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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 07:56

 Sommaire:

-Nos Rendez-vous liturgiques en France

- Lectionnaire pour la Messe du 3ème Dimanche après Pâques (Deuxième dimanche après le Nouveau Dimanche) suivie d'une méditation et de l'interprétation de ce texte par Pères de l'Eglise d'Orient et d'Occident

- « Dieu, toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi.. » par le Père Gabriel

- Prier avec confiance, par Mor Philipose

 -Occultisme, magie, qu’est-ce à dire ?

-Pourquoi bénir les demeures ?

-Le Cinéma par le Métropolite Stephanos

-L’image de Dieu est au fond de chaque personne comme une eau vive (Origène), suivie de la prière pour les vocations. 

-Lectionnaire pour la Divine Liturgie du 4ème Dimanche après Pâques (Troisième après le Nouveau Dimanche) suivi d'une méditation sur le texte de l'Evangile du jour.

-Le Coin du Catéchisme et de la Transmission familiale.

-Tentative d'assassinat de l'Evêque Mar Mari Emmanuel

-Préinscription au stage d’iconographie fin juillet

- Où trouver en France un prêtre exorciste et prières

-Annonces générales

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 
 

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 

Festival à SAINT EXPEDIT du 21 au 28:

◇ Dimanche 21, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

 

◇ Lundi 22, à 10h30, Messe du pèlerinage mensuel autour de leurs reliques en l'honneur de Ste Rita et St Charbel, en cette veille de St Georges des prières seront faites en l'honneur de celui-ci. Le Mardi 23, Messe de la St Georges en l'Oratoire de l'Ermitage Ste Barbe à 6h au 15 Rue des trois communes 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil avant de faire la tournée des malades.
 
¤ Vendredi 26 Avril en fin de matinée, accueil d'une effigie de Saint Expédit et de son généreux donateur et zélateur. Nous partagerons un repas fraternel et bénirons ensuite la statue qui sera placée sur sa colonne piédestal en l'église de notre Monastère. Vous êtes invités (Prévenir de votre présence par sms au 0648899489)



◇ Dimanche 28 , Quadisha Qurbana à 10h30

 

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) .
 


◇Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 29 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.

◇☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... , il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

ПАСХА. Светлое Христово Воскресение:

This Sunday May 7th is the Third Sunday after Easter (had'bshabo tlithoyo d'Qymtho) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

This Sunday's Gospel recounts Christ comparing the ministry of evangelization to the harvest and the reward of those who labour for the Lord.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
St. John 6:16-29

Morning:
St. Matthew 14:22-33

Before Holy Qurbono:
Exodus 40:1-16
Hosea 8:1-8
Isaiah 65:1-7

 

Holy Qurbono:
Acts 4:8-21
Hebrews 3:1-13
St. John 21:15-19

 

L'Eucharistie : une Fête de la Foi qui purifie le cœur, encourage l'esprit, fortifie le corps, et nourrit l'âme.
P. John

 

 

 

 

Troisième Dimanche après Pâques (Deuxième dimanche après le Nouveau Dimanche)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :

    • Actes 4: 8-21 :
  • 08 Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
  • 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
  • 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
  • 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
  • 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
  • 13 Constatant l’assurance de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus.
  • 14 Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire.
  • 15 Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux.
  • 16 Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier.
  • 17 Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. »
  • 18 Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
  • 19 Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger.
  • 20 Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
  • 21 Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent, faute d’avoir trouvé le moyen de les punir : c’était à cause du peuple, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
    •  
    • Hébreux 3: 1-13 :
  • 01 Ainsi donc, frères saints, vous qui avez en partage une vocation céleste, considérez Jésus, l’apôtre et le grand prêtre de notre confession de foi :
  • 02 pour celui qui l’a institué, il est, comme Moïse, digne de foi dans toute sa maison.
  • 03 Lui, il a même été jugé digne d’une plus grande gloire que Moïse, dans la mesure où le constructeur de la maison reçoit plus d’honneur que la maison elle-même.
  • 04 Car toute maison est construite par quelqu’un, et celui qui a tout construit, le Christ, est Dieu.
  • 05 Moïse, lui, a été digne de foi dans toute la maison de Dieu en qualité d’intendant, pour attester ce qui allait être dit.
  • 06 Mais le Christ, lui, est digne de foi en qualité de Fils à la tête de sa maison ; et nous sommes sa maison, si du moins nous maintenons l’assurance et la fierté de l’espérance.
  • 07 C’est pourquoi, comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
  • 08 n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert,
  • 09 quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre
  • 10 pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins.
  • 11 Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
  • 12 Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant.
  • 13 Au contraire, encouragez-vous les uns les autres jour après jour, aussi longtemps que retentit l’« aujourd’hui » de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché.
    •  
    • Saint-Jean 21: 15 -19 :
  • 15 Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
  • 16 Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
  • 17 Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
  • 18 Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
  • 19 Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
    •  

 

 

Méditation sur l'Evangile « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »

 

Jésus nous aime au point de nous faire confiance malgré nos faiblesses!

Jésus nous aime au point de nous faire confiance malgré nos faiblesses!

Le texte que nous méditons de fait en ce jour présente un merveilleux échange d’amour entre Jésus et Simon Pierre, à qui Il confie la charge de son troupeau. Nous trouvons dans ce dialogue un appui, un véritable soutien, pour notre vie de foi.

Il nous révèle que la grâce et la loi de l’amour sont à la base de notre vocation ; ce sont elles qui soutiennent, orientent et vivifient notre vie chrétienne.        

L’attitude du Christ et la réponse de Pierre regorgent d’importants enseignements pour notre croissance spirituelle.

Pierre a renié le Christ pendant les jours douloureux de sa Passion. Mais une fois ressuscité,

Jésus vient à nouveau chercher ses disciples afin d’affermir leur foi. Sans qu’ils s’y attendent, il leur gratifie de sa présence et de son assistance.

Quelle grande preuve d’amour et d’attention !

Une telle attitude est attendue de chaque chrétien en général et de ceux que le Christ a établi comme pasteur de son Église en particulier.

Dans la dynamique d’une Église en sortie, et surtout animé d’un grand amour pour le Christ, nous sommes appelés à faire des efforts pour aller même vers ceux qui nous ont offensé pour leur offrir notre pardon et notre assistance.

Avec sa triple déclaration d’amour, Pierre répare son triple reniement.

L’amour sincère et vrai apparaît ainsi comme la source intarissable de pardon et de réconciliation.

L’amour du Christ pour nous est plus fort que notre trahison.

C’est en fait le sens profond du sacrement de réconciliation dans lequel les chrétiens, reconnaissant leurs fautes, trouvent consolation dans l’amour infini de Dieu.

Mais combien sommes-nous aujourd’hui à éprouver encore un repentir sincère quand nous trahissons le Seigneur et à désirer faire l’expérience de sa miséricorde à travers ce noble sacrement ?      

Pour finir, je réalise que la question que le Christ a posée à Pierre, il l’a pose en permanence à chacun de nous : « m’aimes-tu ? ».

Pouvons-nous être capable de dire comme Pierre : « Seigneur tu sais tout, tu sais que je t’aime » ?

Si ce n’est pas encore le cas, de nouveaux progrès s’imposent.

Car pour le chrétien, Jésus doit être au centre de ses affections, de ses pensées et de toute sa vie.

Cela demande une réorganisation de nos priorités de telle sorte que le Christ et son Évangile soient toujours les choses les plus importantes de notre vie.

Le disciple doit placer son amour pour son maître au-dessus de toute autre chose. Rien en effet ne doit détourner son attention ou le séparer de son maître. 

 

Textes des Pères de l'Eglise sur cet Evangile:

Saint Jean Chrysostome:

« Ne voyons-nous pas aussi que Jésus-Christ dit à saint Pierre: « Si vous m’aimez, paissez mes brebis (Jean, XV) », et que par trois diverses fois, il lui dit que ce sera là la marque par laquelle il témoignera qu’il l’aime. On NE DOIT PAS regarder ces paroles comme étant dites SEULEMENT POUR LES PASTEURS DE L’EGLISE. Elles le sont pour chacun de nous, à qui Jésus-Christ n’a commis qu’un petit troupeau, mais qui pour être petit ne doit pas être négligé, puisque Jésus-Christ dit lui-même que son Père céleste y trouve son plaisir et ses délices. Chacun de vous dans sa famille a quelques-brebis. Qu’il ait soin de les conduire et de les nourrir. Aussitôt qu’un père est levé du lit, qu’il ne pense à autre chose jusqu’au soir qu’à faire et à dire ce qui peut contribuer au bien et à l’avancement de sa famille. Qu’une femme ait le même soin. Il est bon qu’elle pense à son ménage, mais qu’elle s’applique encore davantage au salut de toute sa maison, et qu’elle ait soin que chacun se sauve et travaille à gagner le ciel. »  (HOMÉLIE LXXVII. SUR MATTHEIU)

Saint Augustin d’Hippone:

Pour la même raison aussi le Seigneur confia à Pierre, après sa résurrection, le soin de paître ses brebis. Il ne fut pas le seul des disciples pour mériter de paître le troupeau sacré, mais en s’adressant à lui seul, le Sauveur recommande l’unité, comme en lui parlant avant de parler aux autres, il rappelle que Pierre est le premier des Apôtres.

Ce qui a été recommandé et commandé à Pierre ne l’a pas été à Pierre seulement, mais encore aux autres Apôtres, qui ont entendu cela, qui s’y sont attachés et montrés fidèles, principalement celui qui a donné son sang et qui est aujourd’hui honoré avec lui, je veux dire l’apôtre saint Paul. Donc ils ont entendu tous cela et ont pris soin de nous le transmettre pour nous le faire entendre. Nous vous paissons, on nous paît aussi avec vous. (SERMON CCXCV. FETE DE SAINT PIERRE ET DE SAINT PAUL. I. UNITÉ DE L’ÉGLISE.)

«  Quand le Christ demande à Pierre qu’Il voulait faire un bon pasteur : « Pierre m’aimes-tu ? Pais mes brebis », Il ne le dit pas seulement à Pierre, mais à Son Corps. Ainsi, les frères, le Christ était Pasteur, et Il l’a donné à Ses membres : Pierre est pasteur, et Paul et les autres apôtres, et les bons évêques le sont. »

«Ideo Petro quem facere volebat pastorem bonum, non in ipso Petro, sed in corpore suo ait: Petre, amas me? pasce oves meas 

Et quidem, fratrеs, quod pastor est, dedit et membris suis; 
nam et Petrus pastor, et Paulus pastor, et caeteri Apostoli pastores, et boni Episcopi pastores» (TRACTATUS 47)

« C’est donc pour recommander cette unité aux bons pasteurs, que le Seigneur a évité de parler des pasteurs au pluriel. Sans aucun doute, je l’ai déjà remarqué, Pierre, Paul et les autres Apôtres étaient de bons pasteurs, ainsi que les saints évêques qui les ont remplacés, ainsi que le bienheureux Cyprien. Oui, ils étaient tous de bons pasteurs: et pourtant le Seigneur ne leur a point parlé de plusieurs bons pasteurs, mais d’un seul. «Je suis, dit-il, le bon pasteur.» »

« Pierre est donc et pasteur et bon pasteur. Il n’est rien sans doute, comparé à la puissance et à la bonté du Pasteur des pasteurs; il est pourtant pasteur aussi et même bon pasteur, et ceux qui lui ressemblent sont bons pasteurs également. » (SERMON CXXXVIII. L’UNITÉ DE L’ÉGLISE.)

Saint Cyril d’Alexandrie:

Therefore, by his thrice-repeated confession the thrice-repeated denial of the blessed Peter was done away, and by the saying of our Lord, « Feed my lambs, » we must understand a renewal as it were of the apostleship, already given unto him, washing away the disgrace of his fall that came betwixt, and obliterating his faint-heartedness, that arose from human infirmity.

And, by dwelling on this passage, instructors in religion may arrive at the knowledge that they cannot please the Chief Shepherd,that is Christ, unless they take thought for the health ofthe sheep of His fold, and their continuance in well-being.(Cyril of Alexandria, Commentary on John, LFC 43, 48 (1874/1885). Book 12. Vol. 2 pp. 589-708. )

Saint Cyril d’Alexandrie dit que :

  1. par la triple confession de l’apôtre Pierre, sont triple reniement est aboli;
  2. les paroles « Pais mes brebis » signifient le renouvellement de l’apostolat qui était déjà donné à l’apôtre Pierre;
  3. A travers la réflexion de ces paroles, les instructeurs reçoivent le savoir qu’ils ne peuvent pas satisfaire le Chef des pasteurs, le Christ s’ils ne prennent pas soin de Ses brebis.

Saint Basile le Grand:

« Le Christ dit :  » Pierre, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ?  » (Jn 21, 15-16). Il donne le pouvoir égal à tous les Pasteurs et Docteurs qui suivent. La preuve en est que tout le monde a le même droit, comme Pierre, de lier et de délier »

« Les règles ascétiques pour les ermites et ceux qui vivent aux monastères » (source russe)

Saint Cyprien de Carthage:

« Bien qu’il y ait beaucoup de pasteurs [des évêques], pourtant nous paissons le seul troupeau; nous devons réunir et garder tous les brebis que le Seigneur a acquis par Son Sang et Ses passions. »

For although we are many shepherds, yet we feed one flock, and ought to collect and cherish all the sheep which Christ by His blood and passion sought for; (Epistle 66)

Ambrosiaster:

«En ce moment-là, ces brebis et ce troupeau ont été remis non seulement à l’apôtre Pierre; mais Il les a reçus avec nous tous, et nous tous [les évêques] les avons reçus.» (Da Dig. Sacerd. cap. II)

Saint Macaire le Grand:

«Ainsi, les apôtres et les ouvriers des âmes intelligents ont été établis (1 Cor. 4.1), ceux qui ne font pas la gestion des maisons visibles, mais des cœurs humains. Car comme un constructeur entre dans la maison et y nettoie tout en la décorant pour satisfaire le hôte, de même la parole apostolique, étant entrée dans les cœurs des fidèles, construit l’âme en la décorant pour satisfaire et y faire entrer le Hôte céleste. Ils étaient nommés les pasteurs : « Pais mes brebis » (Jn. 21.15), – dit le Seigneur à Pierre.  De même, ils étaient les premiers qui ont reçu les clefs du Royaume. Car le Seigneur dit à Pierre: « Je te donnerai les clefs du Royaume » (Mat.16.19» (Parole 27. Sur ce que le visible est l’image de l’invisible divin (source russe)

Théodoret de Cyr:

L’interprétation de Jér.3.14

« Revenez, enfants rebelles, dit l’Éternel; Car je suis votre maître. Je vous prendrai, un d’une ville, deux d’une famille, Et je vous ramènerai dans Sion. »

Le Seigneur a élu les saints apôtres « un d’une ville, deux d’une famille » et les a établis comme des pasteurs d’après Son cœur. C’est pourquoi Il a dit à divin Pierre : « Simon, le fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pais mes brebis ». (L’interprétation du prophète Jérémie (source russe)

Saint Bède le Vénérable:

« Ce qui est dit à Pierre : « Pais mes brebis », est dit à tout le monde. Car les autres apôtres étaient ce qu’était Pierre, bien qu’à Pierre la primauté soit remis pour établir l’unicité. Ainsi, tous sont les pasteurs, mais le seul est troupeau qui a été pu par le consensus unanime de tous les apôtres, et par la suite, par le soin unanime de leurs successeurs. »

«Quod enim Petro dictum est, Pasce oves meas, omnibus utique dictum est. Hoc namque erant caeteri apostoli quod fuit Petrus, sed primatus Petro datur, ut unitas Ecclesiae commendetur. Pastores sunt omnes, sed grex unus ostenditur, qui et ab apostolis omnibus tunc unanimi consensione pascebatur, et deinceps a successoribus eorum communi cura pascitur.» (Parole sur la mémoire des saints Pierre et Paul PL XCIV, 218-219)

Aphraate le Sage persan:

La parole aux pasteurs de l’Eglise :

«Vous, les pasteurs, soyez comme le Pasteur assidu [le Christ], le Maître de tout le troupeau, qui s’en préoccupait tellement… Il s’est donné pour les brebis. Il a choisi et instruit les glorieux pasteurs [les apôtres] en remettant dans leur mains les brebis et en leur donnant le pouvoir sur tout Son troupeau. Car il a dit à Simon : « Pais mes brebis » Ainsi,  Simon  passait les brebis, et ayant fini son terme,  il a remis le troupeau à vous [à tous les pasteurs] et il est parti. Vous aussi, passez-les et instruisez-les bien.» (Source: Demonsratio X, de pastoribus)

 

Conclusions:

 

  1. Saint Jean Chrysostome affrime que les paroles  »pais mes brebis » concernent tous les chrétiens à qui au moins même un tout petit brebis est confié.
  2. Saint Augustin d’Hippone dit aussi que ces paroles concernent tous les apôtres, car ils sont tous des pasteurs. A Pierre elles sont adressées pour le rétablir dans l’apostolat suite au triple reniement.
  3. Saint Cyril d’Alexandrie voit dans ces paroles triples le rétablissement de l’apôtre Pierre dans l’apostolat que d’autres apôtres avaient.
  4. Saint Basile le Grand affirme que tous les pasteurs ont le même droit de lier et délier les péchés.
  5. 10 Pères de l’Eglise interprètent unanimement que les paroles « Pais mes brebis » concerne de même manière tous les apôtres, et elles ne sont pas exclusives pour l’apôtre Pierre. Nous avons le "consensus patrum" (consensus des pères) pour cette question.

     

Traditional Orthodox Icons - In the Orthodox icon of the Crucifixion and His bringing down from the cross, all the figures, Christ Himself, the Theotokos, and all those portrayed, show minimal expression. One of the icon's primary function is not to display the passions but dispassion. It is not supposed to be theatrical and worldly, but humble and dignified; dispassion is the route to salvation.:

« Dieu, toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi,

après toi languit ma chair, terre sèche, altérée, sans eau. » (Ps. 62)

« Qui me donnera de me reposer en Vous ? Qui fera en sorte que Vous veniez dans mon cœur pour l'enivrer et que j'en oublie mes maux et Vous embrasse, ô mon unique Bien ?...
Ô Père, j'ignore le chemin qui conduit jusqu'à Vous. Enseignez-le moi, montrez-le moi. Donnez-moi ce qui m'est nécessaire pour la route. Si c'est par la foi qu'ils Vous retrouvent, ceux qui se réfugient en Vous, donnez-moi la foi ; si c'est par la vertu, donnez-moi la vertu, augmentez en moi la foi et la charité. » (St Augustin)

« Donnez-moi une foi inébranlable, ô Seigneur, et une charité ardente ! La foi et l'amour sont les guides qui me conduiront, par des sentes ignorées, jusqu'à la retraite où Vous Vous cachez. Puissé-je cheminer dans la foi et l'amour et attendre, dans la foi et l'amour, votre visite à mon âme. Ô Esprit Saint, qui priez en moi « avec des gémissements ineffables » (Rom. VIII, 26), aidez ma misère, illuminez ma foi et réveillez en moi la charité. Vous qui pénétrez « jusqu'aux profondeurs divines » (cf. Cor. II, 10), instruisez-moi, soyez mon Maître, faites-moi connaître mon Dieu. Vous, qui êtes l'Esprit d'Amour, donnez-moi une connaissance amoureuse de Lui, afin que je demeure totalement orienté vers Lui et pris tout entier par son amour. »


P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D

 

Prier avec confiance

"Ap­prochons-nous de Dieu avec confiance et Dieu s'approchera de nous (st jacques, IV) 

L’humilité, si elle est vraie, si elle est chrétienne, ne nuit en rien à la confiance qui est une ferme et entière persuasion que Dieu nous accordera tout ce que nous lui demanderons de juste et de raisonnable.

C'est la confiance qui rend tout particulièrement .la prière agréable à Dieu. 

Tout ce que vous demanderez, dit Jésus-Christ, croyez que vous le recevrez et il vous sera accordé selon votre désir."  

Au paralytique qui venait lui demander sa guérison, il lui dit : « ayez confiance si vous voulez que je vous rende l'usage de vos membres."  Et ildisait à cette pauvre femme travaillée par une douloureuse maladie de douze ans ; ayez confiance, ma fille, vous serez guérie. "

Si quelqu'un, dit l'Apôtre, a besoin des grâces du ciel, qu'il les demande à Dieu qui communique ses dons avec largesse. "

Ce point est de la plus haute importance ; car plus notre con­fiance sera grande, plus notre prière sera puissante. 

"Notre confiance, dit saint Ignace, sera la mesure des grâces que nous recevrons de Dieu ; si la confiance est grande, les grâces seront abondantes." 

"Si le mérite de notre prière vient de la charité, dit le Doc­teur Angélique, son efficacité vient de la confiance." Saint Ber­nard va même jusqu'à dire que la confiance est l'unique moyen d'être exaucé, parce qu'elle proclame davantage l'infinie miséri­corde de Dieu. 

Dieu est d'autant plus "vulnérable" sous ce rapport qu'il a plus envie de nous accorder ses dons que nous de les recevoir ; que ses mains sont non seulement ouvertes, pour répandre sa béné­diction mais percées de part en part et que la miséricorde en découle à l'insu de la justice.

Aussi saint Jean Climaque appelle la prière " une pieuse tyrannie qui s'exerce contre Dieu. "

 C'est là ce qui explique la sainte audace des âmes généreuses qui souvent parlaient à Dieu avec une familiarité et un air de commandement que l'homme comprend à peine.

Et le Seigneur autorise des paroles étranges sur les lèvres de ses serviteurs.

"O mon Dieu, vous ne devez pas me refuser cette faveur, disait sainte Thérèse, comment cela peut-il s'allier avec votre miséricorde ? Comment l'amour que vous avez pour moi peut-il le souffrir ? Non, Seigneur, cela ne peut se tolérer ; est-ce que j'agirais ainsi à votre égard ? " 

Il faut toujours prier avec le ferme espoir que Dieu ne restera pas sourd à notre voix. Considérons la confiance de la Sainte Vierge aux noces de Cana. 

Elle désire que son Fils opère un mira­cle; elle se contente de l'avertir qu'il n'y a plus de vin.

Jésus lui fait entendre que le temps de faire des prodiges n'est pas encore venu et que cette heure est fixée par Dieu et non par un homme.

Marie ne va-t-elle pas perdre courage après une décla­ration semblable ? Non.

Assurée que sa prière n'a pas été faite en vain, elle recommande aux serviteurs de faire tout ce qui leur sera commandé, et quelques instants plus tard, elle voit sa con­fiance qui triomphe. Jésus avance pour elle l'heure des miracles et change l'eau en vin. 

Puis les raisons de cette confiance ne manquent pas. D'abord qui pourrait douter que Dieu soit assez puissant pour nous accor­der tout ce que nous lui demandons ? 

Nos besoins ont beau être grands, ils sont toujours infiniment moindres que la toute-puissance de Dieu. 

Et Dieu veut nous secourir dans tous nos besoins ; son bon­heur est de nous être utile et tout ce qu'il nous accorde ne dimi­nue en rien ses trésors inépuisables. 

Un père ne peut rien refuser à ses enfants ; il est heureux quand il peut les combler de ses bienfaits ; son bonheur est de les rendre heureux. Or Dieu notre père par excellence, puisque c'est lui qui nous a créés du néant et rachetés au prix de son sang-adorable.

Comment donc pourrions-nous ne pas avoir une con­fiance sans bornes en un père si bon pour ses enfants ? 

Puis Dieu a promis solennellement d'exaucer toutes nos de­mandes. Pourrions-nous après cela manquer de confiance en lui ? 

Dieu étant la vérité même ne peut nous tromper. "Ah ! comment, dit saint Augustin, pouvons-nous craindre de n'être pas exaucés ? 

Dieu qui est la vérité même a promis de nous ac­corder ce que nous lui demandons dans la prière.

Nous devons être certains qu'il ne nous exhorterait pas à lui demander ses grâces s'il ne voulait pas nous les donner.

Autant nous sommes sûrs que Dieu ne peut manquer à sa parole, autant nous devons recourir à lui avec confiance. "

Suivons donc le conseil que nous donne saint Jacques :

"Ap­prochons-nous de Dieu avec confiance et Dieu s'approchera de nous (st jacques, IV).

 

+P-M

Detail of Christ reaching for Adam & Eve in an Anastasis icon [Descent to the Righteous Dead]:

« Occultisme », « Magie », « Spiritisme », qu’est-ce à dire

 

 
De quoi s'agit-il ?
 
 
Occultisme : c'est croire à l'existence d'entités et de forces, en dehors des lois physiques ou rationnelles, à travers lesquelles on peut dominer le cours de sa vie, celle des autres et le cours des choses, et ce, par le moyen de pratiques spéciales que l'on acquiert par la recherche, l'initiation. La théorie de l'occultisme s'appelle l'ésotérisme. La magie, le « chaneling » (autre nom du spiritisme), le chamanisme et le satanisme en sont la pratique.
 
Le spiritisme : c'est l'évocation des défunts ou des esprits dans le but de rentrer en contact avec eux, de les interroger par le moyen de supports matériels (tables tournantes...) ou de personnes intermédiaires (médiums, voyants, gourous...)
 
La magie : C'est la pratique visant à maîtriser des forces invisibles, immanentes à la nature ou surnaturelles, et de les faire servir sous prétexte du bien (magie blanche) ou du mal (magie noire).
 
Actuellement beaucoup de personnes se tournent vers ces pratiques, ou ont recours à des médiums, des voyants, des gourous ou des envoûteurs.
 Pourquoi ? 
 
Nous sommes dans une société où la foi chrétienne a diminué et où, la connaissance solide des choses spirituelles a disparu. De ce fait, devant ce vide, l'homme se tourne de tous côtés pour trouver des réponses au sens de sa vie, et aux difficultés du monde moderne.
Vivre la foi chrétienne demande du temps, de l'énergie et une certaine exigence. Il est plus facile et plus rapide de se tourner vers les pratiques occultes qui semblent donner un résultat immédiat.
Par ce genre de pratiques, on a accès à une certaine domination sur les autres ou sur les éléments. Elles permettent, en apparence, de se protéger ou d'assujettir des esprits. Dans certains cas, on souhaite tout simplement faire du mal à quelqu'un.
On peut vouloir aussi, entrer en contact avec les défunts, par refus de la séparation ou par curiosité de savoir ce qu'ils sont devenus, pour savoir le futur, ou obtenir un conseil.
 
Risques et conséquences.
 
La Bible et l'Église ont toujours interdit et condamné les pratiques occultes. Celles-ci ne viennent jamais de Dieu. Dieu ne permet pas que nous pratiquions la magie ou toute sorte de sorts, ou même de rentrer en contact avec les morts ou d'invoquer les esprits.
L'Église enseigne que toutes manifestations extraordinaires, suites à de telles pratiques, ne viennent jamais de Dieu, mais toujours du démon, que les gens concernés en aient conscience ou pas.

Faire de l'occultisme, de la magie ou du spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou à un gourou, n'est jamais gratuit. Non seulement il y a une compensation financière qui peut être très élevée, mais surtout il y aura un retour de bâton, même si celui-ci n'est pas immédiat.

Fréquenter ce monde occulte n'est jamais sans danger. C'est une forme de pacte dont on ne peut plus se défaire. Un peu comme si vous demandiez un service à la mafia. elle vous le rendrait, mais vous lui seriez redevable pour longtemps. Rien n'est gratuit, tout se paye dans le monde occulte.

Toucher au spiritisme ou à l'occultisme même de façon anodine, c'est ouvrir la porte à l'action du démon sur notre âme, même si le voyant nous explique que c'est pour notre bien, et qu'il ne fait que de la magie « blanche ». Lorsqu'il prétend agir au nom de Dieu et qu'il invite à la prière, même là il n'en est rien car sa pratique est mêlée à des choses que Dieu réprouve. Il nous faut donc être totalement vigilant.

Et ces retours de bâtons se manifestent en différents degrés. Du simple trouble physique ou psychique, aux effets non explicables sur des objets ou des personnes. Des angoisses et des peurs à la tentation du suicide. De la perte de la foi chrétienne au satanisme. De l'infestation à la possession diabolique.

Pratiquer l'occultisme, la magie ou le spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou un gourou, même s'ils possèdent des croix et des images saintes chez eux, c'est un acte contre la confiance totale que nous devons à Dieu, et c'est un péché grave contre Lui, car c'est de l'idolâtrie. C'est préférer l'influence du mal plutôt que la force bienfaisante du Seigneur qui nous donnera toujours les moyens d'aimer et de transformer notre vie.
 
Comment se libérer de l'occulte ?

 
La première chose est de couper toutes relations avec les médiums, voyants, envoûteurs et gourous de toutes sortes et de stopper radicalement toutes pratiques occultes.
La deuxième, c'est de revenir de tout son coeur à Dieu par la prière, la confession, d'aller à la Divine Liturgie et de communier très souvent pour recevoir le Christ.
Cela peut-être un chemin difficile et un combat intérieur.

Puis la prière de délivrance du prêtre, sa bénédiction, ses encouragements et ses conseils, permettent de retrouver la paix du coeur ainsi qu'une vie normale.

On peut aussi utiliser des matières bénites comme l'eau, l'huile ou le sel, bénis par le prêtre, et qui ont cette grâce de purification et de protection contre les forces occultes. Mais ils ne sont efficaces que si l'on a une vie tournée vers Dieu, sinon on tomberait sous une forme de superstition, ce qui serait dommageable.

Seuls, la foi et l'amour de Dieu peuvent conduire à une paix intérieure authentique et au bonheur éternel. Avoir la foi n'empêche jamais les difficultés de ce monde ni même les épreuves. Dieu aime gratuitement, et a besoin de notre coopération pour agir en nous. La foi chrétienne est quelque chose d'exigeant et qui se vit dans la durée et non dans l'immédiateté. Seul le chemin du Christ conduit au ciel. Le diable a la haine absolue de l'humanité, et veut tout faire pour la détruire et empêcher chacun de nous de faire son salut.
L’Évangile est rempli de passages où le Christ chasse les démons et libère les possédés. Jésus-Christ a ce pouvoir en tant que Dieu.

Prier en invoquant son nom est d'une grande force. Dans les actes des apôtres, St Pierre guérit en invoquant le nom de Jésus-Christ. (Ac 3,5). Nous ne devons pas avoir peur de dire des prières comme « Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ». Elles ont une grande force.
 
Rappelez-vous !!!
 
Fréquenter le diable consciemment ou inconsciemment par la pratique du spiritisme ou de forces occultes, n'est jamais gratuit.

L'occultisme, le spiritisme et la magie donnent toujours et immédiatement le petit bien recherché, mais provoque toujours un grand mal ailleurs : un prix à payer.
Fréquenter Dieu est toujours gratuit, et change la vie en apportant le vrai bonheur, celui de la vie éternelle.

Choisir l'occultisme c'est choisir la mort éternelle et le malheur à moyen ou long terme.
Dans la bible, Dieu dit à Moïse : « Vois je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur, choisis donc la vie. »(Dt 30, 15 ; 19).
Nous aussi choisissons la vie, c'est ce que Dieu nous offre.
 
Quelques paroles de la bible.
 
- Dt 18, 10-12 : Il ne se trouvera personne pour consulter les oracles, pratiquer l'incantation, la divination, les enchantements et les charmes, interroger les revenants et les esprits ou consulter les morts ! Car tout homme qui fait cela est une abomination pour le Seigneur.
- Jn1, 5 : La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas saisie.
- Mc 1, 24 : « Que nous veux tu Jésus ? Es tu venu pour nous perdre ?, Je sais qui tu es, le Saint de Dieu ». Et Jésus le menaça en disant : « Tais-toi et sors de cet homme ». Et l'esprit impur sortit de lui.
- Mc 6 12-13 : Les disciples partirent prêcher qu'on se repentît ; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades et les guérissaient.
- Ap. 20, 10 : Alors le diable fut jeté dans l'étang de feu et de souffre, y rejoignant le Bête et le faux prophète, et leur supplice durera jour et nuit, pour des siècles des siècles.
  
  
Par un moine orthodoxe de Nîmes
POURQUOI BÉNIR
LES DEMEURES ?

 

Quand bénit-on ? 

Les prêtres bénissent les habitations dans la fête du baptême du Christ (6 janvier) et jusqu’à la fin du mois avec l’eau consacrée à l’église,  à l'époque des Rogations. 

Ils les bénissent également, avec une eau consacrée au cours d’une fête ou au moment même dans le lieu d’habitation à plusieurs occasions : entrée dans un nouveau logis, fête d’un patronage familial (la « slava » des Serbes), en toute occasion choisie par les fidèles, à Pâques – on asperge également les tombes des chrétiens en ce temps.

L’eau baptismale:

L’eau répandue chez les chrétiens signifie, au-delà du lieu de culte, que la vie de l’Église est répandue dans le monde entier.

C’est l’eau de la foi, de la tradition juive et ecclésiale ; le symbole de la grâce du saint Esprit qui se répand miséricordieusement chez tous ceux qui croient dans le Fils de Dieu, le Christ.

La bénédiction des demeures marque le renouvellement des engagements baptismaux des fidèles : leur vie a été « immergée » dans le Christ et dans son Église, et le rite accompli chez eux le leur rappelle, et doit renouveler la grâce qui est en eux – celle du baptême, celle de l’amour conjugal, celle de la foi personnelle.

Le lien entre ce rite et la vie familiale – vie de la petite Église domestique – n’exclut pas les fidèles qui habitent seuls ou avec des frères !

L’action de grâces:

Le rite d’aspersion des demeures et de tout ce qu’elles contiennent inspire l’action de grâces : tout ce que possèdent les fidèles, à commencer par un toit et des murs, est donné par le Seigneur, et ceux-ci le remercient, sachant que cela vient de lui, par leur travail également ; et ils lui offrent ces biens matériels pour qu’Il les leur rende à nouveau avec sa bénédiction et sa protection (Ps 90).

Une prière dit au Christ :

« Toi-même, bénis également cette maison et fortifie par la crainte de toi ceux qui veulent y habiter ; garde-les à l’abri de l’adversité ; envoie-leur ta bénédiction du haut de ta sainte demeure ; bénis et multiplie tout bien en cette maison »

L’habitation du Christ:

Par la bénédiction, le Christ vient habiter dans la famille, comme chez Zachée, ou renouvelle son séjour chez elle. Il est l’hôte : celui qui est reçu (on offre le pain et le sel), mais également celui qui reçoit (Il offre sa présence et sa parole) ; et les chrétiens sont chez eux, mais ils sont principalement chez lui.

C’est pourquoi rien d’impur (médias, publications), rien de contraire à la volonté du Christ, à son Évangile (disputes), n’a de place dans un foyer chrétien, habité par le Seigneur (Ps 100), « venu sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10).

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

« LE CINÉMA »

Le cinéma ! Dans notre civilisation de l’audiovisuel, il semble jouer de plus en plus le rôle de « tête chercheuse », lui que l’on peut définir comme un art total, qui est aussi un art pour tous. Art par conséquent de la technique la plus poussée, capable de susciter une sorte de communion affective, chaude, en deçà ou au-delà du langage : le cinéma, quand il culmine à une authentique créativité (donc communautaire, donc d’une certaine manière nuptiale), apparaît bien comme la liturgie d’une culture ouverte, planétaire, nullement uniformisante. Car chaque nation, chaque culture locale et sa mémoire propre peuvent s’y exprimer tout en s’universalisant, tout en devenant directement sensibles aux entrailles et parfois aux cœurs de dizaines de milliers de spectateurs partout dans le monde, comme ce fut le cas pour les films historiques de Kurosawa ou celui de Tarkovsky sur Roublev.

C’est pour cela que nous pouvons parler ici en même temps de cinéma et de christianisme. Parce que la vie de l’homme, c’est d’abord, c’est essentiellement la vision de Dieu ; parce que le christianisme, c’est avant tout la religion « des visages » ; parce que le cinéma, dont le développement à coïncidé avec celui de l’abstraction picturale, nous rend pour sa part, dans une sorte d’éveil élémentaire, le choc des êtres et des choses ; avant tout, des visages ; surtout la face humaine, le gros plan comme langage muet, regard, silence, appel.

Nuances pourtant, nuances ! Et de taille !

Dans la lumière du Christ en effet, nous voyons véritablement la lumière. Rappelons-nous l’épisode de l’aveugle dans Marc 8, 22-26 : « Au début, il voit les hommes comme des arbres qui marchent ; après l’intervention de Jésus, il fut guéri et vit tout distinctement. »

« Nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l’Esprit céleste », chantons-nous dans la Divine Liturgie : « Vivre évangéliquement, cela veut dire en Vérité, ainsi que l’écrit le Père Justin Popovitch, rayonner la lumière du Verbe de Dieu, la divine lumière incréée, se transformer en lumière, devenir lumière, parce que vie et lumière sont consubstancielles (Jean 1,4) en Dieu, dans le Dieu-Homme, et donc pour tous les vrais chrétiens. Et en cela rien d’imaginaire : l’éclat de la lumière pleine de grâce est présent dans les icônes de nos saints comme nimbe lumineux. » (Père Justin Popovitch, l’Homme et le Dieu-Homme, Ed. l’Age d’Homme, Lausanne 1988 P83).

Alors que le cinéma, lui, est un art de l’imaginaire, un art onirique qui très souvent dé-réalise. Il remplace la réalité « rugueuse à étreindre » et la vision qui veut la longue et patiente ascèse, par une irréalité où l’on peut tout voir sans rien vivre : il ouvre nos appétits d’être, sans savoir, sans bien savoir quoi, à l’instar de notre société dont il reflète et intensifie les tendances telle une immense nostalgie qui n’est autre que ce mélange d’une infinie tristesse du vide. Et l’on est en droit de se poser cette question : clé de voûte de la société du spectacle, qu’est-ce, en fin de compte, que le cinéma : un appel « de profundis » ou le négatif de Dieu ?

Le moment serait donc mal venu pour nous, chrétiens, de renoncer en pareille circonstance au spirituel, surtout quand il s’agit d’apporter à l’homme d’aujourd’hui la certitude de sa transcendance et les forces intérieures indispensables à la maîtrise de l’art, de la science, de la matière et de la machine.

Or dans ce temps liturgique du Pentecostaire, traversé par l’éclat de Pâques et confirmé par la certitude de la Pentecôte, ne pouvons-nous pas, comme chrétiens, entrevoir la possibilité d’un art cinématographique qui tente non pas de dé-réaliser les êtres et les choses, mais de les sur-réaliser en liant la création d’images au développement d’une imagination créatrice, d’un sens poétique juste ?

Dans notre monde de post-chrétienté, les artistes se sentent assez libres du christianisme pour l’utiliser comme un merveilleux réservoir d’images. Images assurées du succès, d’abord parce qu’il y a encore des chrétiens ; ensuite parce qu’elles subsistent dans notre mémoire collective ; enfin parce qu’elles répondent à la soif obscure qui s’exprime dans la grande « nostalgie » cinématographique.

Si nous lisons attentivement le passage de Luc sur les pèlerins d’Emmaüs, (Luc 24, 13-36), dans la perspective du cinéma il nous dit : si la figure et la destinée de Jésus n’ont cessé de hanter le cinéma, alors ne craignons pas d’aller jusqu’au bout de la liberté qui butte sur l’ultime esclavage, celui de la mort.

« Alors, écrit Luc, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. » Pour ma part, j’explique cela par le fait que la seule vraie transgression, la seule qui vaille la peine d’être vécue, c’est la résurrection, quand on ne voit plus ce Christ que l’on a vu, ainsi que l’expérimentèrent les pèlerins d’Emmaüs.

Andreï Tarkovsky disait que la création doit être « une épiphanie », que le film peut constituer « pour l’auteur et le spectateur un acte spirituel purificateur ».

Puisse-t-il être aussi, aujourd’hui plus que jamais, une beauté de transfiguration, passée par le défiguration de la Croix ; en un mot : une beauté de mort et de résurrection.

+Stephanos, métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie

L’image de Dieu, le Fils de Dieu,

est au fond de l’âme comme une source d’eau vive.

 

Quand on y jette de la terre, c’est-à-dire des désirs terrestres, elle est obstruée et recouverte au point qu’on n’en connait ni n’en aperçoit plus rien.

 

Pourtant, en elle-même elle reste vive ; dès qu’on enlève la terre qu’on a jetée dessus, elle réapparaît et on la boit.

(Origène – in genesium S XIII, Cité par Maître Eckhart dans le sermon de l’homme noble)

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The image of God, the Son of God,

is at the bottom of the soul as a source of living water.

When one throws earth at it, that is to say earthly desires, it is obstructed and covered to the point where one neither knows nor perceives anything of it.

Yet in herself she remains alive; as soon as we remove the earth we throw on it, it reappears and we drink it.

(Origen - in genesium S XIII, quoted by Master Eckhart in the sermon of the noble man)

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Quatrième après Pâques (Troisième dimanche après le Nouveau Dimanche).

 

Saint Qurbana :

    • 1ère de St Jean 5: 13 – 21 :
  • 13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
  • 14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
  • 15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
  • 16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
  • 17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
  • 18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
  • 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
  • 20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
  • 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles.
    •  
    • Hébreux 11: 3-6 :
  • 03 Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
  • 04 Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; à cause de sa foi, il fut déclaré juste : Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ; à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
  • 05 Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ; avant cet événement, il avait été agréable à Dieu, l’Écriture en témoigne.
  • 06 Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
    •  
    • St Luc 24: 13 à 35 :
  • 13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
  • 14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
  • 15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
  • 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
  • 17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
  • 18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
  • 19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
  • 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
  • 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
  • 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
  • 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
  • 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
  • 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
  • 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
  • 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
  • 28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
  • 29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
  • 30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
  • 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
  • 32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
  • 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
  • 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
  • 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
  • MEDITATION :
  • Les pèlerins d'Emmaüs
  •  

    L’événement est passé, la rencontre est terminée, et les disciples

    s'interrogent :

    notre cœur n'était-il pas brûlant ? 

    Qu'est ce que ça peut vouloir dire un cœur brûlant ? avons-nous connu dans nos vies ce phénomène étrange d'avoir le cœur qui brûle ? (...)

    On pourrait se dire que c'est une simple formule de style, de la littérature, mais voilà que c'est aussi du côté du cœur que Jésus vient nous chercher:
    "Comme votre cœur est lent à croire !"
     
    Le texte dit mot à mot "sans intelligence et lent de cœur"
    Il est donc juste de nous poser la question de l'état de notre cœur.
    (...)
    Un inconnu les rejoint, il les rejoint là où ils en sont sur leur chemin mais aussi dans leur désarroi, dans cette mécanique de la tristesse qui nous fait tourner en rond, dans ce goût que nous avons à toujours nous redire nos échecs et nos défaites.
     
    Il les rejoint et interroge leur cœur : cœurs sans intelligence et lents -Nà croire !
     
    Mais qu'est-ce qui brûle ainsi leur cœur ?
    - la voix de l'ami retrouvé ?
    -Non puisqu'ils ne savent pas qui il est.
    - Le réconfort reçu de cet inconnu ?
    -Non, il n'a aucune parole de réconfort, il ouvre les Ecritures.
     
    Ce qui brûle leur cœur, c'est l'Ecriture elle-même.
     
    L'Ecriture ouverte, l'Ecriture dépliée, habitée, l'Ecriture qui ne cesse de
    parler de lui, l'Ecriture qui ne parle pas de ce Jésus que les deux hommes
    regrettent tant, mais qui révèle le Christ.
     
    Il y a un autre texte dans la bible où il est question d'un cœur qui brûle, c'est dans le Prophète Jérémie, il dit : 
    « Je ne penserai plus au Seigneur, je ne parlerai plus en son nom. »
    Mais la parole était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était
    enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y
    réussir. (Jr 20-9)
     
    La Parole comme un feu brûlant dans mon cœur.
     
    Comment croire à la résurrection ?
    Comment comprendre le tombeau vide du matin de Pâques ?
     
    Devant ces questions,
    Que nous dit notre cœur ?
    Comment brûle-t-il ?
     
    Laissons tomber notre cerveau et observons notre cœur !
     
    L'intelligent dans cette affaire, c'est lui.
     
    "Même la nuit mon cœur m'avertit" hante le psaume.
     
    Il ne s'agit pas d'en faire une affaire de sentiment à l'eau de rose,
    il ne s'agit pas de refuser le travail de notre intelligence, mais il s'agit
    d'éveiller l'intelligence de notre cœur, une intelligence plus profonde,
    plus intime...
     
    Il s'agit de prendre au sérieux l'étrange joie de notre cœur.
     
    Pas une joie de guimauve, pas une joie de façade, pas une joie obligatoire
    qui nous contraindrait à afficher "l'air joyeux"...
     
    Une joie au plus profond, une joie grave, une joie en vérité, une joie
    qui consume et qui brûle au risque de faire mal.
     
    N'attendons pas que nos yeux nous renseignent, ils sont disqualifiés
    pendant tout le texte : ils ne s'ouvrent que pour voir le Christ disparaître.
     
    N'attendons pas que nos raisonnements nous éclairent, ils sont trop
    verrouillés par nos scénarios et nos logiques humaines.
     
    Si nous voulons faire le grand passage avec Jésus et marcher avec le Christ,
    penchons-nous sur notre cœur. Et mesurons sa température !
     
    Et s'il nous semble un peu froid, ouvrons ensemble les Ecritures !
    le feu est là qui nous attend.
     
    Comme sur la route d'Emmaüs, il faut lire à plusieurs, il faut faire cette
    expérience de la lecture commune, parce qu'alors nos cœurs se
    frottent et le feu grandit.
     
    Le Seigneur est ressuscité, il est vraiment ressuscité, même la nuit
    notre cœur nous en avertit, écoutons-le !
     
    Alléluia, Amen

    Sylvain, un diacre de Draguignan
LA RÉSURRECTION : UNE DOCTRINE ?
Le fait

La résurrection du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’Homme et Roi d’Israël, est un évènement qui structure l’Histoire universelle : en entrant volontairement dans la mort par amour pour autrui, le Christ a ouvert la voie à la grande liberté. Plus rien dans le monde n’est comme auparavant. L’Église affirme des faits, des actes divins : l’Incarnation, la Résurrection, l’Exaltation du Fils à la Droite paternelle, la Descente glorieuse de l’Esprit. Une nuée de témoins, à commencer par les femmes myrrophores, Marie-Madeleine, la Mère de Dieu, ainsi que les Apôtres, les pèlerins d’Emmaüs, atteste l’entrée corporelle du Dieu fait Homme dans la Vie, après avoir terrassé la mort. L’Église peut se définir comme la communauté qui affirme : « le Christ est vraiment ressuscité ! »

La doctrine

Elle se déduit du fait. Elle développe toutes les conséquences de la Résurrection pour l’homme et pour la création tout entière. Pour l’Église et pour la société civile, pour la culture, celles-ci sont incalculables. La Résurrection est principalement la manifestation de l’amour de Dieu pour son peuple et pour l’humanité entière, ainsi que pour toutes les créatures. L’existence humaine se voit libérée de la peur de la mort, de toutes les formes que prend l’angoisse de mort. Le Christ étant ressuscité, et le pouvoir de la mort étant aboli, les baptisés participent à un mode de vie nouveau, par la grâce du saint baptême, en premier lieu, par l’eucharistie et par l’ensemble des sacrements qui, tous, sont porteurs de la puissance de la Résurrection.

La peur de la mort

Les chrétiens, dès les premiers temps de l’Église, et surtout après la descente du saint Esprit, à la Pentecôte, se caractérisent par le fait qu’ils n’ont pas peur de la mort. Les martyrs de tous les temps attestent cette liberté charismatique. Ils sont les témoins de la Résurrection. Ils affrontent les pouvoirs de ce monde – qui, de tous temps, utilisent tous cette peur pour dominer et asservir les peuples – sans redouter ce qu’ils peuvent avoir à supporter de leur part – la torture et l’exécution.

L’amour pour les ennemis

La victoire sur la peur de la mort se manifeste surtout par le triomphe de l’amour de Dieu dans la communauté des baptisés et dans le monde ; tout particulièrement, la capacité d’aimer ses ennemis – ceux qui les haïssent et veulent leur souffrance et leur mort – montrent que la mort a perdu son pouvoir. À la tyrannie de la mort sur les consciences – et même sur les créatures non douées de raison – succède le Royaume de Dieu où ne s’exerce aucun pouvoir puisque le nerf de toute domination a été extirpé. La mission des chrétiens est de montrer par leur exemple encore plus que par leurs paroles la vérité de la Résurrection.

Source: "Sagesse Orthodoxe"

LE COIN DU CATECHISME

 

ET DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE...

 

L'épisode d'Emmaüs

 

 

Deux hommes s’éloignent de Jérusalem. Ils sont venus pour la Pâques et la Pâque est finie.

Ils s’entretiennent de leurs espoirs évanouis : ils ont cru en Jésus et voici que Jésus est mort sur la croix... ils cheminent tristement vers le village d’Emmaüs. Un homme les rejoint. Il ralentit sa marche pour voyager de compagnie avec eux : cela se faisait beaucoup en ce temps-là.

Ils s’étonnent :

- Tu es bien le seul étranger venu à Jérusalem qui ignore les choses qui y sont arrivées ces jours-ci !

Le voyageur paraît en effet ne rien savoir. Il souhaite d’être éclairé. Alors les hommes d’Emmaüs lui racontent l’arrestation de Jésus, son procès, sa mort sur la croix. Ils tentent de lui faire comprendre la profondeur de leur déception. Ils avaient tant espéré que ce Jésus délivrerait Israël !

Les disciples d'Emmaüs

Ils font aussi allusion à ce que l’on raconte : on aurait trouvé vide le tombeau de Jésus. Selon certains il serait ressuscité. Comment y croire ? Personne ne l’a revu vivant.

Le voyageur, si attentif jusque-là, si amical, se rembrunit. Il lance aux pèlerins d’Emmaüs :

- Cœurs sans intelligence !

Il leur reproche d’avoir oublié ce qu’avaient annoncé les prophètes :

- Ne comprenez-vous pas qu’il fallait que le Christ endure ces souffrances pour entre dans sa gloire ?

Impressionnés, ils l’écoutent. On continue ainsi jusqu’à l’étape du soir. A l’auberge, les pèlerins invitent à souper ce voyageur qui parle si bien. « Or, pendant qu’il était à table avec eux, raconte Jean, il prit le pain, prononça une bénédiction, puis le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent. »

Ils sont sur le point de se jeter aux pieds de Jésus lorsqu’ils se retrouvent seuls : « Mais lui devint invisible à leurs yeux. »

Aussitôt, les pèlerins rebroussent chemin, courent à Jérusalem, retrouvent les fidèles de Jésus qu’ils connaissent, leur racontent dans tous ses détails la fantastique aventure qu’ils viennent de vivre.

C’est grâce à la relation que l’apôtre Jean en a laissée que nous la connaissons.

Source : Alain Decaux raconte Jésus aux enfants.

Les disciples d'Emmaüs

Tentative d'assassinat

de l'Evêque Mar Mari Emmanuel

Actualités AINA:


Un évêque assyrien poignardé pendant une

diffusion en direct

Mgr Mari Emmanuel a été poignardé lors de la diffusion en direct d'un sermon.

Fairfield (AINA) — L'évêque assyrien Mari Emmanuel de l'église du Christ Le Bon Berger à Sydney a été poignardé alors qu'il diffusait en direct son sermon.

La vidéo montre l'agresseur poignardant l'évêque à plusieurs reprises avant qu'il ne soit maîtrisé par les paroissiens. Des cris se font entendre de la part des paroissiens alors que l'attaque se déroule.

Une autre vidéo publiée sur X montre l'évêque sur une civière en train d'être transporté vers une ambulance.


Quatre paroissiens ont été blessés lors de l'attaque, mais aucun ne met leur vie en danger.

L'agresseur, qui n'a pas encore été identifié, est vu souriant alors qu'il est maîtrisé par les paroissiens.

Des centaines d'Assyriens se sont rassemblés devant l'église pour protester contre les coups de couteau et des affrontements avec la police ont été signalés. Le suspect a été retenu à l'intérieur de l'église pour cette raison et a finalement été conduit au commissariat de police. L'hôpital de Liverpool, où l'évêque a été amené, aurait été verrouillé.

Mgr Emmanuel a gagné un large public au sein et à l'extérieur de la communauté assyrienne pour ses commentaires incisifs sur les questions sociales et ses critiques à l'égard de certaines Eglises pour s'être éloignées du message du Christ et de la mission de l'Église.

AINA News
Assyrian Bishop Stabbed While Live Streaming
 

 

Chers amis.
Interdit de publications photos par Facebook jusqu'au 22 Avril, je ne peux donc rien partager de « photographique sur ce « réseau social ».
 
Je demande aux fidèles et amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions de se joindre à mes pauvres prières pour Mar Mari Emmanuel qui vient d'être victime d'une agression en son église de Sydney.
Cet Evêque particulièrement lucide et à la parole libre et franche par rapport à une certaine « dictature de la pensée unique » et d’une « culture de mort » qui tend à s’imposer par tous les moyens est mondialement connu et apprécié pour ses prêches enflammés.
En tant que tel, il est particulièrement exposé.
 
C’est ainsi que ce matin il fût victime d’une grave agression de la part d’un jeune homme qui l’atteint à la tête, au cou et aux épaules.

 

Merci de prier pour cet évêque zélé qui, à l’exemple de Saint Georges et de Saint Expédit que nous fêterons bientôt, ainsi que de tous et chacun de nos Saints Martyrs, ne sait qu’une chose :
▪Défendre l’honneur du Divin Roi d’Amour et de Vérité, le Christ Messie et
▪les intérêts de la créature humaine crée à une image et ressemblance de Dieu que l’Ennemi des origines, Satan , avec ses suppôts, n’a de cesse de dénaturer et d’avilir.
 

 

 
Une amie nous rassure un peu, voici ce qu’elle m’écrit :
« Comment ne pas penser à une intervention de la Sainte Providence ?
Au moment de l'attaque extrêmement violente portée contre Mar Mari Emmanuel , le couteau de l'agresseur , probablement un dépliable, s'est bloqué en position fermée ! Alleluia ! »
-"Chère Madame Sophie Dherbakl , merci pour cette précision amie qui nous rassure tout de même en peu sur l'issue.
Mais de grâce, ne nous endormons pas sur nos laurier et prions avec ferveur, pour Son Eminence Mar Mari Emmanuel , mais aussi pour tous évêques afin qu’ils soient cohérents avec le message évangélique, la cohérence qui leur incombe pour être fidèles à leurs vocation s’ils veulent entendre un jour cette parole consolante :
‘Viens, fidèles serviteur, entre dans la joie de ton Maitre ».
Pour le Christ et l’édification du Peuple de Dieu, aucun compromis n’est possible ni acceptable.
Nous avons le devoir d’exercer, haut et fort, et sans crainte ! « La Charité de la Vérité dans la nécessaire Charité » (St Augustin)

 

Quoiqu'il en soit ce nous est l'occasion de prier pour cet évêque absolument héroïque alors que tant d'autre, sont hélas, veuillez excusez mon franc parlé :"vendu à l'ennemis" et cultivent trop souvent, à l’intérieur de l’Eglise du Christ, cet athéisme fluide » que dénonce avec vigueur , pour l’Eglise Romaine-Catholique, Son Eminence le Cardinal Robert Sarah.
Que Saint Gorges obtienne à tous nous patriarches, catholicos, métropolites le sens des priorités : l'honneur du Christ notre Sauveur et Roi, la réalisation des fils et filles de l'humanité par la Grâce de Saint Esprit en l’Eglise pour que l’homme rejoigne sa vocation première et ne se retrouve réduit en un sous-homme adamique qui le détournerait du Fils de Dieu qui s’est fait « Fils de l’homme » pour ce qu’il Est par Nature : Dieu, nous le devenions par la grâce …

 

Que la Mère de Miséricorde recueille particulièrement sous sa protection Son Eminence Mar Mari Emmanuel, que St Luc guide les soignants et que le Christ Lui-même, Prince des Pasteur et Divin Médecin, pose Sa main guérissante sur Son fidèle serviteur !
En continuelle union de prières, je reste votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose sur Facebook le 15 IV 2024

 

 

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

Préinscriptions au

 

STAGE D'ICONOGRAPHIE

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

en FIN JUILLET

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

 

FIN JUILLET* au Monastère, un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

* Nous préciserons les dates dès que nous saurons le programme d'Armia tant pour les questions administratives que ses autres projets en France.

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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12 avril 2024 5 12 /04 /avril /2024 09:30

Sommaire:

-Nos prochains Rendez-vous Liturgiques

-Lectionnaire pour le 2ème après Pâque (1er Dimanche après le Nouveau Dimanche)

-Homélie du Père Revel sur l'Apparition du Christ Réssuscité au Lac de Thibériade.

- "Regina Coeli" (Reine du Ciel / Remplace l'Angelus pendant le "Temps Pascal").

-Vivre en Chrétien dans le monde d'aujourd'hui (Père Cyrile Argenti)

-Tout pouvoir vient-il de Dieu (Vidéo)

- "Seigneur Vous êtes mon Pasteur" (Prière au Christ Bon Pasteur).

-Prière pour la Françe avant les élections européennes.

-La Vie du Fondateur du Christianisme.

-Les apparitions du Christ et la Foi dans Sa Résurrection.

-Saint Marc, fêté le 24 Avril, fut le 1er à raconter la vie de Jésus.

-Hymne Géorgienne à la Mère de Dieu: Tu es comme une Vigne (Vidéo et texte)

-Une idée pour initier les enfants à la prière d'intercession.

- "Les miracles arrivent par la prière des petits enfants" par St Països.

-Prière à la Vierge du Silence et prière pour les vocations.

-Prière (Vidéo - Rap) par Keny Arkana 

-A Vous Seigneur s’adresse ma prière.(Saint Augustin)

-Vidéo: Le sens de la prière (Par des jeunes du Liban)

-Le coin du catéchisme et de la transmission familiale:Mort et résurrection du Christ (Lien avec le Petit Catéchisme Syro-Orthodoxe).

-Prière de Saint Cyprien pour défaire les actes de magie.

-Où trouver un prêtre exorciste Orthodoxe-Oriental ? (Prières et lien avec le site du même nom)

-Qui sommes-nous, où nous trouver.

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 

◇ Dimanche 21, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

◇ Dimanche 28 , Quadisha Qurbana à 10h30

 

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) .
 


◇Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 29 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.

◇☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... , il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

2ème Dimanche après Pâques

 

Evening:
St. John 21:1-14

Morning:
St. John 21:15-25

Before Holy Qurbono:
Exodus 14:26-31
Joshua 6:9-16
Isaiah 63:8-14

Holy Qurbono:
Acts 13:26-39
Ephesians 6:10-24
St. John 21:1-14

Résultat de recherche d'images pour "Icône Copte de la pèche miraculeuse à Tibériade"

Tone of the Day: 2 (6 for alternate days of the week)

2ème Dimanche après Pâques (Premier dimanche après le Nouveau Dimanche)

Saint Qurbana :

    • Actes 13:26-39 :
  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
    •  
    • Ephésien 6: 10-20 :
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
    •  
    • Saint-Jean 21: 1 – 14 :
  • 01 Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
  • 02 Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
  • 03 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
  • 04 Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
  • 05 Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
  • 06 Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
  • 07 Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
  • 08 Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
  • 09 Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
  • 10 Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
  • 11 Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
  • 12 Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
  • 13 Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
  • 14 C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
HOMÉLIE DU FRÈRE JEAN-PHILIPPE REVEL
LE LAC DE TIBÉRIADE AU PRINTEMPS

C

 

ette apparition de Jésus Ressuscité à ses disciples, au bord du lac de Tibériade, nous introduit très profondément dans ce mystère de la Résurrection de Jésus.

Tout d'abord, comme les Pères de l'Église aiment à le faire remarquer, Jésus apparaît au lever du jour, au petit matin, dans la naissance d'un jour nouveau. Les Pères de l'Église voient là un symbole de ce que la Résurrection du Christ est le commencement d'une création nouvelle, d'un jour nouveau. C'est un recommencement complet, une nouveauté totale de l'univers tout entier et de nous-mêmes. Par sa résurrection, le Christ est le principe de ce monde nouveau dans lequel Il va nous inviter. Et c'est parce que le Christ vient de ce monde nouveau que, d'abord, les disciples ne le reconnaissent pas, car leurs yeux ne sont pas habitués à cette lumière Nouvelle. De ce Christ qui les appelle plus loin, au-delà de leurs habitudes et de leur vie quotidienne, ils ne voient pas les traits de son visage, ils ne déchiffrent pas sur son visage cette réalité familière qui est la sienne.

Et pourtant Jésus, aussitôt, va leur signifier que cette vie nouvelle est en continuité avec la vie de la terre. Ce n'est pas une autre vie sans commune me­sure. C'est le prolongement, c'est l'approfondissement, c'est l'accomplissement, la vérité de leur vie de la terre. Et c'est pourquoi Jésus va se faire reconnaître d'eux en prenant un des gestes les plus marquants de la vie qu'ils avaient passée ensemble. Au tout début de sa vie publique, quand Jésus avait appelé ses disci­ples, c'était au bord de cette même mer de Tibériade que s'était passée leur rencontre. Alors, les disciples étaient également sur la mer en train de pêcher et leur pêche avait été aussi infructueuse. Également, Jésus était sur le rivage et leur avait dit la même parole : "Jetez le filet, et vous trouverez !" et leur filet s'était rempli de poissons. Si Jésus reprend ce geste, c'est intentionnellement, non seulement pour se faire re­connaître par eux, mais pour leur montrer que toute cette vie qu'ils ont partagée avec Lui pendant plu­sieurs années sur les routes de Palestine, toute cette vie n'est pas achevée, n'est pas finie. Sa mort et sa Résurrection n'ont pas mis un terme à cette vie, au contraire, elle est assumée, elle est accomplie. Et cette vie nouvelle qui commence par sa Résurrection, prend en elle, assume en elle tout ce qu'ils ont vécu ensem­ble. Ainsi le Christ veut nous apprendre que la vie éternelle, dans laquelle Il nous invite, dans laquelle Il nous attend et où Il nous prépare une place, cette vie éternelle est le creusement, l'approfondissement, la vérité la plus profonde de la vie que nous vivons ici-bas sur la terre et qui ne s'achèvera pas mais qui se transformera pour aller plus loin encore, jusqu'au plus profond de sa vérité.

Ce qui est essentiellement nouveau dans cette vie de la résurrection, c'est cette intimité dans laquelle nous serons avec Lui. "Venez déjeuner !" dit-Il à ses disciples et Lui-même a préparé le repas. Et à ce repas où Il a Lui-même allumé un feu de braise et fait cuire des poissons, où Il partage Lui-même le pain, où Il vient Lui-même servir ses disciples, il les invite à joindre les poissons qu'ils viennent de pêcher. Ceci pour leur faire comprendre que, dans le Royaume, l'intimité entre Lui et eux sera réciproque, que cette vie éternelle sera faite non seulement de ce jaillisse­ment de vie qui provient de son propre cœur, de sa propre chair, de sa propre divinité qu'Il répandra en lumière dans nos cœurs, mais que Lui aussi a soif de recevoir de nos propres cœurs un amour qui réponde à son amour. C'est ainsi que les poissons qu'ils ont pê­chés vont être mêlés à ceux que Jésus avait déjà pré­parés, pour que ce repas soit à la fois le repas que le Christ prépare et le repas, auquel participent les disci­ples en portant eux-mêmes leur part.

Nous découvrons ainsi que cette vie éternelle qui nous attend, qui pour certains de ceux qui nous sont chers est déjà commencée, cette vie éternelle qui d'ailleurs est commencée dans le cœur de chacun de nous, sera l'accomplissement de notre vie ici-bas. Tout ce qu'il y a eu de vrai, de beau et de grand dans notre vie ici-bas durera pendant la vie éternelle, sera infiniment plus beau et transfiguré par la lumière du Christ, mais se retrouvera dans toute sa profondeur et sa vérité dans cette vie éternelle. La pêche miracu­leuse accomplie au début de la vie publique de Jésus introduit les disciples dans ce monde nouveau où ils entrent en portant les poissons qu'ils viennent de pé­cher sur cette terre. Aussi bien, l'évangile de saint Jean ne se termine-t-il pas. Cette page qui est la der­nière débouche directement sur l'éternité. Après ce repas, Jésus va inviter Pierre à le suivre et ils vont marcher sur le rivage et l'évangile se terminera sans qu'aucun autre détail nous soit donné. On a l'impres­sion que, pour saint Jean, ce repas est à la fois un repas de la terre et un repas d'éternité. On passe de plain-pied de ce monde dans l'autre, de cette vie dans la vraie vie qui n'est pas une autre vie mais la même parvenue à sa plénitude.

 

AMEN

Source: http://paroissesjm.odns.fr/

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Ô Reine du ciel

(Remplace L'Angelus / A 7h, 12h et 19h/ pendant le "Temps Pascal")

Ô Reine du ciel, réjouis-toi, alleluia
Celui que tu méritas de porter, alleluia
Comme promis, ressuscita, ,
Ô Mère prie Dieu pour nous, alleluia 

Prions
O Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, a bien voulu réjouir le monde, faites, nous Vous’en prions, que par la Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien aimé, qui vit avec vous Père, et Votre Très Saint, Bon et Vivifiant Esprit en ce siècle et aux siècles des siècles. AMÎN

Ô Toute Pure et Immaculée, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à vous ! Ô Marie, Secours des Chrétiens, priez pour nous.

VIVRE EN CHRETIEN DANS

le monde d’aujourd’hui

Qu’est-ce qui caractérise le monde d’aujourd’hui et en quoi diffère-t-il du monde d’hier? Dès le VIe siècle, marqué par l’empire de Justinien à Byzance et le règne de Clovis en Gaule, les pays situés dans un arc de cercle s’étendant de l’Arménie à l’Irlande vivaient en chrétienté. Le christianisme était la religion reconnue par l’État et acceptée, au moins théoriquement, par la majorité de la population. Du VIIe au XIVe siècle, cet état des choses se développa dans l’ensemble de l’Europe où il subsista jusqu’à la fin du XXe siècle. De la Grèce à la Scandinavie, l’Église et l’État institutionnalisèrent leurs rapports. Les évêques couronnaient les rois ou les empereurs. La définition du bien et du mal était donnée par l’Évangile, ce qui ne signifiait pas que l’on optait toujours pour le bien ! En effet, même si les principes de la morale chrétienne étaient acceptés comme normatifs, ils n’étaient pas forcément appliqués par les gouvernements et l’ensemble de la population.

Depuis la fin du XIXe siècle, cette situation s’est transformée. D’abord, le développement – rapide et important – des sciences et des techniques a transformé les consciences. Éblouis ainsi par les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies, nombreux sont ceux qui se sont imaginés que la science pouvait résoudre tous les problèmes de l’humanité. Il faudra deux guerres mondiales pour que l’on perde les illusions du scientisme et prenne conscience de l’ambiguïté du progrès, qui fournit des outils prodigieux tant au mal qu’au bien, permettant de produire à la fois la bombe atomique et des vaccins. Pendant ce temps, la science a détrôné la foi dans des milliers de consciences. […]

L’évolution des mœurs a entraîné un bouleversement du couple et de la famille ; elle a discrédité le mariage et s’est manifestée par une augmentation des divorces et des naissances extraconjugales. Face à tant d’échecs, beaucoup de jeunes ne veulent plus contracter d’engagements. Ils tombent dans une sorte de désillusion, aggravée par l’apparition du sida qui, à cause de sa transmission sexuelle, a répandu l’idée de " l’amour qui tue ".

Bref, nous vivons dans une société qui a perdu ses repères. Une société désorientée et déboussolée, qui accueille avidement aussi bien des idées issues du bouddhisme ou de l’hindouisme – comme la théorie de la réincarnation – que des doctrines ésotériques ou des pratiques proposées par des sectes venues des États-Unis (Mormons, Témoins de Jéhovah, etc.), ou encore les enseignements fantaisistes des Évangiles apocryphes.

Tout cela se mêle à des bribes de foi chrétienne de façon confuse et incohérente, et donne naissance à une forme de " syncrétisme " rappelant étrangement celui qui régnait au IIe siècle de notre ère, au temps du " gnosticisme " combattu si énergiquement par saint Irénée. Mais à cette époque, le langage chrétien – tout neuf – avait un impact que les mêmes mots, répétés et entendus pendant des siècles, ont perdu. De nos jours, que l’on peut qualifier de " post-chrétiens ", le vocabulaire chrétien est usé. Inventer un langage qui soit actuel et capable d’exprimer les vérités éternelles est l’une des difficultés de l’évangélisation aujourd’hui.

Confesser la foi en Christ ressuscité

Comment, dans un tel monde, un chrétien – qui plus est, orthodoxe – devrait-il exprimer sa foi dans la vie quotidienne ? La tentation des chrétiens aujourd’hui est d’affadir, affaiblir, atténuer le message du Christ pour ne pas choquer le monde. On pratique un christianisme honteux. On n’ose pas affirmer la virginité de Marie pour ne pas paraître ridicule. On n’ose pas proclamer que le Christ est ressuscité avec un vrai corps de " chair et d’os " pour ne pas donner l’impression qu’on croit à des mythes. On n’ose pas proclamer le Dieu Un en trois Personnes pour ne pas heurter la raison.

Dès lors, on parle du Seigneur Jésus comme s’Il n’était qu’un homme, un grand initié ou le plus grand des prophètes. On réduit la Bonne Nouvelle, selon laquelle Dieu a visité les hommes, à un message moralisateur, à une série de commandements et d’interdits. Bref, on fait perdre au sel sa saveur ; avec quoi, alors, la lui rendra-t-on ?

Vivre en chrétien aujourd’hui, c’est vivre de la Bonne Nouvelle dans toute son intégralité stupéfiante. C’est confesser que le corps du Ressuscité, qui porte encore les marques des clous et de la lance, donne naissance à une nouvelle création sur laquelle la mort n’a plus de prise. C’est découvrir chaque jour que Jésus de Nazareth, le Crucifié, est vraiment vivant parce que réellement ressuscité. Alors, nous ne sommes plus esclaves de la peur de la mort. En présence d’un défunt, nous chantons le tropaire de Pâques " Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort. " Le désespoir de l’incroyant à la place de la tranquille espérance du fidèle, qui s’écrie : " Fais reposer, ô Christ, celui que tu as choisi pour contempler la lumière de ta Face, dans la douceur de ta beauté. "

Ainsi, la Résurrection est le fondement de notre foi, mais en sommes-nous intimement, réellement convaincus ? Reposons-nous la question devant Dieu ; réexaminons-la en y consacrant toute la réflexion, le temps et l’étude nécessaires. Seul face à Dieu, seul dans le secret de ma conscience, je dois me demander : " Suis-je intimement convaincu que le Christ est réellement ressuscité dans son corps glorieux, dans sa chair transfigurée ? "

Dans le Credo – qui nous récitons chaque dimanche au cours de la Divine liturgie – nous professons également que le Christ est " le Fils unique de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ". Par là, nous proclamons qu’Il est le Créateur, qu’Il est Dieu comme son Père, qu’Il est le même Dieu que le Père et le Saint Esprit. Cette foi est la pierre sur laquelle est bâtie l’Église. […] Parce que nous croyons vraiment à l’entrée dans la chair de " l’Un de la Sainte Trinité ", la déification de notre chair est le but de notre vie. C’est donc toute notre existence dans la chair, c’est-à-dire toute notre vie quotidienne et réelle, que nous voudrions voir imprégnée du Saint Esprit. C’est pourquoi nous mettons une icône au centre de notre foyer et au-dessus du lit conjugal. Le lien personnel avec le Seigneur se développe et se précise dans la contemplation des saintes icônes, qui instaurent un face-à-Face entre le chrétien orthodoxe et le Christ. Les icônes reflètent également l’expérience des témoins fidèles du Christ, prophètes, apôtres, martyrs, tous nos Pères dans la foi. Plus nous nous familiarisons avec eux, à travers leur icône, leur vie et leurs écrits, plus nous retrouvons le chemin qui mène au Maître qui nous est commun. L’icône est là pour que le Dieu fait homme soit présent à chaque instant du jour et de la nuit, pour que le Christ nous regarde vivre et que nous nous sentions vivre sous le regard sanctifiant de Dieu.

Mais lorsque nous communions le dimanche, sommes-nous vraiment conscients de " manger la chair " du Ressuscité, du Dieu fait chair, et de " boire son sang " ? Lorsque nous plaçons l’icône du Christ dans notre maison, exprimons-nous vraiment notre foi qu’en entrant dans la chair des hommes, Dieu le Fils entre dans notre vie réelle, quotidienne, charnelle ? Lorsque, à la Théophanie, nous prenons de l’eau bénite en fêtant le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain, pensons-nous vraiment que l’Esprit Saint, en sanctifiant les eaux, sanctifie la matière et renouvelle toute la création ? Bref, par chacun de ces actes, exprimons-nous concrètement dans notre vie quotidienne notre foi en l’Incarnation du Verbe divin ? […]

Il est très important de prier la Sainte Trinité. Dieu ayant créé l’homme à son image, c’est-à-dire à l’image de la Trinité, les hommes ne sont ni des individus isolés ni une collectivité grégaire, mais des personnes distinctes qui n’existent qu’en relation les unes avec les autres, recherchant dans l’amour l’unité de l’être et dans le respect de l’autre la diversité irremplaçable de chacun. La Trinité est donc le modèle des relations conjugales, des rapports sociaux, des structures ecclésiales. Vivre en chrétien dans une société, c’est avoir sans cesse ce modèle trinitaire en vue, grâce auquel la personnalité irremplaçable de chacun s’épanouit selon sa vocation particulière, en pleine liberté, dans une communion d’amour. Certes, nous sommes assez réalistes pour ne point ignorer le poids des égoïsmes – le nôtre y compris -, le pouvoir du Diviseur (Diabolos) et la loi de la jungle qui régit la société. Mais le modèle trinitaire – qui constitue " le programme social du chrétien " – aimante notre vie, fournit la dynamique permanente qui nous transforme petit à petit et donne un sens à toutes nos activités au sein de notre famille, de notre milieu social, de notre Église. Question : le modèle trinitaire inspire-t-il effectivement la qualité de nos relations humaines ?

Nous affirmons, selon l’évangile de Jean, que le Saint Esprit " procède du Père " et que le Christ nous l’envoie (Jn 15, 26). Nous invoquons sa descente " sur nous " et sur les " saints dons " au cours de la liturgie. Nous proclamons, avec saint Séraphin de Sarov, que " le but de la vie, c’est l’acquisition du Saint Esprit ". Mais en va-t-il ainsi ? Cette acquisition est-elle vraiment le but de notre vie ? Prenons-nous la Pentecôte au sérieux autant que la Résurrection? Quelle place tient le Saint Esprit dans notre existence ? Commençons-nous chaque journée en demandant directement le renouvellement du don de l’Esprit Saint : " Roi céleste, Consolateur, Esprit de vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, Trésor de tout bien et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté ? " D’une façon plus générale, prenons-nous au sérieux " l’opération du Saint Esprit " pour diriger notre vie et y intervenir à chaque instant ? Comptons-nous sur nous-mêmes et sur notre propre volonté, malade et pécheresse, ou sur Lui, le Saint Esprit, pour " visiter et guérir nos infirmités " ? Supplions-nous le Christ avec foi lorsque nous prenons conscience de nos défauts, de notre péché, de nos déchéances, de nous envoyer son Saint Esprit pour nous purifier, nous libérer, nous guérir, nous changer, nous transformer, faire de nous des créatures nouvelles ? […]

Incarnation du Verbe, résurrection du Christ, Pentecôte de l’Esprit et révélation de la Trinité, sont les moteurs de la vie d’un chrétien orthodoxe. Ces mêmes événements vont aussi inspirer sa prière.

Prière personnelle

Être chrétien, c’est faire confiance à l’intervention efficace de l’Esprit de Dieu dans notre vie et sur notre personne, pour les transformer à l’image de la vie et de la personne du Dieu-Homme. C’est donc trouver quotidiennement le temps de prier Dieu au nom du Seigneur Jésus pour que l’Esprit, qui repose sur Lui, soit répandu sur nous ; c’est chercher dans ce contact avec l’Esprit du Christ la source d’énergie qui va orienter notre personnalité et donner un sens à notre vie.

Mais qu’est-ce que prier ? D’abord, ce n’est pas réciter des prières – cela, un magnétophone peut le faire mieux que nous. Pour prier, il faut d’abord se mettre face au Dieu vivant, c’est-à-dire face à l’icône du Christ. Le Dieu vivant est venu vers nous, Il a pris le visage d’un homme : celui du Christ. À travers son icône, Celui-ci nous regarde. Il est en effet toujours représenté de face ; son regard rencontre le nôtre. Ce Face-à-face, de Personne à personne, est le début de la prière.

Mais " nous ne savons pas prier comme il faut ", et " l’Esprit vient au secours de notre faiblesse [...] Il intercède pour nous en gémissements ineffables ", dit saint Paul (Rm 8, 26). C’est pourquoi il convient de commencer toute prière, mais aussi toute entreprise, toute journée, par une invocation au Saint Esprit. Saint Basile, dans son Traité du Saint Esprit, écrit que " c’est le Saint Esprit qui éclaire le visage du Christ qui, Lui, nous fait connaître le Père ". L’invocation au Saint esprit nous conduit donc vers une prière trinitaire. Prier, c’est aller à la rencontre des deux " mains " que nous tend le Père : le Fils qui est venu vers nous en se faisant homme et en nous parlant avec une bouche d’homme, et l’Esprit qui est descendu sur chacun de nous, rassemblés en Église, sous forme de langues de feu, le jour de la Pentecôte. Prier, c’est donc écouter la Parole du Fils et invoquer la présence de l’Esprit. C’est acquérir l’Esprit pour rencontrer le Fils et connaître le Père. […]

Orthodoxie et orthopraxie

Mais notre vie quotidienne est-elle bien le reflet de la " théologie " que nous prétendons professer et de notre piété ? Nous croyons que Jésus de Nazareth est le Christ, le Fils du Dieu vivant, et cependant dans notre vie quotidienne – en famille, sur notre lieu de travail, pendant nos loisirs, dans nos relations affectives – notre façon de nous comporter souvent ne diffère pas fondamentalement de celle de notre entourage, de nos voisins ou collègues qui sont, pour la plupart, incroyants ou indifférents à la Personne du Christ.

Comment notre foi peut-elle, doit-elle modifier notre comportement familial et social ? Qu’est-ce qui distingue notre façon de vivre de celle des non-croyants ? Comment témoigner du Christ ressuscité dans notre vie de tous les jours ?

Pour de nombreuses personnes qui se disent chrétiens, la difficulté à résoudre ce problème les a amenés à l’esquiver en cloisonnant leur vie. D’une part, ils " pratiquent la religion ", par leur présence et leur participation aux offices de l’Église – " ils vont à la messe " -, voire par une prière personnelle à domicile. D’autre part, ils vivent en société de la même façon que tous les autres gens. Leur " vie religieuse " et leur vie dans le monde profane ne communiquent pas, ne se répercutent pas l’une sur l’autre. À tel point que "l’État laïc " a pu qualifier les Églises " d’associations cultuelles ". Limitée ainsi au " culte ", la religion devient une " affaire privée ", sans incidence sur la vie sociale.

Ce problème n’est en réalité pas vraiment nouveau. Ce fut déjà, en effet, l’attitude des gens " religieux " en Israël, suscitant l’indignation des prophètes de Dieu:

Je hais, je méprise vos fêtes, pour vos solennités je n’ai que dégoût [...] Vos oblations, je ne les agrée pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques [...] mais que le droit coule comme l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas. [Am 5, 21-24. Cf. aussi Is 1, 11-19.]

Bref, Dieu n’agrée prières et cantiques que s’ils débouchent sur un comportement de justice dans la vie sociale. Un culte qui ne transforme pas notre vie n’est qu’hypocrisie. Une vie liturgique qui ne se prolonge pas par ce que saint Jean Chrysostome appelle le " sacrement du frère ", n’est pas chrétienne, mais de la " religion païenne ", de la religiosité. C’est pourquoi le Christ a dit, en reliant deux phrases de l’Ancien Testament : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. Fais cela et tu vivras. " Adorer Dieu et servir le frère ne font qu’un ; cloisonner le culte et 1a vie quotidienne, c’est du paganisme.

" Ce n’est pas celui qui dit: "Seigneur ! Seigneur!", mais celui qui fait la volonté de mon Père qui entrera dans le royaume de Dieu " (Mt 7, 21). Il ne s’agit pas seulement de découvrir et confesser la vérité, il faut aussi, comme le dit le Christ dans l’évangile de saint Jean, " faire la vérité" (Jn 3, 21). Sans cela, toute notre vie de foi, de prière, de communion n’est qu’apparence, mensonge, hypocrisie et pharisaïsme. L’orthodoxie est la croyance droite, la glorification droite. Mais il n’y a pas d’orthodoxie sans action droite, sans orthopraxie.

Ainsi, croire et rendre gloire à Dieu selon la tradition orthodoxe exigent également une façon de vivre, une façon d’agir. Ce mode d’être, ce comportement a été décrit par le Christ dans le sermon sur la montagne (Mt 5-7). Il repose sur un principe fondamental : l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

L’amour évangélique au quotidien

Tout ce mode d’être, toute la foi que nous exprimons dans notre vie religieuse doit donc s'incarner dans notre vie quotidienne, que ce soit en famille, au travail, dans nos loisirs ou notre vie affective. Le principe fondamental de cette pratique est très simple : Dieu a créé l’homme – tout homme – à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire comme une personne qui n’existe vraiment qu’en communion d’amour avec les autres, et non comme un individu – entité enfermée dans la cage de son égoïsme – ou un numéro anonyme dans une collectivité grégaire. Si donc nous adorons Dieu, nous l’honorerons en respectant son image, c’est-à-dire en traitant tout être humain – ami ou ennemi, sympathique ou antipathique, collaborateur ou adversaire – comme un frère que le Christ a tant aimé qu’Il a donné sa vie pour lui. Tout homme ou femme est donc une personne au salut de laquelle, dans la mesure de nos moyens – ne fusse que par un sourire – nous devons contribuer. Si nous devons aller visiter un assassin en prison – " J’étais en prison et vous m’avez rendu visite " (Mt 25, 36) – combien plus devons-nous nous intéresser au bonheur et au progrès d’un rival ou d’un adversaire... Car lui aussi a été créé en vue de sa déification ultime.

En famille, au travail et à l’église, nous chercherons donc sans cesse à communiquer avec l’autre dans le respect de sa personnalité. Non pour l’assujettir, l’accaparer ou l’agréger à un groupe en l’assimilant, mais pour l’aimer tel qu’il est, ou plutôt tel que Dieu l’appelle à devenir. Cela pour qu’il puisse réaliser pleinement le dessein du Créateur envers lui, par l’épanouissement de ses dons propres au service de la communauté au sein de laquelle il vit.

En famille : si l’on est chrétien, aimer un parent, un enfant, un époux, une épouse, un frère, une sœur, ce n’est pas chercher à le posséder, le dominer, en tirer du profit ou le vouloir pour soi. C’est désirer son libre épanouissement, chercher ce qu’on peut lui donner – " Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir " (Ac 20, 35) – pour le soutenir, pour l’aider à devenir meilleur, à réaliser ses projets et non pas ceux que nous voudrions lui imposer, pour le consoler, lui apporter le maximum de joie, pour qu’il se sente aimé. Aimer vraiment n’a rien à voir avec de la sentimentalité ; c’est désirer et favoriser la déification de l’autre, puisque c’est pour cela qu’il a été créé. En ce sens, il ne faut surtout pas oublier d’apporter les prénoms des membres de notre famille – vivants ou décédés – au début de la Divine liturgie, afin que par celle-ci le Saint Esprit rayonne sur eux pendant toute la semaine. Les dyptiques (liste des noms que l’on commémore, répartis sur deux colonnes, l’une pour les vivants et l’autre pour les morts), c’est le lien entre la liturgie et toute personne que nous aimons ou devrions aimer.

Dans la vie professionnelle : travailler, pour un chrétien, c’est faire passer un reflet du Royaume dans la réalité terrestre et la matière de ce monde. C’est mettre un peu de beauté dans la vie. Que l’on soit plombier ou balayeur de rue il s’agit d’embellir le monde. Un maçon chrétien est, à sa manière, un iconographe. Si l’Évangile nous a donné une certaine vision du royaume de Dieu, nous essayons, par notre travail, d’en projeter l’empreinte dans le domaine où s’exerce notre activité. Cela peut être l’ambiance qu’une infirmière cherche à faire régner dans son service, la beauté que le menuisier donne au meuble qu’il fabrique, la petite note de chaleur humaine qu’une secrétaire essaye de faire résonner dans son bureau... Dans tout travail, le chrétien peut introduire un petit rayon de lumière, un petit coin de ciel. Il suffit pour cela qu’à la liturgie du dimanche, il écoute avec attention la lecture de l’épître et de l’Évangile, qu’il se demande ensuite comment mettre en pratique la parole entendue. Si la Parole de Dieu touche notre cœur, elle changera notre vie et transformera notre façon de travailler. Les paraboles du Christ et tous ses enseignements sont toujours très proches de la vie quotidienne.

Tout compagnon de travail et collègue – subordonné ou supérieur – n’est jamais un numéro ou un robot, mais une personne que Dieu veut sauver. Elle doit nous intéresser ; nous devons chercher à établir avec elle un contact humain, découvrir ses soucis, ses aspirations, échanger un sourire. Même offrir une cigarette est déjà une approche, une antenne tendue vers l’autre. Efforçons-nous à chaque occasion de briser la glace, ôter le masque, dépasser la sécheresse du langage professionnel, atteindre le cœur d’un inconnu, rendre un petit service à celui ou celle qui nous a fait une vacherie, dire un mot gentil à celui qui a été abrupt ou blessant, contenir nos impatiences, dominer notre mauvaise humeur, avoir la paix dans notre cœur et la faire régner autour de nous.

Si nous avons communié la veille, souvenons-nous que nous sommes porteurs du Christ dans notre lieu de travail. S’Il est présent dans notre cœur, inconsciemment cette présence rayonnera autour de nous. Car participer à l’eucharistie, c’est permettre à Dieu de créer entre les hommes le lien le plus profond qui soit, au niveau même de l’être. Ce lien peut ensuite, petit à petit, émerger au niveau de la conscience et des rapports quotidiens.

Ce qui compte, finalement, c’est moins ce que nous faisons ou disons que ce que nous sommes. Le bon arbre ne peut que porter de bons fruits. Soyons souriants et joyeux parce que le Christ est ressuscité, pacifiés et pacifiant parce que nous sommes pardonnés et réconciliés. En revanche, si je suis grincheux, tourmenté, hargneux, agressif, jouant le jeu de la jungle qui m’entoure, comment pourrais-je être témoin du Christ ?

Dans nos loisirs et notre vie affective : pour pouvoir bien ou mieux accomplir sa tâche, il est nécessaire de se détendre. Il s’agit ici non pas de chercher à cueillir du plaisir en se servant des autres, mais à voir dans l’amitié et l’amour ce que nous pouvons donner. Le chrétien veut toujours voir dans l’autre une personne, une fin en soi, jamais un moyen. Dans nos loisirs, recherchons donc le contact humain et non le plaisir, la richesse personnelle qui se cache dans l’autre et non les sensations. La recherche de sensations déshumanise l’homme.

Le Seigneur vient !

Aimer l’autre donc, mais non point aimer l’amour. Sortir de soi, aider l’autre, le vouloir meilleur tout en l’acceptant tel qu’il est. En fin de compte, aimer vraiment quelqu’un, c’est vouloir son bonheur éternel, c’est-à-dire sa déification.

Vivre en chrétien, c’est prendre le risque magnifique de faire non pas ce dont nous avons envie, ni ce que la société ou l’entourage nous incite à faire, mais ce que la Parole de Dieu nous prescrit.

Tout cela n’est pas de l’utopie, parce que nous croyons que le Christ a envoyé l’Esprit – qui procède du Père – sur son Église et sur chacun de ses disciples le jour de la Pentecôte, et que ce même Esprit, invoqué quotidiennement, peut changer notre cœur de pierre en cœur de chair, transformer comme une source d’eau vive un désert en oasis, un truand en saint et, pourquoi pas, nous-mêmes en serviteurs de Dieu.

Le temps des " chrétiens sociologiques ", c’est-à-dire de ceux qui étaient chrétiens parce que les structures sociales l’exigeaient, est passé. Le temps des tièdes, que le Christ " vomira de sa bouche " (Ap 3, 16), est révolu. Dans une société de plus en plus païenne, soyons de plus en plus des chrétiens orthodoxes, c’est-à-dire des disciples de plus en plus authentiques du Dieu fait homme, par toute notre manière de vivre et toute notre façon de prier.

Les chrétiens deviendront alors ce qu’ils sont appelés à être : la lumière du monde d’aujourd’hui, tout comme ils furent celle du monde de l’époque de Néron ou de Dioclétien. Le Seigneur vient !

par le père Cyrille Argenti

Extrait de Cyrille Argenti, N’aie pas peur
Le Sel de la terre/Cerf, 2002.

Seigneur, Vous êtes mon Pasteur

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« Ô Seigneur, Vous êtes mon Pasteur, je ne manque de rien ; Vous me faites reposer dans de verts pâturages, Vous me conduisez près des eaux rafraîchissantes. Vous renouvelez mon âme et me dirigez dans des sentiers de justice.

Même si je marche dans le ravin, par de sombres vallées, je ne craindrai aucun mal, parce que Vous êtes avec moi.

Votre bâton et votre houlette, voilà ma consolation. Vous dressez devant moi une table, en dépit de mes adversaires.

Vous oignez ma tête de parfum et ma coupe déborde. (cf. Ps. 22).

Ô Seigneur, mon doux Pasteur, qu'auriez-Vous pu me donner que je n'ai reçu ?

Vous avez voulu devenir Vous-même ma nourriture et mon breuvage.

Et quel pâturage plus délicieux et plus salutaire, plus nourrissant et fortifiant, auriez-Vous jamais pu trouver que celui de votre Corps et de votre Sang ?
Ô très bon Seigneur Jésus-Christ, mon doux Pasteur, que Vous rendrai-je pour tout ce que j'ai reçu de Vous ?

Que Vous donnerai-je pour le don que Vous m'avez fait de Vous-même ?

Si je pouvais me donner à Vous mille fois, ce ne serait rien encore, puisque je suis néant par rapport à Vous.

Vous, l'immensité même, avec eu un amour si grand et si gratuit pour moi, si chétif, si méchant et ingrat !

Je sais, ô Seigneur, que votre amour tend à l'immensité, à l'infini, puisque Vous êtes immense, infini.

De grâce, ô Seigneur, dites-moi donc de quelle manière je puis Vous aimer.
Mon amour, ô Seigneur, n'est pas gratuit, il Vous est dû...

Bien que je ne puisse Vous aimer autant que je le devrais, Vous agréez ce faible amour. Je pourrai Vous aimer davantage, lorsque Vous daignerez accroître ma vertu ; mais jamais je ne pourrai Vous donner autant que Vous méritez.

Donnez-moi donc votre très ardent amour par lequel, avec votre grâce, je Vous aimerai, Vous plairai, Vous servirai, accomplirai vos préceptes et ne serai séparé de Vous ni dans le temps présent, ni pour l'éternité, Vous demeurant uni dans l'amour pendant les siècles éternels. »

(Vénérable Raymond Jourdain *).

(*) : Raymond Jourdain (9 ème siècle.), Chanoine Régulier de Saint Augustin, Prévôt de l’Église d'Uzès, puis Abbé de Celles au diocèse de Bourges, cité par St Jean Eudes dans Le Cœur admirable, fut connu sous le nom d'Idiot qu'il avait pris par humilité (cf. Contemplationes Idiotae).

 

L'heure est au choix: Ceux qui ont la Foi, qui suivent le Christ et Lui obéissent et ceux qui refusent de porter leur croix à Sa suite...

Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

La vie du fondateur du christianisme

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Jésus-Christ n’est pas un personnage de récit mythique : sa réalité est historique et sa perfection authentique. L’abbé Broglié met en parallèle Notre Seigneur avec Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet afin de faire voler en éclat les préjugés absurdes qui jonchent notre époque. À ce titre, bien que datant de la fin du XIXe siècle, ses propos sont étonnamment contemporains !

« La vie du fondateur du christianisme » tiré de « Problèmes et conclusions de l’histoire des religions » de l’abbé de Broglié. Page 334 à 340.

« Le trait particulier de la vie de Jésus-Christ telle qu’elle est racontée dans l’Évangile, c’est l’union de la perfection de l’idéal avec la pleine réalité historique. En règle générale, chez tous les hommes, ces deux éléments sont séparés. L’imagination, la poésie, l’admiration idéalisent les êtres, mais en corrigeant leurs défauts réels et en leur ajoutant des vertus qu’ils n’ont pas possédées. Dès que l’on passe de la fiction à l’histoire, on retrouve les imperfections de la nature humaine. Nous pouvons appliquer cette règle à tous les personnages de l’histoire, sans crainte de la voir démentie. Mais puisqu’il s’agit du fondateur d’une religion, nous nous bornerons à l’appliquer aux quatre fondateurs de cultes dont nous avons étudié l’histoire : Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet.

Sur Zoroastre, comme nous l’avons montré, nous ne savons rien d’historique. II se perd entièrement dans la légende, il n’y a donc pas lieu d’en parler ; ses vertus et ses qualités ne nous apparaissant qu’au milieu des nuages de la mythologie : nous ne pouvons dire s’il a été tel que ses sectateurs l’ont décrit ; nous ne savons même pas s’il a existé.

Bouddha a certainement une réalité plus grande. Son époque est à peu près certaine, et sa personnalité, qui joue un si grand rôle dans son œuvre, nous est connue dans ses grands traits. Mais combien il y a loin de cette notion générale à cette connaissance détaillée de la vie d’un homme qui serait nécessaire pour prononcer sur sa perfection morale ! Les discours de Çakia-Mouni et les récits de sa vie n’ont qu’une authenticité très douteuse. Chose singulière même, si nous devions en croire les livres singhalais qui sont destinés à exalter les vertus du Bouddha, nous y trouverions quelquefois la marque de ses défauts. C’est ainsi qu’il est raconté que, lorsque Bouddha était dans un jardin, cinq cents moines vinrent le trouver conduits par ses deux principaux disciples, et qu’il se fit un tel bruit lorsqu’il s’agit de les faire asseoir et de poser à terre leurs pots à aumônes, que le maître cria à Ananda :

« Qui sont ces hommes qui font tant de bruit, comme des pêcheurs qui tireraient leurs filets ? »

Ananda l’ayant averti de l’arrivée des étrangers, il ajouta :

« Assemblez tout le couvent et dites aux moines qui se sont conduits comme des pêcheurs au filet de ne pas rester près du lieu où je me trouve. »

Les moines étrangers se retirèrent assez irrités, et il fallut l’intervention du grand dieu Brahma et de l’un des principaux disciples pour que Bouddha se décidât à les recevoir. Les commentateurs s’efforcèrent de donner des raisons de la conduite du Bouddha, mais il est difficile de ne pas y voir un acte d’impatience assez déplacé. En tous cas il a gravement scandalisé ses disciples les plus intimes : l’un d’eux, dit la tradition, songea à le quitter ; l’autre, pensant que Bouddha manquait à sa mission, se proposa de prendre sa place. Nous n’avons pas cité ce fait pour en tirer une conclusion directe contre la perfection morale du Bouddha, mais simplement pour montrer le travail d’idéalisation fait par ses disciples, car ce morceau est une sorte d’excuse ou d’explication d’une tradition relative à la conduite du maître. Quoi qu’il en soit, l’impossibilité de dégager le Bouddha réel du Bouddha dogmatique et légendaire est évidente et suffit pour que nous n’ayons aucun motif d’admettre en Çakia-Mouni l’absolue perfection réalisée et vivant sur la terre.

Nous ne la trouverons pas non plus en Confucius, dont la vie est beaucoup plus historique, grâce au caractère du peuple chinois. Cette vie n’a rien d’héroïque ; c’est celle d’un honnête homme et d’un sage, ayant une ambition politique, innocente sans doute, mais qui diminue la grandeur de son caractère. Confucius ne se montre pas supérieur à la moyenne des honnêtes gens de tous les pays.

Reste Mahomet, le dernier venu, dont la vie est absolument authentique surtout quand il s’agit des faits que mentionne le Koran. Mais, si nous trouvons ici la réalité historique, nous sommes certainement bien loin de l’idéal.

C’est donc une loi générale que sur la terre les hommes réels et vivants sont plus ou moins imparfaits et que l’idéal absolu, quand il existe dans une biographie, est le produit de l’imagination de la postérité. Si maintenant nous lisons l’Évangile, nous voyons une grande, unique et sublime exception à cette triste loi. Jésus-Christ nous apparaît comme l’absolue perfection sans aucune tache, et en même temps il vit sur cette terre, nous savons où il est né et où il est mort ; nous entendons la voix même des témoins oculaires de sa vie, de l’apôtre qui a reposé sur son sein. Que la vie de Jésus telle qu’elle est rapportée par l’Évangile soit une vie idéale et surhumaine, c’est ce qu’il est inutile de prouver. Cela est inutile à l’égard des âmes simples et de bonne foi, que la lecture de l’Évangile ravit d’admiration et fait entrer dans cette stupeur qui, au dire du texte sacré, saisissait ceux qui approchaient du divin Maître et écoutaient les paroles tombées de ses lèvres. Cela est également inutile à l’égard des contradicteurs qui, suivant l’exemple des pharisiens, trouveront toujours matière à critiquer dans la perfection même. Soit qu’on le contemple dans l’obscurité de sa vie de Nazareth, soit qu’on le voie parcourant les villages et les bourgades de la Judée toujours entouré par la foule et supportant sa grossièreté et son indiscrétion, soit qu’on écoute les entretiens si profonds et si touchants avec Nicodème ou avec la Samaritaine, soit qu’on entende tomber de sa bouche le sermon des béatitudes, partout c’est une simplicité jointe à une profondeur que rien n’égale. Ce n’est pas le sublime, c’est plus que le sublime ; on entre, en lisant l’Évangile, dans cette région de calme qui est au-dessus des nuées et des orages ; on est plongé dans la vérité parfaite, dans la paix sans nuages, dans la bonté sans limite. Quel trait de caractère que ce petit mot de l’Évangéliste : il ne fit point de miracles dans cette bourgade à cause de l’incrédulité des habitants ; cependant il y guérit quelques malades ! Quel trait encore que ces larmes de Jésus au moment où il allait ressusciter Lazare ! Quelle profondeur dans ses réponses telles que celle où il dit de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, confondant ses adversaires en même temps qu’il posait le principe des sociétés modernes ! Quelle connaissance du cœur humain, quelle prudence surnaturelle dans le jugement de la femme adultère ! Et dans sa passion, à quelle hauteur Jésus s’élève ! Avec quelle indifférence pour la vie il parle à Pilate de la puissance qui lui a été donnée sur le Fils de l’homme ! Comme il se tient à égale distance de la faiblesse qui se soumet au pouvoir et de l’esprit de révolte ! Quelle douceur envers les faibles, quelle énergie en parlant aux hypocrites et aux puissants de la terre ! On comprend cette parole attribuée à Napoléon Ier, qui ne serait pas moins vraie lors même qu’elle ne serait pas authentique :

« Je me connais en hommes ; Jésus-Christ n’est pas un homme. »

Le Christ de l’Évangile est donc l’idéal, la perfection vivante sur la terre. Maintenant, cet idéal est-il une invention ? Est-il le produit de l’action de l’imagination humaine sur une réalité inférieure et grossière ? S’est-il formé à la manière des autres biographies plus ou moins idéales, telles que celle du Bouddha, ou la légende moderne de Napoléon ? La simple lecture impartiale des Évangiles suffit pour répondre à cette question, indépendamment de toute étude critique. Les œuvres légendaires ont en effet leurs caractères propres qui se laissent aisément reconnaître. Or le Christ de l’Évangile est aussi clairement humain, vivant et réel, qu’il est évidemment parfait. Il n’est pas un instant où il ne touche le sol, où on ne le voie vivre au milieu d’hommes parfaitement réels et nullement idéalisés. Si le récit de la vie de Jésus-Christ était une création légendaire, il aurait fallu, pour donner à cette œuvre d’imagination, un caractère si grand de vraisemblance, une conformité si parfaite dans les détails avec les circonstances de temps et de lieu et les mœurs de l’époque, un art merveilleux, une habileté inimitable qu’il serait absurde d’attribuer aux auteurs des Évangiles.

L’accord des Évangiles est encore une preuve de la réalité de la figure idéale de Jésus-Christ. Quoi qu’on en dise, cette figure est unique et c’est le même Christ qui apparaît dans les quatre Évangiles. Si le Christ de saint Jean est plus profond, s’il manifeste plus complètement sa sagesse divine, il ne diffère cependant pas de celui des autres évangélistes. Ce sont des traits qui s’ajoutent à d’autres traits, mais sans détruire les premiers. Or, comment expliquer cette identité, si chacun des évangélistes n’a eu devant les yeux le même type réel et vivant, c’est-à-dire le Sauveur lui-même ? Écoutons sur ce point un appréciateur non suspect, l’auteur de l’Émile :

« Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu. Dirons-nous que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente, et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Au fond, c’est reculer la difficulté sans la détruire ; il serait plus inconcevable que quatre hommes d’accord aient fabriqué ce livre, qu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet. Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ni ce ton, ni cette morale, et l’Évangile a des caractères de vérité si grands, si frappant, si inimitable, que l’inventeur en serait plus étonnant que le héros (Rousseau. Émile. Livre IV). »

Nous trouvons donc dans l’Évangile cette union, vainement cherchée partout ailleurs, de l’idéal et du réel. Évidemment c’est une œuvre divine. Dieu seul est assez puissant pour créer une œuvre parfaite.

Mais nous pouvons tirer de cette union du réel et de l’idéal en la personne de Jésus-Christ une conclusion plus vaste et plus importante. N’est-ce pas l’union de l’idéal et du réel qui est l’objet de la recherche de toutes les religions ? N’est-ce pas l’absence de cette réalisation de l’idéal sur la terre qui produit ce vide de l’âme que les religions cherchent à combler ? Or l’histoire du christianisme nous présente, à une époque déterminée de l’histoire, pendant un intervalle de quelques années, l’idéal absolument parfait, vivant sur cette terre. N’est-ce pas la preuve que l’objet cherché par la religion est un objet réel ? N’est-ce pas le signe visible sur la terre de l’idéal éternel et vivant dans le ciel, c’est-à-dire du Dieu personnel ? N’est-ce pas cette perfection manifestée en chair qui sert de pont pour nous conduire à la croyance aux perfections invisibles, et n’est-ce pas aussi par l’amour du Christ que l’on arrive le plus facilement à l’amour de la perfection divine ? N’est-ce pas ce que saint Paul explique lorsqu’il nous dit que le Christ est la splendeur de la gloire de Dieu et la figure de sa substance ? Cette union de l’idéal et du réel, c’est le caractère propre de la Divinité, c’est le signe distinctif d’une religion monothéiste qui admet que la perfection existe en Dieu à l’état personnel. Jésus-Christ unissant dans sa nature visible ces deux éléments, qui semblent contradictoires, et qui le sont réellement dans l’ordre purement naturel, est donc non seulement un envoyé de Dieu, nais comme un signe et un sacrement qui contient et révèle la divinité tout entière et ses plus sublimes attributs. C’est un trait caractéristique et unique, propre au christianisme seul. Le christianisme est donc le seul point de contact de la perfection absolue avec la misère de l’homme, la seule vraie communication entre le ciel et la terre. »

(Source: Saint Michel Archange)

Les « apparitions » et la foi en la Résurrection

La résurrection de Jésus est la base de notre foi. Cette résurrection se fonde sur les récits évangéliques des « apparitions », lesquels ne peuvent que rendre maladroitement un phénomène par nature ineffable. Il est impossible d’expliquer scientifiquement ces apparitions, mais on peut approfondir les textes et tenter de dégager leur vraisemblance.

La foi est une semence en constante germination. Une foi mûrie doit être en mesure de s’apporter à elle-même quelques-unes de ses « raisons ». Si on ne peut rendre compte pour soi-même de la réalité des apparitions, il devient par la suite malaisé de témoigner de sa foi. C’est pourquoi cette réalité est centrale et m’apparaît mériter examen avant d’autres récits, ces derniers en découlant.
Quand on étudie la genèse de la foi en la Résurrection, on se tourne naturellement vers les « apparitions ». Pour rendre compte d’un événement inédit, le retour à la vie d’un Maître qui « se trouve au milieu de ses disciples » et parle avec eux, les Évangélistes n’ont trouvé d’autre mot que celui « d’apparitions ». Terme approximatif et pour cause, la réalité qu’il désigne ressortissant à l’indicible. Les Évangiles sont la réinterprétation de la vie, de la mort et de la résurrection de ce Maître à la lumière des apparitions. Celles-ci ne sont pas une dénégation de la mort de Jésus, mais sa Transfiguration en un Règne victorieux de la mort. Pour vaincre la mort il faut la connaître. Les disciples en vinrent à comprendre que la résurrection de Jésus était inscrite dans sa mort même. La première mention des apparitions se trouve dans une épître de Paul (1 Co 15,5-8). Une libération nationale se convertit bientôt en une libération intérieure, l’attente d’un royaume matériel se transforme en une espérance eschatologique.

Les premières arrivées

« Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre » (Mt 28,1). Ces femmes n’ont vraisemblablement pas dormi et attendent la fin du sabbat ; sitôt le moment venu elles se précipitent au tombeau. « Et elles de s’approcher et d’étreindre ses pieds en se prosternant devant lui » (v. 9). Jésus apparaît d’abord à des femmes. Le « tombeau vide » prépare les disciples aux apparitions. Si Jésus est Vivant, le tombeau doit être vide. Dans l’évangile de Marc (15,47), il est dit que « Marie de Magdala et Marie, mère de Josué, regardaient où on l’avait déposé [le corps de Jésus] ». Détail qui a son importance, puisque le tombeau vide sera bien celui de Jésus, et non celui d’un autre cadavre. Marc fait jouer à plusieurs femmes le rôle tenu par la seule Marie de Magdala dans l’évangile de Jean ; quant à la fonction d’annonciateur remplie par « un jeune homme vêtu d’une robe blanche », elle semble remplie par Jésus lui-même dans ce dernier évangile. « Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : il vous précède en Galilée » (Mc 16,7) : chez Jean, Marie remplira seule cette mission. « Et [les femmes ayant trouvé le tombeau vide] ne dirent rien à personne, car elles avaient peur » (v. 8) : elles ne se prononcent pas sur la Résurrection, quand Marie de Magdala le fait avec éclat dans le quatrième évangile. Mais il faut noter que ce silence des femmes chez Marc n’est pas neutre. L’Évangéliste ne veut pas déduire la résurrection de Jésus du tombeau vide : les femmes ne disent rien. [1] Ce sera aux « apparitions » à jouer ce rôle. Le Ressuscité vient à la rencontre de ceux qui cherchent le Vivant.

Et ses compagnons, entendant Marie de Magdala dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas. Après cela, il se manifesta à deux d’entre eux qui faisaient route ; eux non plus, on ne les crut pas (Mc 16,11-13).

L’incrédulité des apôtres plaide en faveur de la Résurrection : on n’a pas fabriqué une fable. J.-M. Tézé remarque : « Que le Christ prenne l’initiative des rencontres avec ses disciples, que les apôtres soient lents et indécis à le reconnaître, infirme l’interprétation d’une hallucination collective. » [2] Marc ne s’embarrasse guère de nous faire connaître la réaction de Jésus face à ceux qui renâclent à croire les témoins : « Il leur reprocha [aux Onze] leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité » (16,14). Avant les apparitions personne ne croit. C’est par elles que la foi au Christ est née, et cette naissance s’est opérée de façon progressive. Comme Marie de Magdala et les deux pèlerins qui retournent à la campagne, les disciples n’ont rien à retirer d’une supercherie. La Résurrection implique pour les disciples une conversion, une transformation de leur mentalité, laquelle ne consiste plus désormais à attendre un libérateur politique mais à reconnaître le Messie, Fils de Dieu, dans le Seigneur qui leur apparaît. Ce Messie n’est pas un Sauveur ponctuel engagé dans un destin national, mais le Rédempteur de l’univers.

« Être vu »

Jésus ressuscité apparaît aux disciples. Le grec donne ôphtè, « il fut vu ». Il se rend présent à eux, se donne à voir, expressions soulignant le caractère agissant de celui qui apparaît. Les disciples mettent d’abord du temps à comprendre ; c’est progressivement qu’ils entrent dans la lumière de la Résurrection.

Une finale de Marc perdue (16,9-20) aurait contenu le récit d’une apparition à Pierre (F. Gils), ce qui eût été vraisemblable. [3] Mais P. Ricœur pense que l’hypothèse de cette perte n’est même pas nécessaire, que le second évangéliste n’a tout simplement pas éprouvé le besoin d’en dire plus. [4] « Il n’est pas ici » : l’affirmation du jeune homme à la robe blanche suffit. « Il n’est pas ici », cela veut dire qu’il est ailleurs, cherchez-le seulement. Ne vous avait-il pas lui-même fixé rendez-vous (« Il vous précède en Galilée », 16,7) ? Néanmoins le rédacteur final semble se rendre compte de la nécessité des apparitions pour attester de la Résurrection et la proposer à la foi des fidèles.

Exergue : L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples ; elle est transhistorique.

S’il y avait des preuves de la Résurrection on n’y croirait pas, on admettrait un fait daté historiquement. On n’imprime pas la foi sur pellicule ni ne l’enregistre sur bande magnétique. « L’histoire » de Jésus ne serait pas parvenue jusqu’à nous si elle n’avait été conservée par la piété des fidèles, par la foi de la communauté, par la prédication des apôtres. Sans doute la foi s’appuie-t-elle sur un contexte historique, mais l’argument de l’histoire racontée est avant tout l’adhésion à une personne et à son enseignement. L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples. La résurrection de Jésus ne serait pas un objet de foi si elle n’était transhistorique. Commentant les Évangiles, C. Perrot résume cette problématique : « Le genre “historique” n’était certainement pas le mieux adapté pour lancer la proclamation chrétienne. Mais en même temps, sans ancrage dans l’historicité, la foi naissante se serait diluée dans le mythe. » [5] La foi va au-delà d’un constat. Les apparitions sont une présence qui habite les disciples. Pour décrire l’apparence de Jésus aux pèlerins qui retournent à la campagne, Marc parle laconiquement « d’un autre aspect » (16,12). « Il y a une tension évidente, écrit un commentateur, entre, d’une part, la netteté du message pascal et, d’autre part, l’ambiguïté et le caractère problématique des récits de Pâques du point de vue historique. » [6]

Qui est le Ressuscité ?

Jésus se rend présent de façon suffisamment différente de son apparence terrestre pour que les disciples se rendent compte qu’il n’est plus celui qu’ils avaient connu (qui est mort), mais de façon assez ressemblante par ailleurs pour qu’ils ne doutent d’aucune manière que c’est bien de lui qu’il s’agissait (passé à une autre vie). Un auteur souligne cette perplexité : « Il est reconnu et d’autre part on ne réussit pas à le reconnaître. » [7] À partir de là, l’idée de Résurrection traduit cet état de choses différent. Les disciples ont connu un homme de Galilée, ils ont maintenant devant eux le tout autre, le Seigneur accédé aux dimensions de l’univers. X. Léon-Dufour remarque bien que Jésus ressuscité n’est pas l’objet d’un spectacle pour les disciples, mais le sujet d’une présence intériorisée en eux. [8] En face du Ressuscité les apôtres reconnaissent le maître de Nazareth, mais ils mettent du temps à associer le souvenir de l’homme qu’ils ont connu à celui qui se présente maintenant devant eux. Une fois ce lien établi, ils peuvent parler de Résurrection. Pour les apôtres, prêcher la foi en la résurrection de Jésus impliquait qu’ils étaient les premiers à y croire. X. Léon-Dufour remarque que nos catégories ne parviennent pas à appréhender le mystère, que l’histoire est pour ainsi dire saisie par une réalité qui la dépasse :

Afin d’étreindre par la raison un mystère qui toujours nous échappe par quelque endroit, ne cherchons-nous pas à nous mettre en relation humaine, visible, naturelle, avec l’acte par lequel Dieu a ressuscité Jésus ? Contre une telle propension il nous faut lutter, car elle corrompt la relation même que nous voulons établir : à savoir, rejoindre un acte de Dieu en lui-même. [9]

Le Ressuscité ne se meut pas dans la dimension du Jésus du ministère terrestre.

Luc

Une première présentation du Ressuscité chez Luc tient dans l’épithète « le Vivant ». « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » (24,5), demande-t-on aux femmes venues apporter les aromates. La nature glorifiée du Christ n’a plus rien à voir avec les tombeaux. On y constate encore une fois que l’incrédulité, y comprise celle des Douze, se donne tous les prétextes, ici du « radotage » féminin (v. 11). Le miracle des apparitions sera celui d’une ouverture, d’une réceptivité au mystère d’une œuvre de Dieu. Pour le moins, la réaction de Pierre au retour du tombeau est peu enthousiaste : « Il s’en alla de son côté en s’étonnant de ce qui était arrivé » (v. 12). On s’étonne en effet que Jésus n’apparaisse pas d’abord à Pierre, futur chef de l’assemblée, plutôt qu’aux femmes en Matthieu, aux disciples d’Emmaüs en Luc, à Marie de Magdala en Marc et en Jean. Les femmes à cette époque n’étaient pas des témoins crédibles, et c’est d’elles qu’on apprend que Jésus est ressuscité. On ne se préoccupe pas de « retoucher » les faits pour les rendre plus vraisemblables. Ils contiennent leur propre vérité.

