. Aidez-nous dans le combat continuel contre l’ennemi de notre salut.

Champion vaillant de la foi, aidez-moi dans le combat contre le mal, pour que je puisse gagner, en persévérant, la couronne promise à la fin.

Venez en aide à notre manque de foi, que nous puissions témoigner, c’est à dire confesser notre foi, comme vous l’avez fait, afin qu’après l’avoir glorifié sur la terre, nous puissions ensemble chanter la gloire de Dieu pour l’éternité. Amen.

Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)

Deuxième jour de la neuvaine : Saint Georges, combattant pour la vie

« Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé » 2 Timothée 2, 4

Nous sommes invités à témoigner personnellement de l'amour pour la vie dans la bataille contre la « culture de la mort ».

Nous sommes encouragés à défendre la vie de sa conception jusqu'à son terme naturel. Prions pour nos Evêques et nos prêtres !

Il n’est pas d’homme capable de se sauver et personne pour repousser les lois du temps, seul l’Esprit Saint le peut.

Saint Georges, vous avez reçu la grâce divine, la puissance de l’Esprit Paraclet pour venir aux secours des hommes.

Donnez à mon intelligence la stabilité, la confiance et la paix. Accordez-moi la chance d’être vainqueur des épreuves, de renverser les embûches et les pièges, pour que je glorifie le Roi de toutes choses ; Celui qui par la croix a tout vaincu. Amen.

Prions :
O Dieu, Vous avez accordez de la force à saint Georges et de la constance dans les supplices divers qu'il a supportés pour notre foi.
Que par son intercession, nous devenions de bons combattants pour la foi. Donnez-nous une foi ferme afin que nous puissions vous servir avec un cœur sincère et fidèlement jusqu'à la mort.
Par le Christ Jésus, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous, Père, et avec le Saint Esprit, Dieu Unique aux siècles des siècles. Amîn
Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)

Troisième jour de la neuvaine : Saint Georges, ami de l’époux

« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux ; mais l’ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » Jean 3, 29

Saint Georges, vous avez été un ami fidèle de l’époux, un domestique fidèle de Dieu et un martyr invincible.

Dieu vous a favorisé du cadeau de la foi et vous a enflammé avec l'amour ardent du Christ.

Grâce à ces dons, vous avez pu vous battre vaillamment contre le dragon de fierté, le mensonge et la duperie.

Ni la douleur, ni la torture, ni la mort n’ont pu faire partir l'amour que vous aviez pour le Christ.

Nous ne pouvons pas embrasser la culture de la vie si nous ne mettons pas nos racines en Jésus, l’époux de nos âmes ; si nous ne sommes pas unis à lui comme le sarment de la vigne au tronc, parce que Jésus est le patron de la vie. Il s'est défini comme le chemin, la vérité et la vie.

Ce n'est qu'avec Jésus que nous pouvons répandre cette ardeur, que nous pouvons avoir cette ferveur pour proclamer le message de la vie.

Saint Georges, accordez-moi les grâces que je sollicite (...), j'ai besoin de votre aide, pour agir avec les forces du bien, pour le progrès du monde.

Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)

Quatrième jour de la neuvaine : Saint Georges, serviteur du Christ

« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » Galates 1, 10

Saint Georges, vous avez donné toute votre vie au Christ. Le Christ était « votre Seigneur ».
C'est en son Nom que vous combattiez et c'est pourquoi son Nom était toujours sur vos lèvres et dans votre cœur.

Saint Georges, rappelez-nous que Jésus est notre Sauveur, notre Frère, notre Force.

C'est pourquoi, nous pourrons L'appeler sans cesse à notre aide en prononçant Son Nom avec respect, confiance et amour.

Chaque jour je vous implore, ô saint Georges, vaillant martyr.

Je vous adresse cette prière : accompagnez-moi sur le chemin de la vie.

Que par votre intercession, je parvienne à surmonter les tentations, pour que je puisse patiemment porter la croix qui est placée sur moi.

Ne laissez ni la détresse, ni les difficultés me séparer de l'amour de Notre Seigneur Jésus Christ.

Intercédez pour moi dans la gloire divine ; obtenez-moi le pardon de mes fautes et la grâce d’en haut. Alors, je viendrai proclamer vos louanges et clamer toutes vos merveilles. Amen.

Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)

Cinquième jour de la neuvaine : Saint Georges, vaillant témoin des béatitudes

« Car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. » Actes 22, 15

Saint Georges, vous avez vécu chaque jour dans l'esprit des béatitudes enseignées par le Christ pour notre vrai bonheur.

Les béatitudes sont à l'opposé des maximes du monde mais c'est en les vivant de son mieux que l'on découvre la vraie joie intérieure dans la paix de l'âme et du cœur.

Aidez-nous à vivre en bienheureux, cette « charte » que Jésus a révélée sur la montagne.
Saint Georges, soyez l’ami que je cherche qui viendra à mon secours, qui me tendra la main.
Vaillant saint Georges, aidez-moi à mettre mon espérance en Dieu seul, car vous êtes le protecteur des cœurs humbles. Amen.

Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)

Sixième jour de la neuvaine : Saint Georges, martyr du Christ

« Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » 1 Jean 5, 13
Saint Georges, vous avez combattu le mal au péril de votre vie.

Vous n'avez pas craint, vous n'avez pas failli, vous avez accepté et subi le martyre pour le salut des âmes en offrant votre vie avec le Christ mort pour nous tous sur la croix.

Saint Georges, demandez pour nous la volonté, la force de toujours mener le bon combat contre les forces du mal.

Priez pour nous afin que nous ayons toujours le courage d'être les témoins du Rédempteur, le Christ en Croix.

Saint Georges, martyr du Christ, faites triompher la Croix.

Prions :
O Dieu, vous avez accordez la force à saint Georges et la constance dans les supplices divers qu'il a supportés pour notre foi sainte.
Que par son intercession, notre foi soit plus grande, plus forte, pour que nous puissions vous servir avec un cœur sincère et fidèlement jusqu'à la mort. Par le Christ Jésus, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous, Père, et avec le Saint Esprit, Dieu Unique aux siècles des siècles. Amîn

Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)

Septième jour de la neuvaine : Saint Georges glorifie le Nom de Dieu

« Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait pas honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce Nom. » 1 Pierre 4, 16

Saint Georges, brillant officier, vous avez quitté votre armée et vous avez choisi d'être soldat au service du Christ.

Saint Georges, vous avez dédaigné toutes les séductions du monde, pour défendre le Nom de Dieu et les chrétiens opprimés. Pour cela vous vous êtes élevé contre les persécuteurs.

Soutenez-nous saint Georges dans le combat que nous devons livrer chaque jour contre nos mauvaises tendances, contre les tentations, contre le mal qui se présente à nous sous des formes attrayantes.

Prions :
Sur les pas de saint Georges, Seigneur, je désire me mettre en route pour Vous servir, annoncer la Bonne Nouvelle, tendre la main à tous mes frères, aider ceux qui sont en difficulté et risquent de se décourager.
Je désire Vous faire connaître et aimer. Aidez-moi, ô Dieu, à glorifier votre saint Nom. Par le Christ Jésus, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous, Père, et avec le Saint Esprit, Dieu Unique aux siècles des siècles. Amîn
Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)
Huitième jour de la neuvaine : Saint Georges, heureux car martyr pour Dieu

« Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. » 1 Pierre 4, 14

Saint Georges, vous avez été torturé pour avoir confessé votre foi au Christ et détruit les idoles. Mais vous étiez sans crainte des tortures et de la mort devant les puissants de ce monde, vous avez exalté la grandeur du Dieu des Chrétiens et détruit leurs idoles.

Aujourd'hui aussi, on nous propose des idoles à servir plutôt que d'adorer le seul vrai Dieu.

Aidez-nous à résister à l'attrait de ces fausses divinités pour nous confier et nous abandonner à notre Père et à notre Sauveur, le Christ.

Quand vous combattiez le féroce dragon, le Seigneur vous donna l’intelligence et la connaissance ; il arma votre bras d’une invincible lance et vous montra le chemin de la victoire.

Faites-moi traverser les épreuves, ô Saint Georges, vous qui par votre sang versé avez reçu la couronne des vainqueurs. Amen.
Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.


 



(Prières quotidiennes)

Neuvième jour de la neuvaine : Saint Georges, travailleur de Dieu

« Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. » Colossiens 3, 17

Votre nom saint Georges signifie en grec « qui cultive la terre ».

En effet, vous avez beaucoup travaillé la terre du Christ.

L'appel du Seigneur a retenti dans votre cœur et a fait vibrer votre âme. Pour être comme le Christ, vous avez tout donné aux pauvres, puis vous êtes allé vers ceux qui Le persécutaient, pour leur parler de paix et d'amour.

Comme l’ange de justice, vous chevauchez toujours, pour porter secours aux méprisés et délivrer ceux que le malin a emprisonnés.
Saint Georges, soutenez ceux qui, pour le bien de tous, luttent pour que règnent la justice dans la vérité, la paix et l'amour.

Je me tourne vers vous, vaillant guerrier, délivrez-moi des pièges et des perfidies.
Venez en hâte à mon secours, vous le cavalier saint, le redoutable adversaire du dragon antique, le valeureux soldat du Christ notre Dieu, le travailleur infatigable de la vigne du Seigneur.

Que votre protection me soit un bouclier, que votre intercession me devienne une armure. Que je sois toujours préservé par votre bras puissant, ô saint Georges, que j’obtienne de Dieu grâce et bénédiction. Amen.

Prions :
Seigneur, Jésus-Christ, pour l'amour duquel et afin de rendre témoignage à sa Foi le bienheureux Georges, votre invincible soldat et généreux martyr, a souffert divers tourments et subi la peine capitale de mort ; faites, nous vous en supplions, que, recourant avec confiance à ce saint dans nos angoisses, nous soyons, par son intercession, délivrés des pièges de nos ennemis invisibles et de tous les maux de l'âme et du corps.
Seigneur, accordez-nous par l'intercession du bienheureux Georges, votre martyr, de persévérer constamment dans votre foi, et d'être affermi tellement dans la divine charité, que nulle tentation ne puisse jamais nous éloigner de vous.
Par le Christ Jésus, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous, Père, et avec le Saint Esprit, Dieu Unique aux siècles des siècles. Amîn
Saint Georges, délivrez-moi de tout mal et de tout péché pour la Gloire de Dieu.

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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12 avril 2024 5 12 /04 /avril /2024 09:30

Sommaire:

-Nos prochains Rendez-vous Liturgiques

-Lectionnaire pour le 2ème après Pâque (1er Dimanche après le Nouveau Dimanche)

-Homélie du Père Revel sur l'Apparition du Christ Réssuscité au Lac de Thibériade.

- "Regina Coeli" (Reine du Ciel / Remplace l'Angelus pendant le "Temps Pascal").

-Vivre en Chrétien dans le monde d'aujourd'hui (Père Cyrile Argenti)

-Tout pouvoir vient-il de Dieu (Vidéo)

- "Seigneur Vous êtes mon Pasteur" (Prière au Christ Bon Pasteur).

-Prière pour la Françe avant les élections européennes.

-La Vie du Fondateur du Christianisme.

-Les apparitions du Christ et la Foi dans Sa Résurrection.

-Saint Marc, fêté le 24 Avril, fut le 1er à raconter la vie de Jésus.

-Hymne Géorgienne à la Mère de Dieu: Tu es comme une Vigne (Vidéo et texte)

-Une idée pour initier les enfants à la prière d'intercession.

- "Les miracles arrivent par la prière des petits enfants" par St Països.

-Prière à la Vierge du Silence et prière pour les vocations.

-Prière (Vidéo - Rap) par Keny Arkana 

-A Vous Seigneur s’adresse ma prière.(Saint Augustin)

-Vidéo: Le sens de la prière (Par des jeunes du Liban)

-Le coin du catéchisme et de la transmission familiale:Mort et résurrection du Christ (Lien avec le Petit Catéchisme Syro-Orthodoxe).

-Prière de Saint Cyprien pour défaire les actes de magie.

-Où trouver un prêtre exorciste Orthodoxe-Oriental ? (Prières et lien avec le site du même nom)

-Qui sommes-nous, où nous trouver.

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 

◇ Dimanche 21, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

◇ Dimanche 28 , Quadisha Qurbana à 10h30

 

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) .
 


◇Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 29 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.

◇☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... , il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

2ème Dimanche après Pâques

 

Evening:
St. John 21:1-14

Morning:
St. John 21:15-25

Before Holy Qurbono:
Exodus 14:26-31
Joshua 6:9-16
Isaiah 63:8-14

Holy Qurbono:
Acts 13:26-39
Ephesians 6:10-24
St. John 21:1-14

Résultat de recherche d'images pour "Icône Copte de la pèche miraculeuse à Tibériade"

Tone of the Day: 2 (6 for alternate days of the week)

2ème Dimanche après Pâques (Premier dimanche après le Nouveau Dimanche)

Saint Qurbana :

    • Actes 13:26-39 :
  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
    •  
    • Ephésien 6: 10-20 :
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
    •  
    • Saint-Jean 21: 1 – 14 :
  • 01 Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
  • 02 Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
  • 03 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
  • 04 Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
  • 05 Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
  • 06 Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
  • 07 Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
  • 08 Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
  • 09 Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
  • 10 Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
  • 11 Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
  • 12 Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
  • 13 Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
  • 14 C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
HOMÉLIE DU FRÈRE JEAN-PHILIPPE REVEL
LE LAC DE TIBÉRIADE AU PRINTEMPS

C

 

ette apparition de Jésus Ressuscité à ses disciples, au bord du lac de Tibériade, nous introduit très profondément dans ce mystère de la Résurrection de Jésus.

Tout d'abord, comme les Pères de l'Église aiment à le faire remarquer, Jésus apparaît au lever du jour, au petit matin, dans la naissance d'un jour nouveau. Les Pères de l'Église voient là un symbole de ce que la Résurrection du Christ est le commencement d'une création nouvelle, d'un jour nouveau. C'est un recommencement complet, une nouveauté totale de l'univers tout entier et de nous-mêmes. Par sa résurrection, le Christ est le principe de ce monde nouveau dans lequel Il va nous inviter. Et c'est parce que le Christ vient de ce monde nouveau que, d'abord, les disciples ne le reconnaissent pas, car leurs yeux ne sont pas habitués à cette lumière Nouvelle. De ce Christ qui les appelle plus loin, au-delà de leurs habitudes et de leur vie quotidienne, ils ne voient pas les traits de son visage, ils ne déchiffrent pas sur son visage cette réalité familière qui est la sienne.

Et pourtant Jésus, aussitôt, va leur signifier que cette vie nouvelle est en continuité avec la vie de la terre. Ce n'est pas une autre vie sans commune me­sure. C'est le prolongement, c'est l'approfondissement, c'est l'accomplissement, la vérité de leur vie de la terre. Et c'est pourquoi Jésus va se faire reconnaître d'eux en prenant un des gestes les plus marquants de la vie qu'ils avaient passée ensemble. Au tout début de sa vie publique, quand Jésus avait appelé ses disci­ples, c'était au bord de cette même mer de Tibériade que s'était passée leur rencontre. Alors, les disciples étaient également sur la mer en train de pêcher et leur pêche avait été aussi infructueuse. Également, Jésus était sur le rivage et leur avait dit la même parole : "Jetez le filet, et vous trouverez !" et leur filet s'était rempli de poissons. Si Jésus reprend ce geste, c'est intentionnellement, non seulement pour se faire re­connaître par eux, mais pour leur montrer que toute cette vie qu'ils ont partagée avec Lui pendant plu­sieurs années sur les routes de Palestine, toute cette vie n'est pas achevée, n'est pas finie. Sa mort et sa Résurrection n'ont pas mis un terme à cette vie, au contraire, elle est assumée, elle est accomplie. Et cette vie nouvelle qui commence par sa Résurrection, prend en elle, assume en elle tout ce qu'ils ont vécu ensem­ble. Ainsi le Christ veut nous apprendre que la vie éternelle, dans laquelle Il nous invite, dans laquelle Il nous attend et où Il nous prépare une place, cette vie éternelle est le creusement, l'approfondissement, la vérité la plus profonde de la vie que nous vivons ici-bas sur la terre et qui ne s'achèvera pas mais qui se transformera pour aller plus loin encore, jusqu'au plus profond de sa vérité.

Ce qui est essentiellement nouveau dans cette vie de la résurrection, c'est cette intimité dans laquelle nous serons avec Lui. "Venez déjeuner !" dit-Il à ses disciples et Lui-même a préparé le repas. Et à ce repas où Il a Lui-même allumé un feu de braise et fait cuire des poissons, où Il partage Lui-même le pain, où Il vient Lui-même servir ses disciples, il les invite à joindre les poissons qu'ils viennent de pêcher. Ceci pour leur faire comprendre que, dans le Royaume, l'intimité entre Lui et eux sera réciproque, que cette vie éternelle sera faite non seulement de ce jaillisse­ment de vie qui provient de son propre cœur, de sa propre chair, de sa propre divinité qu'Il répandra en lumière dans nos cœurs, mais que Lui aussi a soif de recevoir de nos propres cœurs un amour qui réponde à son amour. C'est ainsi que les poissons qu'ils ont pê­chés vont être mêlés à ceux que Jésus avait déjà pré­parés, pour que ce repas soit à la fois le repas que le Christ prépare et le repas, auquel participent les disci­ples en portant eux-mêmes leur part.

Nous découvrons ainsi que cette vie éternelle qui nous attend, qui pour certains de ceux qui nous sont chers est déjà commencée, cette vie éternelle qui d'ailleurs est commencée dans le cœur de chacun de nous, sera l'accomplissement de notre vie ici-bas. Tout ce qu'il y a eu de vrai, de beau et de grand dans notre vie ici-bas durera pendant la vie éternelle, sera infiniment plus beau et transfiguré par la lumière du Christ, mais se retrouvera dans toute sa profondeur et sa vérité dans cette vie éternelle. La pêche miracu­leuse accomplie au début de la vie publique de Jésus introduit les disciples dans ce monde nouveau où ils entrent en portant les poissons qu'ils viennent de pé­cher sur cette terre. Aussi bien, l'évangile de saint Jean ne se termine-t-il pas. Cette page qui est la der­nière débouche directement sur l'éternité. Après ce repas, Jésus va inviter Pierre à le suivre et ils vont marcher sur le rivage et l'évangile se terminera sans qu'aucun autre détail nous soit donné. On a l'impres­sion que, pour saint Jean, ce repas est à la fois un repas de la terre et un repas d'éternité. On passe de plain-pied de ce monde dans l'autre, de cette vie dans la vraie vie qui n'est pas une autre vie mais la même parvenue à sa plénitude.

 

AMEN

Source: http://paroissesjm.odns.fr/

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Ô Reine du ciel

(Remplace L'Angelus / A 7h, 12h et 19h/ pendant le "Temps Pascal")

Ô Reine du ciel, réjouis-toi, alleluia
Celui que tu méritas de porter, alleluia
Comme promis, ressuscita, ,
Ô Mère prie Dieu pour nous, alleluia 

Prions
O Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, a bien voulu réjouir le monde, faites, nous Vous’en prions, que par la Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien aimé, qui vit avec vous Père, et Votre Très Saint, Bon et Vivifiant Esprit en ce siècle et aux siècles des siècles. AMÎN

Ô Toute Pure et Immaculée, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à vous ! Ô Marie, Secours des Chrétiens, priez pour nous.

VIVRE EN CHRETIEN DANS

le monde d’aujourd’hui

Qu’est-ce qui caractérise le monde d’aujourd’hui et en quoi diffère-t-il du monde d’hier? Dès le VIe siècle, marqué par l’empire de Justinien à Byzance et le règne de Clovis en Gaule, les pays situés dans un arc de cercle s’étendant de l’Arménie à l’Irlande vivaient en chrétienté. Le christianisme était la religion reconnue par l’État et acceptée, au moins théoriquement, par la majorité de la population. Du VIIe au XIVe siècle, cet état des choses se développa dans l’ensemble de l’Europe où il subsista jusqu’à la fin du XXe siècle. De la Grèce à la Scandinavie, l’Église et l’État institutionnalisèrent leurs rapports. Les évêques couronnaient les rois ou les empereurs. La définition du bien et du mal était donnée par l’Évangile, ce qui ne signifiait pas que l’on optait toujours pour le bien ! En effet, même si les principes de la morale chrétienne étaient acceptés comme normatifs, ils n’étaient pas forcément appliqués par les gouvernements et l’ensemble de la population.

Depuis la fin du XIXe siècle, cette situation s’est transformée. D’abord, le développement – rapide et important – des sciences et des techniques a transformé les consciences. Éblouis ainsi par les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies, nombreux sont ceux qui se sont imaginés que la science pouvait résoudre tous les problèmes de l’humanité. Il faudra deux guerres mondiales pour que l’on perde les illusions du scientisme et prenne conscience de l’ambiguïté du progrès, qui fournit des outils prodigieux tant au mal qu’au bien, permettant de produire à la fois la bombe atomique et des vaccins. Pendant ce temps, la science a détrôné la foi dans des milliers de consciences. […]

L’évolution des mœurs a entraîné un bouleversement du couple et de la famille ; elle a discrédité le mariage et s’est manifestée par une augmentation des divorces et des naissances extraconjugales. Face à tant d’échecs, beaucoup de jeunes ne veulent plus contracter d’engagements. Ils tombent dans une sorte de désillusion, aggravée par l’apparition du sida qui, à cause de sa transmission sexuelle, a répandu l’idée de " l’amour qui tue ".

Bref, nous vivons dans une société qui a perdu ses repères. Une société désorientée et déboussolée, qui accueille avidement aussi bien des idées issues du bouddhisme ou de l’hindouisme – comme la théorie de la réincarnation – que des doctrines ésotériques ou des pratiques proposées par des sectes venues des États-Unis (Mormons, Témoins de Jéhovah, etc.), ou encore les enseignements fantaisistes des Évangiles apocryphes.

Tout cela se mêle à des bribes de foi chrétienne de façon confuse et incohérente, et donne naissance à une forme de " syncrétisme " rappelant étrangement celui qui régnait au IIe siècle de notre ère, au temps du " gnosticisme " combattu si énergiquement par saint Irénée. Mais à cette époque, le langage chrétien – tout neuf – avait un impact que les mêmes mots, répétés et entendus pendant des siècles, ont perdu. De nos jours, que l’on peut qualifier de " post-chrétiens ", le vocabulaire chrétien est usé. Inventer un langage qui soit actuel et capable d’exprimer les vérités éternelles est l’une des difficultés de l’évangélisation aujourd’hui.

Confesser la foi en Christ ressuscité

Comment, dans un tel monde, un chrétien – qui plus est, orthodoxe – devrait-il exprimer sa foi dans la vie quotidienne ? La tentation des chrétiens aujourd’hui est d’affadir, affaiblir, atténuer le message du Christ pour ne pas choquer le monde. On pratique un christianisme honteux. On n’ose pas affirmer la virginité de Marie pour ne pas paraître ridicule. On n’ose pas proclamer que le Christ est ressuscité avec un vrai corps de " chair et d’os " pour ne pas donner l’impression qu’on croit à des mythes. On n’ose pas proclamer le Dieu Un en trois Personnes pour ne pas heurter la raison.

Dès lors, on parle du Seigneur Jésus comme s’Il n’était qu’un homme, un grand initié ou le plus grand des prophètes. On réduit la Bonne Nouvelle, selon laquelle Dieu a visité les hommes, à un message moralisateur, à une série de commandements et d’interdits. Bref, on fait perdre au sel sa saveur ; avec quoi, alors, la lui rendra-t-on ?

Vivre en chrétien aujourd’hui, c’est vivre de la Bonne Nouvelle dans toute son intégralité stupéfiante. C’est confesser que le corps du Ressuscité, qui porte encore les marques des clous et de la lance, donne naissance à une nouvelle création sur laquelle la mort n’a plus de prise. C’est découvrir chaque jour que Jésus de Nazareth, le Crucifié, est vraiment vivant parce que réellement ressuscité. Alors, nous ne sommes plus esclaves de la peur de la mort. En présence d’un défunt, nous chantons le tropaire de Pâques " Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort. " Le désespoir de l’incroyant à la place de la tranquille espérance du fidèle, qui s’écrie : " Fais reposer, ô Christ, celui que tu as choisi pour contempler la lumière de ta Face, dans la douceur de ta beauté. "

Ainsi, la Résurrection est le fondement de notre foi, mais en sommes-nous intimement, réellement convaincus ? Reposons-nous la question devant Dieu ; réexaminons-la en y consacrant toute la réflexion, le temps et l’étude nécessaires. Seul face à Dieu, seul dans le secret de ma conscience, je dois me demander : " Suis-je intimement convaincu que le Christ est réellement ressuscité dans son corps glorieux, dans sa chair transfigurée ? "

Dans le Credo – qui nous récitons chaque dimanche au cours de la Divine liturgie – nous professons également que le Christ est " le Fils unique de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ". Par là, nous proclamons qu’Il est le Créateur, qu’Il est Dieu comme son Père, qu’Il est le même Dieu que le Père et le Saint Esprit. Cette foi est la pierre sur laquelle est bâtie l’Église. […] Parce que nous croyons vraiment à l’entrée dans la chair de " l’Un de la Sainte Trinité ", la déification de notre chair est le but de notre vie. C’est donc toute notre existence dans la chair, c’est-à-dire toute notre vie quotidienne et réelle, que nous voudrions voir imprégnée du Saint Esprit. C’est pourquoi nous mettons une icône au centre de notre foyer et au-dessus du lit conjugal. Le lien personnel avec le Seigneur se développe et se précise dans la contemplation des saintes icônes, qui instaurent un face-à-Face entre le chrétien orthodoxe et le Christ. Les icônes reflètent également l’expérience des témoins fidèles du Christ, prophètes, apôtres, martyrs, tous nos Pères dans la foi. Plus nous nous familiarisons avec eux, à travers leur icône, leur vie et leurs écrits, plus nous retrouvons le chemin qui mène au Maître qui nous est commun. L’icône est là pour que le Dieu fait homme soit présent à chaque instant du jour et de la nuit, pour que le Christ nous regarde vivre et que nous nous sentions vivre sous le regard sanctifiant de Dieu.

Mais lorsque nous communions le dimanche, sommes-nous vraiment conscients de " manger la chair " du Ressuscité, du Dieu fait chair, et de " boire son sang " ? Lorsque nous plaçons l’icône du Christ dans notre maison, exprimons-nous vraiment notre foi qu’en entrant dans la chair des hommes, Dieu le Fils entre dans notre vie réelle, quotidienne, charnelle ? Lorsque, à la Théophanie, nous prenons de l’eau bénite en fêtant le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain, pensons-nous vraiment que l’Esprit Saint, en sanctifiant les eaux, sanctifie la matière et renouvelle toute la création ? Bref, par chacun de ces actes, exprimons-nous concrètement dans notre vie quotidienne notre foi en l’Incarnation du Verbe divin ? […]

Il est très important de prier la Sainte Trinité. Dieu ayant créé l’homme à son image, c’est-à-dire à l’image de la Trinité, les hommes ne sont ni des individus isolés ni une collectivité grégaire, mais des personnes distinctes qui n’existent qu’en relation les unes avec les autres, recherchant dans l’amour l’unité de l’être et dans le respect de l’autre la diversité irremplaçable de chacun. La Trinité est donc le modèle des relations conjugales, des rapports sociaux, des structures ecclésiales. Vivre en chrétien dans une société, c’est avoir sans cesse ce modèle trinitaire en vue, grâce auquel la personnalité irremplaçable de chacun s’épanouit selon sa vocation particulière, en pleine liberté, dans une communion d’amour. Certes, nous sommes assez réalistes pour ne point ignorer le poids des égoïsmes – le nôtre y compris -, le pouvoir du Diviseur (Diabolos) et la loi de la jungle qui régit la société. Mais le modèle trinitaire – qui constitue " le programme social du chrétien " – aimante notre vie, fournit la dynamique permanente qui nous transforme petit à petit et donne un sens à toutes nos activités au sein de notre famille, de notre milieu social, de notre Église. Question : le modèle trinitaire inspire-t-il effectivement la qualité de nos relations humaines ?

Nous affirmons, selon l’évangile de Jean, que le Saint Esprit " procède du Père " et que le Christ nous l’envoie (Jn 15, 26). Nous invoquons sa descente " sur nous " et sur les " saints dons " au cours de la liturgie. Nous proclamons, avec saint Séraphin de Sarov, que " le but de la vie, c’est l’acquisition du Saint Esprit ". Mais en va-t-il ainsi ? Cette acquisition est-elle vraiment le but de notre vie ? Prenons-nous la Pentecôte au sérieux autant que la Résurrection? Quelle place tient le Saint Esprit dans notre existence ? Commençons-nous chaque journée en demandant directement le renouvellement du don de l’Esprit Saint : " Roi céleste, Consolateur, Esprit de vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, Trésor de tout bien et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté ? " D’une façon plus générale, prenons-nous au sérieux " l’opération du Saint Esprit " pour diriger notre vie et y intervenir à chaque instant ? Comptons-nous sur nous-mêmes et sur notre propre volonté, malade et pécheresse, ou sur Lui, le Saint Esprit, pour " visiter et guérir nos infirmités " ? Supplions-nous le Christ avec foi lorsque nous prenons conscience de nos défauts, de notre péché, de nos déchéances, de nous envoyer son Saint Esprit pour nous purifier, nous libérer, nous guérir, nous changer, nous transformer, faire de nous des créatures nouvelles ? […]

Incarnation du Verbe, résurrection du Christ, Pentecôte de l’Esprit et révélation de la Trinité, sont les moteurs de la vie d’un chrétien orthodoxe. Ces mêmes événements vont aussi inspirer sa prière.

Prière personnelle

Être chrétien, c’est faire confiance à l’intervention efficace de l’Esprit de Dieu dans notre vie et sur notre personne, pour les transformer à l’image de la vie et de la personne du Dieu-Homme. C’est donc trouver quotidiennement le temps de prier Dieu au nom du Seigneur Jésus pour que l’Esprit, qui repose sur Lui, soit répandu sur nous ; c’est chercher dans ce contact avec l’Esprit du Christ la source d’énergie qui va orienter notre personnalité et donner un sens à notre vie.

Mais qu’est-ce que prier ? D’abord, ce n’est pas réciter des prières – cela, un magnétophone peut le faire mieux que nous. Pour prier, il faut d’abord se mettre face au Dieu vivant, c’est-à-dire face à l’icône du Christ. Le Dieu vivant est venu vers nous, Il a pris le visage d’un homme : celui du Christ. À travers son icône, Celui-ci nous regarde. Il est en effet toujours représenté de face ; son regard rencontre le nôtre. Ce Face-à-face, de Personne à personne, est le début de la prière.

Mais " nous ne savons pas prier comme il faut ", et " l’Esprit vient au secours de notre faiblesse [...] Il intercède pour nous en gémissements ineffables ", dit saint Paul (Rm 8, 26). C’est pourquoi il convient de commencer toute prière, mais aussi toute entreprise, toute journée, par une invocation au Saint Esprit. Saint Basile, dans son Traité du Saint Esprit, écrit que " c’est le Saint Esprit qui éclaire le visage du Christ qui, Lui, nous fait connaître le Père ". L’invocation au Saint esprit nous conduit donc vers une prière trinitaire. Prier, c’est aller à la rencontre des deux " mains " que nous tend le Père : le Fils qui est venu vers nous en se faisant homme et en nous parlant avec une bouche d’homme, et l’Esprit qui est descendu sur chacun de nous, rassemblés en Église, sous forme de langues de feu, le jour de la Pentecôte. Prier, c’est donc écouter la Parole du Fils et invoquer la présence de l’Esprit. C’est acquérir l’Esprit pour rencontrer le Fils et connaître le Père. […]

Orthodoxie et orthopraxie

Mais notre vie quotidienne est-elle bien le reflet de la " théologie " que nous prétendons professer et de notre piété ? Nous croyons que Jésus de Nazareth est le Christ, le Fils du Dieu vivant, et cependant dans notre vie quotidienne – en famille, sur notre lieu de travail, pendant nos loisirs, dans nos relations affectives – notre façon de nous comporter souvent ne diffère pas fondamentalement de celle de notre entourage, de nos voisins ou collègues qui sont, pour la plupart, incroyants ou indifférents à la Personne du Christ.

Comment notre foi peut-elle, doit-elle modifier notre comportement familial et social ? Qu’est-ce qui distingue notre façon de vivre de celle des non-croyants ? Comment témoigner du Christ ressuscité dans notre vie de tous les jours ?

Pour de nombreuses personnes qui se disent chrétiens, la difficulté à résoudre ce problème les a amenés à l’esquiver en cloisonnant leur vie. D’une part, ils " pratiquent la religion ", par leur présence et leur participation aux offices de l’Église – " ils vont à la messe " -, voire par une prière personnelle à domicile. D’autre part, ils vivent en société de la même façon que tous les autres gens. Leur " vie religieuse " et leur vie dans le monde profane ne communiquent pas, ne se répercutent pas l’une sur l’autre. À tel point que "l’État laïc " a pu qualifier les Églises " d’associations cultuelles ". Limitée ainsi au " culte ", la religion devient une " affaire privée ", sans incidence sur la vie sociale.

Ce problème n’est en réalité pas vraiment nouveau. Ce fut déjà, en effet, l’attitude des gens " religieux " en Israël, suscitant l’indignation des prophètes de Dieu:

Je hais, je méprise vos fêtes, pour vos solennités je n’ai que dégoût [...] Vos oblations, je ne les agrée pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques [...] mais que le droit coule comme l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas. [Am 5, 21-24. Cf. aussi Is 1, 11-19.]

Bref, Dieu n’agrée prières et cantiques que s’ils débouchent sur un comportement de justice dans la vie sociale. Un culte qui ne transforme pas notre vie n’est qu’hypocrisie. Une vie liturgique qui ne se prolonge pas par ce que saint Jean Chrysostome appelle le " sacrement du frère ", n’est pas chrétienne, mais de la " religion païenne ", de la religiosité. C’est pourquoi le Christ a dit, en reliant deux phrases de l’Ancien Testament : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. Fais cela et tu vivras. " Adorer Dieu et servir le frère ne font qu’un ; cloisonner le culte et 1a vie quotidienne, c’est du paganisme.

" Ce n’est pas celui qui dit: "Seigneur ! Seigneur!", mais celui qui fait la volonté de mon Père qui entrera dans le royaume de Dieu " (Mt 7, 21). Il ne s’agit pas seulement de découvrir et confesser la vérité, il faut aussi, comme le dit le Christ dans l’évangile de saint Jean, " faire la vérité" (Jn 3, 21). Sans cela, toute notre vie de foi, de prière, de communion n’est qu’apparence, mensonge, hypocrisie et pharisaïsme. L’orthodoxie est la croyance droite, la glorification droite. Mais il n’y a pas d’orthodoxie sans action droite, sans orthopraxie.

Ainsi, croire et rendre gloire à Dieu selon la tradition orthodoxe exigent également une façon de vivre, une façon d’agir. Ce mode d’être, ce comportement a été décrit par le Christ dans le sermon sur la montagne (Mt 5-7). Il repose sur un principe fondamental : l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

L’amour évangélique au quotidien

Tout ce mode d’être, toute la foi que nous exprimons dans notre vie religieuse doit donc s'incarner dans notre vie quotidienne, que ce soit en famille, au travail, dans nos loisirs ou notre vie affective. Le principe fondamental de cette pratique est très simple : Dieu a créé l’homme – tout homme – à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire comme une personne qui n’existe vraiment qu’en communion d’amour avec les autres, et non comme un individu – entité enfermée dans la cage de son égoïsme – ou un numéro anonyme dans une collectivité grégaire. Si donc nous adorons Dieu, nous l’honorerons en respectant son image, c’est-à-dire en traitant tout être humain – ami ou ennemi, sympathique ou antipathique, collaborateur ou adversaire – comme un frère que le Christ a tant aimé qu’Il a donné sa vie pour lui. Tout homme ou femme est donc une personne au salut de laquelle, dans la mesure de nos moyens – ne fusse que par un sourire – nous devons contribuer. Si nous devons aller visiter un assassin en prison – " J’étais en prison et vous m’avez rendu visite " (Mt 25, 36) – combien plus devons-nous nous intéresser au bonheur et au progrès d’un rival ou d’un adversaire... Car lui aussi a été créé en vue de sa déification ultime.

En famille, au travail et à l’église, nous chercherons donc sans cesse à communiquer avec l’autre dans le respect de sa personnalité. Non pour l’assujettir, l’accaparer ou l’agréger à un groupe en l’assimilant, mais pour l’aimer tel qu’il est, ou plutôt tel que Dieu l’appelle à devenir. Cela pour qu’il puisse réaliser pleinement le dessein du Créateur envers lui, par l’épanouissement de ses dons propres au service de la communauté au sein de laquelle il vit.

En famille : si l’on est chrétien, aimer un parent, un enfant, un époux, une épouse, un frère, une sœur, ce n’est pas chercher à le posséder, le dominer, en tirer du profit ou le vouloir pour soi. C’est désirer son libre épanouissement, chercher ce qu’on peut lui donner – " Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir " (Ac 20, 35) – pour le soutenir, pour l’aider à devenir meilleur, à réaliser ses projets et non pas ceux que nous voudrions lui imposer, pour le consoler, lui apporter le maximum de joie, pour qu’il se sente aimé. Aimer vraiment n’a rien à voir avec de la sentimentalité ; c’est désirer et favoriser la déification de l’autre, puisque c’est pour cela qu’il a été créé. En ce sens, il ne faut surtout pas oublier d’apporter les prénoms des membres de notre famille – vivants ou décédés – au début de la Divine liturgie, afin que par celle-ci le Saint Esprit rayonne sur eux pendant toute la semaine. Les dyptiques (liste des noms que l’on commémore, répartis sur deux colonnes, l’une pour les vivants et l’autre pour les morts), c’est le lien entre la liturgie et toute personne que nous aimons ou devrions aimer.

Dans la vie professionnelle : travailler, pour un chrétien, c’est faire passer un reflet du Royaume dans la réalité terrestre et la matière de ce monde. C’est mettre un peu de beauté dans la vie. Que l’on soit plombier ou balayeur de rue il s’agit d’embellir le monde. Un maçon chrétien est, à sa manière, un iconographe. Si l’Évangile nous a donné une certaine vision du royaume de Dieu, nous essayons, par notre travail, d’en projeter l’empreinte dans le domaine où s’exerce notre activité. Cela peut être l’ambiance qu’une infirmière cherche à faire régner dans son service, la beauté que le menuisier donne au meuble qu’il fabrique, la petite note de chaleur humaine qu’une secrétaire essaye de faire résonner dans son bureau... Dans tout travail, le chrétien peut introduire un petit rayon de lumière, un petit coin de ciel. Il suffit pour cela qu’à la liturgie du dimanche, il écoute avec attention la lecture de l’épître et de l’Évangile, qu’il se demande ensuite comment mettre en pratique la parole entendue. Si la Parole de Dieu touche notre cœur, elle changera notre vie et transformera notre façon de travailler. Les paraboles du Christ et tous ses enseignements sont toujours très proches de la vie quotidienne.

Tout compagnon de travail et collègue – subordonné ou supérieur – n’est jamais un numéro ou un robot, mais une personne que Dieu veut sauver. Elle doit nous intéresser ; nous devons chercher à établir avec elle un contact humain, découvrir ses soucis, ses aspirations, échanger un sourire. Même offrir une cigarette est déjà une approche, une antenne tendue vers l’autre. Efforçons-nous à chaque occasion de briser la glace, ôter le masque, dépasser la sécheresse du langage professionnel, atteindre le cœur d’un inconnu, rendre un petit service à celui ou celle qui nous a fait une vacherie, dire un mot gentil à celui qui a été abrupt ou blessant, contenir nos impatiences, dominer notre mauvaise humeur, avoir la paix dans notre cœur et la faire régner autour de nous.

Si nous avons communié la veille, souvenons-nous que nous sommes porteurs du Christ dans notre lieu de travail. S’Il est présent dans notre cœur, inconsciemment cette présence rayonnera autour de nous. Car participer à l’eucharistie, c’est permettre à Dieu de créer entre les hommes le lien le plus profond qui soit, au niveau même de l’être. Ce lien peut ensuite, petit à petit, émerger au niveau de la conscience et des rapports quotidiens.

Ce qui compte, finalement, c’est moins ce que nous faisons ou disons que ce que nous sommes. Le bon arbre ne peut que porter de bons fruits. Soyons souriants et joyeux parce que le Christ est ressuscité, pacifiés et pacifiant parce que nous sommes pardonnés et réconciliés. En revanche, si je suis grincheux, tourmenté, hargneux, agressif, jouant le jeu de la jungle qui m’entoure, comment pourrais-je être témoin du Christ ?

Dans nos loisirs et notre vie affective : pour pouvoir bien ou mieux accomplir sa tâche, il est nécessaire de se détendre. Il s’agit ici non pas de chercher à cueillir du plaisir en se servant des autres, mais à voir dans l’amitié et l’amour ce que nous pouvons donner. Le chrétien veut toujours voir dans l’autre une personne, une fin en soi, jamais un moyen. Dans nos loisirs, recherchons donc le contact humain et non le plaisir, la richesse personnelle qui se cache dans l’autre et non les sensations. La recherche de sensations déshumanise l’homme.

Le Seigneur vient !

Aimer l’autre donc, mais non point aimer l’amour. Sortir de soi, aider l’autre, le vouloir meilleur tout en l’acceptant tel qu’il est. En fin de compte, aimer vraiment quelqu’un, c’est vouloir son bonheur éternel, c’est-à-dire sa déification.

Vivre en chrétien, c’est prendre le risque magnifique de faire non pas ce dont nous avons envie, ni ce que la société ou l’entourage nous incite à faire, mais ce que la Parole de Dieu nous prescrit.

Tout cela n’est pas de l’utopie, parce que nous croyons que le Christ a envoyé l’Esprit – qui procède du Père – sur son Église et sur chacun de ses disciples le jour de la Pentecôte, et que ce même Esprit, invoqué quotidiennement, peut changer notre cœur de pierre en cœur de chair, transformer comme une source d’eau vive un désert en oasis, un truand en saint et, pourquoi pas, nous-mêmes en serviteurs de Dieu.

Le temps des " chrétiens sociologiques ", c’est-à-dire de ceux qui étaient chrétiens parce que les structures sociales l’exigeaient, est passé. Le temps des tièdes, que le Christ " vomira de sa bouche " (Ap 3, 16), est révolu. Dans une société de plus en plus païenne, soyons de plus en plus des chrétiens orthodoxes, c’est-à-dire des disciples de plus en plus authentiques du Dieu fait homme, par toute notre manière de vivre et toute notre façon de prier.

Les chrétiens deviendront alors ce qu’ils sont appelés à être : la lumière du monde d’aujourd’hui, tout comme ils furent celle du monde de l’époque de Néron ou de Dioclétien. Le Seigneur vient !

par le père Cyrille Argenti

Extrait de Cyrille Argenti, N’aie pas peur
Le Sel de la terre/Cerf, 2002.

Seigneur, Vous êtes mon Pasteur

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« Ô Seigneur, Vous êtes mon Pasteur, je ne manque de rien ; Vous me faites reposer dans de verts pâturages, Vous me conduisez près des eaux rafraîchissantes. Vous renouvelez mon âme et me dirigez dans des sentiers de justice.

Même si je marche dans le ravin, par de sombres vallées, je ne craindrai aucun mal, parce que Vous êtes avec moi.

Votre bâton et votre houlette, voilà ma consolation. Vous dressez devant moi une table, en dépit de mes adversaires.

Vous oignez ma tête de parfum et ma coupe déborde. (cf. Ps. 22).

Ô Seigneur, mon doux Pasteur, qu'auriez-Vous pu me donner que je n'ai reçu ?

Vous avez voulu devenir Vous-même ma nourriture et mon breuvage.

Et quel pâturage plus délicieux et plus salutaire, plus nourrissant et fortifiant, auriez-Vous jamais pu trouver que celui de votre Corps et de votre Sang ?
Ô très bon Seigneur Jésus-Christ, mon doux Pasteur, que Vous rendrai-je pour tout ce que j'ai reçu de Vous ?

Que Vous donnerai-je pour le don que Vous m'avez fait de Vous-même ?

Si je pouvais me donner à Vous mille fois, ce ne serait rien encore, puisque je suis néant par rapport à Vous.

Vous, l'immensité même, avec eu un amour si grand et si gratuit pour moi, si chétif, si méchant et ingrat !

Je sais, ô Seigneur, que votre amour tend à l'immensité, à l'infini, puisque Vous êtes immense, infini.

De grâce, ô Seigneur, dites-moi donc de quelle manière je puis Vous aimer.
Mon amour, ô Seigneur, n'est pas gratuit, il Vous est dû...

Bien que je ne puisse Vous aimer autant que je le devrais, Vous agréez ce faible amour. Je pourrai Vous aimer davantage, lorsque Vous daignerez accroître ma vertu ; mais jamais je ne pourrai Vous donner autant que Vous méritez.

Donnez-moi donc votre très ardent amour par lequel, avec votre grâce, je Vous aimerai, Vous plairai, Vous servirai, accomplirai vos préceptes et ne serai séparé de Vous ni dans le temps présent, ni pour l'éternité, Vous demeurant uni dans l'amour pendant les siècles éternels. »

(Vénérable Raymond Jourdain *).

(*) : Raymond Jourdain (9 ème siècle.), Chanoine Régulier de Saint Augustin, Prévôt de l’Église d'Uzès, puis Abbé de Celles au diocèse de Bourges, cité par St Jean Eudes dans Le Cœur admirable, fut connu sous le nom d'Idiot qu'il avait pris par humilité (cf. Contemplationes Idiotae).

 

L'heure est au choix: Ceux qui ont la Foi, qui suivent le Christ et Lui obéissent et ceux qui refusent de porter leur croix à Sa suite...

Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

La vie du fondateur du christianisme

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Jésus-Christ n’est pas un personnage de récit mythique : sa réalité est historique et sa perfection authentique. L’abbé Broglié met en parallèle Notre Seigneur avec Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet afin de faire voler en éclat les préjugés absurdes qui jonchent notre époque. À ce titre, bien que datant de la fin du XIXe siècle, ses propos sont étonnamment contemporains !

« La vie du fondateur du christianisme » tiré de « Problèmes et conclusions de l’histoire des religions » de l’abbé de Broglié. Page 334 à 340.

« Le trait particulier de la vie de Jésus-Christ telle qu’elle est racontée dans l’Évangile, c’est l’union de la perfection de l’idéal avec la pleine réalité historique. En règle générale, chez tous les hommes, ces deux éléments sont séparés. L’imagination, la poésie, l’admiration idéalisent les êtres, mais en corrigeant leurs défauts réels et en leur ajoutant des vertus qu’ils n’ont pas possédées. Dès que l’on passe de la fiction à l’histoire, on retrouve les imperfections de la nature humaine. Nous pouvons appliquer cette règle à tous les personnages de l’histoire, sans crainte de la voir démentie. Mais puisqu’il s’agit du fondateur d’une religion, nous nous bornerons à l’appliquer aux quatre fondateurs de cultes dont nous avons étudié l’histoire : Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet.

Sur Zoroastre, comme nous l’avons montré, nous ne savons rien d’historique. II se perd entièrement dans la légende, il n’y a donc pas lieu d’en parler ; ses vertus et ses qualités ne nous apparaissant qu’au milieu des nuages de la mythologie : nous ne pouvons dire s’il a été tel que ses sectateurs l’ont décrit ; nous ne savons même pas s’il a existé.

Bouddha a certainement une réalité plus grande. Son époque est à peu près certaine, et sa personnalité, qui joue un si grand rôle dans son œuvre, nous est connue dans ses grands traits. Mais combien il y a loin de cette notion générale à cette connaissance détaillée de la vie d’un homme qui serait nécessaire pour prononcer sur sa perfection morale ! Les discours de Çakia-Mouni et les récits de sa vie n’ont qu’une authenticité très douteuse. Chose singulière même, si nous devions en croire les livres singhalais qui sont destinés à exalter les vertus du Bouddha, nous y trouverions quelquefois la marque de ses défauts. C’est ainsi qu’il est raconté que, lorsque Bouddha était dans un jardin, cinq cents moines vinrent le trouver conduits par ses deux principaux disciples, et qu’il se fit un tel bruit lorsqu’il s’agit de les faire asseoir et de poser à terre leurs pots à aumônes, que le maître cria à Ananda :

« Qui sont ces hommes qui font tant de bruit, comme des pêcheurs qui tireraient leurs filets ? »

Ananda l’ayant averti de l’arrivée des étrangers, il ajouta :

« Assemblez tout le couvent et dites aux moines qui se sont conduits comme des pêcheurs au filet de ne pas rester près du lieu où je me trouve. »

Les moines étrangers se retirèrent assez irrités, et il fallut l’intervention du grand dieu Brahma et de l’un des principaux disciples pour que Bouddha se décidât à les recevoir. Les commentateurs s’efforcèrent de donner des raisons de la conduite du Bouddha, mais il est difficile de ne pas y voir un acte d’impatience assez déplacé. En tous cas il a gravement scandalisé ses disciples les plus intimes : l’un d’eux, dit la tradition, songea à le quitter ; l’autre, pensant que Bouddha manquait à sa mission, se proposa de prendre sa place. Nous n’avons pas cité ce fait pour en tirer une conclusion directe contre la perfection morale du Bouddha, mais simplement pour montrer le travail d’idéalisation fait par ses disciples, car ce morceau est une sorte d’excuse ou d’explication d’une tradition relative à la conduite du maître. Quoi qu’il en soit, l’impossibilité de dégager le Bouddha réel du Bouddha dogmatique et légendaire est évidente et suffit pour que nous n’ayons aucun motif d’admettre en Çakia-Mouni l’absolue perfection réalisée et vivant sur la terre.

Nous ne la trouverons pas non plus en Confucius, dont la vie est beaucoup plus historique, grâce au caractère du peuple chinois. Cette vie n’a rien d’héroïque ; c’est celle d’un honnête homme et d’un sage, ayant une ambition politique, innocente sans doute, mais qui diminue la grandeur de son caractère. Confucius ne se montre pas supérieur à la moyenne des honnêtes gens de tous les pays.

Reste Mahomet, le dernier venu, dont la vie est absolument authentique surtout quand il s’agit des faits que mentionne le Koran. Mais, si nous trouvons ici la réalité historique, nous sommes certainement bien loin de l’idéal.

C’est donc une loi générale que sur la terre les hommes réels et vivants sont plus ou moins imparfaits et que l’idéal absolu, quand il existe dans une biographie, est le produit de l’imagination de la postérité. Si maintenant nous lisons l’Évangile, nous voyons une grande, unique et sublime exception à cette triste loi. Jésus-Christ nous apparaît comme l’absolue perfection sans aucune tache, et en même temps il vit sur cette terre, nous savons où il est né et où il est mort ; nous entendons la voix même des témoins oculaires de sa vie, de l’apôtre qui a reposé sur son sein. Que la vie de Jésus telle qu’elle est rapportée par l’Évangile soit une vie idéale et surhumaine, c’est ce qu’il est inutile de prouver. Cela est inutile à l’égard des âmes simples et de bonne foi, que la lecture de l’Évangile ravit d’admiration et fait entrer dans cette stupeur qui, au dire du texte sacré, saisissait ceux qui approchaient du divin Maître et écoutaient les paroles tombées de ses lèvres. Cela est également inutile à l’égard des contradicteurs qui, suivant l’exemple des pharisiens, trouveront toujours matière à critiquer dans la perfection même. Soit qu’on le contemple dans l’obscurité de sa vie de Nazareth, soit qu’on le voie parcourant les villages et les bourgades de la Judée toujours entouré par la foule et supportant sa grossièreté et son indiscrétion, soit qu’on écoute les entretiens si profonds et si touchants avec Nicodème ou avec la Samaritaine, soit qu’on entende tomber de sa bouche le sermon des béatitudes, partout c’est une simplicité jointe à une profondeur que rien n’égale. Ce n’est pas le sublime, c’est plus que le sublime ; on entre, en lisant l’Évangile, dans cette région de calme qui est au-dessus des nuées et des orages ; on est plongé dans la vérité parfaite, dans la paix sans nuages, dans la bonté sans limite. Quel trait de caractère que ce petit mot de l’Évangéliste : il ne fit point de miracles dans cette bourgade à cause de l’incrédulité des habitants ; cependant il y guérit quelques malades ! Quel trait encore que ces larmes de Jésus au moment où il allait ressusciter Lazare ! Quelle profondeur dans ses réponses telles que celle où il dit de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, confondant ses adversaires en même temps qu’il posait le principe des sociétés modernes ! Quelle connaissance du cœur humain, quelle prudence surnaturelle dans le jugement de la femme adultère ! Et dans sa passion, à quelle hauteur Jésus s’élève ! Avec quelle indifférence pour la vie il parle à Pilate de la puissance qui lui a été donnée sur le Fils de l’homme ! Comme il se tient à égale distance de la faiblesse qui se soumet au pouvoir et de l’esprit de révolte ! Quelle douceur envers les faibles, quelle énergie en parlant aux hypocrites et aux puissants de la terre ! On comprend cette parole attribuée à Napoléon Ier, qui ne serait pas moins vraie lors même qu’elle ne serait pas authentique :

« Je me connais en hommes ; Jésus-Christ n’est pas un homme. »

Le Christ de l’Évangile est donc l’idéal, la perfection vivante sur la terre. Maintenant, cet idéal est-il une invention ? Est-il le produit de l’action de l’imagination humaine sur une réalité inférieure et grossière ? S’est-il formé à la manière des autres biographies plus ou moins idéales, telles que celle du Bouddha, ou la légende moderne de Napoléon ? La simple lecture impartiale des Évangiles suffit pour répondre à cette question, indépendamment de toute étude critique. Les œuvres légendaires ont en effet leurs caractères propres qui se laissent aisément reconnaître. Or le Christ de l’Évangile est aussi clairement humain, vivant et réel, qu’il est évidemment parfait. Il n’est pas un instant où il ne touche le sol, où on ne le voie vivre au milieu d’hommes parfaitement réels et nullement idéalisés. Si le récit de la vie de Jésus-Christ était une création légendaire, il aurait fallu, pour donner à cette œuvre d’imagination, un caractère si grand de vraisemblance, une conformité si parfaite dans les détails avec les circonstances de temps et de lieu et les mœurs de l’époque, un art merveilleux, une habileté inimitable qu’il serait absurde d’attribuer aux auteurs des Évangiles.

L’accord des Évangiles est encore une preuve de la réalité de la figure idéale de Jésus-Christ. Quoi qu’on en dise, cette figure est unique et c’est le même Christ qui apparaît dans les quatre Évangiles. Si le Christ de saint Jean est plus profond, s’il manifeste plus complètement sa sagesse divine, il ne diffère cependant pas de celui des autres évangélistes. Ce sont des traits qui s’ajoutent à d’autres traits, mais sans détruire les premiers. Or, comment expliquer cette identité, si chacun des évangélistes n’a eu devant les yeux le même type réel et vivant, c’est-à-dire le Sauveur lui-même ? Écoutons sur ce point un appréciateur non suspect, l’auteur de l’Émile :

« Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu. Dirons-nous que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente, et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Au fond, c’est reculer la difficulté sans la détruire ; il serait plus inconcevable que quatre hommes d’accord aient fabriqué ce livre, qu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet. Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ni ce ton, ni cette morale, et l’Évangile a des caractères de vérité si grands, si frappant, si inimitable, que l’inventeur en serait plus étonnant que le héros (Rousseau. Émile. Livre IV). »

Nous trouvons donc dans l’Évangile cette union, vainement cherchée partout ailleurs, de l’idéal et du réel. Évidemment c’est une œuvre divine. Dieu seul est assez puissant pour créer une œuvre parfaite.

Mais nous pouvons tirer de cette union du réel et de l’idéal en la personne de Jésus-Christ une conclusion plus vaste et plus importante. N’est-ce pas l’union de l’idéal et du réel qui est l’objet de la recherche de toutes les religions ? N’est-ce pas l’absence de cette réalisation de l’idéal sur la terre qui produit ce vide de l’âme que les religions cherchent à combler ? Or l’histoire du christianisme nous présente, à une époque déterminée de l’histoire, pendant un intervalle de quelques années, l’idéal absolument parfait, vivant sur cette terre. N’est-ce pas la preuve que l’objet cherché par la religion est un objet réel ? N’est-ce pas le signe visible sur la terre de l’idéal éternel et vivant dans le ciel, c’est-à-dire du Dieu personnel ? N’est-ce pas cette perfection manifestée en chair qui sert de pont pour nous conduire à la croyance aux perfections invisibles, et n’est-ce pas aussi par l’amour du Christ que l’on arrive le plus facilement à l’amour de la perfection divine ? N’est-ce pas ce que saint Paul explique lorsqu’il nous dit que le Christ est la splendeur de la gloire de Dieu et la figure de sa substance ? Cette union de l’idéal et du réel, c’est le caractère propre de la Divinité, c’est le signe distinctif d’une religion monothéiste qui admet que la perfection existe en Dieu à l’état personnel. Jésus-Christ unissant dans sa nature visible ces deux éléments, qui semblent contradictoires, et qui le sont réellement dans l’ordre purement naturel, est donc non seulement un envoyé de Dieu, nais comme un signe et un sacrement qui contient et révèle la divinité tout entière et ses plus sublimes attributs. C’est un trait caractéristique et unique, propre au christianisme seul. Le christianisme est donc le seul point de contact de la perfection absolue avec la misère de l’homme, la seule vraie communication entre le ciel et la terre. »

(Source: Saint Michel Archange)

Les « apparitions » et la foi en la Résurrection

La résurrection de Jésus est la base de notre foi. Cette résurrection se fonde sur les récits évangéliques des « apparitions », lesquels ne peuvent que rendre maladroitement un phénomène par nature ineffable. Il est impossible d’expliquer scientifiquement ces apparitions, mais on peut approfondir les textes et tenter de dégager leur vraisemblance.

La foi est une semence en constante germination. Une foi mûrie doit être en mesure de s’apporter à elle-même quelques-unes de ses « raisons ». Si on ne peut rendre compte pour soi-même de la réalité des apparitions, il devient par la suite malaisé de témoigner de sa foi. C’est pourquoi cette réalité est centrale et m’apparaît mériter examen avant d’autres récits, ces derniers en découlant.
Quand on étudie la genèse de la foi en la Résurrection, on se tourne naturellement vers les « apparitions ». Pour rendre compte d’un événement inédit, le retour à la vie d’un Maître qui « se trouve au milieu de ses disciples » et parle avec eux, les Évangélistes n’ont trouvé d’autre mot que celui « d’apparitions ». Terme approximatif et pour cause, la réalité qu’il désigne ressortissant à l’indicible. Les Évangiles sont la réinterprétation de la vie, de la mort et de la résurrection de ce Maître à la lumière des apparitions. Celles-ci ne sont pas une dénégation de la mort de Jésus, mais sa Transfiguration en un Règne victorieux de la mort. Pour vaincre la mort il faut la connaître. Les disciples en vinrent à comprendre que la résurrection de Jésus était inscrite dans sa mort même. La première mention des apparitions se trouve dans une épître de Paul (1 Co 15,5-8). Une libération nationale se convertit bientôt en une libération intérieure, l’attente d’un royaume matériel se transforme en une espérance eschatologique.

Les premières arrivées

« Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre » (Mt 28,1). Ces femmes n’ont vraisemblablement pas dormi et attendent la fin du sabbat ; sitôt le moment venu elles se précipitent au tombeau. « Et elles de s’approcher et d’étreindre ses pieds en se prosternant devant lui » (v. 9). Jésus apparaît d’abord à des femmes. Le « tombeau vide » prépare les disciples aux apparitions. Si Jésus est Vivant, le tombeau doit être vide. Dans l’évangile de Marc (15,47), il est dit que « Marie de Magdala et Marie, mère de Josué, regardaient où on l’avait déposé [le corps de Jésus] ». Détail qui a son importance, puisque le tombeau vide sera bien celui de Jésus, et non celui d’un autre cadavre. Marc fait jouer à plusieurs femmes le rôle tenu par la seule Marie de Magdala dans l’évangile de Jean ; quant à la fonction d’annonciateur remplie par « un jeune homme vêtu d’une robe blanche », elle semble remplie par Jésus lui-même dans ce dernier évangile. « Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : il vous précède en Galilée » (Mc 16,7) : chez Jean, Marie remplira seule cette mission. « Et [les femmes ayant trouvé le tombeau vide] ne dirent rien à personne, car elles avaient peur » (v. 8) : elles ne se prononcent pas sur la Résurrection, quand Marie de Magdala le fait avec éclat dans le quatrième évangile. Mais il faut noter que ce silence des femmes chez Marc n’est pas neutre. L’Évangéliste ne veut pas déduire la résurrection de Jésus du tombeau vide : les femmes ne disent rien. [1] Ce sera aux « apparitions » à jouer ce rôle. Le Ressuscité vient à la rencontre de ceux qui cherchent le Vivant.

Et ses compagnons, entendant Marie de Magdala dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas. Après cela, il se manifesta à deux d’entre eux qui faisaient route ; eux non plus, on ne les crut pas (Mc 16,11-13).

L’incrédulité des apôtres plaide en faveur de la Résurrection : on n’a pas fabriqué une fable. J.-M. Tézé remarque : « Que le Christ prenne l’initiative des rencontres avec ses disciples, que les apôtres soient lents et indécis à le reconnaître, infirme l’interprétation d’une hallucination collective. » [2] Marc ne s’embarrasse guère de nous faire connaître la réaction de Jésus face à ceux qui renâclent à croire les témoins : « Il leur reprocha [aux Onze] leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité » (16,14). Avant les apparitions personne ne croit. C’est par elles que la foi au Christ est née, et cette naissance s’est opérée de façon progressive. Comme Marie de Magdala et les deux pèlerins qui retournent à la campagne, les disciples n’ont rien à retirer d’une supercherie. La Résurrection implique pour les disciples une conversion, une transformation de leur mentalité, laquelle ne consiste plus désormais à attendre un libérateur politique mais à reconnaître le Messie, Fils de Dieu, dans le Seigneur qui leur apparaît. Ce Messie n’est pas un Sauveur ponctuel engagé dans un destin national, mais le Rédempteur de l’univers.

« Être vu »

Jésus ressuscité apparaît aux disciples. Le grec donne ôphtè, « il fut vu ». Il se rend présent à eux, se donne à voir, expressions soulignant le caractère agissant de celui qui apparaît. Les disciples mettent d’abord du temps à comprendre ; c’est progressivement qu’ils entrent dans la lumière de la Résurrection.

Une finale de Marc perdue (16,9-20) aurait contenu le récit d’une apparition à Pierre (F. Gils), ce qui eût été vraisemblable. [3] Mais P. Ricœur pense que l’hypothèse de cette perte n’est même pas nécessaire, que le second évangéliste n’a tout simplement pas éprouvé le besoin d’en dire plus. [4] « Il n’est pas ici » : l’affirmation du jeune homme à la robe blanche suffit. « Il n’est pas ici », cela veut dire qu’il est ailleurs, cherchez-le seulement. Ne vous avait-il pas lui-même fixé rendez-vous (« Il vous précède en Galilée », 16,7) ? Néanmoins le rédacteur final semble se rendre compte de la nécessité des apparitions pour attester de la Résurrection et la proposer à la foi des fidèles.

Exergue : L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples ; elle est transhistorique.

S’il y avait des preuves de la Résurrection on n’y croirait pas, on admettrait un fait daté historiquement. On n’imprime pas la foi sur pellicule ni ne l’enregistre sur bande magnétique. « L’histoire » de Jésus ne serait pas parvenue jusqu’à nous si elle n’avait été conservée par la piété des fidèles, par la foi de la communauté, par la prédication des apôtres. Sans doute la foi s’appuie-t-elle sur un contexte historique, mais l’argument de l’histoire racontée est avant tout l’adhésion à une personne et à son enseignement. L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples. La résurrection de Jésus ne serait pas un objet de foi si elle n’était transhistorique. Commentant les Évangiles, C. Perrot résume cette problématique : « Le genre “historique” n’était certainement pas le mieux adapté pour lancer la proclamation chrétienne. Mais en même temps, sans ancrage dans l’historicité, la foi naissante se serait diluée dans le mythe. » [5] La foi va au-delà d’un constat. Les apparitions sont une présence qui habite les disciples. Pour décrire l’apparence de Jésus aux pèlerins qui retournent à la campagne, Marc parle laconiquement « d’un autre aspect » (16,12). « Il y a une tension évidente, écrit un commentateur, entre, d’une part, la netteté du message pascal et, d’autre part, l’ambiguïté et le caractère problématique des récits de Pâques du point de vue historique. » [6]

Qui est le Ressuscité ?

Jésus se rend présent de façon suffisamment différente de son apparence terrestre pour que les disciples se rendent compte qu’il n’est plus celui qu’ils avaient connu (qui est mort), mais de façon assez ressemblante par ailleurs pour qu’ils ne doutent d’aucune manière que c’est bien de lui qu’il s’agissait (passé à une autre vie). Un auteur souligne cette perplexité : « Il est reconnu et d’autre part on ne réussit pas à le reconnaître. » [7] À partir de là, l’idée de Résurrection traduit cet état de choses différent. Les disciples ont connu un homme de Galilée, ils ont maintenant devant eux le tout autre, le Seigneur accédé aux dimensions de l’univers. X. Léon-Dufour remarque bien que Jésus ressuscité n’est pas l’objet d’un spectacle pour les disciples, mais le sujet d’une présence intériorisée en eux. [8] En face du Ressuscité les apôtres reconnaissent le maître de Nazareth, mais ils mettent du temps à associer le souvenir de l’homme qu’ils ont connu à celui qui se présente maintenant devant eux. Une fois ce lien établi, ils peuvent parler de Résurrection. Pour les apôtres, prêcher la foi en la résurrection de Jésus impliquait qu’ils étaient les premiers à y croire. X. Léon-Dufour remarque que nos catégories ne parviennent pas à appréhender le mystère, que l’histoire est pour ainsi dire saisie par une réalité qui la dépasse :

Afin d’étreindre par la raison un mystère qui toujours nous échappe par quelque endroit, ne cherchons-nous pas à nous mettre en relation humaine, visible, naturelle, avec l’acte par lequel Dieu a ressuscité Jésus ? Contre une telle propension il nous faut lutter, car elle corrompt la relation même que nous voulons établir : à savoir, rejoindre un acte de Dieu en lui-même. [9]

Le Ressuscité ne se meut pas dans la dimension du Jésus du ministère terrestre.

Luc

Une première présentation du Ressuscité chez Luc tient dans l’épithète « le Vivant ». « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » (24,5), demande-t-on aux femmes venues apporter les aromates. La nature glorifiée du Christ n’a plus rien à voir avec les tombeaux. On y constate encore une fois que l’incrédulité, y comprise celle des Douze, se donne tous les prétextes, ici du « radotage » féminin (v. 11). Le miracle des apparitions sera celui d’une ouverture, d’une réceptivité au mystère d’une œuvre de Dieu. Pour le moins, la réaction de Pierre au retour du tombeau est peu enthousiaste : « Il s’en alla de son côté en s’étonnant de ce qui était arrivé » (v. 12). On s’étonne en effet que Jésus n’apparaisse pas d’abord à Pierre, futur chef de l’assemblée, plutôt qu’aux femmes en Matthieu, aux disciples d’Emmaüs en Luc, à Marie de Magdala en Marc et en Jean. Les femmes à cette époque n’étaient pas des témoins crédibles, et c’est d’elles qu’on apprend que Jésus est ressuscité. On ne se préoccupe pas de « retoucher » les faits pour les rendre plus vraisemblables. Ils contiennent leur propre vérité.

On assiste dans cet évangile à un autre mode d’apparition du Ressuscité. Un marcheur se joint à des pèlerins qui retournent à Emmaüs et les entretient des Écritures, en leur montrant qu’elles concernent le Christ annoncé. Vient un moment où, le « cœur brûlant » (v. 32), ces pèlerins reconnaissent l’étranger assis à la même table qu’eux. Le Maître replace la joie dans des cœurs que l’espérance a désertés. L’apparition prend ici la forme d’une reconnaissance. On reconnaît celui qu’on a aimé, non celui qu’on a ignoré. Le Ressuscité se donne à reconnaître à ses fidèles, il se voile à ceux à qui il était indifférent. Le moment de l’identification par les disciples d’Emmaüs de l’inconnu qui s’est joint à eux coïncide avec celui de sa disparition de devant eux : qu’est-ce à dire, sinon qu’au moment où « leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (v. 16) les disciples étaient dans le brouillard des apparences, et que leur foi maintenant perce ce brouillard ?

Exergue : Comment des pêcheurs auraient-ils pu élaborer un système qui empruntait à la philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités ?

Plus loin, l’Évangéliste force l’argument en faveur du Ressuscité : « Il prit un morceau de poisson grillé et mangea sous leurs yeux » (24,43). S’il est dans un corps immortel, Jésus apparaît physiquement aux disciples mais il n’est pas en mesure d’absorber une nourriture corruptible. Un exégète écrit : « À vrai dire, ce surcroît de preuve nous laisse assez peu convaincus. S’il est vrai qu’il n’est pas possible pour un “esprit” d’absorber de la nourriture matérielle, on ne voit guère qu’un être glorifié, comme l’était le Christ ressuscité, puisse le faire plus aisément ! » [10]

Les apparitions permettent à la foi des disciples de prendre forme, elles les préparent à l’idée de Résurrection. Leur esprit sémite leur interdisait absolument de concevoir l’immortalité sans une participation du corps. Les Grecs voulaient dégager l’âme de la matière « mauvaise », le judaïsme veut libérer l’une et l’autre. On se demande d’ailleurs comment des pêcheurs auraient pu élaborer un système qui empruntait aux écoles de philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités. De plus, ces pêcheurs étaient prêts à signer de leur vie leur témoignage : on ne donne pas sa vie pour une apparence ou une illusion. La résurrection de Jésus pousse l’incarnation de Dieu à sa limite, dans son implication ultime, puisqu’elle est une traversée victorieuse de la mort.

L’évangile de Jean

Certes le « tombeau vide » pouvait appuyer le témoignage des disciples, mais il ne pouvait être utilisé comme preuve de la Résurrection. Le tombeau était un indice. « Il vit et il crut » (Jn 20,8), dit-on du « disciple que Jésus aimait » après son entrée au tombeau. Il est seul à croire sans avoir besoin d’apparition. Tout de même, il crut après une constatation : même vide il vit un tombeau. On a interprété un peu abusivement ce verset quand on a attribué au disciple, de façon anachronique, la foi telle que nous la concevons aujourd’hui. I. de la Potterie fait justice de cette foi du disciple : « Malgré un avis contraire largement répandu (Lagrange, Bultmann, Schnackenburg, Brown), il nous semble difficile d’admettre que le verbe “il crut” exprime déjà la plénitude de la foi pascale. » [11] Ce disciple, le paradigme des croyants à venir, revendique cependant l’honneur d’être le premier à croire « sans avoir vu », parce qu’à la lettre il ne vit d’abord rien, mais une vacuité. Il connaît le privilège de la foi. « En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts » (v. 9). Le rédacteur souligne de façon subtile l’esprit plutôt lourd des autres disciples. En fait, aucun des disciples n’a cru sans avoir vu. Rédigé après la génération apostolique, le souci de l’évangile de Jean se porte sur les croyants à venir. Le « disciple que Jésus aimait » vit ce qui se donnait à voir, il vit en vérité, il entra dans le tombeau du Vivant. Il pressentit un événement transcendant, il interpréta un signe. Il reconnut l’action de Dieu sans en avoir la pleine intelligence. En ce sens, il crut en ayant vu peu de chose. Il vit dans la nuit. On peut être témoin de la même scène, encore faut-il déduire sa foi de ce que l’on a vu. [12]

Exergue : Le « disciple que Jésus aimait » est le premier à croire « sans avoir vu » ; il connaît le privilège de la foi.

La première apparition de Jésus ressuscité est pour Marie de Magdala. [13] Marie est demeurée au tombeau quand les autres sont partis (Jn 20,15). Jésus se laisse reconnaître par elle. Il fait d’elle la première prédicatrice de sa Résurrection : « Va trouver mes frères », dis-leur qu’ils ont été promus (« Mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu »), dis-leur que je suis le Vivant. Le Ressuscité rend Marie porteuse de la Bonne Nouvelle de sa Résurrection ; elle met pour ainsi dire au monde le Ressuscité en révélant sa présence aux disciples. C’est un apôtre authentique qui annonce la vie de Dieu. Mais humaine, trop humaine, elle confond celui qu’elle cherche, le maître qu’elle a connu, avec celui qui lui apparaît maintenant. Elle s’élance, d’où le « noli me tangere », avertissement qui l’avise de la glorification de son Maître. Ne cherche pas l’homme que tu as connu, semble lui dire Jésus. On se souvient de la question de Luc : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Ce « ne me retiens pas » signifie : ne tente pas d’emprisonner le temps à venir dans le temps présent, n’empêche pas la gloire de Dieu de se manifester.

Thomas et les plaies

Quant à l’apôtre Thomas, il accorde sa foi sous bénéfice d’inventaire (Jn 20,24-30). On a fait de cet apôtre le modèle des incrédules mais en fait personne n’a cru : tous les apôtres ont été invités à mettre le doigt dans les plaies du Ressuscité, à « avancer la main dans son côté » (voir Lc 24,38-40 : « Touchez-moi »). On aperçoit ici de façon claire que la Résurrection porte en permanence les stigmates de la Crucifixion : c’est une victoire dont les cicatrices parlent du combat qui l’a précédée. L’hymne de Pâques Victimae Paschali rappelle opportunément au fidèle que la Résurrection n’a rien à voir avec un événement magique (comme dans l’Évangile de Pierre où des gardes romains voient Jésus sortir du tombeau), qu’elle est la conclusion d’un « affrontement de la mort et de la vie en un duel prodigieux ». Le Ressuscité convie Thomas à davantage qu’une expertise médico-légale : il lui apprend qu’un ressuscité porte les marques de la mort qu’il a traversée – et qu’inversement une semence de résurrection gît dans toute opprobre. Le Ressuscité porte éternellement les vestiges d’une mort vaincue. C’est pourquoi il vient en aide à la faiblesse du disciple, c’est pourquoi il guérit ses insuffisances à ses plaies, il le ressuscite dans sa situation mortelle. Comme le dit de manière dense l’auteur d’une importante rubrique sur la question : « Dans la permanence de ses fidélités et de ses renoncements, l’existence chrétienne est fondée en définitive sur la résurrection de Jésus. » [14] Celui qui est « assis à la droite du Père » est un crucifié, et c’est encore un crucifié qui « reviendra dans la gloire ». C’est un stigmatisé que la gloire atteint, c’est dans ses plaies que Jésus est glorifié. La Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

Exergue : C’est dans ses plaies que Jésus est glorifié, la Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

La déclaration de Thomas « mon Seigneur et mon Dieu » est survenue plus tard, l’évangile condensant ici la lente sédimentation de la foi. La réaction de l’apôtre est la première affirmation d’un Dieu personnel, il est le premier juif à ne plus invoquer le nom de Yahvé. La Résurrection est un fait indicible : comme le « Rabbouni » de Marie de Magdala, elle est une désarticulation du langage, un murmure, une chute à genoux. En Thomas, la conversion est accomplie, l’apôtre devient le patron des convertis. On remarque que Thomas « n’avance pas la main », comme il est invité à le faire : la foi est intangible, elle est une donnée première.

Apparition finale

Le maître est mort, la pêche a repris, l’histoire est finie : qu’est-ce qui la fait rebondir ainsi ? « Cette nuit-là, ils ne prirent rien » (Jn 21,3). Les disciples voient Jésus marcher à leur rencontre sur le rivage. [15] L’apparition fait naître chez eux une anamnèse, un souvenir de son enseignement, accompagné d’une interprétation. L’apparition de Jésus au bord du lac Tibériade, dans un « corps spirituel » pour parler comme saint Paul, donne sa signification à son ministère terrestre. Les disciples n’osent lui demander qui il est, pressentant une autre dimension (« Aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ?, sachant que c’était le Seigneur », v. 12). S’insinue alors en eux l’idée du Vivant, de la Résurrection. Sur le rivage, ils voient avec les yeux d’une foi encore vacillante, mais l’idée prend forme en eux que le Messie attendu est celui de tous les hommes. Quand la parole d’un Maître revit de façon aussi significative dans le cœur des disciples, celui qui l’a proférée est en effet « ressuscité », il vit parmi eux.

Pierre est le premier à se précipiter vers Jésus, comme il avait été le premier à pénétrer au tombeau. Comme dans l’évangile de Matthieu, l’apparition reçoit ici une interprétation pastorale, elle est intimation d’annoncer la vie de Dieu. « Fais paître mes agneaux » (21,15) : nourris mon troupeau comme je viens de faire (il vient d’inviter les disciples à déjeuner), donne-leur accès au pâturage de ma Parole. [16]

Épilogue

Au terme de cette modeste étude, que conclure ? Les apparitions de Jésus font accéder les disciples à une compréhension supérieure des événements, de la vie et de la mort de leur Maître. Les disciples déduisent des apparitions que Jésus est ressuscité, qu’il est Vivant. Le Maître leur apparaît dans une révélation (les disciples d’Emmaüs par exemple). Un Inconnu, plus intime qu’eux-mêmes, les a rejoints, a rendu leur « cœur brûlant », comme il cherche à le faire des disciples ultérieurs. La rédaction évangélique s’étendant sur plusieurs années, le culte établi à la suite de ces apparitions s’est incorporé dans les textes. Il en est resté une liturgie vivante, une « communion » au Ressuscité. On en trouve la trace dans 1 Co 11,24, dans le repas des disciples d’Emmaüs en Luc, dans le partage du repas que nous venons de voir en Jean 21. Mais l’étude des apparitions permet encore, si l’on ose dire, de « documenter » notre foi, de vérifier à quelle source elle s’abreuve, d’approcher si peu que ce soit le mystère auquel nous accordons notre plein assentiment. Une foi ainsi affermie se fait d’elle-même contagieuse.

« On n’en finit plus de réfléchir sur l’enjeu d’un tel événement dans la vie d’un chrétien ; quand on pense avoir prononcé quelque chose de décisif, voilà que les frontières reculent encore et que de nouvelles implications apparaissent. Quoi qu’il en soit, je serais heureux que ce texte remporte l’adhésion du plus grand nombre de vos lecteurs.
Idéalement, l’on pourrait souhaiter qu’une discussion s’ensuive ; d’une manière ou de l’autre. Si j’accorde une valeur à ce texte, et une valeur communiquée, c’est que je me suis nourri moi-même de d’autres auteurs, je devrais dire de d’autres frères chrétiens qui avaient réfléchi avant moi sur la question. Ensemble (c’est-à-dire en Assemblée), nous trouverons peut-être le fin mot de l’histoire ; et si nous ne le trouvons pas, grand bien nous fasse encore puisque nous le chercherons et que cette quête raffermira notre fraternité. »
J.-P. LeBlanc

À la fin du travail sur son article, l’auteur nous a envoyé cette note. Il n’est pas coutume dans Esprit & Vie de publier la correspondance de la rédaction avec les auteurs, mais cela nous semble ici une très utile illustration de la démarche de J.-P. LeBlanc qui, spontanément, a pris contact avec la revue pour faire partager les fruits de sa recherche.
La rédaction

[1Prudence qu’on rencontre ailleurs dans l’évangile : « Informé par le centurion, Pilate octroya le corps à Joseph » (Mc 15,45), en d’autres termes le corps de Jésus n’a pas été enlevé par les disciples, il a reçu un label officiel d’enterrement. Marc envoie les femmes au tombeau sans doute pour montrer qu’elles n’ont pas pu rouler la pierre.

[2Jean-Marie Tézé, « La gloire du sensible », dans Christus n° 67 (1970), p. 388.

[3Il est exclu qu’on ait ajouté cette finale, parce que la fin de l’évangile de Marc aurait été compromettante pour l’Église naissante.

[4Voir Paul Ricoeur, « Le récit interprétatif. Exégèse et théologie dans les récits de la Passion », dans Recherches de science religieuse, n° 73/1 (1985), p. 17-38.

[5Charles Perrot, Jésus et l’histoire, Paris, Desclée, 1979, p. 50.

[6G. Bornkamm, Qui est Jésus de Nazareth ?, Paris, Éd. du Seuil, coll. « Parole de Dieu », trad. franç. 1973, p. 208.

[7H. Schlier, La Résurrection de Jésus-Christ, Paris, Salvator, 1969, p. 24.

[8X. Léon-Dufour, « Apparitions du Ressuscité et herméneutique », dans La Résurrection du Christ et l’exégèse moderne, Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lectio divina » n° 50, 1969, p. 171.

[9Ibid., p. 156.

[10Marie-Émile Boismard, « Le réalisme des récits évangéliques », dans Lumière & Vie n° 107 (1972).

[11Ignace de la Potterie, New Testament Studies, vol. 30, 1984, « Genèse de la foi pascale d’après Jn 20 », p. 30.

[12Ce « disciple que Jésus aimait » paraît avoir partagé la table des apôtres au dernier repas du Seigneur. A. Jaubert (Approches de l’évangile de Jean, Paris, Éd. du Seuil, 1976, p. 44) voit dans la narration par Jean du reniement de Pierre une façon de montrer que lui, Jean, n’a pas renié le Maître, qu’il l’a suivi jusque dans l’enceinte du prétoire, advienne que pourra, et qu’il est le seul disciple à ne pas l’avoir abandonné.

[13Il se peut que ce personnage soit le même que celui d’autres évangiles : la « pécheresse » de qui Jésus « avait expulsé sept démons », celle qui oint Jésus de parfum, celle qui se tient au pied de la croix.

[14J. Schmitt, Suppl. au Dictionnaire de la Bible, t. X (56), 1982, art. « Résurrection de Jésus », col. 514.

[15Parallèle avec la marche sur les eaux de 6,16 où Jésus émerge également de la nuit, événement que le rédacteur, soucieux de kérygme plus que de rigueur historique, place après Pâque. Voir le (toujours) bon état de la question dans le chapitre « La résurrection de Jésus » dans Jésus devant l’histoire de W. Trilling (Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lire la Bible » n° 15, 1968).

[16L’Évangéliste fera plus tard de la charité un signe de la Résurrection : « Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, puisque nous aimons nos frères » (1 Jn 3,14).

Source: https://www.portstnicolas.org/

Saint Marc, le premier à avoir raconté la vie de Jésus
 

À l’occasion de la Saint-Marc ce 25 avril, la rédaction d’Aleteia s'est intéressée à cet homme dont l’Évangile est le plus court et le plus ancien.

« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu ». Dès le premier verset, Marc donne des éléments sur celui dont son Évangile n’aura de cesse de s’interroger : qui est cet homme, Jésus ? Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, saint Marc pourrait bien être l’inventeur du genre évangélique. Pourtant, il a longtemps été « délaissé » en raison de son style. « L’Évangile de Marc est le plus ancien, il donne la trame de celui de Matthieu et de Luc. Pourtant, il a longtemps été considéré comme un texte frustre, maladroit. Il a fallu attendre la réforme liturgique pour le remettre à l’honneur », détaille à Aleteia Éric Julien, accompagnateur de confirmands et de catéchumènes et auteur du livre Plongez dans l’Évangile avec Marc.

 

D’une lecture simple et descriptive, l’Évangile de Marc peut parfois paraitre naïf. Pour Jean-Pierre Rosa, philosophe et éditeur, saint Marc est pourtant celui qui a eu « le premier, le courage et l’humilité de prendre sa plume pour “raconter Jésus”, le faire résonner pour les hommes et les femmes de son temps ». Il est celui « qui a ouvert la voie ». « L’Évangile de Marc est celui avec lequel il faut se laisser guider. Ce texte est déroutant par l’authenticité avec laquelle Marc décrit la foi, ou plutôt le manque de foi des disciples. Il ne fait aucune concession devant leur fragilité. On a toujours l’impression que la foi ne supporte pas le doute. Mais avec Marc on comprend que c’est tout l’inverse. Ces hommes qui ont connu Jésus ont eu du mal à reconnaître en lui quelqu’un de pleinement homme et de pleinement Dieu », explique Éric Julien.

Jésus, en toute humanité

« Oser prendre le temps de lire en entier cet Évangile, c’est prendre le risque de la rencontre de Jésus qui sait s’intéresser aux personnes, à leur vie, à leurs souffrances, à leurs attentes », a récemment écrit le père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France. Lire cet Évangile, c’est aussi « laisser percer la foi qui habite le cœur de ceux qui s’adressent à Jésus et que Jésus reconnaît : “Ta foi est grande”. La rencontre de la souffrance des hommes marque profondément son témoignage qui trouvera son sommet à la crucifixion ».

Partir à la rencontre de Jésus avec saint Marc revient à cheminer aux côtés de Jésus dans son environnement, en toute humanité. Cet Évangile pousse le lecteur, le croyant et le curieux à répondre à une question, tout à la fois brûlante d’actualité et éternelle : pour nous, qui est ce « Jésus, Christ, Fils de Dieu » ?

 

Hymne à la Mère de Dieu

"შენ ხარ ვენახი /

Tu es une Vigne"

Chen khar venakhi

Tu es une vigne (géorgien: შენ ხარ  ვენახი, translittération:

Chen Khar Venakhi) est une hymne médiévale géorgienne.

Le  texte  est  attribué  au  roi  Démètre  Ier  de  Géorgie (1093-1156). Le compositeur de la musique est inconnu. Démètre est sensé l'avoir écrit pendant son séjour comme moine au monastère de David Garetji. L'hymne est dédiée à la Géorgie et au patronage de la Vierge Marie, elle est aussi une  prière  de  louange  à  [la  Mère  de  Dieu  et  toujours Vierge] Marie dans l'Eglise orthodoxe géorgienne. Le roi Démètre compare la Mère de Dieu à une belle vigne.

Tu es la vigne est habituellement chanté par un chœur sans accompagnement   instrumental  et  c'est  un  exemplclassique de musique chorale géorgienne. L'hymne est caractérisée comme très polyphonique et elle est représentative des traditions médiévales tardives de la Renaissance géorgienne.

Le roi Démètre, devint moine sous le nom de Damiane (Damien). Il a été glorifié par l'Eglise géorgienne, et sa fête est au 23 mai/ 5 juin.

 

Saint Damien (avant le monachisme roi Démètre Ier).

Le parchemin dans ses mains est ainsi libellé: "Tu es une Vigne."

 

Comme la Géorgie est le pays attribué à la Vierge Marie par l'Esprit Saint, cette hymne fonctionne presque comme un hymne national officieux et est très populaire. La mélodie du compositeur Paliachvili (19e siècle) est favorisée aujourd'hui. Les paroles de l'hymne "Chen Khar Venakhi / Tu es une Vigne" sont les suivantes:

 

Texte géorgien:

შენ ხარ ვენახი, ახლად  აყვავებული, ნორჩი  კეთილი, ედემს შინა ნერგული, (ალვა  სუნელი, სამოთხეს  ამოსული,)

(ღმერთმან შეგამკო  ვერვინა  გჯობს ქებული,)

და თავით თვისით მზე ხარ და გაბრწყინვებული.

Phonétique:

chen khar venakhi, akhlad aqvavebouli. nortchi k'etili, edems china nergouli. (alva suneli, samotkhes amosouli.)

(ghmertman shegamk'o vervina gjobs kebouli.)

da tavit tvisit mze khar da gabrts'qinvebouli.

Version française:

Tu es une vigne nouvellement fleurie Jeune, belle, croissant dans l'Eden, (Jeune peuplier fragrant en Paradis)

(Que Dieu te pare. Nul être n'est plus digne de louange.) Tu es toi-même le soleil qui rayonne brillamment)

 

 

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

The Georgian Church for English speakers et wikipedia

შენ ხარ ვენახი

Une idée pour initier les enfants à la prière d’intercession

Le Seigneur est attentif à la prière de ses enfants, et sans doute encore plus lorsque celle-ci vient des plus petits. Cependant, il n’est pas inné, pour un enfant, de prier pour les autres. Voici une méthode toute simple pour l’y aider.

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent » (Mc 10, 14). L’Evangile rapporte à plusieurs reprises cette préférence du Christ pour les plus petits et les plus faibles. Ce sont eux qui sont les plus proches du cœur de Dieu. Une place de choix pour la prière d’intercession ! Cependant, « dans l’intercession », explique le Catéchisme de l’Eglise catholique, « celui qui prie ne « recherche pas ses propres intérêts, mais songe plutôt à ceux des autres » (Ph 2, 4) ». Une démarche qui est loin d’être évidente pour des enfants. Voici comment les éveiller à la prière d’intercession.

 

Inspiré à la fois par le modèle de la prière des mères, où chaque maman inscrit le prénom de son enfant sur un petit disque de papier avant de le confier au Seigneur, et par ces prêtres confinés qui, à l’instar de ce curé italien, ont accroché des photos de leurs fidèles sur les bancs vides de leur église, Aleteia vous propose une méthode très simple pour inciter les enfants à prier pour leurs proches. Découpez des disques dans du papier cartonné, sur lesquels vous collerez, sur un côté, la photo d’un de vos proches, et inscrirez, de l’autre côté, son prénom. Il peut s’agir bien sûr des membres de la famille, des proches défunts, de leurs petits amis mais aussi de leurs enseignants, de leurs « ennemis », des prêtres qu’ils connaissent, sans oublier le Pape François et nos dirigeants. Placez tous les disques dans une petite corbeille dans le coin prière. Au moment de la prière, proposez à votre enfant : « Pour qui aimerais-tu prier ce soir ? ». Laissez-le choisir dans la corbeille la personne qu’il désire confier au Seigneur. Selon l’âge de l’enfant et l’aisance qui viendra progressivement, invitez-le à exprimer plus précisément son intention de prière. Car « intercéder, demander en faveur d’un autre, est, depuis Abraham, le propre d’un cœur accordé à la miséricorde de Dieu », dit encore le Catéchisme de l’Eglise catholique.

Et si un jour votre enfant vous interroge sur l’intérêt de sa prière dans le cas où elle ne serait apparemment pas exaucée, rappelez-lui que les grâces envoyées par Dieu ne sont pas toujours visibles. Frère Baptiste de l’Assomption écrivait récemment dans Aleteia que la prière « nous fait obtenir pour nos frères des choses réelles et extrêmement précieuses : la grâce et les dons de l’Esprit Saint. Chaque fois que nous nous tournons vers le Père, avec son Fils bien-aimé, afin de Le prier pour nos frères, toujours Il envoie son Esprit saint dans leur cœur. L’Écriture ne cesse de nous le rappeler. Nous sommes sûrs d’être exaucés lorsque nous demandons le trésor de l’Esprit saint pour nos frères. Quand bien même ils fermeraient leur cœur à la grâce qui les sollicite par notre prière, l’Esprit saint n’en viendra pas moins frapper à leur porte toutes les fois que nous le demanderons avec foi ». Or la foi des enfants n’est-elle pas la plus pure et la plus dénuée d’intérêt qui soit ?

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants (St Paissios l'Athonite)

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants.

Tout ce qu'ils demandent à Dieu, Il le leur donne parce qu'ils sont candides et Il entend leur prière pure.

Je me souviens une fois que nos parents étaient partis aux champs et m'avaient laissé dans la maison avec mes deux jeunes frères et sœurs.

 

Le ciel s'est assombri soudainement et une pluie torrentielle a commencé.

 

«Que vont faire nos parents maintenant , avons-nous dit ? Comment vont-ils rentrer à la maison?»

 

Les deux petits ont commencé à pleurer.

 

«Viens ici, leur ai-je dit, nous allons demander au Christ d'arrêter la pluie.»

 

Nous nous sommes agenouillés tous les trois devant les icônes de la famille et avons prié.

 

En quelques minutes, la pluie s'est arrêtée.

 

(St Paissios l'Athonite)

Ȏ Vierge du silence


Fais taire les murmures
Qui enfoncent leur lance
Dans le dos sans armure,
Dans le flanc sans défense !

Ȏ virginale Reine
Purifie pleinement
Ces langues souterraines
Aux noirs bourdonnements,
De ton Aube sereine !

Ȏ Sainte Vigilance,
Que ta chaste stature
Chasse les pestilences
Venues des voix obscures
Souillées de malveillance.

Ȏ Vertu de Patience
À la robe qui bruit,
Que ta main vienne et panse
Les victimes du bruit
Et de l’effervescence.

Ȏ muette Présence
Qui médite en son Cœur,
Renvoie les médisances
Au creux de leurs auteurs
Et comble leurs absences !

Ȏ Vigile des âges,
Que ta suprême pose
Taise les commérages
Et que ta Paix se pose
Sur les bouches pas sages.

Ȏ Mère de l’Amour
Et de la quiétude,
Que ces colporteurs sourds
Prennent ton attitude
Aux apaisants atours !

Ȏ silencieuse Vierge,
Que ton doigt sur les lèvres
Les appelle à ta berge,
Vienne mêler leur fièvre
Au chuchotis des cierges.

Ȏ foisonnant Symbole,
Que ton Éducation
Nous laisse sans paroles
Dans la contemplation
De la sainte Parole !
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Ȏ Virgin of silence
Silence the whispers
Who break their spear
In the back without armor,
In the defenseless flank!

Ȏ Virgin Queen
Purifies fully
These underground languages
With black buzzing,
From your serene Dawn!

Ȏ Sainte Vigilance,
Let your chaste stature
Hunt the pestilences
From dark voices
Tainted with malice.

Ȏ Virtue of Patience
To the sounding dress,
Let your hand come and bandage
Noise victims
And excitement.

Ȏ silent presence
Who meditates in his Heart,
Returns gossip
In the hollow of their authors
And make up for their absences!

Ȏ Vigil of the ages,
Let your supreme pose
Silence the gossip
And let your Peace arise
On the mouths not wise.

Ȏ Mother of Love
And tranquility,
Let these deaf hawkers
Take your attitude
Soothing attire!

Ȏ silent Virgin,
Let your finger on your lips
Call them to your bank,
Vienna mix their fever
In the whisper of the candles.

Ȏ abounding Symbol,
Let your education
Leaves us speechless
In contemplation
Holy Word!

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

A VOUS, SEIGNEUR

 

S'ADRESSE MA PRIÈRE

 

On n’entre pas dans la prière comme dans un moulin. Il est nécessaire de se mettre en présence de Dieu, de s’ouvrir au mystère de Celui qui nous invite à partager sa vie.

Cette prière de saint Augustin nous invite à prendre conscience de la majesté du Dieu auquel nous nous adressons.

 Dieu, qui n’a donné qu’aux cœurs purs de connaître le Vrai ; 
Dieu, Père de la Vérité, 
Père de la Sagesse, 
Père de la Vie véritable et plénière, 
Père du bonheur, 
Père du bon et du beau, 
Père de la lumière intelligible, 
Père de notre réveil et de notre illumination…

C’est Toi que j’invoque, 
Ô Dieu Vérité, Source, Principe, Auteur de la vérité de tout ce qui est vrai ; 
Dieu Sagesse, Principe, Auteur de la sagesse de tout ce qui est sage ; 
Dieu Vie véritable et plénière, Source, Principe, Auteur de la vie de tout ce qui vit véritablement et pleinement ; 
Dieu Béatitude, Source, Principe, Auteur du bonheur de tout ce qui est heureux ; 
Dieu du Bien et du Beau, Source, Principe, Auteur du Bien et du Beau dans tout ce qui est bon et beau ; 
Dieu Lumière intelligible, Source, Principe, Auteur de la lumière intelligible dans tout ce qui brille de cette lumière ; 
Dieu, dont le royaume est cet univers que les sens ignorent ; 
Dieu, dont le royaume trace leurs lois aux royaumes de ce monde ; 
Dieu, de qui on ne se détourne que pour choir, 
vers qui se tourner c’est se lever de nouveau, 
et en qui demeurer c’est trouver un solide appui ; 
sortir de toi, c’est mourir ; 
revenir à toi, c’est revivre ; 
habiter en toi, c’est vivre ; 
Dieu que nul ne perd s’il n’est trompé, 
que nul ne cherche sans appel préalable, 
que nul ne trouve s’il ne s’est purifié d’abord ; 
Dieu, dont l’abandon équivaut à la mort, 
la recherche à l’amour, 
la vie à l’entière possession ; 
Dieu, vers qui la foi nous pousse, 
vers qui l’espérance nous dresse, 
à qui la charité nous unit ; 
Dieu, par qui nous triomphons de l’Ennemi, 
C’est à Toi que j’adresse ma prière.

(Source : Augustin d’HipponeSoliloques I, I, 2-3 d’après la traduction de la Bibliothèque Augustinienne, p. 27-29)

Vidéo : le sens de la prière

Le Mouvement de la jeunesse orthodoxe au Liban (Patriarcat d’Antioche) a réalisé une courte vidéo (4:56) fort bien faite sur le sens de la prière avec des témoignages, en arabe sous-titrée en français. A découvrir ci-dessous.

LE COIN DU CATÉCHISME ET...

DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE:

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Chapitre Neuf Jésus Le Messie JESUS," D ie u l ' a é l e vé t r è s ha u t e t l ui a d o nn é l e n o m q u i e s t a u - d e s s u s d e t ou t n o m , a f i n q u' a u n o m de J é s u s se p l i e to u t g e n o u de s ê t r e s c é l este s , t e...

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PRIÈRE 

de Saint  CYPRIEN
pour défaire les actes de magie.

 

Seigneur Jésus-Christ notre Dieu qui domine et gouverne tout, Tu es Saint et glorieux.

Gloire à Toi, Roi des Rois et Despote des puissants.

Toi qui es assis dans la lumière infinie et intouchable des mortels, que des milliers d'armées d'anges et d'archanges ont vu.

Tu connais les pensées secrètes de ton humble Serviteur Cyprien, Tu sais que je ne connaissais pas tes miracles auparavant, Seigneur Tout-Puissant. Tu es notre Seul Seigneur, Jésus-Christ, notre Dieu.

Toi qui a consenti à me permettre de devenir digne alors que je ne l'étais pas avant.

Tu as joint Ton Amour et Ton Désir pour que Tes Saints Apôtres, Hiéromartyrs et tous les Saints m'écoutent.

 Je prie Ta divine Charité afin que là où le péché avait l'avantage, Ta grâce, Seigneur déborde.

Car je tenais les nuages et il n'y avait pas de pluie, je tenais la terre et elle ne donnait pas de produits, les vignes et elles ne poussaient pas, les brebis et elles ne donnaient pas de lait, les chèvres et elles ne mettaient point bas, les hommes et ils ne s'accouplaient pas avec leurs femmes, les mères et elles n'engendraient pas, les bateaux et ils ne partaient pas, les ateliers et il n'y avait pas de travail, les pêcheurs et ils ne remplissaient pas leurs filets, les jardins et ils ne donnaient pas de légumes, les arbres et ils ne donnaient pas de fruits, les rivières et l'eau n'y coulait plus, les moulins et ils ne tournaient plus. Je semais la haine entre frères et couples et je les séparais, je faisais l'hiver l'été, et l'été l'hiver, je faisais tout ceci selon ma fantaisie la plus complète.

Maintenant Seigneur Mon Dieu je T'implore et je Te prie, accepte ma prière en Toi.

Mon Seigneur et Dieu que je devienne sacrifice favorable devant Toi, que tout homme qui est habité par l'esprit malin soit purifié, et champs, jardin, animal, moulin, château, pêcheur, ruches, commerçant, homme de science, artisan, vers à soie, maîtres et serviteurs, et le Serviteur de Dieu... (nom). .. avec toute sa maisonnée.

Qu'il soit purifié avec toute sa famille s'il est attaché par la magie et œuvres maléfiques, par envoûtement ou sortilège, ou s'il est empêché par 72 médisances et lié par les 365 paroles de la Magie qui veulent nuire au Serviteur de Dieu... (nom)... Aussitôt que ma demande suppliante et ma prière sont adressées à Ta grâce, Seigneur, que tout le monde soit libéré de toute colère et maladie, de tout lien magique, de tout philtre, envoûtement, sortilège, médisance, négligence, hébétement, intempérance, folie, impuissance, désespoir et de toute injustice, escroquerie, obstacle de la part du diable et en même temps le Serviteur de Dieu. . . et toute sa Famille. Qu'il soit délivré et libéré au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De même, les magies qui sont soit dans l'air, soit sur la terre ou dans la mer ou partout ailleurs à cette heure, qu'elles soient dissoutes et interdites pour le Serviteur de Dieu... et toute sa famille et que le Serviteur de Dieu... et tous les siens soient libérés de tout maléfice, envoûtement, du mauvais œil ou de la jalousie, de médisance, magie, philtre, malédiction, anathème, parole méchante et de toute injure ou action contre lui. Partez tout de suite du Serviteur de Dieu... influences du malin par l'invocation du Nom très Saint, du Père et du Fils Unique et du Saint-Esprit, et par ma prière, Ton humble et pieux Serviteur Cyprien, que les démons partent et que les fourberies soient supprimées et interdites, que les nuages donnent la pluie sur la terre, que la terre porte des produits, les arbres donnent leurs fruits, les vignes poussent, que les femmes soient libérées de leur grossesse.

Qu'il en soit de même pour tout le monde, les troupeaux, les bergers, les maîtres, les serviteurs, les jardins, les apiculteurs, les sériciculteurs. . .

Qu'il en soit de même pour le Serviteur de Dieu..., toute sa Famille, tous ses biens.

Qu'il soit libéré de toute maladie, mauvais moments, démons ou puissances occultes, nous Te prions afin que les œuvres maléfiques soient dissoutes par l'invocation du Saint-Esprit de Dieu Sabaoth.

De même, si le Serviteur de Dieu est attaché ou empêché par les airs ou sur la terre qu'il soit libéré, et si dans le fer, la pierre ou le bois, les œuvres maléfiques sont gravées, qu'elles soient détachées et dissoutes comme la fumée; et si elles sont écrites avec l'encre ou le sang d'un homme, d'un animal, d'un oiseau ou d'un poisson, au plomb ou d'une autre manière et si elles sont déposées en un endroit où le Serviteur de Dieu. . . les a enjambées, à ce moment même qu'elles soient supprimées et dissoutes, toutes œuvres de magie, des endroits et des maisons où cette prière est dite et lue.

Même si elles sont enterrées dans la cour, ou semées au hasard, qu'elles soient dissoutes.

Que les amulettes faites de métal soient inoffensives, que les talismans jetés dans la mer, les puits ou les tombes soient supprimés.

Que les philtres faits avec des ongles d'humain ou d'animal, ou avec de la terre de cimetière soient dissous.

Même s'ils sont enterrés sous une pierre ou percés d'une aiguille ou piqués par un clou ou d'une épingle, qu'ils soient dissous.

Même si les œuvres maléfiques sont faites en argent ou en or ou en tout autre métal précieux qu'elles soient dissoutes à l'instant même.

Si elles sont attachées avec de la laine, du coton, de la soie, du lin, du chanvre ou tout autre textile qu'elles soient détruites.

Si elles sont posées dans un lit qu'elles soient enlevées.

Si elles sont liées par un nœud coulant, une liane ou tout autre qu'elles soient détachées à l'instant.

Si elles sont faites dans l'eau ou dans un bois creux ou cuites dans l'eau bouillante, ou faites dans le sang d'un humain ou d'un animal, mort ou vivant, Toi, Mon Seigneur Dieu, comme Tu connais les lieux, les manières et les hommes, qu'elles soient pulvérisées ces œuvres maléfiques où qu'elles soient.

Garde Ton Serviteur. . . ainsi que toute sa Famille, que tout maléfice s'envole comme la fumée de Ton Serviteur..., + au Nom du Père, + du Fils et + du St Esprit, et par la Gloire du Dieu vivant qu'elles soient détruites avec la force de Ta croix Vénérable et Vivifiante. Que toutes les puissances occultes, que toute magie quittent le Serviteur de Dieu... avec l'aide des Martyrs et de tous les Saints. Amen.

SOYEZ TOUS PRÉSENTS LES :

 

Dimanche 28 , pour le PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) . 

▪Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange, aux Saints Archange et à St Ubald. 

☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

 

INSCRIVEZ-VOUS ! Adresse ci-dessous :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 15:52

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 
"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés
▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

A nos fils prêtres, moines et séminaristes.

Aux fils et filles de notre Eglise Syro Orthodoxe de Mar Thoma au Cameroun et en France et ailleurs où l'Esprit de la mission nous conduisit. Aloho mbarekh.

 

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Aloho mbarekh.

Voici que nous entrons dans "Grande Semaine", la Semaine Sainte.

Nous nous préparons-nous à revivre intensément aux côtés du Christ Tête de l'Eglise, Notre-Seigneur Jésus- le "grand combat exorciste de l'Eglise", le combat entre la Lumière et les Ténèbres, entre la "Culture de Vie et la culture de Mort".

Enveloppés de pauvretés , nous sommes conscients de nos fautes, nous rappelons que le Christ est mort pour nous sauver et lui demandons cette grâce de l'humilité sans laquelle aucune vertu ne saurait s'épanouir...

 

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Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi le haïrais-tu ?

 

Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant pour lui si tu veux ressembler au Christ. Loin de s'indigner contre les pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)...

 

Quelle est donc, toi qui n'est qu'un homme, la raison qui te fait haïr le pécheur ? Est-ce parce qu'il est exempt de ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ? (Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, Sentences 117,118)

« Le Christ a guéri tes blessures sur cette croix où il a longuement enduré les siennes ; il t’a guéri de la mort éternelle sur cette croix où il a daigné mourir d’une mort temporelle. Mais est-il mort, ou bien n’est-ce pas plutôt la mort qui est morte en lui ? Quelle mort que cette mort qui tue la mort ! » (Saint Augustin)

Unis en Christ avec tous ceux qui se réclament de Lui, ayons le courage de répondre à l’amour infini du Seigneur et prenons pleinement part à la joie de Sa glorieuse résurrection !

Nous vous souhaitons une pieuse Semaine Sainte et une très belle fête de Pâques ! Que la Mère de Miséricorde, Siège de la Sagesse, la Vierge du Bon Conseil vous accompagne tous et chacun en cette Semaine Sainte ! Que le Seigneur vous bénisse !

+Métropolite Mor Philipose

 

LUNDI DE LA SEMAINE SAINTE:

 

 

Shlomo! Bonne Fête de l'Annonciation à la Très Sainte Vierge Marie en ce 25 Mars 2024 !
À 10h30 vous pourrez suivre le DIRECT de la QUADISHA QURBANA (Divine Liturgie /Sainte Messe ) au Monastère de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde depuis mon profil Facebook Facebook
 
What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

SAINT GABRIEL ARCHANGE, celui qui porte l'annonce à Marie, QUI EST-IL ?

 

 


Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie.

 

Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu. 

Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds.

 

Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie:

Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi.

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre.

Il apporte du Ciel la grande nouvelle.

 

Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel.

C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux.

Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles.

 

La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs. 

Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né.

 

Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent:

Gloire à Dieu et paix aux hommes!

Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour?

De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.



Source: F É C, Vie des Saints, p. 120-121

N-D de La Salette

Frères et sœurs.

Nous contemplons en cette Semaine Sainte entre toutes un mystère insondable !

