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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 15:52

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 
"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés
▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

A nos fils prêtres, moines et séminaristes.

Aux fils et filles de notre Eglise Syro Orthodoxe de Mar Thoma au Cameroun et en France et ailleurs où l'Esprit de la mission nous conduisit. Aloho mbarekh.

 

big 13446054 0 561-768[1]

Aloho mbarekh.

Voici que nous entrons dans "Grande Semaine", la Semaine Sainte.

Nous nous préparons-nous à revivre intensément aux côtés du Christ Tête de l'Eglise, Notre-Seigneur Jésus- le "grand combat exorciste de l'Eglise", le combat entre la Lumière et les Ténèbres, entre la "Culture de Vie et la culture de Mort".

Enveloppés de pauvretés , nous sommes conscients de nos fautes, nous rappelons que le Christ est mort pour nous sauver et lui demandons cette grâce de l'humilité sans laquelle aucune vertu ne saurait s'épanouir...

 

christ_pecheur.jpg

Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi le haïrais-tu ?

 

Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant pour lui si tu veux ressembler au Christ. Loin de s'indigner contre les pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)...

 

Quelle est donc, toi qui n'est qu'un homme, la raison qui te fait haïr le pécheur ? Est-ce parce qu'il est exempt de ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ? (Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, Sentences 117,118)

« Le Christ a guéri tes blessures sur cette croix où il a longuement enduré les siennes ; il t’a guéri de la mort éternelle sur cette croix où il a daigné mourir d’une mort temporelle. Mais est-il mort, ou bien n’est-ce pas plutôt la mort qui est morte en lui ? Quelle mort que cette mort qui tue la mort ! » (Saint Augustin)

Unis en Christ avec tous ceux qui se réclament de Lui, ayons le courage de répondre à l’amour infini du Seigneur et prenons pleinement part à la joie de Sa glorieuse résurrection !

Nous vous souhaitons une pieuse Semaine Sainte et une très belle fête de Pâques ! Que la Mère de Miséricorde, Siège de la Sagesse, la Vierge du Bon Conseil vous accompagne tous et chacun en cette Semaine Sainte ! Que le Seigneur vous bénisse !

+Métropolite Mor Philipose

 

LUNDI DE LA SEMAINE SAINTE:

 

 

Shlomo! Bonne Fête de l'Annonciation à la Très Sainte Vierge Marie en ce 25 Mars 2024 !
À 10h30 vous pourrez suivre le DIRECT de la QUADISHA QURBANA (Divine Liturgie /Sainte Messe ) au Monastère de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde depuis mon profil Facebook Facebook
 
What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

SAINT GABRIEL ARCHANGE, celui qui porte l'annonce à Marie, QUI EST-IL ?

 

 


Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie.

 

Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu. 

Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds.

 

Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie:

Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi.

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre.

Il apporte du Ciel la grande nouvelle.

 

Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel.

C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux.

Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles.

 

La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs. 

Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né.

 

Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent:

Gloire à Dieu et paix aux hommes!

Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour?

De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.



Source: F É C, Vie des Saints, p. 120-121

N-D de La Salette

Frères et sœurs.

Nous contemplons en cette Semaine Sainte entre toutes un mystère insondable !

-Un Dieu est mort pour nous.

Un Dieu fait homme , par Miséricorde s'est penché vers notre pauvreté et a livré son humanité en victime d'expiation à la justice divine.

Il a  fait peser sur cette humanité sainte le fardeau de toutes les iniquités. 

Cette expiation s'est faite par la souffrance et par la mort afin de nous épargner à nous-mêmes la mort spirituelle et l'éternelle souffrance, afin de nous sanctifier  par la grâce du Saint-Esprit afin que, ce qu'il est par nature, nous le devenions par grâce.

Mon âme est triste jusqu'à la mort

Au jardin des Olives, il est saisi d'effroi et de dégoût.

La tristesse et l'ennui l'envahissent. Il a la claire vue de tout ce qui se prépare contre lui.

Le "Fils de l'Homme" accepte le calice d'une amertume sans nom et qu'il doit boire jusqu'à la lie. 

Toute consolation lui est retirée, c'est une véritable agonie, son cœur déborde, des sueurs de sang l'inondent et coulent jusqu'à terre. Il voit, pouvons-nous supposer, combien des âmes qu'Il aura arraché à l'empire du Malin, continuerons cependant à vivre sous son esclavage... 

Si un ange du ciel lui apparaît et le fortifie, c'est afin de le rendre capable de porter une douleur qui dépasse les limites de la puissance humaine. 

Où trouvera t-il une consolation dans cet effroyable abattement ? 

Ses disciples les plus chers sommeillent et dorment malgré ses instances et ses reproches. Pourtant, il vient de les consacrer prêtres.

Ils avaient promis de le suivre partout, et s'étaient dé­clarés capables et prêts de vider avec lui le même calice... Et à côté de Jésus abîmé dans l'amertume et l'abandon, eux se sont endormis.

C'est la passion de l'âme qui est commencée pour Jésus.

Et trois de ses Apôtres et disciples  - les plus favorisés !-  en sont les premiers instruments!... 

Mon Père ! S'il est possible, que ce Calice s'éloigne de moi ! 

Celui qui doit me trahir approche

Mais voici quelque chose de plus affreux. A la tête d'une troupe de soldats et de valets, avec des lanternes, des torches, et des armes, Judas s'avance, il s'approche de Jésus : 

-« Salut Maître », lui dit-il, et il l'embrassa. « Ami », lui dit Jésus, « qu'es-tu venu faire ? Tu trahis le fils de l'homme par un baiser ». 

Judas, c'est encore un intime, un disciple, un confident.

Tout à l'heure il était au cénacle, il se laissait laver les pieds par Jésus. Il communiait à son corps et à son sang. Il était lui aussi ordonné prêtreDéjà il avait vendu son Maître, et maintenant il le livre...  

Judas c'est l'amour de l'argent, la peur de manquer, la jalousie, l'hypocrisie. Judas c'est le sacrilège, l'apostasie, la trahison, tout à l'heure ce sera le désespoir; mais malgré tout Jésus l'avait aimé, il l'aime encore, il l'appelle son ami, il reçoit son baiser.

Sa parole est tendre, son affection suppliante, mais le cœur endurci de Judas résiste à tout, et le poignard de la trahison est plongé par lui dans le cœur de Jésus, c'est la passion de l'âme qui continue.

« Non ! Je ne connais pas cet homme! »

Plus tard chez le grand prêtre Caïphe, une foule qui blasphème entoure le Sauveur. 

Pierre qui dormait au jardin, au lieu de prier, s'est joint à la multitude, une servante l'aperçoit, elle croit le reconnaître : 

-« Tu étais avec Jésus de Galilée ! » Pierre le nia devant tout le monde : « femme, je ne le connais pas. Je ne sais, je ne puis comprendre ce que tu dis ». 

Le voici inquiet, cherchant à s'esquiver; à d'autres qui l'interrogent il répond une seconde fois dans les mêmes termes. 

-« Mais ton langage te trahit », lui dit-on. « Est-ce qu'on ne t'a pas vu dans le jardin avec lui ? »

-«  Non, non, je ne connais pas cet homme-là, je ne sais ce que vous voulez dire ». 

Jésus, à qui rien ne pouvait échapper, entendit ces paroles.

Pierre qui avait jadis, sous l'inspiration du Père et dans le feu du St Esprit, confessé sa divinité et reçu ses promesses les plus glorieuses, Pierre qui dans sa foi bruyante avait voulu se dérober à l'humilité de son Maître, Pierre qui se croyait plus ferme et meilleur que tous les autres, et qui avec jurement avait promis de ne jamais abandonner Jésus, quand il serait seul à le soutenir, Pierre qui vient de tirer l'épée pour défendre son Maître, ce même Pierre, effrayé à la voix d'une femme, renie Jésus et déclare ne point le connaître, ne l'avoir jamais fréquenté, lui être absolument étranger.

Conçoit-on combien cette conduite du futur chef des Apôtres fut sensible à au Christ. 

Cependant Jésus passe...

Il s'applique ici à lui-même le précepte qu'il avait naguère formulé pour ses prêtres.

Avant de monter au Calvaire où il doit s'offrir en victime sur l'autel de la Croix, il porte dans l'âme celui-là même qui vient de l'offenser si gravement ; il lui apporte le pardon sans même attendre la supplication ou les excuses du coupable; il n'attend point que Pierre marque son repentir et demande pardon, il a pitié de la gêne qui sans doute empêche son disciple de parler, il arrête simplement sur lui son regard.

« Il le regarda, et il l’aima »...

Les yeux du disciple renégat rencontrent ceux de son Maître.

Il peut y lire ce qu'il voudra :

 ce qu'il craint d'y trouver: le reproche sans doute, la douleur, la sévérité peut-être, 

il y aperçoit surtout une infinie miséricorde, et cette bonté provoque la confiance avec le repentir et Pierre verse des larmes amères qui augmentent encore la passion de l'âme de Jésus, la passion du Dieu tout aimant qui se penche vers Sa créature pour la régénérer....

Prions les uns et les autres, les uns pour les autres afin de vivre notre condition chrétienne en toute humilité et nous trouver toujours là, les uns pour les autres afin d'être capables de nous relever mutuellement lorsque nous trébuchons sur le chemin de la sanctification, la route de l’Eglise. Puissions-nous, Frères et sœurs bien-aimés, communier au repentir de Pierre pour appeler sur chacune de nos vies, la Miséricorde divine !

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Je vous propose aujourd'hui le récit d'une Mariophanie:
NOTRE DAME DE ANNONCIATION
à TINOS en GRÈCE :
Le 25 mars, la sainte vierge Marie, apparut, a une religieuse, au nom de Pélagie, et lui ordonna de faire des fouilles dans la ville de Tinos, afin de retrouver une icône, miraculeuse, de l'annonciation.
La religieuse, se rendit alors chez l'évêque, du lieu, qui la crut. Il prêta foi, à ses dire, car il connaissait la grande sainteté de cet âme!
Or voici que , lors des fouilles, Le 30 janvier 1923, un ouvrier, découvre l'icône de Marie!
Immédiatement, le même jour, l'archevêque accompagné par une foules, des fidèles, se dépêcherent de venir vénérer cette icône.
Notre Dame, est représentée dans une chambre, agenouillée, la tête, baissé, entrain de prier, devant un petit prie Dieu.
Elle est vêtue d'une robe, verte, et jaune, sur le prie Dieu est posé, un livre, ouvert sur le quel sont inscrits les mots prononcés par la Vierge après l'annonce de l'ange.
Ceux qui se sont intéressés, à son origine, ont tous abouti à la conclusion unamine , que l'icône est l'oeuvre de l'apôtre, et Évangéliste saint Luc, elle se situerait même parmi les 3 première icône que Saint Luc peignit quand vivait encore la vierge de Nazareth.
Et l'ont assure que le "pouvoir miraculeux" de l'icône lui ai été, donner par la Très Sainte Vierge Elle même satisfaite par l'exactitude de la reproduction par Saint Luc de cet épisode sacré de l'Annonciation.
La Très Sainte Vierge Marie bénit l'icône miraculeuse de ces mots :
-" Que la grâce de celui À qui j'ai donné la vie soit Transmise par moi! ".
Devant les épreuves personnelles, mais aussi celles que vit l'humanité qui s'étant éloignée de Dieu, dont l'Amour s'est refroidi en chacun et, dès lors, la "douleur du coeur ; notre humanité s'expose aux conséquences induites par l'éloignement de La Source de l'Amour et de la Vie.
Je voudrais laisser à votre méditation cette année cette citation du Bx Seraphim Rose:
"La douleur du cœur est la condition de la croissance spirituelle et la manifestation de la puissance de Dieu.
Les guérisons, etc., arrivent à ceux qui sont désespérés, les cœurs peinés mais toujours confiants et espérant dans l'aide de Dieu.
C'est alors que Dieu agit.
L’absence de miracles aujourd’hui (presque) indique l’absence de cette douleur du cœur chez l’homme et même dans la plupart des chrétiens orthodoxes - liés au «froid qui grandit» dans les cœurs ces derniers temps."
(Bienheureux Père Seraphim Rose)
"Grand est le jeûne, mais l'amour est bien plus grand encore.
Si par le jeûne on chasse les démons, on dompte les passions, on apaise le corps, on met de l'ordre dans l’esprit, par l'amour Dieu s’installe en l'homme " (Saint Nicolas Vélimirovitch
En cette Solennité de L’Annonciation à La Très Sainte Vierge Marie , à 10h30 en notre Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde, mais aussi dans les paroisses et communautés de nos Missions de l' Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions (Tradition Malankare Orthodoxe pour les Peuples Européens et leurs missions *) nous serons profondément unis à nos frères et soeurs de chacune de nos paroisses en Amérique latine et centrale, aux Caraïbes, en Afrique Centrale et à Madagascar.
Bonne journée à vous tous dans la componction des coeurs, la pénitence en même temps qu'une piété renouvelée et, de ce fait, la bonne humeur et la joie chrétienne. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )
Votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose
 

+++++++

          25 MARS: ANNONCIATION À SAINTE-MARIE 

25 Mars. Annonciation à Sainte-Marie Lectures et éléments de méditation

 

Nous célébrons la fête de l'Annonciation à Sainte-Marie deux fois par an. Sur le 3ème dimanche après Koodhosh Eetho et le 25 Mars. Et cette année, très exceptionellement, la Providence fait coincider le 25 Mars au "Lundi Saint"

 

La Sainte Eucharistie doit être célébrée en ce jour même si elle vient pendant le Grand Carême, durant la Semaine de la Passion ou le Vendredi saint.

 

 (La Sainte Eucharistie n'est pas célébrée tous les jours du Grand Carême, sauf tous les samedis et dimanches, mercredis de la mi-carême, 40e vendredi, et le jeudi saint au cours de la semaine de la Passion.)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe /Divine Liturgie):

 

 1ère Lettre de St Jean 3: 2-17 :

  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
  • 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
  • 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
  • 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
  • 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
  • 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
  • 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
  • 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
  • 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
  • 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

 

 Hébreux 6 13 :

 13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?

 7 10 :

 10 car il était en germe dans le corps de son ancêtre quand Melchisédech vint à la rencontre de celui-ci.

 

Saint-Luc: 1 26 -38 :

  • 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
  • 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
  • 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
  • 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
  • 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
  • 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
  • 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
  • 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
  • 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
  • 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
  • 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
  • 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
  • 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

« Soyez sans crainte, Marie »

 

Par Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Homélie 4 sur le 'Missus est', 8-9 (Orval)

 

Vous l'avez entendu, ô Vierge, vous concevrez et enfanterez un fils, non d'un homme - vous l'avez entendu - mais de l'Esprit Saint.

 

L'ange, lui, attend votre réponse : il faut qu'il retourne vers celui qui l'a envoyé. Nous attendons nous aussi, ô Notre-Dame.

 

Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié.

 

Or voici : elle vous est offerte, la rançon de notre salut. Consentez : nous sommes libres.

 

Dans le Verbe éternel de Dieu nous avons tous été créés ; mais hélas ! la mort fait son œuvre en nous. Une brève réponse de vous suffit pour nous recréer, de sorte qu'à la vie nous soyons rappelés.


Ne tardez plus, Vierge Marie, donnez votre réponse. Ô Notre-Dame, prononcez-la cette parole que la terre, les enfers, les cieux eux-mêmes attendent.

 

Voyez : le Roi et Seigneur de l'univers, lui qui a désiré votre beauté, désire avec non moins d'ardeur le oui de votre réponse ; à votre consentement il a voulu suspendre le salut du monde.

 

Vous lui avez plu par votre silence ; vous lui plairez davantage à présent par votre parole. Voici que lui-même de là-haut vous interpelle « Ô la plus belle des femmes, fais-moi entendre ta voix » (cf. Ct. 2, 13-14).

 

Oui, répondez vite à l'ange, ou plutôt, par l'ange au Seigneur. Répondez une parole, et accueillez le Verbe ; prononcez votre propre parole, et concevez le Verbe divin ; émettez une parole passagère, étreignez le Verbe éternel.

Vierge prudente, si votre réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire est maintenant l'accord de votre parole.

 

Heureuse Vierge, ouvrez votre cœur à la foi, vos lèvres à l'assentiment, votre sein au Créateur.

 

Voici qu'au dehors le désiré des nations frappe à votre porte.

 

Levez-vous, courez, ouvrez-lui : levez-vous par la foi, courez par l'empressement à sa volonté, ouvrez-lui par votre consentement.

« Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole. »

 

Que nous est-il demandé, au seuil de ces jours saints, devant ce que Jésus entreprend ? Deux choses : de croire à son amour, et de nous laisser faire…
Dans le silence recueilli d'une foi pleine de stupeur, laissons-nous sauver, laissons le Seigneur aller son chemin de croix, sans nous mais pour nous. Et réapprenons avec étonnement combien Jésus nous aime (…).

Et cela, de qui pouvons- nous l'apprendre ? De la Vierge Marie qui, elle, n'a pas eu à fuir.
Car elle a compris, elle, qu'il n'y avait rien à faire (…). Elle a compris qu'il ne lui était rien demandé d'autre que de laisser faire Jésus, et d'être là, à l'ombre de la croix, pour recevoir le salut que son Fils, là-haut, lui obtenait. 

De tous les disciples, le seul qui soit resté, c'est celui qui a épousé le mouvement de son cœur : saint Jean, qui lui aussi a laissé faire, s'est laissé faire.

À l'école de Marie (…) il ne nous est rien demandé d'autre, en ces jours saints, que de croire à l'amour de Jésus avec une foi étonnée et de nous laisser faire par Lui avec une foi confiante. 

POUR UNE BONNE CONCEPTION DE LA VIE

Nous devons nous efforcer d’avoir dès le départ la bonne "Weltanschauung", la bonne conception de la vie.

Il faut veiller à être toujours alerte, dans un état de dynamisme, ce que saint Paul appelle le « zèle ». Il faut exclure toute passivité, ne pas se laisser aller, mais prendre sa vie en main ; ne pas se laisser guider par ses sensations, son imagination, ses impressions, mais être en tout et toujours maître de soi. C’est la vertu que les Pères appellent la « tempérance » en son sens le plus large. Nous avons reçu pour cela la force de la grâce, que nous avons reçue dans les sacrements.

En commençant la journée, sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, il faut prier. Il faut se mettre en selle comme un cavalier, même si l’on n’a pas le temps de consacrer un moment à la prière. Le soir, il faut faire le bilan de la journée, passer en revue tous les péchés commis et faire pénitence, demander pardon à Dieu. Il ne faut pas prétexter qu’on n’a pas le temps : il suffit d’y consacrer quelques secondes.

Le matin, au réveil, avant de penser à quoi que ce soit, il faut se remplir la tête avec la prière. Il ne faut pas rester là à accepter passivement les pensées qui nous viennent, car elles sont sources de péché.

En faisant tout ce que l’on fait, il faut faire intérieurement le signe de la croix.

Nous devons être humbles pour Dieu. Si les hommes profitent, abusent de notre humilité, tant pis. Les hommes ont profité de l’humilité de beaucoup de saints. Nous ne devons pas nous préoccuper de cela : seule importe notre attitude envers Dieu.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Si nous suivons ce conseil des Pères, nous ne pécherons plus.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le seul. Il faut vivre chaque jour comme un jour important.

Source:

Texte: paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004.

Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

 
 
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Reconnaître la Croix...

 

Seigneur, je Vous demande ce qui est le plus
difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de Votre
Fils dans toute peine de ma vie
et de le suivre le long de son chemin de croix
aussi longtemps qu’il Vous plaira.
Ne me laissez pas devenir amer
dans la souffrance,
mais que j’y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté,
et l’ardent désir d’être un jour
là où la peine n’existe plus :
alors Vous essuierez toute larme des yeux
de ceux qui Vous auront aimé,
et qui, dans leur douleur, auront cru à Votre
Amour et dans leur nuit, à Votre lumière
Que ma souffrance, grâce à Vous,
puisse exprimer ma foi en Vos promesses
et mon espoir en Votre bonté fidèle.
Qu’elle proclame mon amour !
Ô Vous, que j’aime plus que moi-même
et uniquement pour Vous,
sans même attendre de récompense.
Que la Croix soit mon modèle,
qu’elle soit la lumière de toute nuit,
alors nous ne la considérerons plus
comme un malheur et comme une absurdité,
mais comme le Signe que nous sommes
à Vous pour l’éternité.

 

(Père Karl Rahner (1904-1984))

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

Hymne de pénitence à l'Office du

mardi matin:

Bsebyon hoteno

                                                                                 

Bsebyon hoteno
Bsebyon toyebno

'eltho ahidno

Dachbon sotono

Owyli 'al dahtith
Owyli d-lo tobeth
Owyli men dino
Dhowé bchoulomo

Ham halleluia e ow halleluia

Dayono kino
Hos wo ethrahame'lay

La traduction:


Je pèche hélas en  ma volonté ,
mais par ma volonté je m'en repens,

Je tiens pou
 r excuse,
que  Satan m'a captivé!

Malheur à moi car j'ai péché,
malheur à moi si  je ne m'en  repent pas!

Malheur à moi par le jugement,
qui sera rendu finalement.

Alléluia et alléluia,
Ô juste Juge,
Soyez-moi propice et ayez pitié de moi

("shehimo", office du mardi matin)

 

 

 

 

CHERCHER UNE METHODE SPIRITUELLE ?

 

Le mieux est d'observer une règle ordinaire d'activité spirituelle :

se repentir, prier (sans cesse, sans imagination, avec l'intellect et avec la participation du cœur), lire les pères de l'Eglise, l'Evangile, rechercher la sobriété spirituelle (se garder des pensées, faire la charité).

(Archimandrite Sophrony)

84cierge

« C'est à moi que vous l'avez fait »

 

Par Saint Grégoire de Naziance:
 

T'imagines-tu que la charité ne soit pas obligatoire mais libre ?

Qu'elle ne soit pas une loi, mais un simple conseil ?

Je le voudrais bien moi aussi et le penserais volontiers. Mais la main gauche de Dieu m'effraie, là où il a placé les boucs pour leur adresser ses reproches, non parce qu'ils ont volé, pillé, commis l'adultère ou perpétré d'autres délits de cet ordre, mais parce qu'ils n'ont pas honoré le Christ dans la personne de ses pauvres. 


Si vous voulez m'en croire, vous les serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, tant qu'il n'est pas trop tard, visitons le Christ, servons le Christ, nourrissons le Christ, vêtons le Christ, accueillons le Christ, honorons le Christ, et non pas seulement en lui offrant un repas comme certains, ou du parfum comme Marie Madeleine, ou une sépulture comme Joseph d'Arimathie, ou les devoirs funèbres comme Nicodème, ou de l'or, de l'encens et de la myrrhe comme les mages. 


« C'est la miséricorde et non les sacrifices » (Mt 9,13) que désire le Seigneur de l'univers, la compassion plutôt que des milliers d'agneaux gras.

Présentons-la-lui donc par la main de ceux qui sont abattus par la misère, et le jour où nous quitterons ce monde, ils nous « recevront dans les tentes éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur à qui appartient la gloire pour l'éternité.

 

+++

Par Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque :

 

Réfléchissez, frères, et voyez l'exemple de notre Seigneur, qui a fait de nous des voyageurs et nous a ordonné de venir jusqu'à la cité céleste (He 11,13s) en courant par la route de la charité.

 

Bien qu'il siège dans le ciel, par compassion pour ses membres qui peinent, car il est la tête des membres et du corps dans le monde entier (Col 2,19), il a dit :

-« Quand vous n'avez pas fait cela à l'un des plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait ».

 

Quand il a changé Paul le persécuteur en prédicateur, il lui a dit du haut du ciel :

-« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9,4).

Saul persécutait les chrétiens : est-ce qu'il persécutait le Christ, qui siégeait dans le ciel ?

Mais le Christ lui-même était dans les chrétiens, souffrant avec tous ses membres, pour qu'en lui cette parole soit vraie :

-« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1Co 12,26). 

Portons donc les fardeaux les uns des autres (Ga 6,2) ; là où est allée la tête, les autres membres sont destinés à aller.

 

Si notre Seigneur et Sauveur, qui a été sans péché, daigne nous aimer, nous pécheurs, d'une si grande affection qu'il affirme souffrir ce que nous souffrons, pourquoi est-ce que nous, qui ne sommes pas sans péché et qui pouvons racheter nos péchés par la charité, pourquoi est-ce que nous ne nous aimons pas d'un amour si parfait que nous compatissions par un sentiment de charité à tout le mal enduré par l'un d'entre nous ?

 

Une main ou un autre membre retranché du corps ne sent plus rien ; tel est le chrétien qui ne souffre pas du malheur, de la détresse ou même de la mort d'autrui.

 

Lundi de la semaine de la Passion

Soirée

  • Saint-Luc 19: 41 :
  • 41 Lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle
  • 20 8 : « Eh bien, moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela. »

Minuit

  • Première Qaumo;
  • Saint Matthieu 21: 33-46 :
  • 33 « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
  • 34 Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
  • 35 Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
  • 36 De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
  • 37 Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
  • 38 Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
  • 39 Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
  • 40 Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
  • 41 On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
  • 42 Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
  • 43 Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.
  • 44 Et tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière ! »
  • 45 En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
  • 46 Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
    •  
  • Deuxième Qaumo:
  • Saint-Luc 14: 12-24 :
  • 12 Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
  • 13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
  • 14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
  • 15 En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
  • 16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
  • 17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
  • 18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
  • 21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
  • 22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
  • 23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
  • 24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
    •  
  • Vadhe Dhalmeeno:
  • Saint Matthieu 25: 1-13 :
  • 01 « Alors, le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
  • 02 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
  • 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
  • 04 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
  • 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
  • 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
  • 07 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
  • 08 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
  • 09 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
  • 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
  • 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
  • 12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
  • 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
    •  
  • Troisième Qaumo:
  • Saint Matthieu 22: 1-14 :
  • 01 Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :
  • 02 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
  • 03 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
  • 04 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
  • 05 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
  • 06 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
  • 07 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
  • 08 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
  • 09 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
  • 10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
  • 11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
  • 12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
  • 13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
  • 14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Matin

  • Genèse 3: 1 à 21 :
  • 01 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
  • 02 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
  • 03 Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »
  • 04 Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
  • 05 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
  • 06 La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
  • 07 Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
  • 08 Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.
  • 09 Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
  • 10 Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
  • 11 Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
  • 12 L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
  • 13 Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
  • 14 Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
  • 15 Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
  • 16 Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »
  • 17 Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie.
  • 18 De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
  • 19 C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »
  • 20 L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
  • 21 Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.
  •  
  • Juges11: 30-40 :
  • 30 Jephté fit alors ce vœu au Seigneur : « Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
  • 31 la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
  • 32 Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer, et le Seigneur les livra entre ses mains.
  • 33 Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith et jusqu’à Abel-Keramim, soit le territoire de vingt villes. Ce fut une très grande défaite, et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
  • 34 Lorsque Jephté revint à Mispa, comme il arrivait à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C’était son unique enfant ; en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
  • 35 Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. »
  • 36 Elle lui répondit : « Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur, traite-moi donc selon ta parole, puisque maintenant le Seigneur t’a vengé de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
  • 37 Et elle ajouta : « Je ne te demande qu’une chose : laisse-moi un répit de deux mois. J’irai dans les montagnes pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
  • 38 Il lui dit : « Va ! » Et il la laissa partir pour deux mois. Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne, et pleura sa virginité.
  • 39 Les deux mois écoulés, elle revint vers son père, et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé. Elle ne s’était pas unie à un homme. Et c’est une coutume en Israël que,
  • 40 d’année en année, les filles d’Israël aillent honorer la fille de Jephté de Galaad quatre jours par an.
  •  
  • Isaïe 28: 5-13 :
  • 05 Ce jour-là, le Seigneur de l’univers deviendra prestigieuse couronne, diadème de splendeur, pour le reste de son peuple ;
  • 06 il deviendra esprit de jugement pour qui siège au jugement, et vaillance de ceux qui repoussent l’assaut devant la porte.
  • 07 En voici d’autres que le vin égare, que la boisson forte fait divaguer : prêtre et prophète, la boisson les égare, ils sont troublés par le vin, ils divaguent sous l’effet de la boisson, s’égarent dans leurs visions et s’embrouillent dans leurs sentences.
  • 08 Leurs tables sont couvertes d’infectes vomissures : plus un endroit propre.
  • 09 Ils disent : « À qui veut-il faire la leçon ? À qui veut-il faire entendre le message ? À des enfants à peine sevrés, qui ne prennent plus le sein ?
  • 10 Écoutez-le : “Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là !” »
  • 11 Eh bien, oui : c’est dans une langue ridicule, dans un jargon étrange, qu’il parlera à ce peuple.
  • 12 Il leur avait dit : « C’est le repos ! Laissez l’accablé se reposer ! C’est le répit ! », mais ils n’ont pas voulu écouter.
  • 13 Voici donc ce que leur dira le Seigneur : « Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là ! », afin qu’en marchant ils trébuchent et tombent à la renverse, soient brisés, pris au piège et capturés.
  •  
  • Actes 25:6-12 :
  • 06 Ayant passé chez eux huit à dix jours au plus, il redescendit à Césarée. Le lendemain, il siégea au tribunal, et ordonna d’amener Paul.
  • 07 Quand celui-ci fut arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l’entourèrent et multiplièrent contre lui de graves motifs d’accusation qu’ils ne pouvaient pas démontrer,
  • 08 tandis que Paul se défendait : « Je n’ai commis de faute ni contre la loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre l’empereur. »
  • 09 Festus, voulant accorder une faveur aux Juifs, s’adressa à Paul : « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire en ma présence ? »
  • 10 Paul répondit : « Je suis ici devant le tribunal impérial : c’est là qu’il me faut être jugé. Je ne suis coupable de rien contre les Juifs, comme toi-même tu t’en rends fort bien compte.
  • 11 Si donc je suis coupable et si j’ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais s’il ne reste rien des accusations que ces gens-là portent contre moi, personne ne peut leur faire la faveur de me livrer à eux. J’en appelle à l’empereur. »
  • 12 Alors, après avoir conféré avec son conseil, Festus déclara : « Tu en as appelé à l’empereur, tu iras devant l’empereur. »
  •  
  • Hebreux 1: 6 :
  • 06 Au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu
  • 2: 4 :
  • 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
  •  
  • Saint Matthieu 21: 23-32 :
  • 23 Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
  • 24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
  • 25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
  • 26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
  • 27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
  • 28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
  • 29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
  • 30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
  • 31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
  • 32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.
  • 17  10-13 :
  • 10 Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
  • 11 Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
  • 12 Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
  • 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

  • Saint Matthieu 19: 1-12 :
  • 01 Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.
  • 02 De grandes foules le suivirent, et là il les guérit.
  • 03 Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
  • 04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,
  • 05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.
  • 06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
  • 07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
  • 08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
  • 09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
  • 10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »
  • 11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
  • 12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
  •  
  • Saint Luc 9 43-45 :
  • 43 Tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :
  • 44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »
  • 45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

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  • Saint Matthieu 22: 41 :
    • 41 Comme les pharisiens se trouvaient réunis, Jésus les interrogea :
    • 23: 12 :
    • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
 

 

Mardi de la Semaine Sainte :

N-Des douleurs 

Frères et sœurs.

Nous contemplons aujourd’hui le Christ, notre Saint Sauveur au prétoire, devant Pilate.

Pilate ! Nous savons tous (Petits et grands) de qui il s’agit... C'est le gouverneur de la Judée, le premier citoyen.

Sa charge, ses fonctions, son influence, ses relations, tout contribue à le mettre en relief, comme le personnage le plus important de Judée, mais aussi à faire peser sur ses épaules, le fardeau des plus lourdes responsabilités.

Nous venons d’élire nos Maires, comme lui, Ils connaissent leurs devoirs et l'étendue de leur autorité. Il n’est pas facile d’être Maire, Préfet, Député...Prions pour ceux qui nous dirigent, surtout ceux de nos élus qui, premiers magistrats, doivent arbitrer entre des Lois parfois iniques, leur conscience et l’authentique « Bien commun »...

Regardons vers Pilate voudrait être juste, il voudrait bien sauver de la mort Celui dont il est forcé de reconnaître l'innocence, il ne trouve en lui aucun sujet de condamnation, mais on le menace de perdre sa place, et le peuple voyant ses hésitations et sa faiblesse augmente en arrogance et réclame contre Jésus une sentence de mort.

L'instinct de la justice demeure, mais Pilate placé entre son intérêt et son devoir, cherche de vains subterfuges pour les concilier si c'était possible. L'avertissement de sa femme reste sans effet.

La libération de Barrabas n'apaise point la foule avide de trouver un « bouc émissaire » pour épancher sa vindicte...

La flagellation du Sauveur, son  couronnement d'épines, sa vestition d’un  dérisoire manteau de pourpre ne font qu'exciter sa fureur, et Pilate, lâche, ne décide toujours rien.

Par la douceur de ses réponses, Jésus l'impressionne évidemment.

Ce dépositaire de l'autorité, ce magistrat responsable de l'ordre public, va-t-il enfin par un acte énergique faire justice et délivrer le Sauveur ?

Oh non, malheureusement ! Hier comme de nos jours, sur la pression des « lobbies », la politique politicienne l’emporte et Ponce Pilate lave ses mains devant le peuple en disant:

-Je suis innocent du sang de ce juste vous en répondrez.

Mais vaine tentative. C'est devant lui et par lui que Jésus aura subi ce qu'il y a de plus dur peut-être dans la vie sociale, se savoir victime de la lâcheté et, par le fait même, de l'injustice de ceux qui ont tout à la fois le droit, et le pouvoir de protéger l'innocence et de proclamer la vertu.

C'est toujours pour Jésus la passion de son âme.

Comme elle durera longtemps cette injure particulière. Dans la suite des siècles et jusqu'à la fin des temps, les chrétiens rediront tous les jours cette parole inscrite dans l’histoire :

-a, souffert sous Ponce Pilate.

Et cette parole des « indignés » et partisans du « Règne d’Amour, de Justice et de Paix » servira désormais à dénoncer toujours et partout les Pilate quels qu'ils soient qui, dans l'administration de la chose publique, en dépit de tous les avertissements, et d’une Démocratie dont ils continuent de se réclamer, n'osent jamais porter le courage jusqu'au point de maintenir la justice et le bon ordre, même au détriment de quelque vulgaire intérêt, et malgré la poussée de la clameur populaire.

Aujourd’hui, c’est la fête de Pessah chez nos amis juifs qui mangeront des herbes amères (en mémoire de l’amertume de l’esclavage) et des pains azymes (symboles de la hâte du départ) et boiront des coupes de vin (en signe de libération du peuple juif de l'esclavage).

Hélas ! Nos sociétés Occidentales ayant tourné le dos à leurs fins dernières et, dès lors, paganisées, reviennent à l’esclavage des passions et de la dictature d’une pensée unique et amorale...Prions !...

En cette suite du dimanche des Rameaux annonçant la Passion du Seigneur dans les traditions chrétiennes, Catholiques, Protestants, et Orthodoxes entrent dans la Grande Semaine. Que consacré dans Sa Vérité, « Ils soient uns pour que le monde croie » !...Prions...

J'ai soif

Jésus est crucifié entre deux voleurs. Il a été mis, dit l'Ecriture, au rang des scélérats. Au-dessus de sa tête est l'inscriptionJésus de Nazareth, Roi des Juifs.

A ses pieds on s'est partagé ses vêtements, sa tunique a été tirée au sort. Ce prêtre souverain éprouve les tourments de la soif, la soif brûlante des âmes.

On l'abreuve du fiel de l'ingratitude, et du vinaigre de l'indifférence, plus encore des moqueries et des sarcasmes de l'impiété. Les deux criminels à ses côtés lui lancent les mêmes blasphèmes. L'un se convertit cependant, et Jésus agonisant oublie sa souffrance pour, dans un regard d’Amour Miséricordieux, lui promettre le paradis.

Le cœur de Jésus, Vrai Dieu et Vrai Homme, palpite toujours pour ceux qui l'insultent, il implore le pardon de son Père pour ceux qui, par le mystère de l’Incarnation sont devenus Ses frères et qu'il rachète au prix de son sang...

Femme, voilà votre Fils; voilà votre Mère !

Puis des hauteurs du gibet, ses regards s'abaissent sur Marie sa mère, debout au pied de la croix.

Qui pourrait, avec une langue assez sainte et sublime, décrire ce qui se passe à la fois dans le cœur du Fils et dans celui de la mère !

Jamais deux âmes ne furent mieux faites pour savourer ensemble les mêmes douleurs. Elles étaient unies dans le Feu du Saint Esprit pour opérer l’œuvre de notre Rédemption. Le Nouvel Adam comme Chef d’une humanité renouvelée, la Nouvelle Eve comme première des rachetés et modèle de l’Eglise en son achèvement...

Un glaive transpercera votre âme, avait dit à Marie le vieillard Siméon. Et, depuis cette annonce, elle avait vécu dans l'attente douloureuse de ces heures lugubres et divines durant lesquelles, ressentant en elle-même le contrecoup de toutes les souffrances de son enfant, elle lui serait, comme « Fils de l’Homme », une source à tout instant renouvelée d'afflictions nouvelles et de plus cruelles tortures.

Une mère penchée sur son enfant qui souffre endure plus que lui la douleur.

Marie est la mère la plus parfaite, parce qu'elle est la plus sainte.

Elle compte chaque goutte du sang de son Fils, chaque battement de son cœur, chaque mouvement de ses lèvres.

Elle contemple ses plaies, elle suit la marche lente de la vie qui s'écoule, de la mort qui s'approche.

Tout son amour est en œuvre pour rappeler toutes les douleurs de sa vie, toutes ses angoisses; elles revivent toutes à la fois, et de son cœur transpercé moment vers l'âme de son Fils les flammes ardentes qui le brûlent, le tourmentent, le déchirent, et reviennent comme à leur foyer dans le cœur de la mère qui souffre toujours davantage.

Deux foyers, échos de l’Amour Divin, qui se renvoient à l'infini des rayons toujours plus ardents, et la compassion de la Sainte Vierge est l'instrument merveilleux qui accentue la passion de l'âme de Jésus.

Aussi on dirait que, à bout de force par l'intensité de l'Amour de Charité qui le consume, Jésus veut dans son extrême douleur se donner à lui-même et accorder à sa mère par son Apôtre et disciple bien aimé, toute la consolation possible .A travers St Jean, le prêtre pur donné pour fils à Marie, il confie le clergé de Son Eglise à la prière des Saintes femmes et du laïcat. A travers Marie donnée pour Mère au Collège Apostolique, il consacre l’interdépendance indissoluble entre le Sacerdoce ministériel et le Sacerdoce des fidèles...

Femme voilà votre fils, voilà votre mère.

Mon Dieu, donnez-nous des Prêtres ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreux et Saints Prêtres ! Mon Dieu donnez-nous de nombreuses et Saintes vocations Monastiques ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreuses et Saintes Vocations de Laïcs Responsable afin que, effectivement, nous ne soyons plus qu’un seul cœur, une seule âme tendus vers Vous. Amîn

 

Mardi de la Semaine de la Passion.

Soirée

    • Saint Matthieu 22: 15-33 :
  • 15 Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
  • 16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
  • 17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
  • 18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
  • 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
  • 20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
  • 21 Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
  • 22 À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent.
  • 23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
  • 24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
  • 25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
  • 26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
  • 27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
  • 28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
  • 30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
  • 31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
  • 32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
  • 33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Matthieu 12: 38-45 :
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
    •  
    • Saint-Luc 11:52-54 :
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Jean 2: 12-25 :
  • 12 Il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils demeurèrent là-bas quelques jours.
  • 13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
  • 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
  • 15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
  • 16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
  • 17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
  • 18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
  • 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
  • 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
  • 21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
  • 22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
  • 23 Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
  • 24 Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
  • 25 et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
    • 3: 13-21 :
  • 13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Jean 5: 30 :
    • 30 Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
    • 6: 4 :
    • 04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

Matin

    • Deutéronome 31: 14 à 21 :
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici qu’approche le jour de ta mort. Appelle Josué et présentez-vous dans la tente de la Rencontre : je lui donnerai mes ordres. » Moïse et Josué allèrent donc se présenter dans la tente de la Rencontre.
  • 15 Et le Seigneur apparut dans la tente, dans une colonne de nuée. La colonne de nuée se dressait à l’entrée de la tente.
  • 16 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici que tu vas te coucher avec tes pères, et ce peuple se lèvera : il se prostituera en servant les dieux de l’étranger, ceux de la terre où il va entrer ; il m’abandonnera, il va rompre mon alliance, celle que j’ai conclue avec lui.
  • 17 Ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, je leur cacherai ma face. Alors il sera bon à dévorer, malheurs et détresses sans nombre l’atteindront. Et, ce jour-là, il dira : “Si ces malheurs m’ont atteint, n’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi ?”
  • 18 Mais moi, ce jour-là, je cacherai ma face, je la cacherai à cause de tout le mal qu’il aura fait en se tournant vers d’autres dieux.
  • 19 Et maintenant, écrivez un cantique à votre usage. Toi, apprends-le aux fils d’Israël, mets-le sur leurs lèvres, afin que ce cantique me serve de témoin contre les fils d’Israël.
  • 20 En effet, quand j’aurai fait entrer ce peuple sur le sol ruisselant de lait et de miel, que j’ai juré de donner à leurs pères, il mangera, il se rassasiera, il engraissera, puis il se tournera vers d’autres dieux, il les servira, il me méprisera, il rompra mon alliance.
  • 21 Quand malheurs et détresses sans nombre l’auront atteint, ce cantique servira de témoin contre lui, car sa descendance l’aura encore sur les lèvres. Oui, je connais bien le projet qu’il forme aujourd’hui, avant même que je le fasse entrer dans le pays que j’ai juré de donner. »
    •  
    • Sophonie 1: 11-18 :
  • 11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.
  • 12 Il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des torches, je visiterai les hommes, ceux qui croupissent sur leurs ordures, qui disent dans leur cœur : « Le Seigneur ne peut faire ni bien ni mal. »
  • 13 Leur richesse sera livrée au pillage, et leurs maisons à la dévastation ; ils bâtiront des maisons et ne les habiteront pas ; ils planteront des vignes et n’en boiront pas le vin.
  • 14 Il est proche, le jour du Seigneur, le grand jour ! Il est proche, il vient en toute hâte ! Ô clameur amère du jour du Seigneur, même le guerrier crie au secours !
  • 15 Jour de fureur que ce jour-là, jour de détresse et d’angoisse, jour de tourmente et de tourments, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées,
  • 16 jour de sonneries de cor et de cris de guerre contre les villes fortes et les hautes tours d’angle !
  • 17 Je jetterai les hommes dans la détresse, ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre le Seigneur ; leur sang sera répandu comme de la poussière, leurs cadavres jetés comme des ordures.
  • 18 Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver. Au jour de la fureur du Seigneur, le feu de sa jalousie dévorera toute la terre, car il fera l’extermination terrifiante de tous les habitants de la terre.
    •  
    • I Jean 1:1-9 :
  • 01 CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
  • 02 Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
  • 03 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
  • 04 Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite.
  • 05 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
  • 06 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
  • 07 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
  • 08 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
  • 09 Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
    •  
    • Hébreux 2: 5-18 :
  • 05 Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
  • 06 Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
  • 07 Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
  • 08 tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
  • 09 mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
  • 10 Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
  • 11 Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
  • 12 quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,
  • 13 et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui, et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.
  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

 

    • St. Jean 8:28-59 :
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
  • 31 Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
  • 32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
  • 33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
  • 34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
  • 35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
  • 36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
  • 37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
  • 38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
  • 39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
  • 40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.
  • 41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
  • 42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.
  • 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? – C’est que vous n’êtes pas capables d’entendre ma parole.
  • 44 Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
  • 45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
  • 46 Qui d’entre vous pourrait faire la preuve que j’ai péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
  • 47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Et vous, si vous n’écoutez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »
  • 48 Les Juifs répliquèrent : « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? »
  • 49 Jésus répondit : « Non, je n’ai pas de démon. Au contraire, j’honore mon Père, et vous, vous refusez de m’honorer.
  • 50 Ce n’est pas moi qui recherche ma gloire, il y en a un qui la recherche, et qui juge.
  • 51 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
  • 52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
  • 53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
  • 54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
  • 55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
  • 56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
  • 57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
  • 58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
  • 59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint-Jean 7: 45-52 :
  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
    •  
    •  8: 12-20 :
  • 12 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Sexte (12 h)

    • Saint-Luc 11: 37-54 :
  • 37 Pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place.
  • 38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.
  • 39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
  • 40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
  • 41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.
  • 42 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.
  • 43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
  • 44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
  • 45 Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. »
  • 46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt.
  • 47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
  • 48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
  • 49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
  • 50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,
  • 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  

Neuvième heure (15 heures)

    • Saint-Jean 6: 30 :
    • 30 Ils lui dirent : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
    • 8: 21-30 :
  • 21 Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
  • 22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
  • 23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
  • 24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
  • 25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
  • 26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
  • 27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
    •  

Neuvième heure (15h heures)

    • Saint Matthieu 23: 13 à 39 :
  • 13 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
  • 15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
  • 16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.”
  • 17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
  • 18 Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
  • 19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
  • 20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
  • 21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
  • 22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône.
  • 23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
  • 24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
  • 25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
  • 26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
  • 27 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
  • 28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
  • 29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
  • 30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
  • 31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
  • 32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères !
  • 33 Serpents, engeance de vipères, comment éviteriez-vous d’être condamnés à la géhenne ?
  • 34 C’est pourquoi, voici que moi, j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes ; vous tuerez et crucifierez les uns, vous en flagellerez d’autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville ;
  • 35 ainsi, sur vous retombera tout le sang des justes qui a été versé sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
  • 36 Amen, je vous le dis : tout cela viendra sur cette génération.
  • 37 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 38 Voici que votre temple vous est laissé : il est désert.
  • 39 En effet, je vous le déclare : vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
    •  

Mercredi de la Semaine Sainte :

19.Transfiguration 

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné !

Jésus a-t-il assez souffert ?

Couvert d'ignominies, épuisé dans son corps par la perte du sang qui coule de toutes ses plaies, torturé dans son cœur humain par tous les déchirements de l'amour, a-t-il atteint le degré suprême de la douleur, et la passion de son âme est-elle complète ?

Hélas non, loin de là. Il devra boire le calice jusqu'à la lie.

 

Cette lie sera versée par cette justice infinie d'un Dieu qui, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, exige dans Son Amour Compatissant pour notre humanité dénaturée, que le châtiment pèse sur le Seul Bien aimé qui, vrai Dieu et vrai Homme peut seul s’offrir comme Victime agréable et satisfaire à cette justice à laquelle il communie, à laquelle il veut se soumettre par amour miséricordieux pour nos âmes.

 

La chair du Christ s’offrant au Père Céleste sur l’Autel de la Croix, cette chair qu’il reçut jadis de Marie par l’opération du Saint Esprit n'est pas simplement sacrée ou sainte, elle est divine parce qu'elle subsiste dans le Logos, dans le Verbe de Dieu ; et c’est pourquoi seul celui qui est « Vrai Dieu et vrai Homme » pouvait satisfaire à cette justice...

 

Par le Christ, « Porte des brebis », par l’Agneau Immolé en qui nous mourrons au péché et brisons ses esclavages, par la puissance et le feu du Saint Esprit qu’Il nous acquiert, nous  pouvons commencer notre retour vers le Père...

 

En Jésus, le « Nouvel Adam », « le Premier Né d’une multitude de frères » par les énergies divines le corps humain peut être désormais transformé, transfiguré, et intégré pleinement dans le mystère de la divinisation de la personne humaine : âme, esprit et corps.

 

Le Logos en se faisant l’un de nous, en prenant réellement notre chair, en recevant notre nature nous révèle le regard de Dieu sur la nature, sur la matière, sur le corps.

 

Notre corps est fait pour la divinisation. Tel est le sens de l'ascétisme des Pères.

 

Il y a dans le chemin ascétique de nos Eglises Orientales pas l’ombre d’un quelconque mépris du corps ou de la matière mais, un dynamisme de purification dans la synergie avec l'Esprit-Saint qui, selon les mots de l’Apôtre, fait de notre corps son temple.

 

“Ne savez-vous pas, nous dit saint Paul, que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous.”

Ce dynamisme de l'ascèse est donc opéré sous l'action des énergies divines, sous l'action et la motion du Saint Esprit.

 

Au moment de mourir dans les affres de la plus cruelle des agonies, Jésus le « Fils de l’homme » adresse à son Père le cri déchirant de la désolation :

-Mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

Dans les épreuves les plus douloureuses, alors que l'homme troublé, bouleversé jusque dans le fond de son être, ne voit autour de lui que ténèbres et tristesses, quand tout le monde le repousse avec dédain et sans pitié, il lui reste tout de même la ressource d'une conscience droite qui le console et le calme; maissurtout , lorsqu’il se sait « incorporé au Christ-Tête de l’Eglise », il peut, privé de toute consolation humaine, s’offrir par Lui, avec Lui et en Lui , se tourner vers le Père et jeter en lui une espérance qui ne trompe jamais.

 

Mais pour Lui, pour le Christ Tête, pour le Sauveur s’offrant sur la croix en victime expiatoire ; songeons que lui qui était sans péché s’est chargé de nos crimes ! Il est désormais l'iniquité elle-même ! C’est Lui qui, par Amour de substitution, porte tous les péchés, toutes les offenses de l'humanité !

 

Nous le contemplons, en ces jours du drame de notre rachat, « comme s’anéantissant devant son Père, comme voilant sa sainteté pour ne laisser voir que les crimes dont Il s’est chargé par amour et la peine à subir en rançon »...

 

Et pourtant n’est-ce pas ce même Père qui jadis mettait ses complaisances dans le Fils bien-aimé, n’est-ce pas ce même Père dont Jésus a voulu en toute chose faire la volonté, n’est-ce pas précisément parce qu’Il voulut en toutes choses « faire Sa volonté » qu’Il en est là ? !  N’est-ce pas ce même Père dont le Sauveur avait enseigné à tous les bontés prévoyantes, et vers qui Il avait ramené la confiance humaine par la prière filiale ?...

N’est-ce pas ce même Père que tout à l'heure au cénacle il adressait un chant d'amour, et pour qui Il voulait conquérir l'humanité ?

A l'instant même, ne l’avons-nous pas entendu supplier son Père, et  demander le pardon pour les bourreaux qui le tourmentent ?

Et maintenant tout paraît avoir changé; les tendresses divines semblent s’être évanouies.

 

Le Fils Bien Aimé, en ces instants tragique où se joue le drame de notre rédemption, ne voit pas s'ouvrir les « bras paternels », il faudra que, dans la Foi pure et l’obéissance absolue, Il meure sans avoir senti les douceurs de la proximité de « Celui qui l’a envoyé », les douceurs du pardon et  les joies de la réconciliation, puisque c'est l'acte même de cette mort consentie pour « mettre à mort la mort » et que nous ayons la vie qui la fera finalement s'opérer :

Mon Dieu pourquoi m'avez-vous donc abandonné.

Tout est consommé.

Il est allé jusqu’au bout ! Comme le Premier et le modèle de tous les missionnaires, Il est mort à la tâche !...

«  Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il ne porte aucun fruit...Et voici qu’élevé de terre, j’attirerai tout à moi »...

 

Cherchons, Fils et filles, mes amis, s'il s'est jamais trouvé quelque chose dans l'histoire des douleurs humaines, et jusque dans la passion du Seigneur qui les résume toutes, qui puisse être comparée à cet état de l'âme de Jésus, ainsi privée de la seule consolation qui lui apporterait quelque soulagement ? Mystère de la déréliction !...

 

Que sont les peines, les tourments de toute nature qui peuvent lui venir des êtres qui l'entourent face à ce mystère de la déréliction du Père ?

 

Mais là, comme « Fils de l’homme », Il est dans la Foi pure et l’obéissance absolue, comme « Fils de l’homme », Il répond à l’Amour Bienveillant du Père sur notre humanité pécheresse pour satisfaire, qu’on le veuille ou non, à la justice...

Il est « l’homme des douleurs » C’est nos crimes qu’Il portait et, par conséquent, les  douleurs conséquentes au péché...

En cette heure, cette affliction l'enveloppe comme un vêtement dont Il ne peut ni ne veut se dégager et qui, par son caractère  épouvantable, a pu être prédite par les prophètes comme une malédiction.

Cette douleur consentie pour la régénération de notre humaine créature, c’est la pourpre du Divin Roi d’Amour.

C’est là le dernier mot de la passion de l'âme de Jésus, qu'il remet ainsi broyée entre les mains de son Père. Terminons, si vous le voulez-bien par cet extrait de la Prière Sacerdotale du Seigneur en St Jean:

 

5. Et maintenant, Père, glorifie moi, de cette gloire qui était la mienne auprès de toi avant que le monde ne fût.

6. Aux hommes de ce monde que tu m'as donnés, j'ai fait connaître ton nom. Ils t'appartenaient et tu me les as donnés et ils ont gardé ta parole.

7. Maintenant ils ont connu que toutes les choses que tu m'as données ont leur source en toi 

8. Parce que les paroles que tu m'as confiées, je les leur ai transmises et ceux-ci les ont reçues et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi et ils ont cru que c'est toi qui m'as envoyé
.

9. Moi je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont tiens.

10. Et tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi et je trouve ma gloire en eux.

11. Moi je ne suis plus dans ce monde, mais eux sont dans ce monde et moi je viens vers toi. Père Saint, garde les dans ton nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous sommes un.

12. Lorsque j'étais avec eux dans le monde, moi je les ai gardés dans ton nom. Ceux que tu m'as donnés, je les ai protégés et aucun d'entre eux ne s'est perdu, si ce n'est le fils de perdition afin que soit accompli ce qui était écrit.

13. Maintenant je viens vers toi, et je dis ces choses en ce monde pour qu'ils aient ma joie en eux et en plénitude.

14. Moi je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas de ce monde comme, moi-même, je ne suis pas de ce monde

15. Je ne demande pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais

16. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 

17. Sanctifie-les dans ta vérité. Ton Logos 
(Ta Parole) est vérité.

18. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai envoyés moi aussi dans le monde.

19. Et pour eux, je me sanctifie moi-même afin qu'ils soient sanctifiés eux-aussi dans la vérité.
 
20. Je ne fais pas cette demande pour eux seulement, mais aussi pour tous ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi
 
21. afin que tous soient un. Comme toi Père en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

22. Et moi, la gloire que tu m'as donné je la leur ai donnée pour qu'ils soient "un" comme nous sommes "un", 

23. moi en eux et toi en moi, pour qu'ils soient rendus parfaitement "un" et que le monde sache que tu m'as envoyé et que je les ai aimés du même amour que tu m'as aimé.

24. Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, cette gloire que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé dès avant la création du monde.

25. Père juste, le monde ne t'as pas connu ; moi, je t'ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. 

26. Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi aussi en eux.

 

Par ailleurs,St Jean, dans sa première épître nous alerte sur un antagonisme puissant que nous vivons dans notre cœur et dans notre chair ; antagonisme entre deux amours qui provoque un conflit au plus intime de nos appétits spirituels et charnels.

 

-"N'aimez-ni le monde, ni rien de ce qui est dans le monde.

Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui."

 

"Nul ne peut servir deux maîtres"...


Les trois concupiscences sont celles de la chair, des yeux et de l'orgueil, elles caractérisent l'amour du monde et de ses convoitises, l'amour désordonné de ce monde qui passe et qui étouffe l'amour ordonné pour le Royaume qui ne passe pas.

 

Cet amour du monde, s'il domine sur nous, s'il est maître de notre volonté spirituelle, exclue l'amour du Père. Il étouffe en nous l'amour divin comme les ronces qui se multiplient peuvent étouffer les bons fruits

Le Christ obéissant jusqu’au Martyr nous réoriente vers le Père.

 

Au chapitre 17 de son Evangile, St Jean nous faisant découvrir la prière de Jésus à son Père, avant d'entrer dans sa passion, nous rapporte, nous venons de le lire, cette affirmation du Christ :

"Je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que tu m'as donnés car ils sont à toi" Puis, plus loin, "Je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais"


Mais, de ce combat, Jésus nous donne la certitude de sa victoire en nous disant :

-"Gardez courage, petits-enfants, j'ai vaincu le monde."


Le terme "monde" désigne ici ce qui appartient aux ténèbres, au péché, au Malin.

Comme les Saints Père, frottons aujourd’hui, chers amis, des paroles qui peuvent sembler contradictoires pour que l'étincelle jaillisse et que la lumière nous soit donnée. Saint Jean nous rappelle cet enseignement du Sauveur :

-"Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il obtienne la vie éternelle. En effet, Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."


Par le baptême nous avons été consacrés dans la vérité, nous sommes morts au péché, nous avons été délivrés puissamment de la tyrannie du démon.

 

Par Marie et la Puissance du Saint Esprit le Père nous a envoyé Son Christ pour nous arracher au pouvoir des ténèbres, pour nous délivrer de l'empire des trois concupiscences sur notre esprit et notre chair.

En conséquence, la consécration dans la vérité nous met à part en ce monde.

 

"Consacre-les dans la vérité" demande, pour nous, Jésus à son Père.

 

Cette consécration implique une appartenance.

 

Nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu.

 

Si nous sommes à Lui, son règne s'étend sur nous.

 

Nous ne sommes plus dominés par un autre maître.

 

Lorsque le Christ règne dans nos pensées, dans nos cœurs, dans notre chair, le Royaume de Dieu s'établit au plus intime de nous.

 

Lorsque l'Esprit-Saint, que Jésus nous envoie, peut enfin exercer son emprise sur nous, lorsque nous le laissons nous diriger, nous donner sa force, nous éclairer, incliner nos jugements, nos intentions et nos actes vers la vérité, alors notre monde intérieur est le Royaume de Dieu qui est venu jusqu'à nous en la personne de Jésus.

Toutefois, « Lumière du monde et sel de la terre », nous vivons dans le monde, nous sommes envoyés dans le monde, nous sommes dans le monde. Le monde ici représente les hommes, toute l'humanité pécheresse rachetée dans le sang de l'Agneau.


Le monde est donc à la fois en nous et hors de nous.

 

Notre monde intérieur dont le Malin possédait les clefs reste marqué par ce foyer du péché, ce foyer des trois concupiscences, l’amour du monde en nous.

 

Or nous savons que le baptême et l'Illumination (Chrismation) ont réalisé notre régénérescence dans l'Esprit-Saint, mais ne nous faisons pas illusion ! Nous ne sommes pas revenus à la justice originelle ! L’inclination au péché demeure active en nous....C'est dans la lutte, la souffrance, les tentations, que s'opèrera, de chutes en relèvements, notre victoire sur le Mal.

 

Si nous sommes capable de faire en vérité notre « examen de conscience » et pas celui du voisin, nous nous apercevons que nous sommes infiniment fragiles et capables de chutes.

Le sacrement du pardon qui nous est donné et redonné tout au long de notre vie témoigne de cette fragilité .Il nous maintient dans l’humilité et, par la grâce régénératrice du St Esprit, augmente en nous notre capacité d’aimer, augmente en nous l’Amour divin...

 

Cette renonciation au monde dont témoigne en ces jours de manière héroïque le Christ notre Chef, accompagnera donc toute notre vie jusqu’à notre « naissance au Père »...C’est une conversion, continuelle.

 

En ce Carême, en cette Semaine Sainte, frères et sœurs bien aimés, laissons l'Esprit-Saint nous conduire au désert de l'adoration où se réalise la renonciation au monde, le monde du péché, de l'orgueil.

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de toute ton âme de tout ton cœur, de toutes tes forçes...Et tu aimeras ton prochain comme toi-même pour l’amour de Dieu »

 

En s’offrant comme Victime expiatoire sur l’Autel de la Croix, le Christ-Prêtre en s’oubliant Lui-même nous invite finalement à vivre dans sa hiérarchie le commandement de l’Amour : Dieu, soi-même, le prochain.

Amîn.

 

« La mort de Jésus est la source de notre confiance. Mais pour qu'elle soit pleinement efficace, nous devons participer nous-mêmes à sa passion ; sur la croix, le Christ Jésus nous représentait tous ; mais s'il a souffert pour nous tous, il ne nous applique les fruits de son immolation que si nous nous associons à son sacrifice.
Comment prendrons-nous part à la passion de Jésus ?


De plusieurs façons.


La première est de contempler le Christ Jésus, avec foi et amour, dans les étapes de la voie douloureuse.

Chaque année, durant la semaine sainte, l’Église revit avec Jésus, jour pour jour, heure pour heure, toutes les phases du sanglant mystère de son divin Époux.

Elle met tous ses enfants devant le spectacle de ces souffrances qui ont sauvé l'humanité.

Jadis, les œuvres serviles étaient interdites durant ces saints jours ; il fallait surseoir aux procédures, suspendre tout négoce, et les plaidoiries n'étaient point autorisées.

La pensée d'un Homme-Dieu, rachetant le monde par ses douleurs, occupait tous les esprits, émouvait tous les cœurs.

A présent, tant d'âmes, sauvées par le sang du Christ, passent ces jours dans l'indifférence ! S

oyons d'autant plus fidèles à contempler, en union avec l’Église, les divers épisodes de ce saint mystère.

Nous y trouverons une source de grâces sans prix. »


Dom Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).

 

Mercredi de la Semaine de la Passion

Soirée

    • Saint-Jean 11: 47-52 :
  • 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
  • 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
  • 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
  • 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
  • 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
  • 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
    •  2, 9-11 :
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Jean 10: 15-38 :
  • 15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
  • 16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
  • 17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
  • 18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
  • 19 De nouveau les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles.
  • 20 Beaucoup d’entre eux disaient : « Il a un démon, il délire. Pourquoi l’écoutez-vous ? »
  • 21 D’autres disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé… Un démon pourrait-il ouvrir les yeux des aveugles ? »
  • 22 Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint Jean 12: 19-33 :
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »
  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint Jean 12: 34-50 :
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
  • 37 Alors qu’il avait fait tant de signes devant eux, certains ne croyaient pas en lui.
  • 38 Ainsi s’accomplissait la parole dite par le prophète Isaïe : Seigneur, qui a cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été révélée ?
  • 39 Ils ne pouvaient pas croire, puisqu’Isaïe dit encore :
  • 40 Il a rendu aveugles leurs yeux, il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils ne comprennent dans leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 41 Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
  • 42 Cependant, même parmi les chefs du peuple, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas publiquement, de peur d’être exclus des assemblées.
  • 43 En effet, ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu.
  • 44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
  • 45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
  • 46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
  • 47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
  • 48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
  • 49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
  • 50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Vaincre ses mauvaises passions

(saint Nikon d'Optina)

Nous devons considérer toutes les choses mauvaises, même les passions qui nous mènent la guerre, comme n'étant pas de nous, mais de notre ennemi, le diable.

 

C'est très important.

 

Vous ne pouvez vaincre une passion que si vous ne la considérez pas comme faisant partie de vous.

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Matin

    • Lévitique 6: 24 :
    • 23 On ne mangera rien de la victime du sacrifice pour la faute, dont le sang aura été porté dans la tente de la Rencontre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire : elle sera brûlée au feu.
    • 7 : 7 :
    • 07 Tel le sacrifice pour la faute, tel le sacrifice de réparation : pour eux il y a une même loi. La victime sera pour le prêtre qui a accompli le rite d’expiation.
    • 1er de Samuel 16: 1-13 :
  • 01 Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
  • 02 Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
  • 03 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
  • 04 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
  • 05 Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
  • 06 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
  • 07 Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
  • 08 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 09 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
  • 11 Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
  • 12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
  • 13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.
    •  
    • Isaïe 5:1-7 :
  • 01 Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
  • 02 Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
  • 03 Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
  • 04 Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
  • 05 Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
  • 06 J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
  • 07 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
    •  
    • Actes 19: 21 – 41 :
  • 21  Paul forma le projet de passer par la Macédoine et la Grèce pour aller à Jérusalem ; il disait : « Après être allé là-bas, il faudra que je voie également Rome. »
  • 22 Ayant alors envoyé en Macédoine deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste, lui-même resta un certain temps dans la province d’Asie.
  • 23 C’est à cette époque qu’il y eut des troubles non négligeables à propos du Chemin du Seigneur Jésus.
  • 24 Un orfèvre nommé Démétrios, qui fabriquait des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des bénéfices non négligeables.
  • 25 Il les réunit, avec les ouvriers qui exerçaient des métiers du même genre, et il leur dit : « Mes amis, vous savez que ces bénéfices sont la source de notre prospérité.
  • 26 Or vous voyez bien et vous entendez ce que l’on dit : non seulement à Éphèse mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul, par sa persuasion, a dévoyé toute une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux.
  • 27 Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le temple d’Artémis, la grande déesse, et bientôt de la priver de son prestige, elle qui est adorée par toute l’Asie et le monde entier. »
  • 28 Remplis de fureur, les auditeurs criaient : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 29 La confusion gagna la ville entière, et les gens se précipitèrent tous ensemble au théâtre, en y entraînant avec eux les Macédoniens Gaïos et Aristarque, compagnons de voyage de Paul.
  • 30 Or Paul voulait rejoindre l’assemblée du peuple, mais les disciples ne le laissaient pas faire,
  • 31 et quelques-uns des dirigeants de la province, qui étaient ses amis, lui envoyèrent un message pour l’exhorter à ne pas s’exposer en allant au théâtre.
  • 32 Les uns criaient une chose, les autres une autre : en effet, l’assemblée était en pleine confusion, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis.
  • 33 Des gens dans la foule expliquèrent l’affaire à un certain Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Celui-ci, faisant un geste de la main, voulait plaider devant l’assemblée.
  • 34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ?
  • 36 Cela est incontestable. Il vous faut donc garder votre calme et éviter toute action précipitée.
  • 37 Vous avez amené ici ces hommes, qui n’ont commis ni vol sacrilège, ni blasphème contre notre déesse.
  • 38 Si donc Démétrios et les artisans qui l’accompagnent ont un grief contre quelqu’un, il existe des jours d’audience, et il y a des proconsuls : qu’ils portent plainte.
  • 39 Mais si vous avez d’autres requêtes, cela se réglera à l’assemblée prévue par la loi.
  • 40 En effet, avec l’affaire d’aujourd’hui, nous risquons d’être accusés d’émeute, car nous ne pourrons alléguer aucun motif pour rendre compte de ce rassemblement. » Ayant ainsi parlé, il renvoya l’assemblée.
    •  
    • Colossiens 1: 9 à 23 :
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
  • 14 en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
  • 15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
  • 16 en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
  • 17 Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
  • 18 Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
  • 19 Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
  • 20 et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
  • 21 Et vous, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais.
  • 22 Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables.
  • 23 Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
    •  
    • Saint Jean
    •  6: 63 :
    • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
    • 7: 13 :
    • 13 Toutefois, personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.

Heure de Tierce (9 h)

    • St. Jean 7:14-27 :
  • 14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
  • 15 Les Juifs s’étonnaient et disaient : « Comment est-il instruit sans avoir étudié ? »
  • 16 Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
  • 17 Quelqu’un veut-il faire la volonté de Dieu, il saura si cet enseignement vient de Dieu, ou si je parle de ma propre initiative.
  • 18 Si quelqu’un parle de sa propre initiative, il cherche sa gloire personnelle ; mais si quelqu’un cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai et il n’y a pas d’imposture en lui.
  • 19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
  • 20 La foule répondit : « Tu as un démon. Qui donc cherche à te tuer ? »
  • 21 Jésus leur répondit : « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous dans l’étonnement.
  • 22 Moïse vous a donné la circoncision – en fait elle ne vient pas de Moïse, mais des patriarches –, et vous la pratiquez même le jour du sabbat.
  • 23 Eh bien ! Si, le jour du sabbat, un homme peut recevoir la circoncision afin que la loi de Moïse soit respectée, pourquoi vous emporter contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
  • 24 Ne jugez pas d’après l’apparence, mais jugez selon la justice. »
  • 25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
  • 26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
  • 27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

 

« Ayez foi en Dieu »

Par Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 5

 

« C'est une grande affaire, dit l'Ecriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6).

 

Je ne te dis pas cela pour t'inciter à m'ouvrir ton cœur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les cœurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10; 93,11).

 

Oui, c'est une grande chose qu'un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches.

 

En effet, le croyant possède toutes les richesses de l'univers, puisqu'il les méprise et les foule aux pieds.

 

Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque.

 

Au contraire, et c'est bien là le comble du paradoxe, l'homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu'il n'a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s'en contente et met sous ses pieds les richesses.

Et ce n'est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d'une démarche de foi.

 

Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l'Eglise, vivent d'une démarche semblable.

 

C'est par une foi dans l'avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l'agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois...

 

C'est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines ; tout le monde croit en des principes.

Mais aujourd'hui les Ecritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu.

 

C'est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23).

Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)...

 

La foi soutient les hommes jusqu'à marcher sur la mer (Mt 14,29).

Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu'il a été rappelé des morts (Jn 11)...

 

La foi donnée gratuitement par l'Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines.

