Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 08:29
La lumière ne produit pas d'ombre... Soyez lumineux!  Prions pour l’Eglise : que la grâce de « l’effata » l’aide à ouvrir très large ses bras et son regard pour apporter l’espoir et l’espérance au monde qui a besoin de croire en Celui qui est l’amour !

La lumière ne produit pas d'ombre... Soyez lumineux! Prions pour l’Eglise : que la grâce de « l’effata » l’aide à ouvrir très large ses bras et son regard pour apporter l’espoir et l’espérance au monde qui a besoin de croire en Celui qui est l’amour !

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,16-24.

Frères, conduisez-vous selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair.
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'esprit, et l'esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés l'un à l'autre, de telle sorte que vous ne faites pas ce que vous voulez.
Mais si vous êtes conduits par l'esprit, vous n'êtes plus sous la Loi.
Or les œuvres de la chair sont manifestes : ce sont l'impudicité, l'impureté, le libertinage,
l'idolâtrie, les maléfices, les inimitiés, les contentions, les jalousies, les emportements, les disputes, les dissensions, les sectes,
l'envie, les meurtres, l'ivrognerie, les excès de table, et autres choses semblables. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu.
Le fruit de l'Esprit, au contraire, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité,
la douceur, la tempérance. Contre de pareils fruits, il n'y a pas de loi.
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-33.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'argent.
C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?
Regardez les oiseaux du ciel, qui ne sèment ni ne moissonnent et n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
Qui de vous, à force de soucis, pourrait ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ?
Et pourquoi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Observez les lis des champs, comment ils croissent : ils ne peinent ni ne filent.
Or je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux.
Si donc Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui est aujourd'hui et demain sera jetée au four, ne le fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ?
Ne vous mettez donc point en peine, disant : Que mangerons-nous ou que boirons-nous, ou de quoi nous vêtirons-nous ?
C'est de tout cela en effet que les païens sont en quête, car votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela.
Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné en plus.

Prions pour toutes les nations : qu’augmentent les possibilités de formation et de travail pour tous les jeunes !

Prions pour toutes les nations : qu’augmentent les possibilités de formation et de travail pour tous les jeunes !

Par St Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Catéchèses baptismales, n°8, 19-25 ; SC 50 (trad. SC p. 257 rev. ; cf Delhougne, Les Pères commentent, p. 101) 


 

« La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture ? »

 

Si vraiment nous donnons la première place aux réalités spirituelles, nous n’aurons pas à nous préoccuper des biens matériels, car Dieu, dans sa bonté, nous les procurera en abondance.

Si, au contraire, nous veillons uniquement à nos intérêts matériels sans prendre soin de notre vie spirituelle, le souci constant des choses terrestres nous conduira à négliger notre âme. Ne renversons donc pas l’ordre des choses.

Connaissant la bonté de notre Maître, nous lui ferons confiance en tout et ne nous laisserons pas accabler par les soucis de cette vie.

« Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela, avant même que vous l’ayez demandé » (Mt 6,32.8). 

Jésus veut donc que nous soyons libres de tout souci de ce monde et que nous nous consacrions totalement aux œuvres spirituelles.

« Cherchez donc, nous dit-il, les biens spirituels et je pourvoirai moi-même amplement à tous vos besoins matériels.

Regardez les oiseaux du ciel, ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserve dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. »

Autrement dit :

« Si je prends un tel soin des oiseaux sans raison et que je leur procure tout ce dont ils ont besoin, sans semailles ni labour, je veillerai d’autant mieux sur vous, qui êtes doués de raison, pourvu que vous choisissiez de préférer le spirituel au corporel.

Puisque je les ai créés pour vous, ainsi que tous les autres êtres, et que j’en prends tant de soin, de quelle sollicitude ne vous jugerai-je pas dignes, vous pour qui j’ai fait tout cela ? »

 

C'est le rôle de Dieu de diriger le monde, et c'est le rôle de l'âme de diriger le corps. (Saint Thalassios le Lybien)  Prions pour les malades et les personnes  âgées : qu’ils découvrent la présence de l’amour du Christ dans leurs épreuves !

C'est le rôle de Dieu de diriger le monde, et c'est le rôle de l'âme de diriger le corps. (Saint Thalassios le Lybien) Prions pour les malades et les personnes âgées : qu’ils découvrent la présence de l’amour du Christ dans leurs épreuves !

SAINT GILLES ou ÉGIDE (Egidio), QUI ÊTES-VOUS ?


Abbé
(640-720)

 

        Saint Gilles était d'Athènes.

Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale.

On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie ; mais sa science était surtout celle des saints. 

        Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône.

        Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne : à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé.

Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu.

Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité.

Mais Jésus-Christ ne se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident.

Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse. 

        Mais il lui fallait la solitude ; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu.

Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours ; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.

        Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse.

La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber ; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. 

Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal.

Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir.

La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite.

Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.

 

Prions pour les responsables des pays : que la grâce de « l’effata »  les aide à  mettre en place de réelles mesures pour la sauvegarde de la création !

Prions pour les responsables des pays : que la grâce de « l’effata » les aide à mettre en place de réelles mesures pour la sauvegarde de la création !

Béatification d'un évêque syro-catholique, martyr du génocide Des Syriaques et assyrien de 1915 (Sayfo):

 

Chers amis, Aloho m'barekh.

 

Mgr Flavien Michel Melki (Etait-il apparenté à Mgr Geaordges Melki que nous avons bien connu ?) , membre de l'Eglise Syriaque Catholique, a été béatifié par l'Eglise Romaine-catholique le 29 Août au Couvent patriarcal de Notre-Dame de la Libération à Harissa (Liban), ce prêtre puis cet évêque, témoin de la Tradition Syriaque, fut un exemple de pauvreté évangélique et donna sa vie pour le Christ comme Martyr de la Foi lors du génocide des Chrétiens Syriaques (Sayfo) et autres opéré par les Turcs en 1915.

Que son intercession unie à celle de tous nos Saints Martyrs nous obtienne l'unanimité du Témoignage Chrétien façe aux idéologies mortifères, particulièrement l'unanimité des fils et fille de notre antique et vivifiante Tradition Syriaque au Moyen Orient, aux Indes en Europe et en Afrique !

Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.

 

+Mor Philipose-Mariam

 

Voici une prière proposée sur le site de 'L'Oeuvre d'Orient":

OfficialMgrMelki-225x300

OfficialMgrMelki-225x300

Seigneur Jésus,

Toi qui a révélé à ton serviteur le Bienheureux Flavien Michel MELKI, la foi de l’Église, à laquelle il s’est attaché sans réserve,
Toi qui lui a inspiré le courage d’annoncer, sans relâche, la Bonne Nouvelle de l’Évangile aux chrétiens du Sud-Est de la Turquie,
Toi qui l’a soutenu dans les persécutions et les épreuves, pour l’unité de l’Église Syriaque.
Nous te demandons, Seigneur Jésus, d’agréer la prière de ceux et celles qui t’invoquent au nom de ton Serviteur, l’évêque Michel, mort pour Ton Amour.
Accorde aux chrétiens d’Orient, la grâce de s’unir dans la Foi et de former un jour, comme tu l’as voulu : « Un seul troupeau, sous la houlette d’un seul pasteur ».
Confirme-les dans l’unité et la charité.
Soutiens-les, Seigneur, dans les épreuves de la vie.
Rends-les fidèles à ton nom, à ton Évangile, et à ton Église, à l’exemple de notre Bienheureux qui proclamait : « Je verse mon sang pour mes brebis »,
Pour la gloire de ton Saint Nom, dans l’unité du Père et l’Esprit-Saint.
Amen

Source : Leonardo Melki

 

 

 

"Mon sang je le verserai pour mes brebis"

Mgr Melki naît en 1858 à Kalaat Mara, (actuelle Turquie, à côté de Mardin). Ordonné évêque de Gazarta en 1913, il vit dans une extrême pauvreté et vend jusqu’à ses parements liturgiques pour secourir les pauvres. Au cours de l’été 1915, alors qu’il se trouvait loin de son diocèse, il décide d’y retourner rapidement après avoir su que, dans cette ville, les violences s’abattraient bientôt également sur ses fidèles. Il est arrêté par les autorités ottomanes le 28 août en compagnie de l’évêque chaldéen de cette même ville, Jacques Abraham. Les deux évêques furent tués après qu’ils eurent refusé d’abjurer la foi et de se convertir à l’islam. Mgr Flavien Michel Melki fut torturé à mort et enfin décapité. Il était âgé de 57 ans.

Aux supplications que lui adressaient amis et connaissances, durant le génocide de 1915, afin de le sortir pour un endroit sûr, le nouveau Bienheureux répétait : "Jamais, mon sang je le verserai pour mes brebis". En 2001, Jean Paul II avait béatifié Mgr Ignace Maloyan, archevêque catholique arménien de Mardin (Turquie) in odium fidei ("par haine de la foi"). Le Bienheureux Mgr Flavien Michel Melki est donc le second évêque reconnu martyr in odium fidei.


"Nous assistons bien à une répétition de l’Histoire"

Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, déclare : "L’Église catholique béatifie Mgr Melki. Nous rendons grâce pour cette reconnaissance de la foi et du courage de ce représentant éminent du christianisme syriaque, appelé hier comme aujourd’hui à rendre témoignage au Christ. Cette béatification est proclamée l’année du centenaire du génocide qui a visé les chrétiens en 1915, les Arméniens, les assyro-chaldéens, les syriaques, alors que les chrétiens vivent aujourd’hui un drame en Syrie et en Irak. Cette histoire est liée, car beaucoup de chrétiens de Syrie et d’Irak sont des survivants réfugiés dans ces pays. Nous assistons bien à une répétition de l’Histoire". Lire la suite sur le site de l'Œuvre d'Orient

sources: OEUVRE D'ORIENT
Prions pour nos prêtres et aussi nos catéchistes : qu’ils soient dans leur propre vie les témoins cohérents de la foi qu’ils annoncent !

Prions pour nos prêtres et aussi nos catéchistes : qu’ils soient dans leur propre vie les témoins cohérents de la foi qu’ils annoncent !

Gamins
Évangile selon saint Luc 7. 31-35
« À qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place. »
 
Gamins 
Jésus compare les hommes de sa génération à des gamins qui se chamaillent et se font des reproches ; deux mille ans après, rien n’a changé ! Le monde bien pensant à toujours une condamnation pour tous les comportements, même quand ils s’opposent. Les anachorètes ou les prophètes sont toujours vus comme possédés, et les fils de Dieu bien vivants sont encore regardés comme des gloutons, des ivrognes et des complices des pécheurs. La sagesse de Dieu se révèle auprès de tous ses enfants, la question n’est pas d’être ascète ou épicurien, de danser ou pleurer, mais de sortir des attitudes infantiles pour être vraiment comme un enfant. 

Associer la sagesse avec l’enfant est bien encore un paradoxe de Jésus, car on ne parle pas ici du bel enfant sage qui obéit à ses parents et tr availle bien à l’école. Le monde donneur de leçon se persuade que la sagesse s’acquiert avec l’âge et les cheveux blancs, avec l’accumulation de l’expérience et des années de recherche intellectuelle et spirituelle. Cela n’est pas toujours vrai. La sagesse de Dieu lui-même est une révélation, un don, et elle se propose à tous ses enfants, mais elle ne peut être reçue que dans une chair désencombrée ou pas encore embarrassée par des idées toutes faites, des contraintes mondaines et des rôles d’adultes… Elle ne peut être accueillie que dans un cœur d’enfant qui a tout à apprendre, dans une chair apte à toute nouveauté à chaque instant.
 (Source: Signe dans la Bible)
 
Prions pour chacune des paroisses de notre Métropolie (Archidiocèse) en France et au Cameroun  : que l’existence de chaque paroissien s’enracine de plus en plus en Christ par une vie de prière intense !

Prions pour chacune des paroisses de notre Métropolie (Archidiocèse) en France et au Cameroun : que l’existence de chaque paroissien s’enracine de plus en plus en Christ par une vie de prière intense !

POUR LES PRÊTRES:

La piété à elle seule ne suffit pas,
bien qu’elle soit demandée à
 
chaque croyant.


Le prêtre porte sur lui, tout spécialement, la responsabilité
 de l’annonce de la Bonne Nouvelle et par conséquent celle de la connaissance théologique.

Il est attristant de voir que notre église
 Antiochienne n’en fait pas une priorité absolue malgré le fait que le concile de Latakieh suppose dans le canon 19 qu’elle fait partie de la Divine
 Liturgie.


Le canon 19 du concile de Trullo ordonne aux évêques, surtout les dimanches, d’enseigner aux fidèles et dans la même logique, là aussi, ceci est un devoir pour le prêtre.

Si le prêtre est le serviteur de la Parole et c’est
 en quelque sorte la définition de son ministère, comment pourrait-il accomplir ce service s’il ne s’applique pas à l’étudier d’une façon régulière
 et profonde ?


L'Église n’est pas seulement basée sur les offices divins ; elle tient  aussi et avec la même force sur la révélation des Saintes Écritures ainsi qu’à tout ce qui les préservent et les circonscrivent sur le plan de la Tradition. Saint Paul n’a-t-il pas dit à son disciple Timothée : « En attendant ma venue, consacre-toi à la lecture de l’Écriture, à l’exhortation, à l’enseignement. » (1Tm. 4, 13) et aussi :« Veille sur toimême et sur ton enseignement » (1Tm. 4, 16).

Mgr Antoine du Mont-Liban (Khodr)

Seigneur, que la grâce de notre baptême, de notre chrismation, de notre communion ouvre nos yeux  pour contempler Votre création, qu’elle nous aide à écouter Votre parole et en vivre, qu’elle ouvre notre bouche pour Vous louer. Par le Christ, notre Seigneur qui vit et règne avec le Saint Esprit pour les siècles des siècles.  Amîn.

Seigneur, que la grâce de notre baptême, de notre chrismation, de notre communion ouvre nos yeux pour contempler Votre création, qu’elle nous aide à écouter Votre parole et en vivre, qu’elle ouvre notre bouche pour Vous louer. Par le Christ, notre Seigneur qui vit et règne avec le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.

Sous la protection de la Mère de Dieu, le début de l’unification de l’Europe…

La Ceinture de la Mère de Dieu fut transférée à Constantinople sous le règne de Justinien (vers 530), et déposée dans l'église des Chalkoprateia, qui était située non loin de Sainte Sophie…

Trois siècles plus tard, au IXe siècle, l’Empereur Charlemagne qui fut consacré dans la Basilique d'Aix-la-Chapelle qu'il avait voulu dédier à la Mère de Dieu, recueillit avec grande dévotion la relique de la ceinture de la Sainte Vierge que lui donna l'Impératrice de Constantinople, et il porta toute sa vie l'image de Marie attachée à son cou par une chaîne d'or.

Devenu âgé, il demanda à être enterré avec une statue de la Vierge sur son cœur.

Après sa mort, le Concile de Mayence impose à l'ensemble de l'Empire Franc la fête de l'Assomption.

L'Empire de Charlemagne marque la fin de la féodalité et le début de l'unification de l'Europe qui naît en même temps que la Chrétienté, sous la protection de la Mère de Dieu.

 
D'après le Synaxaire de Constantinople, confirmé par le Ménologe Impérial
www.chretiensmagazine.fr
Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.  Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes.  Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : "Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces."  Saint Ephrem (v.306-373)

Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu. Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes. Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : "Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces." Saint Ephrem (v.306-373)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,31-37.

