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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 08:35
Vendredi 23 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.

Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.

Premier Novembre:

*10h30, Messe (St Qurbana) présidé par le Métropolite. Prières à St Gregorios.13h Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *.20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).

Deux Novembre:

*10h30, Messe (St Qurbana) . Prières à St Gregorios suivie de la commémoraison des fidèles défunts lors du "bref Service Syriaque de prières pour les défunts".13h30, Repas fraternel entre le clergé et les fidèles.De 15h à 19h, réception des fidèles par le clergé *. 20h30 Southoro (Office de Protection / Complies).

 

Inscriptions:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly,

61300 CHANDAI (France)

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel: asstradsyrfr@laposte.net

 

Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi précédent à 15h Place du Chatelet (Metro Chatelet)

 

 

*Pour confessions,accompagnements spirituels,prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérisons intérieures, etc...

Tous au Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde  pour les festivité de la Saint Gregorios le "Weekend  de Toussaint" , les 1 et 2 Novembre !

Lettre aux Hébreux 7,23-27.

Mes frères, il y eut plusieurs prêtres, parce que la mort les empêchait de l'être toujours.
Jésus, au contraire, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui ne se transmet point.
De là vient aussi qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, puisqu'il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Tel est, en effet, le grand prêtre qu'il nous fallait, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ;
qui n'a pas besoin, comme les grands prêtres, d'offrir chaque jour des sacrifices d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, — car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-47.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre maître viendra.
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle veille le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra.
Quelqu'un donc est-il le serviteur fidèle et prudent que le maître a établi sur les gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu,
heureux ce serviteur que son maître, à son arrivée, trouvera agissant ainsi !
En vérité, je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens.

Vendredi 23 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par la Bienheureuse Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
Jesus, The Word to be spoken, ch. 10 (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 130) 

 

« Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail »

 

S'il nous arrive parfois d'avoir l'impression que le Maître est parti, n'est-ce pas parce que je me suis éloignée de l'une ou l'autre sœur ?

Il est une chose qui nous assurera toujours le ciel :

les actes de charité et la gentillesse dont nous aurons rempli notre vie.

Nous ne saurons jamais quel bien peut provoquer un simple sourire.

Nous disons aux hommes combien Dieu est grand, compréhensif, indulgent :

en sommes-nous la preuve vivante ?

Peuvent-ils réellement se rendre compte que cette grandeur, cette compréhension, cette indulgence vivent en nous ?

Vendredi 23 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Le parfum du Christ
2° Lettre aux Corinthiens 2,15-17
Nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui vont vers leur salut comme pour ceux qui vont vers leur perte.
 
La bonne odeur des mots.
La bible est pleine de mots qui ne m’inspiraient guère. Des histoires compliquées, d’un temps bien révolu. D’étranges personnages, des rythmes, des saisons qu’on ne comprenait pas. Les mots, l’un après l’autre, fixés là sur la page, monotones, distants. On m’avait pourtant dit qu’ils avaient le pouvoir de redonner la vie à l’homme désemparé. J’avais croisé des sages inspirés qui connaissaient par cœur et citaient sans s’arrêter des colonnes tout entières du livre poussiéreux parqué sur l’étagère. 

Mais je ne savais pas que les mots prennent vie en devenant parole. J’ignorais que les pages racontaient une histoire, l’histoire que je vis, sans encore la comprendre. Des mots, redécouverts, qu’on est allé chercher au fond de son angoisse, au sommet de la joie. Des mots, banals et simples, qui dénichent à grand peine là où le Dieu caché se montre ou se devine, mêlé à nos destins. Alors moi aussi, j’ai mis ma vie en mots. J’ai osé formuler mes révoltes secrètes, j’ai retrouvé les lettres qui collent à ma chair. La passion fracassante, le bonheur imprévu, la trahison, le deuil, la fatigue d’aimer. Et ces mots, doucement, se sont mis à danser. Ils rejoignaient les mots consignés dans le Livre, ils chantaient avec eux. Bientôt, je trouvais dans la Bible les mots qui me manquaient. Comme le parfum unique que l’ on cherche longtemps pour épouser sa peau. Ils ne trahissent rien, ils disent seulement, que Christ me libère, m’apprenant à parler.
(Source:Signe dans la Bible)
Vendredi 23 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Le retour du prodigue allait durer neuf ans, harcelé par la Vierge du Rosaire

Louis-François Budenz, l'un des principaux chefs du communisme en Amérique, était né dans un foyer chrétien très fervent de l'Etat d'Indiana. A vingt ans, il quitte la maison, car il aime une femme divorcée.

Tribun de toutes les revendications prolétariennes, plus de vingt fois il est arrêté et emprisonné. De 1935 à 1945, il mène le combat comme journaliste et comme membre du Comité national du parti communiste aux Etats-Unis.  

Tel jour de 1936, il se retrouve en tête-à-tête avec Mgr Fulton Sheen, dans un bar de New York. Mais soudain, le prêtre coupe les tirades du fameux débatteur : "Et maintenant parlons un peu de la Vierge !".

Cette longue heure "de Marie" lui rend un instant sa paix intime de premier communiant, mais le retour du prodigue allait durer neuf ans, harcelé par la Vierge du Rosaire.

Depuis, le journaliste converti a écrit Voici mon histoire pour qu'éclate au grand jour que cette histoire est un long cheminement de trente-cinq années sous la douce étoile de Marie. Le livre est dédié à l'Immaculée Conception. 

www.mariedenazareth.com

Vendredi 23 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

DU BONHEUR DE LA VIE ETERNELLE ET DE LA PAUVRETE DE LA VIE PRESENTE

(St Jean Chrysostome)

Cette homélie qui a été certainement prononcée à Antioche, quoiqu'on ignore en quelle année, roule sur différents objets de morale.

L'orateur, après avoir loué ceux qui l'écoutent pour leur zèle à venir entendre la parole sainte, montre :

1° en quoi consistent la vraie grandeur et la vraie principauté.

2° Combien les avantages spirituels l'emportent sur les avantages temporels.

3° Quelle est la différence de la vie présente et de la vie future.

4° Enfin (et c'est l'article sur lequel il s'étend davantage), comment Jésus-Christ nous a rendu faciles les préceptes les plus sublimes , en les pratiquant lui-même, et en nous mettant sous les yeux les prix et les récompenses.

 5° et 6° Exhortation.

 

1. La chaleur est excessive, les rayons du soleil sont brûlants; mais votre ardeur à entendre nos instructions n'en est pas ralentie. Tel est l'auditeur vigilant et attentif; fortifié par son amour pour la parole sainte, il supporte tout aisément pour satisfaire cette passion noble et spirituelle. Rien n'est capable de l'arrêter ni les excès de la chaleur, ni les embarras des affaires, ni tous les soins de la vie présente; tandis que l'auditeur négligent et lâche ne peut être animé ni par la douceur de la température, ni par la tranquillité du loisir, ni par la sécurité d'un état paisible. Vous, mes frères, vous êtes bien différents. Aussi je vous préfère à tous les habitants d'Antioche; je vous regarde comme la partie principale de cette ville célèbre : votre ardeur et votre vigilance sont toujours les mêmes, et vous suivez attentivement toutes nos instructions. Ce temple est pour moi plus auguste que les palais des princes. Les faveurs qu'on accorde dans ces palais, quelles qu'elles puissent être, se terminent avec la vie , elles sont sujettes à mille révolutions. Ici, au contraire, on jouit de la plus grande sûreté; les honneurs sont à l'abri de tout changement , les pouvoirs ne finissent jamais, et loin d'être interrompus par le trépas, c'est alors qu'ils sont plus assurés.

Ne me parlez point d'un homme porté sur un char magnifique, avec une contenance fière, environné de gardes, et précédé d'un héraut dont la voix le proclame et l'annonce : ce n'est pas à ces marques que je reconnais le prince, mais à l'état de son âme. S'il commande à ses passions , s'il triomphe de ses vices, s'il se rend maître de sa cupidité, s'il règle ses désirs, s'il n'est pas consumé par l'envie, s'il n'est pas entraîné par la folle passion d'une vaine gloire, s'il ne redoute pas la pauvreté, s'il n'appréhende pas de revers fâcheux, si cette appréhension ne le glace pas d'épouvante : c'est à ces marques que je reconnais le prince, c'est là la vraie principauté. Si, commandant aux hommes, il obéit à ses passions, je prétends qu'il est le plus esclave de tous les esclaves. Et comme celui qui est dévoré par une fièvre intérieure, quoique rien ne paraisse au dehors, et que la plupart ne s'en aperçoivent pas, est déclaré par les médecins attaqué d'une fièvre dangereuse; de même celui dont l'âme est asservie à ses passions, quoique tout au dehors annonce le contraire, je le déclare esclave, parce qu'il est dominé intérieurement par la tyrannie de ses mauvais désirs ; je le déclare malade, parce qu'il est brûlé intérieurement par la fièvre des vices. Celui qui a secoué le joug des passions, que ses mauvais désirs ne dominent pas, qui n'éprouve pas une crainte déraisonnable de la pauvreté, de l'infamie, de tout ce qu'on regarde comme triste dans le monde, fût-il revêtu de haillons, habitât-il une prison, fût-il chargé de chaînes, est à mes yeux le plus libre de tous les hommes libres, le plus prince de tous les princes. Les pouvoirs de cet empire ne s'achètent pas à prix d'or : ils ne sont exposés ni aux invectives d'un accusateur, ni aux attaques de l'envie, ni aux artifices de l'intrigue. Placés comme dans l'asile inviolable d'une philosophie sainte, ils sont stables et permanents, ne cèdent à aucune révolution, ni à la mort même. C'est ce qu'attestent les martyrs, dont les corps sont réduits en cendre, et dont le pouvoir augmente tous les jours, chasse les démons, dissipe les maladies, excite le zèle des villes, appelle ici les peuples. Ce pouvoir a une telle force, même après la mort des saints, que tous accourent en foule, non contraints par la nécessité , mais entraînés par une ardeur que le temps ne peut ralentir.

2. Vous le voyez, ce n'est pas à tort que j'ai annoncé ce temple comme plus auguste que les palais des princes. Les faveurs qu'on obtient dans ces palais ressemblent aux feuilles qui sèchent et aux ombres qui passent : les grâces qu'on reçoit ici sont plus fermes que le diamant, puisqu'elles sont immortelles, immuables, qu'elles ne cèdent à aucune révolution, qu'elles viennent d'elles-mêmes à ceux qui les désirent, qu'elles ne sont pas sujettes à être disputées, ni attaquées en justice, ni calomniées. Les avantages temporels trouvent une foule d'envieux; plus les avantages spirituels s'étendent sur un grand nombre de personnes, plus ils se multiplient et deviennent précieux. Vous pouvez vous en convaincre parle discours même que je vous adresse. Si je l'avais retenu au dedans de moi-même, je n'en aurais été que plus pauvre; en le répandant sur tous ceux qui m'écoutent, comme une bonne semence dans une bonne terre, je multiplie mes biens, j'augmente mes richesses , en même temps que je vous rends plus riches : cette profusion m'enrichit loin de m'appauvrir. C'est tout le contraire pour l'or : si j'en ai une grande quantité en réserve, et que je veuille en faire part à tous, ce partage diminuera ma possession, et je ne conserverai plus mon ancienne opulence.

3. Puis donc que les avantages spirituels ont une si grande supériorité, puisqu'ils se communiquent si facilement à tous ceux qui veulent les recevoir, recherchons-les avec ardeur, cessons de poursuivre des ombres, des précipices, des écueils. C'est afin d'augmenter notre ardeur pour les avantages spirituels que Dieu a fait les avantages temporels de nature à expirer avant la mort de celui qui les possède. Je m'explique. Ce n'est pas lorsque l'homme meurt que ces avantages meurent avec lui; mais ils se flétrissent et disparaissent entièrement lorsqu'il vit encore, afin que l'expérience lui apprenne que, par leur nature, ils sont plus fragiles que le verre, plus fugitifs que l'ombre, et que cette connaissance le guérisse de la fureur qui lui fait désirer et embrasser des objets qui lui échappent. Par exemple, les richesses abandonnent souvent le riche avant sa mort. La jeunesse n'attend point notre trépas, elle nous quitte au milieu de la route pour faire place à la triste vieillesse. La beauté expire du vivant même de la femme qui en est si fière, et à ses traits agréables succèdent des traits difformes. Il en est de même de la gloire, de la puissance, des honneurs, qui sont passagers, et plus mortels que les hommes qui les possèdent. On voit périr tous les jours des biens présents comme on voit mourir des corps. Or, cela arrive afin que nous nous attachions uniquement aux biens futurs, que nous soupirions après leur jouissance, et que, marchant sur la terre, nous vivions dans le ciel par le désir.

