Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 10:25

Sommaire:

¤ SOS

¤ Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au Monastère et en dehors sur le territoire français

¤ CONVOCATIONS AUX A.G E des deux Association Cultuelle et Caritative

¤Lectionnaire pour le Deuxième Dimanche apres la Pentecôte

¤ Lectionnaire pour le Troisième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Nersès Snorhali « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis »

¤ Sainte Sophie de Thrace, patronne des orphelins

¤ CROIRE EN DIEU OU N'Y PAS CROIRE, TELLE EST LA QUESTION...

¤ Saint Aday, qui êtes-vous ?

¤ Lectures Liturgiques pour le Quatrième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Augustin (354-430« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes

que tu prendras »

¤ PRIÈRE DE ST EPHREM POUR DEMANDER CHAQUE JOUR PARDON DE SES PÉCHÉS

¤ DIEU PARLE AUX HOMMES

¤ Ce 28 Juin commémoration du dukhrono de Ste Théodora

¤ IMPORTANCE DE LA PRIÈRE «Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vousrespirez»

¤ L’AVENIR DU CHRISTIANISME EN FRANCE
¤ LA CONFESSION DES ENFANTS

¤ L'ESPRIT SAINT TOUJOURS PRESENT

¤ LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES

¤ L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi de l'Apôtre Pierre

¤ Vie des Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre et Paul, les Premiers-Coryphées

¤Les 3 sermons de St Bernard sur Sts Pierre et Paul...

¤ SS. PETRI ET PAULI APOSTOLORUM (L'introït latine/Vidéo)

¤ LECTIONNAIRE pour la Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul (29 Juin)

¤ Homélie de Saint Augustin évêque d'Hippone pour la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul

¤ LECTIONNAIRE pour la Fête des douze apôtres (Juin 30)

¤ Jeûne des 12 Apôtres, Les apôtres et les saints

¤ TROIS TYPES DE VIE SPIRITUELLE

¤ UN HOMME JUIF DÉCOUVRE "LA BIBLE DES CHRÉTIENS"

¤ Prière à SAINT JOSEPH pour trouver un logement et prière pour les vocations

¤ La douceur de la brebis, la simplicité de la colombe par l'Abbé Duquesne

¤ « La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes » par Saint Cyrille d'Alexandrie

¤Cathéchisme: Le coin de la transmission familiale

¤Annonces d’intérêt général

 

 

 

S.O.S

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles 

La Métropolie toute entière survivait jusqu'à présent grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial, malheureusement, ce loyer ne suffit pas ainsi qu'un emploi civil que j'ai auprès d'une entreprise en tant que "Conseiller en déontologie et spiritualité"...

 

Nous cherchons à  imaginer comment nous en sortir matériellement mais nous sommes arrivés si bas qu'on peut se demander ce qui pourrait collaborer à redresser une situation des plus critiques.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire, la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et cet emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...Ce n'est plus possible...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2023

Moniale Marie-André, trésorière

Frère Ruben-Marie, vice trésorier.

 



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 



NORMANDIE, REGION PARISIENNE ET HAUTS DE FRANCE:

 

Nota bene: LE JEÛNE (OU CARÊME) DES SAINTS APÔTRES. DU 12 JUIN AU 29 JUIN 2023

◇ Lundi 5 , mardi 6 et mercredi 7 Juin je célébrerai la Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 5h du matin en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe au, 15 Rue des trois Communes. 27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL

Nota bene : Je serai au Cameroun du 15 au 27 Juin.

◇ Jeudi 29 Juin, Solennité de la Sts Pierre et Paul

 À 10h30, Quadisha Qurbana au Monastère ( Programme habituel )

◇ Vendredi 30 Juin, Solennité des Douze Apôtres.

À 10h30 Quadisha Qurbana au Monastère (Programme habituel )

◇ Samedi 1er Juillet,à 10h30 Quadisha Qurbana (Divine Liturgie ) pour les défunts inscrits à notre Fraternité de prières pour les défunts. Journée particulièrement consacrée aux confessions.

◇ Dimanche 2 Juillet, PÈLERINAGE MENSUEL À NOTRE-DAMEDE MISÉRICORDE.

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles .

◇ Dimanche 23 Juillet, PÈLERINAGE annuel à SAINT CHRISTOPHE .

 

À 10h30 Messe suivie de la BÉNÉDICTION DES VÉHICULES,

d'un repas fraternel ( Anniversaire de Jean-Marie Shoot, de Thérèse, de Mor Philipose. Pendant le repas: 

Assemblées Générales Extraordinaires des deux Associations Métropolitaine et Caritative Après midi consacré à la réception des fidèles.



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :


- Dimanche 11 Juin , Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant : Mor Philipose ) 2ème Dimanche après la Pentecôte, mémoire de St Barthélemy.

- Dimanche 25 Juin,Divine Liturgie à 10h30 (Desservant : Abouna Simon )...

- Dimanche 9 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Mor Philipose )

-Dimanche 23 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Abouna Simon )BÉNÉDICTION DES VÉHICULES.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:


- Samedi 10 Juin , Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

- Samedi 8 Juillet, Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 10h30, repas fraternel et réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT les 28, 29, 30 et 31 Août pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° du montant de votre offrande ( Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " )

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

​===========

 

 

CONVOCATIONS AUX AGE,
LE 23 JUILLET 2023:
DE LA MÉTROPOLIE ET DE LA
CARITATIVE :

Chers amis. Aloho m'barekh.
Comme annoncé lors de nos diverses manifestations cultuelles et caritatives ainsi que dans le Blog , je vous rappelle la convocation aux deux réunions de l'Association diocésaine d'une part (Cultuelle) et caritative d'autre part.
Ces deux associations ont vocation de gérer les activités cultuelles et caritative au sein de notre Eglise Métropolitaine.

IL EST IMPORTANT QUE CHACUN D'ENTRE VOUS S'Y ENGAGE D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE EN FONCTION DE SES POSSIBILITÉS.
Ces AGE auront largement été préparées en aval pour permettre leur déroulement serein au cours du repas fraternel qui clôturera les festivités du Pèlerinage de Saint Christophe le 23 Juillet 2023

En plus des hélas trop habituels manquements au sens des responsabilités , de graves événements se sont produits au cours de ces derniers mois, il est donc crucial, pour l'avenir de la mission en France et en dehors de notre territoire national que vous soyez présent(s) ou représenté(s).

La réunion de l'association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma revêt une importance capitale cette année puisque impérativement son bureau comme son fonctionnement doivent être résoluments renouvelés en raison des disfonctionnements endémiques qui la paralysent et la stérilisent au point que sans cela, sa dissolution est très sérieusement envisagée par celui qui ne se sent plus les forces spirituelles, physiques, morales et financières de maintenir artificiellement l'élan missionnaire d'une structure devenue ingérable lorsque plusieurs acteurs ne tiennent pas leurs rôles ou concentrent dans l'illégalité tous les rôles en dehors du spirituel qui incombe aux seuls Clercs qui cependant, sont de ce fait, entravés.

Dans ce sens, tous avis sur le fonctionnement de la Métropolie en France et ses Missions seront les bienvenus sachant qu'ils ne peuvent interférer dans le domaine du dogme et de la discipline ecclésiastique réservés aux Pasteurs (Le Métropolite et ses collaborateurs prêtres)

D'ici-là, je vous invite, une fois de plus, à préparer ces réunions dans la prière, unis dans la Foi Apostolique, autour de Marie et des Saintes femmes, en un seul Cénacle pour implorer lumière et force dans l'Esprit Saint.

Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ, notre Seigneur.

+Mor Philipose, Brévilly ce 1.V.2023


 

 

 

CONVOCAÇÕES AOS SÉCULOS,
23 DE JULHO DE 2023:
A METRÓPOLE E A
CARIDADE:

Caros amigos. Aloho m'barekh.
Conforme anunciado durante os nossos diversos eventos religiosos e caritativos, recordo o convite para os dois encontros da Associação Diocesana por um lado (Cultural) e da Caridade por outro.
Estas duas associações destinam-se a gerir atividades religiosas e caritativas dentro da nossa Igreja Metropolitana.

É IMPORTANTE QUE CADA UM DE VOCÊS SE COMPROMISSE DE UMA FORMA OU DE OUTRA DE ACORDO COM SUAS POSSIBILIDADES.
Estes AGEs terão sido amplamente preparados a jusante para permitir o seu desenrolar sereno durante a refeição fraterna que encerrará as festividades da Romaria de São Cristóvão no dia 23 de julho de 2023

Para além da habitual falta de sentido de responsabilidade, ocorreram graves acontecimentos nos últimos meses, pelo que é crucial para o futuro da missão em França e fora do nosso território nacional que estejas presente(s) ou representado(s).

A reunião da associação de culto da Metrópole da Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma é de capital importância neste ano, pois imperativamente o seu ofício e o seu funcionamento devem ser resolutamente renovados por causa das disfunções endêmicas que o paralisam e esterilizam a ponto de, sem isto, a sua dissolução é considerada muito seriamente por aqueles que já não sentem forças espirituais, físicas, morais e financeiras para manter artificialmente o ímpeto missionário de uma estrutura que se tornou incontrolável quando vários actores não desempenham os seus papéis ou se concentram na ilegalidade do todos os papéis fora do espiritual que cabem apenas aos clérigos que, no entanto, são impedidos por isso.

Nesse sentido, todas as opiniões sobre o funcionamento da Metrópole na França e suas Missões serão bem-vindas, sabendo que não podem interferir no campo da dogmática e da disciplina eclesiástica reservada aos Pastores (O Metropolita e seus sacerdotes colaboradores).

Até lá, convido-vos, mais uma vez, a preparar estes encontros em oração, unidos na Fé Apostólica, em torno de Maria e das Santas Mulheres, num único Cenáculo para implorar luz e força no Espírito Santo.

Vossa respeitosa e fraternal devoção em Cristo nosso Senhor.

+Mor Philipose, Brévilly neste 1.V.2023

 

 

CONVOCATIONS TO THE AGES,
JULY 23, 2023:
METROPOLIS AND THE
CHARITY:

Dear friends. Aloho m'barekh.
As announced during our various religious and charitable events, I remind you of the invitation to the two meetings of the Diocesan Association on the one hand (Cultural) and charity on the other.
These two associations are intended to manage religious and charitable activities within our Metropolitan Church.

IT IS IMPORTANT THAT EACH OF YOU COMMIT TO IT IN ONE WAY OR ANOTHER ACCORDING TO YOUR POSSIBILITIES.
These AGEs will have been largely prepared downstream to allow their serene unfolding during the fraternal meal which will close the festivities of the Pilgrimage of Saint Christopher on July 23, 2023

In addition to the too usual lack of sense of responsibility, serious events have occurred in recent months, it is therefore crucial for the future of the mission in France and outside our national territory that you are present. (s) or represented.

The meeting of the worship association of the Metropolis of the Syro-Orthodox Church of Mar Thoma is of capital importance this year since imperatively its office as its functioning must be resolutely renewed because of the endemic dysfunctions which paralyze and sterilize it to the point that without this, its dissolution is very seriously considered by those who no longer feel the spiritual, physical, moral and financial strength to artificially maintain the missionary momentum of a structure that has become unmanageable when several actors do not play their roles or concentrate in the illegality of all roles outside of the spiritual which falls to the Clerics alone who, however, are thereby hindered.

In this sense, all opinions on the functioning of the Metropolis in France and its Missions will be welcome knowing that they cannot interfere in the field of dogma and ecclesiastical discipline reserved for Pastors (The Metropolitan and his priest collaborators)

Until then, I invite you, once again, to prepare these meetings in prayer, united in the Apostolic Faith, around Mary and the Holy Women, in a single Cenacle to implore light and strength in the Spirit Holy.

Your respectfully and fraternally devoted in Christ our Lord.

+Mor Philipose, Brévilly this 1.V.2023

 

 

 

CONVOCATORIAS A LAS EDADES,
23 DE JULIO DE 2023:
METRÓPOLIS Y LA
CARIDAD:

Queridos amigos. Aloho m'barekh.
Tal como se anunció durante nuestros diversos eventos religiosos y caritativos, les recuerdo la invitación a las dos reuniones de la Asociación Diocesana por un lado (Cultural) y la caridad por el otro.
Estas dos asociaciones están destinadas a administrar actividades religiosas y caritativas dentro de nuestra Iglesia Metropolitana.

ES IMPORTANTE QUE CADA UNO DE USTEDES SE COMPROMETAN DE UNA FORMA U OTRA SEGÚN SUS POSIBILIDADES.
Estas AGE habrán sido en gran parte preparadas aguas abajo para permitir su sereno desarrollo durante la comida fraterna que cerrará las fiestas de la Romería de San Cristóbal el 23 de julio de 2023

Además de la falta de sentido de la responsabilidad demasiado habitual, en los últimos meses se han producido graves acontecimientos, por lo que es crucial para el futuro de la misión en Francia y fuera de nuestro territorio nacional que estéis presentes o representados.

La reunión de la asociación de culto de la Metrópolis de la Iglesia siro-ortodoxa de Mar Thoma es de capital importancia este año ya que es imperativo que su oficina y su funcionamiento se renueven resueltamente a causa de las disfunciones endémicas que la paralizan y esterilizan hasta el punto de que sin esto, su disolución es considerada muy seriamente por quienes ya no sienten la fuerza espiritual, física, moral y financiera para mantener artificialmente el impulso misionero de una estructura que se ha vuelto inmanejable cuando varios actores no cumplen sus roles o se concentran en la ilegalidad de todos los roles fuera de lo espiritual que recae solo en los Clérigos quienes, sin embargo, se ven obstaculizados por ello.

En este sentido, todas las opiniones sobre el funcionamiento de la Metrópolis en Francia y sus Misiones serán bienvenidas sabiendo que no pueden interferir en el campo del dogma y la disciplina eclesiástica reservado a los Pastores (El Metropolitano y sus sacerdotes colaboradores)

Hasta entonces, los invito, una vez más, a preparar estos encuentros en la oración, unidos en la Fe Apostólica, en torno a María y las Santas Mujeres, en un solo Cenáculo para implorar luz y fuerza en el Espíritu Santo.

Vuestra respetuosa y fraternal devoción en Cristo nuestro Señor.

+Mor Philipose, Brévilly este 1.V.2023

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 EXTRAORDINAIRE 

DE L'ASSOCIATION CULTUELLE DE LA 

"METROPOLIE DE L'EGLISE SYRO- 

ORTHODOXE 

DE MAR THOMA"  

Suivie de 

celle de la CARITATIVE "CARITAS E S O F" 

 

CONVOCATION 

A 

- L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 

EXTRAORDINAIRE de 

L’Association Cultuelle de la 

MÉTROPOLIE DE L’EGLISE SYRO- 

ORTHODOXE  de Mar Thoma

 

Le Dimanche 23 JUILLET 2023

 

Ordre du jour :

1) Compte rendu financier et moral et évaluation  

- des situations en France, au Cameroun, au Brésil , aux Caraibes  et en Amérique Latine et Centrale.

 

2) Confirmation des Modifications apportées précédemment aux Statuts et nouveaux amendements des statuts en fonction des réalités présentes pour notre notre Eglise qui pérennise la Juridiction voulue et instituée canoniquement par l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe) pour les Peuples autochtones d'Europe et leurs missions.

 

3) Renouvellement impératif du bureau central et, éventuellement des bureaux paroissiaux.

 

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

 

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

 

Secrétariat de la Métropolie de l'ESOF:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
4 Brévilly
61300 CHANDAI.
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 23 JUILLET2023, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit. 

Signature: 

 

______________________________________________

CONVOCAÇÃO

NO

- A ASSEMBLEIA GERAL

EXTRAORDINÁRIO de

A Associação Cultual de

METROPÓLIO DA IGREJA SIRO

ORTODOXO de Mar Thoma

Domingo, 23 de julho de 2023 

 

Ordem do dia:

1) Relato e avaliação financeira e moral

- situações na França, Camarões, Brasil, Caribe e América Latina e Central.


2) Confirmação das Modificações anteriormente feitas aos Estatutos e novas alterações aos Estatutos de acordo com as realidades presentes para a nossa Igreja que perpetua a Jurisdição desejada e canonicamente instituída pela Igreja Ortodoxa da Índia (Malankare Ortodoxa) para os Povos Indígenas da Europa e suas missões.

3) Renovação imperativa do escritório central e, eventualmente, dos escritórios paroquiais.

P.S: Se você não pôde comparecer a esta reunião, por favor, envie sua procuração para o Mosteiro no modelo abaixo. OBRIGADO.

(Anexe uma cópia do seu bilhete de identidade ou passaporte e envie a sua procuração o mais rapidamente possível para o seguinte endereço:

Secretaria Metropolitana ESOF

Mosteiro Siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
4 Brévilly

61300 CHANDAI (FRANCE).
Endereço de e-mail: asstradsyrfr@laposte.net

Proxy para votação:

Eu, abaixo assinado, Sr. (Sra., Senhorita, Pai, Irmã, Irmão / Nome e primeiro nome): ........................... ... ............................

Residindo em (Endereço): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

não podendo ir à EGM da associação de culto Metropolis (Arquidiocese) da Igreja Francófona Siro-Ortodoxa de Mar Thoma no próximo dia 23 DE JULHO DE 2023, dou procuração a um ou outros membros presentes para me representar durante as deliberações.

Dou minha procuração a um ou outro dos membros presentes para votar em meu nome:

Feito em ... (Local), em ... (Data) para afirmar o que é certo.

Assinatura:

 

 

CONVENING

AT

- THE GENERAL ASSEMBLY

EXTRAORDINARY from

The Cultural Association of

METROPOLY OF THE SYRO- CHURCH

ORTHODOX by Mar Thoma

Sunday JULY 23, 2023

 

Agenda :

1) Financial and moral reporting and evaluation

- situations in France, Cameroon, Brazil, the Caribbean and Latin and Central America.


2) Confirmation of the Modifications previously made to the Statutes and new amendments to the Statutes according to the present realities for our our Church which perpetuates the Jurisdiction desired and canonically instituted by the Orthodox Church of India (Malankare Orthodox) for the Indigenous Peoples of Europe and their missions.

3) Imperative renewal of the central office and, possibly, of the parish offices.

P.S: If you were unable to attend this meeting, please send your proxy to the Monastery on the model below. THANKS.

(Please attach a copy of your identity card or passport. and send your power of attorney as soon as possible to the following address:

ESOF Metropolitan Secretariat


Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
4 Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE).
Email address: asstradsyrfr@laposte.net

Proxy for Vote:

I, the undersigned, Mr (Mrs, Miss, Father, Sister, Brother / Name and first name): .............................. ............................

Residing at (Address): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

being unable to go to the EGM of the Metropolis worship association (Archdiocese) of the Francophone Syro-Orthodox Church Mar Thoma this next JULY 23, 2023, I give power of attorney to one or the other members present to represent me during the deliberations.

I give my proxy to one or other of the members present to vote on my behalf:


Done at ... (Place), this ..... (Date) to assert what of right.


Signature:

 

-------------------------------------------- 

 

 

CONVOCATORIA

EN

- LA ASAMBLEA GENERAL

EXTRAORDINARIO desde

La Asociación Cultural de

METROPOLIA DE LA IGLESIA SIRO

ORTODOXO de Mar Thoma

domingo 23 de julio de 2023

Orden del día :

1) Informes y evaluación financieros y morales

- situaciones en Francia, Camerún, Brasil, el Caribe y América Latina y Central.


2) Confirmación de las Modificaciones realizadas anteriormente a los Estatutos y nuevas enmiendas a los Estatutos de acuerdo con las realidades presentes para nuestra nuestra Iglesia que perpetúa la Jurisdicción deseada y canónicamente instituida por la Iglesia Ortodoxa de la India (Ortodoxa de Malankare) para los Pueblos Indígenas de Europa y sus misiones.

3) Renovación imperativa de la oficina central y, eventualmente, de las parroquias.

PD: Si no pudo asistir a esta reunión, envíe su poder al Monasterio en el modelo a continuación. Gracias.

(Por favor adjunte una copia de su cédula de identidad o pasaporte y envíe su poder a la brevedad posible a la siguiente dirección:

Secretaría Metropolitana de ESOF:
Monasterio siríaco de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia,
4 Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE).
Dirección de correo electrónico: asstradsyrfr@laposte.net

Poder para votar:

Yo, el abajo firmante, Sr. (Sra., Srta., Padre, Hermana, Hermano / Nombre y nombre): ........................... ... ............................

Residiendo en (Dirección): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

al no poder acudir al EGM de la asociación de culto Metropolis (Arquidiócesis) de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona Mar Thoma el próximo 23 DE JULIO DE 2023, otorgo poder a uno u otros miembros presentes para que me representen durante las deliberaciones.

Doy mi poder a uno u otro de los miembros presentes para votar en mi nombre:


Hecho en ... (Lugar), este ..... (Fecha) para hacer valer lo que de derecho.


Firma:

 

 

 

 

N'oubliez-pas

-L’ASSEMBLEE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DE

L’Association Caritative

CARITAS Eglise-Syro-Orthodoxe Francophone, c'est elle qui nous permet de:

¤ Recevoir SDF et personnes en situation de précarité ou de handicap,

¤ D'aider nos frères en Haïti et ailleurs en cas de catastrophes naturelles,

¤ De prainner des jeunes démunis pour leurs études, etc...

 

Trop souvent, quoiqu'on en disse, c'est notre Métropolite qui dilapide ses biens patrimoniaux pour ce faire.

NE LE LAISSEZ PAS SEUL !

Nul n'est besoin de faire de grandes choses, les moindres offrandes sont les bienvenues , d'autant que, notre association fonctionnant uniquement sur le bénévolat, vos dons sont intégralement affectés à ceux à qui vous les destinez

(Ils sont déductibles à raison de 66°/° de leur montant de vos impôts sur le revenu).

 

Ordre du jour :

1) Évaluation

2) Renouvellement impératif du bureau

3) Projets et décisions.

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

Secrétariat de l’Association Caritative CARITASYR E S O F

15 Rue des Trois Communes

27580 CHAISE-DIEU-Du-THEIL.

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Merci)

 

Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association caritative CARITASYR E S O F ce prochain 23 JUILLET2023, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

 

Signature:

 

Dimanche 7 Juin 2015.  Lectionnaire pour la Liturgie :  Deuxième dimanche après la Pentecôte

Lectionnaire pour la Liturgie :

Deuxième dimanche après la Pentecôte

(Conformément au Calendrier Malankare Orthodoxe)

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

·

o Actes 4: 23 à 31 :

  • 23 Lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
  • 24 Après avoir écouté, tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Maître, toi, tu as fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment.
  • 25 Par l’Esprit Saint, tu as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur, les paroles que voici : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?
  • 26 Les rois de la terre se sont dressés, les chefs se sont ligués entre eux contre le Seigneur et contre son Christ ?
  • 27 Et c’est vrai : dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se sont ligués contre Jésus, ton Saint, ton Serviteur, le Christ à qui tu as donné l’onction ;
  • 28 ils ont fait tout ce que tu avais décidé d’avance dans ta puissance et selon ton dessein.
  • 29 Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces : donne à ceux qui te servent de dire ta parole avec une totale assurance.
  • 30 Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur. »
  • 31 Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance.

o

o Ephésiens 2: 11-22 :

  • 11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
  • 12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
  • 13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
  • 14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
  • 15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
  • 16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
  • 17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
  • 18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
  • 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
  • 20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
  • 21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
  • 22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

o

o Saint Matthieu 10: 5 – 16 :

  • 05 Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
  • 06 Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
  • 07 Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
  • 08 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
  • 09 Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures,
  • 10 ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture.
  • 11 Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ.
  • 12 En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent.
  • 13 Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
  • 14 Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds.
  • 15 Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.
  • 16 « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.
  •  

 

'They who voluntarily commit sin show a contempt for life eternal, since they willingly risk the loss of their soul. ' (St. Gregory the Great)

Lectionnaire Orthodoxe Malankar pour le 

Troisième dimanche après la Pentecôte

 

Saint Qurbana :

 

o    Actes 13:26-39 :

  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.

o     

o    Galates 6 :10-18 :

  • 10 Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.

o     

o    St. Jean 6: 35-46 :

  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  •  

Par Saint Nersès Snorhali

(1102-1173), patriarche arménien 
Jésus, Fils unique du Père, § 26-31 ; SC 203 (trad. SC p. 44 rev.) 


 

« Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis »

 

Je me suis égaré dans le désert, 
J'ai erré dans la région inhabitée, 
Selon la parabole de la brebis, 
Une parmi le groupe des cent. 

Le méchant Ennemi l'a déchirée : 
Il l'a couverte de plaies incurables ; 
C'est pourquoi il n'y a pas d'autre remède à la plaie, 
Sinon Vous, pour la guérir. 

Je Vous supplie tout en larmes, 
J'élève mes cris vers mon Sauveur : 
Vous, bon Pasteur venu du ciel, 
Mettez-Vous à la recherche du petit troupeau. 

Cherchez, Seigneur, la pièce d'argent tombée 
Qui est Votre image perdue (Gn 1,26), 
Que j'ai enfouie dans le vice du péché 
Et dans la boue fétide. 

Lavez-moi, Seigneur, de ma souillure ; 
Rendez mon âme pure, telle la blancheur de neige (Is 1,18). 
Veuillez compléter le nombre des dix pièces, 
Comme Vous l'avez fait pour les quarante saints [de Sébaste]. 

Portez-moi sur Vos épaules, Vous qui avez porté la croix, 
Veuillez relever mon âme tombée ; 
Réjouissez l'armée céleste des anges 
Pour le retour d'un seul pécheur.

 

'There is among the passions an anger of the intellect, and this anger is in accordance with nature. Without anger a man cannot attain purity: he has to feel angry with all that is sown in him by the enemy. When Job felt this anger he reviled his enemies, calling them 'dishonorable men of no repute, lacking everything good, whom I would not consider fit to live with the dogs that guard my flocks' (cf. Job 30:1, 4. LXX). He who wishes to acquire the anger that is in accordance with nature must uproot all self-will, until he establishes within himself the state natural to the intellect.' (St. Isaiah the Solitary)

'There is among the passions an anger of the intellect, and this anger is in accordance with nature. Without anger a man cannot attain purity: he has to feel angry with all that is sown in him by the enemy. When Job felt this anger he reviled his enemies, calling them 'dishonorable men of no repute, lacking everything good, whom I would not consider fit to live with the dogs that guard my flocks' (cf. Job 30:1, 4. LXX). He who wishes to acquire the anger that is in accordance with nature must uproot all self-will, until he establishes within himself the state natural to the intellect.' (St. Isaiah the Solitary)

 

Sainte Sophie de Thrace, patronne des orphelins

St Sophia Mother of Orphans

 

Elle naquit à Aenus, dans le Rhodope, sur le bord de la Mer Égée. Mère de six enfants occupée par les soucis de ce monde et les responsabilités, elle appliquait toujours les commandements de Dieu et menait une vie vertueuse. À la suite de la mort de ses enfants, elle devint une mère pour les orphelins et aida les veuves. Elle vendit sa propriété et donna l'argent aux pauvres. Elle mena une vie austère, mangeant pain et eau. Les Psaumes du roi et prophète David étaient toujours sur ses lèvres et, les larmes coulaient sans cesse de ses yeux. Elle préférait manquer du nécessaire pour vivre plutôt que de laisser un pauvre quitter sa maison les mains vides.
Pour son humilité et son amour des pauvres, elle bénéficia le miracle suivant. Dans sa maison, il y avait une barrique de vin qu'elle réservait pour les pauvres. Elle remarqua que peu importe la quantité qu'elle en soutirait, la barrique restait pleine. Cependant, aussitôt qu'elle s'en ouvrit à quelqu'un à propos de ce miracle, louant Dieu, la barrique se vida. Sainte Sophie fut effondrée, croyant que le vin s'était épuisé à cause de son indignité. Dès lors, elle accrut ses efforts d'austérité jusqu'à ce que sa santé en souffre. Sentant que la fin de sa vie était proche, elle reçut la tonsure monastique. Sainte Sophia décéda à l'âge de 53 ans.


Sainte Sophie de Thrace est commémorée le 4 juin.

plus en ligne en anglais :
http://oca.org/saints/lives/2015/06/04/103803-venerable-sophia-of-ainos

http://www.johnsanidopoulos.com/…/saint-sophia-of-ainos-mot…

 

CROIRE EN DIEU OU N'Y PAS CROIRE,

 

TELLE EST LA QUESTION...

Dieu, le coiffeur et la douleur

Un homme, dans un salon de coiffure, est entrain de se faire couper les cheveux et soigner la barbe.

Tandis que le coiffeur s'occupe de lui la conversation va bon train, si bien qu'ils en viennent à parler de Dieu.

Le coiffeur dit : «Moi je ne crois pas que Dieu existe» . 

«Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?» répond le client. «Eh bien il suffit de sortir dans la rue pour constater que Dieu n'existe pas! Si Dieu existait-il n'y aurait pas tant de gens malades, tant de malheureux abandonnés. Si Dieu existait il n'y aurait ni souffrance ,ni douleur. Je ne peux pas imaginer un Dieu d'Amour qui laisserait faire tout ça.»

Le client, ne sachant quoi répondre et préférant ne pas contrarier le coupeur de barbe équipé d'un rasoir garde un prudent silence .

Quittant le magasin il rencontre un pauvre homme cheveux et barbe sales et hirsutes.

Sans plus attendre le client retourne voir le coiffeur et lui dit: «Les coiffeurs-barbiers n'existent pas.»

L'autre, surpris : «Comment pouvez-vous dire ça? Je suis là et je viens de vous couper les cheveux et de rafraîchir votre barbe...» «Non les coiffeurs n'existent pas parce que s'ils existaient, il y n'aurait pas de gens avec des cheveux sales et des barbes hirsutes comme ceux de cet homme là !»

Le coiffeur indigné, s'écrie: «Mais les coiffeurs existent. S'il est dans cet état c'est qu'il ne vient pas me voir! 

«Exactement, dit le client, c'est comme pour Dieu, voilà ce qui arrive quand les gens ne vont pas à Lui, ne croient ni à Ses soins, ni à son Secours.Il y a de la douleur et des malheurs dans le monde.

(Source: Seraphim)

 

 

Saint Aday, qui êtes-vous ?

Le 26 juin est la commémoration du dukhrono de Saint-Aday selon le calendrier liturgique des Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe.

Mor Aday fut le premier évêque d'Edessa (Urhoy / Urfa). 

C'était le frère jumeau de saint Thomas Apôtre. 

Selon la tradition syriaque, Saint-Aday est l'un des 72 disciples que notre Seigneur avait nommés, comme il est écrit dans l'évangile de saint Luc 10: 1. 
Ce fut  l'un des principaux évangélistes de la région d'Édessa.

Ô Mor Aday! Plaidez pour nous devant le trône de la grâce de Dieu. Que votre intercession protège les fidèles syriaques ( Orientaux et Occidentaux) chrétiens  en Mésopotamie. Amîn.

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Lectures Liturgiques pour le

Quatrième dimanche après la Pentecôte

(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) 

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

 

Actes 6: 1-7 :

· 01 En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien.

· 02 Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables.

· 03 Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge.

· 04 En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. »

· 05 Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche.

· 06 On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains.

· 07 La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.

 

o I Corinthiens 16: 14 à 22 :

· 14 Que tout chez vous se passe dans l’amour.

· 15 Frères, voici encore une exhortation : vous savez que Stéphanas et les gens de sa maison ont été dans votre province les premiers à croire, et se sont engagés au service des fidèles ;

· 16 à votre tour, soyez soumis à de tels hommes et à tous ceux qui collaborent et peinent avec eux.

· 17 Je suis heureux de la présence de Stéphanas, de Fortunatus et d’Akhaïcos, eux qui ont suppléé à votre absence ;

· 18 en effet, ils ont tranquillisé mon esprit et le vôtre. Sachez donc apprécier de tels hommes.

· 19 Les Églises de la province d’Asie vous saluent. Aquilas et Prisca vous saluent bien dans le Seigneur, avec l’Église qui se rassemble dans leur maison.

· 20 Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix.

· 21 La salutation est de ma main à moi, Paul.

· 22 Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème. « Maran atha ! » (Notre Seigneur, viens !)

 

Saint Luc 10: 1 – 16 :

· 01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.

· 02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.

· 03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

· 04 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.

· 05 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”

· 06 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.

· 07 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

· 08 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.

· 09 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”

· 10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :

· 11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”

· 12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville.

· 13 Malheureuse es-tu, Chorazeïn ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.

