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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 15:52

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 
"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés
▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

A nos fils prêtres, moines et séminaristes.

Aux fils et filles de notre Eglise Syro Orthodoxe de Mar Thoma au Cameroun et en France et ailleurs où l'Esprit de la mission nous conduisit. Aloho mbarekh.

 

big 13446054 0 561-768[1]

Aloho mbarekh.

Voici que nous entrons dans "Grande Semaine", la Semaine Sainte.

Nous nous préparons-nous à revivre intensément aux côtés du Christ Tête de l'Eglise, Notre-Seigneur Jésus- le "grand combat exorciste de l'Eglise", le combat entre la Lumière et les Ténèbres, entre la "Culture de Vie et la culture de Mort".

Enveloppés de pauvretés , nous sommes conscients de nos fautes, nous rappelons que le Christ est mort pour nous sauver et lui demandons cette grâce de l'humilité sans laquelle aucune vertu ne saurait s'épanouir...

 

christ_pecheur.jpg

Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi le haïrais-tu ?

 

Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant pour lui si tu veux ressembler au Christ. Loin de s'indigner contre les pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)...

 

Quelle est donc, toi qui n'est qu'un homme, la raison qui te fait haïr le pécheur ? Est-ce parce qu'il est exempt de ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ? (Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, Sentences 117,118)

« Le Christ a guéri tes blessures sur cette croix où il a longuement enduré les siennes ; il t’a guéri de la mort éternelle sur cette croix où il a daigné mourir d’une mort temporelle. Mais est-il mort, ou bien n’est-ce pas plutôt la mort qui est morte en lui ? Quelle mort que cette mort qui tue la mort ! » (Saint Augustin)

Unis en Christ avec tous ceux qui se réclament de Lui, ayons le courage de répondre à l’amour infini du Seigneur et prenons pleinement part à la joie de Sa glorieuse résurrection !

Nous vous souhaitons une pieuse Semaine Sainte et une très belle fête de Pâques ! Que la Mère de Miséricorde, Siège de la Sagesse, la Vierge du Bon Conseil vous accompagne tous et chacun en cette Semaine Sainte ! Que le Seigneur vous bénisse !

+Métropolite Mor Philipose

 

LUNDI DE LA SEMAINE SAINTE:

 

 

Shlomo! Bonne Fête de l'Annonciation à la Très Sainte Vierge Marie en ce 25 Mars 2024 !
À 10h30 vous pourrez suivre le DIRECT de la QUADISHA QURBANA (Divine Liturgie /Sainte Messe ) au Monastère de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde depuis mon profil Facebook Facebook
 
What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

SAINT GABRIEL ARCHANGE, celui qui porte l'annonce à Marie, QUI EST-IL ?

 

 


Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie.

 

Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu. 

Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds.

 

Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie:

Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi.

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre.

Il apporte du Ciel la grande nouvelle.

 

Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel.

C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux.

Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles.

 

La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs. 

Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né.

 

Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent:

Gloire à Dieu et paix aux hommes!

Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour?

De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.



Source: F É C, Vie des Saints, p. 120-121

N-D de La Salette

Frères et sœurs.

Nous contemplons en cette Semaine Sainte entre toutes un mystère insondable !

-Un Dieu est mort pour nous.

Un Dieu fait homme , par Miséricorde s'est penché vers notre pauvreté et a livré son humanité en victime d'expiation à la justice divine.

Il a  fait peser sur cette humanité sainte le fardeau de toutes les iniquités. 

Cette expiation s'est faite par la souffrance et par la mort afin de nous épargner à nous-mêmes la mort spirituelle et l'éternelle souffrance, afin de nous sanctifier  par la grâce du Saint-Esprit afin que, ce qu'il est par nature, nous le devenions par grâce.

Mon âme est triste jusqu'à la mort

Au jardin des Olives, il est saisi d'effroi et de dégoût.

La tristesse et l'ennui l'envahissent. Il a la claire vue de tout ce qui se prépare contre lui.

Le "Fils de l'Homme" accepte le calice d'une amertume sans nom et qu'il doit boire jusqu'à la lie. 

Toute consolation lui est retirée, c'est une véritable agonie, son cœur déborde, des sueurs de sang l'inondent et coulent jusqu'à terre. Il voit, pouvons-nous supposer, combien des âmes qu'Il aura arraché à l'empire du Malin, continuerons cependant à vivre sous son esclavage... 

Si un ange du ciel lui apparaît et le fortifie, c'est afin de le rendre capable de porter une douleur qui dépasse les limites de la puissance humaine. 

Où trouvera t-il une consolation dans cet effroyable abattement ? 

Ses disciples les plus chers sommeillent et dorment malgré ses instances et ses reproches. Pourtant, il vient de les consacrer prêtres.

Ils avaient promis de le suivre partout, et s'étaient dé­clarés capables et prêts de vider avec lui le même calice... Et à côté de Jésus abîmé dans l'amertume et l'abandon, eux se sont endormis.

C'est la passion de l'âme qui est commencée pour Jésus.

Et trois de ses Apôtres et disciples  - les plus favorisés !-  en sont les premiers instruments!... 

Mon Père ! S'il est possible, que ce Calice s'éloigne de moi ! 

Celui qui doit me trahir approche

Mais voici quelque chose de plus affreux. A la tête d'une troupe de soldats et de valets, avec des lanternes, des torches, et des armes, Judas s'avance, il s'approche de Jésus : 

-« Salut Maître », lui dit-il, et il l'embrassa. « Ami », lui dit Jésus, « qu'es-tu venu faire ? Tu trahis le fils de l'homme par un baiser ». 

Judas, c'est encore un intime, un disciple, un confident.

Tout à l'heure il était au cénacle, il se laissait laver les pieds par Jésus. Il communiait à son corps et à son sang. Il était lui aussi ordonné prêtreDéjà il avait vendu son Maître, et maintenant il le livre...  

Judas c'est l'amour de l'argent, la peur de manquer, la jalousie, l'hypocrisie. Judas c'est le sacrilège, l'apostasie, la trahison, tout à l'heure ce sera le désespoir; mais malgré tout Jésus l'avait aimé, il l'aime encore, il l'appelle son ami, il reçoit son baiser.

Sa parole est tendre, son affection suppliante, mais le cœur endurci de Judas résiste à tout, et le poignard de la trahison est plongé par lui dans le cœur de Jésus, c'est la passion de l'âme qui continue.

« Non ! Je ne connais pas cet homme! »

Plus tard chez le grand prêtre Caïphe, une foule qui blasphème entoure le Sauveur. 

Pierre qui dormait au jardin, au lieu de prier, s'est joint à la multitude, une servante l'aperçoit, elle croit le reconnaître : 

-« Tu étais avec Jésus de Galilée ! » Pierre le nia devant tout le monde : « femme, je ne le connais pas. Je ne sais, je ne puis comprendre ce que tu dis ». 

Le voici inquiet, cherchant à s'esquiver; à d'autres qui l'interrogent il répond une seconde fois dans les mêmes termes. 

-« Mais ton langage te trahit », lui dit-on. « Est-ce qu'on ne t'a pas vu dans le jardin avec lui ? »

-«  Non, non, je ne connais pas cet homme-là, je ne sais ce que vous voulez dire ». 

Jésus, à qui rien ne pouvait échapper, entendit ces paroles.

Pierre qui avait jadis, sous l'inspiration du Père et dans le feu du St Esprit, confessé sa divinité et reçu ses promesses les plus glorieuses, Pierre qui dans sa foi bruyante avait voulu se dérober à l'humilité de son Maître, Pierre qui se croyait plus ferme et meilleur que tous les autres, et qui avec jurement avait promis de ne jamais abandonner Jésus, quand il serait seul à le soutenir, Pierre qui vient de tirer l'épée pour défendre son Maître, ce même Pierre, effrayé à la voix d'une femme, renie Jésus et déclare ne point le connaître, ne l'avoir jamais fréquenté, lui être absolument étranger.

Conçoit-on combien cette conduite du futur chef des Apôtres fut sensible à au Christ. 

Cependant Jésus passe...

Il s'applique ici à lui-même le précepte qu'il avait naguère formulé pour ses prêtres.

Avant de monter au Calvaire où il doit s'offrir en victime sur l'autel de la Croix, il porte dans l'âme celui-là même qui vient de l'offenser si gravement ; il lui apporte le pardon sans même attendre la supplication ou les excuses du coupable; il n'attend point que Pierre marque son repentir et demande pardon, il a pitié de la gêne qui sans doute empêche son disciple de parler, il arrête simplement sur lui son regard.

« Il le regarda, et il l’aima »...

Les yeux du disciple renégat rencontrent ceux de son Maître.

Il peut y lire ce qu'il voudra :

 ce qu'il craint d'y trouver: le reproche sans doute, la douleur, la sévérité peut-être, 

il y aperçoit surtout une infinie miséricorde, et cette bonté provoque la confiance avec le repentir et Pierre verse des larmes amères qui augmentent encore la passion de l'âme de Jésus, la passion du Dieu tout aimant qui se penche vers Sa créature pour la régénérer....

Prions les uns et les autres, les uns pour les autres afin de vivre notre condition chrétienne en toute humilité et nous trouver toujours là, les uns pour les autres afin d'être capables de nous relever mutuellement lorsque nous trébuchons sur le chemin de la sanctification, la route de l’Eglise. Puissions-nous, Frères et sœurs bien-aimés, communier au repentir de Pierre pour appeler sur chacune de nos vies, la Miséricorde divine !