-Un Dieu est mort pour nous.

Un Dieu fait homme , par Miséricorde s'est penché vers notre pauvreté et a livré son humanité en victime d'expiation à la justice divine.

Il a  fait peser sur cette humanité sainte le fardeau de toutes les iniquités. 

Cette expiation s'est faite par la souffrance et par la mort afin de nous épargner à nous-mêmes la mort spirituelle et l'éternelle souffrance, afin de nous sanctifier  par la grâce du Saint-Esprit afin que, ce qu'il est par nature, nous le devenions par grâce.

Mon âme est triste jusqu'à la mort

Au jardin des Olives, il est saisi d'effroi et de dégoût.

La tristesse et l'ennui l'envahissent. Il a la claire vue de tout ce qui se prépare contre lui.

Le "Fils de l'Homme" accepte le calice d'une amertume sans nom et qu'il doit boire jusqu'à la lie. 

Toute consolation lui est retirée, c'est une véritable agonie, son cœur déborde, des sueurs de sang l'inondent et coulent jusqu'à terre. Il voit, pouvons-nous supposer, combien des âmes qu'Il aura arraché à l'empire du Malin, continuerons cependant à vivre sous son esclavage... 

Si un ange du ciel lui apparaît et le fortifie, c'est afin de le rendre capable de porter une douleur qui dépasse les limites de la puissance humaine. 

Où trouvera t-il une consolation dans cet effroyable abattement ? 

Ses disciples les plus chers sommeillent et dorment malgré ses instances et ses reproches. Pourtant, il vient de les consacrer prêtres.

Ils avaient promis de le suivre partout, et s'étaient dé­clarés capables et prêts de vider avec lui le même calice... Et à côté de Jésus abîmé dans l'amertume et l'abandon, eux se sont endormis.

C'est la passion de l'âme qui est commencée pour Jésus.

Et trois de ses Apôtres et disciples  - les plus favorisés !-  en sont les premiers instruments!... 

Mon Père ! S'il est possible, que ce Calice s'éloigne de moi ! 

Celui qui doit me trahir approche

Mais voici quelque chose de plus affreux. A la tête d'une troupe de soldats et de valets, avec des lanternes, des torches, et des armes, Judas s'avance, il s'approche de Jésus : 

-« Salut Maître », lui dit-il, et il l'embrassa. « Ami », lui dit Jésus, « qu'es-tu venu faire ? Tu trahis le fils de l'homme par un baiser ». 

Judas, c'est encore un intime, un disciple, un confident.

Tout à l'heure il était au cénacle, il se laissait laver les pieds par Jésus. Il communiait à son corps et à son sang. Il était lui aussi ordonné prêtreDéjà il avait vendu son Maître, et maintenant il le livre...  

Judas c'est l'amour de l'argent, la peur de manquer, la jalousie, l'hypocrisie. Judas c'est le sacrilège, l'apostasie, la trahison, tout à l'heure ce sera le désespoir; mais malgré tout Jésus l'avait aimé, il l'aime encore, il l'appelle son ami, il reçoit son baiser.

Sa parole est tendre, son affection suppliante, mais le cœur endurci de Judas résiste à tout, et le poignard de la trahison est plongé par lui dans le cœur de Jésus, c'est la passion de l'âme qui continue.

« Non ! Je ne connais pas cet homme! »

Plus tard chez le grand prêtre Caïphe, une foule qui blasphème entoure le Sauveur. 

Pierre qui dormait au jardin, au lieu de prier, s'est joint à la multitude, une servante l'aperçoit, elle croit le reconnaître : 

-« Tu étais avec Jésus de Galilée ! » Pierre le nia devant tout le monde : « femme, je ne le connais pas. Je ne sais, je ne puis comprendre ce que tu dis ». 

Le voici inquiet, cherchant à s'esquiver; à d'autres qui l'interrogent il répond une seconde fois dans les mêmes termes. 

-« Mais ton langage te trahit », lui dit-on. « Est-ce qu'on ne t'a pas vu dans le jardin avec lui ? »

-«  Non, non, je ne connais pas cet homme-là, je ne sais ce que vous voulez dire ». 

Jésus, à qui rien ne pouvait échapper, entendit ces paroles.

Pierre qui avait jadis, sous l'inspiration du Père et dans le feu du St Esprit, confessé sa divinité et reçu ses promesses les plus glorieuses, Pierre qui dans sa foi bruyante avait voulu se dérober à l'humilité de son Maître, Pierre qui se croyait plus ferme et meilleur que tous les autres, et qui avec jurement avait promis de ne jamais abandonner Jésus, quand il serait seul à le soutenir, Pierre qui vient de tirer l'épée pour défendre son Maître, ce même Pierre, effrayé à la voix d'une femme, renie Jésus et déclare ne point le connaître, ne l'avoir jamais fréquenté, lui être absolument étranger.

Conçoit-on combien cette conduite du futur chef des Apôtres fut sensible à au Christ. 

Cependant Jésus passe...

Il s'applique ici à lui-même le précepte qu'il avait naguère formulé pour ses prêtres.

Avant de monter au Calvaire où il doit s'offrir en victime sur l'autel de la Croix, il porte dans l'âme celui-là même qui vient de l'offenser si gravement ; il lui apporte le pardon sans même attendre la supplication ou les excuses du coupable; il n'attend point que Pierre marque son repentir et demande pardon, il a pitié de la gêne qui sans doute empêche son disciple de parler, il arrête simplement sur lui son regard.

« Il le regarda, et il l’aima »...

Les yeux du disciple renégat rencontrent ceux de son Maître.

Il peut y lire ce qu'il voudra :

 ce qu'il craint d'y trouver: le reproche sans doute, la douleur, la sévérité peut-être, 

il y aperçoit surtout une infinie miséricorde, et cette bonté provoque la confiance avec le repentir et Pierre verse des larmes amères qui augmentent encore la passion de l'âme de Jésus, la passion du Dieu tout aimant qui se penche vers Sa créature pour la régénérer....

Prions les uns et les autres, les uns pour les autres afin de vivre notre condition chrétienne en toute humilité et nous trouver toujours là, les uns pour les autres afin d'être capables de nous relever mutuellement lorsque nous trébuchons sur le chemin de la sanctification, la route de l’Eglise. Puissions-nous, Frères et sœurs bien-aimés, communier au repentir de Pierre pour appeler sur chacune de nos vies, la Miséricorde divine !

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Je vous propose aujourd'hui le récit d'une Mariophanie:
NOTRE DAME DE ANNONCIATION
à TINOS en GRÈCE :
Le 25 mars, la sainte vierge Marie, apparut, a une religieuse, au nom de Pélagie, et lui ordonna de faire des fouilles dans la ville de Tinos, afin de retrouver une icône, miraculeuse, de l'annonciation.
La religieuse, se rendit alors chez l'évêque, du lieu, qui la crut. Il prêta foi, à ses dire, car il connaissait la grande sainteté de cet âme!
Or voici que , lors des fouilles, Le 30 janvier 1923, un ouvrier, découvre l'icône de Marie!
Immédiatement, le même jour, l'archevêque accompagné par une foules, des fidèles, se dépêcherent de venir vénérer cette icône.
Notre Dame, est représentée dans une chambre, agenouillée, la tête, baissé, entrain de prier, devant un petit prie Dieu.
Elle est vêtue d'une robe, verte, et jaune, sur le prie Dieu est posé, un livre, ouvert sur le quel sont inscrits les mots prononcés par la Vierge après l'annonce de l'ange.
Ceux qui se sont intéressés, à son origine, ont tous abouti à la conclusion unamine , que l'icône est l'oeuvre de l'apôtre, et Évangéliste saint Luc, elle se situerait même parmi les 3 première icône que Saint Luc peignit quand vivait encore la vierge de Nazareth.
Et l'ont assure que le "pouvoir miraculeux" de l'icône lui ai été, donner par la Très Sainte Vierge Elle même satisfaite par l'exactitude de la reproduction par Saint Luc de cet épisode sacré de l'Annonciation.
La Très Sainte Vierge Marie bénit l'icône miraculeuse de ces mots :
-" Que la grâce de celui À qui j'ai donné la vie soit Transmise par moi! ".
Devant les épreuves personnelles, mais aussi celles que vit l'humanité qui s'étant éloignée de Dieu, dont l'Amour s'est refroidi en chacun et, dès lors, la "douleur du coeur ; notre humanité s'expose aux conséquences induites par l'éloignement de La Source de l'Amour et de la Vie.
Je voudrais laisser à votre méditation cette année cette citation du Bx Seraphim Rose:
"La douleur du cœur est la condition de la croissance spirituelle et la manifestation de la puissance de Dieu.
Les guérisons, etc., arrivent à ceux qui sont désespérés, les cœurs peinés mais toujours confiants et espérant dans l'aide de Dieu.
C'est alors que Dieu agit.
L’absence de miracles aujourd’hui (presque) indique l’absence de cette douleur du cœur chez l’homme et même dans la plupart des chrétiens orthodoxes - liés au «froid qui grandit» dans les cœurs ces derniers temps."
(Bienheureux Père Seraphim Rose)
"Grand est le jeûne, mais l'amour est bien plus grand encore.
Si par le jeûne on chasse les démons, on dompte les passions, on apaise le corps, on met de l'ordre dans l’esprit, par l'amour Dieu s’installe en l'homme " (Saint Nicolas Vélimirovitch
En cette Solennité de L’Annonciation à La Très Sainte Vierge Marie , à 10h30 en notre Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde, mais aussi dans les paroisses et communautés de nos Missions de l' Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions (Tradition Malankare Orthodoxe pour les Peuples Européens et leurs missions *) nous serons profondément unis à nos frères et soeurs de chacune de nos paroisses en Amérique latine et centrale, aux Caraïbes, en Afrique Centrale et à Madagascar.
Bonne journée à vous tous dans la componction des coeurs, la pénitence en même temps qu'une piété renouvelée et, de ce fait, la bonne humeur et la joie chrétienne. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )
Votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose
 

+++++++

          25 MARS: ANNONCIATION À SAINTE-MARIE 

25 Mars. Annonciation à Sainte-Marie Lectures et éléments de méditation

 

Nous célébrons la fête de l'Annonciation à Sainte-Marie deux fois par an. Sur le 3ème dimanche après Koodhosh Eetho et le 25 Mars. Et cette année, très exceptionellement, la Providence fait coincider le 25 Mars au "Lundi Saint"

 

La Sainte Eucharistie doit être célébrée en ce jour même si elle vient pendant le Grand Carême, durant la Semaine de la Passion ou le Vendredi saint.

 

 (La Sainte Eucharistie n'est pas célébrée tous les jours du Grand Carême, sauf tous les samedis et dimanches, mercredis de la mi-carême, 40e vendredi, et le jeudi saint au cours de la semaine de la Passion.)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe /Divine Liturgie):

 

 1ère Lettre de St Jean 3: 2-17 :

  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
  • 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
  • 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
  • 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
  • 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
  • 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
  • 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
  • 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
  • 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
  • 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

 

 Hébreux 6 13 :

 13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?

 7 10 :

 10 car il était en germe dans le corps de son ancêtre quand Melchisédech vint à la rencontre de celui-ci.

 

Saint-Luc: 1 26 -38 :

  • 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
  • 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
  • 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
  • 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
  • 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
  • 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
  • 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
  • 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
  • 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
  • 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
  • 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
  • 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
  • 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

« Soyez sans crainte, Marie »

 

Par Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Homélie 4 sur le 'Missus est', 8-9 (Orval)

 

Vous l'avez entendu, ô Vierge, vous concevrez et enfanterez un fils, non d'un homme - vous l'avez entendu - mais de l'Esprit Saint.

 

L'ange, lui, attend votre réponse : il faut qu'il retourne vers celui qui l'a envoyé. Nous attendons nous aussi, ô Notre-Dame.

 

Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié.

 

Or voici : elle vous est offerte, la rançon de notre salut. Consentez : nous sommes libres.

 

Dans le Verbe éternel de Dieu nous avons tous été créés ; mais hélas ! la mort fait son œuvre en nous. Une brève réponse de vous suffit pour nous recréer, de sorte qu'à la vie nous soyons rappelés.


Ne tardez plus, Vierge Marie, donnez votre réponse. Ô Notre-Dame, prononcez-la cette parole que la terre, les enfers, les cieux eux-mêmes attendent.

 

Voyez : le Roi et Seigneur de l'univers, lui qui a désiré votre beauté, désire avec non moins d'ardeur le oui de votre réponse ; à votre consentement il a voulu suspendre le salut du monde.

 

Vous lui avez plu par votre silence ; vous lui plairez davantage à présent par votre parole. Voici que lui-même de là-haut vous interpelle « Ô la plus belle des femmes, fais-moi entendre ta voix » (cf. Ct. 2, 13-14).

 

Oui, répondez vite à l'ange, ou plutôt, par l'ange au Seigneur. Répondez une parole, et accueillez le Verbe ; prononcez votre propre parole, et concevez le Verbe divin ; émettez une parole passagère, étreignez le Verbe éternel.

Vierge prudente, si votre réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire est maintenant l'accord de votre parole.

 

Heureuse Vierge, ouvrez votre cœur à la foi, vos lèvres à l'assentiment, votre sein au Créateur.

 

Voici qu'au dehors le désiré des nations frappe à votre porte.

 

Levez-vous, courez, ouvrez-lui : levez-vous par la foi, courez par l'empressement à sa volonté, ouvrez-lui par votre consentement.

« Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole. »

 

Que nous est-il demandé, au seuil de ces jours saints, devant ce que Jésus entreprend ? Deux choses : de croire à son amour, et de nous laisser faire…
Dans le silence recueilli d'une foi pleine de stupeur, laissons-nous sauver, laissons le Seigneur aller son chemin de croix, sans nous mais pour nous. Et réapprenons avec étonnement combien Jésus nous aime (…).

Et cela, de qui pouvons- nous l'apprendre ? De la Vierge Marie qui, elle, n'a pas eu à fuir.
Car elle a compris, elle, qu'il n'y avait rien à faire (…). Elle a compris qu'il ne lui était rien demandé d'autre que de laisser faire Jésus, et d'être là, à l'ombre de la croix, pour recevoir le salut que son Fils, là-haut, lui obtenait. 

De tous les disciples, le seul qui soit resté, c'est celui qui a épousé le mouvement de son cœur : saint Jean, qui lui aussi a laissé faire, s'est laissé faire.

À l'école de Marie (…) il ne nous est rien demandé d'autre, en ces jours saints, que de croire à l'amour de Jésus avec une foi étonnée et de nous laisser faire par Lui avec une foi confiante. 

POUR UNE BONNE CONCEPTION DE LA VIE

Nous devons nous efforcer d’avoir dès le départ la bonne "Weltanschauung", la bonne conception de la vie.

Il faut veiller à être toujours alerte, dans un état de dynamisme, ce que saint Paul appelle le « zèle ». Il faut exclure toute passivité, ne pas se laisser aller, mais prendre sa vie en main ; ne pas se laisser guider par ses sensations, son imagination, ses impressions, mais être en tout et toujours maître de soi. C’est la vertu que les Pères appellent la « tempérance » en son sens le plus large. Nous avons reçu pour cela la force de la grâce, que nous avons reçue dans les sacrements.

En commençant la journée, sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, il faut prier. Il faut se mettre en selle comme un cavalier, même si l’on n’a pas le temps de consacrer un moment à la prière. Le soir, il faut faire le bilan de la journée, passer en revue tous les péchés commis et faire pénitence, demander pardon à Dieu. Il ne faut pas prétexter qu’on n’a pas le temps : il suffit d’y consacrer quelques secondes.

Le matin, au réveil, avant de penser à quoi que ce soit, il faut se remplir la tête avec la prière. Il ne faut pas rester là à accepter passivement les pensées qui nous viennent, car elles sont sources de péché.

En faisant tout ce que l’on fait, il faut faire intérieurement le signe de la croix.

Nous devons être humbles pour Dieu. Si les hommes profitent, abusent de notre humilité, tant pis. Les hommes ont profité de l’humilité de beaucoup de saints. Nous ne devons pas nous préoccuper de cela : seule importe notre attitude envers Dieu.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Si nous suivons ce conseil des Pères, nous ne pécherons plus.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le seul. Il faut vivre chaque jour comme un jour important.

Source:

Texte: paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004.

Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

 
 
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Reconnaître la Croix...

 

Seigneur, je Vous demande ce qui est le plus
difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de Votre
Fils dans toute peine de ma vie
et de le suivre le long de son chemin de croix
aussi longtemps qu’il Vous plaira.
Ne me laissez pas devenir amer
dans la souffrance,
mais que j’y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté,
et l’ardent désir d’être un jour
là où la peine n’existe plus :
alors Vous essuierez toute larme des yeux
de ceux qui Vous auront aimé,
et qui, dans leur douleur, auront cru à Votre
Amour et dans leur nuit, à Votre lumière
Que ma souffrance, grâce à Vous,
puisse exprimer ma foi en Vos promesses
et mon espoir en Votre bonté fidèle.
Qu’elle proclame mon amour !
Ô Vous, que j’aime plus que moi-même
et uniquement pour Vous,
sans même attendre de récompense.
Que la Croix soit mon modèle,
qu’elle soit la lumière de toute nuit,
alors nous ne la considérerons plus
comme un malheur et comme une absurdité,
mais comme le Signe que nous sommes
à Vous pour l’éternité.

 

(Père Karl Rahner (1904-1984))

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

Hymne de pénitence à l'Office du

mardi matin:

Bsebyon hoteno

                                                                                 

Bsebyon hoteno
Bsebyon toyebno

'eltho ahidno

Dachbon sotono

Owyli 'al dahtith
Owyli d-lo tobeth
Owyli men dino
Dhowé bchoulomo

Ham halleluia e ow halleluia

Dayono kino
Hos wo ethrahame'lay

La traduction:


Je pèche hélas en  ma volonté ,
mais par ma volonté je m'en repens,

Je tiens pou
 r excuse,
que  Satan m'a captivé!

Malheur à moi car j'ai péché,
malheur à moi si  je ne m'en  repent pas!

Malheur à moi par le jugement,
qui sera rendu finalement.

Alléluia et alléluia,
Ô juste Juge,
Soyez-moi propice et ayez pitié de moi

("shehimo", office du mardi matin)

 

 

 

 

CHERCHER UNE METHODE SPIRITUELLE ?

 

Le mieux est d'observer une règle ordinaire d'activité spirituelle :

se repentir, prier (sans cesse, sans imagination, avec l'intellect et avec la participation du cœur), lire les pères de l'Eglise, l'Evangile, rechercher la sobriété spirituelle (se garder des pensées, faire la charité).

(Archimandrite Sophrony)

84cierge

« C'est à moi que vous l'avez fait »

 

Par Saint Grégoire de Naziance:
 

T'imagines-tu que la charité ne soit pas obligatoire mais libre ?

Qu'elle ne soit pas une loi, mais un simple conseil ?

Je le voudrais bien moi aussi et le penserais volontiers. Mais la main gauche de Dieu m'effraie, là où il a placé les boucs pour leur adresser ses reproches, non parce qu'ils ont volé, pillé, commis l'adultère ou perpétré d'autres délits de cet ordre, mais parce qu'ils n'ont pas honoré le Christ dans la personne de ses pauvres. 


Si vous voulez m'en croire, vous les serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, tant qu'il n'est pas trop tard, visitons le Christ, servons le Christ, nourrissons le Christ, vêtons le Christ, accueillons le Christ, honorons le Christ, et non pas seulement en lui offrant un repas comme certains, ou du parfum comme Marie Madeleine, ou une sépulture comme Joseph d'Arimathie, ou les devoirs funèbres comme Nicodème, ou de l'or, de l'encens et de la myrrhe comme les mages. 


« C'est la miséricorde et non les sacrifices » (Mt 9,13) que désire le Seigneur de l'univers, la compassion plutôt que des milliers d'agneaux gras.

Présentons-la-lui donc par la main de ceux qui sont abattus par la misère, et le jour où nous quitterons ce monde, ils nous « recevront dans les tentes éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur à qui appartient la gloire pour l'éternité.

 

+++

Par Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque :

 

Réfléchissez, frères, et voyez l'exemple de notre Seigneur, qui a fait de nous des voyageurs et nous a ordonné de venir jusqu'à la cité céleste (He 11,13s) en courant par la route de la charité.

 

Bien qu'il siège dans le ciel, par compassion pour ses membres qui peinent, car il est la tête des membres et du corps dans le monde entier (Col 2,19), il a dit :

-« Quand vous n'avez pas fait cela à l'un des plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait ».

 

Quand il a changé Paul le persécuteur en prédicateur, il lui a dit du haut du ciel :

-« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9,4).

Saul persécutait les chrétiens : est-ce qu'il persécutait le Christ, qui siégeait dans le ciel ?

Mais le Christ lui-même était dans les chrétiens, souffrant avec tous ses membres, pour qu'en lui cette parole soit vraie :

-« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1Co 12,26). 

Portons donc les fardeaux les uns des autres (Ga 6,2) ; là où est allée la tête, les autres membres sont destinés à aller.

 

Si notre Seigneur et Sauveur, qui a été sans péché, daigne nous aimer, nous pécheurs, d'une si grande affection qu'il affirme souffrir ce que nous souffrons, pourquoi est-ce que nous, qui ne sommes pas sans péché et qui pouvons racheter nos péchés par la charité, pourquoi est-ce que nous ne nous aimons pas d'un amour si parfait que nous compatissions par un sentiment de charité à tout le mal enduré par l'un d'entre nous ?

 

Une main ou un autre membre retranché du corps ne sent plus rien ; tel est le chrétien qui ne souffre pas du malheur, de la détresse ou même de la mort d'autrui.

 

Lundi de la semaine de la Passion

Soirée

  • Saint-Luc 19: 41 :
  • 41 Lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle
  • 20 8 : « Eh bien, moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela. »

Minuit

  • Première Qaumo;
  • Saint Matthieu 21: 33-46 :
  • 33 « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
  • 34 Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
  • 35 Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
  • 36 De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
  • 37 Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
  • 38 Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
  • 39 Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
  • 40 Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
  • 41 On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
  • 42 Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
  • 43 Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.
  • 44 Et tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière ! »
  • 45 En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
  • 46 Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
    •  
  • Deuxième Qaumo:
  • Saint-Luc 14: 12-24 :
  • 12 Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
  • 13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
  • 14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
  • 15 En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
  • 16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
  • 17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
  • 18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
  • 21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
  • 22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
  • 23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
  • 24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
    •  
  • Vadhe Dhalmeeno:
  • Saint Matthieu 25: 1-13 :
  • 01 « Alors, le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
  • 02 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
  • 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
  • 04 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
  • 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
  • 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
  • 07 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
  • 08 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
  • 09 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
  • 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
  • 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
  • 12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
  • 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
    •  
  • Troisième Qaumo:
  • Saint Matthieu 22: 1-14 :
  • 01 Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :
  • 02 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
  • 03 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
  • 04 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
  • 05 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
  • 06 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
  • 07 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
  • 08 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
  • 09 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
  • 10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
  • 11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
  • 12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
  • 13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
  • 14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Matin

  • Genèse 3: 1 à 21 :
  • 01 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
  • 02 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
  • 03 Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »
  • 04 Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
  • 05 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
  • 06 La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
  • 07 Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
  • 08 Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.
  • 09 Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
  • 10 Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
  • 11 Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
  • 12 L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
  • 13 Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
  • 14 Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
  • 15 Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
  • 16 Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »
  • 17 Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie.
  • 18 De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
  • 19 C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »
  • 20 L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
  • 21 Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.
  •  
  • Juges11: 30-40 :
  • 30 Jephté fit alors ce vœu au Seigneur : « Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
  • 31 la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
  • 32 Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer, et le Seigneur les livra entre ses mains.
  • 33 Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith et jusqu’à Abel-Keramim, soit le territoire de vingt villes. Ce fut une très grande défaite, et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
  • 34 Lorsque Jephté revint à Mispa, comme il arrivait à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C’était son unique enfant ; en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
  • 35 Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. »
  • 36 Elle lui répondit : « Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur, traite-moi donc selon ta parole, puisque maintenant le Seigneur t’a vengé de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
  • 37 Et elle ajouta : « Je ne te demande qu’une chose : laisse-moi un répit de deux mois. J’irai dans les montagnes pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
  • 38 Il lui dit : « Va ! » Et il la laissa partir pour deux mois. Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne, et pleura sa virginité.
  • 39 Les deux mois écoulés, elle revint vers son père, et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé. Elle ne s’était pas unie à un homme. Et c’est une coutume en Israël que,
  • 40 d’année en année, les filles d’Israël aillent honorer la fille de Jephté de Galaad quatre jours par an.
  •  
  • Isaïe 28: 5-13 :
  • 05 Ce jour-là, le Seigneur de l’univers deviendra prestigieuse couronne, diadème de splendeur, pour le reste de son peuple ;
  • 06 il deviendra esprit de jugement pour qui siège au jugement, et vaillance de ceux qui repoussent l’assaut devant la porte.
  • 07 En voici d’autres que le vin égare, que la boisson forte fait divaguer : prêtre et prophète, la boisson les égare, ils sont troublés par le vin, ils divaguent sous l’effet de la boisson, s’égarent dans leurs visions et s’embrouillent dans leurs sentences.
  • 08 Leurs tables sont couvertes d’infectes vomissures : plus un endroit propre.
  • 09 Ils disent : « À qui veut-il faire la leçon ? À qui veut-il faire entendre le message ? À des enfants à peine sevrés, qui ne prennent plus le sein ?
  • 10 Écoutez-le : “Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là !” »
  • 11 Eh bien, oui : c’est dans une langue ridicule, dans un jargon étrange, qu’il parlera à ce peuple.
  • 12 Il leur avait dit : « C’est le repos ! Laissez l’accablé se reposer ! C’est le répit ! », mais ils n’ont pas voulu écouter.
  • 13 Voici donc ce que leur dira le Seigneur : « Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là ! », afin qu’en marchant ils trébuchent et tombent à la renverse, soient brisés, pris au piège et capturés.
  •  
  • Actes 25:6-12 :
  • 06 Ayant passé chez eux huit à dix jours au plus, il redescendit à Césarée. Le lendemain, il siégea au tribunal, et ordonna d’amener Paul.
  • 07 Quand celui-ci fut arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l’entourèrent et multiplièrent contre lui de graves motifs d’accusation qu’ils ne pouvaient pas démontrer,
  • 08 tandis que Paul se défendait : « Je n’ai commis de faute ni contre la loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre l’empereur. »
  • 09 Festus, voulant accorder une faveur aux Juifs, s’adressa à Paul : « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire en ma présence ? »
  • 10 Paul répondit : « Je suis ici devant le tribunal impérial : c’est là qu’il me faut être jugé. Je ne suis coupable de rien contre les Juifs, comme toi-même tu t’en rends fort bien compte.
  • 11 Si donc je suis coupable et si j’ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais s’il ne reste rien des accusations que ces gens-là portent contre moi, personne ne peut leur faire la faveur de me livrer à eux. J’en appelle à l’empereur. »
  • 12 Alors, après avoir conféré avec son conseil, Festus déclara : « Tu en as appelé à l’empereur, tu iras devant l’empereur. »
  •  
  • Hebreux 1: 6 :
  • 06 Au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu
  • 2: 4 :
  • 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
  •  
  • Saint Matthieu 21: 23-32 :
  • 23 Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
  • 24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
  • 25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
  • 26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
  • 27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
  • 28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
  • 29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
  • 30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
  • 31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
  • 32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.
  • 17  10-13 :
  • 10 Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
  • 11 Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
  • 12 Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
  • 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

  • Saint Matthieu 19: 1-12 :
  • 01 Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.
  • 02 De grandes foules le suivirent, et là il les guérit.
  • 03 Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
  • 04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,
  • 05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.
  • 06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
  • 07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
  • 08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
  • 09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
  • 10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »
  • 11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
  • 12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
  •  
  • Saint Luc 9 43-45 :
  • 43 Tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :
  • 44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »
  • 45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

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  • Saint Matthieu 22: 41 :
    • 41 Comme les pharisiens se trouvaient réunis, Jésus les interrogea :
    • 23: 12 :
    • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
 

 

Mardi de la Semaine Sainte :

N-Des douleurs 

Frères et sœurs.

Nous contemplons aujourd’hui le Christ, notre Saint Sauveur au prétoire, devant Pilate.

Pilate ! Nous savons tous (Petits et grands) de qui il s’agit... C'est le gouverneur de la Judée, le premier citoyen.

Sa charge, ses fonctions, son influence, ses relations, tout contribue à le mettre en relief, comme le personnage le plus important de Judée, mais aussi à faire peser sur ses épaules, le fardeau des plus lourdes responsabilités.

Nous venons d’élire nos Maires, comme lui, Ils connaissent leurs devoirs et l'étendue de leur autorité. Il n’est pas facile d’être Maire, Préfet, Député...Prions pour ceux qui nous dirigent, surtout ceux de nos élus qui, premiers magistrats, doivent arbitrer entre des Lois parfois iniques, leur conscience et l’authentique « Bien commun »...

Regardons vers Pilate voudrait être juste, il voudrait bien sauver de la mort Celui dont il est forcé de reconnaître l'innocence, il ne trouve en lui aucun sujet de condamnation, mais on le menace de perdre sa place, et le peuple voyant ses hésitations et sa faiblesse augmente en arrogance et réclame contre Jésus une sentence de mort.

L'instinct de la justice demeure, mais Pilate placé entre son intérêt et son devoir, cherche de vains subterfuges pour les concilier si c'était possible. L'avertissement de sa femme reste sans effet.

La libération de Barrabas n'apaise point la foule avide de trouver un « bouc émissaire » pour épancher sa vindicte...

La flagellation du Sauveur, son  couronnement d'épines, sa vestition d’un  dérisoire manteau de pourpre ne font qu'exciter sa fureur, et Pilate, lâche, ne décide toujours rien.

Par la douceur de ses réponses, Jésus l'impressionne évidemment.

Ce dépositaire de l'autorité, ce magistrat responsable de l'ordre public, va-t-il enfin par un acte énergique faire justice et délivrer le Sauveur ?

Oh non, malheureusement ! Hier comme de nos jours, sur la pression des « lobbies », la politique politicienne l’emporte et Ponce Pilate lave ses mains devant le peuple en disant:

-Je suis innocent du sang de ce juste vous en répondrez.

Mais vaine tentative. C'est devant lui et par lui que Jésus aura subi ce qu'il y a de plus dur peut-être dans la vie sociale, se savoir victime de la lâcheté et, par le fait même, de l'injustice de ceux qui ont tout à la fois le droit, et le pouvoir de protéger l'innocence et de proclamer la vertu.

C'est toujours pour Jésus la passion de son âme.

Comme elle durera longtemps cette injure particulière. Dans la suite des siècles et jusqu'à la fin des temps, les chrétiens rediront tous les jours cette parole inscrite dans l’histoire :

-a, souffert sous Ponce Pilate.

Et cette parole des « indignés » et partisans du « Règne d’Amour, de Justice et de Paix » servira désormais à dénoncer toujours et partout les Pilate quels qu'ils soient qui, dans l'administration de la chose publique, en dépit de tous les avertissements, et d’une Démocratie dont ils continuent de se réclamer, n'osent jamais porter le courage jusqu'au point de maintenir la justice et le bon ordre, même au détriment de quelque vulgaire intérêt, et malgré la poussée de la clameur populaire.

Aujourd’hui, c’est la fête de Pessah chez nos amis juifs qui mangeront des herbes amères (en mémoire de l’amertume de l’esclavage) et des pains azymes (symboles de la hâte du départ) et boiront des coupes de vin (en signe de libération du peuple juif de l'esclavage).

Hélas ! Nos sociétés Occidentales ayant tourné le dos à leurs fins dernières et, dès lors, paganisées, reviennent à l’esclavage des passions et de la dictature d’une pensée unique et amorale...Prions !...

En cette suite du dimanche des Rameaux annonçant la Passion du Seigneur dans les traditions chrétiennes, Catholiques, Protestants, et Orthodoxes entrent dans la Grande Semaine. Que consacré dans Sa Vérité, « Ils soient uns pour que le monde croie » !...Prions...

J'ai soif

Jésus est crucifié entre deux voleurs. Il a été mis, dit l'Ecriture, au rang des scélérats. Au-dessus de sa tête est l'inscriptionJésus de Nazareth, Roi des Juifs.

A ses pieds on s'est partagé ses vêtements, sa tunique a été tirée au sort. Ce prêtre souverain éprouve les tourments de la soif, la soif brûlante des âmes.

On l'abreuve du fiel de l'ingratitude, et du vinaigre de l'indifférence, plus encore des moqueries et des sarcasmes de l'impiété. Les deux criminels à ses côtés lui lancent les mêmes blasphèmes. L'un se convertit cependant, et Jésus agonisant oublie sa souffrance pour, dans un regard d’Amour Miséricordieux, lui promettre le paradis.

Le cœur de Jésus, Vrai Dieu et Vrai Homme, palpite toujours pour ceux qui l'insultent, il implore le pardon de son Père pour ceux qui, par le mystère de l’Incarnation sont devenus Ses frères et qu'il rachète au prix de son sang...

Femme, voilà votre Fils; voilà votre Mère !

Puis des hauteurs du gibet, ses regards s'abaissent sur Marie sa mère, debout au pied de la croix.

Qui pourrait, avec une langue assez sainte et sublime, décrire ce qui se passe à la fois dans le cœur du Fils et dans celui de la mère !

Jamais deux âmes ne furent mieux faites pour savourer ensemble les mêmes douleurs. Elles étaient unies dans le Feu du Saint Esprit pour opérer l’œuvre de notre Rédemption. Le Nouvel Adam comme Chef d’une humanité renouvelée, la Nouvelle Eve comme première des rachetés et modèle de l’Eglise en son achèvement...

Un glaive transpercera votre âme, avait dit à Marie le vieillard Siméon. Et, depuis cette annonce, elle avait vécu dans l'attente douloureuse de ces heures lugubres et divines durant lesquelles, ressentant en elle-même le contrecoup de toutes les souffrances de son enfant, elle lui serait, comme « Fils de l’Homme », une source à tout instant renouvelée d'afflictions nouvelles et de plus cruelles tortures.

Une mère penchée sur son enfant qui souffre endure plus que lui la douleur.

Marie est la mère la plus parfaite, parce qu'elle est la plus sainte.

Elle compte chaque goutte du sang de son Fils, chaque battement de son cœur, chaque mouvement de ses lèvres.

Elle contemple ses plaies, elle suit la marche lente de la vie qui s'écoule, de la mort qui s'approche.

Tout son amour est en œuvre pour rappeler toutes les douleurs de sa vie, toutes ses angoisses; elles revivent toutes à la fois, et de son cœur transpercé moment vers l'âme de son Fils les flammes ardentes qui le brûlent, le tourmentent, le déchirent, et reviennent comme à leur foyer dans le cœur de la mère qui souffre toujours davantage.

Deux foyers, échos de l’Amour Divin, qui se renvoient à l'infini des rayons toujours plus ardents, et la compassion de la Sainte Vierge est l'instrument merveilleux qui accentue la passion de l'âme de Jésus.

Aussi on dirait que, à bout de force par l'intensité de l'Amour de Charité qui le consume, Jésus veut dans son extrême douleur se donner à lui-même et accorder à sa mère par son Apôtre et disciple bien aimé, toute la consolation possible .A travers St Jean, le prêtre pur donné pour fils à Marie, il confie le clergé de Son Eglise à la prière des Saintes femmes et du laïcat. A travers Marie donnée pour Mère au Collège Apostolique, il consacre l’interdépendance indissoluble entre le Sacerdoce ministériel et le Sacerdoce des fidèles...

Femme voilà votre fils, voilà votre mère.

Mon Dieu, donnez-nous des Prêtres ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreux et Saints Prêtres ! Mon Dieu donnez-nous de nombreuses et Saintes vocations Monastiques ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreuses et Saintes Vocations de Laïcs Responsable afin que, effectivement, nous ne soyons plus qu’un seul cœur, une seule âme tendus vers Vous. Amîn

 

Mardi de la Semaine de la Passion.

Soirée

    • Saint Matthieu 22: 15-33 :
  • 15 Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
  • 16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
  • 17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
  • 18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
  • 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
  • 20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
  • 21 Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
  • 22 À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent.
  • 23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
  • 24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
  • 25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
  • 26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
  • 27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
  • 28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
  • 30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
  • 31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
  • 32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
  • 33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Matthieu 12: 38-45 :
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
    •  
    • Saint-Luc 11:52-54 :
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Jean 2: 12-25 :
  • 12 Il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils demeurèrent là-bas quelques jours.
  • 13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
  • 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
  • 15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
  • 16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
  • 17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
  • 18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
  • 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
  • 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
  • 21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
  • 22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
  • 23 Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
  • 24 Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
  • 25 et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
    • 3: 13-21 :
  • 13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Jean 5: 30 :
    • 30 Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
    • 6: 4 :
    • 04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

Matin

    • Deutéronome 31: 14 à 21 :
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici qu’approche le jour de ta mort. Appelle Josué et présentez-vous dans la tente de la Rencontre : je lui donnerai mes ordres. » Moïse et Josué allèrent donc se présenter dans la tente de la Rencontre.
  • 15 Et le Seigneur apparut dans la tente, dans une colonne de nuée. La colonne de nuée se dressait à l’entrée de la tente.
  • 16 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici que tu vas te coucher avec tes pères, et ce peuple se lèvera : il se prostituera en servant les dieux de l’étranger, ceux de la terre où il va entrer ; il m’abandonnera, il va rompre mon alliance, celle que j’ai conclue avec lui.
  • 17 Ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, je leur cacherai ma face. Alors il sera bon à dévorer, malheurs et détresses sans nombre l’atteindront. Et, ce jour-là, il dira : “Si ces malheurs m’ont atteint, n’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi ?”
  • 18 Mais moi, ce jour-là, je cacherai ma face, je la cacherai à cause de tout le mal qu’il aura fait en se tournant vers d’autres dieux.
  • 19 Et maintenant, écrivez un cantique à votre usage. Toi, apprends-le aux fils d’Israël, mets-le sur leurs lèvres, afin que ce cantique me serve de témoin contre les fils d’Israël.
  • 20 En effet, quand j’aurai fait entrer ce peuple sur le sol ruisselant de lait et de miel, que j’ai juré de donner à leurs pères, il mangera, il se rassasiera, il engraissera, puis il se tournera vers d’autres dieux, il les servira, il me méprisera, il rompra mon alliance.
  • 21 Quand malheurs et détresses sans nombre l’auront atteint, ce cantique servira de témoin contre lui, car sa descendance l’aura encore sur les lèvres. Oui, je connais bien le projet qu’il forme aujourd’hui, avant même que je le fasse entrer dans le pays que j’ai juré de donner. »
    •  
    • Sophonie 1: 11-18 :
  • 11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.
  • 12 Il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des torches, je visiterai les hommes, ceux qui croupissent sur leurs ordures, qui disent dans leur cœur : « Le Seigneur ne peut faire ni bien ni mal. »
  • 13 Leur richesse sera livrée au pillage, et leurs maisons à la dévastation ; ils bâtiront des maisons et ne les habiteront pas ; ils planteront des vignes et n’en boiront pas le vin.
  • 14 Il est proche, le jour du Seigneur, le grand jour ! Il est proche, il vient en toute hâte ! Ô clameur amère du jour du Seigneur, même le guerrier crie au secours !
  • 15 Jour de fureur que ce jour-là, jour de détresse et d’angoisse, jour de tourmente et de tourments, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées,
  • 16 jour de sonneries de cor et de cris de guerre contre les villes fortes et les hautes tours d’angle !
  • 17 Je jetterai les hommes dans la détresse, ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre le Seigneur ; leur sang sera répandu comme de la poussière, leurs cadavres jetés comme des ordures.
  • 18 Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver. Au jour de la fureur du Seigneur, le feu de sa jalousie dévorera toute la terre, car il fera l’extermination terrifiante de tous les habitants de la terre.
    •  
    • I Jean 1:1-9 :
  • 01 CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
  • 02 Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
  • 03 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
  • 04 Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite.
  • 05 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
  • 06 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
  • 07 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
  • 08 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
  • 09 Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
    •  
    • Hébreux 2: 5-18 :
  • 05 Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
  • 06 Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
  • 07 Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
  • 08 tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
  • 09 mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
  • 10 Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
  • 11 Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
  • 12 quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,
  • 13 et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui, et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.
  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

 

    • St. Jean 8:28-59 :
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
  • 31 Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
  • 32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
  • 33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
  • 34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
  • 35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
  • 36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
  • 37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
  • 38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
  • 39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
  • 40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.
  • 41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
  • 42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.
  • 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? – C’est que vous n’êtes pas capables d’entendre ma parole.
  • 44 Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
  • 45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
  • 46 Qui d’entre vous pourrait faire la preuve que j’ai péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
  • 47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Et vous, si vous n’écoutez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »
  • 48 Les Juifs répliquèrent : « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? »
  • 49 Jésus répondit : « Non, je n’ai pas de démon. Au contraire, j’honore mon Père, et vous, vous refusez de m’honorer.
  • 50 Ce n’est pas moi qui recherche ma gloire, il y en a un qui la recherche, et qui juge.
  • 51 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
  • 52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
  • 53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
  • 54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
  • 55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
  • 56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
  • 57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
  • 58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
  • 59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint-Jean 7: 45-52 :
  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
    •  
    •  8: 12-20 :
  • 12 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Sexte (12 h)

    • Saint-Luc 11: 37-54 :
  • 37 Pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place.
  • 38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.
  • 39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
  • 40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
  • 41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.
  • 42 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.
  • 43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
  • 44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
  • 45 Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. »
  • 46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt.
  • 47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
  • 48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
  • 49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
  • 50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,
  • 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  

Neuvième heure (15 heures)

    • Saint-Jean 6: 30 :
    • 30 Ils lui dirent : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
    • 8: 21-30 :
  • 21 Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
  • 22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
  • 23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
  • 24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
  • 25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
  • 26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
  • 27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
    •  

Neuvième heure (15h heures)

    • Saint Matthieu 23: 13 à 39 :
  • 13 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
  • 15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
  • 16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.”
  • 17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
  • 18 Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
  • 19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
  • 20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
  • 21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
  • 22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône.
  • 23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
  • 24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
  • 25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
  • 26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
  • 27 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
  • 28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
  • 29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
  • 30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
  • 31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
  • 32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères !
  • 33 Serpents, engeance de vipères, comment éviteriez-vous d’être condamnés à la géhenne ?
  • 34 C’est pourquoi, voici que moi, j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes ; vous tuerez et crucifierez les uns, vous en flagellerez d’autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville ;
  • 35 ainsi, sur vous retombera tout le sang des justes qui a été versé sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
  • 36 Amen, je vous le dis : tout cela viendra sur cette génération.
  • 37 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 38 Voici que votre temple vous est laissé : il est désert.
  • 39 En effet, je vous le déclare : vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
    •  

Mercredi de la Semaine Sainte :

19.Transfiguration 

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné !

Jésus a-t-il assez souffert ?

Couvert d'ignominies, épuisé dans son corps par la perte du sang qui coule de toutes ses plaies, torturé dans son cœur humain par tous les déchirements de l'amour, a-t-il atteint le degré suprême de la douleur, et la passion de son âme est-elle complète ?

Hélas non, loin de là. Il devra boire le calice jusqu'à la lie.

 

Cette lie sera versée par cette justice infinie d'un Dieu qui, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, exige dans Son Amour Compatissant pour notre humanité dénaturée, que le châtiment pèse sur le Seul Bien aimé qui, vrai Dieu et vrai Homme peut seul s’offrir comme Victime agréable et satisfaire à cette justice à laquelle il communie, à laquelle il veut se soumettre par amour miséricordieux pour nos âmes.

 

La chair du Christ s’offrant au Père Céleste sur l’Autel de la Croix, cette chair qu’il reçut jadis de Marie par l’opération du Saint Esprit n'est pas simplement sacrée ou sainte, elle est divine parce qu'elle subsiste dans le Logos, dans le Verbe de Dieu ; et c’est pourquoi seul celui qui est « Vrai Dieu et vrai Homme » pouvait satisfaire à cette justice...

 

Par le Christ, « Porte des brebis », par l’Agneau Immolé en qui nous mourrons au péché et brisons ses esclavages, par la puissance et le feu du Saint Esprit qu’Il nous acquiert, nous  pouvons commencer notre retour vers le Père...

 

En Jésus, le « Nouvel Adam », « le Premier Né d’une multitude de frères » par les énergies divines le corps humain peut être désormais transformé, transfiguré, et intégré pleinement dans le mystère de la divinisation de la personne humaine : âme, esprit et corps.

 

Le Logos en se faisant l’un de nous, en prenant réellement notre chair, en recevant notre nature nous révèle le regard de Dieu sur la nature, sur la matière, sur le corps.

 

Notre corps est fait pour la divinisation. Tel est le sens de l'ascétisme des Pères.

 

Il y a dans le chemin ascétique de nos Eglises Orientales pas l’ombre d’un quelconque mépris du corps ou de la matière mais, un dynamisme de purification dans la synergie avec l'Esprit-Saint qui, selon les mots de l’Apôtre, fait de notre corps son temple.

 

“Ne savez-vous pas, nous dit saint Paul, que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous.”

Ce dynamisme de l'ascèse est donc opéré sous l'action des énergies divines, sous l'action et la motion du Saint Esprit.

 

Au moment de mourir dans les affres de la plus cruelle des agonies, Jésus le « Fils de l’homme » adresse à son Père le cri déchirant de la désolation :

-Mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

Dans les épreuves les plus douloureuses, alors que l'homme troublé, bouleversé jusque dans le fond de son être, ne voit autour de lui que ténèbres et tristesses, quand tout le monde le repousse avec dédain et sans pitié, il lui reste tout de même la ressource d'une conscience droite qui le console et le calme; maissurtout , lorsqu’il se sait « incorporé au Christ-Tête de l’Eglise », il peut, privé de toute consolation humaine, s’offrir par Lui, avec Lui et en Lui , se tourner vers le Père et jeter en lui une espérance qui ne trompe jamais.

 

Mais pour Lui, pour le Christ Tête, pour le Sauveur s’offrant sur la croix en victime expiatoire ; songeons que lui qui était sans péché s’est chargé de nos crimes ! Il est désormais l'iniquité elle-même ! C’est Lui qui, par Amour de substitution, porte tous les péchés, toutes les offenses de l'humanité !

 

Nous le contemplons, en ces jours du drame de notre rachat, « comme s’anéantissant devant son Père, comme voilant sa sainteté pour ne laisser voir que les crimes dont Il s’est chargé par amour et la peine à subir en rançon »...

 

Et pourtant n’est-ce pas ce même Père qui jadis mettait ses complaisances dans le Fils bien-aimé, n’est-ce pas ce même Père dont Jésus a voulu en toute chose faire la volonté, n’est-ce pas précisément parce qu’Il voulut en toutes choses « faire Sa volonté » qu’Il en est là ? !  N’est-ce pas ce même Père dont le Sauveur avait enseigné à tous les bontés prévoyantes, et vers qui Il avait ramené la confiance humaine par la prière filiale ?...

N’est-ce pas ce même Père que tout à l'heure au cénacle il adressait un chant d'amour, et pour qui Il voulait conquérir l'humanité ?

A l'instant même, ne l’avons-nous pas entendu supplier son Père, et  demander le pardon pour les bourreaux qui le tourmentent ?

Et maintenant tout paraît avoir changé; les tendresses divines semblent s’être évanouies.

 

Le Fils Bien Aimé, en ces instants tragique où se joue le drame de notre rédemption, ne voit pas s'ouvrir les « bras paternels », il faudra que, dans la Foi pure et l’obéissance absolue, Il meure sans avoir senti les douceurs de la proximité de « Celui qui l’a envoyé », les douceurs du pardon et  les joies de la réconciliation, puisque c'est l'acte même de cette mort consentie pour « mettre à mort la mort » et que nous ayons la vie qui la fera finalement s'opérer :

Mon Dieu pourquoi m'avez-vous donc abandonné.

Tout est consommé.

Il est allé jusqu’au bout ! Comme le Premier et le modèle de tous les missionnaires, Il est mort à la tâche !...

«  Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il ne porte aucun fruit...Et voici qu’élevé de terre, j’attirerai tout à moi »...

 

Cherchons, Fils et filles, mes amis, s'il s'est jamais trouvé quelque chose dans l'histoire des douleurs humaines, et jusque dans la passion du Seigneur qui les résume toutes, qui puisse être comparée à cet état de l'âme de Jésus, ainsi privée de la seule consolation qui lui apporterait quelque soulagement ? Mystère de la déréliction !...

 

Que sont les peines, les tourments de toute nature qui peuvent lui venir des êtres qui l'entourent face à ce mystère de la déréliction du Père ?

 

Mais là, comme « Fils de l’homme », Il est dans la Foi pure et l’obéissance absolue, comme « Fils de l’homme », Il répond à l’Amour Bienveillant du Père sur notre humanité pécheresse pour satisfaire, qu’on le veuille ou non, à la justice...

Il est « l’homme des douleurs » C’est nos crimes qu’Il portait et, par conséquent, les  douleurs conséquentes au péché...

En cette heure, cette affliction l'enveloppe comme un vêtement dont Il ne peut ni ne veut se dégager et qui, par son caractère  épouvantable, a pu être prédite par les prophètes comme une malédiction.

Cette douleur consentie pour la régénération de notre humaine créature, c’est la pourpre du Divin Roi d’Amour.

C’est là le dernier mot de la passion de l'âme de Jésus, qu'il remet ainsi broyée entre les mains de son Père. Terminons, si vous le voulez-bien par cet extrait de la Prière Sacerdotale du Seigneur en St Jean:

 

5. Et maintenant, Père, glorifie moi, de cette gloire qui était la mienne auprès de toi avant que le monde ne fût.

6. Aux hommes de ce monde que tu m'as donnés, j'ai fait connaître ton nom. Ils t'appartenaient et tu me les as donnés et ils ont gardé ta parole.

7. Maintenant ils ont connu que toutes les choses que tu m'as données ont leur source en toi 

8. Parce que les paroles que tu m'as confiées, je les leur ai transmises et ceux-ci les ont reçues et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi et ils ont cru que c'est toi qui m'as envoyé
.

9. Moi je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont tiens.

10. Et tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi et je trouve ma gloire en eux.

11. Moi je ne suis plus dans ce monde, mais eux sont dans ce monde et moi je viens vers toi. Père Saint, garde les dans ton nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous sommes un.

12. Lorsque j'étais avec eux dans le monde, moi je les ai gardés dans ton nom. Ceux que tu m'as donnés, je les ai protégés et aucun d'entre eux ne s'est perdu, si ce n'est le fils de perdition afin que soit accompli ce qui était écrit.

13. Maintenant je viens vers toi, et je dis ces choses en ce monde pour qu'ils aient ma joie en eux et en plénitude.

14. Moi je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas de ce monde comme, moi-même, je ne suis pas de ce monde

15. Je ne demande pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais

16. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 

17. Sanctifie-les dans ta vérité. Ton Logos 
(Ta Parole) est vérité.

18. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai envoyés moi aussi dans le monde.

19. Et pour eux, je me sanctifie moi-même afin qu'ils soient sanctifiés eux-aussi dans la vérité.
 
20. Je ne fais pas cette demande pour eux seulement, mais aussi pour tous ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi
 
21. afin que tous soient un. Comme toi Père en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

22. Et moi, la gloire que tu m'as donné je la leur ai donnée pour qu'ils soient "un" comme nous sommes "un", 

23. moi en eux et toi en moi, pour qu'ils soient rendus parfaitement "un" et que le monde sache que tu m'as envoyé et que je les ai aimés du même amour que tu m'as aimé.

24. Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, cette gloire que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé dès avant la création du monde.

25. Père juste, le monde ne t'as pas connu ; moi, je t'ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. 

26. Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi aussi en eux.

 

Par ailleurs,St Jean, dans sa première épître nous alerte sur un antagonisme puissant que nous vivons dans notre cœur et dans notre chair ; antagonisme entre deux amours qui provoque un conflit au plus intime de nos appétits spirituels et charnels.

 

-"N'aimez-ni le monde, ni rien de ce qui est dans le monde.

Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui."

 

"Nul ne peut servir deux maîtres"...


Les trois concupiscences sont celles de la chair, des yeux et de l'orgueil, elles caractérisent l'amour du monde et de ses convoitises, l'amour désordonné de ce monde qui passe et qui étouffe l'amour ordonné pour le Royaume qui ne passe pas.

 

Cet amour du monde, s'il domine sur nous, s'il est maître de notre volonté spirituelle, exclue l'amour du Père. Il étouffe en nous l'amour divin comme les ronces qui se multiplient peuvent étouffer les bons fruits

Le Christ obéissant jusqu’au Martyr nous réoriente vers le Père.

 

Au chapitre 17 de son Evangile, St Jean nous faisant découvrir la prière de Jésus à son Père, avant d'entrer dans sa passion, nous rapporte, nous venons de le lire, cette affirmation du Christ :

"Je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que tu m'as donnés car ils sont à toi" Puis, plus loin, "Je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais"


Mais, de ce combat, Jésus nous donne la certitude de sa victoire en nous disant :

-"Gardez courage, petits-enfants, j'ai vaincu le monde."


Le terme "monde" désigne ici ce qui appartient aux ténèbres, au péché, au Malin.

Comme les Saints Père, frottons aujourd’hui, chers amis, des paroles qui peuvent sembler contradictoires pour que l'étincelle jaillisse et que la lumière nous soit donnée. Saint Jean nous rappelle cet enseignement du Sauveur :

-"Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il obtienne la vie éternelle. En effet, Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."


Par le baptême nous avons été consacrés dans la vérité, nous sommes morts au péché, nous avons été délivrés puissamment de la tyrannie du démon.

 

Par Marie et la Puissance du Saint Esprit le Père nous a envoyé Son Christ pour nous arracher au pouvoir des ténèbres, pour nous délivrer de l'empire des trois concupiscences sur notre esprit et notre chair.

En conséquence, la consécration dans la vérité nous met à part en ce monde.

 

"Consacre-les dans la vérité" demande, pour nous, Jésus à son Père.

 

Cette consécration implique une appartenance.

 

Nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu.

 

Si nous sommes à Lui, son règne s'étend sur nous.

 

Nous ne sommes plus dominés par un autre maître.

 

Lorsque le Christ règne dans nos pensées, dans nos cœurs, dans notre chair, le Royaume de Dieu s'établit au plus intime de nous.

 

Lorsque l'Esprit-Saint, que Jésus nous envoie, peut enfin exercer son emprise sur nous, lorsque nous le laissons nous diriger, nous donner sa force, nous éclairer, incliner nos jugements, nos intentions et nos actes vers la vérité, alors notre monde intérieur est le Royaume de Dieu qui est venu jusqu'à nous en la personne de Jésus.

Toutefois, « Lumière du monde et sel de la terre », nous vivons dans le monde, nous sommes envoyés dans le monde, nous sommes dans le monde. Le monde ici représente les hommes, toute l'humanité pécheresse rachetée dans le sang de l'Agneau.


Le monde est donc à la fois en nous et hors de nous.

 

Notre monde intérieur dont le Malin possédait les clefs reste marqué par ce foyer du péché, ce foyer des trois concupiscences, l’amour du monde en nous.

 

Or nous savons que le baptême et l'Illumination (Chrismation) ont réalisé notre régénérescence dans l'Esprit-Saint, mais ne nous faisons pas illusion ! Nous ne sommes pas revenus à la justice originelle ! L’inclination au péché demeure active en nous....C'est dans la lutte, la souffrance, les tentations, que s'opèrera, de chutes en relèvements, notre victoire sur le Mal.

 

Si nous sommes capable de faire en vérité notre « examen de conscience » et pas celui du voisin, nous nous apercevons que nous sommes infiniment fragiles et capables de chutes.

Le sacrement du pardon qui nous est donné et redonné tout au long de notre vie témoigne de cette fragilité .Il nous maintient dans l’humilité et, par la grâce régénératrice du St Esprit, augmente en nous notre capacité d’aimer, augmente en nous l’Amour divin...

 

Cette renonciation au monde dont témoigne en ces jours de manière héroïque le Christ notre Chef, accompagnera donc toute notre vie jusqu’à notre « naissance au Père »...C’est une conversion, continuelle.

 

En ce Carême, en cette Semaine Sainte, frères et sœurs bien aimés, laissons l'Esprit-Saint nous conduire au désert de l'adoration où se réalise la renonciation au monde, le monde du péché, de l'orgueil.

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de toute ton âme de tout ton cœur, de toutes tes forçes...Et tu aimeras ton prochain comme toi-même pour l’amour de Dieu »

 

En s’offrant comme Victime expiatoire sur l’Autel de la Croix, le Christ-Prêtre en s’oubliant Lui-même nous invite finalement à vivre dans sa hiérarchie le commandement de l’Amour : Dieu, soi-même, le prochain.

Amîn.

 

« La mort de Jésus est la source de notre confiance. Mais pour qu'elle soit pleinement efficace, nous devons participer nous-mêmes à sa passion ; sur la croix, le Christ Jésus nous représentait tous ; mais s'il a souffert pour nous tous, il ne nous applique les fruits de son immolation que si nous nous associons à son sacrifice.
Comment prendrons-nous part à la passion de Jésus ?


De plusieurs façons.


La première est de contempler le Christ Jésus, avec foi et amour, dans les étapes de la voie douloureuse.

Chaque année, durant la semaine sainte, l’Église revit avec Jésus, jour pour jour, heure pour heure, toutes les phases du sanglant mystère de son divin Époux.

Elle met tous ses enfants devant le spectacle de ces souffrances qui ont sauvé l'humanité.

Jadis, les œuvres serviles étaient interdites durant ces saints jours ; il fallait surseoir aux procédures, suspendre tout négoce, et les plaidoiries n'étaient point autorisées.

La pensée d'un Homme-Dieu, rachetant le monde par ses douleurs, occupait tous les esprits, émouvait tous les cœurs.

A présent, tant d'âmes, sauvées par le sang du Christ, passent ces jours dans l'indifférence ! S

oyons d'autant plus fidèles à contempler, en union avec l’Église, les divers épisodes de ce saint mystère.

Nous y trouverons une source de grâces sans prix. »


Dom Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).

 

Mercredi de la Semaine de la Passion

Soirée

    • Saint-Jean 11: 47-52 :
  • 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
  • 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
  • 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
  • 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
  • 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
  • 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
    •  2, 9-11 :
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Jean 10: 15-38 :
  • 15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
  • 16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
  • 17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
  • 18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
  • 19 De nouveau les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles.
  • 20 Beaucoup d’entre eux disaient : « Il a un démon, il délire. Pourquoi l’écoutez-vous ? »
  • 21 D’autres disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé… Un démon pourrait-il ouvrir les yeux des aveugles ? »
  • 22 Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint Jean 12: 19-33 :
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »
  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint Jean 12: 34-50 :
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
  • 37 Alors qu’il avait fait tant de signes devant eux, certains ne croyaient pas en lui.
  • 38 Ainsi s’accomplissait la parole dite par le prophète Isaïe : Seigneur, qui a cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été révélée ?
  • 39 Ils ne pouvaient pas croire, puisqu’Isaïe dit encore :
  • 40 Il a rendu aveugles leurs yeux, il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils ne comprennent dans leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 41 Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
  • 42 Cependant, même parmi les chefs du peuple, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas publiquement, de peur d’être exclus des assemblées.
  • 43 En effet, ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu.
  • 44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
  • 45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
  • 46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
  • 47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
  • 48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
  • 49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
  • 50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Vaincre ses mauvaises passions

(saint Nikon d'Optina)

Nous devons considérer toutes les choses mauvaises, même les passions qui nous mènent la guerre, comme n'étant pas de nous, mais de notre ennemi, le diable.

 

C'est très important.

 

Vous ne pouvez vaincre une passion que si vous ne la considérez pas comme faisant partie de vous.

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Matin

    • Lévitique 6: 24 :
    • 23 On ne mangera rien de la victime du sacrifice pour la faute, dont le sang aura été porté dans la tente de la Rencontre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire : elle sera brûlée au feu.
    • 7 : 7 :
    • 07 Tel le sacrifice pour la faute, tel le sacrifice de réparation : pour eux il y a une même loi. La victime sera pour le prêtre qui a accompli le rite d’expiation.
    • 1er de Samuel 16: 1-13 :
  • 01 Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
  • 02 Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
  • 03 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
  • 04 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
  • 05 Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
  • 06 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
  • 07 Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
  • 08 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 09 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
  • 11 Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
  • 12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
  • 13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.
    •  
    • Isaïe 5:1-7 :
  • 01 Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
  • 02 Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
  • 03 Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
  • 04 Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
  • 05 Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
  • 06 J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
  • 07 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
    •  
    • Actes 19: 21 – 41 :
  • 21  Paul forma le projet de passer par la Macédoine et la Grèce pour aller à Jérusalem ; il disait : « Après être allé là-bas, il faudra que je voie également Rome. »
  • 22 Ayant alors envoyé en Macédoine deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste, lui-même resta un certain temps dans la province d’Asie.
  • 23 C’est à cette époque qu’il y eut des troubles non négligeables à propos du Chemin du Seigneur Jésus.
  • 24 Un orfèvre nommé Démétrios, qui fabriquait des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des bénéfices non négligeables.
  • 25 Il les réunit, avec les ouvriers qui exerçaient des métiers du même genre, et il leur dit : « Mes amis, vous savez que ces bénéfices sont la source de notre prospérité.
  • 26 Or vous voyez bien et vous entendez ce que l’on dit : non seulement à Éphèse mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul, par sa persuasion, a dévoyé toute une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux.
  • 27 Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le temple d’Artémis, la grande déesse, et bientôt de la priver de son prestige, elle qui est adorée par toute l’Asie et le monde entier. »
  • 28 Remplis de fureur, les auditeurs criaient : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 29 La confusion gagna la ville entière, et les gens se précipitèrent tous ensemble au théâtre, en y entraînant avec eux les Macédoniens Gaïos et Aristarque, compagnons de voyage de Paul.
  • 30 Or Paul voulait rejoindre l’assemblée du peuple, mais les disciples ne le laissaient pas faire,
  • 31 et quelques-uns des dirigeants de la province, qui étaient ses amis, lui envoyèrent un message pour l’exhorter à ne pas s’exposer en allant au théâtre.
  • 32 Les uns criaient une chose, les autres une autre : en effet, l’assemblée était en pleine confusion, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis.
  • 33 Des gens dans la foule expliquèrent l’affaire à un certain Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Celui-ci, faisant un geste de la main, voulait plaider devant l’assemblée.
  • 34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ?
  • 36 Cela est incontestable. Il vous faut donc garder votre calme et éviter toute action précipitée.
  • 37 Vous avez amené ici ces hommes, qui n’ont commis ni vol sacrilège, ni blasphème contre notre déesse.
  • 38 Si donc Démétrios et les artisans qui l’accompagnent ont un grief contre quelqu’un, il existe des jours d’audience, et il y a des proconsuls : qu’ils portent plainte.
  • 39 Mais si vous avez d’autres requêtes, cela se réglera à l’assemblée prévue par la loi.
  • 40 En effet, avec l’affaire d’aujourd’hui, nous risquons d’être accusés d’émeute, car nous ne pourrons alléguer aucun motif pour rendre compte de ce rassemblement. » Ayant ainsi parlé, il renvoya l’assemblée.
    •  
    • Colossiens 1: 9 à 23 :
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
  • 14 en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
  • 15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
  • 16 en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
  • 17 Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
  • 18 Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
  • 19 Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
  • 20 et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
  • 21 Et vous, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais.
  • 22 Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables.
  • 23 Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
    •  
    • Saint Jean
    •  6: 63 :
    • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
    • 7: 13 :
    • 13 Toutefois, personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.

Heure de Tierce (9 h)

    • St. Jean 7:14-27 :
  • 14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
  • 15 Les Juifs s’étonnaient et disaient : « Comment est-il instruit sans avoir étudié ? »
  • 16 Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
  • 17 Quelqu’un veut-il faire la volonté de Dieu, il saura si cet enseignement vient de Dieu, ou si je parle de ma propre initiative.
  • 18 Si quelqu’un parle de sa propre initiative, il cherche sa gloire personnelle ; mais si quelqu’un cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai et il n’y a pas d’imposture en lui.
  • 19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
  • 20 La foule répondit : « Tu as un démon. Qui donc cherche à te tuer ? »
  • 21 Jésus leur répondit : « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous dans l’étonnement.
  • 22 Moïse vous a donné la circoncision – en fait elle ne vient pas de Moïse, mais des patriarches –, et vous la pratiquez même le jour du sabbat.
  • 23 Eh bien ! Si, le jour du sabbat, un homme peut recevoir la circoncision afin que la loi de Moïse soit respectée, pourquoi vous emporter contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
  • 24 Ne jugez pas d’après l’apparence, mais jugez selon la justice. »
  • 25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
  • 26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
  • 27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

 

« Ayez foi en Dieu »

Par Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 5

 

« C'est une grande affaire, dit l'Ecriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6).

 

Je ne te dis pas cela pour t'inciter à m'ouvrir ton cœur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les cœurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10; 93,11).

 

Oui, c'est une grande chose qu'un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches.

 

En effet, le croyant possède toutes les richesses de l'univers, puisqu'il les méprise et les foule aux pieds.

 

Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque.

 

Au contraire, et c'est bien là le comble du paradoxe, l'homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu'il n'a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s'en contente et met sous ses pieds les richesses.

Et ce n'est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d'une démarche de foi.

 

Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l'Eglise, vivent d'une démarche semblable.

 

C'est par une foi dans l'avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l'agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois...

 

C'est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines ; tout le monde croit en des principes.

Mais aujourd'hui les Ecritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu.

 

C'est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23).

Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)...

 

La foi soutient les hommes jusqu'à marcher sur la mer (Mt 14,29).

Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu'il a été rappelé des morts (Jn 11)...

 

La foi donnée gratuitement par l'Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines.

 

Grâce à elle on peut dire à cette montagne :

« Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Midi

    • St. Jean 7 28-44 :
  • 28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
  • 29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
  • 30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
  • 31 Dans la foule beaucoup crurent en lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il viendra, accomplira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a fait ? »
  • 32 Les pharisiens entendirent la foule discuter ainsi à son propos. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
  • 33 Jésus déclara : « Pour un peu de temps encore, je suis avec vous ; puis je m’en vais auprès de Celui qui m’a envoyé.
  • 34 Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
  • 35 Les Juifs se dirent alors entre eux : « Où va-t-il bien partir pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il partir chez les nôtres dispersés dans le monde grec, afin d’instruire les Grecs ?
  • 36 Que signifie cette parole qu’il a dite : “Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je suis, vous ne pouvez pas venir” ? »
  • 37 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
  • 38 celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »
  • 39 En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
  • 40 Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
  • 41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
  • 42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
  • 43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
  • 44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
    •  

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint-Luc 13: 31-35 :
  • 31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
  • 32 Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
  • 33 Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
  • 34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 35 Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
TEXTES POLÉMIQUES PENDANT LA SEMAINE SAINTE – UN POINT DE VUE
(Source: "Sagesse Orthodoxe")

Les événements de la Passion du Christ, que l’on commémore du Jeudi au Samedi saint, sont évoqués et commentés à travers une hymnographie riche et poétique contenue dans le Triode (Note du claviste: Du Rte Bysantin).

 

Si cette hymnographie nous porte à participer spirituellement au moment essentiel, dans l’œuvre de salut de Dieu pour l’homme, qu’est la mort librement consentie du Christ, certains textes entendus à l’église durant les nombreuses célébrations qui ponctuent les jours saints peuvent susciter notre étonnement, voire choquer.

 

Prenons l’une des hymnes du lucernaire des vêpres du Jeudi saint :

 

« Judas est vraiment de cette engeance de vipères, de ceux qui mangèrent la manne dans le désert et murmurèrent contre Celui qui les nourrissait.

 

La nourriture était encore dans leur bouche, et les ingrats parlaient contre Dieu.

 

Et lui l’impie portait à sa bouche le pain céleste et se préparait à trahir le Sauveur.

 

Ô la pensée insatiable et l’audace inhumaine ! Il vendait Celui qui le nourrissait.

 

Il livrait à la mort le Maître qu’il embrassait. L’inique était bien leur fils. Il hérita avec eux de la perdition.

 

Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur incomparable en ta patience. »

 

Deux thèmes, particulièrement récurrents dans l’hymnographie (Bysantine) du Jeudi au Samedi saint, sont ici entremêlés : celui de la trahison de Judas, celui de l’ingratitude des Juifs envers le Christ.

 

Si ces deux aspects comportent une origine évangélique incontestable, la manière dont ils sont déclinés dans nos chants n’est pas sans être problématique pour un auditeur d’aujourd’hui.

 

Tout d’abord Judas est constamment désigné comme « l’inique », « le félon », « l’impie », « l’homme avide »…, la charge à son encontre culminant dans cette hymne citée où il est clairement décidé qu’il « hérita de la perdition ».

 

À l’heure où le Christ montre le chemin de l’amour véritable en se faisant Serviteur de tous, lavant les pieds de ses disciples, et en pardonnant au moment de mourir à ceux qui L’ont mis en croix, les chants entendus à l’église nous portent davantage vers un esprit de jugement, de condamnation, de haine envers les responsables historiques de sa mort.

 

Le trait a certes une dimension pédagogique, que l’on peut également observer dans l’hymne ci-dessus :

« Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur ».

 

La plupart des allusions à l’avarice de Judas comportent une mise en garde qui concerne chacun :

« Détourne-toi, ô mon âme, de l’avarice »…

 

Cependant, cette visée pédagogique peut-elle justifier la violence de la charge, qui va jusqu’à promettre l’enfer au traître là où le Christ propose le salut à tous et où l’Église affirme que le Jugement final ne peut être ni anticipé ni commenté pour personne car il relève de la décision de Dieu seul ?

 

N’est-ce pas là un contresens pur et simple du message évangélique ?

 

La question est plus brûlante encore concernant le traitement réservé aux Juifs.

 

L’hymnographie dans son ensemble a tendance à assimiler les personnes responsables de la crucifixion historique de Jésus avec le peuple hébreu tout entier. (« Ceux qu’Il a nourris dans le désert en leur donnant la manne à satiété Lui ont offert le vinaigre et le fiel » entend-t-on par exemple dans l’une des stances des matines du samedi saint.)

 

Ceci rejoint un problème plus vaste, celui de l’antijudaïsme de certains textes théologiques et liturgiques qui peut s’expliquer par leur contexte de rédaction, à une époque où l’Église avait besoin de s’affirmer de façon claire face à la synagogue.

 

À notre époque, cet antijudaïsme résonnant sous les voûtes de nos églises est difficilement recevable et ne peut laisser indifférent.

 

Toute l’interprétation hymnographique des événements de la Passion du Christ est pourtant fondée sur cette condamnation du peuple juif dans son ensemble, tandis que Jésus face à ses bourreaux – prêtres juifs comme soldats romains – ne profère pas une parole – sinon celles de pardon – et se laisse bafouer, insulter, torturer, par amour pour tous les hommes.

 

C’est là une question plus large que celle de la traduction, qui est l’affaire de spécialistes compétents, mais qui ne peuvent prendre seuls la décision de refondre en profondeur une tradition hymnographique si établie.

 

En Église, par le dialogue entre les fidèles, il s’agit de trouver une manière de faire évoluer ces textes qui portent la prière de tous pour les rendre plus conformes à l’essence même du message évangélique1.

 

Tâche laborieuse, cependant portée par l’inspiration de l’Esprit Saint si elle est menée de façon authentique et conciliaire, en vue de rendre le trésor liturgique dont nous avons hérité parlant pour notre temps, sans l’appauvrir, mais au contraire en y apportant la richesse d’un dialogue ecclésial sur la question.

  1. Certains conciles ont bien interdit des représentations iconographiques – telle celle de Dieu le Père – contraires à la Tradition, mais que l’usage avait cependant répandu. Il pourrait en être de même concernant l’hymnographie.

Auteur : Madame Olga Laham/Lossky : Quelques remarques sur l’hymnographie de la Semaine sainte ; POINT DE VUE. « Bulletin de la Crypte », Paris, avril 2012, p.12-13.

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

Jeudi saint

(Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion)

 

 

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

PRIERE POUR LA PAIX:


« Ô Maître qui aimez les hommes, Roi des siècles et dispensateur de tous biens, qui hâtez l’annihilation de l’inimitié et donnez la paix à la race des hommes, établissez parmi les nations l’amour des uns envers les autres ; domptez les révoltes et apaisez tous les dissentiments et les tentations. 
Donnez, Ô Seigneur à ceux qui habitent la terre de France, justesse et unité de l’esprit, protègez-les de toutes les tribulations, les afflictions et la mort soudaine ; apportez une fin à l’inimitié et à la méchanceté qui survient de par l’action du diable. 
Enracinez, ô Seigneur, la paix par les intercessions de la Toute Sainte Mère de Dieu, de Saint Martin le Miséricordieux, du Saint évêque Rémi apôtre des Francs, de Sainte Radegonde mère de la patrie et de tous les Saints.
Car Vous êtes notre Paix et nous Vous rendons gloire, Père et Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles, Amîn. »

 

Soirée

    Saint-Jean 7: 45-52 :

  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »

     8: 12-20 :

  • 12  Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

  

Minuit

·         Première Qaumo:

o    Saint Matthieu 26: 1 -30 :

  • 01 Lorsque Jésus eut terminé tout ce discours, il s’adressa à ses disciples :
  • 02 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme va être livré pour être crucifié. »
  • 03 Alors les grands prêtres et les anciens du peuple se réunirent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe ;
  • 04 ils tinrent conseil pour arrêter Jésus par ruse et le faire mourir.
  • 05 Mais ils se disaient : « Pas en pleine fête, afin qu’il n’y ait pas de troubles dans le peuple. »
  • 06 Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,
  • 07 une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table.
  • 08 Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ?
  • 09 On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. »
  • 10 Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tourmenter cette femme ? Il est beau, le geste qu’elle a fait à mon égard.
  • 11 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
  • 12 Si elle a fait cela, si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est en vue de mon ensevelissement.
  • 13 Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
  • 14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
  • 15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
  • 16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
  • 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
  • 18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
  • 19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
  • 20 Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
  • 21 Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
  • 22 Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
  • 23 Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
  • 24 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
  • 25 Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
  • 26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
  • 27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
  • 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
  • 29 Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
  • 30 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. 

   

·         Deuxième Qaumo:

    Saint-Jean 6: 24 – 40 :

  • 24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
  • 25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
  • 26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
  • 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
  • 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
  • 30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
  • 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
  • 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
  • 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
  • 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

     

·         Troisième Qaumo:

    St. Jean 6:41-63 :

  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
  • 60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
  • 61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
  • 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
  • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

 

Matin

    Saint-Luc 22: 1-13 :

  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Heure de Tierce (9 h)

    Saint Jean 12: 20-36 :

  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.

    

Midi (12 h)

    Saint-Luc 7: 36 -50 :

  • 36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
  • 37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
  • 38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
  • 39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
  • 40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
  • 41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
  • 42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
  • 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
  • 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
  • 45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
  • 46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
  • 47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
  • 48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
  • 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
  • 50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

     

    Saint-Marc 14: 1 – 2 :

  • 01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
  • 02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

Avant de Saint Qurbana

    Exode 12: 1-11 :

  • 01 Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
  • 02 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
  • 03 Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
  • 04 Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
  • 05 Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
  • 06 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
  • 07 On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
  • 08 On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
  • 09 Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
  • 10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
  • 11 Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.

     

    Lévitique 16: 3-10 :

  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.

     

    Ézéchiel 45: 18 – 25 :

  • 18 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le premier mois, le premier du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras le sacrifice pour la faute en faveur du sanctuaire.
  • 19 Le prêtre prendra du sang du sacrifice et en mettra sur les montants de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel et sur le montant de la porte de la cour intérieure.
  • 20 Tu feras de même le sept du mois, pour qui a commis une faute par inadvertance ou par ignorance. Vous ferez le rite d’expiation de la Maison.
  • 21 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera pour vous la Pâque, une fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain.
  • 22 Ce jour-là, le prince offrira, pour lui-même et pour tout le peuple du pays, un taureau en sacrifice pour la faute.
  • 23 Durant les sept jours de la fête, il offrira en holocauste pour le Seigneur sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et, en sacrifice pour la faute, un bouc par jour.
  • 24 Il fera l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hine d’huile par épha.
  • 25 Le septième mois, le quinzième jour du mois, lors de la fête des Tentes, il fera de même, durant les sept jours : même sacrifice pour la faute, même holocauste, même offrande, même présentation d’huile.

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    Actes 1:15-20 :

  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.

    

    I Corinthiens 5: 1 -8 :

  • 01 On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens : il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
  • 02 Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil au lieu d’en pleurer et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
  • 03 Quant à moi, qui suis absent de corps mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui agit de la sorte :
  • 04 au nom du Seigneur Jésus, lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous, dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
  • 05 il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan, pour la perdition de son être de chair ; ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

     11: 23 à 34 :

  • 23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
  • 24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
  • 26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
  • 27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
  • 28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.
  • 29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.
  • 30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort.
  • 31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
  • 32 Mais lorsque nous sommes jugés par le Seigneur, c’est une correction que nous recevons, afin de ne pas être condamnés avec le monde.
  • 33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ;
  • 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:    

    Saint-Luc 22: 14-30 :

  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

Une méditation:

 

« Durant sa sainte passion, le Christ a subi des abaissements inouïs, il s'est plongé dans des ignominies sans nom.
Mais, nous dit S. Paul, parce que le Christ s'est anéanti, qu'il est descendu dans de tels abaissements, le Père l'a exalté, il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse devant lui, et que toute langue proclame que le Christ, Fils de Dieu, règne à jamais dans la gloire de son Père.
Entrons dans cette pensée du Père éternel, que nous découvre l'Apôtre. Plus le Christ s'est abaissé et anéanti, plus nous devons, comme le Père, l'exalter dans ce sacrement qui nous rappelle sa passion ; plus nous devons lui prodiguer nos hommages. La justice l'exige autant que l'amour.
Puis, n'est-ce pas « pour nous » qu'il s'est ainsi livré ? Propter nos et propter nostram salutem . S'il a souffert, c'est pour moi ; si son âme toute sainte a été plongée dans la tristesse, l'ennui et la peur, c'est pour moi ; s'il a supporté tant d'injures de la part d'une grossière soldatesque, c'est pour moi ; s'il a été flagellé et couronné d'épines, s'il est mort dans d'indicibles tourments, c'est pour moi, pour m'attirer à lui : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me 1 . N'oublions jamais que chacun des épisodes douloureux de la passion a été préordonné par la Sagesse et accepté par l'Amour pour notre salut.
O Christ Jésus, réellement présent sur l'autel, je me prosterne à vos pieds ; que toute adoration vous soit rendue dans le sacrement que vous avez voulu nous laisser la veille de votre passion, comme témoignage de l'excès de votre amour ! »

1. Gal. II, 20.

(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XVIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

 

Neuvième heure (15 h)

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    Saint Matthieu 26: 31 – 35 :

  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.

   

Service du Lavement des pieds

    Exode 34: 18-26 :

  • 18 Tu observeras la fête des Pains sans levain. Comme je te l’ai ordonné, tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte.
  • 19 Tout premier-né m’appartient : tout premier-né mâle de ton troupeau, gros ou petit bétail.
  • 20 Le premier-né des ânes, tu le rachèteras par un mouton, et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
  • 21 Pendant six jours, tu travailleras, mais, le septième jour, tu chômeras ; même au temps des labours et de la moisson, tu chômeras.
  • 22 Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers fruits, de la moisson des blés, et aussi la fête de la Récolte, en fin de l’année.
  • 23 Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant la face du Maître, le Seigneur, le Dieu d’Israël.
  • 24 En effet, lorsque j’aurai dépossédé les nations devant toi et que j’aurai élargi ton territoire, nul ne convoitera la terre qui t’appartient, quand, trois fois par an, tu monteras pour voir la face du Seigneur ton Dieu.
  • 25 Tu n’immoleras pas le sacrifice sanglant en l’accompagnant de pain levé, et tu ne laisseras pas jusqu’au lendemain matin la victime sacrifiée pour la fête de la Pâque.
  • 26 Tu apporteras les tout premiers fruits de ton sol à la Maison du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

    

    II Rois 23: 21 – 25 :

  • 21 Le roi donna cet ordre à tout le peuple : « Célébrez une Pâque en l’honneur du Seigneur votre Dieu, selon ce qui est écrit dans ce livre de l’Alliance. »
  • 22 Car on n’avait pas célébré de Pâque comme celle-là depuis le temps des Juges qui avaient jugé Israël, et pendant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda.
  • 23 C’est seulement la dix-huitième année du roi Josias que l’on célébra cette Pâque en l’honneur du Seigneur, à Jérusalem.
  • 24 De plus, les nécromanciens et les devins, les divinités domestiques, les idoles immondes et toutes les horreurs que l’on voyait dans le pays de Juda et dans Jérusalem, Josias les balaya, afin de réaliser les paroles de la Loi écrites dans le livre qu’avait trouvé le prêtre Helcias dans la maison du Seigneur.
  • 25 Avant lui, il ne s’était pas trouvé de roi comme lui, qui soit revenu au Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse. Après lui, il ne s’en leva aucun comme lui.

     

    Isaïe 50: 4-10 :

  • 04 Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
  • 05 Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
  • 06 J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
  • 07 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
  • 08 Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
  • 09 Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Les voici tous qui s’usent comme un vêtement, la teigne les dévorera !
  • 10 Est-il quelqu’un parmi vous qui craint le Seigneur, qui écoute la voix de son serviteur ? S’il a marché dans les ténèbres sans la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu.

    

    1ère de St  Pierre 3: 17-22 :

  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.

     

    Hébreux 10: 19 -29 :

  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
  • 26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice,
  • 27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles.
  • 28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?

     

    Saint Jean 13: 1-20 :

  • 01 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
  • 02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
  • 03 Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
  • 04 se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
  • 05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
  • 06 Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
  • 07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
  • 08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
  • 09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
  • 10 Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
  • 11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
  • 12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
  • 13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
  • 14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
  • 15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
  • 16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
  • 17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
  • 18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.
  • 19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
  • 20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout »

 

 

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157), abbé cistercien  1er Sermon pour Rameaux (trad. SC 202, p. 165s rev.) 

 

 

« Ayez en vous les sentiments du Christ Jésus »...

« Lui qui est de condition divine », égal à Dieu par nature, puisqu'il partage sa puissance, son éternité et son être même..., il a rempli l'office de serviteur « en s'humiliant lui-même et en se faisant obéissant à son Père jusqu'à la mort, et la mort de la croix » (Ph 2,5-8).

On pourrait considérer comme négligeable qu'étant son Fils et son égal, il ait servi son Père comme un serviteur ; mieux que cela, il a servi son propre serviteur plus qu'aucun autre serviteur.

Car l'homme avait été créé pour servir son Créateur ; quoi de plus juste pour toi que de servir celui qui t'a fait, sans qui tu ne serais pas ?

Et quoi de plus heureux que de le servir, puisque le servir, c'est régner ?

Mais l'homme a dit à son Créateur :

« Je ne servirai pas. »

(Jr 2,20) 

« Eh bien, c'est moi qui te servirai ! dit le Créateur à l'homme.

Mets-toi à table ; je ferai le service ; je te laverai les pieds.

Repose-toi ; je prendrai sur moi tes maux ; je porterai toutes tes faiblesses...

Si tu es fatigué ou chargé, je te porterai, toi et ta charge, afin d'être le premier à accomplir ma loi :

« Portez les fardeaux les uns des autres »

(Gal 6,2)...

Si tu as faim ou soif..., me voici prêt à être immolé pour que tu puisses manger ma chair et boire mon sang...

Si on t'emmène en captivité ou si on te vend, me voici...; rachète-toi en donnant le prix que tu tireras de moi ; je me donne moi-même comme prix...

Si tu es malade, si tu crains la mort, je mourrai à ta place, pour que de mon sang tu te fasses un remède de vie... » 

Ô mon Seigneur, à quel prix Vous avez racheté mon service inutile !...

Avec quel art plein d'amour, de douceur et de bienveillance Vous avez récupéré et soumis ce serviteur rebelle, en triomphant du mal par le bien, en confondant mon orgueil par Votre humilité, en comblant l'ingrat de Vos bienfaits !

Voilà, voilà comment Votre sagesse a triomphé. 

 

Vendredi Saint

Soirée

    • Saint-Luc 22: 1-30 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
    •  

Minuit

  • Première Qauma
    • Saint Matthieu 26, 31-46 :
  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
  • 38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
  • 44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles. 
  • 45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 6 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Marc 14: 27-52 :
  • 27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
  • 28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
  • 30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
  • 31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
  • 32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
  • 33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
  • 34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
  • 35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
  • 36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
  • 37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
  • 38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
  • 40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
  • 41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • 43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
  • 44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
  • 45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
  • 46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
  • 47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
  • 48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
  • 49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
  • 50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
  • 51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
  • 52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Luc 22: 31-62 :
  • 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
  • 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
  • 33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
  • 34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
  • 35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
  • 36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
  • 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
  • 38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
  • 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
  • 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
  • 42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
  • 43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
  • 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
  • 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
  • 46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
  • 48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
  • 49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
  • 50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
  • 51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
  • 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
  • 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
  • 54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
  • 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
  • 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
  • 57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
  • 58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
  • 59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
  • 60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
  • 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
  • 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Elevé de terre, j'attirerai tout à moi (St Ephrem)

« Elevé de terre, j'attirerai tout à moi »

(Jn 12,32)

 

Aujourd'hui s'avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des apôtres, sécurité de l'univers, fondement de l'Église, fontaine pour ceux qui ont soif...

 

Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu'à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion.

 

À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort...


Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le crucifient...

 

Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin.

 

Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean, qui reposait sur son côté, n'a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance.

 

Les Douze se sont enfuis ; ils n'ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie.

 

Lazare n'est pas là, lui qu'il a rappelé à la vie. L'aveugle n'a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux, qui grâce à lui pouvait marcher, n'a pas couru auprès de lui.


Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l'appelle son roi.

Ô larron, fleur précoce de l'arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha...!

 

Le Seigneur règne : la création est dans la joie. La croix triomphe, et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer...

 

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations...en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

 

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

 

Matin

    • Lévitique 4: 1-7 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
  • 02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
  • 03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
  • 04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
  • 05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
  • 06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
  • 07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
    •  16 : 3 à 34 :
  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
  • 11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
  • 12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
  • 13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
  • 14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
  • 15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
  • 16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
  • 17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
  • 18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
  • 19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
  • 20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
  • 21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
  • 22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
  • 23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
  • 24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
  • 25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
  • 26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
  • 28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
  • 30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
  • 31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
  • 32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
  • 33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
  • 34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
    •  
    • Nombres 19: 1-11 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
  • 02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
  • 03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
  • 04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
  • 06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
  • 07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
  • 08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
  • 09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
  • 10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
  • 11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
    •  
    • Actes 22:
    • 30 :
    • 30 Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
    • 23:
    • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
    • 16:
    • 16 Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
    •  
    • I Corinthiens 1: 18-31 :
  • 18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
  • 19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
  • 20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  • 30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
  • 31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
    •  
    • Hébreux 9: 11 -14 :
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 3 -10 :
  • 03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
  • 04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
  • 05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
  • 07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
  • 08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
  • 09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
  • 10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
    • Saint-Marc 15: 1-10 :
  • 01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
  • 02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
  • 03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
  • 04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
  • 05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
  • 06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
  • 07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
  • 08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
  • 09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
    •  
    • Saint-Luc 22: 63-71 :
  • 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
  • 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
  • 65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
  • 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
  • 67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
  • 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
  • 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
  • 70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
  • 71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
Le Trône de la Croix (St Germain de Constantinople)

 

Le trône de la croix

 

« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption.

 

En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie.


Le bois de la croix porte celui qui a fait l'univers. Subissant la mort pour ma vie, celui qui porte l'univers est fixé au bois comme un mort ; celui qui insuffle la vie aux morts rend le souffle sur le bois.

 

La croix ne lui fait point honte, mais comme un trophée, elle atteste sa victoire totale.

 

Il siège en juste juge sur le trône de la croix.

 

La couronne d'épines qu'il porte sur le front confirme sa victoire :

-« Ayez confiance, j'ai vaincu le monde et le prince de ce monde, en portant le péché du monde. » (Jn 16,33; 1,29)


Que la croix soit un triomphe, les pierres elles-mêmes le crient (cf Lc 19,40), ces pierres du Calvaire où Adam, notre premier père, a été enterré, selon une vieille tradition des pères.

 

« Adam où es-tu ? » (Gn 3,9), crie à nouveau le Christ en croix.

« Je suis venu là à ta recherche et, pour pouvoir te trouver, j'ai tendu les mains sur la croix.

 

Les mains tendues, je me tourne vers le Père pour rendre grâce de t'avoir trouvé, puis je les tourne aussi vers toi pour t'embrasser.

Je ne suis pas venu pour juger ton péché, mais pour te sauver par mon amour des hommes (cf Jn 3,17).

 

Je ne suis pas venu te maudire pour ta désobéissance, mais te bénir par mon obéissance.

 

Je te couvrirai de mes ailes, tu trouveras à mon ombre un refuge, ma fidélité te couvrira du bouclier de la croix et tu ne craindras pas la terreur des nuits (Ps 90,1-5), car tu connaîtras le jour sans déclin (Sg 7,10).

 

Je chercherai ta vie, cachée dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).

 

Je n'aurai de repos, jusqu'à ce que, humilié et descendu jusqu'aux enfers pour t'y chercher, je t'aie reconduit dans le ciel. »

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
  • 26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
  • 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
  • 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
  • 30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
  • 31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
    •  
    • Saint-Luc 23:
    • 2-3 :
  • 02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

4-16 :

  • 04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
  • 05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
  • 06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
  • 07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
  • 08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
  • 09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
  • 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
  • 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
  • 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
  • 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
  • 14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
  • 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
  • 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

23-25 :

  • 23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
  • 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
  • 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
    •  
    •  
    • Saint-Jean 18 :28-40 :
  • 28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
  • 29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
  • 30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
  • 31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
  • 32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
  • 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
  • 34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
  • 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
  • 36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
  • 37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
  • 38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
  • 39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
    •  
    • Saint Marc 15: 12 – 18 :
  • 12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
  • 13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
  • 14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
  • 15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
  • 17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
  • 18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
    •  

Midi (12 h)

    • Saint Luc 23: 26 -34 :
  • 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
  • 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
  • 28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
  • 29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
  • 30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
  • 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
  • 32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
  • 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
  • 34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
    •  
    • Saint Matthieu 27 34 :
    • 34 ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    • Saint Jean 19 :23-24 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
    • 39-43 :
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
    •  
    • Saint Luc 23: 39 -45 :
  • 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
  • 40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
  • 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
  • 42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
  • 43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
    •  
    • Saint-Jean 19: 25 – 27 :
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint Matthieu 27: 55 :
    • 55 Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    • 56 :
    • 56 Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
    • 49 :
    • 49 Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    • Saint-Marc 15: 33-41 :
  • 33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
  • 34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
  • 35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
  • 36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
  • 37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
  • 38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • 39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
  • 40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
  • 41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
    •  
    • Saint-Luc 23: 44-49 :
  • 44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
  • 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
  • 46  Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
  • 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
  • 48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
  • 49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
    •  
    • Saint Jean 19: 23-30 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
  • 28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
  • 29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
  • 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
    •  

La vénération de la Sainte Croix

    • Genèse 22: 1-14 :
  • 01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
  • 02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
  • 03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
  • 04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
  • 05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
  • 06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
  • 07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
  • 08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.
  • 09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
  • 10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
  • 11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
  • 12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
  • 13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
  • 14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
    •  
    • Exode 17: 8-14 :
  • 08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
  • 09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
  • 10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
  • 11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
  • 12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
  • 13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
    •  
    • Isaïe 52: 13 :
    • 13 Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
    • 53: 12 :
    • 12 C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
    • I Pierre 2: 19-25 :
    •  
    • Galates 2: 20 :
    • 20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
    •  3: 14 :
    • 14 Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
    •  6: 11 -18 :
  • 11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
  • 12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
  • 13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
  • 14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
  • 15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
  • 16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
  • 17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
  • 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
    •  
    • Saint Luc 23: 55 - 56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint-Jean 19: 31 à 42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

« Voyant leur foi, il lui pardonne »

 

Par Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église / Traité sur l'Évangile de saint Luc, V, 11-13

 

« Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique :

Tes péchés sont pardonnés. »

 

Le Seigneur est grand :

-à cause des uns, il pardonne aux autres; il agrée la prière des premiers et il pardonne aux seconds leurs péchés.

 

Hommes, pourquoi donc aujourd'hui votre compagnon d'existence ne pourrait-il rien pour vous, quand auprès du Seigneur son serviteur a le droit d'intervenir et d'obtenir ?


Vous qui jugez, apprenez donc à pardonner; et vous qui êtes malades, apprenez donc à supplier.

 

Si vous n'espérez pas le pardon direct des fautes graves, recourez alors à des intercesseurs, recourez à l’Église qui priera pour vous; alors, par égard pour elle, le Seigneur vous accordera le pardon qu'il aurait pu vous refuser.

 

Nous ne négligeons pas la réalité historique de la guérison du paralytique; mais nous reconnaissons avant tout la guérison en lui de l'homme intérieur, à qui les péchés sont pardonnés.


Le Seigneur veut sauver les pécheurs; il démontre sa divinité par sa connaissance des secrets et par les prodiges de ses actions.

 

« Qu'est-ce qui est le plus facile à dire ? » demande-t-il donc. De dire : « Tes péchés te sont remis » ? ou bien « Lève-toi et marche » ?

 

Ici il fait voir une image complète de la résurrection, puisque, guérissant la blessure de l'âme et du corps, l'homme tout entier est guéri.

 Malgré l'obscurité, la victoire est proche ! 


Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. 
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
Attends le Seigneur, Israël.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ; près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes. 
(Ps 129, 1-2.6-8)


Notre vie ressemble parfois à un long samedi saint. Les espoirs d’hier ont été déçus, le mal, la maladie, la souffrance ou la mort semblent victorieux.

Et pourtant dans l’obscurité du tombeau va se réaliser la victoire définitive de la Vie et de l’Amour sur la mort, le Christ descend aux "enfers" pour embrasser de son oeuvre salvifiques tous les justes qui, à travers leur recherche de la vérité, seront illuminés de la Lumière Pascale !

 ,AUJOURD'HUI,  je fais un pas                                                          

 Je prends un moment pour préparer mon cœur à la victoire de Pâques et je prie pour les âmes de tous ces hommes justes qui, loin de la Lumière du Christ, l'ont recherché confusément mais sincèrement. 

 

Dieu ne renonce jamais à une âme qui met sa confiance en Lui, même si elle est écrasée par les tentations, car Il en connaît toutes les faiblesses. Un homme connaît le poids qui peut être placé sur le dos d'un âne, une mule ou un chameau, et charge chaque animal avec autant qu'elle peut porter. Le potier sait combien de temps il doit garder son argile dans le feu, car le cas échéant, s'il l'expose trop longtemps aux flammes, le pot va craquer, et s'il ne le fait pas assez longtemps, il ne sera pas utilisable. Dès lors, si un homme a un jugement aussi précis que celui-ci, la sagesse de Dieu est infiniment plus grande pour juger le degré de tentation que l'âme est capable de supporter."
(Saint Nil Sorsky)

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

SAMEDI SAINT 30 MARS 2024

 

Ce samedi 30 Mars 2024, c'est le "samedi des bonnes nouvelles" ou samedi de la lumière (S'habtho D'Nuhro) conformément au calendrier liturgique Malankare Orthodoxe.

"Samedi de la Bonne Nouvelle" (Samedi Saint).

 

Aujourd'hui, l'Église , avant de célébrer Sa glorieuse Résurrection,  commémore  la descente du Christ dans l'Hadès, le partage de l'Évangile et la libération des âmes de tous ceux qui ont été retenus captifs par la mort en attendant de rencontrer Messie promis, le Christ "Chemin, Vérité et Vie".

 

La bonne nouvelle de la résurrection et de la vie éternelle est partagée avec tous, y compris Adam et les hommes de bonne volonté qui, désormais décédés, recherchèrent la vérité d'un cœur sincère pendant leur vie terrestre.

 

Par Son incarnation, Sa vie et Sa mort, le Christ a accompli la volonté divine pour le salut de l'humanité.

 

Après la Qadisha Qurbana, les fidèles font des des prières spéciales (aneedhe) sur les tombes de leurs proches disparus.

 

Après que les prêtres et les diacres récitent la prière commune pour les défunts, les parents fidèles des défunts font le tour la tombe dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, demandant à leurs proches disparus de plaider devant Dieu Tout Puissant pour ceux qui sont encore en pèlerinage d'éternité ici-bas .

 

Au cours des 1ères vêpres du dimanche (samedi soir), il y aura un autre service de réconciliation (shub'khono) pour nous préparer à la fête de la Résurrection (Hido d'Qymtho)

 

Heureuses célébrations pascales à tous. Vous restez dans mon cœur sacerdotal et, de ce fait, mes prières. Merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.

Votre serviteur et frère en Christ.

+Métropolite Mor Philipose.

 

VEILLÉE PASCALE A 21h30

AU MONASTÈRE

Samedi de la Bonne Nouvelle 

(Samedi Saint)

 

Soirée

    • Saint Matthieu 27: 6 :
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
    • Saint- Luc 23: 55-56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint Jean 19: 31-42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
    •  

Matin

    • Saint Matthieu 27:62-66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
    •  
  • Avant le Saint Qurbana
    • Genèse 8: 1-12 :
  • 01 Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes sauvages et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit passer un souffle sur la terre : les eaux se calmèrent.
  • 02 Les sources de l’abîme et les vannes du ciel se fermèrent, la pluie des cieux s’arrêta.
  • 03 Par un mouvement de flux et de reflux, les eaux se retirèrent de la surface de la terre. Au bout de cent cinquante jours, les eaux avaient baissé
  • 04 et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat.
  • 05 Les eaux continuèrent à baisser jusqu’au dixième mois ; le premier jour du dixième mois, les sommets des montagnes apparurent.
  • 06 Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
  • 07 et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
  • 08 Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
  • 09 La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
  • 10 Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
  • 11 Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
  • 12 Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
    •  
    • Zacharie 12: 11 :
    • 11 Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.
    • 13: 7 :
    • 07 Épée, réveille-toi contre mon berger, contre l’homme qui m’est proche – oracle du Seigneur de l’univers. Frappe le berger, et que les brebis soient dispersées, contre les petits je tournerai ma main.
    • Jérémie 38: 2-13 :
  • 02 « Ainsi parle le Seigneur : Qui restera dans cette ville mourra par l’épée, la famine ou la peste. Mais qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens, celui-là vivra : il aura la vie sauve, comme part de butin ; il vivra.
  • 03 Ainsi parle le Seigneur : Cette ville sera bel et bien livrée aux mains de l’armée du roi de Babylone, qui la prendra. »
  • 04 Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
  • 05 Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
  • 06 Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
  • 07 Ébed-Mélek l’Éthiopien, dignitaire de la maison du roi, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi siégeait à la porte de Benjamin,
  • 08 Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
  • 09 « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
  • 10 Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
  • 11 Ébed-Mélek prit les hommes avec lui et entra dans la maison du roi, au sous-sol de la réserve. Il s’y procura de vieux chiffons usés et déchirés qu’il fit passer à Jérémie, dans la citerne, au moyen de cordes.
  • 12 Ébed-Mélek l’Éthiopien dit à Jérémie : « Mets donc ces vieux chiffons sous tes aisselles, par-dessous les cordes ! » C’est ce que fit Jérémie.
  • 13 Alors, ils tirèrent Jérémie avec les cordes et le firent remonter de la citerne. Et Jérémie demeura dans la cour de garde.
    •  
    • Michée 7: 8 -13 :
  • 08 Ne te réjouis pas de mon malheur, ô mon ennemie ; oui, je suis tombée, mais je me relève ; j’habite dans les ténèbres, mais le Seigneur est ma lumière.
  • 09 Puisque j’ai péché contre le Seigneur, je dois endurer sa colère jusqu’à ce qu’il prenne ma cause en main et rétablisse mon droit. Il me fera sortir à la lumière, et je contemplerai sa justice.
  • 10 Mon ennemie verra tout cela, elle sera couverte de honte, elle qui me disait : “Où est-il, le Seigneur, ton Dieu ?” Mes yeux la contempleront tandis qu’elle sera piétinée comme la boue des rues. »
  • 11 Au jour où l’on rebâtira ton enclos, ce jour-là on repoussera tes frontières,
  • 12 ce jour-là on viendra jusqu’à toi, depuis Assour jusqu’à l’Égypte, depuis l’Égypte jusqu’au Fleuve, et de la mer à la mer, de la montagne à la montagne.
  • 13 Le reste de la terre deviendra un lieu désolé à cause de ses habitants, tel sera le fruit de leur conduite.
POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

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Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Œuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection :

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour 

8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres:

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession:

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête:

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui:

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

La prière souligne, de plus, l’unité de la communauté des croyants :

unité de foi, d’espérance et d’amour.

Une grande chaleur se dégage de l’Église envers ses propres membres, membres du Christ, qu’ils soient justes ou pécheurs.

La prière pour les défunts donne une place importante tout d'abord à l'intercession de la Mère du Verbe de Dieu qui s'incarna en elle par la puissance du Saint Esprit, mais aussi aux martyrs et aux autres saints, qui qui s'unissent aux vivants afin d'intercéder pour ceux qui se sont endormis .

 

Saint Qurbana

    • I Pierre 3: 13 -22 :
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ;
  • 16 mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ.
  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Romains 6:1-14 :
  • 01 Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ?
  • 02 Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
  • 03 Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
  • 04 Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
  • 05 Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
  • 06 Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
  • 07 Car celui qui est mort est affranchi du péché.
  • 08 Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
  • 09 Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
  • 10 Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
  • 11 De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
  • 12 Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs.
  • 13 Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice.
  • 14 Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 62 à 66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
  •  
  • Shub-khono
    • 1ère de St  Jean 4: 11-21 :
  • 11 Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
  • 12 Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.
  • 13 Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit.
  • 14 Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
  • 15 Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
  • 16 Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
  • 17 Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde.
  • 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
  • 19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
  • 20 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
  • 21 Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
    •  
    • 1ère aux Corinthiens 13: 4-10 :
    •  
    • Saint Matthieu 18: 12 à 35 :
  • 12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
  • 13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
  • 14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.
  • 15 Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
  • 16 S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
  • 18 Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
  • 19 Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
  • 20 En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
  • 21 Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
  • 22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
  • 23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
  • 24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
  • 25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
  • 26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
  • 27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
  • 28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
  • 29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
  • 30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
  • 31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
  • 32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
  • 33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
  • 34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
  • 35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

Seigneur Jésus-Christ, Fils

 

du Dieu Vivant, ayez pitié

 

de moi pécheur! 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

L’espérance de la vie nouvelle en Jésus-Christ  

 

"Chasse les ténèbres nocturnes de notre esprit, Seigneur, par la lumière diurne de ta connaissance, pour que notre esprit ainsi éclairé te serve par son renouvellement dans la pureté. 

Lorsque le soleil entreprend sa course, les mortels commencent leur travail; fais de nos esprits, Seigneur, une belle demeure pour ce jour qui ne connaît pas de déclin.

Accorde-nous de voir en nous-mêmes la vie apportée par la résurrection, et que rien ne détourne nos esprits de tes beautés.

Imprime en nous, Seigneur, la trace de ce jour, qui ne dépend pas du mouvement et de la course du soleil, en nous donnant de te chercher assidûment. 

Par tes sacrements puissions-nous t’embrasser chaque jour en te recevant dans notre corps.

Rends-nous capables d’expérimenter en nous-mêmes la résurrection que nous espérons.

Nous avons caché ce trésor dans notre corps avec la grâce du baptême; que ce trésor s’enrichisse encore à la table de tes sacrements.

Donne-nous la joie de ta grâce.

Nous recevons ton mémorial dan ton banquet spirituel; puissions-nous le posséder effectivement lors du renouvellement futur. 

Puissions-nous comprendre à quelle beauté nous sommes appelés, en découvrant cette beauté spirituelle que ta volonté immortelle fait éclore au sein de la mortalité elle-même.

Ton crucifiement, ô notre Sauveur, a mis fin à ta vie corporelle; accorde-nous de crucifier notre esprit pour préfigurer la vie de l’Esprit.

Que ta résurrection, ô Jésus, confère sa grandeur à notre homme spirituel; que la contemplation de tes sacrements soit le miroir dans lequel nous le connaîtrons.

Ton plan divin, ô notre Sauveur, préfigure le monde de l’Esprit; accorde-nous de le parcourir comme il convient à l’homme spirituel.  

Ne prive pas notre âme, Seigneur, de ta manifestation spirituelle et n’éloigne pas de nos membres la chaleur de ton amour.

La mortalité qui se cache dans notre corps répand en nous la corruption; que l’épanchement de ton amour spirituel purifie notre cœur des effets de cette condition mortelle. Accorde-nous, Seigneur, de nous hâter vers notre cité et de la contempler pour en prendre possession, comme Moïse du haut de la montagne." 

D’une homélie de saint Ephrem, diacre (Sermo 3, De fine et admonitione 2. 4-5: Oeuvres, Editions Lamy 3, 216-222)

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VERS LA RÉSURRECTION, LE SIGNE DE LA CROIX:

« Considérez quel est le prix qui a été donné pour votre rançon, et vous ne serez plus l’esclave d’aucun homme sur la terre.

Ce prix, mes frères, et cette rançon c’est la croix. Vous ne la devez donc pas marquer négligemment du bout du doigt sur votre visage. 
Vous devez la graver avec amour dans votre cœur par une foi très fervente.

Si vous l’imprimez de la sorte sur votre front, nul des esprits impurs n’osera s’approcher de vous en voyant sur votre visage les armes qui l’ont terrassé, et cette épée étincelante dont il a reçu le coup mortel.

Si la seule vue des lieux où les bourreaux exécutent les criminels, vous fait frémir d’horreur et trembler de crainte, dans quel trouble et quelle terreur doivent entrer les démons, en voyant les armes dont Jésus-Christ s’est servi pour les vaincre ?

Ne rougissez donc pas de la croix, afin que Jésus-Christ ne rougisse point de vous, lorsqu’il viendra dans la majesté de sa gloire, et qu’il fera briller ce signe d’une lumière plus éclatante que les rayons du soleil.

Car elle paraîtra alors aux yeux de tous les hommes qui auront été dans le monde.

Elle publiera hautement l’innocence et la charité de celui qui s’y est laissé attacher, et elle convaincra toute la terre qu’il n’a rien omis pour sa part de tout ce qui était nécessaire pour notre salut.
[...]
Si vous trouvez donc quelqu’un qui vous dise : 
-Quoi, vous adorez une croix ? 
Répondez-lui d’un ton de voix qui témoigne de votre fermeté, et d’un visage gai et riant, dites : 
-Oui, je la vénère, et je ne cesserai point d'y adorer mon Sauveur. 
S’il se moque de vous, plaignez-le, et répandez vos larmes en voyant son aveuglement.

Rendez grâces à Dieu qui vous a honoré d’un si grand don, et qui vous a fait des grâces si prodigieuses, que personne ne peut les comprendre, si Dieu par une faveur toute particulière ne les lui révèle.

