La lumière ne produit pas d'ombre... Soyez lumineux! Prions pour l’Eglise : que la grâce de « l’effata » l’aide à ouvrir très large ses bras et son regard pour apporter l’espoir et l’espérance au monde qui a besoin de croire en Celui qui est l’amour !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,16-24.
Frères, conduisez-vous selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair.
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'esprit, et l'esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés l'un à l'autre, de telle sorte que vous ne faites pas ce que vous voulez.
Mais si vous êtes conduits par l'esprit, vous n'êtes plus sous la Loi.
Or les œuvres de la chair sont manifestes : ce sont l'impudicité, l'impureté, le libertinage,
l'idolâtrie, les maléfices, les inimitiés, les contentions, les jalousies, les emportements, les disputes, les dissensions, les sectes,
l'envie, les meurtres, l'ivrognerie, les excès de table, et autres choses semblables. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu.
Le fruit de l'Esprit, au contraire, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité,
la douceur, la tempérance. Contre de pareils fruits, il n'y a pas de loi.
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-33.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'argent.
C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?
Regardez les oiseaux du ciel, qui ne sèment ni ne moissonnent et n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
Qui de vous, à force de soucis, pourrait ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ?
Et pourquoi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Observez les lis des champs, comment ils croissent : ils ne peinent ni ne filent.
Or je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux.
Si donc Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui est aujourd'hui et demain sera jetée au four, ne le fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ?
Ne vous mettez donc point en peine, disant : Que mangerons-nous ou que boirons-nous, ou de quoi nous vêtirons-nous ?
C'est de tout cela en effet que les païens sont en quête, car votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela.
Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné en plus.
Prions pour toutes les nations : qu’augmentent les possibilités de formation et de travail pour tous les jeunes !
Par St Jean Chrysostome
(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n°8, 19-25 ; SC 50 (trad. SC p. 257 rev. ; cf Delhougne, Les Pères commentent, p. 101)
Si vraiment nous donnons la première place aux réalités spirituelles, nous n’aurons pas à nous préoccuper des biens matériels, car Dieu, dans sa bonté, nous les procurera en abondance.
Si, au contraire, nous veillons uniquement à nos intérêts matériels sans prendre soin de notre vie spirituelle, le souci constant des choses terrestres nous conduira à négliger notre âme. Ne renversons donc pas l’ordre des choses.
Connaissant la bonté de notre Maître, nous lui ferons confiance en tout et ne nous laisserons pas accabler par les soucis de cette vie.
« Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela, avant même que vous l’ayez demandé » (Mt 6,32.8).
Jésus veut donc que nous soyons libres de tout souci de ce monde et que nous nous consacrions totalement aux œuvres spirituelles.
« Cherchez donc, nous dit-il, les biens spirituels et je pourvoirai moi-même amplement à tous vos besoins matériels.
Regardez les oiseaux du ciel, ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserve dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. »
Autrement dit :
« Si je prends un tel soin des oiseaux sans raison et que je leur procure tout ce dont ils ont besoin, sans semailles ni labour, je veillerai d’autant mieux sur vous, qui êtes doués de raison, pourvu que vous choisissiez de préférer le spirituel au corporel.
Puisque je les ai créés pour vous, ainsi que tous les autres êtres, et que j’en prends tant de soin, de quelle sollicitude ne vous jugerai-je pas dignes, vous pour qui j’ai fait tout cela ? »
C'est le rôle de Dieu de diriger le monde, et c'est le rôle de l'âme de diriger le corps. (Saint Thalassios le Lybien) Prions pour les malades et les personnes âgées : qu’ils découvrent la présence de l’amour du Christ dans leurs épreuves !
SAINT GILLES ou ÉGIDE (Egidio), QUI ÊTES-VOUS ?
Abbé
(640-720)
Saint Gilles était d'Athènes.
Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale.
On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie ; mais sa science était surtout celle des saints.
Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône.
Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne : à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé.
Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu.
Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité.
Mais Jésus-Christ ne se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident.
Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.
Mais il lui fallait la solitude ; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu.
Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours ; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.
Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse.
La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber ; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître.
Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal.
Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir.
La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite.
Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.
Prions pour les responsables des pays : que la grâce de « l’effata » les aide à mettre en place de réelles mesures pour la sauvegarde de la création !
Béatification d'un évêque syro-catholique, martyr du génocide Des Syriaques et assyrien de 1915 (Sayfo):
Chers amis, Aloho m'barekh.