En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité.
Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte :
« Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.

Mardi 1er SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Baudouin de Ford

(?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque 
Homélie 6, sur He 4,12 ; PL 204, 451-453 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 30e ven.) 


 

« Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance »

 

« La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus affilée qu'un glaive à deux tranchants » (Hé 4,12)...

Elle agit dans la création du monde, dans la conduite du monde et dans sa rédemption.

Qu'y a-t-il en effet de plus efficace et de plus fort ?

« Qui pourrait dire sa puissance et célébrer toutes ses louanges ? » (Ps 105,2) 


L'efficacité de la Parole se manifeste dans ses œuvres ; elle se manifeste aussi dans la prédication.

Elle ne revient pas à Dieu sans avoir produit son effet, mais elle profite à tous ceux à qui elle est envoyée (Is 55,11).

Elle est « efficace et plus affilée qu'un glaive à deux tranchants » quand elle est reçue avec foi et avec amour.

Qu'y a-t-il d'impossible à celui qui croit, de difficile à celui qui aime ?

Lorsque les mots de Dieu retentissent, ils transpercent le cœur du croyant « comme les flèches aiguës d'un guerrier » (Ps 119,4).

Elles y entrent comme des dards et se fixent dans ses profondeurs les plus intimes.

Oui, cette Parole est plus affilée qu'un glaive à deux tranchants, car elle est plus incisive que toute autre force ou puissance, plus subtile que toute finesse du génie humain, plus aiguisée que toute la pénétration savante de la parole humaine.

 

Mardi 1er SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne
1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:53
Si l’information était confirmée, il s’agirait là d’un nouveau désastre pour la cité antique de Palmyre. Le temple de Bêl est en effet considéré comme l’un des édifices les plus importants de ce site archéologique unique au monde. Selon l’Unesco, "le grand temple de Bel est considéré comme l'un des plus importants monuments religieux du Ier siècle en Orient par sa conception unique. Le traitement de la sculpture et de la gravure de l'arc monumental par lequel on pénètre dans la cité depuis le grand temple est un exemple exceptionnel d'art palmyrénien". Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les terroristes islamistes auraient fait sauter des charges explosives entraînant des dommages importants essentiellement à l’intérieur de la structure, défigurant sa cour centrale.   Une information encore non confirmée Le directeur général des antiquités et des musées de la cité antique, Maamoun Abdul Karim, qui avait annoncé la destruction du temple de Baalshamin le 23 août dernier, a estimé cette fois ne pas être en mesure de confirmer cette information. Depuis l’assassinat de l'ancien directeur du site archéologique de Palmyre, Khaled Al-Assaad, le 18  août dernier, les témoignages sont extrêmement difficiles à réunir.  George Papagiannis, porte-parole de l’Unesco, reconnaît s’inquiéter du sort des témoins éventuels et craint pour la vie de ce "militant" dont l'identité a été révélée par l’AFP. Dévoilant les détails d'une opération de démolition à coup de "barils remplis d’explosifs", il s'expose en effet à de terribles représailles de la part de l'EI.  L'Unesco tente à présent de réunir toutes les informations possibles et des images satellites pour mesurer l’étendue des dégâts. La crainte que la cité antique de Palmyre, classée au patrimoine de l’humanité, subisse le même sort funeste que la cité de Nimroud en Irak, rasée au bulldozer en mars dernier est dans toutes les têtes. Depuis qu'elle est tombée aux mains des djihadistes de l’État islamique en mai dernier, son sol est labouré de milliers de fouilles sauvages qui alimentent le trafic d’œuvres d'art antique. Son amphithéâtre du IIIe siècle est devenu le décor des exécutions sommaires et des assassinats sanglants et spectaculaires du califat autoproclamé.(Source ALETEIA)

Si l’information était confirmée, il s’agirait là d’un nouveau désastre pour la cité antique de Palmyre. Le temple de Bêl est en effet considéré comme l’un des édifices les plus importants de ce site archéologique unique au monde. Selon l’Unesco, "le grand temple de Bel est considéré comme l'un des plus importants monuments religieux du Ier siècle en Orient par sa conception unique. Le traitement de la sculpture et de la gravure de l'arc monumental par lequel on pénètre dans la cité depuis le grand temple est un exemple exceptionnel d'art palmyrénien". Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les terroristes islamistes auraient fait sauter des charges explosives entraînant des dommages importants essentiellement à l’intérieur de la structure, défigurant sa cour centrale. Une information encore non confirmée Le directeur général des antiquités et des musées de la cité antique, Maamoun Abdul Karim, qui avait annoncé la destruction du temple de Baalshamin le 23 août dernier, a estimé cette fois ne pas être en mesure de confirmer cette information. Depuis l’assassinat de l'ancien directeur du site archéologique de Palmyre, Khaled Al-Assaad, le 18 août dernier, les témoignages sont extrêmement difficiles à réunir. George Papagiannis, porte-parole de l’Unesco, reconnaît s’inquiéter du sort des témoins éventuels et craint pour la vie de ce "militant" dont l'identité a été révélée par l’AFP. Dévoilant les détails d'une opération de démolition à coup de "barils remplis d’explosifs", il s'expose en effet à de terribles représailles de la part de l'EI. L'Unesco tente à présent de réunir toutes les informations possibles et des images satellites pour mesurer l’étendue des dégâts. La crainte que la cité antique de Palmyre, classée au patrimoine de l’humanité, subisse le même sort funeste que la cité de Nimroud en Irak, rasée au bulldozer en mars dernier est dans toutes les têtes. Depuis qu'elle est tombée aux mains des djihadistes de l’État islamique en mai dernier, son sol est labouré de milliers de fouilles sauvages qui alimentent le trafic d’œuvres d'art antique. Son amphithéâtre du IIIe siècle est devenu le décor des exécutions sommaires et des assassinats sanglants et spectaculaires du califat autoproclamé.(Source ALETEIA)

(Source A.F.P via le "Hufficton Post" )

SYRIE - Le temple de Bêl, joyau de la cité antique de Palmyre en Syrie, a été détruit par les jihadistes de l'EI, selon des images satellite de l'ONU diffusées lundi 31 août. Il s'agit du deuxième temple détruit par le groupe Etat islamique en une semaine à Palmyre, site classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité.

Lundi soir, l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar) a déclaré pouvoir "confirmer la destruction du bâtiment principal du temple de Bêl ainsi que celle d'une rangée de colonnes qui le jouxte", après avoir comparé des images satellite avant et après l'explosion.

Sur une image datée du 27 août, une structure rectangulaire entourée de colonnes est clairement visible, alors que sur un autre cliché pris lundi, on ne distingue plus que quelques colonnes, en bordure du site. Dimanche, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait annoncé que l'EI avait détruit à l'explosif une partie du temple consacré au dieu Baal.

palmyre daech

Un militant anti-régime de Palmyre, Mohammed Hassan al-Homsi, avait lui aussi fait état de la destruction partielle du temple. "Ils ont utilisé des récipients et des barils remplis d'explosifs, préparés d'avance", avait-il dit. Dans un communiqué publié lundi soir, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a fermement condamné "la destruction injustifiée d'un site d'une valeur inestimable pour notre patrimoine mondial commun".

"Le plus beau temple"

Dans Palmyre, surnommé la "perle du désert", le temple de Bêl était incontestablement le plus impressionnant des bâtiments. "Il allie de manière unique l'art oriental et l'art gréco-romain. Il possède encore tous les attributs du temple antique: l'autel, le bassin, les colonnes... Avec Baalbeck au Liban, c'est le plus beau temple du Moyen-Orient", selon le directeur des Antiquités et des musées du pays, Maamoun Abdelkarim.

palmyre daech

Maamoun Abdelkarim avait affirmé lundi dans la journée ne pas être en mesure de confirmer la destruction du temple, expliquant que "le personnel des services des Antiquités n'a[vait] pas été autorisé par les jihadistes à approcher" du temple. Il a fallu plus d'un siècle pour le construire puisque son érection commence en 32 et se termine au second siècle.

Le site de Palmyre a été conquis en mai par l'EI, qui a déjà détruit plusieurs joyaux archéologiques en Irak. L'EI considère les œuvres religieuses préislamiques, notamment les statues, comme de l'idolâtrie. A Palmyre le 23 août, l'EI avait totalement détruit à l'explosif le temple de Baalshamin abattant la "cella" (partie close du temple) tandis que les colonnes autour s'étaient effondrées. Quelques jours plus tard, les jihadistes diffusaient une vidéo montrant le temple réduit à un amas de gravas. Ce n'est pas le seul crime commis par les jihadistes dans cette ville. Le 18 août, ils avaient mutilé le corps de l'ex-patron des Antiquités de Palmyre Khaled al-Assad, 82 ans, après l'avoir exécuté puis pendu à un poteau.

L'EI se rapproche de Damas

A Damas, l'EI était engagé lundi dans des combats de rue contre des rebelles islamistes, se rapprochant ainsi du centre de la capitale syrienne. Les affrontements ont lieu à Qadam, un quartier du sud de la capitale, où le groupe jihadiste a pris le contrôle de deux rues durant le week-end, selon l'OSDH. "C'est le point plus proche du cœur de la capitale atteint par l'EI", a indiqué le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahmane, en faisant état de 15 morts dimanche dans les violents combats qui ont obligé les civils à fuir.

Les jihadistes sont venus de Hajar al-Aswad, un quartier adjacent, où ils sont présents depuis juillet 2014. Une source de sécurité syrienne a confirmé des combats dans ce secteur. "Nous sommes très contents qu'ils se battent entre eux mais nous sommes très vigilants afin de réagir s'ils avançaient vers les secteurs tenus par le gouvernement", a-t-elle dit à l'AFP. Selon l'OSDH, le quartier de Qadam était relativement calme depuis l'entrée en vigueur il y a un an d'une trêve entre rebelles et forces du régime.

Ailleurs en Syrie, le Front Al-Nosra, la branche locale d'Al-Qaïda, et leurs alliés islamistes se sont rapprochés du village chiite de Foua, en prenant la localité limitrophe de Sawaghiyé, dans la province d'Idleb (nord-ouest). Foua est avec l'autre village chiite de Kafraya ainsi que l'aéroport d'Abou Douhour les trois dernières poches tenues par le régime dans cette province proche de la Turquie, aux mains des rebelles.

Lire aussi :

• Daech fait exploser une partie du temple le plus important de Palmyre

• Daech fait exploser le temple de Baalshamin à Palmyre

• Daech a décapité l'ancien directeur des Antiquités à Palmyre

• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici

• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost

• Retrouvez-nous sur notre page Facebook 
Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans culture Société DIALOGUE INTERRELIGIEUX
30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 06:24
Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 19: 1-12
  • Matin :
    • Saint-Luc19: 11-27
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Exode 24: 12-18
    • 1er Samuel 3: 16-21
    • Ezéchiel 18: 21-24
  • Saint Qurbana :
    • Saint-Jacques 5:1-6
  • 01 Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
  • 02 Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés par les mites,
  • 03 votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
  • 04 Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
  • 05 Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
  • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
    •  
    • II Corinthiens 10: 1-7
  • 01 Moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la bienveillance du Christ, moi si humble quand je suis devant vous, mais plein d’assurance à votre égard quand je n’y suis pas.
  • 02 Je vous en prie, ne m’obligez pas à montrer, quand je viendrai, l’assurance et l’audace dont je prétends bien faire preuve contre ceux qui prétendent que nous avons une conduite purement humaine.
  • 03 Notre conduite est bien une conduite d’homme, mais nous ne combattons pas de manière purement humaine.
  • 04 En effet, les armes de notre combat ne sont pas purement humaines, elles reçoivent de Dieu la puissance qui démolit les forteresses. Nous démolissons les raisonnements fallacieux,
  • 05 tout ce qui, de manière hautaine, s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous capturons toute pensée pour l’amener à obéir au Christ.
  • 06 Nous sommes prêts à sévir contre toute désobéissance, dès que votre obéissance à vous sera parfaite.
  • 07 Regardez les choses en face. Si quelqu’un est convaincu d’appartenir au Christ, qu’il tienne compte encore de ceci : comme lui-même appartient au Christ, nous également.
    •  
    • Saint Matthieu 17: 22-27
  • 22 Comme ils étaient réunis en Galilée, Jésus leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ;
  • 23 ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
  • 24 Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
  • 25 Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »
  • 26 Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
  • 27 Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
    •  

 

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Par St Clément d'Alexandrie

(150-v. 215), théologien 

 

 

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent »

 

 

      Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés.

Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit :

-« Viens et suis-moi » (Mc 10,21).

Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions. 


      Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens.

Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même.

Il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine.

Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre.

Cet homme-là, Dieu le déclare

« bienheureux » ; il l'appelle

« pauvre en esprit »,

héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3). 


      A l'opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit.

Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage.

Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'enlise dans le matériel.

En fait, il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19).

Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ?

« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6,21)

 

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

RECONNAISSANCE AUX PAUVRES !

 

Si les pauvres ne nous acceptaient pas,

nous ne serions rien.

Nous devrions leur être immensémment reconnaissants,

parce qu'ils nous offrent la possibilité d'aimer

et de servir Jésus en eux.

 

(Mère Teresa)

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)
Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne
29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 07:42
Prières et bénédictions pour la rentrée scolaire des écoliers et étudiants

Au nom du Père, du fils et du saint-esprit,

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

                                    Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.

 

              Prière pour l'enfant qui va entrer à l'école
Seigneur notre Dieu, Qui de Votre image et ressemblance nous avez honorés, nous les hommes, et Qui nous avez doués d'un vouloir autonome; Qui entrâtes dans le Temple, au milieu de la fête, et instruisîtes le peuple, au point que, s'émerveillant, on disait : "comment connaît-Il les Ecritures, sans avoir étudié?" Vous Qui avez enseigné à Salomon la sagesse, Ô Dieu de l'univers, Roi de tous et Verbe de Vie, ouvrez l'âme et l'esprit, le cœur et les lèvres de Votre serviteur N., afin qu'il comprenne, saisisse et accomplisse Votre volonté; délivrez-le de tout ce que trame le diable, gardez-le tous les jours de sa vie, en tout temps appliqué à Vos Commandements; par l'intercession de Votre Mère toute-immaculée, de St Augustin et de tous les Saints.
Car Vous êtes Celui Qui veillez sur nos âmes et sur nos corps, ô Christ notre Dieu, et nous Vous rendons gloire, ainsi qu'à Votre Père éternel et à Votre Esprit Saint, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Amîn.


                       

Prière pour les écoliers


O Dieu, notre Père céleste, Qui aimez l'humanité, et êtes si miséricordieux et compatissant, prenez pitié de ces enfants qui  Vous appartiennent, eux  pour qui nous Vous prions humblement. Nous les recommandons à Votre gracieuse protection. O Dieu, daignez être Vous-même leur guide et leur gardien en toutes leurs entreprises; guidez-les sur le chemin de Votre vérité, et rapprochez-les de Vous, afin qu'ils puissent mener une vie pieuse et juste, Vous aimant et Vous craignant; accomplissant Votre volonté en toutes choses. Bénissez et fortifiez leurs enseignants. Et donnez-leur la grâce afin qu'ils soient modérés, travailleurs, appliqués, pieux et charitables. Défendez-les contre les assauts de l'ennemi, et accordez-leur la sagesse et la force pour résister à toutes les tentations et la corruption de cette vie présente; et dirigez-les sur le chemin du Salut, pour l'Amour de Votre Fils, Notre Sauveur Jésus-Christ, et par l'intercession de Sa très sainte Mère, de St Augustin et de Vos Saints bénis et de leurs Anges gardiens!
Amîn.
 

