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"Let a merciful heart preside over the whole of your behaviour, then you shall find peace with God."(St Isaac the Syrian)

"Let a merciful heart preside over the whole of your behaviour, then you shall find peace with God."(St Isaac the Syrian)

Livre des Nombres 20,1-3.6-13.




En ces jours-là, les enfants d'Israël s'assemblèrent contre Moïse et Aaron et, ayant fomenté une sédition, 
ils leur dirent : « Donnez-nous de l'eau, afin que nous buvions. »
Moïse et Aaron quittèrent le peuple, entrèrent dans la tente de l'alliance et, s'étant jetés le visage contre terre, ils crièrent au Seigneur et lui dirent : 
« Seigneur Dieu, écoutez le cri de ce peuple, et ouvrez-leur votre trésor, la source d'eau vive, afin qu'étant désaltérés, ils cessent de murmurer. » Alors la gloire du Seigneur parut au-dessus d'eux. Le Seigneur parla à Moïse et dit : 
« Prends ton bâton et rassemble le peuple, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez au rocher en leur présence, et il vous donnera de l'eau. Tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail. » 
Moïse prit le bâton qui était devant le Seigneur, comme le Seigneur le lui avait ordonné. 
Moïse convoqua l'assemblée en face du rocher et leur dit : « Écoutez donc, rebelles et incrédules. Pourrons-nous faire sortir de l'eau de ce rocher ? » 
Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher. Il en sortit de l'eau en telle abondance que tout le peuple put en boire, ainsi que le bétail. 
Alors le Seigneur dit à Moïse et à Aaron : « Parce que vous n'avez pas cru en moi, et que vous ne m'avez pas sanctifié aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez pas entrer ce peuple dans le pays que je lui donnerai. » 
Ce sont les eaux de la contestation, où les enfants d'Israël murmurèrent contre le Seigneur, et où il manifesta sa sainteté au milieu d'eux.
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,5-42.

En ce temps-là, Jésus vint en une ville de Samarie, nommée Sichar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 
Or, là était le puits de Jacob. Jésus fatigué de la route, s'assit tout simplement au bord du puits : il était environ la sixième heure. 
Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. 
Jésus lui dit : "Donnez-moi à boire." Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. 
La femme samaritaine lui dit : "Comment vous, qui êtes Juif, me demandez-vous à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (les Juifs, en effet, n'ont pas de commerce avec les Samaritains).
Jésus lui répondit : "Si vous connaissiez le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit : Donnez-moi à boire, vous même lui en auriez fait la demande, et il vous aurait donné de l'eau vive." 
"Seigneur, lui dit la femme, vous n'avez rien pour puiser, et le puits est profond : d'où auriez-vous donc cette eau vive ? 
Etes-vous plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?" 
Jésus lui répondit : "Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura plus jamais soif ; 
Au contraire, l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau jaillissant jusqu'à la vie éternelle." 
La femme lui dit : "Seigneur, donnez-moi de cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici." 
"Allez, lui dit Jésus, appelez votre mari, et venez ici." 
La femme répondit : "Je n'ai point de mari." Jésus lui dit : "Vous avez raison de dire : Je n'ai point de mari ; 
Car vous avez eu cinq maris, et celui que vous avez maintenant n'est pas à vous ; en cela, vous avez dit vrai." 
La femme dit : "Seigneur, je vois que vous êtes un prophète. 
Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que c'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer." 
Jésus dit : "Femme, croyez-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père. 
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 
Mais l'heure approche, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; ce sont de tels adorateurs que le Père demande. 
Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité." 
La femme lui répondit : "Je sais que le Messie celui qu'on appelle Christ va venir ; lorsqu'il sera venu, il nous instruira de toutes choses."
Jésus lui dit : " Je le suis, moi qui vous parle." 
Et à ce moment arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnèrent de ce qu'il parlait avec une femme ; néanmoins, aucun ne dit : "Que demandez-vous ?" ou : "Pourquoi parlez-vous avec elle ?" 
La femme, alors, laissant là sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux habitants : 
"Venez voir un homme qui m'a dit ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?" 
Ils sortirent de la ville, et vinrent à lui. 
Pendant l'intervalle, ses disciples le pressaient, en disant : "Maître, mangez." 
Mais il leur dit : "J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas." 
Et les disciples se disaient les uns aux autres : "Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?" 
Jésus leur dit : "Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre. 
Ne dites-vous pas vous-mêmes : Encore quatre mois, et ce sera la moisson ? Moi, je vous dis : Levez les yeux, et voyez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. 
Le moissonneur reçoit son salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble. 
Car ici s'applique l'adage : Autre est le semeur et autre le moissonneur. 
Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé et vous, vous êtes entrés dans leur travail." 
Or, beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus sur la parole de la femme qui avait rendu ce témoignage : "Il m'a dit tout ce que j'ai fait." 
Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de rester chez eux, et il y demeura deux jours. 
Et un plus grand nombre crurent en lui pour l'avoir entendu lui-même. 
Et ils disaient à la femme : "Maintenant ce n'est plus à cause de ce que vous avez dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde." 
 



Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Traité sur S. Jean, 15,6-7 (trad. AELF rev.) 

 

Il a tout donné pour toi

 

 

Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure.

Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu...

C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible.

Fort parce que

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »...

Veux-tu voir la force de Dieu ?

« Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait » (Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine.

Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ? Veux-tu connaître sa faiblesse ?

« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14). 

La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé. La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas.

Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse.

C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits :

« Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)... 

Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route.

Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous.

Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ?

Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ?

En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair.

C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair.

Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse.

Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui.

Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).

La faiblesse du Christ est notre force. 
 

 

Par où commence la lutte contre le péché

 

Par Saint Isaac le Syrien

Chacun sait une chose, c'est que toute lutte contre le péché et le mal commence par le travail du jeûne.

C'est vrai spécialement pour celui qui combat les péchés intérieurs.

Le signe que quelqu'un hait réellement le péché et les désirs pervers, c'est qu'il commence à jeûner.


Quiconque aime jeûner est ami de la chasteté.

Le début de la sainte voie vers Dieu et le sentier de toute vertu sont fondés sur la stricte adhésion au service de Dieu.

Le jeûne renforce toutes les vertus; c'est le début du combat spirituel, la beauté de la virginité et de la sainteté, le début de la voie chrétienne, le père de la prière, la fontaine de paix, l'enseignement de la quiétude intérieure, le germe de toutes bonnes qualités.

De même que l'oeil sain recherche la lumière pure, de même pratiquer le jeûne, avec discernement, conduit au désir de prier.

Aussitôt que l'on commence à jeûner, l'esprit est poussé à la communion avec Dieu.

Un corps qui jeûne ne supporte pas de rester oisif. Car le jeûne mène naturellement à la vigilance pour Dieu, non seulement de jour mais de nuit.

Et le corps jeûnant ne connaît pas la fatigue de lutter contre le sommeil ; quoique les sens soient affaiblis, l'esprit est éveillé à Dieu dans la prière.

Il vaut mieux négliger quelque travail par une faiblesse due au jeûne que négliger ce même travail à cause de la paresse due à ce que l'on a trop mangé.

Inutile d'insister sur les beautés du jeûne.

Beaucoup de docteurs et de Pères ont parlé des victoires obtenues par le jeûne et des belles choses qu'il apporte.

Tous les livres nous informent de l'importance du jeûne et des victoires qu'on lui doit de génération en génération.

Tous disent le secours qu'il apporte et les louanges que lui doivent ceux qui en usent, car d'expérience chacun sait qu'il est source de tout ce qui est bon.

Aussi longtemps que la bouche est sous le sceau du jeûne, l'esprit médite la repentance de son âme; le désir pervers s'éloigne.

L'on n'a jamais vu quelqu'un, jeûnant avec discernement, sujet à la concupiscence.

Car le jeûne est le dépôt de toute vertu. Qui le méprise fait fuir toute vertu.
Le premier commandement donné à notre nature au commencement, a été de jeûner de nourriture; c'est là que le chef de notre race, Adam, est tombé.