 

Grâce à elle on peut dire à cette montagne :

« Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Midi

    • St. Jean 7 28-44 :
  • 28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
  • 29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
  • 30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
  • 31 Dans la foule beaucoup crurent en lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il viendra, accomplira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a fait ? »
  • 32 Les pharisiens entendirent la foule discuter ainsi à son propos. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
  • 33 Jésus déclara : « Pour un peu de temps encore, je suis avec vous ; puis je m’en vais auprès de Celui qui m’a envoyé.
  • 34 Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
  • 35 Les Juifs se dirent alors entre eux : « Où va-t-il bien partir pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il partir chez les nôtres dispersés dans le monde grec, afin d’instruire les Grecs ?
  • 36 Que signifie cette parole qu’il a dite : “Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je suis, vous ne pouvez pas venir” ? »
  • 37 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
  • 38 celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »
  • 39 En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
  • 40 Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
  • 41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
  • 42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
  • 43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
  • 44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
    •  

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint-Luc 13: 31-35 :
  • 31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
  • 32 Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
  • 33 Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
  • 34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 35 Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
TEXTES POLÉMIQUES PENDANT LA SEMAINE SAINTE – UN POINT DE VUE
(Source: "Sagesse Orthodoxe")

Les événements de la Passion du Christ, que l’on commémore du Jeudi au Samedi saint, sont évoqués et commentés à travers une hymnographie riche et poétique contenue dans le Triode (Note du claviste: Du Rte Bysantin).

 

Si cette hymnographie nous porte à participer spirituellement au moment essentiel, dans l’œuvre de salut de Dieu pour l’homme, qu’est la mort librement consentie du Christ, certains textes entendus à l’église durant les nombreuses célébrations qui ponctuent les jours saints peuvent susciter notre étonnement, voire choquer.

 

Prenons l’une des hymnes du lucernaire des vêpres du Jeudi saint :

 

« Judas est vraiment de cette engeance de vipères, de ceux qui mangèrent la manne dans le désert et murmurèrent contre Celui qui les nourrissait.

 

La nourriture était encore dans leur bouche, et les ingrats parlaient contre Dieu.

 

Et lui l’impie portait à sa bouche le pain céleste et se préparait à trahir le Sauveur.

 

Ô la pensée insatiable et l’audace inhumaine ! Il vendait Celui qui le nourrissait.

 

Il livrait à la mort le Maître qu’il embrassait. L’inique était bien leur fils. Il hérita avec eux de la perdition.

 

Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur incomparable en ta patience. »

 

Deux thèmes, particulièrement récurrents dans l’hymnographie (Bysantine) du Jeudi au Samedi saint, sont ici entremêlés : celui de la trahison de Judas, celui de l’ingratitude des Juifs envers le Christ.

 

Si ces deux aspects comportent une origine évangélique incontestable, la manière dont ils sont déclinés dans nos chants n’est pas sans être problématique pour un auditeur d’aujourd’hui.

 

Tout d’abord Judas est constamment désigné comme « l’inique », « le félon », « l’impie », « l’homme avide »…, la charge à son encontre culminant dans cette hymne citée où il est clairement décidé qu’il « hérita de la perdition ».

 

À l’heure où le Christ montre le chemin de l’amour véritable en se faisant Serviteur de tous, lavant les pieds de ses disciples, et en pardonnant au moment de mourir à ceux qui L’ont mis en croix, les chants entendus à l’église nous portent davantage vers un esprit de jugement, de condamnation, de haine envers les responsables historiques de sa mort.

 

Le trait a certes une dimension pédagogique, que l’on peut également observer dans l’hymne ci-dessus :

« Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur ».

 

La plupart des allusions à l’avarice de Judas comportent une mise en garde qui concerne chacun :

« Détourne-toi, ô mon âme, de l’avarice »…

 

Cependant, cette visée pédagogique peut-elle justifier la violence de la charge, qui va jusqu’à promettre l’enfer au traître là où le Christ propose le salut à tous et où l’Église affirme que le Jugement final ne peut être ni anticipé ni commenté pour personne car il relève de la décision de Dieu seul ?

 

N’est-ce pas là un contresens pur et simple du message évangélique ?

 

La question est plus brûlante encore concernant le traitement réservé aux Juifs.

 

L’hymnographie dans son ensemble a tendance à assimiler les personnes responsables de la crucifixion historique de Jésus avec le peuple hébreu tout entier. (« Ceux qu’Il a nourris dans le désert en leur donnant la manne à satiété Lui ont offert le vinaigre et le fiel » entend-t-on par exemple dans l’une des stances des matines du samedi saint.)

 

Ceci rejoint un problème plus vaste, celui de l’antijudaïsme de certains textes théologiques et liturgiques qui peut s’expliquer par leur contexte de rédaction, à une époque où l’Église avait besoin de s’affirmer de façon claire face à la synagogue.

 

À notre époque, cet antijudaïsme résonnant sous les voûtes de nos églises est difficilement recevable et ne peut laisser indifférent.

 

Toute l’interprétation hymnographique des événements de la Passion du Christ est pourtant fondée sur cette condamnation du peuple juif dans son ensemble, tandis que Jésus face à ses bourreaux – prêtres juifs comme soldats romains – ne profère pas une parole – sinon celles de pardon – et se laisse bafouer, insulter, torturer, par amour pour tous les hommes.

 

C’est là une question plus large que celle de la traduction, qui est l’affaire de spécialistes compétents, mais qui ne peuvent prendre seuls la décision de refondre en profondeur une tradition hymnographique si établie.

 

En Église, par le dialogue entre les fidèles, il s’agit de trouver une manière de faire évoluer ces textes qui portent la prière de tous pour les rendre plus conformes à l’essence même du message évangélique1.

 

Tâche laborieuse, cependant portée par l’inspiration de l’Esprit Saint si elle est menée de façon authentique et conciliaire, en vue de rendre le trésor liturgique dont nous avons hérité parlant pour notre temps, sans l’appauvrir, mais au contraire en y apportant la richesse d’un dialogue ecclésial sur la question.

  1. Certains conciles ont bien interdit des représentations iconographiques – telle celle de Dieu le Père – contraires à la Tradition, mais que l’usage avait cependant répandu. Il pourrait en être de même concernant l’hymnographie.

Auteur : Madame Olga Laham/Lossky : Quelques remarques sur l’hymnographie de la Semaine sainte ; POINT DE VUE. « Bulletin de la Crypte », Paris, avril 2012, p.12-13.

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

Jeudi saint

(Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion)

 

 

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

PRIERE POUR LA PAIX:


« Ô Maître qui aimez les hommes, Roi des siècles et dispensateur de tous biens, qui hâtez l’annihilation de l’inimitié et donnez la paix à la race des hommes, établissez parmi les nations l’amour des uns envers les autres ; domptez les révoltes et apaisez tous les dissentiments et les tentations. 
Donnez, Ô Seigneur à ceux qui habitent la terre de France, justesse et unité de l’esprit, protègez-les de toutes les tribulations, les afflictions et la mort soudaine ; apportez une fin à l’inimitié et à la méchanceté qui survient de par l’action du diable. 
Enracinez, ô Seigneur, la paix par les intercessions de la Toute Sainte Mère de Dieu, de Saint Martin le Miséricordieux, du Saint évêque Rémi apôtre des Francs, de Sainte Radegonde mère de la patrie et de tous les Saints.
Car Vous êtes notre Paix et nous Vous rendons gloire, Père et Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles, Amîn. »

 

Soirée

    Saint-Jean 7: 45-52 :

  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »

     8: 12-20 :

  • 12  Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

  

Minuit

·         Première Qaumo:

o    Saint Matthieu 26: 1 -30 :

  • 01 Lorsque Jésus eut terminé tout ce discours, il s’adressa à ses disciples :
  • 02 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme va être livré pour être crucifié. »
  • 03 Alors les grands prêtres et les anciens du peuple se réunirent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe ;
  • 04 ils tinrent conseil pour arrêter Jésus par ruse et le faire mourir.
  • 05 Mais ils se disaient : « Pas en pleine fête, afin qu’il n’y ait pas de troubles dans le peuple. »
  • 06 Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,
  • 07 une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table.
  • 08 Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ?
  • 09 On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. »
  • 10 Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tourmenter cette femme ? Il est beau, le geste qu’elle a fait à mon égard.
  • 11 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
  • 12 Si elle a fait cela, si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est en vue de mon ensevelissement.
  • 13 Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
  • 14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
  • 15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
  • 16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
  • 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
  • 18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
  • 19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
  • 20 Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
  • 21 Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
  • 22 Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
  • 23 Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
  • 24 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
  • 25 Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
  • 26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
  • 27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
  • 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
  • 29 Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
  • 30 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. 

   

·         Deuxième Qaumo:

    Saint-Jean 6: 24 – 40 :

  • 24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
  • 25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
  • 26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
  • 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
  • 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
  • 30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
  • 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
  • 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
  • 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
  • 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

     

·         Troisième Qaumo:

    St. Jean 6:41-63 :

  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
  • 60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
  • 61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
  • 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
  • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

 

Matin

    Saint-Luc 22: 1-13 :

  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Heure de Tierce (9 h)

    Saint Jean 12: 20-36 :

  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.

    

Midi (12 h)

    Saint-Luc 7: 36 -50 :

  • 36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
  • 37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
  • 38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
  • 39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
  • 40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
  • 41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
  • 42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
  • 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
  • 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
  • 45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
  • 46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
  • 47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
  • 48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
  • 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
  • 50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

     

    Saint-Marc 14: 1 – 2 :

  • 01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
  • 02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

Avant de Saint Qurbana

    Exode 12: 1-11 :

  • 01 Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
  • 02 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
  • 03 Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
  • 04 Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
  • 05 Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
  • 06 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
  • 07 On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
  • 08 On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
  • 09 Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
  • 10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
  • 11 Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.

     

    Lévitique 16: 3-10 :

  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.

     

    Ézéchiel 45: 18 – 25 :

  • 18 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le premier mois, le premier du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras le sacrifice pour la faute en faveur du sanctuaire.
  • 19 Le prêtre prendra du sang du sacrifice et en mettra sur les montants de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel et sur le montant de la porte de la cour intérieure.
  • 20 Tu feras de même le sept du mois, pour qui a commis une faute par inadvertance ou par ignorance. Vous ferez le rite d’expiation de la Maison.
  • 21 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera pour vous la Pâque, une fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain.
  • 22 Ce jour-là, le prince offrira, pour lui-même et pour tout le peuple du pays, un taureau en sacrifice pour la faute.
  • 23 Durant les sept jours de la fête, il offrira en holocauste pour le Seigneur sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et, en sacrifice pour la faute, un bouc par jour.
  • 24 Il fera l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hine d’huile par épha.
  • 25 Le septième mois, le quinzième jour du mois, lors de la fête des Tentes, il fera de même, durant les sept jours : même sacrifice pour la faute, même holocauste, même offrande, même présentation d’huile.

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    Actes 1:15-20 :

  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.

    

    I Corinthiens 5: 1 -8 :

  • 01 On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens : il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
  • 02 Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil au lieu d’en pleurer et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
  • 03 Quant à moi, qui suis absent de corps mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui agit de la sorte :
  • 04 au nom du Seigneur Jésus, lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous, dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
  • 05 il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan, pour la perdition de son être de chair ; ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

     11: 23 à 34 :

  • 23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
  • 24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
  • 26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
  • 27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
  • 28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.
  • 29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.
  • 30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort.
  • 31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
  • 32 Mais lorsque nous sommes jugés par le Seigneur, c’est une correction que nous recevons, afin de ne pas être condamnés avec le monde.
  • 33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ;
  • 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:    

    Saint-Luc 22: 14-30 :

  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

Une méditation:

 

« Durant sa sainte passion, le Christ a subi des abaissements inouïs, il s'est plongé dans des ignominies sans nom.
Mais, nous dit S. Paul, parce que le Christ s'est anéanti, qu'il est descendu dans de tels abaissements, le Père l'a exalté, il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse devant lui, et que toute langue proclame que le Christ, Fils de Dieu, règne à jamais dans la gloire de son Père.
Entrons dans cette pensée du Père éternel, que nous découvre l'Apôtre. Plus le Christ s'est abaissé et anéanti, plus nous devons, comme le Père, l'exalter dans ce sacrement qui nous rappelle sa passion ; plus nous devons lui prodiguer nos hommages. La justice l'exige autant que l'amour.
Puis, n'est-ce pas « pour nous » qu'il s'est ainsi livré ? Propter nos et propter nostram salutem . S'il a souffert, c'est pour moi ; si son âme toute sainte a été plongée dans la tristesse, l'ennui et la peur, c'est pour moi ; s'il a supporté tant d'injures de la part d'une grossière soldatesque, c'est pour moi ; s'il a été flagellé et couronné d'épines, s'il est mort dans d'indicibles tourments, c'est pour moi, pour m'attirer à lui : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me 1 . N'oublions jamais que chacun des épisodes douloureux de la passion a été préordonné par la Sagesse et accepté par l'Amour pour notre salut.
O Christ Jésus, réellement présent sur l'autel, je me prosterne à vos pieds ; que toute adoration vous soit rendue dans le sacrement que vous avez voulu nous laisser la veille de votre passion, comme témoignage de l'excès de votre amour ! »

1. Gal. II, 20.

(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XVIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

 

Neuvième heure (15 h)

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    Saint Matthieu 26: 31 – 35 :

  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.

   

Service du Lavement des pieds

    Exode 34: 18-26 :

  • 18 Tu observeras la fête des Pains sans levain. Comme je te l’ai ordonné, tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte.
  • 19 Tout premier-né m’appartient : tout premier-né mâle de ton troupeau, gros ou petit bétail.
  • 20 Le premier-né des ânes, tu le rachèteras par un mouton, et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
  • 21 Pendant six jours, tu travailleras, mais, le septième jour, tu chômeras ; même au temps des labours et de la moisson, tu chômeras.
  • 22 Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers fruits, de la moisson des blés, et aussi la fête de la Récolte, en fin de l’année.
  • 23 Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant la face du Maître, le Seigneur, le Dieu d’Israël.
  • 24 En effet, lorsque j’aurai dépossédé les nations devant toi et que j’aurai élargi ton territoire, nul ne convoitera la terre qui t’appartient, quand, trois fois par an, tu monteras pour voir la face du Seigneur ton Dieu.
  • 25 Tu n’immoleras pas le sacrifice sanglant en l’accompagnant de pain levé, et tu ne laisseras pas jusqu’au lendemain matin la victime sacrifiée pour la fête de la Pâque.
  • 26 Tu apporteras les tout premiers fruits de ton sol à la Maison du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

    

    II Rois 23: 21 – 25 :

  • 21 Le roi donna cet ordre à tout le peuple : « Célébrez une Pâque en l’honneur du Seigneur votre Dieu, selon ce qui est écrit dans ce livre de l’Alliance. »
  • 22 Car on n’avait pas célébré de Pâque comme celle-là depuis le temps des Juges qui avaient jugé Israël, et pendant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda.
  • 23 C’est seulement la dix-huitième année du roi Josias que l’on célébra cette Pâque en l’honneur du Seigneur, à Jérusalem.
  • 24 De plus, les nécromanciens et les devins, les divinités domestiques, les idoles immondes et toutes les horreurs que l’on voyait dans le pays de Juda et dans Jérusalem, Josias les balaya, afin de réaliser les paroles de la Loi écrites dans le livre qu’avait trouvé le prêtre Helcias dans la maison du Seigneur.
  • 25 Avant lui, il ne s’était pas trouvé de roi comme lui, qui soit revenu au Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse. Après lui, il ne s’en leva aucun comme lui.

     

    Isaïe 50: 4-10 :

  • 04 Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
  • 05 Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
  • 06 J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
  • 07 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
  • 08 Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
  • 09 Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Les voici tous qui s’usent comme un vêtement, la teigne les dévorera !
  • 10 Est-il quelqu’un parmi vous qui craint le Seigneur, qui écoute la voix de son serviteur ? S’il a marché dans les ténèbres sans la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu.

    

    1ère de St  Pierre 3: 17-22 :

  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.

     

    Hébreux 10: 19 -29 :

  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
  • 26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice,
  • 27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles.
  • 28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?

     

    Saint Jean 13: 1-20 :

  • 01 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
  • 02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
  • 03 Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
  • 04 se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
  • 05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
  • 06 Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
  • 07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
  • 08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
  • 09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
  • 10 Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
  • 11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
  • 12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
  • 13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
  • 14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
  • 15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
  • 16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
  • 17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
  • 18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.
  • 19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
  • 20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout »

 

 

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157), abbé cistercien  1er Sermon pour Rameaux (trad. SC 202, p. 165s rev.) 

 

 

« Ayez en vous les sentiments du Christ Jésus »...

« Lui qui est de condition divine », égal à Dieu par nature, puisqu'il partage sa puissance, son éternité et son être même..., il a rempli l'office de serviteur « en s'humiliant lui-même et en se faisant obéissant à son Père jusqu'à la mort, et la mort de la croix » (Ph 2,5-8).

On pourrait considérer comme négligeable qu'étant son Fils et son égal, il ait servi son Père comme un serviteur ; mieux que cela, il a servi son propre serviteur plus qu'aucun autre serviteur.

Car l'homme avait été créé pour servir son Créateur ; quoi de plus juste pour toi que de servir celui qui t'a fait, sans qui tu ne serais pas ?

Et quoi de plus heureux que de le servir, puisque le servir, c'est régner ?

Mais l'homme a dit à son Créateur :

« Je ne servirai pas. »

(Jr 2,20) 

« Eh bien, c'est moi qui te servirai ! dit le Créateur à l'homme.

Mets-toi à table ; je ferai le service ; je te laverai les pieds.

Repose-toi ; je prendrai sur moi tes maux ; je porterai toutes tes faiblesses...

Si tu es fatigué ou chargé, je te porterai, toi et ta charge, afin d'être le premier à accomplir ma loi :

« Portez les fardeaux les uns des autres »

(Gal 6,2)...

Si tu as faim ou soif..., me voici prêt à être immolé pour que tu puisses manger ma chair et boire mon sang...

Si on t'emmène en captivité ou si on te vend, me voici...; rachète-toi en donnant le prix que tu tireras de moi ; je me donne moi-même comme prix...

Si tu es malade, si tu crains la mort, je mourrai à ta place, pour que de mon sang tu te fasses un remède de vie... » 

Ô mon Seigneur, à quel prix Vous avez racheté mon service inutile !...

Avec quel art plein d'amour, de douceur et de bienveillance Vous avez récupéré et soumis ce serviteur rebelle, en triomphant du mal par le bien, en confondant mon orgueil par Votre humilité, en comblant l'ingrat de Vos bienfaits !

Voilà, voilà comment Votre sagesse a triomphé. 

 

Vendredi Saint

Soirée

    • Saint-Luc 22: 1-30 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
    •  

Minuit

  • Première Qauma
    • Saint Matthieu 26, 31-46 :
  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
  • 38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
  • 44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles. 
  • 45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 6 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Marc 14: 27-52 :
  • 27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
  • 28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
  • 30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
  • 31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
  • 32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
  • 33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
  • 34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
  • 35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
  • 36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
  • 37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
  • 38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
  • 40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
  • 41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • 43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
  • 44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
  • 45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
  • 46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
  • 47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
  • 48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
  • 49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
  • 50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
  • 51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
  • 52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Luc 22: 31-62 :
  • 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
  • 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
  • 33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
  • 34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
  • 35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
  • 36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
  • 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
  • 38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
  • 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
  • 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
  • 42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
  • 43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
  • 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
  • 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
  • 46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
  • 48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
  • 49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
  • 50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
  • 51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
  • 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
  • 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
  • 54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
  • 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
  • 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
  • 57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
  • 58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
  • 59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
  • 60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
  • 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
  • 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Elevé de terre, j'attirerai tout à moi (St Ephrem)

« Elevé de terre, j'attirerai tout à moi »

(Jn 12,32)

 

Aujourd'hui s'avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des apôtres, sécurité de l'univers, fondement de l'Église, fontaine pour ceux qui ont soif...

 

Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu'à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion.

 

À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort...


Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le crucifient...

 

Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin.

 

Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean, qui reposait sur son côté, n'a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance.

 

Les Douze se sont enfuis ; ils n'ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie.

 

Lazare n'est pas là, lui qu'il a rappelé à la vie. L'aveugle n'a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux, qui grâce à lui pouvait marcher, n'a pas couru auprès de lui.


Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l'appelle son roi.

Ô larron, fleur précoce de l'arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha...!

 

Le Seigneur règne : la création est dans la joie. La croix triomphe, et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer...

 

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations...en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

 

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

 

Matin

    • Lévitique 4: 1-7 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
  • 02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
  • 03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
  • 04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
  • 05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
  • 06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
  • 07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
    •  16 : 3 à 34 :
  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
  • 11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
  • 12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
  • 13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
  • 14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
  • 15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
  • 16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
  • 17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
  • 18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
  • 19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
  • 20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
  • 21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
  • 22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
  • 23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
  • 24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
  • 25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
  • 26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
  • 28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
  • 30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
  • 31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
  • 32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
  • 33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
  • 34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
    •  
    • Nombres 19: 1-11 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
  • 02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
  • 03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
  • 04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
  • 06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
  • 07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
  • 08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
  • 09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
  • 10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
  • 11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
    •  
    • Actes 22:
    • 30 :
    • 30 Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
    • 23:
    • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
    • 16:
    • 16 Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
    •  
    • I Corinthiens 1: 18-31 :
  • 18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
  • 19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
  • 20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  • 30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
  • 31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
    •  
    • Hébreux 9: 11 -14 :
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 3 -10 :
  • 03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
  • 04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
  • 05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
  • 07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
  • 08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
  • 09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
  • 10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
    • Saint-Marc 15: 1-10 :
  • 01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
  • 02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
  • 03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
  • 04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
  • 05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
  • 06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
  • 07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
  • 08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
  • 09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
    •  
    • Saint-Luc 22: 63-71 :
  • 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
  • 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
  • 65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
  • 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
  • 67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
  • 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
  • 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
  • 70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
  • 71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
Le Trône de la Croix (St Germain de Constantinople)

 

Le trône de la croix

 

« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption.

 

En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie.


Le bois de la croix porte celui qui a fait l'univers. Subissant la mort pour ma vie, celui qui porte l'univers est fixé au bois comme un mort ; celui qui insuffle la vie aux morts rend le souffle sur le bois.

 

La croix ne lui fait point honte, mais comme un trophée, elle atteste sa victoire totale.

 

Il siège en juste juge sur le trône de la croix.

 

La couronne d'épines qu'il porte sur le front confirme sa victoire :

-« Ayez confiance, j'ai vaincu le monde et le prince de ce monde, en portant le péché du monde. » (Jn 16,33; 1,29)


Que la croix soit un triomphe, les pierres elles-mêmes le crient (cf Lc 19,40), ces pierres du Calvaire où Adam, notre premier père, a été enterré, selon une vieille tradition des pères.

 

« Adam où es-tu ? » (Gn 3,9), crie à nouveau le Christ en croix.

« Je suis venu là à ta recherche et, pour pouvoir te trouver, j'ai tendu les mains sur la croix.

 

Les mains tendues, je me tourne vers le Père pour rendre grâce de t'avoir trouvé, puis je les tourne aussi vers toi pour t'embrasser.

Je ne suis pas venu pour juger ton péché, mais pour te sauver par mon amour des hommes (cf Jn 3,17).

 

Je ne suis pas venu te maudire pour ta désobéissance, mais te bénir par mon obéissance.

 

Je te couvrirai de mes ailes, tu trouveras à mon ombre un refuge, ma fidélité te couvrira du bouclier de la croix et tu ne craindras pas la terreur des nuits (Ps 90,1-5), car tu connaîtras le jour sans déclin (Sg 7,10).

 

Je chercherai ta vie, cachée dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).

 

Je n'aurai de repos, jusqu'à ce que, humilié et descendu jusqu'aux enfers pour t'y chercher, je t'aie reconduit dans le ciel. »

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
  • 26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
  • 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
  • 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
  • 30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
  • 31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
    •  
    • Saint-Luc 23:
    • 2-3 :
  • 02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

4-16 :

  • 04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
  • 05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
  • 06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
  • 07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
  • 08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
  • 09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
  • 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
  • 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
  • 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
  • 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
  • 14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
  • 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
  • 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

23-25 :

  • 23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
  • 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
  • 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
    •  
    •  
    • Saint-Jean 18 :28-40 :
  • 28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
  • 29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
  • 30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
  • 31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
  • 32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
  • 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
  • 34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
  • 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
  • 36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
  • 37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
  • 38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
  • 39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
    •  
    • Saint Marc 15: 12 – 18 :
  • 12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
  • 13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
  • 14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
  • 15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
  • 17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
  • 18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
    •  

Midi (12 h)

    • Saint Luc 23: 26 -34 :
  • 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
  • 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
  • 28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
  • 29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
  • 30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
  • 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
  • 32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
  • 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
  • 34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
    •  
    • Saint Matthieu 27 34 :
    • 34 ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    • Saint Jean 19 :23-24 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
    • 39-43 :
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
    •  
    • Saint Luc 23: 39 -45 :
  • 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
  • 40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
  • 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
  • 42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
  • 43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
    •  
    • Saint-Jean 19: 25 – 27 :
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint Matthieu 27: 55 :
    • 55 Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    • 56 :
    • 56 Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
    • 49 :
    • 49 Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    • Saint-Marc 15: 33-41 :
  • 33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
  • 34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
  • 35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
  • 36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
  • 37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
  • 38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • 39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
  • 40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
  • 41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
    •  
    • Saint-Luc 23: 44-49 :
  • 44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
  • 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
  • 46  Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
  • 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
  • 48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
  • 49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
    •  
    • Saint Jean 19: 23-30 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
  • 28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
  • 29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
  • 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
    •  

La vénération de la Sainte Croix

    • Genèse 22: 1-14 :
  • 01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
  • 02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
  • 03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
  • 04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
  • 05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
  • 06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
  • 07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
  • 08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.
  • 09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
  • 10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
  • 11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
  • 12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
  • 13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
  • 14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
    •  
    • Exode 17: 8-14 :
  • 08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
  • 09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
  • 10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
  • 11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
  • 12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
  • 13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
    •  
    • Isaïe 52: 13 :
    • 13 Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
    • 53: 12 :
    • 12 C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
    • I Pierre 2: 19-25 :
    •  
    • Galates 2: 20 :
    • 20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
    •  3: 14 :
    • 14 Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
    •  6: 11 -18 :
  • 11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
  • 12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
  • 13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
  • 14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
  • 15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
  • 16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
  • 17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
  • 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
    •  
    • Saint Luc 23: 55 - 56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint-Jean 19: 31 à 42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

« Voyant leur foi, il lui pardonne »

 

Par Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église / Traité sur l'Évangile de saint Luc, V, 11-13

 

« Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique :

Tes péchés sont pardonnés. »

 

Le Seigneur est grand :

-à cause des uns, il pardonne aux autres; il agrée la prière des premiers et il pardonne aux seconds leurs péchés.

 

Hommes, pourquoi donc aujourd'hui votre compagnon d'existence ne pourrait-il rien pour vous, quand auprès du Seigneur son serviteur a le droit d'intervenir et d'obtenir ?


Vous qui jugez, apprenez donc à pardonner; et vous qui êtes malades, apprenez donc à supplier.

 

Si vous n'espérez pas le pardon direct des fautes graves, recourez alors à des intercesseurs, recourez à l’Église qui priera pour vous; alors, par égard pour elle, le Seigneur vous accordera le pardon qu'il aurait pu vous refuser.

 

Nous ne négligeons pas la réalité historique de la guérison du paralytique; mais nous reconnaissons avant tout la guérison en lui de l'homme intérieur, à qui les péchés sont pardonnés.


Le Seigneur veut sauver les pécheurs; il démontre sa divinité par sa connaissance des secrets et par les prodiges de ses actions.

 

« Qu'est-ce qui est le plus facile à dire ? » demande-t-il donc. De dire : « Tes péchés te sont remis » ? ou bien « Lève-toi et marche » ?

 

Ici il fait voir une image complète de la résurrection, puisque, guérissant la blessure de l'âme et du corps, l'homme tout entier est guéri.

 Malgré l'obscurité, la victoire est proche ! 


Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. 
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
Attends le Seigneur, Israël.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ; près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes. 
(Ps 129, 1-2.6-8)


Notre vie ressemble parfois à un long samedi saint. Les espoirs d’hier ont été déçus, le mal, la maladie, la souffrance ou la mort semblent victorieux.

Et pourtant dans l’obscurité du tombeau va se réaliser la victoire définitive de la Vie et de l’Amour sur la mort, le Christ descend aux "enfers" pour embrasser de son oeuvre salvifiques tous les justes qui, à travers leur recherche de la vérité, seront illuminés de la Lumière Pascale !

 ,AUJOURD'HUI,  je fais un pas                                                          

 Je prends un moment pour préparer mon cœur à la victoire de Pâques et je prie pour les âmes de tous ces hommes justes qui, loin de la Lumière du Christ, l'ont recherché confusément mais sincèrement. 

 

Dieu ne renonce jamais à une âme qui met sa confiance en Lui, même si elle est écrasée par les tentations, car Il en connaît toutes les faiblesses. Un homme connaît le poids qui peut être placé sur le dos d'un âne, une mule ou un chameau, et charge chaque animal avec autant qu'elle peut porter. Le potier sait combien de temps il doit garder son argile dans le feu, car le cas échéant, s'il l'expose trop longtemps aux flammes, le pot va craquer, et s'il ne le fait pas assez longtemps, il ne sera pas utilisable. Dès lors, si un homme a un jugement aussi précis que celui-ci, la sagesse de Dieu est infiniment plus grande pour juger le degré de tentation que l'âme est capable de supporter."
(Saint Nil Sorsky)

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

SAMEDI SAINT 30 MARS 2024

 

Ce samedi 30 Mars 2024, c'est le "samedi des bonnes nouvelles" ou samedi de la lumière (S'habtho D'Nuhro) conformément au calendrier liturgique Malankare Orthodoxe.

"Samedi de la Bonne Nouvelle" (Samedi Saint).

 

Aujourd'hui, l'Église , avant de célébrer Sa glorieuse Résurrection,  commémore  la descente du Christ dans l'Hadès, le partage de l'Évangile et la libération des âmes de tous ceux qui ont été retenus captifs par la mort en attendant de rencontrer Messie promis, le Christ "Chemin, Vérité et Vie".

 

La bonne nouvelle de la résurrection et de la vie éternelle est partagée avec tous, y compris Adam et les hommes de bonne volonté qui, désormais décédés, recherchèrent la vérité d'un cœur sincère pendant leur vie terrestre.

 

Par Son incarnation, Sa vie et Sa mort, le Christ a accompli la volonté divine pour le salut de l'humanité.

 

Après la Qadisha Qurbana, les fidèles font des des prières spéciales (aneedhe) sur les tombes de leurs proches disparus.

 

Après que les prêtres et les diacres récitent la prière commune pour les défunts, les parents fidèles des défunts font le tour la tombe dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, demandant à leurs proches disparus de plaider devant Dieu Tout Puissant pour ceux qui sont encore en pèlerinage d'éternité ici-bas .

 

Au cours des 1ères vêpres du dimanche (samedi soir), il y aura un autre service de réconciliation (shub'khono) pour nous préparer à la fête de la Résurrection (Hido d'Qymtho)

 

Heureuses célébrations pascales à tous. Vous restez dans mon cœur sacerdotal et, de ce fait, mes prières. Merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.

Votre serviteur et frère en Christ.

+Métropolite Mor Philipose.

 

VEILLÉE PASCALE A 21h30

AU MONASTÈRE

Samedi de la Bonne Nouvelle 

(Samedi Saint)

 

Soirée

    • Saint Matthieu 27: 6 :
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
    • Saint- Luc 23: 55-56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint Jean 19: 31-42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
    •  

Matin

    • Saint Matthieu 27:62-66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
    •  
  • Avant le Saint Qurbana
    • Genèse 8: 1-12 :
  • 01 Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes sauvages et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit passer un souffle sur la terre : les eaux se calmèrent.
  • 02 Les sources de l’abîme et les vannes du ciel se fermèrent, la pluie des cieux s’arrêta.
  • 03 Par un mouvement de flux et de reflux, les eaux se retirèrent de la surface de la terre. Au bout de cent cinquante jours, les eaux avaient baissé
  • 04 et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat.
  • 05 Les eaux continuèrent à baisser jusqu’au dixième mois ; le premier jour du dixième mois, les sommets des montagnes apparurent.
  • 06 Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
  • 07 et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
  • 08 Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
  • 09 La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
  • 10 Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
  • 11 Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
  • 12 Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
    •  
    • Zacharie 12: 11 :
    • 11 Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.
    • 13: 7 :
    • 07 Épée, réveille-toi contre mon berger, contre l’homme qui m’est proche – oracle du Seigneur de l’univers. Frappe le berger, et que les brebis soient dispersées, contre les petits je tournerai ma main.
    • Jérémie 38: 2-13 :
  • 02 « Ainsi parle le Seigneur : Qui restera dans cette ville mourra par l’épée, la famine ou la peste. Mais qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens, celui-là vivra : il aura la vie sauve, comme part de butin ; il vivra.
  • 03 Ainsi parle le Seigneur : Cette ville sera bel et bien livrée aux mains de l’armée du roi de Babylone, qui la prendra. »
  • 04 Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
  • 05 Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
  • 06 Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
  • 07 Ébed-Mélek l’Éthiopien, dignitaire de la maison du roi, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi siégeait à la porte de Benjamin,
  • 08 Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
  • 09 « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
  • 10 Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
  • 11 Ébed-Mélek prit les hommes avec lui et entra dans la maison du roi, au sous-sol de la réserve. Il s’y procura de vieux chiffons usés et déchirés qu’il fit passer à Jérémie, dans la citerne, au moyen de cordes.
  • 12 Ébed-Mélek l’Éthiopien dit à Jérémie : « Mets donc ces vieux chiffons sous tes aisselles, par-dessous les cordes ! » C’est ce que fit Jérémie.
  • 13 Alors, ils tirèrent Jérémie avec les cordes et le firent remonter de la citerne. Et Jérémie demeura dans la cour de garde.
    •  
    • Michée 7: 8 -13 :
  • 08 Ne te réjouis pas de mon malheur, ô mon ennemie ; oui, je suis tombée, mais je me relève ; j’habite dans les ténèbres, mais le Seigneur est ma lumière.
  • 09 Puisque j’ai péché contre le Seigneur, je dois endurer sa colère jusqu’à ce qu’il prenne ma cause en main et rétablisse mon droit. Il me fera sortir à la lumière, et je contemplerai sa justice.
  • 10 Mon ennemie verra tout cela, elle sera couverte de honte, elle qui me disait : “Où est-il, le Seigneur, ton Dieu ?” Mes yeux la contempleront tandis qu’elle sera piétinée comme la boue des rues. »
  • 11 Au jour où l’on rebâtira ton enclos, ce jour-là on repoussera tes frontières,
  • 12 ce jour-là on viendra jusqu’à toi, depuis Assour jusqu’à l’Égypte, depuis l’Égypte jusqu’au Fleuve, et de la mer à la mer, de la montagne à la montagne.
  • 13 Le reste de la terre deviendra un lieu désolé à cause de ses habitants, tel sera le fruit de leur conduite.
POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

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Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Œuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection :

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour 

8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres:

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession:

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête:

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui:

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

La prière souligne, de plus, l’unité de la communauté des croyants :

unité de foi, d’espérance et d’amour.

Une grande chaleur se dégage de l’Église envers ses propres membres, membres du Christ, qu’ils soient justes ou pécheurs.

La prière pour les défunts donne une place importante tout d'abord à l'intercession de la Mère du Verbe de Dieu qui s'incarna en elle par la puissance du Saint Esprit, mais aussi aux martyrs et aux autres saints, qui qui s'unissent aux vivants afin d'intercéder pour ceux qui se sont endormis .

 

Saint Qurbana

    • I Pierre 3: 13 -22 :
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ;
  • 16 mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ.
  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Romains 6:1-14 :
  • 01 Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ?
  • 02 Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
  • 03 Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
  • 04 Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
  • 05 Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
  • 06 Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
  • 07 Car celui qui est mort est affranchi du péché.
  • 08 Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
  • 09 Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
  • 10 Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
  • 11 De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
  • 12 Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs.
  • 13 Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice.
  • 14 Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 62 à 66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
  •  
  • Shub-khono
    • 1ère de St  Jean 4: 11-21 :
  • 11 Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
  • 12 Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.
  • 13 Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit.
  • 14 Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
  • 15 Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
  • 16 Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
  • 17 Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde.
  • 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
  • 19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
  • 20 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
  • 21 Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
    •  
    • 1ère aux Corinthiens 13: 4-10 :
    •  
    • Saint Matthieu 18: 12 à 35 :
  • 12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
  • 13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
  • 14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.
  • 15 Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
  • 16 S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
  • 18 Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
  • 19 Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
  • 20 En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
  • 21 Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
  • 22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
  • 23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
  • 24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
  • 25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
  • 26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
  • 27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
  • 28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
  • 29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
  • 30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
  • 31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
  • 32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
  • 33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
  • 34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
  • 35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

Seigneur Jésus-Christ, Fils

 

du Dieu Vivant, ayez pitié

 

de moi pécheur! 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

L’espérance de la vie nouvelle en Jésus-Christ  

 

"Chasse les ténèbres nocturnes de notre esprit, Seigneur, par la lumière diurne de ta connaissance, pour que notre esprit ainsi éclairé te serve par son renouvellement dans la pureté. 

Lorsque le soleil entreprend sa course, les mortels commencent leur travail; fais de nos esprits, Seigneur, une belle demeure pour ce jour qui ne connaît pas de déclin.

Accorde-nous de voir en nous-mêmes la vie apportée par la résurrection, et que rien ne détourne nos esprits de tes beautés.

Imprime en nous, Seigneur, la trace de ce jour, qui ne dépend pas du mouvement et de la course du soleil, en nous donnant de te chercher assidûment. 

Par tes sacrements puissions-nous t’embrasser chaque jour en te recevant dans notre corps.

Rends-nous capables d’expérimenter en nous-mêmes la résurrection que nous espérons.

Nous avons caché ce trésor dans notre corps avec la grâce du baptême; que ce trésor s’enrichisse encore à la table de tes sacrements.

Donne-nous la joie de ta grâce.

Nous recevons ton mémorial dan ton banquet spirituel; puissions-nous le posséder effectivement lors du renouvellement futur. 

Puissions-nous comprendre à quelle beauté nous sommes appelés, en découvrant cette beauté spirituelle que ta volonté immortelle fait éclore au sein de la mortalité elle-même.

Ton crucifiement, ô notre Sauveur, a mis fin à ta vie corporelle; accorde-nous de crucifier notre esprit pour préfigurer la vie de l’Esprit.

Que ta résurrection, ô Jésus, confère sa grandeur à notre homme spirituel; que la contemplation de tes sacrements soit le miroir dans lequel nous le connaîtrons.

Ton plan divin, ô notre Sauveur, préfigure le monde de l’Esprit; accorde-nous de le parcourir comme il convient à l’homme spirituel.  

Ne prive pas notre âme, Seigneur, de ta manifestation spirituelle et n’éloigne pas de nos membres la chaleur de ton amour.

La mortalité qui se cache dans notre corps répand en nous la corruption; que l’épanchement de ton amour spirituel purifie notre cœur des effets de cette condition mortelle. Accorde-nous, Seigneur, de nous hâter vers notre cité et de la contempler pour en prendre possession, comme Moïse du haut de la montagne." 

D’une homélie de saint Ephrem, diacre (Sermo 3, De fine et admonitione 2. 4-5: Oeuvres, Editions Lamy 3, 216-222)

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VERS LA RÉSURRECTION, LE SIGNE DE LA CROIX:

« Considérez quel est le prix qui a été donné pour votre rançon, et vous ne serez plus l’esclave d’aucun homme sur la terre.

Ce prix, mes frères, et cette rançon c’est la croix. Vous ne la devez donc pas marquer négligemment du bout du doigt sur votre visage. 
Vous devez la graver avec amour dans votre cœur par une foi très fervente.

Si vous l’imprimez de la sorte sur votre front, nul des esprits impurs n’osera s’approcher de vous en voyant sur votre visage les armes qui l’ont terrassé, et cette épée étincelante dont il a reçu le coup mortel.

Si la seule vue des lieux où les bourreaux exécutent les criminels, vous fait frémir d’horreur et trembler de crainte, dans quel trouble et quelle terreur doivent entrer les démons, en voyant les armes dont Jésus-Christ s’est servi pour les vaincre ?

Ne rougissez donc pas de la croix, afin que Jésus-Christ ne rougisse point de vous, lorsqu’il viendra dans la majesté de sa gloire, et qu’il fera briller ce signe d’une lumière plus éclatante que les rayons du soleil.

Car elle paraîtra alors aux yeux de tous les hommes qui auront été dans le monde.

Elle publiera hautement l’innocence et la charité de celui qui s’y est laissé attacher, et elle convaincra toute la terre qu’il n’a rien omis pour sa part de tout ce qui était nécessaire pour notre salut.
[...]
Si vous trouvez donc quelqu’un qui vous dise : 
-Quoi, vous adorez une croix ? 
Répondez-lui d’un ton de voix qui témoigne de votre fermeté, et d’un visage gai et riant, dites : 
-Oui, je la vénère, et je ne cesserai point d'y adorer mon Sauveur. 
S’il se moque de vous, plaignez-le, et répandez vos larmes en voyant son aveuglement.

Rendez grâces à Dieu qui vous a honoré d’un si grand don, et qui vous a fait des grâces si prodigieuses, que personne ne peut les comprendre, si Dieu par une faveur toute particulière ne les lui révèle.

Cet homme qui vous insulte, ne vous raille ainsi que parce que « l’homme animal et humain n’est point capable des choses qu’enseigne l’esprit de Dieu, car elles lui paraissent une folie ; et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger. » (1 Cor. II, 14.) »

St Jean Chrysostome, Homélie LIV sur l’Évangile de St Matthieu (4-5)

 

Dimanche de Pâques.

Résurrection de Notre-Seigneur.

 

Kyomtho (Pâques) à Koodosh Edtho

Soirée

    • Saint-Marc 16: 1 – 8 :

01 Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

02 De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.

03 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »

04 Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.

05 En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.

06 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.

07 Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »

08 Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

 

"Christ est Ressuscité, en vérité, Il est vraiment Ressuscité" Alléluia, Alléluia !

Rejetons les œuvres de ténèbres et vivons dans l'amour de Dieu, Source de notre vie et l'amour du prochain...

 

Minuit

 

    • Saint-Luc 24: 1-12 :

01 Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

02 Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.

03 Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.

04 Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.

05 Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?

06 Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :

07 “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.” »

08 Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.

09 Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.

10 C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.

11 Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.

12 Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.

    •  

Matin

    • Saint Jean 20: 1-18 :

01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

02 Il était au commencement auprès de Dieu.

03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.

04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;

05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Célébration de la Sainte Croix

    • Isaïe 60: 17-22 :

17 Au lieu de bronze, je ferai venir de l’or, au lieu de fer, je ferai venir de l’argent, au lieu de bois, du bronze, au lieu de pierres, du fer. Je te donnerai, comme surveillants, la paix, comme gouvernants, la justice.

18 On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravages ni de ruines dans tes frontières. Tu appelleras tes remparts « Salut », et tes portes « Louange ».

19 Le jour, tu n’auras plus le soleil comme lumière, et la clarté de la lune ne t’illuminera plus : le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, ton Dieu sera ta splendeur.

20 Ton soleil ne se couchera plus, et la lune pour toi ne disparaîtra plus ; car le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, et les jours de ton deuil seront accomplis.

21 Ton peuple ne comptera que des justes ; ils posséderont le pays pour toujours, eux, ce rejeton que j’ai planté, ouvrage de mes mains qui manifeste ma splendeur.

22 Le plus petit deviendra un millier, le plus chétif, une nation puissante. Moi, le Seigneur, je hâterai cela au temps voulu.

    •  
    • I Pierre 5: 5-14 :

05 De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.

06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.

07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.

08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.

10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

11 À lui la souveraineté pour les siècles. Amen.

12 Par Silvain, que je considère comme un frère digne de confiance, je vous écris ces quelques mots pour vous exhorter, et pour attester que c’est vraiment dans la grâce de Dieu que vous tenez ferme.

13 La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils.

14 Saluez-vous les uns les autres par un baiser fraternel. Paix à vous tous, qui êtes dans le Christ.

    •  
    • Romains16: 1-16 :

01 Je vous recommande Phébée notre sœur, ministre de l’Église qui est à Cencrées ;

02 accueillez-la dans le Seigneur comme il convient à des fidèles ; aidez-la en toute affaire où elle aurait besoin de vous, car elle a prêté assistance à beaucoup de gens, de même qu’à moi.

03 Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ,

04 eux qui ont risqué leur tête pour me sauver la vie ; je ne suis d’ailleurs pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises des nations le sont aussi.

05 Saluez l’Église qui se rassemble dans leur maison. Saluez mon cher Épénète, qui fut le premier à croire au Christ dans la province d’Asie.

06 Saluez Marie, qui s’est donné beaucoup de peine pour vous.

07 Saluez Andronicos et Junias qui sont de ma parenté. Ils furent mes compagnons de captivité. Ce sont des apôtres bien connus ; ils ont même appartenu au Christ avant moi.

08 Saluez Ampliatus, qui m’est cher dans le Seigneur.

09 Saluez Urbain, notre compagnon de travail dans le Christ, et mon cher Stakys.

10 Saluez Apellès, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les gens de chez Aristobule.

11 Saluez Hérodion qui est de ma parenté. Saluez les gens de chez Narcisse, ceux qui croient au Seigneur.

12 Saluez Tryphène et Tryphose, elles qui se donnent de la peine dans le Seigneur. Saluez la chère Persis, qui s’est donné beaucoup de peine dans le Seigneur.

13 Saluez Rufus, choisi par le Seigneur, et sa mère qui est aussi la mienne.

14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec eux.

15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympas, et tous les fidèles qui sont avec eux.

16 Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent.

    •  
    • Saint-Jean 14: 27 :
    • 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
    •  15:
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    •  11 :
    • 11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
    •  15 :
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    • 17-19 :
    • 17 l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
    • 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
    • 19 D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
    •  
  • Avant la Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Lévitique 23: 26 – 32 :
    • 26 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
    • 27 « C’est le dixième jour du septième mois qui sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur.
    • 28 En ce jour même, vous ne ferez aucun travail, car c’est jour de Grand Pardon où l’on accomplit sur vous le rite d’expiation devant le Seigneur votre Dieu.
    • 29 Quiconque ne fera pas pénitence ce jour-là sera retranché de son peuple ;
    • 30 quiconque fera quelque travail ce jour-là, je le supprimerai du milieu de son peuple.
    • 31 Vous ne ferez aucun travail. C’est un décret perpétuel pour toutes vos générations, partout où que vous habitez.
    • 32 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel : vous ferez pénitence. Le neuvième jour du mois, depuis le soir jusqu’au soir suivant, vous observerez le repos sabbatique. »
    •  

Isaïe 60: 1-7 :

01 Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

02 Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît.

03 Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.

04 Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche.

05 Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations.

06 En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur.

07 Tous les troupeaux de Qédar s’assembleront chez toi, avec les béliers de Nebayoth pour ton service : sur mon autel, ils seront présentés en sacrifice agréable, et je donnerai son éclat à la maison de ma splendeur.

    •  11-16 :

11 On tiendra toujours tes portes ouvertes, elles ne seront jamais fermées, ni de jour ni de nuit, afin qu’on fasse entrer chez toi les richesses des nations et les rois avec leur suite.

12 Car nation ou royaume qui ne te servirait pas périra ; ces nations-là seront entièrement dévastées.

13 La gloire du Liban viendra chez toi : cyprès, orme et mélèze ensemble, pour faire resplendir le lieu de mon sanctuaire ; et ce lieu où je pose mes pieds, je le glorifierai.

14 Les fils de ceux qui t’humiliaient viendront se courber devant toi ; tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds. Ils t’appelleront « Ville du Seigneur », « Sion du Saint d’Israël ».

15 Alors que tu étais délaissée, haïe, sans personne qui passe, je ferai de toi la fierté des siècles, une joie de génération en génération.

16 Tu suceras le lait des nations, tu te gorgeras de la richesse des rois, et tu sauras que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.

    •  
    •  61: 10 :
    • 10 Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
    • 62: 5 :
    • 05 Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.
    • Joël: 2 : 21 :
    • 21 Ô terre, ne crains plus ! exulte et réjouis-toi ! Car le Seigneur a fait de grandes choses.
    • 3 :
    • 03 Devant lui, un feu dévore ; derrière lui, une flamme consume. Devant lui, le pays, comme un jardin d’Éden ; derrière lui, un désert désolé. Il n’y a rien qui lui échappe.
    •  

DIMANCHE 31 MARS 2024,

MESSE à 10h30 AU MONASTERE 

(Ensuite, programme habituel...).

 

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Actes 2: 22 -36 :

22 Hommes d’Israël, écoutez les paroles que voici. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

23 Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.

24 Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.

25 En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.

26 C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance :

27 tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.

28 Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

29 Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.

30 Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.

31 Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.

32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.

33 Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.

34 David, en effet, n’est pas monté au ciel, bien qu’il dise lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite,

35 jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.”

36 Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »

    •  
    • I Corinthiens 15: 1 – 19 :

01 Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon,

02 c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.

03 Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,

04 et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,

05 il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;

06 ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –,

07 ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.

08 Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.

09 Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.

10 Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi.

11 Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez.

12 Nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?

13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

14 Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu ;

15 et nous faisons figure de faux témoins de Dieu, pour avoir affirmé, en témoignant au sujet de Dieu, qu’il a ressuscité le Christ, alors qu’il ne l’a pas ressuscité si vraiment les morts ne ressuscitent pas.

16 Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;

18 et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus.

19 Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.

    • Saint Matthieu 28: 1-20 :

01 Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.

02 Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus.

03 Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige.

04 Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts.

05 L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié.

06 Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait.

07 Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »

08 Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

09 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.

12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme

13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”

14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »

15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.

17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.

18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.

19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,

20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 14:17

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors:

 

 
(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
 
Visite pastorale en Charente, Limousin, Charente maritime et Vendée retour vers le Monastère le 12 ou le 13 en fonction des besoins pastoraux des fidèles sur le trajet.
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
◇Dimanche 10, pas de Messe au Monastère, départ des fidèles familiers à 9h avec le minibus pour la Divine Liturgie dans le Rite latin traditionnel chez le Rd Père Chalufour, après la Ste Messe, retour au Monastère pour un repas fraternel.
▪Pour tous ceux qui ne seraient pas retenus par leurs occupations séculières, SOYEZ PRÉSENTS Vendredi 15 Mars: Accueil de Son Éminence Abraham Mar Stéphanos par le Clergé présent. Nous invitons fidèles habitués et engagés heureux de l'accueillir à participer à un repas fraternel à 12h30 13h .

◇ Le Dimanche 17, départ du Monastère en minibus à 9h pour la Messe des fidèles de la région de Chartres à 11h au 9 Rue Charles Péguy GASVILLE-OISSEME ( S'il s'agit de la Quadisha Qurbana célébrée dans le cadre de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains, tous sont invités à y participer ainsi qu'au repas fraternel qui s'en suit.

¤ Lundi 18, Office du matin à 5h30 suivit de la Quadisha Qurbana en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe,15 Rue des trois communes. 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil
 
19 Février, Fête de Saint Joseph

à 10h30, Quadisha Qurbana au Monastère en l'honneur de Saint Joseph. ..

 

"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés

▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :


- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 9 Mars, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

Sixième dimanche du Grand Carême

(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)

Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .

En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.

En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).

Notre Eglise Métropolitaine, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.

Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!

Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

 

Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:

 

 

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe):
o 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.

o II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.

o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

o Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

 

 

Chemin de Carême:
Quelle différence de la vanité et de l’orgueil ?

L’Échelle sainte :
Saint Jean Climaque distingue la vanité (chapitre 21) et l’orgueil (chapitre 22 de l’Échelle sainte). 

La première sert de marchepied au second. 
Bien souvent les passions naissent l’une de l’autre. 

L’une comme l’autre fait obstacle au Salut ; l’une comme l’autre interrompt en l’homme le flux de la grâce. L’un et l’autre conduisent ainsi à la mort. Le Christ Sauveur a vaincu la mort en supportant de bon gré les humiliations.

 

Un plaisir extrême:

La vanité s’appelle également la vaine gloire. La gloire qui vient de Dieu et qui fait resplendir les saints est un gain.

La gloire qui vient de soi-même ou de notre entourage est vaine c’est-à-dire vide de tout contenu et privée d’avenir. 

Elle est une illusion que produit le diable, le grand Illusionniste. 

Le vaniteux se complait dans l’éloge de soi. Il y trouve un plaisir extrême.
 A se flatter lui-même, il trouve une grande consolation, surtout quand, de façon avantageuse, il sait se comparer à autrui. Mais il s’épuise à se louer lui-même.

 

La flatterie:

Les flatteries qu’il s’accorde ne lui suffisent pas. Il attend d’autrui qu’il confirme la bonne opinion de lui-même qu’il s’est déjà forgée. 

Le vaniteux cherche les compliments et, quand ceux-ci tardent, il ne tarde pas, lui, à s’en faire ; il déteste ceux par qui il est frustré de sa jouissance. 

Il y a ainsi chez le vaniteux une complicité entre autrui et soi-même pour officier le culte de soi. Le plaisir est l’énergie qui soutient la vanité. 
Celle-ci construit l’idole de soi, dans un processus d’auto déification.

 

L’autodéification:

L’orgueil naît de la vanité, dit saint Jean Climaque.

L’orgueilleux est installé dans l’idolâtrie qu’a construite la vanité. 

Il n’a plus besoin d’admirateurs et de fidèles. Il n’a besoin de personne. 

Il s’est établi dans la divinité. Qui l’en détrônera ? 

Il n’a que haine pour ceux qui ne le reconnaissent pas comme dieu. Il a son chef dans l’archange déchu, ébloui en un éclair par l’illusion d’être dieu. 

Celui-ci prit pour trône l’orgueil sans l’aide de la vaine gloire puisque le péché n’existait pas encore. 

L’orgueil est une pure illusion, une fausse lumière, un resplendissement et un éblouissement de soi par soi-même. 

L’orgueil est plus grand que la vanité car il n’est pas supporté par une jouissance corporelle.

Le plaisir incorporel:

Le  plaisir de l’orgueilleux est celui des démons qui n’ont pas de corps. 
Cette jouissance est purement spirituelle : elle n’est que dans l’âme, une conviction d’être supérieur à tout et à tous, que personne ne peut réfuter. 

L’orgueilleux n’accepte ni discussion ni contestation. 

Il préfère mettre à mort les ennemis de sa gloire. 

En tout cas, il les juge et, dès qu’il le peut, il les fait disparaître de son monde. L’orgueil est une tyrannie sans pitié qui fait la ruine des États et des personnes.

 

Thérapeutique:

Ces deux maladies de l’âme, ou « passions », conduisent à la mort parce qu’elles entretiennent une illusion d’autonomie et conduisent à sevrer l’âme de toute grâce.

Celle-ci dépérit faute d’aliments divins et mourra sous peu. 

La mort n’est pas un anéantissement : elle est un amoindrissement extrême de la vie, jusqu’à la disparition de toute capacité à aimer et à connaître. 

Le vaniteux aime encore, surtout ceux qui le flattent ; l’orgueilleux n’aime plus, et n’aime personne ; il n’est pas sûr qu’il s’aime lui-même tellement dans supériorité usurpée, il est certain d’être sans comparaison et sans rival ; en tout cas, il ne se flatte pas, il se suffit à lui-même, comme un dieu.

 

La médecine de l’âme:

Pour cette raison, la vanité peut être soignée, mais non l’orgueil, selon saint Jean Climaque. 

L’impossibilité pour Satan de se convertir tient au fait qu’il est le Prince de l’orgueil. 

Jusqu’à la fin, il bravera le vrai Dieu. 

Le vaniteux peut encore être humilié. 

La souffrance qui vient des humiliations involontaires le maintient en vie. 

S’il peut écouter un sage, il s’humiliera lui-même dans le repentir et pourra être sauvé. Le vaniteux a encore une porte ouverte vers la vie.

 

Satan peut-il être sauvé ?

L’orgueilleux, nous savons que, pour lui, la porte est ouverte par le Seigneur, mais que, de son côté, il ne la tient pas ouverte et la méprise. 
Pourquoi ? – il s’est tellement identifié à sa passion que, s’il devait en guérir, il penserait ne plus exister. 

Du reste, il est inaccessible à la souffrance. 

Le Seigneur prépare pourtant certaines épreuves, quelquefois très grandes, pour tendre la main à l’orgueilleux.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source: "Sagesse Orthodoxe")

Histoire de l'Eglise:

ORTHODOXIE ? ORIENT,

OCCIDENT,

QU'EST-CE A DIRE?

L'Église Sainte-Sophie de Constantinople 

L'église Sainte-Sophie de Constantinople,
« la plus glorieuse église de la "chrétienté " pendant neuf siècles
(entre sa construction par l'Empereur Justinien 
au VIsiècle et la chute de Constantinople le 29 mai 1453)

 


L'Église indivise du premier millénaire

Deux faits importants ont marqué les trois premiers siècles de l’Église : l’expansion remarquable du christianisme à travers l’Empire romain, et la persécution féroce des chrétiens à certaines périodes, jusqu’à la proclamation de l’Édit de Milan en l’an 313. Les apôtres et leurs successeurs immédiats ont fondé de nombreuses églises dans les principales villes de l’Empire romain. Dans chaque ville il y avait une communauté chrétienne de base, présidée par un évêque, ces derniers nommés à l’origine par les apôtres, et qui étaient aidés par des presbytres et des diacres. Ce type d’organisation au triple ministère était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche, alors qu’il se rendait à Rome où il devait être martyrisé. Saint Ignace était le premier à exprimer clairement que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église.

Pendant cette première période, la préoccupation principale les chrétiens était avant tout la célébration de la foi, ainsi que le témoignage de cette foi dans un environnement souvent hostile. Les premiers exposés de la foi chrétienne ont été écrits dès le IIe siècle - ceux d’Irénée de Lyon, de Justin, de Clément d’Alexandrie, d’Origène, de Tertullien, souvent par nécessité d’expliquer la foi par rapport au paganisme et aux philosophies hellénistes à l’extérieur de l’Église, et de la préciser par rapport aux enseignements erronés qui la menaçaient de l’intérieur. Mais c’est après l’Édit de Milan de l’Empereur Constantin en l’an 313 que les grandes controverses doctrinales ont secoué l’Église, et ceci pendant des siècles. Comme nous l’avons noté en parlant des principales doctrines élaborées par les sept Conciles œcuméniques, l’Église a conservé la " foi véritable " en posant et en défendant les dogmes nécessaires à la foi. Ceci n’a pas été accompli sans problème, car certaines parties de l’Église n’ont pas accepté toutes les décisions des Conciles. La première fragmentation importante de l’Église a eu lieu au IVe et Ve siècles, à la suite des controverses christologiques grandement faussées par les prétentions politiques et expansionnistes des deux "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) .

L’Église de Perse est devenue nestorienne et la communion a été rompue entre les Églises " chalcédoniennes " (Rome et Byzance) - qui ont accepté les décisions du Concile de Calcédoine en 451 - et les Églises " non- (ou pré-) chalcédoniennes " : les Églises d’Arménie, de Syrie (l’Église Syrienne), d’Égypte (l’Église copte), d’Éthiopie et des Indes.

Pendant les premiers siècles, le christianisme, universel dans sa mission, s’exprimait dans trois cultures majeures : sémitique ou " orientale ", grecque et latine. La première grande scission de l’Église, sur l'instigation des deux grandes  "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) a presque entièrement retranché les Sémites et les autres Orientaux, laissant les Grecs et les Latins.

Pendant cette période, Grecs et Latins formaient encore une seule Église, témoignant du message évangélique dans leurs sphères respectives, comme les Eglises Orthodoxes Orientales pré chalcédoniennes le faisaient dans leurs sphères, restées fidèles à la plus antique Tradition Apostolique  et luttant contre les nouvelles hérésies - dont la plupart, ont surgi dans le monde grec, fortement influencé par les philosophies hellénistes.

Il est notable, par exemple, que les papes de Rome aient soutenu la doctrine orthodoxe dans la longue et parfois sanglante querelle des icônes, qui ne touchait guère l’Occident.

Pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, l’Église entière était essentiellement " orthodoxe ". Il y avait certainement des différences importantes entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, mais elles ont été en communion pendant de longs siècles.

La conception orthodoxe de la structure de l’Église, fondée sur les évêques en tant que chefs des églises locales, était, et demeure, une collégialité des têtes des cinq Églises principales : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, la " pentarchie " dont l’ordre de préséance reflétait l’importance des Églises.

En pratique, les Églises étaient très autonomes les unes par rapport aux autres, mais l’Église de Rome d'Occident et, à sa suite, de la Rome d'Orient, ont peu à peu, pour des raisons à la fois politiques et ecclésiales, consolidé leurs autorités: Pour le Pape de Rome sur  sur l’Église d’Occident, affirmant la suprématie du pape, en tant qu’évêque de Rome et successeur de saint Pierre, et, pour la Rome d'Orient la suprématie d'un "Patriarche Œcuménique" au détriment de l’autorité et de l’autonomie des évêques en Orient comme en Occident. Il suffit de se référer aux dernières prétentions du Patriarche Œcuménique pour "résoudre" les tensions ecclésiales en Ukraine...


Le schisme entre l’Orient et l’Occident

Aux différences linguistiques, politiques et sociales des parties orientale et occidentale de l’ancien Empire romain sont venues s’ajouter des différences théologiques et ecclésiales.

Les raisons profondes de la séparation des deux parties de l’Église, et qui seules en expliquent sa durée, sont sur prétexte proprement religieux.

C’est d’abord la question déjà évoquée de la procession du Saint-Esprit, le Filioque à l'origine d'une confusion des latins (Théologiens de la Cour impériale de Charlemagne) sur les procession et l'envoi du Saint Esprit.

Cependant, la cause principale du schisme était en fait la question de l’autorité du pape en concurrence avec le patriarche œcuménique*. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une " présidence d’amour " au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.

Au XIe siècle, la réforme grégorienne, visant à libérer la papauté des empereurs francs et l’Église des féodaux, a voulu soumettre directement au pape non seulement les évêques, mais aussi les rois – et dans ce contexte a revendiqué l’infaillibilité du souverain pontife, doctrine occidentale qui sera dogmatisée par le Concile Vatican I en 1870.

En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople pour négocier une alliance politique et une union des Églises dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape.

Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem.

En 1204, l’irréparable est consommé : la IVe croisade, déviée de la Terre Sainte par les Vénitiens pour des raisons commerciales et politiques, se rue sur Constantinople, la ville est mise à sac, les icônes et les reliques vandalisées ou volées, une prostituée est placée sur le trône patriarcal, un Vénitien est nommé patriarche de Constantinople et un Latin devient empereur de Byzance.

En 1261 les empereurs latins sont écartés de Byzance, qui redevient l’Empire byzantin, héritier de la civilisation grecque et gardien de la foi orthodoxe. Cependant, cette ingérence latine dans l’Empire byzantin lui a porté un coup mortel, et il s’écroule lentement devant le pouvoir grandissant des musulmans turcs venus d’Asie.


L’Orthodoxie après le schisme entre les deux Eglises Romaines

Déjà aux IXe et Xe siècles, Byzance est devenu missionnaire en Europe orientale, du Caucase aux Carpates et jusqu’au cercle polaire. Les saints Cyrille et Méthode ont traduit la Bible et la liturgie en slavon pour les Moraves, donnant aux peuples slaves une langue écrite, qui constitue aujourd’hui encore la langue liturgique de plusieurs des peuples slaves.

Les Bulgares et les Serbes ont été baptisés au IXe siècle et les Russes de la principauté de Kiev en l’an 988. Byzance a organisé les nouvelles Églises en métropolies largement décentralisées, mais dont l’évêque principal ou métropolite est consacré par le patriarche de Constantinople.

Avec la destruction de la Rus-Kiev par les Mongols et le repliement des populations dans les forêts du nord-est, l’Église russe devient la gardienne de l’âme nationale.

Au XIVe siècle, saint Serge de Radonège restaure le monachisme dans un esprit de service évangélique. Les monastères se multiplient, chacun devenant un centre de culture chrétienne et l’iconographie orthodoxe connaît un de ses apogées, en particulier au XVIe siècle, avec les grands centres de Novgorod, Moscou et Pskov.

L’Église russe à son tour devient missionnaire, convertissant de nombreux Mongols et les tribus finnoises du Nord. Les missionnaires orthodoxes ont atteint Pékin en 1714, puis les Îles aléoutiennes et l’Alaska à la fin du XVIIIe siècle – origine de l’Orthodoxie en Amérique du Nord.

À partir du XIIIe siècle les empereurs byzantins cherchaient à se rapprocher de Rome pour des raisons politiques, afin d’obtenir l’aide militaire de l’Occident contre le pouvoir turc qui menaçait l’Empire.

C’est dans ce contexte que les représentants orthodoxes aux Conciles de Lyon (1274) et de Ferrare-Florence (1438-39), poussés par l’empereur, ont capitulé devant les prétentions romaines en ce qui concerne l’autorité du pape et le filioque.

Mais les conclusions de ces Conciles ont été rejetées par le peuple et le clergé, qui sont restés fidèles à la foi orthodoxe. En 1453 les Turcs s’emparent de Constantinople, c’est la fin de l’Empire byzantin et la Russie devient le rempart de l’Orthodoxie.

Sous l’Empire ottoman, l’Église est à la fois persécutée et tolérée ; les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. En même temps, les grands centres de spiritualité orthodoxe, en particulier les monastères de Sainte-Catherine au Sinaï et ceux de la " Sainte Montagne ", le Mont Athos en Grèce, continuaient de rayonner même sous la domination musulmane. La Grèce a été libérée du joug ottoman en 1832, la Bulgarie et la Serbie en 1878 et leurs Églises deviennent autocéphales. Au XXe siècle, l’Église de Grèce connaît une véritable renaissance spirituelle, avec des mouvements religieux comme Zoé et Soter et des théologiens éminents, tels que Christos Yannaras, Panayotis Nellas et Jean Zizoulias.

C’est à partir de la Sainte Montagne qu’a eu lieu ce qu’on appelle le " renouveau philocalique " de la spiritualité orthodoxe au XIXe et au XXe siècle. En 1782, un moine du Mont Athos, saint Nicodème l’Hagiorite, et l’évêque de Corinthe, Macaire, publient à Venise une monumentale Philocalie (" amour de la beauté "), un florilège de textes spirituels dans la grande tradition hésychaste remontant aux Pères du Désert des IVeet Ve siècles, passant par les grands spirituels de l’Église d’Orient jusqu’au XIVe siècle. Traduite par un moine Ukrainien fixé en Moldavie, saint Païssi Velitchkovsky, la Philocalie slavonne, puis russe, devient la source de la renaissance spirituelle de l’Église russe au XIXe siècle.

Cette renaissance puise ses racines dans l’hésychasme, notamment la prière de Jésus, et atteint un apogée dans des personnages tels que saint Séraphim de Sarov et les saints starets du monastère d’Optino.

Ce renouveau philocalique est l’inspiration du fameux " pèlerin russe " et il continue à influencer non seulement le monde orthodoxe, mais aussi l’Occident. (Nous reviendrons sur l’hésychasme dans les sections sur la prière.)

Au XXe siècle, toute la violence de l’athéisme et du matérialisme modernes s’est déchargée sur l’Église russe après la révolution bolchevique de 1917, puis sur les Églises orthodoxes de plusieurs pays de l’Europe de l’Est à partir de 1945.

De 1918 à 1941, l’Église russe a subi une des persécutions les plus terribles qu’ait connu le monde chrétien, avec des martyrs par dizaines voire centaines de milliers.

La plupart des églises, les monastères et les séminaires ont été fermés, toute catéchèse interdite, le patriarcat a été suspendu en 1925 et une bonne partie de la hiérarchie s’est soumise à l’état communiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Staline a " normalisé " les relations avec l’Église, beaucoup d’églises ont été rouvertes, ainsi que des monastères, séminaires et académies de théologie.

Une nouvelle période de persécution, non sanglante mais asphyxiante, s’est abattue sur l’Église entre 1960 et 1964 et puis encore entre 1979 et 1985. Ce n’est que suite à la chute du régime communiste sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, que l’Église russe est sortie de l’ombre dans laquelle elle a vécu pendant 70 ans.


 

La rencontre de l’Orthodoxie Bysantino-Slave et de l’Occident

Les Églises orthodoxes, longtemps isolées des mouvements religieux en Occident - le schisme occidental de la Réforme était longtemps considéré comme une question qui ne les concerne pas - se sont jointes à la globalisation des discussions religieuses depuis les années cinquante.

La présence de nombreuses communautés orthodoxes en Occident, la formation du Conseil œcuménique des Églises en 1948, la tenue du Concile Vatican II en 1964-68, la restauration de la liberté religieuse dans les anciens pays communistes, ont été autant d’occasions pour le monde orthodoxe de prendre conscience de lui-même et de se définir par rapport aux autres confessions chrétiennes.

Les principales Églises orthodoxes ont par exemple participé au Conseil œcuménique des Églises, même si elles avaient des réserves quant à ses tendances spirituelles et sociales - réserves qui récemment ont obligé certaines des Églises orthodoxes à reconsidérer leur adhésion au Conseil œcuménique.

Un des grands événements spirituels du XXe siècle était la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, ukrainienne, russe et grecque surtout, mais aussi roumaine, serbe et arabe.

Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive réfugiés grecs chassés de la Turquie.

À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique.

Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes.

Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord.

De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.

Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxes, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil.