Cet homme qui vous insulte, ne vous raille ainsi que parce que « l’homme animal et humain n’est point capable des choses qu’enseigne l’esprit de Dieu, car elles lui paraissent une folie ; et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger. » (1 Cor. II, 14.) »

St Jean Chrysostome, Homélie LIV sur l’Évangile de St Matthieu (4-5)

 

Dimanche de Pâques.

Résurrection de Notre-Seigneur.

 

Kyomtho (Pâques) à Koodosh Edtho

Soirée

    • Saint-Marc 16: 1 – 8 :

01 Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

02 De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.

03 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »

04 Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.

05 En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.

06 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.

07 Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »

08 Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

 

"Christ est Ressuscité, en vérité, Il est vraiment Ressuscité" Alléluia, Alléluia !

Rejetons les œuvres de ténèbres et vivons dans l'amour de Dieu, Source de notre vie et l'amour du prochain...

 

Minuit

 

    • Saint-Luc 24: 1-12 :

01 Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

02 Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.

03 Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.

04 Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.

05 Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?

06 Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :

07 “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.” »

08 Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.

09 Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.

10 C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.

11 Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.

12 Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.

    •  

Matin

    • Saint Jean 20: 1-18 :

01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

02 Il était au commencement auprès de Dieu.

03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.

04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;

05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Célébration de la Sainte Croix

    • Isaïe 60: 17-22 :

17 Au lieu de bronze, je ferai venir de l’or, au lieu de fer, je ferai venir de l’argent, au lieu de bois, du bronze, au lieu de pierres, du fer. Je te donnerai, comme surveillants, la paix, comme gouvernants, la justice.

18 On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravages ni de ruines dans tes frontières. Tu appelleras tes remparts « Salut », et tes portes « Louange ».

19 Le jour, tu n’auras plus le soleil comme lumière, et la clarté de la lune ne t’illuminera plus : le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, ton Dieu sera ta splendeur.

20 Ton soleil ne se couchera plus, et la lune pour toi ne disparaîtra plus ; car le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, et les jours de ton deuil seront accomplis.

21 Ton peuple ne comptera que des justes ; ils posséderont le pays pour toujours, eux, ce rejeton que j’ai planté, ouvrage de mes mains qui manifeste ma splendeur.

22 Le plus petit deviendra un millier, le plus chétif, une nation puissante. Moi, le Seigneur, je hâterai cela au temps voulu.

    •  
    • I Pierre 5: 5-14 :

05 De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.

06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.

07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.

08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.

10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

11 À lui la souveraineté pour les siècles. Amen.

12 Par Silvain, que je considère comme un frère digne de confiance, je vous écris ces quelques mots pour vous exhorter, et pour attester que c’est vraiment dans la grâce de Dieu que vous tenez ferme.

13 La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils.

14 Saluez-vous les uns les autres par un baiser fraternel. Paix à vous tous, qui êtes dans le Christ.

    •  
    • Romains16: 1-16 :

01 Je vous recommande Phébée notre sœur, ministre de l’Église qui est à Cencrées ;

02 accueillez-la dans le Seigneur comme il convient à des fidèles ; aidez-la en toute affaire où elle aurait besoin de vous, car elle a prêté assistance à beaucoup de gens, de même qu’à moi.

03 Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ,

04 eux qui ont risqué leur tête pour me sauver la vie ; je ne suis d’ailleurs pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises des nations le sont aussi.

05 Saluez l’Église qui se rassemble dans leur maison. Saluez mon cher Épénète, qui fut le premier à croire au Christ dans la province d’Asie.

06 Saluez Marie, qui s’est donné beaucoup de peine pour vous.

07 Saluez Andronicos et Junias qui sont de ma parenté. Ils furent mes compagnons de captivité. Ce sont des apôtres bien connus ; ils ont même appartenu au Christ avant moi.

08 Saluez Ampliatus, qui m’est cher dans le Seigneur.

09 Saluez Urbain, notre compagnon de travail dans le Christ, et mon cher Stakys.

10 Saluez Apellès, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les gens de chez Aristobule.

11 Saluez Hérodion qui est de ma parenté. Saluez les gens de chez Narcisse, ceux qui croient au Seigneur.

12 Saluez Tryphène et Tryphose, elles qui se donnent de la peine dans le Seigneur. Saluez la chère Persis, qui s’est donné beaucoup de peine dans le Seigneur.

13 Saluez Rufus, choisi par le Seigneur, et sa mère qui est aussi la mienne.

14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec eux.

15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympas, et tous les fidèles qui sont avec eux.

16 Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent.

    •  
    • Saint-Jean 14: 27 :
    • 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
    •  15:
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    •  11 :
    • 11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
    •  15 :
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    • 17-19 :
    • 17 l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
    • 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
    • 19 D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
    •  
  • Avant la Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Lévitique 23: 26 – 32 :
    • 26 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
    • 27 « C’est le dixième jour du septième mois qui sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur.
    • 28 En ce jour même, vous ne ferez aucun travail, car c’est jour de Grand Pardon où l’on accomplit sur vous le rite d’expiation devant le Seigneur votre Dieu.
    • 29 Quiconque ne fera pas pénitence ce jour-là sera retranché de son peuple ;
    • 30 quiconque fera quelque travail ce jour-là, je le supprimerai du milieu de son peuple.
    • 31 Vous ne ferez aucun travail. C’est un décret perpétuel pour toutes vos générations, partout où que vous habitez.
    • 32 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel : vous ferez pénitence. Le neuvième jour du mois, depuis le soir jusqu’au soir suivant, vous observerez le repos sabbatique. »
    •  

Isaïe 60: 1-7 :

01 Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

02 Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît.

03 Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.

04 Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche.

05 Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations.

06 En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur.

07 Tous les troupeaux de Qédar s’assembleront chez toi, avec les béliers de Nebayoth pour ton service : sur mon autel, ils seront présentés en sacrifice agréable, et je donnerai son éclat à la maison de ma splendeur.

    •  11-16 :

11 On tiendra toujours tes portes ouvertes, elles ne seront jamais fermées, ni de jour ni de nuit, afin qu’on fasse entrer chez toi les richesses des nations et les rois avec leur suite.

12 Car nation ou royaume qui ne te servirait pas périra ; ces nations-là seront entièrement dévastées.

13 La gloire du Liban viendra chez toi : cyprès, orme et mélèze ensemble, pour faire resplendir le lieu de mon sanctuaire ; et ce lieu où je pose mes pieds, je le glorifierai.

14 Les fils de ceux qui t’humiliaient viendront se courber devant toi ; tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds. Ils t’appelleront « Ville du Seigneur », « Sion du Saint d’Israël ».

15 Alors que tu étais délaissée, haïe, sans personne qui passe, je ferai de toi la fierté des siècles, une joie de génération en génération.

16 Tu suceras le lait des nations, tu te gorgeras de la richesse des rois, et tu sauras que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.

    •  
    •  61: 10 :
    • 10 Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
    • 62: 5 :
    • 05 Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.
    • Joël: 2 : 21 :
    • 21 Ô terre, ne crains plus ! exulte et réjouis-toi ! Car le Seigneur a fait de grandes choses.
    • 3 :
    • 03 Devant lui, un feu dévore ; derrière lui, une flamme consume. Devant lui, le pays, comme un jardin d’Éden ; derrière lui, un désert désolé. Il n’y a rien qui lui échappe.
    •  

DIMANCHE 31 MARS 2024,

MESSE à 10h30 AU MONASTERE 

(Ensuite, programme habituel...).

 

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Actes 2: 22 -36 :

22 Hommes d’Israël, écoutez les paroles que voici. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

23 Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.

24 Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.

25 En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.

26 C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance :

27 tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.

28 Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

29 Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.

30 Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.

31 Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.

32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.

33 Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.

34 David, en effet, n’est pas monté au ciel, bien qu’il dise lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite,

35 jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.”

36 Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »

    •  
    • I Corinthiens 15: 1 – 19 :

01 Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon,

02 c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.

03 Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,

04 et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,

05 il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;

06 ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –,

07 ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.

08 Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.

09 Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.

10 Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi.

11 Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez.

12 Nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?

13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

14 Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu ;

15 et nous faisons figure de faux témoins de Dieu, pour avoir affirmé, en témoignant au sujet de Dieu, qu’il a ressuscité le Christ, alors qu’il ne l’a pas ressuscité si vraiment les morts ne ressuscitent pas.

16 Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;

18 et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus.

19 Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.

    • Saint Matthieu 28: 1-20 :

01 Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.

02 Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus.

03 Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige.

04 Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts.

05 L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié.

06 Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait.

07 Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »

08 Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

09 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.

12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme

13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”

14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »

15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.

17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.

18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.

19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,

20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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13 janvier 2024 6 13 /01 /janvier /2024 21:24

 


HEUREUSE ANNÉE NOUVELLE À TOUS SOUS

LE REGARD DU CHRIST PRINCE DE LA PAIX

ET LA PROTECTION LA TRÈS SAINTE

VIERGE MARIE !

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

et en dehors pour en Janvier et Février:

¤Au Monastère:

 



☆ Jeûne de Ninive les 22, 23, 24 et fin du jeûne le 25 Janvier , fin du Jeûne .

◇ Dimanche 28 ( 4ème dimanche après l'Epiphanie Théophanie et début du Jeûne de Ninive ) au Monastère petit pèlerinage mensuel à Saint Michel Archange et à St Ubald .
À 10H30 Quadisha Qurbana (Sainte Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.



DU 2 AU 4 FÉVRIER, MINI RETRAITE

DE LA PRÉSENTATION :

 

◇ Vendredi 2 Février, Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem.

Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère. Lors de la Messe, bénédiction des Cierges de la Chandeleur. Programme habituel.

◇ Samedi 3 Février, St Blaise.

Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère. Lors de la Messe bénédiction et imposition des Cierges de la St Blaise contre les maux de gorge.


◇ Dimanche 4 Février, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde, solennité de la Présentation du Seigneur au Temple, distribution des Cierges de la Chandeleur. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel (lors duquel aura lieu l 'AGE) , réception des fidèles.

Du Jeudi 2 au dimanche 4 inclusivement , mini retraite spirituelle de délivrance et de guérison intérieure ( offrandelibre et non obligatoire ).

