Fortunate, worldly people say, are those who have the greatest jobs and the largest mansions, since they possess all possibilities and live comfortably. Blessed, however, according to the divine Paul, are those who have but a nest to perch in, a little food and some coverings”. For, in this way, they’ve managed to become estranged from the vain world, using the earth as a footstool, as children of God, and their mind is constantly found close to God, their Good Father.
Livre d'Isaïe 1,16-19.
Parole du Seigneur Dieu : Lavez-vous, purifiez-vous. Otez de ma vue vos actions mauvaises. Cessez de faire le mal,
apprenez à bien faire ; recherchez la justice, redressez l'oppresseur, faites droit à l'orphelin, défendez la veuve.
Venez et discutons ensemble. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ! s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.
Si vous obéissez de bon cœur, vous mangerez les biens de votre pays.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 9,1-38.
En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme aveugle depuis sa naissance.
"Maître, lui demandèrent ses disciples, est-ce que cet homme a péché, ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ?"
Jésus répondit : "Ni lui, ni ses parents n'ont péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
Il faut, tandis qu'il est jour, que je fasse les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde."
Ayant ainsi parlé, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, puis il l'étendit sur les yeux de l'aveugle, et lui dit :
"Va, lave-toi dans la piscine de Siloé (mot qui se traduit : Envoyé)." Il partit, se lava, et s'en retourna, voyant clair.
Les voisins, et ceux qui l'avaient vu auparavant demander l'aumône, disaient : "N'est-ce pas là celui qui était assis et mendiait ?"
Les uns répondaient : "C'est lui" ; d'autres : "Non, mais il lui ressemble." Mais lui disait : "C'est moi."
Ils lui dirent donc : "Comment tes yeux ont-ils été ouverts ?"
Il répondit : "Un homme, celui qu'on appelle Jésus, a fait de la boue, il l'a étendue sur mes yeux, et m'a dit : Va à la piscine de Siloé et lave-toi. J'y ai été, et, m'étant lavé, j'ai recouvré la vue."
"Où est cet homme ?" lui dirent-ils. Il répondit : "Je ne sais pas."
Ils menèrent aux Pharisiens celui qui avait été aveugle.
Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait ainsi fait de la boue et ouvert les yeux de l'aveugle.
A leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue, et il leur dit : "Il m'a mis sur les yeux de la boue, je me suis lavé, et je vois."
Sur cela quelques-uns des Pharisiens disaient : "Cet homme n'est pas envoyé de Dieu, puisqu'il n'observe pas le sabbat." D'autres disaient : "Comment un pécheur peut-il faire de tels prodiges ?" Et la division était entre eux.
Ils dirent donc de nouveau à l'aveugle : "Et toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux ?" Il répondit : "C'est un prophète."
Les Juifs ne voulurent donc pas croire que cet homme eut été aveugle et qu'il eût recouvré la vue, jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir les parents de celui qui avait recouvré la vue.
Ils leur demandèrent : "Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ?"
Les parents répondirent : " Nous savons que c'est bien là notre fils, et qu'il est né aveugle ;
Mais comment il voit maintenant, nous l'ignorons, et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas. Interrogez-le lui-même ; il a de l'âge, lui-même parlera de ce qui le concerne."
Ses parents parlèrent ainsi, parce qu'ils craignaient les Juifs. Car déjà les Juifs étaient convenus que quiconque reconnaîtrait Jésus pour le Christ serait exclu de la synagogue.
C'est pourquoi ses parents dirent " Il a de l'âge, interrogez-le."
Les Pharisiens firent venir une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et lui dirent : "Rends gloire à Dieu. Nous savons que cet homme est un pécheur."
Celui-ci répondit : " S'il est un pécheur, je l'ignore ; je sais seulement que j'étais aveugle, et qu'à présent je vois."
Ils lui dirent : "Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ?"
Il leur répondit : "Je vous l'ai déjà dit et vous ne l'avez pas écouté : pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ?"
Ils le chargèrent alors d'injures, et dirent : "C'est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes les disciples de Moïse.
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci nous ne savons d'où il est."
Cet homme répondit : "Il est étonnant que vous ne sachiez d'où il est, et cependant il m'a ouvert les yeux.
Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce.
Jamais on n'a ouï dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né.
Si cet homme n'était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire."
Ils lui répondirent : "Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous fais la leçon ?" Et ils le chassèrent.
Jésus apprit qu'ils l'avaient ainsi chassé, et l'ayant rencontré, il lui dit :
"Crois-tu au Fils de l'homme ?" Il répondit : "Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ?"
Jésus lui dit : "Tu l'as vu ; et celui qui te parle, c'est lui-même."
"Je crois, Seigneur" dit-il, et se jetant à ses pieds, il l'adora.
Par Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Traité sur St Jean (Catena Aurea)
Est-ce donc qu'il était né sans la faute originelle ou qu'il n'y avait ajouté par la suite aucune faute volontaire ?
Non, sans doute, ses parents aussi bien que lui étaient coupables, mais ce n'est pas à cause du péché qu'ils avaient commis que cet homme était né aveugle.