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Je vous propose aujourd'hui le récit d'une Mariophanie:
NOTRE DAME DE ANNONCIATION
à TINOS en GRÈCE :
Le 25 mars, la sainte vierge Marie, apparut, a une religieuse, au nom de Pélagie, et lui ordonna de faire des fouilles dans la ville de Tinos, afin de retrouver une icône, miraculeuse, de l'annonciation.
La religieuse, se rendit alors chez l'évêque, du lieu, qui la crut. Il prêta foi, à ses dire, car il connaissait la grande sainteté de cet âme!
Or voici que , lors des fouilles, Le 30 janvier 1923, un ouvrier, découvre l'icône de Marie!
Immédiatement, le même jour, l'archevêque accompagné par une foules, des fidèles, se dépêcherent de venir vénérer cette icône.
Notre Dame, est représentée dans une chambre, agenouillée, la tête, baissé, entrain de prier, devant un petit prie Dieu.
Elle est vêtue d'une robe, verte, et jaune, sur le prie Dieu est posé, un livre, ouvert sur le quel sont inscrits les mots prononcés par la Vierge après l'annonce de l'ange.
Ceux qui se sont intéressés, à son origine, ont tous abouti à la conclusion unamine , que l'icône est l'oeuvre de l'apôtre, et Évangéliste saint Luc, elle se situerait même parmi les 3 première icône que Saint Luc peignit quand vivait encore la vierge de Nazareth.
Et l'ont assure que le "pouvoir miraculeux" de l'icône lui ai été, donner par la Très Sainte Vierge Elle même satisfaite par l'exactitude de la reproduction par Saint Luc de cet épisode sacré de l'Annonciation.
La Très Sainte Vierge Marie bénit l'icône miraculeuse de ces mots :
-" Que la grâce de celui À qui j'ai donné la vie soit Transmise par moi! ".
Devant les épreuves personnelles, mais aussi celles que vit l'humanité qui s'étant éloignée de Dieu, dont l'Amour s'est refroidi en chacun et, dès lors, la "douleur du coeur ; notre humanité s'expose aux conséquences induites par l'éloignement de La Source de l'Amour et de la Vie.
Je voudrais laisser à votre méditation cette année cette citation du Bx Seraphim Rose:
"La douleur du cœur est la condition de la croissance spirituelle et la manifestation de la puissance de Dieu.
Les guérisons, etc., arrivent à ceux qui sont désespérés, les cœurs peinés mais toujours confiants et espérant dans l'aide de Dieu.
C'est alors que Dieu agit.
L’absence de miracles aujourd’hui (presque) indique l’absence de cette douleur du cœur chez l’homme et même dans la plupart des chrétiens orthodoxes - liés au «froid qui grandit» dans les cœurs ces derniers temps."
(Bienheureux Père Seraphim Rose)
"Grand est le jeûne, mais l'amour est bien plus grand encore.
Si par le jeûne on chasse les démons, on dompte les passions, on apaise le corps, on met de l'ordre dans l’esprit, par l'amour Dieu s’installe en l'homme " (Saint Nicolas Vélimirovitch
En cette Solennité de L’Annonciation à La Très Sainte Vierge Marie , à 10h30 en notre Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde, mais aussi dans les paroisses et communautés de nos Missions de l' Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions (Tradition Malankare Orthodoxe pour les Peuples Européens et leurs missions *) nous serons profondément unis à nos frères et soeurs de chacune de nos paroisses en Amérique latine et centrale, aux Caraïbes, en Afrique Centrale et à Madagascar.
Bonne journée à vous tous dans la componction des coeurs, la pénitence en même temps qu'une piété renouvelée et, de ce fait, la bonne humeur et la joie chrétienne. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )
Votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose
 

+++++++

          25 MARS: ANNONCIATION À SAINTE-MARIE 

25 Mars. Annonciation à Sainte-Marie Lectures et éléments de méditation

 

Nous célébrons la fête de l'Annonciation à Sainte-Marie deux fois par an. Sur le 3ème dimanche après Koodhosh Eetho et le 25 Mars. Et cette année, très exceptionellement, la Providence fait coincider le 25 Mars au "Lundi Saint"

 

La Sainte Eucharistie doit être célébrée en ce jour même si elle vient pendant le Grand Carême, durant la Semaine de la Passion ou le Vendredi saint.

 

 (La Sainte Eucharistie n'est pas célébrée tous les jours du Grand Carême, sauf tous les samedis et dimanches, mercredis de la mi-carême, 40e vendredi, et le jeudi saint au cours de la semaine de la Passion.)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe /Divine Liturgie):

 

 1ère Lettre de St Jean 3: 2-17 :

  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
  • 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
  • 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
  • 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
  • 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
  • 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
  • 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
  • 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
  • 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
  • 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

 

 Hébreux 6 13 :

 13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?

 7 10 :

 10 car il était en germe dans le corps de son ancêtre quand Melchisédech vint à la rencontre de celui-ci.

 

Saint-Luc: 1 26 -38 :

  • 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
  • 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
  • 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
  • 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
  • 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
  • 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
  • 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
  • 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
  • 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
  • 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
  • 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
  • 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
  • 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

« Soyez sans crainte, Marie »

 

Par Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Homélie 4 sur le 'Missus est', 8-9 (Orval)

 

Vous l'avez entendu, ô Vierge, vous concevrez et enfanterez un fils, non d'un homme - vous l'avez entendu - mais de l'Esprit Saint.

 

L'ange, lui, attend votre réponse : il faut qu'il retourne vers celui qui l'a envoyé. Nous attendons nous aussi, ô Notre-Dame.

 

Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié.

 

Or voici : elle vous est offerte, la rançon de notre salut. Consentez : nous sommes libres.

 

Dans le Verbe éternel de Dieu nous avons tous été créés ; mais hélas ! la mort fait son œuvre en nous. Une brève réponse de vous suffit pour nous recréer, de sorte qu'à la vie nous soyons rappelés.


Ne tardez plus, Vierge Marie, donnez votre réponse. Ô Notre-Dame, prononcez-la cette parole que la terre, les enfers, les cieux eux-mêmes attendent.

 

Voyez : le Roi et Seigneur de l'univers, lui qui a désiré votre beauté, désire avec non moins d'ardeur le oui de votre réponse ; à votre consentement il a voulu suspendre le salut du monde.

 

Vous lui avez plu par votre silence ; vous lui plairez davantage à présent par votre parole. Voici que lui-même de là-haut vous interpelle « Ô la plus belle des femmes, fais-moi entendre ta voix » (cf. Ct. 2, 13-14).

 

Oui, répondez vite à l'ange, ou plutôt, par l'ange au Seigneur. Répondez une parole, et accueillez le Verbe ; prononcez votre propre parole, et concevez le Verbe divin ; émettez une parole passagère, étreignez le Verbe éternel.

Vierge prudente, si votre réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire est maintenant l'accord de votre parole.

 

Heureuse Vierge, ouvrez votre cœur à la foi, vos lèvres à l'assentiment, votre sein au Créateur.

 

Voici qu'au dehors le désiré des nations frappe à votre porte.

 

Levez-vous, courez, ouvrez-lui : levez-vous par la foi, courez par l'empressement à sa volonté, ouvrez-lui par votre consentement.

« Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole. »

 

Que nous est-il demandé, au seuil de ces jours saints, devant ce que Jésus entreprend ? Deux choses : de croire à son amour, et de nous laisser faire…
Dans le silence recueilli d'une foi pleine de stupeur, laissons-nous sauver, laissons le Seigneur aller son chemin de croix, sans nous mais pour nous. Et réapprenons avec étonnement combien Jésus nous aime (…).

Et cela, de qui pouvons- nous l'apprendre ? De la Vierge Marie qui, elle, n'a pas eu à fuir.
Car elle a compris, elle, qu'il n'y avait rien à faire (…). Elle a compris qu'il ne lui était rien demandé d'autre que de laisser faire Jésus, et d'être là, à l'ombre de la croix, pour recevoir le salut que son Fils, là-haut, lui obtenait. 

De tous les disciples, le seul qui soit resté, c'est celui qui a épousé le mouvement de son cœur : saint Jean, qui lui aussi a laissé faire, s'est laissé faire.

À l'école de Marie (…) il ne nous est rien demandé d'autre, en ces jours saints, que de croire à l'amour de Jésus avec une foi étonnée et de nous laisser faire par Lui avec une foi confiante. 

POUR UNE BONNE CONCEPTION DE LA VIE

Nous devons nous efforcer d’avoir dès le départ la bonne "Weltanschauung", la bonne conception de la vie.

Il faut veiller à être toujours alerte, dans un état de dynamisme, ce que saint Paul appelle le « zèle ». Il faut exclure toute passivité, ne pas se laisser aller, mais prendre sa vie en main ; ne pas se laisser guider par ses sensations, son imagination, ses impressions, mais être en tout et toujours maître de soi. C’est la vertu que les Pères appellent la « tempérance » en son sens le plus large. Nous avons reçu pour cela la force de la grâce, que nous avons reçue dans les sacrements.

En commençant la journée, sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, il faut prier. Il faut se mettre en selle comme un cavalier, même si l’on n’a pas le temps de consacrer un moment à la prière. Le soir, il faut faire le bilan de la journée, passer en revue tous les péchés commis et faire pénitence, demander pardon à Dieu. Il ne faut pas prétexter qu’on n’a pas le temps : il suffit d’y consacrer quelques secondes.

Le matin, au réveil, avant de penser à quoi que ce soit, il faut se remplir la tête avec la prière. Il ne faut pas rester là à accepter passivement les pensées qui nous viennent, car elles sont sources de péché.

En faisant tout ce que l’on fait, il faut faire intérieurement le signe de la croix.

Nous devons être humbles pour Dieu. Si les hommes profitent, abusent de notre humilité, tant pis. Les hommes ont profité de l’humilité de beaucoup de saints. Nous ne devons pas nous préoccuper de cela : seule importe notre attitude envers Dieu.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Si nous suivons ce conseil des Pères, nous ne pécherons plus.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le seul. Il faut vivre chaque jour comme un jour important.

Source:

Texte: paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004.

Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

 
 
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Reconnaître la Croix...

 

Seigneur, je Vous demande ce qui est le plus
difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de Votre
Fils dans toute peine de ma vie
et de le suivre le long de son chemin de croix
aussi longtemps qu’il Vous plaira.
Ne me laissez pas devenir amer
dans la souffrance,
mais que j’y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté,
et l’ardent désir d’être un jour
là où la peine n’existe plus :
alors Vous essuierez toute larme des yeux
de ceux qui Vous auront aimé,
et qui, dans leur douleur, auront cru à Votre
Amour et dans leur nuit, à Votre lumière
Que ma souffrance, grâce à Vous,
puisse exprimer ma foi en Vos promesses
et mon espoir en Votre bonté fidèle.
Qu’elle proclame mon amour !
Ô Vous, que j’aime plus que moi-même
et uniquement pour Vous,
sans même attendre de récompense.
Que la Croix soit mon modèle,
qu’elle soit la lumière de toute nuit,
alors nous ne la considérerons plus
comme un malheur et comme une absurdité,
mais comme le Signe que nous sommes
à Vous pour l’éternité.

 

(Père Karl Rahner (1904-1984))

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

Hymne de pénitence à l'Office du

mardi matin:

Bsebyon hoteno

                                                                                 

Bsebyon hoteno
Bsebyon toyebno

'eltho ahidno

Dachbon sotono

Owyli 'al dahtith
Owyli d-lo tobeth
Owyli men dino
Dhowé bchoulomo

Ham halleluia e ow halleluia

Dayono kino
Hos wo ethrahame'lay

La traduction:


Je pèche hélas en  ma volonté ,
mais par ma volonté je m'en repens,

Je tiens pou
 r excuse,
que  Satan m'a captivé!

Malheur à moi car j'ai péché,
malheur à moi si  je ne m'en  repent pas!

Malheur à moi par le jugement,
qui sera rendu finalement.

Alléluia et alléluia,
Ô juste Juge,
Soyez-moi propice et ayez pitié de moi

("shehimo", office du mardi matin)

 

 

 

 

CHERCHER UNE METHODE SPIRITUELLE ?

 

Le mieux est d'observer une règle ordinaire d'activité spirituelle :

se repentir, prier (sans cesse, sans imagination, avec l'intellect et avec la participation du cœur), lire les pères de l'Eglise, l'Evangile, rechercher la sobriété spirituelle (se garder des pensées, faire la charité).

(Archimandrite Sophrony)

84cierge

« C'est à moi que vous l'avez fait »

 

Par Saint Grégoire de Naziance:
 

T'imagines-tu que la charité ne soit pas obligatoire mais libre ?

Qu'elle ne soit pas une loi, mais un simple conseil ?

