Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /
"In the fear of God, and with faith and love, draw near."  The Book of Psalms and Proverbs both teach that "the fear of the Lord is the beginning of wisdom." This fear, however, should not be confused with an animal-like fear, but rather the rational acknowledgement that God is God and we are His children. That He is omnipotent and awesome, and we are His creatures. Therefore, this type of "fear" is aimed more at NOT wanting to do anything which might sadden, offend, or disappoint our Maker and to strive to ever maintain and obey His commandments.  Fr. John /"Avec crainte de Dieu et Foi, approchez"  Le Psautier et le Livre des Proverbes enseignent tous deux que "la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse." Cette crainte, cependant, ne devrait pas être confondue avec la peur animale, mais plutôt la reconnaissance raisonnable que Dieu est Dieu, et que nous sommes Ses enfants. Qu'Il est omnipotent et incroyable, et nous sommes Ses créatures. Dès lors, ce genre de "crainte", c'est plutôt ne PAS vouloir faire quoi que ce soit qui puisse contrister, offenser ou désoler notre Créateur, et de s'efforcer de toujours appliquer et obéir à Ses Commandements.  P. John

"In the fear of God, and with faith and love, draw near." The Book of Psalms and Proverbs both teach that "the fear of the Lord is the beginning of wisdom." This fear, however, should not be confused with an animal-like fear, but rather the rational acknowledgement that God is God and we are His children. That He is omnipotent and awesome, and we are His creatures. Therefore, this type of "fear" is aimed more at NOT wanting to do anything which might sadden, offend, or disappoint our Maker and to strive to ever maintain and obey His commandments. Fr. John /"Avec crainte de Dieu et Foi, approchez" Le Psautier et le Livre des Proverbes enseignent tous deux que "la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse." Cette crainte, cependant, ne devrait pas être confondue avec la peur animale, mais plutôt la reconnaissance raisonnable que Dieu est Dieu, et que nous sommes Ses enfants. Qu'Il est omnipotent et incroyable, et nous sommes Ses créatures. Dès lors, ce genre de "crainte", c'est plutôt ne PAS vouloir faire quoi que ce soit qui puisse contrister, offenser ou désoler notre Créateur, et de s'efforcer de toujours appliquer et obéir à Ses Commandements. P. John

Deuxième livre des Rois 4,1-7.

En ces jours-là, une femme s'adressa en criant à Elisée, le prophète, et lui dit : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu'il craignait le Seigneur : or son créancier est venu prendre mes deux enfants afin qu'ils soient ses esclaves. »
Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu'as-tu à la maison ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout à la maison, si ce n'est un vase d'huile. » 
Il dit : « Va demander au dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides ; n'en emprunte pas trop peu. 
Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras de ton huile dans tous ces vases, et ceux qui seront pleins, tu les mettras de côté. » 
Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils approchaient d'elle les vases, et elle versait. 
Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : « Approche encore de moi un vase. » Mais il lui répondit : « Il n'y a plus de vase. » Et l'huile s'arrêta. 
Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils de ce qui restera. » 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-22.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. 
S'il ne t'écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que toute chose se décide sur la parole de deux ou trois témoins.
S'il ne les écoute pas, dis-le à l’Église ; et s'il n'écoute pas même l’Église, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain. 
En vérité, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. 
Encore, en vérité, je vous le dis : si deux d'entre vous sont d'accord pour demander sur terre une chose quelconque, ils l'obtiendront de mon Père qui est dans les cieux. 
Car où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux. 
Alors Pierre s'approchant lui dit : " Seigneur, si mon frère pèche contre moi, combien de fois lui pardonnerai-je ? Jusqu'à sept fois ? " 
Jésus lui dit : " Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. 
 




Par Saint Césaire d'Arles

"The worst kind of sin is not to acknowledge that you are sinful."
"La pire sorte de péché, c'est de ne pas reconnaître que vous êtes pécheur."

(Saint Césaire, métropolite d'Arles)

(470-543), moine et évêque 
Sermon Morin 35 ; PLS IV, 303s (trad. En Calcat) 

 

 

Pardonner à son frère de tout son cœur

 

 


Vous savez ce que nous dirons à Dieu dans la prière avant d'en arriver à la communion :

« Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».

Préparez-vous intérieurement à pardonner, car ces paroles, vous allez les rencontrer dans la prière.

Comment allez-vous les dire ?

Peut-être ne les direz-vous pas ?

Finalement, telle est bien la question :

-direz-vous ces paroles, oui ou non ?

Tu détestes ton frère, et tu prononces

« Pardonne-nous comme nous pardonnons » ?

J'évite ces mots, diras-tu.

Mais alors,  pries-tu ?

Faites bien attention, mes frères.

Dans un instant, vous allez prier ; pardonnez de tout votre cœur ! 

Regarde le Christ pendu sur la croix ; écoute-le prier :

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font »

(Lc 23,34).