Nôtre-Seigneur en donne la véritable cause, lorsqu'il ajoute :
-« C'est afin, dit-il, que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. »
En disant :
« Les œuvres de celui qui m'a envoyé, »
il renvoie toute la gloire à celui de qui il vient, car le Père a un Fils qui vient de lui, et il n'a pas lui-même de Père de qui il vienne. Mais si nous prenons soin de travailler pendant cette vie, c'est vraiment le jour, c'est le Christ.
Aussi Nôtre-Seigneur ajoute-t-il :
« Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Il est donc lui-même le jour ; ce jour qui se mesure sur la révolution du soleil compte un petit nombre d'heures, mais le jour de la présence de Jésus-Christ s'étend jusqu'à la consommation des siècles, comme il le déclare lui-même :
« Voici que je suis avec vous jusqu'à la consommation des siècles. »
Cet aveugle, en effet, c'est le genre humain tout entier qui a été frappé de cécité par le péché du premier homme, dont nous tirons tous notre origine ; il est donc aveugle de naissance.
Le Seigneur laisse tomber à terre un peu de salive, et la mélangeant avec la poussière du chemin, il en fait de la boue, parce que le Verbe s'est fait chair, et il étend cette boue sur les yeux de l'aveugle.
Lorsque ses yeux étaient ainsi couverts, il ne voyait pas encore, parce que le Seigneur ne fit de lui qu'un catéchumène, lorsqu'il lui couvrit ainsi les yeux.
Il l'envoie à la piscine de Siloë, car c'est en Jésus-Christ qu'il a été baptisé, et c'est alors que le Sauveur lui donna l'usage de la vue.
L'Evangéliste nous donne la signification du nom de cette piscine, qui veut dire envoyé, et, en effet, si le Fils de Dieu n'avait été envoyé sur la terre, personne d'entre nous n'eût été délivré de son iniquité.
« Mes enfants, il faut distinguer une pauvreté extérieure, qui est l'effet du hasard, et une pauvreté intérieure, qui est l'essence de la vraie pauvreté.
La pauvreté extérieure n'est pas le fait de tout le monde, et tous les hommes ne sont pas appelés à être pauvres extérieurement.
Mais à la pauvreté essentielle nous sommes tous appelés ainsi que tous ceux qui veulent être les amis de Dieu.
Elle consiste en ce que Dieu doit, seul, posséder notre fond, et que nous ne devons être possédés par aucune autre chose, et nous devons posséder toutes choses comme Dieu veut que nous les possédions, c'est-à-dire dans la pauvreté spirituelle selon la parole de saint Paul :
« Comme ceux qui n'ont rien et possèdent toutes choses » (1).
Et voici ce qu'il faut entendre par là. Tout ce qui nous est cher, fortune, ou amis, ou corps ou âme, plaisir ou profit, doit être aimé de telle façon que, dans le cas où Dieu aurait sur nous quelque autre dessein, nous abandonnions volontiers ces biens à sa sainte volonté, pour son amour et pour sa gloire, exactement comme il veut que nous les laissions.
Telle doit être notre entière bonne volonté.
Si notre faible nature y répugne, peu importe, pourvu que notre volonté délibérée soit prête à ce sacrifice.
Mes enfants, voilà la pauvreté véritable et essentielle à laquelle se doivent tous les hommes vertueux et que Dieu exige d'eux, afin qu'ils aient un vouloir foncier libre, vide et élevé, que rien ne captive, ni jouissance, ni affection, constamment prêt à tout abandonner, si Dieu le voulait ainsi. »
1. 2 Co 6, 10.
Jean Tauler (v.1360-1361), extrait du Sermon pour le premier vendredi de Carême, in "Sermons" (8, 5), Éditions du Cerf, Sagesses Chrétiennes, Paris, 1991.
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"Take your weak point and make it the subject of your prayers and strivings during this fast" ( Pope Shenouda )
Dieu est un Amour sans limites,
un Amour qui s’exprime non seulement dans les hommes, mais dans le monde total, dans le monde des animaux, des plantes, des fleurs, des minéraux, les étoiles, les galaxies…
Je crois qu’il y a là un aspect que nous oublions bien vite et que nous oublions de manière d’autant plus étrange que les orthodoxes parlent très souvent, précisément, de leur piété cosmique ; ils parlent de l’univers, de la terre – mais quelle est la place de cette piété cosmique dans leur vie personnelle, dans leur spiritualité personnelle ?
Si nous voulons comprendre quelle pourrait être une telle piété, je vous engage à lire attentivement le psaume 103 (104), en particulier les trente premiers versets de ce psaume.
Voyez d’ailleurs comment en général les livres de l’Ancien Testament nous font participer à tout l’acte créateur.
Dans ce psaume 103, c’est le monde entier des animaux, depuis les poissons jusqu’au quadrupède, jusqu’au loup, qui entre en jeu.
Ils nous sont représentés comme étant l’objet d’une sollicitude divine. Nous retrouvons d’ailleurs ceci dans l’Évangile ; il n’arrive rien à un oiseau, à un pinson, qui ne soit permis par Dieu
(cf. Mt 6,26 ; Lc 12,24).
