Activités de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma en France avec ses Paroisses et ses horaires de Messes, ses permanences catéchétiques, les permanences d'un prêtre exorciste, les Aumôneries (Africaines, Antillaises, des "Chrétiens de St Thomas"...)
"Let a merciful heart preside over the whole of your behaviour, then you shall find peace with God."(St Isaac the Syrian)
Livre des Nombres 20,1-3.6-13.
En ces jours-là, les enfants d'Israël s'assemblèrent contre Moïse et Aaron et, ayant fomenté une sédition,
ils leur dirent : « Donnez-nous de l'eau, afin que nous buvions. »
Moïse et Aaron quittèrent le peuple, entrèrent dans la tente de l'alliance et, s'étant jetés le visage contre terre, ils crièrent au Seigneur et lui dirent :
« Seigneur Dieu, écoutez le cri de ce peuple, et ouvrez-leur votre trésor, la source d'eau vive, afin qu'étant désaltérés, ils cessent de murmurer. » Alors la gloire du Seigneur parut au-dessus d'eux. Le Seigneur parla à Moïse et dit :
« Prends ton bâton et rassemble le peuple, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez au rocher en leur présence, et il vous donnera de l'eau. Tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail. »
Moïse prit le bâton qui était devant le Seigneur, comme le Seigneur le lui avait ordonné.
Moïse convoqua l'assemblée en face du rocher et leur dit : « Écoutez donc, rebelles et incrédules. Pourrons-nous faire sortir de l'eau de ce rocher ? »
Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher. Il en sortit de l'eau en telle abondance que tout le peuple put en boire, ainsi que le bétail.
Alors le Seigneur dit à Moïse et à Aaron : « Parce que vous n'avez pas cru en moi, et que vous ne m'avez pas sanctifié aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez pas entrer ce peuple dans le pays que je lui donnerai. »
Ce sont les eaux de la contestation, où les enfants d'Israël murmurèrent contre le Seigneur, et où il manifesta sa sainteté au milieu d'eux.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,5-42.
En ce temps-là, Jésus vint en une ville de Samarie, nommée Sichar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
Or, là était le puits de Jacob. Jésus fatigué de la route, s'assit tout simplement au bord du puits : il était environ la sixième heure.
Une femme de Samarie vint puiser de l'eau.
Jésus lui dit : "Donnez-moi à boire." Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
La femme samaritaine lui dit : "Comment vous, qui êtes Juif, me demandez-vous à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (les Juifs, en effet, n'ont pas de commerce avec les Samaritains).
Jésus lui répondit : "Si vous connaissiez le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit : Donnez-moi à boire, vous même lui en auriez fait la demande, et il vous aurait donné de l'eau vive."
"Seigneur, lui dit la femme, vous n'avez rien pour puiser, et le puits est profond : d'où auriez-vous donc cette eau vive ?
Etes-vous plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?"
Jésus lui répondit : "Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura plus jamais soif ;
Au contraire, l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau jaillissant jusqu'à la vie éternelle."
La femme lui dit : "Seigneur, donnez-moi de cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici."
"Allez, lui dit Jésus, appelez votre mari, et venez ici."
La femme répondit : "Je n'ai point de mari." Jésus lui dit : "Vous avez raison de dire : Je n'ai point de mari ;
Car vous avez eu cinq maris, et celui que vous avez maintenant n'est pas à vous ; en cela, vous avez dit vrai."
La femme dit : "Seigneur, je vois que vous êtes un prophète.
Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que c'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer."
Jésus dit : "Femme, croyez-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l'heure approche, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; ce sont de tels adorateurs que le Père demande.
Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité."
La femme lui répondit : "Je sais que le Messie celui qu'on appelle Christ va venir ; lorsqu'il sera venu, il nous instruira de toutes choses."
Jésus lui dit : " Je le suis, moi qui vous parle."
Et à ce moment arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnèrent de ce qu'il parlait avec une femme ; néanmoins, aucun ne dit : "Que demandez-vous ?" ou : "Pourquoi parlez-vous avec elle ?"
La femme, alors, laissant là sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux habitants :
"Venez voir un homme qui m'a dit ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?"
Ils sortirent de la ville, et vinrent à lui.
Pendant l'intervalle, ses disciples le pressaient, en disant : "Maître, mangez."