Seigneur, Faites de nous Vos disciples:
 

 

Jésus Christ, Fils de Dieu,

Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,

Faites de nous vos disciples.

Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,

Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.

Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller. 

Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique. 

Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face. 

Faites de nous vos enfants. 

Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes. 

Apprenez-nous à faire le bien. 

Gardez-nous du levain des pharisiens. 

Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire. 

Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle. 

Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.

Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne. 

Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés. 

Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,

Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.

Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.

Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner. 

Apprenez-nous à vivre dans la prière.

Faites nous participer à votre royaume. 

Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur. 

Donnez-nous la force de vous rendre témoignage. 

Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux. 

Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,

Et nous serons vraiment Vos disciples. 

(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)

                                                                                                                 

Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne
29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 06:26
Apprenez d'abord à acquérir la puissance de la prière, et alors vous trouverez la pratique de toutes les vertus très facile. (Le Récit du Pèlerin Russe)

Apprenez d'abord à acquérir la puissance de la prière, et alors vous trouverez la pratique de toutes les vertus très facile. (Le Récit du Pèlerin Russe)

Livre de Jérémie 1,17-19.

En ces jours-là, la parole de Dieu me fut adressée : "Pour toi, serre ta ceinture sur tes reins, lève-toi, et tu diras tout ce que je t'ordonnerai. Ne crains rien, sinon je t'abandonnerai à ta crainte.
Voici que je t'établis en ce jour comme une ville forte, une colonne de fer et une muraille d'airain, contre tout le pays, contre les rois de Juda, contre ses princes, contre ses prêtres et contre le peuple.
Ils te feront la guerre, mais ils ne pourront rien sur toi, car je suis avec toi pour te délivrer, dit le Seigneur."


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,17-29.

En ce temps-là, Hérode avait fait arrêter Jean et l'avait enchaîné en prison à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe, parce qu'il l'avait épousée.
Jean en effet disait à Hérode : " Il ne t'est pas permis d'avoir la femme de ton frère. "
Hérodiade lui gardait rancune et voulait le faire mourir, mais elle ne le pouvait pas,
car Hérode craignait Jean, le sachant homme juste et saint, et il le préservait ; en l'écoutant il était dans la perplexité, mais il l'écoutait volontiers.
Il arriva un jour propice, quand Hérode, pour l'anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux tribuns et aux principaux de la Galilée.
La fille d'Hérodiade elle-même, étant entrée, dansa et plut à Hérode et aux convives. Et le roi dit à la jeune fille : " Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. "
Et il lui fit serment : " Quoi que ce soit que tu me demandes, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume. "
Elle sortit et dit à sa mère : " Que demanderai-je ? " Celle-ci dit : " La tête de Jean le Baptiste. "
Rentrant aussitôt avec empressement vers le roi, elle lui fit cette demande : " Je veux que tu me donnes, à l'instant, sur un plateau, la tête de Jean le Baptiste. "
Le roi, très attristé, ne voulut pas, à raison des serments et des convives, la repousser.
Envoyant aussitôt un garde, le roi commanda d'apporter sa tête. Il s'en alla décapiter Jean dans la prison,
et il apporta sa tête sur un plateau ; il la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Ses disciples, l'ayant appris, vinrent prendre son corps et le mirent dans un tombeau.

Si vous êtes trop occupé pour avoir le temps de prier, alors vous êtes bien plus chargé que ce que Dieu ne veut pour vous!

Si vous êtes trop occupé pour avoir le temps de prier, alors vous êtes bien plus chargé que ce que Dieu ne veut pour vous!

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélie 27 sur St Luc, 2-4 (trad. SC 87, p. 347) 


 

Précurseur du Christ dans sa naissance et dans sa mort

 

      Admirons Jean Baptiste surtout à cause du témoignage suivant :

« Parmi les enfants des femmes, personne ne dépasse Jean Baptiste » (Lc 7,28) ; il a mérité de s'élever à une telle réputation de vertu que bien des gens pensaient qu'il était le Christ (Lc 3,15).  

Mais il y a bien plus admirable encore : Hérode le tétrarque jouissait du pouvoir royal et était à même de le faire mourir quand il le voudrait.

Or, il avait commis une action injuste et contraire à la loi de Moïse en prenant la femme de son frère. Jean, sans avoir peur de lui, ni faire acception de la personne, sans se soucier du pouvoir royal, sans craindre la mort, sans se dissimuler tous ces dangers, a réprimandé Hérode avec la liberté des prophètes et lui a reproché son mariage.

Jeté en prison pour cette audace, il ne se préoccupe ni de la mort ni d'un jugement à l'issue incertaine, mais, dans ses chaînes, ses pensées allaient au Christ qu'il avait annoncé. 

      Ne pouvant aller le trouver en personne, il envoie ses disciples pour s'informer :

« Êtes-vous celui qui doit venir ou faut-il en attendre un autre ? » (Lc 7,19)

Notez bien que, jusque dans sa prison, Jean enseignait.

Même dans ce lieu il avait des disciples ; même en prison Jean accomplissait son devoir de maître et instruisait ses disciples par des entretiens sur Dieu.

Dans ces circonstances, le problème de Jésus se trouvait posé, et Jean lui envoie donc quelques disciples.

      Les disciples reviennent et rapportent à leur maître ce que le Sauveur les avait chargés d'annoncer.

Cette réponse est pour Jean une arme pour affronter le combat ; il meurt avec assurance et de grand cœur se laisse décapiter, assuré par la parole du Seigneur lui-même que celui en qui il croyait était vraiment le Fils de Dieu.

Telle a été la liberté de Jean Baptiste, telle a été la folie d'Hérode qui, à de nombreux crimes, a ajouté d'abord l'emprisonnement, puis le meurtre de Jean Baptiste.

 

Ce n'est pas important de rassembler vos pensées pour dire la prière de Jésus. Cela ne nécessite pas un effort particulier si vous avez acquis l'amour divin. Partout où vous vous trouvez dans votre routine quotidienne : sur un banc, dans un fauteuil, dans une voiture, partout, sur la route, à l'école, au bureau et au travail, vous pouvez dire la prière de Jésus doucement, sans effort, et sans en être conscient pour cela. L'importance de la prière de Jésus est pas dans la longueur de la prière, mais dans l'intensité de la prière. Priez même cinq minutes, mais faites cette prière à Dieu avec amour et ferveur. Il peut arriver qu'une prière de cinq minutes s'avère plus efficace qu'une prière d'un mois entier. Bien sûr, c'est un mystère, mais c'est ainsi. ( St Porphyre )

Ce n'est pas important de rassembler vos pensées pour dire la prière de Jésus. Cela ne nécessite pas un effort particulier si vous avez acquis l'amour divin. Partout où vous vous trouvez dans votre routine quotidienne : sur un banc, dans un fauteuil, dans une voiture, partout, sur la route, à l'école, au bureau et au travail, vous pouvez dire la prière de Jésus doucement, sans effort, et sans en être conscient pour cela. L'importance de la prière de Jésus est pas dans la longueur de la prière, mais dans l'intensité de la prière. Priez même cinq minutes, mais faites cette prière à Dieu avec amour et ferveur. Il peut arriver qu'une prière de cinq minutes s'avère plus efficace qu'une prière d'un mois entier. Bien sûr, c'est un mystère, mais c'est ainsi. ( St Porphyre )

SAINT JEAN LE BAPTISTE, QUI ÊTES-VOUS ?

 

St Jean le Précurseur, le cousin du Christ et le dernier des prophètes.
St Jean le Précurseur, le cousin du Christ et le dernier des prophètes.

Le glorieux prophète et précurseur Jean le Baptiste, aussi appelé Jean le Précurseur, car il était le précurseur du Christ, le prophète qui a annoncé Sa venue, l'a baptisé sur les bords du Jourdain, après l'avoir désigné comme « l'agneau de Dieu ». C'est l'un des saints les plus vénérés de l'Église orthodoxe. Jean est le cousin du Christ, par sa mère Élisabeth, qui était la fille de Zoia. Zoia est la sœur de la grand-mère du Christ. Il a été décapité par Hérode au premier siècle, pour satisfaire sa belle-fille Salomé et sa femme Hérodiade. Parce qu'il baptisa le Christ, il est le saint patron des parrains. Il est quelque fois appelé l'Ange du désert ; du fait de ce titre, il est parfois représenté avec des ailes.

Isaïe 40:3-5 est communément interprété comme une prophétie de Jean. Son père, Zacharie, a été un prêtre du cours d'Abia (1 Chr. 24:10), et sa mère, Élisabeth, était une des filles d'Aaron (Luc 1:5). John tient la prêtrise, le sacerdoce d'Aaron, lui donnant le pouvoir d'effectuer des baptêmes pour Dieu.

Sa naissance a eu lieu six mois avant celle de Jésus, et selon le récit évangélique a été prévu par prophétie (Matthieu 3:3; Isa. 40:3; Mal. 3:1) et annoncée par un ange. Comme celle de Jésus, la naissance de Jean est annoncée à Zacharie par l'archange Gabriel, qui lui dit que son fils à naître, Jean, sera rempli de l'Esprit Saint et aura la puissance d'Élie. Cependant le couple étant stérile, Zacharie douta des propos de l'archange qui le punit en le rendant muet et sourd. Ce n'est qu'à la naissance de l'enfant, après que Zacharie eut écrit sur une tablette « Jean est son nom » qu'il retrouva la parole et l'ouïe.

Jean était un Nazaréen depuis sa naissance (Luc 1:15; Num. 6:1-12). Il a passé ses premières années dans les montagnes de Judée située entre Jérusalem et la mer Morte (Matthieu 3:1-12). Il a mené une vie simple, d'ascèse, "caché dans le désert", vêtu de peau de bête et se nourrissant de "sauterelles et de miel sauvage" (Matthieu 3:4).

Adulte, il s'installe sur les bords du Jourdain, où il commence à pratiquer le « baptême de repentir pour la rémission des péchés » par immersion dans l'eau et prophétisé par Isaïe. Il réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie : « Moi, je vous baptise avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » (Matthieu 3:11). L'essence même de sa prédication était la nécessité de se repentir et de se détourner des desseins égoïstes. Il a dénoncé les Pharisiens et Sadducéens comme une "génération de vipères," et a mis en garde à ne pas considérer leur héritage comme un privilège spécial (Luc 3:8). Il a mis en garde les collecteurs d'impôts et les soldats contre l'extorsion et de pillage. Sa doctrine et son mode de vie ont suscité l'intérêt, rapprochant des personnes venues de toutes parts pour le voir sur les rives du Jourdain. Là, il a baptisé des milliers de personne pour le repentir.

Jésus vint voir Jean pour être lui aussi baptisé (Matthieu 3:13-17). Jean lui dit « C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi », et Jésus lui répondit : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste ». Jean baptise donc Jésus et au sortir de l'eau tous virent l'Esprit Saint « descendre comme une colombe et venir sur lui », et une voix venue des cieux dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection ».

La mission spécifique de Jean a cessée avec le baptême de Jésus. Il dira : je dois maintenant diminuer, pour que le Christ croisse. Jean Baptiste demanda alors à ses disciples de suivre Jésus. Il Le désigna à ses disciples, en disant: "Voici l'Agneau de Dieu."

Son ministère public a été soudainement interrompu (après environ six mois probablement) par son emprissonement sur l'ordre d'Hérode, à qui il reprochait le péché d'avoir épouser la femme de son frère Philippe (Luc 3:19).

He was shut up in the castle of Machaerus, a fortress on the southern extremity of Peraea, 9 miles east of the Dead Sea, and here he was beheaded at the instigation of Herodias; later tradition also implicates Salomé.

Il a été enfermé dans le château de Machaerus, une forteresse sur l'extrémité sud de Peraea, 9 miles à l'Est de la mer Morte ; là, il a été décapité à l'instigation d'Hérodiade et Salomé. Ses disciples, après avoir enterré le corps sans tête, vinrent trouvé Jésus et lui dire tout ce qui était arrivé (Matthieu 14:3-12). La mort de Jean est apparemment survenue juste avant la troisième Pâque du ministère de Jésus.

Jésus lui-même a témoigné, en ce qui concerne Jean, qu'il était un "incendie et une lumière brillante" (Jean 5:35). Jean était le dernier prophète de l'Ancien Testament, faisant ainsi figure de pont entre cette période et de la révélation de Jésus. Il existe également une tradition selon laquelle, à la suite de sa mort, Jean serait descendu aux enfers, et aurait prêché une fois encore que Jésus était le Messie à venir.

La naissance de Jean selon St Luc

Luc est le seul à évoquer la naissance de Jean :

Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.(…) Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils l'appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole, et dit : Non, il sera appelé Jean. (Luc 1.13-60)

DÉCOLLATION

de
SAINT JEAN-BAPTISTE

                                                                           

         Saint Jean-Baptiste, inspiré par l'Esprit de Dieu, se retira au désert pour mieux conserver son innocence et cultiver les dons extraordinaires dont il avait été favorisé. Il y vécut, depuis son enfance jusqu'à trente ans, dans la pénitence, la prière et la contemplation. Sa trentième année, il parut dans le monde pour y prêcher la pénitence et donner le baptême, qui en était le signe, d'où lui est venu le nom de Baptiste ou Baptiseur.

         Déjà le Sauveur lui-même avait reçu le baptême des mains de Jean-Baptiste, et celui-ci avait rendu à l'Agneau de Dieu les plus glorieux témoignages. La vie du saint Précurseur touchait à son terme ; il ne lui restait plus qu'à sceller de son sang la divinité de sa mission. Hérode, gouverneur de la Galilée, menait une vie irrégulière avec Hérodiade, sa belle-sœur ; saint Jean, à différentes reprises, blâma avec force un pareil scandale ; aussi Hérodiade cherchait-elle l'occasion de se venger.

         Depuis trois mois déjà, le courageux défenseur de la vertu était en prison ; mais cette vengeance ne suffisait pas à une femme voluptueuse et cruelle. Un jour qu'Hérode, pour célébrer l'anniversaire de sa naissance, donnait un festin à tous les grands de sa cour, Salomé, fille d'Hérodiade, dansa devant le prince avec tant de grâce, qu'Hérode s'engagea par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait, fût-ce la moitié de son royaume. La jeune fille sortit et courut raconter à sa mère la promesse dont elle venait d'être l'objet : « Que dois-je demander ? dit-elle à Hérodiade. - Demande la tête de Jean-Baptiste » répond la haineuse femme. Salomé vint aussitôt annoncer à Hérode le choix qu'elle avait fait. Hérode était plus corrompu que cruel ; il regretta sa promesse, il fut attristé de la demande ; mais il mit un fatal point d'honneur à ne pas manquer à sa parole devant toute l'assistance, et il envoya un garde trancher la tête de Jean-Baptiste ; celui-ci vint présenter à la princesse, dans un bassin, la tête du martyr, qu'elle alla aussitôt montrer à sa mère. Quand cette nouvelle fut annoncée à Jésus, qui la connaissait déjà par sa science divine, il manifesta une profonde douleur.