Dieu a fait deux vies différentes entre elles, l'une présente, l'autre future; l'une visible, l'autre invisible ; l'une sensible, l'autre spirituelle; l'une dont on jouit réellement, l'autre dont on ne jouit que par la foi ; l'une qui est entre nos mains , l'autre qui n'est qu'en espérance; l'une est la carrière, l'autre le prix; il a donné à l'une les combats et les travaux, il a réservé pour l'autre les couronnes et les récompenses; l'une est la mer, l'autre le port; l'une est courte, l'autre immortelle. Ainsi , comme beaucoup d'hommes préféraient les (156) choses sensibles aux choses spirituelles, il a rendu celles-là fragiles et passagères, afin de nous éloigner des choses présentes et de nous attacher fortement à l'amour des biens futurs. Ensuite, comme les choses invisibles et spirituelles n'existaient que par la foi et en espérance , que fait- il? Se revêtant de notre chair , et accomplissant ses desseins admirables, il paraît dans le monde, nous met sous les yeux les choses futures, et par là confirme dans la foi les esprits les plus grossiers. En effet, comme il nous apportait une vie angélique, qu'il faisait le ciel de la terre, qu'il donnait des préceptes qui devaient égaler aux puissances incorporelles ceux qui les pratiqueraient, que des hommes il faisait des anges, qu'il les appelait à des espérances célestes, qu'il multipliait leurs combats, qu'il leur ordonnait de prendre un essor plus sublime, de s'élever jusqu'au plus haut des cieux, de s'armer et de combattre contre toute la troupe des esprits impurs, d'étouffer le tumulte des passions , de porter un corps et de le mortifier, d'être revêtu d'une chair et d'être l'égal des puissances spirituelles comme il donnait, dis-je, ces préceptes, que fait-il? comment rend-il le combat plus aisé? Ou plutôt, si vous le trouvez bon, parlons d'abord de la grandeur des préceptes; voyons comment il nous fait prendre notre essor en haut, comment il nous a ordonné presque de nous dépouiller de la nature humaine pour nous transporter dans le ciel.

4. La loi ordonnait de prendre oeil pour oeil. Si quelqu'un, dit Jésus-Christ, vous frappe sur la joue droite, présentez-lui la gauche. (Matth. V, 39.) Il ne nous dit pas seulement: Supportez l'injure avec douceur et avec courage; mais Que votre modération aille plus loin, préparez-vous à souffrir plus encore qu'on ne veut vous faire souffrir, opposez un excès de modération à un excès d'injure, afin que celui qui vous insulte, respectant votre extrême douceur, soit touché et se retire.Priez, dit le même Jésus, pour ceux qui vous calomnient, priez pour vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. (Matth. V, 44.) Et lorsqu'il conseille la virginité : Que celui, dit-il, qui peut comprendre ceci, le comprenne. (Matth.XIX , 12.) Comme après la désobéissance d'Adam, la virginité s'était enfuie du paradis terrestre, et avait quitté le monde où nous vivons, Jésus-Christ l'a ramenée, après un long bannissement, dans son ancienne patrie, dont elle était exilée. Dès son entrée dans le monde, honorant la virginité et changeant les lois de la nature, il est né d'une femme qui est demeurée vierge en devenant sa mère. Ainsi , comme en venant sur la terre il nous donnait ces préceptes et qu'il rendait notre vie sublime, il nous offrait une récompense qui répondait à nos travaux, qui même leur était bien supérieure. Mais cette récompense-là même était invisible, elle n'existait qu'en espérance, par la foi, et dans l'attente des choses futures. Puis donc que les préceptes étaient relevés et pénibles , que les prix et les couronnes n'existaient que par la foi , voyez comment il procède, comment il rend la lutte aisée et les combats faciles.

5. Comment procède-t-il donc ? Il emploie deux moyens. Le premier, c'est de pratiquer lui-même ce qu'il ordonne; le second, c'est de nous montrer lui-même les récompenses et de nous les mettre sous les yeux. Dans ses paroles il offre le précepte et la récompense. Voici le précepte : Priez pour ceux qui vous calomnient et qui vous persécutent; voici la récompense : afin, que vous soyez les enfants de votre Père qui est dans les cieux. (Matth. V, 44 et 45.) Et encore :Vous êtes heureux lorsque les hommes vous chargeront de malédictions, qu'ils vous persécuteront, qu'ils diront faussement toute sorte de mal contre vous. Réjouissez-vous alors et tressaillez de joie, parce qu'une grande récompense vous est réservée dans les cieux. (Matth. V,  11 et 12.) Vous voyez encore ici le précepte et la récompense. Il ordonne le travail, et il prépare lui-même le salaire. Celui, dit-il encore, qui abandonnera sa maison, ses frères et ses sœurs, voilà le précepte , recevra le centuple et possédera la vie éternelle (Matth. XIX, 29), voilà le prix et la couronne. Ainsi, je lé répète, comme les préceptes étaient relevés, et que les récompenses n'étaient pas visibles , que fait-il ? Il nous montre lui-même les préceptes en exécution, et il nous met les couronnes sous les ,yeux. Et comme celui à qui on ordonne de marcher dans une route non battue, s'il voit quelqu'un marcher devant lui, entreprend plus aisément la chose et l'exécute avec plus d'ardeur : de même, dans les préceptes, quand nous nous voyons précédés, nous marchons facilement. Afin donc que notre faiblesse suivît avec moins de peine, Jésus-Christ, se revêtant de notre (157) chair et de notre nature, a marché lui-même dans la route, et nous a montré les préceptes en exécution. Ce précepte : Si quelqu'un vous frappe sur la  joue droite, présentez-lui la gauche, il l'a exécuté lui-même, quand il fut frappé par un serviteur du grand prêtre. Sans entreprendre de se venger, il se contenta de répondre avec douceur : Si j'ai mal parlé, faites voir le mal que j'ai dit; si j'ai bien parlé , pourquoi me frappez-vous ? (Jean, XVIII, 23.) Vous voyez une patience incroyable, une humilité merveilleuse. Il était frappé non par un homme libre, mais par un vil et méprisable esclave; et il répond avec une modération extrême. C'est ainsi que son Père disait aux Juifs: Mon peuple, que vous ai-je fait? en quoi vous ai-je affligé? quelle peine vous ai-je causée?répondez-moi. (Mich. VI, 3.) Jésus-Christ dit lui-même . Faites voir le mal que j'ai pu dire. Son Père avait dit : Répondez-moi. Jésus-Christ dit lui-même: Pourquoi me frappez-vous? Son Père avait dit : En quoi vous ai-je affligé? quelle peine vous ai-je causée? Et lorsqu'il enseigne la pauvreté, voyez comme il la montre lui-même dans sa personne : Les renards, dit-il, ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. (Matth. VIII, 20.) Vous voyez son extrême pauvreté : il n'avait ni maison, ni table, ni siège, rien en un mot. Il nous enseignait à écouter patiemment les injures; et il nous a donné l'exemple de cette patience. Lorsque les Juifs l'appelaient possédé du démon et samaritain, il pouvait les punir de leur insolence et les faire périr; mais il ne leur faisait que du bien, il chassait leurs démons. Priez pour ceux qui vous calomnient, nous dit-il; et il l'a fait sur la croix. Lorsque les Juifs l'eurent crucifié, il disait à son Père du haut de la croix où ils l'avaient attaché : Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Il faisait cette prière, non qu'il ne pût leur pardonner lui-même, mais il voulait nous apprendre à prier pour nos ennemis. Comme il voulait nous instruire par des actions, encore plus que par des paroles, voilà pourquoi il a ajouté une prière. Que les hérétiques n'abusent donc point de paroles qui annoncent sa bonté pour le taxer de faiblesse; car c'est le même qui a dit: Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés. (Matth. IX, 6.) Mais comme il voulait nous instruire, je le répète, et que celui qui instruit offre son propre exemple sans se borner à des discours, c'est pour cela qu'il a ajouté une prière. C'est ainsi qu'il a lavé les pieds de ses disciples, non qu'il fût moindre qu'aucun d'eux, mais quoiqu'il fût leur Seigneur et leur Maître; il s'est abaissé à cette humble fonction, afin de leur enseigner l'humilité. C'est pour cela encore qu'il leur disait : Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur. (Matth. XI, 29.)

6. Voyons maintenant comment ce même Dieu nous offre et nous met sous les yeux les prix et les récompenses. Il nous a promis la résurrection des corps, l'incorruptibilité, l'enlèvement au milieu des nues et des airs pour aller au-devant de lui; et c'est ce qu'il nous a montré par des effets. Comment cela ? Il est ressuscité après sa mort, et il a conversé pendant quarante jours avec ses disciples, afin qu'ils fussent bien assurés quels doivent être nos corps après la résurrection. Il nous dit parla bouche de son Apôtre : Nous serons enlevés dans les nues pour aller à la rencontre du Seigneur au milieu des airs (I Thess. IV, 16) ; et c'est ce qu'il nous a encore montré dans sa personne. Lorsqu'après sa résurrection il devait monter dans le ciel, il s'éleva, en présence de ses disciples, et il entra dans une nuée qui le déroba à leurs yeux; les disciples étaient frappés d'étonnement en le voyant monter dans le ciel. (Act. I, 9.) Notre corps, comme tiré de la même masse que celui de Jésus-Christ, participera à la même gloire; les membres seront tels que la tête, et la fin telle que le commencement. C'est ce que saint Paul exprime plus clairement par ces mots : Il transformera notre corps, tout vil et abject qu'il est, afin de le rendre conforme à son corps glorieux. (Philip. III, 21.) Or, s'il est conforme à celui de Jésus-Christ , il prendra la même route , et il s'élèvera de même dans les nues. Attendez-vous donc aussi au même avantage dans la résurrection. Comme le nom de royaume céleste était obscur pour ceux à qui on le prononçait, c'est pour cela que Jésus-Christ, se transportant sur une montagne, se transfigura en présence de ses disciples, qu'il leur fit voir un échantillon de la gloire future, et comme une image imparfaite de ce que seraient un jour nos corps. Dans sa transfiguration, il se montra avec ses habits, ce qui ne sera pas dans la résurrection de nos corps. Ils n'auront besoin ni de vêtement, ni de toit, ni d'abri, en un mot, (158) d'aucune des commodités que nous leur procurons. En effet, si, avant son péché, Adam ne rougissait pas d'être nu, parce qu'il était revêtu de gloire; à plus forte raison nos corps n'auront-ils besoin de rien lorsqu'ils seront élevés à un état beaucoup plus parfait. Aussi Jésus-Christ en ressuscitant a-t-il laissé ses habits dans le tombeau, et a-t-il élevé dans les cieux son corps qui n'était revêtu que d'une gloire ineffable, et d'une splendeur immortelle.

Pénétrés de ces idées, mes très-chers frères, instruits par les oreilles et par les peux, par ce qu'on nous a dit et par ce que nous avons vu, menons une telle vie sur la terre, que, transportés un jour dans les nues, nous vivions éternellement avec Jésus-Christ, sauvés par sa grâce et jouissant des biens futurs. Puissions-nous tous obtenir ces avantages en Jésus-Christ Notre-Seigneur, avec qui soient, au Père et à l'Esprit-Saint, la gloire, l'honneur, l'empire, l'adoration, maintenant et toujours, dans tous les siècles des siècles. Amen.

 

1 Traduction d'Auger, revue.

Vendredi 23 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par  Benoît XVI , Paope de Rome:

La figure de Saint Ephrem, lyre du Saint Esprit


La figure d'Ephrem est encore pleinement actuelle pour la vie des différentes Eglises chrétiennes.

Nous le découvrons tout d'abord comme théologien, qui à partir de l'Ecriture Sainte réfléchit poétiquement sur le 
mystère de la rédemption de l'homme opérée par le Christ, le Verbe de Dieu incarné.

Sa réflexion est une réflexion théologique exprimée par des images et des symboles tirés de la nature, de la vie quotidienne et de la Bible.

Ephrem confère un caractère didactique et catéchistique à la poésie et aux hymnes pour la liturgie ; il 
s'agit d'hymnes théologiques et, dans le même temps, adaptés à la récitation ou au chant liturgique.

Ephrem se sert de ces hymnes pour diffuser, à l'occasion des fêtes liturgiques, la doctrine de l'Eglise.

Au fil du temps, ils se sont révélé un moyen de catéchèse extrêmement efficace pour la communauté chrétienne.


La réflexion d'Ephrem sur le thème de Dieu créateur est importante : rien n'est isolé dans la création, et 
le monde est, à côté de l'Ecriture Sainte, une Bible de Dieu.

En utilisant de manière erronée sa liberté, l'homme 
renverse l'ordre de l'univers.

Pour Ephrem, le rôle de la femme est important. La façon dont il en parle est toujours inspirée par la sensibilité et le respect : la demeure de Jésus dans le sein de Marie a grandement élevé la 
dignité de la femme.

Pour Ephrem, de même qu'il n'y a pas de Rédemption sans Jésus, il n'y a pas d'incarnation sans Marie.

Les dimensions divines et humaines du mystère de notre rédemption se trouvent déjà dans les textes 
d'Ephrem ; de manière poétique et avec des images fondamentalement tirées des Ecritures, il anticipe le cadre 
théologique et, d'une certaine manière, le langage même des grandes définitions christologiques des Conciles du 
Vème siècle.
Ephrem, honoré par la tradition chrétienne sous le titre de « lyre de l'Esprit Saint », resta diacre de son Eglise, toute sa vie.

Ce fut un choix décisif et emblématique :

il fut diacre, c'est-à-dire serviteur, que ce soit dans 
le ministère liturgique, ou, plus radicalement, dans l'amour pour le Christ, qu'il chanta de manière inégalable, ou 
encore, dans la charité envers ses frères, qu'il introduisit avec une rare habileté dans la connaissance de la 
Révélation divine.