D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

Parmi les représentants éminents de l’" école de Paris " figurent les théologiens Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

À partir de la fin des années 1920 apparaissent des " Orthodoxies occidentales ", des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques.

Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux " de souche ".

La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928. Ainsi se sont formées des paroisses et des diocèses utilisant le français, l’anglais, l’allemand etc. comme langues liturgiques. La plupart de ces diocèses demeurent sous la juridiction des Patriarcats et Églises dont elles sont issues (Constantinople, Antioche, Roumanie, Serbie…).

Cependant, en 1970, le Patriarcat de Moscou a accordé l’autocéphalie à ses diocèses en Amérique du Nord, qui sont devenus l’Église Orthodoxe en Amérique.

La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme.

Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité hésychaste, la prière de Jésus, et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.


*L’Évêque et Pape de Rome Saint Grégoire rappelle à tous aujourd'hui, à son successeur, successeur de Pierre sur le Siège de la Rome Occidentale comme au successeur de St André sur le siège de la Rome Orientale (Constantinople) un point non négligeable de la doctrine infaillible de l'Eglise sur la Primauté, vous verrez que cette Doctrine, expression de la Foi de l'Eglise condamne les prétentions de plusieurs Primats .

« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)

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« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)

Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier. A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi ! Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche d’Alexandrie)

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« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)

« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)

 

 S.O.S :

 

 

Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?

 

-Non, juste une nécessité !

 

Si du moins vous voulez garantir la

 

pérennité du Service Sacerdotal de vos

 

Prêtres qui, en retour de leur dévouement,

 

devraient pouvoir :

 

*Manger,

 

*Se vêtir,

 

*S’assurer

 

Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.

Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.


Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.


Quelques exemples :

 

*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co   ût réel pour vous est de 170 euros

 

De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée.

 

Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

Libellez vos Chèques à  E S O A (Métropolie de l’Eglise Syrio-Orthodoxe Francophone Mar Thoma)

 

 

  


 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes dont  vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.

 

Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande  fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite vieillesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cameroun,au Pakistan, au Brésil:

 

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain Grégorien: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

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L'Offrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.

 

 

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L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euros, et, de soutien: 20 euros.

Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:

*petites: 1 euro 20,

*moyennes:3,50,

*de neuf jours: 8 euros.

    N.B: Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de " Métropolie ESOF, Monastère Syriaque N-D"

 

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Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...

 

 

 

Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :

 

Métropolie E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma) .   D'avance nous vous en remercions.

                                       Mr Bruno Leamens Trésorièr Principale

 

 

                                                                             Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe

                                                                            

Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .  

 

 

 

Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain: 

 

MONASTERE SYRO-ORTHODOXE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MERE DE  MISÉRICORDE,

4,BREVILLY

61300 CHANDAI 

TEL:02.33.24.79.58

Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

La vertu d’assiduité
La première Église:

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés :

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […].

Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ».

La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire:

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ?

Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle.

Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière.

C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit.

C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous.

L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome:

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu.

Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères.

Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple:

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal :

une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain.

Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre.

Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière.

C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité:

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » :

le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière.

De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.

Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –

La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)

Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.

A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…

Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.

La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.

De nos jours

La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.

Source: Sagesse Orthodoxe

 

 

Ne serait-ce son titre de basilique, l’église d’Argenteuil (Val-d’Oise) n’a de prime abord rien d’exceptionnelle.

Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.

C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.

Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.

Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.

Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…

De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.

Une relique rescapée de l’Histoire

Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.

Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.

De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.

Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen  Âge.

Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.

Une époque où l’on voulait voir pour croire

Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.

« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »

Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.

« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur  » rappelle Edina Bozoky.

Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.

« Saint  Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »

Mais pas la tunique ­d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».

Le tissu est alors daté de la période de  530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.

Des croyants tiraillés entre science et foi

Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?

Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?

D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.

À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.

De plus en plus de visiteurs

Quant  au  P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.

Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».

Les linges de la Passion

Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération. À Turin  (Italie), un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.

À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.

« La tunique était sans couture »

père Raniero Cantalamessa , Source:http://www.cdo-lyon.catholique.fr

« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura’ : afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils se sont partagés mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». (Jn 19, 23-24).

On s’est toujours demandé ce que l’évangéliste Jean a voulu dire en donnant une telle importance à ce détail de la Passion. Une explication, relativement récente, est que la tunique rappelle les ornements sacerdotaux du grand prêtre et que Jean a donc voulu affirmer que Jésus n’est pas mort seulement comme roi mais aussi comme prêtre. Cependant, la Bible ne dit pas que la tunique du grand prêtre devait être sans couture (cf. Ex 28, 4 ; Lv 16, 4). Pour cette raison, la plupart des exégètes préfèrent s’en tenir à l’explication traditionnelle selon laquelle la tunique sans couture symbolise l’unité de l’Eglise (1).

Quelle que soit l’explication que l’on donne au texte, une chose est sûre : l’unité des disciples est, pour Jean, l’objectif pour lequel le Christ meurt : « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

La bonne nouvelle que nous devons proclamer le vendredi saint est que l’unité, avant d’être un objectif à atteindre, est un don à accueillir. Le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas », explique saint Cyprien, signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut par conséquent être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement » (2).

Les soldats ont divisé en quatre « la veste », ou « le manteau » (ta imatia), c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement qu’il portait près du corps. Ceci est également symbolique. Nous les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas son unité profonde qui s’identifie avec l’Esprit Saint. La tunique du Christ n’a pas été et ne pourra jamais être divisée. Elle est, elle aussi, sans couture. C’est la foi que nous professons dans le Credo : « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ».

* * *

Mais si l’unité doit servir de signe « pour que le monde croie », celle-ci doit également être une unité visible, communautaire. C’est cette unité que nous avons perdue et que nous devons retrouver. Elle est bien plus que des relations de bon voisinage ; c’est l’unité mystique intérieure elle-même - « un Corps, un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous » (Ep 4, 4-6) - dans la mesure où cette unité objective est accueillie, vécue et manifestée concrètement par les croyants.

« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? » demandèrent les apôtres à Jésus après Pâques. Aujourd’hui, nous posons souvent cette même question à Dieu : est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer l’unité visible de ton Eglise ? La réponse est aussi la même qu’à l’époque : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 6-8).

Le Saint-Père l’a rappelé dans l’homélie qu’il a prononcée le 25 janvier dernier, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens : « L’unité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, disait-il, est un don qui vient d’en Haut, qui naît de la communion d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et qui en elle croît et se perfectionne. Il n’est pas en notre pouvoir de décider quand ou comment cette unité se réalisera pleinement. Seul Dieu pourra le faire ! Comme saint Paul, nous replaçons nous aussi notre espérance et notre confiance dans la grâce de Dieu qui est avec nous ».

Aujourd’hui encore, si nous nous laissons guider, c’est l’Esprit Saint qui nous conduira à l’unité. Comment l’Esprit Saint a-t-il fait pour réaliser la première unité fondamentale de l’Eglise, l’unité entre les juifs et les païens ? Il est descendu sur Corneille et sa maison, comme il était descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Si bien que Pierre ne pouvait que conclure : « Si donc Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, pour avoir cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour faire obstacle à Dieu ? » (Ac 11, 17).

Au cours du siècle dernier, nous avons vu se renouveler sous nos yeux ce même prodige, à une échelle mondiale. Dieu a répandu son Esprit Saint, de façon nouvelle et inattendue, sur des millions de croyants, appartenant à presque toutes les dénominations chrétiennes et, afin qu’il n’y ait pas de doute sur ses intentions, il l’a répandu avec les mêmes manifestations. N’est-ce pas là un signe que l’Esprit nous pousse à nous reconnaître les uns les autres comme des disciples du Christ et à tendre ensemble vers l’unité ?

Il est vrai que cette unité spirituelle et charismatique, à elle seule, ne suffit pas. Nous le voyons déjà dans les débuts de l’Eglise. L’unité entre les juifs et les païens est à peine réalisée que déjà apparaît la menace de schisme. Une « longue discussion » eut lieu au cours du fameux concile de Jérusalem, et l’accord auquel le concile était parvenu fut annoncé aux Eglises avec la formule : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé ... » (Ac 15, 28). L’Esprit Saint œuvre donc également à travers une autre voie, qui est celle de la confrontation patiente, du dialogue et même du compromis entre les parties, lorsque l’essentiel de la foi n’est pas en jeu. Il œuvre à travers les « structures » humaines et les « ministères » fondés par Jésus, surtout le ministère apostolique et pétrinien. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’œcuménisme doctrinal et institutionnel.

* * *

L’expérience nous montre cependant que même cet œcuménisme doctrinal, ou au sommet, n’est pas suffisant et ne progresse pas, s’il n’est pas accompagné d’un œcuménisme spirituel, de base. Les plus grands promoteurs de l’œcuménisme institutionnel nous le répètent avec une insistance toujours plus grande. à l’occasion du centenaire de l’institution de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (1908-2008), méditons sur cet œcuménisme spirituel au pied de la croix : en quoi consiste-t-il et comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?

L’œcuménisme spirituel naît du repentir et du pardon et se nourrit de la prière. En 1977, j’ai participé à un congrès œcuménique charismatique à Kansas City, dans le Missouri. Il y avait 40.000 participants, près de la moitié catholiques (dont le cardinal Suenens) et le reste d’autres dénominations chrétiennes. Un soir, l’un des animateurs au micro a commencé à parler d’une façon qui était étrange pour moi, à l’époque : « Vous prêtres et pasteurs, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé... Vous laïcs, hommes et femmes, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé ».

Les personnes qui étaient autour de moi commencèrent à tomber à genou, les unes après les autres, et plusieurs pleuraient, saisies de repentir pour les divisions dans le corps du Christ. Une énorme banderole installée dans le stade portait l’inscription suivante : « Jesus is Lord , Jésus est Seigneur ». J’étais là, en observateur encore très critique et détaché, mais je me souviens avoir pensé : « Si un jour tous les croyants sont réunis en une seule Eglise, ce sera ainsi : lorsque nous serons tous à genou, le cœur contrit et humilié, sous la grande seigneurie du Christ ».

Si l’unité des disciples doit être un reflet de l’unité entre le Père et le Fils, celle-ci doit être avant tout une unité d’amour, car telle est l’unité qui règne dans la Trinité. L’Ecriture nous exhorte à « faire la vérité dans la charité » (veritatem facientes in caritate) (cf. Ep 4, 15). « On n’entre dans la vérité qu’à travers la charité », écrit saint Augustin : non intratur in veritatem nisi per caritatem (3).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ce chemin vers l’unité basé sur l’amour est déjà, maintenant, grand ouvert devant nous. Nous ne pouvons pas « brûler les étapes » sur le plan doctrinal car les différences existent et doivent être affrontées patiemment dans les sièges appropriés. Nous pouvons en revanche dès à présent, brûler les étapes dans le domaine de la charité et être unis. Le signe véritable et sûr de la venue de l’Esprit n’est pas, écrit saint Augustin, le fait de parler en langues, mais l’amour pour l’unité : « Sachez que vous avez l’Esprit Saint quand vous permettez que votre cœur adhère à l’unité à travers une charité sincère » (4).

Repensons à l’hymne à la charité de saint Paul. Chacune de ses phrases acquiert une signification actuelle et nouvelle si on l’applique à l’amour entre les membres des diverses Eglises chrétiennes, dans les relations œcuméniques :

« La charité est longanime...

elle n’est pas envieuse...

ne cherche pas son intérêt (ou seulement l’intérêt de son Eglise).

ne tient pas compte du mal reçu [mais plutôt du mal fait aux autres !]

elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité [elle ne se réjouit pas des difficultés des autres Eglises, mais se réjouit de leurs succès].

Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4 ss.)

Cette semaine, nous avons accompagné à sa demeure éternelle une femme - Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari. Elle a été une pionnière et un modèle de cet œcuménisme spirituel de l’amour. Par sa vie, elle nous a montré que la recherche de l’unité entre les chrétiens n’est pas une manière de se fermer au reste du monde ; elle est en revanche le premier pas et la condition pour un dialogue plus large avec les croyants d’autres religions et avec tous les hommes qui ont à cœur le destin de l’humanité et de la paix.

* * *

On dit que « s’aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction ». Entre les croyants des différentes Eglises aussi, s’aimer signifie regarder ensemble dans la même direction qui est le Christ. «  Il est notre paix » (Ep 2, 14). Regardons ce qui se passe avec les rayons d’une roue quand ils partent du centre vers l’extérieur : à mesure qu’ils s’éloignent du centre, ils s’éloignent aussi les uns des autres, et terminent à des points distants de la circonférence. Regardons en revanche ce qui se passe lorsqu’ils se dirigent de la circonférence vers le centre : plus ils s’approchent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres, jusqu’à ne former qu’un seul point. Dans la mesure où nous irons ensemble vers le Christ, nous nous rapprocherons les uns des autres, jusqu’à être vraiment, comme il l’a demandé, « une seule chose avec lui et avec le Père ».

* * *

La seule chose qui pourra réunir les chrétiens divisés est la diffusion d’une nouvelle vague d’amour pour le Christ parmi eux. C’est ce qui est en train de se produire à travers l’action de l’Esprit Saint et qui nous remplit d’émerveillement et d’espérance. « L’amour du Christ nous presse, à la pensée que... un seul est mort pour tous » (cf. 2 Co 5, 14). Un frère d’une autre Eglise - et même tout être humain - est quelqu’un « pour qui le Christ est mort » (Rm 14, 15), comme il est mort pour moi.

* * *

Une raison doit surtout nous pousser sur ce chemin. L’enjeu du début du troisième millénaire n’est plus le même qu’au début du deuxième millénaire, lorsque se produisit la séparation entre l’orient et l’occident, et il n’est pas non plus le même qu’au milieu de ce même millénaire quand eut lieu la séparation entre catholiques et protestants. Pouvons-nous dire que la manière exacte de procéder de l’Esprit Saint du Père, ou la façon dont se produit la justification du pécheur sont les questions qui passionnent les hommes d’aujourd’hui et dont dépendent la survie ou non de la foi chrétienne ? Le monde a évolué et nous sommes restés rivés à des problèmes et des formules dont le monde ne connaît même plus la signification.

Dans les batailles médiévales, il y avait un moment où, après avoir dépassé les fantassins, les archers, la cavalerie et tout le reste, la mêlée se concentrait autour du roi. C’est là que se décidait le résultat final de la bataille. Pour nous aussi, aujourd’hui, la bataille est autour du roi. Il existe des édifices ou des structures métalliques faits de telle manière que si l’on touche un point névralgique ou si on enlève une pierre bien précise, tout s’écroule. Dans l’édifice de la foi chrétienne, cette pierre angulaire est la divinité du Christ. Si on l’enlève, tout s’effrite et, avant tout, la foi dans la Trinité.

Cela nous montre qu’il y a deux œcuménismes possibles : un œcuménisme de la foi et un œcuménisme de l’incrédulité ; un qui réunit tous ceux qui croient que Jésus est le Fils de Dieu, que Dieu est Père, Fils, et Esprit Saint, et que le Christ est mort pour sauver tous les hommes, et un qui réunit tous ceux qui, par respect pour le symbole de Nicée, continuent à proclamer ces formules, mais en les vidant de leur véritable contenu. Un œcuménisme dans lequel, à la limite, tous croient aux mêmes choses car personne ne croit plus à rien, au sens du mot « croire » du Nouveau Testament.

« Quel est le vainqueur du monde, écrivait saint Jean dans la première Lettre, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jn 5, 5). Si l’on se base sur ce critère, la distinction fondamentale entre les chrétiens n’est pas entre catholiques, orthodoxes et protestants, mais entre ceux qui croient que le Christ est le Fils de Dieu et ceux qui ne le croient pas. * * *

« La deuxième année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée par le ministère du prophète Aggée..., en ces termes : Ce peuple dit : ‘Il n’est pas encore arrivé, le moment de rebâtir le Temple du Seigneur !’ Est-ce donc pour vous le moment de rester dans vos maisons lambrissées, quand cette Maison-là est dévastée ? » (Ag 1, 1-4)

Ces paroles du prophète Agée nous sont adressées aujourd’hui. Est-ce le moment de continuer à nous préoccuper uniquement de ce qui concerne notre ordre religieux, notre mouvement, ou notre Eglise ? Ne serait-ce pas précisément la raison pour laquelle nous aussi « nous semons beaucoup, mais nous engrangeons peu » (cf. Ag 1, 6) ? Nous prêchons et nous nous activons de multiples manières, mais au lieu de se rapprocher du Christ, le monde s’en éloigne.

Le peuple d’Israël écouta le rappel du prophète ; ils cessèrent d’embellir chacun leur propre maison pour reconstruire ensemble le temple de Dieu. Dieu envoya alors à nouveau son prophète avec un message de consolation et d’encouragement qui est aussi pour nous : « Mais à présent, courage, Zorobabel ! oracle de Yahvé. Courage, Josué, fils de Yehoçadaq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! oracle de Yahvé. Au travail ! Car je suis avec vous - oracle de Yahvé Sabaot ! » (Ag 2, 4). Courage, vous tous qui avez à cœur la cause de l’unité des chrétiens et au travail, car je suis avec vous, dit le Seigneur !______________________________________________

NOTES

(1) Cf. R. E. Brown, The Death of the Messiah, vol. 2, Doubleday, New York 1994, pp. 955-958.

(2) S. Cyprien, De unitate Ecclesiae, 7 (CSEL 3, p. 215).

(3) S. Augustin, Contra Faustum, 32,18 (CCL 321, p. 779).

(4) S. Augustin, Discours 269,3-4 (PL38, 1236 s.).

Chers amis . Aloho m'barekh.

 

Notre Liturgie Syro-Orthodoxe ( Calendrier Malankare ) , commençait le Carême en nous donnant à méditer les Noces de Cana lors desquels Marie, la Mère de Jésus devance Son heure afin qu'il transforme en vin, et en un vin capiteux, des jarres remplies d'eau.

 

 

C'était dire ce que doit être ce Temps quadragésimal de Conversion: Avec Marie notre Mère, et moyennant notre saint désir de nous rapprocher de la Vraie Vie qui est ici bas dans la relation avec Dieu...

 

Le "Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi du Carême)" clôturera en quelque sorte les exercices du Carême en accompagnant le Christ notre Seigneur qui , comme "Fils de l'homme " voulut être tenté au désert par Satan.

La leçon Qu'Il nous laissait de sa victoire sur les tentations était claire...

 

Le "Samedi avant Hosanna (samedi de la Résurrection de Lazare)" se profile déjà le but de Sa douloureuse Passion lorsque nous le contemplons ressusciter Lazare, Son meilleur ami.

Imitons le Christ Tête de L'Eglise résistant aux sollicitations de l'Esprit du monde , purifions nous dans Son Sang par le Sacrement du Pardon, car même si à l'instar de Lazare nous étions morts et puants la mort, le Christ, notre Résurrection a le pouvoir de nous emporter dans Sa résurrection !

Prions au passage Lazare le ressuscité pour notre Eglise Locale qu'il vint évangéliser avec son entourage

Je vous laisse ci-dessous, pour les Francophones, les lectures du Lectionnaire de Vendredi et de ce Samedi pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe).

Les fidèles d'expression Portugaise, Anglaise ou Espagnole les retrouveront dans les traductions locales.

A Dimanche 2 Avril pour fêter notre Roi Victorieux des maux qui nous conduisent à la mort!

+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 27.III.23.
 

Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi)

Pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    • I Pierre 1: 13 à 22 :
  • 13 Après avoir disposé votre intelligence pour le service, restez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ.
  • 14 Comme des enfants qui obéissent, cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance,
  • 15 mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite,
  • 16 puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint.
  • 17 Si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers.
  • 18 Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ;
  • 19 mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.
  • 20 Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous.
  • 21 C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.
  • 22 En obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; aussi, d’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres
    •  
    • Romains
    • 13: 11 :
    • 11 Vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
    • 14: 9 :
    • 09 Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
    •  
    • Saint Matthieu 4: 1-11 :
  • 01  Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
  • 02 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
  • 03 Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
  • 04 Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
  • 05 Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple
  • 06 et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
  • 07 Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
  • 08 Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
  • 09 Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
  • 10 Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
  • 11 Alors le diable le quitta. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.
Examine-toi plus souvent :
 
remarque de quel côté
 
se tourne ton cœur. 

Est-ce vers Dieu et la vie future, vers les vertus célestes, paisibles, bienheureuses et pleines de lumière, vers les saints qui résident au ciel, ou bien vers le monde, vers les biens terrestres, tels que le boire et le manger, les vêtements, la demeure, vers les hommes adonnés au péché et leurs occupations futiles ? 

Oh ! si notre regard était toujours porté sur Dieu ! Mais ce n'est que dans la nécessité et dans le malheur que nous tournons nos regards vers le Seigneur, tandis que dans la prospérité nous les tournons du côté du monde et de ses vaines pompes. 

Mais quel profit puis-je tirer, me diras tu, de cette contemplation du Seigneur ? 

Voici lequel : tu obtiendras une paix et une tranquillité profonde pour ton cœur, la lumière pour ton intelligence, une sainte énergie pour ta volonté et la délivrance des pièges du démon. «Mes yeux sont toujours élevés vers le Seigneur», dit David, et il en explique la raison : Parce que, dit-il, c'est Lui qui dégagera mes pas des pièges qui m'environnent. (Ps 24,15). J'écouterai ce que dira le Seigneur, ses Paroles de paix sur son peuple et sur ses fidèles. (Ps 84,9).

Saint Jean de Cronstadt
Ma vie en Christ
Chap. 4: De la pénitence / §1: du péché
Appel à la Persévérance…
Livre de Daniel XII,11
" Que celui qui a des oreilles pour entendre entende"...

sablier

Daniel 12,11 

12 En ce temps-là se lèvera Micaël, (Michel) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

  • 2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle.

3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

  • 4 Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

5 Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l’un en deçà du bord du fleuve, et l’autre au delà du bord du fleuve.

  • 6 L’un d’eux dit à l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve: Quand sera la fin de ces prodiges?

Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d’un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.

  • 8 J’entendis, mais je ne compris pas; et je dis: Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses?

9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin.

  • 10 Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront.
11 Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, (La Sainte Communion) et où sera dressée l’abomination du dévastateur (de la désolation), il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. (1,290 )

 

12 Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’au mille trois cent trente-cinq jours! (1,335)

 

13 Et toi, marche vers ta fin; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.

Le repentir est le renouvellement du baptême.


Le repentir est un contrat avec Dieu pour une seconde vie.
Saint Jean Climaque

-------------------------------
O arrependimento é a renovação do batismo.
O arrependimento é um contrato com Deus para uma segunda vida.
Saint John Climaque

-------------------------------
Repentance is the renewal of baptism.
Repentance is a contract with God for a second life.
Saint John Climaque

-------------------------------
El arrepentimiento es la renovación del bautismo.
El arrepentimiento es un contrato con Dios para una segunda vida.
San Juan Climaque
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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Samedi avant Hosanna (samedi de Lazare)

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

    • 1 de St Pierre 2: 6-10 :
  • 06 Il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
  • 07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
  • 08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
  • 09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
  • 10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
    •  
    • Ephésiens 1: 15 :
    • 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles,
    • 2: 7 :
    • 07 Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
    •  
    • Saint Jean 11: 28-46 :
  • 28 [Marthe] lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
  • 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
  • 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
  • 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
  • 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
  • 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
  • 34 et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
  • 35 Alors Jésus se mit à pleurer.
  • 36 Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
  • 37 Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
  • 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.
  • 39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
  • 40 Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
  • 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
  • 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
  • 43 Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
  • 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
  • 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
  • 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
    •  
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :
DIMANCHE DES RAMEAUX
 
(HOSANNA)
 
Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…
 
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

 

¤ 1ère de St Jean 5: 1 -12 :

  • 01 Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
  • 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
  • 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
  • 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.
  • 05 Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
  • 06 C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
  • 07 En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
  • 08 l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
  • 09 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
  • 10 Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
  • 11 Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
  • 12 Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.

 

¤ Romains 8: 18 à 25 :

  • 18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
  • 19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
  • 20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
  • 21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
  • 22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
  • 23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
  • 24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
  • 25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.

 

¤ Ephésiens 6 1-24 :

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  • 05 Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ, avec crainte et profond respect, dans la simplicité de votre cœur.
  • 06 Ne le faites pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire à des hommes, mais comme des esclaves du Christ qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur,
  • 07 et qui font leur travail d’esclaves volontiers, comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes.
  • 08 Car vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait.
  • 09 Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, laissez de côté les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans le ciel, et il est impartial envers les personnes.
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
  • 21 Et vous, vous saurez ce que je deviens et ce que je fais, car Tychique, le frère bien-aimé, le fidèle ministre dans le Seigneur, vous informera de tout.
  • 22 Je l’envoie spécialement auprès de vous, afin que vous ayez de nos nouvelles et qu’il réconforte vos cœurs.
  • 23 Que la paix soit avec les frères, ainsi que l’amour et la foi, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d’un amour impérissable.

 

¤ Saint Jean 12: 12-19 :

  • 12 La grande foule venue pour la fête apprit que Jésus arrivait à Jérusalem.
  • 13 Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! »
  • 14 Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus, comme il est écrit :
  • 15 Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse.
  • 16 Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ; mais, quand Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui : c’était bien ce qu’on lui avait fait.
  • 17 La foule rendait témoignage, elle qui était avec lui quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait réveillé d’entre les morts.
  • 18 C’est pourquoi la foule vint à sa rencontre ; elle avait entendu dire qu’il avait accompli ce signe.
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »

Pour la Procession (à l'entrée ouest):

 

¤ Saint-Luc 19: 28-40 :

  • 28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
  • 29 Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples,
  • 30 en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 31 Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” »
  • 32 Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
  • 33 Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
  • 34 Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. »
  • 35 Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus.
  • 36 À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
  • 37 Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
  • 38 et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
  • 39 Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! »
  • 40 Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

Pour la bénédiction des palmes:

 

¤ Zacharie 9: 9-12 :

  • 09 Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse.
  • 10 Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate à l’autre bout du pays.
  • 11 Quant à toi, par le sang de ton alliance, je fais sortir tes captifs de la citerne sans eau.
  • 12 Revenez à la place forte, captifs pleins d’espérance. Aujourd’hui même, je l’affirme, je te rendrai au double.

 

¤ Isaïe 51: 9-11 :

  • 09 Éveille-toi, éveille-toi, revêts-toi de force, bras du Seigneur ! Éveille-toi comme aux jours anciens, au temps des générations d’autrefois. N’est-ce pas toi qui taillas en pièces Rahab, qui transperças le Monstre marin ?
  • 10 N’est-ce pas toi qui desséchas la mer, les eaux du grand Abîme, qui fis des profondeurs de la mer un chemin pour que passent les rachetés ?
  • 11 Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient.

 

¤ 1ère lettre de St Jean 2: 7-14 :

  • 07 Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
  • 08 Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
  • 09 Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
  • 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
  • 11 Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
  • 12 Je vous l’écris, petits enfants : Vos péchés vous sont remis à cause du nom de Jésus.
  • 13 Je vous l’écris, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’écris, jeunes gens : Vous avez vaincu le Mauvais.
  • 14 Je vous l’ai écrit, enfants : Vous connaissez le Père. Je vous l’ai écrit, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’ai écrit, jeunes gens : Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais.

 

¤ Romains 11: 13-24 :

  • 13 Je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes : dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations, j’honore mon ministère,
  • 14 mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair, et d’en sauver quelques-uns.
  • 15 Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
  • 16 Si la partie de la pâte prélevée pour Dieu est sainte, toute la pâte l’est aussi ; si la racine de l’arbre est sainte, les branches le sont aussi.
  • 17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier.
  • 18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte.
  • 19 Tu vas me dire : « Des branches ont été coupées pour que moi, je sois greffé ! »
  • 20 Fort bien ! Mais c’est à cause de leur manque de foi qu’elles ont été coupées ; tandis que toi, c’est par la foi que tu tiens bon. Ne fais pas le fanfaron, sois plutôt dans la crainte.
  • 21 Car si Dieu n’a pas épargné les branches d’origine, il ne t’épargnera pas non plus.
  • 22 Observe donc la bonté et la rigueur de Dieu : rigueur pour ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu pour toi, si tu demeures dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché.
  • 23 Quant à eux, s’ils ne demeurent pas dans leur manque de foi, ils seront greffés car Dieu est capable de leur redonner leur place en les greffant.
  • 24 En effet, toi qui étais par ton origine une branche d’olivier sauvage, tu as été greffé, malgré ton origine, sur un olivier cultivé ; à plus forte raison ceux-ci, qui sont d’origine, seront greffés sur leur propre olivier.

 

¤ Saint-Marc 11: 1-11 :

  • 01 Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples
  • 02 et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 03 Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” »
  • 04 Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent.
  • 05 Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
  • 06 Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.
  • 07 Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
  • 08 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
  • 09 Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
  • 10 Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
  • 11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

HOSANNA, Ô FILS DE DAVID

« Hosanna au fils de David ! » (Bede le vénérable)

Par Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)
 

« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)

 

Vers l'Agneau de Dieu monte l'hosanna du peuple : tous ceux qui le pressent dans la foule le louent dans une seule et même confession de foi :

-« Hosanna au fils de David ! » (Mt 21,9)

Dans cette louange résonne déjà le chœur des saints qui chante :

-« Le salut est donné par notre Dieu qui est assis sur le trône et par l'Agneau ! » (Ap 7,10)

Il monte là où tous les jours il va donner son dernier enseignement (Lc 20,47).

C'est là qu'il va consommer le sacrement de la Pâque juive, observée fidèlement jusque là.

Lui-même il va donner la Pâque nouvelle aux siens quand, sorti au Mont des Oliviers, il va être mis à l'épreuve par ses ennemis et mis en croix le lendemain.

Tel l'agneau pascal, le voilà aujourd'hui qui aborde le lieu de sa Passion et accomplit la prophétie d'Isaïe :

« Comme une brebis, le voilà conduit à l'abattoir, comme un agneau qui se tait devant celui qui le tond » (53,7).

Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible.

Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12).

Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion.

Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force

 

 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

• Une joie contagieuse •

 

La parole de Dieu:

 

Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :


« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »

 

Évangile selon saint Marc, chapitre 11, verset 9

 

La méditation:

 

Aujourd’hui comme il y a deux mille ans, une poignée de chrétiens vont se rassembler aux portes de Bethphagé pour entrer à Jérusalem en chantant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Ils vont défiler sous l’œil interloqué mais finalement bienveillant de leurs voisins musulmans du quartier arabe de Jérusalem. Ils seront encadrés par la police israélienne qui se laissera rapidement contaminer par la paix et la joie de ces manifestants pas comme les autres.


Comme il y a deux mille ans, ce cortège triomphal aura quelque chose de décalé, de dérisoire.

 

Comment parler de force et de victoire quand on est monté sur un ânon, acclamé par une bande de presque riens ?

 

Comment être joyeux lorsque l’on est aujourd’hui chrétien arabe dans ce petit coin du monde ?

 

Et pourtant, je n’oublierai jamais la joie débordante, subversive, qui était la mienne lorsque nous agitions nos palmes en faisant mémoire de l’entrée triomphale du Messie à Jérusalem, en foulant le même sol que lui.

 

La force de la vérité n’a pas grand-chose à voir avec la puissance des puissants.

 

Et la joie ne tire pas sa source de la réussite et de la sécurité qui viennent des hommes.


Deux mille ans après, dans toutes les églises du monde, en faisant mémoire de cet événement, nous rendons actuelle, agissante, la joie des disciples de Jésus acclamant leur Messie lors de son entrée à Jérusalem.

 

Cette joie imprenable est notre plus grand trésor, notre plus grande force de subversion.

 

Pour aller plus loin avec la Parole:

 

« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.

 

C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est Seigneur” à la gloire de Dieu le Père. »

 

Lettre de saint Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11

Source : « Carême dans la Ville »


 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Schéma pour un sermon :


Chers frères et sœurs. Aloho m’barekh

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé.

 

Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…

 

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé...

 

C’est ce qui ressort à l’évidence des passages d’Evangile particulièrement émouvant qui nous relatent sa très amère Passion et que nous serons amenés à méditer en cette Semaine Sainte.

Non, jamais, jamais personne n’aurait pu faire pour nous ce que le Christ fit.


• Pour supporter ce qu’il a supporté, endurer ce qu’il a enduré dans son corps et dans son cœur : l’agonie au jardin des oliviers, l’horrible flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix, les souffrances indicibles de la crucifixion ainsi que les insultes, les moqueries, la trahison de Judas, la lâcheté des Apôtres, l’hostilité de la foule...


• Pour accepter de payer la facture à notre place (car lui qui était sans péché s’est chargé de nos péchés) il faut être fou, fou d’amour.


Lisez donc, chers amis, comme guide en cette Semaine Sainte ce livre de Paul Evdokimov : « L'Amour fou de Dieu »

 

Nous laisserons-nous interpeller par ce témoignage si éclatant de cette tendresse, de cette bonté, de cette miséricorde infinie de notre Sauveur ?

 

Jésus disait un jour à une sainte d’occident : Angèle de Foligno : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé ».

 

Mais saint Paul auparavant avait déclaré, dans un grand élan de reconnaissance :

-« Il m’a aimé, moi et il s’est livré pour moi ».

 

Chacun de nous, frères et sœurs, peut reprendre cette parole à son compte.

 

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Cela veut dire qu’étant devenu enfant de Dieu par le Baptême dans l’eau et l’Esprit Saint je suis appelé à participer, dès cette terre, par la foi et l’amour, à la Vie même de Dieu, vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines que je dois faire grandir en me laissant transformer à l’image du Christ jusqu’au jour où après le grand passage de la mort mon union avec Lui s’épanouira dans le partage de son propre bonheur divin, (un bonheur insurpassable et inépuisable) un bonheur qui sera infiniment comblant et qui durera éternellement.

 

A Jérusalem la foule criait :
« Hosanna dans les hauteurs. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël » (cf Mc 11,10).


Il est bien de dire « celui qui vient », car il vient sans cesse, jamais il ne nous manque :
« Le Seigneur est proche de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Ps 144,18; 117,26).


Le Roi doux et pacifique se tient à notre porte.
(Proclus de Constantinople)

Ah ! Frères et sœurs, si en ce jour des Rameaux, si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel et qu’en dehors de cela notre vie n’a pas de sens. Comme nous réviserions nos manières de penser et d’agir, comme nous nous efforcerions de vivre en chrétiens dignes de ce nom !...


Nous ne pourrions plus, dès lors, nous contenter (ce qui, hélas est le cas de beaucoup) de quelques gestes religieux qui ont une certaine valeur, certes, mais sont nettement insuffisants : comme faire bénir du buis le jour des Rameaux et assister à la messe 3 ou 4 fois au cours de l’année !...

 

Si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel :

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Nous chercherions à nouer de véritables relations d’amitié avec le Seigneur et nous aurions à cœur de les entretenir et de les approfondir...

 

Comme les quelques grecs, les quelques païens réunis à Jérusalem nous crierions par toute notre vie :
« Nous voulons voir Jésus ».


« Ces païens imitent Zachée ; ils ne montent pas dans un sycomore [pour voir Jésus], mais ils se hâtent de s'élever dans la connaissance de Dieu (Lc 19,3).


« Nous voulons voir Jésus » : non pas tant contempler son visage, mais porter sa croix.


Car Jésus, qui voyait leur désir, a annoncé sans ambages à ceux qui se trouvaient là :
« L'heure vient où le Fils de l'homme sera glorifié », appelant gloire la conversion des païens.

 

Et il donnait à la croix le nom de « gloire ».

 

Car depuis ce jour jusqu'à maintenant, la croix est glorifiée ; c'est la croix, en effet, qui maintenant encore consacre les rois, pare les prêtres, garde les vierges, affermit les ascètes, resserre les liens des époux, fortifie les veuves.


C'est la croix qui féconde l'Église, illumine les peuples, garde le désert, ouvre le paradis. » (Proclus de Constantinople) ainsi qu’en témoigne les Saints Martyrs Chrétiens qui, en Syrie, en Egypte et ailleurs témoignent du Christ Prince de la Paix du Divin Roi d’Amour et de son Règne d’Amour de Justice et de Paix.

 

Le véritable amour, nous le savons bien, ne se paye pas de mots, mais se prouve par des actes...

 

Or les actes, pour le chrétien, c’est la pratique.

 

- Puissent nos Saints Martyrs intercéder pour les Chrétiens endormis ! -


• La pratique des commandements libérateurs et vivifiants de Dieu et de l’Evangile.
• La pratique de la prière : Prière fréquente, confiante et persévérante, celle qui facilite l’intimité avec le Seigneur... Elle est comme la respiration de l’âme.
• La pratique de la Messe :
Le Christ par Son Eglise nous fait un devoir d’y participer chaque dimanche pour Le rencontrer, y communier, Le donner...


C’est là, en effet que nous pouvons rencontrer le Christ réellement présent dans le sacrement de son Corps livré et de son Sang versé : unir l’offrande de notre vie à son offrande à Lui, et le recevoir dans la communion qui est l’aliment par excellence de notre âme, car elle transforme par le feu du Saint Esprit jusqu’à notre cœur, notre être unifié dans l’Amour divin, afin que Par Lui, avec Lui et en Lui nous vivions dans l’intimité du Père et soyons Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre…


• Il y a enfin la confession des péchés à un prêtre :
Le Christ par Son Eglise nous demande instamment de la faire au moins 1 fois par an, cette Confession.


Par elle nous somme pardonnés, guéris de ces blessures que sont nos péchés et nous sommes rendus plus forts dans la lutte contre les tentations.


L'Eglise demande aux chrétiens de se confesser et de communier au moins une fois par an, au temps de Pâques, mais c’est un minimum !

 

Ceux qui « font leurs Pâques », comme on dit, ne doivent pas se contenter de ce devoir minimum.


C'est chaque dimanche, en effet, qu'un chrétien digne de se nom doit participer au St Qurbana (A la Ste Messe) en y communiant au Christ qui se fait Pain de Vie, nourriture indispensable de l'âme pour communier au Christ Tête de l’Eglise et, ce faisant, être Sa présence au monde contemporain...

 

"Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous" nous dit Jésus.

" Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui " (Jn 6, 56).

 

La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique :

" De même qu’envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi " (Jn 6, 57) :

 

Le Christ Verbe de Vie se donne à l’humanité par Marie et le feu du St Esprit pour que Par Lui, avec Lui et en Lui, nous retournions au Père et soyons Ses témoins.

 

Par la communion à Son Corps livré et son Sang versé, morts au péché nous vivons pour le Père et l’unité du monde dans la Grâce du St Esprit…

 

Or nous ne pouvons communier sacramentellement que si, comme membre de l’Eglise Corps Mystique du Christ, nous discernons ce Corps en édification, nous voulons construire avec Lui ce règne d’amour de justice et de paix qu’Il est venu instituer par cette Eglise dont, je le redis, nous sommes les cellules, les membres…

 

ST Paul nous exhorte à un examen de conscience :

-" Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur.

 

Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps " (1 Co 11, 27-29).

 

Sommes-nous des cellules vivantes, vibrantes d’Amour divin, vibrantes de Vie ou des cellules malades, des cellules cancéreuses ?

 

Voulons-nous guérir ? Si oui, revenons au Sacrement de la Confession :
C’est un moyen irremplaçable de conversion, "un passage obligé sur le chemin du salut" par lequel non seulement le pardon que le Christ nous a acquis sur la Croix est appliqué à notre âme, mais, plongé dans la mort et la résurrection du Christ Tête de l'Eglise, l'Esprit Saint restaure en nous la grâce du Baptême-Chrismation que nous avions "opacifiée" par nos péchés personnels...

 

Le Christ nous attend au Sacrement de Confession comme Médecin de nos âmes et de nos corps.

 

Le Seigneur Dieu nous est apparu à nous qui étions assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).


Il est apparu, résurrection de ceux qui sont tombés, libération des captifs, lumière des aveugles, consolation des affligés, repos des faibles, source des assoiffés, vengeur des persécutés, rachat de ceux qui sont perdus, union des divisés, médecin des malades, salut des égarés. [St Epiphane de Salamine]


Malheureusement on constate qu'elles sont nombreuses à l'heure actuelle les personnes qui négligent de confesser régulièrement leurs péchés à un prêtre ; c'est une attitude franchement inquiétante, car ces personnes, pour la plupart, communient très facilement au Corps du Christ sans se demander si elles en sont dignes.

 

Il ne faut pas oublier en effet, qu'une communion reçue dans "une âme en état de grâce" mais insuffisamment purifiée et fortifiée par les grâces propres au sacrement de pénitence, risque d'être bien peu enrichissante sur le plan spirituel ; mais qu'une communion qui serait reçue dans une âme "en état de péché mortel" c'est-à-dire de séparation avec Dieu, non seulement serait totalement infructueuse mais constituerait un péché très grave, puisqu'il ne s'agit de rien de moins que d’un sacrilège.


Manger ainsi le Corps du Christ, "c'est manger sa propre condamnation" comme disait saint Paul.

 

Vous l’aurez compris, la confession sacramentelle est un passage obligé sur le chemin du salut, tel est l’ordre donné par le Christ « Sagesse incarnée ».


• Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
• 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
• 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
• 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.( 1ère de St Jean 5:3à4)


Bien des chrétiens affirment des lèvres être convaincus de la beauté et de la grandeur du sacrement de Réconciliation.

Mais de là à aller se confesser, il y a loin !

Serons-nous de ceux-là ?


Dieu nous en garde ! Nous ne manquerons pas de recevoir ce sacrement durant ce temps pascal... Il nous apportera la Paix et la Joie.

 

Au cours de cette Messe, nous demanderons à la Vierge Marie, humble et docile, Elle qui est devenue notre Mère spirituelle en accueillant le Verbe de Vie lors de l’Annonciation et en s’unissant à Son Sacrifice (Comme Prêtre et Victime) au pied de la Croix de nous guider vers Jésus, de nous apprendre (et de nous aider) à répondre le plus généreusement possible à son Amour par notre amour.
Amîn

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

 

 

Réjouis-toi, fille de Sion! Crie de joie, fille de Jérusalem!

Voici que ton roi vient à toi:

il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne,

sur un ânon, le petit d’une ânesse 

(Zach. 9,9).
 



Le prophète de Dieu prononça cette prophétie quelque 400 ans avant l'événement que nous commémorons et célébrons aujourd'hui.

Ayant achevé Sa prédication sur terre, notre Seigneur Jésus-Christ fit Son entrée triomphale dans la cité royale de Jérusalem, dans la ville où le vrai Dieu était adoré, une ville pieuse à bien des égards.

Le Seigneur fit son entrée comme Roi et vainqueur, afin d'achever Sa mission par un exploit décisif :

*détruire la mort par la mort,

*enlever la malédition qui pesait sur la race humaine en la prenant sur Lui-même.

Cette entrée dans la cité royale, Il l'a accomplie assis sur le dos d'un ânon "qui n'avait jamais été monté" (Lc 19,30), afin de restaurer à l'humanité la dignité royale que notre ancêtre avait gâchée; et restaurer cette dignité en montant sur la Croix.

L'ânon a été apprivoisé par le merveilleux Conducteur.

Les Apôtres placèrent leurs vêtements sur l'ânon; une grande foule courut pour accueillir le Seigneur et marcher avec Lui, criant avec joie "Hosanna au fils de David, bénit soit le roi (Lc 19,38) qui vient au Nom du Seigneur, Hosana au plus haut des Cieux (Mt 21,9).

Le Seigneur est proclamé Roi au Nom du Seigneur à Son propre titre – pas par hasard et pas par volonté humaine consciente. Au cours des 4 jours qui vont suivre, ce même peuple qui L'a proclamé Roi va hurler "crucifie-Le, crucifie-le...nous n'avons pas d'autre roi que César!(Jn 19,15).


Quelle est la signification de l'entrée du Seigneur à Jérusalem sur un ânon?

D'après l'explication des saints Pères, cela a une profonde signification prophétique.

Le Seigneur, voyant tout, avait déjà vu à l'avance les Juifs approchant l'apostasie finale.

Il avait annoncé cette apostasie déjà lorsque la Loi avait été donnée aux Israélites sur le Mont Sinaï, par la bouche du Législateur inspiré.

"Ils ont péché," dit Moïse du futur péché des Juifs contre le Dieu-homme, comme s'il parlait de quelque chose de déjà accompli.

"Ils ont péché, ne Lui étant pas agréables; enfants indignes, une génération obstinée et perverse.

C'est ainsi que vous récompensez le Seigneur? (Deut. 32,5-6 LXX).

"Car c’est une nation aux vues courtes, privée de discernement.

S’ils étaient sages, certes ils aboutiraient, ils sauraient discerner leur avenir" (Deut. 32,28-29).

"Car leur vigne vient de la vigne de Sodome et des plantations de Gomorrhe: leurs raisins sont raisins vénéneux, leurs grappes sont amères" (Deut. 32,32).

Alors qu'au contraire, "Cieux, exultez avec Lui" – le Fils de Dieu "et que les Anges de Dieu L’adorent!

Nations, exultez avec Son peuple, et que tous les envoyés de Dieu affirment Sa force!" (Deut. 32,43).

L'entrée à Jérusalem sur un ânon est la répétition de la prophétie de Moïse – pas en paroles mais en symbole.

Moïse avait prédit que les païens et les étrangers se réjouiraient dans le Seigneur, mais les Juifs seraient rejetés.

Ici, l'ânon jamais monté (Lc 19,30) est une image de ces peuples des nations étrangères.

Les vêtements des Apôtres sont les enseignements du Christ par lesquels ils instruiraient les nations, et le Seigneur S'assis Lui-même spirituellement sur les nations, les rendant tels Dieu.

Il les conduit dans Jérusalem, dans le sein de l'Église, vers l'éternelle cité de Dieu non-construite par les mains des hommes, vers la cité du Salut et de la béatitude.

Les Juifs rejetés y sont aussi présents.

Avec leurs lèvres, ils ont crié "le Roi d'Israël," mais dans leur âme, leur Sanhédrin, ils avaient déjà résolu de tuer le Sauveur.


Voici une autre signification de l'ânon jamais monté.

C'est une image de toute personne qui est guidée par des désirs irrationnels, privée de liberté spirituelle, enchaînée aux passions et habitudes de la vie charnelle.

Les enseignements du Christ libèrent l'ânon de son attachement; c'est-à-dire, de l'accomplissement de sa volonté pécheresse et charnelle.

Alors les Apôtres mènent l'ânon au Christ, posent leurs vêtements dessus; le Seigneur S'assis dessus et fait Son entrée dessus dans Jérusalem.

Cela signifie que la personne qui a quitté sa vie pécheresse est guidé vers les Évangiles, et est revêtu comme s'il portait des habits apostoliques, dans la connaissance la plus détaillée et précise du Christ et de Ses Commandements.

Ensuite le Seigneur s'assied dessus en lui apparaissant spirituellement, et en demeurant spirituellement en lui, car tel était Sa volonté de promettre :

"Celui qui a Mes Commandements et qui les garde, c’est celui-là qui M’aime; or celui qui M’aime sera aimé de Mon Père; et Je l’aimerai et Je me manifesterai à lui." (Jn 14,21) "

et Mon Père l’aimera et Nous viendrons vers lui et Nous Nous ferons une demeure chez lui" (Jn 14,23).

La venue du Seigneur est accompagnée d'une paix surpassant les mots et la compréhension; une paix qui est pleine de grâce, et digne de Celui Qui l'accorde – le Seigneur.

Cette paix n'est pas comparable avec le repos naturel de l'homme qui a chuté, qui peut ressentir du repos et du plaisir dans les délices charnels, et qui peut considérer sa propre insensibilité, sa propre mort éternelle, comme étant du repos.

Le Seigneur est au dessus des qualités naturelles de la personne qui s'est soumise à Lui et a assimilé Ses enseignements saints; et Il guide cette personne vers la cité spirituelle de Dieu, la cité de paix – dans la Jérusalem créée par Dieu, et pas par l'homme.
L'âme qui contemple de Seigneur est accueillie par le Saint Esprit, Qui offre à cette âme la joie spirituelle qui est incorruptible et éternelle. 

Réjouis-toi, ô fille de Sion, la fille de la sainte Église – car tu appartient à nul autre qu'à Dieu. Crie de joie, fille de Jérusalem! Voici que ton roi vient à toi: il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Zach. 9,9).

Tu as ressenti la paix du Christ, pleine de grâce, et tu es devenue enfant de cette paix; tu as été renouvelée par la jeunesse spirituelle et tu a appris à connaître le Royaume du Christ par l'expérience.

Les passions sont apaisées en toi, par la puissance pleine de grâce du Conducteur Qui te dirige; tes qualités naturelles ne savent pas briser leurs lois naturelles, elles ne savent pas aller au delà de leurs limites et être transformées en d'incontrôlables passions!

Tirant toutes tes pensées, tous tes sentiments, toutes tes actions du Seigneur, tu sais et tu dois proclamer le Nom du Seigneur à ton prochain, et Le louer dans l'assemblée de l'Église (Ps 21,22).

Né du Saint Esprit et enfant de l'Esprit, tu es capable de contempler la procession spirituelle de ton Roi, tu es capable de contempler la justice et la droiture de ton Roi.

Il est "humble et doux de coeur" (Mt 11,29), et "Il guidera le doux dans le jugement, Il enseignera Ses voies à l'humble" (Ps 24,9 LXX).

Notre Dieu est un Esprit qui est incomparable à tout esprit créé, car Il est en tous les aspects indéfiniment différent de toutes les créatures.

Les saints esprits angéliques créés sont Ses trônes et chariots. Il est assis et avance sur les chérubins.

Il est assis et avance sur ces âmes humaines bénies qui se sont soumises à Lui et Lui rapportent toutes leurs qualités humaines comme une offrande consumée.

Le Roi avance sur de telles âmes, et entre ainsi dans la sainte cité de Dieu, y introduisant aussi les saintes âmes.

Hosanna au plus haut des Cieux!

Béni est le Roi d'Israël qui vient.

Amen.

 (saint Ignace Brianchaninov)

Se retirer pour
trouver Dieu ?
Lui consacrer le meilleur:

Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).

L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.

Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…

Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…

Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.

Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!

 

Un moment de bonheur avec Dieu:

S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct ! 

Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.

 

Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes. Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.

Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.

Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?

Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?

 

Il se consacre à nous:

Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli : c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.

Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous! Nous serons bien surpris de sa disponibilité…

Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?

 

Le retrait divin:

– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).

Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”: son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.

Ne parlons pas de “repos” d’un Dieu fatigué! Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.

Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire: Dieu prend du temps pour Dieu!

Et Il prend du temps pour l’Homme.

Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui: sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.

Et le Christ dit cela: si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23). Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 15:03

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors:

 



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 

 

◇ Le Jeudi 8 Décembre, Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie, 10h 30, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) suivie du programme habituel.

INSCRIVEZ-VOUS !

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

====================

 

SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17

 

Début des FESTIVITÉS DE MAR LAZARUS

 

( St Lazare ) et MAR THOMA ( St Thomas )

 



◇ Samedi 16, Messe paroissiale de Vigile du Dimanche à 17hen l'église du Monastère. Après la Messe, diner et répétition de chants.
4 Brevilly
61300 CHANDAI
[Prière de s'incrire pour le repas par SMS au 0648899489) ]

 



◇ Le Dimanche 17 Décembre, à 9h départ du Monastère pour la desserte fidèles de Chartres dans le cadre de l'aumônerie Syro-Orthodoxe francophone des Africains et fidèles de la région de Chartres.
9 Rue Charles Peguy. GASVILLE-OISSEME
[Prière de s'incrire pour le repas par SMS au 0648899489) ]

 

Mémoire de Saint Baselios Varghese



* Conformément à notre Calendrier Liturgique Malankare Orthodoxe

 

===========================

NOEL AU MONASTERE EN COMMUNION AVEC

 

LES CHRETIENS ORIENTAUX DE TERRE SAINTE

 

ET DES INDES, C'EST POSSIBLE (Aucune obligation

 

financière) !
 

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

 

Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)


NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

 

 

*Dimanche 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël , Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise. Messe de minuit.

 

 

*Lundi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Mardi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Mercredi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur des Saints Innocents pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

 

 

☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

EN MAI PÈLERINAGE MARIAL DU "MOIS DE MARIE" du

 

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :

 Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde
 Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )
 Monastère et Sanctuaire de St Charbel ( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.
 Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )

 Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"
( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ Nous essaierons de revoir à la baisse la base de l'offrande souhaitée en fonction des prix de nos hôtes / Une caisse solidarité est prévue pour aider des frères et soeurs qui n'auraient pas assez de moyens pour accomplir cette démarche spirituelle )


☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

 



ANGOULÊME (Jauldes):

¤ Dimanche 10 Décembre

¤ Dimanche 14 Janvier

¤Dimanche 28 Janvier

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




◇ PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

¤ Messe le Samedi 13 Janvier


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :


Visites les 24 et 25 Janvier



ALSACE- LORRAINE :

Relais paroissial Sainte Clotilde :
Prochaines dates pour ma prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine.
Elle se fera fin JANVIER les 26, 27, 28, 29 et 30
Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

À très bientôt le bonheur de vous retrouver.




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

EFFORT DE L'AVENT ? LIBRE A

VOUS...

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 25.XI.2023

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

LECTIONNAIRE POUR LE 8 DECEMBRE:

Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie dans le Sein d'Anne

 

PREMIÈRE LECTURE
« Je mettrai une hostilité entre ta descendance et la descendance de la femme » (Gn 3, 9-15.20)

Lecture du livre de la Genèse

Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre,
    le Seigneur Dieu l’appela et lui dit :
« Où es-tu donc ? »
    L’homme répondit :
« J’ai entendu ta voix dans le jardin,
j’ai pris peur parce que je suis nu,
et je me suis caché. »
    Le Seigneur reprit :
« Qui donc t’a dit que tu étais nu ?
Aurais-tu mangé de l’arbre
dont je t’avais interdit de manger ? »
    L’homme répondit :
« La femme que tu m’as donnée,
c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre,
et j’en ai mangé. »
    Le Seigneur Dieu dit à la femme :
« Qu’as-tu fait là ? »
La femme répondit :
« Le serpent m’a trompée,
et j’ai mangé. »
    Alors le Seigneur Dieu dit au serpent :
« Parce que tu as fait cela,
tu seras maudit parmi tous les animaux
et toutes les bêtes des champs.
Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
    Je mettrai une hostilité entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance :
celle-ci te meurtrira la tête,
et toi, tu lui meurtriras le talon. »
    L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante),
parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.

 

DEUXIÈME LECTURE

« Dieu nous a choisis, dans le Christ, avant la formation du monde » (Ep 1, 3-6.11-12)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens

Béni soit Dieu, le Père
de notre Seigneur Jésus Christ !

Il nous a bénis et comblés
des bénédictions de l’Esprit,
au ciel, dans le Christ.

    Il nous a choisis, dans le Christ,
avant la fondation du monde,
pour que nous soyons saints, immaculés
devant lui, dans l’amour.

    Il nous a prédestinés
à être, pour lui, des fils adoptifs
par Jésus, le Christ.

Ainsi l’a voulu sa bonté,
    à la louange de gloire de sa grâce,
la grâce qu’il nous donne
dans le Fils bien-aimé.

    En lui, nous sommes devenus
le domaine particulier de Dieu,
nous y avons été prédestinés
selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé :
il a voulu  que nous vivions
à la louange de sa gloire,
nous qui avons d’avance espéré dans le Christ.

    

Alléluia. Alléluia.
Je te salue, Marie, Comblée-de-grâce :
le Seigneur est avec toi,
tu es bénie entre les femmes.
Alléluia. (cf. Lc 1, 28.42)

 

ÉVANGILE
« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 26-38)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »

Alors l’ange la quitta.

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« O mon Jésus, vous m'invitez, en cet Avent, à un plus grand recueillement, à un plus grand silence intérieur et extérieur pour écouter votre voix,

 

pour me préparer à votre venue. Daignez donc faire taire en moi le bavardage continuel des choses vaines, les voix discordantes de la nature, de l'amour-propre, de la susceptibilité, le babillage distrayant de l'imagination, de la fantaisie, des pensées, des préoccupations inutiles.
Je le reconnais, mon esprit et mon cœur ressemblent souvent à une mer déchaînée où les lames déferlent sans discontinuer avec un bruit assourdissant ; et cependant, si Vous le voulez, un signe de votre part suffira pour faire revenir le calme, pour faire taire toutes choses.
Certes, Vous me faites comprendre que le silence intérieur exige le détachement de soi-même et des créatures, commande la mortification tant interne qu'externe. Oui, pour votre amour, je veux mortifier ma curiosité tant des yeux, que de l'ouïe, des pensées, de l'imagination.
Je veux aussi faire taire mes passions ; je me propose, à cette fin, de mortifier mon corps avec une plus grande générosité.
O Verbe éternel, mon Sauveur, attirez à Vous toutes mes puissances, fixez en Vous mon regard intérieur, afin que je puisse ne chercher et n'écouter que Vous seul, Parole éternelle de mon Dieu éternel ! »

P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineIntimité Divine Tome I (2e semaine de l'Avent, 8, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

 

 

Avant Marie, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne

Avant Marie, chez les Juifs, bien que la stérilité de la femme fût considérée comme honteuse, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne : la grande importance par exemple attribuée à la virginité de la fiancée ; elle apparaît aussi dans le contexte des Promesses et de l'Alliance. Mais en Marie la virginité prend sa vraie mesure. Marie est la seule femme du Nouveau Testament à laquelle est donné le titre de vierge (Lc 1,27 ; Mt 1,23.)

Il convient d'examiner tour à tour deux faits qui sont corollaires mais peuvent apparaître comme indépendants : la conception virginale (Lc 1,35) et la virginité perpétuelle de Marie (Lc 1,34).

A ce propos, il faut distinguer l'Immaculée Conception de la conception virginale. La première se réfère au fait que Marie a été conçue sans péché et la seconde consiste dans le fait que Marie a conçu Jésus du Saint-Esprit en gardant sa virginité. (Jeanine Hourcade dans "Une Minute avec Marie")

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
FÊTE DE LA LUMIERE / HANOUKA :
6 AU 14 DÉCEMBRE 2015
Une commémoration –

De la fête de Hanoukka, on sait habituellement qu’elle commémore les combats des frères Macchabée contre les armées d’Antiochus Épiphane, la victoire de la fidélité juive sur l’hellénisation forcée, et le miracle de la fiole d’huile qui permit de rallumer durablement le candélabre d’or du Temple. Selon sa sensibilité, un Juif peut mettre l’accent sur l’une ou l’autre de ces interprétations.

Or tout cela n’est pas sans poser de questions. Pourquoi ces évènements n’ont-ils pas été consignés dans la bible hébraïque ? Pourquoi cette commémoration dure-t-elle huit jours ? Quel est le symbolisme suggéré par l’appellation de cette fête, à la fois « fête de l’inauguration » (ou « de la Dédicace »), et « fête des lumières » ?

La Bible n’en parle pas

Une réponse à la première question peut déjà découler du constat que les livres écrits en grec ont été rejetés par les rabbins qui ont fixé le canon biblique. Mais il y a d’autres hypothèses.

S’il s’agit de la commémoration d’une victoire, celle-ci est, finalement, ambigüe. Effectivement, Juda Macchabée (surnom grec : « marteau ») et ses frères, membres d’une famille sacerdotale, ont fini, au terme d’une guérilla de trois ans (167-164 av. J.C.) par repousser les armées du roi séleucide Antiochus IV, et rendre au peuple juif son Sanctuaire devenu un temple païen. Mais par la suite, Juda et son frère Jonathan chercheront une alliance militaire avec Rome, puissance émergente face à l’affaiblissement séleucide. Alliance dont on sait ce qu’il adviendra par la suite : la création de la province romaine de Judée et, finalement, la destruction du Temple et la Diaspora juive.

De plus, leurs descendants s’approprieront la fonction de grand-prêtre. La dynastie qu’ils ont fondée – dite des Hasmonéens, dont Hérode est issu – sera donc contestée à un double titre : d’une part elle ne descend pas de la lignée de David et d’autre part, enfreignant la loi biblique de séparation des pouvoirs, ils supplantent une lignée sacerdotale remontant à Sadoc – grand-prêtre sous le règne de David. C’est probablement pourquoi leur histoire n’aura pas sa place dans le canon biblique juif.

Un symbole

Mais alors, pourquoi célébrer encore la victoire des Macchabée ? D’une part, leurs combats ont valeur d’exemple comme la Résistance au nazisme a valeur d’exemple. Ils se sont battus pour que la circoncision, le shabbat, la Tora – ce qui fait l’identité juive – soient sauvegardés malgré la persécution et l’interdiction de toute pratique, sous peine de mort. Sauvegardés aussi malgré la séduction de certains pour le mode de vie grec, prélude à l’assimilation. La lutte des Macchabée incarne l’opposition pluriséculaire entre le particularisme juif et les idées du moment… quel que soit le moment de l’Histoire où elles tentent de s’imposer. Ils se sont battus pour que les Juifs n’abandonnent pas leurs valeurs éthiques et religieuses. La révolte qu’ils ont initiée durera encore vingt ans avant que les Juifs recouvrent un semblant d’autonomie, à l’ombre de l’empire romain.

La tradition rabbinique

La reconquête du Temple a concrétisé cette résistance que rappelle la liturgie de Hanoukka : « Tu as livré les forts aux mains des faibles, ceux qui étaient nombreux aux mains du petit nombre ». L’allumage des huit lumières de la fête en est la flamme du souvenir. Si elle n’est pas mentionnée dans la Bible hébraïque, les détails de la ré-inauguration du Temple sont relatés dans le 1° Livre des Macchabée (introduit dans le canon [chrétien] de la Bible). Or il n’y a dans ce récit aucune mention du miracle de l’unique fiole d’huile qui a suffi pour alimenter le candélabre pendant huit jours. Il fait cependant partie de la tradition rabbinique, qui l’interprète dans différents passages du Talmud.

Les huit jours

La fête existait au temps de Jésus, selon ce qu’en dit l’évangile de Jean (10,22). Les Sages qui ont institué la fête la font durer huit jours : huit jours comme pour l’inauguration du Temple par Salomon, et comme la durée de la fête de Soukot, qui n’avait pu être célébrée en temps voulu du fait des interdits d’Antiochus IV. Huit jours comme le temps de l’entrée d’un nouveau-né dans l’Alliance de la circoncision. Huit jours qui ouvrent – au-delà des sept jours du temps de l’homme dans l’Histoire – sur l’espérance du temps qui sera au-delà de l’Histoire : le temps du Messie.

La lumière

Fête des lumières, Hanoukka l’est à plusieurs titres (même si elle n’anticipe en rien le siècle des Lumières…). Le 25 Kislev (date de la fête fixée par Juda Macchabée), correspond dans le calendrier juif au solstice d’hiver, prélude aux journées plus longues que les nuits. Elle évoque la flamme spirituelle, victorieuse de la supériorité militaire. Elle symbolise la fidélité à la Lumière divine lorsque ce qui séduit détourne le regard de l’essentiel. Et si Hanoukka est la fête des enfants – comme Noël – n’est-ce pas parce que la lumière est à la mesure de leur regard ?

Par Anne-Marie Dreyfus, de l’AJCF Draguignan 21-11-13 ( www.ajcf.fr )
(Notre Source: Sagesse Orthodoxe)
> lire l’affiche suivante :Hanouka_2015
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Aelred de Rievaulx

(1110-1167), moine cistercien 
Sermon pour la Nativité 

 

« Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? »

 

 

      O malheureux Adam !

Que cherchais-tu de plus que la présence divine ?

Mais, ingrat, te voilà ruminant ton méfait :

« Non, je serai comme Dieu ! » (cf Gn 3,5)

Quel orgueil intolérable ! Tu viens d'être fait d'argile et de boue et, dans ton insolence, tu veux être semblable à Dieu ? ...

C'est ainsi que l'orgueil a engendré la désobéissance, cause de notre malheur... 
Le Christ-Roi et la doctrine des deux glaives
(abbé Legrand)

      Quelle humilité pourrait compenser un tel orgueil ?

Quelle obéissance d'homme pourrait racheter une telle faute ? Captif, comment l'homme pourrait-il libérer un captif ; impur, comment pourrait-il libérer un impur ?

Ta créature va-t-elle donc périr, mon Dieu ?

« Oublierais-tu d'avoir pitié ? Renfermerais-tu ta bonté dans ta colère ? » (Ps 76,10)

Oh, non ! « —Mes pensées sont des pensées de paix, et non de malheur », dit le Seigneur (Jr 29,11). 


      Hâte-toi donc, Seigneur ; viens vite !

Vois les larmes des pauvres ; vois, « la plainte des captifs monte jusqu'à toi »

(Ps 78,11).

Quel temps de bonheur, quel jour aimable et désiré, quand la voix du Père s'écrie : « A cause de la misère des malheureux et des larmes des pauvres, maintenant je me lève »

(Ps 11,6)...

Oui, « Viens nous sauver, Seigneur, viens toi-même, car il n'y a plus de saints »

(Ps 11,2).

 

 

 

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

INITIATION LITURGIQUE:

Extrait du 1er hymne chanté pendant la première partie de notre Liturgie Syriaque:


Ref:Alleluia. Par Ta lumière nous voyons la lumière, illumine nos âmes par le feu de Ton Amour.

 

1 - En Votre lumière nous voyons la lumière, Jésus plein de lumière. Vous êtes la vraie  lumière  qui éclaire toute créature. Eclairez-nous de votre belle lumière, Ô splendeur du Père céleste.
1 - Bnouhrok hozénan nouhro yéšou’ mlé nouhro. Datou nouhro šariro d-manhar khoul béryon. Anhar lan b-nouhrok gayo, sémhéh dabo šemayono.

 

2 - Ô Pur et Saint qui vivez dans les sphères de lumière, éloignez de nous les passions mauvaises et les pensées impures. Donnez-nous de faire avec la pureté du coeur les oeuvres de justice.
2 - Hasyo w-qadišo d'omar b-médyo rai nouhro. Kli ménan haché w-viché w-houcho bé snayo. W-hav lan dav-dakyouth lébo, Né'béd 'bodé d-kinoutho.

 

 

Par St Ambroise de Milan (339-397) : Traité sur les Mystères
Le symbolisme de l'onction et des vêtements blancs
 

Après le bain du baptême, tu es monté auprès de l'évêque. Pense à ce qui a suivi. N'est-ce pas ce que dit David : 

Comme le parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron ?

C'est le parfum dont parle Salomon : Ton nom est un parfum qui se répand : c'est pourquoi les jeunes filles t'ont aimé et attiré. Combien d'âmes renouvelées aujourd'hui t'ont-elles aimé, Seigneur Jésus, en disant : 

Attire-nous derrière toi, nous accourons à l'odeur de tes vêtements, pour aspirer l'odeur de la résurrection ?

Comprends le sens de ce rite : le parfum coule sur la barbe, c'est-à-dire sur la grâce de la jeunese, et sur la barbe d'Aaron, pour que tu deviennes une race élue, sacerdotale, précieuse. Car nous recevons tous l'onction de la grâce spirituelle en vue du royaume de Dieu et du sacerdoce.

[...]

Ensuite tu as reçu ces vêtements blancs que tu portes, pour signifier que tu as dépouillé l'enveloppe du péché et revêtu les vêtements purs de l'innocence, dont parle le prophète : 

Tu m'aspergeras avec l'hysope, et je serai purifié ; tu me laveras, et je deviendrai plus blanc que neige. 

[Ps 51, 8]

On le voit en effet, selon la Loi et selon l'Evangile : celui qui est baptisé se montre purifié. Selon la Loi, parce que Moïse employait une touffe d'hysope pour asperger avec le sang de l'agneau.

Selon l'Evangile, parce que le Christ avait des vêtements blancs comme neige, quand il fit voir, dans l'évangile de la Transfiguration, la gloire de sa résurrection.

Il devient plus blanc que neige, celui dont la faute est pardonnée. C'est pourquoi le Seigneur dit par la bouche d'Isaïe : Si vos péchés sont comme la pourpre, je les rendrai blancs comme neige.

L'Eglise qui porte ces vêtements blancs pour les avoir endossés grâce au bain de la nouvelle naissance, dit dans le Cantique des cantiques : 

Je suis noire et belle, filles de Jérusalem.Noire par la fragilité de la nature humaine, belle par la grâce ; noire parce que composée de pécheurs, belle par le sacrement de la foi. En voyant ces vêtements, les filles de Jérusalem disent, dans leur stupéfaction : 

Qui est celle-ci qui monte toute blanche ? 

Elle qui était noire, comment est-elle devenue blanche tout à coup ?

[...]

Quant au Christ, voyant son Eglise en vêtements blancs - c'est pour elle, dit le prophète Zacharie, qu'il avait pris des vêtements sales -, ou bien voyant l'âme purifiée et lavée par le sacrement de la nouvelle naissance, il lui dit :

 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle : tes yeux sont beaux comme ceux de la colombe, cette colombe dont le Saint-Esprit avait pris l'apparence pour descendre du ciel.

 

[...]

 

Aussi rappelle-toi que tu as reçu l'empreinte de l'Esprit : Esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de piété, esprit de crainte religieuse 

[Is 11, 2],

et garde bien ce que tu as reçu, Dieu le Père t'a marqué de son empreinte, le Christ Seigneur t'a confirmé, et il a mis l'Esprit dans ton coeur, comme un premier don, ainsi que tu l'as appris dans la lecture de l'Apôtre.