Tu diras sans doute : lui pouvait le faire, pas moi.

Je suis un homme, et lui, il est Dieu.

Tu ne peux pas imiter le Christ ?

Pourquoi alors l'apôtre Pierre a-t-il écrit :

« Le Christ a souffert pour vous, il vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1P 2,21) ?

Pourquoi l'apôtre Paul nous écrit-il :

-« Soyez les imitateurs de Dieu comme des fils bien-aimés » (Ep 5,1) ?

Pourquoi le Seigneur lui-même a-t-il dit :

« Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29) ?

Nous biaisons, nous cherchons des excuses, quand nous prétendons impossible ce que nous ne voulons pas faire.

Mes frères, n'accusons pas le Christ de nous avoir donné des commandements trop difficiles, impossibles à réaliser.

En toute humilité, disons-lui plutôt avec le psalmiste :

« Tu es juste, Seigneur, et ton commandement est juste »

(Ps 118,137). 


 

« Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus héroïques des confesseurs, des vierges, des anachorètes, des martyrs ; il a promis aux ouvriers arrivés à sa vigne les derniers, sur la fin de la journée, le même salaire qu'à ceux qui ont porté le poids du jour, et l'humble denier de la veuve lui est aussi agréable que les plus riches offrandes. Aussi a-t-il voulu nous donner des modèles plus à portée de notre imitation. Chaque jour l’Église nous propose l'exemple de quelque bienheureux qui s'est sanctifié dans les plus humbles conditions : saint Victor et saint Maurice étaient soldats ; saint Gaudéric et saint Isidore étaient laboureurs ; sainte Zite une pauvre servante ; saint François d'Assise marchand ; saint Joseph un charpentier ; les apôtres de simples pêcheurs, et Jésus-Christ a voulu naître de la plus humble des familles ; à côté d'un glorieux martyr triomphe une sainte femme, un juste, un pauvre artisan qui n'a d'autre mérite aux yeux de Dieu que d'avoir su retenir sa langue, respecter l'honneur du prochain, pardonner une offense, rendre à chacun ce qui lui était dû, d'avoir été bon, doux, charitable, modeste dans la prospérité, résigné dans l'affliction, d'avoir été surtout l'ami des pauvres ; en un mot, les plus simples vertus, pratiquées en vue de Dieu et de notre avenir éternel, sont cette monnaie d'or dont on achète les cieux...

Dieu ne vous demande pas de vous dépouiller de vos biens, de quitter le monde pour aller vous enfoncer dans un cloître ou quelque solitude, et y pleurer vos péchés le reste de votre vie, dans les cilices, les jeûnes et les macérations ; il ne vous ordonne pas non plus de voler au martyre et de confesser votre foi dans les cachots, sur les roues, les chevalets et les brasiers ardents ; ce qu'il vous demande, mes Frères, c'est votre cœur, c'est le généreux sacrifice de cette passion, de cette rancune, de cet illégitime intérêt ; c'est que vous ne soyez pas esclaves de l'or et de l'argent, et que vous sachiez donner dans le temps, ce qui vous sera rendu au centuple dans l'éternité... Il veut qu'au milieu de vos travaux, de vos chagrins, de vos souffrances, vous vous souveniez que ce monde est votre purgatoire, un lit de douleur où vous êtes languissants et malades, et que, de quelque côté que vous vous y retourniez, jamais vous ne pourrez y trouver le repos.

Aussi ce Dieu de bonté veut-il que vous vous fassiez, de cet état de souffrance, un purgatoire de résignation et d'amour... Il ne vous demande pas des actions sublimes ; il couronne plus volontiers les vertus cachées au sein de la famille, celles que l'on pratique par une obéissance humble et fidèle aux lois de son adorable Providence, dans quelque état qu'il lui ait plu de vous placer ; on dirait même qu'il a des bénédictions toutes spéciales pour les plus petites choses, quand on les fait en son nom, et qu'un acte d'humilité, de résignation, d'obéissance, l'oubli d'une injure, une parole consolante à celui qui souffre, un soupir du cœur vers le ciel soit ce verre d'eau froide qu'il se plaît à récompenser de la félicité des saints. »

Abbé Victorien BertrandPetits sermons où l'on ne dort pas, Tome IV (Dix-septième sermon), Paris, C. Dillet, 1868.

Abbé Victorien Bertrand,faiblese,sainteté,pardon,sacrifice,vertus,purgatoire,résignation,amour,humilité,obéissance,petites choses

« Par le repentir un homme retrouve sa véritable splendeur, juste comme la lune après la période de déclin se revêt une fois de plus de sa pleine lumière. »

(St Jean de Karpathos)

 

La phrase finale de l’évangile que je vous invite à méditer ce matin nous engage  à « pardonner à son frère de TOUT son cœur » (St Mt 18, 35).

Pas si facile ! Si ça l'était, on le saurait...

