Abba John recounted what one of the Elders had seen in an ecstatic vision: “Behold, three monks were standing on the opposite shore of the sea. There came to them a voice from the other side, which said: ‘Take up flaming wings and come to me.’ Two of them took up flaming wings and flew to the other side; the other stayed and shed many tears, and cried aloud. He eventually took up, not fiery wings, but weak and powerless ones. He toiled, sinking and rising again, finally, after much toil, reaching the other side. So it is with this generation: Although it takes up wings, they are not flaming, but utterly weak and powerless.”
PRIERE POUR LA PAIX EN FRANCE ET LE MONDE:
Ce 11 Novembre, en ce centenaire des batailles de VERDUN et de la SOMME qui ont fait tant de morts,retardé pour ma visite pastorale aux Antilles Françaises (Guadeloupe et Martinique, je serai dans l'avion.
Je voudrais que vous n'oubliez-pas de prier pour la Paix dans notre pays et dans le monde.
Le Père Isaac me remplacera à Angoulême (Jauldes), il sera tout près d'un site "martinien", l'Abbaye de Ligugé.
Par l’intercession de Saint Martin dit "le miséricordieux", dont le 11 Novembre ce sera la fête – et de la Vierge Marie, mère du Seigneur de la miséricorde, nous ferons, en ce 11 Novembre et le dimanche 13, à l'issu de la Quadisha Qurbana (Offrande de la Ste Messe) monter vers Dieu nos prières :
Dieu de miséricorde regardez notre pays, notre monde, secoués par la violence – violence des guerres, violences économiques, violences des attentats – hier comme aujourd’hui. Envoyez Votre Esprit de justice et de paix, qu’il guide nos dirigeants dans les décisions qu’ils doivent prendre et qu’il aide chacun d’entre nous à être artisan de paix.
Refrain:Kourie eleïson( ou:Etraham Elaïn)
Dieu de miséricorde il y a un siècle des hommes sont venus de l’autre bout du monde aider nos parents à retrouver la liberté ; beaucoup sont morts, pour nous, très loin de chez eux. Envoyez Votre Esprit de force et de courage qu’il nous aide à secouer notre indifférence, à vivre la fraternité et à savoir accueillir avec prudence et discernement les étrangers, les migrants, qui sont dans la détresse et, devant l'injustice, ne jamais céder à des réactions inintelligentes et violentes opposées à la doctrine du Prince de la Paix, du Divin Roi d'Amour et de Vérité .
Dieu de miséricorde Dans toutes nos villes et nos villages les familles ont été brisées par les combats de la Grande Guerre et des conflits qui ont suivis jusqu’à nos jours. Envoyez Votre Esprit de tendresse qu’il soutienne toutes les familles et particulièrement celles qui connaissent des épreuves. Qu’elles soient entourées de respect, de solidarité, d’amour, et que la grâce du pardon leur soit accordée.
Dieu de miséricorde Dans l’enfer de la guerre, des prêtres, des religieux et religieuses se sont mis au service de leurs frères dans les tranchées ; ils ont assisté les mourants, enseveli les morts, ils ont donné leur vie comme leurs camarades. Envoyez Votre Esprit de service pour que dans la société comme dans l’Eglise se lèvent des hommes et des femmes qui soient à l’écoute des détresses humaines (spirituelles et matérielles), qui écoutent les plus pauvres et se mettent à leur service.
ORAISON FINALE Dieu de bonté, de justice et de paix, écoutez nos prières. Envoyez Votre Esprit. Qu’Il mette en nos cœurs le désir ardent de construire la paix, d'accueillir Votre Paix dans nos familles, nos communautés, notre pays et le monde entier. Nous Vous le demandons pas Jésus Votre Fils, notre Seigneur, le prince de la Paix Qui vit et règne avec Vous, Père, et Votre Saint et vivifiant Esprit , Dieu Unique et Vrai pour les siècles des siècles. Amîn
Livre de l'Ecclésiastique31,8-11.
Heureux l'homme qui sera trouvé sans tache ; qui n'a pas couru après l'or, ni espéré dans l'argent et les trésors ! Qui est-il, pour que nous le proclamions heureux ? Car il a fait une chose merveilleuse parmi son peuple. Quel est celui qui a été éprouvé à ce sujet et trouvé sans reproche ? Que cette épreuve lui soit un sujet de gloire ! Qui a pu violer la loi et ne l'a pas violée, faire le mal et ne l'a pas fait ? Sa fortune sera affermie, et l'assemblée publiera ses bienfaits.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc12,35-40.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées ! Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir. Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "
John Henry Newman (1801-1890),
PPS, t. 6, n°17 « Waiting for Christ »
« Tenez-vous prêts »
« Voici que je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et qui garde ses vêtements » dit le Seigneur (Ap 16,15)...
Quand le Christ dit que sa venue est proche et pourtant qu'elle viendra subitement, de façon inattendue, il dit que pour nous cette attente paraîtra longue...
Comment se fait-il que le christianisme sans cesse défaille, et que pourtant il dure ?
Dieu seul le sait, lui qui le veut ainsi, c'est un fait ; et il n'y a pas de paradoxe à affirmer que ce temps de l'Église a duré presque deux mille ans, qu'il peut durer encore longtemps, et que cependant il marche vers sa fin, qu'il peut même finir n'importe quel jour.
Et le Seigneur veut que nous restions tournés de tout notre être vers l'imminence de son retour ; il s'agit de vivre comme si ce qui peut arriver n'importe quand doit arriver de nos jours.
Avant la venue du Christ, le temps se déroulait autrement : le Sauveur devait venir et apporter son achèvement ; la religion avançait vers cet achèvement.
Les révélations se succédaient...; le temps était mesuré par la parole des prophètes, qui se succédaient...
Le peuple de l'alliance ne devait pas l'attendre tout de suite, mais après le séjour en Canaan et la captivité en Egypte, après l'exode au désert, les juges et les rois, au bout des délais fixés pour l'introduire en ce monde.
Ces délais fixés étaient reconnus, et les révélations successives comblaient ce temps d'attente.
Mais une fois le Christ venu, comme le Fils en sa propre maison, avec son Evangile parfait, rien ne reste à achever, sinon le rassemblement de ses saints.
Aucune doctrine plus parfaite ne peut être dévoilé. La lumière et la vie des hommes est apparue ; le Christ est mort et ressuscité.
Plus rien ne reste à faire...; la fin des temps est donc arrivée. Aussi, bien qu'un certain intervalle doive intervenir entre le premier et le dernier avènement du Christ, désormais le temps ne compte plus...
Il ne marche plus vers la fin, il la côtoie plutôt sans cesse, toujours aussi près d'elle que s'il tendait vers elle...
Le Christ est donc toujours à nos portes, aussi proche aujourd'hui qu'il y a dix-huit siècles, et pas plus proche qu'alors, pas même plus proche que lorsqu'il viendra.
Le Bx Charles de Foucauld met dans la bouche de Jésus les mots suivants :
« Il te faut du courage en tout : car en tout, en tout bien, en toute vertu, tu as à vaincre 3 adversaires : toi, les hommes et le démon...
Il te faut du courage contre toi, contre ton âme et contre ton corps, contre tes penchants mauvais et contre l'excès et l'indiscrétion dans les bons, contre tes pensées propres, ta volonté propre, contre ton cœur, contre ton esprit, il te faut du courage contre tout ton être, pour être maître de tout ton être, afin de pouvoir le soumettre tout entier à Dieu...
Il te faut du courage contre les hommes, contre leurs menaces, et contre leurs séductions, contre les persécutions et contre les douceurs, contre les méchants et avec les bons et avec les saints pour supporter les mauvais traitements et pour ne pas te laisser amollir par les bons, pour être en tout avec tous ce que je veux que tu sois, pour recevoir les railleries, les contradictions, les coups, les blessures et la mort comme mon soldat fidèle, [...] pour ne pas craindre ta peine ni celle des autres mais uniquement la mienne...
Il te faut du courage contre le démon, contre les terreurs, les troubles, les tentations, les séductions, les ténèbres, les fausses lumières, les épouvantes, les tristesses, les dissipations, les chimères, les fausses prudences, les imprudences, lespeurssurtout (car c'est son arme habituelle... surtout avec toi qui es timide et inconstant), par lesquelles il cherchera à t'arracher à moi.
[...]Faire tout parfaitement,ce te sera un exercice de courage continuel, un combat continuel, une victoire continuelle, et ce n'est après tout que ton devoir, que ma volonté, que « être parfait comme ton père céleste est parfait »...
[...] Il faut du courage en tout, pour tout, sans courage aucune vertu : le courage dans toutes les vertus, le courage à faire ma volonté c'est la perfection, c'est ma volonté, c'est la consolation de mon Cœur... »
Bx Charles de Foucauld,La dernière place, Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld IX - Retraites en Terre Sainte, Tome I, nouvelle cité, Paris, 1974.
Pour pouvoir accomplir les Commandements du Christ, vous devez d'abord les connaître! Lisez le saint Évangile, pénétrez-en l'esprit, et faites-en la règle de votre vie. (Saint Nikon d'Optina)
SAINT(S) DU JOUR:
Saints Tryphon et Respice († c. 250)
Saint Tryphon et saint Respice furent martyrisés sous Dèce en Bithynie vers 250.
Leur culte, très populaire en Orient à cause de nombreux miracles opérés par saint Tryphon, passa en Italie.
St Arsène le Thaumaturge
(Célébré par l'Eglise Grec-Orthodoxe)
Né vers 1840 dans cette Cappadoce chrétienne, patrie des Pères de l'Eglise, qui, malgré l'oppression turque, gardait au début de ce siècle une surprenante vivacité chrétienne, Saint Arsène était doué d'une vive intelligence. Devenu moine à l'issue de ses études, il fut envoyé comme Prêtre dans son village natal, Farassa, pour instruire les enfants abandonnés. Après son pélerinage à pied en Terre Sainte, pélerinage qu'il renouvelait tous les dix ans, on prit l'habitude de le nommer Hadjiéfendis («maîtrepélerin»). Humble Prêtre de Dieu, il fut pendant toute sa vie le père et l'âme de la population. Non content de leur enseigner les rudiments de la culture grecque bannie par les autorités turques, il donnait aux pauvres grecs opprimés un exemple vivant de la grandeur et de la dignité chrétienne. Plus que toute parole ou tout enseignement, il était présence de Dieu, source abondante de grâce et de guérisons miraculeuses, non seulement au profit des Grecs mais aussi pour les Turcs. Pour quiconque se présentait à lui avec confiance, il ne se souciait pas, de connaître son origine ou sa religion, mais il cherchait seulement la prière appropriée à son cas. S'il ne la trouvait pas dans l'Euchologe, il prenait un Psaume, lisait un passage de l'Evangile ou se contentait même de poser sur la tête du malade l'Evangéliaire. Les Miracles du Père Arsène étaient devenus si naturels qu'il n'y avait pas d'autre médecin à Farassa. Il était pour tous le médecin des âmes et des corps. Ceux qui ne pouvaient pas se déplacer lui envoyaient des vêtements, il lisait la prière appropriée ou l'écrivait sur un morceau de tissu, et la guérison était tout aussi certaine. Quelquefois, cependant, la guérison ne venait que progressivement, pour le profit de ceux qui avaient besoin de s'humilier et de prendre peu à peu conscience du secours de Dieu.
Le Père Arsène refusait tous les cadeaux qu'on lui proposait en remerciement de ses bienfaits, en disant: «Notre foi ne se vend pas!» Et il dissimulait habilement ses vertus, au moyen d'excentricités ou d'accès simulés de colère, afin d'éviter l'estime des hommes et de préserver sa tranquilité. Quand on admirait son pouvoir thaumaturgique, il répondait sévèrement: «Eh, qu'est-ce que vous pensez, que je suis un Saint? Mais je ne suis qu'un pécheur pire que vous. Ne voyez-vous pas que je me mets même en colère? C'est le Christ qui fait les Miracles que vous voyez. Moi je n'ai qu'à lever les mains et à Le prier.» De fait, quand il élevait les mains vers Dieu pour prier pour autrui, c'était comme si son âme se brisait. On avait l'impression qu'il saisissait le Christ par les pieds et ne Le laissait que lorsqu'Il lui avait exaucé sa demande.