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

2ème hymne de notre Liturgie Syriaque:


1 -A votre porte, Seigneur, je frappe*; et de votre trésor je demande la pitié. / Je suis un pécheur qui, pendant des années*, ai abandonné votre voie. 
1 - B-tar'okh moran noqéšeno w-mén béth gazokh rahmé choèlno. Hatoyono dašnayo stit mén ourhokk. Havli d'awdé ba-htohé wé-'bar ménhoun, wi-hé b-tayboutokh.

A la porte de qui irons-nous frapper*, Seigneur miséricordieux, sinon à la vôtre. / Qui avons-nous qui plaide pour nos défaillances*, si votre miséricorde n’intercède auprès de vous, / ô Roi devant la majesté de qui les rois se prosternent.*Barekhmor ! 
2 - Bathra'man nizal néqouš élo b-tar'okh hanono moran. W-manou ith lan danfisokh 'al sakhlouthan. én rahmayk lo nfisounokh malko d-malké soghdin liqoré. Barekhmor!

 

 Le Célébrant : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

    Père, Fils et Saint-Esprit , soyez pour nous une citadelle élevée, un refuge contre le Pervers qui nous combat et contre ses puissances. Protégez-nous à l’ombre de vos miséricordes, lorsque les bons seront séparés des méchants.

    Les fidèles : D’éternité et jusqu’aux siècles des siècles †. Amîn.

 

 

L'’hymne de St Sévère d’Antioche:

 

Premier Choeur : Je vous exalte, ô mon Seigneur-Roi, Fils Unique et Verbe du Père céleste qui, par sa nature, est immortel.

     Deuxième Choeur : Il a accepté et il est venu, dans sa grâce, pour la vie et la rédemption du genre humain.

    Premier Choeur : Il a pris chair de la sainte, glorieuse et toute pure Vierge, Mère de Dieu, Marie.

 

     Deuxième Choeur : Sans subir de changement, il s’est fait homme, et lui le Christ, notre Dieu, a été crucifié pour nous.

    Premier Choeur : Et par sa mort, il a écrasé et tué notre mort. Il est l’une des Personnes de la Trinité Sainte.

     Deuxième Choeur : Il est adoré et glorifié avec son Père et son Esprit Saint. Ayez pitié de nous.

 

Ô Dieu Saint. [1]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

    Ô Dieu Saint. [2]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

 

    Ô Dieu Saint. [iii]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !) [iv]

 

    Le Célébrant descend au pied de l’autel.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

 

[1]       Le célébrant pose trois doigts de sa main gauche sur le voile du côté nord de l’autel et trois doigts de sa main droite sur le côté ouest de la table et dit.

[2] Quand les fidèles disent « crucifié pour nous », le célébrant lève les doigts de la main droite, se signe d’une croix et repose les doigts de sa main droite sur le bord de la patène.

[iii]      Quand les fidèles disent « crucifié pour nous », le célébrant se signe pour la deuxième fois d’une croix et pose ses doigts sur le calice.

[iv]      Quand les fidèles disent « ô Dieu Saint et Fort », le célébrant pose ses doigts sur le patène, quand ils disent « ô Dieu Saint et Immortel », il pose ses doigts sur la table et quand ils disent « crucifié pour nous », il se signe pour la troisième fois d’une croix.

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

UNE APPARITION MARIALE AUX

 

AUX U.S.A ...

 

UN ECHOS A

 

L'APPARITION DE LOURDES ?

 

Le 8 décembre 2010, le culte des apparitions de la Vierge dans le Wisconsin (Etats Unis) a été approuvé officiellement au niveau diocésain, au cours de la fête de l'Immaculée Conception, patronne des Etats-Unis.

Ces apparitions, qui se sont vérifiées à trois reprises en 1859, ont été rapportées par une jeune immigrée de Belgique, Adèle Brise (1831-1896).

La première apparition de la Vierge a eu lieu en octobre. Après quelques instants, la vision s’est estompée et la Vierge a disparu sans dire un mot. Le dimanche suivant, nouvelle apparition de la Vierge à Adèle tandis que celle-ci se rend à la messe. Après la messe, la jeune femme s’ouvre à son confesseur qui l'invite à demander au nom de Dieu qui elle est et ce qu'elle attend d’Adèle.

La Vierge apparaît de nouveau à Adèle qui pose ses questions. La Vierge répond alors : « Je suis la Reine du Ciel qui prie pour la conversion des pécheurs, et je désire que tu fasses comme moi ».

« Tu as reçu la sainte communion ce matin et c'est bien mais tu dois faire davantage. Fais une confession générale et offre la Communion pour la conversion des pécheurs (…). 

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche.    C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques.  Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité  et la mort .   Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6).  Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes.    L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche. C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques. Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité et la mort . Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6). Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes. L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste

(jour des enfants)

 

 

Saint Qurbana

o    1ère de St Jean 3:1-3 :

 

  • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le somme. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

o     

 

o    Ephésiens 6: 1-4 :

 

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  •  

o    ou

 

o    Colossiens 3: 20-21 :

  • 20 Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
  • 21 Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.

o     

 

o    Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 1: 57-80 :

  • 57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
  • 58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
  • 59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
  • 60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
  • 61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
  • 62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
  • 63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
  • 64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
  • 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
  • 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
  • 67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :
  • 68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.
  • 69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
  • 70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
  • 71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
  • 72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
  • 73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,
  • 74 afin que, délivrés de la main des ennemis,
  • 75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
  • 76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
  • 77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
  • 78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
  • 79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
  • 80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

o     

  

Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

 

Commentaire Patristique de Saint Ephrem:

« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »

L'ange lui dit : 

"Dieu a exaucé la voix de ta prière".

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?" 

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.

Tant qu'il croyait, il parlait : 

"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé" 

(Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?",

pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...

Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

 

(Par St Ephrem le Syrien
Diatessaron, 1, 11-13 (trad. SC 127, p. 49 rev)
Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

Source:

http://www.egliseorthodoxestjeanbaptiste-laval.org/viejohn.html

Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 293, 1-2, pour la nativité de saint Jean Baptiste 

 

« Tu n'as pas cru à mes paroles »
(Lc 1,20)
« Heureuse celle qui a cru »
(Lc 1,45)

 

 

La mère de Jean Baptiste est une vieille femme stérile ; celle du Christ, une jeune fille dans tout l'éclat de sa jeunesse. Jean est le fruit de la stérilité ; le Christ, celui de la virginité...

L'un est annoncé par le message d'un ange ; à l'annonce de l'ange, l'autre est conçu.

Le père de Jean ne croit pas à la nouvelle de sa naissance, et il devient muet ; la mère du Christ croit en son fils et, par la foi, elle le conçoit dans son sein.

Le cœur de la Vierge accueille d'abord la foi, et alors, devenant mère, Marie reçoit un fruit dans ses entrailles. 

      Les paroles que Marie et Zacharie adressent à l'ange sont pourtant à peu près semblables.

Lorsque l'ange lui annonce la naissance de Jean, le prêtre répond :

« Comment vais-je savoir que cela arrivera ?

Moi je suis un vieil homme et ma femme aussi est âgée. »

À l'annonce de l'ange, Marie répond :

« Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? »

Oui, ce sont presque les mêmes paroles...

Pourtant le premier est repris, la seconde est éclairée.

À Zacharie, il est dit :

« Parce que tu n'as pas cru » ;

à Marie : 

« Voici la réponse que tu as réclamée. »

Encore une fois, ce sont pourtant presque les mêmes paroles de part et d'autre...

Mais celui qui entendait les paroles voyait aussi les cœurs ; à lui, rien n'est caché.

Le langage de chacun voilait ce qu'il pensait ; mais si cette pensée était cachée pour les hommes, elle ne l'était pas pour l'ange, ou plutôt elle ne l'était pas pour celui qui parlait par l'intermédiaire de l'ange.

 

 

Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Quel trésor incomparable que la

paix !

Le Verbe de Dieu s’est incarné pour nous restituer ce trésor perdu depuis la faute originelle. Dès sa naissance, les anges chantent « Paix aux hommes ! » et avant de remonter au ciel, Jésus lui-même nous dit « je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix » mais Il ajoute « je ne vous la donne point comme le monde la donne. » En effet, ne nous y trompons pas, la paix que nous propose le monde n’est pas la vraie paix ! L’Esprit Saint l’affirme, la paix est le partage exclusif des seuls enfants de Dieu.

St François de Sales disait que la paix résultait de trois accords parfaits : l’accord de notre âme avec Dieu, avec le prochain et avec nous-mêmes. Mais la condition de cette paix, c’est paradoxalement la guerre ! La guerre contre nous-mêmes. En effet, pour être en accord avec Dieu, il faut demeurer fidèle au précepte de sa Loi en triomphant du monde fourbe qui nous attire en toutes sortes de tentations et d’illusions. Pour conserver la paix avec son prochain, il faut lutter pour éviter de réagir aux contradictions ou aux contestations, il faut prendre sur soi pour supporter les vexations, les injustices… Enfin pour acquérir la paix avec soi-même, que de combats continus nous faut-il soutenir pour dominer nos passions ou triompher de nos mauvais penchants ! La paix est à ce prix de luttes incessantes !

A force de lutte quotidienne, tout chrétien finit par en recueillir délicieusement les fruits ! Les passions domptées, la nature dominée, il entre alors dans son repos, dans la tranquillité de l’ordre établi, dans cette paix intérieure qui fait dire à l’apôtre Paul « cette paix qui surpasse tout sentiment ».

Semons la paix, donnons la paix, soyons des Anges de paix ! Pacifions-nous, et autour de nous, pacifions les cœurs troublés, apaisons les révoltes, calmons les esprits agités, parfois une bonne parole suffit ! Ainsi avec les anges, nous pourrons chanter : « gloire à Dieu, paix aux hommes, grande joie sur la terre ! » et nous glorifierons notre Roi bien aimé qui s’est proclamé « prince de la Paix » ! »

Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903)

 


Le 14 Juillet,PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs de la Révolution:

PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs

de la Révolution:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : 
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

Nous célébrons, ce dimanche 18 Décembre le dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste

(had'bshabo d'gelyono d-yawseph kino), les prêtres ont cependant la possibilité de prendre le Lectionnaire du "Dimanche avant Noël" (Voir plus loin dans la présente "Lettre de Nouvelle):

 

Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à tourner nos regards vers Saint Joseph et implorer pour nous-même, nos famille et toute la famille ecclésiale son intercession.

Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à grandir, à son exemple, dans la Foi et une ferme confiance dans les desseins de la Providence .

Sous son accompagnement spirituel, préparons-nous à recevoir le Verbe de Vie qui, par Marie et dans la Puissance du Saint Esprit se fait notre frère!

Ayons une pensée particulière pour l'une de nos paroisse du Brésil, dédiée à Saint Joseph et conduite par notre cher Abouna Elias Elias son pasteur.

Heureux Weekend à vous tous dans la piété et la charité fraternelle !

 

 

 

Lectionnaire du Dimanche de l’Annonciation (Ou Révélation) 

à Saint-Joseph

Pour la Quadisha  Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie)

    • 1ère épître de St Pierre 2: 11 -17 :
  • 11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
  • 12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
  • 13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
  • 14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
  • 15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
  • 16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
  • 17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.
    •  
    • Epître aux Galathes 1: 11-24 :
  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.
  • 19 Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
  • 20 En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas.
  • 21 Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie.
  • 22 Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ;
  • 23 elles avaient simplement entendu dire : « Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire. »
    • 24 Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet.
    • Evangile selon Saint Matthieu 1: 18-25 :
  • 18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
  • 19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
  • 20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
  • 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
  • 22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
  • 23 Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
  • 24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
  • 25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Dernier Dimanche avant la Nativité, préparons-nous à recevoir

 LA LUMIÈRE DE NOËL

Saint Éphrem de Nisibe (Syrie), diacre et docteur de l'Eglise, grand théologien et chantre des églises de langue syriaque du 4e siècle est, en particulier l’auteur d’hymnes sur la Nativité.

 

Voici un extrait de l’une d’entre elle qui comporte pas moins que quatre

 

1. Ce jour, mon Seigneur, a réjoui Les rois, les prêtres et les prophètes, Car leurs paroles en ce jour furent accomplies Et devinrent toutes réalités. Refrain : Gloire à toi, Fils de notre Créateur

 

2. La Vierge a mis au monde aujourd’hui L’Emmanuel en Bethléem ; La parole dite par Isaïe S’est aujourd’hui réalisée.

 

3. Il est né en ce lieu, Celui qui dans un livre dénombre les peuples Le psaume par David chanté, Aujourd’hui s’est accompli.

 

6. Elle est descendue, la lumière cachée À travers un corps sa beauté s’est manifestée. L’astre levant dont a parlé Zacharie À Bethléem a brillé aujourd’hui.

 

7. Elle s’est manifestée, la lumière royale, À Éphrata, la vie royale. La bénédiction prononcée par Jacob atteint aujourd’hui sa plénitude.

 

8. L’arbre de vie Apporte l’espoir aux mortels ; La sentence secrète de Salomon Reçoit aujourd’hui son interprétation.

 

9. Aujourd’hui un enfant est né. On a proclamé son nom : « Merveilleux Oui vraiment, c’est merveille que Dieu Comme un nourrisson se soit montré.

 

96. C’est le jour où s’ouvre À nos prières la porte d’en haut ; Nous aussi, ouvrons les portes aux demandeurs Qui ont péché et qui nous demandent grâce.

 

99. Aujourd’hui la divinité s’est empreinte Dans l’humanité Pour que l’humanité, elle aussi, fût enchâssée Dans le sceau de la divinité.

 

(In Hymnes sur la Nativité, traduction de Sources Chrétiennes , traduction de François Cassingena Trévedy Sources Chrétiennes n° 459, Cerf, Paris 2001, p. 27-47 )

 

Pour les Enfants: Hymne de Saint

 

Ephrem pour la Nativité:

NOEL

De l'Evêque JEAN de Saint-Denis (Eugraf Kovalevsky, mort en "odeur de sainteté)

Conférence donnée le 23 décembre 1956 à l’Hôtel des Sociétés Savantes.

Je suis parmi vous pour vous parler de cet événement que nous nommons Noël et qui contient tant de mystères et de nourriture spirituelle.

A ceux qui aiment Noël du point de vue du « bon repas nocturne », danses dans les restaurants, réveillon où l’on ne pense surtout pas à Dieu, je dirai, à l’avance, qu’ils font très bien.

A ceux qui voient dans la fête de Noël des souvenirs d’enfance, les cadeaux, des réunions de famille pas spécialement spirituelles, plutôt sentimentales, la visite à la crèche avec les enfants, peut-être même la messe de minuit pour écouter de la bonne musique sans tenir compte de ce qui se passe, je dirai à l’avance, qu’ils font très bien.

A ceux qui ne voient en Noël qu’une fête païenne, le retour du soleil, la nuit diminuant, la vie recommençant à jaillir parmi nous avec le printemps, à ceux qui ne voient que cela, je dirai à l’avance, parfait.

A ceux qui désirent aller plus loin dans le mystère de Noël, dans la pénétration de l’absolu, de l’éternel dans le temps, dans la nouvelle naissance, etc. sans parler du mystère de Noël véritablement spirituel et de son contenu, je dirai à l’avance, certainement c’est très bien.

Oui, je dis : très bien à ces différents hommes voyant dans la fête de la Nativité un grand repas, une dinde truffée - ou du moins dans leur imagination, car ils n’ont pas toujours assez d’argent pour acheter cette volaille - parce qu’inconsciemment ils reconnaissent cette fête qu’ils ne comprennent pas.

Chaque jour dans toutes les églises du monde on chante aux Laudes : Cieux, bénissez le Seigneur ; que la terre et les eaux bénissent le Seigneur ; que les monstres marins bénissent le Seigneur ; que la chaleur et le froid, la lumière et les ténèbres bénissent le Seigneur : De toutes les fêtes chrétiennes, nul n’est exclu.

 

Un jour, rentrant de la messe de nuit de Pâques je rencontrai un ivrogne.

Je me sentais soulevé par la joie de la Résurrection, mais lui avait compris cette fête autrement, allant de bistrot en bistrot prendre un verre, dès huit heures du soir.

Comme il était environ trois heures du matin, les cafés étaient fermés, sauf un, demeuré ouvert.

J’avais froid, j’étais fatigué de ne pas avoir dormi de la nuit et j’entrai pour prendre un café, ayant encore une heure de marche pour rentrer chez moi.

Le patron était gros, paisible, très en repos, regardant avec des yeux indifférents comme ceux du bœuf dans la crèche, supportant les clients, subissant ce pauvre ou heureux ivrogne - comme vous voudrez - qui buvait son énième verre et disait en un français très « petit russe » : Je suis heureux, ah je suis heureux, heureux, c’est Pâques.

Et il se frappait la poitrine. Et comme il n’avait rien à raconter (il avait été probablement prisonnier de guerre), il ajoutait : Moi, prisonnier, Pâques vin : Pâques : vin pas chocolat (pourquoi pas chocolat ? je ne sais), mais fête : Pâques puis, il tombait et le patron avec ses yeux de bœuf le regardait et disait : Bah, dors, c’est Pâques.

C’est pourquoi je dirai, à l’avance, quel que soit l’aspect de Noël que vous choisirez, est-ce la bonne nourriture qui provoquera une crise de foie, est-ce des souvenirs, des aspirations 1 8, rue Danton, Paris . Aujourd’hui « Maison de la recherche (Université Paris IV) spirituelles, cosmiques chrétiennes ou demi-chrétiennes, vous participerez à cet événement qui dépasse votre intelligence, mais vous y participerez selon vos moyens.

Noël est-il un bon repas, cela montre que vous êtes plutôt truffe d’esprit ; participez-vous du point de vue soleil levant, parfait, mes amis, vous êtes nature : l’air, les éléments.

Et pourquoi s’indigner ?

Il est beau que dans l’humanité il y ait de tout et que chacun évolue selon ses possibilités ; je félicite les hommes-truffes comme les hommes qui sont avec les anges et chantent la gloire de Dieu, chacun suivant ses capacités.

Ceci dit, je voudrais vous présenter aujourd’hui quelques éléments qui prépareront le sens de Noël.

La venue du Messie n’était pas prévue seulement par les prophètes de l’Ancien Testament, mais par tout l’univers.

Je ne puis ici vous énumérer les prophéties dispersées dans différents peuples, la culture persane, la culture gréco-romaine, jusqu’à la culture chinoise, je désire rester dans les cadres de la vie actuelle.

Selon l’enseignement des pharisiens et des théologiens - si l’on peut parler ainsi - de l’Ancien Testament, il y avait vingt-deux critères en rapport avec les vingt-deux lettres de la langue hébraïque pour reconnaître le Messie.

Il serait trop long de vous les énumérer, mais sachez que ces vingt-deux critères devaient servir à ceux qui voulaient, sans crainte de se tromper, retrouver dans le Christ le vrai Messie.

Les pharisiens et les prêtres possédaient ces vingt-deux critères, de même que les kabbalistes actuels.

Cela n’empêcha pas la majorité des prêtres et des pharisiens de l’Ancienne Alliance de se détourner du Christ.

Voilà une première leçon très instructive : on peut connaître intellectuellement la vérité et pourtant ne pas l’adopter, mieux que cela, agir contre les connaissances acquises.

Le motif ? Il est simple : motif passionnel.

Le motif passionnel qui voila le regard d’êtres mystiques comme les pharisiens ou de grande piété comme les prêtres, fut l’amour exagéré de ces hommes pour leur peuple.

Si ces pharisiens, ces prêtres qui condamnèrent le Christ, étaient soudain parmi nous, vous diriez : oh j’ai rencontré un prêtre de grande valeur, fort profond, très agréable et peut-être m’inscrirai-je dans sa paroisse afin d’écouter ses sermons et demander ses conseils.

Les pharisiens n’étaient pas plus méchants que d’autres, mais des sentiments passionnés les aveuglaient, cet amour disproportionné pour leur peuple qui leur fit confondre le message divin, l’élection provisoire d’Israël avec l’élection éternelle.

Voyez combien la connaissance seule est insuffisante et combien il est nécessaire de dépister la passion qui nous saisit.

Pas tellement des passions vulgaires, mais celles qui sont nobles et subtiles ; j’ai connu beaucoup de gens qui, ayant reçu une « mission du ciel », ne savaient pas distinguer les limites de cette mission.

Les pharisiens, possesseurs des vingt-deux critères, ne reconnurent pas le Messie parce qu’ils n’avaient pas vu les limites de l’élection de leur peuple.

Ils voulaient prolonger cette élection, ils voulaient que leur peuple dominât le monde.

Et le Christ vint, humilié.

Le Messie est venu non pour placer Israël au-dessus des autres, mais pour rassembler toutes les nations.

Vérité que nous devons considérer la veille de Noël : vérifier sérieusement, profondément la place exacte que nous occupons et qu’occupent nos idées afin de ne pas leur accorder une trop grande valeur, sous peine de dormir malgré la connaissance, l’initiation ou l’inspiration lorsque naîtra le Messie et de passer à côté de l’Avènement.

C’est pour cette raison que l’Église propose un dimanche avant Noël, la prédication de Jean-Baptiste racontée par son disciple Jean le bien-aimé.

On demande à Jean : es-tu le prophète ? Il dit non. Es-tu Élie ? Il dit non. Es-tu le Christ ? Il dit non. Et pourtant nous pourrions dire: Jean est christ puisqu’il est oint, nous sommes tous des christs en tant qu’oints, en tant qu’élus, en tant que nous avons la grâce ; il n’est pas Jésus-Christ, mais il est un des christs.

Il est prophète puisqu’il prophétise, il est Elie parce qu’il est dans l’esprit d’Elie... mais il dit : Je ne suis ni prophète, ni Elie, ni le Christ, et il ajoute les paroles d’Isaïe : Je suis la voix qui crie dans le désert...

Jean-Baptiste, le plus grand parmi les hommes sur terre, connaissait les limites de sa mission.

Nous ne devons être ni plus petits, ni plus grands que ce que nous sommes et prendre garde afin de ne pas empiéter sur nos limites.

Autrement le Christ reviendra ou viendra en nous et nous dormirons comme les habitants de Jérusalem. Parmi ces vingt-deux critères qui devaient définir la venue du Christ, j’en ai choisi deux qui sont caractéristiques.

Le premier est annoncé par Isaïe : Voici, la Vierge enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous. Le deuxième : Il naîtra à Bethléem.

Ces deux critères nous ouvrent un monde très riche. Il naîtra d’une vierge. La virginité n’est pas que la virginité corporelle ; les Grecs et les Russes appellent la virginité : unité de la sagesse c’est-à-dire dire pureté, unité de l’être intérieur humain.

Car, nous le savons, on peut être vierge charnellement et très impie spirituellement, psychiquement.

La virginité est une pureté où rien n’est déchiré, où notre cœur est un, et, en même temps, il n’y a dans cette unité aucune satisfaction de soi, elle est un réceptacle.

La Vierge Marie avait en elle le dépassement de ces deux abîmes - c’est la pensée de Luther - l’orgueil et la désobéissance.

Comment a-t-elle dépassé l’orgueil et la désobéissance ?

Saint Luc le décrit dans son évangile. L’ange Gabriel apparaît et dit à Marie : Tu auras un fils. Marie, discute, n’accepte pas de suite, demande comment une pareille chose peut lui advenir puisqu’elle ne connaît pas d’homme.

L’Ange explique et Marie dit alors : je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon Sa parole. Si Marie n’avait pas discuté temporairement avec l’ange, si elle avait trop vite accepté la mission aussi extraordinaire que d’être la Mère de Dieu, elle eût fait preuve d’orgueil.

L’acceptation trop facile, sans une certaine prudence et écoute, d’une mission, d’une révélation, même beaucoup plus petite que celle de devenir Mère de Dieu montrerait que notre âme est déjà gonflée d’orgueil.

Mais dans le même temps, Marie obéit à cette mission unique et impossible, témoignant ainsi sa complète obéissance. Car discuter longuement et persister à ne pas s’incliner devant une lâche qui nous dépasse serait une forme de désobéissance. Marie, dans son intégrité, n’a ni la facilité orgueilleuse d’accueillir cette mission immense, ni le doute et la fausse humilité désobéissante de la repousser.

Ces deux abîmes s’ouvraient devant elle ; elle les dépasse et en elle, l’humanité. Voici l’esprit de cette Vierge totale, absolue, intègre dont naîtra le Dieu Homme.

Et c’est la même chose pour nous.

Voulez-vous que Dieu renaisse, grandisse en vous ?

Surmontez ces deux abîmes. Nous devons les éviter si nous rencontrons une facilité trop grande à nous sentir « missionnés » ou intelligents, si nous sommes trop prudents devant la force divine et que nous ne voulions pas courber la tête, si ces deux états d’âme ne sont pas maîtrisés, nous ne pourrons être un centre pour Dieu et Le recevoir pleinement.

Nous deviendrons de faux christs, nous serons des antéchrists, ou pas du tout des christs.

Il naîtra à Bethléem. Certes, le Christ est né à Bethléem parce que c’est la ville natale de David, ce David dont le sang n’est pas pur juif, le plus jeune d’entre ses frères ; c’est la ville de David, mais il y a un autre sens.

Bien que le Christ ne trouve pas de place dans la ville, il naît quand même à côté de Bethléem et doit s’inscrire à Bethléem parce qu’il est de race royale et par Marie et par Joseph, naturellement et juridiquement.

Allons plus loin : Bethléem en hébreu signifie la « ville du pain » ; Bethléem est aussi la plus petite ville de Palestine, « la moindre d’entre les villes » comme dit l’Ecriture.

Le Christ voulait naître dans la moindre des villes.

Notre vie spirituelle doit toujours être bethléemique, c’est-à-dire avoir des apparences humbles et un contenu royal.

Plus nos apparences extérieures sont royales et plus notre âme est pauvre.

Le vrai chemin spirituel, c’est d’aimer les choses humbles extérieurement, c’est de choisir la petite ville sans renoncer à la royauté que nous confère le Saint-Esprit.

 

Et l’une des formes les plus humbles de la communion avec le Christ, est précisément l’Eucharistie.

En effet, nous entrons humblement en communion avec Lui sous la forme du pain et du vin, car, souvent, nous ne ressentons pas sa présence.

Que de fois un prêtre ou un fidèle en communiant ne fait que goûter extérieurement le pain et le vin.

Une apparition ou une manifestation éclatante sont des exceptions, mais, intérieurement, celui dont le regard est plus profond voit et entre en royale communion avec le Roi des rois.

Il est intéressant de noter que les trois Mages qui avaient la connaissance parfaite puisqu’ils avaient reconnu le Christ cependant que les pharisiens, les sadducéens et les prêtres dormaient tranquillement ou imaginaient les affaires et les discussions du lendemain, ces Mages qui avaient entrepris la longue route, ces trois sages représentant la sagesse de l’antiquité et de l’humanité, qui possédaient tous les renseignements sur la Venue divine jusqu’à une étoile pour les guider, une seule chose, un petit mot, leur manquait : le nom du lieu de naissance de Jésus.

Notez-le bien, mes amis. Ce sont des prêtres incapables de reconnaître le Christ malgré leur science qui le leur donnèrent : Bethléem. Bien souvent - je m’adresse à ceux qui sont chrétiens, les autres, qu’ils bouchent leurs oreilles - nous, chrétiens, possédons la vérité et n’en profitons pas.

Nous reposons tandis que les non-chrétiens ne cessent de quêter tout au long de leur vie, de leur évolution intellectuelle ou morale, mais c’est nous, en définitive, qui leur fournirons le dernier mot : Bethléem, et c’est eux qui nous précéderont pour adorer le Seigneur.

Que chaque chrétien ne l’oublie jamais : il peut être précédé par un non chrétien. Mais en dehors de la Révélation chrétienne, il n’y a pas de mot final : Bethléem.

Sa possession est notre redoutable privilège et nous ne le donnons pas aux autres.

Ne vous étonnez pas alors si le Fils de Dieu venant un jour sur terre nous dépasse et S’approche de ceux qui ne sont pas baptisés ou peut-être même incroyants, simplement parce qu’ils L’auront cherché avec sincérité.

Oui, les chrétiens dorment souvent, mais, attention, cela ne veut pas dire non plus - je parle, maintenant, à ceux qui ne sont pas chrétiens - que les autres tiennent toute la vérité.

Le mot ultime leur échappera comme aux Mages qui symbolisent l’évolution de l’humanité à la poursuite de Dieu.

Il leur faudra venir en Palestine, à la Jérusalem spirituelle et seule l’Eglise pourra leur répondre : à Bethléem !

L’un profitera, l’autre ne possédera pas. Voici l’étrange dialectique qui apparaît à la veille de Noël.

Poussons encore plus loin, arrêtons-nous sur les trois groupes d’êtres qui entourent le Christ naissant en dehors de Marie, Mère de Dieu, et de Joseph : les pasteurs, les mages et les deux animaux, le bœuf et l’âne.

Les premiers appelés à contempler le Christ sont les pasteurs, les bergers, c’est-à-dire des hommes illettrés, simples, naturels avec cette caractéristique qu’ils veillent la nuit à cause de leurs troupeaux.

Les premiers capables de comprendre l’Avènement, la Venue du Christ, sont les âmes qui veillent dans la simplicité pendant la nuit ; j’entends la nuit dans tous les sens.

Le chemin le plus direct et le plus simple pour atteindre la perfection, la connaissance parfaite et reconnaître en l’Enfant de la crèche le Dieu éternel, c’est de garder l’état de vigilance au sein de toutes les nuits de l’humanité et de notre existence, de notre vie intérieure et extérieure, les nuits sans lune d’incompréhension de ce qui se passe en nous, c’est de persévérer sans trop chercher à comprendre comme les pasteurs, à veiller dans la prière même si cela semble sans résultat. Ceci est le chemin le plus court.

L’autre chemin est celui des mages, le voyage spirituel, le tâtonnement, la route immense - cette caravane que nous voyons représentée dans les imageries, avançant à dos de chameau au travers les déserts et venant de pays lointains, ce parcours de toute une vie, notre vie et aussi celle de générations et de générations.

L’âme qui cherche, creuse, s’est engagée sur un chemin spirituel et initiatique, si elle ne trouve pas ce qu’elle cherche c’est qu’elle s’est arrêtée à mi-route, ne poursuivant pas jusqu’au bout.

L’humanité entière arrivera au Christ par l’évolution lente, à condition, comme le disait un missionnaire que connus lorsque j’avais douze ans « d’être simples comme des bergers, ou si l’on veut être mage, d’aller jusqu’au bout ».

Le chemin des mages est le voyage sens répit.

La vraie culture ne s’installe jamais.

Soyez vigilants et contemplatifs comme les pasteurs, mais si vous êtes entrés dans la recherche la moindre satisfaction sera votre mort et vous ne verrez point se révéler le Soleil du Christ.

Toujours en avant. Et les deux bêtes, le bœuf et l’âne ? Les évangiles n’en parlent pas ; ils sont dans la Tradition, dans Isaïe et dans d’autres prophètes.

Ils représentent, sans doute, les animaux, mais aussi notre humanité !

Qu’est-ce qui caractérise l’âne et le bœuf ?

Ce sont des êtres de peine, des serfs de l’homme ; l’âne qui doit traîner son fardeau même lorsqu’il est fatigué, le bœuf qui a perdu jusqu’à la possibilité d’être une bête normale ni père ni mère, qui est diminué pour servir l’homme ; ce sont des êtres de peine.

Alors, - je m’adresse à la troisième catégorie d’hommes qui ne sont ni mages, ni pasteurs - le troisième groupe que nous voyons auprès du Christ est celui des âmes de peine qui peinent dans cette vie, qui peinent pour leur famille, qui peinent pour elles-mêmes, qui peinent pour l’humanité, et celles-là seront mystérieusement introduites aussi dans la grotte où vient au monde le Dieu d’avant les siècles.

Respectez ces gens de peine, leur sort est pénible et leur fin est malgré tout auprès du Seigneur.

Voilà les trois types d’hommes qui adoreront le Christ.

En dehors de la simplicité, en dehors de la science véritable, en dehors de la peine patiente et animale, toute la population de Jérusalem et de Bethléem, tous les êtres porteurs de connaissances magnifiques, dormiront sur leurs deux oreilles.

Nous dormons aussi si nous n’appartenons pas d’une manière ou d’une autre à ces trois catégories.

A nous de choisir entre les deux premières - la troisième est subie, on ne la choisit pas - chercher avec les mages, voyager sans repos avec eux ou veiller la nuit, simples comme des enfants.

JEAN Evêque de Saint-Denis

 

"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

Lectionnaire du Dimanche avant Noël

(Cette année 2023 célébré le Dimanche matin du 24 Décembre)

Pour la Quadisha Qurbana:

o    Livre des Actes 3:16-26 :

  • 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
  • 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
  • 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
  • 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
  • 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »

o     

o    Epître aux Romains 4:13-25 :

  • 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
  • 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
  • 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
  • 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
  • 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
  • 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
  • 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
  • 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
  • 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
  • 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
  • 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
  • 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
  • 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

o     

o    Epître aux Galates 4, 18-20 :

  • 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
  • 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
  • 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.

o     

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 3:23-38 :

o     

  • 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
  • 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
  • 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
  • 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
  • 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
  • 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
  • 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
  • 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
  • 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
  • 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
  • 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
  • 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
  • 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
  • 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
  • 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
  • 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

 

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444),

évêque et docteur de l'Église 
Sur Isaïe, III, 3 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 99) 

 

 

« Préparez le chemin du Seigneur »

 

 

« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent !

Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs. »

(Is 35,1)

Celle que l'Écriture inspirée appelle généralement déserte et stérile, c'est l'Église venue des païens.

Elle existait autrefois, parmi les peuples, mais elle n'avait pas reçu du ciel son Époux mystique, je veux dire le Christ...

Mais le Christ est venu chez elle : il a été captivé par sa foi, il l'a enrichie du fleuve divin qui ruisselle de lui, ruisselle, car il est « source de vie, torrent de délices »

(Ps 35,10.9)...

Dès qu'il a été présent, l'Église a cessé d'être stérile et déserte ; elle a rencontré son Epoux, elle a mis au monde d'innombrables enfants, elle s'est couverte de fleurs mystiques... 

Isaïe continue :

« Il y aura là une route pure, on l'appellera la voie sacrée »

(v.8).

La route pure, c'est la force de l'Évangile pénétrant la vie, ou, pour le dire autrement, c'est la purification de l'Esprit.

Car l'Esprit enlève la tache imprimée dans l'âme humaine, il délivre des péchés et fait surmonter toute souillure.

Cette route est donc appelée à juste titre sainte et pure ; elle est inaccessible à quiconque n'est pas purifié.

Personne, en effet, ne peut vivre selon l'Évangile s'il n'a d'abord été purifié par le saint baptême ; personne donc ne le peut sans la foi... 

Seuls ceux qui ont été délivrés de la tyrannie du démon pourront mener la vie glorieuse que le prophète illustre par ces images :

-« On n'y rencontrera pas de lion, ni aucune autre bête féroce » (v.9) là, sur cette route pure.

Autrefois, en effet, telle une bête féroce, le diable, cet inventeur du péché, s'attaquait, avec les esprits mauvais, aux habitants de la terre.

Mais il a été réduit à néant par le Christ, chassé loin du troupeau des croyants, dépouillé de la domination qu'il exerçait sur eux.

C'est pourquoi, rachetés par le Christ et rassemblés dans la foi, ils marcheront d'un seul cœur sur cette route pure (v.9).

Abandonnant leurs anciens chemins,

« ils s'en détourneront pour arriver à Sion »,

c'est-à-dire à l'Église,

« avec une allégresse qui n'aura pas de fin »

(v.10)

ni sur la terre, ni dans les cieux et ils rendront gloire à Dieu, leur Sauveur.

 

Hymne. Salut, astre des mers,  Mère de Dieu féconde,  Salut, ô toujours Vierge,  Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel  Avez reçu l’Ave,  Fondez-nous dans la paix,  Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs,  Éclairez les aveugles,  Chassez loin tous nos maux,  Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère,  Vous-même offrez nos vœux  Au Dieu qui, né pour nous,  Voulut naître de vous. O Vierge incomparable,  Vierge douce entre toutes !  Affranchis du péché,  Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente,  Et sûr pèlerinage,  Pour qu’un jour soit Jésus  Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père,  Gloire au Christ souverain ;  Louange au Saint-Esprit ;  Aux trois un seul hommage. Amen.

Hymne. Salut, astre des mers, Mère de Dieu féconde, Salut, ô toujours Vierge, Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel Avez reçu l’Ave, Fondez-nous dans la paix, Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs, Éclairez les aveugles, Chassez loin tous nos maux, Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère, Vous-même offrez nos vœux Au Dieu qui, né pour nous, Voulut naître de vous. O Vierge incomparable, Vierge douce entre toutes ! Affranchis du péché, Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente, Et sûr pèlerinage, Pour qu’un jour soit Jésus Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père, Gloire au Christ souverain ; Louange au Saint-Esprit ; Aux trois un seul hommage. Amen.

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

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Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

 

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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3 août 2023 4 03 /08 /août /2023 09:01


PROGRAMME

 

REMIS A JOUR

 

DE NOS

 

PROCHAINS

 

RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

(France)




NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:


 

*Dimanche 6 Aout:

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Solennité de la Transfiguration de

 

Notre-Seigneur

(10ème Dimanche après la Pentecôte)

 

-Messe à 10h 30 (Programme habituel) 

 

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

aux Saints fondateurs de l'Eglise en Europe et au Kerala

 See original image

St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

See original image

St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

  °°°°°°
Du 6 au 15 Août inclusivement, "Vacances familiales" avec le Patronage du Monastère. Si vous désirez aider Mor Philipose à offrir des vacances et activités de patronage aux jeunes les plus défavorisés, vous pouvez faire un don ( Déductible de votre impôt sur le revenu à raison de 66°\° de son montant à Association Caritative CARITAS ESOF 15 Rue des trois Communes. 27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL )
°°°°°°

 

 

 

Mardi 15 Août, DORMITION - ASSOMPTION de la Très Ste Vierge Marie:



à 10h30, Messe de la DORMITION-ASSOMPTION de MARIE, PROCESSION MARIALE, Renouvellement du Vœux de Louis XIII consacrant la France à Notre-Dame. (Programme habituel)



◇Dimanche 20 Août (2ème Dimanche après la Transfiguration) , à 11h , Quadisha Qurbana (Ste Messe) de l'Aumônerie des Africains à CHARTRES (Gasville-Oissème au 9 Rue Charles Péguy)

9h départ du Monastère.

 

 ¤ Mardi 22 Août, Pèlerinage mensuel autour des reliques de Ste Rita et St Charbel. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

◇Dimanche 3er Septembre , PÈLERINAGE PRÉPARATOIRE À LA RENTRÉE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE sous l'égide de Notre-Dame de Miséricorde et de Saint Augustin.

10h30 Messe solennelle suivie de la bénédiction des enfants et enseignants suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.



 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:


ANGOULÊME (Jauldes):
◇Dimanche 13 Août  (Desservant Mor Philipose), 1er Dimanche après la Transfiguration. 

PÈLERINAGE A SAINTE PHILOMÈNE

 

 

◇Dimanche 27 Août (Desservant Abouna Simon)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ Messe le Samedi 12 Août

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes Samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT en Alsace les 28, 29, 30 et 31 Août , en Loraine et 1er et 2 Septembre pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix" (SS Ignatius Aprem II)

*Note: Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

Ce 06 août, Fête de la Transfiguration /

 

Koodaara Perunnal :

nous commémorons aussi Son Eminence le Métropolite Alexios Mar Theodosius (De mémoire bénie).

Alors que nous célébrons la Fête de la Transfiguration de notre Seigneur, l'Église orthodoxe de Malankara ainsi que son Eglise fille pour les Européens et leurs missions, commémorons également le saint père que fut Son Eminence Alexios Mar Theodosius Metropolitan, le champion de l'orthodoxie, qui, comme l'apôtre Saint Jean incarnait la pureté du cœur; comme les autres saints apôtres, saint Pierre qui était zélé dans ses convictions; saint Jacques qui illustrait le courage moral.


L'une des paroles habituelle dans la bouche de Mar Theodosius Thirumeni était:
«Seul un homme converti peut convertir un autre homme; seule une église convertie peut convertir le monde ».




Aloho m'barekh

Je demande à tous nos fidèles et amis de bien vouloir, de la Transfiguration de Notre-Seigneur (6 Aout) à la Dormition-Assomption de Notre-Dame (15 Août), dire la prière suivante pour leurs prêtres, tous les prêtres; pour les vocations en notre métropolie, les vocations de par le monde…Pour le Monastère et la Métropolie qui est en difficultés financières telle que cela compromet la pérennité de notre essor missionnaire tant en France qu'à l'étranger. Merci.

Avec l'assurance de mon fidèle dévouement.

+Mor Philipose, métropolite.




PRIERE POUR NOS PRÊTRES:

Seigneur Jésus, avec tous les saints prêtres qui nous ont montré le chemin du ciel et qui sont aujourd'hui dans Votre gloire, nous Vous confions :
tous les prêtres que nous connaissons,
ceux que nous avons rencontrés,
ceux qui nous ont aidés,
ceux que Vous nous donnez aujourd’hui comme témoins de la Paternité de Votre Père céleste.

Vous avez appelé chacun de ces baptisés par son nom pour que vivant de votre Bon Saint et vivifiant Esprit, ils se sanctifient avec l'ensemble du Peuple de Dieu.

Parmi ces baptisés,
Vous avez appelé chacun d'eux par un amour de prédilection afin qu''en Vous,Unique, Souverain et Eternel Prêtre, ils soient "sanctifificateurs" ...

Pour chacun d'eux, pour le don de leurs vies , nous Vous louons et nous Vous supplions : gardez-les (Et nous avec eux) dans la fidélité à Votre nom ;
Vous qui les avez consacrés pour qu’en Votre nom, ils soient nos pasteurs,
donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.

Que la Quadisha Qurbana (L'Offrande par Vous, avec Vous et en Vous de Votre Sacrifice non sanglant),
que l'Euchraristie qu’ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis que nous sommes ;
qu’ils soient entièrement immergés en Vous, ô Christ miséricordieux afin d'être toujours plus les témoins de Votre pardon afin d'étendre avec nous Votre règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

Qu'en Vous , Ô Christ Prêtre, ils soient de vrais adorateurs du Père afin de nous enseigner le véritable chemin de la sainteté.

Ô Père Céleste, avec eux, avec nos prêtres, nous nous offrons au Christ "Porte des brebis" pour l'édification et l'unanimité de l’Église tendue vers Vous:

-Qu’elle soit missionnaire dans le souffle de Votre Esprit!

Apprenez-nous à aimer ces prêtres que Vous nous donnez, à les respecter et à les recevoir vraiment comme un don de Votre main, pour qu’avec eux nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous.

Seigneur, donnez-nous des prêtres,
Seigneur, donnez-nous de nombreux prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux et saints prêtres !

Amîn.



Je vous laisse maintenant ce soir, pour entrer en Vigile de la Transfiguration, ce texte d'un auteur Syriaque anonyme sur la Transfiguration de notre Seigneur, suivi du Lectionnaire en Français propre à cette solennité:

SUR LA TRANSFIGURATION,
(Par un auteur syriaque orthodoxe anonyme du 6ème siècle
Homélie attribuée à tort à saint Ephrem (trad. Coune, in L'Année en fêtes, Migne 2000, p. 474) )

« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le règne de Dieu »

Notre Seigneur Jésus Christ a emmené Pierre, Jacques et Jean sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par les prophètes.

Il voulait prévenir aussi qu'ils ne soient pas scandalisés à la vue des souffrances librement consenties qu'il allait souffrir pour nous dans sa nature humaine.

Ils le connaissaient en effet comme homme, mais ils ignoraient qu'il soit Dieu ; ils le connaissaient comme fils de Marie, un homme séjournant avec eux dans le monde, mais sur la montagne il leur a fait connaître qu'il était le Fils de Dieu, et Dieu lui-même.

Ils l'avaient vu manger et boire, travailler et se reposer, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et paraissaient ne convenir qu'à son humanité.

Voilà pourquoi il les a emmenés sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils et qu'il était Dieu.

Il les a emmenés sur la montagne et leur a montré son Règne avant de manifester ses souffrances, sa puissance avant sa mort, sa gloire avant les outrages et son honneur avant l'ignominie.

Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses apôtres sauraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse mais par consentement et de son plein gré, pour le salut du monde.

6 Août : Fête de la Transfiguration / Koodaara Perunnal

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 16: 27-17: 13
  • Matin :
    • Saint-Marc 8: 38 - 9: 13
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Deutéronome16: 13-17
    • Psaume 24
    • Isaïe, 61: 1-3
  • Quadisha Qurbana :
    • 1ère de St Jean 2: 23 :
    • 23 quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
    • 3: 1 :
    • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
    •  
    • St Paul aux Romains 11: 25-36 :
  • 25 Frères, pour vous éviter de vous fier à votre propre jugement, je ne veux pas vous laisser dans l’ignorance de ce mystère : l’endurcissement d’une partie d’Israël s’est produit pour laisser à l’ensemble des nations le temps d’entrer.
  • 26 C’est ainsi qu’Israël tout entier sera sauvé, comme dit l'Écriture : De Sion viendra le libérateur, il fera disparaître les impiétés du milieu de Jacob.
  • 27 Telle sera pour eux mon alliance lorsque j’enlèverai leurs péchés.
  • 28 Certes, par rapport à l’Évangile, ils sont des adversaires, et cela, à cause de vous ; mais par rapport au choix de Dieu, ils sont des bien-aimés, et cela, à cause de leurs pères.
  • 29 Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance.
  • 30 Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite de leur refus de croire, vous avez obtenu miséricorde ;
  • 31 de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
  • 32 Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde.
  • 33 Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
  • 34 Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ?
  • 35 Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
  • 36 Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen.
    •  
    • Saint Luc 9:27-36 :
  • 27 Je vous le dis en vérité : parmi ceux qui sont ici présents, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu. »
  • 28 Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.
  • 29 Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
  • 30 Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie,
  • 31 apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.
  • 32 Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
  • 33 Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
  • 34 Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
  • 35 Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »
  • 36 Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église . Opera omnia, p. 41 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 292 rév.) 

 

Le maître de l'ancien et du nouveau

 

Au moment de la Transfiguration, le témoignage rendu au Fils a été scellé à la fois par la voix du Père et par Moïse et Élie, qui apparaissent auprès de Jésus comme ses serviteurs. 

Les prophètes regardent les apôtres Pierre, Jacques et Jean ; les apôtres contemplent les prophètes. 

En un même lieu se retrouvent les princes de l'ancienne alliance et ceux de la nouvelle. 

Le saint Moïse a vu Pierre le sanctifié, le passeur choisi par le Père a vu le pasteur choisi par le Fils.

Le premier avait autrefois fendu la mer pour que le peuple de Dieu puisse passer au milieu des flots, le second a proposé de dresser une tente pour abriter l'Église. 

L'homme vierge de l'Ancien Testament a vu l'homme vierge du Nouveau : 

Élie a pu voir Jean. 

Celui qui a été enlevé dans un char de feu a vu celui qui a reposé sur la poitrine du Feu (Jn 13,23). 

Et la montagne est devenue alors le symbole de l'Église : à son sommet Jésus unifie les deux Testaments que cette Église recueille. 

Il a fait connaître qu'il est le Maître de l'un comme de l'autre, de l'Ancien qui a reçu ses mystères, du Nouveau qui a révélé la gloire de ses actions.

 

 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

 

La centralité de la Transfiguration dans la spiritualité orthodoxe
(conférence prononcée par le Métropolite Stephanos de Tallinn

lors de la XXXIe Rencontre Internationale et interconfessionnelle des Religieuses et des Religieux à Neuendettelsau – Allemagne du Sud le 16 juillet 2006)

Quel est le sens de la Transfiguration, l’une des douze grandes fêtes de l’année liturgique et quelles en sont les conséquences pour la vie du monde, c’est à cela que je vais m’efforcer de vous répondre tout en espérant par avance votre indulgence.

Mon propos en effet ne sera jamais qu’un pâle reflet de la profondeur qui se dégage de cet immense mystère. Bien plus, pour pouvoir s’approcher de la lumière de la Transfiguration, il faut d’abord prendre la résolution de gravir son propre Thabor qui est le lieu du cœur libéré de toutes ses passions. Si en effet c’est l’Esprit Saint qui nous transfigure, qui fait naître, grandir et vivre le Christ en nous, alors il faut lui faire de la place en nous purifiant de tout ce qui peut faire obstacle au rayonnement de l’Amour divin. Rappelons-nous de ce que disait déjà le moine Pacôme au 4e siècle : « Dans la pureté de son cœur, l’homme voit le Dieu invisible comme dans un miroir ». La transfiguration intérieure, soulignait le Patriarche Bartholomée tout récemment, « exige un changement radical ou, pour utiliser le vocabulaire théologique, la metanoïa …Nous ne pouvons pas être transformés, si nous n’avons pas d’abord été purifiés de tout ce qui s’oppose à la transfiguration, si nous n’avons pas compris ce qui défigure le cœur humain ». (1) Sinon à quoi bon raisonner sur la nature de la grâce, si l’on ne ressent pas en soi son action ?

Avant d’aller plus loin, commençons par voir ce qu’il en est du temps, du moment où se passe l’événement de la Transfiguration.

Saint Nicodème l’Hagiorite, tout comme Eusèbe de Césarée et bien d’autres dans l’Eglise, est convaincu que la Transfiguration eut lieu quarante jours avant la Passion, autrement dit au mois de février et non pas en août comme c’est le cas maintenant et il reprend vertement Meletios d’Athènes, qui prétend que la Transfiguration eut lieu le 6 août, par ces termes : « il aurait dû appuyer ces dires par quelque témoin et non pas avancer des paroles non contrôlées et non soutenues par des témoignages » et il s’étonne de voir comment « il est possible de croire de telles allégations, qui sont dépourvues de témoignages et de vraies certitudes » ! (2)

Alors, pourquoi le 6 août et non pas au mois de février ? Certainement pour des raisons de pédagogie. Au mois de février en effet, nous tombons en pleine période de Carême, ce qui risque à cause du jeûne propre à ce temps liturgique d’atténuer l’éclat festif de cette solennité, laquelle met en évidence la joie des chrétiens pour la gloire future dont ils seront un jour revêtus. La fête est donc déplacée en août et non pas de façon fortuite : du 6 août au 14 septembre, jour de l’invention de la Sainte Croix, il y a quarante jours, tout comme il y a quarante jours entre la Transfiguration et la Passion du Christ. Il y a donc bien un lien réel entre le Thabor et le Golgotha.

« Ce syndrome du Thabor-Golgotha, écrit Kallistos Ware, se retrouve dans les textes liturgiques du 6 août. Ainsi les deux premiers stichères des grandes vêpres, qui décrivent le moment de la Transfiguration, commencent d’une manière signifiante par ces mots : avant ta Crucifixion,ô Seigneur !…Dans le même esprit, aux matines, le premier stichère des laudes débute par ces mots : avant ta précieuse Croix et ta Passion… Le lien entre la Transfiguration et la Crucifixion est souligné de la même manière dans le kondakion de la fête : Tu t’es transfiguré sur la montagne, Christ notre Dieu, laissant tes disciples contempler ta gloire autant qu’ils le pouvaient, de sorte que, te voyant crucifié, ils puisssent comprendre que ta souffrance était volontaire… Il convient donc que les disciples du Christ, au moment de la Crucifixion, se souviennent de la théophanie du Thabor et qu’ils comprennent que le Golgotha est également une théophanie. La Transfiguration et la Passion doivent être comprises dans les termes l’une de l’autre, et également bien sûr, dans les termes de la Résurrection » (3).

Thabor-Golgotha : tout est susceptible d’être transfiguré mais cela n’est possible qu’a travers la Croix, par laquelle la joie est donnée dans le monde entier. Gloire et souffrance, autrement dit kénose et sacrifice de la Croix d’une part et grande joie de la Transfiguration et de la Résurrection d’autre part, vont donc de pair : dans notre vie comme dans celle du Christ lui-même, Thabor et Golgotha – ces deux collines - constituent bien un seul et même mystère. Pour nous chrétiens, la leçon est claire : nous sommes présents avec le Christ dans la gloire du sommet de la montagne, nous sommes aussi présents avec lui à Gethsémani et au Golgotha. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : toute notre espérance découle de cette grande certitude, que la Transfiguration conduit à la Croix et la Croix mène à la Résurrection.

Quand nous lisons l’Evangile, nous voyons que de cet événement il se dégage trois moments pour notre édification spirituelle : d’abord la montée, c’est-à-dire l’ascèse, la purification du coeur , la lutte contre les passions ; ensuite le repos, la joie, la contemplation de la présence de Dieu, la communion à Dieu ; et enfin, la redescente dans la plaine, dans le quotidien, dans la banalité de l’instant. Cette succession constitue la trame de notre existence selon que notre vie dans l’Eglise suit ce rythme comme une sorte de respiration liturgique et plus particulièrement lorsque nous nous préparons à la Divine Eucharistie. La Transfiguration a, en ce sens, un caractère eschatologique ; elle est, selon les mots de saint Basile, l’inauguration de la glorieuse parousie, du second Avènement du Christ.

Venez, gravissons la montagne du Seigneur jusque dans la maison de notre Dieu et contemplons la gloire de la Transfiguration, gloire que tient du Père le Fils unique de Dieu ; à sa lumière prenons la lumière ; puis, élevés par l’Esprit, nous chanterons dans tous les siècles la consubstantielle Trinité ( doxastikon de la litie ). Ainsi, d’ « abord nous montons, nous escaladons, nous gravissons le chemin ardu pour arriver aux pieds du Seigneur. Puis nous communions dans la vision de Dieu, dans la certitude de sa présence dans nos cœurs. Enfin, nous redescendons au bas de la montagne, pour y retrouver nos frères et sœurs et le monde entier qui ignore Dieu. Notre monde, en proie aux forces sataniques, livré au péché et aux ténèbres. Tout est lié. Si vraiment nous parvenons à entrer dans la plénitude de la Transfiguration, ce n’est pas pour la garder jalousement pour nous, pour notre propre rassasiement, pour notre propre satisfaction ni notre propre béatitude. C’est pour nous remplir de Dieu, nous remplir tellement de sa présence, de sa grâce, de son Esprit, de cet Esprit qui nous brûle comme un feu car l’Esprit Saint est feu ;… le feu qui ne se consume pas ou plutôt qui consume seulement nos impuretés et qui illumine et qui console et qui réjouit et qui fortifie les cœurs … Pour être les témoins de la grâce de Dieu dans le monde » (4).

Reste le plus important à commenter : le thème de la lumière du Thabor. Qu’est-ce que cette lumière qui irradie du Christ sur la montagne et les apôtres ? C’est, répondent les Pères de l’Eglise, la manifestation de la gloire de Dieu. « La lumière inaccessible et sans déclin qui a brillé sur le mont Thabor…est l’énergie divine. Comme telle, elle est la lumière une de la Sainte Trinité », écrit le Père Sophrony, un grand spirituel du XXe siècle.

Mais encore ? En ce jour sur le Thabor, le Christ, lumière qui a précédé le soleil, révèle mystiquement l’image de la Trinité, chantons-nous au cours des vêpres de la fête. Tout en étant trinitaire, la gloire de la Transfiguration est de même plus spécifiquement christique. La lumière incréée qui rayonne du Seigneur Jésus le révèle comme « vrai Dieu de vrai Dieu…, consubstantiel au Père », selon la formule du Credo :Lumière immuable, ô Verbe, proclame l’exapostilaire de la fête, Lumière du Père inengendré, dans ta lumière en ce jour au Thabor nous avons vu la lumière du Père, la lumière de l’Esprit qui éclaire le monde et ailleurs, dans laudes, …la voix du Père clairement te proclama son Fils bien-aimé partageant même trône et consubstantiel…Ce qui fera dire à Saint Jean Damascène : « le Christ a été transfiguré non pas en assumant ce qu’il n’était pas, mais en manifestant à ses disciples ce qu’il était, ouvrant leurs yeux ». Et saint André de Crète d’ajouter : « A cet instant, le Christ n’est pas devenu plus radieux ou plus exalté. Loin de là : il est resté ce qu’il était avant ». Aussi, selon Paul Evdokimov, « le récit évangélique ne parle pas de la transfiguration du Seigneur, mais de celle des apôtres ». La Transfiguration au Thabor ne fut pas celle du Christ, disent les Pères de l’Eglise, mais celle des apôtres par l’Esprit Saint.

Avant d’aller plus loin dans notre propos, il convient de préciser « qu’il n’y a pas de juxtaposition de l’humain et du divin en Christ, mais il y a irradiation de la divinité dans l’humanité du Christ, et cette humanité du Christ, qui nous englobe tous, nous communions plus directement avec elle dans les sacrements, c’est-à-dire, précise Olivier Clément, essentiellement dans le baptême et l’eucharistie (5). C’est une humanité déifiée et donc déifiante, la déification ne signifiant pas une évacuation de l’humain qui serait remplacé par le divin, mais justement une transfiguration, un accomplissement, une plénitude du divin : l’humanité du Christ est pénétrée, transfigurée, par la gloire dont l’imprègne l’Esprit Saint ; c’est un sôma pneumatikon, un «corps spirituel comme dit Paul, c’est-à-dire un corps pénétré par l’Esprit, par la vie divine, par le feu divin ; non pas un corps dématérialisé mais au contraire un corps pleinement vivifié. De la même manière, par le mystère de l’Eglise, la chair de la terre, assimilée par l’Esprit au corps glorieux du Christ, devient – selon Grégoire Palamas – pour les chrétiens une source intarissable de sanctification ».

La Transfiguration n’a pas été un phénomène circonscrit dans le temps et l’espace. Le Christ n’a pas changé à ce moment-là : ce sont les apôtres qui ont reçu pour un moment la faculté de voir le Christ tel qu’il était dans sa réalité la plus profonde, afin qu’ils comprennent la signification véritable de la Croix, disent les textes liturgiques et le texte de l’Evangile : Jésus s’entretenait avec Moïse et Elie de sa Passion. La gloire vient par la Croix et la Croix sera alors l’engloutissement de la mort dans la lumière.

C’est donc parce que les Apôtres ont changé qu’ils ont pu voir le changement, la transfiguration dans la forme divine du Christ ; non pas son essence divine, qui est inatteignable et que par conséquent ils n’auraient pas pu supporter mais ses énergies - en quelque sorte les rayons du soleil - par lesquelles, dans son amour infini, il sort éternellement de lui-même pour se rendre connaissable et visible. Par la lumière de Dieu les apôtres se sont trouvés pénétrés, illuminés ; ils ont pu se voir, voir Dieu et resplendir à leur tour puisque Dieu, selon Grégoire Palamas, s’est rendu visible non seulement à leur intellect (nous ) mais aussi à leurs sens corporels qui ont été « changés par la puissance de l’Esprit divin ». Accessible aux sens et à l’intellect, la lumière divine « transcende en même temps toutes les dimensions de notre condition de créatures, nos sens et notre intellect … L’homme peut donc contempler, avec ses yeux de chair transformés, la lumière du Christ, comme les disciples ont pu, de leurs yeux transfigurés, contempler la gloire du Christ sur le Mont Thabor » (6). Tout comme les apôtres il nous est possible à nous aussi de voir Dieu avec les sens du corps, non pas les sens ordinaires mais, redisons-le à nouveau, changés par la puissance de l’Esprit divin. Changement contenu, toujours selon Grégoire Palamas, dans « l’assomption même de notre nature par l’union avec le Verbe de Dieu ». C’est dans la mesure où nous sommes en Christ que l’humanité du Christ pénétrée par la lumière de l’Esprit se communique à notre humanité.

Ainsi, pour Grégoire Palamas, la lumière divine est une donnée pour l’expérience mystique ; c’est le caractère visible de la Divinité, des énergies dans lesquelles Dieu se communique et se révèle à ceux qui ont purifié leurs cœurs.

Palamas en effet s’est trouvé face au problème suivant : comment l’homme peut connaître Dieu tout en reconnaissant en même temps que Dieu est par nature inconnaissable ? Pour en rendre raison, il explique que Dieu est tout entier essence et tout entier énergie, imparticipable dans son essence mais en même temps participable dans ses énergies. L’énergie divine c’est donc le mode existentiel de Dieu dans lequel celui-ci se manifeste et se communique. L’énergie divine, c’est Dieu en tant qu’il sort de lui-même.

Pour Olivier Clément, il y a ici antinomie (7): « Dieu tout entier se manifeste et Dieu tout entier ne se manifeste pas ; tout entier il est conçu et tout entier il est inconcevable pour l’intelligence ; tout entier il est participé et tout entier il est imparticipable. Il y a participation à la vie divine et en même temps il y a transcendance totale et inaccessible de Dieu. Voilà ce que va tenter de cerner cette distinction de la suressence inaccessible et des énergies participables. Ce n’est pas une séparation. Cela ne veut pas dire … qu’en Dieu il y a une frontière infranchissable : d’un côté l’essence, de l’autre les énergies. Cela désignerait plutôt deux modes d’existence de Dieu : d’une part, Dieu dans son altérité inobjectivable, dans la profondeur inaccessible de son existence personnelle, qui est amour inépuisable, unitrinité, et d’autre part Dieu dans le don total qu’il fait de lui-même, dans la toute présence qu’il nous donne. Cette distinction ne met pas en cause l’unité de Dieu…Il ne faut pas dire que tout cela – l’essence et les énergies – est une seule chose, mais que tout cela appartient à un seul Dieu vivant… »

« L’homme a été créé en vue de la déification. Mais l’homme en tant que créature possède aussi sa consistance propre, il n’est pas de nature divine. Pour décrire le mystère de cette union de la personne humaine avec son Créateur, Palamas a écarté l’idée d’une union selon l’essence (kat’ousian ) qui s’applique seulement aux personnes trinitaires entre elles, tout comme celle d’une union selon l’hypostase ou la personne ((kath’ypostasin ) qui ne s’applique qu’à l’union des natures divine et humaine dans la personne du Christ. Le seul mode d’union avec Dieu possible pour la nature humaine est celui qui s’exerce selon la grâce (kata harin ), c’est-à-dire selon l’énergie, cette énergie divine étant répandue à travers l’Eglise par l’Esprit Saint. On voit en quoi l’Esprit joue un rôle éminent dans cette doctrine inséparablement théologique et spirituelle… » C’est seulement ainsi que l’homme deviendra alors de plus en plus homme à mesure qu’il passera de l’ auto-nomie de la déchéance à la théo-nomie libératrice, restaurant la communion perdue avec Dieu (8).

« Celui qui participe à l’énergie divine…devient lui-même, en quelque sorte, lumière ; il est uni à la lumière et avec la lumière il voit en pleine conscience tout ce qui reste caché à ceux qui n’ont pas cette grâce ; il surpasse ainsi non seulement les sens corporels, mais aussi tout ce qui peut être connu ( par l’intelligence ) car les cœurs purs voient Dieu (…) qui, étant la lumière habite en eux et se révèle à ceux qui l’aiment, à ses bien-aimés » (9). L’union à Dieu, la vision lumineuse est pour l’homme à la fois pleinement objective, pleinement consciente, pleinement personnelle parce que tout être humain porte en lui l’image du Créateur, de sa participation libre à la vie divine. « L’homme, écrit Cyrille d’Alexandrie, reçut dès l’origine le contrôle de ses désirs et pouvait suivre librement les inclinations de son choix parce que la Déité, dont il est l’image, est libre ». Ainsi, cette union ne se résout jamais en une intégration de la personne humaine dans l’Infini divin ; elle est au contraire l’accomplissement de sa destinée libre et personnelle. De là également l’insistance des spirituels byzantins sur la nécessité d’une rencontre personnelle avec le Christ, lieu où, par excellence, ont convergé une fois pour toutes l’expérience de l’homme par Dieu et celle de Dieu par l’homme. « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » proclame saint Paul.

La théologie de la lumière est donc inhérente à la spiritualité orthodoxe : l’une est impossible sans l’autre. Derrière cette doctrine, on trouve l’idée fondamentale de l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, la Sainte Trinité. Le thème constant de saint Jean l’Evangéliste est l’union personnelle et organique entre Dieu et l’homme ; pour Saint Paul, nous venons de le voir, la vie chrétienne est avant tout vie en Christ. Le mystère de la Rédemption signifie donc la récapitulation de notre nature par le Christ, Nouvel Adam et dans le Christ. Le mystère de la Pentecôte nous rappelle que l’œuvre de notre déification s’accomplit en nous par le Saint Esprit, Donateur de la grâce, celle-ci n’étant pas considérée par les Pères grecs comme un effet créé ; elle est l’énergie même de la Divinité se communiquant dans l’Esprit Saint. « Tu es devenue belle, mon âme, en t’approchant de ma lumière ; ton approche a attiré sur toi la participation de Ma beauté. S’étant approchée de la lumière, écrit Grégoire de Nysse, l’âme devient lumière ». La double économie du Verbe et du Paraclet a pour but l’union des êtres créés avec Dieu. Ici cependant, Créateur et créature ne fusionnent pas en un seul être ; dans la théologie mystique orthodoxe, l’homme ne perd jamais sa propre intégrité. Même déifié il reste distinct mais non séparé de Dieu : l’homme déifié ne perd pas son libre arbitre mais c’est tout aussi librement, par amour, qu’il se conforme à la volonté de Dieu. L’homme ne devient pas Dieu par nature, mais il est seulement créé dieu, un dieu par grâce. L’Eglise Orthodoxe écarte de cette façon toute forme de panthéisme.

Pour saint Syméon le Nouveau Théologien (10) l’expérience de la lumière, qui est la vie spirituelle consciente ( gnosis ), révèle la présence de la grâce acquise par la personne. « Nous ne parlons pas des choses que nous ignorons, dit-il, mais de ce qui nous est connu nous rendons témoignage. Car la lumière brille déjà dans les ténèbres, dans la nuit et dans le jour, dans nos cœurs et dans nos esprits. Elle nous illumine, cette lumière sans déclin, sans changement, inaltérable, jamais éclipsée ; elle parle, elle agit, elle vit et elle vivifie, elle transforme en lumière ceux qu’elle illumine. Dieu est lumière et ceux qu’il rend dignes de le voir le voient comme lumière ; ceux qui l’ont reçu, l’ont reçu comme lumière. Car la lumière de sa gloire précède sa Face et il est impossible qu’Il apparaisse autrement que dans la lumière. Ceux qui n’ont pas vu cette lumière n’ont pas vu Dieu car Dieu est lumière. Ceux qui n’ont pas reçu cette lumière n’ont pas encore reçu la grâce car en recevant la grâce, on reçoit la lumière divine et Dieu… »

La fête de la Transfiguration nous rappelle ainsi que le mystère de la déification de l’homme ne peut se réaliser qu’à travers l’illumination de tout l’être, par laquelle Dieu se révèle. Ce n’est pas un état passager qui ravit, qui arrache pour un moment l’être humain à son expérience habituelle. C’est une vie pleinement consciente dans la lumière divine, dans la communion incessante avec Dieu.

Dieu en s’incarnant n’a pas seulement sanctifié l’humanité mais aussi le monde entier. Et le monde est inexorablement lié à l’homme comme « le lieu de Dieu » où se découvre la gloire de la Trinité à la racine même des choses. Pour cette raison, la vocation de l’homme consiste, dans sa liberté personnelle, à transcender l’univers non pas pour l’abandonner mais pour le contenir, lui dire son sens, lui permettre de correspondre à sa secrète sacramentalité, le « cultiver », lui parfaire sa beauté, bref le transfigurer et non pas le défigurer. La Bible, ne l’oublions pas, présente le monde comme un matériau qui doit aider l’homme à prendre historiquement conscience de sa liberté offerte par Dieu. C’est dans le monde que l’homme exprime sa liberté et qu’il se présente comme une existence personnelle devant Dieu (11). La conséquence en est que l’homme ne peut faire transparaître Dieu en soi-même sans faire transparaître Dieu dans le monde ou sans se faire transparent comme image de Dieu dans le monde.

Ainsi l’homme représente pour l’univers l’espoir de recevoir la grâce et de s’unir à Dieu car il n ’y a pas de discontinuité entre la chair du monde et celle de l’homme, l’univers est englobé dans la nature humaine. C’est aussi le risque de la déchéance et de l’échec dès lors que, détourné de Dieu, l’homme ne verra des choses que l’apparence, « la figure qui passe » ( 1 Cor 7,31 ) et leur donnera en conséquence un « faux nom ». Tout ce qui se passe en l’homme a bien une signification universelle et s’imprime sur l’univers. La révélation biblique nous place devant un anthropocentrisme résolu, « non pas physique mais spirituel puisque le destin de la personne humaine détermine le destin du cosmos » (12). L’univers ne connaît pas l’homme, mais l’homme connaît l’univers. L’homme a besoin de l’univers, mais l’univers a surtout besoin de l’homme. Autrement dit : l’homme se présente comme l’axe spirituel de tout le créé, de tous ses plans, de tous ses modes parce qu’il est le résumé de l’univers ( microcosme ) et l’image de Dieu ( microtheos ) et parce qu’enfin Dieu s’est fait homme pour s’unir au cosmos tout entier.