· 14 D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.

· 15 Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !

· 16 Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous rejette, me rejette. Et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 43, 5-6 ; CCL 41, 510-511 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 396 rev.)

 

« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »

 

Qu'elle est grande la bonté du Christ !

Pierre a été pêcheur, et maintenant un orateur mérite un grand éloge s'il est capable de comprendre ce pêcheur.

Voilà pourquoi l'apôtre Paul dit en s'adressant aux premiers chrétiens :

-« Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.

Au contraire, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages...

Ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose » (1Co 1,26-28).

Car si le Christ avait choisi en premier lieu un orateur, l'orateur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi pour mon éloquence ».

S'il avait choisi un sénateur, le sénateur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi à cause de mon rang ».

Enfin, s'il avait choisi un empereur, l'empereur aurait pu dire :

-« J'ai été choisi en raison de mon pouvoir ».

Que ces gens-là se taisent, qu'ils attendent un peu, qu'ils se tiennent tranquilles.

Ils ne seront pas oubliés ni rejetés ; qu'ils attendent un peu, parce qu'ils pourraient se glorifier de ce qu'ils sont en eux-mêmes.

« Donne-moi, dit le Christ, ce pêcheur, donne-moi cet homme simple et sans instruction, donne-moi celui avec qui le sénateur ne daigne pas parler, même quand il lui achète un poisson.

Oui, donne-moi cet homme.

Lorsque je l'aurai rempli, on verra clairement que c'est moi seul qui agis.

Certes, j'accomplirai aussi mon œuvre dans le sénateur, l'orateur et l'empereur..., mais mon action sera plus évidente dans le pêcheur.

Le sénateur, l'orateur et l'empereur peuvent se glorifier de ce qu'ils sont :

-le pêcheur, uniquement du Christ.

Que le pêcheur vienne leur enseigner l'humilité qui procure le salut.

Que le pêcheur passe en premier. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

PRIÈRE DE ST EPHREM POUR DEMANDER

 

CHAQUE JOUR PARDON DE SES PÉCHÉS

 

Je confesse, mon Seigneur, Dieu et Créateur, à Vous , Dieu Unique qui êtes glorifié et adoré dans Trinité Sainte du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

tous les péchés que j'ai commis tous les jours de ma vie,

à toute heure, maintenant et dans le passé,

jour et nuit, en pensée, en parole et en action:

par gloutonnerie, par ivresse, paroles oiseuses, acédie, indolence, contradiction, négligence, agressivité, égoïsme, avarice, vol, mensonge, malhonnêteté, curiosité, jalousie, envie, colère, ressentiment et souvenir des injustices à mon égard, haine, esprit mercenaire

et aussi par tous mes sens:

la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher,

et tous les autres péchés, spirituels et corporels par lesquels je Vous ai irrité, Ô mon Dieu et Créateur, et par lesquels j'ai causé des injustices à mon prochain.

Attristé par cette pensée, mais déterminé au repentir, je me tiens coupable devant Vous, Ô mon Dieu.

Aidez-moi seulement, mon Seigneur et Dieu, je Vous en prie humblement par mes larmes.

Pardonne-moi mes péchés passés par Votre Miséricorde et daignez m'absoudre de tout ce que j'ai confessé en Votre présence car Vous êtes Bon et Ami de l'homme. Amîn !

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

DIEU PARLE AUX HOMMES:

 

.. il y aura des temps difficiles.

Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, ... aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.

Éloigne-toi de ces hommes-là.

 

... ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi.

 

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.

 

Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'œuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère.

(2e épître de l’apôtre Paul à Timothée)

 

Ce 28 Juin, c'est la commémoration du dukhrono de

Ste Théodora,

Impératrice Syriaque de Bysance. +548

Ô Sainte Théodora, intercédez pour nous devant le Tr^ne de la Grâce de Dieu ! Amîn.

"Celui qui n'a pas revêtu d'une manière bien sensible à sa conscience, en ce qui constitue la raison et l'intelligence humaine, l'image de notre Seigneur Jésus-Christ, du céleste, homme et Dieu, n'est encore que chair et sang, car il ne peut acquérir l'expérience de la gloire spirituelle par la raison, de même que l'aveugle de naissance ne peut connaître par la seule raison la lumière du soleil."

(Saint Syméon le nouveau théologien)
**************************************

Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez

« Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez et à le bien employer sans en rien perdre.

Apprenez-moi à prévoir sans me tourmenter.

Apprenez-moi à tirer profit des erreurs passées sans me laisser aller au scrupule.

Apprenez-moi à imaginer l’avenir en sachant qu’il ne sera pas comme je l’imagine.

Apprenez-moi à pleurer mes fautes sans tomber dans l’inquiétude.

Apprenez-moi à agir sans me presser et à me hâter sans précipitation.

Apprenez-moi à unir la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.

Aidez-moi quand je commence parce que c’est alors que je suis faible.

Veillez sur mon attention que je travaille.

Et surtout comblez Vous-même les vides de mes œuvres. Ainsi soit-il. »

Jean Guitton (1901-1999)

---------------------------------------------------

IMPORTANCE DE LA PRIÈRE

«Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous

respirez»

La prière est si importante dans notre vie que saint Grégoire le Théologien nous enseigne «Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous respirez».

Dans un premier temps, cette tâche peut sembler ardue, voire impossible. En vérité, nous constatons que souvent le plus grand obstacle au développement de notre vie de prière en est notre manque de confiance en nous-mêmes, et dans ce que Dieu peut faire pour et avec nous.

 

Souvent, nous ne nous prenons pas assez nous-mêmes au sérieux quand il s'agit de la prière. Nous pensons que c'est seulement l’affaire des "spécialistes" de se livrer à la prière – les membres du clergé, les moines, les moniales.

Nous pensons que si nous avons besoin de lutter avec notre vie de prière c’est que nous ne devons pas "bien faire les choses".

En vérité, ce n'est que lorsque nous nous débattons avec la prière que nous l'abordons d'une manière saine. 

Mais même si la prière est - ou du moins devrait être - une partie naturelle de notre constitution humaine, la prière est une discipline, c’est un exercice spirituel.

Une analogie couramment utilisée par les Saints, c'est que la prière est comme un feu.

Au départ, elle commence seulement comme une petite étincelle dans notre âme; à la fin cependant, si nous attisons les flammes avec un effort constant pour prier, cette étincelle grandit pour devenir flammes spirituelles - ces flammes sont le buisson ardent dans nos âmes, où, comme Moïse, nous parlons avec Dieu.

 

Pour nourrir le feu de la prière dans notre âme, nous devons nous travailler selon un cadre régulier - ou "règle" - de prière.

Comme un feu, si notre vie de prière est laissée à l'abandon, elle s’évanouit et de refroidit. Plus nous prions, plus notre vie de prière devient pleine de sens et nourrissante, et plus nous avons le désir d’entrer dans la prière.

 
Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :
L’AVENIR DU CHRISTIANISME
EN FRANCE

« Premier phénomène : alors qu’auparavant il existait des territoires très marqués avec des liens entre pays et religion, la mondialisation a entraîné la mixité dans les pays, avec des chrétiens en Asie et des musulmans en Europe, par exemple.

Le deuxième phénomène concerne la déseuropéanisation du christianisme : le poids de l’Europe dans le monde chrétien est passé de 66% à 26% en 30 ans.

[…] La religion majoritaire devient un phénomène minoritaire ! Mais attention, sans religion ne veut pas dire sans croyance : il faut tenir compte des laïcs intransigeants.

On note par ailleurs une progression des autres religions :

• En 1981 : 3% des Français s’identifiaient à d’autres religions

• En 2008 : 9% (7% pour les musulmans et une progression des protestants évangéliques)

On note aussi un plus grand pluralisme des orientations religieuses […]

On passe d’une religion par héritage à une religion par choix, les croyants sont devenus des non-conformistes. Le choix devenant volontaire mais minoritaire, les groupes religieux gagnent en qualité ce qu’ils perdent en quantité. Par exemple, le nombre de baptêmes d’enfants diminue alors qu’augmente celui des baptêmes d’adultes.

On constate également un ébranlement de l’encadrement institutionnel et culturel de la religiosité au profit du règne du ‘faites vous-mêmes’, on adhère à un groupe religieux, non en référence à une doctrine, mais parce que ‘cela vous fait du bien’ !

Paradoxalement, l’intérêt des Français pour le fait religieux n’a jamais été aussi important, ainsi qu’en attestent le succès de la revue ‘Le monde des religions’, le nombre d’étudiants en master de religions, l’audience des émissions à thèmes religieux, le succès des livres sur le Dalaï Lama ou Benoît XVI… il y a une fascination pour les ‘héros des religions’, un désir de s’identifier à un héros du croire.

Le religieux fait son retour dans le débat public : construction de lieux de culte, dérives sectaires, caricatures, carrés juifs ou musulmans dans les cimetières…

On assiste enfin à une réactivation de courants intransigeants avec des phénomènes intégristes, traditionalistes, fondamentalistes…

La perte de pouvoir des institutions religieuses sur les individus et la société constitue un fait, c’est aussi une chance car c’est la condition de la liberté.

Face au défi de la perte de la spiritualité il faut réactualiser sa présence en développant des ressources d’action, de conviction, d’espérance, ce qui entraîne un défi éducatif.

Dans les années 70, on a assisté à un aggiornamento [de certaines] Églises : un enfouissement dans la sécularité.

Aujourd’hui nous sommes à l’époque de la fierté identitaire, il faut affirmer son identité, ce qui est positif en ce sens où ‘pour agir il faut avoir une identité’, comme dit Paul Ricoeur, mais ce qui comporte un risque de crispation, d’enfermement.

Ce tournant est en train d’être pris : il faut exprimer tranquillement son identité dans un espace public sécularisé, il faut être visible, et cela passe par la qualité des personnes et de la réflexion

Il faut affirmer sur la place publique que c’est en tant que chrétiens que nous luttons contre la torture [ou contre tout ce qui déshumanise l’Homme], que c’est le ressort de notre foi chrétienne qui motive notre combat.

Pour ce faire, il faut trouver les mots, les images, les supports pour s’exprimer dans un monde de l’image.

Il y a toujours du religieux et du sentiment religieux dans la société, mais autrement. Le défi de l’inter-religieux, de l’inter-confessionnel, doit nous amener à tirer parti des ressources convictionnelles de chacun pour interagir. »

(Extraits de la synthèse d’une conférence de Jean-Paul Willaime, Directeur d’Études à l’École Pratique des Hautes Études, membre du groupe Sociétés, Religions, Laïcités (UMR EPHE-CNRS) et de l’Institut Européen en Science des Religions / ACAT, Trait d’Union n° 42 – juin 2013, p. 2 et 3).

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :

Texte tiré d'une homélie grecque ancienne jadis attribuée à tort à Origène (vers 185-253), prêtre et théologien (trad. Mt commenté, DDB 1985, p.64):

 

Ses disciples s'approchent de lui, le réveillent et lui disent :

« Seigneur, au secours, nous périssons ! »...

 

Ô bienheureux, ô vrais disciples de Dieu, vous avez avec vous le Seigneur votre Sauveur et vous craignez un danger ?

 

La Vie est avec vous et vous vous inquiétez pour votre mort ?

 

Vous tirez de son sommeil le Créateur présent avec vous, comme s'il ne pouvait pas, même endormi, calmer les vagues, faire tomber

la tempête ?

Que répondent à cela les disciples bien-aimés ?

 

Nous sommes de tout petits enfants encore faibles. Nous ne sommes pas encore des hommes vigoureux...

 

Nous n'avons pas encore vu la croix ; la Passion du Seigneur, sa résurrection, son ascension dans les cieux, la descente du Saint Esprit Paraclet ne nous ont pas encore rendus solides...

 

Le Seigneur a raison de nous dire :

« Pourquoi êtes-vous peureux, gens de peu de foi ? »

 

Pourquoi êtes-vous sans force ?

Pourquoi ce manque de confiance ?

Pourquoi si peu de témérité quand vous avez la Confiance auprès de vous ?

 

Même si la mort allait faire irruption, ne devrez-vous pas la supporter avec une grande constance ?

 

En tout ce qui arrive, je vous donnerai la force nécessaire, en tout danger, en toute épreuve, y compris la sortie de l'âme de son corps...

 

Si, dans les dangers, ma force est nécessaire pour tout supporter avec foi comme un homme, combien plus nécessaire est-elle en présence des tentations de la vie pour ne pas tomber !


Pourquoi vous troubler, gens de peu de foi ?

 

Vous savez que je suis puissant sur terre ; pourquoi ne croyez-vous pas que je suis puissant aussi sur mer ?

 

Si vous me reconnaissez comme vrai Dieu et Créateur de tout, pourquoi ne croyez-vous pas que j'ai pouvoir sur tout ce que j'ai créé ?

 

« Alors il se dressa et commanda avec force aux vents et à la mer et il se fit un grand calme. »

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques et éléments pour méditations en ce  Quatrième dimanche après la Pentecôte(Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) :
LA CONFESSION DES ENFANTS

La confession est l’initiation à la miséricorde de Dieu, dont nous n’avons aucune idée.

 

Elle est également l’habitude prise de ne pas avoir raison, d’être capable de reconnaître ses torts – habitude bien utile au cours de toute la vie.

 

Elle est une préparation au Jugement ultime : si nous avons appris à ne pas nous justifier devant Dieu et à ne pas lui tenir tête pour avoir raison devant lui, le Salut devrait nous être facile.

 

Le pardon libère de la culpabilité et instaure la responsabilité des pensées, des paroles et des actes, non devant les hommes, mais devant Dieu. La confession des tout petits prépare des adultes.

 

Le plus tôt est le mieux.

 

L’expérience paroissiale autorise à suggérer que les enfants commencent à se confesser avant l’âge de trois ans. Attendre l’âge de sept ans présente le risque de trouver des enfants déjà habitués à tout rationaliser et donc à se justifier devant Dieu ou à se perdre dans des explications à caractère psychologique.

 

La Mère de Dieu fut présentée au Temple à l’âge de trois ans, nous dit le proto évangile de saint Jacques.

 

À cet âge, l’enfant sait ce qui fait mal à soi et aux autres ; ce qui contredit l’amour ; ce qui crée un malaise intérieur.

 

Il a conscience de la désobéissance. Il sent son cœur s’endurcir dans le péché. Je t’ai fait mal ; je me suis fait mal ; j’ai eu tort : pardonne-moi, Seigneur Jésus !

 

Le milieu familial est idéal pour amorcer la démarche de la confession. Que l’enfant voie ses parents se confesser à l’église.

 

Qu’il ait l’expérience du pardon à la maison : ses parents se demandent pardon ; ils lui apprennent à demander pardon à eux-mêmes et aux frères et sœurs – et finalement à Dieu.

 

Après une crise vécue en famille, se demander pardon mutuellement (les parents peuvent demander pardon aux enfants …) et venir ensuite devant les icônes pour demander pardon au Seigneur.

 

Ensuite, le dimanche qui suit, venir à l’église et aller demander au prêtre la prière d’absolution pour l’enfant et pour ses parents.

 

Les parents et les parrains peuvent aider l’enfant à préparer une petite liste de ce qu’il veut dire à Dieu en présence du prêtre.

 

Parents et parrains peuvent accompagner l’enfant devant le prêtre. Ensuite le laisser seul et prier pour lui et pour le prêtre afin que l’Esprit saint les inspire l’un et l’autre.

 

L’enfant, dûment préparé en famille, muni de son petit papier, apprendra facilement à confesser ses péchés pour recevoir de Dieu le pardon aussi (et plus !) nécessaire que celui de ses propres parents.

Autant que possible, inscrivons l’expérience de la confession au sein de la démarche eucharistique.

 

Celle-ci est le couronnement de toute forme de repentir.

 

Nous demandons pardon à Dieu afin d’être admis à la table eucharistique de son repas, comme le montre la parabole du Fils prodigue.

 

Très tôt, l’enfant ressentira le besoin de demander pardon de ses fautes avant de se présenter à la table eucharistique. C’est une question de bon sens.

 

Présence du St Esprit
 

L'ESPRIT SAINT TOUJOURS PRESENT

 

"L'Esprit n'est pas seulement là par son action; il nous est uni substantiellement", homélie pour la Pentecôte

 

Instituée dans la première alliance, par la loi de Moïse, la fête de la Pentecôte – fête de la plénitude – reçoit enfin un sens concret par la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres. En effet, le symbolisme du nombre « sept », chiffre de la plénitude, de l’intégrité, était au centre de la Pentecôte de l’ancienne alliance. De quelle plénitude s’agissait-il ? On ne le savait pas vraiment. L’événement survenu le cinquantième jour après la résurrection du Seigneur Jésus explique en quoi consiste la plénitude du cinquantième jour : c’est la plénitude de la révélation de Dieu aux hommes. C’est la plénitude de la manifestation de l’unique divinité dans son incroyable Trinité de Lumières et de Personnes.

Cette plénitude qu’on célébrait depuis des millénaires sans en savoir le contenu est la révélation de l’Esprit divin, non plus d’une manière cachée, mais cette fois-ci pleinement visible, éblouissante. Elle s’inscrit dans la même perspective que la révélation du Verbe éternel par l’incarnation dans la nature humaine. De même que le Verbe créateur, le Fils du Père invisible, s’est découvert aux hommes en devenant homme ; de même, l’Esprit de Dieu s’est révélé aux hommes en s’unissant à eux d’une manière aussi intime et inséparable qu’un feu s’unit à la matière qu’il embrase.

Ainsi, lorsque Dieu se révèle à nous, ce n’est pas comme une force qui nous est totalement étrangère et extérieure, mais en créant avec nous une alliance, une union, qui manifeste et renforce notre qualité d’image et de ressemblance de la divine Trinité.

L’Esprit divin agit de toute éternité ; il a toujours empli le monde ; il n’a jamais été absent de l’histoire de l’humanité, depuis les premiers instants où l’homme a acquis la conscience de soi-même. Quand il se manifeste le jour de la Pentecôte et descend, tel un feu, sur les apôtres, ce n’est pas pour faire croire qu’il fût absent auparavant, mais pour signifier une intimité nouvelle entre lui et l’humanité, pour inaugurer une étape nouvelle dans la croissance du genre humain désormais apte non seulement à accomplir la volonté de l’Esprit, mais aussi à en être le réceptacle. Avant la Pentecôte de l’Église, l’Esprit s’était manifesté, il avait parlé par les prophètes, il avait accompli des miracles par des saints, il avait inspiré des philosophes et des sages de tout temps, dans toute civilisation. Il était là quand le Verbe prenait chair de la Vierge sainte ; il guidait les apôtres avant et après la résurrection du Seigneur Jésus. Mais maintenant il ne se limite plus à nous guider, mais il vient nous remplir, nous transformer, il s’unit à nous aussi intimement et inséparablement que le Verbe quand il est devenu homme.

Saint Grégoire de Nazianze, le Théologien, a cru dans cette nouvelle révélation de l’Esprit et l’a exposée avec beauté : « L’Esprit a d’abord exercé son action dans les puissances angéliques et célestes, et dans toutes celles qui sont les premières après Dieu et qui sont autour de Dieu {…}. Puis il a agi dans les patriarches et les prophètes {…}. Puis il opère dans les disciples du Christ {…}. Et c’est maintenant la division en langues de feu, ce que nous célébrons. La première manifestation était obscure ; la seconde plus expressive ; celle d’aujourd’hui est plus parfaite : l’Esprit n’est plus seulement là par son action, comme précédemment, mais c’est substantiellement, pourrait-on dire, qu’il est présent aux Apôtres et réside avec eux. Et de fait il convenait, puisque le Fils avait habité parmi nous corporellement, que l’Esprit se manifestât aussi corporellement » (Or 41, 11).

Grâce soit rendue à notre Dieu qui, étant invisible et insaisissable par nature, a trouvé le moyen de se révéler à l’homme qu’il avait façonné à son image et à sa ressemblance.


Homélie prononcée par le père Alexandre (Siniakov), recteur du Séminaire orthodoxe russe - Maison Sainte-Geneviève

 

LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES JUIN 2015
LE CARÊME DES SAINTS APÔTRES:

L’Église orthodoxe a plusieurs périodes de jeûne et d’abstinence, appelés « carêmes », quoiqu’ils ne soient pas toujours des « quarantaines » (sens de « carême »).

 

Ce sont ceux de Pâques et de Noël (vraies quarantaines), le jeûne de la Mère de Dieu (1-15 août) et de celui des Apôtres (du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte, à la fête des saints apôtres, le 30 juin).

 

De plus, il existe des jours marqués pour cette démarche ascétique.

 

Comme il suit le premier dimanche après la Pentecôte, et dépend donc de la date de Pâques, il est de longueur variable, puisqu'il se clôt toujours le 30 juin.

 

Les chrétiens s’efforcent de faire fructifier les dons qu’ils ont reçus à la Pentecôte. Tous les dons du saint Esprit étant reçus par ceux qui croient en Jésus-Christ, c’est par le jeûne et la prière, joints à l’application des commandements évangéliques, que ces charismes, manifestes dans la vie des saints que l’on vient précisément de fêter, sont actualisés.

 

Le jeûne des Apôtres introduit au temps liturgique le plus long de l’année, le temps après la Pentecôte, qui va jusqu’au début du grand Carême de Pâques.

 

Le fait qu’il naisse en quelque sorte de la fête de tous les saints, le dimanche immédiatement précédent, a un sens. Le charisme apostolique est associé à la sainteté et au martyre.

 

La grâce apostolique transmise à nos évêques – chaque évêque étant dans la succession de l’apôtre Pierre – a, au long des siècles, fructifié par le martyre, par le jeûne et par le sacrifice de soi. D’innombrables saints évêques en donnent l’exemple.

 

Le jeûne des saints Apôtres a pour but l’acquisition du « sens de l’Église ».

 

La vie chrétienne est une vie « ecclésiale », celle du Corps du Christ ou Église.

 

Nous inscrivons nos pas dans ceux des apôtres et des premiers disciples du Christ, pour nous montrer nous-mêmes des disciples dignes de ce nom, de véritables « membres » du corps de l’Église.

 

La grâce apostolique (témoignage et transmission de la foi) appartient ainsi à l’entier peuple de Dieu. En priant tout spécialement les apôtres

 

(« Saints et glorieux apôtres du Christ, priez-le pour nous ! » ou encore : « Réjouissez-vous, saints et glorieux Apôtres, réjouissez-vous ! ») nous nous unissons à leur mission.

 

Et l’habitation du saint Esprit en nous, et l’habitation du Christ en nous par le saint Esprit (substance même de l’Église), devraient se manifester par les fruits de la grâce apostolique que nous, assemblée des baptisés, porterons.

 

Carême des Apôtres: quel sens? (Deux opinions)

 

Léon le Grand (+ 461), pape de Rome et partisan des décisions de Chalcédoine en disait :

"Après la longue fête de Pentecôte, le jeûne est particulièrement nécessaire pour purifier nos pensées et nous rendre dignes de recevoir les Dons du Saint Esprit..

 

Dès lors, la coutume salutaire a été établie de jeûner après les jours de joie durant lesquels nous avons célébré la Résurrection et l'Ascension de notre Seigneur, et la venue du Saint Esprit."

Saint Syméon de Thessalonique (†1429) explique:

 

"Le Carême des Apôtres est établi en leur honneur de manière appropriée, car c'est par eux que nous avons reçu tant de bienfaits, et pour nous ils sont des exemples et des maîtres dans le jeûne...

Car une semaine après la descente du Saint Esprit, en accord avec les Constitutions Apostoliques composées par saint Clément, nous fêtons, et puis durant la semaine qui suit, nous jeûnons en l'honneur des Apôtres."

 

 

 

L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi professée par Pierre

 

Aloho m'barekh ! Bonne Fête de la Saint Pierre et saint Paul (Apôtres du 1er siècle)

Cette fête est surprenante puisqu’elle associe deux hommes qui se sont certes, connus mais qui ont eu des chemins différents.

Pierre a été choisi comme apôtre par Jésus, il a tout quitté et a cheminé avec lui, il l’a reconnu comme Christ, il l’a trahi à la Passion mais l’a reconnu comme sauveur et a été le premier à proclamer la Bonne Nouvelle le jour de la Pentecôte.

Paul, pharisien de la bonne école et citoyen romain, n’a jamais connu le Jésus historique, il l’a nié à travers ses disciples qu’il a persécutés, mais il a eu une vision et un appel sur le chemin de Damas, il est devenu le missionnaire par excellence, auprès des Juifs et des païens et il s’est proclamé apôtre, il a fondé des églises, créé des liens entre toutes…

Ils ont tous deux connu la prison et sont morts pour leur foi, l’un crucifié, l’autre décapité.


« En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication ! » (Saint Augustin)

Nous nous souvenons aussi en cette solennité que, contrairement à ce que l'on entend parfois en Occident à l'encontre de la voix des "Pères de l'Eglises" tant d'Orient que d'Occident , L'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi de l'Apôtre Pierre :

«... Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:

-"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai Mon Église.

Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien... »

(Homélie de Saint Augustin évêque d'Hippone pour la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul.) 

 

Pierre, prêchant le Christ, est mis en croix; 
et Paul, qui pourfendit l'erreur, se fait trancher le col. 
A Rome, le vingt-neuf, leur sang baigne le sol. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Princes des Apôtres divins * et docteurs de l'univers, * intercédez auprès du Maître universel * pour qu'au monde il fasse don de la paix * et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Hypakoï, t. 8

Quelle prison ne t'a vu passer en captif, * quelle Eglise n'a entendu ta prédication? * Damas s'enorgueillit, saint Paul, à ton sujet, * car elle t'a vu terrassé par la clarté, * Rome se glorifie d'avoir reçu ton sang * et Tarse joyeusement vénère ton berceau. * Avec Pierre, cette pierre de la foi, * hâte-toi, viens de Rome nous affermir, * saint Paul, toi la gloire de tout l'univers.

Kondakion, t. 2

Les infaillibles prédicateurs de la parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de tes biens, * car tu as accueilli leurs souffrances et leur mort * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Ikos

Rends claire ma langue, Sauveur, * ouvre large ma bouche; * l'emplissant de ton Esprit, donne à mon cœur la componction, * afin que, le premier, j'observe et accomplisse ce que j'enseigne et prescris; * seul celui qui fait ce qu'il enseigne est vraiment grand: * si je ne joins pas les actes aux paroles, je suis une cymbale qui retentit; * donne-moi donc d'énoncer ce qu'il faut et d'agir utilement, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Exapostilaire

Frères, chantons tous ensemble la cime où culminent les Apôtres, * Pierre et Paul, qui ont répandu sur la terre entière * le feu de leur éclat divin, comme luminaires; * ils sont vraiment les hérauts de la foi et révèlent la doctrine, * ils annoncent la divinité comme des trompettes; * sur eux tout comme sur des colonnes repose l'Eglise, * les temples de l'erreur sont tombés en ruine.

Théotokion, t. 3

Le sublime et prodigieux mystère de ton enfantement, * Vierge pleine de grâce et Mère de Dieu, * les Prophètes l'ont annoncé, * les Apôtres l'ont enseigné, * les Martyrs l'ont confessé, * les Anges le chantent dans les cieux * et sur terre les hommes se prosternent devant lui.

Vie des Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre

et Paul, les Premiers-Coryphées

 

Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali.

Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.).

Au début du ministèLre publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu".

 

André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! »

 

Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche.

Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa belle mère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre.

Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près.

Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets.

Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient.

Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama :

« Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit :

« Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. »

Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus.

Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du chœur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître.

Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août).

Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).


Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule.

La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux.

Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre.

Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! »

Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? »

Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba.

Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection.

Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures.

Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt :

« Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. »

Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda :

« Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! »

Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta :

« Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle.

A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).

Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. »

 

Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »


De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement :

« Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. »

 

Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples.

 

Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons :

« Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »


Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière.

 

Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre.

 

Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit :

« Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. »

Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia.

 

Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant :

« Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.


Au matin du troisième jour après la Passion, Marie Madeleine et les autres Saintes femmes qui avaient vu le tombeau vide et l'Ange resplendissant leur annonçant la Résurrection du Seigneur, allèrent l'annoncer à Pierre et Jean.

 

Les deux disciples coururent vers le tombeau et, le disciple Bien-aimé étant, arrivé le premier, il laissa Pierre entrer avant lui dans le sépulcre, où ils virent les bandelettes déposées dans un coin.

 

Ce jour-là, semble-t-il, le Seigneur ressuscité apparut à Pierre, seul (cf Luc 24:34; 1 Cor. 15:5).

 

Quelque temps après, les disciples étant retournés à leurs occupations sur le lac de Tibériade, et alors qu'ils avaient travaillé en vain toute la nuit, quelqu'un les interpella du rivage et leur prescrivit de jeter encore une fois leurs filets.

 

Comme ils peinaient pour remonter à bord les 153 gros poissons qu'ils avaient pris, Jean dit à Pierre :

« C'est le Seigneur! »

Aussitôt, lâchant le filet, Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour gagner au plus vite le rivage à la nage et se prosterner aux pieds de Jésus.

 

Après avoir partagé avec eux le repas, pour leur montrer qu'Il était bien vivant, en chair et en os, Jésus demanda à trois reprises à Pierre : « M'aimes-tu? »

Et Pierre, corrigeant son triple reniement par la triple confession de son amour, fut restauré dans sa position de coryphée du choeur apostolique par la puissance divine du repentir, et il se vit confier par le Seigneur la responsabilité pastorale de Son Eglise.

Après avoir assisté à l'Ascension de Notre Seigneur, Pierre prit la tête de la Communauté, d'environ cent vingt personnes, qui s'était réunie dans la chambre haute, persévérant dans la prière dans l'attente de l'effusion du Saint-Esprit.

 

Il proposa de tirer au sort un remplaçant pour occuper la place de Judas le traître, et Matthias fut élu au nombre des Apôtres.

 

Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ayant été remplis du Saint-Esprit, parvinrent à la pleine connaissance du Grand Mystère du Salut, et ils furent dès lors capables de porter témoignage sur le Seigneur devant les peuples, en publiant les merveilles de Dieu en diverses langues. Pierre, comme toujours premier par le zèle, prit alors la parole et annonça aux nombreux Juifs présents que Jésus, cet homme qu'ils avaient mis à mort, était bel et bien ressuscité, et que désormais siégeant à la droite du Père comme Christ et Seigneur, Il avait répandu sur eux le Saint-Esprit.

 

Plus de trois mille personnes, saisies de componction, se repentirent et furent baptisées ce jour-là.

 

La Communauté grandissait rapidement, mais les Apôtres fréquentaient encore le Temple pour l'observance des prières juives.

 

Un jour, comme Pierre et Jean se rendaient au Temple pour y prier, un impotent de naissance leur demanda l'aumône.

 

Pierre le regarda et dit : « De l'argent et de l'or, je n'en ai pas, mais ce que j'ai je te le donne : au Nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche! »

 

Et le mendiant se releva, guéri. Une très grande foule s'étant rassemblée, Pierre leur annonça, plus clairement cette fois, que ce miracle n'avait été accompli que par la puissance de Jésus, le Messie annoncé par les Prophètes; et que c'était pour leur salut, à eux Juifs, en premier lieu, qu'Il était ressuscité des morts.

 

Beaucoup de ses auditeurs embrassèrent la foi, et le nombre des fidèles s'éleva à environ cinq mille. Mais les gardes du Temple vinrent arrêter les Apôtres et les conduisirent en prison.

 

Ils comparurent le lendemain devant le grand prêtre et le Sanhédrin, et Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara qu'il avait agi au Nom de Jésus, qu'ils avaient crucifié mais qui était ressuscité, et qu'il « n'y a pas sous le ciel d'autre nom, par lequel nous devions être sauvés. » Constatant leur assurance les juges les relâchèrent en leur défendant d'enseigner au Nom de Jésus.

 

Mais Pierre répliqua : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu »; et il continua d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle, prenant soin des fidèles et veillant à la bonne organisation de la Communauté.

 

Un certain Ananie, et sa femme Saphire, ayant menti sur le prix du champ dont ils avaient déposé la somme aux pieds des Apôtres, se vit sévèrement repris par Pierre, il expira sur-le-champ, et sa femme peu après.


Comme les Apôtres continuaient de prêcher dans le Temple, en accomplissant de nombreux signes et prodiges, ils furent à nouveau mis en prison, mais un Ange vint de nuit les délivrer.

 

Les gardes les retrouvèrent au Temple et les amenèrent devant le grand prêtre. Comme celui-ci leur rappelait son interdiction, Pierre répliqua :

« Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes! » et il déclara qu'ils étaient "témoins" que Jésus-Christ est ressuscité pour accorder le repentir et la rémission des péchés.