Mais il leur dit : "J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas."
Et les disciples se disaient les uns aux autres : "Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?"
Jésus leur dit : "Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
Ne dites-vous pas vous-mêmes : Encore quatre mois, et ce sera la moisson ? Moi, je vous dis : Levez les yeux, et voyez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
Le moissonneur reçoit son salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble.
Car ici s'applique l'adage : Autre est le semeur et autre le moissonneur.
Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé et vous, vous êtes entrés dans leur travail."
Or, beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus sur la parole de la femme qui avait rendu ce témoignage : "Il m'a dit tout ce que j'ai fait."
Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de rester chez eux, et il y demeura deux jours.
Et un plus grand nombre crurent en lui pour l'avoir entendu lui-même.
Et ils disaient à la femme : "Maintenant ce n'est plus à cause de ce que vous avez dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde."
Par Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Traité sur S. Jean, 15,6-7 (trad. AELF rev.)
Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure.
Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu...
C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible.
Fort parce que
« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »...
Veux-tu voir la force de Dieu ?
« Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait » (Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine.
Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ? Veux-tu connaître sa faiblesse ?
« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14).
La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé. La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas.
Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse.
C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits :
« Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)...
Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route.
Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous.
Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ?
Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ?
En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair.
C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair.
Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse.
Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui.
Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).
La faiblesse du Christ est notre force.
Par où commence la lutte contre le péché
Par Saint Isaac le Syrien
Chacun sait une chose, c'est que toute lutte contre le péché et le mal commence par le travail du jeûne.
C'est vrai spécialement pour celui qui combat les péchés intérieurs.
Le signe que quelqu'un hait réellement le péché et les désirs pervers, c'est qu'il commence à jeûner.
Quiconque aime jeûner est ami de la chasteté.
Le début de la sainte voie vers Dieu et le sentier de toute vertu sont fondés sur la stricte adhésion au service de Dieu.
Le jeûne renforce toutes les vertus; c'est le début du combat spirituel, la beauté de la virginité et de la sainteté, le début de la voie chrétienne, le père de la prière, la fontaine de paix, l'enseignement de la quiétude intérieure, le germe de toutes bonnes qualités.
De même que l'oeil sain recherche la lumière pure, de même pratiquer le jeûne, avec discernement, conduit au désir de prier.
Aussitôt que l'on commence à jeûner, l'esprit est poussé à la communion avec Dieu.
Un corps qui jeûne ne supporte pas de rester oisif. Car le jeûne mène naturellement à la vigilance pour Dieu, non seulement de jour mais de nuit.
Et le corps jeûnant ne connaît pas la fatigue de lutter contre le sommeil ; quoique les sens soient affaiblis, l'esprit est éveillé à Dieu dans la prière.
Il vaut mieux négliger quelque travail par une faiblesse due au jeûne que négliger ce même travail à cause de la paresse due à ce que l'on a trop mangé.
Inutile d'insister sur les beautés du jeûne.
Beaucoup de docteurs et de Pères ont parlé des victoires obtenues par le jeûne et des belles choses qu'il apporte.
Tous les livres nous informent de l'importance du jeûne et des victoires qu'on lui doit de génération en génération.
Tous disent le secours qu'il apporte et les louanges que lui doivent ceux qui en usent, car d'expérience chacun sait qu'il est source de tout ce qui est bon.
Aussi longtemps que la bouche est sous le sceau du jeûne, l'esprit médite la repentance de son âme; le désir pervers s'éloigne.
L'on n'a jamais vu quelqu'un, jeûnant avec discernement, sujet à la concupiscence.
Car le jeûne est le dépôt de toute vertu. Qui le méprise fait fuir toute vertu.
Le premier commandement donné à notre nature au commencement, a été de jeûner de nourriture; c'est là que le chef de notre race, Adam, est tombé.
Ceux qui désirent arriver à la crainte de Dieu, doivent commencer à bâtir là où la bâtisse a d'abord croulé, par le jeûne.
Notre Sauveur Lui-même, le Seigneur Jésus-Christ, quand Il se manifesta au baptême dans le Jourdain commença précisément par là.
Car étant baptisé, le Saint-Esprit le poussa dans le désert où Il jeûna quarante jours et quarante nuits.