La bonté de Dieu s’étend à chacune de ses créatures.
Eh bien, est-ce qu’il n’est jamais arrivé à tous ces orthodoxes qui parlent si volontiers de leur piété envers la terre et de leur conscience cosmique, est-ce qu’il ne leur est jamais arrivé, par exemple, de prendre dans leur main une pierre, de prendre dans leur main une fleur, et d’être capable, pendant une heure, d’en faire un objet de méditation et d’union avec Dieu ?
De quelle manière ?
Il y aurait d’abord un procédé très simple que connaissent bien tous ceux qui pratiquent la prière de Jésus.
On peut essayer de prononcer le nom de Jésus non seulement sur les hommes, mais aussi sur les animaux, les chiens familiers, sur les animaux sauvages, les tigres et les lions, et aussi prononcer le nom de Jésus sur les pierres, sur les fleurs, sur les fruits, sur la neige, sur la pluie, sur le soleil, sur la lune.
Nous trouvons tout cela dans l’Ancien Testament, et surtout dans ce psaume 103, et rappelez-vous aussi le cantique des trois enfants dans la fournaise appelant le vent, la pluie à bénir le Seigneur (cf. Dn 3,51-90). »
(Père Lev Gillet, dans "Un moine de l’Eglise d’orien"t)
"Wherefore, forsaking the vanity of many, and their false doctrines, let us return to the word which has been handed down to us from 'Jude 3' the beginning; watching unto prayer, '1 Peter 4:7' and persevering in fasting; beseeching in our supplications the all-seeing God not to lead us into temptation, 'Matthew 6:13; Matthew 26:41' as the Lord has said: The spirit truly is willing, but the flesh is weak. 'Matthew 26:41; Mark 14:38 (Epistle to the Philippians, 7)'" (St. Polycarp, Bishop of Smyrna.)
Quararante Martyrs de Sébaste, qui êtes-vous ?
Lorsque le cruel Licinius (308-323), qui avait été associé à l'empire par Saint Constantin, jeta le masque de la dissimulation et rompit avec lui, il publia des édits contre les Chrétiens et envoya dans toutes ses provinces des magistrats chargés d'exécuter ses ordres, en mettant à mort dans de terribles supplices ceux d'entre eux qui ne voulaient pas se soumettre. Le gouverneur désigné pour la Cappadoce et la Petite Arménie, Agricolaos, était l'un des plus zélés exécutants des édits de persécution et il avait convoqué dans la ville de Sébaste où il résidait, la douzième légion impériale, dite fulminante, dirigée par le duc Lysias.
Quarante soldats de cette légion, hommes jeunes, braves et appréciés pour leurs services, refusèrent alors de sacrifier aux idoles de l'Empire et se déclarèrent Chrétiens. Originaires de différentes contrées, mais unis comme un seul homme nouveau par la Foi et la charité, ils se présentèrent un à un devant le gouverneur, comme des athlètes qui se font inscrire au jour du combat, et déclinèrent leur véritable identité, en disant: « Je suis Chrétien! » Agricolaos essaya d'abord de les gagner par la douceur, en vantant leurs actions d'éclat et en leur promettant avantages et faveurs de la part de l'empereur s'ils se soumettaient à son ordre. Les Saints lui répondirent par la voix de l'un d'entre eux: « Si nous avons vaillamment combattu, comme tu le dis, pour l'empereur de la terre, avec combien plus d'ardeur nous faut-il maintenant engager le combat par amour pour le Souverain de l'Univers. Car il n'y a pour nous qu'une vie : la mort pour le Christ. » Jetés en prison dans l'attente d'une nouvelle comparution, les valeureux combattants de la piété tombèrent à genoux, en priant le Seigneur de les garder dans la Vraie Foi et de les fortifier dans le combat. Comme ils passaient la nuit en chantant des Psaumes, le Christ leur apparut et leur dit : « Vous avez bien commencé, mais la couronne ne sera accordée qu'à celui qui persévérera jusqu'au bout! »
Le lendemain matin, le gouverneur les fit comparaître de nouveau et recommença ses flatteries, mais l'un des Saints Martyrs, Candide, dénonça ouvertement sa douceur hypocrite, déclenchant ainsi la colère du tyran. Toutefois, ne pouvant rien contre eux tant que leur général, le duc Lysias, ne les avait pas jugés, Agricolaos les fit remettre en prison. Au bout de sept jours, Lysias étant arrivé à Sébaste, on les conduisit devant lui. En chemin, Quirion encourageait ses compagnons en leur disant : « Nous avons trois ennemis : le diable, Lysias et le gouverneur. Que peuvent-ils contre nous qui sommes quarante soldats de Jésus-Christ? » Quand il les vit si fermes et si résolus, Lysias ordonna aux autres soldats de leur briser les dents à coups de pierres. Mais dès que ces derniers se précipitèrent, ils furent aveuglés par une puissance divine et, dans la confusion, ils se frappaient les uns les autres. Lysias, pris de colère, saisit alors une pierre et voulut la lancer sur les Saints, mais celle-ci alla frapper le gouverneur en le blessant grièvement. On les remit en prison pour la nuit, en attendant de prendre une décision sur le genre de supplice qu'il fallait leur appliquer.