 

````````
PÈLERINAGE À LOURDES :


Les 16 , 17 , 18 et 19 Février, PÈLERINAGE À LOURDES ( Départ le 16 à 7h de Jauldes en Charente ).Offrande libre pour le gazole et les repas. Frais l'hôtellerie à Lourdes à la charge de chacun des pèlerins.



INSCRIVEZ-VOUS !
 

Adresse ci-dessous :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤A PARIS:

 ¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_fe1449_thomas-st.jpg#width=640&height=960

 En principe les permanences pastorales sur Paris pourrons reprendre chez les Pères qui nous hébergeaient avant le Covid à partir du début MARS (Au Monastère habituel):

*Vendredi 1MARS toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 2 MARS en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 1er à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 2 FEVRIER, SOLENNITE DE LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE(Inscriptions:06 48 89 94 89)

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

 

 

¤Dans le Sud-Ouest:

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 10 FEVRIER*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 14 et 28 JANVIER*

-11 et 25 FEVRIER

 

¤LOURDES (65):

-Pas de Messe en Janvier,

Permanence pastorale Samedi 17 et Messe Dimanche 18 Février

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

¤En Alsace-Loraine :

Aux fidèles et amis d'Alsace-Lorraine, du Nord-Pas-De-Calais et Belgique :

ATTENTION, en raison d'examens médicaux imprévus, le Service Pastoral initialement prévu en Janvier est reporté FIN FÉVRIER

ALSACE et "Grand Est":

Prochaines dates pour ma prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine.

Je commencerai par le Haut-Rhin pour terminer par l'Alsace du Nord et continuer sur la Lorraine, la Belgique et le Nord Pas-de-Calais.

ALSACE :

Départ du Monastère le 20, arrivée à Masevaux-Niederbruck le 20 au soir.

Le 21 :

▪Matinée de permanence pour les fidèles au "Relais de la Poste" 6 Fossé des Flagellants. 68 Masevaux-Niederbruck ,

▪Après-midi, visites aux familles et malades sur Mulhouse, Belfort et alentours

Le 22:

▪Permanence et visite pour les fidèles sur Colmar et alentours

Le 23:

▪Permanence et visites sur Colmar et alentours

Le 24:

▪Permanence pastorale sur Ingwiller

Départ de Masevaux-Niederbruck le 25 au matin.

LORRAINE :

Le 25 visites à Metz Woippy et alentours

Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

 

♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧

¤Nord Pas-De-Calais et Belgique:

 

NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Départ de Metz le 25 après les activités pastorales arrivée le soir du 25 dans le Pas-de-Calais

Le 26 visites des familles et malades ,

Le 27 fin des visites et retour .


☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

EN MAI PÈLERINAGE MARIAL

DU "MOIS DE MARIE" du

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :
☆ Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde
☆ Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )
☆ Monastère et Sanctuaire de St Charbel ( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.
☆ Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )
☆ Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"
( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ )


♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧

HEUREUSE ANNÉE NOUVELLE À TOUS SOUS LE REGARD DU CHRIST PRINCE DE LA PAIX ET LA PROTECTION LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE !
Le renouvellement du temps :

En ce premier janvier, nous « faisons mémoire » de plusieurs évènements, c’est-à-dire que nous les actualisons et les rendons présents. L’annonce du baptême « dans l’Esprit », la circoncision du Sauveur Jésus Christ, et le ministère de saint Basile le Grand, archevêque de Césarée en Cappadoce au 4ème siècle : ces évènements ne semblent pas avoir le moindre rapport entre eux, pourtant ils ont en commun le renouvellement du temps.

L’Alpha et l’Oméga:

Le mystère biblique du temps, cette créature de Dieu, se présente comme une ligne tendant vers la fin et l’accomplissement de tout et, au-delà, vers la transfiguration de toute créature dans le monde qui vient. Or, sur cette ligne qui va, suivant la parole de l’Apocalypse, de l’Alpha à l’Oméga, se présentent continuellement des évènements qui contribuent à sa nouveauté. La créature du temps ne s’use pas ; elle ne se dégrade pas ; au contraire, elle suit un mouvement d’expansion continue que ne peut freiner ou ralentir que le péché des anges et des hommes. Cette dilatation de tout dans le Royaume n’est pas automatique, ou soumise à une nécessité impersonnelle. Elle s’inscrit dans la synergie divino humaine.

Le dialogue divino humain:

Le temps, dans son épanouissement formidable, est la matière de la rencontre du Créateur et de la créature ; il est la matière de leur communion ; il existe pour que s’y déploie l’amour réciproque du Créateur et de la créature. Il est le temps du dialogue divino humain, et de l’accomplissement du commandement d’aimer Dieu et le prochain. L’amour humain veut du temps pour croître à la mesure de l’amour divin ; et Dieu nous en donne pour apprendre à aimer comme Il aime. Les trois mystères de ce jour contribuent à cette expansion du temps.

Trois mystères:

Le baptême dans l’Esprit est le principe du temps donné à l’homme qui croit dans le Verbe pour vivre selon ses commandements. La circoncision reçue par le Verbe fait homme signe l’alliance divino humaine qui, justement, sanctifie le temps : le Verbe a ainsi ratifié l’alliance conclue par lui et Abraham ; Il a sanctionné la consécration en Alliance du temps qu’Il a créé. Le troisième évènement, la mémoire de saint Basile, correspond à l’assomption du temps par les saints. Nos Pères dans la foi, les grands ascètes, les grands amants de l’Époux, sont ces personnes qui, loin de perdre le temps que le Seigneur donne aux hommes, ou de voler à Dieu un temps qui n’est finalement qu’à lui pour l’utiliser à des actions ou des pensées vaines, prennent le temps, le cultivent, le mettent à profit, et évoluent sur les heures, les jours et les années qui sont confiés à leur discernement.

La sanctification du temps:

Les saints se sanctifient dans le temps et contribuent à sa sanctification ; ils grandissent dans le temps jusqu’à la stature du Christ, l’Homme parfait. Le temps est donné aux hommes pour leur évolution, pour qu’ils s’humanisent au maximum : c’est ce qu’a fait le Dieu Homme et c’est ce que font les saints. Le même Basile rappelle dans sa belle anaphore que le Seigneur en Personne a géré le temps par le don de la Loi et la mission des prophètes et des saints. Et nous-mêmes, abordons l’année à son début en saisissant ce magnifique mouvement de sanctification et d’épanouissement proposé à tous ! Par la sanctification de notre vie dans le temps nous gagnons sur la mort, cet anti temps, cette perte du temps, par la vie sans fin qui est venu investir la temporalité et la transfigurer.

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumières de l’Orthodoxie », 1.01.2023)

 

Bonne année, bonne santé, bonne conversion !

La conversion comme la santé est un don de Dieu. Elle correspond à une action de Dieu qui attire l’homme à lui, l’appelle, le cherche.

C’est le Seigneur qui nous convertit ! Mais Dieu ne convertit que l’homme qui lui répond oui, « Amen ! », librement. La conversion, c’est, avec l’aide de Dieu, faire le choix de changer sa pensée, sa mentalité, de tourner son esprit vers Dieu.

Nous marchons dans la direction où se porte notre regard. Il s’agit donc de remplacer nos habitudes (celles qui nous éloignent de Dieu) par d’autres habitudes (celles qui respectent sa volonté) :

-le jugement par le pardon et par la prière de louange

-la gourmandise par la sobriété -les pensées de haine par les pensées d’amour -l’indifférence par la compassion et l’empathie

-la colère par la douceur

-l’avoir par l’être

-la violence par la tendresse

-l’égoïsme par la préférence du prochain

 

Nous pouvons remplacer le temps devant les écrans par du temps accordé à Dieu -participer régulièrement aux offices

-nous confesser plus fréquemment afin de communier plus souvent

-lire la parole de Dieu, surtout l’Evangile

-mémoriser cette parole -prier chaque jour à la maison en unissant fortement notre cœur à notre pensée

 

Ces nouvelles habitudes vont véritablement changer notre vie quotidienne et toute notre mentalité.

Chacun, en choisissant ce programme de conversion auquel nous invite le Christ, devient un citoyen du Royaume de Dieu et fait régner celui-ci autour de lui en famille, dans l’Eglise, à l’école et dans le monde entier.

Nous vivons alors d’une tout autre vie dont le but est de connaître le Christ et de devenir son ami. La conversion n’a de sens qu’associée au repentir.

Le repentir est la haine et la honte du péché, le regret douloureux de ses fautes et du temps perdu dans le péché.

Tant que nous n’aurons pas acquis l’horreur de ce qui nous sépare de Dieu, nos efforts de changement resteront purement psychologiques.

C’est essentiellement par la prière que nous pouvons acquérir le repentir, grâce divine, envoyée d’en haut par le Seigneur miséricordieux.

 

CONVOCATION

 

A

 

- L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

EXTRAORDINAIRE de

 

L’Association Cultuelle de la

 

MÉTROPOLIE DE L’EGLISE SYRO-

 

ORTHODOXE-FRANCOPHONE

 

Mar Thoma

 

Le Dimanche 4 FEVRIER 2024

Ordre du jour :

1) Compte rendu financier et moral et évaluation de 

-la gravité des situations en France et au Cameroun

-l'état des missions hors du territoire français

2) Déclaration importante du Métropolite et Président Ecclésiastique

3) En conséquence, renouvellement du bureau central et des bureaux paroissiaux.

3) Projets et décisions

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

 

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

 

Secrétariat de la Métropolie de l'ESOF

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.


Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 4 FEVRIER 2024, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

 

Signature:

MEETING

AT

- THE EXTRAORDINARY GENERAL ASSEMBLY of the Cultualy Association of the METROPOLY OF THE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE CHURCH of Mar Thoma on Sunday, February 2024

Agenda:

1) Financial and moral reporting and evaluation of

-the gravity of the situations in France and Cameroon

-the status of missions outside French territory

2) Important statement from the Metropolitan and Ecclesiastical President

3) Consequently, renewal of the central office and parish offices.

3) Projects and decisions

P.S: If you were unable to attend this meeting, please send your proxy to the Monastery on the template below. Thank you.

(Please attach a copy of your identity card or passport and send your proxy as soon as possible to the following address:

Metropolitan Secretariat of the ESOF

Syriac Monastery of Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE)
Email address: asstradsyrfr@laposte.net

 Power of Attorney for Vote:

 I, the undersigned, Mr (Mrs, Miss, Father, Sister, Brother / Name and first name): .............................. ............................

Staying at (Address): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

being unable to go to the AGE of the Metropolitan Association (Archdiocese) of the Syro-Orthodox Francophone Church Mar Thoma this coming 4.II.24, I give power of attorney to one or the other members present to represent me during the deliberations.

I give power to one or other of the members present to vote on my behalf:

 
Done at ... (Place), this ..... (Date) to argue what's right.

 Signature:

 

REUNIÕE

A

- A ASSEMBLEIA GERAL EXTRAORDINÁRIA da Associação Cultuale da METRÓPOLIA DA IGREJA DE SINO-ORTOODOXE-FRANCOFONE de Mar Thoma, no domingo, 4.II.2024 de 2019

Agenda:

1) Relatórios financeiros e morais e avaliação de

-a gravidade das situações na França e nos Camarões

-o status das missões fora do território francês

2) Importante declaração do Presidente Metropolitano e Eclesiástico

3) Consequentemente, renovação da sede central e das sedes paroquiais.

3) Projetos e decisões

 

P.S: Se você não puder comparecer a esta reunião, envie sua procuração para o Mosteiro no modelo abaixo. Obrigado.

(Por favor anexe uma cópia do seu bilhete de identidade ou passaporte e envie o seu procurador o mais rapidamente possível para o seguinte endereço:

Secretaria Metropolitana do ESOF

Mosteiro siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
Brévilly
61300 CHANDAI (FRANÇA)
Endereço de email: asstradsyrfr@laposte.net

 Procuração para votação:

 Eu, abaixo assinado, Senhor (Sra. Senhora, Pai, Irmã, Irmão / Nome e nome): .............................. ............................

Ficando em (Endereço): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

sendo incapaz de ir para a AGE da Associação Metropolitana (Arquidiocese) da Igreja Francofona Siro-Ortodoxa Mar Thoma no próximo dia 4.II.2024, eu entrego procuração a um ou outro membros presentes para me representar durante as deliberações.

Eu dou poder a um ou outro dos membros presentes para votar em meu nome:

 
Feito em ... (Lugar), isto ..... (Data) para argumentar o que é certo.

 assinatura:

 

​CONVOCACIÓN A LA ASAMBLEA GENERAL EXTRAORDINARIA de la Asociación de Culto de la METROPOLIA DE LA IGLESIA SIRO-ORTODOXA-FRANCOFONA de Mar Thoma
Domingo 4 DE FEBRERO DE 2024

Orden del día :
1) Informe y evaluación financiera y moral de
-la gravedad de la situación en Francia y Camerún
-el estado de las misiones fuera del territorio francés
2) Importante comunicado del Presidente Metropolitano y Eclesiástico
3) En consecuencia, renovación de la oficina central y oficinas parroquiales.
3) Proyectos y decisiones

P.D: Si no puede asistir a esta reunión, envíe su poder al Monasterio utilizando la plantilla a continuación. Gracias.

(Por favor adjunte copia de su cédula de identidad o pasaporte y envíe su poder a la mayor brevedad posible a la siguiente dirección:

Secretaría Metropolitana de ESOF
Monasterio siríaco de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia,
4 Brévilly
61300 CHANDAI.
Dirección de correo electrónico: asstradsyrfr@laposte.net

Apoderado para votar:

Yo, el abajo firmante, Sr. (Señora, Señorita, Padre, Hermana, Hermano/ Nombre y apellidos):................................. ... .........................
Con domicilio en (Dirección):................................................ ................................................. ................................................. ................................................. ................................................. ...................................., al no poder acudir al EGM de la asociación religiosa de la Metropolia (Arquidiócesis) de la Iglesia sirio-ortodoxa francófona Mar Thoma este próximo 4 DE FEBRERO DE 2024, doy poder a uno u otro de los miembros presentes para que me represente durante las deliberaciones.

Autorizo ​​a uno u otro de los miembros presentes a votar en mi nombre:

Hecho en...(Lugar), este...(Fecha) para hacer valer lo que es correcto.

Le Baptême du Christ

Les divers offices liés au Baptême de Jésus Christ dans le Jourdain (avant-fête, fête, et après-fête) sont d’une exceptionnelle richesse et font de l’évènement une des plus grandes célébrations liturgiques chrétiennes.

Le plan historique :

Deux semaines après la Nativité, nous nous trouvons trente ans plus tard, quand Jésus Christ commence sa mission, son activité prophétique et publique : celle qui le prépare à sa Pâque, à son Ascension glorieuse, au Siège à la droite du Père, d’où Il enverra l’Esprit saint sur ceux qui croiront en lui et, par eux, sur le monde entier. Baptisé dans l’eau, Il prépare le baptême de l’Esprit pour tous ses disciples.

Le « mystère »:

De même que la Nativité – Noël – est, non pas la fête de l’Incarnation (dont la fête est le 25 mars, jours de l’Annonciation), mais sa manifestation, la révélation du Dieu Homme aux anges, aux bergers et aux mages venus d’Orient ; de même, le Baptême du Christ au Jourdain est, non l’affiliation du Christ au Père céleste ou son adoption par lui, ou encore sa divinisation (diverses formes d’hérésies dérivées du nestorianisme et de l’adoptianisme), mais la révélation que Jésus Christ est le Fils sur lequel, de toute éternité, descend l’Esprit du Père.

Le Baptême, comme la Nativité, est donc une « théophanie », manifestation par laquelle Dieu révèle aux hommes ce qui est.

La mystagogie:

Jésus Christ agit en Maître, révélant aux hommes qu’ils peuvent, quant à eux, devenir ce qu’Il est de toute éternité, c’est-à-dire « fils de Dieu », en étant engendrés d’en haut comme le dit le Prologue de saint Jean.

Mais cette affiliation charismatique sera la conséquence du baptême pour la purification. Le Christ Dieu sans péché demande au Baptiste le baptême, comme s’Il était pécheur, pour nous montrer la voie de ce qui est la réponse par excellence à la question de la souffrance et de la mort :

le repentir. De même, Il va, Lui qui est l’Innocent par excellence, monter sur la Croix comme le dernier des pécheurs, pour montrer la voie : la réponse à la violence, à la méchanceté et à l’ignorance est dans le don de soi.

La Christ a donné le sacrifice de soi par amour pour autrui (c’est-à-dire la mort volontaire) comme alternative à la mort qui règne dans le monde.

 

La dimension cosmique:

Le baptême de Jésus Christ est l’immersion du Créateur dans la créature. Il s’immerge dans la chair en se faisant homme ; Il s’immergera dans la terre en étant enseveli ; aujourd’hui, Il s’immerge dans l’eau, qui relie le cosmos à sa genèse.

De plus, l’eau porte la mémoire de l’humanité. En s’immergeant en elle, le Créateur purifie la mémoire, non seulement d’Israël, où coule ce beau fleuve, mais encore de l’humanité entière.

C’est pourquoi, il est dit que « le Jourdain remonta en arrière » : quand le Verbe créateur entre en lui, comme lorsqu’Il pénétra l’humanité de la Vierge, Il rejoint le premier Adam, l’humanité première qu’Il créa à son image.

Et, cette eau purifiée par le Christ, actualisée sacramentellement dans la célébration de l’Église, ira dans les maisons, dans les villes, dans les champs et jusqu’à la mer, répandre de proche en proche la grande sanctification de Celui qui s’y plonge « Aujourd’hui ».

______________________

NATIONS, PRÊTEZ L’OREILLE !

Petit troupeau, dit Dieu, ne sois pas effrayé, 
C’est ainsi que Je veux, Moi, que tu sois taillé.

Les 150 Psaumes de l’Ancien Testament ont le Bon Dieu comme Auteur principal, comme du reste toute la Bible ; quant aux êtres humains que Dieu a inspirés pour les composer, et notamment le roi David, ils ne sont que les auteurs instrumentaux de ces Psaumes. Lors des horreurs de la guerre des tranchées, durant la 1ère Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne a remis un exemplaire du Nouveau Testament et des Psaumes à chacun de ses soldats au front. Devant la menace terrifiante d’une 3ème Guerre Mondiale, les lecteurs de ces Commentaires feront bien de se familiariser avec le manuel de prière rédigé par Dieu lui-même : les Psaumes, qui ne passeront jamais de mode. 

Voici par exemple le Psaume 2 qui vise directement cette 3ème Guerre Mondiale. Les nations feraient mieux de prêter attention au Bon Dieu et à Son Fils unique, le Messie, Notre Seigneur Jésus-Christ : car Dieu existe, et Il se moque de leurs efforts insensés pour Le défier et chasser Dieu le Fils de Son monde. D’ailleurs, les nations paieront le prix si elles ne reviennent pas rapidement à la raison. Le psaume comporte quatre parties, en gras ci-dessous : 

I Vanité du complot des nations contre Dieu et contre Jésus-Christ 

1. Pourquoi les nations conspirent-elles, et les peuples complotent-ils en vain ? 2. Les rois de la terre se dressent, et les grands se liguent, contre le Seigneur et contre son Christ : 3. « Brisons nos chaînes, et rejetons loin de nous nos entraves. » À partir de 1717, la franc-maçonnerie a été créée par les ennemis de Dieu, pour détruire surtout l’Église catholique. Avec le slogan de son humanisme impie « Liberté, Égalité, Fraternité », la F.·.-M.·. a si bien réussi à infecter l’esprit des hommes, qu’en 2023, peu d’entre eux sont encore capables ne serait-ce que d’imaginer que tourner le dos à Dieu est le fond de leur gigantesque problème actuel. Ils devront l’apprendre par la souffrance. 

II Tout complot de ce genre est voué à l’échec et au châtiment 

4. Celui qui siège dans les cieux s’en amuse ; le Seigneur les tourne en dérision. 5. Puis il leur parlera dans sa colère, et il les terrifiera dans sa fureur : 6. « J’ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte. » L’homme moderne, qui n’a aucune idée de Dieu, n’a aussi aucune idée du ridicule devant Dieu de toutes ses postures et de son bellicisme. Ceci étant dit, l’homme moderne a intérêt à faire attention, car s’il continue à mettre Dieu en colère, la 3ème Guerre Mondiale sera dévastatrice. La solution de Dieu est la montagne de « Sion », à savoir la Jérusalem de l’Ancien Testament, qui figure ici la « montagne sainte » du Nouveau Testament, c’est-à-dire l’Église catholique. 

III Par décret divin, Jésus-Christ est Roi des rois, et Seigneur de toutes les nations 

7. Je proclamerai le décret du Seigneur. Il m’a dit : « Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré. 8. Demande-moi, et je ferai des nations ton héritage, et des extrémités de la terre ta possession. 9. Tu les briseras avec une verge de fer, et tu les mettras en pièces comme le vase d’un potier. » Le Père divin engendre de toute éternité le divin Fils, et une fois que le Dieu Fils s’incarne dans l’histoire humaine, Il n’a qu’à demander, et le Père lui donnera « tout pouvoir au Ciel et sur la terre » (Mt 28, 18). Un pouvoir tel que, si les péchés des hommes le rendaient nécessaire, non seulement l’Ukraine mais toutes les nations du monde pourraient être réduites en morceaux. 

IV Conclusion pratique : nations, agissez avec sagesse ; c’est l’homme pieux qui est béni 

10. Maintenant, rois, agissez sagement ; apprenez, princes de la terre. 11. Servez le Seigneur avec crainte, et réjouissez-vous avec Lui en tremblant. 12. Embrassez la discipline, de peur qu’Il ne s’irrite, et que vous ne périssiez hors de la voie juste, car Sa colère s’enflamme rapidement. 13. Heureux tous ceux qui se réfugient en Lui. La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Le mépris de Dieu par l’homme moderne peut avoir des conséquences terribles. Mais les âmes qui craignent Dieu dans la droiture n’ont rien d’autre à craindre, même en 2023. 

Kyrie eleison. 

(Evêque Wiliamson)

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Peut-on se changer soi-même ?

 

« Convertissez-vous ! » :

Le temps de la Théophanie est marqué par l’appel à la « conversion » ou changement d’esprit, de mentalité, de pensée, selon le mot grec. Ce message est très optimiste :

-je peux changer, tu peux changer, il ou elle… Le monde peut changer, etc.

Le Verbe s’est fait chair pour changer le monde en le renouvelant de l’intérieur par sa présence, par les énergies de l’Esprit dont Il est porteur, par son amour.

Celui qui est intelligent va comprendre cela et entreprendre d’œuvrer à ce renouveau de la Création et de la civilisation, comment ? – en commençant par soi !

Descartes

« Me changer moi-même plutôt que l’univers », écrit le philosophe Descartes.

Cette phrase de la sagesse stoïcienne correspond à notre programme évangélique, semble-t-il.

Pourtant, un tel changement, s’il dépend seulement de la volonté individuelle, d’une résolution, n’a pas d’intérêt en soi.

Se changer, mais pourquoi ?

Et même, changer le monde, pourquoi faire ? Un changement, quel qu’il soit, n’est envisageable que par rapport à un programme, à un but.

Le Royaume

Le Christ, à la suite du Précurseur, appelle à la conversion, mais dans un but précis : en vue du Royaume.

Le changement du monde ou de chaque personne devient très intéressant dans la perspective de participer à un mode de vie qui est celui de Dieu lui-même.

La vie du Royaume est la vie trinitaire, la vie de communion des personnes divines et des personnes humaines. La béatitude est le signe de cette forme divine, ou divino humaine, d’existence – en fait, exister par amour, pour aimer, et pour se réjouir infiniment d’autrui.

Le changement, ici, commence par le renoncement à tout amour égoïste de soi.

L’illusion

Se changer soi-même serait ici une illusion, celle de participer à la vie divine par ses propres forces.

Ici est l’illusion : un paradis ou un royaume, une forme ou une autre de bonheur sans Dieu, ne dépassent pas les limites de l’existence mortelle. Pire que cela, un paradis sans Dieu ne peut être qu’un enfer, parce que la plénitude du bonheur est, pour l’être humain « à l’image de Dieu et pour la ressemblance à Dieu », la communion avec le créateur de son être, avec le modèle suivant lequel il a été créé.

La béatitude est dans la ressemblance ; le Royaume est la participation à la communion divine.

La tromperie diabolique est celle d’une perfection sans Dieu, la superbe auto divinisation, l’enfer indolore de l’orgueil.

Les deux volontés

La réponse à l’appel au changement relève plutôt de la synergie divino humaine.

Ne pouvant me changer moi-même ni devenir dieu sans Dieu, sous péril d’être séparé définitivement de lui, j’appelle le Seigneur à l’aide, comme le fait l’auteur des psaumes :

-« ô Dieu, crée en moi un cœur pur ! Renouvelle un esprit droit dans mes entrailles ! »

Le changement de soi est produit par la coopération de la volonté humaine et de la volonté divine en vue du Royaume, comme l’a rappelé saint Maxime le Confesseur.

Et le changement du monde relève du fait que chaque personne entreprend cette mutation.

Les saints, ces intelligents qui ont répondu à l’appel au changement, contribuent à la modification du monde – Création, société civile… – parce qu’ils modifient l’être humain, l’humanité, de l’intérieur, et qu’ils font cela en saisissant la main que le Verbe leur tend.

 

(Source "Sagesse Orthodoxe"/ a.p. Marc-Antoine)

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Lectionnaire pour demain, Dimanche 17 Janvier 2016: Deuxième dimanche après le baptême de Notre Seigneur(Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)/LECTIONNAIRE POUR LE "JEÛNE DE NINIVE"

Deuxième dimanche après l'Epiphanie-Théophanie (Le baptême de notre Seigneur)

 

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie/ Ste Messe):

 

o    1ere de St Pierre Apôtre 3: 7-15 :

  • 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.
  • 08 Vous tous, enfin, vivez en parfait accord, dans la sympathie, l’amour fraternel, la compassion et l’esprit d’humilité.
  • 09 Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction.
  • 10 En effet, comme il est écrit : Celui qui veut aimer la vie et connaître des jours heureux, qu’il garde sa langue du mal et ses lèvres des paroles perfides ;
  • 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien, qu’il recherche la paix, et qu’il la poursuive.
  • 12 Car le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leur demande. Mais le Seigneur affronte les méchants.
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous

o     

o    Epître aux Hébreux 1: 1 :

o    À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes

o    2: 4 :

o    04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.

 

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 1: 43 à 51 :

  • 43 Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. »
  • 44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre.
  • 45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
  • 46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »
  • 47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
  • 48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
  • 49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
  • 50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
    • 51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Semaine de l’unité et solidarité chrétienne
S’écouter mutuellement:

La semaine de prière pour l’unité des chrétiens donne à l’année nouvelle une belle impulsion.

« L’œcuménisme, écrivait Père Alexandre Schmemann, signifie, non une attitude relativiste ou un compromis, mais, tout d’abord, l’aptitude à écouter et à être écouté, et à faire de la recherche de la vérité une tâche commune, quelque pénible qu’elle soit” (préface à Pour la Vie du monde, 1969).

Cela ne signifie pas qu’on soit d’accord sur tout, mais, quand les  interlocuteurs sont loyaux, „les désaccords mêmes sont constructifs et pleins de signification”, précise ce prêtre de bienheureuse mémoire.

Le puits de Jacob

À la méditation des chrétiens était proposée cette semaine la rencontre du Christ et de la Samaritaine: tout conscient que l’on est de l’héritage que l’on porte, on „demande à boire” au schismatique, si, toutefois, il veut bien puiser à la source commune, le „puits de Jacob”.

Et si nous faisons cela, l’Eau vive que porte le Christ, la grâce du saint Esprit, abreuvera les uns et les autres.

Les chrétiens ont rendez-vous auprès de la même source, celle de la Tradition, et doivent pouvoir demander au Christ à boire de la même Eau éternelle.

Cette solidarité spirituelle contribue à tout le travail qui est fait pour gagner l’unité de foi.

Pas de phobies

Mais, cette semaine de prière avait une profondeur particulière: les chrétiens se sont découverts solidaires face à la violence.

Nous puisons dans l’eau vive de l’Evangile du Christ, et dans le meilleur du puits presque insondable d’Israël, la sérénité, la compassion et la patience dont le Seigneur fait la preuve sur la Croix.

Au Christ nous demandons la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de sa vérité dans la paix qui vient de lui.

Qu’Il nous accorde la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir son pardon.

Les diverses ”phobies” ne sont pas pour les fils d’Abraham et les disciples du Messie et Fils de Dieu. „

Phobos” signifie la peur, si mauvaise conseillère: elle n’est pas chrétienne; le Christ n’a pas eu peur.

Les nouveaux martyrs

Pourtant, et nous ne l’oublions pas, le grand nombre des chrétiens est, en notre temps, dans le camp des martyrs, ceux que l’on extermine par milliers, que l’on torture, dont on brûle les églises et que l’on brime par tous les moyens.

La vie des saints de chaque jour nous montre que les souffrances endurées par nos pères ne sont pas des hyperboles hagiographiques.

Tout ceci est bien réel, même vu de notre fragile sécurité de chrétiens d’Occident. La solidarité des chrétiens se forge dans l’épreuve.

Peut-être le Seigneur, Maître et Souverain de l’Histoire, pense-t-Il que, devant les persécutions, les chrétiens réaliseront l’unité qu’Il leur a déjà donnée.

Ce ne sera pas par peur: ce sera par conscience de l’essentiel, par amour pour la vérité vivante que le Christ a transmise par le saint Esprit aux Apôtres et aux Pères – par amour également pour ceux qui nous persécutent, nous exécutent, nos enfants et nous, et nous brûlent vifs – nous serons, nous sommes, conduits à puiser à la même et unique tradition pour recevoir du Christ l’unique et même Esprit. Les pays du Moyen Orient ont déjà une expérience ancienne dans ce domaine

 

« Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier

Voici la « Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier (1881-1953), Prêtre du diocèse de l'Eglise Romaine-catholique à Lyon et qui fut promoteur de la semaine de prière pour l’unité des Chrétiens qui recommandait : 

« Prier pour l'Unité des Chrétiens, afin de demander à Dieu qu'elle se passe quand Il le voudra et comme Il le voudra » .
 


La « Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier :

« Seigneur Jésus, toi qui, à la veille de mourir pour nous, as prié pour que tes disciples soient parfaitement un, comme toi en ton Père et ton Père en toi, fais-nous ressentir l’infidélité de notre désunion.

Donne-nous la loyauté de reconnaître et le courage de rejeter ce qui se cache en nous d’indifférence, de méfiance et même d’hostilité muette.

Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi, afin que, de nos âmes et de nos lèvres, monte incessamment ta prière pour l’unité de tous, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux.

En toi qui es la charité parfaite, fais-nous trouver la voie qui conduit à l’unité, dans l’obéissance à ton amour et à ta vérité. Amen »

L’Abbé Paul Couturier (1881-1953)


 



Autre « Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier :

« Christ, en nos cœurs, ravive le nom de Ton Père, creuse-le profond, verse dans cette profondeur le feu de Ton Esprit, que sa flamme ardente et haute monte vers notre Père.

Que tous nos frères reconnaissent dans la lumière que tracera ce feu le Nom du même Père afin que vienne le jour que Tu veux, Christ !

Le jour que depuis la sainte Cène, tu ne cesses de demander : le jour de l’Unité dans la foi de Ton unique Église.

Il viendra ce jour quand notre douleur des séparations nous aura fait assez souffrir et que sera devenue assez brûlante la flamme de notre même amour pour Toi. Alors ton Nom : Père sera sanctifié sur la Terre ! Amen. »

Abbé Paul Couturier (1881-1953)

 

Nota bene: L'unité de l'Unique Eglise du Christ réside naturellement en l'Eglise Orthodoxe qui manifeste de façon de plus en plus évidente (Depuis qu'hélas, certaines "Eglises Apostoliques" tombent de Charybde en Scylla) cette Eglise qui par l'Orthodoxie de la Foi professée, ses Rites Sacramentels et la Morale Evangélique l'Eglise "Une, Sainte, Catholique et Apostolique". 

L'Eglise Orthodoxe qui par l'Orthodoxie de la Foi professée, ses Rites Sacramentels et la Morale Evangélique unit de façon certaine dans la Grâce du Saint Esprit, les fidèles du Christ à ce même Christ-Tête de l'Eglise.

 

Apprendre l'art de l'amour authentique
Benoit XVI

[...] Une grande question. C'est très important — je dirais fondamental — d'apprendre à aimer, à aimer vraiment, d'apprendre l'art de l'amour authentique !

A l'adolescence on s'arrête devant le miroir et on s'aperçoit qu'on est en train de changer.

Mais tant qu'on ne cesse pas de se regarder, on ne devient jamais grands!

Vous devenez grands quand vous ne laissez plus le miroir être l'unique vérité sur vous-mêmes, mais quand vous laissez ceux qui sont vos amis la dire.

Vous devenez grands si vous êtes capables de faire de votre vie un don aux autres, non de vous chercher vous-mêmes mais de vous donner aux autres : voilà l'école de l'amour. [...]

Vivre l'amour de façon vraie suppose aussi des sacrifices — sans renoncements on n'arrive pas à cette route — mais je suis sûr que vous n'avez pas peur des exigences d'un amour qui vous engage et qui est authentique.

C'est le seul qui, en définitive, donne la vraie joie ! 

Il y a une façon de vérifier si votre amour grandit bien : si vous n'excluez pas les autres de votre vie, surtout vos amis qui souffrent et qui sont seuls, les personnes en difficulté, et si vous ouvrez votre cœur au grand Ami qui est Jésus. [...] 

Benoit XVI, 30 octobre 2010, RENCONTRE AVEC LES JEUNES ET LES ENFANTS  DE L'ACTION CATHOLIQUE ITALIENNE
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Prier pour la guérison d’une maladie

 

carte prière pour les maladesPrions pour les malades

– Pourquoi ? Car Jésus nous le demande…
Car dans la Bible la mère de Jésus dit : “Faites tout ce qu’il vous dira.” (Jn 2, 5) Et Jésus nous dit : “Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. (…) Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : (…) ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien.” (Marc 16, 15-18)

– Les apôtres aussi nous demandent de prier pour les malades
“Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera.” (Jc. 5,15)

– L’Eglise encore aujourd’hui nous demande de prier pour nos malades
“Non seulement la prière des fidèles qui demandent leur guérison ou celle d’un autre est louable, mais l’Eglise, dans sa liturgie, demande au Seigneur la santé des malades.”
Extrait de la doctrine de la Foi, le 14 septembre 2000, du Cardinal Ratzinger.

Dans l’obéissance osons prier pour les malades.

EXEMPLE DE PRIERE POUR DEMANDER LA GUERISON D’UNE MALADIE

« Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, viens nous recouvrir de ton Précieux Sang versé pour notre salut à la sainte Croix.
Jésus de Nazareth, prends autorité sur cette maladie _________ (nommer la maladie). Par le Précieux Sang de Jésus-Christ et par la puissance du Saint-Esprit, Seigneur Dieu guéris ce mal et chasse tout esprit de maladie.

Au nom de Jésus de Nazareth, je fais maintenant un signe de croix afin que Jésus-Christ fasse descendre dans les profondeurs de ton être toutes les grâces de guérison qu’il désire donner.
(Vous pouvez, si vous en avez, faire une onction d’huile sur la partie malade*.)

Que la puissance de la Résurrection de Jésus-Christ pénètre tout le corps, l’âme et l’esprit de ______ (dire le nom de la personne malade) et qu’il (qu’elle) soit rempli(e) de la Gloire de Dieu. Donne lui Seigneur le courage de surmonter cette épreuve et sois vainqueur du mal par le bien. (cf Rm 12, 21)

Seigneur Jésus, nous avons Foi en toi ! Que les dons du Saint-Esprit grandissent dans le coeur de ______ (dire le nom de la personne) Et que Dieu riche en miséricorde te bénisse !
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! »

Prière écrite par Thierry Fourchaud
Diffusion avec autorisation écclésiastique

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– Il est bon de demander à un prêtre de faire cette prière sur le malade. S’il n’y a pas de prêtre, la Parole de Dieu propose d’appeler les “anciens”, c’est à dire des personnes ayant une responsabilité d’Eglise. Vous pouvez aussi prier vous-même avec votre foi d’enfant car tous nous sommes invités à prier pour les malades.

– Important : il bon de rappeler qu’il existe ce merveilleux sacrement qu’est l’onction des malades. Nous vous invitons à vous demander, sous le regard de Dieu, si vous n’êtes pas appelé à le demander et le recevoir par les mains du prêtre.

– Vous pouvez commander au Monastère Syro-Orthodoxe l'huile sainte pour, à travers les Onctions accompagner votre prière (Offrandes libres, juste les frais de port)

– Ayons un cœur d’enfant, simple et pauvre et mettons notre confiance en Dieu. Tous les malades ne sont pas forcément guéris physiquement, mais nous aurons prié, et Dieu agit toujours dans le secret du cœur.

Que Dieu vous bénisse !

 

Prière de guérison

 

Tenez-vous debout (si possible), nommez votre maladie, et parlez à votre maladie. S’agit-il d’une tumeur cancéreuse, ou de toute autre maladie ?

Parlez-lui et dites-lui de s’en aller, car Christ l’a déjà détruite. 

Christ a vaincu tout mal, Il a vaincu cette maladie !

Ordonnez-lui de quitter votre corps.

 

Élevez votre voix sans hurler mais avec autorité et proclamez avec assurance les versets suivants (en commençant par votre signe de Croix fait avec piété pensant que

+ Le Père vous aime,

+Le Fils vous sauve,

+Le Saint Esprit vous sanctifie en disant:

 

Au nom du Père, et du Fils et du Saint et vivifiant Esprit,

Dieu unique aux siècles des Siècles. Amîn!

 

Ensuite  cette phrase:

 

« Dieu dit, ou il est écrit ». 

 

 

Ex15(26) :

« Si tu écoutes bien la voix de Yahvé ton Dieu et fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et observes toutes ses lois, tous les maux que j’ai infligés à l’Égypte, je ne te les infligerai pas, car je suis Yahvé, celui qui te guérit. »

 

 

Is 53(4-5) : «Cependant, ce sont nos souffrances qu’il (le Messie) a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.»

 

 

Mt 8(16-17) : «Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa Parole, et il guérit tous les malades,  afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Isaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. »

 

Hb 13(8) : «Jésus–Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. »

 

1 P 2(24) : «lui (Jésus) qui a porté lui–même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.»

 

 

Et maintenant, posez la main là où vous avez mal, et dites :

 

Seigneur Jésus, je crois que tu es le grand médecin et que tu peux tout. Ce que tu as fait hier, tu le fais encore aujourd’hui.

 

 

 

Maladie qui est dans mon corps, au Nom de Jésus, je brise ton pouvoir. Maladie, tu quittes mon corps, au Nom de Christ Jésus. Esprit de maladies qui que vous soyez (cancer…), au Nom de Jésus, je vous ordonne de quitter mon corps. Esprit de mort, tu quittes mon corps, au Nom de Jésus ! Tu libères mon corps, au Nom de Christ Jésus.

 

Seigneur Jésus, ta Parole dit qu’à la Croix du Calvaire, tu as pris toutes mes infirmités ; tu t’es chargé de toutes mes maladies, et par tes meurtrissures j’ai été guéri(e). La Parole de Dieu est Vérité et Vie. La Parole de Dieu dit que par les meurtrissures de Jésus, j’ai été guéri(e), je le crois et par la foi je proclame ma guérison.

 

 

Mon corps, tu m’obéis maintenant, au Nom de Jésus et tu fonctionnes parfaitement et en harmonie avec la Parole de Dieu.

Ô Mon corps, reçois maintenant dans la puissance de l’Esprit, cette grâce de guérison que Jésus te donne.

Ô Mon corps, l’Esprit de vie est en toi ; et là où est l’Esprit de vie, il n’y a pas de mort mais la vie et la vie en abondance. Mon corps, vis par l’Esprit de Dieu.

Tu ne peux pas mourir tant que ton oeuvre n'est pas achevée; tu vivras et tu témoigneras de la gloire de l’Éternel.

Ô Mon corps, à partir de maintenant que le sang qui coule en toi, que les cellules, les nerfs et tous les organes qui te constituent soient totalement renouvelés, au Nom de Jésus.

Ô Mon corps, sois en parfaite santé, au Nom de Christ Jésus.

Aucune ténèbres, aucune maladie, aucune stérilité ne peut rester dans mon corps qui appartient à Christ Jésus.

 

 

Dans la Foi, je suis heureux/heureuse parce que Christ Jésus m’a guéri(e). Il a donné sa vie pour me donner la vie.

La puissance des ténèbres a été détruite. Aucune maladie ne peut régner dans mon corps car je suis une nouvelle création.

La maladie a été jetée dehors et la vie du Christ Ressuscité, la vie en abondance, est dans mon corps. Mon corps est restauré, régénéré ; je suis en parfaite santé. Alléluia !

 

 

Seigneur mon Dieu, je te rends grâce et je te bénis de tout mon cœur pour cette guérison que tu m’as donnée, je le crois dans la Foi. Oui Seigneur, je crois, mais augmente encore ma Foi ! Amîn !

 

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CONVERSER AVEC DIEU
 
NOUS DIVINISE
(Par Jean d'Avila)
 
Converser avec Dieu nous divinise

Parler à Dieu doit se faire avec joie et crainte; avec crainte, nous tenant pour indignes de parler avec un si haut Seigneur, et avec grande allégresse de voir le si grand honneur que Dieu daigne faire aux mortels, en ayant de nous un souci tellement spécial que nous pouvons continuellement jouir de la conversation divine, par laquelle, de mortels que nous sommes, nous devenons immortels, et de temporels éternels.

 

 

Nous sommes mortels par notre nature, c'est pourquoi, lorsque nous sommes admis à la parole et conversation divine, nous passons à la vie immortelle.

 

C'est chose forcée que celui qui est en familiarité avec Dieu soit libéré de la mort et des autres choses sujettes à la corruption, car, de même qu'il n'est point possible que celui qui jouit de la clarté des rayons du soleil ne soit libre de l'obscurité, il est beaucoup moins possible encore que celui qui traite avec Dieu ne cesse d'être mortel.

 

Si ceux qui communiquent familièrement avec l'empereur et obtiennent la faveur de sa conversation ne peuvent plus être pauvres, cela sera encore bien moins possible pour ceux qui prient Dieu et lui parlent.

 

Jean d'Avila

 

Converser avec Dieu nous divinise
Épiphanie du Seigneur
Une étoile et une très grande joie

Publié par Olivier de Framond, compagnon jésuite sur 6 Janvier 2023, 16:36pm . Source "Jardinier de Dieu"

Les « rois mages », qui ne sont « que » des mages, éprouvent une très grand joie à l’arrêt de l’étoile. En ont-ils assez de tous leurs kilomètres ? Non, ils découvrent la Source de leur vie :

« le » Roi, un petit Enfant.

L’épiphanie, c’est la fête de l’humilité où les nations reconnaissent le Roi d’humilité. Ils ont fait tout ce chemin pour Lui.

Leur joie exulte, les voilà qui peuvent offrir leurs trésors. L’or. Petit Enfant, tu es le roi de l’univers.

L’encens. Tu es Dieu.

La myrrhe. Tu es Dieu-sauve, Jésus, qui offre Dieu.

La myrrhe est l’huile pour embaumer le mort.

Et nous, avec les mages, nous sommes mis en chemin vers toi, petit Enfant et roi d’humilité, sur la route de nos vies.

Le péché se fait toujours « en secret », en douce, sans se voir. Comme cette convocation des mages par Hérode.

Et sur la Croix évoquée par la myrrhe, Jésus le met au jour.

Aujourd’hui, des pouvoirs agissent « en secret » au dépens de nombreuses vies, en Ukraine, mais aussi de bien d’autres manières ici et là.

Ces pouvoirs semblent des maîtres incapables d’une conversion. Ils sont en nous.

Les mages sont pourtant le signe que sortir de soi, de son enfermement, non seulement est possible mais ils mènent vers la joie.

Ils accueillent le Salut, ils se tournent vers Lui, sans craindre de longs périples.

Paul va plus loin encore : les nations non seulement te reconnaissent, Dieu, roi d’humilité, mais elles sont associées au même héritage, au partage de la même promesse que le peuple élu !

Merci Gaspard, Melchior et Balthazar, si tels sont vos noms ! Priez l’Enfant de la crèche pour que nous marchions avec vous en suivant l’étoile de l’Esprit.

Olivier de Framond, compagnon jésuite
Is 60, 1-6 ; Ps 71 (72), 1-2, 7-8, 10-11, 12-13 ; Ep 3, 2-3a.5-6 ; Mt 2, 1-12

« Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.


Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.


Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.


Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.


Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.


Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne.

Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m'enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.


C'est Toi qui m'ordonnes de m'exercer aux trois degrés de la miséricorde ;

le premier : l'acte miséricordieux - quel qu'il soit ;

le second : la parole miséricordieuse - si je ne puis aider par l'action, j'aiderai par la parole ;

le troisième - c'est la prière.

Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l'action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière.

J'envoie ma prière même là où je ne puis aller physiquement.
Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout. »

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Exercice général, année 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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“Seja misericordioso como seu Pai é misericordioso. »(Lc 6,36)

"Ajuda-me, Senhor, para que meus olhos sejam misericordiosos, para que eu nunca suspeite ou julgue por aparências externas, mas que eu discernirei a beleza na alma do meu próximo e que eu possa ajudá-lo .


Ajuda-me, Senhor, para que meu ouvido seja misericordioso, para que eu possa considerar as necessidades do meu próximo e não permanecer indiferente às suas dores ou reclamações.


Ajuda-me, Senhor, para que a minha língua seja misericordiosa, para que nunca fale mal do meu próximo, mas tenha uma palavra de consolo e perdão para cada um.


Ajuda-me, Senhor, para que minhas mãos sejam misericordiosas e cheias de boas ações, para que eu saiba como fazer o bem ao próximo e me encarregue das tarefas mais pesadas e desagradáveis.


Ajuda-me, Senhor, para que meus pés sejam misericordiosos, apressar-se em auxílio do meu próximo, dominando meu próprio cansaço e meu cansaço. Meu verdadeiro descanso é prestar serviço ao meu vizinho.


Ajuda-me, Senhor, para que meu coração seja misericordioso, para que todos os sofrimentos do meu próximo sejam sentidos. Não recusarei meu coração a ninguém.

Sinceramente, freqüentarei até mesmo aqueles que, sei, abusarão da minha bondade, e me trancarei no coração misericordioso de Jesus. Vou esconder meus próprios sofrimentos. Que tua misericórdia repouse em mim, ó meu Senhor.


É você quem me ordena a me exercitar nos três graus de misericórdia;

o primeiro: o ato misericordioso - seja ele qual for;

o segundo: discurso misericordioso - se não puder ajudar pela ação, ajudarei falando;

o terceiro - é oração.

Se não posso mostrar misericórdia por ação ou por palavra, sempre posso fazê-lo através da oração.

Eu envio minha oração mesmo para onde não posso ir fisicamente.
Ó meu Jesus, me transforme em você, pois você pode fazer qualquer coisa. "

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Exercício geral, ano de 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.


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“Be merciful as your Father is merciful. »(Lk 6,36)

 

"Help me, Lord, so that my eyes may be merciful, so that I never suspect or judge from external appearances, but that I will discern the beauty in the soul of my neighbor and that I may help him .


Help me, Lord, so that my ear may be merciful, so that I may consider the needs of my neighbor and do not remain indifferent to his pains or his complaints.


Help me, Lord, so that my tongue may be merciful, so that I will never speak ill of my neighbor, but that I may have a word of consolation and forgiveness for each one.


Help me, Lord, so that my hands may be merciful and filled with good deeds, so that I may know how to do good to my neighbor and take upon me the heaviest and most unpleasant tasks.


Help me, Lord, so that my feet may be merciful, to hasten to the aid of my neighbor, by dominating my own fatigue and my weariness. My real rest is to be of service to my neighbor.


Help me, Lord, so that my heart may be merciful, so that all the sufferings of my neighbor may be felt. I will not refuse my heart to anyone.

I will sincerely frequent even those who, I know, will abuse my goodness, and I will shut myself up in the very merciful Heart of Jesus. I will hide my own sufferings. May Your mercy rest in me, O my Lord.


It is You who command me to exercise myself at the three degrees of mercy;

the first: the merciful act - whatever it is;

the second: merciful speech - if I cannot help by action, I will help by speaking;

the third - it is prayer.

If I cannot show mercy either by action or by word, I can always do so through prayer.

I send my prayer even where I cannot physically go.
O my Jesus, transform me into You, for You can do anything. "

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (General exercise, year 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.
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“Sé misericordioso como tu Padre es misericordioso. »(Lc 6,36)

 

"Ayúdame, Señor, para que mis ojos sean misericordiosos, para que nunca sospeche o juzgue por apariencias externas, sino para discernir la belleza en el alma de mi prójimo y que pueda ayudarlo. .


Ayúdame, Señor, para que mi oído sea misericordioso, para que pueda considerar las necesidades de mi prójimo y no permanecer indiferente a sus dolores o sus quejas.


Ayúdame, Señor, para que mi lengua sea misericordiosa, para que nunca hable mal de mi prójimo, sino para que tenga una palabra de consuelo y perdón para cada uno.


Ayúdame, Señor, para que mis manos sean misericordiosas y llenas de buenas obras, para que sepa cómo hacer el bien a mi prójimo y asumir las tareas más pesadas y desagradables.


Ayúdame, Señor, para que mis pies sean misericordiosos, para acelerar la ayuda de mi prójimo, dominando mi propia fatiga y mi cansancio. Mi verdadero descanso es estar al servicio de mi vecino.


Ayúdame, Señor, para que mi corazón sea misericordioso, para que todo el sufrimiento de mi prójimo se sienta. No le negaré mi corazón a nadie.

Frecuentemente frecuentaré incluso a aquellos que, lo sé, abusarán de mi bondad, y me encerraré en el misericordioso Corazón de Jesús. Ocultaré mis propios sufrimientos. Que tu misericordia descanse en mí, oh mi Señor.


Eres Tú quien me ordena ejercitarme en los tres grados de misericordia;

el primero: el acto misericordioso, sea lo que sea;

el segundo: discurso misericordioso: si no puedo ayudar por acción, ayudaré hablando;

el tercero es la oración.

Si no puedo mostrar misericordia ni por acción ni por palabra, siempre puedo hacerlo a través de la oración.

Envío mi oración incluso donde no puedo ir físicamente.
Oh mi Jesús, transfórmame en ti, porque puedes hacer cualquier cosa. "

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Ejercicio general, año 1937), Parole et Dialogue, París, 2002.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Troisième dimanche après l'Epiphanie-Théophanie (Le baptême de notre Seigneur)

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie/ Ste Messe):

    • Actes des Apôtres 17: 16 à 34 :
  • 16 Pendant que Paul les attendait à Athènes, il avait l’esprit exaspéré en observant la ville livrée aux idoles.
  • 17 Il discutait donc à la synagogue avec les Juifs et ceux qui adorent Dieu, ainsi qu’avec ceux qu’il rencontrait chaque jour sur l’Agora.
  • 18 Il y avait même des philosophes épicuriens et stoïciens qui venaient s’entretenir avec lui. Certains disaient : « Que peut-il bien vouloir dire, ce radoteur ? » Et d’autres : « On dirait un prêcheur de divinités étrangères. » Ils disaient cela parce que Paul se faisait le messager de « Jésus » et de « Résurrection ».
  • 19 Ils vinrent le prendre pour le conduire à l’Aréopage. Ils lui disaient : « Pouvons-nous savoir quel est cet enseignement nouveau que tu proposes ?
  • 20 Tu nous rebats les oreilles de choses étranges. Nous voulons donc savoir ce que cela signifie. »
  • 21 Tous les Athéniens, en effet, ainsi que les étrangers de passage, ne consacraient leur temps à rien d’autre que dire ou écouter la dernière nouveauté.
  • 22 Alors Paul, debout au milieu de l’Aréopage, fit ce discours : « Athéniens, je peux observer que vous êtes, en toutes choses, des hommes particulièrement religieux.
  • 23 En effet, en me promenant et en observant vos monuments sacrés, j’ai même trouvé un autel avec cette inscription : “Au dieu inconnu.” Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer.
  • 24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu’il contient, lui qui est Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas des sanctuaires faits de main d’homme ;
  • 25 il n’est pas non plus servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le nécessaire.
  • 26 À partir d’un seul homme, il a fait tous les peuples pour qu’ils habitent sur toute la surface de la terre, fixant les moments de leur histoire et les limites de leur habitat ;
  • 27 Dieu les a faits pour qu’ils le cherchent et, si possible, l’atteignent et le trouvent, lui qui, en fait, n’est pas loin de chacun de nous.
  • 28 Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Ainsi l’ont également dit certains de vos poètes : Nous sommes de sa descendance.
  • 29 Si donc nous sommes de la descendance de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité est pareille à une statue d’or, d’argent ou de pierre sculptée par l’art et l’imagination de l’homme.
  • 30 Et voici que Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l’ont ignoré, leur enjoint maintenant de se convertir, tous et partout.
  • 31 En effet, il a fixé le jour où il va juger la terre avec justice, par un homme qu’il a établi pour cela, quand il l’a accrédité auprès de tous en le ressuscitant d’entre les morts. »
  • 32 Quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquaient, et les autres déclarèrent : « Là-dessus nous t’écouterons une autre fois. »
  • 33 C’est ainsi que Paul, se retirant du milieu d’eux, s’en alla.
  • 34 Cependant quelques hommes s’attachèrent à lui et devinrent croyants. Parmi eux, il y avait Denys, membre de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, ainsi que d’autres avec eux.
    •  
    • 1ère épître de St Paul Apôtre aux Corinthiens
    • 3: 16 :
    • 16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
    • 4: 5 :
    • 05 Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
    •  
    • Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 3:1-12 :
  • 01 Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs.
  • 02 Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
  • 03 Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. »
  • 04 Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? »
  • 05 Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
  • 06 Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.
  • 07 Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
  • 08 Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
  • 09 Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
  • 10 Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
  • 11 Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
  • 12 Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?

 

Pourquoi le Christ est-Il appelé Clef de David ?

 

La clef du judaïsme :

Le prophète Isaïe dit que « sur son épaule est la clef de la maison de David » (22, 22). L’Apocalypse l’appelle « Celui qui détient la clef de David » (3, 7). Par métonymie, l’expression désigne le Messie lui-même.

Mais cela veut dire qu’Il détient la clef de toute la maison d’Israël, de toute la tradition juive. En premier, le pouvoir de clefs est le pouvoir suprême que le Père céleste remet à son Fils, car Il lui a tout remis.

Le Fils et Messie est ainsi reconnu comme l’intendant suprême de la Maison de Dieu, ce que développe en maint endroit le saint Évangile selon saint Jean. Il est en personne la clef de toute l’histoire du peuple juif, y compris la Shoa.

 

Il ouvre les Écritures

La clef est également celle des saintes Écritures. Celles-ci, comparées par Origène à un grand coffre, sont fermées à la compréhension seulement humaine, y compris aux sciences bibliques.

Pour ouvrir le trésor de la parole de Dieu, seul Celui qui en détient la clef est compétent, parce qu’Il est la Parole et le Verbe de Dieu.

C’est Lui qui, avant de se faire chair et homme, parle dans sa parole ; c’est Lui qui, par le saint Esprit, parle par la voix des prophètes.

Le Christ, comme Il le dit Lui-même après sa résurrection aux disciples qui voyageaient vers Emmaüs, est Lui-même la vérité de toute la Bible :

« commençant par Moïse et par tous les prophètes, Il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Luc 24, 27).

Le Messie est l’exégète par excellence. Et une bonne méthode consiste à lire d’abord le saint Évangile, puis les Psaumes et d’ouvrir ensuite la Genèse et toute le Torah.

 

Les clefs de la vie et de la mort:

Le Christ est encore appelé Clef parce qu’Il détient les clefs du Royaume dont Il est le fondateur avec le Père et l’Esprit : les clefs de la vie éternelle avec lui-même.

Et, dans l’Apocalypse, Il dit :

« Je détiens les clefs de la mort » (1, 18).

En effet, Il l’a montré, par sa glorieuse résurrection, quand Il franchit les portes de la mort, à partir des enfers, pour entrer avec toute l’humanité dans la Vie.

 

Le pouvoir souverain:

Et encore : le Christ détient la Clef de David, et Il est Lui-même cette glorieuse et divine Clef, parce qu’Il a le pouvoir de pardonner les péchés ; Il délivre ceux qui sont emprisonnés par les passions, les péchés et l’ignorance de Dieu.

En tant que Clef, Il délie, Il absout et Il affranchit comme Il le dit encore par la bouche du Prophète :

« l’Esprit du Seigneur est sur moi… Il m’a envoyé proclamer aux captifs  la libération… renvoyer les opprimés en liberté » (Luc 4, 18. Cf. Isaïe 61, 1-2 et 58, 6).

 

Une clef en forme de croix:

Quelle est la forme de cette clef ? Sa forme est celle de la Croix, dont l’homme s’approche par l’humilité et le repentir.

Le Messie Lui-même a fait éclater les portes de la mort par sa divine humilité et en montant sur la Croix pour les péchés de tous les hommes du passé, du présent et de l’avenir.

(a.p. Marc-Antoine) Source : "Sagesse Orthodoxe"

LE JEÛNE DE NINIVE

(Lundi 22 (Début), Mardi 23 et Mercredi 24 , Jeudi 25 (Fin) Janvier2024/ Ceux et celles qui le peuvent sont invités à le suivre au Monastère comme une Retraite Spirituelle de Libération et de Guérison intérieure)*

Pour tous ceux qui, dans nos Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe suivent le calendrier grégorien comme , par exemple l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe) et l'Eglise-fille qu'elle institua pour l'Europe et ses Missions, notre Eglise Orthodoxe de Mar Thoma (En Europe, en France, en Afrique francophone, aux Amériques latines et centrale, ainsi qu'au Pakistan) , depuis les vêpres (Ramsho) de lundi, nos clercs et fidèles commenceront le jeûne de Ninive (sawmo d-ninwoyé).
Ce troisième jeûne est propre à la Tradition Syriaque , tant Orientale (Les Assyro Chaldéens) qu'occidentale(Les Syro-Orthodoxes, Syro-maronites, Syro-catholiques).

Les Pères de l'Église syriaque ont principalement utilisé des types et des symboles dans leur interprétation de la Sainte Écriture.

Mor Dionysius Yac'ub bar Salibi (+1171) dans son «Commentaire spirituel sur le livre de Jonas» donne une explication symbolique, comparant la vie de Jonas à celle du Christ.
En résumé, il dit:

Ninive symbolise les nations, Jonas ne veut pas y aller, car ce n'était pas la coutume des vieux prophètes d'aller en dehors d'Israël.
La mer symbolise le monde et le navire symbolise le temple.
Les marins symbolisent les prophètes, tandis que Jonas lui-même symbolise, préfigure notre Seigneur.
Lorsque Jonas est interrogé, c'est comme une préfiguration de l'interrogatoire du Christ par le grand prêtre.

Bar Salibi affirme que la demande de Jonas d'être jeté à la mer présage la mort de Christ survenue par sa propre volonté.

Les marins en prière symbolisent à leur tour les prophètes qui implorent Dieu de ne pas les considérer comme des blasphémateurs lorsqu'ils ont prophétisé la passion et la mort de notre Seigneur.

Lorsque Jonas est jeté par-dessus bord et que la mer déchaînée se calme, cela symbolise la cessation du monde de l'idolâtrie anéantit après la crucifixion du Seigneur.

Le tombeau du Christ et les 3 jours dans la tombe sont symbolisés par le temps que Jonas passe à l'intérieur du poisson.

La prière de Jonas à l'intérieur du poisson est une figure éloquente de l'œuvre du Christ au Shéol.

Lorsque Jonas est vomi en dehors du poisson, cela nous symbolise la résurrection du Christ.

Enfin, le voyage de Jonas préfigure et symbolise ensuite la prédication des saints apôtres.

Cette exégèse de bar Salibi nous rappelle que le jeûne de Ninive est la période la plus apte à nous préparer à méditer sur la passion, la mort et la glorieuse résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

(Vous trouvez des allusions à ces faits dans les textes sacrés proposés aux Latins de l'Eglise Romaine-catholique dans les cérémonies liturgiques du "Mercredi des Cendres" qui marque leur entrée dans le Grand Carême)

L'histoire des Ninivites nous rappelle que ce n'est qu'à cause de la miséricorde infinie de Dieu que nous parcourons ce monde librement, en restant inconscients de la réalité.

Nous imaginons trop souvent d'une manière quelque peu "pharisaïque" que nous appeler chrétien, assister aux services religieux et balancer une jolie croix en or autour de notre cou ou chanter "Je suis Chrétien, voilà ma gloire, mon espérance et mon soutien" seront suffisant pour que nous soyons "en règle" avec le Bon Dieu.

Pourtant, c'est précisément pour nous, pour nous qui avons la vérité à portée de main, que ce jeûne existe, car, malheureusement, nous ignorons trop souvent les enseignements de notre Seigneur. Nous les entendons, nous les connaissons, mais n'en vivant pas , ils ne nous transformen pas.
C'est à la fois magnifiquement et sobrement illustré dans le Qolo du 2e Qawmo de Lilyo de lundi où nous récitons:

«Les gentils (païens) non circoncis de Ninive se sont repentis et ont été convertis par les paroles de Jonas.
Comme nous sommes présomptueux et durs de cœur; car nuit et jour, les Écritures sont lues devant nous, nos cœurs ne se sont pas attendris, et hélas, nous ne craignons pas la justice de Celui qui endure et porte notre méchanceté. "

Chers amis. Que la miséricorde de Dieu soit sur nous lorsque nous jeûnerons avec amour, et qu'Il nous pardonne lorsque nous prions avec un sincère repentir !

LE MEILLEUR DES JEÛNES

Quand on jeûne, c'est toujours l'abstinence de méchanceté qui est la meilleure.

Elle est meilleure que l'abstinence de pain et d'eau, meilleure que...« courber le cou comme un crochet et se couvrir de sacs et de cendres » comme le dit Isaïe (58,5).

En effet, quand l'homme s'abstient de pain, d'eau ou de quelque nourriture que ce soit, qu'il se couvre d'un sac et de cendres et qu'il s'afflige, il est aimé, beau et agréé.

Mais ce qui agrée le plus c'est qu'il s'humilie lui-même, qu'il « délie les chaînes » de l'impiété et qu'il « coupe les liens » de la tromperie.

Alors « sa lumière brille comme le soleil et sa justice marche devant lui.

Il est comme un verger surabondant, comme une source dont l'eau ne cesse pas » (Is 58,6s).

(Saint Afraate (? -V. 345), moine et évêque près de Mosul) .
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Si vous avez des intentions de prières particulières à nous confier, voici l'adresse du Monastère* :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde

Brevilly 4

61300 CHANDAI

Tel: O233247958

Par sms ou Wathsapp : 06 48 89 94 89

courriel :asstradsyrfr@laposte.net

*Permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes

*Possibilité de loger sur place pour retraites spirituelles ou périodes de repos.

¤Les 1ers Dimanches de chaque mois, Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde et aux saints du Kérala.

¤Pèlerinage à Saint Michel et aux Saints Anges et Archanges le 29 de chaque mois au Monastère Notre-Dame de Miséricorde..

LECTIONNAIRE POUR LE "JEÛNE DE NINIVE"

Lundi du Jeûne de Ninive 

Nous revivons liturgiquement, par ce petit "Carême" de trois jours, le repentir du peuple de Ninive suite à la prédication du prophète Jonas. Ce carême débute trois semaines avant le début du Grand Carême.

Soirée :

o    Saint Matthieu 12: 31-41 :

  • 31 C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné.
  • 32 Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir.
  • 33 Prenez un bel arbre, son fruit sera beau ; prenez un arbre qui pourrit, son fruit sera pourri, car c’est à son fruit qu’on reconnaît l’arbre.
  • 34 Engeance de vipères ! comment pouvez-vous dire des paroles bonnes, vous qui êtes mauvais ? Car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
  • 35 L’homme bon, de son trésor qui est bon, tire de bonnes choses ; l’homme mauvais, de son trésor qui est mauvais, tire de mauvaises choses.
  • 36 Je vous le dis : toute parole creuse que prononceront les hommes, ils devront en rendre compte au jour du Jugement.
  • 37 D’après tes paroles, en effet, tu seras reconnu juste ; d’après tes paroles tu seras condamné. »
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

o     

Matin :

o    Nombres 5: 5-10 :

  • 05 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
  • 06 « Parle aux fils d’Israël : Lorsque un homme ou une femme commet l’un ou l’autre péché envers autrui, se rendant ainsi infidèle au Seigneur, ces gens-là sont coupables.
  • 07 Ils confesseront le péché qu’ils ont fait. Le coupable restituera entièrement l’objet du délit, il ajoutera un cinquième de sa valeur, et donnera le tout à celui envers qui il est coupable.
  • 08 Si ce dernier a disparu sans avoir de parent proche à qui restituer l’objet du délit, l’objet du délit restitué au Seigneur ira au prêtre ; il y aura en outre le bélier d’expiation pour le rite d’expiation sur le coupable.
  • 09 Toute part prélevée concernant les choses saintes que les fils d’Israël consacreront et apporteront au prêtre, lui reviendra.
  • 10 À chacun les choses saintes qu’il a consacrées. Mais ce qu’il donne au prêtre est au prêtre. »

 

o    Jonas 1:1 – 17 :

  • 01 LA PAROLE DU SEIGNEUR fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï :
  • 02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi. »
  • 03 Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face du Seigneur. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s’embarqua pour s’y rendre, loin de la face du Seigneur.
  • 04 Mais le Seigneur lança sur la mer un vent violent, et il s’éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser.
  • 05 Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s’alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s’était couché et dormait d’un sommeil mystérieux.
  • 06 Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu’est-ce que tu fais ? Tu dors ? Lève-toi ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s’occupera de nous pour nous empêcher de périr. »
  • 07 Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
  • 08 Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d’où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D’où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? »
  • 09 Jonas leur répondit : « Je suis Hébreu, moi ; je crains le Seigneur, le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. »
  • 10 Les matelots furent saisis d’une grande peur et lui dirent : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d’après ce qu’il leur avait dit, qu’il fuyait la face du Seigneur.
  • 11 Ils lui demandèrent : « Qu’est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse.
  • 12 Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c’est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. »
  • 13 Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d’eux.
  • 14 Ils invoquèrent alors le Seigneur : « Ah ! Seigneur, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d’un innocent, car toi, tu es le Seigneur : ce que tu as voulu, tu l’as fait. »
  • 15 Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba.
  • 16 Les hommes furent saisis par la crainte du Seigneur ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de vœux.

 

o    Isaïe 19: 17-22 :

  • 17 Le pays de Juda sera objet d’effroi pour l’Égypte : chaque fois qu’on l’évoquera, elle sera terrifiée à cause du projet que le Seigneur de l’univers a lui-même formé contre elle.
  • 18 Ce jour-là, il y aura au pays d’Égypte cinq villes pour parler la langue de Canaan et prêter serment au Seigneur de l’univers ; l’une d’elles se nomme « Ville-du-Soleil ».
  • 19 Ce jour-là, il y aura un autel pour le Seigneur au centre du pays d’Égypte, et près de sa frontière une stèle pour le Seigneur.
  • 20 Ce sera un signe, un témoin, pour le Seigneur de l’univers dans le pays d’Égypte : quand ils crieront vers le Seigneur devant ceux qui les oppriment, il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera.
  • 21 Le Seigneur se fera connaître de l’Égypte et l’Égypte connaîtra le Seigneur, ce jour-là ; elle le servira par des sacrifices et des offrandes, elle fera des vœux au Seigneur et les accomplira.
  • 22 Le Seigneur frappera l’Égypte, il frappera et guérira. Elle reviendra au Seigneur qui l’écoutera et la guérira.

 

o    Actes 13: 6 à 12 :

  • 06 Ayant traversé toute l’île jusqu’à Paphos, ils rencontrèrent un mage, un faux prophète ; c’était un juif du nom de Barjésus,
  • 07 qui vivait auprès du proconsul Sergius Paulus, un homme avisé. Celui-ci fit venir Barnabé et Saul car il avait le désir d’entendre la parole de Dieu.
  • 08 Alors, en face d’eux se dressa Élymas « le mage » – car ainsi se traduit son nom –, qui cherchait à détourner le proconsul de la foi.
  • 09 Mais Saul, appelé aussi Paul, rempli d’Esprit Saint, le fixa du regard et dit :
  • 10 « Toi qui es plein de toute sorte de fausseté et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est juste, n’en finiras-tu pas de faire dévier les chemins du Seigneur, qui sont droits ?
  • 11 Maintenant, voici que la main du Seigneur est sur toi : tu vas être aveugle, tu ne verras plus le soleil jusqu’au moment fixé. » Et aussitôt tombèrent sur lui brouillard et ténèbres ; il tournait en rond, cherchant une main pour le guider.
  • 12 Alors le proconsul, ayant vu ce qui s’était passé, devint croyant, car il était frappé par l’enseignement du Seigneur.

 

o    Colossiens 1: 3-13 :

  • 03 Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment.
  • 04 Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles
  • 05 dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile
  • 06 qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité.
  • 07 Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ;
  • 08 il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé 

 

o    Saint Matthieu 7: 1-12 :

  • 01 « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;
  • 02 de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
  • 03 Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
  • 04 Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
  • 05 Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
  • 06 « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
  • 07 « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 08 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 09 Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ?
  • 10 ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
  • 11 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
  • 12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
  •  

Mardi du Jeûne de Ninive

Soirée :

o    Saint Luc 4:24-32 :

  • 24  « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
  • 25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
  • 26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
  • 27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
  • 28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
  • 29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
  • 30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
  • 31 Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
  • 32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité.

o     

Matin :

o    Exode 22: 28 – 30 :

  • 28 Tu ne tarderas pas à offrir le fruit de tes champs et de ton pressoir. Le premier-né de tes fils, tu me le donneras.
  • 29 Tu feras de même pour ton bœuf et ton petit bétail : le premier-né restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le donneras.
  • 30 Vous serez pour moi des hommes de sainteté. Vous ne mangerez pas la viande d’une bête déchirée par un fauve dans la campagne ; vous la jetterez aux chiens.

 

o    Michée 1:1-16 :

  • 01 PAROLE DU SEIGNEUR qui fut adressée à Michée de Moréshèth, au temps de Yotam, d’Acaz et d’Ézékias, rois de Juda – ce qu’il a vu au sujet de Samarie et de Jérusalem.
  • 02 Vous, tous les peuples, écoutez ! Sois attentive, terre et toute ta richesse ! Dieu, le Seigneur, va témoigner contre vous, le Seigneur, du haut de son temple saint.
  • 03 Voici que le Seigneur sort du lieu où il demeure ; il descend, il foule les sommets de la terre.
  • 04 Les montagnes fondent sous ses pas, les vallées se fendent, comme la cire en présence du feu, comme l’eau qui coule sur une pente.
  • 05 Tout cela, à cause de la révolte de Jacob, à cause des péchés de la maison d’Israël. Qui donc est la révolte de Jacob ? N’est-ce pas Samarie ? Qui donc est le lieu sacré de Juda ? N’est-ce pas Jérusalem ?
  • 06 « Je ferai de Samarie un champ de décombres, une terre où planter des vignes. Je ferai rouler ses pierres au fond du ravin ; ses fondations, je les mettrai à nu.
  • 07 Toutes ses statues seront brisées, tous les cadeaux qu’elle a reçus seront brûlés. Toutes ses idoles, je les réduirai à rien : elles avaient été amassées avec les gains de prostituée, gains de prostituée elles redeviendront. »
  • 08 C’est pourquoi je vais me lamenter, moi, Michée, et hurler, je vais marcher déchaussé et nu. Je ferai une lamentation, comme les chacals, je pousserai des cris de deuil, comme les autruches.
  • 09 Car le coup porté par le Seigneur est sans remède, il atteint jusqu’à Juda, il frappe jusqu’à la porte de mon peuple, jusqu’à Jérusalem !
  • 10 Dans Gath, ne le publiez pas, ne faites pas entendre vos pleurs ! Mais à Beth-Léafra, roulez-vous dans la poussière !
  • 11 Va-t’en, honteuse et nue, habitante de Shafir ! Elle ne sortira plus, l’habitante de Saanane ! Lamente-toi, Beth-ha-Ésel : tout appui t’est retiré.
  • 12 L’habitante de Maroth est privée de bonheur. Car le Seigneur fait descendre le malheur jusqu’aux portes de Jérusalem.
  • 13 Attelle au char le coursier, habitante de Lakish, – ce fut bien là l’origine du péché pour la fille de Sion, comme ce fut l’occasion des révoltes d’Israël.
  • 14 On donnera donc des cadeaux d’adieu pour Morésheth-Gath, et les ateliers de Beth-Akzib ne seront que déception pour les rois d’Israël.
  • 15 Je ferai de nouveau venir contre toi le conquérant, habitante de Maréshah ! Jusqu’à Adoullam s’en ira la gloire d’Israël.
  • 16 Arrache tes cheveux, rase-toi le crâne, fille de Sion, à cause des fils qui faisaient ta joie ! Que ta tête devienne chauve comme celle du vautour, car ils sont exilés loin de toi !

 

o    Jonas 2:1-10 :

  • 01 Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
  • 02 Depuis les entrailles du poisson, il pria le Seigneur son Dieu.
  • 03 Il disait : Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix.
  • 04 Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi.
  • 05 Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ?
  • 06 Les eaux m’ont assailli jusqu’à l’âme, l’abîme m’a cerné ; les algues m’enveloppent la tête,
  • 07 à la racine des montagnes. Je descendis aux pays dont les verrous m’enfermaient pour toujours ; mais tu retires ma vie de la fosse, Seigneur mon Dieu.
  • 08 Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint.
  • 09 Les servants de vaines idoles perdront leur faveur.
  • 10 Mais moi, au son de l’action de grâce, je t’offrirai des sacrifices ; j’accomplirai les vœux que j’ai faits : au Seigneur appartient le salut.

 

o    Nahum 1:1-14 :

  • 01 PROCLAMATION sur Ninive. Livre de la vision de Nahoum, du village d’Elqosh.
  • 02 Un Dieu jaloux et vengeur, tel est le Seigneur ! Il se venge, le Seigneur, il est empli de fureur ! Le Seigneur se venge de ses adversaires, lui, il garde rancune à ses ennemis.
  • 03 Le Seigneur est lent à la colère, et sa puissance est grande, mais il ne laisse absolument rien d’impuni, lui, le Seigneur. Dans l’ouragan et la tempête, son chemin ! La nuée est la poussière que soulèvent ses pas.
  • 04 Il menace la mer et la dessèche, il fait tarir tous les fleuves. Le Bashane et le Carmel sont flétris, flétrie, la fleur du Liban !
  • 05 Les montagnes tremblent devant lui, les collines chancellent, la terre se soulève devant sa face, le monde et tous ses habitants.
  • 06 Devant son indignation, qui peut tenir ? Qui peut se dresser devant l’ardeur de sa colère ? Sa fureur se répand comme le feu, et les rochers se brisent devant lui.
  • 07 Le Seigneur est bon, c’est une forteresse au jour de la détresse. Il protège ceux qui se réfugient en lui,
  • 08 quand déborde le flot impétueux. Il réduit à néant ceux qui se dressent contre lui, il poursuit ses ennemis jusqu’aux ténèbres.
  • 09 Quelle idée vous faites-vous du Seigneur ? C’est lui qui réduit à néant Ninive ; vous ne connaîtrez pas une nouvelle détresse.
  • 10 Tels des fourrés d’épines enchevêtrées, tels des liserons entrelacés, tes ennemis seront dévorés comme de la paille bien sèche.
  • 11 Le voici loin de toi celui qui trame le mal contre le Seigneur, l’homme aux projets de vaurien.
  • 12 Ainsi parle le Seigneur : Si nombreux et si prospères soient-ils, ils seront fauchés et ils disparaîtront. Si je t’ai humiliée, désormais je ne t’humilierai plus.
  • 13 Et maintenant, je vais briser le joug qui pèse sur toi, et rompre tes chaînes.
  • 14 Voici ce que le Seigneur a décrété contre le roi de Ninive : Nulle descendance ne perpétuera ton nom. De la maison de tes dieux je supprimerai les idoles, qu’elles soient sculptées ou en métal fondu. Je te prépare un tombeau car tu es méprisable.

 

o    Isaïe 57: 13-19 :

  • 13 Qu’elles te délivrent, lorsque tu crieras, tes collections d’idoles ! Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais qui s’abrite en moi héritera le pays et possédera ma sainte montagne !
  • 14 Et l’on dira : « Frayez, frayez la route, préparez le chemin ! Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !
  • 15 Car ainsi parle Celui qui est plus haut que tout, lui dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite une haute et sainte demeure, mais je suis avec qui est broyé, humilié dans son esprit, pour ranimer l’esprit des humiliés, pour ranimer le cœur de ceux qu’on a broyés.
  • 16 Car je ne serai pas, pour toujours, en procès, ni sans cesse irrité ; sinon devant moi l’esprit défaillirait ainsi que les êtres à qui j’ai donné le souffle.
  • 17 À cause de ses profits coupables, je me suis irrité contre mon peuple ; je l’ai frappé en me détournant, j’étais irrité : il suivait, en renégat, le chemin de son cœur.
  • 18 Ses chemins, je les ai vus, mais je le guérirai, je le conduirai, je le comblerai de consolations, lui et les siens qui sont en deuil ;
  • 19 et, sur leurs lèvres, je vais créer la louange. Paix ! La paix à celui qui est loin, et à celui qui est proche ! – dit le Seigneur. Oui, ce peuple, je le guérirai.

 

o    Actes 8: 9-25 :

  • 09 Il y avait déjà dans la ville un homme du nom de Simon ; il pratiquait la magie et frappait de stupéfaction la population de Samarie, prétendant être un grand personnage.
  • 10 Et tous, du plus petit jusqu’au plus grand, s’attachaient à lui en disant : « Cet homme est la Puissance de Dieu, celle qu’on appelle la Grande. »
  • 11 Ils s’attachaient à lui du fait que depuis un certain temps il les stupéfiait par ses pratiques magiques.
  • 12 Mais quand ils crurent Philippe qui annonçait la Bonne Nouvelle concernant le règne de Dieu et le nom de Jésus Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
  • 13 Simon lui-même devint croyant et, après avoir reçu le baptême, il ne quittait plus Philippe ; voyant les signes et les actes de grande puissance qui se produisaient, il était stupéfait.
  • 14 Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean.
  • 15 À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ;
  • 16 en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
  • 17 Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint.
  • 18 Simon, voyant que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des Apôtres, leur offrit de l’argent
  • 19 en disant : « Donnez-moi ce pouvoir, à moi aussi, pour que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. »
  • 20 Pierre lui dit : « Périsse ton argent, et toi avec, puisque tu as estimé pouvoir acheter le don de Dieu à prix d’argent !
  • 21 Tu n’as aucune part, aucun droit, en ce domaine, car devant Dieu ton cœur manque de droiture.
  • 22 Détourne-toi donc de ce mal que tu veux faire, et prie le Seigneur : il te pardonnera peut-être cette pensée que tu as dans le cœur.
  • 23 Car je le vois bien : tu es plein d’aigreur amère, tu es enchaîné dans l’injustice. »
  • 24 Simon répondit : « Priez vous-mêmes pour moi le Seigneur, afin que rien ne m’arrive de ce que vous avez dit. »
  • 25 Quant à Pierre et Jean, ayant rendu témoignage et proclamé la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem en annonçant l’Évangile à un grand nombre de villages samaritains.

 

o    Romans 1: 18 – 32 :

  • 18 La colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité.
  • 19 En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement.
  • 20 Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse,
  • 21 puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence.
  • 22 Ces soi-disant sages sont devenus fous ;
  • 23 ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles.
  • 24 Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps.
  • 25 Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.
  • 26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature.
  • 27 De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne le salaire dû à leur égarement.
  • 28 Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant ;
  • 29 ils sont remplis de toutes sortes d’injustice, de perversité, de soif de posséder, de méchanceté, ne respirant que jalousie, meurtre, rivalité, ruse, dépravation ; ils sont détracteurs,
  • 30 médisants, ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents ;
  • 31 ils sont sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié.
  • 32 Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.

 

o    Saint Matthieu 24: 36-46 :

  • 36 Ce jour et  cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul.
  • 37 Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
  • 38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
  • 39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
  • 40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.
  • 41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.
  • 42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
  • 43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
  • 44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
  • 45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
  • 46 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
  •  

Mercredi du Jeûne de Ninive

Soirée :

o    Saint Luc 11:

o    5-13 :

  • 05 Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
  • 06 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
  • 07 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
  • 08 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
  • 09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
  • 12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
  • 13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

 

o     29-32 :

  • 29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
  • 30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
  • 31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

o     

Matin :

o    Exode 23: 1 -9 :

  • 01 « Tu ne répandras pas de vaines rumeurs. Tu ne prêteras pas main forte au méchant en lui servant de témoin à charge.
  • 02 Tu ne suivras pas la foule pour faire le mal ; et quand tu déposeras dans un procès, tu ne t’aligneras pas sur son opinion pour faire dévier le droit.
  • 03 Tu ne favoriseras pas un faible dans son procès.
  • 04 Quand tu rencontreras, égaré, le bœuf ou l’âne de ton ennemi, tu devras le lui ramener.
  • 05 Si tu vois l’âne de celui qui te déteste crouler sous la charge, tu ne le laisseras pas à l’abandon mais tu lui viendras en aide.
  • 06 Tu ne feras pas dévier le droit du malheureux qui s’adresse à toi lors de son procès.
  • 07 Tu te tiendras éloigné d’une cause mensongère. Ne tue pas l’innocent ni le juste, car je ne justifie pas le méchant.
  • 08 Tu n’accepteras pas de présent, car le présent aveugle les clairvoyants et compromet la cause des justes.
  • 09 Tu n’opprimeras pas l’immigré : vous savez bien ce qu’est sa vie, car vous avez été, vous aussi, des immigrés au pays d’Égypte.

 

o    Sophonie 1:

o    11 :

o    11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.

o    2: 4 :

o    04 Voyez ! Gaza va être abandonnée, Ascalon sera dévastée. Ashdod, en plein midi, sera dépeuplée, Écrone sera déracinée.

o    Jonas 3: 1 à 10 :

  • 01 La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
  • 02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
  • 03 Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
  • 04 Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
  • 05 Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
  • 06 La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
  • 07 Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas.
  • 08 Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.
  • 09 Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
  • 10 En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

 

o    Isaïe 41: 17-26 :

  • 17 Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
  • 18 Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines.
  • 19 Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia, le myrte et l’olivier ; je mettrai ensemble dans les terres incultes le cyprès, l’orme et le mélèze,
  • 20 afin que tous regardent et reconnaissent, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur.
  • 21 Vous, les dieux, présentez votre défense, – dit le Seigneur, avancez vos arguments, – dit le Roi de Jacob.
  • 22 Qu’ils approchent et nous annoncent ce qui doit arriver ! Les événements passés, que furent-ils ? Faites-en l’annonce : nous y prêterons attention et nous en connaîtrons la suite. Ou bien, parlez-nous de l’avenir !
  • 23 Annoncez-nous ce qui viendra, et nous saurons que vous êtes des dieux ! Allons ! Bien ou mal, mais agissez ! Cela nous troublerait, nous aurions peur !
  • 24 Or, vous n’êtes rien, et votre œuvre, moins que néant ; abominable, celui qui vous choisit !
  • 25 Du nord j’ai fait surgir un homme, et il est venu ; depuis l’orient, il se réclame de mon nom ; il piétine les gouverneurs comme de la boue, comme l’argile foulée par le potier.
  • 26 Qui l’avait annoncé dès le commencement pour que nous le sachions, dès les temps anciens, pour que nous disions : « C’est juste » ? Mais nul ne l’a annoncé, ne l’a fait entendre ; nul n’a entendu vos paroles.

 

o    Saint jacques 1: 13-27 :

  • 13 Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
  • 14 Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit.
  • 15 Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
  • 16 Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés,
  • 17 les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
  • 18 Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
  • 19 Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère,
  • 20 car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.
  • 21 C’est pourquoi, ayant rejeté tout ce qui est sordide et tout débordement de méchanceté, accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes.
  • 22 Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
  • 23 Car si quelqu’un écoute la Parole sans la mettre en pratique, il est comparable à un homme qui observe dans un miroir son visage tel qu’il est,
  • 24 et qui, aussitôt après, s’en va en oubliant comment il était.
  • 25 Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, lui qui l’écoute non pour l’oublier, mais pour la mettre en pratique dans ses actes, celui-là sera heureux d’agir ainsi.
  • 26 Si l’on pense être quelqu’un de religieux sans mettre un frein à sa langue, on se trompe soi-même, une telle religion est sans valeur.
  • 27 Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et de se garder sans tache au milieu du monde.

 

o    Romains 15: 24-33 :

  • 24 quand je me rendrai en Espagne. En effet, j’espère bien que je vous verrai en passant, et que je recevrai de vous l’aide nécessaire pour me rendre là-bas quand j’aurai d’abord un peu profité de cette rencontre avec vous.
  • 25 Maintenant, je m’en vais à Jérusalem pour le service des fidèles.
  • 26 Car la Macédoine et la Grèce ont décidé un partage fraternel en faveur des pauvres de la communauté de Jérusalem.
  • 27 Elles ont pris cette décision en effet, car elles ont une dette envers eux : puisque les nations ont reçu une part des biens spirituels des fidèles de Jérusalem, elles leur sont à leur tour redevables d’une aide matérielle.
  • 28 Quand donc j’aurai accompli ce service, après leur avoir remis en bonne et due forme le fruit de ce partage, je m’en irai en Espagne en passant par chez vous.
  • 29 Et je le sais bien : quand je me rendrai chez vous, c’est avec la pleine bénédiction du Christ que je viendrai.
  • 30 Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus Christ et par l’amour de l’Esprit, à soutenir mon combat en priant Dieu pour moi,
  • 31 afin que j’échappe à ceux qui, en Judée, refusent de croire, et que mon service à Jérusalem soit bien accepté par les fidèles.
  • 32 Alors je pourrai, par la volonté de Dieu, arriver chez vous dans la joie et prendre du repos au milieu de vous.
  • 33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen.

 

o    Saint-Luc 11 :27-36 :

  • 27 Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »
  • 28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
  • 29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
  • 30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
  • 31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 33 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la met dans une cachette ou bien sous le boisseau : on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
  • 34 La lampe de ton corps, c’est ton œil. Quand ton œil est limpide, ton corps tout entier est aussi dans la lumière ; mais quand ton œil est mauvais, ton corps aussi est dans les ténèbres.
  • 35 Examine donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres ;
  • 36 si ton corps tout entier est dans la lumière sans aucune part de ténèbres, alors il sera dans la lumière tout entier, comme lorsque la lampe t’illumine de son éclat. »

o     

Quadisha Qurbana :

o    II Pierre 2: 1-18 :

  • 01 Mais il y eut aussi des prophètes de mensonge dans le peuple, comme il y aura parmi vous des maîtres de mensonge, qui introduiront des hérésies menant à la perdition et renieront le Maître souverain qui les a rachetés. Ils préparent pour bientôt leur perdition.
  • 02 Beaucoup les suivront dans leurs débauches ; à cause d’eux, suivre le chemin de la vérité fera l’objet d’outrages,
  • 03 et dans leur cupidité, ils vous exploiteront par des discours factices ; leur condamnation est en cours depuis longtemps, et leur perdition n’est pas en sommeil.
  • 04 Car Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais il les a livrés, enchaînés, aux ténèbres infernales, où ils sont gardés pour le jugement.
  • 05 Il n’a pas non plus épargné le monde des origines, mais, quand il a fait venir le déluge sur le monde des impies, il a protégé huit personnes, dont Noé qui proclamait la justice.
  • 06 Il a condamné aussi les villes de Sodome et Gomorrhe à la catastrophe en les réduisant en cendres ; il en a fait un exemple pour montrer aux impies ce qui les attend.
  • 07 Mais il a délivré Loth, le juste, accablé par la conduite débauchée de ces gens dévoyés :
  • 08 en effet, avec ce qu’il voyait et entendait, ce juste, en habitant au milieu d’eux, mettait, jour après jour, son âme de juste à la torture, à cause de leurs actions contraires à la loi.
  • 09 Le Seigneur peut donc délivrer de l’épreuve ceux qui pratiquent la piété, mais les injustes, il les garde pour le jour du jugement afin de les punir,
  • 10 ceux-là surtout qui, par convoitise impure, suivent les inclinations de la chair et dédaignent la seigneurie de Dieu. Présomptueux, arrogants, ils outragent sans trembler les anges appelés « Gloires »,
  • 11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
  • 12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
  • 13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
  • 14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
  • 15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
  • 16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
  • 17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.
  • 18 En proférant des énormités vides de sens, ils séduisent, par des convoitises nées de la chair, par les débauches, ceux qui viennent à peine d’échapper aux gens qui vivent dans l’égarement.

 

o    I Thessaloniciens 5: 12-24 :

  • 12 Nous vous demandons, frères, de reconnaître ceux qui se donnent de la peine parmi vous, ceux qui, dans le Seigneur, vous dirigent et vous donnent des avertissements ;
  • 13 estimez-les infiniment avec amour en raison de leur travail. Vivez en paix entre vous.
  • 14 Nous vous en prions, frères : avertissez ceux qui vivent de façon désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu, soutenez les faibles, soyez patients envers tous.
  • 15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours ce qui est bien, entre vous et avec tous.
  • 16 Soyez toujours dans la joie,
  • 17 priez sans relâche,
  • 18 rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.
  • 19 N’éteignez pas l’Esprit,
  • 20 ne méprisez pas les prophéties,
  • 21 mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ;
  • 22 éloignez-vous de toute espèce de mal.
  • 23 Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.

 

o    Saint Matthieu 12: 38-50 :

  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
  • 46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
  • 47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
  • 48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
  • 49 Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
  • 50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
  •  

Jeudi / La fin des trois jours du Carême

Avant le Saint Qurbana :

Genese 18: 23-33 :

23 Abraham s’approcha et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?

24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?

25 Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? »

26 Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »

27 Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre.

28 Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. »

29 Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »

30 Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. »

31 Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »

32 Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »

33 Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna chez lui.

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o    Josué 7: 6 à 20 :

  • 06 Josué déchira ses vêtements ; devant l’arche du Seigneur, il tomba face contre terre ; lui et les anciens d’Israël y restèrent jusqu’au soir. Ils répandirent de la poussière sur leur tête.
  • 07 Alors Josué dit : « Ah ! Seigneur Dieu, pourquoi as-tu forcé ce peuple à passer le Jourdain ? Est-ce pour nous livrer aux mains des Amorites et nous faire périr ? Si seulement nous avions décidé de rester en deçà du Jourdain !
  • 08 Je t’en prie, Seigneur, que puis-je dire, maintenant qu’Israël a battu en retraite devant ses ennemis ?
  • 09 Les Cananéens et tous les habitants du pays l’apprendront. Ils se tourneront contre nous pour retrancher notre nom de la terre. Que pourras-tu faire alors pour ton grand nom ? »
  • 10 Le Seigneur dit à Josué : « Relève-toi ! Pourquoi rester effondré ?
  • 11 Israël a péché ; ils ont transgressé l’alliance que je leur avais prescrite, et même ils ont pris ce qui était voué à l’anathème, ils l’ont volé, dissimulé et mis dans leurs affaires.
  • 12 Les fils d’Israël ne pourront pas faire face à leurs ennemis, ils battront en retraite : à présent, ils sont devenus anathèmes. Je cesserai d’être avec vous si vous n’éliminez pas du milieu de vous celui qui est devenu anathème.
  • 13 Lève-toi, sanctifie le peuple. Tu diras : “Sanctifiez-vous pour demain, car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Un anathème est au milieu de toi, Israël. Tu ne pourras pas faire face à tes ennemis, tant que vous n’aurez pas écarté l’anathème du milieu de vous.”
  • 14 Au matin, vous vous approcherez par tribus. Et la tribu que le Seigneur aura désignée s’approchera par clans. Et le clan que le Seigneur aura désigné s’approchera par familles. Et la famille que le Seigneur aura désignée s’approchera, homme par homme.
  • 15 Celui qui sera désigné comme anathème sera brûlé, lui et tout ce qui lui appartient, puisqu’il a transgressé l’alliance du Seigneur et commis en Israël un acte insensé. »
  • 16 De bon matin, Josué se leva et fit approcher Israël par tribus : la tribu de Juda fut désignée.
  • 17 Il fit approcher les clans de Juda : le clan des Zarhites fut désigné. Il fit approcher le clan des Zarhites, homme par homme : Zabdi fut désigné.
  • 18 Alors, il fit approcher sa famille, homme par homme : Akane, fils de Karmi, fils de Zabdi, fils de Zèrah, de la tribu de Juda, fut désigné.
  • 19 Josué dit à Akane : « Mon fils, glorifie le Seigneur, Dieu d’Israël, et rends-lui grâce ; révèle-moi ce que tu as fait, ne me cache rien. »

 

o    Jonas 4: 1 à 11 :

  • 01 Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
  • 02 Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
  • 03 Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
  • 04 Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
  • 05 Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
  • 06 Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
  • 07 Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha.
  • 08 Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
  • 09 Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. »
  • 10 Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu.
  • 11 Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »

o     

Quadisha Qurbana :

o    Saint-Jacques 4: 7-17 :

  • 07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
  • 08 Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs.
  • 09 Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement.
  • 10 Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
  • 11 Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu ne la pratiques pas, mais tu en es le juge.
  • 12 Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?
  • 13 Vous autres, maintenant, vous dites : « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent »,
  • 14 alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît.
  • 15 Vous devriez dire au contraire : « Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie et nous ferons ceci ou cela. »
  • 16 Et voilà que vous mettez votre fierté dans vos vantardises. Toute fierté de ce genre est mauvaise !
  • 17 Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché.

 

o    Ephésiens 5: 3-21 :

  • 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
  • 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
  • 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
  • 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
  • 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
  • 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
  • 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
  • 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
  • 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
  • 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
  • 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
  • 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
  • 15 Prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages.
  • 16 Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais.
  • 17 Ne soyez donc pas insensés, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur.
  • 18 Ne vous enivrez pas de vin, car il porte à l’inconduite ; soyez plutôt remplis de l’Esprit Saint.
  • 19 Dites entre vous des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez le Seigneur et célébrez-le de tout votre cœur.
  • 20 À tout moment et pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, rendez grâce à Dieu le Père.
  • 21 Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres 

 

o    Saint-Luc 12:

o    54 S’adressant aussi aux foules, Jésus disait : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive.

o    -13: 9 :

  • « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
  • 03 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.
  • 04 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
  • 05 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
  • 06 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
  • 07 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
  •  

27 Janvier, mémoire de la

translation des reliques

de St Jean Chrysostome.



C'est le 13 Novembre que nous fêtons Saint Jean Chrysostome dans notre Calendrier Malankare Orthodoxe, aujourd'hui nous nous souvenons de la translation de ses reliques .

JEAN CHRYSOSTOME, QUI ÊTES-VOUS ?

(Archevêque de Constantinople par l'archimandrite Placide (Deseille),Higoumène du Monastère Saint Antoine le Grand, Saint-Laurent de Royans, Vercors, France / Extrait de "Témoignage et Pensée Orthodoxes", bulletin de la métropole grecque-orthodoxe de France, exarchat du Patriarcat de Constantinople)

Jeunesse et éducation classique

Jean Chrysostome est né vers 349, à Antioche. Son père, Secundus, était officier; il laissa son épouse Anthousa veuve à vingt ans, avec un fils et une fille. Celle-ci mourut très tôt, et Anthousa, chrétienne fervente, consacra tous ses soins à l'éducation de Jean.

Après avoir acquis les connaissances élémentaires habituelles, Jean étudia la rhétorique à l'école de Libanius, le plus illustre rhéteur du temps, païen convaincu et nostalgique.

Vie ascétique et monastique

A partir de 367, il s'intègre au groupe des disciples de Diodore, futur évêque de Tarse, pour s'adonner à l'étude des sciences sacrées. Ce groupement ascétique n'était pas un monastère, et Jean, à la demande d'Anthousa, revenait chaque soir à la maison familiale. Il fut baptisé par saint Mélèce pendant la nuit pascale de 367.

Vers 370, d'abord ordonné lecteur, il se soustrait par la fuite au sacerdoce, "trompant" son ami Basile, qui se laissa ordonner, croyant que Jean l'était aussi. Cette querelle fraternelle sera évoquée plus tard vers 390, dans le Dialogue sur le sacerdoce de Jean, dont elle fournira le prétexte.

Vivement attiré par la vie monastique, il se retire en 372 au désert et vit pendant quatre ans auprès d'un ancien. Puis il se retire, seul, dans une grotte, où il passe la plupart de son temps sans dormir, apprenant par cœur les Écritures. Sa complexion fragile ne résiste pas à ce régime, il tombe malade et doit regagner Antioche en 378, après deux années de vie érémitique. C'est l'époque où saint Mélèce, exilé par Valens, rentrait à Antioche.

Diacre et prêtre à Antioche

En 381, saint Mélèce l'ordonne diacre, puis, en 386, son successeur Flavien lui confère le sacerdoce. Le ministère principal de Jean devient la prédication. "La parole fut sa vocation et sa passion", a-t-on pu écrire. Dans son dialogue sur le sacerdoce, il décrira ainsi cet idéal qui fut le sien: "La parole, voilà l'instrument du médecin des âmes. Elle remplace tout : régime, changement d'air, remèdes. C'est elle qui cautérise; c'est elle qui ampute. Quand elle manque, tout manque. C'est elle qui relève l'âme abattue, dégonfle la colère, retranche l'inutile, comble les vides, et fait, en un mot, tout ce qui importe à la santé spirituelle. Quand il s'agit de la conduite de la vie, l'exemple est le meilleur des entraînements; mais pour guérir l'âme du poison de l'erreur, il faut la parole, non seulement quand on a à maintenir la foi du troupeau, mais encore quand on a à combattre les ennemis du dehors. Même si nous avions le don des miracles, la parole nous serait utile, même nécessaire. Saint Paul le prouve, saint Pierre aussi, qui dit : "Soyez prêts à répondre à ceux qui vous demandent compte de votre foi" (1 P. 3, 15). Et, si tout le collège des Apôtres confia jadis à Étienne la direction des veuves, c'était uniquement pour mieux s'adonner eux mêmes au ministère de la parole. Toutefois, nous n'aurions pas tant besoin du don de la parole si nous avions le don des miracles. Ne l'ayant pas, il faut nous armer de l'arme qui nous reste. C'est donc à nous de travailler avec acharnement pour nous enrichir de la parole du Christ... Le prêtre doit tout faire pour acquérir le talent de la parole." Sur le Sacerdoce, IV, 3; traduction de B. H. Vandenberghe, Saint Jean Chrysostome, Le livre de l'espérance, Namur, 1958, p. 9-10.

Jean prêche inlassablement, plusieurs fois par semaine, parfois pendant deux heures de suite. Jamais il ne pactise avec le vice, jamais il n'acceptera de compromission avec aucun scandale. Mais sa parole se nuance souvent de tendresse, et, s'il ne parvient pas à détacher la population d'Antioche des jeux et des spectacles du cirque, ni de ses autres désordres, son auditoire l'écoute en général volontiers et lui est profondément attaché.

En février 387, mécontents de l'augmentation des impôts, les habitants d'Antioche se soulèvent et brisent les statues de l'empereur Théodose, de l'impératrice défunte et des jeunes princes Arcadius et Honorius. Pour apaiser la sédition, Jean prononce dix-neuf homélies "sur les statues" durant le Carême, tandis que l'évêque Flavien se rend à Constantinople pour implorer la clémence de l'empereur. Le dimanche de Pâques, Jean put annoncer au peuple le succès des efforts de Flavien et le pardon de l'empereur.

Évêque de Constantinople

La renommée de Jean s'étendait bien au-delà d'Antioche. À la mort de Nectaire, évêque de Constantinople (397), l'évêque d'Alexandrie, Théophile, essaya de faire nommer à sa place l'un de ses protégés, le moine Isidore. Mais l'eunuque Eutrope, conseiller tout-puissant de l'empereur Arcadius, imposa le choix de Jean, le fit littéralement enlever à Antioche, et Théophile d'Alexandrie, ulcéré, dut le sacrer évêque de Constantinople, le 15 décembre 397.

Jean entreprit aussitôt de s'attaquer à tous les désordres qu'il constatait, dans le clergé, à la cour, dans toutes les classes de la société. Malgré ses invectives, une grande partie du peuple s'attacha à lui, et lui demeura toujours fidèle. Mais il s'attira, chez certains évêques, dans le clergé, et finalement à la cour, de terribles inimitiés. Après la disgrâce d'Eutrope, la bienveillance initiale de la toute-puissante impératrice Eudoxie se mua progressivement en haine.

On a écrit très justement au sujet de Jean : "son âme était trop noble et désintéressée pour deviner le jeu des intrigues de la cour, et son sentiment de la dignité personnelle était trop élevée pour s'arrêter à cette attitude obséquieuse à l'égard des majestés impériales, qui lui aurait assuré la continuité de leur faveur... Sa fidélité sans compromission à son idéal ne put qu'unir contre lui toutes les forces hostiles, que sa simplicité lui empêchait d'opposer les unes aux autres par une adroite diplomatie." (J. Quasten, Initiation aux Pères de l'Église, t. III, p.5.

En 401, une cinquantaine de moines de Nitrie, conduits par trois d'entre eux, Ammonios, Eusébios et Euthymios, appelés "les longs frères" en raison de leur taille, arrivèrent à Constantinople, expulsés d'Égypte par Théophile, qui poursuivait alors les moines origénistes. Jean ne les reçut pas dans sa communion, mais il les accueillit avec une grande charité et pourvut à leurs besoins.

Les frères égyptiens portèrent plainte devant la cour contre Théophile. Appelé à comparaître, celui-ci se rendit à Constantinople précédé par saint Épiphane, qu'il avait engagé dans la lutte contre l'origénisme, mais qui se réembarqua pour Chypre quand il réalisa la duplicité de Théophile. Il mourut au cours du voyage.

Premier exil

Théophile se changea d'accusé en accusateur et réunit près de Chalcédoine, à la villa du Chêne, un synode de 35 évêques pour juger Jean. Celui-ci, ayant refusé de venir, fut condamné, sur d'absurdes griefs, qui le présentaient comme violent, injuste, voleur, sacrilège, origéniste, impie. Il était même accusé de lèse-majesté, ce qui aurait entraîné la peine de mort. Mais cette dernière accusation ne fut pas retenue par l'empereur. Quant aux moines de Nitrie, Théophile se réconcilia avec eux et leur "pardonna".

L'annonce de la déposition de Jean suscita une violente effervescence dans le peuple de Constantinople, qui restait fidèle à son évêque. Jean partit pour l'exil, mais une émeute éclata. Un tremblement de terre eut lieu dans la nuit. Effrayée, l'impératrice Eudoxie décida de rappeler l'exilé. Jean fut accueilli triomphalement. Théophile, menacé d'être jeté à la mer, se réembarqua précipitamment pour l'Égypte. Les évêques hostiles à Jean se dispersèrent.

Mais à Constantinople, les intrigues reprirent contre Jean, qui avait repris ses fonctions épiscopales, dans l'attente d'un concile qui devait, normalement, le réhabiliter.

L'érection d'une statue d'Eudoxie ayant donné lieu à des divertissements païens et licencieux, Jean protesta dans une homélie prononcée à cette occasion. Elle aurait débuté par ces mots : "De nouveau, Hérodiade fait rage; de nouveau, elle s'emporte ; de nouveau, elle danse ; de nouveau, elle demande à recevoir sur un plat la tête de Jean." Eudoxie, irritée, voulut en finir avec lui.

Les évêques opposés à Jean firent valoir que celui-ci avait repris illégitimement ses fonctions malgré sa déposition. L'empereur interdit à Jean tout exercice de son office épiscopal. Jean refusa.

S'étant vu interdire l'usage de toute église, Jean, la nuit pascale de 404, rassembla les fidèles dans les thermes de Constance pour le baptême des quelques trois mille catéchumènes qui devaient le recevoir. À l'instigation des évêques hostiles, l'armée intervint brutalement, les fidèles et les clercs furent dispersés ou emprisonnés, et l'eau baptismale fut souillée de sang.

Pendant le temps pascal qui suivit, Jean demeura en résidence surveillée dans son évêché, puis, au lendemain de la Pentecôte, il fut envoyé définitivement en exil.

Second exil et mort

Il fut d'abord conduit à Cucuse, en Petite Arménie. Il y demeura trois ans, prêchant aux habitants de la localité, et recevant de fréquentes visites des fidèles d'Antioche, restés attachés à leur ancien prédicateur. Jaloux et irrités, les évêques syriens qui avaient contribué à sa condamnation obtinrent qu'Arcadius l'exile à Pityus, à l'extrémité orientale de la mer Noire. Accablé de mauvais traitements, il mourut en cours de route, à Comane, dans le Pont, le 14 septembre 407. Ses dernières paroles furent sa doxologie coutumière : "Gloire à Dieu pour tout. Amen."

Œuvres

"Aucun Père n'a laissé un héritage littéraire aussi important en volume que Chrysostome... La tragédie de sa vie elle-même, causée par la sincérité et l'intégrité extraordinaires de son caractère, ne fit que rehausser sa gloire et sa renommée. Il reste le plus séduisant des Pères grecs et l'une des figures les plus attachantes de toute l'antiquité chrétienne." (J. Quasten, op. cit., p. 6). On ne peut citer ici que ses principaux écrits.

Œuvres exégétiques

La majeure partie de l'œuvre de saint Jean Chrysostome est constituée d’homélies sur les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. Jean se montre fidèle à la tradition exégétique d'Antioche. Son exégèse pourrait être qualifiée de "pastorale", son principal souci étant de tirer du texte commenté des enseignements applicables à la vie quotidienne de ses auditeurs.

Nous possédons de lui des Homélies sur la Genèse, sur 58 psaumes, sur le prophète Isaïe, sur les évangiles de Matthieu et de Jean, sur les épîtres de saint Paul. "Les trente deux homélies sur les Romains représentent le plus remarquable commentaire patristique de cette épître et la plus belle de toutes les œuvres de Chrysostome." (J. Quasten, op. cit., p. 619). Il existait entre Jean Chrysostome et saint Paul une véritable amitié, une relation d'intimité spirituelle profonde.



Œuvres doctrinales

Deux séries d'homélies ont pour objet de combattre les anoméens : les Homélies sur l'incompréhensibilité de Dieu ; et les Homélies sur l'égalité du Père et du Fils. Les premières, qui réfutent la prétention d'Eunome à connaître adéquatement l'essence divine, sont un admirable exposé sur l'apophatisme et la connaissance négative de Dieu. Les secondes constituent une catéchèse claire et accessible au grand nombre, sur la Théologie trinitaire.

Deux séries de Catéchèses baptismales nous font connaître les rites du baptême et leur interprétation tels que Jean les exposait à Antioche.

Le Dialogue sur le sacerdoce, inspiré du traité de saint Grégoire le Théologien, Sur sa fuite, traite de la dignité, des exigences et des fonctions du sacerdoce.

Écrits sur la vie monastique

Le traité "À Théodore" est une exhortation adressée par Jean au futur Théodore de Mopsueste (probablement), tenté d'abandonner la vie monastique. Dans cet écrit, qui peut dater du diaconat de Jean, se retrouvent des traits caractéristiques de sa pensée, par exemple l'insistance sur la philanthropie divine : "Il n'est point d'amant du corps, fût-il devenu fou, qui brûle pour son amante d'un désir égal à celui de Dieu pour le salut de nos âmes." (Sources Chrétiennes n° 117, p. 163).

Le Traité de la virginité est un commentaire fidèle de 1 Cor. 7. Le mariage est présenté, en antithèse, d'une façon assez négative, qu'il faut équilibrer par d'autres passages des œuvres de Chrysostome.

Les traités Sur les cohabitations suspectes sont une critique assez mordante de la cohabitation sous le même toit d'ascètes et de vierges, usage qui existait à l'époque et présentait inévitablement des risques de scandale. Ces écrits suscitèrent des ennemis à Jean dans le clergé.

Les trois opuscules Contre les détracteurs de la vie monastique sont des apologies du monachisme adressées aux autorités civiles et aux parents qui s'opposaient aux vocations monastiques.

Dans ses Homélies, Jean évoque souvent l'exemple des moines du désert proche d'Antioche pour stimuler ses fidèles à une vie plus fervente ; il conseille de faire des séjours dans la retraite auprès d'eux ; il invite les moines à prier avec ardeur pour l'Église et pour ceux qui y exercent une responsabilité. Pour lui, le souci pastoral d'autrui reste la forme la plus élevée de la charité chrétienne.

Homélies diverses

Un certain nombre d'homélies ont été prononcées pour les fêtes liturgiques : Noël, Épiphanie, Vendredi-Saint, Pâques. D'autres discours ont été prononcés dans des circonstances notables de la vie de Jean : Sur la chute d'Eutrope, Sur les statues.
D'autres sont des panégyriques de divers martyrs, de saint Paul, d'Eustathe d'Antioche, de Mélèce, de Diodore de Tarse, etc.

Lettres

Nous possédons 236 lettres de Jean, qui datent toutes du temps de son exil. Parmi les plus remarquables, on peut compter les lettres de réconfort À Olympias, auxquelles il faut joindre le Traité sur la Providence et la Lettre d'exil.

Dans ces lettres, les thèmes du sens de la souffrance, de la foi en la Providence, de la patience dans l'épreuve sont souvent traités. Jean le fait en s'inspirant à la fois de la tradition hellénique, surtout stoïcienne, et de la tradition biblique. La sagesse antique n'est pas reniée, mais assumée et transfigurée par l'apport chrétien. (>Voir l'excellente introduction d'Anne-Marie Malingrey aux Lettres à Olympias, Sources chrétiennes C 13 b).

Doctrine

On a dit souvent que saint Jean Chrysostome est plus moraliste que théologien, et que sa pensée présente peu d'intérêt sur le plan spéculatif. En réalité, Jean est avant tout un pasteur et un prédicateur, dont l'enseignement est inséparablement théologique, moral et spirituel. Il n'est pas à la recherche de solutions nouvelles aux problèmes théologiques spéculatifs de son époque, mais tout son enseignement procède d'une adhésion plénière à la tradition dogmatique de l'Église, en même temps que d'une vie entièrement vouée à l'ascèse et à la prière. Il est vraiment par là un "Père de l'Église" dans toute la force du terme. Il n'enseigne pas ses opinions personnelles, mais transmet le dépôt de la foi dans toute son intégrité.

Théologie trinitaire et christologie

Ces remarques valent tout particulièrement en ce qui concerne la théologie trinitaire et la christologie. Jean Chrysostome s'applique surtout à prémunir ses fidèles contre l'hérésie en mettant à leur portée la catéchèse commune de l'Église, et à leur montrer quel sens les affirmations de la foi présentent pour leur vie chrétienne.

C'est surtout à l'arianisme que s'oppose Chrysostome; on ne trouve pas chez lui de polémique contre Apollinaire. Il professe clairement l'existence d'une âme humaine du Christ; mais sa christologie est plus alexandrine qu'antiochienne; il est beaucoup plus proche de saint Athanase et de saint Hilaire de Poitiers que d'un Théodore de Monpsueste, et il subordonne l'activité propre de la nature humaine dans le Christ à la nature et à la personne du Logos. "L'humanité que j'ai revêtue, je ne l'ai jamais laissée destituée de la vertu divine, mais, agissant tour à tour comme homme et comme Dieu, tantôt je laisse voir en moi la nature humaine et tantôt je donne des preuves de ma mission ; j'apprends ainsi aux hommes à attribuer les actes les plus humbles à l'humanité et à rapporter les plus élevés à la divinité ; par ce mélange d'œuvres inégales, je fais comprendre l'union de mes deux natures si dissemblables ; je montre, en me soumettant librement aux souffrances, que mes souffrances sont volontaires ; comme Dieu, j'ai dompté la nature en prolongeant le jeûne jusqu'à quarante jours, mais ensuite j'ai eu faim ; j'ai apaisé, comme Dieu, la mer en furie et j'ai été accablé en ma qualité d'homme; comme homme, j'ai été tenté par le diable, mais, comme Dieu, j'ai commandé aux démons et je les ai chassés ; je dois, dans ma nature humaine, souffrir pour les hommes." (Sur Lazare, 1 ; PG 50, 642-643).

Ou encore : "Par ces paroles: "S'il est possible que ce calice s'éloigne de moi", et : "Non comme je veux mais comme tu veux", il montre qu'il a vraiment revêtu notre chair qui a horreur de la mort. Car il est de la chair de craindre la mort, de trembler et d'être dans l'angoisse. Tantôt Jésus la laisse abandonnée à elle-même, afin qu'en montrant sa faiblesse il atteste sa nature ; tantôt il la voile pour prouver qu'il n'est pas seulement homme. Voilà pourquoi, dans ses paroles et ses actes, il mêle le divin et l'humain. De la sorte, il ôte tout prétexte à la folie de Paul de Samosate et à la démence de Marcion et de Manès. Voilà pourquoi encore il prédit l'avenir comme Dieu et le redoute comme homme." (Sur ceux qui ne sont pas venus à la synaxe, 6, PG 48, 766).

Du sacrement du Christ dans l’Eucharistie à la réalité du Christ dans le pauvre

La doctrine eucharistique de saint Jean Chrysostome est particulièrement riche. Il montre bien comment l'eucharistie "fait" l'Église en incorporant les hommes au Corps du Christ. Il colore ses développements d'un sens du sacré en même temps que d'un accent de tendresse envers la personne du Christ qui correspondent à son génie particulier : "Celui que les anges ne regardent qu'en tremblant, ou plutôt qu'ils n'osent regarder à cause de l'éclat qui en émane, est celui-là même qui nous sert de nourriture, qui se mélange à nous, et avec qui nous ne faisons plus qu'une seule chair et qu'un seul corps (p. 109).

"Il veut que nous devenions son corps non seulement par l'amour, mais qu'en réalité nous nous mêlions à sa propre chair. C'est ce qu'opère la nourriture que le Sauveur nous a donnée comme preuve de son amour. Voilà pourquoi il a uni, confondu son corps avec le nôtre, afin que nous soyons tous comme un même corps, joint à un seul chef. Ainsi font ceux qui s'aiment ardemment... Voilà ce que Jésus-Christ a fait pour nous : il nous a donné sa chair à manger pour attirer notre amour envers lui et nous montrer celui qu'il nous porte ; il ne s'est pas seulement fait voir à ceux qui ont désiré le contempler, mais encore il s'est donné à toucher, à palper, à manger, à broyer avec les dents, à absorber de manière à assouvir le plus ardent amour (p. 119-120).

"Veillons donc sur nous-mêmes, mes très chers frères, puisque nous avons eu le bonheur de recevoir de si grands biens... Jusqu'à quand nous attacherons-nous aux choses présentes ?" (p. 123) .

Plus que jamais, les applications morales et parénétiques découlent ici du dogme. Devenus membres du Christ par l'eucharistie, les plus pauvres et les plus démunis sont par là même l'autel véritable sur lequel les fidèles doivent offrir le sacrifice spirituel de l'aumône et de la miséricorde : "L'autel dont je vous parle est fait des membres mêmes du Christ, et le corps du Christ devient pour toi un autel. Vénère-le : dans la chair, tu y fais le sacrifice au Seigneur. Cet autel est plus terrible que celui qui se dresse en cette Église, et, à plus forte raison, que celui de l'ancienne loi.

" Ne vous récriez pas. Cet autel-ci est auguste, à cause de la victime qui y vient ; celui de l'aumône l'est davantage, parce qu'il est fait de cette victime même. Celui-ci est auguste, parce que, fait en pierres, il est sanctifié par le contact du corps du Christ ; et l'autre, parce qu'il est le corps même du Christ. Il est donc plus vénérable que celui-ci devant lequel, mon frère, tu te trouves.

" Qu'est-ce donc encore qu'Aaron, quand on songe à ces choses ? Que sont la couronne, les sonnettes, le Saint des Saints ? Et pourquoi parler de cet autel ancien, quand, comparé à notre autel lui-même, l'autel de l'aumône est si splendide ? Et toi, tu vénères cet autel-ci, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent, quand il périt.

" Cet autel, tu peux le voir dressé partout, dans les ruelles et sur les places, et, à chaque heure, tu peux y faire le sacrifice ; car c'est là aussi le lieu des sacrifices. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit ; de même, toi aussi, tu appelles l'Esprit, comme cette huile répandue en abondance." (Hom. 82 In Matth.; PG 58, 744.).

Grâce et liberté humaine

L'enseignement de saint Jean Chrysostome sur la prédestination, la grâce et la liberté lui est commun avec les autres Pères orientaux, et s'accorde substantiellement avec celui de saint Cassien, condamné en Occident comme "semi-pélagien". Le point de vue de Jean est pastoral et spirituel, et non métaphysique comme celui d'Augustin d'Hippone.

Pour Jean, le salut ou la damnation de l'homme ne sont pas fixés d'avance, sans que sa volonté libre y ait une part. Dieu adresse son appel à tous, offre sa grâce à tous, mais il appartient à l'homme de l'accueillir ou de la refuser :

"Si la grâce ne demandait d'abord ce qui vient de nous, elle serait versée en masse dans toutes les âmes. Mais comme elle requiert ce qui vient de nous, elle habite à demeure dans les uns, et quitte les autres. Quant au reste des hommes, elle n'apparaît pas même en eux un moment, Dieu exigeant d'abord le choix préalable." (De la componction; PG 47, 408).

"Dieu ne prévient pas nos volontés par ses dons, mais lorsque nous avons commencé, fourni le vouloir, alors lui-même nous présente plusieurs occasions de salut." (Hom. In Jn; PG 59,408).

"La vertu est tissée du zèle que nous montrons et de l'assistance dont Dieu nous aide." (Sur le Ps 140, 9 ; PG 55,441).

"Tout ne dépend pas de nous, mais une partie dépend de nous, une partie de Dieu. Choisir le mieux, le vouloir, nous y appliquer, affronter n'importe quelle peine, cela dépend de nous; mais pouvoir mener nos efforts à bien, ne pas les faire échouer, aller jusqu’au bout de nos actes vertueux, cela dépend de la grâce d'en haut. En ce qui concerne la vertu, Dieu a délimité sa part et la nôtre. Il n'a pas mis tout en notre pouvoir, pour nous éviter de nous laisser emporter par une orgueilleuse folie, et il ne s'est pas chargé de tout, pour que nous ne tombions pas dans la paresse, mais, laissant à nos efforts le rôle le plus modeste, il assume lui-même le principal." (Sur : Seigneur, il n'appartient pas à l'homme ... 4 ; PG 56, 160).



PRIERES:
Resplendissante de clarté, / la grâce de ta bouche a brillé sur
l'univers, / révélant au monde des trésors où l'avarice n'a point de
part / et nous montrant la grandeur de l'humilité. / Père saint dont la
parole nous instruit, / Jean Chrysostome, intercède auprès du
Verbe, le Christ notre Dieu, / pour le salut de nos âmes.

Tes paroles sont les rayons d'or / faisant briller de joie l'Eglise du
Christ; / et les âmes des fidèles, réjouies, / Père Chrysostome,
glorifient ta mémoire sacrée; / car, en prêchant la conversion, tu as
montré / à tous les hommes le chemin du salut.
Le héraut qui annonce à haute voix la conversion, / le trésor des
indigents, / la bouche de l'Eglise, l'orateur disert au verbe d'or, /
l'exégète des Ecritures, saint Jean, / acclamons-le tous comme le
soutien de notre foi.
Notre Dame, Vierge et Souveraine immaculée, / avec l'illustre
Chrysostome prie ton Fils / pour que les chantres de ton nom /
soient délivrés de toute épreuve et tentation / et jugés dignes des
biens éternels, / puisque tu peux faire tout ce que tu veux.Saint Jean, surnommé Chrysostome, c'est-à-dire Bouche d'Or, à cause de la force et de la beauté de son éloquence, naquit à Antioche, vers l'an 344.

Veuve à vingt ans, sa mère, femme très remarquable, n'épargna rien pour lui donner une brillante éducation.

Doué d'un génie supérieur, objet de l'admiration universelle, incliné au plaisir, Jean fut ramené à la réalité des choses et conquis à la perfection de l'Évangile, par l'amitié fidèle d'un jeune homme de son âge, qui fut saint Basile.

Noble exemple de l'apostolat qu'un véritable ami peut exercer dans son entourage! L'amitié des deux jeunes gens ne fit que s'accroître par l'union désormais parfaite des pensées et des aspirations.

Devenu clerc de l'Église d'Antioche, Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle; il ne paraît qu'avec une tunique pauvre; la prière, la méditation, l'étude de l'Écriture Sainte, partagent son temps: il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu'il accorde à son corps, après de longues veilles.

S'élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques, il devient l'œil, le bras, la bouche de son évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y a souvent jusqu'à cent mille auditeurs et plus à l'entendre.

A trente ans, Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l'épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper.

C'est en 398, qu'il est emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale.

Son zèle, l'indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire; il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude d'hérétiques et de païens.

Jamais pasteur ne fut à ce point l'idole de son peuple; jamais pasteur ne souleva autour de lui un pareil mouvement chrétien: c'est que l'éloquence de l'orateur dévoilait le cœur d'un père, d'un apôtre et d'un saint.

Dieu permit que la croix vint achever en Chrysostome l'œuvre de la perfection.

Le courage invincible du Pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l'exil.

En quittant Constantinople, il fit porter à l'impératrice cette fière réponse: "Chrysostome ne craint qu'une chose: ce n'est ni l'exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c'est le péché."

Il mourut en exil, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu'il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire.

Saint Paul était l'objet de son admiration et de sa dévotion. Il a dit de lui cette belle parole: "Le cœur de Paul était le cœur du Christ."

(Source: Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)

 

Quatrième dimanche après l'Epiphanie-Théophanie (Le baptême de notre Seigneur/Dimanche pour les travailleurs)

 

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie/ Ste Messe):

 

o    Actes 18: 1 à 4 :

  • 01 Après cela, Paul s’éloigna d’Athènes et se rendit à Corinthe.
  • 02 Il y trouva un Juif nommé Aquila, originaire de la province du Pont, récemment arrivé d’Italie, ainsi que sa femme Priscille ; l’empereur Claude, en effet, avait pris la décision d’éloigner de Rome tous les Juifs. Paul entra en relation avec eux ;
  • 03 comme ils avaient le même métier, il demeurait chez eux et y travaillait, car ils étaient, de leur métier, fabricants de tentes.
  • 04 Chaque sabbat, Paul discutait à la synagogue et s’efforçait de convaincre aussi bien les Juifs que les Grecs.

o     

o     20: 33 -35 :

  • 33 Je n’ai convoité ni l’argent ni l’or ni le vêtement de personne.
  • 34 Vous le savez bien vous-mêmes : les mains que voici ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons.
  • 35 En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, il faut secourir les faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »

o     

o    Jacques 5: 1-14 :

  • 01 Et vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
  • 02 Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,
  • 03 votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
  • 04 Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
  • 05 Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
  • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
  • 07 Frères, en attendant la venue du Seigneur, prenez patience. Voyez le cultivateur : il attend les fruits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la récolte précoce et la récolte tardive.
  • 08 Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche.
  • 09 Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte.
  • 10 Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
  • 11 Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux.
  • 12 Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre « oui » soit un « oui », que votre « non » soit un « non » ; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement.
  • 13 L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
  • 14 L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.

o     

o    I Corinthiens 12: 12-27 :

  • 12 Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
  • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
  • 14 Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres.
  • 15 Le pied aurait beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait cependant partie du corps.
  • 16 L’oreille aurait beau dire : « Je ne suis pas l’œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait cependant partie du corps.
  • 17 Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
  • 18 Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu.
  • 19 S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ?
  • 20 En fait, il y a plusieurs membres, et un seul corps.
  • 21 L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous ».
  • 22 Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables.
  • 23 Et celles qui passent pour moins honorables, ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ;
  • 24 pour celles qui sont décentes, ce n’est pas nécessaire. Mais en organisant le corps, Dieu a accordé plus d’honneur à ce qui en est dépourvu.
  • 25 Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
  • 26 Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie.
  • 27 Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps.

o     

o    I Thessaloniciens 4: 9 -12 :

  • 09 Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en parle dans ma lettre, car vous avez appris vous-mêmes de Dieu à vous aimer les uns les autres,
  • 10 et c’est ce que vous faites envers tous les frères de la province de Macédoine. Frères, nous vous encourageons à progresser encore :
  • 11 ayez à cœur de vivre calmement, de vous occuper chacun de vos propres affaires et de travailler de vos mains comme nous vous l’avons ordonné.
  • 12 Ainsi, votre conduite méritera le respect des gens du dehors, et vous ne manquerez de rien.

o     

o    II Thessaloniciens 3: 6-15 :

  • 06 Frères, au nom du Seigneur Jésus Christ, nous vous ordonnons d’éviter tout frère qui mène une vie désordonnée et ne suit pas la tradition que vous avez reçue de nous.
  • 07 Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ;
  • 08 et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
  • 09 Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
  • 10 Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
  • 11 Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire.
  • 12 À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné.
  • 13 Vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
  • 14 Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, signalez-le ; ne le fréquentez pas, pour qu’il soit couvert de confusion ;
  • 15 mais ne le considérez pas comme un ennemi, réprimandez-le plutôt comme un frère.

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Marc 6:1-6 :

  • 01 Sorti de là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.
  • 02 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
  • 03 N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
  • 04 Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
  • 05 Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
  • 06 Et il s’étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
  •  
  • La manifestation de l'Eglise dans le monde au jour même de la Pentecôte prouve incontestablement que l'Eglise n'a jamais exigeait l'uniformité des rites mais plutôt l'unité de la Foi dans la diversité des expressions.(Dayroyo Youhanon, Prêtre de l'Eglise Patriarcale à Paris)

    La manifestation de l'Eglise dans le monde au jour même de la Pentecôte prouve incontestablement que l'Eglise n'a jamais exigeait l'uniformité des rites mais plutôt l'unité de la Foi dans la diversité des expressions.(Dayroyo Youhanon, Prêtre de l'Eglise Patriarcale à Paris)

Quelle place pour l’argent dans l’Église ?
Dieu est donateur de tout bien : 

Tout argent gagné de façon honnête, c’est-à-dire sans contrevenir aux commandements, est considéré comme un don de Dieu.

La richesse, du point de vue biblique, est une bénédiction, comme le montre l’exemple d’Abraham, de Job et de nombreux autres personnages de la Bible.

La richesse, l’argent, sont des biens que l’homme reçoit du Père céleste.

Le mauvais Riche:

Le mésusage des richesses est stigmatisé par Dieu le Verbe dans le saint Évangile : le « mauvais Riche », celui qui s’enrichit égoïstement et aux dépens d’autrui, le créancier ou le gestionnaire malhonnête attirent notre attention sur l’ambivalence de l’argent.

En soi, l’argent est un bien et, comme tout bien, il peut être perverti par l’usage qu’on en fait.

De plus, l’attachement aux richesses, la possession égoïste, l’addiction à l’argent, ce qui est nommé l’avarice, constitue un obstacle important, sinon incontournable, à l’entrée dans le Royaume.

Aussi beaucoup de saints et de justes, et le Christ Dieu Lui-même, donnent-ils l’exemple de la pauvreté volontaire. La non-possession est une liberté.

Le travail humain:

S’il est vrai que l’argent est un don de Dieu, il est également le résultat du travail humain, ce qui lui confère une deuxième valeur.

L’argent est objet de respect parce qu’il est la valeur et le prix inappréciable de l’effort et du service humains et parce qu’il est le signe de la générosité divine à notre égard.

Quel que soit celui qui nous rétribue en ce monde, c’est le Père céleste qui, à la fois nous recrute pour tel ou tel travail, et qui nous rétribue par l’intermédiaire de notre employeur.

Notre salaire est d’abord la grâce de faire la volonté du Père en ce monde, et, deuxièmement, la jouissance d’un bien matériel.

L’offrande eucharistique:

Sur le modèle eucharistique – « ce qui est à toi, le tenant de toi, nous te l’offrons pour ceux qui sont à toi ! » – l’argent qui nous vient de Dieu lui est offert en retour, en action de grâce, de même que nous présentons au Créateur les fruits de la terre qu’Il nous a donnés, notamment le pain et le vin.

L’homme et la femme bibliques présentent des offrandes choisies parmi les biens qui leur viennent de Dieu. Les croyants apportent à Dieu une part de leur salaire, le dixième ou une quantité fixée avec discernement.

L’offrande de l’argent accompagne liturgiquement celle du pain, du vin, de l’huile, des cierges, des noms, et d’autres créatures suivant les saisons : au mois d’août, on offre des graines ou des fruits.

Consécration et sanctification de l’argent:

L’offrande à Dieu de l’argent que nous avons gagné par le travail de nos mains et de notre esprit reçoit du Seigneur sa consécration et sa sanctification.

Un argent gagné en cohérence avec la volonté du Père est agréé par celui-ci comme expression de notre gratitude.

Et, comme les autres offrandes, il est multiplié et redistribué aux hommes, toujours sur le modèle eucharistique.

Cette distribution de l’argent offert se fait sous forme d’aumône, de contribution à la vie de la communauté, par le ministère de l’Église, notamment, à l’époque apostolique, par le ministère des diacres, de nos jours, du prêtre u du trésorier.

Mais cette distribution de l’agent sanctifié par la grâce paternelle de Dieu se fait également par les personnes qui prennent, chacun pour sa part,  l’initiative, par amour pour le prochain, de partager leurs biens.

L’exemple des saints « miséricordieux »:

Le temps du carême de la Nativité, ou Avent, comporte six semaines au cours desquelles le principe de l’offrande est particulièrement mis en valeur.

Il l’est d’abord par la référence à plusieurs saints qui se sont distingués par leur générosité. Saint Martin de Tours et saint Jean d’Alexandrie reçoivent ainsi le nom de « miséricordieux ».

Saint Nicolas est le modèle incontournable de l’aumône, et il donne l’exemple à tout chrétien et à tout homme de préparer des cadeaux pour les démunis ou de déposer des offrandes anonymes à la porte des pauvres.

Saint Spiridon de Chypre est également fêté pour son grand cœur pendant cette période.

A Noël, tout particulièrement, nous comprenons que toute offrande faite au prochain est en réalité apportée à Dieu lui-même, le Créateur : l’offrande, notamment en argent, consiste en fait à restituer un bien qui, loin de nous appartenir, est confié à notre gestion.

Le statut sacerdotal d’Adam:

L’argent, et l’offrande que nous en faisons, rappellent le statut sacerdotal que l’homme reçut au Paradis et qu’il retrouve en plénitude par le saint Baptême.

La dimension caritative de la vie chrétienne se rapporte, non à une morale sociale ou à un humanitarisme, mais au fait que l’appartenance au sacerdoce du Christ s’exprime par l’offrande.

Le statut adamique de l’homme est sacerdotal et royal, il est liturgique et sacramentel. Les offrandes, notamment celle de l’argent par l’aumône et une répartition équitable des richesses, relèvent de la conscience  sacerdotale qui se développe chez les saints.

(a.p. Marc-Antoine) Source "Sagesse Orthodoxe"

Commentaires de l'Ecriture par Saint

 

Théophane le reclus.

1 Timothée 4, 9-15; Luc 19:1-10

 

Celui qui ferme son oreille au cri des pauvres, il criera aussi lui-

même, mais il ne sera pas entendu

(Proverbes 21:13).

 

Et nous nous demandons pourquoi Dieu n'écoute pas nos prières?

 

Voilà la raison!

Parce qu'il y a certainement eu des cas où nous avons empêché

nos oreilles d'entendre les prières des nécessiteux, de sorte que

le Seigneur ne nous entend pas non plus. 


Ce n'est pas un grand malheur si une prière à propos de quelque

chose de temporel n'est pas entendue, mais comme cela devient

déplorable si le Seigneur ne nous écoute quand nous commençons

à prier pour le pardon de nos péchés.

 

Il n'écoutera pas si le cri vers Lui de ceux que nous avons

méprisés est plus fort que nos prières. 


Nous devons nous hâter d'éviter ce malheur extrême, selon

l'exemple de Zachée, dont les sages décisions ont fait que le

Seigneur lui a dit, "aujourd'hui le salut est entré dans cette

maison

(Luc 19:9).

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +

 

Neuvaine pour des amis qui sont atteints de cancer ou de maladie de longue durée

peregrine1[1]

Seigneur Jésus, c'est avec confiance que je commence cette neuvaine avec toi et Marie, notre Mère, pour obtenir, par I ‘intercession de Saint Pérégrin, la guérison de N... Seigneur Jésus, préserve-moi de ces maladies et surtout garde-moi dans Ton amour "AMEN.

 

 A CHAQUE JOUR DE LA NEUVAINE:

 

1. Signe de la Croix

 

 2. Je me mets en la présence du Seigneur Jésus.

(Silence)

Seigneur Jésus fais moi vivre ce moment, ta présence, prie, adore, remercie, demande pardon avec moi et pour moi.

Sainte Marie accompagne-moi dans ma prière

 

3. Un silence

 

 4. HYMNE

Viens, Esprit Créateur,

Visite l'âme de tes fidèles.

Emplis de Ia grâce d'en haut les cœurs que Tu as créés.

Enflamme-nous de ta lumière,

Emplis nos cœurs de ton amour,

Affermis toujours de Ta force la faiblesse de notre corps.

Fais-nous connaître Dieu le Père,

Révèle-nous Ie Fils,

Et Toi, leur commun Esprit,

Fais-nous toujours croire en Toi. AMEN. 

5. Méditation  évangélique et prière avec Saint Pérégrin: voir les différents  jours de la neuvaine.

 6. Priez une dizaine de chapelet ou une Septaine du chapelet de ND des Douleurs.

 7. Prière de la neuvaine

 8. Bénédiction:

Que la paix de Dieu garde mes pensées dans le Christ Jésus.

AMEN.

 

Saint Pérégrin, prie pour nous

 

1er jour

(« Aimez-vous les uns, les autres comme je vous ai aime »

jean 13,3-4)

Suis-je bien persuade de l’amour que Jésus a pour moi ? Cette conviction, cette sainteté qui s’édifie dans un service amoureux de ceux qui m’entourent, leur prodiguant ce que je serais heureux d’offrir au Seigneur. Le Christ aime ceux a qui il peut se donner d’avantage  ceux qui attende beaucoup de lui et qui compte sur lui pour tout. Un simple sourire, une parole encourageante, une visite a une personne seule…autant de manifestation de mon amour pour Jésus.Avec le Seigneur Jésus, que ma vie soit un réel témoignage et vivre de l’amour qu’il est venu apporter sur la terre.

PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné à ton serviteur Saint Pérégrin un grand amour pour son entourage, accorde-moi cette même faveur.Répands par moi ton amour.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils ,AMEN

 

2e jour

(« Si donc, je vous ai lave les pieds, moi le Seigneur, vous devez, vous aussi vous laver les pieds les uns les autres ») Jean 13,14

 

Mon entourage est un don que le Seigneur Jésus me fait. Il est un amour. Jésus ne me demande pas combien de choses que je fais, mes combiens d’amour que je mets dans mes actes. Ma vie chrétienne est une vie de dépendance du Seigneur Jésus dont le fruit précisément est le service de mon entourage. Ce service vécu est en même temps une prière, puisque je l’accomplis par lui, avec lui et en lui.

 

PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné á ton serviteur Saint Pérégrin de vivre un service auprès de son entourage, accorde-moi cette même faveur. Que je reçoive mon entourage comme un don que tu me fais.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils .AMEN

 

3e jour

(« Jésus, rempli de l’Esprit Saint fu poussé au désert ») luc 4,1

 

Il me sera difficile de prier si je ne sais comment m’y prendre. La chose la plus essentielle est le silence. Je ne peux me mettre en la présence du Seigneur sans m’engager du dedans et du dehors. Il faut m’y habituer progressivement à un silence de l’Esprit, des yeux et de la langue. Le Christ Jésus est un ami du silence. Il n’est pas dans le bruit ni dans l’agitation.  

 

PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donné á, ton serviteur Saint Pérégrin d’être une âme de prière et de silence, accorde-moi cette même faveur. Forme en moi un vrai priant.

Sainte Marie donne-nous ton Fils, AMEN

 

4e jour

 (« C’est á cela que tous reconnaitrons que vous êtes mes disciples si vous avez l’amour les uns pour les autres. ») Jean 13,35

 

 Ma mission est de donner le Seigneur Jésus Christ aux autres, je peux d’autant plus donner dans ma vie active que j’aurai d’avantage puisse dans la prière silencieuse. L’essentiel n’est pas ce que je peux bien dire, mais ce que le seigneur me dit et ce qu’il dit aux autres par moi. Jésus m’attend dans le silence. Il m’écoute dans le silence et c’est dans le silence qu’il parle à mon cœur. Le silence n’est pas chose facile, mais je dois m’y efforcer pour pouvoir prier. Je trouverai de nouvelles énergies et une vraie vie de communion : union de mes pensées au Seigneur Jésus, de mes prières a sa prière, de ses actions á son œuvre, de ma vie á sa vie.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné á ton serviteur Saint Pérégrin de bien remplir sa mission de te donner aux autres, accorde-moi cette faveur. Forme en moi le priant, prêt à vivre le service dans l’amour.

Sainte Marie donne-nous ton Fils, AMEN

 

 5e jour

 

(« Que votre cœur ne se trouble pas ») Jean 14,1

 

Que serait ma vie si je n’étais pas rayonnant de joie. Pure et simplement une servitude. Que ma joie resplendisse dans mes yeux, mon regard, ma conversation, mon service. Et en voyant ce bonheur  mon entourage prendra conscience de sa dignité d’enfants de Dieu.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donné á ton serviteur Saint Pérégrin de vivre dans la joie, accorde-moi cette même faveur, Que je sois ta joie !

6e jour

(« Si quelqu’un veut le premier, il devra être le dernier de tous ») Marc 9,35

 

Le seigneur a besoin de ma pauvreté, de mon cœur et non de mon abondance.

 Je veux devenir humble :

-Je dois parler le moins possible de moi-même

-Accueillir la contradiction avec humour

-Ne pas m’arrêter aux défauts des autres

-Accepter les remarques, même si elles sont injustes

-Accepter au besoin de me voir mise dans l’ombre

-Rester poli et délicat même si quelqu’un me provoque

-Ne pas chercher à être admirer et aimé

-Ne pas toujours chercher à avoir le dernier mot

  dans les discutions même si j’ai raison

-Surtout demander l’humilité  

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donne á ton serviteur Saint Pérégrin cette belle vertu d’humilité, accorde-moi cette même faveur. Forme en moi un cœur de pauvre rempli d’humilité.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils, AMEN

 

7e jour

(« Celui qui me suit aura la lumière de la vie ») Jean 8,12

 

 Je peux tout avec le Seigneur Jésus Christ car il est ma force. Dans cette certitude, je peux puiser une profonde confiance dans l’heureuse issue de mon travail qui est le travail de Jésus. Seul je ne peux rien faire à l’exception du péché. Tous les dons de la nature et de la grâce que je possède, c’est le seigneur Jésus qui me les donne. Qu’il n’y ait dans mon travail, ni orgueil ni vanité. Je me mets totalement sous l’influence de Jésus pour que je puisse penser á travers son Esprit, travailler avec ses mains car si j’ai sa force en moi je peux tout.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné à ton serviteur Saint Pérégrin de tout miser sur Toi, accorde moi celte même faveur. Que je sois constamment sous ton influence.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils, AMEN

 

8e jour,

 (« Je suis le pain de vie ») Jean 6,48

 

 La foi en acte est amour et la foi en acte est service.

Je dois prendre au mot le Seigneur et croire en lui. J’ai besoin de l’Eucharistie pour cela car Jésus s’est fait le pain de vie pour satisfaire mes désirs, mes aspirations, mon amour pour lui. C’est pour ce motif que ma vie doit être très lie à l’Eucharistie. Il faut vivre la messe chaque jour si possible. Faire une heure d’adoration qui me rendra proche de lui et me permettra de mieux servir mon entourage.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné à ton serviteur Saint Pérégrin de vivre l'Eucharistie chaque jour, accorde-moi cette même faveur. Que ma vie soit très liée à Toi, Jésus, mon frère.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils. AMEN. 

 

9e jour,

 (« Voila ta mère ») Jean 19,27

 

Aimer Marie.

Pour aimer comme le Seigneur Jésus

Pour être comme lui source de joie

Pour tout partager avec elle-même la croix

 J’ai ma croix à porter c’est un signe d’appartenance, j’ai besoin que Marie m’aide à le faire. La sainteté n’est pas un luxe, mais un devoir. Une grande sainteté devient toujours simple si je suis prêt à suivre le Christ comme Marie.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donné á ton serviteur Saint Pérégrin une grande dévotion à la très sainte vierge Marie, accorde-nous cette même faveur

Jésus nous te rendons grâce de nous avoir donné Marie comme Mère dans la Foi.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).

 

Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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3 août 2023 4 03 /08 /août /2023 09:01


PROGRAMME

 

REMIS A JOUR

 

DE NOS

 

PROCHAINS

 

RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

(France)




NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:


 

*Dimanche 6 Aout:

See original image

 

Solennité de la Transfiguration de

 

Notre-Seigneur

(10ème Dimanche après la Pentecôte)

 

-Messe à 10h 30 (Programme habituel) 

 

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

aux Saints fondateurs de l'Eglise en Europe et au Kerala

 See original image

St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

See original image

St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

  °°°°°°
Du 6 au 15 Août inclusivement, "Vacances familiales" avec le Patronage du Monastère. Si vous désirez aider Mor Philipose à offrir des vacances et activités de patronage aux jeunes les plus défavorisés, vous pouvez faire un don ( Déductible de votre impôt sur le revenu à raison de 66°\° de son montant à Association Caritative CARITAS ESOF 15 Rue des trois Communes. 27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL )
°°°°°°

 

 

 

Mardi 15 Août, DORMITION - ASSOMPTION de la Très Ste Vierge Marie:



à 10h30, Messe de la DORMITION-ASSOMPTION de MARIE, PROCESSION MARIALE, Renouvellement du Vœux de Louis XIII consacrant la France à Notre-Dame. (Programme habituel)



◇Dimanche 20 Août (2ème Dimanche après la Transfiguration) , à 11h , Quadisha Qurbana (Ste Messe) de l'Aumônerie des Africains à CHARTRES (Gasville-Oissème au 9 Rue Charles Péguy)

9h départ du Monastère.

 

 ¤ Mardi 22 Août, Pèlerinage mensuel autour des reliques de Ste Rita et St Charbel. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

◇Dimanche 3er Septembre , PÈLERINAGE PRÉPARATOIRE À LA RENTRÉE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE sous l'égide de Notre-Dame de Miséricorde et de Saint Augustin.

10h30 Messe solennelle suivie de la bénédiction des enfants et enseignants suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.



 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:


ANGOULÊME (Jauldes):
◇Dimanche 13 Août  (Desservant Mor Philipose), 1er Dimanche après la Transfiguration. 

PÈLERINAGE A SAINTE PHILOMÈNE

 

 

◇Dimanche 27 Août (Desservant Abouna Simon)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ Messe le Samedi 12 Août

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes Samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT en Alsace les 28, 29, 30 et 31 Août , en Loraine et 1er et 2 Septembre pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix" (SS Ignatius Aprem II)

*Note: Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

Ce 06 août, Fête de la Transfiguration /

 

Koodaara Perunnal :

nous commémorons aussi Son Eminence le Métropolite Alexios Mar Theodosius (De mémoire bénie).

Alors que nous célébrons la Fête de la Transfiguration de notre Seigneur, l'Église orthodoxe de Malankara ainsi que son Eglise fille pour les Européens et leurs missions, commémorons également le saint père que fut Son Eminence Alexios Mar Theodosius Metropolitan, le champion de l'orthodoxie, qui, comme l'apôtre Saint Jean incarnait la pureté du cœur; comme les autres saints apôtres, saint Pierre qui était zélé dans ses convictions; saint Jacques qui illustrait le courage moral.


L'une des paroles habituelle dans la bouche de Mar Theodosius Thirumeni était:
«Seul un homme converti peut convertir un autre homme; seule une église convertie peut convertir le monde ».




Aloho m'barekh

Je demande à tous nos fidèles et amis de bien vouloir, de la Transfiguration de Notre-Seigneur (6 Aout) à la Dormition-Assomption de Notre-Dame (15 Août), dire la prière suivante pour leurs prêtres, tous les prêtres; pour les vocations en notre métropolie, les vocations de par le monde…Pour le Monastère et la Métropolie qui est en difficultés financières telle que cela compromet la pérennité de notre essor missionnaire tant en France qu'à l'étranger. Merci.

Avec l'assurance de mon fidèle dévouement.

+Mor Philipose, métropolite.




PRIERE POUR NOS PRÊTRES:

Seigneur Jésus, avec tous les saints prêtres qui nous ont montré le chemin du ciel et qui sont aujourd'hui dans Votre gloire, nous Vous confions :
tous les prêtres que nous connaissons,
ceux que nous avons rencontrés,
ceux qui nous ont aidés,
ceux que Vous nous donnez aujourd’hui comme témoins de la Paternité de Votre Père céleste.

Vous avez appelé chacun de ces baptisés par son nom pour que vivant de votre Bon Saint et vivifiant Esprit, ils se sanctifient avec l'ensemble du Peuple de Dieu.

Parmi ces baptisés,
Vous avez appelé chacun d'eux par un amour de prédilection afin qu''en Vous,Unique, Souverain et Eternel Prêtre, ils soient "sanctifificateurs" ...

Pour chacun d'eux, pour le don de leurs vies , nous Vous louons et nous Vous supplions : gardez-les (Et nous avec eux) dans la fidélité à Votre nom ;
Vous qui les avez consacrés pour qu’en Votre nom, ils soient nos pasteurs,
donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.

Que la Quadisha Qurbana (L'Offrande par Vous, avec Vous et en Vous de Votre Sacrifice non sanglant),
que l'Euchraristie qu’ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis que nous sommes ;
qu’ils soient entièrement immergés en Vous, ô Christ miséricordieux afin d'être toujours plus les témoins de Votre pardon afin d'étendre avec nous Votre règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

Qu'en Vous , Ô Christ Prêtre, ils soient de vrais adorateurs du Père afin de nous enseigner le véritable chemin de la sainteté.

Ô Père Céleste, avec eux, avec nos prêtres, nous nous offrons au Christ "Porte des brebis" pour l'édification et l'unanimité de l’Église tendue vers Vous:

-Qu’elle soit missionnaire dans le souffle de Votre Esprit!

Apprenez-nous à aimer ces prêtres que Vous nous donnez, à les respecter et à les recevoir vraiment comme un don de Votre main, pour qu’avec eux nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous.

Seigneur, donnez-nous des prêtres,
Seigneur, donnez-nous de nombreux prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux et saints prêtres !

Amîn.



Je vous laisse maintenant ce soir, pour entrer en Vigile de la Transfiguration, ce texte d'un auteur Syriaque anonyme sur la Transfiguration de notre Seigneur, suivi du Lectionnaire en Français propre à cette solennité:

SUR LA TRANSFIGURATION,
(Par un auteur syriaque orthodoxe anonyme du 6ème siècle
Homélie attribuée à tort à saint Ephrem (trad. Coune, in L'Année en fêtes, Migne 2000, p. 474) )

« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le règne de Dieu »

Notre Seigneur Jésus Christ a emmené Pierre, Jacques et Jean sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par les prophètes.

Il voulait prévenir aussi qu'ils ne soient pas scandalisés à la vue des souffrances librement consenties qu'il allait souffrir pour nous dans sa nature humaine.

Ils le connaissaient en effet comme homme, mais ils ignoraient qu'il soit Dieu ; ils le connaissaient comme fils de Marie, un homme séjournant avec eux dans le monde, mais sur la montagne il leur a fait connaître qu'il était le Fils de Dieu, et Dieu lui-même.

Ils l'avaient vu manger et boire, travailler et se reposer, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et paraissaient ne convenir qu'à son humanité.

Voilà pourquoi il les a emmenés sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils et qu'il était Dieu.

Il les a emmenés sur la montagne et leur a montré son Règne avant de manifester ses souffrances, sa puissance avant sa mort, sa gloire avant les outrages et son honneur avant l'ignominie.

Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses apôtres sauraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse mais par consentement et de son plein gré, pour le salut du monde.

6 Août : Fête de la Transfiguration / Koodaara Perunnal

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 16: 27-17: 13
  • Matin :
    • Saint-Marc 8: 38 - 9: 13
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Deutéronome16: 13-17
    • Psaume 24
    • Isaïe, 61: 1-3
  • Quadisha Qurbana :
    • 1ère de St Jean 2: 23 :
    • 23 quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
    • 3: 1 :
    • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
    •  
    • St Paul aux Romains 11: 25-36 :
  • 25 Frères, pour vous éviter de vous fier à votre propre jugement, je ne veux pas vous laisser dans l’ignorance de ce mystère : l’endurcissement d’une partie d’Israël s’est produit pour laisser à l’ensemble des nations le temps d’entrer.
  • 26 C’est ainsi qu’Israël tout entier sera sauvé, comme dit l'Écriture : De Sion viendra le libérateur, il fera disparaître les impiétés du milieu de Jacob.
  • 27 Telle sera pour eux mon alliance lorsque j’enlèverai leurs péchés.
  • 28 Certes, par rapport à l’Évangile, ils sont des adversaires, et cela, à cause de vous ; mais par rapport au choix de Dieu, ils sont des bien-aimés, et cela, à cause de leurs pères.
  • 29 Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance.
  • 30 Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite de leur refus de croire, vous avez obtenu miséricorde ;
  • 31 de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
  • 32 Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde.
  • 33 Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
  • 34 Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ?
  • 35 Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
  • 36 Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen.
    •  
    • Saint Luc 9:27-36 :
  • 27 Je vous le dis en vérité : parmi ceux qui sont ici présents, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu. »
  • 28 Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.
  • 29 Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
  • 30 Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie,
  • 31 apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.
  • 32 Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
  • 33 Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
  • 34 Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
  • 35 Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »
  • 36 Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église . Opera omnia, p. 41 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 292 rév.) 

 

Le maître de l'ancien et du nouveau

 

Au moment de la Transfiguration, le témoignage rendu au Fils a été scellé à la fois par la voix du Père et par Moïse et Élie, qui apparaissent auprès de Jésus comme ses serviteurs. 

Les prophètes regardent les apôtres Pierre, Jacques et Jean ; les apôtres contemplent les prophètes. 

En un même lieu se retrouvent les princes de l'ancienne alliance et ceux de la nouvelle. 

Le saint Moïse a vu Pierre le sanctifié, le passeur choisi par le Père a vu le pasteur choisi par le Fils.

Le premier avait autrefois fendu la mer pour que le peuple de Dieu puisse passer au milieu des flots, le second a proposé de dresser une tente pour abriter l'Église. 

L'homme vierge de l'Ancien Testament a vu l'homme vierge du Nouveau : 

Élie a pu voir Jean. 

Celui qui a été enlevé dans un char de feu a vu celui qui a reposé sur la poitrine du Feu (Jn 13,23). 

Et la montagne est devenue alors le symbole de l'Église : à son sommet Jésus unifie les deux Testaments que cette Église recueille. 

Il a fait connaître qu'il est le Maître de l'un comme de l'autre, de l'Ancien qui a reçu ses mystères, du Nouveau qui a révélé la gloire de ses actions.

 

 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

 

La centralité de la Transfiguration dans la spiritualité orthodoxe
(conférence prononcée par le Métropolite Stephanos de Tallinn

lors de la XXXIe Rencontre Internationale et interconfessionnelle des Religieuses et des Religieux à Neuendettelsau – Allemagne du Sud le 16 juillet 2006)

Quel est le sens de la Transfiguration, l’une des douze grandes fêtes de l’année liturgique et quelles en sont les conséquences pour la vie du monde, c’est à cela que je vais m’efforcer de vous répondre tout en espérant par avance votre indulgence.

Mon propos en effet ne sera jamais qu’un pâle reflet de la profondeur qui se dégage de cet immense mystère. Bien plus, pour pouvoir s’approcher de la lumière de la Transfiguration, il faut d’abord prendre la résolution de gravir son propre Thabor qui est le lieu du cœur libéré de toutes ses passions. Si en effet c’est l’Esprit Saint qui nous transfigure, qui fait naître, grandir et vivre le Christ en nous, alors il faut lui faire de la place en nous purifiant de tout ce qui peut faire obstacle au rayonnement de l’Amour divin. Rappelons-nous de ce que disait déjà le moine Pacôme au 4e siècle : « Dans la pureté de son cœur, l’homme voit le Dieu invisible comme dans un miroir ». La transfiguration intérieure, soulignait le Patriarche Bartholomée tout récemment, « exige un changement radical ou, pour utiliser le vocabulaire théologique, la metanoïa …Nous ne pouvons pas être transformés, si nous n’avons pas d’abord été purifiés de tout ce qui s’oppose à la transfiguration, si nous n’avons pas compris ce qui défigure le cœur humain ». (1) Sinon à quoi bon raisonner sur la nature de la grâce, si l’on ne ressent pas en soi son action ?

Avant d’aller plus loin, commençons par voir ce qu’il en est du temps, du moment où se passe l’événement de la Transfiguration.

Saint Nicodème l’Hagiorite, tout comme Eusèbe de Césarée et bien d’autres dans l’Eglise, est convaincu que la Transfiguration eut lieu quarante jours avant la Passion, autrement dit au mois de février et non pas en août comme c’est le cas maintenant et il reprend vertement Meletios d’Athènes, qui prétend que la Transfiguration eut lieu le 6 août, par ces termes : « il aurait dû appuyer ces dires par quelque témoin et non pas avancer des paroles non contrôlées et non soutenues par des témoignages » et il s’étonne de voir comment « il est possible de croire de telles allégations, qui sont dépourvues de témoignages et de vraies certitudes » ! (2)

Alors, pourquoi le 6 août et non pas au mois de février ? Certainement pour des raisons de pédagogie. Au mois de février en effet, nous tombons en pleine période de Carême, ce qui risque à cause du jeûne propre à ce temps liturgique d’atténuer l’éclat festif de cette solennité, laquelle met en évidence la joie des chrétiens pour la gloire future dont ils seront un jour revêtus. La fête est donc déplacée en août et non pas de façon fortuite : du 6 août au 14 septembre, jour de l’invention de la Sainte Croix, il y a quarante jours, tout comme il y a quarante jours entre la Transfiguration et la Passion du Christ. Il y a donc bien un lien réel entre le Thabor et le Golgotha.

« Ce syndrome du Thabor-Golgotha, écrit Kallistos Ware, se retrouve dans les textes liturgiques du 6 août. Ainsi les deux premiers stichères des grandes vêpres, qui décrivent le moment de la Transfiguration, commencent d’une manière signifiante par ces mots : avant ta Crucifixion,ô Seigneur !…Dans le même esprit, aux matines, le premier stichère des laudes débute par ces mots : avant ta précieuse Croix et ta Passion… Le lien entre la Transfiguration et la Crucifixion est souligné de la même manière dans le kondakion de la fête : Tu t’es transfiguré sur la montagne, Christ notre Dieu, laissant tes disciples contempler ta gloire autant qu’ils le pouvaient, de sorte que, te voyant crucifié, ils puisssent comprendre que ta souffrance était volontaire… Il convient donc que les disciples du Christ, au moment de la Crucifixion, se souviennent de la théophanie du Thabor et qu’ils comprennent que le Golgotha est également une théophanie. La Transfiguration et la Passion doivent être comprises dans les termes l’une de l’autre, et également bien sûr, dans les termes de la Résurrection » (3).

Thabor-Golgotha : tout est susceptible d’être transfiguré mais cela n’est possible qu’a travers la Croix, par laquelle la joie est donnée dans le monde entier. Gloire et souffrance, autrement dit kénose et sacrifice de la Croix d’une part et grande joie de la Transfiguration et de la Résurrection d’autre part, vont donc de pair : dans notre vie comme dans celle du Christ lui-même, Thabor et Golgotha – ces deux collines - constituent bien un seul et même mystère. Pour nous chrétiens, la leçon est claire : nous sommes présents avec le Christ dans la gloire du sommet de la montagne, nous sommes aussi présents avec lui à Gethsémani et au Golgotha. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : toute notre espérance découle de cette grande certitude, que la Transfiguration conduit à la Croix et la Croix mène à la Résurrection.

Quand nous lisons l’Evangile, nous voyons que de cet événement il se dégage trois moments pour notre édification spirituelle : d’abord la montée, c’est-à-dire l’ascèse, la purification du coeur , la lutte contre les passions ; ensuite le repos, la joie, la contemplation de la présence de Dieu, la communion à Dieu ; et enfin, la redescente dans la plaine, dans le quotidien, dans la banalité de l’instant. Cette succession constitue la trame de notre existence selon que notre vie dans l’Eglise suit ce rythme comme une sorte de respiration liturgique et plus particulièrement lorsque nous nous préparons à la Divine Eucharistie. La Transfiguration a, en ce sens, un caractère eschatologique ; elle est, selon les mots de saint Basile, l’inauguration de la glorieuse parousie, du second Avènement du Christ.

Venez, gravissons la montagne du Seigneur jusque dans la maison de notre Dieu et contemplons la gloire de la Transfiguration, gloire que tient du Père le Fils unique de Dieu ; à sa lumière prenons la lumière ; puis, élevés par l’Esprit, nous chanterons dans tous les siècles la consubstantielle Trinité ( doxastikon de la litie ). Ainsi, d’ « abord nous montons, nous escaladons, nous gravissons le chemin ardu pour arriver aux pieds du Seigneur. Puis nous communions dans la vision de Dieu, dans la certitude de sa présence dans nos cœurs. Enfin, nous redescendons au bas de la montagne, pour y retrouver nos frères et sœurs et le monde entier qui ignore Dieu. Notre monde, en proie aux forces sataniques, livré au péché et aux ténèbres. Tout est lié. Si vraiment nous parvenons à entrer dans la plénitude de la Transfiguration, ce n’est pas pour la garder jalousement pour nous, pour notre propre rassasiement, pour notre propre satisfaction ni notre propre béatitude. C’est pour nous remplir de Dieu, nous remplir tellement de sa présence, de sa grâce, de son Esprit, de cet Esprit qui nous brûle comme un feu car l’Esprit Saint est feu ;… le feu qui ne se consume pas ou plutôt qui consume seulement nos impuretés et qui illumine et qui console et qui réjouit et qui fortifie les cœurs … Pour être les témoins de la grâce de Dieu dans le monde » (4).

Reste le plus important à commenter : le thème de la lumière du Thabor. Qu’est-ce que cette lumière qui irradie du Christ sur la montagne et les apôtres ? C’est, répondent les Pères de l’Eglise, la manifestation de la gloire de Dieu. « La lumière inaccessible et sans déclin qui a brillé sur le mont Thabor…est l’énergie divine. Comme telle, elle est la lumière une de la Sainte Trinité », écrit le Père Sophrony, un grand spirituel du XXe siècle.

Mais encore ? En ce jour sur le Thabor, le Christ, lumière qui a précédé le soleil, révèle mystiquement l’image de la Trinité, chantons-nous au cours des vêpres de la fête. Tout en étant trinitaire, la gloire de la Transfiguration est de même plus spécifiquement christique. La lumière incréée qui rayonne du Seigneur Jésus le révèle comme « vrai Dieu de vrai Dieu…, consubstantiel au Père », selon la formule du Credo :Lumière immuable, ô Verbe, proclame l’exapostilaire de la fête, Lumière du Père inengendré, dans ta lumière en ce jour au Thabor nous avons vu la lumière du Père, la lumière de l’Esprit qui éclaire le monde et ailleurs, dans laudes, …la voix du Père clairement te proclama son Fils bien-aimé partageant même trône et consubstantiel…Ce qui fera dire à Saint Jean Damascène : « le Christ a été transfiguré non pas en assumant ce qu’il n’était pas, mais en manifestant à ses disciples ce qu’il était, ouvrant leurs yeux ». Et saint André de Crète d’ajouter : « A cet instant, le Christ n’est pas devenu plus radieux ou plus exalté. Loin de là : il est resté ce qu’il était avant ». Aussi, selon Paul Evdokimov, « le récit évangélique ne parle pas de la transfiguration du Seigneur, mais de celle des apôtres ». La Transfiguration au Thabor ne fut pas celle du Christ, disent les Pères de l’Eglise, mais celle des apôtres par l’Esprit Saint.

Avant d’aller plus loin dans notre propos, il convient de préciser « qu’il n’y a pas de juxtaposition de l’humain et du divin en Christ, mais il y a irradiation de la divinité dans l’humanité du Christ, et cette humanité du Christ, qui nous englobe tous, nous communions plus directement avec elle dans les sacrements, c’est-à-dire, précise Olivier Clément, essentiellement dans le baptême et l’eucharistie (5). C’est une humanité déifiée et donc déifiante, la déification ne signifiant pas une évacuation de l’humain qui serait remplacé par le divin, mais justement une transfiguration, un accomplissement, une plénitude du divin : l’humanité du Christ est pénétrée, transfigurée, par la gloire dont l’imprègne l’Esprit Saint ; c’est un sôma pneumatikon, un «corps spirituel comme dit Paul, c’est-à-dire un corps pénétré par l’Esprit, par la vie divine, par le feu divin ; non pas un corps dématérialisé mais au contraire un corps pleinement vivifié. De la même manière, par le mystère de l’Eglise, la chair de la terre, assimilée par l’Esprit au corps glorieux du Christ, devient – selon Grégoire Palamas – pour les chrétiens une source intarissable de sanctification ».

La Transfiguration n’a pas été un phénomène circonscrit dans le temps et l’espace. Le Christ n’a pas changé à ce moment-là : ce sont les apôtres qui ont reçu pour un moment la faculté de voir le Christ tel qu’il était dans sa réalité la plus profonde, afin qu’ils comprennent la signification véritable de la Croix, disent les textes liturgiques et le texte de l’Evangile : Jésus s’entretenait avec Moïse et Elie de sa Passion. La gloire vient par la Croix et la Croix sera alors l’engloutissement de la mort dans la lumière.

C’est donc parce que les Apôtres ont changé qu’ils ont pu voir le changement, la transfiguration dans la forme divine du Christ ; non pas son essence divine, qui est inatteignable et que par conséquent ils n’auraient pas pu supporter mais ses énergies - en quelque sorte les rayons du soleil - par lesquelles, dans son amour infini, il sort éternellement de lui-même pour se rendre connaissable et visible. Par la lumière de Dieu les apôtres se sont trouvés pénétrés, illuminés ; ils ont pu se voir, voir Dieu et resplendir à leur tour puisque Dieu, selon Grégoire Palamas, s’est rendu visible non seulement à leur intellect (nous ) mais aussi à leurs sens corporels qui ont été « changés par la puissance de l’Esprit divin ». Accessible aux sens et à l’intellect, la lumière divine « transcende en même temps toutes les dimensions de notre condition de créatures, nos sens et notre intellect … L’homme peut donc contempler, avec ses yeux de chair transformés, la lumière du Christ, comme les disciples ont pu, de leurs yeux transfigurés, contempler la gloire du Christ sur le Mont Thabor » (6). Tout comme les apôtres il nous est possible à nous aussi de voir Dieu avec les sens du corps, non pas les sens ordinaires mais, redisons-le à nouveau, changés par la puissance de l’Esprit divin. Changement contenu, toujours selon Grégoire Palamas, dans « l’assomption même de notre nature par l’union avec le Verbe de Dieu ». C’est dans la mesure où nous sommes en Christ que l’humanité du Christ pénétrée par la lumière de l’Esprit se communique à notre humanité.

Ainsi, pour Grégoire Palamas, la lumière divine est une donnée pour l’expérience mystique ; c’est le caractère visible de la Divinité, des énergies dans lesquelles Dieu se communique et se révèle à ceux qui ont purifié leurs cœurs.

Palamas en effet s’est trouvé face au problème suivant : comment l’homme peut connaître Dieu tout en reconnaissant en même temps que Dieu est par nature inconnaissable ? Pour en rendre raison, il explique que Dieu est tout entier essence et tout entier énergie, imparticipable dans son essence mais en même temps participable dans ses énergies. L’énergie divine c’est donc le mode existentiel de Dieu dans lequel celui-ci se manifeste et se communique. L’énergie divine, c’est Dieu en tant qu’il sort de lui-même.

Pour Olivier Clément, il y a ici antinomie (7): « Dieu tout entier se manifeste et Dieu tout entier ne se manifeste pas ; tout entier il est conçu et tout entier il est inconcevable pour l’intelligence ; tout entier il est participé et tout entier il est imparticipable. Il y a participation à la vie divine et en même temps il y a transcendance totale et inaccessible de Dieu. Voilà ce que va tenter de cerner cette distinction de la suressence inaccessible et des énergies participables. Ce n’est pas une séparation. Cela ne veut pas dire … qu’en Dieu il y a une frontière infranchissable : d’un côté l’essence, de l’autre les énergies. Cela désignerait plutôt deux modes d’existence de Dieu : d’une part, Dieu dans son altérité inobjectivable, dans la profondeur inaccessible de son existence personnelle, qui est amour inépuisable, unitrinité, et d’autre part Dieu dans le don total qu’il fait de lui-même, dans la toute présence qu’il nous donne. Cette distinction ne met pas en cause l’unité de Dieu…Il ne faut pas dire que tout cela – l’essence et les énergies – est une seule chose, mais que tout cela appartient à un seul Dieu vivant… »

« L’homme a été créé en vue de la déification. Mais l’homme en tant que créature possède aussi sa consistance propre, il n’est pas de nature divine. Pour décrire le mystère de cette union de la personne humaine avec son Créateur, Palamas a écarté l’idée d’une union selon l’essence (kat’ousian ) qui s’applique seulement aux personnes trinitaires entre elles, tout comme celle d’une union selon l’hypostase ou la personne ((kath’ypostasin ) qui ne s’applique qu’à l’union des natures divine et humaine dans la personne du Christ. Le seul mode d’union avec Dieu possible pour la nature humaine est celui qui s’exerce selon la grâce (kata harin ), c’est-à-dire selon l’énergie, cette énergie divine étant répandue à travers l’Eglise par l’Esprit Saint. On voit en quoi l’Esprit joue un rôle éminent dans cette doctrine inséparablement théologique et spirituelle… » C’est seulement ainsi que l’homme deviendra alors de plus en plus homme à mesure qu’il passera de l’ auto-nomie de la déchéance à la théo-nomie libératrice, restaurant la communion perdue avec Dieu (8).

« Celui qui participe à l’énergie divine…devient lui-même, en quelque sorte, lumière ; il est uni à la lumière et avec la lumière il voit en pleine conscience tout ce qui reste caché à ceux qui n’ont pas cette grâce ; il surpasse ainsi non seulement les sens corporels, mais aussi tout ce qui peut être connu ( par l’intelligence ) car les cœurs purs voient Dieu (…) qui, étant la lumière habite en eux et se révèle à ceux qui l’aiment, à ses bien-aimés » (9). L’union à Dieu, la vision lumineuse est pour l’homme à la fois pleinement objective, pleinement consciente, pleinement personnelle parce que tout être humain porte en lui l’image du Créateur, de sa participation libre à la vie divine. « L’homme, écrit Cyrille d’Alexandrie, reçut dès l’origine le contrôle de ses désirs et pouvait suivre librement les inclinations de son choix parce que la Déité, dont il est l’image, est libre ». Ainsi, cette union ne se résout jamais en une intégration de la personne humaine dans l’Infini divin ; elle est au contraire l’accomplissement de sa destinée libre et personnelle. De là également l’insistance des spirituels byzantins sur la nécessité d’une rencontre personnelle avec le Christ, lieu où, par excellence, ont convergé une fois pour toutes l’expérience de l’homme par Dieu et celle de Dieu par l’homme. « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » proclame saint Paul.

La théologie de la lumière est donc inhérente à la spiritualité orthodoxe : l’une est impossible sans l’autre. Derrière cette doctrine, on trouve l’idée fondamentale de l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, la Sainte Trinité. Le thème constant de saint Jean l’Evangéliste est l’union personnelle et organique entre Dieu et l’homme ; pour Saint Paul, nous venons de le voir, la vie chrétienne est avant tout vie en Christ. Le mystère de la Rédemption signifie donc la récapitulation de notre nature par le Christ, Nouvel Adam et dans le Christ. Le mystère de la Pentecôte nous rappelle que l’œuvre de notre déification s’accomplit en nous par le Saint Esprit, Donateur de la grâce, celle-ci n’étant pas considérée par les Pères grecs comme un effet créé ; elle est l’énergie même de la Divinité se communiquant dans l’Esprit Saint. « Tu es devenue belle, mon âme, en t’approchant de ma lumière ; ton approche a attiré sur toi la participation de Ma beauté. S’étant approchée de la lumière, écrit Grégoire de Nysse, l’âme devient lumière ». La double économie du Verbe et du Paraclet a pour but l’union des êtres créés avec Dieu. Ici cependant, Créateur et créature ne fusionnent pas en un seul être ; dans la théologie mystique orthodoxe, l’homme ne perd jamais sa propre intégrité. Même déifié il reste distinct mais non séparé de Dieu : l’homme déifié ne perd pas son libre arbitre mais c’est tout aussi librement, par amour, qu’il se conforme à la volonté de Dieu. L’homme ne devient pas Dieu par nature, mais il est seulement créé dieu, un dieu par grâce. L’Eglise Orthodoxe écarte de cette façon toute forme de panthéisme.

Pour saint Syméon le Nouveau Théologien (10) l’expérience de la lumière, qui est la vie spirituelle consciente ( gnosis ), révèle la présence de la grâce acquise par la personne. « Nous ne parlons pas des choses que nous ignorons, dit-il, mais de ce qui nous est connu nous rendons témoignage. Car la lumière brille déjà dans les ténèbres, dans la nuit et dans le jour, dans nos cœurs et dans nos esprits. Elle nous illumine, cette lumière sans déclin, sans changement, inaltérable, jamais éclipsée ; elle parle, elle agit, elle vit et elle vivifie, elle transforme en lumière ceux qu’elle illumine. Dieu est lumière et ceux qu’il rend dignes de le voir le voient comme lumière ; ceux qui l’ont reçu, l’ont reçu comme lumière. Car la lumière de sa gloire précède sa Face et il est impossible qu’Il apparaisse autrement que dans la lumière. Ceux qui n’ont pas vu cette lumière n’ont pas vu Dieu car Dieu est lumière. Ceux qui n’ont pas reçu cette lumière n’ont pas encore reçu la grâce car en recevant la grâce, on reçoit la lumière divine et Dieu… »

La fête de la Transfiguration nous rappelle ainsi que le mystère de la déification de l’homme ne peut se réaliser qu’à travers l’illumination de tout l’être, par laquelle Dieu se révèle. Ce n’est pas un état passager qui ravit, qui arrache pour un moment l’être humain à son expérience habituelle. C’est une vie pleinement consciente dans la lumière divine, dans la communion incessante avec Dieu.

Dieu en s’incarnant n’a pas seulement sanctifié l’humanité mais aussi le monde entier. Et le monde est inexorablement lié à l’homme comme « le lieu de Dieu » où se découvre la gloire de la Trinité à la racine même des choses. Pour cette raison, la vocation de l’homme consiste, dans sa liberté personnelle, à transcender l’univers non pas pour l’abandonner mais pour le contenir, lui dire son sens, lui permettre de correspondre à sa secrète sacramentalité, le « cultiver », lui parfaire sa beauté, bref le transfigurer et non pas le défigurer. La Bible, ne l’oublions pas, présente le monde comme un matériau qui doit aider l’homme à prendre historiquement conscience de sa liberté offerte par Dieu. C’est dans le monde que l’homme exprime sa liberté et qu’il se présente comme une existence personnelle devant Dieu (11). La conséquence en est que l’homme ne peut faire transparaître Dieu en soi-même sans faire transparaître Dieu dans le monde ou sans se faire transparent comme image de Dieu dans le monde.

Ainsi l’homme représente pour l’univers l’espoir de recevoir la grâce et de s’unir à Dieu car il n ’y a pas de discontinuité entre la chair du monde et celle de l’homme, l’univers est englobé dans la nature humaine. C’est aussi le risque de la déchéance et de l’échec dès lors que, détourné de Dieu, l’homme ne verra des choses que l’apparence, « la figure qui passe » ( 1 Cor 7,31 ) et leur donnera en conséquence un « faux nom ». Tout ce qui se passe en l’homme a bien une signification universelle et s’imprime sur l’univers. La révélation biblique nous place devant un anthropocentrisme résolu, « non pas physique mais spirituel puisque le destin de la personne humaine détermine le destin du cosmos » (12). L’univers ne connaît pas l’homme, mais l’homme connaît l’univers. L’homme a besoin de l’univers, mais l’univers a surtout besoin de l’homme. Autrement dit : l’homme se présente comme l’axe spirituel de tout le créé, de tous ses plans, de tous ses modes parce qu’il est le résumé de l’univers ( microcosme ) et l’image de Dieu ( microtheos ) et parce qu’enfin Dieu s’est fait homme pour s’unir au cosmos tout entier.

Les textes patristiques soutiennent très fréquemment l’idée que l’homme est un être de raison (logikos ) à cause précisément de sa création à l’image même de Dieu. C’est ce qu’affirme entre autres avec netteté saint Athanase le Grand lorsqu’il traite de ce sujet. De même nous pouvons comprendre que l’homme est créateur car il est à l’image par excellence de son Créateur. Il est aussi souverain car le Christ, à l’image duquel il a été créé, est le Seigneur et le Roi qui domine l’univers. Il est libre, car il est à l’image de la liberté absolue. Il est enfin responsable pour toute la création comme il en est et la conscience et par-dessus tout le prêtre puisqu’il a pour modèle le Christ, Grand Prêtre. Mais il ne suffit pas de dire que l’homme est microcosme parce qu’il récapitule en lui tout l’univers. Sa vraie grandeur réside dans le fait qu’il est « appelé à être Dieu », à devenir « Eglise mystique » puisqu’il est la jointure entre le divin et le terrestre et que de lui diffuse la grâce sur toute la création (13). C’est dire que la situation du cosmos, sa transparence ou son opacité, sa libération en Dieu ou son asservissement à la corruption et à la mort dépendent de l’attitude fondamentale de l’homme, de sa transparence ou de son opacité à la lumière divine et à la présence du prochain. C’est la capacité de communion de l’homme qui conditionne l’état de l’univers. Du moins initialement et maintenant en Christ, dans son Eglise.

« La Transfiguration est quelque chose qui concerne la cosmologie, qui concerne notre sentiment même de l’être des choses. L’être des choses est potentiellement sacramentel. Il y a une potentialité sacramentelle dans la matière, qui s’exprime dans la Transfiguration : le monde a été créé pour être transfiguré. Cette transfiguration, c’est l’homme qui doit l’accomplir ; en Christ qui est l’homme parfait, elle est accomplie mais elle est secrète, elle est enfouie, cachée dans la détresse de l’histoire, et le monde reste figé dans son opacité, par le péché et le refus des hommes. C’est pourquoi la création tout entière gémit dans les douleurs de l’enfantement du nouveau ciel et de la nouvelle terre. Il s’agit de faire monter à la surface du monde l’incandescence secrète. L’image employée ici par saint Maxime le Confesseur est justement l’image du buisson ardent. Le monde en Christ est secrètement, liturgiquement, sacramentellement, buisson ardent, et il s’agit – c’est cela la sanctification – de faire transparaître, à travers les visages et les regards, cette incandescence secrète » (14).

La Transfiguration devient ainsi la clef de l’histoire véritable, qui est l’histoire de la lumière, qui est l’histoire du feu, ce feu toujours présent mais qui a besoin pour tout embraser que des hommes se laissent consumer puisque le cœur de l’homme, quand il est touché par la lumière divine, devient le cœur du monde et communique la lumière, découvre les choses et les êtres dans leur vérité christique, c’est-à-dire dans la lumière de la Transfiguration : Selon Grégoire Palamas, « l’homme authentique, quand il prend comme chemin la lumière, s’élève ou plutôt est élevé sur les cimes éternelles ; il commence à contempler les réalités qui sont au-delà du monde, mais sans être séparé de la matière qui l’accompagne dès le début, car il ne s’élève pas sur les ailes imaginaires de son raisonnement, mais réellement, par la puissance indicible de l’Esprit » (15).

En fait, ce qu’il nous faut témoigner, c’est que le christianisme est la religion de la personne, de la communion, de la liberté, de la transfiguration non seulement de chaque être mais aussi de tout le cosmos. Nous ne sommes pas orphelins dans la prison indéfinie du monde : Dieu est la source d’une vie plus forte que la mort, la source de la joie qui vient à nous dans un immense mouvement d’incarnation : l’humain et le divin enfin s’unissent sans se confondre, le Christ est ressuscité. Toute notre existence est désormais déchiffrée à partir de la lumière qui jaillit du tombeau vide. Le néant n’existe pas : notre vérité d’homme, dès ici-bas, c’est bien la résurrection.

Aussi, pour celui qui acquiert l’amour, « les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà » ( Jn 1,8 ). La lumière divine apparaît ici-bas dans le monde, dans le temps. Elle se révèle dans l’histoire mais elle n’est pas de ce monde, c’est le commencement de la parousie dans les âmes saintes et sanctifiés, prémices de la manifestation finale lorsque Dieu apparaîtra dans sa lumière inaccessible à tous ceux qui demeurent dans les ténèbres des passions, à ceux qui vivent attachés aux biens périssables. A ceux-là, ce jour apparaîtra soudain, inattendu, comme le feu que l’on ne peut supporter. Ceux par contre qui marchent dans la lumière ne connaîtront pas le Jour du Seigneur, car ils sont toujours avec Dieu, en Dieu.

+Stephanos, Métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie.

BIBLIOGRAPHIE :

( 1) : Patriarche Œcuménique BARTHOLOMEE: « La Transfiguration exige la metanoïa », in SOP n° 306, Paris – mars 2006, pp.23 -25.
( 2) : P.B.PASCHOS : « La Théologie de la Transfiguration « in EROS ORTHODOXIAS ( en grec ), Ed. Apostoliki Diaconia de l’Eglise de Grèce, Athènes 1978, pp. 51 – 57.
( 3) : Ev.Kallistos WARE : « La Transfiguration du Christ et la souffrance du monde », in SOP n° 294, Paris – janvier 2005, pp. 20-26.
( 4) : Boris BOBRINSKOY : « La Transfiguration » , Homélie. Bussy-en-Othe, 19 août 1995.
( 5) : Olivier CLEMENT : « Saint Grégoire Palamas et la Théologie de la Transfiguration », supplément au SOP n° 131, Paris septembre-octobre 1988, pp. 1 - 17.
( 6) : Michel STAVROU : « La transfiguration du corps et du cosmos dans la théologie byzantine », in SOP n° 247, Paris – avril 2000, pp. 24 – 28.
( 7) : Olivier Clément, loc.cit.
( 8) : Michel Stavrou, loc.cit.
( 9): Grégoire PALAMAS : « Sermon pour la fête de la Présentation de la Mère de Dieu », éd. Sophocles, 176-177.
(10) : Syméon le Nouveau Théologien : Homélie LXXIX.
(11) :Constantin GREGORIADIS : « Le Monde en tant que création et la révolte de l’Humanisme autonome » in CONTACTS n° 57, Paris 1967, pp. 75 – 78.
(12) : Olivier CLEMENT : a) « Questions sur l’Homme », STOCK, Paris 1972 ;
b) « La Résurrection chez Berdiaev », CONTACTS n° 78-79, p.213
(13) : a) Panayotis NELLAS : « Théologie de l’image. Essai d’anthropologie orthodoxe » in CONTACTS n° 84, Paris 1973, pp.261-268.
b) Athanase le Grand : « Incarnation du Verbe »,3, PG 25,101 B ; 4, PG 25, 104 CD
c) R.BERNARD : « L’Image de Dieu d’après saint Athanase », Aubier, Paris 1952, pp. 2 et 91 – 126.
d) Vladimir LOSSKY : « Théologie mystique de l’Eglise d’Orient », Aubier, Paris, 1990, pp. 109 – 129.
e) Nicolas CABASILAS : « La Vie en Christ », 3,PG 150, 572 B.
(14) : Olivier Clément, loc.cit.
(15) : Olivier Clément, loc.cit.

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Hymne Occidentale des 1ères
Vêpres de la Transfiguration:
 
Quicúmque Christum quæritis,
Oculos in altum tóllite :
Illic licébit vísere
Signum perénnis glóriæ.

Illústre quiddam cérnimus,
Quod nésciat finem pati,
Sublíme, celsum, intérminum,
Antíquius cælo et chao.

Hic ille Rex est Géntium
Populíque Rex iudáici,
Promíssus Abrahæ patri
Eiúsque in ævum sémini.

Hunc, et prophétis téstibus
Iisdémque signatóribus,
Testátor et Pater iubet
Audíre nos et crédere.

Iesu, tibi sit glória,
Qui te revélas párvulis,
Cum Patre, et almo Spíritu,
In sempitérna sæcula.
Amen.
Vous tous qui cherchez le Christ,
portez en haut vos regards :
là, vous pourrez contempler
l’image de la gloire éternelle.

Nous voyons quelque chose de radieux,
qui ne saurait souffrir de fin,
sublime, incomparable, infini,
antérieur au ciel et au chaos.

C’est Lui, le Roi des Nations,
le Roi du peuple juif,
promis au père Abraham
et à sa postérité, pour toujours.

Les Prophètes l’ont annoncé
et en même temps dépeint,
son Père lui rend aussi témoignage,
et nous ordonne d’écouter et de croire.

O Jésus, à vous soit la gloire,
qui vous révélez aux petits,
avec le Père et l’Esprit vivifiant,
dans les siècles éternels.
Amen.

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

 

« Regardez ce Jésus brillant comme un soleil, c'est un rayon de la béatitude qui vous est promise, 

 

vous serez un jour rayonnant comme cela.

 

Ô jour ! ô bonheur éternel ! quand y serai-je ?...

Écoutez les Apôtres, comme ils se sentent épris d'un singulier contentement à la vue de ce spectacle ; ce sont les consolations et les secours que notre bon Jésus nous donne dès cette vie.

Voyez Moïse et Élie à ses côtés qui le contemplent. Tous deux avaient instamment demandé de voir Dieu, et cette grâce leur est accordée, pour vous faire espérer et attendre que rien ne vous sera refusé, de ce que vous demanderez raisonnablement pour votre bien spirituel et éternel.

 

Car, que vous refuserait celui qui se donne lui-même pour toujours, ou s'il vous refuse quelque chose, qu'avez-vous besoin de cette chose, ayant Dieu qui est tout.

Mais ! ô mon Dieu, je crains à cette parole que j'entends de votre bouche : Écoutez-le.

Car Il me semble que je n'écoute point ce Fils bien-aimé, et cependant il n'y a d'espérance d'être jamais bienheureux, qu'en l'écoutant et en lui obéissant...

Mon fils, la crainte est bonne, pourvu qu'elle soit efficace, et qu'elle te porte à faire ce que tu dois, de peur qu'en y manquant tu ne viennes à être exclus de ton espérance ; et même quoi que tu fasses, il est toujours bon de craindre que tu n'en fasses pas assez, afin que ton espérance soit bien réglée entre le désespoir et la présomption... »

Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Transfiguration de Notre-Seigneur, Deuxième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868. (1ère édition : 1645)

De même que le médicament le plus amer

 

chasse ce qui est toxique,

 

ainsi donc la prière jointe au jeûne chasse

 

les mauvaises pensées.

 

 

Assim como o remédio mais amargo

caça, que é tóxico,

e, portanto, a oração anexado ao jejum de caça

maus pensamentos.

 

 

Just as the most bitter medicine drives out

 

poisonous creatures so prayer joined to fasting

 

drives evil thoughts away.

 

(Amma Syncletica, Apophtegmes des Pères du Désert)

QUI EST LE PLUS RICHE ?...



​Un jour, un père riche a emmené son fils en voyage dans un village pour lui montrer à quoi ressemble la vie des pauvres.

Ils passaient jour et nuit dans la ferme d’une famille pauvre.

Après leur retour du voyage, le père a demandé à son fils comment il aimait le voyage.

« C’était génial, papa », répondit le fils. 

« Alors, qu’avez-vous appris du voyage ? » demanda le père. 

Le fils a répondu : « J’ai vu que nous avions un chien, et ils en avaient quatre.

Nous avons une piscine dans notre jardin, et ils ont un ruisseau et une mer sans limites.

Nous avons des lanternes dans notre jardin la nuit, et elles ont les étoiles. 

Le père du garçon était sans voix quand il a entendu la réponse du garçon.

Puis son fils a ajouté : « Merci papa de m’avoir montré à quel point les gens peuvent être riches. »

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Chercher la présence de Dieu...
Cherchez et vous trouverez

De toutes mes forces, celles que tu m’as données,
Je T’ai cherché,
Désirant voir ce que j’ai cru.
Et j’ai lutté, et j’ai souffert.
 
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Mon unique espoir,
Accorde-moi de n’être jamais las de Te chercher,
Qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage.
 
Toi qui m’as donné de Te trouver,
Donne-moi le courage de Te chercher
Et d’espérer Te trouver toujours davantage.
 
Devant Toi ma solidité : garde-la.
Devant Toi ma fragilité : guéris-la.
Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore.
 
Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi.
De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi.
 
Accorde-moi de ne pas T’oublier,
Accorde-moi de Te comprendre.
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Accorde-moi de T’aimer.

 

Saint Augustin

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Hilaire

(v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église . Commentaire de l'évangile de Matthieu, 15 ; SC 258 (trad. SC p. 39 rev.) 
 

 

« Ma fille est tourmentée par un démon »

 

 

      Cette Cananéenne païenne n'a plus besoin elle-même de guérison, puisqu'elle confesse le Christ comme Seigneur et Fils de David, mais elle demande du secours pour sa fille, c'est-à-dire pour la foule païenne prisonnière de la domination d'esprits impurs.

Le Seigneur se tait, gardant par son silence le privilège du salut à Israël...

Portant en lui le mystère de la volonté du Père, il répond qu'il a été envoyé aux brebis perdues d'Israël, pour que ce soit d'une clarté évidente que la fille de la Cananéenne est le symbole de l'Église...

Il ne s'agit pas que le salut ne soit pas donné aussi aux païens, mais le Seigneur était venu « pour les siens et chez lui » (Jn 1,11), et il attendait les prémices de la foi de ce peuple dont il était sorti, les autres devant être sauvés ensuite par la prédication des apôtres... 


      Et pour que nous comprenions que le silence du Seigneur provient de la considération du temps et non d'un obstacle mis par sa volonté, il ajoute :

« Femme, ta foi est grande ! »

Il voulait dire que cette femme, déjà certaine de son salut, avait foi – ce qui est mieux encore - dans le rassemblement des païens, à l'heure qui approche où, par leur foi, ils seront libérés comme la jeune fille de toute forme de domination des esprits impurs.

Et la confirmation de cela arrive : en effet, après la préfiguration du peuple des païens dans la fille de la Cananéenne, des hommes prisonniers de maladies d'espèces diverses sont présentés au Seigneur par des foules sur la montagne (Mt 15,30).

Ce sont des hommes incroyants, c'est-à-dire malades, qui sont amenés par des croyants à l'adoration et au prosternement et à qui le salut est rendu en vue de saisir, étudier, louer et suivre Dieu.

 

 
Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

 

 

Par Saint Jean de Damas (v. 675-749),

moine, théologien, docteur de l'Église .Homélie sur la Transfiguration du Seigneur, 16-18 ; PG 96, 572 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 503) 

19.Transfiguration

« Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui »

 

« Une nuée lumineuse les couvrit de son ombre » et les disciples ont été saisis d'une grande crainte en voyant Jésus le Sauveur, avec Moïse et Élie, dans la nuée.

Jadis, il est vrai, quand Moïse a vu Dieu, il est entré dans la nuée divine (Ex 24,18), donnant ainsi à comprendre que la Loi était une ombre.

Écoute ce que dit saint Paul :

-« La Loi, en effet, n'avait que l'ombre des biens à venir, non la réalité même » (He 10,1). 

Israël, en ce temps-là, « n'avait pas pu fixer les yeux sur la gloire passagère du visage de Moïse » (2Co 3,7).

« Mais nous, le visage découvert, nous reflétons la gloire du Seigneur et nous sommes transformés d'une gloire en une gloire plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit » (v. 18).

C'est pourquoi la nuée qui a couvert les disciples de son ombre n'était pas remplie de ténèbres mais de lumière.

En effet, « le mystère resté caché depuis les siècles et les générations a été révélé » (Col 1,26) et la gloire perpétuelle et éternelle est manifestée.

Voilà pourquoi Moïse et Élie, aux côtés du Sauveur, personnifiaient la Loi et les prophètes.

Celui qu'annonçaient la Loi et les prophètes, c'est, en vérité, Jésus, le dispensateur de la vie. 

Moïse représente aussi l'assemblée des saints qui se sont endormis jadis (Dt 34,5) et Élie, celle des vivants (2R 2,11), car Jésus transfiguré est le Seigneur des vivants et des morts.

Et Moïse est enfin entré dans la Terre promise, car c'est Jésus qui y conduit.

Autrefois, Moïse avait vu de loin seulement l'héritage promis (Dt 34,4) ; aujourd'hui il le voit clairement.

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

 

Par Léon le Grand 

(?-440-461), pape de Rome et docteur de l'Église latine. Sermon 51, 2-6 ; SC 74 bis (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 209 rev.) 
 

« La gloire qui doit se révéler en nous »

 

« Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère » et, les ayant amenés sur une haute montagne, il leur manifesta l'éclat de sa gloire. 

Car, même s'ils avaient compris que la majesté de Dieu résidait en lui, ils ignoraient que son corps, qui voilait sa divinité, avait part à la puissance de Dieu. 

Voilà pourquoi le Seigneur avait promis expressément, peu de jours auparavant, que parmi ses disciples « quelques-uns ici présents ne goûteront pas la mort avant de voir le Fils de l'homme venir dans son Royaume » (Mt 16,28), c'est-à-dire dans l'éclat royal qui convenait spécialement à la nature humaine qu'il avait prise. 