Et quiconque suit ses traces commence par où, Il commença, avec pour base de départ cette action pour ses luttes.
Qui peut la mépriser sans mériter le blâme ?
Quand le jeûne fait défaut, l'on s'assoupit, le corps s'alourdit, les épaules chancellent, l'esprit devient borné.
L'on se sent poussé à abandonner son travail, avec une aversion pour ce qui fortifie l'âme.
L'esprit devient froid et sombre, frustré et confus. L'obscurité envahit l'âme entière.
Une déprime et un rejet suivent concernant tout labeur pour Dieu. On ne se sent pas de lire la Bible. Tout le nécessaire est négligé. Les pensées roulent ici et là. L'esprit devient obtus par l'errance. D'impures pensées envahissent l'intellect. Tels sont les fruits venant d'un estomac gorgé.
Car quiconque pourvoit son corps de trop de choses, réduit son âme à la pauvreté.
Quiconque méprise le jeûne sera faible, sans vigueur à toute bonne oeuvre, car il lui manque l'arme avec laquelle tous les athlètes divins ont obtenus la victoire.
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"The life of thanksgiving is a life of contentment; a person whose heart is content and comfortable over the situation they are in" ( Pope Shenouda )
Le Saint Prince Daniel
Les Russes Orthodoxes célèbrent aujourd'hui (4 Mars) le Prince Daniel
Fils cadet du Grand Duc St Alexandre de la Néva (23 novembre) et de la Grande Duchesse Bassa, naquit en 1261 et resta orphelin à l'âge de deux ans. Dieu lui accorda en héritage la cité de Moscou qui, d'insignifiante qu'elle était, devint sous son règne une puissante principauté. Doux, humble et pacifique, le prince était plein de mansuétude envers ses ennemis et lorsque des troupes se présentaient menaçantes aux abords de la ville, il allait au-devant de ses adversaires, apaisait leur fougue guerrière par ses douces paroles et parvenait le plus souvent à les renvoyer en évitant l'effusion de sang. Lorsqu'en 1292 André, le prince de Kazan, qui briguait la suprématie, amena en Russie une horde de Tatars, le bienheureux prince Daniel l'accueillit comme un hôte dans Moscou et le laissa repartir en paix. Quatre ans plus tard, quand André devint Grand Prince de Vladimir, une guerre civile éclata entre les différents princes russes, mais là encore Saint Daniel se fit ange de la paix et parvint à réconcilier les ennemis. Il n'était pas assoiffé de gloire et de conquêtes, comme tant de grands de ce monde, mais son seul souci était de se tenir dans la crainte de Dieu et de travailler à la prospérité de la principauté qui lui avait été accordée par la divine Providence. C'est pourquoi son règne fut rempli de bénédictions et sans qu'il n'eût rien entrepris pour cela, le bienheureux Daniel annexa par héritage la principauté de Pereyaslav à celle de Moscou, laquelle acquit ainsi la primauté sur toutes les autres principautés russes, et son fils prit le titre de Grand Prince.
Il fonda le premier monastère de Moscou, en l'honneur de son patron, Saint Daniel le Stylite, où il reçut la tonsure monastique vers la fin de ses jours. Par humilité, il demanda dans son testament d'être enterré dans le cimetière du monastère, avec les autres moines, et non dans l'église comme un prince, et il remit en paix son âme au Seigneur le 4 mars 1303. Le monastère fut par la suite transféré dans un autre endroit, sa tombe abandonnée et sa mémoire tomba dans l'oubli, jusqu'au jour où le Saint prince apparut à un jeune homme de la suite du Grand Duc Jean Vasiliévitch et lui dit de transmettre à ce dernier les paroles suivantes : « S'il m'oublie, mon Dieu, Lui, ne m'oublie pas. » Dès lors le Grand Duc commença à faire chanter des Offices de commémoration, distribua des aumônes et fit offrir des repas aux pauvres pour le repos de l'âme de ses ancêtres. A la suite de la guérison miraculeuse du fils d'un marchand de Kolomna, on commença à vénérer Saint Daniel. Son culte fut officiellement proclamé par l'Eglise, en 1652, à la suite de l'invention de ses Reliques restées incorrompues1.
1. Après avoir été plusieurs fois déplacé et reconstruit au cours de son histoire, le Monastère de Saint Daniel est depuis 1987 le siège du Patriarcat de Moscou.