Les textes patristiques soutiennent très fréquemment l’idée que l’homme est un être de raison (logikos ) à cause précisément de sa création à l’image même de Dieu. C’est ce qu’affirme entre autres avec netteté saint Athanase le Grand lorsqu’il traite de ce sujet. De même nous pouvons comprendre que l’homme est créateur car il est à l’image par excellence de son Créateur. Il est aussi souverain car le Christ, à l’image duquel il a été créé, est le Seigneur et le Roi qui domine l’univers. Il est libre, car il est à l’image de la liberté absolue. Il est enfin responsable pour toute la création comme il en est et la conscience et par-dessus tout le prêtre puisqu’il a pour modèle le Christ, Grand Prêtre. Mais il ne suffit pas de dire que l’homme est microcosme parce qu’il récapitule en lui tout l’univers. Sa vraie grandeur réside dans le fait qu’il est « appelé à être Dieu », à devenir « Eglise mystique » puisqu’il est la jointure entre le divin et le terrestre et que de lui diffuse la grâce sur toute la création (13). C’est dire que la situation du cosmos, sa transparence ou son opacité, sa libération en Dieu ou son asservissement à la corruption et à la mort dépendent de l’attitude fondamentale de l’homme, de sa transparence ou de son opacité à la lumière divine et à la présence du prochain. C’est la capacité de communion de l’homme qui conditionne l’état de l’univers. Du moins initialement et maintenant en Christ, dans son Eglise.

« La Transfiguration est quelque chose qui concerne la cosmologie, qui concerne notre sentiment même de l’être des choses. L’être des choses est potentiellement sacramentel. Il y a une potentialité sacramentelle dans la matière, qui s’exprime dans la Transfiguration : le monde a été créé pour être transfiguré. Cette transfiguration, c’est l’homme qui doit l’accomplir ; en Christ qui est l’homme parfait, elle est accomplie mais elle est secrète, elle est enfouie, cachée dans la détresse de l’histoire, et le monde reste figé dans son opacité, par le péché et le refus des hommes. C’est pourquoi la création tout entière gémit dans les douleurs de l’enfantement du nouveau ciel et de la nouvelle terre. Il s’agit de faire monter à la surface du monde l’incandescence secrète. L’image employée ici par saint Maxime le Confesseur est justement l’image du buisson ardent. Le monde en Christ est secrètement, liturgiquement, sacramentellement, buisson ardent, et il s’agit – c’est cela la sanctification – de faire transparaître, à travers les visages et les regards, cette incandescence secrète » (14).

La Transfiguration devient ainsi la clef de l’histoire véritable, qui est l’histoire de la lumière, qui est l’histoire du feu, ce feu toujours présent mais qui a besoin pour tout embraser que des hommes se laissent consumer puisque le cœur de l’homme, quand il est touché par la lumière divine, devient le cœur du monde et communique la lumière, découvre les choses et les êtres dans leur vérité christique, c’est-à-dire dans la lumière de la Transfiguration : Selon Grégoire Palamas, « l’homme authentique, quand il prend comme chemin la lumière, s’élève ou plutôt est élevé sur les cimes éternelles ; il commence à contempler les réalités qui sont au-delà du monde, mais sans être séparé de la matière qui l’accompagne dès le début, car il ne s’élève pas sur les ailes imaginaires de son raisonnement, mais réellement, par la puissance indicible de l’Esprit » (15).

En fait, ce qu’il nous faut témoigner, c’est que le christianisme est la religion de la personne, de la communion, de la liberté, de la transfiguration non seulement de chaque être mais aussi de tout le cosmos. Nous ne sommes pas orphelins dans la prison indéfinie du monde : Dieu est la source d’une vie plus forte que la mort, la source de la joie qui vient à nous dans un immense mouvement d’incarnation : l’humain et le divin enfin s’unissent sans se confondre, le Christ est ressuscité. Toute notre existence est désormais déchiffrée à partir de la lumière qui jaillit du tombeau vide. Le néant n’existe pas : notre vérité d’homme, dès ici-bas, c’est bien la résurrection.

Aussi, pour celui qui acquiert l’amour, « les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà » ( Jn 1,8 ). La lumière divine apparaît ici-bas dans le monde, dans le temps. Elle se révèle dans l’histoire mais elle n’est pas de ce monde, c’est le commencement de la parousie dans les âmes saintes et sanctifiés, prémices de la manifestation finale lorsque Dieu apparaîtra dans sa lumière inaccessible à tous ceux qui demeurent dans les ténèbres des passions, à ceux qui vivent attachés aux biens périssables. A ceux-là, ce jour apparaîtra soudain, inattendu, comme le feu que l’on ne peut supporter. Ceux par contre qui marchent dans la lumière ne connaîtront pas le Jour du Seigneur, car ils sont toujours avec Dieu, en Dieu.

+Stephanos, Métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie.

BIBLIOGRAPHIE :

( 1) : Patriarche Œcuménique BARTHOLOMEE: « La Transfiguration exige la metanoïa », in SOP n° 306, Paris – mars 2006, pp.23 -25.
( 2) : P.B.PASCHOS : « La Théologie de la Transfiguration « in EROS ORTHODOXIAS ( en grec ), Ed. Apostoliki Diaconia de l’Eglise de Grèce, Athènes 1978, pp. 51 – 57.
( 3) : Ev.Kallistos WARE : « La Transfiguration du Christ et la souffrance du monde », in SOP n° 294, Paris – janvier 2005, pp. 20-26.
( 4) : Boris BOBRINSKOY : « La Transfiguration » , Homélie. Bussy-en-Othe, 19 août 1995.
( 5) : Olivier CLEMENT : « Saint Grégoire Palamas et la Théologie de la Transfiguration », supplément au SOP n° 131, Paris septembre-octobre 1988, pp. 1 - 17.
( 6) : Michel STAVROU : « La transfiguration du corps et du cosmos dans la théologie byzantine », in SOP n° 247, Paris – avril 2000, pp. 24 – 28.
( 7) : Olivier Clément, loc.cit.
( 8) : Michel Stavrou, loc.cit.
( 9): Grégoire PALAMAS : « Sermon pour la fête de la Présentation de la Mère de Dieu », éd. Sophocles, 176-177.
(10) : Syméon le Nouveau Théologien : Homélie LXXIX.
(11) :Constantin GREGORIADIS : « Le Monde en tant que création et la révolte de l’Humanisme autonome » in CONTACTS n° 57, Paris 1967, pp. 75 – 78.
(12) : Olivier CLEMENT : a) « Questions sur l’Homme », STOCK, Paris 1972 ;
b) « La Résurrection chez Berdiaev », CONTACTS n° 78-79, p.213
(13) : a) Panayotis NELLAS : « Théologie de l’image. Essai d’anthropologie orthodoxe » in CONTACTS n° 84, Paris 1973, pp.261-268.
b) Athanase le Grand : « Incarnation du Verbe »,3, PG 25,101 B ; 4, PG 25, 104 CD
c) R.BERNARD : « L’Image de Dieu d’après saint Athanase », Aubier, Paris 1952, pp. 2 et 91 – 126.
d) Vladimir LOSSKY : « Théologie mystique de l’Eglise d’Orient », Aubier, Paris, 1990, pp. 109 – 129.
e) Nicolas CABASILAS : « La Vie en Christ », 3,PG 150, 572 B.
(14) : Olivier Clément, loc.cit.
(15) : Olivier Clément, loc.cit.

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Hymne Occidentale des 1ères
Vêpres de la Transfiguration:
 
Quicúmque Christum quæritis,
Oculos in altum tóllite :
Illic licébit vísere
Signum perénnis glóriæ.

Illústre quiddam cérnimus,
Quod nésciat finem pati,
Sublíme, celsum, intérminum,
Antíquius cælo et chao.

Hic ille Rex est Géntium
Populíque Rex iudáici,
Promíssus Abrahæ patri
Eiúsque in ævum sémini.

Hunc, et prophétis téstibus
Iisdémque signatóribus,
Testátor et Pater iubet
Audíre nos et crédere.

Iesu, tibi sit glória,
Qui te revélas párvulis,
Cum Patre, et almo Spíritu,
In sempitérna sæcula.
Amen.
Vous tous qui cherchez le Christ,
portez en haut vos regards :
là, vous pourrez contempler
l’image de la gloire éternelle.

Nous voyons quelque chose de radieux,
qui ne saurait souffrir de fin,
sublime, incomparable, infini,
antérieur au ciel et au chaos.

C’est Lui, le Roi des Nations,
le Roi du peuple juif,
promis au père Abraham
et à sa postérité, pour toujours.

Les Prophètes l’ont annoncé
et en même temps dépeint,
son Père lui rend aussi témoignage,
et nous ordonne d’écouter et de croire.

O Jésus, à vous soit la gloire,
qui vous révélez aux petits,
avec le Père et l’Esprit vivifiant,
dans les siècles éternels.
Amen.

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

 

« Regardez ce Jésus brillant comme un soleil, c'est un rayon de la béatitude qui vous est promise, 

 

vous serez un jour rayonnant comme cela.

 

Ô jour ! ô bonheur éternel ! quand y serai-je ?...

Écoutez les Apôtres, comme ils se sentent épris d'un singulier contentement à la vue de ce spectacle ; ce sont les consolations et les secours que notre bon Jésus nous donne dès cette vie.

Voyez Moïse et Élie à ses côtés qui le contemplent. Tous deux avaient instamment demandé de voir Dieu, et cette grâce leur est accordée, pour vous faire espérer et attendre que rien ne vous sera refusé, de ce que vous demanderez raisonnablement pour votre bien spirituel et éternel.

 

Car, que vous refuserait celui qui se donne lui-même pour toujours, ou s'il vous refuse quelque chose, qu'avez-vous besoin de cette chose, ayant Dieu qui est tout.

Mais ! ô mon Dieu, je crains à cette parole que j'entends de votre bouche : Écoutez-le.

Car Il me semble que je n'écoute point ce Fils bien-aimé, et cependant il n'y a d'espérance d'être jamais bienheureux, qu'en l'écoutant et en lui obéissant...

Mon fils, la crainte est bonne, pourvu qu'elle soit efficace, et qu'elle te porte à faire ce que tu dois, de peur qu'en y manquant tu ne viennes à être exclus de ton espérance ; et même quoi que tu fasses, il est toujours bon de craindre que tu n'en fasses pas assez, afin que ton espérance soit bien réglée entre le désespoir et la présomption... »

Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Transfiguration de Notre-Seigneur, Deuxième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868. (1ère édition : 1645)

De même que le médicament le plus amer

 

chasse ce qui est toxique,

 

ainsi donc la prière jointe au jeûne chasse

 

les mauvaises pensées.

 

 

Assim como o remédio mais amargo

caça, que é tóxico,

e, portanto, a oração anexado ao jejum de caça

maus pensamentos.

 

 

Just as the most bitter medicine drives out

 

poisonous creatures so prayer joined to fasting

 

drives evil thoughts away.

 

(Amma Syncletica, Apophtegmes des Pères du Désert)

QUI EST LE PLUS RICHE ?...



​Un jour, un père riche a emmené son fils en voyage dans un village pour lui montrer à quoi ressemble la vie des pauvres.

Ils passaient jour et nuit dans la ferme d’une famille pauvre.

Après leur retour du voyage, le père a demandé à son fils comment il aimait le voyage.

« C’était génial, papa », répondit le fils. 

« Alors, qu’avez-vous appris du voyage ? » demanda le père. 

Le fils a répondu : « J’ai vu que nous avions un chien, et ils en avaient quatre.

Nous avons une piscine dans notre jardin, et ils ont un ruisseau et une mer sans limites.

Nous avons des lanternes dans notre jardin la nuit, et elles ont les étoiles. 

Le père du garçon était sans voix quand il a entendu la réponse du garçon.

Puis son fils a ajouté : « Merci papa de m’avoir montré à quel point les gens peuvent être riches. »

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Chercher la présence de Dieu...
Cherchez et vous trouverez

De toutes mes forces, celles que tu m’as données,
Je T’ai cherché,
Désirant voir ce que j’ai cru.
Et j’ai lutté, et j’ai souffert.
 
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Mon unique espoir,
Accorde-moi de n’être jamais las de Te chercher,
Qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage.
 
Toi qui m’as donné de Te trouver,
Donne-moi le courage de Te chercher
Et d’espérer Te trouver toujours davantage.
 
Devant Toi ma solidité : garde-la.
Devant Toi ma fragilité : guéris-la.
Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore.
 
Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi.
De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi.
 
Accorde-moi de ne pas T’oublier,
Accorde-moi de Te comprendre.
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Accorde-moi de T’aimer.

 

Saint Augustin

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Hilaire

(v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église . Commentaire de l'évangile de Matthieu, 15 ; SC 258 (trad. SC p. 39 rev.) 
 

 

« Ma fille est tourmentée par un démon »

 

 

      Cette Cananéenne païenne n'a plus besoin elle-même de guérison, puisqu'elle confesse le Christ comme Seigneur et Fils de David, mais elle demande du secours pour sa fille, c'est-à-dire pour la foule païenne prisonnière de la domination d'esprits impurs.

Le Seigneur se tait, gardant par son silence le privilège du salut à Israël...

Portant en lui le mystère de la volonté du Père, il répond qu'il a été envoyé aux brebis perdues d'Israël, pour que ce soit d'une clarté évidente que la fille de la Cananéenne est le symbole de l'Église...

Il ne s'agit pas que le salut ne soit pas donné aussi aux païens, mais le Seigneur était venu « pour les siens et chez lui » (Jn 1,11), et il attendait les prémices de la foi de ce peuple dont il était sorti, les autres devant être sauvés ensuite par la prédication des apôtres... 


      Et pour que nous comprenions que le silence du Seigneur provient de la considération du temps et non d'un obstacle mis par sa volonté, il ajoute :

« Femme, ta foi est grande ! »

Il voulait dire que cette femme, déjà certaine de son salut, avait foi – ce qui est mieux encore - dans le rassemblement des païens, à l'heure qui approche où, par leur foi, ils seront libérés comme la jeune fille de toute forme de domination des esprits impurs.

Et la confirmation de cela arrive : en effet, après la préfiguration du peuple des païens dans la fille de la Cananéenne, des hommes prisonniers de maladies d'espèces diverses sont présentés au Seigneur par des foules sur la montagne (Mt 15,30).

Ce sont des hommes incroyants, c'est-à-dire malades, qui sont amenés par des croyants à l'adoration et au prosternement et à qui le salut est rendu en vue de saisir, étudier, louer et suivre Dieu.

 

 
Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

 

 

Par Saint Jean de Damas (v. 675-749),

moine, théologien, docteur de l'Église .Homélie sur la Transfiguration du Seigneur, 16-18 ; PG 96, 572 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 503) 

19.Transfiguration

« Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui »

 

« Une nuée lumineuse les couvrit de son ombre » et les disciples ont été saisis d'une grande crainte en voyant Jésus le Sauveur, avec Moïse et Élie, dans la nuée.

Jadis, il est vrai, quand Moïse a vu Dieu, il est entré dans la nuée divine (Ex 24,18), donnant ainsi à comprendre que la Loi était une ombre.

Écoute ce que dit saint Paul :

-« La Loi, en effet, n'avait que l'ombre des biens à venir, non la réalité même » (He 10,1). 

Israël, en ce temps-là, « n'avait pas pu fixer les yeux sur la gloire passagère du visage de Moïse » (2Co 3,7).

« Mais nous, le visage découvert, nous reflétons la gloire du Seigneur et nous sommes transformés d'une gloire en une gloire plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit » (v. 18).

C'est pourquoi la nuée qui a couvert les disciples de son ombre n'était pas remplie de ténèbres mais de lumière.

En effet, « le mystère resté caché depuis les siècles et les générations a été révélé » (Col 1,26) et la gloire perpétuelle et éternelle est manifestée.

Voilà pourquoi Moïse et Élie, aux côtés du Sauveur, personnifiaient la Loi et les prophètes.

Celui qu'annonçaient la Loi et les prophètes, c'est, en vérité, Jésus, le dispensateur de la vie. 

Moïse représente aussi l'assemblée des saints qui se sont endormis jadis (Dt 34,5) et Élie, celle des vivants (2R 2,11), car Jésus transfiguré est le Seigneur des vivants et des morts.

Et Moïse est enfin entré dans la Terre promise, car c'est Jésus qui y conduit.

Autrefois, Moïse avait vu de loin seulement l'héritage promis (Dt 34,4) ; aujourd'hui il le voit clairement.

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

 

Par Léon le Grand 

(?-440-461), pape de Rome et docteur de l'Église latine. Sermon 51, 2-6 ; SC 74 bis (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 209 rev.) 
 

« La gloire qui doit se révéler en nous »

 

« Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère » et, les ayant amenés sur une haute montagne, il leur manifesta l'éclat de sa gloire. 

Car, même s'ils avaient compris que la majesté de Dieu résidait en lui, ils ignoraient que son corps, qui voilait sa divinité, avait part à la puissance de Dieu. 

Voilà pourquoi le Seigneur avait promis expressément, peu de jours auparavant, que parmi ses disciples « quelques-uns ici présents ne goûteront pas la mort avant de voir le Fils de l'homme venir dans son Royaume » (Mt 16,28), c'est-à-dire dans l'éclat royal qui convenait spécialement à la nature humaine qu'il avait prise. 

Cette transfiguration avait d'abord pour but d'enlever du cœur des disciples le scandale de la croix, pour que l'humilité de la Passion volontairement subie ne trouble pas la foi de ceux qui auraient vu la grandeur de la dignité cachée. 

Mais, par une même prévoyance, la transfiguration établissait dans l'Église de Jésus l'espérance destinée à la soutenir, en sorte que les membres du Corps du Christ comprennent quel changement s'opérerait un jour en eux, puisqu'ils étaient appelés à participer à la gloire qu'ils avaient vu resplendir dans leur Chef, dans leur tête. 

À ce sujet, le Seigneur lui-même avait dit, parlant de la majesté de son avènement : 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). 

Et l'apôtre Paul affirme la même chose quand il dit : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). 

Et dans un autre passage :

« Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ; quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,3-4). 

Par Léon le Grand 

(?-440-461), pape de Rome et docteur de l'Église latine. Sermon 51, 2-6 ; SC 74 bis (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 209 rev.) 
 

« La gloire qui doit se révéler en nous »

 

« Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère » et, les ayant amenés sur une haute montagne, il leur manifesta l'éclat de sa gloire. 

Car, même s'ils avaient compris que la majesté de Dieu résidait en lui, ils ignoraient que son corps, qui voilait sa divinité, avait part à la puissance de Dieu. 

Voilà pourquoi le Seigneur avait promis expressément, peu de jours auparavant, que parmi ses disciples « quelques-uns ici présents ne goûteront pas la mort avant de voir le Fils de l'homme venir dans son Royaume » (Mt 16,28), c'est-à-dire dans l'éclat royal qui convenait spécialement à la nature humaine qu'il avait prise. 

Cette transfiguration avait d'abord pour but d'enlever du cœur des disciples le scandale de la croix, pour que l'humilité de la Passion volontairement subie ne trouble pas la foi de ceux qui auraient vu la grandeur de la dignité cachée. 

Mais, par une même prévoyance, la transfiguration établissait dans l'Église de Jésus l'espérance destinée à la soutenir, en sorte que les membres du Corps du Christ comprennent quel changement s'opérerait un jour en eux, puisqu'ils étaient appelés à participer à la gloire qu'ils avaient vu resplendir dans leur Chef, dans leur tête. 

À ce sujet, le Seigneur lui-même avait dit, parlant de la majesté de son avènement : 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). 

Et l'apôtre Paul affirme la même chose quand il dit : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). 

Et dans un autre passage :

« Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ; quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,3-4). 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

LE COIN DU CATHECHISME

 

ET DE LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

La-transfiguration-1.jpgLA TRANSFIGURATION (COLORIAGES):

 

Une semaine après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et ils gravirent la montagne pour prier en paix.

Jésus voulait manifester Sa gloire et la cohérence des projets du Père ("Ancienne et Nouvelle Alliance") avant d' affronter les terribles épreuves qu’il allait subir pour assumer notre Rédemption ( l'Oeuvre de notre Salut) .

Il pria longuement, tandis que ses trois disciples l’attendaient, assis un peu plus loin.

Comme l’heure avançait et que la chaleur devenait étouffante, ils sombrèrent dans un profond sommeil.

Mais, brusquement, quelque chose les réveilla.

Pierre, Jacques et Jean se frottèrent les yeux pour être sûrs qu’ils ne rêvaient pas. Là, devant eux, ils virent Jésus qui parlait avec deux hommes, un de chaque côté.

Mais Jésus était resplandissant de lumière, il était "transfiguré".

Son visage et ses vêtements étaient resplendissants. Dans les deux hommes, qui rayonnaient également d’une lumière éclatante, les Apôtres reconnurent Moïse et Élie.

Ils s’entretenaient de ce qui allait bientôt arriver à Jésus à Jérusalem. Émerveillés, les Apôtres ne pouvaient détacher leurs yeux des trois hommes baignés de cette lumière surnaturelle.

 La-transfiguration-2.jpgPuis Élie et Moïse disparurent.

Pierre était bouleversé, il voulait que cela dure toujours.

« Maître, s’écria-t-il, dressons trois tentes ici, pour toi, pour Moïse et pour Élie ! » Mais Pierre ne se rendait pas compte de ce qu’il disait.

A ce moment-là, une grande nuée enveloppa les trois Apôtres. Et, sortant des nuages, la voix de Dieu se fit entendre, qui disait :

« Celui-ci est mon Fils, que j’aime et que j’ai choisi. Écoutez-le ».

Puis le nuage disparut et, quand les Apôtres regardèrent en direction de Jésus, il était seul et son aspect était habituel.

Jésus les rejoignit et ils redescendirent de la montagne. Les Apôtres étaient encore sous le choc, mais Jésus leur dit :

« Ne racontez à personne ce que vous avez vu jusqu’à ce que je sois ressuscité des morts ».

Pierre, Jacques et Jean se demandaient ce que Jésus voulait dire.

Mais ils étaient sûrs d’une chose, c’est qu’ils avaient assisté à un évènement unique, exceptionnel, et que désormais ils devaient garder le secret...

Ils avaient juste entrevu la gloire de Dieu, qui n’est pas de ce monde.L'icône de la Transfiguration marque l'entrée du hoeur de nos Eglises Syriaques (Au dessus de la "Porte Royale" pour nous indiquer:

*l'Unité entre "Ancienne" et "nouvelle" Alliance,

*la gloire du Christ Premier né d'une multitude de frères, le Fils de Dieu par nature;

*notre appel à la "Divinisation par la Grace"...)

Transfiguration-01.jpgTransfiguration-02.jpgTransfiguration-04.jpgTransfiguration-05.jpgTransfiguration-06.jpgTransfiguration-07.jpgTransfiguration-08.jpg

 

 

 

 

Transfiguration-10.jpgTransfiguration-11.jpgTransfiguration-12.jpgTransfiguration-13.jpgTransfiguration-14.jpgTransfiguration-15.jpgTransfiguration-17.jpgTransfiguration-18.jpgTransfiguration-19.jpgTransfiguration-20.jpgTransfiguration-21.jpgTransfiguration 09Transfiguration-22.jpgTransfiguration-23.jpgTransfiguration-24.jpgTransfiguration-25.jpgTransfiguration-26.jpgTransfiguration-27.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Transfiguration-28.jpgTransfiguration-29.jpgTransfiguration-30.jpg

 

 

 

 

 

NOTRE-DAME DU PUY

Dès le Ve siècle, au Puy, Marie rend visible sa maternité divine

Dédié à Notre Dame de l'Annonciation, le sanctuaire du Puy-en-Velay (sud-ouest de la France) est l’un des plus anciens d'Europe.

L'abbé Chanai nous en raconte l'histoire. Au IIIème siècle, un 11 juillet du mois de juillet, la Vierge serait apparue à une veuve atteinte de fortes fièvres malignes.

Marie, mère de Dieu, demanda à la vieille femme de se rendre sur le Mont Anis, lieu sacré, encore appelé rocher Corneille, pour les païens bien avant la christianisation, et de s'allonger sur un dolmen.

La veuve en revient guérie. L'un des anges qui entouraient la Vierge lui aurait alors confié ce message : « La Reine du Ciel a choisi ce lieu pour en faire son domaine, y recevoir des prières et les exaucer ».

La vieille femme se rendit à Galabrum où s'était constituée une petite communauté chrétienne sous l'impulsion du prêtre Marcel, envoyé par Austremoine, l'évêque d'Arvernes pour y faire connaître la foi en Jésus-Christ.

Elle transmet le message de l'ange au chef de cette communauté, l'évêque Scutaire. Tous deux se rendent sur les lieux et découvre un cerf qui trace dans la neige tombée dans la nuit les limites du futur sanctuaire.

L'évêque fait aussitôt délimiter l'espace par des branches d'épineux. Le lendemain il les trouvent fleuries et embaumant fortement l'air.

Un premier sanctuaire est construit sur les fondations de l'ancien temple gallo-romain détruit au IVème siècle lorsque l'Empire Romain se rallia à la chrétienté, tout près du dolmen.

Le dolmen fut mit à l'intérieur de l'église, chose tout à fait exceptionnelle.

A l'intérieur on plaça une statue de la Vierge, qui prenait ainsi la place de l'ancienne divinité païenne vénérée en ce lieu. La consécration de cet oratoire eut lieu un 11 juillet, jour anniversaire de l'apparition et jour où l'on fête aujourd'hui sa dédicace.

Le Chanoine Fayard, historien local, imagine que la date du 11 juillet a pu être choisi pour la dédicace de l’église parce que jour anniversaire de l'apparition de la Vierge sur le dolmen.

Selon la tradition, l'origine du sanctuaire est contemporaine de la proclamation solennelle de la maternité divine de Marie par le concile d'Ephèse(431).

De cette première image de la Vierge vénérée sur le Mont Anis, il ne 
reste aucune trace ni copie exacte. On sait seulement qu'elle était en pierre et on suppose que sa forme se retrouve dans les enseignes de pèlerinages frappées au XIIIème  siècle.

On y voit une Vierge assise, couronnée et voilée, tenant son enfant sur le bras droit et un sceptre fleurdelisé dans la main droite. La plupart des statues de la Vierge des relais pèlerins de la région semblent en être des copies plus ou moins fidèles,   sous   le   nom,   souvent,   de   Notre-Dame-de-Bon-Secours.  

Elle aurait été remplacée, au  XIIIème siècle par une vierge en bois de cèdre, baptisée « Vierge Noire », don du Roi Louis XI, Saint Louis, venu en 
pèlerinage au Puy en 1254, au retour de la 7ème croisade.

Haute de 71cm, il s'agissait d'une statue de facture orientale, sans doute copte, elle fut brûlée en 1794 par les ultra-révolutionnaires de Louis Guyardin, envoyé de la Convention Nationale dans la Haute-Loire et resté célèbre pour son zèle anticlérical.

Cet acte eut lieu le jour de la Pentecôte, devenue celui de l'Être Suprême.

La statue visible aujourd'hui dans le chœur de la cathédrale est une réplique réalisée au XVIIème siècle par Philippe Kaeppelin à partir de documents du  XIIIème siècle. Elle provient de la chapelle Saint-Maurice-du-Refuge.  

Elle   fut   couronnée   sur   la   place   du   Breuil   par   l'évêque   du   Puy, monseigneur Auguste de Morlhon, au nom du pape Pie IX, le 8 juin 1856, à l'occasion du 62ème anniversaire de la destruction de la précédente effigie.

En ce sanctuaire, d'innombrables pèlerins (parmi lesquels des Papes, des rois, des saints...) ont été réconfortés par la Mère de Dieu. Spécialement à l'occasion des « Grands Pardons » ou « Jubilés ». Le 11 février 1856, le Pape Pie IX a honoré ce sanctuaire du titre de basilique. C'est une façon d'indiquer à tous l'importance, le rayonnement d'un lieu source pour la vie chrétienne.

Le Puy semble donc un lieu majeur choisi très tôt par Marie pour rendre visible et concrète en Europe sa maternité divine. La prière que nous aimons spécialement au Puy est l'Angélus où, trois fois par jour, avec Marie, nous accueillons dans la joie, la venue du Fils de Dieu parmi nous. Nous chantons aussi très souvent le Salve Regina.

 

Premier dimanche après la fête de la Transfiguration

  • Soirée :
    • Saint-Marc 4:21-34
  • Matin :
    • Saint Mathieu 13: 44-52
  • Avant Quadisha Qurbana
    • Deuteronome25: 13-16
    • Psaume 27
    • Ezéchiel 7:1-4
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Saint-Jacques 4: 7 :
    • 07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
    •  5: 6
    • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
    •  
    • Philippiens 4: 8-20 :

08 Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le en compte.

09 Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

10 J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur à voir maintenant refleurir vos bonnes dispositions pour moi : elles étaient bien vivantes, mais vous n’aviez pas occasion de les montrer.

11 Ce ne sont pas les privations qui me font parler ainsi, car j’ai appris à me contenter de ce que j’ai.

12 Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. J’ai été formé à tout et pour tout : à être rassasié et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations.

13 Je peux tout en celui qui me donne la force.

14 Cependant, vous avez bien fait de vous montrer solidaires quand j’étais dans la gêne.

15 Vous, les Philippiens, vous le savez : dans les premiers temps de l’annonce de l’Évangile, au moment où je quittais la Macédoine, je n’ai eu ma part dans les recettes et dépenses d’aucune Église, excepté la vôtre.

16 À Thessalonique déjà, vous m’avez envoyé, et même deux fois, ce dont j’avais besoin.

17 Je ne recherche pas les dons ; ce que je recherche, c’est le bénéfice qui s’ajoutera à votre compte.

18 J’ai d’ailleurs tout reçu, je suis dans l’abondance ; je suis comblé depuis qu’Épaphrodite m’a remis votre envoi : c’est comme une offrande d’agréable odeur, un sacrifice digne d’être accepté et de plaire à Dieu.

19 Et mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.

20 Gloire à Dieu notre Père pour les siècles des siècles. Amen.

    •  

    • Saint Mathieu 21: 28-32 :
  • 28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
  • 29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
  • 30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
  • 31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
  • 32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.

Prière en l’honneur de Sainte Philomène:

Sainte Philomène, glorieuse vierge et invincible martyre, vous qui avez enduré sans faiblir de nombreux et terribles tourments, et qui avez préféré répandre votre sang plutôt que de renier la Foi véritable et l’Amour du Christ notre divin Rédempteur, obtenez à ceux qui vous invoquent avec confiance une Foi plus vive, une Espérance plus ferme et une plus ardente Charité.

Daignez intercéder pour moi et me procurer aide et assistance dans les nécessités de cette vie. Je vous prie en particulier de m’obtenir la grâce de …… , si cette requête est conforme au bien de mon âme et contribue à la gloire de Dieu.

Je vous demande votre secours et l’appui de vos prières pour que, servant Notre-Seigneur Jésus-Christ avec toujours plus de fidélité en cette vie passagère, et soutenu par votre assistance à l’heure de la mort, je puisse, auprès de vous, de Notre-Dame et de tous les Saints, avoir le bonheur de Le contempler, de Le louer et de L’aimer pour toute l’éternité. Amîn.

(prière composée par Frère Maximilien-Marie, source: http://leblogdumesnil.unblog.fr )

 

Oraison :

Daignez Seigneur Jésus, nous faire trouver, dans la protection de sainte Philomène, les secours que réclame notre indigence, afin que nous recevions par son intercession, les grâces dont vous êtes la source et qui nous sont nécessaires pour arriver à la sainteté. Nous vous en supplions, ô Dieu qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit dans les siècles de siècles.

Amîn.

 

PÈLERINAGE A SAINTE PHILOMÈNE

Dimanche 13 AOÛT, (Vénération de sa Relique)

¤Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception

des fidèles*.


 

Adresse:

Paroisse Syro-Orthodoxe N-D Source de Toutes Grâces

MAISON NOTRE-DAME

66, Place Schoeneck, LE BOURG

16560 JAULDES.

Tel: 05.45.37.35.13

Courriel :asstradsyrfr@laposte.net

 

*Pour accompagnements spirituels, confessions, prières de délivrances ou d’exorcismes, prières de guérisons intérieures…


Mémoire de Sainte Philomène en ce même sanctuaire les 4èmes dimanches de chaque mois.

Sainte Philomène, qui êtes-vous ?
Le tombeau de cette vierge et martyre, inconnue jusqu'aux premières années du siècle dernier, fut providentiellement découvert aux catacombes, l'an 1802. Dieu a rendu célèbre par tant de miracles la découverte du corps de sainte Philomène; le culte de cette jeune Sainte s'est répandu dans tout l'univers avec une rapidité si merveilleuse; elle a reçu et reçoit de toutes parts des hommages si exceptionnels, qu'elle mérite d'être placée au premier rang parmi les vierges et martyres que vénère l'Église.
Le saint curé d'Ars l'appelait sa chère petite Sainte et faisait des merveilles par son invocation.
D'après les études fort sérieuses des savants, sainte Philomène aurait été une enfant du peuple, immolée au Ier siècle pour Jésus-Christ, à l'âge de douze ou treize ans. L'examen de ses ossements a permis d'apprécier son âge; la fiole de sang desséché trouvée dans sa tombe indique clairement son martyre; les instruments de supplice peints sur la plaque de terre cuite qui fermait le tombeau, les flèches, l'ancre, la torche, nous montrent quels genres de tortures elle a souffert; l'inscription: La paix soit avec toi, Philomène, nous fait connaître son nom vénéré.
C'est à bon droit que sainte Philomène a été appelée la Thaumaturge du XIXe siècle. Aucun Saint peut-être, dans ce siècle, n'a opéré tant de prodiges. On l'invoque dans tous les besoins; mais elle semble s'être déclarée surtout l'amie et la protectrice des petits enfants. De tous les miracles qu'elle a faits, le plus grand est l'explosion de confiance et d'amour qu'elle a excitée en toute l'Église.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Les problèmes relationnels dans le mariage 
 
Un homme est venu un jour à mon skite, me disant à quel point il était déprimé, à cause des disputes qu'il avait avec sa femme. Cependant, je n'ai pas trouvé de problème sérieux.
 
Il râlait à cause de quelque chose, et sa femme râlait à propos d'autre chose, alors ils ne pouvaient pas s'accorder. Dans ce cas, un peu d'"ameublement" était nécessaire. Par exemple, nous pouvons prendre des planches non rabotées.
 
L'une a un nœud à un endroit, l'autre a un nœud à un autre endroit, et si vous essayez de les assembler, un espace vide apparaîtra entre elles.
Mais, si vous égalisez et rabotez l'une des planches d'un côté, et qu'il en est de même avec l'autre planche avec le même outil de menuisier, elles s'ajusteront rapidement l'une à l'autre, et il n'y aura pas d'espace vide entre elles. (L'ancien Paisios considérait que le couple marié devait avoir un père spirituel commun, qui les aiderait dans la réconciliation de leurs disputes.)

Certains hommes disent :
"Je ne suis pas compatible avec ma femme, nous sommes des personnes totalement différentes ! Pourquoi Dieu fait-il des choses si étranges ? Dieu ne pourrait-Il pas harmoniser les époux, pour que leurs caractères soient identiques ou semblables, et pour qu'ils puissent vivre ensemble dans la spiritualité ?"

Je leur dis :
"Ne comprenez-vous pas que l'harmonie de Dieu réside dans les différentes personnes ? Différentes personnes s'harmonisent.
 
Que Dieu vous protège d'être les mêmes ! Imaginez que vous ayez tous les deux le même caractère, que se passerait-il si vous vous mettiez tous les deux en colère : vous détruiriez votre maison.
Ou, si vous étiez tous les deux doux et inactifs, tous les deux resteraient dans l'oisiveté !
Si vous étiez tous les deux avares, vous seriez semblables et vous seriez d'accord l'un avec l'autre, mais vous iriez tous les deux en enfer.
Si vous étiez tous les deux des gaspilleurs, seriez-vous capables de sauver votre maison ? Non. Vous démoliriez votre maison et vos enfants finiraient dans la rue.

Si quelqu'un a un mauvais caractère, et épouse quelqu'un avec un mauvais caractère, ils seront les mêmes ou similaires, n'est-ce pas ?
Mais, ils s'entretueraient en une seule journée !

Dieu a créé de sorte que le partenaire bon et gentil épouse quelqu'un d'autre, et l'aide, parce qu'il a peut-être toujours eu de la bonne volonté, mais il n'y avait personne pour l'aider, depuis sa naissance."


Même de petites différences dans nos caractères peuvent aider les partenaires à former une famille harmonieuse, car ils se complètent mutuellement.
 
Vous avez besoin d'une pédale d'accélérateur pour faire avancer votre voiture, mais vous avez quand même besoin de la pédale de frein pour vous arrêter au besoin.
S'il y avait une voiture avec seulement une pédale de frein, elle resterait au même endroit pour de bon. S'il y avait une boîte de vitesses mais pas de freins, la voiture ne s'arrêterait pas.

Tu sais ce que j'ai dit à un couple ?
"Vous n'êtes pas faits l'un pour l'autre, parce que vous êtes trop faits l'un pour l'autre !" Les deux étaient trop sensibles. Quelque chose se passait dans la maison. Il était un peu catastrophé en disant :
"Oh, qu'est-ce qui va nous arriver ?" Puis elle disait la même chose : "Oh, qu'est-ce qui va nous arriver ?"
Ils s'entraidaient pour tomber plus vite en désespoir. Ne pourrait-elle pas, au contraire, calmer son mari en disant :
"Attends, ce qui nous est arrivé n'est pas si terrible." J'ai remarqué cela dans de nombreux mariages.

Et, dans l'éducation de leurs enfants, lorsque les personnes sont différentes, les partenaires s'entraident toujours pour donner la bonne éducation à leurs enfants.
 
L'un dit : "Donnons un peu plus de liberté aux enfants", et l'autre freine un peu.
Si les deux sont stricts, ils perdront les enfants.
Mais aussi, si les deux sont trop laxistes, ils les perdront aussi. Lorsqu'ils sont différents, ils sont capables de garder leurs enfants en équilibre.

Ce que je veux dire, c'est que tout dans le mariage est nécessaire. Bien sûr, nous devons veiller à ne pas franchir les frontières, mais nous devons garder à l'esprit que chacun peut s'entraider ; les gens sont là pour s'entraider.

Saint Païssios l'Athonite 

SAINT LAURENTQUI ÊTES-VOUS ?

LAURENT 10 AOUT
Saint Laurent est un diacre et martyr romain mort en 258.

C’est lors de la persécution de l’empereur Valérien que Laurent a été martyrisé avec le pape Sixte II et cinq autres diacres. Ils avaient été surpris à célébrer le culte interdit au cimetière St Callixte de Rome.

Alors que tous furent décapités on donna quelques jours de répit à Laurent pour qu’il livre le « trésor » de la communauté. En effet il s’occupait comme diacre, des aumônes et secours aux pauvres. Il se présenta alors à l’empereur avec les pauvres à qui il venait de donner le prétendu trésor. Il fut immédiatement décapité.http://stremi-reims.cef.fr/histoire.html

Je dis bien décapité et non brûlé sur un grill comme le raconte la Passion de saint Laurent rédigée plus tard et très imagée. Il est cependant presque toujours représenté, son grill à la main et le palais de l’Escurial près de Madrid, qui est dédié à Laurent, a la forme d’un grill.

http://www.digischool.nl/kleioscoop/escurial.htm

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Service Archidiocésain de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas pour les ministères d'Exorcisme, de Délivrance et de Guérison intérieure.

 

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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7 avril 2023 5 07 /04 /avril /2023 17:13

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

SAMEDI SAINT 8 AVRIL

 

Ce samedi 8 Avril 2023, c'est le "samedi des bonnes nouvelles" ou samedi de la lumière (S'habtho D'Nuhro) conformément au calendrier liturgique Malankare Orthodoxe.

Aujourd'hui, mes amis, nous célébrons le "Samedi de la Bonne Nouvelle" (Samedi Saint).

 

Aujourd'hui, l'Église , avant de célébrer Sa glorieuse Résurrection,  commémore  la décence du Christ dans l'Hadès, le partage de l'Évangile et la libération des âmes de tous ceux qui ont été retenus captifs par la mort en attendant de rencontrer Messie promis, le Christ "Chemin, Vérité et Vie".

 

La bonne nouvelle de la résurrection et de la vie éternelle est partagée avec tous, y compris Adam et les hommes de bonne volonté qui, désormais décédés, recherchèrent la vérité d'un coeur sincère pendant leur vie terrestre.

 

Par Son incarnation, Sa vie et Sa mort, le Christ a accompli la volonté divine pour le salut de l'humanité.

 

Après la Qadisha Qurbana, les fidèles font des des prières spéciales (aneedhe) sur les tombes de leurs proches disparus.

 

Après que les prêtres et les diacres récitent la prière commune pour les défunts, les parents fidèles des défunts font le tour la tombe dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, demandant à leurs proches disparus de plaider devant Dieu Tout Puissant pour ceux qui sont encore en pèlerinage d'éternité ici-bas .

 

Au cours des 1ères vêpres du dimanche (samedi soir), il y aura un autre service de réconciliation (shub'khono) pour nous préparer à la fête de la Résurrection (Hido d'Qymtho)

Heureuses célébrations pascales à tous. Vous restez dans mon cœur sacerdotal et, de ce fait, mes prières. Merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.

Votre serviteur et frère en Christ.

​​​​​​​+Métropolite Mor Philipose.

VEILLÉE PASCALE A 21h30 AU MONASTÈRE

 

"Christ est Ressuscité, en vérité, Il est vraiment Ressuscité" Alléluia, Alléluia !

Rejetons les œuvres de ténèbres et vivons dans l'amour de Dieu, Source de notre vie et l'amour du prochain...

 

DIMANCHE 9 AVRIL, MESSE à 10h30 AU MONASTERE (Ensuite, programme habituel...).

 

 

 Malgré l'obscurité, la victoire est proche ! 


Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. 
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
Attends le Seigneur, Israël.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ; près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes. 
(Ps 129, 1-2.6-8)


Notre vie ressemble parfois à un long samedi saint. Les espoirs d’hier ont été déçus, le mal, la maladie, la souffrance ou la mort semblent victorieux.

Et pourtant dans l’obscurité du tombeau va se réaliser la victoire définitive de la Vie et de l’Amour sur la mort, le Christ descend aux "enfers" pour embrasser de son oeuvre salvifiques tous les justes qui, à travers leur recherche de la vérité, seront illuminés de la Lumière Pascale !

 ,AUJOURD'HUI,  je fais un pas                                                          

 Je prends un moment pour préparer mon cœur à la victoire de Pâques et je prie pour les âmes de tous ces hommes justes qui, loin de la Lumière du Christ, l'ont recherché confusément mais sincèrement. 

 

Dieu ne renonce jamais à une âme qui met sa confiance en Lui, même si elle est écrasée par les tentations, car Il en connaît toutes les faiblesses. Un homme connaît le poids qui peut être placé sur le dos d'un âne, une mule ou un chameau, et charge chaque animal avec autant qu'elle peut porter. Le potier sait combien de temps il doit garder son argile dans le feu, car le cas échéant, s'il l'expose trop longtemps aux flammes, le pot va craquer, et s'il ne le fait pas assez longtemps, il ne sera pas utilisable. Dès lors, si un homme a un jugement aussi précis que celui-ci, la sagesse de Dieu est infiniment plus grande pour juger le degré de tentation que l'âme est capable de supporter."
(Saint Nil Sorsky)

 

 
La Nativité du Christ, Icône de Sa descente aux enfers
 
Par professeur Nicolas Ossorguine 

Dans l’Eglise orthodoxe, la Nativité du Christ est une fête très importante. Liturgiquement, l’Eglise voit en elle l’icône de la fête de Pâques. C’est la raison pour laquelle, dans la partie consacrée aux éphémérides du « Psautier commenté », la fête de la Nativité est appelée « Pâques, fête de trois jours ». 

La notion de « trois jours » doit être comprise non pas sur le plan de temps (durée), mais dans le sens qualitatif : liturgiquement les offices de la Nativité contiennent des éléments du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques. Ces éléments se retrouvent dans les offices des 24 et 25 décembre, à savoir : 1) le 24 – XII « les Heures Royales » (Vendredi Saint), 2) le 25-XII les Vêpres avec la liturgie vespérale de Saint Basile (Samedi Saint) et enfin 3) la liturgie eucharistique matinale de Saint Jean Chrysostome le jour de la Nativité (Pâques). 

Dans la mesure où le 24 décembre correspond aux deux derniers jours de la Semaine Sainte, l’Eglise prescrit un carême semblable à celui de cette semaine Il est très important de comprendre que, du moment où il y a relation très étroite entre les évènements liés à la fête de Pâques, fête mobile et les évènements de la Nativité, fête fixe, l’expression liturgique de la Nativité se manifeste simultanément à travers ces deux cycles : fixe et mobile (pascal). 
 
 
En ce qui concerne le cycle mobile (pascal), la semaine en est une sorte d’unité où le septième et dernier jour, samedi, est étroitement lié avec le premier (ou huitième), dimanche, et c’est précisément le Samedi Saint avec Pâques qui rend ce couple de jours de la semaine très particuliers, comme vision du « Jour Un » du début de la création : «Dieu appela la lumière : jour et les ténèbres : nuit. Il y eu un soir et il y eu un matin, Jour Un ». (Gen. 1,5) 

Le Samedi Saint correspond au domaine occupé par les ténèbres (nuit) et Pâques à la lumière (jour). 

Ainsi le samedi aux prix de la mort du Christ (Sa descente aux enfers), est libéré des ténèbres, et la lumière de la Résurrection envahit son domaine ; et le Jour Un prend l’aspect du Huitième où il n’y plus de ténèbres. 

« De nuit, il n’y aura plus ; il se passeront de lampe ou de soleil pour s’éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux Sa Lumière et ils règneront dans les siècles des siècles » (Apoc. 22,5). 

Liturgiquement cette particularité du samedi et du dimanche se manifeste dans la fête de la Nativité du Christ chaque fois qu’il y a occurrence du 24 décembre (« Vendredi et Samedis Saints » de la Nativité) avec le samedi ou le dimanche de la semaine. 

En ce qui concerne le 25 décembre, si ce jour (la fête) est un dimanche, l’aspect liturgique ne subit aucun changement. L’office dominical est supprimé et toute l’attention est concentrée sur l’évènement de la Nativité du Seigneur dans lequel l’Eglise voit aussi sa Résurrection. 
Quant au 24 décembre, qu’il tombe un samedi ou un dimanche tout d’abord il n’y a pas de carême (au plan liturgique), ensuite la structure liturgique elle-même subit des modifications notables. 

D’une manière générale, la célébration de la liturgie de Saint Basile est un signe de la préparation à un évènement important, surtout lorsque cette liturgie est célébrée en liaison avec les vêpres – c’est une sorte d’entrée (eucharistique) dans les ténèbres (descente aux enfers) pour porter le coup mortel et définitif à la mort elle-même. 

Remarquons, à propos du samedi, que dans l’année liturgique, la liturgie eucharistique vespérale est célébrée uniquement le Samedi Saint : Une fois le Christ descendu aux enfers la mort est vaincue, et le samedi (de l’année liturgique) devenant l’expression de cette victoire, sa liturgie eucharistique est obligatoirement matinale et de Saint Jean Chrysostome, comme au jour de Pâques… 

Dans le cas où le 24 décembre coïncide avec le dimanche, un détail liturgique supplémentaire justifie cette affirmation : aux Matines de ce jour, l’office dominical (selon l’octoèque) est pratiquement supprimé, il est remplacé par des éléments hymnographiques composés en vue de ce cas et placés dans le Ménée (l’office des Saints Pères). A travers ces éléments l’Eglise met l’accent sur la Passion du Christ qui précède Sa Résurrection et les hirmi (l’hirmos est une hymne chantée au début de chaque ode du canon) du canon dominical sont remplacés par ceux des Matines du Samedi Saint. En conclusion, rappelons la stichère dominicale des matines à Laudes du 5e ton pascal : « Tu as passé à travers le tombeau comme Tu es né de la Mère de Dieu ». 

Nouvelles de Saint Serge N°15, Noël 1989 
En pièce jointe PDF le texte complet accompagné de schémas 

Professeur Nicolas Ossorguine 

(Source:http://www.egliserusse.eu/)

Samedi de la Bonne Nouvelle  (Samedi Saint)

Soirée

    • Saint Matthieu 27: 6 :
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
    • Saint- Luc 23: 55-56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint Jean 19: 31-42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
    •  

Matin

    • Saint Matthieu 27:62-66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
    •  
  • Avant le Saint Qurbana
    • Genèse 8: 1-12 :
  • 01 Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes sauvages et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit passer un souffle sur la terre : les eaux se calmèrent.
  • 02 Les sources de l’abîme et les vannes du ciel se fermèrent, la pluie des cieux s’arrêta.
  • 03 Par un mouvement de flux et de reflux, les eaux se retirèrent de la surface de la terre. Au bout de cent cinquante jours, les eaux avaient baissé
  • 04 et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat.
  • 05 Les eaux continuèrent à baisser jusqu’au dixième mois ; le premier jour du dixième mois, les sommets des montagnes apparurent.
  • 06 Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
  • 07 et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
  • 08 Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
  • 09 La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
  • 10 Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
  • 11 Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
  • 12 Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
    •  
    • Zacharie 12: 11 :
    • 11 Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.
    • 13: 7 :
    • 07 Épée, réveille-toi contre mon berger, contre l’homme qui m’est proche – oracle du Seigneur de l’univers. Frappe le berger, et que les brebis soient dispersées, contre les petits je tournerai ma main.
    • Jérémie 38: 2-13 :
  • 02 « Ainsi parle le Seigneur : Qui restera dans cette ville mourra par l’épée, la famine ou la peste. Mais qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens, celui-là vivra : il aura la vie sauve, comme part de butin ; il vivra.
  • 03 Ainsi parle le Seigneur : Cette ville sera bel et bien livrée aux mains de l’armée du roi de Babylone, qui la prendra. »
  • 04 Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
  • 05 Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
  • 06 Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
  • 07 Ébed-Mélek l’Éthiopien, dignitaire de la maison du roi, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi siégeait à la porte de Benjamin,
  • 08 Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
  • 09 « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
  • 10 Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
  • 11 Ébed-Mélek prit les hommes avec lui et entra dans la maison du roi, au sous-sol de la réserve. Il s’y procura de vieux chiffons usés et déchirés qu’il fit passer à Jérémie, dans la citerne, au moyen de cordes.
  • 12 Ébed-Mélek l’Éthiopien dit à Jérémie : « Mets donc ces vieux chiffons sous tes aisselles, par-dessous les cordes ! » C’est ce que fit Jérémie.
  • 13 Alors, ils tirèrent Jérémie avec les cordes et le firent remonter de la citerne. Et Jérémie demeura dans la cour de garde.
    •  
    • Michée 7: 8 -13 :
  • 08 Ne te réjouis pas de mon malheur, ô mon ennemie ; oui, je suis tombée, mais je me relève ; j’habite dans les ténèbres, mais le Seigneur est ma lumière.
  • 09 Puisque j’ai péché contre le Seigneur, je dois endurer sa colère jusqu’à ce qu’il prenne ma cause en main et rétablisse mon droit. Il me fera sortir à la lumière, et je contemplerai sa justice.
  • 10 Mon ennemie verra tout cela, elle sera couverte de honte, elle qui me disait : “Où est-il, le Seigneur, ton Dieu ?” Mes yeux la contempleront tandis qu’elle sera piétinée comme la boue des rues. »
  • 11 Au jour où l’on rebâtira ton enclos, ce jour-là on repoussera tes frontières,
  • 12 ce jour-là on viendra jusqu’à toi, depuis Assour jusqu’à l’Égypte, depuis l’Égypte jusqu’au Fleuve, et de la mer à la mer, de la montagne à la montagne.
  • 13 Le reste de la terre deviendra un lieu désolé à cause de ses habitants, tel sera le fruit de leur conduite.
    •  

 

Saint Qurbana

    • I Pierre 3: 13 -22 :
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ;
  • 16 mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ.
  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Romains 6:1-14 :
  • 01 Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ?
  • 02 Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
  • 03 Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
  • 04 Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
  • 05 Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
  • 06 Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
  • 07 Car celui qui est mort est affranchi du péché.
  • 08 Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
  • 09 Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
  • 10 Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
  • 11 De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
  • 12 Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs.
  • 13 Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice.
  • 14 Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 62 à 66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
  • Shub-khono
  •  
    • 1ère de St  Jean 4: 11-21 :
  • 11 Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
  • 12 Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.
  • 13 Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit.
  • 14 Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
  • 15 Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
  • 16 Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
  • 17 Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde.
  • 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
  • 19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
  • 20 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
  • 21 Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
    •  
    • 1ère aux Corinthiens 13: 4-10 :
    •  
    • Saint Matthieu 18: 12 à 35 :
  • 12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
  • 13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
  • 14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.
  • 15 Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
  • 16 S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
  • 18 Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
  • 19 Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
  • 20 En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
  • 21 Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
  • 22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
  • 23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
  • 24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
  • 25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
  • 26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
  • 27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
  • 28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
  • 29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
  • 30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
  • 31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
  • 32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
  • 33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
  • 34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
  • 35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

VERS LA RÉSURRECTION, LE SIGNE DE LA CROIX:

« Considérez quel est le prix qui a été donné pour votre rançon, et vous ne serez plus l’esclave d’aucun homme sur la terre.

Ce prix, mes frères, et cette rançon c’est la croix. Vous ne la devez donc pas marquer négligemment du bout du doigt sur votre visage. 
Vous devez la graver avec amour dans votre cœur par une foi très fervente.

Si vous l’imprimez de la sorte sur votre front, nul des esprits impurs n’osera s’approcher de vous en voyant sur votre visage les armes qui l’ont terrassé, et cette épée étincelante dont il a reçu le coup mortel.

Si la seule vue des lieux où les bourreaux exécutent les criminels, vous fait frémir d’horreur et trembler de crainte, dans quel trouble et quelle terreur doivent entrer les démons, en voyant les armes dont Jésus-Christ s’est servi pour les vaincre ?

Ne rougissez donc pas de la croix, afin que Jésus-Christ ne rougisse point de vous, lorsqu’il viendra dans la majesté de sa gloire, et qu’il fera briller ce signe d’une lumière plus éclatante que les rayons du soleil.

Car elle paraîtra alors aux yeux de tous les hommes qui auront été dans le monde.

Elle publiera hautement l’innocence et la charité de celui qui s’y est laissé attacher, et elle convaincra toute la terre qu’il n’a rien omis pour sa part de tout ce qui était nécessaire pour notre salut.
[...]
Si vous trouvez donc quelqu’un qui vous dise : 
-Quoi, vous adorez une croix ? 
Répondez-lui d’un ton de voix qui témoigne de votre fermeté, et d’un visage gai et riant, dites : 
-Oui, je la vénère, et je ne cesserai point d'y adorer mon Sauveur. 
S’il se moque de vous, plaignez-le, et répandez vos larmes en voyant son aveuglement.

Rendez grâces à Dieu qui vous a honoré d’un si grand don, et qui vous a fait des grâces si prodigieuses, que personne ne peut les comprendre, si Dieu par une faveur toute particulière ne les lui révèle.

Cet homme qui vous insulte, ne vous raille ainsi que parce que « l’homme animal et humain n’est point capable des choses qu’enseigne l’esprit de Dieu, car elles lui paraissent une folie ; et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger. » (1 Cor. II, 14.) »

St Jean Chrysostome, Homélie LIV sur l’Évangile de St Matthieu (4-5)

 

POUR UNE BONNE CONCEPTION DE LA VIE

Nous devons nous efforcer d’avoir dès le départ la bonne "Weltanschauung", la bonne conception de la vie.

Il faut veiller à être toujours alerte, dans un état de dynamisme, ce que saint Paul appelle le « zèle ». Il faut exclure toute passivité, ne pas se laisser aller, mais prendre sa vie en main ; ne pas se laisser guider par ses sensations, son imagination, ses impressions, mais être en tout et toujours maître de soi. C’est la vertu que les Pères appellent la « tempérance » en son sens le plus large. Nous avons reçu pour cela la force de la grâce, que nous avons reçue dans les sacrements.

En commençant la journée, sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, il faut prier. Il faut se mettre en selle comme un cavalier, même si l’on n’a pas le temps de consacrer un moment à la prière. Le soir, il faut faire le bilan de la journée, passer en revue tous les péchés commis et faire pénitence, demander pardon à Dieu. Il ne faut pas prétexter qu’on n’a pas le temps : il suffit d’y consacrer quelques secondes.

Le matin, au réveil, avant de penser à quoi que ce soit, il faut se remplir la tête avec la prière. Il ne faut pas rester là à accepter passivement les pensées qui nous viennent, car elles sont sources de péché.

En faisant tout ce que l’on fait, il faut faire intérieurement le signe de la croix.

Nous devons être humbles pour Dieu. Si les hommes profitent, abusent de notre humilité, tant pis. Les hommes ont profité de l’humilité de beaucoup de saints. Nous ne devons pas nous préoccuper de cela : seule importe notre attitude envers Dieu.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Si nous suivons ce conseil des Pères, nous ne pécherons plus.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le seul. Il faut vivre chaque jour comme un jour important.

Source:

Texte: paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004.

Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

Dimanche de Pâques. Résurrection de Notre-Seigneur.

Kyomtho (Pâques) à Koodosh Edtho

Soirée

    • Saint-Marc 16: 1 – 8 :

01 Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

02 De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.

03 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »

04 Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.

05 En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.

06 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.

07 Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »

08 Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

    •  

Minuit

    • Saint-Luc 24: 1-12 :

01 Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

02 Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.

03 Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.

04 Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.

05 Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?

06 Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :

07 “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.” »

08 Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.

09 Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.

10 C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.

11 Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.

12 Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.

    •  

Matin

    • Saint Jean 20: 1-18 :

01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

02 Il était au commencement auprès de Dieu.

03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.

04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;

05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

    •  

Célébration de la Sainte Croix

    • Isaïe 60: 17-22 :

17 Au lieu de bronze, je ferai venir de l’or, au lieu de fer, je ferai venir de l’argent, au lieu de bois, du bronze, au lieu de pierres, du fer. Je te donnerai, comme surveillants, la paix, comme gouvernants, la justice.

18 On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravages ni de ruines dans tes frontières. Tu appelleras tes remparts « Salut », et tes portes « Louange ».

19 Le jour, tu n’auras plus le soleil comme lumière, et la clarté de la lune ne t’illuminera plus : le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, ton Dieu sera ta splendeur.

20 Ton soleil ne se couchera plus, et la lune pour toi ne disparaîtra plus ; car le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, et les jours de ton deuil seront accomplis.

21 Ton peuple ne comptera que des justes ; ils posséderont le pays pour toujours, eux, ce rejeton que j’ai planté, ouvrage de mes mains qui manifeste ma splendeur.

22 Le plus petit deviendra un millier, le plus chétif, une nation puissante. Moi, le Seigneur, je hâterai cela au temps voulu.

    •  
    • I Pierre 5: 5-14 :

05 De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.

06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.

07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.

08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.

10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

11 À lui la souveraineté pour les siècles. Amen.

12 Par Silvain, que je considère comme un frère digne de confiance, je vous écris ces quelques mots pour vous exhorter, et pour attester que c’est vraiment dans la grâce de Dieu que vous tenez ferme.

13 La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils.

14 Saluez-vous les uns les autres par un baiser fraternel. Paix à vous tous, qui êtes dans le Christ.

    •  
    • Romains16: 1-16 :

01 Je vous recommande Phébée notre sœur, ministre de l’Église qui est à Cencrées ;

02 accueillez-la dans le Seigneur comme il convient à des fidèles ; aidez-la en toute affaire où elle aurait besoin de vous, car elle a prêté assistance à beaucoup de gens, de même qu’à moi.

03 Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ,

04 eux qui ont risqué leur tête pour me sauver la vie ; je ne suis d’ailleurs pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises des nations le sont aussi.

05 Saluez l’Église qui se rassemble dans leur maison. Saluez mon cher Épénète, qui fut le premier à croire au Christ dans la province d’Asie.

06 Saluez Marie, qui s’est donné beaucoup de peine pour vous.

07 Saluez Andronicos et Junias qui sont de ma parenté. Ils furent mes compagnons de captivité. Ce sont des apôtres bien connus ; ils ont même appartenu au Christ avant moi.

08 Saluez Ampliatus, qui m’est cher dans le Seigneur.

09 Saluez Urbain, notre compagnon de travail dans le Christ, et mon cher Stakys.

10 Saluez Apellès, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les gens de chez Aristobule.

11 Saluez Hérodion qui est de ma parenté. Saluez les gens de chez Narcisse, ceux qui croient au Seigneur.

12 Saluez Tryphène et Tryphose, elles qui se donnent de la peine dans le Seigneur. Saluez la chère Persis, qui s’est donné beaucoup de peine dans le Seigneur.

13 Saluez Rufus, choisi par le Seigneur, et sa mère qui est aussi la mienne.

14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec eux.

15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympas, et tous les fidèles qui sont avec eux.

16 Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent.

    •  
    • Saint-Jean 14: 27 :
    • 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
    •  15:
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    •  11 :
    • 11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
    •  15 :
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    • 17-19 :
    • 17 l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
    • 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
    • 19 D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
  • Avant le Saint Qurbana :
  •  
    • Lévitique 23: 26 – 32 :
    • 26 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
    • 27 « C’est le dixième jour du septième mois qui sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur.
    • 28 En ce jour même, vous ne ferez aucun travail, car c’est jour de Grand Pardon où l’on accomplit sur vous le rite d’expiation devant le Seigneur votre Dieu.
    • 29 Quiconque ne fera pas pénitence ce jour-là sera retranché de son peuple ;
    • 30 quiconque fera quelque travail ce jour-là, je le supprimerai du milieu de son peuple.
    • 31 Vous ne ferez aucun travail. C’est un décret perpétuel pour toutes vos générations, partout où que vous habitez.
    • 32 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel : vous ferez pénitence. Le neuvième jour du mois, depuis le soir jusqu’au soir suivant, vous observerez le repos sabbatique. »
    •  

Isaïe 60: 1-7 :

01 Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

02 Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît.

03 Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.

04 Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche.

05 Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations.

06 En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur.

07 Tous les troupeaux de Qédar s’assembleront chez toi, avec les béliers de Nebayoth pour ton service : sur mon autel, ils seront présentés en sacrifice agréable, et je donnerai son éclat à la maison de ma splendeur.

    •  11-16 :

11 On tiendra toujours tes portes ouvertes, elles ne seront jamais fermées, ni de jour ni de nuit, afin qu’on fasse entrer chez toi les richesses des nations et les rois avec leur suite.

12 Car nation ou royaume qui ne te servirait pas périra ; ces nations-là seront entièrement dévastées.

13 La gloire du Liban viendra chez toi : cyprès, orme et mélèze ensemble, pour faire resplendir le lieu de mon sanctuaire ; et ce lieu où je pose mes pieds, je le glorifierai.

14 Les fils de ceux qui t’humiliaient viendront se courber devant toi ; tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds. Ils t’appelleront « Ville du Seigneur », « Sion du Saint d’Israël ».

15 Alors que tu étais délaissée, haïe, sans personne qui passe, je ferai de toi la fierté des siècles, une joie de génération en génération.

16 Tu suceras le lait des nations, tu te gorgeras de la richesse des rois, et tu sauras que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.

    •  
    •  61: 10 :
    • 10 Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
    • 62: 5 :
    • 05 Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.
    • Joël: 2 : 21 :
    • 21 Ô terre, ne crains plus ! exulte et réjouis-toi ! Car le Seigneur a fait de grandes choses.
    • 3 :
    • 03 Devant lui, un feu dévore ; derrière lui, une flamme consume. Devant lui, le pays, comme un jardin d’Éden ; derrière lui, un désert désolé. Il n’y a rien qui lui échappe.
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Actes 2: 22 -36 :

22 Hommes d’Israël, écoutez les paroles que voici. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

23 Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.

24 Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.

25 En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.

26 C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance :

27 tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.

28 Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

29 Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.

30 Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.

31 Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.

32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.

33 Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.

34 David, en effet, n’est pas monté au ciel, bien qu’il dise lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite,

35 jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.”

36 Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »

    •  
    • I Corinthiens 15: 1 – 19 :

01 Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon,

02 c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.

03 Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,

04 et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,

05 il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;

06 ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –,

07 ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.

08 Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.

09 Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.

10 Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi.

11 Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez.

12 Nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?

13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

14 Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu ;

15 et nous faisons figure de faux témoins de Dieu, pour avoir affirmé, en témoignant au sujet de Dieu, qu’il a ressuscité le Christ, alors qu’il ne l’a pas ressuscité si vraiment les morts ne ressuscitent pas.

16 Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;

18 et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus.

19 Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.

    •  
    • Saint Matthieu 28: 1-20 :

01 Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.

02 Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus.

03 Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige.

04 Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts.

05 L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié.

06 Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait.

07 Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »

08 Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

09 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.

12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme

13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”

14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »

15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.

17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.

18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.

19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,

20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):

-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 


NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

Pré inscriptions à un STAGE D'ICONOGRAPHIE COPTE

À partir du Dimache 25 Juin au 1er Juillet ,  stage

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

Monastère avant la dispertion des Vacances scolaires.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, matériel fourni par les organisateurs)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  ! (50 euros d'arrhes à l'inscription, (non rembousables mais conservés comme "avoir" pour le future) 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'œuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant. 

   

 

INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT

 

Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
 
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
 
Évêque Théodore (Tecuchev)

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 16:40

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

VENDREDI SAINT

 

 
Vendredi Saint
 
"En ce jour est suspendu au gibet / Celui qui a suspendu la terre sur les eaux..., / est couvert d’une couronne d’épines, le Roi des anges." (15ème Antienne des matines du vendredi saint de la Liturgie Bysantino-Slave)
 
"Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté" (Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes/Liturgie Bysantino-Slave)

Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.
 
Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
 
 
La croix à 8 extrémités, conformément aux traditions iconographiques anciennes. Dans la tradition orthodoxe russe, la « suppedaneum » (la partie inférieure), est souvent oblique, allusion au bon et au mauvais larron. Ici, elle est horizontale.

La Sainte Femme se tient derrière Marie la Théotokos. Le centurion (celui qui a proclamé « cet homme était vraiment Fils de Dieu ») que la tradition nomme Longin, est derrière saint Jean. Saint Jean regarde Marie.

Jésus est nu. Le linge qui le revêt n’était certainement pas là le jour historique de sa crucifixion. La tradition iconographique s’attache à représenter Jésus « impassible », vivant, et à ne pas séparer la crucifixion de la résurrection. Il est remarquable que c’est ainsi que nous apparaît le visage du supplicié du Saint Suaire de Turin : Il semble à la fois supplicié, en même temps complètement pacifié, et Maître de la situation.
Vendredi Saint

This Friday April 14th is the "Great Friday of Crucifixon ('arubto rabto dazqeephootho)" commonly known as Good Friday (dukha velli) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

Today the Church commemorates the crucifixion of our Lord. It is the longest service of the Church lasting around 8 hours. Symbolically it is considered one of the most beautiful services by the faithful.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
St. Luke 22:1-30

Midnight:
First Qaumo:
St. Matthew 26:31-46
Second Qaumo:
St. Mark 14:27-52
Third Qaumo:
St. Luke 22:31-62

Morning:
Leviticus 4:1-7, 16: 3 - 34
Numbers 19:1-11
Acts 22:30-23:16
I Corinthians 1:18-31
Hebrews 9:11-14
St. Matthew 27:3-10
St. Mark 15:1-10
St. Luke 22:63-71

Third Hour (9 a.m.):
St. Matthew 27:26-28:31
St.Luke 23:2-3 , 4-16 , 23 : 23-25
St.John 18 :28-40
St. Mark 15: 12 - 18

Noon (12 p.m.):
St. Luke 23: 26 -34
St. Matthew 27:34.
St. John 19:23-24.
St. Matthew 27: 36- 37,39-43
St. Luke 23: 39 -45
St. John 19: 25- 27

Ninth Hour (3 p.m.):
St. Matthew 27:55-56,49
St. Mark 15: 33-41
St. Luke 23: 44-49
St. John 19: 23-30

Veneration of the Holy Cross:
Genesis 22: 1-14
Exodus 17: 8-14
Isaiah 52: 13-53: 12
I Peter 2: 19-25
Galatians 2: 20 - 3: 14, 6: 11 -18
St. Luke 23: 55 - 56...

Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

¤ Vendredi Saint

(7 Avril):

-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.​​​​​​

¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):

-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 


NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

 

 

 

Vendredi Saint

Soirée

    • Saint-Luc 22: 1-30 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
    •  

Minuit

  • Première Qauma
    • Saint Matthieu 26, 31-46 :
  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
  • 38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
  • 44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.
  • 45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 46 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

     

 

  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Marc 14: 27-52 :
  • 27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
  • 28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
  • 30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
  • 31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
  • 32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
  • 33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
  • 34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
  • 35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
  • 36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
  • 37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
  • 38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
  • 40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
  • 41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • 43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
  • 44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
  • 45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
  • 46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
  • 47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
  • 48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
  • 49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
  • 50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
  • 51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
  • 52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Luc 22: 31-62 :
  • 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
  • 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
  • 33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
  • 34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
  • 35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
  • 36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
  • 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
  • 38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
  • 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
  • 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
  • 42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
  • 43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
  • 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
  • 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
  • 46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
  • 48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
  • 49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
  • 50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
  • 51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
  • 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
  • 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
  • 54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
  • 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
  • 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
  • 57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
  • 58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
  • 59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
  • 60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
  • 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
  • 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

IV

Matin

    • Lévitique 4: 1-7 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
  • 02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
  • 03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
  • 04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
  • 05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
  • 06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
  • 07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
    •  16 : 3 à 34 :
  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
  • 11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
  • 12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
  • 13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
  • 14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
  • 15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
  • 16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
  • 17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
  • 18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
  • 19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
  • 20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
  • 21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
  • 22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
  • 23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
  • 24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
  • 25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
  • 26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
  • 28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
  • 30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
  • 31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
  • 32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
  • 33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
  • 34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
    •  
    • Nombres 19: 1-11 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
  • 02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
  • 03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
  • 04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
  • 06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
  • 07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
  • 08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
  • 09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
  • 10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
  • 11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
    •  
    • Actes 22:
    • 30 :
    • 30 Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
    • 23:
    • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
    • 16:
    • 16 Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
    •  
    • I Corinthiens 1: 18-31 :
  • 18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
  • 19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
  • 20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  • 30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
  • 31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
    •  
    • Hébreux 9: 11 -14 :
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
    • Saint Matthieu 27: 3 -10 :
  • 03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
  • 04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
  • 05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
  • 07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
  • 08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
  • 09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
  • 10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
    •  
    • Saint-Marc 15: 1-10 :
  • 01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
  • 02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
  • 03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
  • 04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
  • 05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
  • 06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
  • 07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
  • 08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
  • 09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
    •  
    • Saint-Luc 22: 63-71 :
  • 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
  • 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
  • 65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
  • 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
  • 67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
  • 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
  • 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
  • 70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
  • 71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
    •  

 

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
  • 26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
  • 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
  • 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
  • 30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
  • 31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
    •  
    • Saint-Luc 23:
    • 2-3 :
  • 02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

4-16 :

  • 04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
  • 05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
  • 06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
  • 07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
  • 08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
  • 09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
  • 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
  • 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
  • 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
  • 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
  • 14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
  • 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
  • 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

23-25 :

  • 23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
  • 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
  • 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
    •  
    •  
    • Saint-Jean 18 :28-40 :
  • 28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
  • 29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
  • 30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
  • 31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
  • 32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
  • 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
  • 34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
  • 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
  • 36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
  • 37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
  • 38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
  • 39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
    •  
    • Saint Marc 15: 12 – 18 :
  • 12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
  • 13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
  • 14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
  • 15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
  • 17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
  • 18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »

VIII

Midi (12 h)

    • Saint Luc 23: 26 -34 :
  • 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
  • 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
  • 28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
  • 29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
  • 30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
  • 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
  • 32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
  • 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
  • 34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
    •  
    • Saint Matthieu 27 34 :
    • 34 ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    • Saint Jean 19 :23-24 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
    • 39-43 :
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
    •  
    • Saint Luc 23: 39 -45 :
  • 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
  • 40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
  • 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
  • 42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
  • 43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
    •  
    • Saint-Jean 19: 25 – 27 :
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

IX

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint Matthieu 27: 55 :
    • 55 Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    • 56 :
    • 56 Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
    • 49 :
    • 49 Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    • Saint-Marc 15: 33-41 :
  • 33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
  • 34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
  • 35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
  • 36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
  • 37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
  • 38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • 39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
  • 40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
  • 41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
    •  
    • Saint-Luc 23: 44-49 :
  • 44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
  • 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
  • 46 Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
  • 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
  • 48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
  • 49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
    •  
    • Saint Jean 19: 23-30 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
  • 28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
  • 29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
  • 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
    •  

X

La vénération de la Sainte Croix

    • Genèse 22: 1-14 :
  • 01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
  • 02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
  • 03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
  • 04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
  • 05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
  • 06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
  • 07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
  • 08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensembles.
  • 09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
  • 10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
  • 11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
  • 12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
  • 13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
  • 14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
    •  
    • Exode 17: 8-14 :
  • 08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
  • 09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
  • 10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
  • 11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
  • 12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
  • 13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
    •  
    • Isaïe 52: 13 :
    • 13 Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
    • 53: 12 :
    • 12 C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
    •  
    • I Pierre 2: 19-25 :
  • 19 En effet, c’est une grâce de supporter, par motif de conscience devant Dieu, des peines que l’on souffre injustement.
  • 20 En effet, si vous supportez des coups pour avoir commis une faute, quel honneur en attendre ? Mais si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu.
  • 21 C’est bien à cela que vous avez été appelés, car C’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces.
  • 22 Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge.
  • 23 Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice.
  • 24 Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.
  • 25 Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes.
    •  
    •  
    • Galates 2: 20 :
    • 20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
    •  3: 14 :
    • 14 Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
    •  6: 11 -18 :
  • 11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
  • 12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
  • 13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
  • 14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
  • 15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
  • 16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
  • 17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
  • 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
    •  
    • Saint Luc 23: 55 - 56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint-Jean 19: 31 à 42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

 La clé du mystère dévoilée ! 


En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. 

En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. (He 4, 14-15)


Les apôtres ont sans doute mis du temps à comprendre le sens de la passion et de la crucifixion de Jésus. Et pourtant, Isaïe l'avait prophétisée dans le 4ème  chant du serviteur souffrant (Is 53) plus de cinq siècles avant sa réalisation. 

L’auteur de l’Épître aux Hébreux nous donne la clef de ce mystère central de notre foi. 

Comme je l'explique dans mon petit livret de méditation "La Croix et la Gloire", sur le bois de  la croix, Jésus, unique grand prêtre de la Nouvelle Alliance, réalise l’unique sacrifice qui accomplit tous les sacrifices de l’Ancienne Alliance et se renouvelle, s'actualise de manière non sanglante "jusqu'à la consommation des siècles" dans la "Quadisha Qurbana", la Sainte Offrande qu'Il fait journellement à Son Père dans le Sacrement de l'Eucharistie.

 La croix est un sacrifice d'amour 
Il s’offre lui-même pour tous les péchés des hommes. La croix et la Ste Messe (qui ne sont qu'un seul Mystère) est un sacrifice d’amour offert par le Fils de Dieu pour se réconcilier tous les hommes.

L’homme n’a rien à donner à Dieu. Toutes les bêtes, tous les taureaux, tous les boucs sont à Lui.
La seule chose que Dieu attend, c’est le « oui » de l’homme, la réponse amoureuse de l'homme au Don d'Amour du Verbe Incarné, du "Fils de l'Homme", du Nouvel Adam...
 

 

  AUJOURD'HUI, je fais un pas                                                          

En ce jour, avec toute l’Église, je prie pour :
 1- L'Eglise Syriaque Orthodoxe Universelle, notre Eglise-mère des Indes, toutes les Eglises locales Syro-Orthodoxes, leur unanimité dans le Témoignage Chrétien.
 2 - Les Patriarches Orthodoxes, les Catholicoses, les Métropolites, les Eglises Apostoliques pour que, par l'Orthodoxie de la Foi, elles restaurent ou (et) confortent l'unité Catholique de l'Eglise du Christ. 
 3 - Le clergé et le peuple fidèle de notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.
 4 - Les catéchumènes de notre Archidiocèse (Métropolie).
 5 - L’unité des chrétiens dans la Vérité Orthodoxe et la Grâce des Sacrements reçus dans la "Tradition Apostolique".
 6 - Nos frères aînés les Juifs
 7 - Ceux qui ne croient pas dans le Christ Jésus notre Seigneur.
 8 - Ceux qui ne croient pas en Dieu.
 9 - Les pouvoirs publics.
10 - Tous les hommes qui vivent  l’épreuve.

 

Par Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
Sermon 38 ; PL 57, 341s ; CCL 23, 149s (trad. L'Année en fêtes, Migne 2000, p.261 rev) 

 

Le signe du salut

Dans sa Passion, le Seigneur a assumé tous les torts du genre humain afin qu'il n'y ait plus rien par la suite qui porte du tort à l'homme.

La croix est donc un grand mystère, et si nous essayons de le comprendre, par ce signe le monde entier est sauvé.

En effet quand les marins prennent la mer, ils dressent d'abord l'arbre du mât et tendent la voile pour que s'ouvrent les flots ; ils forment ainsi la croix du Seigneur, et en sécurité grâce à ce signe du Seigneur, ils gagnent le port du salut et échappent au péril de la mort.

La voile suspendue au mât est en effet l'image de ce signe divin, comme le Christ a été élevé sur la croix.

Voilà pourquoi, à cause de la confiance venant de ce mystère, ces hommes ne s'inquiètent pas des bourrasques du vent et arrivent au bon port souhaité.

Pareillement, de même que l'Église ne peut pas rester debout sans la croix, de même un navire est affaibli sans son mât. Le diable en effet la tourmente et le vent frappe le navire, mais quand se dresse le signe de la croix, l'injustice du diable est repoussée, la bourrasque tombe aussitôt... 

L'agriculteur aussi n'entreprend pas son travail sans le signe de la croix : en assemblant les éléments de sa charrue il imite l'image d'une croix...

Le ciel aussi est disposé comme une image de ce signe, avec ses quatre directions, l'Orient, l'Occident, le Midi et le Nord.

La forme de l'homme lui-même, quand il élève les mains, représente une croix ; surtout quand nous prions les mains levées, nous proclamons par notre corps la Passion du Seigneur...

C'est de cette façon que Moïse, le Saint, a été vainqueur quand il faisait la guerre contre les Amalécites, non pas par les armes, mais les mains levées vers Dieu (Ex 17,11)... 

Par ce signe du Seigneur donc, la mer est ouverte, la terre cultivée, le ciel gouverné, les hommes sont sauvés. Et même, je l'affirme, par ce signe du Seigneur, les profondeurs du séjour des morts sont ouvertes.

Car l'homme Jésus, le Seigneur, lui qui portait la vraie croix, a été enseveli en terre, et la terre qu'il avait profondément labourée, qu'il avait pour ainsi dire brisée de toutes parts, a fait germer tous les morts qu'elle retenait.

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Aujourd'hui, notre Seigneur Jésus-Christ est en Croix et nous sommes en fête, afin que vous sachiez que la Croix est une fête et une célébration spirituelle.

Jadis la croix désignait un châtiment, maintenant elle est un objet d'honneur. Autrefois symbole de condamnation, la voici maintenant principe de Salut.
Car elle est pour nous la cause de biens innombrables : elle nous a délivrés de l'erreur, éclairés dans les ténèbres et réconciliés avec Dieu ; nous étions devenus pour Lui des ennemis et de lointains étrangers, et elle nous a rendu Son amitié et rapprochés de Lui. Elle est pour nous la destruction de l'inimitié, le gage de la paix, le trésor de mille biens.

La Croix nous relie au bon Pasteur. Grâce à elle, nous n'errons plus dans les déserts, car nous connaissons le vrai Chemin ; nous ne demeurons plus hors du Palais royal, car nous avons trouvé la Porte; nous ne craignons pas les traits enflammés du diable, car nous avons découvert la Fontaine.
Grâce à elle, nous ne sommes plus dans le veuvage puisque nous avons trouvé l’Époux; nous n'avons pas peur du loup, car nous avons le bon Pasteur: "Je suis, dit-Il, le bon Pasteur" (Jean 10,11).

Grâce à la Croix, nous ne redoutons pas l'usurpateur, puisque nous siégeons au côté du Roi.


(In: "Homélie sur la Croix et le larron", saint Jean Chrysostome. (+407), : PG 49,399-401)

 

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 But our Lord was trampled on by Death; and in His turn trod out a way over death. This is He who made Himself subject to and endured death of His own will, that He might cast down death according to the will of death.

But He cried on the cross and brought forth the dead from within Sheol against the will of death.

For in that very thing by which death had slain Him in that as armour He bore off the victory over death.

(St. Ephraim the Syrian)

 

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Tous ceux qui ont vécu conformément à Dieu vivront toujours en Dieu, même lorsqu'ils auront quitté cette vie-ci.

C'est pour cette raison que Dieu est appelé le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, car Il est le Dieu non pas des morts, mais des vivants.
(Saint Grégoire le Théologien, évêque de Nazianze)

 

 

 

 Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

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Là où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte (II) 

LA VIERGE DE L'EGYPTE

A la suite des apparitions de la Vierge Marie à Zeitoun, au Caire (Egypte) en 1968, L’Eglise copte orthodoxe a inséré dans son calendrier liturgique une fête de la Transfiguration de la Vierge Marie à Zeitoun, célébrée chaque année le 2 avril.

Le père Boutros Gayed, frère du patriarche, a relaté de nombreuses guérisons et des miracles obtenus par l’intercession de la « Vierge de Lumière » de Zeitoun depuis 1972. D’innombrables personnes affirmèrent avoir été guéries pendant les apparitions ou peu après en avoir été témoins. Un comité médical mis en place par l’Eglise copte orthodoxe et présidé par le professeur Shafi Abd-el-Malek, de la faculté de médecine de l’université du Caire, fut chargé de les enregistrer et de les vérifier.

Parmi les cas les plus spectaculaires, on peut citer Sami Abd-el-Malek, quarante ans, guéri d’un cancer de la vessie en phase terminale ; Fathma Zahi Reda, une musulmane pieuse, atteinte d’une affection incurable de la glande thyroïde …Ces guérisons continuent. En s’abstenant de tout message explicite, la Vierge a voulu délivrer un signe accessible à tous les Egyptiens, musulmans et chrétiens, orthodoxes, catholiques ou protestants, croyants et non-croyants. 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Marie y a son peuple  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

Aucun texte alternatif disponible.

Prière de Marthe Robin pour les prêtres que nous fêtions hier lors du Jeudi Saint:

"Mon Père,
entretenez et fortifiez en chacun de vos prêtres 
le désir ardent de la vie intérieure, de la vie surnaturelle intime,
l'amour et la soif dévorante des âmes auxquelles ils ont à vous communiquer et à vous donner sans cesse et toujours.
Père, faites-leur à tous un cœur débordant de confiance filiale et débordant d'amour.
Faites-leur comprendre,
ô mon Dieu,
que toute leur vie ici-bas doit être la continuation et la reproduction parfaite de celle du Christ en vous, pour parler et agir efficacement"

Amen

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Domine Iesu Christe,


qui hora Diei ultima
in sepulcro quievisti
et a matre tua mestissima
et aliis mulieribus
planctus et lamentatus fuisti:
fac nos, quaesumus,
passionis tuae compassione
lacrimis abundare;
tota cordis devotione
ipsam passionem tuam plangere,
et eam, quasi recentem
cum ardentissimo desiderio retinere.
Amen.

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

CHEMIN DE LA CROIX

AVEC LA SAINTE VIERGE

MARIE

Selon la tradition locale commencera demain,* à 15h, le "CHEMIN DE CROIX" SUIVIT DE

*l'Office Syriaque de la Crucifixion et Du 

*Rite de communion aux "Présanctifiés".

SOYEZ TOUS PRÉSENTS,ET CEUX QUI NE LE POURRONT PAS , UNISSEZ-VOUS À NOUS PAR LA MÉDITATION CI DESSOUS. MERCI 

PRIÈRE:

Très Sainte Mère de Dieu, Vierge très prudente, je veux avec mon ange gardien, vous accompagner sur la voie du Calvaire  où tant de fois vos pas ont suivi le chemin sanglant de votre Fils adorable. Je veux méditer avec vous  les souffrances que Jésus a endurées pour mes péchés.  Que mon cœur soit rempli des sentiments de compassion et d'amour, dont le vôtre surabonde.

Reine du Ciel et de la terre, Ô Mère de Miséricorde, obtenez-moi de réussir à gagner  les personnes qui me sont chères,  à une vie plus chrétienne et plus sainte.

Ouvrez mon cœur à l'acceptation des épreuves et des souffrances de la vie, en expiation de mes péchés  et pour la conversion de mes frères et sœurs, pauvres pécheurs comme moi.

Quaûmo:

 Notre Père …  

 Je vous salue Marie… 

Gloire soit au Père, au Fils et au St-Esprit…

O Marie, Mère de Jésus et ma mère, si généreuse en grâce, Vous avez donné vie à Jésus ici bas, donnez-Lui vie en mon âme, obtenez-moi cette vie d’intimité que vous avez si bien vécue avec Lui. Que sa vie soit la mienne et que ma vie soit la sienne, qu’elles se confondent et que je puisse dire pour moi, vivre c’est le Christ, que je me fixe en Lui pour y demeurer toujours.  Mère bénie faite que Jésus repose à jamais dans mon cœur et que je repose à jamais dans le Christ Jésus, mon Seigneur et mon Dieu.

- Jésus est condamné à mort.

Ste Marie, Mère de Dieu, quelles angoisses inimaginables ont déchiré votre cœur maternel quand vous entendiez les clameurs de haine des Juifs réclamant la mort de votre Fils.  Puisque c'est pour me sauver de l'enfer, que Jésus innocent, accepta  d’être condamné à mort, ne permettez pas Mère très  pure, que je demeure insensible devant tant  de souffrances endurées pour moi avec autant d’amour.

Reine  des  confesseurs,  donnez-moi  la grâce  de  compatir  dignement  avec Vous  aux douleurs   secrètes   de  Jésus.  Faite  que  le spectacle  de   tant  d'humilité,  guérisse mon orgueil, et me  fasse  pleurer  mes  infidélités, afin  que  je  ne  sois pas condamné au tribunal du Souverain Juge!   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

II - Jésus est chargé de sa Croix.

Ste Marie, Mère de  la  divine  grâce, si la Croix qui pèse si lourdement  sur les épaules de Jésus,  s'appesantit aussi sur votre cœur maternel, c’est que Vous étiez intimement unie à votre Fils  dans la lumière et le feu du Saint Esprit pour vous unir à Sa douloureuse Passion pour le salut de mon âme.   Vous portiez avec Lui la croix de mes péchés et deveniez ainsi notre Co-rédemptrice.

Reine de la Paix, donnez-moi la patience et le courage de porter moi aussi ma croix, pour me dépasser tous les jours  et de supporter avec charité les défauts de ceux qui m'entourent.  Donnez-moi votre amour  pour que j'aille au devant de tous les sacrifices  quand il s'agira de vous plaire et de vous servir, afin d’envisager sereinement l’idée de la mort libératrice qui me fera prendre mon envol vers vous.  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

III -Jésus tombe la première fois.

Ste Marie, Mère Toute Pure, qu'il est lourd pour Jésus le fardeau de la Croix.   Sous les coups des bourreaux, Jésus tombe contre terre  et la  couronne d'épines  s'enfonce   profondément dans sa tête.  Cette première chute a déchiré votre cœur maternel.  Vous avez accepté ce tourment avec votre Fils  pour expier mon orgueil et ma témérité,  sources de toutes mes chutes dans le péché.

Mère des Douleurs, je vous fais amende honorable, obtenez-moi du Saint Esprit la force d’une véritable et sincère conversion.  Que le souvenir de mes lâchetés déchire mon cœur  et me garde dans une profonde humilité !   Amîn.

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

IV - Jésus rencontre sa Sainte Mère.

Ste Marie, Mère du Sauveur, je ne pourrai jamais comprendre, la grandeur de la douleur que vous avez ressenti en votre cœur maternel, en voyant votre Fils  ensanglanté, épuisé, bousculé et frappé par les bourreaux.   Vous vouliez être là pour le soutenir de votre présence maternelle, car pour un enfant qui souffre,  il n'est pas de consolation plus grande que celle de la présence de sa mère.

Reine de tous les Saints, j’aimerais justement avoir en ma poitrine les cœurs de tous les saints,  pour essayer de consoler le vôtre de toutes les angoisses,  que vous avez endurées pour mon salut. 

Souvenez-vous   Mère admirable,  que  je  suis votre enfant, venez me fortifier aux heures difficiles  de l'épreuve et de la tentation.  Lorsque mon âme quittera cette vie,  venez à ma rencontre pour me présenter à Jésus votre divin fils. Que ma grande espérance en vous  me guide vers la  Lumière éternelle !   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

Simon aide Jésus

Ste Marie, Mère du bon conseil,  quand je médite la générosité du Cyrénéen,  qui soulage votre Fils en l'aidant à porter sa Croix,  accordez-moi d'accepter la part de souffrances  qui m'associe à sa Passion et à soulager ses douleurs.

Reine des Patriarches, c’est Vous qui avez soulagé, plus que tout autre,  cette soif de consolations de notre Sauveur.  Rendez mon cœur plus généreux  dans l'acceptation de toutes les peines et les difficultés de la vie.

Très Sainte consolatrice des enfants de Dieu,  soyez pour moi le compatissant et miséricordieux Simon, aidez-moi à porter la croix de mes épreuves et celle de mes ennuis,  par amour pour vous et par amour pour votre Divin Fils.  Faites, Bonne Mère, que je découvre et comprenne la véritable valeur de la souffrance.  Veuillez imprimer dans mon cœur cette précieuse connaissance.   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

VI -  Véronique essuie le Visage de Jésus.

Ste Marie, Mère du Grand Amour, quelle consolation pour vous que le geste courageux de cette femme  qui essuie le Visage de votre Fils  couvert de crachats, de sueur et de sang.

Je veux vous procurer la même joie  en purifiant mon âme qui fut créée à l'image de Dieu, et qui est maintenant couverte de  souillures à cause de mes péchés.

O ma Souveraine, aidez-moi à surmonter mes lâchetés, obtenez-moi une parfaite pureté du cœur, du corps et de l’esprit,  pour réimprimer à jamais dans mon âme  l'image de Jésus dans toute sa beauté. Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

VII - Jésus tombe une deuxième fois.

Ste Marie, Reine des Vierges, vous seule pouvez pénétrer parfaitement le mystère de douleurs,  qui déchire le cœur de votre Fils  lors de cette seconde chute sous la Croix. C'est le nombre incalculable de nos rechutes dans le péché  qui l'accable et le fait tomber de nouveau.

Je vous en conjure Mère aimable, par vos larmes et les douleurs de Jésus,  guérissez-moi de l'amour désordonné des créatures,  corrigez-moi de mon égoïsme et de mon orgueil.  Donnez-moi le courage de toujours me relever, si j’ai le malheur de tomber, et surtout, accordez-moi la force de fuir les occasions dangereuses.  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

VIII - Jésus console les saintes femmes.   

  

Ste Marie, Mère toujours Vierge,  obtenez-moi de comprendre la bonté du Christ mon Sauveur et sa tendre compassion pour nos misères. Il oublie même ses affreux tourments, pour consoler les pieuses femmes désolées.

Avec vous Tendre Mère,  je veux trouver près  de Jésus  mon Frère le soulagement de toutes mes amertumes  et la consolation de toutes mes peines.  Je sais qu'il n'y a pas de consolation possible,  si je ne commence par pleurer mes péchés, qui sont la cause de toutes les souffrances.

Mère puissante, laissez tomber sur mon cœur ainsi que sur le cœur des mourants et sur le cœur de chacune des personnes qui me sont chères, et auxquelles je m’intéresse spirituellement, une de vos larmes pour les attendrir. Imprimez-y les Plaies de Jésus, ainsi que le désir d'une vraie contrition et d’une sincère pénitence.  Augmentez en eux la voix de leur conscience.    Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

IX - Jésus tombe une troisième fois.

Notre  Dame de pitié, si notre doux Sauveur accepte cette troisième chute,  plus cruelle que les précédentes, et si les bourreaux redoublent leurs outrages et leurs coups, c'est pour expier l'amour des plaisirs défendus, qui jettent tant d'âmes en enfer.  C’est aussi pour donner aux pécheurs, la grâce de la dernière chance, soit celle de regretter sincèrement leurs péchés, à l’heure de leur mort.

Ste Marie,  Reine des prophètes, dont le cœur fut si souvent déchiré,  quand après l'Ascension de Jésus,  vous vous arrêtiez pleine de douleurs à cette station, aidez-moi à réparer tant de sensualités dont je me suis rendu coupable.

Vierge très chaste, communiquez-moi votre pureté,  obtenez-moi un grand amour pour cette angélique vertu,  qu’elle me fasse craindre les moindres souillures.  Faite que, je ne sois jamais pour les autres, une occasion de pécher !  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

X - Jésus est dépouillé de ses vêtements.

Notre Dame des Sept douleurs, je pense aux frémissements et aux atroces souffrances,  que vous avez éprouvées dans  votre  cœur maternel, lorsque vous assistiez à l'humiliant et cruel dépouillement de votre Fils, surtout en voyant  couler de  son corps sacré ce sang divin, le prix de notre salut.

C'est pour me faire recouvrer ma robe d'innocence, que vous et votre Fils souffrez ainsi. Vous avez voulu réparer les exagérations de la mode,  du luxe, de la vanité des toilettes mondaines et indécentes,  sources de tant de scandales insoupçonnés.

Ste Marie, Reine des anges, pardonnez-moi  les peines que vous ont causées tant de fois  mes imprudences. Je vous prie de revêtir mon âme de la modestie et de la simplicité des anges,  afin que j'inspire toujours autour de moi  la dignité et le respect.  Amîn.

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

XI - Jésus est cloué à la Croix.

Ste Marie, Mère du Perpétuel Secours, les coups redoublés qui fixent les membres de votre Fils à la croix, ont résonnés douloureusement dans votre cœur maternel.  Toutes les blessures faites au corps du Sauveur s'impriment cruellement dans votre âme et vous avez souffert tout cela avec une telle intensité  qu'aucune douleur ne sera jamais  comparable à la vôtre.  J'ai honte, à la pensée que c'est moi, par mes péchés et par mes infidélités à la grâce, qui vous a causé ce martyre.

Mère de Miséricorde, Vierge Compatissante, je veux par vos mains,  renouveler les promesses de mon baptême. Je veux être cloué avec votre Fils à la Croix, par les sacrifices de mon devoir d'état, selon la grande promesse que fit votre divin Fils : "Quand je serai élevé de terre,  j'attirerai tout à moi".   Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

XII - Jésus meurt sur la Croix.

Ste Marie, Vierge fidèle, vous étiez là au pied de la croix où Jésus mourait,  et la douleur de votre âme fût semblable à l'immensité de l’univers. Je ne puis compatir dignement à l'affliction de votre cœur  et vous rendre hommage pour l'immense amour que  vous  avez eu  pour  moi.   C'est pourquoi, je vous offre la  divine  compassion  de  Jésus, car lui seul a connu tout le poids et la grandeur de vos souffrances.

Reine des Martyrs, c'est à ce moment  par la volonté de votre Fils,  que vous êtes devenue Mère de tous les hommes,   lorsqu’il dit à saint Jean : "Voilà votre Mère".   Malgré mon indignité, je me réfugie dans votre amour maternel.  Je me remets entre vos mains et je m'abandonne à vous.  Disposez de moi selon votre bon plaisir  et celui de votre divin Fils.  Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

XIII - Jésus est descendu de la croix et remis à sa Mère.

Ste Marie, Reine des apôtres,   en recevant dans vos bras le corps sacré de votre Fils, couvert de blessures, vous vous rappeliez les caresses et les soins que vous lui donniez avec tant d'amour à Nazareth et votre cœur fût transpercé de mille glaives de douleur.

Puisque c'est moi, par mes péchés, qui fût la cause de sa mort et celle de vos souffrances,  Vierge  digne de  louange  je vous  demande pardon pour tant d'ingratitude.

Je veux, avec chacune des personnes qui me sont chères et mon Jésus, me placer dans vos bras de Mère.

Par les  Saintes Plaies de Jésus, guérissez les plaies de nos âmes  et que son Sang divin nous lavent de toutes nos souillures. Amîn.

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

 

XIV - Jésus est déposé au tombeau.

Ste Marie, Vierge des Vierges,  pour que votre sacrifice fût complet, il a fallu que le Corps adorable de Jésus   disparaisse de vos yeux derrière la pierre du tombeau. Dans le silence de votre cœur,  vous avez gardé  secrètement   cette déchirante séparation en retournant à Jérusalem avec Jean devenu votre fils.

En terminant avec vous ce chemin de la Croix, Vierge Clémente, faites que je conserve en mon esprit le souvenir de toutes ces souffrances. Gravez dans mon âme les Plaies de mon Sauveur  et plantez sa Croix  dans mon cœur.  Je veux que le souvenir des angoisses du Calvaire me garde dans une inviolable fidélité  à mon devoir d’état, et me fortifie contre toutes lestentations jusqu’à la dernière heure de ma vie.    Amîn

Nous vous adorons, O JChrist  et nous vous bénissons

-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.    

Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.

-pour  soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.   

Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.

-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .

Credo

On parle de transgenre

pour évoquer les personnes dont l’identité psychique et sociale reliée aux concepts d’homme et de femme entre en conflit avec le sexe biologique

 

D
ans un article publié sur leur site le 21 mars 2016, l’American College of Pédiatricians a mis en garde l’opinion publique contre toutes les politiques conditionnant les enfants à penser que le phénomène transgenre est normal.

« L’American College of Pédiatricians exhorte les éducateurs et les législateurs à rejeter toutes les politiques qui conditionnent les enfants à considérer comme normal la prise de produits chimiques et l’usurpation de l’identité sexuelle par chirurgie. »

Au travers de ce texte, les pédiatres ont voulu élever leur voix face au lobby LGBT et rappeler que l’idéologie ne détermine pas la réalité. Ils dénoncent ainsi la banalisation du phénomène transgenre au travers de 8 arguments.

  1. La sexualité humaine est un trait binaire, biologique et objectif .
    Les chromosomes « XY » et « XX » sont des marqueurs génétiques. La norme pour un humain est d’être conçu mâle ou femelle. Les troubles, extrêmement rares, du développement sexuel sont d’ailleurs reconnus comme des troubles de la conception humaine et non comme un troisième sexe.
  2. Personne ne naît avec un genre. Tout le monde naît avec un sexe biologique.
    Le genre, c’est à dire, la prise de conscience et le sens de soi comme homme ou femme, est un concept sociologique et psychologique et non un fait biologique.
  3. Le fait qu’une personne pense être autre chose que ce qu’elle est, a une cause psychologique et non physiologique. Le problème psychologique réside dans l’esprit et non dans le corps et doit être traité comme tel.
  4. La puberté n’est pas une maladie. Prendre un traitement hormonal dans le but de la stopper peut être dangereux, et provoquer des problèmes de croissance et de fertilité sur un individu auparavant sain.
  5. Après la puberté, la plupart des adolescents ayant une confusion du genre acceptent finalement leur sexe biologique.
    Selon le manuel diagnostique et statistique de l’American Psychiatric Association, 98% des garçons présentant une confusion du genre et 88% des filles acceptent naturellement leur sexe biologique après la puberté.
  6. Les enfants utilisant des bloqueurs de la puberté pour se faire passer pour le sexe opposé , doivent avoir recours aux hormones cross-sexe à la fin de l’ adolescence.
    Ce mélange de testostérone et oestrogènes est associé à des risques élevés sur la santé comme par exemple l’hypertension artérielle, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux et les cancers.
  7. Le taux de suicide est vingt fois plus élevé chez les adultes utilisant des hormones cross-sexe et ayant subi une chirurgie de changement de sexe. Ce phénomène est de la même manière observé en Suède, pays pourtant le plus favorable au mouvement LGBT.
  8. Le conditionnement des enfants à croire que toute une vie d’usurpation d’identité chimique et chirurgicale du sexe opposé est normal et sain est de la maltraitance des enfants.

Source: La rédaction de "Info Chrétienne"

 

Initialement publié le 19 avril 2016

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Il rendit l'esprit

« Et ayant dit cela, ayant incliné la tête, il rendit l'esprit (Joan. XIX, 30) Il incline la tête en signe d'acquiescement à la volonté de son Père : c'est le dernier acte de son sacrifice. Ainsi est mort le divin Jésus, nous montrant combien il est véritable qu'ayant aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin(Joan. XIII, I). Ainsi est mort le divin Jésus, pacifiant par ses souffrances le ciel et la terre (Coloss. I, 20). Il est mort, et son dernier soupir a été un soupir d'amour pour les hommes.
Jamais Jésus-Christ n'a été plus vivant que dans sa mort. Il nous invite à nous mettre avec lui : alors, nous ne craindrons plus la mort, nous la vaincrons comme lui.
Si nous étions seuls, ce nous serait témérité de ne pas craindre la mort. Mais si nous sommes avec lui nous pouvons dire : Même au milieu des ombres de la mort, je n'aurai pas peur parce que vous êtes avec moi (Ps. XXII, 4). En inclinant la tête avec lui, en acquiesçant avec lui à la volonté divine, notre mort devient ce qu'a été la mort de Jésus-Christ, ou mieux la continuation du sacrifice de Jésus-Christ, c'est-à-dire ce qu'il y a de plus grand sur la terre.
Il n'y a rien de plus grand dans l'univers que Jésus-Christ, il n'y a rien de plus grand dans Jésus-Christ que son sacrifice. Il n'y a rien de plus grand dans son sacrifice que son dernier soupir, et que le moment précieux qui sépara son âme très sainte de son corps adorable.
La mort du chrétien unie à celle de Jésus-Christ devient glorieuse. La seule chose à faire au moment de la mort, c'est donc d'entrer dans les sentiments et l'acte de Jésus-Christ disant à son Père : Je remets mon âme entre vos mains.
Si Jésus-Christ a tant souffert dans sa Passion, et s'il s'est montré si doux au milieu de toutes ses souffrances, c'était afin de nous attirer à nous jeter dans ses bras. Il avait dit : quand je serai exalté, c'est-à-dire quand je serai élevé sur la croix, j'attirerai tout à moi. Dans les bras du divin Crucifié il n'y a plus rien à craindre, et il fait lui-même en nous ce qu'il a fait sur la croix.

Ô Jésus, donnez-moi, quand arrivera le terme de ma vie, de pouvoir dire avec confiance : Père, je remets mon âme entre vos mains. Vous qui avez fixé le terme de ma vie, donnez-moi de pouvoir dire après vous avec bonheur la parole que vous avez dite quand vous avez voulu exprimer que le terme de vos labeurs était arrivé : Tout est consommé.
Daignez, Seigneur, avant de nous retirer de cette vie, nous donner cet amour dont vous consumez les âmes qui sont à vous. Qu'il sera doux pour nous, à l'heure de la mort, de voir que nous allons être jugées par Celui que nous aurons aimé par-dessus toutes choses ! Avec quelle confiance nous pourrons nous présenter devant lui, sûres d'entendre de sa bouche un arrêt favorable ! Quel ineffable bonheur de penser que nous n'allons pas à une terre étrangère, mais dans notre véritable patrie, puisque c'est celle de l’Époux céleste que nous aimons tant, et de qui nous sommes tant aimées ! »

Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine ..., Tome II (Vendredi Saint), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.

 

Samedi de la Bonne Nouvelle  (Samedi Saint)

Soirée

    • Saint Matthieu 27: 6 :
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
    • Saint- Luc 23: 55-56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint Jean 19: 31-42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

 

"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
 
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
 
Évêque Théodore (Tecuchev)

_________________________________

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 16:52

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

JEUDI SAINT

 

This Thursday April 6 is Passover (phesaho) or Thursday of Mysteries (hamsho d-rozé)

also known as Maundy Thursday according to the Liturgical Calendar of the Syrian Malankara Orthodox Church.

 

Today the Church commemorates the Last Supper or Passover meal Christ shared with his disciples. This event was the first Holy Qurbono instituted by our Lord.

Today the Church has a 'Service of the Feet Washing or S'hyogtho' which recollects Christ washing the feet of His disciples.

The Syriac Christians of Kerala (St. Thomas Christians/Malankara Nazrani) have a tradition of preparing Passover Bread and Milk (pesaha appam & pesaha paal) in remembrance of the Passover event. On Thursday morning the home is cleaned, and the prayers of the day are recited. Following this, the special bread and milk (made from coconut paste) is prepared. The elder of the house will chant the following Qawmo and then break the bread to be shared from eldest to youngest in the family.

'Pesahaa-yaal pesahaadine nee - kkiya masiha 
Modi - ppiccharuluka krupa nin pesahaayaal'
or 
'Msheeho dab pesaho sroylé maru pesaho b-pesaho ab-sahalan wethraham`alayn.'
or
'Christ Whose – Passion abolished – the Passover lamb. Gladden us in Your - Passover'

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
St. John 7:45-52, 8:12-20

Midnight:
First Qaumo:
St. Matthew 26:1-30
Second Qaumo:
St. John 6:24-40
Third Qaumo:
St. John 6:41-63

Morning:
St. Luke 22:1-13

Third Hour (9 a.m.):
St. John 12:20-36

Noon (12 p.m.):
St. Luke 7:36-50
St. Mark 14:1-2

Ninth Hour (3 p.m.):
St. Matthew 26:31- 35

Before Holy Qurbana:
Exodus 12:1-11
Leviticus 16:3-10
Ezekiel 45:18-25

Holy Qurbana:
Acts 1:15-20
I Corinthians 5:1-8 11:23-34
St. Luke 22:14-30

For Feet Washing Service:
Exodus 34:18-26
II Kings 23:21-25
Isaiah 50:4-10
I Peter 3:17-22
Hebrews 10:19-29
St. John 13:1-20

(Tone of the Day: Hasho (hashonoyo) )

___________________

Chers amis. Aloho m’barekh


Nous atteignons les trois grands jours du Jeudi, du Vendredi et du Samedi Saints.

Heureuse montée vers Pâque ! 


Vous êtes dans les prières de notre Monastère Syro-Orthodoxe et, en cette Fête de l’Institution du Sacerdoce et de l’Eucharistie, nous quêtons vos prières aimantes et fraternelles. 


Cette année alors que les Chrétiens célèbrent unanimement la Pâque du Seigneur, le Diable (Le diviseur), l’ennemis de l’humanité se déchaîne et lutte sur tous les fronts. 


Pourtant, nous le savons, le Christ Sauveur a détruit son pouvoir.
 Ne cédons pas à la peur, ne nous laissons pas terroriser, soyons toujours fidèles au Christ notre Divin Roi d’Amour, au Christ Prince de la Paix. 


Et, par notre volonté de nous sanctifier en correspondant à la Grâce du Saint Esprit qu’Il nous a acquise à si haut prix, collaborons à restaurer l’unanimité du Témoignage Chrétien que seuls nos péché entravent. 


Comportons-nous toujours en petits frères de Jésus, en vrais fils de Marie (Modèle de l’Eglise en son achèvement), soyons fidèles aux promesses de notre Baptême, à l’Onction dans l’Esprit Saint.
Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


+Mor Philipose, Métropolite, Brévilly ce 5.IV.23
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We reach the three great days of Thursday, Friday and Saturday Saints. Happy climb to Easter!
You are in the prayers of our Syro-Orthodox Monastery and in this Feast of the Institution of the Priesthood and the Eucharist we seek your loving and fraternal prayers.
This year when Christians celebrate unanimously the Lord's Passover, the Devil (Splitter), the enemies of humanity is unleashed and fight on all fronts.
Yet, as we know, Christ the Savior destroyed His power.
 Let us not give in to fear, let us not be terrified, let us always be faithful to Christ our Divine King of Love, Christ the Prince of Peace.
And by our will to sanctify ourselves in correspondence with the Grace of the Holy Spirit which He has acquired for us at such a high price, work together to restore the unanimity of the Christian Testimony that only our sins hinder.
Let us always be the brothers of Jesus, the true sons of Mary (Model of the Church in its completion), let us be faithful to the promises of our Baptism, the Anointing in the Holy Spirit.
Your faithfulness in Our Lord. Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brévilly this 5.IV.23

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Nós alcançar os três grandes dias de quinta-feira, sexta-feira e sábado santos. Páscoa feliz para escalar!
Você está em nossas orações Mosteiro sírio-ortodoxo e nesta Festa da instituição do sacerdócio e da Eucaristia, nos quêtons suas orações amorosas e fraternas.
Este ano, quando os cristãos celebram por unanimidade Páscoa do Senhor, o diabo (Splitter), os inimigos da humanidade é desencadeada e lutar em todas as frentes.
No entanto, sabemos que o Salvador, Cristo destruiu seu poder.
 Não ceder ao medo, não nos aterrorizar, pode ser sempre fiel a Cristo, nosso Rei Divino do Amor, Cristo Príncipe da Paz.
E pela nossa vontade para nos santificar em combinar a graça do Espírito Santo que Ele adquiriu com um tão alto preço, trabalhando para restaurar unanimidade de Testemunho Cristão que só dificultam o nosso pecado.
Vamos ainda se comportam Irmãozinhos de Jesus, verdadeiro filho de Maria (a conclusão Igreja Model), ser fiel às promessas do nosso batismo, a unção do Espírito Santo.
Seu fielmente no Senhor. Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brévilly este 5.IV.23

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Queridos amigos. Aloho m'barekh


Estamos llegando a los tres grandes días del Jueves, Viernes y Sábado Santo.

¡Feliz subida a Semana Santa!


Estáis en las oraciones de nuestro Monasterio Siro-Ortodoxo y, en esta Fiesta de la Institución del Sacerdocio y de la Eucaristía, buscamos vuestras oraciones amorosas y fraternas.


Este año mientras los cristianos celebramos unánimemente la Pascua del Señor, el Diablo (El Divisor), los enemigos de la humanidad están desatados y luchando en todos los frentes.


Sin embargo, sabemos que Cristo el Salvador destruyó su poder.
No cedamos al miedo, no nos dejemos aterrorizar, seamos siempre fieles a Cristo nuestro Divino Rey del Amor, a Cristo Príncipe de la Paz.


Y, por nuestra voluntad de santificarnos correspondiendo a la Gracia del Espíritu Santo que Él nos ha adquirido a tan alto precio, colaboremos a restaurar la unanimidad del Testimonio cristiano que sólo nuestros pecados impiden.


Comportémonos siempre como hermanitos de Jesús, como verdaderos hijos de María (Modelo de la Iglesia en su plenitud), seamos fieles a las promesas de nuestro Bautismo, a la Unción en el Espíritu Santo.
Tu fidelidad en Nuestro Señor. ¡Aloho m'barekh (Dios te bendiga)!


+Mor Philipose, Metropolitano, Brévilly este 15.IV.23

Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

¤Jeudi Saint (6 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

- 15h Offices du Lavement des pieds, suivi du dépouillement de l’autel et de la procession des Pré Sanctifiés au reposoir conformément à la coutume locale .

¤ Vendredi Saint (7 Avril):

-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.

¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):

-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 


NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

 

Jeudi saint (Jésus célèbre la Pâque et entre

 

dans sa Passion)

 

Soirée

    • Saint-Jean 7: 45-52 :
  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
    •  8: 12-20 :
  • 12 Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Matthieu 26: 1 -30 :
  • 01 Lorsque Jésus eut terminé tout ce discours, il s’adressa à ses disciples :
  • 02 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme va être livré pour être crucifié. »
  • 03 Alors les grands prêtres et les anciens du peuple se réunirent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe ;
  • 04 ils tinrent conseil pour arrêter Jésus par ruse et le faire mourir.
  • 05 Mais ils se disaient : « Pas en pleine fête, afin qu’il n’y ait pas de troubles dans le peuple. »
  • 06 Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,
  • 07 une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table.
  • 08 Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ?
  • 09 On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. »
  • 10 Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tourmenter cette femme ? Il est beau, le geste qu’elle a fait à mon égard.
  • 11 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
  • 12 Si elle a fait cela, si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est en vue de mon ensevelissement.
  • 13 Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
  • 14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
  • 15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
  • 16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
  • 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
  • 18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
  • 19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
  • 20 Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
  • 21 Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
  • 22 Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
  • 23 Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
  • 24 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
  • 25 Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
  • 26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
  • 27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
  • 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
  • 29 Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
  • 30 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Jean 6: 24 – 40 :
  • 24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
  • 25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
  • 26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
  • 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
  • 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
  • 30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
  • 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
  • 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
  • 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
  • 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
    •  
    •  
  • Troisième Qaumo
    • St. John 6:41-63 :
  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
  • 60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
  • 61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
  • 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
  • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

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Matin

    • Saint-Luc 22: 1-13 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint Jean 12: 20-36 :
  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
    •  

Midi (12 h)

    • Saint-Luc 7: 36 -50 :
  • 36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
  • 37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
  • 38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
  • 39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
  • 40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
  • 41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
  • 42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
  • 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
  • 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
  • 45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
  • 46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
  • 47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
  • 48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
  • 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
  • 50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
    •  
    • Saint-Marc 14: 1 – 2 :
  • 01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
  • 02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

Sainte_C_ne

Avant de Saint Qurbana

    • Exode 12: 1-11 :
  • 01 Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
  • 02 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
  • 03 Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
  • 04 Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
  • 05 Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
  • 06 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
  • 07 On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
  • 08 On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
  • 09 Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
  • 10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
  • 11 Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.
    •  
    • Lévitique 16: 3-10 :
  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
    •  
    • Ézéchiel 45: 18 – 25 :
  • 18 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le premier mois, le premier du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras le sacrifice pour la faute en faveur du sanctuaire.
  • 19 Le prêtre prendra du sang du sacrifice et en mettra sur les montants de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel et sur le montant de la porte de la cour intérieure.
  • 20 Tu feras de même le sept du mois, pour qui a commis une faute par inadvertance ou par ignorance. Vous ferez le rite d’expiation de la Maison.
  • 21 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera pour vous la Pâque, une fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain.
  • 22 Ce jour-là, le prince offrira, pour lui-même et pour tout le peuple du pays, un taureau en sacrifice pour la faute.
  • 23 Durant les sept jours de la fête, il offrira en holocauste pour le Seigneur sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et, en sacrifice pour la faute, un bouc par jour.
  • 24 Il fera l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hine d’huile par épha.
  • 25 Le septième mois, le quinzième jour du mois, lors de la fête des Tentes, il fera de même, durant les sept jours : même sacrifice pour la faute, même holocauste, même offrande, même présentation d’huile.

 

Quadisha Qurbana

    • Actes 1:15-20 :
  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.
    •  
    • I Corinthiens 5: 1 -8 :
  • 01 On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens : il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
  • 02 Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil au lieu d’en pleurer et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
  • 03 Quant à moi, qui suis absent de corps mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui agit de la sorte :
  • 04 au nom du Seigneur Jésus, lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous, dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
  • 05 il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan, pour la perdition de son être de chair ; ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
    •  11: 23 à 34 :
  • 23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
  • 24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
  • 26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
  • 27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
  • 28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.
  • 29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.
  • 30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort.
  • 31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
  • 32 Mais lorsque nous sommes jugés par le Seigneur, c’est une correction que nous recevons, afin de ne pas être condamnés avec le monde.
  • 33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ;
  • 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.
    •  
    • Saint-Luc 22: 14-30 :
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
    •  

 

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint Matthieu 26: 31 – 35 :
  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
    •  

Service du Lavement des pieds

    • Exode 34: 18-26 :
  • 18 Tu observeras la fête des Pains sans levain. Comme je te l’ai ordonné, tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte.
  • 19 Tout premier-né m’appartient : tout premier-né mâle de ton troupeau, gros ou petit bétail.
  • 20 Le premier-né des ânes, tu le rachèteras par un mouton, et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
  • 21 Pendant six jours, tu travailleras, mais, le septième jour, tu chômeras ; même au temps des labours et de la moisson, tu chômeras.
  • 22 Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers fruits, de la moisson des blés, et aussi la fête de la Récolte, en fin de l’année.
  • 23 Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant la face du Maître, le Seigneur, le Dieu d’Israël.
  • 24 En effet, lorsque j’aurai dépossédé les nations devant toi et que j’aurai élargi ton territoire, nul ne convoitera la terre qui t’appartient, quand, trois fois par an, tu monteras pour voir la face du Seigneur ton Dieu.
  • 25 Tu n’immoleras pas le sacrifice sanglant en l’accompagnant de pain levé, et tu ne laisseras pas jusqu’au lendemain matin la victime sacrifiée pour la fête de la Pâque.
  • 26 Tu apporteras les tout premiers fruits de ton sol à la Maison du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »
    •  
    • II Rois 23: 21 – 25 :
  • 21 Le roi donna cet ordre à tout le peuple : « Célébrez une Pâque en l’honneur du Seigneur votre Dieu, selon ce qui est écrit dans ce livre de l’Alliance. »
  • 22 Car on n’avait pas célébré de Pâque comme celle-là depuis le temps des Juges qui avaient jugé Israël, et pendant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda.
  • 23 C’est seulement la dix-huitième année du roi Josias que l’on célébra cette Pâque en l’honneur du Seigneur, à Jérusalem.
  • 24 De plus, les nécromanciens et les devins, les divinités domestiques, les idoles immondes et toutes les horreurs que l’on voyait dans le pays de Juda et dans Jérusalem, Josias les balaya, afin de réaliser les paroles de la Loi écrites dans le livre qu’avait trouvé le prêtre Helcias dans la maison du Seigneur.
  • 25 Avant lui, il ne s’était pas trouvé de roi comme lui, qui soit revenu au Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse. Après lui, il ne s’en leva aucun comme lui.
    •  
    • Isaïe 50: 4-10 :
  • 04 Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
  • 05 Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
  • 06 J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
  • 07 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
  • 08 Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
  • 09 Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Les voici tous qui s’usent comme un vêtement, la teigne les dévorera !
  • 10 Est-il quelqu’un parmi vous qui craint le Seigneur, qui écoute la voix de son serviteur ? S’il a marché dans les ténèbres sans la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu.
    •  
    • 1ère de St  Pierre 3: 17-22 :
  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Hébreux 10: 19 -29 :
  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
  • 26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice,
  • 27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles.
  • 28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?
    •  
    • Saint Jean 13: 1-20 :
  • 01 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
  • 02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
  • 03 Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
  • 04 se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
  • 05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
  • 06 Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
  • 07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
  • 08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
  • 09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
  • 10 Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
  • 11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
  • 12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
  • 13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
  • 14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
  • 15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
  • 16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
  • 17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
  • 18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.
  • 19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
  • 20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
    •  

 

« Ô Seigneur, Seigneur ! Qu'elle est petite et étroite la maison de mon âme pour que Vous y entriez !

Elargissez-la Vous-même. Elle est tout en ruine : réparez-la. Je sais et confesse qu'il s'y trouve des choses qui offensent vos yeux. Mais qui la purifiera ? Ou à qui, hormis Vous, crierais-je : purifiez-moi, Seigneur, des péchés cachés à mes yeux ? » (St Augustin)

« Ô bon Jésus, pour soutenir notre faiblesse, nous exciter à Vous aimer, Vous avez pris le parti de demeurer toujours au milieu de nous. Vous connaissiez cependant le sort que les hommes Vous auraient infligé, les déshonneurs, les outrages que Vous auriez à subir.

Ô Père éternel, comment pouvez-Vous supporter que votre Fils demeure encore parmi nous pour souffrir chaque jour de nouvelles injures ? Ô mon Dieu ! quel excès d'amour en ce Fils ! et aussi, quel amour immense en ce Père !

Hélas ! ô Père Saint qui êtes aux cieux, ne pouvant nous refuser une faveur qui nous est d'une si grande utilité, Vous avez permis que votre Fils reste avec nous sur la terre ; ne permettez donc pas qu'Il s'y trouve encore exposé à tant de mauvais traitements.

Oh ! que d'outrages n'inflige-t-on pas aujourd'hui au Très Saint Sacrement ! En combien de mains ennemies ne devez-Vous pas Le voir, Père !
Ne suffisait-il pas qu'Il ait été livré une fois ? La flagellation, les mauvais traitements et les douloureuses souffrances endurées durant toute sa vie terrestre ne suffisaient-ils pas ? Que faire encore pour Vous contenter ? N'a-t-Il pas tout accompli avec perfection ? N'a-t-Il pas suffisamment payé la rançon du péché d'Adam ?...


ô Père Éternel, votre divin Fils n'a rien omis pour nous donner à nous, pauvres pécheurs, un bienfait aussi grand que l'Eucharistie.

Ah ! Ne permettez pas, dans votre miséricorde, qu'Il soit si indignement outragé.

Il est resté parmi nous d'une manière si admirable, afin que nous puissions Vous L'offrir en sacrifice, aussi souvent que nous le voulons. Puisse une offrande d'un tel prix arrêter enfin la marée des péchés et des irrévérences commises dans les lieux où réside ce Très Saint Sacrement ! (cf. Thérèse de Jésus, Château de l'âme, chap. XXXV et XXXVII). »

P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Jeudi Saint, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

 

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 Dieu se met à genoux devant l'homme pécheur 


Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. (Jn 13, 3-5)


Tout est là, toute la foi chrétienne est condensée dans ce geste inouï du lavement des pieds.

Le Fils de Dieu, le Verbe, Dieu lui-même, créateur de l’univers, se fait homme et se met à genoux devant l’homme pécheur pour laver ses pieds sales.


Ce geste nous rappelle que la sainteté n’est pas à conquérir par nos seules  forces humaines. La vie de Dieu, le don du Christ est à recevoir.Le Don de la Grâce du Saint Esprit est gratuit, il exige de l'homme humilité et coopération...


C’est à la fois très difficile et finalement très simple.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

À la messe, je médite sur ce geste immense de Jésus qui se met à genoux devant moi pour laver mes pauvres pieds sales, sympoles de ma pauvre condition.

Je prie particulièrement pour tous les prêtres vivants et défunts, "les conducteurs du Peuple de Dieu" (Pour reprendre l'expression de la Mère de Dieu en son apparition à La Salette).

 

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Par Thomas More

(1478-1535), homme d'État anglais et humaniste, martyr canonisé par l'Eglise Romaine Catholique
Traité sur la Passion, 1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 199 rev.) 

 

« Il les aima jusqu'au bout »

 

« Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout »...

Dans l'Évangile Jean a été appelé spécialement « le disciple que Jésus aimait ».

C'est ce disciple qui met ici en lumière par ses paroles combien notre Sauveur, qui aimait tellement Jean, était fidèle dans son amour. 

Car ces paroles sont suivies aussitôt par le récit de la Passion amère du Christ, en commençant par la dernière Cène, et d'abord par l'humble service du lavement des pieds rendu par Jésus à ses disciples, et par l'envoi du traître au dehors.

Viennent ensuite l'enseignement de Jésus, sa prière, son arrestation, son procès, sa flagellation, sa crucifixion et toute la douloureuse tragédie de sa Passion très amère. 

C'est avant tout cela que saint Jean cite les paroles rappelées à l'instant, pour faire comprendre que le Christ a accompli tous ces actes par pur amour.

Cet amour, il l'a bien montré à ses disciples lors de la dernière Cène, lorsqu'il leur a affirmé qu'en s'aimant les uns les autres, ils suivraient son exemple (Jn 13,34).

Car ceux qu'il aimait, il les a aimés jusqu'au bout, et il souhaitait qu'ils fassent de même.

Il n'était pas inconstant, comme tant de gens qui aiment de façon passagère, abandonnent à la première occasion, et d'amis deviennent ennemis, comme l'a fait le traître Judas.

Jésus, lui, a persévéré dans l'amour jusqu'au bout, jusqu'à ce que, précisément par cet amour, il en soit venu à cette extrémité douloureuse.

Et pas seulement pour ceux qui étaient déjà ses amis, mais pour ses ennemis, afin d'en faire des amis, non pour son avantage, mais pour le leur.

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LA SAINTE CÈNE

Jeudi Saint

Venez fidèles, délectons nous de l'hospitalité du Maître
Et du repas immortel
Préparé dans la chambre haute.
Instruit par le Verbe de son sens sublime
D'un esprit pur magnifions le

Tropaire

Cette icône commémore l'institution de l'Eucharistie.
Nous sommes dans la " chambre haute ", le lieu où Jésus " mange la pâques avec ses disciples " Nous avons vu avec le " lavement des pieds " comment avoir part avec le Christ, c'est avoir part avec le Dieu-Homme qui lave les pieds des hommes.

Le Seigneur Jésus réside dans l'icône à la fois comme celui qui distribue et celui qui est distribué (Le plat contient Le poisson: ICHTUS, Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur).

Nous pouvons reconnaître clairement chacun des disciples, et les enfants commentent souvent avec perspicacité leur attitudes. De nouveau, c'est souvent avec Simon le zélote qu'ils s'identifient le plus facilement : celui-ci a le geste traditionnel que les chrétiens orthodoxes lorsqu'ils s'avancent pour communier.

Notre Seigneur a voulu établir un lien entre le repas de la chambre haute et la Pâque juive et entre ce repas et la passion. Chaque fois que nous communions au corps immolé du Christ, nous communions à Sa passion, et nous ne pouvons nous séparer des autres membres du corps mystique, de tous nos frères : Nous communions ensemble, comme nous disons le " Notre Père " ensemble.

La trahison de Judas se manifeste là de manière particulièrement pénible : il " jette la main " sur le Fils de l'homme. Judas nous rappelle à la vigilance. 
Les Ecritures (Mat.26 18) nous dévoilent un autre un aspect de la générosité du Christ : Jésus a envoyé Judas acheter pour trente denier le véritable Agneau Pascal.

Rends moi participant au Mystère de ta Cène
O Fils de Dieu
Car je ne livrerai pas ton secret à tes ennemis
Je ne te donnerai pas le baiser de Judas
Mais comme le larron je te confesse :
Souviens-toi de moi, Seigneur
Quand Tu entreras dans Ton Royaume 
(prière avant la communion)

 

 Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

En-tête

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Là où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte (I) 

La nuit du mardi 2 avril 1968, à 22h30, des mécaniciens et des chauffeurs musulmans des transports publics arrivant à leur garage, juste en face de l’église, aperçurent tout à coup une « dame en blanc agenouillée » près de la croix au sommet du dôme. Les apparitions continuèrent pendant des mois...

Les apparitions étaient précédées de phénomènes lumineux décrits comme des "pluies de diamants". (…) Après ces signes, Notre Dame apparaissait. Pendant plusieurs semaines, la foule présente atteignit jusqu’à 250 000 personnes, Les Musulmans en grand nombre, y côtoyaient les Chrétiens. Le pape copte fit alors une déclaration officielle publiée le 5 mai 1968, concluant : « Le Siège patriarcal déclare avec une foi complète, que la Bienheureuse Vierge Marie est apparue sous des formes claires et stables, durant plusieurs nuits et durant des périodes pouvant aller jusqu’à plus de deux heures, depuis le 2 avril 1968 jusqu’à maintenant, au-dessus de l’église copte orthodoxe de Zeitoun, au Caire (Egypte), sur la route où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte.» Le Cardinal patriarche de l’Eglise copte catholique en union avec Rome, s’associa à cette reconnaissance officielle.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Le Caire  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

LE SILENCE INTERIEUR…

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Icône du Christ Silence Béni

Père Vasile Tudora: 


J'ai toujours aimé ce dialogue du film Pulp Fiction:

- N'est-ce pas détestable?
- Qu'est-ce qui est détestable?"
- Ces silences pénibles. Pourquoi croyons-nous qu'il faille dire des bêtises [pour meubler ces silences]? Afin d'être à l'aise? "
- Je ne sais pas. C'est une bonne question.
- [ Ce qui est bien] C'est quand vous savez que vous avez trouvé quelqu'un de vraiment spécial, quand vous pouvez simplement vous taire [...] pendant une minute. Partager confortablement le silence.

En effet, pourquoi devons-nous toujours dire quelque chose? Ou, dans le même ordre d'idée, pourquoi devons-nous écouter quelque chose tout le temps: la radio dans la voiture, la télévision à la maison, l'iPod lorsque l'on travaille, et nous pouvons donner encore de nombreux exemples.

Mettez trois personnes dans un ascenseur pendant quelques minutes et vous verrez immédiatement le début d'une conversation. La météo, les équipes sportives locales, la crise financière et d'autres sujets d'ordre général prospèrent dans tous les véhicules communautaires en mouvement. Personne ne veut juste voyager en silence et tout le monde ressent le besoin de dire quelque chose, ou du moins de sourire, de faire un clin d'œil, d'interagir en quelque sorte avec les autres. Une chose est claire: tout le monde déteste ce silence pénible.

Le terme lui-même est cependant paradoxal: pourquoi le silence met mal à l'aise? Après tout le silence est associé à la paix, à la tranquillité qui est le contraire du fait d'importuner.

La réponse pourrait être qu'il y a une chose qui nous effraie quand nous devons être seul en sa compagnie. L'Archimandrite Meletios, du monastère de Saint-Jean, en Californie, affirme qu'il s'agit de nos pensées. Notre esprit génère un flux ininterrompu de pensées, oulogoismoi, comme les Pères grecs les appellent. Ce courant de pensée, originaire de la séparation originelle entre notre esprit et notre cœur (noûs), c'est ce qui nous rend fous quand il y a du silence autour de nous. Tout à coup, nous avons à traîter tous nos troubles intérieurs, toutes nos frustrations, nos dépressions, tous nos sentiments profonds qui sont masqués lorsque nous focalisons notre attention sur autre chose. La conversation et toutes sortes d'autres substituts sont comme un pansement sur une plaie vive.

Le problème de la pensée intérieure est très important parce que les pensées sont la racine de toutes nos activités. Aucun péché n'est fait sans passer par l'esprit qui en donne l'ordre. Arrêtez l'ordre et vous cesserez de pécher. Dans notre esprit, nous sommes en guerre, une guerre invisible, comme les gens aiment l'appeler, dans laquelle notre chemin de vie comme personne est défini.

L'esprit est tellement touché par ces pensées imparables qu'il devient insupportable parfois; c'est là que provient le malaise du silence. La seule façon de l'arrêter est de faire ce que saint Théophane le Reclus dit: "Sortez de la tête et allez dans le cœur." Le coeur ou le noûs (je vais utiliser ces deux termes indifféremment) est la seule partie de nous qui ne soit pas affectée par les logoismoi parce que c'est la partie qui a pu établir le contact avec Dieu, et Dieu n'a pas besoin d'être expliqué par des mots, Il est seulement. L'objectif devient alors de couler notre esprit dans notre cœur et d'étreindre la paix qui vient de la présence de Dieu dans notre cœur. Jusqu'à ce que nous ayons complètement rendu notre esprit à Dieu, nous continuerons à être dérangés par des pensées.

A propos du Royaume des Cieux, saint Isaac le Syrien dit que le langage du futur, c'est le silence. Cela peut sembler étrange pour un grand nombre qui ne peut pas imaginer une éternelle communion avec Dieu silencieuse, et sans paroles.

Nous imaginons qu'à la fin nous serons en mesure de demander et de trouver des réponses à toutes nos questions, et Dieu prêchant, expliquera tout ce que nous voulons savoir. Je doute que ce sera le cas parce que dans la présence de Dieu, il n'y a plus de questions et de réponses, pas de bruit, pas de distractions ou de divertissement, mais seulement l'Amour qui coule et remplit tout. La présence même de Dieu est suffisante pour satisfaire tout besoin ou toute question que nous pourrions avoir.

Lui, le Logos, le Verbe incarné est la réponse. Il a été, est et sera toujours la réponse à toutes nos questions. Il suffit de se taire et d'écouter.


Version française Claude Lopez-Ginisty d'après http://www.pravmir.com/article_1011.html

www.orthodoxologie.blogspot.com

 

Que faire quand
un océan de peur vous environne ?

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La peur est comme un océan qui cherche à nous emporter sous ses vagues et nous attirer dans les profondeurs du désespoir. David lui-même a connu la peur.

A cause de la voix de l’ennemi et de l’oppression du méchant. Car ils font tomber sur moi le malheur, Et me poursuivent avec colère. Mon coeur tremble au dedans de moi, et les terreurs de la mort me surprennent. La crainte et l’épouvante m’assaillent, et le frisson m’enveloppe.
Psaume 55:4-6

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à trouver la paix en Jésus, mais certaines fois, la tempête de la peur, de l’angoisse, du doute s’empare de nous, et il devient difficile d’en percevoir l’issue. La Bible raconte que d’autres hommes et femmes de Dieu ont connu ces émotions dévastatrices. David, Noé, Jean connurent la peur, Élie et Jérémie, l’angoisse, Jonas, la frustration, Moïse, l’épuisement… Nous ne sommes pas les premiers à lutter avec nos doutes, alors que nous enseigne la Bible au sujet de ce combat, parfois légitime dans nos vies ?Que faire quand les difficultés s’accumulent et obstruent notre horizon ?

  • Réfugiez-vous dans l’arche

Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva au-dessus de la terre.Les eaux grossirent et s’accrurent beaucoup sur la terre, et l’arche flotta sur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes.
Genèse 7:17-19

L’arche de Noé a été construite pour le salut. Quand la tempête a commencé à faire rage, Noé et sa famille ont pu y trouver refuge. Ils étaient en sécurité malgré le danger environnant, conscients d’être pleinement dans le plan de Dieu.

Tout comme l’arche fut un instrument de salut pour Noé, notre salut est désormais en Jésus. Il est votre refuge. Quand la tempête fait rage autour de vous, cherchez votre refuge en Jésus. Il est fidèle.

  • Comptez sur l’autorité de Jésus

Quand les disciples étaient sur le lac au milieu de la tempête, Jésus se reposait. Les disciples tremblaient, mais Jésus se leva et parla à la tempête avec calme et autorité. Le calme revint alors sur les eaux et dans le coeur des disciples.

Attendez en silence le secours de l’Éternel, il détient toute autorité pour agir en votre faveur et vous bénir au delà de votre espérance.

Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous !
Romains 16:20

  • Sortez du bateau

Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.
Matthieu 14:28-29

Une fois de plus, les disciples étaient recroquevillés dans la peur. Ils vivaient pourtant au plus près de Jésus, mais ils éprouvaient la peur. Leur peur s’est même intensifiée quand ils ont vu Jésus marcher sur l’eau. Ils étaient bousculés dans leurs habitudes et dans leurs certitudes, mais c’est le moyen que Jésus a choisi pour eux ce jour là.

L’un deux a eu l’audace de saisir la main de Jésus. Pierre est sorti de la barque et a marché sur l’eau, avant d’être à nouveau envahi par la peur et de sombrer. Mais dans sa grâce Jésus est venu à son secours.

Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Vous pouvez trouver refuge en lui, attendre son secours et saisir sa main. Il vous accordera sa grâce et sa paix.

La rédaction

(Source : Crosswalk, via "Info Chrétienne)

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Retour sur dimanche dernier:

Dimanche des Hosanna (Rameaux)

à Jérusalem

Chaque année, lors du dimanche des Rameaux, une grande procession a lieu pour commémorer l’entrée de Jésus à Jérusalem (Matthieu 21).

L
es plus anciens témoignages de cette procession datent de l’Antiquité tardive (4e siècle). Cette habitude avait été interrompue après le départ des Croisés, à la fin du 12e siècle, mais a ensuite repris dans le courant du 16e ou 17e siècle.

Actuellement, cette procession réunit des chrétiens locaux (arabes et juifs), des expatriés et des touristes venus pour l’occasion, catholiques comme protestants (les orthodoxes ont leurs propres festivités).

Partant de Bethphagé les chrétiens descendent du Mont des Oliviers et se dirigent vers la Vieille Ville où ils entrent par la Porte des Lions. Les chrétiens peuvent alors témoigner joyeusement de leur foi, à travers notamment des chants qui résonnent dans de nombreuses langues.

Pour terminer, je vous propose de découvrir en vidéo l’entrée dans la Vieille Ville de la partie francophone du cortège qui entonne à cette occasion le cantique « Debout, resplendis ».

Paroles du chant :

Debout, resplendis
Debout, resplendis, car voici ta lumière,
Et sur toi la gloire du Seigneur (bis).
Lève les yeux et regarde au loin,
Que ton coeur tressaille d’allégresse.
Voici tes fils qui reviennent vers toi,
Et tes filles portées sur la hanche.

Jérusalem, Jérusalem,
Quitte ta robe de tristesse !
Jérusalem, Jérusalem,
Chante et danse pour ton Dieu.

Toutes les nations marcheront vers ta lumière,
Et les rois à ta clarté naissante (bis).
De nombreux troupeaux de chameaux te couvriront,
Les trésors des mers afflueront vers toi,
Ils viendront d’Epha, de Saba, de Qédar,
Faisant monter vers Dieu la louange.

Les fils d’étrangers rebâtiront tes remparts,
Et leurs rois passeront par tes portes (bis).
Je ferai de toi un sujet de joie,
On t’appellera « Ville du Seigneur ».
Les jours de ton deuil seront tous accomplis,
Parmi les nations tu me glorifieras.

cyprus_thursday

LE COIN DU CATECHISME ET DE

LA TRANSMISSION FAMILIALE:

Avant la fête de la Pâque, Jésus sait que l’heure est venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprès du Père.

Il avait aimé les siens qui étaient dans le monde et les aima jusqu’au bout. 


Au cours du repas, le diable a déjà persuadé Judas de trahir Jésus. Jésus sait que, lui-même, est venu de Dieu et retourne à Dieu et que le Père a tout mis en son pouvoir.

Il se lève de table, dépose son vêtement et prend un linge qu’il se noue à la ceinture. Puis, il verse de l’eau dans un bassin.

Alors, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il a à la ceinture.

Quand c’est le tour de Simon-Pierre, celui-ci lui dit :
« C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » 


« Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » 


« Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »


« Si je ne te lave pas, tu ne peux pas rester avec moi. »


« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » 


« Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » 


Il savait bien qui allait le livrer, c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » 


Quand il leur a lavé les pieds, il reprend son vêtement, se remet à table et leur dit :
« Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? » 


Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur” et vous avez raison, car vraiment je le suis. 


Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous lave les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.