Cette transfiguration avait d'abord pour but d'enlever du cœur des disciples le scandale de la croix, pour que l'humilité de la Passion volontairement subie ne trouble pas la foi de ceux qui auraient vu la grandeur de la dignité cachée. 

Mais, par une même prévoyance, la transfiguration établissait dans l'Église de Jésus l'espérance destinée à la soutenir, en sorte que les membres du Corps du Christ comprennent quel changement s'opérerait un jour en eux, puisqu'ils étaient appelés à participer à la gloire qu'ils avaient vu resplendir dans leur Chef, dans leur tête. 

À ce sujet, le Seigneur lui-même avait dit, parlant de la majesté de son avènement : 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). 

Et l'apôtre Paul affirme la même chose quand il dit : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). 

Et dans un autre passage :

« Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ; quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,3-4). 

Par Léon le Grand 

(?-440-461), pape de Rome et docteur de l'Église latine. Sermon 51, 2-6 ; SC 74 bis (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 209 rev.) 
 

« La gloire qui doit se révéler en nous »

 

« Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère » et, les ayant amenés sur une haute montagne, il leur manifesta l'éclat de sa gloire. 

Car, même s'ils avaient compris que la majesté de Dieu résidait en lui, ils ignoraient que son corps, qui voilait sa divinité, avait part à la puissance de Dieu. 

Voilà pourquoi le Seigneur avait promis expressément, peu de jours auparavant, que parmi ses disciples « quelques-uns ici présents ne goûteront pas la mort avant de voir le Fils de l'homme venir dans son Royaume » (Mt 16,28), c'est-à-dire dans l'éclat royal qui convenait spécialement à la nature humaine qu'il avait prise. 

Cette transfiguration avait d'abord pour but d'enlever du cœur des disciples le scandale de la croix, pour que l'humilité de la Passion volontairement subie ne trouble pas la foi de ceux qui auraient vu la grandeur de la dignité cachée. 

Mais, par une même prévoyance, la transfiguration établissait dans l'Église de Jésus l'espérance destinée à la soutenir, en sorte que les membres du Corps du Christ comprennent quel changement s'opérerait un jour en eux, puisqu'ils étaient appelés à participer à la gloire qu'ils avaient vu resplendir dans leur Chef, dans leur tête. 

À ce sujet, le Seigneur lui-même avait dit, parlant de la majesté de son avènement : 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). 

Et l'apôtre Paul affirme la même chose quand il dit : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). 

Et dans un autre passage :

« Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ; quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,3-4). 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

LE COIN DU CATHECHISME

 

ET DE LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

La-transfiguration-1.jpgLA TRANSFIGURATION (COLORIAGES):

 

Une semaine après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et ils gravirent la montagne pour prier en paix.

Jésus voulait manifester Sa gloire et la cohérence des projets du Père ("Ancienne et Nouvelle Alliance") avant d' affronter les terribles épreuves qu’il allait subir pour assumer notre Rédemption ( l'Oeuvre de notre Salut) .

Il pria longuement, tandis que ses trois disciples l’attendaient, assis un peu plus loin.

Comme l’heure avançait et que la chaleur devenait étouffante, ils sombrèrent dans un profond sommeil.

Mais, brusquement, quelque chose les réveilla.

Pierre, Jacques et Jean se frottèrent les yeux pour être sûrs qu’ils ne rêvaient pas. Là, devant eux, ils virent Jésus qui parlait avec deux hommes, un de chaque côté.

Mais Jésus était resplandissant de lumière, il était "transfiguré".

Son visage et ses vêtements étaient resplendissants. Dans les deux hommes, qui rayonnaient également d’une lumière éclatante, les Apôtres reconnurent Moïse et Élie.

Ils s’entretenaient de ce qui allait bientôt arriver à Jésus à Jérusalem. Émerveillés, les Apôtres ne pouvaient détacher leurs yeux des trois hommes baignés de cette lumière surnaturelle.

 La-transfiguration-2.jpgPuis Élie et Moïse disparurent.

Pierre était bouleversé, il voulait que cela dure toujours.

« Maître, s’écria-t-il, dressons trois tentes ici, pour toi, pour Moïse et pour Élie ! » Mais Pierre ne se rendait pas compte de ce qu’il disait.

A ce moment-là, une grande nuée enveloppa les trois Apôtres. Et, sortant des nuages, la voix de Dieu se fit entendre, qui disait :

« Celui-ci est mon Fils, que j’aime et que j’ai choisi. Écoutez-le ».

Puis le nuage disparut et, quand les Apôtres regardèrent en direction de Jésus, il était seul et son aspect était habituel.

Jésus les rejoignit et ils redescendirent de la montagne. Les Apôtres étaient encore sous le choc, mais Jésus leur dit :

« Ne racontez à personne ce que vous avez vu jusqu’à ce que je sois ressuscité des morts ».

Pierre, Jacques et Jean se demandaient ce que Jésus voulait dire.

Mais ils étaient sûrs d’une chose, c’est qu’ils avaient assisté à un évènement unique, exceptionnel, et que désormais ils devaient garder le secret...

Ils avaient juste entrevu la gloire de Dieu, qui n’est pas de ce monde.L'icône de la Transfiguration marque l'entrée du hoeur de nos Eglises Syriaques (Au dessus de la "Porte Royale" pour nous indiquer:

*l'Unité entre "Ancienne" et "nouvelle" Alliance,

*la gloire du Christ Premier né d'une multitude de frères, le Fils de Dieu par nature;

*notre appel à la "Divinisation par la Grace"...)

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NOTRE-DAME DU PUY

Dès le Ve siècle, au Puy, Marie rend visible sa maternité divine

Dédié à Notre Dame de l'Annonciation, le sanctuaire du Puy-en-Velay (sud-ouest de la France) est l’un des plus anciens d'Europe.

L'abbé Chanai nous en raconte l'histoire. Au IIIème siècle, un 11 juillet du mois de juillet, la Vierge serait apparue à une veuve atteinte de fortes fièvres malignes.

Marie, mère de Dieu, demanda à la vieille femme de se rendre sur le Mont Anis, lieu sacré, encore appelé rocher Corneille, pour les païens bien avant la christianisation, et de s'allonger sur un dolmen.

La veuve en revient guérie. L'un des anges qui entouraient la Vierge lui aurait alors confié ce message : « La Reine du Ciel a choisi ce lieu pour en faire son domaine, y recevoir des prières et les exaucer ».

La vieille femme se rendit à Galabrum où s'était constituée une petite communauté chrétienne sous l'impulsion du prêtre Marcel, envoyé par Austremoine, l'évêque d'Arvernes pour y faire connaître la foi en Jésus-Christ.

Elle transmet le message de l'ange au chef de cette communauté, l'évêque Scutaire. Tous deux se rendent sur les lieux et découvre un cerf qui trace dans la neige tombée dans la nuit les limites du futur sanctuaire.

L'évêque fait aussitôt délimiter l'espace par des branches d'épineux. Le lendemain il les trouvent fleuries et embaumant fortement l'air.

Un premier sanctuaire est construit sur les fondations de l'ancien temple gallo-romain détruit au IVème siècle lorsque l'Empire Romain se rallia à la chrétienté, tout près du dolmen.

Le dolmen fut mit à l'intérieur de l'église, chose tout à fait exceptionnelle.

A l'intérieur on plaça une statue de la Vierge, qui prenait ainsi la place de l'ancienne divinité païenne vénérée en ce lieu. La consécration de cet oratoire eut lieu un 11 juillet, jour anniversaire de l'apparition et jour où l'on fête aujourd'hui sa dédicace.

Le Chanoine Fayard, historien local, imagine que la date du 11 juillet a pu être choisi pour la dédicace de l’église parce que jour anniversaire de l'apparition de la Vierge sur le dolmen.

Selon la tradition, l'origine du sanctuaire est contemporaine de la proclamation solennelle de la maternité divine de Marie par le concile d'Ephèse(431).

De cette première image de la Vierge vénérée sur le Mont Anis, il ne 
reste aucune trace ni copie exacte. On sait seulement qu'elle était en pierre et on suppose que sa forme se retrouve dans les enseignes de pèlerinages frappées au XIIIème  siècle.

On y voit une Vierge assise, couronnée et voilée, tenant son enfant sur le bras droit et un sceptre fleurdelisé dans la main droite. La plupart des statues de la Vierge des relais pèlerins de la région semblent en être des copies plus ou moins fidèles,   sous   le   nom,   souvent,   de   Notre-Dame-de-Bon-Secours.  

Elle aurait été remplacée, au  XIIIème siècle par une vierge en bois de cèdre, baptisée « Vierge Noire », don du Roi Louis XI, Saint Louis, venu en 
pèlerinage au Puy en 1254, au retour de la 7ème croisade.

Haute de 71cm, il s'agissait d'une statue de facture orientale, sans doute copte, elle fut brûlée en 1794 par les ultra-révolutionnaires de Louis Guyardin, envoyé de la Convention Nationale dans la Haute-Loire et resté célèbre pour son zèle anticlérical.

Cet acte eut lieu le jour de la Pentecôte, devenue celui de l'Être Suprême.

La statue visible aujourd'hui dans le chœur de la cathédrale est une réplique réalisée au XVIIème siècle par Philippe Kaeppelin à partir de documents du  XIIIème siècle. Elle provient de la chapelle Saint-Maurice-du-Refuge.  

Elle   fut   couronnée   sur   la   place   du   Breuil   par   l'évêque   du   Puy, monseigneur Auguste de Morlhon, au nom du pape Pie IX, le 8 juin 1856, à l'occasion du 62ème anniversaire de la destruction de la précédente effigie.

En ce sanctuaire, d'innombrables pèlerins (parmi lesquels des Papes, des rois, des saints...) ont été réconfortés par la Mère de Dieu. Spécialement à l'occasion des « Grands Pardons » ou « Jubilés ». Le 11 février 1856, le Pape Pie IX a honoré ce sanctuaire du titre de basilique. C'est une façon d'indiquer à tous l'importance, le rayonnement d'un lieu source pour la vie chrétienne.

Le Puy semble donc un lieu majeur choisi très tôt par Marie pour rendre visible et concrète en Europe sa maternité divine. La prière que nous aimons spécialement au Puy est l'Angélus où, trois fois par jour, avec Marie, nous accueillons dans la joie, la venue du Fils de Dieu parmi nous. Nous chantons aussi très souvent le Salve Regina.

 

Premier dimanche après la fête de la Transfiguration

  • Soirée :
    • Saint-Marc 4:21-34
  • Matin :
    • Saint Mathieu 13: 44-52
  • Avant Quadisha Qurbana
    • Deuteronome25: 13-16
    • Psaume 27
    • Ezéchiel 7:1-4
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Saint-Jacques 4: 7 :
    • 07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
    •  5: 6
    • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
    •  
    • Philippiens 4: 8-20 :

08 Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le en compte.

09 Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

10 J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur à voir maintenant refleurir vos bonnes dispositions pour moi : elles étaient bien vivantes, mais vous n’aviez pas occasion de les montrer.

11 Ce ne sont pas les privations qui me font parler ainsi, car j’ai appris à me contenter de ce que j’ai.

12 Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. J’ai été formé à tout et pour tout : à être rassasié et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations.

13 Je peux tout en celui qui me donne la force.

14 Cependant, vous avez bien fait de vous montrer solidaires quand j’étais dans la gêne.

15 Vous, les Philippiens, vous le savez : dans les premiers temps de l’annonce de l’Évangile, au moment où je quittais la Macédoine, je n’ai eu ma part dans les recettes et dépenses d’aucune Église, excepté la vôtre.

16 À Thessalonique déjà, vous m’avez envoyé, et même deux fois, ce dont j’avais besoin.

17 Je ne recherche pas les dons ; ce que je recherche, c’est le bénéfice qui s’ajoutera à votre compte.

18 J’ai d’ailleurs tout reçu, je suis dans l’abondance ; je suis comblé depuis qu’Épaphrodite m’a remis votre envoi : c’est comme une offrande d’agréable odeur, un sacrifice digne d’être accepté et de plaire à Dieu.

19 Et mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.

20 Gloire à Dieu notre Père pour les siècles des siècles. Amen.

    •  

    • Saint Mathieu 21: 28-32 :
  • 28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
  • 29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
  • 30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
  • 31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
  • 32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.

Prière en l’honneur de Sainte Philomène:

Sainte Philomène, glorieuse vierge et invincible martyre, vous qui avez enduré sans faiblir de nombreux et terribles tourments, et qui avez préféré répandre votre sang plutôt que de renier la Foi véritable et l’Amour du Christ notre divin Rédempteur, obtenez à ceux qui vous invoquent avec confiance une Foi plus vive, une Espérance plus ferme et une plus ardente Charité.

Daignez intercéder pour moi et me procurer aide et assistance dans les nécessités de cette vie. Je vous prie en particulier de m’obtenir la grâce de …… , si cette requête est conforme au bien de mon âme et contribue à la gloire de Dieu.

Je vous demande votre secours et l’appui de vos prières pour que, servant Notre-Seigneur Jésus-Christ avec toujours plus de fidélité en cette vie passagère, et soutenu par votre assistance à l’heure de la mort, je puisse, auprès de vous, de Notre-Dame et de tous les Saints, avoir le bonheur de Le contempler, de Le louer et de L’aimer pour toute l’éternité. Amîn.

(prière composée par Frère Maximilien-Marie, source: http://leblogdumesnil.unblog.fr )

 

Oraison :

Daignez Seigneur Jésus, nous faire trouver, dans la protection de sainte Philomène, les secours que réclame notre indigence, afin que nous recevions par son intercession, les grâces dont vous êtes la source et qui nous sont nécessaires pour arriver à la sainteté. Nous vous en supplions, ô Dieu qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit dans les siècles de siècles.

Amîn.

 

PÈLERINAGE A SAINTE PHILOMÈNE

Dimanche 13 AOÛT, (Vénération de sa Relique)

¤Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception

des fidèles*.


 

Adresse:

Paroisse Syro-Orthodoxe N-D Source de Toutes Grâces

MAISON NOTRE-DAME

66, Place Schoeneck, LE BOURG

16560 JAULDES.

Tel: 05.45.37.35.13

Courriel :asstradsyrfr@laposte.net

 

*Pour accompagnements spirituels, confessions, prières de délivrances ou d’exorcismes, prières de guérisons intérieures…


Mémoire de Sainte Philomène en ce même sanctuaire les 4èmes dimanches de chaque mois.

Sainte Philomène, qui êtes-vous ?
Le tombeau de cette vierge et martyre, inconnue jusqu'aux premières années du siècle dernier, fut providentiellement découvert aux catacombes, l'an 1802. Dieu a rendu célèbre par tant de miracles la découverte du corps de sainte Philomène; le culte de cette jeune Sainte s'est répandu dans tout l'univers avec une rapidité si merveilleuse; elle a reçu et reçoit de toutes parts des hommages si exceptionnels, qu'elle mérite d'être placée au premier rang parmi les vierges et martyres que vénère l'Église.
Le saint curé d'Ars l'appelait sa chère petite Sainte et faisait des merveilles par son invocation.
D'après les études fort sérieuses des savants, sainte Philomène aurait été une enfant du peuple, immolée au Ier siècle pour Jésus-Christ, à l'âge de douze ou treize ans. L'examen de ses ossements a permis d'apprécier son âge; la fiole de sang desséché trouvée dans sa tombe indique clairement son martyre; les instruments de supplice peints sur la plaque de terre cuite qui fermait le tombeau, les flèches, l'ancre, la torche, nous montrent quels genres de tortures elle a souffert; l'inscription: La paix soit avec toi, Philomène, nous fait connaître son nom vénéré.
C'est à bon droit que sainte Philomène a été appelée la Thaumaturge du XIXe siècle. Aucun Saint peut-être, dans ce siècle, n'a opéré tant de prodiges. On l'invoque dans tous les besoins; mais elle semble s'être déclarée surtout l'amie et la protectrice des petits enfants. De tous les miracles qu'elle a faits, le plus grand est l'explosion de confiance et d'amour qu'elle a excitée en toute l'Église.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Les problèmes relationnels dans le mariage 
 
Un homme est venu un jour à mon skite, me disant à quel point il était déprimé, à cause des disputes qu'il avait avec sa femme. Cependant, je n'ai pas trouvé de problème sérieux.
 
Il râlait à cause de quelque chose, et sa femme râlait à propos d'autre chose, alors ils ne pouvaient pas s'accorder. Dans ce cas, un peu d'"ameublement" était nécessaire. Par exemple, nous pouvons prendre des planches non rabotées.
 
L'une a un nœud à un endroit, l'autre a un nœud à un autre endroit, et si vous essayez de les assembler, un espace vide apparaîtra entre elles.
Mais, si vous égalisez et rabotez l'une des planches d'un côté, et qu'il en est de même avec l'autre planche avec le même outil de menuisier, elles s'ajusteront rapidement l'une à l'autre, et il n'y aura pas d'espace vide entre elles. (L'ancien Paisios considérait que le couple marié devait avoir un père spirituel commun, qui les aiderait dans la réconciliation de leurs disputes.)

Certains hommes disent :
"Je ne suis pas compatible avec ma femme, nous sommes des personnes totalement différentes ! Pourquoi Dieu fait-il des choses si étranges ? Dieu ne pourrait-Il pas harmoniser les époux, pour que leurs caractères soient identiques ou semblables, et pour qu'ils puissent vivre ensemble dans la spiritualité ?"

Je leur dis :
"Ne comprenez-vous pas que l'harmonie de Dieu réside dans les différentes personnes ? Différentes personnes s'harmonisent.
 
Que Dieu vous protège d'être les mêmes ! Imaginez que vous ayez tous les deux le même caractère, que se passerait-il si vous vous mettiez tous les deux en colère : vous détruiriez votre maison.
Ou, si vous étiez tous les deux doux et inactifs, tous les deux resteraient dans l'oisiveté !
Si vous étiez tous les deux avares, vous seriez semblables et vous seriez d'accord l'un avec l'autre, mais vous iriez tous les deux en enfer.
Si vous étiez tous les deux des gaspilleurs, seriez-vous capables de sauver votre maison ? Non. Vous démoliriez votre maison et vos enfants finiraient dans la rue.

Si quelqu'un a un mauvais caractère, et épouse quelqu'un avec un mauvais caractère, ils seront les mêmes ou similaires, n'est-ce pas ?
Mais, ils s'entretueraient en une seule journée !

Dieu a créé de sorte que le partenaire bon et gentil épouse quelqu'un d'autre, et l'aide, parce qu'il a peut-être toujours eu de la bonne volonté, mais il n'y avait personne pour l'aider, depuis sa naissance."


Même de petites différences dans nos caractères peuvent aider les partenaires à former une famille harmonieuse, car ils se complètent mutuellement.
 
Vous avez besoin d'une pédale d'accélérateur pour faire avancer votre voiture, mais vous avez quand même besoin de la pédale de frein pour vous arrêter au besoin.
S'il y avait une voiture avec seulement une pédale de frein, elle resterait au même endroit pour de bon. S'il y avait une boîte de vitesses mais pas de freins, la voiture ne s'arrêterait pas.

Tu sais ce que j'ai dit à un couple ?
"Vous n'êtes pas faits l'un pour l'autre, parce que vous êtes trop faits l'un pour l'autre !" Les deux étaient trop sensibles. Quelque chose se passait dans la maison. Il était un peu catastrophé en disant :
"Oh, qu'est-ce qui va nous arriver ?" Puis elle disait la même chose : "Oh, qu'est-ce qui va nous arriver ?"
Ils s'entraidaient pour tomber plus vite en désespoir. Ne pourrait-elle pas, au contraire, calmer son mari en disant :
"Attends, ce qui nous est arrivé n'est pas si terrible." J'ai remarqué cela dans de nombreux mariages.

Et, dans l'éducation de leurs enfants, lorsque les personnes sont différentes, les partenaires s'entraident toujours pour donner la bonne éducation à leurs enfants.
 
L'un dit : "Donnons un peu plus de liberté aux enfants", et l'autre freine un peu.
Si les deux sont stricts, ils perdront les enfants.
Mais aussi, si les deux sont trop laxistes, ils les perdront aussi. Lorsqu'ils sont différents, ils sont capables de garder leurs enfants en équilibre.

Ce que je veux dire, c'est que tout dans le mariage est nécessaire. Bien sûr, nous devons veiller à ne pas franchir les frontières, mais nous devons garder à l'esprit que chacun peut s'entraider ; les gens sont là pour s'entraider.

Saint Païssios l'Athonite 

SAINT LAURENTQUI ÊTES-VOUS ?

LAURENT 10 AOUT
Saint Laurent est un diacre et martyr romain mort en 258.

C’est lors de la persécution de l’empereur Valérien que Laurent a été martyrisé avec le pape Sixte II et cinq autres diacres. Ils avaient été surpris à célébrer le culte interdit au cimetière St Callixte de Rome.

Alors que tous furent décapités on donna quelques jours de répit à Laurent pour qu’il livre le « trésor » de la communauté. En effet il s’occupait comme diacre, des aumônes et secours aux pauvres. Il se présenta alors à l’empereur avec les pauvres à qui il venait de donner le prétendu trésor. Il fut immédiatement décapité.http://stremi-reims.cef.fr/histoire.html

Je dis bien décapité et non brûlé sur un grill comme le raconte la Passion de saint Laurent rédigée plus tard et très imagée. Il est cependant presque toujours représenté, son grill à la main et le palais de l’Escurial près de Madrid, qui est dédié à Laurent, a la forme d’un grill.

http://www.digischool.nl/kleioscoop/escurial.htm

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Service Archidiocésain de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas pour les ministères d'Exorcisme, de Délivrance et de Guérison intérieure.

 

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 10:25

Sommaire:

¤ SOS

¤ Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au Monastère et en dehors sur le territoire français

¤ CONVOCATIONS AUX A.G E des deux Association Cultuelle et Caritative

¤Lectionnaire pour le Deuxième Dimanche apres la Pentecôte

¤ Lectionnaire pour le Troisième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Nersès Snorhali « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis »

¤ Sainte Sophie de Thrace, patronne des orphelins

¤ CROIRE EN DIEU OU N'Y PAS CROIRE, TELLE EST LA QUESTION...

¤ Saint Aday, qui êtes-vous ?

¤ Lectures Liturgiques pour le Quatrième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Augustin (354-430« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes

que tu prendras »

¤ PRIÈRE DE ST EPHREM POUR DEMANDER CHAQUE JOUR PARDON DE SES PÉCHÉS

¤ DIEU PARLE AUX HOMMES

¤ Ce 28 Juin commémoration du dukhrono de Ste Théodora

¤ IMPORTANCE DE LA PRIÈRE «Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vousrespirez»

¤ L’AVENIR DU CHRISTIANISME EN FRANCE
¤ LA CONFESSION DES ENFANTS

¤ L'ESPRIT SAINT TOUJOURS PRESENT

¤ LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES

¤ L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi de l'Apôtre Pierre

¤ Vie des Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre et Paul, les Premiers-Coryphées

¤Les 3 sermons de St Bernard sur Sts Pierre et Paul...

¤ SS. PETRI ET PAULI APOSTOLORUM (L'introït latine/Vidéo)

¤ LECTIONNAIRE pour la Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul (29 Juin)

¤ Homélie de Saint Augustin évêque d'Hippone pour la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul

¤ LECTIONNAIRE pour la Fête des douze apôtres (Juin 30)

¤ Jeûne des 12 Apôtres, Les apôtres et les saints

¤ TROIS TYPES DE VIE SPIRITUELLE

¤ UN HOMME JUIF DÉCOUVRE "LA BIBLE DES CHRÉTIENS"

¤ Prière à SAINT JOSEPH pour trouver un logement et prière pour les vocations

¤ La douceur de la brebis, la simplicité de la colombe par l'Abbé Duquesne

¤ « La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes » par Saint Cyrille d'Alexandrie

¤Cathéchisme: Le coin de la transmission familiale

¤Annonces d’intérêt général

 

 

 

S.O.S

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles 

La Métropolie toute entière survivait jusqu'à présent grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial, malheureusement, ce loyer ne suffit pas ainsi qu'un emploi civil que j'ai auprès d'une entreprise en tant que "Conseiller en déontologie et spiritualité"...

 

Nous cherchons à  imaginer comment nous en sortir matériellement mais nous sommes arrivés si bas qu'on peut se demander ce qui pourrait collaborer à redresser une situation des plus critiques.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire, la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et cet emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...Ce n'est plus possible...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2023

Moniale Marie-André, trésorière

Frère Ruben-Marie, vice trésorier.

 



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 



NORMANDIE, REGION PARISIENNE ET HAUTS DE FRANCE:

 

Nota bene: LE JEÛNE (OU CARÊME) DES SAINTS APÔTRES. DU 12 JUIN AU 29 JUIN 2023

◇ Lundi 5 , mardi 6 et mercredi 7 Juin je célébrerai la Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 5h du matin en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe au, 15 Rue des trois Communes. 27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL

Nota bene : Je serai au Cameroun du 15 au 27 Juin.

◇ Jeudi 29 Juin, Solennité de la Sts Pierre et Paul

 À 10h30, Quadisha Qurbana au Monastère ( Programme habituel )

◇ Vendredi 30 Juin, Solennité des Douze Apôtres.

À 10h30 Quadisha Qurbana au Monastère (Programme habituel )

◇ Samedi 1er Juillet,à 10h30 Quadisha Qurbana (Divine Liturgie ) pour les défunts inscrits à notre Fraternité de prières pour les défunts. Journée particulièrement consacrée aux confessions.

◇ Dimanche 2 Juillet, PÈLERINAGE MENSUEL À NOTRE-DAMEDE MISÉRICORDE.

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles .

◇ Dimanche 23 Juillet, PÈLERINAGE annuel à SAINT CHRISTOPHE .

 

À 10h30 Messe suivie de la BÉNÉDICTION DES VÉHICULES,

d'un repas fraternel ( Anniversaire de Jean-Marie Shoot, de Thérèse, de Mor Philipose. Pendant le repas: 

Assemblées Générales Extraordinaires des deux Associations Métropolitaine et Caritative Après midi consacré à la réception des fidèles.



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :


- Dimanche 11 Juin , Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant : Mor Philipose ) 2ème Dimanche après la Pentecôte, mémoire de St Barthélemy.

- Dimanche 25 Juin,Divine Liturgie à 10h30 (Desservant : Abouna Simon )...

- Dimanche 9 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Mor Philipose )

-Dimanche 23 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Abouna Simon )BÉNÉDICTION DES VÉHICULES.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:


- Samedi 10 Juin , Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

- Samedi 8 Juillet, Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 10h30, repas fraternel et réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT les 28, 29, 30 et 31 Août pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° du montant de votre offrande ( Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " )

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

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CONVOCATIONS AUX AGE,
LE 23 JUILLET 2023:
DE LA MÉTROPOLIE ET DE LA
CARITATIVE :

Chers amis. Aloho m'barekh.
Comme annoncé lors de nos diverses manifestations cultuelles et caritatives ainsi que dans le Blog , je vous rappelle la convocation aux deux réunions de l'Association diocésaine d'une part (Cultuelle) et caritative d'autre part.
Ces deux associations ont vocation de gérer les activités cultuelles et caritative au sein de notre Eglise Métropolitaine.

IL EST IMPORTANT QUE CHACUN D'ENTRE VOUS S'Y ENGAGE D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE EN FONCTION DE SES POSSIBILITÉS.
Ces AGE auront largement été préparées en aval pour permettre leur déroulement serein au cours du repas fraternel qui clôturera les festivités du Pèlerinage de Saint Christophe le 23 Juillet 2023

En plus des hélas trop habituels manquements au sens des responsabilités , de graves événements se sont produits au cours de ces derniers mois, il est donc crucial, pour l'avenir de la mission en France et en dehors de notre territoire national que vous soyez présent(s) ou représenté(s).

La réunion de l'association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma revêt une importance capitale cette année puisque impérativement son bureau comme son fonctionnement doivent être résoluments renouvelés en raison des disfonctionnements endémiques qui la paralysent et la stérilisent au point que sans cela, sa dissolution est très sérieusement envisagée par celui qui ne se sent plus les forces spirituelles, physiques, morales et financières de maintenir artificiellement l'élan missionnaire d'une structure devenue ingérable lorsque plusieurs acteurs ne tiennent pas leurs rôles ou concentrent dans l'illégalité tous les rôles en dehors du spirituel qui incombe aux seuls Clercs qui cependant, sont de ce fait, entravés.

Dans ce sens, tous avis sur le fonctionnement de la Métropolie en France et ses Missions seront les bienvenus sachant qu'ils ne peuvent interférer dans le domaine du dogme et de la discipline ecclésiastique réservés aux Pasteurs (Le Métropolite et ses collaborateurs prêtres)

D'ici-là, je vous invite, une fois de plus, à préparer ces réunions dans la prière, unis dans la Foi Apostolique, autour de Marie et des Saintes femmes, en un seul Cénacle pour implorer lumière et force dans l'Esprit Saint.

Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ, notre Seigneur.

+Mor Philipose, Brévilly ce 1.V.2023


 

 

 

CONVOCAÇÕES AOS SÉCULOS,
23 DE JULHO DE 2023:
A METRÓPOLE E A
CARIDADE:

Caros amigos. Aloho m'barekh.
Conforme anunciado durante os nossos diversos eventos religiosos e caritativos, recordo o convite para os dois encontros da Associação Diocesana por um lado (Cultural) e da Caridade por outro.
Estas duas associações destinam-se a gerir atividades religiosas e caritativas dentro da nossa Igreja Metropolitana.

É IMPORTANTE QUE CADA UM DE VOCÊS SE COMPROMISSE DE UMA FORMA OU DE OUTRA DE ACORDO COM SUAS POSSIBILIDADES.
Estes AGEs terão sido amplamente preparados a jusante para permitir o seu desenrolar sereno durante a refeição fraterna que encerrará as festividades da Romaria de São Cristóvão no dia 23 de julho de 2023

Para além da habitual falta de sentido de responsabilidade, ocorreram graves acontecimentos nos últimos meses, pelo que é crucial para o futuro da missão em França e fora do nosso território nacional que estejas presente(s) ou representado(s).

A reunião da associação de culto da Metrópole da Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma é de capital importância neste ano, pois imperativamente o seu ofício e o seu funcionamento devem ser resolutamente renovados por causa das disfunções endêmicas que o paralisam e esterilizam a ponto de, sem isto, a sua dissolução é considerada muito seriamente por aqueles que já não sentem forças espirituais, físicas, morais e financeiras para manter artificialmente o ímpeto missionário de uma estrutura que se tornou incontrolável quando vários actores não desempenham os seus papéis ou se concentram na ilegalidade do todos os papéis fora do espiritual que cabem apenas aos clérigos que, no entanto, são impedidos por isso.

Nesse sentido, todas as opiniões sobre o funcionamento da Metrópole na França e suas Missões serão bem-vindas, sabendo que não podem interferir no campo da dogmática e da disciplina eclesiástica reservada aos Pastores (O Metropolita e seus sacerdotes colaboradores).

Até lá, convido-vos, mais uma vez, a preparar estes encontros em oração, unidos na Fé Apostólica, em torno de Maria e das Santas Mulheres, num único Cenáculo para implorar luz e força no Espírito Santo.

Vossa respeitosa e fraternal devoção em Cristo nosso Senhor.

+Mor Philipose, Brévilly neste 1.V.2023

 

 

CONVOCATIONS TO THE AGES,
JULY 23, 2023:
METROPOLIS AND THE
CHARITY:

Dear friends. Aloho m'barekh.
As announced during our various religious and charitable events, I remind you of the invitation to the two meetings of the Diocesan Association on the one hand (Cultural) and charity on the other.
These two associations are intended to manage religious and charitable activities within our Metropolitan Church.

IT IS IMPORTANT THAT EACH OF YOU COMMIT TO IT IN ONE WAY OR ANOTHER ACCORDING TO YOUR POSSIBILITIES.
These AGEs will have been largely prepared downstream to allow their serene unfolding during the fraternal meal which will close the festivities of the Pilgrimage of Saint Christopher on July 23, 2023

In addition to the too usual lack of sense of responsibility, serious events have occurred in recent months, it is therefore crucial for the future of the mission in France and outside our national territory that you are present. (s) or represented.

The meeting of the worship association of the Metropolis of the Syro-Orthodox Church of Mar Thoma is of capital importance this year since imperatively its office as its functioning must be resolutely renewed because of the endemic dysfunctions which paralyze and sterilize it to the point that without this, its dissolution is very seriously considered by those who no longer feel the spiritual, physical, moral and financial strength to artificially maintain the missionary momentum of a structure that has become unmanageable when several actors do not play their roles or concentrate in the illegality of all roles outside of the spiritual which falls to the Clerics alone who, however, are thereby hindered.

In this sense, all opinions on the functioning of the Metropolis in France and its Missions will be welcome knowing that they cannot interfere in the field of dogma and ecclesiastical discipline reserved for Pastors (The Metropolitan and his priest collaborators)

Until then, I invite you, once again, to prepare these meetings in prayer, united in the Apostolic Faith, around Mary and the Holy Women, in a single Cenacle to implore light and strength in the Spirit Holy.

Your respectfully and fraternally devoted in Christ our Lord.

+Mor Philipose, Brévilly this 1.V.2023

 

 

 

CONVOCATORIAS A LAS EDADES,
23 DE JULIO DE 2023:
METRÓPOLIS Y LA
CARIDAD:

Queridos amigos. Aloho m'barekh.
Tal como se anunció durante nuestros diversos eventos religiosos y caritativos, les recuerdo la invitación a las dos reuniones de la Asociación Diocesana por un lado (Cultural) y la caridad por el otro.
Estas dos asociaciones están destinadas a administrar actividades religiosas y caritativas dentro de nuestra Iglesia Metropolitana.

ES IMPORTANTE QUE CADA UNO DE USTEDES SE COMPROMETAN DE UNA FORMA U OTRA SEGÚN SUS POSIBILIDADES.
Estas AGE habrán sido en gran parte preparadas aguas abajo para permitir su sereno desarrollo durante la comida fraterna que cerrará las fiestas de la Romería de San Cristóbal el 23 de julio de 2023

Además de la falta de sentido de la responsabilidad demasiado habitual, en los últimos meses se han producido graves acontecimientos, por lo que es crucial para el futuro de la misión en Francia y fuera de nuestro territorio nacional que estéis presentes o representados.

La reunión de la asociación de culto de la Metrópolis de la Iglesia siro-ortodoxa de Mar Thoma es de capital importancia este año ya que es imperativo que su oficina y su funcionamiento se renueven resueltamente a causa de las disfunciones endémicas que la paralizan y esterilizan hasta el punto de que sin esto, su disolución es considerada muy seriamente por quienes ya no sienten la fuerza espiritual, física, moral y financiera para mantener artificialmente el impulso misionero de una estructura que se ha vuelto inmanejable cuando varios actores no cumplen sus roles o se concentran en la ilegalidad de todos los roles fuera de lo espiritual que recae solo en los Clérigos quienes, sin embargo, se ven obstaculizados por ello.

En este sentido, todas las opiniones sobre el funcionamiento de la Metrópolis en Francia y sus Misiones serán bienvenidas sabiendo que no pueden interferir en el campo del dogma y la disciplina eclesiástica reservado a los Pastores (El Metropolitano y sus sacerdotes colaboradores)

Hasta entonces, los invito, una vez más, a preparar estos encuentros en la oración, unidos en la Fe Apostólica, en torno a María y las Santas Mujeres, en un solo Cenáculo para implorar luz y fuerza en el Espíritu Santo.

Vuestra respetuosa y fraternal devoción en Cristo nuestro Señor.

+Mor Philipose, Brévilly este 1.V.2023

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 EXTRAORDINAIRE 

DE L'ASSOCIATION CULTUELLE DE LA 

"METROPOLIE DE L'EGLISE SYRO- 

ORTHODOXE 

DE MAR THOMA"  

Suivie de 

celle de la CARITATIVE "CARITAS E S O F" 

 

CONVOCATION 

A 

- L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 

EXTRAORDINAIRE de 

L’Association Cultuelle de la 

MÉTROPOLIE DE L’EGLISE SYRO- 

ORTHODOXE  de Mar Thoma

 

Le Dimanche 23 JUILLET 2023

 

Ordre du jour :

1) Compte rendu financier et moral et évaluation  

- des situations en France, au Cameroun, au Brésil , aux Caraibes  et en Amérique Latine et Centrale.

 

2) Confirmation des Modifications apportées précédemment aux Statuts et nouveaux amendements des statuts en fonction des réalités présentes pour notre notre Eglise qui pérennise la Juridiction voulue et instituée canoniquement par l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe) pour les Peuples autochtones d'Europe et leurs missions.

 

3) Renouvellement impératif du bureau central et, éventuellement des bureaux paroissiaux.

 

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

 

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

 

Secrétariat de la Métropolie de l'ESOF:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
4 Brévilly
61300 CHANDAI.
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 23 JUILLET2023, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit. 

Signature: 

 

______________________________________________

CONVOCAÇÃO

NO

- A ASSEMBLEIA GERAL

EXTRAORDINÁRIO de

A Associação Cultual de

METROPÓLIO DA IGREJA SIRO

ORTODOXO de Mar Thoma

Domingo, 23 de julho de 2023 

 

Ordem do dia:

1) Relato e avaliação financeira e moral

- situações na França, Camarões, Brasil, Caribe e América Latina e Central.


2) Confirmação das Modificações anteriormente feitas aos Estatutos e novas alterações aos Estatutos de acordo com as realidades presentes para a nossa Igreja que perpetua a Jurisdição desejada e canonicamente instituída pela Igreja Ortodoxa da Índia (Malankare Ortodoxa) para os Povos Indígenas da Europa e suas missões.

3) Renovação imperativa do escritório central e, eventualmente, dos escritórios paroquiais.

P.S: Se você não pôde comparecer a esta reunião, por favor, envie sua procuração para o Mosteiro no modelo abaixo. OBRIGADO.

(Anexe uma cópia do seu bilhete de identidade ou passaporte e envie a sua procuração o mais rapidamente possível para o seguinte endereço:

Secretaria Metropolitana ESOF

Mosteiro Siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
4 Brévilly

61300 CHANDAI (FRANCE).
Endereço de e-mail: asstradsyrfr@laposte.net

Proxy para votação:

Eu, abaixo assinado, Sr. (Sra., Senhorita, Pai, Irmã, Irmão / Nome e primeiro nome): ........................... ... ............................

Residindo em (Endereço): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

não podendo ir à EGM da associação de culto Metropolis (Arquidiocese) da Igreja Francófona Siro-Ortodoxa de Mar Thoma no próximo dia 23 DE JULHO DE 2023, dou procuração a um ou outros membros presentes para me representar durante as deliberações.

Dou minha procuração a um ou outro dos membros presentes para votar em meu nome:

Feito em ... (Local), em ... (Data) para afirmar o que é certo.

Assinatura:

 

 

CONVENING

AT

- THE GENERAL ASSEMBLY

EXTRAORDINARY from

The Cultural Association of

METROPOLY OF THE SYRO- CHURCH

ORTHODOX by Mar Thoma

Sunday JULY 23, 2023

 

Agenda :

1) Financial and moral reporting and evaluation

- situations in France, Cameroon, Brazil, the Caribbean and Latin and Central America.


2) Confirmation of the Modifications previously made to the Statutes and new amendments to the Statutes according to the present realities for our our Church which perpetuates the Jurisdiction desired and canonically instituted by the Orthodox Church of India (Malankare Orthodox) for the Indigenous Peoples of Europe and their missions.

3) Imperative renewal of the central office and, possibly, of the parish offices.

P.S: If you were unable to attend this meeting, please send your proxy to the Monastery on the model below. THANKS.

(Please attach a copy of your identity card or passport. and send your power of attorney as soon as possible to the following address:

ESOF Metropolitan Secretariat


Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
4 Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE).
Email address: asstradsyrfr@laposte.net

Proxy for Vote:

I, the undersigned, Mr (Mrs, Miss, Father, Sister, Brother / Name and first name): .............................. ............................

Residing at (Address): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

being unable to go to the EGM of the Metropolis worship association (Archdiocese) of the Francophone Syro-Orthodox Church Mar Thoma this next JULY 23, 2023, I give power of attorney to one or the other members present to represent me during the deliberations.

I give my proxy to one or other of the members present to vote on my behalf:


Done at ... (Place), this ..... (Date) to assert what of right.


Signature:

 

-------------------------------------------- 

 

 

CONVOCATORIA

EN

- LA ASAMBLEA GENERAL

EXTRAORDINARIO desde

La Asociación Cultural de

METROPOLIA DE LA IGLESIA SIRO

ORTODOXO de Mar Thoma

domingo 23 de julio de 2023

Orden del día :

1) Informes y evaluación financieros y morales

- situaciones en Francia, Camerún, Brasil, el Caribe y América Latina y Central.


2) Confirmación de las Modificaciones realizadas anteriormente a los Estatutos y nuevas enmiendas a los Estatutos de acuerdo con las realidades presentes para nuestra nuestra Iglesia que perpetúa la Jurisdicción deseada y canónicamente instituida por la Iglesia Ortodoxa de la India (Ortodoxa de Malankare) para los Pueblos Indígenas de Europa y sus misiones.

3) Renovación imperativa de la oficina central y, eventualmente, de las parroquias.

PD: Si no pudo asistir a esta reunión, envíe su poder al Monasterio en el modelo a continuación. Gracias.

(Por favor adjunte una copia de su cédula de identidad o pasaporte y envíe su poder a la brevedad posible a la siguiente dirección:

Secretaría Metropolitana de ESOF:
Monasterio siríaco de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia,
4 Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE).
Dirección de correo electrónico: asstradsyrfr@laposte.net

Poder para votar:

Yo, el abajo firmante, Sr. (Sra., Srta., Padre, Hermana, Hermano / Nombre y nombre): ........................... ... ............................

Residiendo en (Dirección): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

al no poder acudir al EGM de la asociación de culto Metropolis (Arquidiócesis) de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona Mar Thoma el próximo 23 DE JULIO DE 2023, otorgo poder a uno u otros miembros presentes para que me representen durante las deliberaciones.

Doy mi poder a uno u otro de los miembros presentes para votar en mi nombre:


Hecho en ... (Lugar), este ..... (Fecha) para hacer valer lo que de derecho.


Firma:

 

 

 

 

N'oubliez-pas

-L’ASSEMBLEE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DE

L’Association Caritative

CARITAS Eglise-Syro-Orthodoxe Francophone, c'est elle qui nous permet de:

¤ Recevoir SDF et personnes en situation de précarité ou de handicap,

¤ D'aider nos frères en Haïti et ailleurs en cas de catastrophes naturelles,

¤ De prainner des jeunes démunis pour leurs études, etc...

 

Trop souvent, quoiqu'on en disse, c'est notre Métropolite qui dilapide ses biens patrimoniaux pour ce faire.

NE LE LAISSEZ PAS SEUL !

Nul n'est besoin de faire de grandes choses, les moindres offrandes sont les bienvenues , d'autant que, notre association fonctionnant uniquement sur le bénévolat, vos dons sont intégralement affectés à ceux à qui vous les destinez

(Ils sont déductibles à raison de 66°/° de leur montant de vos impôts sur le revenu).

 

Ordre du jour :

1) Évaluation

2) Renouvellement impératif du bureau

3) Projets et décisions.

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

Secrétariat de l’Association Caritative CARITASYR E S O F

15 Rue des Trois Communes

27580 CHAISE-DIEU-Du-THEIL.

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Merci)

 

Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association caritative CARITASYR E S O F ce prochain 23 JUILLET2023, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

 

Signature:

 

Dimanche 7 Juin 2015.  Lectionnaire pour la Liturgie :  Deuxième dimanche après la Pentecôte

Lectionnaire pour la Liturgie :

Deuxième dimanche après la Pentecôte

(Conformément au Calendrier Malankare Orthodoxe)

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

·

o Actes 4: 23 à 31 :

  • 23 Lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
  • 24 Après avoir écouté, tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Maître, toi, tu as fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment.
  • 25 Par l’Esprit Saint, tu as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur, les paroles que voici : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?
  • 26 Les rois de la terre se sont dressés, les chefs se sont ligués entre eux contre le Seigneur et contre son Christ ?
  • 27 Et c’est vrai : dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se sont ligués contre Jésus, ton Saint, ton Serviteur, le Christ à qui tu as donné l’onction ;
  • 28 ils ont fait tout ce que tu avais décidé d’avance dans ta puissance et selon ton dessein.
  • 29 Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces : donne à ceux qui te servent de dire ta parole avec une totale assurance.
  • 30 Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur. »
  • 31 Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance.

o

o Ephésiens 2: 11-22 :

  • 11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
  • 12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
  • 13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
  • 14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
  • 15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
  • 16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
  • 17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
  • 18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
  • 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
  • 20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
  • 21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
  • 22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

o

o Saint Matthieu 10: 5 – 16 :

  • 05 Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
  • 06 Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
  • 07 Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
  • 08 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
  • 09 Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures,
  • 10 ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture.
  • 11 Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ.
  • 12 En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent.
  • 13 Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
  • 14 Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds.
  • 15 Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.
  • 16 « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.
  •  

 

'They who voluntarily commit sin show a contempt for life eternal, since they willingly risk the loss of their soul. ' (St. Gregory the Great)

Lectionnaire Orthodoxe Malankar pour le 

Troisième dimanche après la Pentecôte

 

Saint Qurbana :

 

o    Actes 13:26-39 :

  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.

o     

o    Galates 6 :10-18 :

  • 10 Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.

o     

o    St. Jean 6: 35-46 :

  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  •  

Par Saint Nersès Snorhali

(1102-1173), patriarche arménien 
Jésus, Fils unique du Père, § 26-31 ; SC 203 (trad. SC p. 44 rev.) 


 

« Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis »

 

Je me suis égaré dans le désert, 
J'ai erré dans la région inhabitée, 
Selon la parabole de la brebis, 
Une parmi le groupe des cent. 

Le méchant Ennemi l'a déchirée : 
Il l'a couverte de plaies incurables ; 
C'est pourquoi il n'y a pas d'autre remède à la plaie, 
Sinon Vous, pour la guérir. 

Je Vous supplie tout en larmes, 
J'élève mes cris vers mon Sauveur : 
Vous, bon Pasteur venu du ciel, 
Mettez-Vous à la recherche du petit troupeau. 

Cherchez, Seigneur, la pièce d'argent tombée 
Qui est Votre image perdue (Gn 1,26), 
Que j'ai enfouie dans le vice du péché 
Et dans la boue fétide. 

Lavez-moi, Seigneur, de ma souillure ; 
Rendez mon âme pure, telle la blancheur de neige (Is 1,18). 
Veuillez compléter le nombre des dix pièces, 
Comme Vous l'avez fait pour les quarante saints [de Sébaste]. 

Portez-moi sur Vos épaules, Vous qui avez porté la croix, 
Veuillez relever mon âme tombée ; 
Réjouissez l'armée céleste des anges 
Pour le retour d'un seul pécheur.

 

'There is among the passions an anger of the intellect, and this anger is in accordance with nature. Without anger a man cannot attain purity: he has to feel angry with all that is sown in him by the enemy. When Job felt this anger he reviled his enemies, calling them 'dishonorable men of no repute, lacking everything good, whom I would not consider fit to live with the dogs that guard my flocks' (cf. Job 30:1, 4. LXX). He who wishes to acquire the anger that is in accordance with nature must uproot all self-will, until he establishes within himself the state natural to the intellect.' (St. Isaiah the Solitary)

'There is among the passions an anger of the intellect, and this anger is in accordance with nature. Without anger a man cannot attain purity: he has to feel angry with all that is sown in him by the enemy. When Job felt this anger he reviled his enemies, calling them 'dishonorable men of no repute, lacking everything good, whom I would not consider fit to live with the dogs that guard my flocks' (cf. Job 30:1, 4. LXX). He who wishes to acquire the anger that is in accordance with nature must uproot all self-will, until he establishes within himself the state natural to the intellect.' (St. Isaiah the Solitary)

 

Sainte Sophie de Thrace, patronne des orphelins

St Sophia Mother of Orphans

 

Elle naquit à Aenus, dans le Rhodope, sur le bord de la Mer Égée. Mère de six enfants occupée par les soucis de ce monde et les responsabilités, elle appliquait toujours les commandements de Dieu et menait une vie vertueuse. À la suite de la mort de ses enfants, elle devint une mère pour les orphelins et aida les veuves. Elle vendit sa propriété et donna l'argent aux pauvres. Elle mena une vie austère, mangeant pain et eau. Les Psaumes du roi et prophète David étaient toujours sur ses lèvres et, les larmes coulaient sans cesse de ses yeux. Elle préférait manquer du nécessaire pour vivre plutôt que de laisser un pauvre quitter sa maison les mains vides.
Pour son humilité et son amour des pauvres, elle bénéficia le miracle suivant. Dans sa maison, il y avait une barrique de vin qu'elle réservait pour les pauvres. Elle remarqua que peu importe la quantité qu'elle en soutirait, la barrique restait pleine. Cependant, aussitôt qu'elle s'en ouvrit à quelqu'un à propos de ce miracle, louant Dieu, la barrique se vida. Sainte Sophie fut effondrée, croyant que le vin s'était épuisé à cause de son indignité. Dès lors, elle accrut ses efforts d'austérité jusqu'à ce que sa santé en souffre. Sentant que la fin de sa vie était proche, elle reçut la tonsure monastique. Sainte Sophia décéda à l'âge de 53 ans.


Sainte Sophie de Thrace est commémorée le 4 juin.

plus en ligne en anglais :
http://oca.org/saints/lives/2015/06/04/103803-venerable-sophia-of-ainos

http://www.johnsanidopoulos.com/…/saint-sophia-of-ainos-mot…

 

CROIRE EN DIEU OU N'Y PAS CROIRE,

 

TELLE EST LA QUESTION...

Dieu, le coiffeur et la douleur

Un homme, dans un salon de coiffure, est entrain de se faire couper les cheveux et soigner la barbe.

Tandis que le coiffeur s'occupe de lui la conversation va bon train, si bien qu'ils en viennent à parler de Dieu.

Le coiffeur dit : «Moi je ne crois pas que Dieu existe» . 

«Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?» répond le client. «Eh bien il suffit de sortir dans la rue pour constater que Dieu n'existe pas! Si Dieu existait-il n'y aurait pas tant de gens malades, tant de malheureux abandonnés. Si Dieu existait il n'y aurait ni souffrance ,ni douleur. Je ne peux pas imaginer un Dieu d'Amour qui laisserait faire tout ça.»

Le client, ne sachant quoi répondre et préférant ne pas contrarier le coupeur de barbe équipé d'un rasoir garde un prudent silence .

Quittant le magasin il rencontre un pauvre homme cheveux et barbe sales et hirsutes.

Sans plus attendre le client retourne voir le coiffeur et lui dit: «Les coiffeurs-barbiers n'existent pas.»

L'autre, surpris : «Comment pouvez-vous dire ça? Je suis là et je viens de vous couper les cheveux et de rafraîchir votre barbe...» «Non les coiffeurs n'existent pas parce que s'ils existaient, il y n'aurait pas de gens avec des cheveux sales et des barbes hirsutes comme ceux de cet homme là !»

Le coiffeur indigné, s'écrie: «Mais les coiffeurs existent. S'il est dans cet état c'est qu'il ne vient pas me voir! 

«Exactement, dit le client, c'est comme pour Dieu, voilà ce qui arrive quand les gens ne vont pas à Lui, ne croient ni à Ses soins, ni à son Secours.Il y a de la douleur et des malheurs dans le monde.

(Source: Seraphim)

 

 

Saint Aday, qui êtes-vous ?

Le 26 juin est la commémoration du dukhrono de Saint-Aday selon le calendrier liturgique des Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe.

Mor Aday fut le premier évêque d'Edessa (Urhoy / Urfa). 

C'était le frère jumeau de saint Thomas Apôtre. 

Selon la tradition syriaque, Saint-Aday est l'un des 72 disciples que notre Seigneur avait nommés, comme il est écrit dans l'évangile de saint Luc 10: 1. 
Ce fut  l'un des principaux évangélistes de la région d'Édessa.

Ô Mor Aday! Plaidez pour nous devant le trône de la grâce de Dieu. Que votre intercession protège les fidèles syriaques ( Orientaux et Occidentaux) chrétiens  en Mésopotamie. Amîn.

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Lectures Liturgiques pour le

Quatrième dimanche après la Pentecôte

(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) 

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

 

Actes 6: 1-7 :

· 01 En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien.

· 02 Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables.

· 03 Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge.

· 04 En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. »

· 05 Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche.

· 06 On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains.

· 07 La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.

 

o I Corinthiens 16: 14 à 22 :

· 14 Que tout chez vous se passe dans l’amour.

· 15 Frères, voici encore une exhortation : vous savez que Stéphanas et les gens de sa maison ont été dans votre province les premiers à croire, et se sont engagés au service des fidèles ;

· 16 à votre tour, soyez soumis à de tels hommes et à tous ceux qui collaborent et peinent avec eux.

· 17 Je suis heureux de la présence de Stéphanas, de Fortunatus et d’Akhaïcos, eux qui ont suppléé à votre absence ;

· 18 en effet, ils ont tranquillisé mon esprit et le vôtre. Sachez donc apprécier de tels hommes.

· 19 Les Églises de la province d’Asie vous saluent. Aquilas et Prisca vous saluent bien dans le Seigneur, avec l’Église qui se rassemble dans leur maison.

· 20 Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix.

· 21 La salutation est de ma main à moi, Paul.

· 22 Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème. « Maran atha ! » (Notre Seigneur, viens !)

 

Saint Luc 10: 1 – 16 :

· 01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.

· 02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.

· 03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

· 04 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.

· 05 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”

· 06 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.

· 07 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

· 08 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.

· 09 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”

· 10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :

· 11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”

· 12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville.

· 13 Malheureuse es-tu, Chorazeïn ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.

· 14 D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.

· 15 Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !

· 16 Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous rejette, me rejette. Et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 43, 5-6 ; CCL 41, 510-511 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 396 rev.)

 

« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »

 

Qu'elle est grande la bonté du Christ !

Pierre a été pêcheur, et maintenant un orateur mérite un grand éloge s'il est capable de comprendre ce pêcheur.

Voilà pourquoi l'apôtre Paul dit en s'adressant aux premiers chrétiens :

-« Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.

Au contraire, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages...

Ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose » (1Co 1,26-28).

Car si le Christ avait choisi en premier lieu un orateur, l'orateur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi pour mon éloquence ».

S'il avait choisi un sénateur, le sénateur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi à cause de mon rang ».

Enfin, s'il avait choisi un empereur, l'empereur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi en raison de mon pouvoir ».

Que ces gens-là se taisent, qu'ils attendent un peu, qu'ils se tiennent tranquilles.

Ils ne seront pas oubliés ni rejetés ; qu'ils attendent un peu, parce qu'ils pourraient se glorifier de ce qu'ils sont en eux-mêmes.

« Donne-moi, dit le Christ, ce pêcheur, donne-moi cet homme simple et sans instruction, donne-moi celui avec qui le sénateur ne daigne pas parler, même quand il lui achète un poisson.

Oui, donne-moi cet homme.

Lorsque je l'aurai rempli, on verra clairement que c'est moi seul qui agis.

Certes, j'accomplirai aussi mon œuvre dans le sénateur, l'orateur et l'empereur..., mais mon action sera plus évidente dans le pêcheur.

Le sénateur, l'orateur et l'empereur peuvent se glorifier de ce qu'ils sont :

-le pêcheur, uniquement du Christ.

Que le pêcheur vienne leur enseigner l'humilité qui procure le salut.

Que le pêcheur passe en premier. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

PRIÈRE DE ST EPHREM POUR DEMANDER

 

CHAQUE JOUR PARDON DE SES PÉCHÉS

 

Je confesse, mon Seigneur, Dieu et Créateur, à Vous , Dieu Unique qui êtes glorifié et adoré dans Trinité Sainte du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

tous les péchés que j'ai commis tous les jours de ma vie,

à toute heure, maintenant et dans le passé,

jour et nuit, en pensée, en parole et en action:

par gloutonnerie, par ivresse, paroles oiseuses, acédie, indolence, contradiction, négligence, agressivité, égoïsme, avarice, vol, mensonge, malhonnêteté, curiosité, jalousie, envie, colère, ressentiment et souvenir des injustices à mon égard, haine, esprit mercenaire

et aussi par tous mes sens:

la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher,

et tous les autres péchés, spirituels et corporels par lesquels je Vous ai irrité, Ô mon Dieu et Créateur, et par lesquels j'ai causé des injustices à mon prochain.

Attristé par cette pensée, mais déterminé au repentir, je me tiens coupable devant Vous, Ô mon Dieu.

Aidez-moi seulement, mon Seigneur et Dieu, je Vous en prie humblement par mes larmes.

Pardonne-moi mes péchés passés par Votre Miséricorde et daignez m'absoudre de tout ce que j'ai confessé en Votre présence car Vous êtes Bon et Ami de l'homme. Amîn !

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

DIEU PARLE AUX HOMMES:

 

.. il y aura des temps difficiles.

Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, ... aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.

Éloigne-toi de ces hommes-là.

 

... ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi.

 

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.

 

Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'œuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère.

(2e épître de l’apôtre Paul à Timothée)

 

Ce 28 Juin, c'est la commémoration du dukhrono de

Ste Théodora,

Impératrice Syriaque de Bysance. +548

Ô Sainte Théodora, intercédez pour nous devant le Tr^ne de la Grâce de Dieu ! Amîn.

"Celui qui n'a pas revêtu d'une manière bien sensible à sa conscience, en ce qui constitue la raison et l'intelligence humaine, l'image de notre Seigneur Jésus-Christ, du céleste, homme et Dieu, n'est encore que chair et sang, car il ne peut acquérir l'expérience de la gloire spirituelle par la raison, de même que l'aveugle de naissance ne peut connaître par la seule raison la lumière du soleil."

(Saint Syméon le nouveau théologien)
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Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez

« Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez et à le bien employer sans en rien perdre.

Apprenez-moi à prévoir sans me tourmenter.

Apprenez-moi à tirer profit des erreurs passées sans me laisser aller au scrupule.

Apprenez-moi à imaginer l’avenir en sachant qu’il ne sera pas comme je l’imagine.

Apprenez-moi à pleurer mes fautes sans tomber dans l’inquiétude.

Apprenez-moi à agir sans me presser et à me hâter sans précipitation.

Apprenez-moi à unir la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.

Aidez-moi quand je commence parce que c’est alors que je suis faible.

Veillez sur mon attention que je travaille.

Et surtout comblez Vous-même les vides de mes œuvres. Ainsi soit-il. »

Jean Guitton (1901-1999)

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IMPORTANCE DE LA PRIÈRE

«Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous

respirez»

La prière est si importante dans notre vie que saint Grégoire le Théologien nous enseigne «Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous respirez».

Dans un premier temps, cette tâche peut sembler ardue, voire impossible. En vérité, nous constatons que souvent le plus grand obstacle au développement de notre vie de prière en est notre manque de confiance en nous-mêmes, et dans ce que Dieu peut faire pour et avec nous.

 

Souvent, nous ne nous prenons pas assez nous-mêmes au sérieux quand il s'agit de la prière. Nous pensons que c'est seulement l’affaire des "spécialistes" de se livrer à la prière – les membres du clergé, les moines, les moniales.

Nous pensons que si nous avons besoin de lutter avec notre vie de prière c’est que nous ne devons pas "bien faire les choses".

En vérité, ce n'est que lorsque nous nous débattons avec la prière que nous l'abordons d'une manière saine. 

Mais même si la prière est - ou du moins devrait être - une partie naturelle de notre constitution humaine, la prière est une discipline, c’est un exercice spirituel.

Une analogie couramment utilisée par les Saints, c'est que la prière est comme un feu.

Au départ, elle commence seulement comme une petite étincelle dans notre âme; à la fin cependant, si nous attisons les flammes avec un effort constant pour prier, cette étincelle grandit pour devenir flammes spirituelles - ces flammes sont le buisson ardent dans nos âmes, où, comme Moïse, nous parlons avec Dieu.

 

Pour nourrir le feu de la prière dans notre âme, nous devons nous travailler selon un cadre régulier - ou "règle" - de prière.

Comme un feu, si notre vie de prière est laissée à l'abandon, elle s’évanouit et de refroidit. Plus nous prions, plus notre vie de prière devient pleine de sens et nourrissante, et plus nous avons le désir d’entrer dans la prière.

 
Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :
L’AVENIR DU CHRISTIANISME
EN FRANCE

« Premier phénomène : alors qu’auparavant il existait des territoires très marqués avec des liens entre pays et religion, la mondialisation a entraîné la mixité dans les pays, avec des chrétiens en Asie et des musulmans en Europe, par exemple.

Le deuxième phénomène concerne la déseuropéanisation du christianisme : le poids de l’Europe dans le monde chrétien est passé de 66% à 26% en 30 ans.

[…] La religion majoritaire devient un phénomène minoritaire ! Mais attention, sans religion ne veut pas dire sans croyance : il faut tenir compte des laïcs intransigeants.

On note par ailleurs une progression des autres religions :

• En 1981 : 3% des Français s’identifiaient à d’autres religions

• En 2008 : 9% (7% pour les musulmans et une progression des protestants évangéliques)

On note aussi un plus grand pluralisme des orientations religieuses […]

On passe d’une religion par héritage à une religion par choix, les croyants sont devenus des non-conformistes. Le choix devenant volontaire mais minoritaire, les groupes religieux gagnent en qualité ce qu’ils perdent en quantité. Par exemple, le nombre de baptêmes d’enfants diminue alors qu’augmente celui des baptêmes d’adultes.

On constate également un ébranlement de l’encadrement institutionnel et culturel de la religiosité au profit du règne du ‘faites vous-mêmes’, on adhère à un groupe religieux, non en référence à une doctrine, mais parce que ‘cela vous fait du bien’ !

Paradoxalement, l’intérêt des Français pour le fait religieux n’a jamais été aussi important, ainsi qu’en attestent le succès de la revue ‘Le monde des religions’, le nombre d’étudiants en master de religions, l’audience des émissions à thèmes religieux, le succès des livres sur le Dalaï Lama ou Benoît XVI… il y a une fascination pour les ‘héros des religions’, un désir de s’identifier à un héros du croire.

Le religieux fait son retour dans le débat public : construction de lieux de culte, dérives sectaires, caricatures, carrés juifs ou musulmans dans les cimetières…

On assiste enfin à une réactivation de courants intransigeants avec des phénomènes intégristes, traditionalistes, fondamentalistes…

La perte de pouvoir des institutions religieuses sur les individus et la société constitue un fait, c’est aussi une chance car c’est la condition de la liberté.

Face au défi de la perte de la spiritualité il faut réactualiser sa présence en développant des ressources d’action, de conviction, d’espérance, ce qui entraîne un défi éducatif.

Dans les années 70, on a assisté à un aggiornamento [de certaines] Églises : un enfouissement dans la sécularité.

Aujourd’hui nous sommes à l’époque de la fierté identitaire, il faut affirmer son identité, ce qui est positif en ce sens où ‘pour agir il faut avoir une identité’, comme dit Paul Ricoeur, mais ce qui comporte un risque de crispation, d’enfermement.

Ce tournant est en train d’être pris : il faut exprimer tranquillement son identité dans un espace public sécularisé, il faut être visible, et cela passe par la qualité des personnes et de la réflexion

Il faut affirmer sur la place publique que c’est en tant que chrétiens que nous luttons contre la torture [ou contre tout ce qui déshumanise l’Homme], que c’est le ressort de notre foi chrétienne qui motive notre combat.

Pour ce faire, il faut trouver les mots, les images, les supports pour s’exprimer dans un monde de l’image.

Il y a toujours du religieux et du sentiment religieux dans la société, mais autrement. Le défi de l’inter-religieux, de l’inter-confessionnel, doit nous amener à tirer parti des ressources convictionnelles de chacun pour interagir. »

(Extraits de la synthèse d’une conférence de Jean-Paul Willaime, Directeur d’Études à l’École Pratique des Hautes Études, membre du groupe Sociétés, Religions, Laïcités (UMR EPHE-CNRS) et de l’Institut Européen en Science des Religions / ACAT, Trait d’Union n° 42 – juin 2013, p. 2 et 3).

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Texte tiré d'une homélie grecque ancienne jadis attribuée à tort à Origène (vers 185-253), prêtre et théologien (trad. Mt commenté, DDB 1985, p.64):

 

Ses disciples s'approchent de lui, le réveillent et lui disent :

« Seigneur, au secours, nous périssons ! »...

 

Ô bienheureux, ô vrais disciples de Dieu, vous avez avec vous le Seigneur votre Sauveur et vous craignez un danger ?

 

La Vie est avec vous et vous vous inquiétez pour votre mort ?

 

Vous tirez de son sommeil le Créateur présent avec vous, comme s'il ne pouvait pas, même endormi, calmer les vagues, faire tomber

la tempête ?

Que répondent à cela les disciples bien-aimés ?

 

Nous sommes de tout petits enfants encore faibles. Nous ne sommes pas encore des hommes vigoureux...

 

Nous n'avons pas encore vu la croix ; la Passion du Seigneur, sa résurrection, son ascension dans les cieux, la descente du Saint Esprit Paraclet ne nous ont pas encore rendus solides...

 

Le Seigneur a raison de nous dire :

« Pourquoi êtes-vous peureux, gens de peu de foi ? »

 

Pourquoi êtes-vous sans force ?

Pourquoi ce manque de confiance ?

Pourquoi si peu de témérité quand vous avez la Confiance auprès de vous ?

 

Même si la mort allait faire irruption, ne devrez-vous pas la supporter avec une grande constance ?

 

En tout ce qui arrive, je vous donnerai la force nécessaire, en tout danger, en toute épreuve, y compris la sortie de l'âme de son corps...

 

Si, dans les dangers, ma force est nécessaire pour tout supporter avec foi comme un homme, combien plus nécessaire est-elle en présence des tentations de la vie pour ne pas tomber !


Pourquoi vous troubler, gens de peu de foi ?

 

Vous savez que je suis puissant sur terre ; pourquoi ne croyez-vous pas que je suis puissant aussi sur mer ?

 

Si vous me reconnaissez comme vrai Dieu et Créateur de tout, pourquoi ne croyez-vous pas que j'ai pouvoir sur tout ce que j'ai créé ?

 

« Alors il se dressa et commanda avec force aux vents et à la mer et il se fit un grand calme. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :
LA CONFESSION DES ENFANTS

La confession est l’initiation à la miséricorde de Dieu, dont nous n’avons aucune idée.

 

Elle est également l’habitude prise de ne pas avoir raison, d’être capable de reconnaître ses torts – habitude bien utile au cours de toute la vie.

 

Elle est une préparation au Jugement ultime : si nous avons appris à ne pas nous justifier devant Dieu et à ne pas lui tenir tête pour avoir raison devant lui, le Salut devrait nous être facile.

 

Le pardon libère de la culpabilité et instaure la responsabilité des pensées, des paroles et des actes, non devant les hommes, mais devant Dieu. La confession des tout petits prépare des adultes.

 

Le plus tôt est le mieux.

 

L’expérience paroissiale autorise à suggérer que les enfants commencent à se confesser avant l’âge de trois ans. Attendre l’âge de sept ans présente le risque de trouver des enfants déjà habitués à tout rationaliser et donc à se justifier devant Dieu ou à se perdre dans des explications à caractère psychologique.

 

La Mère de Dieu fut présentée au Temple à l’âge de trois ans, nous dit le proto évangile de saint Jacques.

 

À cet âge, l’enfant sait ce qui fait mal à soi et aux autres ; ce qui contredit l’amour ; ce qui crée un malaise intérieur.

 

Il a conscience de la désobéissance. Il sent son cœur s’endurcir dans le péché. Je t’ai fait mal ; je me suis fait mal ; j’ai eu tort : pardonne-moi, Seigneur Jésus !

 

Le milieu familial est idéal pour amorcer la démarche de la confession. Que l’enfant voie ses parents se confesser à l’église.

 

Qu’il ait l’expérience du pardon à la maison : ses parents se demandent pardon ; ils lui apprennent à demander pardon à eux-mêmes et aux frères et sœurs – et finalement à Dieu.

 

Après une crise vécue en famille, se demander pardon mutuellement (les parents peuvent demander pardon aux enfants …) et venir ensuite devant les icônes pour demander pardon au Seigneur.

 

Ensuite, le dimanche qui suit, venir à l’église et aller demander au prêtre la prière d’absolution pour l’enfant et pour ses parents.

 

Les parents et les parrains peuvent aider l’enfant à préparer une petite liste de ce qu’il veut dire à Dieu en présence du prêtre.

 

Parents et parrains peuvent accompagner l’enfant devant le prêtre. Ensuite le laisser seul et prier pour lui et pour le prêtre afin que l’Esprit saint les inspire l’un et l’autre.

 

L’enfant, dûment préparé en famille, muni de son petit papier, apprendra facilement à confesser ses péchés pour recevoir de Dieu le pardon aussi (et plus !) nécessaire que celui de ses propres parents.

Autant que possible, inscrivons l’expérience de la confession au sein de la démarche eucharistique.

 

Celle-ci est le couronnement de toute forme de repentir.

 

Nous demandons pardon à Dieu afin d’être admis à la table eucharistique de son repas, comme le montre la parabole du Fils prodigue.

 

Très tôt, l’enfant ressentira le besoin de demander pardon de ses fautes avant de se présenter à la table eucharistique. C’est une question de bon sens.

 

Présence du St Esprit
 

L'ESPRIT SAINT TOUJOURS PRESENT

 

"L'Esprit n'est pas seulement là par son action; il nous est uni substantiellement", homélie pour la Pentecôte

 

Instituée dans la première alliance, par la loi de Moïse, la fête de la Pentecôte – fête de la plénitude – reçoit enfin un sens concret par la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres. En effet, le symbolisme du nombre « sept », chiffre de la plénitude, de l’intégrité, était au centre de la Pentecôte de l’ancienne alliance. De quelle plénitude s’agissait-il ? On ne le savait pas vraiment. L’événement survenu le cinquantième jour après la résurrection du Seigneur Jésus explique en quoi consiste la plénitude du cinquantième jour : c’est la plénitude de la révélation de Dieu aux hommes. C’est la plénitude de la manifestation de l’unique divinité dans son incroyable Trinité de Lumières et de Personnes.

Cette plénitude qu’on célébrait depuis des millénaires sans en savoir le contenu est la révélation de l’Esprit divin, non plus d’une manière cachée, mais cette fois-ci pleinement visible, éblouissante. Elle s’inscrit dans la même perspective que la révélation du Verbe éternel par l’incarnation dans la nature humaine. De même que le Verbe créateur, le Fils du Père invisible, s’est découvert aux hommes en devenant homme ; de même, l’Esprit de Dieu s’est révélé aux hommes en s’unissant à eux d’une manière aussi intime et inséparable qu’un feu s’unit à la matière qu’il embrase.

Ainsi, lorsque Dieu se révèle à nous, ce n’est pas comme une force qui nous est totalement étrangère et extérieure, mais en créant avec nous une alliance, une union, qui manifeste et renforce notre qualité d’image et de ressemblance de la divine Trinité.

L’Esprit divin agit de toute éternité ; il a toujours empli le monde ; il n’a jamais été absent de l’histoire de l’humanité, depuis les premiers instants où l’homme a acquis la conscience de soi-même. Quand il se manifeste le jour de la Pentecôte et descend, tel un feu, sur les apôtres, ce n’est pas pour faire croire qu’il fût absent auparavant, mais pour signifier une intimité nouvelle entre lui et l’humanité, pour inaugurer une étape nouvelle dans la croissance du genre humain désormais apte non seulement à accomplir la volonté de l’Esprit, mais aussi à en être le réceptacle. Avant la Pentecôte de l’Église, l’Esprit s’était manifesté, il avait parlé par les prophètes, il avait accompli des miracles par des saints, il avait inspiré des philosophes et des sages de tout temps, dans toute civilisation. Il était là quand le Verbe prenait chair de la Vierge sainte ; il guidait les apôtres avant et après la résurrection du Seigneur Jésus. Mais maintenant il ne se limite plus à nous guider, mais il vient nous remplir, nous transformer, il s’unit à nous aussi intimement et inséparablement que le Verbe quand il est devenu homme.

Saint Grégoire de Nazianze, le Théologien, a cru dans cette nouvelle révélation de l’Esprit et l’a exposée avec beauté : « L’Esprit a d’abord exercé son action dans les puissances angéliques et célestes, et dans toutes celles qui sont les premières après Dieu et qui sont autour de Dieu {…}. Puis il a agi dans les patriarches et les prophètes {…}. Puis il opère dans les disciples du Christ {…}. Et c’est maintenant la division en langues de feu, ce que nous célébrons. La première manifestation était obscure ; la seconde plus expressive ; celle d’aujourd’hui est plus parfaite : l’Esprit n’est plus seulement là par son action, comme précédemment, mais c’est substantiellement, pourrait-on dire, qu’il est présent aux Apôtres et réside avec eux. Et de fait il convenait, puisque le Fils avait habité parmi nous corporellement, que l’Esprit se manifestât aussi corporellement » (Or 41, 11).

Grâce soit rendue à notre Dieu qui, étant invisible et insaisissable par nature, a trouvé le moyen de se révéler à l’homme qu’il avait façonné à son image et à sa ressemblance.


Homélie prononcée par le père Alexandre (Siniakov), recteur du Séminaire orthodoxe russe - Maison Sainte-Geneviève

 

LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES JUIN 2015
LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES:

L’Église orthodoxe a plusieurs périodes de jeûne et d’abstinence, appelés « carêmes », quoiqu’ils ne soient pas toujours des « quarantaines » (sens de « carême »).

 

Ce sont ceux de Pâques et de Noël (vraies quarantaines), le jeûne de la Mère de Dieu (1-15 août) et de celui des Apôtres (du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte, à la fête des saints apôtres, le 30 juin).

 

De plus, il existe des jours marqués pour cette démarche ascétique.

 

Comme il suit le premier dimanche après la Pentecôte, et dépend donc de la date de Pâques, il est de longueur variable, puisqu'il se clôt toujours le 30 juin.

 

Les chrétiens s’efforcent de faire fructifier les dons qu’ils ont reçus à la Pentecôte. Tous les dons du saint Esprit étant reçus par ceux qui croient en Jésus-Christ, c’est par le jeûne et la prière, joints à l’application des commandements évangéliques, que ces charismes, manifestes dans la vie des saints que l’on vient précisément de fêter, sont actualisés.

 

Le jeûne des Apôtres introduit au temps liturgique le plus long de l’année, le temps après la Pentecôte, qui va jusqu’au début du grand Carême de Pâques.

 

Le fait qu’il naisse en quelque sorte de la fête de tous les saints, le dimanche immédiatement précédent, a un sens. Le charisme apostolique est associé à la sainteté et au martyre.

 

La grâce apostolique transmise à nos évêques – chaque évêque étant dans la succession de l’apôtre Pierre – a, au long des siècles, fructifié par le martyre, par le jeûne et par le sacrifice de soi. D’innombrables saints évêques en donnent l’exemple.

 

Le jeûne des saints Apôtres a pour but l’acquisition du « sens de l’Église ».

 

La vie chrétienne est une vie « ecclésiale », celle du Corps du Christ ou Église.

 

Nous inscrivons nos pas dans ceux des apôtres et des premiers disciples du Christ, pour nous montrer nous-mêmes des disciples dignes de ce nom, de véritables « membres » du corps de l’Église.

 

La grâce apostolique (témoignage et transmission de la foi) appartient ainsi à l’entier peuple de Dieu. En priant tout spécialement les apôtres

 

(« Saints et glorieux apôtres du Christ, priez-le pour nous ! » ou encore : « Réjouissez-vous, saints et glorieux Apôtres, réjouissez-vous ! ») nous nous unissons à leur mission.

 

Et l’habitation du saint Esprit en nous, et l’habitation du Christ en nous par le saint Esprit (substance même de l’Église), devraient se manifester par les fruits de la grâce apostolique que nous, assemblée des baptisés, porterons.

 

Carême des Apôtres: quel sens? (Deux opinions)

 

Léon le Grand (+ 461), pape de Rome et partisan des décisions de Chalcédoine en disait :

"Après la longue fête de Pentecôte, le jeûne est particulièrement nécessaire pour purifier nos pensées et nous rendre dignes de recevoir les Dons du Saint Esprit..

 

Dès lors, la coutume salutaire a été établie de jeûner après les jours de joie durant lesquels nous avons célébré la Résurrection et l'Ascension de notre Seigneur, et la venue du Saint Esprit."

Saint Syméon de Thessalonique (†1429) explique:

 

"Le Carême des Apôtres est établi en leur honneur de manière appropriée, car c'est par eux que nous avons reçu tant de bienfaits, et pour nous ils sont des exemples et des maîtres dans le jeûne...

Car une semaine après la descente du Saint Esprit, en accord avec les Constitutions Apostoliques composées par saint Clément, nous fêtons, et puis durant la semaine qui suit, nous jeûnons en l'honneur des Apôtres."

 

 

 

L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi professée par Pierre

 

Aloho m'barekh ! Bonne Fête de la Saint Pierre et saint Paul (Apôtres du 1er siècle)

Cette fête est surprenante puisqu’elle associe deux hommes qui se sont certes, connus mais qui ont eu des chemins différents.

Pierre a été choisi comme apôtre par Jésus, il a tout quitté et a cheminé avec lui, il l’a reconnu comme Christ, il l’a trahi à la Passion mais l’a reconnu comme sauveur et a été le premier à proclamer la Bonne Nouvelle le jour de la Pentecôte.

Paul, pharisien de la bonne école et citoyen romain, n’a jamais connu le Jésus historique, il l’a nié à travers ses disciples qu’il a persécutés, mais il a eu une vision et un appel sur le chemin de Damas, il est devenu le missionnaire par excellence, auprès des Juifs et des païens et il s’est proclamé apôtre, il a fondé des églises, créé des liens entre toutes…

Ils ont tous deux connu la prison et sont morts pour leur foi, l’un crucifié, l’autre décapité.


« En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication ! » (Saint Augustin)

Nous nous souvenons aussi en cette solennité que, contrairement à ce que l'on entend parfois en Occident à l'encontre de la voix des "Pères de l'Eglises" tant d'Orient que d'Occident , L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi de l'Apôtre Pierre :

«... Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:

-"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai Mon Église.

Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien... »

(Homélie de Saint Augustin évêque d'Hippone pour la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul.) 

 

Pierre, prêchant le Christ, est mis en croix; 
et Paul, qui pourfendit l'erreur, se fait trancher le col. 
A Rome, le vingt-neuf, leur sang baigne le sol. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Princes des Apôtres divins * et docteurs de l'univers, * intercédez auprès du Maître universel * pour qu'au monde il fasse don de la paix * et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Hypakoï, t. 8

Quelle prison ne t'a vu passer en captif, * quelle Eglise n'a entendu ta prédication? * Damas s'enorgueillit, saint Paul, à ton sujet, * car elle t'a vu terrassé par la clarté, * Rome se glorifie d'avoir reçu ton sang * et Tarse joyeusement vénère ton berceau. * Avec Pierre, cette pierre de la foi, * hâte-toi, viens de Rome nous affermir, * saint Paul, toi la gloire de tout l'univers.

Kondakion, t. 2

Les infaillibles prédicateurs de la parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de tes biens, * car tu as accueilli leurs souffrances et leur mort * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Ikos

Rends claire ma langue, Sauveur, * ouvre large ma bouche; * l'emplissant de ton Esprit, donne à mon cœur la componction, * afin que, le premier, j'observe et accomplisse ce que j'enseigne et prescris; * seul celui qui fait ce qu'il enseigne est vraiment grand: * si je ne joins pas les actes aux paroles, je suis une cymbale qui retentit; * donne-moi donc d'énoncer ce qu'il faut et d'agir utilement, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Exapostilaire

Frères, chantons tous ensemble la cime où culminent les Apôtres, * Pierre et Paul, qui ont répandu sur la terre entière * le feu de leur éclat divin, comme luminaires; * ils sont vraiment les hérauts de la foi et révèlent la doctrine, * ils annoncent la divinité comme des trompettes; * sur eux tout comme sur des colonnes repose l'Eglise, * les temples de l'erreur sont tombés en ruine.

Théotokion, t. 3

Le sublime et prodigieux mystère de ton enfantement, * Vierge pleine de grâce et Mère de Dieu, * les Prophètes l'ont annoncé, * les Apôtres l'ont enseigné, * les Martyrs l'ont confessé, * les Anges le chantent dans les cieux * et sur terre les hommes se prosternent devant lui.

Vie des Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre

et Paul, les Premiers-Coryphées

 

Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali.

Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.).

Au début du ministèLre publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu".

 

André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! »

 

Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche.

Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa belle mère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre.

Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près.

Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets.

Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient.

Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama :

« Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit :

« Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. »

Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus.

Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du chœur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître.

Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août).

Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).


Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule.

La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux.

Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre.

Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! »

Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? »

Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba.

Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection.

Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures.

Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt :

« Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. »

Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda :

« Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! »

Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta :

« Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle.

A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).

Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. »

 

Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »


De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement :

« Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. »

 

Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples.

 

Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons :

« Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »


Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière.

 

Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre.

 

Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit :

« Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. »

Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia.

 

Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant :

« Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.


Au matin du troisième jour après la Passion, Marie Madeleine et les autres Saintes femmes qui avaient vu le tombeau vide et l'Ange resplendissant leur annonçant la Résurrection du Seigneur, allèrent l'annoncer à Pierre et Jean.

 

Les deux disciples coururent vers le tombeau et, le disciple Bien-aimé étant, arrivé le premier, il laissa Pierre entrer avant lui dans le sépulcre, où ils virent les bandelettes déposées dans un coin.

 

Ce jour-là, semble-t-il, le Seigneur ressuscité apparut à Pierre, seul (cf Luc 24:34; 1 Cor. 15:5).

 

Quelque temps après, les disciples étant retournés à leurs occupations sur le lac de Tibériade, et alors qu'ils avaient travaillé en vain toute la nuit, quelqu'un les interpella du rivage et leur prescrivit de jeter encore une fois leurs filets.

 

Comme ils peinaient pour remonter à bord les 153 gros poissons qu'ils avaient pris, Jean dit à Pierre :

« C'est le Seigneur! »

Aussitôt, lâchant le filet, Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour gagner au plus vite le rivage à la nage et se prosterner aux pieds de Jésus.

 

Après avoir partagé avec eux le repas, pour leur montrer qu'Il était bien vivant, en chair et en os, Jésus demanda à trois reprises à Pierre : « M'aimes-tu? »

Et Pierre, corrigeant son triple reniement par la triple confession de son amour, fut restauré dans sa position de coryphée du choeur apostolique par la puissance divine du repentir, et il se vit confier par le Seigneur la responsabilité pastorale de Son Eglise.

Après avoir assisté à l'Ascension de Notre Seigneur, Pierre prit la tête de la Communauté, d'environ cent vingt personnes, qui s'était réunie dans la chambre haute, persévérant dans la prière dans l'attente de l'effusion du Saint-Esprit.

 

Il proposa de tirer au sort un remplaçant pour occuper la place de Judas le traître, et Matthias fut élu au nombre des Apôtres.

 

Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ayant été remplis du Saint-Esprit, parvinrent à la pleine connaissance du Grand Mystère du Salut, et ils furent dès lors capables de porter témoignage sur le Seigneur devant les peuples, en publiant les merveilles de Dieu en diverses langues. Pierre, comme toujours premier par le zèle, prit alors la parole et annonça aux nombreux Juifs présents que Jésus, cet homme qu'ils avaient mis à mort, était bel et bien ressuscité, et que désormais siégeant à la droite du Père comme Christ et Seigneur, Il avait répandu sur eux le Saint-Esprit.

 

Plus de trois mille personnes, saisies de componction, se repentirent et furent baptisées ce jour-là.

 

La Communauté grandissait rapidement, mais les Apôtres fréquentaient encore le Temple pour l'observance des prières juives.

 

Un jour, comme Pierre et Jean se rendaient au Temple pour y prier, un impotent de naissance leur demanda l'aumône.

 

Pierre le regarda et dit : « De l'argent et de l'or, je n'en ai pas, mais ce que j'ai je te le donne : au Nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche! »

 

Et le mendiant se releva, guéri. Une très grande foule s'étant rassemblée, Pierre leur annonça, plus clairement cette fois, que ce miracle n'avait été accompli que par la puissance de Jésus, le Messie annoncé par les Prophètes; et que c'était pour leur salut, à eux Juifs, en premier lieu, qu'Il était ressuscité des morts.

 

Beaucoup de ses auditeurs embrassèrent la foi, et le nombre des fidèles s'éleva à environ cinq mille. Mais les gardes du Temple vinrent arrêter les Apôtres et les conduisirent en prison.

 

Ils comparurent le lendemain devant le grand prêtre et le Sanhédrin, et Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara qu'il avait agi au Nom de Jésus, qu'ils avaient crucifié mais qui était ressuscité, et qu'il « n'y a pas sous le ciel d'autre nom, par lequel nous devions être sauvés. » Constatant leur assurance les juges les relâchèrent en leur défendant d'enseigner au Nom de Jésus.

 

Mais Pierre répliqua : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu »; et il continua d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle, prenant soin des fidèles et veillant à la bonne organisation de la Communauté.

 

Un certain Ananie, et sa femme Saphire, ayant menti sur le prix du champ dont ils avaient déposé la somme aux pieds des Apôtres, se vit sévèrement repris par Pierre, il expira sur-le-champ, et sa femme peu après.


Comme les Apôtres continuaient de prêcher dans le Temple, en accomplissant de nombreux signes et prodiges, ils furent à nouveau mis en prison, mais un Ange vint de nuit les délivrer.

 

Les gardes les retrouvèrent au Temple et les amenèrent devant le grand prêtre. Comme celui-ci leur rappelait son interdiction, Pierre répliqua :

« Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes! » et il déclara qu'ils étaient "témoins" que Jésus-Christ est ressuscité pour accorder le repentir et la rémission des péchés.

 

Relâchés après avoir été battus de verges, les Apôtres n'en continuèrent pas moins, chaque jour, leur prédication.


Pierre s'étant rendu à Samarie pour y confirmer les nouveaux baptisés, Simon le Mage lui proposa de l'argent en vue d'obtenir, lui aussi, le pouvoir du Saint-Esprit; mais l'Apôtre lui répondit violemment :

« Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as estimé que le don de Dieu peut s'acquérir avec de l'argent. »

 

Il passa ensuite à Lydda, où il guérit un paralytique, nommé Enée, et il ressuscita Tabitha à Joppé.

 

Comme il s'était arrêté pour quelques jours dans cette ville, résidant dans la maison de Simon le corroyeur, il eut par trois fois une vision l'invitant à manger sans faire de distinction entre les animaux purs et impurs, proscrits par la Loi.

 

Peu après, des messagers, venus de Césarée, se présentèrent et dirent qu'averti par un Ange, le centurion romain Corneille les avait envoyés à sa recherche.

 

Parvenu à Césarée, Pierre commença à parler de Jésus dans la maison de Corneille, et l'Esprit Saint descendit sur ses auditeurs païens. comme le jour de la Pentecôte. Malgré l'étonnement des croyants juifs, il ordonna de les baptiser, en disant :

 

« Peut-on refuser l'eau du Baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous? » A son retour à Jérusalem il fut pris à partie par les Juifs et dut raconter sa vision pour les convaincre que les païens devaient eux aussi être admis dans l'Eglise.


Quand le roi Hérode Agrippa eut fait périr Saint Jacques, le frère de Jean (41-44), il fit aussi arrêter Pierre.

 

La nuit précédant le jour où il devait comparaître en jugement, alors qu'il était endormi, enchaîné dans sa prison, un Ange du Seigneur apparut, inondant le cachot de lumière.

 

Dès qu'il eut touché Pierre, les chaînes lui tombèrent des mains et sur l'ordre de l'Ange, il se vêtit, passa les portes qui s'étaient ouvertes d'elles-mêmes et se rendit dans la maison de la mère de Marc, où une assemblée de fidèles priait (cf 16 janv.).

 

Il descendit alors à Césarée et de là continua ses prédications en Judée et dans des contrées plus lointaines. Dans sa Première Epître, Saint Pierre s'adresse aux Chrétiens du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie, ce qui fait supposer qu'il s'était rendu dans ces régions pour les évangéliser.

 

D'autres traditions (3) rapportent que de Césarée, il visita Sidon, Béryte et le reste de la Phénicie, puis, après un séjour dans l'île d'Antarados, il évangélisa plusieurs villes jusqu'à Laodicée.

 

A Antioche de Syrie, il affronta Simon le Mage, qui trompait beaucoup de monde par ses subterfuges sataniques, et ordonna Saint Marcien et Saint Pancratios (cf. 9 juil.) pour aller évangéliser la Sicile.

 

Il se rendit ensuite à Tyane en Cappadoce, puis Ancyre en Galatie, où il ressuscita un mort.

 

Poursuivant son périple dans le Pont, il retrouva son frère André à Sinope, puis évangélisa Amasée, Gangres en Paphlagonie, Claudiopolis de la province d'Honorias, et parvenu en Bithynie, il séjourna à Nicomédie et Nicée, où il sema la parole de Vérité.


On rapporte que c'est alors qu'il reprit le chemin de Jérusalem, et qu'il s'y trouvait lorsque Paul et Barnabé arrivèrent pour rendre compte de leurs missions auprès des païens.

 

Comme certains fidèles du parti des pharisiens déclaraient qu'il fallait circoncire les païens qui avaient adhéré au Christ, une longue discussion s'éleva.

 

Pierre prit la parole et soutint qu'il était inutile d'imposer à ces fidèles le fardeau de la Loi, puisque tous, Juifs et païens, sont sauvés par la Grâce du Seigneur Jésus.

 

Finalement, après le discours de Jacques, qui présidait cette assemblée, on décida de ne pas tracasser les païens convertis par les exigences caduques de l'ancienne Alliance, et de leur demander seulement de s'abstenir des mets offerts aux idoles, des unions illégitimes et du sang des animaux étouffés.

Saint Pierre se rendit ensuite à Antioche, y frayant librement avec les fidèles d'origine païenne; mais quand des frères arrivèrent de Jérusalem, il s'abstint de fréquenter les Chrétiens issus de la gentilité.

 

Paul le reprit alors, devant tout le monde, et l'exhorta à vivre en conformité avec l'enseignement de l'Evangile et des décisions prises au concile de Jérusalem (cf Gal. 11:14).


Reprenant ses courses apostoliques, Pierre aurait alors ordonné Evode Evêque d'Antioche (cf. 7 sept.), puis Prochore à Nicomédie et Corneille le Centurion à Héliopolis (4).

 

Il eut là, dit-on, une vision du Seigneur qui lui ordonnait de pousser vers l'Occident. En passant à Tarse, il y ordonna Orcanos; à Ephèse, il plaça Phrygèle qui ensuite se sépara de l'Eglise pour suivre Simon le Mage; à Smyrne il ordonna Apelle (10 sept.), frère de Saint Polycarpe; Olympas à Philippes en Macédoine (10 nov.); Jason à Thessalonique (5); Silas à Corinthe (30 juil.) et Hérodion à Patras (28 mars).

 

Abordant en Sicile, il fut reçu avec de grands honneurs par son disciple, Saint Pancratios, et parvint enfin à Rome, où il enseigna quotidiennement le peuple sur la vraie foi en la Sainte Trinité.

 

Jaloux de la renommée grandissante de l'Apôtre, Simon le Mage qui, ayant été amené à Rome pour y être exécuté, avait réussi à subjuguer l'empereur Claude par ses prodiges, rassembla une grande foule et feignit de ressusciter un mort par un de ses artifices.

 

Il prenait aussi diverses apparences, suscitant l'étonnement admiratif de ses spectateurs. Comme il était porté en l'air par deux démons, Pierre pria, et le Mage s'abattit à terre et périt lamentablement. Le peuple poussa des cris d'admiration devant la puissance accordée par Dieu à Ses Apôtres et écouta avec ferveur sa prédication.

 

Après avoir ordonné Lin comme Evêque de Rome (6) il passa à Terracine, ordonna Epainétos en Espagne (30 juil.), Crescens à Carthage (30 juil.) et, parvenu en Egypte, il institua Rufus Evêque en Thébalide et Saint Marc à Alexandrie (25 av.).

Il se trouvait à Jérusalem pour assister à la Dormition de la Mère de Dieu, puis retourna à Rome pour y confirmer les fidèles, et termina, disent certains, ses voyages apostoliques par Milan, poussant même jusqu'à la Grande-Bretagne (7).


Ayant reçu d'un Ange la révélation qu'il devrait trouver la mort à Rome, Saint Pierre obéit au dessein de la Providence et retourna dans la capitale, où il ordonna Saint Clément (24 nov.), pour succéder à Lin qui venait de décéder.

 

On raconte qu'il fut arrêté sur ordre de l'empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que, ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu'Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre (8).


1). Selon certains sa femme était fille d'Aristobule, le frère de l'Apôtre Barnabé Quelques documents commémorent au 31 mai, Ste Pétronille, fille de St. Pierre, mais il s'agit en fait d'une vierge romaine, martyre du IIIe s.


2). De cette fameuse promesse du Christ les apologistes de l'Eglise Romaine-catholiques ont tiré leur principal argument pour justifier la prétention du pape de Rome à une juridiction universelle, au-dessus des autres Evêques.

 

Mais pour les Saints Pères, tant grecs que latins, c'est moins sur la personne de Pierre que sur la "pierre" de sa confession de foi en la divinité du Christ que le Seigneur a promis de fonder Son Eglise; de sorte que c'est à tous ceux qui Le confesseront, comme Pierre, qu'Il promet de donner "les clés du Royaume des cieux", en particulier aux Evêques qui, tous, siègent sur la "chaire de Pierre" (St. Cyprien), étant donné que toutes les Eglises locales possèdent la même plénitude de grâce (catholicité).

 

En effet, si nul n'a jamais songé à remettre en question la primauté de l'Evêque de Rome, reconnue dans toute l'Eglise ancienne, celle-ci était moins due à l'apostolicité" de ce siège — car Pierre a fondé bien d'autres Eglises, notamment celle d'Antioche — qu'au fait de la notoriété de Rome comme capitale de l'Empire (cf Concile de Chalcédoine, canon 28).

 

Cette primauté n'avait donc aucun caractère de juridiction universelle, mais consistait seulement en une "présidence dans l'amour", pour le bon ordre des affaires ecclésiastiques.

 

Une telle conception de la primauté reste celle de l'Eglise Orthodoxe, et dans l'éventualité d'un retour du siège romain à la Communion Orthodoxe, le Pape y retrouverait sa place naturelle de "premier entre les égaux".


3). La liste de ces villes évangélisées par St. Pierre, qui a été préservée dans la tradition hagiographique, est issue des sources apocryphes, en particulier des Homélies attribuées à St. Clément de Rome. La doctrine de ces textes a été rejetée, mais ils ont peut-être conservé le souvenir de lieux effectivement évangélisés par l'Apôtre ou par ses disciples.


4). Selon d'autres à Sképsis, ou encore Césarée (cf. 13 sept.).


5). Plutôt Silvain (cf 30 juil.). Jason, Silas et Hérodion étaient toutefois disciples de S. Paul.


6). Car Pierre ne fut jamais lui-même Evêque de Rome, la mission apostolique étant distincte du ministère épiscopal.


7). Plus encore que les précédentes, ces dernières étapes sont hautement improbables.


8). Il semble, en fait, certain que l'Apôtre souffrit le Martyre lors de la soudaine et sauvage persécution que Néron déclencha en 64, reportant sur les Chrétiens la responsabilité du grand incendie qui venait de ravager la ville, et dont il était probablement lui-même l'auteur.

 

Les historiens de l'époque (Tacite) racontent qu'aux supplices accoutumés, le tyran dément ajouta d'outrageantes dérisions : certains moururent déchirés par les chiens après avoir été recouverts de peaux de bêtes, d'autres, dont Saint Pierre, furent attachés à des croix dans les grands jardins voisins du cirque, sur la colline du Vatican, et la nuit venue, ils furent brûlés en guise de torches nocturnes, pour distraire les invités de l'empereur.

De saint Paul, le "Premier après l'Unique", que dire?

 

Alors que le maître de l'éloquence, Saint Jean Chrysostome, était pris d'une sorte d'ivresse dès qu'il prononçait son nom, et qu'il interrompait son discours pour chanter ses louanges.

 

Lui qui s'estimait le dernier des Apôtres, et indigne même du nom d'Apôtre, devint le Vase d'élection de la grâce, à nul autre semblable, tant par l'abondance des révélations et des dons spirituels, mais surtout par les travaux et les tribulations endurées au nom du Christ, de sorte qu'en vérité il a pu être nommé l'Apôtre par excellence.


Juif de la tribu de Benjamin, il naquit à Tarse, en Cilicie (vers l'an 10), dans une de ces communautés juives de la Dispersion, qui restaient farouchement fidèles aux traditions de leurs pères.

 

Il avait reçu le nom de Saül et jouissait, par son père, du statut privilégié de citoyen romain.

 

Il grandit dans cette ville cosmopolite au contact de la civilisation grecque, mais son zèle pour la Loi porta ses parents à l'envoyer à Jérusalem, où, étant entré dans la secte des Pharisiens, il suivit l'enseignement du fameux rabbi Gamaliel l'Ancien.

 

Il partageait la haine de ses pères pour les Chrétiens, qu'il considérait comme de dangereux transgresseurs de la Loi, et c'est en l'approuvant qu'il assista à la lapidation de Saint Etienne.

 

Animé d'un furieux empressement et ne "respirant que menace et carnage à l'égard des disciples du Seigneur", il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les jetait en prison. Ayant obtenu du grand prêtre des lettres de recommandation, il se mit en route pour la synagogue de Damas, afin d'emmener enchaînés à Jérusalem les adeptes du Christ qu'il y trouverait.


Comme il approchait de Damas, une lumière venue du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui disait : « Saül, Saül, pourquoi Me persécutes-tu? » — « Qui es-tu, Seigneur? » demanda-t-il. — « Je suis Jésus, c'est Moi que tu persécutes », reprit la voix, et Elle lui recommanda d'entrer dans la ville.

 

Saül se releva de terre, mais il ne voyait plus rien, ses yeux ayant été comme brûlés par l'éclat excessif de cette lumière, que lui seul avait vue, et il dut être conduit par la main à Damas par ses compagnons.

 

Il resta trois jours, sans boire ni manger, jusqu'au moment où un disciple, nommé Ananie (cf. 1er oct.), ayant été prévenu par un Ange, vint lui imposer les mains au Nom de Jésus pour lui rendre la vue, et il le baptisa.

 

Devenu aussitôt un autre homme et rempli de 1 'Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs qui avaient entendu parler de lui comme d'un ennemi acharné des Chrétiens.

 

Ils finirent par se concerter pour le faire mourir; mais, prévenu à temps, Paul put s'enfuir en étant descendu le long de la muraille dans une corbeille. Il se rendit alors en Arabie, à l'est du Jour dain (cf. Gal. 1:17), où il passa deux ans, préparant ses missions dans la retraite, par le jeûne et la prière.


A partir de ce moment, toute sa vie fut entièrement consacrée au service du Seigneur qui l'avait "saisi", allant droit de l'avant, tendu de tout son être, en vue du prix que Dieu réserve, dans le Christ, à ses fidèles serviteurs (cf Phil. 3:14). Il pouvait se vanter d'être "mort à la Loi, afin de vivre à Dieu", proclamant à haute voix : «

Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi! » (Gal. 2:20).

 

Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations; et, un jour (9), il fut même ravi jusqu'au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu'aucun homme avant lui n'avait pu entendre (cf IICor. 12).

 

Loin de s'enorgueillir cependant de l'excellence de ces révélations, il ne s'en dépensait que davantage au ministère de l'Evangile, avec une fougue qui lui faisait mépriser tous les risques :

Sept fois il fut emprisonné (10), cinq fois flagellé par les Juifs, trois fois battu de verges, une fois lapidé, à trois reprises il fit naufrage.

 

« Voyages sans nombre, dangers des rivières, dangers des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, dangers du désert, dangers de la mer, dangers des faux frères!

 

Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne, le souci de toutes les Eglises! » (IICor. 11:25 -28).

 

De toutes ces faib lesses, il se glorifiait pourtant, et il se complaisait dans les outrages et les persécutions endurées pour le Christ, car le Seigneur lui avait Lui-même déclaré en vision :

« Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (II Cor. 12:9).

 

Accomplissant le ministère de la Prédication par des signes, des prodiges et par la puissance de l'Esprit, depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie et aux confins de l'Occident, l'Apôtre se présentait, "faible et tout tremblant", sans que son discours n'eût rien de la sagesse du monde, et ne voulant rien proclamer d'autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (cf. 1 Cor. 2).

 

Il se faisait "tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns", engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu'à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l'Esprit de filiation (cf Gal. 4).


Ayant fait un bref séjour à Damas après sa retraite en Arabie, Paul dut s'enfuir à nouveau et il se rendit à Jérusalem.

 

Comme les fidèles avaient peur de lui et ne pouvaient croire qu'il fût vraiment devenu disciple, Barnabé le présenta aux Apôtres Pierre et Jacques, et se porta garant de l'authenticité de sa vision.

 

Dès lors, Paul allait et venait avec eux, prêchant avec assurance au Nom du Seigneur. Mais, au bout de deux semaines seulement (Gal. 1:18), des Juifs "hellénistes"" ayant formé le projet de le tuer, il fut emmené par des disciples à Césarée, où il s'embarqua pour Tarse, sa patrie.


Peu après, la nouvelle étant parvenue à Jérusalem, que des païens avaient embrassé la foi à Antioche, on y députa Barnabé.

 

Celui-ci y constata la grâce accordée par Dieu et partit chercher Paul à Tarse, et pendant un an ils vécurent à Antioche y instruisant une foule considérable.

 

C'est là que les disciples reçurent pour la première fois le nom de Chrétiens. Un Prophète ayant annoncé qu'une grande famine allait affliger l'Empire, et en particulier la Palestine (49-50), les fidèles d'Antioche firent une collecte et chargèrent Paul et Barnabé de porter ces secours aux frères de Jérusalem.

 

Quand ils furent de retour à Antioche, un jour où la Communauté était en prière, l'Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saül en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. »

 

Après avoir jeûné et prié, les frères leur imposèrent les mains et les envoyèrent en mission. Ils s'embarquèrent à Séleucie pour Chypre.

 

A Salamine, ils se mirent aussitôt à annoncer la Parole de Dieu dans les synagogues, et ils traversèrent l'île, jusqu'à Paphos, où le proconsul romain, Sergius Paulus, embrassa la foi, malgré l'opposition du magicien Elymas que Paul frappa de cécité.

 

De Paphos, ils gagnèrent Pergé en Pamphylie, et de là Antioche de Pisidie, où Paul convertit nombre de Juifs et de prosélytes après avoir prêché le repentir dans la synagogue.

 

Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la Parole de Dieu; et comme les Juifs faisaient opposition à l'Apôtre, en l'interrompant par des blasphèmes, il rétorqua :

 

« Puisque vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien! nous nous tournons vers les païens! »

 

Tout joyeux, les païens qui étaient présents accueillirent sa prédication et embrassèrent la foi.

 

Mais les Juifs ayant gagné les notables, firent chasser de la cité Paul et Barnabé, qui se rendirent alors à Iconium.

 

Ils commencèrent, là aussi, leur prédication par la synagogue, et une grande foule de Juifs et de païens adhérèrent à la foi.

 

Les Apôtres prolongèrent leur séjour, le Seigneur rendant témoignage à leur enseignement par des signes et des prodiges.

 

Cependant leur succès suscita là encore l'opposition des Juifs restés incrédules, et ils durent chercher refuge en Lycaonie.

 

A Lystres, Paul guérit un impotent de naissance, et la foule, prenant les deux Apôtres pour des dieux, voulut leur offrir un sacrifice.

 

Cependant des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconium, et ils réussirent à tourner en haine l'enthousiasme des habitants de Lystres. Paul fut lapidé, puis traîné comme mort en dehors de la ville.

 

Dès qu'il se fut relevé, il partit pour Derbé, où il fit bon nombre de disciples, puis il retourna à Lystres, Iconium et Antioche pour affermir le cœur des croyants, leur disant :

« Il faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu. »

 

Dans chaque Eglise qu'il fondait, l'Apôtre désignait des anciens, pour régir la communauté, régler les différents et poursuivre son enseignernemt. Les ayant tous confiés à la protection du Seigneur, ils reprirent le chemin du retour vers Antioche de Syrie.

A leur arrivée, ils rassemblèrent l'Eglise et racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par leur entremise, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi.

 

C'est alors que des frères, venus de Judée, prétendirent qu'il était nécessaire pour les païens convertis de se faire circoncire.

 

Une vive discussion s'ensuivit, et Paul et Barnabé furent envoyés auprès des Apôtres à Jérusalem pour trancher ce litige.

 

Ils y rapportèrent tout ce que Dieu avait accompli parmi les païens et, après avoir statué pour ne pas imposer aux Gentils le fardeau inutile de la Loi, les "colonnes" : Pierre, Jacques et Jean, tendirent la main à Paul et Barnabé, en signe de communion, leur confiant l'évangélisation des païens, tandis qu'eux se réservaient celle des circoncis (Gal. 2).


De retour à Antioche, Paul y annonça assez longtemps la Bonne Nouvelle. C'est alors qu'il blâma Pierre qui, par crainte des fidèles issus du Judaïsme, avait cessé de fréquenter les frères d'origine païenne. Quelque temps après, Paul décida d'entreprendre un second grand voyage missionnaire, pour visiter et encourager les frères dans les villes précédemment évangélisées (de 49 à 53).

 

Etant entré en désaccord avec Barnabé, à propos de Marc qui les avait abandonnés en Pamphylie, ils se séparèrent : Barnabé et Marc partirent pour Chypre, alors que Paul, prenant avec lui Silas (cf. 30 juil.), partit à pied vers le nord. Ils traversèrent la Syrie et la Cilicie, où ils affermirent les disciples, puis visitèrent Derbé, Lystres et Iconium.


A Lystres, ils s'adjoignirent Timothée (cf. 22 janv.), puis, leur mission ayant rencontré des obstacles en Asie et en Bithynie, ils se rendirent à Troas, où Paul eut une vision l'engageant à porter l'Evangile en Macédoine. Parvenus à Philippes, par Samothrace et Néapolis (Thrace), les Apôtres adressèrent la parole, le jour du sabbat, à des femmes qui s'étaient rassemblées hors de la ville pour y prier.

 

Le Seigneur ouvrit le cœur de Lydie, qui se fit baptiser avec tous les siens, et offrit l'hospitalité aux Apôtres.

 

Mais quand Paul eut chassé le démon d'une esclave qui rendait des oracles, ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, livrèrent Paul et Silas aux magistrats, en les accusant de jeter le trouble dans la ville. Ils furent roués de coups et jetés dans un profond cachot, les pieds serrés dans des ceps.

 

Vers minuit, alors que les deux Apôtres chantaient les louanges de Dieu, un violent tremblement de terre ébranla la prison, les liens des prisonniers se détachèrent et les portes s'ouvrirent.

 

Devant ce prodige leur geôlier demanda à recevoir aussitôt le baptême, avec tous les siens. Au matin, les licteurs venus les relâcher, furent effrayés en apprenant quils étaient citoyens romains, et ils leurs firent publiquement des excuses.


Lorsqu'ils arrivèrent à Thessalonique, Paul se rendit, comme de coutume, à la synagogue pour y prêcher d'abord aux Juifs le Christ ressuscité des morts.

 

Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre, ainsi qu'un grand nombre de païens et certaines dames de la haute société. Les Juifs ne se lassaient pas cependant de provoquer des troubles et ils avertirent les autorités, accusant les Apôtres d'agir à l'encontre des édits de l'empereur en proclamant un autre roi : Jésus.

 

Sortant de la ville, de nuit, à la dérobée, Paul et Silas se rendirent à Bérée, où les Juifs accueillirent avec grand empressement leur prédication, et de nombreuses conversions s'ensuivirent.

 

Mais des perturbateurs étant arrivés de Thessalonique, Paul dut partir pour Athènes, laissant Silas et Timothée derrière lui pour confirmer 1'oeuvre accomplie.


Parvenu dans la capitale de l'Hellénisme, Paul fut bouleversé de voir cette ville pleine d'idoles.

 

Il s'entretenait avec les Juifs à la synagogue et chaque jour sur l'agora, avec les passants, philosophes ou curieux à l'affût des dernières nouveautés.

 

Prenant la parole un jour, debout au milieu de l'Aréopage, l'Apôtre leur dit que, parcourant la ville, il avait trouvé un autel portant l'inscription : « Au dieu inconnu ».

 

« Eh bien! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer! » dit-il à haute voix.

 

Et il continua son discours sur le Dieu Créateur du ciel et de la terre, utilisant avec habileté les meilleures intuitions des philosophes païens relativement à la vocation divine de l'homme.

 

Mais quand il se mit à parler d'un homme ressuscité des morts, ses auditeurs se moquèrent de lui, excepté Denys l'Aréopagite (cf. 3 oct.), une femme nommée Damaris (cf. 2 oct.) et quelques autres qui embrassèrent la foi. Quittant alors Athènes, Paul se rendit à Corinthe, où il demeura dans la maison de Priscille et Aquila (cf 13 fév.), qui exerçaient comme lui la profession de fabricants de tentes.

 

Pendant la semaine, il gagnait son pain à la sueur de son front, sans profiter de son droit à vivre de la prédication de l'Evangile, afin de n'être à charge à personne et de ne pas donner à ses opposants prétexte à accusation; et le jour du sabbat, il discourait à la synagogue.

 

Se heurtant une fois encore à l'opposition des Juifs, il se tourna vers les païens, et beaucoup de Corinthiens se firent baptiser.

 

A part de rares exceptions, Paul ne baptisait pas lui-même, car son oeuvre était de "poser des fondements"' par la prédication de la Bonne Nouvelle, et il laissait ses disciples bâtir le Temple de Dieu dans le cœur des fidèles et organiser la communauté ecclésiale.

 

Par la suite, il écrira aux Chrétiens de Corinthe ses deux Epîtres qui nous sont conservées, et peut-être d'autres, pour les réprimander sur les rivalités qui les divisaient, blâmer les pratiques qui s'écartaient de la conduite évangélique et leur enseigner à tout faire "dignement et dans l'ordre", en recherchant les dons spirituels, dont le couronnement est la Charité, pour leur édification commune, en un seul Corps.


Encouragé à persévérer dans sa prédication, Paul resta dans cette ville un an et demi, et c'est là qu'il écrivit sa première Epître, adressée aux Chrétiens de Thessalonique, qui s'inquiétaient sur le sort des défunts lors du retour glorieux du Christ.

 

Les Juifs, insatiables en intrigues, parvinrent à le traduire en justice devant le proconsul d'Achaïe, Gallion, mais celui-ci refusa de prendre parti dans une controverse concernant la Loi, et il le renvoya.

 

Prenant finalement congé des frères de Corinthe, Paul s'embarqua pour Antioche. Faisant halte à Ephèse, il prêcha brièvement à la synagogue, et quitta la ville en promettant à ceux qui l'avaient écouté avec intérêt de revenir bientôt.

 

Effectivement, après avoir passé quelque temps à Antioche, il repartit pour un troisième périple (de 53 à 58). Ayant parcouru la Galatie et la Phrygie en confirmant la foi des disciples, il revint à Ephèse pour y poursuivre l'oeuvre entreprise.

 

Il trouva là une douzaine de Chrétiens, convertis par Apollos, mais qui n'avaient reçu que le baptême de Jean.

 

Dès qu'ils furent baptisés et que Paul leur eut imposé les mains, ils se mirent à prophétiser, remplis de l'Esprit Saint. Pendant trois ans, Paul parla à Ephèse du Royaume des cieux, et comme il se heurtait à l'opposition des Juifs à la synagogue, il prit à part les disciples et compléta leur instruction dans une salle louée.

 

C'est ainsi que la Bonne Nouvelle put se propager dans toute la province d'Asie. De plus l'Apôtre soutenait de loin, grâce à ses lettres, les Chrétiens de Corinthe et de Galatie".

 

Dieu opérait par ses mains de nombreux miracles, à tel point qu'il suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour qu'ils soient guéris.

 

Un tel succès inquiétait les orfèvres qui vivaient du culte d'Artémis. Ils se soulevèrent, provoquant une grande confusion dans la ville, et la foule traîna les compagnons de Paul au Théâtre.

 

Quand le tumulte eut pris fin, par peur des autorités romaines, Paul décida de partir pour la Macédoine et, exhortant les fidèles de lieu en lieu, il revint à Corinthe où il passa l'hiver (57-58).

 

Il y corrigea les déviations qu'il avait déjà condamnées par lettre, et c'est là qu'il écrivit sa grande Epître aux Romains, qui définit de manière capitale la doctrine du Salut, comme don gratuit accordé par la grâce de Dieu, moyennant la foi en Jésus-Christ.

Ayant reçu les fruits de la collecte destinée aux frères de Jérusalem, il projeta d'aller la leur remettre en main propre, le jour de la Pentecôte.

 

Les Juifs ayant de nouveau suscité un complot contre lui, il voulut s'embarquer pour la Syrie, mais l'Esprit lui dit de s'en retourner par la Macédoine.

 

A Troas, comme il enseignait les frères, toute la nuit, après la célébration de l'Eucharistie, un adolescent, nommé Eutyque, entraîné par le sommeil, tomba du troisième étage.

 

On le releva mort, mais Paul le ressuscita.

 

Il se rendit ensuite à pied à Assos et Myre, puis s'embarqua pour Milet, où les anciens de la communauté d'Ephèse vinrent le voir.

 

Il leur annonça que l'Esprit Saint l'avait averti que chaînes et tribulations l'attendaient à Jérusalem, mais il ajouta :

« Je n'attache aucun prix à ma propre vie, pourvu que je mène à bonne fin ma course et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu ».

 

Puis, leur rappelant les labeurs qu'il avait dépensés pour la fondation de leur Eglise, il les exhorta à se sacrifier pour l'édification des fidèles et, après avoir prié à genoux, tous se jetèrent, en sanglots, au cou de Paul pour lui dire adieu.


Passant par Kos, Rhodes et Patare, l'Apôtre fit halte à Tyr pour y enseigner les fidèles, puis il repartit par Ptolémais et continua à pied jusqu'à Césarée de Palestine, où il fut reçu dans la maison de Philippe le Diacre (cf. 11 oct.).

 

Malgré les avertissements du Prophète Agabus, il continua sa marche volontaire vers Jérusalem, disant à ses compagnons qu'il était prêt non seulement à être arrêté, mais encore à mourir à Jérusalem pour le Nom du Seigneur.


Il fut accueilli avec joie par les frères de la Ville sainte et, les anciens s'étant réunis chez Jacques, Paul leur exposa en détail toutes ses missions parmi les païens, et il leur remit l'argent réuni par les jeunes communautés pour venir en aide aux pauvres de Jérusalem.

 

Averti par les Apôtres que les Juifs ne manqueraient pas de l'accuser d'avoir abandonné les pratiques de la Loi, il se joignit alors à un groupe d'hommes qui, tenus par un vœu, allaient offrir un sacrifice au Temple.

 

Lorsque les sept jours de ce voeu touchèrent à leur fin, des Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le Temple, ameutèrent la foule et mirent la main sur lui, en l'accusant de prêcher partout contre le Temple et les prescriptions du Judaïsme.

 

On le traîna hors du Temple, en cherchant à le faire mourir, mais des soldats intervinrent pour le dégager et le portèrent jusqu'aux degrés montant à la forteresse Antonia.

 

Paul, s'adressant en araméen au peuple, réussit à imposer le silence et il raconta sa conversion, mais dès qu'il mentionna sa mission auprès des païens, la foule hurla :

 

« Otez de la terre un pareil individu! Il n'est pas digne de vivre! » Le tribun ordonna de lui donner la question, mais Paul ayant révélé qu'il était citoyen romain, il fut épargné.

 

Le lendemain, il comparut devant le Sanhédrin et déclara qu'il était emprisonné pour son espérance en la résurrection. Ces paroles suscitèrent une querelle entre Saducéens et Pharisiens, qui étaient justement divisés sur cette question, et il fut reconduit à la forteresse.

 

Le Seigneur lui apparut la nuit suivante, et lui dit :

« Courage! de même que tu as rendu témoignage de Moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome. »

 

Le tribun, ayant appris que les Juifs avaient fomenté un complot pour le tuer, fit transférer Paul, sous bonne escorte, à Césarée, où résidait le procurateur Félix.

 

Le grand prêtre et quelques anciens vinrent y déposer contre lui, mais Paul démontra que sa conduite n'était en rien condamnable, tant au regard des lois romaines que du Judaïsme.

 

Félix reporta l'affaire jusquau retour du tribun Lysias et, entre temps, il vint avec sa femme écouter le prisonnier parler du Seigneur Jésus; mais dès que Paul évoqua la continence et le Jugement à venir, Félix le renvoya effrayé.

 

L'Apôtre resta deux années prisonnier à Césarée, jusqu'à ce que Porcius Festus, ayant succédé à Félix (60), voulût le transférer à Jérusalem pour y être jugé; mais Paul en appela à l'empereur, en qualité de citoyen romain.

 

Il comparut devant le roi Agrippa, venu à Césarée saluer Festus, et, après avoir entendu son apologie, ce dernier déclara qu'il aurait pu être relâché s'il n'en avait appelé à César.


Embarquant avec son escorte de soldats et quelques disciples, ils parvinrent à Myre en Lycie, où ils trouvèrent un navire en partance pour l'Italie.

 

C'est à grand peine qu'ils arrivèrent au sud de la Crète, et, ne voulant pas y passer l'hiver, ils reprirent la route malgré les avertissements de Paul.

 

Peu après, le navire fut pris dans une violente tempête. Alors qu'on avait perdu tout espoir de salut, Paul annonça qu'un Ange lui était apparu pour l'avertir que Dieu lui accorderait la vie sauve, ainsi qu'à tous les passagers, car il convenait qu'il parvînt à Rome.

 

Au bout de quatorze jours, le navire échoua à Malte, où les rescapés purent passer l'hiver.

 

Ils reprirent la mer trois mois plus tard et, passant par Syracuse et Rhégium, abordèrent. au port de Puteoli (Puzzoles), puis gagnèrent de là Rome à pied, par la voie Appia. Des frères, informés de sa venue, vinrent à la rencontre de l'illustre prisonnier et, une fois parvenu dans la capitale, Paul put jouir d'un régime de faveur, logeant dans un appartement où il pouvait recevoir librement des visiteurs.

 

C'est pendant cette détention de deux ans (61-63) qu'il écrivit ses Epîtres aux Eglises de Colosses, (Philippes) et Ephèse, dans lesquelles il évoque toute la profondeur du Mystère du Christ, tenu caché en Dieu depuis l'origine et révélé, à l'accomplissement des temps, afin qu'en Lui, en qui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, soient réconciliés par la Croix, et que les hommes deviennent fils adoptifs de Dieu par la grâce du Saint Esprit.

 

Prescrivant inlassablement aux Eglises de tout accomplir dans l'ordre et la charité, l'Apôtre exhortait ses disciples à revêtir l'Homme Nouveau, afin que, grandissant dans la charité et la vérité de l'Evangile vers Celui qui est la Tête, ils réalisent la plénitude du Corps du Christ.

Le procès devant le tribunal de l'empereur s'étant terminé par un non-lieu, Paul fut libéré et, de Rome, il se rendit peut-être en Espagne, comme il le désirait depuis longtemps (cf. Rom. 15, 24) (13).

 

Il semble qu'il ait fait ensuite un autre voyage en Orient, passant par la Crète, l'Asie Mineure, Troas et la Macédoine, comme en témoignent ses Epîtres à Timothée et à Tite.

 

De nouveau arrêté (67), dans des circonstances qui sont restées inconnues, il fut conduit à Rome, seul avec Luc, et soumis à une réclusion de beaucoup plus pénible que lors de son premier emprisonnement. Du fond de son cachot, insalubre, froid, ténébreux et humide, l'Apôtre écrivait :

« Le moment de mon départ est venu.

 

J'ai combattu le bon combat jusqu'au bout, j'ai achevé ma course. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice... » (II Tim. 4:7).

 

Après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, il fut décapité, sur la route d'Ostie, à quelque distance de la ville. On rapporte que la tête de l'Apôtre rebondit à trois reprises sur le sol et que trois sources jaillirent là (14).


9). Vers l'an 44, à Antioche, semble-t-il.


10). D'après le témoignage de St. Clément de Rome.


11). C'est-à-dire des Juifs de la Dispersion, qui parlaient le grec.


12). Selon certains, c'est alors qu'il écrivit aussi son Epître aux Philippiens, qui, selon d'autres, doit être rangée parmi les Epîtres de la Captivité.


13). Le récit des Actes des Apôtres s'interrompt sur la captivité de Paul à Rome.


14). Les chefs des Saints Apôtres Pierre et Paul sont conservés dans la basilique Saint-Jean du Latran; une partie du corps de St. Paul se trouve sous l'autel de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, et l'autre, avec le corps de St. Pierre, sous l'autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican.

La fête d'aujourd'hui commémore, depuis le IVe s., le transfert des corps des deux Coryphées à la catacombe de St. Sébastien, sur la voie Appia, pour échapper à la profanation, lors de la persécution de Valérien (258). Le calme revenu, l'Evêque Silvestre les restitua à leurs sépultures d'origine.

 

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

PREMIER SERMON POUR LA FÊTE DES APOTRES
 
SAINT PIERRE ET SAINT PAUL. Des trois manières dont
 
les apôtres nous gardent, et des trois degrés de notre vie.

 

1. C'est une glorieuse solennité pour nous, que celle qui est consacrée au souvenir de la mort si éclatante de deux illustres martyrs, des chefs des martyrs, des princes des apôtres. Je veux parler de Pierre et de Paul, ces deux astres brillants que Dieu a placés comme deux yeux dans son Église. Ils m'ont été donnés pour maîtres, et pour médiateurs, et je puis me confier à eux en pleine sécurité. Ce sont eux, en effet, qui m'ont enseigné les voies de la vie, et ils sont les médiateurs par lesquels je puis m'élever jusqu'au grand médiateur qui est venu rétablir la paix par son sang, entre la terre et les cieux. Ce médiateur est infiniment pur dans sa double nature, attendu qu'il n'a point commis le péché, et que le dol et la ruse ne se sont jamais trouvés sur ses lèvres. Aussi, comment oserais-je, moi qui ne suis que pécheur, doublé de pécheur, moi dont les péchés surpassent en nombre les grains de sable de la mer, comment, dis-je, oserai-je m'approcher de lui, de lui si pur, moi si impur. Ne dois-je pas craindre de tomber entre les mains du Dieu vivant, si je suis assez présomptueux pour m'approcher de lui, pour m'attacher à lui, à lui dont je suis séparé par la distance même qui sépare le bien du mal? Voilà pourquoi Dieu m'a donné deux hommes, mais deux hommes qui fussent vraiment hommes, et pécheurs et très-grands pécheurs même, deux hommes enfin, qui apprissent en eux-mêmes et par eux-mêmes, comment ils devaient avoir pitié des autres hommes. Ils ont été coupables eux-mêmes de si grands crimes, que de grands crimes trouveront aussi auprès d'eux une facile indulgence; ils se serviront pour les autres de la même mesure dont on se sera servi pour eux. L'Apôtre Pierre a fait lin grand péché, peut-être même le plus grand qu'un homme pût faire, il en a néanmoins obtenu un aussi rapide que facile pardon, au point qu'il rue perdit rien de sa primauté. Et Paul, qui déchira d'abord les entrailles de l'Église naissante, avec une ferveur unique, incomparable, est amené à la foi par la voix du Fils de Dieu lui-même, et si rempli de tout bien en retour de tous ces maux qu'il a faits qu'il devint un vase d'élection, pour porter le nom de Jésus aux nations, et le prêcher devant les rois et les enfants d'Israël. Ce fut un vase digne de son emploi, rempli de choses excellentes, d'une nourriture substantielle pour l'homme sain, et de remèdes pour l'infirme.

2. Il fallait au genre humain des pasteurs et des docteurs qui fussent doux et puissants sans oublier d'être sages. Doux pour me recevoir avec bonté, avec miséricorde, puissants pour m'assurer une forte protection , sages enfin pour me conduire dans la voie et par la voie qui mène à la cité sainte. Or, où trouver plus de douceur qu'en saint Pierre que les Actes des apôtres et ses propres Epîtres nous montrent appelant à lui les pécheurs avec tant de douceur ? Où trouver plus de puissance qu'en celui à qui la terre même obéit quand elle lui rendit ses morts (Act. IX, 14); sous les pieds de qui les eaux mêmes de la mer devinrent solides (Matt. XIV, 29), qui, d'un souffle de sa bouche, précipita du haut des airs par terre, Simon le Magicien (Act. VIII, 10), qui reçut enfin, d'une manière si exclusive, les clés du ciel en mains, que la sentence de Pierre doit précéder celle même du Ciel ? En effet, c'est à lui qu'il est dit : « Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié de même dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aussi dans le ciel (Malt. XVI, 19). » Où trouver enfin plus de sagesse que dans celui à qui ni la chair ni le sang, mais (a) le Père qui est dans les cieux, a révélé si abondamment la Sagesse descendue du ciel ? Je suis volontiers ce Paul qui va, dans son excessive douceur, jusqu'à pleurer sur les pécheurs qui ne font point pénitence ( II Cor. XII); ce Paul qui est plus fort que les principautés et les puissances (Rom. VIII, 38), ce Paul enfin, qui alla puiser à pleines mains la sagesse et le suc des sens sacrés, non dans le premier ni dans le second , mais dans le troisième ciel (II Cor. XII, 4).

3. Voilà quels sont nos maîtres ; ils ont reçu la plénitude de la science des voies de la vie, de la bouche même de notre maître à tous, et ils n'ont point cessé de nous les enseigner jusqu'à ce jour. Qu'est-ce donc que les saints apôtres nous ont appris et nous apprennent encore? Ce n'est point l'état de pêcheur ni le métier de faiseur de tentes, ni rien de semblable ; ils ne nous apprennent ni à lire Platon, ni à manier les armes subtiles d'Aristote, ils ne nous montrent point à étudier toujours sans jamais arriver à posséder la science et la vérité. Ils nous ont appris à vivre. Croyez-vous que ce ne soit rien que de savoir vivre ? C'est beaucoup, au contraire, c'est même tout. On ne vit point quand on est enflé par l'orgueil, souillé par la luxure, infesté des autres pestes semblables ; non, ce n'est pas vivre que vivre ainsi, c'est confondre la vie, et descendre jusqu'aux portes de la mort. Pour moi, la bonne vie consiste à souffrir le mal, à faire du bien, et à persévérer ainsi jusqu'à la mort. On dit vulgairement: « Celui qui se nourrit bien vit bien, » en cela l'iniquité se trompe elle-même, car il n'y a que celui qui fait le bien qui vive bien.

4. A mon avis, quiconque est en communauté vit bien. s'il vit d'une manière régulière, sociable et humble; d'une manière régulière pour lui, sociable pour les autres, et humble pour Dieu. Or, on vit d'une manière régulière quand on est attentif dans toute sa conduite à ne point s'écarter de la voie tant sous les yeux de Dieu que sous ceux des hommes, en évitant pour soi le péché, et pour le prochain le scandale. On vit d'une manière sociable, quand on cherche à se rendre aimable aux autres et à les aimer soi-même, à se montrer doux et facile, à supporter, non-seulement avec patience, mais volontiers, les infirmités de ses frères, je parle des infirmités tant physiques que morales. On vit avec humilité, quand, après avoir fait tout cela, on s'efforce de chasser l'esprit de vanité qui souffle d'ordinaire dans cette direction-là, et on résiste d'autant plus à ses suggestions qu'on est plus tenté d'y consentir. De même, dans le mal qu'on endure comme il est de trois sortes on a besoin de faire preuve d'une triple prudence. En effet, il y a un

 

a Dans les autres éditions, on ne lit que ces mots: « Où trouver plus de sagesse que dans celui à qui ni la chair ni le sang n'ont révélé.... »

 

mal qui vient de nous, il y en a un autre qui vient du prochain, enfin il en est un troisième qui vient de Dieu. Le premier consiste dans les austérités de la pénitence, le second dans les épreuves de la malice d'autrui, et le troisième dans les coups de la main de Dieu qui nous corrige. Pour le mal qui nous vient de nous, il faut le souffrir de bonne grâce; quant à celui qui nous vient du prochain, il faut l'endurer avec patience ; celui qui vient de Dieu doit être reçu sans murmure et même avec des actions de grâces. Mais ce n'est pas ainsi que l'entendent bien des enfants d'Adam qui se sont égares dans la solitude et dans des déserts arides (Psal. CVI, 4). Oui, on peut bien dire : qui se sont égarés, et qui errent loin des sentiers de la vérité, puisque, se perdant dans les solitudes de l'orgueil, ils lie veillent plus de la vie commune, et leur singularité ne peut plus trouver de compagnons. Ils sont aussi dans des déserts arides, car, ignorant la douce rosée des larmes de la componction, ils vivent dans un sol stérile et désolé par une perpétuelle sécheresse. Aussi, n'ont-ils point trouvé la voie qui conduit au séjour de la cité sainte.. Vieillis sur une terre étrangère, ils se sont souillés avec les morts, et se sont vus comptés au nombre de ceux qui sont dans l'enfer.

5. Celui dont le saint prophète Jérémie disait : « Il est bon pour cet homme d'avoir porté le joug dès sa jeunesse. Il s'assoira solitaire, et il se taira, parce qu'il s'est élevé au dessus de lui-même. (Thren. III, 27), » n'était pas dans une solitude pareille à celle de ces gens-là. En effet, le solitaire du Prophète doit s'asseoir, tandis que les autres se sont égarés; ils errent constamment par le coeur, tandis que le premier est assis; mais il s'assoira bien mieux encore, ce bon solitaire, quand il aura l'honneur singulier de siéger seul en. signe de là puissance judiciaire que les saints doivent posséder un jour dans leur terre, alors qu'ils jouiront d'une joie éternelle (a). Le bon solitaire se taira aussi, cela veut dire qu'il jugera avec la même tranquillité que le Seigneur de Sabaoth juge toutes choses. Pourquoi en sera-t-il ainsi? « Parce qu'il s'est élevé au dessus de lui-même, » c'est-à-dire, parce que, étant jeune encore, et à l'âge où se sentent les ardeurs de la concupiscence, il s'est fait vieux, laissant ce qu'il était pour devenir ce qu'il n'était pas.» Il s'est élevé au dessus de lui-même, » dit le Prophète, il n'a point replié ses regards sur lui, mais il les a élevés vers celui qui est placé au dessus de lui. Il s'assoira donc aussi, et il se trouvera loin du bruit que font les suggestions du démon, les désirs charnels et le monde. Heureuse l'âme qui entend les voix qui partent de ce côté sans les suivre, mais mille fois plus heureuse est celle qui ne les entend plus du tout, s'il peut exister une pareille âme. Voilà la sagesse que l'Apôtre prêche au milieu des parfaits ( I Cor. II, 6), cette sagesse enveloppée de mystère, et que nul prince du monde n'a connue. Voilà comment les apôtres m'ont appris à vivre et à m'élever. Je vous rends grâces, Seigneur Jésus, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents du siècle, et les avez révélées à ces simples et ces petits qui vous ont suivi, après avoir tout laissé pour votre nom.

 

a La phrase suivante manque dans les autres éditions et dans quelques manuscrite.

DEUXIÈME SERMON POUR LA FÊTE DES SAINTS
APOTRES PIERRE ET PAUL.

 

1. Les deux Saints dont nous célébrons aujourd'hui la passion, m'ont fourni déjà de nombreux motifs et une ample matière à vous parler d'eux; je ne crains qu'une chose, c'est qu'à force d'entendre la parole de Dieu, vous rue finissiez par la moins estimer. C'est une chose de bien peu de prix et bien fugace que la parole de l'homme, elle n'a ni corps, ni poids, ni valeur, ni consistance. Elle frappe l'air, d'où son nom (a), et elle vole comme la feuille emportée par le vent, et personne ne fait attention à elle. Que nul de vous, oies frères, ne prise ou plutôt ne méprise de cette façon la parole de Dieu, car je vous répéterais ce mot : « Il eût été bon pour cet homme qu'il ne l'eût point entendue. » La parole de Dieu, c'est un fruit de vie, ce ne sont point des feuilles, ou si ce sont des feuilles, ce sont des feuilles l'or; il ne faut donc point en faire peu de cas, ni passer outre, ni les laisser emporter par le vent. Ramassez-en même les moindres parties, de peur qu'elles ne se perdent, car la terre que de nombreuses pluies arrosent, et qui ne produit point de fruit est une terre réprouvée, et bien près d'être maudite (Hebr. VI, 8). De même en est-il de l'olivier stérile de l'Évangile, si après que le cultivateur a remué la terre où il est planté, et lui a mis du fumier au pied, il ne produit encore rien, ne vous semble-t-il pas qu'il n'y a plus qu'à mettre la cognée à sa racine (Matt. XXI, 19) ?

2. Eh bien je vous dis donc si le Seigneur trouve moins de bien dans les gens du monde qu'en nous qu'il a arrosés de la pluie volontaire de ses consolations célestes, il aura pour eux plus de patience que pour nous, à qui n'a manqué ni le sarcloir de la discipline, ni le fumier de la pauvreté et de l'humilité. N'est-ce point, en effet, une sorte de fumier que les abominations des Égyptiens que nous immolons à notre Dieu! .Oui, c'en est un qui choque la vue, mais qui porte avec lui la fécondité ; il ne faut point avoir peur de ces ordures, si on tient à la fécondité. De ces tas de fumiers désagréables à voir, qu'on porte dans les champs, naîtront des gerbes dont l'aspect réjouira la vue quand on les en rapportera. Que ces précieux engrais ne soient pas l'objet de vos dédains, et tenez les humiliations de Jésus-Christ pour beaucoup plus précieuses que tous les trésors de l'Égypte. Mais si vous êtes riches en engrais terrestres, la pluie du ciel ne vous fait pas défaut; je veux dire les pieuses prières, la récitation des psaumes , la douce méditation,

 

a Saint Bernard joue ici sur les mots ou plutôt sur quelques lettres des mots latins veberare, frapper, et verbum la parole, d'une manière qu'il nous est impossible de faire passer dans le français. A. C.

 

et la lecture si consolante de la sainte Écriture. Enfin, je puis bien encore donner le nom de pluie céleste à celle qui descend de mes lèvres sur vous, si vous avez le bonheur que quelques gouttes tombent. clans vos âmes, du fleuve dont le cours impétueux réjouit la cité de Dieu, et du torrent de voluptés célestes, pendant que je vous en parle.

3. Mais je suis quelquefois obligé de creuser autour de la vigne, puisque on m'a établi gardien et cultivateur du vignoble. Hélas ! moi qui n'ai pas cultivé ma vigne, il faut à présent que j'occupe ce poste, et que tantôt je creuse au pied, et tantôt j'y apporte des engrais. Ce travail me coûte bien, il faut l'avouer, mais je n'ose m'en dispenser, car je sais que la hache fait beaucoup plus de mal que la serpette, et que le feu est beaucoup plus à craindre que la fumée pour elle. Il est donc nécessaire, tantôt de reprendre, tantôt de tonner; mais, je le sais, les réprimandes et les reproches (a)ont comme le fumier qu'on ne touche que parce qu'il le faut, et qui souille celui qui le porte. Mais que faisons-nous avec cette sorte d'engrais, car nous voyons que s'il engraisse les uns, il sert à lapider et à endurcir les autres ? L'Écriture n'a-t-elle pas dit à cause de cela : «On lapidera le paresseux avec de la fiente de boeufs (Eccli. XXII, 2) ? » Il engraisse certainement ceux qui prennent bien les réprimandes, y répondent avec douceur et font volontiers des efforts pour s'amender. Évidemment, c'est un engrais salutaire et fécond que la réprimande que le juste m'adresse dans sa miséricorde, et les reproches qu'il me fait ; quant à l'huile du pécheur, elle n'engraissera jamais ma tète, car l'engrais que fournit l'huile du pécheur fait pulluler les ronces et les épines, et favorise admirablement le développement de toutes les racines amères. Aussi, celui qui adonné le nom de miséricorde à la réprimande des justes, nous montre assez par là comment nous devons l'accueillir, avec quelle bienveillance, quelle soumission d'âme et de coeur, , avec quelle reconnaissance enfin. Si nous la recevons dans ces dispositions, elle sera pour nous un engrais salutaire et riche, non pour 1e vice, mais pour ces fruits que, selon le mot de l'Apôtre, nous trouvons dans notre propre sanctification (Rom. VI, 22). Mais quel bien t'ai-je fait à toi, ô paresseux, à toi qu'irrite, qu'exaspère même cette preuve de miséricorde ? N'ai-je pas répandu un excellent engrais dans ton champ ? Pourquoi donc n'y vois-je que des pierres ? Mais c'est toi, ô homme ennemi, car « quiconque aime l'iniquité hait son âme (Psal. X, 6), » c'est toi, dis-je, homme ennemi, qui as fait cela. En refusant de secouer ta paresse, et en n'ayant d'énergie que pour t'excuser, tu as changé toi-même mon engrais en pierres, et tu es lapidé précisément par ce qui devait t'engraisser. Si je vous parle ainsi, mes frères, c'est pour que vous sachiez avec quelles bienveillantes dispositions vous devez entendre, avec quelle soumission vous devez recevoir, avec quel soin vous devez conserver toute parole

 

a Il y a ici une légère addition dans quelques manuscrits, mais les mots amarum verbum, « paroles amères » qu'on y lit, font défaut dans la plupart des manuscrite et des éditions.

 

qui concourt au salut des âmes; vous ne devez point la regarder comme une parole humaine, mais comme une parole divine, ce qui est vrai, soit qu'elle ait pour but de nous consoler, de nous avertir ou de nous réprimander. Je suis un peu éloigné, je l'avoue, du sujet de la fête que nous célébrons, mais si je me suis oublié, ce ne sera point sans quelque avantage pour vous, du moins je le pense, pourvu que ce que je vous ai dit demeure fermement gravé dans votre âme.

4. Essayons maintenant de dire au moins quelques mots de la solennité présente. Nous faisons la fête des apôtres du Christ. Ils ont droit, je le sais, à de grands honneurs de notre part, mais je ne sais s'il nous est possible de leur en rendre quelques uns ; car je vois, Seigneur, que vous avez comblé vos amis d'un excès de gloire, et que vous avez extraordinairement consolidé leur empire (Psal. CXXXVIII, 17). « En effet, si tandis qu'ils étaient encore sur la terre, ils pouvaient tout, sinon en eux-mêmes, du moins en Jésus-Christ, que ne peuvent-ils aujourd'hui qu'ils partagent avec lui son éternelle félicité ? Quand ils étaient mortels encore et destinés à subir les coups de la mort, ils semblaient avoir l'empire de la vie et .de la mort, ils ressuscitaient d'un mot les morts, et d'un mot aussi, ils frappaient de mort les vivants. A combien plus forte raison doit-il en être ainsi depuis qu'ils sont comblés d'un excès de gloire, et que leur empire s'est consolidé d'une manière extraordinaire ? Mais quoi, mes frères , en célébrant aujourd'hui l'heureuse mémoire des apôtres, est-ce que nous faisons la fête de leur naissance, de leur conversion , de leur vie et de leurs miracles? Non, mes frères, la solennité de ce. jour n'a point pour objet une naissance d'homme, comme cela avait lieu il y a quelque jour quand nous faisions la fête de la naissance de saint Jean. On célèbre le jour de sa naissance parce qu'il était saint quand il naquit. Il n'y a que pour lui que la naissance soit plus fêtée que la mort; c'est parce que, s'il est vrai qu'il a souffert la mort pour Jésus-Christ, en mourant pour la justice et la vérité, il n'en est pas moins évident qu'il est né aussi pour lui, car il est l'homme envoyé de Dieu; il est né et il est venu dans le monde, uniquement. pour rendre témoignage à la vérité (Joan. I, 7). Nous ne célébrons point non plus ni la conversion des apôtres, ni leurs miracles , comme à certains autres jours, nous célébrons, avec des sentiments de fête et de bonheur, la mémoire de la conversion de l'un d'eux, et la délivrance de l'autre , quand un ange fit tomber ses liens. Nous honorons d'une manière toute particulière le jour de leur mort, bien que la mort soit ce qui inspire le plus d'horreur aux hommes.

5. Considérez, mes frères, le jugement de la sainte Église selon la foi, non pas selon la face du juge. Elle fait donc du jour de la mort des deux apôtres, le jour d'une de ses plus grandes fêtes. C'est, en effet, aujourd'hui que Saint Pierre a été crucifié, et aujourd'hui que Saint Paul a eu la tête tranchée. Voilà quelle est la cause de la solennité, de ce jour. et quel est le motif de nos réjouissances. Mais en faisant de ce jour un jour de fête et de bonheur, il est hors de doute que l'Église est animée de l'esprit de son Époux, de l'esprit de Dieu, en présence de qui, selon le mot du Psalmiste « la mort des Saints est précieuse (Psal. CXIII, 15). » Quant aux hommes, le nombre, je m'imagine, était grand de ceux qui assistèrent à leur mort, et ne la contemplèrent point d'un oeil d'envie. Car aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie du monde a passé pour un véritable malheur, en un mot, pour des insensés, ils ont paru mourir (Sap. III, 2); Mais « pour moi, dit le Prophète, vos amis me semblent comblés d'honneur à l'excès, et leur empire consolidé d'une manière extraordinaire (Psal. CXXXVIII, 17). » Ainsi, mes frères, il n'y a qu'aux yeux des insensés que les amis de Dieu semblent mourir, aux yeux des sages, ils paraissent plutôt s'endormir. En effet, Lazare dormait, parce que c'était un ami (Joan. XI, 11). Et les amis du Seigneur, après le sommeil qu'il leur aura donné, seront comme son héritage (Psal. CXXVI, 4).

6. Efforçons-nous, mes frères, de vivre de la vie des saints, mais désirons surtout mourir de leur mort. Car la sagesse préfère la fin des justes (Sap. II, 16), elle nous jugera là où elle nous aura trouvés. Inévitablement la fin de ta vie présente est le commencement de la vie future; et il n'y a point de différence possible entre l'une et l'autre. Il en est pour cela, si vous me permettez cette image, comme de deux ceintures qu'on veut coudre ensemble, ou mettre bout à bout; on ne s'occupe que des deux extrémités, qu'on veut rapprocher sans s'inquiéter du reste, on les prépare de manière à ce qu'elles se rapportent parfaitement l'une à l'autre, ainsi en est-il pour vous, mes frères, quelque spirituelle que soit le reste de votre vie, si la fin en est charnelle, .elle ne peut se rapporter à une vie toute spirituelle, car ni la chair, ni le sang, n'auront part au royaume de Dieu. « Mon Fils, dit le Sage, souviens-toi de tes fins dernières, et tu ne pécheras jamais (Eccle. VII, 40). » Parce que ce souvenir lui inspirera des craintes, or la crainte chasse le péché, et n'admet point de négligence.

7. C'est ce qui faisait dire aussi à Moïse, en parlant de quelques hommes . « Plût au Ciel qu'ils eussent intelligence et sagesse, et qu'ils pourvussent à leurs fins dernières (Deut. XXXII, 29). » Il me semble qu'il nous recommande trois choses en parlant ainsi; la sagesse, l'intelligence, et la prévoyance, et qu'on peut les rapporter chacune aux trois temps de la durée, en sorte qu'elles semblent former, en nous, quelque chose comme une image de l'éternité ; la sagesse réglant le présent, l'intelligence jugeant le passé, et la prévoyance ayant l'œil sur l'avenir pour y pourvoir. Toute la vie spirituelle, toute la pratique de la spiritualité est là, elle ne consiste pas en autre chose, qu'à disposer le présent avec sagesse, à repasser le passé dans l'amertume de notre âme, et quant à l'avenir à y pourvoir avec sollicitude. L'Apôtre nous dit : « Vivons dans le siècle présent, avec tempérance, avec justice et avec piété (Tit. II, 12), » c'est-à-dire, soyons sobres dans le présent, rachetons le passé qui a péri sans profit pour notre salut, par une juste satisfaction, et opposons le bouclier de la foi, aux coups qui nous menacent dans l'avenir. Il n'y. a que la piété qui soit bonne à tout, or, j'entends par là, le culte de Dieu dans l'humilité, et la dévotion. Quant à nos fins dernières, nous ne saurions y pourvoir autrement qu'en considérant dans notre esprit, avec la plus grande attention, tous les péchés qui peuvent nous menacer, en apprenant à nous défier sans réserve de notre propre habileté et beaucoup de nos mérites, et à nous en remettre à la seule protection de Dieu, avec un pieux sentiment de coeur, et un pieux mouvement de notre esprit, vers celui de qui vient tout don parfait et excellent, toute consommation heureuse toute mort précieuse.

8. Nous retrouvons dans l'Évangile ces trois choses recommandées aux hommes, par notre Seigneur lui-même, dans son sermon sur la montagne quand il dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les doux, bienheureux ceux qui pleurent (Matt. V, 3). » Heureux ceux qui goûtent les choses à venir, n'ont que du dégoût pour les présentes, et ne désirent, comme si l'âme y avait intérieurement goûté, que les choses du Ciel. Heureux ceux qui pourvoient à leurs fins dernières, et reçoivent avec douceur la parole qui peut sauver leur âme, et tendent de toute l'ardeur de leurs pieux désirs vers l'héritage futur. Heureux enfin, ceux qui, se rappelant leur ancienne erreur, inondent leur couche: de leurs larmes. Voyez-vous quels sont ses désirs saints de l'homme, et ce qu'il demande au Ciel pour ceux pour qui il prie? « Plût à Dieu, dit-il, qu'ils eussent intelligence et sagesse, et pourvussent à leurs fins dernières (Deut. XXXII, 29) ! » C'est comme s'il s'était écrié en termes plus clairs: Plût au Ciel, qu'ils eussent l'Esprit de sagesse, d'intelligence et de conseil! Plaise à Dieu, dirai-je aussi, que le même esprit se trouve en nous, mes frères, pour nous faire disposer tout ce qui nous regarde, avec douceur, condamner avec intelligence nos péchés passés, et pourvoir avec prudence à l'avenir! Oui, plût au Ciel, que nous fussions sages pour modérer le présent, intelligents pour corriger notre passé, prudents avec foi et piété en Dieu pour pourvoir à l'avenir, et obtenir, par le moyen de sa grâce, une heureuse fin! C'est là la triple chaîne qui nous traîne au salut, elle est tout entière dans une vie réglée, un jugement droit, une foi pleine de dévotion.

 

1. C'est avec raison, mes frères, que l'Église, notre mère, applique aux saints apôtres ces paroles du Sage : « Ce sont des hommes de miséricorde, dont les justices ne tombent point dans l'oubli, les biens qu'ils ont laissés à leur postérité, y subsistent toujours (Eccli. XIV, 10 et 11). » Oui, on peut bien les appeler des hommes de miséricorde, tant parce qu'ils ont obtenu miséricorde pour eux-mêmes, que parce qu'ils sont pleins de miséricorde, ou que c'est dans sa miséricorde que Dieu nous les a donnés. Voyez, en effet, quelle miséricorde ils ont obtenue. Si vous interrogez saint Paul sur ce point, on même si seulement vous voulez l’écouter, il vous dira de lui-même : « J'ai commencé par être un blasphémateur, un persécuteur, un homme inique, mais j'ai obtenu miséricorde de Dieu (I Tim. I, 13). » Qui ne sait, en effet, tout le mal qu'il a fait aux chrétiens à Jérusalem ? Que dis-je, à Jérusalem? Sa rage insensée se déchaînait dans la Judée tout entière, où il voulait déchirer les membres de Jésus-Christ sur la terre. Dans ces sentiments de furie, il allait ne respirant que menaces et que carnage contre les disciples du Seigneur (Act. IX, 1), quand il devint disciple de ce même Seigneur qui lui fit connaître tout ce qu'il devait souffrir pour son nom. Il allait exhalant, par tout son être, l'odeur d'un cruel venin, lorsque, tout à coup, il se vit changé en envase d'élection, et sa bouche ne fit plus entendre que des paroles de bonté et de piété : « Seigneur, s'écrie-t-il, que voulez-vous que je fasse (Ibidem 6) ? » Certes, on peut bien dire qu'un pareil changement est l'oeuvre de la main de Dieu. II avait donc bien raison de s'écrier : « C'est une vérité certaine et digne d'être reçue avec une entière déférence, que Jésus-Christ est venu dans le monde sauver les pécheurs, au premier rang desquels je puis me placer (I Tim. I, 15). » Prenez donc confiance, mes frères, et consolez-vous à ce langage de saint Paul, et, si vous êtes convertis au Seigneur, que le souvenir de vos fautes passées ne tourmente pas vos consciences à l'excès, qu'il vous soit plutôt un motif de vous humilier, comme le fait saint Paul quand il s'écriait : « Je suis le moindre des apôtres, je ne mérite même point de porter ce nom, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu (I Cor. XV, 9). » A son exemple, humilions-nous aussi sous la main puissante de Dieu, et espérons que, nous aussi, nous avons obtenu miséricorde, que nous avons été lavés de nos souillures et sanctifiés. En parlant ainsi, c'est pour tous que je parle, car tous nous avons péché, et tous nous avons besoin de la gloire de Dieu.

2. Pour ce qui est du bienheureux Pierre, j'ai une autre chose à vous dire; mais une chose d'autant plus sublime qu'elle est unique. En effet, si Paul a péché, il l'a fait sans le savoir, car il n'avait point la foi; Pierre, au contraire, avait les yeux tout grands ouverts au moment de sa chute. Eh bien, là où la faute a abondé, a surabondé la grâce, si on peut dire que la rédemption de ceux qui pèchent avant de connaître Dieu, avant d'avoir senti l'effet de ses miséricordes, avant d'avoir porté le joug si doux et si léger du Seigneur, enfin avant d'avoir reçu la grâce de la dévotion et les consolations du Saint-Esprit, est une rédemption abondante. Or c'est dans ses conditions que nous nous sommes tous trouvés, toutefois pour ceux qui, après s'être convertis, retombent dans les liens du péché et du vice, oublient la grâce qu'ils ont reçue, regardent en arrière après avoir mis la main à la charrue, redeviennent tièdes et charnels, pour ceux enfin qui, ayant connu la voie de la vérité, retournent sur leurs pas par une apostasie manifeste, on en trouve bien peu qui reviennent à leur première ferveur, le plus ordinairement, ils demeurent et croupissent dans leurs souillures. C'était d'eux que le Prophète disait en gémissant : « Comment l'or s'est-il obscurci? Comment a-t-il perdu sa couleur si belle (Thren. IV, 1)? Ceux qui mangeaient au milieu de la pourpre ont embrassé l'ordure et le fumier (Ibidem, 5). »

3. Toutefois, s'il s'en trouve en cet état, il ne faut désespérer d'eux; qu'ils veuillent seulement en sortir au plus vite, car plus ils y demeureront, plus il leur sera difficile de s'en tirer. Heureux ceux qui tiendront dans leurs mains, et briseront contre la pierre ces enfants de Babylonne, encore petits, car s'ils grandissent, il sera bien difficile de les vaincre. Mes enfants bien aimés, si je vous parle ainsi, c'est afin que vous ne péchiez point; mais si vous tombez en quelque faute, nous avons un avocat auprès de Dieu le Père, qui peut ce que nous ne saurions faire. Je ne demande qu'une chose à ceux qui tombent, c'est de ne point s'enfoncer davantage dans le mal, mais plutôt de se relever avec la ferme confiance que le pardon ne leur sera point refusé, pourvu qu'ils confessent leurs fautes de tout leur coeur. En effet, si saint Pierre, dont je vous parle en ce moment, a pu s'élever à un pareil degré de sainteté, après avoir fait une si lourde chute, qui pourra désormais se désespérer, pour peu qu'il veuille lui aussi sortir de ses péchés? Remarquez ce que dit l'Évangile: « Étant allé dehors, il pleura amèrement (Matt. XXVI, 75), » et voyez dans sa sortie, la confession de son péché, et, dans ses larmes amères, la componction du coeur. Puis remarquez que c'est alors que ce que Jésus lui avait dit lui revint en mémoire; la prédiction de sa faiblesse lui revînt donc à l'esprit, dès que sa présomptueuse témérité se fut évanouie. Ah! malheur à vous, mon frère, qui, après une chute, vous montrez à nos yeux plus fort qu'auparavant. Pourquoi cette raideur qui ne peut que vous perdre ? Courbez donc plutôt le front, pour vous relever d'autant mieux, n'empêchez pas de rompre même ce qui n'est pas droit, afin qu'on puisse le rétablir solidement ensuite. Le coq chante, pourquoi lui en vouloir de son reproche? Indignez-vous plutôt contre vous-même. « Vous séparerez, Seigneur, dit le Psalmiste, pour votre héritage, une pluie toute volontaire, car il était tombé en défaillance (Psal. LXVII. 10). » O heureuse défaillance que celle qui est réservée à l'héritage, et qui n'éloigne point la main du médecin, car pour ceux qui sont endurcis, il les brisera sous sa verge de fer, comme on brise l'oeuvre fragile du potier. « Car votre héritage était tombé en défaillance, dit le Psalmiste, et vous l'avez parfaitement fortifié. »

4. Vous avez entendu quelle miséricorde ont obtenue les apôtres, et nul de vous, désormais, ne sera accablé de ses fautes passées, plus qu'il ne faut, dans le sentiment de componction qui le suivra jusque sur sa couche. Eh quoi ! en effet ! Si vous avez péché dans le siècle, Paul n'a-t-il point péché davantage? Si vous avez fait une chute en religion même, Pierre n'en a-t-il pas fait une plus profonde que vous? Or, l'un et l'autre; en faisant pénitence, non-seulement ont fait leur salut, mais sont devenus de grands saints, que dis-je, sont devenus les ministres du salut, les maîtres de la sainteté. Faites donc de même; mon frère, car c'est pour vous que l'Écriture les appelle des hommes de miséricorde; sans doute à cause de la miséricorde qu'ils ont obtenue.

5. Mais on peut encore fort bien entendre ce mot , hommes de miséricorde , en-ce sens que les apôtres ont été pleins de miséricorde, ou encore qu'ils ont été miséricordieusement donnés de Dieu à l'Église entière. En effet, ce n'est pas pour eux que ces hommes ont vécu, ce. n'est point pour eux non plus qu'ils sont morts; mais c'est pour celui qui est mort pour eux; disons mieux , c'est pour nous tous, à cause, de lui. En effet, de quel avantage ne sera point pour nous leur justice, quand nous voyons, je vous l'ai montré, de quels biens leurs péchés mêmes ont été pour nous la source ? Oui, leur vie est pour nous, leur doctrine est pour nous, leur mort même est pour nous, cars dans leur conversion les bienheureux apôtres nous ont appris la continence; dans leurs prédications, la sagesse; dans leur passion, la patience. Il est même un quatrième bien que ces hommes de miséricorde ne cessent de nous valoir encore aujourd'hui, ce sont les fruits des saintes existences. Et même, dans leur vie, on pourrait encore trouver un bien à citer dans la confiance que nous donnent les miracles qu'ils ont opérés. Qui pourrait énumérer les biens innombrables que nous avons reçus par eux? C'est donc à bien juste titre que la sainte Écriture, après avoir dit, en parlant d'eux : « Ce sont des hommes de miséricorde, » ajoute aussitôt, « leurs justices ne tombent point dans l'oubli.»

6. Voulez-vous que votre justice à vous ne tombe point non plus dans l'oubli? Il vous faut éloigner d'elle trois sortes dé dangers, alors elle fleurira éternellement devant Dieu. Or, nous lisons : «comme vous êtes tièdes, je vais vous rejeter de ma bouche (Apoc. III, 16); » et encore) «si le juste se détourne dé sa justice, etc., toutes ses justices seront oubliées (Ézech. XXIII, 24 ). » On dit qu'au jugement dernier il sera dit à quelques-uns : «Je ne vous connais pas (Matt. VII, 23). » A qui s'a dresseront ces paroles ? N'est-ce point à ceux qui ont déjà reçu leur récompense? Ainsi, les justices tièdes, passagères et vendues, voilà les justices qui seront en oubli devant Dieu. Mais il n'en est pas de même des justices des apôtres, comme on en peut juger par ce qui suit : « Les biens qu'ils ont laissés à leur postérité, y subsistent toujours. » En effet, aujourd'hui encore; nous retrouvons 1a trace que les apôtres ont laissée parmi nous; ainsi leur religion, comme elle vient de Dieu, ne peut tomber en ruine. Les vêtements des Israélites, au désert, durèrent quarante ans sans s'user (Deut. VIII, 4) à plus forte raison, en est-il ainsi des vêtements que les apôtres ont jetés sur le dos des montures du Sauveur. « A leur postérité; » dit le Prophète; or, que faut-il entendre par cette postérité, car l'écrivain sacré ajoute : « Les enfants de leurs enfants sont un peuple saint (Ecclé. XLIV, 11) ? » Il est bien certain . qu'il faut entendre la même chose par ces mots, leur postérité, que, par ceux-ci, leurs enfants. Vous vous rappelez bien, je pense, car je parle à des hommes qui connaissent les saintes Lettres, vous vous rappelez, dis-je, le, précepte de la Loi qui fait un devoir au frère survivant de susciter une, postérité à son frère mort sans enfants (Gen. VIII, 8 et Deut. XXV. 5). Qui est sans postérité ? «Pour moi, dit le Christ, je suis seul, jusqu'à ce que je passe (Psal., CXLX, 10). » Voilà pourquoi, en ressuscitant il dit « Allez, dites, à mes frères (Joan. XX, 17). » C'est comme s'il avait dit en d'autres termes : j'ai des frères, qu'ils s'acquittent du devoir de frères. Aussi, nous ont-ils engendrés par l'Évangile, toutefois, il ne nous ont point engendrés à eux, mais, à Jésus-Christ, attendu que c'est par l'Évangile de Jésus-Christ qu'ils nous ont engendrés. Voilà pourquoi saint Paul ne pouvait souffrir que quelques-uns des nouveaux chrétiens se donnassent pour fils de ceux qui les avaient convertis à la foi par l’Évangile, et leur reprochait avec indignation de dire : « moi je suis de Paul, et moi, de Céphas, et moi,. d'Apollon (I Cor. I, 12, et III, 4). Il voulait que tous fussent et prissent le titre d'enfants du Christ. Nous sommes donc la postérité des apôtres par l'Évangile, mais nous sommes aussi de Jésus-Christ, par l’adoption et par l'héritage, en même temps que nous le sommes des apôtres.

SS. PETRI ET PAULI
APOSTOLORUM

(L'introit latine)

Ant. ad Introitum. Act. 12, 11.
Nunc scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum : et erípuit me de manu Heródis et de omni exspectatióne plebis Iudæórum.
Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange : qu’il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif.

Ps. 138, 1-2.
Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.
Seigneur, vous m’avez sondé, et vous me connaissez : vous savez quand je m’assieds, et quand je me lève.

V/. Glória Patri.

LECTIONNAIRE

pour la Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul

(Juin 29)

 

 

    • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):
    •  
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Matthieu 20, 1-16 :
  • 01 « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
  • 02 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
  • 03 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
  • 04 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
  • 05 Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
  • 06 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
  • 07 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
  • 08 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
  • 09 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
  • 10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
  • 11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
  • 12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
  • 13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
  • 14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
  • 15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
  • 16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

(Sts Pierre et Paul entourant le Christ-Tête de l'Eglise. Ancien manuscrit syriaque)

 

Homélie de Saint Augustin évêque

 

d'Hippone pour la fête des Saints

 

Apôtres Pierre et Paul:

« Aujourd'hui, la Sainte Église se remémore pieusement les souffrances des saints, glorieux et hautement loués Apôtres Pierre et Paul. Saint Pierre, le fervent disciple de Jésus-Christ, par sa profonde confession de Sa Divinité :

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", fut trouvé digne par le Sauveur d'entendre en réponse :

"Tu es bienheureux, Simon.. Je te le dis, tu es Pierre (Petrus), et sur cette pierre (Petra) Je bâtirai Mon Église" (Mt 16,16-18).

Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai mon Église.

 

Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien. Veux-tu savoir de quel sorte de "rocher" (petra) l'Apôtre Pierre fut appelé?

 

Écoute l'Apôtre Paul : "Frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants", dit l'Apôtre du Christ, "nos pères ont tous été sous la nuée, tous ont passé à travers la mer, tous ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, tous ont mangé le même aliment spirituel et tous ont bu le même breuvage spirituel-ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher c'était le Christ." (1 Cor 10, 1-4).

 

Voilà de quel "rocher" est Pierre.


Notre Seigneur Jésus-Christ, dans les derniers jours de Sa vie terrestre, pendant les jours de Sa mission auprès de la race humaine, choisissait parmi Ses disciples Ses 12 Apôtres afin de prêcher la Parole de Dieu.

Parmi eux, l'Apôtre Pierre, par son caractère enflammé, fut gratifié d'occuper la première place (Mt 10,2) et de devenir comme la personne représentant pour toute l'Église.

 

Dès lors c'est à lui qu'est dit, préférentiellement, après sa confession : "Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux : et tout ce que tu auras lié sur terre, il sera lié aux Cieux; et tout ce que tu auras délié sur terre, il sera délié aux Cieux" (Mt 16,19).

 

Dès lors ce n'était pas l'homme seul, mais plutôt l'Église Une et Universelle, qui reçut ces clés et ce droit de "lier et délier."

 

Que c'est en fait l'Église qui a reçut ce droit, et non pas exclusivement une seule personne, prêtez donc attention à un autre endroit des Écritures, quand notre même Seigneur dit à tous Ses Apôtres,

"Recevez l'Esprit-Saint", et ensuite après cela,

"Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, et ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus" (Jean 20,22-23); ou : "tout ce que vous lierez sur terre, sera lié dans les Cieux, et tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans les Cieux" (Mt 18,18).


Donc, c'est l'Église qui lie, l'Église qui délie; fondée sur la pierre de fondation, Jésus-Christ Lui-même (Ephésiens 2,20), l'Église lie et délie. Redoutons dès lors tant le "lier" que le "délier" : le déliement, afin de ne pas retomber à nouveau sous ce qui l'a requis; le "lier", afin de ne pas demeurer pour toujours dans cette condition.

Dès lors, "Le méchant est pris à ses propres méfaits, dans les liens de son péché il est capturé", dit la Sagesse (Proverbes 5,22); et sauf pour la sainte Église, il n'est nulle part possible d'en être délié.


Après Sa Résurrection, le Seigneur confia à l'Apôtre Pierre la guidance de Son troupeau spirituel non parce que, parmi les disciples, seul Pierre aurait pré-mérité de guider le troupeau du Christ, mais le Christ S'adresse surtout à Pierre parce que ce Pierre était le premier parmi les Apôtres et à ce titre le représentant de l'Église; à côté de cela, S'étant tourné dans le cas présent vers Pierre seul, comme prince des Apôtres, en cela le Christ confirmait l'unité de l'Église.

 

"Simon fils de Jean" -- dit le Seigneur à Pierre -- "M'aimes-tu?" -- et l'Apôtre de répondre : "Oui, Seigneur, Tu sais bien que je T'aime"; et une seconde fois cela lui fut demandé, et une seconde fois il répondit ainsi; étant questionné pour la troisième fois, voyant qu'il n'était pas crû, il en fut affligé.

 

Mais comment lui serait-il possible de ne pas croire Celui-là, Qui connaît son coeur? Dès lors Pierre répondit : "Seigneur, Tu sais tout; Tu sais que je T'aime". Et Jésus lui dit les trois fois "nourris Mes agneaux" (Jn 20,15-27).


A côté de cela, le triple appel du Sauveur à Pierre et la triple confession de Pierre devant le Seigneur eurent un but bénéfique particulier pour l'Apôtre.

 

Celui-là, à qui avaient été confiées "les clés du Royaume" et le droit "de lier et de délier", triplement lié de lui-même par sa peur et sa lâcheté (Mt 26:69-75), et le Seigneur le libéra triplement par Sa demande et en réponse à sa confession d'un profond amour.

 

Et, littéralement, la guidance du troupeau du Christ, elle fut acquise par tous les Apôtres et leurs successeurs.

 

C'est pourquoi l'Apôtre Paul recommande vivement aux presbytres de l'Église : "Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l'Église de Dieu, qu'Il s'est acquise par le sang de Son propre Fils" (Actes 20,28); et l'Apôtre Pierre aux Anciens :

"Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur; non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas" (1 Pierre 5,2-4).


Il est à remarquer que le Christ, ayant dit à Pierre : "Pais Mes brebis", n'a pas dit "Pais tes brebis", mais plutôt nourris, bon serviteur, les brebis du Seigneur.

"Est-ce que le Christ est divisé?

Est-ce Paul qui fut crucifié pour vous? Ou avez-vous été baptisés dans le nom de Paul?" (1 Co 1,13).

 

"Pais Mes brebis." Donc pas ces "voleurs voraces, oppresseurs féroces, enseignants mensongers et mercenaires, non-concernés par le troupeau" (Mt 7,15; Actes 20,29; 2 Pi 2,1; Jn 10,12), ayant pillé un troupeau étranger et gaspillant comme si c'était leur propre gain, qui pensent qu'ils font paître leur troupeau.

 

Ceux-là ne sont pas des bons pasteurs, comme le sont les pasteurs du Seigneur. "Le bon berger donne sa vie pour son troupeau" (Jn 10,11), qui lui est confié par le chef Berger en Personne (1 P 5,4).

 

Et l'Apôtre Pierre, répondant à son appel, donna son âme pour le vrai troupeau du Christ, ayant scellé son apostolat par la mort en martyr, et il est à présent glorifié dans le monde entier.


L'Apôtre Paul, auparavant Saul, fut transformé, passant de loup vorace à doux agneau. Au départ ennemi de l'Église, il se manifesta ensuite comme Apôtre. Au départ la pourchassant, puis il la prêcha.

Ayant reçu des grands prêtres [du Sanhédrin] l'autorité pour partout faire jeter les Chrétiens aux fers, pour les exécuter, il était déjà en chemin, il respirait "menaces et massacres contre les disciples du Seigneur" (Actes 9,1), assoiffé de sang, mais "Celui qui demeure dans les Cieux rira de lui avec dédain" (Ps 2,4).

 

Quand lui, "ayant persécuté et harassé" à ce point "l'Église de Dieu" (1 Co 15,9; Actes 8,5), il parvint près de Damas, et le Seigneur des Cieux l'appela :

"Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?" et Je suis là, et Je suis là, Je suis partout : voici Ma tête; voici Mon corps.

 

Il n'y a rien de surprenant en cela; nous-mêmes sont membres du Corps du Christ. "Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu; c'est dur pour toi de lutter contre l'aiguillon (Actes 9,4-5). Saul, cependant, "tremblant et effrayé", cria "Qui es-Tu, Seigneur"? Le Seigneur lui répondit, "Je suis Jésus Que tu persécutes".


Et soudainement en Paul se produit un changement :

"Que veux-Tu que je fasse" - cria-t-il.

Et soudainement, pour lui, il y eut la Voix :

"Lève toi et va à la ville, et là il te sera enseigné ce que tu dois faire" (Actes 9,6).

 

Là le Seigneur envoie Ananie:

"Lève toi et va dans la rue" vers un homme, "du nom de Saul", et baptise le, "car celui-là M'est un instrument de prédilection, pour porter Mon Nom aux païens, aux rois, et aux enfants d'Israël" (Actes 9,11.15.18).

 

Cet instrument doit être rempli de Ma Grâce.

 

"Ananie, cependant, répondit "Seigneur, j'en ai entendu beaucoup parler de cet homme, combien il a fait de tort à Tes saints à Jérusalem : et là il reçut l'autorité des chefs des prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent Ton Nom" (Actes 9,13-14).

 

Mais le Seigneur enjoint avec empressement à Ananie : "Recherche-le et rapporte-le, car il est un instrument de prédilection pour Moi : car Je vais lui montrer pour quelles grandes choses il doit souffrir pour l'amour de Mon Nom" (Actes 9,11. 15-16).


Et en effet le Seigneur montra à l'Apôtre Paul les sortes de souffrances qu'il aurait à endurer pour Son Nom.

 

Il lui en expliqua le déroulement; Il ne s'arrêta pas aux chaînes, aux fers, aux prisons et aux naufrages; Il supporta Lui-même ses souffrances, Il le guida vers ce jour.

 

En ce même jour, nous célébrons les souffrances de ces 2 Apôtres ensemble, bien qu'ils aient souffert en des jours [et lieux] séparés, mais par l'esprit et la proximité de leurs souffrances, ils ne font qu'un.

 

Pierre partit le premier, et Paul le suivit peu après. Auparavant appelé Saul, et puis Paul, ayant transformé sa fierté en humilité.

 

Son vrai nom le démontrant, Paulus signifiant "petit, peu, moins". Qu'est l'Apôtre Paul après cela? Demandez-le lui, et il vous répondra lui-même ceci : "Je suis", dit-il, "le moindre des Apôtres.. mais j'ai travaillé plus que tous : cependant non pas moi, mais la grâce de Dieu, qui était avec moi" (1 Cor 15,9-10).

 

Et ainsi, frères, en célébrant à présent la mémoire des saints Apôtres Pierre et Paul, nous rappelant leurs vénérables souffrances, nous admirons leur vraie Foi et leur sainte vie, nous avons de la considération pour leur innocence dans leurs souffrances et leur pure confession.

 

Et aimant en eux la sublime qualité, et les imitant par de grands exploits, "par lesquels nous pourrons leur ressembler" (2 Thess 3: 5-9), nous atteindrons cette béatitude éternelle qui est préparée pour tous les saints.

 

Le chemin de notre vie d'avant fut plus mauvais, plus épineux, plus dur, mais "nous sommes nous aussi entourés d'une telle nuée de témoins" (Héb 12,1), l'ayant accompli avant nous, et le rendant pour nous plus facile, et plus léger, et plus facilement franchissable.

 

Tout d'abord, ce chemin fut emprunté par "l'Auteur et l'accomplissement de notre Foi", notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même (Héb 12,2); Ses audacieux Apôtres suivirent après Lui; puis les martyrs, enfants, femmes, vierges, et une grande multitude de témoins. Qui a agi en eux et les a aidés sur ce chemin? Celui Qui dit "Sans Moi, vous ne pouvez rien" (Jean 15,5). »

LECTIONNAIRE

pour la 

 

Fête des douze apôtres (Juin 30)

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie:
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28-13: 10 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Luc 6:12-26 :
  • 12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
  • 13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :
  • 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
  • 15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote,
  • 16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.
  • 17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.
  • 18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé.
  • 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
  • 20 Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
  • 21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
  • 22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
  • 23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
  • 24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
  • 25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
  • 26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.
    •  

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques du  Quatrième dimanche après la Pentecôte (Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) .

LE JEÛNE (OU CARÊME) DES SAINTS APÔTRES. DU 12 JUIN AU 29 JUIN 2023,

 

Les apôtres et les saints:

Lors du jeûne (Carême) des saints apôtres nous n'oublions-pas les saints locaux.

Chaque Église locale en effet est reliée aux saints qui se sont fait connaître sur son sol depuis les premières communautés qui y ont été fondées.

Chaque Église est également sensible à la présence des saints sur le sol du pays où elle se trouve exilée ou émigrée.

Dans nos pays occidentaux, comme en Amérique ou en Australie, la mémoire des saints associe le patrimoine de l’Église mère et du pays d’origine à celui du pays d’accueil où vit actuellement la communauté de foi.

En France, par exemple,  l’on fait mémoire des saints de nos Eglises-mères d'Antioche et des Indes (Malankare) toutes ces communautés dont les fidèles vivent ici, y travaillent, y fondent leur famille et y envoient leurs enfants à l’école.

Simultanément, on fait mémoire des saints qui se sont illustrés dans telle ou telle partie de la Gaule d’autrefois, gardant les traditions des saints Pères jusqu’à une époque avancée.

Les saints de France

D’innombrables noms ont été conservés des saints et des saintes des diverses provinces de notre pays de France à l’époque du premier millénaire. Les Églises présentes sur le sol de France, héritières de leurs Églises mères, assument donc également la sainteté qu’elles ont trouvée ici en arrivant et qu’elles continuent à découvrir. Nos diverses communautés orthodoxes contemplent avec bonheur, lors de pèlerinages notamment, la beauté de la sainteté locale : le monachisme ancien de Lérins ou de Bretagne ; les conciles mérovingiens ; les grands charismatiques comme saint Martin, saint Germain d’Auxerre, saint Germain de Paris ; les grandes moniales de condition royale comme Clotilde ou Radegonde, et le type de la sainteté orthodoxe locale, sainte Geneviève de Paris. L’émigration russe avait de cela un sentiment très fort. Nous savons combien l’iconographe Leonid Ouspenski a assumé la tradition hagiographique et iconographique occidentale : une belle exposition l’a montré cette année.

Double nationalité

La réalité même de l’Orthodoxie de France chante la richesse des saints d’où nous venons et du pays où nous arrivons – ces deux pays auxquels nous appartenons, tout de même ! Vénérer les saints locaux, comme nous y invite ce dimanche, comporte une double exigence apostolique : la fidélité aimante à notre terre roumaine, russe, grecque, géorgienne, arabe ou serbe ; la connexion à toute l’expérience de la vraie foi dont les grands noms chrétiens témoignent en France. Cette conscience s’est du reste bien développée depuis quelques années. La réalité de l’Église locale en France comme dans les autres pays d’Occident et des nouveaux mondes dépend de l’inculturation, comme elle dépend du reste, pour les Français et autres Occidentaux de souche, de la découverte enthousiaste qu’ils font de la sainteté russe, roumaine ou grecque.

Témoins de l’Orthodoxie universelle

De belles personnalités charismatiques occidentales ont témoigné de cette conscience ecclésiale, de cette ecclésiologie territoriale authentique : mentionnons en ce jour dans la Liturgie les saints archimandrites Lev et Placide, par exemple, qui ont tellement fait pour l’enracinement de la vie ecclésiale sur notre sol. Les saints du lieu œuvrent pour la profondeur de la conscience nationale de chaque peuple. En honorant ainsi les saints de notre pays d’origine et ceux de notre pays d’accueil ou, si nous sommes français de souche, les saints de notre pays de naissance et ceux des pays par lesquels nous vient l’esprit des saints Pères, nous contribuons à la vie intérieure de plusieurs pays ! Mais nous savons que ces divers pays ont tout leur espoir de prospérité, de justice, de paix et de salut dans l’intercession et l’action des saints intérieures à la conscience-même de chaque peuple. Prier pour nos patries respectives avec les saints locaux leur fait un bien immense !

Inspiré d'une émission su Radio Notre-Dame, « Lumière de l' Orthodoxie », dimanche 21 juin 2020)

TROIS TYPES DE VIE SPIRITUELLE

Tout homme est un phénomène unique et original ; la voie de chaque ascète est, elle aussi, unique et originale. Cependant les hommes, dans leur tendance à classifier les phénomènes selon tel ou tel critère, le font également dans ce domaine.

L'expérience séculaire des Pères permet de classer en trois catégories ou types le développement de la vie spirituelle d'un homme.

 

La grande majorité des hommes fait, partie de la première catégorie.

Ils sont attirés à la foi par une légère touche de la grâce, puis passent le restant de leur vie dans un effort spirituel modéré pour observer les commandements, et ce n'est qu'à la fin de leur vie, en raison des souffrances vécues, qu'ils connaissent la grâce dans une mesure quelque peu plus grande. Certains d'entre eux, d'ailleurs, font plus d'efforts et reçoivent une grande grâce avant leur mort. C'est le cas de nombreux moines.

 

La deuxième catégorie comprend ceux qui sont attirés, au début, par une touche de la grâce relativement légère, mais font, ensuite, preuve d'un grand zèle dans la prière et dans la lutte contre les passions, et connaissent, au cours de ce laborieux effort ascétique, au milieu de leur voie, une grande effusion de la grâce ; passant le reste de leur vie dans un effort encore plus grand, ils atteignent un haut degré de perfection.

 

La troisième catégorie est la plus rare. C'est celle des hommes qui, par leur ferveur, ou plutôt grâce à la prescience de Dieu, reçoivent dès le début de leur voie ascétique une grande grâce, la grâce des parfaits. Leur voie est la plus difficile, car personne, en effet - pour autant qu'on puisse en juger d'après les vies et les oeuvres des saints Pères, d'après ltradition orale des ascètes des siècles derniers et encore en se basa- sur l'expérience de nos contemporains - personne ne peut garder en plénitude le don de l'amour divin, mais ensuite, pour une période prolongée, l'homme subit la perte de la grâce et l'abandon de Dieu. En réalité, ce n'est pas une complète perte de la grâce, mais subjectivement l'âme ressent la diminution des effets de la grâce comme un abandon de Dieu.

 

Les ascètes de cette dernière catégorie souffrent plus que tous les autres, car, après avoir connu la grâce et la contemplation de la lumière divine, ils ressentent les ténèbres de l'abandon de Dieu et les attaques des passions, en raison même du contraste avec ce qu'ils ont vécu auparavant, d'une manière incomparablement plus aiguë : ils savent ce qu'ils ont perdu. En outre, la grâce vécue transforme l'homme tout entier et le rend infiniment plus sensible à tout phénomène spirituel.

 

Les ascètes de cette dernière catégorie souffrent plus que tous les autres, car, dans ce monde-ci, l'amour du Christ est plongé dans une très douloureuse « fournaise de l'épreuve » (I Pierre 4,12) ; car, dans ce monde-ci, l'amour du Christ est inévitablement un amour crucifié.

 

 

 

 

 

Starets Silouane
Archimandrite Sophrony
Edition Présence

http://seraphim.chez.tiscali.fr/silouane.htm

UN HOMME JUIF DÉCOUVRE

"LA BIBLE DES CHRÉTIENS"...

Il est juif et a grandi dans la tradition. Mais un jour, il a voulu aller au-delà de ce qu’on lui avait toujours dit. Il a voulu savoir ce qui était écrit dans ce qu’il appelle la bible des chrétiens.

Se raser la tête, s’habiller en noir, porter une aube, manger casher, se tourner vers Jérusalem pour prier en hébreu, se laisser pousser la barbe… Faire toutes sortes de choses cultuelles pour découvrir le Dieu de l’univers… Cela n’avait pas de sens pour lui !

« C’est dingue que des gens croient imposer leur culture à Dieu. Croire que Dieu va être impressionné par la manière dont on s’habille, la direction vers laquelle on prie, les aliments que l’on mange… toutes ces choses-là ! Il me semblait que s’il y avait un Dieu qui se laisse approcher par nous, on devrait pouvoir le reconnaître, peu importe dans quelle direction on prie ou comment on s’habille, parce qu’Il est Dieu ! »

Enfant, il savait que les juifs avaient leur bible, et que les non-juifs avaient la leur, le Nouveau Testament. On lui avait appris qu’il n’y avait rien de commun dans ces 2 livres.

« Comme les seuls croyants en Jésus que je connaissais étaient tous, dans notre école publique, d’origine italienne catholique, j’imaginais que Jésus était italien. Quand je me suis aperçu qu’il était juif, ça a été un choc ! Et entendre, en plus, que le Nouveau Testament a été écrit par des juifs, je ne pouvais pas le croire ! »

Ses grands-parents lui avaient toujours dit que le Nouveau Testament était un guide pour persécuter les juifs et en tant que tel, quelque chose à éviter. Mais il a été curieux. Il a voulu vérifier.

« Quand j’ai ouvert le Nouveau Testament, je m’attendais à trouver un manuel de persécution des juifs. Mes grands-parents m’avaient averti : il avait été écrit par des gens qui tuaient les juifs. Voilà à quoi je m’attendais, et quand je l’ouvre, voilà que je lis une histoire de juifs, écrite par des juifs ! »

A la bibliothèque, en cachette, il lit le Nouveau Testament :

« Généalogie de Jésus le messie, fils de David, fils d’Abraham. Trois personnes citées dans cette première phrase, toutes juives. Abasourdi j’ai poursuivi ma lecture. C’était l’histoire d’un homme juif, né dans un village juif, dans un pays juif, qui entre un jour dans une synagogue et annonce qu’Il est le messie. Plus je lisais les paroles de Jésus, plus j’étais attiré par Lui. C’était aussi beau que tout ce que j’avais pu lire ailleurs dans la Bible. »

Le chapitre 53 du livre d’Esaïe est une révélation pour lui.

«  Quand j’ai commencé à croire que Yeshoua, Jésus, est le Messie, il était clair que c’était la chose la plus juive que je puisse faire.  Il n’est pas un renégat vis-à-vis de notre peuple, Il est Celui qu’annonçaient les Ecritures. Le chapitre 53 d’Esaïe est stupéfiant. Si on lit juste ce chapitre, sans toute la bible autour, on conclut ‘Oh, c’est une bible chrétienne ! ça parle de Jésus !’ Mais on se rend compte que c’est au milieu de notre bible, notre bible juive ! »

M.C.

Source : One for Israel

Prière à SAINT JOSEPH pour trouver un logement

Glorieux et bon Saint Joseph,

Tu as connu toutes les tribulations pour trouver un logement pour Marie et Jésus. Souviens-toi de tes soucis pour eux, de tes démarches et des portes fermées que tu as trouvées alors que tu accompagnais l’Enfant Jésus sur les routes du recensement puis de l’exil et enfin du retour au pays.

Dans la précarité, tu as toujours veillé à ce que les conditions matérielles expriment ton amour et ta sollicitude, ta présence fidèle et ta protection envers Marie et Jésus.

Veille sur mes démarches pour trouver un logement, qu’elles se déroulent facilement et dans la clarté, en particulier veille sur mes relations avec les propriétaires et les conditions du bail.

Que cette nouvelle habitation soit un endroit accueillant, paisible, avec un bon voisinage et de bonnes relations entre tous.

Que tous ceux qui viendront chez moi (chez nous), soient accueillis par ta présence. Introduis en ce lieu l’amour de Jésus et de Marie.

Amen

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

La douceur de la brebis, la simplicité de la colombe

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'Évangile médité - 96e méditation 

 

Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups...

C'est à dire faible, sans armes et sans défense, je vous envoie au milieu des censeurs de ma doctrine, des ennemis de ma morale, des persécuteurs de ma religion.

Leur persécution contre vous n'aura d'autre cause que leur férocité, ce que leur antipathie naturelle contre la vertu, que leur avidité pour les biens dont ils vous dépouilleront ou dont ils vous croiront possesseur.

Le sénat et les tribunaux s'assembleront pour vous perdre.

Leur complot aura tout l'appareil et toutes les formalités de la justice qu'on emploie contre de vrai coupables [...]

Leur persécution sera publique et cruelle. 

Désespérés de ne pouvoir vous fermer la bouche, n'étant pas en droit de disposer de votre vie, ils vous traîneront devant les puissances de la terre [...] votre mort seule pourra assouvir leur rage et leur fureur; mais en mourant, vous prêcherez hautement mon Evangile, et votre mort sera un témoignage qui leur prouvera que le règne de Dieu est arrivé. 

Notre Seigneur ne donne à ses apôtres d'autre moyen pour soutenir la persécution, que la pratique des vertus les plus parfaites.

Je vous envoie, leur dit-il, comme des brebis au milieu des loups. Je ne veux cependant point que vous ayez contre eux d'autres armes, d'autre esprit, d'autres dispositions que celles qui sont figurées par la brebis. Son caractère est la douceur; elle est incapable d'emportement, de résistance. 

Soyez simples comme des colombes....

Simplicité qui exclut toute duplicité, tout mensonge, tout artifice.

Que toutes vos paroles et toute votre conduite ne respirent que simplicité et candeur.

Que cette sincérité et cette franchise ont attiré de cœur au christianisme! 

+++

« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »

 

par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire de l'évangile de Luc, 5 ; PG 72, 565 

 

      Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel.

Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt :

« Tes péchés sont pardonnés. »

On me dira peut-être :

« Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? »

C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le cœur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants.

L'Écriture dit en effet :

« Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers »

(Pr 5,21)... 

      Pourtant quand le Christ disait :

« Tes péchés sont pardonnés »,

il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair.

Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu... 

      Qui possède ce pouvoir ?

Lui seul ou nous aussi ?

Nous aussi avec lui.

Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi.

Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir.

Il a dit en effet aux apôtres :

« Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »

(Mt 18,18).

Et encore :

« Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis »

(Jn 20,23).

 
Mardi 9 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

CATECHISME

LE COIN DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE...

 

Chapitre XI(11): De l'Eglise de Jésus-Christ .

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

 

Chapitre  Onze

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De l’Eglise

 

« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »



Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité »  (1Tm 2,4), c'est-à-dire du Christ Jésus.

 

Il est donc nécessaire que le Christ, le Verbe (La Parole) Incarné soit annoncé à tous les peuples et tous les hommes pour que la "Bonne Nouvelle" du salut en Lui parvienne jusqu'aux extrémités du monde...

 

« Le Christ Seigneur en qui s'achève toute la Révélation du Dieu très haut, ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Evangile d'abord promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur communiquant les dons divins. »

La transmission de l'Évangile, selon l'ordre du Seigneur, se fit de deux manières :

 

- oralement « par les apôtres, qui, dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu'ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, soit ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit » selon Sa promesse ; et

 

- par écrit « par ces apôtres et par des hommes disciples, qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ».

Pour qu’à travers la "Tradition Apostolique" l'Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans l'Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels ils ' transmirent leur propre charge d'enseignement '.

En effet, « la prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue jusqu'à la consommation des temps ».

Cette transmission vivante, accomplie dans l'Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l'Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération tout ce qu'elle est elle-même, tout ce qu'elle croit ».

« L'enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de l'Église qui croit et qui prie. » Ainsi, la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe dans l'Esprit Saint demeure présente et agissante dans l'Église.

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1 - Qu’est-ce que l’Eglise ?

L’église est le corps de ceux qui croient vraiment au Christ.

 

2 - Qui est la Tête de l’Eglise ?

La tête de l’Eglise est Notre Seigneur Jésus Christ.

 

3 - A qui le Christ a t-Il confié le soin de l’Eglise après son Ascension ?

Il l’a confié à Ses Saints apôtres, qui l’ont déléguée à leurs successeurs, les évêques dûment consacrés (ordonnés)
qui ont reçu d’eux le pouvoir de délier et de lier et d’organiser l’Eglise.
 

 

 

La voix des Pères La-Barque-de-l-Eglise.gifet des Saints:

 

Par St Augustin (354-430), DE l'ATTITUDE QUI CONVIENT AUX PASTEURS Sermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L'Evangile commenté, p. 350-351)

 

« Sois le pasteur de mes brebis »



Le Seigneur demande à Pierre s'il l'aime. Il le savait déjà ! et pourtant, il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois fois ! Et chaque fois Pierre répond qu'il l'aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d'amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu'elle l'a fait devant la mort. Il faut qu'il donne une preuve de son amour en s'occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.

Il devient évident que ceux qui s'occupent des brebis du Christ avec l'intention d'en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l'affection pour eux au lieu d'en avoir pour le Christ. C'est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d'obéir, de secourir et de plaire à Dieu. Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l'apôtre Paul gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus Christ (Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : « M'aimes-tu ? Pais mes brebis » ? C'est comme s'il disait : Si tu m'aimes, ne t'occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes ; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens... Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l'intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.

 

Par St Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Discours sur les psaumes, Ps 86

Saints Philippe et Jacques, apôtres, fondations de la cité sainte (Ap 21,14)



« Ses fondements sont sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion » (Ps 86,1-2)... « Vous êtes les concitoyens des saints, vous faites partie de la maison de Dieu. Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les apôtres et les prophètes, et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même » (Ep 2,19-20)... Le Christ, pierre angulaire, et les montagnes, c'est-à-dire les apôtres et les grands prophètes qui portent tout l'ensemble de la cité, forment une sorte d'édifice vivant. Cet édifice vivant a une voix qui retentit maintenant dans vos cœurs. C'est Dieu, ouvrier habile, qui se sert de mon langage afin de vous presser de prendre place dans cette construction : comme autant de pierres taillées aux quatre côtés égaux...

Remarquez la forme d'une pierre parfaitement carrée : elle est comme l'image du chrétien. Le chrétien, quelque tentation qu'il éprouve, ne tombe pas ; il peut être poussé violemment, retourné en quelque sorte, il ne tombe pas. Car, de quelque côté que vous retourniez une pierre carrée, elle reste toujours debout... Soyez donc semblables à des pierres carrées, et préparés à tous les chocs ; et, quelque soit la force qui vous poussera, qu'elle ne puisse pas vous faire perdre l'équilibre...

Vous vous élèverez pour prendre place dans cet édifice par une vie chrétienne sincère, par la foi, par l'espérance et par la charité. La cité sainte est formée de ses propres citoyens ; les mêmes hommes sont à la fois les pierres et les citoyens, car ces pierres sont vivantes. « Vous-mêmes, dit l'Écriture, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel » (1P 2,5)... Pourquoi les apôtres et les prophètes sont-ils les fondements de la ville ? Parce que leur autorité soutient notre faiblesse... Par eux, nous entrons dans le royaume de Dieu ; ils sont pour nous les prédicateurs du salut. Et quand nous entrons par eux dans la cité, nous y entrons par le Christ -- car il est lui-même la porte (Jn 10,9).


 

Par St Clément de Romepape de 90 à 100 environ.

Lettre aux Corinthiens, 42-44 (trad. Quéré, Les Pères apostoliques)

La succession apostolique 

 

Les apôtres ont reçu pour nous du Seigneur Jésus Christ la Bonne Nouvelle ; Jésus le Christ a été envoyé par Dieu. Le Christ vient donc de Dieu, les apôtres du Christ. Ces deux missions procèdent en bel ordre de la volonté de Dieu. Pourvus d'instructions, remplis de certitude par la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, affermis par la parole de Dieu, ils partirent, avec l'assurance de l'Esprit Saint, annoncer que le Royaume de Dieu était proche. Ils prêchaient dans les campagnes et dans les villes, et ils y établissaient leurs prémices, et ils les éprouvaient avec l'aide de l'Esprit, pour en faire les évêques et les diacres des futurs fidèles... S'étonnera-t-on que les hommes, que Dieu a investis d'une telle mission dans le Christ, aient eux-mêmes établi les ministres que je viens d'évoquer ? ... Nos apôtres ont su aussi par notre Seigneur Jésus-Christ qu'on se querellerait sur les fonctions de l'évêque. Telle est la raison pour laquelle, dans leur prescience parfaite, ils ont établi les ministres évoqués plus haut et instituèrent qu'après leur mort d'autres hommes, dûment éprouvés, prendraient leur succession.

 

                                                             Porter la Lumière

lumiere_croix.jpgLes apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent d'attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous êtes la lumière du monde. » Et pour qu'ils ne puissent se croire une lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde », il poursuit : « Personne n'allume une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous n'êtes qu'une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de l'orgueil, si vous ne voulez pas voir s'éteindre cette flammèche. Je ne vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour tout illuminer de vos rayons.

Quel est ce chandelier qui porte cette lumière ? Je vais vous l'apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois. Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c'est la croix du Christ...

« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu'ils voient vos bonnes oeuvres et qu'ils rendent gloire. » Qu'ils rendent gloire à qui ? Non pas à toi, car chercher la gloire, c'est vouloir t'éteindre ! « Qu'ils glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu'ils le glorifient, lui, le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres... Écoute l'apôtre Paul : « Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour le monde » (Ga 6,14).
 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64) 

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4 - Qui est le premier parmi les évêques de l’Eglise syriaque Orthodoxe ?

Le Chef spirituel des Eglises locales fidèles à la grande et vivifiante Tradition Syriaque Orthodoxe est le Patriarche d’Antioche et de

tout l’Orient.

 

5 – Qui fonda l’Eglise-mère et Patriarcale d’Antioche et

De Tout l’Orient ?

 

Ce fut Saint Pierre, le Prince des Apôtres qui, avant de partir pour Rome, fonda l’Eglise d’Antioche et consacra Saint Ignace et Saint Evode pour lui succéder à Antioche.

 

6 – Le Patriarche de l’Eglise-mère d’Antioche est-il l’unique Autorité canonique des Syriaques de par le monde ?