         Le crime ne resta pas impuni, car Hérode, vaincu par ses ennemis, perdit sa couronne et périt misérablement. La fin d'Hérodiade et de sa fille ne fut pas plus heureuse. Il est à remarquer que la plupart de ceux qui ont joué un rôle odieux, dans l'Évangile, ont subi dès cette vie le châtiment de leur impiété et de leurs crimes.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

St Jean le Précurseur, le cousin du Christ et le dernier des prophètes.
St Jean le Précurseur, le cousin du Christ et le dernier des prophètes.

Le glorieux prophète et précurseur Jean le Baptiste, aussi appelé Jean le Précurseur, car il était le précurseur du Christ, le prophète qui a annoncé Sa venue, l'a baptisé sur les bords du Jourdain, après l'avoir désigné comme « l'agneau de Dieu ». C'est l'un des saints les plus vénérés de l'Église orthodoxe. Jean est le cousin du Christ, par sa mère Élisabeth, qui était la fille de Zoia. Zoia est la sœur de la grand-mère du Christ. Il a été décapité par Hérode au premier siècle, pour satisfaire sa belle-fille Salomé et sa femme Hérodiade. Parce qu'il baptisa le Christ, il est le saint patron des parrains. Il est quelque fois appelé l'Ange du désert ; du fait de ce titre, il est parfois représenté avec des ailes.

Isaïe 40:3-5 est communément interprété comme une prophétie de Jean. Son père, Zacharie, a été un prêtre du cours d'Abia (1 Chr. 24:10), et sa mère, Élisabeth, était une des filles d'Aaron (Luc 1:5). John tient la prêtrise, le sacerdoce d'Aaron, lui donnant le pouvoir d'effectuer des baptêmes pour Dieu.

Sa naissance a eu lieu six mois avant celle de Jésus, et selon le récit évangélique a été prévu par prophétie (Matthieu 3:3; Isa. 40:3; Mal. 3:1) et annoncée par un ange. Comme celle de Jésus, la naissance de Jean est annoncée à Zacharie par l'archange Gabriel, qui lui dit que son fils à naître, Jean, sera rempli de l'Esprit Saint et aura la puissance d'Élie. Cependant le couple étant stérile, Zacharie douta des propos de l'archange qui le punit en le rendant muet et sourd. Ce n'est qu'à la naissance de l'enfant, après que Zacharie eut écrit sur une tablette « Jean est son nom » qu'il retrouva la parole et l'ouïe.

Jean était un Nazaréen depuis sa naissance (Luc 1:15; Num. 6:1-12). Il a passé ses premières années dans les montagnes de Judée située entre Jérusalem et la mer Morte (Matthieu 3:1-12). Il a mené une vie simple, d'ascèse, "caché dans le désert", vêtu de peau de bête et se nourrissant de "sauterelles et de miel sauvage" (Matthieu 3:4).

Adulte, il s'installe sur les bords du Jourdain, où il commence à pratiquer le « baptême de repentir pour la rémission des péchés » par immersion dans l'eau et prophétisé par Isaïe. Il réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie : « Moi, je vous baptise avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » (Matthieu 3:11). L'essence même de sa prédication était la nécessité de se repentir et de se détourner des desseins égoïstes. Il a dénoncé les Pharisiens et Sadducéens comme une "génération de vipères," et a mis en garde à ne pas considérer leur héritage comme un privilège spécial (Luc 3:8). Il a mis en garde les collecteurs d'impôts et les soldats contre l'extorsion et de pillage. Sa doctrine et son mode de vie ont suscité l'intérêt, rapprochant des personnes venues de toutes parts pour le voir sur les rives du Jourdain. Là, il a baptisé des milliers de personne pour le repentir.

Jésus vint voir Jean pour être lui aussi baptisé (Matthieu 3:13-17). Jean lui dit « C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi », et Jésus lui répondit : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste ». Jean baptise donc Jésus et au sortir de l'eau tous virent l'Esprit Saint « descendre comme une colombe et venir sur lui », et une voix venue des cieux dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection ».

La mission spécifique de Jean a cessée avec le baptême de Jésus. Il dira : je dois maintenant diminuer, pour que le Christ croisse. Jean Baptiste demanda alors à ses disciples de suivre Jésus. Il Le désigna à ses disciples, en disant: "Voici l'Agneau de Dieu."

Son ministère public a été soudainement interrompu (après environ six mois probablement) par son emprissonement sur l'ordre d'Hérode, à qui il reprochait le péché d'avoir épouser la femme de son frère Philippe (Luc 3:19).

He was shut up in the castle of Machaerus, a fortress on the southern extremity of Peraea, 9 miles east of the Dead Sea, and here he was beheaded at the instigation of Herodias; later tradition also implicates Salomé.

Il a été enfermé dans le château de Machaerus, une forteresse sur l'extrémité sud de Peraea, 9 miles à l'Est de la mer Morte ; là, il a été décapité à l'instigation d'Hérodiade et Salomé. Ses disciples, après avoir enterré le corps sans tête, vinrent trouvé Jésus et lui dire tout ce qui était arrivé (Matthieu 14:3-12). La mort de Jean est apparemment survenue juste avant la troisième Pâque du ministère de Jésus.

Jésus lui-même a témoigné, en ce qui concerne Jean, qu'il était un "incendie et une lumière brillante" (Jean 5:35). Jean était le dernier prophète de l'Ancien Testament, faisant ainsi figure de pont entre cette période et de la révélation de Jésus. Il existe également une tradition selon laquelle, à la suite de sa mort, Jean serait descendu aux enfers, et aurait prêché une fois encore que Jésus était le Messie à venir.

La naissance de Jean selon St Luc

Luc est le seul à évoquer la naissance de Jean :

Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.(…) Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils l'appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole, et dit : Non, il sera appelé Jean. (Luc 1.13-60)
Vierge Marie, Mère du Christ-Prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils Unique.  Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre, et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres ! « Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson ».  Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent L'Évangile du Christ, et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu !  Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin; et puisque votre intercession maternelle a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints !  AMÎN !

Vierge Marie, Mère du Christ-Prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils Unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre, et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres ! « Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson ». Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent L'Évangile du Christ, et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu ! Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin; et puisque votre intercession maternelle a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints ! AMÎN !

JESUS CHRIST, VIE DU MONDE

Patriarche Daniel


Cloué sur la Croix,
le Christ s'offre de Lui-même pour la vie et le salut du monde.

 

Intimement unie à la divinité, l'âme du Christ, apparemment vaincu sur la Croix, descend dans l'enfer pour partager le sort de tous les morts, c'est-à-dire le mode d'existence des âmes après la mort, là où la solitude se trouvait à son extrême.

 

Il assume la condition de l'enfer par solidarité avec toute l'humanité d'avant Lui (1 P 3, 18-19 ; 4,6), mais aussi pour triompher de cette condition.

 

Il assume l'enfer - séparation - pour en sortir victorieux, pour y annoncer la communion d'amour. L'âme déifiée du Christ se met en relation immédiate avec les âmes séjournant dans l'enfer, et c'est ainsi que l’enfer-séparation est vaincu ; il est vaincu par la nouvelle communion que le Christ rétablit avec l'humanité d'avant Lui, l'humanité qui espérait en Lui ou aspirait vers Lui, qui est plénitude de la vie.

 

La descente du Christ dans l'enfer est en quelque sorte une récupération de l'humanité au-delà des catégories de l'espace et du temps.

 

Saint Irénée de Lyon dit à ce propos :

 

« Le Christ n'est pas venu pour ceux-là seuls qui, à partir de l'empereur Tibère, ont cru en Lui, et le Père n'a pas exercé Sa providence en faveur seulement des hommes qui vivent maintenant, mais en faveur de tous les hommes sansexception qui, depuis le commencement, selon leurs capacités et celles de leur époque, ont craint et aimé Dieu, pratiqué la justice et la bonté envers le prochain, ont désiré voir le Christ et entendre sa voix. »

 

Et « c'est pourquoi le Seigneur est descendu dans les lieux inférieurs de la terre » (Ep 4, 9) pour porter à tous les morts la bonne nouvelle de sa venue, qui est la rémission des péchés pour ceux qui croient en lui.

 

La descente dans l'enfer coïncide avec le rétablissement du paradis en tant que communion en Dieu.

 

Le jour même de sa mort, Jésus dit au bon larron : « Aujourd'hui tu seras avec Moi dans le Paradis » (Lc 23, 43).

 

En ce sens, la puissance de la Résurrection comme puissance de communion est déjà active dans la descente aux "enfers".

 Heureux celui qui, à chaque don de la grâce, revient à celui en qui se trouve la plénitude de toutes les grâces, car si nous nous montrons reconnaissants à son égard pour tout ce que nous avons reçu, nous préparons en nous la place à la grâce en plus grande abondance. En effet, il n'y a que notre ingratitude qui arrête nos progrès après notre conversion. (St Bernard)

Heureux celui qui, à chaque don de la grâce, revient à celui en qui se trouve la plénitude de toutes les grâces, car si nous nous montrons reconnaissants à son égard pour tout ce que nous avons reçu, nous préparons en nous la place à la grâce en plus grande abondance. En effet, il n'y a que notre ingratitude qui arrête nos progrès après notre conversion. (St Bernard)

Là où Dieu lève la honte de ceux qui n’osent pas dire leur péché

Au Laus (France), la Vierge apparaît durant de nombreuses années (1664-1718) à Benoîte Rencurel, bergère et le Laus est devenu un haut lieu de la réconciliation :

« Combien de personnes ont dit que le Laus était le refuge des pécheurs, là où Dieu les inspire de faire de bonnes confessions, lève la honte de ceux qui ne les osent pas dire, assistés des avis de Benoîte qui leur découvre tout leur intérieur, leur donne courage le temps de bien s'examiner, et de bons confesseurs qui les renvoient très contents ! » (Manuscrits du Laus, Pierre Gaillard).

Guerre des étoiles

Livre de l'Apocalypse 12,1-18

Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.

Guerre des étoiles
« Un grand signe apparu dans le ciel » : une femme enceinte, entourée de soleil, de lune et d’étoiles. Et un autre signe terrifiant : « un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème ». Nous sommes comme plongés dans un univers de science-fiction, du type « Guerre des étoiles ». Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, la république galactique est en proie à une constante lutte du bien contre le mal, côté obscur de la Force.
Là s’arrête la comparaison. N’en déplaise aux amateurs de sensationnel, Apocalypse ne signifie ni fin des temps, ni catastrophe, mais révélation : révélation accordée à Jean que Dieu vaincra tous les obstacles et toutes les puissances du mal. Laissons les chevaliers du Jedi et Dark Vador. La femme représente le peuple que Dieu protège. Le dragon, lui, évoque les puissances du mal déchaînées contre les croyants.

Et pour nous, aujourd’hui ? Le combat continue qui met sur les routes de l’exode tant de chrétiens persécutés pour leur foi.
J’ai récemment partagé un temps de prière et de relecture avec des femmes irakiennes réfugiées en France avec leur famille… Elles m’ont rappelée, dans la situation de très grande crise qui est la leur, que la Parole de Dieu donne confiance aux croyants en leur promettant un avenir meilleur. Ce sont elles, ces femmes enceintes de l’histoire d’un peuple de croyants aujourd’hui persécutés… des résistantes qui demeurent fermes dans leur foi en Jésus.
Je crois qu’elles vivent aujourd’hui cet appel de Jean aux Églises d’Asie du 1er siècle : devant le danger ne pas se renier, ni perdre leur ferveur devant le danger.
Bénies soient-elles pour le chemin de foi dont elles témoignent aujourd'hui. (Source: Signe dans la Bible)

Heureux donc celui qui se regarde comme un étranger, et qui rend de grandes actions de grâces même pour les moindres bienfaits, dans la pensée que tout ce qu'on donne à un étranger et à un inconnu est un don purement gratuit. Au contraire, que nous sommes malheureux et misérables lorsque, après nous être montrés d'abord timorés, humbles et dévots, nous oublions ensuite combien était gratuit ce que nous avons reçu. (St Bernard)

Heureux donc celui qui se regarde comme un étranger, et qui rend de grandes actions de grâces même pour les moindres bienfaits, dans la pensée que tout ce qu'on donne à un étranger et à un inconnu est un don purement gratuit. Au contraire, que nous sommes malheureux et misérables lorsque, après nous être montrés d'abord timorés, humbles et dévots, nous oublions ensuite combien était gratuit ce que nous avons reçu. (St Bernard)

 L'ÂME HUMAINE EST LE TRÔNE DE DIEU

 

Imaginons qu'il y a en nous un palais d'une immense richesse, construit tout en or et en pierres précieuses, digne enfin du Maître auquel il appartient.

Puis dites-vous, mes sœurs, que la beauté de cet édifice dépend aussi de vous.

C'est vrai, car est-il plus bel édifice qu'une âme pure et pleine de vertus ?

Plus elles sont grandes, plus les pierreries resplendissent. Enfin, songez que dans ce palais habite ce grand Roi qui a bien voulu se faire notre Père ; il se tient sur un trône de très haut prix, qui est votre cœur...

      Peut-être rirez-vous de moi, et direz-vous que c'est fort clair, et vous aurez raison, mais cela a été obscur pour moi pendant un certain temps.

Je comprenais bien que j'avais une âme, mais l'estime que méritait cette âme, la dignité de celui qui l'habitait, voilà ce que je ne comprenais pas.

 

Les vanités de la vie étaient comme un bandeau que je mettais sur les yeux.

Si j'avais compris, comme je le fais aujourd'hui, qu'en ce tout petit palais de mon âme habite un si grand Roi, je ne l'aurais pas laissé seul si souvent ; je me serais tenue de temps en temps près de lui, et j'aurais fait le nécessaire pour que le palais soit moins sale.

 

Qu'il est donc admirable de songer que celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup plus, s'enferme ainsi en une si petite demeure !    

 

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Chemin de la perfection, ch. 28, 9-11 (trad. OC, Cerf 1995, p. 805)

Frères, tenons-nous de plus en plus humblement sous la main puissante de Dieu (1P 5,6). Tenons-nous avec une grande dévotion dans l'action de grâces, et il nous accordera la grâce qui seule peut sauver nos âmes. Montrons notre reconnaissance, non seulement en paroles et du bout des lèvres, mais par les œuvres et en vérité.(St Bernard)

Frères, tenons-nous de plus en plus humblement sous la main puissante de Dieu (1P 5,6). Tenons-nous avec une grande dévotion dans l'action de grâces, et il nous accordera la grâce qui seule peut sauver nos âmes. Montrons notre reconnaissance, non seulement en paroles et du bout des lèvres, mais par les œuvres et en vérité.(St Bernard)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,17-29.

Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.

Saint Jean-Baptiste, précurseur du Divin Maître, intercédez pour nous ! Obtenez la force à tous nos frères Chrétiens d'Orient et de tous autres lieux où ils seraient appelés au témoignage suprême du Martyr ! Intercédez pour nous qui, en Occidents, sommes souvent "enténèbrés" par une "culture de mort", qui par notre dignité et notre intrépidité dans une pacifique résistance, nous nous laissions conduire par l'Esprit de Lumière, de Vérité et de Force et honorions la mémoire de ceux qui versent leur sang pour le Christ Prince de la Paix et Son Évangile vivifiant !