"O, Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.  Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle; ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.  Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l'auguste Mystère,  jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.  Marthe Robin

 
 Par nos seules forces humaine, impossible ! Il faut donc impérativement "mettre Dieu dans le coup" Lui qui seul peut nous donner la force de Son Saint et vivifiant Esprit... 

Oui, impossible ! Surtout lorsque nous avons été profondément blessés et que la blessure nous semble toujours à vif...Notre petit ego a été trop profondément blessé...

Soyons en sûr, il n'y a pas de véritable pardon si Dieu n’est pas de la partie ! La grâce à demander, c’est bien de nous engager à la suite du Christ-Dieu, l'Icône du Père Céleste, le Christ Tête de l'Eglise, le Christ Prince de la Paix, sur un chemin de pardon... 
Nous avons toute notre vie pour laisser grandir en nous l'Amour de Charité à travers chute et relèvement. Seul l'Esprit de Sainteté peut féconder notre "bonne volonté" pour installer en nous le "règne de Dieu" en l'attente de notre retour vers la Source du Saint Amour. Il faudra en détrôner et en brûler des idôles !...Cela prend du temps, la blessure pourra toujours nous faire souffrir, mais nous avancerons dans l'humilité, avec la grâce du Saint Esprit de Dieu qui restaure notre dignité première.

Le démon tâchera de nous désespérer en nous faisant croire que nos efforts sont vains...Ne le croyons-pas, il veut que nous perdions la paix ! Fixon notre regard sur le but: Nous allons vers Dieu, vers le Dieu Source de l'Amour, de la Vérité, de la Justice...Nous allons vers Lui , pensons-nous, au rythme d’une tortue, mais Lui seul, Dieu , juge et voit nos efforts et les récompensera, à n’en pas douter.

 

Prière:
Seigneur et Maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit de paresse, de découragement, de domination et de vain bavardage !
Mais faites-moi la grâce, à moi Votre serviteur, de l'esprit de chasteté (d'intégrité), d'humilité, de patience et de charité.
Oui, Seigneur-Roi, accordez-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère,
ô Vous qui êtes béni dans les siècles des siècles. Amen.
(St Ephrem)

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je pense à une personne qui m'a blessé(e) et je prie pour elle tout particulièrement aujourd'hui, en demandant au Seigneur la grâce d'avancer toujours plus dans une démarche de vrai pardon envers elle.

A person is saved by grace, not by works but by faith. There should be no doubt but that faith saves and then lives by doing its own works, so that the works which are added to salvation by faith are not those of the law but a different kind of thing altogether. (Didymus the Blind) / On est sauvés par grâce, non pas rien que par des oeuvres mais par la foi. Il ne devrait faire aucun doute que la foi sauve, et ensuite elle vit en accomplissant ses propres oeuvres, de sorte que les oeuvres qui sont ajoutées au Salut par la Foi ne sont pas celles de la loi mais quelque chose de tout à fait différent. (Didyme l'Aveugle)

A person is saved by grace, not by works but by faith. There should be no doubt but that faith saves and then lives by doing its own works, so that the works which are added to salvation by faith are not those of the law but a different kind of thing altogether. (Didymus the Blind) / On est sauvés par grâce, non pas rien que par des oeuvres mais par la foi. Il ne devrait faire aucun doute que la foi sauve, et ensuite elle vit en accomplissant ses propres oeuvres, de sorte que les oeuvres qui sont ajoutées au Salut par la Foi ne sont pas celles de la loi mais quelque chose de tout à fait différent. (Didyme l'Aveugle)

Saint Aubin, qui êtes-vous ?

Image illustrative de l'article Aubin d'Angers

Évêque d'Angers

(469-549)

 

La  vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque  d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages  contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui  de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de  l'authenticité la plus exacte.

 

Albinus  - dont nous avons fait Aubin - naquit près d'Hennebont, à Languidic,  sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était  peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez  puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses  premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne  tardèrent pas à éclore.

 

Tout  jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de  la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer  dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de  copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de  Nantilly, près de Saumur.

Vue d'un arche surmontant un portail de pierre.

Saint  Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus  tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint  Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la  professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils  étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. A  Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.

 

Aubin,  dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en  particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa  naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de  trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus  grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme,  marchaient joyeusement vers la sainteté.

 

Il  y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque  d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour  lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs  instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps  appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus.  Saint Mélairce, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ;  uni depuis longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut  lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on  le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint  Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.

Vue d'une statue d'un évêque bénissant, dans une église.

 

Dès  lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra  tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur  les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus  humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa  paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des  barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon  évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le  plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les  biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait.  Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre  Nolasque, des Vincent de Paul.

 

 

Cette tendre charité, Dieu montrait par des miracles continuels combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il  guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ;  il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses  parents désolés.

 

Pourtant  la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique,  qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance  humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles,  que Dieu lui avait si libéralement accordé.