Rassemblant les ressources de son imagination perverse, le gouverneur ordonna de les dépouiller de leurs vêtements et de les laisser nus sur le lac gelé, qui se trouvait à peu de distance de la ville, afin qu'ils périssent dans d'horribles souffrances causées par le froid. Pour compléter le supplice il imagina de présenter sous leurs yeux, comme ultime tentation, le remède à leurs peines, et fit préparer sur le bord du lac un bain d'eau chaude, afin que celui qui abandonnerait le combat, vaincu par la rigueur du froid, y trouvât de quoi se soulager.
Dès qu'ils entendirent la sentence, les Saints rivalisèrent à qui se dépouillerait le premier de ses vêtements, disant : « En déposant ces vêtements, rejetons aussi le vieil homme! Puisque par la tromperie du Serpent, nous avons revêtu jadis les tuniques de peau, dépouillons-nous aujourd'hui pour obtenir le Paradis que nous avons perdu! Que rendre au Seigneur pour ce qu'Il a souffert pour notre salut? Les soldats l'ont autrefois mis à nu, dépouillons-nous maintenant de nos vêtements pour que tout l'ordre militaire obtienne le pardon! Le froid est rigoureux, mais le Paradis est doux! Prenons donc patience pour un court instant, afin d'être réchauffés dans le sein d'Abraham. Achetons la joie éternelle au prix d'une courte nuit de tourments! Puisque de toute manière ce corps corruptible doit mourir, acceptons maintenant de mourir volontairement afin de vivre éternellement! Reçois, Seigneur, cet holocauste que le froid et non le feu va consumer! » C'est en s'encourageant ainsi mutuellement que les quarante Saints s'avancèrent comme un seul homme sur la glace, sans autre lien que leur propre volonté, et pendant toute la nuit ils endurèrent la morsure cruelle du vent, particulièrement glacial en cette région, en priant le Seigneur pour que, comme ils étaient entrés quarante dans le combat, ils en sortent quarante victorieux, sans qu'il en manquât un seul à ce nombre sacré, symbole de plénitude. Comme la nuit avançait et que leurs corps commençaient à se durcir et leur sang à ralentir sa circulation en leur provoquant une insupportable souffrance au coeur, l'un d'entre eux, vaincu par la douleur, quitta le lac et se précipita vers le bain surchauffé. Mais la différence soudaine de température le fit mourir presque aussitôt, privé de la couronne de la victoire. Les trente-neuf autres, navrés de la perte de leur compagnon, redoublèrent leur prière, et soudain une grande clarté vint percer le ciel et s'arrêta au-dessus du lac en réchauffant les Saints Martyrs, et des Anges descendirent pour poser sur leurs têtes trente-neuf couronnes resplendissantes. Devant cette merveille, un des gardes, nommé Aglaïos, qui se réchauffait près du bain, eut soudain la conscience illuminée par la Foi. Constatant qu'une quarantième couronne restait suspendue en l'air, semblant attendre que quelqu'un vienne compléter le nombre des élus, il réveilla ses compagnons d'armes, leur jeta ses vêtements et il s'avança avec empressement sur la glace pour rejoindre les Martyrs, criant que lui aussi était Chrétien.
Lorsque, le lendemain matin, Agricolaos apprit l'événement, il ordonna de tirer les Saints hors du lac et de les achever en leur rompant les jambes, puis d'aller jeter leurs corps au feu afin qu'il ne restât aucune trace de leur glorieux combat. Comme on les traînait vers l'ultime supplice, les glorieux Martyrs chantaient : « Nous avons passé par le feu et par l'eau, mais Tu nous en as tirés, Seigneur, pour nous procurer le rafraîchissement! » (Ps. 65:12). Après avoir exécuté leur besogne, les bourreaux chargèrent les corps des Saints sur un chariot pour les conduire au bûcher. Ils s'aperçurent alors que le plus jeune d'entre eux, Méliton, était encore vivant et le laissèrent, dans l'espoir de le convaincre finalement à renier sa Foi. Mais sa mère, qui avait assisté au spectacle, vint prendre son enfant dans ses bras et le déposa elle-même sur le chariot avec les autres corps, en lui disant : « Ne reste pas privé de la couronne, ô mon cher fils, rejoins tes compagnons pour jouir de cette lumière éternelle qui dissipera mon affliction. » Et, sans répandre une larme, elle accompagna le chariot jusqu'au bûcher, le visage rempli de joie.
Suivant les ordres du gouverneur, les soldats dispersèrent les cendres des Martyrs et jetèrent leurs ossements dans le fleuve; mais, au bout de trois jours, les Saints apparurent en vision à l'Evêque de Sébaste, Pierre, et lui indiquèrent l'endroit du fleuve où ils étaient retenus pour être vénérés par les fidèles. Par la suite les Reliques des Quarante Martyrs furent distribuées dans de nombreux lieux, et leur culte se répandit, principalement grâce à la famille de Saint Basile, qui leur portait une grande dévotion1.