 

Relâchés après avoir été battus de verges, les Apôtres n'en continuèrent pas moins, chaque jour, leur prédication.


Pierre s'étant rendu à Samarie pour y confirmer les nouveaux baptisés, Simon le Mage lui proposa de l'argent en vue d'obtenir, lui aussi, le pouvoir du Saint-Esprit; mais l'Apôtre lui répondit violemment :

« Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as estimé que le don de Dieu peut s'acquérir avec de l'argent. »

 

Il passa ensuite à Lydda, où il guérit un paralytique, nommé Enée, et il ressuscita Tabitha à Joppé.

 

Comme il s'était arrêté pour quelques jours dans cette ville, résidant dans la maison de Simon le corroyeur, il eut par trois fois une vision l'invitant à manger sans faire de distinction entre les animaux purs et impurs, proscrits par la Loi.

 

Peu après, des messagers, venus de Césarée, se présentèrent et dirent qu'averti par un Ange, le centurion romain Corneille les avait envoyés à sa recherche.

 

Parvenu à Césarée, Pierre commença à parler de Jésus dans la maison de Corneille, et l'Esprit Saint descendit sur ses auditeurs païens. comme le jour de la Pentecôte. Malgré l'étonnement des croyants juifs, il ordonna de les baptiser, en disant :

 

« Peut-on refuser l'eau du Baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous? » A son retour à Jérusalem il fut pris à partie par les Juifs et dut raconter sa vision pour les convaincre que les païens devaient eux aussi être admis dans l'Eglise.


Quand le roi Hérode Agrippa eut fait périr Saint Jacques, le frère de Jean (41-44), il fit aussi arrêter Pierre.

 

La nuit précédant le jour où il devait comparaître en jugement, alors qu'il était endormi, enchaîné dans sa prison, un Ange du Seigneur apparut, inondant le cachot de lumière.

 

Dès qu'il eut touché Pierre, les chaînes lui tombèrent des mains et sur l'ordre de l'Ange, il se vêtit, passa les portes qui s'étaient ouvertes d'elles-mêmes et se rendit dans la maison de la mère de Marc, où une assemblée de fidèles priait (cf 16 janv.).

 

Il descendit alors à Césarée et de là continua ses prédications en Judée et dans des contrées plus lointaines. Dans sa Première Epître, Saint Pierre s'adresse aux Chrétiens du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie, ce qui fait supposer qu'il s'était rendu dans ces régions pour les évangéliser.

 

D'autres traditions (3) rapportent que de Césarée, il visita Sidon, Béryte et le reste de la Phénicie, puis, après un séjour dans l'île d'Antarados, il évangélisa plusieurs villes jusqu'à Laodicée.

 

A Antioche de Syrie, il affronta Simon le Mage, qui trompait beaucoup de monde par ses subterfuges sataniques, et ordonna Saint Marcien et Saint Pancratios (cf. 9 juil.) pour aller évangéliser la Sicile.

 

Il se rendit ensuite à Tyane en Cappadoce, puis Ancyre en Galatie, où il ressuscita un mort.

 

Poursuivant son périple dans le Pont, il retrouva son frère André à Sinope, puis évangélisa Amasée, Gangres en Paphlagonie, Claudiopolis de la province d'Honorias, et parvenu en Bithynie, il séjourna à Nicomédie et Nicée, où il sema la parole de Vérité.


On rapporte que c'est alors qu'il reprit le chemin de Jérusalem, et qu'il s'y trouvait lorsque Paul et Barnabé arrivèrent pour rendre compte de leurs missions auprès des païens.

 

Comme certains fidèles du parti des pharisiens déclaraient qu'il fallait circoncire les païens qui avaient adhéré au Christ, une longue discussion s'éleva.

 

Pierre prit la parole et soutint qu'il était inutile d'imposer à ces fidèles le fardeau de la Loi, puisque tous, Juifs et païens, sont sauvés par la Grâce du Seigneur Jésus.

 

Finalement, après le discours de Jacques, qui présidait cette assemblée, on décida de ne pas tracasser les païens convertis par les exigences caduques de l'ancienne Alliance, et de leur demander seulement de s'abstenir des mets offerts aux idoles, des unions illégitimes et du sang des animaux étouffés.

Saint Pierre se rendit ensuite à Antioche, y frayant librement avec les fidèles d'origine païenne; mais quand des frères arrivèrent de Jérusalem, il s'abstint de fréquenter les Chrétiens issus de la gentilité.

 

Paul le reprit alors, devant tout le monde, et l'exhorta à vivre en conformité avec l'enseignement de l'Evangile et des décisions prises au concile de Jérusalem (cf Gal. 11:14).


Reprenant ses courses apostoliques, Pierre aurait alors ordonné Evode Evêque d'Antioche (cf. 7 sept.), puis Prochore à Nicomédie et Corneille le Centurion à Héliopolis (4).

 

Il eut là, dit-on, une vision du Seigneur qui lui ordonnait de pousser vers l'Occident. En passant à Tarse, il y ordonna Orcanos; à Ephèse, il plaça Phrygèle qui ensuite se sépara de l'Eglise pour suivre Simon le Mage; à Smyrne il ordonna Apelle (10 sept.), frère de Saint Polycarpe; Olympas à Philippes en Macédoine (10 nov.); Jason à Thessalonique (5); Silas à Corinthe (30 juil.) et Hérodion à Patras (28 mars).

 

Abordant en Sicile, il fut reçu avec de grands honneurs par son disciple, Saint Pancratios, et parvint enfin à Rome, où il enseigna quotidiennement le peuple sur la vraie foi en la Sainte Trinité.

 

Jaloux de la renommée grandissante de l'Apôtre, Simon le Mage qui, ayant été amené à Rome pour y être exécuté, avait réussi à subjuguer l'empereur Claude par ses prodiges, rassembla une grande foule et feignit de ressusciter un mort par un de ses artifices.

 

Il prenait aussi diverses apparences, suscitant l'étonnement admiratif de ses spectateurs. Comme il était porté en l'air par deux démons, Pierre pria, et le Mage s'abattit à terre et périt lamentablement. Le peuple poussa des cris d'admiration devant la puissance accordée par Dieu à Ses Apôtres et écouta avec ferveur sa prédication.

 

Après avoir ordonné Lin comme Evêque de Rome (6) il passa à Terracine, ordonna Epainétos en Espagne (30 juil.), Crescens à Carthage (30 juil.) et, parvenu en Egypte, il institua Rufus Evêque en Thébalide et Saint Marc à Alexandrie (25 av.).

Il se trouvait à Jérusalem pour assister à la Dormition de la Mère de Dieu, puis retourna à Rome pour y confirmer les fidèles, et termina, disent certains, ses voyages apostoliques par Milan, poussant même jusqu'à la Grande-Bretagne (7).


Ayant reçu d'un Ange la révélation qu'il devrait trouver la mort à Rome, Saint Pierre obéit au dessein de la Providence et retourna dans la capitale, où il ordonna Saint Clément (24 nov.), pour succéder à Lin qui venait de décéder.

 

On raconte qu'il fut arrêté sur ordre de l'empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que, ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu'Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre (8).


1). Selon certains sa femme était fille d'Aristobule, le frère de l'Apôtre Barnabé Quelques documents commémorent au 31 mai, Ste Pétronille, fille de St. Pierre, mais il s'agit en fait d'une vierge romaine, martyre du IIIe s.


2). De cette fameuse promesse du Christ les apologistes de l'Eglise Romaine-catholiques ont tiré leur principal argument pour justifier la prétention du pape de Rome à une juridiction universelle, au-dessus des autres Evêques.

 

Mais pour les Saints Pères, tant grecs que latins, c'est moins sur la personne de Pierre que sur la "pierre" de sa confession de foi en la divinité du Christ que le Seigneur a promis de fonder Son Eglise; de sorte que c'est à tous ceux qui Le confesseront, comme Pierre, qu'Il promet de donner "les clés du Royaume des cieux", en particulier aux Evêques qui, tous, siègent sur la "chaire de Pierre" (St. Cyprien), étant donné que toutes les Eglises locales possèdent la même plénitude de grâce (catholicité).

 

En effet, si nul n'a jamais songé à remettre en question la primauté de l'Evêque de Rome, reconnue dans toute l'Eglise ancienne, celle-ci était moins due à l'apostolicité" de ce siège — car Pierre a fondé bien d'autres Eglises, notamment celle d'Antioche — qu'au fait de la notoriété de Rome comme capitale de l'Empire (cf Concile de Chalcédoine, canon 28).

 

Cette primauté n'avait donc aucun caractère de juridiction universelle, mais consistait seulement en une "présidence dans l'amour", pour le bon ordre des affaires ecclésiastiques.

 

Une telle conception de la primauté reste celle de l'Eglise Orthodoxe, et dans l'éventualité d'un retour du siège romain à la Communion Orthodoxe, le Pape y retrouverait sa place naturelle de "premier entre les égaux".


3). La liste de ces villes évangélisées par St. Pierre, qui a été préservée dans la tradition hagiographique, est issue des sources apocryphes, en particulier des Homélies attribuées à St. Clément de Rome. La doctrine de ces textes a été rejetée, mais ils ont peut-être conservé le souvenir de lieux effectivement évangélisés par l'Apôtre ou par ses disciples.


4). Selon d'autres à Sképsis, ou encore Césarée (cf. 13 sept.).


5). Plutôt Silvain (cf 30 juil.). Jason, Silas et Hérodion étaient toutefois disciples de S. Paul.


6). Car Pierre ne fut jamais lui-même Evêque de Rome, la mission apostolique étant distincte du ministère épiscopal.


7). Plus encore que les précédentes, ces dernières étapes sont hautement improbables.


8). Il semble, en fait, certain que l'Apôtre souffrit le Martyre lors de la soudaine et sauvage persécution que Néron déclencha en 64, reportant sur les Chrétiens la responsabilité du grand incendie qui venait de ravager la ville, et dont il était probablement lui-même l'auteur.

 

Les historiens de l'époque (Tacite) racontent qu'aux supplices accoutumés, le tyran dément ajouta d'outrageantes dérisions : certains moururent déchirés par les chiens après avoir été recouverts de peaux de bêtes, d'autres, dont Saint Pierre, furent attachés à des croix dans les grands jardins voisins du cirque, sur la colline du Vatican, et la nuit venue, ils furent brûlés en guise de torches nocturnes, pour distraire les invités de l'empereur.

De saint Paul, le "Premier après l'Unique", que dire?

 

Alors que le maître de l'éloquence, Saint Jean Chrysostome, était pris d'une sorte d'ivresse dès qu'il prononçait son nom, et qu'il interrompait son discours pour chanter ses louanges.

 

Lui qui s'estimait le dernier des Apôtres, et indigne même du nom d'Apôtre, devint le Vase d'élection de la grâce, à nul autre semblable, tant par l'abondance des révélations et des dons spirituels, mais surtout par les travaux et les tribulations endurées au nom du Christ, de sorte qu'en vérité il a pu être nommé l'Apôtre par excellence.


Juif de la tribu de Benjamin, il naquit à Tarse, en Cilicie (vers l'an 10), dans une de ces communautés juives de la Dispersion, qui restaient farouchement fidèles aux traditions de leurs pères.

 

Il avait reçu le nom de Saül et jouissait, par son père, du statut privilégié de citoyen romain.

 

Il grandit dans cette ville cosmopolite au contact de la civilisation grecque, mais son zèle pour la Loi porta ses parents à l'envoyer à Jérusalem, où, étant entré dans la secte des Pharisiens, il suivit l'enseignement du fameux rabbi Gamaliel l'Ancien.

 

Il partageait la haine de ses pères pour les Chrétiens, qu'il considérait comme de dangereux transgresseurs de la Loi, et c'est en l'approuvant qu'il assista à la lapidation de Saint Etienne.

 

Animé d'un furieux empressement et ne "respirant que menace et carnage à l'égard des disciples du Seigneur", il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les jetait en prison. Ayant obtenu du grand prêtre des lettres de recommandation, il se mit en route pour la synagogue de Damas, afin d'emmener enchaînés à Jérusalem les adeptes du Christ qu'il y trouverait.


Comme il approchait de Damas, une lumière venue du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui disait : « Saül, Saül, pourquoi Me persécutes-tu? » — « Qui es-tu, Seigneur? » demanda-t-il. — « Je suis Jésus, c'est Moi que tu persécutes », reprit la voix, et Elle lui recommanda d'entrer dans la ville.

 

Saül se releva de terre, mais il ne voyait plus rien, ses yeux ayant été comme brûlés par l'éclat excessif de cette lumière, que lui seul avait vue, et il dut être conduit par la main à Damas par ses compagnons.

 

Il resta trois jours, sans boire ni manger, jusqu'au moment où un disciple, nommé Ananie (cf. 1er oct.), ayant été prévenu par un Ange, vint lui imposer les mains au Nom de Jésus pour lui rendre la vue, et il le baptisa.

 

Devenu aussitôt un autre homme et rempli de 1 'Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs qui avaient entendu parler de lui comme d'un ennemi acharné des Chrétiens.

 

Ils finirent par se concerter pour le faire mourir; mais, prévenu à temps, Paul put s'enfuir en étant descendu le long de la muraille dans une corbeille. Il se rendit alors en Arabie, à l'est du Jour dain (cf. Gal. 1:17), où il passa deux ans, préparant ses missions dans la retraite, par le jeûne et la prière.


A partir de ce moment, toute sa vie fut entièrement consacrée au service du Seigneur qui l'avait "saisi", allant droit de l'avant, tendu de tout son être, en vue du prix que Dieu réserve, dans le Christ, à ses fidèles serviteurs (cf Phil. 3:14). Il pouvait se vanter d'être "mort à la Loi, afin de vivre à Dieu", proclamant à haute voix : «

Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi! » (Gal. 2:20).

 

Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations; et, un jour (9), il fut même ravi jusqu'au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu'aucun homme avant lui n'avait pu entendre (cf IICor. 12).

 

Loin de s'enorgueillir cependant de l'excellence de ces révélations, il ne s'en dépensait que davantage au ministère de l'Evangile, avec une fougue qui lui faisait mépriser tous les risques :

Sept fois il fut emprisonné (10), cinq fois flagellé par les Juifs, trois fois battu de verges, une fois lapidé, à trois reprises il fit naufrage.

 

« Voyages sans nombre, dangers des rivières, dangers des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, dangers du désert, dangers de la mer, dangers des faux frères!

 

Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne, le souci de toutes les Eglises! » (IICor. 11:25 -28).

 

De toutes ces faib lesses, il se glorifiait pourtant, et il se complaisait dans les outrages et les persécutions endurées pour le Christ, car le Seigneur lui avait Lui-même déclaré en vision :

« Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (II Cor. 12:9).

 

Accomplissant le ministère de la Prédication par des signes, des prodiges et par la puissance de l'Esprit, depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie et aux confins de l'Occident, l'Apôtre se présentait, "faible et tout tremblant", sans que son discours n'eût rien de la sagesse du monde, et ne voulant rien proclamer d'autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (cf. 1 Cor. 2).

 

Il se faisait "tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns", engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu'à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l'Esprit de filiation (cf Gal. 4).


Ayant fait un bref séjour à Damas après sa retraite en Arabie, Paul dut s'enfuir à nouveau et il se rendit à Jérusalem.

 

Comme les fidèles avaient peur de lui et ne pouvaient croire qu'il fût vraiment devenu disciple, Barnabé le présenta aux Apôtres Pierre et Jacques, et se porta garant de l'authenticité de sa vision.

 

Dès lors, Paul allait et venait avec eux, prêchant avec assurance au Nom du Seigneur. Mais, au bout de deux semaines seulement (Gal. 1:18), des Juifs "hellénistes"" ayant formé le projet de le tuer, il fut emmené par des disciples à Césarée, où il s'embarqua pour Tarse, sa patrie.


Peu après, la nouvelle étant parvenue à Jérusalem, que des païens avaient embrassé la foi à Antioche, on y députa Barnabé.

 

Celui-ci y constata la grâce accordée par Dieu et partit chercher Paul à Tarse, et pendant un an ils vécurent à Antioche y instruisant une foule considérable.

 

C'est là que les disciples reçurent pour la première fois le nom de Chrétiens. Un Prophète ayant annoncé qu'une grande famine allait affliger l'Empire, et en particulier la Palestine (49-50), les fidèles d'Antioche firent une collecte et chargèrent Paul et Barnabé de porter ces secours aux frères de Jérusalem.

 

Quand ils furent de retour à Antioche, un jour où la Communauté était en prière, l'Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saül en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. »

 

Après avoir jeûné et prié, les frères leur imposèrent les mains et les envoyèrent en mission. Ils s'embarquèrent à Séleucie pour Chypre.

 

A Salamine, ils se mirent aussitôt à annoncer la Parole de Dieu dans les synagogues, et ils traversèrent l'île, jusqu'à Paphos, où le proconsul romain, Sergius Paulus, embrassa la foi, malgré l'opposition du magicien Elymas que Paul frappa de cécité.

 

De Paphos, ils gagnèrent Pergé en Pamphylie, et de là Antioche de Pisidie, où Paul convertit nombre de Juifs et de prosélytes après avoir prêché le repentir dans la synagogue.

 

Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la Parole de Dieu; et comme les Juifs faisaient opposition à l'Apôtre, en l'interrompant par des blasphèmes, il rétorqua :

 

« Puisque vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien! nous nous tournons vers les païens! »

 

Tout joyeux, les païens qui étaient présents accueillirent sa prédication et embrassèrent la foi.

 

Mais les Juifs ayant gagné les notables, firent chasser de la cité Paul et Barnabé, qui se rendirent alors à Iconium.

 

Ils commencèrent, là aussi, leur prédication par la synagogue, et une grande foule de Juifs et de païens adhérèrent à la foi.

 

Les Apôtres prolongèrent leur séjour, le Seigneur rendant témoignage à leur enseignement par des signes et des prodiges.

 

Cependant leur succès suscita là encore l'opposition des Juifs restés incrédules, et ils durent chercher refuge en Lycaonie.

 

A Lystres, Paul guérit un impotent de naissance, et la foule, prenant les deux Apôtres pour des dieux, voulut leur offrir un sacrifice.

 

Cependant des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconium, et ils réussirent à tourner en haine l'enthousiasme des habitants de Lystres. Paul fut lapidé, puis traîné comme mort en dehors de la ville.

 

Dès qu'il se fut relevé, il partit pour Derbé, où il fit bon nombre de disciples, puis il retourna à Lystres, Iconium et Antioche pour affermir le cœur des croyants, leur disant :

« Il faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu. »

 

Dans chaque Eglise qu'il fondait, l'Apôtre désignait des anciens, pour régir la communauté, régler les différents et poursuivre son enseignernemt. Les ayant tous confiés à la protection du Seigneur, ils reprirent le chemin du retour vers Antioche de Syrie.

A leur arrivée, ils rassemblèrent l'Eglise et racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par leur entremise, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi.

 

C'est alors que des frères, venus de Judée, prétendirent qu'il était nécessaire pour les païens convertis de se faire circoncire.

 

Une vive discussion s'ensuivit, et Paul et Barnabé furent envoyés auprès des Apôtres à Jérusalem pour trancher ce litige.

 

Ils y rapportèrent tout ce que Dieu avait accompli parmi les païens et, après avoir statué pour ne pas imposer aux Gentils le fardeau inutile de la Loi, les "colonnes" : Pierre, Jacques et Jean, tendirent la main à Paul et Barnabé, en signe de communion, leur confiant l'évangélisation des païens, tandis qu'eux se réservaient celle des circoncis (Gal. 2).


De retour à Antioche, Paul y annonça assez longtemps la Bonne Nouvelle. C'est alors qu'il blâma Pierre qui, par crainte des fidèles issus du Judaïsme, avait cessé de fréquenter les frères d'origine païenne. Quelque temps après, Paul décida d'entreprendre un second grand voyage missionnaire, pour visiter et encourager les frères dans les villes précédemment évangélisées (de 49 à 53).

 

Etant entré en désaccord avec Barnabé, à propos de Marc qui les avait abandonnés en Pamphylie, ils se séparèrent : Barnabé et Marc partirent pour Chypre, alors que Paul, prenant avec lui Silas (cf. 30 juil.), partit à pied vers le nord. Ils traversèrent la Syrie et la Cilicie, où ils affermirent les disciples, puis visitèrent Derbé, Lystres et Iconium.


A Lystres, ils s'adjoignirent Timothée (cf. 22 janv.), puis, leur mission ayant rencontré des obstacles en Asie et en Bithynie, ils se rendirent à Troas, où Paul eut une vision l'engageant à porter l'Evangile en Macédoine. Parvenus à Philippes, par Samothrace et Néapolis (Thrace), les Apôtres adressèrent la parole, le jour du sabbat, à des femmes qui s'étaient rassemblées hors de la ville pour y prier.

 

Le Seigneur ouvrit le cœur de Lydie, qui se fit baptiser avec tous les siens, et offrit l'hospitalité aux Apôtres.

 

Mais quand Paul eut chassé le démon d'une esclave qui rendait des oracles, ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, livrèrent Paul et Silas aux magistrats, en les accusant de jeter le trouble dans la ville. Ils furent roués de coups et jetés dans un profond cachot, les pieds serrés dans des ceps.

 

Vers minuit, alors que les deux Apôtres chantaient les louanges de Dieu, un violent tremblement de terre ébranla la prison, les liens des prisonniers se détachèrent et les portes s'ouvrirent.

 

Devant ce prodige leur geôlier demanda à recevoir aussitôt le baptême, avec tous les siens. Au matin, les licteurs venus les relâcher, furent effrayés en apprenant quils étaient citoyens romains, et ils leurs firent publiquement des excuses.


Lorsqu'ils arrivèrent à Thessalonique, Paul se rendit, comme de coutume, à la synagogue pour y prêcher d'abord aux Juifs le Christ ressuscité des morts.

 

Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre, ainsi qu'un grand nombre de païens et certaines dames de la haute société. Les Juifs ne se lassaient pas cependant de provoquer des troubles et ils avertirent les autorités, accusant les Apôtres d'agir à l'encontre des édits de l'empereur en proclamant un autre roi : Jésus.

 

Sortant de la ville, de nuit, à la dérobée, Paul et Silas se rendirent à Bérée, où les Juifs accueillirent avec grand empressement leur prédication, et de nombreuses conversions s'ensuivirent.

 

Mais des perturbateurs étant arrivés de Thessalonique, Paul dut partir pour Athènes, laissant Silas et Timothée derrière lui pour confirmer 1'oeuvre accomplie.


Parvenu dans la capitale de l'Hellénisme, Paul fut bouleversé de voir cette ville pleine d'idoles.

 

Il s'entretenait avec les Juifs à la synagogue et chaque jour sur l'agora, avec les passants, philosophes ou curieux à l'affût des dernières nouveautés.

 

Prenant la parole un jour, debout au milieu de l'Aréopage, l'Apôtre leur dit que, parcourant la ville, il avait trouvé un autel portant l'inscription : « Au dieu inconnu ».

 

« Eh bien! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer! » dit-il à haute voix.

 

Et il continua son discours sur le Dieu Créateur du ciel et de la terre, utilisant avec habileté les meilleures intuitions des philosophes païens relativement à la vocation divine de l'homme.

 

Mais quand il se mit à parler d'un homme ressuscité des morts, ses auditeurs se moquèrent de lui, excepté Denys l'Aréopagite (cf. 3 oct.), une femme nommée Damaris (cf. 2 oct.) et quelques autres qui embrassèrent la foi. Quittant alors Athènes, Paul se rendit à Corinthe, où il demeura dans la maison de Priscille et Aquila (cf 13 fév.), qui exerçaient comme lui la profession de fabricants de tentes.

 

Pendant la semaine, il gagnait son pain à la sueur de son front, sans profiter de son droit à vivre de la prédication de l'Evangile, afin de n'être à charge à personne et de ne pas donner à ses opposants prétexte à accusation; et le jour du sabbat, il discourait à la synagogue.

 

Se heurtant une fois encore à l'opposition des Juifs, il se tourna vers les païens, et beaucoup de Corinthiens se firent baptiser.

 

A part de rares exceptions, Paul ne baptisait pas lui-même, car son oeuvre était de "poser des fondements"' par la prédication de la Bonne Nouvelle, et il laissait ses disciples bâtir le Temple de Dieu dans le cœur des fidèles et organiser la communauté ecclésiale.

 

Par la suite, il écrira aux Chrétiens de Corinthe ses deux Epîtres qui nous sont conservées, et peut-être d'autres, pour les réprimander sur les rivalités qui les divisaient, blâmer les pratiques qui s'écartaient de la conduite évangélique et leur enseigner à tout faire "dignement et dans l'ordre", en recherchant les dons spirituels, dont le couronnement est la Charité, pour leur édification commune, en un seul Corps.


Encouragé à persévérer dans sa prédication, Paul resta dans cette ville un an et demi, et c'est là qu'il écrivit sa première Epître, adressée aux Chrétiens de Thessalonique, qui s'inquiétaient sur le sort des défunts lors du retour glorieux du Christ.

 

Les Juifs, insatiables en intrigues, parvinrent à le traduire en justice devant le proconsul d'Achaïe, Gallion, mais celui-ci refusa de prendre parti dans une controverse concernant la Loi, et il le renvoya.

 

Prenant finalement congé des frères de Corinthe, Paul s'embarqua pour Antioche. Faisant halte à Ephèse, il prêcha brièvement à la synagogue, et quitta la ville en promettant à ceux qui l'avaient écouté avec intérêt de revenir bientôt.

 

Effectivement, après avoir passé quelque temps à Antioche, il repartit pour un troisième périple (de 53 à 58). Ayant parcouru la Galatie et la Phrygie en confirmant la foi des disciples, il revint à Ephèse pour y poursuivre l'oeuvre entreprise.

 

Il trouva là une douzaine de Chrétiens, convertis par Apollos, mais qui n'avaient reçu que le baptême de Jean.

 

Dès qu'ils furent baptisés et que Paul leur eut imposé les mains, ils se mirent à prophétiser, remplis de l'Esprit Saint. Pendant trois ans, Paul parla à Ephèse du Royaume des cieux, et comme il se heurtait à l'opposition des Juifs à la synagogue, il prit à part les disciples et compléta leur instruction dans une salle louée.

 

C'est ainsi que la Bonne Nouvelle put se propager dans toute la province d'Asie. De plus l'Apôtre soutenait de loin, grâce à ses lettres, les Chrétiens de Corinthe et de Galatie".

 

Dieu opérait par ses mains de nombreux miracles, à tel point qu'il suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour qu'ils soient guéris.

 

Un tel succès inquiétait les orfèvres qui vivaient du culte d'Artémis. Ils se soulevèrent, provoquant une grande confusion dans la ville, et la foule traîna les compagnons de Paul au Théâtre.

 

Quand le tumulte eut pris fin, par peur des autorités romaines, Paul décida de partir pour la Macédoine et, exhortant les fidèles de lieu en lieu, il revint à Corinthe où il passa l'hiver (57-58).

 

Il y corrigea les déviations qu'il avait déjà condamnées par lettre, et c'est là qu'il écrivit sa grande Epître aux Romains, qui définit de manière capitale la doctrine du Salut, comme don gratuit accordé par la grâce de Dieu, moyennant la foi en Jésus-Christ.

Ayant reçu les fruits de la collecte destinée aux frères de Jérusalem, il projeta d'aller la leur remettre en main propre, le jour de la Pentecôte.

 

Les Juifs ayant de nouveau suscité un complot contre lui, il voulut s'embarquer pour la Syrie, mais l'Esprit lui dit de s'en retourner par la Macédoine.

 

A Troas, comme il enseignait les frères, toute la nuit, après la célébration de l'Eucharistie, un adolescent, nommé Eutyque, entraîné par le sommeil, tomba du troisième étage.

 

On le releva mort, mais Paul le ressuscita.

 

Il se rendit ensuite à pied à Assos et Myre, puis s'embarqua pour Milet, où les anciens de la communauté d'Ephèse vinrent le voir.

 

Il leur annonça que l'Esprit Saint l'avait averti que chaînes et tribulations l'attendaient à Jérusalem, mais il ajouta :

« Je n'attache aucun prix à ma propre vie, pourvu que je mène à bonne fin ma course et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu ».

 

Puis, leur rappelant les labeurs qu'il avait dépensés pour la fondation de leur Eglise, il les exhorta à se sacrifier pour l'édification des fidèles et, après avoir prié à genoux, tous se jetèrent, en sanglots, au cou de Paul pour lui dire adieu.


Passant par Kos, Rhodes et Patare, l'Apôtre fit halte à Tyr pour y enseigner les fidèles, puis il repartit par Ptolémais et continua à pied jusqu'à Césarée de Palestine, où il fut reçu dans la maison de Philippe le Diacre (cf. 11 oct.).

 

Malgré les avertissements du Prophète Agabus, il continua sa marche volontaire vers Jérusalem, disant à ses compagnons qu'il était prêt non seulement à être arrêté, mais encore à mourir à Jérusalem pour le Nom du Seigneur.


Il fut accueilli avec joie par les frères de la Ville sainte et, les anciens s'étant réunis chez Jacques, Paul leur exposa en détail toutes ses missions parmi les païens, et il leur remit l'argent réuni par les jeunes communautés pour venir en aide aux pauvres de Jérusalem.

 

Averti par les Apôtres que les Juifs ne manqueraient pas de l'accuser d'avoir abandonné les pratiques de la Loi, il se joignit alors à un groupe d'hommes qui, tenus par un vœu, allaient offrir un sacrifice au Temple.

 

Lorsque les sept jours de ce voeu touchèrent à leur fin, des Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le Temple, ameutèrent la foule et mirent la main sur lui, en l'accusant de prêcher partout contre le Temple et les prescriptions du Judaïsme.

 

On le traîna hors du Temple, en cherchant à le faire mourir, mais des soldats intervinrent pour le dégager et le portèrent jusqu'aux degrés montant à la forteresse Antonia.

 

Paul, s'adressant en araméen au peuple, réussit à imposer le silence et il raconta sa conversion, mais dès qu'il mentionna sa mission auprès des païens, la foule hurla :

 

« Otez de la terre un pareil individu! Il n'est pas digne de vivre! » Le tribun ordonna de lui donner la question, mais Paul ayant révélé qu'il était citoyen romain, il fut épargné.

 

Le lendemain, il comparut devant le Sanhédrin et déclara qu'il était emprisonné pour son espérance en la résurrection. Ces paroles suscitèrent une querelle entre Saducéens et Pharisiens, qui étaient justement divisés sur cette question, et il fut reconduit à la forteresse.

 

Le Seigneur lui apparut la nuit suivante, et lui dit :

« Courage! de même que tu as rendu témoignage de Moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome. »

 

Le tribun, ayant appris que les Juifs avaient fomenté un complot pour le tuer, fit transférer Paul, sous bonne escorte, à Césarée, où résidait le procurateur Félix.

 

Le grand prêtre et quelques anciens vinrent y déposer contre lui, mais Paul démontra que sa conduite n'était en rien condamnable, tant au regard des lois romaines que du Judaïsme.

 

Félix reporta l'affaire jusquau retour du tribun Lysias et, entre temps, il vint avec sa femme écouter le prisonnier parler du Seigneur Jésus; mais dès que Paul évoqua la continence et le Jugement à venir, Félix le renvoya effrayé.

 

L'Apôtre resta deux années prisonnier à Césarée, jusqu'à ce que Porcius Festus, ayant succédé à Félix (60), voulût le transférer à Jérusalem pour y être jugé; mais Paul en appela à l'empereur, en qualité de citoyen romain.

 

Il comparut devant le roi Agrippa, venu à Césarée saluer Festus, et, après avoir entendu son apologie, ce dernier déclara qu'il aurait pu être relâché s'il n'en avait appelé à César.


Embarquant avec son escorte de soldats et quelques disciples, ils parvinrent à Myre en Lycie, où ils trouvèrent un navire en partance pour l'Italie.

 

C'est à grand peine qu'ils arrivèrent au sud de la Crète, et, ne voulant pas y passer l'hiver, ils reprirent la route malgré les avertissements de Paul.

 

Peu après, le navire fut pris dans une violente tempête. Alors qu'on avait perdu tout espoir de salut, Paul annonça qu'un Ange lui était apparu pour l'avertir que Dieu lui accorderait la vie sauve, ainsi qu'à tous les passagers, car il convenait qu'il parvînt à Rome.