Je le voudrais bien moi aussi et le penserais volontiers. Mais la main gauche de Dieu m'effraie, là où il a placé les boucs pour leur adresser ses reproches, non parce qu'ils ont volé, pillé, commis l'adultère ou perpétré d'autres délits de cet ordre, mais parce qu'ils n'ont pas honoré le Christ dans la personne de ses pauvres. 


Si vous voulez m'en croire, vous les serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, tant qu'il n'est pas trop tard, visitons le Christ, servons le Christ, nourrissons le Christ, vêtons le Christ, accueillons le Christ, honorons le Christ, et non pas seulement en lui offrant un repas comme certains, ou du parfum comme Marie Madeleine, ou une sépulture comme Joseph d'Arimathie, ou les devoirs funèbres comme Nicodème, ou de l'or, de l'encens et de la myrrhe comme les mages. 


« C'est la miséricorde et non les sacrifices » (Mt 9,13) que désire le Seigneur de l'univers, la compassion plutôt que des milliers d'agneaux gras.

Présentons-la-lui donc par la main de ceux qui sont abattus par la misère, et le jour où nous quitterons ce monde, ils nous « recevront dans les tentes éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur à qui appartient la gloire pour l'éternité.

 

+++

Par Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque :

 

Réfléchissez, frères, et voyez l'exemple de notre Seigneur, qui a fait de nous des voyageurs et nous a ordonné de venir jusqu'à la cité céleste (He 11,13s) en courant par la route de la charité.

 

Bien qu'il siège dans le ciel, par compassion pour ses membres qui peinent, car il est la tête des membres et du corps dans le monde entier (Col 2,19), il a dit :

-« Quand vous n'avez pas fait cela à l'un des plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait ».

 

Quand il a changé Paul le persécuteur en prédicateur, il lui a dit du haut du ciel :

-« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9,4).

Saul persécutait les chrétiens : est-ce qu'il persécutait le Christ, qui siégeait dans le ciel ?

Mais le Christ lui-même était dans les chrétiens, souffrant avec tous ses membres, pour qu'en lui cette parole soit vraie :

-« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1Co 12,26). 

Portons donc les fardeaux les uns des autres (Ga 6,2) ; là où est allée la tête, les autres membres sont destinés à aller.

 

Si notre Seigneur et Sauveur, qui a été sans péché, daigne nous aimer, nous pécheurs, d'une si grande affection qu'il affirme souffrir ce que nous souffrons, pourquoi est-ce que nous, qui ne sommes pas sans péché et qui pouvons racheter nos péchés par la charité, pourquoi est-ce que nous ne nous aimons pas d'un amour si parfait que nous compatissions par un sentiment de charité à tout le mal enduré par l'un d'entre nous ?

 

Une main ou un autre membre retranché du corps ne sent plus rien ; tel est le chrétien qui ne souffre pas du malheur, de la détresse ou même de la mort d'autrui.

 

Lundi de la semaine de la Passion

Soirée

  • Saint-Luc 19: 41 :
  • 41 Lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle
  • 20 8 : « Eh bien, moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela. »

Minuit

  • Première Qaumo;
  • Saint Matthieu 21: 33-46 :
  • 33 « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
  • 34 Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
  • 35 Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
  • 36 De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
  • 37 Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
  • 38 Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
  • 39 Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
  • 40 Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
  • 41 On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
  • 42 Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
  • 43 Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.
  • 44 Et tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière ! »
  • 45 En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
  • 46 Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
    •  
  • Deuxième Qaumo:
  • Saint-Luc 14: 12-24 :
  • 12 Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
  • 13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
  • 14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
  • 15 En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
  • 16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
  • 17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
  • 18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
  • 21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
  • 22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
  • 23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
  • 24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
    •  
  • Vadhe Dhalmeeno:
  • Saint Matthieu 25: 1-13 :
  • 01 « Alors, le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
  • 02 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
  • 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
  • 04 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
  • 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
  • 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
  • 07 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
  • 08 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
  • 09 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
  • 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
  • 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
  • 12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
  • 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
    •  
  • Troisième Qaumo:
  • Saint Matthieu 22: 1-14 :
  • 01 Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :
  • 02 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
  • 03 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
  • 04 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
  • 05 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
  • 06 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
  • 07 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
  • 08 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
  • 09 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
  • 10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
  • 11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
  • 12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
  • 13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
  • 14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Matin

  • Genèse 3: 1 à 21 :
  • 01 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
  • 02 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
  • 03 Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »
  • 04 Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
  • 05 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
  • 06 La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
  • 07 Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
  • 08 Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.
  • 09 Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
  • 10 Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
  • 11 Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
  • 12 L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
  • 13 Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
  • 14 Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
  • 15 Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
  • 16 Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »
  • 17 Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie.
  • 18 De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
  • 19 C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »
  • 20 L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
  • 21 Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.
  •  
  • Juges11: 30-40 :
  • 30 Jephté fit alors ce vœu au Seigneur : « Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
  • 31 la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
  • 32 Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer, et le Seigneur les livra entre ses mains.
  • 33 Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith et jusqu’à Abel-Keramim, soit le territoire de vingt villes. Ce fut une très grande défaite, et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
  • 34 Lorsque Jephté revint à Mispa, comme il arrivait à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C’était son unique enfant ; en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
  • 35 Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. »
  • 36 Elle lui répondit : « Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur, traite-moi donc selon ta parole, puisque maintenant le Seigneur t’a vengé de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
  • 37 Et elle ajouta : « Je ne te demande qu’une chose : laisse-moi un répit de deux mois. J’irai dans les montagnes pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
  • 38 Il lui dit : « Va ! » Et il la laissa partir pour deux mois. Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne, et pleura sa virginité.
  • 39 Les deux mois écoulés, elle revint vers son père, et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé. Elle ne s’était pas unie à un homme. Et c’est une coutume en Israël que,
  • 40 d’année en année, les filles d’Israël aillent honorer la fille de Jephté de Galaad quatre jours par an.
  •  
  • Isaïe 28: 5-13 :
  • 05 Ce jour-là, le Seigneur de l’univers deviendra prestigieuse couronne, diadème de splendeur, pour le reste de son peuple ;
  • 06 il deviendra esprit de jugement pour qui siège au jugement, et vaillance de ceux qui repoussent l’assaut devant la porte.
  • 07 En voici d’autres que le vin égare, que la boisson forte fait divaguer : prêtre et prophète, la boisson les égare, ils sont troublés par le vin, ils divaguent sous l’effet de la boisson, s’égarent dans leurs visions et s’embrouillent dans leurs sentences.
  • 08 Leurs tables sont couvertes d’infectes vomissures : plus un endroit propre.
  • 09 Ils disent : « À qui veut-il faire la leçon ? À qui veut-il faire entendre le message ? À des enfants à peine sevrés, qui ne prennent plus le sein ?
  • 10 Écoutez-le : “Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là !” »
  • 11 Eh bien, oui : c’est dans une langue ridicule, dans un jargon étrange, qu’il parlera à ce peuple.
  • 12 Il leur avait dit : « C’est le repos ! Laissez l’accablé se reposer ! C’est le répit ! », mais ils n’ont pas voulu écouter.
  • 13 Voici donc ce que leur dira le Seigneur : « Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là ! », afin qu’en marchant ils trébuchent et tombent à la renverse, soient brisés, pris au piège et capturés.
  •  
  • Actes 25:6-12 :
  • 06 Ayant passé chez eux huit à dix jours au plus, il redescendit à Césarée. Le lendemain, il siégea au tribunal, et ordonna d’amener Paul.
  • 07 Quand celui-ci fut arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l’entourèrent et multiplièrent contre lui de graves motifs d’accusation qu’ils ne pouvaient pas démontrer,
  • 08 tandis que Paul se défendait : « Je n’ai commis de faute ni contre la loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre l’empereur. »
  • 09 Festus, voulant accorder une faveur aux Juifs, s’adressa à Paul : « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire en ma présence ? »
  • 10 Paul répondit : « Je suis ici devant le tribunal impérial : c’est là qu’il me faut être jugé. Je ne suis coupable de rien contre les Juifs, comme toi-même tu t’en rends fort bien compte.
  • 11 Si donc je suis coupable et si j’ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais s’il ne reste rien des accusations que ces gens-là portent contre moi, personne ne peut leur faire la faveur de me livrer à eux. J’en appelle à l’empereur. »
  • 12 Alors, après avoir conféré avec son conseil, Festus déclara : « Tu en as appelé à l’empereur, tu iras devant l’empereur. »
  •  
  • Hebreux 1: 6 :
  • 06 Au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu
  • 2: 4 :
  • 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
  •  
  • Saint Matthieu 21: 23-32 :
  • 23 Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
  • 24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
  • 25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
  • 26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
  • 27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
  • 28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
  • 29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
  • 30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
  • 31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
  • 32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.
  • 17  10-13 :
  • 10 Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
  • 11 Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
  • 12 Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
  • 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

  • Saint Matthieu 19: 1-12 :
  • 01 Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.
  • 02 De grandes foules le suivirent, et là il les guérit.
  • 03 Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
  • 04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,
  • 05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.
  • 06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
  • 07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
  • 08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
  • 09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
  • 10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »
  • 11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
  • 12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
  •  
  • Saint Luc 9 43-45 :
  • 43 Tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :
  • 44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »
  • 45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

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  • Saint Matthieu 22: 41 :
    • 41 Comme les pharisiens se trouvaient réunis, Jésus les interrogea :
    • 23: 12 :
    • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
 

 

Mardi de la Semaine Sainte :

N-Des douleurs 

Frères et sœurs.

Nous contemplons aujourd’hui le Christ, notre Saint Sauveur au prétoire, devant Pilate.

Pilate ! Nous savons tous (Petits et grands) de qui il s’agit... C'est le gouverneur de la Judée, le premier citoyen.

Sa charge, ses fonctions, son influence, ses relations, tout contribue à le mettre en relief, comme le personnage le plus important de Judée, mais aussi à faire peser sur ses épaules, le fardeau des plus lourdes responsabilités.

Nous venons d’élire nos Maires, comme lui, Ils connaissent leurs devoirs et l'étendue de leur autorité. Il n’est pas facile d’être Maire, Préfet, Député...Prions pour ceux qui nous dirigent, surtout ceux de nos élus qui, premiers magistrats, doivent arbitrer entre des Lois parfois iniques, leur conscience et l’authentique « Bien commun »...

Regardons vers Pilate voudrait être juste, il voudrait bien sauver de la mort Celui dont il est forcé de reconnaître l'innocence, il ne trouve en lui aucun sujet de condamnation, mais on le menace de perdre sa place, et le peuple voyant ses hésitations et sa faiblesse augmente en arrogance et réclame contre Jésus une sentence de mort.

L'instinct de la justice demeure, mais Pilate placé entre son intérêt et son devoir, cherche de vains subterfuges pour les concilier si c'était possible. L'avertissement de sa femme reste sans effet.

La libération de Barrabas n'apaise point la foule avide de trouver un « bouc émissaire » pour épancher sa vindicte...

La flagellation du Sauveur, son  couronnement d'épines, sa vestition d’un  dérisoire manteau de pourpre ne font qu'exciter sa fureur, et Pilate, lâche, ne décide toujours rien.

Par la douceur de ses réponses, Jésus l'impressionne évidemment.