La nuit qui précéda leur Martyre, les Saints dictèrent leurs dernières volontés, sous forme d'exhortation, à un jeune esclave, Eunoïcus, qui fut témoin de leurs combats et put échapper aux persécuteurs. Il transmit cet admirable texte à la postérité et prit soin, par la suite, du sanctuaire où étaient déposées leurs Reliques. C'est dans ce Testament qu'on peut trouver les noms des Quarante Martyrs : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase, Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Elie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaius, Gorgonius et un autre du même nom, Hélien, Héraclius, Hésychius, Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens, Valère, Vivien, Xanthias. L'un d'entre eux ayant fait défaut, Aglaïos, le soldat, vint le remplacer pour compléter leur nombre sacré2.
1. Sainte Emmelie, la mère de St Basile, fit bâtir la première église consacrée aux Quarante Martyrs et leur dédia son monastère qui était dirigée par Ste Macrine ( 19 juillet). St Basile et son frère St Grégoire de Nysse prononcèrent quant à eux d'immortels discours en leur honneur.
2. Cette liste varie légèrement selon les rédactions de la Passion.
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The Holy Forty Martyrs of Sebastia
09th March:
‘Let us die that we may live’
Commemorating 40 Martyrs of Sebaste!
The liturgical calendar of the Indian Orthodox Church (Mother Church of our Frencophone Church) commemorates the forty martyrs of Sebaste today (March 09).
St George, St Demetrius, St Sergius and St Bacchus, and the forty martyrs of Sebaste have one thing in common. They all were soldiers in their secular profession and martyrs to death in Christ. Being enrolled in the military, they all could have had a glorious career; but nothing stopped them from choosing Christ over the worldly lures and achievements.
These holy martyrs suffered at Sebaste, in the Lesser Armenia, under the Emperor Licinius, in AD 320. Seven years before, in AD 313 Emperor Constantine had issued an edict of religious tolerance. However Licinius, Constantine’s co-ruler, was a pagan and while not approving of the inclination that Constantine had for Christianity, he unleashes persecution against Christians in his part of the Empire.
Fearing mutiny, Licinius decides to remove Christians from his army and orders that all soldiers would need to offer the allegiance to the idols. A group of young men, forty in number, all belonging to different countries but enrolled in the same troop called the ‘Thundering Legion’, defied emperor’s orders and boldly stated to their troop general that they were Christians.
These forty soldiers were then brought before the judge who first tried to smooth talk them with bribes and monetary promises. The soldiers stood resolute in their faith. The judge then ordered the soldiers undergo tortures which included whipping, tortured with iron hooks, chained and be thrown to jail. The pains from the tortures couldn’t deter the soldiers’ faith.
They were again brought for re-examination before the judge and this time again they refused the judge’s call to renounce their faith. The judge then ordered a slow and severe death sentence for them- to be exposed naked upon a frozen pond near Sebaste, on a bitterly cold night, so that they might renounce their faith or freeze to death. The soldiers exhorted each other to persevere through the trials. ‘Let us die that we may live’ was the call they gave to each other (as noted by St Basil in his homily on the forty martyrs).
In order to tempt the soldiers, a warm bath was constructed nearby so that whoever renounces the faith can warm himself in the bath. Unfortunately, one of the soldiers wavered and ran to the bath. The guard who was appointed to watch over the soldiers freezing to death in the lake saw angelic/divine light over the thirty nine soldiers. The guard professed himself to be a Christian and jumped into the lake with the other thirty nine soldier (the number ‘forty’ still remained complete!).
Some soldiers had died in the freezing lake and some were still showing signs of life in the morning. One of them was a young man, whose mother watching all their trials and she exhorted him to endure till the end. Those who still alive were then crushed with hammers, burned and their charred remains were thrown in river so that Christians would not gather them up.
How beautifully does St Basil give befitting tribute to these forty martyrs in his homily:
“O holy chorus! O hallowed battalion! O unbroken fighting order!..Good companions in times of anxiety, helpers in prayer, most powerful ambassadors, stars if the world, flowers of the churches. The earth does not hide you, instead the heaven accepts you. The gates of paradise have opened for you. The sight is worthy of the army of angels, worthy of patriarchs, prophets, the just- men in the very flower of youth, despising life, loving the Lord above parents, above children…They looked down on the temporary life in order to glorify God with limbs”
While we read the story of these forty martyrs, we feel horrible on the pains that they had to undergo. But at the same time, we find an example (in these holy forty martyrs) to imitate the perseverance, that we might partake worthily in the joyful feast of the Resurrection of our Lord despite the falls we endure in this Lenten journey. Ofcourse, our little lenten struggles are nothing in compared to trials that these martyrs faced but reading about their martyrdom and resorting in their intercession, would indeed give us the courage to face the trials that we face in our lives.
May the prayers and intercessions of these martyrs be a fortress for us!
Feast Day: March 09
The Forty Holy Martyrs of Sebastia were martyred in approximately 320 AD. They were Christians from various towns and cities of Lesser Armenia who served as soldiers in the royal regiment of Sebastia.