Ceux qui désirent arriver à la crainte de Dieu, doivent commencer à bâtir là où la bâtisse a d'abord croulé, par le jeûne.

Notre Sauveur Lui-même, le Seigneur Jésus-Christ, quand Il se manifesta au baptême dans le Jourdain commença précisément par là.

Car étant baptisé, le Saint-Esprit le poussa dans le désert où Il jeûna quarante jours et quarante nuits.

Et quiconque suit ses traces commence par où, Il commença, avec pour base de départ cette action pour ses luttes.

Qui peut la mépriser sans mériter le blâme ?

Quand le jeûne fait défaut, l'on s'assoupit, le corps s'alourdit, les épaules chancellent, l'esprit devient borné.

L'on se sent poussé à abandonner son travail, avec une aversion pour ce qui fortifie l'âme.

L'esprit devient froid et sombre, frustré et confus. L'obscurité envahit l'âme entière.

Une déprime et un rejet suivent concernant tout labeur pour Dieu. On ne se sent pas de lire la Bible. Tout le nécessaire est négligé. Les pensées roulent ici et là. L'esprit devient obtus par l'errance. D'impures pensées envahissent l'intellect. Tels sont les fruits venant d'un estomac gorgé.

Car quiconque pourvoit son corps de trop de choses, réduit son âme à la pauvreté.


Quiconque méprise le jeûne sera faible, sans vigueur à toute bonne oeuvre, car il lui manque l'arme avec laquelle tous les athlètes divins ont obtenus la victoire.

 

 

« Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » 

(Mc 12, 34) 

En faisant cette remarque à ce scribe qui vient d'affirmer haut et fort en quoi consistait le plus grand commandement, Jésus sous entend que, s'il y tend, le brave homme n’est
pas encore pleinement participant du Royaume des cieux...


 

 Comprendre proclamer le Royaume: un bon début 

Si cet homme tend vers le Royaume, il n’en est  pas loin ! Il comprend en effet en quoi consiste ce Royaume de Dieu, il le proclame, mais cela ne suffit donc pas tout à fait pour en être…

Il reste encore un bout de chemin à parcourir. Comprendre c'est bien, proclamer, "OK", mais Il s'agit en effet désormais d'aligner ses actes sur les certitudes intérieures et sur le discours, il s'agit de mettre en pratique cet amour de Dieu et du prochain.

Dès que le programme est connu, il reste à le mettre en œuvre...

 

 Prenons garde à une admiration passive des Paroles, tout ce qui vient du Verbe Incarné tend à "prendre chair" à se vérifier en acte !... 

 Admirer l'excellence de l’Évangile,c'est bien ! Mettons-le vraiment chacun, concrètement, en pratique pour répondre à cet autre avertissement de Jésus :

« Ainsi, quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n'a pas croulé : c'est qu'elle avait été fondée sur le roc. Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s'est écroulée. Et grande a été sa ruine! » (Mt 7, 24-26)

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je demande la grâce du Saint Esprit pour trouver la force de m’engager à fond dans ce que le Seigneur me demande, car je cours toujours le risque de rester un simple admirateur de ce que le Seigneur dit dans son Évangile.

Ce que Jésus dit, ce que le Vebe de Vie me dit, je dois y adhérer (amoureusement) avec mon intelligence, mais aussi avec ma volonté,

et cela passe par des actes concrets de mise en pratique : faire des efforts avec celui qui m’insupporte,

me retenir de dire une parole malveillante, 

sourire à quelqu’un alors que je suis fatigué…

Accomplir dans l'amour divin mon "devoir d'état" quoiqu'il m'en coûte...

 
"The life of thanksgiving is a life of contentment; a person whose heart is content and comfortable over the situation they are in" ( Pope Shenouda )

"The life of thanksgiving is a life of contentment; a person whose heart is content and comfortable over the situation they are in" ( Pope Shenouda )

Le Saint Prince Daniel

St Daniel de Moscou

Les Russes Orthodoxes célèbrent aujourd'hui (4 Mars) le Prince Daniel

Fils cadet du Grand Duc St Alexandre de la Néva (23 novembre) et de la Grande Duchesse Bassa, naquit en 1261 et resta orphelin à l'âge de deux ans. Dieu lui accorda en héritage la cité de Moscou qui, d'insignifiante qu'elle était, devint sous son règne une puissante principauté. Doux, humble et pacifique, le prince était plein de mansuétude envers ses ennemis et lorsque des troupes se présentaient menaçantes aux abords de la ville, il allait au-devant de ses adversaires, apaisait leur fougue guerrière par ses douces paroles et parvenait le plus souvent à les renvoyer en évitant l'effusion de sang. Lorsqu'en 1292 André, le prince de Kazan, qui briguait la suprématie, amena en Russie une horde de Tatars, le bienheureux prince Daniel l'accueillit comme un hôte dans Moscou et le laissa repartir en paix. Quatre ans plus tard, quand André devint Grand Prince de Vladimir, une guerre civile éclata entre les différents princes russes, mais là encore Saint Daniel se fit ange de la paix et parvint à réconcilier les ennemis. Il n'était pas assoiffé de gloire et de conquêtes, comme tant de grands de ce monde, mais son seul souci était de se tenir dans la crainte de Dieu et de travailler à la prospérité de la principauté qui lui avait été accordée par la divine Providence. C'est pourquoi son règne fut rempli de bénédictions et sans qu'il n'eût rien entrepris pour cela, le bienheureux Daniel annexa par héritage la principauté de Pereyaslav à celle de Moscou, laquelle acquit ainsi la primauté sur toutes les autres principautés russes, et son fils prit le titre de Grand Prince.

Il fonda le premier monastère de Moscou, en l'honneur de son patron, Saint Daniel le Stylite, où il reçut la tonsure monastique vers la fin de ses jours. Par humilité, il demanda dans son testament d'être enterré dans le cimetière du monastère, avec les autres moines, et non dans l'église comme un prince, et il remit en paix son âme au Seigneur le 4 mars 1303. Le monastère fut par la suite transféré dans un autre endroit, sa tombe abandonnée et sa mémoire tomba dans l'oubli, jusqu'au jour où le Saint prince apparut à un jeune homme de la suite du Grand Duc Jean Vasiliévitch et lui dit de transmettre à ce dernier les paroles suivantes : « S'il m'oublie, mon Dieu, Lui, ne m'oublie pas. » Dès lors le Grand Duc commença à faire chanter des Offices de commémoration, distribua des aumônes et fit offrir des repas aux pauvres pour le repos de l'âme de ses ancêtres. A la suite de la guérison miraculeuse du fils d'un marchand de Kolomna, on commença à vénérer Saint Daniel. Son culte fut officiellement proclamé par l'Eglise, en 1652, à la suite de l'invention de ses Reliques restées incorrompues1.

1. Après avoir été plusieurs fois déplacé et reconstruit au cours de son histoire, le Monastère de Saint Daniel est depuis 1987 le siège du Patriarcat de Moscou.

 

 

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Right-believing Prince Wenceslaus

of the Czech Lands


(Commemorated on March 4)

The Translation of the Relics of the Right-Believing Prince St Wenceslaus (Vyacheslav) of the Czech Lands.

On September 28, 935, when St Wenceslaus went to Matins, he was wickedly murdered at the doors of the church by his own brother and his brother’s servants. His body was stabbed and discarded without burial.

The mother, hearing of the murder of her son, found and placed his body in a recently consecrated church at the princely court. They were not able to wash off the blood splashed on the church doors, but after three days it disappeared by itself.

After repenting of his sin, the murderer transferred the relics of St Wenceslaus to Prague, where they were placed in the church of St Vitus, which the martyr himself had constructed. The memory of Prince Wenceslaus is honored from of old in the Russian Orthodox Church.

St Wenceslaus is also commemorated on September 28.

Never imagine that abstinence will keep you from falling. It was a being that never ate that was nevertheless thrown out of heaven.

Never imagine that abstinence will keep you from falling. It was a being that never ate that was nevertheless thrown out of heaven.