Saint Jean-Baptiste, précurseur du Divin Maître, intercédez pour nous ! Obtenez la force à tous nos frères Chrétiens d'Orient et de tous autres lieux où ils seraient appelés au témoignage suprême du Martyr ! Intercédez pour nous qui, en Occidents, sommes souvent "enténèbrés" par une "culture de mort", qui par notre dignité et notre intrépidité dans une pacifique résistance, nous nous laissions conduire par l'Esprit de Lumière, de Vérité et de Force et honorions la mémoire de ceux qui versent leur sang pour le Christ Prince de la Paix et Son Évangile vivifiant !

Un extrait de la Liturgie byzantine 
Tropaires et kondakion de Saint Jean Baptiste 

 

Précurseur du Seigneur dans sa vie comme dans sa mort

 

    Le Jourdain, effrayé par ta venue dans la chair, ô Christ, remonta son cours en tremblant ; accomplissant son office spirituel, Jean se fit tout petit dans sa crainte.

L'armée des anges était saisie de stupeur en te voyant dans le fleuve, baptisé selon la chair ; quant à ceux des ténèbres, ils ont été éclairés, et nous te chantons, Seigneur, toi qui te manifestes et qui illumines l'univers. 


    La mémoire du juste doit être exaltée, mais à toi, Jean le Précurseur, le témoignage du Seigneur suffit.

En vérité, tu es le plus vénérable de tous les prophètes, car tu as été trouvé digne de baptiser dans les eaux celui que les autres prophètes avaient seulement annoncé.

C'est pourquoi, après avoir lutté pour la vérité, tu es allé annoncer jusque dans le domaine des morts Dieu apparu dans la chair, celui qui enlève le péché du monde (Jn 1,29) et qui nous donne sa grande pitié. 


    Le glorieux martyre du Précurseur a été une étape dans l'œuvre du salut, puisque même au séjour des morts il a annoncé la venue du Sauveur.

Qu'Hérodiade gémisse à présent, elle qui réclame ce meurtre impie, car ce n'est pas la loi de Dieu ni la vie éternelle qu'elle a aimé, mais les illusions qui ne durent qu'un moment.

 
"Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde... "

"Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde... "

Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque CATECHISME et CATECHESE Spiritualité Chrétienne
29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 06:14
Entrez dans l’Histoire des rois de France et dans l'histoire du pays , en participant à l’acquisition par la "Bibliothèque Nationale de France" du bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy

Entrez dans l’Histoire des rois de France et dans l'histoire du pays , en participant à l’acquisition par la "Bibliothèque Nationale de France" du bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy

Ce témoin de la vie familiale des rois de France a été commandé par le roi Philippe le Bel en l’honneur de son grand-père, le roi saint Louis.

Un témoin de la vie familiale des rois de France

Le bréviaire de Saint-Louis de Poissy est une commande du roi Philippe le Bel en l’honneur de son grand-père, le roi Louis IX canonisé en 1297. Réalisé entre 1310 et 1315, Philippe le Bel l’offre à sa cousine, Marie de Clermont-Bourbon, également petite-fille du saint roi.

Un livre liturgique unique

Le bréviaire, qui promeut le culte de saint Louis, contient l’ensemble des textes permettant de célébrer chaque jour les Heures ou Offices divins. Il a donc sûrement accompagné Marie de Clermont-Bourbon, religieuse au Prieuré Saint-Louis de Poissy, dans la récitation de ses prières.

Une œuvre historique

Le bréviaire présente des enluminures uniques, dont la plus ancienne représentation des reliques de la Passion abritées dans la Sainte-Chapelle, écrin de verre et de lumière bâti par saint Louis. Il est également riche d’innovations stylistiques et présente le plus ancien cycle iconographique connu sur saint Louis.

Un jalon de l’enluminure française

Réalisé par l’enlumineur royal Richard de Verdun, il est une œuvre capitale pour l’histoire de l’art puisqu’il fait le lien entre deux œuvres majeures de l’enluminure française, conservées à la BnF : le bréviaire de Philippe le Bel, peint par Maître Honoré à la fin du XIIIe siècle, et le bréviaire de Belleville peint par Jean Pucelle, vers 1323-1326…

En savoir plus sur BnF – Entrez dans l’Histoire des rois de France en participant à l’acquisition du bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy

Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans culture
28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 07:58
"Fais ce que tu peux, demande ce que tu ne peux pas, et Dieu t’aidera afin que tu puisses le faire."

"Fais ce que tu peux, demande ce que tu ne peux pas, et Dieu t’aidera afin que tu puisses le faire."

 

1. "Adresse-toi plutôt à ton Seigneur Lui-même, frappe à la porte de cette demeure où Il repose avec sa famille, prie, supplie, insiste. Bien différent de cet ami dont il est question dans la parabole, Il se lèvera et te donnera, car Il est tout disposé à donner. Tu frappes sans avoir encore obtenu ? Frappe encore, car Il veut te donner. Et s'Il diffère de te donner ce que tu veux, c’est pour enflammer tes désirs, et pour t’empêcher d’apprécier moins ce que tu aurais obtenu plus tôt"  (Sermon 105).

2. "Oui, Jésus est mieux disposé à nous donner que nous à recevoir ; plus disposé à faire miséricorde que nous ne le sommes à sortir de la misère" (Sermon 105)

3. "La prière qui s’élève dans sa pureté d’un cœur fidèle est comme l’encens qui monte des saints autels. Rien n’est devant Dieu plus agréable que cette odeur : qu’elle soit l’odeur de tous les fidèles" (Commentaire sur le psaume 140).  

4. "La foi est la source de la prière, et si la foi manque, il n’y a plus de prière. Prions donc pour que notre foi ne vienne pas à faiblir. La foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la foi" (Catena Aurea).    

5. "Si nos prières sont parfois non exaucées, c’est que nous demandons aut mali, aut male, aut mala : aut mali, en étant mauvais, et pas assez préparés pour demander ; aut male, nous demandons mal, d’une mauvaise manière, avec peu de foi ou sans persévérance, ou avec peu d’humilité ; aut mala, nous demandons des choses mauvaises, ou qui, pour une raison ou une autre, ne nous conviendront pas" (La Cité de Dieu, 20, 22).    

6. "Il peut paraître étonnant que Celui qui nous exhorte à prier (...) soit Celui-là même qui sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le Lui demandions. Alors, pourquoi Dieu fait-Il cela ? Nous pourrions nous en inquiéter, si nous ne comprenions pas que le Seigneur notre Dieu n’attend certes pas que nous Lui apprenions ce que nous voulons, qu’Il ne peut ignorer. Mais Il veut que notre désir s'excite par la prière, afin que nous soyons capables d'accueillir ce qu'Il s'apprête à nous donner. Car ce que Dieu nous réserve est très grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité pour le recevoir. Voilà pourquoi il nous a été dit : Dilatez-vous" (Lettre 130, à Proba).
 
7. "Toujours maintenir vivant ce désir continuel de Dieu. Mais les soins et les affaires d’ici-bas attiédissent notre désir, c’est pourquoi  à certaines heures et à certains temps fixés, nous prions aussi Dieu avec des paroles ; par ces paroles, nous nous avertissons nous-mêmes de reprendre nos élans, et nous empêchons que notre esprit soit attiédi et se refroidisse  complètement ; il s’éteindrait même totalement, faute d’être ranimé fréquemment" (Lettre 130 à Proba).    

8. "Que Dieu nous garde de la prière bavarde, mais la prière doit être continue, si la ferveur persévère. Parler beaucoup, c’est traiter dans sa prière d’une chose nécessaire en paroles superflues. Mais prier beaucoup, c’est insister auprès de Celui que nous prions, par un long et pieux désir du cœur. La plupart du temps, on traite mieux celui que nous prions par les gémissements que par les discours, plus par les larmes que par le langage" (Lettre 121 à Proba).  

9. "Fais ce que tu peux, demande ce que tu ne peux pas, et Dieu t’aidera afin que tu puisses le faire" (Sermon 43, sur la nature et la grâce).    

10. "Si tu parcours toutes les prières de l’Écriture, tu ne trouveras rien, je crois, qui ne soit contenu dans cette prière du Seigneur et n’y trouve sa conclusion (Notre Père)" (Lettre 130 à  Proba).  


Adapté de l’espagnol par Élisabeth de Lavigne pour "Aleteia"

1. "Adresse-toi plutôt à ton Seigneur Lui-même, frappe à la porte de cette demeure où Il repose avec sa famille, prie, supplie, insiste. Bien différent de cet ami dont il est question dans la parabole, Il se lèvera et te donnera, car Il est tout disposé à donner. Tu frappes sans avoir encore obtenu ? Frappe encore, car Il veut te donner. Et s'Il diffère de te donner ce que tu veux, c’est pour enflammer tes désirs, et pour t’empêcher d’apprécier moins ce que tu aurais obtenu plus tôt"  (Sermon 105).

2. "Oui, Jésus est mieux disposé à nous donner que nous à recevoir ; plus disposé à faire miséricorde que nous ne le sommes à sortir de la misère" (Sermon 105). 

3. "La prière qui s’élève dans sa pureté d’un cœur fidèle est comme l’encens qui monte des saints autels. Rien n’est devant Dieu plus agréable que cette odeur : qu’elle soit l’odeur de tous les fidèles" (Commentaire sur le psaume 140).  

4. "La foi est la source de la prière, et si la foi manque, il n’y a plus de prière. Prions donc pour que notre foi ne vienne pas à faiblir. La foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la foi" (Catena Aurea).    

5. "Si nos prières sont parfois non exaucées, c’est que nous demandons aut mali, aut male, aut mala : aut mali, en étant mauvais, et pas assez préparés pour demander ; aut male, nous demandons mal, d’une mauvaise manière, avec peu de foi ou sans persévérance, ou avec peu d’humilité ; aut mala, nous demandons des choses mauvaises, ou qui, pour une raison ou une autre, ne nous conviendront pas" (La Cité de Dieu, 20, 22).    

6. "Il peut paraître étonnant que Celui qui nous exhorte à prier (...) soit Celui-là même qui sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le Lui demandions. Alors, pourquoi Dieu fait-Il cela ? Nous pourrions nous en inquiéter, si nous ne comprenions pas que le Seigneur notre Dieu n’attend certes pas que nous Lui apprenions ce que nous voulons, qu’Il ne peut ignorer. Mais Il veut que notre désir s'excite par la prière, afin que nous soyons capables d'accueillir ce qu'Il s'apprête à nous donner. Car ce que Dieu nous réserve est très grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité pour le recevoir. Voilà pourquoi il nous a été dit : Dilatez-vous" (Lettre 130, à Proba).
 
7. "Toujours maintenir vivant ce désir continuel de Dieu. Mais les soins et les affaires d’ici-bas attiédissent notre désir, c’est pourquoi  à certaines heures et à certains temps fixés, nous prions aussi Dieu avec des paroles ; par ces paroles, nous nous avertissons nous-mêmes de reprendre nos élans, et nous empêchons que notre esprit soit attiédi et se refroidisse  complètement ; il s’éteindrait même totalement, faute d’être ranimé fréquemment" (Lettre 130 à Proba).    

8. "Que Dieu nous garde de la prière bavarde, mais la prière doit être continue, si la ferveur persévère. Parler beaucoup, c’est traiter dans sa prière d’une chose nécessaire en paroles superflues. Mais prier beaucoup, c’est insister auprès de Celui que nous prions, par un long et pieux désir du cœur. La plupart du temps, on traite mieux celui que nous prions par les gémissements que par les discours, plus par les larmes que par le langage" (Lettre 121 à Proba).  

9. "Fais ce que tu peux, demande ce que tu ne peux pas, et Dieu t’aidera afin que tu puisses le faire" (Sermon 43, sur la nature et la grâce).    

10. "Si tu parcours toutes les prières de l’Écriture, tu ne trouveras rien, je crois, qui ne soit contenu dans cette prière du Seigneur et n’y trouve sa conclusion (Notre Père)" (Lettre 130 à  Proba).  

Adapté de l’espagnol par Élisabeth de Lavigne
Apprenez d'abord à acquérir la puissance de la prière, et alors vous trouverez la pratique de toutes les vertus très facile. (Le Récit du Pèlerin Russe)

Apprenez d'abord à acquérir la puissance de la prière, et alors vous trouverez la pratique de toutes les vertus très facile. (Le Récit du Pèlerin Russe)

Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Spiritualité Chrétienne
27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 14:07
Statuts de la Métropolie (Archidiocèse) de l’EGLISE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE Mar Thoma.

(Modification des Statuts à l’Assemblée Générale extraordinaire du dimanche 7 Décembre 2014)

 

ASSOCIATION CULTUELLE de la Métropolie (Archidiocèse) de l’

EGLISE SYRO-OTHODOXE-FRANCOPHONE

 

 

Article I:

 

       L’Association Cultuelle de la Métropolie (Archidiocèse) de l’EGLISE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE Mar Thoma.

   est régie par la Loi du 1er Juillet 1901 et la Loi du 9 Décembre 1905 et Décrets afférents ( articles 1 à 9 et 12 à 17 de la Loi du 2 Janvier 1907) .

 

  Son siège social est  fixé au 26 Rue Damrémont. 75018 PARIS.

 Il pourra être transféré par simple décision du conseil d’administration ; la ratification par l’Assemblée Générale étant toutefois nécessaire.

 

   Lieux de Culte, organigramme et répartition géographique :

 

En France :

 

Association [regroupement] Inter paroissiale du « Monastère Syriaque N-D de Miséricorde » qui comprend :

 

  • l’Eglise (Sanctuaire de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde) du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde (Monastère métropolitain de l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone, Résidence du Métropolite en France), Brévilly 61300 CHANDAI,
  • Relais paroissial St Michel . 14000 CAEN
  • Relais Paroissial et Groupe de Prière (En formation) Saint Geervarghese 76 YVETÔT 
  • L’Oratoire Saint Paterne,Kerrousset.56130 NIVILLAC. Tel :02.99.90.92.91
  • Groupe de prière St Charbel (Paroisse en formation, 6 Rue de la Fauvette. 44000 NANTES
  • Relais paroissial Mar Thomas-Ste Geneviève, PARIS 75O18,
  • Chapelle de la Maison Ste Barbe, 15 Rue des trois communes, 27 280 CHAISE-DIEU DU THEIL,
  • La paroisse (en sommeil)  de St Pierre d’Antioche à FOUGERES (35)

ainsi que toutes activités pastorales  conduites sur le Nord-Ouest, Nord Est et Est de la France.

 

 

 

Association [regroupement] Inter paroissiale « N-D de la Très Ste Trinité » qui comprend :

  •  la Chapelle « N-D de la Ste Trinité, borne 77 Rte d’Agonac, LA CHAPELLE FAUCHER- 24  530 ;
  •  la Chapelle à la « Maison Notre-Dame », JAULDES- 16560,

ainsi que toutes activités pastorales  conduites sur le Sud –Ouest (Limousin, Charentes- Poitou,  Périgord, Gironde) de la France.