Mgr Flavien Michel Melki (Etait-il apparenté à Mgr Geaordges Melki que nous avons bien connu ?) , membre de l'Eglise Syriaque Catholique, a été béatifié par l'Eglise Romaine-catholique le 29 Août au Couvent patriarcal de Notre-Dame de la Libération à Harissa (Liban), ce prêtre puis cet évêque, témoin de la Tradition Syriaque, fut un exemple de pauvreté évangélique et donna sa vie pour le Christ comme Martyr de la Foi lors du génocide des Chrétiens Syriaques (Sayfo) et autres opéré par les Turcs en 1915.
Que son intercession unie à celle de tous nos Saints Martyrs nous obtienne l'unanimité du Témoignage Chrétien façe aux idéologies mortifères, particulièrement l'unanimité des fils et fille de notre antique et vivifiante Tradition Syriaque au Moyen Orient, aux Indes en Europe et en Afrique !
Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam
Voici une prière proposée sur le site de 'L'Oeuvre d'Orient":

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Seigneur Jésus,
Toi qui a révélé à ton serviteur le Bienheureux Flavien Michel MELKI, la foi de l’Église, à laquelle il s’est attaché sans réserve,
Toi qui lui a inspiré le courage d’annoncer, sans relâche, la Bonne Nouvelle de l’Évangile aux chrétiens du Sud-Est de la Turquie,
Toi qui l’a soutenu dans les persécutions et les épreuves, pour l’unité de l’Église Syriaque.
Nous te demandons, Seigneur Jésus, d’agréer la prière de ceux et celles qui t’invoquent au nom de ton Serviteur, l’évêque Michel, mort pour Ton Amour.
Accorde aux chrétiens d’Orient, la grâce de s’unir dans la Foi et de former un jour, comme tu l’as voulu : « Un seul troupeau, sous la houlette d’un seul pasteur ».
Confirme-les dans l’unité et la charité.
Soutiens-les, Seigneur, dans les épreuves de la vie.
Rends-les fidèles à ton nom, à ton Évangile, et à ton Église, à l’exemple de notre Bienheureux qui proclamait : « Je verse mon sang pour mes brebis »,
Pour la gloire de ton Saint Nom, dans l’unité du Père et l’Esprit-Saint.
Amen
Source : Leonardo Melki
"Mon sang je le verserai pour mes brebis"
Mgr Melki naît en 1858 à Kalaat Mara, (actuelle Turquie, à côté de Mardin). Ordonné évêque de Gazarta en 1913, il vit dans une extrême pauvreté et vend jusqu’à ses parements liturgiques pour secourir les pauvres. Au cours de l’été 1915, alors qu’il se trouvait loin de son diocèse, il décide d’y retourner rapidement après avoir su que, dans cette ville, les violences s’abattraient bientôt également sur ses fidèles. Il est arrêté par les autorités ottomanes le 28 août en compagnie de l’évêque chaldéen de cette même ville, Jacques Abraham. Les deux évêques furent tués après qu’ils eurent refusé d’abjurer la foi et de se convertir à l’islam. Mgr Flavien Michel Melki fut torturé à mort et enfin décapité. Il était âgé de 57 ans.
Aux supplications que lui adressaient amis et connaissances, durant le génocide de 1915, afin de le sortir pour un endroit sûr, le nouveau Bienheureux répétait : "Jamais, mon sang je le verserai pour mes brebis". En 2001, Jean Paul II avait béatifié Mgr Ignace Maloyan, archevêque catholique arménien de Mardin (Turquie) in odium fidei ("par haine de la foi"). Le Bienheureux Mgr Flavien Michel Melki est donc le second évêque reconnu martyr in odium fidei.
"Nous assistons bien à une répétition de l’Histoire"
Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, déclare : "L’Église catholique béatifie Mgr Melki. Nous rendons grâce pour cette reconnaissance de la foi et du courage de ce représentant éminent du christianisme syriaque, appelé hier comme aujourd’hui à rendre témoignage au Christ. Cette béatification est proclamée l’année du centenaire du génocide qui a visé les chrétiens en 1915, les Arméniens, les assyro-chaldéens, les syriaques, alors que les chrétiens vivent aujourd’hui un drame en Syrie et en Irak. Cette histoire est liée, car beaucoup de chrétiens de Syrie et d’Irak sont des survivants réfugiés dans ces pays. Nous assistons bien à une répétition de l’Histoire". Lire la suite sur le site de l'Œuvre d'Orient
Prions pour nos prêtres et aussi nos catéchistes : qu’ils soient dans leur propre vie les témoins cohérents de la foi qu’ils annoncent !