 

Au bout de quatorze jours, le navire échoua à Malte, où les rescapés purent passer l'hiver.

 

Ils reprirent la mer trois mois plus tard et, passant par Syracuse et Rhégium, abordèrent. au port de Puteoli (Puzzoles), puis gagnèrent de là Rome à pied, par la voie Appia. Des frères, informés de sa venue, vinrent à la rencontre de l'illustre prisonnier et, une fois parvenu dans la capitale, Paul put jouir d'un régime de faveur, logeant dans un appartement où il pouvait recevoir librement des visiteurs.

 

C'est pendant cette détention de deux ans (61-63) qu'il écrivit ses Epîtres aux Eglises de Colosses, (Philippes) et Ephèse, dans lesquelles il évoque toute la profondeur du Mystère du Christ, tenu caché en Dieu depuis l'origine et révélé, à l'accomplissement des temps, afin qu'en Lui, en qui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, soient réconciliés par la Croix, et que les hommes deviennent fils adoptifs de Dieu par la grâce du Saint Esprit.

 

Prescrivant inlassablement aux Eglises de tout accomplir dans l'ordre et la charité, l'Apôtre exhortait ses disciples à revêtir l'Homme Nouveau, afin que, grandissant dans la charité et la vérité de l'Evangile vers Celui qui est la Tête, ils réalisent la plénitude du Corps du Christ.

Le procès devant le tribunal de l'empereur s'étant terminé par un non-lieu, Paul fut libéré et, de Rome, il se rendit peut-être en Espagne, comme il le désirait depuis longtemps (cf. Rom. 15, 24) (13).

 

Il semble qu'il ait fait ensuite un autre voyage en Orient, passant par la Crète, l'Asie Mineure, Troas et la Macédoine, comme en témoignent ses Epîtres à Timothée et à Tite.

 

De nouveau arrêté (67), dans des circonstances qui sont restées inconnues, il fut conduit à Rome, seul avec Luc, et soumis à une réclusion de beaucoup plus pénible que lors de son premier emprisonnement. Du fond de son cachot, insalubre, froid, ténébreux et humide, l'Apôtre écrivait :

« Le moment de mon départ est venu.

 

J'ai combattu le bon combat jusqu'au bout, j'ai achevé ma course. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice... » (II Tim. 4:7).

 

Après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, il fut décapité, sur la route d'Ostie, à quelque distance de la ville. On rapporte que la tête de l'Apôtre rebondit à trois reprises sur le sol et que trois sources jaillirent là (14).


9). Vers l'an 44, à Antioche, semble-t-il.


10). D'après le témoignage de St. Clément de Rome.


11). C'est-à-dire des Juifs de la Dispersion, qui parlaient le grec.


12). Selon certains, c'est alors qu'il écrivit aussi son Epître aux Philippiens, qui, selon d'autres, doit être rangée parmi les Epîtres de la Captivité.


13). Le récit des Actes des Apôtres s'interrompt sur la captivité de Paul à Rome.


14). Les chefs des Saints Apôtres Pierre et Paul sont conservés dans la basilique Saint-Jean du Latran; une partie du corps de St. Paul se trouve sous l'autel de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, et l'autre, avec le corps de St. Pierre, sous l'autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican.

La fête d'aujourd'hui commémore, depuis le IVe s., le transfert des corps des deux Coryphées à la catacombe de St. Sébastien, sur la voie Appia, pour échapper à la profanation, lors de la persécution de Valérien (258). Le calme revenu, l'Evêque Silvestre les restitua à leurs sépultures d'origine.

 

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

PREMIER SERMON POUR LA FÊTE DES APOTRES
 
SAINT PIERRE ET SAINT PAUL. Des trois manières dont
 
les apôtres nous gardent, et des trois degrés de notre vie.

 

1. C'est une glorieuse solennité pour nous, que celle qui est consacrée au souvenir de la mort si éclatante de deux illustres martyrs, des chefs des martyrs, des princes des apôtres. Je veux parler de Pierre et de Paul, ces deux astres brillants que Dieu a placés comme deux yeux dans son Église. Ils m'ont été donnés pour maîtres, et pour médiateurs, et je puis me confier à eux en pleine sécurité. Ce sont eux, en effet, qui m'ont enseigné les voies de la vie, et ils sont les médiateurs par lesquels je puis m'élever jusqu'au grand médiateur qui est venu rétablir la paix par son sang, entre la terre et les cieux. Ce médiateur est infiniment pur dans sa double nature, attendu qu'il n'a point commis le péché, et que le dol et la ruse ne se sont jamais trouvés sur ses lèvres. Aussi, comment oserais-je, moi qui ne suis que pécheur, doublé de pécheur, moi dont les péchés surpassent en nombre les grains de sable de la mer, comment, dis-je, oserai-je m'approcher de lui, de lui si pur, moi si impur. Ne dois-je pas craindre de tomber entre les mains du Dieu vivant, si je suis assez présomptueux pour m'approcher de lui, pour m'attacher à lui, à lui dont je suis séparé par la distance même qui sépare le bien du mal? Voilà pourquoi Dieu m'a donné deux hommes, mais deux hommes qui fussent vraiment hommes, et pécheurs et très-grands pécheurs même, deux hommes enfin, qui apprissent en eux-mêmes et par eux-mêmes, comment ils devaient avoir pitié des autres hommes. Ils ont été coupables eux-mêmes de si grands crimes, que de grands crimes trouveront aussi auprès d'eux une facile indulgence; ils se serviront pour les autres de la même mesure dont on se sera servi pour eux. L'Apôtre Pierre a fait lin grand péché, peut-être même le plus grand qu'un homme pût faire, il en a néanmoins obtenu un aussi rapide que facile pardon, au point qu'il rue perdit rien de sa primauté. Et Paul, qui déchira d'abord les entrailles de l'Église naissante, avec une ferveur unique, incomparable, est amené à la foi par la voix du Fils de Dieu lui-même, et si rempli de tout bien en retour de tous ces maux qu'il a faits qu'il devint un vase d'élection, pour porter le nom de Jésus aux nations, et le prêcher devant les rois et les enfants d'Israël. Ce fut un vase digne de son emploi, rempli de choses excellentes, d'une nourriture substantielle pour l'homme sain, et de remèdes pour l'infirme.

2. Il fallait au genre humain des pasteurs et des docteurs qui fussent doux et puissants sans oublier d'être sages. Doux pour me recevoir avec bonté, avec miséricorde, puissants pour m'assurer une forte protection , sages enfin pour me conduire dans la voie et par la voie qui mène à la cité sainte. Or, où trouver plus de douceur qu'en saint Pierre que les Actes des apôtres et ses propres Epîtres nous montrent appelant à lui les pécheurs avec tant de douceur ? Où trouver plus de puissance qu'en celui à qui la terre même obéit quand elle lui rendit ses morts (Act. IX, 14); sous les pieds de qui les eaux mêmes de la mer devinrent solides (Matt. XIV, 29), qui, d'un souffle de sa bouche, précipita du haut des airs par terre, Simon le Magicien (Act. VIII, 10), qui reçut enfin, d'une manière si exclusive, les clés du ciel en mains, que la sentence de Pierre doit précéder celle même du Ciel ? En effet, c'est à lui qu'il est dit : « Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié de même dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aussi dans le ciel (Malt. XVI, 19). » Où trouver enfin plus de sagesse que dans celui à qui ni la chair ni le sang, mais (a) le Père qui est dans les cieux, a révélé si abondamment la Sagesse descendue du ciel ? Je suis volontiers ce Paul qui va, dans son excessive douceur, jusqu'à pleurer sur les pécheurs qui ne font point pénitence ( II Cor. XII); ce Paul qui est plus fort que les principautés et les puissances (Rom. VIII, 38), ce Paul enfin, qui alla puiser à pleines mains la sagesse et le suc des sens sacrés, non dans le premier ni dans le second , mais dans le troisième ciel (II Cor. XII, 4).

3. Voilà quels sont nos maîtres ; ils ont reçu la plénitude de la science des voies de la vie, de la bouche même de notre maître à tous, et ils n'ont point cessé de nous les enseigner jusqu'à ce jour. Qu'est-ce donc que les saints apôtres nous ont appris et nous apprennent encore? Ce n'est point l'état de pêcheur ni le métier de faiseur de tentes, ni rien de semblable ; ils ne nous apprennent ni à lire Platon, ni à manier les armes subtiles d'Aristote, ils ne nous montrent point à étudier toujours sans jamais arriver à posséder la science et la vérité. Ils nous ont appris à vivre. Croyez-vous que ce ne soit rien que de savoir vivre ? C'est beaucoup, au contraire, c'est même tout. On ne vit point quand on est enflé par l'orgueil, souillé par la luxure, infesté des autres pestes semblables ; non, ce n'est pas vivre que vivre ainsi, c'est confondre la vie, et descendre jusqu'aux portes de la mort. Pour moi, la bonne vie consiste à souffrir le mal, à faire du bien, et à persévérer ainsi jusqu'à la mort. On dit vulgairement: « Celui qui se nourrit bien vit bien, » en cela l'iniquité se trompe elle-même, car il n'y a que celui qui fait le bien qui vive bien.

4. A mon avis, quiconque est en communauté vit bien. s'il vit d'une manière régulière, sociable et humble; d'une manière régulière pour lui, sociable pour les autres, et humble pour Dieu. Or, on vit d'une manière régulière quand on est attentif dans toute sa conduite à ne point s'écarter de la voie tant sous les yeux de Dieu que sous ceux des hommes, en évitant pour soi le péché, et pour le prochain le scandale. On vit d'une manière sociable, quand on cherche à se rendre aimable aux autres et à les aimer soi-même, à se montrer doux et facile, à supporter, non-seulement avec patience, mais volontiers, les infirmités de ses frères, je parle des infirmités tant physiques que morales. On vit avec humilité, quand, après avoir fait tout cela, on s'efforce de chasser l'esprit de vanité qui souffle d'ordinaire dans cette direction-là, et on résiste d'autant plus à ses suggestions qu'on est plus tenté d'y consentir. De même, dans le mal qu'on endure comme il est de trois sortes on a besoin de faire preuve d'une triple prudence. En effet, il y a un

 

a Dans les autres éditions, on ne lit que ces mots: « Où trouver plus de sagesse que dans celui à qui ni la chair ni le sang n'ont révélé.... »

 

mal qui vient de nous, il y en a un autre qui vient du prochain, enfin il en est un troisième qui vient de Dieu. Le premier consiste dans les austérités de la pénitence, le second dans les épreuves de la malice d'autrui, et le troisième dans les coups de la main de Dieu qui nous corrige. Pour le mal qui nous vient de nous, il faut le souffrir de bonne grâce; quant à celui qui nous vient du prochain, il faut l'endurer avec patience ; celui qui vient de Dieu doit être reçu sans murmure et même avec des actions de grâces. Mais ce n'est pas ainsi que l'entendent bien des enfants d'Adam qui se sont égares dans la solitude et dans des déserts arides (Psal. CVI, 4). Oui, on peut bien dire : qui se sont égarés, et qui errent loin des sentiers de la vérité, puisque, se perdant dans les solitudes de l'orgueil, ils lie veillent plus de la vie commune, et leur singularité ne peut plus trouver de compagnons. Ils sont aussi dans des déserts arides, car, ignorant la douce rosée des larmes de la componction, ils vivent dans un sol stérile et désolé par une perpétuelle sécheresse. Aussi, n'ont-ils point trouvé la voie qui conduit au séjour de la cité sainte.. Vieillis sur une terre étrangère, ils se sont souillés avec les morts, et se sont vus comptés au nombre de ceux qui sont dans l'enfer.

5. Celui dont le saint prophète Jérémie disait : « Il est bon pour cet homme d'avoir porté le joug dès sa jeunesse. Il s'assoira solitaire, et il se taira, parce qu'il s'est élevé au dessus de lui-même. (Thren. III, 27), » n'était pas dans une solitude pareille à celle de ces gens-là. En effet, le solitaire du Prophète doit s'asseoir, tandis que les autres se sont égarés; ils errent constamment par le coeur, tandis que le premier est assis; mais il s'assoira bien mieux encore, ce bon solitaire, quand il aura l'honneur singulier de siéger seul en. signe de là puissance judiciaire que les saints doivent posséder un jour dans leur terre, alors qu'ils jouiront d'une joie éternelle (a). Le bon solitaire se taira aussi, cela veut dire qu'il jugera avec la même tranquillité que le Seigneur de Sabaoth juge toutes choses. Pourquoi en sera-t-il ainsi? « Parce qu'il s'est élevé au dessus de lui-même, » c'est-à-dire, parce que, étant jeune encore, et à l'âge où se sentent les ardeurs de la concupiscence, il s'est fait vieux, laissant ce qu'il était pour devenir ce qu'il n'était pas.» Il s'est élevé au dessus de lui-même, » dit le Prophète, il n'a point replié ses regards sur lui, mais il les a élevés vers celui qui est placé au dessus de lui. Il s'assoira donc aussi, et il se trouvera loin du bruit que font les suggestions du démon, les désirs charnels et le monde. Heureuse l'âme qui entend les voix qui partent de ce côté sans les suivre, mais mille fois plus heureuse est celle qui ne les entend plus du tout, s'il peut exister une pareille âme. Voilà la sagesse que l'Apôtre prêche au milieu des parfaits ( I Cor. II, 6), cette sagesse enveloppée de mystère, et que nul prince du monde n'a connue. Voilà comment les apôtres m'ont appris à vivre et à m'élever. Je vous rends grâces, Seigneur Jésus, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents du siècle, et les avez révélées à ces simples et ces petits qui vous ont suivi, après avoir tout laissé pour votre nom.

 

a La phrase suivante manque dans les autres éditions et dans quelques manuscrite.

DEUXIÈME SERMON POUR LA FÊTE DES SAINTS
APOTRES PIERRE ET PAUL.

 

1. Les deux Saints dont nous célébrons aujourd'hui la passion, m'ont fourni déjà de nombreux motifs et une ample matière à vous parler d'eux; je ne crains qu'une chose, c'est qu'à force d'entendre la parole de Dieu, vous rue finissiez par la moins estimer. C'est une chose de bien peu de prix et bien fugace que la parole de l'homme, elle n'a ni corps, ni poids, ni valeur, ni consistance. Elle frappe l'air, d'où son nom (a), et elle vole comme la feuille emportée par le vent, et personne ne fait attention à elle. Que nul de vous, oies frères, ne prise ou plutôt ne méprise de cette façon la parole de Dieu, car je vous répéterais ce mot : « Il eût été bon pour cet homme qu'il ne l'eût point entendue. » La parole de Dieu, c'est un fruit de vie, ce ne sont point des feuilles, ou si ce sont des feuilles, ce sont des feuilles l'or; il ne faut donc point en faire peu de cas, ni passer outre, ni les laisser emporter par le vent. Ramassez-en même les moindres parties, de peur qu'elles ne se perdent, car la terre que de nombreuses pluies arrosent, et qui ne produit point de fruit est une terre réprouvée, et bien près d'être maudite (Hebr. VI, 8). De même en est-il de l'olivier stérile de l'Évangile, si après que le cultivateur a remué la terre où il est planté, et lui a mis du fumier au pied, il ne produit encore rien, ne vous semble-t-il pas qu'il n'y a plus qu'à mettre la cognée à sa racine (Matt. XXI, 19) ?

2. Eh bien je vous dis donc si le Seigneur trouve moins de bien dans les gens du monde qu'en nous qu'il a arrosés de la pluie volontaire de ses consolations célestes, il aura pour eux plus de patience que pour nous, à qui n'a manqué ni le sarcloir de la discipline, ni le fumier de la pauvreté et de l'humilité. N'est-ce point, en effet, une sorte de fumier que les abominations des Égyptiens que nous immolons à notre Dieu! .Oui, c'en est un qui choque la vue, mais qui porte avec lui la fécondité ; il ne faut point avoir peur de ces ordures, si on tient à la fécondité. De ces tas de fumiers désagréables à voir, qu'on porte dans les champs, naîtront des gerbes dont l'aspect réjouira la vue quand on les en rapportera. Que ces précieux engrais ne soient pas l'objet de vos dédains, et tenez les humiliations de Jésus-Christ pour beaucoup plus précieuses que tous les trésors de l'Égypte. Mais si vous êtes riches en engrais terrestres, la pluie du ciel ne vous fait pas défaut; je veux dire les pieuses prières, la récitation des psaumes , la douce méditation,

 

a Saint Bernard joue ici sur les mots ou plutôt sur quelques lettres des mots latins veberare, frapper, et verbum la parole, d'une manière qu'il nous est impossible de faire passer dans le français. A. C.

 

et la lecture si consolante de la sainte Écriture. Enfin, je puis bien encore donner le nom de pluie céleste à celle qui descend de mes lèvres sur vous, si vous avez le bonheur que quelques gouttes tombent. clans vos âmes, du fleuve dont le cours impétueux réjouit la cité de Dieu, et du torrent de voluptés célestes, pendant que je vous en parle.

3. Mais je suis quelquefois obligé de creuser autour de la vigne, puisque on m'a établi gardien et cultivateur du vignoble. Hélas ! moi qui n'ai pas cultivé ma vigne, il faut à présent que j'occupe ce poste, et que tantôt je creuse au pied, et tantôt j'y apporte des engrais. Ce travail me coûte bien, il faut l'avouer, mais je n'ose m'en dispenser, car je sais que la hache fait beaucoup plus de mal que la serpette, et que le feu est beaucoup plus à craindre que la fumée pour elle. Il est donc nécessaire, tantôt de reprendre, tantôt de tonner; mais, je le sais, les réprimandes et les reproches (a)ont comme le fumier qu'on ne touche que parce qu'il le faut, et qui souille celui qui le porte. Mais que faisons-nous avec cette sorte d'engrais, car nous voyons que s'il engraisse les uns, il sert à lapider et à endurcir les autres ? L'Écriture n'a-t-elle pas dit à cause de cela : «On lapidera le paresseux avec de la fiente de boeufs (Eccli. XXII, 2) ? » Il engraisse certainement ceux qui prennent bien les réprimandes, y répondent avec douceur et font volontiers des efforts pour s'amender. Évidemment, c'est un engrais salutaire et fécond que la réprimande que le juste m'adresse dans sa miséricorde, et les reproches qu'il me fait ; quant à l'huile du pécheur, elle n'engraissera jamais ma tète, car l'engrais que fournit l'huile du pécheur fait pulluler les ronces et les épines, et favorise admirablement le développement de toutes les racines amères. Aussi, celui qui adonné le nom de miséricorde à la réprimande des justes, nous montre assez par là comment nous devons l'accueillir, avec quelle bienveillance, quelle soumission d'âme et de coeur, , avec quelle reconnaissance enfin. Si nous la recevons dans ces dispositions, elle sera pour nous un engrais salutaire et riche, non pour 1e vice, mais pour ces fruits que, selon le mot de l'Apôtre, nous trouvons dans notre propre sanctification (Rom. VI, 22). Mais quel bien t'ai-je fait à toi, ô paresseux, à toi qu'irrite, qu'exaspère même cette preuve de miséricorde ? N'ai-je pas répandu un excellent engrais dans ton champ ? Pourquoi donc n'y vois-je que des pierres ? Mais c'est toi, ô homme ennemi, car « quiconque aime l'iniquité hait son âme (Psal. X, 6), » c'est toi, dis-je, homme ennemi, qui as fait cela. En refusant de secouer ta paresse, et en n'ayant d'énergie que pour t'excuser, tu as changé toi-même mon engrais en pierres, et tu es lapidé précisément par ce qui devait t'engraisser. Si je vous parle ainsi, mes frères, c'est pour que vous sachiez avec quelles bienveillantes dispositions vous devez entendre, avec quelle soumission vous devez recevoir, avec quel soin vous devez conserver toute parole

 

a Il y a ici une légère addition dans quelques manuscrits, mais les mots amarum verbum, « paroles amères » qu'on y lit, font défaut dans la plupart des manuscrite et des éditions.

 

qui concourt au salut des âmes; vous ne devez point la regarder comme une parole humaine, mais comme une parole divine, ce qui est vrai, soit qu'elle ait pour but de nous consoler, de nous avertir ou de nous réprimander. Je suis un peu éloigné, je l'avoue, du sujet de la fête que nous célébrons, mais si je me suis oublié, ce ne sera point sans quelque avantage pour vous, du moins je le pense, pourvu que ce que je vous ai dit demeure fermement gravé dans votre âme.

4. Essayons maintenant de dire au moins quelques mots de la solennité présente. Nous faisons la fête des apôtres du Christ. Ils ont droit, je le sais, à de grands honneurs de notre part, mais je ne sais s'il nous est possible de leur en rendre quelques uns ; car je vois, Seigneur, que vous avez comblé vos amis d'un excès de gloire, et que vous avez extraordinairement consolidé leur empire (Psal. CXXXVIII, 17). « En effet, si tandis qu'ils étaient encore sur la terre, ils pouvaient tout, sinon en eux-mêmes, du moins en Jésus-Christ, que ne peuvent-ils aujourd'hui qu'ils partagent avec lui son éternelle félicité ? Quand ils étaient mortels encore et destinés à subir les coups de la mort, ils semblaient avoir l'empire de la vie et .de la mort, ils ressuscitaient d'un mot les morts, et d'un mot aussi, ils frappaient de mort les vivants. A combien plus forte raison doit-il en être ainsi depuis qu'ils sont comblés d'un excès de gloire, et que leur empire s'est consolidé d'une manière extraordinaire ? Mais quoi, mes frères , en célébrant aujourd'hui l'heureuse mémoire des apôtres, est-ce que nous faisons la fête de leur naissance, de leur conversion , de leur vie et de leurs miracles? Non, mes frères, la solennité de ce. jour n'a point pour objet une naissance d'homme, comme cela avait lieu il y a quelque jour quand nous faisions la fête de la naissance de saint Jean. On célèbre le jour de sa naissance parce qu'il était saint quand il naquit. Il n'y a que pour lui que la naissance soit plus fêtée que la mort; c'est parce que, s'il est vrai qu'il a souffert la mort pour Jésus-Christ, en mourant pour la justice et la vérité, il n'en est pas moins évident qu'il est né aussi pour lui, car il est l'homme envoyé de Dieu; il est né et il est venu dans le monde, uniquement. pour rendre témoignage à la vérité (Joan. I, 7). Nous ne célébrons point non plus ni la conversion des apôtres, ni leurs miracles , comme à certains autres jours, nous célébrons, avec des sentiments de fête et de bonheur, la mémoire de la conversion de l'un d'eux, et la délivrance de l'autre , quand un ange fit tomber ses liens. Nous honorons d'une manière toute particulière le jour de leur mort, bien que la mort soit ce qui inspire le plus d'horreur aux hommes.

5. Considérez, mes frères, le jugement de la sainte Église selon la foi, non pas selon la face du juge. Elle fait donc du jour de la mort des deux apôtres, le jour d'une de ses plus grandes fêtes. C'est, en effet, aujourd'hui que Saint Pierre a été crucifié, et aujourd'hui que Saint Paul a eu la tête tranchée. Voilà quelle est la cause de la solennité, de ce jour. et quel est le motif de nos réjouissances. Mais en faisant de ce jour un jour de fête et de bonheur, il est hors de doute que l'Église est animée de l'esprit de son Époux, de l'esprit de Dieu, en présence de qui, selon le mot du Psalmiste « la mort des Saints est précieuse (Psal. CXIII, 15). » Quant aux hommes, le nombre, je m'imagine, était grand de ceux qui assistèrent à leur mort, et ne la contemplèrent point d'un oeil d'envie. Car aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie du monde a passé pour un véritable malheur, en un mot, pour des insensés, ils ont paru mourir (Sap. III, 2); Mais « pour moi, dit le Prophète, vos amis me semblent comblés d'honneur à l'excès, et leur empire consolidé d'une manière extraordinaire (Psal. CXXXVIII, 17). » Ainsi, mes frères, il n'y a qu'aux yeux des insensés que les amis de Dieu semblent mourir, aux yeux des sages, ils paraissent plutôt s'endormir. En effet, Lazare dormait, parce que c'était un ami (Joan. XI, 11). Et les amis du Seigneur, après le sommeil qu'il leur aura donné, seront comme son héritage (Psal. CXXVI, 4).

6. Efforçons-nous, mes frères, de vivre de la vie des saints, mais désirons surtout mourir de leur mort. Car la sagesse préfère la fin des justes (Sap. II, 16), elle nous jugera là où elle nous aura trouvés. Inévitablement la fin de ta vie présente est le commencement de la vie future; et il n'y a point de différence possible entre l'une et l'autre. Il en est pour cela, si vous me permettez cette image, comme de deux ceintures qu'on veut coudre ensemble, ou mettre bout à bout; on ne s'occupe que des deux extrémités, qu'on veut rapprocher sans s'inquiéter du reste, on les prépare de manière à ce qu'elles se rapportent parfaitement l'une à l'autre, ainsi en est-il pour vous, mes frères, quelque spirituelle que soit le reste de votre vie, si la fin en est charnelle, .elle ne peut se rapporter à une vie toute spirituelle, car ni la chair, ni le sang, n'auront part au royaume de Dieu. « Mon Fils, dit le Sage, souviens-toi de tes fins dernières, et tu ne pécheras jamais (Eccle. VII, 40). » Parce que ce souvenir lui inspirera des craintes, or la crainte chasse le péché, et n'admet point de négligence.

7. C'est ce qui faisait dire aussi à Moïse, en parlant de quelques hommes . « Plût au Ciel qu'ils eussent intelligence et sagesse, et qu'ils pourvussent à leurs fins dernières (Deut. XXXII, 29). » Il me semble qu'il nous recommande trois choses en parlant ainsi; la sagesse, l'intelligence, et la prévoyance, et qu'on peut les rapporter chacune aux trois temps de la durée, en sorte qu'elles semblent former, en nous, quelque chose comme une image de l'éternité ; la sagesse réglant le présent, l'intelligence jugeant le passé, et la prévoyance ayant l'œil sur l'avenir pour y pourvoir. Toute la vie spirituelle, toute la pratique de la spiritualité est là, elle ne consiste pas en autre chose, qu'à disposer le présent avec sagesse, à repasser le passé dans l'amertume de notre âme, et quant à l'avenir à y pourvoir avec sollicitude. L'Apôtre nous dit : « Vivons dans le siècle présent, avec tempérance, avec justice et avec piété (Tit. II, 12), » c'est-à-dire, soyons sobres dans le présent, rachetons le passé qui a péri sans profit pour notre salut, par une juste satisfaction, et opposons le bouclier de la foi, aux coups qui nous menacent dans l'avenir. Il n'y. a que la piété qui soit bonne à tout, or, j'entends par là, le culte de Dieu dans l'humilité, et la dévotion. Quant à nos fins dernières, nous ne saurions y pourvoir autrement qu'en considérant dans notre esprit, avec la plus grande attention, tous les péchés qui peuvent nous menacer, en apprenant à nous défier sans réserve de notre propre habileté et beaucoup de nos mérites, et à nous en remettre à la seule protection de Dieu, avec un pieux sentiment de coeur, et un pieux mouvement de notre esprit, vers celui de qui vient tout don parfait et excellent, toute consommation heureuse toute mort précieuse.

8. Nous retrouvons dans l'Évangile ces trois choses recommandées aux hommes, par notre Seigneur lui-même, dans son sermon sur la montagne quand il dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les doux, bienheureux ceux qui pleurent (Matt. V, 3). » Heureux ceux qui goûtent les choses à venir, n'ont que du dégoût pour les présentes, et ne désirent, comme si l'âme y avait intérieurement goûté, que les choses du Ciel. Heureux ceux qui pourvoient à leurs fins dernières, et reçoivent avec douceur la parole qui peut sauver leur âme, et tendent de toute l'ardeur de leurs pieux désirs vers l'héritage futur. Heureux enfin, ceux qui, se rappelant leur ancienne erreur, inondent leur couche: de leurs larmes. Voyez-vous quels sont ses désirs saints de l'homme, et ce qu'il demande au Ciel pour ceux pour qui il prie? « Plût à Dieu, dit-il, qu'ils eussent intelligence et sagesse, et pourvussent à leurs fins dernières (Deut. XXXII, 29) ! » C'est comme s'il s'était écrié en termes plus clairs: Plût au Ciel, qu'ils eussent l'Esprit de sagesse, d'intelligence et de conseil! Plaise à Dieu, dirai-je aussi, que le même esprit se trouve en nous, mes frères, pour nous faire disposer tout ce qui nous regarde, avec douceur, condamner avec intelligence nos péchés passés, et pourvoir avec prudence à l'avenir! Oui, plût au Ciel, que nous fussions sages pour modérer le présent, intelligents pour corriger notre passé, prudents avec foi et piété en Dieu pour pourvoir à l'avenir, et obtenir, par le moyen de sa grâce, une heureuse fin! C'est là la triple chaîne qui nous traîne au salut, elle est tout entière dans une vie réglée, un jugement droit, une foi pleine de dévotion.

 

1. C'est avec raison, mes frères, que l'Église, notre mère, applique aux saints apôtres ces paroles du Sage : « Ce sont des hommes de miséricorde, dont les justices ne tombent point dans l'oubli, les biens qu'ils ont laissés à leur postérité, y subsistent toujours (Eccli. XIV, 10 et 11). » Oui, on peut bien les appeler des hommes de miséricorde, tant parce qu'ils ont obtenu miséricorde pour eux-mêmes, que parce qu'ils sont pleins de miséricorde, ou que c'est dans sa miséricorde que Dieu nous les a donnés. Voyez, en effet, quelle miséricorde ils ont obtenue. Si vous interrogez saint Paul sur ce point, on même si seulement vous voulez l’écouter, il vous dira de lui-même : « J'ai commencé par être un blasphémateur, un persécuteur, un homme inique, mais j'ai obtenu miséricorde de Dieu (I Tim. I, 13). » Qui ne sait, en effet, tout le mal qu'il a fait aux chrétiens à Jérusalem ? Que dis-je, à Jérusalem? Sa rage insensée se déchaînait dans la Judée tout entière, où il voulait déchirer les membres de Jésus-Christ sur la terre. Dans ces sentiments de furie, il allait ne respirant que menaces et que carnage contre les disciples du Seigneur (Act. IX, 1), quand il devint disciple de ce même Seigneur qui lui fit connaître tout ce qu'il devait souffrir pour son nom. Il allait exhalant, par tout son être, l'odeur d'un cruel venin, lorsque, tout à coup, il se vit changé en envase d'élection, et sa bouche ne fit plus entendre que des paroles de bonté et de piété : « Seigneur, s'écrie-t-il, que voulez-vous que je fasse (Ibidem 6) ? » Certes, on peut bien dire qu'un pareil changement est l'oeuvre de la main de Dieu. II avait donc bien raison de s'écrier : « C'est une vérité certaine et digne d'être reçue avec une entière déférence, que Jésus-Christ est venu dans le monde sauver les pécheurs, au premier rang desquels je puis me placer (I Tim. I, 15). » Prenez donc confiance, mes frères, et consolez-vous à ce langage de saint Paul, et, si vous êtes convertis au Seigneur, que le souvenir de vos fautes passées ne tourmente pas vos consciences à l'excès, qu'il vous soit plutôt un motif de vous humilier, comme le fait saint Paul quand il s'écriait : « Je suis le moindre des apôtres, je ne mérite même point de porter ce nom, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu (I Cor. XV, 9). » A son exemple, humilions-nous aussi sous la main puissante de Dieu, et espérons que, nous aussi, nous avons obtenu miséricorde, que nous avons été lavés de nos souillures et sanctifiés. En parlant ainsi, c'est pour tous que je parle, car tous nous avons péché, et tous nous avons besoin de la gloire de Dieu.