             -Relais paroissial « Mar Gregorios de Parumala » LOURDES (65)

 

En Afrique Centrale (Cameroun) :

 

 Maison Provinciale au Cameroun :

Noviciat du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde,

(Résidence du Métropolite au Cameroun)

 Paroisse N-D de Toutes grâces –Ste Marthe

Quartier Nkomo II, B.P. 6322 YAOUNDE

Tel (Prieur Provincial et Préfet des études, Rd Père Charbel -Marie) : (00.237) 99.27.01.08 /6529237

Paroisses au Cameroun :

 

  • Paroisse N-D de Toutes Grâces/Ste Marthe. Nkomo II.B.P : 6322 YAOUNDE
  • Paroisse de « La Toute Sainte et Immaculée » Vierge Marie,Quartier Logbaba, B.P. 1734  DOUALA .
  •  Paroisse du St Esprit à LELA MONATELE (Centre-Cameroun
  •  Paroisse de N-D du Perpétuel Secours d’ELIG NKOUMA, Région du Centre-Cameroun) .
  •  Paroisse de la Dormition-Assomption  de BERTOUA (Est-Cameroun)

 

Mission de Malaisie :

  • Présence missionnaire du Rd Père Seraphim-Marie (Francis KANAGARATNAM), , appelé à rejoindre son Monastère en France

 

   Son bulletin de liaison : MATER MISERICORDIAE, ou (et)  le blog du Monastère Métropolitain (http://paris.syro-orthodoxe-francophone.over-blog.fr/)donnent la liste exhaustive, autorisée et remise à jour  des lieux de culte dépendant  d’elle répartis sur le territoire français et en Afrique- centrale, ainsi que des "Associations paroissiales" (Bureaux locaux ) qui y correspondent.

 

 

Article II :

 

   L'association a pour objet l’exercice exclusif du Culte par la propagation de l'Evangile dans la fidélité à la tradition de l'Eglise Syriaque d'Antioche telle que transmise par notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankar (Catholicosat de l’Est / Kotayam) et l'exercice du Culte Divin (célébration de Cérémonies Liturgiques), célébré principalement en langue française  selon le rite "d'Antioche-Jérusalem"(Liturgie  dite  « de St Jacques »).

 

   S’inscrivant dans le lignage apostolique médiat de l’Eglise Syro-Orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient à travers l’élan missionnaire de l’Eglise-mère Orthodoxe du Malankar , elle s’inscrit dans la Tradition des « CHRETIENS DE SAINT THOMAS » elle  professe le même Credo et dispense les Sacrements de l'Eglise, Une , Sainte, Catholique et Apostolique.

 

   S’inscrivant dans le lignage apostolique immédiat de l’Eglise-mère Orthodoxe du Malankar par son inclusion comme « Archidiocèse pour la France et l’Afrique » et les Ordinations Sacrées, par le Primat  nommé et consacré par cette même Eglise-mère  pour la Métropolie (Archidiocèse) de  « l’ Eglise Syriaque Orthodoxe en Europe » (Devenue par décision du 28 avril 2010 « Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne »  notre association cultuelle est sous l’autorité pastorale de l’Evêque Abbé du Monastère Syriaque de N-D de Miséricorde, son Métropolite. Les membres de notre Archidiocèse reconnaissent et citent aux « dyptiques » comme chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de l’Eglise-mère Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes).

 

Elle entend œuvrer  à l'unité des Chrétiens  "pour qu'il n'y ait plus qu'un seul troupeau sous un seul pasteur".

  

   Elle se propose aussi de soutenir en France et Afrique  le ministère de son Métropolite, de ses Evêques et de ses prêtres (spirituellement et matériellement) qui se dépensent à apporter à leurs frères le réconfort et le soulagement de leur ministère par les Sacrements, la prière à leurs intentions et l'enseignement des vérités de la Foi, conformément aux prescriptions du Christ en son Evangile et des Pères de notre Eglise Syriaque.

 

   Elle assure en conséquence les charges des locaux qu’elle occupe pour l’exercice du culte (Eglises), le logement des ministres du culte (Monastères, prieurés et paroisses) et la formation de ces derniers (séminaire).

  

 La Métropolie (L’Archidiocèse) étant trop pauvre pour subvenir à leurs besoins, les membres du Clergé séculier (non monastique) doivent exercer une profession civile.

 

  Elle entend collaborer à l'unité du monde sous l'étendard du Christ en faisant ressortir par

L’étude, par la méditation, par des conférences, colloques et des publications, l'unité intrinsèque  de l'enseignement  des Sts Pères de l'Eglise et des Saints de tous les temps, en Orient comme en Occident, ayant bien sûr à cœur d'exalter (quoique sans esprit partisan) les richesses de la Tradition théologique, spirituelle, exégétique, liturgique, musicale et architecturale de l'Ecole d'Antioche-Jérusalem.

 

 

Article III:

 

L’association se compose de :

a)membres d’honneur,

b) membres bienfaiteurs,

c)membres actifs ou adhérents.

 

Pour pouvoir appartenir à l'Association, il faut:

   -Croire en Notre-Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu fait homme pour notre salut et adhérer à l'ensemble des articles de Foi du Symbole des Apôtres et du Credo de Nicée-Constantinople.

   -S'engager à fidèlement pratiquer la doctrine du Christ pour étendre son règne dans le monde. Aimer Dieu et son prochain.

   Toute personne ou communauté de personnes professant l'Orthodoxie de la Foi et recherchant l'unité Catholique en accord avec les buts précisés à l'article 2, peuvent adhérer à notre association cultuelle dans ses limites territoriales après avoir été agréé par le bureau qui statue, lors de chacune de ses réunions, sur les demandes d’Admissions présentées.

 

 

Article IV:

 

   Notre Association ne se mêle pas de politique.

 

   Les membres :

 

   Sont membres d’honneur, ceux qui ont rendu des services signalés (matériels ou spirituels) à l’Association cultuelle qui régit notre Eglise ou nous sont liés par la commune Tradition Syriaque, une fraternité œcuménique ou culturelle. Ils sont dispensés de cotisations.

   Sont membres bienfaiteurs ceux qui s’acquittent d’une cotisation minimum annuelle de :…(fixée chaque année par l’Assemblée Générale), fréquentent régulièrement nos Eglises et Chapelles pour l’exercice du Culte et s’acquittent de leurs offrandes ordinaires pour le « Denier du Culte » .

(La grâce de Dieu véhiculée par les Actes sacramentels et cultuels ne saurait être monnayée, en conséquence aucun sacrement ou sacramental n’étant payant, toutes offrandes consécutives à ces services cultuels appartiennent au « Denier du Culte » et, à ce titre participent à l’entretien des ministres et lieux de culte).

   Sont membres actifs ceux qui, en plus des offrandes régulières et ordinaires pour participer au « Denier du Culte » s’engagent à verser annuellement une somme qu’ils définissent eux-mêmes pour mieux participer encore au « Denier du Culte » et, en conséquence, au soutien matériel de l’Eglise.

   Etant donné le caractère Cultuel de notre Association, tout membre de l’Association qui, pour une raison personnelle, ne serait pas, ou ne serait plus en accord avec la ligne induite par  le Métropolite, les Evêques et le clergé doit en conscience démissionner de l’Association.

   Pour assurer son bon fonctionnement, tout membre de l’Association qui, pour une raison personnelle, ne se serait pas présent ou ne se serait fait représenter à une Réunion d’Association et ne fréquenterait plus les Actes Cultuels et Sacramentels, sera tenu pour démissionnaire et, s’il appartient au bureau, remplacé.

 

   Elle est dirigée par un Conseil de dix membres, élus par l'Assemblée lors de l'expiration de leur premier mandat.

 

   L’Assemblée choisit parmi ses membres, un Conseil composé par :

 

         1)Un Président laïc, qui n’appartiendra pas au clergé et représentera les intérêts des fidèles laïcs lors de toutes réunions Associatives ou (et) Synodales. Il représentera l’association dans tous les actes de la vie civile ; en accord avec son Métropolite (l’Archevêque) Vice-Président, le Trésorier Principal et ses Trésoriers-adjoints,  il ordonnancera les dépenses.

 

Il pourra donner délégation selon les conditions fixées par le règlement intérieur. En cas de représentation en justice,

 

Le Président, sauf défaillance grave : Démission, maladie psychiatrique invalidante ou décès ne peut être remplacé que par un mandataire agissant en vertu d’une procuration spéciale. En cas de démission, de maladie psychiatrique invalidante ou de décès du Président le Vice-Président assume l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau Président.

 

Les représentants de l’association doivent jouir du plein exercice de leurs droits civiques.

   2)-Un Vice-Président dans la personne du  Métropolite  , lequel, en raison de la constitution de l’Eglise , a voix prépondérante et droit de « veto » lors des votes. Ce Vice-Président, pour assurer la stabilité de l’Institution, ne peut être que le Métropolite (Archevêque) du Monastère métropolitain de la Bse Vierge-Marie, Mère de Miséricorde . En cas de défaillance grave : Démission, maladie psychiatrique invalidante, décès, déposition ou vacance du Siège Métropolitain, l’intérim sera assurée l’Evêque Suffragant (Auxiliaire) ou le Primat de l’Eglise jusqu’à l’élection du nouveau Métropolite.

Nota bene :

 Son rôle étant uniquement et purement spirituel. Son devoir d’archevêque métropolitain est de conduire et maintenir notre Eglise-locale et rituelle dans l’unité Catholique (universelle) par le lien de la Foi- droite (Orthodoxe-Orientale). Choisi (comme tous les Evêques en général) parmi le clergé  Monastique et professant à ce titre les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, il doit pour ce faire être libre de tous soucis mondains. 

C’est pourquoi il ne saurait représenter la présente Association cultuelle que spirituellement et non point administrativement.

Cette représentation administrative est réservée au  seul Président laïc (voir ci-dessus). C’est pourquoi, en cas de vacance de la Présidence, le Vice-Président doit assumer l’intérim dans les seuls buts :

  1. d’organiser l’élection du Président et

b)d’assurer la pérennité matérielle de l’Association en étroite collaboration avec les Trésoriers.  

    3)-Un Trésorier Principal qui appartient nécessairement au laïcat

    4)-Un 1er Trésorier-adjoint (ou Chancelier)  qui appartient au clergé ou (et) à la communauté monastique (Jamais un Evêque),

    5)-Un 2ème Trésorier-adjoint  qui, le cas échéant, représente le Monastère féminin

    6)-Un Secrétaire qui appartient au clergé, ou (et) à la communauté monastique,

    7)-Un 1er Secrétaire-adjoint, laïc,

    8)-Un 2ème Secrétaire-adjoint, religieux ou laïc

 

 et trois assesseurs (Si possible, un moine, une moniale et un laïc), élus pour trois ans et rééligibles.

 

  L’Association a recours, au moins une fois l’an pour l’Assemblée générale ordinaire, à un Commissaire au compte désigné par le Conseil.

 

 -----------

  Chaque  lieu de culte (Monastères, Prieurés, Paroisse, Association paroissiale [quand plusieurs chapelles ou paroisses sont réunies par un regroupement pastoral]) dépendant de la présente cultuelle de notre Métropolie (archidiocèse) de  l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma en France et  Afrique (Monastères, Prieurés, Paroisses ou Associations paroissiales [quand plusieurs chapelles ou paroisses sont réunies par un regroupement pastoral] doit avoir un bureau local composé de :

1)Un Président ecclésiastique dans la personne du Père-abbé ou du prieur du curé, du recteur ou prêtre desservant

2)Un trésorier, dans la personne du  Trésorier Principal de l’Association Cultuelle de la       Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma,

3)Un  vice- trésorier choisi parmi les laïcs de la structure. Lequel, travaillant en collaboration étroite avec le Trésorier Principal, ouvre et gère le compte bancaire local de chaque structure (Lorsque l’ouverture d’un compte particulier s’avère nécessaire) et doit rendre compte au moins une fois l’an, avant que les fidèles ne remplissent leurs déclarations d’impôts sur le revenu, des dons qui ont été faits par les fidèles de leur structure au Trésorier Principal de la présente Association cultuelle pour qu’il puisse délivrer en heure et en temps les récépissés pour déduction d’impôts.

 

Nota bene :

 

Les chèques pour tous dons ayant trait au « Denier du Culte » nécessaire au bon fonctionnement et à la viabilité de chaque structure (offrandes pour tous actes cultuels et sustentation du ministre du culte) seront libellés au nom de la structure (Monastère, prieuré, association paroissiale [regroupement], chapellenie…) qui pourra localement ouvrir un compte au nom de la structure (par exemple : Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma /Monastère Syriaque N-D de Miséricorde, après autorisation signée

*du  Métropolite,

* du Président  et

*du Trésorier Principal, et devra imposer sur chaque chèque bancaire ainsi libellé le cachet de cette structure dépendant de notre Métropolie (par exemple : « E.S.O.F / Monastère Syriaque N-D de Miséricorde » , ou encore :E.S.O.F/ N-D de la Ste Trinité », etc…

4)Un secrétaire.

5)Un vice secrétaire, lesquels devront, au moins une fois l’an, faire un rapport des activités pastorales de la structure.

C’est à eux qu’il incombe d’envoyer à la Métropolie (pour la sécurité des fidèles) un double des « Registres de Chrétienté » (baptêmes- Chrismation, mariages, etc.…)

----------------------------------

Les moines-prêtres du Monastère métropolitain et ses dépendances forment le "conseil ordinaire du Métropolite. Les prêtres séculiers forment un "Conseil extraordinaire ». Les membres des bureaux des diverses Associations liées (Caritative et culturelle) et les Présidents, Trésoriers et Secrétaires des bureaux locaux de nos « Associations Paroissiales » ou « Inter- paroissiales » constituent, avec les Clercs et quelques fidèles nommés, le "Conseil de l'Eglise" qui est l'interlocuteur habituel du synode épiscopal.

Lorsque de graves décisions doivent être prises, se réunit un "synode général" (ou sabha) présidé par le métropolite et constitué des autres partis.

 

Article V :

 

-   L’assemblée générale ordinaire, qui se réunit au moins une fois l’an, se compose au moins des membres du bureau de l’Association ou (et) de tous les membres de l’Association, ayant tous les mêmes droits, les mêmes titres et disposant individuellement du droit de vote. Ils pourront se faire représenter par un autre membre de l’association, chacun ne pouvant représenter plus de cinq membres. Les décisions de l’assemblée sont prises à la majorité des membres présents ou représentés.

    L’assemblée générale ordinaire, sous la Présidence de son Président, entend, en présence du Métropolite, des Evêques et des clergés (Monastique et séculier) le compte rendu des travaux et de la gestion de l’association, nomme ou confirme le choix du conseil en remplacement des postes vacants, donne quitus au conseil pour l’exercice écoulé.

-   L’assemblée générale extraordinaire se compose des mêmes membres, présents ou représentés, que ci-dessus ; ses décisions sont prises à la majorité des deux tiers de présents ou représentés. Elle peut apporter toutes modifications aux statuts, ordonner la prorogation ou la dissolution de l’association  et statuer sur toutes les questions urgentes qui lui sont soumises.

-   L’assemblée tant ordinaire qu’extraordinaire est convoquée par publication dans les lieux de culte, en chaire et par affiches au moins quinze jours à l’avance. Pour pouvoir validement délibérer, elle doit représenter au moins un quart de ses membres ; si ce quorum n’était pas atteint, une nouvelle convocation, dans les mêmes formes, et pour une date au moins quinze jours plus tard, permettra à la nouvelle assemblée de délibérer quelque soit le nombre de présents.

 

Article VI :

 

-   Les ressources de l’association consistent en dons, collectes, offrandes de toute nature qui lui sont faits.