Ce dépositaire de l'autorité, ce magistrat responsable de l'ordre public, va-t-il enfin par un acte énergique faire justice et délivrer le Sauveur ?

Oh non, malheureusement ! Hier comme de nos jours, sur la pression des « lobbies », la politique politicienne l’emporte et Ponce Pilate lave ses mains devant le peuple en disant:

-Je suis innocent du sang de ce juste vous en répondrez.

Mais vaine tentative. C'est devant lui et par lui que Jésus aura subi ce qu'il y a de plus dur peut-être dans la vie sociale, se savoir victime de la lâcheté et, par le fait même, de l'injustice de ceux qui ont tout à la fois le droit, et le pouvoir de protéger l'innocence et de proclamer la vertu.

C'est toujours pour Jésus la passion de son âme.

Comme elle durera longtemps cette injure particulière. Dans la suite des siècles et jusqu'à la fin des temps, les chrétiens rediront tous les jours cette parole inscrite dans l’histoire :

-a, souffert sous Ponce Pilate.

Et cette parole des « indignés » et partisans du « Règne d’Amour, de Justice et de Paix » servira désormais à dénoncer toujours et partout les Pilate quels qu'ils soient qui, dans l'administration de la chose publique, en dépit de tous les avertissements, et d’une Démocratie dont ils continuent de se réclamer, n'osent jamais porter le courage jusqu'au point de maintenir la justice et le bon ordre, même au détriment de quelque vulgaire intérêt, et malgré la poussée de la clameur populaire.

Aujourd’hui, c’est la fête de Pessah chez nos amis juifs qui mangeront des herbes amères (en mémoire de l’amertume de l’esclavage) et des pains azymes (symboles de la hâte du départ) et boiront des coupes de vin (en signe de libération du peuple juif de l'esclavage).

Hélas ! Nos sociétés Occidentales ayant tourné le dos à leurs fins dernières et, dès lors, paganisées, reviennent à l’esclavage des passions et de la dictature d’une pensée unique et amorale...Prions !...

En cette suite du dimanche des Rameaux annonçant la Passion du Seigneur dans les traditions chrétiennes, Catholiques, Protestants, et Orthodoxes entrent dans la Grande Semaine. Que consacré dans Sa Vérité, « Ils soient uns pour que le monde croie » !...Prions...

J'ai soif

Jésus est crucifié entre deux voleurs. Il a été mis, dit l'Ecriture, au rang des scélérats. Au-dessus de sa tête est l'inscriptionJésus de Nazareth, Roi des Juifs.

A ses pieds on s'est partagé ses vêtements, sa tunique a été tirée au sort. Ce prêtre souverain éprouve les tourments de la soif, la soif brûlante des âmes.

On l'abreuve du fiel de l'ingratitude, et du vinaigre de l'indifférence, plus encore des moqueries et des sarcasmes de l'impiété. Les deux criminels à ses côtés lui lancent les mêmes blasphèmes. L'un se convertit cependant, et Jésus agonisant oublie sa souffrance pour, dans un regard d’Amour Miséricordieux, lui promettre le paradis.

Le cœur de Jésus, Vrai Dieu et Vrai Homme, palpite toujours pour ceux qui l'insultent, il implore le pardon de son Père pour ceux qui, par le mystère de l’Incarnation sont devenus Ses frères et qu'il rachète au prix de son sang...

Femme, voilà votre Fils; voilà votre Mère !

Puis des hauteurs du gibet, ses regards s'abaissent sur Marie sa mère, debout au pied de la croix.

Qui pourrait, avec une langue assez sainte et sublime, décrire ce qui se passe à la fois dans le cœur du Fils et dans celui de la mère !

Jamais deux âmes ne furent mieux faites pour savourer ensemble les mêmes douleurs. Elles étaient unies dans le Feu du Saint Esprit pour opérer l’œuvre de notre Rédemption. Le Nouvel Adam comme Chef d’une humanité renouvelée, la Nouvelle Eve comme première des rachetés et modèle de l’Eglise en son achèvement...

Un glaive transpercera votre âme, avait dit à Marie le vieillard Siméon. Et, depuis cette annonce, elle avait vécu dans l'attente douloureuse de ces heures lugubres et divines durant lesquelles, ressentant en elle-même le contrecoup de toutes les souffrances de son enfant, elle lui serait, comme « Fils de l’Homme », une source à tout instant renouvelée d'afflictions nouvelles et de plus cruelles tortures.

Une mère penchée sur son enfant qui souffre endure plus que lui la douleur.

Marie est la mère la plus parfaite, parce qu'elle est la plus sainte.

Elle compte chaque goutte du sang de son Fils, chaque battement de son cœur, chaque mouvement de ses lèvres.

Elle contemple ses plaies, elle suit la marche lente de la vie qui s'écoule, de la mort qui s'approche.

Tout son amour est en œuvre pour rappeler toutes les douleurs de sa vie, toutes ses angoisses; elles revivent toutes à la fois, et de son cœur transpercé moment vers l'âme de son Fils les flammes ardentes qui le brûlent, le tourmentent, le déchirent, et reviennent comme à leur foyer dans le cœur de la mère qui souffre toujours davantage.

Deux foyers, échos de l’Amour Divin, qui se renvoient à l'infini des rayons toujours plus ardents, et la compassion de la Sainte Vierge est l'instrument merveilleux qui accentue la passion de l'âme de Jésus.

Aussi on dirait que, à bout de force par l'intensité de l'Amour de Charité qui le consume, Jésus veut dans son extrême douleur se donner à lui-même et accorder à sa mère par son Apôtre et disciple bien aimé, toute la consolation possible .A travers St Jean, le prêtre pur donné pour fils à Marie, il confie le clergé de Son Eglise à la prière des Saintes femmes et du laïcat. A travers Marie donnée pour Mère au Collège Apostolique, il consacre l’interdépendance indissoluble entre le Sacerdoce ministériel et le Sacerdoce des fidèles...

Femme voilà votre fils, voilà votre mère.

Mon Dieu, donnez-nous des Prêtres ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreux et Saints Prêtres ! Mon Dieu donnez-nous de nombreuses et Saintes vocations Monastiques ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreuses et Saintes Vocations de Laïcs Responsable afin que, effectivement, nous ne soyons plus qu’un seul cœur, une seule âme tendus vers Vous. Amîn

 

Mardi de la Semaine de la Passion.

Soirée

    • Saint Matthieu 22: 15-33 :
  • 15 Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
  • 16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
  • 17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
  • 18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
  • 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
  • 20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
  • 21 Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
  • 22 À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent.
  • 23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
  • 24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
  • 25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
  • 26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
  • 27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
  • 28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
  • 30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
  • 31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
  • 32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
  • 33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Matthieu 12: 38-45 :
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
    •  
    • Saint-Luc 11:52-54 :
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Jean 2: 12-25 :
  • 12 Il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils demeurèrent là-bas quelques jours.
  • 13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
  • 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
  • 15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
  • 16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
  • 17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
  • 18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
  • 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
  • 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
  • 21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
  • 22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
  • 23 Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
  • 24 Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
  • 25 et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
    • 3: 13-21 :
  • 13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Jean 5: 30 :
    • 30 Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
    • 6: 4 :
    • 04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

Matin

    • Deutéronome 31: 14 à 21 :
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici qu’approche le jour de ta mort. Appelle Josué et présentez-vous dans la tente de la Rencontre : je lui donnerai mes ordres. » Moïse et Josué allèrent donc se présenter dans la tente de la Rencontre.
  • 15 Et le Seigneur apparut dans la tente, dans une colonne de nuée. La colonne de nuée se dressait à l’entrée de la tente.
  • 16 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici que tu vas te coucher avec tes pères, et ce peuple se lèvera : il se prostituera en servant les dieux de l’étranger, ceux de la terre où il va entrer ; il m’abandonnera, il va rompre mon alliance, celle que j’ai conclue avec lui.
  • 17 Ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, je leur cacherai ma face. Alors il sera bon à dévorer, malheurs et détresses sans nombre l’atteindront. Et, ce jour-là, il dira : “Si ces malheurs m’ont atteint, n’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi ?”
  • 18 Mais moi, ce jour-là, je cacherai ma face, je la cacherai à cause de tout le mal qu’il aura fait en se tournant vers d’autres dieux.
  • 19 Et maintenant, écrivez un cantique à votre usage. Toi, apprends-le aux fils d’Israël, mets-le sur leurs lèvres, afin que ce cantique me serve de témoin contre les fils d’Israël.
  • 20 En effet, quand j’aurai fait entrer ce peuple sur le sol ruisselant de lait et de miel, que j’ai juré de donner à leurs pères, il mangera, il se rassasiera, il engraissera, puis il se tournera vers d’autres dieux, il les servira, il me méprisera, il rompra mon alliance.
  • 21 Quand malheurs et détresses sans nombre l’auront atteint, ce cantique servira de témoin contre lui, car sa descendance l’aura encore sur les lèvres. Oui, je connais bien le projet qu’il forme aujourd’hui, avant même que je le fasse entrer dans le pays que j’ai juré de donner. »
    •  
    • Sophonie 1: 11-18 :
  • 11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.
  • 12 Il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des torches, je visiterai les hommes, ceux qui croupissent sur leurs ordures, qui disent dans leur cœur : « Le Seigneur ne peut faire ni bien ni mal. »
  • 13 Leur richesse sera livrée au pillage, et leurs maisons à la dévastation ; ils bâtiront des maisons et ne les habiteront pas ; ils planteront des vignes et n’en boiront pas le vin.
  • 14 Il est proche, le jour du Seigneur, le grand jour ! Il est proche, il vient en toute hâte ! Ô clameur amère du jour du Seigneur, même le guerrier crie au secours !
  • 15 Jour de fureur que ce jour-là, jour de détresse et d’angoisse, jour de tourmente et de tourments, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées,
  • 16 jour de sonneries de cor et de cris de guerre contre les villes fortes et les hautes tours d’angle !
  • 17 Je jetterai les hommes dans la détresse, ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre le Seigneur ; leur sang sera répandu comme de la poussière, leurs cadavres jetés comme des ordures.
  • 18 Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver. Au jour de la fureur du Seigneur, le feu de sa jalousie dévorera toute la terre, car il fera l’extermination terrifiante de tous les habitants de la terre.
    •  
    • I Jean 1:1-9 :
  • 01 CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
  • 02 Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
  • 03 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
  • 04 Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite.
  • 05 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
  • 06 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
  • 07 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
  • 08 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
  • 09 Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
    •  
    • Hébreux 2: 5-18 :
  • 05 Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
  • 06 Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
  • 07 Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
  • 08 tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
  • 09 mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
  • 10 Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
  • 11 Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
  • 12 quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,
  • 13 et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui, et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.
  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

 