Dans  le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la  beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la  lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt  accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la  ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse  enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant  l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait  effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient  tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour  intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut  arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le  traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte,  lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule  mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et  vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas  poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea  une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de  sauver ainsi la vertu d'une vierge.

A  cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils  de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par  leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le  concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de  cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant  impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques.  Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint  Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les  attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la  pureté et châtia les coupables.

 

Ainsi  agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant  en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant  vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la  sentence d'excommunication.

Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.

 

Peut-être,  pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le  troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de  Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et  énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du  concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit  aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et,  contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils  l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer,  comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait  excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la  messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa  d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je  suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ;  vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour  la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.

 

Douloureusement  atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait  outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint  Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet.  Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus  haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand  on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances  pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.

 

Saint  Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau  concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités  l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer :  c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.

A  son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge  que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir  toujours entouré de reconnaissance et de vénération.

===

 

SAINT DAVID

SAINT DAVID was born in the sixth century in Wales. As a young man he became a monk and studied for many years as a priest. According to one tradition he was consecrated Bishop by the Patriarch of Jerusalem, when David went on pilgrimage there. He worked extensively to spread Christianity in Wales, especially in south-west Wales in what is now Pembrokeshire. Here he founded a monastery at Mynyw (Menevia), now St David's, and he is honoured as the first Bishop of St David’s.

David and his monks followed a very austere rule, drinking only water and eating only bread and vegetables. Emulating the customs of the monks of the Egyptian desert with a regime of manual labour and study, his monastery became a nursery of saints. Personally, David was a most merciful man and practised frequent prostrations. As a favourite ascetic act he would often immerse himself in cold water while repeating the Psalms by heart.

We know that he attended the Church Council of Brevi in c. 545 and here by common consent it is said that he was made Archbishop and his monastery proclaimed the Mother-Church of all Wales. He is said to have founded twelve monasteries, one of which may have been at Glastonbury in Somerset, the place where the Apostle Aristobulus of the Seventy and Righteous Joseph of Arimathea had, by tradition, first preached the Gospel in Britain and built the first church centuries before.

St David worked many miracles even during his lifetime. After his repose in about 600, he came to be venerated widely in south Wales, but he was also revered in Ireland, Cornwall and Brittany. Indeed some believe that he actually travelled to Cornwall and Brittany and founded monasteries there too.

St David's relics survive to this day and are enshrined in his cathedral at St David’s. St David is associated with the daffodil, the national flower of Wales, which is said to have grown around the site of his monastery. The leek, another national symbol of Wales, is said to have grown wild in the same place and to have formed the basis of the diet of St David and his monks. St David's feast, the Welsh national day, falls on 1 March.

 

 

====

The Nun Domnina of Syria

Commemorated on March 1

The Nun Domnina of Syria was a disciple of Saint Maron (Comm. 14 February). In her mother's garden the nun built herself an hut, covered it with straw, and asceticised in it, taking as food only lentils soaked in water. Each morning and evening the nun went to church, covered in a veil so that no one ever saw her face. The voice of the nun, in the words of her biographer Blessed Theodorit, was "resonant and expressive, and her words always accompanied by tears". The holy ascetic peacefully expired to the Lord in about the years 450-460.

( 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.)

===

Martyr Antonina of Nicea, in Bithynia


Commemorated on March 1

The Holy Martyr Antonina suffered at Nicea during a persecution under the emperor Maximian (284-305). After fierce tortures, St Antonina was thrown into prison, but Maximian could not force the saint to renounce Christ and offer sacrifice to idols.

Angels of God appeared to the holy martyr and the executioners took fright. Even when they placed her on a red-hot metal bed, St Antonina remained unharmed, by the power of God. Finally, after long torture they sewed the saint into a sack and sank it in a lake.

If we make every effort to avoid death of the body, still more should it be our endeavor to avoid death of the soul. There is no obstacle for a man who wants to be saved other than negligence and laziness of soul. (St. Anthony the Great)

If we make every effort to avoid death of the body, still more should it be our endeavor to avoid death of the soul. There is no obstacle for a man who wants to be saved other than negligence and laziness of soul. (St. Anthony the Great)

PROBLEME DE L'ENSEIGNEMENT EN OCCIDENT ?

“Je reconnais qu'il y a un sérieux problème de l'éducation professionnelle, celui de l'étroitesse d'esprit. Mais je ne crois pas qu'une éducation "littéraire" soit le remède.

Car elle pourrait créer sa propre sorte d'étroitesse d'esprit, son snobisme. Et de nos jours, personne ne devrait être considéré comme bien éduqué s'il n'a pas d'intérêt pour la science. La défense habituelle affirmant qu'un intérêt pour l'électricité ou la tomographie ne nécessite pas d'être plus éclairant qu'un intérêt pour les affaires humaines révèle seulement un complète absence de compréhension des affaires humaines. Car la science n'est pas simplement une collection de faits à propos de l'électricité, etc; c'est un des mouvements spirituels les plus importants de nos jours. 