Il vivait dans une étroite cellule au sol en terre battue, dans le jeûne, les veilles et la prière continuelle. Deux jours par semaine, et bien souvent, il restait reclus pour se livrer à la pure contemplation, revêtu d'un sac et prosterné sur la cendre. Et ces jours-là, ceux qui venaient demander son secours, trouvant la porte close, prenaient un peu de poussière sur le seuil et se trouvaient sûrement guéris. Sévère envers lui-même, le Père Arsène était tout amour et compassion envers ses ouailles, en particulier à l'égard de ceux qui venaient confesser leurs péchés. Plus que par des «pénitences» ou des réprimandes, il guérissait les pécheurs par la charité. Il allait souvent célébrer des Vigiles dans des chapelles isolées, en marchant pieds nus, sans utiliser de monture, afin d'imiter le Christ qui allait toujours à pied et par compassion pour les animaux. A plusieurs reprises des Saints apparurent pour l'assister pendant la Divine Liturgie, et des fidèles purent admirer son visage alors transfiguré par la Lumière Divine.
Doué du charisme de clairvoyance, le Père Arsène prédit bien à l'avance l'expulsion des Grecs d'Asie-Mineure, et organisa le départ des habitants de Farassa. Lorsque l'ordre d'expulsion vint, le 14 août 1924, le vieillard se mit à la tête de son troupeau, tel un autre Moïse, pour une exode de 300 km à pied, au milieu des Turcs menaçants. Toujours uni à Dieu, il n'en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement pour les Chrétiens et les musulmans. Conformément à ce qu'il avait annoncé à ses fidèles, il ne vécut que quarante jours après leur arrivée sur la terre grecque. Comme,il était alité à l'hôpital, quelqu'un de ses proches voulut écraser un pou qu'il avait décelé. Mais le Père Arsène s'écria: «Non, ne le tue pas le pauvre! Laisse-le manger lui aussi un peu de chair! N'y en aurait-il donc seulement que pour les vers?» Puis, se tournant vers ses visiteurs, il leur dit: «L'âme, l'âme, soignez-la davantage que la chair qui, elle, ira à la terre et sera mangée par les vers!» Ce fut son dernier sermon et son testament. Deux jours plus tard, le 10 novembre 1924, il remit en paix son âme à Dieu, avec la confiance du fidèle serviteur. Il était âgé de 83 ans. Depuis 1970, Saint Arsène n'a cessé de témoigner de la familiarité qu'il a acquise auprès de Dieu par quantité d'apparitions et de miracles advenus auprès de ses précieuses Reliques, déposées au Monastère de Sourôti, proche de Thessalonique. Son culte a été reconnu par le Patriarcat Oecuménique en 1986.
1. Résumé du livre rédigé par le Père Paissios du Mont-Athos 1979. En français, édité par le Monastère Saint Jean le Théologien, Souroti de Thessalonique 1996. Là où l'on observe l'ancien calendrier, il doit être commémoré le 28 octobre.
“Cappadocia (in eastern Turkey) is virtually devoid of Christians now, but in 1840, when St Arsenios was born there, there were still vital Orthodox communities. He became a monk and was sent to his native town, Farasa, to serve the people. He became known as a mighty intercessor before God, praying for all who came to him, Muslims as well as Christians. His countless miracles of healing became known throughout Cappadocia; those who could not come to see him would sometimes send articles of clothing for him to pray over. He became known as Hadjiefendis, a Muslim term of honour for pilgrims, because he made pilgrimage to the Holy Land every ten years on foot. He never accepted any gifts in return for his prayers and healings, saying ‘Our faith is not for sale!’
“He concealed his holiness as much as he could beneath a rough and sharp-tempered exterior. If anyone expressed admiration for him, he would reply "So you think I'm a saint? I'm only a sinner worse than you. Don't you see that I even lose my temper? The miracles you see are done by Christ. I do no more than lift up my hands and pray to him." But as the Scriptures say, the prayers of a righteous man avail much, and when St Arsenios lifted up his hands, wonders often followed.
“He lived in a small cell with an earthen floor, fasted often and was in the habit of shutting himself in his cell for at least two whole days every week to devote himself entirely to prayer.
“Father Arsenios predicted the expulsion of the Greeks from Asia Minor before it happened, and organized his flock for departure. When the expulsion order came in 1924, the aged Saint led his faithful on a 400-mile journey across Turkey on foot. He had foretold that he would only live forty days after reaching Greece, and this came to pass. His last words were "The soul, the soul, take care of it more than the flesh, which will return to earth and be eaten by worms!" Two days later, on November 10, 1924, he died in peace at the age of eighty-three. Since 1970, many apparitions and miracles have occurred near his holy relics, which reside in the Monastery of Souroti near Thessalonica. He was officially glorified by the Patriarchate of Constantinople in 1986.”
Texte des Psaumes Thérapeutiques de saint Arsène de Cappadoce
donné par Saint Païssios du Mont Athos, de bienheureuse mémoire. Les deux derniers psaumes portaient chacun la mention δικο μου indiquant par là que ces deux dernières indications venaient de Père Païssios.
Psaume 1 Quand on plante les arbres ou la vigne, pour qu'ils donnent des fruits.
Psaume 2 Afin que Dieu éclaire ceux qui se rendent aux audiences.
Psaume 3 Pour que s'éloigne la méchanceté des hommes afin qu'ils ne torturent pas et n'affligent pas injustement leurs semblables.
Psaume 4 Afin que Dieu guérisse les hommes sensibles qui sont devenus malades de mélancolie à cause de la conduite des hommes au cœur dur.
Psaume 5 Afin que Dieu guérisse les yeux qui sont blessés, frappés par des hommes méchants.
Psaume 6 Afin que Dieu délivre les hommes ensorcelés.
Psaume 7 Pour ceux qui sont tombés malades de peur à cause des craintes et des menaces d'hommes méchants.
Psaume 8 Pour ceux qui ont souffert du mal des démons et des hommes pleins de malignité.
Psaume 9 Pour ceux qui sont menacés par les démons pendant le sommeil et par les imaginations du jour, afin que cela cesse.
Psaume 10 Pour les couples sans cœur qui se querellent et divorcent. ( Quand le partenaire le plus dur torture injustement celui qui est plus sensible)
Psaume 11 Pour les fous qui ont des perversions et qui font du mal aux hommes.
Psaume 12 Pour ceux qui souffrent du foie.
Psaume 13 Contre les redoutables esprits démoniaques. ( [ réciter] Constamment pendant neuf jours)
Psaume 14 Pour que changent d'avis les voleurs et qu'ils reviennent bredouilles et repentants.
Psaume 15 Pour trouver la clé quand on l'a perdue.
Psaume 16 Contre une grande calomnie. ( [ réciter] trois fois par jour pendant trois jours)
Psaume 17 Quand surviennent un tremblement de terre, la colère divine, le cataclysme ou la foudre.
Psaume 18 Afin que les femmes soient délivrées de leurs couches.
Psaume 19 Pour les couples qui sont stériles pour cause d'invalidité, afin que Dieu les guérisse et qu'ils ne se séparent pas.
Psaume 20 Afin que Dieu attendrisse le cœur des riches pour qu'ils fassent la charité aux pauvres.
Psaume 21 Pour que Dieu empêche l'incendie, pour que nul mal n'advienne.
Psaume 22 Pour que Dieu calme les enfants turbulents et désobéissants qui affligent leurs parents.
Psaume 23 Pour ouvrir la porte quand la clé est perdue.
Psaume 24 Pour les hommes qu'envie beaucoup le Malin et à qui il envoie constamment des revers dans leur vie afin qu'ils se plaignent.
Psaume 25 Lorsque quelqu'un demande quelque chose de bon à Dieu, afin qu'Il le lui donne sans que cela lui cause préjudice.
Psaume 26 Afin que Dieu protège les villageois des troupes hostiles, qu'elles ne fassent pas de mal aux hommes et des pillages dans les fermes.
Psaume 27 Que Dieu guérisse les neurasthéniques et ceux qui souffrent des nerfs ( torticolis, sciatiques, etc).
Psaume 28 Pour ceux que la mer dérange et qui ont peur lors de grande tempête.
Psaume 29 Pour ceux qui sont en danger au loin au milieu des barbares et des peuples incroyants pour que Dieu les protège et qu'Il illumine les barbares afin qu'ils connaissent Dieu.
Psaume 30 Que Dieu accorde à profusion les semailles et les fruits aux arbres quand le temps n'est pas propice.
Psaume 31 Afin que les voyageurs trouvent le chemin quand ils se perdent et qu'ils se tourmentent.
Psaume 32 Afin que Dieu révèle la vérité aux gens injustement emprisonnés pour qu'ils soient libérés.
Psaume 33 Pour les agonisants quand ils sont tourmentés par les démons à l'heure de la mort; contre les troupes ennemies quand elles menacent et qu'elles forcent les frontières pour faire le mal.
Psaume 34 Pour que Dieu libère les hommes honnêtes des pièges des hommes mauvais qui exploitent les hommes de Dieu.
Psaume 35 Afin que Dieu efface complètement l'inimitié après les disputes ou les malentendus.
Psaume 36 Pour les hommes gravement blessés par des criminels malfaisants.
Psaume 37 Quand les mâchoires font mal à cause des dents gâtées.
Psaume 38 Afin que les hommes abandonnés et malheureux trouvent du travail et qu'ils ne s'affligent point.
Psaume 39 Pour que s'élève l'amour entre le patron et les employés quand se produit un litige.
Psaume 40 Pour que les femmes enceintes soient sauvées de l'accouchement prématuré.
Psaume 41 Pour les jeunes gens malades d'amour, quand leur partenaire se blesse et s'afflige.
Psaume 42 Afin que soient délivrés les prisonniers des prisons du peuple ennemi.
Psaume 43 Afin que Dieu révèle la vérité aux couples fâchés, afin qu'ils se réconcilient.
Psaume 44 Pour les hommes qui souffrent du cœur et des reins.
Psaume 45 Pour les jeunes gens que par envie l'Ennemi empêche d'avoir une famille ( pour qu'ils se marient).
Psaume 46 Pour que l'employé ou l'esclave se calme quand il s'en va blessé de chez son employeur, afin qu'il trouve du travail.
Psaume 47 Quand arrivent de grandes catastrophes et des brigandages venant de bandes barbares ( pirates). ( [Lire] constamment pendant quarante jours)
Psaume 48 Pour ceux qui font des métiers dangereux.
Psaume 49 Afin que se repentent et retournent à Dieu les hommes éloignés [de Lui] et qu'ils soient sauvés.
Psaume 50 Quand à cause de notre péché nous arrive la colère pédagogique de Dieu ( épidémies de maladies et de mortalité chez les hommes et les animaux).
Psaume 51 Afin que se repentent les cœur durs des gouvernants et qu'ils deviennent miséricordieux, pour qu'ils ne tourmentent pas le peuple.
Psaume 52 Afin que Dieu bénisse les filets, pour qu'ils se remplissent de poissons.
Psaume 53 Pour que Dieu éclaire les riches qui ont des serviteurs achetés [ esclaves] afin qu'ils les libèrent.
Psaume 54 Pour que soit rétablie la considération de la famille calomniée dont on avait médit.
Psaume 55 Pour ceux qui sont sensibles et dont l'âme a été blessée par leurs semblables.
Psaume 56 Pour les hommes qui subissent des maux de tête à cause de trop d'anxiété.
Psaume 57 Afin que soient favorables les affaires de ceux qui agissent pour le bien. Que Dieu fasse obstacle à toute mauvaise action des démons et des hommes envieux.
Psaume 58 Pour les muets afin que Dieu leur donne la parole.
Psaume 59 Afin que Dieu révèle la vérité quand un groupe d'hommes est calomnié.
Psaume 60 Pour tous ceux qui ont des difficultés dans leur travail, soit par paresse, soit par pusillanimité.
Psaume 61 Afin que Dieu délivre des épreuves l'homme pusillanime qui n'a pas de patience et qui se plaint.
Psaume 62 Pour que donnent des fruits les champs et les arbres quand ils sont privés d'eau.
Psaume 63 Quand l'homme a été mordu par un loup ou un chien enragé ( on donne aussi à boire de l'eau bénite).
Psaume 64 Pour que soient bénis les commerçants, afin qu'ils ne bavardent pas et ne commettent pas d'injustice vis-à-vis des gens simples.