Non, s’il demeure le  Chef spirituel de l’Eglise-mère et si  les chrétientés Syriaques partagent le même héritage antiochien et regardent avec dévotion et respect son Autorité spirituelle, d’autres chefs d’Eglises locales comme, par exemple le Catholicos de notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankare (Catholicosat de l’Est à Kottayam aux Indes du Sud / Kerala) ou le Primat de notre Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne qui exercent leur Autorité pour l’Eglise locale et le territoire qui leur est imparti .

7 – Qui fonda notre Eglise-mère Malankare Orthodoxe (Orthodoxe Indienne) ?

 

Ce fut Saint Thomas (appelé Mar Thomas) qui fonda l’Eglise des Indes. L’histoire nous apprend que cette Eglise des Indes dépendait d’Antioche pour l’ordination de ses Evêques (Successeurs des Apôtres) à travers, pour des raisons politiques, le Catholicosat de l’Est situé à Tikrīt (Iraq) jusqu’à l’adhésion de ce dernier à la doctrine de Nestorius. Après cela, le Patriarcat d’Antioche continua de pourvoir en Evêques l’Eglise des Indes jusqu’à l’érection du Métropolite de Malankare comme nouveau Catholicos de l’Est avec siège à Kottayam.

 

8 - Les apôtres n’ont-ils pas conféré d’autres ordres dans l’Eglise ?

 

Oui , ils ont institué l’ordre des prêtres et des diacres.

 

9 - Combien d’attributs spéciaux de l’Eglise Chrétienne y a-t-il et lesquels ?

 

Il y en a quatre :

L’unité ;

La catholicité,

La sainteté

L’apostolicité.

 

 

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La voix des Pères et des Saints:

 

Par St Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église d’Occident.  Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu



Frères, si nous voyons dans la vigne du Seigneur l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre...

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Actes 4,32)... Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur. Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9). C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage. Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,15) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (St Jn 15,1-5). Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)... Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

 

 

10 - Les croyants sont-ils tenus d’obéir à la Sainte Eglise ?

 

Oui, car il n’est en dehors de l’Eglise de salut pour personne.

 

11 - Qui est en dehors de l’Eglise ?

 

Les hérétiques, les proscrits, les excommuniés et les infidèles.

 

12 - Le Christ a-t-Il promis d’être avec Son Eglise ?

 

Oui, le Christ, Chef de « l’Eglise qui est Son Corps mystique » a promis d’être avec Son Eglise  jusqu’à la fin du monde.

 

La voix des Pères et des Saints:

 

Mission de l'Eglise:

 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208),

évêque, théologien et martyr.

Démonstration de la prédication apostolique, 6-8 (trad. Verbraken / Orval)

 


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« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »



Voici quelle est la règle de notre foi, voici ce qui fonde notre édifice, voici ce qui donne fermeté à notre comportement. D'abord : Dieu Père, incréé, illimité, invisible ; Dieu un, créateur de l'univers ; c'est le premier article de notre foi. Deuxième article : le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Jésus Christ, notre Seigneur ; il a été révélé aux prophètes selon le genre de leurs prophéties et selon le dessein du Père ; par son entremise, tout a été fait ; à la fin des temps, pour récapituler toutes choses, il a daigné se faire homme parmi les humains, visible, palpable, pour ainsi détruire la mort, faire apparaître la vie et opérer la réconciliation entre Dieu et l'homme. Et troisième article : l'Esprit Saint ; par lui, les prophètes ont prophétisé, nos pères ont appris les choses de Dieu et les justes ont été guidés dans la voie de la justice ; à la fin des temps, il a été répandu d'une manière nouvelle sur les hommes, afin de les rénover sur toute la terre, pour Dieu.

C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance est placé sous le signe de ces trois articles. Dieu le Père nous l'accorde en vue de notre nouvelle naissance dans son Fils par l'Esprit Saint. Car ceux qui portent en eux l'Esprit Saint sont conduits au Verbe qui est le Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père nous accorde l'immortalité. Sans l'Esprit il est impossible de voir le Verbe de Dieu, et sans le Fils on ne peut pas approcher du Père. Car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils se fait par l'Esprit Saint, et le Fils donne l'Esprit selon le bon plaisir du Père.



 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 1 (trad.
 Cerf 1984, p. 276 rev.)

 

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »



Le Seigneur de toutes choses a donné à ses apôtres le pouvoir de proclamer l'Évangile. Et c'est par eux que nous avons connu la vérité, c'est-à-dire l'enseignement du Fils de Dieu. C'est à eux que le Seigneur a dit : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette et rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10,16). Car nous n'avons pas connu le plan de notre salut par d'autres que par ceux qui nous ont fait parvenir l'Évangile.

Cet Évangile, ils l'ont d'abord prêché. Puis, par la volonté de Dieu, ils nous l'ont transmis dans des Écritures pour qu'il devienne « le pilier et le soutien » de notre foi (1Tm 3,15). Il n'est pas permis de dire qu'ils ont prêché avant d'avoir obtenu la connaissance parfaite, comme osent le prétendre certains, qui se targuent d'être les correcteurs des apôtres. En effet, après que notre Seigneur est ressuscité d'entre les morts et que les apôtres ont été « revêtus de la force d'en-haut » (Lc 24,49) par la venue de l'Esprit Saint, ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ils ont possédé la connaissance parfaite. Alors, ils s'en allèrent « jusqu'aux extrémités de la terre », (Ps 18,5;Rm 10,18) proclamant la Bonne Nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix du Ciel. Ils possédaient, tous également et chacun en particulier, l'Évangile de Dieu.


 

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Service Archidiocésain de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas pour les ministères d'Exorcisme, de Délivrance et de Guérison intérieure.

 

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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10 octobre 2022 1 10 /10 /octobre /2022 11:11

 

SUITES AUX DEUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES ORDINAIRES de l'association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma pour les Peuples Européens et leurs missions leurs missions et de l'association caritative CARITAS ESOF qui ont eu lieu le Dimanche 2 Octobre 2022:
 
Chers fidèles et amis .
Ce Dimanche 2 Octobre, après la Divine Liturgie, nous avions les Assemblées générales ordinaires des deux Associations :
De la Métropolie et
de la Caritative
Nous y avons surtout renouvelés les bureaux et souscrit au "Pacte Républicain" qu'impose actuellement l'Etat français pour les Associations Cultuelles et Caritatives en particulier pour lutter contre l'islamisme radical et les dérives sectaires en tous genres.
Nous avons aussi dressé le bilan financier ( Catastrophique) ainsi qu'un bilan des actions entreprises, des projets envisageables ou non en cette période de récession.
Vous étiez dans nos prières en ce 3ème dimanche après la Fête de la Croix Glorieuse ( Avec mémoire de Saint Yeldho et des Saints Anges Gardiens )
Les bureaux sont ainsi constitués:
Association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma :
 
Présidente laïque: Melle Ribreau Thérèse Ribreau
 
1er Vice Président ecclésiastique: Métropolite Mor Philipose
 
2ème Vice Président ecclésiastique: l'évêque élu pour l'Archidiocèse francophone : Mons Manoel Silva Matos
 
Trésorière principale : Moniale Marie-André ( Dorothee Mbezele )
 
1er Trésorier adjoint : Frère Ruben-Marie (Ruben Koumou )
 
2ème Trésorière adjointe : Madame Cécile Lepla.
 
Secrétaire : Monsieur Vianney Mabika
 
1ere Secrétaire adjointe : Madame Christiane Gilles
 
2ème Secrétaire adjoint : Monsieur Axel Pierson
Assesseurs :
Madame Colvez
Monsieur Didier Lemardele
 
Pour l'association caritative CARITAS ESOF :
 
BUREAU de la CARITAS ESOF:
 
Présidente laique: Mme Francette Daynac
 
Vice-président: Mor Philipose
 
2ème vice-président: Mgr Maoel Silva Matos
 
3eme Vive président Mr John Aguiar
 
Trésorière : Sœur Marie-André
 
Vice trésorier:Mr. Remi Mafueni
 
2ème vive trésorière Melle Thérèse Ribreau
 
Secrétaire: Mme Pancrace Nomo Mbida
 
Secrétaire adjoint Mr Axel Pierson
 
Restons en union de prières !
 
Votre serviteur et frère en Christ, Aloho m'barekh.
 
+Métropolite Mor Philipose.

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

 

Monastère et en dehors:

 



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 

◇Dimanche 9, 16, 23(Départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres pour nos amis Africains et fidèles de cette région) et 30 Octobre , en raison de l'ajournement de ma visite pastorale et canonique au Pérou et au Brésil, je serai présent, à votre disposition au Monastère.
 
 
◇Samedi 15 Octobre Saint Osio l'Ascète , Quadisha Qurbana à 10h30 (Célébrant Mgr Manoel)
 
¤Dimanche 30 , Messe à 10h30, programme habituel
 

 

 

WEEKEND DE "TOUSSAINTS":

RETRAITE-PÈLERINAGE DE LIBÉRATION ET DE GUÉRISON INTÉRIEURE DES FESTIVITÉS DE ST GREGORIOS DE PARUMALA

Pour ceux qui le peuvent, pour ceux qui le veulent, pours ceux qui en ont besoin:

 

Du 1er  au dimanche 4 Novembre 2022

au Monastère Syriaque:

 

 

*Mardi 1er Novembre,

Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

*Mercredi 2 Novembre: Fête de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque (Messe à 10h30 suivie de la prière pour les défunts)

*Vendredi 3 Novembre: Messe à 10h30, Prières de délivrances et de guérison, etc...

 

*Samedi 5 Novembre: Journée mariale réservée aux confessions et Onctions des malades (Prières de délivrances et de guérison, etc...) Messe à 10h30 .

*Dimanche 4 Novembre, Pèlerinage mensuelle à la Mère de Miséricorde, Solennité et clôture des Festivités de Saint Grégorios de Parumala. Messe au Monastère à 10h30, suivie du repas fraternel 

 

LORS DE LA RETRAITE, POUR CEUX QUI LA SUIVRONT, DES ENSEIGNEMENTS SONT ASSURES LORS DES MESSES ET DE LE L'OFFICE LITURGIQUE DE L'APRES-MIDI

 

INSCRIVEZ-VOUS !

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Pour ceux qui le peuvent, pour ceux qui le veulent, pours ceux qui en ont besoin:

 

Du 1er  au dimanche 4 Novembre 2022

au Monastère Syriaque:



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

 


ANGOULÊME (Jauldes):

◇Dimanche 23 Octobre (Desservant Abouna Simon)
◇Dimanche 13 Novembre ( Desservants: Mor Philipose et Mgr Manoel )
◇Dimanche 27 Novembre ( Desservant: Abouna Simon )

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ Messe le Samedi 12 Novembre

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":
 

Relais paroissial Sainte Clotilde :

¤ Visite pastorale prévue la semaine précédant le 30 Novembre ( PRÉ INSCRIPTIONS AU: 0648899489)

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

SAINT OSIO QUI ÊTES-VOUS ?

 

Le 15 octobre, c' est la commémoration du dukhrono de Saint-Osio (+377) conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syriaque Orthodoxe d'Antioche, de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare et de toutes les Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.

 

Mor Osio naquit grâce à de Dieu de parents chrétiens qui, depuis de nombreuses années étaient sans enfant .

 

 

Ils priaient sans cesse pour obtenir la grâce d'une naissance et c'est ainsi que Dieu les bénit par la naissance d'un petit garçon qu'ils appeleront Osio.

Pourquoi le choix de ce prénom?
-Un ange apparut à un moine nommé Mark, lui disant de baptiser l'enfant sous le nom d'Osio (Du syriaque: médecin), car, dit-il, Dieu accomplira de nombreuses merveilles à travers l'enfant.

Ses parents, lorsqu'il eût grandit, désiraient le voir épouser la fille du gouverneur.
Osio s'y refusa. 
Il partit à Jérusalem dans son désir de renoncer au confort du monde, il préfèrait choisir de suivre la voie royale et divine de la vie monastique.

C'est ainsi que, vivant sur cette voie de perfection, il fut choisi pour être ordonné prêtre.

On sait que Saint Osio se rendit au mont Sinaï, où il resta quelque temps, pour finalement atteindre le désert de Kafra.

C'est là, dans ce désert, qu'il rencontra Mor Dimet, devenant son disciple.

Mor Osio est resté chez Mor Dimet pendant 14 ans jusqu'à la disparition de ce dernier.

Osio était bien connu pour sa vie de prière, son ascèse stricte et surtout son jeûne.

Il évangélisa de nombreuses personnes accomplit une oeuvre caritative considérable

Grâce à son action, des milliers de personnes suivivirent le Christ, non seulement après avoir entendu sa prédication, mais après l'avoir vu à l'oeuvre, accordant ses actes et ses paroles.

On voit ensuite Osio se renddre à Homs, à Antioche et Nicodémie pour soigner les malades et protéger les villageois d'animaux sauvages.

De retour de Nicodémie à Antioche, Osio réalisa qu'il approchait du terme de son pèlerinage terrestre.
Il appela ses étudiants et les réunit autour de lui sur son lit de mort et leur dit: «Mes enfants, je m'en vais. 
Tant que vous vivez sur cette terre, ne déviez pas du chemin que je vous ai enseigné. 
Veillez à ne pas succomber aux tentations être libres de tout mal. Continuez à adorer Dieu en vérité. Et , pour ce faire, suivez toujours le chemin de la vertu et de la pureté. Ce monde et tout ce qui s'y trouve ne sont que des ombres. »

Mor Osio partit pour la céleste demeure en 377. Son dukhrono, le 15 Octobre, est une festivité majeure pour les fidèles syriaques orthodoxes d’Alep et de sa région.

Ô Mor Osio Hakeemo ! Plaidez pour nous, intercédez pour nous devant le Trône de la grâce de Dieu. Amîn 

 

 

 

4eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint-Marc10: 1-16
  • Matin :
    • Saint Luc 9:37-45
  • Avant de Saint Qurbana :
    • Nombres29: 35 - 4 0
    • 1er livre des Rois 8: 22 -30
    • Psaume 42
  • Saint Qurbana :
    • Actes 21: 17 à 26
  • 17 Les frères, à notre arrivée à Jérusalem, nous ont fait bon accueil.
  • 18 Le lendemain, Paul s’est rendu avec nous chez Jacques, où sont arrivés tous les Anciens.
  • 19 Après les avoir salués, il leur expliqua en détail ce que Dieu avait fait parmi les nations à travers son ministère.
  • 20 L’ayant écouté, ils glorifiaient Dieu. Ils dirent à Paul : « Tu vois, frère, combien de dizaines de milliers de Juifs sont devenus croyants, et ils ont tous une ardeur jalouse pour la Loi.
  • 21 Or ils ont entendu ce que l’on colporte à ton sujet : par ton enseignement, tu détournes de Moïse tous les Juifs des nations, en leur disant de ne pas circoncire leurs enfants et de ne pas suivre les coutumes.
  • 22 Que faut-il donc faire ? De toute façon, ils apprendront ton arrivée.
  • 23 Fais donc ce que nous allons te dire. Nous avons ici quatre hommes qui sont tenus par un vœu.
  • 24 Prends-les avec toi, accomplis la purification en même temps qu’eux, et paie ce qu’il faut pour qu’ils se fassent raser la tête. Alors tout le monde saura qu’il n’y a rien de vrai dans ce que l’on colporte sur toi, mais que tu marches, toi aussi, en gardant la Loi.
  • 25 Quant aux croyants venus des nations, nous leur avons écrit nos décisions : ils doivent se garder des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, de la viande non saignée, et de l’inconduite sexuelle. »
  • 26 Alors, le lendemain, Paul prit ces hommes avec lui, accomplit la purification en même temps qu’eux, et il entra dans le Temple pour indiquer à quelle date, le temps de la purification étant achevé, l’offrande serait présentée pour chacun d’eux.
    •  
    • I Corinthiens 1: 21-29
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  •  
    • Saint-Luc 16: 9 -18
  • 09 Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
  • 10 Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.
  • 11 Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
  • 12 Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
  • 13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
  • 14 Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.
  • 15 Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.
  • 16 La Loi et les Prophètes vont jusqu’à Jean le Baptiste ; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun met toute sa force pour y entrer.
  • 17 Il est plus facile au ciel et à la terre de disparaître qu’à un seul petit trait de la Loi de tomber.
  • 18 Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère ; et celui qui épouse une femme renvoyée par son mari commet un adultère.

COLERE ET PARDON

 

St-Augustin.jpg

 

Mieux vaut être tenté souvent par la colère

et se hâter de demander pardon

à celui que l'on reconnaît avoir offensé,

que d'être plus lent à s'irriter

et se laisser plus difficilement amener

à demander pardon.

 

Aussi,

gardez-vous des paroles dures;

s'il s'en échappe de votre bouche,

ne tardez pas à tirer le remède de cette même bouche

qui a provoqué la blessure.

 

Règle de Saint augustin

‌Quelqu’un refuse de me pardonner : que faire ?

L’unique précepte évangélique – 

Si nous ne sommes pas en paix avec tous, nous ne pouvons pas nous approcher de la sainte Communion. C’est surtout le cas, si le manque de réconciliation a lieu entre « frères », c’est-à-dire membres de l’Église. Mais notre conscience s’élargit au cas d’une personne qui n’est pas chrétienne, un « prochain », et dont nous savons qu’elle nous en veut. Le Christ enseigne ceci : « quand tu vas présenter ton offrande à l’autel, si tu te souviens là que ton frère à quoi que ce soit contre toi, laisse ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère. Viens ensuite présenter ton offrande » (Matt. 5, 23-24). Cet enseignement se trouve rapporté par saint Marc (11, 25) et saint Luc (12, 57-59), ce qui souligne son importance.

La cohérence de l’amour

La participation à la communion eucharistique est un évènement immense. Elle requiert une cohérence dans nos pensées, nos paroles et nos actes. Comment participer à l’amour, et à l’Amour en personne, quand on a dans le cœur la moindre bribe de non amour, ou quand on sait qu’on a contrarié quelqu’un et que cette personne a encore le cœur fermé à notre égard ? Il y a d’autres situations qui sont en contradiction avec la sainte Communion, mais celle-ci est incontournable, parce qu’il s’agit de la contradiction avec l’amour dont l’Eucharistie est le sacrement par excellence. Saint Porphyre d’Athènes, si quelqu’un lui confiait dans la confession ce genre de situation, lui demandait d’aller se réconcilier et de revenir recevoir l’absolution. On peut penser que si les chrétiens avaient toujours respecté cet enseignement donné par le Maître lui-même, l’histoire de l’Église aurait été différente de ce qu’elle est. Et, dans la situation planétaire actuelle, très préoccupant est le fait que les chrétiens continuent à se présenter à la Table eucharistique alors que la réconciliation fraternelle fait défaut. Saint Paul parle de « communier pour sa condamnation »…

Que faire s’il refuse de pardonner ?

Si la personne contrariée refuse de se réconcilier avec nous, considérons que notre situation par rapport au Christ est grave : les saints disent que c’est notre frère ou notre prochain qui nous ouvre la porte du Royaume. Confions le cas à notre prêtre et attendons sa bénédiction pour communier. Assurons-nous que notre propre cœur est pur, que nous n’avons absolument aucun ressentiment à l’égard de la personne qui nous en veut. Ensuite, prions le Seigneur de nous rendre dignes de l’indulgence et du pardon de cette personne : cela peut prendre des jours, des semaines ou des mois, mais il en va du Salut. Notre prêtre nous dira probablement qu’il y a une mesure. Sollicitons la personne hostile trois fois, à huit ou quinze jours d’intervalle, tout en gardant la même prière. Ajoutons une prière de louange ou de bénédiction, suivant l’enseignement du Christ qui dit de bénir ceux qui nous maudissent et d’aimer ceux qui nous haïssent. Le bien est toujours plus fort que le mal ; la bénédiction l’emporte toujours sur la malédiction ; ceci est vrai à l’échelle personnelle et à l’échelle de l’histoire universelle : le Christ vient en gloire, triomphe de l’amour sur la haine. Croyons en la victoire de l’amour.

Et s’il refuse encore ?

Si, toutefois, après ces trois sollicitations orales ou, mieux, écrites, notre ennemi persiste à nous en vouloir, laissons-le entre les mains du Seigneur ; continuons à demander d’être dignes de son pardon, et à le bénir, afin de nous préparer au Jugement ultime. Toute notre vie en effet est orientée vers cette fin : nous retrouverons au Jugement toutes les personnes que nous avons bien connues ou seulement croisées en cette vie-ci. Confions donc au Seigneur cette personne en nous préparant à la retrouver et, avec la bénédiction de notre prêtre, apportons notre offrande eucharistique. La communion, en effet, n’est pas seulement la consommation du Corps et du Sang du Dieu Homme : elle est, pour tout baptisé, participation à l’offrande et à la consécration des saints Dons présentés par l’Évêque ou le Prêtre. Du reste, quand nous communierons, nous porterons dans notre cœur cette personne en même temps que ceux qui nous aiment et que ceux qui nous haïssent tandis que nous les aimons.

Le Salut du monde

En suivant cette voie, nous œuvrons, non seulement à notre propre Salut et à celui de notre Frère et de notre prochain, mais également à celui du monde entier sur lequel l’œuvre de notre cœur a des répercussions incalculables.

(a.p. Marc-Antoine)
« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu »
(Mt 5,8)

Psautier précédé d'un calendrier, suivi de diverses prières. XIIe s. Peintures. Écriture anglaise. Psautier-livre d'heures à l'usage de Westminster.

La santé du corps est un bien pour la vie humaine.

Or, on est heureux non seulement de connaître la définition de la santé, mais de vivre en bonne santé.

Car si un homme fait l'éloge de la santé et prend une nourriture malsaine qui lui gâte le sang, quel profit trouvera-t-il à ces éloges tandis qu'il est tourmenté par la maladie ?

Comprenons de la même manière l'affirmation que nous avons discutée.

Le Seigneur Jésus ne dit pas qu'on est heureux de savoir quelque chose au sujet de Dieu, mais qu'on est heureux de le posséder en soi-même.

En effet, heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Il ne pense pas que Dieu se laisse voir face à face par celui qui aura purifié le regard de son âme.

Mais peut-être la noblesse de cette parole nous suggère-t-elle ce qu'une autre parole exprime plus clairement : Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous.

Voici ce qu'elle nous enseigne : celui qui a purifié son cœur de toute créature et de tout attachement déréglé voit l'image de la nature divine dans sa propre beauté.

Il me semble que dans cette brève formule le Verbe fait tenir l'exhortation suivante : « Hommes qui avez quelque désir de contempler le vrai Bien, vous avez entendu dire que la majesté divine est élevée au-dessus des cieux, que sa gloire est incompréhensible, sa beauté inexprimable et sa nature infinie. Mais ne désespérez pas de parvenir à contempler l'objet de votre désir. » ~

Si tu purifies, par un effort de vie parfaite, les souillures attachées à ton cœur, la beauté divine brillera de nouveau en toi.

C'est ce qui arrive avec un morceau de fer, lorsque la meule le débarrasse de sa rouille. Auparavant il était noirci, et maintenant il brille et rayonne au soleil.

De même l'homme intérieur, que le Seigneur appelle « le cœur », lorsqu'il aura enlevé les taches de rouille qui altéraient et détérioraient sa beauté, retrouvera la ressemblance de son modèle, et il sera bon.

Car ce qui ressemble à la Bonté est nécessairement bon.

Donc celui qui se voit lui-même découvre en soi l'objet de son désir.

Et ainsi celui qui a le cœur pur devient heureux parce que, en découvrant sa propre pureté, il découvre, à travers cette image, son modèle.

Ceux qui voient le soleil dans un miroir, même s'ils ne fixent pas le ciel, voient le soleil dans la lumière du miroir aussi bien que s'ils regardaient directement le disque solaire.

De même vous, qui êtes trop faibles pour saisir la lumière, si vous vous retournez vers la grâce de l'image établie en vous dès le commencement, vous possédez en vous-mêmes ce que vous recherchez.

La pureté, en effet, la paix de l'âme, l'éloignement de tout mal, voilà la divinité.

Si tu possèdes tout cela, tu possèdes certainement Dieu.

Si ton cœur est exempt de tout vice, libre de toute passion, pur de toute souillure, tu es heureux, car ton regard est clair.

Purifié, tu contemples ce que les yeux non purifiés ne peuvent pas voir.

L'obscurité qui vient de la matière a disparu de tes regards et, dans l'atmosphère très pure de ton cœur, tu distingues clairement la bienheureuse vision.

Voici en quoi elle consiste : pureté, sainteté, simplicité, tous les rayons lumineux jaillis de la nature divine, qui nous font voir Dieu.

(Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque 
Homélie 6 sur les Béatitudes ; PG 44,1269 (trad. cf bréviaire romain) 

http://www.seraphim-marc-elie.fr/)

5eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Luc 20: 27-40
  • Matin :
    • Saint Mathieu 22: 34-44
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Lévitique 2: 1-3
    • Psaume 46
    • Isaïe 40: 27-31
  • Quadisha Qurbana :
    • Actes 22:21-29
  • 21 Il (Le Seigneur) me dit : “Va, car moi je vais t’envoyer au loin, vers les nations.” »
  • 22 Jusqu’à cette parole, les gens l’écoutaient. Mais à partir de ce moment, ils se mirent à élever la voix : « Débarrassez la terre d’un tel individu ! Il ne faut pas qu’il vive ! »
  • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
  • 24 Alors le commandant ordonna de le faire entrer dans la forteresse. Il dit de procéder à un interrogatoire par le fouet, afin de savoir pour quel motif on criait contre lui de cette manière.
  • 25 Comme on l’étendait en l’attachant avec des courroies, Paul dit au centurion de service : « Un citoyen romain, qui n’a même pas été jugé, avez-vous le droit de lui donner le fouet ? »
  • 26 Quand le centurion entendit cela, il alla trouver le commandant pour le mettre au courant : « Qu’allais-tu faire ? Cet homme est un Romain ! »
  • 27 Le commandant alla trouver Paul et lui demanda : « Dis-moi : tu es romain, toi ? – Oui, répondit-il. »
  • 28 Le commandant reprit : « Moi, j’ai payé une grosse somme pour acquérir cette citoyenneté. » Paul répliqua : « Moi, je l’ai de naissance. »
  • 29 Aussitôt, ceux qui allaient procéder à l’interrogatoire se retirèrent ; et le commandant prit peur en se rendant compte que c’était un citoyen romain et qu’il l’avait fait ligoter.
    • I  Timothée 6: 13-21
  • 13 Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne :
  • 14 garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 15 Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;
  • 16 lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.
  • 17 Quant aux riches de ce monde, ordonne-leur de ne pas céder à l’orgueil. Qu’ils mettent leur espérance non pas dans des richesses incertaines, mais en Dieu qui nous procure tout en abondance pour que nous en profitions.
  • 18 Qu’ils fassent du bien et deviennent riches du bien qu’ils font ; qu’ils donnent de bon cœur et sachent partager.
  • 19 De cette manière, ils amasseront un trésor pour bien construire leur avenir et obtenir la vraie vie.
  • 20 Timothée, garde le dépôt de la foi. Tourne le dos aux bavardages impies et aux objections de la pseudo-connaissance :
  • 21 en s’y engageant, certains se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec vous.

 

    • Saint Matthieu 23: 1-12
  • 01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
  • 02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
  • 03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
  • 04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
  • 05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
  • 06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
  • 07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
  • 08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
  • 09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
  • 10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
  • 11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
  • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
Écologie et théologie
La dégradation –

« Au cours des trois décennies, le monde a été témoin d’une dégradation écologique alarmante, d’un échec croissant dans la mise en œuvre des mesures environnementales et d’un écart toujours grandissant entre les riches et les pauvres […] La réponse à ces problèmes urgents n’est pas seulement d’ordre politique ou économique. Elle est fondamentalement d’ordre spirituel et moral […]

Engagement spirituel

Notre conviction profonde  est que la spiritualité et l’éthique, lorsqu’elles se désengagent du monde créé qui nous est extérieur, se désengagent également du mystère intérieur. La théologie et l’Église doivent s’attaquer aux racines du problème écologique, ce qui exige à la fois de la compassion et du sacrifice, et de cesser d’ignorer les pauvres qui sont le reflet le plus manifeste de l’être même de Dieu […] ; il s’agit de discerner notre vocation au service de la mission de l’Église dans le futur. Par des liens mystérieux que nous ne comprenons pas toujours (et que parfois nous choisissons d’ignorer), la terre nous rappelle notre vocation à être humbles et sensibles. Nous serons jugés, croyons-nous, sur la tendresse et la délicatesse que nous manifestons envers la nature, car elles reflètent  la manière dont nous prions Dieu et traitons les êtres humains.

L’humble Terre

La voie de l’humilité est de marcher avec légèreté et douceur. C’est l’humilité qui nous relie les uns aux autres, tandis que l’orgueil nous sépare des autres et de la Terre. Celle-ci a l’humilité et le pouvoir de nous guérir tous, si seulement nous lui permettons de survivre […] Notre péché réside en notre refus obstiné, en tant qu’êtres humains, de recevoir le monde comme un don de réconciliation avec la planète et comme un sacrement de communion avec le reste de l’humanité. Ainsi la crise à laquelle nous sommes confrontés concerne moins l’environnement lui-même que la façon dont nous envisageons et imaginons le monde […] Nous traitons notre planète de façon inhumaine et impie parce que nous refusons de la considérer comme un don reçu en héritage […]

La beauté de la Création

Avant de pouvoir commencer à agir de manière responsable, nous sommes appelés à nous tenir paisibles et à voir la merveille de Dieu dans la beauté de la création. Les théologiens cherchent souvent des réponses métaphysiques aux problèmes contemporains. La vérité est que nous avons besoin de plus de poésie en théologie et dans l’Église. Nous devons apprendre à discerner l’étincelle divine en toute chose. Souvenons-nous des mots du psalmiste : ‘Tout être vivant chante la louange du Seigneur.’ Tout est rempli de la vie de l’Esprit. Le monde entier est ‘un buisson brûlant des énergies divines’ (saint Grégoire Palamas).

Le sens liturgique

Deux mystiques du septième siècle décrivent avec éloquence cette relation entre la nature, l’humanité et Dieu en termes de liturgie et de miséricorde. Saint Maxime le Confesseur parlait de célébrer une ‘liturgie cosmique’, le monde étant à ses yeux un magnifique autel sur lequel les humains rendent gloire et action de grâces. Et Abba Isaac le Syrien écrivait sur la nécessité ‘d’acquérir un cœur miséricordieux, brûlant d’amour pour l’ensemble de la création : les humains, les oiseaux, les bêtes des champs.’

Si nous sommes coupables d’un gaspillage effroyable dans notre monde, c’est peut-être parce que nous avons perdu ce sens de la liturgie et cette spiritualité de la compassion. Nous avons l’obligation morale de redécouvrir cette approche : ‘dans le monde’, ‘du monde’ et ‘pour la vie du monde’[…] ». (Les cahiers de Saint-Lambert, printemps 2009, p. 64).

(Bartholomée I de Constantinople, message à l’ouverture du colloque « l’avenir de la terre », le 27 janvier 2009 à Paris)

LE RÔLE DE L'EVÊQUE

 

AU SEIN DE L'EGLISE

 

Au sein de l’Eglise orthodoxe, l’évêque est l’un de quatre charismes constitutifs de l’Eglise locale, du diocèse ecclésial.

Les trois autres sont les presbytres,

les diacres

et les laïcs (cf. saint Hippolyte de Rome, La Tradition apostolique, écrite à Rome entre 202 et 218 ap. J.-C.).

 

Du fait que l’évêque ne constitue pas un individu mais une personnalité corporative, étant à la place et à l’image du "Christ-bon Pasteur" (saint Ignace d’Antioche), il est évident que l’évêque est un charisme qui récapitule l’ensemble de son diocèse.

Pour cette raison capitale, l’évêque occupe dans l’Eglise une place fort importante, car il est appelé à être le garant de la fidélité à la foi apostolique et le “lieu” unique de l’unité de son troupeau, du corps ecclésial local. Et ceci, dans plus d’un sens.

 

Tout d’abord, selon les canons de l’Eglise orthodoxe (Corpus canonum de l’Eglise, 1er-9e siècles), chaque évêque a la totale responsabilité des affaires de son diocèse.

C’est lui qui choisit par étapes progressives son clergé, qui le forme et le guide (le clergé est soumis à des règles de comportement plus strictes que l’ensemble des fidèles) et qui l’affecte à différents “services”.

C’est lui qui surveille la régularité de la vie des diverses communautés, y compris les communautés monastiques (Il n’y a pas d’ordres monastiques dans l’Eglise orthodoxe, mais seulement unus ordo monasticus).

C’est lui encore qui est chargé d’enseigner tant les fidèles que les clercs. Il juge les fidèles et peut les écarter de la communion puis les réintégrer par étapes. Enfin il assure la gestion de tous les biens de l’Eglise, y compris ceux des paroisses et des monastères.

 

Mais tout évêque orthodoxe doit appartenir au synode des évêques d’une province de l’Eglise orthodoxe établie localement.

Ce peut être un synode (généralement national) auquel est reconnu le droit “d’autocéphalie” (le droit d’élire son propre primat), mais toute Eglise orthodoxe établie localement (Patriarcat, Eglise autocéphale, Eglise autonome) dispose d’une certaine autonomie.

 

La vie d’un synode provincial est un élément essentiel de la vie de l’Eglise orthodoxe, car chaque évêque membre doit y faire part des affaires de son diocèse et le président doit assurer la concorde entre les membres et parler au nom de tous.

Enfin c’est au synode de choisir les nouveaux évêques pour les sièges vacants et de les ordonner. Eventuellement ce sera à lui de les juger et de les déposer.

Depuis que les Eglises ethniques abandonnent la structure para-étatique qu’elles avaient adoptées au XIXème siècle pour remettre l’accent sur les responsabilités et sur l’autonomie des évêques, certains synodes ont tendance à adopter un comportement de type parlementaire, avec des tendances permanentes.

*****

On peut se demander pourquoi il faut accorder une telle importance à la présence d’un évêque unique dans chaque Eglise locale-diocèse et à l’exercice d’une mono-juridiction.

Quelle est, en fait, la raison profonde qui nous empêche d’accepter une réforme ecclésiologique administrative qui rendrait possible la coexistence de plusieurs évêques dans un même district ecclésiastique ?

S’il s’agissait d’une question de nature purement administrative, on pourrait considérer que la question est d’ordre secondaire.

Mais le problème réside dans le fait que ce problème, pris dans son ensemble, a des ramifications ecclésiologiques qui sont liées directement à l’unité de l’Eglise.

Plus précisément, l’unité de l’Eglise comporte plusieurs aspects. Elle est exprimée par l’unité en matière de foi, par la communion existant entre ses membres, etc., mais d’abord et avant tout par la participation des fidèles au mystère de l’unique Eucharistie, car c’est par la participation commune à ce sacrement qu’est accomplie la communion étroite des fidèles avec le Christ et entre eux.

 

En recevant le Corps du Christ, chacun des membres de la communauté ecclésiale entre en communion parfaite avec le Christ et avec tous ceux qui partagent le même Corps.

 

Il n’est pas fortuit que dans les premières années du Christianisme, la synaxe eucharistique et l’Eglise étaient synonymes ; c’est-à-dire que l’Eglise n’avait pas alors le sens que nous lui attribuons aujourd’hui : celui de l’ensemble du corps des Chrétiens qui croient aux vérités de la doctrine chrétienne et s’y conforment.

Le mot signifiait d’abord et avant tout l’assemblée eucharistique des fidèles à laquelle prenaient part tous les membres de l’Eglise locale.

Si le contenu sémantique du mot « Eglise » a pu se développer avec le temps, l’essence en est demeurée la même.

 

La sainte Eucharistie en tant qu’union des fidèles avec le Christ et entre eux constitue l’Eglise même, et la conséquence directe de cette identification est la conservation d’une seule Eucharistie dans chaque Eglise locale.

Par extension, l’unité des fidèles devant l’Eucharistie est à la fois une condition préalable de l’unité de chaque Eglise locale et une réalité identique à elle.

Le privilège de la célébration de la sainte Eucharistie a toujours été associé à la personne de l’unique évêque qui, officiant en lieu et place du [de l’unique] Christ, est reconnu comme la tête et le centre de l’assemblée eucharistique.

Cette réalité était plus manifeste dans les premiers siècles chrétiens lorsque dans chaque Eglise locale il y avait une seule et unique célébration de l’Eucharistie, présidée par l’évêque local et par lui seul.

En même temps, l’Eglise voyait en ce président celui qui unit en lui-même toute l’Eglise locale en vertu du fait qu’il l’offre comme le corps du Christ à Dieu.

Cela s’exprimait aussi dans cette conception fondamentale de l’Eucharistie : l’unité de la multitude en un seul.

C’est juste là la définition de la mono-juridiction.

En effet, c’est de l’autel unique de l’unique Assemblée eucharistique que découle tout ce qu’opère le charisme de l’évêque.

 

Par la suite, ce sont les paroisses qui constituent toutes ensemble une Assemblée eucharistique unique, l’épiscopie, l’Eglise locale qui constitue par définition un espace mono-juridictionnel.

En d’autres termes, la genèse historique des paroisses et par suite la célébration de l’Eucharistie par des prêtres n’a pas conduit, en termes ecclésiastiques, à une fragmentation de l’Eucharistie centrée sur l’évêque : un Evêque—une Eucharistie—une Eglise locale—une Juridiction territoriale.

 

Ainsi était préservée l’unité de l’Eucharistie qui est la condition sine qua non de l’unité de chaque Eglise territorialement locale qui n’a, à son tour, rien à voir avec la notion et la conception de la diaspora (sic).

De nos jours et au sein de la “diaspora” ecclésiale cette fois-ci, ce n’est pas une seule, mais plusieurs assemblées eucharistiques qui ont lieu dans le même territoire en conséquence de sa division en plusieurs diocèses épiscopaux et multi-juridictions ecclésiales, et donc la célébration de l’Eucharistie a cessé de dépendre uniquement et exclusivement d’un unique évêque qui garantissait ainsi l’unité ecclésiologique de l’Eglise manifestée dans un lieu donné.

 

Cela montre bien clairement pourquoi l’existence de plus d’un évêque dans un district ecclésial mono-juridictionnel n’est pas et ne pourrait pas être acceptable.

 

Le résultat ecclésiologique d’une telle situation que l’on rencontre fréquemment au sein de la “diaspora” orthodoxe, est la fragmentation immédiate de l’Eucharistie puisqu’il n’y a plus un seul évêque dans chaque Eglise locale et donc plus un seul corps ecclésial.

 

L’institution d’une Eucharistie unique sous son propre évêque local cesse automatiquement d’exister.

Cela a pour autre conséquence l’éclatement de l’unité de l’Eglise locale elle-même, puisque l’unité de la sainte Eucharistie est la condition préalable de cette unité de l’Eglise.

 

En d’autres termes, l’unité ecclésiologique sans unité eucharistique est inconcevable et une telle unité ne se peut réaliser autrement que par le rassemblement de tous les fidèles de l’Eglise locale sous un seul et unique évêque qui, en lieu et place du Christ, préside la célébration de la sainte Eucharistie dans la perspective de la mono-juridiction.

 

C’est donc justement ici que réside le grand problème de la “diaspora” orthodoxe, qui anéantit toute la réalité ecclésiologique d’Eglise locale et, par extension, celle de l’Eglise instituée localement.

 

Pour résoudre ce problème ecclésiologique particulier et restaurer la taxis canonique, il est essentiel et indispensable que l’organisation des Chrétiens orthodoxes de la “diaspora” soit assurée par une autorité ecclésiastique unique, responsable de leur organisation en diocèses.

 

Il faut que la conscience ecclésiale devienne de plus en plus sensible à cette nécessité, en écartant toute déviation ecclésiologique dominant aujourd’hui dans notre praxis ecclésiale.

En fait, dans la mesure où l’organisation administrative ecclésiologique des évêques de la “diaspora” doit se faire sur des critères territoriaux et non pas nationaux, ce qui suppose l’existence d’un évêque unique dans chaque district ecclésiastique mono-juridictionnel, se pose nécessairement la question de l’autorité ecclésiale qui devra nommer ces évêques et de laquelle ils dépendront.

 

Les canons de l’Eglise montrent clairement la voie et fournissent une solution définitive au problème de la “diaspora” et donc c’est un mensonge délibéré de soutenir que ces canons ont été promulgués pour une autre époque…

Aussi longtemps que l’on insistera sur ce mensonge, l’Eglise orthodoxe ne cessera de présenter qu’une apparence et une existence divisées, avec la coexistence dans un seul et même district ecclésial mono-juridictionnel de plusieurs pasteurs différents et de plusieurs communautés de fidèles différentes, une réalité de fait qui provoque par définition l’anéantissement de l’unité de l’Eglise sinon l’anéantissement de l’Eglise elle-même…

Archim. Grigorios D. PAPATHOMAS
Institut de Théologie Orthodoxe “Saint Serge” de Paris

 

6eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 19: 13-26
  • Matin :
    • Saint-Marc10: 17-27
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Genèse 42: 29-36
    • Psaume 84
    • Isaïe 43: 16-25
  • Saint Qurbana :
  • Actes 21: 27 -40
  • 27 Les sept jours de la purification allaient s’achever, quand les Juifs venus de la province d’Asie, voyant Paul dans le Temple, semèrent la confusion dans toute la foule et mirent la main sur lui,
  • 28 en s’écriant : « Israélites, au secours ! Voilà l’homme qui, auprès de tous et partout, répand son enseignement contre le peuple, contre la Loi et contre ce Lieu ! Bien plus, il a aussi fait entrer des Grecs dans le Temple, il a souillé ce Lieu saint ! »
  • 29 En effet, ils avaient vu auparavant Trophime d’Éphèse avec Paul dans la ville, et ils pensaient que celui-ci l’avait introduit dans le Temple.
  • 30 La ville tout entière s’agita, le peuple accourut de toutes parts, on se saisit de Paul et on l’entraîna hors du Temple, dont on ferma aussitôt les portes.
  • 31 Tandis qu’on cherchait à le tuer, l’officier romain commandant la cohorte fut informé que tout Jérusalem était en pleine confusion.
  • 32 Il prit immédiatement avec lui des soldats et des centurions, et descendit en courant vers la foule. À la vue du commandant et des soldats, on cessa de frapper Paul.
  • 33 Alors le commandant s’approcha, se saisit de lui et ordonna de l’attacher avec deux chaînes ; puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.
  • 34 Dans la foule, les uns hurlaient une chose, les autres une autre. Ne réussissant pas à savoir quelque chose de précis à cause du tumulte, il donna l’ordre de conduire Paul à la forteresse.
  • 35 En arrivant aux marches de l’escalier, on dut le faire porter par les soldats à cause de la violence de la foule,
  • 36 car la multitude du peuple suivait en criant : « Mort à cet homme ! »
  • 37 Comme on allait le faire entrer dans la forteresse, Paul dit au commandant : « M’est-il permis de te dire quelque chose ? » Il répondit : « Tu sais le grec ?
  • 38 Tu n’es donc pas l’Égyptien qui, voici quelques jours, a soulevé et entraîné au désert les quatre mille bandits ? »
  • 39 Paul dit : « Moi, je suis un Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas insignifiante ! Je t’en prie, permets-moi de parler au peuple. »
  • 40 Avec sa permission, Paul, debout sur les marches, fit signe de la main au peuple. Un grand silence s’établit, et il prit la parole en araméen
    • 1ère aux Corinthiens 5: 6-13
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
  • 09 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas fréquenter les débauchés.
  • 10 Cela ne concernait pas de façon générale les débauchés qui sont dans ce monde, ni les profiteurs, les escrocs ou les idolâtres – autrement, vous seriez obligés de sortir du monde !
  • 11 En réalité, ce que je vous écrivais, c’est de ne pas fréquenter celui qui porte le nom de frère, mais qui est débauché, ou profiteur, idolâtre, ou diffamateur, ivrogne, ou escroc : il ne faut même pas prendre un repas avec un homme comme celui-là.
  • 12 Est-ce à moi de juger ceux du dehors ? Et ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?
  • 13 Quant à ceux du dehors, c’est Dieu qui les jugera. Ôtez donc du milieu de vous l’homme mauvais.
    • Saint-Luc18: 18-27
  • 18 Un notable lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
  • 19 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
  • 20 Tu connais les commandements : Ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. »
  • 21 L’homme répondit : « Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
  • 22 À ces mots Jésus lui dit : « Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
  • 23 Mais entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.
  • 24 Le voyant devenu si triste, Jésus dit : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !
  • 25 Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
  • 26 Ceux qui l’entendaient lui demandèrent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
  • 27  Jésus répondit : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. »
Se tourner vers l'Orthodoxie est difficile pour certains

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Il me semble qu'il est plus facile de se tourner vers l'Orthodoxie pour un non-Chrétien

que pour un hétérodoxe, et le plus dur de tous,

 c'est pour les "pharisiens" Orthodoxes,

et aussi les modernistes qui cherchent constamment des compromis entre les enseignements du Christ et l'esprit de ce monde impie et corrompu.

Passar para a Ortodoxia é difícil para alguns
Parece-me que é mais fácil recorrer à ortodoxia para um não-cristão
que para um heterodoxo e o mais difícil de todos,
é para os "fariseus" ortodoxos
e também os modernistas que constantemente buscam compromissos entre os ensinamentos de Cristo e o espírito desse mundo ímpio e corrupto

It seems to me it's easier for a non-Christian to turn to Orthodoxy than for a heterodox, and the hardest of all, Orthodox pharisees,

and also modernists who constantly seek compromises between the teachings of Christ and the spirit of the godless and corrupt world.


(Archimandrite Raphael (Karelin) )

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Bénédiction du lieu de travail


 

Le travail est béni –

La grâce de jouir d’un travail, d’un métier, d’une forme d’activité, au service de la communauté humaine et pour recevoir de Dieu son salaire, suscite naturellement l’action de grâce, le remerciement, l’appel à consacrer à Dieu ce que nous avons reçu de lui. Le croyant remercie le Seigneur de lui permettre de le servir en servant son prochain – même quand le travail est, comme c’est souvent le cas, harassant, voire ingrat… Le travail opéré par amour pour Dieu et pour les frères n’est pas une malédiction !

Embauchés par le Seigneur

Dans le travail pour lequel Il nous a embauchés, nous consacrons le meilleur de nous-mêmes, notre attention, notre adresse, nos connaissances, notre cœur généreux ; mais nous consacrons également le temps pendant lequel, et l’espace dans lequel, s’opère le travail. Dieu a créé l’espace et le temps, et il y a placé l’être humain, au centre de toutes les créatures, modelé à son image, afin qu’il se consacre, par le travail, au développement des êtres, des rationalités et des énergies créées. Aussi est-il sage et juste de bénir le lieu de travail : purifié des esprits et des suggestions malignes, consacré pour un usage exclusif et sanctifié par la présence invisible du Christ par l’Esprit saint, ce lieu sera un lieu de paix, de bienveillance, de compréhension mutuelle et de consolation pour ceux qui s’y rencontreront avec des dispositions justes. Nous donnons l’exemple suivant.

Prière pour la bénédiction d’un cabinet médical

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Tu es le vrai médecin de nos âmes et de nos corps, Toi qui, par amour pour le genre humain et pour chaque personne humaine en particulier, t’es fait chair et t’es fait Homme. Tu as donné à tes saints apôtres le commandement de soigner et de guérir toute souffrance, toute douleur et toute maladie parmi les hommes, car Tu veux, non la souffrance des humains, mais leur santé, leur joie et leur salut.

Toi-même, ô notre Dieu, rends-Toi présent en ce lieu et bénis-le par ta grâce. Fais-en le lieu de ta miséricorde et de ta compassion, un havre de santé pour l’âme et le corps. Bénis ceux qui viendront ici dans l’espoir d’être soulagés de leurs maux ; fais-toi connaître d’eux par ton saint Esprit ; conduis-les, selon ta douceur et ta considération pour ta créature, à te louer et à te servir en ce monde et dans le monde qui vient.

Seigneur Jésus, notre Dieu, souviens-toi tout particulièrement de (ton serviteur ou ta servante N…) que tu as appelé(e) à manifester parmi les humains ton amour miséricordieux, et donne-lui la grâce d’accomplir ton commandement de soigner et de guérir en ton saint Nom,

Afin que, manifestant les signes de ton Royaume, tous, les souffrants et les soignants, te glorifient en parole et en action, ô Christ notre Dieu, avec ton Père éternel et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours…

 

7eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint-Luc12: 13-21
  • Matin :
    • Saint Luc 12: 48 -59
  • Avant le Saint Qurbana :
    • Exode 12: 43 à 51
    • Job 23: 1-7
    • Isaïe 52: 1-15
  • Saint Qurbana :

 

    • I Pierre 2: 15 à 17
  • 15 Car la volonté de Dieu, c’est qu’en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui parlent sans savoir.
  • 16 Soyez des hommes libres, sans toutefois utiliser la liberté pour voiler votre méchanceté : mais soyez plutôt les esclaves de Dieu.
  • 17 Honorez tout le monde, aimez la communauté des frères, craignez Dieu, honorez l’empereur.

 

    • 1ère aux Corinthiens 6: 9 - 11
  • 09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
  • 10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
  • 11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.

 

 

    • Saint Matthieu 5: 21 - 26
  • 21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
  • 22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
  • 23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
  • 24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
  • 25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
  • 26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.

 

 

st_hilaire.gifVIENS A NOTRE AIDE, SEIGNEUR

 

C'est à toi d'exaucer notre prière, c'est à toi de faire aboutir notre quête, c'est à toi d'ouvrir la porte où nous frappons (Lc 11,9).

 

Car, de nature, tu nous vois engourdis par je ne sais quelle paresse spirituelle ; la faiblesse de notre esprit...nous empêche de comprendre tes mystères... Telle est donc notre attente : tu encourageras les débuts de cette entreprise redoutable, tu affermiras les progrès de notre démarche et tu nous appelleras à participer à l'Esprit qui a guidé tes prophètes et tes apôtres ; ainsi, nous n'entendrons pas leurs paroles dans un sens autre que celui qu'ils avaient en vue...

Accorde-nous donc de donner aux mots leur sens véritable, prodigue la lumière à notre esprit..., et établis notre foi dans la vérité. Accorde-nous de dire ce que nous croyons...: que tu es un seul Dieu le Père et qu'il y a un seul Seigneur Jésus Christ. Donne-nous de te célébrer..., donne-nous de te révérer, toi, Dieu unique mais non solitaire, donne-nous de le proclamer, lui, Dieu véritable.

 

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
La Trinité, I, 37-38 (trad. DDB 1981, p. 56 rev. ; cf bréviaire)`

Source: http://www.seraphim-marc-elie.fr/

PRIERE DE DELIVRANCE:

Dieu Tout-Puissant,

Qui a délivré Ton peuple

de l’esclavage de l’Adversaire,

et à travers Ton Fils

a précipité Satan dans sa chute

comme l’éclair,

délivre-moi également

de l’influence de tous les esprits impurs.

Ordonne à Satan de s’écarter loin de moi

par la puissance de Ton Fils unique.

Sauve-moi des imaginations démoniaques

et des ténèbres.

Remplis-moi de la lumière de l’Esprit Saint

afin que je puisse prémunir

contre tous les pièges des démons rusés.

Accorde qu’un ange

aille toujours devant moi,

et conduis-moi

sur la voie de la justice,

tous les jours de ma vie,

en l’honneur de Ton glorieux nom,

Père, Fils et Saint Esprit,

et maintenant et pour toujours

et aux siècles des siècles.

+

Amen!

_________________________

 

DU RELIGIEUX AU RELIGIEUX...

 

 

Quel a été votre objectif avec cette nouvelle histoire de la philosophie ?

Vincent Citot, philosophe

Ma motivation première était de comprendre à quel point l’époque d’un penseur pèse sur le contenu et l’orientation de sa pensée. De mettre au jour ce qui serait, le cas échéant, un conditionnement sociohistorique de nos idées, jugements et évaluations. Connaître ce qui nous détermine est le début de la liberté. Or si l’on veut penser pertinemment, il faut penser librement. Bref, ma visée était d’abord philosophique.

Pour tenter de conceptualiser les grandes inflexions de l’histoire de la philosophie, je me suis intéressé à des traditions non occidentales et j’ai tenté de replacer la philosophie dans la vie de l’esprit qui la comprend. Enfin, il fallait comparer plusieurs trajectoires intellectuelles pour y chercher des constances, des récurrences, sinon des lois.

Votre théorie est ambitieuse : la vie intellectuelle de chaque civilisation serait cyclique plutôt que linéaire et passerait toujours par les trois mêmes périodes. Quelles sont-elles ?
Oui, la vie intellectuelle n’est linéaire que du point de vue de Sirius. Avec un tel recul, on peut dire par exemple que l’humanité n’a cessé de progresser, s’élevant graduellement des premières superstitions au monothéisme, à la rationalité philosophique et à la science moderne mathématisée.

Mais dès que l’on regarde d’un peu moins loin la situation, on trouve une histoire bosselée, avec des « hauts », des « bas » et des transitions, de sorte que la vie intellectuelle est en réalité plus cyclique que linéaire.

Les phases de ces cycles sont à peu près toujours les mêmes pour les civilisations ayant produit de la philosophie et de la science.

La vision du monde des intellectuels est d’abord de nature religieuse (une période que je nomme préclassique), avant que des raisonnements de type philosophique transforment ces vues (période classique), puis que le champ de recherche se ramifie en diverses spécialités que l’on peut qualifier de scientifiques (période post-classique).

Après quoi, la philosophie se rapproche à nouveau de la religion, tandis que la science s’affaiblit, puis disparaît. Finalement, il ne reste en piste que la pensée religieuse, voire le ritualisme religieux tout court. Le cycle est terminé.

Pourquoi avoir choisi huit civilisations pour votre étude ?
Parce que je voulais être exhaustif, et qu’il n’en existe pas de neuvième pour laquelle nous aurions suffisamment de renseignements pour faire ce que j’ai fait avec la Grèce, Rome, l’Islam, l’Europe, la Russie, l’Inde, la Chine et le Japon.

Je ne prétends pas parler de tous les peuples qui ont philosophé – au sens étroit ou au sens large du terme –, mais seulement de ceux pour lesquels les documents disponibles permettent l’écriture d’une histoire intellectuelle avec une bonne précision.

Certains trouvent que huit, c’est trop (arguant qu’il n’y aurait pas de philosophie en Orient) ; d’autres que ce n’est pas assez (j’attends les résultats de leurs travaux…).

Il apparaît étonnant de placer la religion à la naissance mais aussi à l’aboutissement des cycles. Pourquoi cela ?
C’est un constat : la pensée religieuse (un aspect parmi d’autres de la religion) est première et dernière dans les cycles que j’identifie.

Le polythéisme grec est le cadre dans lequel la philosophie puis la science grecque émergent, avant que le christianisme n’attire à lui toute la vie intellectuelle à partir des IIIe-IVe siècles de notre ère.

De même en Inde antique : les premières philosophies et les savoirs positifs apparaissent dans un contexte religieux (brahmanique) qui finira par les digérer, quelques siècles plus tard, sous la forme de l’hindouisme et du bouddhisme religieux.

En islam médiéval, la religion, qui est à l’origine, a aussi le dernier mot ; dans l’intervalle, la philosophie et la science font des percées remarquables. Je pourrais en dire autant des autres civilisations qui occupent les divers chapitres du livre.

N’y a-t-il pas un risque à systématiser à ce point l’évolution de la pensée ? Ne faites-vous pas l’impasse sur des différences majeures entre les cultures ?
Toute systématisation comporte des risques, vous avez raison. J’ai fait attention à ne pas projeter brutalement mes hypothèses sur le réel ; et j’ai réécrit intégralement la moitié du livre après avoir constaté n’avoir pas suffisamment respecté cette règle.

Par ailleurs, trouver des analogies transculturelles ne doit pas oblitérer les différences culturelles. Il est tout aussi pertinent d’insister sur l’unité du genre humain que sur sa diversité. Mon livre privilégie le premier aspect.

À quelle étape en sommes-nous de cette trajectoire en Occident ?
Certains cycles ne sont pas achevés, comme ceux de la Chine moderne, du Japon, de la Russie et de l’Occident. Inachevés, mais bien entamés, puisque si mes analyses sont exactes, le « post-classique » s’y est imposé depuis plus de deux siècles. Les connaissances nouvelles s’élaborent principalement dans le champ scientifique (qui domine donc sur le plan cognitif).

La philosophie, désormais étrangère à ce champ, se rapproche du pôle littéraire, d’une part, et subit les charmes de la religiosité (encore discrètement en Occident), d’autre part.

La science elle-même commence à avoir du plomb dans l’aile, infiltrée par des idéologues, convoquée devant le tribunal du politiquement correct, soupçonnée de compromission avec ses applications et usages néfastes (sur les plans politique, éthique et écologique).

Tout cela est typiquement « post-classique » et risque de s’accentuer.


Recueilli par Stéphane Bataillon

Repères
L’auteur
Agrégé et docteur en philosophie, Vincent Citot enseigne à l’INSPE de Paris-Sorbonne Université. Directeur de la revue Le Philosophoire (Vrin), il est notamment l’auteur de Puissance et impuissance de la réflexion (2017). Il publie Histoire mondiale de la philosophie (PUF, 516 p., 29 €).

Le contexte
Huit ans de travail ont été nécessaires pour établir cette histoire de la philosophie écrite par un seul auteur, à la fois mondiale (étendue à huit civilisations), intellectuelle (intégrant l’histoire de la pensée religieuse, scientifique, morale et politique) et comparative (cherchant à dégager des récurrences et des lois). Les riches bibliographies à la fin de chaque chapitre font de cet ouvrage – d’un format raisonnable pour une telle entreprise – un précieux outil d’érudition.

Sainte Macrine la Jeune

ainée d'une famille de saints! (✝ 379)

Sainte Macrine la jeuneMacrine est la fille ainée d'une étonnante famille de saints qui donna à l'Église saint Basile de Césarée, saint Grégoire de Nysse et saint Pierre de Sébaste. Bien éduquée par une mère qui refuse de la laisser à une nourrice, malgré les usages de l'époque, Macrine apprend à lire dans le psautier qui accompagne tous les moments de sa vie quotidienne, tandis que sa main tient le fuseau. A douze ans, elle est l'objet de nombreuses demandes en mariage. Mais l'enfant choisit de se consacrer à Dieu et de vivre auprès de sa mère devenue veuve. La mort prématurée du fiancé choisi par son père évite à Macrine bien des problèmes de conscience. Macrine devient l'âme du foyer. Sa mère se repose entièrement sur elle. La maison familiale se transforme en petit monastère mêlant contemplation, hospitalité et bienfaisance. Basile et Grégoire reconnaîtront que l'influence de leur grande sœur fut pour beaucoup dans leur vocation au service de l'Église. Grégoire assista aux derniers instants de sa sœur, terrassée par la maladie mais pas anéantie. Ses derniers instants furent en effet une méditation sur la résurrection ce qui nous a valu de la part de l'évêque de Nysse, outre la vie de sainte Macrine, le grand dialogue "sur l'âme et la résurrection."
Illustration: Fresque de la cathédrale Sainte Sophie de Kiev.
À Annésis, sur les bords de l'Iris dans le Pont, en 379, sainte Macrine, vierge, sœur des saints évêques Basile le Grand, Grégoire de Nysse et Pierre de Sébaste. Formée par la connaissance des saintes Écritures, elle se consacra à la vie solitaire, donnant ainsi un exemple admirable du désir de Dieu et de l'abandon des vanités du monde.

Tu nous as délivrés, Seigneur, de la crainte de la mort. Tu as fait du terme de notre vie le commencement de la vie véritable...fais-moi remise de ma sentence afin que je prenne haleine et qu'une fois dépouillée de mon corps, je sois trouvée devant toi sans tache ni ride sur le visage de mon âme.

Prière de sainte Macrine mourante

Engel met Mandylion

10 versets
 
bibliques
 
à méditer
 
lorsque l’on
 
se sent seul:
 
 

Il arrive à tous d’expérimenter des saisons de solitude. Jennifer Waddle, écrivain, propose 10 versets bibliques à méditer lorsque l’on se sent seul.

  1. « Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant »

Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
Jean 16:31-33

Même si vos amis vous abandonnent, vous pouvez en tout temps compter sur Christ. Réjouissez-vous car Jésus a vaincu votre solitude !

  1. « Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, il délivre les captifs et les rend heureux » Psaumes 68:6

Ne doutons pas de l’intervention de Dieu. Rappelons-nous que « toutes choses concourent au bien de ceux qui l’aiment » (Romans 8:28). Dieu est le Père des orphelins, des veuves, des captifs et des étrangers. Appuyons-nous donc sur lui afin qu’il nous place dans un cercle d’ami qu’il a choisi pour nous.

  1. « Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! »

Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut !
Psaumes 38:21-22

Soyez honnête envers le Seigneur et n’hésitez pas à rechercher son aide car « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. »
Psaumes 46:2

  1. « Toi, que j’ai pris aux extrémités de la terre… »

…et que j’ai appelé d’une contrée lointaine, à qui j’ai dit : Tu es mon serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point ! Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante.
Esaïe 41:9-10

Le Seigneur a sacrifié son fils unique afin que nous puissions avoir une relation avec lui. Lorsqu’on se retrouve dans la solitude, éprouvant le besoin d’avoir un appui, nous pouvons avoir confiance dans la main puissante de Dieu.

  1. « Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi… »

Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi
Jean 14:1-3

Il arrive souvent que notre attention soit fixée sur les problèmes plutôt que sur les promesses de Dieu. Mais nous devrions nous réjouir, car Jésus revient bientôt pour nous emmener dans la maison du Père !

  1. « Car mon père et ma mère m’abandonnent, Mais l’Éternel me recueillera. » (Psaumes 27:10)

Le sentiment d’abandon peut nous briser et nous conduire dans l’isolement. Il arrive que dans le corps du Christ, les gens nous rejettent et nous blessent. Sachez que dans la mesure où cela dépend de nous, nous sommes appelés à vivre en paix et en harmonie avec nos frères et soeurs (Romains 12:18). Si l’homme nous abandonne, nous avons l’assurance que le Seigneur ne nous abandonnera jamais.

  1. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ »

…Le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !
2 Corinthiens 1:3-4

Les voies du Seigneur ne sont pas les nôtres. La façon dont Dieu nous réconforte ne sera pas forcément celle que nous attendons. Mais pendant cette saison de solitude vous apprendrez des choses qui aideront plus tard d’autres personnes en proie à la solitude.

  1. « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? »

Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu.
Psaumes 43:5

Dieu peut changer notre perspective quand nous plaçons notre espoir en lui.

  1. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses… »

…au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.
Hébreux 4:15-16

Ce que Jésus a enduré sur la croix du calvaire est pire que ce que nous pourrions vivre. Il a été tenté bien des fois mais n’a point cédé. Ne laissez pas la solitude vous conduire au péché car en Jésus vous avez la force de vaincre toutes les tentations !

  1. « Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment »

…Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, Pour contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple. Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, il me cachera sous l’abri de sa tente ; il m’élèvera sur un rocher.
Psaumes 27:4-5

Dieu connaît notre besoin d’être entouré. Nous avons été créés pour vivre une communion avec lui et avec l’Église. Alors que vous luttez contre cette solitude, « cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6:33). En temps voulu, Le Seigneur vous éloignera de ce lieu sombre et vous placera sur le roc.

MAG

Source : Crosswalk.com

El Greco, Sainte Véronique

SEREZ VOUS "SPIRITUELS" OU "CHARNELS" ?

Contre les hérésies,
Livre V, chapitre 7,
Chapitre 8,
paragraphes 2 et 3
 
8, 2 Ceux donc qui possèdent les arrhes de l'Esprit et qui, loin de s'asservir aux convoitises de la chair, se soumettent à l'Esprit et vivent en tout selon la raison, l'Apôtre les nomme à bon droit « spirituels » (1 Corinthiens 2, 15 ; 3, 1), puisque l'Esprit de Dieu habite en eux. Car des esprits sans corps ne seront jamais des hommes spirituels ; mais c'est notre substance — c'est-à-dire le composé d'âme et de chair — qui, en recevant l'Esprit de Dieu, constitue l'homme spirituel.

Quant à ceux qui repoussent le conseil de l'Esprit pour s'asservir aux plaisirs de la chair, vivre contrairement à la raison et se livrer sans frein à leurs convoitises, ceux-là, qui n'ont aucune inspiration du divin Esprit, mais vivent à la façon des porcs et des chiens, l'Apôtre les nomme à bon droit «charnels»( 1 Corinthiens 3, 3), parce qu'ils n'ont de sentiments que pour les choses charnelles ( Romains 8, 5).

Déjà les prophètes, pour ce même motif, les avaient comparés aux animaux dépourvus de raison. Ainsi, à cause de leur conduite contraire à la raison, ils disaient :« Ils sont devenus des étalons en rut, chacun d'eux hennissant vers la femme de son prochain » ( Jérémie 5, 8), et encore : « L'homme, alors qu'il était comblé d'honneur, s'est rendu semblable aux bêtes de somme» ( psaume 48, 13 & 21): par sa propre faute, en effet, l'homme se rend semblable aux bêtes de somme, dès lors qu'il ambitionne une vie contraire à la raison. Nous-mêmes, d'ailleurs, avons coutume de dire pareils à des bêtes et semblables à des brutes les hommes de cette sorte.

8, 3 […] C’est à leur adresse que le Seigneur dit : « Pourquoi me dites-vous "Seigneur, Seigneur", et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6, 46) Car les gens de cette sorte disent croire au Père et au Fils, mais ils ne méditent pas les oracles de Dieu de la manière qui convient et ne sont pas ornés d'œuvres de justice ; bien au contraire, comme nous l'avons dit, ils ont embrassé la façon de vivre des porcs et des chiens, se livrant à l'impureté, à la gloutonnerie et à toutes les autres formes de l'insouciance.

Tous ces gens-là donc, qui à cause de leur incrédulité ou de leurs dérèglements n'obtiennent pas le divin Esprit, qui par des caractères divergents rejettent loin d'eux le Verbe vivifiant, qui vivent au gré de leurs convoitises d'une manière contraire à la raison, — ces gens-là, c'est à juste titre que l'Apôtre les a nommés « charnels »(1 Corinthiens 3, 3)  et « psychiques » ( 1 Corinthiens  2, 14), que les prophètes les ont tenus pour pareils à des bêtes et de nature bestiale, que la coutume les a caractérisés comme semblables à des brutes et dépourvus de raison, et que la Loi les a déclarés impurs.
 
Saint Irénée, 1er Évêque de Lyon
 

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.
The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of
Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" 

(St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 08:09

 

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

 

Monastère et en dehors:

 

 

¤DIMANCHE 4 SEPTEMBRE,

 

TOUS AU MONASTÈRE POUR LE

 

PÈLERINAGE

 

MENSUEL, Messe de rentrée des écoliers, étudiants et catéchisés.

 

 

SOYEZ TOUS PRÉSENTS
Jeudi 8 Septembre (Au Monastère) ,

 

NATIVITÉ de Notre-Dame.
10h 30, Quadisha Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie) lors de laquelle le Frère Ruben (Lecteur) sera tonsuré pour l'entrée dans la Vie Monastique, repas fraternel et réception des fidèles. (Célébrants: Mor Philipose et Mgr Manoel)
 

 

 
¤ EXALTATION DE LA SAINTE CROIX
Lundi 14, au Monastère, Messe à 10h30 (Célébrant Mgr Manoel)

 

 

◇ Dimanche 18 Septembre Messe de l'aumônerie des Africains de la région de Chartres.

Départ du Monastère à 9h et Messe à 11h au

9 Rue Charles Péguy. Gasville-Oisème.

 

PELERINAGE MARIAL de SEPTEMBRE:

 

Dimanche 25 Septembre (Solennité de la Fête du 19, date de l'apparition) Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE à 10h30. Déjeuner et départ.

 

Étapes:

Nevers ( Sainte Bernadette )
26 Septembre journée et nuit à PARAY LE MONIAL
◇ 27 Septembre départ pour ARS ( Le Saint Curé ) déjeuner, diner et logement.
◇ 28 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place
29 Septembre Fête de Saint Michel depuis le Sanctuaire de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRESPOUR L'EGLISE ET LA FRANCE
◇ 30 Septembre, retour au Monastère ( Arrivée vers 18h ) Offrande souhaitée 250 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription (Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .


INSCRIVEZ-VOUS VITE.!

Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
 

 

 
 
 
¤ Dimanche 4 Octobre,
Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde
et aux Saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et du Kerala.
Assemblée Générale Ordinaire des Associations Cultuelle et Caritative *
Programme habituel

 



VISITES AUX FAMILLES ( Inscriptions au 0648899489) :

Limousin et Creuse:
♧ mardi 13
Charentes maritimes:
♧ mercredi 14
Entre Nantes, Saint Nazaire et Rennes :
♧ jeudi 15




 

 

NOUVELLE AQUITAINE,

 

MIDI-PYRENEES:


ANGOULÊME (Jauldes):

◇Dimanche 11 , (Desservant Mor Philipose)
◇Dimanche 25 Septembre (Desservant Abouna Simon)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ Messe le Samedi 10 Septembre.


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13




ALSACE et "Grand Est":


Relais paroissial Sainte Clotilde :

¤ Visite pastorale prévue la semaine précédent le 30 Novembre ( PRÉ INSCRIPTIONS AU: 0648899489)

Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

*PROCHAINE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

EXTRAORDINAIRE LE DIMANCHE 2 OCTOBRE :

 

L'Assemblée Générale Ordinaire se tiendra de l'Association Cultuelle de notre Métropolie et Ordinaire de l'association caritative CARITAS ESOF se tiendront à l'occasion Pèlerinage d'octobre à Notre-Dame de Miséricorde.

La première pour renouveler le bureau , la seconde, pour faire le point et renouveler le bureau si nécessaire .

Que tous ceux et celles qui ne pourraient y être présents veuillent bien s'y faire représenter en envoyant leurs procurations MONTRANT AINSI L’INTÉRÊT QU'ILS PORTENT A LA VIE DE L'EGLISE.

 

EN SEPTEMBRE, du 25 au 30, PELERINAGE A NEVERS,
PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE
 

◇ Dimanche 25 Septembre ( Solennité de la Fête du 19, date de l'apparition) Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE à 10h30. Déjeuner et départ.

Étapes: Nevers ( Sainte Bernadette )

◇ 26 Septembre journée et nuit à PARAY LE MONIAL

◇ 27 Septembre départ pour ARS ( Le Saint Curé ) déjeuner, diner et logement.

◇ 28 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place

◇ 29 Septembre Fête de Saint Michel depuis le Sanctuaire de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRESPOUR L'EGLISE ET LA FRANCE

◇ 30 Septembre, retour au Monastère ( Arrivée vers 18h ) Offrande souhaitée 250 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription

(Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .

INSCRIVEZ-VOUS VITE.!

 
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

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Des ossements desséchés appelés à vivre ! (Ez 37, Mt 22)

Publié par Olivier de Framond, compagnon jésuite sur 18 Août 2022, 20:48pm

Catégories : #framond

Ezéchiel est un visuel ! Dieu parle à Jésus en paraboles, et au prophète aussi.

La vue donne sur un champ d’ossements, épars, au nord, au sud, en exil, ajoute le psaume. S’ils sont là, c’est qu’il y a eu de la vie avant. L’espérance a tari, la vie a fini au tombeau, tout s’est desséché.

Mais crac crac, voilà que des os s’emboîtent, un bruit, une violente secousse, des nerfs repoussent, la chair aussi.

« Je vais ouvrir vos tombeaux ».

Dieu parle, son peuple sort et renaît de partout où il était dispersé !

Plus tard, un autre sortira et laissera un tombeau vide : il accomplit les Écritures. Il se relèvera sur ses pieds et consolera ses amis.

Des pharisiens et des sadducéens font tout pour l’envoyer au tombeau.

« Il se fait Dieu, il blasphème », crient-ils intérieurement, sans voir qu’eux-mêmes se sont fait des images de Dieu à leur guise pour asseoir leur pouvoir.

Dieu est ce Pauvre qui dérange jusqu’à ce que nos ossements desséchés sortent du tombeau. Des ossements desséchés veulent barrer la route à la vie.

Quelle était l’épreuve à demander le 1er commandement ? Je ne sais pas, mais « un second » vient mettre le souk :

aimer le prochain comme soi-même.

Je ne peux aimer Dieu si je n’aime pas le prochain, alors ce Jésus qui nous agace, j’ai à l’aimer ?

Et je ne peux aimer le prochain si je ne me laisse pas moi-même aimer par le Seigneur ?

Pour sortir du tombeau le seul chemin se révèle : nous laisser aimer par Celui qui a soif de nous. Suivre le Christ, le recevoir, commence là.

Olivier de Framond, compagnon jésuite

(Source: https://jardinierdedieu.fr/ven-20e-sem-ord.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail  )

 

‌La conversion : qu’est-ce à dire ?
 


 

Les injonctions :

Beaucoup d’injonctions sont adressées aux chrétiens.
« Faites ceci ! », « faites cela », « ne faites pas cela », « convertissez-vous ! ».

Bien sûr, ces commandements sont vénérables quand ils émanent de la bouche du Seigneur. Mais, quelquefois, ils nous mettent dans la perplexité ou le découragement.

« Il n’y a qu’à », « tu devrais », « tu aurais dû », « il fallait »…

Comment Dieu espère-t-il que nous accomplissions ces préceptes – souvent, de notre point de vue, impossible à réaliser, ou irréels, compte tenu de la vie que nous avons ?
 

Les pensées:

Les Anciens – nous pouvons lire les Lettres de saint Antoine le Grand –, à la suite du Christ (Luc 2,35 ; 9, 47), nous enseignent en premier lieu à avoir conscience des pensées qui parcourent notre esprit et troublent notre cœur.

Par « pensées », ils désignent, non des réflexions construites, mais, avant tout, ces suggestions, parfois minuscules qui, comme des flèches, nous atteignent, souvent à note insu, ou en nous prenant au dépourvu.

Souvent, nous ne sommes pas bien conscients de ce mouvement continuel.

Pour acquérir la conscience de celui-ci, il nous faut un point fixe : c
e sera, par exemple, la lecture des psaumes ou de l’Évangile ou la prière du cœur sous une forme ou une autre.

Pourquoi ? Pour deux raisons :
la volonté de nous concentrer sur les mots de la lecture ou de la prière met en relief l’agitation des pensées ; le contenu de la lecture ou de la prière, se rapportant à la volonté de Dieu, nous permet de situer ou d’identifier ces pensées.
 

Le discernement:

Les Anciens (saint Isaac le Syrien, par exemple) disent que les pensées de notre cœur viennent, soit de Dieu, soit du Diable, soit de nous-mêmes.

On reconnaît les premières à leur cohérence avec la Parole, les deuxièmes à leur contradiction de la Parole, les troisièmes, au fait qu’elles sont récurrentes, quelquefois obsessionnelles : elles constituent une habitude, comme une deuxième nature.

Le Christ parle des pensées qui viennent de notre cœur (Matt 15, 19).

Ces dernières ne sont pas forcément mauvaises en elles-mêmes ; elles sont nuisibles parce qu’elles nous asservissent et conditionnent nos paroles et nos comportements.

Souvent, d’un point de vue psychologique, elles révèlent les dispositions de notre inconscient : en advenant à la conscience, elles perdent de leur force.

 

La conversion:

Elle consiste dans un « retournement », au sens propre. Une fois de plus : comment ?

Assurons-nous de notre amour pour le Christ et de notre foi en lui : si nous les sentons trop faibles, demandons au Christ de les augmenter : « augmente en moi l’amour pour toi ! viens en aide à mon peu de foi ! »

En effet, il n’y a pas d’intérêt à purifier notre esprit si ce n’est par amour pour Jésus Christ.

Ensuite, trouvons en nous-même le courage de faire des choix : « non, telle pensée n’habitera pas ou plus en moi » – quand ce sont des pensées contraires à Dieu, des pensées dont nous ne voulons pas ou plus…

Pour mettre ce choix à exécution, pratiquons la confession fréquente, avouons (« confessons », veut dire également « reconnaissons devant Dieu et devant témoin ») nos pensées – qu’elles soient perverses ou qu’elles soient apparemment innocentes.

Si nous trouvons un père spirituel, disons-lui toutes nos pensées fréquentes ou occasionnelles :
celles-ci perdront alors beaucoup de leur pouvoir, parce que nous les aurons distinguées de nous-mêmes ; elles ne vivent que de notre complicité.

 

Renouvellement:

« Renouvelez les pensées de votre cœur », dit saint Paul (Rom 12, 2).

Il s’agit de mettre d’autres pensées à la place de celles qui nous obsédaient.

Saint Silouane dit : remplacer une habitude par une autre.

Comment ?
Le choix d’un cœur libre reste fondamental.

Ensuite, chaque fois que nous verrons une mauvaise pensée sortir de notre cœur ou, de l’extérieur de celui-ci, venir du démon (qui est « Légion »), remplaçons-la par une pensée divine.

Faisons cela de façon systématique. Par exemple, vient la pensée de juger (condamner, exécuter…) autrui :
substituons-lui aussitôt une pensée de bénédiction – « gloire à toi pour ton serviteur Untel, Seigneur, gloire à toi ! »

Selon certains Anciens (saint Jean Cassien), nous pouvons transformer toutes les pensées en prière et renouveler ainsi notre esprit par l’habitation divine :
Dieu est amour ; une pensée d’amour au lieu d’une pensée de mépris ou de haine fait régner le Seigneur chez nous.
 

Le repentir:

Tout ce qui a été dit précédemment est inutile si nous n’avons pas le repentir.

Celui-ci ne s’identifie pas avec la conversion et ne traduit pas le terme évangélique de « métanoia ».

Le repentir est essentiellement la haine du péché.

Tant que nous n’aurons pas, avec larmes, dit, à nous-même et à Dieu, « comment ai-je pu avoir des pensées pareilles ? » – tant que nous n’aurons pas acquis l’horreur de ce qui nous sépare de Dieu, nos efforts resteront purement psychologiques, purement volontaristes, purement humains et, finalement, inutiles pour le Salut.

Et nous travaillons au repentir essentiellement par la prière, car le repentir est, non un attribut de l’homme, mais une grâce divine, envoyée d’en haut par le Seigneur miséricordieux.

Tout quitter pour ton nom (Ez 28, Mt 19)

 

"Nous avons tout quitté pour te suivre".

Tout quitter pour le suivre, c'est une disposition intérieure.

C'est quand j'habite "le Nom", et que je reçois ce qu'il porte :
la vie,
le projet,
la mission,
la soif de Dieu.

Ça concerne tout état de vie, consacré, marié, célibataire.

Même les parents ont à quitter leurs enfants, au nom de la vie, du Ressuscité.

Suivre le Chemin,
la Vérité, la Vie,
fait quitter une maison,
des frères et sœurs,
un père, une mère,
des enfants,
une terre.

Et les quitter pour "son nom" en fait découvrir d'autres.

Au centuple, dit Jésus qui n'a pas fini d'en recevoir, lui !

"Le chrétien et l'athée des faux dieux", disait Athanase.

Il reconnaît le Nom, ce qui fait vraiment vivre.

Il le reçoit.

Accumuler pour soi rassure un instant mais ça ne dure pas.

Je ne vois pas que ça génère la mort et des enfers de solitude, des massacres, des meurtres, des invasions dont parlent les prophètes.

Ma grand-mère n'aimait pas l'Ancien testament à cause de toutes ces épées qui font couler le sang.

Et les revoilà avec Ézéchiel :
"ils te feront périr, toi qui a amassé et t'es exalté de ta fortune".

Ceci dit, notre monde montre aussi cette face... Mais être sauvé est un autre défi.

Est-ce cela qui n'est pas possible à l'homme et l'est à Dieu ?

Ce n'est pas très clair. Une chose en tout cas n'est possible qu'à Dieu : s'abaisser, être dernier et choisir la Vie !

Olivier de Framond, (Source : "Jardinier de Dieu)

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Deixe tudo pelo seu nome (Ez 28, Mt 19)


"Deixamos tudo para te seguir".

Deixar tudo para segui-lo é uma disposição interior.

É quando eu vivo no "Nome" e recebo o que ele traz:
vida,
o projeto,
a missão,
a sede de Deus.

Diz respeito a qualquer estado de vida, consagrado, casado, celibatário.

Até os pais devem deixar seus filhos, em nome da vida, do Ressuscitado.

Siga o caminho,
verdade, vida,
sair de casa,
irmãos e irmãs,
um pai, uma mãe,
crianças,
uma terra.

E deixá-los para "seu nome" faz você descobrir outros.

Cem por um, diz Jesus que não acabou de recebê-los!

"O cristão e o ateu de falsos deuses", disse Atanásio.

Ele reconhece o Nome, que realmente traz vida.

Ele a recebe.

Acumular para si mesmo tranquiliza por um momento, mas não dura.

Não vejo que gere morte e infernos de solidão, massacres, assassinatos, invasões de que falam os profetas.

Minha avó não gostava do Velho Testamento por causa de todas aquelas espadas sangrentas.

E aqui estão eles novamente com Ezequiel:
"Eles vão destruir você, você que acumulou e se exaltou com sua fortuna".

Dito isso, nosso mundo também mostra esse lado... Mas ser salvo é outro desafio.

É isso que não é possível para o homem e é possível para Deus?

Não está muito claro. Em todo caso, uma coisa só é possível para Deus: rebaixar-se, ser o último e escolher a Vida!

Olivier de Framond, (Fonte: "Jardineiro de Deus)

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Leave everything for your name (Ez 28, Mt 19)


"We left everything to follow you".

Leaving everything to follow him is an inner disposition.

It is when I live in "the Name", and receive what it bears:
life,
the project,
the mission,
the thirst for God.

It concerns any state of life, consecrated, married, celibate.

Even parents have to leave their children, in the name of life, of the Risen One.

follow the path,
Truth, Life,
to leave a house,
brothers and sisters,
a father, a mother,
children,
a land.

And leaving them for "his name" makes you discover others.

A hundredfold, says Jesus who has not finished receiving them!

"The Christian and the atheist of false gods", said Athanasius.

He recognizes the Name, which really brings life.

He receives it.

Accumulating for oneself reassures for a moment but it does not last.

I don't see that it generates death and hells of loneliness, massacres, murders, invasions of which the prophets speak.

My grandmother didn't like the Old Testament because of all those bloody swords.

And here they are again with Ezekiel:
"They will destroy you, you who have amassed and exalted yourself with your fortune".

That said, our world also shows this side... But being saved is another challenge.

Is this what is not possible for man and is possible for God?

It's not very clear. In any case, one thing is only possible for God: to lower oneself, to be last and to choose Life!

Olivier de Framond, (Source: "Gardener of God)

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Deja todo por tu nombre (Ez 28, Mt 19)


"Dejamos todo para seguirte".

Dejar todo para seguirlo es una disposición interior.

Es cuando vivo en "el Nombre", y recibo lo que lleva:
la vida,
el proyecto,
la mision,
la sed de Dios.

Se refiere a cualquier estado de vida, consagrado, casado, célibe.

Incluso los padres tienen que dejar a sus hijos, en nombre de la vida, del Resucitado.

sigue el camino,
verdad, vida,
salir de una casa,
hermanos y hermanas,
un padre, una madre,
niños,
una tierra.

Y dejarlos por "su nombre" te hace descubrir otros.

¡El ciento por uno, dice Jesús que no ha terminado de recibirlos!

"El cristiano y el ateo de los dioses falsos", decía Atanasio.

Reconoce el Nombre, que realmente da vida.

Él lo recibe.

Acumular para uno mismo tranquiliza por un momento pero no dura.

No veo que genere muerte e infiernos de soledad, masacres, asesinatos, invasiones de que hablan los profetas.

A mi abuela no le gustaba el Antiguo Testamento por todas esas malditas espadas.

Y aquí están de nuevo con Ezequiel:
"Te destruirán a ti, a ti que te has amasado y exaltado con tu fortuna".

Dicho esto, nuestro mundo también muestra este lado... Pero salvarse es otro desafío.

¿Es esto lo que no es posible para el hombre y es posible para Dios?

No está muy claro. En todo caso, sólo una cosa es posible para Dios: ¡bajarse, ser el último y elegir la Vida!

Olivier de Framond, (Fuente: "Jardinero de Dios)

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PASSE, PRESENT ET AVENIR........

 

Passé, présent et avenir ........


Le diable apparut un jour à trois moines et posa à chacun d’entre eux la même question:

«Si je te donnais le pouvoir de changer quelque chose dans le passé, que changerais-tu?»

Le premier moine répondit du tac au tac, avec la fougue des apôtres zélés:

«Je ne te permettrais pas de laisser Adam et Eve tomber dans le péché, afin que l’humanité ne se détourne pas de Dieu.»

Le deuxième moine, qui avait le cœur plein de miséricorde, répondit:

«Je t’empêcherais de te détourner de Dieu, ce qui a entraîné ta damnation éternelle.»

Le troisième moine était le plus simple des trois. Au lieu de répondre, il tomba à genoux, se croisa et pria:

«Seigneur, épargne-moi la tentation de ce qui aurait pu être ou ne pas être.»

Là-dessus, le diable poussa un cri strident et disparut dans des convulsions de douleur. Stupéfaits, les deux premiers moines se tournèrent vers le troisième:

«Frère, pourquoi lui as-tu répondu ainsi?»

Le moine s’expliqua.

«Premièrement, nous ne devons jamais converser avec l’ennemi. Deuxièmement, personne au monde n’a le pouvoir de changer le passé. Troisièmement, le diable n’a aucun intérêt à nous aider, mais à nous emprisonner dans le passé pour que nous ignorions le présent.

— Pourquoi?

— Parce que le présent est le seul moment où, avec la miséricorde de Dieu, nous pouvons collaborer avec Lui.»

La stratégie du diable, celle qui emprisonne la plupart des hommes et les empêche de vivre dans le présent en unité avec Dieu, consiste à les obnubiler avec «ce qui aurait pu être».

Laissons le passé entre les mains de la miséricorde de Dieu et laissons l’avenir entre les mains de Sa providence. Seul le présent est entre nos mains en même temps qu’entre celles de Dieu.

(Tiré desApophtegmes des Anciens.)
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PASSADO, PRESENTE E FUTURO........


O diabo apareceu um dia a três monges e fez a cada um deles a mesma pergunta:

"Se eu te desse o poder de mudar algo no passado, o que você mudaria?"

O primeiro monge respondeu olho por olho, com ardor de apóstolos zelosos:

“Eu não permitiria que você deixasse Adão e Eva caírem em pecado, para que a humanidade não se afastasse de Deus.”

O segundo monge, cujo coração estava cheio de misericórdia, respondeu:

“Eu impediria você de se afastar de Deus, o que trouxe sua condenação eterna.”

O terceiro monge era o mais simples dos três. Em vez de responder, ele caiu de joelhos, benzeu-se e rezou:

“Senhor, poupe-me da tentação do que poderia ou não ter sido.”

Então o diabo gritou e desapareceu em convulsões de dor. Atordoados, os dois primeiros monges se voltaram para o terceiro:

"Irmão, por que você respondeu assim?"

O monge explicou.

“Primeiro, nunca devemos conversar com o inimigo. Segundo, ninguém no mundo tem o poder de mudar o passado. Terceiro, o diabo não tem interesse em nos ajudar, mas em nos aprisionar no passado para que ignoremos o presente.

- Por que?

"Porque o presente é o único momento em que, com a misericórdia de Deus, podemos cooperar com Ele."

A estratégia do diabo, aquela que aprisiona a maioria dos homens e os impede de viver no presente em unidade com Deus, é obcecá-los com "o que poderia ter sido".

Deixe o passado nas mãos da misericórdia de Deus e deixe o futuro nas mãos de Sua providência. Só o presente está em nossas mãos assim como nas de Deus.

(Dos Apophthegms of the Ancients.)
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PAST, PRESENT AND FUTURE........


The devil appeared one day to three monks and asked each of them the same question:

"If I gave you the power to change something in the past, what would you change?"

The first monk replied tit for tat, with the ardor of zealous apostles:

"I would not allow you to let Adam and Eve fall into sin, so that mankind would not turn away from God."

The second monk, whose heart was full of mercy, replied:

“I would keep you from turning away from God, which brought about your eternal damnation.”

The third monk was the simplest of the three. Instead of answering, he fell to his knees, crossed himself and prayed:

“Lord, spare me the temptation of what might or might not have been.”

Thereupon the devil screeched and disappeared in convulsions of pain. Stunned, the first two monks turned to the third:

"Brother, why did you answer him like that?"

The monk explained.

“First, we must never converse with the enemy. Second, no one in the world has the power to change the past. Third, the devil has no interest in helping us, but in imprisoning us in the past so that we ignore the present.

- Why?

"Because the present is the only time when, with God's mercy, we can cooperate with Him."

The devil's strategy, the one that imprisons most men and prevents them from living in the present in unity with God, is to obsess them with "what might have been."

Leave the past in the hands of God's mercy and leave the future in the hands of His providence. Only the present is in our hands as well as in those of God.

(From the Apophthegms of the Ancients.)
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PASADO, PRESENTE Y FUTURO........


El diablo se apareció un día a tres monjes y les hizo a cada uno la misma pregunta:

"Si te diera el poder de cambiar algo en el pasado, ¿qué cambiarías?"

El primer monje respondió ojo por ojo, con el ardor de los apóstoles celosos:

“No permitiría que permitieran que Adán y Eva cayesen en pecado, para que la humanidad no se apartara de Dios”.

El segundo monje, cuyo corazón estaba lleno de misericordia, respondió:

“Yo evitaría que te alejaras de Dios, lo que provocó tu condenación eterna”.

El tercer monje era el más simple de los tres. En lugar de responder, cayó de rodillas, se santiguó y rezó:

“Señor, ahórrame la tentación de lo que podría o no haber sido”.

Entonces el diablo chilló y desapareció en convulsiones de dolor. Atónitos, los dos primeros monjes se volvieron hacia el tercero:

"Hermano, ¿por qué le respondiste así?"

explicó el monje.

“Primero, nunca debemos conversar con el enemigo. Segundo, nadie en el mundo tiene el poder de cambiar el pasado. Tercero, el diablo no tiene interés en ayudarnos, sino en aprisionarnos en el pasado para que ignoremos el presente.

- ¿Por qué?

“Porque el presente es el único momento en que, con la misericordia de Dios, podemos cooperar con Él”.

La estrategia del diablo, la que aprisiona a la mayoría de los hombres y les impide vivir el presente en unidad con Dios, es obsesionarlos con "lo que podría haber sido".

Deja el pasado en manos de la misericordia de Dios y deja el futuro en manos de su providencia. Sólo el presente está tanto en nuestras manos como en las de Dios.

(De los Apotegmas de los Antiguos.)
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BENEDICTION DU PADRE PIO:

Comment commencer la prière ?

Commencer 

Pour commencer, il faut commencer : il n’y a pas d’autre méthode !

C’est comme la vie : tout est dans le commencement.

C’est comme le monde : tout est « dans le principe ».

Tout l’amour de ceux qui s’aiment est dans le commencement de l’amour, quand on ne sait pas encore qu’on aime. Ce principe même de l’être et de l’existence nous échappe. La vie commence en nous avant que nous ayons nous-mêmes commencé. Elle commence, et nous la rejoignons. L’amour naît et nous lui consentons.

La prière, en son commencement, est essentiellement un consentement. Dieu dit : « que la lumière soit ! » et la lumière a consenti à être. L’être est obéissance à l’appel. L’être est Oui ; l’amour est Oui ; la prière est Oui. En effet, c’est Dieu qui a l’initiative, et de l’être, et de l’amour, et de la vie. À nous appartient la réponse libre.

 

Les bonnes habitudes

Une des façons dont nous commençons à prier est, reconnaissons-le, l’habitude, la bonne habitude que nous avons de dire nos prières chaque jour, à heure régulière. Depuis l’enfance, grâce à nos parents, à notre mère surtout, nous avons pris l’habitude de prier.

Nous utilisons les livres de prière de l’Église, les psaumes, ou des prières que nous improvisons d’un cœur sincère. Nous avons toujours prié, disons-nous, et nous ne remettons pas cela en question.

La prière fait partie de la culture biblique, et, du reste, de la culture universelle : les hommes, dans toutes les civilisations, ont toujours prié. La prière est une activité naturelle : nous nous y mettons sans réfléchir. C’est une forme d’obéissance, comme un enfant obéit facilement à ses parents.

 

La contrainte

Certains, pourtant, ne prient jamais, ont perdu l’habitude de la prière, ne prient plus, pour une raison ou une autre : paresse, sur occupation, scepticisme… Comme le dit saint Jean Cassien dans ses Conférences, le Seigneur vient au secours de ces personnes et, permettant une circonstance quelquefois douloureuse, Il suggère à l’homme de se livrer à la prière.

Il y a des personnes qui ont découvert, ou redécouvert la prière, parce que leur enfant était malade, parce que leur travail était menacé, parce qu’une personne leur était hostile, ou encore parce qu’elles souffraient dans leur corps ou dans leur âme. Quand il pense à la mort, l’homme tend à prier. Souvent, la contrainte nous remet sur la voie, et nous crions vers Dieu, comme le fait David en son psaume : « Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi ! »

Cette situation également nous ouvre à l’obéissance : obéissance, en grec ou en roumain, veut dire écoute. Dans l’épreuve, l’homme écoute la suggestion que lui fait l’Esprit de crier vers son Seigneur, quelquefois de crier avec désespoir, comme l’exprime un grand nombre de psaumes ; et le Seigneur est l’Espoir des désespérés.

 

L’appel

Plus subtilement, il arrive que l’homme sente en son cœur un appel à la prière. L’Esprit saint, qui n’abandonne pas l’homme à une vie inférieure mais toujours veut le conduire à la connaissance du Fils de Dieu et par celui-ci à la connaissance du Père céleste, suggère au cœur de l’homme de se tourner vers le Seigneur. Rarement, nous prions le saint Esprit lui-même : mais Celui-ci nous invite à nous tourner vers le Fils ou vers le Père, ou encore de nous adresser à la Mère de Dieu ou à un saint qui nous est familier. L’homme sent dans son cœur comme une voix, comme une suggestion, comme une invitation extrêmement douce et amicale, une inspiration qui ne force pas et qui invite. Ici encore, la lecture de saint Jean Cassien est très utile. Ce saint Père dit que l’Esprit éveille ainsi la liberté de prier. La réponse à cet appel entendu ou ressenti dans le cœur s’appelle obéissance – obéissance spirituelle, obéissance à l’Esprit.

 

L’esprit de prière

Enfin, l’Esprit saint donne à l’homme de demeurer dans l’esprit de la prière, c’est-à-dire, non seulement un état de prière, expression un peu statique, mais plus exactement la grâce de la prière.

On peut l’appeler esprit de prière ou grâce de prière parce que c’est une merveilleuse facilité. Or, la grâce se manifeste comme facilité. Commencer est alors facile ; et facile est de continuer !

C’est le cas où notre liberté est complètement libérée et où prier notre Dieu, pour le remercier ou pour le supplier, est un vrai bonheur. L’esprit de prière est ressenti comme un état naturel, comme l’état dans lequel nous nous sentons le plus nous-mêmes : je prie donc je suis !

Comment cela se fait-il ? – c’est que l’état de dialogue avec Dieu est l’état naturel à l’homme, comme l’a souvent dit Père Dumitru Stàniloae ; c’est celui qu’il a connu au Paradis ; c’est la familiarité d’un fils avec son père ; c’est une amitié divino humaine. Et nous ne désirons rien d’autre que de demeurer dans ce bonheur qui nous est naturel.

Commencer la prière, et la continuer, ne nous demande alors aucun effort, et nous n’avons besoin d’aucune contrainte pour nous y livrer. C’est plus qu’une habitude un peu superficielle : c’est un état naturel, et cet état, s’il se prolonge et s’approfondit, rejoint l’allégresse des anges et des saints, et il se prolonge dans la vie sans fin.

 

Fête de la nativité de la Bienheureuse Vierge Marie

Aie pitié de moi, pécheur, et viens à mon aide, ô ma Dame. Ta glorieuse naissance de la race d’Abraham, de la tribu de Juda, de la souche de David, n’a-t-elle pas apporté la joie au monde entier ? Qu’elle me remplisse aussi de joie et me purifie de tout péché. 

(Prière anonyme du Moyen Age)

Tradition fondant la Fête de la Nativité de Marie:

Depuis le concile d’Ephèse en 431, le culte marial s’est développé dans l’église malgré l’absence de référence scripturaire à la vie de la Sainte Vierge . La fête de sa nativité, en particulier, est particulièrement célébrée.

S’il y a bien une fête dont les églises occidentales et orientales sont d’accord sur la date… c’est celle de la Nativité de la Vierge. Et même si les textes ne sont pas très nombreux sur la vie de la Sainte Vierge, on ne dénombre pas moins de 13 fêtes mariales tout au long de l’année liturgique. Les plus importantes sont la Présentation au temple le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, l’Assomption le 15 août, et la Nativité le 8 septembre.

Cette année 2017, le 8 septembre tombe un vendredi.

C’est l’une des fêtes les plus anciennes de l’Église, en particulier en Orient. Elle figure au calendrier liturgique sans revêtir maintenant la solennité qui était la sienne à ses origines. Depuis Vatican II, trois dates ont été décrétée solennités : le 1er janvier, le 15 août et le 8 décembre.

L’origine de la Nativité

On ne connaît ni le lieu ni de la date de naissance de la Vierge Marie. Mais depuis le début du Ve siècle, on vénère près de la piscine de Bethesda, porte des Lions, à Jérusalem, le lieu où elle serait née. En effet, la tradition orientale y fixe la maison d’Anne et Joachim, parents de Marie, au niveau de l’église Sainte-Anne de Jérusalem dont la dédicace a eu lieu un 8 septembre. La fête de la nativité de Marie est l’occasion de célébrer celle qui a eu le courage de dire oui, sans conditions, à Dieu.

Les traditions de la Nativité

Dans certaines régions françaises comme la Corse, le 8 septembre prend un relief particulier. Dans l’île de beauté, où la majorité des églises sont dédiées à la Vierge, le 15 août est déjà l’équivalent d’une fête nationale, mais le 8 septembre est aussi fêté avec beaucoup d’éclat. A Lyon, on célèbre le vœu des échevins fait en 1643, qui avaient promis de monter à Fourvière chaque 8 septembre pour offrir au sanctuaire, au cours d’une messe, un écu d’or et sept livres de cire blanche. Chaque année, une messe réunit  le maire de Lyon, les élus et de nombreux lyonnais. L’archevêque, depuis le balcon de la Basilique, bénit la ville, rappelant ainsi la consécration de la ville à la Vierge Marie.

(Source Aleteia)

Le 8 septembre,

l’Eglise célèbre la Nativité de la Vierge Marie

Ci-après les lectures de la messe de ce jour

« Celle qui doit enfanter » (Mi 5, 1-4a)
Lecteur: Lecture du livre de Michée, bareckhmor...R: Gloire au Dieu du Prophète et que sa prière soit avec nous! Amîn.

Parole du Seigneur,

Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles.

Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d’Israël.

Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix !

Bareckhmor...R: Nous rendons grâces à Dieu !

« L’ainé d’une multitude de frères » (Rm 8, 28,30)
Lecteur: Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains, bareckhmor. 
R: Gloire au Dieu de l'Apôtre et que sa prière soit avec nous! Amîn.

Frères,

nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour.

Ceux que, d’avance, il connaissait, il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils, pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères.

Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a rendus justes, il leur a donné sa gloire.

Bareckhmor...R: Nous rendons grâces à Dieu !

Acclamation:

Alléluia. Alléluia. Célébrons la naissance de la Vierge Marie : en elle, le rameau de Jessé a fleuri, par elle, Dieu, notre Dieu, nous bénit. Alléluia.

Evangile :
« Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus » (Mt 1, 1-16.18-23)
Le célébrant: Commencement de l’évangile de Notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu...R: ...

 

Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham :

Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,

Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,

Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,

Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,

Jessé engendra le roi David.

David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,

Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,

Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,

Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,

Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,

Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.

Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,

Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,

Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,

Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,

Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ (ou Messie).

Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.

Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.

Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :

Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».

 

Le célébrant: La paix à vous tous R: Nous faisons mémoire des...

Une apparition à côté de Valence, fêtée le 8 septembre… 
 

 

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Notre-Dame de Fresneau"

Le sanctuaire de Notre-Dame de Fresneau, à Marsanne, près de Valence (France) existait depuis le Moyen Âge sous le vocable de « Notre Dame de Consolation ».

L’amour des Marsannais pour la Vierge Marie trouvera un nouvel élan lorsque la Vierge interviendra en faveur d’une jeune aveugle orpheline de mère, fille d’un tailleur de pierre âgé. Elle lui obtiendra guérison en échange de l’édification d’un oratoire : « Je veux qu’ici même, au creux de ce vallon, le peuple que j’aime vienne en procession. Et qu’une chapelle bâtie en ce lieu, aux hommes rappelle qu’il faut prier Dieu. »

L’attachement du peuple chrétien se renforcera à la suite du miracle, mais il franchira un nouveau seuil lorsque les Marsannais obtiendront – avec les encouragements du Curé d’Ars – le couronnement de Notre Dame de Fresneau par Pie IX en 1855.

L’évêque actuel du diocèse, Monseigneur Jean-Christophe Lagleize, a initié un renouveau avec la restauration du petit sanctuaire dont l’autel a reçu les reliques des saints François et Jacinthe, établissant ainsi un lien spirituel avec Notre Dame de Fatima dont nous fêtons le centenaire cette année.

Uma aparição ao lado de Valência, comemorado em 8 de setembro ...

 


O santuário de Nossa Senhora de Fresneau, em Marsanne, perto de Valência (França), existiu desde a Idade Média sob o título de "Nossa Senhora da Consolação".

O amor dos Marsannese pela Virgem Maria encontrará um novo ímpeto quando a Virgem intervir a favor de uma mãe cega e cega, filha de um antigo criador de pedra. Ela o fará curar em troca da construção de um oratório: "Quero isso aqui, na cavidade deste vale, as pessoas que eu amo são procissões. E que uma capela construída neste lugar, os homens nos fazem lembrar que devemos orar a Deus. "

O apego do povo cristão foi fortalecido como resultado do milagre, mas atravessou um novo limite quando o Marsannais obteve a coroação de Notre Dame de Fresneau por Pio IX em 1855 com o encorajamento do Curé d'Ars.

O atual bispo da diocese, Monsenhor Jean-Christophe Lagleize, iniciou uma renovação com a restauração do pequeno santuário, cujo altar recebeu as relíquias dos santos Francisco e Jacinta, estabelecendo assim uma conexão espiritual com Nossa Senhora de Fátima o centenário deste ano.

 

 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Envoyés...
Ce n'est qu'en se rendant proche d’autrui à la manière de Jésus de Nazareth et de ses “envoyés” que la Parole s’ajustera aux destinataires

 

Source : Publié le par Michel Durand pour "En Manque d'Eglise"

 

Je regarde mon vécu depuis les années 50 - vaste révision de vie - et je me dis qu’il y a réellement une constante : le désir de vivre foncièrement dans le siècle avec l’objectif de rendre l’Église, l’Évangile aimable. Digne d’intérêt, universellement.

En ces temps, tout en reconnaissant les réussites missionnaires, je suis plutôt sensible aux erreurs que j’ai pu commettre. Dans cette ligne, l’homélie de Saint Grégoire à l’office des lectures de ce matin, me parle bien : « en parlant, je me frappe moi-même : je ne pratique pas la prédication comme je le devrais ; et lorsque cette prédication est suffisante, ma vie ne concorde pas avec ma parole. Je ne nie pas ma culpabilité, je vois ma torpeur et ma négligence. Peut-être que de reconnaître ma faute m'obtiendra le pardon auprès du juge miséricordieux ? »

 

Être dans le monde pour ouvrir devant tous la Parole de Dieu, la Bonne Nouvelle du Christ, est bien ce qui fut toujours mon désir. Mais, ai-je vraiment réussi ? La méditation de ce mois d’août à Limonest-Saint-André, me rappela souvent qu’en fait, il n’est pas question de faire ce que nous voulons (réaliser nos projets) mais d’agir selon la volonté de Dieu. « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne » (Lc 22,42).

« En nous faisant connaître la grandeur de Dieu, exprime Antoine Chevrier, l’Esprit saint nous fait voir par là notre petitesse, notre néant, ces deux extrêmes : l’être et le néant, la grandeur et la petitesse, le Créateur et la créature ». Vivants parmi d’autres êtres vivants, animaux, végétaux, nous les humains, tous créés, « nous vivons (aussi) sous le regard de Dieu ; en sa présence, explique Yves Musset, on évite le péché qui lui déplait ; on cherche au contraire à lui plaire et à faire sa volonté en toutes choses. Telle est la « crainte de Dieu au sens où en parle le Père Chevrier… celle dont il est dit qu’elle est le commencement de la sagesse ». « Le savoir commence avec la crainte du Seigneur ! » (Pr 1,7).

« Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés » (Laudato si’ 13).

Christoph Theobald, dans le Courage de penser l’avenir, à mon avis, développe en ce sens sa pensée. Voir ici.

Je souhaite, en cette période de regard sur la création, en recopier diverses pages. Certes, je dois l’avouer, je ne comprends pas toujours ce qu’écrit Christoph Theobald. Il m’arrive de perdre le fil de ses idées ; mais, dans l’ensemble, cela ne va pas trop mal, alors je continue à lire, relire. Et des clartés s’éveillent.

(1er septembre - 4 octobre : La Saison de la Création, un temps de jubilé pour la Terre !)

 

 

Vivre dans le siècle, se rendre proche des humains, porter avec tous le souci de la terre.

p. 436-437 : Dans un discernement plus affiné de la situation diasporique de l'Église, on a donc intérêt à s'inspirer non seulement de la concentration christologique de l'apôtre Paul, mais aussi de la pédagogie initiatique des évangiles et de leur manière de faire valoir une pluralité de figures de « foi », de « peu de foi » et de « non foi » : à côté des adversaires de Jésus, on trouve une multitude de sympathisants, crédités par lui d'une « foi qui sauve », sans qu'ils se mettent à sa suite, mais aussi, dans leur étonnante diversité, ses disciples et « apôtres », d'ailleurs plus ou moins critiqués (selon les évangiles) pour leurs incompréhensions, leurs abandons et leurs trahisons. Dans une perspective théologique, cette cartographie néotestamentaire de la « foi » permet d’éclairer celles de nos sociologues, de distinguer par exemple à côté d’une multitude d'adversaires ou d'autrement-croyants, religieux ou non, différents types de « chrétiens », adhérents d'un christianisme de valeurs ou d'un christianisme esthétique attaché à son patrimoine, pratiquants de toutes sortes.

L'interrogation théologique que soulève cette situation de plus en plus complexe doit recourir aux forces du mal et à la capacité de refus des hommes pour faire comprendre la situation diasporique. Mais si elle y recourt trop rapidement, allant jusqu'à justifier ainsi - au moins tacitement - l'exculturation du christianisme comme étant constitutive de sa théologie de la justification, il faut alors rappeler que le mal et le refus se déclarent - d'abord - parmi les disciples eux-mêmes et au sein de l'Église (voir LG, 8 § 3), que « l'incorporation à l'Église n'assure pas le salut pour celui qui, faute de persévérer dans la charité reste bien “de corps” dans l'Église, mais non “de coeur” (saint Augustin) » et que « la grandeur de la condition (des chrétiens) doit être rapportée […] » non à une grâce supérieure mais « à une grâce particulière du Christ [particulari gratiae Christi].» (LG, 14 § 2) impliquant le devoir de mission (LG, 17) et la tentative de rendre l'Evangile du Règne de Dieu effectivement « recevable ». L'interprétation théologique de la situation actuelle de l'Église peut aussi débuter par un examen honnête de « l'adaptation de l'Évangile à la compréhension de tous et aux exigences des sages » et de la capacité d'apprentissage de l'Église que cet ajustement continuel nécessite (GS, 44 § 2), considérant l'exculturation de la foi et de l’Église comme un handicap missionnaire de premier plan. Il ne faut pas oublier que le nécessaire travail en faveur de la « recevabilité» de l'Évangile du Règne de Dieu dans tel ou tel contexte, voire de celle du Christ Jésus en personne, ne garantit nullement sa réception effective qui, comme le refus ou la tiédeur, relève du mystère du « cœur » humain, de ses résistances et de ses disponibilités, toujours socialement et culturellement marquées, à « sortir » de lui-même (voir EG, 1).

Un discernement théologique affiné de la situation diasporique du christianisme et de l'Église au sein de nos sociétés européennes ne peut donc se contenter d'une approche trop globale ou de déclarations de principes. Ce n'est qu'en se rendant effectivement proche d'autrui, de tel groupe humain, des différentes élites d’une société, de tel courant de pensée, etc. - et cela à la manière de Jésus de Nazareth et de ses « envoyés » qui se perçoivent comme déjà précédés par ce qu'ils annoncent (voir Le 10, 1-24) - que le diagnostic peut s'ajuster aux destinataires et simultanément introduire celui qui l'élabore dans un processus d'apprentissage et de conversion.

 

L'EGLISE, COMMENT LA DEFINIR ?....

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Pour les ascètes, l'Église se comprend d'abord comme l'«arche du salut».

Pour les missionnaires, l'Église est vécue comme le « Corps du Christ ».

Tandis que, pour les spirituels, l'Église s'expérimente d'abord comme le «Temple de l'Esprit Saint ».

Ces trois types de piété chrétienne orthodoxe et ces trois ecclésiologies s'expriment également dans leur rapport au monde, dans leurs pratiques, dans leurs styles. Paul Evdokimov écrivait dans son «Message aux Églises» en 1950 :

Le roi Midas transformait tout ce qu'il touchait en or. Un chrétien par son attitude intérieure peut rendre toutes choses légères, les transformer en icônes, images de leur vérité. Le style, une fois devenu authentiquement catégorie spirituelle, agira à lui seul plus efficacement que les sermons.

Plutôt que de chercher des différences confessionnelles structurelles et indépassables entre chrétiens de différentes appartenances, comme on le fait parfois entre papo-césaristes ou césaro-papistes, on prendra l'exemple de la doctrine chrétienne orthodoxe de la paix et de la guerre pour montrer que les différences entre les chrétiens sont plus de l'ordre du contexte géo-historique et du niveau de conscience anthropologique que de la théologie confessionnelle.

Les fruits de ces différents types de conscience spirituelle peuvent être très différents.

On peut considérer que, selon les contextes (société traditionnelle / société moderne ; ville / campagne), les périodes (avant le conflit, pendant le conflit, après le conflit) et les profils spirituels, il existe trois rapports fondamentaux à la violence.

Ces trois rapports peuvent être; tous trois à la fois légitimes et complémentaires s'ils aboutissent à faire progresser la paix et donc, dans une perspective religieuse, à faire advenir le rayonnement divin (shalom) et l'harmonie cosmique.

Pour les «ascètes», le combat contre le mal est nécessaire. On peut donc avoir recours à la violence physique. Car la lutte contre les passions réclame un engagement total de l'âme et du corps tournés vers l'Esprit.

Saint Silouane de l'Athos répétait les paroles du Christ : « Etroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent» (Matt., 7, 1454).

Les ascètes savent, qui plus est, que le mal est une réalité angélique disposant d'une conscience de soi. Leur combat contre le malin se mène avec des armes différentes s'il s'agit d'une période de suggestion de la tentation ou d'emprise totale.

Pour les «missionnaires», le combat contre le mal ne peut être vécu seulement au plan individuel. C'est pourquoi l'institution ecclésiale peut soutenir une guerre défensive.

L'Église Orthodoxe dispose même d'un rituel de bénédiction des armes. Mais la guerre est toujours un mal, c'est pourquoi elle est strictement interdite aux prêtres par les canons. Et si l'Église Orthodoxe a refusé de s'opposer par la force aux Tatars au XIIIe siècle, saint Serge de Radonège a donné sa bénédiction à Dimitri Donskoï.

Pour les «spirituels» enfin, la violence n'est vaincue que si on accepte de prendre sur soi les agressions, c'est-à-dire de saisir sa part de responsabilité dans le déchaînement de la violence.

Cette prise sur soi de la violence, dont les saints princes Boris et Gleb furent les exemples dans la Rus' médiévale, s'apparente à la recommandation de se « tenir contre » le mal de saint Paul.

Le refus de toute violence au nom du Christ est possible grâce au pouvoir de la liberté, de la vérité. Cette prise sur soi revêt différentes formes selon les contextes. Certains exégètes considèrent que l'expérience de tendre sa joue gauche à celui qui a frappé la joue droite, loin d'être une forme de faiblesse, peut être considérée comme une forme d'humour et de dérision à l'égard de l'expression d'une pseudo-puissance.

Le pardon est la capacité à rétablir la paix par effacement de tout ressentiment.

Le martyre signifie le témoignage de sa foi, la vision de Dieu expérimentée par Etienne telle qu'elle est rapportée par les Actes des Apôtres.

Le pouvoir du glaive dans la doctrine chrétienne est donc d'ordre spirituel.Il est la capacité à discerner entre le vrai et le faux et à trancher entre le juste et l'injuste.

Ainsi pour l'orthodoxie chrétienne la paix est une expérience d'harmonie et de confiance qui se reçoit du Christ. Elle demande un combat intérieur de transfiguration du mal par la vérité, elle implique un engagement collectif pour le triomphe de la justice et de la réconciliation, et elle se traduit par une prise sur soi de la violence par participation à l'œuvre eschatologique de Jésus-Christ. 

Antoine Arjakovsky

Qu'est-ce que l'orthodoxie

Saints Joachim et Anne 

et Saint Julien l'ermite

le 9 SEPTEMBRE:

Ce Vendredi 9 septembre, c est la commémoration du dukhrono des Saints Joachim et Anne, parents de la Très Sainte Vierge Marie dont nous célébrions hier la Nativité, conformament au calendrier liturgique de nos Eglises Syro-Orthodoxes .
Mor Yuyakim et Morth Hannah (Deena) sont tous les deux descendants du roi David, en plus Sainte Anne descendait de la tribu sacerdotale de Lévi et d'Aaron. 
Tous deux étaient très pieux et craignant Dieu. 
Les textes apocryphes et la tradition de l'Église nous indiquent que Morth Hannah (dont le nom, en Hébreux, signifie bénie) ​​était stérile et , vu son âge avancé, ne pouvait pas espérer avoir d'enfant. 
Pourtant, espérant contre toute espérance, les deux époux prièrent et jeûnèrent avec persévérance pour obtenir la grâce d'avoir un enfant, faisant le vœu que cet enfant serait offert à Dieu. 
Un ange apparu à Sainte Hannah et lui dit: "Dieu a vu vos larmes. Le fruit de votre utérus sera appelé "bienheureux" dans le monde entier. "
Saint Joachim eut également reçu une confirmation similaire. 
C'est ainsi que Dieu les a effectivement bénis en leur confiant un enfant, qu'ils appelèrent "Mariam" (Marie).
Ainsi Sainte Marie naquit de parents âgés et, à l'âge de 3 ans, conformément à leur vœux, fut offerte au temple . 
Cet événement est lui aussi célébré une fois par an par notre calendrier liturgique syro-orthodoxe, le 21 novembre .
Après avoir offert la petite Mariam au temple, Joachim mourut et fut enterré à Jérusalem. 
Bientôt, Hannah mourut aussi et fut inhumée auprès de son mari. 
La prière du livre des Offices Liturgiques quotidiens (Sh'himo) au vendredi matin nous fait dire: "Lorsque Marie devint orpheline au décès de ses parents, elle fut laissée aux prêtres afin qu'ils s'occupent d'elle. Selon le commandement de Moïse, Ils l'emmenèrent à Jérusalem .
La Sainte Impératrice Helena construisit une église sur la tombe de Saint Joachim et Sainte Anne. Au neuvième siècle, cette église fut ensuite prise en charge et transformée par les Musulmans en une "madrassa" (école islamique) .

PRIERE AUX SAINTS JOACHIM ET ANNE :

Célébrant, Seigneur, la mémoire de Voss justes aïeux, * par leurs prières, * nous Vous en supplions, sauvez nos âmes !
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amî

Par ta nativité, ô Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu le Verbe Incarné, * la joie fut révélée à tout l'univers, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, le Christ notre Dieu * qui, nous délivrant de la malédiction, nous a valu la bénédiction * et, terrassant la mort, nous a fait don de l'éternelle vie.

Ô Mor Yuyakim et Morth Hannah, intercedez pour nous devant le Trône de la grâce de Dieu !Amîn.
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Ce samedi 9 septembre, c'est aussi la commémoration du dukhrono de saint Julien l'ermite

 

conformément au calendrier liturgique des Eglises Syro-Orthodoxes.
Mor Youlyané Ounwoyo également connu sous le nom Mor Elian, il était originaire d'Emesa (Dont le nom moderne est aujourd'hui "Homs" en Syrie). 
La tradition de l'Eglise nous affirme qu'il fut professeur de Saint-Ephrem le Syrien. 
Comme beaucoup de Chrétiens d'Orient qui sont nos contemporains, devant la persécution, il refusa de renoncer au Christ et, de ce fait fut assassiné par son propre père qui était officier romain. 
C'est ainsi que Mor Youlyané reçut la couronne du martyre. 
Un monastère a été construit en son honneur au cinquième siècle, malheureusement, il a été récemment détruit par les terroristes d'ISIS en 2015.

Ô Mor Youlyané Ounwoyo! Plaidez notre cause devant le trône de la grâce de Dieu! Amîn.

Saints Joachim and Anna

Chers parents, en la Fête des Saints Joachim et Anne, Parents de la Très Sainte Vierge Marie,  voici 9 conseils afin de préparer vos enfants à mener le « combat spirituel » en cette vie. Dear parents, in the Feast of Saints Joachim and Anne, Parents of the Blessed Virgin Mary,here are 9 tips to prepare your children to lead the "spiritual fight" in this life. Prezados pais,na festa dos santos Joaquim e Anne, pais da Santíssima Virgem Maria, aqui estão 9 dicas para preparar seus filhos para liderar a "luta espiritual" nesta vida

 

Frères et sœurs, il est  un redoutable adversaire qui rôde comme un lion rugissant cherchant à dévorer toute une génération (1 Pierre 5:8) et nos enfants ne sont pas à l’abri.

 

Pourtant, nous ne devons jamais vivre dans la peur, car nous avons (Si nous ne démissionnons pas du service de l’autorité parentale) les moyens de les aider à tenir ferme dans le combat spirituel grâce à la Sainte Bible, ce Livre en lequel nous nous regardons comme dans un miroir pour vérifier la justesse de nos comportements. Brothers and sisters, he is a formidable adversary who roams like a roaring lion seeking to devour a whole generation (1 Peter 5: 8) and our children are not safe.

 

Yet we must never live in fear, for we have (if we do not resign from the service of parental authority) the means to help them stand firm in the spiritual struggle through the Holy Bible, we look at ourselves as in a mirror to check the accuracy of our behavior. Irmãos e irmãs, ele é um adversário formidável que vagou como um leão rugindo buscando devorar uma geração inteira (1 Pedro 5: 8) e nossos filhos não estão seguros.

 

No entanto, nunca devemos viver com medo, pois temos (se não renunciamos ao serviço da autoridade parental) os meios para ajudá-los a manterem-se firmes na luta espiritual através da Bíblia Sagrada, Nós nos olhamos como um espelho para verificar a precisão de nosso comportamento.

La Parole de Dieu nous exhorte en effet à instruire l’enfant selon la voie qu’il doit suivre (Proverbes 22:6)

 

Cela requiert une certaine volonté de la part des parents car il ne suffit pas de dire, il faut encore avoir une vie cohérente avec ce que nous enseignons de faire…Un Père une Mère ne pourront être des aveugles conducteurs d’aveugles…

 

Parents, vous devez être pour vos enfants ce « sel de la terre, cette lumière » dont ils ont besoin pour, à travers votre exemplarité et votre humilité se construire eux-mêmes:

 

  1. Fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante (Ephésiens 6:10).

 

Il est nécessaire d’apprendre à nos enfants ce que signifie « être fort dans le Seigneur », à se confier en Dieu et non pas sur leur seules forces humaines.

Afin de pouvoir transmettre ce puissant message à leurs enfants, les parents doivent donner l’exemple en remettant toutes leurs actions à l’amour provident de leur Créateur.

The Word of God exhorts us to instruct the child according to the way he should follow (Proverbs 22: 6).

 

This requires a certain will on the part of the parents because it is not enough to say, we must still have a life coherent with what we teach to do ... A Father a Mother can not be blind drivers of blind ...

 

Parents, you must be for your children that "salt of the earth, that light" they need to, through your exemplarity and your humility build themselves:

 

1. Strengthen yourself in the Lord, and in His all-powerful strength (Ephesians 6:10).

 

It is necessary to teach our children what it means to be strong in the Lord, to confide in God and not only their human strengths.

In order to transmit this powerful message to their children, parents must set an example by putting all their actions into the provident love of their Creator.

A Palavra de Deus nos exorta a instruir o filho de acordo com o caminho que ele deveria seguir (Provérbios 22: 6).

 

Isso requer uma certa vontade por parte dos pais, porque não basta dizer, ainda devemos ter uma vida coerente com o que ensinamos a fazer ... Um pai e uma mãe não podem ser controladores cegos do cego ...

 

Pais, você deve ser para seus filhos que "o sal da terra, essa luz" que eles precisam, através da sua exemplaridade e sua humildade se construam:

 

1. Fortalecer-se no Senhor, e em Sua força poderosa (Efésios 6:10).

 

É necessário ensinar aos nossos filhos o que significa ser forte no Senhor, confiar em Deus e não apenas suas forças humanas.

Para transmitir esta poderosa mensagem aos seus filhos, os pais devem dar um exemplo colocando todas as suas ações no amor providente de seu Criador.

  1. Revêtez-vous des armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté l’épreuve (Ephésiens 6:13).

 

L’apôtre Paul insiste sur le fait que nous devons utiliser toutes les armes que Dieu met à notre disposition : La prière, les Sacrements, les Œuvres de miséricorde...

Nous ne pouvons empêcher que des jours difficiles arrivent, mais nous sommes appelés à tenir ferme et les surmonter grâce à la force du Saint Esprit que le Christ Tête de l’Eglise nous communique si nous nous appuyons sur Lui comme étant notre Rocher dans la tempête induite par nos passions désordonnées et celles d’autrui. Il en est de même pour nos enfants.

2. Put on the weapons of God, that you may be able to resist in the evil day, and stand firm after you have overcome the test (Ephesians 6:13).

 

The Apostle Paul insists that we must use all the weapons that God places at our disposal: Prayer, the Sacraments, the Works of Mercy ...

We can not prevent difficult days from coming but we are called to stand firm and overcome them with the strength of the Holy Spirit that Christ the Head of the Church communicates to us if we rely upon Him as our Rock in the storm induced by our disordered passions and those of others. It is the same for our children.

2. Coloque as armas de Deus, para que você possa resistir no dia do mal e permanecer firme depois de ter superado a prova (Efésios 6:13).

 

O apóstolo Paulo insiste em que devemos usar todas as armas que Deus coloca à nossa disposição: a oração, os sacramentos, as obras da misericórdia ...

Não podemos impedir que venha os dias difíceis, mas somos chamados a permanecer firmes e superá-los com a força do Espírito Santo que Cristo, o Cabeça da Igreja, nos comunica se confiarmos nEle como nossa Rocha na tempestade induzida por nossas paixões desordenadas e as de outros. É o mesmo para nossos filhos.

  1. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture (Ephésiens 6:14).

 

Afin de préparer nos enfants pour le combat, ils doivent demeurer dans la vérité ; une vérité qui parle de l’amour bienveillant de Dieu pour Sa créature humaine, du Dieu Vivant qui nous révèle ce que chacun d’entre nous est pour Lui dans le Christ notre Seigneur. En tant que parents, il est de votre ressort, à la suite de l’Annonce Apostolique de vos Evêques et de vos prêtres, de confesser la vérité non seulement en parole mais par la véracité de votre vie, de, en vous assurant que leur reins soient ceints dans la vérité afin qu’ils puissent tenir fermes dans le mauvais jour.

3. Hold fast therefore: have your beliefs for your loins (Ephesians 6:14).

 

In order to prepare our children for battle, they must remain in the truth; a truth that speaks of God's benevolent love for His human creature, the living God who reveals to us what each one of us is to Him in Christ our Lord. As parents, it is your responsibility, following the Apostolic Annunciation of your Bishops and priests, to confess the truth not only in word but in the truth of your life, by making sure that their loins are girded in the truth so that they may stand firm in the evil day.

3. Mantenha-se rápido, portanto: tenha suas crenças para seus lombos (Efésios 6:14).

 

Para preparar nossos filhos para a batalha, eles devem permanecer na verdade; uma verdade que fala do amor benevolente de Deus por Sua criatura humana, o Deus vivo que nos revela o que cada um de nós é para Ele em Cristo, nosso Senhor. Como pais, é sua responsabilidade, seguindo a Anunciação Apostólica de seus Bispos e sacerdotes, confessar a verdade não só em palavras, mas na verdade de sua vida, certificando-se de que elas Os lombos estão cingidos na verdade para que eles permaneçam firmes no dia do mal.

  1. Revêtez la cuirasse de la justice (Ephésiens 6:14).

 

Tel un soldat qui revêt une cuirasse pour protéger ses organes vitaux, les soldats de Dieu doivent revêtir la cuirasse de la justice afin de protéger leurs organes spirituels des cultures (famille brisées, intimidations…) qui s’opposent aux principes de la Loi Naturelle confirmée et fécondée par les préceptes bibliques.

Nous devons ainsi aider nos enfants à comprendre d’où vient leur justice, et les aider à être sûrs de la miséricorde de Dieu envers ses « enfants bien-aimés ».

4. Put on the breastplate of righteousness (Ephesians 6:14).

 

Like a soldier who protects his vital organs, the soldiers of God must put on the armor of justice in order to protect their spiritual organs from cultures (broken families, intimidations, etc.) that are opposed to the principles of the Confirmed Natural Law and fertilized by the biblical precepts.

We must help our children understand where their justice comes from, and help them to be sure of God's mercy toward his "beloved children."

4. Coloque o peitoral da justiça (Efésios 6:14).

 

Como um soldado que protege seus órgãos vitais, os soldados de Deus devem vestir a armadura da justiça para proteger seus órgãos espirituais das culturas (famílias quebradas, intimidações, etc.) que se opõem aos princípios da Lei Natural Confirmada e fertilizados pelos preceitos bíblicos.

Devemos ajudar nossos filhos a entender de onde vem a sua justiça e ajudá-los a ter certeza da misericórdia de Deus em relação a seus "filhos amados".

  1. Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix (Ephésiens 6:15)

 

La paix est une arme puissante. Le Christ « Prince de la paix » est venu pour apporter une paix différente à la fausse paix que propose le monde. À l’image des chaussures que portent un soldat, la paix de Christ nous permet de grimper les montagnes et de parcourir les vallées. Il est donc essentiel de présenter le Prince de paix à nos enfants afin de les développer pour le combat spirituel.

5. Put on your feet the zeal of the Gospel of peace (Ephesians 6:15)

 

Peace is a powerful weapon. Christ "Prince of Peace" came to bring a different peace to the false peace that the world offers. Like the shoes a soldier wore, the peace of Christ allows us to climb the mountains and walk through the valleys. It is therefore essential to present the Prince of Peace to our children in order to develop them for spiritual warfare.

5. Coloque os pés no zelo do Evangelho da paz (Efésios 6:15)

 

A paz é uma arma poderosa. Cristo "Príncipe da Paz" veio trazer uma paz diferente para a falsa paz que o mundo oferece. Como os sapatos que usava um soldado, a paz de Cristo nos permite escalar as montanhas e atravessar os vales. Portanto, é essencial apresentar o Príncipe da Paz aos nossos filhos para desenvolvê-los para a guerra espiritual.

  1. Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin (Ephésiens 6:16).

 

À l’instar d’un combattant qui utilise un bouclier pour se protéger des attaques de l’ennemi, nous sommes appelés à saisir et nous abriter derrière le bouclier de la foi en l’Éternel. Parents, aidez vos enfants à grandir dans la foi en les encourageant à se tourner vers le Père pour les choses qu’ils désirent. Accompagnez-les vers le trône de la grâce, invoquez Saint Michel Archange, le combattant des « Droits de Dieu », priez avec eux et laisser le Bon Berger les guider. 6. Take above all the shield of faith, with which you can extinguish all the fiery traits of the evil one (Ephesians 6:16).

 

Like a fighter who uses a shield to protect himself from enemy attacks, we are called to grab and shelter behind the shield of faith in the Lord. Parents, help your children grow in faith by encouraging them to turn to the Father for the things they desire. Accompany them to the throne of grace, invoke Saint Michael the Archangel, the fighter of the "Rights of God", pray with them and let the Good Shepherd guide them.

6. Tome acima de todo o escudo da fé, com o qual você pode extinguir todos os traços ardentes do maligno (Efésios 6:16).

 

Como um lutador que usa um escudo para proteger-se dos ataques inimigos, somos chamados a agarrar e abrigar atrás do escudo da fé no Senhor. Os pais ajudam seus filhos a crescer na fé encorajando-os a recorrer ao Pai para as coisas que desejam. Acompanhe-os para o trono da graça, invoque São Miguel Arcanjo, lutador dos "Direitos de Deus", reze com eles e deixe o Bom Pastor orientá-los.

  1. Prenez aussi le casque du salut (Éphésiens 6:17).

 

L’ennemi s’attaque souvent à nos pensées.

Beaucoup d’enfants sont tourmentés par des pensées mensongères qui influencent leur estime de soi. La seule façon de contrer ce problème est de leur parler de Jésus et de leur présenter la grâce du salut en Christ. Jésus a libéré les captifs…, ainsi les enfants n’ont pas à vivre sous un esprit de condamnation mais par et dans l’Esprit de Liberté qu’Il acquit aux enfants de Dieu...

 7. Also take the helmet of salvation (Ephesians 6:17).

 

The enemy often attacks our thoughts.

Many children are tormented by lying thoughts that influence their self-esteem. The only way to counter this problem is to talk to them about Jesus and to show them the grace of salvation in Christ. Jesus liberated the captives ... so children do not have to live under a spirit of condemnation but by and in the Spirit of Freedom that He bought to the children of God ...

 7. Também pegue o capacete da salvação (Efésios 6:17).

 

O inimigo muitas vezes ataca nossos pensamentos.

Muitas crianças são atormentadas por pensamentos mentirosos que influenciam sua auto-estima. A única maneira de contrariar esse problema é falar com eles sobre Jesus e mostrar-lhes a graça da salvação em Cristo. Jesus libertou os cativos ... para que as crianças não tenham que viver sob um espírito de condenação, mas por e no Espírito da Liberdade que Ele comprou aos filhos de Deus ...

  1.  Prenez l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu  (Éphésiens 6:17).

 

 

Aucun soldat ne peut se battre sans arme, quel que soit l’armure qu’il porte.

C’est pourquoi nous avons pour arme l’épée de l’Esprit.

Pour empêcher nos enfants de flancher devant l’ennemi, nous devons leur apprendre comment, par la méditation quotidienne de l’Evangile, utiliser cette puissante épée pour se défendre des attaques de l’ennemi. 8. Take the sword of the Spirit, which is the word of God (Ephesians 6:17).

 

No soldier can fight without a weapon, no matter what armor he wears.

That is why we have the sword of the Spirit as its weapon.

To prevent our children from sinking before the enemy, we must teach them how, through the daily meditation of the Gospel, to use this powerful sword to defend themselves from the attacks of the enemy.

8. Pegue a espada do Espírito, que é a palavra de Deus (Efésios 6:17).

 

Nenhum soldado pode lutar sem uma arma, independentemente da armadura que ele usa.

É por isso que temos a espada do Espírito como sua arma.

Para evitar que nossos filhos se afundem diante do inimigo, devemos ensinar-lhes como, através da meditação diária do Evangelho, usar essa poderosa espada para se defender dos ataques do inimigo.

  1. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications (Éphésiens 6:18).

L’Esprit Saint Lui-même, en des gémissements inénarrables nous conduit au Père et en Lui nous disons « Aboun d’bashmayo », notre Père…

 

La prière est une conversation avec Dieu.

Parents, réunissez vos enfants autour de vous lors de la prière en famille, qu’ils vous accompagnent pour la réception des Sacrements salvifiques de manière à ce qu’ils connaissent et sachent reconnaitre la voix de Dieu dans le tumulte des « bruits du monde » et se laissent guider par Lui afin de tenir ferme devant les ruses du malin.

Veillez donc et priez en tout temps (Luc 21:36) et apprenons à nos enfants à faire de même.

 

9. Pray and pray at all times by the Spirit (Ephesians 6:18).

The Holy Spirit Himself, in inexpressible groans, leads us to the Father and in Him we say "Aboun d'bashmayo", our Father ...

 

Prayer is a conversation with God.

Parents, gather your children around you during the prayer with your family and accompany you to the reception of the Savior Sacraments so that they know and recognize the voice of God in the tumult of the "sounds of the world" and are guided by Him to stand firm before the wiles of the evil one.

So watch and pray at all times (Luke 21:36) and teach our children to do the same.

 

9. Ore e reze em todo o tempo pelo Espírito (Efésios 6:18).

O próprio Espírito Santo, em gemidos inexprimíveis, nos leva ao Pai e, nele, dizemos "Aboun d'bashmayo", nosso Pai ...

 

A oração é uma conversa com Deus.

Pais, junte seus filhos ao seu redor durante a oração com a família e acompanhe-os para a recepção dos sacramentos salvifiques para que eles conheçam e reconheçam a voz de Deus no tumulto dos "sons do mundo" e são guiados por Ele para permanecer firme diante das ciladas do maligno.

Então observe e ore em todos os momentos (Lucas 21:36) e ensine nossos filhos a fazer o mesmo.

St. Anna & St. Joachim holding Mary by Tamara Rigishvili

L'Amitié

" C'est une rare et divine chose que l'amitié.


L'amitié est le plus parfait des sentiments humains,

parce qu'il est le plus libre,

le plus pur,

le plus profond.


L'amitié, c'est la possession réciproque de deux pensées,

de deux vouloirs,

de deux vertus,

de deux existences.


L'amitié, c'est l'oubli de soi pour le bonheur de l'autre.


En partageant les joies de nos amis,

nous augmentons la douceur qu'ils en ressentent..


En partageant leur tristesse,

nous leur adoucissons l'amertume."

 

 

Père Brottier

L'homme est maître du sabbat

Source: Article Publié par "Jardinier de Dieu" :

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,1-5.
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains.
Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. »
Jésus leur disait encore : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »

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Merci à l'auteur de cette image

Que dit-il de lui ? Que dit-il de nous ? La manière dont l'Eglise répond ?

Le 3ème commandement du Décalogue rappelle la sainteté du sabbat : "le septième jour est un sabbat ; un repos complet consacré au Seigneur (Ex 31,15)

Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu. Tu n'y feras aucun ouvrage (Ex 20, 8-10)

L'agir de Dieu est le modèle de l'agir humain. Si Dieu a "repris haleine" le septième jour (Ex 31,17), l'homme doit aussi "chômer" et laisser les autres surtout les pauvres, "reprendre souffle" (Ex 23,12). Le sabbat fait cesser les  travaux quotidiens et accorde un répit. C'est un jour de protestation contre les servitudes du travail et le culte de l'argent.


L'Évangile rapporte de nombreux incidents où Jésus est accusé de violer la loi du sabbat. Mais jamais Jésus ne manque à la sainteté de ce jour. Il en donne avec autorité l'interprétation authentique :

« Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat » (Mc 2,27).

Avec compassion, le Christ s'autorise « le jour du sabbat, de faire du bien plutôt que le mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer » (Mc 3,4). 

Le sabbat est le jour du Seigneur des miséricordes et de l'honneur de Dieu. « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. (Catéchisme de l'Eglise catholique 2172-2173)

Vie de Saint Omer


Évêque de Thérouanne, en Flandre 
(† 667)

         Né sans doute en Normandie, il était moine à Luxeuil avec saint Bertin que nous avons fêté récemment, quand, en 637, le roi Dagobert l'envoya comme évêque à Thérouanne dont les habitants étaient redevenus païens. Saint Omer rechristianisa l'Artois et la Flandre. Avec saint Bertin, il fonda l'abbaye de Sithiu, devenue abbaye Saint Bertin et berceau de la ville de Saint Omer. Il y recrutait ses missionnaires.

        Devenu aveugle vers la fin de sa vie, il répondait à ceux qui l'en plaignaient : « Ne prenez point souci de mes yeux. Dieu s'en occupe et il sait mieux que moi ce qui me convient. »

 

(Enluminure : L'évêque saint Omer et le roi Dagobert 1er)

Vida de Saint Omer
Bispo de Thérouanne, Flandres
(† 667)

Nascido na Normandia, ele era um monge em Luxeuil com Saint Bertin, que recentemente comemoramos, quando o rei Dagobert o enviou como bispo a Thérouanne em 637, cujos habitantes se tornaram pagãos. Saint Omer recristianized Artois e Flandres. Com Saint Bertin, ele fundou a abadia de Sithiu, agora abadia Saint Bertin e berço da cidade de Saint Omer. Ele recrutou seus missionários lá.

Tornando-se cego para o fim de sua vida, ele respondeu aos que se queixaram: "Não atentem os meus olhos. Deus se importa e ele sabe melhor do que eu o que me convém. "

(Icône du diacre Paul

icône à commander au monastère de Pervijze

Life of Saint Omer
Bishop of Thérouanne, Flanders
(† 667)

Born in Normandy, he was a monk at Luxeuil with Saint Bertin, whom we recently celebrated, when King Dagobert sent him as Bishop to Thérouanne in 637, whose inhabitants had become pagan. Saint Omer rechristianized Artois and Flanders. With Saint Bertin, he founded the abbey of Sithiu, now abbey Saint Bertin and cradle of the town of Saint Omer. He recruited his missionaries there.

Becoming blind towards the end of his life, he replied to those who complained of it: "Take no heed of my eyes. God cares, and he knows better than I what suits me. "

QU’EST CE QUE LA « RÉALITÉ »? (II)

 

 

Dieu bénisse les maîtres enseignant comme ils vivent, 
et ne fabriquant pas d’idées folles et nocives !

La semaine dernière, ces « Commentaires » ont vivement suggéré que pour juger de ce qu’est la réalité, le bon sens est bien supérieur aux soi-disants « savants et intellectuels ». Le problème des « savants » est que leur esprit est généralement confiné à la matière, ou aux choses matérielles ; donc ils n’ont très communément aucune idée des choses spirituelles, ou « invisibles » comme les nomme le Credo de Nicée (325). Cela en fait de mauvais juges de la partie la plus élevée de la réalité. Quant aux « intellectuels », la masse de leurs esprits est subjuguée par Kant (1724–1804), souverain-maître implicite du département de philosophie des « universités » modernes, lesquelles se font un devoir de mépriser le bon sens. En effet, notre bon sens peut être défini comme notre compréhension naturelle et venant de Dieu, des réalités qui nous entourent depuis la naissance jusqu’à la mort. Or, depuis la fin du 18ème siècle surtout, l’homme fait la guerre à Dieu et à la nature. 

C’est pourquoi, aujourd’hui, le bon sens est progressivement éliminé de l’esprit des hommes par leurs prétendus chefs, de sorte que, par exemple, les hommes doivent être féminins, les femmes masculines, et les enfants doivent soi-disant changer de sexe avant 12 ans sous peine d’avoir raté leur vie. 

Mais comment ce qui reste de bon sens à l’homme ordinaire peut-il résister devant les études et la science des « philosophes » ? Une équipe de footballeurs amateurs pourrait-elle battre une équipe de professionnels ? Normalement, les professionnels de n’importe quel sport battent facilement les amateurs, et les hommes ordinaires suivent leurs chefs. Et ainsi, celui qui suit son bon sens dans la société actuelle sera facilement persuadé qu’il a tort. Cependant, Aristote (384–322 av. J.-C.), grand philosophe connu pour son analyse de la réalité encore largement valable aujourd’hui, a dit un jour de ses collègues : « Il n’y a pas de stupidité qu’il n’y ait eu un philosophe pour la professer. » Ainsi, lorsqu’il s’agit des principes philosophiques de la vie, les professionnels n’ont pas toujours raison. 

Distinguons deux sens du mot « philosophie ». Ou bien « philosophie » renvoie à l’activité intellectuelle des hommes qui pensent, étudient, lisent et écrivent des livres, souvent dans des universités : il s’agit des philosophes professionnels. Ou bien « philosophie » définit les principes selon lesquels vit un homme, consciemment ou inconsciemment. Et comme aucun homme ne peut vivre sans avoir de tels principes, alors, dans ce second sens, tout homme vivant possède une certaine philosophie, qu’il soit amateur ou professionnel. 

Ces deux sens ne sont pas identiques. Dans le premier sens, si un philosophe écrit un livre, il peut le faire pour une variété d’autres motifs que d’analyser la réalité. Il peut écrire de la philosophie pour gagner sa vie, pour faire de l’argent, pour se faire un nom, etc. Et dans ce cas, il peut croire ou non à ce qu’il écrit, il peut écrire sciemment une absurdité, très éloignée de ce qu’il sait de la réalité. Dans tous les cas, il veut que les gens le prennent au sérieux, il doit donc au moins leur faire croire qu’il écrit ce qu’il croit être réel. Il se peut donc que je ne sache pas s’il est véridique ou non. 

Si je veux savoir ce que le philosophe professionnel pense vraiment, je dois me tourner vers le second sens du terme et, au lieu d’écouter ce qu’il dit ou de lire ce qu’il écrit, je dois regarder comment il vit, car cela me dira forcément ce qu’il pense vraiment. Voilà pourquoi l’exemple personnel est tellement plus parlant et persuasif que les simples mots. Si Mgr Lefebvre a fait tant de bons prêtres, c’est avant tout par son propre exemple. Si donc je veux savoir ce que tel ou tel philosophe pense vraiment de la réalité, je dois regarder ses actions plutôt que d’écouter ses paroles. 

Enfin, nous arrivons à ces « philosophes » qui enseignent, à la suite de Kant, que l’esprit humain ne peut pas savoir ce qui se cache derrière les apparences des choses. Fort bien. Mais comment agissent-ils ? Vivent-ils comme s’ils ne savaient pas que l’eau sert à laver ou le café à être bu ? Bien sûr que non. Comment Kant aurait-il pu se rendre à pied à l’université de Koenigsberg chaque matin s’il n’avait pas su faire la différence entre une porte et un mur, entre un escalier et une chaise ? Il n’aurait jamais pu vivre s’il avait pris au sérieux ses propres bêtises. L’énorme avantage de saint Thomas d’Aquin est que son système correspond au sens commun. Le « Docteur commun » de Dieu se conforme au bon sens donné par Dieu. 

Source "Kyrie eleison" (Evêque Williamson). 

 

Quatrième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 18: 1-11
  • Matin :
    • Saint-Mathieu18: 12-22
  • Avant de Saint Qurbana :
    • Exode 3: 1-6, 11-14
    • Job 1: 1-5
    • Isaïe 1: 15 -20
    •  
  • Saint Qurbana :
    • 1ère de St Pierre 2: 1-5
  • 01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
  • 02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
  • 03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
  • 04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
  • 05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
    •  
    • 1ère aux  Corinthiens 3: 16-23
  • 16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
  • 17 Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.
  • 18 Que personne ne s’y trompe : si quelqu’un parmi vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage.
  • 19 Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. Il est écrit en effet : C’est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté.
  • 20 Il est écrit encore : Le Seigneur le sait : les raisonnements des sages n’ont aucune valeur !
  • 21 Ainsi, il ne faut pas mettre sa fierté en tel ou tel homme. Car tout vous appartient,
  • 22 que ce soit Paul, Apollos, Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous,
  • 23 mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.
    •  
    • Saint Matthieu 5: 38 – 48
  • 38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.
  • 39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.
  • 40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
  • 41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
  • 42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
  • 43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
  • 44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
  • 45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
  • 46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
  • 47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
  • 48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
  •  

L’amour parfait des ennemis (Mt 5,38-48)

  • On retrouve ici les refrains « Vous avez appris… Eh bien ! moi je vous dis… ». Jésus ne lit pas la Loi dans une rigidité plus stricte que les pharisiens ni dans une interprétation souple ou affadie. Il révèle et éclaire ce qui en est en la substance vitale : une parole d’Alliance en vue du bien de tous selon la volonté du Père. Pour ces deux dernières antithèses, Jésus reprend la loi du Talion et l’amour du prochain, dans la logique du Royaume.
Palma il Giovane, Caïn et Abel, 1603

Œil pour œil (5,38-42)

5, 38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. 41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. 42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !

L’esprit de la loi du talion

Dans la Bible, la loi de Talion est mentionnée à plusieurs endroits :

  • en Exode pour les dégâts collatéraux d’une bagarre :

Ex 21 22 Si des hommes, en se battant, bousculent une femme enceinte et que celle-ci avorte mais sans autre accident, le coupable paiera l’indemnité imposée par le maître de la femme, il paiera selon la décision des arbitres. 23 Mais s’il y a accident, tu donneras vie pour vie,  24 œil pour œil, dent pour dent, pied pour pied, 25 brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure, plaie pour plaie.

  • En Lévitique pour un dommage grave bien qu’accidentel :

Lv 24 19 Si un homme blesse un compatriote, comme il a fait on lui fera :  20 fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent. Tel le dommage que l’on inflige à un homme,

  • et en Deutéronome pour la cas d’un faux témoignage

Dt 19 16 Si un témoin injuste se lève contre un homme pour l’accuser de rébellion,  17 les deux hommes qui ont ainsi procès devant le Seigneur comparaîtront devant les prêtres et les juges alors en fonctions.  18 Les juges feront une bonne enquête, et, s’il appert que c’est un témoin mensonger, qui a accusé son frère en mentant,  19 vous le traiterez comme il méditait de traiter son frère. Tu feras disparaître le mal du milieu de toi. 20 Les autres, en l’apprenant, seront saisis de crainte, et cesseront de commettre un tel mal au milieu de toi. 21 Ton œil sera sans pitié. Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied.

Les cas sont ici très différents et l’on ne sait s’ils furent appliqués à la lettre… ou dans l’esprit. La loi du Talion, pour terrible qu’elle nous apparaisse, est pourtant une loi qui, dans l’esprit, vise la justice équitable en mettant fin au recours à la vengeance et en mettant tout homme sur un pied d’égalité devant la Loi, quel que soit son rang social ou ses revenus. Un œil est un œil, qu’il soit pauvre ou riche et nul n’est plus besoin d’arracher un bras en vengeance d’une main coupée pour avoir arraché un ongle…

Edouard Manet, le Christ outragé, 1864
Répondre au Mal par le Bien

La parole de Jésus en Matthieu reprend donc ces fondamentaux de la loi du Talion. Le principe de non-violence vient affirmer ce refus d’entrer dans une logique de vengeance. Cette dernière ne correspond pas à l’ordre du Royaume des cieux. Au contraire, Jésus invite à répondre à la violence par un acte pacifiant et bien plus signifiant, voire des plus subversifs à l’ordre mondain.

Ainsi le refus absolu de la vengeance s’exprime de manière imagée par cette demande de tendre l’autre joue après une gifle injurieuse. C’est-à-dire à répondre au mal par le bien, à donner ce qu’il y de plus précieux comme son propre manteau. Il ne s’agit pas de ne rien faire ou de laisser faire, mais d’agir pour exprimer, face au mal, le bien, cette bonté qui vient de Dieu.

Bien plus, ici l’évocation de la gifle, du manteau puis du procès nous renvoie à la Passion même de Jésus qui manifestera au monde la force bienfaitrice de Dieu contre le Mal et la haine. La dernière évocation de la Loi par Jésus poursuit cette idée : à l’amour du prochain et à la haine de l’ennemi se substituent l’amour des ennemis.

Aimé Morot, le bon samaritain, 1880

Tu aimeras (5,43-48)

5 43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. 44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, 45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. 46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? 47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? 48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

L’amour des ennemis

Jésus cite ici, un verset du Lévitique qui, dans le texte, n’implique pas la haine de l’ennemi.

Lv 19,18 Tu ne te vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune envers les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur

Il faut entendre le mot « prochain » au sens où on le comprenait à l’époque de Jésus et du rédacteur de l’évangile. Le « prochain » est celui qui m’est proche parce qu’il appartient au même clan religieux que moi (juifs ou même pharisien, chrétien ). Il est mon prochain du fait que je peux partager un repas avec lui, prier avec lui… A l’inverse, celui qui est l’ennemi, est haïssable puisqu’il veut détruire le ‘clan’ auquel on appartient.

Mais si l’interprétation des pharisiens et des rabbins consistaient à se demander « qui est mon prochain ?» (Lc 10,29), Jésus revient à l’essence de la Loi en mettant en exergue le verbe aimer à l’impératif : tu aimeras. Ce dernier n’a plus de limite, et dans la logique précédente, il devient un acte prophétique destiné aussi aux ennemis et aux persécuteurs.

Le sens théologal de la Loi

Jésus vient révéler ici le sens profond de la Loi qu’il donnera pleinement à voir lors de sa Passion. L’agir du croyant est ainsi à l’image de l’agir de Dieu qui persiste à faire lever son soleil sur les bons – et même oh horreur ! – sur les méchants, comme le disciple brille aux yeux du monde, telle une lampe, telle la saveur d’un sel (Mt 5,13-14). Ramener l’humanité au bien, au bon… à Dieu, tel est le sens théologal de la Loi, loin du désir d’une justice vengeresse.

Pour Jésus, la visée de la Loi est de faire naître les disciples en vrais « fils » du Père, d’entrer avec le Seigneur dans une relation filiale et avec le monde dans une relation fraternelle sans mesure.

Dans ce chapitre de l’évangile de Matthieu (Mt 5), la Parole de Jésus fait entendre bien plus qu’une interprétation de la Loi. Jésus se place ici comme celui qui lui donne sens et lui donnera sens par sa vie donnée à la croix en nous révélant ainsi le vrai visage du Père, Notre Père. C’est ce Père parfait en amour que nous donne à voir la parole de Jésus :

Mosaïque, Jésus en prière

Un Père céleste parfait en Amour (5,48)

Mt 5 48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

Si Dieu Père nous offre le bonheur (Heureux êtes-vous), s’il nous fait entendre sa Loi (Il a été dit…), c’est pour nous entraîner à sa suite et dans son royaume, c’est-à-dire son champ d’action bienfaisant. C’est ainsi qu’en Matthieu, la prière du Notre Père (Mt 6,9-13) sera le cœur, l’organe vital, de l’enseignement de Jésus lors de ce « sermon » sur la montagne. C’est ce Père céleste et parfait, que par toute sa vie jusqu’à la croix, jusqu’au tombeau vide, Jésus manifestera au monde.

La Loi que Dieu donna à Moïse invite, selon Jésus, à ce décentrement nécessaire (on peut parler de conversion) pour accueillir le royaume du Père pour le bien du monde, comme il l’énoncera un peu plus loin :

7 , 12 « Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux: c’est la Loi et les Prophètes.

Mais auparavant, nous avons d’autres paroles à entendre sur cette montagne…

LE LINCEUL DE TURIN, UN

SIGNE POUR NOTRE

GÉNÉRATION ?...

Le Linceul de Turin, un signe pour notre génération

Septembre : 14, Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Matthieu 24: 1-35
  • Matin :
    • Saint-mark13: 1-33
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Numbers21: 4 à 9
    • I Samuel 17: 37-53
    • Jeremiah32: 36 – 41
    •  
  • Quadisha Qurbana :
    • Actes 13:26-39
  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
    •  
    • Galates 2: 17
    • 17 S’il était vrai qu’en cherchant à devenir des justes grâce au Christ, nous avons été trouvés pécheurs, nous aussi, cela ne voudrait-il pas dire que le Christ est au service du péché ? Il n’en est rien, bien sûr !
    • 3: 14
    • 14 Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
    •  
    • Saint Luc 21: 5 à 28
  • 05 Comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara :
  • 06 « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
  • 07 Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
  • 08 Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux !
  • 09 Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
  • 10 Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
  • 11 Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.
  • 12 Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
  • 13 Cela vous amènera à rendre témoignage.
  • 14 Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
  • 15 C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
  • 16 Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
  • 17 Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
  • 18 Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
  • 19 C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.
  • 20 Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche.
  • 21 Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville,
  • 22 car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture.
  • 23 Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
  • 24 Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli.
  • 25 Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots.
  • 26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
  • 27 Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire.
  • 28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
    •  

 

Abbaye Des Dombes – Atelier

Le Trône de la Croix (St Germain de Constantinople)

Par Saint Germain de Constantinople (?-733),

évêque In Domini corporis sepulturam ; PG 98, 251-260 (trad. Bouchet, Lectionnaire romain, p. 182 rev.)

 

Le trône de la croix

« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption.

En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie.


Le bois de la croix porte celui qui a fait l'univers. Subissant la mort pour ma vie, celui qui porte l'univers est fixé au bois comme un mort ; celui qui insuffle la vie aux morts rend le souffle sur le bois.

La croix ne lui fait point honte, mais comme un trophée, elle atteste sa victoire totale.

Il siège en juste juge sur le trône de la croix.

La couronne d'épines qu'il porte sur le front confirme sa victoire :

-« Ayez confiance, j'ai vaincu le monde et le prince de ce monde, en portant le péché du monde. » (Jn 16,33; 1,29)


Que la croix soit un triomphe, les pierres elles-mêmes le crient (cf Lc 19,40), ces pierres du Calvaire où Adam, notre premier père, a été enterré, selon une vieille tradition des pères.

« Adam où es-tu ? » (Gn 3,9), crie à nouveau le Christ en croix.

« Je suis venu là à ta recherche et, pour pouvoir te trouver, j'ai tendu les mains sur la croix.

Les mains tendues, je me tourne vers le Père pour rendre grâce de t'avoir trouvé, puis je les tourne aussi vers toi pour t'embrasser.

Je ne suis pas venu pour juger ton péché, mais pour te sauver par mon amour des hommes (cf Jn 3,17).

Je ne suis pas venu te maudire pour ta désobéissance, mais te bénir par mon obéissance.

Je te couvrirai de mes ailes, tu trouveras à mon ombre un refuge, ma fidélité te couvrira du bouclier de la croix et tu ne craindras pas la terreur des nuits (Ps 90,1-5), car tu connaîtras le jour sans déclin (Sg 7,10).

Je chercherai ta vie, cachée dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).

Je n'aurai de repos, jusqu'à ce que, humilié et descendu jusqu'aux enfers pour t'y chercher, je t'aie reconduit dans le ciel. »

+++

« Qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »

De L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel occidental du 15e s.Auteur Thomas Akempis. Livre II, ch. 12
 

« Qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »

Si tu portes la croix de bon cœur, c'est elle qui te portera et te conduira à la fin désirée, c'est-à-dire là où tu cesseras de souffrir ; mais ce ne sera pas ici-bas.

Si tu la portes à contrecœur, tu t'en fais un fardeau et tu la rends plus lourde, et pourtant il faudra quand même la porter.

Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre peut-être plus pesante.

Crois-tu échapper à ce qu'aucun homme n'a pu éviter ? Qui parmi les saints a été sans croix et sans tribulation dans ce monde ?

Jésus Christ lui-même, notre Seigneur, n'a pas été une seule heure dans toute sa vie sans peine et sans douleur.

« Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances, qu'il ressuscite d'entre les morts pour entrer dans sa gloire ? » (Lc 24,46s)

Comment donc peux-tu chercher une autre voie que cette voie royale de la sainte croix ?

Cependant, celui qui est affligé par tant de peines n'est pas sans une consolation qui les adoucisse, car il sent croître les fruits de sa patience à supporter sa croix.

Car, lorsqu'il la porte de bon cœur, tout son poids se change en douce confiance qui lui redonne courage.

Cela n'est pas l'effet de la vertu de l'homme mais de la grâce du Christ qui est assez puissante pour transformer une chair fragile au point que ce qu'elle redoute et fuit instinctivement, elle l'embrasse et l'aime dans la ferveur de l'esprit.

Il n'est pas dans la nature de l'homme de porter la croix, d'aimer la croix…; si tu ne comptes que sur toi-même, tu ne pourras rien faire de tel.

Mais si tu mets ta confiance dans le Seigneur, la force te sera donnée d'en haut, et tu auras pouvoir sur la chair et le monde.

Et tu ne craindras pas même le démon, notre ennemi, si tu es armé par la foi et marqué par la croix de Jésus Christ.

Qui est Sainte Hélène ? Présence de ces reliques à Paris.

Qui est Sainte Hélène ? Présence de ces reliques à Paris.


Mes frères et sœurs,

Ste Hélène est plus que connue dans l'histoire de l'Eglise. Saint Grégoire le Grand la représentait comme l'instrument dont Dieu se servit, pour faire briller dans le cœur des Romains les lumières de la foi.

Elle était la mère du 1er empereur chrétien, st. Constantin qui fut " le premier qui a soumis sa pourpre au Christ librement, le reconnaissant comme Dieu et Roi de tous " (Vêpres, stichère du Lucernaire).

Saint Ambroise estime " Constantin bienheureux d'avoir été formé par telle mère " ; saint Paulin de Nole affirme que " Constantin doit autant à la foi de sa mère, qu'à la sienne propre, d'avoir été le prince des princes chrétiens ".

Son autre titre de gloire fut la découverte de la Vraie Croix.

La " Vraie ", parce que sur cette croix précisément notre Sauveur fut crucifié.

L'Eglise a consacré par l'institution de deux fêtes le souvenir de cet acte de la vie de ste Hélène :

*le 6 mars selon le calendrier grégorien ou le 19 mars selon le calendrier julien – Anniversaire de l'Invention de la Vraie Croix et d'autres reliques de la Passion de Notre Sauveur ;

*le 14 septembre / le 27 septembre – Fête de l'Exaltation de la Vraie Croix.


C'est ste Hélène qui se distingua également par la restauration des Lieux Saints en Israël.

Jusqu'à Hélène, cette terre était presque déserte et profanée par les Romains qui ont soit détruit soit caché sous des amas de décombres tous les vestiges de l'histoire évangélique.

Ste Hélène, animée par une foi ardente, arriva en Palestine.

Elle fit une véritable campagne de recherches pour identifier et authentifier les lieux liés avec la vie terrestre du Sauveur : de son lieu de naissance à Bethléem au lieu de sa crucifixion au Golgotha.

Par ces découvertes, elle donna un argument puissant de la vérité historique des récits de l’Évangile.

Grâce à Ste Hélène, la Terre Sainte a été intégrée dans la vie spirituelle de l'Eglise.

Elle a frayé la route des Saints Lieux, les générations de chrétiens ne cesseront d'y marcher sur ses traces pour puiser aux sources de notre foi.

Bref, Ste Hélène est une des figures féminines les plus grandioses que l'antiquité chrétienne nous ait léguées.

(...)

Ste Hélène est tellement grande que si l'on pose la question, en Russie ou en Grèce : où devrait être son corps, si Dieu l'a conservé pour nous ?

La réponse naturelle serait d'associer ce lieu présumé avec l'un des centres de l'histoire chrétienne comme Jérusalem, Rome ou Constantinople.

En aucune façon Paris ne serait parmi les candidats pour un lieu qui abriterait le corps de Ste Hélène.

Et nous, nous sommes ici devant elle pour implorer son aide.

Est-ce que c'est vrai ou faux?

On éprouve d'abord un cruel embarras. Ste Hélène ? Au centre de Paris ? Dans cette ville qu'on associe davantage aux loisirs qu'aux événements de l'histoire de l'Eglise ancienne.

De plus, si l'on regarde du côté des scientifiques, des historiens, on ne trouve que le silence !

Comment est-il possible qu'ils aient oublié dans cette ville qui n'est pas du tout gâtée par les monuments antiques, la mère d'un des plus grands empereurs romains ?

La réponse aux premiers doutes est simple !

Notre science actuelle aime-t-elle le Christ, n'a-t-elle pas rejeté la foi en Lui, d'abord préférant la voix de la raison, ensuite celle de ses passions ?

La science d'aujourd'hui occulte tout ce qui touche la vraie lumière. C'est pourquoi il faut être très prudent avant d'accepter les conclusions des historiens concernant le domaine spirituel, là où la nature de l'Eglise se manifeste avec ses propres lois.

Et les Parisiens ?

Où sont les héritiers de la vénération que st Ambroise de Milan, st Fortunat de Poitiers, st Grégoire de Tours manifestaient envers ste Hélène ?

Nous, les étrangers, nous ne nous rendons pas compte, au vu de la prospérité matérielle de l'Occident vis à vis des malheurs de nos propres pays d'origine, de la tragédie spirituelle qu'éprouve encore la France, et Paris en particulier.

Paris a connu quatre révolutions dévastatrices pour l'Eglise : en 1789, 1830,1848 et 1871. Encore en 1871, les Communards ont tiré du canon à l'entrée de l'église St.Leu-St.Gilles. L'église fut pillée, transformée en club.

C'est par un miracle que les reliques de Ste Hélène furent sauvées.

Et après ?

Les lois antichrétiennes de la séparation de l'église et de l'état, la confiscation des biens de l'Eglise et des monastères, l'expulsion des ordres monastiques de France.

Et actuellement c'est la période du rationalisme triomphant qui nie les saints, ridiculise par tous les moyens les mystères de la foi, sans avoir trouvé d'opposition spirituelle adéquate.

La société française du 20-ème siècle n'est pas encore passée par une perestroïka comme en Russie, où l'on voit ressurgir des cendres des églises, des monastères, des nouveaux séminaires.

En bref, l'absence de vénération actuelle de ste Hélène est une conséquence des problèmes sociaux et moraux d'aujourd'hui, mais en aucune façon n'est liée avec le problème d'authenticité de ses reliques.

Jamais de doutes

Si l'on s'adresse à la voix de l'Eglise, la réponse est plus que simple.

Il n'y eut jamais de doutes ni d'objection jusqu'au 20-ème siècle.

Tout le monde en Occident acceptait ce fait.

D'abord à Rome : on croyait que Ste Hélène y a été enterrée en 328 par son fils Constantin dans un mausolée dont les vestiges existent à nos jours, d'où elle a été ramenée au 9-ème siècle par le moine Teutgis au monastère d'Hautvillers dans le diocèse de Reims.

A Hautvillers : on a d'abord douté qu'un moine si simple, si chétif, puisse s'emparer d'un pareil trésor, du corps d'une véritable impératrice (imaginez en nos jours l'éventualité du vol du corps d'un président de France).

Les moines ont effectué plusieurs expertises, ils ont notamment fait une analyse historique pour s'assurer que Ste Hélène fut bien à Rome. Ensuite on a envoyé une commission compétente à Rome pour constater la disparition des reliques.

Enfin, on a fait subir à Teutgis une épreuve, qu'on utilisait dans les circonstances exceptionnelles pour tester si le témoin dit la vérité.

En présence de l'évêque de Reims, le célèbre Hincmar, du roi Charles le Chauve et de sa cour, Teutgis est passé par l'eau bouillante, croyant fermement que Ste Hélène le délivrerait : il resta sain et sauf.

Depuis, la foi en l'authenticité du corps de Ste Hélène resta à Hautvillers inébranlable jusqu'à la Révolution.

De plus beaucoup de miracles grâce aux prières à Ste Hélène, ne pouvaient qu'affermir davantage cette foi.

A Paris : on accepta l'authenticité des reliques car depuis leur arrivée à Hautvillers, elles avaient été examinées plusieurs fois à l'occasion des changements de châsse et des divers malheurs dus aux guerres de religion du 16-ème siècle.

Les conclusions des commissions qui ont procédé à l'ouverture de la châsse et à la translation des reliques de Ste Hélène se corroborent.

Elles témoignent que ce sont les mêmes reliques qui furent reçues au 9-ème siècle et qui ont été transmises en 1820 par le moine Grossard à la Confrérie des Chevaliers du Saint-Sépulcre qui avaient leur siège à l'église St.Leu-St.Gilles.

En 1875, après les désastres de la Commune de Paris, on a ouvert la châsse une dernière fois.

On établit un certificat médical décrivant du point de vue anatomique les reliques de Ste Hélène.

Se basant sur ce certificat, Mgr Richard, archevêque de Paris, constata que " la châsse renferme le tronc presque entier du corps de Ste Hélène ; dépourvu de tête et des membres fortement comprimé et aplati dans le sens bilatéral et que l'état du corps conservé dans la châsse de l'église St.Leu-St.Gilles correspond aux descriptions connues enregistrées par les Bollandistes au 18-ème siècle ".

La châsse fut alors placée plus en vue, au-dessus et en arrière du maître-autel, au pied du grand crucifix, suspendu entre les deux piliers de l'abside.

Depuis personne n'a ouvert le reliquaire.

La Croix est une folie...

Au 20-ème siècle, les historiens ont qualifié la translation de ste Hélène de Rome à Hautvillers par le terme de " vol ".

Ils ont insisté sur ce terme, sous-entendu que tout devient suspect : les circonstances décrites, l'objet-même du vol.

Est-ce vraiment Ste Hélène qui est arrivée en France ?

Teutgis ne fut-il pas victime ou même personne consentant à la duperie ?

Or c'est ici que nous touchons le domaine propre de la foi.

Les reliques sont-elles seulement des " objets " de ce monde, sous-entendu passifs, et dans ce cas elles ne sont que les témoins du passé ou bien sont-elles des " sujets " et, alors, elles sont et peuvent être actives.

Pour nous les chrétiens, la vénération des reliques repose sur la foi que les saints sont plus facilement accessibles par leurs restes terrestres que Dieu a voulu nous confier.

Et ce saint continue à participer dans la vie de l'Eglise entière, dans notre vie personnelle par l'intermédiaire de ses reliques, à sa façon, selon la volonté de Dieu.

Plusieurs circonstances enregistrées dans le récit de la translation de Ste Hélène de Rome à Hautvillers : événements extraordinaires, guérisons, – témoignaient à ceux qui les ont accompagnées lors du trajet, du consentement réelle de Ste Hélène à poursuivre le chemin.

C'est pourquoi, nous ne devons pas être étonnés, sachant que le pape Léon IX, après avoir reçu la commission des moines de Hautvillers venus vérifier le récit de Teutgis, n'avait pas réclamé les reliques.

Après s'être renseigné sur l'histoire de la translation, il a compris que telle était la volonté de Ste Hélène, elle-même, de reposer dans un autre endroit que Rome.

L'Eglise orthodoxe a déjà tranché dans un cas similaire, notamment en ce qui concerne la translation des reliques de st Nicolas de Myre en Asie Mineure à Bari en Italie, en 1087.

On chante dans l'office du 22 mai commémorant l'événement, qu'il ne fut pas digne que ces reliques restent sans la vénération qui leur est due dans un lieu désert.

C'est pourquoi elles ont été transférées de l'Asie Mineure, dévastée par les Turcs en Italie, pour servir aux fidèles dans un pays qui était à cette époque en voie de développement.

Rappelons que le 9-ème siècle, l'époque de la translation des reliques de Ste Hélène, était l'époque de l'épanouissement culturel et politique, dit de la Renaissance carolingienne, période où se sont constitués en germe les états du monde moderne issus des royaumes barbares.

La conclusion s'impose : c'est vraiment le corps de Ste Hélène qui est devant nous.

Dans ce cas des questions se lèvent :


1. Pourquoi est-ce à Paris que repose Ste Hélène, pourquoi cette rue fut-elle choisie dans cette ville ;


2. Pourquoi cet abandon actuel ?

Peut-on comprendre ce signe que Dieu nous envoie ? Nous ne pouvons que sonder les desseins de Dieu.

Pourquoi Paris ?

Même si ce n'est pas une ville dite sainte, Paris est l'un des centres de la civilisation, de la culture incontournables des temps modernes.

Comment voulez-vous que Dieu, qui veut que tout le monde soit sauvé et que chacun arrive à la connaissance de la vérité, sauve son peuple et son héritage.

Il nous offre des signes de salut : les reliques des héros de notre foi, pour qu'elles soient à notre portée et là où l'histoire moderne se creuse réellement.

Pourquoi cette rue ?

On ne peut voir ici que le vice.

Mais soyons prudents : les derniers peuvent devenir les premiers, et on se souvient de la mise en garde : les prostituées vous précédent dans le Royaume des cieux.

D'autre part, cette rue porte le nom de st Denis.

C'est elle qui menait de l'Ile de la Cité, siège du pouvoir terrestre, à la Basilique de st Denis, lieu d'enterrement du 1er évêque de Paris, du patron spécial de la monarchie, de l'état français.

C'est par cette rue que passaient les cortèges funèbres accompagnant les Rois sur leur dernier chemin vers le lieu du repos à la Basilique, et c'est par elle que le cortège emmenait le Roi de Reims après le couronnement.

Ce n'est pas une rue, c'est la rue qui relie Paris à ses origines chrétiennes, la France terrestre avec son protecteur céleste.

Est-ce un hasard que celle qui a ranimé la foi de l'église déchirée par les querelles ariennes, se trouve ici sur cette rue qui mène vers celui qui a engendré la foi à Paris ?

Pourquoi cet abandon, cet oubli ?

C'est un signe, que l'évolution éthique et politique est défaillante et qu'il faut changer quelque chose.

Nous ne pouvons agir que pour nous-mêmes.

Croyons, comme st Séraphin de Sarov : sauve-toi toi-même et mille autres seront sauvés.

Quel est le vrai sens de ce signe, de cette invention ?

Les Pères ont dit que Dieu souvent nous révèle les saints : leurs reliques, leurs tombeaux oubliés, la veille d'événements pénibles, de grands bouleversements pour nous affermir.

Et tout incite à penser ainsi, en regardant le monde autour de nous.

C'est comme si l'on déterrait les anciennes armes de guerre.

Parfois Dieu révèle ces trésors pour manifester Sa gloire, Sa puissance.

C'est pourquoi on pourrait trembler face à cette nouvelle invention des reliques de Ste Hélène, mais nous devons croire que tout est pour notre bien, pour le mieux.

Qui oserait pénétrer les desseins de Dieu ?

Il y a un parallélisme frappant entre l'époque où vivait Ste Hélène et la nôtre :

-l'indifférence spirituelle, la décadence morale, la foi chrétienne ridiculisée.

C'est Hélène qui fut choisie comme l'un des instruments pour ranimer la foi chrétienne fléchissante.

C'est elle qui a cru à la grâce des Lieux Saints et, par un effort extraordinaire, vu son âge avancé, elle a ouvert la voie vers la grâce aux innombrables foules de pèlerins.

Les parcelles de la Vraie Croix retrouvée ont été distribuées à toutes les églises comme témoins de la vérité de l'Incarnation et les miracles qui ont été produits manifestaient la réalité de l'Amour divin envers nous.

Aujourd'hui, quand notre foi est devenue plutôt tiède, quand notre salut est menacé, c'est pour rallumer la flamme de notre foi, qu'elle est là.

Elle-même, à la fin de sa vie terrestre, a trouvé les lieux saints en Palestine. Actuellement c'est une terre déchirée par les conflits nationaux et religieux.

Maintenant, dans sa vie céleste, elle nous indique un autre lieu saint presque ignoré : Paris. Ne donnons que quelques exemples :

*c'est ici dans la Sainte Chapelle que fut gardée la Couronne d'épines actuellement conservée à Notre-Dame de Paris ;

*c'est à Argenteuil, à 15 mn de Paris, que l'on garde la Tunique du Christ, celle qui fut tirée au sort par les soldats au pied de la Croix (Qui va prier devant cette Robe " sans couture ", symbole par excellence de l'unité de l'Eglise ?) ;

*c'est dans la Basilique St-Denis, aujourd'hui vide, que repose encore maintenant le corps de st Denis, de celui qui a fondé l'Eglise de Paris.

D'après la Tradition unanimement confessée jusqu'aux Temps Nouveaux, temps de la Raison, peut-être, mais au profit de la foi, ce fut un disciple de st Paul Denys l'Aréopagite, devenu 1er évêque d'Athènes, qui est venu évangéliser la Gaule et finit ses jours par un martyr glorieux.

Les œuvres qu'on lui attribue ont fait de lui l'un des piliers de la théologie orthodoxe et occidentale.

Prions pour que le zèle ardent de Sté Hélène fasse naître dans nos cœurs un élan pour nous débarrasser de nos préjugés rationalistes, pour que nous puissions nourrir notre foi auprès de ces sources pures que Dieu, dans son Amour a mis à notre disposition, à côté de nous.

Une chose est sûre : le fait que Ste Hélène, la sainte universelle, ait choisi la France pour y reposer signifie l'incorporation de la France dans l'orthodoxie. Cette invention ouvre une nouvelle page dans les relations Est-Ouest, dans les relations entre les deux églises.

Là où les discussions théologiques sont dans l'impasse, où les pourparlers entre les institutions représentatives des Eglises piétinent, Dieu fait intégrer l'Eglise de France dans l'économie du salut universel par le fait qu'une des plus grandes saintes orthodoxes repose ici.

Cette terre ne peut plus être étrangère pour nous, car Ste Hélène l'a choisi pour y habiter après son départ aux cieux.

Rappelons que dans l'Eglise orthodoxe sa mémoire est unie à celle de st Constantin, son fils. Leur fête est célébrée le 21 mai / 3 juin. On les vénère comme des " empereurs saints, glorieux, couronnés de Dieu et égaux aux apôtres ".

En Occident sainte Hélène a son propre jour de fête. C'est le 18 août. Dans la notice au Martyrologe Romain elle est aussi associée à l'empereur Constantin : " Fête de sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, lequel donna l'exemple aux autres princes, par son zèle pour la défense et l'extension de l'Eglise ".

Texte du Père Nicolas Nikichine (alors diacre), directeur du Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse

Source : La France orthodoxe ...vue de la Russie

http://la-france-orthodoxe.net/fr/saint/?p=helene

Qui est Sainte Hélène ? Présence de ces reliques à Paris.
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Jésus dit à Maria Valtorta :

 
Écris : « La Croix a tout Pouvoir contre Le Pouvoir du Démon », puis décris ce que tu verras.

 

Maria Valtorta raconte sa vision :

 

Je vois une jeune fille, presque encore adolescente. Elle est aux prises avec un jeune homme qui doit avoir la trentaine.
La jeune fille est très belle, grande, brune et bien faite. Le jeune lui aussi est beau. Mais autant la jeune fille a un aspect doux malgré sa sévérité, autant cet homme, malgré son sourire forcé, a quelque chose de peu sympathique. On dirait que, sous une patine de bienveillance, il a un caractère trouble et torve.
Il fait de grandes déclarations d’affection à la jeune fille. Il se dit prêt à faire d’elle une épouse heureuse, la reine de son cœur et de sa maison.

 

 

Mais la jeune fille que j’entends appeler « Justine » repousse ces propositions amoureuses avec une constance sereine.
« Mais tu pourras faire de moi un saint de ton Dieu, Justine, puisque tu es Chrétienne, je le sais !!! ».giustina.2

 

Mais je ne suis pas ennemi des Chrétiens. Je ne suis pas incrédule sur les vérités d’outre-tombe. Je crois à une autre vie et à l’existence de l’esprit. Je crois que des êtres spirituels veillent sur nous, se manifestent et nous aident.

Moi aussi j’en reçois de l’aide. Comme tu le vois, je crois ce que tu crois. Je ne pourrais jamais t’accuser parce que je devrais m’accuser moi aussi du même péché.

Je ne crois pas, comme bien des gens, que les Chrétiens sont des hommes qui pratiquent la magie noire.

Je suis donc persuadé que, unis tous les deux, nous ferons de grandes choses.

 

N’insiste pas, Cyprien. Je ne discute pas tes croyances. Je veux bien croire, aussi, que, unis, nous ferions de grandes choses. Je ne nie pas non plus être Chrétienne, et je veux bien admettre que tu aimes les Chrétiens.

Je prierai pour que tu puisses les aimer au point que tu puisses devenir un héros parmi eux. Alors si Dieu le veut, nous serons unis pour un même destin, mais pour un destin tout spirituel.

 

Car je fuis tout autre union. Je veux me réserver toute entière pour Le Seigneur afin d’obtenir cette Vie à laquelle tu dis croire aussi, et parvenir à posséder l’amitié de ces esprits dont tu admets toi aussi qu’ils veillent sur nous et accomplissent, au nom du Seigneur, des œuvres de bien.

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En voilà assez, Justine !!! Mon esprit protecteur est Puissant. Il te forcera à me céder.
 

Oh non !!! S’il est un esprit du Ciel, il ne pourra que vouloir ce que Dieu veut. Or Dieu veut pour moi La Virginité et, j’espère, le Martyre.

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C’est pourquoi ton esprit ne pourra me pousser à faire une chose contraire à la Volonté de Dieu.
De plus, si cet esprit ne vient pas du Ciel, alors il ne pourra rien contre moi, sur qui Le Signe Vainqueur est levé pour me défendre.

 
Ce signe est vivant dans mon esprit, dans mon cœur, dans mon âme, dans ma chair et ils seront victorieux sur toute voix autre que celle de Mon Seigneur.

Va en Paix, mon frère, et que Dieu t’illumine pour que tu connaisses La Vérité.
Je prierai pour La Lumière de ton âme.

Cyprien quitte la maison en grommelant des menaces que je ne saisis pas bien. Justine le regarde partir avec des larmes de pitié.
Puis elle se retire en prière, après avoir rassuré deux petits vieux, certainement ses parents, qui avaient accouru aussitôt le jeune homme parti.
« Ne craignez rien. Dieu nous protègera et fera de Cyprien l’un des nôtres. Priez vous aussi et ayez Foi ».

 

 

La vision comprend maintenant deux parties, comme si le lieu se divisait en deux. D’un côté je vois la chambre de Justine, de l’autre une pièce de la maison de Cyprien.
La première prie, prosternée devant une simple Croix gravée entre deux fenêtres comme si c’était un dessin ornemental et surmonté de la figure de L’Agneau, flanquée d’un côté par le poisson et de l’autre par une source qui semble puiser son liquide dans les gouttes de sang qui jaillissent de la gorge déchirée de L’Agneau Mystique.

Je comprends qu’il s’agit de figures en vogue du symbolisme Chrétien de cette époque cruelle.

En l’air, au-dessus de Justine prosternée en prière, il règne une luminosité douce qui, bien qu’incorporelle, a l’apparence d’un être angélique.

 

Dans la chambre de Cyprien, en revanche, au milieu d’instruments cabalistiques et magiques, se trouve le même Cyprien. Il est tout occupé à s’affairer autour d’un trépied sur lequel il jette des substances résineuses, je crois, qui produisent de denses volutes de fumée, et à tracer sur elles des signes, tout en murmurant des paroles de quelque rite obscur.

Justine

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La pièce se remplit d’un nuage bleuté qui voile les contours des choses et fait apparaître le corps de Cyprien comme derrière un espace d’eaux tremblotantes.
Il s’y forme un point phosphorescent qui s’agrandit peu à peu jusqu’à atteindre un volume presque semblable à celui d’un corps humain.

 
J’entends des paroles mais je n’en saisis pas le sens. Je vois cependant que Cyprien s’agenouille et montre des signes de vénération comme s’il priait quelqu’un de Puissant. Le nuage disparaît lentement, et Cyprien se retrouve de nouveau seul.

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En revanche, un changement se produit dans la chambre de Justine. Un point phosphorescent qui danse comme un feu follet fait des cercles toujours plus étroits autour de la jeune fille en Prière.

 

Mon conseiller intérieur m’avertit que c’est l’heure de la tentation pour Justine et que cette lumière était un esprit mauvais qui tente d’inciter la vierge de Dieu à la sensualité en suscitant en elle toutes sortes de sensations et de visions mentales.

 

Je ne vois pas ce qu’elle voit. Je me rends seulement compte qu’elle souffre et que, lorsqu’elle est sur le point de fléchir, elle vainc la Puissance occulte en traçant de sa main un signe de Croix sur elle et en l’air avec une petite Croix qu’elle a prise sur sa poitrine.CROIX2

 

La troisième fois, la tentation doit être violente, car Justine s’adosse à La Croix dessinée sur le mur et, de ses deux mains levées devant elle, elle dresse l’autre petite Croix.

 
On dirait un combattant isolé qui se défend le dos au mur, appuyé contre un refuge inébranlable, et tient devant lui un bouclier invincible.
La lumière phosphorescente ne résiste pas à ce double signe et se dissipe.
Justine reste en Prière.

Il y a alors une interruption, car la vision est manifestement coupée. Mais je la retrouve ensuite, avec les mêmes personnages.
La vierge et Cyprien sont toujours présents et discutent ardemment. De nombreuses personnes y assistent et s’unissent à Cyprien pour prier la jeune fille de céder et de se marier, pour libérer la cité d’une pestilence.

Ce n’est pas à moi, répond Justine, de changer d’avis, mais à votre Cyprien. Qu’il se libère, lui, de l’esclavage de son mauvais esprit et la cité sera sauve.

Quant à moi, je reste plus que jamais fidèle au Dieu auquel je crois, et je lui sacrifie tout votre bien à tous.
L’on verra alors si le Pouvoir de Mon Dieu est supérieur à celui de vos dieux et à celui du Mauvais que celui-ci adore.

La foule s’agite, en partie contre Cyprien et en partie contre la jeune fille…que je retrouve plus tard auprès du jeune homme, désormais bien plus adulte et portant les signes Sacerdotaux : Le Pallium et la tonsure circulaire à la place des cheveux ornés et plutôt longs qu’il avait auparavant.

 
Ils se trouvent dans la prison d’Antioche, dans l’attente de leur supplice et Cyprien rappelle à sa compagne une ancienne discussion.

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Voici que s’accomplit maintenant ce que, de différentes manières, nous avions prophétisé.

Ta Croix a remporté La Victoire, Justine. Tu n’as pas été ma femme, mais celle qui m’a enseigné. Tu m’as libéré du mal et conduit à La Vie.
Lorsque l’esprit des ténèbres que j’adorais m’a avoué son impuissance à te vaincre, j’ai compris.

« Elle triomphe par La Croix » m’a-t-il dit. Je n’ai aucun Pouvoir sur elle.

Son Dieu Crucifié est plus Puissant que tout L’Enfer réuni. Il m’a vaincu un nombre infini de fois, et il en ira toujours de même.

 

Celui qui croit en Lui et en
Son Signe évite tous les pièges.

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Seuls ceux qui ne croient pas en Lui et méprisent Sa Croix tombent en notre Pouvoir et périssent dans notre Feu.

Je n’ai pas voulu aller vers ce Feu, mais connaître Le Feu de Dieu qui te rendait si belle et pure, si Puissante et Sainte.

 
Tu es la mère de mon âme et, pour cette raison, je te prie en cette heure de nourrir ma faiblesse par ta force, pour que, ensemble, nous montions vers Dieu.

C’est toi qui est maintenant mon Évêque, mon frère. Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, absous-moi de toute faute afin que, plus Pure que le lys, je te précède dans La Gloire.

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Je te Bénis, je ne t’absous pas, car il n’y a pas de faute en toi. Et toi, pardonne à ton frère tous les pièges qu’il t’a tendus.
Prie pour moi, qui ai fait tant d’erreurs.

 

Ton sang et ton Amour actuel lavent toute trace d’erreur. Mais prions ensemble : Notre Père…

Deux gardiens entrent pour troubler cette noble Prière.

« Les tortures ne vous suffisent-elles toujours pas ??? Vous résistez encore ??? Vous ne sacrifiez pas aux dieux ???

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Nous faisons à Dieu Le Sacrifice de nous-mêmes, au Dieu Vrai, Unique, Éternel et Saint. Donnez-nous La Vie. C’est celle que nous désirons.

Par Jésus-Christ Seigneur du monde et de Rome, par le Roi Puissant devant lequel César n’est que vile poussière, pour le Dieu devant qui s’inclinent les Anges et tremblent les Démons, que la mort nous soit donnée.

Furieux, les bourreaux les jettent à terre, les traînent sans pouvoir les séparer, car les mains de ces deux héros du Christ sont soudées l’une à l’autre.

C’est ainsi qu’ils vont au lieu du martyre, qui semble être l’une des salles des questeurs habituelles.
Et deux coups de tranchant assénés par deux bourreaux musclés coupent ces deux têtes héroïques et donnent à leur âme des ailes pour Le Ciel.

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Jésus dit :

 

L’histoire de Justine d’Antioche et de Cyprien est l’une des plus belles qui témoigne en faveur de Ma Croix.
Celle-ci, l’échafaud baigné de Mon Sang, a accompli d’infinis miracles au cours des siècles. Elle en accomplirait encore si vous aviez Foi en elle.

Mais le miracle de la conversion de Cyprien, cette âme au Pouvoir de Satan qui devient martyr de Jésus, est l’un des plus Puissants et des plus beaux.

Que voyez-vous, vous, les hommes ??? Une adolescente seule tenant une petite Croix dans les mains, et une Croix légère à peine gravée dans le mur.
Une adolescente dont le cœur est réellement convaincu de la Puissance de La Croix et qui se réfugie en Elle (La Croix) pour remporter la victoire.


 

En face d’elle, un homme que le commerce avec Satan a enrichi de tous les vices capitaux. Il est habité par la Luxure, la Colère, le mensonge, l’aveuglement spirituel et l’erreur, et encore par le Sacrilège et L’Union aux Forces Infernales.
Il a, pour l’assister, Le Seigneur de L’Enfer avec toutes ses Séductions.

 

 

 

Eh bien !!! C’est l’adolescente qui remporte la victoire. Et pas seulement cela, mais, contraint par une force invincible, Satan est obligé d’avouer la Vérité et de perdre son disciple.

 

La vierge fidèle ne vainc pas pour elle seule, mais pour toute la cité, libérant Antioche du maléfice qui se répand comme une pestilence et fait périr les habitants.

 

Elle vainc pour Cyprien et fait de lui un serviteur du Christ alors qu’il était serviteur de Satan.

 

Le Démon, la maladie, l’homme,
tous sont vaincus par une main d’adolescente
qui brandit La CROIX.

 

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Vous connaissez peu Ma Martyre. Mais vous devriez la représenter, sa petite main armée de La Croix, debout sur la pierre qui clôt L’Enfer et sous laquelle gronde Satan, vaincu et prisonnier.

 

C’est ainsi que vous devriez vous la rappeler et l’imiter. Car, plus que jamais, Satan parcourt la terre et déchaîne ses forces de Mal pour vous faire périr. Et il n’y a que La Croix qui puisse Le vaincre.

 Rappelez-vous qu’Il a lui-même reconnu : Le Dieu Crucifié est plus Puissant que tout L’Enfer. Il me Vaincra toujours. Celui qui croit en Lui évite tous les pièges.

Ayez Foi, ayez Foi, Mes enfants !!! C’est une question vitale pour vous. Soit vous croyez et tout ira bien pour vous, soit vous ne croyez pas et vous connaîtrez toujours plus le Mal.

 
Vous qui croyez, utilisez ce Signe avec Vénération. Vous qui êtes sceptiques et, par votre doute, l’avez effacé de votre esprit comme sous l’effet de sucs corrosifs (et de fait, le doute est corrosif comme un acide), gravez à nouveau dans votre pensée et votre cœur ce signe qui vous rend sûrs de la protection Divine.

 

Plus l’heure de la réunion avec Dieu est proche, plus il faut que la Foi grandisse. En effet, Satan ne s’est jamais lassé de vous troubler par ses manigances et, comme il est rusé, féroce, flatteur, Il a toujours cherché à vous faire fléchir à force de sourires, de chants, de rugissements, de sifflements, de caresses et de coups de griffes.

 

Mais à l’heure de la mort,
Il augmente ses agissements
pour vous arracher au Ciel.

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C’est bien là l’heure d’étreindre La Croix, pour que les ondes de la tourmente finale de Satan ne puissent vous submerger. 

Ensuite vient La Paix éternelle.

 
Courage Maria (Valtorta). Que La Croix soit ta Force maintenant et à l’heure de ta mort.

 

Que La Croix de la mort,

la dernière Croix de l’homme,
ait deux bras. Que l’un soit Ma Croix,
et l’autre Le Nom de Marie.

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Alors la mort arrive dans La Paix de ceux qui sont délivrés même de la proximité de Satan. Car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Il faut faire connaître cela à beaucoup. Tous, en effet, vous devrez mourir et, tous, vous avez besoin de cet Enseignement pour sortir Vainqueurs de l’ultime piège de celui qui vous hait infiniment.

 

Car Lui, Le Maudit, ne supporte
ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.

 

 

FLEURBRUNE

(dans les Cahiers de 1944)

1er Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Luc17: 20-37
  • Matin :
    • Saint Mathieu 24: 36-51
  • Avant de Saint Qurbana :
    • Psaume 34
    • Genèse 42: 1 à 28
    • Isaïe 1: 10 – 20
    • Saint Qurbana :
    • Actes 3: 20 – 26
  • 20 Viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »

 

    • I Corinthiens 2: 10-16
  • 10 C’est à nous que Dieu, par l’Esprit, en a fait la révélation. Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu.
  • 11 Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qu’il y a en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu.
  • 12 Or nous, ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais l’Esprit qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés.
  • 13 Nous disons cela avec un langage que nous n’apprenons pas de la sagesse humaine, mais que nous apprenons de l’Esprit ; nous comparons entre elles les réalités spirituelles.
  • 14 L’homme, par ses seules capacités, n’accueille pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; pour lui ce n’est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c’est par l’Esprit qu’on examine toute chose.
  • 15 Celui qui est animé par l’Esprit soumet tout à examen, mais lui, personne ne peut l’y soumettre.
  • 16 Car il est écrit : Qui a connu la pensée du Seigneur et qui pourra l’instruire ? Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ !

 

    • Saint Marc 13: 28 -37
  • 28 Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche.
  • 29 De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
  • 30 Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
  • 31 Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
  • 32 Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.
  • 33 Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment.
  • 34 C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.
  • 35 Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ;
  • 36 s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
  • 37 Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.
The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of
Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" 

(St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 
 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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25 mai 2022 3 25 /05 /mai /2022 18:43

Sommaire:

*Lettre du Métropolite

*L'Ascension, Jeudi 26 Mai, lectionnaire

*Neuvaine à l'Esprit Saint, préparatoire à la Pentecôte
*Seigneur,quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme.

*Prière pour demander les douzes fruits du Saint Esprit.

*Homélie de saint Isaac le Syrien pour  la Pentecôte

*CONNAÎTRE L’ESPRIT-SAINT par père Alexandre Schmemann

*ENVOIE SUR NOUS TON ESPRIT-SAINT POUR QUE NOUS AYONS L’UNANIMITÉ  ET LA PAIX (St Silouane)

*LA DOUCEUR DE L’ESPRIT-SAINT par saint Silouane l’Athonite

 

INVOCATION DE L’ESPRIT-SAINT

 

Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité, 
Vous qui êtes partout présent et qui remplissez tout,
Trésor de biens et Donateur de vie,
venez  et demeurez en nous,
purifiez-nous de toute souillure 
et sauvez nos âmes, Vous qui êtes toute bonté.

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (La paix soit avec vous )!
BONNE JOURNÉE À TOUS en ce Mercredi 25 Mai, veille de l'Ascension de Notre Seigneur
Ce 26 Mai, nous faisons commémoraison de celui que l'on qualifiait comme "un ange siégeant sur le Trône de Saint Thomas l'Apôtre des Indes"
On se souvient d'un saint homme complètement dédié à son Dieu et au service de la Sainte Église , d'un grand Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, mort "en odeur de sainteté"...
 

 

Nous sommes persuadé que, près du Seigneur, il veille sur l'Eglise Orthodoxe Malankare tant aux Indes que dans sa diaspora et aussi, bien sûr, sur notre Église-fille pour les Peuples Européens et leurs missions.
Dans la confiance, nous implorons son intercession, celles de Saint Gregorios de Parumala, celle de Saint Julius Alvarez, etc..., pour un avenir de l'Eglise Orthodoxe Indienne et de notre Église missionnaire pour les Peuples Européens et leurs missions .
 

 

"Pour amender, chez un frère, ses nombreux défauts, l'Ancien prenait des exemples dans la nature et dans sa propre vie, et lui disait:
"Sache, mon enfant, que rien ne s'est fait simplement et comme par hasard.
Tout a son but. Et rien ne se produit sans qu'il en existe une raison.
Il n'est pas, ne serait-ce qu'une seule aiguille, qui ne tombe du pin si Dieu ne le veut pas.
C'est pour cela que tu ne dois pas être affligé de ce qui t'arrive.
C'est de cette manière que nous sommes sanctifiés.
Voilà! Toi, tu te trouves affligé du fait des personnes de ta maison.
Tu te mets à la torture tantôt du fait de ta femme, tantôt du fait de tes enfants.
Ce sont ces choses-là pourtant qui t'élèvent vers les hauteurs d'une manière spirituelle.
Si eux n'étaient pas là, toi tu ne progresserais en rien. C'est pour toi que Dieu te les a donnés.
Mais tu me diras, continuait l'Ancien :
" Est-ce une bonne chose de souffrir du fait de ceux qui nous sont chers?"
-Hé, c'est ainsi que Dieu le veut. Et toi, tu es trop sensible et, à cause de la contrariété, tu as mal à l'estomac et au ventre, là en bas.
N'est-ce pas bien ainsi?
- Oui, mais est-ce un mal, Petit Père, demande le frère, d'être sensible?
- Oui, lui répond l'Ancien, c'est un mal d'être très sensible comme toi, car par la contrariété tu crées toutes sortes de maladies du corps. Ne sais-tu pas encore que toutes ces maladies de l'âme sont des démons?
- Non, lui répond le frère.
- Hé bien, apprends-le de moi maintenant", dit l'Ancien en conclusion. " (Saint Porphyre
(Anthologie de conseils spirituels - Edition l'Age d'Homme)

 

Nous nous retrouverons, je l'espère, chers amis, ce prochain Jeudi de L'ascension ( Ce 26 Mai / Mon 36ème anniversaire de sacerdoce) pour le 3ème Pèlerinage du Mois de Marie au Sanctuaire de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde et , avec elle commencer la neuvaine préparatoire à la Pentecôte ( 5 Juin / Ramassage des fidèles de région parisienne la veille, samedi 4 Juin à 17h Place du Châtelet à l'angle du Bar des bords de Seine )
 

 

Par ailleurs, je rappelle à tous ceux qui auraient la possibilité d’y participer que, du Jeudi 26 Mai au Dimanche 29, j’organise une petite RETRAITE SPIRITUELLE DE DÉLIVRANCE ET DE GUERISON avec à 10h 30 Messe et enseignement, l’après-midi visite d’un Sanctuaire marial (Chartres, Notre-Dame de Montligeon, Sainte Anne de Longny,…Un prêtre sera disponible pour Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
Que la Mère de Miséricorde et les Saints de nos Églises Locales intercèdent pour nous devant le Trône de la Grâce de Dieu!
Votre frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose.
 
 
 