On assiste dans cet évangile à un autre mode d’apparition du Ressuscité. Un marcheur se joint à des pèlerins qui retournent à Emmaüs et les entretient des Écritures, en leur montrant qu’elles concernent le Christ annoncé. Vient un moment où, le « cœur brûlant » (v. 32), ces pèlerins reconnaissent l’étranger assis à la même table qu’eux. Le Maître replace la joie dans des cœurs que l’espérance a désertés. L’apparition prend ici la forme d’une reconnaissance. On reconnaît celui qu’on a aimé, non celui qu’on a ignoré. Le Ressuscité se donne à reconnaître à ses fidèles, il se voile à ceux à qui il était indifférent. Le moment de l’identification par les disciples d’Emmaüs de l’inconnu qui s’est joint à eux coïncide avec celui de sa disparition de devant eux : qu’est-ce à dire, sinon qu’au moment où « leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (v. 16) les disciples étaient dans le brouillard des apparences, et que leur foi maintenant perce ce brouillard ?

Exergue : Comment des pêcheurs auraient-ils pu élaborer un système qui empruntait à la philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités ?

Plus loin, l’Évangéliste force l’argument en faveur du Ressuscité : « Il prit un morceau de poisson grillé et mangea sous leurs yeux » (24,43). S’il est dans un corps immortel, Jésus apparaît physiquement aux disciples mais il n’est pas en mesure d’absorber une nourriture corruptible. Un exégète écrit : « À vrai dire, ce surcroît de preuve nous laisse assez peu convaincus. S’il est vrai qu’il n’est pas possible pour un “esprit” d’absorber de la nourriture matérielle, on ne voit guère qu’un être glorifié, comme l’était le Christ ressuscité, puisse le faire plus aisément ! » [10]

Les apparitions permettent à la foi des disciples de prendre forme, elles les préparent à l’idée de Résurrection. Leur esprit sémite leur interdisait absolument de concevoir l’immortalité sans une participation du corps. Les Grecs voulaient dégager l’âme de la matière « mauvaise », le judaïsme veut libérer l’une et l’autre. On se demande d’ailleurs comment des pêcheurs auraient pu élaborer un système qui empruntait aux écoles de philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités. De plus, ces pêcheurs étaient prêts à signer de leur vie leur témoignage : on ne donne pas sa vie pour une apparence ou une illusion. La résurrection de Jésus pousse l’incarnation de Dieu à sa limite, dans son implication ultime, puisqu’elle est une traversée victorieuse de la mort.

L’évangile de Jean

Certes le « tombeau vide » pouvait appuyer le témoignage des disciples, mais il ne pouvait être utilisé comme preuve de la Résurrection. Le tombeau était un indice. « Il vit et il crut » (Jn 20,8), dit-on du « disciple que Jésus aimait » après son entrée au tombeau. Il est seul à croire sans avoir besoin d’apparition. Tout de même, il crut après une constatation : même vide il vit un tombeau. On a interprété un peu abusivement ce verset quand on a attribué au disciple, de façon anachronique, la foi telle que nous la concevons aujourd’hui. I. de la Potterie fait justice de cette foi du disciple : « Malgré un avis contraire largement répandu (Lagrange, Bultmann, Schnackenburg, Brown), il nous semble difficile d’admettre que le verbe “il crut” exprime déjà la plénitude de la foi pascale. » [11] Ce disciple, le paradigme des croyants à venir, revendique cependant l’honneur d’être le premier à croire « sans avoir vu », parce qu’à la lettre il ne vit d’abord rien, mais une vacuité. Il connaît le privilège de la foi. « En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts » (v. 9). Le rédacteur souligne de façon subtile l’esprit plutôt lourd des autres disciples. En fait, aucun des disciples n’a cru sans avoir vu. Rédigé après la génération apostolique, le souci de l’évangile de Jean se porte sur les croyants à venir. Le « disciple que Jésus aimait » vit ce qui se donnait à voir, il vit en vérité, il entra dans le tombeau du Vivant. Il pressentit un événement transcendant, il interpréta un signe. Il reconnut l’action de Dieu sans en avoir la pleine intelligence. En ce sens, il crut en ayant vu peu de chose. Il vit dans la nuit. On peut être témoin de la même scène, encore faut-il déduire sa foi de ce que l’on a vu. [12]

Exergue : Le « disciple que Jésus aimait » est le premier à croire « sans avoir vu » ; il connaît le privilège de la foi.

La première apparition de Jésus ressuscité est pour Marie de Magdala. [13] Marie est demeurée au tombeau quand les autres sont partis (Jn 20,15). Jésus se laisse reconnaître par elle. Il fait d’elle la première prédicatrice de sa Résurrection : « Va trouver mes frères », dis-leur qu’ils ont été promus (« Mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu »), dis-leur que je suis le Vivant. Le Ressuscité rend Marie porteuse de la Bonne Nouvelle de sa Résurrection ; elle met pour ainsi dire au monde le Ressuscité en révélant sa présence aux disciples. C’est un apôtre authentique qui annonce la vie de Dieu. Mais humaine, trop humaine, elle confond celui qu’elle cherche, le maître qu’elle a connu, avec celui qui lui apparaît maintenant. Elle s’élance, d’où le « noli me tangere », avertissement qui l’avise de la glorification de son Maître. Ne cherche pas l’homme que tu as connu, semble lui dire Jésus. On se souvient de la question de Luc : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Ce « ne me retiens pas » signifie : ne tente pas d’emprisonner le temps à venir dans le temps présent, n’empêche pas la gloire de Dieu de se manifester.

Thomas et les plaies

Quant à l’apôtre Thomas, il accorde sa foi sous bénéfice d’inventaire (Jn 20,24-30). On a fait de cet apôtre le modèle des incrédules mais en fait personne n’a cru : tous les apôtres ont été invités à mettre le doigt dans les plaies du Ressuscité, à « avancer la main dans son côté » (voir Lc 24,38-40 : « Touchez-moi »). On aperçoit ici de façon claire que la Résurrection porte en permanence les stigmates de la Crucifixion : c’est une victoire dont les cicatrices parlent du combat qui l’a précédée. L’hymne de Pâques Victimae Paschali rappelle opportunément au fidèle que la Résurrection n’a rien à voir avec un événement magique (comme dans l’Évangile de Pierre où des gardes romains voient Jésus sortir du tombeau), qu’elle est la conclusion d’un « affrontement de la mort et de la vie en un duel prodigieux ». Le Ressuscité convie Thomas à davantage qu’une expertise médico-légale : il lui apprend qu’un ressuscité porte les marques de la mort qu’il a traversée – et qu’inversement une semence de résurrection gît dans toute opprobre. Le Ressuscité porte éternellement les vestiges d’une mort vaincue. C’est pourquoi il vient en aide à la faiblesse du disciple, c’est pourquoi il guérit ses insuffisances à ses plaies, il le ressuscite dans sa situation mortelle. Comme le dit de manière dense l’auteur d’une importante rubrique sur la question : « Dans la permanence de ses fidélités et de ses renoncements, l’existence chrétienne est fondée en définitive sur la résurrection de Jésus. » [14] Celui qui est « assis à la droite du Père » est un crucifié, et c’est encore un crucifié qui « reviendra dans la gloire ». C’est un stigmatisé que la gloire atteint, c’est dans ses plaies que Jésus est glorifié. La Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

Exergue : C’est dans ses plaies que Jésus est glorifié, la Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

La déclaration de Thomas « mon Seigneur et mon Dieu » est survenue plus tard, l’évangile condensant ici la lente sédimentation de la foi. La réaction de l’apôtre est la première affirmation d’un Dieu personnel, il est le premier juif à ne plus invoquer le nom de Yahvé. La Résurrection est un fait indicible : comme le « Rabbouni » de Marie de Magdala, elle est une désarticulation du langage, un murmure, une chute à genoux. En Thomas, la conversion est accomplie, l’apôtre devient le patron des convertis. On remarque que Thomas « n’avance pas la main », comme il est invité à le faire : la foi est intangible, elle est une donnée première.

Apparition finale

Le maître est mort, la pêche a repris, l’histoire est finie : qu’est-ce qui la fait rebondir ainsi ? « Cette nuit-là, ils ne prirent rien » (Jn 21,3). Les disciples voient Jésus marcher à leur rencontre sur le rivage. [15] L’apparition fait naître chez eux une anamnèse, un souvenir de son enseignement, accompagné d’une interprétation. L’apparition de Jésus au bord du lac Tibériade, dans un « corps spirituel » pour parler comme saint Paul, donne sa signification à son ministère terrestre. Les disciples n’osent lui demander qui il est, pressentant une autre dimension (« Aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ?, sachant que c’était le Seigneur », v. 12). S’insinue alors en eux l’idée du Vivant, de la Résurrection. Sur le rivage, ils voient avec les yeux d’une foi encore vacillante, mais l’idée prend forme en eux que le Messie attendu est celui de tous les hommes. Quand la parole d’un Maître revit de façon aussi significative dans le cœur des disciples, celui qui l’a proférée est en effet « ressuscité », il vit parmi eux.

Pierre est le premier à se précipiter vers Jésus, comme il avait été le premier à pénétrer au tombeau. Comme dans l’évangile de Matthieu, l’apparition reçoit ici une interprétation pastorale, elle est intimation d’annoncer la vie de Dieu. « Fais paître mes agneaux » (21,15) : nourris mon troupeau comme je viens de faire (il vient d’inviter les disciples à déjeuner), donne-leur accès au pâturage de ma Parole. [16]

Épilogue

Au terme de cette modeste étude, que conclure ? Les apparitions de Jésus font accéder les disciples à une compréhension supérieure des événements, de la vie et de la mort de leur Maître. Les disciples déduisent des apparitions que Jésus est ressuscité, qu’il est Vivant. Le Maître leur apparaît dans une révélation (les disciples d’Emmaüs par exemple). Un Inconnu, plus intime qu’eux-mêmes, les a rejoints, a rendu leur « cœur brûlant », comme il cherche à le faire des disciples ultérieurs. La rédaction évangélique s’étendant sur plusieurs années, le culte établi à la suite de ces apparitions s’est incorporé dans les textes. Il en est resté une liturgie vivante, une « communion » au Ressuscité. On en trouve la trace dans 1 Co 11,24, dans le repas des disciples d’Emmaüs en Luc, dans le partage du repas que nous venons de voir en Jean 21. Mais l’étude des apparitions permet encore, si l’on ose dire, de « documenter » notre foi, de vérifier à quelle source elle s’abreuve, d’approcher si peu que ce soit le mystère auquel nous accordons notre plein assentiment. Une foi ainsi affermie se fait d’elle-même contagieuse.

« On n’en finit plus de réfléchir sur l’enjeu d’un tel événement dans la vie d’un chrétien ; quand on pense avoir prononcé quelque chose de décisif, voilà que les frontières reculent encore et que de nouvelles implications apparaissent. Quoi qu’il en soit, je serais heureux que ce texte remporte l’adhésion du plus grand nombre de vos lecteurs.
Idéalement, l’on pourrait souhaiter qu’une discussion s’ensuive ; d’une manière ou de l’autre. Si j’accorde une valeur à ce texte, et une valeur communiquée, c’est que je me suis nourri moi-même de d’autres auteurs, je devrais dire de d’autres frères chrétiens qui avaient réfléchi avant moi sur la question. Ensemble (c’est-à-dire en Assemblée), nous trouverons peut-être le fin mot de l’histoire ; et si nous ne le trouvons pas, grand bien nous fasse encore puisque nous le chercherons et que cette quête raffermira notre fraternité. »
J.-P. LeBlanc

À la fin du travail sur son article, l’auteur nous a envoyé cette note. Il n’est pas coutume dans Esprit & Vie de publier la correspondance de la rédaction avec les auteurs, mais cela nous semble ici une très utile illustration de la démarche de J.-P. LeBlanc qui, spontanément, a pris contact avec la revue pour faire partager les fruits de sa recherche.
La rédaction

[1Prudence qu’on rencontre ailleurs dans l’évangile : « Informé par le centurion, Pilate octroya le corps à Joseph » (Mc 15,45), en d’autres termes le corps de Jésus n’a pas été enlevé par les disciples, il a reçu un label officiel d’enterrement. Marc envoie les femmes au tombeau sans doute pour montrer qu’elles n’ont pas pu rouler la pierre.

[2Jean-Marie Tézé, « La gloire du sensible », dans Christus n° 67 (1970), p. 388.

[3Il est exclu qu’on ait ajouté cette finale, parce que la fin de l’évangile de Marc aurait été compromettante pour l’Église naissante.

[4Voir Paul Ricoeur, « Le récit interprétatif. Exégèse et théologie dans les récits de la Passion », dans Recherches de science religieuse, n° 73/1 (1985), p. 17-38.

[5Charles Perrot, Jésus et l’histoire, Paris, Desclée, 1979, p. 50.

[6G. Bornkamm, Qui est Jésus de Nazareth ?, Paris, Éd. du Seuil, coll. « Parole de Dieu », trad. franç. 1973, p. 208.

[7H. Schlier, La Résurrection de Jésus-Christ, Paris, Salvator, 1969, p. 24.

[8X. Léon-Dufour, « Apparitions du Ressuscité et herméneutique », dans La Résurrection du Christ et l’exégèse moderne, Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lectio divina » n° 50, 1969, p. 171.

[9Ibid., p. 156.

[10Marie-Émile Boismard, « Le réalisme des récits évangéliques », dans Lumière & Vie n° 107 (1972).

[11Ignace de la Potterie, New Testament Studies, vol. 30, 1984, « Genèse de la foi pascale d’après Jn 20 », p. 30.

[12Ce « disciple que Jésus aimait » paraît avoir partagé la table des apôtres au dernier repas du Seigneur. A. Jaubert (Approches de l’évangile de Jean, Paris, Éd. du Seuil, 1976, p. 44) voit dans la narration par Jean du reniement de Pierre une façon de montrer que lui, Jean, n’a pas renié le Maître, qu’il l’a suivi jusque dans l’enceinte du prétoire, advienne que pourra, et qu’il est le seul disciple à ne pas l’avoir abandonné.

[13Il se peut que ce personnage soit le même que celui d’autres évangiles : la « pécheresse » de qui Jésus « avait expulsé sept démons », celle qui oint Jésus de parfum, celle qui se tient au pied de la croix.

[14J. Schmitt, Suppl. au Dictionnaire de la Bible, t. X (56), 1982, art. « Résurrection de Jésus », col. 514.

[15Parallèle avec la marche sur les eaux de 6,16 où Jésus émerge également de la nuit, événement que le rédacteur, soucieux de kérygme plus que de rigueur historique, place après Pâque. Voir le (toujours) bon état de la question dans le chapitre « La résurrection de Jésus » dans Jésus devant l’histoire de W. Trilling (Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lire la Bible » n° 15, 1968).

[16L’Évangéliste fera plus tard de la charité un signe de la Résurrection : « Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, puisque nous aimons nos frères » (1 Jn 3,14).

Source: https://www.portstnicolas.org/

Saint Marc, le premier à avoir raconté la vie de Jésus
 

À l’occasion de la Saint-Marc ce 25 avril, la rédaction d’Aleteia s'est intéressée à cet homme dont l’Évangile est le plus court et le plus ancien.

« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu ». Dès le premier verset, Marc donne des éléments sur celui dont son Évangile n’aura de cesse de s’interroger : qui est cet homme, Jésus ? Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, saint Marc pourrait bien être l’inventeur du genre évangélique. Pourtant, il a longtemps été « délaissé » en raison de son style. « L’Évangile de Marc est le plus ancien, il donne la trame de celui de Matthieu et de Luc. Pourtant, il a longtemps été considéré comme un texte frustre, maladroit. Il a fallu attendre la réforme liturgique pour le remettre à l’honneur », détaille à Aleteia Éric Julien, accompagnateur de confirmands et de catéchumènes et auteur du livre Plongez dans l’Évangile avec Marc.

 

D’une lecture simple et descriptive, l’Évangile de Marc peut parfois paraitre naïf. Pour Jean-Pierre Rosa, philosophe et éditeur, saint Marc est pourtant celui qui a eu « le premier, le courage et l’humilité de prendre sa plume pour “raconter Jésus”, le faire résonner pour les hommes et les femmes de son temps ». Il est celui « qui a ouvert la voie ». « L’Évangile de Marc est celui avec lequel il faut se laisser guider. Ce texte est déroutant par l’authenticité avec laquelle Marc décrit la foi, ou plutôt le manque de foi des disciples. Il ne fait aucune concession devant leur fragilité. On a toujours l’impression que la foi ne supporte pas le doute. Mais avec Marc on comprend que c’est tout l’inverse. Ces hommes qui ont connu Jésus ont eu du mal à reconnaître en lui quelqu’un de pleinement homme et de pleinement Dieu », explique Éric Julien.

Jésus, en toute humanité

« Oser prendre le temps de lire en entier cet Évangile, c’est prendre le risque de la rencontre de Jésus qui sait s’intéresser aux personnes, à leur vie, à leurs souffrances, à leurs attentes », a récemment écrit le père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France. Lire cet Évangile, c’est aussi « laisser percer la foi qui habite le cœur de ceux qui s’adressent à Jésus et que Jésus reconnaît : “Ta foi est grande”. La rencontre de la souffrance des hommes marque profondément son témoignage qui trouvera son sommet à la crucifixion ».

Partir à la rencontre de Jésus avec saint Marc revient à cheminer aux côtés de Jésus dans son environnement, en toute humanité. Cet Évangile pousse le lecteur, le croyant et le curieux à répondre à une question, tout à la fois brûlante d’actualité et éternelle : pour nous, qui est ce « Jésus, Christ, Fils de Dieu » ?

 

Hymne à la Mère de Dieu

"შენ ხარ ვენახი /

Tu es une Vigne"

Chen khar venakhi

Tu es une vigne (géorgien: შენ ხარ  ვენახი, translittération:

Chen Khar Venakhi) est une hymne médiévale géorgienne.

Le  texte  est  attribué  au  roi  Démètre  Ier  de  Géorgie (1093-1156). Le compositeur de la musique est inconnu. Démètre est sensé l'avoir écrit pendant son séjour comme moine au monastère de David Garetji. L'hymne est dédiée à la Géorgie et au patronage de la Vierge Marie, elle est aussi une  prière  de  louange  à  [la  Mère  de  Dieu  et  toujours Vierge] Marie dans l'Eglise orthodoxe géorgienne. Le roi Démètre compare la Mère de Dieu à une belle vigne.

Tu es la vigne est habituellement chanté par un chœur sans accompagnement   instrumental  et  c'est  un  exemplclassique de musique chorale géorgienne. L'hymne est caractérisée comme très polyphonique et elle est représentative des traditions médiévales tardives de la Renaissance géorgienne.

Le roi Démètre, devint moine sous le nom de Damiane (Damien). Il a été glorifié par l'Eglise géorgienne, et sa fête est au 23 mai/ 5 juin.

 

Saint Damien (avant le monachisme roi Démètre Ier).

Le parchemin dans ses mains est ainsi libellé: "Tu es une Vigne."

 

Comme la Géorgie est le pays attribué à la Vierge Marie par l'Esprit Saint, cette hymne fonctionne presque comme un hymne national officieux et est très populaire. La mélodie du compositeur Paliachvili (19e siècle) est favorisée aujourd'hui. Les paroles de l'hymne "Chen Khar Venakhi / Tu es une Vigne" sont les suivantes:

 

Texte géorgien:

შენ ხარ ვენახი, ახლად  აყვავებული, ნორჩი  კეთილი, ედემს შინა ნერგული, (ალვა  სუნელი, სამოთხეს  ამოსული,)

(ღმერთმან შეგამკო  ვერვინა  გჯობს ქებული,)

და თავით თვისით მზე ხარ და გაბრწყინვებული.

Phonétique:

chen khar venakhi, akhlad aqvavebouli. nortchi k'etili, edems china nergouli. (alva suneli, samotkhes amosouli.)

(ghmertman shegamk'o vervina gjobs kebouli.)

da tavit tvisit mze khar da gabrts'qinvebouli.

Version française:

Tu es une vigne nouvellement fleurie Jeune, belle, croissant dans l'Eden, (Jeune peuplier fragrant en Paradis)

(Que Dieu te pare. Nul être n'est plus digne de louange.) Tu es toi-même le soleil qui rayonne brillamment)

 

 

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

The Georgian Church for English speakers et wikipedia

შენ ხარ ვენახი

Une idée pour initier les enfants à la prière d’intercession

Le Seigneur est attentif à la prière de ses enfants, et sans doute encore plus lorsque celle-ci vient des plus petits. Cependant, il n’est pas inné, pour un enfant, de prier pour les autres. Voici une méthode toute simple pour l’y aider.

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent » (Mc 10, 14). L’Evangile rapporte à plusieurs reprises cette préférence du Christ pour les plus petits et les plus faibles. Ce sont eux qui sont les plus proches du cœur de Dieu. Une place de choix pour la prière d’intercession ! Cependant, « dans l’intercession », explique le Catéchisme de l’Eglise catholique, « celui qui prie ne « recherche pas ses propres intérêts, mais songe plutôt à ceux des autres » (Ph 2, 4) ». Une démarche qui est loin d’être évidente pour des enfants. Voici comment les éveiller à la prière d’intercession.

 

Inspiré à la fois par le modèle de la prière des mères, où chaque maman inscrit le prénom de son enfant sur un petit disque de papier avant de le confier au Seigneur, et par ces prêtres confinés qui, à l’instar de ce curé italien, ont accroché des photos de leurs fidèles sur les bancs vides de leur église, Aleteia vous propose une méthode très simple pour inciter les enfants à prier pour leurs proches. Découpez des disques dans du papier cartonné, sur lesquels vous collerez, sur un côté, la photo d’un de vos proches, et inscrirez, de l’autre côté, son prénom. Il peut s’agir bien sûr des membres de la famille, des proches défunts, de leurs petits amis mais aussi de leurs enseignants, de leurs « ennemis », des prêtres qu’ils connaissent, sans oublier le Pape François et nos dirigeants. Placez tous les disques dans une petite corbeille dans le coin prière. Au moment de la prière, proposez à votre enfant : « Pour qui aimerais-tu prier ce soir ? ». Laissez-le choisir dans la corbeille la personne qu’il désire confier au Seigneur. Selon l’âge de l’enfant et l’aisance qui viendra progressivement, invitez-le à exprimer plus précisément son intention de prière. Car « intercéder, demander en faveur d’un autre, est, depuis Abraham, le propre d’un cœur accordé à la miséricorde de Dieu », dit encore le Catéchisme de l’Eglise catholique.

Et si un jour votre enfant vous interroge sur l’intérêt de sa prière dans le cas où elle ne serait apparemment pas exaucée, rappelez-lui que les grâces envoyées par Dieu ne sont pas toujours visibles. Frère Baptiste de l’Assomption écrivait récemment dans Aleteia que la prière « nous fait obtenir pour nos frères des choses réelles et extrêmement précieuses : la grâce et les dons de l’Esprit Saint. Chaque fois que nous nous tournons vers le Père, avec son Fils bien-aimé, afin de Le prier pour nos frères, toujours Il envoie son Esprit saint dans leur cœur. L’Écriture ne cesse de nous le rappeler. Nous sommes sûrs d’être exaucés lorsque nous demandons le trésor de l’Esprit saint pour nos frères. Quand bien même ils fermeraient leur cœur à la grâce qui les sollicite par notre prière, l’Esprit saint n’en viendra pas moins frapper à leur porte toutes les fois que nous le demanderons avec foi ». Or la foi des enfants n’est-elle pas la plus pure et la plus dénuée d’intérêt qui soit ?

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants (St Paissios l'Athonite)

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants.

Tout ce qu'ils demandent à Dieu, Il le leur donne parce qu'ils sont candides et Il entend leur prière pure.

Je me souviens une fois que nos parents étaient partis aux champs et m'avaient laissé dans la maison avec mes deux jeunes frères et sœurs.

 

Le ciel s'est assombri soudainement et une pluie torrentielle a commencé.

 

«Que vont faire nos parents maintenant , avons-nous dit ? Comment vont-ils rentrer à la maison?»

 

Les deux petits ont commencé à pleurer.

 

«Viens ici, leur ai-je dit, nous allons demander au Christ d'arrêter la pluie.»

 

Nous nous sommes agenouillés tous les trois devant les icônes de la famille et avons prié.

 

En quelques minutes, la pluie s'est arrêtée.

 

(St Paissios l'Athonite)

Ȏ Vierge du silence


Fais taire les murmures
Qui enfoncent leur lance
Dans le dos sans armure,
Dans le flanc sans défense !

Ȏ virginale Reine
Purifie pleinement
Ces langues souterraines
Aux noirs bourdonnements,
De ton Aube sereine !

Ȏ Sainte Vigilance,
Que ta chaste stature
Chasse les pestilences
Venues des voix obscures
Souillées de malveillance.

Ȏ Vertu de Patience
À la robe qui bruit,
Que ta main vienne et panse
Les victimes du bruit
Et de l’effervescence.

Ȏ muette Présence
Qui médite en son Cœur,
Renvoie les médisances
Au creux de leurs auteurs
Et comble leurs absences !

Ȏ Vigile des âges,
Que ta suprême pose
Taise les commérages
Et que ta Paix se pose
Sur les bouches pas sages.

Ȏ Mère de l’Amour
Et de la quiétude,
Que ces colporteurs sourds
Prennent ton attitude
Aux apaisants atours !

Ȏ silencieuse Vierge,
Que ton doigt sur les lèvres
Les appelle à ta berge,
Vienne mêler leur fièvre
Au chuchotis des cierges.

Ȏ foisonnant Symbole,
Que ton Éducation
Nous laisse sans paroles
Dans la contemplation
De la sainte Parole !
----------------


Ȏ Virgin of silence
Silence the whispers
Who break their spear
In the back without armor,
In the defenseless flank!

Ȏ Virgin Queen
Purifies fully
These underground languages
With black buzzing,
From your serene Dawn!

Ȏ Sainte Vigilance,
Let your chaste stature
Hunt the pestilences
From dark voices
Tainted with malice.

Ȏ Virtue of Patience
To the sounding dress,
Let your hand come and bandage
Noise victims
And excitement.

Ȏ silent presence
Who meditates in his Heart,
Returns gossip
In the hollow of their authors
And make up for their absences!

Ȏ Vigil of the ages,
Let your supreme pose
Silence the gossip
And let your Peace arise
On the mouths not wise.

Ȏ Mother of Love
And tranquility,
Let these deaf hawkers
Take your attitude
Soothing attire!

Ȏ silent Virgin,
Let your finger on your lips
Call them to your bank,
Vienna mix their fever
In the whisper of the candles.

Ȏ abounding Symbol,
Let your education
Leaves us speechless
In contemplation
Holy Word!

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

A VOUS, SEIGNEUR

 

S'ADRESSE MA PRIÈRE

 

On n’entre pas dans la prière comme dans un moulin. Il est nécessaire de se mettre en présence de Dieu, de s’ouvrir au mystère de Celui qui nous invite à partager sa vie.

Cette prière de saint Augustin nous invite à prendre conscience de la majesté du Dieu auquel nous nous adressons.

 Dieu, qui n’a donné qu’aux cœurs purs de connaître le Vrai ; 
Dieu, Père de la Vérité, 
Père de la Sagesse, 
Père de la Vie véritable et plénière, 
Père du bonheur, 
Père du bon et du beau, 
Père de la lumière intelligible, 
Père de notre réveil et de notre illumination…

C’est Toi que j’invoque, 
Ô Dieu Vérité, Source, Principe, Auteur de la vérité de tout ce qui est vrai ; 
Dieu Sagesse, Principe, Auteur de la sagesse de tout ce qui est sage ; 
Dieu Vie véritable et plénière, Source, Principe, Auteur de la vie de tout ce qui vit véritablement et pleinement ; 
Dieu Béatitude, Source, Principe, Auteur du bonheur de tout ce qui est heureux ; 
Dieu du Bien et du Beau, Source, Principe, Auteur du Bien et du Beau dans tout ce qui est bon et beau ; 
Dieu Lumière intelligible, Source, Principe, Auteur de la lumière intelligible dans tout ce qui brille de cette lumière ; 
Dieu, dont le royaume est cet univers que les sens ignorent ; 
Dieu, dont le royaume trace leurs lois aux royaumes de ce monde ; 
Dieu, de qui on ne se détourne que pour choir, 
vers qui se tourner c’est se lever de nouveau, 
et en qui demeurer c’est trouver un solide appui ; 
sortir de toi, c’est mourir ; 
revenir à toi, c’est revivre ; 
habiter en toi, c’est vivre ; 
Dieu que nul ne perd s’il n’est trompé, 
que nul ne cherche sans appel préalable, 
que nul ne trouve s’il ne s’est purifié d’abord ; 
Dieu, dont l’abandon équivaut à la mort, 
la recherche à l’amour, 
la vie à l’entière possession ; 
Dieu, vers qui la foi nous pousse, 
vers qui l’espérance nous dresse, 
à qui la charité nous unit ; 
Dieu, par qui nous triomphons de l’Ennemi, 
C’est à Toi que j’adresse ma prière.

(Source : Augustin d’HipponeSoliloques I, I, 2-3 d’après la traduction de la Bibliothèque Augustinienne, p. 27-29)

Vidéo : le sens de la prière

Le Mouvement de la jeunesse orthodoxe au Liban (Patriarcat d’Antioche) a réalisé une courte vidéo (4:56) fort bien faite sur le sens de la prière avec des témoignages, en arabe sous-titrée en français. A découvrir ci-dessous.

LE COIN DU CATÉCHISME ET...

DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE:

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Chapitre Neuf Jésus Le Messie JESUS," D ie u l ' a é l e vé t r è s ha u t e t l ui a d o nn é l e n o m q u i e s t a u - d e s s u s d e t ou t n o m , a f i n q u' a u n o m de J é s u s se p l i e to u t g e n o u de s ê t r e s c é l este s , t e...

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PRIÈRE 

de Saint  CYPRIEN
pour défaire les actes de magie.

 

Seigneur Jésus-Christ notre Dieu qui domine et gouverne tout, Tu es Saint et glorieux.

Gloire à Toi, Roi des Rois et Despote des puissants.

Toi qui es assis dans la lumière infinie et intouchable des mortels, que des milliers d'armées d'anges et d'archanges ont vu.

Tu connais les pensées secrètes de ton humble Serviteur Cyprien, Tu sais que je ne connaissais pas tes miracles auparavant, Seigneur Tout-Puissant. Tu es notre Seul Seigneur, Jésus-Christ, notre Dieu.

Toi qui a consenti à me permettre de devenir digne alors que je ne l'étais pas avant.

Tu as joint Ton Amour et Ton Désir pour que Tes Saints Apôtres, Hiéromartyrs et tous les Saints m'écoutent.

 Je prie Ta divine Charité afin que là où le péché avait l'avantage, Ta grâce, Seigneur déborde.

Car je tenais les nuages et il n'y avait pas de pluie, je tenais la terre et elle ne donnait pas de produits, les vignes et elles ne poussaient pas, les brebis et elles ne donnaient pas de lait, les chèvres et elles ne mettaient point bas, les hommes et ils ne s'accouplaient pas avec leurs femmes, les mères et elles n'engendraient pas, les bateaux et ils ne partaient pas, les ateliers et il n'y avait pas de travail, les pêcheurs et ils ne remplissaient pas leurs filets, les jardins et ils ne donnaient pas de légumes, les arbres et ils ne donnaient pas de fruits, les rivières et l'eau n'y coulait plus, les moulins et ils ne tournaient plus. Je semais la haine entre frères et couples et je les séparais, je faisais l'hiver l'été, et l'été l'hiver, je faisais tout ceci selon ma fantaisie la plus complète.

Maintenant Seigneur Mon Dieu je T'implore et je Te prie, accepte ma prière en Toi.

Mon Seigneur et Dieu que je devienne sacrifice favorable devant Toi, que tout homme qui est habité par l'esprit malin soit purifié, et champs, jardin, animal, moulin, château, pêcheur, ruches, commerçant, homme de science, artisan, vers à soie, maîtres et serviteurs, et le Serviteur de Dieu... (nom). .. avec toute sa maisonnée.

Qu'il soit purifié avec toute sa famille s'il est attaché par la magie et œuvres maléfiques, par envoûtement ou sortilège, ou s'il est empêché par 72 médisances et lié par les 365 paroles de la Magie qui veulent nuire au Serviteur de Dieu... (nom)... Aussitôt que ma demande suppliante et ma prière sont adressées à Ta grâce, Seigneur, que tout le monde soit libéré de toute colère et maladie, de tout lien magique, de tout philtre, envoûtement, sortilège, médisance, négligence, hébétement, intempérance, folie, impuissance, désespoir et de toute injustice, escroquerie, obstacle de la part du diable et en même temps le Serviteur de Dieu. . . et toute sa Famille. Qu'il soit délivré et libéré au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De même, les magies qui sont soit dans l'air, soit sur la terre ou dans la mer ou partout ailleurs à cette heure, qu'elles soient dissoutes et interdites pour le Serviteur de Dieu... et toute sa famille et que le Serviteur de Dieu... et tous les siens soient libérés de tout maléfice, envoûtement, du mauvais œil ou de la jalousie, de médisance, magie, philtre, malédiction, anathème, parole méchante et de toute injure ou action contre lui. Partez tout de suite du Serviteur de Dieu... influences du malin par l'invocation du Nom très Saint, du Père et du Fils Unique et du Saint-Esprit, et par ma prière, Ton humble et pieux Serviteur Cyprien, que les démons partent et que les fourberies soient supprimées et interdites, que les nuages donnent la pluie sur la terre, que la terre porte des produits, les arbres donnent leurs fruits, les vignes poussent, que les femmes soient libérées de leur grossesse.

Qu'il en soit de même pour tout le monde, les troupeaux, les bergers, les maîtres, les serviteurs, les jardins, les apiculteurs, les sériciculteurs. . .

Qu'il en soit de même pour le Serviteur de Dieu..., toute sa Famille, tous ses biens.

Qu'il soit libéré de toute maladie, mauvais moments, démons ou puissances occultes, nous Te prions afin que les œuvres maléfiques soient dissoutes par l'invocation du Saint-Esprit de Dieu Sabaoth.

De même, si le Serviteur de Dieu est attaché ou empêché par les airs ou sur la terre qu'il soit libéré, et si dans le fer, la pierre ou le bois, les œuvres maléfiques sont gravées, qu'elles soient détachées et dissoutes comme la fumée; et si elles sont écrites avec l'encre ou le sang d'un homme, d'un animal, d'un oiseau ou d'un poisson, au plomb ou d'une autre manière et si elles sont déposées en un endroit où le Serviteur de Dieu. . . les a enjambées, à ce moment même qu'elles soient supprimées et dissoutes, toutes œuvres de magie, des endroits et des maisons où cette prière est dite et lue.

Même si elles sont enterrées dans la cour, ou semées au hasard, qu'elles soient dissoutes.

Que les amulettes faites de métal soient inoffensives, que les talismans jetés dans la mer, les puits ou les tombes soient supprimés.

Que les philtres faits avec des ongles d'humain ou d'animal, ou avec de la terre de cimetière soient dissous.

Même s'ils sont enterrés sous une pierre ou percés d'une aiguille ou piqués par un clou ou d'une épingle, qu'ils soient dissous.

Même si les œuvres maléfiques sont faites en argent ou en or ou en tout autre métal précieux qu'elles soient dissoutes à l'instant même.

Si elles sont attachées avec de la laine, du coton, de la soie, du lin, du chanvre ou tout autre textile qu'elles soient détruites.

Si elles sont posées dans un lit qu'elles soient enlevées.

Si elles sont liées par un nœud coulant, une liane ou tout autre qu'elles soient détachées à l'instant.

Si elles sont faites dans l'eau ou dans un bois creux ou cuites dans l'eau bouillante, ou faites dans le sang d'un humain ou d'un animal, mort ou vivant, Toi, Mon Seigneur Dieu, comme Tu connais les lieux, les manières et les hommes, qu'elles soient pulvérisées ces œuvres maléfiques où qu'elles soient.

Garde Ton Serviteur. . . ainsi que toute sa Famille, que tout maléfice s'envole comme la fumée de Ton Serviteur..., + au Nom du Père, + du Fils et + du St Esprit, et par la Gloire du Dieu vivant qu'elles soient détruites avec la force de Ta croix Vénérable et Vivifiante. Que toutes les puissances occultes, que toute magie quittent le Serviteur de Dieu... avec l'aide des Martyrs et de tous les Saints. Amen.

SOYEZ TOUS PRÉSENTS LES :

 

Dimanche 28 , pour le PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT) . 

▪Lundi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange, aux Saints Archange et à St Ubald. 

☆◇ Dimanche 5 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

 

INSCRIVEZ-VOUS ! Adresse ci-dessous :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 15:52

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous

 

Liturgiques au


Monastère et en dehors:

 

 
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
 
"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés
▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

A nos fils prêtres, moines et séminaristes.

Aux fils et filles de notre Eglise Syro Orthodoxe de Mar Thoma au Cameroun et en France et ailleurs où l'Esprit de la mission nous conduisit. Aloho mbarekh.

 

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Aloho mbarekh.

Voici que nous entrons dans "Grande Semaine", la Semaine Sainte.

Nous nous préparons-nous à revivre intensément aux côtés du Christ Tête de l'Eglise, Notre-Seigneur Jésus- le "grand combat exorciste de l'Eglise", le combat entre la Lumière et les Ténèbres, entre la "Culture de Vie et la culture de Mort".

Enveloppés de pauvretés , nous sommes conscients de nos fautes, nous rappelons que le Christ est mort pour nous sauver et lui demandons cette grâce de l'humilité sans laquelle aucune vertu ne saurait s'épanouir...

 

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Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi le haïrais-tu ?

 

Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant pour lui si tu veux ressembler au Christ. Loin de s'indigner contre les pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)...

 

Quelle est donc, toi qui n'est qu'un homme, la raison qui te fait haïr le pécheur ? Est-ce parce qu'il est exempt de ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ? (Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, Sentences 117,118)

« Le Christ a guéri tes blessures sur cette croix où il a longuement enduré les siennes ; il t’a guéri de la mort éternelle sur cette croix où il a daigné mourir d’une mort temporelle. Mais est-il mort, ou bien n’est-ce pas plutôt la mort qui est morte en lui ? Quelle mort que cette mort qui tue la mort ! » (Saint Augustin)

Unis en Christ avec tous ceux qui se réclament de Lui, ayons le courage de répondre à l’amour infini du Seigneur et prenons pleinement part à la joie de Sa glorieuse résurrection !

Nous vous souhaitons une pieuse Semaine Sainte et une très belle fête de Pâques ! Que la Mère de Miséricorde, Siège de la Sagesse, la Vierge du Bon Conseil vous accompagne tous et chacun en cette Semaine Sainte ! Que le Seigneur vous bénisse !

+Métropolite Mor Philipose

 

LUNDI DE LA SEMAINE SAINTE:

 

 

Shlomo! Bonne Fête de l'Annonciation à la Très Sainte Vierge Marie en ce 25 Mars 2024 !
À 10h30 vous pourrez suivre le DIRECT de la QUADISHA QURBANA (Divine Liturgie /Sainte Messe ) au Monastère de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde depuis mon profil Facebook Facebook
 
What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

What toil we must endure, what fatigue, while we are attempting to climb hills and the summits of mountains! What, that we may ascend to heaven! If you consider the promised reward, what you endure is less. Immortality is given to the one who perseveres; everlasting life is offered; the Lord promises His Kingdom. (St. Cyprian of Carthage)

SAINT GABRIEL ARCHANGE, celui qui porte l'annonce à Marie, QUI EST-IL ?

 

 


Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie.

 

Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu. 

Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds.

 

Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie:

Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi.

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre.

Il apporte du Ciel la grande nouvelle.

 

Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel.

C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux.

Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles.

 

La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs. 

Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né.

 

Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent:

Gloire à Dieu et paix aux hommes!

Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour?

De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.



Source: F É C, Vie des Saints, p. 120-121

N-D de La Salette

Frères et sœurs.

Nous contemplons en cette Semaine Sainte entre toutes un mystère insondable !

-Un Dieu est mort pour nous.

Un Dieu fait homme , par Miséricorde s'est penché vers notre pauvreté et a livré son humanité en victime d'expiation à la justice divine.

Il a  fait peser sur cette humanité sainte le fardeau de toutes les iniquités. 

Cette expiation s'est faite par la souffrance et par la mort afin de nous épargner à nous-mêmes la mort spirituelle et l'éternelle souffrance, afin de nous sanctifier  par la grâce du Saint-Esprit afin que, ce qu'il est par nature, nous le devenions par grâce.

Mon âme est triste jusqu'à la mort

Au jardin des Olives, il est saisi d'effroi et de dégoût.

La tristesse et l'ennui l'envahissent. Il a la claire vue de tout ce qui se prépare contre lui.

Le "Fils de l'Homme" accepte le calice d'une amertume sans nom et qu'il doit boire jusqu'à la lie. 

Toute consolation lui est retirée, c'est une véritable agonie, son cœur déborde, des sueurs de sang l'inondent et coulent jusqu'à terre. Il voit, pouvons-nous supposer, combien des âmes qu'Il aura arraché à l'empire du Malin, continuerons cependant à vivre sous son esclavage... 

Si un ange du ciel lui apparaît et le fortifie, c'est afin de le rendre capable de porter une douleur qui dépasse les limites de la puissance humaine. 

Où trouvera t-il une consolation dans cet effroyable abattement ? 

Ses disciples les plus chers sommeillent et dorment malgré ses instances et ses reproches. Pourtant, il vient de les consacrer prêtres.

Ils avaient promis de le suivre partout, et s'étaient dé­clarés capables et prêts de vider avec lui le même calice... Et à côté de Jésus abîmé dans l'amertume et l'abandon, eux se sont endormis.

C'est la passion de l'âme qui est commencée pour Jésus.

Et trois de ses Apôtres et disciples  - les plus favorisés !-  en sont les premiers instruments!... 

Mon Père ! S'il est possible, que ce Calice s'éloigne de moi ! 

Celui qui doit me trahir approche

Mais voici quelque chose de plus affreux. A la tête d'une troupe de soldats et de valets, avec des lanternes, des torches, et des armes, Judas s'avance, il s'approche de Jésus : 

-« Salut Maître », lui dit-il, et il l'embrassa. « Ami », lui dit Jésus, « qu'es-tu venu faire ? Tu trahis le fils de l'homme par un baiser ». 

Judas, c'est encore un intime, un disciple, un confident.

Tout à l'heure il était au cénacle, il se laissait laver les pieds par Jésus. Il communiait à son corps et à son sang. Il était lui aussi ordonné prêtreDéjà il avait vendu son Maître, et maintenant il le livre...  

Judas c'est l'amour de l'argent, la peur de manquer, la jalousie, l'hypocrisie. Judas c'est le sacrilège, l'apostasie, la trahison, tout à l'heure ce sera le désespoir; mais malgré tout Jésus l'avait aimé, il l'aime encore, il l'appelle son ami, il reçoit son baiser.

Sa parole est tendre, son affection suppliante, mais le cœur endurci de Judas résiste à tout, et le poignard de la trahison est plongé par lui dans le cœur de Jésus, c'est la passion de l'âme qui continue.

« Non ! Je ne connais pas cet homme! »

Plus tard chez le grand prêtre Caïphe, une foule qui blasphème entoure le Sauveur. 

Pierre qui dormait au jardin, au lieu de prier, s'est joint à la multitude, une servante l'aperçoit, elle croit le reconnaître : 

-« Tu étais avec Jésus de Galilée ! » Pierre le nia devant tout le monde : « femme, je ne le connais pas. Je ne sais, je ne puis comprendre ce que tu dis ». 

Le voici inquiet, cherchant à s'esquiver; à d'autres qui l'interrogent il répond une seconde fois dans les mêmes termes. 

-« Mais ton langage te trahit », lui dit-on. « Est-ce qu'on ne t'a pas vu dans le jardin avec lui ? »

-«  Non, non, je ne connais pas cet homme-là, je ne sais ce que vous voulez dire ». 

Jésus, à qui rien ne pouvait échapper, entendit ces paroles.

Pierre qui avait jadis, sous l'inspiration du Père et dans le feu du St Esprit, confessé sa divinité et reçu ses promesses les plus glorieuses, Pierre qui dans sa foi bruyante avait voulu se dérober à l'humilité de son Maître, Pierre qui se croyait plus ferme et meilleur que tous les autres, et qui avec jurement avait promis de ne jamais abandonner Jésus, quand il serait seul à le soutenir, Pierre qui vient de tirer l'épée pour défendre son Maître, ce même Pierre, effrayé à la voix d'une femme, renie Jésus et déclare ne point le connaître, ne l'avoir jamais fréquenté, lui être absolument étranger.

Conçoit-on combien cette conduite du futur chef des Apôtres fut sensible à au Christ. 

Cependant Jésus passe...

Il s'applique ici à lui-même le précepte qu'il avait naguère formulé pour ses prêtres.

Avant de monter au Calvaire où il doit s'offrir en victime sur l'autel de la Croix, il porte dans l'âme celui-là même qui vient de l'offenser si gravement ; il lui apporte le pardon sans même attendre la supplication ou les excuses du coupable; il n'attend point que Pierre marque son repentir et demande pardon, il a pitié de la gêne qui sans doute empêche son disciple de parler, il arrête simplement sur lui son regard.

« Il le regarda, et il l’aima »...

Les yeux du disciple renégat rencontrent ceux de son Maître.

Il peut y lire ce qu'il voudra :

 ce qu'il craint d'y trouver: le reproche sans doute, la douleur, la sévérité peut-être, 

il y aperçoit surtout une infinie miséricorde, et cette bonté provoque la confiance avec le repentir et Pierre verse des larmes amères qui augmentent encore la passion de l'âme de Jésus, la passion du Dieu tout aimant qui se penche vers Sa créature pour la régénérer....

Prions les uns et les autres, les uns pour les autres afin de vivre notre condition chrétienne en toute humilité et nous trouver toujours là, les uns pour les autres afin d'être capables de nous relever mutuellement lorsque nous trébuchons sur le chemin de la sanctification, la route de l’Eglise. Puissions-nous, Frères et sœurs bien-aimés, communier au repentir de Pierre pour appeler sur chacune de nos vies, la Miséricorde divine !

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Je vous propose aujourd'hui le récit d'une Mariophanie:
NOTRE DAME DE ANNONCIATION
à TINOS en GRÈCE :
Le 25 mars, la sainte vierge Marie, apparut, a une religieuse, au nom de Pélagie, et lui ordonna de faire des fouilles dans la ville de Tinos, afin de retrouver une icône, miraculeuse, de l'annonciation.
La religieuse, se rendit alors chez l'évêque, du lieu, qui la crut. Il prêta foi, à ses dire, car il connaissait la grande sainteté de cet âme!
Or voici que , lors des fouilles, Le 30 janvier 1923, un ouvrier, découvre l'icône de Marie!
Immédiatement, le même jour, l'archevêque accompagné par une foules, des fidèles, se dépêcherent de venir vénérer cette icône.
Notre Dame, est représentée dans une chambre, agenouillée, la tête, baissé, entrain de prier, devant un petit prie Dieu.
Elle est vêtue d'une robe, verte, et jaune, sur le prie Dieu est posé, un livre, ouvert sur le quel sont inscrits les mots prononcés par la Vierge après l'annonce de l'ange.
Ceux qui se sont intéressés, à son origine, ont tous abouti à la conclusion unamine , que l'icône est l'oeuvre de l'apôtre, et Évangéliste saint Luc, elle se situerait même parmi les 3 première icône que Saint Luc peignit quand vivait encore la vierge de Nazareth.
Et l'ont assure que le "pouvoir miraculeux" de l'icône lui ai été, donner par la Très Sainte Vierge Elle même satisfaite par l'exactitude de la reproduction par Saint Luc de cet épisode sacré de l'Annonciation.
La Très Sainte Vierge Marie bénit l'icône miraculeuse de ces mots :
-" Que la grâce de celui À qui j'ai donné la vie soit Transmise par moi! ".
Devant les épreuves personnelles, mais aussi celles que vit l'humanité qui s'étant éloignée de Dieu, dont l'Amour s'est refroidi en chacun et, dès lors, la "douleur du coeur ; notre humanité s'expose aux conséquences induites par l'éloignement de La Source de l'Amour et de la Vie.
Je voudrais laisser à votre méditation cette année cette citation du Bx Seraphim Rose:
"La douleur du cœur est la condition de la croissance spirituelle et la manifestation de la puissance de Dieu.
Les guérisons, etc., arrivent à ceux qui sont désespérés, les cœurs peinés mais toujours confiants et espérant dans l'aide de Dieu.
C'est alors que Dieu agit.
L’absence de miracles aujourd’hui (presque) indique l’absence de cette douleur du cœur chez l’homme et même dans la plupart des chrétiens orthodoxes - liés au «froid qui grandit» dans les cœurs ces derniers temps."
(Bienheureux Père Seraphim Rose)
"Grand est le jeûne, mais l'amour est bien plus grand encore.
Si par le jeûne on chasse les démons, on dompte les passions, on apaise le corps, on met de l'ordre dans l’esprit, par l'amour Dieu s’installe en l'homme " (Saint Nicolas Vélimirovitch
En cette Solennité de L’Annonciation à La Très Sainte Vierge Marie , à 10h30 en notre Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde, mais aussi dans les paroisses et communautés de nos Missions de l' Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma en Europe et Missions (Tradition Malankare Orthodoxe pour les Peuples Européens et leurs missions *) nous serons profondément unis à nos frères et soeurs de chacune de nos paroisses en Amérique latine et centrale, aux Caraïbes, en Afrique Centrale et à Madagascar.
Bonne journée à vous tous dans la componction des coeurs, la pénitence en même temps qu'une piété renouvelée et, de ce fait, la bonne humeur et la joie chrétienne. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )
Votre serviteur et frère en Christ.
+Métropolite Mor Philipose
 

+++++++

          25 MARS: ANNONCIATION À SAINTE-MARIE 

25 Mars. Annonciation à Sainte-Marie Lectures et éléments de méditation

 

Nous célébrons la fête de l'Annonciation à Sainte-Marie deux fois par an. Sur le 3ème dimanche après Koodhosh Eetho et le 25 Mars. Et cette année, très exceptionellement, la Providence fait coincider le 25 Mars au "Lundi Saint"

 

La Sainte Eucharistie doit être célébrée en ce jour même si elle vient pendant le Grand Carême, durant la Semaine de la Passion ou le Vendredi saint.

 

 (La Sainte Eucharistie n'est pas célébrée tous les jours du Grand Carême, sauf tous les samedis et dimanches, mercredis de la mi-carême, 40e vendredi, et le jeudi saint au cours de la semaine de la Passion.)

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe /Divine Liturgie):

 

 1ère Lettre de St Jean 3: 2-17 :

  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
  • 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
  • 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
  • 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
  • 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
  • 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
  • 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
  • 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
  • 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
  • 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

 

 Hébreux 6 13 :

 13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?

 7 10 :

 10 car il était en germe dans le corps de son ancêtre quand Melchisédech vint à la rencontre de celui-ci.

 

Saint-Luc: 1 26 -38 :

  • 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
  • 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
  • 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
  • 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
  • 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
  • 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
  • 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
  • 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
  • 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
  • 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
  • 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
  • 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
  • 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

« Soyez sans crainte, Marie »

 

Par Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Homélie 4 sur le 'Missus est', 8-9 (Orval)

 

Vous l'avez entendu, ô Vierge, vous concevrez et enfanterez un fils, non d'un homme - vous l'avez entendu - mais de l'Esprit Saint.

 

L'ange, lui, attend votre réponse : il faut qu'il retourne vers celui qui l'a envoyé. Nous attendons nous aussi, ô Notre-Dame.

 

Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié.

 

Or voici : elle vous est offerte, la rançon de notre salut. Consentez : nous sommes libres.

 

Dans le Verbe éternel de Dieu nous avons tous été créés ; mais hélas ! la mort fait son œuvre en nous. Une brève réponse de vous suffit pour nous recréer, de sorte qu'à la vie nous soyons rappelés.


Ne tardez plus, Vierge Marie, donnez votre réponse. Ô Notre-Dame, prononcez-la cette parole que la terre, les enfers, les cieux eux-mêmes attendent.

 

Voyez : le Roi et Seigneur de l'univers, lui qui a désiré votre beauté, désire avec non moins d'ardeur le oui de votre réponse ; à votre consentement il a voulu suspendre le salut du monde.

 

Vous lui avez plu par votre silence ; vous lui plairez davantage à présent par votre parole. Voici que lui-même de là-haut vous interpelle « Ô la plus belle des femmes, fais-moi entendre ta voix » (cf. Ct. 2, 13-14).

 

Oui, répondez vite à l'ange, ou plutôt, par l'ange au Seigneur. Répondez une parole, et accueillez le Verbe ; prononcez votre propre parole, et concevez le Verbe divin ; émettez une parole passagère, étreignez le Verbe éternel.

Vierge prudente, si votre réserve fut agréable à Dieu dans le silence, plus nécessaire est maintenant l'accord de votre parole.

 

Heureuse Vierge, ouvrez votre cœur à la foi, vos lèvres à l'assentiment, votre sein au Créateur.

 

Voici qu'au dehors le désiré des nations frappe à votre porte.

 

Levez-vous, courez, ouvrez-lui : levez-vous par la foi, courez par l'empressement à sa volonté, ouvrez-lui par votre consentement.

« Voici la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole. »

 

Que nous est-il demandé, au seuil de ces jours saints, devant ce que Jésus entreprend ? Deux choses : de croire à son amour, et de nous laisser faire…
Dans le silence recueilli d'une foi pleine de stupeur, laissons-nous sauver, laissons le Seigneur aller son chemin de croix, sans nous mais pour nous. Et réapprenons avec étonnement combien Jésus nous aime (…).

Et cela, de qui pouvons- nous l'apprendre ? De la Vierge Marie qui, elle, n'a pas eu à fuir.
Car elle a compris, elle, qu'il n'y avait rien à faire (…). Elle a compris qu'il ne lui était rien demandé d'autre que de laisser faire Jésus, et d'être là, à l'ombre de la croix, pour recevoir le salut que son Fils, là-haut, lui obtenait. 

De tous les disciples, le seul qui soit resté, c'est celui qui a épousé le mouvement de son cœur : saint Jean, qui lui aussi a laissé faire, s'est laissé faire.

À l'école de Marie (…) il ne nous est rien demandé d'autre, en ces jours saints, que de croire à l'amour de Jésus avec une foi étonnée et de nous laisser faire par Lui avec une foi confiante. 

POUR UNE BONNE CONCEPTION DE LA VIE

Nous devons nous efforcer d’avoir dès le départ la bonne "Weltanschauung", la bonne conception de la vie.

Il faut veiller à être toujours alerte, dans un état de dynamisme, ce que saint Paul appelle le « zèle ». Il faut exclure toute passivité, ne pas se laisser aller, mais prendre sa vie en main ; ne pas se laisser guider par ses sensations, son imagination, ses impressions, mais être en tout et toujours maître de soi. C’est la vertu que les Pères appellent la « tempérance » en son sens le plus large. Nous avons reçu pour cela la force de la grâce, que nous avons reçue dans les sacrements.

En commençant la journée, sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, il faut prier. Il faut se mettre en selle comme un cavalier, même si l’on n’a pas le temps de consacrer un moment à la prière. Le soir, il faut faire le bilan de la journée, passer en revue tous les péchés commis et faire pénitence, demander pardon à Dieu. Il ne faut pas prétexter qu’on n’a pas le temps : il suffit d’y consacrer quelques secondes.

Le matin, au réveil, avant de penser à quoi que ce soit, il faut se remplir la tête avec la prière. Il ne faut pas rester là à accepter passivement les pensées qui nous viennent, car elles sont sources de péché.

En faisant tout ce que l’on fait, il faut faire intérieurement le signe de la croix.

Nous devons être humbles pour Dieu. Si les hommes profitent, abusent de notre humilité, tant pis. Les hommes ont profité de l’humilité de beaucoup de saints. Nous ne devons pas nous préoccuper de cela : seule importe notre attitude envers Dieu.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Si nous suivons ce conseil des Pères, nous ne pécherons plus.

Il faut vivre chaque jour comme s’il était le seul. Il faut vivre chaque jour comme un jour important.

Source:

Texte: paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004.

Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

 
 
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Reconnaître la Croix...

 

Seigneur, je Vous demande ce qui est le plus
difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de Votre
Fils dans toute peine de ma vie
et de le suivre le long de son chemin de croix
aussi longtemps qu’il Vous plaira.
Ne me laissez pas devenir amer
dans la souffrance,
mais que j’y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté,
et l’ardent désir d’être un jour
là où la peine n’existe plus :
alors Vous essuierez toute larme des yeux
de ceux qui Vous auront aimé,
et qui, dans leur douleur, auront cru à Votre
Amour et dans leur nuit, à Votre lumière
Que ma souffrance, grâce à Vous,
puisse exprimer ma foi en Vos promesses
et mon espoir en Votre bonté fidèle.
Qu’elle proclame mon amour !
Ô Vous, que j’aime plus que moi-même
et uniquement pour Vous,
sans même attendre de récompense.
Que la Croix soit mon modèle,
qu’elle soit la lumière de toute nuit,
alors nous ne la considérerons plus
comme un malheur et comme une absurdité,
mais comme le Signe que nous sommes
à Vous pour l’éternité.

 

(Père Karl Rahner (1904-1984))

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

Hymne de pénitence à l'Office du

mardi matin:

Bsebyon hoteno

                                                                                 

Bsebyon hoteno
Bsebyon toyebno

'eltho ahidno

Dachbon sotono

Owyli 'al dahtith
Owyli d-lo tobeth
Owyli men dino
Dhowé bchoulomo

Ham halleluia e ow halleluia

Dayono kino
Hos wo ethrahame'lay

La traduction:


Je pèche hélas en  ma volonté ,
mais par ma volonté je m'en repens,

Je tiens pou
 r excuse,
que  Satan m'a captivé!

Malheur à moi car j'ai péché,
malheur à moi si  je ne m'en  repent pas!

Malheur à moi par le jugement,
qui sera rendu finalement.

Alléluia et alléluia,
Ô juste Juge,
Soyez-moi propice et ayez pitié de moi

("shehimo", office du mardi matin)

 

 

 

 

CHERCHER UNE METHODE SPIRITUELLE ?

 

Le mieux est d'observer une règle ordinaire d'activité spirituelle :

se repentir, prier (sans cesse, sans imagination, avec l'intellect et avec la participation du cœur), lire les pères de l'Eglise, l'Evangile, rechercher la sobriété spirituelle (se garder des pensées, faire la charité).

(Archimandrite Sophrony)

84cierge

« C'est à moi que vous l'avez fait »

 

Par Saint Grégoire de Naziance:
 

T'imagines-tu que la charité ne soit pas obligatoire mais libre ?

Qu'elle ne soit pas une loi, mais un simple conseil ?

Je le voudrais bien moi aussi et le penserais volontiers. Mais la main gauche de Dieu m'effraie, là où il a placé les boucs pour leur adresser ses reproches, non parce qu'ils ont volé, pillé, commis l'adultère ou perpétré d'autres délits de cet ordre, mais parce qu'ils n'ont pas honoré le Christ dans la personne de ses pauvres. 


Si vous voulez m'en croire, vous les serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, tant qu'il n'est pas trop tard, visitons le Christ, servons le Christ, nourrissons le Christ, vêtons le Christ, accueillons le Christ, honorons le Christ, et non pas seulement en lui offrant un repas comme certains, ou du parfum comme Marie Madeleine, ou une sépulture comme Joseph d'Arimathie, ou les devoirs funèbres comme Nicodème, ou de l'or, de l'encens et de la myrrhe comme les mages. 


« C'est la miséricorde et non les sacrifices » (Mt 9,13) que désire le Seigneur de l'univers, la compassion plutôt que des milliers d'agneaux gras.

Présentons-la-lui donc par la main de ceux qui sont abattus par la misère, et le jour où nous quitterons ce monde, ils nous « recevront dans les tentes éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur à qui appartient la gloire pour l'éternité.

 

+++

Par Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque :

 

Réfléchissez, frères, et voyez l'exemple de notre Seigneur, qui a fait de nous des voyageurs et nous a ordonné de venir jusqu'à la cité céleste (He 11,13s) en courant par la route de la charité.

 

Bien qu'il siège dans le ciel, par compassion pour ses membres qui peinent, car il est la tête des membres et du corps dans le monde entier (Col 2,19), il a dit :

-« Quand vous n'avez pas fait cela à l'un des plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait ».

 

Quand il a changé Paul le persécuteur en prédicateur, il lui a dit du haut du ciel :

-« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9,4).

Saul persécutait les chrétiens : est-ce qu'il persécutait le Christ, qui siégeait dans le ciel ?

Mais le Christ lui-même était dans les chrétiens, souffrant avec tous ses membres, pour qu'en lui cette parole soit vraie :

-« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1Co 12,26). 

Portons donc les fardeaux les uns des autres (Ga 6,2) ; là où est allée la tête, les autres membres sont destinés à aller.

 

Si notre Seigneur et Sauveur, qui a été sans péché, daigne nous aimer, nous pécheurs, d'une si grande affection qu'il affirme souffrir ce que nous souffrons, pourquoi est-ce que nous, qui ne sommes pas sans péché et qui pouvons racheter nos péchés par la charité, pourquoi est-ce que nous ne nous aimons pas d'un amour si parfait que nous compatissions par un sentiment de charité à tout le mal enduré par l'un d'entre nous ?

 

Une main ou un autre membre retranché du corps ne sent plus rien ; tel est le chrétien qui ne souffre pas du malheur, de la détresse ou même de la mort d'autrui.

 

Lundi de la semaine de la Passion

Soirée

  • Saint-Luc 19: 41 :
  • 41 Lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle
  • 20 8 : « Eh bien, moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela. »

Minuit

  • Première Qaumo;
  • Saint Matthieu 21: 33-46 :
  • 33 « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
  • 34 Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
  • 35 Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
  • 36 De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
  • 37 Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
  • 38 Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
  • 39 Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
  • 40 Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
  • 41 On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
  • 42 Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
  • 43 Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.
  • 44 Et tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière ! »
  • 45 En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
  • 46 Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
    •  
  • Deuxième Qaumo:
  • Saint-Luc 14: 12-24 :
  • 12 Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
  • 13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
  • 14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
  • 15 En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
  • 16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
  • 17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
  • 18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
  • 20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
  • 21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
  • 22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
  • 23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
  • 24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
    •  
  • Vadhe Dhalmeeno:
  • Saint Matthieu 25: 1-13 :
  • 01 « Alors, le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
  • 02 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
  • 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
  • 04 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
  • 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
  • 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
  • 07 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
  • 08 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
  • 09 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
  • 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
  • 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
  • 12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
  • 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
    •  
  • Troisième Qaumo:
  • Saint Matthieu 22: 1-14 :
  • 01 Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :
  • 02 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
  • 03 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
  • 04 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
  • 05 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
  • 06 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
  • 07 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
  • 08 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
  • 09 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
  • 10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
  • 11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
  • 12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
  • 13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
  • 14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Matin

  • Genèse 3: 1 à 21 :
  • 01 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
  • 02 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
  • 03 Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »
  • 04 Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
  • 05 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
  • 06 La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
  • 07 Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
  • 08 Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.
  • 09 Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
  • 10 Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
  • 11 Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
  • 12 L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
  • 13 Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
  • 14 Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
  • 15 Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
  • 16 Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »
  • 17 Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie.
  • 18 De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
  • 19 C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »
  • 20 L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
  • 21 Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.
  •  
  • Juges11: 30-40 :
  • 30 Jephté fit alors ce vœu au Seigneur : « Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
  • 31 la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
  • 32 Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer, et le Seigneur les livra entre ses mains.
  • 33 Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith et jusqu’à Abel-Keramim, soit le territoire de vingt villes. Ce fut une très grande défaite, et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
  • 34 Lorsque Jephté revint à Mispa, comme il arrivait à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C’était son unique enfant ; en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
  • 35 Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. »
  • 36 Elle lui répondit : « Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur, traite-moi donc selon ta parole, puisque maintenant le Seigneur t’a vengé de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
  • 37 Et elle ajouta : « Je ne te demande qu’une chose : laisse-moi un répit de deux mois. J’irai dans les montagnes pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
  • 38 Il lui dit : « Va ! » Et il la laissa partir pour deux mois. Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne, et pleura sa virginité.
  • 39 Les deux mois écoulés, elle revint vers son père, et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé. Elle ne s’était pas unie à un homme. Et c’est une coutume en Israël que,
  • 40 d’année en année, les filles d’Israël aillent honorer la fille de Jephté de Galaad quatre jours par an.
  •  
  • Isaïe 28: 5-13 :
  • 05 Ce jour-là, le Seigneur de l’univers deviendra prestigieuse couronne, diadème de splendeur, pour le reste de son peuple ;
  • 06 il deviendra esprit de jugement pour qui siège au jugement, et vaillance de ceux qui repoussent l’assaut devant la porte.
  • 07 En voici d’autres que le vin égare, que la boisson forte fait divaguer : prêtre et prophète, la boisson les égare, ils sont troublés par le vin, ils divaguent sous l’effet de la boisson, s’égarent dans leurs visions et s’embrouillent dans leurs sentences.
  • 08 Leurs tables sont couvertes d’infectes vomissures : plus un endroit propre.
  • 09 Ils disent : « À qui veut-il faire la leçon ? À qui veut-il faire entendre le message ? À des enfants à peine sevrés, qui ne prennent plus le sein ?
  • 10 Écoutez-le : “Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là !” »
  • 11 Eh bien, oui : c’est dans une langue ridicule, dans un jargon étrange, qu’il parlera à ce peuple.
  • 12 Il leur avait dit : « C’est le repos ! Laissez l’accablé se reposer ! C’est le répit ! », mais ils n’ont pas voulu écouter.
  • 13 Voici donc ce que leur dira le Seigneur : « Fais-ci, fais-ça ; par-ci, par-là ; un peu ci, un peu là ! », afin qu’en marchant ils trébuchent et tombent à la renverse, soient brisés, pris au piège et capturés.
  •  
  • Actes 25:6-12 :
  • 06 Ayant passé chez eux huit à dix jours au plus, il redescendit à Césarée. Le lendemain, il siégea au tribunal, et ordonna d’amener Paul.
  • 07 Quand celui-ci fut arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l’entourèrent et multiplièrent contre lui de graves motifs d’accusation qu’ils ne pouvaient pas démontrer,
  • 08 tandis que Paul se défendait : « Je n’ai commis de faute ni contre la loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre l’empereur. »
  • 09 Festus, voulant accorder une faveur aux Juifs, s’adressa à Paul : « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire en ma présence ? »
  • 10 Paul répondit : « Je suis ici devant le tribunal impérial : c’est là qu’il me faut être jugé. Je ne suis coupable de rien contre les Juifs, comme toi-même tu t’en rends fort bien compte.
  • 11 Si donc je suis coupable et si j’ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais s’il ne reste rien des accusations que ces gens-là portent contre moi, personne ne peut leur faire la faveur de me livrer à eux. J’en appelle à l’empereur. »
  • 12 Alors, après avoir conféré avec son conseil, Festus déclara : « Tu en as appelé à l’empereur, tu iras devant l’empereur. »
  •  
  • Hebreux 1: 6 :
  • 06 Au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu
  • 2: 4 :
  • 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
  •  
  • Saint Matthieu 21: 23-32 :
  • 23 Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
  • 24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
  • 25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
  • 26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
  • 27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
  • 28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
  • 29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
  • 30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
  • 31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
  • 32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.
  • 17  10-13 :
  • 10 Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
  • 11 Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
  • 12 Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
  • 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

  • Saint Matthieu 19: 1-12 :
  • 01 Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.
  • 02 De grandes foules le suivirent, et là il les guérit.
  • 03 Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
  • 04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,
  • 05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.
  • 06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
  • 07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
  • 08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
  • 09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
  • 10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »
  • 11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
  • 12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
  •  
  • Saint Luc 9 43-45 :
  • 43 Tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :
  • 44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »
  • 45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

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  • Saint Matthieu 22: 41 :
    • 41 Comme les pharisiens se trouvaient réunis, Jésus les interrogea :
    • 23: 12 :
    • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
 

 

Mardi de la Semaine Sainte :

N-Des douleurs 

Frères et sœurs.

Nous contemplons aujourd’hui le Christ, notre Saint Sauveur au prétoire, devant Pilate.

Pilate ! Nous savons tous (Petits et grands) de qui il s’agit... C'est le gouverneur de la Judée, le premier citoyen.

Sa charge, ses fonctions, son influence, ses relations, tout contribue à le mettre en relief, comme le personnage le plus important de Judée, mais aussi à faire peser sur ses épaules, le fardeau des plus lourdes responsabilités.

Nous venons d’élire nos Maires, comme lui, Ils connaissent leurs devoirs et l'étendue de leur autorité. Il n’est pas facile d’être Maire, Préfet, Député...Prions pour ceux qui nous dirigent, surtout ceux de nos élus qui, premiers magistrats, doivent arbitrer entre des Lois parfois iniques, leur conscience et l’authentique « Bien commun »...

Regardons vers Pilate voudrait être juste, il voudrait bien sauver de la mort Celui dont il est forcé de reconnaître l'innocence, il ne trouve en lui aucun sujet de condamnation, mais on le menace de perdre sa place, et le peuple voyant ses hésitations et sa faiblesse augmente en arrogance et réclame contre Jésus une sentence de mort.

L'instinct de la justice demeure, mais Pilate placé entre son intérêt et son devoir, cherche de vains subterfuges pour les concilier si c'était possible. L'avertissement de sa femme reste sans effet.

La libération de Barrabas n'apaise point la foule avide de trouver un « bouc émissaire » pour épancher sa vindicte...

La flagellation du Sauveur, son  couronnement d'épines, sa vestition d’un  dérisoire manteau de pourpre ne font qu'exciter sa fureur, et Pilate, lâche, ne décide toujours rien.

Par la douceur de ses réponses, Jésus l'impressionne évidemment.

Ce dépositaire de l'autorité, ce magistrat responsable de l'ordre public, va-t-il enfin par un acte énergique faire justice et délivrer le Sauveur ?

Oh non, malheureusement ! Hier comme de nos jours, sur la pression des « lobbies », la politique politicienne l’emporte et Ponce Pilate lave ses mains devant le peuple en disant:

-Je suis innocent du sang de ce juste vous en répondrez.

Mais vaine tentative. C'est devant lui et par lui que Jésus aura subi ce qu'il y a de plus dur peut-être dans la vie sociale, se savoir victime de la lâcheté et, par le fait même, de l'injustice de ceux qui ont tout à la fois le droit, et le pouvoir de protéger l'innocence et de proclamer la vertu.

C'est toujours pour Jésus la passion de son âme.

Comme elle durera longtemps cette injure particulière. Dans la suite des siècles et jusqu'à la fin des temps, les chrétiens rediront tous les jours cette parole inscrite dans l’histoire :

-a, souffert sous Ponce Pilate.

Et cette parole des « indignés » et partisans du « Règne d’Amour, de Justice et de Paix » servira désormais à dénoncer toujours et partout les Pilate quels qu'ils soient qui, dans l'administration de la chose publique, en dépit de tous les avertissements, et d’une Démocratie dont ils continuent de se réclamer, n'osent jamais porter le courage jusqu'au point de maintenir la justice et le bon ordre, même au détriment de quelque vulgaire intérêt, et malgré la poussée de la clameur populaire.

Aujourd’hui, c’est la fête de Pessah chez nos amis juifs qui mangeront des herbes amères (en mémoire de l’amertume de l’esclavage) et des pains azymes (symboles de la hâte du départ) et boiront des coupes de vin (en signe de libération du peuple juif de l'esclavage).

Hélas ! Nos sociétés Occidentales ayant tourné le dos à leurs fins dernières et, dès lors, paganisées, reviennent à l’esclavage des passions et de la dictature d’une pensée unique et amorale...Prions !...

En cette suite du dimanche des Rameaux annonçant la Passion du Seigneur dans les traditions chrétiennes, Catholiques, Protestants, et Orthodoxes entrent dans la Grande Semaine. Que consacré dans Sa Vérité, « Ils soient uns pour que le monde croie » !...Prions...

J'ai soif

Jésus est crucifié entre deux voleurs. Il a été mis, dit l'Ecriture, au rang des scélérats. Au-dessus de sa tête est l'inscriptionJésus de Nazareth, Roi des Juifs.

A ses pieds on s'est partagé ses vêtements, sa tunique a été tirée au sort. Ce prêtre souverain éprouve les tourments de la soif, la soif brûlante des âmes.

On l'abreuve du fiel de l'ingratitude, et du vinaigre de l'indifférence, plus encore des moqueries et des sarcasmes de l'impiété. Les deux criminels à ses côtés lui lancent les mêmes blasphèmes. L'un se convertit cependant, et Jésus agonisant oublie sa souffrance pour, dans un regard d’Amour Miséricordieux, lui promettre le paradis.

Le cœur de Jésus, Vrai Dieu et Vrai Homme, palpite toujours pour ceux qui l'insultent, il implore le pardon de son Père pour ceux qui, par le mystère de l’Incarnation sont devenus Ses frères et qu'il rachète au prix de son sang...

Femme, voilà votre Fils; voilà votre Mère !

Puis des hauteurs du gibet, ses regards s'abaissent sur Marie sa mère, debout au pied de la croix.

Qui pourrait, avec une langue assez sainte et sublime, décrire ce qui se passe à la fois dans le cœur du Fils et dans celui de la mère !

Jamais deux âmes ne furent mieux faites pour savourer ensemble les mêmes douleurs. Elles étaient unies dans le Feu du Saint Esprit pour opérer l’œuvre de notre Rédemption. Le Nouvel Adam comme Chef d’une humanité renouvelée, la Nouvelle Eve comme première des rachetés et modèle de l’Eglise en son achèvement...

Un glaive transpercera votre âme, avait dit à Marie le vieillard Siméon. Et, depuis cette annonce, elle avait vécu dans l'attente douloureuse de ces heures lugubres et divines durant lesquelles, ressentant en elle-même le contrecoup de toutes les souffrances de son enfant, elle lui serait, comme « Fils de l’Homme », une source à tout instant renouvelée d'afflictions nouvelles et de plus cruelles tortures.

Une mère penchée sur son enfant qui souffre endure plus que lui la douleur.

Marie est la mère la plus parfaite, parce qu'elle est la plus sainte.

Elle compte chaque goutte du sang de son Fils, chaque battement de son cœur, chaque mouvement de ses lèvres.

Elle contemple ses plaies, elle suit la marche lente de la vie qui s'écoule, de la mort qui s'approche.

Tout son amour est en œuvre pour rappeler toutes les douleurs de sa vie, toutes ses angoisses; elles revivent toutes à la fois, et de son cœur transpercé moment vers l'âme de son Fils les flammes ardentes qui le brûlent, le tourmentent, le déchirent, et reviennent comme à leur foyer dans le cœur de la mère qui souffre toujours davantage.

Deux foyers, échos de l’Amour Divin, qui se renvoient à l'infini des rayons toujours plus ardents, et la compassion de la Sainte Vierge est l'instrument merveilleux qui accentue la passion de l'âme de Jésus.

Aussi on dirait que, à bout de force par l'intensité de l'Amour de Charité qui le consume, Jésus veut dans son extrême douleur se donner à lui-même et accorder à sa mère par son Apôtre et disciple bien aimé, toute la consolation possible .A travers St Jean, le prêtre pur donné pour fils à Marie, il confie le clergé de Son Eglise à la prière des Saintes femmes et du laïcat. A travers Marie donnée pour Mère au Collège Apostolique, il consacre l’interdépendance indissoluble entre le Sacerdoce ministériel et le Sacerdoce des fidèles...

Femme voilà votre fils, voilà votre mère.

Mon Dieu, donnez-nous des Prêtres ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreux et Saints Prêtres ! Mon Dieu donnez-nous de nombreuses et Saintes vocations Monastiques ! Mon Dieu, donnez-nous de nombreuses et Saintes Vocations de Laïcs Responsable afin que, effectivement, nous ne soyons plus qu’un seul cœur, une seule âme tendus vers Vous. Amîn

 

Mardi de la Semaine de la Passion.

Soirée

    • Saint Matthieu 22: 15-33 :
  • 15 Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
  • 16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
  • 17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
  • 18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
  • 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
  • 20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
  • 21 Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
  • 22 À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent.
  • 23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
  • 24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
  • 25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
  • 26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
  • 27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
  • 28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
  • 30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
  • 31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
  • 32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
  • 33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Matthieu 12: 38-45 :
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
    •  
    • Saint-Luc 11:52-54 :
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Jean 2: 12-25 :
  • 12 Il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils demeurèrent là-bas quelques jours.
  • 13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
  • 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
  • 15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
  • 16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
  • 17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
  • 18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
  • 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
  • 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
  • 21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
  • 22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
  • 23 Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
  • 24 Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
  • 25 et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
    • 3: 13-21 :
  • 13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Jean 5: 30 :
    • 30 Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
    • 6: 4 :
    • 04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

Matin

    • Deutéronome 31: 14 à 21 :
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici qu’approche le jour de ta mort. Appelle Josué et présentez-vous dans la tente de la Rencontre : je lui donnerai mes ordres. » Moïse et Josué allèrent donc se présenter dans la tente de la Rencontre.
  • 15 Et le Seigneur apparut dans la tente, dans une colonne de nuée. La colonne de nuée se dressait à l’entrée de la tente.
  • 16 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Voici que tu vas te coucher avec tes pères, et ce peuple se lèvera : il se prostituera en servant les dieux de l’étranger, ceux de la terre où il va entrer ; il m’abandonnera, il va rompre mon alliance, celle que j’ai conclue avec lui.
  • 17 Ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, je leur cacherai ma face. Alors il sera bon à dévorer, malheurs et détresses sans nombre l’atteindront. Et, ce jour-là, il dira : “Si ces malheurs m’ont atteint, n’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi ?”
  • 18 Mais moi, ce jour-là, je cacherai ma face, je la cacherai à cause de tout le mal qu’il aura fait en se tournant vers d’autres dieux.
  • 19 Et maintenant, écrivez un cantique à votre usage. Toi, apprends-le aux fils d’Israël, mets-le sur leurs lèvres, afin que ce cantique me serve de témoin contre les fils d’Israël.
  • 20 En effet, quand j’aurai fait entrer ce peuple sur le sol ruisselant de lait et de miel, que j’ai juré de donner à leurs pères, il mangera, il se rassasiera, il engraissera, puis il se tournera vers d’autres dieux, il les servira, il me méprisera, il rompra mon alliance.
  • 21 Quand malheurs et détresses sans nombre l’auront atteint, ce cantique servira de témoin contre lui, car sa descendance l’aura encore sur les lèvres. Oui, je connais bien le projet qu’il forme aujourd’hui, avant même que je le fasse entrer dans le pays que j’ai juré de donner. »
    •  
    • Sophonie 1: 11-18 :
  • 11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.
  • 12 Il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des torches, je visiterai les hommes, ceux qui croupissent sur leurs ordures, qui disent dans leur cœur : « Le Seigneur ne peut faire ni bien ni mal. »
  • 13 Leur richesse sera livrée au pillage, et leurs maisons à la dévastation ; ils bâtiront des maisons et ne les habiteront pas ; ils planteront des vignes et n’en boiront pas le vin.
  • 14 Il est proche, le jour du Seigneur, le grand jour ! Il est proche, il vient en toute hâte ! Ô clameur amère du jour du Seigneur, même le guerrier crie au secours !
  • 15 Jour de fureur que ce jour-là, jour de détresse et d’angoisse, jour de tourmente et de tourments, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées,
  • 16 jour de sonneries de cor et de cris de guerre contre les villes fortes et les hautes tours d’angle !
  • 17 Je jetterai les hommes dans la détresse, ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre le Seigneur ; leur sang sera répandu comme de la poussière, leurs cadavres jetés comme des ordures.
  • 18 Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver. Au jour de la fureur du Seigneur, le feu de sa jalousie dévorera toute la terre, car il fera l’extermination terrifiante de tous les habitants de la terre.
    •  
    • I Jean 1:1-9 :
  • 01 CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
  • 02 Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
  • 03 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
  • 04 Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite.
  • 05 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
  • 06 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
  • 07 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
  • 08 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
  • 09 Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
    •  
    • Hébreux 2: 5-18 :
  • 05 Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
  • 06 Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
  • 07 Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
  • 08 tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
  • 09 mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
  • 10 Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
  • 11 Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
  • 12 quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,
  • 13 et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui, et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.
  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

 

    • St. Jean 8:28-59 :
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
  • 31 Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
  • 32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
  • 33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
  • 34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
  • 35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
  • 36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
  • 37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
  • 38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
  • 39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
  • 40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.
  • 41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
  • 42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.
  • 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? – C’est que vous n’êtes pas capables d’entendre ma parole.
  • 44 Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
  • 45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
  • 46 Qui d’entre vous pourrait faire la preuve que j’ai péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
  • 47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Et vous, si vous n’écoutez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »
  • 48 Les Juifs répliquèrent : « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? »
  • 49 Jésus répondit : « Non, je n’ai pas de démon. Au contraire, j’honore mon Père, et vous, vous refusez de m’honorer.
  • 50 Ce n’est pas moi qui recherche ma gloire, il y en a un qui la recherche, et qui juge.
  • 51 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
  • 52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.”
  • 53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
  • 54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
  • 55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
  • 56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
  • 57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
  • 58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
  • 59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
    •  

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint-Jean 7: 45-52 :
  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
    •  
    •  8: 12-20 :
  • 12 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Sexte (12 h)

    • Saint-Luc 11: 37-54 :
  • 37 Pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place.
  • 38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.
  • 39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
  • 40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
  • 41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.
  • 42 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.
  • 43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
  • 44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
  • 45 Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. »
  • 46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt.
  • 47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
  • 48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
  • 49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
  • 50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,
  • 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
  • 52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
  • 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
  • 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
    •  

Neuvième heure (15 heures)

    • Saint-Jean 6: 30 :
    • 30 Ils lui dirent : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
    • 8: 21-30 :
  • 21 Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
  • 22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
  • 23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
  • 24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
  • 25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
  • 26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
  • 27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
  • 28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
  • 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
  • 30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
    •  

Neuvième heure (15h heures)

    • Saint Matthieu 23: 13 à 39 :
  • 13 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
  • 15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
  • 16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.”
  • 17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
  • 18 Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
  • 19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
  • 20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
  • 21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
  • 22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône.
  • 23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
  • 24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
  • 25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
  • 26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
  • 27 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
  • 28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
  • 29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
  • 30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
  • 31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
  • 32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères !
  • 33 Serpents, engeance de vipères, comment éviteriez-vous d’être condamnés à la géhenne ?
  • 34 C’est pourquoi, voici que moi, j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes ; vous tuerez et crucifierez les uns, vous en flagellerez d’autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville ;
  • 35 ainsi, sur vous retombera tout le sang des justes qui a été versé sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
  • 36 Amen, je vous le dis : tout cela viendra sur cette génération.
  • 37 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 38 Voici que votre temple vous est laissé : il est désert.
  • 39 En effet, je vous le déclare : vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
    •  

Mercredi de la Semaine Sainte :

19.Transfiguration 

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné !

Jésus a-t-il assez souffert ?

Couvert d'ignominies, épuisé dans son corps par la perte du sang qui coule de toutes ses plaies, torturé dans son cœur humain par tous les déchirements de l'amour, a-t-il atteint le degré suprême de la douleur, et la passion de son âme est-elle complète ?

Hélas non, loin de là. Il devra boire le calice jusqu'à la lie.

 

Cette lie sera versée par cette justice infinie d'un Dieu qui, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, exige dans Son Amour Compatissant pour notre humanité dénaturée, que le châtiment pèse sur le Seul Bien aimé qui, vrai Dieu et vrai Homme peut seul s’offrir comme Victime agréable et satisfaire à cette justice à laquelle il communie, à laquelle il veut se soumettre par amour miséricordieux pour nos âmes.

 

La chair du Christ s’offrant au Père Céleste sur l’Autel de la Croix, cette chair qu’il reçut jadis de Marie par l’opération du Saint Esprit n'est pas simplement sacrée ou sainte, elle est divine parce qu'elle subsiste dans le Logos, dans le Verbe de Dieu ; et c’est pourquoi seul celui qui est « Vrai Dieu et vrai Homme » pouvait satisfaire à cette justice...

 

Par le Christ, « Porte des brebis », par l’Agneau Immolé en qui nous mourrons au péché et brisons ses esclavages, par la puissance et le feu du Saint Esprit qu’Il nous acquiert, nous  pouvons commencer notre retour vers le Père...

 

En Jésus, le « Nouvel Adam », « le Premier Né d’une multitude de frères » par les énergies divines le corps humain peut être désormais transformé, transfiguré, et intégré pleinement dans le mystère de la divinisation de la personne humaine : âme, esprit et corps.

 

Le Logos en se faisant l’un de nous, en prenant réellement notre chair, en recevant notre nature nous révèle le regard de Dieu sur la nature, sur la matière, sur le corps.

 

Notre corps est fait pour la divinisation. Tel est le sens de l'ascétisme des Pères.

 

Il y a dans le chemin ascétique de nos Eglises Orientales pas l’ombre d’un quelconque mépris du corps ou de la matière mais, un dynamisme de purification dans la synergie avec l'Esprit-Saint qui, selon les mots de l’Apôtre, fait de notre corps son temple.

 

“Ne savez-vous pas, nous dit saint Paul, que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous.”

Ce dynamisme de l'ascèse est donc opéré sous l'action des énergies divines, sous l'action et la motion du Saint Esprit.

 

Au moment de mourir dans les affres de la plus cruelle des agonies, Jésus le « Fils de l’homme » adresse à son Père le cri déchirant de la désolation :

-Mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

Dans les épreuves les plus douloureuses, alors que l'homme troublé, bouleversé jusque dans le fond de son être, ne voit autour de lui que ténèbres et tristesses, quand tout le monde le repousse avec dédain et sans pitié, il lui reste tout de même la ressource d'une conscience droite qui le console et le calme; maissurtout , lorsqu’il se sait « incorporé au Christ-Tête de l’Eglise », il peut, privé de toute consolation humaine, s’offrir par Lui, avec Lui et en Lui , se tourner vers le Père et jeter en lui une espérance qui ne trompe jamais.

 

Mais pour Lui, pour le Christ Tête, pour le Sauveur s’offrant sur la croix en victime expiatoire ; songeons que lui qui était sans péché s’est chargé de nos crimes ! Il est désormais l'iniquité elle-même ! C’est Lui qui, par Amour de substitution, porte tous les péchés, toutes les offenses de l'humanité !

 

Nous le contemplons, en ces jours du drame de notre rachat, « comme s’anéantissant devant son Père, comme voilant sa sainteté pour ne laisser voir que les crimes dont Il s’est chargé par amour et la peine à subir en rançon »...

 

Et pourtant n’est-ce pas ce même Père qui jadis mettait ses complaisances dans le Fils bien-aimé, n’est-ce pas ce même Père dont Jésus a voulu en toute chose faire la volonté, n’est-ce pas précisément parce qu’Il voulut en toutes choses « faire Sa volonté » qu’Il en est là ? !  N’est-ce pas ce même Père dont le Sauveur avait enseigné à tous les bontés prévoyantes, et vers qui Il avait ramené la confiance humaine par la prière filiale ?...

N’est-ce pas ce même Père que tout à l'heure au cénacle il adressait un chant d'amour, et pour qui Il voulait conquérir l'humanité ?

A l'instant même, ne l’avons-nous pas entendu supplier son Père, et  demander le pardon pour les bourreaux qui le tourmentent ?

Et maintenant tout paraît avoir changé; les tendresses divines semblent s’être évanouies.

 

Le Fils Bien Aimé, en ces instants tragique où se joue le drame de notre rédemption, ne voit pas s'ouvrir les « bras paternels », il faudra que, dans la Foi pure et l’obéissance absolue, Il meure sans avoir senti les douceurs de la proximité de « Celui qui l’a envoyé », les douceurs du pardon et  les joies de la réconciliation, puisque c'est l'acte même de cette mort consentie pour « mettre à mort la mort » et que nous ayons la vie qui la fera finalement s'opérer :

Mon Dieu pourquoi m'avez-vous donc abandonné.

Tout est consommé.

Il est allé jusqu’au bout ! Comme le Premier et le modèle de tous les missionnaires, Il est mort à la tâche !...

«  Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il ne porte aucun fruit...Et voici qu’élevé de terre, j’attirerai tout à moi »...

 

Cherchons, Fils et filles, mes amis, s'il s'est jamais trouvé quelque chose dans l'histoire des douleurs humaines, et jusque dans la passion du Seigneur qui les résume toutes, qui puisse être comparée à cet état de l'âme de Jésus, ainsi privée de la seule consolation qui lui apporterait quelque soulagement ? Mystère de la déréliction !...

 

Que sont les peines, les tourments de toute nature qui peuvent lui venir des êtres qui l'entourent face à ce mystère de la déréliction du Père ?

 

Mais là, comme « Fils de l’homme », Il est dans la Foi pure et l’obéissance absolue, comme « Fils de l’homme », Il répond à l’Amour Bienveillant du Père sur notre humanité pécheresse pour satisfaire, qu’on le veuille ou non, à la justice...

Il est « l’homme des douleurs » C’est nos crimes qu’Il portait et, par conséquent, les  douleurs conséquentes au péché...

En cette heure, cette affliction l'enveloppe comme un vêtement dont Il ne peut ni ne veut se dégager et qui, par son caractère  épouvantable, a pu être prédite par les prophètes comme une malédiction.

Cette douleur consentie pour la régénération de notre humaine créature, c’est la pourpre du Divin Roi d’Amour.

C’est là le dernier mot de la passion de l'âme de Jésus, qu'il remet ainsi broyée entre les mains de son Père. Terminons, si vous le voulez-bien par cet extrait de la Prière Sacerdotale du Seigneur en St Jean:

 

5. Et maintenant, Père, glorifie moi, de cette gloire qui était la mienne auprès de toi avant que le monde ne fût.

6. Aux hommes de ce monde que tu m'as donnés, j'ai fait connaître ton nom. Ils t'appartenaient et tu me les as donnés et ils ont gardé ta parole.

7. Maintenant ils ont connu que toutes les choses que tu m'as données ont leur source en toi 

8. Parce que les paroles que tu m'as confiées, je les leur ai transmises et ceux-ci les ont reçues et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi et ils ont cru que c'est toi qui m'as envoyé
.

9. Moi je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont tiens.

10. Et tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi et je trouve ma gloire en eux.

11. Moi je ne suis plus dans ce monde, mais eux sont dans ce monde et moi je viens vers toi. Père Saint, garde les dans ton nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous sommes un.

12. Lorsque j'étais avec eux dans le monde, moi je les ai gardés dans ton nom. Ceux que tu m'as donnés, je les ai protégés et aucun d'entre eux ne s'est perdu, si ce n'est le fils de perdition afin que soit accompli ce qui était écrit.

13. Maintenant je viens vers toi, et je dis ces choses en ce monde pour qu'ils aient ma joie en eux et en plénitude.

14. Moi je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas de ce monde comme, moi-même, je ne suis pas de ce monde

15. Je ne demande pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais

16. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 

17. Sanctifie-les dans ta vérité. Ton Logos 
(Ta Parole) est vérité.

18. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai envoyés moi aussi dans le monde.

19. Et pour eux, je me sanctifie moi-même afin qu'ils soient sanctifiés eux-aussi dans la vérité.
 
20. Je ne fais pas cette demande pour eux seulement, mais aussi pour tous ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi
 
21. afin que tous soient un. Comme toi Père en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

22. Et moi, la gloire que tu m'as donné je la leur ai donnée pour qu'ils soient "un" comme nous sommes "un", 

23. moi en eux et toi en moi, pour qu'ils soient rendus parfaitement "un" et que le monde sache que tu m'as envoyé et que je les ai aimés du même amour que tu m'as aimé.

24. Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, cette gloire que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé dès avant la création du monde.

25. Père juste, le monde ne t'as pas connu ; moi, je t'ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. 

26. Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi aussi en eux.

 

Par ailleurs,St Jean, dans sa première épître nous alerte sur un antagonisme puissant que nous vivons dans notre cœur et dans notre chair ; antagonisme entre deux amours qui provoque un conflit au plus intime de nos appétits spirituels et charnels.

 

-"N'aimez-ni le monde, ni rien de ce qui est dans le monde.

Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui."

 

"Nul ne peut servir deux maîtres"...


Les trois concupiscences sont celles de la chair, des yeux et de l'orgueil, elles caractérisent l'amour du monde et de ses convoitises, l'amour désordonné de ce monde qui passe et qui étouffe l'amour ordonné pour le Royaume qui ne passe pas.

 

Cet amour du monde, s'il domine sur nous, s'il est maître de notre volonté spirituelle, exclue l'amour du Père. Il étouffe en nous l'amour divin comme les ronces qui se multiplient peuvent étouffer les bons fruits

Le Christ obéissant jusqu’au Martyr nous réoriente vers le Père.

 

Au chapitre 17 de son Evangile, St Jean nous faisant découvrir la prière de Jésus à son Père, avant d'entrer dans sa passion, nous rapporte, nous venons de le lire, cette affirmation du Christ :

"Je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que tu m'as donnés car ils sont à toi" Puis, plus loin, "Je leur ai donné ta parole et le monde les a pris en haine, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les garder du mauvais"


Mais, de ce combat, Jésus nous donne la certitude de sa victoire en nous disant :

-"Gardez courage, petits-enfants, j'ai vaincu le monde."


Le terme "monde" désigne ici ce qui appartient aux ténèbres, au péché, au Malin.

Comme les Saints Père, frottons aujourd’hui, chers amis, des paroles qui peuvent sembler contradictoires pour que l'étincelle jaillisse et que la lumière nous soit donnée. Saint Jean nous rappelle cet enseignement du Sauveur :

-"Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il obtienne la vie éternelle. En effet, Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."


Par le baptême nous avons été consacrés dans la vérité, nous sommes morts au péché, nous avons été délivrés puissamment de la tyrannie du démon.

 

Par Marie et la Puissance du Saint Esprit le Père nous a envoyé Son Christ pour nous arracher au pouvoir des ténèbres, pour nous délivrer de l'empire des trois concupiscences sur notre esprit et notre chair.

En conséquence, la consécration dans la vérité nous met à part en ce monde.

 

"Consacre-les dans la vérité" demande, pour nous, Jésus à son Père.

 

Cette consécration implique une appartenance.

 

Nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu.

 

Si nous sommes à Lui, son règne s'étend sur nous.

 

Nous ne sommes plus dominés par un autre maître.

 

Lorsque le Christ règne dans nos pensées, dans nos cœurs, dans notre chair, le Royaume de Dieu s'établit au plus intime de nous.

 

Lorsque l'Esprit-Saint, que Jésus nous envoie, peut enfin exercer son emprise sur nous, lorsque nous le laissons nous diriger, nous donner sa force, nous éclairer, incliner nos jugements, nos intentions et nos actes vers la vérité, alors notre monde intérieur est le Royaume de Dieu qui est venu jusqu'à nous en la personne de Jésus.

Toutefois, « Lumière du monde et sel de la terre », nous vivons dans le monde, nous sommes envoyés dans le monde, nous sommes dans le monde. Le monde ici représente les hommes, toute l'humanité pécheresse rachetée dans le sang de l'Agneau.


Le monde est donc à la fois en nous et hors de nous.

 

Notre monde intérieur dont le Malin possédait les clefs reste marqué par ce foyer du péché, ce foyer des trois concupiscences, l’amour du monde en nous.

 

Or nous savons que le baptême et l'Illumination (Chrismation) ont réalisé notre régénérescence dans l'Esprit-Saint, mais ne nous faisons pas illusion ! Nous ne sommes pas revenus à la justice originelle ! L’inclination au péché demeure active en nous....C'est dans la lutte, la souffrance, les tentations, que s'opèrera, de chutes en relèvements, notre victoire sur le Mal.

 

Si nous sommes capable de faire en vérité notre « examen de conscience » et pas celui du voisin, nous nous apercevons que nous sommes infiniment fragiles et capables de chutes.

Le sacrement du pardon qui nous est donné et redonné tout au long de notre vie témoigne de cette fragilité .Il nous maintient dans l’humilité et, par la grâce régénératrice du St Esprit, augmente en nous notre capacité d’aimer, augmente en nous l’Amour divin...

 

Cette renonciation au monde dont témoigne en ces jours de manière héroïque le Christ notre Chef, accompagnera donc toute notre vie jusqu’à notre « naissance au Père »...C’est une conversion, continuelle.

 

En ce Carême, en cette Semaine Sainte, frères et sœurs bien aimés, laissons l'Esprit-Saint nous conduire au désert de l'adoration où se réalise la renonciation au monde, le monde du péché, de l'orgueil.

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de toute ton âme de tout ton cœur, de toutes tes forçes...Et tu aimeras ton prochain comme toi-même pour l’amour de Dieu »

 

En s’offrant comme Victime expiatoire sur l’Autel de la Croix, le Christ-Prêtre en s’oubliant Lui-même nous invite finalement à vivre dans sa hiérarchie le commandement de l’Amour : Dieu, soi-même, le prochain.

Amîn.

 

« La mort de Jésus est la source de notre confiance. Mais pour qu'elle soit pleinement efficace, nous devons participer nous-mêmes à sa passion ; sur la croix, le Christ Jésus nous représentait tous ; mais s'il a souffert pour nous tous, il ne nous applique les fruits de son immolation que si nous nous associons à son sacrifice.
Comment prendrons-nous part à la passion de Jésus ?


De plusieurs façons.


La première est de contempler le Christ Jésus, avec foi et amour, dans les étapes de la voie douloureuse.

Chaque année, durant la semaine sainte, l’Église revit avec Jésus, jour pour jour, heure pour heure, toutes les phases du sanglant mystère de son divin Époux.

Elle met tous ses enfants devant le spectacle de ces souffrances qui ont sauvé l'humanité.

Jadis, les œuvres serviles étaient interdites durant ces saints jours ; il fallait surseoir aux procédures, suspendre tout négoce, et les plaidoiries n'étaient point autorisées.

La pensée d'un Homme-Dieu, rachetant le monde par ses douleurs, occupait tous les esprits, émouvait tous les cœurs.

A présent, tant d'âmes, sauvées par le sang du Christ, passent ces jours dans l'indifférence ! S

oyons d'autant plus fidèles à contempler, en union avec l’Église, les divers épisodes de ce saint mystère.

Nous y trouverons une source de grâces sans prix. »


Dom Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).

 

Mercredi de la Semaine de la Passion

Soirée

    • Saint-Jean 11: 47-52 :
  • 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
  • 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
  • 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
  • 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
  • 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
  • 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
    •  2, 9-11 :
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
    •  

Minuit

  • Première Qaumo
    • Saint Jean 10: 15-38 :
  • 15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
  • 16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
  • 17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
  • 18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
  • 19 De nouveau les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles.
  • 20 Beaucoup d’entre eux disaient : « Il a un démon, il délire. Pourquoi l’écoutez-vous ? »
  • 21 D’autres disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé… Un démon pourrait-il ouvrir les yeux des aveugles ? »
  • 22 Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
    •  
  • Deuxième Qaumo
    • Saint Jean 12: 19-33 :
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »
  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint Jean 12: 34-50 :
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
  • 37 Alors qu’il avait fait tant de signes devant eux, certains ne croyaient pas en lui.
  • 38 Ainsi s’accomplissait la parole dite par le prophète Isaïe : Seigneur, qui a cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été révélée ?
  • 39 Ils ne pouvaient pas croire, puisqu’Isaïe dit encore :
  • 40 Il a rendu aveugles leurs yeux, il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils ne comprennent dans leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 41 Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
  • 42 Cependant, même parmi les chefs du peuple, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas publiquement, de peur d’être exclus des assemblées.
  • 43 En effet, ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu.
  • 44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
  • 45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
  • 46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
  • 47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
  • 48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
  • 49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
  • 50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Vaincre ses mauvaises passions

(saint Nikon d'Optina)

Nous devons considérer toutes les choses mauvaises, même les passions qui nous mènent la guerre, comme n'étant pas de nous, mais de notre ennemi, le diable.

 

C'est très important.

 

Vous ne pouvez vaincre une passion que si vous ne la considérez pas comme faisant partie de vous.

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Matin

    • Lévitique 6: 24 :
    • 23 On ne mangera rien de la victime du sacrifice pour la faute, dont le sang aura été porté dans la tente de la Rencontre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire : elle sera brûlée au feu.
    • 7 : 7 :
    • 07 Tel le sacrifice pour la faute, tel le sacrifice de réparation : pour eux il y a une même loi. La victime sera pour le prêtre qui a accompli le rite d’expiation.
    • 1er de Samuel 16: 1-13 :
  • 01 Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
  • 02 Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
  • 03 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
  • 04 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
  • 05 Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
  • 06 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
  • 07 Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
  • 08 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 09 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
  • 10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
  • 11 Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
  • 12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
  • 13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.
    •  
    • Isaïe 5:1-7 :
  • 01 Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
  • 02 Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
  • 03 Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
  • 04 Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
  • 05 Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
  • 06 J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
  • 07 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
    •  
    • Actes 19: 21 – 41 :
  • 21  Paul forma le projet de passer par la Macédoine et la Grèce pour aller à Jérusalem ; il disait : « Après être allé là-bas, il faudra que je voie également Rome. »
  • 22 Ayant alors envoyé en Macédoine deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste, lui-même resta un certain temps dans la province d’Asie.
  • 23 C’est à cette époque qu’il y eut des troubles non négligeables à propos du Chemin du Seigneur Jésus.
  • 24 Un orfèvre nommé Démétrios, qui fabriquait des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des bénéfices non négligeables.
  • 25 Il les réunit, avec les ouvriers qui exerçaient des métiers du même genre, et il leur dit : « Mes amis, vous savez que ces bénéfices sont la source de notre prospérité.
  • 26 Or vous voyez bien et vous entendez ce que l’on dit : non seulement à Éphèse mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul, par sa persuasion, a dévoyé toute une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux.
  • 27 Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le temple d’Artémis, la grande déesse, et bientôt de la priver de son prestige, elle qui est adorée par toute l’Asie et le monde entier. »
  • 28 Remplis de fureur, les auditeurs criaient : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 29 La confusion gagna la ville entière, et les gens se précipitèrent tous ensemble au théâtre, en y entraînant avec eux les Macédoniens Gaïos et Aristarque, compagnons de voyage de Paul.
  • 30 Or Paul voulait rejoindre l’assemblée du peuple, mais les disciples ne le laissaient pas faire,
  • 31 et quelques-uns des dirigeants de la province, qui étaient ses amis, lui envoyèrent un message pour l’exhorter à ne pas s’exposer en allant au théâtre.
  • 32 Les uns criaient une chose, les autres une autre : en effet, l’assemblée était en pleine confusion, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis.
  • 33 Des gens dans la foule expliquèrent l’affaire à un certain Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Celui-ci, faisant un geste de la main, voulait plaider devant l’assemblée.
  • 34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
  • 35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ?
  • 36 Cela est incontestable. Il vous faut donc garder votre calme et éviter toute action précipitée.
  • 37 Vous avez amené ici ces hommes, qui n’ont commis ni vol sacrilège, ni blasphème contre notre déesse.
  • 38 Si donc Démétrios et les artisans qui l’accompagnent ont un grief contre quelqu’un, il existe des jours d’audience, et il y a des proconsuls : qu’ils portent plainte.
  • 39 Mais si vous avez d’autres requêtes, cela se réglera à l’assemblée prévue par la loi.
  • 40 En effet, avec l’affaire d’aujourd’hui, nous risquons d’être accusés d’émeute, car nous ne pourrons alléguer aucun motif pour rendre compte de ce rassemblement. » Ayant ainsi parlé, il renvoya l’assemblée.
    •  
    • Colossiens 1: 9 à 23 :
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
  • 14 en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
  • 15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
  • 16 en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
  • 17 Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
  • 18 Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
  • 19 Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
  • 20 et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
  • 21 Et vous, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais.
  • 22 Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables.
  • 23 Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
    •  
    • Saint Jean
    •  6: 63 :
    • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
    • 7: 13 :
    • 13 Toutefois, personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.

Heure de Tierce (9 h)

    • St. Jean 7:14-27 :
  • 14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
  • 15 Les Juifs s’étonnaient et disaient : « Comment est-il instruit sans avoir étudié ? »
  • 16 Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
  • 17 Quelqu’un veut-il faire la volonté de Dieu, il saura si cet enseignement vient de Dieu, ou si je parle de ma propre initiative.
  • 18 Si quelqu’un parle de sa propre initiative, il cherche sa gloire personnelle ; mais si quelqu’un cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai et il n’y a pas d’imposture en lui.
  • 19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
  • 20 La foule répondit : « Tu as un démon. Qui donc cherche à te tuer ? »
  • 21 Jésus leur répondit : « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous dans l’étonnement.
  • 22 Moïse vous a donné la circoncision – en fait elle ne vient pas de Moïse, mais des patriarches –, et vous la pratiquez même le jour du sabbat.
  • 23 Eh bien ! Si, le jour du sabbat, un homme peut recevoir la circoncision afin que la loi de Moïse soit respectée, pourquoi vous emporter contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
  • 24 Ne jugez pas d’après l’apparence, mais jugez selon la justice. »
  • 25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
  • 26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
  • 27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

 

« Ayez foi en Dieu »

Par Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 5

 

« C'est une grande affaire, dit l'Ecriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6).

 

Je ne te dis pas cela pour t'inciter à m'ouvrir ton cœur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les cœurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10; 93,11).

 

Oui, c'est une grande chose qu'un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches.

 

En effet, le croyant possède toutes les richesses de l'univers, puisqu'il les méprise et les foule aux pieds.

 

Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque.

 

Au contraire, et c'est bien là le comble du paradoxe, l'homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu'il n'a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s'en contente et met sous ses pieds les richesses.

Et ce n'est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d'une démarche de foi.

 

Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l'Eglise, vivent d'une démarche semblable.

 

C'est par une foi dans l'avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l'agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois...

 

C'est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines ; tout le monde croit en des principes.

Mais aujourd'hui les Ecritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu.

 

C'est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23).

Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)...

 

La foi soutient les hommes jusqu'à marcher sur la mer (Mt 14,29).

Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu'il a été rappelé des morts (Jn 11)...

 

La foi donnée gratuitement par l'Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines.

 

Grâce à elle on peut dire à cette montagne :

« Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).

Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

Midi

    • St. Jean 7 28-44 :
  • 28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
  • 29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
  • 30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
  • 31 Dans la foule beaucoup crurent en lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il viendra, accomplira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a fait ? »
  • 32 Les pharisiens entendirent la foule discuter ainsi à son propos. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
  • 33 Jésus déclara : « Pour un peu de temps encore, je suis avec vous ; puis je m’en vais auprès de Celui qui m’a envoyé.
  • 34 Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
  • 35 Les Juifs se dirent alors entre eux : « Où va-t-il bien partir pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il partir chez les nôtres dispersés dans le monde grec, afin d’instruire les Grecs ?
  • 36 Que signifie cette parole qu’il a dite : “Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je suis, vous ne pouvez pas venir” ? »
  • 37 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
  • 38 celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »
  • 39 En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
  • 40 Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
  • 41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
  • 42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
  • 43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
  • 44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
    •  

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint-Luc 13: 31-35 :
  • 31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
  • 32 Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
  • 33 Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
  • 34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
  • 35 Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
TEXTES POLÉMIQUES PENDANT LA SEMAINE SAINTE – UN POINT DE VUE
(Source: "Sagesse Orthodoxe")

Les événements de la Passion du Christ, que l’on commémore du Jeudi au Samedi saint, sont évoqués et commentés à travers une hymnographie riche et poétique contenue dans le Triode (Note du claviste: Du Rte Bysantin).

 

Si cette hymnographie nous porte à participer spirituellement au moment essentiel, dans l’œuvre de salut de Dieu pour l’homme, qu’est la mort librement consentie du Christ, certains textes entendus à l’église durant les nombreuses célébrations qui ponctuent les jours saints peuvent susciter notre étonnement, voire choquer.

 

Prenons l’une des hymnes du lucernaire des vêpres du Jeudi saint :

 

« Judas est vraiment de cette engeance de vipères, de ceux qui mangèrent la manne dans le désert et murmurèrent contre Celui qui les nourrissait.

 

La nourriture était encore dans leur bouche, et les ingrats parlaient contre Dieu.

 

Et lui l’impie portait à sa bouche le pain céleste et se préparait à trahir le Sauveur.

 

Ô la pensée insatiable et l’audace inhumaine ! Il vendait Celui qui le nourrissait.

 

Il livrait à la mort le Maître qu’il embrassait. L’inique était bien leur fils. Il hérita avec eux de la perdition.

 

Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur incomparable en ta patience. »

 

Deux thèmes, particulièrement récurrents dans l’hymnographie (Bysantine) du Jeudi au Samedi saint, sont ici entremêlés : celui de la trahison de Judas, celui de l’ingratitude des Juifs envers le Christ.

 

Si ces deux aspects comportent une origine évangélique incontestable, la manière dont ils sont déclinés dans nos chants n’est pas sans être problématique pour un auditeur d’aujourd’hui.

 

Tout d’abord Judas est constamment désigné comme « l’inique », « le félon », « l’impie », « l’homme avide »…, la charge à son encontre culminant dans cette hymne citée où il est clairement décidé qu’il « hérita de la perdition ».

 

À l’heure où le Christ montre le chemin de l’amour véritable en se faisant Serviteur de tous, lavant les pieds de ses disciples, et en pardonnant au moment de mourir à ceux qui L’ont mis en croix, les chants entendus à l’église nous portent davantage vers un esprit de jugement, de condamnation, de haine envers les responsables historiques de sa mort.

 

Le trait a certes une dimension pédagogique, que l’on peut également observer dans l’hymne ci-dessus :

« Délivre nos âmes d’une telle inhumanité, Seigneur ».

 

La plupart des allusions à l’avarice de Judas comportent une mise en garde qui concerne chacun :

« Détourne-toi, ô mon âme, de l’avarice »…

 

Cependant, cette visée pédagogique peut-elle justifier la violence de la charge, qui va jusqu’à promettre l’enfer au traître là où le Christ propose le salut à tous et où l’Église affirme que le Jugement final ne peut être ni anticipé ni commenté pour personne car il relève de la décision de Dieu seul ?

 

N’est-ce pas là un contresens pur et simple du message évangélique ?

 

La question est plus brûlante encore concernant le traitement réservé aux Juifs.

 

L’hymnographie dans son ensemble a tendance à assimiler les personnes responsables de la crucifixion historique de Jésus avec le peuple hébreu tout entier. (« Ceux qu’Il a nourris dans le désert en leur donnant la manne à satiété Lui ont offert le vinaigre et le fiel » entend-t-on par exemple dans l’une des stances des matines du samedi saint.)

 

Ceci rejoint un problème plus vaste, celui de l’antijudaïsme de certains textes théologiques et liturgiques qui peut s’expliquer par leur contexte de rédaction, à une époque où l’Église avait besoin de s’affirmer de façon claire face à la synagogue.

 

À notre époque, cet antijudaïsme résonnant sous les voûtes de nos églises est difficilement recevable et ne peut laisser indifférent.

 

Toute l’interprétation hymnographique des événements de la Passion du Christ est pourtant fondée sur cette condamnation du peuple juif dans son ensemble, tandis que Jésus face à ses bourreaux – prêtres juifs comme soldats romains – ne profère pas une parole – sinon celles de pardon – et se laisse bafouer, insulter, torturer, par amour pour tous les hommes.

 

C’est là une question plus large que celle de la traduction, qui est l’affaire de spécialistes compétents, mais qui ne peuvent prendre seuls la décision de refondre en profondeur une tradition hymnographique si établie.

 

En Église, par le dialogue entre les fidèles, il s’agit de trouver une manière de faire évoluer ces textes qui portent la prière de tous pour les rendre plus conformes à l’essence même du message évangélique1.

 

Tâche laborieuse, cependant portée par l’inspiration de l’Esprit Saint si elle est menée de façon authentique et conciliaire, en vue de rendre le trésor liturgique dont nous avons hérité parlant pour notre temps, sans l’appauvrir, mais au contraire en y apportant la richesse d’un dialogue ecclésial sur la question.

  1. Certains conciles ont bien interdit des représentations iconographiques – telle celle de Dieu le Père – contraires à la Tradition, mais que l’usage avait cependant répandu. Il pourrait en être de même concernant l’hymnographie.

Auteur : Madame Olga Laham/Lossky : Quelques remarques sur l’hymnographie de la Semaine sainte ; POINT DE VUE. « Bulletin de la Crypte », Paris, avril 2012, p.12-13.