Psaume 65 Afin que le Malin n'amène pas de revers dans les maisons et n'afflige pas les familles.
Psaume 66 Afin que soient bénies les volailles ( élevages de volailles).
Psaume 67 Pour délivrer les mères qui peinent à accoucher quand elles ont grand mal.
Psaume 68 Quand arrivent les calamités et que débordent les rivières et qu'elles emportent les maisons et les hommes.
Psaume 69 Pour les hommes sensibles qui s'affligent de la moindre chose et arrivent au désespoir, afin que Dieu les fortifie.
Psaume 70 Pour les hommes abandonnés qui deviennent nonchalants à cause de la malveillance du diable et qui arrivent au désespoir, afin qu'ils trouvent la miséricorde et l'aide de Dieu.
Psaume 71 Afin que Dieu bénisse l'opulence des nouvelles récoltes que les agriculteurs ont transporté dans leurs maisons.
Psaume 72 Pour que les hommes malfaisants se repentent.
Psaume 73 Afin que Dieu protège les villageois qui travaillent dans leurs champs quand les ennemis ont encerclé leur village.
Psaume 74 Afin que Dieu apaise le maître barbare pour qu'il ne torture pas ses semblables les employés.
Psaume 75 Pour la mère qui a peur au moment de l'accouchement, afin que Dieu l'encourage et la protège.
Psaume 76 Quand il n'y a pas de compréhension entre les parents et les enfants, pour que Dieu les éclaire, afin que les enfants écoutent les parents et que les parents leur montrent de l'amour.
Psaume 77 Pour que Dieu éclaire les créanciers, afin qu'ils n'accablent pas leurs semblables à cause de leur dette et qu'ils soient compatissants.
Psaume 78 Afin que Dieu protège les villages des voleurs et des destructions des troupes ennemies.
Psaume 79 Pour que Dieu guérisse l'homme dont le visage enfle et qui a mal dans toute la tête.
Psaume 80 Afin que Dieu épargne les pauvres qui s'épuisent, s'inquiètent de leur indigence et s'affligent.
Psaume 81 Pour que les hommes achètent les produits des paysans afin que les villageois ne s'inquiètent ni ne s'affligent.
Psaume 82 Afin que Dieu empêche les hommes malfaisants de commetttre des assassinats.
Psaume 83 Afin que Dieu fasse se conserver tous les biens des maisons, les animaux et les produits qui en viennent.
Psaume 84 Afin que Dieu guérisse les hommes qui ont été blessés par les brigands et qui souffrent de la peur.
Psaume 85 Afin que Dieu sauve les gens quand le choléra s'abat sur les hommes et qu'ils meurent.
Psaume 86 Afin que Dieu prolonge la vie des pères de famille qui ont encore des obligations familiales.
Psaume 87 Afin que Dieu protège tous les hommes sans défense qui souffrent à cause de leurs semblables malfaisants.
Psaume 88 Afin que Dieu donne la force aux hommes chétifs et faibles pour qu'ils puissent travailler sans s'épuiser ni s'affliger.
Psaume 89 Afin que Dieu fasse pleuvoir quand il y a sécheresse et que s'assèchent les puits, afin qu'ils donnent de l'eau.
Psaume 90 Afin que disparaisse le diable quand il apparaît à l'homme et lui fait peur.
Psaume 91 Pour que Dieu donne le bon sens aux hommes, afin qu'ils progressent spirituellement.
Psaume 92 Afin que Dieu protège le bateau quand il est en danger à cause d'une grande tempête en mer ( jeter de l'eau bénite aux quatre points cardinaux du bateau).
Psaume 93 Afin que Dieu éclaire les hommes indisciplinés qui créent des ennuis à la nation et soulèvent le peuple et le font souffrir avec des désordres et des querelles.
Psaume 94 Pour que les couple ne soient pas victimes de sorts et qu'ils n'aient pas de discussions ou de querelles.
Psaume 95 Afin que Dieu accorde l'ouïe aux sourds.
Psaume 96 Pour que les sorts s'éloignent des hommes.
Psaume 97 Pour que Dieu donne la consolation aux hommes anxieux afin qu'ils ne s'affligent pas.
Psaume 98 Afin que Dieu bénisse et donne la grâce aux jeunes gens qui veulent se consacrer à Dieu.
Psaume 99 Afin que Dieu bénisse et accomplisse les désirs saints des hommes.
Psaume 100 Afin que Dieu accorde ses dons aux hommes bienveillants afin qu'ils puissent aider leurs semblables.
Psaume 101 Afin que Dieu bénisse les hommes qui ont des responsabilités pour qu'ils aident les gens avec bonté et compréhension.
Psaume 102 Pour que les règles viennent quand elles sont en retard.
Psaume 103 Afin que Dieu bénisse les biens des hommes afin qu'ils ne soient pas dans la gêne et ne s'affligent pas mais qu'ils rendent gloire à Dieu.
Psaume 104 Afin que les hommes se repentent et qu'ils confessent leurs péchés.
Psaume 105 Afin que Dieu accorde l'illumination aux hommes pour qu'ils ne se détachent pas de la voie du salut.
Psaume 106 Pour que Dieu délivre les femmes de la stérilité.
Psaume 107 Afin que Dieu abaisse les ennemis pour qu'ils changent leurs mauvaises dispositions.
Psaume 108 Afin que Dieu guérisse les épileptiques et pour qu'il ait pitié des faux témoins afin qu'ils se repentent.
Psaume 109 Afin que les plus jeunes aient du respect pour les plus âgés.
Psaume 110 Pour que les juges indignes se repentent afin qu'ils jugent équitablement le peuple de Dieu.
Psaume 111 Afin que Dieu protège les soldats quand ils s'en vont en guerre.
Psaume 112 Afin que Dieu donne des bénédictions à la pauvre veuve, qu'elle acquitte sa dette et qu'elle évite la prison.
Psaume 113 Afin que Dieu guérisse les enfants mentalemment attardés et les mongoliens.
Psaume 114 Afin que Dieu donne bénédictions et consolation aux malheureux enfants pauvres pour qu'ils ne soient pas méprisés par les enfants des riches et qu'ils s'affligent.
Psaume 115 Afin que Dieu guérisse l'abominable maladie du mensonge.
Psaume 116 Afin que les familles maintiennent l'amour et la concorde et qu'elles rendent gloire à Dieu.
Psaume 117 Afin que Dieu abaisse les barbares quand ils encerclent les villages et les menacent, qu'Il renverse leurs dispositions mauvaises.
Psaume 118 Afin que Dieu frappe les barbares et les abaisse, quand ils égorgent les femmes et les enfants innocents.
Psaume119 Afin que Dieu donne la patience et la tolérance aux hommes qui sont forcés d'être en présence d'hommes misérables et injustes.
Psaume 120 Afin que Dieu protège les captifs des mains ennemies, quelles ne leur fasse aucun mal jusqu'à ce qu'ils soient libérés.
Psaume 121 Afin que Dieu guérisse les hommes qui souffrent du mauvais œil.
Psaume 122 Pour que Dieu donne la lumière aux aveugles et qu'il guérisse les yeux malades.
Psaume 123 Afin que Dieu protège les hommes des serpents pour qu'ils ne les mordent pas.
Psaume 124 Afin que Dieu protège les biens des hommes justes des hommes malfaisants.
Psaume 125 Afin que Dieu guérisse les hommes qui souffrent d'un mal de tête continuel.
Psaume 126 Afin que Dieu pacifie la famille quand elle se querelle.
Psaume 127 Afin que la méchanceté de l'Ennemi ne s'approche pas des maisons et qu'il ne triomphe de la paix et de la bénédiction de Dieu dans la famille.
Psaume 128 Afin que Dieu guérisse les hommes qui souffrent de migraine, de mal de tête, et qu'Il ait pitié de ceux qui ont le cœur dur et des hommes importuns qui embarrassent les hommes sensibles.
Psaume 129 Afin que Dieu donne courage et espoir aux apprentis afin de ne pas rendre difficile leur travail.
Psaume130 Afin que Dieu donne repentir, patience et espérance aux hommes afin qu'ils soient sauvés.
Psaume131 Afin que Dieu prenne le monde en pitié quand à cause du péché nous adviennent des guerres continuelles.
Psaume 132 Afin que Dieu éclaire les peuples pour qu'ils se réconcilient et que les hommes fassent la paix.
Psaume 133 Pour que Dieu protège les hommes de tout danger.
Psaume134 Pour que les hommes se rassemblent à l'heure de la prière et que leur esprit s'unisse avec Dieu.
Psaume 135 Pour que Dieu protège les réfugiés, quand ils abandonnent leurs maisons et fuient devant les barbares afin de sauver leur vie.
Psaume 136 Afin que Dieu stabilise l'homme qui a un caractère instable.
Psaume 137 Afin que Dieu éclaire les notables du lieu afin que les hommes trouvent de la compréhension pour leurs requêtes.
Psaume 138 Afin que le diable cesse d'attaquer les hommes sensibles avec des pensées blasphématoires.
Psaume 139 Afin que Dieu apaise le chef de famille au caractère difficile qui tourmente toute la famille.
Psaume 140 Afin que Dieu calme le gouverneur barbare du lieu qui torture ses semblables.
Psaume 141 Afin que Dieu apaise le révolutionnaire qui fait le mal. Et même le Kurde s'il est devenu mouton.
Psaume 142 Pour que Dieu protège la mère au temps de la grossesse afin qu'elle n'avorte pas.
Psaume 143 Afin que Dieu apaise le peuple bouleversé, afin qu'il n'y ait pas de guerre civile.
Psaume 144 Afin que Dieu bénisse les œuvres des hommes pour qu'elles soient agréables à Dieu.
Psaume 145 Afin que Dieu arrête les hémorragies des hommes.
Psaume 146 Afin que Dieu guérisse les hommes qui ont été frappés et blessés aux mâchoires par des hommes malfaisants.
Psaume 147 Afin que Dieu calme les bêtes sauvages de la montagne pour qu'elles ne fassent point de mal aux hommes et des dégâts dans les semailles.
Psaume 148 Afin que Dieu fasse un temps favorable pour que les hommes aient abondance des revenus et qu'ils rendent gloire à Dieu.
[ Fin du manuscrit de Saint Arsène de Cappadoce. Les deux dernières mentions qui suivent sont selon toute vraisemblance de son disciple et biographe le Père Païssios de bienheureuse mémoire.]
Psaume 149 De reconnaissance et de remerciements à Dieu pour Ses grands bienfaits et Son grand amour qui n'a point de limites et qui nous supporte.
Psaume 150 Afin que Dieu donne la joie et le réconfort à nos frères affligés qui se trouvent à l'étranger et pour nos frères qui se sont endormis et qui se trouvent dans les contrées étrangères plus lointaines. Amen!
Le Maréchal Foch (officier de l’armée française) est né à Tarbes, près de Lourdes. Dans son enfance, il a connu la petite Bernadette... il a joué avec elle dans le jardin de sa marraine.
A 20 ans, il se consacre à Marie. 1914 : la Grande Guerre. Foch invoque chaque jour la Sainte Vierge et avant chaque bataille.
Par-dessus tout, il croyait à l’efficacité de la prière.
Dans les dernières semaines de la guerre, il assiste tous les matins à la messe, puis va réciter son chapelet avant de se mettre au travail.
« C’est de ma mère que je tiens ma croyance en Notre Dame. J’ai dit mon chapelet tous les jours de ma vie. - Même aux jours de grande bataille ? - J’en avais encore plus besoin ! Maintes fois je me suis vu pris. Alors je m’accrochais à Elle comme un enfant de 2 ans s’accroche à sa mère. Je lui demandais l’inspiration.Elle nous a toujours sauvés. »
Ses victoires, c’est toujours à toujours à la Très Ste Vierge Marie qu’il les attribue. La gloire, les honneurs qu’il reçoit comme vainqueur, il “renvoie” tout à sa bonne Mère du Ciel.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
LA TRADITION DU JEÛNE ET DE L’ABSTINENCE PENDANT LE CARÊME DE NOËL OU AVENT
Le carême de la Nativité, appelé également « carême de Noël », « carême de saint Martin » (à cause de la fête de saint Martin le 11 novembre) ou « carême de saint Philippe » (à cause de la fête du saint apôtre Philippe le 14 novembre), est un temps de préparation physique et spirituelle pour accueillir le Verbe incarné. Il appartient à la tradition ancienne de l’Eglise universelle. Il dure quarante jours et a toujours une date fixe : du 15 novembre ou 25 décembre. On commence le soir du 14 novembre, mais si ce jour est un mercredi ou un vendredi on commence le 13 au soir.