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Right-believing Prince Wenceslaus
of the Czech Lands
(Commemorated on March 4)
The Translation of the Relics of the Right-Believing Prince St Wenceslaus (Vyacheslav) of the Czech Lands.
On September 28, 935, when St Wenceslaus went to Matins, he was wickedly murdered at the doors of the church by his own brother and his brother’s servants. His body was stabbed and discarded without burial.
The mother, hearing of the murder of her son, found and placed his body in a recently consecrated church at the princely court. They were not able to wash off the blood splashed on the church doors, but after three days it disappeared by itself.
After repenting of his sin, the murderer transferred the relics of St Wenceslaus to Prague, where they were placed in the church of St Vitus, which the martyr himself had constructed. The memory of Prince Wenceslaus is honored from of old in the Russian Orthodox Church.
St Wenceslaus is also commemorated on September 28.
Never imagine that abstinence will keep you from falling. It was a being that never ate that was nevertheless thrown out of heaven.
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« Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. »
Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 8
Il est très facile de voir le péché chez les autres, les terroristes en premier. Mais moi, suis-je sans péché ?
Désarme-les, désarme-nous, priait le frère Christian de Chergé à Tibhirine, en Algérie.
Se reconnaître pécheur, c’est accepter de se laisser désarmer. Saint Jean n'agit pas autrement.
Tout en étant disciple du Christ, prédicateur de la Bonne Nouvelle, il prend soin de préciser qu’il est lui-même pécheur.
Désarme-moi, Seigneur, de toutes ces pensées qui me font croire que je suis toujours juste, toujours mieux que l’autre.
Moi qui suis croyant et peut-être baptisé, est-ce parce que je prie que je suis bon ?
Est-ce que je me trouve parfait parce que je suis pratiquant et que je vais à l'Église ?
En fait, c’est l’inverse : la Sainte Église rassemble en elle les croyants, les pratiquants qui sont tous d’abord des pécheurs, du pape au simple fidèle.
Car nul n’est bon sinon Dieu seul.
Sommes-nous capables, en ces premiers jours de carême, de reconnaître nos péchés contre nos proches, contre ceux à qui nous avons fait du mal en actes ou en paroles ?
Mais, pour suivre Jésus, il y a mieux encore : ses vrais fidèles sont ceux qui, en même temps, reconnaissent et leurs péchés et la miséricorde de Dieu.
Nous confessons que ses bras nous sont ouverts quand nous retournons à lui.
Sa miséricorde nous éloigne des chemins du péché et nous fait cheminer vers la sainteté.
Revenons : Il nous attend.
Frère Sarmad Najeeb
Frère Sarmad Najeeb est irakien. Devenu dominicain en 2004, il étudie à Lille et à Strasbourg avant de partir en Irak. En 2015, il revient à Lille où il est investi auprès des scouts, des étudiants du foyer Saint-Dominique et de la communauté irakienne.
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Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
(II Jean 1:1-13, Marc 15:22-25, 33-41)
Saint Jean le Théologien écrit, plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu dans la chair (II Jean 1:7).
Il en était ainsi en son temps, alors que maintenant les séducteurs entrent dans le monde, qui confessent que Jésus-Christ est venu dans la chair, mais qui, néanmoins, sont des "imposteurs et des antichrists" (cf. II Jean 1:7).
Ceci a plus ouvertement commencé à l'époque d'Arius et continue jusques à ce jour.
Toutefois, les séducteurs anciens trébuchaient plus sur le dogme de la personne de Jésus-Christ notre Sauveur, alors que depuis l'époque de Luther, ils ont commencé à trébucher dans l'enseignement au sujet du salut en Lui.
Combien de ces "enseignants" y a-t-il eu?
Ces "séducteurs et antichrists" ont paru parmi nous, disent "croyez et c'est assez"; rien de plus n'est nécessaire ni l'Eglise, ni les sacrements, ni le sacerdoce.
Eux aussi commencent leur déception en commençant par le Christ Seigneur et le salut en Lui.
Mais comme ils ne les interprètent pas correctement, ce sont des antichrists, et ils sont sujets à la condamnation.
Méfiez-vous d'eux.
Quiconque transgresse, et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu (II Jean 1:9).