    • St. Jean 8:28-59 :
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
  • 31 Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
  • 32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
  • 33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
  • 34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
  • 35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
  • 36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
  • 37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
  • 38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
  • 39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
  • 40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.
  • 41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
  • 42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.
  • 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? – C’est que vous n’êtes pas capables d’entendre ma parole.
  • 44 Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
  • 45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
  • 46 Qui d’entre vous pourrait faire la preuve que j’ai péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
  • 47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Et vous, si vous n’écoutez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »
  • 48 Les Juifs répliquèrent : « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? »
  • 49 Jésus répondit : « Non, je n’ai pas de démon. Au contraire, j’honore mon Père, et vous, vous refusez de m’honorer.
  • 50 Ce n’est pas moi qui recherche ma gloire, il y en a un qui la recherche, et qui juge.
  • 51 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
  • 52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
  • 53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
  • 54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
  • 55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
  • 56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
  • 57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
  • 58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
  • 59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint-Jean 7: 45-52 :
  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
    •  
    •  8: 12-20 :
  • 12 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Sexte (12 h)

    • Saint-Luc 11: 37-54 :
  • 37 Pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place.
  • 38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.
  • 39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
  • 40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
  • 41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.
  • 42 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.
  • 43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
  • 44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
  • 45 Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. »
  • 46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt.
  • 47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
  • 48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
  • 49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
  • 50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,
  • 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  

Neuvième heure (15 heures)

    • Saint-Jean 6: 30 :
    • 30 Ils lui dirent : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
    • 8: 21-30 :
  • 21 Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
  • 22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
  • 23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
  • 24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
  • 25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
  • 26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
  • 27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
    •  

Neuvième heure (15h heures)

    • Saint Matthieu 23: 13 à 39 :
  • 13 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
  • 15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
  • 16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.”
  • 17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
  • 18 Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
  • 19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
  • 20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
  • 21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
  • 22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône.
  • 23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
  • 24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
  • 25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
  • 26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
  • 27 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
  • 28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
  • 29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
  • 30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
  • 31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
  • 32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères !
  • 33 Serpents, engeance de vipères, comment éviteriez-vous d’être condamnés à la géhenne ?
  • 34 C’est pourquoi, voici que moi, j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes ; vous tuerez et crucifierez les uns, vous en flagellerez d’autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville ;
  • 35 ainsi, sur vous retombera tout le sang des justes qui a été versé sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
  • 36 Amen, je vous le dis : tout cela viendra sur cette génération.
  • 37 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 38 Voici que votre temple vous est laissé : il est désert.
  • 39 En effet, je vous le déclare : vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
    •  

Mercredi de la Semaine Sainte :

19.Transfiguration 

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné !

Jésus a-t-il assez souffert ?

Couvert d'ignominies, épuisé dans son corps par la perte du sang qui coule de toutes ses plaies, torturé dans son cœur humain par tous les déchirements de l'amour, a-t-il atteint le degré suprême de la douleur, et la passion de son âme est-elle complète ?

Hélas non, loin de là. Il devra boire le calice jusqu'à la lie.

 

Cette lie sera versée par cette justice infinie d'un Dieu qui, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, exige dans Son Amour Compatissant pour notre humanité dénaturée, que le châtiment pèse sur le Seul Bien aimé qui, vrai Dieu et vrai Homme peut seul s’offrir comme Victime agréable et satisfaire à cette justice à laquelle il communie, à laquelle il veut se soumettre par amour miséricordieux pour nos âmes.

 

La chair du Christ s’offrant au Père Céleste sur l’Autel de la Croix, cette chair qu’il reçut jadis de Marie par l’opération du Saint Esprit n'est pas simplement sacrée ou sainte, elle est divine parce qu'elle subsiste dans le Logos, dans le Verbe de Dieu ; et c’est pourquoi seul celui qui est « Vrai Dieu et vrai Homme » pouvait satisfaire à cette justice...

 

Par le Christ, « Porte des brebis », par l’Agneau Immolé en qui nous mourrons au péché et brisons ses esclavages, par la puissance et le feu du Saint Esprit qu’Il nous acquiert, nous  pouvons commencer notre retour vers le Père...

 

En Jésus, le « Nouvel Adam », « le Premier Né d’une multitude de frères » par les énergies divines le corps humain peut être désormais transformé, transfiguré, et intégré pleinement dans le mystère de la divinisation de la personne humaine : âme, esprit et corps.

 

Le Logos en se faisant l’un de nous, en prenant réellement notre chair, en recevant notre nature nous révèle le regard de Dieu sur la nature, sur la matière, sur le corps.

 

Notre corps est fait pour la divinisation. Tel est le sens de l'ascétisme des Pères.

 

Il y a dans le chemin ascétique de nos Eglises Orientales pas l’ombre d’un quelconque mépris du corps ou de la matière mais, un dynamisme de purification dans la synergie avec l'Esprit-Saint qui, selon les mots de l’Apôtre, fait de notre corps son temple.

 

“Ne savez-vous pas, nous dit saint Paul, que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous.”

Ce dynamisme de l'ascèse est donc opéré sous l'action des énergies divines, sous l'action et la motion du Saint Esprit.

 

Au moment de mourir dans les affres de la plus cruelle des agonies, Jésus le « Fils de l’homme » adresse à son Père le cri déchirant de la désolation :

-Mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

Dans les épreuves les plus douloureuses, alors que l'homme troublé, bouleversé jusque dans le fond de son être, ne voit autour de lui que ténèbres et tristesses, quand tout le monde le repousse avec dédain et sans pitié, il lui reste tout de même la ressource d'une conscience droite qui le console et le calme; maissurtout , lorsqu’il se sait « incorporé au Christ-Tête de l’Eglise », il peut, privé de toute consolation humaine, s’offrir par Lui, avec Lui et en Lui , se tourner vers le Père et jeter en lui une espérance qui ne trompe jamais.

 

Mais pour Lui, pour le Christ Tête, pour le Sauveur s’offrant sur la croix en victime expiatoire ; songeons que lui qui était sans péché s’est chargé de nos crimes ! Il est désormais l'iniquité elle-même ! C’est Lui qui, par Amour de substitution, porte tous les péchés, toutes les offenses de l'humanité !

 

Nous le contemplons, en ces jours du drame de notre rachat, « comme s’anéantissant devant son Père, comme voilant sa sainteté pour ne laisser voir que les crimes dont Il s’est chargé par amour et la peine à subir en rançon »...

 

Et pourtant n’est-ce pas ce même Père qui jadis mettait ses complaisances dans le Fils bien-aimé, n’est-ce pas ce même Père dont Jésus a voulu en toute chose faire la volonté, n’est-ce pas précisément parce qu’Il voulut en toutes choses « faire Sa volonté » qu’Il en est là ? !  N’est-ce pas ce même Père dont le Sauveur avait enseigné à tous les bontés prévoyantes, et vers qui Il avait ramené la confiance humaine par la prière filiale ?...

N’est-ce pas ce même Père que tout à l'heure au cénacle il adressait un chant d'amour, et pour qui Il voulait conquérir l'humanité ?

A l'instant même, ne l’avons-nous pas entendu supplier son Père, et  demander le pardon pour les bourreaux qui le tourmentent ?

Et maintenant tout paraît avoir changé; les tendresses divines semblent s’être évanouies.

 

Le Fils Bien Aimé, en ces instants tragique où se joue le drame de notre rédemption, ne voit pas s'ouvrir les « bras paternels », il faudra que, dans la Foi pure et l’obéissance absolue, Il meure sans avoir senti les douceurs de la proximité de « Celui qui l’a envoyé », les douceurs du pardon et  les joies de la réconciliation, puisque c'est l'acte même de cette mort consentie pour « mettre à mort la mort » et que nous ayons la vie qui la fera finalement s'opérer :

Mon Dieu pourquoi m'avez-vous donc abandonné.

Tout est consommé.

Il est allé jusqu’au bout ! Comme le Premier et le modèle de tous les missionnaires, Il est mort à la tâche !...

«  Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il ne porte aucun fruit...Et voici qu’élevé de terre, j’attirerai tout à moi »...

 

Cherchons, Fils et filles, mes amis, s'il s'est jamais trouvé quelque chose dans l'histoire des douleurs humaines, et jusque dans la passion du Seigneur qui les résume toutes, qui puisse être comparée à cet état de l'âme de Jésus, ainsi privée de la seule consolation qui lui apporterait quelque soulagement ? Mystère de la déréliction !...

 

Que sont les peines, les tourments de toute nature qui peuvent lui venir des êtres qui l'entourent face à ce mystère de la déréliction du Père ?

 

Mais là, comme « Fils de l’homme », Il est dans la Foi pure et l’obéissance absolue, comme « Fils de l’homme », Il répond à l’Amour Bienveillant du Père sur notre humanité pécheresse pour satisfaire, qu’on le veuille ou non, à la justice...

Il est « l’homme des douleurs » C’est nos crimes qu’Il portait et, par conséquent, les  douleurs conséquentes au péché...

En cette heure, cette affliction l'enveloppe comme un vêtement dont Il ne peut ni ne veut se dégager et qui, par son caractère  épouvantable, a pu être prédite par les prophètes comme une malédiction.

Cette douleur consentie pour la régénération de notre humaine créature, c’est la pourpre du Divin Roi d’Amour.

C’est là le dernier mot de la passion de l'âme de Jésus, qu'il remet ainsi broyée entre les mains de son Père. Terminons, si vous le voulez-bien par cet extrait de la Prière Sacerdotale du Seigneur en St Jean:

 

5. Et maintenant, Père, glorifie moi, de cette gloire qui était la mienne auprès de toi avant que le monde ne fût.

6. Aux hommes de ce monde que tu m'as donnés, j'ai fait connaître ton nom. Ils t'appartenaient et tu me les as donnés et ils ont gardé ta parole.

7. Maintenant ils ont connu que toutes les choses que tu m'as données ont leur source en toi 

8. Parce que les paroles que tu m'as confiées, je les leur ai transmises et ceux-ci les ont reçues et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi et ils ont cru que c'est toi qui m'as envoyé
.

9. Moi je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont tiens.

10. Et tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi et je trouve ma gloire en eux.

11. Moi je ne suis plus dans ce monde, mais eux sont dans ce monde et moi je viens vers toi. Père Saint, garde les dans ton nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous sommes un.

12. Lorsque j'étais avec eux dans le monde, moi je les ai gardés dans ton nom. Ceux que tu m'as donnés, je les ai protégés et aucun d'entre eux ne s'est perdu, si ce n'est le fils de perdition afin que soit accompli ce qui était écrit.

13. Maintenant je viens vers toi, et je dis ces choses en ce monde pour qu'ils aient ma joie en eux et en plénitude.

14. Moi je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas de ce monde comme, moi-même, je ne suis pas de ce monde

15. Je ne demande pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais

16. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 

17. Sanctifie-les dans ta vérité. Ton Logos 
(Ta Parole) est vérité.

18. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai envoyés moi aussi dans le monde.

19. Et pour eux, je me sanctifie moi-même afin qu'ils soient sanctifiés eux-aussi dans la vérité.
 
20. Je ne fais pas cette demande pour eux seulement, mais aussi pour tous ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi
 
21. afin que tous soient un. Comme toi Père en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

22. Et moi, la gloire que tu m'as donné je la leur ai donnée pour qu'ils soient "un" comme nous sommes "un", 

23. moi en eux et toi en moi, pour qu'ils soient rendus parfaitement "un" et que le monde sache que tu m'as envoyé et que je les ai aimés du même amour que tu m'as aimé.

24. Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, cette gloire que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé dès avant la création du monde.