Source jaillissante

(Source:  Monastère Sainte-Clotilde )

Source jaillissante

Le christianisme ne nous demande pas de quitter la terre pour regarder un ciel imaginaire, mais de devenir nous-même ce Ciel, de transfigurer notre vie en laissant transparaître en nous toute la lumière et toute la joie de Dieu.
Il ne s'agit pas de nous détourner de la vie, mais d'y entrer, car c'est avant la mort que nous risquons d'être mort si nous refusons de faire de notre vie une création continuelle de grâce et de beauté.
Il ne s'agit donc pas d'apprendre à mourir, mais d'apprendre à vaincre la mort et de devenir une source jaillissante de vie éternelle au cœur de chacune de nos journées.
Maurice Zundel
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne
23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 08:13
Vivre l’Évangile en famille, prier, aller à la messe, lire l’Ecriture ensemble, choisir le pardon...

Vivre l’Évangile en famille, prier, aller à la messe, lire l’Ecriture ensemble, choisir le pardon...

Prendre du temps pour prier et aller à la messe chaque jour, quand le travail et les enfants prennent beaucoup de temps, c’est un choix que Solène et Loïc* ont posé depuis le début de leur mariage.

Au cœur du 10earrondissement de Paris, leur quotidien est « surchargé » avec leurs quatre enfants de 10 ans à 11 mois.

Solène a repris son travail de chargée de communication et Loïc occupe un poste dans une banque.

Leur temps se partage entre leurs journées de travail, les temps en famille mais également, de nombreux RDV de médecins, ergothérapeutes et neurologues.

Car l’un de leurs fils a une maladie dégénérative et une de ses petites sœurs en développe également tous les symptômes.

Cette épreuve, si « dramatique » humainement, se double d’une confiance qu’ils qualifient de « surnaturelle ».

Car c’est dans la prière que Solène et Loïc puisent cette sérénité du quotidien.

Une journée réglée sur la prière

« Le plus difficile n’est pas de prier mais de prendre le temps de le faire », affirment-ils d’emblée. Levés à 6 h 45, ils prient intérieurement côte à côte pour « remettre [leur] journée dans les mains de Dieu ».

Après s’être occupés des enfants, ils s’engouffrent dans le RER et le métro. Dans la cohue du matin, chacun de leur côté, ils récitent le chapelet.

« Parfois, on pense à autre chose. Dans une dizaine, on peut dire 15 Je vous salue Marie ou huit.

On peut être distrait malgré nous.

Mais on essaie de s’y tenir. »

Les heures s’égrènent et vient le temps du déjeuner où, parfois, Loïc et Solène vont à la messe au plus près de leur lieu de travail :

« J’ai souvent une réunion pile à cette heure, je suis pris dans une discussion avec des collègues ou alors, bien au chaud dans mon bâtiment, j’ai du mal à sortir. Pour moi, la messe, c’est plutôt le soir après le travail », confie Loïc.

Dans les transports, le soir, les deux époux se nourrissent d’un ouvrage spirituel.

Et avant de se coucher, 

« on prie l’un pour l’autre, comme dans la prière de Tobie et Sarah de la Bible », précise Solène.

« Parfois, quand j’ai dû gérer plein de choses au boulot, je ressasse les problèmes de la journée mais je me dis que je fais l’effort d’offrir ce temps au Seigneur », ajoute Loïc.

« Les problèmes de santé de nos enfants sont difficiles mais ils pourraient devenir dramatiques si nous n’avions pas la foi »

« Prier, c’est être fidèle au Christ. Comme dans le mariage. Ce n’est pas toujours avoir des sentiments et il y a des hauts et des bas, mais on est toujours là. On peut trop vouloir connecter la prière à la sensibilité », expliquent-ils avec conviction.

Cette prière leur donne un regard beaucoup plus surnaturel sur la vie :

« Les problèmes de santé de nos enfants sont difficiles mais ils pourraient devenir dramatiques si nous n’avions pas la foi. Cela nous fait mal au cœur de voir nos enfants avec des attelles et de voir toutes les contraintes matérielles qui s’ensuivent, mais on sait que leur vie ne se limite pas à cela et qu’ils vont ressentir beaucoup d’amour et qu’ils peuvent être très heureux. »

Cette grâce de la prière les rend heureux et joyeux et ce malgré les « coups d’angoisse » qu’ils peuvent vivre en famille ou au travail.

Pour Solène et Loïc, la prière familiale est à mettre en place. Mais pour l’instant, c’est un peu compliqué avec des enfants rapprochés.

Souvent, les enfants ne sont pas sages ou fatigués et parfois démotivés.

Alors parfois, ils récitent le chapelet avec leurs parents dans la voiture ou décident de les accompagner à la messe en semaine pendant les vacances.

L’enjeu étant de les laisser libres de vivre leur foi selon leur sensibilité.

Un jour, cela deviendra peut-être naturel pour eux de prier après avoir vu leurs parents le faire.

*Les prénoms ont été changés

Source : ALETIA du 23.X.15

La prière quotidienne en couple, rempart dans l’épreuve ?...
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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 07:19
Les personnes homosexuelles sont-elles appelées à la Sainteté ? Quel message les "gays" attendent-ils de l'Eglise ?.../POUR UNE JUSTE REFLEXION: Quelques points de vue d' Églises orthodoxes

Dans le contexte du "Synode pour la Famille" qui s'achève dans l'Eglise Romaine-catholique, le quotidien d’actualités indépendant italien IntelligoNews a rencontré Clément Borioli, ancien membre de la Manif pour tous, pour aborder sans tabou son homosexualité et sa foi catholique. Ce jeune homme lance un appel au pape François et donne d'intéressantes pistes de réflexion.

Extraits:

IntelligoNews :

Reparlons de l’affaire Charamsa, ce prêtre polonais qui déclarait récemment :

« Je veux que l’Église et ma communauté sachent qui je suis, un prêtre homosexuel, heureux et fier de mon identité (…). Il est temps que l’Église ouvre les yeux sur les croyants gays et qu’elle comprenne que la solution qu’elle leur propose, l’abstinence totale dans la vie amoureuse homosexuelle est inhumaine ».

Pardonnez-nous notre franchise mais votre vie est-elle inhumaine ?


Clément Borioli : 

C’est certain, l’abstinence totale de toute vie amoureuse est inhumaine, mais ce n’est pas ce que me propose l’Église et ce n’est pas cela que je vis (…). L’Église suit Jésus et nous guide pour vivre la vertu de chasteté (…). Cela concerne tout le monde, les prêtres comme les personnes attirés par le même sexe. La chasteté nous apprend à vivre en harmonisant le plaisir sexuel et affectif (…) en vivant avec amour et intelligence notre besoin charnel. La chasteté est certainement la vertu pour laquelle nous avons besoin de plus grand soutien, car notre société a perdu le sens de cette vertu et avec elle le sens même de l’amitié.

 

IntelligoNews : 

Charamsa dit vouloir secouer son Église.

Quel message souhaiteriez-vous envoyer à l’Église ?

Clément Borioli : 


L’Église doit promouvoir l’amitié nécessaire à une vie chaste en Christ. Je voudrais que nous tous chrétiens, avec humilité et honnêteté, reconnaissions nos faiblesses sur ce point. C’est la maladie de notre époque. Le groupe Courage soutient cette idée : plus d’amitié pour vivre une vie d’amour comme Jésus nous l’a enseigné. (…) Nous ne pouvons ni ne devons affronter seuls notre homosexualité, ça c’est inhumain.(NDC: C'était déjà les propositions émises par un éminent théologien Catholique Romain: le Dominicain  Jean-Michel Garigue)

IntelligoNews : 

 

Face à la famille naturelle et celle que voudraient construire de nombreux homosexuels, quelles aspirations avez-vous ? Voulez-vous tous avoir un enfant ? Pourquoi refuser les mères porteuses ?

Clément Borioli : 

Vouloir donner la vie à un enfant est quelque chose de beau, (…) c’est le signe que notre désir le plus profond est la vie (…). Enfant, je n’ai manqué de l’affection de mon père et j’en souffre encore aujourd’hui. (…) Si des études disent qu’ils n’ont pas trouvé de problèmes chez les enfants qui n’ont pas de mère ou de père, cela signifie qu’ils n’ont pas cherché où il fallait. Les études comme celle du docteur Regnerus ont trouvé des choses et je peux en témoigner. L’enfant et le corps de la femme ne sont pas des marchandises.

IntelligoNews : 

En tant qu’homosexuel, votre message au Pape et au synode…

Clément Borioli : 
Regardez avec miséricorde le cœur de vos enfants attirés par les personnes de même sexe. Et soutenez-les pour qu’ils se dirigent vers une vraie sainteté, juste et pleine d’amour. Nous avons besoin de votre secours paternel, surtout dans ces moments où le diable nous tire vers le bas. Aidez-nous à emprunter cette voie de la sainteté et pas une voie de garage.

Les personnes homosexuelles sont-elles appelées à la Sainteté ? Quel message les "gays" attendent-ils de l'Eglise ?.../POUR UNE JUSTE REFLEXION: Quelques points de vue d' Églises orthodoxes

POUR UNE JUSTE REFLEXION:

Quelques points de vue d' Églises orthodoxes (Wikipédia)

Le patriarche orthodoxe de Moscou et de toute la Russie Alexis II déclara devant l'assemblée du Conseil de l'Europe, en octobre 2007, que « l'Église orthodoxe russe éprouve amour et compassion pour le pécheur mais pas pour ses péchés. Tel est l'enseignement moral de la Bible.

Le péché, c'est l'adultère, l'infidélité, des relations sexuelles irresponsables et tous les actes qui altèrent la conscience de l'homme. (…)

Si certains se livrent à une propagande en faveur de l'homosexualité, il est du devoir de l'Église de dire où est le Bien car l'homosexualité est une maladie qui modifie la personnalité de l'homme.

Ce n'est donc pas l'une de ces pathologies dont on peut parler avec détachement comme de la kleptomanie par exemple. (…)

Ces convictions ne doivent conduire à aucune discrimination »107.

Son successeur, le patriarche Cyrille Ier, à l'occasion d'un voyage en Ukraine, en juillet 2010108, exprima partager la vision du pape Benoît XVI sur de nombreuses questions actuelles, spécialement les questions morales et ecclésiales.

Concernant l'homosexualité, il nota que « la Parole de Dieu est déformée afin de correspondre au critère laïciste libéral.

Il est écrit très clairement qu'il s'agit d'un péché109 ».

Le , les 13 membres du comité permanent de l'Église orthodoxe de Grèce déclarèrent que la proposition de loi d'union matrimoniale civile, envisagée par le gouvernement grec, serait une « bombe catastrophique » logée dans les fondements même de la société grecque, minant le mariage et la vie de famille110.

Le Synode affirma, de la part de l'Église de Grèce, que « l'Église accepte et bénit le mariage établit selon les traditions orthodoxes, et considère tout autre type de relation semblable comme étant de la prostitution ».

Dans son document portant sur « le mariage, la famille, la sexualité et la sainteté de la vie111 », le Saint Synode de l'Église orthodoxe aux États-Unis déclara en juillet 1992 que

« l'homosexualité doit être perçue comme le résultat de la rébellion de l'humanité contre Dieu, et donc, contre sa nature propre et son propre bien-être.

Elle ne doit pas être considérée comme une manière de vivre et d'agir pour des hommes et des femmes faits à l'image et à la ressemblance de Dieu.

Les hommes et les femmes ayant des sentiments et des émotions homosexuels doivent être traités avec la compréhension, l'acceptation, l'amour, la justice et la miséricorde dus à tous les êtres humains. (…)

Les personnes [homosexuelles] instruites et trouvant conseil dans la foi chrétienne orthodoxe et la vie ascétique et qui veulent encore justifier leur attitude, ne peuvent pas participer aux mystères sacramentels de l'Église, puisque le faire ne les aiderait pas, mais, au contraire, leur ferait du mal ».

En Roumanie, le patriarche Théoctiste et le Saint Synode ont demandé à deux reprises, en 1994 et 2000, à l'État, de ne pas légaliser l'homosexualité112.

Pour l'Église copte orthodoxe, selon la Bible, la tradition copte et le credo, l'homosexualité est un péché et Dieu les condamne113.

Le père M. Mikhail (États-Unis)114 affirme que l'orientation sexuelle vient d'une prédisposition datant de la petite enfance, est donc acquise et constitue un choix113.

« Une personne homosexuelle se fait des illusions si elle pense pouvoir pratiquer ce style de vie et aller au ciel.

L'homosexualité est un péché et la personne homosexuelle qui veut guérir doit la reconnaître comme telle et se repentir »113.

Le Saint Synode de l’Église d’Amérique quant à lui, s'est opposé à cette attitude et s'est exprimé en 1992 par une écoute pastorale à ce sujet, tout en soulignant que l’homosexualité, comme telle, était une révolte de la nature contre Dieu, comme le sont tous les péchés :

« Les hommes et les femmes ayant des sentiments et des émotions homosexuels doivent être traités avec la compréhension, l'acceptation, l'amour, la justice et la miséricorde dus à tous les êtres humains.

(…)

Les personnes (homosexuelles) instruites et trouvant conseil dans la foi chrétienne orthodoxe et la vie ascétique et qui veulent encore justifier leur attitude, ne peuvent pas participer aux mystères sacramentels de l'Église, puisque le faire ne les aiderait pas, mais, au contraire, leur ferait du mal ».

La voie proposée reste donc la compréhension, l'écoute, l'abstinence et l'ascèse.