La parole de Dieu
 
«  Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.  »
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 4, verset 23.
 
La méditation
Je me souviens. J’étais sous un platane, sur un flanc de l’esplanade du Rosaire. Nous étions là plusieurs centaines, sous les arbres, plusieurs centaines au milieu de plusieurs milliers. Lourdes, pèlerinage du Rosaire. J’étais là pour la première fois — jeune hospitalier avec l’idée naissante de devenir un jour dominicain — et j’avais 24 ans. Aux premiers rangs, les brancards et voiturettes bleues s’alignaient devant l’autel, sous les premiers rayons du soleil. C’était le jour de l’onction des malades, un vendredi.
Ce jour-là, j’ai vu pour la première fois se lever des yeux, des cœurs et des corps, sous l’effet de quelques mots et d’un peu d’huile. Jaillir des larmes, aussi. Quelques mots prononcés de toutes parts, par les prêtres, descendus par dizaines dans la jungle des perches métalliques, des roulettes et des couvertures multicolores. Les prêtres, parmi les brancards, penchés, accroupis parfois — à genoux peut-être — au plus bas. Et le Christ était là, au cœur du recueillement de l’esplanade tout entière, au plus près de la chair blessée, vieillie, force de relèvement.
Je ne pourrais certes pas soutenir avoir assisté à un miracle ! Des malades que j’avais servis au long des jours, aucun n’a été guéri, au sens communément accordé à cette expression. J’ai vu mieux, et plus grand. J’ai vu des hommes et des femmes écrasés se redécouvrir vivants, animés par un souffle plus profond que la douleur, plus originel que la souffrance. J’ai vu des hommes et des femmes se redécouvrir tendrement aimés de Dieu.
Qui témoignera qu’il n’est pas de chair qui soit étrangère à Dieu ? Qu’il n’est pas de blessure dont Dieu se détourne ?(Source: Carême dans la Ville)
 

«  Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.  »

Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 8


Il est très facile de voir le péché chez les autres, les terroristes en premier. Mais moi, suis-je sans péché ?

Désarme-les, désarme-nous, priait le frère Christian de Chergé à Tibhirine, en Algérie.

Se reconnaître pécheur, c’est accepter de se laisser désarmer. Saint Jean n'agit pas autrement.

Tout en étant disciple du Christ, prédicateur de la Bonne Nouvelle, il prend soin de préciser qu’il est lui-même pécheur.

Désarme-moi, Seigneur, de toutes ces pensées qui me font croire que je suis toujours juste, toujours mieux que l’autre.

Moi qui suis croyant et peut-être baptisé, est-ce parce que je prie que je suis bon ?

Est-ce que je me trouve parfait parce que je suis pratiquant et que je vais à l'Église ?

En fait, c’est l’inverse : la Sainte Église rassemble en elle les croyants, les pratiquants qui sont tous d’abord des pécheurs, du pape au simple fidèle.

Car nul n’est bon sinon Dieu seul.

Sommes-nous capables, en ces premiers jours de carême, de reconnaître nos péchés contre nos proches, contre ceux à qui nous avons fait du mal en actes ou en paroles ? 

Mais, pour suivre Jésus, il y a mieux encore : ses vrais fidèles sont ceux qui, en même temps, reconnaissent et leurs péchés et la miséricorde de Dieu.

Nous confessons que ses bras nous sont ouverts quand nous retournons à lui.

Sa miséricorde nous éloigne des chemins du péché et nous fait cheminer vers la sainteté.

Revenons : Il nous attend.

Frère Sarmad Najeeb
Frère Sarmad Najeeb est irakien. Devenu dominicain en 2004, il étudie à Lille et à Strasbourg avant de partir en Irak. En 2015, il revient à Lille où il est investi auprès des scouts, des étudiants du foyer Saint-Dominique et de la communauté irakienne.

 

 

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Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus. 
 

(II Jean 1:1-13, Marc 15:22-25, 33-41)

 

Saint Jean le Théologien écrit, plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu dans la chair (II Jean 1:7).

Il en était ainsi en son temps, alors que maintenant les séducteurs entrent dans le monde, qui confessent que Jésus-Christ est venu dans la chair, mais qui, néanmoins, sont des "imposteurs et des antichrists" (cf. II Jean 1:7).

 

Ceci a plus ouvertement commencé à l'époque d'Arius et continue jusques à ce jour.

 

Toutefois, les séducteurs anciens trébuchaient plus sur le dogme de la personne de Jésus-Christ notre Sauveur, alors que depuis l'époque de Luther, ils ont commencé à trébucher dans l'enseignement au sujet du salut en Lui.


Combien de ces "enseignants" y a-t-il eu?

Ces "séducteurs et antichrists" ont paru parmi nous, disent "croyez et c'est assez"; rien de plus n'est nécessaire ni l'Eglise, ni les sacrements, ni le sacerdoce.

 

Eux aussi commencent leur déception en commençant par le Christ Seigneur et le salut en Lui.

 

Mais comme ils ne les interprètent pas correctement, ce sont des antichrists, et ils sont sujets à la condamnation.

Méfiez-vous d'eux.

Quiconque transgresse, et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu (II Jean 1:9).

Ces gens ne L'ont pas, parce qu'ils n'ont pas la doctrine du Christ.

Cette doctrine est dans l'Église, et ils se sont séparés de l'Église.

 

Seuls ceux qui suivent l'Église ont la doctrine du Christ et demeurent en elle.

Ils ont donc à la fois le Christ, le Fils de Dieu, et Dieu le Père.

Mais les autres ne l'ont pas, mais ils n'arrêtent pas de dire qu'ils L'ont.

Ne les recevez pas, ni leur souhaitez pas bon voyage (cf. II Jean 1:10).

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 )

Narrow is the mansion of my soul; enlarge Thou it, that Thou mayest enter in. It is ruinous; repair Thou it. ( St  Augustine)

Narrow is the mansion of my soul; enlarge Thou it, that Thou mayest enter in. It is ruinous; repair Thou it. ( St Augustine)

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

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LE PLUS BEAU METIER DU MONDE ?...AGRICULTEUR !...

Alice Bertrand et Ève Hilaire ont des parcours proches, toutes deux filles d’éleveurs elles ont réalisé de solides études scientifiques avant de travailler, l’une dans l’enseignement agricole, l’autre dans le conseil en gestion. Toutes deux heureuses en bottes et passionnées de photographie leur est venue une idée évidente : mettre au service de cet univers qu’elles connaissent et aiment tant leur talent artistique. C’est ainsi qu’est né le Studio des 2 Prairies, avec pour ambition de capter le beau « dans les gestes des agriculteurs, leur regard et leur travail quotidien ». Pari réussi avec ce bel album baptisé Tous en bottes, qui rassemble une quinzaine de portraits de jeunes agriculteurs jeunes. Éleveur laitier, vigneron, ostréiculteur, céréalier ou encore arboriculteurs-éleveurs-apiculteurs-paysans-boulangers comme se définissent Olivier et Manu, surprenants lurons installées sur les hauteurs de Grenoble (Isère).

Des héros post-modernes

L’intelligente préface de Bruno Parmentier – auteur de Manger tous et bien – dessine les agriculteurs en « héros post-modernes », rien que ça ! Car ce n’est pas pour rien que les agriculteurs recueillent 83% d’opinions favorables dans la population française. « Les Français comprennent peu à peu que nombre de solutions aux défis décisifs du XXIe siècle se retrouvent dans les mains de leurs paysans. » La nostalgie de l’enracinement, du rapport quotidien à la nature et l’envie de relever le gant face aux impasses de l’industrie de la « malbouffe » ont été souvent à l’initiative de la vocation paysanne de ces différents agriculteurs. « La promesse de liberté, de créativité, de responsabilité et de vie proche de la nature séduit à nouveau par rapport à la vie en ville qui finalement ne tient pas ses anciennes promesses », explique Bruno Parmentier. Cela ne signifie pas que la vie à la ferme est un long fleuve tranquille. Obstacles administratifs, difficultés financières, explosion des normes et de leur complexité… Courage et ténacité sont mis à rude épreuve.