25. Père juste, le monde ne t'as pas connu ; moi, je t'ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. 

26. Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi aussi en eux.

 

Par ailleurs,St Jean, dans sa première épître nous alerte sur un antagonisme puissant que nous vivons dans notre cœur et dans notre chair ; antagonisme entre deux amours qui provoque un conflit au plus intime de nos appétits spirituels et charnels.

 

-"N'aimez-ni le monde, ni rien de ce qui est dans le monde.

Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui."

 

"Nul ne peut servir deux maîtres"...


Les trois concupiscences sont celles de la chair, des yeux et de l'orgueil, elles caractérisent l'amour du monde et de ses convoitises, l'amour désordonné de ce monde qui passe et qui étouffe l'amour ordonné pour le Royaume qui ne passe pas.

 

Cet amour du monde, s'il domine sur nous, s'il est maître de notre volonté spirituelle, exclue l'amour du Père. Il étouffe en nous l'amour divin comme les ronces qui se multiplient peuvent étouffer les bons fruits

Le Christ obéissant jusqu’au Martyr nous réoriente vers le Père.

 

Au chapitre 17 de son Evangile, St Jean nous faisant découvrir la prière de Jésus à son Père, avant d'entrer dans sa passion, nous rapporte, nous venons de le lire, cette affirmation du Christ :

"Je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que tu m'as donnés car ils sont à toi" Puis, plus loin, "Je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais"


Mais, de ce combat, Jésus nous donne la certitude de sa victoire en nous disant :

-"Gardez courage, petits-enfants, j'ai vaincu le monde."


Le terme "monde" désigne ici ce qui appartient aux ténèbres, au péché, au Malin.

Comme les Saints Père, frottons aujourd’hui, chers amis, des paroles qui peuvent sembler contradictoires pour que l'étincelle jaillisse et que la lumière nous soit donnée. Saint Jean nous rappelle cet enseignement du Sauveur :

-"Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il obtienne la vie éternelle. En effet, Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."


Par le baptême nous avons été consacrés dans la vérité, nous sommes morts au péché, nous avons été délivrés puissamment de la tyrannie du démon.

 

Par Marie et la Puissance du Saint Esprit le Père nous a envoyé Son Christ pour nous arracher au pouvoir des ténèbres, pour nous délivrer de l'empire des trois concupiscences sur notre esprit et notre chair.

En conséquence, la consécration dans la vérité nous met à part en ce monde.

 

"Consacre-les dans la vérité" demande, pour nous, Jésus à son Père.

 

Cette consécration implique une appartenance.

 

Nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu.

 

Si nous sommes à Lui, son règne s'étend sur nous.

 

Nous ne sommes plus dominés par un autre maître.

 

Lorsque le Christ règne dans nos pensées, dans nos cœurs, dans notre chair, le Royaume de Dieu s'établit au plus intime de nous.

 

Lorsque l'Esprit-Saint, que Jésus nous envoie, peut enfin exercer son emprise sur nous, lorsque nous le laissons nous diriger, nous donner sa force, nous éclairer, incliner nos jugements, nos intentions et nos actes vers la vérité, alors notre monde intérieur est le Royaume de Dieu qui est venu jusqu'à nous en la personne de Jésus.

Toutefois, « Lumière du monde et sel de la terre », nous vivons dans le monde, nous sommes envoyés dans le monde, nous sommes dans le monde. Le monde ici représente les hommes, toute l'humanité pécheresse rachetée dans le sang de l'Agneau.


Le monde est donc à la fois en nous et hors de nous.

 

Notre monde intérieur dont le Malin possédait les clefs reste marqué par ce foyer du péché, ce foyer des trois concupiscences, l’amour du monde en nous.

 

Or nous savons que le baptême et l'Illumination (Chrismation) ont réalisé notre régénérescence dans l'Esprit-Saint, mais ne nous faisons pas illusion ! Nous ne sommes pas revenus à la justice originelle ! L’inclination au péché demeure active en nous....C'est dans la lutte, la souffrance, les tentations, que s'opèrera, de chutes en relèvements, notre victoire sur le Mal.

 

Si nous sommes capable de faire en vérité notre « examen de conscience » et pas celui du voisin, nous nous apercevons que nous sommes infiniment fragiles et capables de chutes.

Le sacrement du pardon qui nous est donné et redonné tout au long de notre vie témoigne de cette fragilité .Il nous maintient dans l’humilité et, par la grâce régénératrice du St Esprit, augmente en nous notre capacité d’aimer, augmente en nous l’Amour divin...

 

Cette renonciation au monde dont témoigne en ces jours de manière héroïque le Christ notre Chef, accompagnera donc toute notre vie jusqu’à notre « naissance au Père »...C’est une conversion, continuelle.

 

En ce Carême, en cette Semaine Sainte, frères et sœurs bien aimés, laissons l'Esprit-Saint nous conduire au désert de l'adoration où se réalise la renonciation au monde, le monde du péché, de l'orgueil.

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de toute ton âme de tout ton cœur, de toutes tes forçes...Et tu aimeras ton prochain comme toi-même pour l’amour de Dieu »

 

En s’offrant comme Victime expiatoire sur l’Autel de la Croix, le Christ-Prêtre en s’oubliant Lui-même nous invite finalement à vivre dans sa hiérarchie le commandement de l’Amour : Dieu, soi-même, le prochain.

Amîn.

 

« La mort de Jésus est la source de notre confiance. Mais pour qu'elle soit pleinement efficace, nous devons participer nous-mêmes à sa passion ; sur la croix, le Christ Jésus nous représentait tous ; mais s'il a souffert pour nous tous, il ne nous applique les fruits de son immolation que si nous nous associons à son sacrifice.
Comment prendrons-nous part à la passion de Jésus ?


De plusieurs façons.


La première est de contempler le Christ Jésus, avec foi et amour, dans les étapes de la voie douloureuse.

Chaque année, durant la semaine sainte, l’Église revit avec Jésus, jour pour jour, heure pour heure, toutes les phases du sanglant mystère de son divin Époux.

Elle met tous ses enfants devant le spectacle de ces souffrances qui ont sauvé l'humanité.

Jadis, les œuvres serviles étaient interdites durant ces saints jours ; il fallait surseoir aux procédures, suspendre tout négoce, et les plaidoiries n'étaient point autorisées.

La pensée d'un Homme-Dieu, rachetant le monde par ses douleurs, occupait tous les esprits, émouvait tous les cœurs.

A présent, tant d'âmes, sauvées par le sang du Christ, passent ces jours dans l'indifférence ! S

oyons d'autant plus fidèles à contempler, en union avec l’Église, les divers épisodes de ce saint mystère.

Nous y trouverons une source de grâces sans prix. »


Dom Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).

 

Mercredi de la Semaine de la Passion

Soirée

    • Saint-Jean 11: 47-52 :
  • 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
  • 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
  • 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
  • 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
  • 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
  • 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
    •  2, 9-11 :
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Jean 10: 15-38 :
  • 15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
  • 16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
  • 17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
  • 18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
  • 19 De nouveau les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles.
  • 20 Beaucoup d’entre eux disaient : « Il a un démon, il délire. Pourquoi l’écoutez-vous ? »
  • 21 D’autres disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé… Un démon pourrait-il ouvrir les yeux des aveugles ? »
  • 22 Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint Jean 12: 19-33 :
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »
  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint Jean 12: 34-50 :
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
  • 37 Alors qu’il avait fait tant de signes devant eux, certains ne croyaient pas en lui.
  • 38 Ainsi s’accomplissait la parole dite par le prophète Isaïe : Seigneur, qui a cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été révélée ?
  • 39 Ils ne pouvaient pas croire, puisqu’Isaïe dit encore :
  • 40 Il a rendu aveugles leurs yeux, il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils ne comprennent dans leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 41 Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
  • 42 Cependant, même parmi les chefs du peuple, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas publiquement, de peur d’être exclus des assemblées.
  • 43 En effet, ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu.
  • 44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
  • 45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
  • 46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
  • 47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
  • 48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
  • 49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
  • 50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Vaincre ses mauvaises passions

(saint Nikon d'Optina)

Nous devons considérer toutes les choses mauvaises, même les passions qui nous mènent la guerre, comme n'étant pas de nous, mais de notre ennemi, le diable.

 

C'est très important.

 

Vous ne pouvez vaincre une passion que si vous ne la considérez pas comme faisant partie de vous.

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Matin

    • Lévitique 6: 24 :
    • 23 On ne mangera rien de la victime du sacrifice pour la faute, dont le sang aura été porté dans la tente de la Rencontre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire : elle sera brûlée au feu.
    • 7 : 7 :
    • 07 Tel le sacrifice pour la faute, tel le sacrifice de réparation : pour eux il y a une même loi. La victime sera pour le prêtre qui a accompli le rite d’expiation.
    • 1er de Samuel 16: 1-13 :
  • 01 Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
  • 02 Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
  • 03 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
  • 04 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
  • 05 Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
  • 06 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
  • 07 Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
  • 08 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 09 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
  • 11 Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
  • 12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
  • 13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.
    •  
    • Isaïe 5:1-7 :
  • 01 Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
  • 02 Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
  • 03 Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
  • 04 Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
  • 05 Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
  • 06 J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
  • 07 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
    •  
    • Actes 19: 21 – 41 :
  • 21  Paul forma le projet de passer par la Macédoine et la Grèce pour aller à Jérusalem ; il disait : « Après être allé là-bas, il faudra que je voie également Rome. »
  • 22 Ayant alors envoyé en Macédoine deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste, lui-même resta un certain temps dans la province d’Asie.
  • 23 C’est à cette époque qu’il y eut des troubles non négligeables à propos du Chemin du Seigneur Jésus.
  • 24 Un orfèvre nommé Démétrios, qui fabriquait des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des bénéfices non négligeables.
  • 25 Il les réunit, avec les ouvriers qui exerçaient des métiers du même genre, et il leur dit : « Mes amis, vous savez que ces bénéfices sont la source de notre prospérité.
  • 26 Or vous voyez bien et vous entendez ce que l’on dit : non seulement à Éphèse mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul, par sa persuasion, a dévoyé toute une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux.
  • 27 Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le temple d’Artémis, la grande déesse, et bientôt de la priver de son prestige, elle qui est adorée par toute l’Asie et le monde entier. »
  • 28 Remplis de fureur, les auditeurs criaient : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 29 La confusion gagna la ville entière, et les gens se précipitèrent tous ensemble au théâtre, en y entraînant avec eux les Macédoniens Gaïos et Aristarque, compagnons de voyage de Paul.
  • 30 Or Paul voulait rejoindre l’assemblée du peuple, mais les disciples ne le laissaient pas faire,
  • 31 et quelques-uns des dirigeants de la province, qui étaient ses amis, lui envoyèrent un message pour l’exhorter à ne pas s’exposer en allant au théâtre.
  • 32 Les uns criaient une chose, les autres une autre : en effet, l’assemblée était en pleine confusion, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis.
  • 33 Des gens dans la foule expliquèrent l’affaire à un certain Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Celui-ci, faisant un geste de la main, voulait plaider devant l’assemblée.
  • 34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ?
  • 36 Cela est incontestable. Il vous faut donc garder votre calme et éviter toute action précipitée.
  • 37 Vous avez amené ici ces hommes, qui n’ont commis ni vol sacrilège, ni blasphème contre notre déesse.
  • 38 Si donc Démétrios et les artisans qui l’accompagnent ont un grief contre quelqu’un, il existe des jours d’audience, et il y a des proconsuls : qu’ils portent plainte.
  • 39 Mais si vous avez d’autres requêtes, cela se réglera à l’assemblée prévue par la loi.
  • 40 En effet, avec l’affaire d’aujourd’hui, nous risquons d’être accusés d’émeute, car nous ne pourrons alléguer aucun motif pour rendre compte de ce rassemblement. » Ayant ainsi parlé, il renvoya l’assemblée.
    •  
    • Colossiens 1: 9 à 23 :
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
  • 14 en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
  • 15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
  • 16 en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
  • 17 Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
  • 18 Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
  • 19 Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
  • 20 et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
  • 21 Et vous, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais.
  • 22 Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables.
  • 23 Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
    •  
    • Saint Jean
    •  6: 63 :
    • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
    • 7: 13 :
    • 13 Toutefois, personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.