Le métropolite Michel Laroche du représentant du patriarcat de Kiev en France partage la même opinion115 et propose de laisser les solutions pastorales de ces questions aux prêtres de paroisses et aux moines tout en citant Luc (évangéliste) :

« Ne jugez-pas et vous ne serez pas jugés ».

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 10:41
NOTRE DAME DE SOUFANIEH , Visite de Myrna Nazzour de N.D. de Soufanieh (Damas, Syrie) en France / Itinéraire et programme de Myrna et de Jean Claude Antakli auteur et interprète.

Itinéraire de Myrna Nazzour en France avec Jean Claude Antakli auteur et interprète.

1) Nice : le Vendredi 23 Octobre participation à la Messe de 18 heures à l’église St Pierre de l’Ariane, 3 rue Pierre Séguran sous l’égide du Père Patrick Bruzzon. 

Vidéoconférence à 20 heures sur les événements vécus par Myrna à Damas (Syrie) dans le quartier chrétien de Soufanieh. Témoignage traduit en directe par Jean Claude Antakli auteur de (Itinéraire d’un chrétien d’Orient, il était une fois…la Syrie !) et (Le Silence de Dieu !) où la vie de Myrna tient une large place.

2) Antibes : Le Samedi 24 Octobre messe à 18h15 à l’église du Sacré-Cœur 10 rue Chaudon Antibes sous l’égide du Père Challard.  A 20 heures vidéoconférence-débat. Témoignage traduit en directe par Jean Claude Antakli auteur de (Itinéraire d’un chrétien d’Orient, il était une fois…la Syrie !) et (Le Silence de Dieu !) où la vie de Myrna tient une large place.

3) Sophia Antipolis : le Dimanche 25 Octobre à 11 heures messe sous l’égide du Père Jean Hubert Thieffry à l’église Saint-Paul-des-Nations, allée Georges Pompidou., avec la participation de Myrna la voyante de Soufanieh à Damas (Syrie) de son mari Nicolas et de Jean Claude antakli son interprète.

4) A Valcluse Le Dimanche 25 Octobre de 15 heures à 17h30 vidéoconférence et débat au Sanctuaire Notre Dame de Valcluse sous l’égide du Père Emmanuel Marie. 1014 route de Grasse 06810 Auribeau sur Siagne. (France). Témoignage traduit en directe par Jean Claude Antakli auteur de (Itinéraire d’un chrétien d’Orient, il était une fois…la Syrie !) et (Le Silence de Dieu !) où la vie de Myrna tient une large place. A 18 heures Messe pour les victimes syriennes.

5) Le mardi 27 Octobre à 20 heures30 à Saint Laurent du Var, vidéoconférence et débat à l’Association Eveil et Lumière 8 Rue de la liberté. Myrna et Jean Claude Antakli. Parking gratuit.

6) Juan Les Pins : Le Mercredi 28 Octobre à 16 h à la salle Paroissiale de N.D. De la Pinède Rue de l’Oratoire sous l’égide du Père Challard et le Père Bernard, rencontre avec Myrna la voyante de Soufanieh, avec l’auteur Franco-syrien Jean Claude Antakli qui sera son interprète. 17h30 messe à l’église N.D. de la Pinède.

7) Espalion : Le Vendredi 30 Octobre à 20h30 à la salle paroissiale 4 Rue Chanoine Brevier à Espalion 12500 (Aveyron) France. Sous l’égide du Père Chanoine Brevier et de l’adjoint à la Mairie, Mr Pierre Plagnard. Vidéoconférence et rencontre avec Myrna et J.C.Antakli.

8) Le Samedi 31 Octobre à 15 heures au Centre Cultuel des Costes Rouges à Onet le Château 12850. Rencontre et débat sous l’égide du Père Christophe Batut, avec Myrna Nazzour de Damas(Syrie) avec l’auteur franco-syrien (Itinéraire d’un chrétien d’Orient, il était une fois …la Syrie !) et (Le Silence de Dieu !) où le vécu de Myrna tient une large place. Renseignements Maryse Peyrichou : 06.08.89.38.90. 05.65.79.32.00.

9) Bonneval : Le Dimanche 1 Novembre au Monastère de Bonneval à 10 Km d’Espalion (12500) sur (la route de laguiole) Messe avec les Sœurs à 11 heures et à 16 heures, dans la petite chapelle du Monastère, rencontres et témoignages avec Myrna Nazzour la stigmatisée de Soufanieh (Damas) et de Jean Claude Antakli avec son livre témoignage (Le Silence de Dieu !)

10) Albi (Rivières) Le mardi 3 Novembre à 20h30 à Rivières 81600 salle des Fêtes. (Entre Albi et Gaillac). Vidéoconférence et témoignage de Myrna Nazzour sur les apparitions, les écoulements d’huiles, les guérisons, les extases, les Messages de la vierge et du Christ qu’elle a reçus à Damas dès 1982…

11) Cordes (81170) : Le Mercredi 4 Novembre à 18 heures Messe sous l’égide du père Jean Kamel à Cordes au Centre Pastoral 5 rue des Tanneries. Les Cabannes. La vidéoconférence le même jour à 20h30 (Myrna et Jean Claude Antakli)

12)  Toulouse (31000) : Le Vendredi 6 Novembre à 20h30 à l’Hôtel Mercure 8 Esplanade Compans Cafarelli. Vidéoconférence de Jean Claude Antakli en présence de Myrna Nazzour la voyante de Soufanieh (Damas) Syrie.

 13) Lourdes Samedi 7 novembre à 16 heures à la Chapelle du camp Dominique Savio route de Paréac 65100 Julos rencontre avec Myrna et Jean Claude Antakli (auteur du Silence de Dieu !) témoignages, vidéoconférences.

Et le Dimanche 8 Novembre à 11 heures à la Chapelle du camp Dominique Savio route de Paréac 65100 Julos, Messe sous l’égide de l’Evêque de Meaux et du Père Joseph Besnier qui connait très bien Myrna Nazzour qui s’associera aux fidèles à cette occasion.

14) Paris le Samedi 14 Novembre à 20h30 à l’Eglise St Julien Le Pauvre, 1 Rue St Julien le Pauvre (Paris 5 ème) Métro St Michel. Vidéoconférence et rencontres avec Myrna et J.C.Antakli auteur et interprète.

15) Paris le Dimanche 15 Novembre à 11 heures, Divine liturgie sous l’égide de Monseigneur Charbel Maalouf qui présentera Myrna Nazzour avec Jean Claude Antakli à tous les fidèles de la paroisse.

 

  Jean Claude et Geneviève Antakli.

Biologistes-écrivains.

06.77.66.70.97.

Responsables et organisateurs de la tournée de Myrna et de Nicolas Nazzour dans toute la France.

jcantakli@yahoo.fr

N.B. Pour tous ceux qui sont intéressés par les ouvrages et les coordonnés de l’auteur franco-syrien : Google un mot : diaporamistes(1) une fois la page ouverte, cliquer diaporamas et le nom de l’auteur apparaît

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 10:27
LE « MIRACLE » DE L’ÉGLISE ENGLOUTIE!

Comme un symbole de la longévité de la foi face aux soubresauts de l’histoire, une église du XVIe siècle a refait surface dans les eaux du Río Grijalva. Ce joyau de l’époque coloniale, dont la construction date de la conquête du Mexique, a ressurgi dans le bras d’un fleuve qui alimente le barrage de Netzahualcóyotl, dans le village de Quechula, dans la région du Chiapas, dans le Sud du Mexique.

Conséquence d’une sécheresse record

Tel un galion englouti qui refait surface, les vestiges de l’église Saint-Jacques, aussi connue sous le nom de « Temple de Quechula », ont surgi des eaux à la faveur de l’épisode de sécheresse qui frappe la région et qui a provoqué une baisse des eaux du Río Grijalva, qui porte le nom d’un des premiers explorateurs Espagnols du Mexique, dès le début du XVIe siècle.

Les archéologues ont découvert que l’édifice religieux avait été abandonné lors de la grande épidémie de peste qui avait sévi entre 1773 et 1776. En 1996, les vestiges de l’église ont été engloutis par les eaux lors de la construction du barrage de Nezahualcoyotl. Cette décision, symptomatique de l’approche des responsables politiques mexicains, montrait le peu de cas qui était fait de l’histoire coloniale.

Deuxième réapparition de l’église après 2002

La sécheresse a provoqué une baisse du niveau des eaux du Río de Grijalva de 25 m en amont du barrage de Nezahualcoyotl, ce qui a permis au bâtiment de refaire surface. Il s’agit de la deuxième réapparition de l’église Saint-Jacques. En effet, en 2002, le fleuve avait connu une baisse telle qu’il était alors possible de se rendre à pied jusqu’à l’intérieur de l’édifice. Bénie en l’honneur de l’apôtre saint Jacques, elle a été construite par un groupe de frères dominicains, sous l’égide de Bartolomé de las Casas, surnommé « l’apôtre des Indiens ». Ils étaient arrivés dans la région, habitée par le peuple Zoque, au milieu du XVIe siècle.

Cette église mesure 61 m de long pour 14 m de large. La hauteur de ses murs est de 10 m. Sur sa façade, son clocher mesure 16 m de haut. Étant située sur la voie royale du Chiapas, construite par les conquistadors espagnols et utilisée jusqu’au XXe siècle, elle y jouait un rôle important.

Source

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 10:22

La christianophobie c’est tendance! Le mariage homosexuel béni par l’église, le célibat des prêtres, l’IVG…

Tout est bon pour culpabiliser, matraquer les cathos, les forcer à intégrer le bloc de la bien-pensance et adhérer à ses décrets.

Pourquoi  se préoccuper de valeurs auxquelles, l’on adhère pas? Pourquoi ne pas « foutre la paix » aux chrétiens?

Le christianisme est tellement important pour ses détracteurs que, sans cesse, médias, cinéma, littérature, théâtre… crachent « allègrement » sur l’Eglise…

En voici un nouvel exemple avec cette pièce christianophobe, saluée par le Figaro, montée en partenariat avec FR3 Ile de France, donc avec l’argent des contribuables, mise en scène par Anne Bourgeois et servie par Julie Debazac, Julien Alluguette, Bruno Madinier, Davy Sardou.(NDLR)

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Deux homosexuels catholiques, Brian et Tom, voudraient obtenir du Père Raymond leur curé qu’ils bénissent officiellement leur union.

Comme ils se heurtent au refus de ce dernier, Irène, la sœur de Brian, entre en scène et fait naître chez ce prêtre un sentiment amoureux qui va remettre en question son célibat sacerdotal et sa position initiale à l’égard de ses deux paroissiens.

Porter au théâtre ces situations humaines et les débats que cela peut susciter en particulier au sein de l’Église ne constitue en rien quelque chose de choquant, mais se situe bien sur le terrain de la provocation.

Il n’est pas interdit de provoquer une institution, de l’interroger de manière critique sur ses positions, et le spectateur catholique sait très bien que l’Église aujourd’hui ne manque pas d’être interpellée sur les sujets en question.

Le problème n’est pas là. Il est bien plutôt dans la manière dont les sujets sont traités.

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Plusieurs remarques s’imposent à propos de la pièce.

La première, c’est qu’il y a une ambiguïté sur la nature des relations amoureuses des protagonistes.

La pièce s’intitule Les vœux du cœur, mais elle aurait pu s’appeler plus justement les vœux du corps, tant la question de la sexualité y est ramenée dans la sphère presque exclusive du pur éros.

De ce fait, l’exposé des motifs pour lesquels l’Église catholique n’admet pas au sacrement du mariage les couples homosexuels est complètement faussé, sans consistance dans la bouche de ce prêtre, laissant le spectateur catholique dans un sentiment d’impuissance en face de la malhonnêteté intellectuelle du propos.

Il en va de même de la question du célibat sacerdotal.

Enfin un homme qui sortirait de sa frustration et qui reconnaîtrait le chemin du véritable amour ! La conséquence dans la salle est évidente.

Le public est invité à rire, c’est-à-dire à se moquer, des archaïsmes castrateurs de l’Église.

Livre-Les-Voeux-du-Coeur

Ici le théâtre ne montre pas, il veut démontrer.

Et les ficelles idéologiques sont énormes.

Sur un plan strictement théâtral, cette logique démonstrative fausse aussi le jeu des acteurs.

Il n’y a pas de véritable constitution du drame, puisqu’au fond tout est déjà joué du début à la fin.

Théâtre La Bruyère,

5 rue la Bruyère,

Paris IXe.

Du mardi au samedi à 21 h, matinée samedi à 15 h 30.

Réservation : 01 48 74 76 99.

Lu sur le blog de L’homme nouveau

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 07:02
Même si les autres nous livrent une guerre, il est bon pour nous de rester en paix. (Saint Jean Chrysostome)

Même si les autres nous livrent une guerre, il est bon pour nous de rester en paix. (Saint Jean Chrysostome)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 6,10-17.

Frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, dans la force de sa puissance.
Revêtez-vous de l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable.
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air.
C'est pourquoi prenez l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais, et après avoir tout surmonté, rester debout.
Soyez donc fermes, les reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de justice,
et les sandales aux pieds, prêts à annoncer l'Evangile de paix.
Et surtout, prenez le bouclier de la foi, par lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin.
Prenez aussi le casque du salut, et le glaive de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,23-35.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : "Le royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Quand il se mit à régler les comptes, on lui amena un débiteur de dix mille talents.
Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'on le vendît, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu'il avait pour que paiement fût fait.
Alors le serviteur, tombé à ses pieds, demeurait prosterné, disant : " Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. "
Touché de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller et lui remit sa dette.
Ce serviteur, à peine sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers. L'ayant saisi à la gorge, il l'étouffait, disant : " Paie ce que tu dois. "
Son compagnon de service, tombé à ses pieds, le suppliait, disant : " Aie patience envers moi, et je te paierai. "
Mai lui ne voulait pas, et il s'en alla le faire mettre en prison jusqu'à ce qu'il eût payé sa dette.
Ce que voyant, ses compagnons de service furent grandement contristés, et ils vinrent raconter à leur maître ce qui s'était passé.
Alors le maître le fit appeler et lui dit : " Serviteur méchant, je t'ai remis toute cette dette, parce que tu m'as supplié.
Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon de service, comme moi-même j'ai eu pitié de toi ? "
Et son maître irrité le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé toute sa dette.
Ainsi vous traitera mon Père céleste, si chacun de vous ne pardonne à son frère du fond du cœur. "

Jeudi 22 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par le Père Emmanuel André

(1826 - 1903), o.s.b. 
Méditations pour tous les jours - Éd. Sainte-Madeleine, TÉQUI (cliquer) 


 

Rends ce que tu dois

 

Ô mon âme! tu as envers Dieu une dette énorme.

Il t'a aimée de tant d'amour!

Il t'a comblée de tant de grâces! Son amour a toujours été si vigilant à te faire du bien!

Il t'a environnée de tant de tendresses!

Compte, si tu le peux, tous ses bienfaits.

Compte seulement le nombre de tes communions.

Quelle dette envers Dieu, après avoir reçu tant de fois Notre-Seigneur! 
Pour cela, tu dois à Dieu Notre-Seigneur lui-même, et il exige que tu le lui rendes, en le faisant naître, vivre, grandir et régner en toi par la soumission à sa volonté, l'imitation de ses vertus, le zèle de sa gloire, le dévouement à ses intérêts.


Ayant une telle dette, ô mon âme, rends à Dieu ce que tu lui dois.
Redde quod debes.


 

Jeudi 22 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Sainte Marie Salomé,
Femme de Zébédée,
Mère des apôtres Jacques et Jean 
(Ier siècle)

        Épouse de Zébédée, mère de Saint Jean et de Saint Jacques, elle était une des femmes qui suivaient et servaient le Christ.

Elle assista à la Passion du Seigneur et fit partie du groupe de femmes qui trouva le tombeau vide.

 

Sainte Céline, mère de saint Rémi (+ après 458)

Comme sainte Silvie, mère du pape de Rome saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline (son homonyme, vierge de Meaux, est honorée également aujourd'hui) est surtout connue grâce à son fils.

Elle nous a donné le grand saint Remi, évêque de Reims, fêté le 1er octobre.
Céline et son mari etaient nobles.

Un moine, Montanus (voir au 20 septembre, t. 9, p. 414), prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'une rare vertu.

Et Remi vint au monde sans retard.
Céline avait eu de son mari Emilius 2 fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus.

Saint Lupus succéda à son oncle Principius et fut évêque jusqu'à la mort de Remi (cf. L. Duchesne, Fastes épisc., t. 3, 1915, p. 89-90).

A l'annonce de Montanus, un reclus, Céline s'étonna : elle et Emilius étaient déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista :

"Quand tu sèvreras l'enfant, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière".

Remi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue.

Rémi était né au pays de Laon.

On l'appela Remigius, parce qu'il aurait à régir, à diriger son Église lancée sur des flots tempétueux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne.

Après des études brèves, mais excellentes, Remi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus.

Il se sépara ainsi de Céline si elle vivait encore.

D'après une interpolation au testament de saint Remi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondru, près de Laon (Aisne).

La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d'après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d'Usuard (dans l'éd. de J.-B. du Sollier, Anvers, 1714, p. 194).

On a attribué à Hucbald (+ 930?), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte.

Extrait de la bibliographie : Mon. Germ. hist., Auct. antiq., t. 4-2, p. 64 (Pseudo-Fortunat); Script. rer. merov., t. 3, p. 259-263 et 344, 25 (Hincmar, et testament) . - Acta sanct., 21 octobre, t. 9, p. 318-322. - chanoine Ulysse Chevalier, Repertorium hymnologicum, t. 6, 1920, p. 19 : hymnes et prose en l'honneur de la sainte, à Laon, vers 1495. - V. Leroquais, Les sacramentaires et missels mss. t. 3, 1924, p. 351; Les bréviaires mss t. 2, p. 143, et t. 5, 1934, p. 61; Les psautiers mss. lat t. 2, 1940-1941, p. 369; Les livres d'heures mss. de la Bibl. nat., t. 2, 1927, p. 390 - Anal. boll., t. 58, 1940, p. 216. - Ch. Cahier, Caract. des saints dans l'art populaire, 1867, p. 811. - G. Hanotaux, L'énergie française, p. 115-152, sur Laon. - Vidal de la Blache, dans Hist. de France, de Lavisse, t. 1-1, 1903, P. 100-107, sur Laon et Soissons.
Citons pour finir ces pensées de Barrés (Mes cahiers, t. 9, 1935, p. 65 : en 1911) : "L'église, c'est le lieu où l'homme prend et reçoit de lui-même une conception qui le force à s'élever au-dessus de lui-même... Dans l'église, certains développent leur valeur, une valeur immense; l'église a servi, sert encore à entraîner l'homme vers une destinée toujours plus haute". C'est le cas du petit Remi.


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Jeudi 22 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
LA VEUVE DE NAÏM : LUC 7, 11-16 – 18 OCTOBRE 2015

resurrection-fils-veuve-naim-fresque-centrebethanie.orgSelon certains commentateurs, Naïm signifie la consolation et la joie. Nous pouvons contempler ici le mystère de l’Église, Cité de la Joie. Le Fils unique et Verbe de Dieu est venu dans la monde, se faisant homme parmi les hommes, pour apporter la compassion et la consolation divines. Il est venu, non pour juger le monde mais pour sauver le monde. Et Il sauve celui-ci de la mort éternelle. La résurrection corporelle est le sacrement de la résurrection spirituelle, comme la guérison du corps est le mystère de la guérison de l’âme par le pardon des péchés et l’affranchissement à l’égard des passions.

Le Christ est dans le monde comme le Vainqueur de la mort. Après avoir guéri le fils du centurion, Il va au-devant de la mort, entrant dans cette ville, qui va mériter son nom de Cité de la Joie, Il brave la mort afin que « la grande foule qui l’accompagnait » soit instruite de sa mission véritable. Mais Il ne se manifeste pas comme un héros ; « Il est ému dans ses entrailles » ; Il se montre compatissant : « ne pleure pas », dit-Il à cette maman douloureuse. Celle-ci n’a plus rien au monde, ayant perdu son fils unique, son seul soutien puisqu’elle est veuve. À la personne la plus malheureuse de la société de son temps, le Fils de Dieu dit : « ne pleure pas ! ». Ce n’est pas de la dérision ou de l’inconscience devant la souffrance humaine et, notamment, féminine. Il lui dit : « ne pleure pas ! » parce qu’Il est le Ressuscité. Ne pleure pas, car, en devenant homme, J’ai reçu des entrailles capables de s’émouvoir ; « ne pleure pas » car Je suis la Résurrection et le Vie !

La même parole, les saintes femmes myrophores l’entendront au Sépulcre, le matin de Pâques. Il ne suffit pas de dire à quelqu’un « ne pleure pas » ; ce serait une fausse consolation. Seul Jésus Christ peut dire cela, parce que, seul, Il peut nous proposer la vie en échange de la mort et la joie au lieu des larmes. La vraie consolation est dans le don de la vie nouvelle et impérissable.

Qui est devenu ce jeune homme à qui son Créateur a dit : « Je te le dis : lève-toi ! » Probablement, comme plus tard Lazare l’ami du Christ, après ce réveil au milieu de son existence terrestre, fut-il un disciple fervent, avant de s’endormir à nouveau pour ressusciter au dernier Jour. Il était un « cadavre », comme Lazare, et le Fils de l’Homme l’a rappelé à la vie quand on le portait en terre. Seul peut nous consoler de la souffrance et de la mort, Celui qui nous arrache à la mort en nous donnant la vie.

La vie : quelle vie ? À Naïm, la vie biologique a été rendue à un mort. Cette vie est le sacrement de la vie divine ; cette résurrection prophétise la résurrection ultime annoncée à toute chair. Le Christ est le prophète de sa propre mission. Il console en donnant l’avant-goût de la vie parfaite en lui-même ; Il sèche les larmes de l’humanité en se présentant en Personne comme la joie du Père. Or Il habite son Église, et en elle, Cité de la Joie, par la foi, par les sacrements – avant-goût et arrhes du Royaume -, par la prière et par l’amour fraternel, l’être humain anticipe la joie du monde qui vient.

(Radio Notre-Dame, 18 octobre 2015).

 

Jeudi 22 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Saint Abercius, qui êtes-vous ?

Abercius était Evêque d'Hiérapolis en Phrygie Salutaire (partie ouest de l'Asie-Mineure), sous le règne de l'empereur, philosophe mais persécuteur des Chrétiens, Marc-Aurèle (161-180).

Celui-ci avait ordonné de célébrer dans tout l'empire des fêtes brillantes en l'honneur des dieux et obligea tous ses sujets à y participer, afin de discerner quels étaient les Chrétiens qui avaient l'audace de ne pas se soumettre à la religion de l'empereur.

Pendant que les habitants d'Hiérapolis offraient ainsi leurs sacrifices et se livraient aux débauches coutumières à ces fêtes des démons, Abercius s'était retiré seul dans sa demeure et priait avec larmes le Seigneur, pour qu'il prenne ce peuple ignorant en pitié.

Il eut alors une vision et reçut d'un Ange l'ordre d'aller détruire les autels d'Apollon et des dieux païens.

Fort de cet ordre divin, Abercius se leva aussitôt et partit renverser de nuit toutes ces statues inanimées.

Le lendemain, en découvrant ce spectacle qui démontrait avec éclat la vanité de leur culte, les habitants voulurent se précipiter chez l'Evêque pour le mettre à mort.

Loin de s'enfuir, le Saint se rendit à l'agora (i.e. le marché) pour y enseigner publiquement la vraie foi.

Cette audace fit redoubler la fureur de la foule. Mais leur élan fut bientôt arrêté à la vue de la guérison miraculeuse de trois possédés, que le Saint accomplit à l'aide du bâton qui lui avait servi pour renverser les idoles.

La foule se calma, écouta d'abord avec crainte et stupéfaction cet homme aux pouvoirs si puissants, puis crut de toute son âme au Christ Dieu. De sorte que cinq-cents d'entre eux reçurent le Baptême ce jour là.

Par la suite, ce ne furent pas seulement les habitants de la ville qui accouraient vers le Saint pour recevoir son enseignement ou la guérison de leurs maux, mais aussi ceux de toute la région et des contrées voisines.

Les miracles accomplis par Abercius étaient si nombreux et si éclatants que sa réputation parvint jusqu'à l'empereur, à Rome.

Marc-Aurèle fit alors quérir le Saint, car sa fille, qui était sur le point de se marier, était tourmentée par un esprit impur.

Tout au long de son voyage Abercius répandit autour de lui une multitude de bienfaits par ses miracles et par la puissance de sa parole inspirée.

Lorsqu'il parvint à Rome, on le conduisit aussitôt au palais impérial, où l'attendait avec anxiété l'impératrice Faustine.

Celle-ci le mena auprès de sa fille, qui en voyant le Saint fut aussitôt agitée de violents sursauts.

Le démon par sa voix supplia le serviteur de Jésus-Christ de ne pas le tourmenter davantage et de lui permettre de retourner vers le lieu d'où il était venu: c'est-à-dire, comme le Saint, de Phrygie.

Abercius lui permit, mais lui ordonna de transporter avec lui un massif autel de pierre qui se trouvait dans la ville et servait au culte païen.

A la stupéfaction de tous les habitants qui se trouvaient massés à proximité, on vit alors le démon sortir de la jeune fille et se diriger vers l'Asie en portant cette grosse pierre, signe de la puissance des Chrétiens sur les démons.

En remerciement, l'impératrice voulut couvrir d'or Abercius qui refusa et, après être resté quelque temps dans la capitale pour soutenir les Chrétiens de sa parole et de ses miracles, il reçut en vision l'ordre de Dieu de partir pour la Syrie.

Il se rendit d'abord à Antioche, puis à Apamée et lutta là victorieusement contre l'hérésie de Marcion1.

De là, il franchit l'Euphrate, gagna Nisibe et traversa toute la Mésopotamie pour pourchasser cette hérésie dans les régions où elle avait le plus d'adhérents.

Aucun Evêque de ce temps ne parcourut d'aussi longues distances pour proclamer, à l'image des Apôtres, la Bonne Nouvelle du Salut, c'est pourquoi on donna à Abercius le surnom d'Egal-aux-Apôtres.

De Mésopotamie, il se rendit en Cilicie, Lycaonie, Pissidie et revint après plusieurs années dans sa patrie, où il fut reçu avec enthousiasme par son troupeau spirituel.

Il continua là à catéchiser, baptiser, guérir les maladies et chasser les démons pendant des années de paix, et écrivit un livre de direction spirituelle pour son Clergé.