Un bonheur qui transparait page après page

Mais ce qui saute aux yeux à travers les magnifiques photos d’Ève et Alice, c’est la joie. Joie d’Aurélie qui sacrifie toutes ses journées à ses serres et à ses vergers depuis son installation dans le Périgord en 2010. Joie de Jérôme qui a quitté son uniforme de chasseur alpin pour enfiler sa tenue d’apiculteur. Joie de Nicolas, installé au cœur de la Creuse qu’il repeuple de ses 350 brebis. Matthieu et Mathieu mettent leur joie en bouteille, aidés par un terroir atypique et un solide amour de la vigne. Et Mylène transforme ses joies et ses peines en fromage, ce qui n’est pas si courant. Soyez prévenus, vous ne refermerez pas ces pages sans avoir une violente envie de reconversion. Quelques jours plus tard, cette terrible tentation vous aura quitté… ou pas. Il vous restera en tout cas au cœur la ferme volonté de soutenir ces agriculteurs qui combinent « intelligence, coeur et passion ».

9791090213449
Edition France Agricole

Tous en bottes d’Ève Hilaire et Alice Bertrand. Éditions La France agricole, 288 pages, 29 euros.

(Source: Aleteia)

 

 

 

 

 

 

 

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Immigration, laïcité... ce qu'a dit le Pape à des personnalités françaises de gauche

Une délégation de personnalités, parmi lesquelles Dominiques Potier et Bruno-Nestor Azérot, députés de gauche, a rencontré le Pape mardi.

Une délégation d'acteurs du christianisme social, conduite par Les Poissons roses, un courant chrétien proche du PS, a été reçue mardi au Vatican. Trois députés de gauche en faisaient partie. François a évoqué notamment le sujet de l'immigration et critiqué la laïcité à la française.

 

Une délégation d'une trentaine d'«acteurs du christianisme social» a rencontré mardi le pape François en audience privée. Les députés Monique Rabin (PS) Bruno-Nestor Azerot (Gauche Démocrate et Républicaine) et Dominique Potier (PS) faisaient partie du voyage. Ces deux derniers élus de gauche sont connus notamment pour leur opposition au mariage pour tous, suffisamment rare dans leur camp pour être soulignée. Dominique Potier est aussi l'animateur d'Esprit civique, un think-tank chrétien de gauche d'inspiration personnaliste. À l'initiative de cette rencontre, «Les Poissons roses», un courant de chrétiens proche du Parti socialiste. Ce mouvement, créé en 2011, se revendique de l'héritage de la gauche chrétienne et de l'enseignement d'Emmanuel Mounier et des philosophes Emmanuel Lévinas, Paul Ricœur et Hannah Arendt. Les fondateurs du mouvement ont choisi le poisson, «symbole de la radicalité subversive ou révolutionnaire d'un christianisme qui dérange», et le rose «car la gauche est notre famille…». «Nous voulons que la gauche retrouve le sens de l'émancipation collective. Nous nous battons pour l'ouvrière textile au Bangladesh, le petit blanc de la France périphérique, l'enfant trisomique à naître, la personne en fin de vie à l'hôpital, le migrant», résume Philippe de Roux, encarté au PS et fondateur des Poissons roses, qui compte à ce jour 150 adhérents et plus de 1.000 sympathisants.

Bruno-Nestor Azerot, député martiniquais qui ne fait pas partie des Poissons roses mais appartient au courant divers gauche, a détaillé dans Famille chrétienne les raisons de sa visite au Saint Père: «Si le Pape François souhaite s'entretenir avec nous, c'est bien sûr parce que j'ai pris des positions claires (courageuses dans mon camp politique) sur le mariage pour tous, la GPA, la fin de vie, l'écologie humaine… Mais je ne vais pas voir le pape François avec un cahier de revendications ou pour avoir des satisfecits à mes engagements. Je vais d'abord écouter une parole rare pour m'en enrichir et me revivifier». «Nous avons écrit au pape, lui disant qu'il était un poisson rose sans le savoir, et il a accepté de nous recevoir, dans une audience privée qui a duré une heure et demie», raconte, enthousiaste, le fondateur des Poissons roses Philippe de Roux. Le député Dominique Potier s'est dit très marqué par la rencontre. «Ce qui m'a frappé, c'est l'association d'une très grande simplicité à une vision du monde hors du commun», confie l'élu au Figaro. De telles audiences politiques à Sainte-Marthe dans les appartements privés du pape, sont assez exceptionnelles.

«On peut parler aujourd'hui d'invasion arabe. C'est un fait social»

Faisait aussi partie de la délégation, le directeur de l'hebdomadaire catholique La Vie Jean-Pierre Denis. Il a raconté la teneur de son entretien avec le pape dans un article intitulé «Conversation politique avec le pape François». Avec ses interlocuteurs, le souverain pontife a évoqué notamment ce que devrait être une bonne mondialisation. «Tout le monde est uni, mais chaque peuple, chaque nation conserve son identité, sa culture, sa richesse. L'enjeu pour moi est cette bonne mondialisation, qui nous permet de conserver ce qui nous définit». Il a abordé ensuite la question brûlante de l'immigration. «On peut parler aujourd'hui d'invasion arabe. C'est un fait social», a admis le pape. Pour ajouter, optimiste: «Combien d'invasions l'Europe a connu tout au long de son histoire! Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l'avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l'échange entre les cultures.»

«Si l'Europe veut rajeunir, il faut qu'elle retrouve ses racines culturelles», prône l'évêque de Rome. «De tous les pays occidentaux, les racines européennes sont les plus fortes et les plus profondes. À travers la colonisation, ces racines ont même atteint le nouveau monde. Mais en oubliant son histoire, l'Europe s'affaiblit. C'est alors qu'elle risque de devenir un lieu vide.» Le pape a également parlé de la France, qu'il avoue mal connaître: «Je suis allé seulement trois fois en France, à Paris, pour des réunion de jésuites, lorsque j'étais provincial. Je ne connais donc pas votre pays. Je dirais qu'il exerce une certaine séduction, mais je ne sais pas très précisément dans quel sens…»

François a aussi émis des réserves quant à la laïcité à la française: «Une critique que j'ai envers la France est que la laïcité résulte parfois trop de la philosophie des Lumières, pour laquelle les religions étaient une sous-culture. La France n'a pas encore réussi à dépasser cet héritage.»

Si le pape François est souvent perçue par l'opinion publique mondiale comme un «pape de gauche» pour ses positions très critiques envers le capitalisme et le monde de l'argent, il est en froid avec la présidence de François Hollande qu'il n'apprécie guère. Les Poissons roses espèrent-ils réconcilier la gauche et l'Église? Le 23 mars, ils doivent rencontrer Jean-Christophe Cambadélis... le pontife de la rue de Solférino.(Source: Le Figaro)

 

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source  

Dans une interview au Figaro, le nouveau bâtonnier de Paris, Frédéric Sicard, s’inquiète du fonctionnement de la justice en France et d’une série de lois qui «grignote l’État de droit».

(...) le 1er mars, il revient sur les conditions particulières de son arrivée au barreau de Paris, marquée par l’encombrement des tribunaux et l’arrivée d’une «série de lois qui grignote l’État de droit»notamment après les attentats de novembre.

Interrogé sur la réforme de la procédure pénale, qui entend renforcer de façon pérenne les outils de lutte contre «le crime organisé, le terrorisme et leur financement» et actuellement examinée par les députés à l’Assemblée, Frédéric Sicard ne cache pas son hostilité face à un texte qui «manque de garde-fous en faveur des droits de la défense»:

«Tous les spécialistes le disent: l’arsenal juridique existait au moment des attentats, c’est juste que l’État n’a pas les moyens de l’utiliser. Une loi de plus ne changera rien. En revanche, en l’état actuel du texte, la France peut basculer dans la dictature en une semaine. Ce n’est pas acceptable.»