~~~~~~~~
PROGRAMME REMIS A JOUR DE NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS
LITURGIQUES (France)
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
¤ Jeudi 26 ASCENSION DE NOTRE-SEGNEUR, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles. SOYEZ TOUS PRESENTS ! Anniversaire de l'ordination sacerdotale de Mor Philipose. (36 ans). VENERATION DES RELIQUES de Saint Ubald (Invoqué contre les emprises du démon) et de Sainte Rita. Distributions des Roses et de l’huile bénies le jour de sa Fête .
¤Dimanche 29 (Programme habituel), Prières à Saint Michel et aux Saints Archanges.
Du Jeudi 26 Mai au Dimanche 29, petite RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON. 10h 30 Messe avec enseignement, l’après midi visite d’un Sanctuaire marial (Chartres, Notre-Dame de Montligeon, Sainte Anne de Longny,…)
Un prêtre sera disponible pour Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
¤Dimanche 5 JUIN, DIMANCHE DE LA PENTECÔTE (Ramassage des fidèles de région parisienne la veille, samedi 4 Juin à 17h Place du Châtelet à l'angle du Bar des bords de Seine ) Quadisha Qurbana (Sainte Messe à 10h30 suivie du programme habituel. SOYEZ TOUS PRESENTS !
NOUVELLE AQUITAINE,
MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇ Dimanche 12 Juin ( Desservant Mor Philipose )
◇ Dimanche 26 Juin (Désservant Père Simon)
ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ Messe le Samedi 11 et 25 Juin
ADRESSE ::
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER. Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
 