Quiconque ne s'efforce pas d'acquérir une compréhension de ses mouvements, se coupe lui-même du plus remarquable des développements de l'histoire humaine. Nos soi-disantes Académies des Arts, basées sur la théorie qu'au moyen de la littérature et de l'éducation historique, ils introduisent l'étudiant dans la vie spirituelle de l'humain, sont dès lors devenues obsolètes, sous leur forme actuelle.

Il n'y a pas d'histoire humaine qui exclue une histoire de ses luttes intellectuelles et de ses réussites. Et il ne saurait y avoir une histoire des idées qui exclurait l'histoire de la pensée scientifique. Mais l'éducation littéraire a un aspect encore plus sérieux. Non seulement elle échoue à éduquer l'étudiant pour une compréhension du plus grand mouvement spirituel de sa propre époque, étudiant qui va souvent devenir enseignant, mais elle échoue aussi à l'éduquer dans l'honnêteté intellectuelle.

Il n'y a que si l'étudiant fait l'expérience de combien il est facile de se tromper, et combien il est difficile de ne prendre ne fut-ce qu'une courte avance dans le domaine de la connaissance, qu'il pourra pressentir ce que sont les niveaux d'honnêteté intellectuelle, un respect pour la vérité, et un dédain pour ce qui fait preuve d'autoritarisme et est présomptueux.

Mais il n'y a rien de plus nécessaire de nos jours que de répandre ces modestes vertus intellectuelles.“
Karl Popper, 'La Société Ouverte et ses ennemis' (note 6 au Chapitre 11).

 



“I admit that there is a serious problem of a professional education, that of narrow-mindedness. But I do not believe that a 'literary' education is the remedy; for it may create its own peculiar kind of narrow-mindedness, its peculiar snobbery. And in our day no man should be considered educated if he does not take an interest in science. The usual defence that an interest in electricity or stratigraphy need not be more enlightening than an interest in human affairs only betrays a complete lack of understanding of human affairs. For science is not merely a collection of facts about electricity, etc.; it is one of the most important spiritual movements of our day. Anybody who does not attempt to acquire an understanding of this movement cuts himself off from the most remarkable development in the history of human affairs. Our so-called Arts Faculties, based upon the theory that by means of a literary and historical education they introduce the student into the spiritual life of man, have therefore become obsolete in their present form. There can be no history of man which excludes a history of his intellectual struggles and achievements; and there can be no history of ideas which excludes the history of scientific ideas. But literary education has an even more serious aspect. Not only does it fail to educate the student, who is often to become a teacher, to an understanding of the greatest spiritual movement of his own day, but it also often fails to educate him to intellectual honesty. Only if the student experiences how easy it is to err, and how hard to make even a small advance in the field of knowledge, only then can he obtain a feeling for the standards of intellectual honesty, a respect for truth, and a disregard of authority and bumptiousness. But nothing is more necessary to-day than the spread of these modest intellectual virtues. “
Karl Popper, 'The Open Society and Its Enemies' (note 6 to Chapter 11).

The thief who received the kingdom of heaven, though not as the reward of virtue, is a true witness to the fact that salvation is ours through the grace and mercy of God. All of our holy fathers knew this and all with one accord teach that perfection in holiness can be achieved only through humility. Humility, in its turn, can be achieved only through faith, fear of God, gentleness and the shedding of all possessions. It is by means of these that we attain perfect love, through the grace and compassion of our Lord Jesus Christ, to whom be glory through all the ages. Amen. (St. John Cassian)

The thief who received the kingdom of heaven, though not as the reward of virtue, is a true witness to the fact that salvation is ours through the grace and mercy of God. All of our holy fathers knew this and all with one accord teach that perfection in holiness can be achieved only through humility. Humility, in its turn, can be achieved only through faith, fear of God, gentleness and the shedding of all possessions. It is by means of these that we attain perfect love, through the grace and compassion of our Lord Jesus Christ, to whom be glory through all the ages. Amen. (St. John Cassian)

LA VERTU D’ASSIDUITÉ
La première Église –

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés : « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […]. Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ». La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ? Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle. Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière. C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit. C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous. L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu. Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères. Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal : une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain. Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre. Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière. C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » : le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière. De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.(Source: Sagesse Orthodoxe)

“If [the disease of sin] is natural, then it cannot be cured. Thus it would remain always, no matter how hard you worked to rid yourself of it. If you accept this thought, you will lose heart, and say to yourself: this is how it is. For this is that woeful despair, which, once it has been introduced into people, they have given themselves over to lasciviousness, to work all uncleanness (Ephesians 4: 19). “I shall repeat again: Maintain the conviction that our disorderliness is not natural to us, and do not listen to those who say, ‘It is no use talking about it, because that is just how we are made, and you cannot do anything about it.’ That is not how we are made, and if we undertake to cure ourselves, then we will be able to do something about it.” ( St. Theophan the Recluse)