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' (St Augustine)

Jeudi saint

(Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion)

 

 

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

PRIERE POUR LA PAIX:


« Ô Maître qui aimez les hommes, Roi des siècles et dispensateur de tous biens, qui hâtez l’annihilation de l’inimitié et donnez la paix à la race des hommes, établissez parmi les nations l’amour des uns envers les autres ; domptez les révoltes et apaisez tous les dissentiments et les tentations. 
Donnez, Ô Seigneur à ceux qui habitent la terre de France, justesse et unité de l’esprit, protègez-les de toutes les tribulations, les afflictions et la mort soudaine ; apportez une fin à l’inimitié et à la méchanceté qui survient de par l’action du diable. 
Enracinez, ô Seigneur, la paix par les intercessions de la Toute Sainte Mère de Dieu, de Saint Martin le Miséricordieux, du Saint évêque Rémi apôtre des Francs, de Sainte Radegonde mère de la patrie et de tous les Saints.
Car Vous êtes notre Paix et nous Vous rendons gloire, Père et Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles, Amîn. »

 

Soirée

    Saint-Jean 7: 45-52 :

  • 45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
  • 46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
  • 47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
  • 48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
  • 49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
  • 50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
  • 51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
  • 52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »

     8: 12-20 :

  • 12  Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
  • 13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
  • 14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
  • 15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
  • 16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
  • 17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
  • 18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
  • 19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
  • 20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

  

Minuit

·         Première Qaumo:

o    Saint Matthieu 26: 1 -30 :

  • 01 Lorsque Jésus eut terminé tout ce discours, il s’adressa à ses disciples :
  • 02 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme va être livré pour être crucifié. »
  • 03 Alors les grands prêtres et les anciens du peuple se réunirent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe ;
  • 04 ils tinrent conseil pour arrêter Jésus par ruse et le faire mourir.
  • 05 Mais ils se disaient : « Pas en pleine fête, afin qu’il n’y ait pas de troubles dans le peuple. »
  • 06 Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,
  • 07 une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table.
  • 08 Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ?
  • 09 On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. »
  • 10 Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tourmenter cette femme ? Il est beau, le geste qu’elle a fait à mon égard.
  • 11 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
  • 12 Si elle a fait cela, si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est en vue de mon ensevelissement.
  • 13 Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
  • 14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
  • 15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
  • 16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
  • 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
  • 18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
  • 19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
  • 20 Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
  • 21 Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
  • 22 Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
  • 23 Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
  • 24 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
  • 25 Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
  • 26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
  • 27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
  • 28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
  • 29 Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
  • 30 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. 

   

·         Deuxième Qaumo:

    Saint-Jean 6: 24 – 40 :

  • 24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
  • 25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
  • 26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
  • 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
  • 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
  • 30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
  • 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
  • 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
  • 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
  • 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

     

·         Troisième Qaumo:

    St. Jean 6:41-63 :

  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
  • 60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
  • 61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
  • 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
  • 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

 

Matin

    Saint-Luc 22: 1-13 :

  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Heure de Tierce (9 h)

    Saint Jean 12: 20-36 :

  • 20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
  • 21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
  • 22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
  • 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
  • 24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
  • 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
  • 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
  • 27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
  • 28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
  • 29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
  • 30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
  • 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
  • 32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
  • 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
  • 34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
  • 35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
  • 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.

    

Midi (12 h)

    Saint-Luc 7: 36 -50 :

  • 36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
  • 37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
  • 38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
  • 39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
  • 40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
  • 41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
  • 42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
  • 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
  • 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
  • 45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
  • 46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
  • 47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
  • 48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
  • 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
  • 50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

     

    Saint-Marc 14: 1 – 2 :

  • 01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
  • 02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

Avant de Saint Qurbana

    Exode 12: 1-11 :

  • 01 Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
  • 02 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
  • 03 Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
  • 04 Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
  • 05 Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
  • 06 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
  • 07 On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
  • 08 On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
  • 09 Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
  • 10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
  • 11 Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.

     

    Lévitique 16: 3-10 :

  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.

     

    Ézéchiel 45: 18 – 25 :

  • 18 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le premier mois, le premier du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras le sacrifice pour la faute en faveur du sanctuaire.
  • 19 Le prêtre prendra du sang du sacrifice et en mettra sur les montants de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel et sur le montant de la porte de la cour intérieure.
  • 20 Tu feras de même le sept du mois, pour qui a commis une faute par inadvertance ou par ignorance. Vous ferez le rite d’expiation de la Maison.
  • 21 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera pour vous la Pâque, une fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain.
  • 22 Ce jour-là, le prince offrira, pour lui-même et pour tout le peuple du pays, un taureau en sacrifice pour la faute.
  • 23 Durant les sept jours de la fête, il offrira en holocauste pour le Seigneur sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et, en sacrifice pour la faute, un bouc par jour.
  • 24 Il fera l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hine d’huile par épha.
  • 25 Le septième mois, le quinzième jour du mois, lors de la fête des Tentes, il fera de même, durant les sept jours : même sacrifice pour la faute, même holocauste, même offrande, même présentation d’huile.

Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    Actes 1:15-20 :

  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.

    

    I Corinthiens 5: 1 -8 :

  • 01 On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens : il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
  • 02 Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil au lieu d’en pleurer et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
  • 03 Quant à moi, qui suis absent de corps mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui agit de la sorte :
  • 04 au nom du Seigneur Jésus, lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous, dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
  • 05 il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan, pour la perdition de son être de chair ; ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.

     11: 23 à 34 :

  • 23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
  • 24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
  • 26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
  • 27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
  • 28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.
  • 29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.
  • 30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort.
  • 31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
  • 32 Mais lorsque nous sommes jugés par le Seigneur, c’est une correction que nous recevons, afin de ne pas être condamnés avec le monde.
  • 33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ;
  • 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:    

    Saint-Luc 22: 14-30 :

  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

Une méditation:

 

« Durant sa sainte passion, le Christ a subi des abaissements inouïs, il s'est plongé dans des ignominies sans nom.
Mais, nous dit S. Paul, parce que le Christ s'est anéanti, qu'il est descendu dans de tels abaissements, le Père l'a exalté, il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin que tout genou fléchisse devant lui, et que toute langue proclame que le Christ, Fils de Dieu, règne à jamais dans la gloire de son Père.
Entrons dans cette pensée du Père éternel, que nous découvre l'Apôtre. Plus le Christ s'est abaissé et anéanti, plus nous devons, comme le Père, l'exalter dans ce sacrement qui nous rappelle sa passion ; plus nous devons lui prodiguer nos hommages. La justice l'exige autant que l'amour.
Puis, n'est-ce pas « pour nous » qu'il s'est ainsi livré ? Propter nos et propter nostram salutem . S'il a souffert, c'est pour moi ; si son âme toute sainte a été plongée dans la tristesse, l'ennui et la peur, c'est pour moi ; s'il a supporté tant d'injures de la part d'une grossière soldatesque, c'est pour moi ; s'il a été flagellé et couronné d'épines, s'il est mort dans d'indicibles tourments, c'est pour moi, pour m'attirer à lui : Dilexit me et tradidit semetipsum pro me 1 . N'oublions jamais que chacun des épisodes douloureux de la passion a été préordonné par la Sagesse et accepté par l'Amour pour notre salut.
O Christ Jésus, réellement présent sur l'autel, je me prosterne à vos pieds ; que toute adoration vous soit rendue dans le sacrement que vous avez voulu nous laisser la veille de votre passion, comme témoignage de l'excès de votre amour ! »

1. Gal. II, 20.

(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XVIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

 

Neuvième heure (15 h)

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    Saint Matthieu 26: 31 – 35 :

  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.

   

Service du Lavement des pieds

    Exode 34: 18-26 :

  • 18 Tu observeras la fête des Pains sans levain. Comme je te l’ai ordonné, tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte.
  • 19 Tout premier-né m’appartient : tout premier-né mâle de ton troupeau, gros ou petit bétail.
  • 20 Le premier-né des ânes, tu le rachèteras par un mouton, et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
  • 21 Pendant six jours, tu travailleras, mais, le septième jour, tu chômeras ; même au temps des labours et de la moisson, tu chômeras.
  • 22 Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers fruits, de la moisson des blés, et aussi la fête de la Récolte, en fin de l’année.
  • 23 Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant la face du Maître, le Seigneur, le Dieu d’Israël.
  • 24 En effet, lorsque j’aurai dépossédé les nations devant toi et que j’aurai élargi ton territoire, nul ne convoitera la terre qui t’appartient, quand, trois fois par an, tu monteras pour voir la face du Seigneur ton Dieu.
  • 25 Tu n’immoleras pas le sacrifice sanglant en l’accompagnant de pain levé, et tu ne laisseras pas jusqu’au lendemain matin la victime sacrifiée pour la fête de la Pâque.
  • 26 Tu apporteras les tout premiers fruits de ton sol à la Maison du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

    

    II Rois 23: 21 – 25 :

  • 21 Le roi donna cet ordre à tout le peuple : « Célébrez une Pâque en l’honneur du Seigneur votre Dieu, selon ce qui est écrit dans ce livre de l’Alliance. »
  • 22 Car on n’avait pas célébré de Pâque comme celle-là depuis le temps des Juges qui avaient jugé Israël, et pendant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda.
  • 23 C’est seulement la dix-huitième année du roi Josias que l’on célébra cette Pâque en l’honneur du Seigneur, à Jérusalem.
  • 24 De plus, les nécromanciens et les devins, les divinités domestiques, les idoles immondes et toutes les horreurs que l’on voyait dans le pays de Juda et dans Jérusalem, Josias les balaya, afin de réaliser les paroles de la Loi écrites dans le livre qu’avait trouvé le prêtre Helcias dans la maison du Seigneur.
  • 25 Avant lui, il ne s’était pas trouvé de roi comme lui, qui soit revenu au Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse. Après lui, il ne s’en leva aucun comme lui.

     

    Isaïe 50: 4-10 :

  • 04 Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
  • 05 Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
  • 06 J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
  • 07 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
  • 08 Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
  • 09 Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Les voici tous qui s’usent comme un vêtement, la teigne les dévorera !
  • 10 Est-il quelqu’un parmi vous qui craint le Seigneur, qui écoute la voix de son serviteur ? S’il a marché dans les ténèbres sans la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu.

    

    1ère de St  Pierre 3: 17-22 :

  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.

     

    Hébreux 10: 19 -29 :

  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
  • 26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice,
  • 27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles.
  • 28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?

     

    Saint Jean 13: 1-20 :

  • 01 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
  • 02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
  • 03 Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
  • 04 se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
  • 05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
  • 06 Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
  • 07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
  • 08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
  • 09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
  • 10 Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
  • 11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
  • 12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
  • 13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
  • 14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
  • 15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
  • 16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
  • 17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
  • 18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.
  • 19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
  • 20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
JEUDI SAINT, 24 Mars 2016 (Jésus célèbre la Pâque et entre dans sa Passion). Lectionnaire liturgique accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare

« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout »

 

 

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157), abbé cistercien  1er Sermon pour Rameaux (trad. SC 202, p. 165s rev.) 

 

 

« Ayez en vous les sentiments du Christ Jésus »...

« Lui qui est de condition divine », égal à Dieu par nature, puisqu'il partage sa puissance, son éternité et son être même..., il a rempli l'office de serviteur « en s'humiliant lui-même et en se faisant obéissant à son Père jusqu'à la mort, et la mort de la croix » (Ph 2,5-8).

On pourrait considérer comme négligeable qu'étant son Fils et son égal, il ait servi son Père comme un serviteur ; mieux que cela, il a servi son propre serviteur plus qu'aucun autre serviteur.

Car l'homme avait été créé pour servir son Créateur ; quoi de plus juste pour toi que de servir celui qui t'a fait, sans qui tu ne serais pas ?

Et quoi de plus heureux que de le servir, puisque le servir, c'est régner ?

Mais l'homme a dit à son Créateur :

« Je ne servirai pas. »

(Jr 2,20) 

« Eh bien, c'est moi qui te servirai ! dit le Créateur à l'homme.

Mets-toi à table ; je ferai le service ; je te laverai les pieds.

Repose-toi ; je prendrai sur moi tes maux ; je porterai toutes tes faiblesses...

Si tu es fatigué ou chargé, je te porterai, toi et ta charge, afin d'être le premier à accomplir ma loi :

« Portez les fardeaux les uns des autres »

(Gal 6,2)...

Si tu as faim ou soif..., me voici prêt à être immolé pour que tu puisses manger ma chair et boire mon sang...

Si on t'emmène en captivité ou si on te vend, me voici...; rachète-toi en donnant le prix que tu tireras de moi ; je me donne moi-même comme prix...

Si tu es malade, si tu crains la mort, je mourrai à ta place, pour que de mon sang tu te fasses un remède de vie... » 

Ô mon Seigneur, à quel prix Vous avez racheté mon service inutile !...

Avec quel art plein d'amour, de douceur et de bienveillance Vous avez récupéré et soumis ce serviteur rebelle, en triomphant du mal par le bien, en confondant mon orgueil par Votre humilité, en comblant l'ingrat de Vos bienfaits !

Voilà, voilà comment Votre sagesse a triomphé. 

 

Vendredi Saint

Soirée

    • Saint-Luc 22: 1-30 :
  • 01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
  • 02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
  • 03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
  • 04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
  • 05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
  • 06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
  • 07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
  • 08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
  • 09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
  • 10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
  • 11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
  • 12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
  • 13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
  • 14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
  • 15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
  • 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
  • 17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
  • 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
  • 19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
  • 20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
  • 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
  • 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
  • 23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
  • 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
  • 25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
  • 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
  • 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
  • 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
  • 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
  • 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
    •  

Minuit

  • Première Qauma
    • Saint Matthieu 26, 31-46 :
  • 31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
  • 32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
  • 34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
  • 35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
  • 38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
  • 44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles. 
  • 45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 6 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • Deuxième Qaumo
    • Saint-Marc 14: 27-52 :
  • 27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
  • 28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
  • 29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
  • 30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
  • 31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
  • 32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
  • 33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
  • 34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
  • 35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
  • 36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
  • 37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
  • 38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
  • 40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
  • 41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
  • 42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
  • 43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
  • 44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
  • 45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
  • 46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
  • 47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
  • 48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
  • 49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
  • 50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
  • 51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
  • 52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
    •  
  • Troisième Qaumo
    • Saint-Luc 22: 31-62 :
  • 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
  • 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
  • 33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
  • 34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
  • 35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
  • 36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
  • 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
  • 38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
  • 39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
  • 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
  • 42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
  • 43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
  • 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
  • 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
  • 46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
  • 47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
  • 48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
  • 49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
  • 50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
  • 51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
  • 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
  • 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
  • 54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
  • 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
  • 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
  • 57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
  • 58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
  • 59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
  • 60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
  • 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
  • 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Elevé de terre, j'attirerai tout à moi (St Ephrem)

« Elevé de terre, j'attirerai tout à moi »

(Jn 12,32)

 

Aujourd'hui s'avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des apôtres, sécurité de l'univers, fondement de l'Église, fontaine pour ceux qui ont soif...

 

Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu'à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion.

 

À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort...


Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le crucifient...

 

Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin.

 

Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean, qui reposait sur son côté, n'a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance.

 

Les Douze se sont enfuis ; ils n'ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie.

 

Lazare n'est pas là, lui qu'il a rappelé à la vie. L'aveugle n'a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux, qui grâce à lui pouvait marcher, n'a pas couru auprès de lui.


Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l'appelle son roi.

Ô larron, fleur précoce de l'arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha...!

 

Le Seigneur règne : la création est dans la joie. La croix triomphe, et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer...

 

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations...en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

 

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

 

Matin

    • Lévitique 4: 1-7 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
  • 02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
  • 03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
  • 04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
  • 05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
  • 06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
  • 07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
    •  16 : 3 à 34 :
  • 03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
  • 05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
  • 06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
  • 07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
  • 09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
  • 10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
  • 11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
  • 12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
  • 13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
  • 14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
  • 15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
  • 16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
  • 17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
  • 18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
  • 19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
  • 20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
  • 21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
  • 22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
  • 23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
  • 24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
  • 25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
  • 26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
  • 28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
  • 29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
  • 30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
  • 31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
  • 32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
  • 33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
  • 34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
    •  
    • Nombres 19: 1-11 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
  • 02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
  • 03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
  • 04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
  • 05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
  • 06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
  • 07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
  • 08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
  • 09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
  • 10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
  • 11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
    •  
    • Actes 22:
    • 30 :
    • 30 Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
    • 23:
    • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
    • 16:
    • 16 Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
    •  
    • I Corinthiens 1: 18-31 :
  • 18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
  • 19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
  • 20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  • 30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
  • 31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
    •  
    • Hébreux 9: 11 -14 :
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 3 -10 :
  • 03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
  • 04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
  • 05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
  • 07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
  • 08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
  • 09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
  • 10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
    • Saint-Marc 15: 1-10 :
  • 01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
  • 02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
  • 03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
  • 04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
  • 05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
  • 06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
  • 07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
  • 08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
  • 09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
    •  
    • Saint-Luc 22: 63-71 :
  • 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
  • 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
  • 65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
  • 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
  • 67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
  • 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
  • 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
  • 70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
  • 71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
Le Trône de la Croix (St Germain de Constantinople)

 

Le trône de la croix

 

« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption.

 

En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie.


Le bois de la croix porte celui qui a fait l'univers. Subissant la mort pour ma vie, celui qui porte l'univers est fixé au bois comme un mort ; celui qui insuffle la vie aux morts rend le souffle sur le bois.

 

La croix ne lui fait point honte, mais comme un trophée, elle atteste sa victoire totale.

 

Il siège en juste juge sur le trône de la croix.

 

La couronne d'épines qu'il porte sur le front confirme sa victoire :

-« Ayez confiance, j'ai vaincu le monde et le prince de ce monde, en portant le péché du monde. » (Jn 16,33; 1,29)


Que la croix soit un triomphe, les pierres elles-mêmes le crient (cf Lc 19,40), ces pierres du Calvaire où Adam, notre premier père, a été enterré, selon une vieille tradition des pères.

 

« Adam où es-tu ? » (Gn 3,9), crie à nouveau le Christ en croix.

« Je suis venu là à ta recherche et, pour pouvoir te trouver, j'ai tendu les mains sur la croix.

 

Les mains tendues, je me tourne vers le Père pour rendre grâce de t'avoir trouvé, puis je les tourne aussi vers toi pour t'embrasser.

Je ne suis pas venu pour juger ton péché, mais pour te sauver par mon amour des hommes (cf Jn 3,17).

 

Je ne suis pas venu te maudire pour ta désobéissance, mais te bénir par mon obéissance.

 

Je te couvrirai de mes ailes, tu trouveras à mon ombre un refuge, ma fidélité te couvrira du bouclier de la croix et tu ne craindras pas la terreur des nuits (Ps 90,1-5), car tu connaîtras le jour sans déclin (Sg 7,10).

 

Je chercherai ta vie, cachée dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).

 

Je n'aurai de repos, jusqu'à ce que, humilié et descendu jusqu'aux enfers pour t'y chercher, je t'aie reconduit dans le ciel. »

Heure de Tierce (9 h)

    • Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
  • 26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
  • 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
  • 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
  • 30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
  • 31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
    •  
    • Saint-Luc 23:
    • 2-3 :
  • 02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »

4-16 :

  • 04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
  • 05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
  • 06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
  • 07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
  • 08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
  • 09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
  • 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
  • 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
  • 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
  • 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
  • 14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
  • 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
  • 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »

23-25 :

  • 23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
  • 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
  • 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
    •  
    •  
    • Saint-Jean 18 :28-40 :
  • 28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
  • 29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
  • 30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
  • 31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
  • 32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
  • 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
  • 34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
  • 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
  • 36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
  • 37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
  • 38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
  • 39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
  • 40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
    •  
    • Saint Marc 15: 12 – 18 :
  • 12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
  • 13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
  • 14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
  • 15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
  • 16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
  • 17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
  • 18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
    •  

Midi (12 h)

    • Saint Luc 23: 26 -34 :
  • 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
  • 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
  • 28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
  • 29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
  • 30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
  • 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
  • 32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
  • 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
  • 34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
    •  
    • Saint Matthieu 27 34 :
    • 34 ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    • Saint Jean 19 :23-24 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
  • 36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
  • 37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
    • 39-43 :
  • 39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
  • 40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
  • 41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
  • 42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
  • 43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
    •  
    • Saint Luc 23: 39 -45 :
  • 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
  • 40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
  • 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
  • 42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
  • 43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
    •  
    • Saint-Jean 19: 25 – 27 :
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Neuvième heure (3 heures)

    • Saint Matthieu 27: 55 :
    • 55 Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    • 56 :
    • 56 Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
    • 49 :
    • 49 Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    • Saint-Marc 15: 33-41 :
  • 33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
  • 34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
  • 35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
  • 36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
  • 37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
  • 38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • 39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
  • 40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
  • 41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
    •  
    • Saint-Luc 23: 44-49 :
  • 44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
  • 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
  • 46  Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
  • 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
  • 48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
  • 49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
    •  
    • Saint Jean 19: 23-30 :
  • 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
  • 24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
  • 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
  • 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
  • 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
  • 28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
  • 29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
  • 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
    •  

La vénération de la Sainte Croix

    • Genèse 22: 1-14 :
  • 01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
  • 02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
  • 03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
  • 04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
  • 05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
  • 06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
  • 07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
  • 08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.
  • 09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
  • 10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
  • 11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
  • 12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
  • 13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
  • 14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
    •  
    • Exode 17: 8-14 :
  • 08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
  • 09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
  • 10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
  • 11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
  • 12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
  • 13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
  • 14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
    •  
    • Isaïe 52: 13 :
    • 13 Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
    • 53: 12 :
    • 12 C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
    • I Pierre 2: 19-25 :
    •  
    • Galates 2: 20 :
    • 20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
    •  3: 14 :
    • 14 Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
    •  6: 11 -18 :
  • 11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
  • 12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
  • 13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
  • 14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
  • 15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
  • 16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
  • 17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
  • 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
    •  
    • Saint Luc 23: 55 - 56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint-Jean 19: 31 à 42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Vendredi 29 Mai 2015 Vendredi d’or (vendredi après la Pentecôte) Lectures pour la Liturgie et éléments pour la méditation :

« Voyant leur foi, il lui pardonne »

 

Par Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église / Traité sur l'Évangile de saint Luc, V, 11-13

 

« Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique :

Tes péchés sont pardonnés. »

 

Le Seigneur est grand :

-à cause des uns, il pardonne aux autres; il agrée la prière des premiers et il pardonne aux seconds leurs péchés.

 

Hommes, pourquoi donc aujourd'hui votre compagnon d'existence ne pourrait-il rien pour vous, quand auprès du Seigneur son serviteur a le droit d'intervenir et d'obtenir ?


Vous qui jugez, apprenez donc à pardonner; et vous qui êtes malades, apprenez donc à supplier.

 

Si vous n'espérez pas le pardon direct des fautes graves, recourez alors à des intercesseurs, recourez à l’Église qui priera pour vous; alors, par égard pour elle, le Seigneur vous accordera le pardon qu'il aurait pu vous refuser.

 

Nous ne négligeons pas la réalité historique de la guérison du paralytique; mais nous reconnaissons avant tout la guérison en lui de l'homme intérieur, à qui les péchés sont pardonnés.


Le Seigneur veut sauver les pécheurs; il démontre sa divinité par sa connaissance des secrets et par les prodiges de ses actions.

 

« Qu'est-ce qui est le plus facile à dire ? » demande-t-il donc. De dire : « Tes péchés te sont remis » ? ou bien « Lève-toi et marche » ?

 

Ici il fait voir une image complète de la résurrection, puisque, guérissant la blessure de l'âme et du corps, l'homme tout entier est guéri.

 Malgré l'obscurité, la victoire est proche ! 


Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. 
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
Attends le Seigneur, Israël.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ; près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes. 
(Ps 129, 1-2.6-8)


Notre vie ressemble parfois à un long samedi saint. Les espoirs d’hier ont été déçus, le mal, la maladie, la souffrance ou la mort semblent victorieux.

Et pourtant dans l’obscurité du tombeau va se réaliser la victoire définitive de la Vie et de l’Amour sur la mort, le Christ descend aux "enfers" pour embrasser de son oeuvre salvifiques tous les justes qui, à travers leur recherche de la vérité, seront illuminés de la Lumière Pascale !

 ,AUJOURD'HUI,  je fais un pas                                                          

 Je prends un moment pour préparer mon cœur à la victoire de Pâques et je prie pour les âmes de tous ces hommes justes qui, loin de la Lumière du Christ, l'ont recherché confusément mais sincèrement. 

 

Dieu ne renonce jamais à une âme qui met sa confiance en Lui, même si elle est écrasée par les tentations, car Il en connaît toutes les faiblesses. Un homme connaît le poids qui peut être placé sur le dos d'un âne, une mule ou un chameau, et charge chaque animal avec autant qu'elle peut porter. Le potier sait combien de temps il doit garder son argile dans le feu, car le cas échéant, s'il l'expose trop longtemps aux flammes, le pot va craquer, et s'il ne le fait pas assez longtemps, il ne sera pas utilisable. Dès lors, si un homme a un jugement aussi précis que celui-ci, la sagesse de Dieu est infiniment plus grande pour juger le degré de tentation que l'âme est capable de supporter."
(Saint Nil Sorsky)

 

SEMAINE SAINTE : Lundi 21 Mars 2016 / Lundi de la semaine de la Passion

SAMEDI SAINT 30 MARS 2024

 

Ce samedi 30 Mars 2024, c'est le "samedi des bonnes nouvelles" ou samedi de la lumière (S'habtho D'Nuhro) conformément au calendrier liturgique Malankare Orthodoxe.

"Samedi de la Bonne Nouvelle" (Samedi Saint).

 

Aujourd'hui, l'Église , avant de célébrer Sa glorieuse Résurrection,  commémore  la descente du Christ dans l'Hadès, le partage de l'Évangile et la libération des âmes de tous ceux qui ont été retenus captifs par la mort en attendant de rencontrer Messie promis, le Christ "Chemin, Vérité et Vie".

 

La bonne nouvelle de la résurrection et de la vie éternelle est partagée avec tous, y compris Adam et les hommes de bonne volonté qui, désormais décédés, recherchèrent la vérité d'un cœur sincère pendant leur vie terrestre.

 

Par Son incarnation, Sa vie et Sa mort, le Christ a accompli la volonté divine pour le salut de l'humanité.

 

Après la Qadisha Qurbana, les fidèles font des des prières spéciales (aneedhe) sur les tombes de leurs proches disparus.

 

Après que les prêtres et les diacres récitent la prière commune pour les défunts, les parents fidèles des défunts font le tour la tombe dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, demandant à leurs proches disparus de plaider devant Dieu Tout Puissant pour ceux qui sont encore en pèlerinage d'éternité ici-bas .

 

Au cours des 1ères vêpres du dimanche (samedi soir), il y aura un autre service de réconciliation (shub'khono) pour nous préparer à la fête de la Résurrection (Hido d'Qymtho)

 

Heureuses célébrations pascales à tous. Vous restez dans mon cœur sacerdotal et, de ce fait, mes prières. Merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.

Votre serviteur et frère en Christ.

+Métropolite Mor Philipose.

 

VEILLÉE PASCALE A 21h30

AU MONASTÈRE

Samedi de la Bonne Nouvelle 

(Samedi Saint)

 

Soirée

    • Saint Matthieu 27: 6 :
  • 06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
    • Saint- Luc 23: 55-56 :
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    •  
    • Saint Jean 19: 31-42 :
  • 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
  • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
  • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
  • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
  • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
  • 37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
  • 38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
  • 39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
  • 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
  • 41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
  • 42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
    •  

Matin

    • Saint Matthieu 27:62-66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
    •  
  • Avant le Saint Qurbana
    • Genèse 8: 1-12 :
  • 01 Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes sauvages et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit passer un souffle sur la terre : les eaux se calmèrent.
  • 02 Les sources de l’abîme et les vannes du ciel se fermèrent, la pluie des cieux s’arrêta.
  • 03 Par un mouvement de flux et de reflux, les eaux se retirèrent de la surface de la terre. Au bout de cent cinquante jours, les eaux avaient baissé
  • 04 et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat.
  • 05 Les eaux continuèrent à baisser jusqu’au dixième mois ; le premier jour du dixième mois, les sommets des montagnes apparurent.
  • 06 Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
  • 07 et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
  • 08 Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
  • 09 La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
  • 10 Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
  • 11 Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
  • 12 Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
    •  
    • Zacharie 12: 11 :
    • 11 Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.
    • 13: 7 :
    • 07 Épée, réveille-toi contre mon berger, contre l’homme qui m’est proche – oracle du Seigneur de l’univers. Frappe le berger, et que les brebis soient dispersées, contre les petits je tournerai ma main.
    • Jérémie 38: 2-13 :
  • 02 « Ainsi parle le Seigneur : Qui restera dans cette ville mourra par l’épée, la famine ou la peste. Mais qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens, celui-là vivra : il aura la vie sauve, comme part de butin ; il vivra.
  • 03 Ainsi parle le Seigneur : Cette ville sera bel et bien livrée aux mains de l’armée du roi de Babylone, qui la prendra. »
  • 04 Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
  • 05 Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
  • 06 Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
  • 07 Ébed-Mélek l’Éthiopien, dignitaire de la maison du roi, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi siégeait à la porte de Benjamin,
  • 08 Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
  • 09 « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
  • 10 Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
  • 11 Ébed-Mélek prit les hommes avec lui et entra dans la maison du roi, au sous-sol de la réserve. Il s’y procura de vieux chiffons usés et déchirés qu’il fit passer à Jérémie, dans la citerne, au moyen de cordes.
  • 12 Ébed-Mélek l’Éthiopien dit à Jérémie : « Mets donc ces vieux chiffons sous tes aisselles, par-dessous les cordes ! » C’est ce que fit Jérémie.
  • 13 Alors, ils tirèrent Jérémie avec les cordes et le firent remonter de la citerne. Et Jérémie demeura dans la cour de garde.
    •  
    • Michée 7: 8 -13 :
  • 08 Ne te réjouis pas de mon malheur, ô mon ennemie ; oui, je suis tombée, mais je me relève ; j’habite dans les ténèbres, mais le Seigneur est ma lumière.
  • 09 Puisque j’ai péché contre le Seigneur, je dois endurer sa colère jusqu’à ce qu’il prenne ma cause en main et rétablisse mon droit. Il me fera sortir à la lumière, et je contemplerai sa justice.
  • 10 Mon ennemie verra tout cela, elle sera couverte de honte, elle qui me disait : “Où est-il, le Seigneur, ton Dieu ?” Mes yeux la contempleront tandis qu’elle sera piétinée comme la boue des rues. »
  • 11 Au jour où l’on rebâtira ton enclos, ce jour-là on repoussera tes frontières,
  • 12 ce jour-là on viendra jusqu’à toi, depuis Assour jusqu’à l’Égypte, depuis l’Égypte jusqu’au Fleuve, et de la mer à la mer, de la montagne à la montagne.
  • 13 Le reste de la terre deviendra un lieu désolé à cause de ses habitants, tel sera le fruit de leur conduite.
POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

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Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Œuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection :

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour 

8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres:

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession:

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête:

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui:

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

La prière souligne, de plus, l’unité de la communauté des croyants :

unité de foi, d’espérance et d’amour.

Une grande chaleur se dégage de l’Église envers ses propres membres, membres du Christ, qu’ils soient justes ou pécheurs.

La prière pour les défunts donne une place importante tout d'abord à l'intercession de la Mère du Verbe de Dieu qui s'incarna en elle par la puissance du Saint Esprit, mais aussi aux martyrs et aux autres saints, qui qui s'unissent aux vivants afin d'intercéder pour ceux qui se sont endormis .

 

Saint Qurbana

    • I Pierre 3: 13 -22 :
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ;
  • 16 mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ.
  • 17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Romains 6:1-14 :
  • 01 Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ?
  • 02 Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
  • 03 Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
  • 04 Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
  • 05 Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
  • 06 Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
  • 07 Car celui qui est mort est affranchi du péché.
  • 08 Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
  • 09 Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
  • 10 Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
  • 11 De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
  • 12 Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs.
  • 13 Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice.
  • 14 Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
    •  
    • Saint Matthieu 27: 62 à 66 :
  • 62 Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate,
  • 63 en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.”
  • 64 Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. »
  • 65 Pilate leur déclara : « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
  • 66 Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
  •  
  • Shub-khono
    • 1ère de St  Jean 4: 11-21 :
  • 11 Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
  • 12 Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.
  • 13 Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit.
  • 14 Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
  • 15 Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
  • 16 Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
  • 17 Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde.
  • 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
  • 19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
  • 20 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
  • 21 Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
    •  
    • 1ère aux Corinthiens 13: 4-10 :
    •  
    • Saint Matthieu 18: 12 à 35 :
  • 12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
  • 13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
  • 14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.
  • 15 Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
  • 16 S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
  • 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
  • 18 Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
  • 19 Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
  • 20 En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
  • 21 Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
  • 22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
  • 23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
  • 24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
  • 25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
  • 26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
  • 27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
  • 28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
  • 29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
  • 30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
  • 31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
  • 32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
  • 33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
  • 34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
  • 35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

Seigneur Jésus-Christ, Fils

 

du Dieu Vivant, ayez pitié

 

de moi pécheur! 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

L’espérance de la vie nouvelle en Jésus-Christ  

 

"Chasse les ténèbres nocturnes de notre esprit, Seigneur, par la lumière diurne de ta connaissance, pour que notre esprit ainsi éclairé te serve par son renouvellement dans la pureté. 

Lorsque le soleil entreprend sa course, les mortels commencent leur travail; fais de nos esprits, Seigneur, une belle demeure pour ce jour qui ne connaît pas de déclin.

Accorde-nous de voir en nous-mêmes la vie apportée par la résurrection, et que rien ne détourne nos esprits de tes beautés.

Imprime en nous, Seigneur, la trace de ce jour, qui ne dépend pas du mouvement et de la course du soleil, en nous donnant de te chercher assidûment. 

Par tes sacrements puissions-nous t’embrasser chaque jour en te recevant dans notre corps.

Rends-nous capables d’expérimenter en nous-mêmes la résurrection que nous espérons.

Nous avons caché ce trésor dans notre corps avec la grâce du baptême; que ce trésor s’enrichisse encore à la table de tes sacrements.

Donne-nous la joie de ta grâce.

Nous recevons ton mémorial dan ton banquet spirituel; puissions-nous le posséder effectivement lors du renouvellement futur. 

Puissions-nous comprendre à quelle beauté nous sommes appelés, en découvrant cette beauté spirituelle que ta volonté immortelle fait éclore au sein de la mortalité elle-même.

Ton crucifiement, ô notre Sauveur, a mis fin à ta vie corporelle; accorde-nous de crucifier notre esprit pour préfigurer la vie de l’Esprit.

Que ta résurrection, ô Jésus, confère sa grandeur à notre homme spirituel; que la contemplation de tes sacrements soit le miroir dans lequel nous le connaîtrons.

Ton plan divin, ô notre Sauveur, préfigure le monde de l’Esprit; accorde-nous de le parcourir comme il convient à l’homme spirituel.  

Ne prive pas notre âme, Seigneur, de ta manifestation spirituelle et n’éloigne pas de nos membres la chaleur de ton amour.

La mortalité qui se cache dans notre corps répand en nous la corruption; que l’épanchement de ton amour spirituel purifie notre cœur des effets de cette condition mortelle. Accorde-nous, Seigneur, de nous hâter vers notre cité et de la contempler pour en prendre possession, comme Moïse du haut de la montagne." 

D’une homélie de saint Ephrem, diacre (Sermo 3, De fine et admonitione 2. 4-5: Oeuvres, Editions Lamy 3, 216-222)

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VERS LA RÉSURRECTION, LE SIGNE DE LA CROIX:

« Considérez quel est le prix qui a été donné pour votre rançon, et vous ne serez plus l’esclave d’aucun homme sur la terre.

Ce prix, mes frères, et cette rançon c’est la croix. Vous ne la devez donc pas marquer négligemment du bout du doigt sur votre visage. 
Vous devez la graver avec amour dans votre cœur par une foi très fervente.

Si vous l’imprimez de la sorte sur votre front, nul des esprits impurs n’osera s’approcher de vous en voyant sur votre visage les armes qui l’ont terrassé, et cette épée étincelante dont il a reçu le coup mortel.

Si la seule vue des lieux où les bourreaux exécutent les criminels, vous fait frémir d’horreur et trembler de crainte, dans quel trouble et quelle terreur doivent entrer les démons, en voyant les armes dont Jésus-Christ s’est servi pour les vaincre ?

Ne rougissez donc pas de la croix, afin que Jésus-Christ ne rougisse point de vous, lorsqu’il viendra dans la majesté de sa gloire, et qu’il fera briller ce signe d’une lumière plus éclatante que les rayons du soleil.

Car elle paraîtra alors aux yeux de tous les hommes qui auront été dans le monde.

Elle publiera hautement l’innocence et la charité de celui qui s’y est laissé attacher, et elle convaincra toute la terre qu’il n’a rien omis pour sa part de tout ce qui était nécessaire pour notre salut.
[...]
Si vous trouvez donc quelqu’un qui vous dise : 
-Quoi, vous adorez une croix ? 
Répondez-lui d’un ton de voix qui témoigne de votre fermeté, et d’un visage gai et riant, dites : 
-Oui, je la vénère, et je ne cesserai point d'y adorer mon Sauveur. 
S’il se moque de vous, plaignez-le, et répandez vos larmes en voyant son aveuglement.

Rendez grâces à Dieu qui vous a honoré d’un si grand don, et qui vous a fait des grâces si prodigieuses, que personne ne peut les comprendre, si Dieu par une faveur toute particulière ne les lui révèle.

Cet homme qui vous insulte, ne vous raille ainsi que parce que « l’homme animal et humain n’est point capable des choses qu’enseigne l’esprit de Dieu, car elles lui paraissent une folie ; et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger. » (1 Cor. II, 14.) »

St Jean Chrysostome, Homélie LIV sur l’Évangile de St Matthieu (4-5)

 

Dimanche de Pâques.

Résurrection de Notre-Seigneur.

 

Kyomtho (Pâques) à Koodosh Edtho

Soirée

    • Saint-Marc 16: 1 – 8 :

01 Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

02 De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.

03 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »

04 Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.

05 En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.

06 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.

07 Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »

08 Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

 

"Christ est Ressuscité, en vérité, Il est vraiment Ressuscité" Alléluia, Alléluia !

Rejetons les œuvres de ténèbres et vivons dans l'amour de Dieu, Source de notre vie et l'amour du prochain...

 

Minuit

 

    • Saint-Luc 24: 1-12 :

01 Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

02 Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.

03 Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.

04 Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.

05 Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?

06 Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :

07 “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.” »

08 Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.

09 Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.

10 C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.

11 Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.

12 Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.

    •  

Matin

    • Saint Jean 20: 1-18 :

01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

02 Il était au commencement auprès de Dieu.

03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.

04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;

05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Célébration de la Sainte Croix

    • Isaïe 60: 17-22 :

17 Au lieu de bronze, je ferai venir de l’or, au lieu de fer, je ferai venir de l’argent, au lieu de bois, du bronze, au lieu de pierres, du fer. Je te donnerai, comme surveillants, la paix, comme gouvernants, la justice.

18 On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravages ni de ruines dans tes frontières. Tu appelleras tes remparts « Salut », et tes portes « Louange ».

19 Le jour, tu n’auras plus le soleil comme lumière, et la clarté de la lune ne t’illuminera plus : le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, ton Dieu sera ta splendeur.

20 Ton soleil ne se couchera plus, et la lune pour toi ne disparaîtra plus ; car le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, et les jours de ton deuil seront accomplis.

21 Ton peuple ne comptera que des justes ; ils posséderont le pays pour toujours, eux, ce rejeton que j’ai planté, ouvrage de mes mains qui manifeste ma splendeur.

22 Le plus petit deviendra un millier, le plus chétif, une nation puissante. Moi, le Seigneur, je hâterai cela au temps voulu.

    •  
    • I Pierre 5: 5-14 :

05 De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.

06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.

07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.

08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.

10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

11 À lui la souveraineté pour les siècles. Amen.

12 Par Silvain, que je considère comme un frère digne de confiance, je vous écris ces quelques mots pour vous exhorter, et pour attester que c’est vraiment dans la grâce de Dieu que vous tenez ferme.

13 La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils.

14 Saluez-vous les uns les autres par un baiser fraternel. Paix à vous tous, qui êtes dans le Christ.

    •  
    • Romains16: 1-16 :

01 Je vous recommande Phébée notre sœur, ministre de l’Église qui est à Cencrées ;

02 accueillez-la dans le Seigneur comme il convient à des fidèles ; aidez-la en toute affaire où elle aurait besoin de vous, car elle a prêté assistance à beaucoup de gens, de même qu’à moi.

03 Saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ,

04 eux qui ont risqué leur tête pour me sauver la vie ; je ne suis d’ailleurs pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises des nations le sont aussi.

05 Saluez l’Église qui se rassemble dans leur maison. Saluez mon cher Épénète, qui fut le premier à croire au Christ dans la province d’Asie.

06 Saluez Marie, qui s’est donné beaucoup de peine pour vous.

07 Saluez Andronicos et Junias qui sont de ma parenté. Ils furent mes compagnons de captivité. Ce sont des apôtres bien connus ; ils ont même appartenu au Christ avant moi.

08 Saluez Ampliatus, qui m’est cher dans le Seigneur.

09 Saluez Urbain, notre compagnon de travail dans le Christ, et mon cher Stakys.

10 Saluez Apellès, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les gens de chez Aristobule.

11 Saluez Hérodion qui est de ma parenté. Saluez les gens de chez Narcisse, ceux qui croient au Seigneur.

12 Saluez Tryphène et Tryphose, elles qui se donnent de la peine dans le Seigneur. Saluez la chère Persis, qui s’est donné beaucoup de peine dans le Seigneur.

13 Saluez Rufus, choisi par le Seigneur, et sa mère qui est aussi la mienne.

14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec eux.

15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympas, et tous les fidèles qui sont avec eux.

16 Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent.

    •  
    • Saint-Jean 14: 27 :
    • 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
    •  15:
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    •  11 :
    • 11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
    •  15 :
    • 15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    • 17-19 :
    • 17 l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
    • 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
    • 19 D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
    •  
  • Avant la Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Lévitique 23: 26 – 32 :
    • 26 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
    • 27 « C’est le dixième jour du septième mois qui sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur.
    • 28 En ce jour même, vous ne ferez aucun travail, car c’est jour de Grand Pardon où l’on accomplit sur vous le rite d’expiation devant le Seigneur votre Dieu.
    • 29 Quiconque ne fera pas pénitence ce jour-là sera retranché de son peuple ;
    • 30 quiconque fera quelque travail ce jour-là, je le supprimerai du milieu de son peuple.
    • 31 Vous ne ferez aucun travail. C’est un décret perpétuel pour toutes vos générations, partout où que vous habitez.
    • 32 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel : vous ferez pénitence. Le neuvième jour du mois, depuis le soir jusqu’au soir suivant, vous observerez le repos sabbatique. »
    •  

Isaïe 60: 1-7 :

01 Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

02 Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît.

03 Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.

04 Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche.

05 Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations.

06 En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur.

07 Tous les troupeaux de Qédar s’assembleront chez toi, avec les béliers de Nebayoth pour ton service : sur mon autel, ils seront présentés en sacrifice agréable, et je donnerai son éclat à la maison de ma splendeur.

    •  11-16 :

11 On tiendra toujours tes portes ouvertes, elles ne seront jamais fermées, ni de jour ni de nuit, afin qu’on fasse entrer chez toi les richesses des nations et les rois avec leur suite.

12 Car nation ou royaume qui ne te servirait pas périra ; ces nations-là seront entièrement dévastées.

13 La gloire du Liban viendra chez toi : cyprès, orme et mélèze ensemble, pour faire resplendir le lieu de mon sanctuaire ; et ce lieu où je pose mes pieds, je le glorifierai.

14 Les fils de ceux qui t’humiliaient viendront se courber devant toi ; tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds. Ils t’appelleront « Ville du Seigneur », « Sion du Saint d’Israël ».

15 Alors que tu étais délaissée, haïe, sans personne qui passe, je ferai de toi la fierté des siècles, une joie de génération en génération.

16 Tu suceras le lait des nations, tu te gorgeras de la richesse des rois, et tu sauras que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.

    •  
    •  61: 10 :
    • 10 Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
    • 62: 5 :
    • 05 Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.
    • Joël: 2 : 21 :
    • 21 Ô terre, ne crains plus ! exulte et réjouis-toi ! Car le Seigneur a fait de grandes choses.
    • 3 :
    • 03 Devant lui, un feu dévore ; derrière lui, une flamme consume. Devant lui, le pays, comme un jardin d’Éden ; derrière lui, un désert désolé. Il n’y a rien qui lui échappe.
    •  

DIMANCHE 31 MARS 2024,

MESSE à 10h30 AU MONASTERE 

(Ensuite, programme habituel...).

 

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe) :
    • Actes 2: 22 -36 :

22 Hommes d’Israël, écoutez les paroles que voici. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

23 Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.

24 Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.

25 En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.

26 C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance :

27 tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.

28 Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

29 Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.

30 Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.

31 Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.

32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.

33 Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.

34 David, en effet, n’est pas monté au ciel, bien qu’il dise lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite,

35 jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.”

36 Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »

    •  
    • I Corinthiens 15: 1 – 19 :

01 Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon,

02 c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.

03 Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,

04 et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,

05 il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;

06 ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –,

07 ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.

08 Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.

09 Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.

10 Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi.

11 Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez.

12 Nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?

13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

14 Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu ;

15 et nous faisons figure de faux témoins de Dieu, pour avoir affirmé, en témoignant au sujet de Dieu, qu’il a ressuscité le Christ, alors qu’il ne l’a pas ressuscité si vraiment les morts ne ressuscitent pas.

16 Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.

17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;

18 et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus.

19 Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.

    • Saint Matthieu 28: 1-20 :

01 Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.

02 Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus.

03 Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige.

04 Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts.

05 L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié.

06 Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait.

07 Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »

08 Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.

09 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.

12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme

13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”

14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »

15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.

17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.

18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.

19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,

20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 14:17

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors:

 

 
(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
 
Visite pastorale en Charente, Limousin, Charente maritime et Vendée retour vers le Monastère le 12 ou le 13 en fonction des besoins pastoraux des fidèles sur le trajet.
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
◇Dimanche 10, pas de Messe au Monastère, départ des fidèles familiers à 9h avec le minibus pour la Divine Liturgie dans le Rite latin traditionnel chez le Rd Père Chalufour, après la Ste Messe, retour au Monastère pour un repas fraternel.
▪Pour tous ceux qui ne seraient pas retenus par leurs occupations séculières, SOYEZ PRÉSENTS Vendredi 15 Mars: Accueil de Son Éminence Abraham Mar Stéphanos par le Clergé présent. Nous invitons fidèles habitués et engagés heureux de l'accueillir à participer à un repas fraternel à 12h30 13h .

◇ Le Dimanche 17, départ du Monastère en minibus à 9h pour la Messe des fidèles de la région de Chartres à 11h au 9 Rue Charles Péguy GASVILLE-OISSEME ( S'il s'agit de la Quadisha Qurbana célébrée dans le cadre de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains, tous sont invités à y participer ainsi qu'au repas fraternel qui s'en suit.

¤ Lundi 18, Office du matin à 5h30 suivit de la Quadisha Qurbana en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe,15 Rue des trois communes. 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil
 
19 Février, Fête de Saint Joseph

à 10h30, Quadisha Qurbana au Monastère en l'honneur de Saint Joseph. ..

 

"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,

 

☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés

▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :


- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 9 Mars, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

Sixième dimanche du Grand Carême

(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)

Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .

En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.

En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).

Notre Eglise Métropolitaine, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.

Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!

Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

 

Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:

 

 

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe):
o 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.

o II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.

o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

o Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

 

 

Chemin de Carême:
Quelle différence de la vanité et de l’orgueil ?

L’Échelle sainte :
Saint Jean Climaque distingue la vanité (chapitre 21) et l’orgueil (chapitre 22 de l’Échelle sainte). 

La première sert de marchepied au second. 
Bien souvent les passions naissent l’une de l’autre. 

L’une comme l’autre fait obstacle au Salut ; l’une comme l’autre interrompt en l’homme le flux de la grâce. L’un et l’autre conduisent ainsi à la mort. Le Christ Sauveur a vaincu la mort en supportant de bon gré les humiliations.

 

Un plaisir extrême:

La vanité s’appelle également la vaine gloire. La gloire qui vient de Dieu et qui fait resplendir les saints est un gain.

La gloire qui vient de soi-même ou de notre entourage est vaine c’est-à-dire vide de tout contenu et privée d’avenir. 

Elle est une illusion que produit le diable, le grand Illusionniste. 

Le vaniteux se complait dans l’éloge de soi. Il y trouve un plaisir extrême.
 A se flatter lui-même, il trouve une grande consolation, surtout quand, de façon avantageuse, il sait se comparer à autrui. Mais il s’épuise à se louer lui-même.

 

La flatterie:

Les flatteries qu’il s’accorde ne lui suffisent pas. Il attend d’autrui qu’il confirme la bonne opinion de lui-même qu’il s’est déjà forgée. 

Le vaniteux cherche les compliments et, quand ceux-ci tardent, il ne tarde pas, lui, à s’en faire ; il déteste ceux par qui il est frustré de sa jouissance. 

Il y a ainsi chez le vaniteux une complicité entre autrui et soi-même pour officier le culte de soi. Le plaisir est l’énergie qui soutient la vanité. 
Celle-ci construit l’idole de soi, dans un processus d’auto déification.

 

L’autodéification:

L’orgueil naît de la vanité, dit saint Jean Climaque.

L’orgueilleux est installé dans l’idolâtrie qu’a construite la vanité. 

Il n’a plus besoin d’admirateurs et de fidèles. Il n’a besoin de personne. 

Il s’est établi dans la divinité. Qui l’en détrônera ? 

Il n’a que haine pour ceux qui ne le reconnaissent pas comme dieu. Il a son chef dans l’archange déchu, ébloui en un éclair par l’illusion d’être dieu. 

Celui-ci prit pour trône l’orgueil sans l’aide de la vaine gloire puisque le péché n’existait pas encore. 

L’orgueil est une pure illusion, une fausse lumière, un resplendissement et un éblouissement de soi par soi-même. 

L’orgueil est plus grand que la vanité car il n’est pas supporté par une jouissance corporelle.

Le plaisir incorporel:

Le  plaisir de l’orgueilleux est celui des démons qui n’ont pas de corps. 
Cette jouissance est purement spirituelle : elle n’est que dans l’âme, une conviction d’être supérieur à tout et à tous, que personne ne peut réfuter. 

L’orgueilleux n’accepte ni discussion ni contestation. 

Il préfère mettre à mort les ennemis de sa gloire. 

En tout cas, il les juge et, dès qu’il le peut, il les fait disparaître de son monde. L’orgueil est une tyrannie sans pitié qui fait la ruine des États et des personnes.

 

Thérapeutique:

Ces deux maladies de l’âme, ou « passions », conduisent à la mort parce qu’elles entretiennent une illusion d’autonomie et conduisent à sevrer l’âme de toute grâce.

Celle-ci dépérit faute d’aliments divins et mourra sous peu. 

La mort n’est pas un anéantissement : elle est un amoindrissement extrême de la vie, jusqu’à la disparition de toute capacité à aimer et à connaître. 

Le vaniteux aime encore, surtout ceux qui le flattent ; l’orgueilleux n’aime plus, et n’aime personne ; il n’est pas sûr qu’il s’aime lui-même tellement dans supériorité usurpée, il est certain d’être sans comparaison et sans rival ; en tout cas, il ne se flatte pas, il se suffit à lui-même, comme un dieu.

 

La médecine de l’âme:

Pour cette raison, la vanité peut être soignée, mais non l’orgueil, selon saint Jean Climaque. 

L’impossibilité pour Satan de se convertir tient au fait qu’il est le Prince de l’orgueil. 

Jusqu’à la fin, il bravera le vrai Dieu. 

Le vaniteux peut encore être humilié. 

La souffrance qui vient des humiliations involontaires le maintient en vie. 

S’il peut écouter un sage, il s’humiliera lui-même dans le repentir et pourra être sauvé. Le vaniteux a encore une porte ouverte vers la vie.

 

Satan peut-il être sauvé ?

L’orgueilleux, nous savons que, pour lui, la porte est ouverte par le Seigneur, mais que, de son côté, il ne la tient pas ouverte et la méprise. 
Pourquoi ? – il s’est tellement identifié à sa passion que, s’il devait en guérir, il penserait ne plus exister. 

Du reste, il est inaccessible à la souffrance. 

Le Seigneur prépare pourtant certaines épreuves, quelquefois très grandes, pour tendre la main à l’orgueilleux.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source: "Sagesse Orthodoxe")

Histoire de l'Eglise:

ORTHODOXIE ? ORIENT,

OCCIDENT,

QU'EST-CE A DIRE?

L'Église Sainte-Sophie de Constantinople 

L'église Sainte-Sophie de Constantinople,
« la plus glorieuse église de la "chrétienté " pendant neuf siècles
(entre sa construction par l'Empereur Justinien 
au VIsiècle et la chute de Constantinople le 29 mai 1453)

 


L'Église indivise du premier millénaire

Deux faits importants ont marqué les trois premiers siècles de l’Église : l’expansion remarquable du christianisme à travers l’Empire romain, et la persécution féroce des chrétiens à certaines périodes, jusqu’à la proclamation de l’Édit de Milan en l’an 313. Les apôtres et leurs successeurs immédiats ont fondé de nombreuses églises dans les principales villes de l’Empire romain. Dans chaque ville il y avait une communauté chrétienne de base, présidée par un évêque, ces derniers nommés à l’origine par les apôtres, et qui étaient aidés par des presbytres et des diacres. Ce type d’organisation au triple ministère était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche, alors qu’il se rendait à Rome où il devait être martyrisé. Saint Ignace était le premier à exprimer clairement que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église.

Pendant cette première période, la préoccupation principale les chrétiens était avant tout la célébration de la foi, ainsi que le témoignage de cette foi dans un environnement souvent hostile. Les premiers exposés de la foi chrétienne ont été écrits dès le IIe siècle - ceux d’Irénée de Lyon, de Justin, de Clément d’Alexandrie, d’Origène, de Tertullien, souvent par nécessité d’expliquer la foi par rapport au paganisme et aux philosophies hellénistes à l’extérieur de l’Église, et de la préciser par rapport aux enseignements erronés qui la menaçaient de l’intérieur. Mais c’est après l’Édit de Milan de l’Empereur Constantin en l’an 313 que les grandes controverses doctrinales ont secoué l’Église, et ceci pendant des siècles. Comme nous l’avons noté en parlant des principales doctrines élaborées par les sept Conciles œcuméniques, l’Église a conservé la " foi véritable " en posant et en défendant les dogmes nécessaires à la foi. Ceci n’a pas été accompli sans problème, car certaines parties de l’Église n’ont pas accepté toutes les décisions des Conciles. La première fragmentation importante de l’Église a eu lieu au IVe et Ve siècles, à la suite des controverses christologiques grandement faussées par les prétentions politiques et expansionnistes des deux "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) .

L’Église de Perse est devenue nestorienne et la communion a été rompue entre les Églises " chalcédoniennes " (Rome et Byzance) - qui ont accepté les décisions du Concile de Calcédoine en 451 - et les Églises " non- (ou pré-) chalcédoniennes " : les Églises d’Arménie, de Syrie (l’Église Syrienne), d’Égypte (l’Église copte), d’Éthiopie et des Indes.

Pendant les premiers siècles, le christianisme, universel dans sa mission, s’exprimait dans trois cultures majeures : sémitique ou " orientale ", grecque et latine. La première grande scission de l’Église, sur l'instigation des deux grandes  "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) a presque entièrement retranché les Sémites et les autres Orientaux, laissant les Grecs et les Latins.

Pendant cette période, Grecs et Latins formaient encore une seule Église, témoignant du message évangélique dans leurs sphères respectives, comme les Eglises Orthodoxes Orientales pré chalcédoniennes le faisaient dans leurs sphères, restées fidèles à la plus antique Tradition Apostolique  et luttant contre les nouvelles hérésies - dont la plupart, ont surgi dans le monde grec, fortement influencé par les philosophies hellénistes.

Il est notable, par exemple, que les papes de Rome aient soutenu la doctrine orthodoxe dans la longue et parfois sanglante querelle des icônes, qui ne touchait guère l’Occident.

Pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, l’Église entière était essentiellement " orthodoxe ". Il y avait certainement des différences importantes entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, mais elles ont été en communion pendant de longs siècles.

La conception orthodoxe de la structure de l’Église, fondée sur les évêques en tant que chefs des églises locales, était, et demeure, une collégialité des têtes des cinq Églises principales : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, la " pentarchie " dont l’ordre de préséance reflétait l’importance des Églises.

En pratique, les Églises étaient très autonomes les unes par rapport aux autres, mais l’Église de Rome d'Occident et, à sa suite, de la Rome d'Orient, ont peu à peu, pour des raisons à la fois politiques et ecclésiales, consolidé leurs autorités: Pour le Pape de Rome sur  sur l’Église d’Occident, affirmant la suprématie du pape, en tant qu’évêque de Rome et successeur de saint Pierre, et, pour la Rome d'Orient la suprématie d'un "Patriarche Œcuménique" au détriment de l’autorité et de l’autonomie des évêques en Orient comme en Occident. Il suffit de se référer aux dernières prétentions du Patriarche Œcuménique pour "résoudre" les tensions ecclésiales en Ukraine...


Le schisme entre l’Orient et l’Occident

Aux différences linguistiques, politiques et sociales des parties orientale et occidentale de l’ancien Empire romain sont venues s’ajouter des différences théologiques et ecclésiales.

Les raisons profondes de la séparation des deux parties de l’Église, et qui seules en expliquent sa durée, sont sur prétexte proprement religieux.

C’est d’abord la question déjà évoquée de la procession du Saint-Esprit, le Filioque à l'origine d'une confusion des latins (Théologiens de la Cour impériale de Charlemagne) sur les procession et l'envoi du Saint Esprit.

Cependant, la cause principale du schisme était en fait la question de l’autorité du pape en concurrence avec le patriarche œcuménique*. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une " présidence d’amour " au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.

Au XIe siècle, la réforme grégorienne, visant à libérer la papauté des empereurs francs et l’Église des féodaux, a voulu soumettre directement au pape non seulement les évêques, mais aussi les rois – et dans ce contexte a revendiqué l’infaillibilité du souverain pontife, doctrine occidentale qui sera dogmatisée par le Concile Vatican I en 1870.

En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople pour négocier une alliance politique et une union des Églises dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape.

Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem.

En 1204, l’irréparable est consommé : la IVe croisade, déviée de la Terre Sainte par les Vénitiens pour des raisons commerciales et politiques, se rue sur Constantinople, la ville est mise à sac, les icônes et les reliques vandalisées ou volées, une prostituée est placée sur le trône patriarcal, un Vénitien est nommé patriarche de Constantinople et un Latin devient empereur de Byzance.

En 1261 les empereurs latins sont écartés de Byzance, qui redevient l’Empire byzantin, héritier de la civilisation grecque et gardien de la foi orthodoxe. Cependant, cette ingérence latine dans l’Empire byzantin lui a porté un coup mortel, et il s’écroule lentement devant le pouvoir grandissant des musulmans turcs venus d’Asie.


L’Orthodoxie après le schisme entre les deux Eglises Romaines

Déjà aux IXe et Xe siècles, Byzance est devenu missionnaire en Europe orientale, du Caucase aux Carpates et jusqu’au cercle polaire. Les saints Cyrille et Méthode ont traduit la Bible et la liturgie en slavon pour les Moraves, donnant aux peuples slaves une langue écrite, qui constitue aujourd’hui encore la langue liturgique de plusieurs des peuples slaves.

Les Bulgares et les Serbes ont été baptisés au IXe siècle et les Russes de la principauté de Kiev en l’an 988. Byzance a organisé les nouvelles Églises en métropolies largement décentralisées, mais dont l’évêque principal ou métropolite est consacré par le patriarche de Constantinople.

Avec la destruction de la Rus-Kiev par les Mongols et le repliement des populations dans les forêts du nord-est, l’Église russe devient la gardienne de l’âme nationale.

Au XIVe siècle, saint Serge de Radonège restaure le monachisme dans un esprit de service évangélique. Les monastères se multiplient, chacun devenant un centre de culture chrétienne et l’iconographie orthodoxe connaît un de ses apogées, en particulier au XVIe siècle, avec les grands centres de Novgorod, Moscou et Pskov.

L’Église russe à son tour devient missionnaire, convertissant de nombreux Mongols et les tribus finnoises du Nord. Les missionnaires orthodoxes ont atteint Pékin en 1714, puis les Îles aléoutiennes et l’Alaska à la fin du XVIIIe siècle – origine de l’Orthodoxie en Amérique du Nord.

À partir du XIIIe siècle les empereurs byzantins cherchaient à se rapprocher de Rome pour des raisons politiques, afin d’obtenir l’aide militaire de l’Occident contre le pouvoir turc qui menaçait l’Empire.

C’est dans ce contexte que les représentants orthodoxes aux Conciles de Lyon (1274) et de Ferrare-Florence (1438-39), poussés par l’empereur, ont capitulé devant les prétentions romaines en ce qui concerne l’autorité du pape et le filioque.

Mais les conclusions de ces Conciles ont été rejetées par le peuple et le clergé, qui sont restés fidèles à la foi orthodoxe. En 1453 les Turcs s’emparent de Constantinople, c’est la fin de l’Empire byzantin et la Russie devient le rempart de l’Orthodoxie.

Sous l’Empire ottoman, l’Église est à la fois persécutée et tolérée ; les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. En même temps, les grands centres de spiritualité orthodoxe, en particulier les monastères de Sainte-Catherine au Sinaï et ceux de la " Sainte Montagne ", le Mont Athos en Grèce, continuaient de rayonner même sous la domination musulmane. La Grèce a été libérée du joug ottoman en 1832, la Bulgarie et la Serbie en 1878 et leurs Églises deviennent autocéphales. Au XXe siècle, l’Église de Grèce connaît une véritable renaissance spirituelle, avec des mouvements religieux comme Zoé et Soter et des théologiens éminents, tels que Christos Yannaras, Panayotis Nellas et Jean Zizoulias.

C’est à partir de la Sainte Montagne qu’a eu lieu ce qu’on appelle le " renouveau philocalique " de la spiritualité orthodoxe au XIXe et au XXe siècle. En 1782, un moine du Mont Athos, saint Nicodème l’Hagiorite, et l’évêque de Corinthe, Macaire, publient à Venise une monumentale Philocalie (" amour de la beauté "), un florilège de textes spirituels dans la grande tradition hésychaste remontant aux Pères du Désert des IVeet Ve siècles, passant par les grands spirituels de l’Église d’Orient jusqu’au XIVe siècle. Traduite par un moine Ukrainien fixé en Moldavie, saint Païssi Velitchkovsky, la Philocalie slavonne, puis russe, devient la source de la renaissance spirituelle de l’Église russe au XIXe siècle.

Cette renaissance puise ses racines dans l’hésychasme, notamment la prière de Jésus, et atteint un apogée dans des personnages tels que saint Séraphim de Sarov et les saints starets du monastère d’Optino.

Ce renouveau philocalique est l’inspiration du fameux " pèlerin russe " et il continue à influencer non seulement le monde orthodoxe, mais aussi l’Occident. (Nous reviendrons sur l’hésychasme dans les sections sur la prière.)

Au XXe siècle, toute la violence de l’athéisme et du matérialisme modernes s’est déchargée sur l’Église russe après la révolution bolchevique de 1917, puis sur les Églises orthodoxes de plusieurs pays de l’Europe de l’Est à partir de 1945.

De 1918 à 1941, l’Église russe a subi une des persécutions les plus terribles qu’ait connu le monde chrétien, avec des martyrs par dizaines voire centaines de milliers.

La plupart des églises, les monastères et les séminaires ont été fermés, toute catéchèse interdite, le patriarcat a été suspendu en 1925 et une bonne partie de la hiérarchie s’est soumise à l’état communiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Staline a " normalisé " les relations avec l’Église, beaucoup d’églises ont été rouvertes, ainsi que des monastères, séminaires et académies de théologie.

Une nouvelle période de persécution, non sanglante mais asphyxiante, s’est abattue sur l’Église entre 1960 et 1964 et puis encore entre 1979 et 1985. Ce n’est que suite à la chute du régime communiste sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, que l’Église russe est sortie de l’ombre dans laquelle elle a vécu pendant 70 ans.


 

La rencontre de l’Orthodoxie Bysantino-Slave et de l’Occident

Les Églises orthodoxes, longtemps isolées des mouvements religieux en Occident - le schisme occidental de la Réforme était longtemps considéré comme une question qui ne les concerne pas - se sont jointes à la globalisation des discussions religieuses depuis les années cinquante.

La présence de nombreuses communautés orthodoxes en Occident, la formation du Conseil œcuménique des Églises en 1948, la tenue du Concile Vatican II en 1964-68, la restauration de la liberté religieuse dans les anciens pays communistes, ont été autant d’occasions pour le monde orthodoxe de prendre conscience de lui-même et de se définir par rapport aux autres confessions chrétiennes.

Les principales Églises orthodoxes ont par exemple participé au Conseil œcuménique des Églises, même si elles avaient des réserves quant à ses tendances spirituelles et sociales - réserves qui récemment ont obligé certaines des Églises orthodoxes à reconsidérer leur adhésion au Conseil œcuménique.

Un des grands événements spirituels du XXe siècle était la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, ukrainienne, russe et grecque surtout, mais aussi roumaine, serbe et arabe.

Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive réfugiés grecs chassés de la Turquie.

À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique.

Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes.

Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord.

De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.

Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxes, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil.

D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

Parmi les représentants éminents de l’" école de Paris " figurent les théologiens Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

À partir de la fin des années 1920 apparaissent des " Orthodoxies occidentales ", des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques.

Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux " de souche ".

La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928. Ainsi se sont formées des paroisses et des diocèses utilisant le français, l’anglais, l’allemand etc. comme langues liturgiques. La plupart de ces diocèses demeurent sous la juridiction des Patriarcats et Églises dont elles sont issues (Constantinople, Antioche, Roumanie, Serbie…).

Cependant, en 1970, le Patriarcat de Moscou a accordé l’autocéphalie à ses diocèses en Amérique du Nord, qui sont devenus l’Église Orthodoxe en Amérique.

La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme.

Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité hésychaste, la prière de Jésus, et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.


*L’Évêque et Pape de Rome Saint Grégoire rappelle à tous aujourd'hui, à son successeur, successeur de Pierre sur le Siège de la Rome Occidentale comme au successeur de St André sur le siège de la Rome Orientale (Constantinople) un point non négligeable de la doctrine infaillible de l'Eglise sur la Primauté, vous verrez que cette Doctrine, expression de la Foi de l'Eglise condamne les prétentions de plusieurs Primats .

« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)

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« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)

Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier. A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi ! Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche d’Alexandrie)

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« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)

« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)

 

 S.O.S :

 

 

Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?

 

-Non, juste une nécessité !

 

Si du moins vous voulez garantir la

 

pérennité du Service Sacerdotal de vos

 

Prêtres qui, en retour de leur dévouement,

 

devraient pouvoir :

 

*Manger,

 

*Se vêtir,

 

*S’assurer

 

Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.

Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.


Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.


Quelques exemples :

 

*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co   ût réel pour vous est de 170 euros

 

De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée.

 

Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

Libellez vos Chèques à  E S O A (Métropolie de l’Eglise Syrio-Orthodoxe Francophone Mar Thoma)

 

 

  


 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes dont  vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.

 

Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande  fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite vieillesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cameroun,au Pakistan, au Brésil:

 

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain Grégorien: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

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L'Offrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.

 

 

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L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euros, et, de soutien: 20 euros.

Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:

*petites: 1 euro 20,

*moyennes:3,50,

*de neuf jours: 8 euros.

    N.B: Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de " Métropolie ESOF, Monastère Syriaque N-D"

 

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Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...

 

 

 

Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :

 

Métropolie E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma) .   D'avance nous vous en remercions.

                                       Mr Bruno Leamens Trésorièr Principale

 

 

                                                                             Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe

                                                                            

Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .  

 

 

 

Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain: 

 

MONASTERE SYRO-ORTHODOXE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MERE DE  MISÉRICORDE,

4,BREVILLY

61300 CHANDAI 

TEL:02.33.24.79.58

Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

La vertu d’assiduité
La première Église:

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés :

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […].

Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ».

La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire:

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ?

Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle.

Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière.

C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit.

C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous.

L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome:

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu.

Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères.

Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple:

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal :

une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain.

Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre.

Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière.

C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité:

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » :

le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière.

De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.

Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –

La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)

Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.

A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…

Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.

La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.

De nos jours

La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.

Source: Sagesse Orthodoxe

 

 

Ne serait-ce son titre de basilique, l’église d’Argenteuil (Val-d’Oise) n’a de prime abord rien d’exceptionnelle.

Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.

C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.

Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.

Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.

Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…

De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.

Une relique rescapée de l’Histoire

Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.

Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.

De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.

Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen  Âge.

Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.

Une époque où l’on voulait voir pour croire

Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.

« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »

Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.

« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur  » rappelle Edina Bozoky.

Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.

« Saint  Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »

Mais pas la tunique ­d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».

Le tissu est alors daté de la période de  530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.

Des croyants tiraillés entre science et foi

Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?

Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?

D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.

À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.

De plus en plus de visiteurs

Quant  au  P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.

Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».

Les linges de la Passion

Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération. À Turin  (Italie), un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.

À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.

« La tunique était sans couture »

père Raniero Cantalamessa , Source:http://www.cdo-lyon.catholique.fr

« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura’ : afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils se sont partagés mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». (Jn 19, 23-24).

On s’est toujours demandé ce que l’évangéliste Jean a voulu dire en donnant une telle importance à ce détail de la Passion. Une explication, relativement récente, est que la tunique rappelle les ornements sacerdotaux du grand prêtre et que Jean a donc voulu affirmer que Jésus n’est pas mort seulement comme roi mais aussi comme prêtre. Cependant, la Bible ne dit pas que la tunique du grand prêtre devait être sans couture (cf. Ex 28, 4 ; Lv 16, 4). Pour cette raison, la plupart des exégètes préfèrent s’en tenir à l’explication traditionnelle selon laquelle la tunique sans couture symbolise l’unité de l’Eglise (1).

Quelle que soit l’explication que l’on donne au texte, une chose est sûre : l’unité des disciples est, pour Jean, l’objectif pour lequel le Christ meurt : « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

La bonne nouvelle que nous devons proclamer le vendredi saint est que l’unité, avant d’être un objectif à atteindre, est un don à accueillir. Le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas », explique saint Cyprien, signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut par conséquent être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement » (2).

Les soldats ont divisé en quatre « la veste », ou « le manteau » (ta imatia), c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement qu’il portait près du corps. Ceci est également symbolique. Nous les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas son unité profonde qui s’identifie avec l’Esprit Saint. La tunique du Christ n’a pas été et ne pourra jamais être divisée. Elle est, elle aussi, sans couture. C’est la foi que nous professons dans le Credo : « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ».

* * *

Mais si l’unité doit servir de signe « pour que le monde croie », celle-ci doit également être une unité visible, communautaire. C’est cette unité que nous avons perdue et que nous devons retrouver. Elle est bien plus que des relations de bon voisinage ; c’est l’unité mystique intérieure elle-même - « un Corps, un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous » (Ep 4, 4-6) - dans la mesure où cette unité objective est accueillie, vécue et manifestée concrètement par les croyants.

« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? » demandèrent les apôtres à Jésus après Pâques. Aujourd’hui, nous posons souvent cette même question à Dieu : est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer l’unité visible de ton Eglise ? La réponse est aussi la même qu’à l’époque : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 6-8).

Le Saint-Père l’a rappelé dans l’homélie qu’il a prononcée le 25 janvier dernier, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens : « L’unité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, disait-il, est un don qui vient d’en Haut, qui naît de la communion d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et qui en elle croît et se perfectionne. Il n’est pas en notre pouvoir de décider quand ou comment cette unité se réalisera pleinement. Seul Dieu pourra le faire ! Comme saint Paul, nous replaçons nous aussi notre espérance et notre confiance dans la grâce de Dieu qui est avec nous ».

Aujourd’hui encore, si nous nous laissons guider, c’est l’Esprit Saint qui nous conduira à l’unité. Comment l’Esprit Saint a-t-il fait pour réaliser la première unité fondamentale de l’Eglise, l’unité entre les juifs et les païens ? Il est descendu sur Corneille et sa maison, comme il était descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Si bien que Pierre ne pouvait que conclure : « Si donc Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, pour avoir cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour faire obstacle à Dieu ? » (Ac 11, 17).

Au cours du siècle dernier, nous avons vu se renouveler sous nos yeux ce même prodige, à une échelle mondiale. Dieu a répandu son Esprit Saint, de façon nouvelle et inattendue, sur des millions de croyants, appartenant à presque toutes les dénominations chrétiennes et, afin qu’il n’y ait pas de doute sur ses intentions, il l’a répandu avec les mêmes manifestations. N’est-ce pas là un signe que l’Esprit nous pousse à nous reconnaître les uns les autres comme des disciples du Christ et à tendre ensemble vers l’unité ?

Il est vrai que cette unité spirituelle et charismatique, à elle seule, ne suffit pas. Nous le voyons déjà dans les débuts de l’Eglise. L’unité entre les juifs et les païens est à peine réalisée que déjà apparaît la menace de schisme. Une « longue discussion » eut lieu au cours du fameux concile de Jérusalem, et l’accord auquel le concile était parvenu fut annoncé aux Eglises avec la formule : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé ... » (Ac 15, 28). L’Esprit Saint œuvre donc également à travers une autre voie, qui est celle de la confrontation patiente, du dialogue et même du compromis entre les parties, lorsque l’essentiel de la foi n’est pas en jeu. Il œuvre à travers les « structures » humaines et les « ministères » fondés par Jésus, surtout le ministère apostolique et pétrinien. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’œcuménisme doctrinal et institutionnel.

* * *

L’expérience nous montre cependant que même cet œcuménisme doctrinal, ou au sommet, n’est pas suffisant et ne progresse pas, s’il n’est pas accompagné d’un œcuménisme spirituel, de base. Les plus grands promoteurs de l’œcuménisme institutionnel nous le répètent avec une insistance toujours plus grande. à l’occasion du centenaire de l’institution de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (1908-2008), méditons sur cet œcuménisme spirituel au pied de la croix : en quoi consiste-t-il et comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?

L’œcuménisme spirituel naît du repentir et du pardon et se nourrit de la prière. En 1977, j’ai participé à un congrès œcuménique charismatique à Kansas City, dans le Missouri. Il y avait 40.000 participants, près de la moitié catholiques (dont le cardinal Suenens) et le reste d’autres dénominations chrétiennes. Un soir, l’un des animateurs au micro a commencé à parler d’une façon qui était étrange pour moi, à l’époque : « Vous prêtres et pasteurs, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé... Vous laïcs, hommes et femmes, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé ».

Les personnes qui étaient autour de moi commencèrent à tomber à genou, les unes après les autres, et plusieurs pleuraient, saisies de repentir pour les divisions dans le corps du Christ. Une énorme banderole installée dans le stade portait l’inscription suivante : « Jesus is Lord , Jésus est Seigneur ». J’étais là, en observateur encore très critique et détaché, mais je me souviens avoir pensé : « Si un jour tous les croyants sont réunis en une seule Eglise, ce sera ainsi : lorsque nous serons tous à genou, le cœur contrit et humilié, sous la grande seigneurie du Christ ».

Si l’unité des disciples doit être un reflet de l’unité entre le Père et le Fils, celle-ci doit être avant tout une unité d’amour, car telle est l’unité qui règne dans la Trinité. L’Ecriture nous exhorte à « faire la vérité dans la charité » (veritatem facientes in caritate) (cf. Ep 4, 15). « On n’entre dans la vérité qu’à travers la charité », écrit saint Augustin : non intratur in veritatem nisi per caritatem (3).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ce chemin vers l’unité basé sur l’amour est déjà, maintenant, grand ouvert devant nous. Nous ne pouvons pas « brûler les étapes » sur le plan doctrinal car les différences existent et doivent être affrontées patiemment dans les sièges appropriés. Nous pouvons en revanche dès à présent, brûler les étapes dans le domaine de la charité et être unis. Le signe véritable et sûr de la venue de l’Esprit n’est pas, écrit saint Augustin, le fait de parler en langues, mais l’amour pour l’unité : « Sachez que vous avez l’Esprit Saint quand vous permettez que votre cœur adhère à l’unité à travers une charité sincère » (4).

Repensons à l’hymne à la charité de saint Paul. Chacune de ses phrases acquiert une signification actuelle et nouvelle si on l’applique à l’amour entre les membres des diverses Eglises chrétiennes, dans les relations œcuméniques :

« La charité est longanime...

elle n’est pas envieuse...

ne cherche pas son intérêt (ou seulement l’intérêt de son Eglise).

ne tient pas compte du mal reçu [mais plutôt du mal fait aux autres !]

elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité [elle ne se réjouit pas des difficultés des autres Eglises, mais se réjouit de leurs succès].

Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4 ss.)

Cette semaine, nous avons accompagné à sa demeure éternelle une femme - Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari. Elle a été une pionnière et un modèle de cet œcuménisme spirituel de l’amour. Par sa vie, elle nous a montré que la recherche de l’unité entre les chrétiens n’est pas une manière de se fermer au reste du monde ; elle est en revanche le premier pas et la condition pour un dialogue plus large avec les croyants d’autres religions et avec tous les hommes qui ont à cœur le destin de l’humanité et de la paix.

* * *

On dit que « s’aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction ». Entre les croyants des différentes Eglises aussi, s’aimer signifie regarder ensemble dans la même direction qui est le Christ. «  Il est notre paix » (Ep 2, 14). Regardons ce qui se passe avec les rayons d’une roue quand ils partent du centre vers l’extérieur : à mesure qu’ils s’éloignent du centre, ils s’éloignent aussi les uns des autres, et terminent à des points distants de la circonférence. Regardons en revanche ce qui se passe lorsqu’ils se dirigent de la circonférence vers le centre : plus ils s’approchent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres, jusqu’à ne former qu’un seul point. Dans la mesure où nous irons ensemble vers le Christ, nous nous rapprocherons les uns des autres, jusqu’à être vraiment, comme il l’a demandé, « une seule chose avec lui et avec le Père ».

* * *

La seule chose qui pourra réunir les chrétiens divisés est la diffusion d’une nouvelle vague d’amour pour le Christ parmi eux. C’est ce qui est en train de se produire à travers l’action de l’Esprit Saint et qui nous remplit d’émerveillement et d’espérance. « L’amour du Christ nous presse, à la pensée que... un seul est mort pour tous » (cf. 2 Co 5, 14). Un frère d’une autre Eglise - et même tout être humain - est quelqu’un « pour qui le Christ est mort » (Rm 14, 15), comme il est mort pour moi.

* * *

Une raison doit surtout nous pousser sur ce chemin. L’enjeu du début du troisième millénaire n’est plus le même qu’au début du deuxième millénaire, lorsque se produisit la séparation entre l’orient et l’occident, et il n’est pas non plus le même qu’au milieu de ce même millénaire quand eut lieu la séparation entre catholiques et protestants. Pouvons-nous dire que la manière exacte de procéder de l’Esprit Saint du Père, ou la façon dont se produit la justification du pécheur sont les questions qui passionnent les hommes d’aujourd’hui et dont dépendent la survie ou non de la foi chrétienne ? Le monde a évolué et nous sommes restés rivés à des problèmes et des formules dont le monde ne connaît même plus la signification.

Dans les batailles médiévales, il y avait un moment où, après avoir dépassé les fantassins, les archers, la cavalerie et tout le reste, la mêlée se concentrait autour du roi. C’est là que se décidait le résultat final de la bataille. Pour nous aussi, aujourd’hui, la bataille est autour du roi. Il existe des édifices ou des structures métalliques faits de telle manière que si l’on touche un point névralgique ou si on enlève une pierre bien précise, tout s’écroule. Dans l’édifice de la foi chrétienne, cette pierre angulaire est la divinité du Christ. Si on l’enlève, tout s’effrite et, avant tout, la foi dans la Trinité.

Cela nous montre qu’il y a deux œcuménismes possibles : un œcuménisme de la foi et un œcuménisme de l’incrédulité ; un qui réunit tous ceux qui croient que Jésus est le Fils de Dieu, que Dieu est Père, Fils, et Esprit Saint, et que le Christ est mort pour sauver tous les hommes, et un qui réunit tous ceux qui, par respect pour le symbole de Nicée, continuent à proclamer ces formules, mais en les vidant de leur véritable contenu. Un œcuménisme dans lequel, à la limite, tous croient aux mêmes choses car personne ne croit plus à rien, au sens du mot « croire » du Nouveau Testament.

« Quel est le vainqueur du monde, écrivait saint Jean dans la première Lettre, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jn 5, 5). Si l’on se base sur ce critère, la distinction fondamentale entre les chrétiens n’est pas entre catholiques, orthodoxes et protestants, mais entre ceux qui croient que le Christ est le Fils de Dieu et ceux qui ne le croient pas. * * *

« La deuxième année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée par le ministère du prophète Aggée..., en ces termes : Ce peuple dit : ‘Il n’est pas encore arrivé, le moment de rebâtir le Temple du Seigneur !’ Est-ce donc pour vous le moment de rester dans vos maisons lambrissées, quand cette Maison-là est dévastée ? » (Ag 1, 1-4)

Ces paroles du prophète Agée nous sont adressées aujourd’hui. Est-ce le moment de continuer à nous préoccuper uniquement de ce qui concerne notre ordre religieux, notre mouvement, ou notre Eglise ? Ne serait-ce pas précisément la raison pour laquelle nous aussi « nous semons beaucoup, mais nous engrangeons peu » (cf. Ag 1, 6) ? Nous prêchons et nous nous activons de multiples manières, mais au lieu de se rapprocher du Christ, le monde s’en éloigne.

Le peuple d’Israël écouta le rappel du prophète ; ils cessèrent d’embellir chacun leur propre maison pour reconstruire ensemble le temple de Dieu. Dieu envoya alors à nouveau son prophète avec un message de consolation et d’encouragement qui est aussi pour nous : « Mais à présent, courage, Zorobabel ! oracle de Yahvé. Courage, Josué, fils de Yehoçadaq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! oracle de Yahvé. Au travail ! Car je suis avec vous - oracle de Yahvé Sabaot ! » (Ag 2, 4). Courage, vous tous qui avez à cœur la cause de l’unité des chrétiens et au travail, car je suis avec vous, dit le Seigneur !______________________________________________

NOTES

(1) Cf. R. E. Brown, The Death of the Messiah, vol. 2, Doubleday, New York 1994, pp. 955-958.

(2) S. Cyprien, De unitate Ecclesiae, 7 (CSEL 3, p. 215).

(3) S. Augustin, Contra Faustum, 32,18 (CCL 321, p. 779).

(4) S. Augustin, Discours 269,3-4 (PL38, 1236 s.).

Chers amis . Aloho m'barekh.

 

Notre Liturgie Syro-Orthodoxe ( Calendrier Malankare ) , commençait le Carême en nous donnant à méditer les Noces de Cana lors desquels Marie, la Mère de Jésus devance Son heure afin qu'il transforme en vin, et en un vin capiteux, des jarres remplies d'eau.

 

 

C'était dire ce que doit être ce Temps quadragésimal de Conversion: Avec Marie notre Mère, et moyennant notre saint désir de nous rapprocher de la Vraie Vie qui est ici bas dans la relation avec Dieu...

 

Le "Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi du Carême)" clôturera en quelque sorte les exercices du Carême en accompagnant le Christ notre Seigneur qui , comme "Fils de l'homme " voulut être tenté au désert par Satan.

La leçon Qu'Il nous laissait de sa victoire sur les tentations était claire...

 

Le "Samedi avant Hosanna (samedi de la Résurrection de Lazare)" se profile déjà le but de Sa douloureuse Passion lorsque nous le contemplons ressusciter Lazare, Son meilleur ami.

Imitons le Christ Tête de L'Eglise résistant aux sollicitations de l'Esprit du monde , purifions nous dans Son Sang par le Sacrement du Pardon, car même si à l'instar de Lazare nous étions morts et puants la mort, le Christ, notre Résurrection a le pouvoir de nous emporter dans Sa résurrection !

Prions au passage Lazare le ressuscité pour notre Eglise Locale qu'il vint évangéliser avec son entourage

Je vous laisse ci-dessous, pour les Francophones, les lectures du Lectionnaire de Vendredi et de ce Samedi pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe).

Les fidèles d'expression Portugaise, Anglaise ou Espagnole les retrouveront dans les traductions locales.

A Dimanche 2 Avril pour fêter notre Roi Victorieux des maux qui nous conduisent à la mort!

+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 27.III.23.
 

Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi)

Pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    • I Pierre 1: 13 à 22 :
  • 13 Après avoir disposé votre intelligence pour le service, restez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ.
  • 14 Comme des enfants qui obéissent, cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance,
  • 15 mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite,
  • 16 puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint.
  • 17 Si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers.
  • 18 Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ;
  • 19 mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.
  • 20 Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous.
  • 21 C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.
  • 22 En obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; aussi, d’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres
    •  
    • Romains
    • 13: 11 :
    • 11 Vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
    • 14: 9 :
    • 09 Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
    •  
    • Saint Matthieu 4: 1-11 :
  • 01  Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
  • 02 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
  • 03 Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
  • 04 Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
  • 05 Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple
  • 06 et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
  • 07 Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
  • 08 Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
  • 09 Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
  • 10 Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
  • 11 Alors le diable le quitta. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.
Examine-toi plus souvent :
 
remarque de quel côté
 
se tourne ton cœur. 

Est-ce vers Dieu et la vie future, vers les vertus célestes, paisibles, bienheureuses et pleines de lumière, vers les saints qui résident au ciel, ou bien vers le monde, vers les biens terrestres, tels que le boire et le manger, les vêtements, la demeure, vers les hommes adonnés au péché et leurs occupations futiles ? 

Oh ! si notre regard était toujours porté sur Dieu ! Mais ce n'est que dans la nécessité et dans le malheur que nous tournons nos regards vers le Seigneur, tandis que dans la prospérité nous les tournons du côté du monde et de ses vaines pompes. 

Mais quel profit puis-je tirer, me diras tu, de cette contemplation du Seigneur ? 

Voici lequel : tu obtiendras une paix et une tranquillité profonde pour ton cœur, la lumière pour ton intelligence, une sainte énergie pour ta volonté et la délivrance des pièges du démon. «Mes yeux sont toujours élevés vers le Seigneur», dit David, et il en explique la raison : Parce que, dit-il, c'est Lui qui dégagera mes pas des pièges qui m'environnent. (Ps 24,15). J'écouterai ce que dira le Seigneur, ses Paroles de paix sur son peuple et sur ses fidèles. (Ps 84,9).

Saint Jean de Cronstadt
Ma vie en Christ
Chap. 4: De la pénitence / §1: du péché
Appel à la Persévérance…
Livre de Daniel XII,11
" Que celui qui a des oreilles pour entendre entende"...

sablier

Daniel 12,11 

12 En ce temps-là se lèvera Micaël, (Michel) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

  • 2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle.

3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

  • 4 Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

5 Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l’un en deçà du bord du fleuve, et l’autre au delà du bord du fleuve.

  • 6 L’un d’eux dit à l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve: Quand sera la fin de ces prodiges?

Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d’un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.

  • 8 J’entendis, mais je ne compris pas; et je dis: Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses?

9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin.

  • 10 Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront.
11 Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, (La Sainte Communion) et où sera dressée l’abomination du dévastateur (de la désolation), il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. (1,290 )

 

12 Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’au mille trois cent trente-cinq jours! (1,335)

 

13 Et toi, marche vers ta fin; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.

Le repentir est le renouvellement du baptême.


Le repentir est un contrat avec Dieu pour une seconde vie.
Saint Jean Climaque

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O arrependimento é a renovação do batismo.
O arrependimento é um contrato com Deus para uma segunda vida.
Saint John Climaque

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Repentance is the renewal of baptism.
Repentance is a contract with God for a second life.
Saint John Climaque

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El arrepentimiento es la renovación del bautismo.
El arrepentimiento es un contrato con Dios para una segunda vida.
San Juan Climaque
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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Samedi avant Hosanna (samedi de Lazare)

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

    • 1 de St Pierre 2: 6-10 :
  • 06 Il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
  • 07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
  • 08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
  • 09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
  • 10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
    •  
    • Ephésiens 1: 15 :
    • 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles,
    • 2: 7 :
    • 07 Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
    •  
    • Saint Jean 11: 28-46 :
  • 28 [Marthe] lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
  • 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
  • 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
  • 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
  • 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
  • 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
  • 34 et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
  • 35 Alors Jésus se mit à pleurer.
  • 36 Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
  • 37 Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
  • 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.
  • 39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
  • 40 Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
  • 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
  • 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
  • 43 Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
  • 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
  • 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
  • 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
    •  
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :
DIMANCHE DES RAMEAUX
 
(HOSANNA)
 
Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…
 
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

 

¤ 1ère de St Jean 5: 1 -12 :

  • 01 Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
  • 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
  • 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
  • 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.
  • 05 Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
  • 06 C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
  • 07 En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
  • 08 l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
  • 09 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
  • 10 Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
  • 11 Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
  • 12 Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.

 

¤ Romains 8: 18 à 25 :

  • 18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
  • 19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
  • 20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
  • 21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
  • 22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
  • 23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
  • 24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
  • 25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.

 

¤ Ephésiens 6 1-24 :

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  • 05 Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ, avec crainte et profond respect, dans la simplicité de votre cœur.
  • 06 Ne le faites pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire à des hommes, mais comme des esclaves du Christ qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur,
  • 07 et qui font leur travail d’esclaves volontiers, comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes.
  • 08 Car vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait.
  • 09 Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, laissez de côté les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans le ciel, et il est impartial envers les personnes.
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
  • 21 Et vous, vous saurez ce que je deviens et ce que je fais, car Tychique, le frère bien-aimé, le fidèle ministre dans le Seigneur, vous informera de tout.
  • 22 Je l’envoie spécialement auprès de vous, afin que vous ayez de nos nouvelles et qu’il réconforte vos cœurs.
  • 23 Que la paix soit avec les frères, ainsi que l’amour et la foi, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d’un amour impérissable.

 

¤ Saint Jean 12: 12-19 :

  • 12 La grande foule venue pour la fête apprit que Jésus arrivait à Jérusalem.
  • 13 Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! »
  • 14 Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus, comme il est écrit :
  • 15 Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse.
  • 16 Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ; mais, quand Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui : c’était bien ce qu’on lui avait fait.
  • 17 La foule rendait témoignage, elle qui était avec lui quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait réveillé d’entre les morts.
  • 18 C’est pourquoi la foule vint à sa rencontre ; elle avait entendu dire qu’il avait accompli ce signe.
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »

Pour la Procession (à l'entrée ouest):

 

¤ Saint-Luc 19: 28-40 :

  • 28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
  • 29 Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples,
  • 30 en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 31 Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” »
  • 32 Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
  • 33 Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
  • 34 Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. »
  • 35 Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus.
  • 36 À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
  • 37 Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
  • 38 et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
  • 39 Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! »
  • 40 Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

Pour la bénédiction des palmes:

 

¤ Zacharie 9: 9-12 :

  • 09 Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse.
  • 10 Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate à l’autre bout du pays.
  • 11 Quant à toi, par le sang de ton alliance, je fais sortir tes captifs de la citerne sans eau.
  • 12 Revenez à la place forte, captifs pleins d’espérance. Aujourd’hui même, je l’affirme, je te rendrai au double.

 

¤ Isaïe 51: 9-11 :

  • 09 Éveille-toi, éveille-toi, revêts-toi de force, bras du Seigneur ! Éveille-toi comme aux jours anciens, au temps des générations d’autrefois. N’est-ce pas toi qui taillas en pièces Rahab, qui transperças le Monstre marin ?
  • 10 N’est-ce pas toi qui desséchas la mer, les eaux du grand Abîme, qui fis des profondeurs de la mer un chemin pour que passent les rachetés ?
  • 11 Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient.

 

¤ 1ère lettre de St Jean 2: 7-14 :

  • 07 Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
  • 08 Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
  • 09 Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
  • 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
  • 11 Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
  • 12 Je vous l’écris, petits enfants : Vos péchés vous sont remis à cause du nom de Jésus.
  • 13 Je vous l’écris, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’écris, jeunes gens : Vous avez vaincu le Mauvais.
  • 14 Je vous l’ai écrit, enfants : Vous connaissez le Père. Je vous l’ai écrit, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’ai écrit, jeunes gens : Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais.

 

¤ Romains 11: 13-24 :

  • 13 Je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes : dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations, j’honore mon ministère,
  • 14 mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair, et d’en sauver quelques-uns.
  • 15 Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
  • 16 Si la partie de la pâte prélevée pour Dieu est sainte, toute la pâte l’est aussi ; si la racine de l’arbre est sainte, les branches le sont aussi.
  • 17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier.
  • 18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte.
  • 19 Tu vas me dire : « Des branches ont été coupées pour que moi, je sois greffé ! »
  • 20 Fort bien ! Mais c’est à cause de leur manque de foi qu’elles ont été coupées ; tandis que toi, c’est par la foi que tu tiens bon. Ne fais pas le fanfaron, sois plutôt dans la crainte.
  • 21 Car si Dieu n’a pas épargné les branches d’origine, il ne t’épargnera pas non plus.
  • 22 Observe donc la bonté et la rigueur de Dieu : rigueur pour ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu pour toi, si tu demeures dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché.
  • 23 Quant à eux, s’ils ne demeurent pas dans leur manque de foi, ils seront greffés car Dieu est capable de leur redonner leur place en les greffant.
  • 24 En effet, toi qui étais par ton origine une branche d’olivier sauvage, tu as été greffé, malgré ton origine, sur un olivier cultivé ; à plus forte raison ceux-ci, qui sont d’origine, seront greffés sur leur propre olivier.

 

¤ Saint-Marc 11: 1-11 :

  • 01 Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples
  • 02 et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 03 Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” »
  • 04 Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent.
  • 05 Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
  • 06 Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.
  • 07 Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
  • 08 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
  • 09 Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
  • 10 Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
  • 11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

HOSANNA, Ô FILS DE DAVID

« Hosanna au fils de David ! » (Bede le vénérable)

Par Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)
 

« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)

 

Vers l'Agneau de Dieu monte l'hosanna du peuple : tous ceux qui le pressent dans la foule le louent dans une seule et même confession de foi :

-« Hosanna au fils de David ! » (Mt 21,9)

Dans cette louange résonne déjà le chœur des saints qui chante :

-« Le salut est donné par notre Dieu qui est assis sur le trône et par l'Agneau ! » (Ap 7,10)

Il monte là où tous les jours il va donner son dernier enseignement (Lc 20,47).

C'est là qu'il va consommer le sacrement de la Pâque juive, observée fidèlement jusque là.

Lui-même il va donner la Pâque nouvelle aux siens quand, sorti au Mont des Oliviers, il va être mis à l'épreuve par ses ennemis et mis en croix le lendemain.

Tel l'agneau pascal, le voilà aujourd'hui qui aborde le lieu de sa Passion et accomplit la prophétie d'Isaïe :

« Comme une brebis, le voilà conduit à l'abattoir, comme un agneau qui se tait devant celui qui le tond » (53,7).

Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible.

Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12).

Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion.

Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force

 

 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

• Une joie contagieuse •

 

La parole de Dieu:

 

Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :


« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »

 

Évangile selon saint Marc, chapitre 11, verset 9

 

La méditation:

 

Aujourd’hui comme il y a deux mille ans, une poignée de chrétiens vont se rassembler aux portes de Bethphagé pour entrer à Jérusalem en chantant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Ils vont défiler sous l’œil interloqué mais finalement bienveillant de leurs voisins musulmans du quartier arabe de Jérusalem. Ils seront encadrés par la police israélienne qui se laissera rapidement contaminer par la paix et la joie de ces manifestants pas comme les autres.


Comme il y a deux mille ans, ce cortège triomphal aura quelque chose de décalé, de dérisoire.

 

Comment parler de force et de victoire quand on est monté sur un ânon, acclamé par une bande de presque riens ?

 

Comment être joyeux lorsque l’on est aujourd’hui chrétien arabe dans ce petit coin du monde ?

 

Et pourtant, je n’oublierai jamais la joie débordante, subversive, qui était la mienne lorsque nous agitions nos palmes en faisant mémoire de l’entrée triomphale du Messie à Jérusalem, en foulant le même sol que lui.

 

La force de la vérité n’a pas grand-chose à voir avec la puissance des puissants.

 

Et la joie ne tire pas sa source de la réussite et de la sécurité qui viennent des hommes.


Deux mille ans après, dans toutes les églises du monde, en faisant mémoire de cet événement, nous rendons actuelle, agissante, la joie des disciples de Jésus acclamant leur Messie lors de son entrée à Jérusalem.

 

Cette joie imprenable est notre plus grand trésor, notre plus grande force de subversion.

 

Pour aller plus loin avec la Parole:

 

« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.

 

C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est Seigneur” à la gloire de Dieu le Père. »

 

Lettre de saint Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11

Source : « Carême dans la Ville »


 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Schéma pour un sermon :


Chers frères et sœurs. Aloho m’barekh

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé.

 

Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…

 

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé...

 

C’est ce qui ressort à l’évidence des passages d’Evangile particulièrement émouvant qui nous relatent sa très amère Passion et que nous serons amenés à méditer en cette Semaine Sainte.

Non, jamais, jamais personne n’aurait pu faire pour nous ce que le Christ fit.


• Pour supporter ce qu’il a supporté, endurer ce qu’il a enduré dans son corps et dans son cœur : l’agonie au jardin des oliviers, l’horrible flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix, les souffrances indicibles de la crucifixion ainsi que les insultes, les moqueries, la trahison de Judas, la lâcheté des Apôtres, l’hostilité de la foule...


• Pour accepter de payer la facture à notre place (car lui qui était sans péché s’est chargé de nos péchés) il faut être fou, fou d’amour.


Lisez donc, chers amis, comme guide en cette Semaine Sainte ce livre de Paul Evdokimov : « L'Amour fou de Dieu »

 

Nous laisserons-nous interpeller par ce témoignage si éclatant de cette tendresse, de cette bonté, de cette miséricorde infinie de notre Sauveur ?

 

Jésus disait un jour à une sainte d’occident : Angèle de Foligno : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé ».

 

Mais saint Paul auparavant avait déclaré, dans un grand élan de reconnaissance :

-« Il m’a aimé, moi et il s’est livré pour moi ».

 

Chacun de nous, frères et sœurs, peut reprendre cette parole à son compte.

 

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Cela veut dire qu’étant devenu enfant de Dieu par le Baptême dans l’eau et l’Esprit Saint je suis appelé à participer, dès cette terre, par la foi et l’amour, à la Vie même de Dieu, vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines que je dois faire grandir en me laissant transformer à l’image du Christ jusqu’au jour où après le grand passage de la mort mon union avec Lui s’épanouira dans le partage de son propre bonheur divin, (un bonheur insurpassable et inépuisable) un bonheur qui sera infiniment comblant et qui durera éternellement.

 

A Jérusalem la foule criait :
« Hosanna dans les hauteurs. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël » (cf Mc 11,10).


Il est bien de dire « celui qui vient », car il vient sans cesse, jamais il ne nous manque :
« Le Seigneur est proche de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Ps 144,18; 117,26).


Le Roi doux et pacifique se tient à notre porte.
(Proclus de Constantinople)

Ah ! Frères et sœurs, si en ce jour des Rameaux, si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel et qu’en dehors de cela notre vie n’a pas de sens. Comme nous réviserions nos manières de penser et d’agir, comme nous nous efforcerions de vivre en chrétiens dignes de ce nom !...


Nous ne pourrions plus, dès lors, nous contenter (ce qui, hélas est le cas de beaucoup) de quelques gestes religieux qui ont une certaine valeur, certes, mais sont nettement insuffisants : comme faire bénir du buis le jour des Rameaux et assister à la messe 3 ou 4 fois au cours de l’année !...

 

Si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel :

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Nous chercherions à nouer de véritables relations d’amitié avec le Seigneur et nous aurions à cœur de les entretenir et de les approfondir...

 

Comme les quelques grecs, les quelques païens réunis à Jérusalem nous crierions par toute notre vie :
« Nous voulons voir Jésus ».


« Ces païens imitent Zachée ; ils ne montent pas dans un sycomore [pour voir Jésus], mais ils se hâtent de s'élever dans la connaissance de Dieu (Lc 19,3).


« Nous voulons voir Jésus » : non pas tant contempler son visage, mais porter sa croix.


Car Jésus, qui voyait leur désir, a annoncé sans ambages à ceux qui se trouvaient là :
« L'heure vient où le Fils de l'homme sera glorifié », appelant gloire la conversion des païens.

 

Et il donnait à la croix le nom de « gloire ».

 

Car depuis ce jour jusqu'à maintenant, la croix est glorifiée ; c'est la croix, en effet, qui maintenant encore consacre les rois, pare les prêtres, garde les vierges, affermit les ascètes, resserre les liens des époux, fortifie les veuves.


C'est la croix qui féconde l'Église, illumine les peuples, garde le désert, ouvre le paradis. » (Proclus de Constantinople) ainsi qu’en témoigne les Saints Martyrs Chrétiens qui, en Syrie, en Egypte et ailleurs témoignent du Christ Prince de la Paix du Divin Roi d’Amour et de son Règne d’Amour de Justice et de Paix.

 

Le véritable amour, nous le savons bien, ne se paye pas de mots, mais se prouve par des actes...

 

Or les actes, pour le chrétien, c’est la pratique.

 

- Puissent nos Saints Martyrs intercéder pour les Chrétiens endormis ! -


• La pratique des commandements libérateurs et vivifiants de Dieu et de l’Evangile.
• La pratique de la prière : Prière fréquente, confiante et persévérante, celle qui facilite l’intimité avec le Seigneur... Elle est comme la respiration de l’âme.
• La pratique de la Messe :
Le Christ par Son Eglise nous fait un devoir d’y participer chaque dimanche pour Le rencontrer, y communier, Le donner...


C’est là, en effet que nous pouvons rencontrer le Christ réellement présent dans le sacrement de son Corps livré et de son Sang versé : unir l’offrande de notre vie à son offrande à Lui, et le recevoir dans la communion qui est l’aliment par excellence de notre âme, car elle transforme par le feu du Saint Esprit jusqu’à notre cœur, notre être unifié dans l’Amour divin, afin que Par Lui, avec Lui et en Lui nous vivions dans l’intimité du Père et soyons Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre…


• Il y a enfin la confession des péchés à un prêtre :
Le Christ par Son Eglise nous demande instamment de la faire au moins 1 fois par an, cette Confession.


Par elle nous somme pardonnés, guéris de ces blessures que sont nos péchés et nous sommes rendus plus forts dans la lutte contre les tentations.


L'Eglise demande aux chrétiens de se confesser et de communier au moins une fois par an, au temps de Pâques, mais c’est un minimum !

 

Ceux qui « font leurs Pâques », comme on dit, ne doivent pas se contenter de ce devoir minimum.


C'est chaque dimanche, en effet, qu'un chrétien digne de se nom doit participer au St Qurbana (A la Ste Messe) en y communiant au Christ qui se fait Pain de Vie, nourriture indispensable de l'âme pour communier au Christ Tête de l’Eglise et, ce faisant, être Sa présence au monde contemporain...

 

"Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous" nous dit Jésus.

" Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui " (Jn 6, 56).

 

La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique :

" De même qu’envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi " (Jn 6, 57) :

 

Le Christ Verbe de Vie se donne à l’humanité par Marie et le feu du St Esprit pour que Par Lui, avec Lui et en Lui, nous retournions au Père et soyons Ses témoins.

 

Par la communion à Son Corps livré et son Sang versé, morts au péché nous vivons pour le Père et l’unité du monde dans la Grâce du St Esprit…

 

Or nous ne pouvons communier sacramentellement que si, comme membre de l’Eglise Corps Mystique du Christ, nous discernons ce Corps en édification, nous voulons construire avec Lui ce règne d’amour de justice et de paix qu’Il est venu instituer par cette Eglise dont, je le redis, nous sommes les cellules, les membres…

 

ST Paul nous exhorte à un examen de conscience :

-" Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur.

 

Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps " (1 Co 11, 27-29).

 

Sommes-nous des cellules vivantes, vibrantes d’Amour divin, vibrantes de Vie ou des cellules malades, des cellules cancéreuses ?

 

Voulons-nous guérir ? Si oui, revenons au Sacrement de la Confession :
C’est un moyen irremplaçable de conversion, "un passage obligé sur le chemin du salut" par lequel non seulement le pardon que le Christ nous a acquis sur la Croix est appliqué à notre âme, mais, plongé dans la mort et la résurrection du Christ Tête de l'Eglise, l'Esprit Saint restaure en nous la grâce du Baptême-Chrismation que nous avions "opacifiée" par nos péchés personnels...

 

Le Christ nous attend au Sacrement de Confession comme Médecin de nos âmes et de nos corps.

 

Le Seigneur Dieu nous est apparu à nous qui étions assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).


Il est apparu, résurrection de ceux qui sont tombés, libération des captifs, lumière des aveugles, consolation des affligés, repos des faibles, source des assoiffés, vengeur des persécutés, rachat de ceux qui sont perdus, union des divisés, médecin des malades, salut des égarés. [St Epiphane de Salamine]


Malheureusement on constate qu'elles sont nombreuses à l'heure actuelle les personnes qui négligent de confesser régulièrement leurs péchés à un prêtre ; c'est une attitude franchement inquiétante, car ces personnes, pour la plupart, communient très facilement au Corps du Christ sans se demander si elles en sont dignes.

 

Il ne faut pas oublier en effet, qu'une communion reçue dans "une âme en état de grâce" mais insuffisamment purifiée et fortifiée par les grâces propres au sacrement de pénitence, risque d'être bien peu enrichissante sur le plan spirituel ; mais qu'une communion qui serait reçue dans une âme "en état de péché mortel" c'est-à-dire de séparation avec Dieu, non seulement serait totalement infructueuse mais constituerait un péché très grave, puisqu'il ne s'agit de rien de moins que d’un sacrilège.


Manger ainsi le Corps du Christ, "c'est manger sa propre condamnation" comme disait saint Paul.

 

Vous l’aurez compris, la confession sacramentelle est un passage obligé sur le chemin du salut, tel est l’ordre donné par le Christ « Sagesse incarnée ».


• Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
• 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
• 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
• 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.( 1ère de St Jean 5:3à4)


Bien des chrétiens affirment des lèvres être convaincus de la beauté et de la grandeur du sacrement de Réconciliation.

Mais de là à aller se confesser, il y a loin !

Serons-nous de ceux-là ?


Dieu nous en garde ! Nous ne manquerons pas de recevoir ce sacrement durant ce temps pascal... Il nous apportera la Paix et la Joie.

 

Au cours de cette Messe, nous demanderons à la Vierge Marie, humble et docile, Elle qui est devenue notre Mère spirituelle en accueillant le Verbe de Vie lors de l’Annonciation et en s’unissant à Son Sacrifice (Comme Prêtre et Victime) au pied de la Croix de nous guider vers Jésus, de nous apprendre (et de nous aider) à répondre le plus généreusement possible à son Amour par notre amour.
Amîn

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

 

 

Réjouis-toi, fille de Sion! Crie de joie, fille de Jérusalem!

Voici que ton roi vient à toi:

il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne,

sur un ânon, le petit d’une ânesse 

(Zach. 9,9).
 



Le prophète de Dieu prononça cette prophétie quelque 400 ans avant l'événement que nous commémorons et célébrons aujourd'hui.

Ayant achevé Sa prédication sur terre, notre Seigneur Jésus-Christ fit Son entrée triomphale dans la cité royale de Jérusalem, dans la ville où le vrai Dieu était adoré, une ville pieuse à bien des égards.

Le Seigneur fit son entrée comme Roi et vainqueur, afin d'achever Sa mission par un exploit décisif :

*détruire la mort par la mort,

*enlever la malédition qui pesait sur la race humaine en la prenant sur Lui-même.

Cette entrée dans la cité royale, Il l'a accomplie assis sur le dos d'un ânon "qui n'avait jamais été monté" (Lc 19,30), afin de restaurer à l'humanité la dignité royale que notre ancêtre avait gâchée; et restaurer cette dignité en montant sur la Croix.

L'ânon a été apprivoisé par le merveilleux Conducteur.

Les Apôtres placèrent leurs vêtements sur l'ânon; une grande foule courut pour accueillir le Seigneur et marcher avec Lui, criant avec joie "Hosanna au fils de David, bénit soit le roi (Lc 19,38) qui vient au Nom du Seigneur, Hosana au plus haut des Cieux (Mt 21,9).

Le Seigneur est proclamé Roi au Nom du Seigneur à Son propre titre – pas par hasard et pas par volonté humaine consciente. Au cours des 4 jours qui vont suivre, ce même peuple qui L'a proclamé Roi va hurler "crucifie-Le, crucifie-le...nous n'avons pas d'autre roi que César!(Jn 19,15).


Quelle est la signification de l'entrée du Seigneur à Jérusalem sur un ânon?

D'après l'explication des saints Pères, cela a une profonde signification prophétique.

Le Seigneur, voyant tout, avait déjà vu à l'avance les Juifs approchant l'apostasie finale.

Il avait annoncé cette apostasie déjà lorsque la Loi avait été donnée aux Israélites sur le Mont Sinaï, par la bouche du Législateur inspiré.

"Ils ont péché," dit Moïse du futur péché des Juifs contre le Dieu-homme, comme s'il parlait de quelque chose de déjà accompli.

"Ils ont péché, ne Lui étant pas agréables; enfants indignes, une génération obstinée et perverse.

C'est ainsi que vous récompensez le Seigneur? (Deut. 32,5-6 LXX).

"Car c’est une nation aux vues courtes, privée de discernement.

S’ils étaient sages, certes ils aboutiraient, ils sauraient discerner leur avenir" (Deut. 32,28-29).

"Car leur vigne vient de la vigne de Sodome et des plantations de Gomorrhe: leurs raisins sont raisins vénéneux, leurs grappes sont amères" (Deut. 32,32).

Alors qu'au contraire, "Cieux, exultez avec Lui" – le Fils de Dieu "et que les Anges de Dieu L’adorent!

Nations, exultez avec Son peuple, et que tous les envoyés de Dieu affirment Sa force!" (Deut. 32,43).

L'entrée à Jérusalem sur un ânon est la répétition de la prophétie de Moïse – pas en paroles mais en symbole.

Moïse avait prédit que les païens et les étrangers se réjouiraient dans le Seigneur, mais les Juifs seraient rejetés.

Ici, l'ânon jamais monté (Lc 19,30) est une image de ces peuples des nations étrangères.

Les vêtements des Apôtres sont les enseignements du Christ par lesquels ils instruiraient les nations, et le Seigneur S'assis Lui-même spirituellement sur les nations, les rendant tels Dieu.

Il les conduit dans Jérusalem, dans le sein de l'Église, vers l'éternelle cité de Dieu non-construite par les mains des hommes, vers la cité du Salut et de la béatitude.

Les Juifs rejetés y sont aussi présents.

Avec leurs lèvres, ils ont crié "le Roi d'Israël," mais dans leur âme, leur Sanhédrin, ils avaient déjà résolu de tuer le Sauveur.


Voici une autre signification de l'ânon jamais monté.

C'est une image de toute personne qui est guidée par des désirs irrationnels, privée de liberté spirituelle, enchaînée aux passions et habitudes de la vie charnelle.

Les enseignements du Christ libèrent l'ânon de son attachement; c'est-à-dire, de l'accomplissement de sa volonté pécheresse et charnelle.

Alors les Apôtres mènent l'ânon au Christ, posent leurs vêtements dessus; le Seigneur S'assis dessus et fait Son entrée dessus dans Jérusalem.

Cela signifie que la personne qui a quitté sa vie pécheresse est guidé vers les Évangiles, et est revêtu comme s'il portait des habits apostoliques, dans la connaissance la plus détaillée et précise du Christ et de Ses Commandements.

Ensuite le Seigneur s'assied dessus en lui apparaissant spirituellement, et en demeurant spirituellement en lui, car tel était Sa volonté de promettre :

"Celui qui a Mes Commandements et qui les garde, c’est celui-là qui M’aime; or celui qui M’aime sera aimé de Mon Père; et Je l’aimerai et Je me manifesterai à lui." (Jn 14,21) "

et Mon Père l’aimera et Nous viendrons vers lui et Nous Nous ferons une demeure chez lui" (Jn 14,23).

La venue du Seigneur est accompagnée d'une paix surpassant les mots et la compréhension; une paix qui est pleine de grâce, et digne de Celui Qui l'accorde – le Seigneur.

Cette paix n'est pas comparable avec le repos naturel de l'homme qui a chuté, qui peut ressentir du repos et du plaisir dans les délices charnels, et qui peut considérer sa propre insensibilité, sa propre mort éternelle, comme étant du repos.

Le Seigneur est au dessus des qualités naturelles de la personne qui s'est soumise à Lui et a assimilé Ses enseignements saints; et Il guide cette personne vers la cité spirituelle de Dieu, la cité de paix – dans la Jérusalem créée par Dieu, et pas par l'homme.
L'âme qui contemple de Seigneur est accueillie par le Saint Esprit, Qui offre à cette âme la joie spirituelle qui est incorruptible et éternelle. 

Réjouis-toi, ô fille de Sion, la fille de la sainte Église – car tu appartient à nul autre qu'à Dieu. Crie de joie, fille de Jérusalem! Voici que ton roi vient à toi: il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Zach. 9,9).

Tu as ressenti la paix du Christ, pleine de grâce, et tu es devenue enfant de cette paix; tu as été renouvelée par la jeunesse spirituelle et tu a appris à connaître le Royaume du Christ par l'expérience.

Les passions sont apaisées en toi, par la puissance pleine de grâce du Conducteur Qui te dirige; tes qualités naturelles ne savent pas briser leurs lois naturelles, elles ne savent pas aller au delà de leurs limites et être transformées en d'incontrôlables passions!