2. Pour ce qui est du bienheureux Pierre, j'ai une autre chose à vous dire; mais une chose d'autant plus sublime qu'elle est unique. En effet, si Paul a péché, il l'a fait sans le savoir, car il n'avait point la foi; Pierre, au contraire, avait les yeux tout grands ouverts au moment de sa chute. Eh bien, là où la faute a abondé, a surabondé la grâce, si on peut dire que la rédemption de ceux qui pèchent avant de connaître Dieu, avant d'avoir senti l'effet de ses miséricordes, avant d'avoir porté le joug si doux et si léger du Seigneur, enfin avant d'avoir reçu la grâce de la dévotion et les consolations du Saint-Esprit, est une rédemption abondante. Or c'est dans ses conditions que nous nous sommes tous trouvés, toutefois pour ceux qui, après s'être convertis, retombent dans les liens du péché et du vice, oublient la grâce qu'ils ont reçue, regardent en arrière après avoir mis la main à la charrue, redeviennent tièdes et charnels, pour ceux enfin qui, ayant connu la voie de la vérité, retournent sur leurs pas par une apostasie manifeste, on en trouve bien peu qui reviennent à leur première ferveur, le plus ordinairement, ils demeurent et croupissent dans leurs souillures. C'était d'eux que le Prophète disait en gémissant : « Comment l'or s'est-il obscurci? Comment a-t-il perdu sa couleur si belle (Thren. IV, 1)? Ceux qui mangeaient au milieu de la pourpre ont embrassé l'ordure et le fumier (Ibidem, 5). »

3. Toutefois, s'il s'en trouve en cet état, il ne faut désespérer d'eux; qu'ils veuillent seulement en sortir au plus vite, car plus ils y demeureront, plus il leur sera difficile de s'en tirer. Heureux ceux qui tiendront dans leurs mains, et briseront contre la pierre ces enfants de Babylonne, encore petits, car s'ils grandissent, il sera bien difficile de les vaincre. Mes enfants bien aimés, si je vous parle ainsi, c'est afin que vous ne péchiez point; mais si vous tombez en quelque faute, nous avons un avocat auprès de Dieu le Père, qui peut ce que nous ne saurions faire. Je ne demande qu'une chose à ceux qui tombent, c'est de ne point s'enfoncer davantage dans le mal, mais plutôt de se relever avec la ferme confiance que le pardon ne leur sera point refusé, pourvu qu'ils confessent leurs fautes de tout leur coeur. En effet, si saint Pierre, dont je vous parle en ce moment, a pu s'élever à un pareil degré de sainteté, après avoir fait une si lourde chute, qui pourra désormais se désespérer, pour peu qu'il veuille lui aussi sortir de ses péchés? Remarquez ce que dit l'Évangile: « Étant allé dehors, il pleura amèrement (Matt. XXVI, 75), » et voyez dans sa sortie, la confession de son péché, et, dans ses larmes amères, la componction du coeur. Puis remarquez que c'est alors que ce que Jésus lui avait dit lui revint en mémoire; la prédiction de sa faiblesse lui revînt donc à l'esprit, dès que sa présomptueuse témérité se fut évanouie. Ah! malheur à vous, mon frère, qui, après une chute, vous montrez à nos yeux plus fort qu'auparavant. Pourquoi cette raideur qui ne peut que vous perdre ? Courbez donc plutôt le front, pour vous relever d'autant mieux, n'empêchez pas de rompre même ce qui n'est pas droit, afin qu'on puisse le rétablir solidement ensuite. Le coq chante, pourquoi lui en vouloir de son reproche? Indignez-vous plutôt contre vous-même. « Vous séparerez, Seigneur, dit le Psalmiste, pour votre héritage, une pluie toute volontaire, car il était tombé en défaillance (Psal. LXVII. 10). » O heureuse défaillance que celle qui est réservée à l'héritage, et qui n'éloigne point la main du médecin, car pour ceux qui sont endurcis, il les brisera sous sa verge de fer, comme on brise l'oeuvre fragile du potier. « Car votre héritage était tombé en défaillance, dit le Psalmiste, et vous l'avez parfaitement fortifié. »

4. Vous avez entendu quelle miséricorde ont obtenue les apôtres, et nul de vous, désormais, ne sera accablé de ses fautes passées, plus qu'il ne faut, dans le sentiment de componction qui le suivra jusque sur sa couche. Eh quoi ! en effet ! Si vous avez péché dans le siècle, Paul n'a-t-il point péché davantage? Si vous avez fait une chute en religion même, Pierre n'en a-t-il pas fait une plus profonde que vous? Or, l'un et l'autre; en faisant pénitence, non-seulement ont fait leur salut, mais sont devenus de grands saints, que dis-je, sont devenus les ministres du salut, les maîtres de la sainteté. Faites donc de même; mon frère, car c'est pour vous que l'Écriture les appelle des hommes de miséricorde; sans doute à cause de la miséricorde qu'ils ont obtenue.

5. Mais on peut encore fort bien entendre ce mot , hommes de miséricorde , en-ce sens que les apôtres ont été pleins de miséricorde, ou encore qu'ils ont été miséricordieusement donnés de Dieu à l'Église entière. En effet, ce n'est pas pour eux que ces hommes ont vécu, ce. n'est point pour eux non plus qu'ils sont morts; mais c'est pour celui qui est mort pour eux; disons mieux , c'est pour nous tous, à cause, de lui. En effet, de quel avantage ne sera point pour nous leur justice, quand nous voyons, je vous l'ai montré, de quels biens leurs péchés mêmes ont été pour nous la source ? Oui, leur vie est pour nous, leur doctrine est pour nous, leur mort même est pour nous, cars dans leur conversion les bienheureux apôtres nous ont appris la continence; dans leurs prédications, la sagesse; dans leur passion, la patience. Il est même un quatrième bien que ces hommes de miséricorde ne cessent de nous valoir encore aujourd'hui, ce sont les fruits des saintes existences. Et même, dans leur vie, on pourrait encore trouver un bien à citer dans la confiance que nous donnent les miracles qu'ils ont opérés. Qui pourrait énumérer les biens innombrables que nous avons reçus par eux? C'est donc à bien juste titre que la sainte Écriture, après avoir dit, en parlant d'eux : « Ce sont des hommes de miséricorde, » ajoute aussitôt, « leurs justices ne tombent point dans l'oubli.»

6. Voulez-vous que votre justice à vous ne tombe point non plus dans l'oubli? Il vous faut éloigner d'elle trois sortes dé dangers, alors elle fleurira éternellement devant Dieu. Or, nous lisons : «comme vous êtes tièdes, je vais vous rejeter de ma bouche (Apoc. III, 16); » et encore) «si le juste se détourne dé sa justice, etc., toutes ses justices seront oubliées (Ézech. XXIII, 24 ). » On dit qu'au jugement dernier il sera dit à quelques-uns : «Je ne vous connais pas (Matt. VII, 23). » A qui s'a dresseront ces paroles ? N'est-ce point à ceux qui ont déjà reçu leur récompense? Ainsi, les justices tièdes, passagères et vendues, voilà les justices qui seront en oubli devant Dieu. Mais il n'en est pas de même des justices des apôtres, comme on en peut juger par ce qui suit : « Les biens qu'ils ont laissés à leur postérité, y subsistent toujours. » En effet, aujourd'hui encore; nous retrouvons 1a trace que les apôtres ont laissée parmi nous; ainsi leur religion, comme elle vient de Dieu, ne peut tomber en ruine. Les vêtements des Israélites, au désert, durèrent quarante ans sans s'user (Deut. VIII, 4) à plus forte raison, en est-il ainsi des vêtements que les apôtres ont jetés sur le dos des montures du Sauveur. « A leur postérité; » dit le Prophète; or, que faut-il entendre par cette postérité, car l'écrivain sacré ajoute : « Les enfants de leurs enfants sont un peuple saint (Ecclé. XLIV, 11) ? » Il est bien certain . qu'il faut entendre la même chose par ces mots, leur postérité, que, par ceux-ci, leurs enfants. Vous vous rappelez bien, je pense, car je parle à des hommes qui connaissent les saintes Lettres, vous vous rappelez, dis-je, le, précepte de la Loi qui fait un devoir au frère survivant de susciter une, postérité à son frère mort sans enfants (Gen. VIII, 8 et Deut. XXV. 5). Qui est sans postérité ? «Pour moi, dit le Christ, je suis seul, jusqu'à ce que je passe (Psal., CXLX, 10). » Voilà pourquoi, en ressuscitant il dit « Allez, dites, à mes frères (Joan. XX, 17). » C'est comme s'il avait dit en d'autres termes : j'ai des frères, qu'ils s'acquittent du devoir de frères. Aussi, nous ont-ils engendrés par l'Évangile, toutefois, il ne nous ont point engendrés à eux, mais, à Jésus-Christ, attendu que c'est par l'Évangile de Jésus-Christ qu'ils nous ont engendrés. Voilà pourquoi saint Paul ne pouvait souffrir que quelques-uns des nouveaux chrétiens se donnassent pour fils de ceux qui les avaient convertis à la foi par l’Évangile, et leur reprochait avec indignation de dire : « moi je suis de Paul, et moi, de Céphas, et moi,. d'Apollon (I Cor. I, 12, et III, 4). Il voulait que tous fussent et prissent le titre d'enfants du Christ. Nous sommes donc la postérité des apôtres par l'Évangile, mais nous sommes aussi de Jésus-Christ, par l’adoption et par l'héritage, en même temps que nous le sommes des apôtres.

SS. PETRI ET PAULI
APOSTOLORUM

(L'introit latine)

Ant. ad Introitum. Act. 12, 11.
Nunc scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum : et erípuit me de manu Heródis et de omni exspectatióne plebis Iudæórum.
Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange : qu’il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif.

Ps. 138, 1-2.
Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.
Seigneur, vous m’avez sondé, et vous me connaissez : vous savez quand je m’assieds, et quand je me lève.

V/. Glória Patri.

LECTIONNAIRE

pour la Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul

(Juin 29)

 

 

    • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):
    •  
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Matthieu 20, 1-16 :
  • 01 « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
  • 02 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
  • 03 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
  • 04 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
  • 05 Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
  • 06 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
  • 07 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
  • 08 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
  • 09 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
  • 10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
  • 11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
  • 12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
  • 13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
  • 14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
  • 15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
  • 16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

(Sts Pierre et Paul entourant le Christ-Tête de l'Eglise. Ancien manuscrit syriaque)

 

Homélie de Saint Augustin évêque

 

d'Hippone pour la fête des Saints

 

Apôtres Pierre et Paul:

« Aujourd'hui, la Sainte Église se remémore pieusement les souffrances des saints, glorieux et hautement loués Apôtres Pierre et Paul. Saint Pierre, le fervent disciple de Jésus-Christ, par sa profonde confession de Sa Divinité :

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", fut trouvé digne par le Sauveur d'entendre en réponse :

"Tu es bienheureux, Simon.. Je te le dis, tu es Pierre (Petrus), et sur cette pierre (Petra) Je bâtirai Mon Église" (Mt 16,16-18).

Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai mon Église.

 

Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien. Veux-tu savoir de quel sorte de "rocher" (petra) l'Apôtre Pierre fut appelé?

 

Écoute l'Apôtre Paul : "Frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants", dit l'Apôtre du Christ, "nos pères ont tous été sous la nuée, tous ont passé à travers la mer, tous ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, tous ont mangé le même aliment spirituel et tous ont bu le même breuvage spirituel-ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher c'était le Christ." (1 Cor 10, 1-4).

 

Voilà de quel "rocher" est Pierre.


Notre Seigneur Jésus-Christ, dans les derniers jours de Sa vie terrestre, pendant les jours de Sa mission auprès de la race humaine, choisissait parmi Ses disciples Ses 12 Apôtres afin de prêcher la Parole de Dieu.

Parmi eux, l'Apôtre Pierre, par son caractère enflammé, fut gratifié d'occuper la première place (Mt 10,2) et de devenir comme la personne représentant pour toute l'Église.

 

Dès lors c'est à lui qu'est dit, préférentiellement, après sa confession : "Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux : et tout ce que tu auras lié sur terre, il sera lié aux Cieux; et tout ce que tu auras délié sur terre, il sera délié aux Cieux" (Mt 16,19).

 

Dès lors ce n'était pas l'homme seul, mais plutôt l'Église Une et Universelle, qui reçut ces clés et ce droit de "lier et délier."

 

Que c'est en fait l'Église qui a reçut ce droit, et non pas exclusivement une seule personne, prêtez donc attention à un autre endroit des Écritures, quand notre même Seigneur dit à tous Ses Apôtres,

"Recevez l'Esprit-Saint", et ensuite après cela,

"Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, et ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus" (Jean 20,22-23); ou : "tout ce que vous lierez sur terre, sera lié dans les Cieux, et tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans les Cieux" (Mt 18,18).


Donc, c'est l'Église qui lie, l'Église qui délie; fondée sur la pierre de fondation, Jésus-Christ Lui-même (Ephésiens 2,20), l'Église lie et délie. Redoutons dès lors tant le "lier" que le "délier" : le déliement, afin de ne pas retomber à nouveau sous ce qui l'a requis; le "lier", afin de ne pas demeurer pour toujours dans cette condition.

Dès lors, "Le méchant est pris à ses propres méfaits, dans les liens de son péché il est capturé", dit la Sagesse (Proverbes 5,22); et sauf pour la sainte Église, il n'est nulle part possible d'en être délié.


Après Sa Résurrection, le Seigneur confia à l'Apôtre Pierre la guidance de Son troupeau spirituel non parce que, parmi les disciples, seul Pierre aurait pré-mérité de guider le troupeau du Christ, mais le Christ S'adresse surtout à Pierre parce que ce Pierre était le premier parmi les Apôtres et à ce titre le représentant de l'Église; à côté de cela, S'étant tourné dans le cas présent vers Pierre seul, comme prince des Apôtres, en cela le Christ confirmait l'unité de l'Église.

 

"Simon fils de Jean" -- dit le Seigneur à Pierre -- "M'aimes-tu?" -- et l'Apôtre de répondre : "Oui, Seigneur, Tu sais bien que je T'aime"; et une seconde fois cela lui fut demandé, et une seconde fois il répondit ainsi; étant questionné pour la troisième fois, voyant qu'il n'était pas crû, il en fut affligé.

 

Mais comment lui serait-il possible de ne pas croire Celui-là, Qui connaît son coeur? Dès lors Pierre répondit : "Seigneur, Tu sais tout; Tu sais que je T'aime". Et Jésus lui dit les trois fois "nourris Mes agneaux" (Jn 20,15-27).


A côté de cela, le triple appel du Sauveur à Pierre et la triple confession de Pierre devant le Seigneur eurent un but bénéfique particulier pour l'Apôtre.

 

Celui-là, à qui avaient été confiées "les clés du Royaume" et le droit "de lier et de délier", triplement lié de lui-même par sa peur et sa lâcheté (Mt 26:69-75), et le Seigneur le libéra triplement par Sa demande et en réponse à sa confession d'un profond amour.

 

Et, littéralement, la guidance du troupeau du Christ, elle fut acquise par tous les Apôtres et leurs successeurs.

 

C'est pourquoi l'Apôtre Paul recommande vivement aux presbytres de l'Église : "Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l'Église de Dieu, qu'Il s'est acquise par le sang de Son propre Fils" (Actes 20,28); et l'Apôtre Pierre aux Anciens :

"Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur; non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas" (1 Pierre 5,2-4).


Il est à remarquer que le Christ, ayant dit à Pierre : "Pais Mes brebis", n'a pas dit "Pais tes brebis", mais plutôt nourris, bon serviteur, les brebis du Seigneur.

"Est-ce que le Christ est divisé?

Est-ce Paul qui fut crucifié pour vous? Ou avez-vous été baptisés dans le nom de Paul?" (1 Co 1,13).

 

"Pais Mes brebis." Donc pas ces "voleurs voraces, oppresseurs féroces, enseignants mensongers et mercenaires, non-concernés par le troupeau" (Mt 7,15; Actes 20,29; 2 Pi 2,1; Jn 10,12), ayant pillé un troupeau étranger et gaspillant comme si c'était leur propre gain, qui pensent qu'ils font paître leur troupeau.

 

Ceux-là ne sont pas des bons pasteurs, comme le sont les pasteurs du Seigneur. "Le bon berger donne sa vie pour son troupeau" (Jn 10,11), qui lui est confié par le chef Berger en Personne (1 P 5,4).

 

Et l'Apôtre Pierre, répondant à son appel, donna son âme pour le vrai troupeau du Christ, ayant scellé son apostolat par la mort en martyr, et il est à présent glorifié dans le monde entier.


L'Apôtre Paul, auparavant Saul, fut transformé, passant de loup vorace à doux agneau. Au départ ennemi de l'Église, il se manifesta ensuite comme Apôtre. Au départ la pourchassant, puis il la prêcha.

Ayant reçu des grands prêtres [du Sanhédrin] l'autorité pour partout faire jeter les Chrétiens aux fers, pour les exécuter, il était déjà en chemin, il respirait "menaces et massacres contre les disciples du Seigneur" (Actes 9,1), assoiffé de sang, mais "Celui qui demeure dans les Cieux rira de lui avec dédain" (Ps 2,4).

 

Quand lui, "ayant persécuté et harassé" à ce point "l'Église de Dieu" (1 Co 15,9; Actes 8,5), il parvint près de Damas, et le Seigneur des Cieux l'appela :

"Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?" et Je suis là, et Je suis là, Je suis partout : voici Ma tête; voici Mon corps.

 

Il n'y a rien de surprenant en cela; nous-mêmes sont membres du Corps du Christ. "Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu; c'est dur pour toi de lutter contre l'aiguillon (Actes 9,4-5). Saul, cependant, "tremblant et effrayé", cria "Qui es-Tu, Seigneur"? Le Seigneur lui répondit, "Je suis Jésus Que tu persécutes".


Et soudainement en Paul se produit un changement :

"Que veux-Tu que je fasse" - cria-t-il.

Et soudainement, pour lui, il y eut la Voix :

"Lève toi et va à la ville, et là il te sera enseigné ce que tu dois faire" (Actes 9,6).

 

Là le Seigneur envoie Ananie:

"Lève toi et va dans la rue" vers un homme, "du nom de Saul", et baptise le, "car celui-là M'est un instrument de prédilection, pour porter Mon Nom aux païens, aux rois, et aux enfants d'Israël" (Actes 9,11.15.18).

 

Cet instrument doit être rempli de Ma Grâce.

 

"Ananie, cependant, répondit "Seigneur, j'en ai entendu beaucoup parler de cet homme, combien il a fait de tort à Tes saints à Jérusalem : et là il reçut l'autorité des chefs des prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent Ton Nom" (Actes 9,13-14).

 

Mais le Seigneur enjoint avec empressement à Ananie : "Recherche-le et rapporte-le, car il est un instrument de prédilection pour Moi : car Je vais lui montrer pour quelles grandes choses il doit souffrir pour l'amour de Mon Nom" (Actes 9,11. 15-16).


Et en effet le Seigneur montra à l'Apôtre Paul les sortes de souffrances qu'il aurait à endurer pour Son Nom.

 

Il lui en expliqua le déroulement; Il ne s'arrêta pas aux chaînes, aux fers, aux prisons et aux naufrages; Il supporta Lui-même ses souffrances, Il le guida vers ce jour.

 

En ce même jour, nous célébrons les souffrances de ces 2 Apôtres ensemble, bien qu'ils aient souffert en des jours [et lieux] séparés, mais par l'esprit et la proximité de leurs souffrances, ils ne font qu'un.

 

Pierre partit le premier, et Paul le suivit peu après. Auparavant appelé Saul, et puis Paul, ayant transformé sa fierté en humilité.

 

Son vrai nom le démontrant, Paulus signifiant "petit, peu, moins". Qu'est l'Apôtre Paul après cela? Demandez-le lui, et il vous répondra lui-même ceci : "Je suis", dit-il, "le moindre des Apôtres.. mais j'ai travaillé plus que tous : cependant non pas moi, mais la grâce de Dieu, qui était avec moi" (1 Cor 15,9-10).

 

Et ainsi, frères, en célébrant à présent la mémoire des saints Apôtres Pierre et Paul, nous rappelant leurs vénérables souffrances, nous admirons leur vraie Foi et leur sainte vie, nous avons de la considération pour leur innocence dans leurs souffrances et leur pure confession.

 

Et aimant en eux la sublime qualité, et les imitant par de grands exploits, "par lesquels nous pourrons leur ressembler" (2 Thess 3: 5-9), nous atteindrons cette béatitude éternelle qui est préparée pour tous les saints.

 

Le chemin de notre vie d'avant fut plus mauvais, plus épineux, plus dur, mais "nous sommes nous aussi entourés d'une telle nuée de témoins" (Héb 12,1), l'ayant accompli avant nous, et le rendant pour nous plus facile, et plus léger, et plus facilement franchissable.

 

Tout d'abord, ce chemin fut emprunté par "l'Auteur et l'accomplissement de notre Foi", notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même (Héb 12,2); Ses audacieux Apôtres suivirent après Lui; puis les martyrs, enfants, femmes, vierges, et une grande multitude de témoins. Qui a agi en eux et les a aidés sur ce chemin? Celui Qui dit "Sans Moi, vous ne pouvez rien" (Jean 15,5). »

LECTIONNAIRE

pour la 

 

Fête des douze apôtres (Juin 30)

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie:
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28-13: 10 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Luc 6:12-26 :
  • 12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
  • 13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :
  • 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
  • 15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote,
  • 16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.
  • 17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.
  • 18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé.
  • 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
  • 20 Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
  • 21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
  • 22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
  • 23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
  • 24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
  • 25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
  • 26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.
    •  

 

Dimanche 21 JUIN 2015: Lectures Liturgiques du  Quatrième dimanche après la Pentecôte (Selon le Calendrier Orthodoxe Malankare) .

LE JEÛNE (OU CARÊME) DES SAINTS APÔTRES. DU 12 JUIN AU 29 JUIN 2023,

 

Les apôtres et les saints:

Lors du jeûne (Carême) des saints apôtres nous n'oublions-pas les saints locaux.

Chaque Église locale en effet est reliée aux saints qui se sont fait connaître sur son sol depuis les premières communautés qui y ont été fondées.

Chaque Église est également sensible à la présence des saints sur le sol du pays où elle se trouve exilée ou émigrée.

Dans nos pays occidentaux, comme en Amérique ou en Australie, la mémoire des saints associe le patrimoine de l’Église mère et du pays d’origine à celui du pays d’accueil où vit actuellement la communauté de foi.

En France, par exemple,  l’on fait mémoire des saints de nos Eglises-mères d'Antioche et des Indes (Malankare) toutes ces communautés dont les fidèles vivent ici, y travaillent, y fondent leur famille et y envoient leurs enfants à l’école.

Simultanément, on fait mémoire des saints qui se sont illustrés dans telle ou telle partie de la Gaule d’autrefois, gardant les traditions des saints Pères jusqu’à une époque avancée.

Les saints de France

D’innombrables noms ont été conservés des saints et des saintes des diverses provinces de notre pays de France à l’époque du premier millénaire. Les Églises présentes sur le sol de France, héritières de leurs Églises mères, assument donc également la sainteté qu’elles ont trouvée ici en arrivant et qu’elles continuent à découvrir. Nos diverses communautés orthodoxes contemplent avec bonheur, lors de pèlerinages notamment, la beauté de la sainteté locale : le monachisme ancien de Lérins ou de Bretagne ; les conciles mérovingiens ; les grands charismatiques comme saint Martin, saint Germain d’Auxerre, saint Germain de Paris ; les grandes moniales de condition royale comme Clotilde ou Radegonde, et le type de la sainteté orthodoxe locale, sainte Geneviève de Paris. L’émigration russe avait de cela un sentiment très fort. Nous savons combien l’iconographe Leonid Ouspenski a assumé la tradition hagiographique et iconographique occidentale : une belle exposition l’a montré cette année.

Double nationalité

La réalité même de l’Orthodoxie de France chante la richesse des saints d’où nous venons et du pays où nous arrivons – ces deux pays auxquels nous appartenons, tout de même ! Vénérer les saints locaux, comme nous y invite ce dimanche, comporte une double exigence apostolique : la fidélité aimante à notre terre roumaine, russe, grecque, géorgienne, arabe ou serbe ; la connexion à toute l’expérience de la vraie foi dont les grands noms chrétiens témoignent en France. Cette conscience s’est du reste bien développée depuis quelques années. La réalité de l’Église locale en France comme dans les autres pays d’Occident et des nouveaux mondes dépend de l’inculturation, comme elle dépend du reste, pour les Français et autres Occidentaux de souche, de la découverte enthousiaste qu’ils font de la sainteté russe, roumaine ou grecque.

Témoins de l’Orthodoxie universelle

De belles personnalités charismatiques occidentales ont témoigné de cette conscience ecclésiale, de cette ecclésiologie territoriale authentique : mentionnons en ce jour dans la Liturgie les saints archimandrites Lev et Placide, par exemple, qui ont tellement fait pour l’enracinement de la vie ecclésiale sur notre sol. Les saints du lieu œuvrent pour la profondeur de la conscience nationale de chaque peuple. En honorant ainsi les saints de notre pays d’origine et ceux de notre pays d’accueil ou, si nous sommes français de souche, les saints de notre pays de naissance et ceux des pays par lesquels nous vient l’esprit des saints Pères, nous contribuons à la vie intérieure de plusieurs pays ! Mais nous savons que ces divers pays ont tout leur espoir de prospérité, de justice, de paix et de salut dans l’intercession et l’action des saints intérieures à la conscience-même de chaque peuple. Prier pour nos patries respectives avec les saints locaux leur fait un bien immense !

Inspiré d'une émission su Radio Notre-Dame, « Lumière de l' Orthodoxie », dimanche 21 juin 2020)

TROIS TYPES DE VIE SPIRITUELLE

Tout homme est un phénomène unique et original ; la voie de chaque ascète est, elle aussi, unique et originale. Cependant les hommes, dans leur tendance à classifier les phénomènes selon tel ou tel critère, le font également dans ce domaine.

L'expérience séculaire des Pères permet de classer en trois catégories ou types le développement de la vie spirituelle d'un homme.

 

La grande majorité des hommes fait, partie de la première catégorie.

Ils sont attirés à la foi par une légère touche de la grâce, puis passent le restant de leur vie dans un effort spirituel modéré pour observer les commandements, et ce n'est qu'à la fin de leur vie, en raison des souffrances vécues, qu'ils connaissent la grâce dans une mesure quelque peu plus grande. Certains d'entre eux, d'ailleurs, font plus d'efforts et reçoivent une grande grâce avant leur mort. C'est le cas de nombreux moines.

 

La deuxième catégorie comprend ceux qui sont attirés, au début, par une touche de la grâce relativement légère, mais font, ensuite, preuve d'un grand zèle dans la prière et dans la lutte contre les passions, et connaissent, au cours de ce laborieux effort ascétique, au milieu de leur voie, une grande effusion de la grâce ; passant le reste de leur vie dans un effort encore plus grand, ils atteignent un haut degré de perfection.

 

La troisième catégorie est la plus rare. C'est celle des hommes qui, par leur ferveur, ou plutôt grâce à la prescience de Dieu, reçoivent dès le début de leur voie ascétique une grande grâce, la grâce des parfaits. Leur voie est la plus difficile, car personne, en effet - pour autant qu'on puisse en juger d'après les vies et les oeuvres des saints Pères, d'après ltradition orale des ascètes des siècles derniers et encore en se basa- sur l'expérience de nos contemporains - personne ne peut garder en plénitude le don de l'amour divin, mais ensuite, pour une période prolongée, l'homme subit la perte de la grâce et l'abandon de Dieu. En réalité, ce n'est pas une complète perte de la grâce, mais subjectivement l'âme ressent la diminution des effets de la grâce comme un abandon de Dieu.

 

Les ascètes de cette dernière catégorie souffrent plus que tous les autres, car, après avoir connu la grâce et la contemplation de la lumière divine, ils ressentent les ténèbres de l'abandon de Dieu et les attaques des passions, en raison même du contraste avec ce qu'ils ont vécu auparavant, d'une manière incomparablement plus aiguë : ils savent ce qu'ils ont perdu. En outre, la grâce vécue transforme l'homme tout entier et le rend infiniment plus sensible à tout phénomène spirituel.

 

Les ascètes de cette dernière catégorie souffrent plus que tous les autres, car, dans ce monde-ci, l'amour du Christ est plongé dans une très douloureuse « fournaise de l'épreuve » (I Pierre 4,12) ; car, dans ce monde-ci, l'amour du Christ est inévitablement un amour crucifié.

 

 

 

 

 

Starets Silouane
Archimandrite Sophrony
Edition Présence

http://seraphim.chez.tiscali.fr/silouane.htm

UN HOMME JUIF DÉCOUVRE

"LA BIBLE DES CHRÉTIENS"...

Il est juif et a grandi dans la tradition. Mais un jour, il a voulu aller au-delà de ce qu’on lui avait toujours dit. Il a voulu savoir ce qui était écrit dans ce qu’il appelle la bible des chrétiens.

Se raser la tête, s’habiller en noir, porter une aube, manger casher, se tourner vers Jérusalem pour prier en hébreu, se laisser pousser la barbe… Faire toutes sortes de choses cultuelles pour découvrir le Dieu de l’univers… Cela n’avait pas de sens pour lui !

« C’est dingue que des gens croient imposer leur culture à Dieu. Croire que Dieu va être impressionné par la manière dont on s’habille, la direction vers laquelle on prie, les aliments que l’on mange… toutes ces choses-là ! Il me semblait que s’il y avait un Dieu qui se laisse approcher par nous, on devrait pouvoir le reconnaître, peu importe dans quelle direction on prie ou comment on s’habille, parce qu’Il est Dieu ! »

Enfant, il savait que les juifs avaient leur bible, et que les non-juifs avaient la leur, le Nouveau Testament. On lui avait appris qu’il n’y avait rien de commun dans ces 2 livres.

« Comme les seuls croyants en Jésus que je connaissais étaient tous, dans notre école publique, d’origine italienne catholique, j’imaginais que Jésus était italien. Quand je me suis aperçu qu’il était juif, ça a été un choc ! Et entendre, en plus, que le Nouveau Testament a été écrit par des juifs, je ne pouvais pas le croire ! »

Ses grands-parents lui avaient toujours dit que le Nouveau Testament était un guide pour persécuter les juifs et en tant que tel, quelque chose à éviter. Mais il a été curieux. Il a voulu vérifier.

« Quand j’ai ouvert le Nouveau Testament, je m’attendais à trouver un manuel de persécution des juifs. Mes grands-parents m’avaient averti : il avait été écrit par des gens qui tuaient les juifs. Voilà à quoi je m’attendais, et quand je l’ouvre, voilà que je lis une histoire de juifs, écrite par des juifs ! »

A la bibliothèque, en cachette, il lit le Nouveau Testament :

« Généalogie de Jésus le messie, fils de David, fils d’Abraham. Trois personnes citées dans cette première phrase, toutes juives. Abasourdi j’ai poursuivi ma lecture. C’était l’histoire d’un homme juif, né dans un village juif, dans un pays juif, qui entre un jour dans une synagogue et annonce qu’Il est le messie. Plus je lisais les paroles de Jésus, plus j’étais attiré par Lui. C’était aussi beau que tout ce que j’avais pu lire ailleurs dans la Bible. »

Le chapitre 53 du livre d’Esaïe est une révélation pour lui.

«  Quand j’ai commencé à croire que Yeshoua, Jésus, est le Messie, il était clair que c’était la chose la plus juive que je puisse faire.  Il n’est pas un renégat vis-à-vis de notre peuple, Il est Celui qu’annonçaient les Ecritures. Le chapitre 53 d’Esaïe est stupéfiant. Si on lit juste ce chapitre, sans toute la bible autour, on conclut ‘Oh, c’est une bible chrétienne ! ça parle de Jésus !’ Mais on se rend compte que c’est au milieu de notre bible, notre bible juive ! »

M.C.

Source : One for Israel

Prière à SAINT JOSEPH pour trouver un logement

Glorieux et bon Saint Joseph,

Tu as connu toutes les tribulations pour trouver un logement pour Marie et Jésus. Souviens-toi de tes soucis pour eux, de tes démarches et des portes fermées que tu as trouvées alors que tu accompagnais l’Enfant Jésus sur les routes du recensement puis de l’exil et enfin du retour au pays.

Dans la précarité, tu as toujours veillé à ce que les conditions matérielles expriment ton amour et ta sollicitude, ta présence fidèle et ta protection envers Marie et Jésus.

Veille sur mes démarches pour trouver un logement, qu’elles se déroulent facilement et dans la clarté, en particulier veille sur mes relations avec les propriétaires et les conditions du bail.

Que cette nouvelle habitation soit un endroit accueillant, paisible, avec un bon voisinage et de bonnes relations entre tous.

Que tous ceux qui viendront chez moi (chez nous), soient accueillis par ta présence. Introduis en ce lieu l’amour de Jésus et de Marie.

Amen

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

La douceur de la brebis, la simplicité de la colombe

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'Évangile médité - 96e méditation 

 

Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups...