“If [the disease of sin] is natural, then it cannot be cured. Thus it would remain always, no matter how hard you worked to rid yourself of it. If you accept this thought, you will lose heart, and say to yourself: this is how it is. For this is that woeful despair, which, once it has been introduced into people, they have given themselves over to lasciviousness, to work all uncleanness (Ephesians 4: 19). “I shall repeat again: Maintain the conviction that our disorderliness is not natural to us, and do not listen to those who say, ‘It is no use talking about it, because that is just how we are made, and you cannot do anything about it.’ That is not how we are made, and if we undertake to cure ourselves, then we will be able to do something about it.” ( St. Theophan the Recluse)

SAINTE EUDOCIE, QUI ÊTES-VOUS ?

Ste Eudocie la Samaritaine

D'origine samaritaine, la Sainte Martyre du Christ Eudocie vivait à Héliopolis, en Phénicie du Liban, sous le règne de Trajan (96-116). Comme elle était dépourvue de toute connaissance de Dieu, elle s'était laissée entraîner à la débauche et avait livré à la prostitution son corps que le Créateur avait orné d'une rare beauté. Nombreux étaient ceux qui venaient de loin et offraient de fortes sommes d'argent pour jouir de ses charmes, si bien qu'elle avait acquis par ce honteux commerce une immense fortune et elle vécut dans l'insouciance jusqu'au jour où un moine, nommé Germain, qui était arrivé en ville pour affaire, vint loger dans la maison voisine. Le soir, après avoir chanté l'Office dans sa chambre à l'heure prescrite, comme s'il se trouvait dans son monastère, Germain se mit à lire à haute voix un livre qui décrivait le Jugement dernier, les châtiments des pécheurs et les récompenses des justes. En entendant ces terribles paroles, Eudocie fut tout ébranlée, sa conscience s'éveilla de la torpeur dans laquelle l'avaient plongée de si longues années passées dans le péché et elle versa pendant toute la nuit des torrents de larmes.

Au matin, elle se précipita vers Germain et, tombant à ses pieds. elle l'implora avec larmes de lui indiquer la voie du salut. Après l'avoir dûment catéchisée, en père spirituel prudent, celui-ci la renvoya chez elle, pour qu'elle éprouve sa résolution pendant une semaine de retraite et de prière. Comme elle priait de nuit en versant quantité de larmes sur sa vie passée, Eudocie vit soudain une grande lumière et l'Archange Michel descendit pour la conduire au ciel où l'assemblée des élus l'accueillit avec joie, alors qu'à l'extérieur le diable, sous la forme d'un être gigantesque, noir et répugnant, accusait Dieu d'injustice pour avoir accepté si rapidement le repentir de cette femme débauchée. Une voix très douce se fit alors entendre du haut du ciel, qui disait : « Tel est le bon plaisir (eudokia) de Dieu : recevoir avec compassion les hommes qui se repentent. » Et, sur l'ordre de Dieu, l'Archange ramena Eudocie dans sa demeure, en lui promettant l'assistance de la Grâce pour les combats qu'elle aurait dès lors à mener contre le péché.

Pleine de joie et de confiance en la miséricorde du Seigneur, Eudocie fut baptisée par l'Evêque de la cité, Théodote, et, suivant scrupuleusement les instructions de son père spirituel, elle remit avec empressement sa fortune acquise dans l'iniquité à un Prêtre, afin qu'il la distribue aux nécessiteux, puis, ainsi délivrée de l'attachement au monde et de tout souci, elle alla rejoindre Germain qui la fit admettre dans un monastère féminin situé non loin du sien.

Dès son entrée dans le stade de la vertu, la Bienheureuse montra un zèle ardent pour effacer par l'ascèse et par les larmes du repentir toutes traces de ses anciennes passions. Elle portait constamment, sans jamais la changer, la tunique dont elle avait été revêtue à son baptême; elle apprit le Psautier par coeur et faisait de la prière et de la méditation de la Parole de Dieu sa nourriture, de préférence à tout autre aliment terrestre. Par cette conduite admirable et cette belle transformation, elle reçut du Seigneur le pouvoir d'accomplir des miracles et, à la mort de la supérieure, elle fut élue par la fraternité pour lui succéder.

En ce temps-là, ayant appris que la belle Eudocie avait rejeté les plaisirs de cette vie et le culte des idoles pour tourmenter son corps par amour du Christ, certains de ses anciens amants la dénoncèrent auprès de l'empereur, l'accusant d'utiliser sa fortune pour construire, dans le désert, des refuges pour les Chrétiens rebelles à son autorité et à la religion de l'Empire. Lorsque le dignitaire envoyé par l'empereur et les trois cents soldats de son escorte voulurent pénétrer dans le monastère de la Sainte, ils en furent empêchés par une force divine et, après avoir tourné autour de l'enceinte pendant trois jours, en cherchant vainement l'entrée, ils furent frappés de mort, à l'exception du magistrat et de trois soldats.