Tirant toutes tes pensées, tous tes sentiments, toutes tes actions du Seigneur, tu sais et tu dois proclamer le Nom du Seigneur à ton prochain, et Le louer dans l'assemblée de l'Église (Ps 21,22).

Né du Saint Esprit et enfant de l'Esprit, tu es capable de contempler la procession spirituelle de ton Roi, tu es capable de contempler la justice et la droiture de ton Roi.

Il est "humble et doux de coeur" (Mt 11,29), et "Il guidera le doux dans le jugement, Il enseignera Ses voies à l'humble" (Ps 24,9 LXX).

Notre Dieu est un Esprit qui est incomparable à tout esprit créé, car Il est en tous les aspects indéfiniment différent de toutes les créatures.

Les saints esprits angéliques créés sont Ses trônes et chariots. Il est assis et avance sur les chérubins.

Il est assis et avance sur ces âmes humaines bénies qui se sont soumises à Lui et Lui rapportent toutes leurs qualités humaines comme une offrande consumée.

Le Roi avance sur de telles âmes, et entre ainsi dans la sainte cité de Dieu, y introduisant aussi les saintes âmes.

Hosanna au plus haut des Cieux!

Béni est le Roi d'Israël qui vient.

Amen.

 (saint Ignace Brianchaninov)

Se retirer pour
trouver Dieu ?
Lui consacrer le meilleur:

Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).

L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.

Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…

Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…

Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.

Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!

 

Un moment de bonheur avec Dieu:

S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct ! 

Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.

 

Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes. Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.

Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.

Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?

Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?

 

Il se consacre à nous:

Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli : c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.

Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous! Nous serons bien surpris de sa disponibilité…

Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?

 

Le retrait divin:

– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).

Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”: son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.

Ne parlons pas de “repos” d’un Dieu fatigué! Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.

Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire: Dieu prend du temps pour Dieu!

Et Il prend du temps pour l’Homme.

Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui: sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.

Et le Christ dit cela: si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23). Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 15:48

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors:

 

 
(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
 
Visite pastorale en Charente, Limousin, Charente maritime et Vendée retour vers le Monastère le 12 ou le 13 en fonction des besoins pastoraux des fidèles sur le trajet.
 
NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
◇Dimanche 10, pas de Messe au Monastère, départ des fidèles familiers à 9h avec le minibus pour la Divine Liturgie dans le Rite latin traditionnel chez le Rd Père Chalufour, après la Ste Messe, retour au Monastère pour un repas fraternel.
▪Pour tous ceux qui ne seraient pas retenus par leurs occupations séculières, SOYEZ PRÉSENTS Vendredi 15 Mars: Accueil de Son Éminence Abraham Mar Stéphanos par le Clergé présent. Nous invitons fidèles habitués et engagés heureux de l'accueillir à participer à un repas fraternel à 12h30 13h .

◇ Le Dimanche 17, départ du Monastère en minibus à 9h pour la Messe des fidèles de la région de Chartres à 11h au 9 Rue Charles Péguy GASVILLE-OISSEME ( S'il s'agit de la Quadisha Qurbana célébrée dans le cadre de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains, tous sont invités à y participer ainsi qu'au repas fraternel qui s'en suit.

¤ Lundi 18, Office du matin à 5h30 suivit de la Quadisha Qurbana en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe,15 Rue des trois communes. 27580 Chaise-Dieu-Du-Theil
 
19 Février, Fête de Saint Joseph

à 10h30, Quadisha Qurbana au Monastère en l'honneur de Saint Joseph. ..

 

"Retraite de Semaine Sainte":
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)


Dimanche 24 Mars "Dimanche des Hosanna"

 
à 10h30 Divine Liturgie suivie de la Bénédiction des Rameaux, SOYEZ NOMBREUX pour acclamer le Roi Messie, le Divin Roi d'Amour, repas fraternel suivit de la réception des fidèles.

{Les plus zélés pourront rester pour la "Retraite de Semaine Sainte" }

▪Lundi(25. ANNONCIATION),
à 10h30 Divine Liturgie
 
▪ Mardi(26) et mercredi(27) Saints,


☆ Jeudi Saint(28) FETE DU SACERDOCE,

 

Messe à 10h30 suivie d'un repas offert par les fidèles pour la "Fête du Sacerdoce".

A 15h cérémonie du Lavement des pieds. Procession au reposoir.

Nuit d'adoration au reposoir.

▪ Vendredi Saint(29) à 15, Chemin de croix,

 

Office Syriaque de la Vénération de la Ste Croix suivit d'une courte cérémonie de Communion aux Pré Sanctifiés

▪ Samedi Saint(30):
- à 10h30 Messe en l'honneur du Christ annonçant au "séjour des morts" la Bonne Nouvelle du Salut ...

- à 21h bénédiction du Feu Nouveaux et du cierge pascal , Proclamation de la Joie Pascale, Procession à l'église où se continue les cérémonies de la Veillée Pascale jusqu'à la première Messe de la Résurrection.

☆☆☆ Dimanche 31 Mars SOYEZ TOUS PRÉSENTS pour célébrer la Glorieuse Résurrection du Christ Sauveur !

À 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.


◇ Dimanche 7 Avril, 2ème Dimanche de Pâques, Quadisha Qurbana à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles

 

INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
 
 

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 10 Mars à 10h30, Quadisha Qurbana

suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Mor Philipose )

- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )


ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 9 Mars, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

Mercredi 6 Mars 2024,

à partir des premières vêpres du Mardi 5 nous entrons en mi-Carême

 


Chers amis. Aloho m'barekh .

 

La Mi-Carême arrive le 25ème jour du carême, qui est toujours célébré un mercredi à la mi-carême. 

C'est l'un des rares jours du Grand Carême où le Saint Qurbana soit partout célébré un jour de la semaine autre que le dimanche ou le samedi (Cependant, nous célébrons quotidiennement la Messe en notre Monastère pendant tout le Carême). 

En ce jour, on fait une une procession autour de l'église en portant la croix. 

Cette procession est suivi par une exaltation de la croix (Sleeba Aaghosham) face aux quatre points cardinaux: Est, Ouest, Nord et Sud. 

Ensuite, la croix est placée disposée sur un golgotha symbolique décoré d'un tissus rouge (Jésus est le Roi des Martyrs) au milieu de l'église . 

Cette pieuse installation demeure jusqu'à la fête de l'Ascension de notre Seigneur, qui a lieu 40 jours après le Kyomtha (Fête de la Résurrection, autrement connu sous le nom de Pâques).

 

Cette exaltation de la croix est  évidemment en lien direct avec la lecture de l'Évangile du Carême en Saint Jean , chapitre 3, versets  14 et 15 dit :

14 "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle".

 Moïse éleva en effet le serpent de bronze vers le milieu de la période de l'Exode, ce cheminement des Israélites qui allaient de l'esclavage vers la terre qui leur avait été promise par Dieu. 

 

Au Livre des Nombres (21:8), nous lisons:
"L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie."

(21:9) :
"Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie."

 

De même, au milieu de notre cheminement de Carême. au milieu de notre voyage quadragésimal vers Pâques, nous devons aussi élever la croix pour que ceux qui sont mordus à l'extérieur par le démon ou le péché puissent la regarder, trouver en Lui le Médecin de nos Corps, de nos âmes et de nos esprits la guérison et gagner cette vie éternelle  qu'Il nous a acquit par la croix pour que mourant aux "oeuvres de mort", aux œuvres de ténèbres, nous ressuscitions en lui pour la vraie vie qui est en Dieu.

En cette mi-carême, conformément au calendrier liturgique de l’Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, nous célébrons l'exaltation de la Sainte-Croix et commémorons le roi Abgar et Saint Habib d'Édessa ainsi que la commémoration des innocents martyrs chrétiens syriaques (phelgo d'sawmo, Hido dhewyo danhosho Slibo, dukhrono de Mor Abgar u Mor Habib, dukhron sohde Suryoye brire).

Notre Monastère Métropolitain de cette Eglise locale fondée pour l'Europe et ses missions grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe de l'Inde) est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

Dans l'amour, la loyauté et l'union spirituelle à l'Eglise-mère , en ce cœur du Grand Carême, chers amis de France et de nos mission au Cameroun, au Brésil , au Pakistan et en Amérique Latine prions pour que l’unité du Témoignage soit bientôt une réalité, pleurons nos péchés, prions et agissons pour que les Eglises de notre Antique et Vivifiante Tradition Syrienne Orthodoxe soient plus missionnaires parce que transparentes de Celui qui s'adressait à Son Père: "Comme Vous et moi, Père, nous sommes Un, qu'ils soient uns afin que le monde croie".

 

+Mor Philipose, métropolite.

LECTURES DU JOUR
Soirée (Le 9 au Soir en vigile.)
Saint Matthieu 17: 22-27
Matin (Le 10 au matin)
Saint Jean 3: 13-21

Lecture de l'Ancien Testament
Nombres 21: 4-9
Psaumes 34: 1-9
Zacharie 12: 6-14

 

Saint Qurbana:
Lecture du Nouveau Testament
Actes 15: 22-33
II Corinthiens 9: 1-15
Lecture de l'Évangile
Saint Jean 3: 13-21

 

Quatrième mercredi du Grand Carême (mi-carême)

Saint Qurbana

    • Actes15: 22 -33 :
  • 22 Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’autorité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
  • 23 Voici ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut !
  • 24 Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
  • 25 nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul,
  • 26 eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 27 Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
  • 28 L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent :
  • 29 vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! »
  • 30 On laissa donc partir les délégués, et ceux-ci descendirent alors à Antioche. Ayant réuni la multitude des disciples, ils remirent la lettre.
  • 31 À sa lecture, tous se réjouirent du réconfort qu’elle apportait.
  • 32 Jude et Silas, qui étaient aussi prophètes, parlèrent longuement aux frères pour les réconforter et les affermir.
  • 33 Après quelque temps, les frères les laissèrent repartir en paix vers ceux qui les avaient envoyés.
    •  
    • 2 Corinthiens 9: 1-15 :
  • 01 Au sujet du service destiné aux fidèles de Jérusalem, je n’ai plus besoin de vous écrire,
  • 02 car je connais votre ardeur et, pour vous, j’en tire fierté devant les Macédoniens. Je leur dis que la Grèce se tient prête depuis l’an dernier, et votre zèle a stimulé la plupart d’entre eux.
  • 03 Je vous envoie cependant les frères pour que la fierté que nous mettons en vous ne soit pas, sur ce point-là, vidée de son sens ; je vous les envoie pour que vous vous teniez prêts comme je le disais,
  • 04 et pour éviter que, si jamais des Macédoniens viennent avec moi et ne vous trouvent pas prêts, cette situation ne tourne à notre honte – sans parler de la vôtre !
  • 05 J’ai donc estimé nécessaire d’inviter les frères à nous devancer chez vous, et à organiser d’avance votre largesse, promise depuis longtemps : ainsi, quand elle sera préparée, ce sera une vraie largesse, et non une mesquinerie.
  • 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
  • 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
  • 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
  • 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
  • 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
  • 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
  • 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
  • 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
  • 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
  • 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.
    •  
    • St. Jean 3:13-21 :
  • 13 Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  

______________

 

Tradition de la correspondance

entre Jésus et le

Roi Abgar V d'Edesse

L'histoire de l'évangélisation de la ville d' Edesse et sa région est étroitement liée à celle du grand roi Abgar V d'Edesse.

 

 

Le royaume d'Osroène

 

L'historien Eusèbe, évêque de Césarée (265 à 339 AD), a écrit dans son " Histoire ecclésiastique " que les archives d'Édesse contiennent une copie d'une correspondance échangée entre Abgar d'Edesse et Jésus.

 

Eusèbe précise que Thomas l'Apôtre, en l'an 29, lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Addaï en syrien), Jude fils d'Alphée, le cousin de Jésus.

 

Eusèbe a copié les deux lettres dans le texte de son Histoire.

 

A l'heure actuelle, nous possédons non seulement un texte en syriaque, mais aussi une traduction arménienne, deux versions grecques indépendantes, plus courtes que le syriaque, et plusieurs inscriptions sur la pierre, qui sont discutées dans deux articles dans le " Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgies ".

 

La correspondance est composée de la lettre d'Abgar et la réponse dictée par Jésus.

 

Voici le texte de cette correspondance :

 

" Abgar Oukkama à Jésus, le bon médecin qui est apparu dans le pays de Jérusalem, salutation. J'ai entendu parler de toi et de tes guérisons effectuées, que tu n'utilises ni médicaments ni racines, mais par ta parole, tu fais voir les aveugles et marcher les boiteux, tu purifies les lépreux, fais entendre les sourds. Comment par ta parole, tu guéris les esprits des malades et ceux qui sont tourmentés par les démons, et que tu ramènes les morts à la vie. Et après avoir entendu toutes ces choses que tu fais, je conclus que l'une des deux choses doit être vraie : soit tu es descendu du ciel, ou bien tu es le fils de Dieu. Je t'écrit donc pour te demander si tu veux prendre la peine de venir à moi, qui t'adore, et guérir tout le mal dont je souffre, selon la foi que j'ai en toi. J'ai entendu dire que les Juifs murmurent contre toi et te persécutent, qu'ils cherchent à te crucifier pour te détruire. Mais je possède une petite ville, elle est jolie et assez grande pour nous deux à vivre en paix. "

Quand Jésus reçu la lettre, dans la maison du grand prêtre des Juifs, il dit à Hannan, le secrétaire, " Va, toi, et dis à ton maître qui t'a envoyé à moi " :

" Heureux es-tu qui a cru en moi sans m'avoir vu. Car il est dit à mon sujet, que ceux qui m'ont vu, ne veulent pas croire en moi, et que ceux qui ne m'ont pas vu, veulent croire et être sauvés. Mais au regard de ce que tu m'as écrit, que je devrais venir à toi, il est nécessaire pour moi de remplir toutes choses ici pour lesquelles j'ai été envoyé, et après je monte à nouveau vers mon Père qui m'a envoyé. Quand je serai monté auprès de lui, je t'enverrai un de mes disciples, qui peut guérir toutes tes souffrances et te redonner la santé, et convertir tous ceux qui sont avec toi pour la vie éternelle. Et ta ville sera bénie à jamais, et l'ennemi ne la prendra jamais. "

 

On remarquera qu’Eusèbe dans son " Histoire ecclésiastique " ne parle pas d'une image de Jésus sur un linge.

( Icône d'Abgar tenant le Mandylion – Encaustique, Xème siècle, monastère Sainte-Catherine - Mont Sinaï )

La tradition d'Abgar

Abgar dépêcha Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait à Jésus de venir à Édesse pour le guérir.

 Hannan était un peintre, et au cas où Jésus refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire son portrait et de le lui apporter. Hannan trouva Jésus, mais il était entouré d'une grande foule et il ne put l'approcher.

 Il voulut faire son portrait, mais n'y parvenait pas " à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce ". Voyant qu' Hannan désirait le peindre, Jésus demanda de l'eau, lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge ses traits restèrent fixés. C'est pourquoi cette image est connue sous le nom de " Mandylion " (Mouchoir).

Jésus le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre Jésus refusait d'aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur le portrait miraculeux de Jésus, Abgar fit écrire ces paroles :

" O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra pas ". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d'une des portes de la ville, et y fit placer la Sainte Image.

 

L'image refait surface en 525 AD, lors d'une crue du Daisan, affluent de l’Euphrate, dont l'inondation détruit la ville d’Édesse. Cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée.

Lors de la reconstruction de la ville, est découvert un linge, portant les traits d’un visage, caché dans une niche maçonnée au-dessus de la porte ouest. Ce linge est alors identifié au portrait offert à Abgar. L’empereur Justinien fait construire, en son honneur, la basilique Sainte-Sophie d’Édesse, qui conserve le linge enfermé dans un reliquaire, à l‘intérieur d‘une chapelle à droite de l’abside.

En 544, durant le siège de la ville par le roi perse Chosmès, à peine le Mandylion est-il montré du haut des remparts, que c’est la débâcle parmi les assiégeants.

Au cours de la période allant de 544 à 944, la notoriété du Mandylion se répand dans tout l'empire de Byzance. L‘autorité centrale ne peut l'ignorer.

Dans la dernière année de son règne, l’empereur romain Lécapène Ier (920 à 944) envoie le général Jean Curcas à Édesse. Après un siège rapide, il contraint la ville à céder le Mandylion. Au cours d’un voyage triomphal, le linge est transporté à Constantinople, où il arrive le 15 août 944. Il sera conservé dans la chapelle du Phareet jusqu'en 1204.

En 1146, les Turcs s'emparent d'Édesse et la basilique Sainte Sophie est détruite.

Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la quatrième croisade en 1204 et réapparaît en tant que relique, conservée par Saint Louis, à la Sainte Chapelle.

Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.

(Copie du Mandylion, au centre de l'immense croix ornée de joyaux qui se trouve au milieu de l'abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe à Ravenne)

La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIème siècle, située àClassis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne en Italie, aujourd'hui ensablé.

Commencée par l'évêque Ursicinus, la basilique fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.

Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis, signifiant « ville de la flotte », qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIème siècle.

( Abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe

Le point au centre de la croix est la copie du Mandylion.  )

Saint Abay, lui, était un Persan qui rendit le témoignage suprême du  martyre en l'an 352 A.D.

 

Ce saint était le fils de parents païens nommés Adwar Faresgardin et Astina; ceux-ci lui donnère comme prénom "Mhir Schobur".

 

Son père était chef de l'armée perse lorsqu'il a mena une attaque contre Nisibe (maintenant: Nusaybin en Turquie).

 

Le saint accompagnait son père et a voyagait avec lui. Quand ils arrivèrent à la ville de Dara, Mhir Schobur et ses amis partirent à la chasse, et ils vinrent à Kilith.

 

Ils y rencontrèrent le Père-abbé de moines qui s'appelait Mor Abay. Ils se mirent à l'écouter et voulurent être enseignés par lui pour étudier la foi chrétienne, catéchumènes, ils furent agréés pour recevoir le Saint Baptême. Dès ce jour-là, Mhir Schobur entra au Monastère et devint  le moine, "Abay".

 

Quand son père entendit cette nouvelle, furieux, il envoya des soldats dans les villages autour de Savur où il  tua 5000 Hermètes; Abay, son fils, était parmi les victimes de ce massacre.

 

Après que le père eut tué son fils, il fut frappé d'une maladie incurable.

 

C'est alors que le saint martyr, Abay, apparu dans un rêve à sa mère et lui a dit: "Apportez mon père à l'endroit où je suis mort. Frottez la terre sur laquelle mon sang coulait sur son corps et il sera guéri".

Après que les instructions de St. Abay aient feussent observervées, son père trouva effectivement la guérison.

En conséquence, son père se convertit à son tour et confessa au Christ, puis vendit secrètement toutes les possessions qu'il avait à Tikrit (maintenant: l'Irak).

 

Avec l'argent, il  construisit un monastère au nord de Kilith, et se fit moine lui aussi. Il travailla comme membre de ce monastère jusqu'à sa mort.

 

Quatrième samedi du Grand Carême

  • Saint Qurbana
    • Actes 16: 8-15 :
  • 08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
  • 09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
  • 10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
  • 11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,
  • 12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville
  • 13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.
  • 14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
  • 15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.
    •  
    • I Corinthiens 9: 14-27 :
  • 14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.
  • 15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.
  • 16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
  • 17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
  • 18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
  • 19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
  • 20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.
  • 21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.
  • 22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
  • 23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
  • 24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
  • 25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
  • 26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
  • 27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
    •  
    • Saint Luc 9:10-17 :
  • 10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
  • 11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
  • 12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
  • 13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
  • 14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
  • 15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
  • 16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
  • 17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
    •  
Le sens des scènes de liesse ou d'hystérie après "sacralisation" de la liberté de l'« IVG »
dans la Constitution française
IVG : joie sur terre et grande peine dans le ciel
IVG : joie sur terre et grande peine dans le ciel
IVG : joie sur terre et grande peine dans le ciel
IVG : joie sur terre et grande peine dans le ciel

D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires.

 

A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution.

 

Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République.

 

Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974.

 

L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique.

 

Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…

 

Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme – à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour.         

 

On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale.

 

Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.

 

Journée hystérique, pas historique : la liesse des sectateurs de l’IVG

 

Ces cris de satisfaction étaient ceux d’une caste qui a pris le pouvoir dans les domaines politique et médiatique et entraîné avec elle une grande partie du peuple : cris de haine et d’orgueil rejetant avec superbe la loi de Dieu et le respect de la vie qu’Il donne, ricanement démoniaque dans le sillage de celui qui nous promet d’être « comme des dieux », et qui n’est que meurtre et mensonge.

 

L’assassinat des tout-petits est à sa gloire, son mensonge est de dire que ces innocents ne sont rien, alors que créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, ils sont appelés à la Rédemption et à la vie sans fin auprès de la Trinité bienheureuse.

 

Tuer l’autre, mais encore plus tuer son père, sa mère, son enfant, sont des crimes qui crient vengeance au Ciel.

 

« La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! », dit Dieu à Caïn dans la Genèse. Aujourd’hui la France, ou plutôt ceux qui ont pris en otage la fille aînée de l’Eglise, ne se glorifient pas seulement d’avoir rendu ce crime légal, définitivement légal, pensent-ils, parce que la « liberté garantie » de détruire le tout petit dans le sein de sa mère est enchâssée dans la Constitution.

 

Ils se glorifient bien plus d’en avoir fait un marqueur, un élément de la carte d’identité de la République française, un élément de reconnaissance de ce qu’elle est et veut être.

 

Oui, cela renvoie à l’image ricanante de Satan, inscrite désormais dans nos lois fondamentales.

 

Beaucoup soulignent que la mesure est purement symbolique parce que le « droit à l’IVG » n’est point menacé, et c’est vrai, hélas, à l’heure qu’il est, mais justement, c’est le symbole qui importe, c’est lui qui était recherché, lui devant lequel se sont prosternés l’immense majorité des élus de la nation, tandis que les rares opposants n’ont pas osé dire cette vérité : l’avortement tue.(Suite après la vidéo)

C’est un homicide désormais exalté par la loi.

 

La liberté de l’IVG dans la Constitution, c’est la négation de toute justice.

 

Si le crime crie vengeance au Ciel, combien plus le fait de narguer Dieu, de cracher sur sa Loi, d’en inscrire une autre, solennellement, non comme un échec mais comme une victoire, sur des tables de marbre dressées sur les ruines du Décalogue, n’appelle-t-il pas le châtiment divin ?

 

Pauvre France… Seuls la prière et le jeûne peuvent venir à bout de tels démons. Mais ils le peuvent. L’espérance n’est pas morte.

 

Quel sera ce châtiment, mérité, purificateur ? 

 

Est-il encore possible d’en abréger les jours ?

 

La Sainte Vierge de Fatima a averti que seule la consécration de la Russie, qui allait répandre ses erreurs à travers le monde (et le mépris institutionnel de la vie naissante en est une, une première fois « sacralisée » par l’une des premières lois adoptées dès la Révolution bolchevique), à son Cœur Immaculé, donnerait au monde la conversion de la Russie et un certain temps de paix, mais que plusieurs nations seraient « anéanties ».

 

Nous ne savons comment.

 

Mais une nation qui tue ses propres enfants se suicide de la manière la plus radicale.

 

Et s’anéantit, peu à peu, elle-même.

 

La France est entrée le 4 mars dans un régime où cet auto-anéantissement est solennellement proclamé.

 

Et pour ceux qui n’auraient pas encore compris qu’il s’agit d’une démarche quasi religieuse de rejet du vrai Dieu, Emmanuel Macron a annoncé dès le vote acquis : « Fierté française, message universel. Célébrons ensemble l’entrée d’une nouvelle liberté garantie dans la Constitution par la première cérémonie de scellement de notre histoire ouverte au public. Rendez-vous ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes. »         

 

Pour la première fois de l’histoire donc, le public pourra accéder place Vendôme où le garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti scellera solennellement à la face des sectateurs de la mort la nouvelle rédaction de la Constitution.

 

C’est un rituel, un geste sacré mais qui aura pour objet la négation idolâtre des droits de Dieu.

 

A la manifestation qui a eu lieu lundi après-midi à Versailles à proximité du château, à l’appel de la Marche pour la vie, des centaines de personnes se sont succédé entre 15 heures et 19 heures pendant que les parlementaires discutaient avant de voter la loi de la honte.

 

Beaucoup d’orateurs ont souligné que désormais l’objection de conscience des médecins est en danger : le Planning familial, plusieurs élus tels l’Insoumise Mathilde Panot qui porta le projet de constitutionnalisation avant qu’Emmanuel Macron ne s’en empare, ou Manuel Bompard, lui aussi LFI, qui a déclaré ce mardi matin être favorable à la « suppression de la double clause de conscience » qui protège le droit des médecins de ne pas pratiquer l’avortement.

 

La liberté du recours de l’IVG constitutionnalisé annonce de plus âpres combats contre la vie

 

Cela est bel et bien dans la logique de la révision constitutionnelle, et les choses n’ont aucune raison de s’arrêter là, car comment tolérer quelque discours que ce soit qui conteste ou contredit une liberté constitutionnellement garantie ?

 

« Liberté, que de crimes commis en ton nom ! »

 

La transgression du 4 mars n’est pas nouvelle, elle en est le plus récent déploiement, le plus meurtrier et le plus sanguinaire de tous à ce jour.

 

Pendant que la manifestation de la Marche pour la vie se tenait place Hoche à Versailles, à une centaine de mètres de là, face aux défenseurs de la vie, l’église Notre-Dame, paroisse des rois de France, avait largement ouvert ses portes, laissant voir, rayonnant, le Saint-Sacrement exposé devant lesquels des gens de tous âges sont venus adorer le seul Maître de la vie et supplier sa miséricorde.

 

Le glas a sonné ; lors du bref Salut célébré à la fin de l’adoration le curé de la paroisse a récité la prière de Benoît XVI pour la vie naissante et entonné le chant Cœur Sacré de Jésus, que votre règne arrive…

 

Seul ce règne peut aujourd’hui mettre fin, en effet, à l’horrible inversion dans laquelle la France est plongée, puisque le courage des hommes n’y suffit pas, le courage et la lucidité des hommes et des femmes de pouvoir a trop manqué, hélas depuis des décennies.

 

L’heure est à la prière des humbles.

 

Jeanne Smits

REINFORMATION.TV

Pourquoi Dieu, s'Il est Amour nous

 

permet-il de souffrir ?

Il est facile de louer le Seigneur quand tout va bien. Mais plus difficile quand les choses vont mal. Pourquoi Dieu permet-il que les épreuves arrivent ?

Lorsque Dieu a guidé le peuple hébreu dans le désert, ils sont passés par beaucoup de souffrance. C’était un voyage difficile et il n’y avait pas grand chose à manger. Alors Dieu a pris soin d’eux ! Il leur a donné la manne. Dieu est bon d’avoir pourvu à leur besoin. Mais il y a quelque chose d’étrange : Dieu ne leur a pas rendu la vie facile. Ils ont dû travailler dur pour chaque repas. Et il n’y avait pas vraiment de variété.

Pour quelle raison Dieu ne les a pas aidés davantage ?

Dieu a beaucoup de bénédictions en réserve.Pour quelle raison Dieu n’a-t-il pas donné un peu plus ? Il aurait facilement pu leur rendre la vie bien plus agréable.

Des années plus tard, Dieu a finalement expliqué la raison.

Dans Deutéronome 8, Dieu dit : Je t’ai aidé à apprendre l’humilité. Je t’ai appris à dépendre de moi. Et je t’ai appris que la nourriture n’est pas tout dans la vie. Voilà ce qu’il se passait dans ces moments-là…

J’étais en train de te former… Comme un père le fait avec son fils.

Voilà une manière de voir la souffrance sous un autre angle !

Et Dieu avait encore quelque chose à dire. À présent, je vais te faire entrer dans un bon pays. Tu auras bien plus que ce que tu as eu auparavant.

Mais voilà ce qu’il risque de se produire…

Tu diras peut-être, « Je me suis construit toute cette richesse par moi seul. » « Je n’ai plus besoin de Dieu à présent. » Tu risques d’oublier tout ce que Dieu t’a appris.

Parfois les bons moments de notre vie sont bien plus dangereux que les mauvais moments. Et par moment Dieu nous donne les mauvais moments, afin de nous rendre forts pour les bons moments.

Dépendons humblement du Seigneur… Peu importe dans quelle situation nous nous trouvons.

« Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. »
1 Timothée 6:17

La rédaction

Source : Martinez Church of Christ

 

Cinquième Dimanche du Grand Carême  (« Du Bon Samaritain »)

  • 1ère lettre de St Pierre 3: 8-16
  • 3:8
  • Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
  • 3:9
  • Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
  • 3:10
  • Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
  • 3:11
  • Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
  • 3:12
  • Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
  • 3:13
  • Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
  • 3:14
  • D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
  • 3:15
  • Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
  • 3:16
  • et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

 

  • Epître de St Paul aux Romains 12: 1-15

1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. 3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. 6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; 7 que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, 8 et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. 9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 10 Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. 11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. 12 Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. 13 Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. 14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 16 Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.

 

Evangile de St Luc 13 10-17 :

13.10

Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.

13.11

Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.

13.12

Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité.

13.13

Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.

13.14

Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.

13.15

Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire?

13.16

Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?

13.17

Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.

 

Etre ambassadeurs de la Foi

Orthodoxe

 

Être ambassadeur de la foi orthodoxe

C’est relativement tard dans ma vie que j’ai embrassé l’Orthodoxie.

 

Déjà âgé de quarante et un ans, je m'étais retrouvé à errer dans un désert spirituel, sachant que j'étais en train de me tarir spirituellement, et espérant qu'il y avait quelque chose là-bas qui comblerait le vide.  

 

L'orthodoxie n'était pas dans mon champ de vision, semblant être pour moi une forme exotique et orientale d'une foi chrétienne qui était devenue stagnante pour moi.

 

J'étais conscient des prétentions orthodoxes à être l'Église même fondée par le Christ et j'avais été témoin de la majesté de ses services divins.  

 

J'avais goûté une petite partie de la sublime théologie mystique qui semblait de nature intuitive, plutôt ancrée dans la logique et la raison qui avaient formé une grande partie du christianisme occidental.  

J'étais conscient de son histoire ancienne et de la beauté étonnante de ses temples.

Pourtant, la nature apparemment fragmentée de l’Orthodoxie américaine m’a rebuté, entre la myriade d’expressions ethniques d’une foi qui prétendait être la Seule Vraie Église et la forte nature nationaliste de certaines paroisses.  

 

Pourtant, si j'y repense, le luthéranisme américain était à peu près le même quand j'étais jeune, avec les Norvégiens, les Allemands, les Danois, les Finlandais, les Suédois et les Lettons, tous séparés en différentes confessions, avec des administrations indépendantes.

 

En tant qu'homme ayant des opinions religieuses et politiquement libérales, j'ai trouvé les positions de l'Église orthodoxe rétrospectives, dénuées de charité et carrément médiévales.  

 

Son clergé, du moins ceux que j'avais rencontrés, semblait hostile et distant.

 

Malheureusement, j’ai porté des jugements radicaux sur l’ensemble de l’Orthodoxie en me plaçant du point de vue avantageux d’un regard extérieur.  

 

J'ai jugé l'Église orthodoxe après avoir rencontré quelques membres de son clergé.  

 

Avec le recul, cela me semble particulièrement triste, mais cela semble être une observation courante chez de nombreux étrangers.

Maintenant que je suis dans les murs de l’Église orthodoxe et je suis moi-même prêtre, j’essaie d’être ouvert, amical et accessible à tout moment, de peur que moi aussi je sois une barrière pour les autres.

 

Nous, membres du clergé, sommes les ambassadeurs les plus visibles de la foi, et souvent les premiers à représenter l’Orthodoxie auprès des étrangers.  

 

Si nous sommes fermés, distants et inaccessibles, nous ne serons qu'un obstacle pour les autres, et ils ne s'approcheront pas assez de l'Orthodoxie pour pouvoir « goûter et voir ».

 

Si nous sommes sans amour et mondains, nous aurons masqué l'Église du Christ et les autres ne seront pas attirés dans la foi qui donne la vie.  

 

En tant que prêtres du Christ, nous sommes appelés à manifester sa lumière dans la façon dont nous vivons notre vie et dans la façon dont nous aimons, tout en introduisant la lumière du Christ dans un monde obscur qui a plus que jamais besoin de l'orthodoxie.

 

Avec l''amour en Christ, Abbot Tryphon

 

De l'intérieur vers l'extérieur : l'oraison amoureuse précède les œuvres


« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire.

Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit.

On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur.

Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme.

ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements.

La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même.

L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »

(Fénelon (1651-1715))
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Do interior para o exterior: a oração amorosa precede as obras

"Deus é o verdadeiro amigo que sempre nos dá o conselho e o consolo necessário.

Só queremos resistir a ele: portanto, é essencial acostumar-se a ouvir a voz de alguém, a ser silenciado interiormente, a emprestar a orelha do coração e a não perder nada do que Deus nos diz.

É fácil entender o que significa ficar quieto lá fora e parar o som das palavras que a nossa boca pronuncia; mas não sabemos o que é o silêncio interior.

Consiste em silenciar sua imaginação vã, ansiosa e inconstante; Consiste mesmo em silenciar sua mente cheia de sabedoria humana e em suprimir uma multidão de reflexões vãs que agitam e dissipam a alma.

Devemos nos limitar em oração a simples afecções e a um pequeno número de objetos, que são mais cuidados por amor do que por um grande raciocínio.

Resistência principal pneus, repele, exaustos; a aquiescência do espírito e a união do coração não se cansam do mesmo.

O espírito de fé e amor nunca cessa quando não deixa a fonte. "

(Fenelon (1651-1715))
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From the inside to the outside: the amorous prayer precedes the works

"God is the true friend who always gives us the advice and the necessary consolation.

We are wanting only in resisting him: thus it is essential to accustom oneself to listen to one's voice, to be silenced inwardly, to lend the ear of the heart, and to lose nothing of what God tells us.

It is easy to understand what it means to be quiet outside, and to stop the sound of the words that our mouth utters; but we do not know what interior silence is.

It consists in silencing his vain, anxious and fickle imagination; it consists even in silencing his mind filled with human wisdom, and in suppressing a multitude of vain reflections which agitate and dissipate the soul.

We must confine ourselves in prayer to simple affections, and to a small number of objects, which are cared for more by love than by great reasoning.

Head restraint tires, repels, exhausts; the acquiescence of the spirit and the union of the heart do not tire of the same.

The spirit of faith and love never ceases when one does not leave the source. "

(Fenelon (1651-1715))

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Le Christ est l'accomplissement des Écritures.

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.
La Loi, en effet, prescrivait des œuvres, mais toutes ces œuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...
Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres œuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.

Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.(Saint Hilaire (v. 315-367), Evêque de Poitiers et docteur de l'Église/ Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937 ).

 

Est-il légitime de se prosterner devant

la Croix ou les Icônes ?

 

Est-il légitime pour un chrétien de se prosterner devant des images ou la Croix ?

Saint Athanase d'Alexandrie a répondu à la question de l'archonte Antiochos concernant des choses que, du point de vue de ce dernier, contredisent la doctrine chrétienne de l'Église. Antiochos pose la question :

 

« Par les prophètes, Dieu a ordonné de ne pas nous prosterner devant les choses faites de main d'homme. Pourquoi donc nous prosternons-nous devant les images et la croix qui sont des œuvres d'artistes, comme ils [les païens] font devant les idoles ? »

 

Saint Athanase lui répond, disant :

Nous les fidèles, nous ne nous prosternons pas devant les images comme devant des dieux, comme le font les païens.

À Dieu ne plaise !

 

Nous manifestons seulement la disposition et l'amour de notre âme envers les traits de l'image.

 

C'est pourquoi nous brûlons l'image lorsque les traits sont effacés, comme un morceau de bois qui ne vaut plus rien.

Et comme Jacob, sur le point de mourir, s'est prosterné devant Joseph sur le bout de son bâton [celui de Joseph], il n'honorait pas le bâton mais celui à qui celui-ci appartenait.

 

Ainsi, nous les fidèles, nous n'embrassons pas les images à cause de quelque sentiment autre que l'amour pour ceux que nous représentons en elles.

 

Et en faisant cela, nous les embrassons comme des pères et des amis.

 

Et de même, les juifs d'autrefois se prosternaient devant les tables de la loi, les deux chérubins sculptés en or, sans honorer la pierre et l'or en soi, mais le Seigneur qui avait commandé de les fabriquer.

Vous avez dit "Jeûner" ?

 

Le moine Cassien, qui vécut au 4e siècle, fut un des plus grands spécialistes de la restriction alimentaire dans la tradition spirituelle chrétienne.

Le moine Cassien, qui vécut au 4e siècle, fut un des plus grands spécialistes de la restriction alimentaire dans la tradition spirituelle chrétienne.

Cassien était un maître spirituel spécialiste du jeûne et des privations de nourriture. Il vécut en Provence au 4e siècle. 

Fondateur de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, c’est lui qui enseignait aux moines comment se priver de nourriture. C’est ce qu’on appellerait aujourd’hui la « restriction alimentaire ». 

Il faut réaliser que les moines de l’époque vivaient dans une austérité inimaginable aujourd’hui. Cassien s’était formé auprès des « cénobites » des déserts de Palestine et d’Egypte. 

Les cénobites étaient des moines qui se nourrissaient d’insectes, de miel sauvage quand ils en trouvaient. Ils buvaient à peine, malgré la chaleur, et s’infligeaient des privations extrêmes, qu’ils jugeaient nécessaires à leur perfectionnement spirituel. 

En lisant sur Internet un article au sujet de la « diète très chrétienne » de Cassien [1], je me suis aperçu que ses conseils sont plus que jamais d’actualité pour résister à la malbouffe. C'est aussi une méthode qui me parait réaliste pour organiser une transition crédible vers un mode de vie sain. 

 

Conseil n°1 : le régime doit varier selon la santé


Cassien commence par expliquer que chacun doit tenir compte de sa santé : 

« L’énergie de la volonté ne suffit pas, il faut aussi que la santé le permette. Voici la tradition à sujet : le moment du repas, la quantité et la qualité des aliments doivent varier selon la santé, l’âge ou le sexe. »

Ce premier conseil tient de l’évidence. 

Les régimes modernes qui conseillent un certain nombre de calories, ou certains aliments uniquement, mais sans tenir compte de votre sexe, votre âge et votre état de santé, ne sont pas sérieux. 

 

Conseil n°2 : tout le monde ne peut pas jeûner, même une seule journée


Cassien précise que les régimes très restrictifs ne sont pas réalistes pour tout le monde : 

« Tous ne peuvent pas jeûner une semaine entière, ni même deux ou trois jours. Beaucoup, à cause de leurs infirmités ou de leur vieillesse, ne sauraient sans souffrir attendre, pour manger, le coucher du soleil ; tous ne peuvent se contenter de quelques légumes à l’eau, de quelques plantes sans assaisonnement ou de pain sec. »

Fuyez, donc, les recommandations qui vous paraissent irréalistes et intenables dans votre cas particulier. 

 

Conseil n°3 : Cesser de manger avant d’être pleinement rassasié


Cassien prône la modération. Il faut cesser de manger avant d’être pleinement rassasié. 

Il met particulièrement en garde contre l’excès de pain, qu’il considère plus dangereux que l’alcool. 

Ce précepte, qui va à l’encontre des recommandations actuelles des Autorités de Santé, sont conformes aux conclusions les plus récentes de la recherche en nutrition. 

Le pain est une « bombe à sucre ». Il est très riche en glucides rapidement assimilés, apporte beaucoup de calories vides, tandis que le vin, riche en polyphénols antioxydants, est protecteur pour les artères : 

« Quels que soient les aliments qu’on prenne, leur abondance est toujours un principe d’impureté (...). Il n’y a pas que l’excès du vin qui enivre ; tout autre abus dans les repas trouble la vue de l’âme et lui fait perdre le bonheur de la contemplation. Ce n’est pas le vin, mais le pain qui fut la cause des crimes et de la ruine de Sodome. (…) La règle est de prendre ce qui suffit pour vivre, et non pas tout ce que demande notre appétit. »

Il faut savoir que Sodome est une ville de Mésopotamie qui, selon la Bible, fut détruite par la colère divine à cause de ses péchés. Or, la Mésopotamie est le berceau de l’agriculture : c’est là que les premières cultures de céréales à grande échelle apparurent. C’est donc là que les hommes, pour la première fois, se mirent à manger du pain en grande quantité. 

Il est très intéressant, pour ne pas dire stupéfiant, que Cassien, tout comme nos modernes spécialistes du régime paléo qui mettent en garde contre le danger des céréales et du gluten, écrive que c’est le pain qui fut la cause profonde de la décadence. Dans la vision traditionnelle, décadence physique et décadences morales vont de pair, ce qui explique cette étonnante remarque. 

 

Conseil n°4 : Erreur à éviter à la fin d’un jeûne


Il est bon de jeûner, mais il y a une grave erreur à éviter : se goinfrer à la fin. 

En effet, cela déclenche un cycle où l’on va manger plus que de raison (ce qu’il appelle le « vice de gourmandise »). 

Si l’on n’est pas capable de résister à cette tentation, mieux vaut manger un petit peu régulièrement que de jeûner trop longtemps :

« Ceux qui mangent trop après des jeûnes rigoureux, se laissent aller plus facilement au vice de gourmandise. Il vaudrait mieux prendre, tous les jours, un repas raisonnable que de jeûner longuement et avec excès. Une abstinence exagérée, non seulement affaiblit notre esprit, mais nous rend incapables de prier par l’épuisement de notre corps. »

 

Conseil n°5 : rien entre les repas !


Selon Cassien, vous ne gagnerez votre combat intérieur contre les excès alimentaires que si vous résistez à votre frigidaire, à votre placard aux biscuits. En particulier, surtout ne jamais se lever la nuit pour manger ! 

« Le religieux qui désire livrer ces combats intérieurs doit d’abord s’imposer pour règle de ne pas se laisser aller au plaisir de boire et de manger, et de ne jamais rien prendre hors le réfectoire, avant ou après l’heure des repas de la communauté. Qu’il garde la même règle pour le temps destiné au sommeil. »

 

Conseil n°6 : Eviter de manger trop tôt, trop, et la « gourmet attitude »


Cassien recommande de fixer une heure stricte pour les repas, et de s’interdire de manger avant qu’elle n’ait sonné. De même à table éviter de manger trop et de mettre de la nourriture trop délicieuse, à laquelle il sera plus difficile de résister : 

« Il y a trois sortes de gourmandises (à éviter). La première nous fait devancer l’heure du repas fixée par la règle ; la seconde nous fait manger avec excès toute sorte de nourriture ; la troisième nous fait rechercher des mets plus délicats et plus nourrissants. »

 

Conseil n°7 : Il ne faut pas exagérer


Il fait remarquer avec humour que ceux qui se privent le plus ne sont pas forcément à montrer en exemple : 

« Nous avons remarqué, au contraire, que ceux qui dépassent la règle et se privent de pain pour ne manger que des fruits et des légumes, n’étaient pas les religieux les plus recommandables, et n’avaient pas reçu le don de science et de discrétion. »

JM Dupuis 

 

Oubliez leurs régimes, et suivez Cassien et sa diète chrétienne (I)source : http://www.seraphim-marc-elie.fr/

Oubliez leurs régimes, et suivez Cassien et sa diète chrétienne (I)

Cassien et le régime chrétien (I) Dans les Institutions, Cassien commence sa lutte contre les huit vices par l'intempérance. Cassien va parler de l'intempérance, de la gourmandise surtout. Deux...

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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24 février 2024 6 24 /02 /février /2024 08:38

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

 

 
(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
 

¤Au Monastère:

¤ Dimanche 25 Février (3ème Dimanche de Carême, Qaudisha Qurbana à 10h30 suivie du programme habituel.

 

Jeudi 29 mémoire mensuelle à St Michel Archange

et aux autres Sts Anges et Archanges. Ce sera aux alentours de St Brieuc. Je vous préciserai l'heure et lieu de la Divine Liturgie.

◇ Dimanche 3 MARS, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde,

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel , réception des fidèles.

¤A PARIS:

 ¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_fe1449_thomas-st.jpg#width=640&height=960

 En principe les permanences pastorales sur Paris pourrons reprendre chez les Pères qui nous hébergeaient avant le Covid à partir du début MARS (Au Monastère habituel):

*Vendredi 1MARS toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 2 MARS en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 1er à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 2 FEVRIER, SOLENNITE DE LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE(Inscriptions:06 48 89 94 89)

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

 
 
 

Jeudi 29 mémoire mensuelle à St Michel Archange

et aux autres Sts Anges et Archanges. Ce sera aux alentours de St Brieuc. Je vous préciserai l'heure et lieu de la Divine Liturgie.



◇ Dimanche 3 MARS, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde,

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel , réception des fidèles.

Le 5 MARS (Début de la neuvaine à Saint Joseph):

 
¤ Mardi 19 Février, Fête de Saint Joseph
 
 
INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
ADRESSE EN NORMANDIE:
* Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
ADRESSE EN "NOUVELLE AQUITAINE":
¤ Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
 

 

¤Dans le Sud-Ouest:

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 10 FEVRIER*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 11 février (Desservant Mor Philipose)

-Dimanche 25 février (Desservant Abouna Simon)

-Dimanche 1à Mars (Desservant Abouna Simon) 

-Dimanche 24 Mars pas de Messe en raison du Dimanche des "Hossanna" , Rameaux au Monastère

 

¤LOURDES (65):

-Pas de Messe en Janvier,

Pèlerinages de Février annulé en raison d'un rendez-vous médical inopiné

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

¤En Alsace-Loraine :

 

ATTENTION, NOUVELLES DATES EN MI-MARS :

ALSACE-LORRAINE "Relais paroissial" Sainte Clotilde :
Changements de calendrier pour mon prochain Service Pastoral dans PAS-DE-CALAIS, L'ALSACE et la LORRAINE en MARS .
▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :
Visites reportées les
☆4,
☆5 et
☆6 MARS, départ le 7 au matin pour la LORRAINE

LORRAINE :

¤Visites le 7 MARS pour les familles de Metz Woippy et environs , départ après les visites aux familles et malades pour le Haut-Rhin, arrivée le soir à Masevaux-Niederbruck



ALSACE :

ALSACE-LORRAINE "Relais paroissial" Sainte Clotilde :
▪ALSACE :
☆Le 7 Mars départ de Lorraine , arrivée en soirée à Masevaux-Niederbruck ,
☆Le 8:
▪ Matinée, permanence pastorale au Relais de la Poste, 6 Fossé des Flagellants. MASEVAUX-NIEDERBRUCK , (Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489)
▪L'après-midi, visite des familles sur Mulhouse et Belfort (Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489)
☆Le 9 permanence pastorale à Colmar et visites aux familles et malades sur Colmar et alentours . (Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489)
♡+♡ Dimanche 10 MARS, Quadisha Qurbana ( Ste Messe aux pieds de la Vierge d'Alsace (Haute Vallée de la Dollher ou à Notre-Dame de Neubois) .IL EST RECOMMANDÉ QUE TOUS CEUX QUI BÉNÉFICIENT DES SERVICES PASTORAUX y participent pour rendre grâce, prier les uns pour les autres et la sainteté de L'Eglise du Christ. (Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489)
☆ Le 11, visites aux familles et malades sur Colmar et alentours , (Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489)
☆ Le 12, visites et permanence pastorale à Ingwiller et alentours.
▪ Le 13 au matin départ de Masevaux-Niederbruck pour Lyons, Angoulême et Lourdes...

Une prière de Saint Nersès Snorhali*

 

pour le Carême et en tous temps:

*(1102-1173), patriarche arménien 
Jésus, Fils unique du Père, §677-679 ; SC 203 (trad. SC p. 171 rev.) 

 

« Peut-être donnera t-il du fruit à l'avenir »

 

Ne me maudis pas comme le figuier

(cf Mt 21,19), 
Bien que je sois pareil à l'arbre stérile, 
De peur que le feuillage de la foi 
Ne soit desséché avec le fruit de mes œuvres. 

Mais fixe-moi dans le bien, 
Comme le sarment sur la sainte Vigne, 
Dont prend soin ton Père cé
leste

(Jn 15,2) 
Et que fait fructifier l'Esprit par la croissance. 

Et l'arbre que je suis, stérile en fruits savoureux, 
Mais fécond en fruits amers, 
Ne l'arrache pas de ton vignoble, 
Mais change-le, en creusant dans le fumier.

======

A prayer by Saint Nerses Snorhali * for Lent and at all times:

* (1102-1173), Armenian Patriarch
Jesus, the only begotten of the Father, §677-679; SC 203 (SC version 171 rev.)


"Maybe he will give fruit in the future"


Do not curse me like the fig tree

(cf Mt 21,19),
Although I am like the barren tree,
For fear that the foliage of faith
Do not be dried up with the fruit of my works.
But fix me in good,
As the branch on the holy Vine,
Whose care your Heavenly Father

(Jn 15,2)
And that makes the Spirit grow through growth.

And the tree that I am, sterile in tasty fruit,
But fertile in bitter fruits,
Do not tear it from your vineyard,
But change it, digging in the manure.

======

Uma oração de Saint Nerses Snorhali * para a Quaresma e em todos os momentos:

* (1102-1173), patriarca armênio
Jesus, o unigênito do Pai, § 677-679; SC 203 (versão SC 171 rev.)


"Talvez ele dê frutos no futuro"


Não me amaldiçoe como a figueira

(cf. Mt 21,19)
Embora eu seja como a árvore estéril,
Por medo de que a folhagem da fé
Não se seces com o fruto das minhas obras.
Mas me conserta bem,
Como o ramo da santa videira,
Cujo cuidado com o seu Pai Celestial

(Jo 15,2)
E isso faz o Espírito crescer através do crescimento.

E a árvore que eu sou, estéril em saborosa fruta,
Mas fértil em frutas amargas,
Não o arranque da sua vinha
Mas mude isso, cavando o estrume.

+++

 

Una oración de Saint Nersès Snorhali *

durante la Cuaresma y en todo momento:

* (1102-1173), patriarca armenio
Jesús, Unigénito del Padre, §677-679; SC 203 (trans. SC pág. 171 rev.)
 

"Quizás dé frutos en el futuro"
 

No me maldigas como a la higuera

(cf Mt 21,19),
Aunque soy como el árbol estéril,
No sea que el follaje de la fe
No se seque con el fruto de mis obras.
Pero arréglame en lo bueno
Como el sarmiento de la vid santa,
De quien se preocupa tu Padre celestial

(Jn 15,2)
Y lo que hace que el Espíritu dé fruto mediante el crecimiento.

Y el árbol que soy, estéril en frutos sabrosos,
Pero fructífero en frutos amargos,
No lo arranques de tu viña,
Pero cámbialo, escarbando en el estiércol.

Deuxième samedi du Grand Carême

(Des malades)

Saint Qurbana

    • Actes 13: 37 -52 :
  • 37 Celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
  • 40 Prenez donc garde de ne pas être atteints par ce qui a été dit dans les Prophètes :
  • 41 Vous, les arrogants, regardez, soyez dans la stupeur, disparaissez, car je fais une œuvre en votre temps, une œuvre à laquelle vous ne croiriez pas si on vous la racontait. »
  • 42 À leur sortie de la synagogue, les gens les invitaient à leur parler encore de tout cela le prochain sabbat.
  • 43 Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
  • 44 Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
  • 45 Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
  • 46 Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
  • 47 C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
  • 48 En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
  • 49 Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
  • 50 Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
  • 51 Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium,
  • 52 tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
    •  
    • II Corinthiens 8: 1 à 9 :
  • 01 Frères, nous voulons vous faire connaître la grâce que Dieu a accordée aux Églises de Macédoine.
  • 02 Dans les multiples détresses qui les mettaient à l’épreuve, l’abondance de leur joie et leur extrême pauvreté ont débordé en trésors de générosité.
  • 03 Ils y ont mis tous leurs moyens, et davantage même, j’en suis témoin ; spontanément,
  • 04 avec grande insistance, ils nous ont demandé comme une grâce de pouvoir s’unir à nous pour aider les fidèles de Jérusalem.
  • 05 Au-delà même de nos espérances, ils se sont eux-mêmes donnés d’abord au Seigneur, et ensuite à nous, par la volonté de Dieu.
  • 06 Et comme Tite avait déjà commencé, chez vous, cette œuvre généreuse, nous lui avons demandé d’aller jusqu’au bout.
  • 07 Puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, toute sorte d’empressement et l’amour qui vous vient de nous, qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux !
  • 08 Ce n’est pas un ordre que je donne, mais je parle de l’empressement des autres pour vérifier l’authenticité de votre charité.
  • 09 Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
    •  
    • Saint-Marc 1:21-31 :
  • 21 Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
  • 22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
  • 23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
  • 24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
  • 25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
  • 26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
  • 27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
  • 28 Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
  • 29 Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
  • 30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
  • 31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.

Le Grand Carême :

 

Le temps du désir !

 

 

Quel est donc ce « désert » auquel nous convie le Carême ?

A quelle « traversée » sommes-nous donc invités ?

Quel « combat » avons-nous à mener et contre « qui » ?

Jésus se retire quarante jours au désert après le baptême de Jean dans les eaux du Jourdain.

Géographiquement, les deux lieux sont voisins.

Comme si, au seuil de sa vie publique, avant de se mettre à parler et à guérir, Jésus devait faire un détour, traverser les eaux rêches et sèches d’un autre « baptême ».

Un baptême du feu, de lutte, de faim et de soif.

Comme si la fécondité de sa parole dépendait de cette traversée brûlante.

Comme si, pour murir, sa vocation devait d’abord s’enfouir dans l’aridité rude du désert… « Si le grain ne meurt… »

Luc nous dit que Jésus fut, « pendant 40 jours, tenté par le diable ».

En grec, « diabolos » se traduit par « diviseur ». Le « diabolos » est ce qui nous divise.

Il y a bien sûr, les divisions entre nous, dans nos vies sociales, familiales, conjugales, amicales, professionnelles, ecclésiales…

Mais il y a peut-être d’abord ces « divisions » à l’intérieur de nous, ce cœur divisé, partagé, blessé qui nous fait dire, si souvent, avec saint Paul :

« Ce que je veux, je ne la fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais ».

Oui, notre cœur est si souvent divisé, partagé entre des désirs contradictoires :

- nous voudrions aimer mieux, mais nous ne nous donnons pas les moyens de changer.

- nous voudrions être davantage solidaires des plus fragiles, mais nous ne bougeons pas, ou si peu.

- nous voudrions prier plus souvent, mais ne laissons pas de place à Dieu dans notre quotidien.

C’est à cela que nous convie le désert de Carême : lutter contre nos divisions et tiraillements intérieurs, ce « diviseur » qui nous sépare de nous-même, essayer d’unifier notre désir, purifier nos faims et nos soifs si souvent cantonnées dans l’avoir, si peu ouvertes à l’être.

Oui, le temps du désert, c’est le temps du désir. Un temps où nous prenons le temps d’écouter enfin cette « voix de fin silence » qui, en nous, nous appelle à devenir qui nous sommes. A répondre enfin à la vocation de notre baptême.

Le temps du Carême, c’est le temps où nous avons à travailler à notre libération et à notre unification.

On dit d’un homme sous l’emprise du diable, qu’il est « possédé ».

Eh bien, le Carême, c’est le temps de la dépossession où nous avons à couper, élaguer, émonder toutes ces chaînes qui nous empêchent de faire en nous l’unité.

 

Nous voici invités par l’Esprit à purifier notre désir :

- Qu’est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ?

- Qu’est-ce qui est vraiment essentiel pour moi ?

- Qu’est-ce qui entrave ma marche vers cet essentiel ?

- Que me faut-il changer pour répondre mieux, plus fort, plus vrai, à l’appel de l’Évangile ?

 

L’appel du désert est en fait un triple appel :

 

D’abord appel à la solitude. Impossible de mener un fécond discernement spirituel si nous ne prenons pas régulièrement des temps de solitude. Des moments où nous abandonnons notre personnage social, où nous ne nous définissons plus par notre métier, nos engagements, notre CV… Un temps où nous nous confrontons à la nudité de notre être. Le désert du Carême nous invite à cette solitude qui nous permettra, au sens fort de l’expression de « nous retrouver », de nous trouver à nouveau. Alors nous pourrons découvrir que cette solitude est « habitée ». Qu’en fait, nous ne sommes pas seul, mais sous le regard de la Divine Présence et que seul, ce regard de Dieu peut nous offrir notre identité véritable.

Le désert est aussi appel au silence. Impossible d’entrer en secret dialogue avec nous-même, impossible d’entendre, en nous, les murmures de l’Esprit, si nous ne plongeons par régulièrement dans le silence. Il nous faut rompre chaque jour avec le bruit du quotidien, refermer un instant la porte sur le vacarme trépidant de notre « modernité », fermer le poste, couper le wifi permanent de nos préoccupations, pour laisser Dieu nous parler à l’oreille du cœur. Car Dieu ne parle que si nous commençons par nous taire devant Lui. « Se taire, disait Madeleine Delbrêl, ce n’est pas ne rien dire, c’est mettre toutes les puissances de son âme à écouter… »

Le désert est enfin appel à la faim et à la soif.  Impossible de laisser se creuser en nous la faim de Dieu, si nous sommes sans cesse comblés et repus par cette consommation frénétique dont le Pape François dit dans son encyclique combien elle nous conduit droit dans le mur. Comme dit la chanson de Souchon : « On nous fait croire, que le bonheur c’est d’avoir, de l’avoir plein nos armoires, dérisions de nous, dérisoires… » Oui, frères et sœurs, le désert du Carême est aussi appel à la dépossession, à la sobriété bienheureuse sans laquelle ne renaîtra pas en nous la faim d’avoir faim du seul pain qui rassasie et met en route vers toutes les faims et les urgences humaines.

A l’entrée du Carême, saint Bernard ne formulait qu’un vœu à ses moines : « Retrouvez la joie du désir spirituel ».

Je vous souhaite, je nous souhaite de nous laisser envahir par cette joie !  Entrons dans ce temps du désir qu’est le désert du Carême avec comme horizon de laisser l’Esprit unifier notre cœur. Et d’y semer la miséricorde.

Laissons Dieu devenir Dieu en nous.

Alors le monde, autour de nous, se réchauffera.

 

Bertrand REVILLION

Diacre Permanent

 

(Lien à la Source)

Prière avec Marie pour les Malades :


Soyez au chevet de tous les malades du monde,
De ceux qui, à cette heure, ont perdu connaissance et vont mourir,
De ceux qui viennent de commencer leur agonie,
De ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison,
De ceux qui crient et pleurent de douleur,
De ceux qui ne parviennent pas à se soigner faute d'argent,
De ceux qui voudraient tant marcher et demeurent immobiles,
De ceux qui voudraient se coucher et que la misère force à travailler,
De ceux qui cherchent en vain dans leur lit une position moins douloureuse,
De ceux que torturent les soucis d'une famille en détresse,
De ceux qui doivent renoncer à leur plus cher projet d'avenir,
De ceux, surtout, qui ne croient pas à une vie meilleure,
De ceux qui se révoltent et maudissent Dieu,
De ceux qui ne savent pas que le Christ, douloureusement délaissé sur la Croix, a souffert comme eux et pour eux.
Amen.

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Oração com Maria pelos enfermos:
Esteja ao lado de todos os doentes do mundo,
Daqueles que, a essa hora, perderam a consciência e vão morrer,
Daqueles que acabaram de começar sua agonia,
Daqueles que perderam a esperança de curar,
Daqueles que choram e choram de dor,
Daqueles que falham em curar por falta de dinheiro,
Daqueles que gostariam de andar e permanecer imóveis,
Daqueles que gostariam de ir para a cama e querem trabalhar,
Daqueles que procuram em vão por uma posição menos dolorosa na cama,
Dos torturados pelas preocupações de uma família em perigo,
Daqueles que têm que desistir de seu projeto mais querido para o futuro,
Dos que, acima de tudo, não acreditam em uma vida melhor,
Daqueles que se rebelam e amaldiçoam a Deus,
Daqueles que não sabem que Cristo, dolorosamente negligenciado na cruz, sofreu como eles e por eles.
Amém.

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Prayer with Mary for the Sick:
Be at the bedside of all the sick in the world,
Of those who, at this hour, have lost consciousness and are going to die,
Of those who have just started their agony,
Of those who have given up hope of healing,
Of those who cry and cry in pain,
Of those who fail to heal for lack of money,
Of those who would so much like to walk and remain motionless,
Of those who would like to go to bed and that misery forces them to work,
Of those who search in vain for a less painful position in their bed,
Of those tortured by the worries of a family in distress,
Of those who have to give up their dearest project for the future,
Of those, above all, who do not believe in a better life,
Of those who rebel and curse God,
Of those who do not know that Christ, painfully neglected on the Cross, suffered like them and for them.
Amen.

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Oración con María por los enfermos:
Estar al lado de la cama de todos los enfermos del mundo,
De aquellos que, a esta hora, han perdido el conocimiento y van a morir,
De los que acaban de comenzar su agonía,
De aquellos que han perdido la esperanza de curación,
De los que lloran y lloran de dolor,
De aquellos que no sanan por falta de dinero,
De aquellos a quienes les gustaría caminar y permanecer inmóviles,
De aquellos a quienes les gustaría ir a la cama y esa miseria los obliga a trabajar,
De aquellos que buscan en vano una posición menos dolorosa en su cama,
De los torturados por las preocupaciones de una familia en apuros,
De aquellos que tienen que renunciar a su proyecto más querido para el futuro,
De aquellos, sobre todo, que no creen en una vida mejor,
De los que se rebelan y maldicen a Dios,
De los que no saben que Cristo, dolorosamente descuidado en la Cruz, sufrió como ellos y por ellos.
Amén
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LE CHEMIN DU BONHEUR

Rien n'est plus grand qu'un cœur pur, parce qu'un tel cœur devient le trône de Dieu. Et qu'y a-t-il de plus glorieux que le trône de Dieu ?

Bien entendu, rien du tout !

Dieu dit à propos de ceux qui possèdent un cœur pur : J'habiterai et je circulerai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple (2 Co 6,16).

Qui oserait encore affirmer être plus heureux que ces gens-là ? Car de quels biens prétendraient-ils être privés ?

Ne trouve-t-on pas tous les dons et tous les bienfaits de l'Esprit Saint dans leurs âmes bienheureuses ?

Que leur manque-t-il par conséquent ?

Vraiment, ils ne souffrent de rien, car ils gardent dans leur âme la plus précieuse des richesses :

-Dieu lui-même.

Combien se trompent les hommes lorsqu'ils font fi de leur propre personne pour aller prendre ailleurs du bonheur :

-en se rendant dans des terres lointaines, en parcourant le monde par de nombreux voyages, en rêvant de richesse et de gloire, en courant après la fortune et les vains plaisirs ou encore en voulant s'approprier les choses de ce monde, qui ne procurent que des lendemains amers !

L'édification de la tour du vrai bonheur en dehors de son propre cœur équivaut à vouloir construire un édifice qui reposerait sur des fondations instables et secouées par des tremblements fréquents. Sûrement qu'une telle bâtisse finira un jour par s'effondrer toute entière d'elle-même.

Mes frères, le vrai bonheur n'existe qu'à l'intérieur de vous-mêmes et bienheureux est celui qui a compris cela.

Scrutez donc votre cœur et prenez le temps de vous pencher sur votre propre état spirituel.

À-t-il perdu son assurance en Dieu ?

Est-ce que vos consciences se plaignent que vous vous détournez des commandements divins ?

Vous accuse-t-elle, cette conscience, de pratiquer l'injustice et le mensonge, de négliger vos devoirs envers Dieu et votre prochain ?

Examinez-la par conséquent scrupuleusement : il se pourrait bien que des pensées et des passions mauvaises fourmillent dans votre cœur et qu'ainsi il se soit engagé sur des routes tortueuses et infranchissables…

Hélas, celui qui a négligé son propre cœur, celui-là s'est aussi volontairement privé de tous les biens pour les remplacer par de nombreux autres maux.

C'est ainsi qu'il a chassé la joie loin de lui et le voilà maintenant plongé dans l'amertume, la tristesse et toutes sortes d'inquiétudes.

Sans la paix intérieure, il est saisi par le trouble et la peur.

L'amour parti c'est la haine qui s'y est installée. En se dépouillant des dons et des fruits que l'Esprit Saint lui a offerts au moment de son baptême, il est devenu un familier de tout ce qui fait de l'homme un être pouilleux et misérable.

Mes Frères ! Le Dieu plein de miséricorde n'aspire qu'à notre bonheur aussi bien dans cette vie que dans l'autre.

C'est pour cela qu'il a fondé sa sainte Église.

Afin de nous purifier par elle de notre péché ; pour nous sanctifier ; pour nous réconcilier avec lui ; pour nous combler de ses bénédictions célestes.

Et les bras de cette Église vous sont très largement ouverts.

Courons-y vite, nous qui avons le cœur lourd.

Courons-y très vite et nous verrons que l'Église nous attend pour prendre sur elle notre lourd fardeau, nous mettre en confiance avec Dieu et remplir notre cœur de félicité et de joie.

LE SAINT BAPTÊME

Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ (Ga 3,27)

Que de vérités dans ces paroles de l'Apôtre Paul !

Les baptisés en Christ ont quitté la tunique du vieil homme, entachée de passions et de mauvais désirs et ils ont revêtu celle de l'homme nouveau, autrement dit le Christ lui-même qui maintenant vit au plus intérieur de leur cœur.

Car la phrase vous avez revêtu n'a plus aucun rapport avec les vêtements que nous portons.

Il est question ici d'une autre réalité ; d'une réalité bien plus profonde ; de quelque chose de plus essentiel et que plus rien ne peut vous arracher.

Par l'affirmation de notre foi et le baptême nous recevons réellement pour vêture le Christ et nous devenons les vrais enfants de Dieu, les demeures de l'Esprit Saint, les temples du Très-Haut.

Nous sommes appelés à la sainteté, à la perfection et à la divinisation par la grâce qui nous est ainsi conférée.

Nous voici donc libres de toute corruption puisque revêtus d'incorruptibilité.

Dépouillés désormais de l'homme du péché, nous sommes en retour revêtus de l'homme de la justice et de la grâce.

Nous avons chassé la mort en recouvrant la vie éternelle.

Au fait : sommes-nous réellement conscients de l'engagement que nous avons pris devant Dieu lors de notre baptême ?

Avons-nous compris qu'il nous incombe désormais de nous comporter en fils authentiques de Dieu et en véritables frères de Notre Sauveur ?

Comprenons-nous bien que notre premier devoir consiste à faire concorder notre propre volonté avec celle de Dieu lui-même ; qu'il nous faut nous libérer du péché ; qu'il est impératif pour nous de nous adonner à la charité avec toutes nos forces, de toute notre âme et de tout notre cœur; qu'il est de notre devoir de louer et adorer Dieu et de garder notre regard tourner avec la plus grande impatience vers cet instant où nous serons définitivement unis à lui?

Avons-nous fait notre cette pensée que notre cœur ne peut désormais que déborder d'authentique amour afin qu'il ne perde jamais de vue le prochain ?

Enfin, sommes-nous convaincus que notre unique vocation est d'acquérir la sainteté et la perfection ; que nous sommes des icônes vivantes de Dieu, des enfants et des héritiers de son Royaume, le Royaume des cieux ?

C'est pour toutes ces raisons qu'il n'y a de cesse à notre lutte spirituelle afin que nous soyons dignes de l'appel que Dieu nous a adressé en vue de nous éviter de subir un jour l'affront d'être désavoué à cause de nos actes.

Oui, mes frères, ayons à cœur de remporter victorieusement le bon combat en usant de zèle et d'abnégation.

Marchons avec audace, sans négligence, sans crainte, sans buter sans cesse devant les épreuves :

-Dieu est avec nous ; il est notre aide et notre soutien ; il nous fortifie et nous conforte sur le difficile chemin de la vertu.

LE COMBAT SPIRITUEL

Le but de notre vie, c'est l'acquisition de la perfection et de la sainteté.

C'est devenir les dignes enfants de Dieu et les héritiers de son Royaume. Prenons garde de nous priver de cette vie future en donnant la priorité aux choses de la vie présente.

Ne nous écartons pas du but et du sens de la vraie vie en privilégiant les soucis et les tribulations qui sont inhérents au monde d'ici-bas.

Le jeûne, les veilles et la prière ne peuvent à eux seuls produire les fruits escomptés.

Ils ne constituent pas en soi le véritable but ; ils ne sont que des moyens pour atteindre ce but.

Aussi, ornez vos cierges d'authentiques vertus.

Luttez sans cesse pour déraciner les passions qui sont en vous. Purifiez vos cœurs de toutes ses souillures pour qu'il devienne la demeure de Dieu et que l'Esprit Saint y trouve de quoi le remplir de ses dons divins.

Mes bien-aimés, que toutes vos préoccupations et tous vos soucis tendent uniquement vers cela, vers ce seul but déjà cité qu'il ne faut en aucun cas délaisser.

C'est en vue de cela que votre prière est essentiellement adressée à Dieu. À chaque instant de votre existence cherchez d'abord Dieu.

Mais cherchez-le là où il se trouve : à l'intérieur de votre cœur et uniquement là.

Et lorsque vous l'aurez enfin trouvé, tenez-vous devant lui avec effroi et crainte à l'instar des Chérubins et des Séraphins parce qu'alors votre cœur sera devenu le trône de Dieu.

Toutefois, pour trouver le Seigneur, humiliez-vous plus bas que terre parce que Dieu vomit les orgueilleux tandis qu'il aime au contraire et visite les humbles de cœur.

C'est pour cette raison qu'il a dit par la bouche d'Isaïe (66,2) : Celui qui attire mes regards, c'est l'affligé, le cœur contrit qui craint ma parole.

Mène le bon combat donc et Dieu en retour te fortifiera.

Par ce combat nous localisons nos propres faiblesses, nos manques et nos défauts personnels. Car ce combat incessant n'est que le miroir de notre situation spirituelle :

-celui qui n'a jamais mené ce type de combat, celui-là n'a jamais non plus été capable de connaître son état intérieur réel.

Attention à ce que vous considérez comme étant " vos petits péchés ".

Si par inadvertance il vous arrive de succomber à un péché, surtout ne désespérez pas :

-relevez-vous vite, tombez à genoux devant Dieu, le seul capable de vous redresser.

Ne vous enfermez pas dans votre grande tristesse, qui ne sert qu'à couvrir votre fierté.

Les états de tristesse exagérée et les moments de désespoir qui nous saisissent nous font beaucoup de tort et ils finissent par devenir pour nous un vrai danger.

Très souvent ils ne sont que l'œuvre du diable afin que nous mettions un terme à notre bon combat.

On trouve aussi en nous des faiblesses et des défauts et des passions dont les racines sont profondes ; plusieurs d'entre eux nous sont par ailleurs héréditaires.

On ne se défait pas de tout cela en usant d'expédients spasmodiques ni en succombant à l'anxiété et au désespoir mais on en guérit en usant de patience, de persévérance, de fermeté envers soi-même, de sollicitude et d'attention.

C'est vrai : la route qui mène à la perfection est longue et ardue. Priez Dieu de vous en donner la force.

Affrontez vos chutes avec patience et une fois debout, ne vous attardez pas, comme le font d'habitude les gosses, sur le lieu de votre chute en poussant des hurlements et en versant des pleurs la plupart des fois inconsolables.

Restez sans cesse vigilants et sans cesse priez pour ne point succomber à la tentation.

Et s'il vous arrive de tomber dans des fautes déjà anciennes, surtout ne vous laissez pas aller au désespoir car nombre d'entre elles sont naturellement puissantes et c'est par habitude qu'on les commet.

Cependant, avec le temps et la persévérance, on trouve aussi le moyen de les vaincre.

Pour cela loin de vous tout désespoir !

LA PRIÈRE

La tâche première de l'homme, c'est la prière. En tant qu'image de Dieu, il a soif de lui et c'est avec passion qu'il s'efforce de s'élever jusqu'à lui.

Plus l'homme prie, plus il dépouille son âme de tout désir mondain, plus il accède aux biens célestes.

Et encore, plus il se dépouille des plaisirs de cette vie, plus il jouit de la vraie joie qui vient du ciel.

C'est par l'expérience acquise qu'il nous est possible de témoigner de cela.

Dieu agrée toute prière qui lui est offerte de manière correcte, c'est-à-dire dès lors que nous la formulons en étant conscients de notre imperfection et de notre indignité.

Aussi faut-il pour cela renier totalement le mauvais qui est en nous et nous soumettre aux commandements divins.

Cela exige que nous soyons humbles et que sans relâche nous nous adonnions au vrai travail spirituel.

Remettez à Dieu tous vos soucis.

Il est votre Providence. N'ayez pas peur ; ne laissez pas le trouble s'installer en vous : Dieu scrute les profondeurs cachées de vos âmes et il répond à vos désirs à sa manière. Aussi demandez, ne perdez pas courage et dites-vous que vous n'avez pas le droit de vous plaindre quand votre attente n'est pas comblée.

Les voies du Très-Haut vous sont inconnues ; pour cette raison restez sereins et sans cesse tournez votre regard vers lui. À elles seules les demandes et les prières ne nous apportent pas la perfection.

Seul le Seigneur nous conduit vers la perfection en venant habiter en nous chaque fois que nous nous conformons à ses volontés.

L'une des premières c'est de ne pas vouloir réaliser coûte que coûte nos propres désirs mais ses préceptes.

De la même façon que les anges les pratiquent au ciel avec justesse.

C'est pourquoi, si le Christ ne réside pas en nous, nos prières et nos demandes restent vaines.

LA PAIX

La paix est un don divin, richement distribué à tous ceux qui sont réconciliés avec Dieu.

La paix ressemble à la lumière , à l'opposé du péché qui est ténèbres : un pécheur ne peut jamais être artisan de paix. Luttez contre le péché et ne soyez pas troublés par le réveil de vos propres passions .

Si tu sors vainqueur , cet éveil de passions se transformera en joie et paix. Si tu succombes (et fasse qu'il n'en soit pas ainsi), ce sont la tristesse et le trouble qui prennent le dessus.

Et si encore, après avoir mené un rude combat, il advient que le péché l'emporte momentanément sur toi, toi au contraire persiste dans ta lutte et au bout du compte tu en sortiras et vainqueur et pacifié.

" Cherchez à être en paix avec tout le monde ; cherchez la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur " (Hé 12,14).

La paix et la sanctification sont deux conditions nécessaires pour celui qui recherche avec zèle le visage de Dieu.

La paix est le fondement sur lequel se construit la sanctification.

Point de sainteté dans un cœur troublé et coléreux. La colère, lorsqu'elle perdure dans notre âme, devient cause de haine et d'inimitié.

Voilà pourquoi il convient de vite se réconcilier avec son prochain. Pour ne pas être privé de la grâce divine qui sanctifie nos cœurs !

Celui qui est en paix avec lui-même, celui-là pacifie aussi les autres et il demeure dans la paix de Dieu.

L' AMOUR (AGAPÉ)

Chaque jour demandez à Dieu qu' il vous fasse la grâce du don d'aimer. Préservez avec toute la vigilance nécessaire la qualité de vos relations avec les autres et témoignez-leur de votre respect car ils sont " images " de Dieu.

Ne vous laissez pas surprendre par le seul spectacle de la beauté du corps :

-lorsque le cœur n'est pas réchauffé par la prière pure, l'amour se contente du seul charnel, avec pour conséquence de rendre confuses les pensées et de réduire le cœur en cendres.

Celui qui reste sur ses gardes pour que le don de l'amour soit préservé dans sa pureté, celui-là ne tombera pas dans le piège du Malin, lequel consiste à transformer pas à pas et sans bruit l'amour prôné par l'Évangile en amour purement sentimental.

LE DISCERNEMENT

Je vous conseille la raison et la sagesse en toutes circonstances et d' éviter les extrémités de toutes sortes.

Allez de l'avant avec discernement.

De même, n'affaiblissez pas votre corps en lui imposant des excès insurmontables.

Rappelez-vous que l'ascèse du corps a pour unique but d'aider l'âme à atteindre la perfection.

La seule voie possible pour l'acquérir, c'est le bon combat de l'âme.

Aussi ne tendez pas la corde plus que nécessaire. Sachez que Dieu n'impose pas des contraintes lorsqu'il distribue ses dons : ce que nous recevons de lui, c'est tout-à-fait gratuitement que nous le recevons parce que sa miséricorde est sans limites.

Ne visez pas trop haut non plus en vous adonnant à de grands actes d'ascèse si par ailleurs vous ne possédez pas d'abord ces vertus, sans lesquelles vous risqueriez de vous égarer dans l'élévation et l'audace.

Tant que l'on croule sous les passions, on court le risque de se tromper, comme cela arrive aux imbéciles et aux prétentieux.

À ceux qui sont dépouillés de leurs passions, les dons de la grâce divine leur sont distribués tels des récompenses ; en toute discrétion et alors qu'ils s' y attendent le moins.

L'ARROGANCE

L'arrogance de la raison ressemble à la fierté satanique qui renie Dieu et blasphème contre l'Esprit Saint.

C'est pourquoi elle guérit très difficilement. Par contre, la fierté du cœur n'est pas un produit de la fierté satanique car elle tire son origine de diverses situations et à travers de multiples événements :

-richesse, gloire, honneurs tant spirituels que physiques (intelligence, beauté, force, adresse…).

Tout cela atteint le cerveau des insensés ; ils tombent dans la vanité sans que pour cela ils ne cèdent à l'athéisme…

Très souvent le Seigneur les prend en pitié et use de sa divine pédagogie pour qu'ils redeviennent raisonnables.

Alors leur cœur, grâce à la contrition, cesse de courir après les vaines gloires et finit par guérir.

Il me paraît juste de dire que toute notre attention spirituelle devrait se concentrer sur la nécessité de neutraliser en nous l'arrogance et la fierté ainsi que leurs acolytes.

Si par contre nous les remplaçons par la véritable humilité, alors nous sommes sûrs de posséder le tout.

Car là où il y a humilité en Christ, là aussi il y a regroupement de toutes les vertus qui mènent directement à Dieu.

LA NOBLESSE CHRÉTIENNE

Les chrétiens doivent, selon le commandement du Christ, tendre vers la perfection et la sainteté.

La perfection et la sainteté commencent d'abord par creuser un profond sillon dans l'âme pour ensuite imprégner nos pensées, nos désirs, nos paroles et nos actes.

De cette manière tout ce qui emplit l'âme déborde aussi extérieurement sur le caractère de l'homme tout entier.

Aussi comportons-nous envers tous avec délicatesse.

Que nos paroles et nos actions transpirent la grâce du Saint Esprit, dont nous sommes les porteurs au fond de notre cœur.

Alors tout notre vécu témoignera que ce qui est glorifié, c'est d'abord le nom de Dieu.

Qui mesure ses paroles, mesure aussi ses actes.

Qui fait attention à ce qu'il dit, fait aussi attention à ce qu'il entreprend ; jamais il ne va au-delà de la mesure et de la bienséance .

Car les vains mots engendrent les haines, les inimitiés, les tristesses, les disputes, les troubles de tous genres, les guerres aussi.

Délicatesse donc et profond respect !

Que jamais ne sortent de nos lèvres des paroles blessantes ; des paroles qui n'ont pas d'abord été salées par la grâce de Dieu.

Que les mots prononcés dans notre bouche soient pleins de bonté comme venant du Christ lui-même et qu'ils soient le reflet de la façon dont nous cultivons notre propre âme.

LA DOXOLOGIE

Le devoir du chrétien, c'est de toujours rendre gloire à Dieu, aussi bien avec son corps qu'avec son esprit.

D'ailleurs tous les deux sont la propriété de Dieu et à cause de cela nous n'avons pas le droit ni de les déshonorer ni de les corrompre.

Tout être qui se souvient que son corps et son esprit appartiennent à Dieu est saisi de piété et de crainte mystique à leur égard et cela contribue à les préserver du péché tout en restant en constante relation avec Celui qui est la cause même de leur sanctification, le Seigneur notre Dieu .

Ainsi l'homme rend gloire à Dieu et avec son corps et avec son esprit chaque fois qu'il se souvient qu'il a été sanctifié par Dieu et qu'il s'est de la sorte uni à lui.

Cela devient possible chaque fois qu'il fait concorder sa propre volonté avec celle de Dieu afin que ses agissements soient conformes aux préceptes divins.

Être ainsi agréable à Dieu, c'est témoigner que l'on ne vit plus pour soi mais pour Dieu.

C'est construire le Royaume des cieux sur la terre.

Tout devient prétexte pour glorifier le nom du Seigneur et faire briller ici-bas le divin éclat de la vraie Lumière, douce et joyeuse ainsi que nous le proclamons lors de la célébration de l'office des Vêpres :

-" Phôs hilaron… Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel, saint et bienheureux Jésus-Christ…" !

Si vraiment nous prenons la décision d'agir ainsi, alors nous deviendrons le véritable chemin qui conduira directement à Dieu tous ceux qui ne l'ont pas encore rencontré ou connu.

Saint Nectaire d'Egine

 

(Ce texte a été édité à 800.000 exemplaires par le Monastère du Paraclet (Oropos, Grèce, l997). Il a été traduit en français par Mgr Stephanos, métropolite de Tallinin de de l'Estonie, et publié dans « Chemin de Vie », supplément pastoral de la revue Synaxe, 1998-1999.)

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Oui, pendant ce Carême, n'oublions-pas

 

Saint Joseph,

 

prions-le pour nos familles,

 

nos défunts et la

 

Sainte Eglise !

 

Demandons au Monastère une "Icône

 

Pèlerine" et organisons des réunions de

 

prières !

Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ;

le Seigneur est avec vous.

Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,

le fruit de vos entrailles,

est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

priez pour nous pauvres pécheurs,

maintenant et à l'heure de notre mort.

Amîn.

*Je vous salue Joseph,
vous que la grâce divine a comblé
le Sauveur a reposé dans vos bras
et grandi sous vos yeux;
vous êtes béni entre tous les hommes
et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Epouse
est béni.

Saint Joseph
donné pour père au fils de Dieu,
priez pour nous dans nos soucis
de famille, de santé, de travail,
jusqu'à nos derniers jours,
et daignez nous secourir
à l'heure de notre mort.
Amîn

 

Premier jour : A ton image, saint Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de tous ceux et celles que nous rencontrons. Aide-nous à nous recevoir comme fils et fille du Père Céleste.

Deuxième jour : 

Saint Joseph, tu peux être appelé "le saint de l’incarnation". Nous te demandons, d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver nos familles tellement menacées.

Troisième jour : 

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable afin que les pères de familles retrouvent leur identité profonde.

Quatrième jour : 

Saint Joseph, devant l’Annonciation tu te mets à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour vivre finalement avec Marie. Explique-nous combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce et de toute séparation.

Cinquième jour : 

Saint Joseph, tu as été dans l’inquiétude de ne pas offrir à ta famille un lieu pour la nativité et tu as reçu dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : la crèche.

Au-delà de nos nuits et de nos pauvretés, apprends-nous à la grâce du St Esprit pour que meure en nous le "viel homme" pour laisser la place en notre coeur au Christ, l'Homme nouveau.

Sixième jour : 

Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-mêmes dans l’épreuve et la maladie ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père sur le chemin des béatitudes. Nous te confions spécialement nos malades.

Septième jour : 

Saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, tu es devenu, par la grâce du Père, le gardien de l’Eglise . Enseigne-nous à aimer notre Église, à lui être toujours fidèle et la faire grandir par notre assiduité aux Sacrements afin que, grandissant dans l'Amour et la cohérence du Témoignage,nous soyons missionnaires avec nos Evêques et nos prêtres.

Huitième jour :

 

Par notre union au Verbe Incarné, notre Divin Rédempteur et à Marie Compatissante, nous voulons aussi communier à la douceur et à l’esprit contemplatif du juste : Joseph.

Saint Joseph, apprend-nous à être amour et instrument de paix dans notre vie quotidienne pour tous ceux et celles qui attendent notre aide.

 

Neuvième jour :

 

Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous et tous les membres de nos familles au moment de la mort. Nous vous confions spécialement tous ceux et celles qui nous sont chers, particulièrement nos chers défunts. Que le Seigneur les accueillent dans son paradis où tous ensemble reposent en Christ et jouissent de la béatitude éternelle.

 « Seigneur Jésus Christ notre Dieu et Sauveur, pardonnez à Votre serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans Votre Paradis et sauvez-le au Dernier Jour! » Amîn

Troisième dimanche du Grand Carême

(Dimanche du Paralytique)

 

Saint Qurbana

    • Actes 5:12-16 :
  • 12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
  • 13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
  • 14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
  • 15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
  • 16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
    •  19: 8 -12 :
  • 08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
  • 09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
  • 10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
  • 11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
  • 12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.
    •  
    • Romains 5:1-11 :
  • 01 Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
  • 02 lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
  • 03 Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
  • 04 la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ;
  • 05 et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
  • 06 Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
  • 07 Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait il à mourir pour un homme de bien.
  • 08 Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
  • 09 À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
  • 10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
  • 11 Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation.
    •  
    • 2 Corinthiens 12: 7-10 :
  • 07 Ces révélations dont je vous parle sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
  • 08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
  • 09 Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
  • 10 C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
    •  
    • Saint-Marc 2:1-12 :
  • 01 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
  • 02 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
  • 03 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
  • 04 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
  • 05 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
  • 06 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
  • 07 « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
  • 08 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
  • 09 Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
  • 10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
  • 11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
  • 12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
 

 

Carême 2015:"La Bible nous rapporte qu’au cours de leur marche dans le désert après la sortie d’Egypte"

La Bible nous rapporte qu’au cours de leur marche dans le désert après la sortie d’Egypte

les Israélites murmurèrent contre Dieu à cause du chemin trop long et de la manne, ce pain quotidien qu’ils trouvaient trop fade et ennuyeux.

Le Seigneur leur infligea alors une punition par l’envoi de serpents, dont la morsure en fit périr un grand nombre. Seuls ceux qui tournèrent leur regard vers un serpent de bronze que Moïse avait érigé sur un poteau eurent la vie sauve. C’est à ce serpent de bronze, source de salut au désert que Jésus se compare dans l’Evangile de ce dimanche.

De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’Homme soit élevé.

Ce mot « élevé » mérite toute notre attention. Saint Jean l’a choisi, en effet, pour dire à la fois que Jésus est élevé sur la Croix et élevé à la droite du Père par la Résurrection et l’Ascension.

Dans la vision de Foi qui est la sienne, la Crucifixion de Jésus et sa Glorification ne sont pas deux phases diverses, mais une seule réalité...

La Croix est en même temps l’instrument du supplice et le trône de gloire.

Jésus crucifié ce n’est donc pas un homme qui expire dans l’échec total, mais le Fils de Dieu dont le sacrifice d’amour est cause de salut et de gloire.

D’ailleurs Jésus lui-même, peu de jours avant sa Passion, avait interprété dans ce sens le mystère de sa mort et de sa résurrection : « Elle est venue l’Heure où le Fils de l’Homme doit être glorifié... Pour moi quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ».

Nous ne contemplerons jamais assez, frères et sœurs, ce mystère de Jésus élevé entre terre et ciel, le Vendredi-Saint, sur le Calvaire... Cette libre mort sera à tout jamais le « sommet de l’amour » : le sommet de l’amour du Fils pour son Père et le sommet de l’amour du Frère universel pour ses frères humains pécheurs.

Cette grande croix de bois sur laquelle saigne un corps d’homme horriblement torturé, c’est un sommet de douleur et de mort, mais c’est aussi un sommet de révélation divine : la révélation de la Toute-Puissance de l’Amour de Dieu en faveur de l’humanité pécheresse. Certes, il faut bien regarder physiquement cette image avec les yeux grands ouverts, mais il importe aussi de fermer les yeux pour voir dans la Foi ce qui n’est pas visible, mais dont l’insoutenable crucifixion est le signe : l’amour extrême qui brûle au Cœur de Jésus : « Il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».

Mais cet amour extrême qui dévore Jésus « Le Fils Unique » est lui-même le signe d’un autre amour extrême : celui de Dieu le Père. « Il a tellement aimé le monde, nous dit saint Jean, qu’il a donné son Fils Unique », et il ajoute : « Ainsi tout homme qui croit en Lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle ».

Le Salut, voyez-vous, ce Salut que Jésus nous a mérité par sa douloureuse Passion et sa glorieuse Résurrection qu’est-ce que c’est ? Sinon cela essentiellement : le Don de la Vie Éternelle...

Nous en étions privés depuis le premier péché, (le péché originel), mais Dieu « qui est riche en miséricorde » nous l’a offerte à nouveau et avec surabondance.

« A cause du grand Amour dont il nous a aimés, disait saint Paul, dans la 2èmelecture, nous étions morts par suite de nos fautes, il nous a fait revivre dans le Christ ».

Oui, si nous voulons, si nous acceptons de croire au Christ, nous recevons en nous cette vie nouvelle qui est une mystérieuse participation à la vie même de Dieu, une communion à la connaissance qu’il a de lui-même et à l’Amour qu’il a pour lui-même.

Cette vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines, qui nous fait demeurer en Dieu et Dieu en nous, a commencé à l’heure décisive du Baptême ; elle constitue ce qu’on appelle l’état de grâce. Elle est appelé à se développer sans cesse dans la pénombre de la Foi jusqu’au jour où, après la mort, elle s’épanouira pleinement dans la claire vision de Dieu face à face, ce sera alors la Vie Eternelle en Dieu dans l’Etat de Gloire, c’est-à-dire dans une merveilleuse communion à l’infini Bonheur de Dieu, à sa Béatitude.

Oui, chers frères et sœurs, Dieu dans l’excès – on pourrait dire dans la folie – de son amour miséricordieux a voulu aller jusque là.

« Ah, si tu savais le don de Dieu » disait Jésus à la Samaritaine ! Mais, hélas ! Nous y pensons si peu et nous en faisons peu de cas... et donc nous n’en vivons presque pas... Quel illogisme ou quelle inconscience de notre part !

Nous préférons donner de l’importance à tant et tant de choses qui sont secondaires (quand ce ne sont pas des bagatelles) alors que la vie en communion avec Dieu et avec nos frères, une vie toute d’amour pour Dieu et pour nos frères. C’est cela l’essentiel, notre véritable raison d’être, notre suprême et impérissable richesse. C’est cela l’Absolu que nous cherchons, vers lequel nous tendons, oui, l’Absolu de la vie et l’Absolu du Bonheur !

« Ah, si tu savais le don de Dieu ». Je pense que pour savoir au moins un peu ce qu’est le don de Dieu, il faut beaucoup de prière et une longue fidélité à l’Esprit-Saint, mais quand on commence à savoir, quand on commence à comprendre, alors, vraiment tout s’illumine, la vie prend tout son sens... Plus rien ne trouble, plus rien ne déconcerte et plus rien ne fait peur, car on raisonne comme saint Paul : « si Dieu est avec nous : qui sera contre nous... » Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous ! Comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? J’en ai la certitude rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur.

On comprend aussi alors combien est vraie la parole de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Tout est grâce... », et on se livre de plus en plus généreusement à la grâce c’est-à-dire à l’Amour, on ne vit plus que dans l’Amour et pour l’Amour, comme l’ont fait tous les saints. Mais devenir des saints n’est-ce pas aussi notre vocation à tous ?

Puisse Marie, qui, au pied de la Croix est devenue Notre Mère dans l’ordre de la Grâce, nous aider à y répondre le plus généreusement et le plus fidèlement possible.

Amen.

(Un sermon de l’abbé Cousty pour le 4ème dimanche de Carême au Calendrier Occidental)

Seigneur, fais taire en moi,

ce qui n'est pas de Toi,

 ce qui n'est pas Ta Présence
toute pure, toute paisible.
Impose silence à mes désirs,
à mes caprices,
à mes rêves d'évasion,
à la violence de mes passions.
Couvre par Ton silence
ma nature trop impatiente à Te parler,
trop encline à l'action extérieure et bruyante.
Impose même Ton silence à ma prière.
Rends-la gratuite
et vraiment confiante en ta seule grâce.
Fais descendre Ton silence
jusqu'au fond de mon être,
et fais remonter ce silence
en pur élan vers Toi,
en hommage d'amour.


Prière de Marthe Robin
Annales d'Issoudun septembre 2008

Source:http://www.seraphim-marc-elie.fr/

 

Prière pour la Sanctification des Prêtres

Ô Notre-Dame, qui avez mis au monde Jésus, le Prêtre parfait, obtenez-nous des prêtres saints !

Donnez-leur assez d'amour pour aimer tous les hommes ; assez de zèle pour se donner sans réticence ni lassitude ; assez de bonté pour être, à votre image:
-Consolation des affligés,
-Secours des chrétiens,
-Espérance des âmes en quête de Dieu.

Que leur vie tout entière soit comme la vôtre, une offrande !

Qu'en leurs messes ferventes, le Sang de Jésus votre Fils soit fécond de force et de lumière.

Obtenez-leur persévérance dans leur labeur, ténacité dans leurs travaux, sérénité dans leurs échecs.
Libres de toute attache et tout chargés de grâces, qu'ils trouvent Dieu partout pour le donner à tous.

Amen.

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Oração pela santificação dos sacerdotes

Ó Nossa Se

nhora, que deu à luz Jesus, o Sacerdote perfeito, leva-nos santos sacerdotes!

Dê a eles amor suficiente para amar todos os homens; zelo suficiente para se doar sem relutância ou cansaço; bondade suficiente para ser, como você:
-Consolação dos aflitos,
- ajuda dos cristãos,
Esperança de almas em busca de Deus.

Que a vida inteira deles seja como a sua, uma oferta!

Que em suas fervorosas massas, o Sangue de Jesus, seu Filho, seja frutífero de força e luz.

Consiga perseverança no trabalho, tenacidade no trabalho, serenidade no fracasso.
Livres de todos os laços e carregados de graças, que encontrem Deus em todos os lugares para dar a todos.

Amém.

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Prayer for the Sanctification of Priests

O Our Lady, who gave birth to Jesus, the perfect Priest, get us holy priests!

Give them enough love to love all men; enough zeal to give oneself without reluctance or weariness; enough goodness to be, like you:
-Consolation of the afflicted,
- Help of Christians,
-Hope of souls in search of God.

May their whole life be like yours, an offering!

May in their fervent masses, the Blood of Jesus your Son be fruitful of strength and light.

Get them perseverance in their work, tenacity in their work, serenity in their failures.
Free from all ties and loaded with graces, let them find God everywhere to give him to all.

Amen.
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Oración por la santificación de los sacerdotes

¡Oh Nuestra Señora, que dio a luz a Jesús, el Sacerdote perfecto, consíguenos sacerdotes santos!

Dales suficiente amor para amar a todos los hombres; suficiente celo para darse sin renuencia ni cansancio; suficiente bondad para ser como tú:
-Consolación de los afligidos,
- Ayuda de cristianos,
-Esperanza de almas en busca de Dios.

¡Que toda su vida sea como la tuya, una ofrenda!

Que en sus fervientes misas, la Sangre de Jesús tu Hijo sea fructífera de fuerza y luz.

Consígueles perseverancia en su trabajo, tenacidad en su trabajo, serenidad en sus fracasos.
Libres de todos los lazos y cargados de gracias, que encuentren a Dios en todas partes para dárselo a todos.

Amén
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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

 

Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)

Saint Qurbana

    • Actes 4: 1 – 12 :
  • 01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
  • 02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
  • 03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
  • 04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
  • 05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
  • 06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
  • 07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
  • 08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
  • 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
  • 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
  • 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
  • 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
    •  
    • Romains 7: 14 à 25 :
  • 14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
  • 15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
  • 16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
  • 17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
  • 18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
  • 19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
  • 20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
  • 21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
  • 22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
  • 23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
  • 24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
  • 25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
    •  

    • Saint Matthieu 15:21-31 :
  • 21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
  • 22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
  • 23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
  • 24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
  • 25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
  • 26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
  • 27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
  • 28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
  • 29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
  • 30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
  • 31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
    •  

 

Homélie sur le renvoi de la

 

cananéenne

par St Jean Chrysostome

 

  (Oeuvres traduites sous la direction de M. Jeannin, 1856)

 

AVERTISSEMENT ET ANALYSE.

 

Les critiques reconnaissent tous que cette homélie est écrite un peu négligemment, comme beaucoup de celles que saint Chrysostome a prononcées à Constantinople. Elle a beaucoup de choses communes avec la 528 sur saint Matthieu. Saville et Tillemont, ainsi que Montfaucon, la regardent comme authentique.

 

Fronton-du-Duc seul la range parmi les spuria. Montfaucon estimé qu'on ne peut contester l'authenticité, sinon de toute la pièce, au moins des trois premiers numéros jusqu'à miratur Evangelista.


 

1 Saint Chrysostome exalte la. fidélité de ses diocésains. Ses ennemis ont disparu. L'Église est Indestructible.


2 Saint Matthieu le publicain, devenu évangéliste , va fournir la matière de l'instruction, c'est lui qui va dresser la table spirituelle; qu'est-ce qu'un publicain?


3 Si grand pécheur que l'on soit, on peut devenir un saint. Voyez le publicain Matthieu.


4 La Cananéenne, après s'être adressée aux apôtres, aborde Jésus lui-même. Elle confesse la divinité du Christ et le mystère de l'incarnation.


5 Mais Jésus ne lui répondit pas un seul mot.
6 Le Christ est venu pour sauver indistinctement tous les hommes.


7 Vineum plantavi et sepem ipsi circumdedi.


8 Le Christ a accompli la loi de Moise avant que de l'abroger.


9 Jésus, en maintes circonstances avait égard aux préjugés de sa nation.


10 Il faut persévérer dans la prière.


11 On peut prier en tout lieu.

 

1. La tempête a redoublé sans abattre vos courages et vous êtes venus; les tentations ont redoublé, sans éteindre votre ferveur. Toujours assaillie, l'Église ne se lasse pas de remporter des victoires.

On la veut ruiner, elle triomphe; plus on fait d'efforts pour assurer sa ruine, plus elle grandit; les flots ont été dissipés, le roc demeure inébranlable.

Le jour, les enseignements de la doctrine; là nuit, les veilles; c'est un combat du jour avec la nuit. Ici des collectes, et là, des collectes encore.

La nuit fait du forum une église, et votre ardeur est plus vive que le feu.

Vous n'avez pas besoin d'exhortations, tant vous montrez de zèle.

Qui ne serait pas frappé d'étonnement et d'admiration?

Non-seulement ceux qui nous appartiennent, ne sont pas restés en arrière, mais ceux qui n'étaient pas avec nous, se sont joints à nous.
Voilà ce qu'on gagne aux épreuves: comme la pluie réveille les germes, ainsi l'épreuve, en s'infiltrant dans l'âme, y réveille la bonne volonté. Dieu l'a dit: L'Église est inébranlable: Les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. (Matth. XVI; 18.)

 

Celui qui lui fait la guerre, se détruit lui-même, quant à l'Église, il la rend plus puissante; qui lui fait la guerre, perd ses propres forces, et rend plus glorieux nos trophées.

 

Job était un noble cœur avant la lutte; il parut, après la lutte, plus généreux encore. Il était moins noble et moins grand, dans son corps plein de santé et de vie, qu'à l'heure où ses ulcères lui faisaient une couronne.


Gardez-vous de redouter jamais les épreuves si vous avez une âme bien préparée. L'affliction ne nuit pas, elle opère la patience. (Rom. V, 3.)

La fournaise ne peut nuire à la vertu de l'or; l'affliction, de même, ne détruit pas la vertu d'un cœur noble.

Que fait la fournaise à l'or? Elle le rend d'une pureté parfaite.

 

Qu'opère l'affliction dans celui qui l'endure? elle y opère la patience. Elle l'exalte, elle retranche la nonchalance, elle rassemble toutes les forces de l'âme, elle ravive la sagesse.

 

Ils ont envoyé les épreuves pour dissiper les brebis, et c'est le contraire qui est arrivé; les épreuves ont fait accourir le pasteur.

Où en sommes-nous?

 

en possession de notre gloire. Où en sont nos ennemis? à subir leur honte. Où sont-ils donc? on ne les voit plus. Je parcours la place publique, je n'aperçois personne.

 

Il y avait des feuilles, le vent a soufflé, elles sont tombées; il y avait de la paille, et elle s'est dispersée, et le froment a paru dans sa maturité.; il y avait du plomb, qui a fondu, et l'or est resté, l'or pur.

 

Quel est donc celui qui les chasse? personne, mais ils ont un ennemi secret, la conscience, qu'ils portent dans leur coeur à côté du péché. Ils savent ce qu'ils ont fait. Caïn voulait tuer son frère (Gen. IV); tant qu'il voulut le tuer, son mauvais désir ne s'éteignit point dans son cœur; le péché une fois commis, gémissant, tremblant, le meurtrier ne fut plus qu'un vagabond sur la terre.

Ceux-ci, pour n'être pas des meurtriers de fait, n'en sont pas moins des meurtriers, par (intention.

Le meurtre a été consommé autant qu'il a dépendu de leur scélératesse: la vie conservée, ne l'a été que par la bonté de Dieu.

Ce que j'en dis, c'est pour donner à vôtre ardeur l'huile fortifiante, c'est pour que les épreuves ne vous causent jamais d'épouvante.

Etes-vous pierre? regardez sans épouvante les flots. Sur cette pierre j'édifierai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. (Matth. XVI, 18.)

Dieu l'a dit. Tantôt guerres du dehors, tantôt guerres du dedans, mais nul ne peut submerger le navire .

 

2. Je ne voudrais pourtant pas dépenser tout notre temps à rappeler leurs crimes; abandonnons-les aux terreurs de leur conscience, laissons leur bourreau torturer ces âmes aux 'pensées déréglées, aux désirs sans frein, laissons ces fugitifs que personne ne poursuit, ces infâmes que nul ne veut combattre, quant à nous, préparons la table accoutumée.

 

Il n'est pas juste de perdre le temps à parler de leurs crimes, et de négliger nos enfants que la faim tourmente.

Hier donc, c'est Paul qui nous a servi notre table; aujourd'hui, c'est Matthieu qui va la dresser; hier, le faiseur, de tentes; aujourd'hui le publicain; hier le blasphémateur; aujourd'hui l'homme à la main rapace; hier le persécuteur; aujourd'hui l'avare.

Mais-ce blasphémateur n'est pas resté blasphémateur, il est devenu un apôtre; et l'homme de rapines n'a pas toujours vécu dans les rapines, il est devenu un évangéliste.

 

Je constate et la perversité première, et la vertu qui l'a suivie, afin que vous appreniez toute l'efficacité du repentir, afin que vous ne désespériez jamais de votre salut.

Nos docteurs furent d'abord illustres dans le péché, mais bientôt ce fut dans la justice que s'illustrèrent, et le publicain et le blasphémateur, ces deux sommets de la perversité.

Car qu'est-ce que la profession de publicain? la rapine au nom de la loi, la violence pleine de confiance, l'injustice soutenue par la loi; les brigands sont moins durs que le publicain.


Qu'est-ce que la profession de publicain? la violence qui se fait un rempart de la loi, qui transforme le médecin en bourreau. Comprenez-vous mes paroles?

Les lois, voilà nos médecins, et il arrive que ces médecins deviennent des bourreaux, car parfois ils ne guérissent pas la blessure, ils l'enveniment.

Qu'est-ce que la profession de publicain?

un péché sans pudeur, une rapine sans prétexte, plus détestable que le brigandage.

Le brigand, du moins, rougit en commettant le vol, mais l'autre, c'est avec une pleine assurance qu'il pille, Eh bien! ce publicain tout à coup est devenu un évangéliste.

Comment et de quelle manière? Chemin faisant, dit-il, Jésus vit Matthieu assis au bureau des impôts, et il lui dit: Suivez-moi. (Matth. IX, 9.)

O puissance de la parole! l'hameçon est entré, et voilà le soldat captif, la boue est devenue de l'or; l'hameçon est entré, Et aussitôt se leva et il le suivit.

 

Il était au fond de l'abîme de la perversité, et il s'est élevé sur la cime de la vertu. Que personne donc, mes bien-aimés, ne désespère de son salut.

La perversité n'est pas le propre de la nature; nous avons reçu en privilège le choix volontaire et la liberté.

Tu es publicain? tu peux devenir évangéliste.

Tu es blasphémateur? tu peux devenir apôtre.

Tu es un brigand? tu peux voler le paradis.

Tu es livré à la magie? tu peux adorer le Seigneur.

 

Il n'est pas de vice de l'âme, qui ne puisse être dissipé par le repentir.

Voilà pourquoi le Christ s'est choisi ceux qui habitaient les sommets de l'iniquité, il n'a voulu nous laisser pour le dernier jour aucun subterfuge.

 

 

3. Ne me dites pas: Je suis perdu, que me reste-t-il? Ne me dites pas, je suis un pécheur, que ferai-je?

 

Vous avez un médecin plus fort que votre mal, vous avez un médecin qui sait vaincre la nature de votre maladie, vous avez un médecin à qui il suffit d'un signe pour guérir, vous avez un médecin à qui il suffit de vouloir pour vous rendre la santé, qui peut, qui veut vous la rendre.

Vous n'étiez pas, il vous a appelés; maintenant vous êtes, et l'erreur vous tient, à bien plus forte raison, il pourra vous redresser.

 

N'avez-vous pas entendu dire comment, au premier jour, il prit de la poussière de la terre, et forma l'homme? comment, avec de la terre, il fit de la chair? il fit des nerfs? il fit des os?

Il fit une peau? il fit des veines? il fit un nez? il fit des yeux, des paupières, des sourcils, une langue, une poitrine, des mains, des pieds, tout le reste?

 

De la terre pour matière, une seule substance; et l'art vint et il fit une oeuvre variée.

Pouvez-vous dire de quelle manière vous avez été créés?

 

De même, impossible à vous de dire comment les péchés se purifient. Si le feu qui tombe, sur les épines les consume, à bien plus forte raison la volonté de Dieu met à néant nos fautes, en arrache et en disperse-les racines, et met le pécheur dans le même état que celui qui n'a pas, péché.

 

Ne recherchez pas le comment, ne scrutez pas ce qui est arrivé, croyez au miracle. J'ai péché, dites-vous, et souvent et grandement péché.

 

Et qui est donc sans péché? Mais, me répond celui-ci, mes péchés sont considérables, énormes, dépassant toute mesure.

 

Voici ce qui te suffit pour le sacrifice: Sois le premier à dire tes iniquités, pour être justifié. (Isaïe XI, XLIII, 26.)

 

Reconnais que tu as péché, et ce sera pour toi un commencement de correction. Afflige-toi, abaisse-toi, verse des pleurs. La femme adultère a-t-elle fait autre chose?

 

Rien autre chose que de verser des pleurs de repentir; elle a pris le repentir pour guide, et s'est approchée de la fontaine

 

 

 

4. Que dit le publicain évangéliste? écoutons: Jésus étant parti de ce lieu, se retira du côté de Tyr et de Sidon, et voici qu'une femme.

L'évangéliste s'étonne: Voici qu'une femme, l'ancienne arme du démon, celle qui m'a chassé du paradis, la mère du péché, la première tête de la prévarication, c'est cette même première femme qui vient, c'est la nature même; merveille étrange, incroyable; les Juifs 1 fuient le Sauveur, et une femme le suit. 

 

Et voici qu'une femme, qui était sortie de ce pays-là, s'écria en lui disant: Seigneur, fils de David, ayez pitié de moi! (Matth. XV, 21, 22.)

Une femme devient évangéliste et proclame la divinité et l'incarnation Seigneur, elle reconnaît la puissance; Fils de David, elle confesse l'incarnation; ayez pitié de moi; voyez la sagesse.

 

Ayez pitié de moi; je n'ai pas de bonnes œuvres par devers moi, je n'ai pas la confiance que donne une bonne vie, j'ai recours à la pitié, je me réfugie dans le port ouvert aux pécheurs, je me réfugie auprès de la miséricorde, où il n'y a pas de tribunal, où se trouve, sans examen, le salut; et ainsi malgré ses péchés, malgré ses infractions à la loi, elle a osé s'approcher.

 

Voyez encore la sagesse de la femme!

Elle ne s'adresse pas à Jacques, elle ne fait pas de prières à Jean, elle ne s'approche pas de Pierre, elle ne fait pas de distinction dans le chœur des apôtres.

 

Je n'ai pas besoin d'intermédiaire, le repentir parle pour moi, et je vais droit à la source même.

 

S'il est descendu, s'il a revêtu notre chair, c'est pour que moi aussi je m'entretienne avec lui.

 

En haut, les chérubins tremblent près de lui, et, sur la terre, la femme impudique s'entretient avec lui. 

 

Ayez pitié de moi. Courte parole, mais elle a découvert l'immense mer d'où le salut découle. 

Ayez pitié de moi.

C'est pour cela que vous êtes venu près de moi; c'est pour cela que vous lavez revêtu ma chair, c'est pour cela que vous êtes devenu ce que je suis.

 

En haut, le tremblement; en bas, la confiance :

Ayez pitié de moi.

Je n'ai pas besoin d'intermédiaire. 

Ayez pitié de moi.

Qu'avez-vous? Je cherche la pitié.

Que souffrez-vous? Ma fille est misérablement tourmentée par le démon.

La nature est torturée, la commisération s'exerce.

Elle est sortie dans la pensée de parler pour sa fille: elle n'apporte pas la malade, ce qu'elle apporte, c'est sa foi.

Il y a un Dieu qui voit tout.

Ma fille est misérablement tourmentée par le démon.

 

Deuil cruel; l'aiguillon de la nature a déchiré le sein maternel, la tempête est dans ses entrailles.. Que ferai-je? Je suis perdue.

 

Et pourquoi ne dis-tu pas, ayez pitié de ma fille, mais, ayez pitié de moi.

C'est qu'elle est insensible à son mal, elle n'a pas conscience de ce qu'elle souffre, elle ne sent pas la douleur, elle a comme un voile qui lui dérobe son mal, c'est l'absence de la douleur, ou plutôt l'absence du sentiment.

 

C'est de moi, de moi qu'il faut que vous ayez pitié; de moi, qui vois ces maux de chaque jour; j'ai chez moi un spectacle continuel de malheur.

Où aller? dans le désert? Mais je n'ose pas la laisser seule.

 

Rester à la maison? Mais j'y trouve l'ennemi chez moi, les flots grondent dans le port, chez moi, un spectacle de malheur.

 

Quel nom lui donner? Est-elle morte? mais je la (330) vois se mouvoir.

Est-elle vivante? mais elle n'a pas la conscience de ce qu'elle fait.

 

Je ne saurais trouver le mot qui exprime sa souffrance. 

Ayez pitié de moi.

Si ma fille était morte, je ne souffrirais pas ce que je souffre; j'aurais déposé son corps dans le sein de la terre, et, avec le temps, l'oubli serait venu, la blessure se serait cicatrisée; mais maintenant j'ai toujours un cadavre sous les yeux, qui fait à mon cœur une continuelle blessure, qui toujours accroît ma douleur.

 

Comment puis-je voir des yeux bouleversés par la convulsion, des mains qui se tordent, des cheveux en désordre, l'écume qui sort de la bouche, le démon intérieur qui se manifeste sans se montrer?

 

Le bourreau qui flagelle est invisible; mais les coups, je les vois. Je suis là contemplant ces douleurs hors de moi; je suis là, et la nature me perce de son aiguillon. 

Ayez pitié de moi.

Affreuse tempête, douleur épouvantable; douleur qui vient de la nature, épouvante qu'inspire le démon.

Impossible à moi de l'approcher, impossible à moi de la toucher. La douleur me pousse auprès d'elle, l'épouvante me repousse loin d'elle. 

Ayez pitié de moi.

 

 

 

 

5. Méditez bien la sagesse de la femme. Elle ne va pas trouver les sorciers, elle n'appelle pas les devins, elle n'a pas recours aux amulettes, elle n'a pas la pensée de payer des femmes qui vendent des sortilèges, qui évoquent les démons, qui ne font qu'aigrir la maladie; elle quitte l'officine du démon,elle se rend près du Sauveur de nos âmes. 

 

Ayez pitié de moi, ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Vous comprenez sa douleur, vous tous qui êtes pères; venez en aide à mon discours, vous toutes qui êtes mères. Je ne peux pas décrire la tempête qu'a supportée cette pauvre femme. Ayez pitié de moi: ma fille est misérablement tourmentée par le démon.


Avez-vous compris la sagesse de la femme? avez-vous compris sa constance? avez-vous compris sa force virile? avez-vous compris sa patience? 

Mais il ne lui répondit pas un seul mot.

 

Chose étrange! elle le prie, le conjure, déplore auprès de lui son malheur, développe cette tragique histoire, lui raconte son affliction, et lui, plein de bonté pour les hommes, il ne répond pas.

Le Verbe se tait, la source demeure fermée, le médecin garde ses remèdes. Quelle nouveauté surprenante!

 

Tu cours auprès des autres, cette malheureuse accourt auprès de toi, et tu la chasses! Mais considérez la sagesse du médecin. 

 

Mais il ne lui répondit pas un seul mot. Pourquoi? c'est qu'il ne considérait pas ses paroles, il remarquait les secrets de sa pensée. Mais il ne lui répondit pas un seul mot.

 

Et les disciples? la femme n'obtenant pas de réponse, ils s'approchent de lui et lui disent: Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie derrière nous. (Matth. XV, 23.)

 

Mais tu n'entends, toi, que le cri du dehors; j'entends, moi, le cri du dedans: grande est la voix de la bouche; plus grande, celle de la pensée. Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie derrière nous .