Upon the decree of Roman Emperor Likianos, Lucias, Duke of Caesarea, organized interrogations to identify Christian soldiers among the regiment. Forty of the soldiers remained steadfast in their faith, defying the judges by their brave answers, and were imprisoned. One cold winter night the soldiers were thrown into a lake near Sebastia, to freeze to death.
One of the 40 soldiers, unable to endure the torments, came out of the water to find salvation in a bathhouse built on the bank. The lone soldier died, deprived of both earthly and heavenly life.
At dawn, halos are seen encircling the heads of the remaining soldiers. One of the guards charged with the execution of the 40, witnessing the holy phenomenon, accepted Jesus Christ as his savior and threw himself into the lake to be martyred along with the others. In the morning, it became apparent that through a divine miracle, the 40 soldiers have been saved from freezing. This infuriated their captors and subsequently executed all them. Thus they finished the good course of martyrdom, and their names are: Acacius, Aetius, Aglaius, Alexander, Angus, Athanasius, Candidus, Chudion, Claudius, Cyril, Cyrion, Dometian, Domnus, Ecdicius, Elias, Eunoicus, Eutyches, Eutychius, Flavius, Gaius, Gorgonius, Helianus, Herachus, Hesychius, John, Lysimachus, Meliton, Nicholas, Philoctemon, Priscus, Sacerdon, Severian, Sisinius, Smaragdus, Theodulus, Theophilus, VaIens, Valerius, Vivianus, and Xanthias.
The martyrs' remains are buried in Sebastia, where subsequently a 40-domed Cathedral was built. The Cathedral of Sebastia stood for nearly 1,000 years, until the invasion of Tamerlane and the Mongols at the end of the 14th century. However, the "Forty Martyrs Cathedral" name has survived to this day.
"Turn Yourself to me, and have mercy on me, For I am desolate and afflicted. The troubles of my heart have enlarged." Psalm 25:16-17
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Cela justifie-t-il pour autant l’attitude du père, qui est l’image de Dieu, vis-à-vis de ses deux fils ? Aucun besoin de repentir pour le cadet ! Aucune récompense pour l’aîné, qui a toujours travaillé ! Encore une fois : où est la justice du père ? Le Père voit l’homme dans son néant. Le fils cadet termine sa carrière chez les porcs, l'animal impur. Il se trouve en terre païenne, forcément loin de la Terre promise, loin du bonheur promis, en dehors de la présence de Dieu. Descendant plus bas encore, au-dessous de l'animal impur, « il aurait bien voulu se remplir avec ce que mangeaient les porcs. » Mais, même cela, il ne l'obtient pas. Loin de Dieu, affamé, le voilà face à son néant. N’est-ce pas là le vrai problème pour le père ?
Aussi profond que soit le gouffre du fils cadet, son souvenir de la vie avec le père continue de l'appeler et de creuser en lui l'unique désir de vivre. Non pas survivre, mais vivre. Là où nous sommes, le Père nous voit et met en nous le désir d'une « vie en abondance »*. Quels mots, quelles paroles diraient aujourd'hui ma faim de vivre ?
Entre Vos mains, je remets mon esprit, Seigneur. Abritez-moi sous les "ailes" de Votre protection, de peur que je ne m'endorme dans la mort, et relèvez-moi, afin que je glorifie Votre Saint Nom. Amîn
LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE...
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"If you happen to fall into temptation, do not let the guilt of sin be an obstacle to prayer. If you cease praying till you repent, you will never repent, for prayer is the door to genuine repentance." (Pope Abba Kyrillos (Cyril) VI.)
En vrac...Eléments pour votre réflexion personnelle...
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Chers amis. Aloho m'barekh
Demain, notre bon ami et conseiller fraternel Mor Melethius part pour Bahreïn afin de mener une réunion des "congrégations" en Arabie Saoudite.
Vous savez combien toutes démarches sont délicatesne sont délicates pour les Chrétiens dans cette partie du monde.
Par conséquent, il demande que nos prêtres, moines et fidèles de France et du Cameroun, l'accompagnons de nos prières en cette démarche.
Merci pour lui, pour l'unanimité des Chrétientés Syriaques du Kerala, d'Europe, d'Afrique et de nos "diasporas", je vous remercie de vous unir à nous dans la prière et l'amour en Christ.
Votre respectueusement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam,métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone
Dear friends. Aloho M'Barekh
Tomorrow, our good friend and brotherly advisor Mor Melethius go to Bahrain to conduct a meeting of the "congregations" in Saudi Arabia.
You know how all steps are délicatesne, are difficult for Christians in this part of the world.
Therefore, it requests that our priests, monks and faithful of France and Cameroon, accompany him with our prayers in this process.
Thank you for him, for the unanimity of Mar Thoma's Christendom Syriacs in Kerala, Europe, Africa and our "diasporas", thank you to join us in prayer and love in Christ.
Your respectfully in our Lord.
+ Philipose Mor-Mariam, Metropolitan of the Church Syro-Orthodox Francophone
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LORSQU'EN ALLEMAGNE LES
SUPERMARCHES EXPLIQUENT LE
CARÊME ET PÂQUES ...