Quand l'empereur apprit ce lamentable échec, il envoya son propre fils pour arrêter la Sainte. Mais celui-ci fut frappé par Dieu et mourut après avoir été jeté à bas de son cheval. Sur le conseil d'un ancien amant d'Eudocie, le souverain éploré écrivit alors à la Sainte pour lui demander d'intercéder afin que son fils revienne à la vie. Eudocie lui répondit avec humilité, protestant de son impuissance à accomplir de tels miracles, et elle fit trois signes de croix sur la lettre en la refermant. Dès que le messager apporta la missive au palais devant le cadavre du prince, celui-ci reprit vie, et l'empereur et toute la cour s'écrièrent : « Grand est le Dieu des Chrétiens, qui accomplit de telles merveilles! » On raconte même que le souverain se fit baptiser avec un grand nombre des siens, et que le prince ressuscité devint par la suite Archevêque de la cité, alors que sa soeur, Gélasia, prenait le voile dans le monastère de Sainte Eudocie.

L'empereur Adrien (l17-138), qui prit la succession, était un farouche adepte de l'idolâtrie. Il envoya à Héliopolis un gouverneur, célèbre pour sa cruauté, nommé Diogène, lequel avait été fiancé à Gélasia et que la fuite de sa promise avait mis dans la plus grande haine à l'égard d'Eudocie. Sitôt installé, il envoya cinquante hommes d'armes pour se saisir de la Sainte. Alors que ceux-ci étaient encore en route, le Christ apparut à Eudocie et lui annonça que l'heure était venue pour elle de remporter la couronne du Martyre. Elle se rendit alors dans l'église, prit sur elle une parcelle de la Sainte Eucharistie et, accueillant les soldats avec calme et dignité, elle les suivit sans offrir de résistance. Sur le chemin, un Ange la précédait, tenant un flambeau allumé, sans que les païens s'en rendent compte.

Après l'avoir laissée pendant quatre jours en prison, sans recevoir ni nourriture ni boisson, on l'amena au tribunal, le visage couvert, et dès qu'on lui retira ce voile une lueur éclatante en resplendit, provoquant un cri de stupeur dans l'assistance. La Sainte répondit avec audace aux questions du gouverneur et l'invita à mettre son dessein à exécution, sans perdre de temps en de vains interrogatoires. On la somma de choisir entre trois solutions pour avoir la vie sauve : adorer les idoles, revenir à son ancien mode de vie ou remettre sa fortune au trésor public. Eudocie déclara qu'il était absolument exclu pour elle de retourner à sa vie passée, maintenant qu'elle avait connu la vérité, et qu'elle n'était plus maîtresse de l'argent qu'elle avait distribué. Sur lordre de Diogène, quatre hommes se saisirent d'elle et l'accablèrent de coups pendant deux heures entières; puis, comme ils tentaient de la dénuder afin de l'attacher au poteau de torture, ils trouvèrent sur elle le coffret contenant la Sainte Communion. Lorsque le gouverneur tenta de l'ouvrir, une flamme s'en dégagea, qui consuma tous ceux qui se trouvaient aux alentours et qui laissa Diogène à demi paralysé. Comme il tombait à genoux en priant le dieu Soleil de le délivrer de ce sortilège, un éclair fendit le ciel et le laissa raide mort sur le sol: Pendant ce temps, un Ange rayonnant descendait du ciel et s'entretenait avec la Sainte, après l'avoir chastement recouverte d'un voile. Un soldat qui avait été témoin de cette scène, saisi de repentir, alla la détacher et la pria d'intercéder pour ceux qui venaient d'être frappés par la colère de Dieu, afin qu'ils recouvrent la vie et puissent se repentir. Prise de compassion, Eudocie se mît en prière et aussitôt les morts ressuscitèrent, provoquant la conversion d'une grande partie de la population.

La Sainte resta en ville quelque temps pour enseigner le peuple, et elle accomplit encore d'autres miracles, jusqu'au jour où, Diogène étant décédé, un nouveau gouverneur, nommé Vincent, s'installa à Héliopolis, avec la ferme décision d'en finir avec la célébrité importune d'Eudocie. Il envoya des soldats dans sa résidence et ceux-ci lui tranchèrent la tête, sans autre forme de procès, lui offrant ainsi la satisfaction de son désir le plus cher : l'union définitive avec son Epoux céleste. Par la suite, les Reliques de Sainte Eudocie accomplirent de nombreux miracles qui témoignèrent pour des générations de Chrétiens de la puissance du repentir.