Un autre évangéliste dit, devant nous 2. Les paroles se contredisent, mais il n'y a pas de mensonges; la femme fit les deux.

D'abord elle cria derrière; ensuite, n'obtenant pas de réponse, elle alla devant, comme un chien qui lèche les pieds de son maître.

Accordez-lui ce qu'elle demande.

Elle était là en spectacle, elle, rassemblait le peuple; les disciples ne considéraient que d'une façon tout humaine la douleur de la femme, le Maître, au contraire, considérait en outre le salut de cette femme. 

Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie, derrière nous.

Que fait donc alors le, Christ? 

Je n'ai été envoyé qu'aux brebis de la maison d'Israël qui se sont perdues. (Matth. XV, 21.)

Par cette réponse, il irrita sa blessure: c'était le médecin qui coupe, non pour diviser, mais pour réunir.

 

 

6. Ici accordez-moi toute votre attention. Je veux traiter une question profonde.

Je n'ai été envoyé qu'aux brebis de la maison d'Israël qui se sont perdues.

Est-ce là toute votre mission? vous vous êtes fait homme, vous vous êtes incarné, vous avez fait de si grandes choses pour ne sauver qu'un coin du monde, et qui périr sait.

 

La terre entière n'est-elle donc qu'un désert dans le pays des Scythes, des Thraces, des Indiens, des Maures, en Cilicie, en Cappadoce, en Syrie, en Phénicie, dans tous les lieux que voit le soleil? C'est pour les seuls Juifs que vous êtes venu? toutes les nations, vous les négligez? et peu vous importe la graisse des sacrifices, la fumée, votre Père outragé, les idoles adorées, les démons qui reçoivent un culte?

 

N’irrite personne, ne hais personne, pas plus

 

pour la foi que pour les mauvaises œuvres.

 

 

 

N’irrite personne, ne hais personne, pas plus pour la foi que pour les mauvaises œuvres.

Si tu veux amener ton prochain à la vérité, afflige toi à son sujet et en versant quelques larmes, dis lui une ou deux paroles affectueuses; évite que la colère ne t’enflamme contre lui, que jamais il ne voit en toi un signe d’hostilité. 
Car l’amour vrai ne sait ni s’irriter ni montrer de la passion dans ses reproches

(Saint Isaac le Syrien)

La communion fraternelle fait partie des piliers de la pratique chrétienne avec la lecture de la Sainte Bible transmise en Eglise par la Tradition Apostolique, une vie sacramentelle fervente, la prière et le témoignage. Elle va au-delà de simples échanges cordiaux. 
Elle se construit dans une relation vivante avec le Christ et avec ceux qui lui appartiennent. 
Tout croyant en connaît l’importance.
Seigneur, faites grandir l'unanimité du témoignage Chrétien ! Amîn.

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Não irrite ninguém, não odeie ninguém, não mais pela fé do que pelas más obras.

Se você quer trazer o seu próximo para a verdade, afligi-lo e derramar algumas lágrimas, diga-lhe uma ou duas palavras afetuosas; evite a raiva contra ele, que ele nunca vê em você um sinal de hostilidade.
Porque o amor verdadeiro não sabe como ficar com raiva ou mostrar paixão em suas reprimendas

(Santo Isaac, o sírio)

A comunhão fraterna é um dos pilares da prática cristã, com a leitura da Bíblia Sagrada transmitida na Igreja através da Tradição Apostólica, uma fervorosa vida sacramental, oração e testemunho. Vai além de meras trocas cordiais.
É construído em um relacionamento vivo com Cristo e com aqueles que pertencem a ele.
Todo crente conhece a importância.
Senhor, aumenta a unanimidade do testemunho cristão! Amin.

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Do not irritate anyone, do not hate anybody, no more for the faith than for the bad works.

If you want to bring your neighbor to the truth, afflict you and shed some tears, tell him one or two affectionate words; avoid anger against him, that he never sees in you a sign of hostility.
Because true love does not know how to be angry or show passion in its reproaches

(Saint Isaac the Syrian)

Fraternal communion is one of the pillars of Christian practice with the reading of the Holy Bible transmitted in the Church through the Apostolic Tradition, a fervent sacramental life, prayer and witness. It goes beyond mere cordial exchanges.
It is built in a living relationship with Christ and with those who belong to him.
Every believer knows the importance.
Lord, increase the unanimity of the Christian witness! Amin.

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لا تغضب أحداً ، لا تكره أحداً ، لا للإيمان أكثر من الأعمال السيئة.

إذا كنت تريد أن تجلب جارك إلى الحقيقة ، تصيبك وتذرف بعض الدموع ، أخبره بكلمة واحدة أو كلمتين محبتين ؛ تجنب الغضب ضده ، فهو لا يراكم أبدًا علامة على العداء.
لأن الحب الحقيقي لا يعرف كيف يكون غاضبًا أو يظهر شغفًا في توبيخه

(القديس إسحاق السوري)

الشركة الأخوية هي واحدة من أركان الممارسة المسيحية بقراءة الكتاب المقدس المنقول في الكنيسة من خلال التقليد الرسولي ، وهي حياة أسرانية قوية وصلاة وشهادة. يتجاوز مجرد التبادلات الودية.
إنها مبنية على علاقة مع المسيح ومع من ينتمون إليه.
كل مؤمن يعرف الأهمية.
يا رب ارفع من إجماع الشاهد المسيحي! أمين.

 

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No irrites a nadie, no odies a nadie, no más por la fe que por las malas obras.

Si quieres llevar a tu vecino a la verdad, entristece por él y, derramando algunas lágrimas, dile una o dos palabras afectuosas; Evite que la ira lo encienda, nunca lo vea como un signo de hostilidad.
Porque el verdadero amor no sabe irritarse ni mostrar pasión en sus reproches

(San Isaac el Sirio)

La comunión fraterna es uno de los pilares de la práctica cristiana con la lectura de la Santa Biblia transmitida a la Iglesia por la Tradición Apostólica, una ferviente vida sacramental, oración y testimonio. Va más allá de simples intercambios cordiales.
Está construido en una relación viva con Cristo y con quienes le pertenecen.
Todo creyente conoce la importancia de esto.
¡Señor, aumenta la unanimidad del testimonio cristiano! Amîn.

CORONAVIRUS, PEUR ET SENS DE LA VIE

Très belle et fort opportune méditation de l’évêque émérite de Carpi, Mgr Francesco Cavina, au sujet de l’épidémie de coronavirus qui a frappé l’Italie. Elle nous concerne tous:

« Un virus microscopique paralyse le monde, et la présomption de l’homme de maîtriser son destin se transforme immédiatement en esclavage.
Une entité si petite, que nous ne voyons même pas, nous domine et brise le rêve de vouloir construire le paradis sur terre.

C’est un événement qui, une fois de plus, nous confronte à la vérité de la condition humaine, car elle met à nu sa faiblesse et sa fragilité.

En même temps, il constitue une bonne occasion pour l’exercice de la vertu d’humilité qui, quand elle est vraie, nous amène à nous agenouiller devant le Seigneur pour comprendre qui est réellement l’homme.

Dostoïevski, dans Les Possédés, fait dire à Kirillov que "la perte de Dieu par l’homme ne constitue pas la mort de Dieu, mais celle de l’homme, car elle se manifeste par la peur.

Et l’homme qui vit dans la peur est déjà vaincu, parce qu’il n’est plus libre. Une société où les droits de Dieu et la prière ne sont plus jugés nécessaires est vouée à la ruine.

L’Église a pour mission de rappeler la primauté de Dieu, non pas pour la défense de Dieu - qui n’a pas besoin d’être défendu - mais pour la défense de l’homme qui, privé d’adoration, devient un homme mutilé."

Le philosophe Gustave Thibon écrit :

"Pour l’homme religieux, boucler la boucle signifie achever le cycle qui ramène à Dieu ce qui est sorti de Dieu.

Tout ce que les saints connaissaient autrefois de la création, c’est qu’elle doit revenir à Dieu, et l’objectif était plus important que le voyage.

Aujourd’hui, nous connaissons beaucoup mieux le chemin de la création, nous l’avons jalonné, pavé, rendu adapté au transport, mais nous avons oublié le but et nous courons, précipités alternativement du faux espoir au vrai désespoir, sur une route qui ne mène nulle part car elle tourne autour de l’homme" (In Le Voile et le Masque).

Lorsque l’humanité succombe à la grande tentation de se suffire à elle-même, dans une sorte d’orgueil collectif, elle prétend alors résoudre ses problèmes en autonomie absolue.

Mais cela ne se passe pas ainsi !

Un monde réduit au travail, à l’organisation, à la technique et à la science, où la prière et la contemplation font défaut, devient une sorte d’enfer.

L’épreuve que nous vivons doit conduire les chrétiens à confier les besoins de l’humanité blessée au Seigneur, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie.

Pour cette raison, j’invite (…) à prier le Saint Rosaire afin que cette souffrance se transforme également en grâce.

Le maire de Florence, Giorgio La Pira, a rappelé que "la vraie ville est celle où les hommes ont leur maison, et où Dieu a sa maison".

En d’autres termes, une expression visible de la dimension du culte au sein de la société est indispensable pour que la société soit vraiment humaine.

Louons donc le Seigneur pour sa grandeur ; remercions-Le pour ses dons ; tournons vers Lui notre supplication pour qu’il vienne suppléer notre pauvreté, pardonner nos péchés et nos erreurs, et nous faire connaître la joie de revenir vers Lui, source de la vraie vie et de l’accomplissement de tout désir. »
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CORONAVIRUS, MEDO E SENTIDO DE VIDA

Meditação muito bonita e oportuna do Bispo Emérito de Carpi, Monsenhor Francesco Cavina, sobre a epidemia de coronavírus que atingiu a Itália. Diz respeito a todos nós:

"Um vírus microscópico paralisa o mundo, e a presunção do homem de controlar seu destino imediatamente se transforma em escravidão.
Uma entidade tão pequena, que nem vemos, nos domina e destrói o sonho de querer construir o paraíso na terra.

É um evento que, mais uma vez, nos confronta com a verdade da condição humana, porque expõe sua fraqueza e sua fragilidade.

Ao mesmo tempo, constitui uma boa oportunidade para o exercício da virtude da humildade que, quando é verdade, nos leva a ajoelhar diante do Senhor para entender quem é realmente o homem.

Dostoiévski, em Os Possuídos, faz Kirillov dizer que "a perda de Deus pelo homem não constitui a morte de Deus, mas a do homem, porque é manifestada pelo medo.

E o homem que vive com medo já está derrotado, porque não está mais livre. Uma sociedade onde os direitos de Deus e a oração não são mais considerados necessários está fadada à ruína.

A missão da Igreja é recordar a primazia de Deus, não pela defesa de Deus - que não precisa ser defendida - mas pela defesa do homem que, privado de adoração, se torna homem mutilado ".

O filósofo Gustave Thibon escreve:

"Para o homem religioso, fechar o ciclo significa completar o ciclo que traz de volta a Deus o que saiu de Deus.

Tudo o que os santos sabiam sobre a criação no passado é que ela deveria voltar para Deus, e o propósito era mais importante que a jornada.

Hoje, conhecemos o caminho da criação muito melhor, nós o apostamos, pavimentamos, tornamos adequado para o transporte, mas esquecemos o objetivo e estamos correndo, precipitados alternadamente da falsa esperança ao verdadeiro desespero, em uma estrada que não leva a lugar nenhum porque gira em torno do homem "(No véu e na máscara).

Quando a humanidade sucumbe à grande tentação da auto-suficiência, em uma espécie de orgulho coletivo, ela afirma resolver seus problemas com autonomia absoluta.

Mas isso não acontece assim!

Um mundo reduzido ao trabalho, organização, técnica e ciência, onde falta oração e contemplação, se torna uma espécie de inferno.

A provação em que estamos vivendo deve levar os cristãos a confiar as necessidades da humanidade ferida ao Senhor, por intercessão da Bem-aventurada Virgem Maria.

Por esse motivo, convido (...) a rezar o Santo Rosário para que esse sofrimento também se transforme em graça.

O prefeito de Florença, Giorgio La Pira, lembrou que "a cidade real é onde os homens têm suas casas e onde Deus tem suas casas".

Em outras palavras, uma expressão visível da dimensão do culto na sociedade é essencial para que a sociedade seja verdadeiramente humana.

Louvemos, portanto, ao Senhor por sua grandeza; agradeça a ele por seus presentes; voltemos a Ele nossa súplica, de modo que Ele venha para compensar nossa pobreza, perdoar nossos pecados e nossos erros e conhecer a alegria de voltar a Ele, fonte da vida real e a realização de todo desejo. "
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CORONAVIRUS, FEAR AND SENSE OF LIFE

Very beautiful and very timely meditation by the Emeritus Bishop of Carpi, Monsignor Francesco Cavina, on the epidemic of coronavirus which has struck Italy. It concerns us all:

"A microscopic virus paralyzes the world, and the presumption of man to control his destiny immediately turns into slavery.
An entity so small, that we do not even see, dominates us and shatters the dream of wanting to build paradise on earth.

It is an event which, once again, confronts us with the truth of the human condition, because it exposes its weakness and its fragility.

At the same time, it constitutes a good opportunity for the exercise of the virtue of humility which, when it is true, leads us to kneel before the Lord to understand who the man really is.

Dostoevsky, in The Possessed, makes Kirillov say that "the loss of God by man does not constitute the death of God, but that of man, because it is manifested by fear.

And the man who lives in fear is already defeated, because he is no longer free. A society where the rights of God and prayer are no longer deemed necessary is doomed to ruin.

The Church's mission is to recall the primacy of God, not for the defense of God - who does not need to be defended - but for the defense of the man who, deprived of adoration, becomes a man mutilated. "

The philosopher Gustave Thibon writes:

"For the religious man, to close the loop means to complete the cycle which brings back to God what came out of God.

All that the Saints knew about creation in the past is that it must come back to God, and the purpose was more important than the journey.

Today, we know the path of creation much better, we have staked it, paved it, made it suitable for transport, but we have forgotten the goal and we are running, alternately precipitated from false hope to real despair, on a road that leads nowhere because it revolves around man "(In The Veil and the Mask).

When humanity succumbs to the great temptation of self-sufficiency, in a sort of collective pride, it then claims to solve its problems in absolute autonomy.

But it does not happen that way!

A world reduced to work, organization, technique and science, where prayer and contemplation are lacking, becomes a kind of hell.

The ordeal we are living in must lead Christians to entrust the needs of wounded humanity to the Lord, through the intercession of the Blessed Virgin Mary.

For this reason, I invite (...) to pray the Holy Rosary so that this suffering is also transformed into grace.

The mayor of Florence, Giorgio La Pira, recalled that "the real city is where men have their homes, and where God has their homes".

In other words, a visible expression of the dimension of worship within society is essential for society to be truly human.

Let us therefore praise the Lord for his greatness; thank him for his gifts; let us turn to Him our supplication so that He comes to compensate for our poverty, to forgive our sins and our mistakes, and to let us know the joy of coming back to Him, source of real life and the fulfillment of all desire. "
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CORONAVIRUS, MIEDO Y SENTIDO DE VIDA

Meditación muy hermosa y muy oportuna del obispo emérito de Carpi, monseñor Francesco Cavina, sobre la epidemia de coronavirus que ha afectado a Italia. Nos concierne a todos:

"Un virus microscópico paraliza el mundo, y la presunción del hombre de controlar su destino se convierte inmediatamente en esclavitud.
Una entidad tan pequeña, que ni siquiera vemos, nos domina y rompe el sueño de querer construir el paraíso en la tierra.

Es un evento que, una vez más, nos confronta con la verdad de la condición humana, porque expone su debilidad y su fragilidad.

Al mismo tiempo, constituye una buena oportunidad para el ejercicio de la virtud de la humildad que, cuando es cierto, nos lleva a arrodillarnos ante el Señor para comprender quién es realmente el hombre.

Dostoievski, en The Possessed, hace que Kirillov diga que "la pérdida de Dios por parte del hombre no constituye la muerte de Dios, sino la del hombre, porque se manifiesta por el miedo.

Y el hombre que vive con miedo ya está derrotado, porque ya no es libre. Una sociedad donde los derechos de Dios y la oración ya no se consideran necesarios está condenada a la ruina.

La misión de la Iglesia es recordar la primacía de Dios, no para la defensa de Dios, quien no necesita ser defendido, sino para la defensa del hombre que, privado de adoración, se convierte en hombre. mutilado ".

El filósofo Gustave Thibon escribe:

"Para el hombre religioso, cerrar el ciclo significa completar el ciclo que trae de regreso a Dios lo que salió de Dios.

Todo lo que los santos sabían sobre la creación en el pasado es que debe volver a Dios, y el propósito era más importante que el viaje.

Hoy conocemos mucho mejor el camino de la creación, lo hemos replanteado, pavimentado, hecho apto para el transporte, pero hemos olvidado el objetivo y estamos corriendo, alternativamente precipitados de la falsa esperanza a la verdadera desesperación, en un camino que no lleva a ninguna parte porque gira en torno al hombre "(En el velo y la máscara).

Cuando la humanidad sucumbe a la gran tentación de la autosuficiencia, en una especie de orgullo colectivo, reclama resolver sus problemas con absoluta autonomía.

¡Pero no sucede así!

Un mundo reducido al trabajo, la organización, la técnica y la ciencia, donde faltan la oración y la contemplación, se convierte en una especie de infierno.

La terrible experiencia que estamos viviendo debe llevar a los cristianos a confiar las necesidades de la humanidad herida al Señor, a través de la intercesión de la Santísima Virgen María.

Por esta razón, invito (...) a rezar el Santo Rosario para que este sufrimiento también se transforme en gracia.

El alcalde de Florencia, Giorgio La Pira, recordó que "la verdadera ciudad es donde los hombres tienen sus hogares, y donde Dios tiene sus hogares".

En otras palabras, una expresión visible de la dimensión de la adoración dentro de la sociedad es esencial para que la sociedad sea verdaderamente humana.

Por lo tanto, alabemos al Señor por su grandeza; agradézcale por sus regalos; recurramos a Él nuestra súplica para que venga a compensar nuestra pobreza, a perdonar nuestros pecados y nuestros errores, y a hacernos saber la alegría de volver a Él, fuente de la vida real y el cumplimiento de todo deseo. "
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L'Icône des Sept Douleurs et

 

Allégresses de Saint Joseph

réalisée selon le psautier de Gough (13ème siècle.)

 

The Icon of the Seven Sorrows and Allegresses of Saint Joseph

performed according to the Gough Psalter (13th century.)

 

O Ícone das Sete Dores e Vestígios de São José

realizado de acordo com o Saltério Gough (século 13).

 

Jésus porte le rouleau sur lequel il est écrit : "Ecoute Israël, Tu aimeras Le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force... Tu aimeras ton prochain comme toi-même."
Joseph l'a accompli : les sept petits tableaux de l'icône le montrent. 
Puissions nous vivre une telle confiance en Dieu tant dans les douleurs que dans l'allégresse !

Jesus carries the scroll on which it is written: "Hear Israel, you shall love the Lord your God with all your heart, with all your soul, with all your strength ... you shall love your neighbor as yourself."
Joseph accomplished it: the seven little pictures of the icon show it.
May we live such trust in God both in pain and joy!

Jesus carrega o rolo no qual está escrito: "Ouve Israel, amarás o Senhor teu Deus com todo o teu coração, com toda a tua alma, com toda a tua força ... amarás o teu próximo como a ti mesmo".
José conseguiu: as sete pequenas imagens do ícone mostram isso.
Que possamos viver essa confiança em Deus tanto em dor como em alegria!

Le songe de Joseph : l'Incarnation de Jésus

Joseph's dream: the Incarnation of Jesus

O sonho de José: a encarnação de Jesus

 

Joseph est allongé; il semble triste. Son cœur est douloureux parce qu'il pense quitter Marie qui est enceinte: 
"Il décida de rompre secrètement ses fiançailles." (Matthieu 1,19). 
Heureusement, l'ange du Seigneur lui apparaît en disant: "Ne crains pas Joseph d'épouser Marie..." (Matthieu 1, 20) Joseph est soulagé.
"Lorsque je ne sais plus quel chemin prendre Seigneur, aide-moi à écouter Ton Esprit Saint, le meilleur guide."

Joseph is lying down; he seems sad. His heart is painful because he thinks of leaving Mary who is pregnant:
"He decided to break his engagement secretly." (Matthew 1,19)
Fortunately, the angel of the Lord appeared to him saying, "Do not be afraid to marry Mary ..." (Matthew 1:20) Joseph is relieved.
"When I do not know which way to go Lord, help me to listen to Your Holy Spirit, the best guide."

José está deitado; ele parece triste. Seu coração é dolorido porque ele pensa em deixar Mary grávida:
"Ele decidiu quebrar seu noivado secretamente." (Mateus 1,19)
Felizmente, o anjo do Senhor apareceu a ele dizendo: "Não tenha medo de se casar com Maria ..." (Mateus 1:20) José fica aliviado.
"Quando eu não sei para onde ir, Senhor, ajuda-me a ouvir o teu Santo Espírito, o melhor guia." 

 

La naissance de Jésus

The birth of Jesus

O nascimento de Jesus

On reconnaît Joseph et Marie autour de Jésus. Joseph n'a pas trouvé de place dans les auberges... Jésus est donc né dans une crèche (une mangeoire pour les animaux): 
"Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'abri destiné aux voyageurs!" (Luc 2). 
Joseph a vraiment dû se démener, s'affoler avant la naissance de Jésus en cherchant partout un bon abri pour que Jésus puisse naître. Maintenant, Jésus est né; tout s'est bien passé! Joseph peut le contempler et être heureux!

We recognize Joseph and Mary around Jesus. Joseph did not find a place in the hostels ... Jesus was born in a manger (a manger for animals):
"She gave birth to a son, his firstborn, and wrapped him in swaddling clothes and put him in a manger, because there was no room for them in the shelter for travelers!" (Luke 2)
Joseph really had to struggle, panic before the birth of Jesus, looking everywhere for a good shelter so that Jesus could be born. Now, Jesus is born; everything went well! Joseph can contemplate it and be happy!

Nós reconhecemos José e Maria em volta de Jesus. José não encontrou um lugar nos albergues ... Jesus nasceu em uma manjedoura (uma manjedoura para animais):
"Ela deu à luz um filho, seu primogênito, enrolou-o em panos e o colocou numa manjedoura, porque não havia lugar para eles no abrigo para viajantes!" (Luke 2)
José realmente teve que lutar, entrar em pânico antes do nascimento de Jesus, procurando um bom abrigo em todos os lugares para que Jesus pudesse nascer. Agora Jesus nasceu; tudo correu bem! José pode contemplar e ser feliz! 

 

La circoncision

Circumcision

Circuncisão


"Le huitième jour après la naissance, le moment vint de circoncire l'enfant; on lui donna le nom de Jésus, nom que l'ange avait indiqué avant que sa mère devienne enceinte." (Luc 2, 21)"

On the eighth day after the birth, the moment came to circumcise the child, and was given the name of Jesus, the name which the angel had indicated before his mother became pregnant." (Luke 2:21)"

No oitavo dia após o nascimento, chegou o momento de circuncidar a criança e recebeu o nome de Jesus, o nome que o anjo havia indicado antes de sua mãe engravidar." (Lucas 2:21) 

Prophétie de Siméon

Simeon's prophecy

A profecia de Simeão

On reconnaît Siméon à gauche, Jésus, Marie et Joseph vers la droite. 
Siméon dit à Marie: "Cet enfant sera un signe de Dieu auquel les gens s'opposeront...  Quand à toi Marie, la douleur te transpercera l'âme comme une épée." Luc 2, 33

We recognize Simeon on the left, Jesus, Mary and Joseph on the right.
Simeon said to Mary, "This child will be a sign of God to which people will oppose ... When you, Mary, the pain will pierce your soul like a sword." Luke 2, 33

Reconhecemos Simeão à esquerda, Jesus, Maria e José à direita.
Simeão disse a Maria: "Esta criança será um sinal de Deus ao qual as pessoas se oporão ... Quando você, Maria, a dor perfurar sua alma como uma espada". Lucas 2, 33

Fuite (Ou Visite) en Egypte

Flight (or Visit) in Egypt

Vôo (ou visita) no Egito

On reconnaît Marie portant Jésus, et Joseph qui marche devant. 
"Un ange apparut à Joseph: "Debout, prends avec toi l'enfant et sa mère et fuis en Egypte." Matthieu 2,13
Hérode veut faire mourir Jésus. Quelle douleur pour toi Joseph! Quelle inquiétude aussi! Pour protéger Jésus, tu dois fuir, quitter tes habitudes, tes amis, ta maison... et marcher vers l'inconnu. Mais quel bonheur de retrouver ensuite la paix!

We recognize Mary carrying Jesus, and Joseph walking ahead.
"An angel appeared to Joseph," Stand, take the child and his mother with you, and flee to Egypt. "Matthew 2:13
Herod wants to kill Jesus. What a pain for you Joseph! What a worry too! To protect Jesus, you must flee, leave your habits, your friends, your house ... and walk towards the unknown. But what happiness to find peace again!

Reconhecemos Maria carregando Jesus e José andando em frente.
"Um anjo apareceu a José:" Levanta-te, leva a criança e sua mãe e foge para o Egito. "Mateus 2:13
Herodes quer matar Jesus. Que dor para você Joseph! Que preocupação também! Para proteger Jesus, você deve fugir, deixar seus hábitos, seus amigos, sua casa ... e caminhar em direção ao desconhecido. Mas que felicidade encontrar a paz de novo! 

 

Retour d'Egypte et Vie à Nazareth

Return from Egypt and Life in Nazareth

Retorno do Egito e Vida em Nazaré

"Après la mort d'Hérode, un ange du Seigneur apparut dans un rêve à Joseph:  "Debout, prends avec toi l'enfant et sa mère et retourne au pays d'Israël " Matthieu 2,19

"After the death of Herod, an angel of the Lord appeared in a dream to Joseph:" Stand, take with you the child and his mother and return to the land of Israel "Matthew 2,19"

Após a morte de Herodes, um anjo do Senhor apareceu em um sonho a José:" Levanta-te, leva a criança e sua mãe e volta para a terra de Israel "Mateus 2,19 

Jésus perdu et retrouvé

Jesus lost and found

Jesus perdeu e achou

Sur l'image, on reconnaît Jésus au Temple entouré des prêtres. 
"Le 3ème jour, ils le découvrirent au Temple." Luc 2, 41
Joseph et Marie ont perdu Jésus; ils s’inquiètent, ils le cherchent...
Lorsqu'ils le retrouvent, Jésus leur dit: "Pourquoi me cherchiez-vous? Ne savez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père?"

In the picture, we recognize Jesus in the Temple surrounded by priests.
"On the third day, they discovered it in the Temple." Luke 2, 41
Joseph and Mary lost Jesus; they are worried, they are looking for him ...
When they find him again, Jesus says to them, "Why did you seek me, do not you know that I must be in my Father's house?"

Na foto, reconhecemos Jesus no templo cercado por sacerdotes.
"No terceiro dia, eles descobriram no Templo." Lucas 2, 41
José e Maria perderam Jesus; eles estão preocupados, eles estão procurando por ele ...
Quando o encontram novamente, Jesus lhes diz: "Por que você me procurou, você não sabe que eu devo estar na casa de meu Pai?" 

COMBAT SPIRITUEL

 

« La première condition de la victoire sur le mal est la

collaboration active à l’œuvre du Christ,

en union avec les frères.

La seconde est la vigilance.

Jésus nous avertit que l'ennemi du bien est aux aguets et que même après avoir quitté une âme, il est prêt à y retourner, plus fort qu'auparavant, « avec sept autres esprits plus méchants que lui », lorsqu'il la trouve vide et désarmée contre ses embûches.

Le grand moyen pour empêcher l'accès du mal est de veiller dans la prière et remplir son cœur de Dieu, afin qu'il n'y ait plus de place pour l'ennemi.

Et il n'y a plus aucune place lorsque l'âme est totalement unie à Dieu par l'acceptation et l'observance de sa parole, de sa volonté.

Jésus répond, en effet, à la femme qui loue sa Mère :

« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la gardent ». Certes, la Très Sainte Vierge Marie est bienheureuse d'avoir donné le jour au Rédempteur, mais elle l'est davantage encore de Lui être parfaitement unie dans l'observance de sa parole.

Or, cette béatitude n'est pas réservée à Marie, elle est offerte à toute âme de bonne volonté, et constitue la plus grande garantie de la victoire sur le mal, car celui qui est uni à Dieu devient fort de Sa force. »

P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineIntimité Divine Tome I (3e Dimanche de Carême, 8, 2), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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10 février 2024 6 10 /02 /février /2024 18:34

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

¤Au Monastère:

 

◇ Dimanche 11 Fevrier, pas de Divine Liturgie au Monastère. Départ du Monastère à 9h pour la Messe latine traditionnelle chez le Père Chalufour

◇ Dimanche 18 . Départ du Monastère à 9h en minibus pour la Messe la Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 11h en l'Oratoire de Mr Remi Mafueny notre référent pastoral en région de Chartres. 9 Rue Charles Peguy. GASVILLE-OISSEME. Des agapes fraternelles suivent la Divine Liturgie, réception des fidèles.


Jeudi 22 et Dimanche 25, pèlerinage mensuel à Ste Rita et

St Charbel autour de leurs reliques. 10h30, Ste Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

Jeudi 29 mémoire mensuelle à St Michel Archange

et aux autres Sts Anges et Archanges. Ce sera aux alentours de St Brieuc. Je vous préciserai l'heure et lieu de la Divine Liturgie.

◇ Dimanche 3 MARS, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde,

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel , réception des fidèles.

¤A PARIS:

 ¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_fe1449_thomas-st.jpg#width=640&height=960

 En principe les permanences pastorales sur Paris pourrons reprendre chez les Pères qui nous hébergeaient avant le Covid à partir du début MARS (Au Monastère habituel):

*Vendredi 1MARS toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 2 MARS en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 1er à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 2 FEVRIER, SOLENNITE DE LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE(Inscriptions:06 48 89 94 89)

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

 

¤Dans le Sud-Ouest:

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 10 FEVRIER*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 11 février (Desservant Mor Philipose)

-Dimanche 25 février (Desservant Abouna Simon)

-Dimanche 1à Mars (Desservant Abouna Simon) 

-Dimanche 24 Mars pas de Messe en raison du Dimanche des "Hossanna" , Rameaux au Monastère

 

¤LOURDES (65):

-Pas de Messe en Janvier,

Pèlerinages de Février annulé en raison d'un rendez-vous médical inopiné

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

¤En Alsace-Loraine :

Relais paroissial Sainte Clotilde :

ATTENTION, NOUVELLES DATES EN MI-MARS :

Aux fidèles et amis d'Alsace-Lorraine, du Nord-Pas-De-Calais et Belgique, en raison d'examens médicaux imprévus, le Service Pastoral initialement prévu en Janvier fût reporté fin février et doit de nouveau l'être pour la Mi-Mars

Je commencerai par le Haut-Rhin pour terminer par l'Alsace du Nord, revenir en Haut Rhin et continuer sur la Lorraine, la Belgique et le Nord Pas-de-Calais.

ALSACE :


☆Le 4 Mars départ du Monastère, arrivée en soirée à Masevaux-Niederbruck ,
☆Le 5:
Matinée, permanence pastorale au Relais de la Poste, 6 Fossé des Flagellants. MASEVAUX-NIEDERBRUCK ,
L'après-midi, visite des familles sur Mulhouse et Belfort
☆Le 6 et le 7 permanence pastorale à Colmar et visites aux familles et malades sur Colmar et alentours ,
☆ Le 8, permanence pastorale à Ingwiller ,
☆ Le 9, permanence pastorale à Masevaux-Niederbruck et visites alentours
Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

Dimanche 10 MARS, Quadisha Qurbana ( Ste Messe aux pieds de la Vierge d'Alsace (Haute Vallée de la Dollher ou à Notre-Dame de Neubois) .IL EST RECOMMANDÉ QUE TOUS CEUX QUI BÉNÉFICIENT DES SERVICES PASTORAUX y participent pour rendre grâce, prier les uns pour les autres et la sainteté de L'Eglise du Christ.

Départ de Masevaux-Niederbruck le 11 au matin.



LORRAINE :

 

☆ Le 11 MARS, visites aux familles sur Metz Woippy et alentours.
Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

Départ de Metz le 11 après les activités pastorales arrivée le soir du 11 dans le Pas-de-Calais


 

 



NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :



Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

☆ Le 12 visites des familles et malades ,
☆ Le 13 continuation des visites
☆ Le 14 fin des visites et retour

 

 

♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧



EN MAI PÈLERINAGE MARIAL

DU "MOIS DE MARIE" du

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :
☆ Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde


☆ Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )


☆ Monastère et Sanctuaire de St Charbel

( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.


☆ Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )


☆ Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"


( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ )

 

 

ADRESSE pour demandes de Messes et inscription d'intentions de prières, pour faire brûler des cierges ou veilleuses à vos intention, vivants et  défunts lors de ce pèlerinage qui s'annonce inoubliable 

Sanctuaire de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

4 Brévilly

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel:0233247958 / SMS:00648899489


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La Chapelle des reliques

Dans la grande niche du milieu, est exposée la relique du miracle du Saint-Sang, le corporal taché de sang provenant de la sainte Hostie. Elle est conservée dans un petit coffret incorporé dans l’ostensoir-reliquaire. Au début, la relique était enfermée dans un simple reliquaire en cuivre qu’on remplaça en 1555 par un magnifique ostensoir gothique. On voulut exprimer ainsi la relation entre le miracle eucharistique et le Saint Sacrement.

Le Saint Sang

Dans la grande niche située à l’arrière, est exposée la relique de la Vraie Croix. Cette relique insigne provient de l’illustre Abbaye de Floreffe, fondée par saint Norbert lui-même. Elle fut donnée à ce monastère  par le comte de Namur, Philippe le Noble, qui la tenait de son frère Baudouin, comte de Flandre, devenu empereur de Constantinople suite à la 4èmecroisade en 1204. Après la Révolution française, les chanoines survivants de Floreffe l’ont cédée à Bois-Seigneur-Isaac. La relique est exposée dans un reliquaire réalisé à la fin du XIXèmesiècle. Le reliquaire original, remontant au XIIIème siècle est un joyau de l’orfèvrerie gothique, exposée au Louvre à Paris.

Relique de la Sainte Croix

Dans la même niche, se trouve la pierre d’autel sur laquelle le curé de Haut-Ittre célébrait la Sainte Messe pendant laquelle se produisit le miracle. Sur le cadre on peut lire l’inscription : « Autel sur lequel est apparu le Saint Sang de Miracle d’une parcelle d’Hostie consacrée sur le corporal, le 5 juin 1405 ». En la regardant, il faut se souvenir que, en quelque sorte, sur chacun de nos autels coule chaque matin le Sang adorable de Notre Seigneur Jésus-Christ.

La Sainte Epine

Dans la niche de droite, une Epine de la Couronne de Notre Seigneur. Saint Louis,  roi de France, avait reçu cette Couronne lors de la 7ème croisade et avait érigé pour elle la Sainte Chapelle à Paris. Quelques épines furent données à des monastères. Celle-ci appartenait aux moniales Cisterciennes de Wauthier-Braine. L’abbesse Maximilienne Guillaume, après la suppression de son monastère par les Français, confia l’Epine à Bois-Seigneur-Isaac en 1825.

Relique de Saint Charbel

Dans la niche de gauche, se trouve un coffret en bois de Cèdres ciselé contenant une relique de Saint Charbel et cadre contenant le Sang qui a sointé de sa tête en 1950.

Il faut enfin noter sur le mur de droite la présence d’un crucifix de pierre ayant à chaque extrémité un boulet de canon. Ce crucifix évoque la présence silencieuse du Christ dans  les souffrances engendrées par tant de conflits sanglants et inutiles qui opposent les hommes entre eux

Un autre ensemble de reliques précieuses, conservées dans le musée du monastère, est celui des martyrs de la Légion thébaine, dont les membres, en même temps que leur commandant Saint Maurice, auraient été massacrés à la fin du 3èmesiècle pour avoir refusé d’abjurer la foi chrétienne.

La chapelle des reliques est un lieu de prière et de dévotion. Les pèlerins y entrent pour confesser leur foi en Jésus-Christ, qui a souffert sa Passion, qui est mort sur la Croix, qui nous a sauvés par son Précieux Sang. Dans cette chapelle, notre Rédempteur accueille ses frères et sœurs qui viennent lui confier leurs soucis. Six cents ans durant, les chrétiens se sont succédés dans ce lieu béni qui devint pour eux un havre de paix. En jetant leur regard plein de confiance sur la relique du miracle et sur les autres reliques, ils remettent dans les mains de Notre Seigneur tout ce qui  accable leur cœur. Après avoir récité leurs prières et reçu la bénédiction, ils s’en retournent soulagés, réconfortés et consolés dans leur foyer.

(Source;https://saint-charbel.be/les-reliques/)

LES 29 349 MIRACLES DE SAINT CHARBEL MAKLOUF

Charbel Maklouf est le fils d’une famille de paysans libanais très pieux. Dès sa jeunesse, il est attiré par la vie monastique. Il entre à vingt ans au monastère maronite Notre-Dame de Mayfouk, et est ordonné prêtre en 1859. Il passe ensuite seize ans dans le monastère Saint-Maron d’Annaya, avant de se retirer dans un ermitage voisin. Charbel meurt le 24 décembre 1898, pendant la vigile de Noël. Ce très humble moine maronite du XIXe siècle est devenu un symbole national au Liban. C’est l’un des saints à qui l’Église attribue le plus de miracles – 29 349 au 3 mai 2023 selon le Père Luis Matar, archivsite de l'Ordre Libanais Maronite –, parmi lesquels certains sont uniques dans toute l’histoire du christianisme.

Monastère Saint-Maron, sanctuaire de saint Charbel, Annaya, Liban. / © CC BY-SA 4.0/Paul Saad
Monastère Saint-Maron, sanctuaire de saint Charbel, Annaya, Liban. / © CC BY-SA 4.0/Paul Saad

 

LES RAISONS D'Y CROIRE :

  • Les faits parlent d’eux-mêmes : il est absolument impossible que la multitude de prodiges qui jalonnent la vie de saint Charbel, et même se perpétuent après sa mort, relève d’une pure invention. Le nombre, la qualité et la connaissance précise des guérisons obtenues par la prière du saint excluent la possibilité d’une supercherie, de même que la quantité impressionnante de miraculés et de témoins, qui se comptent par milliers, permet d’écarter l’hypothèse d’illusions ou d’hallucinations.
  • Les témoignages de ces prodiges ne sont pas rapportés uniquement par des individus isolés, mais aussi par des foules, telle la mystérieuse clarté apparue durablement après la mort du saint à l’emplacement de sa tombe.
  • La thèse de la « contagion affective » ou de la « suggestion mentale » ne tient pas face aux multiples guérisons organiques recensées. Par ailleurs, parmi les personnes guéries par la prière de saint Charbel, une sur dix n’est pas chrétienne.
  • Les interventions du saint, ici-bas, sont absolument comparables à celles de Jésus dans les Évangiles, et à celles d’innombrables bienheureux à travers les siècles : à l’instar des miracles du Nouveau Testament, ceux de saint Charbel, loin d’être de simples prodiges matériels, convertissent définitivement leurs bénéficiaires, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans.
  • La dépouille de saint Charbel a été exhumée et analysée plusieurs fois (la dernière date de 1950, soit 52 années après sa mort), à des époques différentes et par des témoins variés. Ces derniers observent tous que son corps est identique à celui d’un dormeur. Il exsude aussi un liquide au contact duquel nombre de guérisons se produisent. Ce liquide s’écoule du corps de saint Charbelpendant 79 ans, soit jusqu’à l’année de la canonisation.
  • Très étrangement, son corps saigne de la même façon qu’un être vivant. Les saignements observés lancent un défi à la science, incapable encore aujourd’hui d’expliquer comment un organisme mort peut continuer d’émettre du sang frais durant des décennies. La quantité invraisemblable de sang écoulé du corps depuis 1898 n’a aucune explication naturelle.
  • Charbel, premier maronite canonisé par l’Église catholique, est universellement aimé en Orient comme en Occident depuis plus de 120 ans, sans discontinuité.

SYNTHÈSE :

En soi, la vie de saint Charbel n’a que peu de relief, puisqu’il passe plus de 40 ans au monastère de Mar Maroun d’Annaya, au Nord-Liban, dont 23 en qualité d’ermite. Lorsqu’il frappe à la porte du monastère, il a 20 ans. Originaire du village montagneux de Bqaa Kafra, c’est un jeune homme modeste, presque effacé, sans diplôme universitaire et sans autre ambition que de servir Dieu. Ses parents, Antoun Zaarour Maklouf et Birgita Chidiac, sont d’humbles paysans pour qui la vie est loin d’être toujours facile. Ils donnent à Charbel, comme à ses deux sœurs et deux frères, une éducation religieuse soignée ; à leur domicile, la prière est quotidienne. Le père de Charbel meurt en 1831, et Birgita se remarie deux ans plus tard avec Lahoud Ibrahim, qui devient prêtre maronite et curé du village.

Le jeune Charbel est impressionné par deux de ses oncles, qui ont tout quitté pour se retirer dans des grottes de la montagne libanaise. Leur exemple hantera longtemps la mémoire du saint. Un jour, il quitte le domicile familial et passe une année dans la solitude la plus complète, au pied du monastère Notre-Dame de Mayfouk. Puis ses confesseurs l’envoient au monastère Saint-Maron, à Annaya, où il prend l’habit le 1er novembre 1853. Il est ordonné prêtre six ans plus tard. Jusqu’au jour de sa mort, le 24 décembre 1898, il met en pratique les vertus évangéliques, prie, adore le Saint-Sacrement et récite chaque jour le rosaire. Le pape Paul VI le proclame bienheureux en 1965, puis l’élève sur les autels en 1977. Sa biographie se limite à ces quelques mots.

Cependant, saint Charbel est mondialement célèbre. On lui attribue environ 126 000 miracles, faisant de lui le plus grand thaumaturge de toute l’histoire. De son vivant, déjà, il intercède auprès de Dieu avec un immense succès, et les guérisons continuent encore aujourd’hui.

Ses biographes font remonter son premier miracle aux environs de 1850. À cette époque, Charbel veut devenir ermite et, à cet effet, il demande la permission de s’installer dans une grotte appartenant aux religieux du monastère Notre-Dame de Mayfouk. Avant de prendre sa décision, l’abbé veut obtenir un signe de Dieu. Une nuit, Charbel demande à un serviteur de mettre de l’huile dans sa lampe. Par inadvertance, ce dernier y verse de l’eau. Malgré cela, la lampe s’allume et la flamme brille toute la nuit. Ce miracle est rapporté le lendemain matin à l’abbé, qui autorise le saint à s’installer dans l’anfractuosité de la montagne.

Les guérisons miraculeuses sont si nombreuses qu’il est difficile d’en extraire quelques-unes. Vers 1875, Charbel est appelé au chevet d’un enfant mourant, atteint de fièvre typhoïde. Le petit est à l’agonie, la fièvre élevée lui ayant fait perdre connaissance depuis plusieurs jours. Charbel prie à ses côtés et lui passe un mouchoir mouillé sur le front. Soudain l’enfant s’éveille et s’exclame : « Père Charbel ! » Charbel annonce alors : « Glorifiez Dieu, le malade est guéri ! Donnez-lui à manger ! » L’enfant vivra jusqu’à 85 ans et, devenu médecin, soignera plusieurs fois le futur saint. 

Une autre fois, un homme amène à l’ermite son frère, devenu subitement muet deux mois auparavant. Charbel demande qu’on le fasse entrer dans l’église, puis il rejoint les visiteurs, l’évangile à la main et l’étole au cou. Dans sa paume, il mélange de l’eau bénite avec quelques ossements (de martyrs) réduits en poudre, et fait boire la mixture au muet, tout en disant à son frère : « N’aie pas peur ! Il guérira ! » Sur le moment, rien ne se passe. Mais dix minutes après leur départ, l’homme malade s’exclame : « Mon frère ! »

Un jour, un certain Maroun Abi Ramia se rend à l’ermitage d’Annaya afin de solliciter la prière du saint et de l’eau bénite pour son fils gravement malade. Les médecins lui ont annoncé que la guérison était désormais impossible. Après avoir obtenu de Charbel la certitude qu’il priera en faveur de son fils, Maroun quitte l’ermitage. Il reste néanmoins affligé, ce qui n’a pas échappé à Charbel. Celui-ci demande alors à un frère, qui passe à proximité, de prévenir Maroun qu’il n’est plus nécessaire de se hâter « car son fils est bien portant ! » Lorsque l’homme arrive chez lui, il trouve son fils guéri.

Les miracles accomplis par l’intercession du saint ermite ne se limitent pas aux guérisons, aussi impressionnantes et définitives soient-elles. Certains des prodiges recensés sont d’allure biblique. À plusieurs reprises, des sauterelles envahissent la région du monastère, ravageant les cultures aux alentours. Les paysans appellent presque chaque année le père Charbel afin qu’il asperge les champs d’eau bénite : à chaque fois, les sauterelles quittent les champs bénis et prennent une autre direction. Il existe des preuves topographiques de ces miracles : certaines fois, le miracle est si remarquable que seuls les champs bénis par Charbel restent intacts, au milieu d’un paysage entièrement dévasté par les nuées d’insectes.

Un homme, originaire de Batroun, possède un troupeau de moutons atteints de fièvre jaune. De nombreuses bêtes meurent. Ayant entendu parler de Charbel, l’homme vient lui rapporter la maladie de ses ovins et lui demander de l’eau bénite. L’ermite lui répond : « Suis-je Dieu pour empêcher la mort ? » Sur le point de s’en aller, l’homme tourne les talons, lorsqu’il entend la voix de l’ermite : « As-tu un récipient pour le remplir d’eau ? » L’homme tend un petit bidon à Charbel qui le remplit d’eau bénite. Le pauvre berger s’empresse d’asperger les moutons avec cette eau. C’est son ultime chance. Quelques minutes plus tard, tous les symptômes de la maladie ont disparu. À compter de cet instant, plus aucune bête ne meurt.

Plusieurs phénomènes inexpliqués ont été observés par toutes les personnes présentes aux funérailles de Charbel, le jour de Noël 1898. Ce jour-là, de très nombreux villageois et soldats des alentours (notamment des villages chiites) voient de loin une lumière très brillante à côté du monastère, dans le cimetière attenant, à l’endroit où se trouve la tombe de frère Charbel, enterré sans cercueil, à même la terre, selon la tradition de l’ordre monastique auquel il appartient.

Mais le grand miracle de saint Charbel est incontestablement celui de l’incorruption de son corps et de la sudation ininterrompue d’huile de son tombeau depuis 125 ans. Le 15 avril 1899, on décide de pratiquer une première exhumation, car le phénomène de clarté s’élevant de sa tombe est encore observable. C’est la stupeur et la joie : le corps est intact, situation d’autant moins rationnelle que le cercueil baigne dans quantité d’eau et de boue. La sérénité du visage du saint émeut les témoins. Aucun des corps des 32 autres moines, enterrés au même endroit, ne s’est conservé. Placé cette fois dans un cercueil de bois, on transfère sa dépouille à la chapelle du monastère, où elle est emmurée.

Le 16 novembre 1921 – saint Charbel est mort depuis presque 23 ans –, on exhume à nouveau le corps. Le Docteur E. Elonaissi, de Lehfed, présent ce jour-là, raconte : « M’approchant de la bière qui le renferme, j’ai senti une odeur pareille à celle qui émane des corps vivants […]. Ayant examiné attentivement le cadavre, j’ai remarqué que les pores de la peau livrent passage à une matière paraissant de la sueur, chose étrange et inexplicable selon les lois de la nature pour ce corps inanimé depuis tant d’années. J’ai maintes fois eu l’occasion de renouveler le même examen à des époques différentes et de constater le même phénomène. » En d’autres termes, le corps de Charbel, qui, selon la tradition maronite, avait été éviscéré puis exposé au soleil le jour des funérailles pour permettre aux fidèles de s’en approcher, continue d’exsuder, des années plus tard, un « liquide rosâtre », et, chose encore plus incroyable, se met à saigner lorsqu’on pratique une entaille dans la peau.

Le 24 juillet 1927, la dépouille est placée dans un double cercueil de zinc et de cèdre, que l’on incline pour faciliter l’écoulement du liquide séreux. Le Docteur A. Jouffroy, de la faculté de médecine de Beyrouth, et le Docteur B. Malkonien décrivent un corps totalement préservé des dégradations naturelles des cadavres. Leurs rapports sont archivés dans un cylindre métallique déposé dans le cercueil.

L’exhumation de 1950 est restée dans toutes les mémoires. Parmi les témoins, Sa Béatitude le patriarche maronite Antoine Pierre Arida, l’évêque métropolitain Y. Diryan et Mgr Paul Aql, vicaire général du patriarche maronite de Byblos, ont les larmes aux yeux : l’aspect du saint n’a pas changé. La rouille a dévoré le cylindre métallique contenant les rapports médicaux de 1927 et, chose absolument inexplicable, le liquide sortant du corps a traversé le mur de la crypte. Les autres témoins (le Docteur C. Bellan, directeur de la santé publique du Liban, J. Hitti, député, le Docteur T. Maroun, professeur d’anatomie à la faculté française de médecine de Beyrouth, etc.) observent que « tous les vêtements » sont « littéralement imbibés de liquide séreux et, çà et là, tâchés de sang, spécialement l’aube ». De surcroît, la peau conserve toute sa souplesse : bras et jambes peuvent être pliés sans aucune difficulté.

Deux ans plus tard, une nouvelle exhumation conduit les observateurs à un résultat en tous points identique. Le père J. Mahfouz, maronite, indique ceci : « J’ai touché personnellement son corps : on aurait dit qu’il était vivant. Qu’un cadavre se conserve, ce n’est pas un phénomène unique ; mais qu’une dépouille mortelle reste souple, tendre, pliante et qu’elle transpire incessamment, c’est un cas unique en son genre. »

Dans les années 1950, le nombre de pèlerins se rendant sur la tombe explose : plus de 41 500 entre 1950 et 1957. Des guérisons et des conversions sont authentifiées, comme celle d’E. Lahloud, ministre des Finances, musulman devenu chrétien.

Chose également extraordinaire : l’incorruption cesse à partir de 1965, année au cours de laquelle Charbel est proclamé bienheureux. Cette fin d’incorruption n’est d’ailleurs qu’une lente décomposition échappant, elle aussi, aux lois de la nature : aucune mauvaise odeur ne s’est jamais dégagée du corps (c’est même le contraire : un parfum aromatique subsiste toujours) et les os « gardent une certaine fraîcheur et une couleur rougeâtre ». 

Des analyses rigoureuses ont été menées quant à l’exsudation de sueur et de sang de la dépouille du saint. Les résultats sont formels : aucune explication scientifique ne peut être avancée. En effet, le corps humain contient 5 litres de sang. Si, chaque jour, un gramme de ce sang s’écoule à l’extérieur, nous obtenons, pour une durée de 54 ans (de 1898, année du décès, à 1952) plus de 19,7 kg de liquide. Or, la quantité de sang exsudée quotidiennement par saint Charbel excède très largement un gramme, puisque les pèlerins de 2023 y trempent encore linges, mouchoirs, photos, etc. Les deux premières années après la mort constituent une période particulière, à l’intensité inégalée : le suintement est alors quasi permanent. « La source aurait dû se tarir puisqu’elle n’est pas alimentée depuis un demi-siècle », note en 1952 le Docteur G. Choukrallah (celui-ci a mené au monastère 34 observations successives en 17 ans). Le Docteur H. Larcher, spécialiste français de thanatologie, abonde dans ce sens. 

Bien des années après sa disparition, Charbel continue d’intercéder avec succès auprès de Dieu. Le miracle retenu pour la canonisation de Charbel est exceptionnel. Nohad El-Chami, une Libanaise, est mère de douze enfants. Vers l’âge de 55 ans, elle est atteinte d’une hémiplégie causée par une artériosclérose au cou. Elle se retrouve alitée, incapable de se nourrir seule, et sans espoir de guérison. Une nuit, elle est réveillée par la présence de deux moines dans sa chambre. Elle les reconnaît : ce sont saint Maron et saint Charbel. Ce dernier lui annonce être venu pour l’opérer. Nohad prend peur et se met à implorer la Vierge Marie, qui apparaît à son tour et se place entre les deux saints. Elle voit Charbel se pencher sur elle et l’examiner. Elle ressent à cet instant une vive douleur au niveau du cou. Puis, saint Maron la fait boire et lui annonce sa guérison. La vision disparaît. Le matin, Nohad peut bouger la main. Surprise, elle se lève d’un bond et découvre deux grandes cicatricesde chaque côté du cou. Elle est guérie. Le lendemain, elle se rend à Annaya pour rendre grâce. Saint Charbel lui apparaît une seconde fois et lui dit : « Je t’ai guérie par la puissance de Dieu pour qu’ils te voient ! Parce que certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints. Celui qui veut de moi quelque chose, moi, le père Charbel, je suis toujours présent à l’ermitage. Je te demande de visiter l’ermitage le 22 de chaque mois et de participer à la messe durant toute ta vie. »

En 2005, une femme d’origine philippine, qui travaille comme servante dans une famille libanaise, apprend que sa mère est mourante. Elle ne peut pas se rendre dans son pays natal et souffre de ne pouvoir être au chevet de sa mère. La famille chez qui elle vit lui propose d’aller sur la tombe de saint Charbel, à Annaya. Elle prie plus de deux heures auprès du tombeau. À son retour, la jeune femme reçoit un appel de sa mère qui la remercie pour le médecin qu’elle lui a envoyé du Liban. Surprise, elle répond n’avoir envoyé personne, mais sa mère insiste, précisant que le praticien s’est présenté comme étant un médecin libanais envoyé par sa fille. Elle le décrit habillé d’une longue robe noire, avec une barbe blanche, et indique qu’il est passé vers 13 h 15. La jeune femme comprend alors que saint Charbel en personne a soigné sa mère au moment même où elle priait sur son tombeau.

Par une nuit très froide de 1994, une fillette de 11 ans doit passer la nuit seule chez elle, sa mère étant partie à l’hôpital accompagner sa petite sœur très malade. Cette perspective lui fait peur. Soudain, elle voit dans une pièce un « imam âgé, habillé d’une robe noire, portant une capuche sur la tête et ayant une longue barbe blanche », qui lui dit : « N’ayez pas peur ! » Faute de fioul, la maison n’est pas chauffée. L’imam porte un bidon avec lequel il remplit le réservoir du chauffage, allume le feu puis disparaît. Après plusieurs heures d’absence, la mère revient. La petite fille lui demande : « Tu n’as pas vu l’imam sortir ? — Non. Qui est cet imam ? — Il a mis le chauffage, nous a donné des cours et m’a répété à plusieurs reprises : "N’aie pas peur !" » Quelques jours plus tard, lors d’une visite chez une amie chrétienne,la petite voit une photo de saint Charbel accrochée au mur, et la montre à sa mère en s’écriant : « C’est lui, l’imam qui est venu à la maison l’autre soir ! »

De très nombreux prodiges ont ainsi incontestablement eu lieu à travers le monde : en 1995, l’ermite d’Annaya apparaît au Burkina Fasopour aider un jeune homme tombé en panne sèche dans la brousse. En Argentine, un pilote et ses trois compagnons viennent de décoller lorsque le moteur de l’avion tombe en panne. Munis d’une petite image du saint, ils l’appellent à l’aide. L’avion s’écrase, mais les quatre passagers s’en sortent indemnes…

Plus de 3 millions de visiteurs viennent chaque année se recueillir sur le tombeau du saint. On estime qu’au moins 10 % des guérisons obtenues grâce à son intercession concernent des personnes non baptisées, parmi lesquelles des musulmans sunnites et chiites, des druzes, des alaouites et des bouddhistes.

Patrick Sbalchiero


AU-DELÀ DES RAISONS D'Y CROIRE :

C’est toujours un étonnement que de découvrir la célébrité planétaire de cet humble moine, dont la vie entière fut placée sous le signe de l’austérité et de la charité.


ALLER PLUS LOIN :

Michel-Vital Le Bossé, « Charbel Maklouf (saint), 1828-1898 », dans Patrick Sbalchiero (dir.), Dictionnaire des miracles et de l’extraordinaire chrétiens, Paris, Fayard, 2002, p. 156-158.


EN SAVOIR PLUS :

  • Paul Daher, Charbel, un homme ivre de Dieu, Jbeil, Éditions Annaya, 1993.
  • Jean Skandar, Saint Charbel, pèlerin de l’absolu, Pierre Téqui, 2011.
  • E.-J. Görlich et J.-C. Antakli, L’Ermite du Liban. Vie prodigieuse de saint Charbel Maklouf, Le Parvis, 2018.
  • Joël-Alexandre Huet, Les Miracles de saint Charbel. Le saint qui suinte de l’huile, TheBookEdition.com, 2021.
  • Vidéo d’Arnaud Dumouch, La vie de saint Charbel Maklouf, celui qui passe son éternité à guérir sur la terre.

 

Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême)

Le Grand Carême commence en commémorant le premier miracle de Jésus qui transforme l'eau  en  vin lors du festin des noces de Cana en Galilée.

Quadish Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    • Actes 11:19-26 :
  • 19 Les frères dispersés par la tourmente qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
  • 20 Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, et qui, en arrivant à Antioche, s’adressaient aussi aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
  • 21 La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur.
  • 22 La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche.
  • 23 À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur.
  • 24 C’était en effet un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s’attacha au Seigneur.
  • 25 Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
  • 26 L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils participèrent aux assemblées de l’Église, ils instruisirent une foule considérable. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

 

    • Ou :
    • Apocalypse 2: 1 -7 :
  • 01 À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :
  • 02 Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs.
  • 03 Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine.
  • 04 Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.
  • 05 Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions. Sinon je vais venir à toi et je délogerai ton chandelier de sa place, si tu ne t’es pas converti.
  • 06 Pourtant, tu as cela pour toi que tu détestes les agissements des Nicolaïtes – et je les déteste, moi aussi.
  • 07 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur, je donnerai de goûter à l’arbre de la vie qui est dans le paradis de Dieu.

 

    • Colossiens 3: 1 à 17 :
  • 01 Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
  • 02 Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.
  • 03 En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
  • 04 Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.
  • 05 Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie.
  • 06 Voilà ce qui provoque la colère de Dieu contre ceux qui lui désobéissent,
  • 07 voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque, vous aussi, vous viviez dans ces désordres.
  • 08 Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche.
  • 09 Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir,
  • 10 et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance.
  • 11 Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.
  • 12 Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
  • 13 Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même.
  • 14 Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait.
  • 15 Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce.
  • 16 Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
  • 17 Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.

 

    • Saint-Jean 2:1-11 :
  • 01 Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.
  • 02 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
  • 03 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
  • 04 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »
  • 05 Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
  • 06 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres).
  • 07 Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord.
  • 08 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

 

 

 

 

Banneux : Notre-Dame des pauvres

 

 

Les apparitions (1933)

Du 15 janvier au 2 mars 1933, Notre-Dame, qui se présente comme la Vierge des Pauvres, apparaît à huit reprises à Mariette Beco.

Mariette Beco est née le 25 mars 1921. Elle est l’aînée d’une famille de sept enfants. La famille connaît des conditions de vie difficiles et habite une modeste maison ouvrière isolée, située en retrait de la route, à l’écart du village de Banneux, en face d’un grand bois de sapins.

Le soir du dimanche 15 janvier 1933, Notre-Dame apparaît pour la première fois dans le jardin de la petite maison. Elle appelle Mariette par une signe de la main, mais la maman de Mariette lui défend de sortir.

Le mercredi 18 janvier à 19h, Mariette est dans le jardin et prie à genoux. Tout à coup, Mariette quitte le jardin et s’engage sur la route où l’appelle la Dame.

À deux reprises sur le chemin, elle tombe à genoux. Une troisième fois, elle se met à genoux près du fossé, devant une flaque d’eau provenant d’une source. La Dame lui parle : Poussez vos mains dans l’eau. Mariette le fait et répète ce que la Dame lui dit : Cette source est réservée pour moi. Bonsoir, au revoir.

Jeudi 19 janvier, le temps est très mauvais. Mariette est à genoux dans le sentier. La Dame apparaît. Mariette lui demande : Qui êtes-vous, belle Dame ?  Je suis la Vierge des Pauvres. La Vierge conduit l’enfant par le chemin jusqu’à la source. Mariette interroge encore : Belle Dame, vous m’avez dit hier : cette source est réservée pour moi. Pourquoi pour moi ? Mariette se désigne, croyant que la source est pour elle. Avec un sourire, la Vierge répond : Cette source est réservée pour toutes les Nations… pour soulager les malades. – Merci, merci, dit Mariette. La Vierge ajoute : Je prierai pour toi. Au revoir.

Le vendredi 20 janvier, Mariette reste au lit toute la journée : elle a mal dormi. À 18h45, elle se réveille, s’habille et sort. Quand la Vierge apparaît, Mariette s’écrie : Oh, la voici. Puis elle demande : Que désirez-vous, ma belle Dame ? Souriante, la Vierge répond : Je désirerais une petite chapelle. La Vierge étend ses mains et de la main droite bénit l’enfant.

Suivent trois semaines de grand calme. La Vierge interrompt ses visites. Mariette, cependant, reste fidèle : chaque jour à 19h, elle prie dans le jardin.

Samedi 11 février, de nouveau, Mariette est entraînée sur la route. L’enfant s’agenouille deux fois, trempe ses mains dans l’eau à la source et fait un signe de croix. Elle se lève brusquement, court vers la maison et pleure. Elle ne comprend pas ce que la Vierge lui a dit : Je viens soulager la souffrance. Elle ne comprend pas le mot « soulager ». Mais elle sait que c’est quelque chose de bon, puisque la Vierge a souri.

Trois jours se passent. Le soir du mercredi 15 février, la Vierge apparaît pour la sixième fois. Mariette transmet la demande de l’abbé Jamin : Sainte Vierge, Monsieur le Chapelain m’a dit de vous demander un signe. La Vierge répond : Croyez en moi, je croirai en vous. Elle ajoute pour Mariette : Priez beaucoup. Au revoir. La Vierge confie un secret à l’enfant.

Le 20 février, Mariette est à nouveau à genoux dans la neige, bravant le froid. Soudain, elle prie plus haut et plus vite. Elle quitte le jardin, s’agenouille deux fois sur la route puis à la source où elle prie et pleure parce que Marie s’en va trop vite. La Vierge, souriante comme à l’ordinaire, lui dit : Ma chère enfant, priez beaucoup. Après quoi, elle cesse de sourire et ajoute, avant de partir et d’une voix plus grave : Au revoir.

Mariette attend dix jours avant de revoir la Vierge une dernière fois. Elle apparaît le jeudi 2 mars. Il pleut à torrent depuis 15h. Elle sort à 19h. Elle en est au troisième chapelet quand il cesse subitement de pleuvoir. Elle se tait, étend les bras, se lève, fait un pas, s’agenouille. Dans la maison, après bien des pleurs, Mariette livre le message confié par Marie : Je suis la Mère du Sauveur, Mère de Dieu. Priez beaucoup. Avant de la quitter, la Vierge lui a imposé les mains en disant : Adieu.

L’actuelle chapelle des Apparitions a été construite et inaugurée dès l’été 1933. La réalité des apparitions et du message a été reconnue par Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, le 22 août 1949.

  • La Source

     

     

     

     

     

     

     

    Le soir du mercredi 18 janvier 1933, la Belle Dame apparaît une deuxième fois et conduit la petite Mariette pour la première fois à la source.

    Cette source se trouve à environ 100 mètres de la maison Beco. L’eau jaillissait du talus et se déversait dans le fossé. Un fermier avait creusé un peu pour que l’eau y stagne : quand il passait avec ses quelques vaches, elles pouvaient s’y abreuver.

    Poussez vos mains dans l’eau, dit la Belle Dame à l’enfant. Il fallait pousser pour briser la glace – il faisait -12° ! – avant de plonger les mains dans l’eau froide. Mariette obéit sans comprendre le sens de ce geste. Cette source est réservée pour moi, ajoute la Dame. Dorénavant, cette source au bord du chemin ne sera plus un abreuvoir improvisé pour bétail. Elle aura d’autres destinataires.

    Et en effet, le lendemain, la Vierge des Pauvres affirme que cette source est destinée à toutes les nations, en particulier aux malades.

    L’eau de Banneux n’est pas destinée à la consommation, même s’il est vrai que beaucoup de pèlerins la boivent. La Vierge des Pauvres nous encourage à poser le geste de Mariette : Poussez vos mains dans l’eau.

    Que signifie la source ? Petit (dé)tour biblique

    Toute source évoque le commencement. Or au commencement de la vie chrétienne, il y a l’eau du baptême.

    Voici de l’eau ! Qu’est-ce qui empêche que je reçoive le baptême ? Question qu’un Éthiopien pose au diacre Philippe qui lui a fait découvrir Jésus Christ. Il donna l’ordre d’arrêter le char, tous deux descendaient dans l’eau… et Philippe le baptisa (Actes des Apôtres 8, 37s).

    Cette source est pour toutes les nations : en écoutant la Vierge, on ne peut s’empêcher de penser aux dernières paroles de Jésus dans l’Évangile selon saint Matthieu : Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant tout ce que je vous ai prescrit. Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps (Matthieu 28, 18-20).

    Au puits de Jacob, Jésus promet « l’eau vive » à une femme de Samarie. Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle (Jean 4, 10-14).

    L’eau symbolise ici l’Esprit Saint : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive celui qui croit en moi. Comme l’a dit l’Ecriture : De son sein couleront des fleuves d’eau vive. Il désignait ainsi l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui (Jean 7, 37-39).

    Le sacrement du baptême est inséparable de l’eau. Elle est aussi un bienfait pour les malades car l’eau a aussi une vertu curative, purifiante et vivifiante.

    Le prophète Elisée envoie au Jourdain le Syrien Naamân qui souffre d’une maladie de la peau. Va, lave-toi sept fois dans le Jourdain : ta chair redeviendra saine et tu seras purifié. Naamân s’irrite à cause de ce geste qui lui paraît trop banal. Finalement, il a l’humilité d’accepter : Naamân descendit au Jourdain et s’y plongea sept fois selon la parole de l’homme de Dieu. Sa chair devint comme celle d’un petit enfant, il fut purifié (2 Rois 5, 10 et 14).

    Se rendre à Banneux, c’est donc un pèlerinage aux sources de notre foi. Vierge des Pauvres, conduis-nous à Jésus, source de la grâce !

     

DIEU EN 3 D…
Père, Fils et saint Esprit –

Nous ne définissons pas la Divinité. Nous ne la comprenons pas. Nous l’aimons ; nous la glorifions et nous la célébrons. Les baptisés sont immergés au Nom du Père, du Fils et de saint Esprit. Toute leur vie est rythmée par la glorification, associée au signe de la Croix, du Seigneur unique en trois personnes ou « hypostases ». Les offices de l’Église résonnent continuellement du plus beau des refrains, pour conclure les prières (« ekphonèse ») ou trouver sa place entre elles : « Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit ! ».

L’enseignement du Maître

Notre Maître est Jésus, appelé Christ, c’est-à-dire Messie, et Seigneur, c’est-à-dire Dieu : Seigneur (le grec « Kyrios ») traduit l’hébreu Adonaï qui lui-même traduit l’indicible YAHWE. Or, notre Maître et Sauveur Jésus Christ, lors de son immersion dans le Jourdain par le Précurseur, a été révélé comme le Fils unique de Dieu (Matthieu 3, 16-17 ; Marc 1, 9-11 ; Luc 3, 21-22 ; Jean 1, 32-34). De nombreux passages du saint Évangile attestent sa divinité, par exemple la confession de foi de l’apôtre Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (cf. Marc 8, 29 ; Luc 9, 20 ; Jean 6, 68-69), ou le discours adressé par le Fils au Père (Jean 17). Le Sauveur Lui-même a eu l’humble audace de se désigner comme Fils de Dieu (Jean 5, 18 ; 10, 30, 33, 36, 38). Or qui dit « fils » dit « père » : c’est la révélation de la communion des personnes divines ou « unité hypostatique ».

L’Esprit est Seigneur

L’Esprit, présent au baptême du Fils de Dieu, est nommé et annoncé fréquemment par le Fils comme Paraclet, c’est-à-dire Consolateur, Pédagogue ou Avocat : Il « jaillit du Père » (Jean 7, 37-39 ; 14, 16-17 ; 15, 26 ; 16, 5-15) ; le Fils parle souvent de son œuvre (Jean 3, 1-21 ; 4, 10 : l’entretien avec la Samaritaine), qu’annonce également le Prologue (Jean 1). C’est donc le Verbe incarné Lui-même qui a révélé la communion du Père, du Fils et du saint Esprit que nous glorifions comme un seul Dieu. Les épîtres de saint Paul témoignent magnifiquement de la divinité de l’Esprit, qui est, à juste titre, nommé Seigneur dans le Symbole de la Foi. Seigneur est le Père ; Seigneur est le Fils ; Seigneur est l’Esprit ! Trinité sainte, gloire à toi !

Les saints prophètes

Le Maître dit : « scrutez les Écritures… : elles rendent témoignage à mon sujet » (Jean 5, 39) et Il montre dans la Loi et les Prophètes tout ce qui le concerne (Luc 24, 27). Selon l’optique biblique, le Verbe apparaît dans toute l’Histoire universelle. Et l’Esprit ? – Il « a parlé par les prophètes », dit le Symbole. La Tradition apostolique et patristique voit le Père, le Fils et le saint Esprit à l’œuvre dès la Genèse : dans la création de l’univers visible et invisible (Genèse 1, 2-3 : « l’Esprit de Dieu planait sur les eaux… et Dieu parle… ») ; dans le modelage de l’homme – où l’union du pluriel et du singulier montre la communion des personnes ou hypostases divines – et dans la visite à Abraham de trois anges (Genèse 18, 1-15) auxquels il s’adressa au singulier et offrit son hospitalité.

D’autres manifestations du Verbe et de l’Esprit se trouvent dans le livre de l’Exode, par exemple, où la Nuée signifie l’Esprit qui guide le Peuple, et où le Fils parle à Moïse pour lui dicter la Loi. Ce même Verbe lui avait parlé du milieu du buisson non consumé et qu’embrasait l’Esprit. Écoutons les psaumes (104 p. ex.), les prophètes (Ézéchiel 1, 12, 20 ; 3, 12 ; 36, 27) : nous y entendons la présence du Père et du Fils et du saint Esprit…

Le culte de l’Église

Il est composé de phrases et d’expressions tirées de la parole de Dieu ; il est la version liturgique de la Bible. Il comporte également de nombreuses compositions théologiques dues aux saints Pères, qui ont consigné l’enseignement du Christ, des Apôtres et des Pères, proclamé par les sept saints conciles universels (ou « œcuméniques »). En plus de la divine liturgie qui s’ouvre par « Béni est le Royaume du Père et du Fils et du saint Esprit ! », pensons à la magnifique louange de la Doxologie – le Gloria –, une des prières les plus anciennes de l’Église et qui célèbre explicitement le Père, le Fils et le saint Esprit. Ceux-ci diffèrent d’une triade car ils ne font pas nombre : il n’y a pas trois dieux ! Le Trois est le chiffre de leur diversité, comme le chante l’office de la Théophanie.

En résumé

De la sainte Écriture, des prières de l’Église, des décisions des saints conciles, de l’enseignement des saints Pères (saint Jean Damascène, saint Hilaire de Poitiers, par exemple), il ressort les thèmes suivants de glorification des personnes divines : la triple dimension ou profondeur de la Divinité – Dieu en 3 D ! – soulignée par l’apôtre Paul : largeur, longueur, profondeur (Éphésiens 3, 14-19). Mais ce ne sont pas des modalités de la Divinité : ce sont ici des personnes, des sujets, trois Je : « Je suis ! Je suis ! Je suis ! », dit à Moïse le Seigneur (Exode 3, 14) ; triple subjectivité ; Sujet unique en 3 D ! L’unité divine est absolue et absolue sa diversité.

Par une vision « stéréoscopique », en quelque sorte, nous voyons les hypostases s’interpénétrer (« périchorèse », cf. Jean 10, 38) dans la transparence l’une à l’autre ; elles sont en relation externe et en communion interne ; on contemple en celle-ci une antinomie de la nature et de la personne ; la volonté des Trois est unique ; le Père est l’unique source de la divinité ainsi que du Verbe et de l’Esprit ; le Fils est l’unique manifestation du Père et de l’Esprit ; l’Esprit, la puissance unique du Père et du Fils, leur  « communion » et la joie de leur amour mutuel ; le Père, le Fils et l’Esprit sont glorifiés au ciel (plan théologique) et sur la terre (plan de l’économie ou action divine) ; des énergies divines incréées procèdent du Père et sont transmises par le Verbe et par l’Esprit ; le Fils obéit à l’Esprit du Père (par sa conception et sa mission) ; l’Esprit obéit au Fils qui l’exhale vers les Apôtres et qui l’envoie dans l’Église et dans le monde…

Source: "Sagesse Orthodoxe"

 

À BEAURAING, LA VIERGE AU CŒUR D’OR CONVERTIT LES PÉCHEURS

Du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, la Vierge Marie s’est montrée à cinq enfants de Beauraing (province de Namur), dans le sud de la Belgique, à quelques kilomètres de la frontière française. À la fin de ses apparitions, elle leur a montré son cœur comme un cœur d’or nimbé de lumière. 

 

La première apparition. Le 29 novembre 1932, vers 18h, M. Voisin, employé de gare, demande à ses enfants Fernande (15 ans) et Albert (11 ans) d’aller rechercher leur sœur Gilberte (13 ans) au pensionnat tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy, à Beauraing, en Belgique wallonne. Chemin faisant, les enfants invitent leurs amies Andrée Degeimbre (14 ans) et sa petite sœur Gilberte (9 ans) à les accompagner. Lorsqu’Albert sonne à la porte d’entrée du pensionnat, il se retourne et aperçoit soudain la Sainte Vierge qui se promène en l’air, au-dessus du pont de chemin de fer qui surplombe la route de Rochefort. Sa sœur et ses amies, incrédules, se retournant, voient elles aussi, « la belle dame ». Quand Sœur Valéria vient ouvrir la porte, les enfants lui signalent la présence de la Vierge. Ne croyant pas à ces « bêtises », la religieuse part chercher Gilberte à l’étude. Lorsque cette dernière, ignorant ce qui vient de se passer, arrive sur le seuil de la porte, elle voit, elle aussi, la Sainte Vierge dans les airs au-dessus du pont. Effrayés, les cinq enfants retournent chez eux en courant, se promettant néanmoins de revenir le lendemain à la même heure.
  


La Vierge au cœur d’or. Le 30 novembre, la Sainte Vierge apparaît de nouveau aux enfants au-dessus du pont. Ils la voient encore au même endroit le 1er décembre, puis près du houx situé à quelques mètres de la porte d’entrée du pensionnat, enfin elle disparaît de nouveau et se montre sous une branche de l’aubépine près de la grille d’entrée du jardin. C’est là que Marie se manifestera encore à eux une trentaine de fois, jusqu’au 3 janvier 1933. La « belle dame » est vêtue d’une longue robe blanche, avec de légers reflets bleus. Sa tête est recouverte d’un long voile blanc qui tombe sur ses épaules. Autour, sortent de fins rayons de lumière qui forment comme une couronne. Marie tient habituellement ses mains jointes et sourit. À partir du 29 décembre, les enfants aperçoivent, entre ses bras ouverts, son cœur tout illuminé, tel un cœur d’or nimbé de lumière. C’est de cette vision que viendra l’appellation de Notre Dame de Beauraing : « la Vierge au cœur d’or ».

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Un message.
 Le 2 décembre, à la question des enfants : « Que nous voulez-vous ? », Marie parle pour la première fois et leur demande d’être bien sages. « Oui, nous le serons toujours », crient les enfants. Puis le soir, lors d’une nouvelle apparition, elle s’exprime de nouveau :

-        « Est-ce vrai que vous serez toujours bien sages ? »
-        « Oui », répondent-ils encore.
Le 8 décembre, les enfants tombent en extase durant un quart d’heure. Le docteur Lurquin passe une flamme sous la main de Gilberte Voisin, picote à l’aide d’un canif la main des deux Gilberte, projette une lumière vive dans les yeux de Gilberte Voisin. Le docteur Goethals la pince vigoureusement à plusieurs reprises, met sa main devant ses yeux et tente de l’éblouir au moyen d’une lampe de poche. Les enfants n’ont aucune réaction. Ils ne ressentent rien et n’en gardent aucun souvenir. « Elle était plus belle que jamais ! », diront-ils. Une foule de curieux de plus en plus nombreuse entoure chaque jour les enfants. Le 17 décembre, Marie dit vouloir la construction d’une chapelle. Le 21, à la demande : « Dites-nous qui vous êtes », Marie se nomme : « Je suis la Vierge Immaculée. » Deux jours plus tard, les enfants demandent :

-        « Pourquoi venez-vous ici ? »
-        « Pour qu’on vienne ici en pèlerinage ! »
À partir du 30 décembre, Marie révèle l’essentiel de son message : « Priez, priez beaucoup », dit-elle aux enfants. Le 1er janvier 1933, elle insiste : « Priez toujours. » Le 3, Marie confie un secret aux trois plus jeunes. Ces secrets ne seront jamais révélés. Elle fait à Gilberte Voisin la promesse suivante : « Je convertirai les pécheurs ». Quand elle parle à Andrée, elle se nomme à nouveau : « Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux. » Puis elle dit adieu aux quatre plus jeunes. Fernande, la plus âgée du groupe, n’a encore rien vu. Elle reste à genoux devant l’aubépine lorsqu’une boule de feu apparaît. Une foule très nombreuse peut voir cette boule de feu brûler sans consumer l’arbuste. La Vierge apparaît alors à Fernande seule, comme sortant de la boule de feu qui, elle, disparaît. Elle lui demande :
-        « Aimez-vous mon Fils ? »
-        « Oui », répond Fernande.
-        « M’aimez-vous ? »
-        « Oui. »
-        « Alors, sacrifiez-vous pour moi. Adieu. »  
Il faut noter que, quelques semaines plus tard, d’autres apparitions mariales ont lieu à quelques dizaines de kilomètres plus au Nord-Est, à Banneux (province de Liège), toujours en Belgique francophone, entre janvier et mars 1933, à la jeune Mariette Beco (1921-2011). Elles seront reconnues le 22 août 1949, peu après celles de Beauraing, par l’évêque de Liège.
      
Les enfants ont beaucoup souffert des interrogatoires qu’ils devaient subir chaque soir


Reconnaissance des apparitions par l’Église. À l’époque, on n’a pas cru les enfants tout de suite, loin de là ! La véracité de leurs dires a été mise à l’épreuve. Durant les apparitions, les cinq enfants ont beaucoup souffert des interrogatoires serrés qu’ils devaient subir chaque soir, séparément, menés par des dizaines de notables. Ils ont aussi dû faire face à l’incrédulité de nombre de personnes, parfois même à celle de leurs propres parents. Gilberte Degeimbre, à la fin de sa vie, en parlait encore avec douleur. Par la suite, pour diverses raisons, il a fallu attendre plus de 15 ans pour qu’enfin les apparitions soient reconnues authentiques par l’Église. Mgr Heylen, alors évêque de Namur, diocèse où se situe Beauraing, met rapidement en place une commission d’enquête diocésaine. Il est personnellement favorable aux apparitions de Beauraing. Le 26 mai 1933, il donne le sacrement de confirmation à Albert Voisin. Dans son rapport de 1937, la commission namuroise, sans se prononcer définitivement, penche en faveur de l’hypothèse du surnaturel divin. Mais en 1935, le Saint-Office a soustrait à Mgr Heylen la capacité de porter un jugement sur les faits de Beauraing et a confié l’instruction du dossier au cardinal de Malines, Mgr Van Roey. Le 23 novembre 1937, la commission malinoise déclare que le caractère surnaturel des faits n’est pas établi. Il faut attendre 1942 pour que les choses bougent à nouveau. Mgr Charue succède à Mgr Heylen à Namur. Il rouvre le dossier et met en place une nouvelle commission d’enquête namuroise, qui peut répondre aux objections contenues dans le dossier malinois. Reste à reconquérir la capacité de juger les faits. Il l’obtient du Saint-Office dès fin 1942. Il autorise alors le culte de Notre-Dame de Beauraing le 2 février 1943. Cependant, une réflexion du cardinal Sbaretti, selon laquelle le caractère surnaturel des faits n’est pas pleinement établi, le hante. Il cherche des confirmations complémentaires. C’est ici que deux guérisons miraculeuses jouent un rôle majeur.

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Deux miracles reconnus.
 En 1933, Maria Van Laer de Turnhout est âgée de 33 ans et infirme depuis ses 18 ans. Elle est atteinte d’une maladie infectieuse grave, le Mal De Pott, qui provoque l’ankylose des vertèbres du cou et l’empêche de redresser la tête. Le docteur Vogels juge son état désespéré et estime ne plus rien pouvoir faire pour elle. Le 23 juin 1933, sa tante et deux religieuses infirmières la conduisent en ambulance à Beauraing. Lors de la traversée de Namur, on la croit mourante. Près de l’aubépine, elle prie avec les cinq enfants. Rien ne se passe. Gilberte Degeimbre en la quittant lui dit : « Gardez confiance, Madame, on continue à prier. » Le voyage du retour est très pénible. Le lendemain matin à son réveil, le mal a disparu, elle se lève seule, s’habille et marche. La tête s’est redressée, l’enflure a disparu. Quelques années plus tard, elle devient religieuse franciscaine de la Sainte-Famille sous le nom de Sœur Pudentia et soignera les malades jusqu’à sa mort en 1980.
 Madame Group épouse Acar, de Saint-Nicolas-Waes (Belgique flamande), âgée de 43 ans, est atteinte du cancer de la matrice. Les hémorragies sont abondantes et l’opération imminente ; mais elle refuse la chirurgie et préfère aller prier avec son fils Notre-Dame de Beauraing pour implorer sa guérison le 30 juillet 1933. Au cours du voyage du retour, elle se sent bien. Le 28 août, son médecin, le docteur Van de Putte de Gent, l’examine et constate que le mal a disparu. Le 6 mars 1934, il confirme la guérison miraculeuse et remet une attestation qui arrive aux autorités diocésaines. Dans un décret daté du 2 juillet 1949, Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur, reconnaît en même temps le caractère miraculeux de ces deux guérisons et l’authenticité des apparitions de Beauraing.

Développement des sanctuaires. Depuis 1933, de nombreux pèlerins sont venus prier la Vierge au cœur d’or. Ils sont accueillis dans les sanctuaires de Beauraing, qui ont été édifiés au fil du temps. La chapelle votive demandée par Marie a été construite par Michel Claes de 1947 à 1954. Son architecture exprime de façon symbolique la force de la Vierge contre le mal et le récit de ses apparitions à Beauraing (cinq ouvertures symbolisent les cinq enfants, les 17 claveaux de l’arcade d’entrée rappellent le 17 décembre, date où Marie a réclamé la chapelle...). L’édifice est béni par Mgr Charles-Marie Himmer, évêque de Tournai, les 21 et 22 août 1954, dans l’octave de l’Assomption (fête reconnue comme dogme catholique depuis 1950). En 1968, le cardinal Léon-Joseph Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, inaugure deux églises superposées à l’arrière de cette chapelle, construites afin d’accueillir les groupes de pèlerins. Le 18 mai 1985, le sanctuaire a reçu la visite du pape Jean-Paul II. Une relique du saint Pape a été installée dans la crypte Saint-Jean, située sous le jardin des apparitions, le 1er mai 2015. L’église supérieure, dont l’autel est consacré à la Mère de Dieu, a été érigée au rang de basilique mineure par le pape Benoît XVI le 22 août 2013, devant une foule nombreuse. L’école des Sœurs est aujourd’hui la Maison de l’Accueil. Les pèlerins, qui viennent de toute la Belgique, mais aussi de la France voisine, de Hollande et de nombreux autres pays d’Europe et du monde, peuvent y loger et s’y restaurer. D’autres lieux, intérieurs et extérieurs, ont été aménagés pour les accueillir.

 


Des grâces nombreuses. Les cinq enfants qui ont vu la Vierge sont maintenant décédés. La plus jeune, Gilberte Degeimbre, est morte le 10 février 2015. Elle a laissé de nombreux témoignages, dont une interview de 47 minutes que l’on peut retrouver sur Youtube. Les grâces qui touchent toutes les dimensions de la vie concrète des gens sont aujourd’hui très nombreuses. Deux guérisons ont été reconnues comme miraculeuses, mais d’innombrables autres grâces ont été données à Beauraing : consolations, conversions, réconciliations, solutions, protections, guérisons du corps, du cœur, de l’esprit… (quelques témoignages récents en compléments).
   
On peut noter que la Vierge Marie apparaît deux fois en Belgique autour de janvier 1933 (Beauraing et Banneux), exactement au moment où Hitler prend le pouvoir en Allemagne (30 janvier 1933). Sept ans plus tard, en mai 1940, l'Allemagne parvient à envahir la France en prenant la route des Ardennes, comme en 1914. Cependant, contrairement au Plan Schlieffen de 1905 dont il s'inspire, Hitler n'emprunte pas la route de Beauraing à Givet, où ont lieu les apparitions, mais il passe plus au Sud. Plusieurs villages de la région, comme Warnant, ont été évités, et remercièrent Notre-Dame de Beauraing pour la protection dont ils pensent avoir été l'objet (il en reste une chapelle à Warnant, construite en 1950).

 
(Source: https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/a-beauraing-la-vierge-au-coeur-dor-convertit-les-pecheurs/)
POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Œuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection –

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour –

8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui.

 

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

FAIRE CELEBRER DES MESSES POUR LES DEFUNTS ,

POURQUOI ?

 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père,

comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable.

ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes pour les vivants et les défunts,vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

En conséquence, le montant des offrandes de Messes que vous confieriez à tout prêtre de notre Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone ferait donc l'objet d'un reçu que nous vous enverrions (pour déduction à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

L'offrande pour l'inscription à la

Messe perpétuelle

célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières)

pour les défunts de vos familles ou de vos amis en notre

Monastère métropolitain et que vous inscrivez à notre

 

"Fraternité de prière pour les défunts"

est par ailleurs estimée à 28 euros par défunt inscrit.

ADRESSE pour demandes de Messes et inscription de vos défunts à notre "FRATERNITE DE PRIERE POUR LES DEFUNTS" (Dyptiques):

Sanctuaire de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

4 Brévilly

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel:0233247958 / SMS:00648899489

Ô Mère de Miséricorde, intercédez pour nos défunts, que purifiés par l'Amour Divin, ils reposent dans le Christ ressuscité notre Chef en l'attente de la résurrection finale lorsque toutes choses seront récapitulées en Lui !

_________________

Prière à Saint Joseph pour nos défunts

 

Saint Joseph, Toi qui est mort entre  les bras du Verbe de Vie qui prit chair de ta virginale épouse, tu étais entouré de Jésus et de Marie, inséparable et pourtant séparé par la mort, ta confiance en Jésus t'a fait passer vers le Père 
dans la Paix et la certitude du Salut: 


Ô toi dernier des Patriarches, entré dans le sein d'Abraham 
avec la bénédiction de Jésus , tes yeux ont vu le Salut ! 


Tu as attendu et espéré la Résurrection dans la Foi la plus éclairée, 
la plus confiante, la plus unie à la Volonté divine.

 

Nous te confions nos défunts, nous te confions telles personnes : 
( les nommer) 
mène-les avec Marie vers Jésus notre résurrection.

 
Qu'ils soient accueillis dans l'intimité de la Trinité Sainte avec la multitude des des frères et soeurs de Jésus-Christ, la multitude des Rachetés. 
Obtiens-nous la grâce  de la Foi et de l'Espérance, par ton exemple, console-nous des séparations  et maintiens-nous  
dans l'Espérance.
 

Amîn

 

 

La confiance en Dieu
(s. Païssios)
 
Faire confiance à Dieu, c'est une prière secrête incessante qui amène les forces silencieuses de Dieu là où elles sont nécessaires et en temps opportun.
Saint Païssios l'athonite

Confie em Deus (Païssios)

Confiar em Deus é uma oração secreta incessante que traz as forças silenciosas de Deus onde elas são necessárias e de maneira oportuna.
São Païssios o Athonite

 
 
 
Lectionnaire pour le Deuxième dimanche du Grand Carême (Dimanche de la guérison du lépreux/Accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar)

Deuxième dimanche du Grand Carême

(dimanche de la guérison du lépreux)

Saint Qurbana.

o    Actes 5:12-16:

  • 12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
  • 13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
  • 14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
  • 15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
  • 16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.

o     

o     19 :8-12 :

  • 08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
  • 09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
  • 10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
  • 11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
  • 12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.

o     

o    Actes 9:22-31 :

  • 22 Mais Saul, avec une force de plus en plus grande, réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ.
  • 23 Assez longtemps après, les Juifs tinrent conseil en vue de le supprimer.
  • 24 Saul fut informé de leur machination. On faisait même garder les portes de la ville jour et nuit afin de pouvoir le supprimer.
  • 25 Alors ses disciples le prirent de nuit ; ils le firent descendre dans une corbeille, jusqu’en bas, de l’autre côté du rempart.
  • 26 Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple.
  • 27 Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus.
  • 28 Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux, s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur.
  • 29 Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer.
  • 30 Mis au courant, les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée et le firent partir pour Tarse.
  • 31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait.

o     

o    Romains 3: 27 :

o    27 Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Par quelle loi ? Par celle des œuvres que l’on pratique ? Pas du tout. Mais par la loi de la foi.

o     4 : 5 :

o    05 Au contraire, si quelqu’un, sans rien accomplir, a foi en Celui qui rend juste l’homme impie, il lui est accordé d’être juste par sa foi.

o     

o    Saint Luc 5: 12-16 :

  • 12 Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
  • 13 Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
  • 14 Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
  • 15 De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
  • 16 Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.

o    4: 40 -41 :

  • 40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
  • 41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
  •  

  • La Bible se suffit-elle?
     
    Si l'Écriture Sainte est parfaite et suffit à tout pourquoi l'interprétation de l'Église est-elle nécessaire? C'est tout simplement parce que l'Écriture sainte n'est pas acceptée par tous avec la même signification.
    Saint Vincent de Lérins, vers 430

 

 

Propositions pour Homélies ou Méditations du jour

« Ta guérison sera pour les gens un témoignage ». Elle sera signe que le Royaume de Dieu est advenu. Voilà la Bonne Nouvelle.

Les guérisons opérées par Jésus ne sont pas une fin en soi. Elles annoncent une guérison encore plus grande : celle de notre péché. En Jésus, Fils de Dieu, la miséricorde du Père descend jusque parmi les hommes pour les sauver de leur péché.

C’est bien là le témoignage de Dieu en notre faveur dont nous parle saint Jean dans la première lecture de ce jour, le témoignage de l’Esprit qui nous sanctifie, de l’eau qui nous purifie et du sang qui nous donne la vie : « Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils ».

En ce sens, nous voyons combien la guérison du lépreux est significative. La lèpre, symbole du péché qui nous ronge, ne peut résister à la volonté de salut du Fils sollicité par notre prière confiante : « Seigneur si tu le veux tu peux me purifier ».

En Jésus, la main du Père peut alors s’avancer jusqu’à toucher notre humanité marquée par le péché pour la purifier : « Il étendit la main et le toucha, en disant : ‘‘ Je le veux, sois purifié ’’. Et aussitôt la lèpre le quitta ».

Approchons-nous du Seigneur avec confiance, et sûrs de son amour, conscients que lui seul peut nous sauver de la lèpre de notre péché, supplions-le : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ». Si notre prière est portée par une foi vivante, « à l’instant même, notre lèpre nous quittera », et notre vie transformée « sera pour les gens un témoignage ».

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



«On parlait de lui de plus en plus»

Aujourd'hui, pèse sur nous la grande responsabilité de faire en sorte que sa réputation continue de s'étendre, surtout à ceux qui ne le connaissent pas ou qui, pour des raisons ou des circonstances diverses, se sont éloignés de Lui.

Mais cette contagion serait impossible si, auparavant, chacun d'entre nous n'avait été capable de reconnaître sa propre "lèpre" et de s'approcher du Christ conscient de ce que Lui seul peut nous libérer efficacement de tous nos égoïsmes, de nos jalousies, de notre orgueil et de nos rancœurs…

Que la réputation du Christ atteigne tous les recoins de notre société dépend, en grande mesure, de ces "rencontres personnelles" que nous avons eu avec Lui. Plus nous nous imprègnerons de son Évangile, de son amour, de sa capacité d'écoute, d'accueil, de pardon, d'acceptation de l'autre (même très différent), plus nous pourrons le faire connaître autour de nous.

Le lépreux de l'Évangile qu'on lit aujourd'hui à la Messe a fait un double exercice d'humilité. Il a reconnu son mal et a accepté Jésus comme son Sauveur. Le Christ est celui qui nous offre la chance d'opérer dans notre vie un changement radical et profond. Face à tout de ce qui nous empêche d'aimer et qui s'est encrouté dans notre cœur et dans notre vie, le Christ, par son témoignage de vie et de Vie Nouvelle, nous propose une autre solution pleinement réelle et faisable. La solution de l'amour, de la tendresse, de la miséricorde. Jésus ne fuit pas devant celui qui est différent de Lui (le lépreux), Il ne s'en débarrasse pas, Il ne passe pas la facture à l'Administration, aux Institutions ou aux "ONGS". Le Christ accepte le défi de la rencontre et Il procure au malade ce dont il a besoin: guérison et purification.

Nous devons être capables d'offrir à ceux qui entrent dans nos vies ce que nous avons reçu du Seigneur. Mais il nous sera d'abord nécessaire de Le rencontrer et de renouveler notre engagement de vivre l'Évangile dans les détails de la vie quotidienne.

Abbé Santi COLLELL i Aguirre (La Garriga, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile

Prière

Dire ou chanter :

Viens, Esprit Saint, viens embraser nos cœurs,
Viens au secours de nos faiblesses,
Viens, Esprit Saint, viens, Esprit consolateur,
Emplis-nous de joie et d’allégresse.

Demande

Esprit Saint, ouvre mon cœur aux enseignements de l’Évangile pour que je les accueille et les mette en pratique.

 

Réflexion

1. L’Évangile nous dit que « Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre. »

La lèpre étant une maladie contagieuse et sans remède à l’époque de Jésus, la Loi obligeait d’expulser les lépreux du camp ou de la ville. Le livre du Lévitique décrit avec détail au chapitres 13 ce que devait accomplir un prêtre lorsque quelqu’un venait se faire examiner en cas de suspicion de lèpre. « Le lépreux atteint d’une tache portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres, et il criera : “Impur ! Impur !’’ Tant qu’il gardera cette tâche, il sera vraiment impur. C’est pourquoi il habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp. » (Lv 13, 45-46)

Le lépreux dont nous parle l’Évangile d’aujourd’hui brave un interdit grave puisque, comme le souligne le récit, il va à la rencontre de Jésus en pleine ville. Cette loi avait sans doute été établie pour des raisons de précaution et d’hygiène devant le risque de contagion, mais elle n’en avait pas moins été élevée à l’ordre de prescription religieuse. Pour les pharisiens, il va à l’encontre de la Loi. Cela peut nous sembler démesuré : en effet, la perspective de sa guérison ne justifie-t-elle pas qu’il enfreigne la Loi ?

Nous pouvons faire une lecture spirituelle de ce texte. La lèpre est un symbole de ce que représente le péché pour l’âme. Il la ronge petit à petit, il nous sépare des autres, de Dieu et nous détruit. Face à cette réalité, nous pouvons nous conformer à notre péché et continuer à vivre en exclus, acceptant d’être soumis à la loi du péché, ou bien nous pouvons braver les interdits de nos peurs, de nos doutes ou du regard des autres pour aller vers le médecin de notre âme, Jésus.

Pensons à la confession : c’est le sacrement qui nous guérit de la lèpre intérieure du péché. Cependant, comme il est difficile de braver toutes les objections intérieures et extérieures qui nous empêchent d’en profiter pleinement ! Nous nous disons que ce n’est pas la peine de déranger le prêtre. Ou encore que nous préférons en parler directement avec le Seigneur, sans passer par un intermédiaire. Ou bien nous avons peur des moqueries et du regard des autres. Parfois aussi, une expérience antérieure négative par rapport à ce sacrement nous en a éloigné. Nous n’avons pas le temps, ou les permanences dans la paroisse sont à des horaires impossibles… De nombreuses voix s’élèvent en nous comme des interdits. Apprenons de ce lépreux qui n’hésite pas à braver les interdits pour aller rencontrer le Seigneur qui guérit et purifie.

2. L’Évangile souligne que « Jésus étendit la main et le toucha ».

À son tour, le Seigneur brave un interdit. En effet, ceux qui touchaient un lépreux devenaient eux-mêmes impurs. Jésus n’hésite pas à accomplir ce geste qui rend à cet homme son humanité et il va même plus loin puisqu’il le guérit et lui permet de se réinsérer dans la société. Dimanche, nous célèbrerons le baptême du Seigneur qui nous rappelle que Jésus n’a pas hésité à se faire l’un d’entre nous pour venir à notre rencontre, pour nous toucher par sa miséricorde, pour guérir nos lèpres. En se faisant identique à chacun d’entre nous en tout – sauf le péché – il a pu nous réconcilier avec Dieu et nous réintégrer dans la famille des enfants de Dieu. Lors de l’absolution, le prêtre qui étend sa main au-dessus de nous manifeste par sa présence que le Christ vient de nouveau à notre rencontre nous toucher, nous purifier, nous pardonner, nous relever et nous rendre notre humanité.

3. La fin du récit précise que Jésus a demandé à l’homme qu’il venait de guérir d’aller voir le prêtre pour offrir un sacrifice prescrit par la Loi pour sa guérison. Notons que cette fois-ci, il respecte la Loi : c’est en effet une bonne chose que de remercier Dieu pour ses bienfaits. Jésus n’est pas venu abolir la Loi, mais nous purifier de notre application légaliste de celle-ci. La confession, dont le premier pas a souvent été difficile, se termine normalement dans la paix intérieure. C’est pour cela que le prêtre termine généralement par une brève prière de louange.

Dialogue avec le Christ

Tu connais et tu sondes mon cœur, Seigneur : tu me découvres à moi-même mes peurs, mes doutes, mes ombres. Que l’expérience de la tendresse de ton cœur soit plus forte que mes incertitudes et mes craintes ! J’accepte la main que tu me tends pour me relever et je reviens à toi chaque jour.

Résolution

Si je ne me suis pas confessé dernièrement, prendre mon courage à deux mains pour aller rencontrer un prêtre.

Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi
http://www.regnumchristi.fr

"Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »"

 

Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta. Jésus, qui a commencé sa prédication à Nazareth, part pour annoncer la Bonne Nouvelle à Capharnaüm. Il enseigne et il fait des guérisons. Sa parole a une grande autorité et une puissance forte sur les esprits impurs. Nous le contemplons entrant dans la ville, là, nous voyons cet homme couvert de lèpre ! Si quelqu’un arrivait dans l’entourage du lépreux, celui-ci devait crier : "Lépreux, lépreux." Il ne devrait pas y avoir de lépreux dans la cité, mais cet homme est là, dans la ville. Pour la première fois, Jésus fait la rencontre d’un lépreux. La lèpre rend rituellement impur. Le lépreux est exclut du culte, il est socialement exclu de la ville. A la vue de Jésus, le lépreux tombe sur la face et le prie en disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Cet homme est envahi de toutes parts par la lèpre, il se met en adoration et crie sa misère. Jésus s’approche de lui et le touche. La prière du lépreux est une demande, mais elle représente pour nous une belle profession de foi. C’est une prière importante tout au long de notre journée : "Seigneur si tu le veux, viens me purifier." "Seigneur celui que tu aimes est malade ;" "Seigneur, je crois en toi, mais augmente ma foi !" Ce cri vers le ciel provoque la miséricorde infinie de Dieu.

"Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Le Sauveur a étendu la main pour toucher le malade de la lèpre ! Et le lépreux s’en va, guéri. Jésus lui dit : « Va te montrer au prêtre, » c’est le lieu de la reconnaissance, de l’action de grâce. D’une parole, Jésus a guéri le lépreux, il a dit : "Je le veux ; sois purifié," et non pas : sois guéri ! La guérison représente la rencontre avec Dieu qui transforme, guérit et libère l’humanité. Jésus ne veut pas être considéré simplement comme un guérisseur corporel. Jésus, le premier-né d’une multitude, est venu dans ce monde pour sauver l’humanité du péché. Il ne veut pas qu’on parle du miracle pour demeurer dans sa Mission. Nous rendons grâce à Dieu de toutes ces merveilles. La plus grande merveille, c’est Jésus qui vient pour sauver. Aujourd’hui encore, Dieu nous purifie par les sacrements, il continue son œuvre de guérison. Jésus nous sauve dans son Église et l’Esprit Saint nous donne la vie.

« On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait. » Jésus, qui vient de purifier ce lépreux, reprend une prescription importante de la Loi. Il rappelle à l’homme guéri la procédure de la Loi qui demande à quelqu’un qui pense être guéri de faire attester la guérison par un prêtre et offrir un sacrifice. C’est le respect de la Loi qui le fait agir ainsi. Luc avait déjà souligné, dans les récits de l’enfance, l’importance du Temple et de la Loi. Jésus a été présenté au Temple et ses parents observaient fidèlement les prescriptions de la Loi. A sa façon, Luc montre que Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi ou les Prophètes, mais bien pour l’accomplir. Ce toucher de Jésus, manifesté dans l’Evangile, est une re-création : « Jésus étendit la main, le toucha » et le lépreux fut guérit. Nous demandons à Dieu, nous aussi, la grâce de renaître de cette vie nouvelle. Quand nous recevons Jésus dans la communion eucharistique, c’est un toucher d’amour, dans la foi, qui nous sauve. Dans l’Eucharistie, nous sommes régénérés dans l’Esprit Saint, et nous rendons grâce à Dieu.

Nous demandons la grâce que notre vie soit rayonnante de la Vie même de Dieu.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Jésus étendit la main et le toucha »

« Le Christ dit en entrant dans le monde : ‘Tu n'as voulu ni sacrifice, ni oblation, mais tu m'as formé un corps. Alors j'ai dit : Voici que je viens pour faire ta volonté’ » (He 10,5-7; Ps 40,7-9 LXX). Est-il bien vrai que pour nous sauver dans notre misère (...) et pour conquérir notre amour, Dieu a voulu se faire homme ? Tellement vrai que c'est un article de foi : « Pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel (...) et s'est fait homme » (Credo). (...) Oui, voilà ce que Dieu a fait pour se faire aimer de nous. (...)

C'est ainsi qu'il a voulu nous manifester la grandeur de son amour pour nous : « La grâce de Dieu notre Sauveur s'est manifestée à tous les hommes » (Tt 2,11). « L'homme ne m'aime pas, semble avoir dit le Seigneur, parce qu'il ne me voit pas. Je vais me rendre visible, converser avec lui, je m'en ferai sûrement aimer » : « il est apparu sur la terre, et il a conversé avec les hommes » (Ba 3,38). L'amour de Dieu pour l'homme est immense, immense de toute éternité : « Je t'ai aimé d'un amour éternel ; c'est pourquoi je t'ai attiré dans ma miséricorde » (Jr 31,3). Mais on n'avait pas encore vu combien il est grand, incompréhensible ; quand le Fils de Dieu s'est fait contempler sous la forme d'un enfant couché sur la paille dans une étable, il s'est vraiment manifesté : « Dieu notre Sauveur a fait paraître sa bonté et son amour pour les hommes » (Tt 3,4). « La création du monde, observe saint Bernard, a fait resplendir la puissance de Dieu, le gouvernement du monde, sa sagesse ; mais l'incarnation du Verbe a fait éclater sa miséricorde à tous les yeux ». (...)

« En méprisant Dieu, dit saint Fulgence, l'homme s'était séparé de lui pour toujours ; et comme l'homme ne pouvait plus retourner à Dieu, Dieu a daigné venir le trouver sur la terre. » Saint Augustin avait déjà dit : « Nous ne pouvions pas aller au médecin ; c'est pourquoi le médecin a eu la bonté de venir jusqu'à nous ».

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Éphrem naquit vers 306, dans la ville de Nisibe (aujourd'hui Nusaybin en Turquie, à la frontière syrienne).

En se fondant sur l'hymnologie d'Éphrem, la critique interne suggère que ses deux parents faisaient partie de la communauté chrétienne croissante de la ville, bien que plus tard des hagiographes aient écrit que son père était un prêtre païen qui, de colère en voyant son fils converti, l'aurait chassé de sa maison.

On parlait de nombreuses langues à Nisibe au temps d'Éphrem, surtout des dialectes araméens.

La communauté chrétienne se servait du dialecte syriaque. Diverses religions païennes, le judaïsme et quelques-unes des premières sectes chrétiennes rivalisaient entre elles pour gagner les cœurs et les esprits du peuple.

C'était une époque de grande tension religieuse et politique.

En 298 l'empereur romain, Dioclétien avait signé avec son homologue de Perse, Narseh, un traité qui transférait Nisibe aux Romains.

La persécution violente et le martyre de chrétiens sous Dioclétien étaient un souvenir vivace de l'Église nisibienne dans la jeunesse d'Éphrem.

Jacob, le premier évêque de Nisibe, fut nommé en 308 et Éphrem grandit alors qu'il dirigeait la communauté.

Jacob de Nisibe est signalé comme un des signataires au premier concile de Nicée en 325.

Éphrem fut baptisé quand il était jeune homme et, presque certainement, il est entré dans l'ordre des « fils de l'alliance », une forme inhabituelle du proto-monachisme syrien.

Jacob le nomma professeur (en syrien malp̄ānâ, titre qui est toujours très respecté chez les chrétiens syriaques).

Il fut ordonné diacre, soit à l'occasion de son baptême, soit plus tard.

Il commença à composer des hymnes et écrire des commentaires bibliques dans le cadre de ses fonctions éducatives.

Dans ses hymnes, il parle quelquefois de lui-même comme d'un « berger de brebis » (`allānâ), de son évêque comme d'un « pasteur » (rā`yâܪܥܝܐ) et de sa communauté comme d'un « bercail » (dayrâܕܝܪܐ).

La tradition populaire voit en Éphrem le fondateur de l'école de Nisibe, qui dans les siècles suivants fut le centre éducatif de l'Église orientale.

En 337 mourut l'empereur Constantin, qui avait favorisé le christianisme dans l'Empire romain.

Saisissant cette occasion, Shapur II de Perse commença une série d'attaques dans le Nord de la Mésopotamie romaine.

Nisibe fut assiégée en 338, 346 et 350. Éphrem affirme que, pendant le premier siège, c'est l'évêque Jacob qui a défendu la ville par ses prières.

Cet évêque pour lequel Éphrem avait beaucoup d'affection mourut peu après et Babou dirigea l'Église dans ces temps troublés, remplis d'escarmouches de frontière.

Lors du troisième siège, en 350, Shapur détourna le cours de la rivière Mygdonius pour faire crouler les murs de Nisibe.

Les Nisibéniens réparèrent rapidement les murs tandis que la cavalerie d'éléphants de l'armée perse s'embourbait dans la terre humide.

Éphrem célébra le sauvetage miraculeux de la ville dans un hymne où il la comparait à l'Arche de Noé flottant en sécurité au-dessus de l'inondation.

Un important lien physique avec le temps où vécut Éphrem est le baptistère de Nisibe.

L'inscription dit qu'il fut construit en 359 sous l'évêque Vologèse. C'était l'année où Shapur recommença à ravager la région.

Les villes autour de Nisibe furent détruites l'une après l'autre et leurs habitants tués ou expulsés.

L'Ouest de l'Empire romain était l'objet de graves préoccupations tandis que Constance et Julien luttaient pour le pouvoir.

Finalement, après la mort de Constance, Julien se mit en marche vers la Mésopotamie. Il s'avança dans une campagne imprudente vers la capitale perse, Ctésiphon, au cours de laquelle, submergé par le nombre, il fut contraint à une retraite immédiate.

Julien périt à cette occasion et l'armée élut Jovien comme nouvel empereur.

À la différence de son prédécesseur, Jovien était chrétien nicéen.

Les circonstances le contraignirent à demander à Shapur un armistice et à céder Nisibe à la Perse, avec la clause que la communauté chrétienne de la ville pourrait partir.

L'évêque Abraham, successeur de Vologèse, conduisit ses fidèles en exil.

Éphrem se retrouva au milieu d'un grand nombre de réfugiés qui avaient fui vers l'ouest, d'abord à Amida (Diyarbakır), et qui s'étaient installés finalement à Édesse (ܐܘܪܗܝ aujourd'hui Şanlıurfa) en 363.

Éphrem, vers la fin de la cinquantaine, se remit au travail dans sa nouvelle Église et semble avoir continué à enseigner, peut-être à l'école d'Édesse.

Au cœur du monde de langue syriaque, cette ville abritait un grand nombre de philosophies et de religions rivales.

Éphrem remarque que les chrétiens fidèles à l'orthodoxie nicéenne étaient simplement appelés « palutiens » à Édesse, d'après le nom d'un ancien évêque.

Les différentes sectes : ariennes, marcionites, manichéennes, bardaisanites et gnostiques, se proclamaient chacune comme la vraie Église.

Dans cette confusion, Éphrem écrivit un grand nombre d'hymnes pour défendre l'orthodoxie nicéenne.

Un auteur syriaque tardif, Jacob de Serugh, a écrit qu'Éphrem utilisa des chœurs entièrement féminins pour faire chanter sur le forum d'Édesse ses hymnes adaptées aux mélodies populaires syriaques.

Après avoir résidé dix ans à Édesse, et alors qu'il avait dépassé la soixantaine, Éphrem succomba à la peste pendant qu'il prodiguait ses soins spirituels aux malades.

La date la plus probable pour sa mort est le 9
juin 373.

Ô Mor Ephrem, intercedez pour nous devant le Trône de la Grâce Divine !

Saint Porphyrios et le chauffeur de taxi

 

Un jour, Saint Porphyre et trois de ses enfants spirituels partirent visiter un monastère. Ils s'y étaient rendus à pied, mais se sont vite fatigués et un taxi est apparu. Le saint dit : "Le chauffeur de taxi va s'arrêter et nous invitera à entrer... vous ne répondrez à rien de ce que dira le chauffeur de taxi. Je serai le seul à lui parler."

En montant dans le taxi, le chauffeur s'est mis à accuser les prêtres et a demandé aux trois enfants spirituels de Saint Porphyre : "N'est-ce pas les gars ? Qu'est-ce que vous en pensez ?". Ils ne répondaient pas à ses réponses. Alors, il se tournevers Saint Porphyre et lui demanda : "N'est-ce pas grand-père ?".

Le Saint lui répondit : "Mon enfant, je vais te raconter une histoire et je ne la répéterai pas deux fois". Il était une fois un homme qui avait un vieux voisin avec un grand domaine. Une nuit, l'homme a tué son vieux voisin et l'a enterré. Avec de faux papiers, il a réussi à prendre le domaine de ses voisins et à le vendre. Savez-vous ce qu'il a acheté avec l'argent qu'il a reçu ?... Un taxi !"

Dès que le chauffeur de taxi a entendu l'histoire, il s'est choqué et a arrêté le taxi sur le bord de la route. "Ne dis rien à personne, grand-père, seuls toi et moi le savons". "Dieu le sait aussi", lui répondit le Saint. "Il m'a dit de te raconter l'histoire. Fais en sorte qu'à partir de maintenant, tu changes de vie".

 

São Porfírio e o taxista

Um dia, São Porfírio e três de seus filhos espirituais foram visitar um mosteiro. Foram a pé, mas logo se cansaram e apareceu um táxi. O santo disse: "O taxista vai parar e nos convidar para entrar ... vocês não vão responder a nada do que o taxista disser. Eu serei o único a falar com ele."

Ao entrar no táxi, o motorista passou a acusar os padres e perguntou aos três filhos espirituais de São Porfírio: "Não são rapazes? O que vocês acham?" Eles não estavam respondendo às suas respostas. Então ele se voltou para São Porfírio e perguntou-lhe: "Não é esse avô?"

O Santo respondeu-lhe: "Meu filho, vou contar-te uma história e não a repetirei duas vezes". Era uma vez um homem que tinha um velho vizinho com uma grande propriedade. Uma noite, o homem matou seu velho vizinho e o enterrou. Com documentos falsos, ele conseguiu tirar o domínio de seus vizinhos e vendê-lo. Sabe o que ele comprou com o dinheiro que recebeu? ... Um táxi! "

Assim que o taxista ouviu a história, ficou chocado e parou o táxi na beira da estrada. "Não conte a ninguém, vovô, só você e eu sabemos." "Deus também sabe", respondeu o Santo. "Ele me disse para lhe contar a história. Certifique-se de que, a partir de agora, você mude sua vida."


 St. Porphyrios and the taxi driver

Once St. Porphyrios and three spiritual children of his, went on to visit a monastery. They headed there on foot, but they soon got tired and a taxi appeared. The Saint says: “The taxi driver will make a stop and will invite us in…you will not answer to anything the taxi driver will say. I will be the only one to talk to him.”

When they got in the taxi, the driver started accusing the priests and was asking the three spiritual children of St. Porphyrios: “Is it not so guys? What do you think?”. They were not replying to his answers. So, he turns to St. Porphyrios and asks him: “Is it not so grandfather?”.