Ce texte, qui prévoit un ensemble de mesures controversées (rétention, perquisitions et fouilles de nuit, assignation à résidence, contrôles administratifs, assouplissement de la légitime défense pour les policiers…), rencontre une vive opposition à gauche comme à droite. Les premiers dénoncent un «texte liberticide», les seconds regrettent qu’il n’aille pas assez loin. Face au projet de loi, les magistrats, eux, ne cachent plus leur inquiétude.

(...)

«La déchéance de nationalité est une mesure inefficace. Sur son principe, la réforme constitutionnelle est un piège politique. Toucher à la Constitution, c’est toucher à la loi fondamentale de la nation. On ne peut y revenir tous les deux ans. Il ne s’agit pas de la délivrance du passe Navigo!»

 

Source: Slate.fr

 

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Ne les oublions pas ! Prions sans relâche pour leur libération ...

 

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BOMBEDBURNED, AND URINATED ON: CHURCHES UNDER ISLAM

 

Horror for Christians in the Islamic world.

 

 

 

Muslim Attacks on Christian Churches

Iraq:  The Islamic State detonated the nation’s oldest Christian monastery, St. Elijah’s. . The 27,000-square-foot building had stood near Mosul for 14 centuries. For several years, prior to 2009, U.S. soldiers protected and sometimes used the monastery as a chapel.  “Our Christian history in Mosul is being barbarically leveled,” reported a Roman Catholic priest in Irbil. “We see it as an attempt to expel us from Iraq, eliminating and finishing our existence in this land.”  Yet, when Col. Steve Warren, spokesman for America’s military efforts against ISIS, was asked about the status of Christians in Iraq soon after the monastery’s destruction, he replied “We’ve seen no specific evidence of a specific targeting toward Christians.”

Kosovo:  Muslims urinated in an Orthodox Christian church in Pristina, the capital.  Deputy Prime Minister Branimir Stojanovic condemned the desecration of the Temple of Christ the Savior: “Urinating in a sanctuary is shameful, uncivilized, vandalism.”  (Last year in Italy, Muslims broke a statue of the Virgin Mary and also urinated on it.)   Stojanovic added that, “The quiet observation of the demonstrators by the police, as they entered the temple and urinated is also shameful.” “Serbian [i.e., Christian] sanctuaries in Kosovo are constantly desecrated,” the deputy prime minister said.  

Algeria: On January 7, unknown vandals damaged, robbed, and wrote jihadi slogans on a church.  Furniture, ritual objects, and money worth about U.S. $8,000 were stolen from Light Church in Tizi-Ouzou, around 62 miles from Algiers.  According to Pastor Mustapha Krireche, “Thieves broke into the inside of our church through the window, because we installed a reinforced door very hard to force open….  They took the music equipment like guitars, synthesizer, percussion, and sound equipment, plus a printer, the trunk of tithes, a sum of money, and other material.” The assailants left Islamic supremacist graffiti on the church walls including “Allah Akbar.”  The church was targeted at least twice before: in 2009, “about 20 Islamist neighbors tried to block the congregation … from meeting for worship”; in 2010, a group of Muslims rampaged through the church building, trying to burn it down and damaging Bibles and a cross. 

Kuwait:   Lawmaker Ahmad Al-Azemi said he and other MPs will reject an initially approved request to build churches because it “contradicts Islamic sharia laws.”   He added that Islamic scholars are unanimous in banning the building of non-Muslim places of worship in the Arabian Peninsula. 

Mongolia:  Days after a church celebrated Christmas, explosives were thrown into the stove chimney of a Kazakh house church.   As a result, “Believers decided not to come together for a while.  They [are] afraid of a repetition of the explosions in the homes of believers,” said a church leader.  Large numbers of people had attended the church’s Christmas services and local Christians believe that this turnout had “angered some of the local Muslims and led them to carry out the attack.” 

Pakistan:  Three churches were attacked:

  1. Apostolic Church was burned in the Punjab. The church building was torched a day after a prayer vigil for Epiphany on Jan. 6.  Pastor Zulfiqar of the Apostolic Church said Bibles and sacred vessels were also lost in the blaze.  An earlier dispute between Muslims and Christians is believed to be behind the arson attack.   Locals accused police of being negligent as usual.  According to a local resident: “All the local Christians are now in great fear, the fire illustrates that Christians are not wanted in the local area.” 
  2. Akba Azhar, a 26-year-old Muslim man, broke into the Victory Church in Kasur and burned copies of the Bible and other sacred books.  Although he was captured and detained by a group of Christians who handed him over to police, and although any act of blasphemy against any heavenly religion is punishable by death in Pakistan, police claimed that he was mentally unstable and therefore could not be tried. Local Christians disagree, insisting that he is of sound mind.  Several Christians are on death row due to accusations of blasphemy against Islam. 
  3. A group of Muslims illegally seized a church property.   The Christian congregation eventually gave up trying to reacquire its church building and a reconciliation meeting was held by police: “the Muslims instead armed themselves with guns and machetes and attacked the Christians' family members in their homes,” said local Christian, Bashir Masih.  After the church seizure, Muslims in the area “made it almost impossible” for church members to worship even in their own homes.  “We obtained written approval from the district police chief, Rai Ijaz, to hold a three-hour prayer meeting in the private courtyard of a Christian...”  But when the congregation of about 30 Christians began worshipping, Rashid Jutt, a Muslim in his late 20s, appeared and disrupted the service.  A young Christian in attendance stepped forward in an effort to stop the Muslim’s harassment.   A fight started, but the congregation separated the two men.   The Muslim vowed to “teach all of us a lesson” as he left, said Masih.  Apparently the Muslim’s revenge was to tell police that the Christian congregation tied him up and tortured him.  The Christian congregation “immediately reached the police station and told the inspector in-charge what had really happened.”  A police officer advised them to drop the matter and instead try to “reconcile with the Muslim youth.”  The Christians agreed to a reconciliation meeting, but the Muslim never showed up.  Instead, they found him “and some 30 other men armed with guns, machetes, and batons storming through our houses and beating up our boys.”  The Christians instantly called police, who arrived slowly and “did not arrest any of the Muslims….We feel that the entire Muslim community has turned against us for standing up against their aggression….  Even the local police,” Masih concluded, “are on the Muslims’ side, as raids were being conducted to arrest Christian boys while no effort is being made to arrest Jutt and his accomplices, whom we have named in our police complaint for attacking our homes and beating up our boys.” 

South Sudan:  Muslims “sent” from Muslim majority Sudan, a country in which Sharia law is enforced, are suspected of burning down a church building in its southern neighbor where there is a Christian majority.  On January 16, members of the Sudanese Church of Christ in the refugee settlement of Yida awoke in the morning to find their place of worship in flames. “I learned that those who set our church on fire were sent from Sudan purposely,” reported an anonymous church leader.  The fire burned both the exterior and interior of the structure, destroying all of the chairs, a pulpit, and some copies of Bibles in Arabic. The following week his congregation of nearly 200 people held their prayer service in the open air in the remains of the charred church building, an adobe structure. 

Egypt: A makeshift bomb was found near a church on January 22.  Father Paul of the Coptic Orthodox Church in Egypt found what he described as a “foreign object” next to the garbage can outside of the Church of the Virgin Mary in Aswan.  He took it to the authorities for analysis, and it was discovered to be a makeshift bomb.   Separately, security forces arrested 10 Coptic Christians for trying to build a wall around a piece of vacant land in order to expand their current church into the territory or possibly even build a church.  A church already exists in the village of Abu Hannas in Samalout, Minya but it is too small to serve the village’s large Christian population.  So the church purchased an unused piece of land next to it in the hope of expanding the current church or building another.  

Iran: Authorities from the Islamic Republic are trying to convert the Assyrian Christian church in Tehran into a mosque.   The church was illegally confiscated two years ago, when church leaders were told that an Islamic prayer hall would be built there.