“It is not an external enemy we dread. Our foe is shut up within ourselves. An internal warfare is daily waged by us.” (St. John Cassian)

“It is not an external enemy we dread. Our foe is shut up within ourselves. An internal warfare is daily waged by us.” (St. John Cassian)

La parole de Dieu
 
«  Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, 
être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ?  »
Évangile selon saint Marc, chapitre 10, verset 38.
 
La méditation
Un père jésuite écrivait : « Quand on a décidé de partir à la recherche de Dieu, il faut mettre sur son âne tout ce qu’on possède et partir avec tout ce qu’on est, sa carcasse, son esprit, son âme. Il faut tout prendre, les grandeurs et les faiblesses, le passé de péché, les grandes espérances, les tendances les plus basses et les plus violentes… tout, tout, car tout doit passer par le feu. »* À quoi j’ajouterais : et par l’eau.
Ils le savent, les pèlerins de Lourdes qui ont fait l’expérience d’être plongés dans l’eau froide, un simple pagne autour des reins. Ils ont tout laissé — tout ce qui devait être laissé, le vêtement —, mais ils ont tout pris d’eux-mêmes, tout ce qui compte, pour entrer dans l’eau et faire mémoire de leur baptême.
Le baptême n’est pas affaire de quelques gouttes qu’on laisserait ruisseler sur une chevelure, aussitôt essuyées, d’un geste. Être baptisé, c’est être tout entier plongé, livré aux eaux. La tête sous l’eau, sans masque ni tuba. À en avoir le souffle coupé.
Le baptême de Jésus, c’est la plongée du Fils de Dieu dans les eaux de notre humanité. Sans retenue. Il a tout assumé, tout porté, tout vécu. Il n’a rien retenu du rang qui l’égalait à Dieu ; il a fait une expérience totale de notre humanité. Joyeuse, parfois. Souffrante, parfois. Lumineuse et douloureuse, parfois tout mélangé. Mortelle, aussi.
Suivre le Christ, c’est le suivre sur le chemin de son baptême. Grandir, aimer, rire et pleurer. Avoir faim, manger, se mettre en colère, se calmer. Affronter les démons. Rêver, prier, célébrer, prêcher, espérer, souffrir et mourir. Finalement, sortir la tête de l’eau, et respirer à nouveau, pour de bon. Ressusciter. 
 
* Yves Raguin, Chemins de la contemplation. Éléments de vie spirituelle, 1969.(Source: Carême dans la Ville)
Notre Dame des Neiges voulait habiter là …

Le Sanctuaire Notre-Dame-des-Neiges se trouve à Machaby, dans le val d’Aoste, en Italie. C'est l'un des plus importants sanctuaires de la région.

La tradition rapporte que ce sanctuaire a été bâti en un lieu où avait été retrouvée une statue en bois de la Sainte Vierge. Les bergers qui l'avaient entrevue près d'un buisson la portèrent tout de suite dans l'oratoire du hameau en amont, mais le lendemain la statue se trouvait à nouveau près du même buisson. C'est à cet endroit que les habitants du lieu décidèrent de bâtir le sanctuaire.

Le sanctuaire existait déjà en 1503, mais il était plus petit qu'aujourd'hui. Les murs à l'intérieur sont tapissés d'ex-voto, surtout des béquilles. Chaque année, le 5 août, on y célèbre la fête de Notre Dame des Neiges.

 
Sanctuaire Notre-Dame des Neiges
“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” (St. John Cassian)

“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” (St. John Cassian)

LE COIN DU CATECHISME...ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALLE:

 

 

 

 
Théobule
 
24/02/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Vivre la miséricorde - Miséricorde pour Ninive !  
   
Aujourd'hui, partons à Ninive avec Jonas. Jonas a reçu de Dieu la mission d'annoncer la destruction de cette grande ville païenne. Mais, voyant les efforts du peuple de Ninive, Dieu change de projet. 
Jonas doit apprendre à se réjouir de la miséricorde de Dieu. 
Nous aussi, réjouissons nous de la miséricorde de Dieu.
   
  Suivre Théobule  
   

Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Miséricorde pour Ninive !"
les vidéos
     
A toi la parole À toi la Parole
"Joséphine et la miséricorde de Dieu"
les vidéos
     
La question de Théobule La question de Théobule
"Pourquoi on a parfois du mal à pardonner ?"
les vidéos
     
Les jeux Les jeux
"Décode une phrase pour découvrir une troisième oeuvre de miséricorde - Trouve 7 erreurs entre deux dessins"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
les jeux
     
Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.


Disponible sur AppStore
Théobule   L'équipe de Théobule et les frères Dominicains de la province de France.


Théobule, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon 59000 Lille
theobule@retraitedanslaville.org

 

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

*Dimanche 6 Mars, 

Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy


  Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

Ô Mère Bien-aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux. Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ; mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité. (Marthe Robin)

Ô Mère Bien-aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux. Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ; mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité. (Marthe Robin)

Partager cette page
Repost0

Recherche

Liens