C’est un carême plus léger que les autres. Nous nous abstenons de viande, d’œufs et de fromage. Le lundi, le mercredi et le vendredi on s’abstient de vin et d’huile. Mardi et jeudi on prend du vin et de l’huile ; le samedi et le dimanche on prend du poisson, de l’huile et du vin. Le poisson est consommé seulement jusqu’à la fête de saint Nicolas (6 décembre) inclus.
La veille de Noël on mange seulement le soir des céréales, des fruits et des légumes. Le jour de Noël, quel qu’il soit, on rompt tout jeûne et toute abstinence.
Le 21 novembre, mémoire de la Présentation de la Mère de Dieu au Temple, on mange du poisson. Il en est de même les lundis, mercredis et vendredis, s’il y a une fête.
Pendant le carême de Noël, on ne célèbre pas de mariage.
Pendant cette période, nous pouvons lire davantage la Parole de Dieu. Nous pouvons prier davantage. Nous pouvons nous confesser plus souvent. Nous pouvons nous exercer à être miséricordieux avec notre entourage humain et avec toutes les créatures. Nous nous préparons ainsi au grand mystère de Noël : Dieu devenu un être humain parmi d’autres, assumant tout ce qui est humain, et habitant parmi les humains pour changer son monde de l’intérieur et le sauver.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
Le triomphe du candidat républicain à l'élection présidentielle américaine a suscité des réactions bien diverses au sein de la classe politique française, allant de sincères félicitations à des craintes à peine dissimulées.
Avant l'officialisation des résultats du vote, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé que « beaucoup de questions » se poseraient en cas de victoire de Donald Trump, s'inquiétant notamment de l'avenir de l'accord de Paris sur le climat et de celui sur le nucléaire iranien. « Ce qu'il a dit jusqu'à présent provoque bien des inquiétudes », a constaté M. Ayrault sur les ondes de la chaîne France 2 tout en assurant que son pays, continuerait à travailler avec son partenaire américain « pour un monde de paix ».
Il convient de rappeler qu'en août dernier, le président François Hollande avait dénoncé les « excès » du milliardaire américain, estimant qu'ils donnaient un « sentiment de haut-le-cœur ».
Auparavant,Alain Juppé avait dénoncé « l'ignorance de l'état du monde » manifestée selon lui par Donald Trump en invitant ses amis américains « à bien réfléchir » avant de voter.Nicolas Sarkozy avait pour sa part estimé que le succès de Donald Trump dans la campagne présidentielle était le « symptôme » d'un ras-le-bol de la pensée unique.
« Ce sont des jumeaux terribles, la France et les États-Unis, et ce qui est possible aux États-Unis est possible en France, même si le système refuse de le voir », a affirmé l'ex-chef du gouvernement.
Pour François Fillon, candidat à la primaire de la droite, la démocratie américaine « doit être respectée », tandis que M. Trump « devra être jugé sur ses actes ». Le président par intérim du groupe LR Laurent Wauquiez estime que le résultat de l'élection US est la « conséquence d'une révolte des classes moyennes contre une élite dirigeante qui veut imposer ce qu'elles doivent penser ».
En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201611091028605625-trump-victoire-france-reactions/
Donald Trump a été élu président des États-Unis, ce qui signifie que la politique internationale des États-Unis va changer.
Tout le monde devine déjà que le nouveau président tournera une page dans les relations entre les Américains et les Russes, auxquels les chrétiens ont eu recours pour empêcher l’expansion de l’État islamique en Orient.
Johny Messo ne cache pas son enthousiasme face à l’élection de Donald Trump.Il est convaincu que la nouvelle administration américaine accordera une plus grande attention aux chrétiens que la précédente. M.Messo, est un proche des conseillers libanais du « president elect » et se rendra prochainement aux États-Unis, à la tête d’une large délégation syrienne, pour féliciter la nouvelle administration, lui transmettre les revendications des chrétiens d’Orient et la sensibiliser à la nécessité de convoquer une conférence internationale pour les chrétiens sur le sol américain, afin de soutenir la présence chrétienne au Moyen-Orient.
Johny Messo
Concernant la libération de Mossoul, Johny Messo assure que les chrétiens ne retourneront pas vivre dans la seconde ville d’Irak sans une protection internationale.Il a révélé que plusieurs de ses contacts au plus haut niveau dans l’entourage du président, prévoient de favoriser l’émergence d’une région autonome dans le nord de l’Irak pour assurer la sécurité des chrétiens, des Yézidis et des Turkmènes.
Le président duConseil mondial des Araméensse veut particulièrement optimiste sur la capacité de Donald Trump à restaurer les valeurs chrétiennes en Amérique et en Europe, rappelant aux peuples des deux continents les fondements oubliés de leur civilisation.
Trump est entouré par des consultants chrétiens d’origine libanaise
L’Union chrétienne internationale, basée à New York, est une organisation non gouvernementale internationale enregistrée aux États-Unis et dirigée par Joseph Hakim, Américain d’origine libanaise et l’un des chefs de file du parti républicain.
Tony Nissi prédit l’impact positif de l’élection de Donald Trump sur la situation vécue par les chrétiens au Moyen-Orient, qui doivent eux-mêmes commencer par soumettre un projet unifié à l’administration américaine.Il ne fait aucun doute que les États-Unis inviteront à nouveau les chrétiens du Moyen-Orient à la table des négociations, non seulement parce que Trump a tout intérêt à le faire, mais parce qu’il est entouré d’un grand nombre de consultants chrétiens d’origine libanaise.
« Trump s’est entouré d’un groupe d’hommes d’affaires et de consultants libanais qui connaissent bien le Moyen-Orient, parmi lesquels Ziad Abedlnour, Walid Phares, Gabriel Sawma et d’autres.Ils ont tous quitté le Liban pendant la guerre civile mais se sont consacrés à travailler pour la cause des chrétiens au Moyen-Orient et au Liban » explique M. Nissi.
Selon lui M. Trump est fermement opposé au terrorisme, croit en la liberté religieuse, au respect des minorités et en la nécessité de protéger les minorités ethniques et religieuses.Il ne compromettra pas la présence chrétienne au Moyen-Orient et devrait lui porter secours, bien qu’il n’ait pas mentionné le Liban une fois dans ses discours.La vision de l’administration américaine concernant l’Orient et le Liban devrait s’éclaircir dans les prochains mois.
Tony Nissi déplore que les chrétiens d’Orient n’aient pas de projet commun.Ils doivent serrer les rangs et en soumettre un rapidement à la nouvelle administration américaine.L’Union Chrétienne Internationale entend bien exercer une certaine pression de l’intérieur en Amérique pour protéger les chrétiens au Moyen-Orient. Son bureau pour le Moyen-Orient continuera son travail depuis le Liban pour assurer le lien entre ses membres restés au pays et la diaspora.Un bureau qui entend fournir toutes les informations nécessaires à la nouvelle administration américaine afin de faciliter sa communication avec le Liban et les chrétiens d’Orient.
Message de félicitations du patriarche de Moscou Cyrille à Donald Trump
Source: on 9 November 2016 pour et dans Orthodoxie.com
Le patriarche de Moscou Cyrille a adressé le message de félicitations suivant à Donald Trump : Cher Monsieur Trump, Je vous félicite cordialement pour votre élection au poste de président des États-Unis d’Amérique. Le choix fait par le peuple américain témoigne de la haute confiance des gens qui placent en vous leurs espérances pour ce qui concerne le développement du pays, les changements dans le domaine de la politique intérieure et les relations internationales. Pendant de nombreuses années d’activité créatrice active, vous avez acquis une riche expérience qui vous aidera à résoudre les questions concernant l’organisation de la vie de l’État et de la société, ainsi que la collaboration avec les autres pays. Le monde contemporain fait face à de sérieux problèmes, dans la résolution desquels les États-Unis d’Amérique ont un rôle important. S’opposer à l’extrémisme et au terrorisme, défendre les hauts idéaux moraux qui se trouvent à la base des droits et de la dignité de l’homme, n’est possible que par des efforts communs. Nous espérons que les relations anciennes de l’Église orthodoxe russe avec les États-Unis d’Amérique continueront leur développement pour le bien de nos peuples, unis par une histoire commune et les valeurs chrétiennes. Je vous souhaite la force, l’aide de Dieu et le succès dans votre future fonction, élevée et responsable. Respectueusement, + Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie Source
A l’issue du scrutin présidentiel, le candidat républicain est devenu le 45e président des Etats-Unis. Après son discours, le président russe l’a félicité pour sa victoire et a exprimé son espoir de normaliser les relations russo-américaines.
«Nous comprenons que le chemin de la normalisation des relations entre les Etats-Unis et la Russie ne sera pas facile mais nous sommes prêts à remplir notre part», a fait savoir le président russe lors d'une rencontre avec des ambassadeurs du monde entier à Moscou.
Il a aussi précisé que l’état actuel des relations entre la Russie et les Etats-Unis n’était pas à imputer à la Russie.
«La Russie est prête à restaurer les relations en plein format avec les Etats-Unis», a-t-il précisé.
Plutôt dans la journée, le Kremlin a annoncé que le président russe avait envoyé un télégramme à Donald Trump pour le féliciter de sa victoire.
«Vladimir Poutine a fait part de son espoir de coopération dans les difficiles relations russo-américaines afin qu'elles s'améliorent, et de travail commun sur les dossiers internationaux en quête de réponses et sur les défis relatifs à la sécurité dans le monde», a déclaré la présidence russe dans un communiqué.
«Le président russe espère l'émergence d'un dialogue constructif entre Moscou et Washington, qui se baserait sur des principes d’égalité, de respect mutuel et d’attention envers les positions des uns et des autres», a-t-on conclu au Kremlin.
Le porte-parole de la Douma, Viatcheslav Volodine, a aussi exprimé ses espoirs de voir la victoire de Donald Trump à la présidentielle «aider à ouvrir la voie à un dialogue plus constructif entre Moscou et Washington».
«On ne peut pas qualifier les relations actuelles entre la Russie et les Etats-Unis d’"amicales". Avec le nouveau président des Etats-Unis, un dialogue plus constructif est possible. Le parlement russe soutiendra tous les pas allant dans cette direction», a-t-il poursuivi.
Un bailleur social qui attaque l’État en justice pour cause d’insécurité. La démarche est inédite. C’est pourtant ce qu’a décidé de faire l’office public Plaine Commune habitat, qui gère 18 000 logements sociaux dans 7 villes de Seine-Saint-Denis.
Confronté à une « explosion des actes locaux de violences », son président Stéphane Peu (élu PC de Saint-Denis), avait en septembre dernier, mis en demeure le préfet Pierre-André Durand de renforcer les effectifs de police à Saint-Denis (pour les porter à 500 fonctionnaires rattachés au commissariat) et dans les communes alentour.
« Son absence de réponse équivaut à un refus implicite. C’est ce refus que nous attaquons devant le tribunal administratif», indique Stéphane Peu. L’élu, qui tient une conférence de presse ce mardi pour présenter sa démarche, dénonce une « rupture d’égalité républicaine », et l’insuffisance des moyens dévolus à la police en Seine-Saint-Denis.
À l’entendre, il y a urgence : « On constate une dégradation, liée à l’emprise exercée sur certains quartiers de bandes liées au trafic. Il y a dix ans, 80 % des courriers de locataires que je recevais portaient sur des problèmes techniques. Aujourd’hui, 80 % portent sur l’insécurité. » Et de rappeler qu’en août dernier, deux enfants de 9 ans et 12 ans ont été blessés par une balle perdue, en traversant la rue, dans la cité Neruda à Saint-Denis (cliquez sur ce lien).
« Des habitants qui sortent tard du travail préfèrent aller dormir chez des amis plutôt que rentrer chez eux », note encore Stéphane Peu, qui estime que l’office a fait tout ce qu’il pouvait en la matière : résidentialisation des immeubles, vidéosurveillance, sécurisation des parkings, création d’un service dédié à la tranquillité résidentielle… « On ne peut pas recourir massivement à des sociétés de sécurité privée, comme on nous a parfois suggéré de le faire… ».