Ces gens ne L'ont pas, parce qu'ils n'ont pas la doctrine du Christ.
Cette doctrine est dans l'Église, et ils se sont séparés de l'Église.
Seuls ceux qui suivent l'Église ont la doctrine du Christ et demeurent en elle.
Ils ont donc à la fois le Christ, le Fils de Dieu, et Dieu le Père.
Mais les autres ne l'ont pas, mais ils n'arrêtent pas de dire qu'ils L'ont.
Ne les recevez pas, ni leur souhaitez pas bon voyage (cf. II Jean 1:10).
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 )
Narrow is the mansion of my soul; enlarge Thou it, that Thou mayest enter in. It is ruinous; repair Thou it. ( St Augustine)
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
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LE PLUS BEAU METIER DU MONDE ?...AGRICULTEUR !...
Alice Bertrand et Ève Hilaire ont des parcours proches, toutes deux filles d’éleveurs elles ont réalisé de solides études scientifiques avant de travailler, l’une dans l’enseignement agricole, l’autre dans le conseil en gestion. Toutes deux heureuses en bottes et passionnées de photographie leur est venue une idée évidente : mettre au service de cet univers qu’elles connaissent et aiment tant leur talent artistique. C’est ainsi qu’est né le Studio des 2 Prairies, avec pour ambition de capter le beau « dans les gestes des agriculteurs, leur regard et leur travail quotidien ». Pari réussi avec ce bel album baptisé Tous en bottes, qui rassemble une quinzaine de portraits de jeunes agriculteurs jeunes. Éleveur laitier, vigneron, ostréiculteur, céréalier ou encore arboriculteurs-éleveurs-apiculteurs-paysans-boulangers comme se définissent Olivier et Manu, surprenants lurons installées sur les hauteurs de Grenoble (Isère).
Des héros post-modernes
L’intelligente préface de Bruno Parmentier – auteur de Manger tous et bien – dessine les agriculteurs en « héros post-modernes », rien que ça ! Car ce n’est pas pour rien que les agriculteurs recueillent 83% d’opinions favorables dans la population française. « Les Français comprennent peu à peu que nombre de solutions aux défis décisifs du XXIe siècle se retrouvent dans les mains de leurs paysans. » La nostalgie de l’enracinement, du rapport quotidien à la nature et l’envie de relever le gant face aux impasses de l’industrie de la « malbouffe » ont été souvent à l’initiative de la vocation paysanne de ces différents agriculteurs. « La promesse de liberté, de créativité, de responsabilité et de vie proche de la nature séduit à nouveau par rapport à la vie en ville qui finalement ne tient pas ses anciennes promesses », explique Bruno Parmentier. Cela ne signifie pas que la vie à la ferme est un long fleuve tranquille. Obstacles administratifs, difficultés financières, explosion des normes et de leur complexité… Courage et ténacité sont mis à rude épreuve.
Un bonheur qui transparait page après page
Mais ce qui saute aux yeux à travers les magnifiques photos d’Ève et Alice, c’est la joie. Joie d’Aurélie qui sacrifie toutes ses journées à ses serres et à ses vergers depuis son installation dans le Périgord en 2010. Joie de Jérôme qui a quitté son uniforme de chasseur alpin pour enfiler sa tenue d’apiculteur. Joie de Nicolas, installé au cœur de la Creuse qu’il repeuple de ses 350 brebis. Matthieu et Mathieu mettent leur joie en bouteille, aidés par un terroir atypique et un solide amour de la vigne. Et Mylène transforme ses joies et ses peines en fromage, ce qui n’est pas si courant. Soyez prévenus, vous ne refermerez pas ces pages sans avoir une violente envie de reconversion. Quelques jours plus tard, cette terrible tentation vous aura quitté… ou pas. Il vous restera en tout cas au cœur la ferme volonté de soutenir ces agriculteurs qui combinent « intelligence, coeur et passion ».
Tous en bottes d’Ève Hilaire et Alice Bertrand. Éditions La France agricole, 288 pages, 29 euros.
(Source: Aleteia)
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Immigration, laïcité... ce qu'a dit le Pape à des personnalités françaises de gauche
Une délégation d'acteurs du christianisme social, conduite par Les Poissons roses, un courant chrétien proche du PS, a été reçue mardi au Vatican. Trois députés de gauche en faisaient partie. François a évoqué notamment le sujet de l'immigration et critiqué la laïcité à la française.