C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

Évangile selon saint Jean chapitre 13, versets 1 à 15

 

Alors que Jésus est  crucifié , l'un des voleurs suspendus aussi à une croix l'insulte :
« N'es-tu pas le  Messie  ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » 
Mais l'autre voleur crucifié lui fait des reproches : 
« Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » 
Et il dit : 
« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton  Royaume . » 
Jésus lui répond : 
« Amen , je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le  Paradis . » 
Il était déjà presque midi. Le soleil se cache et l'obscurité tombe dans tout le pays jusqu'à trois heures. Le  rideau  du  temple  se déchire par le milieu. Alors, Jésus pousse un grand cri : 
« Père, entre tes mains je remets mon esprit. » 
Et après avoir dit cela, il  expire . A la vue de ce qui se passe, un  centurion  romain  rend gloire  à Dieu : 
« Sûrement, cet homme était  juste . » 
Et tous les gens rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournent en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la  Galilée .


Évangile selon saint Luc, chapitre 23, versets 39-47

(Source : "Théodule"/ Site Catéchétique des Pères Dominicains)

 

"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
 
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
 
Évêque Théodore (Tecuchev)

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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4 avril 2023 2 04 /04 /avril /2023 16:20

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion
 
 
Mercredi Saint
 
Saint Matthieu 26, 14-25

L’un des douze apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit :
« Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? »
 
Ils lui proposèrent trente pièces d’argent.
 
Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
 
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »

Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : ’Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.’ »
 
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara :
« Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l’un après l’autre :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
 
Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.

Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui l’as dit ! »
 
 
Prière Père du ciel, aide-moi à méditer sur la trahison de ton fils par Judas.
 
Je vois que Judas a été choisi par Jésus et avait la possibilité de devenir un bon apôtre. Mais il n’y est pas arrivé.
 
Moi aussi j’ai la possibilité de suivre ton fils ou de le trahir, comme l’a fait Judas.
 
Aide-moi à ne jamais trop me fier à ma propre force, mais à me placer entre tes mains.

Demande Seigneur Jésus, permets-moi de ressentir ton pardon et ton amour car je suis pécheur et que je te trahis par mes péchés.

Le traître. La trahison de Judas a souvent été décrite comme la quintessence du mal.
 
Nous pensons souvent qu’il devait être différent ou pire que les autres apôtres.
 
Pourtant, dans l’Evangile, durant la Cène, personne ne considère Judas comme un traître potentiel.
 
Tous demandent : « Est-ce que c’est moi ? »
 
Il semble que de l’extérieur Judas n’ait pas été différent des autres.
 
Oui, il est si facile de cacher nos intentions profondes et de paraître pieux et conforme à la norme. Mais Dieu connaît notre cœur. En quoi est-ce que je trahis Jésus dans ma vie de tous les jours ?
Mercredi Saint
 

 

Mercredi de la Semaine de la Passion

 

Soirée

o    Saint-Jean 11: 47-52 :

  • 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
  • 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
  • 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
  • 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
  • 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
  • 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

o     2, 9-11 :

  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

o     

Minuit

·         Première Qaumo

o    Saint Jean 10: 15-38 :

  • 15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
  • 16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
  • 17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
  • 18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
  • 19 De nouveau les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles.
  • 20 Beaucoup d’entre eux disaient : « Il a un démon, il délire. Pourquoi l’écoutez-vous ? »
  • 21 D’autres disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé… Un démon pourrait-il ouvrir les yeux des aveugles ? »
  • 22 Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »

o     

·         Deuxième Qaumo

o    Saint Jean 12: 19-33 :

  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »
  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

o     

·         Troisième Qaumo

o    Saint Jean 12: 34-50 :

  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
  • 37 Alors qu’il avait fait tant de signes devant eux, certains ne croyaient pas en lui.
  • 38 Ainsi s’accomplissait la parole dite par le prophète Isaïe : Seigneur, qui a cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été révélée ?
  • 39 Ils ne pouvaient pas croire, puisqu’Isaïe dit encore :
  • 40 Il a rendu aveugles leurs yeux, il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils ne comprennent dans leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 41 Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
  • 42 Cependant, même parmi les chefs du peuple, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas publiquement, de peur d’être exclus des assemblées.
  • 43 En effet, ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu.
  • 44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
  • 45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
  • 46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
  • 47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
  • 48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
  • 49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
  • 50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

o     

Matin

o    Lévitique 6: 24 :

o    23 On ne mangera rien de la victime du sacrifice pour la faute, dont le sang aura été porté dans la tente de la Rencontre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire : elle sera brûlée au feu.

o    7 : 7 :

o    07 Tel le sacrifice pour la faute, tel le sacrifice de réparation : pour eux il y a une même loi. La victime sera pour le prêtre qui a accompli le rite d’expiation.

 

o    1er de Samuel 16: 1-13 :

  • 01 Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
  • 02 Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
  • 03 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
  • 04 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
  • 05 Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
  • 06 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
  • 07 Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
  • 08 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 09 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
  • 11 Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
  • 12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
  • 13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.

o     

o    Isaïe 5:1-7 :

  • 01 Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
  • 02 Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
  • 03 Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
  • 04 Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
  • 05 Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
  • 06 J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
  • 07 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.

o     

o    Actes 19: 21 – 41 :

  • 21  Paul forma le projet de passer par la Macédoine et la Grèce pour aller à Jérusalem ; il disait : « Après être allé là-bas, il faudra que je voie également Rome. »
  • 22 Ayant alors envoyé en Macédoine deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste, lui-même resta un certain temps dans la province d’Asie.
  • 23 C’est à cette époque qu’il y eut des troubles non négligeables à propos du Chemin du Seigneur Jésus.
  • 24 Un orfèvre nommé Démétrios, qui fabriquait des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des bénéfices non négligeables.
  • 25 Il les réunit, avec les ouvriers qui exerçaient des métiers du même genre, et il leur dit : « Mes amis, vous savez que ces bénéfices sont la source de notre prospérité.
  • 26 Or vous voyez bien et vous entendez ce que l’on dit : non seulement à Éphèse mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul, par sa persuasion, a dévoyé toute une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux.
  • 27 Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le temple d’Artémis, la grande déesse, et bientôt de la priver de son prestige, elle qui est adorée par toute l’Asie et le monde entier. »
  • 28 Remplis de fureur, les auditeurs criaient : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 29 La confusion gagna la ville entière, et les gens se précipitèrent tous ensemble au théâtre, en y entraînant avec eux les Macédoniens Gaïos et Aristarque, compagnons de voyage de Paul.
  • 30 Or Paul voulait rejoindre l’assemblée du peuple, mais les disciples ne le laissaient pas faire,
  • 31 et quelques-uns des dirigeants de la province, qui étaient ses amis, lui envoyèrent un message pour l’exhorter à ne pas s’exposer en allant au théâtre.
  • 32 Les uns criaient une chose, les autres une autre : en effet, l’assemblée était en pleine confusion, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis.
  • 33 Des gens dans la foule expliquèrent l’affaire à un certain Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Celui-ci, faisant un geste de la main, voulait plaider devant l’assemblée.
  • 34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ?
  • 36 Cela est incontestable. Il vous faut donc garder votre calme et éviter toute action précipitée.
  • 37 Vous avez amené ici ces hommes, qui n’ont commis ni vol sacrilège, ni blasphème contre notre déesse.
  • 38 Si donc Démétrios et les artisans qui l’accompagnent ont un grief contre quelqu’un, il existe des jours d’audience, et il y a des proconsuls : qu’ils portent plainte.
  • 39 Mais si vous avez d’autres requêtes, cela se réglera à l’assemblée prévue par la loi.
  • 40 En effet, avec l’affaire d’aujourd’hui, nous risquons d’être accusés d’émeute, car nous ne pourrons alléguer aucun motif pour rendre compte de ce rassemblement. » Ayant ainsi parlé, il renvoya l’assemblée.

o     

o    Colossiens 1: 9 à 23 :

  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
  • 14 en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
  • 15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
  • 16 en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
  • 17 Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
  • 18 Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
  • 19 Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
  • 20 et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
  • 21 Et vous, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais.
  • 22 Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables.
  • 23 Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.

o     

o    Saint Jean

o     6: 63 :

o    63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

o    7: 13 :

o    13 Toutefois, personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.

Heure de Tierce (9 h)

o    St. Jean 7:14-27 :

  • 14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
  • 15 Les Juifs s’étonnaient et disaient : « Comment est-il instruit sans avoir étudié ? »
  • 16 Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
  • 17 Quelqu’un veut-il faire la volonté de Dieu, il saura si cet enseignement vient de Dieu, ou si je parle de ma propre initiative.
  • 18 Si quelqu’un parle de sa propre initiative, il cherche sa gloire personnelle ; mais si quelqu’un cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai et il n’y a pas d’imposture en lui.
  • 19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
  • 20 La foule répondit : « Tu as un démon. Qui donc cherche à te tuer ? »
  • 21 Jésus leur répondit : « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous dans l’étonnement.
  • 22 Moïse vous a donné la circoncision – en fait elle ne vient pas de Moïse, mais des patriarches –, et vous la pratiquez même le jour du sabbat.
  • 23 Eh bien ! Si, le jour du sabbat, un homme peut recevoir la circoncision afin que la loi de Moïse soit respectée, pourquoi vous emporter contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
  • 24 Ne jugez pas d’après l’apparence, mais jugez selon la justice. »
  • 25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
  • 26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
  • 27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

o     

Midi

o    St. Jean 7 28-44 :

  • 28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
  • 29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
  • 30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
  • 31 Dans la foule beaucoup crurent en lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il viendra, accomplira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a fait ? »
  • 32 Les pharisiens entendirent la foule discuter ainsi à son propos. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
  • 33 Jésus déclara : « Pour un peu de temps encore, je suis avec vous ; puis je m’en vais auprès de Celui qui m’a envoyé.
  • 34 Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
  • 35 Les Juifs se dirent alors entre eux : « Où va-t-il bien partir pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il partir chez les nôtres dispersés dans le monde grec, afin d’instruire les Grecs ?
  • 36 Que signifie cette parole qu’il a dite : “Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je suis, vous ne pouvez pas venir” ? »
  • 37 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
  • 38 celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »
  • 39 En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
  • 40 Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
  • 41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
  • 42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
  • 43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
  • 44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.

o     

Neuvième heure (15 h)

o    Saint-Luc 13: 31-35 :

  • 31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
  • 32 Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
  • 33 Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
  • 34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 35 Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

o     

(Suite de la méditation d'hier)

« Enfin nous pouvons encore nous associer à ce mystère en supportant, par amour pour le Christ, les souffrances et les adversités que, dans les desseins de sa providence, il nous donne à subir. [...] Notre-Seigneur nous dit :

« Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il prenne sa croix, et me suive. » (1).

Dans cette acceptation généreuse de notre croix, nous trouverons l'union avec le Christ. Car remarquez bien qu'en portant notre croix, nous prenons vraiment notre part de celle de Jésus. Considérez ce qui est raconté dans l’Évangile. Les Juifs, voyant faiblir leur victime, et craignant qu'elle n'arrive pas jusqu'au Calvaire, arrêtent, chemin faisant, Simon le Cyrénéen et le forcent à aider le Sauveur (2). Le Christ aurait pu, s'il l'avait voulu, puiser en sa divinité la force nécessaire ; mais il a consenti à être secouru. Il veut nous montrer par là que chacun de nous doit l'aider à porter sa croix. Notre-Seigneur nous dit : « Agréez cette part que, dans ma prescience divine, au jour de ma passion, je vous ai réservée de mes souffrances ». Comment refuserions-nous d'accepter, des mains du Christ, cette douleur, cette épreuve, cette contradiction, cette adversité ? de boire quelques gouttes à ce calice qu'il nous présente lui-même et auquel il a bu le premier ? Disons-lui donc : « Oui, divin Maître, j'accepte cette part, de tout cœur, parce qu'elle vient de vous ». Prenons-la donc, comme le Christ prit sa croix, par amour pour lui et en union avec lui. Nous sentirons parfois, sous le fardeau, fléchir nos épaules ; S. Paul nous fait l'aveu que certaines heures de son existence étaient si pleines d'ennui et de contrariétés que « la vie même lui était à charge » : Ut taederet nos etiam vivere (3). Mais, comme le grand Apôtre, regardons celui qui nous a aimés jusqu'à se livrer pour nous ; à ces heures où le corps est torturé, où l'âme est broyée, où l'esprit vit dans les ténèbres, où se fait sentir l'action profonde de l'Esprit en ses opérations purificatrices, unissons-nous au Christ avec plus d'amour encore. Alors la vertu et l'onction de sa croix se communiqueront à nous, et nous y trouverons, avec la force, la paix et cette joie intérieure qui sait sourire au milieu de la souffrance :Superabundo gaudio in omni tribulatione nostra (4). »

1. Matth. XVI, 24 ; Marc. VIII, 34 ; Luc. IX, 23. - 2. Matth. XXVII, 32 ; Marc. XV, 21. - 3. II Cor. I, 8. - 4. Ibid. VII, 4.

(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

Dom Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

 

Tu jeûne? Montre-moi ton jeûne par tes oeuvres.

Quelles oeuvres?

Si tu rencontre un pauvre, sois-lui miséricordieux.

Si tu rencontre un ennemi, réconcilie-toi avec lui.

Si tu vois un ami à qui le succès sourit,

ne commence pas à le jalouser!

Aime ton prochain.
(Saint Jean Chrysostome)

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Par Saint Romanos le Mélode

(?-v. 560), compositeur d'hymnes 
Hymne 32 (trad. SC 128, p.31s rev) 


 

« Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi »
(Lc 19,38)

 

Porté sur votre trône dans le ciel, ici-bas sur l'ânon, Christ qui êtes Dieu, vous accueilliez la louange des anges et l'hymne des enfants qui vous criaient :

« Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam »... 

Voici notre roi, doux et pacifique, monté sur le petit de l'ânesse, qui vient en hâte pour subir sa Passion et pour enlever les péchés. Le Verbe, la Sagesse de Dieu, monté sur une bête, veut sauver tous les êtres doués de raison.

Et l'on pouvait contempler sur le dos d'un ânon celui que portent les Chérubins et qui jadis enleva Élie sur un char de feu, celui qui « de riche qu'il était, s'est fait pauvre » volontairement (2Co 8,9), celui qui en choisissant la faiblesse donne la force à tous ceux qui lui crient :

« Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam »... 

Vous manifestez votre force en choisissant l'indigence...

Les vêtements des disciples étaient une marque d'indigence, mais à la mesure de votre puissance étaient l'hymne des enfants et l'affluence de la foule qui criait :

« Hosanna — c'est-à-dire : Sauvez donc — vous qui êtes au plus haut des cieux.

Sauvez, Très-Haut, les humiliés.

Ayez pitié de nous, par égard pour nos palmes ; les rameaux qui s'agitent remueront votre cœur, ô vous qui venez rappeler Adam »... 

— Ô créature de ma main, répondit le Créateur..., je suis venu moi-même. Ce n'était pas à la Loi de te sauver, puisqu'elle ne t'avait pas créé, ni aux prophètes, qui étaient comme toi mes créatures.

C'est à moi seul qu'il appartient de t'affranchir de ta dette. Je suis vendu pour toi, et je te libère ; je suis crucifié à cause de toi, et tu échappes à la mort.

Je meurs, et je t'apprends à crier : « Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam ». 

Ai-je autant aimé les anges ?

Non, c'est toi, le misérable, que j'ai chéri.

J'ai caché ma gloire et moi, le Riche, je me suis fait pauvre délibérément, car je t'aime beaucoup.

Pour toi, j'ai souffert la faim, la soif, la fatigue.

J'ai parcouru montagnes, ravins et vallons en te cherchant, brebis égarée ; j'ai pris le nom de l'agneau pour te ramener en t'attirant par ma voix de pasteur, et je veux donner ma vie pour toi, afin de t'arracher à la griffe du loup.

Je supporte tout pour que tu cries : « Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam ».

"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
 
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
 
Évêque Théodore (Tecuchev)
Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus ?

Source ALETEIA, article de Monsieur Charles Rouvier - publié le 12/04/17

Nous savons que Judas a trahi le Christ pour trente deniers, conduisant ce dernier à la Passion. Et, si plutôt que la pure et simple cupidité, l’apôtre avait trahi le Seigneur pour des raisons politiques ?

Une trahison étrange

Pourquoi Judas a-t-il trahi ? La question peut sembler accessoire et pourtant, à y regarder de plus près, la chose paraît étrange. Voilà un homme qui suit trois années un maître dont il fera partie du cercle intime, un maître à l’aura et au charisme peu commun et qui soudain livre ce maître à ses ennemis pour trente pièces d’argent : « Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : “Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ?” Ils lui remirent trente pièces d’argent. » (Matt 26, 14-15).

C’est d’autant plus étrange qu’à part cette somme, certes rondelette mais sans plus (l’équivalent d’un petit mois de salaire d’un simple ouvrier), il n’y avait aucun intérêt à faire tomber Jésus : pas de terres, de richesses ou de pouvoirs à récupérer… même pour quelqu’un de très cupide, le gain est plutôt maigre compte tenu du sacrifice consenti. Rappelons enfin qu’il était le trésorier du groupe, qu’il avait donc facilement le moyen de s’enrichir sans provoquer la mort de quiconque.

Satan était « entré en lui »

Une lecture attentive des Saintes Écritures nous en dit un peu plus sur le geste de Judas, mû par l’avarice, la rancœur et la convoitise :

Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table. Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ? On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. » (Matt 26, 6-9)

L’évangéliste Marc précise :

-Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ? (Marc 14, 4)

Cet épisode relaté par les évangiles synoptiques (ceux dont la trame est presque identique, pouvant être lus ensemble, côte à côte, comme d’un seul coup d’œil) précède immédiatement la délation de Judas, quelques versets plus loin et dans le prolongement de l’acte accompli par la femme. Matthieu évoque « les » disciples. Marc réduit à « quelques uns ». En réalité, il faut lire : un disciple, Judas.

Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. (Jean 12, 4-6)

C’est bien Judas qui « tenait la bourse commune » (Jean 13, 29) et ce qu’il perçoit comme une forme de complaisance de la part de Jésus devant l’acte insensé de cette femme qui brise « un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix », a suffi à le faire sortir de ses gonds ! À condition d’ignorer la rapine du félon, son intention pourrait presque paraître louable : « On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres ». Mais « le diable [avait] déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer » (Jean 13, 02). Esclave de « l’argent malhonnête », Judas était perdu :

Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. (Luc 16, 13)
Les sicaires, une secte nationaliste

Ce n’est là qu’une théorie parmi d’autre, mais une théorie étayée par un certains nombre d’indices concordants : l’apôtre aurait été un sicaire ou au moins un de leurs sympathisants, d’où l’épithète « Iscariote », qui serait une version sémitique de « Sicarios ». Les sicaires étaient une secte ou organisation juive de l’époque romaine qui militait pour l’indépendance politique de la Judée et le départ de l’occupant romain. Par « militer » il faut entendre par tous moyens, y compris l’assassinat de militaires romains, mais aussi, et c’est là que c’est intéressant, de Juifs jugés complices des Romains. Or, rappelons-nous que Jésus ne prétendait absolument pas remettre en cause cette présence romaine en Judée, son royaume n’étant « pas de ce monde », allant jusqu’à justifier le paiement de l’impôt à César ! « “Nous est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ?” Mais Jésus, percevant leur fourberie, leur dit : “montrez-moi une pièce d’argent. De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ?” – “De César”, répondirent-ils. Il leur dit : “alors rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”. » (Luc, 20, 22-25).

Judas aurait-il trouver dans sa trahison un moyen détourné d’assassiner Jésus, ne pouvant se résoudre à des moyens plus directs ? Peut-être.

Une mauvaise interprétation du message chrétien

Pour les Juifs, l’idée de libération de l’oppresseur païen est un élément fondateur de la religion, que ce soit par la sortie d’Égypte, la guerre des Maccabées contre les grecs ou l’Exil à Babylone. Pour eux, opprimer le peuple de Dieu est un sacrilège en plus d’être un acte de violence. Dès lors, voir une autorité religieuse très respectée, comme l’était le Christ, ordonner aux gens de « rendre à César ce qui est à César » a pu provoquer chez un Juif, et d’autant plus un sicaire, un véritable déchirement, une amère trahison !

Bien sûr, dans cette hypothèse, Judas aurait fort mal interprété les paroles de Notre Seigneur. Le Christ n’a jamais dit que les Juifs devaient se soumettre à César en toutes occasions, mais simplement que cette question ne faisait pas partie de son message. En effet, Il est venu pour libérer les hommes du péché, non pour les libérer des autres hommes où de toutes les sujétions que nous impose la vie terrestre au quotidien (travail, maladie, revers de fortune etc.).

L’explication d’un comportement absurde

Toujours est-il que cet insoluble dilemme dans lequel l’âme de Judas était empêtrée expliquerait son comportement erratique : livrer sur un coup de tête l’homme qu’il admire pour à peine un mois de salaire, retourner auprès de lui et festoyer comme si de rien n’était, le désigner aux soldats devant tous les autres apôtres en l’embrassant, puis finalement rendre l’argent et aller se pendre une fois la sentence exécutée. Ce que l’on voit, là, est un homme aux prises avec un trouble immense.

Le pire des crimes n’a pas toujours le pire des mobiles. Le Mal tente souvent l’homme par ce qu’il a en lui de meilleur : la piété filiale, le patriotisme, l’amour de Dieu même, parfois. Peut être devrions nous retenir cela du triste choix de Judas.

Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. » Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.

Ensevelir les morts et, de surcroit, les morts étrangers. Judas a accompli bien malgré lui une œuvre – rédemptrice – de miséricorde. Une œuvre qui apparaît ici concrètement pour la première fois dans les Évangiles, avant que Joseph d’Arimathie et Nicodème n’emportent le corps de Jésus après la Passion, pour l’envelopper du linceul et le coucher dans un tombeau neuf.

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE

 
du 2 au 9 AVRIL 2023
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
 
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
 
 
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 ¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤Jeudi Saint (6 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

- 15h Offices du Lavement des pieds, suivi du dépouillement de l’autel et de la procession des Pré Sanctifiés au reposoir conformément à la coutume locale .

 

 

¤ Vendredi Saint (7 Avril):

-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.

¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):

-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 


NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)
 
Attentats du 13 Novembre 2015 à Paris / Déclaration de Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone / Programme des Prières pour les victimes,la France et les pays touchés par l’horreur du terrorisme

 

"Face à l'horreur qui sévit toujours

en ce monde,

 

je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Soljenitsyne:

"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution: 

Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie : 

-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé." 

Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement. 

Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter: 

"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)

 

N'ayons pas peur ! 

Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! 

 

Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...

En cette Semaine Sainte nous, Chrétiens, nous unissons au Christ qui, volontairement "donne Sa vie pour Ses amis" alors que d'aucun, s'arrogent le droit, au nom de Dieu, de faucher la vie de leurs frères et sœurs en humanité!... Comment est-ce possible ?

 

Plus que jamais tournons-nous vers le Christ et Son Evangile de d'Amour et de Vérité, de Justice et de Paix, tournons-nous vers le Prince de la Paix, vivons dans Sa lumière !

 

Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

 

 

De Brévilly ce 22.III.2016"

 

 

 

Prière en temps de guerre :

 

Supplions le Seigneur!


Kourie Eleison!

 

O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut, 
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité, 
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous, 
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.

Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur, 
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes 
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."

Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements 
et de l'injustice de Ton peuple, 
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté, 
visite Tes humbles serviteurs 
qui se prosternent devant Ta miséricorde; 
Lève-Toi pour venir à notre aide, 
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom, 
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés 
à laisser la vie dans la bataille, 
et au jour de Ta juste rétribution, 
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire 
et le salut de ceux qui espèrent en Toi, 
et nous Te rendons gloire, 
Père, Fils et Saint Esprit, 
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.

 

Amîn!

===

 

 

Qui a vaincu le malin? Celui qui connaît ses propres faiblesses, passions et manquements. Celui qui a peur de se connaître lui-même reste loin de la connaissance, et il n'aime rien d'autre que de voir les fautes chez les autres, et les juger. Il ne voit pas les qualités chez les autres, rien que les manquements. Et il ne voit pas ses propres manquements, que ses qualités. Ceci est la véritable maladie qui nous afflige, nous les gens de ce millénaire : nous ne parvenons pas à reconnaître les qualités d'autrui. Quelqu'un peut en manquer de beaucoup, mais nombre de personnes prises ensemble ont alors tout. Ce que l'une manque, l'autre l'a. Si nous le reconnaissions, alors nous ferions un grand acte d'humilité, car Dieu, Qui a donné tant de choses aux hommes de diverses manières et voulu cette inégalité dans toutes Ses créatures, est alors honoré et glorifié. Et non pas comme le disent les incroyants, qui s'efforcent d'apporter de l'égalité en bouleversant la divine Création. Dieu a tout créé avec sagesse.  (Saint Joseph l'Hésychaste)

Qui a vaincu le malin? Celui qui connaît ses propres faiblesses, passions et manquements. Celui qui a peur de se connaître lui-même reste loin de la connaissance, et il n'aime rien d'autre que de voir les fautes chez les autres, et les juger. Il ne voit pas les qualités chez les autres, rien que les manquements. Et il ne voit pas ses propres manquements, que ses qualités. Ceci est la véritable maladie qui nous afflige, nous les gens de ce millénaire : nous ne parvenons pas à reconnaître les qualités d'autrui. Quelqu'un peut en manquer de beaucoup, mais nombre de personnes prises ensemble ont alors tout. Ce que l'une manque, l'autre l'a. Si nous le reconnaissions, alors nous ferions un grand acte d'humilité, car Dieu, Qui a donné tant de choses aux hommes de diverses manières et voulu cette inégalité dans toutes Ses créatures, est alors honoré et glorifié. Et non pas comme le disent les incroyants, qui s'efforcent d'apporter de l'égalité en bouleversant la divine Création. Dieu a tout créé avec sagesse.

(Saint Joseph l'Hésychaste)

 

 

Pèlerinages 2016 (N-D de Miséricorde, Lisieux-Dozulé, Argenteuil, Rome...)

 


PROSPÉRITÉ ? ATTENTION !




Moïse est dépassé ? Ou fils d’un dieu pervers ?
Celui qui pense ainsi se rend droit en Enfer !



L’impiété est le grand fléau dont souffre actuellement le monde, et l’un des remèdes consiste à lire non seulement le Nouveau Testament de la Bible, mais aussi l’Ancien Testament : car c’est un seul et même Dieu qui a été l’auteur principal des deux Testaments – en utilisant les auteurs humains comme instruments ; et tous deux constituent, disons-le ainsi, Son unique autobiographie.

 

Ses ennemis tentent d’opposer la Justice de Jéhovah dans l’A. T. et la Miséricorde de Jésus dans le N. T. ; mais Ses amis n’ont aucune difficulté à montrer comment un seul et même Dieu incarné se révèle implicitement dans l’A. T. et explicitement dans le N. T.

 

Cependant, il est sans aucun doute vrai de dire que Jéhovah est au premier plan dans l’Ancien Testament tandis que Jésus est au premier plan dans le Nouveau
Testament.

 

Si donc on peut également affirmer qu’aujourd’hui et dans le monde entier, l’impiété ne consiste pas tant dans le rejet du Christ que dans la négation matérialiste de l’existence même de Dieu (Jéhovah), on comprendra alors tout l’intérêt de connaître l’Ancien Testament où Jéhovah, en quelque sorte, tonne à chaque page.

 

Prenons par exemple ce passage du Deutéronome (8, 11–20 ; Bible Crampon, 1923) –

[11] « Garde-toi d’oublier le Seigneur ton Dieu, négligeant d’observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois que je te prescris aujourd’hui, de peur que, quand tu mangeras et te rassasieras, que tu bâtiras et habiteras de belles maisons, que tu verras se multiplier tes bœufs et tes brebis, s’augmenter ton argent, ton or, et s’augmenter tous tes biens, ton cœur ne s’élève et que tu n’oublies le Seigneur ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude ; qui t’a conduit dans ce grand et affreux désert, où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des lieux arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l’eau du rocher le plus dur ; qui t’a donné à manger dans le désert une manne inconnue à tes pères, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien ;

[17] « et que tu ne dises en ton cœur ; “C’est ma force et la vigueur de ma main qui m’ont procuré ces richesses.

 

” Souviens-toi du Seigneur ton Dieu, car c’est Lui qui te donne de la force pour les acquérir, afin d’accomplir, comme tu le vois aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères.

 

Si, oubliant le Seigneur ton Dieu, il t’arrive d’aller après d’autres dieux, de les servir et de te prosterner devant eux, j’atteste aujourd’hui contre vous que vous périrez certainement.

 

Comme les nations que le Seigneur fait périr devant vous, ainsi vous périrez, parce que vous n’aurez pas écouté la voix du Seigneur votre Dieu. »

Presque tout le livre du Deutéronome est consacré aux dernières instructions de ce grand homme de Dieu que fut Moïse.

 

Il a conduit les Israélites hors d’Égypte, à travers la Mer Rouge, pendant 40 ans dans le désert, et maintenant ils sont sur le point d’entrer dans la Terre Promise, où lui-même n’entrera pas.

 

Alors qu’il est âgé de 120 ans et sur le point de mourir, il donne aux Israélites ses toutes dernières instructions.

 

Lisez tout le livre du Deutéronome pour voir comment son immense préoccupation est d’empêcher les Israélites de se détourner de Dieu, alors qu’ils ont été privilégiés par Dieu avec pour mission spéciale de préparer la venue du Messie dans le monde. Moïse ne cesse de les avertir qu’ils seront punis par Dieu s’ils sont infidèles, mais spécialement bénis et protégés par Dieu s’ils sont fidèles.

 

Dans le passage ci-dessus, Moïse met en garde contre le danger particulier de la prospérité matérielle qui leur ferait
oublier le Seigneur leur Dieu.

Appliquons maintenant l’avertissement de Moïse au Nouveau Testament.

 

Depuis la mort de Notre Seigneur sur la Croix qui institua le Nouveau Testament, les Catholiques* savent que, par la Foi, ils sont le véritable Peuple de Dieu, et non plus les Israélites par la race.

 

Au cours de leurs 2000 ans d’histoire, les Catholiques n’ont-ils pas été chargés par Dieu d’amener tous les peuples du monde à la Foi au Christ ?

 

Lorsqu’ils étaient fidèles, n’ont-ils pas répandu la « Chrétienté » partout au loin ?

 

Mais à partir de la fin du Moyen Âge, ils ont commencé à être infidèles, avec un point culminant à Vatican II, dans un processus de détournement des choses spirituelles vers les choses matérielles – ce qui a permis d’atteindre une prospérité matérielle sans précédent dans le monde entier.

 

En effet, jamais auparavant autant d’hommes n’ont été aussi bien nourris, aussi bien logés, autant pourvus en biens matériels.

 

Mais où est le Seigneur leur Dieu dans leur vie ? En pratique, nulle part.

 

Et en contrepartie, où sommes-nous ? Au bord de l’Armageddon nucléaire. Dieu, ayez pitié !

Kyrie eleison.

 

(Source : Kyrie eliison. Auteur: Evêque Wiliamson)

 

*Catholique dans son assertion première "conforme au tout" de l'Orthodoxie de la Foi et des Sacrements, conditions "sine qua non" à l'unité catholique.

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syro-Orthodoxe 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

 

===

 

LA TRAHISON DE JUDAS

Par la Bse Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 8) 

 

« Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer »

 

 

Voyez de quelle compassion le Christ a fait preuve à l'égard de Judas, l'homme qui a reçu tant d'amour et pourtant a trahi son propre Maître, ce Maître qui a gardé un silence sacré sans le trahir auprès de ses compagnons.

Jésus, en effet, aurait pu facilement parler ouvertement et dire aux autres les intentions cachées de Judas et ses agissements ; mais non.

Il a préféré faire preuve de miséricorde et de charité ; au lieu de le condamner, il l'a appelé ami

(Mt 26,50).

Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait (Lc 22,61), Judas aurait été l'ami de la miséricorde de Dieu.

Jésus a toujours éprouvé de la miséricorde.

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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3 avril 2023 1 03 /04 /avril /2023 16:04

Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE

du 2 au 9 AVRIL 2023
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
 
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
 
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 ¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

¤Jeudi Saint (6 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

- 15h Offices du Lavement des pieds, suivi du dépouillement de l’autel et de la procession des Pré Sanctifiés au reposoir conformément à la coutume locale .

¤ Vendredi Saint (7 Avril):

-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.

¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):

-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.

SAINTE ET GRANDE SEMAINE

 


Temps consacré :

Cette semaine n’appartient qu’au Christ et à son Église. Elle lui est consacrée.
Nous ne nous laisserons distraire par rien: ni travail, ni lectures, ni spectacles, ni sport, ni voyage, ni télévision, ni autres médias, ni rien d’autre de ces activités bonnes en elles-mêmes – ce qui est consacré n’appartient qu’à la personne ou à l’usage qui lui est dévolu.

La Semaine sainte ou Grande semaine n’appartient qu’à Dieu, au fond comme un dimanche.

Unique parmi les semaines, nous l’offrons au Christ de tout notre coeur et, surtout, en elle, nous faisons l’offrande de nous-mêmes : nous nous consacrons au Seigneur.

La Semaine de louange:

La Semaine sainte succède au Carême, ce temps de repentir arrivé à son terme avec le Réveil de Lazare.
Nous n’avons maintenant rien d’autre à faire que de célébrer, louer et glorifier le Seigneur en nous prosternant devant lui.
Le temps du repentir est passé et on ne devrait pas se confesser pendant cette semaine * Même si, en raison de la négligence de l'avoir fait avant, c'est une bonne période pour s'en aquiter ).
Est venu le temps de la louange, ce printemps des âmes bibliques: nous allons passer les jours qui viennent à glorifier l’ineffable, l’indicible, l’incompréhensible et le magnifique amour de Dieu pour les hommes.
“Louange à ta longanimité, ô Christ “.

Glorifions sans nous lasser l’immense amour divin manifesté sur la Croix !

Nos prosternations exprimeront l’adoration dont est digne un tel amour.

En cette grande et sainte semaine nous vivons la théophanie de l’amour divin, c’est à dire la manifestation de Dieu lui-même puisqu’Il est amour.

Oublions-nous nous-mêmes, nos péchés, nos infidélités : nous serons sauvés par la louange que nous apporterons au Seigneur.

Ses souffrances divino humaines sont le sacrement de son amour.

Comme nous sommes aimés ! Combien grand est ton amour pour moi, Seigneur, et pour nous tous !
Puisque Tu donnes ta vie pour nous, Tu nous consacres comme tes amis!

Le syndrome de Judas:

Cet amour si grand se montre dans le rejet qu’Il consent à supporter.

Le prologue de Saint-Jean le dit: Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas accueilli.

Bien plus, ils l’ont rejeté, ils ont cru se débarrasser de lui.

Judas, le grand apôtre, l’ami intime du Sauveur, est celui par qui l’amour de Dieu a voulu se manifester d’une façon parfaite.

Aimer ceux qui t’aiment et donner ta vie, presque chacun le ferait.

Mais donner ta vie pour celui qui te la prend ?

Donner ta vie pour l’ami qui s’est fait ton ennemi?

Monter sur la Croix pour celui et ceux qui ne veulent pas du Royaume d’amour que tu instaures, pour les ennemis de ton Royaume charismatique? Qui le ferait?

Et pourtant c’est ainsi que triomphe le Royaume.

Un royaume de ce monde
Judas, figure emblématique de tous ceux qui, à travers les siècles, ont voulu instaurer un royaume chrétien temporel et seulement de ce monde, Judas s’est fait involontairement l’artisan premier du Royaume charismatique du Christ.

C’est par lui que règne le Dieu Amour puisque, en le trahissant, il lui ouvre la porte d’un plus grand amour.

L’instauration du royaume de ce monde, tellement voulu, non seulement par Judas, mais, semble-t-il bien, par certains des autres apôtres, et par tant de chrétiens, signe en négatif la validité du vrai Royaume et Règne du Messie charismatique et Dieu d Israël.

La justice:

La Semaine sainte est encore celle du procès de l’Innocent.

Tous les innocents et les innocentes martyres ont leur fête cette semaine : elle a commencé, d’ailleurs, juste après Noël.

Le monde déchu est celui où les innocents intercèdent pour leurs bourreaux. Il n’y a qu’eux pour le faire. Et le Messie est leur chef.

Pourtant Il n’est pas Innocent. Il est coupable et condamné et exécuté à juste titre. C’est justice ! Pourquoi? Le Seigneur, le Verbe incarné, est coupable, ces accusateurs le disent au prétoire, de se laisser appeler le Fils de Dieu.

En fait Il est coupable d’être Dieu et d’être le Dieu d’un monde qui va si mal.
Qu’Il soit crucifié !

Mettons Dieu à mort pour lui apprendre ! Tout le ressentiment des hommes se déverse sur un dieu responsable de tous nos maux.

Haro sur Dieu! Haro sur le Fils de Dieu! Le Christ assume sur la Croix de s’ être fait connaître comme Dieu.

Ce qui nous fera réfléchir:

Semaine de la grande louange, la Semaine sainte est également celle de la grande conscience.

Judas est notre apôtre, celui du christianisme qui s’est construit selon les siècles, l’Église de César.

Seuls les moines ont historiquement dénoncé le “judaïsme” profond de l’Institution.

Dostoievsky le dit dans la Légende du Grand Inquisiteur.

Judas est le grand Inquisiteur. Il a finalement gagné chaque fois que l’Église et l’État se sont mutuellement instrumentalisés.

Ce qui nous fera réfléchir peut-être c’est notre propre compromission avec le monde et – n’ayons pas peur d’y penser – notre propre ressentiment à l’égard d’un dieu auquel nous avons du mal à pardonner.

(Source: Sagesse Orthodoxe)

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

 

Soirée

o    Saint Matthieu 22: 15-33 :

  • 15 Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
  • 16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
  • 17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
  • 18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
  • 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
  • 20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
  • 21 Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
  • 22 À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent.
  • 23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
  • 24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
  • 25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
  • 26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
  • 27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
  • 28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
  • 30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
  • 31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
  • 32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
  • 33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.

o     

Minuit

·         Première Qaumo

o    Saint Matthieu 12: 38-45 :

  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »

o     

o    Saint-Luc 11:52-54 :

  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.

o     

·         Deuxième Qaumo

o    Saint-Jean 2: 12-25 :

  • 12 Il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils demeurèrent là-bas quelques jours.
  • 13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
  • 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
  • 15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
  • 16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
  • 17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
  • 18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
  • 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
  • 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
  • 21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
  • 22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
  • 23 Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
  • 24 Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
  • 25 et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

o    3: 13-21 :

  • 13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

o     

·         Troisième Qaumo

o    Saint-Jean 5: 30 :

o    30 Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

o    6: 4 :

o    04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

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Matin

o    Deutéronome 31: 14 à 21 :

  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici qu’approche le jour de ta mort. Appelle Josué et présentez-vous dans la tente de la Rencontre : je lui donnerai mes ordres. » Moïse et Josué allèrent donc se présenter dans la tente de la Rencontre.
  • 15 Et le Seigneur apparut dans la tente, dans une colonne de nuée. La colonne de nuée se dressait à l’entrée de la tente.
  • 16 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici que tu vas te coucher avec tes pères, et ce peuple se lèvera : il se prostituera en servant les dieux de l’étranger, ceux de la terre où il va entrer ; il m’abandonnera, il va rompre mon alliance, celle que j’ai conclue avec lui.
  • 17 Ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, je leur cacherai ma face. Alors il sera bon à dévorer, malheurs et détresses sans nombre l’atteindront. Et, ce jour-là, il dira : “Si ces malheurs m’ont atteint, n’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi ?”
  • 18 Mais moi, ce jour-là, je cacherai ma face, je la cacherai à cause de tout le mal qu’il aura fait en se tournant vers d’autres dieux.
  • 19 Et maintenant, écrivez un cantique à votre usage. Toi, apprends-le aux fils d’Israël, mets-le sur leurs lèvres, afin que ce cantique me serve de témoin contre les fils d’Israël.
  • 20 En effet, quand j’aurai fait entrer ce peuple sur le sol ruisselant de lait et de miel, que j’ai juré de donner à leurs pères, il mangera, il se rassasiera, il engraissera, puis il se tournera vers d’autres dieux, il les servira, il me méprisera, il rompra mon alliance.
  • 21 Quand malheurs et détresses sans nombre l’auront atteint, ce cantique servira de témoin contre lui, car sa descendance l’aura encore sur les lèvres. Oui, je connais bien le projet qu’il forme aujourd’hui, avant même que je le fasse entrer dans le pays que j’ai juré de donner. »

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o    Sophonie 1: 11-18 :

  • 11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.
  • 12 Il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des torches, je visiterai les hommes, ceux qui croupissent sur leurs ordures, qui disent dans leur cœur : « Le Seigneur ne peut faire ni bien ni mal. »
  • 13 Leur richesse sera livrée au pillage, et leurs maisons à la dévastation ; ils bâtiront des maisons et ne les habiteront pas ; ils planteront des vignes et n’en boiront pas le vin.
  • 14 Il est proche, le jour du Seigneur, le grand jour ! Il est proche, il vient en toute hâte ! Ô clameur amère du jour du Seigneur, même le guerrier crie au secours !
  • 15 Jour de fureur que ce jour-là, jour de détresse et d’angoisse, jour de tourmente et de tourments, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées,
  • 16 jour de sonneries de cor et de cris de guerre contre les villes fortes et les hautes tours d’angle !
  • 17 Je jetterai les hommes dans la détresse, ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre le Seigneur ; leur sang sera répandu comme de la poussière, leurs cadavres jetés comme des ordures.
  • 18 Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver. Au jour de la fureur du Seigneur, le feu de sa jalousie dévorera toute la terre, car il fera l’extermination terrifiante de tous les habitants de la terre.

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o    I Jean 1:1-9 :

  • 01 Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
  • 02 Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
  • 03 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
  • 04 Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite.
  • 05 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
  • 06 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
  • 07 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
  • 08 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
  • 09 Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.

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o    Hébreux 2: 5-18 :

  • 05 Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
  • 06 Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
  • 07 Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
  • 08 tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
  • 09 mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
  • 10 Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
  • 11 Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
  • 12 quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,
  • 13 et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui, et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.
  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

 

o    St. Jean 8:28-59 :

  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
  • 31 Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
  • 32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
  • 33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
  • 34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
  • 35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
  • 36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
  • 37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
  • 38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
  • 39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
  • 40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.
  • 41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
  • 42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.
  • 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? – C’est que vous n’êtes pas capables d’entendre ma parole.
  • 44 Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
  • 45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
  • 46 Qui d’entre vous pourrait faire la preuve que j’ai péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
  • 47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Et vous, si vous n’écoutez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »
  • 48 Les Juifs répliquèrent : « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? »
  • 49 Jésus répondit : « Non, je n’ai pas de démon. Au contraire, j’honore mon Père, et vous, vous refusez de m’honorer.
  • 50 Ce n’est pas moi qui recherche ma gloire, il y en a un qui la recherche, et qui juge.
  • 51 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
  • 52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
  • 53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
  • 54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
  • 55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
  • 56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
  • 57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
  • 58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
  • 59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.

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Heure de Tierce (9 h)

o    Saint-Jean 7: 45-52 :

  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »

o     

o     8: 12-20 :

  • 12 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

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Sexte (12 h)

o    Saint-Luc 11: 37-54 :

  • 37 Pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place.
  • 38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.
  • 39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
  • 40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
  • 41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.
  • 42 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.
  • 43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
  • 44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
  • 45 Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. »
  • 46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt.
  • 47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
  • 48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
  • 49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
  • 50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,
  • 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.

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Neuvième heure (15 heures)

o    Saint-Jean 6: 30 :

o    30 Ils lui dirent : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?

o    8: 21-30 :

  • 21 Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
  • 22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
  • 23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
  • 24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
  • 25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
  • 26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
  • 27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

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Neuvième heure (15h heures)

o    Saint Matthieu 23: 13 à 39 :

  • 13 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
  • 15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
  • 16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.”
  • 17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
  • 18 Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
  • 19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
  • 20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
  • 21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
  • 22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône.
  • 23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
  • 24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
  • 25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
  • 26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
  • 27 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
  • 28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
  • 29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
  • 30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
  • 31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
  • 32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères !
  • 33 Serpents, engeance de vipères, comment éviteriez-vous d’être condamnés à la géhenne ?
  • 34 C’est pourquoi, voici que moi, j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes ; vous tuerez et crucifierez les uns, vous en flagellerez d’autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville ;
  • 35 ainsi, sur vous retombera tout le sang des justes qui a été versé sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
  • 36 Amen, je vous le dis : tout cela viendra sur cette génération.
  • 37 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 38 Voici que votre temple vous est laissé : il est désert.
  • 39 En effet, je vous le déclare : vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

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L'UNIQUE ECHEC


« Que nous croyons ou non, nous appartenons à Dieu, que nous le sentions ou que nous ne le sentions pas, Il existe. Il est mon moi, Il est mon Dieu, Il est mon Seigneur.

Et dans les moments qui nous paraissent sombres, parfois terribles, même au cœur des périodes où Dieu n'existe pas pour nous, Dieu existe.
Quand nous pensons être un homme raté, lorsque nous voyons que notre travail ne porte aucun fruit, quand les années semblent passer inutilement, le Christ demeure mon Christ.

Il est Celui Qui tout entier s'est donné à chacun d'entre nous, il est dès lors impossible pour nous qu'il y ait quelque échec, sauf un, l'unique échec :

-que nous cessions d'être en relation avec ''Celui qui est''

(Exode, 3, 14) »

(Archimandrite Aimilianos higoumène du monastère de Simonos Pètra (Athos) de 1974 à 2000 * Sous les ailes de la Colombe * Editions Ormylia)

 

Par St Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
CC Sermon 76, 317 ; PL 57, 353 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 117) 

 

« Le coq ne chantera pas avant que tu m'aies renié trois fois »

 

Se retournant, le Seigneur fixe son regard sur Pierre.

Et Pierre, prenant conscience de ce qu'il vient de dire, se repent et pleure... ; il fond en larmes et reste muet...

(Lc 22,61-62)

Oui, les larmes sont des prières muettes ; elles méritent le pardon sans le réclamer ; sans plaider leur cause elles obtiennent miséricorde...

Les mots peuvent ne pas réussir à exprimer une prière, jamais les larmes ; les larmes expriment toujours ce que nous ressentons, alors que les paroles peuvent être impuissantes.

Voilà pourquoi Pierre ne recourt plus à des paroles : les paroles l'avaient poussé à trahir, à pécher, à renier sa foi.

Il préfère avouer son péché par des larmes, ayant renié en parlant... 

Imitons-le dans ce qu'il dit par ailleurs, quand le Seigneur lui demande trois fois : « Simon, m'aimes-tu ? »

(Jn 21,17)

Trois fois, il répond :

-« Seigneur, tu sais que je t'aime. »

Le Seigneur lui dit alors :

« Pais mes brebis », et cela par trois fois.

Cette parole compense son égarement précédent ; celui qui avait renié le Seigneur trois fois le confesse trois fois ; trois fois il s'était rendu coupable, trois fois il obtient la grâce par son amour.

Voyez donc quel bénéfice Pierre a tiré de ses larmes ! ...

Avant de verser des larmes, c'était un traître ; ayant versé des larmes, il a été choisi comme pasteur, et celui qui s'était mal conduit a reçu la charge de conduire les autres.

 

«  Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive.  »
 

(Évangile selon saint Luc, chapitre 2, verset 35)

Voici ta Mère
Qui dira la force des mères ?

Les mères des victimes, les mères des bourreaux, les mères des larrons, la mère de Jésus.

Toutes ces femmes, unies par la douleur de la perte d’un enfant.

J’ai mis du temps à découvrir que beaucoup d’hospitalières, à Lourdes, sont venues un jour pour leur enfant.

Et pour trouver en la personne de Marie la Mater dolorosa, la Mère des douleurs.

Celles-là ne sont pas toujours les plus bavardes.

Elles gardent un secret.

Comme une blessure enfouie au plus profond, et qui ne se laisse découvrir qu’avec d’infinies précautions.

Elles savent que cette blessure-là n’est pas de celles qui cicatrisent.

Le glaive est là, pour toujours.

Mais mystérieusement, cette secrète entaille les ouvre aussi, de manière renouvelée, au don d’elles-mêmes, au don de la vie.

Toutes ne le savent pas, mais beaucoup le découvrent dans la prière et le service hospitalier.

C’est que la pointe du glaive a touché au lieu même où la vie se donne.

De certaines blessures jaillit de l ’eau. Non seulement le sang. Le sang et l’eau.

En Marie, toutes ces femmes trouvent une sœur, une mère.

Marie qui, au dernier jour comme au premier, porte Celui qui porte tout.

Dans son ventre et sur ses genoux.

À l’heure du Magnificat comme au jour de la croix.

Pour elle, miracle : au jour où elle a perdu son enfant, elle s’en est vu confier une multitude.

À la parole de Jésus, elle est devenue mère à nouveau.

« Voici ton fils » — « Voici ta mère ».

Mater Misericordiae, Vita dulcedo et spes nostra, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance.

(Frère Lionel Gentric 
Couvent de Strasbourg)

 

Comment se préparer à la confession ?
La grâce apostolique:

La confession sacramentelle, c’est-à-dire la reconnaissance de nos fautes accompagnée d’une demande de pardon adressée à Dieu, est scellée par la prière d’absolution.

La grâce de lier et de délier les péchés a été confiée par le Christ aux Apôtres : elle est exercée par le ministère de l’Évêque et de son envoyé, le Prêtre.

Le Christ renouvelle ainsi par le saint Esprit la grâce du saint Baptême, qui a pu être occultée par nos péchés en pensée, en parole ou en acte.

Le charisme du repentir:

Si nous éprouvons la grâce du repentir, nous sentons une vraie douleur dans notre cœur.

Nous regrettons douloureusement d’avoir pensé, ou dit, ou fait ceci ou cela. Comme l’on dit : « ça me fait mal d’avoir dit cela ! ».

Cette douleur nous conduit vers le Christ Médecin, invisiblement présent dans le sacrement de l’absolution.

J’ai un besoin urgent d’être pardonné, parce que je me trouve le pire de tous. 

Saint Sophrone se demandait avec horreur comment il avait pu penser, ou dire ou faire ce qui l’éloignait « d’un tel Dieu », celui  que nous connaissons par l’Évangile !

Notre douleur s’accroît encore si nous pensons que nous avons fait souffrir les autres.

Dans le cas d’un repentir avéré, il n’y a pas de préparation particulière à la confession : c’est l’urgence qui nous conduit !

Le confort de la conscience:

Très souvent, nous ne connaissons pas encore la grâce du repentir. Il nous arrive même de penser à nos péchés assez froidement, ou de leur fournir une explication psychologique qui revient, finalement, à nous justifier, à nous excuser, voire à accuser les autres.

L’idée même de confesser, c’est-à-dire d’avouer le mal que nous avons pu faire, nous est étrangère.

Nous n’éprouvons dans ce cas ni culpabilité, ni regret, ni sentiment de responsabilité. Nous pouvons vivre même assez longtemps dans une confortable impénitence.

La miséricorde du Père:

Rien ne nous sortirait de cette illusoire tranquillité si le Seigneur, dans sa bonté, ne permettait une épreuve, s’Il ne nous faisait rencontrer une sainte personne, s’Il ne parvenait à toucher notre cœur par un mot, une parole, une page de ses divins messages.

Rien ne nous arracherait non plus au sommeil de la conscience si la tradition de l’Église ne venait à notre secours en nous invitant, notamment à l’approche des grandes fêtes liturgiques, à « venir nous confesser » !

L’obéissance à la Tradition:

Souvent par pure obéissance à l’Église, nous préparons donc la confession. Si notre conscience ne nous reproche vraiment rien, nous pouvons – c’est le conseil que donnait saint Sophrone le Nouveau – lire en les écoutant les chapitres 5, 6 et 7 de Saint-Mathieu.

Ces pages peuvent être prises comme le miroir dans lequel nous regardons notre propre vie.

Sincèrement, nous verrons assez bien ce qui nous éloigne actuellement de la personne vivante du Christ et de son enseignement.

La confession ne repose pas forcément sur un sentiment de culpabilité ; elle repose essentiellement sur notre amour pour le Christ.

Et elle consiste justement à nous libérer de la culpabilité pour instaurer dans notre vie une vraie responsabilité par rapport à notre lointain baptême et à notre statut de disciple du Seigneur Jésus.

L’aide des frères:

Une autre façon de nous préparer à la confession consiste à accueillir les remarques délicates ou même cruelles que notre entourage veut bien nous faire !

Demandons à nos frères, nos proches, notre conjoint, nos enfants, ce qu’ils aimeraient nous voir changer.

Quelquefois ils nous diront ce qui les fait souffrir dans notre comportement.

Notre entourage peut être pris comme le miroir de notre propre vie.

La souffrance des autres, leur conseil, leur bienveillance, les humiliations même dont ils nous rendent le service, peuvent nous conduire à une prise de conscience et à voir ce qui est, dans notre vie de chrétien, incompatible avec l’amour du Christ – seule vraie référence et norme de notre vie.

L’office de préparation à la confession:

Il nous est fortement recommandé de dire pour nous-mêmes dans le livre de prières orthodoxes l’office de préparation à la sainte Confession.

Les Pères, comme saint Macaire ou saint Jean Chrysostome ou encore saint Isaac le Syrien, ont laissé pour nous des prières magnifiques qui nous aident à mettre un mot sur les fautes que nous pressentons vaguement.

Cet office, dit à haute ou à mi-voix avec sérieux, va beaucoup nous aider à préparer la confession que nous pensons avoir à faire afin de nous approcher sans contradiction ni hypocrisie du Corps précieux et du Sang très pur de notre Seigneur et Maître.

Demander au Seigneur:

En tout cela, il est bon de savoir que nous ne voyons de nos péchés que ce que le Seigneur nous en révèle.

« Contre Toi seul j’ai péché ! », dit David.

Le péché est une catégorie, non psychologique, mais théologique, c’est pourquoi il ne se découvre que dans un milieu où Dieu est connu et écouté.

« Donne-moi de voir mes fautes ! », dit saint Éphrem le Syrien. « Montre-moi mon péché ! »

Voir son péché est une révélation que le Père céleste, dans son amour et sa pédagogie paternelle, nous fait par son saint Esprit : Il nous montre à quelle distance nous nous situons de la ressemblance avec son Fils.

Souvent, en effet, nous avons le cœur tellement dur, que nous ne voyons pas le mal que nous faisons à autrui et à nous-même.

(Source "Sagesse Orthodoxe", article du Père Marc-Antoine)

FAITES CECI EN MEMOIRE DE MOI

« La passion de Jésus tient une telle place dans sa vie, elle est tellement son œuvre, il y a attaché un tel prix qu'il a voulu que le souvenir en fût rappelé parmi nous, non seulement une fois par an, durant les solennités de la semaine sainte, mais chaque jour ; il a institué lui-même un sacrifice pour perpétuer à travers les siècles la mémoire et les fruits de son oblation du calvaire ; c'est le sacrifice de la messe : 

Hoc facite in meam commemorationem (1).


Assister à ce saint sacrifice ou l'offrir avec le Christ constitue une participation intime et très efficace à la passion de Jésus.
Sur l'autel, en effet, vous le savez, se reproduit le même sacrifice qu'au calvaire ; c'est le même pontife, Jésus-Christ, qui s'offre à son Père par les mains du prêtre ; c'est la même victime ; seule diffère la manière de l'offrir. Nous disons parfois : « Oh ! si j'avais pu me trouver au Golgotha avec la Vierge, S. Jean, Madeleine » ! Mais la foi nous met devant Jésus s'immolant sur l'autel ; il y renouvelle, d'une façon mystique, son sacrifice, pour nous donner part à ses mérites et à ses satisfactions. Nous ne le voyons pas des yeux du corps ; mais la foi nous dit qu'il est là, aux mêmes fins pour lesquelles il s'offrait sur la croix. Si nous avons une foi vive, elle nous fera nous prosterner aux pieds de Jésus qui s'immole ; elle nous unira à lui, à ses sentiments d'amour envers son Père et envers les hommes, à ses sentiments de haine contre le péché ; elle nous fera dire avec lui : « Père, me voici, pour faire votre volonté » : Ecce venio, ut faciam, Deus, voluntatem tuam (2). »

1. Luc. CCII, 19 ; 2. I Cor. XI, 24.

(cette méditation sera poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

Dom Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

 

 

Combat spirituel & pensées :
-n'ayez pas peur, Dieu veille!

 

Vous ne devez jamais avoir peur lorsque vous êtes troublés par un flot de pensées vous disant que l'ennemi serait trop fort contre vous, que ses attaques ne cesseront jamais, que cette guerre durera toute votre vie, et que vous ne parviendrez pas à éviter toutes sortes d'incessantes chutes. Sachez que vos ennemis, avec toutes leurs ruses, sont cependant aussi aux mains de notre divin Commandant, notre Seigneur Jésus-Christ, pour l'honneur et la gloire de Qui vous livrez cette guerre. Puisque c'est Lui-même Qui vous dirige dans la bataille, Il ne laissera assurément pas vos ennemis vous faire trop de violence et vous vaincre, tant que vous ne rejoignez pas leur camp volontairement. Il combattra Lui-même pour vous, et vos livrera vos ennemis entre vos mains, lorsqu'Il le voudra et comme Il le voudra, tel qu'il est écrit :
"Car le Seigneur ton Dieu parcourt l’intérieur du camp pour
te protéger et te livrer tes ennemis" (Deut. 23,14)
Lorenzo Scupoli, la guerre invisible, chapitre 15
(Source: Blog de St Materne)
 


Seigneur Jésus-Christ, Fils

 

du Dieu Vivant, ayez pitié

 

de moi pécheur! 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

L’espérance de la vie nouvelle

en Jésus-Christ  

"Chasse les ténèbres nocturnes de notre esprit, Seigneur, par la lumière diurne de ta connaissance, pour que notre esprit ainsi éclairé te serve par son renouvellement dans la pureté. 

Lorsque le soleil entreprend sa course, les mortels commencent leur travail; fais de nos esprits, Seigneur, une belle demeure pour ce jour qui ne connaît pas de déclin. 

Accorde-nous de voir en nous-mêmes la vie apportée par la résurrection, et que rien ne détourne nos esprits de tes beautés. 
Imprime en nous, Seigneur, la trace de ce jour, qui ne dépend pas du mouvement et de la course du soleil, en nous donnant de te chercher assidûment. 

Par tes sacrements puissions-nous t’embrasser chaque jour en te recevant dans notre corps. 

Rends-nous capables d’expérimenter en nous-mêmes la résurrection que nous espérons. 

Nous avons caché ce trésor dans notre corps avec la grâce du baptême; que ce trésor s’enrichisse encore à la table de tes sacrements. 

Donne-nous la joie de ta grâce. 

Nous recevons ton mémorial dans ton banquet spirituel; puissions-nous le posséder effectivement lors du renouvellement futur. 

Puissions-nous comprendre à quelle beauté nous sommes appelés, en découvrant cette beauté spirituelle que ta volonté immortelle fait éclore au sein de la mortalité elle-même. 

Ton crucifiement, ô notre Sauveur, a mis fin à ta vie corporelle; accorde-nous de crucifier notre esprit pour préfigurer la vie de l’Esprit. 

Que ta résurrection, ô Jésus, confère sa grandeur à notre homme spirituel; que la contemplation de tes sacrements soit le miroir dans lequel nous le connaîtrons. 

Ton plan divin, ô notre Sauveur, préfigure le monde de l’Esprit; accorde-nous de le parcourir comme il convient à l’homme spirituel.  

Ne prive pas notre âme, Seigneur, de ta manifestation spirituelle et n’éloigne pas de nos membres la chaleur de ton amour. 

La mortalité qui se cache dans notre corps répand en nous la corruption; que l’épanchement de ton amour spirituel purifie notre cœur des effets de cette condition mortelle. 

Accorde-nous, Seigneur, de nous hâter vers notre cité et de la contempler pour en prendre possession, comme Moïse du haut de la montagne." 

/D’une homélie de saint Ephrem, diacre (Sermo 3, De fine et admonitione 2. 4-5:

Œuvres, Editions Lamy 3, 216-222)/

Dimanche 20 Mars 2016 / Hosanna. Dimanche des Rameaux , lectionnaire (Calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare):

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 12:46

 

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

 

au Monastère * De

 

Chandai (61/27)

 

et à Jauldes ¤ (16) du début

 

Février au début Mars:

 

(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
¤DIMANCHE 14, 5ème dimanche du Grand Carême(Du Bon Samaritain / Fête de St Joseph)

 

¤ Dimanche 19 Février, Fête de Saint Joseph
9h, Départ du Monastère pour l'Aumônerie des Africains de la Région de Chartres (Adresse au 0648899489 par SMS, Merci)
 
INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
Samedi 1er Avril Messe à 10h30,
Baptême de Anselme à 15h...
 
DIMANCHE 2 AVRIL
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 
-Au Monastère de Chandai( 61), Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
et aux Saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et de l'Eglise-mère du Kérala:
(Prêtres en présence : Mor Philipose...)
 
¤ Lundi Saint (29 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (30 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

 
 
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
 
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Pour ceux qui viennent de loin, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
ADRESSE EN NORMANDIE:
* Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
 




NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):


◇ JAULDES :
- Dimanche 12 Mars à 10h30, Quadisha Qurbana suivie du Sacrement des Malades et d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Mor Philipose et le Frère Ruben-Marie, Diacre)

- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )


ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Samedi 11 Mars à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13



* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294), moine Ruben-Marie (Diacre) 33 (0)780134610 / 0612648149
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Explications et programme de 
Syro-Orthodoxe 
SOYEZ TOUS PRESENTS, en tout ou en partie POUR LA RETRAITE DE GUERISON DE LA SEMAINE SAINTE
La Semaine sainte selon la tradition Syro-Orthodoxe commence le soir du dimanche des Rameaux (La Vigile).
Ici commence donc le début de la Semaine sainte appelée aussi ''la semaine de la douloureuse passion du Seigneur'' [ en syriaque : shabtho d'Hasho] , on célèbre l'office 'des Lumières' [nahire] et on lit l'évangile qui raconte la parabole des 10 jeunes filles (cf. Mathieu chapitre 25, verset 1-13), c'est pour cela qu'on l'appelle également l'office de 'l'Avènement de l'époux' [en syriaque : wahdeh dalmino]
 
 
* Lundi Saint
 
* Mardi Saint
 
* Mercredi Saint, appelé aussi "mercredi des mouvements'' [en syriaque : zawhe] parce qu'on fait mémoire des débuts du complot contre Jésus-Christ, notamment la trahison de Juda l'Iscariote {cf. Mathieu, chapitre 26, verset 1-5 ; Marc chapitre 14, verset 1-2 ; Luc chapitre 22, verset1-2 et Jean chapitre 11, verset 45-57}
 
* Jeudi Saint, appelé aussi ''Jeudi des Pâques" [ en syriaque : Hamsho d'fesho] (L'ancienne et la nouvelle Pâque) ou encore ''Jeudi des Mystères'' [ en syriaque :Hamsho d'Rozé] : le matin on célèbre la Divine Eucharistie en mémoire de l'Institution de l'Eucharistie et du Sacerdoce par Jésus au Cénacle (Qui est situé là où se trouve le Monastère Syriaque-Orthodoxe de l'Eglise patriarcale d'Antioche de Saint Marc à Jérusalem) et le soir, nous célébrons l'Office Liturgique du "lavement des pieds des disciples" [ en syriaque : Shiyoghto]
 

¤Jeudi saint (6 Avril) FÊTE DE L'INSTITUTION DU SACERDOCE ET DE L'EUCHARISTIE.

Quadisha Qurbana à 10h30 , repas festif offert par les fidèles en l'honneur de leurs prêtres et Service de l'Après-midi à 15h (Lavement des pieds)
* Vendredi Saint appelé aussi "de la Crucifixion'' [ en syriaque :da Zqifoutho] est le jour du crucifiement de Jésus-Christ. L'après-midi on célèbre l'office "d'Adoration de la Croix glorieuse" [ en syriaque :seghedto da Slibo]

¤Vendredi Saint (7 Avril), 15h,suivant l'usage local, chemin de Croix suivit du Service Liturgique Syriaque à la Sainte Croix, de la Communion aux "Prés-Sanctifiés".

 
* Samedi Saint est appelé Samedi de "Lumière" [ en syriaque: nouhro ou bien da Sbartho] qui annonce déjà la bonne nouvelle de la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ d'entre les Morts lorsqu'il "descend aux "enfer" (Shéol) pour annoncer aux morts la Bonne Nouvelle du Salut.
En ce jour-là on célèbre l'Eucharistie divine le matin .
Le soir on commence par l'Office Liturgique du soir qui proclame la Résurrection du Seigneur. On bénit le feu nouveau et, selon la tradition locale, on célèbre une première Messe de la Résurrection à minuit .

¤Samedi Saint:

- Messe à 10h30 pour les défunts

- 21h, bénédiction du feu nouveau,

Acclamation Pascale et veillée.

 
* Dimanche de Pâque, comme chacun sait, c'est la fête de "la Résurrection glorieuse du Seigneur" [ en syriaque: Qiomto d'Moran] . La célébration se fait le matin du Dimanche.

✥ DIMANCHE 12 AVRIL , PÂQUES

-Messe à 10h30, programme habituel.

 
 
La salutation pour Pâque est:
 
En syriaque : "Qom Moran men qabro" (Notre Seigneur est ressuscité)
et on répond: "shariroyith qom" (En vérité il est ressuscité).
 
Le bonheur du Carême
La bonne conscience : 

On présente souvent le jeûne, en particulier celui qui se pratique dans les grandes quarantaines liturgiques, comme une obligation religieuse.

Celui ou celle qui respecte cette « obligation » se sent quitte et en règle, « orthodoxement correct », ce qui confine au pharisaïsme. Mais les fruits sont un peu moroses…

 

La liberté de l’âme:

On peut présenter le jeûne comme un exercice favorisant l’attention et la vigilance de l’esprit ; comme un renoncement libérateur aux chaînes alimentaires, sexuelles, culturelles et affectives qui nous tiennent ; comme un changement de régime pour se nourrir « non seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur ». Tout cela est vrai.

 

Le jeûne par amour:

Toutefois, le jeûne véritable est inspiré par l’amour.

Tu aimes tellement ton Seigneur, sa personne divine, sa parole, son exemple, le témoignage de ses saints de génération en génération, que tu lui consacre sans effort le meilleur de toi-même.

Le jeûne et toute l’expérience du carême, particulièrement celui de Pâques, est le témoignage de notre préférence absolue pour Dieu et pour sa parole, pour son amour et sa présence dans notre vie.

Parce que nous aimons notre Maître, nous lui donnons la première place et nous ne nous laissons par rien distraire de cet amour.

 

L’enthousiasme:

Les saints ne se privent de rien. Ils oublient seulement l’heure du repas ; ils oublient de boire et de manger.

Soit, le souvenir de leurs péchés, c’est-à-dire le regret d’avoir été infidèles à l’amour de leur Maître et pour lui, leur coupe littéralement l’appétit et la soif. Soit, la ferveur, l’émerveillement, l’état d’enthousiasme charismatique à l’égard du Sauveur les nourrit et les abreuve, comme ce cerf altéré dont parle un psaume et qui se désaltère en Dieu seul.

 

Le plaisir en Dieu:

Ainsi, le carême, le jeûne, la veille, les prosternations, ne relèvent d’aucune obligation ; ils ne relèvent que de l’amour.

Et si nous faisons vraiment l’expérience de cet amour, le carême devient en temps exceptionnel de grâce et de légèreté.

Ce n’est que du bonheur et que de la joie de vivre enfin, au moins pendant une parenthèse de quarante jours, dans la fréquentation quotidienne de la personne que l’on aime. Loin de toute frustration, c’est le temps où tu trouves ton plaisir en Dieu, comme dit encore un psaume…

(Auteur: Père Marc-Antoine / Source : "Sagesse Orthodoxe")

Aujourd'hui Mardi 14 MARS 2023,

à partir des premières vêpres du Mercredi 15, nous entrons en mi-Carême

 


Chers amis. Aloho m'barekh .

 

La Mi-Carême arrive le 25ème jour du carême, qui est toujours célébré un mercredi à la mi-carême. 

C'est l'un des rares jours du Grand Carême où le Saint Qurbana soit partout célébré un jour de la semaine autre que le dimanche ou le samedi (Cependant, nous célébrons quotidiennement la Messe en notre Monastère pendant tout le Carême)

En ce jour, on fait une une procession autour de l'église en portant la croix. 

Cette procession est suivi par une exaltation de la croix (Sleeba Aaghosham) face aux quatre points cardinaux: Est, Ouest, Nord et Sud. 

Ensuite, la croix est placée disposée sur un golgotha symbolique décoré d'un tissus rouge (Jésus est le Roi des Martyrs) au milieu de l'église . 

Cette pieuse installation demeure jusqu'à la fête de l'Ascension de notre Seigneur, qui a lieu 40 jours après le Kyomtha (Fête de la Résurrection, autrement connu sous le nom de Pâques).

 

Cette exaltation de la croix est  évidemment en lien direct avec la lecture de l'Évangile du Carême en Saint Jean , chapitre 3, versets  14 et 15 dit :

14 "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle".

 Moïse éleva en effet le serpent de bronze vers le milieu de la période de l'Exode, ce cheminement des Israélites qui allaient de l'esclavage vers la terre qui leur avait été promise par Dieu. 

 

Au Livre des Nombres (21:8), nous lisons:
"L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie."
(21:9)

:
"Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie."