Puis, ayant ainsi préparé sa succession, il monta sur une haute montagne pour y prier. Il y fit jaillir une source d'eau chaude et reçut la révélation de sa mort prochaine.

Il redescendit alors en ville et fit préparer son tombeau, sur lequel il fit graver l'inscription suivante, conservée jusqu'à nos jours dans un musée de Rome: «Citoyen d'une cité distinguée, j'ai fait vivant ce tombeau afin d'avoir un lieu de repos pour mon corps.

Mon nom est Abercius.

Je suis disciple d'un Pasteur pur qui paît ¨ses troupeaux de brebis par monts et par plaines, qui a des yeux très grands qui voient tout.

C'est lui qui m'enseigna les fidèles Ecritures de la Vie, qui m'envoya à Rome contempler la cité souveraine et voir la Reine aux vêtements d'or.

Je vis là un peuple qui porte un sceau brillant..

J'ai vu les plaines de Syrie et la brillante Nisibe.

J'ai traversé l'Euphrate, ayant partout avec moi Paul comme compagnon. La foi partout me conduisait.

Partout elle me servit un poisson de source très pur, très grand, qu'a péché une vierge pure.

Elle le donne à manger à ses amis sans cesse. Elle a un vin délicieux qu'elle donne avec du pain ... »

Après avoir terminé ces préparatifs, il rassembla ses proches pour leur dire adieu et, élevant ses mains et ses yeux vers le ciel, il s'endormit pour rejoindre le choeur des Anges.

1. Une variante du Gnosticisme, qui eut un grand succès en Asie-Mineure au 2c siècle. Marcion ne reconnaissait que l'Evangile de Luc et les écrits de St Paul. auxquels il donnait une interprétation grossièrement dualiste: opposant le «Dieu juste» de l'Ancien Testament au «Dieu bon» du Nouveau-Testament.

Jeudi 22 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.

Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Jeudi 22 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Denys le Chartreux

(1402-1471), moine 
Commentaire sur l'évangile de Luc ; Opera omnia, 12, 72 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 431 rev.) 


 

« Je vous laisse la paix, c'est ma paix que je vous donne » (Jn 14,27)

 

« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? » C'est comme si le Christ disait :

« Ne pensez pas que je sois venu donner aux hommes la paix selon la chair et ce monde-ci, la paix sans aucune règle, qui les ferait vivre en bonne entente dans le mal et qui leur assurerait la prospérité sur cette terre.

Non, je vous le dis, je ne suis pas venu apporter une paix de ce genre mais la division, une bonne et très salutaire séparation des esprits et même des corps.

Ainsi, parce qu'ils aiment Dieu et recherchent la paix intérieure, ceux qui croient en moi se trouveront naturellement en désaccord avec les méchants ; ils se sépareront de ceux qui tentent de les détourner du progrès spirituel et de la pureté de l'amour divin, ou s'efforcent de leur créer des difficultés ». 


Donc, la paix spirituelle, la paix intérieure, la bonne paix, c'est la tranquillité de l'âme en Dieu, et la bonne entente selon l'ordre juste.

Le Christ est venu apporter cette paix avant toutes choses...

La paix intérieure a sa source dans l'amour.

Elle consiste en une joie inaltérable de l'âme qui est en Dieu.

On l'appelle la paix du cœur.

Elle est le commencement et un certain avant-goût de la paix des saints qui sont dans la patrie, de la paix de l'éternité. 

 

Jeudi 22 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne
21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 09:19
La vie est une aventure, ose-la ! (Mère Teresa .)

La vie est une aventure, ose-la ! (Mère Teresa .)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 6,10-17.

Frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, dans la force de sa puissance.
Revêtez-vous de l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable.
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air.
C'est pourquoi prenez l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais, et après avoir tout surmonté, rester debout.
Soyez donc fermes, les reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de justice,
et les sandales aux pieds, prêts à annoncer l'Evangile de paix.
Et surtout, prenez le bouclier de la foi, par lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin.
Prenez aussi le casque du salut, et le glaive de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,23-35.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : "Le royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Quand il se mit à régler les comptes, on lui amena un débiteur de dix mille talents.
Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'on le vendît, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu'il avait pour que paiement fût fait.
Alors le serviteur, tombé à ses pieds, demeurait prosterné, disant : " Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. "
Touché de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller et lui remit sa dette.
Ce serviteur, à peine sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers. L'ayant saisi à la gorge, il l'étouffait, disant : " Paie ce que tu dois. "
Son compagnon de service, tombé à ses pieds, le suppliait, disant : " Aie patience envers moi, et je te paierai. "
Mai lui ne voulait pas, et il s'en alla le faire mettre en prison jusqu'à ce qu'il eût payé sa dette.
Ce que voyant, ses compagnons de service furent grandement contristés, et ils vinrent raconter à leur maître ce qui s'était passé.
Alors le maître le fit appeler et lui dit : " Serviteur méchant, je t'ai remis toute cette dette, parce que tu m'as supplié.
Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon de service, comme moi-même j'ai eu pitié de toi ? "
Et son maître irrité le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé toute sa dette.
Ainsi vous traitera mon Père céleste, si chacun de vous ne pardonne à son frère du fond du cœur. "

Nous pouvons aussi être dérangés par la pensée que notre vie n'a été rien d'autre qu'une suite d'erreurs, un enchaînement de trahisons, une longue suite d'échecs.. Si nous nous tournons vers Dieu avec une telle clairvoyance, Il va infailliblement y trouver une ouverture pour Sa grâce. De la sorte, nous serons en mesure de prendre un nouveau départ pour notre vie, car nous saurons que notre Dieu répondra. Mais pour qu'Il visite quelqu'un avec Sa grâce, Il requiert notre coopération préalable. (Archimandrite Zacharias, in "Souviens-toi de ton premier amour" (Apoc. 2,4-5), les 3 étapes de la vie spirituelle dans la théologie de l'Ancien Sophrony)

Nous pouvons aussi être dérangés par la pensée que notre vie n'a été rien d'autre qu'une suite d'erreurs, un enchaînement de trahisons, une longue suite d'échecs.. Si nous nous tournons vers Dieu avec une telle clairvoyance, Il va infailliblement y trouver une ouverture pour Sa grâce. De la sorte, nous serons en mesure de prendre un nouveau départ pour notre vie, car nous saurons que notre Dieu répondra. Mais pour qu'Il visite quelqu'un avec Sa grâce, Il requiert notre coopération préalable. (Archimandrite Zacharias, in "Souviens-toi de ton premier amour" (Apoc. 2,4-5), les 3 étapes de la vie spirituelle dans la théologie de l'Ancien Sophrony)

Par Saint François de Sales

(1567-1622), évêque de Genève et docteur de l'Église 
Sermon pour le Vendredi saint, 25/03/1622 (français modernisé) 


 

Pardonner à notre frère de tout notre cœur

 

La première parole que notre Seigneur prononça sur la croix fut une prière pour ceux qui le crucifiaient ; et c'est alors qu'il fit ce qu'écrit Saint Paul :

« Aux jours où il vivait dans la chair, il offrit prières et sacrifices » (He 5,7).

Certes, ceux qui crucifiaient notre divin Sauveur ne le connaissaient pas..., car s'ils l'avaient connu ils ne l'auraient pas crucifié (1Co 2,8).

Notre Seigneur donc, voyant l'ignorance et la faiblesse de ceux qui le tourmentaient, commença à les excuser et à offrir pour eux ce sacrifice à son Père céleste, car la prière est un sacrifice... :

« Mon Père, pardonne-leur parce qu'ils ne savent ce qu'ils font » (Lc 23,34).

Combien grande était la flamme d'amour qui brûlait dans le cœur de notre doux Sauveur, puisqu'au plus fort de ses douleurs, au temps où la véhémence de ses tourments semblait lui ôter même le pouvoir de prier pour lui-même, il vint par la force de sa charité à s'oublier soi-même, mais non ceux qu'il avait créés... 

Il voulait par là nous faire comprendre l'amour qu'il nous portait, lequel ne pouvait être diminué par aucune sorte de souffrance, et nous apprendre aussi quel doit être notre cœur à l'endroit de notre prochain... 

Or, ce divin Seigneur s'étant employé à demander pardon pour les hommes, il est tout certain que sa demande lui fut accordée, car son divin Père l'honorait trop pour lui refuser quelque chose de ce qu'il lui demandait.

 

Mercredi 21 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE
L’honnêteté –

Évoquer les racines chrétiennes de la France, simple question d’honnêteté intellectuelle, est un hommage à tous ceux et celles qui ont contribué à répandre sur ce territoire les valeurs évangéliques, surtout l’amour de Dieu et du prochain. Innombrables les chrétiens qui, avant même que notre pays ne porte son beau nom à consonance de liberté, avant toute forme d’unité nationale et de nationalisme, avant toute liaison avec une forme de pouvoir, ont imprégné son sol et sa culture du respect de l’être humain à l’image de Dieu. Même si, à certains égards, l’évangélisation est chez nous restée superficielle et si certains comportements, comme la torture et l’exécution capitale, ont perduré quoiqu’ils contredisent l’enseignement du Sauveur, on sait très bien que les diverses communautés chrétiennes, en particulier les monastères, ont manifesté l’amour du Christ au sein de la société civile. Les racines chrétiennes de la France sont dues en grande partie à la générosité des moines. Tout le monde connaît la figure de saint Martin partageant avec un pauvre, indissociable de l’histoire de ce pays, figure de non-violence évangélique, d’amour des pauvres ; figure charismatique de thaumaturge et d’apôtre. Les valeurs mêmes du socialisme français, le propos d’organiser une société plus juste, s’enracinent dans le message évangélique qu’elles sécularisent en séparant sa dimension philanthropique de la révélation divine. Les chrétiens ont montré l’amour des pauvres, des démunis, des malades, des prisonniers. Le grand saint Germain de Paris rachetait les prisonniers civils et les prenait en charge. Les communautés chrétiennes ont été d’abord des communautés liées à l’émigration de la diaspora juive à Marseille, à Nice, à Lyon. Elles ont été marquées au sceau du martyre, celui de saint Pothin, de sainte Blandine et de tant d’autres. Elles ont été longtemps des communautés sans pouvoir, et en butte au pouvoir. Les martyrs de la Révolution française elle-même reposent dans notre sol et le fécondent spirituellement. Le christianisme a donné à ce qui serait ensuite la France des racines de sang, de prière, d’amour des ennemis. Il a promu un charisme féminin, celui qui se voit chez les grandes saintes de l’époque mérovingienne, sainte Radegonde, sainte Clothilde, sainte Geneviève : évoquer l’histoire de la France sans mentionner ces grandes civilisatrices serait donner une image gravement tronquée.

Les reliques

Récemment, on a retrouvé des reliques qui sont très probablement celles de saint Sidoine d’Aix, dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-sainte-Baume. Les racines chrétiennes de la France, comme d’autres pays d’Europe, sont en grande partie dues à la présence des saintes reliques. Celles-ci ne sont pas les fragments inertes d’ossements ou d’un corps desséché. Suivant notre foi, le corps des saints est imprégné par la grâce incréée : corps baptisés, corps oints du saint chrême, corps nourris du corps précieux et du sang très pur du Seigneur Jésus Christ et Dieu, ils sanctifient à leur tour ce qu’ils touchent. Notre terre est sanctifiée par les reliques de nos saints chrétiens. À diverses époques, il a été tenté d’éradiquer le christianisme précisément en brûlant les reliques ou en les jetant dans les fleuves. Ceux qui faisaient cela connaissaient très bien la valeur de ces restes bénis.

Sainte terre

Ainsi, les racines chrétiennes de notre pays, et de l’Europe, ne consistent pas seulement en idées ou en valeurs chrétiennes, en comportement évangélique : elles résident dans la puissance qui est dans le corps des saints et qui fait que notre terre est sainte. Comme Aliocha dans le roman de Dostoïevski, nous nous prosternons et nous embrassons cette terre imprégnée du sang des martyrs et foulée par les pieds de grands témoins de la Résurrection. Nous n’oublions pas que sainte Marie-Madeleine, la myrophore, l’Égale-aux-apôtres, dont les reliques sont à Vézelay, à la Sainte-Baume et à Saint-Maximin, a marché sur le sol de notre pays. On peut toujours nier ces faits, enlever le nom des saints dans nos villages et sur nos routes, il reste objectivement que nous vivons dans un pays indissociablement imprégné par la foi chrétienne, l’héritage biblique et judaïque. Les chrétiens orthodoxes eux-mêmes, quand, au cours de ce siècle, ils ont commencé à organiser des communautés, suite aux diverses formes d’émigration, ont su qu’ils venaient dans un pays dont les racines chrétiennes étaient tellement anciennes, tellement apostoliques, tellement patristiques, qu’ils pourraient s’y retrouver comme chez eux, quand ils ont parcouraient la terre de saint Jean Cassien, dont on vénère les reliques à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Encore faut-il que les chrétiens vivant en France et en Europe dans ce 21ème siècle, loin de vaciller, entretiennent à leur tour ces saintes racines par des choix de foi…

PRIÈRE A SAINTE CÉLINE: Ô Ste Céline qui, très jeune, avez été une épouse admirable dans l'amour de votre époux,de vos enfants et le sens de l'accueil et du partage . Avec votre époux, par votre mutuelle affection et votre Foi fervente, obtîntes les grâces nécessaires à vaincre les "combats de la vie" et  vous manifestâtes l'union du Christ et de l'Eglise .  Vous et votre époux eurent à cœur l'éducation de vos enfants qui ,tous trois, devinrent prêtres et dès lors, sources de nombreuses grâces pour les fidèles du Christ, Unique et Souverain Pasteur.    Obtenez-nous de bons et Saints prêtres, configurés au Christ Bon Pasteur qui donne Sa Vie pour ses Brebis !     Le dernier nous est le plus connu, St Rémi, qui à travers son Roi, baptisa la France sur les fonds baptismaux de Reims.Priez pour notre Nation, secourez-là !