Une délégation d'une trentaine d'«acteurs du christianisme social» a rencontré mardi le pape François en audience privée. Les députés Monique Rabin (PS) Bruno-Nestor Azerot (Gauche Démocrate et Républicaine) et Dominique Potier (PS) faisaient partie du voyage. Ces deux derniers élus de gauche sont connus notamment pour leur opposition au mariage pour tous, suffisamment rare dans leur camp pour être soulignée. Dominique Potier est aussi l'animateur d'Esprit civique, un think-tank chrétien de gauche d'inspiration personnaliste. À l'initiative de cette rencontre, «Les Poissons roses», un courant de chrétiens proche du Parti socialiste. Ce mouvement, créé en 2011, se revendique de l'héritage de la gauche chrétienne et de l'enseignement d'Emmanuel Mounier et des philosophes Emmanuel Lévinas, Paul Ricœur et Hannah Arendt. Les fondateurs du mouvement ont choisi le poisson, «symbole de la radicalité subversive ou révolutionnaire d'un christianisme qui dérange», et le rose «car la gauche est notre famille…». «Nous voulons que la gauche retrouve le sens de l'émancipation collective. Nous nous battons pour l'ouvrière textile au Bangladesh, le petit blanc de la France périphérique, l'enfant trisomique à naître, la personne en fin de vie à l'hôpital, le migrant», résume Philippe de Roux, encarté au PS et fondateur des Poissons roses, qui compte à ce jour 150 adhérents et plus de 1.000 sympathisants.
Bruno-Nestor Azerot, député martiniquais qui ne fait pas partie des Poissons roses mais appartient au courant divers gauche, a détaillé dans Famille chrétienne les raisons de sa visite au Saint Père: «Si le Pape François souhaite s'entretenir avec nous, c'est bien sûr parce que j'ai pris des positions claires (courageuses dans mon camp politique) sur le mariage pour tous, la GPA, la fin de vie, l'écologie humaine… Mais je ne vais pas voir le pape François avec un cahier de revendications ou pour avoir des satisfecits à mes engagements. Je vais d'abord écouter une parole rare pour m'en enrichir et me revivifier». «Nous avons écrit au pape, lui disant qu'il était un poisson rose sans le savoir, et il a accepté de nous recevoir, dans une audience privée qui a duré une heure et demie», raconte, enthousiaste, le fondateur des Poissons roses Philippe de Roux. Le député Dominique Potier s'est dit très marqué par la rencontre. «Ce qui m'a frappé, c'est l'association d'une très grande simplicité à une vision du monde hors du commun», confie l'élu au Figaro. De telles audiences politiques à Sainte-Marthe dans les appartements privés du pape, sont assez exceptionnelles.
'Did he not express himself clearly to those whose souls' eyes are open and whose ears hear? Namely, when you have enjoyed a notable success in warring against the carnal vices and you see that you have been freed from their filthiness and from this world's way of life, you should not be puffed up with the success of the struggle and the victory and ascribe this to your own strength and wisdom, believing that you were able to obtain victory over evil spirits and carnal vices through your own efforts and application and free will. There is no doubt that you would never have been able to prevail over these if the Lord's help had not fortified and protected you.' (St. John Cassian)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Dimanche 6 Mars,
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy
Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*20 Mars :
RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit
INSCRIVEZ-VOUS !...
Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...
RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.
SIGN UP! ...
Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...
*25 Mars:
Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...
* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...
*26 Mars :
Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale au rythme des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.
* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.
*27 Mars :
PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*Lundi 28 Mars:
PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE
Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.
Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans l'après-midi.
Retour au Monastère vers 19h.
* Monday, March 28:
PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS
Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.
Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.
Back at the monastery around 19h.
*Pèlerinage à Argenteuil:ou
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE
du 25 mars au 10 avril 2016
*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Repentance is given us as grace after grace, for repentance is a second regeneration by God. That of which we have received an earnest by baptism, we receive as a gift by means of repentance. Repentance is the door of mercy, opened to those who seek it. By this door we enter into the mercy of God, and apart from this entrance we shall not find mercy. St Isaac the Syrian