The Saint replies: “My child, I will tell you a story and I will not repeat it twice”. There was once a man who had an old neighbor with a big estate. One night the man killed his old neighbor and buried him. With forged papers, he managed to take his neighbors’ estate and sold it. Do you know what he bought with the money he got?... A taxi!”

The moment the taxi-driver heard the story, he was shocked and stopped the taxi by the side of the road. “Do not say anything to anyone, grandfather, only you and I know this”. “God knows it as well”, the Saint replied to him. “He told me to tell you the story. Make sure that from now on, you will change your life.”

San Porfirio y el taxista

Un día, San Porfirio y tres de sus hijos espirituales fueron a visitar un monasterio. Habían ido a pie, pero pronto se cansaron y apareció un taxi. El santo dijo: "El taxista se va a parar y nos invitará a pasar ... no responderás a nada de lo que diga el taxista. Yo seré el único que hablaré con él".

Al subir al taxi, el conductor procedió a acusar a los sacerdotes y les preguntó a los tres hijos espirituales de Saint Porphyry: "¿No son chicos? ¿Qué les parece?" No respondían a sus respuestas. Entonces se volvió hacia Saint Porphyry y le preguntó: "¿No es ese el abuelo?"

El Santo le respondió: "Hija mía, te voy a contar una historia y no la voy a repetir dos veces". Érase una vez un hombre que tenía un viejo vecino con una gran propiedad. Una noche, el hombre mató a su viejo vecino y lo enterró. Con papeles falsos, logró tomar el dominio de sus vecinos y venderlo. ¿Sabes lo que compró con el dinero que recibió? ... ¡Un taxi! "

Tan pronto como el taxista escuchó la historia, se sorprendió y detuvo el taxi a un lado de la carretera. "No le digas a nadie, abuelo, solo tú y yo lo sabemos". "Dios también lo sabe", respondió el santo. "Me dijo que te contara la historia. Asegúrate de que de ahora en adelante cambies tu vida".

LA VIE APRES LA MORT

(Saint Jean Maximovithch)

Infini et sans consolation aurait été notre chagrin pour nos proches décédés, si le Seigneur ne nous avait donné la vie éternelle.

Notre vie n’aurait aucun sens si elle se terminait  avec la mort.  Quelle  utilité  retirerait-on  alors des mérites  et des bonnes actions?

Ils auraient alors raison ceux qui disent: «Mangeons et buvons, car demain nous mourrons!»

Mais l’homme a été créé pour l’immortalité, et par Sa Résurrection le Christ a ouvert les portes du Royaume des Cieux, d’éternelle béatitude pour ceux qui ont cru en Lui et ont vécu avec droiture.

Notre vie terrestre est une préparation à la vie future, et cette préparation prend fin avec la mort.

«Il est fixé à l’homme de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Heb. 9 :27). L’homme laisse alors tous ses soucis terrestres ; le corps se décompose dans l’attente de se relever à la Résurrection Générale (1).

Pour les mourants, cette perception spirituelle commence même avant la mort, et tandis qu’ils voient et parlent encore avec ceux qui les entourent, ils voient ce que les autres ne voient pas.

Mais lorsque l’âme quitte le corps, elle se retrouve parmi d’autres esprits, bons et mauvais.

En général, elle incline vers ceux qui lui sont spirituellement le plus familiers, et si, alors que dans le corps, elle était sous l’influence de certains, elle demeurera sous leur dépendance lorsqu’elle quittera le corps, aussi désagréable que cela puisse s’avérer en les rencontrant (2).

Durant deux jours, l’âme dispose d’une relative liberté et peut visiter des lieux sur terre qui lui étaient chers, mais le troisième jour elle se déplace vers d’autres sphères (3).

A ce moment-là (le troisième jour), elle passe au travers de légions d’esprits mauvais qui entravent son chemin et l’accusent de divers péchés, pour lesquels ils l’avaient eux-mêmes tentée.

Selon différentes révélations, il y a vingt de ces obstacles, appelés les «péages», à chacun desquels une forme ou une autre de péché est mise à l’épreuve.

Après avoir franchi l’un, l’âme arrive au suivant, et c’est seulement  après  avoir  réussi  à  passer  au  travers  de  tous qu’elle  peut continuer son chemin sans être jetée immédiatement dans la géhenne.

Combien sont terribles ces démons et leurs péages peut être relevé dans le fait que, à la demande de laMère de Dieu Elle-même, informée de l’approche de Sa mort par l’Archange Gabriel, le Seigneur Jésus vint en Personne des cieux pour accueillir l’âme de Sa Très Pure Mère et la conduire au ciel.

Terrible, en effet, est le troisième jour pour l’âme du défunt, et c’est pour cette raison qu’elle a alors particulièrement besoin des prières à son intention (4).

L’âme ayant alors passé avec succès les péages et s’étant prosternée devant Dieu visite, durant sept autres jours, les demeures célestes et les abîmes de l’enfer, sans savoir encore où elle demeurera; et c’est seulement le quarantième jour que sa place lui est assignée jusqu’à la résurrection des morts (5).

Certaines âmes se retrouvent (après les quarante jours) dans une condition d’avant-goût de la joie et de la béatitude éternelles, et d’autres dans la terreur des tourments éternels qui s’accompliront intégralement après le Jugement Dernier.

Jusque-là des changements peuvent intervenir dans la condition des âmes, en particulier par l’offrande du Sacrifice Non Sanglant (la commémoration à la liturgie), de même que par d’autres prières (6).

Combien importante s’avère la commémoration à la Sainte Liturgie peut se constater dans l’épisode suivant: avant la mise au jour des reliques de saint Théodose  de  Tchernigov  (pour  sa  glorification  en  1896),  le  hiéromoine  qui dirigeait le revêtement de celles-ci (le célèbre starets Alexis, de l’hermitage de Goloseyevsky de la Laure des Grottes de Kiev, qui mourut en 1916), alors qu’il était assis près d’elles, subitement las, somnola et vit devant lui le Saint, qui lui dit: « Je te remercie de la peine que tu prends pour moi. Je t’implore également, lorsque tu célébreras la liturgie, de commémorer mes parents» - et il donna leurs noms (le prêtre Nikita et Maria).

Le hiéromoine interrogea: «Comment peux-tu, ô Saint, demander mes prières, quand toi-même tu te tiens devant le Trône Céleste et accorde aux hommes la miséricorde divine?»

«Oui, cela est vrai,» répondit Saint Théodose, «mais la commémoration à la Liturgie est plus puissante que ma prière.»

Les panikhides et les prières privées pour les défunts leur sont donc bénéfiques, de même que les bonnes œuvres faites en leur mémoire, telles que les aumônes ou des dons pour l’église.

Mais la commémoration à la Divine Liturgie est spécifiquement salutaire.

Il y a beaucoup d’apparitions de défunts et d’autres manifestations qui confirment combien leur commémoration est favorable.

Beaucoup de ceux qui moururent en attitude de repentance, mais qui ne furent pas capables de manifester cela alors qu’ils étaient en vie, ont ainsi été délivrés des tourments et obtenu le repos.

Dans l’Eglise, des prières sont constamment offertes pour le repos des défunts et, aux Vêpres de la Descente du Saint Esprit, lors des prières de génuflexion, il est même fait une demande particulière «pour ceux qui sont en enfer».

Chacun de nous désireux de manifester son amour pour les défunts et de leur apporter une aide véritable peut le faire au mieux par le biais de prières à leur intention, et tout particulièrement en les commémorant à la Sainte Liturgie, quand les parcelles prélevées pour les vivants et les morts sont versées dans le Sang du Seigneur avec les paroles: «Lave, ô Seigneur, par Ton Précieux Sang et les prières de Tes saints, les péchés de ceux qui sont ici commémorés.»

Nous ne pouvons rien faire de mieux ou de plus grand pour les défunts que de prier pour eux en offrant cette commémoration à la Sainte Liturgie.

De cela, ils en ont constamment besoin, et spécialement pendant ces quarante jours où l’âme du trépassé est en chemin vers les demeures éternelles.

Le corps, alors, ne ressent rien: il ne voit pas ses proches qui sont rassemblés, ne sent pas le parfum des fleurs, n’entend pas les oraisons funèbres.

Mais l’âme perçoit les prières offertes pour elle et est reconnaissante envers ceux qui les adressent et est spirituellement proche d’eux.

Ô parents et proches des défunts! Faites ce qui est nécessaire et en votre pouvoir pour eux.

Utilisez votre argent non pour les ornements extérieurs du cercueil et de la tombe, mais pour venir en aide aux nécessiteux en mémoire de vos proches trépassés, et pour les églises où des prières sont offertes pour eux.
 
Soyez miséricordieux pour les trépassés, prenez soin de leurs âmes (7).

Devant nous tous se tient le même chemin, et combien désirerons-nous alors que l’on se souvienne de nous dans la prière!

Soyons donc nous-mêmes miséricordieux pour les défunts.

Dès que quelqu’un est mort, appelez ou informez immédiatement un prêtre afin qu’il lise les prières devant être dites sur tout chrétien orthodoxe nouvellement décédé.

Dans la mesure du possible, essayez de faire les funérailles à l’église et que le psautier soit lu auprès du défunt jusqu’à celles-ci.

De façon encore plus certaine, organisez tout de suite le service des quarante jours, c’est-à-dire la commémoration quotidienne à la Sainte Liturgie tout au long de cette période.

(Note : Si les funérailles sont célébrées dans une église où il n’y a pas de services quotidiens,   la  parenté  devrait  s’efforcer   de  demander   le  mémorial   de  la quarantaine en un lieu où se font des célébrations quotidiennes.)

Il est bon également d’envoyer des contributions en vue de la commémoration à des monastères, de même qu’à Jérusalem, où il y a une prière continuelle sur les Lieux Saints.

Prenons soin de ceux qui sont partis avant nous dans l’autre monde.

Faisons pour eux tout ce que nous pouvons, en nous souvenant que «bienheureux les miséricordieux, car il leur sera fait miséricorde».

Homélie de saint Jean de Shanghai et San Francisco

NOTES

1) Son âme, elle, continue à vivre. Elle ne cesse pas d’exister un seul instant. Notre vie extérieure, biologique et terrestre, se termine avec la mort, mais l’âme continue à vivre. L’âme est notre véritable existence, le centre de toutes nos énergies et de nos pensées. L’âme meut et donne la vie au corps. Après la séparation d’avec le corps, elle continue de vivre, d’exister, d’être consciente.

St Théophane le Reclus, dans son message à une femme mourante, écrit: «Vous n’allez pas mourir. Votre corps va mourir, mais vous allez passer à un monde différent, en restant vivante, restant consciente de vous-même et reconnaissant tout le monde qui vous entoure.»

St Dorothée (6e siècle) résume l’enseignement des premiers Pères ainsi: «Car comme les Pères nous l’enseignent, les âmes des défunts se souviennent de tout ce qui s’est passé ici – pensées, paroles, désirs – et rien ne peut être oublié. Mais, comme il est dit dans le psaume, «en ce jour périssent ses pensées» (Ps. 145:5), les pensées dont il est question sont celles du monde, concernant les maisons et possessions, les parents et enfants, et les affaires commerciales. Toutes ces choses sont détruites immédiatement  quand l’âme sort du corps. Mais ce qu’il a fait contre la vertu ou contre ses passions mauvaises, il s’en souvient, et rien de tout cela ne se perd. De fait, l’âme ne perd rien de ce qu’elle a fait dans le monde, mais se souvient de tout lorsqu’elle quitte ce corps. »

St Jean Cassien (5e siècle) enseigne de même: «Les âmes, après la séparation d’avec le corps, ne sont pas inactives, ne demeurent pas sans conscience. Ceci est prouvé  par  la  parabole  de  l’Evangile  de  l’homme  riche  et  de  Lazare  (Luc
16:22-28). Les âmes des défunts ne perdent pas leur conscience, elles ne perdent même pas leurs dispositions – c’est-à-dire l’espoir et la crainte, la joie et la peine
-, et ont déjà un avant-goût de ce qui les attend au Jugement Dernier.»

2) Celui qui quitte ce monde éprouve beaucoup de consolation quand il voit des gens amicaux  entourant  son corps  mort.  Une telle personne  perçoit,  dans les larmes de douleur de ses bien-aimés, leur amour et leur dévouement sincère. La plus grande joie terrestre est indubitablement de constater que nous mourons honorés et appréciés par tous ceux qui nous ont connus. Mais tout comme le corps, au moment de la mort, est entouré de parents et d’amis, de même l’âme, qui abandonne le corps et se dirige vers sa patrie céleste, est accompagnée par les êtres spirituels qui lui sont apparentés. L’âme vertueuse est entourée d’anges de lumière lumineux, alors que l’âme pécheresse est entourée d’êtres sombres et mauvais, c’est-à-dire de démons.
 
St Basile le Grand (4e siècle) l’explique ainsi: «Que personne ne vous trompe avec de vaines paroles; car la destruction s’abattra sur vous de manière soudaine, elle surgira comme une tempête. Un ange sévère (c’est-à-dire un démon) viendra et entraînera avec force l’âme qui s’est liée aux péchés; et ton âme se tournera ici- bas et souffrira en silence, ayant déjà été expulsée de l’organe des plaintes (le corps). Ô comme tu seras tourmenté dans la douleur à l’heure de la mort! Comme tu gémiras!»

St Macaire d’Egypte écrit à ce sujet: «Quand tu entends qu’il y a des fleuves de dragons et des gueules de lions (cf. Heb. 11:33; Ps. 22:21) et des puissances des ténèbres sous le ciel et un feu brûlant (Jer. 20:9) qui crépite dans les membres du corps, tu dois savoir ceci: à moins que tu n’aies reçu le gage du Saint Esprit (2 Cor. 1:22 ; 5:5), au moment où ton âme se sépare du corps, les démons mauvais la retiennent avec force et ne te laissent pas t’élever vers les cieux.» Le même Père nous enseigne également: «Lorsque l’âme abandonne le corps, un certain grand mystère prend place. Si le défunt s’en va non repenti, une horde de démons, d’anges déchus et de puissances ténébreuses accueillent cette âme et la gardent avec eux. Tout le contraire se passe avec ceux qui se sont repentis, car près des saints serviteurs de Dieu se tiennent maintenant des anges et de bons esprits, les entourant et les protégeant, et quand ils quittent le corps le chœur des anges accueille leur âme dans la pure éternité.»

Le champion de l’Orthodoxie contre l’hérésie nestorienne, St Cyrille d’Alexandrie enseigne pareillement: «Lorsque l’âme se sépare du corps, elle voit les  épouvantables,  farouches  démons,  impitoyables  et  féroces,  se  tenir  là  en attente. L’âme du juste est emmenée par les saints anges à travers les airs et transportée vers les hauteurs. »

St Grégoire le Dialoguiste écrit: «il faut profondément considérer combien effrayante va être l’heure de notre mort, quelle terreur l’âme va alors éprouver, quelle remémoration  de tous les maux, quel oubli complet du bonheur passé, quelle peur et quelle appréhension du Juge! Alors les esprits mauvais feront ressortir les actions de l’âme quittant ce monde; puis ils présenteront à sa vue les péchés auxquels ils l’avaient disposée, pour entraîner leur complice vers les tourments. Mais pourquoi parler seulement de l’âme pécheresse, alors que, parmi les mourants, ils viennent même auprès des élus et recherchent ce qui leur appartient en eux, s’ils y ont réussi? Parmi les hommes, il n’y en eut qu’Un seul Qui avant Sa passion déclara sans crainte: "Dorénavant, je ne parlerai plus guère avec vous : car le prince de ce monde vient, et il n’a rien en Moi. " (Jean 14:30). »
 
Cette vérité est confirmée dans de nombreux services liturgiques. Par exemple, aux Petites Complies, nous demandons à la Mère de Dieu: « Sois miséricordieuse envers moi, non seulement dans cette vie misérable, mais également à l’heure de ma mort; prends soin de mon âme misérable et repousse loin d’elle les sombres et sinistres visages des démons mauvais.»

Dans une prière de l’office de minuit du samedi (adressée au Sauveur), nous prions: «Maître, sois-moi miséricordieux et ne laisse pas mon âme voir la sombre et sinistre vision des esprits mauvais; mais fais que des anges lumineux et joyeux l’accueillent.»

Ailleurs, dans un autre hymne à la Theotokos (de l’office des matines du lundi), nous prions: «A l’heure effrayante de la mort, délivre-nous de la terrible sentence des démons qui cherchent à nous condamner.»

De semblables prières, adressées au Seigneur et aux saints anges, se retrouvent tout au long de l’office des défunts.

3) Ici, saint Jean Maximovitch répète simplement un enseignement courant de l’Eglise.

St Macaire d’Alexandrie (qui en a reçu la révélation non des hommes, mais d’un ange) explique:
«Quand  une  offrande  (c’est-à-dire  l’Eucharistie)  est  faite  dans  l’Eglise  le troisième jour, l’âme du défunt reçoit un soulagement de son ange gardien pour la peine éprouvée par la séparation d’avec son corps. Durant deux jours, l’âme peut parcourir la terre, où qu’elle veuille, en compagnie des anges qui sont avec elle. De ce fait, l’âme qui est attachée au corps erre quelquefois dans la maison où celui-ci est déposé, et passe ainsi deux jours comme un oiseau cherchant son nid. Mais l’âme vertueuse va vers les lieux où elle avait coutume de faire de bonnes actions. Le troisième jour, Celui Qui Lui-même S’est relevé des morts ce jour-là, ordonne à l’âme chrétienne, à l’imitation de sa Résurrection, de monter vers les cieux pour adorer le Dieu de toutes choses. »

St Jean Damascène,  dans l’office des funérailles,  décrit de manière  frappante l’état de l’âme qui a quitté le corps mais est toujours sur terre, impuissante à entrer en contact avec les êtres chers qu’elle voit: «Malheur à moi! Quel supplice subit l’âme lorsqu’elle se sépare du corps! Hélas! Combien nombreuses sont les larmes, et il n’y a personne pour témoigner de la compassion! Elle lève les yeux vers les anges; et vaine est sa prière. Elle tend ses mains vers les hommes, et ne trouve personne pour lui venir en aide. Pour cette raison, mes frères bien aimés, méditant sur la brièveté de la vie, implorons du Christ le repos pour celui qui est parti d’ici, et pour nos âmes grande miséricorde.»

St Théophane, écrivant au frère d’une mourante, déclare: «Votre sœur ne va pas mourir, le corps meurt, mais la personne de la défunte demeure. Elle passe simplement à un autre mode de vie. Ce n’est pas elle que l’on va mettre dans la tombe. Elle sera aussi vivante que vous l’êtes maintenant. Les premières heures et les premiers jours, elle se tiendra près de vous. Seulement, elle ne dira rien, et vous ne pourrez pas la voir; mais elle sera réellement là. Ayez cela à l’esprit.»

4) Il ne fait absolument aucun doute que l’enseignement des péages est celui de l’Eglise Orthodoxe. Nous le trouvons dans la Sainte Ecriture (cf. Eph. 6:12), les écrits de tous les Pères de l’Eglise (aussi bien anciens que modernes), et dans les prières  de  l’Eglise.  La  place  manque  pour  rendre  compte  entièrement  de  la matière des sources, mais, à la lumière de récentes discussions sur le sujet, je citerai de manière étendue certains Pères et prières.

St Athanase le Grand, dans sa célèbre Vie de Saint Antoine, décrit ce qui suit: «A l’approche de la neuvième heure, après avoir commencé de prier avant le repas, Antoine fut soudain ravi par l’Esprit et élevé par les anges dans les hauteurs. Les démons des airs s’opposèrent à son voyage; les anges, se disputant avec eux, exigèrent qu’ils fassent connaître la raison de leur opposition, car Antoine n’avait aucun péché.

Les démons luttaient pour mettre en avant les péchés commis par lui depuis sa naissance même, mais les anges fermèrent la bouche des calomniateurs en leur disant qu’ils ne devaient pas prendre en compte les péchés depuis sa naissance, qui avaient déjà été effacés par la grâce du Christ; mais qu’ils présentassent – s’il y en avait aucun – les péchés qu’il avait commis après être  entré  dans  la  vie  monastique  et  s’être  consacré  à  Dieu.  Dans  leurs accusations, les démons proférèrent de nombreux mensonges effrontés; mais comme  leurs  calomnies  manquaient  de  preuves,  la  voie  libre  s’ouvrit  pour Antoine. Revenant aussitôt à lui, il vit qu’il se trouvait à l’endroit même où il s’était mis en prière.

Oubliant la nourriture, il passa la nuit en prière avec des larmes et des gémissements, méditant sur la multitude des ennemis de l’homme, sur la bataille contre une telle armée, sur la difficulté du chemin vers le ciel à travers les airs, et sur les mots de l’Apôtre, qui a dit: «Notre lutte n’est pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés et les puissances de l’air» (Eph.
6:12, Eph. 2:2). Sachant que les puissances aériennes ne cherchent qu’une seule chose, s’en préoccupent avec la plus grande ferveur, et s’efforcent de nous priver du libre passage vers le ciel, l’Apôtre exhorte: «Prenez l’armure complète de Dieu, afin que vous soyez capables de résister au jour mauvais (Eph. 6:13), afin que l’adversaire soit confondu, n’ayant rien à dire de mauvais à notre sujet (Tite 2:8).»

St Jean Chrysostome, décrivant le moment de la mort, enseigne: «Alors nous aurons besoin de beaucoup de prières, de beaucoup d’auxiliaires, de beaucoup de bonnes actions, d’une grande intercession des anges lors du voyage au travers des espaces aériens. Si, lorsque nous voyageons dans un pays étranger ou une ville inconnue, nous avons besoin d’un guide, combien plus nous seront nécessaires des guides et des auxiliaires pour nous diriger au-delà des invisibles dignités, puissances et souverainetés de ces airs, qui sont appelés persécuteurs, publicains et percepteurs d’impôts.»

St Isaïe le Reclus (6e siècle) enseigne que les chrétiens devraient «avoir quotidiennement la mort devant les yeux et se préoccuper de comment effectuer le départ hors du corps et comment passer au travers des puissances des ténèbres qu’il faudra rencontrer dans les airs.»

St Hésychius, prêtre de Jérusalem (5e siècle), enseigne: «L’heure de la mort nous trouvera, elle viendra; et il sera impossible de lui échapper. Oh, si seulement le prince de ce monde et des airs qui viendra alors à notre rencontre pouvait trouver comme vaines et insignifiantes nos iniquités et ne pas être en mesure de nous accuser à juste titre.»

St. Ephrem le Syrien (4e siècle) décrit le moment de la mort et du jugement aux péages:   «Lorsque   vient   l’heure   effrayante,   lorsque   les   ravisseurs   aériens ordonnent  à l’âme de quitter le corps, lorsqu’ils  nous tirent de force et nous mènent au lieu inévitable du jugement – alors, en les voyant, le pauvre homme se met à trembler de tout son être, comme s’il s’agissait d’un tremblement de terre, est tout entier saisi d’un frémissement. Les ravisseurs aériens, saisissant l’âme, montent dans les airs où se tiennent les chefs, les autorités et les souverains des puissances ennemies.

Ceux-ci sont nos accusateurs, les terribles publicains, taxateurs, et collecteurs d’impôts; ils l’affrontent sur son chemin, l’enregistrent, la soumettent à l’examen et comptent toutes les fautes et dettes de cet homme – les péchés de la jeunesse et de la vieillesse, volontaires et involontaires, commis en action, en parole et en pensée. Grande est ici la peur, grand le tremblement de la pauvre âme, indescriptible la revendication qu’elle souffre alors de la multitude incalculable de ses ennemis qui l’entourent là par myriades, la calomnient de telle sorte qu’elle ne puisse monter vers les cieux, habiter dans la lumière des vivants, entrer dans le pays de vie. Mais les saints anges, prenant l’âme, l’emportent.»

St Cyrille d’Alexandrie explique de plus: «Alors que l’âme monte, elle trouve les taxateurs  gardant  l’ascension,  arrêtant  et  empêchant  les  âmes  de  s’élever.
 
Chacune de ces stations de péage présente à l’âme ses propres péchés particuliers. Mais, en cette occasion même, les bons anges n’abandonnent pas l’âme dans ces stations mauvaises. Au moment du compte, les anges présentent en retour les bonnes oeuvres de l’âme.

En effet, les saintes puissances angéliques énumèrent aux mauvais esprits les bonnes actions accomplies en parole, en acte, en pensée et imagination. Si l’âme est trouvée comme ayant vécu pieusement et d’une manière plaisant à Dieu, elle est reçue par les saints anges et transportée à cette joie ineffable de la vie bénie et éternelle. Mais si elle est trouvée comme ayant vécu de manière insouciante et prodigue, elle entend les paroles les plus sévères :

«Que l’impie soit enlevé, afin qu’il ne voie pas la gloire du Seigneur » (Isaïe
26:10). Alors les saints anges, avec un profond regret, abandonnent l’âme et elle est accueillie par ces sombres démons pour être jetée, avec beaucoup de malveillance, dans les prisons de l’Hadès.»

Un catéchiste de l’Eglise primitive, se référant aux percepteurs officiels qui prélevaient les impôts, nous rapporte l’enseignement commun de l’Eglise: «Je connais d’autres collecteurs d’impôts qui, après notre départ de cette vie présente, nous examinent et nous arrêtent pour voir si nous avons quelque chose qui leur appartienne. »

Le même catéchiste continue en disant: «Je suis saisi de stupeur en considérant combien nous devrons souffrir des mains de ces anges mauvais qui contrôlent tout et qui, lorsque quelqu’un est trouvé impénitent, exigent non seulement simplement l’acquittement d’impôts, mais qui également s’emparent de nous et nous retiennent totalement captifs.» (Origène).

Ce point de vue est confirmé par notre père St Basile le Grand. Parlant des courageux athlètes de la foi, il enseigne qu’eux aussi seront scrutés minutieusement par les «agents des douanes», c’est-à- dire les esprits mauvais. Le même Père dit également que les esprits malins guettent le départ de l’âme avec encore plus de vigilante attention que ne le font les ennemis d’une ville assiégée ou des voleurs sur une maison contenant un trésor.

St Jean Chrysostome, de la même manière, appelle les démons « agents des douanes », qui nous menacent et qui sont «des puissances dominatrices avec une expression épouvantable terrifiant l’âme qui les regarde».

A  un  autre  endroit,  St  Jean  déclare  que  ces  esprits  mauvais  sont  appelés «  persécuteurs  et  agents  des  douanes  et  collecteurs  d’impôts  dans  la  Sainte Ecriture ».
 
Selon  St  Jean,  même  les  âmes  des  enfants  innocents  doivent  passer  par  ces péages, car le démon mauvais cherche également à saisir leur âme.

Toutefois (selon St Jean), les enfants font la confession suivante: «Nous sommes passés par les esprits mauvais sans subir aucun mal. Car les sombres agents des douanes virent nos corps sans tache et furent couverts de honte; ils virent l’âme bonne et pure et furent embarrassés; ils virent la langue immaculée, pure et irréprochable, et restèrent muets; nous passâmes outre et les humiliâmes. C’est pourquoi les saints anges de Dieu qui nous accueillirent et nous reçurent se réjouirent, les justes  nous  saluèrent  avec  joie  et  les  saints  dirent  avec  délice:  "Soyez  les bienvenus, agneaux du Christ!" ».

Le rapport le plus clair et le plus complet sur les péages est probablement celui qui fut donné par un ange du Seigneur à St Macaire d’Egypte: «De la terre au ciel, il y a une échelle et sur chaque échelon se trouve une cohorte de démons.

On les  appelle  péages,  et  les  mauvais  esprits  viennent  à  la  rencontre  de  l’âme, apportent la liste écrite de ses actions et la montrent aux anges en disant: tel jour et tel autre, et tel autre du mois, cette âme a fait ceci: soit elle vola, ou forniqua, ou  commis  l’adultère,  ou  la  sodomie,  ou  mentit,  ou  incita  quelqu’un  à  une mauvaise action.

Et tout autre mal qu’elle a commis, ils le présentent aux anges. Les anges montrent alors tout le bien que l’âme a accompli, en charité, prières, ou liturgies, jeûnes ou quoi que ce soit d’autre. Puis les anges et les démons font le compte, et s’il se trouve que le bien est plus grand que le mal, les anges prennent l’âme et la font monter à l’échelon suivant, cependant que les démons grincent des dents comme des chiens sauvages et se précipitent pour saisir cette âme pitoyable.

L’âme, pendant cela, se recroqueville devant eux et la terreur la submerge,  au point de vouloir  se cacher  dans le giron des anges,  tandis que s’élève un grand débat et beaucoup de trouble jusqu’à ce que l’âme soit délivrée des griffes des démons. Alors ils arrivent à un autre échelon et trouvent là un autre péage, plus terrible et plus effrayant.

Et dans celui-ci également, il y a un grand tumulte et une grande et indescriptible turbulence pour déterminer qui prendra cette âme misérable. Et poussant de hauts cris, les démons font subir à l’âme un interrogatoire, la plongeant dans la terreur et disant: «Où vas- tu? N’es- tu pas celui qui a forniqué et a entièrement souillé le Saint Baptême ? N’es-tu pas celui qui a souillé l’habit angélique? Retourne! Descends! Va-t’en dans le sombre Enfer. Va-t’en au feu extérieur. Rends-toi vers ce vers qui jamais ne repose!»

Alors, s’il advient que cette âme est condamnée, les démons l’emportent sous terre, dans un lieu sombre et de tourment. Et malheur à cette âme dans laquelle cette personne est née. Et qui pourra dire, saint Père, l’épreuve dans laquelle les âmes condamnées se retrouveront en ce lieu-là! Mais si l’âme est trouvée pure et sans péché, elle s’élève au Ciel avec tellement de joie!»
 
Des descriptions des péages aériens peuvent également être trouvées dans les vies de saints suivantes: St Eustrate le Mégalomartyr (4e s.), St Niphon de Constantia à Chypre (4e s.), St Syméon le Fol en Christ (6e s.), St Jean le Miséricordieux (7e s.), St Syméon Stylite le Jeune (7e s.), St Macaire le Grand (4e s.), St Colomba (6e s.), St Adamnan (8e s.), St Boniface (8e s.), St Basile le Nouveau (10e s.), le soldat Taxiote, St Jean de l’Echelle (6e s.), etc.

Ce très ancien enseignement des premiers Pères de l’Eglise et des saints ascètes est  confirmé  par  l’expérience  et  l’enseignement  de  saints  plus  récents.  St Séraphim de Sarov rapporte: «Deux moniales décédèrent. Les deux étaient higoumènes. Le Seigneur me révéla que leurs âmes avaient des difficultés pour passer  au  travers  des  péages  aériens.  Trois  jours  et  trois  nuits,  moi  pauvre pécheur,  j’ai  prié  et  imploré  la  Mère  de  Dieu  pour  leur  salut.  La  bonté  du Seigneur, par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, eut finalement pitié d’elles. Elles passèrent les péages et reçurent le pardon de leurs péchés.»

De même, St Théophane le Reclus écrit: «Peu importe combien l’idée des péages aériens peut paraître absurde à nos "hommes instruits", ils ne pourront éviter de passer par eux. Que recherchent ces gardiens de péage chez ceux qui traversent? Ils cherchent si ces personnes sont en possession de quelques uns de leurs biens. Quelles sortes de biens? Les passions. Par conséquent, chez une personne dont le cœur est pur et étranger aux passions, ils ne peuvent trouver de quoi se quereller; au contraire, la qualité opposée les frappera comme l’éclair.

A ce sujet, quelqu’un, qui a un peu d’instruction, a exprimé la considération suivante: les péages sont une chose terrible. Mais il est tout à fait possible que les démons – en place de quelque chose d’effrayant – exposent quelque chose de séduisant.

Ils peuvent présenter, à l’âme qui passe d’un péage à l’autre, quelque chose de trompeur et séduisant selon les types de passions. Lorsque, durant le cours de l’existence, les passions ont été chassées du cœur et que les vertus opposées y ont été implantées, alors peu importe l’objet attirant que vous lui montrez, l’âme, n’ayant aucune sorte de sympathie pour lui, passera son chemin, s’en détournant avec dégoût.

Mais si le cœur n’a pas été purifié, l’âme se précipitera vers toute passion pour laquelle le cœur a le plus d’affinité, et les démons s’en saisiront comme d’un ami, et sauront alors où la placer. Donc, il est très improbable qu’une âme ne soit pas couverte de honte aux péages, aussi longtemps qu’il reste en elle des liens d’attirance pour une quelconque passion. Couverte de honte signifiant ici que l’âme est jetée en enfer. »

A un autre endroit, St Théophane, poursuivant sa lettre au frère de la femme qui était sur le point de mourir, écrit: «Chez la défunte commence bientôt le combat pour passer par les péages. C’est là qu’elle a besoin d’aide! Tenez-vous alors attentif, et vous l’entendrez vous crier: A l’aide! C’est alors que vous devriez diriger toute votre attention et tout votre amour vers elle. Plongez-vous dans la prière pour elle dans sa nouvelle condition et ses nouveaux besoins, inattendus.

Ayant commencé ainsi, restez dans une supplication incessante à Dieu pour qu’Il l’aide au long de six semaines, et en réalité, pour plus longtemps que cela.

Au sujet de Théodora, le sac duquel les anges se servir pour se séparer des collecteurs péagiers était les prières de son père spirituel. Vos prières agiront de même; n’oubliez pas de le faire. C’est cela, l’amour!»

De manière significative, tous ces témoignages sont confirmés par les prières liturgiques de l’Eglise. St Ignace Briantchaninov cite plus de 20 exemples de références aux péages dans les livres de l’Office Divin et ce n’est pas une liste complète!

5) Selon la révélation de l’ange à St Macaire, la commémoration particulière de l’Eglise pour les défunts le neuvième jour après le décès est célébrée (en plus de la signification générale relative aux ordres angéliques) parce que jusque-là il est montré à l’âme les beautés du Paradis, et seulement après cela, durant le reste des quarante jours, lui sont montrés les tourments et les horreurs de l’enfer, avant que lui soit assigné, le quarantième jour, le lieu où elle attendra la résurrection des morts et le Jugement Dernier.

6) L’enseignement de l’Eglise sur la situation des âmes au ciel et en enfer avant le Jugement Dernier est mis en avant de la manière la plus claire par St Marc d’Ephèse dans son dialogue avec les catholiques romains au sujet de la doctrine romaine du purgatoire (que les Orthodoxes rejettent comme erronée). Il s’agit d’un ensemble considérable de textes, dont une partie dépasse le sujet de cette étude limitée. Ce qui suit devrait toutefois suffire pour illustrer l’orthodoxie des paroles de Saint Jean Maximovitch:

«Ceux qui reposent dans la foi sont sans aucun doute aidés par les liturgies, les prières et les aumônes accomplies pour eux, et que cet usage soit en vigueur depuis l’antiquité, nous en avons le témoignage par les nombreuses et diverses déclarations des Pères, latins et grecs, orales et écrites en diverses époques et divers lieux.

Mais que les âmes soient délivrées grâce à une certaine souffrance purgatoire et un feu temporel possédant un tel pouvoir (purgatoire) et ayant la propriété   d’un secours – cela nous ne le trouvons ni dans l’Ecriture ni dans les prières  ou  les  hymnes  pour  les  défunts,  ou  les  paroles  des  Pères.  Il  nous  a toutefois été transmis que même les âmes qui sont détenues en enfer et sont déjà livrées aux tourments éternels - soit dans une expérience réelle soit dans l’attente désespérée d’une telle réalité - peuvent recevoir un allègement, non cependant dans le sens de les libérer totalement des tourments ou de leur faire espérer une libération finale.

Et ceci est indiqué par les propos du grand ascète Macaire l’Egyptien qui, ayant trouvé un crâne dans le désert, apprit cela par l’action de la Puissance divine.

Et Basile le Grand, dans les prières lues à la Pentecôte, écrit littéralement ce qui suit: "Toi Qui, en cette fête éminemment parfaite et salutaire, daignes recevoir nos prières d’intercession pour ceux que retiennent les enfers, et Qui nous as donné grandement l’espérance de Te voir accorder aux défunts la délivrance des souillures qui les ont emprisonnés et leur soulagement" (Troisième prière de génuflexion des Vêpres du Saint Esprit).

Mais si des âmes ont quitté cette vie dans la foi et l’amour, emportant cependant avec elles certaines fautes, soit  légères,  dont  elles  ne  s’étaient  pas  repenties  du  tout,  soit  graves  pour lesquelles – même si elles s’en étaient repenties – elles n’avaient pas produit de fruits de repentance, de telles âmes, croyons-nous, doivent être purifiées de cette sorte de péchés; mais non par le biais d’un feu purgatoire ou d’un châtiment définitif en un certain lieu (car ceci, comme nous l’avons dit, ne nous a pas du tout été transmis).

Certaines doivent être purifiées par leur départ même du corps (comme St Grégoire le Dialoguiste le montre littéralement); tandis que d’autres doivent être purifiées après l’avoir quitté, avant d’aller adorer Dieu et d’être honorées avec la multitude des bienheureux, ou – si leurs péchés étaient plus graves et les liaient pour un temps plus long – elles sont gardées en enfer, non pour rester à jamais dans le feu et les tourments, mais comme se trouvant en prison et incarcérée sous une garde.

Toutes ces âmes, affirmons-nous, sont secourues par les prières et les offices célébrés pour elles, avec la coopération de la Bonté et de l’Amour Divins pour l’humanité. Et ainsi, nous implorons Dieu et croyons délivrer les défunts (des tourments éternels), et non pas d’un quelque autre  tourment  ou  feu  en  dehors  de  ces  tourments  et  de  ce  feu  qui  ont  été proclamés éternels.»

St Marc explique plus loin la situation des défunts de cette manière: «Nous affirmons que ni les justes n’ont encore reçu la plénitude de leur gain et cette condition bénie pour laquelle ils se sont préparés ici-bas par leurs œuvres, ni les pécheurs n’ont, après la mort, été emmenés au châtiment perpétuel dans lequel ils seront tourmentés éternellement.

L’une et l’autre chose, plutôt, devra nécessairement prendre place après le Jugement du Dernier Jour et la résurrection des morts. Pour l’instant, toutefois, aussi bien l’un que l’autre sont placés dans des lieux appropriés: les premiers, libres et dans un repos absolu, se trouvent au ciel avec les anges et devant Dieu Lui-Même, déjà comme au Paradis duquel Adam tomba, venant souvent nous visiter dans les sanctuaires où ils sont vénérés, écoutant ceux qui les interpellent et les prient auprès de Dieu en accomplissant des miracles à travers leurs reliques, ayant reçu de Lui ce don incomparable, trouvant leurs délices dans la vision de Dieu et l’illumination accordée par Lui de manière plus parfaite et plus pure qu’auparavant, lorsqu’ils étaient en vie ; tandis que les seconds, quant à eux, détenus aux enfers, demeurent dans la fosse la plus profonde, dans les ténèbres et l’ombre de la mort (Ps. 87:7), comme le dit David, de même que Job: " Dans le pays où la lumière est ténèbres " (Job 10:21-22).

Les premiers donc reposent dans une joie complète et se réjouissent, attendant déjà – sans en être toutefois en pleine possession – le Royaume et les biens ineffables qui leur ont été promis; alors que les seconds, au contraire, restent dans une captivité totale et des souffrances inconsolables, comme des condamnés attendant la sentence du Juge et prévoyant d’avance les tourments.

Ni les premiers n’ont déjà reçu l’héritage du Royaume et ces biens "que l’œil n’a pas vus, que l’oreille n’a pas entendus, qui ne sont pas entrés au cœur de l’homme" (I Cor. 2:9); ni les seconds n’ont été encore livrés aux tourments éternels et au feu qui ne s’éteint pas. Cet enseignement nous a été transmis par nos saints Pères dès les temps anciens  et  nous  pouvons  aisément  l’exposer  à  partir  des  Saintes  Ecritures mêmes.»

St Grégoire le Grand, répondant à la question «Y a-t-il éventuellement quelque chose dont puissent bénéficier les âmes après la mort?» enseigne: «Le Saint Sacrifice du Christ, notre Victime salvatrice, apporte de grands bienfaits aux âmes même après la mort, à la condition que leurs péchés soient tels qu’ils puissent être pardonnés dans la vie à venir.

C’est pour cette raison que les âmes des défunts demandent parfois que des offices leur soient consacrés. La voie la plus sûre étant, naturellement, de faire pour nous-mêmes ce que nous espérons que d’autres fassent pour nous après la mort. Il est préférable de se ménager une issue tant qu’on est libre, plutôt que de rechercher la liberté une fois que l’on est enchaîné.

Nous devrions, de ce fait, mépriser le monde de tout notre cœur comme si sa gloire était déjà passée, et offrir notre sacrifice de larmes chaque jour à Dieu de même que nous sacrifions Son Précieux Corps et Son Précieux Sang. Seul ce sacrifice  a  le  pouvoir  de  sauver  l’âme  de  la  mort  éternelle,  car  il  offre mystiquement pour nous la mort du Fils Unique.» Beaucoup d’épisodes des Vies des saints et ascètes orthodoxes confirment cet enseignement.

7) Les Constitutions Apostoliques (1er et 2ème siècles) enseignent que les commémorations  pour  les  défunts  soient  célébrées  avec  «des  psaumes,  des lectures et des prières» le troisième jour après le décès de nos bien aimés, à cause du Seigneur Jésus «Qui ressuscita le troisième jour».
 
Elles prescrivent une commémoration le neuvième jour  en mémoire des vivants et des morts», de même que «le quarantième jour après le décès selon un usage ancien». C’est ainsi que le peuple d’Israël prit le deuil pour le grand Moïse.

En plus de celles-ci, nous devons célébrer des commémorations annuelles en mémoire des défunts. Cet enseignement est également transmis par St Isidore de Péluse, St Siméon le Nouveau Théologien et St Grégoire le Théologien.

En plus de ces célébrations, notre Sainte Eglise a ordonné que le sabbath (samedi) soit un jour commémoratif  des Saints  Martyrs  et de tous les défunts.  Car le sabbath, en tant que septième jour à partir du début de la Création, est le jour qui vit la mort corporelle, imposée à l’homme par le Dieu juste. Ce jour se continue, dans la mesure où la mort de l’homme continue également en même temps; alors que dimanche est le «jour de la Résurrection, le huitième jour, qui symbolise l’âge anticipé de l’éternité, la résurrection des morts et le Royaume de Dieu sans fin.»

Notre Mère l’Eglise a également prescrit des commémorations collectives deux fois par an: le samedi avant le dimanche de carnaval (précédant la semaine de la tyrophagie) et le samedi précédant la grande fête de la Sainte Pentecôte. St Jean Damascène ajoute: «les apôtres qui parlent pour Dieu et les Pères Théophores ont décrété cela avec inspiration et d’une manière plaisant à Dieu.»

Traduction française: hypodiacre Pierre
d'après Orthodox Christian Information Center
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 Notre Seigneur Jésus-Christ a enseigné en araméen (Syriaque). Et nous défendons, avec nos frères de L'Eglise de l 'Orient, les chrétiens, les Chrétiens syro-chaldéens  que nous avons reçu directement des apôtres le
texte de la Pechitta, la Bible en araméen (syriaque).
Ainsi, découvrons- nous  avec émotion les paroles-mêmes que Notre Seigneur a prononcées.
   Le Pape de Rome, Sa Sainteté Jean-Paul II nedisait-il pas que "l'Église doit respirer à deux poumons, l'orient et l'occident"? Apprenons à connaître toujours davantage la tradition Apostolique pour en vivre et la mieux  transmettre !



"ABOUN D'BASMAYO" Le Notre Père:
Le texte :

ܐܒܘܢ


ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ
ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ
ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ
ܢܗܘܐ ܣܒܝܢܟ
ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܪܥܐ
ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܣܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ
ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܘܚܬܗܝܢ
ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ
ܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܣܝܘܢܐ
ܐܠܐ ܦܨܐ ܠܢ ܡܢ ܒܝܫܐ
ܡܛܠ ܕܕܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ
ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ
ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ
ܐܡܝܢ

 

 

Version en phonétique:

Abun dbachmayo,
Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,

Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin

Amîn.


Version en Syriaque (Occidental):

Le Prêtre entonne: Aboun d'basmayo...
Les fidèles poursuivent:

-Notre Père, qui êtes aux cieux

Les Fidèles : Que votre nom soit sanctifié que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. AMÎN

Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.


Je vous salue, Marie pleine de grâces
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,
le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.

Amen.

Prière de Saint Ephrem à la Stye Vierge:            

 

O Marie,

Mère de mon Dieu,

vous êtes la Reine du ciel et de la terre,

l'espérance des affligés.

Vous êtes entourée d'une auréole

plus radieuse que le soleil ;

vous êtes couronnée

de plus d'honneur que les chérubins,

de plus de sainteté que les séraphins ;

vous êtes plus élevée que toutes les créatures célestes.

Vous avez été l'unique espérance de nos pères,

la joie des prophètes,

la consolation des apôtres,

la gloire des martyrs,

l'honneur de tous les saints.

 

O Vierge,

qui apportez aux hommes

la lumière et la consolation !

O la plus accomplie,

la plus sainte des créatures !

A qui pourrai-je vous comparer ?

Vous êtes cet encensoir d'or

d'où s'exhalaient des parfums si doux.

Vous êtes la lampe

qui nuit et jour éclairait le sanctuaire ;

vous êtes l'urne

qui renfermait la manne du ciel,

la table sur laquelle était écrite la loi de Dieu.

Vous êtes l'arche de la sainte alliance ;

vous êtes le buisson ardent

qui brûlait sans se consumer.

Vous êtes la tige de Jessé

qui porte la plus belle de toutes les fleurs,

et cette fleur, c'est votre Fils !

Ce fils est à la fois Dieu et homme,

et vous êtes sa Mère !

 

C'est par vous,

ô Vierge Mère,

c'est par vous

que nous avons été réconciliés avec notre Dieu.

Vous êtes l'avocate des pécheurs

et l'espoir des âmes découragées ;

vous êtes le port assuré contre le naufrage ;

vous êtes la consolation du monde,

l'asile des orphelins,

la rançon des captifs,

le soulagement des malades,

le baume des infirmes,

le salut de tous.

En vous le solitaire trouve son repos,

et l'homme du monde son appui.

Nous venons donc,

ô sainte Mère de Dieu !

nous réfugier sous vos ailes protectrices.

Couvrez-nous de votre miséricorde ;

ayez pitié de nous.

Oui, les yeux baignés de larmes,

nous vous supplions d'obtenir,

par votre intercession bénie,

que votre divin Fils,

notre clément Sauveur,

ne nous rejette point à cause de nos péchés,

et ne nous condamne point comme des arbres stériles.

Amîn.

 

Ô Mère de Miséricorde, Saint Ephrem et Sain Jacques de Saroug, priez pour nous

qui avons recours à vous!

Garde-manger de Carême

+ fruits secs (raisins, raisins de Corinthe, pommes, canneberge, abricots, pruneau, noix de coco rapée)

+ fruits & légumes frais

+ écorces d'orange et de citron confites

+ pois/fèves secs (haricots noirs, soja, haricots blancs, haricots rouges,..)

+ légumes secs (lentilles rouges, vertes, brunes; pois chiches, pois cassés, etc)

+ graines (potiron, sésame, tournesol, pavot de cuisine)

+ noix (amandes, cajou, cacahouètes, pécan, pignons de pin, pistaches, noix)

+ herbes et épices (poivre, menthe, etc)

+ tisanes

+ cafés de divers goûts

+ jus concentrés congelés

+ caroube (copeaux, morceaux et poudre)

+ succédanés non-laitiers de crème (liquides et séchés)

+ succédanés non-laitiers de sauces fouettées

+ eau de rose

+ cacao de cuisine

+ vins non-alcoolisés & eau pétillante

+ fruits et légumes en boîte

+ jus, sauce et concentré de tomate

+ haricots et légumes en bocaux

+ diverses sortes de pâtes (vérifiez les étiquettes pour les ingrédients)

+ pains de carême (achetés ou faits-maison)

+ produits à base de soja (lait de soja, tofu, tempeh, sauce soja / tamari, etc)

+ cubes de bouillon de carême (légumes, champignons, oignons, etc)

+ sauces végétariennes

+ curry en poudre

+ sauce tomate sucrée, moutarde, pickles, condiments, chutneys

+ mayonnaise de carême (pas d'oeufs, pas de résidu laitier)

+ sauces asiatiques (fèves noires, ail, cacahouètes, etc)
+ sauces et condiments mexicains

+ margarine de carême (ni lait ni résidu laitier)

+ substitut d'oeufs (pas de blancs!)

+ tahin (pâte de graines de sésame), beurre de cacahouètes

+ vinaigres (au cidre de pomme plutôt qu'alcool)

+ huiles végétales (tournesol, soja, cacahouètes, sésame, noix, etc)

+ miels, confitures, sirop d'érable, sirop de maïs

+ orge, farine de maïs, germe de blé, blé

+ divers riz (brun, concassé, entier, sauvage, etc)

+ farines (riz, blanche, froment, etc)

+ chili végétarien (en boîte)

Quelques détails à vérifier pour le choix d'ingrédients carémiques

Nouilles : vérifiez les nouilles en boîtes, la plupart contiennent de l'oeuf ou du lait. Replacez les nouilles avec des spaghettis ou des nouilles végétariennes.

Mayonnaise : la plupart des marques contiennent du lait, des oeufs, ou les 2.

Margarines : si vous voulez réellement jeûner, vérifiez les margarines pour les résidus lactés (lactosérum). Une margarine de soja en est toujours exempte. Certaines margarines à base d'huile végétale le sont aussi.

Oeufs : si c'est absolument nécessaire, utilisez un produit de substitution. Cela rend les recettes plus difficiles; vous pouvez être amené à préférer prendre une meilleure recette plutôt que de devoir évaluer combien de substitut d'oeuf nécessiterait votre première recette.

Fromages : placer un petit bol de fromage râpé sur la table de l'enfant pas encore en âge de devoir jeûner est une manière acceptable pour lui rendre le repas plus attractif; de même que pour pallier au manque de calcium inhérent au régime végétarien [1].

Bouillons: les bouillons de viande peuvent être remplacés par des bouillons de légumes. Si vous utilisez des cubes de bouillon, ne rajoutez pas de sel à votre recette, car les cubes en regorgent.

Gélatine, gelées et guimauves: autrefois, ces produits étaient considérés comme d'origine animale; cependant le processus pour les produire est si poussé que les rabbins Juifs-orthodoxes les considèrent comme Casher pour les repas sans viande. Cela semble en tout cas suffisant pour être acceptable pour la plupart des Chrétiens Orthodoxes (on trouve aussi des gélatines d'origine végétale).

Beurre de cacahouètes & tahin: rien à redire [2].

Chocolat: peut être remplacé par du cacao ou de la caroube (les copeaux de chocolat peuvent être remplacés avec des copeaux de caroube).

Alcool: le cidre de pomme léger est un bon substitut pour le vin blanc, et parfois le sherry ou le vin rouge.

Desserts: quand vous recevez des invités durant le Carême, souvenez-vous que nombre de gens se privent de desserts et de sucreries. Ayez plutôt un panier de fruits frais décorant votre table. Les invités souffrant de diabète apprécierons aussi.

 



Ingrédients de petit-déjeuner carémique


+ biscuits aux fruits


+ gaufres carémiques avec confiture ou sirop


+ petits pains avec beurre de cacahouètes et miel


+ salade de fruits


+ quatre-quart aux pommes


+ tahin & miel sur biscotte


+ crêpes de carême


+ petites génoises carémiques


+ fruits frais


+ compote de pomme ou pommes au four


+ pamplemousse cuit


+ céréales en flocons & lait de soja goût vanille


+ couke à la cannelle


+ croissant non-lacté


+ sablés (ou kasha)


+ müesli avec compote de pommes


+ müesli avec compote d'autres fruits


+ porridge aux raisins et sirop ou confiture

Croyez-le ou non, mais la compote de pomme marche à merveille comme substitut au lait sur les céréales, et aussi dur à croire et pourtant vrai, le jus d'orange va aussi bien en la matière (vraiment!)


La plupart des suggestions ci-dessus proviennent de la paroisse Saint Mary Antiochian Orthodox Church, Wichita, Kansas

notes du traducteur
[1] c'est le baratin qu'on a réussi à faire croire à la population pour pousser à la consommation, et donc à la vente et à la surproduction bovine et laitière, mais c'est archi-faux. Les haricots, algues, etc, contiennent infiniment plus de calcium que les produits laitiers; et étant d'origine végétale, c'est un calcium intégralement assimilable par l'organisme, au contraire de celui d'origine animale. Sinon comment, depuis des millénaires, certaines populations ont-elles fait pour subsister, sans produits laitiers??
[2] et les OGM??? La plupart des cacahouètes d'origine américaine sont impropres à la consommation, n'étant plus produites naturellement depuis des lustres. Il est difficile de trouver du beurre de cacahouètes qui ne soit pas infecté par les OGM. C'est d'ailleurs valable pour d'autres produits de la liste, le soja étant le plus célèbre problème, 80% de la production mondiale (minimum!) étant d'ores et déjà contaminée par cette folie prométhéenne que sont ces OGM.
[3] Une telle liste pouvant être utile à ceux dont l'alimentation habituelle, etc (voir ci-après) correspond, je la publie en traduction. De toute manière, ça n'enlève en rien au besoin de consulter son père confesseur.


SALADES :

Salade d'yeux noirs 
Lahanosalata ou salade grecque de chou blanc
Horta ou salade cuite
Salade cuite de feuilles de betterave
Roquette-poire (sans fromage)
Aux petits haricots blancs

Tagliatelles de courgette 

LEGUMES :

Poireaux aux pruneaux
Poireaux crétois
Feuilles de chou farcies végétariennes
Chou fleur aux champignons de Paris
Frites grecques  
Légumes confits au four
Briam ou gratin grec de légumes
Artichauts à la polita
Le chou-fleur saoul
Aubergines imam (sans fromage)
Petits pois à la grecque
Tourlou
Navets, pommes de terre, carottes au miel

FECULENTS :
Pilafi de fête
Prassorizo ou riz aux poireaux
Spanakorizo ou riz aux épinards 
Lahanorizo rouge ou riz au chou rouge grec  

Gnocchi en sauce méditerranée 
LEGUMES SECS  (OSPRIA) :

Yigandes ou haricots blancs géants au four
Fassolada
Févette à l'aneth de Skyros
Tartelette de févettes (sans feta)
Pois chiches en verdure
Salade de petits haricots blancs
Fava de Santorin
Pois chiches au citron 

Pilaf de lentilles  

MOLLUSQUES :

Encornet farci
Soupies spanaki ou épinards à la seiche
Poulpe et seiche en marinade
Μoules marinières
Makaroni kofto au poulpe
Poulpe au vin
GOURMANDISES :

Loukoumades ou beignets
Melomakarona 
Coing tendre aux épices
Amygdalota ou rochers aux amandes
Glyko stafili ou raisin confit 
Karydaki ou noix fraiches confites
Moustalevria 
Sorbet de melon vert
La saga des bananes
Sablés aux graines de sésame
Gâteau coulant au chocolat noir et tahin
Chaussons de pâte d'amande
Crème de lait de coco vanille-ananas
Biscuits au tahin et flocons d'avoine
Le cake aux pommes
Crème de tahin, orange et abricots secs
Crème orange aux fraises
Confiture framboise-chocolat
Confiture de fraises 
Karpouzopita ou pita de pastèque
PAINS :
Lagana  (pain traditionnel du Lundi Pur)
Le paximadi ou pain d'orge biscotté 

LE JEÛNE À L'ÉCOLE D'ELIE ET DE JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)

 

« Il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie » (Lc 1,17)
Qu'est-ce que le jeûne, sinon l'essence et l'image du ciel ?
Le jeûne est le réconfort de l'âme, la nourriture de l'esprit.
Le jeûne est la vie des anges ; le jeûne est la mort du péché, la destruction des fautes, le remède du salut, la racine de la grâce, le fondement de la chasteté.
Par cette échelle, on parvient plus rapidement auprès de Dieu.
Élie est monté par cette échelle, avant de monter par le char ; et en partant vers le ciel, il a laissé à son disciple cet héritage de la sobriété et de l'abstinence (cf 2R 2,11-15).
C'est dans cette force et cet esprit d'Élie que Jean est venu (Lc 1,17).
En effet, au désert lui aussi s'adonnait au jeûne, et sa nourriture était des sauterelles et du miel sauvage (Mt 3,4).
Pour cette raison, celui qui l'avait emporté par sa maîtrise de soi sur la capacité de la vie humaine a été considéré non comme un homme, mais comme un ange.
Nous lisons à son sujet :
-« Il est même plus qu'un prophète. C'est celui dont il est écrit : Voici que j'envoie mon ange devant ta face pour préparer le chemin devant toi » (Mt 11,9-10 grec ; Ex 23,20).
Qui aurait pu par une force humaine monter sur des chevaux de feu, sur un char de feu, mener une course à travers les airs [comme Élie], sinon celui qui avait transformé la nature du corps humain par la force du jeûne qui lui accorde une nature impérissable ?
(Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église .Élie et le jeûne ; PL14, 697 (trad. coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.) )
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JEJUM NA ESCOLA DE ELIE E ​​JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)

 

“Ele andará diante de Deus com o espírito e a força de Elias” (Lc 1,17)
O que é o jejum senão a essência e a imagem do céu?
O jejum é o conforto da alma, o alimento do espírito.
O jejum é a vida dos anjos; o jejum é a morte do pecado, a destruição das faltas, o remédio da salvação, a raiz da graça, o fundamento da castidade.
Por essa escala, chega-se a Deus mais rapidamente.
Elias subiu por esta escada, antes de subir pela carruagem; e indo para o céu, deixou ao seu discípulo esta herança de sobriedade e abstinência (cf. 2 Reis 2,11-15).
É nesta força e neste espírito de Elias que veio João (Lc 1,17).
Na verdade, ele também jejuava no deserto e se alimentava de gafanhotos e mel silvestre (Mt 3,4).
Por isso, aquele que venceu pelo seu autodomínio sobre a capacidade da vida humana foi considerado não como homem, mas como anjo.
Lemos sobre isso:
- "Ele é ainda mais do que um profeta. Este é aquele sobre quem está escrito: Eis que envio o meu anjo diante de ti, para preparar o caminho diante de ti ”(Mt 11,9-10 em grego; Ex 23,20).
Quem poderia pela força humana ter montado em cavalos de fogo, em uma carruagem de fogo, liderar uma corrida pelos ares [como Elias], senão aquele que transformou a natureza do corpo humano pela força do jejum que concede ele uma natureza imperecível?
(Santo Ambrósio (v. 340-397), bispo de Milão e doutor da Igreja. Elias e o jejum; PL14, 697 (trad. Coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.))
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FASTING AT THE SCHOOL OF ELIE AND JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)

 

"He will walk before God with the spirit and the power of Elijah" (Lk 1,17)
What is fasting if not the essence and the image of heaven?
Fasting is the comfort of the soul, the nourishment of the spirit.
Fasting is the life of angels; fasting is the death of sin, the destruction of faults, the remedy of salvation, the root of grace, the foundation of chastity.
By this scale, one reaches God more quickly.
Elijah ascended by this ladder, before ascending by the chariot; and by going to heaven, he left his disciple this inheritance of sobriety and abstinence (cf. 2 Kings 2,11-15).
It is in this strength and this spirit of Elijah that John came (Lk 1,17).
In fact, he too fasted in the desert, and his food was locusts and wild honey (Mt 3,4).
For this reason, the one who had won by his self-mastery over the capacity of human life was considered not as a man, but as an angel.
We read about it:
- "He is even more than a prophet. This is the one of whom it is written: Behold, I send my angel before your face to prepare the way before you ”(Greek Mt 11,9-10; Ex 23,20).
Who could by human force have mounted on horses of fire, on a chariot of fire, lead a race through the air [like Elijah], if not the one who had transformed the nature of the human body by the force of the fast which grants him an imperishable nature?
(Saint Ambrose (v. 340-397), bishop of Milan and doctor of the Church. Elijah and the fast; PL14, 697 (trans. Coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.))
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AYUNO EN LA ESCUELA DE ELIE Y JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)

 

"Caminará delante de Dios con el espíritu y el poder de Elías" (Lc 1,17)
¿Qué es el ayuno sino la esencia y la imagen del cielo?
El ayuno es el consuelo del alma, el alimento del espíritu.
El ayuno es la vida de los ángeles; el ayuno es la muerte del pecado, la destrucción de las faltas, el remedio de la salvación, la raíz de la gracia, el fundamento de la castidad.
En esta escala, uno llega a Dios más rápidamente.
Elías subió por esta escalera, antes de subir por el carro; y al ir al cielo, dejó a su discípulo esta herencia de sobriedad y abstinencia (cf. 2 Reyes 2,11-15).
Con esta fuerza y ​​este espíritu de Elías vino Juan (Lc 1,17).
De hecho, él también ayunó en el desierto, y su comida eran langostas y miel silvestre (Mt 3,4).
Por esta razón, el que había ganado por su dominio de sí mismo sobre la capacidad de la vida humana no era considerado un hombre, sino un ángel
Lo leemos:
- "Es incluso más que un profeta. Este es de quien está escrito: He aquí, envío mi ángel delante de tu faz para preparar el camino delante de ti ”(Griego Mt 11,9-10; Ex 23,20).
¿Quién podría por la fuerza humana haber montado en caballos de fuego, en un carro de fuego, conducir una carrera por el aire [como Elías], si no el que había transformado la naturaleza del cuerpo humano por la fuerza del ayuno que otorga ¿Él una naturaleza imperecedera?
(San Ambrosio (v. 340-397), obispo de Milán y doctor de la Iglesia. Elías y el ayuno; PL14, 697 (trad. Coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.))
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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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13 janvier 2024 6 13 /01 /janvier /2024 21:24

 


HEUREUSE ANNÉE NOUVELLE À TOUS SOUS

LE REGARD DU CHRIST PRINCE DE LA PAIX

ET LA PROTECTION LA TRÈS SAINTE

VIERGE MARIE !

 

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

et en dehors pour en Janvier et Février:

¤Au Monastère:

 



☆ Jeûne de Ninive les 22, 23, 24 et fin du jeûne le 25 Janvier , fin du Jeûne .

◇ Dimanche 28 ( 4ème dimanche après l'Epiphanie Théophanie et début du Jeûne de Ninive ) au Monastère petit pèlerinage mensuel à Saint Michel Archange et à St Ubald .
À 10H30 Quadisha Qurbana (Sainte Messe ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.



DU 2 AU 4 FÉVRIER, MINI RETRAITE

DE LA PRÉSENTATION :

 

◇ Vendredi 2 Février, Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem.

Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère. Lors de la Messe, bénédiction des Cierges de la Chandeleur. Programme habituel.

◇ Samedi 3 Février, St Blaise.

Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère. Lors de la Messe bénédiction et imposition des Cierges de la St Blaise contre les maux de gorge.


◇ Dimanche 4 Février, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde, solennité de la Présentation du Seigneur au Temple, distribution des Cierges de la Chandeleur. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel (lors duquel aura lieu l 'AGE) , réception des fidèles.

Du Jeudi 2 au dimanche 4 inclusivement , mini retraite spirituelle de délivrance et de guérison intérieure ( offrandelibre et non obligatoire ).