C'est à dire faible, sans armes et sans défense, je vous envoie au milieu des censeurs de ma doctrine, des ennemis de ma morale, des persécuteurs de ma religion.

Leur persécution contre vous n'aura d'autre cause que leur férocité, ce que leur antipathie naturelle contre la vertu, que leur avidité pour les biens dont ils vous dépouilleront ou dont ils vous croiront possesseur.

Le sénat et les tribunaux s'assembleront pour vous perdre.

Leur complot aura tout l'appareil et toutes les formalités de la justice qu'on emploie contre de vrai coupables [...]

Leur persécution sera publique et cruelle. 

Désespérés de ne pouvoir vous fermer la bouche, n'étant pas en droit de disposer de votre vie, ils vous traîneront devant les puissances de la terre [...] votre mort seule pourra assouvir leur rage et leur fureur; mais en mourant, vous prêcherez hautement mon Evangile, et votre mort sera un témoignage qui leur prouvera que le règne de Dieu est arrivé. 

Notre Seigneur ne donne à ses apôtres d'autre moyen pour soutenir la persécution, que la pratique des vertus les plus parfaites.

Je vous envoie, leur dit-il, comme des brebis au milieu des loups. Je ne veux cependant point que vous ayez contre eux d'autres armes, d'autre esprit, d'autres dispositions que celles qui sont figurées par la brebis. Son caractère est la douceur; elle est incapable d'emportement, de résistance. 

Soyez simples comme des colombes....

Simplicité qui exclut toute duplicité, tout mensonge, tout artifice.

Que toutes vos paroles et toute votre conduite ne respirent que simplicité et candeur.

Que cette sincérité et cette franchise ont attiré de cœur au christianisme! 

+++

« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »

 

par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire de l'évangile de Luc, 5 ; PG 72, 565 

 

      Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel.

Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt :

« Tes péchés sont pardonnés. »

On me dira peut-être :

« Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? »

C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le cœur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants.

L'Écriture dit en effet :

« Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers »

(Pr 5,21)... 

      Pourtant quand le Christ disait :

« Tes péchés sont pardonnés »,

il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair.

Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu... 

      Qui possède ce pouvoir ?

Lui seul ou nous aussi ?

Nous aussi avec lui.

Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi.

Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir.

Il a dit en effet aux apôtres :

« Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »

(Mt 18,18).

Et encore :

« Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis »

(Jn 20,23).

 
Mardi 9 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

CATECHISME

LE COIN DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE...

 

Chapitre XI(11): De l'Eglise de Jésus-Christ .

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

 

Chapitre  Onze

21665069_m-1-.gif

 

De l’Eglise

 

« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »



Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité »  (1Tm 2,4), c'est-à-dire du Christ Jésus.

 

Il est donc nécessaire que le Christ, le Verbe (La Parole) Incarné soit annoncé à tous les peuples et tous les hommes pour que la "Bonne Nouvelle" du salut en Lui parvienne jusqu'aux extrémités du monde...

 

« Le Christ Seigneur en qui s'achève toute la Révélation du Dieu très haut, ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Evangile d'abord promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur communiquant les dons divins. »

La transmission de l'Évangile, selon l'ordre du Seigneur, se fit de deux manières :

 

- oralement « par les apôtres, qui, dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu'ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, soit ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit » selon Sa promesse ; et

 

- par écrit « par ces apôtres et par des hommes disciples, qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ».

Pour qu’à travers la "Tradition Apostolique" l'Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans l'Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels ils ' transmirent leur propre charge d'enseignement '.

En effet, « la prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue jusqu'à la consommation des temps ».

Cette transmission vivante, accomplie dans l'Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l'Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération tout ce qu'elle est elle-même, tout ce qu'elle croit ».

« L'enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de l'Église qui croit et qui prie. » Ainsi, la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe dans l'Esprit Saint demeure présente et agissante dans l'Église.

--------------------------------------------------------------------------------------------------

 

1 - Qu’est-ce que l’Eglise ?

L’église est le corps de ceux qui croient vraiment au Christ.

 

2 - Qui est la Tête de l’Eglise ?

La tête de l’Eglise est Notre Seigneur Jésus Christ.

 

3 - A qui le Christ a t-Il confié le soin de l’Eglise après son Ascension ?

Il l’a confié à Ses Saints apôtres, qui l’ont déléguée à leurs successeurs, les évêques dûment consacrés (ordonnés)
qui ont reçu d’eux le pouvoir de délier et de lier et d’organiser l’Eglise.
 

 

 

La voix des Pères La-Barque-de-l-Eglise.gifet des Saints:

 

Par St Augustin (354-430), DE l'ATTITUDE QUI CONVIENT AUX PASTEURS Sermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L'Evangile commenté, p. 350-351)

 

« Sois le pasteur de mes brebis »



Le Seigneur demande à Pierre s'il l'aime. Il le savait déjà ! et pourtant, il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois fois ! Et chaque fois Pierre répond qu'il l'aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d'amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu'elle l'a fait devant la mort. Il faut qu'il donne une preuve de son amour en s'occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.

Il devient évident que ceux qui s'occupent des brebis du Christ avec l'intention d'en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l'affection pour eux au lieu d'en avoir pour le Christ. C'est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d'obéir, de secourir et de plaire à Dieu. Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l'apôtre Paul gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus Christ (Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : « M'aimes-tu ? Pais mes brebis » ? C'est comme s'il disait : Si tu m'aimes, ne t'occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes ; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens... Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l'intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.

 

Par St Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Discours sur les psaumes, Ps 86

Saints Philippe et Jacques, apôtres, fondations de la cité sainte (Ap 21,14)



« Ses fondements sont sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion » (Ps 86,1-2)... « Vous êtes les concitoyens des saints, vous faites partie de la maison de Dieu. Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les apôtres et les prophètes, et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même » (Ep 2,19-20)... Le Christ, pierre angulaire, et les montagnes, c'est-à-dire les apôtres et les grands prophètes qui portent tout l'ensemble de la cité, forment une sorte d'édifice vivant. Cet édifice vivant a une voix qui retentit maintenant dans vos cœurs. C'est Dieu, ouvrier habile, qui se sert de mon langage afin de vous presser de prendre place dans cette construction : comme autant de pierres taillées aux quatre côtés égaux...

Remarquez la forme d'une pierre parfaitement carrée : elle est comme l'image du chrétien. Le chrétien, quelque tentation qu'il éprouve, ne tombe pas ; il peut être poussé violemment, retourné en quelque sorte, il ne tombe pas. Car, de quelque côté que vous retourniez une pierre carrée, elle reste toujours debout... Soyez donc semblables à des pierres carrées, et préparés à tous les chocs ; et, quelque soit la force qui vous poussera, qu'elle ne puisse pas vous faire perdre l'équilibre...

Vous vous élèverez pour prendre place dans cet édifice par une vie chrétienne sincère, par la foi, par l'espérance et par la charité. La cité sainte est formée de ses propres citoyens ; les mêmes hommes sont à la fois les pierres et les citoyens, car ces pierres sont vivantes. « Vous-mêmes, dit l'Écriture, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel » (1P 2,5)... Pourquoi les apôtres et les prophètes sont-ils les fondements de la ville ? Parce que leur autorité soutient notre faiblesse... Par eux, nous entrons dans le royaume de Dieu ; ils sont pour nous les prédicateurs du salut. Et quand nous entrons par eux dans la cité, nous y entrons par le Christ -- car il est lui-même la porte (Jn 10,9).


 

Par St Clément de Romepape de 90 à 100 environ.

Lettre aux Corinthiens, 42-44 (trad. Quéré, Les Pères apostoliques)

La succession apostolique 

 

Les apôtres ont reçu pour nous du Seigneur Jésus Christ la Bonne Nouvelle ; Jésus le Christ a été envoyé par Dieu. Le Christ vient donc de Dieu, les apôtres du Christ. Ces deux missions procèdent en bel ordre de la volonté de Dieu. Pourvus d'instructions, remplis de certitude par la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, affermis par la parole de Dieu, ils partirent, avec l'assurance de l'Esprit Saint, annoncer que le Royaume de Dieu était proche. Ils prêchaient dans les campagnes et dans les villes, et ils y établissaient leurs prémices, et ils les éprouvaient avec l'aide de l'Esprit, pour en faire les évêques et les diacres des futurs fidèles... S'étonnera-t-on que les hommes, que Dieu a investis d'une telle mission dans le Christ, aient eux-mêmes établi les ministres que je viens d'évoquer ? ... Nos apôtres ont su aussi par notre Seigneur Jésus-Christ qu'on se querellerait sur les fonctions de l'évêque. Telle est la raison pour laquelle, dans leur prescience parfaite, ils ont établi les ministres évoqués plus haut et instituèrent qu'après leur mort d'autres hommes, dûment éprouvés, prendraient leur succession.

 

                                                             Porter la Lumière

lumiere_croix.jpgLes apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent d'attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous êtes la lumière du monde. » Et pour qu'ils ne puissent se croire une lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde », il poursuit : « Personne n'allume une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous n'êtes qu'une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de l'orgueil, si vous ne voulez pas voir s'éteindre cette flammèche. Je ne vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour tout illuminer de vos rayons.

Quel est ce chandelier qui porte cette lumière ? Je vais vous l'apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois. Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c'est la croix du Christ...

« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu'ils voient vos bonnes oeuvres et qu'ils rendent gloire. » Qu'ils rendent gloire à qui ? Non pas à toi, car chercher la gloire, c'est vouloir t'éteindre ! « Qu'ils glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu'ils le glorifient, lui, le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres... Écoute l'apôtre Paul : « Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour le monde » (Ga 6,14).
 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64) 

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

 
 

4 - Qui est le premier parmi les évêques de l’Eglise syriaque Orthodoxe ?

Le Chef spirituel des Eglises locales fidèles à la grande et vivifiante Tradition Syriaque Orthodoxe est le Patriarche d’Antioche et de

tout l’Orient.

 

5 – Qui fonda l’Eglise-mère et Patriarcale d’Antioche et

De Tout l’Orient ?

 

Ce fut Saint Pierre, le Prince des Apôtres qui, avant de partir pour Rome, fonda l’Eglise d’Antioche et consacra Saint Ignace et Saint Evode pour lui succéder à Antioche.

 

6 – Le Patriarche de l’Eglise-mère d’Antioche est-il l’unique Autorité canonique des Syriaques de par le monde ?

Non, s’il demeure le  Chef spirituel de l’Eglise-mère et si  les chrétientés Syriaques partagent le même héritage antiochien et regardent avec dévotion et respect son Autorité spirituelle, d’autres chefs d’Eglises locales comme, par exemple le Catholicos de notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankare (Catholicosat de l’Est à Kottayam aux Indes du Sud / Kerala) ou le Primat de notre Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne qui exercent leur Autorité pour l’Eglise locale et le territoire qui leur est imparti .

7 – Qui fonda notre Eglise-mère Malankare Orthodoxe (Orthodoxe Indienne) ?

 

Ce fut Saint Thomas (appelé Mar Thomas) qui fonda l’Eglise des Indes. L’histoire nous apprend que cette Eglise des Indes dépendait d’Antioche pour l’ordination de ses Evêques (Successeurs des Apôtres) à travers, pour des raisons politiques, le Catholicosat de l’Est situé à Tikrīt (Iraq) jusqu’à l’adhésion de ce dernier à la doctrine de Nestorius. Après cela, le Patriarcat d’Antioche continua de pourvoir en Evêques l’Eglise des Indes jusqu’à l’érection du Métropolite de Malankare comme nouveau Catholicos de l’Est avec siège à Kottayam.

 

8 - Les apôtres n’ont-ils pas conféré d’autres ordres dans l’Eglise ?

 

Oui , ils ont institué l’ordre des prêtres et des diacres.

 

9 - Combien d’attributs spéciaux de l’Eglise Chrétienne y a-t-il et lesquels ?

 

Il y en a quatre :

L’unité ;

La catholicité,

La sainteté

L’apostolicité.

 

 

Enfant-Jesus.gif

La voix des Pères et des Saints:

 

Par St Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église d’Occident.  Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu



Frères, si nous voyons dans la vigne du Seigneur l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre...

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Actes 4,32)... Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur. Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9). C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage. Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,15) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (St Jn 15,1-5). Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)... Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

 

 

10 - Les croyants sont-ils tenus d’obéir à la Sainte Eglise ?

 

Oui, car il n’est en dehors de l’Eglise de salut pour personne.

 

11 - Qui est en dehors de l’Eglise ?

 

Les hérétiques, les proscrits, les excommuniés et les infidèles.

 

12 - Le Christ a-t-Il promis d’être avec Son Eglise ?

 

Oui, le Christ, Chef de « l’Eglise qui est Son Corps mystique » a promis d’être avec Son Eglise  jusqu’à la fin du monde.

 

La voix des Pères et des Saints:

 

Mission de l'Eglise:

 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208),

évêque, théologien et martyr.

Démonstration de la prédication apostolique, 6-8 (trad. Verbraken / Orval)

 


Mise-au-tombeau.gif

 

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »



Voici quelle est la règle de notre foi, voici ce qui fonde notre édifice, voici ce qui donne fermeté à notre comportement. D'abord : Dieu Père, incréé, illimité, invisible ; Dieu un, créateur de l'univers ; c'est le premier article de notre foi. Deuxième article : le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Jésus Christ, notre Seigneur ; il a été révélé aux prophètes selon le genre de leurs prophéties et selon le dessein du Père ; par son entremise, tout a été fait ; à la fin des temps, pour récapituler toutes choses, il a daigné se faire homme parmi les humains, visible, palpable, pour ainsi détruire la mort, faire apparaître la vie et opérer la réconciliation entre Dieu et l'homme. Et troisième article : l'Esprit Saint ; par lui, les prophètes ont prophétisé, nos pères ont appris les choses de Dieu et les justes ont été guidés dans la voie de la justice ; à la fin des temps, il a été répandu d'une manière nouvelle sur les hommes, afin de les rénover sur toute la terre, pour Dieu.

C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance est placé sous le signe de ces trois articles. Dieu le Père nous l'accorde en vue de notre nouvelle naissance dans son Fils par l'Esprit Saint. Car ceux qui portent en eux l'Esprit Saint sont conduits au Verbe qui est le Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père nous accorde l'immortalité. Sans l'Esprit il est impossible de voir le Verbe de Dieu, et sans le Fils on ne peut pas approcher du Père. Car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils se fait par l'Esprit Saint, et le Fils donne l'Esprit selon le bon plaisir du Père.



 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 1 (trad.
 Cerf 1984, p. 276 rev.)

 

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »



Le Seigneur de toutes choses a donné à ses apôtres le pouvoir de proclamer l'Évangile. Et c'est par eux que nous avons connu la vérité, c'est-à-dire l'enseignement du Fils de Dieu. C'est à eux que le Seigneur a dit : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette et rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10,16). Car nous n'avons pas connu le plan de notre salut par d'autres que par ceux qui nous ont fait parvenir l'Évangile.

Cet Évangile, ils l'ont d'abord prêché. Puis, par la volonté de Dieu, ils nous l'ont transmis dans des Écritures pour qu'il devienne « le pilier et le soutien » de notre foi (1Tm 3,15). Il n'est pas permis de dire qu'ils ont prêché avant d'avoir obtenu la connaissance parfaite, comme osent le prétendre certains, qui se targuent d'être les correcteurs des apôtres. En effet, après que notre Seigneur est ressuscité d'entre les morts et que les apôtres ont été « revêtus de la force d'en-haut » (Lc 24,49) par la venue de l'Esprit Saint, ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ils ont possédé la connaissance parfaite. Alors, ils s'en allèrent « jusqu'aux extrémités de la terre », (Ps 18,5;Rm 10,18) proclamant la Bonne Nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix du Ciel. Ils possédaient, tous également et chacun en particulier, l'Évangile de Dieu.


 

 19371963_m-1-.jpg

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

Afficher l'image d'origine

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

Afficher l'image d'origine

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Service Archidiocésain de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas pour les ministères d'Exorcisme, de Délivrance et de Guérison intérieure.

 

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

Partager cet article
Repost0
11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 12:46

 

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

 

au Monastère * De

 

Chandai (61/27)

 

et à Jauldes ¤ (16) du début

 

Février au début Mars:

 

(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
¤DIMANCHE 14, 5ème dimanche du Grand Carême(Du Bon Samaritain / Fête de St Joseph)

 

¤ Dimanche 19 Février, Fête de Saint Joseph
9h, Départ du Monastère pour l'Aumônerie des Africains de la Région de Chartres (Adresse au 0648899489 par SMS, Merci)
 
INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
Samedi 1er Avril Messe à 10h30,
Baptême de Anselme à 15h...
 
DIMANCHE 2 AVRIL
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 
-Au Monastère de Chandai( 61), Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
et aux Saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et de l'Eglise-mère du Kérala:
(Prêtres en présence : Mor Philipose...)
 
¤ Lundi Saint (29 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (30 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

 
 
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
 
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Pour ceux qui viennent de loin, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
ADRESSE EN NORMANDIE:
* Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
 




NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):


◇ JAULDES :
- Dimanche 12 Mars à 10h30, Quadisha Qurbana suivie du Sacrement des Malades et d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Mor Philipose et le Frère Ruben-Marie, Diacre)

- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )


ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Samedi 11 Mars à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13



* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294), moine Ruben-Marie (Diacre) 33 (0)780134610 / 0612648149
================

Explications et programme de 
Syro-Orthodoxe 
SOYEZ TOUS PRESENTS, en tout ou en partie POUR LA RETRAITE DE GUERISON DE LA SEMAINE SAINTE
La Semaine sainte selon la tradition Syro-Orthodoxe commence le soir du dimanche des Rameaux (La Vigile).
Ici commence donc le début de la Semaine sainte appelée aussi ''la semaine de la douloureuse passion du Seigneur'' [ en syriaque : shabtho d'Hasho] , on célèbre l'office 'des Lumières' [nahire] et on lit l'évangile qui raconte la parabole des 10 jeunes filles (cf. Mathieu chapitre 25, verset 1-13), c'est pour cela qu'on l'appelle également l'office de 'l'Avènement de l'époux' [en syriaque : wahdeh dalmino]
 
 
* Lundi Saint
 
* Mardi Saint
 
* Mercredi Saint, appelé aussi "mercredi des mouvements'' [en syriaque : zawhe] parce qu'on fait mémoire des débuts du complot contre Jésus-Christ, notamment la trahison de Juda l'Iscariote {cf. Mathieu, chapitre 26, verset 1-5 ; Marc chapitre 14, verset 1-2 ; Luc chapitre 22, verset1-2 et Jean chapitre 11, verset 45-57}
 
* Jeudi Saint, appelé aussi ''Jeudi des Pâques" [ en syriaque : Hamsho d'fesho] (L'ancienne et la nouvelle Pâque) ou encore ''Jeudi des Mystères'' [ en syriaque :Hamsho d'Rozé] : le matin on célèbre la Divine Eucharistie en mémoire de l'Institution de l'Eucharistie et du Sacerdoce par Jésus au Cénacle (Qui est situé là où se trouve le Monastère Syriaque-Orthodoxe de l'Eglise patriarcale d'Antioche de Saint Marc à Jérusalem) et le soir, nous célébrons l'Office Liturgique du "lavement des pieds des disciples" [ en syriaque : Shiyoghto]
 

¤Jeudi saint (6 Avril) FÊTE DE L'INSTITUTION DU SACERDOCE ET DE L'EUCHARISTIE.

Quadisha Qurbana à 10h30 , repas festif offert par les fidèles en l'honneur de leurs prêtres et Service de l'Après-midi à 15h (Lavement des pieds)
* Vendredi Saint appelé aussi "de la Crucifixion'' [ en syriaque :da Zqifoutho] est le jour du crucifiement de Jésus-Christ. L'après-midi on célèbre l'office "d'Adoration de la Croix glorieuse" [ en syriaque :seghedto da Slibo]

¤Vendredi Saint (7 Avril), 15h,suivant l'usage local, chemin de Croix suivit du Service Liturgique Syriaque à la Sainte Croix, de la Communion aux "Prés-Sanctifiés".

 
* Samedi Saint est appelé Samedi de "Lumière" [ en syriaque: nouhro ou bien da Sbartho] qui annonce déjà la bonne nouvelle de la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ d'entre les Morts lorsqu'il "descend aux "enfer" (Shéol) pour annoncer aux morts la Bonne Nouvelle du Salut.
En ce jour-là on célèbre l'Eucharistie divine le matin .
Le soir on commence par l'Office Liturgique du soir qui proclame la Résurrection du Seigneur. On bénit le feu nouveau et, selon la tradition locale, on célèbre une première Messe de la Résurrection à minuit .

¤Samedi Saint:

- Messe à 10h30 pour les défunts

- 21h, bénédiction du feu nouveau,

Acclamation Pascale et veillée.

 
* Dimanche de Pâque, comme chacun sait, c'est la fête de "la Résurrection glorieuse du Seigneur" [ en syriaque: Qiomto d'Moran] . La célébration se fait le matin du Dimanche.

✥ DIMANCHE 12 AVRIL , PÂQUES

-Messe à 10h30, programme habituel.

 
 
La salutation pour Pâque est:
 
En syriaque : "Qom Moran men qabro" (Notre Seigneur est ressuscité)
et on répond: "shariroyith qom" (En vérité il est ressuscité).
 
Le bonheur du Carême
La bonne conscience : 

On présente souvent le jeûne, en particulier celui qui se pratique dans les grandes quarantaines liturgiques, comme une obligation religieuse.

Celui ou celle qui respecte cette « obligation » se sent quitte et en règle, « orthodoxement correct », ce qui confine au pharisaïsme. Mais les fruits sont un peu moroses…

 

La liberté de l’âme:

On peut présenter le jeûne comme un exercice favorisant l’attention et la vigilance de l’esprit ; comme un renoncement libérateur aux chaînes alimentaires, sexuelles, culturelles et affectives qui nous tiennent ; comme un changement de régime pour se nourrir « non seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur ». Tout cela est vrai.

 

Le jeûne par amour:

Toutefois, le jeûne véritable est inspiré par l’amour.

Tu aimes tellement ton Seigneur, sa personne divine, sa parole, son exemple, le témoignage de ses saints de génération en génération, que tu lui consacre sans effort le meilleur de toi-même.

Le jeûne et toute l’expérience du carême, particulièrement celui de Pâques, est le témoignage de notre préférence absolue pour Dieu et pour sa parole, pour son amour et sa présence dans notre vie.

Parce que nous aimons notre Maître, nous lui donnons la première place et nous ne nous laissons par rien distraire de cet amour.

 

L’enthousiasme:

Les saints ne se privent de rien. Ils oublient seulement l’heure du repas ; ils oublient de boire et de manger.

Soit, le souvenir de leurs péchés, c’est-à-dire le regret d’avoir été infidèles à l’amour de leur Maître et pour lui, leur coupe littéralement l’appétit et la soif. Soit, la ferveur, l’émerveillement, l’état d’enthousiasme charismatique à l’égard du Sauveur les nourrit et les abreuve, comme ce cerf altéré dont parle un psaume et qui se désaltère en Dieu seul.

 

Le plaisir en Dieu:

Ainsi, le carême, le jeûne, la veille, les prosternations, ne relèvent d’aucune obligation ; ils ne relèvent que de l’amour.

Et si nous faisons vraiment l’expérience de cet amour, le carême devient en temps exceptionnel de grâce et de légèreté.

Ce n’est que du bonheur et que de la joie de vivre enfin, au moins pendant une parenthèse de quarante jours, dans la fréquentation quotidienne de la personne que l’on aime. Loin de toute frustration, c’est le temps où tu trouves ton plaisir en Dieu, comme dit encore un psaume…

(Auteur: Père Marc-Antoine / Source : "Sagesse Orthodoxe")

Aujourd'hui Mardi 14 MARS 2023,

à partir des premières vêpres du Mercredi 15, nous entrons en mi-Carême

 


Chers amis. Aloho m'barekh .

 

La Mi-Carême arrive le 25ème jour du carême, qui est toujours célébré un mercredi à la mi-carême. 

C'est l'un des rares jours du Grand Carême où le Saint Qurbana soit partout célébré un jour de la semaine autre que le dimanche ou le samedi (Cependant, nous célébrons quotidiennement la Messe en notre Monastère pendant tout le Carême)

En ce jour, on fait une une procession autour de l'église en portant la croix. 

Cette procession est suivi par une exaltation de la croix (Sleeba Aaghosham) face aux quatre points cardinaux: Est, Ouest, Nord et Sud. 

Ensuite, la croix est placée disposée sur un golgotha symbolique décoré d'un tissus rouge (Jésus est le Roi des Martyrs) au milieu de l'église . 

Cette pieuse installation demeure jusqu'à la fête de l'Ascension de notre Seigneur, qui a lieu 40 jours après le Kyomtha (Fête de la Résurrection, autrement connu sous le nom de Pâques).

 

Cette exaltation de la croix est  évidemment en lien direct avec la lecture de l'Évangile du Carême en Saint Jean , chapitre 3, versets  14 et 15 dit :

14 "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle".

 Moïse éleva en effet le serpent de bronze vers le milieu de la période de l'Exode, ce cheminement des Israélites qui allaient de l'esclavage vers la terre qui leur avait été promise par Dieu. 

 

Au Livre des Nombres (21:8), nous lisons:
"L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie."
(21:9)

:
"Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie."

 

De même, au milieu de notre cheminement de Carême. au milieu de notre voyage quadragésimal vers Pâques, nous devons aussi élever la croix pour que ceux qui sont mordus à l'extérieur par le démon ou le péché puissent la regarder, trouver en Lui le Médecin de nos Corps, de nos âmes et de nos esprits la guérison et gagner cette vie éternelle  qu'Il nous a acquit par la croix pour que mourant aux "oeuvres de mort", aux œuvres de ténèbres, nous ressuscitions en lui pour la vraie vie qui est en Dieu.

En cette mi-carême, conformément au calendrier liturgique de l’Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, nous célébrons l'exaltation de la Sainte-Croix et commémorons le roi Abgar et Saint Habib d'Édessa ainsi que la commémoration des innocents martyrs chrétiens syriaques (phelgo d'sawmo, Hido dhewyo danhosho Slibo, dukhrono de Mor Abgar u Mor Habib, dukhron sohde Suryoye brire).

Notre Monastère Métropolitain de cette Eglise locale fondée pour l'Europe et ses missions grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe de l'Inde) est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

Dans l'amour, la loyauté et l'union spirituelle à l'Eglise-mère , en ce cœur du Grand Carême, chers amis de France et de nos mission au Cameroun, au Brésil , au Pakistan et en Amérique Latine prions pour que l’unité du Témoignage soit bientôt une réalité, pleurons nos péchés, prions et agissons pour que les Eglises de notre Antique et Vivifiante Tradition Syrienne Orthodoxe soient plus missionnaires parce que transparentes de Celui qui s'adressait à Son Père: "Comme Vous et moi, Père, nous sommes Un, qu'ils soient uns afin que le monde croie".

 

+Mor Philipose, métropolite.

LECTURES DU JOUR
Soirée (Le 9 au Soir en vigile.)
Saint Matthieu 17: 22-27
Matin (Le 10 au matin)
Saint Jean 3: 13-21

Lecture de l'Ancien Testament
Nombres 21: 4-9
Psaumes 34: 1-9
Zacharie 12: 6-14

 

Saint Qurbana:
Lecture du Nouveau Testament
Actes 15: 22-33
II Corinthiens 9: 1-15
Lecture de l'Évangile
Saint Jean 3: 13-21

 

Quatrième mercredi du Grand Carême (mi-carême)

Saint Qurbana

    • Actes15: 22 -33 :
  • 22 Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’autorité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
  • 23 Voici ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut !
  • 24 Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
  • 25 nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul,
  • 26 eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 27 Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
  • 28 L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent :
  • 29 vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! »
  • 30 On laissa donc partir les délégués, et ceux-ci descendirent alors à Antioche. Ayant réuni la multitude des disciples, ils remirent la lettre.
  • 31 À sa lecture, tous se réjouirent du réconfort qu’elle apportait.
  • 32 Jude et Silas, qui étaient aussi prophètes, parlèrent longuement aux frères pour les réconforter et les affermir.
  • 33 Après quelque temps, les frères les laissèrent repartir en paix vers ceux qui les avaient envoyés.
    •  
    • 2 Corinthiens 9: 1-15 :
  • 01 Au sujet du service destiné aux fidèles de Jérusalem, je n’ai plus besoin de vous écrire,
  • 02 car je connais votre ardeur et, pour vous, j’en tire fierté devant les Macédoniens. Je leur dis que la Grèce se tient prête depuis l’an dernier, et votre zèle a stimulé la plupart d’entre eux.
  • 03 Je vous envoie cependant les frères pour que la fierté que nous mettons en vous ne soit pas, sur ce point-là, vidée de son sens ; je vous les envoie pour que vous vous teniez prêts comme je le disais,
  • 04 et pour éviter que, si jamais des Macédoniens viennent avec moi et ne vous trouvent pas prêts, cette situation ne tourne à notre honte – sans parler de la vôtre !
  • 05 J’ai donc estimé nécessaire d’inviter les frères à nous devancer chez vous, et à organiser d’avance votre largesse, promise depuis longtemps : ainsi, quand elle sera préparée, ce sera une vraie largesse, et non une mesquinerie.
  • 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
  • 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
  • 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
  • 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
  • 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
  • 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
  • 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
  • 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
  • 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
  • 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.
    •  
    • St. Jean 3:13-21 :
  • 13 Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  

______________

 

Tradition de la correspondance

entre Jésus et le

Roi Abgar V d'Edesse

L'histoire de l'évangélisation de la ville d' Edesse et sa région est étroitement liée à celle du grand roi Abgar V d'Edesse.

 

 

Le royaume d'Osroène

 

L'historien Eusèbe, évêque de Césarée (265 à 339 AD), a écrit dans son " Histoire ecclésiastique " que les archives d'Édesse contiennent une copie d'une correspondance échangée entre Abgar d'Edesse et Jésus.

 

Eusèbe précise que Thomas l'Apôtre, en l'an 29, lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Addaï en syrien), Jude fils d'Alphée, le cousin de Jésus.

 

Eusèbe a copié les deux lettres dans le texte de son Histoire.

 

A l'heure actuelle, nous possédons non seulement un texte en syriaque, mais aussi une traduction arménienne, deux versions grecques indépendantes, plus courtes que le syriaque, et plusieurs inscriptions sur la pierre, qui sont discutées dans deux articles dans le " Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgies ".

 

La correspondance est composée de la lettre d'Abgar et la réponse dictée par Jésus.

 

Voici le texte de cette correspondance :

 

" Abgar Oukkama à Jésus, le bon médecin qui est apparu dans le pays de Jérusalem, salutation. J'ai entendu parler de toi et de tes guérisons effectuées, que tu n'utilises ni médicaments ni racines, mais par ta parole, tu fais voir les aveugles et marcher les boiteux, tu purifies les lépreux, fais entendre les sourds. Comment par ta parole, tu guéris les esprits des malades et ceux qui sont tourmentés par les démons, et que tu ramènes les morts à la vie. Et après avoir entendu toutes ces choses que tu fais, je conclus que l'une des deux choses doit être vraie : soit tu es descendu du ciel, ou bien tu es le fils de Dieu. Je t'écrit donc pour te demander si tu veux prendre la peine de venir à moi, qui t'adore, et guérir tout le mal dont je souffre, selon la foi que j'ai en toi. J'ai entendu dire que les Juifs murmurent contre toi et te persécutent, qu'ils cherchent à te crucifier pour te détruire. Mais je possède une petite ville, elle est jolie et assez grande pour nous deux à vivre en paix. "

Quand Jésus reçu la lettre, dans la maison du grand prêtre des Juifs, il dit à Hannan, le secrétaire, " Va, toi, et dis à ton maître qui t'a envoyé à moi " :

" Heureux es-tu qui a cru en moi sans m'avoir vu. Car il est dit à mon sujet, que ceux qui m'ont vu, ne veulent pas croire en moi, et que ceux qui ne m'ont pas vu, veulent croire et être sauvés. Mais au regard de ce que tu m'as écrit, que je devrais venir à toi, il est nécessaire pour moi de remplir toutes choses ici pour lesquelles j'ai été envoyé, et après je monte à nouveau vers mon Père qui m'a envoyé. Quand je serai monté auprès de lui, je t'enverrai un de mes disciples, qui peut guérir toutes tes souffrances et te redonner la santé, et convertir tous ceux qui sont avec toi pour la vie éternelle. Et ta ville sera bénie à jamais, et l'ennemi ne la prendra jamais. "

 

On remarquera qu’Eusèbe dans son " Histoire ecclésiastique " ne parle pas d'une image de Jésus sur un linge.