L’association outre les biens mobiliers et immobiliers acquis par son Evêque fondateur qui lui en laisse pleine et entière disposition,  peut acquérir des propriétés mobilières ou immobilières réservées à l’exercice du culte, le logement des  Ministres du Culte (Monastères et prieurés) et la formation de ceux-ci (Séminaire). Elle peut contracter des emprunts et, de manière générale, accomplir tous les actes de la vie civile. Les actes d’acquisition ou de disposition supérieurs à quinze mille euros ne pourront être accomplis par le président et le conseil qu’après autorisation de l’assemblée générale ; ceux inférieurs à ce montant pourront être décidés par le conseil seul. Dans tous les cas où une affaire ne pourrait se réaliser dans l’immédiat  (trois mois)  les fonds seraient versés à la Caisse des dépôts et consignations en attendant la conclusion effective de l’opération.

Les biens mobiliers et immobiliers acquis par son Evêque fondateur, en outre qu’il lui en laisse pleine et entière disposition de son vivant, ainsi que lui-même et sa famille naturelle l’exprimèrent clairement par dispositions testamentaires, sont gérés par la présente Association et, de son vivant comme après son rappel à Dieu », ne pourront jamais être vendus par qui que ce soit sans l’accord de la présente Association Cultuelle, du Synode de notre Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma en France et en Afrique et l’adhésion du  Primat.

Le Métropolite, le Président et le conseil ont la possibilité de contracter des emprunts et de donner en garantie les biens de l’association jusqu’à un montant de sept mille cinq cents euros en capital.

  • Après un vote et sous condition de l’acceptation d’une Assemblée Générale, le Métropolite (L’Archevêque), le Président et le Conseil ont la possibilité de contracter des emprunts et de donner en garantie les biens de l’association jusqu’à un montant de sept mille cinq cents euros en capital,.

-Le Président ,  représente administrativement l’association dans tous les actes de la vie civile ; il ordonnance les dépenses . Il peut donner délégation selon les conditions fixées par le règlement intérieur. En cas de représentation en justice, le président ne peut être remplacé que par un mandataire agissant en vertu d’une procuration spéciale. Les représentants de l’association doivent jouir du plein exercice de leurs droits civiques.

 

Les délibérations du conseil relatives à l’acceptation des dons et legs ne seront valables qu’après approbation administrative.

 

Article VII :

 

Les lieux de culte dépendant de notre association sont tous semi-publics.

 

Article VIII :

 

-   Les Evêques, prêtres et religieux (moines et moniales) sont membres à vie de l’association à partir de leur Ordination (Pour les séculiers) et de leurs « Vœux Solennels » (Pour les Moines et moniales. Ces derniers sont pris en charge par l’association dès leur entrée au « Noviciat » (période probatoire) ) selon les modalités précisées au règlement intérieur.

 

Article IX :

 

En cas de dissolution, l’actif de l’association serait, immédiatement après l’accomplissement des formalités, versé (décision de l’A.G du  31 Déc 04) par ordre de préférence :

-au Catholicosat de l’Eglise-Mère Syrienne Orthodoxe du Malankare (Catholicosat de l’Est /KOTAYAM) ou, en cas d’impossibilité,

- aux hospices du lieu où se trouveraient les biens, à charge par les attributaires de s’occuper des moines, prêtres, moniales  âgé(e)s ou infirmes qui resteraient au moment de cette dissolution.

 

Article X :

 

Ce douzième Conseil d’Administration est composé des membres suivants :

 

            *Président  : Mme MARICEL Marceline

           

 *Vice-Président : Le Métropolite Mor Philipose-Mariam (Ph Miguet)

 

            *Trésorier Principal: Mlle Thérèse Ribreau

 

            *1er Trésorier adjoint (Chancelier) : Sœur Marie-André (MBEZELE Dororthée)

 

            *2ème Trésorier adjoint : Mme Cécile Lepla

 

            *Secrétaire :  Père Isaac(Mr Franck Ciavaldini)

 

 

            *1er Secrétaire adjoint : Mme GILLES Christiane

 

            *2ème Secrétaire adjoint :Mme Edith Madeleine

 

*Assesseurs : 

1er :Mme Colvez Jeanine

2ème :Mr Didier LEMARDELE

3ème :Mme Hélène LECHARDEUR

 

Conseillers : Espaces verts Mr Nicolas Boulestreix

                                            Juridique : Mlle Isabelle Maille

                                            Agricole : Mr Bruno Delaunay

                                            Technique : Mr Roger Lechardeur

                                            Traduction : -Mr Fabien Patrigot, Mlle Quiterie Laroque,                                                                                    -Mme Marie-France Girard

 

 

Article XI :

 

      Le Président doit porter à la connaissance de la préfecture ou de la sous préfecture de l’arrondissement où l’association a son siège social tous les changements intervenus dans l’administration ou la direction de l’association, ainsi que des achats des biens mobiliers ou immobiliers. ( cf article VI)    

 

Chaque  lieu de culte dépendant de la présente cultuelle de notre Métropolie (archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma

en France et Afrique (Monastères, Prieurés, Paroisses ou Associations paroissiales [quand plusieurs chapelles ou paroisses sont réunies par un regroupement pastoral] ) devant  avoir nécessairement un bureau local composé pour chacune des :

 

 

*Association [regroupement] Inter paroissiale du « Monastère Syriaque N-D de Miséricorde » de :

 

1)Un Président ecclésiastique :

2)Un trésorier, dans la personne du Trésorier Principal de l’Association Cultuelle:

3)Un  vice- trésorier :

4)Un secrétaire :

5)Un vice secrétaire :

 

*Association [regroupement] Inter paroissiale « N-D de la Très Ste Trinité » de :

 

1)Un Président ecclésiastique :

2)Un trésorier, dans la personne du Trésorier Principal de l’Association Cultuelle

3)Un  vice- trésorier :

4)Un secrétaire :

5)Un vice secrétaire :

 

 

Commissaire aux Comptes : Mr Bienvenu BITOO

Partager cet article
Repost0
27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 11:12

L’un des grands cinéastes iraniens, Majid Majidi, a réalisé Muhammad, une superproduction sur l’enfance du prophète pour en finir avec «l’image violente» de l’islam, a-t-il déclaré dans un entretien à l’AFP avant la sortie du film  en Iran.

Avec un budget d’environ 40 millions de dollars, en partie financé par l’État, ce long métrage le plus cher de l’histoire du cinéma iranien a été tourné dans une cité de La Mecque reconstituée au sud de Téhéran. Outre sa sortie dans 143 salles en Iran, ce film de deux heures sera projeté jeudi en ouverture du Festival des films du monde de Montréal. Le réalisateur espère qu’il y suscitera l’intérêt de distributeurs européens.

Pour Majid Majidi, ancien acteur de 56 ans qui a réalisé une bonne dizaine de films dont plusieurs primés à l’étranger (Le secret de Baran, Les enfants du ciel…), le choix du sujet était évident.

«Ces dernières années, une mauvaise lecture de l’islam dans le monde occidental en a donné une image violente qui n’a strictement aucune relation avec sa vraie nature», affirme-t-il. À ses yeux, cette «mauvaise lecture» vient «de groupes terroristes» comme «l’État islamique qui n’ont pas de lien avec l’islam dont ils ont volé le nom» et qui veulent en projeter «une image terrifiante dans le monde».

«En tant qu’artiste musulman (…) mon objectif était de créer une vision (de l’islam) qui change de celle qu’a l’Occident» et qui se résume souvent à un «terrorisme islamique attaché à la violence», affirme le cinéaste. Or, selon lui, «l’islam c’est la concertation, la bonté et la paix».

«Dans ce film, nous avons rendu hommage à d’autres religions, y compris le christianisme et le judaïsme», ajoute-t-il.

Interrogé sur la polémique et les violences que pourrait provoquer son long-métrage dans le monde musulman qui proscrit toute représentation du prophète, Majid Majidi se veut confiant. «Des pays comme l’Arabie saoudite auront des problèmes avec ce film mais beaucoup d’autres pays musulmans l’ont réclamé», affirme-t-il.

Au début de l’année, le grand imam de l’université Al-Azhar du Caire, Ahmed al-Tayeb, une des plus hautes autorités de l’islam sunnite, avait rappelé son opposition à toute représentation du prophète, affirmant que cela équivalait «à rabaisser son statut spirituel».

Muhammad ne dépeint pas le prophète lui-même mais le monde tyrannique qui l’entoure tel qu’il le voit à travers ses yeux d’enfant, de sa naissance à l’âge de 13 ans, insiste le cinéaste. Par un jeu d’effets spéciaux, son visage n’apparaît jamais, «mais on voit sa silhouette et son profil». «Cela peut être dénoncé par les plus radicaux», reconnaît le réalisateur.

Il pense que son film doit «unir» et non diviser les musulmans sunnites et chiites qui se déchirent pourtant dans plusieurs pays de la région, de l’Irak au Yémen en passant par la Syrie. «Il n’y avait pas de querelle à cette période» entre les deux grands courants à l’époque de Mohammet, précise-t-il.

Le film a été montré avant sa sortie à des leaders religieux chiites et sunnites en Iran et en Turquie qui l’ont jugé «positivement», affirme Majid Majidi. Il souhaite que Muhammad soit le premier d’une trilogie, car «on ne peut pas changer la mauvaise image de l’islam avec un seul film». Mais les autres productions ne seront pas «nécessairement réalisées par moi-même», affirme-t-il, invitant «tous les cinéastes musulmans» à suivre la voie.

Un précédent film sur le prophète Mahomet, Le message, avait été réalisé en 1976 par le cinéaste américain d’origine syrienne Moustafa Akkad. Il comportait deux versions, anglaise et arabe, avec des acteurs différents, Anthony Quinn et Irène Papas étant les stars de celle en anglais. À l’époque, Le message avait suscité la polémique et plusieurs salles où il était projeté avaient reçu des menaces de musulmans radicaux le jugeant blasphématoire.

Source

Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans DIALOGUE INTERRELIGIEUX Société
27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 09:04
Le Seigneur veut, pour chacun de nous, la vie véritable. Cette vie véritable, elle est don mais elle est aussi fruit de notre activité. En ces quelques phrases, le Seigneur Jésus nous donne quelques recommandations pour bien vivre en nous-même. Sa présence est de toujours mais il veut notre liberté, notre mouvement propre. Sa présence se voile donc parfois, pour nous ouvrir à son retour. Il formule ainsi trois recommandations. Une recommandation générale à laquelle nous pouvons acquiescer mais que nous ne pouvons pas mettre en œuvre dans la durée : veiller et deux autres recommandations bien plus opératoires, être en activité et ne pas dévier… Laissons-nous toucher par elles(Père Jean-Luc Fabre)

Le Seigneur veut, pour chacun de nous, la vie véritable. Cette vie véritable, elle est don mais elle est aussi fruit de notre activité. En ces quelques phrases, le Seigneur Jésus nous donne quelques recommandations pour bien vivre en nous-même. Sa présence est de toujours mais il veut notre liberté, notre mouvement propre. Sa présence se voile donc parfois, pour nous ouvrir à son retour. Il formule ainsi trois recommandations. Une recommandation générale à laquelle nous pouvons acquiescer mais que nous ne pouvons pas mettre en œuvre dans la durée : veiller et deux autres recommandations bien plus opératoires, être en activité et ne pas dévier… Laissons-nous toucher par elles(Père Jean-Luc Fabre)

Livre de la Sagesse 10,10-14.

La Sagesse de Dieu a conduit le juste sur des chemins sans obstacles ; elle lui a montré le Royaume de Dieu et lui a donné la science des saints. Elle l'a fait réussir dans ses peines, et a couronné de succès ses efforts.
Elle l'assista contre d'avares oppresseurs, et lui fit acquérir des richesses.
Elle le garda contre ses ennemis, et le protégea contre ceux qui lui dressaient des embûches ; elle lui donna la victoire dans un rude combat, pour lui apprendre que la piété est plus puissante que tout.
Elle n'abandonna pas le juste vendu, mais le préserva du péché ;
elle descendit avec lui dans la fosse, et ne le quitta pas dans les chaînes, jusqu'à ce qu'elle lui eût procuré le sceptre royal, et la puissance sur ses oppresseurs ; elle convainquit de mensonge ceux qui l'avaient accusé, et lui donna une gloire éternelle.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5.

En ce temps-là, les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux
et dit : Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux.
Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit.

« Veillez » un appel fort, qui nous donne de nous situer d’une certaine manière dans notre existence. Lorsque je veille, je suis dans une réalité ouverte, en attente, je suis ouvert à l’autre, sans la capacité de lui donner a priori un visage, une forme. J’apprends à me fier à une parole… Mais la veille peut s’épuiser de par la fatigue, cette ouverture risque d’être sans rythme, se figer. Je risque aussi de me trouver à douter, à avoir peur des voleurs, à craindre des fantômes… Veiller est un don que nous pouvons demander mais que nous ne pouvons maintenir sans rien faire. C’est aussi là que la deuxième recommandation du Seigneur prend son sens : être au travail…(Père Jean-Luc Fabre)

« Veillez » un appel fort, qui nous donne de nous situer d’une certaine manière dans notre existence. Lorsque je veille, je suis dans une réalité ouverte, en attente, je suis ouvert à l’autre, sans la capacité de lui donner a priori un visage, une forme. J’apprends à me fier à une parole… Mais la veille peut s’épuiser de par la fatigue, cette ouverture risque d’être sans rythme, se figer. Je risque aussi de me trouver à douter, à avoir peur des voleurs, à craindre des fantômes… Veiller est un don que nous pouvons demander mais que nous ne pouvons maintenir sans rien faire. C’est aussi là que la deuxième recommandation du Seigneur prend son sens : être au travail…(Père Jean-Luc Fabre)

Par St Clément de Rome,

pape de 90 à 100 environ . Lettre aux Corinthiens, § 7-13 ; PA 1, 108-110 

 

« Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2,12)

 

Parcourons tous les âges et nous apprendrons que, de génération en génération, le Maître a offert la possibilité de se convertir à tous ceux qui voulaient se tourner vers lui.

Noé prêcha la conversion, et ceux qui l'écoutèrent furent sauvés.

Jonas annonça aux Ninivites la destruction qui les menaçait ; ils se repentirent de leurs péchés, ils apaisèrent Dieu par leurs supplications et ils obtinrent le salut, bien qu'étrangers à Dieu. 

Par sa volonté toute-puissante, il veut faire participer tous ceux qu'il aime à la conversion.

C'est pourquoi nous devons obéir à sa magnifique et glorieuse volonté.

Implorons humblement sa miséricorde et sa bonté ; confions-nous à sa compassion en abandonnant les préoccupations frivoles, la discorde et la jalousie qui ne conduisent qu'à la mort. 

Restons humbles, mes frères, rejetons tous les sentiments d'orgueil, de jactance, de vanité et de colère.

Attachons-nous fermement aux préceptes et aux commandements du Seigneur Jésus, nous rendant dociles et humbles devant ses paroles.

Car voici ce que dit la parole sainte :

« Vers qui tournerai-je mon regard, sinon vers l'homme doux, pacifique, qui tremble à mes paroles ? » (Is 66,2).

 

Jeudi 27 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Pécheur, prie Marie, Mère de Miséricorde, refuge des pécheurs !

 

O pécheur,

ne perds pas courage.

Pour tout ce qu'il te faut,

adresse-toi à Marie,

implore son assistance ;

toujours tu la trouveras prête à te secourir,

car c'est la volonté de Dieu

qu'elle nous donne aide et protection à tous et en tout.