 

De même, au milieu de notre cheminement de Carême. au milieu de notre voyage quadragésimal vers Pâques, nous devons aussi élever la croix pour que ceux qui sont mordus à l'extérieur par le démon ou le péché puissent la regarder, trouver en Lui le Médecin de nos Corps, de nos âmes et de nos esprits la guérison et gagner cette vie éternelle  qu'Il nous a acquit par la croix pour que mourant aux "oeuvres de mort", aux œuvres de ténèbres, nous ressuscitions en lui pour la vraie vie qui est en Dieu.

En cette mi-carême, conformément au calendrier liturgique de l’Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, nous célébrons l'exaltation de la Sainte-Croix et commémorons le roi Abgar et Saint Habib d'Édessa ainsi que la commémoration des innocents martyrs chrétiens syriaques (phelgo d'sawmo, Hido dhewyo danhosho Slibo, dukhrono de Mor Abgar u Mor Habib, dukhron sohde Suryoye brire).

Notre Monastère Métropolitain de cette Eglise locale fondée pour l'Europe et ses missions grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe de l'Inde) est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

Dans l'amour, la loyauté et l'union spirituelle à l'Eglise-mère , en ce cœur du Grand Carême, chers amis de France et de nos mission au Cameroun, au Brésil , au Pakistan et en Amérique Latine prions pour que l’unité du Témoignage soit bientôt une réalité, pleurons nos péchés, prions et agissons pour que les Eglises de notre Antique et Vivifiante Tradition Syrienne Orthodoxe soient plus missionnaires parce que transparentes de Celui qui s'adressait à Son Père: "Comme Vous et moi, Père, nous sommes Un, qu'ils soient uns afin que le monde croie".

 

+Mor Philipose, métropolite.

LECTURES DU JOUR
Soirée (Le 9 au Soir en vigile.)
Saint Matthieu 17: 22-27
Matin (Le 10 au matin)
Saint Jean 3: 13-21

Lecture de l'Ancien Testament
Nombres 21: 4-9
Psaumes 34: 1-9
Zacharie 12: 6-14

 

Saint Qurbana:
Lecture du Nouveau Testament
Actes 15: 22-33
II Corinthiens 9: 1-15
Lecture de l'Évangile
Saint Jean 3: 13-21

 

Quatrième mercredi du Grand Carême (mi-carême)

Saint Qurbana

    • Actes15: 22 -33 :
  • 22 Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’autorité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
  • 23 Voici ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut !
  • 24 Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
  • 25 nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul,
  • 26 eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 27 Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
  • 28 L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent :
  • 29 vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! »
  • 30 On laissa donc partir les délégués, et ceux-ci descendirent alors à Antioche. Ayant réuni la multitude des disciples, ils remirent la lettre.
  • 31 À sa lecture, tous se réjouirent du réconfort qu’elle apportait.
  • 32 Jude et Silas, qui étaient aussi prophètes, parlèrent longuement aux frères pour les réconforter et les affermir.
  • 33 Après quelque temps, les frères les laissèrent repartir en paix vers ceux qui les avaient envoyés.
    •  
    • 2 Corinthiens 9: 1-15 :
  • 01 Au sujet du service destiné aux fidèles de Jérusalem, je n’ai plus besoin de vous écrire,
  • 02 car je connais votre ardeur et, pour vous, j’en tire fierté devant les Macédoniens. Je leur dis que la Grèce se tient prête depuis l’an dernier, et votre zèle a stimulé la plupart d’entre eux.
  • 03 Je vous envoie cependant les frères pour que la fierté que nous mettons en vous ne soit pas, sur ce point-là, vidée de son sens ; je vous les envoie pour que vous vous teniez prêts comme je le disais,
  • 04 et pour éviter que, si jamais des Macédoniens viennent avec moi et ne vous trouvent pas prêts, cette situation ne tourne à notre honte – sans parler de la vôtre !
  • 05 J’ai donc estimé nécessaire d’inviter les frères à nous devancer chez vous, et à organiser d’avance votre largesse, promise depuis longtemps : ainsi, quand elle sera préparée, ce sera une vraie largesse, et non une mesquinerie.
  • 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
  • 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
  • 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
  • 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
  • 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
  • 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
  • 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
  • 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
  • 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
  • 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.
    •  
    • St. Jean 3:13-21 :
  • 13 Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  

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Tradition de la correspondance

entre Jésus et le

Roi Abgar V d'Edesse

L'histoire de l'évangélisation de la ville d' Edesse et sa région est étroitement liée à celle du grand roi Abgar V d'Edesse.

 

 

Le royaume d'Osroène

 

L'historien Eusèbe, évêque de Césarée (265 à 339 AD), a écrit dans son " Histoire ecclésiastique " que les archives d'Édesse contiennent une copie d'une correspondance échangée entre Abgar d'Edesse et Jésus.

 

Eusèbe précise que Thomas l'Apôtre, en l'an 29, lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Addaï en syrien), Jude fils d'Alphée, le cousin de Jésus.

 

Eusèbe a copié les deux lettres dans le texte de son Histoire.

 

A l'heure actuelle, nous possédons non seulement un texte en syriaque, mais aussi une traduction arménienne, deux versions grecques indépendantes, plus courtes que le syriaque, et plusieurs inscriptions sur la pierre, qui sont discutées dans deux articles dans le " Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgies ".

 

La correspondance est composée de la lettre d'Abgar et la réponse dictée par Jésus.

 

Voici le texte de cette correspondance :

 

" Abgar Oukkama à Jésus, le bon médecin qui est apparu dans le pays de Jérusalem, salutation. J'ai entendu parler de toi et de tes guérisons effectuées, que tu n'utilises ni médicaments ni racines, mais par ta parole, tu fais voir les aveugles et marcher les boiteux, tu purifies les lépreux, fais entendre les sourds. Comment par ta parole, tu guéris les esprits des malades et ceux qui sont tourmentés par les démons, et que tu ramènes les morts à la vie. Et après avoir entendu toutes ces choses que tu fais, je conclus que l'une des deux choses doit être vraie : soit tu es descendu du ciel, ou bien tu es le fils de Dieu. Je t'écrit donc pour te demander si tu veux prendre la peine de venir à moi, qui t'adore, et guérir tout le mal dont je souffre, selon la foi que j'ai en toi. J'ai entendu dire que les Juifs murmurent contre toi et te persécutent, qu'ils cherchent à te crucifier pour te détruire. Mais je possède une petite ville, elle est jolie et assez grande pour nous deux à vivre en paix. "

Quand Jésus reçu la lettre, dans la maison du grand prêtre des Juifs, il dit à Hannan, le secrétaire, " Va, toi, et dis à ton maître qui t'a envoyé à moi " :

" Heureux es-tu qui a cru en moi sans m'avoir vu. Car il est dit à mon sujet, que ceux qui m'ont vu, ne veulent pas croire en moi, et que ceux qui ne m'ont pas vu, veulent croire et être sauvés. Mais au regard de ce que tu m'as écrit, que je devrais venir à toi, il est nécessaire pour moi de remplir toutes choses ici pour lesquelles j'ai été envoyé, et après je monte à nouveau vers mon Père qui m'a envoyé. Quand je serai monté auprès de lui, je t'enverrai un de mes disciples, qui peut guérir toutes tes souffrances et te redonner la santé, et convertir tous ceux qui sont avec toi pour la vie éternelle. Et ta ville sera bénie à jamais, et l'ennemi ne la prendra jamais. "

 

On remarquera qu’Eusèbe dans son " Histoire ecclésiastique " ne parle pas d'une image de Jésus sur un linge.

( Icône d'Abgar tenant le Mandylion – Encaustique, Xème siècle, monastère Sainte-Catherine - Mont Sinaï )

La tradition d'Abgar

Abgar dépêcha Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait à Jésus de venir à Édesse pour le guérir.

 Hannan était un peintre, et au cas où Jésus refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire son portrait et de le lui apporter. Hannan trouva Jésus, mais il était entouré d'une grande foule et il ne put l'approcher.

 Il voulut faire son portrait, mais n'y parvenait pas " à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce ". Voyant qu' Hannan désirait le peindre, Jésus demanda de l'eau, lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge ses traits restèrent fixés. C'est pourquoi cette image est connue sous le nom de " Mandylion " (Mouchoir).

Jésus le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre Jésus refusait d'aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur le portrait miraculeux de Jésus, Abgar fit écrire ces paroles :

" O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra pas ". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d'une des portes de la ville, et y fit placer la Sainte Image.

 

L'image refait surface en 525 AD, lors d'une crue du Daisan, affluent de l’Euphrate, dont l'inondation détruit la ville d’Édesse. Cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée.

Lors de la reconstruction de la ville, est découvert un linge, portant les traits d’un visage, caché dans une niche maçonnée au-dessus de la porte ouest. Ce linge est alors identifié au portrait offert à Abgar. L’empereur Justinien fait construire, en son honneur, la basilique Sainte-Sophie d’Édesse, qui conserve le linge enfermé dans un reliquaire, à l‘intérieur d‘une chapelle à droite de l’abside.

En 544, durant le siège de la ville par le roi perse Chosmès, à peine le Mandylion est-il montré du haut des remparts, que c’est la débâcle parmi les assiégeants.

Au cours de la période allant de 544 à 944, la notoriété du Mandylion se répand dans tout l'empire de Byzance. L‘autorité centrale ne peut l'ignorer.

Dans la dernière année de son règne, l’empereur romain Lécapène Ier (920 à 944) envoie le général Jean Curcas à Édesse. Après un siège rapide, il contraint la ville à céder le Mandylion. Au cours d’un voyage triomphal, le linge est transporté à Constantinople, où il arrive le 15 août 944. Il sera conservé dans la chapelle du Phareet jusqu'en 1204.

En 1146, les Turcs s'emparent d'Édesse et la basilique Sainte Sophie est détruite.

Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la quatrième croisade en 1204 et réapparaît en tant que relique, conservée par Saint Louis, à la Sainte Chapelle.

Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.

(Copie du Mandylion, au centre de l'immense croix ornée de joyaux qui se trouve au milieu de l'abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe à Ravenne)

La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIème siècle, située àClassis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne en Italie, aujourd'hui ensablé.

Commencée par l'évêque Ursicinus, la basilique fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.

Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis, signifiant « ville de la flotte », qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIème siècle.

( Abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe

Le point au centre de la croix est la copie du Mandylion.  )

Saint Abay, lui, était un Persan qui rendit le témoignage suprême du  martyre en l'an 352 A.D.

 

Ce saint était le fils de parents païens nommés Adwar Faresgardin et Astina; ceux-ci lui donnère comme prénom "Mhir Schobur".

 

Son père était chef de l'armée perse lorsqu'il a mena une attaque contre Nisibe (maintenant: Nusaybin en Turquie).

 

Le saint accompagnait son père et a voyagait avec lui. Quand ils arrivèrent à la ville de Dara, Mhir Schobur et ses amis partirent à la chasse, et ils vinrent à Kilith.

 

Ils y rencontrèrent le Père-abbé de moines qui s'appelait Mor Abay. Ils se mirent à l'écouter et voulurent être enseignés par lui pour étudier la foi chrétienne, catéchumènes, ils furent agréés pour recevoir le Saint Baptême. Dès ce jour-là, Mhir Schobur entra au Monastère et devint  le moine, "Abay".

 

Quand son père entendit cette nouvelle, furieux, il envoya des soldats dans les villages autour de Savur où il  tua 5000 Hermètes; Abay, son fils, était parmi les victimes de ce massacre.

 

Après que le père eut tué son fils, il fut frappé d'une maladie incurable.

 

C'est alors que le saint martyr, Abay, apparu dans un rêve à sa mère et lui a dit: "Apportez mon père à l'endroit où je suis mort. Frottez la terre sur laquelle mon sang coulait sur son corps et il sera guéri".

Après que les instructions de St. Abay aient feussent observervées, son père trouva effectivement la guérison.

En conséquence, son père se convertit à son tour et confessa au Christ, puis vendit secrètement toutes les possessions qu'il avait à Tikrit (maintenant: l'Irak).

 

Avec l'argent, il  construisit un monastère au nord de Kilith, et se fit moine lui aussi. Il travailla comme membre de ce monastère jusqu'à sa mort.

 

Quatrième samedi du Grand Carême

  • Saint Qurbana
    • Actes 16: 8-15 :
  • 08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
  • 09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
  • 10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
  • 11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,
  • 12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville
  • 13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.
  • 14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
  • 15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.
    •  
    • I Corinthiens 9: 14-27 :
  • 14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.
  • 15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.
  • 16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
  • 17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
  • 18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
  • 19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
  • 20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.
  • 21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.
  • 22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
  • 23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
  • 24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
  • 25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
  • 26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
  • 27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
    •  
    • Saint Luc 9:10-17 :
  • 10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
  • 11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
  • 12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
  • 13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
  • 14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
  • 15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
  • 16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
  • 17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
Traverser un désert, poussés par l’Esprit

Auteur: Olivier de Framond, Source : (Jardinier de Dieu"

Devenir fils et fille bien-aimé de Dieu, voilà ce à quoi le Ressuscité de Pâques nous appelle.

Et à quoi est conduit le Bien-Aimé du Père ?

A un combat spirituel.

Pendant 40 jours il éprouve un désert, lieu du combat. Quel combat ?

-Celui de Dieu qui s’est fait l’un de nous, Dieu fait homme, et homme jusqu’au bout, qui accueille sa condition humaine.

Vrai Dieu et vrai homme, Jésus l’est. Dieu s’est révélé en lui au milieu des pécheurs en bas de la vallée du Jourdain.

Homme jusqu’au bout, Jésus l’est en demeurant debout devant le combat qui lui fait choisir et accueillir toute la condition humaine.

Je pourrais préférer fuir les situations de pauvreté, quand le pain, un toit, un job, une vie, une amitié, le plaisir, désertent. Je préférerais laisser cela aux autres.

« Si tu es fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent du pain » (Mt 4, 3).

Le bien-aimé choisit la patience et la foi qu’un Autre viendra le consoler.

Je pourrais vouloir le confort, une reconnaissance, et fuir les situations où je ne suis pas à l’aise ou peu fanfaronnant.

« Si tu es fils de Dieu, jette-toi en bas » (Mt 4, 6). Impressionner les petits cathos en bas du Temple, ils vont voir ce qu’ils vont voir ! Le bien-aimé choisit de ne pas faire de Dieu une vedette, Dieu a tant à regarder ses brebis sans berger.

Je pourrais vouloir un pouvoir qui me mette au-dessus des contraintes, rester sourd aux cris des autres et trôner dans un bunker d’orgueil. Ce qui est bon est ce que je décide, et les écrasés, tant pis pour eux !

Le bien-aimé choisit la vie, Dieu, que ça. Satan et la mort, non.

Pâques nous appelle à choisir la vie avec le Bien-Aimé. Tout sauf individualisme ou hédonisme.

Quelquefois je regarde des éboueurs au visage marqué, des aides-soignantes, des boulangers, et d’autres.

Sans elles, sans eux, notre vie serait moins belle. Saurais-je choisir leur vie ?

Sur l’âge de la retraite ce n’est pas facile d’avoir une parole juste, je trouve.

J’entends une question à laquelle nous peinons à répondre, chacun-e et tous : veux-tu choisir la vie et embrasser pleinement la condition humaine ? Ou préfères-tu vivre une vie seule et confortable, sans rechercher avec les uns et les autres ce qui aidera à vraiment recevoir la vie (la vie de Dieu) ? « Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle en moi mon esprit ». [Ps 50(51), 12] 

Olivier de Framond
Comment acquérir l’humilité ?
Les vertus ne sont pas des objets:

Les vertus sont des énergies divines. Elles ne s’acquièrent pas chez les marchands. Elles ne se trouvent pas dans les livres de recettes.

Elles ne sont pas des choses.

Elles n’existent pas par elles-mêmes.

Elles dérivent du Christ dont elles sont les vertus.

Elles ne peuvent être recherchées comme des objets.

Les Pères ascétiques en parlent, surtout saint Jean Climaque, personne très humble.

Le saint Évangile nous donne en exemple le Publicain de la parabole ou Zachée à qui le Sauveur a rendu visite. Mais cela ne nous dit pas comment faire !

Nous conformer au Christ:

Dieu seul est humble par nature.

Le Christ, Dieu fait homme, révèle cette vertu divine par toute sa vie et, particulièrement, par sa sainte et vivifiante Croix.

Par l’humilité Il a vaincu la mort et a introduit l’humanité dans une vie toute nouvelle.

Acquérir l’humilité ne peut avoir d’autre méthode que de nous conformer au Christ.

Pour connaître l’humilité, comme les autres vertus, le seul moyen est de devenir humble. On connaît ce que l’on devient.

Mais cela ne nous en dit pas tellement plus !

L’assimilation de la vie divine:

Devenir humble pour connaître la divine humilité a pour chemin l’imitation du Seigneur Jésus le Messie.

Tous les jours, me demander : que ferait ici le Christ ?

Cette question est la clé de toute notre vie.

Et, généralement, le saint Esprit, pour peu que nous posions cette question d’un cœur sincère, nous répond immédiatement.

L’imitation conduit à l’assimilation. Mémorisons également la parole de Dieu, et la Parole en personne habitera en nous et nous enseignera tout : le Verbe diffusera ses vertus dans notre homme intérieur.

Confesser ses fautes:

En tant que disciples – ou apprentis-disciples ! – nous trouvons dans le saint Évangile et dans l’enseignement des Saints quelques points de repères. D’abord, reconnaître nos torts : je n’ai pas raison !

Ensuite, dénoncer ces torts comme des éléments étrangers.

Puis, progressivement, gagner la haine de ces péchés – le repentir.

En les confessant devant Dieu tous les jours, en les nommant (appeler un chat un chat !), nous sommes déjà sur le bon chemin.

En les avouant devant témoin (le prêtre a ce mandat de l’évêque), nous progressons, parce que nous franchissons la barrière de la honte où s’abrite l’orgueil, antithèse de l’humilité.

L’humiliation volontaire devant Dieu est le premier degré de l’humilité.

Accepter ce que le Seigneur nous montre:

Saint Éphrem, dans sa belle prière, nous enseigne à demander à Dieu de nous montrer nos péchés : celui qui cherche l’humilité du Christ, non comme un objet, mais comme un mode de vie, recevra de lui la révélation de ce qui fait en lui obstacle à cette liberté.

Le Seigneur exauce cette demande selon nos forces : Il ne veut pas nous écraser ; Il ne veut pas nous humilier ; Il veut nous communiquer sa propre humilité divine.

Aussi veut-Il que nous puissions accepter librement de voir le péché qu’Il nous montre. Cette avancée sur le chemin de l’humilité se fait progressivement : on ne devient pas humble du jour au lendemain !

C’est une initiation : notre acceptation est indispensable.

L’aide des autres:

Les frères, les proches, les parents, les voisins nous sont envoyés par le Seigneur, surtout quand nous le prions : Seigneur Jésus Christ notre Dieu, rends-moi digne de ta divine humilité !

Cette prière très bonne est très redoutable : qui peut porter l’humilité du Christ ?

Celui-ci nous adresse donc des anges qui nous exercent et nous conduisent dans l’initiation.

Même nos ennemis sont à cet égard nos amis.

Si nous trouvons la force de tout accepter, c’est-à-dire si nous aimons le Christ et la vie en lui plus que tout confort de l’âme, les humiliations et les injustices de chaque jour seront accueillies avec bonheur.

Elles sont les remèdes à absorber avec confiance pour opérer chirurgicalement ou soigner homéopathiquement l’orgueil qui empêche toute créature d’être sauvée.

Fréquenter les humbles:

La fréquentation de personnes humbles, la lecture de la vie des saints, et surtout la prière avec l’humble Mère de Dieu et les saints qui nous sont familiers, nous font participer à leur humilité.

Il se fait d’eux à nous comme une transfusion de la vertu du Christ.

Les saints sont d’une humilité contagieuse ! L’humilité se gagne comme une façon divine d’exister ; elle s’apprend tous les jours, comme une langue nouvelle, celle des anges et des saints qui entendent ce que le Verbe leur dit.

Et l’humble ne peut être humilié.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source : "Sagesse Orthodoxe")

 

Cinquième Dimanche du Grand Carême  (« Du Bon Samaritain »)

  • 1ère lettre de St Pierre 3: 8-16
  • 3:8
  • Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
  • 3:9
  • Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
  • 3:10
  • Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
  • 3:11
  • Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
  • 3:12
  • Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
  • 3:13
  • Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
  • 3:14
  • D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
  • 3:15
  • Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
  • 3:16
  • et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

 

  • Epître de St Paul aux Romains 12: 1-15

1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 

2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. 

3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 

4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 

5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. 

6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; 

7 que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, 

8 et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. 

9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 

10 Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. 

11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. 

12 Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. 13 Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. 

14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 

15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 

16 Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 

17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 

18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.

 

Evangile de St Luc 13 10-17 :

13.10

Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.

13.11

Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.

13.12

Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité.

13.13

Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.

13.14

Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.

13.15

Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire?

13.16

Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?

13.17

Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.

TU VEUX JEUNER ? C'EST BIEN!

POUR DESIRER L'UNIQUE NECESSAIRE:

LA PRESENCE DE DIEU

Pour y parvenir, joindre aux privations volontaires lorsque l'âge et la santé le permettent:

Jeûne de paroles blessantes, et transmets des paroles douces et agréables.

Jeûne de mécontentements, et emplis-toi de gratitude.

Jeûne de ressentiments, et emplis-toi de douceur et de patience.

Jeûne de pessimisme, et emplis-toi d’espérance  et d’optimisme.

Jeûne de préoccupations, et emplis-toi de confiance en Dieu.

Jeûne de possessions, et emplis-toi des choses simples de la vie.

Jeûne d’idées superficielles, et emplis-toi de prières.

Jeûne de critiques sur les personnes qui t’entourent, et découvre Jésus qui  vit en elles.

Jeûne d’égoïsme, et emplis-toi de compassion pour les autres.

Jeûne de rancunes, et emplis-toi d’une attitude de réconciliation

Jeûne de paroles, et emplis-toi de silence et d’écoute des autres.

Si nous tous appliquons ce jeûne, le quotidien ira s'inondant de paix, d'amour, de confiance  !

De l'intérieur vers l'extérieur : l'oraison amoureuse précède les œuvres


« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire.

Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit.

On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur.

Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme.

ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements.

La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même.

L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »

(Fénelon (1651-1715))
 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 
 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn. 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Histoire de l'Eglise:
 
Schisme entre l'Eglise Occidentale (Rome
 
d'Occident)
 
et l'Eglise Byzantine (Rome d'Orient)
Schisme entre les Eglises d'Orient et d'Occident

Schisme de 1054

Le schisme de 1054 désigne en principe la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l’Église de Rome (Occident) et l’Église de Constantinople (Orient). Au XIe siècle, les relations entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome étaient très tendues depuis déjà deux siècles.

À partir du IXe siècle, l'Italie du Sud était sous juridiction de l'empereur byzantin (voir la carte ci-dessous), là où s'élevaient de nombreuses églises de rite grec. Or, le pape entendait y implanter le rite latin, comme dans le reste de la péninsule italienne et dans le reste de l’Europe.

En réponse aux mesures du pape, le patriarche de Constantinople fit fermer les couvents et les églises latines de Constantinople pour cause de non-respect des usages liturgiques grecs.

Il s'ensuivit une excommunication réciproque entre le patriarche de Constantinople, Michel Cérulaire (de mars 1043 à novembre 1058) et le pape de Rome, Léon IX (de 1049 à 1054).

Les croyants n'en firent peu de cas, et ce, d'autant plus que le décès du pape Léon IX frappait d'invalidité l'excommunication prononcée contre le patriarche de Constantinople, mais la situation allait s'envenimer davantage par la suite.

L'essentiel du contentieux entre les deux Églises chrétiennes reposait sur l'étendue du pouvoir accordé respectivement à l'évêque de Rome et à l'évêque de Constantinople.

Le premier est convaincu de la primauté de Rome parce que son Église a été fondée par l'apôtre Pierre, le premier pape. D'autres sièges, tels Alexandrie, Antioche et Jérusalem, bénéficiaient également de ce principe d'apostolicité, parce qu'ils avaient été fondés par des apôtres.

Or, Constantinople n'avait pas d'origine apostolique. Outre cette querelle sur l’ordre «hiérarchique» à fixer entre l'évêque de Rome et l'évêque de Constantinople, le différend prit une dimension politique.

En effet, l’évêque de Rome, le pape, est devenu un sujet de l'empereur byzantin, le seul héritier de l’Empire romain depuis la chute de l’Empire d’Occident en 476; l'empereur byzantin, le basileus (du grec Basileús, signifiant «roi»), avait comme mission d'assurer la sécurité du chef de l'Église romaine.

Le problème, c'est que, en 800, Charlemagne avait été sacré du titre d'«empereur des Romains» à Rome par le pape Léon III, et ce, en remerciement des services rendus à la papauté, notamment l'élimination des Lombards.

Dès lors, Rome choisissait le Saint-Empire romain germanique (Occident) au dépens de l'Empire d'Orient. Avec le sacre de Charlemagne, le monde romain de l'Antiquité se trouvait désormais partagé entre trois empires rivaux: l'Empire carolingien en Europe (capitale : Aix-la-Chapelle), l'Empire byzantin en Anatolie (capitale: Constantinople) et l'Empire arabe au Proche-Orient et au Maghreb (capitale : Bagdad).

Il y avait aussi des rivalités d'ordre culturel et linguistique: l'Église de Constantinople utilisait le grec, alors que c'était le latin à Rome. L'Église d'Orient resta toujours très influencée par la philosophie et la littérature grecques, ce qui allait faciliter la conversion massive des peuples slaves au christianisme byzantin (orthodoxe).

À ces rivalités s'ajoutèrent des affrontement dogmatiques, liturgiques et disciplinaires. Ainsi, le mariage des prêtres était autorisé à Constantinople, pas à Rome 

Les relations entre l'Église de Rome et l'Église de Constantinople reprirent provisoirement, mais le pillage de Constantinople par les croisés en 1204 allait consacrer définitivement la rupture entre les deux mondes.

Le 1er Pape de Rome n'est pas Saint Pierre mais Saint Lin

 

Le Christ est l'accomplissement des Écritures.

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.
La Loi, en effet, prescrivait des œuvres, mais toutes ces œuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...
Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres œuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.

Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.(Saint Hilaire (v. 315-367), Evêque de Poitiers et docteur de l'Église/ Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937 ).

Le Fils débauché
(Luc 15, 11-32)

fils prodigue

L’actualité :

Qui ne connaît le célèbre évangile  appelé du Fils prodigue et qui est en réalité, littéralement, celui du fils débauché.

« Fuyez la débauche ! », écrit saint Paul dans l’épître de ce jour ; « glorifiez Dieu dans votre corps et votre esprit, qui appartiennent à Dieu ! »

Le thème est d’actualité.

Nous savons combien, par les médias, par exemple, nos contemporains sont continuellement incités à la débauche, par exemple par le moyen des images pornographiques qui arrivent sur nos écrans.

Le chrétien du 21ème siècle n’est pas protégé, et le message du Christ en ce jour concerne précisément la liberté des baptisés par rapport à ces tentations.

« J’ai toute liberté, dit la même épître, mais, moi, je ne laisserai rien avoir pouvoir sur moi ! »

La porno dépendance asservit des hommes, des femmes, des jeunes.

Message de liberté:

Le Seigneur veut des hommes libres, et le temps du grand Carême que nous préparons est fait pour libérer la liberté captive du péché et des passions.

Soyons donc sensibles à l’actualité du message évangélique de ce jour ! Il porte deux bonnes nouvelles.

La première est que, effectivement, nous pouvons vivre en notre temps – cette époque si intéressante, si prometteuse, et si périlleuse – en disciples du Christ, si nous sommes vigilants par amour pour notre Seigneur et Maître.

La deuxième bonne nouvelle est que le Seigneur attend notre retour comme un père attend celui de son fils dévoyé.

Le Seigneur nous attend avec amour, sans jugement, dans une disponibilité absolue, dont nous n’avons pas l’idée.

Je suis attendu:

La patience de Dieu est pleine d’amour paternel et elle est sans limite.

« Le Seigneur use de patience avec nous »,  écrit l’apôtre Pierre (2 Pi.3, 9) évoquant le dieu lent à la colère et riche en bonté que chante toute la Bible.

Pour nous, pour nos contemporains, pour notre siècle meurtri par « le fouet du Plaisir », comme dit Baudelaire, l’affirmation est infiniment consolante : quoi que tu aies fait, quels que soient tes péchés, quelle que soit l’impureté de ta vie et la souillure qui entache ton âme et ton corps, viens : le Seigneur t’attend !

Et Il guette ton retour pour te prendre dans ses bras sans te demander des comptes, car s’Il tenait compte de nos iniquités, personne ne pourrait survivre.

Il t’attend pour te consoler, pour te purifier, te rendre la virginité et te glorifier comme son bien-aimé. Faisons passer le message !

Histoire de l'Eglise:

ORTHODOXIE ? ORIENT,

OCCIDENT,

QU'EST-CE A DIRE?

L'Église Sainte-Sophie de Constantinople 

L'église Sainte-Sophie de Constantinople,
« la plus glorieuse église de la "chrétienté " pendant neuf siècles
(entre sa construction par l'Empereur Justinien 
au VIsiècle et la chute de Constantinople le 29 mai 1453)

 


L'Église indivise du premier millénaire

Deux faits importants ont marqué les trois premiers siècles de l’Église : l’expansion remarquable du christianisme à travers l’Empire romain, et la persécution féroce des chrétiens à certaines périodes, jusqu’à la proclamation de l’Édit de Milan en l’an 313. Les apôtres et leurs successeurs immédiats ont fondé de nombreuses églises dans les principales villes de l’Empire romain. Dans chaque ville il y avait une communauté chrétienne de base, présidée par un évêque, ces derniers nommés à l’origine par les apôtres, et qui étaient aidés par des presbytres et des diacres. Ce type d’organisation au triple ministère était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche, alors qu’il se rendait à Rome où il devait être martyrisé. Saint Ignace était le premier à exprimer clairement que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église.

Pendant cette première période, la préoccupation principale les chrétiens était avant tout la célébration de la foi, ainsi que le témoignage de cette foi dans un environnement souvent hostile. Les premiers exposés de la foi chrétienne ont été écrits dès le IIe siècle - ceux d’Irénée de Lyon, de Justin, de Clément d’Alexandrie, d’Origène, de Tertullien, souvent par nécessité d’expliquer la foi par rapport au paganisme et aux philosophies hellénistes à l’extérieur de l’Église, et de la préciser par rapport aux enseignements erronés qui la menaçaient de l’intérieur. Mais c’est après l’Édit de Milan de l’Empereur Constantin en l’an 313 que les grandes controverses doctrinales ont secoué l’Église, et ceci pendant des siècles. Comme nous l’avons noté en parlant des principales doctrines élaborées par les sept Conciles œcuméniques, l’Église a conservé la " foi véritable " en posant et en défendant les dogmes nécessaires à la foi. Ceci n’a pas été accompli sans problème, car certaines parties de l’Église n’ont pas accepté toutes les décisions des Conciles. La première fragmentation importante de l’Église a eu lieu au IVe et Ve siècles, à la suite des controverses christologiques grandement faussées par les prétentions politiques et expansionnistes des deux "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) .

L’Église de Perse est devenue nestorienne et la communion a été rompue entre les Églises " chalcédoniennes " (Rome et Byzance) - qui ont accepté les décisions du Concile de Calcédoine en 451 - et les Églises " non- (ou pré-) chalcédoniennes " : les Églises d’Arménie, de Syrie (l’Église Syrienne), d’Égypte (l’Église copte), d’Éthiopie et des Indes.

Pendant les premiers siècles, le christianisme, universel dans sa mission, s’exprimait dans trois cultures majeures : sémitique ou " orientale ", grecque et latine. La première grande scission de l’Église, sur l'instigation des deux grandes  "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) a presque entièrement retranché les Sémites et les autres Orientaux, laissant les Grecs et les Latins.

Pendant cette période, Grecs et Latins formaient encore une seule Église, témoignant du message évangélique dans leurs sphères respectives, comme les Eglises Orthodoxes Orientales pré chalcédoniennes le faisaient dans leurs sphères, restées fidèles à la plus antique Tradition Apostolique  et luttant contre les nouvelles hérésies - dont la plupart, ont surgi dans le monde grec, fortement influencé par les philosophies hellénistes.

Il est notable, par exemple, que les papes de Rome aient soutenu la doctrine orthodoxe dans la longue et parfois sanglante querelle des icônes, qui ne touchait guère l’Occident.

Pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, l’Église entière était essentiellement " orthodoxe ". Il y avait certainement des différences importantes entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, mais elles ont été en communion pendant de longs siècles.

La conception orthodoxe de la structure de l’Église, fondée sur les évêques en tant que chefs des églises locales, était, et demeure, une collégialité des têtes des cinq Églises principales : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, la " pentarchie " dont l’ordre de préséance reflétait l’importance des Églises.

En pratique, les Églises étaient très autonomes les unes par rapport aux autres, mais l’Église de Rome d'Occident et, à sa suite, de la Rome d'Orient, ont peu à peu, pour des raisons à la fois politiques et ecclésiales, consolidé leurs autorités: Pour le Pape de Rome sur  sur l’Église d’Occident, affirmant la suprématie du pape, en tant qu’évêque de Rome et successeur de saint Pierre, et, pour la Rome d'Orient la suprématie d'un "Patriarche Œcuménique" au détriment de l’autorité et de l’autonomie des évêques en Orient comme en Occident. Il suffit de se référer aux dernières prétentions du Patriarche Œcuménique pour "résoudre" les tensions ecclésiales en Ukraine...


Le schisme entre l’Orient et l’Occident

Aux différences linguistiques, politiques et sociales des parties orientale et occidentale de l’ancien Empire romain sont venues s’ajouter des différences théologiques et ecclésiales.

Les raisons profondes de la séparation des deux parties de l’Église, et qui seules en expliquent sa durée, sont sur prétexte proprement religieux.

C’est d’abord la question déjà évoquée de la procession du Saint-Esprit, le Filioque à l'origine d'une confusion des latins (Théologiens de la Cour impériale de Charlemagne) sur les procession et l'envoi du Saint Esprit.

Cependant, la cause principale du schisme était en fait la question de l’autorité du pape en concurrence avec le patriarche œcuménique*. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une " présidence d’amour " au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.

Au XIe siècle, la réforme grégorienne, visant à libérer la papauté des empereurs francs et l’Église des féodaux, a voulu soumettre directement au pape non seulement les évêques, mais aussi les rois – et dans ce contexte a revendiqué l’infaillibilité du souverain pontife, doctrine occidentale qui sera dogmatisée par le Concile Vatican I en 1870.

En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople pour négocier une alliance politique et une union des Églises dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape.

Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem.

En 1204, l’irréparable est consommé : la IVe croisade, déviée de la Terre Sainte par les Vénitiens pour des raisons commerciales et politiques, se rue sur Constantinople, la ville est mise à sac, les icônes et les reliques vandalisées ou volées, une prostituée est placée sur le trône patriarcal, un Vénitien est nommé patriarche de Constantinople et un Latin devient empereur de Byzance.

En 1261 les empereurs latins sont écartés de Byzance, qui redevient l’Empire byzantin, héritier de la civilisation grecque et gardien de la foi orthodoxe. Cependant, cette ingérence latine dans l’Empire byzantin lui a porté un coup mortel, et il s’écroule lentement devant le pouvoir grandissant des musulmans turcs venus d’Asie.


L’Orthodoxie après le schisme entre les deux Eglises Romaines

Déjà aux IXe et Xe siècles, Byzance est devenu missionnaire en Europe orientale, du Caucase aux Carpates et jusqu’au cercle polaire. Les saints Cyrille et Méthode ont traduit la Bible et la liturgie en slavon pour les Moraves, donnant aux peuples slaves une langue écrite, qui constitue aujourd’hui encore la langue liturgique de plusieurs des peuples slaves.

Les Bulgares et les Serbes ont été baptisés au IXe siècle et les Russes de la principauté de Kiev en l’an 988. Byzance a organisé les nouvelles Églises en métropolies largement décentralisées, mais dont l’évêque principal ou métropolite est consacré par le patriarche de Constantinople.

Avec la destruction de la Rus-Kiev par les Mongols et le repliement des populations dans les forêts du nord-est, l’Église russe devient la gardienne de l’âme nationale.

Au XIVe siècle, saint Serge de Radonège restaure le monachisme dans un esprit de service évangélique. Les monastères se multiplient, chacun devenant un centre de culture chrétienne et l’iconographie orthodoxe connaît un de ses apogées, en particulier au XVIe siècle, avec les grands centres de Novgorod, Moscou et Pskov.

L’Église russe à son tour devient missionnaire, convertissant de nombreux Mongols et les tribus finnoises du Nord. Les missionnaires orthodoxes ont atteint Pékin en 1714, puis les Îles aléoutiennes et l’Alaska à la fin du XVIIIe siècle – origine de l’Orthodoxie en Amérique du Nord.

À partir du XIIIe siècle les empereurs byzantins cherchaient à se rapprocher de Rome pour des raisons politiques, afin d’obtenir l’aide militaire de l’Occident contre le pouvoir turc qui menaçait l’Empire.

C’est dans ce contexte que les représentants orthodoxes aux Conciles de Lyon (1274) et de Ferrare-Florence (1438-39), poussés par l’empereur, ont capitulé devant les prétentions romaines en ce qui concerne l’autorité du pape et le filioque.

Mais les conclusions de ces Conciles ont été rejetées par le peuple et le clergé, qui sont restés fidèles à la foi orthodoxe. En 1453 les Turcs s’emparent de Constantinople, c’est la fin de l’Empire byzantin et la Russie devient le rempart de l’Orthodoxie.

Sous l’Empire ottoman, l’Église est à la fois persécutée et tolérée ; les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. En même temps, les grands centres de spiritualité orthodoxe, en particulier les monastères de Sainte-Catherine au Sinaï et ceux de la " Sainte Montagne ", le Mont Athos en Grèce, continuaient de rayonner même sous la domination musulmane. La Grèce a été libérée du joug ottoman en 1832, la Bulgarie et la Serbie en 1878 et leurs Églises deviennent autocéphales. Au XXe siècle, l’Église de Grèce connaît une véritable renaissance spirituelle, avec des mouvements religieux comme Zoé et Soter et des théologiens éminents, tels que Christos Yannaras, Panayotis Nellas et Jean Zizoulias.

C’est à partir de la Sainte Montagne qu’a eu lieu ce qu’on appelle le " renouveau philocalique " de la spiritualité orthodoxe au XIXe et au XXe siècle. En 1782, un moine du Mont Athos, saint Nicodème l’Hagiorite, et l’évêque de Corinthe, Macaire, publient à Venise une monumentale Philocalie (" amour de la beauté "), un florilège de textes spirituels dans la grande tradition hésychaste remontant aux Pères du Désert des IVeet Ve siècles, passant par les grands spirituels de l’Église d’Orient jusqu’au XIVe siècle. Traduite par un moine Ukrainien fixé en Moldavie, saint Païssi Velitchkovsky, la Philocalie slavonne, puis russe, devient la source de la renaissance spirituelle de l’Église russe au XIXe siècle.

Cette renaissance puise ses racines dans l’hésychasme, notamment la prière de Jésus, et atteint un apogée dans des personnages tels que saint Séraphim de Sarov et les saints starets du monastère d’Optino.

Ce renouveau philocalique est l’inspiration du fameux " pèlerin russe " et il continue à influencer non seulement le monde orthodoxe, mais aussi l’Occident. (Nous reviendrons sur l’hésychasme dans les sections sur la prière.)

Au XXe siècle, toute la violence de l’athéisme et du matérialisme modernes s’est déchargée sur l’Église russe après la révolution bolchevique de 1917, puis sur les Églises orthodoxes de plusieurs pays de l’Europe de l’Est à partir de 1945.

De 1918 à 1941, l’Église russe a subi une des persécutions les plus terribles qu’ait connu le monde chrétien, avec des martyrs par dizaines voire centaines de milliers.

La plupart des églises, les monastères et les séminaires ont été fermés, toute catéchèse interdite, le patriarcat a été suspendu en 1925 et une bonne partie de la hiérarchie s’est soumise à l’état communiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Staline a " normalisé " les relations avec l’Église, beaucoup d’églises ont été rouvertes, ainsi que des monastères, séminaires et académies de théologie.

Une nouvelle période de persécution, non sanglante mais asphyxiante, s’est abattue sur l’Église entre 1960 et 1964 et puis encore entre 1979 et 1985. Ce n’est que suite à la chute du régime communiste sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, que l’Église russe est sortie de l’ombre dans laquelle elle a vécu pendant 70 ans.


La rencontre de l’Orthodoxie Bysantino-Slave et de l’Occident

Les Églises orthodoxes, longtemps isolées des mouvements religieux en Occident - le schisme occidental de la Réforme était longtemps considéré comme une question qui ne les concerne pas - se sont jointes à la globalisation des discussions religieuses depuis les années cinquante.

La présence de nombreuses communautés orthodoxes en Occident, la formation du Conseil œcuménique des Églises en 1948, la tenue du Concile Vatican II en 1964-68, la restauration de la liberté religieuse dans les anciens pays communistes, ont été autant d’occasions pour le monde orthodoxe de prendre conscience de lui-même et de se définir par rapport aux autres confessions chrétiennes.

Les principales Églises orthodoxes ont par exemple participé au Conseil œcuménique des Églises, même si elles avaient des réserves quant à ses tendances spirituelles et sociales - réserves qui récemment ont obligé certaines des Églises orthodoxes à reconsidérer leur adhésion au Conseil œcuménique.

Un des grands événements spirituels du XXe siècle était la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, ukrainienne, russe et grecque surtout, mais aussi roumaine, serbe et arabe.

Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive réfugiés grecs chassés de la Turquie.

À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique.

Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes.

Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord.

De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.

Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxes, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil.

D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

Parmi les représentants éminents de l’" école de Paris " figurent les théologiens Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

À partir de la fin des années 1920 apparaissent des " Orthodoxies occidentales ", des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques.

Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux " de souche ".

La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928. Ainsi se sont formées des paroisses et des diocèses utilisant le français, l’anglais, l’allemand etc. comme langues liturgiques. La plupart de ces diocèses demeurent sous la juridiction des Patriarcats et Églises dont elles sont issues (Constantinople, Antioche, Roumanie, Serbie…).

Cependant, en 1970, le Patriarcat de Moscou a accordé l’autocéphalie à ses diocèses en Amérique du Nord, qui sont devenus l’Église Orthodoxe en Amérique.

La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme.

Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité hésychaste, la prière de Jésus, et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.


*L’Évêque et Pape de Rome Saint Grégoire rappelle à tous aujourd'hui, à son successeur, successeur de Pierre sur le Siège de la Rome Occidentale comme au successeur de St André sur le siège de la Rome Orientale (Constantinople) un point non négligeable de la doctrine infaillible de l'Eglise sur la Primauté, vous verrez que cette Doctrine, expression de la Foi de l'Eglise condamne les prétentions de plusieurs Primats .

« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)

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« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)

Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier. A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi ! Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche d’Alexandrie)

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« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)

« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)

Chemin de Carême:
Quelle différence de la vanité et de l’orgueil ?

L’Échelle sainte :
Saint Jean Climaque distingue la vanité (chapitre 21) et l’orgueil (chapitre 22 de l’Échelle sainte). 

La première sert de marchepied au second. 
Bien souvent les passions naissent l’une de l’autre. 

L’une comme l’autre fait obstacle au Salut ; l’une comme l’autre interrompt en l’homme le flux de la grâce. L’un et l’autre conduisent ainsi à la mort. Le Christ Sauveur a vaincu la mort en supportant de bon gré les humiliations.

Un plaisir extrême:

La vanité s’appelle également la vaine gloire. La gloire qui vient de Dieu et qui fait resplendir les saints est un gain.

La gloire qui vient de soi-même ou de notre entourage est vaine c’est-à-dire vide de tout contenu et privée d’avenir. 

Elle est une illusion que produit le diable, le grand Illusionniste. 

Le vaniteux se complait dans l’éloge de soi. Il y trouve un plaisir extrême.
 A se flatter lui-même, il trouve une grande consolation, surtout quand, de façon avantageuse, il sait se comparer à autrui. Mais il s’épuise à se louer lui-même.

La flatterie:

Les flatteries qu’il s’accorde ne lui suffisent pas. Il attend d’autrui qu’il confirme la bonne opinion de lui-même qu’il s’est déjà forgée. 

Le vaniteux cherche les compliments et, quand ceux-ci tardent, il ne tarde pas, lui, à s’en faire ; il déteste ceux par qui il est frustré de sa jouissance. 

Il y a ainsi chez le vaniteux une complicité entre autrui et soi-même pour officier le culte de soi. Le plaisir est l’énergie qui soutient la vanité. 
Celle-ci construit l’idole de soi, dans un processus d’auto déification.

L’autodéification:

L’orgueil naît de la vanité, dit saint Jean Climaque.

L’orgueilleux est installé dans l’idolâtrie qu’a construite la vanité. 

Il n’a plus besoin d’admirateurs et de fidèles. Il n’a besoin de personne. 

Il s’est établi dans la divinité. Qui l’en détrônera ? 

Il n’a que haine pour ceux qui ne le reconnaissent pas comme dieu. Il a son chef dans l’archange déchu, ébloui en un éclair par l’illusion d’être dieu. 

Celui-ci prit pour trône l’orgueil sans l’aide de la vaine gloire puisque le péché n’existait pas encore. 

L’orgueil est une pure illusion, une fausse lumière, un resplendissement et un éblouissement de soi par soi-même. 

L’orgueil est plus grand que la vanité car il n’est pas supporté par une jouissance corporelle.

Le plaisir incorporel:

Le  plaisir de l’orgueilleux est celui des démons qui n’ont pas de corps. 
Cette jouissance est purement spirituelle : elle n’est que dans l’âme, une conviction d’être supérieur à tout et à tous, que personne ne peut réfuter. 

L’orgueilleux n’accepte ni discussion ni contestation. 

Il préfère mettre à mort les ennemis de sa gloire. 

En tout cas, il les juge et, dès qu’il le peut, il les fait disparaître de son monde. L’orgueil est une tyrannie sans pitié qui fait la ruine des États et des personnes.

Thérapeutique:

Ces deux maladies de l’âme, ou « passions », conduisent à la mort parce qu’elles entretiennent une illusion d’autonomie et conduisent à sevrer l’âme de toute grâce.

Celle-ci dépérit faute d’aliments divins et mourra sous peu. 

La mort n’est pas un anéantissement : elle est un amoindrissement extrême de la vie, jusqu’à la disparition de toute capacité à aimer et à connaître. 

Le vaniteux aime encore, surtout ceux qui le flattent ; l’orgueilleux n’aime plus, et n’aime personne ; il n’est pas sûr qu’il s’aime lui-même tellement dans supériorité usurpée, il est certain d’être sans comparaison et sans rival ; en tout cas, il ne se flatte pas, il se suffit à lui-même, comme un dieu.

La médecine de l’âme:

Pour cette raison, la vanité peut être soignée, mais non l’orgueil, selon saint Jean Climaque. 

L’impossibilité pour Satan de se convertir tient au fait qu’il est le Prince de l’orgueil. 

Jusqu’à la fin, il bravera le vrai Dieu. 

Le vaniteux peut encore être humilié. 

La souffrance qui vient des humiliations involontaires le maintient en vie. 

S’il peut écouter un sage, il s’humiliera lui-même dans le repentir et pourra être sauvé. Le vaniteux a encore une porte ouverte vers la vie.

Satan peut-il être sauvé ?

L’orgueilleux, nous savons que, pour lui, la porte est ouverte par le Seigneur, mais que, de son côté, il ne la tient pas ouverte et la méprise. 
Pourquoi ? – il s’est tellement identifié à sa passion que, s’il devait en guérir, il penserait ne plus exister. 

Du reste, il est inaccessible à la souffrance. 

Le Seigneur prépare pourtant certaines épreuves, quelquefois très grandes, pour tendre la main à l’orgueilleux.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source: "Sagesse Orthodoxe")
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Sixième dimanche du Grand Carême

(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)

Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .

En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.

En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).

Notre Eglise Métropolitaine, notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.

Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!

Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:

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In accordance with the liturgical calendar of the Malankara Orthodox Syrian Church, this sixth Sunday of Lent is the healing of the born-blind (sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Day of the Catholicos).

On this day of Catholicos, day reserved for prayer for the church of India and its diasporas.

On this day so appropriately placed in the Great Lent as we intensify our spiritual practice in the idea of ​​transforming ourselves, of personally converting ourselves and, consequently, of working for the good of the Holy Church as a whole, our Church Syrian Orthodox who lives in Europe (in France) and her missions, was particularly united today to the Mother Church of the Indies during the celebration of this "Catholicos Day".

Our Metropolitan Church, our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies, could only raise the flag of the Catholicos in union with her brothers and sisters of Kerala and the other Indian States. could only pray with the greatest fervor for our beloved Father in God, the Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare, Successor of St. Thomas, Apostle of the Indies.

In return, we hope for the blessing of His Holiness and the prayers of our brothers and sisters of this missionary Church who, following the example of His Apostle (who brought the ferment of the Gospel to China), brought with century, the enlightening light of Eastern Orthodoxy to our European Continent.

As we pray for the Church, let us continue to pray for peace and unity in the Church of Malankara our Mother Church.

Imagine how much a united Malankara Church could best testify in India and around the world!

The Metropolitan Monastery of our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), is, as you know, a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian testimony and the peace of the world.

"Well-ordered charity begins with oneself," says a famous saying, well let's continue praying for the peace and unanimity of Christian Witness in the Church of Malankara our Mother Church.

Here below the Lectionary in French:
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De acordo com o calendário litúrgico da Igreja Ortodoxa Síria Malankara, este sexto domingo da Quaresma é a cura dos nascidos cegos (Sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Dia dos Católicos).

Neste dia de Catholicos, dia reservado para oração pela igreja da Índia e suas diásporas.

Neste dia tão apropriadamente colocado na Grande Quaresma, à medida que intensificamos nossa prática espiritual na idéia de nos transformarmos, de nos convertermos pessoalmente e, conseqüentemente, de trabalhar para o bem da Santa Igreja como um todo, nossa Igreja Ortodoxa síria que vive na Europa (na França) e suas missões, foi particularmente unida hoje à Igreja Matriz das Índias durante a celebração deste "Dia dos Catholicos".

Nossa Igreja Metropolitana, nossa Igreja local, fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias, só pôde erguer a bandeira dos Catholicos em união com seus irmãos e irmãs de Kerala e os outros estados indianos. só podia rezar com o maior fervor pelo nosso amado Pai em Deus, os Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare, Sucessor de São Tomé, Apóstolo das Índias.

Em troca, esperamos a bênção de Sua Santidade e as orações de nossos irmãos e irmãs desta Igreja missionária que, seguindo o exemplo de Seu Apóstolo (que trouxe o fermento do Evangelho para a China), trouxe consigo século, a luz esclarecedora da Ortodoxia Oriental para o nosso continente europeu.

Ao orarmos pela Igreja, continuemos a orar pela paz e unidade na Igreja de Malankara, nossa Igreja Matriz.

Imagine o quanto uma igreja unida de Malankara poderia testemunhar melhor na Índia e em todo o mundo!

O Mosteiro Metropolitana de nossa Igreja local, fundada pelo impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria, da Índia (Malankara), é, como se sabe, um centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Testemunho cristão e a paz do mundo.

"A caridade começa consigo mesmo", diz um famoso ditado, muito bem continuar a rezar pela paz e unanimidade de Testemunho Cristão na Igreja Malankara nossa Igreja Matriz

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe):
o 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.

o II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.

o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

o Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

 

 

 

 S.O.S :

 

 

Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?

 

-Non, juste une nécessité !

 

Si du moins vous voulez garantir la

 

pérennité du Service Sacerdotal de vos

 

Prêtres qui, en retour de leur dévouement,

 

devraient pouvoir :

 

*Manger,

 

*Se vêtir,

 

*S’assurer

 

 

Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.

Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.


Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.


Quelques exemples :

 

*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co   ût réel pour vous est de 170 euros

 

De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée.

 

Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

Libellez vos Chèques à  E S O A (Métropolie de l’Eglise Syrio-Orthodoxe Francophone Mar Thoma)

 

 

 

  


 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes dont  vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.

 

Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande  fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite vieillesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cameroun,au Pakistan, au Brésil:

 

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain Grégorien: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

_____________________________________________

 

 

L'Offrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.

 

 

_____________________________________________

 

L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euros, et, de soutien: 20 euros.

Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:

*petites: 1 euro 20,

*moyennes:3,50,

*de neuf jours: 8 euros.

    N.B: Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de " Métropolie ESOF, Monastère Syriaque N-D"

 

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Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...

 

 

 

Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :

 

Métropolie E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma) .   D'avance nous vous en remercions.

                                       Mr Bruno Leamens Trésorièr Principale

 

 

                                                                             Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe

                                                                            

Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .  

 

 

 

Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain: 

 

MONASTERE SYRO-ORTHODOXE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MERE DE  MISÉRICORDE,

4,BREVILLY

61300 CHANDAI 

TEL:02.33.24.79.58

Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

La vertu d’assiduité
La première Église:

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés :

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […].

Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ».

La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire:

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ?

Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle.

Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière.

C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit.

C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous.

L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome:

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu.

Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères.

Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple:

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal :

une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain.

Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre.

Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière.

C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité:

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » :

le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière.

De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.

Se retirer pour trouver Dieu ?
Lui consacrer le meilleur:

Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).

L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.

Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…

Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…

Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.

Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!

 

Un moment de bonheur avec Dieu:

S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct ! 

Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.

 

Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes. Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.

Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.

Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?

Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?

 

Il se consacre à nous:

Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli : c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.

Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous! Nous serons bien surpris de sa disponibilité…

Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?

 

Le retrait divin:

– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).

Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”: son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.

Ne parlons pas de “repos” d’un Dieu fatigué! Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.

Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire: Dieu prend du temps pour Dieu!

Et Il prend du temps pour l’Homme.

Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui: sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.

Et le Christ dit cela: si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23). Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…

Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –

La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)

Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.

A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…

Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.

La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.

De nos jours

La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.

Source: Sagesse Orthodoxe

 

 

Ne serait-ce son titre de basilique, l’église d’Argenteuil (Val-d’Oise) n’a de prime abord rien d’exceptionnelle.

Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.

C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.

Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.

Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.

Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…

De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.

Une relique rescapée de l’Histoire

Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.

Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.

De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.

Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen  Âge.

Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.

Une époque où l’on voulait voir pour croire

Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.

« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »

Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.

« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur  » rappelle Edina Bozoky.

Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.

« Saint  Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »

Mais pas la tunique ­d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».

Le tissu est alors daté de la période de  530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.

Des croyants tiraillés entre science et foi

Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?

Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?

D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.

À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.

De plus en plus de visiteurs

Quant  au  P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.

Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».

Les linges de la Passion

Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération. À Turin  (Italie), un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.

À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.

« La tunique était sans couture »

père Raniero Cantalamessa , Source:http://www.cdo-lyon.catholique.fr

« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura’ : afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils se sont partagés mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». (Jn 19, 23-24).

On s’est toujours demandé ce que l’évangéliste Jean a voulu dire en donnant une telle importance à ce détail de la Passion. Une explication, relativement récente, est que la tunique rappelle les ornements sacerdotaux du grand prêtre et que Jean a donc voulu affirmer que Jésus n’est pas mort seulement comme roi mais aussi comme prêtre. Cependant, la Bible ne dit pas que la tunique du grand prêtre devait être sans couture (cf. Ex 28, 4 ; Lv 16, 4). Pour cette raison, la plupart des exégètes préfèrent s’en tenir à l’explication traditionnelle selon laquelle la tunique sans couture symbolise l’unité de l’Eglise (1).

Quelle que soit l’explication que l’on donne au texte, une chose est sûre : l’unité des disciples est, pour Jean, l’objectif pour lequel le Christ meurt : « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

La bonne nouvelle que nous devons proclamer le vendredi saint est que l’unité, avant d’être un objectif à atteindre, est un don à accueillir. Le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas », explique saint Cyprien, signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut par conséquent être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement » (2).

Les soldats ont divisé en quatre « la veste », ou « le manteau » (ta imatia), c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement qu’il portait près du corps. Ceci est également symbolique. Nous les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas son unité profonde qui s’identifie avec l’Esprit Saint. La tunique du Christ n’a pas été et ne pourra jamais être divisée. Elle est, elle aussi, sans couture. C’est la foi que nous professons dans le Credo : « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ».

* * *

Mais si l’unité doit servir de signe « pour que le monde croie », celle-ci doit également être une unité visible, communautaire. C’est cette unité que nous avons perdue et que nous devons retrouver. Elle est bien plus que des relations de bon voisinage ; c’est l’unité mystique intérieure elle-même - « un Corps, un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous » (Ep 4, 4-6) - dans la mesure où cette unité objective est accueillie, vécue et manifestée concrètement par les croyants.

« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? » demandèrent les apôtres à Jésus après Pâques. Aujourd’hui, nous posons souvent cette même question à Dieu : est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer l’unité visible de ton Eglise ? La réponse est aussi la même qu’à l’époque : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 6-8).

Le Saint-Père l’a rappelé dans l’homélie qu’il a prononcée le 25 janvier dernier, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens : « L’unité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, disait-il, est un don qui vient d’en Haut, qui naît de la communion d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et qui en elle croît et se perfectionne. Il n’est pas en notre pouvoir de décider quand ou comment cette unité se réalisera pleinement. Seul Dieu pourra le faire ! Comme saint Paul, nous replaçons nous aussi notre espérance et notre confiance dans la grâce de Dieu qui est avec nous ».

Aujourd’hui encore, si nous nous laissons guider, c’est l’Esprit Saint qui nous conduira à l’unité. Comment l’Esprit Saint a-t-il fait pour réaliser la première unité fondamentale de l’Eglise, l’unité entre les juifs et les païens ? Il est descendu sur Corneille et sa maison, comme il était descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Si bien que Pierre ne pouvait que conclure : « Si donc Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, pour avoir cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour faire obstacle à Dieu ? » (Ac 11, 17).

Au cours du siècle dernier, nous avons vu se renouveler sous nos yeux ce même prodige, à une échelle mondiale. Dieu a répandu son Esprit Saint, de façon nouvelle et inattendue, sur des millions de croyants, appartenant à presque toutes les dénominations chrétiennes et, afin qu’il n’y ait pas de doute sur ses intentions, il l’a répandu avec les mêmes manifestations. N’est-ce pas là un signe que l’Esprit nous pousse à nous reconnaître les uns les autres comme des disciples du Christ et à tendre ensemble vers l’unité ?

Il est vrai que cette unité spirituelle et charismatique, à elle seule, ne suffit pas. Nous le voyons déjà dans les débuts de l’Eglise. L’unité entre les juifs et les païens est à peine réalisée que déjà apparaît la menace de schisme. Une « longue discussion » eut lieu au cours du fameux concile de Jérusalem, et l’accord auquel le concile était parvenu fut annoncé aux Eglises avec la formule : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé ... » (Ac 15, 28). L’Esprit Saint œuvre donc également à travers une autre voie, qui est celle de la confrontation patiente, du dialogue et même du compromis entre les parties, lorsque l’essentiel de la foi n’est pas en jeu. Il œuvre à travers les « structures » humaines et les « ministères » fondés par Jésus, surtout le ministère apostolique et pétrinien. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’œcuménisme doctrinal et institutionnel.

* * *

L’expérience nous montre cependant que même cet œcuménisme doctrinal, ou au sommet, n’est pas suffisant et ne progresse pas, s’il n’est pas accompagné d’un œcuménisme spirituel, de base. Les plus grands promoteurs de l’œcuménisme institutionnel nous le répètent avec une insistance toujours plus grande. à l’occasion du centenaire de l’institution de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (1908-2008), méditons sur cet œcuménisme spirituel au pied de la croix : en quoi consiste-t-il et comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?

L’œcuménisme spirituel naît du repentir et du pardon et se nourrit de la prière. En 1977, j’ai participé à un congrès œcuménique charismatique à Kansas City, dans le Missouri. Il y avait 40.000 participants, près de la moitié catholiques (dont le cardinal Suenens) et le reste d’autres dénominations chrétiennes. Un soir, l’un des animateurs au micro a commencé à parler d’une façon qui était étrange pour moi, à l’époque : « Vous prêtres et pasteurs, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé... Vous laïcs, hommes et femmes, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé ».

Les personnes qui étaient autour de moi commencèrent à tomber à genou, les unes après les autres, et plusieurs pleuraient, saisies de repentir pour les divisions dans le corps du Christ. Une énorme banderole installée dans le stade portait l’inscription suivante : « Jesus is Lord , Jésus est Seigneur ». J’étais là, en observateur encore très critique et détaché, mais je me souviens avoir pensé : « Si un jour tous les croyants sont réunis en une seule Eglise, ce sera ainsi : lorsque nous serons tous à genou, le cœur contrit et humilié, sous la grande seigneurie du Christ ».

Si l’unité des disciples doit être un reflet de l’unité entre le Père et le Fils, celle-ci doit être avant tout une unité d’amour, car telle est l’unité qui règne dans la Trinité. L’Ecriture nous exhorte à « faire la vérité dans la charité » (veritatem facientes in caritate) (cf. Ep 4, 15). « On n’entre dans la vérité qu’à travers la charité », écrit saint Augustin : non intratur in veritatem nisi per caritatem (3).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ce chemin vers l’unité basé sur l’amour est déjà, maintenant, grand ouvert devant nous. Nous ne pouvons pas « brûler les étapes » sur le plan doctrinal car les différences existent et doivent être affrontées patiemment dans les sièges appropriés. Nous pouvons en revanche dès à présent, brûler les étapes dans le domaine de la charité et être unis. Le signe véritable et sûr de la venue de l’Esprit n’est pas, écrit saint Augustin, le fait de parler en langues, mais l’amour pour l’unité : « Sachez que vous avez l’Esprit Saint quand vous permettez que votre cœur adhère à l’unité à travers une charité sincère » (4).

Repensons à l’hymne à la charité de saint Paul. Chacune de ses phrases acquiert une signification actuelle et nouvelle si on l’applique à l’amour entre les membres des diverses Eglises chrétiennes, dans les relations œcuméniques :

« La charité est longanime...

elle n’est pas envieuse...

ne cherche pas son intérêt (ou seulement l’intérêt de son Eglise).

ne tient pas compte du mal reçu [mais plutôt du mal fait aux autres !]

elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité [elle ne se réjouit pas des difficultés des autres Eglises, mais se réjouit de leurs succès].

Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4 ss.)

Cette semaine, nous avons accompagné à sa demeure éternelle une femme - Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari. Elle a été une pionnière et un modèle de cet œcuménisme spirituel de l’amour. Par sa vie, elle nous a montré que la recherche de l’unité entre les chrétiens n’est pas une manière de se fermer au reste du monde ; elle est en revanche le premier pas et la condition pour un dialogue plus large avec les croyants d’autres religions et avec tous les hommes qui ont à cœur le destin de l’humanité et de la paix.

* * *

On dit que « s’aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction ». Entre les croyants des différentes Eglises aussi, s’aimer signifie regarder ensemble dans la même direction qui est le Christ. «  Il est notre paix » (Ep 2, 14). Regardons ce qui se passe avec les rayons d’une roue quand ils partent du centre vers l’extérieur : à mesure qu’ils s’éloignent du centre, ils s’éloignent aussi les uns des autres, et terminent à des points distants de la circonférence. Regardons en revanche ce qui se passe lorsqu’ils se dirigent de la circonférence vers le centre : plus ils s’approchent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres, jusqu’à ne former qu’un seul point. Dans la mesure où nous irons ensemble vers le Christ, nous nous rapprocherons les uns des autres, jusqu’à être vraiment, comme il l’a demandé, « une seule chose avec lui et avec le Père ».

* * *

La seule chose qui pourra réunir les chrétiens divisés est la diffusion d’une nouvelle vague d’amour pour le Christ parmi eux. C’est ce qui est en train de se produire à travers l’action de l’Esprit Saint et qui nous remplit d’émerveillement et d’espérance. « L’amour du Christ nous presse, à la pensée que... un seul est mort pour tous » (cf. 2 Co 5, 14). Un frère d’une autre Eglise - et même tout être humain - est quelqu’un « pour qui le Christ est mort » (Rm 14, 15), comme il est mort pour moi.

* * *

Une raison doit surtout nous pousser sur ce chemin. L’enjeu du début du troisième millénaire n’est plus le même qu’au début du deuxième millénaire, lorsque se produisit la séparation entre l’orient et l’occident, et il n’est pas non plus le même qu’au milieu de ce même millénaire quand eut lieu la séparation entre catholiques et protestants. Pouvons-nous dire que la manière exacte de procéder de l’Esprit Saint du Père, ou la façon dont se produit la justification du pécheur sont les questions qui passionnent les hommes d’aujourd’hui et dont dépendent la survie ou non de la foi chrétienne ? Le monde a évolué et nous sommes restés rivés à des problèmes et des formules dont le monde ne connaît même plus la signification.

Dans les batailles médiévales, il y avait un moment où, après avoir dépassé les fantassins, les archers, la cavalerie et tout le reste, la mêlée se concentrait autour du roi. C’est là que se décidait le résultat final de la bataille. Pour nous aussi, aujourd’hui, la bataille est autour du roi. Il existe des édifices ou des structures métalliques faits de telle manière que si l’on touche un point névralgique ou si on enlève une pierre bien précise, tout s’écroule. Dans l’édifice de la foi chrétienne, cette pierre angulaire est la divinité du Christ. Si on l’enlève, tout s’effrite et, avant tout, la foi dans la Trinité.

Cela nous montre qu’il y a deux œcuménismes possibles : un œcuménisme de la foi et un œcuménisme de l’incrédulité ; un qui réunit tous ceux qui croient que Jésus est le Fils de Dieu, que Dieu est Père, Fils, et Esprit Saint, et que le Christ est mort pour sauver tous les hommes, et un qui réunit tous ceux qui, par respect pour le symbole de Nicée, continuent à proclamer ces formules, mais en les vidant de leur véritable contenu. Un œcuménisme dans lequel, à la limite, tous croient aux mêmes choses car personne ne croit plus à rien, au sens du mot « croire » du Nouveau Testament.

« Quel est le vainqueur du monde, écrivait saint Jean dans la première Lettre, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jn 5, 5). Si l’on se base sur ce critère, la distinction fondamentale entre les chrétiens n’est pas entre catholiques, orthodoxes et protestants, mais entre ceux qui croient que le Christ est le Fils de Dieu et ceux qui ne le croient pas. * * *

« La deuxième année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée par le ministère du prophète Aggée..., en ces termes : Ce peuple dit : ‘Il n’est pas encore arrivé, le moment de rebâtir le Temple du Seigneur !’ Est-ce donc pour vous le moment de rester dans vos maisons lambrissées, quand cette Maison-là est dévastée ? » (Ag 1, 1-4)

Ces paroles du prophète Agée nous sont adressées aujourd’hui. Est-ce le moment de continuer à nous préoccuper uniquement de ce qui concerne notre ordre religieux, notre mouvement, ou notre Eglise ? Ne serait-ce pas précisément la raison pour laquelle nous aussi « nous semons beaucoup, mais nous engrangeons peu » (cf. Ag 1, 6) ? Nous prêchons et nous nous activons de multiples manières, mais au lieu de se rapprocher du Christ, le monde s’en éloigne.

Le peuple d’Israël écouta le rappel du prophète ; ils cessèrent d’embellir chacun leur propre maison pour reconstruire ensemble le temple de Dieu. Dieu envoya alors à nouveau son prophète avec un message de consolation et d’encouragement qui est aussi pour nous : « Mais à présent, courage, Zorobabel ! oracle de Yahvé. Courage, Josué, fils de Yehoçadaq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! oracle de Yahvé. Au travail ! Car je suis avec vous - oracle de Yahvé Sabaot ! » (Ag 2, 4). Courage, vous tous qui avez à cœur la cause de l’unité des chrétiens et au travail, car je suis avec vous, dit le Seigneur !______________________________________________

NOTES

(1) Cf. R. E. Brown, The Death of the Messiah, vol. 2, Doubleday, New York 1994, pp. 955-958.

(2) S. Cyprien, De unitate Ecclesiae, 7 (CSEL 3, p. 215).

(3) S. Augustin, Contra Faustum, 32,18 (CCL 321, p. 779).

(4) S. Augustin, Discours 269,3-4 (PL38, 1236 s.).

 

Pré inscriptions à un STAGE D'ICONOGRAPHIE COPTE

À partir du Dimache 25 Juin au 1er Juillet ,  stage

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

Monastère avant la dispertion des Vacances scolaires.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, matériel fourni par les organisateurs)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  ! (50 euros d'arrhes à l'inscription, (non rembousables mais conservés comme "avoir" pour le future) 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'œuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant. 

 

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Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE
du 2 au 9 AVRIL.
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
 
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
 
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
 
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤Jeudi Saint (6 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

 

Offices du Lavement des pieds de l’après-midi et du soir, dépouillement de l’autel, procession au reposoir.

 

¤Vendredi Saint (7 Avril), 15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

 

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
 
¤Samedi Saint (8 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts.

 

21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

 

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril), Saint, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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