 

````````
PÈLERINAGE À LOURDES :


Les 16 , 17 , 18 et 19 Février, PÈLERINAGE À LOURDES ( Départ le 16 à 7h de Jauldes en Charente ).Offrande libre pour le gazole et les repas. Frais l'hôtellerie à Lourdes à la charge de chacun des pèlerins.



INSCRIVEZ-VOUS !
 

Adresse ci-dessous :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

¤A PARIS:

 ¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_fe1449_thomas-st.jpg#width=640&height=960

 En principe les permanences pastorales sur Paris pourrons reprendre chez les Pères qui nous hébergeaient avant le Covid à partir du début MARS (Au Monastère habituel):

*Vendredi 1MARS toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 2 MARS en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 1er à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 2 FEVRIER, SOLENNITE DE LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE(Inscriptions:06 48 89 94 89)

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

 

 

¤Dans le Sud-Ouest:

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 10 FEVRIER*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 14 et 28 JANVIER*

-11 et 25 FEVRIER

 

¤LOURDES (65):

-Pas de Messe en Janvier,

Permanence pastorale Samedi 17 et Messe Dimanche 18 Février

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

¤En Alsace-Loraine :

Aux fidèles et amis d'Alsace-Lorraine, du Nord-Pas-De-Calais et Belgique :

ATTENTION, en raison d'examens médicaux imprévus, le Service Pastoral initialement prévu en Janvier est reporté FIN FÉVRIER

ALSACE et "Grand Est":

Prochaines dates pour ma prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine.

Je commencerai par le Haut-Rhin pour terminer par l'Alsace du Nord et continuer sur la Lorraine, la Belgique et le Nord Pas-de-Calais.

ALSACE :

Départ du Monastère le 20, arrivée à Masevaux-Niederbruck le 20 au soir.

Le 21 :

▪Matinée de permanence pour les fidèles au "Relais de la Poste" 6 Fossé des Flagellants. 68 Masevaux-Niederbruck ,

▪Après-midi, visites aux familles et malades sur Mulhouse, Belfort et alentours

Le 22:

▪Permanence et visite pour les fidèles sur Colmar et alentours

Le 23:

▪Permanence et visites sur Colmar et alentours

Le 24:

▪Permanence pastorale sur Ingwiller

Départ de Masevaux-Niederbruck le 25 au matin.

LORRAINE :

Le 25 visites à Metz Woippy et alentours

Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

 

♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧

¤Nord Pas-De-Calais et Belgique:

 

NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Départ de Metz le 25 après les activités pastorales arrivée le soir du 25 dans le Pas-de-Calais

Le 26 visites des familles et malades ,

Le 27 fin des visites et retour .


☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

EN MAI PÈLERINAGE MARIAL

DU "MOIS DE MARIE" du

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :
☆ Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde
☆ Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )
☆ Monastère et Sanctuaire de St Charbel ( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.
☆ Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )
☆ Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"
( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ )


♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧♧

HEUREUSE ANNÉE NOUVELLE À TOUS SOUS LE REGARD DU CHRIST PRINCE DE LA PAIX ET LA PROTECTION LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE !
Le renouvellement du temps :

En ce premier janvier, nous « faisons mémoire » de plusieurs évènements, c’est-à-dire que nous les actualisons et les rendons présents. L’annonce du baptême « dans l’Esprit », la circoncision du Sauveur Jésus Christ, et le ministère de saint Basile le Grand, archevêque de Césarée en Cappadoce au 4ème siècle : ces évènements ne semblent pas avoir le moindre rapport entre eux, pourtant ils ont en commun le renouvellement du temps.

L’Alpha et l’Oméga:

Le mystère biblique du temps, cette créature de Dieu, se présente comme une ligne tendant vers la fin et l’accomplissement de tout et, au-delà, vers la transfiguration de toute créature dans le monde qui vient. Or, sur cette ligne qui va, suivant la parole de l’Apocalypse, de l’Alpha à l’Oméga, se présentent continuellement des évènements qui contribuent à sa nouveauté. La créature du temps ne s’use pas ; elle ne se dégrade pas ; au contraire, elle suit un mouvement d’expansion continue que ne peut freiner ou ralentir que le péché des anges et des hommes. Cette dilatation de tout dans le Royaume n’est pas automatique, ou soumise à une nécessité impersonnelle. Elle s’inscrit dans la synergie divino humaine.

Le dialogue divino humain:

Le temps, dans son épanouissement formidable, est la matière de la rencontre du Créateur et de la créature ; il est la matière de leur communion ; il existe pour que s’y déploie l’amour réciproque du Créateur et de la créature. Il est le temps du dialogue divino humain, et de l’accomplissement du commandement d’aimer Dieu et le prochain. L’amour humain veut du temps pour croître à la mesure de l’amour divin ; et Dieu nous en donne pour apprendre à aimer comme Il aime. Les trois mystères de ce jour contribuent à cette expansion du temps.

Trois mystères:

Le baptême dans l’Esprit est le principe du temps donné à l’homme qui croit dans le Verbe pour vivre selon ses commandements. La circoncision reçue par le Verbe fait homme signe l’alliance divino humaine qui, justement, sanctifie le temps : le Verbe a ainsi ratifié l’alliance conclue par lui et Abraham ; Il a sanctionné la consécration en Alliance du temps qu’Il a créé. Le troisième évènement, la mémoire de saint Basile, correspond à l’assomption du temps par les saints. Nos Pères dans la foi, les grands ascètes, les grands amants de l’Époux, sont ces personnes qui, loin de perdre le temps que le Seigneur donne aux hommes, ou de voler à Dieu un temps qui n’est finalement qu’à lui pour l’utiliser à des actions ou des pensées vaines, prennent le temps, le cultivent, le mettent à profit, et évoluent sur les heures, les jours et les années qui sont confiés à leur discernement.

La sanctification du temps:

Les saints se sanctifient dans le temps et contribuent à sa sanctification ; ils grandissent dans le temps jusqu’à la stature du Christ, l’Homme parfait. Le temps est donné aux hommes pour leur évolution, pour qu’ils s’humanisent au maximum : c’est ce qu’a fait le Dieu Homme et c’est ce que font les saints. Le même Basile rappelle dans sa belle anaphore que le Seigneur en Personne a géré le temps par le don de la Loi et la mission des prophètes et des saints. Et nous-mêmes, abordons l’année à son début en saisissant ce magnifique mouvement de sanctification et d’épanouissement proposé à tous ! Par la sanctification de notre vie dans le temps nous gagnons sur la mort, cet anti temps, cette perte du temps, par la vie sans fin qui est venu investir la temporalité et la transfigurer.

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumières de l’Orthodoxie », 1.01.2023)

 

Bonne année, bonne santé, bonne conversion !

La conversion comme la santé est un don de Dieu. Elle correspond à une action de Dieu qui attire l’homme à lui, l’appelle, le cherche.

C’est le Seigneur qui nous convertit ! Mais Dieu ne convertit que l’homme qui lui répond oui, « Amen ! », librement. La conversion, c’est, avec l’aide de Dieu, faire le choix de changer sa pensée, sa mentalité, de tourner son esprit vers Dieu.

Nous marchons dans la direction où se porte notre regard. Il s’agit donc de remplacer nos habitudes (celles qui nous éloignent de Dieu) par d’autres habitudes (celles qui respectent sa volonté) :

-le jugement par le pardon et par la prière de louange

-la gourmandise par la sobriété -les pensées de haine par les pensées d’amour -l’indifférence par la compassion et l’empathie

-la colère par la douceur

-l’avoir par l’être

-la violence par la tendresse

-l’égoïsme par la préférence du prochain

 

Nous pouvons remplacer le temps devant les écrans par du temps accordé à Dieu -participer régulièrement aux offices

-nous confesser plus fréquemment afin de communier plus souvent

-lire la parole de Dieu, surtout l’Evangile

-mémoriser cette parole -prier chaque jour à la maison en unissant fortement notre cœur à notre pensée

 

Ces nouvelles habitudes vont véritablement changer notre vie quotidienne et toute notre mentalité.

Chacun, en choisissant ce programme de conversion auquel nous invite le Christ, devient un citoyen du Royaume de Dieu et fait régner celui-ci autour de lui en famille, dans l’Eglise, à l’école et dans le monde entier.

Nous vivons alors d’une tout autre vie dont le but est de connaître le Christ et de devenir son ami. La conversion n’a de sens qu’associée au repentir.

Le repentir est la haine et la honte du péché, le regret douloureux de ses fautes et du temps perdu dans le péché.

Tant que nous n’aurons pas acquis l’horreur de ce qui nous sépare de Dieu, nos efforts de changement resteront purement psychologiques.

C’est essentiellement par la prière que nous pouvons acquérir le repentir, grâce divine, envoyée d’en haut par le Seigneur miséricordieux.

 

CONVOCATION

 

A

 

- L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

EXTRAORDINAIRE de

 

L’Association Cultuelle de la

 

MÉTROPOLIE DE L’EGLISE SYRO-

 

ORTHODOXE-FRANCOPHONE

 

Mar Thoma

 

Le Dimanche 4 FEVRIER 2024

Ordre du jour :

1) Compte rendu financier et moral et évaluation de 

-la gravité des situations en France et au Cameroun

-l'état des missions hors du territoire français

2) Déclaration importante du Métropolite et Président Ecclésiastique

3) En conséquence, renouvellement du bureau central et des bureaux paroissiaux.

3) Projets et décisions

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

 

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

 

Secrétariat de la Métropolie de l'ESOF

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.


Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 4 FEVRIER 2024, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

 

Signature:

MEETING

AT

- THE EXTRAORDINARY GENERAL ASSEMBLY of the Cultualy Association of the METROPOLY OF THE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE CHURCH of Mar Thoma on Sunday, February 2024

Agenda:

1) Financial and moral reporting and evaluation of

-the gravity of the situations in France and Cameroon

-the status of missions outside French territory

2) Important statement from the Metropolitan and Ecclesiastical President

3) Consequently, renewal of the central office and parish offices.

3) Projects and decisions

P.S: If you were unable to attend this meeting, please send your proxy to the Monastery on the template below. Thank you.

(Please attach a copy of your identity card or passport and send your proxy as soon as possible to the following address:

Metropolitan Secretariat of the ESOF

Syriac Monastery of Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE)
Email address: asstradsyrfr@laposte.net

 Power of Attorney for Vote:

 I, the undersigned, Mr (Mrs, Miss, Father, Sister, Brother / Name and first name): .............................. ............................

Staying at (Address): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

being unable to go to the AGE of the Metropolitan Association (Archdiocese) of the Syro-Orthodox Francophone Church Mar Thoma this coming 4.II.24, I give power of attorney to one or the other members present to represent me during the deliberations.

I give power to one or other of the members present to vote on my behalf:

 
Done at ... (Place), this ..... (Date) to argue what's right.

 Signature:

 

REUNIÕE

A

- A ASSEMBLEIA GERAL EXTRAORDINÁRIA da Associação Cultuale da METRÓPOLIA DA IGREJA DE SINO-ORTOODOXE-FRANCOFONE de Mar Thoma, no domingo, 4.II.2024 de 2019

Agenda:

1) Relatórios financeiros e morais e avaliação de

-a gravidade das situações na França e nos Camarões

-o status das missões fora do território francês

2) Importante declaração do Presidente Metropolitano e Eclesiástico

3) Consequentemente, renovação da sede central e das sedes paroquiais.

3) Projetos e decisões

 

P.S: Se você não puder comparecer a esta reunião, envie sua procuração para o Mosteiro no modelo abaixo. Obrigado.

(Por favor anexe uma cópia do seu bilhete de identidade ou passaporte e envie o seu procurador o mais rapidamente possível para o seguinte endereço:

Secretaria Metropolitana do ESOF

Mosteiro siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
Brévilly
61300 CHANDAI (FRANÇA)
Endereço de email: asstradsyrfr@laposte.net

 Procuração para votação:

 Eu, abaixo assinado, Senhor (Sra. Senhora, Pai, Irmã, Irmão / Nome e nome): .............................. ............................

Ficando em (Endereço): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

sendo incapaz de ir para a AGE da Associação Metropolitana (Arquidiocese) da Igreja Francofona Siro-Ortodoxa Mar Thoma no próximo dia 4.II.2024, eu entrego procuração a um ou outro membros presentes para me representar durante as deliberações.

Eu dou poder a um ou outro dos membros presentes para votar em meu nome:

 
Feito em ... (Lugar), isto ..... (Data) para argumentar o que é certo.

 assinatura:

 

​CONVOCACIÓN A LA ASAMBLEA GENERAL EXTRAORDINARIA de la Asociación de Culto de la METROPOLIA DE LA IGLESIA SIRO-ORTODOXA-FRANCOFONA de Mar Thoma
Domingo 4 DE FEBRERO DE 2024

Orden del día :
1) Informe y evaluación financiera y moral de
-la gravedad de la situación en Francia y Camerún
-el estado de las misiones fuera del territorio francés
2) Importante comunicado del Presidente Metropolitano y Eclesiástico
3) En consecuencia, renovación de la oficina central y oficinas parroquiales.
3) Proyectos y decisiones

P.D: Si no puede asistir a esta reunión, envíe su poder al Monasterio utilizando la plantilla a continuación. Gracias.

(Por favor adjunte copia de su cédula de identidad o pasaporte y envíe su poder a la mayor brevedad posible a la siguiente dirección:

Secretaría Metropolitana de ESOF
Monasterio siríaco de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia,
4 Brévilly
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Yo, el abajo firmante, Sr. (Señora, Señorita, Padre, Hermana, Hermano/ Nombre y apellidos):................................. ... .........................
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Autorizo ​​a uno u otro de los miembros presentes a votar en mi nombre:

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Le Baptême du Christ

Les divers offices liés au Baptême de Jésus Christ dans le Jourdain (avant-fête, fête, et après-fête) sont d’une exceptionnelle richesse et font de l’évènement une des plus grandes célébrations liturgiques chrétiennes.

Le plan historique :

Deux semaines après la Nativité, nous nous trouvons trente ans plus tard, quand Jésus Christ commence sa mission, son activité prophétique et publique : celle qui le prépare à sa Pâque, à son Ascension glorieuse, au Siège à la droite du Père, d’où Il enverra l’Esprit saint sur ceux qui croiront en lui et, par eux, sur le monde entier. Baptisé dans l’eau, Il prépare le baptême de l’Esprit pour tous ses disciples.

Le « mystère »:

De même que la Nativité – Noël – est, non pas la fête de l’Incarnation (dont la fête est le 25 mars, jours de l’Annonciation), mais sa manifestation, la révélation du Dieu Homme aux anges, aux bergers et aux mages venus d’Orient ; de même, le Baptême du Christ au Jourdain est, non l’affiliation du Christ au Père céleste ou son adoption par lui, ou encore sa divinisation (diverses formes d’hérésies dérivées du nestorianisme et de l’adoptianisme), mais la révélation que Jésus Christ est le Fils sur lequel, de toute éternité, descend l’Esprit du Père.

Le Baptême, comme la Nativité, est donc une « théophanie », manifestation par laquelle Dieu révèle aux hommes ce qui est.

La mystagogie:

Jésus Christ agit en Maître, révélant aux hommes qu’ils peuvent, quant à eux, devenir ce qu’Il est de toute éternité, c’est-à-dire « fils de Dieu », en étant engendrés d’en haut comme le dit le Prologue de saint Jean.

Mais cette affiliation charismatique sera la conséquence du baptême pour la purification. Le Christ Dieu sans péché demande au Baptiste le baptême, comme s’Il était pécheur, pour nous montrer la voie de ce qui est la réponse par excellence à la question de la souffrance et de la mort :

le repentir. De même, Il va, Lui qui est l’Innocent par excellence, monter sur la Croix comme le dernier des pécheurs, pour montrer la voie : la réponse à la violence, à la méchanceté et à l’ignorance est dans le don de soi.

La Christ a donné le sacrifice de soi par amour pour autrui (c’est-à-dire la mort volontaire) comme alternative à la mort qui règne dans le monde.

 

La dimension cosmique:

Le baptême de Jésus Christ est l’immersion du Créateur dans la créature. Il s’immerge dans la chair en se faisant homme ; Il s’immergera dans la terre en étant enseveli ; aujourd’hui, Il s’immerge dans l’eau, qui relie le cosmos à sa genèse.

De plus, l’eau porte la mémoire de l’humanité. En s’immergeant en elle, le Créateur purifie la mémoire, non seulement d’Israël, où coule ce beau fleuve, mais encore de l’humanité entière.

C’est pourquoi, il est dit que « le Jourdain remonta en arrière » : quand le Verbe créateur entre en lui, comme lorsqu’Il pénétra l’humanité de la Vierge, Il rejoint le premier Adam, l’humanité première qu’Il créa à son image.

Et, cette eau purifiée par le Christ, actualisée sacramentellement dans la célébration de l’Église, ira dans les maisons, dans les villes, dans les champs et jusqu’à la mer, répandre de proche en proche la grande sanctification de Celui qui s’y plonge « Aujourd’hui ».

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NATIONS, PRÊTEZ L’OREILLE !

Petit troupeau, dit Dieu, ne sois pas effrayé, 
C’est ainsi que Je veux, Moi, que tu sois taillé.

Les 150 Psaumes de l’Ancien Testament ont le Bon Dieu comme Auteur principal, comme du reste toute la Bible ; quant aux êtres humains que Dieu a inspirés pour les composer, et notamment le roi David, ils ne sont que les auteurs instrumentaux de ces Psaumes. Lors des horreurs de la guerre des tranchées, durant la 1ère Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne a remis un exemplaire du Nouveau Testament et des Psaumes à chacun de ses soldats au front. Devant la menace terrifiante d’une 3ème Guerre Mondiale, les lecteurs de ces Commentaires feront bien de se familiariser avec le manuel de prière rédigé par Dieu lui-même : les Psaumes, qui ne passeront jamais de mode. 

Voici par exemple le Psaume 2 qui vise directement cette 3ème Guerre Mondiale. Les nations feraient mieux de prêter attention au Bon Dieu et à Son Fils unique, le Messie, Notre Seigneur Jésus-Christ : car Dieu existe, et Il se moque de leurs efforts insensés pour Le défier et chasser Dieu le Fils de Son monde. D’ailleurs, les nations paieront le prix si elles ne reviennent pas rapidement à la raison. Le psaume comporte quatre parties, en gras ci-dessous : 

I Vanité du complot des nations contre Dieu et contre Jésus-Christ 

1. Pourquoi les nations conspirent-elles, et les peuples complotent-ils en vain ? 2. Les rois de la terre se dressent, et les grands se liguent, contre le Seigneur et contre son Christ : 3. « Brisons nos chaînes, et rejetons loin de nous nos entraves. » À partir de 1717, la franc-maçonnerie a été créée par les ennemis de Dieu, pour détruire surtout l’Église catholique. Avec le slogan de son humanisme impie « Liberté, Égalité, Fraternité », la F.·.-M.·. a si bien réussi à infecter l’esprit des hommes, qu’en 2023, peu d’entre eux sont encore capables ne serait-ce que d’imaginer que tourner le dos à Dieu est le fond de leur gigantesque problème actuel. Ils devront l’apprendre par la souffrance. 

II Tout complot de ce genre est voué à l’échec et au châtiment 

4. Celui qui siège dans les cieux s’en amuse ; le Seigneur les tourne en dérision. 5. Puis il leur parlera dans sa colère, et il les terrifiera dans sa fureur : 6. « J’ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte. » L’homme moderne, qui n’a aucune idée de Dieu, n’a aussi aucune idée du ridicule devant Dieu de toutes ses postures et de son bellicisme. Ceci étant dit, l’homme moderne a intérêt à faire attention, car s’il continue à mettre Dieu en colère, la 3ème Guerre Mondiale sera dévastatrice. La solution de Dieu est la montagne de « Sion », à savoir la Jérusalem de l’Ancien Testament, qui figure ici la « montagne sainte » du Nouveau Testament, c’est-à-dire l’Église catholique. 

III Par décret divin, Jésus-Christ est Roi des rois, et Seigneur de toutes les nations 

7. Je proclamerai le décret du Seigneur. Il m’a dit : « Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré. 8. Demande-moi, et je ferai des nations ton héritage, et des extrémités de la terre ta possession. 9. Tu les briseras avec une verge de fer, et tu les mettras en pièces comme le vase d’un potier. » Le Père divin engendre de toute éternité le divin Fils, et une fois que le Dieu Fils s’incarne dans l’histoire humaine, Il n’a qu’à demander, et le Père lui donnera « tout pouvoir au Ciel et sur la terre » (Mt 28, 18). Un pouvoir tel que, si les péchés des hommes le rendaient nécessaire, non seulement l’Ukraine mais toutes les nations du monde pourraient être réduites en morceaux. 

IV Conclusion pratique : nations, agissez avec sagesse ; c’est l’homme pieux qui est béni 

10. Maintenant, rois, agissez sagement ; apprenez, princes de la terre. 11. Servez le Seigneur avec crainte, et réjouissez-vous avec Lui en tremblant. 12. Embrassez la discipline, de peur qu’Il ne s’irrite, et que vous ne périssiez hors de la voie juste, car Sa colère s’enflamme rapidement. 13. Heureux tous ceux qui se réfugient en Lui. La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Le mépris de Dieu par l’homme moderne peut avoir des conséquences terribles. Mais les âmes qui craignent Dieu dans la droiture n’ont rien d’autre à craindre, même en 2023. 

Kyrie eleison. 

(Evêque Wiliamson)

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Peut-on se changer soi-même ?

 

« Convertissez-vous ! » :

Le temps de la Théophanie est marqué par l’appel à la « conversion » ou changement d’esprit, de mentalité, de pensée, selon le mot grec. Ce message est très optimiste :

-je peux changer, tu peux changer, il ou elle… Le monde peut changer, etc.

Le Verbe s’est fait chair pour changer le monde en le renouvelant de l’intérieur par sa présence, par les énergies de l’Esprit dont Il est porteur, par son amour.

Celui qui est intelligent va comprendre cela et entreprendre d’œuvrer à ce renouveau de la Création et de la civilisation, comment ? – en commençant par soi !

Descartes

« Me changer moi-même plutôt que l’univers », écrit le philosophe Descartes.

Cette phrase de la sagesse stoïcienne correspond à notre programme évangélique, semble-t-il.

Pourtant, un tel changement, s’il dépend seulement de la volonté individuelle, d’une résolution, n’a pas d’intérêt en soi.

Se changer, mais pourquoi ?

Et même, changer le monde, pourquoi faire ? Un changement, quel qu’il soit, n’est envisageable que par rapport à un programme, à un but.

Le Royaume

Le Christ, à la suite du Précurseur, appelle à la conversion, mais dans un but précis : en vue du Royaume.

Le changement du monde ou de chaque personne devient très intéressant dans la perspective de participer à un mode de vie qui est celui de Dieu lui-même.

La vie du Royaume est la vie trinitaire, la vie de communion des personnes divines et des personnes humaines. La béatitude est le signe de cette forme divine, ou divino humaine, d’existence – en fait, exister par amour, pour aimer, et pour se réjouir infiniment d’autrui.

Le changement, ici, commence par le renoncement à tout amour égoïste de soi.

L’illusion

Se changer soi-même serait ici une illusion, celle de participer à la vie divine par ses propres forces.

Ici est l’illusion : un paradis ou un royaume, une forme ou une autre de bonheur sans Dieu, ne dépassent pas les limites de l’existence mortelle. Pire que cela, un paradis sans Dieu ne peut être qu’un enfer, parce que la plénitude du bonheur est, pour l’être humain « à l’image de Dieu et pour la ressemblance à Dieu », la communion avec le créateur de son être, avec le modèle suivant lequel il a été créé.

La béatitude est dans la ressemblance ; le Royaume est la participation à la communion divine.

La tromperie diabolique est celle d’une perfection sans Dieu, la superbe auto divinisation, l’enfer indolore de l’orgueil.

Les deux volontés

La réponse à l’appel au changement relève plutôt de la synergie divino humaine.

Ne pouvant me changer moi-même ni devenir dieu sans Dieu, sous péril d’être séparé définitivement de lui, j’appelle le Seigneur à l’aide, comme le fait l’auteur des psaumes :

-« ô Dieu, crée en moi un cœur pur ! Renouvelle un esprit droit dans mes entrailles ! »

Le changement de soi est produit par la coopération de la volonté humaine et de la volonté divine en vue du Royaume, comme l’a rappelé saint Maxime le Confesseur.

Et le changement du monde relève du fait que chaque personne entreprend cette mutation.

Les saints, ces intelligents qui ont répondu à l’appel au changement, contribuent à la modification du monde – Création, société civile… – parce qu’ils modifient l’être humain, l’humanité, de l’intérieur, et qu’ils font cela en saisissant la main que le Verbe leur tend.

 

(Source "Sagesse Orthodoxe"/ a.p. Marc-Antoine)

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Lectionnaire pour demain, Dimanche 17 Janvier 2016: Deuxième dimanche après le baptême de Notre Seigneur(Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)/LECTIONNAIRE POUR LE "JEÛNE DE NINIVE"

Deuxième dimanche après l'Epiphanie-Théophanie (Le baptême de notre Seigneur)

 

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie/ Ste Messe):

 

o    1ere de St Pierre Apôtre 3: 7-15 :

  • 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.
  • 08 Vous tous, enfin, vivez en parfait accord, dans la sympathie, l’amour fraternel, la compassion et l’esprit d’humilité.
  • 09 Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction.
  • 10 En effet, comme il est écrit : Celui qui veut aimer la vie et connaître des jours heureux, qu’il garde sa langue du mal et ses lèvres des paroles perfides ;
  • 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien, qu’il recherche la paix, et qu’il la poursuive.
  • 12 Car le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leur demande. Mais le Seigneur affronte les méchants.
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous

o     

o    Epître aux Hébreux 1: 1 :

o    À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes

o    2: 4 :

o    04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.

 

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 1: 43 à 51 :

  • 43 Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. »
  • 44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre.
  • 45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
  • 46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »
  • 47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
  • 48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
  • 49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
  • 50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
    • 51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Semaine de l’unité et solidarité chrétienne
S’écouter mutuellement:

La semaine de prière pour l’unité des chrétiens donne à l’année nouvelle une belle impulsion.

« L’œcuménisme, écrivait Père Alexandre Schmemann, signifie, non une attitude relativiste ou un compromis, mais, tout d’abord, l’aptitude à écouter et à être écouté, et à faire de la recherche de la vérité une tâche commune, quelque pénible qu’elle soit” (préface à Pour la Vie du monde, 1969).

Cela ne signifie pas qu’on soit d’accord sur tout, mais, quand les  interlocuteurs sont loyaux, „les désaccords mêmes sont constructifs et pleins de signification”, précise ce prêtre de bienheureuse mémoire.

Le puits de Jacob

À la méditation des chrétiens était proposée cette semaine la rencontre du Christ et de la Samaritaine: tout conscient que l’on est de l’héritage que l’on porte, on „demande à boire” au schismatique, si, toutefois, il veut bien puiser à la source commune, le „puits de Jacob”.

Et si nous faisons cela, l’Eau vive que porte le Christ, la grâce du saint Esprit, abreuvera les uns et les autres.

Les chrétiens ont rendez-vous auprès de la même source, celle de la Tradition, et doivent pouvoir demander au Christ à boire de la même Eau éternelle.

Cette solidarité spirituelle contribue à tout le travail qui est fait pour gagner l’unité de foi.

Pas de phobies

Mais, cette semaine de prière avait une profondeur particulière: les chrétiens se sont découverts solidaires face à la violence.

Nous puisons dans l’eau vive de l’Evangile du Christ, et dans le meilleur du puits presque insondable d’Israël, la sérénité, la compassion et la patience dont le Seigneur fait la preuve sur la Croix.

Au Christ nous demandons la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de sa vérité dans la paix qui vient de lui.

Qu’Il nous accorde la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir son pardon.

Les diverses ”phobies” ne sont pas pour les fils d’Abraham et les disciples du Messie et Fils de Dieu. „

Phobos” signifie la peur, si mauvaise conseillère: elle n’est pas chrétienne; le Christ n’a pas eu peur.

Les nouveaux martyrs

Pourtant, et nous ne l’oublions pas, le grand nombre des chrétiens est, en notre temps, dans le camp des martyrs, ceux que l’on extermine par milliers, que l’on torture, dont on brûle les églises et que l’on brime par tous les moyens.

La vie des saints de chaque jour nous montre que les souffrances endurées par nos pères ne sont pas des hyperboles hagiographiques.

Tout ceci est bien réel, même vu de notre fragile sécurité de chrétiens d’Occident. La solidarité des chrétiens se forge dans l’épreuve.

Peut-être le Seigneur, Maître et Souverain de l’Histoire, pense-t-Il que, devant les persécutions, les chrétiens réaliseront l’unité qu’Il leur a déjà donnée.

Ce ne sera pas par peur: ce sera par conscience de l’essentiel, par amour pour la vérité vivante que le Christ a transmise par le saint Esprit aux Apôtres et aux Pères – par amour également pour ceux qui nous persécutent, nous exécutent, nos enfants et nous, et nous brûlent vifs – nous serons, nous sommes, conduits à puiser à la même et unique tradition pour recevoir du Christ l’unique et même Esprit. Les pays du Moyen Orient ont déjà une expérience ancienne dans ce domaine

 

« Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier

Voici la « Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier (1881-1953), Prêtre du diocèse de l'Eglise Romaine-catholique à Lyon et qui fut promoteur de la semaine de prière pour l’unité des Chrétiens qui recommandait : 

« Prier pour l'Unité des Chrétiens, afin de demander à Dieu qu'elle se passe quand Il le voudra et comme Il le voudra » .
 


La « Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier :

« Seigneur Jésus, toi qui, à la veille de mourir pour nous, as prié pour que tes disciples soient parfaitement un, comme toi en ton Père et ton Père en toi, fais-nous ressentir l’infidélité de notre désunion.

Donne-nous la loyauté de reconnaître et le courage de rejeter ce qui se cache en nous d’indifférence, de méfiance et même d’hostilité muette.

Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi, afin que, de nos âmes et de nos lèvres, monte incessamment ta prière pour l’unité de tous, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux.

En toi qui es la charité parfaite, fais-nous trouver la voie qui conduit à l’unité, dans l’obéissance à ton amour et à ta vérité. Amen »

L’Abbé Paul Couturier (1881-1953)


 



Autre « Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul Couturier :

« Christ, en nos cœurs, ravive le nom de Ton Père, creuse-le profond, verse dans cette profondeur le feu de Ton Esprit, que sa flamme ardente et haute monte vers notre Père.

Que tous nos frères reconnaissent dans la lumière que tracera ce feu le Nom du même Père afin que vienne le jour que Tu veux, Christ !

Le jour que depuis la sainte Cène, tu ne cesses de demander : le jour de l’Unité dans la foi de Ton unique Église.

Il viendra ce jour quand notre douleur des séparations nous aura fait assez souffrir et que sera devenue assez brûlante la flamme de notre même amour pour Toi. Alors ton Nom : Père sera sanctifié sur la Terre ! Amen. »

Abbé Paul Couturier (1881-1953)

 

Nota bene: L'unité de l'Unique Eglise du Christ réside naturellement en l'Eglise Orthodoxe qui manifeste de façon de plus en plus évidente (Depuis qu'hélas, certaines "Eglises Apostoliques" tombent de Charybde en Scylla) cette Eglise qui par l'Orthodoxie de la Foi professée, ses Rites Sacramentels et la Morale Evangélique l'Eglise "Une, Sainte, Catholique et Apostolique". 

L'Eglise Orthodoxe qui par l'Orthodoxie de la Foi professée, ses Rites Sacramentels et la Morale Evangélique unit de façon certaine dans la Grâce du Saint Esprit, les fidèles du Christ à ce même Christ-Tête de l'Eglise.

 

Apprendre l'art de l'amour authentique
Benoit XVI

[...] Une grande question. C'est très important — je dirais fondamental — d'apprendre à aimer, à aimer vraiment, d'apprendre l'art de l'amour authentique !

A l'adolescence on s'arrête devant le miroir et on s'aperçoit qu'on est en train de changer.

Mais tant qu'on ne cesse pas de se regarder, on ne devient jamais grands!

Vous devenez grands quand vous ne laissez plus le miroir être l'unique vérité sur vous-mêmes, mais quand vous laissez ceux qui sont vos amis la dire.

Vous devenez grands si vous êtes capables de faire de votre vie un don aux autres, non de vous chercher vous-mêmes mais de vous donner aux autres : voilà l'école de l'amour. [...]

Vivre l'amour de façon vraie suppose aussi des sacrifices — sans renoncements on n'arrive pas à cette route — mais je suis sûr que vous n'avez pas peur des exigences d'un amour qui vous engage et qui est authentique.

C'est le seul qui, en définitive, donne la vraie joie ! 

Il y a une façon de vérifier si votre amour grandit bien : si vous n'excluez pas les autres de votre vie, surtout vos amis qui souffrent et qui sont seuls, les personnes en difficulté, et si vous ouvrez votre cœur au grand Ami qui est Jésus. [...] 

Benoit XVI, 30 octobre 2010, RENCONTRE AVEC LES JEUNES ET LES ENFANTS  DE L'ACTION CATHOLIQUE ITALIENNE
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Prier pour la guérison d’une maladie

 

carte prière pour les maladesPrions pour les malades

– Pourquoi ? Car Jésus nous le demande…
Car dans la Bible la mère de Jésus dit : “Faites tout ce qu’il vous dira.” (Jn 2, 5) Et Jésus nous dit : “Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. (…) Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : (…) ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien.” (Marc 16, 15-18)

– Les apôtres aussi nous demandent de prier pour les malades
“Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera.” (Jc. 5,15)

– L’Eglise encore aujourd’hui nous demande de prier pour nos malades
“Non seulement la prière des fidèles qui demandent leur guérison ou celle d’un autre est louable, mais l’Eglise, dans sa liturgie, demande au Seigneur la santé des malades.”
Extrait de la doctrine de la Foi, le 14 septembre 2000, du Cardinal Ratzinger.

Dans l’obéissance osons prier pour les malades.

EXEMPLE DE PRIERE POUR DEMANDER LA GUERISON D’UNE MALADIE

« Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, viens nous recouvrir de ton Précieux Sang versé pour notre salut à la sainte Croix.
Jésus de Nazareth, prends autorité sur cette maladie _________ (nommer la maladie). Par le Précieux Sang de Jésus-Christ et par la puissance du Saint-Esprit, Seigneur Dieu guéris ce mal et chasse tout esprit de maladie.

Au nom de Jésus de Nazareth, je fais maintenant un signe de croix afin que Jésus-Christ fasse descendre dans les profondeurs de ton être toutes les grâces de guérison qu’il désire donner.
(Vous pouvez, si vous en avez, faire une onction d’huile sur la partie malade*.)

Que la puissance de la Résurrection de Jésus-Christ pénètre tout le corps, l’âme et l’esprit de ______ (dire le nom de la personne malade) et qu’il (qu’elle) soit rempli(e) de la Gloire de Dieu. Donne lui Seigneur le courage de surmonter cette épreuve et sois vainqueur du mal par le bien. (cf Rm 12, 21)

Seigneur Jésus, nous avons Foi en toi ! Que les dons du Saint-Esprit grandissent dans le coeur de ______ (dire le nom de la personne) Et que Dieu riche en miséricorde te bénisse !
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! »

Prière écrite par Thierry Fourchaud
Diffusion avec autorisation écclésiastique

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– Il est bon de demander à un prêtre de faire cette prière sur le malade. S’il n’y a pas de prêtre, la Parole de Dieu propose d’appeler les “anciens”, c’est à dire des personnes ayant une responsabilité d’Eglise. Vous pouvez aussi prier vous-même avec votre foi d’enfant car tous nous sommes invités à prier pour les malades.

– Important : il bon de rappeler qu’il existe ce merveilleux sacrement qu’est l’onction des malades. Nous vous invitons à vous demander, sous le regard de Dieu, si vous n’êtes pas appelé à le demander et le recevoir par les mains du prêtre.

– Vous pouvez commander au Monastère Syro-Orthodoxe l'huile sainte pour, à travers les Onctions accompagner votre prière (Offrandes libres, juste les frais de port)

– Ayons un cœur d’enfant, simple et pauvre et mettons notre confiance en Dieu. Tous les malades ne sont pas forcément guéris physiquement, mais nous aurons prié, et Dieu agit toujours dans le secret du cœur.

Que Dieu vous bénisse !

 

Prière de guérison

 

Tenez-vous debout (si possible), nommez votre maladie, et parlez à votre maladie. S’agit-il d’une tumeur cancéreuse, ou de toute autre maladie ?

Parlez-lui et dites-lui de s’en aller, car Christ l’a déjà détruite. 

Christ a vaincu tout mal, Il a vaincu cette maladie !

Ordonnez-lui de quitter votre corps.

 

Élevez votre voix sans hurler mais avec autorité et proclamez avec assurance les versets suivants (en commençant par votre signe de Croix fait avec piété pensant que

+ Le Père vous aime,

+Le Fils vous sauve,

+Le Saint Esprit vous sanctifie en disant:

 

Au nom du Père, et du Fils et du Saint et vivifiant Esprit,

Dieu unique aux siècles des Siècles. Amîn!

 

Ensuite  cette phrase:

 

« Dieu dit, ou il est écrit ». 

 

 

Ex15(26) :

« Si tu écoutes bien la voix de Yahvé ton Dieu et fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et observes toutes ses lois, tous les maux que j’ai infligés à l’Égypte, je ne te les infligerai pas, car je suis Yahvé, celui qui te guérit. »

 

 

Is 53(4-5) : «Cependant, ce sont nos souffrances qu’il (le Messie) a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.»

 

 

Mt 8(16-17) : «Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa Parole, et il guérit tous les malades,  afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Isaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. »

 

Hb 13(8) : «Jésus–Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. »

 

1 P 2(24) : «lui (Jésus) qui a porté lui–même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.»

 

 

Et maintenant, posez la main là où vous avez mal, et dites :

 

Seigneur Jésus, je crois que tu es le grand médecin et que tu peux tout. Ce que tu as fait hier, tu le fais encore aujourd’hui.

 

 

 

Maladie qui est dans mon corps, au Nom de Jésus, je brise ton pouvoir. Maladie, tu quittes mon corps, au Nom de Christ Jésus. Esprit de maladies qui que vous soyez (cancer…), au Nom de Jésus, je vous ordonne de quitter mon corps. Esprit de mort, tu quittes mon corps, au Nom de Jésus ! Tu libères mon corps, au Nom de Christ Jésus.

 

Seigneur Jésus, ta Parole dit qu’à la Croix du Calvaire, tu as pris toutes mes infirmités ; tu t’es chargé de toutes mes maladies, et par tes meurtrissures j’ai été guéri(e). La Parole de Dieu est Vérité et Vie. La Parole de Dieu dit que par les meurtrissures de Jésus, j’ai été guéri(e), je le crois et par la foi je proclame ma guérison.

 

 

Mon corps, tu m’obéis maintenant, au Nom de Jésus et tu fonctionnes parfaitement et en harmonie avec la Parole de Dieu.

Ô Mon corps, reçois maintenant dans la puissance de l’Esprit, cette grâce de guérison que Jésus te donne.

Ô Mon corps, l’Esprit de vie est en toi ; et là où est l’Esprit de vie, il n’y a pas de mort mais la vie et la vie en abondance. Mon corps, vis par l’Esprit de Dieu.

Tu ne peux pas mourir tant que ton oeuvre n'est pas achevée; tu vivras et tu témoigneras de la gloire de l’Éternel.

Ô Mon corps, à partir de maintenant que le sang qui coule en toi, que les cellules, les nerfs et tous les organes qui te constituent soient totalement renouvelés, au Nom de Jésus.

Ô Mon corps, sois en parfaite santé, au Nom de Christ Jésus.

Aucune ténèbres, aucune maladie, aucune stérilité ne peut rester dans mon corps qui appartient à Christ Jésus.

 

 

Dans la Foi, je suis heureux/heureuse parce que Christ Jésus m’a guéri(e). Il a donné sa vie pour me donner la vie.

La puissance des ténèbres a été détruite. Aucune maladie ne peut régner dans mon corps car je suis une nouvelle création.

La maladie a été jetée dehors et la vie du Christ Ressuscité, la vie en abondance, est dans mon corps. Mon corps est restauré, régénéré ; je suis en parfaite santé. Alléluia !

 

 

Seigneur mon Dieu, je te rends grâce et je te bénis de tout mon cœur pour cette guérison que tu m’as donnée, je le crois dans la Foi. Oui Seigneur, je crois, mais augmente encore ma Foi ! Amîn !

 

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CONVERSER AVEC DIEU
 
NOUS DIVINISE
(Par Jean d'Avila)
 
Converser avec Dieu nous divinise

Parler à Dieu doit se faire avec joie et crainte; avec crainte, nous tenant pour indignes de parler avec un si haut Seigneur, et avec grande allégresse de voir le si grand honneur que Dieu daigne faire aux mortels, en ayant de nous un souci tellement spécial que nous pouvons continuellement jouir de la conversation divine, par laquelle, de mortels que nous sommes, nous devenons immortels, et de temporels éternels.

 

 

Nous sommes mortels par notre nature, c'est pourquoi, lorsque nous sommes admis à la parole et conversation divine, nous passons à la vie immortelle.

 

C'est chose forcée que celui qui est en familiarité avec Dieu soit libéré de la mort et des autres choses sujettes à la corruption, car, de même qu'il n'est point possible que celui qui jouit de la clarté des rayons du soleil ne soit libre de l'obscurité, il est beaucoup moins possible encore que celui qui traite avec Dieu ne cesse d'être mortel.

 

Si ceux qui communiquent familièrement avec l'empereur et obtiennent la faveur de sa conversation ne peuvent plus être pauvres, cela sera encore bien moins possible pour ceux qui prient Dieu et lui parlent.

 

Jean d'Avila

 

Converser avec Dieu nous divinise
Épiphanie du Seigneur
Une étoile et une très grande joie

Publié par Olivier de Framond, compagnon jésuite sur 6 Janvier 2023, 16:36pm . Source "Jardinier de Dieu"

Les « rois mages », qui ne sont « que » des mages, éprouvent une très grand joie à l’arrêt de l’étoile. En ont-ils assez de tous leurs kilomètres ? Non, ils découvrent la Source de leur vie :

« le » Roi, un petit Enfant.

L’épiphanie, c’est la fête de l’humilité où les nations reconnaissent le Roi d’humilité. Ils ont fait tout ce chemin pour Lui.

Leur joie exulte, les voilà qui peuvent offrir leurs trésors. L’or. Petit Enfant, tu es le roi de l’univers.

L’encens. Tu es Dieu.

La myrrhe. Tu es Dieu-sauve, Jésus, qui offre Dieu.

La myrrhe est l’huile pour embaumer le mort.

Et nous, avec les mages, nous sommes mis en chemin vers toi, petit Enfant et roi d’humilité, sur la route de nos vies.

Le péché se fait toujours « en secret », en douce, sans se voir. Comme cette convocation des mages par Hérode.

Et sur la Croix évoquée par la myrrhe, Jésus le met au jour.

Aujourd’hui, des pouvoirs agissent « en secret » au dépens de nombreuses vies, en Ukraine, mais aussi de bien d’autres manières ici et là.

Ces pouvoirs semblent des maîtres incapables d’une conversion. Ils sont en nous.

Les mages sont pourtant le signe que sortir de soi, de son enfermement, non seulement est possible mais ils mènent vers la joie.

Ils accueillent le Salut, ils se tournent vers Lui, sans craindre de longs périples.

Paul va plus loin encore : les nations non seulement te reconnaissent, Dieu, roi d’humilité, mais elles sont associées au même héritage, au partage de la même promesse que le peuple élu !

Merci Gaspard, Melchior et Balthazar, si tels sont vos noms ! Priez l’Enfant de la crèche pour que nous marchions avec vous en suivant l’étoile de l’Esprit.

Olivier de Framond, compagnon jésuite
Is 60, 1-6 ; Ps 71 (72), 1-2, 7-8, 10-11, 12-13 ; Ep 3, 2-3a.5-6 ; Mt 2, 1-12

« Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.


Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.


Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.


Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.


Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.


Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne.

Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m'enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.


C'est Toi qui m'ordonnes de m'exercer aux trois degrés de la miséricorde ;

le premier : l'acte miséricordieux - quel qu'il soit ;

le second : la parole miséricordieuse - si je ne puis aider par l'action, j'aiderai par la parole ;

le troisième - c'est la prière.

Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l'action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière.

J'envoie ma prière même là où je ne puis aller physiquement.
Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout. »

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Exercice général, année 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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“Seja misericordioso como seu Pai é misericordioso. »(Lc 6,36)

"Ajuda-me, Senhor, para que meus olhos sejam misericordiosos, para que eu nunca suspeite ou julgue por aparências externas, mas que eu discernirei a beleza na alma do meu próximo e que eu possa ajudá-lo .


Ajuda-me, Senhor, para que meu ouvido seja misericordioso, para que eu possa considerar as necessidades do meu próximo e não permanecer indiferente às suas dores ou reclamações.


Ajuda-me, Senhor, para que a minha língua seja misericordiosa, para que nunca fale mal do meu próximo, mas tenha uma palavra de consolo e perdão para cada um.


Ajuda-me, Senhor, para que minhas mãos sejam misericordiosas e cheias de boas ações, para que eu saiba como fazer o bem ao próximo e me encarregue das tarefas mais pesadas e desagradáveis.


Ajuda-me, Senhor, para que meus pés sejam misericordiosos, apressar-se em auxílio do meu próximo, dominando meu próprio cansaço e meu cansaço. Meu verdadeiro descanso é prestar serviço ao meu vizinho.


Ajuda-me, Senhor, para que meu coração seja misericordioso, para que todos os sofrimentos do meu próximo sejam sentidos. Não recusarei meu coração a ninguém.

Sinceramente, freqüentarei até mesmo aqueles que, sei, abusarão da minha bondade, e me trancarei no coração misericordioso de Jesus. Vou esconder meus próprios sofrimentos. Que tua misericórdia repouse em mim, ó meu Senhor.


É você quem me ordena a me exercitar nos três graus de misericórdia;

o primeiro: o ato misericordioso - seja ele qual for;

o segundo: discurso misericordioso - se não puder ajudar pela ação, ajudarei falando;

o terceiro - é oração.

Se não posso mostrar misericórdia por ação ou por palavra, sempre posso fazê-lo através da oração.

Eu envio minha oração mesmo para onde não posso ir fisicamente.
Ó meu Jesus, me transforme em você, pois você pode fazer qualquer coisa. "

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Exercício geral, ano de 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.


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“Be merciful as your Father is merciful. »(Lk 6,36)

 

"Help me, Lord, so that my eyes may be merciful, so that I never suspect or judge from external appearances, but that I will discern the beauty in the soul of my neighbor and that I may help him .


Help me, Lord, so that my ear may be merciful, so that I may consider the needs of my neighbor and do not remain indifferent to his pains or his complaints.


Help me, Lord, so that my tongue may be merciful, so that I will never speak ill of my neighbor, but that I may have a word of consolation and forgiveness for each one.


Help me, Lord, so that my hands may be merciful and filled with good deeds, so that I may know how to do good to my neighbor and take upon me the heaviest and most unpleasant tasks.


Help me, Lord, so that my feet may be merciful, to hasten to the aid of my neighbor, by dominating my own fatigue and my weariness. My real rest is to be of service to my neighbor.


Help me, Lord, so that my heart may be merciful, so that all the sufferings of my neighbor may be felt. I will not refuse my heart to anyone.

I will sincerely frequent even those who, I know, will abuse my goodness, and I will shut myself up in the very merciful Heart of Jesus. I will hide my own sufferings. May Your mercy rest in me, O my Lord.


It is You who command me to exercise myself at the three degrees of mercy;

the first: the merciful act - whatever it is;

the second: merciful speech - if I cannot help by action, I will help by speaking;

the third - it is prayer.

If I cannot show mercy either by action or by word, I can always do so through prayer.

I send my prayer even where I cannot physically go.
O my Jesus, transform me into You, for You can do anything. "

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (General exercise, year 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.
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“Sé misericordioso como tu Padre es misericordioso. »(Lc 6,36)

 

"Ayúdame, Señor, para que mis ojos sean misericordiosos, para que nunca sospeche o juzgue por apariencias externas, sino para discernir la belleza en el alma de mi prójimo y que pueda ayudarlo. .


Ayúdame, Señor, para que mi oído sea misericordioso, para que pueda considerar las necesidades de mi prójimo y no permanecer indiferente a sus dolores o sus quejas.


Ayúdame, Señor, para que mi lengua sea misericordiosa, para que nunca hable mal de mi prójimo, sino para que tenga una palabra de consuelo y perdón para cada uno.


Ayúdame, Señor, para que mis manos sean misericordiosas y llenas de buenas obras, para que sepa cómo hacer el bien a mi prójimo y asumir las tareas más pesadas y desagradables.


Ayúdame, Señor, para que mis pies sean misericordiosos, para acelerar la ayuda de mi prójimo, dominando mi propia fatiga y mi cansancio. Mi verdadero descanso es estar al servicio de mi vecino.


Ayúdame, Señor, para que mi corazón sea misericordioso, para que todo el sufrimiento de mi prójimo se sienta. No le negaré mi corazón a nadie.

Frecuentemente frecuentaré incluso a aquellos que, lo sé, abusarán de mi bondad, y me encerraré en el misericordioso Corazón de Jesús. Ocultaré mis propios sufrimientos. Que tu misericordia descanse en mí, oh mi Señor.


Eres Tú quien me ordena ejercitarme en los tres grados de misericordia;

el primero: el acto misericordioso, sea lo que sea;

el segundo: discurso misericordioso: si no puedo ayudar por acción, ayudaré hablando;

el tercero es la oración.

Si no puedo mostrar misericordia ni por acción ni por palabra, siempre puedo hacerlo a través de la oración.

Envío mi oración incluso donde no puedo ir físicamente.
Oh mi Jesús, transfórmame en ti, porque puedes hacer cualquier cosa. "

Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Ejercicio general, año 1937), Parole et Dialogue, París, 2002.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Troisième dimanche après l'Epiphanie-Théophanie (Le baptême de notre Seigneur)

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie/ Ste Messe):

    • Actes des Apôtres 17: 16 à 34 :
  • 16 Pendant que Paul les attendait à Athènes, il avait l’esprit exaspéré en observant la ville livrée aux idoles.
  • 17 Il discutait donc à la synagogue avec les Juifs et ceux qui adorent Dieu, ainsi qu’avec ceux qu’il rencontrait chaque jour sur l’Agora.
  • 18 Il y avait même des philosophes épicuriens et stoïciens qui venaient s’entretenir avec lui. Certains disaient : « Que peut-il bien vouloir dire, ce radoteur ? » Et d’autres : « On dirait un prêcheur de divinités étrangères. » Ils disaient cela parce que Paul se faisait le messager de « Jésus » et de « Résurrection ».
  • 19 Ils vinrent le prendre pour le conduire à l’Aréopage. Ils lui disaient : « Pouvons-nous savoir quel est cet enseignement nouveau que tu proposes ?
  • 20 Tu nous rebats les oreilles de choses étranges. Nous voulons donc savoir ce que cela signifie. »
  • 21 Tous les Athéniens, en effet, ainsi que les étrangers de passage, ne consacraient leur temps à rien d’autre que dire ou écouter la dernière nouveauté.
  • 22 Alors Paul, debout au milieu de l’Aréopage, fit ce discours : « Athéniens, je peux observer que vous êtes, en toutes choses, des hommes particulièrement religieux.
  • 23 En effet, en me promenant et en observant vos monuments sacrés, j’ai même trouvé un autel avec cette inscription : “Au dieu inconnu.” Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer.
  • 24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu’il contient, lui qui est Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas des sanctuaires faits de main d’homme ;
  • 25 il n’est pas non plus servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le nécessaire.
  • 26 À partir d’un seul homme, il a fait tous les peuples pour qu’ils habitent sur toute la surface de la terre, fixant les moments de leur histoire et les limites de leur habitat ;
  • 27 Dieu les a faits pour qu’ils le cherchent et, si possible, l’atteignent et le trouvent, lui qui, en fait, n’est pas loin de chacun de nous.
  • 28 Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Ainsi l’ont également dit certains de vos poètes : Nous sommes de sa descendance.
  • 29 Si donc nous sommes de la descendance de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité est pareille à une statue d’or, d’argent ou de pierre sculptée par l’art et l’imagination de l’homme.
  • 30 Et voici que Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l’ont ignoré, leur enjoint maintenant de se convertir, tous et partout.
  • 31 En effet, il a fixé le jour où il va juger la terre avec justice, par un homme qu’il a établi pour cela, quand il l’a accrédité auprès de tous en le ressuscitant d’entre les morts. »
  • 32 Quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquaient, et les autres déclarèrent : « Là-dessus nous t’écouterons une autre fois. »
  • 33 C’est ainsi que Paul, se retirant du milieu d’eux, s’en alla.
  • 34 Cependant quelques hommes s’attachèrent à lui et devinrent croyants. Parmi eux, il y avait Denys, membre de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, ainsi que d’autres avec eux.
    •  
    • 1ère épître de St Paul Apôtre aux Corinthiens
    • 3: 16 :
    • 16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
    • 4: 5 :
    • 05 Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
    •  
    • Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 3:1-12 :
  • 01 Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs.
  • 02 Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
  • 03 Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. »
  • 04 Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? »
  • 05 Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
  • 06 Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.
  • 07 Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
  • 08 Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
  • 09 Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
  • 10 Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
  • 11 Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
  • 12 Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?

 

Pourquoi le Christ est-Il appelé Clef de David ?

 

La clef du judaïsme :

Le prophète Isaïe dit que « sur son épaule est la clef de la maison de David » (22, 22). L’Apocalypse l’appelle « Celui qui détient la clef de David » (3, 7). Par métonymie, l’expression désigne le Messie lui-même.

Mais cela veut dire qu’Il détient la clef de toute la maison d’Israël, de toute la tradition juive. En premier, le pouvoir de clefs est le pouvoir suprême que le Père céleste remet à son Fils, car Il lui a tout remis.

Le Fils et Messie est ainsi reconnu comme l’intendant suprême de la Maison de Dieu, ce que développe en maint endroit le saint Évangile selon saint Jean. Il est en personne la clef de toute l’histoire du peuple juif, y compris la Shoa.

 

Il ouvre les Écritures

La clef est également celle des saintes Écritures. Celles-ci, comparées par Origène à un grand coffre, sont fermées à la compréhension seulement humaine, y compris aux sciences bibliques.

Pour ouvrir le trésor de la parole de Dieu, seul Celui qui en détient la clef est compétent, parce qu’Il est la Parole et le Verbe de Dieu.

C’est Lui qui, avant de se faire chair et homme, parle dans sa parole ; c’est Lui qui, par le saint Esprit, parle par la voix des prophètes.

Le Christ, comme Il le dit Lui-même après sa résurrection aux disciples qui voyageaient vers Emmaüs, est Lui-même la vérité de toute la Bible :

« commençant par Moïse et par tous les prophètes, Il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Luc 24, 27).

Le Messie est l’exégète par excellence. Et une bonne méthode consiste à lire d’abord le saint Évangile, puis les Psaumes et d’ouvrir ensuite la Genèse et toute le Torah.

 

Les clefs de la vie et de la mort:

Le Christ est encore appelé Clef parce qu’Il détient les clefs du Royaume dont Il est le fondateur avec le Père et l’Esprit : les clefs de la vie éternelle avec lui-même.

Et, dans l’Apocalypse, Il dit :

« Je détiens les clefs de la mort » (1, 18).

En effet, Il l’a montré, par sa glorieuse résurrection, quand Il franchit les portes de la mort, à partir des enfers, pour entrer avec toute l’humanité dans la Vie.

 

Le pouvoir souverain:

Et encore : le Christ détient la Clef de David, et Il est Lui-même cette glorieuse et divine Clef, parce qu’Il a le pouvoir de pardonner les péchés ; Il délivre ceux qui sont emprisonnés par les passions, les péchés et l’ignorance de Dieu.

En tant que Clef, Il délie, Il absout et Il affranchit comme Il le dit encore par la bouche du Prophète :

« l’Esprit du Seigneur est sur moi… Il m’a envoyé proclamer aux captifs  la libération… renvoyer les opprimés en liberté » (Luc 4, 18. Cf. Isaïe 61, 1-2 et 58, 6).

 

Une clef en forme de croix:

Quelle est la forme de cette clef ? Sa forme est celle de la Croix, dont l’homme s’approche par l’humilité et le repentir.

Le Messie Lui-même a fait éclater les portes de la mort par sa divine humilité et en montant sur la Croix pour les péchés de tous les hommes du passé, du présent et de l’avenir.

(a.p. Marc-Antoine) Source : "Sagesse Orthodoxe"

LE JEÛNE DE NINIVE

(Lundi 22 (Début), Mardi 23 et Mercredi 24 , Jeudi 25 (Fin) Janvier2024/ Ceux et celles qui le peuvent sont invités à le suivre au Monastère comme une Retraite Spirituelle de Libération et de Guérison intérieure)*

Pour tous ceux qui, dans nos Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe suivent le calendrier grégorien comme , par exemple l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe) et l'Eglise-fille qu'elle institua pour l'Europe et ses Missions, notre Eglise Orthodoxe de Mar Thoma (En Europe, en France, en Afrique francophone, aux Amériques latines et centrale, ainsi qu'au Pakistan) , depuis les vêpres (Ramsho) de lundi, nos clercs et fidèles commenceront le jeûne de Ninive (sawmo d-ninwoyé).
Ce troisième jeûne est propre à la Tradition Syriaque , tant Orientale (Les Assyro Chaldéens) qu'occidentale(Les Syro-Orthodoxes, Syro-maronites, Syro-catholiques).

Les Pères de l'Église syriaque ont principalement utilisé des types et des symboles dans leur interprétation de la Sainte Écriture.

Mor Dionysius Yac'ub bar Salibi (+1171) dans son «Commentaire spirituel sur le livre de Jonas» donne une explication symbolique, comparant la vie de Jonas à celle du Christ.
En résumé, il dit:

Ninive symbolise les nations, Jonas ne veut pas y aller, car ce n'était pas la coutume des vieux prophètes d'aller en dehors d'Israël.
La mer symbolise le monde et le navire symbolise le temple.
Les marins symbolisent les prophètes, tandis que Jonas lui-même symbolise, préfigure notre Seigneur.
Lorsque Jonas est interrogé, c'est comme une préfiguration de l'interrogatoire du Christ par le grand prêtre.

Bar Salibi affirme que la demande de Jonas d'être jeté à la mer présage la mort de Christ survenue par sa propre volonté.

Les marins en prière symbolisent à leur tour les prophètes qui implorent Dieu de ne pas les considérer comme des blasphémateurs lorsqu'ils ont prophétisé la passion et la mort de notre Seigneur.

Lorsque Jonas est jeté par-dessus bord et que la mer déchaînée se calme, cela symbolise la cessation du monde de l'idolâtrie anéantit après la crucifixion du Seigneur.

Le tombeau du Christ et les 3 jours dans la tombe sont symbolisés par le temps que Jonas passe à l'intérieur du poisson.

La prière de Jonas à l'intérieur du poisson est une figure éloquente de l'œuvre du Christ au Shéol.

Lorsque Jonas est vomi en dehors du poisson, cela nous symbolise la résurrection du Christ.

Enfin, le voyage de Jonas préfigure et symbolise ensuite la prédication des saints apôtres.

Cette exégèse de bar Salibi nous rappelle que le jeûne de Ninive est la période la plus apte à nous préparer à méditer sur la passion, la mort et la glorieuse résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

(Vous trouvez des allusions à ces faits dans les textes sacrés proposés aux Latins de l'Eglise Romaine-catholique dans les cérémonies liturgiques du "Mercredi des Cendres" qui marque leur entrée dans le Grand Carême)

L'histoire des Ninivites nous rappelle que ce n'est qu'à cause de la miséricorde infinie de Dieu que nous parcourons ce monde librement, en restant inconscients de la réalité.

Nous imaginons trop souvent d'une manière quelque peu "pharisaïque" que nous appeler chrétien, assister aux services religieux et balancer une jolie croix en or autour de notre cou ou chanter "Je suis Chrétien, voilà ma gloire, mon espérance et mon soutien" seront suffisant pour que nous soyons "en règle" avec le Bon Dieu.

Pourtant, c'est précisément pour nous, pour nous qui avons la vérité à portée de main, que ce jeûne existe, car, malheureusement, nous ignorons trop souvent les enseignements de notre Seigneur. Nous les entendons, nous les connaissons, mais n'en vivant pas , ils ne nous transformen pas.
C'est à la fois magnifiquement et sobrement illustré dans le Qolo du 2e Qawmo de Lilyo de lundi où nous récitons:

«Les gentils (païens) non circoncis de Ninive se sont repentis et ont été convertis par les paroles de Jonas.
Comme nous sommes présomptueux et durs de cœur; car nuit et jour, les Écritures sont lues devant nous, nos cœurs ne se sont pas attendris, et hélas, nous ne craignons pas la justice de Celui qui endure et porte notre méchanceté. "

Chers amis. Que la miséricorde de Dieu soit sur nous lorsque nous jeûnerons avec amour, et qu'Il nous pardonne lorsque nous prions avec un sincère repentir !

LE MEILLEUR DES JEÛNES

Quand on jeûne, c'est toujours l'abstinence de méchanceté qui est la meilleure.

Elle est meilleure que l'abstinence de pain et d'eau, meilleure que...« courber le cou comme un crochet et se couvrir de sacs et de cendres » comme le dit Isaïe (58,5).

En effet, quand l'homme s'abstient de pain, d'eau ou de quelque nourriture que ce soit, qu'il se couvre d'un sac et de cendres et qu'il s'afflige, il est aimé, beau et agréé.

Mais ce qui agrée le plus c'est qu'il s'humilie lui-même, qu'il « délie les chaînes » de l'impiété et qu'il « coupe les liens » de la tromperie.

Alors « sa lumière brille comme le soleil et sa justice marche devant lui.

Il est comme un verger surabondant, comme une source dont l'eau ne cesse pas » (Is 58,6s).

(Saint Afraate (? -V. 345), moine et évêque près de Mosul) .
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Si vous avez des intentions de prières particulières à nous confier, voici l'adresse du Monastère* :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde

Brevilly 4

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*Permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes

*Possibilité de loger sur place pour retraites spirituelles ou périodes de repos.

¤Les 1ers Dimanches de chaque mois, Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde et aux saints du Kérala.

¤Pèlerinage à Saint Michel et aux Saints Anges et Archanges le 29 de chaque mois au Monastère Notre-Dame de Miséricorde..

LECTIONNAIRE POUR LE "JEÛNE DE NINIVE"

Lundi du Jeûne de Ninive 

Nous revivons liturgiquement, par ce petit "Carême" de trois jours, le repentir du peuple de Ninive suite à la prédication du prophète Jonas. Ce carême débute trois semaines avant le début du Grand Carême.

Soirée :

o    Saint Matthieu 12: 31-41 :

  • 31 C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné.
  • 32 Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir.
  • 33 Prenez un bel arbre, son fruit sera beau ; prenez un arbre qui pourrit, son fruit sera pourri, car c’est à son fruit qu’on reconnaît l’arbre.
  • 34 Engeance de vipères ! comment pouvez-vous dire des paroles bonnes, vous qui êtes mauvais ? Car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
  • 35 L’homme bon, de son trésor qui est bon, tire de bonnes choses ; l’homme mauvais, de son trésor qui est mauvais, tire de mauvaises choses.
  • 36 Je vous le dis : toute parole creuse que prononceront les hommes, ils devront en rendre compte au jour du Jugement.
  • 37 D’après tes paroles, en effet, tu seras reconnu juste ; d’après tes paroles tu seras condamné. »
  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

o     

Matin :

o    Nombres 5: 5-10 :

  • 05 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
  • 06 « Parle aux fils d’Israël : Lorsque un homme ou une femme commet l’un ou l’autre péché envers autrui, se rendant ainsi infidèle au Seigneur, ces gens-là sont coupables.
  • 07 Ils confesseront le péché qu’ils ont fait. Le coupable restituera entièrement l’objet du délit, il ajoutera un cinquième de sa valeur, et donnera le tout à celui envers qui il est coupable.
  • 08 Si ce dernier a disparu sans avoir de parent proche à qui restituer l’objet du délit, l’objet du délit restitué au Seigneur ira au prêtre ; il y aura en outre le bélier d’expiation pour le rite d’expiation sur le coupable.
  • 09 Toute part prélevée concernant les choses saintes que les fils d’Israël consacreront et apporteront au prêtre, lui reviendra.
  • 10 À chacun les choses saintes qu’il a consacrées. Mais ce qu’il donne au prêtre est au prêtre. »

 

o    Jonas 1:1 – 17 :

  • 01 LA PAROLE DU SEIGNEUR fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï :
  • 02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi. »
  • 03 Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face du Seigneur. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s’embarqua pour s’y rendre, loin de la face du Seigneur.
  • 04 Mais le Seigneur lança sur la mer un vent violent, et il s’éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser.
  • 05 Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s’alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s’était couché et dormait d’un sommeil mystérieux.
  • 06 Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu’est-ce que tu fais ? Tu dors ? Lève-toi ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s’occupera de nous pour nous empêcher de périr. »
  • 07 Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
  • 08 Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d’où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D’où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? »
  • 09 Jonas leur répondit : « Je suis Hébreu, moi ; je crains le Seigneur, le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. »
  • 10 Les matelots furent saisis d’une grande peur et lui dirent : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d’après ce qu’il leur avait dit, qu’il fuyait la face du Seigneur.
  • 11 Ils lui demandèrent : « Qu’est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse.
  • 12 Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c’est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. »
  • 13 Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d’eux.
  • 14 Ils invoquèrent alors le Seigneur : « Ah ! Seigneur, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d’un innocent, car toi, tu es le Seigneur : ce que tu as voulu, tu l’as fait. »
  • 15 Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba.
  • 16 Les hommes furent saisis par la crainte du Seigneur ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de vœux.

 

o    Isaïe 19: 17-22 :

  • 17 Le pays de Juda sera objet d’effroi pour l’Égypte : chaque fois qu’on l’évoquera, elle sera terrifiée à cause du projet que le Seigneur de l’univers a lui-même formé contre elle.
  • 18 Ce jour-là, il y aura au pays d’Égypte cinq villes pour parler la langue de Canaan et prêter serment au Seigneur de l’univers ; l’une d’elles se nomme « Ville-du-Soleil ».
  • 19 Ce jour-là, il y aura un autel pour le Seigneur au centre du pays d’Égypte, et près de sa frontière une stèle pour le Seigneur.
  • 20 Ce sera un signe, un témoin, pour le Seigneur de l’univers dans le pays d’Égypte : quand ils crieront vers le Seigneur devant ceux qui les oppriment, il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera.
  • 21 Le Seigneur se fera connaître de l’Égypte et l’Égypte connaîtra le Seigneur, ce jour-là ; elle le servira par des sacrifices et des offrandes, elle fera des vœux au Seigneur et les accomplira.
  • 22 Le Seigneur frappera l’Égypte, il frappera et guérira. Elle reviendra au Seigneur qui l’écoutera et la guérira.

 

o    Actes 13: 6 à 12 :

  • 06 Ayant traversé toute l’île jusqu’à Paphos, ils rencontrèrent un mage, un faux prophète ; c’était un juif du nom de Barjésus,
  • 07 qui vivait auprès du proconsul Sergius Paulus, un homme avisé. Celui-ci fit venir Barnabé et Saul car il avait le désir d’entendre la parole de Dieu.
  • 08 Alors, en face d’eux se dressa Élymas « le mage » – car ainsi se traduit son nom –, qui cherchait à détourner le proconsul de la foi.
  • 09 Mais Saul, appelé aussi Paul, rempli d’Esprit Saint, le fixa du regard et dit :
  • 10 « Toi qui es plein de toute sorte de fausseté et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est juste, n’en finiras-tu pas de faire dévier les chemins du Seigneur, qui sont droits ?
  • 11 Maintenant, voici que la main du Seigneur est sur toi : tu vas être aveugle, tu ne verras plus le soleil jusqu’au moment fixé. » Et aussitôt tombèrent sur lui brouillard et ténèbres ; il tournait en rond, cherchant une main pour le guider.
  • 12 Alors le proconsul, ayant vu ce qui s’était passé, devint croyant, car il était frappé par l’enseignement du Seigneur.

 

o    Colossiens 1: 3-13 :

  • 03 Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment.
  • 04 Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles
  • 05 dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile
  • 06 qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité.
  • 07 Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ;
  • 08 il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
  • 09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
  • 10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
  • 11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
  • 12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
  • 13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé 

 

o    Saint Matthieu 7: 1-12 :

  • 01 « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;
  • 02 de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
  • 03 Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
  • 04 Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
  • 05 Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
  • 06 « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
  • 07 « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 08 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 09 Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ?
  • 10 ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
  • 11 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
  • 12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
  •  

Mardi du Jeûne de Ninive

Soirée :

o    Saint Luc 4:24-32 :

  • 24  « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
  • 25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
  • 26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
  • 27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
  • 28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
  • 29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
  • 30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
  • 31 Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
  • 32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité.

o     

Matin :

o    Exode 22: 28 – 30 :

  • 28 Tu ne tarderas pas à offrir le fruit de tes champs et de ton pressoir. Le premier-né de tes fils, tu me le donneras.
  • 29 Tu feras de même pour ton bœuf et ton petit bétail : le premier-né restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le donneras.
  • 30 Vous serez pour moi des hommes de sainteté. Vous ne mangerez pas la viande d’une bête déchirée par un fauve dans la campagne ; vous la jetterez aux chiens.

 

o    Michée 1:1-16 :

  • 01 PAROLE DU SEIGNEUR qui fut adressée à Michée de Moréshèth, au temps de Yotam, d’Acaz et d’Ézékias, rois de Juda – ce qu’il a vu au sujet de Samarie et de Jérusalem.
  • 02 Vous, tous les peuples, écoutez ! Sois attentive, terre et toute ta richesse ! Dieu, le Seigneur, va témoigner contre vous, le Seigneur, du haut de son temple saint.
  • 03 Voici que le Seigneur sort du lieu où il demeure ; il descend, il foule les sommets de la terre.
  • 04 Les montagnes fondent sous ses pas, les vallées se fendent, comme la cire en présence du feu, comme l’eau qui coule sur une pente.
  • 05 Tout cela, à cause de la révolte de Jacob, à cause des péchés de la maison d’Israël. Qui donc est la révolte de Jacob ? N’est-ce pas Samarie ? Qui donc est le lieu sacré de Juda ? N’est-ce pas Jérusalem ?
  • 06 « Je ferai de Samarie un champ de décombres, une terre où planter des vignes. Je ferai rouler ses pierres au fond du ravin ; ses fondations, je les mettrai à nu.
  • 07 Toutes ses statues seront brisées, tous les cadeaux qu’elle a reçus seront brûlés. Toutes ses idoles, je les réduirai à rien : elles avaient été amassées avec les gains de prostituée, gains de prostituée elles redeviendront. »
  • 08 C’est pourquoi je vais me lamenter, moi, Michée, et hurler, je vais marcher déchaussé et nu. Je ferai une lamentation, comme les chacals, je pousserai des cris de deuil, comme les autruches.
  • 09 Car le coup porté par le Seigneur est sans remède, il atteint jusqu’à Juda, il frappe jusqu’à la porte de mon peuple, jusqu’à Jérusalem !
  • 10 Dans Gath, ne le publiez pas, ne faites pas entendre vos pleurs ! Mais à Beth-Léafra, roulez-vous dans la poussière !
  • 11 Va-t’en, honteuse et nue, habitante de Shafir ! Elle ne sortira plus, l’habitante de Saanane ! Lamente-toi, Beth-ha-Ésel : tout appui t’est retiré.
  • 12 L’habitante de Maroth est privée de bonheur. Car le Seigneur fait descendre le malheur jusqu’aux portes de Jérusalem.
  • 13 Attelle au char le coursier, habitante de Lakish, – ce fut bien là l’origine du péché pour la fille de Sion, comme ce fut l’occasion des révoltes d’Israël.
  • 14 On donnera donc des cadeaux d’adieu pour Morésheth-Gath, et les ateliers de Beth-Akzib ne seront que déception pour les rois d’Israël.
  • 15 Je ferai de nouveau venir contre toi le conquérant, habitante de Maréshah ! Jusqu’à Adoullam s’en ira la gloire d’Israël.
  • 16 Arrache tes cheveux, rase-toi le crâne, fille de Sion, à cause des fils qui faisaient ta joie ! Que ta tête devienne chauve comme celle du vautour, car ils sont exilés loin de toi !

 

o    Jonas 2:1-10 :

  • 01 Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
  • 02 Depuis les entrailles du poisson, il pria le Seigneur son Dieu.
  • 03 Il disait : Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix.
  • 04 Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi.
  • 05 Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ?
  • 06 Les eaux m’ont assailli jusqu’à l’âme, l’abîme m’a cerné ; les algues m’enveloppent la tête,
  • 07 à la racine des montagnes. Je descendis aux pays dont les verrous m’enfermaient pour toujours ; mais tu retires ma vie de la fosse, Seigneur mon Dieu.
  • 08 Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint.
  • 09 Les servants de vaines idoles perdront leur faveur.
  • 10 Mais moi, au son de l’action de grâce, je t’offrirai des sacrifices ; j’accomplirai les vœux que j’ai faits : au Seigneur appartient le salut.

 

o    Nahum 1:1-14 :

  • 01 PROCLAMATION sur Ninive. Livre de la vision de Nahoum, du village d’Elqosh.
  • 02 Un Dieu jaloux et vengeur, tel est le Seigneur ! Il se venge, le Seigneur, il est empli de fureur ! Le Seigneur se venge de ses adversaires, lui, il garde rancune à ses ennemis.
  • 03 Le Seigneur est lent à la colère, et sa puissance est grande, mais il ne laisse absolument rien d’impuni, lui, le Seigneur. Dans l’ouragan et la tempête, son chemin ! La nuée est la poussière que soulèvent ses pas.
  • 04 Il menace la mer et la dessèche, il fait tarir tous les fleuves. Le Bashane et le Carmel sont flétris, flétrie, la fleur du Liban !
  • 05 Les montagnes tremblent devant lui, les collines chancellent, la terre se soulève devant sa face, le monde et tous ses habitants.
  • 06 Devant son indignation, qui peut tenir ? Qui peut se dresser devant l’ardeur de sa colère ? Sa fureur se répand comme le feu, et les rochers se brisent devant lui.
  • 07 Le Seigneur est bon, c’est une forteresse au jour de la détresse. Il protège ceux qui se réfugient en lui,
  • 08 quand déborde le flot impétueux. Il réduit à néant ceux qui se dressent contre lui, il poursuit ses ennemis jusqu’aux ténèbres.
  • 09 Quelle idée vous faites-vous du Seigneur ? C’est lui qui réduit à néant Ninive ; vous ne connaîtrez pas une nouvelle détresse.
  • 10 Tels des fourrés d’épines enchevêtrées, tels des liserons entrelacés, tes ennemis seront dévorés comme de la paille bien sèche.
  • 11 Le voici loin de toi celui qui trame le mal contre le Seigneur, l’homme aux projets de vaurien.
  • 12 Ainsi parle le Seigneur : Si nombreux et si prospères soient-ils, ils seront fauchés et ils disparaîtront. Si je t’ai humiliée, désormais je ne t’humilierai plus.
  • 13 Et maintenant, je vais briser le joug qui pèse sur toi, et rompre tes chaînes.
  • 14 Voici ce que le Seigneur a décrété contre le roi de Ninive : Nulle descendance ne perpétuera ton nom. De la maison de tes dieux je supprimerai les idoles, qu’elles soient sculptées ou en métal fondu. Je te prépare un tombeau car tu es méprisable.

 

o    Isaïe 57: 13-19 :

  • 13 Qu’elles te délivrent, lorsque tu crieras, tes collections d’idoles ! Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais qui s’abrite en moi héritera le pays et possédera ma sainte montagne !
  • 14 Et l’on dira : « Frayez, frayez la route, préparez le chemin ! Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !
  • 15 Car ainsi parle Celui qui est plus haut que tout, lui dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite une haute et sainte demeure, mais je suis avec qui est broyé, humilié dans son esprit, pour ranimer l’esprit des humiliés, pour ranimer le cœur de ceux qu’on a broyés.
  • 16 Car je ne serai pas, pour toujours, en procès, ni sans cesse irrité ; sinon devant moi l’esprit défaillirait ainsi que les êtres à qui j’ai donné le souffle.
  • 17 À cause de ses profits coupables, je me suis irrité contre mon peuple ; je l’ai frappé en me détournant, j’étais irrité : il suivait, en renégat, le chemin de son cœur.
  • 18 Ses chemins, je les ai vus, mais je le guérirai, je le conduirai, je le comblerai de consolations, lui et les siens qui sont en deuil ;
  • 19 et, sur leurs lèvres, je vais créer la louange. Paix ! La paix à celui qui est loin, et à celui qui est proche ! – dit le Seigneur. Oui, ce peuple, je le guérirai.

 

o    Actes 8: 9-25 :

  • 09 Il y avait déjà dans la ville un homme du nom de Simon ; il pratiquait la magie et frappait de stupéfaction la population de Samarie, prétendant être un grand personnage.
  • 10 Et tous, du plus petit jusqu’au plus grand, s’attachaient à lui en disant : « Cet homme est la Puissance de Dieu, celle qu’on appelle la Grande. »
  • 11 Ils s’attachaient à lui du fait que depuis un certain temps il les stupéfiait par ses pratiques magiques.
  • 12 Mais quand ils crurent Philippe qui annonçait la Bonne Nouvelle concernant le règne de Dieu et le nom de Jésus Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
  • 13 Simon lui-même devint croyant et, après avoir reçu le baptême, il ne quittait plus Philippe ; voyant les signes et les actes de grande puissance qui se produisaient, il était stupéfait.
  • 14 Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean.
  • 15 À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ;
  • 16 en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
  • 17 Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint.
  • 18 Simon, voyant que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des Apôtres, leur offrit de l’argent
  • 19 en disant : « Donnez-moi ce pouvoir, à moi aussi, pour que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. »
  • 20 Pierre lui dit : « Périsse ton argent, et toi avec, puisque tu as estimé pouvoir acheter le don de Dieu à prix d’argent !
  • 21 Tu n’as aucune part, aucun droit, en ce domaine, car devant Dieu ton cœur manque de droiture.
  • 22 Détourne-toi donc de ce mal que tu veux faire, et prie le Seigneur : il te pardonnera peut-être cette pensée que tu as dans le cœur.
  • 23 Car je le vois bien : tu es plein d’aigreur amère, tu es enchaîné dans l’injustice. »
  • 24 Simon répondit : « Priez vous-mêmes pour moi le Seigneur, afin que rien ne m’arrive de ce que vous avez dit. »
  • 25 Quant à Pierre et Jean, ayant rendu témoignage et proclamé la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem en annonçant l’Évangile à un grand nombre de villages samaritains.

 

o    Romans 1: 18 – 32 :

  • 18 La colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité.
  • 19 En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement.
  • 20 Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse,
  • 21 puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence.
  • 22 Ces soi-disant sages sont devenus fous ;
  • 23 ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles.
  • 24 Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps.
  • 25 Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.
  • 26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature.
  • 27 De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne le salaire dû à leur égarement.
  • 28 Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant ;
  • 29 ils sont remplis de toutes sortes d’injustice, de perversité, de soif de posséder, de méchanceté, ne respirant que jalousie, meurtre, rivalité, ruse, dépravation ; ils sont détracteurs,
  • 30 médisants, ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents ;
  • 31 ils sont sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié.
  • 32 Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.

 

o    Saint Matthieu 24: 36-46 :

  • 36 Ce jour et  cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul.
  • 37 Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
  • 38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
  • 39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
  • 40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.
  • 41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.
  • 42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
  • 43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
  • 44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
  • 45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
  • 46 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
  •  

Mercredi du Jeûne de Ninive

Soirée :

o    Saint Luc 11:

o    5-13 :

  • 05 Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
  • 06 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
  • 07 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
  • 08 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
  • 09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
  • 12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
  • 13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

 

o     29-32 :

  • 29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
  • 30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
  • 31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

o     

Matin :

o    Exode 23: 1 -9 :

  • 01 « Tu ne répandras pas de vaines rumeurs. Tu ne prêteras pas main forte au méchant en lui servant de témoin à charge.
  • 02 Tu ne suivras pas la foule pour faire le mal ; et quand tu déposeras dans un procès, tu ne t’aligneras pas sur son opinion pour faire dévier le droit.
  • 03 Tu ne favoriseras pas un faible dans son procès.
  • 04 Quand tu rencontreras, égaré, le bœuf ou l’âne de ton ennemi, tu devras le lui ramener.
  • 05 Si tu vois l’âne de celui qui te déteste crouler sous la charge, tu ne le laisseras pas à l’abandon mais tu lui viendras en aide.
  • 06 Tu ne feras pas dévier le droit du malheureux qui s’adresse à toi lors de son procès.
  • 07 Tu te tiendras éloigné d’une cause mensongère. Ne tue pas l’innocent ni le juste, car je ne justifie pas le méchant.
  • 08 Tu n’accepteras pas de présent, car le présent aveugle les clairvoyants et compromet la cause des justes.
  • 09 Tu n’opprimeras pas l’immigré : vous savez bien ce qu’est sa vie, car vous avez été, vous aussi, des immigrés au pays d’Égypte.

 

o    Sophonie 1:

o    11 :

o    11 Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.

o    2: 4 :

o    04 Voyez ! Gaza va être abandonnée, Ascalon sera dévastée. Ashdod, en plein midi, sera dépeuplée, Écrone sera déracinée.

o    Jonas 3: 1 à 10 :

  • 01 La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
  • 02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
  • 03 Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
  • 04 Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
  • 05 Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
  • 06 La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
  • 07 Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas.
  • 08 Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.
  • 09 Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
  • 10 En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

 

o    Isaïe 41: 17-26 :

  • 17 Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
  • 18 Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines.
  • 19 Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia, le myrte et l’olivier ; je mettrai ensemble dans les terres incultes le cyprès, l’orme et le mélèze,
  • 20 afin que tous regardent et reconnaissent, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur.
  • 21 Vous, les dieux, présentez votre défense, – dit le Seigneur, avancez vos arguments, – dit le Roi de Jacob.
  • 22 Qu’ils approchent et nous annoncent ce qui doit arriver ! Les événements passés, que furent-ils ? Faites-en l’annonce : nous y prêterons attention et nous en connaîtrons la suite. Ou bien, parlez-nous de l’avenir !
  • 23 Annoncez-nous ce qui viendra, et nous saurons que vous êtes des dieux ! Allons ! Bien ou mal, mais agissez ! Cela nous troublerait, nous aurions peur !
  • 24 Or, vous n’êtes rien, et votre œuvre, moins que néant ; abominable, celui qui vous choisit !
  • 25 Du nord j’ai fait surgir un homme, et il est venu ; depuis l’orient, il se réclame de mon nom ; il piétine les gouverneurs comme de la boue, comme l’argile foulée par le potier.
  • 26 Qui l’avait annoncé dès le commencement pour que nous le sachions, dès les temps anciens, pour que nous disions : « C’est juste » ? Mais nul ne l’a annoncé, ne l’a fait entendre ; nul n’a entendu vos paroles.

 

o    Saint jacques 1: 13-27 :

  • 13 Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
  • 14 Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit.
  • 15 Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
  • 16 Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés,
  • 17 les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
  • 18 Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
  • 19 Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère,
  • 20 car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.
  • 21 C’est pourquoi, ayant rejeté tout ce qui est sordide et tout débordement de méchanceté, accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes.
  • 22 Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
  • 23 Car si quelqu’un écoute la Parole sans la mettre en pratique, il est comparable à un homme qui observe dans un miroir son visage tel qu’il est,
  • 24 et qui, aussitôt après, s’en va en oubliant comment il était.
  • 25 Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, lui qui l’écoute non pour l’oublier, mais pour la mettre en pratique dans ses actes, celui-là sera heureux d’agir ainsi.
  • 26 Si l’on pense être quelqu’un de religieux sans mettre un frein à sa langue, on se trompe soi-même, une telle religion est sans valeur.
  • 27 Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et de se garder sans tache au milieu du monde.

 

o    Romains 15: 24-33 :

  • 24 quand je me rendrai en Espagne. En effet, j’espère bien que je vous verrai en passant, et que je recevrai de vous l’aide nécessaire pour me rendre là-bas quand j’aurai d’abord un peu profité de cette rencontre avec vous.
  • 25 Maintenant, je m’en vais à Jérusalem pour le service des fidèles.
  • 26 Car la Macédoine et la Grèce ont décidé un partage fraternel en faveur des pauvres de la communauté de Jérusalem.
  • 27 Elles ont pris cette décision en effet, car elles ont une dette envers eux : puisque les nations ont reçu une part des biens spirituels des fidèles de Jérusalem, elles leur sont à leur tour redevables d’une aide matérielle.
  • 28 Quand donc j’aurai accompli ce service, après leur avoir remis en bonne et due forme le fruit de ce partage, je m’en irai en Espagne en passant par chez vous.
  • 29 Et je le sais bien : quand je me rendrai chez vous, c’est avec la pleine bénédiction du Christ que je viendrai.
  • 30 Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus Christ et par l’amour de l’Esprit, à soutenir mon combat en priant Dieu pour moi,
  • 31 afin que j’échappe à ceux qui, en Judée, refusent de croire, et que mon service à Jérusalem soit bien accepté par les fidèles.
  • 32 Alors je pourrai, par la volonté de Dieu, arriver chez vous dans la joie et prendre du repos au milieu de vous.
  • 33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen.

 

o    Saint-Luc 11 :27-36 :

  • 27 Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »
  • 28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
  • 29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
  • 30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
  • 31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 33 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la met dans une cachette ou bien sous le boisseau : on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
  • 34 La lampe de ton corps, c’est ton œil. Quand ton œil est limpide, ton corps tout entier est aussi dans la lumière ; mais quand ton œil est mauvais, ton corps aussi est dans les ténèbres.
  • 35 Examine donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres ;
  • 36 si ton corps tout entier est dans la lumière sans aucune part de ténèbres, alors il sera dans la lumière tout entier, comme lorsque la lampe t’illumine de son éclat. »

o     

Quadisha Qurbana :

o    II Pierre 2: 1-18 :

  • 01 Mais il y eut aussi des prophètes de mensonge dans le peuple, comme il y aura parmi vous des maîtres de mensonge, qui introduiront des hérésies menant à la perdition et renieront le Maître souverain qui les a rachetés. Ils préparent pour bientôt leur perdition.
  • 02 Beaucoup les suivront dans leurs débauches ; à cause d’eux, suivre le chemin de la vérité fera l’objet d’outrages,
  • 03 et dans leur cupidité, ils vous exploiteront par des discours factices ; leur condamnation est en cours depuis longtemps, et leur perdition n’est pas en sommeil.
  • 04 Car Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais il les a livrés, enchaînés, aux ténèbres infernales, où ils sont gardés pour le jugement.
  • 05 Il n’a pas non plus épargné le monde des origines, mais, quand il a fait venir le déluge sur le monde des impies, il a protégé huit personnes, dont Noé qui proclamait la justice.
  • 06 Il a condamné aussi les villes de Sodome et Gomorrhe à la catastrophe en les réduisant en cendres ; il en a fait un exemple pour montrer aux impies ce qui les attend.
  • 07 Mais il a délivré Loth, le juste, accablé par la conduite débauchée de ces gens dévoyés :
  • 08 en effet, avec ce qu’il voyait et entendait, ce juste, en habitant au milieu d’eux, mettait, jour après jour, son âme de juste à la torture, à cause de leurs actions contraires à la loi.
  • 09 Le Seigneur peut donc délivrer de l’épreuve ceux qui pratiquent la piété, mais les injustes, il les garde pour le jour du jugement afin de les punir,
  • 10 ceux-là surtout qui, par convoitise impure, suivent les inclinations de la chair et dédaignent la seigneurie de Dieu. Présomptueux, arrogants, ils outragent sans trembler les anges appelés « Gloires »,
  • 11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
  • 12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
  • 13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
  • 14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
  • 15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
  • 16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
  • 17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.
  • 18 En proférant des énormités vides de sens, ils séduisent, par des convoitises nées de la chair, par les débauches, ceux qui viennent à peine d’échapper aux gens qui vivent dans l’égarement.

 

o    I Thessaloniciens 5: 12-24 :

  • 12 Nous vous demandons, frères, de reconnaître ceux qui se donnent de la peine parmi vous, ceux qui, dans le Seigneur, vous dirigent et vous donnent des avertissements ;
  • 13 estimez-les infiniment avec amour en raison de leur travail. Vivez en paix entre vous.
  • 14 Nous vous en prions, frères : avertissez ceux qui vivent de façon désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu, soutenez les faibles, soyez patients envers tous.
  • 15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours ce qui est bien, entre vous et avec tous.
  • 16 Soyez toujours dans la joie,
  • 17 priez sans relâche,
  • 18 rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.
  • 19 N’éteignez pas l’Esprit,
  • 20 ne méprisez pas les prophéties,
  • 21 mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ;
  • 22 éloignez-vous de toute espèce de mal.
  • 23 Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.

 

o    Saint Matthieu 12: 38-50 :

  • 38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
  • 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
  • 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
  • 41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
  • 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
  • 43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
  • 44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
  • 45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
  • 46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
  • 47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
  • 48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
  • 49 Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
  • 50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
  •  

Jeudi / La fin des trois jours du Carême

Avant le Saint Qurbana :

Genese 18: 23-33 :

23 Abraham s’approcha et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?

24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?

25 Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? »

26 Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »

27 Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre.

28 Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. »

29 Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »

30 Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. »

31 Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »

32 Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »

33 Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna chez lui.

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o    Josué 7: 6 à 20 :

  • 06 Josué déchira ses vêtements ; devant l’arche du Seigneur, il tomba face contre terre ; lui et les anciens d’Israël y restèrent jusqu’au soir. Ils répandirent de la poussière sur leur tête.
  • 07 Alors Josué dit : « Ah ! Seigneur Dieu, pourquoi as-tu forcé ce peuple à passer le Jourdain ? Est-ce pour nous livrer aux mains des Amorites et nous faire périr ? Si seulement nous avions décidé de rester en deçà du Jourdain !
  • 08 Je t’en prie, Seigneur, que puis-je dire, maintenant qu’Israël a battu en retraite devant ses ennemis ?
  • 09 Les Cananéens et tous les habitants du pays l’apprendront. Ils se tourneront contre nous pour retrancher notre nom de la terre. Que pourras-tu faire alors pour ton grand nom ? »
  • 10 Le Seigneur dit à Josué : « Relève-toi ! Pourquoi rester effondré ?
  • 11 Israël a péché ; ils ont transgressé l’alliance que je leur avais prescrite, et même ils ont pris ce qui était voué à l’anathème, ils l’ont volé, dissimulé et mis dans leurs affaires.
  • 12 Les fils d’Israël ne pourront pas faire face à leurs ennemis, ils battront en retraite : à présent, ils sont devenus anathèmes. Je cesserai d’être avec vous si vous n’éliminez pas du milieu de vous celui qui est devenu anathème.
  • 13 Lève-toi, sanctifie le peuple. Tu diras : “Sanctifiez-vous pour demain, car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Un anathème est au milieu de toi, Israël. Tu ne pourras pas faire face à tes ennemis, tant que vous n’aurez pas écarté l’anathème du milieu de vous.”
  • 14 Au matin, vous vous approcherez par tribus. Et la tribu que le Seigneur aura désignée s’approchera par clans. Et le clan que le Seigneur aura désigné s’approchera par familles. Et la famille que le Seigneur aura désignée s’approchera, homme par homme.
  • 15 Celui qui sera désigné comme anathème sera brûlé, lui et tout ce qui lui appartient, puisqu’il a transgressé l’alliance du Seigneur et commis en Israël un acte insensé. »
  • 16 De bon matin, Josué se leva et fit approcher Israël par tribus : la tribu de Juda fut désignée.
  • 17 Il fit approcher les clans de Juda : le clan des Zarhites fut désigné. Il fit approcher le clan des Zarhites, homme par homme : Zabdi fut désigné.
  • 18 Alors, il fit approcher sa famille, homme par homme : Akane, fils de Karmi, fils de Zabdi, fils de Zèrah, de la tribu de Juda, fut désigné.
  • 19 Josué dit à Akane : « Mon fils, glorifie le Seigneur, Dieu d’Israël, et rends-lui grâce ; révèle-moi ce que tu as fait, ne me cache rien. »

 

o    Jonas 4: 1 à 11 :

  • 01 Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
  • 02 Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
  • 03 Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
  • 04 Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
  • 05 Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
  • 06 Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
  • 07 Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha.
  • 08 Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
  • 09 Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. »
  • 10 Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu.
  • 11 Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »

o     

Quadisha Qurbana :

o    Saint-Jacques 4: 7-17 :

  • 07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
  • 08 Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs.
  • 09 Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement.
  • 10 Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
  • 11 Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu ne la pratiques pas, mais tu en es le juge.
  • 12 Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?
  • 13 Vous autres, maintenant, vous dites : « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent »,
  • 14 alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît.
  • 15 Vous devriez dire au contraire : « Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie et nous ferons ceci ou cela. »
  • 16 Et voilà que vous mettez votre fierté dans vos vantardises. Toute fierté de ce genre est mauvaise !
  • 17 Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché.

 

o    Ephésiens 5: 3-21 :

  • 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
  • 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
  • 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
  • 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
  • 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
  • 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
  • 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
  • 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
  • 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
  • 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
  • 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
  • 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
  • 15 Prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages.
  • 16 Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais.
  • 17 Ne soyez donc pas insensés, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur.
  • 18 Ne vous enivrez pas de vin, car il porte à l’inconduite ; soyez plutôt remplis de l’Esprit Saint.
  • 19 Dites entre vous des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez le Seigneur et célébrez-le de tout votre cœur.
  • 20 À tout moment et pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, rendez grâce à Dieu le Père.
  • 21 Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres 

 

o    Saint-Luc 12:

o    54 S’adressant aussi aux foules, Jésus disait : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive.

o    -13: 9 :

  • « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
  • 03 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.
  • 04 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
  • 05 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
  • 06 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
  • 07 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
  •  

27 Janvier, mémoire de la

translation des reliques

de St Jean Chrysostome.



C'est le 13 Novembre que nous fêtons Saint Jean Chrysostome dans notre Calendrier Malankare Orthodoxe, aujourd'hui nous nous souvenons de la translation de ses reliques .

JEAN CHRYSOSTOME, QUI ÊTES-VOUS ?

(Archevêque de Constantinople par l'archimandrite Placide (Deseille),Higoumène du Monastère Saint Antoine le Grand, Saint-Laurent de Royans, Vercors, France / Extrait de "Témoignage et Pensée Orthodoxes", bulletin de la métropole grecque-orthodoxe de France, exarchat du Patriarcat de Constantinople)

Jeunesse et éducation classique

Jean Chrysostome est né vers 349, à Antioche. Son père, Secundus, était officier; il laissa son épouse Anthousa veuve à vingt ans, avec un fils et une fille. Celle-ci mourut très tôt, et Anthousa, chrétienne fervente, consacra tous ses soins à l'éducation de Jean.

Après avoir acquis les connaissances élémentaires habituelles, Jean étudia la rhétorique à l'école de Libanius, le plus illustre rhéteur du temps, païen convaincu et nostalgique.

Vie ascétique et monastique

A partir de 367, il s'intègre au groupe des disciples de Diodore, futur évêque de Tarse, pour s'adonner à l'étude des sciences sacrées. Ce groupement ascétique n'était pas un monastère, et Jean, à la demande d'Anthousa, revenait chaque soir à la maison familiale. Il fut baptisé par saint Mélèce pendant la nuit pascale de 367.

Vers 370, d'abord ordonné lecteur, il se soustrait par la fuite au sacerdoce, "trompant" son ami Basile, qui se laissa ordonner, croyant que Jean l'était aussi. Cette querelle fraternelle sera évoquée plus tard vers 390, dans le Dialogue sur le sacerdoce de Jean, dont elle fournira le prétexte.

Vivement attiré par la vie monastique, il se retire en 372 au désert et vit pendant quatre ans auprès d'un ancien. Puis il se retire, seul, dans une grotte, où il passe la plupart de son temps sans dormir, apprenant par cœur les Écritures. Sa complexion fragile ne résiste pas à ce régime, il tombe malade et doit regagner Antioche en 378, après deux années de vie érémitique. C'est l'époque où saint Mélèce, exilé par Valens, rentrait à Antioche.

Diacre et prêtre à Antioche

En 381, saint Mélèce l'ordonne diacre, puis, en 386, son successeur Flavien lui confère le sacerdoce. Le ministère principal de Jean devient la prédication. "La parole fut sa vocation et sa passion", a-t-on pu écrire. Dans son dialogue sur le sacerdoce, il décrira ainsi cet idéal qui fut le sien: "La parole, voilà l'instrument du médecin des âmes. Elle remplace tout : régime, changement d'air, remèdes. C'est elle qui cautérise; c'est elle qui ampute. Quand elle manque, tout manque. C'est elle qui relève l'âme abattue, dégonfle la colère, retranche l'inutile, comble les vides, et fait, en un mot, tout ce qui importe à la santé spirituelle. Quand il s'agit de la conduite de la vie, l'exemple est le meilleur des entraînements; mais pour guérir l'âme du poison de l'erreur, il faut la parole, non seulement quand on a à maintenir la foi du troupeau, mais encore quand on a à combattre les ennemis du dehors. Même si nous avions le don des miracles, la parole nous serait utile, même nécessaire. Saint Paul le prouve, saint Pierre aussi, qui dit : "Soyez prêts à répondre à ceux qui vous demandent compte de votre foi" (1 P. 3, 15). Et, si tout le collège des Apôtres confia jadis à Étienne la direction des veuves, c'était uniquement pour mieux s'adonner eux mêmes au ministère de la parole. Toutefois, nous n'aurions pas tant besoin du don de la parole si nous avions le don des miracles. Ne l'ayant pas, il faut nous armer de l'arme qui nous reste. C'est donc à nous de travailler avec acharnement pour nous enrichir de la parole du Christ... Le prêtre doit tout faire pour acquérir le talent de la parole." Sur le Sacerdoce, IV, 3; traduction de B. H. Vandenberghe, Saint Jean Chrysostome, Le livre de l'espérance, Namur, 1958, p. 9-10.

Jean prêche inlassablement, plusieurs fois par semaine, parfois pendant deux heures de suite. Jamais il ne pactise avec le vice, jamais il n'acceptera de compromission avec aucun scandale. Mais sa parole se nuance souvent de tendresse, et, s'il ne parvient pas à détacher la population d'Antioche des jeux et des spectacles du cirque, ni de ses autres désordres, son auditoire l'écoute en général volontiers et lui est profondément attaché.

En février 387, mécontents de l'augmentation des impôts, les habitants d'Antioche se soulèvent et brisent les statues de l'empereur Théodose, de l'impératrice défunte et des jeunes princes Arcadius et Honorius. Pour apaiser la sédition, Jean prononce dix-neuf homélies "sur les statues" durant le Carême, tandis que l'évêque Flavien se rend à Constantinople pour implorer la clémence de l'empereur. Le dimanche de Pâques, Jean put annoncer au peuple le succès des efforts de Flavien et le pardon de l'empereur.

Évêque de Constantinople

La renommée de Jean s'étendait bien au-delà d'Antioche. À la mort de Nectaire, évêque de Constantinople (397), l'évêque d'Alexandrie, Théophile, essaya de faire nommer à sa place l'un de ses protégés, le moine Isidore. Mais l'eunuque Eutrope, conseiller tout-puissant de l'empereur Arcadius, imposa le choix de Jean, le fit littéralement enlever à Antioche, et Théophile d'Alexandrie, ulcéré, dut le sacrer évêque de Constantinople, le 15 décembre 397.

Jean entreprit aussitôt de s'attaquer à tous les désordres qu'il constatait, dans le clergé, à la cour, dans toutes les classes de la société. Malgré ses invectives, une grande partie du peuple s'attacha à lui, et lui demeura toujours fidèle. Mais il s'attira, chez certains évêques, dans le clergé, et finalement à la cour, de terribles inimitiés. Après la disgrâce d'Eutrope, la bienveillance initiale de la toute-puissante impératrice Eudoxie se mua progressivement en haine.

On a écrit très justement au sujet de Jean : "son âme était trop noble et désintéressée pour deviner le jeu des intrigues de la cour, et son sentiment de la dignité personnelle était trop élevée pour s'arrêter à cette attitude obséquieuse à l'égard des majestés impériales, qui lui aurait assuré la continuité de leur faveur... Sa fidélité sans compromission à son idéal ne put qu'unir contre lui toutes les forces hostiles, que sa simplicité lui empêchait d'opposer les unes aux autres par une adroite diplomatie." (J. Quasten, Initiation aux Pères de l'Église, t. III, p.5.

En 401, une cinquantaine de moines de Nitrie, conduits par trois d'entre eux, Ammonios, Eusébios et Euthymios, appelés "les longs frères" en raison de leur taille, arrivèrent à Constantinople, expulsés d'Égypte par Théophile, qui poursuivait alors les moines origénistes. Jean ne les reçut pas dans sa communion, mais il les accueillit avec une grande charité et pourvut à leurs besoins.

Les frères égyptiens portèrent plainte devant la cour contre Théophile. Appelé à comparaître, celui-ci se rendit à Constantinople précédé par saint Épiphane, qu'il avait engagé dans la lutte contre l'origénisme, mais qui se réembarqua pour Chypre quand il réalisa la duplicité de Théophile. Il mourut au cours du voyage.

Premier exil

Théophile se changea d'accusé en accusateur et réunit près de Chalcédoine, à la villa du Chêne, un synode de 35 évêques pour juger Jean. Celui-ci, ayant refusé de venir, fut condamné, sur d'absurdes griefs, qui le présentaient comme violent, injuste, voleur, sacrilège, origéniste, impie. Il était même accusé de lèse-majesté, ce qui aurait entraîné la peine de mort. Mais cette dernière accusation ne fut pas retenue par l'empereur. Quant aux moines de Nitrie, Théophile se réconcilia avec eux et leur "pardonna".

L'annonce de la déposition de Jean suscita une violente effervescence dans le peuple de Constantinople, qui restait fidèle à son évêque. Jean partit pour l'exil, mais une émeute éclata. Un tremblement de terre eut lieu dans la nuit. Effrayée, l'impératrice Eudoxie décida de rappeler l'exilé. Jean fut accueilli triomphalement. Théophile, menacé d'être jeté à la mer, se réembarqua précipitamment pour l'Égypte. Les évêques hostiles à Jean se dispersèrent.

Mais à Constantinople, les intrigues reprirent contre Jean, qui avait repris ses fonctions épiscopales, dans l'attente d'un concile qui devait, normalement, le réhabiliter.

L'érection d'une statue d'Eudoxie ayant donné lieu à des divertissements païens et licencieux, Jean protesta dans une homélie prononcée à cette occasion. Elle aurait débuté par ces mots : "De nouveau, Hérodiade fait rage; de nouveau, elle s'emporte ; de nouveau, elle danse ; de nouveau, elle demande à recevoir sur un plat la tête de Jean." Eudoxie, irritée, voulut en finir avec lui.

Les évêques opposés à Jean firent valoir que celui-ci avait repris illégitimement ses fonctions malgré sa déposition. L'empereur interdit à Jean tout exercice de son office épiscopal. Jean refusa.

S'étant vu interdire l'usage de toute église, Jean, la nuit pascale de 404, rassembla les fidèles dans les thermes de Constance pour le baptême des quelques trois mille catéchumènes qui devaient le recevoir. À l'instigation des évêques hostiles, l'armée intervint brutalement, les fidèles et les clercs furent dispersés ou emprisonnés, et l'eau baptismale fut souillée de sang.

Pendant le temps pascal qui suivit, Jean demeura en résidence surveillée dans son évêché, puis, au lendemain de la Pentecôte, il fut envoyé définitivement en exil.

Second exil et mort

Il fut d'abord conduit à Cucuse, en Petite Arménie. Il y demeura trois ans, prêchant aux habitants de la localité, et recevant de fréquentes visites des fidèles d'Antioche, restés attachés à leur ancien prédicateur. Jaloux et irrités, les évêques syriens qui avaient contribué à sa condamnation obtinrent qu'Arcadius l'exile à Pityus, à l'extrémité orientale de la mer Noire. Accablé de mauvais traitements, il mourut en cours de route, à Comane, dans le Pont, le 14 septembre 407. Ses dernières paroles furent sa doxologie coutumière : "Gloire à Dieu pour tout. Amen."

Œuvres

"Aucun Père n'a laissé un héritage littéraire aussi important en volume que Chrysostome... La tragédie de sa vie elle-même, causée par la sincérité et l'intégrité extraordinaires de son caractère, ne fit que rehausser sa gloire et sa renommée. Il reste le plus séduisant des Pères grecs et l'une des figures les plus attachantes de toute l'antiquité chrétienne." (J. Quasten, op. cit., p. 6). On ne peut citer ici que ses principaux écrits.

Œuvres exégétiques

La majeure partie de l'œuvre de saint Jean Chrysostome est constituée d’homélies sur les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. Jean se montre fidèle à la tradition exégétique d'Antioche. Son exégèse pourrait être qualifiée de "pastorale", son principal souci étant de tirer du texte commenté des enseignements applicables à la vie quotidienne de ses auditeurs.

Nous possédons de lui des Homélies sur la Genèse, sur 58 psaumes, sur le prophète Isaïe, sur les évangiles de Matthieu et de Jean, sur les épîtres de saint Paul. "Les trente deux homélies sur les Romains représentent le plus remarquable commentaire patristique de cette épître et la plus belle de toutes les œuvres de Chrysostome." (J. Quasten, op. cit., p. 619). Il existait entre Jean Chrysostome et saint Paul une véritable amitié, une relation d'intimité spirituelle profonde.



Œuvres doctrinales

Deux séries d'homélies ont pour objet de combattre les anoméens : les Homélies sur l'incompréhensibilité de Dieu ; et les Homélies sur l'égalité du Père et du Fils. Les premières, qui réfutent la prétention d'Eunome à connaître adéquatement l'essence divine, sont un admirable exposé sur l'apophatisme et la connaissance négative de Dieu. Les secondes constituent une catéchèse claire et accessible au grand nombre, sur la Théologie trinitaire.

Deux séries de Catéchèses baptismales nous font connaître les rites du baptême et leur interprétation tels que Jean les exposait à Antioche.

Le Dialogue sur le sacerdoce, inspiré du traité de saint Grégoire le Théologien, Sur sa fuite, traite de la dignité, des exigences et des fonctions du sacerdoce.

Écrits sur la vie monastique

Le traité "À Théodore" est une exhortation adressée par Jean au futur Théodore de Mopsueste (probablement), tenté d'abandonner la vie monastique. Dans cet écrit, qui peut dater du diaconat de Jean, se retrouvent des traits caractéristiques de sa pensée, par exemple l'insistance sur la philanthropie divine : "Il n'est point d'amant du corps, fût-il devenu fou, qui brûle pour son amante d'un désir égal à celui de Dieu pour le salut de nos âmes." (Sources Chrétiennes n° 117, p. 163).

Le Traité de la virginité est un commentaire fidèle de 1 Cor. 7. Le mariage est présenté, en antithèse, d'une façon assez négative, qu'il faut équilibrer par d'autres passages des œuvres de Chrysostome.

Les traités Sur les cohabitations suspectes sont une critique assez mordante de la cohabitation sous le même toit d'ascètes et de vierges, usage qui existait à l'époque et présentait inévitablement des risques de scandale. Ces écrits suscitèrent des ennemis à Jean dans le clergé.

Les trois opuscules Contre les détracteurs de la vie monastique sont des apologies du monachisme adressées aux autorités civiles et aux parents qui s'opposaient aux vocations monastiques.

Dans ses Homélies, Jean évoque souvent l'exemple des moines du désert proche d'Antioche pour stimuler ses fidèles à une vie plus fervente ; il conseille de faire des séjours dans la retraite auprès d'eux ; il invite les moines à prier avec ardeur pour l'Église et pour ceux qui y exercent une responsabilité. Pour lui, le souci pastoral d'autrui reste la forme la plus élevée de la charité chrétienne.

Homélies diverses

Un certain nombre d'homélies ont été prononcées pour les fêtes liturgiques : Noël, Épiphanie, Vendredi-Saint, Pâques. D'autres discours ont été prononcés dans des circonstances notables de la vie de Jean : Sur la chute d'Eutrope, Sur les statues.
D'autres sont des panégyriques de divers martyrs, de saint Paul, d'Eustathe d'Antioche, de Mélèce, de Diodore de Tarse, etc.

Lettres

Nous possédons 236 lettres de Jean, qui datent toutes du temps de son exil. Parmi les plus remarquables, on peut compter les lettres de réconfort À Olympias, auxquelles il faut joindre le Traité sur la Providence et la Lettre d'exil.

Dans ces lettres, les thèmes du sens de la souffrance, de la foi en la Providence, de la patience dans l'épreuve sont souvent traités. Jean le fait en s'inspirant à la fois de la tradition hellénique, surtout stoïcienne, et de la tradition biblique. La sagesse antique n'est pas reniée, mais assumée et transfigurée par l'apport chrétien. (>Voir l'excellente introduction d'Anne-Marie Malingrey aux Lettres à Olympias, Sources chrétiennes C 13 b).

Doctrine

On a dit souvent que saint Jean Chrysostome est plus moraliste que théologien, et que sa pensée présente peu d'intérêt sur le plan spéculatif. En réalité, Jean est avant tout un pasteur et un prédicateur, dont l'enseignement est inséparablement théologique, moral et spirituel. Il n'est pas à la recherche de solutions nouvelles aux problèmes théologiques spéculatifs de son époque, mais tout son enseignement procède d'une adhésion plénière à la tradition dogmatique de l'Église, en même temps que d'une vie entièrement vouée à l'ascèse et à la prière. Il est vraiment par là un "Père de l'Église" dans toute la force du terme. Il n'enseigne pas ses opinions personnelles, mais transmet le dépôt de la foi dans toute son intégrité.

Théologie trinitaire et christologie

Ces remarques valent tout particulièrement en ce qui concerne la théologie trinitaire et la christologie. Jean Chrysostome s'applique surtout à prémunir ses fidèles contre l'hérésie en mettant à leur portée la catéchèse commune de l'Église, et à leur montrer quel sens les affirmations de la foi présentent pour leur vie chrétienne.

C'est surtout à l'arianisme que s'oppose Chrysostome; on ne trouve pas chez lui de polémique contre Apollinaire. Il professe clairement l'existence d'une âme humaine du Christ; mais sa christologie est plus alexandrine qu'antiochienne; il est beaucoup plus proche de saint Athanase et de saint Hilaire de Poitiers que d'un Théodore de Monpsueste, et il subordonne l'activité propre de la nature humaine dans le Christ à la nature et à la personne du Logos. "L'humanité que j'ai revêtue, je ne l'ai jamais laissée destituée de la vertu divine, mais, agissant tour à tour comme homme et comme Dieu, tantôt je laisse voir en moi la nature humaine et tantôt je donne des preuves de ma mission ; j'apprends ainsi aux hommes à attribuer les actes les plus humbles à l'humanité et à rapporter les plus élevés à la divinité ; par ce mélange d'œuvres inégales, je fais comprendre l'union de mes deux natures si dissemblables ; je montre, en me soumettant librement aux souffrances, que mes souffrances sont volontaires ; comme Dieu, j'ai dompté la nature en prolongeant le jeûne jusqu'à quarante jours, mais ensuite j'ai eu faim ; j'ai apaisé, comme Dieu, la mer en furie et j'ai été accablé en ma qualité d'homme; comme homme, j'ai été tenté par le diable, mais, comme Dieu, j'ai commandé aux démons et je les ai chassés ; je dois, dans ma nature humaine, souffrir pour les hommes." (Sur Lazare, 1 ; PG 50, 642-643).

Ou encore : "Par ces paroles: "S'il est possible que ce calice s'éloigne de moi", et : "Non comme je veux mais comme tu veux", il montre qu'il a vraiment revêtu notre chair qui a horreur de la mort. Car il est de la chair de craindre la mort, de trembler et d'être dans l'angoisse. Tantôt Jésus la laisse abandonnée à elle-même, afin qu'en montrant sa faiblesse il atteste sa nature ; tantôt il la voile pour prouver qu'il n'est pas seulement homme. Voilà pourquoi, dans ses paroles et ses actes, il mêle le divin et l'humain. De la sorte, il ôte tout prétexte à la folie de Paul de Samosate et à la démence de Marcion et de Manès. Voilà pourquoi encore il prédit l'avenir comme Dieu et le redoute comme homme." (Sur ceux qui ne sont pas venus à la synaxe, 6, PG 48, 766).

Du sacrement du Christ dans l’Eucharistie à la réalité du Christ dans le pauvre

La doctrine eucharistique de saint Jean Chrysostome est particulièrement riche. Il montre bien comment l'eucharistie "fait" l'Église en incorporant les hommes au Corps du Christ. Il colore ses développements d'un sens du sacré en même temps que d'un accent de tendresse envers la personne du Christ qui correspondent à son génie particulier : "Celui que les anges ne regardent qu'en tremblant, ou plutôt qu'ils n'osent regarder à cause de l'éclat qui en émane, est celui-là même qui nous sert de nourriture, qui se mélange à nous, et avec qui nous ne faisons plus qu'une seule chair et qu'un seul corps (p. 109).

"Il veut que nous devenions son corps non seulement par l'amour, mais qu'en réalité nous nous mêlions à sa propre chair. C'est ce qu'opère la nourriture que le Sauveur nous a donnée comme preuve de son amour. Voilà pourquoi il a uni, confondu son corps avec le nôtre, afin que nous soyons tous comme un même corps, joint à un seul chef. Ainsi font ceux qui s'aiment ardemment... Voilà ce que Jésus-Christ a fait pour nous : il nous a donné sa chair à manger pour attirer notre amour envers lui et nous montrer celui qu'il nous porte ; il ne s'est pas seulement fait voir à ceux qui ont désiré le contempler, mais encore il s'est donné à toucher, à palper, à manger, à broyer avec les dents, à absorber de manière à assouvir le plus ardent amour (p. 119-120).

"Veillons donc sur nous-mêmes, mes très chers frères, puisque nous avons eu le bonheur de recevoir de si grands biens... Jusqu'à quand nous attacherons-nous aux choses présentes ?" (p. 123) .

Plus que jamais, les applications morales et parénétiques découlent ici du dogme. Devenus membres du Christ par l'eucharistie, les plus pauvres et les plus démunis sont par là même l'autel véritable sur lequel les fidèles doivent offrir le sacrifice spirituel de l'aumône et de la miséricorde : "L'autel dont je vous parle est fait des membres mêmes du Christ, et le corps du Christ devient pour toi un autel. Vénère-le : dans la chair, tu y fais le sacrifice au Seigneur. Cet autel est plus terrible que celui qui se dresse en cette Église, et, à plus forte raison, que celui de l'ancienne loi.

" Ne vous récriez pas. Cet autel-ci est auguste, à cause de la victime qui y vient ; celui de l'aumône l'est davantage, parce qu'il est fait de cette victime même. Celui-ci est auguste, parce que, fait en pierres, il est sanctifié par le contact du corps du Christ ; et l'autre, parce qu'il est le corps même du Christ. Il est donc plus vénérable que celui-ci devant lequel, mon frère, tu te trouves.

" Qu'est-ce donc encore qu'Aaron, quand on songe à ces choses ? Que sont la couronne, les sonnettes, le Saint des Saints ? Et pourquoi parler de cet autel ancien, quand, comparé à notre autel lui-même, l'autel de l'aumône est si splendide ? Et toi, tu vénères cet autel-ci, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent, quand il périt.

" Cet autel, tu peux le voir dressé partout, dans les ruelles et sur les places, et, à chaque heure, tu peux y faire le sacrifice ; car c'est là aussi le lieu des sacrifices. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit ; de même, toi aussi, tu appelles l'Esprit, comme cette huile répandue en abondance." (Hom. 82 In Matth.; PG 58, 744.).

Grâce et liberté humaine

L'enseignement de saint Jean Chrysostome sur la prédestination, la grâce et la liberté lui est commun avec les autres Pères orientaux, et s'accorde substantiellement avec celui de saint Cassien, condamné en Occident comme "semi-pélagien". Le point de vue de Jean est pastoral et spirituel, et non métaphysique comme celui d'Augustin d'Hippone.

Pour Jean, le salut ou la damnation de l'homme ne sont pas fixés d'avance, sans que sa volonté libre y ait une part. Dieu adresse son appel à tous, offre sa grâce à tous, mais il appartient à l'homme de l'accueillir ou de la refuser :

"Si la grâce ne demandait d'abord ce qui vient de nous, elle serait versée en masse dans toutes les âmes. Mais comme elle requiert ce qui vient de nous, elle habite à demeure dans les uns, et quitte les autres. Quant au reste des hommes, elle n'apparaît pas même en eux un moment, Dieu exigeant d'abord le choix préalable." (De la componction; PG 47, 408).

"Dieu ne prévient pas nos volontés par ses dons, mais lorsque nous avons commencé, fourni le vouloir, alors lui-même nous présente plusieurs occasions de salut." (Hom. In Jn; PG 59,408).

"La vertu est tissée du zèle que nous montrons et de l'assistance dont Dieu nous aide." (Sur le Ps 140, 9 ; PG 55,441).

"Tout ne dépend pas de nous, mais une partie dépend de nous, une partie de Dieu. Choisir le mieux, le vouloir, nous y appliquer, affronter n'importe quelle peine, cela dépend de nous; mais pouvoir mener nos efforts à bien, ne pas les faire échouer, aller jusqu’au bout de nos actes vertueux, cela dépend de la grâce d'en haut. En ce qui concerne la vertu, Dieu a délimité sa part et la nôtre. Il n'a pas mis tout en notre pouvoir, pour nous éviter de nous laisser emporter par une orgueilleuse folie, et il ne s'est pas chargé de tout, pour que nous ne tombions pas dans la paresse, mais, laissant à nos efforts le rôle le plus modeste, il assume lui-même le principal." (Sur : Seigneur, il n'appartient pas à l'homme ... 4 ; PG 56, 160).



PRIERES:
Resplendissante de clarté, / la grâce de ta bouche a brillé sur
l'univers, / révélant au monde des trésors où l'avarice n'a point de
part / et nous montrant la grandeur de l'humilité. / Père saint dont la
parole nous instruit, / Jean Chrysostome, intercède auprès du
Verbe, le Christ notre Dieu, / pour le salut de nos âmes.

Tes paroles sont les rayons d'or / faisant briller de joie l'Eglise du
Christ; / et les âmes des fidèles, réjouies, / Père Chrysostome,
glorifient ta mémoire sacrée; / car, en prêchant la conversion, tu as
montré / à tous les hommes le chemin du salut.
Le héraut qui annonce à haute voix la conversion, / le trésor des
indigents, / la bouche de l'Eglise, l'orateur disert au verbe d'or, /
l'exégète des Ecritures, saint Jean, / acclamons-le tous comme le
soutien de notre foi.
Notre Dame, Vierge et Souveraine immaculée, / avec l'illustre
Chrysostome prie ton Fils / pour que les chantres de ton nom /
soient délivrés de toute épreuve et tentation / et jugés dignes des
biens éternels, / puisque tu peux faire tout ce que tu veux.Saint Jean, surnommé Chrysostome, c'est-à-dire Bouche d'Or, à cause de la force et de la beauté de son éloquence, naquit à Antioche, vers l'an 344.

Veuve à vingt ans, sa mère, femme très remarquable, n'épargna rien pour lui donner une brillante éducation.

Doué d'un génie supérieur, objet de l'admiration universelle, incliné au plaisir, Jean fut ramené à la réalité des choses et conquis à la perfection de l'Évangile, par l'amitié fidèle d'un jeune homme de son âge, qui fut saint Basile.

Noble exemple de l'apostolat qu'un véritable ami peut exercer dans son entourage! L'amitié des deux jeunes gens ne fit que s'accroître par l'union désormais parfaite des pensées et des aspirations.

Devenu clerc de l'Église d'Antioche, Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle; il ne paraît qu'avec une tunique pauvre; la prière, la méditation, l'étude de l'Écriture Sainte, partagent son temps: il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu'il accorde à son corps, après de longues veilles.

S'élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques, il devient l'œil, le bras, la bouche de son évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y a souvent jusqu'à cent mille auditeurs et plus à l'entendre.

A trente ans, Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l'épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper.

C'est en 398, qu'il est emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale.

Son zèle, l'indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire; il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude d'hérétiques et de païens.

Jamais pasteur ne fut à ce point l'idole de son peuple; jamais pasteur ne souleva autour de lui un pareil mouvement chrétien: c'est que l'éloquence de l'orateur dévoilait le cœur d'un père, d'un apôtre et d'un saint.

Dieu permit que la croix vint achever en Chrysostome l'œuvre de la perfection.

Le courage invincible du Pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l'exil.

En quittant Constantinople, il fit porter à l'impératrice cette fière réponse: "Chrysostome ne craint qu'une chose: ce n'est ni l'exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c'est le péché."

Il mourut en exil, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu'il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire.

Saint Paul était l'objet de son admiration et de sa dévotion. Il a dit de lui cette belle parole: "Le cœur de Paul était le cœur du Christ."

(Source: Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)

 

Quatrième dimanche après l'Epiphanie-Théophanie (Le baptême de notre Seigneur/Dimanche pour les travailleurs)

 

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie/ Ste Messe):

 

o    Actes 18: 1 à 4 :

  • 01 Après cela, Paul s’éloigna d’Athènes et se rendit à Corinthe.
  • 02 Il y trouva un Juif nommé Aquila, originaire de la province du Pont, récemment arrivé d’Italie, ainsi que sa femme Priscille ; l’empereur Claude, en effet, avait pris la décision d’éloigner de Rome tous les Juifs. Paul entra en relation avec eux ;
  • 03 comme ils avaient le même métier, il demeurait chez eux et y travaillait, car ils étaient, de leur métier, fabricants de tentes.
  • 04 Chaque sabbat, Paul discutait à la synagogue et s’efforçait de convaincre aussi bien les Juifs que les Grecs.

o     

o     20: 33 -35 :

  • 33 Je n’ai convoité ni l’argent ni l’or ni le vêtement de personne.
  • 34 Vous le savez bien vous-mêmes : les mains que voici ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons.
  • 35 En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, il faut secourir les faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »

o     

o    Jacques 5: 1-14 :

  • 01 Et vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
  • 02 Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,
  • 03 votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
  • 04 Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
  • 05 Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
  • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
  • 07 Frères, en attendant la venue du Seigneur, prenez patience. Voyez le cultivateur : il attend les fruits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la récolte précoce et la récolte tardive.
  • 08 Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche.
  • 09 Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte.
  • 10 Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
  • 11 Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux.
  • 12 Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre « oui » soit un « oui », que votre « non » soit un « non » ; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement.
  • 13 L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
  • 14 L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.

o     

o    I Corinthiens 12: 12-27 :

  • 12 Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
  • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
  • 14 Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres.
  • 15 Le pied aurait beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait cependant partie du corps.
  • 16 L’oreille aurait beau dire : « Je ne suis pas l’œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait cependant partie du corps.
  • 17 Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
  • 18 Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu.
  • 19 S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ?
  • 20 En fait, il y a plusieurs membres, et un seul corps.
  • 21 L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous ».
  • 22 Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables.
  • 23 Et celles qui passent pour moins honorables, ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ;
  • 24 pour celles qui sont décentes, ce n’est pas nécessaire. Mais en organisant le corps, Dieu a accordé plus d’honneur à ce qui en est dépourvu.
  • 25 Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
  • 26 Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie.
  • 27 Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps.

o     

o    I Thessaloniciens 4: 9 -12 :

  • 09 Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en parle dans ma lettre, car vous avez appris vous-mêmes de Dieu à vous aimer les uns les autres,
  • 10 et c’est ce que vous faites envers tous les frères de la province de Macédoine. Frères, nous vous encourageons à progresser encore :
  • 11 ayez à cœur de vivre calmement, de vous occuper chacun de vos propres affaires et de travailler de vos mains comme nous vous l’avons ordonné.
  • 12 Ainsi, votre conduite méritera le respect des gens du dehors, et vous ne manquerez de rien.

o     

o    II Thessaloniciens 3: 6-15 :

  • 06 Frères, au nom du Seigneur Jésus Christ, nous vous ordonnons d’éviter tout frère qui mène une vie désordonnée et ne suit pas la tradition que vous avez reçue de nous.
  • 07 Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ;
  • 08 et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
  • 09 Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
  • 10 Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
  • 11 Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire.
  • 12 À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné.
  • 13 Vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
  • 14 Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, signalez-le ; ne le fréquentez pas, pour qu’il soit couvert de confusion ;
  • 15 mais ne le considérez pas comme un ennemi, réprimandez-le plutôt comme un frère.

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Marc 6:1-6 :

  • 01 Sorti de là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.
  • 02 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
  • 03 N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
  • 04 Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
  • 05 Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
  • 06 Et il s’étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
  •  
  • La manifestation de l'Eglise dans le monde au jour même de la Pentecôte prouve incontestablement que l'Eglise n'a jamais exigeait l'uniformité des rites mais plutôt l'unité de la Foi dans la diversité des expressions.(Dayroyo Youhanon, Prêtre de l'Eglise Patriarcale à Paris)

    La manifestation de l'Eglise dans le monde au jour même de la Pentecôte prouve incontestablement que l'Eglise n'a jamais exigeait l'uniformité des rites mais plutôt l'unité de la Foi dans la diversité des expressions.(Dayroyo Youhanon, Prêtre de l'Eglise Patriarcale à Paris)

Quelle place pour l’argent dans l’Église ?
Dieu est donateur de tout bien : 

Tout argent gagné de façon honnête, c’est-à-dire sans contrevenir aux commandements, est considéré comme un don de Dieu.

La richesse, du point de vue biblique, est une bénédiction, comme le montre l’exemple d’Abraham, de Job et de nombreux autres personnages de la Bible.

La richesse, l’argent, sont des biens que l’homme reçoit du Père céleste.

Le mauvais Riche:

Le mésusage des richesses est stigmatisé par Dieu le Verbe dans le saint Évangile : le « mauvais Riche », celui qui s’enrichit égoïstement et aux dépens d’autrui, le créancier ou le gestionnaire malhonnête attirent notre attention sur l’ambivalence de l’argent.

En soi, l’argent est un bien et, comme tout bien, il peut être perverti par l’usage qu’on en fait.

De plus, l’attachement aux richesses, la possession égoïste, l’addiction à l’argent, ce qui est nommé l’avarice, constitue un obstacle important, sinon incontournable, à l’entrée dans le Royaume.

Aussi beaucoup de saints et de justes, et le Christ Dieu Lui-même, donnent-ils l’exemple de la pauvreté volontaire. La non-possession est une liberté.

Le travail humain:

S’il est vrai que l’argent est un don de Dieu, il est également le résultat du travail humain, ce qui lui confère une deuxième valeur.

L’argent est objet de respect parce qu’il est la valeur et le prix inappréciable de l’effort et du service humains et parce qu’il est le signe de la générosité divine à notre égard.

Quel que soit celui qui nous rétribue en ce monde, c’est le Père céleste qui, à la fois nous recrute pour tel ou tel travail, et qui nous rétribue par l’intermédiaire de notre employeur.

Notre salaire est d’abord la grâce de faire la volonté du Père en ce monde, et, deuxièmement, la jouissance d’un bien matériel.

L’offrande eucharistique:

Sur le modèle eucharistique – « ce qui est à toi, le tenant de toi, nous te l’offrons pour ceux qui sont à toi ! » – l’argent qui nous vient de Dieu lui est offert en retour, en action de grâce, de même que nous présentons au Créateur les fruits de la terre qu’Il nous a donnés, notamment le pain et le vin.

L’homme et la femme bibliques présentent des offrandes choisies parmi les biens qui leur viennent de Dieu. Les croyants apportent à Dieu une part de leur salaire, le dixième ou une quantité fixée avec discernement.

L’offrande de l’argent accompagne liturgiquement celle du pain, du vin, de l’huile, des cierges, des noms, et d’autres créatures suivant les saisons : au mois d’août, on offre des graines ou des fruits.

Consécration et sanctification de l’argent:

L’offrande à Dieu de l’argent que nous avons gagné par le travail de nos mains et de notre esprit reçoit du Seigneur sa consécration et sa sanctification.

Un argent gagné en cohérence avec la volonté du Père est agréé par celui-ci comme expression de notre gratitude.

Et, comme les autres offrandes, il est multiplié et redistribué aux hommes, toujours sur le modèle eucharistique.

Cette distribution de l’argent offert se fait sous forme d’aumône, de contribution à la vie de la communauté, par le ministère de l’Église, notamment, à l’époque apostolique, par le ministère des diacres, de nos jours, du prêtre u du trésorier.

Mais cette distribution de l’agent sanctifié par la grâce paternelle de Dieu se fait également par les personnes qui prennent, chacun pour sa part,  l’initiative, par amour pour le prochain, de partager leurs biens.

L’exemple des saints « miséricordieux »:

Le temps du carême de la Nativité, ou Avent, comporte six semaines au cours desquelles le principe de l’offrande est particulièrement mis en valeur.

Il l’est d’abord par la référence à plusieurs saints qui se sont distingués par leur générosité. Saint Martin de Tours et saint Jean d’Alexandrie reçoivent ainsi le nom de « miséricordieux ».

Saint Nicolas est le modèle incontournable de l’aumône, et il donne l’exemple à tout chrétien et à tout homme de préparer des cadeaux pour les démunis ou de déposer des offrandes anonymes à la porte des pauvres.

Saint Spiridon de Chypre est également fêté pour son grand cœur pendant cette période.

A Noël, tout particulièrement, nous comprenons que toute offrande faite au prochain est en réalité apportée à Dieu lui-même, le Créateur : l’offrande, notamment en argent, consiste en fait à restituer un bien qui, loin de nous appartenir, est confié à notre gestion.

Le statut sacerdotal d’Adam:

L’argent, et l’offrande que nous en faisons, rappellent le statut sacerdotal que l’homme reçut au Paradis et qu’il retrouve en plénitude par le saint Baptême.

La dimension caritative de la vie chrétienne se rapporte, non à une morale sociale ou à un humanitarisme, mais au fait que l’appartenance au sacerdoce du Christ s’exprime par l’offrande.

Le statut adamique de l’homme est sacerdotal et royal, il est liturgique et sacramentel. Les offrandes, notamment celle de l’argent par l’aumône et une répartition équitable des richesses, relèvent de la conscience  sacerdotale qui se développe chez les saints.

(a.p. Marc-Antoine) Source "Sagesse Orthodoxe"

Commentaires de l'Ecriture par Saint

 

Théophane le reclus.

1 Timothée 4, 9-15; Luc 19:1-10

 

Celui qui ferme son oreille au cri des pauvres, il criera aussi lui-

même, mais il ne sera pas entendu

(Proverbes 21:13).

 

Et nous nous demandons pourquoi Dieu n'écoute pas nos prières?

 

Voilà la raison!

Parce qu'il y a certainement eu des cas où nous avons empêché

nos oreilles d'entendre les prières des nécessiteux, de sorte que

le Seigneur ne nous entend pas non plus. 


Ce n'est pas un grand malheur si une prière à propos de quelque

chose de temporel n'est pas entendue, mais comme cela devient

déplorable si le Seigneur ne nous écoute quand nous commençons

à prier pour le pardon de nos péchés.

 

Il n'écoutera pas si le cri vers Lui de ceux que nous avons

méprisés est plus fort que nos prières. 


Nous devons nous hâter d'éviter ce malheur extrême, selon

l'exemple de Zachée, dont les sages décisions ont fait que le

Seigneur lui a dit, "aujourd'hui le salut est entré dans cette

maison

(Luc 19:9).

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +

 

Neuvaine pour des amis qui sont atteints de cancer ou de maladie de longue durée

peregrine1[1]

Seigneur Jésus, c'est avec confiance que je commence cette neuvaine avec toi et Marie, notre Mère, pour obtenir, par I ‘intercession de Saint Pérégrin, la guérison de N... Seigneur Jésus, préserve-moi de ces maladies et surtout garde-moi dans Ton amour "AMEN.

 

 A CHAQUE JOUR DE LA NEUVAINE:

 

1. Signe de la Croix

 

 2. Je me mets en la présence du Seigneur Jésus.

(Silence)

Seigneur Jésus fais moi vivre ce moment, ta présence, prie, adore, remercie, demande pardon avec moi et pour moi.

Sainte Marie accompagne-moi dans ma prière

 

3. Un silence

 

 4. HYMNE

Viens, Esprit Créateur,

Visite l'âme de tes fidèles.

Emplis de Ia grâce d'en haut les cœurs que Tu as créés.

Enflamme-nous de ta lumière,

Emplis nos cœurs de ton amour,

Affermis toujours de Ta force la faiblesse de notre corps.

Fais-nous connaître Dieu le Père,

Révèle-nous Ie Fils,

Et Toi, leur commun Esprit,

Fais-nous toujours croire en Toi. AMEN. 

5. Méditation  évangélique et prière avec Saint Pérégrin: voir les différents  jours de la neuvaine.

 6. Priez une dizaine de chapelet ou une Septaine du chapelet de ND des Douleurs.

 7. Prière de la neuvaine

 8. Bénédiction:

Que la paix de Dieu garde mes pensées dans le Christ Jésus.

AMEN.

 

Saint Pérégrin, prie pour nous

 

1er jour

(« Aimez-vous les uns, les autres comme je vous ai aime »

jean 13,3-4)

Suis-je bien persuade de l’amour que Jésus a pour moi ? Cette conviction, cette sainteté qui s’édifie dans un service amoureux de ceux qui m’entourent, leur prodiguant ce que je serais heureux d’offrir au Seigneur. Le Christ aime ceux a qui il peut se donner d’avantage  ceux qui attende beaucoup de lui et qui compte sur lui pour tout. Un simple sourire, une parole encourageante, une visite a une personne seule…autant de manifestation de mon amour pour Jésus.Avec le Seigneur Jésus, que ma vie soit un réel témoignage et vivre de l’amour qu’il est venu apporter sur la terre.

PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné à ton serviteur Saint Pérégrin un grand amour pour son entourage, accorde-moi cette même faveur.Répands par moi ton amour.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils ,AMEN

 

2e jour

(« Si donc, je vous ai lave les pieds, moi le Seigneur, vous devez, vous aussi vous laver les pieds les uns les autres ») Jean 13,14

 

Mon entourage est un don que le Seigneur Jésus me fait. Il est un amour. Jésus ne me demande pas combien de choses que je fais, mes combiens d’amour que je mets dans mes actes. Ma vie chrétienne est une vie de dépendance du Seigneur Jésus dont le fruit précisément est le service de mon entourage. Ce service vécu est en même temps une prière, puisque je l’accomplis par lui, avec lui et en lui.

 

PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné á ton serviteur Saint Pérégrin de vivre un service auprès de son entourage, accorde-moi cette même faveur. Que je reçoive mon entourage comme un don que tu me fais.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils .AMEN

 

3e jour

(« Jésus, rempli de l’Esprit Saint fu poussé au désert ») luc 4,1

 

Il me sera difficile de prier si je ne sais comment m’y prendre. La chose la plus essentielle est le silence. Je ne peux me mettre en la présence du Seigneur sans m’engager du dedans et du dehors. Il faut m’y habituer progressivement à un silence de l’Esprit, des yeux et de la langue. Le Christ Jésus est un ami du silence. Il n’est pas dans le bruit ni dans l’agitation.  

 

PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donné á, ton serviteur Saint Pérégrin d’être une âme de prière et de silence, accorde-moi cette même faveur. Forme en moi un vrai priant.

Sainte Marie donne-nous ton Fils, AMEN

 

4e jour

 (« C’est á cela que tous reconnaitrons que vous êtes mes disciples si vous avez l’amour les uns pour les autres. ») Jean 13,35

 

 Ma mission est de donner le Seigneur Jésus Christ aux autres, je peux d’autant plus donner dans ma vie active que j’aurai d’avantage puisse dans la prière silencieuse. L’essentiel n’est pas ce que je peux bien dire, mais ce que le seigneur me dit et ce qu’il dit aux autres par moi. Jésus m’attend dans le silence. Il m’écoute dans le silence et c’est dans le silence qu’il parle à mon cœur. Le silence n’est pas chose facile, mais je dois m’y efforcer pour pouvoir prier. Je trouverai de nouvelles énergies et une vraie vie de communion : union de mes pensées au Seigneur Jésus, de mes prières a sa prière, de ses actions á son œuvre, de ma vie á sa vie.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné á ton serviteur Saint Pérégrin de bien remplir sa mission de te donner aux autres, accorde-moi cette faveur. Forme en moi le priant, prêt à vivre le service dans l’amour.

Sainte Marie donne-nous ton Fils, AMEN

 

 5e jour

 

(« Que votre cœur ne se trouble pas ») Jean 14,1

 

Que serait ma vie si je n’étais pas rayonnant de joie. Pure et simplement une servitude. Que ma joie resplendisse dans mes yeux, mon regard, ma conversation, mon service. Et en voyant ce bonheur  mon entourage prendra conscience de sa dignité d’enfants de Dieu.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donné á ton serviteur Saint Pérégrin de vivre dans la joie, accorde-moi cette même faveur, Que je sois ta joie !

6e jour

(« Si quelqu’un veut le premier, il devra être le dernier de tous ») Marc 9,35

 

Le seigneur a besoin de ma pauvreté, de mon cœur et non de mon abondance.

 Je veux devenir humble :

-Je dois parler le moins possible de moi-même

-Accueillir la contradiction avec humour

-Ne pas m’arrêter aux défauts des autres

-Accepter les remarques, même si elles sont injustes

-Accepter au besoin de me voir mise dans l’ombre

-Rester poli et délicat même si quelqu’un me provoque

-Ne pas chercher à être admirer et aimé

-Ne pas toujours chercher à avoir le dernier mot

  dans les discutions même si j’ai raison

-Surtout demander l’humilité  

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donne á ton serviteur Saint Pérégrin cette belle vertu d’humilité, accorde-moi cette même faveur. Forme en moi un cœur de pauvre rempli d’humilité.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils, AMEN

 

7e jour

(« Celui qui me suit aura la lumière de la vie ») Jean 8,12

 

 Je peux tout avec le Seigneur Jésus Christ car il est ma force. Dans cette certitude, je peux puiser une profonde confiance dans l’heureuse issue de mon travail qui est le travail de Jésus. Seul je ne peux rien faire à l’exception du péché. Tous les dons de la nature et de la grâce que je possède, c’est le seigneur Jésus qui me les donne. Qu’il n’y ait dans mon travail, ni orgueil ni vanité. Je me mets totalement sous l’influence de Jésus pour que je puisse penser á travers son Esprit, travailler avec ses mains car si j’ai sa force en moi je peux tout.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné à ton serviteur Saint Pérégrin de tout miser sur Toi, accorde moi celte même faveur. Que je sois constamment sous ton influence.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils, AMEN

 