L’assassin du prêtre a été libéré de prison car le juge pensait qu’il a «pris conscience de ses erreurs»
... revenons au sujet du texte qui est l’assassinat de ce prêtre de 84 ans par Adel Kermiche, fiché S, multirécidiviste du djihad puis« l’enquête réalisée sur la faisabilité de placement sous bracelet électronique précise que ses parents « avouent qu’ils préfèrent savoir leur fils incarcéré et vivant que libre et en route pour la Syrie. S’ils acceptent de l’accueillir, c’est parce qu’ils pensent sincèrement qu’il sait s’être trompé et qu’il ne tentera plus de partir »
En réalité les Gardes des sceaux successifs sont coupables de ces décisions mais pas plus les uns que les autres, étant donné qu’ils sont depuis 40 ans dans la logique de tolérance et de permissivité vis-à-vis de ces indésirables ayant choisi le crime comme mode de vie. Taubira n’était pas plus laxiste qu’un ou une autre, elle l’était tout autant. Je me rappelle de mes premières armes comme attaché parlementaire au Sénat lors de la commission sur la réforme de l’ordonnance 45 régissant la délinquance des mineurs et bien c’est la droite qui a refusé la majorité pénale à 13 ans car trop répressive à ses yeux. Je parle beaucoup de cette anecdote, puisqu’elle est symptomatique des idéologies progressives ayant gagné nos institutions. Nos politiques savent que le peuple de France exige de l’autorité, de l’ordre, de la répression, en somme des coups de bâton contre tout la racaille, ils la leur donnent mais par les mots. Les actes sont toujours faibles, les bandits en rigolent d’ailleurs entre eux.
Rappelez-vous Charles Pasqua, il voulait « terroriser les terroristes », hormis ses collaborateurs il n’a terrorisé personne. C’est le double langage, celui de la com’ dans les médias dont l’objectif est la réélection et la jouissance auprès des palais de la République et de l’autre le laisser-faire ou plutôt le don de territoire aux bandes de voyous devenant ainsi des seigneurs locaux. Une France vendue à l’ennemi au détriment de ses propres ouailles laissées au milieu du marécage du crime.
Voilà où l’on en est arrivé. C’est notre pays en cette année 2016 et cela ne va pas aller en s’améliorant.
La prière, telle que nous l’a apprise le Christ, c’est-à-dire le Dieu-Homme, découle de la liberté et respecte celle-ci. Certes, il arrive souvent que l’on prie pour être libéré par le Libérateur, le Christ ou l’Esprit saint, Souffle de la liberté. Mais, en fait, la liberté de prier a été donnée par le Christ à ceux qui mettent leur foi en lui ; et, dans le saint baptême, elle est communiquée à l’homme, avec la naissance d’En-Haut. La prière est l’apanage de l’homme libre. Elle appartient également à celui qui, comme Dieu lui-même, aime la liberté des autres.
La liberté de prier
Le chrétien a la liberté de prier pour tous, croyants ou incroyants, parce qu’il est habité par l’amour que Dieu a pour tous les hommes. Le Seigneur Dieu s’est fait Homme et Il est entré dans la condition humaine, Il s’est fait intérieur à sa créature, Il a uni à sa divinité toute la nature humaine. Ainsi, tout être humain, même s’il ne connaît pas encore Dieu, même s’il ne sait pas encore qu’il est par nature habité par le Christ, a une capacité naturelle à jouir de l’amour que Dieu a pour lui.
Tous sont aimés
Aucun être humain, y compris celui qui ne croit pas encore, n’est un étranger, ni pour Dieu, ni pour les membres de l’humanité et du Corps de Dieu qu’est l’Église. Et l’amour, la compassion, le souci, la préoccupation paternelle de Dieu pour chaque personne humaine est immense, inconcevable pour nous, qui employons quelquefois à la légère le mot amour. Ainsi, regardons les personnes humaines qui nous entourent, celles qui croient et celles qui ne croient pas ; celles qui croient croire et celles qui croient ne pas croire : comme Dieu les aime ! Notre cœur bondit de l’amour que le Christ a pour elles… Comment ne pas aimer ceux que Dieu aime ? La prière pour tous, y compris pour les non baptisés, découle de cet amour, l’amour du « prochain ».
Le respect
L’amour engendre le respect. Nous ne pouvons pas demander à Dieu d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Ne peut-on donc pas prier pour la conversion de ceux qui ne croient pas ? – Si, mais en étant bien conscients que le Seigneur n’a jamais converti quelqu’un de force. Relisons le saint Évangile… Saint Silouane a prié en demandant au Seigneur de donner le saint Esprit aux hommes afin qu’ils le connaissent par le saint Esprit. Cela revient à demander à Dieu la liberté pour les hommes, car l’Esprit est le Souffle de la liberté : Il libère la liberté en l’homme ; Il procède par suggestions, par inspirations délicates, Il est comme une eau qui s’infiltre dans les interstices de la conscience humaine, afin d’humidifier le cœur et de le rendre apte à recevoir une parole de la Parole.
Nos offices
Les diverses formes de célébration liturgique et de sacrements de l’Église sont généralement écrites pour être prononcées par des personnes, ou pour des personnes, qui croient déjà, qui se sont jointes au Christ par les engagements baptismaux. Et ces offices ou ces sacrements sont d’autant plus adaptés que les personnes en question sont plus engagées, plus croyantes et plus conscientes de la présence invisible et réelle du Christ dans le monde, dans l’Église et dans leur propre vie. On ne peut pas imposer à un non croyant un office qui suppose qu’il croie ; on ne fait pas semblant. En particulier, les offices pour les défunts sont rédigés pour des personnes qui se sont endormies dans la vraie foi, pour des frères. Ces offices sont par eux-mêmes des confessions de la Foi.
La compassion
Ce charisme nous inspire de prier pour tous, revenons-y. Sans imposer une prière chrétienne à qui ne la dirait pas de lui-même, nous pouvons, soit prier comme le faisait saint Silouane – invoquer l’Esprit saint sur les personnes ; la prière est une épiclèse sur le monde et sur chaque personne humaine – ; soit utiliser les offices plus généraux que fournit la Tradition. Par exemple, l’acathiste pour les défunts est très universel, très inclusif, il embrasse même les suicidés, et ceux qui se sont endormis sans avoir pu être déliés de leurs péchés, sans avoir pu communier au Corps et au Sang du Dieu Homme. Ce type d’office correspond à l’amour que Dieu a pour tous les hommes et, en même temps, il ménage un espace pour la liberté, quand, sous le souffle du Souffle, elle s’éveillera. En effet, ce n’est que dans la liberté que la personne peut aimer Dieu et se laisser aimer par lui.
(Source: "Sagesse Orthodoxe")
POUR NOUS PRÉPARER A LA FÊTE DE SAINT MARTIN LE 11 NOVEMBRE:
MARTIN LE 11 NOVEMBRE: Dieu de bonté, de justice et de paix, écoutez nos prières. Envoyez Votre Esprit Saint. Qu’il mette en nos cœurs le désir ardent de construire la paix dans nos familles, nos communautés, notre pays et le monde entier. Nous Vous le demandons par Jésus Votre Fils bien-aimé, le Christ notre Seigneur, le prince de la paix qui vit et règne avec Vous et l'Esprit Saint pour les siècles des siècles. Amîn. Saint Martin, priez pour nous! Saints Martyrs Orthodoxes Orientaux, priez pour nous! Saints Martyrs Chrétiens, priez- pour nous !
Programme des prochaines semaines au Monastère
Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
NANTES en NOVEMBRE:
*Jeudi 10, Permanence pastorale de 9h à 17h suivie de la Ste Messe (Liturgie / Quadisha Qurbana) à 18h précise.
ANGOULÊME (JAULDES en NOVEMBRE:
Dimanche 13, 10h30, Messe suivie d'un repas fraternel et d'une permanence pastorale.
Chers amis. Aloho m'barekh
Je serai pour une visite pastorale en Guadeloupe et Martinique et devrai interrompre notre rencontre régulière par ce courrier jusqu'au 18 Novembre.
Merci de m'en excuser.
Nous avons désormais les dates de la prochaine visite pastorale et fraternelle de Son Emminence Mor Melethius, Métropolite de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare(Notre Eglise-mère), l'un des deux Archevêques accompagnateurs fraternels de notre jeune Eglise locale et missionnaire Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.
Il sera parmi nous du 25 Novembre au 12 Décembre.
En fonction de ses dates et des distances entre nos paroisses, d'entente avec les fidèles, j'ai esquissé le programme suivant, contraint de chambouler le programme habituel des Messes et permanences pastorales.
Vous pouvez rejoindre ce périple à l’une ou l’autre étape en vous inscrivant au Monastère (Voir en fin de document).
Les fidèles de tout le territoire Français sont tous invités à rejoindre le Monastère pour la Célébration du Dimanche 4 Décembre, présidée par Son Eminence Mor Melethius. Il s’agit du Grand Pèlerinage de Décembre à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala.
Les fidèles du Sud-Ouest et du Centre sont tous invités à être présents à JAULDES pour la Messe de clôture de cette visite importante.Les fidèles de Région parisienne sont invités à accueillir l'archevêque à son arrivée, l'accompagner lors de son départ .
En vous souhaitant à tous et chacun un heureux temps de l'Annonciation et une heureuse et joyeuse montée vers la Nativité, je vous assure de mes prières ferventes et me recommande aux vôtres.
Votre fidèlement dans le Christ, Notre-Seigneur.
+Mor philipose-Mariam,métropolite.
PROGRAMME DE LA VISITE FRATERNELLE ET PASTORALE DE SON EMINENCE MOR MELETHIUS,Métropolite de l’Eglise Syrienne-Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes) en France :
ACCUEIL DU METROPOLITE:
-Vendredi 25 Novembre, arrivée du Métropolite Melethius à Roissy Charles de Gaules . Nous accueillons l’Archevêque et nous allons au Monastère où il s’installe et se repose.
-Samedi 26, visite des lieux, le Métropolite fait connaissance des familiers du Monastère.
PARIS:
- Dimanche 27au matin, nous changeons le programme habituel pour faire visiter PARIS à l’Archevêque. (Messe matinale et départ pour Paris. )
-Lundi 28, suite…
PELERINAGE PARIS-NORMANDIE:
-Mardi 29, en matinée Visite d'Alençon (Ville natale de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) et dans l'après-midi, visite de Lisieux (Où Sainte Thérèse entra au Monastère du Carmel).
-Mercredi 30, matinée visite de Verneuil Sur Avre et l'après-midi visite de la Chapelle Royale de DREUX suivie de celle de la Cathédrale de CHARTRES.
- Jeudi1er Décembre, matinée au Monastère et, l'après-midi, visite du Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon.
- Vendredi2, journée de recueillement au Monastère.
- Samedi3, idem.
-Dimanche4, Célébration du dimancheen l'église du Monastère Notre-Dame de Miséricorde . SOYEZ TOUS PRESENTS !
PELERINAGE A NOTRE-DAME DE PONTMAIN,
LE MONT SAINT MICHEL:
- Lundi5, départ matinal pour le Sanctuaire Notre-Dame de Pontmain, l'après-midi, visite du Mont Saint Michel (Retour le soir au Monastère)
PELERINAGE A LOURDES DU 8 DECEMBRE:
- Mardi6, départ après le petit déjeuner pour Notre-Dame de LOURDES, arrivée le soir , logement sur place.
- Mercredi7, Visite de Lourdes et sortie en montagne.
- Jeudi8, Journée de piété à Lourdes (Logement sur place)
-Vendredi 9, départ de Lourdes le matin, déjeuné à PERIGUEUX et visite de la Cathédrale. Visite de notre Chapelle Notre-Dame de la Très Sainte Trinité (Desservie le quatrième samedide chaque mois) , arrivée et diner à ANGOULÊME le soir.
CLÔTURE EN CHARENTE:
- Samedi10, matinée de repos et, l'après-midi, visite de la Cathédrale d'ANGOULÊME et de notre presbytère de JAULDES.
- Dimanche11, Sainte Messe (Quadisha Qurbana) à JAULDES, déjeuner et retour sur Paris.