Indonesia: Authorities in the Sharia-governed province of Aceh plan to remove tents built by Christians to worship in after their churches were torn down late last year by authorities responding to Muslim violence against churches that left one dead and thousands Christians displaced.  The government claims that the removals were agreed to, as the tents were built only for Christmas services—a claim that Christian leaders reject.  When Sharia police and other officials arrived in early January to remove the tents, the congregation resisted. “Mothers, children, and youths blockaded them. They made their objections clear,” said a pastor. Two church tents were torn down.

Turkey:  A Syriac Orthodox Church in Diyarbakir, considered to be a “unique heritage site,” is believed to have been destroyed during fighting between the Turkish army and the Kurdish PKK.  According to the last Christian family to flee the area, Fr. Yusuf and his wife: “My wife and I managed to escape the Church just moments ago with great difficulty…A few days ago, we already sent our children away in order to put them in safety. My wife and I, however, could not leave this ancient-old Church,” which symbolizes the last living presence of the Arameans in this once flourishing Aramean city.  “We heard the fighting coming closer to us and we felt the ground shaking more and more. Especially my wife got terribly afraid and then we both decided that we had to run for our lives. … Not even at home or church we were safe. Our psychology has been greatly impacted by what we have experienced lately…. We don’t know what has happened to our Church, because we didn’t dare to look while we were running for our lives. Now we have little hope left that there can be a future for us, Aramean Christians, to stay in the land of our forefathers.”

Muslim Slaughter of Christians

Pakistan: At least three Christians were raped and/or tortured to death by Muslims:

  1. A group of Muslim men went into a Christian district, abducted a 7-year-old boy, and took turns gang-raping him before finally strangling him to death with a rope.   Locals found the child’s body the next day dumped in a field: [T]he body was sent for post-mortem examination which revealed that the 7-year-old was killed after being brutally raped.”  A local said “The suspects belonged to rich families and were drunk when they kidnapped the child, took him away and they raped him.” 
  2. A week later, another group of reportedly “rich and drunk” Muslims in a car accosted three Christian girls walking home from work.  They sexually harassed them, saying “Christian girls are only meant for one thing,the pleasure of Muslim men.”  When the girls tried to run away, the Muslims chased them down in their car and ran them over, killing one 17-year-old girl.
  3. A Christian man was brutally tortured to death by police in an attempt to get him to confess to stealing from his Muslim employer.  Khurram, the son of Liaqat Masih, the 47-year-old slain Christian, was also tortured by police for the same reason; he shared his eyewitness testimony of the beating his father endured before expiring.  Police stripped him naked, made him stand on a chair, tied his hands behind his back, and hung him from the ceiling, causing Liaqat's shoulders to become dislocated.   Each time the captive’s feet hit the floor, a police officer would pull the rope to lift him up again and continued applying tension to his arms and dislocated shoulders.  Because both Khurram and Liaqat adamantly maintained their innocence during the ordeal, the officers continued to beat his tied-up father with wooden logs until he eventually died.  About an hour into the beating, the guards noticed that Liaqat was no longer breathing. The officers then released the tension on the rope and laid the father's beaten body down in a pool of his own urine, said the son who watched.  At the autopsy, doctors concluded that Liaqat died of a heart attack and failed to record the numerous injuries and bruises suffered during the beating.

Bangladesh: ISIS claimed responsibility for the murder of an 85-year-old Muslim man for reportedly converting to Christianity.  He was found lying in a coffin-like structure with blood on his chest. It is believed that he was stabbed to death while working at his homeopathic practice. According to the report, “Soldiers of the caliphate were able to eliminate the apostate, named ‘Samir al-Din’, by stabbing him with a knife.” Although al-Din’s son claims that his father never converted to Christianity and frequently prayed facing Mecca, One Way Church disagrees, stating that he was just “in a meeting of the church at Gopinathpur village on Jan 3” and that he had told others that his life was in danger. “The local church has shown us papers confirming his conversion to Christianity in 2001,” said local police.   

Syria:  A bomb attack on a mostly Christian neighborhood killed three people and wounded 10 others, all Christians. The attack occurred on January 24 in the Kurdish city of Qamishli.  While rumors began that ISIS was behind it, according to one Christian leader, "So many people think that behind the bombing there could also be Kurdish masterminds and executors. It is another disturbing factor of this war: there is terrorism, but sometimes we do not know who really terrifies us.”

Dhimmitude

 

Germany:  In a letter to the Federal Minister for Special Affairs, Hegumen Daniil, Father Superior of St. George the Victorious Monastery in Gotschendorf and a member of the Integration Committee at the German Federal Chancellery, wrote:

Christian refugees from Syria, Eritrea, and other countries are exposed to humiliation, manhunts, and brutal harassment at the camps for refugees by their Muslim neighbors. This also relates to the Yazidi religious minority. The cases when humiliation turns to injuries and death threats are frequent….  According to the Islamic tradition, they [former Muslims, who are at special risk] should be punished, because they moved away from Islam. They are exposed to great pressure and are afraid for their lives, because “renegades” lose any right to it as far as radical Muslims are concerned….  Many Christians who came from the Middle East are suffering from such great harassment that they want to return home, because their situation there seems to them to be a lesser evil as compared with the circumstances in the German refugee accommodation centers.

Egypt:   “The tombs of the Copts [Egypt’s indigenous Christians] are being turned into garbage dumps.”  This was the message from Fr. Ayoub Yousef, who heads the Coptic Catholic church of St. George in the village of Dalga, in Minya, Upper Egypt.  According to the priest, local Christian cemeteries are in a “piteous state,” and all types of sewage and waste are being dumped into them to the point of filling the tombs.  He has filed numerous complaints with the prime minister and many other officials “to no avail, to the point that the situation has become unacceptable” and urged “immediate intervention.”

Separately, during a televised Egyptian talk show that aired on January 18, the lawyer Ahmed ’Abdu Maher denounced Al-Azhar, the Islamic world’s oldest and most prestigious university, for continuing to radicalize its students. By way of example, he said: “There is a book in Al-Azhar that calls for the forceful shaving of the heads of the Copts [Egypt’s Christians], placing a sign on their homes [so Muslims know where the “infidels” live], and refusing to shake hands with them.” As it happens, the Islamic State and similar Muslim groups all make it a point not to shake hands with “unclean” Christians—one Egyptian cleric said he finds Christians utterly “disgusting”—and that Christian homes should be distinguished with signs, as ISIS did when it placed the Arabic “N” (nun) letter on their homes in Mosul and elsewhere.  Even forced head-shaving is being practiced. Back in 2013, jihadi groups in Libya abducted around 100 Copts and abused them—including by shaving their heads.

Turkey: Out of almost 2 million Syrian refugees within Turkey’s borders, 45,000 are Christian and are finding that “life is only slightly better at best.” Many have to pretend to be Muslims in public in order to avoid being attacked. They restrict their Christian worship to the privacy of their tents and homes.  According to the report, “Another group of refugees in Turkey that was attacked is the Armenians. Zadig Kucuk reportedly found his 85-year-old mother murdered in December 2012 even though she was living in a large Armenian community in Istanbul. When her body was found, a large cross had been carved into her chest. There have also been incidences of refugees being beheaded.”

Iran: Instead of receiving much needed medical treatment, a Christian prisoner was instead given five additional years in prison.  Ebrahim Firouzi was first arrested by agents of the Islamic Republic in 2013.  He was later condemned by a court of law to one year in prison and two years’ exile. After his sentence ended, Firouzi was kept in prison when new charges of “acting against national security” were levied against him.  He remains in prison even though he has been suffering acute pain in the left side of his chest for over a year, and his condition continued to deteriorate in the last three months.

Kazakhstan:  After he appealed the decision, a court in Astana, the nation’s capital, increased the sentence originally handed to Yklas Kabduakasov, a convert from Islam, from seven years’ house arrest to two years at a prison hard labor camp.  The father-of-eight was arrested last year on charges of inciting religious hatred. He was convicted last November and allowed to go home to begin his seven years of house arrest.  Local Christians believe the real reason behind the arrest of Yklas Kabduakasov is his conversion from Islam to Christianity and the fact that he was sharing his Christian faith with Muslims. 