( Icône d'Abgar tenant le Mandylion – Encaustique, Xème siècle, monastère Sainte-Catherine - Mont Sinaï )

La tradition d'Abgar

Abgar dépêcha Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait à Jésus de venir à Édesse pour le guérir.

 Hannan était un peintre, et au cas où Jésus refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire son portrait et de le lui apporter. Hannan trouva Jésus, mais il était entouré d'une grande foule et il ne put l'approcher.

 Il voulut faire son portrait, mais n'y parvenait pas " à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce ". Voyant qu' Hannan désirait le peindre, Jésus demanda de l'eau, lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge ses traits restèrent fixés. C'est pourquoi cette image est connue sous le nom de " Mandylion " (Mouchoir).

Jésus le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre Jésus refusait d'aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur le portrait miraculeux de Jésus, Abgar fit écrire ces paroles :

" O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra pas ". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d'une des portes de la ville, et y fit placer la Sainte Image.

 

L'image refait surface en 525 AD, lors d'une crue du Daisan, affluent de l’Euphrate, dont l'inondation détruit la ville d’Édesse. Cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée.

Lors de la reconstruction de la ville, est découvert un linge, portant les traits d’un visage, caché dans une niche maçonnée au-dessus de la porte ouest. Ce linge est alors identifié au portrait offert à Abgar. L’empereur Justinien fait construire, en son honneur, la basilique Sainte-Sophie d’Édesse, qui conserve le linge enfermé dans un reliquaire, à l‘intérieur d‘une chapelle à droite de l’abside.

En 544, durant le siège de la ville par le roi perse Chosmès, à peine le Mandylion est-il montré du haut des remparts, que c’est la débâcle parmi les assiégeants.

Au cours de la période allant de 544 à 944, la notoriété du Mandylion se répand dans tout l'empire de Byzance. L‘autorité centrale ne peut l'ignorer.

Dans la dernière année de son règne, l’empereur romain Lécapène Ier (920 à 944) envoie le général Jean Curcas à Édesse. Après un siège rapide, il contraint la ville à céder le Mandylion. Au cours d’un voyage triomphal, le linge est transporté à Constantinople, où il arrive le 15 août 944. Il sera conservé dans la chapelle du Phareet jusqu'en 1204.

En 1146, les Turcs s'emparent d'Édesse et la basilique Sainte Sophie est détruite.

Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la quatrième croisade en 1204 et réapparaît en tant que relique, conservée par Saint Louis, à la Sainte Chapelle.

Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.

(Copie du Mandylion, au centre de l'immense croix ornée de joyaux qui se trouve au milieu de l'abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe à Ravenne)

La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIème siècle, située àClassis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne en Italie, aujourd'hui ensablé.

Commencée par l'évêque Ursicinus, la basilique fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.

Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis, signifiant « ville de la flotte », qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIème siècle.

( Abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe

Le point au centre de la croix est la copie du Mandylion.  )

Saint Abay, lui, était un Persan qui rendit le témoignage suprême du  martyre en l'an 352 A.D.

 

Ce saint était le fils de parents païens nommés Adwar Faresgardin et Astina; ceux-ci lui donnère comme prénom "Mhir Schobur".

 

Son père était chef de l'armée perse lorsqu'il a mena une attaque contre Nisibe (maintenant: Nusaybin en Turquie).

 

Le saint accompagnait son père et a voyagait avec lui. Quand ils arrivèrent à la ville de Dara, Mhir Schobur et ses amis partirent à la chasse, et ils vinrent à Kilith.

 

Ils y rencontrèrent le Père-abbé de moines qui s'appelait Mor Abay. Ils se mirent à l'écouter et voulurent être enseignés par lui pour étudier la foi chrétienne, catéchumènes, ils furent agréés pour recevoir le Saint Baptême. Dès ce jour-là, Mhir Schobur entra au Monastère et devint  le moine, "Abay".

 

Quand son père entendit cette nouvelle, furieux, il envoya des soldats dans les villages autour de Savur où il  tua 5000 Hermètes; Abay, son fils, était parmi les victimes de ce massacre.

 

Après que le père eut tué son fils, il fut frappé d'une maladie incurable.

 

C'est alors que le saint martyr, Abay, apparu dans un rêve à sa mère et lui a dit: "Apportez mon père à l'endroit où je suis mort. Frottez la terre sur laquelle mon sang coulait sur son corps et il sera guéri".

Après que les instructions de St. Abay aient feussent observervées, son père trouva effectivement la guérison.

En conséquence, son père se convertit à son tour et confessa au Christ, puis vendit secrètement toutes les possessions qu'il avait à Tikrit (maintenant: l'Irak).

 

Avec l'argent, il  construisit un monastère au nord de Kilith, et se fit moine lui aussi. Il travailla comme membre de ce monastère jusqu'à sa mort.

 

Quatrième samedi du Grand Carême

  • Saint Qurbana
    • Actes 16: 8-15 :
  • 08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
  • 09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
  • 10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
  • 11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,
  • 12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville
  • 13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.
  • 14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
  • 15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.
    •  
    • I Corinthiens 9: 14-27 :
  • 14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.
  • 15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.
  • 16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
  • 17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
  • 18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
  • 19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
  • 20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.
  • 21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.
  • 22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
  • 23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
  • 24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
  • 25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
  • 26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
  • 27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
    •  
    • Saint Luc 9:10-17 :
  • 10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
  • 11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
  • 12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
  • 13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
  • 14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
  • 15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
  • 16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
  • 17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
Traverser un désert, poussés par l’Esprit

Auteur: Olivier de Framond, Source : (Jardinier de Dieu"

Devenir fils et fille bien-aimé de Dieu, voilà ce à quoi le Ressuscité de Pâques nous appelle.

Et à quoi est conduit le Bien-Aimé du Père ?

A un combat spirituel.

Pendant 40 jours il éprouve un désert, lieu du combat. Quel combat ?

-Celui de Dieu qui s’est fait l’un de nous, Dieu fait homme, et homme jusqu’au bout, qui accueille sa condition humaine.

Vrai Dieu et vrai homme, Jésus l’est. Dieu s’est révélé en lui au milieu des pécheurs en bas de la vallée du Jourdain.

Homme jusqu’au bout, Jésus l’est en demeurant debout devant le combat qui lui fait choisir et accueillir toute la condition humaine.

Je pourrais préférer fuir les situations de pauvreté, quand le pain, un toit, un job, une vie, une amitié, le plaisir, désertent. Je préférerais laisser cela aux autres.

« Si tu es fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent du pain » (Mt 4, 3).

Le bien-aimé choisit la patience et la foi qu’un Autre viendra le consoler.

Je pourrais vouloir le confort, une reconnaissance, et fuir les situations où je ne suis pas à l’aise ou peu fanfaronnant.

« Si tu es fils de Dieu, jette-toi en bas » (Mt 4, 6). Impressionner les petits cathos en bas du Temple, ils vont voir ce qu’ils vont voir ! Le bien-aimé choisit de ne pas faire de Dieu une vedette, Dieu a tant à regarder ses brebis sans berger.

Je pourrais vouloir un pouvoir qui me mette au-dessus des contraintes, rester sourd aux cris des autres et trôner dans un bunker d’orgueil. Ce qui est bon est ce que je décide, et les écrasés, tant pis pour eux !

Le bien-aimé choisit la vie, Dieu, que ça. Satan et la mort, non.

Pâques nous appelle à choisir la vie avec le Bien-Aimé. Tout sauf individualisme ou hédonisme.

Quelquefois je regarde des éboueurs au visage marqué, des aides-soignantes, des boulangers, et d’autres.

Sans elles, sans eux, notre vie serait moins belle. Saurais-je choisir leur vie ?

Sur l’âge de la retraite ce n’est pas facile d’avoir une parole juste, je trouve.

J’entends une question à laquelle nous peinons à répondre, chacun-e et tous : veux-tu choisir la vie et embrasser pleinement la condition humaine ? Ou préfères-tu vivre une vie seule et confortable, sans rechercher avec les uns et les autres ce qui aidera à vraiment recevoir la vie (la vie de Dieu) ? « Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle en moi mon esprit ». [Ps 50(51), 12] 

Olivier de Framond
Comment acquérir l’humilité ?
Les vertus ne sont pas des objets:

Les vertus sont des énergies divines. Elles ne s’acquièrent pas chez les marchands. Elles ne se trouvent pas dans les livres de recettes.

Elles ne sont pas des choses.

Elles n’existent pas par elles-mêmes.

Elles dérivent du Christ dont elles sont les vertus.

Elles ne peuvent être recherchées comme des objets.

Les Pères ascétiques en parlent, surtout saint Jean Climaque, personne très humble.

Le saint Évangile nous donne en exemple le Publicain de la parabole ou Zachée à qui le Sauveur a rendu visite. Mais cela ne nous dit pas comment faire !

Nous conformer au Christ:

Dieu seul est humble par nature.

Le Christ, Dieu fait homme, révèle cette vertu divine par toute sa vie et, particulièrement, par sa sainte et vivifiante Croix.

Par l’humilité Il a vaincu la mort et a introduit l’humanité dans une vie toute nouvelle.

Acquérir l’humilité ne peut avoir d’autre méthode que de nous conformer au Christ.

Pour connaître l’humilité, comme les autres vertus, le seul moyen est de devenir humble. On connaît ce que l’on devient.

Mais cela ne nous en dit pas tellement plus !

L’assimilation de la vie divine:

Devenir humble pour connaître la divine humilité a pour chemin l’imitation du Seigneur Jésus le Messie.

Tous les jours, me demander : que ferait ici le Christ ?

Cette question est la clé de toute notre vie.

Et, généralement, le saint Esprit, pour peu que nous posions cette question d’un cœur sincère, nous répond immédiatement.

L’imitation conduit à l’assimilation. Mémorisons également la parole de Dieu, et la Parole en personne habitera en nous et nous enseignera tout : le Verbe diffusera ses vertus dans notre homme intérieur.

Confesser ses fautes:

En tant que disciples – ou apprentis-disciples ! – nous trouvons dans le saint Évangile et dans l’enseignement des Saints quelques points de repères. D’abord, reconnaître nos torts : je n’ai pas raison !

Ensuite, dénoncer ces torts comme des éléments étrangers.

Puis, progressivement, gagner la haine de ces péchés – le repentir.

En les confessant devant Dieu tous les jours, en les nommant (appeler un chat un chat !), nous sommes déjà sur le bon chemin.

En les avouant devant témoin (le prêtre a ce mandat de l’évêque), nous progressons, parce que nous franchissons la barrière de la honte où s’abrite l’orgueil, antithèse de l’humilité.

L’humiliation volontaire devant Dieu est le premier degré de l’humilité.

Accepter ce que le Seigneur nous montre:

Saint Éphrem, dans sa belle prière, nous enseigne à demander à Dieu de nous montrer nos péchés : celui qui cherche l’humilité du Christ, non comme un objet, mais comme un mode de vie, recevra de lui la révélation de ce qui fait en lui obstacle à cette liberté.

Le Seigneur exauce cette demande selon nos forces : Il ne veut pas nous écraser ; Il ne veut pas nous humilier ; Il veut nous communiquer sa propre humilité divine.

Aussi veut-Il que nous puissions accepter librement de voir le péché qu’Il nous montre. Cette avancée sur le chemin de l’humilité se fait progressivement : on ne devient pas humble du jour au lendemain !

C’est une initiation : notre acceptation est indispensable.

L’aide des autres:

Les frères, les proches, les parents, les voisins nous sont envoyés par le Seigneur, surtout quand nous le prions : Seigneur Jésus Christ notre Dieu, rends-moi digne de ta divine humilité !

Cette prière très bonne est très redoutable : qui peut porter l’humilité du Christ ?

Celui-ci nous adresse donc des anges qui nous exercent et nous conduisent dans l’initiation.

Même nos ennemis sont à cet égard nos amis.

Si nous trouvons la force de tout accepter, c’est-à-dire si nous aimons le Christ et la vie en lui plus que tout confort de l’âme, les humiliations et les injustices de chaque jour seront accueillies avec bonheur.

Elles sont les remèdes à absorber avec confiance pour opérer chirurgicalement ou soigner homéopathiquement l’orgueil qui empêche toute créature d’être sauvée.

Fréquenter les humbles:

La fréquentation de personnes humbles, la lecture de la vie des saints, et surtout la prière avec l’humble Mère de Dieu et les saints qui nous sont familiers, nous font participer à leur humilité.

Il se fait d’eux à nous comme une transfusion de la vertu du Christ.

Les saints sont d’une humilité contagieuse ! L’humilité se gagne comme une façon divine d’exister ; elle s’apprend tous les jours, comme une langue nouvelle, celle des anges et des saints qui entendent ce que le Verbe leur dit.

Et l’humble ne peut être humilié.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source : "Sagesse Orthodoxe")

 

Cinquième Dimanche du Grand Carême  (« Du Bon Samaritain »)

  • 1ère lettre de St Pierre 3: 8-16
  • 3:8
  • Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
  • 3:9
  • Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
  • 3:10
  • Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
  • 3:11
  • Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
  • 3:12
  • Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
  • 3:13
  • Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
  • 3:14
  • D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
  • 3:15
  • Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
  • 3:16
  • et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

 

  • Epître de St Paul aux Romains 12: 1-15

1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 

2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. 

3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 

4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 

5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. 

6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; 

7 que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, 

8 et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. 

9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 

10 Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. 

11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. 

12 Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. 13 Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. 

14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 

15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 

16 Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 

17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 

18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.

 

Evangile de St Luc 13 10-17 :

13.10

Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.

13.11

Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.

13.12

Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité.

13.13

Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.

13.14

Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.

13.15

Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire?

13.16

Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?

13.17

Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.

TU VEUX JEUNER ? C'EST BIEN!

POUR DESIRER L'UNIQUE NECESSAIRE:

LA PRESENCE DE DIEU

Pour y parvenir, joindre aux privations volontaires lorsque l'âge et la santé le permettent:

Jeûne de paroles blessantes, et transmets des paroles douces et agréables.

Jeûne de mécontentements, et emplis-toi de gratitude.

Jeûne de ressentiments, et emplis-toi de douceur et de patience.

Jeûne de pessimisme, et emplis-toi d’espérance  et d’optimisme.

Jeûne de préoccupations, et emplis-toi de confiance en Dieu.

Jeûne de possessions, et emplis-toi des choses simples de la vie.

Jeûne d’idées superficielles, et emplis-toi de prières.

Jeûne de critiques sur les personnes qui t’entourent, et découvre Jésus qui  vit en elles.

Jeûne d’égoïsme, et emplis-toi de compassion pour les autres.

Jeûne de rancunes, et emplis-toi d’une attitude de réconciliation

Jeûne de paroles, et emplis-toi de silence et d’écoute des autres.

Si nous tous appliquons ce jeûne, le quotidien ira s'inondant de paix, d'amour, de confiance  !

De l'intérieur vers l'extérieur : l'oraison amoureuse précède les œuvres


« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire.

Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit.

On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur.

Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme.

ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements.

La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même.

L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »

(Fénelon (1651-1715))
 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 
 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn. 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Histoire de l'Eglise:
 
Schisme entre l'Eglise Occidentale (Rome
 
d'Occident)
 
et l'Eglise Byzantine (Rome d'Orient)
Schisme entre les Eglises d'Orient et d'Occident

Schisme de 1054

Le schisme de 1054 désigne en principe la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l’Église de Rome (Occident) et l’Église de Constantinople (Orient). Au XIe siècle, les relations entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome étaient très tendues depuis déjà deux siècles.

À partir du IXe siècle, l'Italie du Sud était sous juridiction de l'empereur byzantin (voir la carte ci-dessous), là où s'élevaient de nombreuses églises de rite grec. Or, le pape entendait y implanter le rite latin, comme dans le reste de la péninsule italienne et dans le reste de l’Europe.

En réponse aux mesures du pape, le patriarche de Constantinople fit fermer les couvents et les églises latines de Constantinople pour cause de non-respect des usages liturgiques grecs.

Il s'ensuivit une excommunication réciproque entre le patriarche de Constantinople, Michel Cérulaire (de mars 1043 à novembre 1058) et le pape de Rome, Léon IX (de 1049 à 1054).

Les croyants n'en firent peu de cas, et ce, d'autant plus que le décès du pape Léon IX frappait d'invalidité l'excommunication prononcée contre le patriarche de Constantinople, mais la situation allait s'envenimer davantage par la suite.

L'essentiel du contentieux entre les deux Églises chrétiennes reposait sur l'étendue du pouvoir accordé respectivement à l'évêque de Rome et à l'évêque de Constantinople.

Le premier est convaincu de la primauté de Rome parce que son Église a été fondée par l'apôtre Pierre, le premier pape. D'autres sièges, tels Alexandrie, Antioche et Jérusalem, bénéficiaient également de ce principe d'apostolicité, parce qu'ils avaient été fondés par des apôtres.

Or, Constantinople n'avait pas d'origine apostolique. Outre cette querelle sur l’ordre «hiérarchique» à fixer entre l'évêque de Rome et l'évêque de Constantinople, le différend prit une dimension politique.

En effet, l’évêque de Rome, le pape, est devenu un sujet de l'empereur byzantin, le seul héritier de l’Empire romain depuis la chute de l’Empire d’Occident en 476; l'empereur byzantin, le basileus (du grec Basileús, signifiant «roi»), avait comme mission d'assurer la sécurité du chef de l'Église romaine.

Le problème, c'est que, en 800, Charlemagne avait été sacré du titre d'«empereur des Romains» à Rome par le pape Léon III, et ce, en remerciement des services rendus à la papauté, notamment l'élimination des Lombards.

Dès lors, Rome choisissait le Saint-Empire romain germanique (Occident) au dépens de l'Empire d'Orient. Avec le sacre de Charlemagne, le monde romain de l'Antiquité se trouvait désormais partagé entre trois empires rivaux: l'Empire carolingien en Europe (capitale : Aix-la-Chapelle), l'Empire byzantin en Anatolie (capitale: Constantinople) et l'Empire arabe au Proche-Orient et au Maghreb (capitale : Bagdad).

Il y avait aussi des rivalités d'ordre culturel et linguistique: l'Église de Constantinople utilisait le grec, alors que c'était le latin à Rome. L'Église d'Orient resta toujours très influencée par la philosophie et la littérature grecques, ce qui allait faciliter la conversion massive des peuples slaves au christianisme byzantin (orthodoxe).

À ces rivalités s'ajoutèrent des affrontement dogmatiques, liturgiques et disciplinaires. Ainsi, le mariage des prêtres était autorisé à Constantinople, pas à Rome 

Les relations entre l'Église de Rome et l'Église de Constantinople reprirent provisoirement, mais le pillage de Constantinople par les croisés en 1204 allait consacrer définitivement la rupture entre les deux mondes.

Le 1er Pape de Rome n'est pas Saint Pierre mais Saint Lin

 

Le Christ est l'accomplissement des Écritures.

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.
La Loi, en effet, prescrivait des œuvres, mais toutes ces œuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...
Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres œuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.

Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.(Saint Hilaire (v. 315-367), Evêque de Poitiers et docteur de l'Église/ Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937 ).

Le Fils débauché
(Luc 15, 11-32)

fils prodigue

L’actualité :

Qui ne connaît le célèbre évangile  appelé du Fils prodigue et qui est en réalité, littéralement, celui du fils débauché.

« Fuyez la débauche ! », écrit saint Paul dans l’épître de ce jour ; « glorifiez Dieu dans votre corps et votre esprit, qui appartiennent à Dieu ! »

Le thème est d’actualité.

Nous savons combien, par les médias, par exemple, nos contemporains sont continuellement incités à la débauche, par exemple par le moyen des images pornographiques qui arrivent sur nos écrans.

Le chrétien du 21ème siècle n’est pas protégé, et le message du Christ en ce jour concerne précisément la liberté des baptisés par rapport à ces tentations.

« J’ai toute liberté, dit la même épître, mais, moi, je ne laisserai rien avoir pouvoir sur moi ! »

La porno dépendance asservit des hommes, des femmes, des jeunes.

Message de liberté:

Le Seigneur veut des hommes libres, et le temps du grand Carême que nous préparons est fait pour libérer la liberté captive du péché et des passions.

Soyons donc sensibles à l’actualité du message évangélique de ce jour ! Il porte deux bonnes nouvelles.

La première est que, effectivement, nous pouvons vivre en notre temps – cette époque si intéressante, si prometteuse, et si périlleuse – en disciples du Christ, si nous sommes vigilants par amour pour notre Seigneur et Maître.

La deuxième bonne nouvelle est que le Seigneur attend notre retour comme un père attend celui de son fils dévoyé.

Le Seigneur nous attend avec amour, sans jugement, dans une disponibilité absolue, dont nous n’avons pas l’idée.

Je suis attendu:

La patience de Dieu est pleine d’amour paternel et elle est sans limite.

« Le Seigneur use de patience avec nous »,  écrit l’apôtre Pierre (2 Pi.3, 9) évoquant le dieu lent à la colère et riche en bonté que chante toute la Bible.

Pour nous, pour nos contemporains, pour notre siècle meurtri par « le fouet du Plaisir », comme dit Baudelaire, l’affirmation est infiniment consolante : quoi que tu aies fait, quels que soient tes péchés, quelle que soit l’impureté de ta vie et la souillure qui entache ton âme et ton corps, viens : le Seigneur t’attend !

Et Il guette ton retour pour te prendre dans ses bras sans te demander des comptes, car s’Il tenait compte de nos iniquités, personne ne pourrait survivre.

Il t’attend pour te consoler, pour te purifier, te rendre la virginité et te glorifier comme son bien-aimé. Faisons passer le message !

Histoire de l'Eglise:

ORTHODOXIE ? ORIENT,

OCCIDENT,

QU'EST-CE A DIRE?

L'Église Sainte-Sophie de Constantinople 

L'église Sainte-Sophie de Constantinople,
« la plus glorieuse église de la "chrétienté " pendant neuf siècles
(entre sa construction par l'Empereur Justinien 
au VIsiècle et la chute de Constantinople le 29 mai 1453)

 


L'Église indivise du premier millénaire

Deux faits importants ont marqué les trois premiers siècles de l’Église : l’expansion remarquable du christianisme à travers l’Empire romain, et la persécution féroce des chrétiens à certaines périodes, jusqu’à la proclamation de l’Édit de Milan en l’an 313. Les apôtres et leurs successeurs immédiats ont fondé de nombreuses églises dans les principales villes de l’Empire romain. Dans chaque ville il y avait une communauté chrétienne de base, présidée par un évêque, ces derniers nommés à l’origine par les apôtres, et qui étaient aidés par des presbytres et des diacres. Ce type d’organisation au triple ministère était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche, alors qu’il se rendait à Rome où il devait être martyrisé. Saint Ignace était le premier à exprimer clairement que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église.

Pendant cette première période, la préoccupation principale les chrétiens était avant tout la célébration de la foi, ainsi que le témoignage de cette foi dans un environnement souvent hostile. Les premiers exposés de la foi chrétienne ont été écrits dès le IIe siècle - ceux d’Irénée de Lyon, de Justin, de Clément d’Alexandrie, d’Origène, de Tertullien, souvent par nécessité d’expliquer la foi par rapport au paganisme et aux philosophies hellénistes à l’extérieur de l’Église, et de la préciser par rapport aux enseignements erronés qui la menaçaient de l’intérieur. Mais c’est après l’Édit de Milan de l’Empereur Constantin en l’an 313 que les grandes controverses doctrinales ont secoué l’Église, et ceci pendant des siècles. Comme nous l’avons noté en parlant des principales doctrines élaborées par les sept Conciles œcuméniques, l’Église a conservé la " foi véritable " en posant et en défendant les dogmes nécessaires à la foi. Ceci n’a pas été accompli sans problème, car certaines parties de l’Église n’ont pas accepté toutes les décisions des Conciles. La première fragmentation importante de l’Église a eu lieu au IVe et Ve siècles, à la suite des controverses christologiques grandement faussées par les prétentions politiques et expansionnistes des deux "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) .

L’Église de Perse est devenue nestorienne et la communion a été rompue entre les Églises " chalcédoniennes " (Rome et Byzance) - qui ont accepté les décisions du Concile de Calcédoine en 451 - et les Églises " non- (ou pré-) chalcédoniennes " : les Églises d’Arménie, de Syrie (l’Église Syrienne), d’Égypte (l’Église copte), d’Éthiopie et des Indes.

Pendant les premiers siècles, le christianisme, universel dans sa mission, s’exprimait dans trois cultures majeures : sémitique ou " orientale ", grecque et latine. La première grande scission de l’Église, sur l'instigation des deux grandes  "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) a presque entièrement retranché les Sémites et les autres Orientaux, laissant les Grecs et les Latins.

Pendant cette période, Grecs et Latins formaient encore une seule Église, témoignant du message évangélique dans leurs sphères respectives, comme les Eglises Orthodoxes Orientales pré chalcédoniennes le faisaient dans leurs sphères, restées fidèles à la plus antique Tradition Apostolique  et luttant contre les nouvelles hérésies - dont la plupart, ont surgi dans le monde grec, fortement influencé par les philosophies hellénistes.

Il est notable, par exemple, que les papes de Rome aient soutenu la doctrine orthodoxe dans la longue et parfois sanglante querelle des icônes, qui ne touchait guère l’Occident.

Pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, l’Église entière était essentiellement " orthodoxe ". Il y avait certainement des différences importantes entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, mais elles ont été en communion pendant de longs siècles.

La conception orthodoxe de la structure de l’Église, fondée sur les évêques en tant que chefs des églises locales, était, et demeure, une collégialité des têtes des cinq Églises principales : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, la " pentarchie " dont l’ordre de préséance reflétait l’importance des Églises.

En pratique, les Églises étaient très autonomes les unes par rapport aux autres, mais l’Église de Rome d'Occident et, à sa suite, de la Rome d'Orient, ont peu à peu, pour des raisons à la fois politiques et ecclésiales, consolidé leurs autorités: Pour le Pape de Rome sur  sur l’Église d’Occident, affirmant la suprématie du pape, en tant qu’évêque de Rome et successeur de saint Pierre, et, pour la Rome d'Orient la suprématie d'un "Patriarche Œcuménique" au détriment de l’autorité et de l’autonomie des évêques en Orient comme en Occident. Il suffit de se référer aux dernières prétentions du Patriarche Œcuménique pour "résoudre" les tensions ecclésiales en Ukraine...


Le schisme entre l’Orient et l’Occident

Aux différences linguistiques, politiques et sociales des parties orientale et occidentale de l’ancien Empire romain sont venues s’ajouter des différences théologiques et ecclésiales.

Les raisons profondes de la séparation des deux parties de l’Église, et qui seules en expliquent sa durée, sont sur prétexte proprement religieux.

C’est d’abord la question déjà évoquée de la procession du Saint-Esprit, le Filioque à l'origine d'une confusion des latins (Théologiens de la Cour impériale de Charlemagne) sur les procession et l'envoi du Saint Esprit.

Cependant, la cause principale du schisme était en fait la question de l’autorité du pape en concurrence avec le patriarche œcuménique*. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une " présidence d’amour " au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.

Au XIe siècle, la réforme grégorienne, visant à libérer la papauté des empereurs francs et l’Église des féodaux, a voulu soumettre directement au pape non seulement les évêques, mais aussi les rois – et dans ce contexte a revendiqué l’infaillibilité du souverain pontife, doctrine occidentale qui sera dogmatisée par le Concile Vatican I en 1870.

En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople pour négocier une alliance politique et une union des Églises dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape.

Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem.

En 1204, l’irréparable est consommé : la IVe croisade, déviée de la Terre Sainte par les Vénitiens pour des raisons commerciales et politiques, se rue sur Constantinople, la ville est mise à sac, les icônes et les reliques vandalisées ou volées, une prostituée est placée sur le trône patriarcal, un Vénitien est nommé patriarche de Constantinople et un Latin devient empereur de Byzance.

En 1261 les empereurs latins sont écartés de Byzance, qui redevient l’Empire byzantin, héritier de la civilisation grecque et gardien de la foi orthodoxe. Cependant, cette ingérence latine dans l’Empire byzantin lui a porté un coup mortel, et il s’écroule lentement devant le pouvoir grandissant des musulmans turcs venus d’Asie.


L’Orthodoxie après le schisme entre les deux Eglises Romaines

Déjà aux IXe et Xe siècles, Byzance est devenu missionnaire en Europe orientale, du Caucase aux Carpates et jusqu’au cercle polaire. Les saints Cyrille et Méthode ont traduit la Bible et la liturgie en slavon pour les Moraves, donnant aux peuples slaves une langue écrite, qui constitue aujourd’hui encore la langue liturgique de plusieurs des peuples slaves.

Les Bulgares et les Serbes ont été baptisés au IXe siècle et les Russes de la principauté de Kiev en l’an 988. Byzance a organisé les nouvelles Églises en métropolies largement décentralisées, mais dont l’évêque principal ou métropolite est consacré par le patriarche de Constantinople.

Avec la destruction de la Rus-Kiev par les Mongols et le repliement des populations dans les forêts du nord-est, l’Église russe devient la gardienne de l’âme nationale.

Au XIVe siècle, saint Serge de Radonège restaure le monachisme dans un esprit de service évangélique. Les monastères se multiplient, chacun devenant un centre de culture chrétienne et l’iconographie orthodoxe connaît un de ses apogées, en particulier au XVIe siècle, avec les grands centres de Novgorod, Moscou et Pskov.

L’Église russe à son tour devient missionnaire, convertissant de nombreux Mongols et les tribus finnoises du Nord. Les missionnaires orthodoxes ont atteint Pékin en 1714, puis les Îles aléoutiennes et l’Alaska à la fin du XVIIIe siècle – origine de l’Orthodoxie en Amérique du Nord.

À partir du XIIIe siècle les empereurs byzantins cherchaient à se rapprocher de Rome pour des raisons politiques, afin d’obtenir l’aide militaire de l’Occident contre le pouvoir turc qui menaçait l’Empire.

C’est dans ce contexte que les représentants orthodoxes aux Conciles de Lyon (1274) et de Ferrare-Florence (1438-39), poussés par l’empereur, ont capitulé devant les prétentions romaines en ce qui concerne l’autorité du pape et le filioque.

Mais les conclusions de ces Conciles ont été rejetées par le peuple et le clergé, qui sont restés fidèles à la foi orthodoxe. En 1453 les Turcs s’emparent de Constantinople, c’est la fin de l’Empire byzantin et la Russie devient le rempart de l’Orthodoxie.

Sous l’Empire ottoman, l’Église est à la fois persécutée et tolérée ; les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. En même temps, les grands centres de spiritualité orthodoxe, en particulier les monastères de Sainte-Catherine au Sinaï et ceux de la " Sainte Montagne ", le Mont Athos en Grèce, continuaient de rayonner même sous la domination musulmane. La Grèce a été libérée du joug ottoman en 1832, la Bulgarie et la Serbie en 1878 et leurs Églises deviennent autocéphales. Au XXe siècle, l’Église de Grèce connaît une véritable renaissance spirituelle, avec des mouvements religieux comme Zoé et Soter et des théologiens éminents, tels que Christos Yannaras, Panayotis Nellas et Jean Zizoulias.

C’est à partir de la Sainte Montagne qu’a eu lieu ce qu’on appelle le " renouveau philocalique " de la spiritualité orthodoxe au XIXe et au XXe siècle. En 1782, un moine du Mont Athos, saint Nicodème l’Hagiorite, et l’évêque de Corinthe, Macaire, publient à Venise une monumentale Philocalie (" amour de la beauté "), un florilège de textes spirituels dans la grande tradition hésychaste remontant aux Pères du Désert des IVeet Ve siècles, passant par les grands spirituels de l’Église d’Orient jusqu’au XIVe siècle. Traduite par un moine Ukrainien fixé en Moldavie, saint Païssi Velitchkovsky, la Philocalie slavonne, puis russe, devient la source de la renaissance spirituelle de l’Église russe au XIXe siècle.

Cette renaissance puise ses racines dans l’hésychasme, notamment la prière de Jésus, et atteint un apogée dans des personnages tels que saint Séraphim de Sarov et les saints starets du monastère d’Optino.

Ce renouveau philocalique est l’inspiration du fameux " pèlerin russe " et il continue à influencer non seulement le monde orthodoxe, mais aussi l’Occident. (Nous reviendrons sur l’hésychasme dans les sections sur la prière.)