PRIÈRE A SAINTE CÉLINE: Ô Ste Céline qui, très jeune, avez été une épouse admirable dans l'amour de votre époux,de vos enfants et le sens de l'accueil et du partage . Avec votre époux, par votre mutuelle affection et votre Foi fervente, obtîntes les grâces nécessaires à vaincre les "combats de la vie" et vous manifestâtes l'union du Christ et de l'Eglise . Vous et votre époux eurent à cœur l'éducation de vos enfants qui ,tous trois, devinrent prêtres et dès lors, sources de nombreuses grâces pour les fidèles du Christ, Unique et Souverain Pasteur. Obtenez-nous de bons et Saints prêtres, configurés au Christ Bon Pasteur qui donne Sa Vie pour ses Brebis ! Le dernier nous est le plus connu, St Rémi, qui à travers son Roi, baptisa la France sur les fonds baptismaux de Reims.Priez pour notre Nation, secourez-là !

Sainte Céline,qui êtes-vous ?


Épouse, mère de Saint Rémi de Reims 
(Vème s.)

         Elle avait épousé, très jeune, Émile, le comte de Laon.

Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne.

Ils prirent grand soin de l'éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres.

        Le dernier nous est le plus connu, Rémi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l'église Sainte-Marie de Laon.

Il devint saint Rémi, l'archevêque de Reims.

Mercredi 21 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
La femme et le parfum
Évangile selon saint Marc 14, 3-9
Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête.
 
Veiller sur le parfum
Je me souviens du jour, mais je n’étais pas là, où la femme au parfum déversa sur ta tête le prix de son amour, le plus tendre ornement pour parer à l’avance ton corps de Sauveur, promis à mille outrages. Ce parfum… l’as-tu senti, là-haut, sur le bois du supplice, alors que de la mort rodait déjà le fiel ? A-t-il donc adouci l’aigreur du vinaigre, racheté par avance ce goût des plus amers que tu gardais en bouche en quittant notre monde ? Le baume a-t-il agi, pour calmer les blessures ? La couronne d’épine a-t-elle pesé moins lourd sur tes cheveux perlés inondés de tendresse ? Et tes pieds fatigués d’avoir couru longtemps, usés par les chemins où tu portais ton Verbe, tes pieds ont-ils goutté un peu de cette myrrhe bénissant sans un bruit le sol profané par le sang r&eacut e;pandu alors que tu mourais ? L’espoir pouvait s’éteindre, mais le parfum lui-même gardait ta sépulture.

Je me souviens du jour, j’aurais voulu y être, où la femme, pour moi, pour nous, criait mais en silence, le regret et la peine, l’allégeance éternelle, le respect, et l’amour dans un geste parfait qui lui venait du cœur. 
Je me souviens du jour, et c’est demain, peut-être, où le flacon brisé répandra sur le monde à nouveau sa saveur. Alors tu reviendras, accueillant largement tous ceux qui sur la terre auront soigné ton corps en imitant le geste de la femme au nard pur, sur d’autres corps brisés. Heureux qui dans le monde veillent sur son parfum  !
(Source:Signe dans la Bible)
Mercredi 21 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
LA FAMILLE

Jeu en familleAu cours de ce mois d’octobre 2016, l’Église catholique romaine réfléchit sur l’institution de la famille. Des interventions ont été demandées à des interlocuteurs délégués par plusieurs Églises orthodoxes, dont notre propre Patriarcat. Voici quelques thèmes qui ont été proposés pour cette commune réflexion chrétienne.

Institution divine

La famille est d’institution, non pas humaine, mais divine, comme le montre la parole du livre de la Genèse. À ce titre, elle est, à l’image de la Divinité, une diversité de personnes (époux et épouse, ainsi que les enfants et toute personne participant à la vie du foyer) en communion dans l’unité de nature. La famille est normative pour toutes les formes que prend la vie ecclésiale (y compris la communauté monastique, famille et fraternité selon l’Esprit) et sociale. La tradition ecclésiale et la Parole de Dieu demeurent, pour l’existence créée, la référence permanente à travers l’Histoire. La création tout entière est fondée sur la Parole de Dieu comme sur un pont au-dessus de l’abîme.

S’exercer à ressembler à Dieu

La famille conjugale et la famille ou communauté monastique suivent les mêmes principes: chasteté (consécration et sanctification de la sexualité), obéissance (au Christ et les uns aux autres dans une hiérarchie de service), pauvreté (mise en commun des biens possédés). La famille est appelée à réaliser la ressemblance de l’image trinitaire de Dieu (familles des hypostases divines) par une ascèse (exercice) continue dont l’épître et les prières du Couronnement donnent la méthode. Le renoncement à soi par amour pour Dieu et pour le prochain est la voie de la béatitude éternelle, comme l’enseigne le Christ.

Le rayonnement de la famille

La famille a, vers l’extérieur, un double rayonnement.

1) rayonnement social par l’aumône, l’hospitalité et le témoignage de foi et d’amour dans la Cité.

2) rayonnement écologique (respect des créatures, alimentation dictée par les canons de la Tradition, transformation des créatures par l’agriculture, la cuisson et l’eucharistie domestique qu’est le repas familial)

La famille et l’Église

La famille est la cellule première de l’Église. Aussi les époux participent-ils régulièrement à l’Eucharistie en tant que membres du sacerdoce royal et concélébrants sous la tête du Christ. En fait, toutes les caractéristiques de la famille dérivent de sa structure eucharistique.

Saint Hilarion, qui êtes-vous ?

Hilarion naquit en Palestine, en 293, dans le village de Thabatha, non loin de Gaza.

Ses parents païens l'envoyèrent apprendre les lettres humaines à Alexandrie. Ce fut l'occasion pour lui d'entrer en contact avec les Chrétiens et de découvrir la doctrine sublime de l'Evangile, qui a rendue folle la sagesse du monde.

Ayant entendu parler de Saint Antoine, dont la renommée brillait dans toute l'Egypte, Hilarion se mit en route pour le désert, afin de lui rendre visite. A la vue de la vie angélique que menait Antoine, il décida de rester à ses côtés, avec les autres disciples du Père des moines.

Mais comme les foules qui accouraient vers le désert pour recevoir la bénédiction du Saint empêchaient Antoine de vaquer à la prière silencieuse, il décida de partir vers les âpres solitudes du désert intérieur.

Après avoir donné à Hilarion sa tunique de crin et son manteau de peau, il envoya le jeune garçon, qui n'avait alors que quinze ans, pratiquer l'ascèse avec quelques compagnons dans le désert situé près de Meiouma, dans la région de Gaza.

Hilarion partit audacieusement engager la lutte contre les démons habitant cette effroyable solitude, où nul ne demeurait et qui n'était traversée de temps à autre que par des bandes de brigands.

Il entreprit là de réduire son corps en servitude et d'éteindre les ardeurs de la jeunesse par un jeûne sévère: Il ne se nourrissait que de quinze figues par jour, après le coucher du soleil.

Pendant la journée, il priait et chantait sans cesse les Psaumes en labourant le sol aride, afin que la fatigue du travail s'ajoute à celle du jeûne, sans produire quoique ce soit qui puisse être vendu et entraîner la tentation de l'avarice.

Le démon ainsi attaqué dans sa propre demeure par un enfant, passa à l'assaut, comme il l'avait fait pour Saint Antoine.

Il lui apparut sous forme de bêtes sauvages, tenta de lui faire peur par des bruits terrifiants et inexplicables.

Mais tout cela s'avérait inutile, car le jeune homme repoussait ses assauts par le signe de la Croix et prenait lui-même l'initiative du combat en raillant l'impuissance du Malin.

De l'âge de seize ans jusqu'à l'âge de vingt ans, il n'eut d'autre abri qu'une cabane de joncs et d'herbes marécageuses. Il se construisit ensuite une cellule si basse qu'elle ressemblait davantage à un sépulcre qu'à une maison.

Il couchait sur la terre dure, ne se lavait et ne se coupait les cheveux qu'une fois par an, le jour de Pâques. Il ne lava jamais le sac de peau que lui avait donné Saint Antoine, et ne changeait sa tunique que lorsqu'elle tombait en pièces.

Il savait toute l'Ecriture Sainte par coeur et la récitait tout haut en se tenant avec crainte, comme si Dieu était présent devant ses yeux.

De l'âge de vingt-et-un ans à celui de vingt-sept ans, il ne mangea chaque jour qu'un peu de lentilles trempées dans de l'eau froide pendant trois ans, et les trois autres années se contenta de pain avec du sel et de l'eau.

De 27 à 30 ans, il ne vécut que d'herbes sauvages; de 30 à 35 ans de pain d'orge et d'un peu d'herbes cuites sans huile.

Mais atteint alors d'une maladie et sa vue ayant baissée, il rajouta un peu d'huile à son menu et continua ainsi jusqu'à l'âge de 63 ans.

Voyant son corps s'affaiblir et croyant que sa mort était proche, il ne mangea plus de pain jusqu'à la fin de ses jours, redoublant ainsi de ferveur, comme un jeune novice, à l'âge où d'autres ont coutume de diminuer leurs austérités.

Il continua ainsi sa manière de vivre jusqu'à la mort, ne mangeant jamais qu'après que le soleil soit couché et ne rompant jamais son jeûne, ni aux jours de fêtes, ni dans ses plus grandes maladies.

Ces travaux surhumains qu'entreprit Saint Hilarion par amour de Dieu ouvrirent non seulement son coeur à recevoir la contemplation des Mystères célestes, mais la grâce recouvrit aussi son corps et lui donna le pouvoir d'accomplir des miracles pour la consolation des fidèles.

Il guérit des malades et délivra un grand nombre de possédés par des esprits impurs.

Alors qu'il n'était encore âgé que de 22 ans, sa réputation s'était déjà répandue dans toute la Palestine et même jusqu'en Egypte et en Syrie.

On accourait vers lui en foule, et nombreux étaient ceux qui lui demandaient d'embrasser la vie angélique à ses côtés; car jusqu'alors la vie monastique n'était pas encore apparue en Palestine et en Syrie.

C'est ainsi «Hilarion devint pour ces régions ce que Saint Antoine était pour l'Egypte. Il restait en relation épistolaire avec le grand Antoine.

Lorsqu'on amenait à ce dernier des malades venus de ces régions, il leur disait:

«Pourquoi vous donner la peine de venir de si loin, puisque vous avez là-bas mon fils Hilarion?»

Ceux qui embrassèrent la vie solitaire et s'installèrent dans des cellules autour de Saint Hilarion atteignirent bientôt le nombre de deux mille.

Tous le reconnaissaient comme leur Père et leur guide.

Une fois l'an, à l'époque des vendanges, Hilarion partait visiter tous les monastères. Il leur apportait alors leur subsistance pour l'année et prenait l'occasion de rassembler la foule de ses disciples.

Parvenu à l'âge de 63 ans, la multitude des frères rangés sous sa direction et les foules de malades et de fidèles, qui accouraient sans cesse de toutes parts vers sa retraite, ne lui laissaient plus un instant de répit pour vaquer à la contemplation dans le silence.

Aussi, c'est avec des larmes abondantes qu'il se souvenait de ses premières années passées dans l'ascèse, inconnu de tous.

A force de larmes, il parvint à faire accepter son départ à ses disciples. Mais le jour venu, plus de dix mille personnes voulurent le suivre partout où il se rendrait, afin de ne pas perdre la grâce qui était attachée à sa personne.

Il parvint à les persuader de s'en retourner et ne prit avec lui que quarante disciples capables de supporter de longs voyages à pieds en jeûnant tout le jour.

Comme il avait appris la mort de Saint Antoine, Hilarion se dirigea vers l'Egypte, pour vénérer les lieux qui avaient été sanctifiés par le séjour du Saint.

C'est avec abondantes larmes qu'il visita et se prosterna devant tous les lieux et les objets qu'avait touchés Antoine.

Au sortir du désert de Saint Antoine, Hilarion partit en quête de solitude. Mais où qu'il se rendit, du désert à Alexandrie, il répandait autour de lui la grâce, les miracles et les guérisons, si bien qu'on accourrait en foule et que sa renommée le devançait partout où il allait, sans jamais lui laisser de repos.

Pendant les trois années (360-363) de la tyrannie de Julien l'Apostat, le monastère de saint Hilarion près de Gaza fut détruit et ses moines dispersés, aussi le Saint décida-t-il de trouver refuge en Libye.

De là, il fit voile pour la Sicile, pensant trouver la solitude dans ces régions où il était inconnu.

Or, contraint par son amour des hommes, il chassa à nouveau les démons, guérit les malades et attira ainsi à lui les foules.

Il s'enfuit une nouvelle fois et se rendit dans un bourg de Dalmatie, région encore habitée par les barbares. Mais là encore, il mit à mort une bête monstrueuse qui effrayait les habitants, et les convertit au Christianisme.