AU REVOIR:
-Lundi 12, depuis Charles de Gaules : "Merci, Eminence et à très bientôt ...
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Si vous n'êtes pas en famille,
retrouvez-vous, en
communion avec les Chrétiens d'Orient,
avec vos frères ChrétiensSyro Orthodoxes
francophone de St Thomas(Mar Thoma)* en
Francepour fêter Noël !
Si vous avez peu de moyenspour fêter
décemment Noël en famille,grâce au partage
c'est possible !Venez fêter la Nativité au
Monastère en famille !
(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes
le 20 Décembre)
Programme:
*Jeudi 24 Décembre.Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.
*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27
*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notr
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc17,20-25.
En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »
Par Saint Isaac le Syrien
(7e siècle), moine près de Mossoul Discours ascétiques, 1ère série (trad. DDB 1981 rev.)
« Le règne de Dieu est au milieu de vous »
Les démons redoutent, mais Dieu et ses anges désirent l'homme qui cherche Dieu dans son cœur jour et nuit avec ferveur, et qui repousse loin de lui les agressions de l'ennemi.
Le pays spirituel de cet homme pur en son âme est au-dedans de lui : le soleil qui brille en lui est la lumière de la Sainte Trinité ; l'air que respirent les pensées qui l'habitent est le Saint Esprit consolateur.
Et les saints anges demeurent avec lui. Leur vie, leur joie, leur réjouissance sont le Christ, lumière de la lumière du Père.
Un tel homme se réjouit à toute heure de la contemplation de son âme, et il s'émerveille de la beauté qu'il y voit, cent fois plus lumineuse que la splendeur du soleil.
C'est Jérusalem.
Et c'est « le Royaume de Dieu caché au-dedans de nous », selon la parole du Seigneur.
Ce pays est la nuée de la gloire de Dieu, où seuls entrerons les cœurs purs pour contempler la face de leur Maître (Mt 5,8), et leur entendement sera illuminé par les rayons de sa lumière.
Ce 11 Novembre, en ce centenaire des batailles de VERDUN et de la SOMME qui ont fait tant de morts,retardé pour ma visite pastorale aux Antilles Françaises (Guadeloupe et Martinique, je serai dans l'avion.
Je voudrais que vous n'oubliez-pas de prier pour la Paix dans notre pays et dans le monde.
Le Père Isaac me remplacera à Angoulême (Jauldes), il sera tout près d'un site "martinien", l'Abbaye de Ligugé.
Par l’intercession de Saint Martin dit "le miséricordieux", dont le 11 Novembre ce sera la fête – et de la Vierge Marie, mère du Seigneur de la miséricorde, nous ferons, en ce 11 Novembre et le dimanche 13, à l'issu de la Quadisha Qurbana (Offrande de la Ste Messe) monter vers Dieu nos prières :
Dieu de miséricorde regardez notre pays, notre monde, secoués par la violence – violence des guerres, violences économiques, violences des attentats – hier comme aujourd’hui. Envoyez Votre Esprit de justice et de paix, qu’il guide nos dirigeants dans les décisions qu’ils doivent prendre et qu’il aide chacun d’entre nous à être artisan de paix.
Refrain: Kourie eleïson ( ou: Etraham Elaïn)
Dieu de miséricorde il y a un siècle des hommes sont venus de l’autre bout du monde aider nos parents à retrouver la liberté ; beaucoup sont morts, pour nous, très loin de chez eux. Envoyez Votre Esprit de force et de courage qu’il nous aide à secouer notre indifférence, à vivre la fraternité et à savoir accueillir avec prudence et discernement les étrangers, les migrants, qui sont dans la détresse et, devant l'injustice, ne jamais céder à des réactions inintelligentes et violentes opposées à la doctrine du Prince de la Paix, du Divin Roi d'Amour et de Vérité .
Dieu de miséricorde Dans toutes nos villes et nos villages les familles ont été brisées par les combats de la Grande Guerre et des conflits qui ont suivis jusqu’à nos jours. Envoyez Votre Esprit de tendresse qu’il soutienne toutes les familles et particulièrement celles qui connaissent des épreuves. Qu’elles soient entourées de respect, de solidarité, d’amour, et que la grâce du pardon leur soit accordée.
Dieu de miséricorde Dans l’enfer de la guerre, des prêtres, des religieux et religieuses se sont mis au service de leurs frères dans les tranchées ; ils ont assisté les mourants, enseveli les morts, ils ont donné leur vie comme leurs camarades. Envoyez Votre Esprit de service pour que dans la société comme dans l’Eglise se lèvent des hommes et des femmes qui soient à l’écoute des détresses humaines (spirituelles et matérielles), qui écoutent les plus pauvres et se mettent à leur service.
ORAISON FINALE Dieu de bonté, de justice et de paix, écoutez nos prières. Envoyez Votre Esprit. Qu’Il mette en nos cœurs le désir ardent de construire la paix, d'accueillir Votre Paix dans nos familles, nos communautés, notre pays et le monde entier. Nous Vous le demandons pas Jésus Votre Fils, notre Seigneur, le prince de la Paix Qui vit et règne avec Vous, Père, et Votre Saint et vivifiant Esprit , Dieu Unique et Vrai pour les siècles des siècles. Amîn
Livre de l'Apocalypse21,2-5.
En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux. Et j'entendis une voix forte qui disait : " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes : il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. " Et Celui qui était assis sur le trône, dit :"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta : " Ecris, car ces paroles sont sûres et véritables. "
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc19,1-10.
En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville. Et voici qu'un homme appelé du nom de Zachée, qui était un publicain-chef et qui était riche, cherchait à voir Jésus, qui il était ; et il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était petit de taille. Courant en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là. Quand il arriva à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi de descendre, caraujourd'huiil faut que je demeure dans ta maison. " Il se hâta de descendre et le reçut avec joie. Ce que voyant, ils murmuraient tous, disant : " Il est entré pour loger chez un pécheur. " Or Zachée, s'étant arrêté, dit au Seigneur : " Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ; et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je rends le quadruple. " Jésus lui dit : " Le salut est arrivéaujourd'huipour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham. Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. "
Par Saint Bernard
(1091-1153), moine occidental de l'ordre cistercien Sermon 5 pour la Dédicace (trad. Orval)
Fête de la dédicace d'une église, fête du peuple de Dieu
Aujourd'hui mes frères, nous célébrons une grande fête ; c'est la fête de la maison du Seigneur, du temple de Dieu, de la cité du Roi éternel, de l’Épouse du Christ.
Demandons-nous maintenant ce que peut bien être la maison de Dieu, son temple, sa cité, son Épouse.
Je ne peux le dire qu'avec crainte et respect : c'est nous. Oui, c'est nous qui sommes tout cela, mais dans le cœur de Dieu. Nous le sommes par sa grâce et non par nos mérites.
L'humble aveu de nos peines provoque sa compassion.
Cet aveu dispose Dieu à subvenir lui-même à notre faim comme un père de famille, et à nous faire trouver auprès de lui du pain en abondance.
Nous sommes donc bien sa maison où ne manque jamais la nourriture de vie.
« Soyez saints, est-il dit, parce que moi, votre Seigneur, je suis saint » (Lv 11,44).
Et l'apôtre Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vos corps sont le temple du Saint Esprit et que l'Esprit Saint a chez vous sa demeure ? »
Mais la sainteté elle-même peut-elle suffire ?
Au témoignage de l'apôtre, la paix est nécessaire, elle aussi :
« Recherchez, dit-il, la paix avec tout le monde et aussi la sainteté, sans laquelle nul ne verra Dieu »
(Hé 12,14).
C'est cette paix qui nous fait habiter ensemble, unis comme des frères, c'est elle qui construit pour notre Roi une cité toute nouvelle appelée Jérusalem, ce qui veut dire : vision de paix.
Enfin, c'est Dieu lui-même qui nous dit :
« Je t'ai épousée dans la foi, je t'ai épousée dans le jugement et la justice » (la sienne, non la nôtre), « je t'ai épousée dans la tendresse et la miséricorde »
(Os 2,22.21).
Ne s'est-il pas comporté en époux ?
Ne vous a-t-il pas aimés comme un époux , avec la jalousie d'un époux ?
Alors comment pourriez-vous ne pas vous considérer comme l'épouse ?
Ainsi, mes frères, puisque nous avons la preuve que nous sommes la maison du Père de famille à cause de l'abondance de nos vivres, le temple de Dieu à cause de notre sanctification, la cité de grand Roi à cause de notre communion de vie, l'épouse de l’Époux immortel à cause de l'amour, il me semble que je peux l'affirmer sans crainte :
-cette fête est bien notre fête.
"Humility has its signs.
It also has its sinews and its ways, and these are as follows-poverty, withdrawal from the world, the concealment of one's wisdom, simplicity of speech, the seeking of alms, the disguising of one's nobility, the exclusion of free and easy relationships, the banishment of idle talk."
("Ladder of Divine Ascent"of Saint John Climacus)
« Si tu as trouvé le Christ, tout le reste n'est que perte.
Il est la perle unique, à la fois parure et fortune de qui l'a trouvé et pour laquelle, dans la joie, il vend tout. Tu veux être partout avec le Christ : alors n'aie plus de « chez toi » ; sois disponible à Dieu et aux autres ; n'aie plus de « chez toi » pour t'y replier égoïstement mais seulement pour accueillir ton frère. Il faut se renier soi-même, n'avoir aucun intérêt à soi, ne pas attirer exprès l'attention d'autrui et ne pas se faire centre, pour devenir capacité de Dieu. Diminue pour qu'il grandisse en toi. Même dans la prière, pense à lui et lui pensera à toi. Si tu as à plaire, que ce soit « pour le bien » ; si tu as à briller, que ce soit pour éclairer ceux qui sont dans la maison ; si tu parles de toi, que ce soit par amour de l'autre, parce que tu lui appartiens. Tu n'as rien, tu ne peux rien avoir que reçu de son amour gratuit ; c'est pourquoi la conscience de ton rien, la confiance en son amour tout-puissant et l'esprit d'initiative pour son règne grandiront toujours de pair et seront la garantie de la valeur chrétienne de tels sentiments. Si tu t'es ainsi perdu, il te sera naturel de renoncer à tout ce que tu possèdes pour devenir digne d'être disciple (Cf. Lc 14, 33). »
(P. Joseph-Marie PerrinO.P. (1905-2002),aujourd'hui l’Évangile de l'Amour(Deuxième Partie, III), Cerf, Paris, 1980. J'ai eu le bonheur de bien connaître le Père Perrin(Accompagnateur de Simone Weil, l'immense philosophe Israélitequi connaissait le Christ-Messie), l'un de mes lumineux professeurs à l'Abbaye où j'entrais à 17 ans. Il était aveugle et comme à l'époque je n'avais plus qu'un dixième et demi avec les deux yeux, j'avais les "bons réflexes" et, lorsqu'il était avec nous au Monastère, je l'accompagnais d'un point à l'autre du Monastère.)
COMMENT RECEVOIR LE SEIGNEUR EN SON
COEUR ?
Celui qui se fait humble, qui croit de toute son âme à la parole de Dieu et l'accomplit, par ses prières, recevra le Seigneur Lui-même en son coeur.
Il Le vera en vérité et L'entendra partout.
(Saint Gabriel des Sept Lacs, Homélies)
He who humbles himself, who believes in the word of God with all his soul and fulfills it, will, by his prayers, receive the Lord Himself into his heart; he will in truth see Him and hear Him everywhere. (St Gabriel of Seven Lakes, Homilies)
SAINTS DU JOUR:
SAINT THÉODORE Soldat, martyr († 304)
Saint Théodore, jeune soldat romain, est un des plus célèbres martyrs de l'Orient.
Il naquit en Syrie, à la fin du IIIe siècle.C'est donc une des gloires de notre Eglise Syro-Orthodoxe, l'un de ces Saints Martyrs qui, à la suite de Saint Ignace d'Antioche devint "Semence de Chrétiens".
La vigueur des Eglises locales unies dans l'Orthodoxie de la Foi et la grâce du Saint Esprit (Véhiculée principalement par les Sacrements), l'unité et l'élan missionnaire de chaque Eglise locale participante à l'unité, à la sainteté , à la catholicité et à l'apostolicité de l'unique Eglise du Christ, se nourrit du courage de ces Frères et Soeurs Chrétiens qui, aujourd'hui comme hier, donnent leur vie pour la Personne du Christ-Vérité, du Divin Roi d'Amour, du Prince de la Paix...