Aldi est en Allemagne un des leaders du secteur de la grande distribution. Ils ont décidé cette année pour Pâques de raconter à leurs clients la signification de cette fête chrétienne. Dans un petit magazine intitulé « La fête de Pâques expliquée simplement », ils décrivent le déroulement des célébrations pascales du jeudi saint au lundi de Pâques et pourquoi cette fête « est pour les chrétiens encore plus importante que Noël ». Ce sont nos confrères du magazine Pro qui ont repéré cette opération.
Le magazine est conçu également pour les enfants. Les 16 pages montrent avec de belles images les différentes manières et traditions de célébrer la Résurrection du Christ : on peut ainsi apercevoir différents pays et cultures qui tous à leur manière célèbrent cet événement. La marque du supermarché n’est en fait identifiable qu’au dos du magazine, sur la quatrième de couverture : l’opération ne semble ainsi pas répondre à des impératifs simplement commerciaux. Le supermarché a également mis en place une action sur son site internet avec une rubrique qui explique et raconte le sens des célébrations pascales.
On peut ainsi lire dans le magazine : « À Pâques, les chrétiens partout dans le monde fêtent la Résurrection de Jésus Christ, le fils de Dieu ». Le magazine explique ensuite ce qui relie cette fête avec le Carême et les « 40 jours sans » : « Les chrétiens méditent pendant ce temps de jeûne sur la vie du Christ, ses souffrances et sa mort ». Et il s’agit d‘abord, précisent-ils, « de se concentrer grâce à ces renoncements de manière plus intense sur la foi en Dieu ».
La méconnaissance de la Bible et du christianisme est souvent pointée du doigt par les Allemands. Angela Merkel avait également encouragé récemment ses concitoyens à se replonger dans la Bible. L’initiative de ce grand distributeur allemand sera ainsi très certainement bien accueillie par la population. Peut-être cela pourrait-il donner des idées à nos supermarchés français ? On se souvient que l’oubli de toute mention chrétienne à propos de la présentation de l’Épiphanie avait fait réagir,comme en témoignait un article de La Croix. Ce serait ainsi l’occasion pour Monoprix de se rattraper.(Source Aleteia)
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Des milliers de musulmans se
convertissent en Syrie après avoir été
témoins de la puissance de Dieu
Pour l’Union Européenne, « le conflit en Syrie a déclenché la plus grande crise humanitaire depuis la deuxième guerre mondiale ». Son rapport, datant de février 2016, fait état de 13,5 millions de syriens nécessitant une aide humanitaire à l’intérieur du pays, 4,5 millions en zones assiégées ou difficiles d’accès, 6,5 millions de personnes déplacées.
« Viols et autres violences sexuelles, disparitions forcées, déplacements sous la contrainte, recrutement d’enfants-soldats, exécutions sommaires et bombardements ciblant délibérément des civils, sont devenus monnaie courante. […] L’ampleur des besoins humanitaires est écrasante. »
374 millions d’euros ont déjà été attribués à la crise en Syrie par l’Union Européenne en 2015. Un financement d’un milliard est prévu pour la période 2015-2016.
Les principales routes d’acheminement sont prises pour cibles. Les organisations humanitaires sont donc, au mieux réduites, au pire suspendues, en raison de l’insécurité accrue.
En larmes, une mère nourrit son bébé de 7 mois. Dans son biberon, un yaourt dilué dans de l’eau. C’est tout ce qu’elle peut lui donner. Une histoire trop courante en Syrie.
Dans ce contexte tragique, on assiste à un nombre sans précédent de personnes se tournant vers Jésus.
Christian Aid Mission nous fait parvenir quelques témoignages.
Une mère se rend à l’église pour prier : « Seigneur, je sais que tu ne nous as jamais laissé tomber. Nous avons besoin de nourriture. » En repartant, sur son chemin, elle trouve de l’argent. De quoi acheter du pain. Elle rentre joyeusement chez elle, avec de quoi nourrir sa famille. Ses voisines sont interloquées. Elles lui demandent d’où vient cet argent : « C’est Dieu qui me l’a donné « . Elle témoigne ensuite de sa foi et prie avec ses voisines.
Une autre mère est à l’église. Elle s’est convertie il y a 2 semaines. On lui a dit qu’ici, on priait le Dieu vivant. A côté d’elle, sa fille de 2 ans, paralysée. Elle prie puis regarde sa fille. La petite sourit. La petite bouge ses mains. La petite marche. Jésus l’a guérie !
Un couple sans travail, avec 7 enfants, tient ferme dans sa foi et persévère dans le témoignage alors même que leur famille, musulmane intégriste, cherche à les lapider.
Un père a un fils atteint d’une grave maladie de peau. Il a entendu parler d’un lieu, dans sa ville, où l’on prie pour les malades. Il s’y rend. Le lendemain, à son réveil, il est guéri. Toute la famille se convertit.