Heure de Tierce (9 h)

    • St. Jean 7:14-27 :
  • 14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
  • 15 Les Juifs s’étonnaient et disaient : « Comment est-il instruit sans avoir étudié ? »
  • 16 Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
  • 17 Quelqu’un veut-il faire la volonté de Dieu, il saura si cet enseignement vient de Dieu, ou si je parle de ma propre initiative.
  • 18 Si quelqu’un parle de sa propre initiative, il cherche sa gloire personnelle ; mais si quelqu’un cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai et il n’y a pas d’imposture en lui.
  • 19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
  • 20 La foule répondit : « Tu as un démon. Qui donc cherche à te tuer ? »
  • 21 Jésus leur répondit : « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous dans l’étonnement.
  • 22 Moïse vous a donné la circoncision – en fait elle ne vient pas de Moïse, mais des patriarches –, et vous la pratiquez même le jour du sabbat.
  • 23 Eh bien ! Si, le jour du sabbat, un homme peut recevoir la circoncision afin que la loi de Moïse soit respectée, pourquoi vous emporter contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
  • 24 Ne jugez pas d’après l’apparence, mais jugez selon la justice. »
  • 25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
  • 26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
  • 27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

 

« Ayez foi en Dieu »

Par Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 5

 

« C'est une grande affaire, dit l'Ecriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6).

 

Je ne te dis pas cela pour t'inciter à m'ouvrir ton cœur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les cœurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10; 93,11).

 

Oui, c'est une grande chose qu'un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches.

 

En effet, le croyant possède toutes les richesses de l'univers, puisqu'il les méprise et les foule aux pieds.

 

Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque.

 

Au contraire, et c'est bien là le comble du paradoxe, l'homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu'il n'a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s'en contente et met sous ses pieds les richesses.

Et ce n'est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d'une démarche de foi.

 

Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l'Eglise, vivent d'une démarche semblable.

 

C'est par une foi dans l'avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l'agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois...

 

C'est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines ; tout le monde croit en des principes.

Mais aujourd'hui les Ecritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu.

 

C'est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23).

Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)...

 

La foi soutient les hommes jusqu'à marcher sur la mer (Mt 14,29).

Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu'il a été rappelé des morts (Jn 11)...

 

La foi donnée gratuitement par l'Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines.

 

Grâce à elle on peut dire à cette montagne :

« Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Midi

    • St. Jean 7 28-44 :
  • 28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
  • 29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
  • 30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
  • 31 Dans la foule beaucoup crurent en lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il viendra, accomplira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a fait ? »
  • 32 Les pharisiens entendirent la foule discuter ainsi à son propos. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
  • 33 Jésus déclara : « Pour un peu de temps encore, je suis avec vous ; puis je m’en vais auprès de Celui qui m’a envoyé.
  • 34 Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
  • 35 Les Juifs se dirent alors entre eux : « Où va-t-il bien partir pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il partir chez les nôtres dispersés dans le monde grec, afin d’instruire les Grecs ?
  • 36 Que signifie cette parole qu’il a dite : “Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je suis, vous ne pouvez pas venir” ? »
  • 37 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
  • 38 celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »
  • 39 En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
  • 40 Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
  • 41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
  • 42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
  • 43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
  • 44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
    •  

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint-Luc 13: 31-35 :
  • 31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
  • 32 Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
  • 33 Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
  • 34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 35 Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
TEXTES POLÉMIQUES PENDANT LA SEMAINE SAINTE – UN POINT DE VUE
(Source: "Sagesse Orthodoxe")

Les événements de la Passion du Christ, que l’on commémore du Jeudi au Samedi saint, sont évoqués et commentés à travers une hymnographie riche et poétique contenue dans le Triode (Note du claviste: Du Rte Bysantin).

 

Si cette hymnographie nous porte à participer spirituellement au moment essentiel, dans l’œuvre de salut de Dieu pour l’homme, qu’est la mort librement consentie du Christ, certains textes entendus à l’église durant les nombreuses célébrations qui ponctuent les jours saints peuvent susciter notre étonnement, voire choquer.

 

Prenons l’une des hymnes du lucernaire des vêpres du Jeudi saint :

 

« Judas est vraiment de cette engeance de vipères, de ceux qui mangèrent la manne dans le désert et murmurèrent contre Celui qui les nourrissait.

 

La nourriture était encore dans leur bouche, et les ingrats parlaient contre Dieu.

 

Et lui l’impie portait à sa bouche le pain céleste et se préparait à trahir le Sauveur.

 

Ô la pensée insatiable et l’audace inhumaine ! Il vendait Celui qui le nourrissait.

 

Il livrait à la mort le Maître qu’il embrassait. L’inique était bien leur fils. Il hérita avec eux de la perdition.

 

Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur incomparable en ta patience. »

 

Deux thèmes, particulièrement récurrents dans l’hymnographie (Bysantine) du Jeudi au Samedi saint, sont ici entremêlés : celui de la trahison de Judas, celui de l’ingratitude des Juifs envers le Christ.

 

Si ces deux aspects comportent une origine évangélique incontestable, la manière dont ils sont déclinés dans nos chants n’est pas sans être problématique pour un auditeur d’aujourd’hui.

 

Tout d’abord Judas est constamment désigné comme « l’inique », « le félon », « l’impie », « l’homme avide »…, la charge à son encontre culminant dans cette hymne citée où il est clairement décidé qu’il « hérita de la perdition ».

 

À l’heure où le Christ montre le chemin de l’amour véritable en se faisant Serviteur de tous, lavant les pieds de ses disciples, et en pardonnant au moment de mourir à ceux qui L’ont mis en croix, les chants entendus à l’église nous portent davantage vers un esprit de jugement, de condamnation, de haine envers les responsables historiques de sa mort.

 

Le trait a certes une dimension pédagogique, que l’on peut également observer dans l’hymne ci-dessus :

« Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur ».

 

La plupart des allusions à l’avarice de Judas comportent une mise en garde qui concerne chacun :

« Détourne-toi, ô mon âme, de l’avarice »…

 

Cependant, cette visée pédagogique peut-elle justifier la violence de la charge, qui va jusqu’à promettre l’enfer au traître là où le Christ propose le salut à tous et où l’Église affirme que le Jugement final ne peut être ni anticipé ni commenté pour personne car il relève de la décision de Dieu seul ?

 

N’est-ce pas là un contresens pur et simple du message évangélique ?

 

La question est plus brûlante encore concernant le traitement réservé aux Juifs.

 

L’hymnographie dans son ensemble a tendance à assimiler les personnes responsables de la crucifixion historique de Jésus avec le peuple hébreu tout entier. (« Ceux qu’Il a nourris dans le désert en leur donnant la manne à satiété Lui ont offert le vinaigre et le fiel » entend-t-on par exemple dans l’une des stances des matines du samedi saint.)

 

Ceci rejoint un problème plus vaste, celui de l’antijudaïsme de certains textes théologiques et liturgiques qui peut s’expliquer par leur contexte de rédaction, à une époque où l’Église avait besoin de s’affirmer de façon claire face à la synagogue.

 

À notre époque, cet antijudaïsme résonnant sous les voûtes de nos églises est difficilement recevable et ne peut laisser indifférent.

 

Toute l’interprétation hymnographique des événements de la Passion du Christ est pourtant fondée sur cette condamnation du peuple juif dans son ensemble, tandis que Jésus face à ses bourreaux – prêtres juifs comme soldats romains – ne profère pas une parole – sinon celles de pardon – et se laisse bafouer, insulter, torturer, par amour pour tous les hommes.

 

C’est là une question plus large que celle de la traduction, qui est l’affaire de spécialistes compétents, mais qui ne peuvent prendre seuls la décision de refondre en profondeur une tradition hymnographique si établie.

 

En Église, par le dialogue entre les fidèles, il s’agit de trouver une manière de faire évoluer ces textes qui portent la prière de tous pour les rendre plus conformes à l’essence même du message évangélique1.

 

Tâche laborieuse, cependant portée par l’inspiration de l’Esprit Saint si elle est menée de façon authentique et conciliaire, en vue de rendre le trésor liturgique dont nous avons hérité parlant pour notre temps, sans l’appauvrir, mais au contraire en y apportant la richesse d’un dialogue ecclésial sur la question.

  1. Certains conciles ont bien interdit des représentations iconographiques – telle celle de Dieu le Père – contraires à la Tradition, mais que l’usage avait cependant répandu. Il pourrait en être de même concernant l’hymnographie.

Auteur : Madame Olga Laham/Lossky : Quelques remarques sur l’hymnographie de la Semaine sainte ; POINT DE VUE. « Bulletin de la Crypte », Paris, avril 2012, p.12-13.

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

Jeudi saint

(Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion)

 

 

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

PRIERE POUR LA PAIX:


« Ô Maître qui aimez les hommes, Roi des siècles et dispensateur de tous biens, qui hâtez l’annihilation de l’inimitié et donnez la paix à la race des hommes, établissez parmi les nations l’amour des uns envers les autres ; domptez les révoltes et apaisez tous les dissentiments et les tentations. 
Donnez, Ô Seigneur à ceux qui habitent la terre de France, justesse et unité de l’esprit, protègez-les de toutes les tribulations, les afflictions et la mort soudaine ; apportez une fin à l’inimitié et à la méchanceté qui survient de par l’action du diable. 
Enracinez, ô Seigneur, la paix par les intercessions de la Toute Sainte Mère de Dieu, de Saint Martin le Miséricordieux, du Saint évêque Rémi apôtre des Francs, de Sainte Radegonde mère de la patrie et de tous les Saints.
Car Vous êtes notre Paix et nous Vous rendons gloire, Père et Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles, Amîn. »

 

Soirée

    Saint-Jean 7: 45-52 :

  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »

     8: 12-20 :

  • 12  Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

  

Minuit

·         Première Qaumo:

o    Saint Matthieu 26: 1 -30 :

  • 01 Lorsque Jésus eut terminé tout ce discours, il s’adressa à ses disciples :
  • 02 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme va être livré pour être crucifié. »
  • 03 Alors les grands prêtres et les anciens du peuple se réunirent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe ;
  • 04 ils tinrent conseil pour arrêter Jésus par ruse et le faire mourir.
  • 05 Mais ils se disaient : « Pas en pleine fête, afin qu’il n’y ait pas de troubles dans le peuple. »
  • 06 Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,
  • 07 une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table.
  • 08 Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ?
  • 09 On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. »
  • 10 Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tourmenter cette femme ? Il est beau, le geste qu’elle a fait à mon égard.
  • 11 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
  • 12 Si elle a fait cela, si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est en vue de mon ensevelissement.
  • 13 Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
  • 14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
  • 15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
  • 16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
  • 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
  • 18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
  • 19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
  • 20 Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
  • 21 Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
  • 22 Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
  • 23 Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
  • 24 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
  • 25 Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
  • 26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
  • 27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
  • 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
  • 29 Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
  • 30 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. 