Il prit la fuite de nuit pour échapper aux honneurs et s'embarqua sur un vaisseau marchand pour l'île de Chypre. A peine arrivé sur l'île, les possédés se mirent à crier en annonçant avec panique qu'Hilarion, le serviteur de Jésus-Christ, était venu dans l'île pour les en chasser.

Il lui fallut donc trouver une nouvelle retraite.

C'est pourquoi il se rendit dans un endroit inhabité de l'île et s'installa dans une grotte inaccessible, située au sommet d'une montagne escarpée.

Il demeura là cinq ans, visité seulement de temps à autre par son fidèle disciple Hésychius, qui venait lui donner des nouvelles de Palestine. Parvenu à l'âge de quatre-vingt ans, le corps extrêmement affaibli par ses austérités soutenues, Hilarion fit les préparatifs pour son départ et réunit autour de lui les quelques fidèles qui avaient pu atteindre sa demeure.

Alors qu'il était étendu, presque mort de corps, il gardait les yeux ouverts en disant:

«Sors mon âme, que crains-tu? Sors, de quoi as-tu peur.?

Tu as servi Jésus-Christ près de soixante-dix ans et tu crains la mort?» En achevant ces paroles, il rendit son âme à Dieu et fut immédiatement enterré par ses disciples, conformément à ses instructions, afin de ne pas recevoir les honneurs de la sépulture des Saints.

Quelque temps plus tard, Hésychius vint prendre le corps du Saint et le transporta en Palestine, pour qu'il soit vénéré par la multitude de ses disciples.

Mercredi 21 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,39-48.

Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »
Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer,
alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage.

Mercredi 21 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Fulgence de Ruspe

(467-532), évêque en Afrique du Nord 
Sermon I, 2-3 ; CCL 91 A, 889 (trad. Orval) 


 

« Serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu » (1Co 4,1)

 

Pour préciser le rôle des serviteurs qu'il a placés à la tête de son peuple, le Seigneur dit cette parole que rapporte l'Évangile : « Quel est l'intendant sage et fidèle que le maître établira sur les gens de sa maison pour leur donner en temps voulu leur mesure de blé ?

Heureux ce serviteur que le maître, à son retour, trouvera occupé de la sorte »...

Si nous nous demandons quelle est cette mesure de blé, saint Paul nous l'indique ; c'est

« la mesure de foi que Dieu vous a départie » (Rm 12,3).

Ce que le Christ appelle mesure de blé, Paul le nomme mesure de foi pour nous apprendre qu'il n'y a pas d'autre blé spirituel que le mystère de la foi chrétienne.

Cette mesure de blé, nous vous la donnons au nom du Seigneur chaque fois que, éclairés par le don spirituel de la grâce, nous vous parlons selon la règle de la vraie foi.

Cette mesure, vous la recevez par les intendants du Seigneur chaque jour où vous entendez de la bouche des serviteurs de Dieu la parole de vérité. 


Qu'elle soit notre nourriture, cette mesure de blé que Dieu nous donne en partage.

Tirons-en l'aliment de notre bonne conduite afin de parvenir à la récompense de la vie éternelle.

Croyons en celui qui se donne lui-même à nous comme nourriture pour que nous ne défaillions pas en chemin (Mt 15,32), et qui se réserve comme notre récompense pour que nous trouvions la joie dans la patrie.

Croyons et espérons en lui ; aimons-le par-dessus tout et en tout

Car le Christ est notre aliment et il sera notre récompense.

Le Christ est la nourriture et le réconfort des voyageurs en marche ; il est l'assouvissement et l'exultation des bienheureux en leur repos. 
 

 

Mercredi 21 OCTOBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 08:34
Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Chers amis. Aloho m'barekh.


Merci, Seigneur ! Je suis heureux de vous transmettre l'information suivante.


Le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Sa Sainteté le Patriarche Moran Mor Ignatius Ephrem  II a inauguré le nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye). 


 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).


Comme vous le remarquerez, c'est un cadre très baroque pour une Eglise Orthodoxe Orientale ! 


Son Excellence l'Archevêque de Salzbourg: Mgr. Dr. Franz Lackner a également assisté à la cérémonie d'inauguration et de la prière de la bénédiction de la maison.



 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Leurs Éminences Mor Denys Issa Gurbuz, vicaire patriarcal en Suisse et en Autriche, Mor Philoxène Saliba Ozmen, archevêque de Mardin et Diyarbakir, Mor Philoxène Mattias Nayis, vicaire patriarcal en Allemagne, Mor Julius Hanna Aydin, directeur des relations extérieures en Allemagne, Mor Polycarpus Augin Aydin, Vicaire patriarcal aux Pays-Bas, et de sa grâce Mor George Kourieh, doyen de Saint-Ephrem Theological Seminary en Maarath Saidnaya, ont participé à cette cérémonie. 


 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Pour la Tradition Syriaque en Europe et au delà, c'est une grande chose que l'inauguration de cette Maison de formation. 


Puisse t-elle être un cénacle pour former de Saints prêtres et un laïcat éclairé et fervent !



 

 

Inauguration par Sa Sainteté le Patriarche de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient: Moran  Ignatius Ephrem  II , d'un nouveau Séminaire de Théologie Syriaque à Salzbourg (Beth Suryoye).

Nos prières humbles mais ferventes accompagnent cette nouvelle fondation de l'Eglise Patriarcale.


Votre respectueusement dévoué en Christ.


+Mor Philipose-Mariam 



http://paris.syro-orthodoxe-francophone.over-blog.fr/2015/10/tous-au-sanctuaire-de-notre-dame-de-misericorde-pour-les-festivite-de-la-saint-gregorios-le-weekend-de-toussaint-les-1-et-2-novembre

Source des informations:Facebook:His Holiness Patriarch Moran Mor Ignatius Aphrem II

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 12:24
Bonne nouvelle pour les Chrétientés dîtes de "St Thomas" :Une nouvelle église chaldéenne, Saint Jean Apôtre, en Ile-de-France

Une nouvelle église chaldéenne, Saint Jean Apôtre, en Ile-de-France, à Arnouville (Val d’Oise)

 

« Construire des lieux de culte est un devoir fondamental.
C’est le meilleur héritage que nous pouvons léguer à nos enfants. »

 

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

 

Notre Chrétienté Syro-Orthodoxe-Francophone (En France et en

 

Afrique) de "Chrétiens de Mar Thomas (St Thomas), Eglise fille

 

de l'Eglise Malankare (Chrétienté de Mar Thomas au Indes du Sud), ne peut

 

que se réjouir de la construction

 

d'une nouvelle église pour au bénéfice spirituel de nos frères

 

Assyro- Chaldéens.

 

 

J'invite nos chrétiens Syro-Orthodoxes-Francophone à s'unir

 

spirituellement à l'acion de grâce de nos amis Chaldéens qui, par

 

la construction de cette nouvelle église dédiée à St Jean,

 

pérénisent l'enracinement syriaque des générations futures en

 

notre pays.

 

 

En profonde union spirituelle dans le Christ Tête de l'Eglise,

 

votre respectueusement dévoué.

 

 

+Mor Philipose-Mariam

Bonne nouvelle pour les Chrétientés dîtes de "St Thomas" :Une nouvelle église chaldéenne, Saint Jean Apôtre, en Ile-de-France

COMMUNIQUE:

La communauté chaldéenne se réjouie de la construction d’une nouvelle église dans le Val d’Oise en région parisienne où la majeure partie y est implantée depuis plus d’une trentaine d’années.


Il s’agit de la future église

Saint Jean Apôtre, Mar Yohanna Shliha,

11 Ter rue Jean Jaurès

-95400 Arnouville –

(En face de la gare Villiersl-le-Bel / Arnouville (ligne D).

Nous vous mettons dans cet album des photos du chantier au fur et à mesure de son évolution.

* Une diaspora chaldéenne en pleine expansion
Avec la croissance naturelle de la communauté et à l’arrivée de nouvelles familles due à la situation instable des pays d’Orient, les besoins se sont multipliés.
En effet, plus de 500 familles chaldéennes vivent aujourd’hui dans le secteur d’Arnouville, Villiers-le-Bel, Gonesse (et les villes voisines). Malgré le bon accueil et la mise à disposition des édifices et locaux des paroisses latines locales, avoir un lieu de culte et de rassemblement, adapté à notre liturgie et nos activités, est devenu indispensable : l’église qui nous accueille actuellement est trop petite pour recevoir tous les fidèles et plus de 400 enfants suivent le catéchisme dans des locaux inadaptés et trop exigus.

* Le projet d’Arnouville
Une église de 500 places, un presbytère pour deux prêtres, 6 salles d’enseignement catéchétique et linguistique, une salle polyvalente et une bibliothèque, pour un total d’environ 1760 m² répartis sur 2 niveaux.
Le projet a débuté en 2007 par un premier contact avec les propriétaires du terrain. Une équipe constituée des membres du service immobilier de l’archevêché de Paris, du conseil AFCC et de l’Eglise chaldéenne pilote le projet. Le cabinet d’architectes a été sélectionné à la suite d’un concours.
Le permis de construire a été déposé le 1er février 2012, et la première pierre le 1er décembre 2012 en présence du Cardinal-Archevêque de Paris, monseigneur André VINGT-TROIS, du clergé de la communauté chaldéenne, et de nombreuses autres personnalités civiles et religieuses.
Un projet de modification, avec le dépôt d’un nouveau permis de construire, a retardé la mise en place des travaux qui ont débutés en septembre 2014. Si tout se passe bien le chantier prendra fin au printemps 2016.

* Sarcelles, un exemple encourageant
La construction de l’église Saint Thomas Apôtre en 2004 a été un élément fondateur pour la communauté. Ce fut un grand jour pour la communauté, pour le diocèse, et pour tous ceux qui ont contribué à ce projet. C’était peut-être une récompense après tant d’années de souffrances sur le chemin de l’exil… Vraiment, ce fut un moment de fierté pour la gloire du Christ !
La paroisse Saint Thomas Apôtre est d’un dynamisme que beaucoup pourraient envier : 8 messes dominicales et 3 messes quotidiennes en Ile-de-France, de nombreuses activités et une moyenne de 1100 enfants au catéchisme, 220 baptêmes et 75 mariages chaque année…
Les fidèles ont pu mesurer les bienfaits d’une telle réalisation et se lancent aujourd’hui un nouveau défi.

* Une présence historique
Fondée par Saint Thomas Apôtre et ses disciples Addaï et Mari en Mésopotamie, il y a 2 000 ans, l’Eglise chaldéenne a connu trois grandes vagues d’émigration depuis la fin du XIXe siècle dues à la révolution turco-kurde (1890), au génocide de 1915 et aux conflits de la région depuis la 2e guerre mondiale. En France, la présence de l’Eglise chaldéenne date de 1940. Aujourd’hui, elle compte 18 000 fidèles.

* Pourquoi le nom de « Saint-Jean Apôtre » ?
La communauté Chaldéenne, venant de Turquie et des pays du Moyen-Orient, a choisi les noms de ses trois églises :
- La première, "Notre-Dame de Chaldée", avec une architecture intérieure typiquement de l'Eglise d'Orient, se veut un lien entre leur origine mésopotamienne, comme enfants d'Abraham parti d’Ur en Chaldée, et de leur vie et en France où Marie est la 'Dame' par excellence. Les plus belles cathédrales du monde portent son nom.
- La deuxième, "Saint-Thomas Apôtre" rappel leurs origines apostoliques et leur foi fondée sur celle de Thomas. Ce bel édifice crie leur foi en Jésus comme l'a proclamée Thomas l'apôtre, professant le Christ comme 'Seigneur' et 'Dieu' (Jn 20, 28).
- Après avoir honoré celle qui est leur mère et celui qui est le modèle de leur foi, ils se sont tournés vers celui qui fait la synthèse de la foi et de l'amour dans la vie du chrétien : l’apôtre Jean. Ce sera le nom de cette troisième église : "Saint-Jean Apôtre".
Jean est comme leur frère ainé étant comme eux, 'fils de Marie' comme l'a proclamé Jésus sur la croix. Il sera leur exemplaire dans l'intimité avec Jésus et dans la proclamation de leur foi. Ils seront blottis contre son cœur comme Jean au repas eucharistique et écouteront Jésus au même repas : "Je vous donne un commandement nouveau : 'Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés'" (Jn 13,34).

« C’est dans cet espoir que la communauté chaldéenne, ses fidèles, sa jeunesse, ses acteurs pastoraux, son Conseil et son clergé : Mgr Petrus YOUSIF, vicaire patriarcal et recteur de la Mission-Chaldéenne en France, père Sabri ANAR, curé de la paroisse Saint-Thomas Apôtre, père Michaël DUMAND, Coopérateur, et père Aziz YALAP, tournent leurs regards vers ce lieu comme un nouveau Cénacle, là où il faut préparer le repas eucharistique. Là où, comme les apôtres, chacun participera au sacrifice d’amour du Seigneur. Un acte sublime duquel coule toute grâce et tout bien pour la vie éternelle. »

Mgr Petrus YOUSIF.

Paroisse Saint Thomas apôtre

Bonne nouvelle pour les Chrétientés dîtes de "St Thomas" :Une nouvelle église chaldéenne, Saint Jean Apôtre, en Ile-de-France
Bonne nouvelle pour les Chrétientés dîtes de "St Thomas" :Une nouvelle église chaldéenne, Saint Jean Apôtre, en Ile-de-France
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