M C
Crédit photo : Evgeni Zotov
Source : Gospel Herald
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ഭീകര പ്രവർത്തനത്തിന് എതിരെ ലോക മനസാക്ഷി ഉണരണം എന്ന് മലങ്കര ഓർത്തഡോൿസ് സുറിയാനി സഭയുടെ തലവനും ,കിഴക്കിന്റെ കാതോലിക്കയുമായ പരി .ബസേലിയോസ് മാർത്തോമ പൗലോസ് ദ്വുതിയാൻ കാതോലിക്ക ബാവ ...ആധുര ശിശ്രൂഷ രംഗത്തും ,സാധുജന സംരക്ഷണത്തിനും ജീവിതം സമർപ്പിച്ചു ലോക ആദരവു നേടിയ മദർ തരേസയുടെ സന്യാസിനി സമൂഹമായ മിഷൻ ഓഫ് ചാരിറ്റിയിലെ സന്യാസിനികളെയും അന്തെ വാസികളെയും യെമനിൽ ഭികര വാദികൾ കൊലപെടിത്തിയ സംഭവത്തിലും ,മലയാളി വൈദീകനെ തട്ടിക്കൊണ്ടു പോയതിലും പരി .ബാവ അഗതമായ ദുഃഖം രേഖപെടുതുകയും സംഭവത്തെ അപലപിക്കുകയും ചെയിതു ...ഇത്തരം പ്രവർത്തനങ്ങൾ ക്ക് നേരെ ലോക മനസാക്ഷി ഉണരണം എന്നും പരി .ബാവ ആഹ്വാനം ചെയ്തു
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Two modern Syriac Icons Mor Barsaumo, the chief of the Mourners +457 AD
Mor Barsaumo was born in 380 AD in the village of Autan near Samosata (in Syriac: Shmeeshat) on the Euphrates.
He was praying and fasting very much, thus he was rightly called “Bar Saumo”, which means “son of fasting”. Under his robe he wore a dress made of metal; in the winter his body was tortured by the cold, in summer, he was burning with heat. In prayer, he collected his thoughts and sighed from the bottom of his heart. Once, when he was praying, fire came down to him like a flash and became like a tongue, entering his mouth. The prayer he performed was from dawn to dusk in a bowed position. He wept during his prayer until the earth beneath his feet was muddy. He performed many miracles: he drove out demons from people, and blessed the fruit of their fields and vineyards. Whoever mentioned his name was released from suffering and cured of any illness.
Mor Barsaumo saw in a vision that he would be taken ill and suffer severe pain. After he told this vision to his disciples, he became ill. He blessed one of his disciples, and sent him to Persia and Armenia to preach the faith there. When the passing of the saint approached, an angel of the Lord came to him and brought him the news: "After four days Christ will bring you to him. Give your last instructions!" Then he brought his monks together, and spoke four days and four nights without a break with them and blessed them each individually. During the night of February 1, 458 the saint lay down and glorified Christ. At that hour, a pillar of fire was seen, which came upon the head of the saint. Before the saint passed away, the earth trembled several times and was saddened by his decease. He was buried on the 3rd of February, in 458, in Syria.
Even after his decease, he performed many miracles. There are miracle reports from the 12th century, which he has performed through the relic of his right hand in his monastery in Malatya. The ruins of his monastery between Samosata and Malatya, in the 12th century became the residence of Patriarch Michael the Great (who served from 1166-1199), bearing his name until today: Borsum kalesi.
The Church celebrates the celebration of this great saint the 3rd of February.
Drs. Gewargis Acis (Drs Gewargis AcisSyriac Aramaic studies )
Sources:
◾AYDIN, Numan, Heiligenfeste (syrisch), Bebra 1993 (Handschrift), 1-12
◾BAR HEBRÄUS, Gregorius, Chronicon Ecclesiasticum I, Lovanii 1872 (syrisch und lateinisch), 161-163, 179-182
◾BROCK, Sebastian P. / Witakowski, Witold, Die verborgene Perle III, Rom 2001, 39
◾DOLAPÖNÜ, Philoxenos Hanna, Heiligenfeste (syrisch), Bebra 1993 (Handschrift), 6-14
◾MICHAEL I. der Syrer (der Große), Patriarch von Antiochien (+1199), Chronik (syrisch), Schweden 2006, 224, 290-292
◾SCHMUYEL, Qaschischo (Schüler des heiligen Barsaumo), Vita des heiligen Barsaumo Haupt der Anachoreten (syrisch), 5. Jh. verfasst
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N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les "islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their release ...
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INVITATION(S):
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De: Theatre Aquarium <rp.theatredelaquarium@gmail.com>
Aujourd’hui, c’est fête. Tour à tour juive, musulmane ou catholique, elle coupe, touille, pétrit et cuisine en direct, tout en racontant Esther et Mahomet, la Mer Rouge et l’Eucharistie, Roch Hachana et le Ramadan... Parce que chaque plat renvoie à une histoire, chaque ingrédient à un symbole, parce que manger donne à penser, parce que les repas sont faits pour être partagés, et parce qu’il y a trop de points communs entre les trois monothéismes (à commencer par la sensualité !) pour les opposer. Une heure de jubilation culinaire et spirituelle... À table, spectateurs !
avec Radia Bakkouch, présidente de l'association Coexister ;
Marine Quenin, déléguée générale de l'association Enquête ;
Et Marc Lebret, président de l'association Carrefour des mondes et des cultures