Mali: A Swiss Christian missionary abducted for 10 days in 2012 has been kidnapped again in Timbuktu. On January 8, Beatrice Stockly, a woman in her 40s, was taken from her home before dawn by armed men who arrived in four pickup trucks.  Militant Islamic groups are active in the area in which she lives and had launched two attacks in the previous weeks, one of them on a Christian radio station just before Christmas, which left 25 people dead.  In 2012, when the jihadis ruled the area, they outlawed the practice of Christianity and desecrated and looted churches and other places of worship.

Pakistan: Yet another Christian girl was abducted by a group of Muslim men, forced to convert to Islam, and marry one of her kidnappers.  The girl, 15-year-old Saima Bibi, was alone in a village in the Kasur district when she was seized.  The family filed a complaint with police against her captors.  Her parents hope that providing a birth certificate verifying her underage status will prove useful in the case, as the legal marriage age in Pakistan is 16.  Police, however, already confirmed that Saima has converted to Islam and officials have documents proving the marriage.

About this Series

The persecution of Christians in the Islamic world has become endemic.  Accordingly, “Muslim Persecution of Christians” was developed to collate some—by no means all—of the instances of persecution that surface each month. It serves two purposes:

1)          To document that which the mainstream media does not: the habitual, if not chronic, persecution of Christians.

2)          To show that such persecution is not “random,” but systematic and interrelated—that it is rooted in a worldview inspired by Islamic Sharia.

Accordingly, whatever the anecdote of persecution, it typically fits under a specific theme, including hatred for churches and other Christian symbols; apostasy, blasphemy, and proselytism laws that criminalize and sometimes punish with death those who “offend” Islam; sexual abuse of Christian women; forced conversions to Islam;  theft and plunder in lieu of jizya (financial tribute expected from non-Muslims); overall expectations for Christians to behave like cowed dhimmis, or third-class, “tolerated” citizens; and simple violence and murder. Sometimes it is a combination thereof.

Because these accounts of persecution span different ethnicities, languages, and locales—from Morocco in the West, to Indonesia in the East—it should be clear that one thing alone binds them: Islam—whether the strict application of Islamic Sharia law, or the supremacist culture born of it.

(Source: http://www.frontpagemag.com/fpm/262022/bombed-burned-and-urinated-churches-under-islam-raymond-ibrahim#.Vtkrbu17LPg.facebook )

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Deux ouvrages de Théologie orthodoxe et science, par le Père Razvan Ionescu
 

Deux ouvrages de Théologie orthodoxe et science, par le Père Razvan Ionescu

Nous avons la joie de vous annoncer la parution de deux ouvrages Théologie ortodoxe et science, par le père Razvan Ionescu, qui seront aussi support de cours au Centre Dumitru Staniloae.

Ionescu-theologie-ortodoxe-et-science1Théologie orthodoxe & science. Questions d’ordre méthodologique. Typologie des rapports, que vous pouvez vous la procurer soit sur Amazon soit sur Lulu.

 

 

 


Ionescu-theologie-ortodoxe-et-science2Théologie orthodoxe et science. Approche apologétique et patristique, que vous pouvez vous la procurer aussi soit sur Amazon soit sur Lulu.


Le père Razvan Ionescu assure les cours de Apologétique/Théologie et science (voir les programmes des cours du 1er semestre et du 2e semestre) dans le cadre du Centre Orthodoxe d’Études et de Recherche « Dumitru Staniloae » (année universitaire 2015-2016).

(Source://www.apostolia.tv/2825/deux-ouvrages-de-theologie-orthodoxe-et-science-par-le-pere-razvan-ionescu/#sthash.PFAlyVKT.dpuf)

 

 

 

'Did he not express himself clearly to those whose souls' eyes are open and whose ears hear? Namely, when you have enjoyed a notable success in warring against the carnal vices and you see that you have been freed from their filthiness and from this world's way of life, you should not be puffed up with the success of the struggle and the victory and ascribe this to your own strength and wisdom, believing that you were able to obtain victory over evil spirits and carnal vices through your own efforts and application and free will. There is no doubt that you would never have been able to prevail over these if the Lord's help had not fortified and protected you.'  (St. John Cassian)

'Did he not express himself clearly to those whose souls' eyes are open and whose ears hear? Namely, when you have enjoyed a notable success in warring against the carnal vices and you see that you have been freed from their filthiness and from this world's way of life, you should not be puffed up with the success of the struggle and the victory and ascribe this to your own strength and wisdom, believing that you were able to obtain victory over evil spirits and carnal vices through your own efforts and application and free will. There is no doubt that you would never have been able to prevail over these if the Lord's help had not fortified and protected you.' (St. John Cassian)

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

*Dimanche 6 Mars, 

Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy


  Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet


 

Ephrem1

Seigneur et maître de ma vie, ne m’abandonne pas à l’esprit de paresse, d’abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accorde-moi l’esprit d’intégrité, d’humilité, de patience et d’amour, à moi ton serviteur.
Oui, Seigneur roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Tu es béni dans les siècles des siècles. Amen

Parmi toutes les hymnes et prières de Carême, il y une brève prière qui peut être appelée prière de Carême. La Tradition l'attribue à un des plus grands maîtres de la vie spirituelle – saint Ephrem le Syrien. En voici le texte :

"Seigneur et Maître de ma vie!
Éloignez de moi l'esprit de paresse,
D'abattement, de domination et de vaines paroles.
(Prosternation)

Mais donnez à Votre serviteur,
Un esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour.
(Prosternation)

Oui Seigneur Roi,
Accordez-moi de voir mes propres péchés
Et de ne pas juger mon frère,
Car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn."
(Prosternation)


Cette prière est lue deux fois à la fin de chaque Office de Carême du lundi au vendredi (mais ni les samedis ni les dimanches, car, comme nous le verrons plus loin, les Offices de ces jours-là ne suivent pas le schéma du Carême). Lors de la première lecture, une prosternation suit chaque demande. Ensuite nous nous courbons 12 fois en disant "O Dieu, purifie le pécheur que je suis." La prière entière est ensuite répétée avec une dernière prosternation à la fin.

Pourquoi est-ce que cette prière courte et simple occupe donc une si importante position dans l'entièreté du culte liturgique du Grand Carême? Parce qu'elle énumère d'une manière unique tous les éléments négatifs et positifs de la repentance, et constitue, pour ainsi dire, une "liste de contrôle" pour nos efforts carémiques individuels. Cet effort est d'abord orienté vers notre libération de quelques unes des maladies spirituelles fondamentales qui structurent notre vie et font qu'il nous est virtuellement impossible de ne fut-ce que nous tourner nous-mêmes vers Dieu.

La maladie de base est la paresse. C'est cette étrange paresse et passivité de tout notre être qui nous pousse toujours "vers le bas" plutôt que "vers le haut" – et qui nous convainc sans cesse qu'aucun changement n'est possible et dès lors souhaitable; c'est en fait un cynisme profondément enraciné qui, face à chaque défi spirituel, répond "à quoi bon?" et fait de notre vie un immense gâchis spirituel. Il est la racine de tout péché parce qu'il empoisonne l'énergie spirituelle à sa source même.

La paresse rend timoré. C'est l'état d'abattement, que tous les Pères spirituels ont toujours considéré comme le plus grand danger pour l'âme. Le découragement, c'est l'impossibilité pour l'homme pour voir quoique ce soit de bon ou positif; tout est réduit au négativisme et au pessimisme. C'est une puissance vraiment démoniaque en nous, parce que le Démon est fondamentalement un menteur. Il ment à l'homme à propos de Dieu et à propos du monde; il remplit la vie de ténèbres et de négation. Le découragement est le suicide de l'âme, parce que lorsque l'homme est sous son emprise, il est absolument incapable de voir la lumière et de la désirer.