Merci Seigneur pour vos Saints Martyrs, que leurs intercession nous obtienne la lumière et la force du Saint Esprit pour témoigner jusqu'au boutr de Votre Règne d'Amour de Justice, de Vérité et de Paix !
Théodore faisait partie d'une légion romaine qui avait établi son quartier d'hiver dans la ville d'Amasia, où les édits persécuteurs étaient exécutés sévèrement.
Le jeune soldat, plein de l'amour de Jésus-Christ, dédaigna, malgré le péril, de cacher sa foi, et, au contraire, il se fit une gloire de la professer publiquement ; aussi fut-il présenté comme chrétien au tribun de sa légion.
Celui-ci lui demanda comment il osait professer une religion proscrite sous peine de mort : « Je ne connais point vos idoles, répondit-il ; j'adore Jésus-Christ, Fils unique de mon Dieu.
Je vous abandonne mon corps ; vous pouvez le déchirer, le mettre en pièces, le livrer aux flammes. Si mes discours vous offensent, coupez-moi la langue. »
Le tribun et les juges, devant sa jeunesse, se contentèrent de le menacer et le laissèrent en liberté.
Théodore ne songea qu'à gagner des âmes à Jésus-Christ, à fortifier les autres confesseurs de la foi ; il poussa même le courage jusqu'à mettre le feu au temple de la déesse Cybèle.
Ce fut en vain qu'on essaya de lui faire exprimer quelques regrets à ce sujet : il brava toutes les menaces, comme il se rit de toutes les promesses.
Il fut alors fouetté très cruellement et enfermé dans un cachot, sans nourriture, pour y mourir de faim.
La nuit, le Sauveur vint le visiter, lui promit de le nourrir d'un aliment invisible et le fortifia pour le dernier combat.
Cette visite donna à Théodore tant de joie, qu'il se mit à chanter les louanges de Dieu, et des anges vêtus de blanc vinrent unir leurs voix à la sienne.
Les geôliers et les gardes, le juge lui-même, furent témoins du miracle sans se convertir. On lui promit que, s'il feignait seulement la moindre soumission, on le mettrait en liberté.
Ayant répondu à ces nouvelles sollicitations avec une fermeté invincible, Théodore est alors déchiré avec des crochets de fer, on lui brûle les côtes avec des torches ardentes, puis on le condamne à être brûlé vif.
Le vaillant soldat, placé sur le bûcher, se munit du signe de la Croix, et bientôt sa belle âme s'envola au Ciel.
La dévotion à Saint Théodore se répandit vite en Orient et on lui attribua l’exploit d’avoir tuer un dragon, comme saint Georges et saint Dimitri, les trois grands soldats martyrs orientaux, c'est pourquoi , avec les autres "saints exorcistes", il est invoqué en particulier contre l'assaut de toutes puissances ennemies, corporelles ou incorporelles.
Saint Nectaire d'Egine
évêque de la Pentapole
(1846 - 1920)
Saint Nectaire est né en Thrace dans une famille modeste, le 1er octobre 1846. On lui donna au baptême le nom d’Anastase. À l’âge de 14 ans, il vient travailler et poursuivre son éducation à Constantinople.
En 1866 il quitte cette capitale, pour aller travailler comme instituteur sur l’île de Chios. C’est là qu’il devient moine au monastère de Néa Moni à l’âge de trente ans.
Trois ans plus tard, il est ordonné diacre, et reçoit le nom de Nectaire. En 1885, il est diplômé de l’université d’Athènes ; il se rend alors au Caire en Égypte, où il est ordonné prêtre, puis consacré évêque métropolite de la Pentapole, en 1889.
Il servit cette église en tant qu’évêque pendant un an, mais fut injustement relevé de ses fonctions.
Jalousé et odieusement calomnié à cause de sa popularité auprès du peuple, le patriarche d’Alexandrie refusa de l’écouter et l’expulsa hors de l’Égypte sans procès ni explication et sans lui donner la possibilité de se défendre.
Après cette expulsion, il retourna en Grèce et n’ayant plus aucune fonction il se retrouva sans ressource et subsista plusieurs années en tant que simple prédicateur. Il fut ensuite, pendant quinze ans, directeur de l’Ecole Ecclésiastique pour l’Education des Prêtres, à Athènes, où son service fut particulièrement fécond. Il écrivit de nombreux ouvrages. En 1904, à la demande de plusieurs de ses disciples qui voulaient devenir moniales, il établit pour elles un monastère sur l’île d’Égine.
En 1908, il démissionna de sa fonction de directeur de l’Ecole et se retira au monastère de la Sainte Trinité d’Égine, où il vécut comme moine et père spirituel le reste de sa vie. Il écrivait, publiait, prêchait et entendait les confessions de ceux qui venaient de près comme de loin pour bénéficier de ses conseils spirituels.
Saint Nectaire mourut le soir du 9 novembre 1920, à l’âge de soixante-quatorze ans, après avoir été hospitalisé pour un cancer.
Son corps fut enterré au monastère de la Sainte Trinité où une multitude de fidèles viennent de Grèce, d’Egypte et du monde entier pour prier sur son tombeau.
http://www.eglise-orthodoxe.eu/
"Saint Nectarius was born in Selyvria of Thrace on October 11, 1846. After putting himself through school in Constantinople with much hard labour, he became a monk on Chios in 1876, receiving the monastic name of Lazarus; because of his virtue, a year later he was ordained deacon, receiving the new name of Nectarius. Under the patronage of Patriarch Sophronius of Alexandria, Nectarius went to Athens to study in 1882; completing his theological studies in 1885, he went to Alexandria, where Patriarch Sophronius ordained him priest on March 23, 1886 in the Cathedral of Saint Sabbas, and in August of the same year, in the Church of Saint Nicholas in Cairo, made him Archimandrite. Archimandrite Nectarius showed much zeal both for preaching the word of God, and for the beauty of God's house. He greatly beautified theChurch of Saint Nicholas in Cairo, and years later, when Nectarius was in Athens, Saint Nicholas appeared to him in a dream, embracing him and telling him he was going to exalt him very high.
"On January 15, 1889, in the same Church of Saint Nicholas, Nectarius was consecrated Metropolitan of Pentapolis in eastern Libya, which was under the jurisdiction of Alexandria. Although Nectarius' swift ascent through the degrees of ecclesiastical office did not affect his modesty and childlike innocence, it aroused the envy of lesser men, who convinced the elderly Sophronius that Nectarius had it in his heart to become Patriarch. Since the people loved Nectarius, the Patriarch was troubled by the slanders. On May 3, 1890, Sophroniusrelieved Metropolitan Nectarius of his duties; in July of the same year, he commanded Nectarius to leave Egypt.
"Without seeking to avenge or even to defend himself, the innocent Metropolitan left for Athens, where he found that accusations of immorality had arrived before him. Because his good name had been soiled, he was unable to find a position worthy of a bishop, and in February of 1891 accepted the position of provincial preacher in Euboia; then, in 1894, he was appointed dean of the RizariosEcclesiasticalSchool in Athens. Through his eloquent sermons, his unwearying labours to educate fitting men for the priesthood, his generous almsdeedsdespite his own poverty, and the holiness, meekness, and fatherly love that were manifest in him, he became a shining light and a spiritual guide to many.
At the request of certain pious women, in 1904 he began the building of his convent of the Holy Trinity on the island of Aegina while yet dean of the Rizarios School; finding later that his presence there was needed, he took up his residence on Aegina in 1908, where he spent the last years of his life, devoting himself to the direction of his convent and to very intense prayer; he was sometimes seen lifted above the ground while rapt in prayer.
He became the protector of all Aegina, through his prayers delivering the island from drought, healing the sick, and casting out demons. Here also he endured wicked slanders with singular patience, forgiving his false accusers and not seeking to avenge himself. Although he had already worked wonders in life, an innumerable multitude of miracles have been wrought after his repose in 1920 through his holy relics, which for many years remained incorrupt. There is hardly a malady that has not been cured through his prayers; but Saint Nectarius is especially renowned for his healings of cancer for sufferers in all parts of the world." (Great Horologion)
St John the Dwarf
“Abba John said, ‘Who sold Joseph?’ A brother replied saying, ‘It was his brethren.’ The old man said to him, ‘No, it was his humility which sold him, because he could have said, “I am their brother” and have objected, but, because he kept silence, he sold himself by his humility. It is also his humility which set him up as chief in Egypt.'”
(St. John the Dwarf from The Sayings of the Desert Fathers)
Prière pour les malades
Ô Christ, Notre-Seigneur, Divin Médecin des âmes et des corps, c'est d'un cœur contrit, mais plein d'espoir que nous Vous supplions : Guérissez les maladies de l'âme et du corps de Vos serviteurs:X..., pardonnez-leur dans Votre bonté tous leurs péchés volontaires et involontaires, et rendez- leur la santé, nous Vous en prions, écoutez-nous, ayez pitié de nous.
Prière pour les guérisons
Seigneur notre Dieu, Vous qui, dans Votre miséricorde, avez épargné Vos serviteurs: X..., soutenez-les et fortifiez-les, afin que, par la force et la santé retrouvées, ils puissent louer et magnifier Votre Nom pendant de longs jours; nous Vous en prions, écoutez-nous et ayez pitié de nous.
Au milieu de la désolation un signe d’espoir, tout simple, est apparu
"Les images vues dans les médias montrant les dégâts causés par le tremblement de terre qui a frappé enaoût 2016le centre de l’Italie sont terribles. Des villages comme Amatrice ont été presque rayés de la carte. La tragédie a même conduit le pape François à suspendre la traditionnelle catéchèse dumercredipour prier le chapelet avec les pèlerins de la place Saint-Pierre.
Cependant, au milieu de la désolation, un signe d’espoir, tout simple, est apparu : une statue de la Vierge a été retrouvée intacte après le violent tremblement de terre, à Pescara del Tronto. L’image a été immédiatement partagée sur Internet. En avril dernier, un signe très semblable avait suscité émotion (et polémique) en Équateur, autre pays durement frappé par un séisme. Là aussi, une statue de Notre Dame était restée intacte au milieu des décombres.
Peut-on alors parler de miracle ? Pas nécessairement. Le fait peut être interprété comme un signe d’espérance. Pourtant une question demeure : comment cette représentation de la Madone, si fragile, a-t-elle pu résister à d’aussi fortes secousses ?"(Aleteia)
Peut-on alors parler de miracle ? Certainement pas, mais d'un signe éloquent, d'une impérieuse invitation:
-Lorsque l'Eglise du Christ est divisée par l'orgueil des hommes, lorsque l'Esprit Saint est contristé par la célébration aberrante des Sacrements du Salut et la prédication d'hérésies par certains Hiérarques, que son témoignage missionnaire en est ralenti par la terrible confusion qui s'en suit, il faut regarder Marie, modèle de l'Eglise en son achèvement, il faut invoquer Marie, Mère du Verbe Incarné et de Ses frères et soeurs désorientés...
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
The beginning of the gospel of Jesus Christ,
the Son of God. As it is written in the Prophets:
"Behold, I send My messenger before Your face, Who will prepare Your way before You." "The voice of one crying in the wilderness: "Prepare the way of the LORD; Make His paths straight."'
John came baptizing in the wilderness and preaching a baptism of repentance for the remission of sins. Then all the land of Judea, and those from Jerusalem, went out to him and were all baptized by him in the Jordan River, confessing their sins.
Now John was clothed with camel's hair and with a leather belt around his waist, and he ate locusts and wild honey. And he preached, saying, "There comes One after me who is mightier than I, whose sandal strap I am not worthy to stoop down and loose. I indeed baptized you with water, but He will baptize you with the Holy Spirit."
It came to pass in those days that Jesus came from Nazareth of Galilee, and was baptized by John in the Jordan. And immediately, coming up from the water, He saw the heavens parting and the Spirit descending upon Him like a dove. Then a voice came from heaven, "You are My beloved Son, in whom I am well pleased."