8e jour,

 (« Je suis le pain de vie ») Jean 6,48

 

 La foi en acte est amour et la foi en acte est service.

Je dois prendre au mot le Seigneur et croire en lui. J’ai besoin de l’Eucharistie pour cela car Jésus s’est fait le pain de vie pour satisfaire mes désirs, mes aspirations, mon amour pour lui. C’est pour ce motif que ma vie doit être très lie à l’Eucharistie. Il faut vivre la messe chaque jour si possible. Faire une heure d’adoration qui me rendra proche de lui et me permettra de mieux servir mon entourage.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté, as donné à ton serviteur Saint Pérégrin de vivre l'Eucharistie chaque jour, accorde-moi cette même faveur. Que ma vie soit très liée à Toi, Jésus, mon frère.

Sainte Marie, donne-nous ton Fils. AMEN. 

 

9e jour,

 (« Voila ta mère ») Jean 19,27

 

Aimer Marie.

Pour aimer comme le Seigneur Jésus

Pour être comme lui source de joie

Pour tout partager avec elle-même la croix

 J’ai ma croix à porter c’est un signe d’appartenance, j’ai besoin que Marie m’aide à le faire. La sainteté n’est pas un luxe, mais un devoir. Une grande sainteté devient toujours simple si je suis prêt à suivre le Christ comme Marie.

 PRIERE

Seigneur Jésus, Toi qui, dans ta grande bonté a donné á ton serviteur Saint Pérégrin une grande dévotion à la très sainte vierge Marie, accorde-nous cette même faveur

Jésus nous te rendons grâce de nous avoir donné Marie comme Mère dans la Foi.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).

 

Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 08:51

 

WEEKEND DE LA THÉOPHANIE

En France le weekend de l’Épiphanie-Théophanie n'étant pas chômé, la solennité est reportée au dimanche le plus proche, cette année le Dimanche 7.

SOYEZ TOUS PRÉSENTS POUR HONORER LE CHRIST et la Grande Bénédiction des eaux.

A bientôt donc.

Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
Union de prières !

+Mor Philipose, Chaise-Dieu ce 5.I.24

 

Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ   (6 Janvier)

Ce lundi 6 janvier (Solennisé cette année 2024 le Dimanche 7 puisque le jour même n'est pas chômé en France) est la commémoration de la fête de la théophanie / manifestation de Dieu (Hido d'Denho Alohoyo) et le Baptême de notre Seigneur (ma`modeetho d'Moran) selon le calendrier liturgique des l'Églises Syro-Orthodoxes.

Le terme syriaque - ܕܢܛܐ - Denho signifie "le lever du soleil" et il dénote théologiquement la manifestation divine de Jésus lors de son baptême dans le Jourdain. 

La compréhension qu'avait l'Église primitive de la personne de Jésus en tant que "Soleil de justic" l'aurait incitée à utiliser ce terme pour la fête. 

C'est ici que , pour la première fois, le grand mystère du Dieu trinitaire, caché depuis des générations, se révèle. 

Primitivement L'Eglise Syro-Orthodoxe célébrait ce 6 Janvier la nativité de Jésus . D'ailleurs Saint Ephrem  écrivit 28 magnifiques hymnes sur la Nativité célébrée à l'actuelle date de la Théophanie. Mais cette tradition se perdit lorsque fut fixée la date romaine du 25 décembre et que le récit de naissance s' éloigna de la manifestation(Épiphanie) et du baptême (Théophanie). 

En Orient, Denho a toujours été associé au Baptême du Christ, et sa liturgie se concentre autour de la bénédiction de l'eau baptismale et de l'immersion de la Sainte Croix. 
Au quatrième siècle, la fête de la Théophanie a été classée parmi les trois principales fêtes de l'Église syriaque avec Pâques et la Pentecôte.

 

CONVOCATION

 

A

 

- L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

EXTRAORDINAIRE de

 

L’Association Cultuelle de la

 

MÉTROPOLIE DE L’EGLISE SYRO-

 

ORTHODOXE-FRANCOPHONE

 

Mar Thoma

 

Le Dimanche 4 FEVRIER 2024

Ordre du jour :

1) Compte rendu financier et moral et évaluation de 

-la gravité des situations en France et au Cameroun

-l'état des missions hors du territoire français

2) Déclaration importante du Métropolite et Président Ecclésiastique

3) En conséquence, renouvellement du bureau central et des bureaux paroissiaux.

3) Projets et décisions

P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère sur le modèle ci-dessous. Merci.

 

(Veuillez joindre une copie de votre carte d'identité ou de votre passeport. et envoyer au plus tôt votre procuration à l'adresse suivante:

 

Secrétariat de la Métropolie de l'ESOF

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.


Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Procuration pour Vote :

 

Je soussigné, Mr (Mme, Melle, Père,Sœur, Frère/ Nom et prénom):..........................................................

Demeurant à(Adresse):.........................................................................................................................................................................................................................................................................................,

étant dans l'impossibilité de me rendre à l'AGE de l'association cultuelle de la Métropolie(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma ce prochain 4 FEVRIER 2024, je donne procuration à l'un ou l'autre des membres présents pour me représenter lors des délibérations.

Je donne pouvoir à l'un ou l'autre des membres présents pour voter en mon nom:

 

 

Fait à ...(Lieu), ce.....(Date) pour faire valoir ce que de droit.

 

Signature:

MEETING

AT

- THE EXTRAORDINARY GENERAL ASSEMBLY of the Cultualy Association of the METROPOLY OF THE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE CHURCH of Mar Thoma on Sunday, February 2024

Agenda:

1) Financial and moral reporting and evaluation of

-the gravity of the situations in France and Cameroon

-the status of missions outside French territory

2) Important statement from the Metropolitan and Ecclesiastical President

3) Consequently, renewal of the central office and parish offices.

3) Projects and decisions

P.S: If you were unable to attend this meeting, please send your proxy to the Monastery on the template below. Thank you.

(Please attach a copy of your identity card or passport and send your proxy as soon as possible to the following address:

Metropolitan Secretariat of the ESOF

Syriac Monastery of Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
Brévilly
61300 CHANDAI (FRANCE)
Email address: asstradsyrfr@laposte.net

 Power of Attorney for Vote:

 I, the undersigned, Mr (Mrs, Miss, Father, Sister, Brother / Name and first name): .............................. ............................

Staying at (Address): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

being unable to go to the AGE of the Metropolitan Association (Archdiocese) of the Syro-Orthodox Francophone Church Mar Thoma this coming 4.II.24, I give power of attorney to one or the other members present to represent me during the deliberations.

I give power to one or other of the members present to vote on my behalf:

 
Done at ... (Place), this ..... (Date) to argue what's right.

 Signature:

________________________________________________

REUNIÕE

A

- A ASSEMBLEIA GERAL EXTRAORDINÁRIA da Associação Cultuale da METRÓPOLIA DA IGREJA DE SINO-ORTOODOXE-FRANCOFONE de Mar Thoma, no domingo, 4.II.2024 de 2019

Agenda:

1) Relatórios financeiros e morais e avaliação de

-a gravidade das situações na França e nos Camarões

-o status das missões fora do território francês

2) Importante declaração do Presidente Metropolitano e Eclesiástico

3) Consequentemente, renovação da sede central e das sedes paroquiais.

3) Projetos e decisões

 

P.S: Se você não puder comparecer a esta reunião, envie sua procuração para o Mosteiro no modelo abaixo. Obrigado.

(Por favor anexe uma cópia do seu bilhete de identidade ou passaporte e envie o seu procurador o mais rapidamente possível para o seguinte endereço:

Secretaria Metropolitana do ESOF

Mosteiro siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
Brévilly
61300 CHANDAI (FRANÇA)
Endereço de email: asstradsyrfr@laposte.net

 Procuração para votação:

 Eu, abaixo assinado, Senhor (Sra. Senhora, Pai, Irmã, Irmão / Nome e nome): .............................. ............................

Ficando em (Endereço): ............................................ .................................................. .................................................. .................................................. .................................................. .....................................,

sendo incapaz de ir para a AGE da Associação Metropolitana (Arquidiocese) da Igreja Francofona Siro-Ortodoxa Mar Thoma no próximo dia 4.II.2024, eu entrego procuração a um ou outro membros presentes para me representar durante as deliberações.

Eu dou poder a um ou outro dos membros presentes para votar em meu nome:

 
Feito em ... (Lugar), isto ..... (Data) para argumentar o que é certo.

 assinatura:

 

​CONVOCACIÓN A LA ASAMBLEA GENERAL EXTRAORDINARIA de la Asociación de Culto de la METROPOLIA DE LA IGLESIA SIRO-ORTODOXA-FRANCOFONA de Mar Thoma
Domingo 4 DE FEBRERO DE 2024

Orden del día :
1) Informe y evaluación financiera y moral de
-la gravedad de la situación en Francia y Camerún
-el estado de las misiones fuera del territorio francés
2) Importante comunicado del Presidente Metropolitano y Eclesiástico
3) En consecuencia, renovación de la oficina central y oficinas parroquiales.
3) Proyectos y decisiones

P.D: Si no puede asistir a esta reunión, envíe su poder al Monasterio utilizando la plantilla a continuación. Gracias.

(Por favor adjunte copia de su cédula de identidad o pasaporte y envíe su poder a la mayor brevedad posible a la siguiente dirección:

Secretaría Metropolitana de ESOF
Monasterio siríaco de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia,
4 Brévilly
61300 CHANDAI.
Dirección de correo electrónico: asstradsyrfr@laposte.net

Apoderado para votar:

Yo, el abajo firmante, Sr. (Señora, Señorita, Padre, Hermana, Hermano/ Nombre y apellidos):................................. ... .........................
Con domicilio en (Dirección):................................................ ................................................. ................................................. ................................................. ................................................. ...................................., al no poder acudir al EGM de la asociación religiosa de la Metropolia (Arquidiócesis) de la Iglesia sirio-ortodoxa francófona Mar Thoma este próximo 4 DE FEBRERO DE 2024, doy poder a uno u otro de los miembros presentes para que me represente durante las deliberaciones.

Autorizo ​​a uno u otro de los miembros presentes a votar en mi nombre:

Hecho en...(Lugar), este...(Fecha) para hacer valer lo que es correcto.


 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

et en dehors pour en Janvier et Février:

¤Au Monastère:

 

 

Pèlerinage du 6 et 7 JANVIER AU MONASTERE,

 

SOYEZ TOUS PRESENTS POUR

 

L'EPIPHANIE

Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de

Miséricorde

SOLENNITE DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE

(En France le weekend de l’Épiphanie- Théophanie n'étant pas chômé, la solennité est reportée au dimanche le plus proche, cette année le Dimanche 7 )

10H30 , Quadisha Qurbana (Sainte Messe), Grande bénédiction des Eaux, repas fraternel, réception des fidèles.

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191207/ob_2ed487_ob-f04edf-10806273-10152974990311678-4.jpg#width=319&height=450

Début de la neuvaine de notre Métropolie (Archidiocèse) Syro-Orthodoxe à Notre-Dame de Pontmain et à Saint Michel pour le renouveau de la France

◇ Vendredi 2 Février, Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem.

Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère. Lors de la Messe, bénédiction des Cierges de la Chandeleur. Programme habituel.

◇ Samedi 3 Février, St Blaise.

Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère. Lors de la Messe bénédiction et imposition des Cierges de la St Blaise contre les maux de gorge.


◇ Dimanche 4 Février, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde, solennité de la Présentation du Seigneur au Temple, distribution des Cierges de la Chandeleur. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel (lors duquel aura lieu l 'AGE) , réception des fidèles.

Du Jeudi 2 au dimanche 4 inclusivement , mini retraite spirituelle de délivrance et de guérison intérieure ( offrandelibre et non obligatoire ).

 

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PÈLERINAGE À LOURDES :


Les 16 , 17 , 18 et 19 Février, PÈLERINAGE À LOURDES ( Départ le 16 à 7h de Jauldes en Charente ).Offrande libre pour le gazole et les repas. Frais l'hôtellerie à Lourdes à la charge de chacun des pèlerins.



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¤A PARIS:

 ¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_fe1449_thomas-st.jpg#width=640&height=960

 En principe les permanences pastorales sur Paris pourrons reprendre chez les Pères qui nous hébergeaient avant le Covid à partir du début MARS (Au Monastère habituel):

*Vendredi 1MARS toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 2 MARS en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 1er à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 2 FEVRIER, SOLENNITE DE LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE(Inscriptions:06 48 89 94 89)

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

 

¤Dans le Sud-Ouest:

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):

- Samedi 13 JANVIER*

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 14 et 28 JANVIER*

 

¤LOURDES (65):

-Pas de Messe en Janvier,

Permanence pastorale Samedi 17 et Messe Dimanche 18 Février

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

¤En Alsace-Loraine :

 

PROCHAINE VISITE PASTORALE EN ALSACE

et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
Prochaines dates pour ma prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine.
Elle se fera fin JANVIER les 26, 27, 28, 29 et 30
Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

À très bientôt le bonheur de vous retrouver.


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¤Nord Pas-De-Calais et Belgique:

Visites les 30 et 31 Janvier Inscriptions par SMS au 0648899489

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EN MAI PÈLERINAGE MARIAL

DU "MOIS DE MARIE" du

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :
☆ Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde
☆ Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )
☆ Monastère et Sanctuaire de St Charbel ( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.
☆ Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )
☆ Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"
( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ )


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La façon pour un Chrétien Syro-Orthodoxe de commencer la prière en traçant sur soi le signe de la Croix vivifiante :


Au nom
du Père ( Abo), et
du Fils (Abro), et
du Saint Esprit (Rugho Ghayo Qadisho)
Dieu unique et vrai (Ghad Aloho Sariro). Amin.

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O caminho para um cristão sírio-ortodoxo começar a orar chamando a si mesmo o sinal da cruz revigorante:
Em nome
Pai (Abo), e
do Filho (Abro), e
do Espírito Santo (Rugho Ghayo Qadisho)
Deus único e verdadeiro (Ghad Aloho Sariro). Amin.

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The way for a Syro-Orthodox Christian to start prayer by drawing on himself the sign of the invigorating Cross:
The name
Father (Abo), and
of the Son (Abro), and
of the Holy Spirit (Rugho Ghayo Qadisho)
Unique and true God (Ghad Aloho Sariro). Amin.

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La via per un cristiano siro-ortodosso per iniziare la preghiera attingendo a se stesso il segno della croce corroborante:
Nel nome
Padre (sopra) e
del Figlio (Abro), e
dello Spirito Santo (Rugho Ghayo Qadisho)
Dio unico e vero (Ghad Aloho Sariro). Amin.

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Deuxième dimanche après Noël

Saint Qurbana

    • 1ère épître de St Jean 3: 21-24 :
  • 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
  • 22 Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
  • 23 Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
  • 24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
    •  
    • Epître aux Hébreux 11: 23-31 :
  • 23 Grâce à la foi, Moïse, après sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, car ils avaient vu que l’enfant était beau, et ils n’eurent pas peur du décret du roi.
  • 24 Grâce à la foi, Moïse, devenu grand, renonça au titre de fils de la fille du Pharaon.
  • 25 Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que de connaître une éphémère jouissance du péché,
  • 26 il considéra l’injure subie par le Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte : en effet, il regardait plus loin, vers la récompense.
  • 27 Grâce à la foi, il quitta l’Égypte sans craindre la colère du roi ; il tint ferme, comme s’il voyait Celui qui est invisible.
  • 28 Grâce à la foi, il a fait célébrer la Pâque et appliquer du sang sur les portes, pour que l’Exterminateur des premiers-nés ne touche pas ceux d’Israël.
  • 29 Grâce à la foi, ils passèrent à travers la mer Rouge comme sur une terre sèche, alors que les Égyptiens, essayant d’en faire autant, furent engloutis.
  • 30 Grâce à la foi, les remparts de Jéricho tombèrent après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours.
  • 31 Grâce à la foi, Rahab la prostituée ne périt pas avec ceux qui avaient résisté, car elle avait accueilli pacifiquement les hommes envoyés en reconnaissance.
    •  
    • Evangile selon St Luc 2: 40 - 52 :
  • 40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
  • 41 Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
  • 42 Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
  • 43 À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
  • 44 Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
  • 45 Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
  • 46 C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
  • 47 et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
  • 48 En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
  • 49 Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
  • 50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
  • 51 Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
  • 52 Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

     

Les actes antichrétiens
 
continuent en Europe...
 
Ne cédons pas à la terreur !
 
Actes antichrétiens : LE RECORD

 

"Soeren Kern, directeur principal de recherche (Distinguished Senior Fellow) au Gatestone Institute de New York, a publié hier, 1er janvier, un énorme travail de compilation sur les attaques antichrétiennes perpétrées en 2019 en Europe.

S’appuyant sur le dépouillement de milliers d’articles de presse, de registres de police, d’enquêtes parlementaires, de posts sur les réseaux sociaux et des blogues spécialisés du Royaume-Uni, de France, d’Allemagne, d’Irlande, d’Italie et d’Espagne, il a pu comptabiliser quelque 3 000 actes antichrétiens commis en 2019, nombre qu’il estime être le plus important jamais enregistré dans l’ensemble de ces six pays.

Il prend en compte les attaques contre les églises et lieux de culte, les écoles chrétiennes, les cimetières et autres monuments et lieux de dévotion.

Il ne s’agit pas, évidemment, d’un travail exhaustif puisque tous les actes commis dans ces six pays ne sont pas nécessairement connus ou signalés, et que de nombreux pays européens n’ont pas été pris en compte – je songe aux pays scandinaves, à la Grèce…

Mais en l’état, c’est un excellent travail qui devrait alerter l’opinion publique européenne et mondiale, sur la montée en nombre et en intensité des actes antichrétiens dans la vieille Europe.

Il convient de féliciter chaleureusement Soeren Kern de son travail de bénédictin !

Des félicitations qui s’accompagneront aussi de ma gratitude personnelle pour avoir aimablement et élogieusement signalé le travail de notre Observatoire…

Sur demande, j’enverrai volontiers le PDF de volumineux article (en anglais) à ceux qui me le demanderont."

SOURCE: https://www.christianophobie.fr/

Source : Gatestone Institute, 1er janvier 2019.

 

DIEU AVEC VOUS ; 

Dieu se fait homme…  

         

Tout rendait là, Adam, les prophètes et la maison royale de David, les siècles, les empires et l'unité romaine, l'espérance, d'Israël et l'attente des nations — vers cette mère penchée sur cet enfant. Désormais rien ne fera que Dieu n'ait été « le petit Jésus » qui sourit et qui pleure et qui dort gorgé de lait...

Agenouillons-nous un instant.

Si étonnante que la chose puisse paraître à ce siècle dur, concret, réaliste, « né du croisement de l'homme et de la machine », c'estl'humanité du Sauveur que les premiers hérésiarques ont niée, et non sa divinité. Attirés par la nuit de l'invisible, déroutés par le mystère du mal, ils ont dans leurs vastes élaborations gnostiques, nié qu'il y avait un sens divin à la matière, cachot de l'esprit, objet de honte, principe du mal, anathème. Le Christ, s'il est Dieu, ne saurait avoir de corps réel.

O vérité de la chair du Christ, je vous adore, fait d'une femme, dit saint Paul, Marie, sa mère, précise saint Matthieu, Verbe de vie quenous avons entendu, vu de nos yeux, touché de nos mains, insiste saint Jean. Mais le paradoxe est trop énorme, folie pour tous les diocètes honteux de leur corps.

Deux évangiles, ceux de Matthieu et de Luc, donnent des généalogies qui établissent, quelles que soient les différences d'exégèse, l'appartenance de Jésus à une lignée humaine, voire pécheresse.

Marcion les rejette : dans saint Marc, Jésus apparaît brusquement « en ces jours-là », sans qu'il soit né et sans qu'il ait grandi. Valentin soutient que le corps du Christ est d'une autre nature qu'humaine, né par Marie, non de Marie, le sein de la Vierge n'ayant servi que de lieu de passage. Et ainsi de suite ...

Il ne faut pas sourire; l'Eglise ne l'a pas pris si à la légère. Elle a maintenu, avec toute l'énergie d'une épouse indignée, la réalité des faits historiques. 

Sans vrai corps, Jésus n'a pas eu vraiment sommeil dans la barque, vraiment faim au désert, vraiment soif sur la croix.

Sans vrai corps, pas d'agonie, pas de mains clouées, pas de côté percé. Pas de rédemption.

Bien plus, la chair assumée par le Verbe, le Verbe ne l'a jamais abandonnée même dans la mort : ce corps, enseigne l'Eglise, au risque de faire sourire la sagesse de ce siècle, n'est pas un cadavre, mais le corps d'un homme mort; au ciel, revêtu de lumière et de gloire et de majesté, il jouit de toutes les prérogatives qui lui revenaient de droit ici sur terre.

Pour toute l'éternité, la seconde Personne de la Sainte Trinité, Dieu de Dieu, est vraiment l'un des nôtres.

Oui, l'un des nôtres.

Et pleinement.

Si l'incroyable audace de langage le Verbe s'est fait chair a donné le terme dogmatique d'incarnation, c'est pour mieux souligner la profondeur des anéantissements du Christ, non pour nier que le Christ soit un hom­me complet.

Tel est cependant le scandale de l'Incarnation que, la vérité de la chair du Christ une fois affermie, c'est dorénavant la perfection de son humanité que rejetteront les hérétiques.

Apollinaire divise l'homme en trois parties, le corps, l'âme, l'esprit, et refuse de donner au Christ un « intellect humain ».

Nestorius veut deux personnes dans le Christ. Ne possède-t-il pas deux natures ? Et comment penser à « un Dieu de deux ou trois mois » ?

Eutychès raisonne en sens inverse : puisque le concile d'Éphèse définit que, dans le Christ, seule subsiste la personne du Verbe, il ne saurait y avoir en lui qu'une seule nature, mélange de chair et de divinité, « chose monstrueuse », dira le concile de Chalcédoine.

Au fond, c'est toujours la même erreur et le même refus de l'Incarnation totale. Mais qu'on ne se fasse pas d'illusions sur la grandeur de ces luttes : voilà cinq siècles que l'Eglise bataille, définit, excommunie.

 

Dieu se fait homme pour que l'homme devienne dieu

Et pourtant, le vieux rêve de l'humanité, celui qui séduisit nos premiers parents et qui séduisit même les anges, innombra­bles comme leurs essences : Vous serez comme Dieu, le voici réa­lisé par le Verbe incarné.

Cet enfant qui voit le jour d'une vierge et qui s'insère dans l'histoire — puisqu'il naît sous l'empereur César Auguste, pendant que Quirinus commandait la Syrie  déborde l'histoire — puisqu'il était au commencement et qu'en lui était la vie. 

Il est la vie.

L'histoire hors de lui n'est que l'écume des faits. Il est l'océan infini. Il vient pour faire couler dans nos âmes des fleu­ves... la vie en abondance.

L'abîme est franchi, le double abîme de notre indignité com­me créature et comme pécheur. Unique en son indépendance, im­pénétrable en son mystère, incomparable en son bras, roi des siècles devant qui toutes les créatures sont comme n'étant pas, Dieu naît de sa créature, grandit, aime sa mère en enfant qui demande d'être aimé. Dieu ne peut rien faire de plus, pour se montrer dans le temps, que de s'anéantir ainsi.

Par la création de l'homme, il a comblé merveilleusement 1’écart entre la matière et l'esprit; par son Incarnation il a comblé plus merveilleusement encore l'écart insondable entre le Créateur et la créature.

Il a résumé la création dans l'homme; il la récapitule tout entière, visible et invisible, matière et esprit, corps et âme, dans l'unité de la Personne du Verbe incarné.

Du même coup, l'œuvre de Dieu reçoit son accomplissement suprême, et le péché sa réparation. 

Je suis venu pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance.

La vie de Dieu !

La religion comporte plusieurs aspects : dogme, morale, législation, liturgie.

Sacrifier une seule de ces valeurs serait impiété; en exagérer une serait pharisaïsme; les dépasser toutes en les orientant vers ce nouvel Être, cette réalité de la vie divine en nous, est christianisme authentique.

La re­ligion est plus que dogme, morale, législation, liturgie; elle est Quelqu'un, Quelqu'un d'ineffable que Jean a vu, entendu, touché, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, par qui et en qui nous recevons la vie en abondance dans le baptême qui prolonge sa naissance, en qui et par qui nous sommes nourris et assimilés à la Table de communion qui prolonge la crèche, en qui et par qui sans abolir notre destinée personnelle, il n'y a plus, pour employer le langage si sûr de saint Augustin, qu'un Homme unique qui dure jusqu'à la fin des temps. 

Dieu devient homme pour que l'homme devienne Dieu.

Tout tendait là. Au printemps, à l'Annonciation, la Colombe a frémi des ailes et couvert de son ombre la Rosé toute belle de Saron; l'Amour a veillé sur le lit virginal de son sein où le Verbe s'est uni à une chair d'homme. Voici Noël : au cœur de la nuit, la Lumière du monde naît de l'étoile de Jacob, et au cœur de l'hiver, la tige de Jessé donne sa fleur unique...

Mais que cessent les figures ! Au fond de la grotte, une mère est penchée sur son enfant qu'elle adore. Adorons avec elle la Bonne Nouvelle, l'Em­manuel, Dieu avec nous.

Luigi d'Apollonia, 

Extrait de : NOURRITURES Spirituelles (Tome 1) 1956

OBTENIR LA GRACE DU SAINT
 
ESPRIT
 
 
"Il est certain que toute vertu pratiquée au nom du Christ donne la grâce du Saint-Esprit, mais la prière plus que tout autre, parce qu'elle est toujours comme une arme à portée de la main pour l'obtention de la grâce.
 
Vous auriez envie, par exemple, d'aller à l'église, mais elle se trouve trop éloignée ou l'office est terminé ; vous auriez envie de faire l'aumône, mais vous ne voyez point de pauvre, ou vous n'avez point de monnaie ;
vous voudriez rester vierge, mais vous n'avez point assez de force pour cela, à cause de votre constitution ou à cause des embûches de l'ennemi auquel la faiblesse de votre chair humaine ne vous permet pas de résister ;
vous voudriez peut-être faire une autre bonne action, au nom du Christ, mais vous n'avez pas assez de force pour cela ou bien l'occasion ne s'en présente pas.
 
Quant à la prière, tout ceci ne l'atteint pas ;
chacun en a toujours la possibilité,
le riche comme le pauvre,
le notable comme le simple, le fort comme le faible,
le bien portant comme le malade,
le vertueux comme le pécheur." 
 
(St Seraphim de Sarov. Entretien avec Motovilov)

OBTENHA A GRAÇA DO ESPÍRITO SANTO

"É certo que qualquer virtude praticada em nome de Cristo dá a graça do Espírito Santo, mas ora mais do que qualquer outra, porque é sempre como uma arma à mão para obter graça.

Você gostaria, por exemplo, de ir à igreja, mas está muito longe ou o serviço está terminado; você gostaria de dar esmolas, mas não vê uma pessoa pobre ou não tem dinheiro;
você gostaria de permanecer virgem, mas não tem força suficiente para isso, por causa de sua constituição ou por causa das armadilhas do inimigo às quais a fraqueza de sua carne humana não lhe permite resistir;
você pode querer fazer outra boa ação, em nome de Cristo, mas não tem força suficiente para isso ou a oportunidade não se apresenta.

Quanto à oração, tudo isso não chega a ele;
todo mundo sempre tem a oportunidade,
os ricos como os pobres,
o notável como o simples, o forte como o fraco,
saudável como o doente,
o virtuoso como o pecador ".

(São Serafim de Sarov. Entrevista com Motovilov)

GET THE GRACE OF THE HOLY SPIRIT

"It is certain that any virtue practiced in the name of Christ gives the grace of the Holy Spirit, but prayer more than any other, because it is always as a weapon at hand for obtaining grace.

You would like, for example, to go to church, but it is too far away or the service is finished; you would like to give alms, but you see no poor person, or you have no money;
you would like to remain a virgin, but you have not enough strength for that, because of your constitution or because of the pitfalls of the enemy which the weakness of your human flesh does not allow you to resist;
you might want to do another good deed, in the name of Christ, but you don't have enough strength for it or the opportunity does not present itself.

As for prayer, all this does not reach him;
everyone always has the opportunity,
the rich as the poor,
the notable as the simple, the strong as the weak,
healthy as the sick,
the virtuous as the sinner. "

(St Seraphim de Sarov. Interview with Motovilov)

OBTENGA LA GRACIA DEL ESPÍRITU SANTO

"Es cierto que cualquier virtud practicada en el nombre de Cristo da la gracia del Espíritu Santo, pero la oración más que ninguna otra, porque siempre es un arma para obtener la gracia.

Te gustaría, por ejemplo, ir a la iglesia, pero está demasiado lejos o el servicio está terminado; te gustaría dar limosna, pero no ves a una persona pobre, o no tienes dinero;
te gustaría permanecer virgen, pero no tienes la fuerza suficiente para eso, debido a tu constitución o debido a las trampas del enemigo que la debilidad de tu carne humana no te permite resistir;
es posible que desee hacer otra buena acción, en nombre de Cristo, pero no tiene la fuerza suficiente para ello o la oportunidad no se presenta.

En cuanto a la oración, todo esto no le llega;
todos siempre tienen la oportunidad
los ricos como los pobres
lo notable como lo simple, lo fuerte como lo débil,
sano como el enfermo
el virtuoso como el pecador ".

(San Serafín de Sarov. Entrevista con Motovilov)

 

 

ALMA REDEMPTORIS / PRENEZ MOI , SEIGNEUR  

ALMA REDEMPTORIS / TOMA-ME, SENHOR 

 

ALMA REDEMPTORIS / TAKE ME, LORD 

 

ALMA REDEMPTORIS / TOMAME, SEÑOR 

 

« Alma Redemptóris Mater, quae pérvia caéli pórta mánes, et stélla máris, succúrre cadénti súrgere qui cúrat pópulo. Tu quae genuísti, natúra miránte, túum sánctum Genitórem, Virgo prius ac postérius. Gabriélis ab óre súmens íllud Ave, peccatórum miserére. »

V« Prenez-moi, Seigneur,
dans la richesse divine de Votre silence,
plénitude capable de tout combler en mon âme.
Faites taire en moi ce qui n'est pas Vous,
ce qui n'est pas Votre présence toute pure,
toute solitaire, toute paisible !

Imposez silence à mes désirs,
à mes caprices, à mes rêves d'évasion,
à la violence de mes passions.

Couvrez par Votre silence la voix
de mes revendications, de mes plaintes.
Imprègnez de Votre silence
ma nature trop impatiente de parler,
trop encline à l'action extérieure et bruyante.

Imposez même Votre silence à ma prière,
pour qu'elle soit pur élan vers Vous.
Fates descendre Votre silence
jusqu'au fond de mon être,
et faites remonter ce silence
vers Vous, en hommage d'amour ! »

Jean de la Croix (1542-1591)

« Sainte Mère du Rédempteur, Porte du ciel toujours ouverte, Etoile de la mer, viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t'a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l'ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs. »
----------------------------------------------
“Santa Mãe do Redentor, Porta do céu sempre aberta, Estrela do mar, venha em socorro das pessoas que estão caindo e que procuram se levantar.
Você deu à luz, oh maravilha!
Aquele que criou você, e você ainda permanece virgem.
Aceite a salvação do anjo Gabriel e tenha piedade de nós, pecadores. "

V "Leve-me, Senhor,
na divina riqueza do seu silêncio,
plenitude capaz de preencher tudo em minha alma.
Silêncio em mim o que não é você,
que não é sua pura presença,
tudo solitário, tudo pacífico!

Impor silêncio aos meus desejos,
aos meus caprichos, aos meus sonhos de fuga,
à violência das minhas paixões.

Cubra com seu silêncio a voz
das minhas reivindicações, das minhas queixas.
Absorva seu silêncio
minha natureza é impaciente demais para falar,
muito propenso a ação externa barulhenta.

Até imponha o seu silêncio na minha oração,
de modo que é puro impulso para você.
O destino desce Seu silêncio
para o fundo do meu ser,
e trazer esse silêncio
para você, em homenagem ao amor! "

João da Cruz (1542-1591)
----------------------------------------------
“Holy Mother of the Redeemer, Door of heaven always open, Star of the sea, come to the aid of the people who are falling and who are looking to get up.
You gave birth, oh wonder!
The one who created you, and you still remain a Virgin.
Accept the salvation of the angel Gabriel and have mercy on us, sinners. "

V "Take me, Lord,
in the divine richness of Your silence,
fullness capable of filling everything in my soul.
Silence in me what is not You,
which is not Your pure presence,
all lonely, all peaceful!

Impose silence on my desires,
to my whims, to my dreams of escape,
to the violence of my passions.

Cover with your silence the voice
of my claims, of my complaints.
Soak up Your silence
my nature too impatient to speak,
too prone to noisy outside action.

Even impose Your silence on my prayer,
so that it is pure momentum towards You.
Fates come down Your silence
to the bottom of my being,
and bring up this silence
to You, in homage of love! "

John of the Cross (1542-1591)
----------------------------------------------
“Santa Madre del Redentor, Puerta del cielo siempre abierta, Estrella del mar, ven en ayuda de las personas que están cayendo y que buscan levantarse.
Diste a luz, ¡oh maravilla!
El que te creó, y aún sigues siendo una Virgen.
Acepta la salvación del ángel Gabriel y ten piedad de nosotros, pecadores. "

V "Tómame, Señor,
en la riqueza divina de tu silencio,
plenitud capaz de llenar todo en mi alma.
Silencio en mí lo que no eres tú
que no es tu presencia pura,
¡todo solo, todo pacífico!

Imponer silencio sobre mis deseos
a mis caprichos, a mis sueños de escape,
a la violencia de mis pasiones.

Cubre con tu silencio la voz
de mis reclamos, de mis quejas.
Absorbe tu silencio
mi naturaleza es demasiado impaciente para hablar
demasiado propenso a la acción externa ruidosa.

Incluso impone tu silencio en mi oración,
para que sea puro impulso hacia ti.
Los destinos bajan Tu silencio
al fondo de mi ser
y trae este silencio
a ti, en homenaje de amor! "

Juan de la cruz (1542-1591)

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

LECTIONNAIRE POUR L’ÉPIPHANIE-THÉOPHANIE

Cette Fête est appelée "Danaha" et en  syriaque «Dawn». 

C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
St. Mark 1:1-11

Night:
John 4:4-30

Morning:
St. Matthew 3:1-17

Before Holy Qurbono:
Genesis 24:1-28
Numbers: 24:2-7,15-19 20:1-11
Joshua 4:15-24, 4:1-7
II Samuel 23:13-17
Judges 15:10-20
II Kings 2:19-25 3:13-19
Zechariah 6:9-15
Daniel 12:5-9
Jeremiah 17:5-13
Ezekiel 47:1-9
Isaiah 12:1-6

Holy Qurbono:
Acts 8:26-40 
Titus 2:11-3:7 
I Timothy 1:17
St. Luke 3:15-22

Blessing of the Water:
Exodus 20:1-11
II Kings 2:19-25
Isaiah 12:1-6
Acts 8:35-40
Hebrews 10:15-25
St. John 4:4-42

 

Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche.

Saint Qurbana

    • Actes 19: 1 -7 :
  • 01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
  • 02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »
  • 03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »
  • 04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »
  • 05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
  • 06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.
  • 07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.
    •  
    • Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :
    • 11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
    •  3: 9 :
    • 09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.
    • Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :
  • 07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
  • 08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
  • 09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
  • 10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
  • 11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
  • 12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
  • 13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
  • 14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
  • 15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
  • 16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
  • 17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
  • 18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
  • 19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.
  • 20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.
  • 21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
  • 22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
    •  

 

 

Bénédiction de l'eau

    • Actes 8:35-40 :
  • 35  Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
  • 36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
  • 38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
  • 39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
  • 40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.
    •  
    • Epître aux Hébreux 10: 15-25 :
  • 15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
  • 16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
  • 17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
  • 18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
  • 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
  • 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
  • 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
  • 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
  • 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
  • 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
  • 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
    •  
    • Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :
  • 01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
  • 02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
  • 03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
  • 04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
  • 05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
  • 06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
  • 07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
  • 08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
  • 09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
  • 10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
  • 11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
  • 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
  • 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
  • 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
  • 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
  • 16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
  • 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
  • 18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
  • 19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
  • 20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
  • 21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
  • 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
  • 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
  • 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
  • 25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
  • 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
  • 27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
  • 28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
  • 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
  • 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
  • 31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
  • 32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
  • 33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
  • 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
  • 35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,
  • 36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
  • 37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
  • 38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
  • 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
  • 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.
  • 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
  • 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
  • Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

    Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.

     

«À la fin des temps, un homme sera sauvé par l'amour,

l'humilité et la gentillesse.
La bonté ouvrira les portes du ciel;

l'humilité le conduira au ciel;

un homme dont le cœur est rempli d'amour verra Dieu. »

Saint Gabriel de Géorgie
*************************

Saint Macaire, qui êtes-vous ?

Saint Macaire était un
Anachorète († 394)

Il naquit à Alexandrie, au commencement du IVe siècle.

Le trait suivant prouve qu'il passa son enfance dans une grande pureté de coeur:
Menant paître son troupeau avec d'autres enfants de son âge, il ramassa par terre une figue volée par ses compagnons.
Réfléchissant ensuite sur cette action, il la pleura longtemps avec une profonde douleur.

Cette âme d'élite n'était point faite pour le monde, et Dieu fit naître en elle la noble passion de marcher sur les traces des Antoine, des Pacôme et de tant d'illustres Saints qui, vivant dans la solitude des déserts, au milieu des plus effrayantes pénitences, étaient la gloire de l'Église et l'admiration du monde.

Sa ferveur le fit tellement avancer, dès sa jeunesse, en la perfection évangélique, qu'on le regardait à bon droit comme un maître dont les essais égalaient déjà les merveilles de vertus des vieux solitaires.

Son recueillement était continuel; Macaire ne parlait qu'à Dieu.

Ses austérités dépassaient toute imagination; après avoir vécu plusieurs années ne mangeant que des herbes crues, il en vint bientôt à ne manger qu'une fois par semaine.

Non moins admirable était son détachement: un jour il présenta lui-même au voleur qui venait de dévaliser sa pauvre cellule un instrument de travail que le malheureux n'avait pas aperçu.

L'âme de toutes ces héroïques vertus, c'étaient la contemplation et la prière; il y passait ses jours et ses nuits:

-"Allons, mon âme, disait-il, montez au ciel et méprisez toutes les vanités de la terre.
Vous y trouverez un Dieu, Créateur de l'univers, que les Anges adorent - à Lui seul il faut vous attacher."

Est-il étonnant que le Saint soit devenu la terreur des démons?

Nulle puissance infernale ne saurait nuire à celui qui s'est complètement vaincu lui-même.

Saint Macaire joignit à tant de gloires celle d'être persécuté par les hérétiques ariens.

Il s'endormit dans la paix du Seigneur, vers l'an 394, après plus de soixante ans passés dans la solitude.

De tels exemples ne sont-ils point une éloquente condamnation du monde, de ses passions et de ses vices?

Le bonheur n'est pas où la plupart des hommes le cherchent; il est dans la pratique de l'Évangile et dans la fermeté constante à se vaincre soi-même.

C'est bien en lisant la vie d'un saint si mortifié et si détaché de la terre que l'on saisit toute la lumineuse vérité de ces paroles de la sainte Écriture:
-"Vanité des vanités, tout est vanité, hors aimer Dieu et Le servir... Que sert à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ?...

Bienheureux ceux qui pleurent... Bienheureux ceux qui souffrent!..."
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“No final dos tempos, um homem será salvo por amor, humildade e bondade.
A bondade abrirá as portas do céu; a humildade o levará ao céu; um homem cujo coração está cheio de amor verá Deus. "

São Gabriel da Geórgia
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São Macaire, quem é você?

São Macário era um
Anacoreta († 394)

Ele nasceu em Alexandria no início do século IV.

A seguinte linha mostra que ele passou a infância com grande pureza de coração:
Levando o rebanho a pastar com outras crianças da idade dele, ele pegou no chão um figo roubado por seus companheiros.
Depois, refletindo sobre essa ação, ele chorou por um longo tempo com dor profunda.

Essa alma de elite não foi feita para o mundo, e Deus lhe deu a nobre paixão de seguir os passos de Antoine, Pachomius e tantos santos ilustres que, vivendo na solidão dos desertos, entre as penitências mais assustadoras, estavam a glória da Igreja e a admiração do mundo.

Seu fervor o fez avançar tanto, desde a juventude, na perfeição evangélica, que alguém o considerava corretamente como um mestre cujas tentativas já eram iguais às maravilhas das virtudes da velha solitária.

Sua meditação era contínua; Macaire apenas falou com Deus.

Suas austeridades excederam toda a imaginação; depois de viver vários anos comendo apenas ervas cruas, ele logo veio comer apenas uma vez por semana.

Não menos admirável foi seu desapego: um dia ele se apresentou ao ladrão que acabara de roubar sua pobre cela um instrumento de trabalho que os infelizes não tinham visto.

A alma de todas essas virtudes heróicas era contemplação e oração; ele passou seus dias e noites lá:

- "Venha, minha alma", disse ele, "suba ao céu e despreze todas as vaidades da terra.
Lá você encontrará um Deus, Criador do universo, a quem os Anjos adoram - somente a Ele você deve estar apegado. "

É de admirar que o Santo se torne o terror dos demônios?

Nenhum poder infernal pode prejudicar quem se derrotou completamente.

São Macário acrescentou a tantas glórias o fato de ser perseguido pelos hereges arianos.

Adormeceu na paz do Senhor, por volta do ano 394, depois de mais de sessenta anos em solidão.

Tais exemplos não são uma condenação eloquente do mundo, de suas paixões e de seus vícios?

A felicidade não é onde a maioria dos homens a procura; está na prática do Evangelho e na constante firmeza de se derrotar.

É de fato lendo a vida de um santo tão mortificado e tão separado da terra que compreendemos toda a verdade luminosa dessas palavras da Sagrada Escritura:
- "Vaidade de vaidades, tudo é vaidade, além de amar a Deus e servi-Lo ... O que é para o homem ganhar o universo, se ele perder a alma? ...

Bem-aventurados os que choram ... Bem-aventurados os que sofrem! ... "


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“At the end of time, a man will be saved by love, humility and kindness.
Kindness will open the doors of heaven; humility will lead him to heaven; a man whose heart is filled with love will see God. "

Saint Gabriel of Georgia
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Saint Macaire, who are you?

Saint Macarius was a
Anchorite († 394)

He was born in Alexandria at the beginning of the 4th century.

The following line shows that he spent his childhood with great purity of heart:
Leading his flock to graze with other children his age, he picked up a fig stolen by his companions from the ground.
Then reflecting on this action, he wept for a long time with deep pain.

This elite soul was not made for the world, and God gave birth to it the noble passion of walking in the footsteps of the Antoine, the Pachomius and so many illustrious Saints who, living in the solitude of the deserts, at amidst the most frightening penances, were the glory of the Church and the admiration of the world.

His fervor made him advance so much, from his youth, in evangelical perfection, that one rightly regarded him as a master whose attempts already equaled the marvels of virtues of the old solitary.

His meditation was continual; Macaire only spoke to God.

His austerities exceeded all imagination; after having lived several years eating only raw herbs, he soon came to eat only once a week.

No less admirable was his detachment: one day he presented himself to the thief who had just robbed his poor cell an instrument of work that the unfortunate had not seen.

The soul of all these heroic virtues was contemplation and prayer; he spent his days and nights there:

- "Come, my soul," he said, "go up to heaven and despise all the vanities of the earth.
There you will find a God, Creator of the universe, whom the Angels worship - to Him alone you must be attached. "

Is it any wonder that the Saint has become the terror of demons?

No infernal power can harm the one who has completely defeated himself.

Saint Macarius added to so many glories that of being persecuted by the Arian heretics.

He fell asleep in the peace of the Lord, around the year 394, after more than sixty years spent in solitude.

Are not such examples an eloquent condemnation of the world, its passions and its vices?

Happiness is not where most men seek it; it is in the practice of the Gospel and in the constant firmness to defeat oneself.

It is indeed by reading the life of a saint so mortified and so detached from the earth that we grasp all the luminous truth of these words of Holy Scripture:
- "Vanity of vanities, everything is vanity, apart from loving God and serving Him ... What is it for man to gain the universe, if he comes to lose his soul? ...

Blessed are those who cry ... Blessed are those who suffer! ... "


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“Al final de los tiempos, un hombre se salvará con amor, humildad y amabilidad.
La bondad abrirá las puertas del cielo; la humildad lo llevará al cielo; Un hombre cuyo corazón está lleno de amor verá a Dios. "

San Gabriel de Georgia
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Saint Macaire, ¿quién eres?

San Macario fue un
Anchorita († 394)

Nació en Alejandría a principios del siglo IV.

La siguiente línea muestra que pasó su infancia con gran pureza de corazón:
Guiando a su rebaño a pastar con otros niños de su edad, recogió un higo robado por sus compañeros del suelo.
Luego de reflexionar sobre esta acción, lloró durante mucho tiempo con un profundo dolor.

Esta alma de élite no fue hecha para el mundo, y Dios le dio a luz la noble pasión de caminar siguiendo los pasos de Antoine, Pachomius y tantos santos ilustres que, viviendo en la soledad de los desiertos, en En medio de las penitencias más aterradoras, estaban la gloria de la Iglesia y la admiración del mundo.

Su fervor lo hizo avanzar tanto, desde su juventud, en la perfección evangélica, que con razón lo consideraba un maestro cuyos intentos ya igualaban las maravillas de las virtudes del viejo solitario.

Su meditación fue continua; Macaire solo le habló a Dios.

Sus austeridades excedieron toda imaginación; Después de haber vivido varios años comiendo solo hierbas crudas, pronto vino a comer solo una vez a la semana.

No menos admirable fue su desprendimiento: un día se presentó al ladrón que acababa de robarle a su pobre celda un instrumento de trabajo que los desafortunados no habían visto.

El alma de todas estas virtudes heroicas era la contemplación y la oración; él pasó sus días y noches allí:

- "Ven, alma mía", dijo, "sube al cielo y desprecia todas las vanidades de la tierra.
Allí encontrarás a un Dios, Creador del universo, a quien los Ángeles adoran. Solo a Él debes estar apegado ".

¿Es de extrañar que el Santo se haya convertido en el terror de los demonios?

Ningún poder infernal puede dañar al que se ha derrotado por completo.

San Macario agregó a tantas glorias la de ser perseguido por los herejes arrianos.

Se durmió en la paz del Señor, alrededor del año 394, después de más de sesenta años en soledad.

¿No son tales ejemplos una elocuente condena del mundo, sus pasiones y sus vicios?

La felicidad no es donde la mayoría de los hombres la buscan; Es en la práctica del Evangelio y en la firmeza constante de derrotarse a uno mismo.

De hecho, es leyendo la vida de un santo tan mortificado y tan separado de la tierra que captamos toda la verdad luminosa de estas palabras de la Sagrada Escritura:
- "La vanidad de las vanidades, todo es vanidad, aparte de amar a Dios y servirle ... ¿Qué significa para el hombre ganar el universo, si llega a perder su alma? ...

Bienaventurados los que lloran ... ¡Bienaventurados los que sufren! ... "

 

Suite à une apparition de Notre-Dame des Douleurs , la Basilique 
La Vierge s’est manifestée de nombreuses fois en Europe. Cependant, si les apparitions de Lourdes ou Fatima sont très connues, ce n’est pas le cas de celles d’Italie. En cette fin d’année, I.MEDIA vous propose de découvrir sept de ces apparitions. Aujourd’hui, Notre-Dame des sept douleurs, apparue à deux paysannes, le 22 mars 1888, près de Castelpetroso, dans le sud de l’Italie.

Basilique Sanctuaire de Notre-Dame des Douleurs

la Basilique Sanctuaire de Notre-Dame des Douleurs, ou tout simplement basilique Notre est un important lieu de culte catholique situé dans la municipalité de Castelpetroso, en la province de Isernia, et appartenant à 'Archidiocèse de Campobasso-Boiano.

histoire

les apparitions
icône Loupe mgx2.svg Le même sujet en détail: Notre-Dame des Douleurs de Castelpetroso.

Selon le témoignage des voyants, la Vergine Maria D'abord, il est apparu le 22 Mars 1888[1] deux vacher nommé Serafina et Bibiana Cesa tra Santi, sur les pentes du mont Patalecchia. Lors de cette première apparition, ils ont été suivis par d'autres et, à la suite de la reconnaissance de ce phénomène, Pape Paul VI proclamé Notre-Dame des Douleurs de Castelpetroso patronnesse la Molise 6 décembre 1973.

la construction

en années nonante la XIXe siècle, il a été décidé de construire un sanctuaire sur le site des apparitions, mais plus en aval que cela, qu'il pourrait plus facilement accessible par pèlerins[2]. Le projet a été attribué à Giuseppe Gualandi, dont la mort (1944) Il a été remplacé par son fils François.

Le 28 Septembre 1890 Il a été posé la première pierre et a commencé la construction du sanctuaire. Il a procédé à un rythme lent en raison de problèmes économiques et les deux guerres mondiales: Dans le 1907 Il a été achevé et ouvert pour le culte la chapelle des Polonais, mais les murs d'enceinte de l'église ont été amenés à maturité que dans 1950[2], grâce aux subventions de don Nicolino Passarelli, théologien chanoine de la cathédrale Venafro, l'avocat et professeur Rote. Au cours des décennies qui ont suivi, il a terminé le sanctuaire a été consacré le 21 Septembre 1975 de Évêque de Campobasso-Boiano Alberto Carinci.

 

après Vicende

Le 19 Mars 1995, jour Saint-Joseph et troisième dimanche de Carême, Pape Giovanni Paolo II, à l'occasion de sa deuxième visite pastorale Molise, Il a visité le site des apparitions et le sanctuaire, et célébré masse et l 'Angélus[3].

Le 14 Novembre 2004, l'Archevêque de Campobasso-Boiano Armando Dini Il a promulgué le nouveau statut du sanctuaire, qui a été confiée à un propre vicaire épiscopal. En conséquence de ce nouveau statut, Frères Franciscains de l'Immaculée, qui est administré sur le plan économique et les activités pastorales du sanctuaire, ils ont abandonné la direction après 12 ans d'activité dans ce[4], à leur place, ils ont pris la Frères mineurs.

en Janvier 2005 Il a été fait le nouveau autel, placé au centre de la salle de classe[5].

Le 21 Septembre 2011, à l'occasion de 121º anniversaire de la pose de la première pierre de fondation, le sanctuaire a été visité par le cardinal Angelo Bagnasco[6], Président de Conférence épiscopale italienne.

Le 21 Septembre 2013, 123º anniversaire de la pose de la première pierre de fondation, le sanctuaire a été élevé à la dignité de basilique mineure de Francis Pape, qui l'a visité le 5 Juillet rencontre avec les 2014 jeunes des Abruzzes et du Molise.

Présence de religieux

depuis Février 1993 en 2005, le sanctuaire a été confiée à la sollicitude pastorale et liturgique de franciscain et Franciscaine de l'Immaculée, fondée par le père Stefano Maria Manelli en années quatre-vingt. Dans le nouveau millénaire, ils ont pris la Frères mineurs Abruzzes et Molise. L'assistance des pèlerins et des 'orphelinat construit à côté de l'église a été confiée aux petits disciples de Jésus Marino (Rome) Jusqu'en 2013.

Du 28 Septembre 2014 la prise en charge des services pèlerins ont été confiée à un autre institut religieux féminin, la servir le Seigneur et la Vierge de Matara.

 

description

externe

Le sanctuaire des Douleurs est situé sur le territoire de la commun de Castelpetroso, à est Pastena du hameau, près de la State Road 17 Abruzzese Apennins et Appulo Sannitica.

L'extérieur de l'église est caractérisée par façade. Il est pressé entre deux clochers et il est tripartite horizontalement par trois sections de la même hauteur, dont chacune se termine par un cuspide triangulaire; le centre ouvre une quadrifora, les côtés d'un trifora. Ci-dessous, il y a trois portails évasé, décoré avec lunettes mosaïque[7] représentant Jésus sur la croix entre Marie et John (Centre), l 'Annonciation (À gauche) et le 'Couronnement de Marie (À droite). les portes bronze[8] représentant des scènes de 'vieux et le nouveau Testament. Les deux cloche Je suis plante carré et ont deux ordres superposés de meneaux, avec le bas supérieur. Ils trouveront un concert[9] constitué de dix cloches de Pontificia Marinelli Fonderie de Cloches, deux datant 1910 et le reste de 1947.

la dôme octogonal Il est greffée sur un haut tambour qui présente, de chaque côté, se terminant avec un point de rebroussement triangulaire, un meneaux. Le dôme est surmonté d'un lanterne, aussi octogonale, qui, à son sommet atteint une hauteur de 52 mètres[10].

interne

L'intérieur de l'église est caractérisée par le particulier le plan central[11], constitué par 'salle de classe octogonal couvert par dôme et entouré par un ambulatoire avec voûte, le long de laquelle il y a trois profondes chapelles absidate et deux de plus petite usine carré; les trois portails ne débouchent pas directement dans le déambulatoire, mais sur une endonarthex d'un seul envergure divisé en trois naves de arcs en plein cintre; sur le côté opposé, elle est située dans la chapelle principale, légèrement plus grande que les six autres, qui fait suite à l'installation et avec laquelle elle veut dire le nombre d'épées qui percent la cœur de Maria Addolorata[10]. Dans chacun des six chapelles latérales, il y a un autel en marbres polychromes surmonté d'une toile Amedeo Trivisonno représentant l'un des douleurs Marie[12]; des peintures, ils sont aussi Trivisonno Résurrection de Jésus et dell 'Assomption de Marie, placé dans 'endonarthex.

La chapelle principale, dans l'axe à l'entrée, a le plancher surélevé que le reste de l'église. A l'intérieur, l'ancien autel en marbres polychromes, surmonté d'un soi-disant trône[13], sanctuaire de marbre orné néogothique dans lequel se trouve la simulacre de Notre-Dame des Douleurs de Castelpetroso[14]. Ceci est constitué par deux statues en bois peinture des graines Vierges agenouillé au corps, posé sur le sol, la Jésus mort. Le groupe actuel de sculptures datant de 1963 et il est le résultat de la reconstruction de l'original, le travail de Nicola Santillo, a fait don à 1894 la population de Colle Sannita.

pipe Organ

sur chorale en controfacciata, est le 'orgue, construit en 1993 de Ruffatti[15].

L'instrument est transmission mixte, la mécanique pour les manuels et la pédale et la puissance pour les registres, et son console[16], ayant deux claviers de 58 notes chacun, et Pédalier radiale concave 32 notes, est à la fenêtre. Le boîtier est caractérisé par l'exposition, consistant en cannes de principal disposé dans cuspide et des ailes dans de multiples domaines.

 

Galerie d'images

notes

  1. ^ les apparitions, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  2. ^ à b La construction du sanctuaire, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  3. ^ La visite de Jean-Paul II, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Février, 2013.
  4. ^ Presse archevêque métropolitain de Campobasso-Bojano Mons. Armando Dini du 1er Décembre, 2005 (JPG) unavox.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  5. ^ La nouvelle adaptation liturgique du sanctuaire, unavox.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  6. ^ La visite du cardinal Angelo Bagnasco, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Février, 2013.
  7. ^ Les portails des lunettes, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  8. ^ les portes, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  9. ^ Le beffroi de concert, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  10. ^ à b L'architecture du sanctuaire, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  11. ^ Le plan du sanctuaire (JPG) santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  12. ^ Les peintures de Amedeo Trivisonno, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  13. ^ le Trône, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  14. ^ La statue de la Vierge, santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.
  15. ^ L'orgue, aiac.altervista.org. Récupéré 28 Mars, 2013.
  16. ^ la console (JPG) santuarioaddolorata.it. Récupéré 28 Mars, 2013.

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Dimanche 3 Janvier 2016: Deuxième dimanche après Noël (Lectures)/Solennité de l’Épiphanie-Théophanie (Lectures)

 

 

« Pour que vous trouviez en moi la paix »

 

 

Seigneur, votre miséricorde est éternelle.

Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.

Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin. 

Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. 

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »

(Mt 28,20).

Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.

+++

UN CHEMIN VERS LA PERFECTION:

LE MAGNIFICAT

 

DE LA TRÈS SAINTE

 

VIERGE...

 

En lisant attentivement les homélies sur l’Évangile de Luc qu'Origène a faite en 233 ou 234 aux fidèles de Césarée, on se rend compte qu'il parle avec prédilection d'un « chemin de Marie » en nous.

Toutes les étapes de Marie vécues dans son chemin de foi et d'amour se reproduisent en nous.

Nous possédons ce que saint Jérôme a traduit. « L'homélie VIII sur Luc » ne commente qu'une partie du Magnificat, depuis « Mon âme exalte le Seigneur » jusqu'à « il s'est fait puissant pour ceux qui le craignent »

Origène commence par rappeler le parallèle classique entre Eve et Marie et constate que comme le péché a commencé par une femme, le salut commence par une femme. Puis il continue ainsi :

 

« On se demande comment l'âme "magnifie le Seigneur". (...)

Si je considère que le Seigneur notre Sauveur est "l'image du Dieu invisible" (Col 1,15) et si je vois que mon âme est faite à "l'image du Créateur" (Gn 1,27), pour être l'image de l'image - mon âme en effet n'est pas expressément l'image de Dieu mais elle a été créée à la ressemblance de la première image - je comprendrais alors ceci : à la manière de ceux dont le métier est de peindre des images et d'utiliser leur art à reproduire un modèle unique, par exemple le visage d'un roi, chacun de nous transforme son image à l'image du Christ et trace de lui une image plus ou moins grande, tantôt délavée ou ternie, tantôt claire et lumineuse, répondant à l'original.

Lors donc que j'aurai fait grandir l'image de l'image, c'est à dire mon âme, et que je l'aurai magnifiée par mes œuvres, mes pensées et mes paroles, alors l'image de Dieu aura grandi et le Seigneur lui-même dont notre âme est l'image, sera magnifié. (...)

L'âme de Marie magnifie d'abord le Seigneur et son esprit ensuite exulte en Dieu. De fait si nous n'avons pas d'abord grandi, nous ne pouvons pas d'abord exulter.

"Parce que dit-elle, il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante". (...)

Dans l'Ecriture, l'humilité est considérée comme une des vertus. Le sauveur l'affirme : "Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes." (Mt 11,29) (...) C'est l'état d'un homme qui ne s'enfle pas, mais s'abaisse lui-même. S'enfler d'orgueil, selon l'apôtre, c'est tomber sous la condamnation du diable qui précisément, a commencé par l'enflure de l'orgueil et de la superbe ; voici la citation : "afin que, n'étant pas bouffi d'orgueil, il ne tombe pas sous la condamnation du diable." (1 Tm 3,6) (...)

 

Voici que "désormais toutes les générations m'appelleront bienheureuse."

Si je comprend l'expression "toutes les générations" selon son sens le plus simple, je l'interprète des croyants.

Mais si je scrute ce verset plus profondément, je m'aperçois qu'il est préférable d'ajouter : "car le Tout Puissant fit pour moi de grandes choses" (...)

 

"Et sa miséricorde s'étend de génération en génération" (...) "pour ceux qui le craignent, Il a déployé la puissance de son bras."

Malgré ta faiblesse, si tu approches du Seigneur dans la crainte, tu pourrais entendre sa promesse en réponse à ta crainte."

Quelle est donc cette promesse du Seigneur ? "il se fait la force de ceux qui le craignent" dit Marie. La force ou la puissance est un attribut royal. (...)

Si donc tu crains Dieu, il te communique sa force et sa puissance, il te donne son Royaume, afin que soumis au Roi des rois (Ap 19,16), tu possèdes le royaume des cieux, dans le Christ Jésus, "à qui appartiennent la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Amen." (1 P 4,11) »

(Origène† 253)

 

 


Origène, homélie VIII : dans sources chrétiennes 87, Paris Cerf 1961, p. 165-173

Source : http://www.mariedenazareth.com/

COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

 

ET...

 

 

 

DE LA

 

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

Chapitre VII(7): Du mystère de l’Incarnation.Jésus vrai Dieu et vrai homme

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre VII(7): Du mystère de l’Incarnation.Jésus vrai Dieu et vrai homme

Chapitre Sept Du mystère de l’Incarnation Tu te souviens sans doute que Dieu avait promit à Adam et Eve de leur envoyer un Sauveur. Longtemps après la faute originelle, Il sechoisit donc un petit Peuple qui, parmi les Nations, serait le témoin de l'unicité...

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LE COIN DU CATECHISME ET ...

 

DES FAMILLES:

 

Coloriages et Histoire du Baptème de Notre-Seigneur Jésus-Christ

 

Le-bapteme-de-Jesus-18.jpgLes années passèrent. Jésus et son cousin Jean étaient maintenant à l’âge d’homme. Ainsi que l’avait prophétisé son père Zacharie, Jean devin un prophète de Dieu. Il vivait comme Elie dans le désert, se nourrissant de miel sauvage et de sauterelles.

Jean parcourait toute la région du Jourdain, en prêchant aux foules : « Ecoutez-moi, vous tous ! disait-il. Le royaume de Dieu est proche. Changez donc de vie et obéissez aux lois de Dieu ». A ceux qui étaient venus l’écouter, il disait que, s’ils se repentaient du mal qu’ils avaient fait, ils pourraient être « baptisés », c'est-à-dire lavés de leurs péchés, et que Dieu leur pardonnerait.

Les foules l’interrogeaient : « Que devons-nous donc faire ? »

Jean leur enseignait à être honnêtes, généreux et charitables : « Contentez-vous de ce que vous avez, disait Jean. Partagez votre nourriture et vos biens avec ceux qui n’en ont pas ». Une multitude de gens accourait pour l’écouter, et il les baptisait dans le Jourdain.

 

The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)

Le  6 janvier nous fêtons l'Epiphanie du Seigneur(Qu'on solennise le dimanche le plus proche lorsque le 6 n'est pas chômé).

Dans la liturgie orientale, la fête de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu au moment du Baptême de Jésus. 

Le récit du baptême de Jésus exprime une manifestation divine assez différente de la manifestation aux mages. 

C'est une "théophanie" trinitaire, c'est à dire que les trois personnes de la Sainte Trinité sont manifestées.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3, 15-16 21-22

Le peuple venu auprès de Jean-Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ».

Certains Juifs se demandaient si cet homme de Dieu n’était pas le sauveur promis par Dieu, le Messie.

Mais Jean leur disait : « Moi, je vous baptise dans l’eau, mais je prépare la venue de quelqu’un de très grand. Ecoutez ! Il vient, celui qui est beaucoup plus puissant que moi. Je ne suis même pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Il vous baptisera avec la puissance de Dieu. Il est le Messie, le roi promis par Dieu ».

Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint se manifesta au dessus de Jésus, sous une apparence corporelle, tel une colombe, du ciel, une voix se fit entendre : « Tu es mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ».

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Réalisation

1) Découper les éléments de la planche 1

2) Découper au cutter la fente au dessus de la tête de Jésus.

3) Coller le nuage aux endroits indiqués sur la planche 2

4) Monter la colombe en collant la languette au dos de la colombe

5) insérer la languette dans la fente de la planche 2

 

Bapt-a-faire-01.jpgBapt-a-faire-02.jpgBapt-a-faire-03.jpg

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
DIEU HABITANT TOUT ÊTRE HUMAIN, LE BAPTÊME EST-IL NÉCESSAIRE?
Universalité :

Tout être humain est créé selon l’image de Dieu; il a donc la capacité naturelle de parvenir à la ressemblance avec Dieu, ce que la Tradition appelle « sanctification », « sainteté », déification » ou encore « divinisation ». Tout être humain a reçu au Paradis l’insufflation initiale de Dieu, les arrhes du saint Esprit; il a ainsi une affinité naturelle avec Dieu par la grâce incréée du saint Esprit. Tout être humain est également assumé par le Christ en son Incarnation, car, en se faisant Homme, le Fils unique et Verbe de Dieu, s’est fait le Sujet de toute la nature humaine. Tout homme est donc potentiellement sauvé.

Nature et personne:

Mais la Tradition fait une distinction importante entre la nature et la personne. Ce que tout être humain possède, il le possède par nature; encore faut-il qu’il se l’approprie par un choix libre de sa personne. Le Salut dépend, non seulement de la sanctification de la nature humaine par l’Incarnation du Verbe et son habitation en l’homme par le saint Esprit, mais encore de la réponse de chaque personne créée. D’où l’importance du saint baptême. Par le baptême, la personne humaine entre en possession de l’héritage; elle reçoit la capacité, et elle fait le choix, de s’approprier l’œuvre du Christ. Le Salut n’est pas automatique; il dépend d’une synergie divino humaine, la personne humaine répondant à la personne divine et s’unissant à elle volontairement, comme le montre le dialogue qui précède immédiatement le baptême proprement dit. La prononciation à haute et intelligible voix, et devant toute l’Église, de la foi chrétienne (« Je crois… ») est un acte de la personne. Le baptême est la libération et l’expression de la liberté personnelle: et toute la vie de baptisé n’est pas autre chose que la mise en œuvre et la réitération de cet acte de liberté, l’accomplissement du saint baptême, l’activation de la grâce baptismale.

Affiliation à Dieu:

La vie en Christ est l’épanouissement de la personne humaine en Dieu, parce que celle-ci devient fils et fille du Père par le saint Esprit. Mais l’affiliation à Dieu n’est pas seulement une adoption de type juridique: elle est une adhésion de la personne qui, dans le saint Esprit, se reconnaît fils ou fille du Père céleste qui, Lui-même, le ou la reconnaît comme son « fils bien-aimé ». C’est pourquoi, sans le baptême il n’y a pas d’itinéraire clair pour le Salut. Toutefois, nous savons que le baptême, s’il est celui du sacrement, peut être celui du sang, de toute démarche spirituelle par laquelle le croyant « se joint au Christ ». Il y a des martyrs qui sont reconnus comme baptisés alors qu’ils n’ont pas pu été immergés (« baptiser » veut dire « immerger ») dans l’eau baptismale: ils ont été baptisés par leur confession de la vraie foi et par l’immersion dans leur propre sang. L’immersion, dans l’eau sainte ou dans le sang martyr, est une immersion dans le Christ (« vous tous qui avez été baptisés en Christ ») et dans le saint Esprit.(Source:Sagesse Orthodoxe)

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Le Baptême du Christ dans le Jourdain ou La
libération du cosmos
Le Baptême du Christ dans le Jourdain ou La libération du cosmos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Théophanie est la fête sacrée et magnifique des Orthodoxes1. Cette manifestation du Dieu trinitaire a lieu à l’occasion d’un évènement surprenant, déconcertant, qui est le Baptême du Christ dans le Jourdain par St Jean‑Baptiste. Si la Divine Trinité Se manifeste en tant que telle, à ce moment‑là, c’est parce que l’Une des personnes divines accepte le plus grand abaissement possible. En effet, le Fils de Dieu incarné – Jésus‑Christ – accepte d’être baptisé comme un pêcheur, Lui qui est le seul homme sans péché. C’est cet aspect de la fête que je veux aborder ici. L’évènement est rapporté par les trois Synoptiques : à la Liturgie du 6 janvier, on lit Mt. 3, 13‑17 et à la Bénédiction des eaux Mc. 1, 9‑112.2

Il faut d’abord rappeler dans quel contexte cet évènement se passe.

Au temps choisi par le Père, le Fils de Dieu S’est incarné, par le Saint‑Esprit : Il est devenu Homme par amour pour les hommes et pour les sauver de la mort éternelle, pour les réconcilier avec Dieu. Le Christ S’est préparé à Sa mission terrestre pendant 30 ans, dans le silence et la discrétion, Il a parlé pendant 3 ans, révélant aux hommes les pensées du Père, et Il a sauvé le monde en 3 jours. Les préparations sont toujours longues et les accomplissements rapides. Nous sommes ici exactement à la charnière de deux périodes de la vie terrestre du Christ : Il sort de Sa vie cachée et commence Sa vie publique. C’est à ce moment‑là qu’apparaît dans l’Evangile celui que la Tradition appelle le « Précurseur » et que la Bible appelle le « Baptiste », Jean le prophète, celui qui avait été annoncé huit siècles avant par le prophète Isaïe (en de nombreux endroits, mais surtout au chapitre 40), puis par le prophète Malachie au 5e siècle : Voici que j’envoie devant Toi mon messager3.

Jean‑Baptiste est un personnage extraordinaire. Il a été conçu six mois avant le Seigneur, d’une façon miraculeuse, par un couple de justes, âgés et stériles, le prêtre Zacharie et Elizabeth, cousine de Marie la Théotokos et il est donc né six mois avant le Christ. C’est à sa naissance que son père Zacharie fut guéri de son mutisme (imposé par l’archange Gabriel pour son doute), et que rempli du Saint‑Esprit (Lc 1, 67) il chanta le magnifique cantique prophétique du « Benedictus » (Lc 1, 68‑79), dans lequel il est dit : « ….et toi, petit enfant, tu sera appelé prophète du Très‑haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour Lui préparer les voies… »4.

Comme le Seigneur, il se prépara à sa mission pendant environ 30 ans, dans le silence et l’ascèse. Puis Il se retira au désert vêtu de peaux de bêtes, pour signifier l’état spirituel de l’humanité déchue : désert de l’absence de Dieu et régression vers un état animal. Et dans ce désert le Saint‑Esprit lui ouvrit la bouche et il prophétisa expressément la venue proche du Messie. L’essentiel de cette prophétie est dans cette parole : Repentez‑vous car le Royaume des Cieux est proche (Mt. 3, 2), qui sera reprise exactement par le Christ lorsqu’Il commencera à enseigner (Mt. 4, 17), pour bien montrer aux Juifs qu’Il est Celui qui était annoncé par Jean‑Baptiste.

Jean ne se contente pas d’annoncer la venue du Messie, mais il donne aussi des conseils spirituels et surtout il baptise5 : il plonge les gens dans les eaux du Jourdain. Ce baptême est un baptême de repentance, prophétique et symbolique : de même que l’eau lave le corps, les larmes du repentir lavent l’âme. Il ne sauve pas l’homme de la mort éternelle. Mais Jean ajoute : Moi je vous baptise dans l’eau, en vue du repentir, mais Celui qui vient derrière moi est plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l’Esprit‑Saint et le feu… (Mt. 3, 11). Et les foules accourent pour se faire baptiser. Jean est l’homme le plus célèbre de la Judée.

Le premier acte public du Christ est de monter de la Galilée en Judée pour recevoir le baptême de Jean dans le Jourdain. Quelle démarche incroyable, étonnante, déconcertante ! Bien qu’ils soient cousins selon la chair, il n’y a aucune relation d’ordre biologique entre eux : leur relation est purement spirituelle6. Le Saint‑Esprit a désigné Jésus à Jean en lui disant : Voici l’Agneau de Dieu (Jn. 1, 29) ; c’est Lui, le rabbi Ieshouah de Nazareth, qui est le Messie, Celui que tu annonces. Jean sait donc que cet homme qui vient vers lui est le Messie. Mais il est stupéfait qu’Il lui demande le baptême : on pourrait même dire qu’il est écrasé. C’est totalement impensable pour un juste : comment la créature déchue pourrait‑elle baptiser – et donc purifier – le Christ Fils de Dieu ? Il l’exprime clairement : c’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, et Toi Tu viens à moi ! (Mt. 3, 14). Le Christ fait alors cette réponse étonnante qui est une révélation théologique de première importance : Laisse faire maintenant ; en effet, il nous convient d’accomplir ainsi toute justice (Mt. 3, 15). C’est une réponse trinitaire : il nous convient à Nous, le Père, l’Esprit‑Saint et Moi, d’agir ainsi ; c’est ce que Nous avons décidé. La justice dont il est question n’a rien à voir avec la morale ou le droit : il s’agit des pensées justes de Dieu, qui constituent le fondement de la création. Quant à ainsi, il s’agit de la façon de faire : pour sauver l’homme tout en respectant sa liberté, Je dois m’abaisser, descendre au fond de l’abîme grâce à Ma nature humaine ; et ainsi Je pourrai tromper Satan, qui avait trompé l’Homme dans le Jardin d’Eden. Si le Seigneur dit maintenant, c’est qu’il n’en sera pas toujours ainsi. En effet, 40 jours après Sa résurrection, Il sera élevé, avec Sa nature humaine déifiée, au plus haut des Cieux : Celui qui S’est abaissé le plus bas sera élevé le plus haut.

Et l’évènement qui suit confirme cela. Le Seigneur est plongé dans les eaux par Jean et aussitôt qu’Il fut remonté, les cieux s’ouvrirent, c’est‑à‑dire que le monde angélique s’écarta pour que fût dévoilé un mystère divin. L’Esprit‑Saint, le Doigt de Dieu7, désigna Jésus de Nazareth comme Messie et Fils de Dieu, et le Père, par la bouche d’un séraphin8, témoigna de Son amour pour Son Fils. C’est parce que Jésus a accompli cette kénose admirable que le Saint‑Esprit l’a révélé comme Messie et que le Père a manifesté devant les créatures Son amour pour Lui.

Nous sommes devant un grand mystère qui constitue le début du salut de la création. Au moment où Jésus est immergé dans le Jourdain, ce n’est pas l’eau qui Le purifie, c’est Lui qui purifie les eaux. C’est Sa présence même, en tant que Verbe incarné, dans les eaux qui les purifie, qui en chasse les esprits impurs qui les infestaient et les souillaient depuis la chute de l’Homme (qui a entraîné dans sa chute toute la création, parce qu’il la porte en lui). Or les eaux représentent la matière primordiale de la création, le cosmos. En acceptant de descendre dans les eaux (image de Son incarnation, car le Fils est descendu des Cieux), le Seigneur purifie et libère le cosmos. C’est le premier acte du salut.

Le deuxième acte aura lieu trois ansaprès, à Pâques : le Seigneur sauvera l’Homme de la mort éternelle, par Sa mort et Sa résurrection. Il y a une analogie profonde entre les deux : sur les icônes de la Théophanie, on voit que les eaux sont très sombres, quasiment noires, ressemblant à l’Enfer de l’icône de la Résurrection. Le cosmos est enfin libéré de la tyrannie des démons9. C’est cela qui va rendre le baptême chrétien possible : dans cette eau purifiée, le Saint‑Esprit va descendre10. Et l’homme plongé dans cette eau sainte sera aussi plongé dans l’Esprit‑Saint. C’est le baptême dans l’Esprit‑Saint : la nouvelle naissance de l’eau et de l’Esprit.

Cette libération du Cosmos, premier acte salvateur depuis la chute de l’Homme, est aussi l’annonce de la fin de la magie. Les hommes coupés de Dieu, mais qui en avaient gardé la nostalgie, s’étaient trouvés face aux puissances sous‑Ciel et ils avaient élaboré des rituels magiques, selon le procédé analogique (le visible étant un reflet de l’invisible, la matière un reflet de l’esprit), pour se protéger des démons ou pour utiliser leur puissance. A partir du moment où le cosmos retrouve sa liberté et sa pureté, la magie devient inutile, puisque les démons n’ont plus d’emprise sur lui. C’est un évènement spirituel capital, à l’échelle du destin de l’Homme.

Père Noël TANAZACQ (Paris)

Notes :

1. Anaphore de la Bénédiction des eaux, de St Sophrone de Jérusalem (7ème s.), qui est un des « monuments » du rite byzantin, une leçon de théologie et une splendeur liturgique.
2. Chez St Luc. 3, 21‑22, qui, curieusement, n’est pas lu à la liturgie des vigiles (la lecture s’arrête au verset 18).
3. Mal. 3, 1, cité en Mc. 1, 2.
4. Le « Benedictus » ou Cantique de Zacharie n’est jamais chanté dans le rite byzantin, mais il est un des trésors du rite des Gaules, appelé « la prophétie » par St Germain de Paris dans  ses célèbres lettres décrivant l’ordo du rite des Gaules (6e siècle).
5. Du grec baptizein  = plonger dans l’eau, immerger. On disait cela aussi d’un bateau qui coulait.
6. Conformément à l’enseignement et au comportement du Christ, qui relativise toujours les liens biologiques, pour nous initier aux relations spirituelles.
7. Le Christ l’appelle ainsi en Lc. 11, 20.
8 Le Père est inconnaissable, invisible et inaudible. La bouche du Père, c’est le Fils, Son Verbe. Mais le Fils ne pouvait pas témoigner pour Lui‑même, selon son propre enseignement sur le témoignage, et l’Esprit se manifestait déjà sous la forme d’une colombe. La révélation a donc été faite par la bouche d’un Séraphin, probablement le chef des armées célestes. Nulle part dans l’Evangile, à ce moment‑là, il n’est dit qu’il s’agisse de la voix du Père. Il y a d’une part « une voix qui se fait entendre » et d’autre part un message dont le contenu indique qu’il ne peut provenir que du Père (« Mon Fils »).
9. Les démons ne se sont pas méfiés de cet homme « ordinaire » qui est venu, comme tout le monde, se faire baptiser par Jean. Ils ont été trompés par le Christ. Mais désormais, ils seront sur leur garde. Aussitôt après, l’Esprit‑Saint conduira Jésus au désert. Et là, Satan va attaquer. Car il voulait en avoir le cœur net : qui était vraiment cet homme Jésus ?
10. C’est le rite même de la bénédiction des eaux baptismales, en Orient comme en Occident : on purifie d’abord les eaux    par les exorcismes, puis on supplie le Père d’envoyer l’Esprit‑Saint pour les sanctifier. (Source: http://www.apostolia.eu/fr/articol_982/le-bapteme-du-christ-dans-le-jourdain-ou-la-liberation-du-cosmos.html )

 

 
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

Pourquoi y-a-t 'il deux serpents en haut de

 

la crosse de l'évêque?

 

R: La crosse que porte l'évêque est là pour rappeler qu'en temps qu'évêque ou "superviseur" [epi-skopos, ndt], il a été appelé par Dieu pour être un berger de la Sainte Église du Christ.

 

Dès lors, ce baton de berger est généralement orné de la Croix du Christ au somet, et de 2 serpents sur les côtés.

 

Cela peut sembler déconcertant de prime abord, mais son symbolisme est purement basé sur l'Écriture. Le motif rappelle le serpent d'airain que Moïse éleva dans le désert (Nombres 21).

 

Lorsque les Israélites étaient mordus par les serpents venimeux (qui évoquent le péché et la sagesse terrestre / démoniaque), le serpent qui était élevé est devenu l'archétype de la Croix elle-même :

-l'instrument qui triompherait du pouvoir vénéneux et mortel du péché.

 

Dès lors, ces serpents sur la crosse rappellent ce récit et les paroles du Seigneur "De même que Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi le Fils de l'Homme doit être élevé" (Jn 3,14).


Une autre manière de voir, c'est non pas de les considérer comme la fausse sagesse (Jacques 3,15) mais comme la vraie et sainte sagesse, comme enseignait notre Seigneur :

-"Voyez, Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups; soyez prudents comme la couleuvre, et innocent comme la colombe" (Mt 10,16).

P. John

 

Q: Why does the Bishop’s staff have two serpents around the top?


A: The episcopal staff carried by the bishop is a reminder that he, as bishop or “overseer,” has been called upon by God to be a shepherd to Christ’s Holy Church. Therefore, this [shepherd’s] staff is generally embellished with the Cross of Christ on top and two snakes on either side. At first this this may seem disconcerting, but its symbolism is based purely on scripture. The motif is reminiscent of the brass serpent erected by Moses in the desert (Numbers 21). When the Israelites were bitten by poisonous snakes (being the sign of sin and earthly/demonic wisdom) the brass serpent that was lifted up became an archetype of the Cross itself: the instrument that would triumph over the poisonous and lethal power of sin. Hence, the snakes on the staff recall this story and the words of the Lord: “As Moses lifted up the serpent in the wilderness, even so must the Son of man be lifted up” (John 3:14).

Another way to consider these snakes it to see them not as symbols of false wisdom (James 3:15) but of true and holy wisdom, as in our Lord’s teaching: “Behold, I send you out as sheep in the midst of wolves; so be wise as serpents and innocent as doves” (Matt. 10:16).

Fr. John

 

(Source :St Materne)

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristes en tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

  

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e

Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"

Ou terroristas de todos os tipos!

Deixe-nos rezar implacavelmente pelo

Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

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 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

 

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

 

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 15:03

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors:

 



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 

 

◇ Le Jeudi 8 Décembre, Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie, 10h 30, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) suivie du programme habituel.

INSCRIVEZ-VOUS !

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

====================

 

SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17

 

Début des FESTIVITÉS DE MAR LAZARUS

 

( St Lazare ) et MAR THOMA ( St Thomas )

 



◇ Samedi 16, Messe paroissiale de Vigile du Dimanche à 17hen l'église du Monastère. Après la Messe, diner et répétition de chants.
4 Brevilly
61300 CHANDAI
[Prière de s'incrire pour le repas par SMS au 0648899489) ]

 



◇ Le Dimanche 17 Décembre, à 9h départ du Monastère pour la desserte fidèles de Chartres dans le cadre de l'aumônerie Syro-Orthodoxe francophone des Africains et fidèles de la région de Chartres.
9 Rue Charles Peguy. GASVILLE-OISSEME
[Prière de s'incrire pour le repas par SMS au 0648899489) ]

 

Mémoire de Saint Baselios Varghese



* Conformément à notre Calendrier Liturgique Malankare Orthodoxe

 

===========================

NOEL AU MONASTERE EN COMMUNION AVEC

 

LES CHRETIENS ORIENTAUX DE TERRE SAINTE

 

ET DES INDES, C'EST POSSIBLE (Aucune obligation

 

financière) !
 

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

 

Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)


NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

 

 

*Dimanche 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël , Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise. Messe de minuit.

 

 

*Lundi 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

*Mardi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Mercredi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur des Saints Innocents pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

 

 

☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

EN MAI PÈLERINAGE MARIAL DU "MOIS DE MARIE" du

 

Dimanche 19 inclusivement au 24 inclusivement

Sanctuaires visités :

 Sanctuaires de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde
 Sanctuaire et Monastère Saint Antoine à Tournai (Belgique )
 Monastère et Sanctuaire de St Charbel ( Reliques du Miracle Eucharistique du Précieux Sang et reliques de Saint Charbel.
 Sanctuaire de "Notre-Dame des pauvres a Banneux ( Belgique )

 Sanctuaire de Notre-Dame de Beauraing " La Vierge au cœur d'or"
( Chacun des Sanctuaires Mariaux est à l'origine d'une " Mariophanie" ( Apparition ou Manifestation de la Très Sainte Vierge Marie )

( Offrande souhaitée 300€ / 30 € d'arrhes à l'inscription/ Nous essaierons de revoir à la baisse la base de l'offrande souhaitée en fonction des prix de nos hôtes / Une caisse solidarité est prévue pour aider des frères et soeurs qui n'auraient pas assez de moyens pour accomplir cette démarche spirituelle )


☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

 



ANGOULÊME (Jauldes):

¤ Dimanche 10 Décembre

¤ Dimanche 14 Janvier

¤Dimanche 28 Janvier

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




◇ PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

¤ Messe le Samedi 13 Janvier


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :


Visites les 24 et 25 Janvier



ALSACE- LORRAINE :

Relais paroissial Sainte Clotilde :
Prochaines dates pour ma prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine.
Elle se fera fin JANVIER les 26, 27, 28, 29 et 30
Merci de vous inscrire par SMS au 0648899489

À très bientôt le bonheur de vous retrouver.




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

EFFORT DE L'AVENT ? LIBRE A

VOUS...

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 25.XI.2023

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

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LECTIONNAIRE POUR LE 8 DECEMBRE:

Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie dans le Sein d'Anne

 

PREMIÈRE LECTURE
« Je mettrai une hostilité entre ta descendance et la descendance de la femme » (Gn 3, 9-15.20)

Lecture du livre de la Genèse

Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre,
    le Seigneur Dieu l’appela et lui dit :
« Où es-tu donc ? »
    L’homme répondit :
« J’ai entendu ta voix dans le jardin,
j’ai pris peur parce que je suis nu,
et je me suis caché. »
    Le Seigneur reprit :
« Qui donc t’a dit que tu étais nu ?
Aurais-tu mangé de l’arbre
dont je t’avais interdit de manger ? »
    L’homme répondit :
« La femme que tu m’as donnée,
c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre,
et j’en ai mangé. »
    Le Seigneur Dieu dit à la femme :
« Qu’as-tu fait là ? »
La femme répondit :
« Le serpent m’a trompée,
et j’ai mangé. »
    Alors le Seigneur Dieu dit au serpent :
« Parce que tu as fait cela,
tu seras maudit parmi tous les animaux
et toutes les bêtes des champs.
Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
    Je mettrai une hostilité entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance :
celle-ci te meurtrira la tête,
et toi, tu lui meurtriras le talon. »
    L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante),
parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.

 

DEUXIÈME LECTURE

« Dieu nous a choisis, dans le Christ, avant la formation du monde » (Ep 1, 3-6.11-12)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens

Béni soit Dieu, le Père
de notre Seigneur Jésus Christ !

Il nous a bénis et comblés
des bénédictions de l’Esprit,
au ciel, dans le Christ.

    Il nous a choisis, dans le Christ,
avant la fondation du monde,
pour que nous soyons saints, immaculés
devant lui, dans l’amour.

    Il nous a prédestinés
à être, pour lui, des fils adoptifs
par Jésus, le Christ.

Ainsi l’a voulu sa bonté,
    à la louange de gloire de sa grâce,
la grâce qu’il nous donne
dans le Fils bien-aimé.

    En lui, nous sommes devenus
le domaine particulier de Dieu,
nous y avons été prédestinés
selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé :
il a voulu  que nous vivions
à la louange de sa gloire,
nous qui avons d’avance espéré dans le Christ.

    

Alléluia. Alléluia.
Je te salue, Marie, Comblée-de-grâce :
le Seigneur est avec toi,
tu es bénie entre les femmes.
Alléluia. (cf. Lc 1, 28.42)

 

ÉVANGILE
« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 26-38)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »

Alors l’ange la quitta.

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« O mon Jésus, vous m'invitez, en cet Avent, à un plus grand recueillement, à un plus grand silence intérieur et extérieur pour écouter votre voix,

 

pour me préparer à votre venue. Daignez donc faire taire en moi le bavardage continuel des choses vaines, les voix discordantes de la nature, de l'amour-propre, de la susceptibilité, le babillage distrayant de l'imagination, de la fantaisie, des pensées, des préoccupations inutiles.
Je le reconnais, mon esprit et mon cœur ressemblent souvent à une mer déchaînée où les lames déferlent sans discontinuer avec un bruit assourdissant ; et cependant, si Vous le voulez, un signe de votre part suffira pour faire revenir le calme, pour faire taire toutes choses.
Certes, Vous me faites comprendre que le silence intérieur exige le détachement de soi-même et des créatures, commande la mortification tant interne qu'externe. Oui, pour votre amour, je veux mortifier ma curiosité tant des yeux, que de l'ouïe, des pensées, de l'imagination.
Je veux aussi faire taire mes passions ; je me propose, à cette fin, de mortifier mon corps avec une plus grande générosité.
O Verbe éternel, mon Sauveur, attirez à Vous toutes mes puissances, fixez en Vous mon regard intérieur, afin que je puisse ne chercher et n'écouter que Vous seul, Parole éternelle de mon Dieu éternel ! »

P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineIntimité Divine Tome I (2e semaine de l'Avent, 8, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

 

 

Avant Marie, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne

Avant Marie, chez les Juifs, bien que la stérilité de la femme fût considérée comme honteuse, bien des éléments préparaient la virginité chrétienne : la grande importance par exemple attribuée à la virginité de la fiancée ; elle apparaît aussi dans le contexte des Promesses et de l'Alliance. Mais en Marie la virginité prend sa vraie mesure. Marie est la seule femme du Nouveau Testament à laquelle est donné le titre de vierge (Lc 1,27 ; Mt 1,23.)

Il convient d'examiner tour à tour deux faits qui sont corollaires mais peuvent apparaître comme indépendants : la conception virginale (Lc 1,35) et la virginité perpétuelle de Marie (Lc 1,34).

A ce propos, il faut distinguer l'Immaculée Conception de la conception virginale. La première se réfère au fait que Marie a été conçue sans péché et la seconde consiste dans le fait que Marie a conçu Jésus du Saint-Esprit en gardant sa virginité. (Jeanine Hourcade dans "Une Minute avec Marie")

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
FÊTE DE LA LUMIERE / HANOUKA :
6 AU 14 DÉCEMBRE 2015
Une commémoration –

De la fête de Hanoukka, on sait habituellement qu’elle commémore les combats des frères Macchabée contre les armées d’Antiochus Épiphane, la victoire de la fidélité juive sur l’hellénisation forcée, et le miracle de la fiole d’huile qui permit de rallumer durablement le candélabre d’or du Temple. Selon sa sensibilité, un Juif peut mettre l’accent sur l’une ou l’autre de ces interprétations.

Or tout cela n’est pas sans poser de questions. Pourquoi ces évènements n’ont-ils pas été consignés dans la bible hébraïque ? Pourquoi cette commémoration dure-t-elle huit jours ? Quel est le symbolisme suggéré par l’appellation de cette fête, à la fois « fête de l’inauguration » (ou « de la Dédicace »), et « fête des lumières » ?

La Bible n’en parle pas

Une réponse à la première question peut déjà découler du constat que les livres écrits en grec ont été rejetés par les rabbins qui ont fixé le canon biblique. Mais il y a d’autres hypothèses.

S’il s’agit de la commémoration d’une victoire, celle-ci est, finalement, ambigüe. Effectivement, Juda Macchabée (surnom grec : « marteau ») et ses frères, membres d’une famille sacerdotale, ont fini, au terme d’une guérilla de trois ans (167-164 av. J.C.) par repousser les armées du roi séleucide Antiochus IV, et rendre au peuple juif son Sanctuaire devenu un temple païen. Mais par la suite, Juda et son frère Jonathan chercheront une alliance militaire avec Rome, puissance émergente face à l’affaiblissement séleucide. Alliance dont on sait ce qu’il adviendra par la suite : la création de la province romaine de Judée et, finalement, la destruction du Temple et la Diaspora juive.

De plus, leurs descendants s’approprieront la fonction de grand-prêtre. La dynastie qu’ils ont fondée – dite des Hasmonéens, dont Hérode est issu – sera donc contestée à un double titre : d’une part elle ne descend pas de la lignée de David et d’autre part, enfreignant la loi biblique de séparation des pouvoirs, ils supplantent une lignée sacerdotale remontant à Sadoc – grand-prêtre sous le règne de David. C’est probablement pourquoi leur histoire n’aura pas sa place dans le canon biblique juif.

Un symbole

Mais alors, pourquoi célébrer encore la victoire des Macchabée ? D’une part, leurs combats ont valeur d’exemple comme la Résistance au nazisme a valeur d’exemple. Ils se sont battus pour que la circoncision, le shabbat, la Tora – ce qui fait l’identité juive – soient sauvegardés malgré la persécution et l’interdiction de toute pratique, sous peine de mort. Sauvegardés aussi malgré la séduction de certains pour le mode de vie grec, prélude à l’assimilation. La lutte des Macchabée incarne l’opposition pluriséculaire entre le particularisme juif et les idées du moment… quel que soit le moment de l’Histoire où elles tentent de s’imposer. Ils se sont battus pour que les Juifs n’abandonnent pas leurs valeurs éthiques et religieuses. La révolte qu’ils ont initiée durera encore vingt ans avant que les Juifs recouvrent un semblant d’autonomie, à l’ombre de l’empire romain.

La tradition rabbinique

La reconquête du Temple a concrétisé cette résistance que rappelle la liturgie de Hanoukka : « Tu as livré les forts aux mains des faibles, ceux qui étaient nombreux aux mains du petit nombre ». L’allumage des huit lumières de la fête en est la flamme du souvenir. Si elle n’est pas mentionnée dans la Bible hébraïque, les détails de la ré-inauguration du Temple sont relatés dans le 1° Livre des Macchabée (introduit dans le canon [chrétien] de la Bible). Or il n’y a dans ce récit aucune mention du miracle de l’unique fiole d’huile qui a suffi pour alimenter le candélabre pendant huit jours. Il fait cependant partie de la tradition rabbinique, qui l’interprète dans différents passages du Talmud.

Les huit jours

La fête existait au temps de Jésus, selon ce qu’en dit l’évangile de Jean (10,22). Les Sages qui ont institué la fête la font durer huit jours : huit jours comme pour l’inauguration du Temple par Salomon, et comme la durée de la fête de Soukot, qui n’avait pu être célébrée en temps voulu du fait des interdits d’Antiochus IV. Huit jours comme le temps de l’entrée d’un nouveau-né dans l’Alliance de la circoncision. Huit jours qui ouvrent – au-delà des sept jours du temps de l’homme dans l’Histoire – sur l’espérance du temps qui sera au-delà de l’Histoire : le temps du Messie.

La lumière

Fête des lumières, Hanoukka l’est à plusieurs titres (même si elle n’anticipe en rien le siècle des Lumières…). Le 25 Kislev (date de la fête fixée par Juda Macchabée), correspond dans le calendrier juif au solstice d’hiver, prélude aux journées plus longues que les nuits. Elle évoque la flamme spirituelle, victorieuse de la supériorité militaire. Elle symbolise la fidélité à la Lumière divine lorsque ce qui séduit détourne le regard de l’essentiel. Et si Hanoukka est la fête des enfants – comme Noël – n’est-ce pas parce que la lumière est à la mesure de leur regard ?

Par Anne-Marie Dreyfus, de l’AJCF Draguignan 21-11-13 ( www.ajcf.fr )
(Notre Source: Sagesse Orthodoxe)
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Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Aelred de Rievaulx

(1110-1167), moine cistercien 
Sermon pour la Nativité 

 

« Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? »

 

 

      O malheureux Adam !

Que cherchais-tu de plus que la présence divine ?

Mais, ingrat, te voilà ruminant ton méfait :

« Non, je serai comme Dieu ! » (cf Gn 3,5)

Quel orgueil intolérable ! Tu viens d'être fait d'argile et de boue et, dans ton insolence, tu veux être semblable à Dieu ? ...

C'est ainsi que l'orgueil a engendré la désobéissance, cause de notre malheur... 
Le Christ-Roi et la doctrine des deux glaives
(abbé Legrand)

      Quelle humilité pourrait compenser un tel orgueil ?

Quelle obéissance d'homme pourrait racheter une telle faute ? Captif, comment l'homme pourrait-il libérer un captif ; impur, comment pourrait-il libérer un impur ?

Ta créature va-t-elle donc périr, mon Dieu ?

« Oublierais-tu d'avoir pitié ? Renfermerais-tu ta bonté dans ta colère ? » (Ps 76,10)

Oh, non ! « —Mes pensées sont des pensées de paix, et non de malheur », dit le Seigneur (Jr 29,11). 


      Hâte-toi donc, Seigneur ; viens vite !

Vois les larmes des pauvres ; vois, « la plainte des captifs monte jusqu'à toi »

(Ps 78,11).

Quel temps de bonheur, quel jour aimable et désiré, quand la voix du Père s'écrie : « A cause de la misère des malheureux et des larmes des pauvres, maintenant je me lève »

(Ps 11,6)...

Oui, « Viens nous sauver, Seigneur, viens toi-même, car il n'y a plus de saints »

(Ps 11,2).

 

 

 

Lundi 7 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

INITIATION LITURGIQUE:

Extrait du 1er hymne chanté pendant la première partie de notre Liturgie Syriaque:


Ref:Alleluia. Par Ta lumière nous voyons la lumière, illumine nos âmes par le feu de Ton Amour.

 

1 - En Votre lumière nous voyons la lumière, Jésus plein de lumière. Vous êtes la vraie  lumière  qui éclaire toute créature. Eclairez-nous de votre belle lumière, Ô splendeur du Père céleste.
1 - Bnouhrok hozénan nouhro yéšou’ mlé nouhro. Datou nouhro šariro d-manhar khoul béryon. Anhar lan b-nouhrok gayo, sémhéh dabo šemayono.

 

2 - Ô Pur et Saint qui vivez dans les sphères de lumière, éloignez de nous les passions mauvaises et les pensées impures. Donnez-nous de faire avec la pureté du coeur les oeuvres de justice.
2 - Hasyo w-qadišo d'omar b-médyo rai nouhro. Kli ménan haché w-viché w-houcho bé snayo. W-hav lan dav-dakyouth lébo, Né'béd 'bodé d-kinoutho.

 

 

Par St Ambroise de Milan (339-397) : Traité sur les Mystères
Le symbolisme de l'onction et des vêtements blancs
 

Après le bain du baptême, tu es monté auprès de l'évêque. Pense à ce qui a suivi. N'est-ce pas ce que dit David : 

Comme le parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron ?

C'est le parfum dont parle Salomon : Ton nom est un parfum qui se répand : c'est pourquoi les jeunes filles t'ont aimé et attiré. Combien d'âmes renouvelées aujourd'hui t'ont-elles aimé, Seigneur Jésus, en disant : 

Attire-nous derrière toi, nous accourons à l'odeur de tes vêtements, pour aspirer l'odeur de la résurrection ?

Comprends le sens de ce rite : le parfum coule sur la barbe, c'est-à-dire sur la grâce de la jeunese, et sur la barbe d'Aaron, pour que tu deviennes une race élue, sacerdotale, précieuse. Car nous recevons tous l'onction de la grâce spirituelle en vue du royaume de Dieu et du sacerdoce.

[...]

Ensuite tu as reçu ces vêtements blancs que tu portes, pour signifier que tu as dépouillé l'enveloppe du péché et revêtu les vêtements purs de l'innocence, dont parle le prophète : 

Tu m'aspergeras avec l'hysope, et je serai purifié ; tu me laveras, et je deviendrai plus blanc que neige. 

[Ps 51, 8]

On le voit en effet, selon la Loi et selon l'Evangile : celui qui est baptisé se montre purifié. Selon la Loi, parce que Moïse employait une touffe d'hysope pour asperger avec le sang de l'agneau.

Selon l'Evangile, parce que le Christ avait des vêtements blancs comme neige, quand il fit voir, dans l'évangile de la Transfiguration, la gloire de sa résurrection.

Il devient plus blanc que neige, celui dont la faute est pardonnée. C'est pourquoi le Seigneur dit par la bouche d'Isaïe : Si vos péchés sont comme la pourpre, je les rendrai blancs comme neige.

L'Eglise qui porte ces vêtements blancs pour les avoir endossés grâce au bain de la nouvelle naissance, dit dans le Cantique des cantiques : 

Je suis noire et belle, filles de Jérusalem.Noire par la fragilité de la nature humaine, belle par la grâce ; noire parce que composée de pécheurs, belle par le sacrement de la foi. En voyant ces vêtements, les filles de Jérusalem disent, dans leur stupéfaction : 

Qui est celle-ci qui monte toute blanche ? 

Elle qui était noire, comment est-elle devenue blanche tout à coup ?

[...]

Quant au Christ, voyant son Eglise en vêtements blancs - c'est pour elle, dit le prophète Zacharie, qu'il avait pris des vêtements sales -, ou bien voyant l'âme purifiée et lavée par le sacrement de la nouvelle naissance, il lui dit :

 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle : tes yeux sont beaux comme ceux de la colombe, cette colombe dont le Saint-Esprit avait pris l'apparence pour descendre du ciel.

 

[...]

 

Aussi rappelle-toi que tu as reçu l'empreinte de l'Esprit : Esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de piété, esprit de crainte religieuse 

[Is 11, 2],

et garde bien ce que tu as reçu, Dieu le Père t'a marqué de son empreinte, le Christ Seigneur t'a confirmé, et il a mis l'Esprit dans ton coeur, comme un premier don, ainsi que tu l'as appris dans la lecture de l'Apôtre.

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

2ème hymne de notre Liturgie Syriaque:


1 -A votre porte, Seigneur, je frappe*; et de votre trésor je demande la pitié. / Je suis un pécheur qui, pendant des années*, ai abandonné votre voie. 
1 - B-tar'okh moran noqéšeno w-mén béth gazokh rahmé choèlno. Hatoyono dašnayo stit mén ourhokk. Havli d'awdé ba-htohé wé-'bar ménhoun, wi-hé b-tayboutokh.

A la porte de qui irons-nous frapper*, Seigneur miséricordieux, sinon à la vôtre. / Qui avons-nous qui plaide pour nos défaillances*, si votre miséricorde n’intercède auprès de vous, / ô Roi devant la majesté de qui les rois se prosternent.*Barekhmor ! 
2 - Bathra'man nizal néqouš élo b-tar'okh hanono moran. W-manou ith lan danfisokh 'al sakhlouthan. én rahmayk lo nfisounokh malko d-malké soghdin liqoré. Barekhmor!

 

 Le Célébrant : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

    Père, Fils et Saint-Esprit , soyez pour nous une citadelle élevée, un refuge contre le Pervers qui nous combat et contre ses puissances. Protégez-nous à l’ombre de vos miséricordes, lorsque les bons seront séparés des méchants.

    Les fidèles : D’éternité et jusqu’aux siècles des siècles †. Amîn.

 

 

L'’hymne de St Sévère d’Antioche:

 

Premier Choeur : Je vous exalte, ô mon Seigneur-Roi, Fils Unique et Verbe du Père céleste qui, par sa nature, est immortel.

     Deuxième Choeur : Il a accepté et il est venu, dans sa grâce, pour la vie et la rédemption du genre humain.

    Premier Choeur : Il a pris chair de la sainte, glorieuse et toute pure Vierge, Mère de Dieu, Marie.

 

     Deuxième Choeur : Sans subir de changement, il s’est fait homme, et lui le Christ, notre Dieu, a été crucifié pour nous.

    Premier Choeur : Et par sa mort, il a écrasé et tué notre mort. Il est l’une des Personnes de la Trinité Sainte.

     Deuxième Choeur : Il est adoré et glorifié avec son Père et son Esprit Saint. Ayez pitié de nous.

 

Ô Dieu Saint. [1]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

    Ô Dieu Saint. [2]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

 

    Ô Dieu Saint. [iii]

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !) [iv]

 

    Le Célébrant descend au pied de l’autel.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

 

[1]       Le célébrant pose trois doigts de sa main gauche sur le voile du côté nord de l’autel et trois doigts de sa main droite sur le côté ouest de la table et dit.

[2] Quand les fidèles disent « crucifié pour nous », le célébrant lève les doigts de la main droite, se signe d’une croix et repose les doigts de sa main droite sur le bord de la patène.

[iii]      Quand les fidèles disent « crucifié pour nous », le célébrant se signe pour la deuxième fois d’une croix et pose ses doigts sur le calice.

[iv]      Quand les fidèles disent « ô Dieu Saint et Fort », le célébrant pose ses doigts sur le patène, quand ils disent « ô Dieu Saint et Immortel », il pose ses doigts sur la table et quand ils disent « crucifié pour nous », il se signe pour la troisième fois d’une croix.

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

UNE APPARITION MARIALE AUX

 

AUX U.S.A ...

 

UN ECHOS A

 

L'APPARITION DE LOURDES ?

 

Le 8 décembre 2010, le culte des apparitions de la Vierge dans le Wisconsin (Etats Unis) a été approuvé officiellement au niveau diocésain, au cours de la fête de l'Immaculée Conception, patronne des Etats-Unis.

Ces apparitions, qui se sont vérifiées à trois reprises en 1859, ont été rapportées par une jeune immigrée de Belgique, Adèle Brise (1831-1896).

La première apparition de la Vierge a eu lieu en octobre. Après quelques instants, la vision s’est estompée et la Vierge a disparu sans dire un mot. Le dimanche suivant, nouvelle apparition de la Vierge à Adèle tandis que celle-ci se rend à la messe. Après la messe, la jeune femme s’ouvre à son confesseur qui l'invite à demander au nom de Dieu qui elle est et ce qu'elle attend d’Adèle.

La Vierge apparaît de nouveau à Adèle qui pose ses questions. La Vierge répond alors : « Je suis la Reine du Ciel qui prie pour la conversion des pécheurs, et je désire que tu fasses comme moi ».

« Tu as reçu la sainte communion ce matin et c'est bien mais tu dois faire davantage. Fais une confession générale et offre la Communion pour la conversion des pécheurs (…). 

Vendredi 20 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche.    C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques.  Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité  et la mort .   Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6).  Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes.    L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

En Orient, dans les églises bysantines, au-dessus de la « porte royale » de l’iconostase, on voit le plus souvent une icône du Christ en gloire – avec Marie à sa droite et Jean à sa gauche. C’est dire, donc, la vénération que lui vouent toutes les traditions liturgiques. Jean est d’ailleurs le seul (avec le Seigneur Jésus et la Vierge Marie) dont on célèbre la nativité et la mort . Son élection rappelle celle de Jérémie, sa vie celle des « nazirs »*. Sa mission est définie dans les mêmes termes que celle d’Élie (Ml 3,23-24 ; Si 48,10). Il est venu « préparer au Seigneur un peuple capable de l’accueillir » (Lc1,17). La naissance de Jean a été une « Bonne Nouvelle » qui a suscité, autour de lui et de ses parents, les premières manifestations de la joie messianique. Comme à propos de Jésus, on s’est demandé « Qui sera-t-il ? » On le verra lorsque, sur les bords du Jourdain, il se manifestera comme un intrépide prédicateur du salut que Dieu veut voir s’étendre « jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6). Par sa personne et sa mission, Jean le Précurseur reste donc inséparable de Jésus et de la Bonne Nouvelle adressée à tous les hommes. L’iconographie, le nombre d’enfants auxquels on donne le nom de Jean-Baptiste et d’églises dédiées au Précurseur témoignent de la piété chrétienne, qui a compris la place toute spéciale de Jean Baptiste dans l’avènement du salut en Jésus-Christ. Il est aussi le modèle des prédicateurs et de tous les croyants qui doivent s’effacer devant Celui qu’ils annoncent, afin de « préparer ses chemins ».

Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste

(jour des enfants)

 

 

Saint Qurbana

o    1ère de St Jean 3:1-3 :

 

  • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le somme. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

o     

 

o    Ephésiens 6: 1-4 :

 

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  •  

o    ou

 

o    Colossiens 3: 20-21 :

  • 20 Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
  • 21 Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.

o     

 

o    Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 1: 57-80 :

  • 57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
  • 58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
  • 59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
  • 60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
  • 61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
  • 62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
  • 63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
  • 64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
  • 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
  • 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
  • 67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :
  • 68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.
  • 69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
  • 70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
  • 71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
  • 72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
  • 73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,
  • 74 afin que, délivrés de la main des ennemis,
  • 75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
  • 76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
  • 77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
  • 78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
  • 79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
  • 80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

o     

  

Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

 

Commentaire Patristique de Saint Ephrem:

« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »

L'ange lui dit : 

"Dieu a exaucé la voix de ta prière".

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?" 

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.

Tant qu'il croyait, il parlait : 

"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé" 

(Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?",

pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...

Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

 

(Par St Ephrem le Syrien
Diatessaron, 1, 11-13 (trad. SC 127, p. 49 rev)
Lectionnaire pour le "Dimanche de la Nativité de St Jean le Baptiste" (jour des enfants), accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar

Source:

http://www.egliseorthodoxestjeanbaptiste-laval.org/viejohn.html

Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 293, 1-2, pour la nativité de saint Jean Baptiste 

 

« Tu n'as pas cru à mes paroles »
(Lc 1,20)
« Heureuse celle qui a cru »
(Lc 1,45)

 

 

La mère de Jean Baptiste est une vieille femme stérile ; celle du Christ, une jeune fille dans tout l'éclat de sa jeunesse. Jean est le fruit de la stérilité ; le Christ, celui de la virginité...

L'un est annoncé par le message d'un ange ; à l'annonce de l'ange, l'autre est conçu.

Le père de Jean ne croit pas à la nouvelle de sa naissance, et il devient muet ; la mère du Christ croit en son fils et, par la foi, elle le conçoit dans son sein.

Le cœur de la Vierge accueille d'abord la foi, et alors, devenant mère, Marie reçoit un fruit dans ses entrailles. 

      Les paroles que Marie et Zacharie adressent à l'ange sont pourtant à peu près semblables.

Lorsque l'ange lui annonce la naissance de Jean, le prêtre répond :

« Comment vais-je savoir que cela arrivera ?

Moi je suis un vieil homme et ma femme aussi est âgée. »

À l'annonce de l'ange, Marie répond :

« Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? »

Oui, ce sont presque les mêmes paroles...

Pourtant le premier est repris, la seconde est éclairée.

À Zacharie, il est dit :

« Parce que tu n'as pas cru » ;

à Marie : 

« Voici la réponse que tu as réclamée. »

Encore une fois, ce sont pourtant presque les mêmes paroles de part et d'autre...

Mais celui qui entendait les paroles voyait aussi les cœurs ; à lui, rien n'est caché.

Le langage de chacun voilait ce qu'il pensait ; mais si cette pensée était cachée pour les hommes, elle ne l'était pas pour l'ange, ou plutôt elle ne l'était pas pour celui qui parlait par l'intermédiaire de l'ange.

 

 

Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Quel trésor incomparable que la

paix !

Le Verbe de Dieu s’est incarné pour nous restituer ce trésor perdu depuis la faute originelle. Dès sa naissance, les anges chantent « Paix aux hommes ! » et avant de remonter au ciel, Jésus lui-même nous dit « je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix » mais Il ajoute « je ne vous la donne point comme le monde la donne. » En effet, ne nous y trompons pas, la paix que nous propose le monde n’est pas la vraie paix ! L’Esprit Saint l’affirme, la paix est le partage exclusif des seuls enfants de Dieu.

St François de Sales disait que la paix résultait de trois accords parfaits : l’accord de notre âme avec Dieu, avec le prochain et avec nous-mêmes. Mais la condition de cette paix, c’est paradoxalement la guerre ! La guerre contre nous-mêmes. En effet, pour être en accord avec Dieu, il faut demeurer fidèle au précepte de sa Loi en triomphant du monde fourbe qui nous attire en toutes sortes de tentations et d’illusions. Pour conserver la paix avec son prochain, il faut lutter pour éviter de réagir aux contradictions ou aux contestations, il faut prendre sur soi pour supporter les vexations, les injustices… Enfin pour acquérir la paix avec soi-même, que de combats continus nous faut-il soutenir pour dominer nos passions ou triompher de nos mauvais penchants ! La paix est à ce prix de luttes incessantes !

A force de lutte quotidienne, tout chrétien finit par en recueillir délicieusement les fruits ! Les passions domptées, la nature dominée, il entre alors dans son repos, dans la tranquillité de l’ordre établi, dans cette paix intérieure qui fait dire à l’apôtre Paul « cette paix qui surpasse tout sentiment ».

Semons la paix, donnons la paix, soyons des Anges de paix ! Pacifions-nous, et autour de nous, pacifions les cœurs troublés, apaisons les révoltes, calmons les esprits agités, parfois une bonne parole suffit ! Ainsi avec les anges, nous pourrons chanter : « gloire à Dieu, paix aux hommes, grande joie sur la terre ! » et nous glorifierons notre Roi bien aimé qui s’est proclamé « prince de la Paix » ! »

Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903)

 


Le 14 Juillet,PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs de la Révolution:

PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs

de la Révolution:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : 
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

Nous célébrons, ce dimanche 18 Décembre le dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste

(had'bshabo d'gelyono d-yawseph kino), les prêtres ont cependant la possibilité de prendre le Lectionnaire du "Dimanche avant Noël" (Voir plus loin dans la présente "Lettre de Nouvelle):

 

Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à tourner nos regards vers Saint Joseph et implorer pour nous-même, nos famille et toute la famille ecclésiale son intercession.

Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à grandir, à son exemple, dans la Foi et une ferme confiance dans les desseins de la Providence .

Sous son accompagnement spirituel, préparons-nous à recevoir le Verbe de Vie qui, par Marie et dans la Puissance du Saint Esprit se fait notre frère!

Ayons une pensée particulière pour l'une de nos paroisse du Brésil, dédiée à Saint Joseph et conduite par notre cher Abouna Elias Elias son pasteur.

Heureux Weekend à vous tous dans la piété et la charité fraternelle !

 

 

 

Lectionnaire du Dimanche de l’Annonciation (Ou Révélation) 

à Saint-Joseph

Pour la Quadisha  Qurbana (Ste Messe/Divine Liturgie)

    • 1ère épître de St Pierre 2: 11 -17 :
  • 11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
  • 12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
  • 13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
  • 14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
  • 15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
  • 16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
  • 17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.
    •  
    • Epître aux Galathes 1: 11-24 :
  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.
  • 19 Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
  • 20 En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas.
  • 21 Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie.
  • 22 Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ;
  • 23 elles avaient simplement entendu dire : « Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire. »
    • 24 Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet.
    • Evangile selon Saint Matthieu 1: 18-25 :
  • 18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
  • 19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
  • 20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
  • 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
  • 22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
  • 23 Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
  • 24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
  • 25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Dernier Dimanche avant la Nativité, préparons-nous à recevoir

 LA LUMIÈRE DE NOËL

Saint Éphrem de Nisibe (Syrie), diacre et docteur de l'Eglise, grand théologien et chantre des églises de langue syriaque du 4e siècle est, en particulier l’auteur d’hymnes sur la Nativité.

 

Voici un extrait de l’une d’entre elle qui comporte pas moins que quatre

 

1. Ce jour, mon Seigneur, a réjoui Les rois, les prêtres et les prophètes, Car leurs paroles en ce jour furent accomplies Et devinrent toutes réalités. Refrain : Gloire à toi, Fils de notre Créateur

 

2. La Vierge a mis au monde aujourd’hui L’Emmanuel en Bethléem ; La parole dite par Isaïe S’est aujourd’hui réalisée.

 

3. Il est né en ce lieu, Celui qui dans un livre dénombre les peuples Le psaume par David chanté, Aujourd’hui s’est accompli.

 

6. Elle est descendue, la lumière cachée À travers un corps sa beauté s’est manifestée. L’astre levant dont a parlé Zacharie À Bethléem a brillé aujourd’hui.

 

7. Elle s’est manifestée, la lumière royale, À Éphrata, la vie royale. La bénédiction prononcée par Jacob atteint aujourd’hui sa plénitude.

 

8. L’arbre de vie Apporte l’espoir aux mortels ; La sentence secrète de Salomon Reçoit aujourd’hui son interprétation.

 

9. Aujourd’hui un enfant est né. On a proclamé son nom : « Merveilleux Oui vraiment, c’est merveille que Dieu Comme un nourrisson se soit montré.

 

96. C’est le jour où s’ouvre À nos prières la porte d’en haut ; Nous aussi, ouvrons les portes aux demandeurs Qui ont péché et qui nous demandent grâce.

 

99. Aujourd’hui la divinité s’est empreinte Dans l’humanité Pour que l’humanité, elle aussi, fût enchâssée Dans le sceau de la divinité.

 

(In Hymnes sur la Nativité, traduction de Sources Chrétiennes , traduction de François Cassingena Trévedy Sources Chrétiennes n° 459, Cerf, Paris 2001, p. 27-47 )

 

Pour les Enfants: Hymne de Saint

 

Ephrem pour la Nativité:

NOEL

De l'Evêque JEAN de Saint-Denis (Eugraf Kovalevsky, mort en "odeur de sainteté)

Conférence donnée le 23 décembre 1956 à l’Hôtel des Sociétés Savantes.

Je suis parmi vous pour vous parler de cet événement que nous nommons Noël et qui contient tant de mystères et de nourriture spirituelle.

A ceux qui aiment Noël du point de vue du « bon repas nocturne », danses dans les restaurants, réveillon où l’on ne pense surtout pas à Dieu, je dirai, à l’avance, qu’ils font très bien.

A ceux qui voient dans la fête de Noël des souvenirs d’enfance, les cadeaux, des réunions de famille pas spécialement spirituelles, plutôt sentimentales, la visite à la crèche avec les enfants, peut-être même la messe de minuit pour écouter de la bonne musique sans tenir compte de ce qui se passe, je dirai à l’avance, qu’ils font très bien.

A ceux qui ne voient en Noël qu’une fête païenne, le retour du soleil, la nuit diminuant, la vie recommençant à jaillir parmi nous avec le printemps, à ceux qui ne voient que cela, je dirai à l’avance, parfait.

A ceux qui désirent aller plus loin dans le mystère de Noël, dans la pénétration de l’absolu, de l’éternel dans le temps, dans la nouvelle naissance, etc. sans parler du mystère de Noël véritablement spirituel et de son contenu, je dirai à l’avance, certainement c’est très bien.

Oui, je dis : très bien à ces différents hommes voyant dans la fête de la Nativité un grand repas, une dinde truffée - ou du moins dans leur imagination, car ils n’ont pas toujours assez d’argent pour acheter cette volaille - parce qu’inconsciemment ils reconnaissent cette fête qu’ils ne comprennent pas.

Chaque jour dans toutes les églises du monde on chante aux Laudes : Cieux, bénissez le Seigneur ; que la terre et les eaux bénissent le Seigneur ; que les monstres marins bénissent le Seigneur ; que la chaleur et le froid, la lumière et les ténèbres bénissent le Seigneur : De toutes les fêtes chrétiennes, nul n’est exclu.

 

Un jour, rentrant de la messe de nuit de Pâques je rencontrai un ivrogne.

Je me sentais soulevé par la joie de la Résurrection, mais lui avait compris cette fête autrement, allant de bistrot en bistrot prendre un verre, dès huit heures du soir.

Comme il était environ trois heures du matin, les cafés étaient fermés, sauf un, demeuré ouvert.

J’avais froid, j’étais fatigué de ne pas avoir dormi de la nuit et j’entrai pour prendre un café, ayant encore une heure de marche pour rentrer chez moi.

Le patron était gros, paisible, très en repos, regardant avec des yeux indifférents comme ceux du bœuf dans la crèche, supportant les clients, subissant ce pauvre ou heureux ivrogne - comme vous voudrez - qui buvait son énième verre et disait en un français très « petit russe » : Je suis heureux, ah je suis heureux, heureux, c’est Pâques.

Et il se frappait la poitrine. Et comme il n’avait rien à raconter (il avait été probablement prisonnier de guerre), il ajoutait : Moi, prisonnier, Pâques vin : Pâques : vin pas chocolat (pourquoi pas chocolat ? je ne sais), mais fête : Pâques puis, il tombait et le patron avec ses yeux de bœuf le regardait et disait : Bah, dors, c’est Pâques.

C’est pourquoi je dirai, à l’avance, quel que soit l’aspect de Noël que vous choisirez, est-ce la bonne nourriture qui provoquera une crise de foie, est-ce des souvenirs, des aspirations 1 8, rue Danton, Paris . Aujourd’hui « Maison de la recherche (Université Paris IV) spirituelles, cosmiques chrétiennes ou demi-chrétiennes, vous participerez à cet événement qui dépasse votre intelligence, mais vous y participerez selon vos moyens.

Noël est-il un bon repas, cela montre que vous êtes plutôt truffe d’esprit ; participez-vous du point de vue soleil levant, parfait, mes amis, vous êtes nature : l’air, les éléments.

Et pourquoi s’indigner ?

Il est beau que dans l’humanité il y ait de tout et que chacun évolue selon ses possibilités ; je félicite les hommes-truffes comme les hommes qui sont avec les anges et chantent la gloire de Dieu, chacun suivant ses capacités.

Ceci dit, je voudrais vous présenter aujourd’hui quelques éléments qui prépareront le sens de Noël.

La venue du Messie n’était pas prévue seulement par les prophètes de l’Ancien Testament, mais par tout l’univers.

Je ne puis ici vous énumérer les prophéties dispersées dans différents peuples, la culture persane, la culture gréco-romaine, jusqu’à la culture chinoise, je désire rester dans les cadres de la vie actuelle.

Selon l’enseignement des pharisiens et des théologiens - si l’on peut parler ainsi - de l’Ancien Testament, il y avait vingt-deux critères en rapport avec les vingt-deux lettres de la langue hébraïque pour reconnaître le Messie.

Il serait trop long de vous les énumérer, mais sachez que ces vingt-deux critères devaient servir à ceux qui voulaient, sans crainte de se tromper, retrouver dans le Christ le vrai Messie.

Les pharisiens et les prêtres possédaient ces vingt-deux critères, de même que les kabbalistes actuels.

Cela n’empêcha pas la majorité des prêtres et des pharisiens de l’Ancienne Alliance de se détourner du Christ.

Voilà une première leçon très instructive : on peut connaître intellectuellement la vérité et pourtant ne pas l’adopter, mieux que cela, agir contre les connaissances acquises.

Le motif ? Il est simple : motif passionnel.

Le motif passionnel qui voila le regard d’êtres mystiques comme les pharisiens ou de grande piété comme les prêtres, fut l’amour exagéré de ces hommes pour leur peuple.

Si ces pharisiens, ces prêtres qui condamnèrent le Christ, étaient soudain parmi nous, vous diriez : oh j’ai rencontré un prêtre de grande valeur, fort profond, très agréable et peut-être m’inscrirai-je dans sa paroisse afin d’écouter ses sermons et demander ses conseils.

Les pharisiens n’étaient pas plus méchants que d’autres, mais des sentiments passionnés les aveuglaient, cet amour disproportionné pour leur peuple qui leur fit confondre le message divin, l’élection provisoire d’Israël avec l’élection éternelle.

Voyez combien la connaissance seule est insuffisante et combien il est nécessaire de dépister la passion qui nous saisit.

Pas tellement des passions vulgaires, mais celles qui sont nobles et subtiles ; j’ai connu beaucoup de gens qui, ayant reçu une « mission du ciel », ne savaient pas distinguer les limites de cette mission.

Les pharisiens, possesseurs des vingt-deux critères, ne reconnurent pas le Messie parce qu’ils n’avaient pas vu les limites de l’élection de leur peuple.

Ils voulaient prolonger cette élection, ils voulaient que leur peuple dominât le monde.

Et le Christ vint, humilié.

Le Messie est venu non pour placer Israël au-dessus des autres, mais pour rassembler toutes les nations.

Vérité que nous devons considérer la veille de Noël : vérifier sérieusement, profondément la place exacte que nous occupons et qu’occupent nos idées afin de ne pas leur accorder une trop grande valeur, sous peine de dormir malgré la connaissance, l’initiation ou l’inspiration lorsque naîtra le Messie et de passer à côté de l’Avènement.

C’est pour cette raison que l’Église propose un dimanche avant Noël, la prédication de Jean-Baptiste racontée par son disciple Jean le bien-aimé.

On demande à Jean : es-tu le prophète ? Il dit non. Es-tu Élie ? Il dit non. Es-tu le Christ ? Il dit non. Et pourtant nous pourrions dire: Jean est christ puisqu’il est oint, nous sommes tous des christs en tant qu’oints, en tant qu’élus, en tant que nous avons la grâce ; il n’est pas Jésus-Christ, mais il est un des christs.

Il est prophète puisqu’il prophétise, il est Elie parce qu’il est dans l’esprit d’Elie... mais il dit : Je ne suis ni prophète, ni Elie, ni le Christ, et il ajoute les paroles d’Isaïe : Je suis la voix qui crie dans le désert...

Jean-Baptiste, le plus grand parmi les hommes sur terre, connaissait les limites de sa mission.

Nous ne devons être ni plus petits, ni plus grands que ce que nous sommes et prendre garde afin de ne pas empiéter sur nos limites.

Autrement le Christ reviendra ou viendra en nous et nous dormirons comme les habitants de Jérusalem. Parmi ces vingt-deux critères qui devaient définir la venue du Christ, j’en ai choisi deux qui sont caractéristiques.

Le premier est annoncé par Isaïe : Voici, la Vierge enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous. Le deuxième : Il naîtra à Bethléem.

Ces deux critères nous ouvrent un monde très riche. Il naîtra d’une vierge. La virginité n’est pas que la virginité corporelle ; les Grecs et les Russes appellent la virginité : unité de la sagesse c’est-à-dire dire pureté, unité de l’être intérieur humain.

Car, nous le savons, on peut être vierge charnellement et très impie spirituellement, psychiquement.

La virginité est une pureté où rien n’est déchiré, où notre cœur est un, et, en même temps, il n’y a dans cette unité aucune satisfaction de soi, elle est un réceptacle.

La Vierge Marie avait en elle le dépassement de ces deux abîmes - c’est la pensée de Luther - l’orgueil et la désobéissance.

Comment a-t-elle dépassé l’orgueil et la désobéissance ?

Saint Luc le décrit dans son évangile. L’ange Gabriel apparaît et dit à Marie : Tu auras un fils. Marie, discute, n’accepte pas de suite, demande comment une pareille chose peut lui advenir puisqu’elle ne connaît pas d’homme.

L’Ange explique et Marie dit alors : je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon Sa parole. Si Marie n’avait pas discuté temporairement avec l’ange, si elle avait trop vite accepté la mission aussi extraordinaire que d’être la Mère de Dieu, elle eût fait preuve d’orgueil.

L’acceptation trop facile, sans une certaine prudence et écoute, d’une mission, d’une révélation, même beaucoup plus petite que celle de devenir Mère de Dieu montrerait que notre âme est déjà gonflée d’orgueil.

Mais dans le même temps, Marie obéit à cette mission unique et impossible, témoignant ainsi sa complète obéissance. Car discuter longuement et persister à ne pas s’incliner devant une lâche qui nous dépasse serait une forme de désobéissance. Marie, dans son intégrité, n’a ni la facilité orgueilleuse d’accueillir cette mission immense, ni le doute et la fausse humilité désobéissante de la repousser.

Ces deux abîmes s’ouvraient devant elle ; elle les dépasse et en elle, l’humanité. Voici l’esprit de cette Vierge totale, absolue, intègre dont naîtra le Dieu Homme.

Et c’est la même chose pour nous.

Voulez-vous que Dieu renaisse, grandisse en vous ?

Surmontez ces deux abîmes. Nous devons les éviter si nous rencontrons une facilité trop grande à nous sentir « missionnés » ou intelligents, si nous sommes trop prudents devant la force divine et que nous ne voulions pas courber la tête, si ces deux états d’âme ne sont pas maîtrisés, nous ne pourrons être un centre pour Dieu et Le recevoir pleinement.

Nous deviendrons de faux christs, nous serons des antéchrists, ou pas du tout des christs.

Il naîtra à Bethléem. Certes, le Christ est né à Bethléem parce que c’est la ville natale de David, ce David dont le sang n’est pas pur juif, le plus jeune d’entre ses frères ; c’est la ville de David, mais il y a un autre sens.

Bien que le Christ ne trouve pas de place dans la ville, il naît quand même à côté de Bethléem et doit s’inscrire à Bethléem parce qu’il est de race royale et par Marie et par Joseph, naturellement et juridiquement.

Allons plus loin : Bethléem en hébreu signifie la « ville du pain » ; Bethléem est aussi la plus petite ville de Palestine, « la moindre d’entre les villes » comme dit l’Ecriture.

Le Christ voulait naître dans la moindre des villes.

Notre vie spirituelle doit toujours être bethléemique, c’est-à-dire avoir des apparences humbles et un contenu royal.

Plus nos apparences extérieures sont royales et plus notre âme est pauvre.

Le vrai chemin spirituel, c’est d’aimer les choses humbles extérieurement, c’est de choisir la petite ville sans renoncer à la royauté que nous confère le Saint-Esprit.

 

Et l’une des formes les plus humbles de la communion avec le Christ, est précisément l’Eucharistie.

En effet, nous entrons humblement en communion avec Lui sous la forme du pain et du vin, car, souvent, nous ne ressentons pas sa présence.

Que de fois un prêtre ou un fidèle en communiant ne fait que goûter extérieurement le pain et le vin.

Une apparition ou une manifestation éclatante sont des exceptions, mais, intérieurement, celui dont le regard est plus profond voit et entre en royale communion avec le Roi des rois.

Il est intéressant de noter que les trois Mages qui avaient la connaissance parfaite puisqu’ils avaient reconnu le Christ cependant que les pharisiens, les sadducéens et les prêtres dormaient tranquillement ou imaginaient les affaires et les discussions du lendemain, ces Mages qui avaient entrepris la longue route, ces trois sages représentant la sagesse de l’antiquité et de l’humanité, qui possédaient tous les renseignements sur la Venue divine jusqu’à une étoile pour les guider, une seule chose, un petit mot, leur manquait : le nom du lieu de naissance de Jésus.

Notez-le bien, mes amis. Ce sont des prêtres incapables de reconnaître le Christ malgré leur science qui le leur donnèrent : Bethléem. Bien souvent - je m’adresse à ceux qui sont chrétiens, les autres, qu’ils bouchent leurs oreilles - nous, chrétiens, possédons la vérité et n’en profitons pas.

Nous reposons tandis que les non-chrétiens ne cessent de quêter tout au long de leur vie, de leur évolution intellectuelle ou morale, mais c’est nous, en définitive, qui leur fournirons le dernier mot : Bethléem, et c’est eux qui nous précéderont pour adorer le Seigneur.

Que chaque chrétien ne l’oublie jamais : il peut être précédé par un non chrétien. Mais en dehors de la Révélation chrétienne, il n’y a pas de mot final : Bethléem.

Sa possession est notre redoutable privilège et nous ne le donnons pas aux autres.

Ne vous étonnez pas alors si le Fils de Dieu venant un jour sur terre nous dépasse et S’approche de ceux qui ne sont pas baptisés ou peut-être même incroyants, simplement parce qu’ils L’auront cherché avec sincérité.

Oui, les chrétiens dorment souvent, mais, attention, cela ne veut pas dire non plus - je parle, maintenant, à ceux qui ne sont pas chrétiens - que les autres tiennent toute la vérité.

Le mot ultime leur échappera comme aux Mages qui symbolisent l’évolution de l’humanité à la poursuite de Dieu.

Il leur faudra venir en Palestine, à la Jérusalem spirituelle et seule l’Eglise pourra leur répondre : à Bethléem !

L’un profitera, l’autre ne possédera pas. Voici l’étrange dialectique qui apparaît à la veille de Noël.

Poussons encore plus loin, arrêtons-nous sur les trois groupes d’êtres qui entourent le Christ naissant en dehors de Marie, Mère de Dieu, et de Joseph : les pasteurs, les mages et les deux animaux, le bœuf et l’âne.

Les premiers appelés à contempler le Christ sont les pasteurs, les bergers, c’est-à-dire des hommes illettrés, simples, naturels avec cette caractéristique qu’ils veillent la nuit à cause de leurs troupeaux.

Les premiers capables de comprendre l’Avènement, la Venue du Christ, sont les âmes qui veillent dans la simplicité pendant la nuit ; j’entends la nuit dans tous les sens.

Le chemin le plus direct et le plus simple pour atteindre la perfection, la connaissance parfaite et reconnaître en l’Enfant de la crèche le Dieu éternel, c’est de garder l’état de vigilance au sein de toutes les nuits de l’humanité et de notre existence, de notre vie intérieure et extérieure, les nuits sans lune d’incompréhension de ce qui se passe en nous, c’est de persévérer sans trop chercher à comprendre comme les pasteurs, à veiller dans la prière même si cela semble sans résultat. Ceci est le chemin le plus court.

L’autre chemin est celui des mages, le voyage spirituel, le tâtonnement, la route immense - cette caravane que nous voyons représentée dans les imageries, avançant à dos de chameau au travers les déserts et venant de pays lointains, ce parcours de toute une vie, notre vie et aussi celle de générations et de générations.

L’âme qui cherche, creuse, s’est engagée sur un chemin spirituel et initiatique, si elle ne trouve pas ce qu’elle cherche c’est qu’elle s’est arrêtée à mi-route, ne poursuivant pas jusqu’au bout.

L’humanité entière arrivera au Christ par l’évolution lente, à condition, comme le disait un missionnaire que connus lorsque j’avais douze ans « d’être simples comme des bergers, ou si l’on veut être mage, d’aller jusqu’au bout ».

Le chemin des mages est le voyage sens répit.

La vraie culture ne s’installe jamais.

Soyez vigilants et contemplatifs comme les pasteurs, mais si vous êtes entrés dans la recherche la moindre satisfaction sera votre mort et vous ne verrez point se révéler le Soleil du Christ.

Toujours en avant. Et les deux bêtes, le bœuf et l’âne ? Les évangiles n’en parlent pas ; ils sont dans la Tradition, dans Isaïe et dans d’autres prophètes.

Ils représentent, sans doute, les animaux, mais aussi notre humanité !

Qu’est-ce qui caractérise l’âne et le bœuf ?

Ce sont des êtres de peine, des serfs de l’homme ; l’âne qui doit traîner son fardeau même lorsqu’il est fatigué, le bœuf qui a perdu jusqu’à la possibilité d’être une bête normale ni père ni mère, qui est diminué pour servir l’homme ; ce sont des êtres de peine.

Alors, - je m’adresse à la troisième catégorie d’hommes qui ne sont ni mages, ni pasteurs - le troisième groupe que nous voyons auprès du Christ est celui des âmes de peine qui peinent dans cette vie, qui peinent pour leur famille, qui peinent pour elles-mêmes, qui peinent pour l’humanité, et celles-là seront mystérieusement introduites aussi dans la grotte où vient au monde le Dieu d’avant les siècles.

Respectez ces gens de peine, leur sort est pénible et leur fin est malgré tout auprès du Seigneur.

Voilà les trois types d’hommes qui adoreront le Christ.

En dehors de la simplicité, en dehors de la science véritable, en dehors de la peine patiente et animale, toute la population de Jérusalem et de Bethléem, tous les êtres porteurs de connaissances magnifiques, dormiront sur leurs deux oreilles.

Nous dormons aussi si nous n’appartenons pas d’une manière ou d’une autre à ces trois catégories.

A nous de choisir entre les deux premières - la troisième est subie, on ne la choisit pas - chercher avec les mages, voyager sans repos avec eux ou veiller la nuit, simples comme des enfants.

JEAN Evêque de Saint-Denis

 

"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

Lectionnaire du Dimanche avant Noël

(Cette année 2023 célébré le Dimanche matin du 24 Décembre)

Pour la Quadisha Qurbana:

o    Livre des Actes 3:16-26 :

  • 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
  • 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
  • 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
  • 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
  • 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »

o     

o    Epître aux Romains 4:13-25 :

  • 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
  • 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
  • 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
  • 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
  • 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
  • 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
  • 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
  • 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
  • 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
  • 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
  • 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
  • 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
  • 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

o     

o    Epître aux Galates 4, 18-20 :

  • 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
  • 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
  • 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.

o     

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 3:23-38 :

o     

  • 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
  • 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
  • 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
  • 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
  • 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
  • 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
  • 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
  • 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
  • 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
  • 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
  • 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
  • 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
  • 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
  • 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
  • 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
  • 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

 

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444),

évêque et docteur de l'Église 
Sur Isaïe, III, 3 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 99) 

 

 

« Préparez le chemin du Seigneur »

 

 

« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent !

Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs. »

(Is 35,1)

Celle que l'Écriture inspirée appelle généralement déserte et stérile, c'est l'Église venue des païens.

Elle existait autrefois, parmi les peuples, mais elle n'avait pas reçu du ciel son Époux mystique, je veux dire le Christ...

Mais le Christ est venu chez elle : il a été captivé par sa foi, il l'a enrichie du fleuve divin qui ruisselle de lui, ruisselle, car il est « source de vie, torrent de délices »

(Ps 35,10.9)...

Dès qu'il a été présent, l'Église a cessé d'être stérile et déserte ; elle a rencontré son Epoux, elle a mis au monde d'innombrables enfants, elle s'est couverte de fleurs mystiques... 

Isaïe continue :

« Il y aura là une route pure, on l'appellera la voie sacrée »

(v.8).

La route pure, c'est la force de l'Évangile pénétrant la vie, ou, pour le dire autrement, c'est la purification de l'Esprit.

Car l'Esprit enlève la tache imprimée dans l'âme humaine, il délivre des péchés et fait surmonter toute souillure.

Cette route est donc appelée à juste titre sainte et pure ; elle est inaccessible à quiconque n'est pas purifié.

Personne, en effet, ne peut vivre selon l'Évangile s'il n'a d'abord été purifié par le saint baptême ; personne donc ne le peut sans la foi... 

Seuls ceux qui ont été délivrés de la tyrannie du démon pourront mener la vie glorieuse que le prophète illustre par ces images :

-« On n'y rencontrera pas de lion, ni aucune autre bête féroce » (v.9) là, sur cette route pure.

Autrefois, en effet, telle une bête féroce, le diable, cet inventeur du péché, s'attaquait, avec les esprits mauvais, aux habitants de la terre.

Mais il a été réduit à néant par le Christ, chassé loin du troupeau des croyants, dépouillé de la domination qu'il exerçait sur eux.

C'est pourquoi, rachetés par le Christ et rassemblés dans la foi, ils marcheront d'un seul cœur sur cette route pure (v.9).

Abandonnant leurs anciens chemins,

« ils s'en détourneront pour arriver à Sion »,

c'est-à-dire à l'Église,

« avec une allégresse qui n'aura pas de fin »

(v.10)

ni sur la terre, ni dans les cieux et ils rendront gloire à Dieu, leur Sauveur.

 

Hymne. Salut, astre des mers,  Mère de Dieu féconde,  Salut, ô toujours Vierge,  Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel  Avez reçu l’Ave,  Fondez-nous dans la paix,  Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs,  Éclairez les aveugles,  Chassez loin tous nos maux,  Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère,  Vous-même offrez nos vœux  Au Dieu qui, né pour nous,  Voulut naître de vous. O Vierge incomparable,  Vierge douce entre toutes !  Affranchis du péché,  Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente,  Et sûr pèlerinage,  Pour qu’un jour soit Jésus  Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père,  Gloire au Christ souverain ;  Louange au Saint-Esprit ;  Aux trois un seul hommage. Amen.

Hymne. Salut, astre des mers, Mère de Dieu féconde, Salut, ô toujours Vierge, Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel Avez reçu l’Ave, Fondez-nous dans la paix, Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs, Éclairez les aveugles, Chassez loin tous nos maux, Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère, Vous-même offrez nos vœux Au Dieu qui, né pour nous, Voulut naître de vous. O Vierge incomparable, Vierge douce entre toutes ! Affranchis du péché, Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente, Et sûr pèlerinage, Pour qu’un jour soit Jésus Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père, Gloire au Christ souverain ; Louange au Saint-Esprit ; Aux trois un seul hommage. Amen.

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, en tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

 

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

 

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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