La soif de domination! Aussi étrange que cela puisse paraître, c'est à la fois la paresse et le découragement qui remplissent notre vie de soif de domination. En viciant toute notre attitude envers la vie, et en la rendant simplement insignifiante et vide, ils nous forcent à chercher une compensation dans une attitude radicalement erronée envers autrui. Si ma vie n'est pas orientée vers Dieu, si elle n'est pas dirigée vers les valeurs éternelles, elle deviendra inévitablement égoïste et égocentrique, et cela signifie que tous les autres êtres deviendront des moyens pour parvenir à ma propre auto-satisfaction. Si Dieu n'est pas le Seigneur et le Maître de ma vie, alors je deviens mon propre seigneur et maître – le centre absolu de mon propre monde, et je commence à tout évaluer en fonction de mes besoins, mes idées, mes désirs et mes jugements. La soif de pouvoir est donc une dépravation de ma relation à autrui et aux choses, une recherche pour me les subordonner. Elle ne s'exprime pas nécessairement par un réel besoin de commander et dominer ce qui est "autre." Cela peut aussi résulter en indifférence, mépris, manque d'intérêt, de considération et de respect. C'est en effet la paresse et le découragement dirigés cette fois vers les autres; cela complète le suicide spirituel par le meurtre spirituel.

Pour finir, les vaines paroles. De toutes les créatures, seul l'homme a été doté du don de la parole. Tous les Pères voient ce cela le "sceau" même de l'Image Divine en l'homme, parce que Dieu Lui-même S'est révélé en tant que Verbe (Jean 1,1). Mais en étant le don suprême, c'est en même temps le signe d'un danger suprême. Étant l'expression même de l'humanité, le moyen de son auto-accomplissement, c'est pour cette même raison le moyen de sa chute et de son auto-destruction, de sa trahison et de son péché. La parole sauve et la parole tue; la parole inspire et la parole empoisonne. La parole est le moyen d'exprimer la Vérité et le moyen d'exprimer le Mensonge démoniaque. Possédant le pouvoir positif ultime, elle possède dès lors une immense puissance négative. En vérité, elle crée positivement ou négativement. Lorsqu'elle est déviée de son origine divine et de son but divin, la parole devient vaine. Elle "renforce" la paresse, le découragement, et la soif de pouvoir, et elle transforme la vie en enfer. Elle devient la puissance même du péché.

Voilà donc les 4 "objets" négatifs de la repentance. Ce sont les obstacles à enlever. Mais Dieu seul peut les enlever. D'où cette première partie de la prière de Carême – ce cri du plus profond de l'impotence humaine. Ensuite, la prière continue avec les buts positifs de la repentance, qui sont aussi au nombre de 4.

L'intégrité ou chasteté! On réduit trop souvent et erronément ce terme à sa connotation sexuelle seule. Mais il faut le comprendre comme la contrepartie positive de la paresse. La traduction exacte et entière du terme grec "sofrosini" (en russe "tselomudryie"), c'est pleine conscience. En tout premier lieu, la paresse c'est la dissipation, la fragmentation de notre vision et énergie, l'incapacité à voir la totalité. Son contraire est précisément la pleine conscience. Si nous voulons signifier habituellement par chasteté la vertu opposée à la dépravation sexuelle, c'est à cause du caractère fragmenté de notre existence, qui n'est nulle part si bien exprimé que dans la convoitise sexuelle – l'aliénation du corps du contrôle et de la lumière de l'esprit. Le Christ restaure la pleine conscience en nous et Il le fait en restaurant en nous la véritable échelle de valeurs, en nous ramenant à Dieu.

Le premier et merveilleux fruit de cette pleine conscience, intégrité ou chasteté, c'est l'humilité. Nous en avons déjà parlé. Elle est avant toute autre chose la victoire de la vérité en nous, l'élimination de tous les mensonges dans lesquels nous vivons habituellement. Seule l'humilité est capable de vérité, de voir et d'accepter les choses telles qu'elles sont, et dès lors de voir Dieu, Sa majesté et bonté et amour en tout. C'est pourquoi on nous explique que Dieu donne la grâce pour être humble et résister à l'orgueil. La chasteté/intégrité et l'humilité sont naturellement suivies par la patience.

L'homme "naturel" ou "déchu" est impatient, car étant aveugle sur son propre cas, il est prompt à juger et à condamner autrui. N'ayant qu'une connaissance fragmentée, incomplète et dénaturée de tout, il mesure toutes choses selon ses goûts et ses idées. Étant indifférent à tout sauf à lui-même, il veut que la vie lui sourie ici et maintenant. Cependant, la patience est vraiment une vertu divine. Dieu est patient non pas parce qu'Il est "indulgent", mais parce qu'Il voit les tréfonds de tout ce qui existe, parce que la réalité intérieure des choses Lui est ouverte, réalité que notre aveuglément ne nous permet pas de voir. Au plus proches nous sommes de Dieu, au plus patient nous devenons, et au plus nous refléterons cet infini respect pour toutes choses qui est la qualité propre de Dieu.

In fine, la couronne et le fruit de toutes les vertus, de toute croissance et effort, c'est l'amour – cet amour qui, comme nous l'avons déjà dit, peut être donné seulement par Dieu, et c'est le don qui est le but de tout effort, préparation et pratique spirituel.

Tout ceci est résumé et concentré dans la demande conclusive de la prière de Carême, lorsque nous y demandons de "voir mes propres erreurs et de ne pas juger mon frère." Car enfin, il y a un seul vrai danger : l'orgueil. Cet orgueil est la source de tout mal, et tout mal est orgueil. Et cependant il ne me suffit pas de voir mes propres erreurs, car même cette apparente vertu peut se transformer en orgueil. Les écrits spirituels sont remplis de mises en garde contre les formes subtiles de fausse piété qui, en réalité, sous couvert d'humilité et d'auto-accusation, peuvent mener à un orgueil vraiment démoniaque. Mais lorsque nous "voyons nos propres erreurs" et "ne jugeons pas notre frère", alors, en d'autres termes, la chasteté, l'humilité, la patience et l'amour ne font plus qu'un en nous, et alors, et alors seulement, l'ennemi suprême – l'orgueil – sera détruit en nous.

Après chaque demande de la prière, nous nous prosternons. Les prosternations ne sont pas limitées à la Prière de saint Ephrem, mais elles constituent une des marques caractéristiques de tout le culte liturgique du Grand Carême. Cependant, ici leur signification est mieux exprimée que partout ailleurs. Dans le long et difficile effort de guérison spirituelle, l'Église ne sépare pas l'âme du corps. L'homme tout entier est tombé, séparé loin de Dieu; c'est l'homme tout entier qui doit être restauré, l'homme tout entier qui doit revenir. La catastrophe du péché se situe précisément dans la victoire de la chair – la partie animale, l'irrationnel, la convoitise en nous – sur le spirituel et le Divin. Mais le corps est glorieux, le corps est saint, si saint que Dieu Lui-même "S'est fait chair." Le Salut et la repentance ne sont dès lors pas un mépris pour le corps ou une invitation à le négliger, mais la restauration du corps dans safonction réelle en tant qu'expression et vie de l'esprit, en tant que temple de l'inestimable âme humaine. L'ascèse Chrétienne est un combat, non pas contre mais pour le corps. Pour cette raison, l'homme entier – corps et âme – se repent. Le corps participe à la prière de l'âme de même manière que l'âme prie à travers et dans le corps. La prosternation, signe "psychosomatique" de la repentance et de l'humilité, de l'adoration et de l'obéissance, est donc le rite de Carême par excellence.

[Extrait de "The Great Lent" ("Le Grand Carême"), par feu le protopresbytre Alexander Schmemann, SVS Press] 

 

Repentance is given us as grace after grace, for repentance is a second regeneration by God. That of which we have received an earnest by baptism, we receive as a gift by means of repentance. Repentance is the door of mercy, opened to those who seek it. By this door we enter into the mercy of God, and apart from this entrance we shall not find mercy. St Isaac the Syrian

Repentance is given us as grace after grace, for repentance is a second regeneration by God. That of which we have received an earnest by baptism, we receive as a gift by means of repentance. Repentance is the door of mercy, opened to those who seek it. By this door we enter into the mercy of God, and apart from this entrance we shall not find mercy. St Isaac the Syrian

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