Cette Mère de miséricorde

a elle-même un tel désir de sauver les pécheurs,

qu'elle s'en va à leur poursuite,

et, s'ils consentent à l'invoquer,

elle se charge de les ramener vers Dieu.


(Saint Basile de Césarée

330-379

Evêque de Césarée en Cappadoce - Père de l'Église.)

« Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! » Le travail en physique, c’est une force multipliée par une distance dans une direction. Le travail manifeste aussi l’attente d’un fruit par la mise en œuvre d’un effort, je travaille dans une perspective, le travail me mobilise, me met et me maintient en éveil… J’entre aussi dans le calme d’un temps organique qui trouve, en lui-même, sa consistance, mes facultés se rassemblent dans cet exercice. Je puis ainsi demeurer rassemblé dans l’attente, dans la veille, dans l’ouverture. Le Seigneur nous encourage à être à notre travail propre à chacun, à ce travail qui nous maintient dans l’ouverture parce qu’il nous correspond et nous donne d’être dans un repos qui nous convient. Sachons reconnaître et trouver ce travail qui est nôtre, sachons revenir à lui, sachons le remettre sur le chantier patiemment. Cela peut être celui de la prière régulière, celui du service du proche, celui du maintien de la relation avec autrui, celui de la quête définie qui, par-là, s’approfondit… Pensons à ce vieil homme dans l’église d’Ars, qui répond au curé qui lui demande ce qu’il fait : je L’avise et Il m’avise. Sachons bien désirer et choisir uniquement celui qui nous conduit davantage à la fin pour laquelle nous sommes créés et sachons y demeurer, travaillons, peinons pour cela...(Père Jean-Luc Fabre)

« Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! » Le travail en physique, c’est une force multipliée par une distance dans une direction. Le travail manifeste aussi l’attente d’un fruit par la mise en œuvre d’un effort, je travaille dans une perspective, le travail me mobilise, me met et me maintient en éveil… J’entre aussi dans le calme d’un temps organique qui trouve, en lui-même, sa consistance, mes facultés se rassemblent dans cet exercice. Je puis ainsi demeurer rassemblé dans l’attente, dans la veille, dans l’ouverture. Le Seigneur nous encourage à être à notre travail propre à chacun, à ce travail qui nous maintient dans l’ouverture parce qu’il nous correspond et nous donne d’être dans un repos qui nous convient. Sachons reconnaître et trouver ce travail qui est nôtre, sachons revenir à lui, sachons le remettre sur le chantier patiemment. Cela peut être celui de la prière régulière, celui du service du proche, celui du maintien de la relation avec autrui, celui de la quête définie qui, par-là, s’approfondit… Pensons à ce vieil homme dans l’église d’Ars, qui répond au curé qui lui demande ce qu’il fait : je L’avise et Il m’avise. Sachons bien désirer et choisir uniquement celui qui nous conduit davantage à la fin pour laquelle nous sommes créés et sachons y demeurer, travaillons, peinons pour cela...(Père Jean-Luc Fabre)

LA PRIERE DU PARA

 

Je m'adresse à vous, mon Dieu,

 

Car vous donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi.

 


Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,


Donnez-moi qu'on ne vous demande jamais.

 


Je ne vous demande pas le repos,


Ni le succès, ni même la santé.

 


Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement,


Que vous ne devez plus en avoir!

 


Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,


Donnez-moi ce que l'on vous refuse.

 


Je veux l'insécurité et l'inquiétude.

 


Je veux la tourmente et la bagarre.

 


Et que vous me les donniez, mon Dieu,


Définitivement.

 


Que je sois sûr de les avoir toujours


Car je n'aurai pas toujours le courage


De vous les demander.

 


Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.

 


Mais donnez-moi aussi le courage,


Et la force et la foi.

 


Car vous êtes seul à donner


Ce qu'on ne peut obtenir que de soi. 

 

 

Un film "Muhammad"  espère casser «l'image violente» de l'islam

L’un des grands cinéastes iraniens, Majid Majidi, a réalisé Muhammad, une superproduction sur l’enfance du prophète pour en finir avec «l’image violente» de l’islam, a-t-il déclaré dans un entretien à l’AFP avant la sortie du film  en Iran.

Avec un budget d’environ 40 millions de dollars, en partie financé par l’État, ce long métrage le plus cher de l’histoire du cinéma iranien a été tourné dans une cité de La Mecque reconstituée au sud de Téhéran. Outre sa sortie dans 143 salles en Iran, ce film de deux heures sera projeté jeudi en ouverture du Festival des films du monde de Montréal. Le réalisateur espère qu’il y suscitera l’intérêt de distributeurs européens.

Pour Majid Majidi, ancien acteur de 56 ans qui a réalisé une bonne dizaine de films dont plusieurs primés à l’étranger (Le secret de Baran, Les enfants du ciel…), le choix du sujet était évident.

«Ces dernières années, une mauvaise lecture de l’islam dans le monde occidental en a donné une image violente qui n’a strictement aucune relation avec sa vraie nature», affirme-t-il. À ses yeux, cette «mauvaise lecture» vient «de groupes terroristes» comme «l’État islamique qui n’ont pas de lien avec l’islam dont ils ont volé le nom» et qui veulent en projeter «une image terrifiante dans le monde».

«En tant qu’artiste musulman (…) mon objectif était de créer une vision (de l’islam) qui change de celle qu’a l’Occident» et qui se résume souvent à un «terrorisme islamique attaché à la violence», affirme le cinéaste. Or, selon lui, «l’islam c’est la concertation, la bonté et la paix».

«Dans ce film, nous avons rendu hommage à d’autres religions, y compris le christianisme et le judaïsme», ajoute-t-il.

Interrogé sur la polémique et les violences que pourrait provoquer son long-métrage dans le monde musulman qui proscrit toute représentation du prophète, Majid Majidi se veut confiant. «Des pays comme l’Arabie saoudite auront des problèmes avec ce film mais beaucoup d’autres pays musulmans l’ont réclamé», affirme-t-il.

Au début de l’année, le grand imam de l’université Al-Azhar du Caire, Ahmed al-Tayeb, une des plus hautes autorités de l’islam sunnite, avait rappelé son opposition à toute représentation du prophète, affirmant que cela équivalait «à rabaisser son statut spirituel».

Muhammad ne dépeint pas le prophète lui-même mais le monde tyrannique qui l’entoure tel qu’il le voit à travers ses yeux d’enfant, de sa naissance à l’âge de 13 ans, insiste le cinéaste. Par un jeu d’effets spéciaux, son visage n’apparaît jamais, «mais on voit sa silhouette et son profil». «Cela peut être dénoncé par les plus radicaux», reconnaît le réalisateur.

Il pense que son film doit «unir» et non diviser les musulmans sunnites et chiites qui se déchirent pourtant dans plusieurs pays de la région, de l’Irak au Yémen en passant par la Syrie. «Il n’y avait pas de querelle à cette période» entre les deux grands courants à l’époque de Mohammet, précise-t-il.

Le film a été montré avant sa sortie à des leaders religieux chiites et sunnites en Iran et en Turquie qui l’ont jugé «positivement», affirme Majid Majidi. Il souhaite que Muhammad soit le premier d’une trilogie, car «on ne peut pas changer la mauvaise image de l’islam avec un seul film». Mais les autres productions ne seront pas «nécessairement réalisées par moi-même», affirme-t-il, invitant «tous les cinéastes musulmans» à suivre la voie.

Un précédent film sur le prophète Mahomet, Le message, avait été réalisé en 1976 par le cinéaste américain d’origine syrienne Moustafa Akkad. Il comportait deux versions, anglaise et arabe, avec des acteurs différents, Anthony Quinn et Irène Papas étant les stars de celle en anglais. À l’époque, Le message avait suscité la polémique et plusieurs salles où il était projeté avaient reçu des menaces de musulmans radicaux le jugeant blasphématoire.

Source

Jeudi 27 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

VIE DE SAINT AUGUSTIN

Le prénom Augustin possède la même racine que le nom latin augustus, devenu, au 1er siècle, un des titres des empereurs. Fêté le 28 août, Augustin est le patron de l’Afrique, des imprimeurs et des théologiens.

Un père païen, une mère chrétienne

Augustin naît en 354, en Numidie (aujourd’hui une région d’Algérie), dans une famille probablement d’origine berbère. Son père, Patricius, est un notable païen. Sa mère, Monique, est chrétienne et l’élève dans la foi du Christ. À l’âge de seize ans, Augustin va à Carthage afin de professer l’éloquence. Là, il s’éloigne du christianisme et prend une maîtresse qui lui donne un fils, Adéodat, en 372. Après avoir professé en diverses villes, Augustin s’établit à Rome où il rencontre l’évêque Faustus.

Le retour à la foi chrétienne

Puis, à Milan, Augustin rencontre l’évêque Ambroise. Hésitant entre la poursuite d’une vie de plaisirs et le retour à la foi chrétienne, Augustin décrit, dans lesConfessions, le conflit intérieur qui est le sien. En 387, après qu’une voix, entendue dans un jardin, lui a demandé de lire la Bible, il se fait baptiser (à l’époque, seuls les adultes l’étaient) en compagnie de son frère et de son fils. Après la conversion de Paul, celle d’Augustin est sans doute une des plus importantes de toutes celles qui ont marqué l’histoire du christianisme.

Prêtre puis évêque d’Hippone, en Numidie

Augustin retourne en Afrique du Nord et fonde une communauté aux règles semi-monastiques (le continuateur de celle-ci, l’ordre des Augustins, se consacrera plus tard à perpétuer ses principes). En 391, il accepte de devenir prêtre à Hippone et commence alors, chose rare à l’époque, à prononcer des prêches dans la cathédrale de cette ville (il en devient l’évêque en 395). Dès lors, Augustin mène une vie ascétique et participe, à la satisfaction générale, à la vie spirituelle et temporelle de la cité. Il meurt à Hippone le 28 août 430 à l’âge de 76 ans, alors que sa ville est assiégée par les Vandales.

Le plus important penseur de toute l’Eglise occidentale

Augustin a laissé une œuvre extrêmement abondante (lettres, sermons, traités, etc…) qui en fait le penseur le plus important de toute l’Eglise occidentale et, à son époque, l’adversaire de tous les schismatiques. Il est opposé à la peine de mort. Mais il développe la théorie de la prédestination, voue à la damnation les enfants morts avant le baptême. Nombre de ses écrits, qui constituent, depuis Paul, l’héritage le plus précieux de tout le christianisme d’Occident, sont parvenus jusqu’à l’époque actuelle. Augustin est canonisé par acclamation populaire en 1298 et reconnu comme Docteur de l'Église la même année par le pape Boniface VIII.

Jeudi 27 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Quand le Brésil fut sauvé par la prière avec Marie...

Au Brésil, dans les années 60, au XXe siècle, les paysans souffraient beaucoup et une nouvelle répartition des terres était devenue indispensable.

C’était l’époque de la guerre froide et des comités communistes, profitant de la misère populaire, se formaient un peu partout, dissimulant des dépôts d’armes afin de perpétrer un coup d’Etat et de s’emparer du pouvoir de façon imminente.

Peu auparavant, un prêtre, le père Patrick Peyton, avait réuni à Rio de Janeiro une assemblée de près de deux millions de fidèles pour une croisade du Rosaire.

Or au moment où un congrès communiste qui devait décider des mesures à prendre pour s’emparer du pouvoir, s’ouvrait à Belo Horizonte (l’une des plus grandes villes du pays), des dizaines de milliers de femmes de la ville envahirent les rues et, chapelet en mains qu’elles récitaient tout haut, vinrent occuper la salle du congrès juste avant la séance, empêchant les Communistes d’entrer.

La nouvelle du fiasco se répandit et partout des scènes analogues eurent lieu. Les Communistes durent s’enfuir à l’étranger.

Ce fut le Rosaire qui sauva le Brésil de ce coup d’Etat et l’on compara l’épisode à un ‘nouveau Lépante’

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”,
et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes,
alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas,
il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.

« Mais si ce mauvais serviteur se dit » Notre esprit est volatil, capable de virevolter, d’aller ailleurs, d’envisager d’autres chemins, sa force et sa faiblesse… Soyons prudents, mesurons aussi combien nous pouvons facilement nous retirer de là, où la vie nous appelle, nous laisser entraîner dans un chemin qui nous perd… prenons l’habitude de revenir à notre travail, de prendre le temps de le considérer, de nous considérer. Bâtissons ce cadre souple qui nous maintient, découvrons que ce cadre nous est gracieusement offert par la présence de nos frères et de nos sœurs en humanité qui nous aident à demeurer dans l’ouvert de nos vies simplement, ils nous soutiennent. C’est ce qui se vit dans les communautés locales, c’est ce qui peut se vivre entre amis, entre conjoints…(Père Jean-Luc Fabre)

« Mais si ce mauvais serviteur se dit » Notre esprit est volatil, capable de virevolter, d’aller ailleurs, d’envisager d’autres chemins, sa force et sa faiblesse… Soyons prudents, mesurons aussi combien nous pouvons facilement nous retirer de là, où la vie nous appelle, nous laisser entraîner dans un chemin qui nous perd… prenons l’habitude de revenir à notre travail, de prendre le temps de le considérer, de nous considérer. Bâtissons ce cadre souple qui nous maintient, découvrons que ce cadre nous est gracieusement offert par la présence de nos frères et de nos sœurs en humanité qui nous aident à demeurer dans l’ouvert de nos vies simplement, ils nous soutiennent. C’est ce qui se vit dans les communautés locales, c’est ce qui peut se vivre entre amis, entre conjoints…(Père Jean-Luc Fabre)

Dans "La Didachè"

(entre 60-120),

catéchèse judéo-chrétienne 
§ 10 et 16 


 

« Veillez car vous ne connaissez pas le jour »

 

      Une fois rassasiés de l'eucharistie, remerciez ainsi :

-« Nous Vous rendons grâce, Père Saint, pour Votre saint nom que Vous avez fait habiter en nos cœurs, et pour la connaissance, la foi, l'immortalité que Vous nous avez révélées par Jésus, Votre Serviteur.

Gloire à toi dans les siècles. Amen !…

 

Avant tout, nous Vous rendons grâce, parce que Vous êtes tout-puissant :

Gloire à toi dans les siècles. Amen !

Souvenez-vous de Votre Église, Seigneur, pour la délivrer de tout mal et la rendre parfaite dans Votre amour.

Rassemble des quatre vents cette Église sanctifiée, dans Votre Royaume puisque Vous le lui avez  préparé.

Car à Vous sont puissance et gloire dans les siècles. Amen !

Que la grâce vienne et que ce monde passe. Amen !

Si quelqu'un est saint, qu'il s'approche ; s'il ne l'est pas, qu'il fasse pénitence. Marana tha ! Amen » (Ap 22,20)… 


      Oui, « veillez » sur votre vie ; ne laissez pas « s'éteindre vos lampes » ni « se détendre la ceinture sur vos reins » ; « Soyez prêts, car vous ignorez l'heure où Notre-Seigneur viendra » (Lc 12,35; Mt 24,42s).

Réunissez-vous fréquemment pour chercher ensemble ce qui est utile à vos âmes.

Car tout le temps de votre foi ne vous servira de rien si, au dernier moment, vous n'êtes pas devenus parfaits.

 

Jeudi 27 AOÛT 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque CATECHISME et CATECHESE

Recherche

Articles Récents

Liens