Au XXe siècle, toute la violence de l’athéisme et du matérialisme modernes s’est déchargée sur l’Église russe après la révolution bolchevique de 1917, puis sur les Églises orthodoxes de plusieurs pays de l’Europe de l’Est à partir de 1945.

De 1918 à 1941, l’Église russe a subi une des persécutions les plus terribles qu’ait connu le monde chrétien, avec des martyrs par dizaines voire centaines de milliers.

La plupart des églises, les monastères et les séminaires ont été fermés, toute catéchèse interdite, le patriarcat a été suspendu en 1925 et une bonne partie de la hiérarchie s’est soumise à l’état communiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Staline a " normalisé " les relations avec l’Église, beaucoup d’églises ont été rouvertes, ainsi que des monastères, séminaires et académies de théologie.

Une nouvelle période de persécution, non sanglante mais asphyxiante, s’est abattue sur l’Église entre 1960 et 1964 et puis encore entre 1979 et 1985. Ce n’est que suite à la chute du régime communiste sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, que l’Église russe est sortie de l’ombre dans laquelle elle a vécu pendant 70 ans.


La rencontre de l’Orthodoxie Bysantino-Slave et de l’Occident

Les Églises orthodoxes, longtemps isolées des mouvements religieux en Occident - le schisme occidental de la Réforme était longtemps considéré comme une question qui ne les concerne pas - se sont jointes à la globalisation des discussions religieuses depuis les années cinquante.

La présence de nombreuses communautés orthodoxes en Occident, la formation du Conseil œcuménique des Églises en 1948, la tenue du Concile Vatican II en 1964-68, la restauration de la liberté religieuse dans les anciens pays communistes, ont été autant d’occasions pour le monde orthodoxe de prendre conscience de lui-même et de se définir par rapport aux autres confessions chrétiennes.

Les principales Églises orthodoxes ont par exemple participé au Conseil œcuménique des Églises, même si elles avaient des réserves quant à ses tendances spirituelles et sociales - réserves qui récemment ont obligé certaines des Églises orthodoxes à reconsidérer leur adhésion au Conseil œcuménique.

Un des grands événements spirituels du XXe siècle était la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, ukrainienne, russe et grecque surtout, mais aussi roumaine, serbe et arabe.

Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive réfugiés grecs chassés de la Turquie.

À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique.

Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes.

Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord.

De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.

Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxes, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil.

D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

Parmi les représentants éminents de l’" école de Paris " figurent les théologiens Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

À partir de la fin des années 1920 apparaissent des " Orthodoxies occidentales ", des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques.

Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux " de souche ".

La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928. Ainsi se sont formées des paroisses et des diocèses utilisant le français, l’anglais, l’allemand etc. comme langues liturgiques. La plupart de ces diocèses demeurent sous la juridiction des Patriarcats et Églises dont elles sont issues (Constantinople, Antioche, Roumanie, Serbie…).

Cependant, en 1970, le Patriarcat de Moscou a accordé l’autocéphalie à ses diocèses en Amérique du Nord, qui sont devenus l’Église Orthodoxe en Amérique.

La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme.

Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité hésychaste, la prière de Jésus, et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.


*L’Évêque et Pape de Rome Saint Grégoire rappelle à tous aujourd'hui, à son successeur, successeur de Pierre sur le Siège de la Rome Occidentale comme au successeur de St André sur le siège de la Rome Orientale (Constantinople) un point non négligeable de la doctrine infaillible de l'Eglise sur la Primauté, vous verrez que cette Doctrine, expression de la Foi de l'Eglise condamne les prétentions de plusieurs Primats .

« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)

==================================

« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)

Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier. A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi ! Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche d’Alexandrie)

================

« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)

« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)

Chemin de Carême:
Quelle différence de la vanité et de l’orgueil ?

L’Échelle sainte :
Saint Jean Climaque distingue la vanité (chapitre 21) et l’orgueil (chapitre 22 de l’Échelle sainte). 

La première sert de marchepied au second. 
Bien souvent les passions naissent l’une de l’autre. 

L’une comme l’autre fait obstacle au Salut ; l’une comme l’autre interrompt en l’homme le flux de la grâce. L’un et l’autre conduisent ainsi à la mort. Le Christ Sauveur a vaincu la mort en supportant de bon gré les humiliations.

Un plaisir extrême:

La vanité s’appelle également la vaine gloire. La gloire qui vient de Dieu et qui fait resplendir les saints est un gain.

La gloire qui vient de soi-même ou de notre entourage est vaine c’est-à-dire vide de tout contenu et privée d’avenir. 

Elle est une illusion que produit le diable, le grand Illusionniste. 

Le vaniteux se complait dans l’éloge de soi. Il y trouve un plaisir extrême.
 A se flatter lui-même, il trouve une grande consolation, surtout quand, de façon avantageuse, il sait se comparer à autrui. Mais il s’épuise à se louer lui-même.

La flatterie:

Les flatteries qu’il s’accorde ne lui suffisent pas. Il attend d’autrui qu’il confirme la bonne opinion de lui-même qu’il s’est déjà forgée. 

Le vaniteux cherche les compliments et, quand ceux-ci tardent, il ne tarde pas, lui, à s’en faire ; il déteste ceux par qui il est frustré de sa jouissance. 

Il y a ainsi chez le vaniteux une complicité entre autrui et soi-même pour officier le culte de soi. Le plaisir est l’énergie qui soutient la vanité. 
Celle-ci construit l’idole de soi, dans un processus d’auto déification.

L’autodéification:

L’orgueil naît de la vanité, dit saint Jean Climaque.

L’orgueilleux est installé dans l’idolâtrie qu’a construite la vanité. 

Il n’a plus besoin d’admirateurs et de fidèles. Il n’a besoin de personne. 

Il s’est établi dans la divinité. Qui l’en détrônera ? 

Il n’a que haine pour ceux qui ne le reconnaissent pas comme dieu. Il a son chef dans l’archange déchu, ébloui en un éclair par l’illusion d’être dieu. 

Celui-ci prit pour trône l’orgueil sans l’aide de la vaine gloire puisque le péché n’existait pas encore. 

L’orgueil est une pure illusion, une fausse lumière, un resplendissement et un éblouissement de soi par soi-même. 

L’orgueil est plus grand que la vanité car il n’est pas supporté par une jouissance corporelle.

Le plaisir incorporel:

Le  plaisir de l’orgueilleux est celui des démons qui n’ont pas de corps. 
Cette jouissance est purement spirituelle : elle n’est que dans l’âme, une conviction d’être supérieur à tout et à tous, que personne ne peut réfuter. 

L’orgueilleux n’accepte ni discussion ni contestation. 

Il préfère mettre à mort les ennemis de sa gloire. 

En tout cas, il les juge et, dès qu’il le peut, il les fait disparaître de son monde. L’orgueil est une tyrannie sans pitié qui fait la ruine des États et des personnes.

Thérapeutique:

Ces deux maladies de l’âme, ou « passions », conduisent à la mort parce qu’elles entretiennent une illusion d’autonomie et conduisent à sevrer l’âme de toute grâce.

Celle-ci dépérit faute d’aliments divins et mourra sous peu. 

La mort n’est pas un anéantissement : elle est un amoindrissement extrême de la vie, jusqu’à la disparition de toute capacité à aimer et à connaître. 

Le vaniteux aime encore, surtout ceux qui le flattent ; l’orgueilleux n’aime plus, et n’aime personne ; il n’est pas sûr qu’il s’aime lui-même tellement dans supériorité usurpée, il est certain d’être sans comparaison et sans rival ; en tout cas, il ne se flatte pas, il se suffit à lui-même, comme un dieu.

La médecine de l’âme:

Pour cette raison, la vanité peut être soignée, mais non l’orgueil, selon saint Jean Climaque. 

L’impossibilité pour Satan de se convertir tient au fait qu’il est le Prince de l’orgueil. 

Jusqu’à la fin, il bravera le vrai Dieu. 

Le vaniteux peut encore être humilié. 

La souffrance qui vient des humiliations involontaires le maintient en vie. 

S’il peut écouter un sage, il s’humiliera lui-même dans le repentir et pourra être sauvé. Le vaniteux a encore une porte ouverte vers la vie.

Satan peut-il être sauvé ?

L’orgueilleux, nous savons que, pour lui, la porte est ouverte par le Seigneur, mais que, de son côté, il ne la tient pas ouverte et la méprise. 
Pourquoi ? – il s’est tellement identifié à sa passion que, s’il devait en guérir, il penserait ne plus exister. 

Du reste, il est inaccessible à la souffrance. 

Le Seigneur prépare pourtant certaines épreuves, quelquefois très grandes, pour tendre la main à l’orgueilleux.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source: "Sagesse Orthodoxe")
---------------

Sixième dimanche du Grand Carême

(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)

Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .

En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.

En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).

Notre Eglise Métropolitaine, notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.

Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!

Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:

------------
In accordance with the liturgical calendar of the Malankara Orthodox Syrian Church, this sixth Sunday of Lent is the healing of the born-blind (sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Day of the Catholicos).

On this day of Catholicos, day reserved for prayer for the church of India and its diasporas.

On this day so appropriately placed in the Great Lent as we intensify our spiritual practice in the idea of ​​transforming ourselves, of personally converting ourselves and, consequently, of working for the good of the Holy Church as a whole, our Church Syrian Orthodox who lives in Europe (in France) and her missions, was particularly united today to the Mother Church of the Indies during the celebration of this "Catholicos Day".

Our Metropolitan Church, our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies, could only raise the flag of the Catholicos in union with her brothers and sisters of Kerala and the other Indian States. could only pray with the greatest fervor for our beloved Father in God, the Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare, Successor of St. Thomas, Apostle of the Indies.

In return, we hope for the blessing of His Holiness and the prayers of our brothers and sisters of this missionary Church who, following the example of His Apostle (who brought the ferment of the Gospel to China), brought with century, the enlightening light of Eastern Orthodoxy to our European Continent.

As we pray for the Church, let us continue to pray for peace and unity in the Church of Malankara our Mother Church.

Imagine how much a united Malankara Church could best testify in India and around the world!

The Metropolitan Monastery of our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), is, as you know, a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian testimony and the peace of the world.

"Well-ordered charity begins with oneself," says a famous saying, well let's continue praying for the peace and unanimity of Christian Witness in the Church of Malankara our Mother Church.

Here below the Lectionary in French:
--------
De acordo com o calendário litúrgico da Igreja Ortodoxa Síria Malankara, este sexto domingo da Quaresma é a cura dos nascidos cegos (Sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Dia dos Católicos).

Neste dia de Catholicos, dia reservado para oração pela igreja da Índia e suas diásporas.

Neste dia tão apropriadamente colocado na Grande Quaresma, à medida que intensificamos nossa prática espiritual na idéia de nos transformarmos, de nos convertermos pessoalmente e, conseqüentemente, de trabalhar para o bem da Santa Igreja como um todo, nossa Igreja Ortodoxa síria que vive na Europa (na França) e suas missões, foi particularmente unida hoje à Igreja Matriz das Índias durante a celebração deste "Dia dos Catholicos".

Nossa Igreja Metropolitana, nossa Igreja local, fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias, só pôde erguer a bandeira dos Catholicos em união com seus irmãos e irmãs de Kerala e os outros estados indianos. só podia rezar com o maior fervor pelo nosso amado Pai em Deus, os Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare, Sucessor de São Tomé, Apóstolo das Índias.

Em troca, esperamos a bênção de Sua Santidade e as orações de nossos irmãos e irmãs desta Igreja missionária que, seguindo o exemplo de Seu Apóstolo (que trouxe o fermento do Evangelho para a China), trouxe consigo século, a luz esclarecedora da Ortodoxia Oriental para o nosso continente europeu.

Ao orarmos pela Igreja, continuemos a orar pela paz e unidade na Igreja de Malankara, nossa Igreja Matriz.

Imagine o quanto uma igreja unida de Malankara poderia testemunhar melhor na Índia e em todo o mundo!

O Mosteiro Metropolitana de nossa Igreja local, fundada pelo impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria, da Índia (Malankara), é, como se sabe, um centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Testemunho cristão e a paz do mundo.

"A caridade começa consigo mesmo", diz um famoso ditado, muito bem continuar a rezar pela paz e unanimidade de Testemunho Cristão na Igreja Malankara nossa Igreja Matriz

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe):
o 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.

o II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.

o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

o Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

 

 

 

 S.O.S :

 

 

Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?

 

-Non, juste une nécessité !

 

Si du moins vous voulez garantir la

 

pérennité du Service Sacerdotal de vos

 

Prêtres qui, en retour de leur dévouement,

 

devraient pouvoir :

 

*Manger,

 

*Se vêtir,

 

*S’assurer

 

 

Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.

Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.


Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.


Quelques exemples :

 

*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co   ût réel pour vous est de 170 euros

 

De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée.

 

Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

Libellez vos Chèques à  E S O A (Métropolie de l’Eglise Syrio-Orthodoxe Francophone Mar Thoma)

 

 

 

  


 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes dont  vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.

 

Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande  fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite vieillesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cameroun,au Pakistan, au Brésil:

 

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain Grégorien: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

_____________________________________________

 

 

L'Offrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.

 

 

_____________________________________________

 

L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euros, et, de soutien: 20 euros.

Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:

*petites: 1 euro 20,

*moyennes:3,50,

*de neuf jours: 8 euros.

    N.B: Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de " Métropolie ESOF, Monastère Syriaque N-D"

 

_____________________________________________

 

Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...

 

 

 

Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :

 

Métropolie E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma) .   D'avance nous vous en remercions.

                                       Mr Bruno Leamens Trésorièr Principale

 

 

                                                                             Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe

                                                                            

Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .  

 

 

 

Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain: 

 

MONASTERE SYRO-ORTHODOXE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MERE DE  MISÉRICORDE,

4,BREVILLY

61300 CHANDAI 

TEL:02.33.24.79.58

Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

La vertu d’assiduité
La première Église:

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés :

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […].

Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ».

La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire:

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ?

Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle.

Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière.

C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit.

C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous.

L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome:

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu.

Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères.

Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple:

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal :

une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain.

Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre.

Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière.

C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité:

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » :

le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière.

De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.

Se retirer pour trouver Dieu ?
Lui consacrer le meilleur:

Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).

L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.

Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…

Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…

Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.

Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!

 

Un moment de bonheur avec Dieu:

S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct ! 

Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.

 

Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes. Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.

Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.

Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?

Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?

 

Il se consacre à nous:

Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli : c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.

Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous! Nous serons bien surpris de sa disponibilité…

Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?

 

Le retrait divin:

– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).

Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”: son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.

Ne parlons pas de “repos” d’un Dieu fatigué! Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.

Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire: Dieu prend du temps pour Dieu!

Et Il prend du temps pour l’Homme.

Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui: sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.

Et le Christ dit cela: si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23). Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…

Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –

La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)

Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.

A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…

Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.

La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.

De nos jours

La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.

Source: Sagesse Orthodoxe

 

 

Ne serait-ce son titre de basilique, l’église d’Argenteuil (Val-d’Oise) n’a de prime abord rien d’exceptionnelle.

Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.

C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.

Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.

Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.

Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…

De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.

Une relique rescapée de l’Histoire

Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.

Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.

De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.

Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen  Âge.

Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.

Une époque où l’on voulait voir pour croire

Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.

« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »

Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.

« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur  » rappelle Edina Bozoky.

Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.

« Saint  Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »

Mais pas la tunique ­d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».

Le tissu est alors daté de la période de  530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.

Des croyants tiraillés entre science et foi

Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?

Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?

D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.

À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.

De plus en plus de visiteurs

Quant  au  P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.

Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».

Les linges de la Passion

Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération. À Turin  (Italie), un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.

À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.

« La tunique était sans couture »

père Raniero Cantalamessa , Source:http://www.cdo-lyon.catholique.fr

« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura’ : afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils se sont partagés mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». (Jn 19, 23-24).

On s’est toujours demandé ce que l’évangéliste Jean a voulu dire en donnant une telle importance à ce détail de la Passion. Une explication, relativement récente, est que la tunique rappelle les ornements sacerdotaux du grand prêtre et que Jean a donc voulu affirmer que Jésus n’est pas mort seulement comme roi mais aussi comme prêtre. Cependant, la Bible ne dit pas que la tunique du grand prêtre devait être sans couture (cf. Ex 28, 4 ; Lv 16, 4). Pour cette raison, la plupart des exégètes préfèrent s’en tenir à l’explication traditionnelle selon laquelle la tunique sans couture symbolise l’unité de l’Eglise (1).

Quelle que soit l’explication que l’on donne au texte, une chose est sûre : l’unité des disciples est, pour Jean, l’objectif pour lequel le Christ meurt : « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

La bonne nouvelle que nous devons proclamer le vendredi saint est que l’unité, avant d’être un objectif à atteindre, est un don à accueillir. Le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas », explique saint Cyprien, signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut par conséquent être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement » (2).

Les soldats ont divisé en quatre « la veste », ou « le manteau » (ta imatia), c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement qu’il portait près du corps. Ceci est également symbolique. Nous les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas son unité profonde qui s’identifie avec l’Esprit Saint. La tunique du Christ n’a pas été et ne pourra jamais être divisée. Elle est, elle aussi, sans couture. C’est la foi que nous professons dans le Credo : « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ».

* * *

Mais si l’unité doit servir de signe « pour que le monde croie », celle-ci doit également être une unité visible, communautaire. C’est cette unité que nous avons perdue et que nous devons retrouver. Elle est bien plus que des relations de bon voisinage ; c’est l’unité mystique intérieure elle-même - « un Corps, un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous » (Ep 4, 4-6) - dans la mesure où cette unité objective est accueillie, vécue et manifestée concrètement par les croyants.

« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? » demandèrent les apôtres à Jésus après Pâques. Aujourd’hui, nous posons souvent cette même question à Dieu : est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer l’unité visible de ton Eglise ? La réponse est aussi la même qu’à l’époque : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 6-8).

Le Saint-Père l’a rappelé dans l’homélie qu’il a prononcée le 25 janvier dernier, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens : « L’unité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, disait-il, est un don qui vient d’en Haut, qui naît de la communion d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et qui en elle croît et se perfectionne. Il n’est pas en notre pouvoir de décider quand ou comment cette unité se réalisera pleinement. Seul Dieu pourra le faire ! Comme saint Paul, nous replaçons nous aussi notre espérance et notre confiance dans la grâce de Dieu qui est avec nous ».

Aujourd’hui encore, si nous nous laissons guider, c’est l’Esprit Saint qui nous conduira à l’unité. Comment l’Esprit Saint a-t-il fait pour réaliser la première unité fondamentale de l’Eglise, l’unité entre les juifs et les païens ? Il est descendu sur Corneille et sa maison, comme il était descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Si bien que Pierre ne pouvait que conclure : « Si donc Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, pour avoir cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour faire obstacle à Dieu ? » (Ac 11, 17).

Au cours du siècle dernier, nous avons vu se renouveler sous nos yeux ce même prodige, à une échelle mondiale. Dieu a répandu son Esprit Saint, de façon nouvelle et inattendue, sur des millions de croyants, appartenant à presque toutes les dénominations chrétiennes et, afin qu’il n’y ait pas de doute sur ses intentions, il l’a répandu avec les mêmes manifestations. N’est-ce pas là un signe que l’Esprit nous pousse à nous reconnaître les uns les autres comme des disciples du Christ et à tendre ensemble vers l’unité ?

Il est vrai que cette unité spirituelle et charismatique, à elle seule, ne suffit pas. Nous le voyons déjà dans les débuts de l’Eglise. L’unité entre les juifs et les païens est à peine réalisée que déjà apparaît la menace de schisme. Une « longue discussion » eut lieu au cours du fameux concile de Jérusalem, et l’accord auquel le concile était parvenu fut annoncé aux Eglises avec la formule : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé ... » (Ac 15, 28). L’Esprit Saint œuvre donc également à travers une autre voie, qui est celle de la confrontation patiente, du dialogue et même du compromis entre les parties, lorsque l’essentiel de la foi n’est pas en jeu. Il œuvre à travers les « structures » humaines et les « ministères » fondés par Jésus, surtout le ministère apostolique et pétrinien. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’œcuménisme doctrinal et institutionnel.

* * *

L’expérience nous montre cependant que même cet œcuménisme doctrinal, ou au sommet, n’est pas suffisant et ne progresse pas, s’il n’est pas accompagné d’un œcuménisme spirituel, de base. Les plus grands promoteurs de l’œcuménisme institutionnel nous le répètent avec une insistance toujours plus grande. à l’occasion du centenaire de l’institution de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (1908-2008), méditons sur cet œcuménisme spirituel au pied de la croix : en quoi consiste-t-il et comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?

L’œcuménisme spirituel naît du repentir et du pardon et se nourrit de la prière. En 1977, j’ai participé à un congrès œcuménique charismatique à Kansas City, dans le Missouri. Il y avait 40.000 participants, près de la moitié catholiques (dont le cardinal Suenens) et le reste d’autres dénominations chrétiennes. Un soir, l’un des animateurs au micro a commencé à parler d’une façon qui était étrange pour moi, à l’époque : « Vous prêtres et pasteurs, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé... Vous laïcs, hommes et femmes, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé ».

Les personnes qui étaient autour de moi commencèrent à tomber à genou, les unes après les autres, et plusieurs pleuraient, saisies de repentir pour les divisions dans le corps du Christ. Une énorme banderole installée dans le stade portait l’inscription suivante : « Jesus is Lord , Jésus est Seigneur ». J’étais là, en observateur encore très critique et détaché, mais je me souviens avoir pensé : « Si un jour tous les croyants sont réunis en une seule Eglise, ce sera ainsi : lorsque nous serons tous à genou, le cœur contrit et humilié, sous la grande seigneurie du Christ ».

Si l’unité des disciples doit être un reflet de l’unité entre le Père et le Fils, celle-ci doit être avant tout une unité d’amour, car telle est l’unité qui règne dans la Trinité. L’Ecriture nous exhorte à « faire la vérité dans la charité » (veritatem facientes in caritate) (cf. Ep 4, 15). « On n’entre dans la vérité qu’à travers la charité », écrit saint Augustin : non intratur in veritatem nisi per caritatem (3).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ce chemin vers l’unité basé sur l’amour est déjà, maintenant, grand ouvert devant nous. Nous ne pouvons pas « brûler les étapes » sur le plan doctrinal car les différences existent et doivent être affrontées patiemment dans les sièges appropriés. Nous pouvons en revanche dès à présent, brûler les étapes dans le domaine de la charité et être unis. Le signe véritable et sûr de la venue de l’Esprit n’est pas, écrit saint Augustin, le fait de parler en langues, mais l’amour pour l’unité : « Sachez que vous avez l’Esprit Saint quand vous permettez que votre cœur adhère à l’unité à travers une charité sincère » (4).

Repensons à l’hymne à la charité de saint Paul. Chacune de ses phrases acquiert une signification actuelle et nouvelle si on l’applique à l’amour entre les membres des diverses Eglises chrétiennes, dans les relations œcuméniques :

« La charité est longanime...

elle n’est pas envieuse...

ne cherche pas son intérêt (ou seulement l’intérêt de son Eglise).

ne tient pas compte du mal reçu [mais plutôt du mal fait aux autres !]

elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité [elle ne se réjouit pas des difficultés des autres Eglises, mais se réjouit de leurs succès].

Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4 ss.)

Cette semaine, nous avons accompagné à sa demeure éternelle une femme - Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari. Elle a été une pionnière et un modèle de cet œcuménisme spirituel de l’amour. Par sa vie, elle nous a montré que la recherche de l’unité entre les chrétiens n’est pas une manière de se fermer au reste du monde ; elle est en revanche le premier pas et la condition pour un dialogue plus large avec les croyants d’autres religions et avec tous les hommes qui ont à cœur le destin de l’humanité et de la paix.

* * *

On dit que « s’aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction ». Entre les croyants des différentes Eglises aussi, s’aimer signifie regarder ensemble dans la même direction qui est le Christ. «  Il est notre paix » (Ep 2, 14). Regardons ce qui se passe avec les rayons d’une roue quand ils partent du centre vers l’extérieur : à mesure qu’ils s’éloignent du centre, ils s’éloignent aussi les uns des autres, et terminent à des points distants de la circonférence. Regardons en revanche ce qui se passe lorsqu’ils se dirigent de la circonférence vers le centre : plus ils s’approchent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres, jusqu’à ne former qu’un seul point. Dans la mesure où nous irons ensemble vers le Christ, nous nous rapprocherons les uns des autres, jusqu’à être vraiment, comme il l’a demandé, « une seule chose avec lui et avec le Père ».

* * *

La seule chose qui pourra réunir les chrétiens divisés est la diffusion d’une nouvelle vague d’amour pour le Christ parmi eux. C’est ce qui est en train de se produire à travers l’action de l’Esprit Saint et qui nous remplit d’émerveillement et d’espérance. « L’amour du Christ nous presse, à la pensée que... un seul est mort pour tous » (cf. 2 Co 5, 14). Un frère d’une autre Eglise - et même tout être humain - est quelqu’un « pour qui le Christ est mort » (Rm 14, 15), comme il est mort pour moi.

* * *

Une raison doit surtout nous pousser sur ce chemin. L’enjeu du début du troisième millénaire n’est plus le même qu’au début du deuxième millénaire, lorsque se produisit la séparation entre l’orient et l’occident, et il n’est pas non plus le même qu’au milieu de ce même millénaire quand eut lieu la séparation entre catholiques et protestants. Pouvons-nous dire que la manière exacte de procéder de l’Esprit Saint du Père, ou la façon dont se produit la justification du pécheur sont les questions qui passionnent les hommes d’aujourd’hui et dont dépendent la survie ou non de la foi chrétienne ? Le monde a évolué et nous sommes restés rivés à des problèmes et des formules dont le monde ne connaît même plus la signification.

Dans les batailles médiévales, il y avait un moment où, après avoir dépassé les fantassins, les archers, la cavalerie et tout le reste, la mêlée se concentrait autour du roi. C’est là que se décidait le résultat final de la bataille. Pour nous aussi, aujourd’hui, la bataille est autour du roi. Il existe des édifices ou des structures métalliques faits de telle manière que si l’on touche un point névralgique ou si on enlève une pierre bien précise, tout s’écroule. Dans l’édifice de la foi chrétienne, cette pierre angulaire est la divinité du Christ. Si on l’enlève, tout s’effrite et, avant tout, la foi dans la Trinité.

Cela nous montre qu’il y a deux œcuménismes possibles : un œcuménisme de la foi et un œcuménisme de l’incrédulité ; un qui réunit tous ceux qui croient que Jésus est le Fils de Dieu, que Dieu est Père, Fils, et Esprit Saint, et que le Christ est mort pour sauver tous les hommes, et un qui réunit tous ceux qui, par respect pour le symbole de Nicée, continuent à proclamer ces formules, mais en les vidant de leur véritable contenu. Un œcuménisme dans lequel, à la limite, tous croient aux mêmes choses car personne ne croit plus à rien, au sens du mot « croire » du Nouveau Testament.

« Quel est le vainqueur du monde, écrivait saint Jean dans la première Lettre, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jn 5, 5). Si l’on se base sur ce critère, la distinction fondamentale entre les chrétiens n’est pas entre catholiques, orthodoxes et protestants, mais entre ceux qui croient que le Christ est le Fils de Dieu et ceux qui ne le croient pas. * * *

« La deuxième année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée par le ministère du prophète Aggée..., en ces termes : Ce peuple dit : ‘Il n’est pas encore arrivé, le moment de rebâtir le Temple du Seigneur !’ Est-ce donc pour vous le moment de rester dans vos maisons lambrissées, quand cette Maison-là est dévastée ? » (Ag 1, 1-4)

Ces paroles du prophète Agée nous sont adressées aujourd’hui. Est-ce le moment de continuer à nous préoccuper uniquement de ce qui concerne notre ordre religieux, notre mouvement, ou notre Eglise ? Ne serait-ce pas précisément la raison pour laquelle nous aussi « nous semons beaucoup, mais nous engrangeons peu » (cf. Ag 1, 6) ? Nous prêchons et nous nous activons de multiples manières, mais au lieu de se rapprocher du Christ, le monde s’en éloigne.

Le peuple d’Israël écouta le rappel du prophète ; ils cessèrent d’embellir chacun leur propre maison pour reconstruire ensemble le temple de Dieu. Dieu envoya alors à nouveau son prophète avec un message de consolation et d’encouragement qui est aussi pour nous : « Mais à présent, courage, Zorobabel ! oracle de Yahvé. Courage, Josué, fils de Yehoçadaq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! oracle de Yahvé. Au travail ! Car je suis avec vous - oracle de Yahvé Sabaot ! » (Ag 2, 4). Courage, vous tous qui avez à cœur la cause de l’unité des chrétiens et au travail, car je suis avec vous, dit le Seigneur !______________________________________________

NOTES

(1) Cf. R. E. Brown, The Death of the Messiah, vol. 2, Doubleday, New York 1994, pp. 955-958.

(2) S. Cyprien, De unitate Ecclesiae, 7 (CSEL 3, p. 215).

(3) S. Augustin, Contra Faustum, 32,18 (CCL 321, p. 779).

(4) S. Augustin, Discours 269,3-4 (PL38, 1236 s.).

 

Pré inscriptions à un STAGE D'ICONOGRAPHIE COPTE

À partir du Dimache 25 Juin au 1er Juillet ,  stage

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

Monastère avant la dispertion des Vacances scolaires.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, matériel fourni par les organisateurs)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  ! (50 euros d'arrhes à l'inscription, (non rembousables mais conservés comme "avoir" pour le future) 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'œuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant. 

 

INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT

 

Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE
du 2 au 9 AVRIL.
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
 
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
 
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
 
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤Jeudi Saint (6 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

 

Offices du Lavement des pieds de l’après-midi et du soir, dépouillement de l’autel, procession au reposoir.

 

¤Vendredi Saint (7 Avril), 15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

 

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
 
¤Samedi Saint (8 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts.

 

21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

 

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril), Saint, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

Partager cet article
Repost0
27 juin 2022 1 27 /06 /juin /2022 11:20

VACANCES FAMILIALES DE

 

JUILLET :

Du 1 Juillet au 6 Juillet, première partie des "Vacances Familiales" (Parents enfants) et des activités de vacances du "Patronage" en Normandie.

Cette première période se fera en "Ordre dispersé", c'est à dire que chacun, parents et enfants pourront arriver quand ils veulent pour se ressourcer au Monastère dans la simplicité au contact d'une communauté fraternelle,

dans la sérénité et profiter de découvrir la belle nature Normande

et les sites historiques, cultuels et culturels

sans oublier, sur place, le contacte vivifiant de la Liturgie Syro-Orthodoxe et la beauté des fresques, des Icônes...

Deuxième période des "Vacances Familiales" (Parents enfants) et des activités de vacances du "Patronage":

 Du 8 Juillet au 19, PERIODE DE VACANCES FAMILIALES en:

*Dordogne (Alentours de Périgueux)

*Charente (Alentours d'Angoulême)

*Limousin et Creuse

*Pyrénées LOURDES et environs (Lourdes, Gavarnie,Saint Savin, etc...).

 

Troisième période des "Vacances Familiales" (Parents enfants) et des activités de vacances du "Patronage" DE JUILLET EN NORMANDIE:

Cette 3ème période se fera en "Ordre dispersé", c'est à dire que chacun, parents et enfants pourront arriver quand ils veulent pour se ressourcer au Monastère dans la simplicité au contact d'une communauté fraternelle,

dans la sérénité et profiter de découvrir la belle nature Normande

et les sites historiques, cultuels et culturels

sans oublier, sur place, le contacte vivifiant de la Liturgie Syro-Orthodoxe et la beauté des fresques, des Icônes...

 

VACANCES FAMILIALES D'AOUT:

Une quatrème période de "Vacances Familiales" (Parents enfants) et d'activités du "Patronage" se fera en Août du

8  au 15 Août

avec un programme d'activités qui nous conduira en:

*Vendée (Plages), en

*Charente (Plages, activités sportives (canoë) et découverte de sa belle nature et les sites historiques cultuels et culturels.), en *Quercy

Vous pouvez vous inscrire à l'adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Les offrandes pour participer à ces "VACANCES FAMILIALES" et (ou) aider les familles démunies à y participer sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " CARITAS E S O F, vacances familiales "

-------------------------------------

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

   

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Icon of The Last Supper. Jesus and St. John.:

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

Partager cet article
Repost0

Recherche

Liens