Jésus compare les hommes de sa génération à des gamins qui se chamaillent et se font des reproches ; deux mille ans après, rien n’a changé ! Le monde bien pensant à toujours une condamnation pour tous les comportements, même quand ils s’opposent. Les anachorètes ou les prophètes sont toujours vus comme possédés, et les fils de Dieu bien vivants sont encore regardés comme des gloutons, des ivrognes et des complices des pécheurs. La sagesse de Dieu se révèle auprès de tous ses enfants, la question n’est pas d’être ascète ou épicurien, de danser ou pleurer, mais de sortir des attitudes infantiles pour être vraiment comme un enfant.
Associer la sagesse avec l’enfant est bien encore un paradoxe de Jésus, car on ne parle pas ici du bel enfant sage qui obéit à ses parents et tr availle bien à l’école. Le monde donneur de leçon se persuade que la sagesse s’acquiert avec l’âge et les cheveux blancs, avec l’accumulation de l’expérience et des années de recherche intellectuelle et spirituelle. Cela n’est pas toujours vrai. La sagesse de Dieu lui-même est une révélation, un don, et elle se propose à tous ses enfants, mais elle ne peut être reçue que dans une chair désencombrée ou pas encore embarrassée par des idées toutes faites, des contraintes mondaines et des rôles d’adultes… Elle ne peut être accueillie que dans un cœur d’enfant qui a tout à apprendre, dans une chair apte à toute nouveauté à chaque instant.
Prions pour chacune des paroisses de notre Métropolie (Archidiocèse) en France et au Cameroun : que l’existence de chaque paroissien s’enracine de plus en plus en Christ par une vie de prière intense !
POUR LES PRÊTRES:
La piété à elle seule ne suffit pas,
bien qu’elle soit demandée à chaque croyant.
Le prêtre porte sur lui, tout spécialement, la responsabilité de l’annonce de la Bonne Nouvelle et par conséquent celle de la connaissance théologique.
Il est attristant de voir que notre église Antiochienne n’en fait pas une priorité absolue malgré le fait que le concile de Latakieh suppose dans le canon 19 qu’elle fait partie de la Divine Liturgie.
Le canon 19 du concile de Trullo ordonne aux évêques, surtout les dimanches, d’enseigner aux fidèles et dans la même logique, là aussi, ceci est un devoir pour le prêtre.
Si le prêtre est le serviteur de la Parole et c’est en quelque sorte la définition de son ministère, comment pourrait-il accomplir ce service s’il ne s’applique pas à l’étudier d’une façon régulière et profonde ?
L'Église n’est pas seulement basée sur les offices divins ; elle tient aussi et avec la même force sur la révélation des Saintes Écritures ainsi qu’à tout ce qui les préservent et les circonscrivent sur le plan de la Tradition. Saint Paul n’a-t-il pas dit à son disciple Timothée : « En attendant ma venue, consacre-toi à la lecture de l’Écriture, à l’exhortation, à l’enseignement. » (1Tm. 4, 13) et aussi :« Veille sur toimême et sur ton enseignement » (1Tm. 4, 16).
Mgr Antoine du Mont-Liban (Khodr)
Seigneur, que la grâce de notre baptême, de notre chrismation, de notre communion ouvre nos yeux pour contempler Votre création, qu’elle nous aide à écouter Votre parole et en vivre, qu’elle ouvre notre bouche pour Vous louer. Par le Christ, notre Seigneur qui vit et règne avec le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
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Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu. Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes. Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : "Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces." Saint Ephrem (v.306-373)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,31-37.
En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité.
Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte :
« Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.
Par Baudouin de Ford
(?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Homélie 6, sur He 4,12 ; PL 204, 451-453 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 30e ven.)
« La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus affilée qu'un glaive à deux tranchants » (Hé 4,12)...
Elle agit dans la création du monde, dans la conduite du monde et dans sa rédemption.
Qu'y a-t-il en effet de plus efficace et de plus fort ?
« Qui pourrait dire sa puissance et célébrer toutes ses louanges ? » (Ps 105,2)
L'efficacité de la Parole se manifeste dans ses œuvres ; elle se manifeste aussi dans la prédication.
Elle ne revient pas à Dieu sans avoir produit son effet, mais elle profite à tous ceux à qui elle est envoyée (Is 55,11).
Elle est « efficace et plus affilée qu'un glaive à deux tranchants » quand elle est reçue avec foi et avec amour.
Qu'y a-t-il d'impossible à celui qui croit, de difficile à celui qui aime ?
Lorsque les mots de Dieu retentissent, ils transpercent le cœur du croyant « comme les flèches aiguës d'un guerrier » (Ps 119,4).
Elles y entrent comme des dards et se fixent dans ses profondeurs les plus intimes.
Oui, cette Parole est plus affilée qu'un glaive à deux tranchants, car elle est plus incisive que toute autre force ou puissance, plus subtile que toute finesse du génie humain, plus aiguisée que toute la pénétration savante de la parole humaine.