   

·         Deuxième Qaumo:

    Saint-Jean 6: 24 – 40 :

  • 24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
  • 25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
  • 26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
  • 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
  • 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
  • 30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
  • 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
  • 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
  • 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
  • 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

     

·         Troisième Qaumo:

    St. Jean 6:41-63 :

  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
  • 60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
  • 61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
  • 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
  • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

 

Matin

    Saint-Luc 22: 1-13 :

  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Heure de Tierce (9 h)

    Saint Jean 12: 20-36 :

  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.

    

Midi (12 h)

    Saint-Luc 7: 36 -50 :

  • 36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
  • 37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
  • 38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
  • 39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
  • 40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
  • 41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
  • 42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
  • 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
  • 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
  • 45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
  • 46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
  • 47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
  • 48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
  • 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
  • 50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

     

    Saint-Marc 14: 1 – 2 :

  • 01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
  • 02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

Avant de Saint Qurbana

    Exode 12: 1-11 :

  • 01 Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
  • 02 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
  • 03 Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
  • 04 Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
  • 05 Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
  • 06 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
  • 07 On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
  • 08 On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
  • 09 Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
  • 10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
  • 11 Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.

     

    Lévitique 16: 3-10 :

  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.

     

    Ézéchiel 45: 18 – 25 :

  • 18 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le premier mois, le premier du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras le sacrifice pour la faute en faveur du sanctuaire.
  • 19 Le prêtre prendra du sang du sacrifice et en mettra sur les montants de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel et sur le montant de la porte de la cour intérieure.
  • 20 Tu feras de même le sept du mois, pour qui a commis une faute par inadvertance ou par ignorance. Vous ferez le rite d’expiation de la Maison.
  • 21 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera pour vous la Pâque, une fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain.
  • 22 Ce jour-là, le prince offrira, pour lui-même et pour tout le peuple du pays, un taureau en sacrifice pour la faute.
  • 23 Durant les sept jours de la fête, il offrira en holocauste pour le Seigneur sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et, en sacrifice pour la faute, un bouc par jour.
  • 24 Il fera l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hine d’huile par épha.
  • 25 Le septième mois, le quinzième jour du mois, lors de la fête des Tentes, il fera de même, durant les sept jours : même sacrifice pour la faute, même holocauste, même offrande, même présentation d’huile.

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    Actes 1:15-20 :

  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.

    

    I Corinthiens 5: 1 -8 :

  • 01 On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens : il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
  • 02 Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil au lieu d’en pleurer et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
  • 03 Quant à moi, qui suis absent de corps mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui agit de la sorte :
  • 04 au nom du Seigneur Jésus, lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous, dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
  • 05 il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan, pour la perdition de son être de chair ; ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

     11: 23 à 34 :

  • 23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
  • 24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
  • 26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
  • 27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
  • 28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.
  • 29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.
  • 30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort.
  • 31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
  • 32 Mais lorsque nous sommes jugés par le Seigneur, c’est une correction que nous recevons, afin de ne pas être condamnés avec le monde.
  • 33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ;
  • 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:    

    Saint-Luc 22: 14-30 :

  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

Une méditation:

 

« Durant sa sainte passion, le Christ a subi des abaissements inouïs, il s'est plongé dans des ignominies sans nom.
Mais, nous dit S. Paul, parce que le Christ s'est anéanti, qu'il est descendu dans de tels abaissements, le Père l'a exalté, il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse devant lui, et que toute langue proclame que le Christ, Fils de Dieu, règne à jamais dans la gloire de son Père.
Entrons dans cette pensée du Père éternel, que nous découvre l'Apôtre. Plus le Christ s'est abaissé et anéanti, plus nous devons, comme le Père, l'exalter dans ce sacrement qui nous rappelle sa passion ; plus nous devons lui prodiguer nos hommages. La justice l'exige autant que l'amour.
Puis, n'est-ce pas « pour nous » qu'il s'est ainsi livré ? Propter nos et propter nostram salutem . S'il a souffert, c'est pour moi ; si son âme toute sainte a été plongée dans la tristesse, l'ennui et la peur, c'est pour moi ; s'il a supporté tant d'injures de la part d'une grossière soldatesque, c'est pour moi ; s'il a été flagellé et couronné d'épines, s'il est mort dans d'indicibles tourments, c'est pour moi, pour m'attirer à lui : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me 1 . N'oublions jamais que chacun des épisodes douloureux de la passion a été préordonné par la Sagesse et accepté par l'Amour pour notre salut.
O Christ Jésus, réellement présent sur l'autel, je me prosterne à vos pieds ; que toute adoration vous soit rendue dans le sacrement que vous avez voulu nous laisser la veille de votre passion, comme témoignage de l'excès de votre amour ! »

1. Gal. II, 20.

(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XVIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

 

Neuvième heure (15 h)

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    Saint Matthieu 26: 31 – 35 :

  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.

   

Service du Lavement des pieds

    Exode 34: 18-26 :

  • 18 Tu observeras la fête des Pains sans levain. Comme je te l’ai ordonné, tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte.
  • 19 Tout premier-né m’appartient : tout premier-né mâle de ton troupeau, gros ou petit bétail.
  • 20 Le premier-né des ânes, tu le rachèteras par un mouton, et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
  • 21 Pendant six jours, tu travailleras, mais, le septième jour, tu chômeras ; même au temps des labours et de la moisson, tu chômeras.
  • 22 Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers fruits, de la moisson des blés, et aussi la fête de la Récolte, en fin de l’année.
  • 23 Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant la face du Maître, le Seigneur, le Dieu d’Israël.
  • 24 En effet, lorsque j’aurai dépossédé les nations devant toi et que j’aurai élargi ton territoire, nul ne convoitera la terre qui t’appartient, quand, trois fois par an, tu monteras pour voir la face du Seigneur ton Dieu.
  • 25 Tu n’immoleras pas le sacrifice sanglant en l’accompagnant de pain levé, et tu ne laisseras pas jusqu’au lendemain matin la victime sacrifiée pour la fête de la Pâque.
  • 26 Tu apporteras les tout premiers fruits de ton sol à la Maison du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

    

    II Rois 23: 21 – 25 :

  • 21 Le roi donna cet ordre à tout le peuple : « Célébrez une Pâque en l’honneur du Seigneur votre Dieu, selon ce qui est écrit dans ce livre de l’Alliance. »
  • 22 Car on n’avait pas célébré de Pâque comme celle-là depuis le temps des Juges qui avaient jugé Israël, et pendant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda.
  • 23 C’est seulement la dix-huitième année du roi Josias que l’on célébra cette Pâque en l’honneur du Seigneur, à Jérusalem.
  • 24 De plus, les nécromanciens et les devins, les divinités domestiques, les idoles immondes et toutes les horreurs que l’on voyait dans le pays de Juda et dans Jérusalem, Josias les balaya, afin de réaliser les paroles de la Loi écrites dans le livre qu’avait trouvé le prêtre Helcias dans la maison du Seigneur.
  • 25 Avant lui, il ne s’était pas trouvé de roi comme lui, qui soit revenu au Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse. Après lui, il ne s’en leva aucun comme lui.

     

    Isaïe 50: 4-10 :

  • 04 Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
  • 05 Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
  • 06 J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
  • 07 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
  • 08 Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
  • 09 Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Les voici tous qui s’usent comme un vêtement, la teigne les dévorera !
  • 10 Est-il quelqu’un parmi vous qui craint le Seigneur, qui écoute la voix de son serviteur ? S’il a marché dans les ténèbres sans la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu.

    

    1ère de St  Pierre 3: 17-22 :

  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.

     

    Hébreux 10: 19 -29 :

  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
  • 26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice,
  • 27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles.
  • 28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?

     

    Saint Jean 13: 1-20 :

  • 01 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
  • 02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
  • 03 Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
  • 04 se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
  • 05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
  • 06 Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
  • 07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
  • 08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
  • 09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
  • 10 Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
  • 11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
  • 12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
  • 13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
  • 14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
  • 15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
  • 16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
  • 17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
  • 18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.
  • 19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
  • 20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout »

 

 

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157), abbé cistercien  1er Sermon pour Rameaux (trad. SC 202, p. 165s rev.) 

 

 

« Ayez en vous les sentiments du Christ Jésus »...

« Lui qui est de condition divine », égal à Dieu par nature, puisqu'il partage sa puissance, son éternité et son être même..., il a rempli l'office de serviteur « en s'humiliant lui-même et en se faisant obéissant à son Père jusqu'à la mort, et la mort de la croix » (Ph 2,5-8).

On pourrait considérer comme négligeable qu'étant son Fils et son égal, il ait servi son Père comme un serviteur ; mieux que cela, il a servi son propre serviteur plus qu'aucun autre serviteur.

Car l'homme avait été créé pour servir son Créateur ; quoi de plus juste pour toi que de servir celui qui t'a fait, sans qui tu ne serais pas ?

Et quoi de plus heureux que de le servir, puisque le servir, c'est régner ?

Mais l'homme a dit à son Créateur :

« Je ne servirai pas. »

(Jr 2,20) 

« Eh bien, c'est moi qui te servirai ! dit le Créateur à l'homme.

Mets-toi à table ; je ferai le service ; je te laverai les pieds.

Repose-toi ; je prendrai sur moi tes maux ; je porterai toutes tes faiblesses...

Si tu es fatigué ou chargé, je te porterai, toi et ta charge, afin d'être le premier à accomplir ma loi :

« Portez les fardeaux les uns des autres »

(Gal 6,2)...

Si tu as faim ou soif..., me voici prêt à être immolé pour que tu puisses manger ma chair et boire mon sang...

Si on t'emmène en captivité ou si on te vend, me voici...; rachète-toi en donnant le prix que tu tireras de moi ; je me donne moi-même comme prix...

Si tu es malade, si tu crains la mort, je mourrai à ta place, pour que de mon sang tu te fasses un remède de vie... » 

Ô mon Seigneur, à quel prix Vous avez racheté mon service inutile !...

Avec quel art plein d'amour, de douceur et de bienveillance Vous avez récupéré et soumis ce serviteur rebelle, en triomphant du mal par le bien, en confondant mon orgueil par Votre humilité, en comblant l'ingrat de Vos bienfaits !

Voilà, voilà comment Votre sagesse a triomphé. 

 

Vendredi Saint

Soirée

    • Saint-Luc 22: 1-30 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18