Ascension de Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ
 

 

 
Lectionnaire pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie) du Jeudi de l’Ascension de Notre Seigneur conformément à notre Calendrier Liturgique Malankare Orthodoxe :
 
Actes des Apôtres 1 : 4-11 :
• 04 Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche :
• 05 alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. »
• 06 Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »
• 07 Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
• 08 Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
• 09 Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux.
• 10 Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs,
• 11 qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
 
Ephésiens 4: 1-16 :
• 01 Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation :
• 02 ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;
• 03 ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.
• 04 Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit.
• 05 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
• 06 un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.
• 07 À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ.
• 08 C’est pourquoi l’Écriture dit : Il est monté sur la hauteur, il a capturé des captifs, il a fait des dons aux hommes.
• 09 Que veut dire : Il est monté ? – Cela veut dire qu’il était d’abord descendu dans les régions inférieures de la terre.
• 10 Et celui qui était descendu est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux pour remplir l’univers.
• 11 Et les dons qu’il a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent.
• 12 De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ,
• 13 jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude.
• 14 Alors, nous ne serons plus comme des petits enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idées, au gré des hommes qui emploient la ruse pour nous entraîner dans l’erreur.
• 15 Au contraire, en vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ.
• 16 Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux articulations qui le maintiennent, selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l’amour.
 
St Luc 24: 35 à 53 :
• 35 Ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
• 36 Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
• 37 Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
• 38 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
• 39 Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
• 40 Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
• 41 Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
• 42 Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
• 43 qu’il prit et mangea devant eux.
• 44 Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
• 45 Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
• 46 Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
• 47 et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
• 48 À vous d’en être les témoins.
• 49 Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. »
• 50 Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit.
• 51 Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel.
• 52 Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie.
• 53 Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.
 

 INVOCATION DE L’ESPRIT-SAINT

 

Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité, 
Vous qui êtes partout présent et qui remplissez tout,
Trésor de biens et Donateur de vie,
venez  et demeurez en nous,
purifiez-nous de toute souillure 
et sauvez nos âmes, Vous qui êtes toute bonté.

 

Neuvaine à l'Esprit Saint, préparatoire à la
Pentecôte.

 

Introduction

Pourquoi prier l’Esprit Saint, pourquoi faire une neuvaine de prières ?
Parce que sans lui rien, absolument rien, ne peut se faire dans le domaine de la foi.
Parce que le Saint-Esprit aime à être prié avant d'accorder ses grâces, même s'il est assez bon d'agir souvent sans être invoqué.

Voulez-vous vous sauver, voulez-vous vous sanctifier ? Il faut absolument prier le Saint Esprit Prions-le, et nous verrons de plus en plus clair dans notre conscience.
Prions-le, et nous comprendrons de mieux en mieux les choses de la Foi.
Prions-le, et nous aurons le courage de dompter le diable et nos passions. Il nous purifiera de nos fautes et nous serons consolés et réconfortés, car il est l'Esprit consolateur.

Crainte de Dieu, piété, science, force, conseil, intelligence, et sagesse sont les 7 dons de l’Esprit Saint que distingue la tradition et que nous demandons.

Entre l l’Ascension et  la Pentecôte, l’Église, en prière avec la Vierge Marie et les Apôtres, invite chaque fidèle à invoquer plus spécialement l’Esprit-Saint. 

La Sainte Écriture atteste que, durant les neuf jours qui séparent l’Ascension de la Pentecôte, les Apôtres « d’un seul cœur participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, la Mère de Jésus » (Actes 1, 14), en attendant d’être « revêtus d’une force venue d’en haut » (Luc 24, 49). 

N’ayons pas peur de saisir les grandes grâces qui nous sont offertes en faisant cette neuvaine

Prière pour demander les Sept Dons du Saint-Esprit

 

 

Ô Jésus, qui, avant de monter au ciel, avez promis à vos Apôtres de leur envoyer le Saint-Esprit pour les instruire, les consoler et les fortifier, daignez faire descendre en nous aussi ce divin Paraclet.

— Venez en nous, Esprit de la Crainte du Seigneur, faites que nous redoutions par-dessus tout de contrister notre Père Céleste et que nous fuyions les séductions du malin.

— Venez en nous, Esprit de Piété, remplissez nos cœurs de la tendresse la plus filiale pour Dieu et de la mansuétude la plus parfaite à l’égard de nos frères.

— Venez en nous, Esprit de Science, éclairez-nous sur la vanité des choses de ce monde, faites que, voyant en elles des images des perfections divines, nous nous en servions pour élever nos cœurs vers Celui qui les a créés pour notre service.

— Venez en nous, Esprit de Force, donnez-nous le courage de supporter avec patience les souffrances et les épreuves de la vie, et faites-nous surmonter généreusement tous les obstacles qui s’opposeraient à l’accomplissement de nos devoirs.

— Venez en nous, Esprit de Conseil, accordez-nous la grâce de discerner, dans les occasions difficiles, ce que nous devons faire pour accomplir la volonté de Dieu, et ce que nous devons dire pour diriger ceux dont nous sommes les guides.

— Venez en nous, Esprit d’Intelligence, que votre divine lumière nous fasse pénétrer les vérités, et les mystères de la religion, et qu’elle rende notre foi si vive, qu’elle soit l’inspiratrice de tous nos sentiments et de tous nos actes.

— Venez en nous. Esprit de Sagesse, faites que nous goûtions la suavité des choses divines à tel point que notre cœur les aime uniquement et qu’il puise dans cet amour une paix inaltérable.

Gloire au Père qui nous a créés, au Fils qui nous a rachetés, au Saint-Esprit qui nous a sanctifiés.

 

* * * * * *

Prière à NOTRE-DAME du CÉNACLE.

 

O Vierge très sainte du Cénacle, Marie Toute Pure, notre Mère, vous qui, Mère du Fils êtes aussi Mère de Ses frères et sœurs , nous vous en supplions humblement, obtenez-nous les dons du Saint-Esprit, afin qu’unis dans la charité, et persévérant tous ensemble dans la prière, nous puissions, sous votre garde et votre conduite, travailler, par nos soins et nos exemples, au salut des âmes, et mériter ainsi la vie éternelle.
Soyez-nous propice, ô Notre-Dame du Cénacle, dans la nécessité présente ; venez à notre secours et, par vos prières, obtenez-nous cette grâce que nous sollicitons avec ardeur de la toute-puissance et de la miséricorde divines.
Amîn.

Notre-Dame du Cénacle, priez pour nous!

 

 

Premier jour: Prière à l’Esprit sanctificateur

 

Lc 1.26-38 :

« Mais Marie dit à l'ange: «Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme?» L'ange lui répondit: «L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. »

Ô Esprit sanctificateur, je me prosterne devant Vous et je Vous adore dans le plus profond anéantissement de mon âme. Je Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez faites jusqu’à ce jour, et je Vous demande pardon d’y avoir si mal correspondu. 


Ô Esprit-Saint, n’ayez pas égard à mes péchés, mais seulement à Votre infinie miséricorde et à Votre désir si ardent de me sanctifier. Je veux désormais Vous contenter pleinement.

Par le passé, j’ai été un pécheur ingrat, mais il n’en sera plus ainsi à l’avenir.

Je renonce dès maintenant au péché et à toutes les affections terrestres, je veux me consacrer entièrement à Votre amour.


Mais je ne puis rien par moi-même. C’est à Vous, ô Esprit sanctificateur, d’opérer cette grande merveille de faire de moi un saint. Cela ne Vous est pas difficile. Or vous le savez, par mes propres forces, sans Votre grâce, je ne peux rien faire !

Vous avez fait dans le passé de si admirables chefs-d’oeuvre de sainteté. N’est-ce pas Vous qui avez formé le corps et l’âme adorables de Jésus-Christ, chef et modèle de tous les prédestinés, "Premier né d'une multitude de frères" ?

N’est-ce pas Vous encore qui avez mis à l’abri de toute souillure l’âme de la très Sainte Vierge Marie, et L’avez élevée à la plus haute sainteté ?

Et, dans le cours des siècles, combien d’âmes Vous avez préservées du péché, ou purifiées après leurs fautes, pour les conduire ensuite, par Vos dons divins, jusqu’au sommet de la perfection !

Ô Saint-Esprit, ce que Vous avez fait pour d’autres, Vous pouvez le faire aussi pour moi. Non seulement Vous le pouvez, mais Vous le voulez : c’est là Votre mission spéciale, faire de nous des saints.


Ayez donc pitié de moi, pauvre pécheur; ne me rejetez pas, quelque indigne que je sois de Vos bontés. Je ne veux plus mettre obstacle aux opérations de Votre grâce ; je me livre à elle sans réserve.

Lavez-moi dans les larmes de la pénitence et dans le sang de Jésus-Christ mon Rédempteur  et Sauveur.

Éclairez-moi de Vos divines lumières. Embrasez-moi des saintes ardeurs de la charité.

Donnez-moi l’amour de l’oraison et de toutes les vertus que Vous voulez voir en moi.

Ô Père des pauvres, ô Dispensateur des dons célestes, exaucez mon humble prière ; je Vous en conjure, par les mérites du Rédempteur et par l’intercession de Votre chère Épouse, la Sainte Vierge Marie, que nous célébrons ce 31 Mai comme notre Reine.

Faites que je sois tout à Vous comme Vous voulez être tout à moi.

Sanctifiez-moi, conduisez-moi Vous-même au séjour des bienheureux, afin qu’après Vous avoir beaucoup aimé sur la terre, je continue à Vous aimer dans le ciel, conjointement avec le Père et le Fils, pour les siècles des siècles. Amîn.


(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.)

 


Deuxième jour: Prière pour obtenir le don de Crainte

 

Mt 3,13-17 :

« Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l'eau; et voici que les cieux s'ouvrirent: il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu'une voix venue des cieux disait: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur.»

Ô Esprit-Saint, esprit d’amour et de vérité, source adorable de toute perfection, je Vous adore et Vous remercie de tous les bienfaits dont Vous m’avez comblé.

Que de fois, par le passé, je Vous ai contristé et chassé de mon cœur ! j’ai mérité bien souvent d’être abandonné de Vous et précipité dans l’abîme éternel.

Et pourquoi donc ce malheur m’est-il arrivé ?

Parce que la saine crainte de Dieu n’était pas dans mon âme, cette âme dont je vous chassais.

Aujourd’hui, je le regrette sincèrement, je déteste tous mes péchés, j’en ressens la plus vive douleur. Je ne cesserai de les pleurer jusqu’à mon dernier soupir.

Daignez, ô Esprit-Saint, oublier toutes mes ingratitudes.

Accordez-moi, je Vous en supplie, cette crainte salutaire qui m’a tant manqué par le passé.

Qu’elle m’entretienne tout le reste de ma vie dans l’esprit de componction, qu’elle m’inspire une telle haine du péché, que, plus jamais, je ne le laisse rentrer dans mon cœur.

Donnez-moi la crainte filiale qui me pénètre d’un profond respect pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui me fasse éviter les plus petites fautes de peur de Lui déplaire, qui me préserve de la tiédeur à Son service et de la routine dans mes exercices de piété.

Grâce à ce don inestimable de Votre crainte, je serai dans l’abondance de tous les biens ; je mènerai une vie sainte, heureuse, pleine de vertus et de mérites ; je marcherai à grands pas dans le chemin de la perfection.

J’obtiendrai, enfin, la grâce de mourir en prédestiné, et d’aller au ciel jouir des douceurs ineffables que Vous réservez à ceux qui Vous craignent.

Ô Esprit-Saint, je Vous en conjure, au nom et par les mérites de Jésus-Christ, par l’intercession de Votre Épouse sans tache, la très Sainte Vierge Marie, accordez-moi le don précieux de Crainte. Amîn. 
 

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.)

 


Troisième jour: Prière pour obtenir le don de Piété

 

Mt 4, 1-2 :

« Alors Jésus fut emmené au désert par l'Esprit, pour être tenté par le diable. Il jeûna durant 40 jours et 40 nuits. »

Ô Esprit-Saint, abîme de bonté et de douceur, je Vous adore et Vous remercie pour toutes les grâces que Vous m’avez accordées, spécialement de m’avoir revêtu de la sublime dignité d’enfant de Dieu.

Malheureusement, je n’ai pas vécu d’une manière digne de ce grand privilège d'être Baptisé et Chrismé (Confirmé).

Par mes innombrables péchés, je me suis révolté contre mon Père céleste, je Lui ai tourné le dos et me suis rangé parmi Ses pires ennemis.

Mais Vous avez eu pitié de moi, ô Esprit-Saint, Vous m’avez excité au repentir et , par la grâce du Sacrement du Pardon (Confession) avez appliqué à mon âme le pardon que le Christ mon Frère m'avait obtenu dans Sa douloureuse Passion, Vous oignez mes plaies, Vous les guérissez . 

Vous m’avez rendu ma dignité première, mon beau titre d’enfant de Dieu ; soyez-en béni à jamais !

Daignez mettre le comble à Vos bontés, en m’envoyant le véritable esprit des enfants de Dieu : l’esprit de Piété, qui me donne, pour Dieu, des sentiments de filial amour et de douce confiance, et, pour le prochain, un cœur tendre et compatissant.

Esprit-Saint, divin consolateur des âmes, je Vous supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession de la Vierge Marie ma Mère, daignez attendrir mon cœur si dur et si insensible.

Bannissez-en la défiance à l’égard de Dieu et ces craintes exagérées qui ôtent le courage et la ferveur ; chassez-en aussi l’envie et la rudesse pour le prochain, si contraires à l’amour qui doit régner entre frères.

Alors, ô Esprit-Saint, le service de Dieu me sera agréable, son joug me paraîtra doux et léger, mes rapports avec le prochain seront empreints de la céleste suavité de Votre onction, je courrai dans la voie de Vos commandements, parce que Vous aurez dilaté mon cœur.

Ô Marie, Mère de Miséricorde et tendre Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le beau don de Piété. Amîn.

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.) 

 

 


Quatrième jour: Prière pour obtenir le don de Science

 

Ac 11, 15-16 :

«Or, à peine avais-je commencé à parler que l'Esprit Saint tomba sur eux, tout comme sur nous au début. Je me suis alors rappelé cette parole du Seigneur: Jean, disait-il, a baptisé avec de l'eau mais vous, vous serez baptisés dans l'Esprit Saint. »

Ô Esprit-Saint, Dieu de lumière et d’amour, je Vous adore et Vous remercie de tous Vos bienfaits, spécialement de m’avoir donné une intelligence pour Vous connaître et un cœur pour Vous aimer.

Du fond de l’abîme de ténèbres où je suis plongé, je crie vers Vous, Vous suppliant de projeter sur moi les rayons lumineux du don de Science.

Sans cette divine clarté, je m’égarerai encore, comme je l’ai fait si souvent par le passé, et je me perdrai pour toute l’éternité, en cherchant mon bonheur dans les créatures et en mettant en elles ma fin dernière.

Avec le don de Science, au contraire, je ne verrai dans les choses créées que des moyens d’aller à Dieu ; je n’en userai que pour autant qu’elles me conduiront à Lui, et je m’en abstiendrai, si elles doivent m’en détourner.

Alors, je serai saintement indifférent à la richesse ou à la pauvreté, à l’honneur ou au mépris, à la santé ou à la maladie, à une vie longue ou à une vie courte ; je n’aimerai et ne chercherai en toute chose que l’adorable volonté de Dieu.

Et, quand il plaira à cette sainte volonté que je sois dans la douleur et l’humiliation, éclairé par le don de Science sur le prix des tribulations, je les embrasserai avec joie, comme des moyens de trouver Dieu plus sûrement et de Le posséder plus parfaitement.

Ainsi, rien au monde ne me détournera plus de ma fin dernière ; tout, au contraire, servira à me faire avancer, à Le connaître plus clairement, à L’aimer plus ardemment, à Le servir plus fidèlement, en attendant que j’aille, enfin, Le posséder dans le ciel, et qu’à la lumière de la gloire, je Le contemple face à face et L’aime parfaitement pendant toute toute l’éternité. 

Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi la Science qui fait les Saints. Amîn.

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.) 


 


Cinquième jour: Prière pour obtenir le don de Force

 

Ac 2, 1-21 :

« Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. »

Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui avez si merveilleusement transformé les Apôtres en les rendant, de faibles et timides , tellement forts et intrépides qu’aucune puissance créée ne put jamais les ébranler ; Vous qui avez soutenu et soutenez encore maintenant les martyrs dans leurs supplices, les saints confesseurs dans leurs travaux et leurs combats, et avez aidé tant d’âmes à boire au calice de la douleur ; voyez humblement prosternée devant Vous la plus faible et la plus misérable de Vos créatures.

Ah ! si je Vous avais toujours invoqué dans le danger et dans la tentation, jamais je n’aurais eu le malheur de Vous offenser.

Mais le mal est fait, je n’ai plus qu’à le regretter et à le pleurer. Je ne veux plus à l’avenir me fier à mes propres forces ; c’est pourquoi, j’implore Votre puissant secours.

Ô Esprit-Saint, c’est en Vous seul que j’espère, c’est de Vous seul que j’attends mon salut.

Communiquez-moi, je Vous en conjure, Votre don de Force qui me rende invincible.

Alors, je ne craindrai plus mes ennemis, Vous me ferez la grâce de les vaincre entièrement et toujours ; je ne craindrai plus les travaux, quelque pénibles qu’ils puissent être, Vous me donnerez le courage de m’y livrer avec une ardeur infatigable ;

je ne craindrai plus les mépris et les souffrances, Votre divine onction me les fera endurer avec patience et avec joie ;

je ne craindrai plus même la mort, Vous me soutiendrez à cette heure suprême, et je l’accepterai généreusement en union avec celle de mon Sauveur sur la croix.

J’irai alors dans le ciel jouir des fruits glorieux de mes travaux, de mes souffrances et de mes combats.

Tout l’honneur en reviendra à Vous, ô Esprit-Saint, ainsi qu’au Père et au Fils.

Je Vous en bénirai éternellement avec la multitude des Anges et des Saints.

Ô Marie, Mère de Miséricorde, Vous qui êtes la Femme forte et la chaste Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le don de Force. Amîn.

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.) 

 


Sixième jour: Prière pour obtenir le don de Conseil

 

Jn 14, 13-17 :

« Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements; et je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu'il soit avec vous à jamais, l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas ni ne le reconnaît. Vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous et qu'il est en vous ».

Ô Esprit-Saint, qui, dans Votre amour infini, voulez être notre guide dans les sentiers de "cette vie des ombres de la vraie vie qui est en Dieu", afin de nous conduire sûrement à notre fin dernière, je Vous adore et Vous remercie des charitables conseils que Vous m’avez donnés jusqu’à ce jour.

Que ne les ai-je toujours suivis ! Je n’aurais pas en ce moment tant de fautes à me reprocher.

J’ai trop souvent préféré me laisser conduire par l’ange des ténèbres, par mes sens et mes passions.

Je reconnais et je déplore amèrement les tristes écarts qui ont résulté de cette incroyable folie.

Esprit d’amour et de miséricorde, ayez pitié de moi et pardonnez-moi.

Je reviens à Vous et je ne veux plus d’autre guide que Vous.

Me voici, résolu de Vous suivre partout où il Vous plaira de me conduire. Parlez, Seigneur, Votre serviteur Vous écoute.

Montrez-moi la voie dans laquelle Vous voulez que je marche, indiquez-moi Vos sentiers.

Que Votre don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que Vous m’avez tracée.

Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à Vos yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté.

Qu’il me mette, enfin, en possession de ma fin dernière, et que je repose en elle éternellement, dans la contemplation et l’amour du Père, du Fils et de Vous-même. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde, qui êtes invoquée comme "Mère du Bon Conseil" en vertu de votre parfaite correspondance humaine  aux motions du Saint-Esprit, avant l'Incarnation du Verbe, pendant le temps de Sa vie terrestre et après Sa Résurrection et Son Ascension; obtenez-moi le don de Conseil afin que, par ma fidélité à la Tradition Apostolique, je mette mes pas dans les vôtres qui, quoique Mère et Modèle, viviez en fille de l'Eglise, après l’Ascension de Notre Seigneur et ne dévie pas du Chemin qui me conduit à Dieu . Amîn.

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.) 

 


Septième jour: Prière pour obtenir le don d’Intelligence

 

Ac 1, 12-15 :

« Alors, du mont des Oliviers, ils s'en retournèrent à Jérusalem ; la distance n'est pas grande : celle d'un chemin de sabbat. Rentrés en ville, ils montèrent à la chambre haute où ils se tenaient habituellement. C'étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée, Simon le Zélote,et Jude fils de Jacques.Tous, d'un même cœur,étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie mère de Jésus, et avec ses frères. »

Ô Esprit-Saint, qui Vous plaisez à faire briller Votre lumière sur les âmes humbles, droites et pures, tandis que Vous la refusez aux orgueilleux, aux prudents du siècle et à tous ceux qui sont esclaves de leurs passions ; je ne mérite pas que Vous m’éclairiez, moi si orgueilleux, si misérable et si sensuel.

Les péchés innombrables que j’ai commis, mes attaches aux créatures, mes passions immortifiées ont accumulé sur mon âme d’épais nuages que les rayons de Votre lumière ne peuvent pénétrer.

Oh ! je Vous en supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession toute-puissante de Votre chère Épouse, la très Sainte Vierge Marie, daignez dissiper ces nuages, en me pardonnant tous mes péchés, en détachant entièrement mon cœur des affections terrestres.

Faites briller sur mon âme, malgré son indignité, les célestes rayons du don d’Intelligence, afin qu’elle découvre les beautés cachées des vérités de la foi et des mystères de la religion.

À la vue de ces splendeurs, mon cœur s’enflammera d’amour pour Dieu et de zèle pour Le faire aimer aussi des autres ; il fera ses délices de la prière et de l’oraison, il soupirera sans cesse après la Beauté incréée, après le face à face divin.

Ô Esprit-Saint, ne méprisez pas ma prière, ne me laissez pas plus longtemps dans l’obscurité.

Accordez-moi le don d’Intelligence : alors, je vivrai d’une vie nouvelle, d’une vie d’amour et de ferveur, en attendant que j’aille vivre auprès de Vous dans le ciel de la vie des bienheureux.

Ô Marie, Mère de Miséricorde, Épouse chérie de l’Esprit de vérité, obtenez-moi, je Vous prie, le don précieux de l’Intelligence spirituelle.

Amîn.

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.) 

 


Huitième jour: Prière pour obtenir le don de Sagesse

 

Ep 2, 19-22 :

« Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des hôtes; vous êtes concitoyens des saints, vous êtes de la maison de Dieu. Car la construction que vous êtes a pour fondation les apôtres et prophètes, et pour pierre d'angle le Christ Jésus lui-même. En lui toute construction s'ajuste et grandit en un temple saint, dans le Seigneur; en lui, vous aussi, vous êtes intégrés à la construction pour devenir une demeure de Dieu, dans l'Esprit. »

Ô Esprit Saint, qui, par Votre don admirable de Sagesse, élevez les âmes à la plus haute sainteté, en les unissant étroitement à leur fin suprême, j’ai honte de paraître devant Vous, moi, misérable pécheur.

Que de fois, aveugle que j’ai été, n’ai-je pas mis ma fin dernière dans les créatures en cherchant en elles les satisfactions que désirait mon cœur !

J’ai été sage de cette sagesse diabolique et charnelle qui n’est à Vos yeux qu’abomination et folie.

Aujourd’hui, éclairé de Votre divine lumière, je reconnais mes égarements, je les déplore du fond de mon cœur et les déteste sincèrement.

Quelle que soit mon indignité, envoyez-moi, s’il Vous plaît, la divine Sagesse.

Elle seule m’apprendra à ne plus goûter que Dieu et les choses de Dieu, à juger toutes les choses d’après le rapport qu’elles ont avec Lui ; alors, tous les biens et tous les plaisirs de la terre ne m’inspireront plus que du dédain.

Dieu seul sera l’objet de tous mes soupirs, de tout mon amour. L'amour de Dieu, désormais, illuminera et orientera mes passions et mes attaches temporelles

Oui, je L’aimerai, ce seul et unique Bien, Bien suprême et éternel.

Je m’unirai à Lui, je me transformerai en Lui, et, ne pouvant pas encore Le posséder et Lui ressembler dans la béatitude, je Le posséderai et Lui ressemblerai, du moins, en suivant le Christ se renonçant par amour des âmes.

Que mon ambition soit, désormais, de reproduire en moi l’image de l’Homme-Dieu, en aimant et en accueillant le mépris et la souffrance.

Je ne dirai plus alors : « Qui me donnera des ailes et je m’envolerai et je me reposerai, » car, ces ailes, Votre don de Sagesse me les aura données.

Grâce à elles, j’arriverai au but de mes ardents désirs.

Comme Votre épouse fidèle, je pourrai dire en toute vérité : « J’ai trouvé Celui que mon cœur aime, je Le tiendrai et ne Le quitterai pas. »

Ô Marie, Siège du Christ, Sagesse Éternelle, obtenez-moi ce don inestimable qui me fera trouver le ciel dès cette terre. Amîn.

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.) 

 


Neuvième jour: Prière à Marie, Épouse chérie du Saint-Esprit

 

Rm 8, 16-1 :

« L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui ».

Ô Marie, Mère de Miséricorde et très digne Épouse du Saint-Esprit , Vous qui, dès le premier moment de Votre existence, avez été ornée des dons du Saint-Esprit et les avez fait admirablement fructifier par une fidélité constante et un amour toujours croissant, daignez jeter un regard de compassion sur Votre enfant si pauvre, si indigne, prosterné ici à Vos pieds.

Je le confesse, à ma honte et à ma confusion, j’ai bien des fois, par mes péchés, contristé le Saint-Esprit et perdu le trésor de Ses dons; j’ai été cause de la Passion et de la mort de Votre divin Fils; j’ai abreuvé d’amertume Votre Cœur maternel.

Ô Mère de miséricorde et Mère de l'Eglise, je m’en repens de tout mon cœur, obtenez-moi le pardon, oubliez toutes les peines que je Vous ai faites.

Je suis résolu de me donner à Dieu sans réserve.

Ô Marie, qui, par Vos ardents désirs et Vos prières ferventes, avez autrefois attiré le Saint-Esprit sur les Apôtres, priez-Le aussi pour moi.

Par les mérites de Vos sept douleurs, obtenez-moi les sept dons du Saint-Esprit, ainsi que la grâce d’y correspondre fidèlement.

Obtenez-moi le don de Crainte, qui me fasse pleurer le reste de ma vie les péchés que j’ai commis, et éviter désormais tout ce qui déplaît à Dieu.

Obtenez-moi le don de Piété, qui me pénètre, à l’égard du Père céleste, d’une tendre confiance et d’un filial amour; qu’il me fasse trouver, par sa douce onction, le joug du Seigneur léger et suave.

Obtenez-moi le don de Science, qui m’élève vers Dieu par le moyen des créatures, et m’apprenne l’art difficile d’en user ou de m’en abstenir selon qu’elles me conduisent à ma fin dernière ou qu’elles m’en détournent.

Obtenez-moi le don de Force, qui me rende capable de vaincre toutes les tentations du démon, d’accomplir toujours parfaitement mes devoirs et de souffrir généreusement toutes les tribulations de cette vie.

Obtenez-moi le don de Conseil, qui me fasse choisir constamment les moyens les mieux appropriés à ma fin dernière et me fasse discerner, dans les occasions difficiles, ce qu’il faut faire pour plaire à Dieu.

Obtenez-moi le don d’Intelligence, qui me découvre la splendeur des vérités et des mystères de notre sainte religion.

Obtenez-moi, enfin, le don de Sagesse, qui me fasse connaître le vrai bonheur, porter sur toute chose un jugement sain, goûter Dieu et Sa très sainte volonté en tout.

Ô Vierge fidèle, faites que je ne perde plus jamais ces dons si précieux; mais qu’à Votre exemple, je les conserve et les fasse fructifier jusqu’à la mort.

Faites, enfin, ô douce Mère, qu’après m’être laissé diriger en cette vie par le Saint-Esprit, j’aie le bonheur d’être introduit par Sa motion dans le ciel, pour aimer et louer à jamais, en union avec Vous, Le Dieu Unique et adorable : Père, Fils et Saint Esprit. Amîn.

(Une tradition veut qu'on dise ensuite 7 Je Vous salue, Marie, 7 Gloire au Père pour honorer les sept dons du Saint Esprit.) 

 

Saint Isaac le Syrien
 
 

 


Saint Isaac le Syrien, moine et évêque de Ninive, vivant au VII, siècle, est l'un des plus grands spirituels de l'Orient chrétien.

Pour celui qui s'abandonne à l'Esprit Saint, la prière devient ininterrompue, comme une respiration car c'est l'Esprit lui-même qui prie en lui.

 
 

 

   


Seigneur,
quand ton Esprit Saint
vient habiter dans un homme,
cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse.

Qu'il dorme, qu'il Veille,
dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre.

Qu'il mange, qu'il boive,
qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur.

La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue.

Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée.

Car le silence d'un homme qui est devenu libre
est en lui-même déjà prière.

Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu.

Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète,
chante pour Toi l'Invisible.

Prière pour demander les Douze fruits du Saint-Esprit (*).

Ô Esprit-Saint, Amour éternel du Père et du Fils, daignez m’accorder

le fruit de Charité, qui m’unisse à Vous par l’amour ;

le fruit de Joie, qui me remplisse d’une sainte consolation ;

le fruit de Paix, qui produise en moi la tranquillité de l’âme ;

le fruit de Patience, qui me fasse supporter humblement tout ce qui peut contrarier mes goûts particuliers ;

le fruit de Bénignité, qui me porte à soulager les nécessités de mon prochain ;

le fruit de Bonté, qui me rende bienfaisant envers tous ;

le fruit de Longanimité, qui empêche que je me rebute d’aucun délai ;

le fruit de Douceur, qui calme en moi tout mouvement de colère, arrête tout murmure, réprime toute susceptibilité dans mes rapports avec le prochain ;

le fruit de Foi, qui m’engage à croire, avec une ferme assurance, la sainte Parole de Dieu ;

le fruit de Modestie, qui règle mon extérieur ;

les fruits de Continence et de Chasteté, qui conservent mon corps dans la sainteté qui convient à votre temple, en sorte qu’après avoir, avec votre assistance gardé mon cœur pur sur la terre, je mérite en Jésus-Christ, selon les paroles de l’Évangile, de voir à jamais mon Dieu dans le séjour de la gloire.

 

Amîn !

(*) inspirée par l’épître de Saint Paul aux Galates (V, 22-23).

 

 

Homélie de saint Isaac le Syrien pour  la Pentecôte

Les disciples se trouvaient réunis dans la chambre haute…. « Et ils se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de parler ».

O chambre haute, qui es devenue un pétrin, où fut jeté le levain qui fit lever d’univers entier ! O chambre haute, qui es devenue la mère de toutes les Eglises ! O sein merveilleux qui as enfanté des temples pour la prière ! O chambre haute qui as vu le miracle du buisson : Moïse s’émerveilla de voir un buisson où brûlait le feu et qui ne se consumait pas. venez donc voir des membres de chair se réjouir au milieu des langues de feu !
O chambre haute, qui étonnas Jérusalem par un prodige bien plus grand que le prodige de la fournaise, lequel émerveilla les habitants de Babylone !

Le feu de la fournaise brûlait les gens de l’extérieur, mais épargnait ceux de l’intérieur ; le feu de la chambre haute rassemblait ceux du dehors désireux de le voir, et il réconfortait ceux du dedans. Le feu de la fournaise, c’est à l’extérieur des corps des saints qu’il brûlait, mais celui de la chambre haute, c’est au fond des cœurs des apôtres qu’il flambait. O feu dont la venue était accompagnée d’une voix, dont le silence répandait la lumière, et qui  établissait les cœurs dans l’action de grâce !

Or, les apôtres étaient là, assis, attendant la venue de l’Esprit. Ils étaient comme les soldats d’un roi qui attendent le moment où ils pourront revêtir leur armure pour marcher au combat. Ils étaient là comme des flambeaux qui guettent le moment où ils pourront être allumés par l’Esprit Saint et éclairer toute la création par leur enseignement. Ils étaient là comme des paysans qui portent la semence dans le pan de leur manteau et qui guettent le moment où ils recevront l’ordre de semer. Ils étaient là comme des commerçants pleins de zèle, attendant le moment où ils pourront se mettre en marche pour distribuer au monde leurs trésors. Ils étaient là comme des marins dont la barque est ancrée au port du commandement du Fils et qui attendent qu’un vent doux souffle pour eux. Ils étaient là comme des bergers qui viennent de recevoir leur houlette des mains du grand Pasteur de tout le troupeau et qui guettent le moment où les troupeaux leurs seront donnés en partage.

« De toutes les nations qui sont sous le ciel, il se trouvait donc là des gens réunis » par l’action de l’Esprit et « ils entendaient parler dans leurs propres langues » et ils disaient :
«  Ces gens-là ne sont-ils pas des galiléens ? » Comment parlent-ils dans nos langues ?… Ces gens-là ont bu du vin et ils sont ivres ». Vous avez dit la vérité, mais ce n’est pas ce que vous croyez. Ce n’est pas du vin des vignes qu’ils ont bu. C’est un breuvage nouveau qui leur coule du ciel. C’est un vin récemment pressé sur le Golgotha. Les Apôtres le firent boire et ils enivrèrent ainsi la création. C’est un vin que pressèrent les bourreaux à la Croix. Ceux-ci n’en burent pas mais c’est un vin qui fut donné aux croyants pour le pardon…

… Le prophète avait crié : « dans les derniers jours, je répandrai mon Esprit sur toute chair et ils prophétiseront ».

Le Père a promis, le Fils a agi et l’Esprit a accompli… O merveille que réalisa l’Esprit par sa venue !

 

Isaac le Syrien, moine et évêque de Ninive, VIIème siècle

 

 

CONNAÎTRE L’ESPRIT-SAINT

par père Alexandre Schmemann

Que signifie connaître l’Esprit-Saint, avoir l’Esprit-Saint, être en lui ? La meilleure façon de répondre à cette question est de comparer la connaissance du Saint-Esprit à celle du Christ. Il va de soi que pour connaître le Christ, l’aimer, l’accepter en tant que sens ultime, teneur et joie de ma vie, je dois d’abord savoir certaines choses concernant le Christ. Personne ne peut croire en Christ sans avoir entendu parler de lui et de son enseignement, et c’est cette connaissance concernant le Christ que nous recevons par la prédication apostolique, par l’Évangile et par l’Église. Mais il n’est pas exagéré de dire que pour ce qui est du Saint-Esprit, cette séquence – connaissance concernant, puis connaissance du et enfin communion avec – est inversée. Nous ne pouvons rien connaître simplement concernant le Saint-Esprit. Même le témoignage de ceux qui l’ont vraiment connu et ont été en communion avec lui ne signifie rien pour nous si nous n’avons pas eu la même expérience. Que peuvent en effet signifier les mots qui, dans la prière eucharistique de saint Basile, désignent le Saint-Esprit : «... Le Don d’adoption, la Promesse de l’héritage à venir, les prémisses des biens éternels, la Force vivifiante, la Source de sanctification... » ?

Quand un ami a demandé à saint Séraphim de Sarov de lui expliquer le Saint-Esprit, le saint ne lui a pas donné d’explication, mais lui a fait partager une expérience que son disciple a décrite comme une « extraordinaire douceur », une « extraordinaire joie dans tout mon cœur », une « extraordinaire chaleur » et une « extraordinaire suavité », et qui est l’expérience du Saint-Esprit ; car, comme l’a dit saint Séraphim, « quand l’Esprit de Dieu descend sur l’homme et le recouvre de sa plénitude, l’âme humaine déborde d’une joie inexprimable parce que l’Esprit de Dieu transforme en joie tout ce qu’il touche ».

Tout cela signifie que nous connaissons le Saint-Esprit par sa présence en nous, présence qui se manifeste principalement par une joie, une paix et une plénitude ineffables. Même dans le langage ordinaire, ces mots – joie, paix, plénitude – impliquent quelque chose qui est justement ineffable, qui de par sa nature même est au-delà des mots, des définitions et des descriptions. Ils se rapportent à ces moments de la vie où la vie est pleine de vie, où il n’y a ni manque ni, donc, désir de quoi que ce soit, où il n’y a ni angoisse, ni crainte, ni frustration. L’homme parle toujours de bonheur et, en vérité, la vie est la quête du bonheur, l’aspiration à la plénitude. On peut donc dire que la présence du Saint-Esprit est l’accomplissement du vrai bonheur. Et comme ce bonheur ne résulte pas d’une « cause  » identifiable et extérieure, ce qui est le cas de notre pauvre et fragile bonheur terrestre qui disparaît quand disparaît la cause qui l’a produit, comme il ne résulte de rien qui soit de ce monde, et pourtant se traduit par de la joie au sujet de toutes choses, ce bonheur-là doit être le fruit en nous de la venue, de la présence et du séjour de quelqu’un qui lui-même est Vie, Joie, Paix, Beauté, Plénitude, Félicité.

Ce « Quelqu’un » est le Saint-Esprit. Il n’y a pas d’icône de lui, aucune représentation, parce qu’il n’a pas été fait chair, qu’il ne s’est pas fait homme. Et pourtant, quand il vient et qu’il est présent en nous, tout devient son icône et sa révélation, communion avec lui, connaissance de lui. Car c’est lui qui fait que la vie est vie, que la joie est joie, que l’amour est amour et la beauté, beauté, et qui par conséquent est la Vie de la vie, la Joie de la joie, l’Amour de l’amour et la Beauté de la beauté, qui, étant au-dessus et au-delà de toute chose, fait de l’ensemble de la création le symbole, le sacrement, l’expérience de sa présence : rencontre de l’homme avec Dieu et sa communion avec lui. Il n’est pas « à part » ou « ailleurs » parce que c’est lui qui sanctifie toutes choses, mais il se révèle lui-même dans cette sanctification comme étant au-delà du monde, au-delà de tout ce qui existe. Grâce à la sanctification, nous le connaissons vraiment, lui et non un divin et impersonnel Cela, bien que les mots humains ne puissent pas définir et donc isoler sous forme d’objet Celui dont la révélation même en tant que Personne est qu’il révèle chacun et toute chose comme unique et personnel, comme sujet et non objet, transforme toutes choses en une rencontre personnelle avec le divin et ineffable « tu ».

Le Christ a promis que le couronnement de son oeuvre de salut serait la descente, la venue du Saint-Esprit. Le Christ est venu pour rétablir en nous la vie que nous avons perdue dans le péché, pour nous donner de nouveau la vie en abondance (Jn 10,10). Et le contenu de cette vie et donc du Royaume de Dieu est le Saint-Esprit. Quand il vient, le dernier et grand jour de la Pentecôte, c’est la vie en abondance et le Royaume de Dieu qui sont vraiment inaugurés, c’est-à-dire qui nous sont manifestés et communiqués. Le Saint-Esprit, que le Christ a eu de toute éternité comme sa Vie, nous est donné comme notre vie. Nous restons dans ce monde, nous continuons à partager son existence mortelle ; pourtant, parce que nous avons reçu le Saint-Esprit, notre vraie vie est cachée avec le Christ en Dieu (Col 3,3) et nous sommes déjà et maintenant participants du Royaume éternel de Dieu, Royaume qui, pour ce monde, est encore à venir.

Nous comprenons maintenant pourquoi, lorsque vient le Saint-Esprit, il nous unit au Christ, nous fait entrer dans le Corps du Christ, fait de nous des participants de la Royauté, de la Prêtrise et de la Prophétie du Christ. Car le Saint-Esprit, étant la Vie de Dieu, est vraiment la Vie du Christ ; il est, de manière unique, son Esprit. Le Christ, en nous donnant sa Vie, nous donne le Saint-Esprit ; et le Saint-Esprit, en descendant sur nous et en demeurant en nous, nous donne Celui dont il est la Vie.

Tel est le don du Saint-Esprit, la signification de notre Pentecôte personnelle dans le sacrement de la sainte onction. Il nous scelle – c’est-à-dire fait, révèle, confirme – membres de l’Église, Corps du Christ, citoyens du Royaume de Dieu, participants du Saint-Esprit. Et par ce sceau, il nous donne vraiment notre propre identité, ordonne chacun de nous pour que nous soyons ce que Dieu, de toute éternité, veut que nous soyons, révélant notre véritable personnalité et donc notre unique accomplissement.

Le don est accordé pleinement, en abondance, à profusion : Dieu donne l’Esprit sans mesure (Jn 3,34), et : De sa plénitude, tous nous avons reçu, et grâce sur grâce (Jn 1,16). Maintenant, nous devons nous l’approprier, le recevoir vraiment, le faire nôtre. C’est le but de la vie chrétienne.

Nous disons « vie chrétienne » et non « spiritualité » parce que ce dernier mot est devenu aujourd’hui ambigu et trompeur. Pour beaucoup, il implique une activité mystérieuse et autonome, un secret qu’il est possible de percer par l’étude de certaines techniques spirituelles. Le monde aujourd’hui est le théâtre d’une quête inquiète de spiritualité et de mysticisme et, dans cette quête, tout est loin d’être sain – fruit de cette sobriété spirituelle qui a toujours été la source et le fondement de la véritable tradition spirituelle chrétienne. Trop de sages et soi-disant maîtres spirituels, exploitant ce qui est souvent une authentique et ardente quête de l’Esprit, entraînent en fait leurs disciples dans de dangereuses impasses spirituelles.

Il importe donc, à la fin de ce chapitre, d’affirmer une fois de plus que l’essence même de la spiritualité chrétienne est qu’elle porte sur la vie tout entière. La vie nouvelle que saint Paul définit comme étant vivre par l’Esprit et marcher sous l’impulsion de l’Esprit (Ga 5,25) n’est pas une autre vie et n’est pas un succédané ; c’est la même vie qui nous est donnée par Dieu, mais renouvelée, transformée et transfigurée par le Saint-Esprit. Tout chrétien – qu’il soit moine dans un ermitage ou un engagé dans les activités du monde – est appelé à ne pas diviser sa vie en spirituel et matériel, mais à lui rendre son intégralité, à la sanctifier tout entière par la présence du Saint-Esprit. Si saint Séraphim de Sarov est heureux dans ce monde, si sa vie terrestre était devenue en fin de compte un lumineux torrent de joie, s’il jouissait de chaque arbre et de chaque animal, s’il accueillait chacun de ceux qui venaient à lui en l’appelant « ma joie », c’est parce qu’en tout cela il voyait avec ravissement Celui qui est infiniment au-delà de tout et pourtant rend tout expérience, joie et plénitude de sa présence.

Le fruit de l’Esprit est amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi... (Ga 5,22). Ce sont là les éléments de la spiritualité authentique, le but de tout véritable effort spirituel, la voie de la sainteté qui est le but ultime de la vie chrétienne. « Saint » plutôt qu’« Esprit » est le terme qui définit le Saint-Esprit, car l’Écriture parle aussi des « esprits du mal »Et comme c’est le nom de l’Esprit Divin, il est impossible de lui donner une définition en langage humain. Il n’est pas synonyme de perfection et bonté, vertu et fidélité, bien qu’il contienne et implique aussi tout cela. Il est la fin de tout langage humain parce qu’il est la Réalité elle-même dans laquelle tout ce qui existe trouve son accomplissement.

« Un Seul est Saint ». Et pourtant, c’est sa sainteté que nous avons reçue comme étant vraiment le nouveau contenu de notre vie dans l’onction du Saint-Esprit lui-même ; et c’est par sa sainteté, en nous élevant sans cesse en elle que nous pouvons réellement transformer et transfigurer, rendre pleine et sainte la vie que Dieu nous a donnée.

Extrait du livre du père Alexandre Schmemann
D'eau et d'Esprit : Étude liturgique du baptême,
Desclée de Brouwer (Théophanie), 1987.

 

 

 

ENVOIE SUR NOUS TON ESPRIT-SAINT POUR QUE NOUS AYONS L’UNANIMITÉ  ET LA PAIX

Seigneur, envoyez sur nous Votre Esprit-Saint, car on ne Vous connaît, Vous, et tout ce qui Vous appartient, que par le Saint-Esprit que Vous avez donné au commencement à Adam, puis aux saints prophètes et ensuite aux chrétiens.

Seigneur, faites connaître à tous les peuples Votre amour et la douceur du Saint-Esprit, pour que les hommes oublient la douleur de la terre, qu’ils abandonnent tout mal et s’attachent à Vous avec amour, et qu’ils puissent vivre en paix, accomplissant pour Votre Gloire Votre sainte volonté.

Ô Seigneur, daignez nous accorder les dons du Saint-Esprit, afin que nous connaissions Votre Gloire et que nous vivions sur terre dans la paix et dans l’amour, afin qu’il n’y ait ni haine, ni guerre, ni ennemis, mais que seul règne l’amour. Ainsi on n’aura plus besoin ni d’armées, ni de prisons, et, pour tous, il sera facile de vivre sur terre.

Seigneur, écoutez ma prière, faites que tous les peuples de la terre Vous connaissent par la Saint-Esprit.

( Saint Silouane l’Athonite )

 

LA PRÉSENCE DE L’ESPRIT-SAINT

par Saint Séraphim de Sarov

Extraits de « L'entretien avec Motovilov »

Comment alors, demandai-je au Père Séraphim, pourrais-je reconnaître en moi la présence de la grâce du Saint-Esprit ?

C'est fort simple, répondit-il. Dieu dit : Tout est simple pour celui qui acquiert la Sagesse (Pr 14,6). Notre malheur, c'est que nous ne la recherchons pas, cette Sagesse divine qui, n'étant pas de ce monde, n'est pas présomptueuse. Pleine d'amour pour Dieu et pour le prochain, elle façonne l'homme pour son salut. C'est en parlant de cette Sagesse que le Seigneur a dit : « Dieu veut que tous soient sauvés et parviennent à la Sagesse de la vérité » (1 Tm 2,4). A ses Apôtres qui manquaient de cette Sagesse, il dit : Combien vous manquez de Sagesse ! N'avez-vous pas lu les Écritures ? (Lc 24,25-27). Et l'Évangile dit qu'il « leur ouvrit l'intelligence afin qu'ils puissent comprendre les Écritures. » Ayant acquis cette Sagesse, les Apôtres savaient toujours si, oui ou non, l'Esprit de Dieu était avec eux et, remplis de cet Esprit, affirmaient que leur oeuvre était sainte et agréable à Dieu. C'est pourquoi, dans leurs Épîtres, ils pouvaient écrire : Il a plu au Saint-Esprit et à nous... (Ac 15,28), et c'est seulement persuadés qu'ils étaient de sa présence sensible, qu'ils envoyaient leurs messages. Alors, ami de Dieu, vous voyez comme c'est simple ?

Je répondis : Quand même, je ne comprends pas comment je peux être absolument sûr de me trouver dans l'Esprit-Saint ? Comment puis-je moi-même déceler en moi sa manifestation ?

Le Père Séraphim répondit : Je vous ai déjà dit que c'était très simple et je vous ai expliqué en détail comment les hommes se trouvaient dans l'Esprit-Saint et comment il fallait comprendre sa manifestation en nous... Que vous faut-il encore ?

-- Il me faut, répondis-je, le comprendre vraiment bien...

Alors le Père Séraphim me prit par les épaules et les serrant très fort dit : Nous sommes tous les deux, toi et moi, en la plénitude de l'Esprit-Saint. Pourquoi ne me regardes-tu pas ?

-- Je ne peux pas, Père, vous regarder. Des foudres jaillissent de vos yeux. Votre visage est devenu plus lumineux que le soleil. J'ai mal aux yeux...

Le Père Séraphim dit : N'ayez pas peur, ami de Dieu. Vous êtes devenu aussi lumineux que moi. Vous aussi vous êtes à présent dans la plénitude du Saint-Esprit, autrement vous n'auriez pas pu me voir.

Inclinant sa tête vers moi, il me dit à l'oreille : Remerciez le Seigneur de nous avoir accordé cette grâce indicible. Vous avez vu - je n'ai même pas fait le signe de la croix. Dans mon coeur, en pensée seulement, j'ai prié : « Seigneur, rends-le digne de voir clairement, avec les yeux de la chair, la descente de l'Esprit-Saint, comme à tes serviteurs élus lorsque tu daignas leur apparaître dans la magnificence de ta gloire ! » Et immédiatement Dieu exauça l'humble prière du misérable Séraphim. Comment ne pas le remercier pour ce don extraordinaire qu'à tous les deux il nous accorde ? Ce n'est même pas toujours aux grands ermites que Dieu manifeste ainsi Sa grâce. Comme une mère aimante, cette grâce a daigné consoler votre coeur désolé, à la prière de la Mère de Dieu elle-même... Mais pourquoi même regardez-vous pas dans les yeux ? Osez me regarder sans crainte ; Dieu est avec nous.

Après ces paroles, je levai les yeux sur son visage et une peur plus grande encore s'empara de moi. Imaginez-vous au milieu du soleil, dans l'éclat le plus fort de ses rayons de midi, le visage d'un homme qui vous parle. Vous voyez le mouvement de ses lèvres, l'expression changeante de ses yeux, vous entendez le son de sa voix, vous sentez la pression de ses mains sur vos épaules, mais en même temps vous n'apercevez ni ses mains, ni son corps, ni le vôtre, rien qu'une étincelante lumière se propageant tout autour, à une distance de plusieurs mètres, éclairant la neige qui recouvrait la prairie et tombait sur le grand starets et sur moi-même...

Extrait de l’Entretien avec Motovilov,
Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, DDB, 1979.

LA DOUCEUR DE L’ESPRIT-SAINT

par saint Silouane l’Athonite

Le première année de ma vie au monastère, mon âme a connu le Seigneur par le Saint-Esprit. Grand est l’amour dont le Seigneur nous aime. Je l’ai appris de l’Esprit-Saint que le Seigneur par pure miséricorde m’a donné. §

Je suis un vieillard et je me prépare à mourir, et j’écris la vérité par amour des hommes. L’Esprit du Christ que le Seigneur m’a donné veut le salut de tous, désire que tous connaissent Dieu. §

Le Saint-Esprit est Amour ; cet Amour est répandu dans les âmes de tous les saints qui demeurent au Ciel, et le même Saint-Esprit vit sur terre dans les âmes de ceux qui aiment Dieu. Dans le Saint-Esprit, tous les cieux voient la terre, entendent nos prières et les portent à Dieu. §

Celui qui n’aime pas ses ennemis, ne peut connaître le Seigneur ni la douceur de l’Esprit-Saint. Le Saint-Esprit apprend à tant aimer les ennemis que l’on a compassion d’eux comme de ses propres enfants. §

Il y a des hommes qui souhaitent la damnation et les tourments dans le feu de l’enfer à leurs ennemis ou aux ennemis de l’Église. Ils pensent ainsi parce qu’ils n’ont pas appris du Saint-Esprit à aimer Dieu. Celui qui l’a appris verse des larmes pour le monde entier. §

Seigneur, apprends-nous par ton Esprit-Saint à aimer nos ennemis et a prier pour eux avec larmes. Seigneur, comme tu as prié pour tes ennemis, ainsi apprends-nous, à nous aussi, par l’Esprit-Saint, à aimer nos ennemis. §

Si le Seigneur ne m’avait pas donné par le Saint-Esprit de connaître sa miséricorde, je serais désespéré à cause du grand nombre de mes péchés ; mais maintenant il a séduit mon âme, elle l’a aimé et oublie tout ce qui est sur terre.§

Le Saint-Esprit nous rend proches parents du Seigneur. Sache que si tu sens en toi une paix divine et une amour pour tous les hommes, ton âme est semblable au Seigneur. §

La grâce du Saint-Esprit rend, déjà sur terre, tout homme ressemblant au Seigneur Jésus Christ ; mais celui qui ne se repent pas et ne croît pas, ressemble à l’Ennemi. §

Saints apôtres, vous avez proclamé à toute la terre : « Connaissez l’amour de Dieu ». Mon âme pécheresse a connu cet amour par le Saint-Esprit ; mais j’ai perdu cet esprit, et je le désire. Je vous le demande, suppliez le Seigneur de me rendre le don du Saint-Esprit que mon âme connaît, et je prierai pour le monde entier afin que la paix vienne sur la terre. §

La vieillesse est venue ; mon corps s’est affaibli et veut s’étendre, mais son esprit ne reste pas en repos. Il s’élance vers Dieu, son Père céleste. Nous sommes devenus ses proches parents par son Corps et son Sang très purs et par le Saint-Esprit. Il nous a donné de connaître ce qu’est la Vie éternelle ; l’âme vit dans l’amour de Dieu, dans l’humilité et la douceur du Saint-Esprit ; mais il faut donner à l’Esprit-Saint un grand espace dans notre âme, pour qu’il puisse vivre en elle et que l’âme sente vraiment sa présence. §

Celui qui, sur terre, demeure dans l’amour de Dieu par le Saint-Esprit sera aussi là-bas avec le Seigneur, car l’amour ne peut disparaître. §

Extrait du livre de l’Archimandrite Sophrony, 
Starets Silouane, moine du Mont Athos
Éditions Présence, 1973.

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

   

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

(Fresque du Christ en majesté e la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Chœur de l'Eglise du Monastère )

 Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

(Fresque des Sts Pères Intérieur droit du Chœur de l'Eglise du Monastère Syriaque) 
Messe journalières en semaine à 10h30
 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

(Fresque des Sts Pères Intérieur gauche du Chœur de l'Eglise du Monastère Syriaque) 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

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POUR AIDER LA MISSION EN

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*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

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ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

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ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

=+=+=+=+=+=+=+=+=

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

BRESIL, PEROU et COLOMBIE:

Pour obtenir les adresses des Monastères et des paroisses et Œuvres sociales,

, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

HAITI :

Pour obtenir les adresses des Monastères et des paroisses et Œuvres sociales,

, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

MADAGASCAR :

Pour obtenir les adresses des paroisses et Œuvres sociales,

, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syro-Orthodoxe

de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI (Françe).

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.
The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of
Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)


Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

 

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

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