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
[...]Au premier semestre, la permanence deprévention du suicidechez les agriculteursAgri’écoutesa reçu 1.700 appels, soit une moyenne de 285 appels par mois contre une centaine par mois sur la même période, en 2015.
Ce quasi-triplement est toutefois relativisé par laMutualité sociale agricole(MSA), qui rappelle notamment que ce dispositif lancé en octobre 2014 n’a commencé à être connu qu’à compter des mois de mars/avril 2015.
L’importante crise économique agricole mène parfois les agriculteurs à s’interroger sur leur utilité.« Il y a une interrogation dans les campagnes sur le sens de notre métier : on est là pour faire quoi? »,a déclaré Pascal Cormery, président de la MSA lors d’une conférence de presse mardi, allant jusqu’à évoquer une « résignation complète » des membres de la corporation. « Beaucoup de mes collègues me disent : Est-ce qu’on a vraiment besoin de nous ? Est-ce qu’on sert vraiment à nourrir la population?« , ajoute M. Cormery.
Autre signe de la précarité croissante dans le monde paysan, l’explosion de la demande de primes d’activité, le nouveau dispositif pour les travailleurs à revenu modeste qui a remplacé le RSA activité. Alors que la MSA attendait 60.000 demandes pour l’ensemble de 2016, elle en est déjà à 200.000 depuis le début de l’année.
L’explosion des demandes s’explique assez facilement :en 2015, 30% des agriculteurs imposés au régime réel ont eu des revenus équivalents à 354 euros par mois. En 2014, ils étaient 18% dans cette situation, relève la MSA, inquiète de l’évolution pour 2016, alors que les chiffres concernant les récoltes de l’année n’en finissent pas de dégringoler.
Si, au départ, les exploitants étaient les plus nombreux à appeler pour se confier, la MSA note que ce sont désormais le plus souvent les épouses qui contactent Agri’écoutes. « Les hommes ont sans doute plus de pudeur, ou de fierté. Il est très difficile de s’avouer qu’on est en échec professionnel », explique Michel Brault, directeur général de la MSA. « Lorsqu’il n’y a plus de revenus qui rentrent, un fort endettement, l’homme n’ose plus appeler. Il se réfugie dans le travail, ne s’occupe plus des papiers, des échéances, c’est le conjoint qui est confronté à cela », ajoute-t-il. [...]
La lumière et l’amour de Dieu brillent encore à Alep en dépit d’intenses combats.
Toutes les églises ont été fermées ou détruites. Dans ce contexte, une église grecque orthodoxe a malgré tout choisi de tendre la main aux syriens lassés par la guerre, quelle que soit leur confession.
Kristina, jeune maman de 28 ans réfugiée au Liban avec sa famille, a raconté àWorld Watch Monitorcomment son église syrienne a perdu la plupart de ses membres, contraints à fuir la violence de la guerre. Seulement 10 % des chrétiens sont restés dans la ville assiégée et se sont mis au service de leurs voisins.
« L’église est toujours pleine ! Les musulmans ont pris la place des chrétiens qui sont partis. »
Certains musulmans viennent à l’église avec leurs enfants pour diverses activités culturelles, y compris pour lire des histoires de la Bible. Ce sont les enfants qui ont les premiers pousser les portes de l’église, suivis de leurs mamans. Ils y ont trouvé des femmes chrétiennes prêtes à les aider, les soutenir, apporter un secours matériel et prier.
Les musulmans ont découvert que les femmes chrétiennes n’étaient pas frivoles comme ils le pensaient. L’amour et le respect qu’ils ont trouvé dans l’église les ont conduits à repenser leur vision de la foi chrétienne.
Beaucoup de femmes musulmanes se sentent libérées
Kristina témoigne que beaucoup de femmes musulmanes se sentent libérées. Elles ne sont pas considérées comme seulement dignes d’accomplir des tâches ménagères. Dans l’Islam, de nombreuses femmes ne disposent d’aucun droit. Être entourées de personnes qui les prennent en considération et les honorent est nouveau et valorisant pour elle. Peu à peu, certains hommes se joignent aux activités organisées par l’église. Certains assistent même aux cultes.
Malgré la violence et l’omniprésence de la mort au détour des ruelles d’Alep, ce petit reste de croyants a choisi de rester et d’être le sel et la lumière dans une ville plongée dans les ténèbres et le désespoir. L’église est devenue un refuge pour les habitants de toutes confessions, et des vies sont touchées par le témoignage d’amour des chrétiens.
Malgré la guerre, Kristina parle d’un « âge d’or » pour l’Église au Moyen-Orient.
« Pour la première fois dans l’histoire, les musulmans viennent à nous. La seule chose que nous avons à faire est de leur partager la Bonne Nouvelle. »
« PERDRE SON IDENTITE SPIRITUELLE EST UN АRRET DE MORT POUR N’IMPORTE QUEL PAYS »
« Cher Vladimir Vladimirovitch, chers participants à cette cérémonie solennelle,
Le saint prince Vladimir a abordé la question du choix de la religion de façon très pragmatique. Il a envoyé ses ambassadeurs afin de comprendre où, comment, on servait Dieu. Cela témoigne de l’absence de fausseté du prince, son aspiration à aborder d’une façon extrêmement honnête et objective la question la plus importante, à savoir le choix de la foi.
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où les vérités sont érodées. La voie dont les adeptes sont nombreux, sans en être conscients, est le relativisme de la vérité, c’est la quasi-religion du monde contemporain ; tout a droit à l’existence parce que, en fait, il n’existe pas de vérité inébranlable, éternelle.
Si le prince Vladimir avait pensé comme certains de nos contemporains, il n’aurait jamais fait son choix, il serait devenu païen ou serait devenu chrétien à titre personnel, au niveau personnel, mais n’aurait pas baptisé la Russie. Alors, il n’y aurait pas eu de Rous’, de Russie, ni d’État orthodoxe russe, ni de grand Empire russe, ni de Russie contemporaine.
Mais il ne cherchait pas l’office liturgique pompeux ou le confort spirituel, que donne souvent la religion, il recherchait la Vérité avec une majuscule, il a trouvé et aimé la figure du Christ, qu’Il a connu dans le saint Baptême, comme lumière, vérité et vie.
Les difficultés dans l’économie et la politique existent dans n’importe quelle société,mais perdre l’identité spirituelle, c’est l’arrêt de mort de tout pays, c’est sa condamnation, même s’il paraît puissant. C’est pourquoi, pour Vladimir, la question du choix de la foi était identique à celui de la question du destin du peuple qu’il aimait.
Si Vladimir n’avait pas eu l’expérience personnelle de l’amour envers le Christ, mais avait été dirigé exclusivement par des considérations politiques ou autres, le peuple ne l’aurait pas cru. Vladimir n’était pas un intrigant politique ou un homme retord ou à double face, il était toujours entier et sincère – tant quand il était dans l’erreur et tombait dans l’iniquité que lorsqu’il trouva la plénitude de la vérité dans la foi orthodoxe et devint saint.
Ce monument rappelle à tous ceux qui le regardent :
« Et toi es-tu sincère dans ta foi et dans ton amour envers la Patrie, le peuple, comme le saint prince Vladimir ? Ou bien tu veux te distancer de tous et de toute chose pour tes propres avantages et tes intérêts égoïstes ? »
Mais le chrétien, c’est celui qui suit le Christ non pas seulement dans la commodité et le confort, mais toujours.
Le véritable disciple du Christ ne peut souffrir dans son cœur seulement pour ses proches, mais il souffre aussi pour sa ville, son pays, le monde entier.
Le plus terrible malheur du monde contemporain, ce ne sont pas les crises économiques et politiques, mais un manque aigu, devenu déjà chronique, d’amour l’un envers l’autre, envers notre Créateur et envers toute la création.
Nul ne peut revoir le choix du prince Vladimir sans détruire sa propre identité civilisationnelle. Dire que le prince Vladimir a fait les choses n’importe comment, ce n’est pas autre chose que de s’endormir à l’ombre d’une cathédrale et se réveiller dans la forêt près d’un feu, sans savoir ni lire ni écrire.
Hélas, c’est le choix que font ceux qui veulent retourner dans la jungle de l’ignorance païenne et échanger la lumière de la vérité contre l’obscurité de l’existence préchrétienne.
Vladimir, dans la conscience populaire était le « Soleil rouge », c’est ainsi que l’on appelle seulement ceux que l’on aime fortement. Il n’a pas eu peur de changer radicalement la direction du développement de la société, parce qu’il aimait le peuple et croyait qu’il serait compris et que l’on viendrait à sa suite. Il n’a pas essayé d’évaluer tous les risques et les dangers de changer la foi, parce que pour lui ce n’était pas une décision tactique ou stratégique, mais l’acquisition de la vérité pour toujours, pour lui-même et son peuple.
Et on n’adopte pas la vérité par calcul ; elle cesse alors d’être vérité. C’est la détermination, le zèle envers le Christ, et l’observation totale de l’Évangile, qui a apparenté Vladimir aux apôtres, bien qu’entre eux se soit écoulé un millénaire. Si nous pensons qu’aujourd’hui, nous ne devons rien choisir, contrairement à ce que fit alors Vladimir, nous sommes grandement dans l’erreur. Notre choix, peut-être, n’est pas aussi énorme et perceptible, mais sa conséquence n’est pas inférieure à celui-ci.
Chaque jour, nous choisissons pour qui et pour quoi nous vivons, de quoi nous emplissons notre vie, c’est là un choix de foi, dont dépend non seulement le destin de chacun d’entre nous, mais aussi du monde entier.
Le monument au saint prince Vladimir, c’est le symbole de l’unité de tous les peuples dont il est le père, à savoir les peuples de la Russie historique qui vivent maintenant dans les frontières de nombreux États. Le monument au père peut se trouver partout où vivent ses enfants, il n’y a pas ici de contradiction. Mais il est mauvais que les enfants oublient qu’ils ont un père.
Le Cardinal Sarah, qui vient de publier « La Force du silence » aux éditions Fayard, était en France pour quelques jours. Boulevard Voltaire l’a rencontré.
On vous sent inquiet pour le monde occidental. Qu’est-ce qui vous inquiète ?
– Vous savez, la plus grande inquiétude c’est que l’Europe a perdu le sens de ses origines. Elle a perdu ses racines. Or, un arbre qui n’a pas de racines, il meurt.Et j’ai peur que l’occident meure. Il y a beaucoup de signes. Plus de natalité.
Et vous êtes envahis, quand même, par d’autres cultures, d’autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs. Il y a également, voyez-vous, cette angoisse, qu’il n’y a que la technique, que l’argent qui compte. Il n’y a pas d’autre valeur…
La prière de Mgr Hervé Gosselin , Evêque d'Angoulême,pour les victimes d’abus sexuels
En réponse à l’appel du Pape François, depuis Lourdes, notre évêque Mgr Hervé Gosselin vit ce lundi 7 novembre, au cœur de l’assemblée plénière et avec les autres évêques de France, un temps de prière et de pénitence pour les victimes d’abus sexuels. Il nous envoie sa prière.
Dans le contexte de ce jour de prière et de jeûne à la demande du Pape, avec les évêques réunis à Lourdes, je demande à Dieu sa Miséricorde :
Seigneur Jésus,
Toi le Rédempteur de l’homme
Prends pitié de ton Eglise et de tes serviteurs lorsqu’ils n’ont pas été fidèles à ton Evangile, en particulier dans des scandales d’abus sexuels et de pédophilie.
Pardonne-nous nos silences, nos manques d’écoute, nos retards à réagir, nos erreurs de jugements, et nos manques d’accompagnement.
Viens rejoindre et visiter les victimes, particulièrement les enfants ou les jeunes pour qu’ils puissent se reconstruire et regarder leur avenir avec confiance.
Avec notre repentir et l’action puissante de ta grâce et de ta Miséricorde, que ta maison Eglise devienne sûre et digne de l’appel que tu lui fais particulièrement auprès des personnes fragiles et innocentes.
Extrait de l'entretien donné par Philippe de Villiers à L'Homme Nouveau :
"Sommes-nous confrontés à une guerre de sécession qui ne dit pas son nom ?
Oui ! À la suite de l’immigration de masse organisée par deux générations d’hommes politiques, nous sommes aujourd’hui devant une conquête et même une colonisation.
Sur le sol français, deux Frances coexistent, avec deux peuples : un peuple neuf qui s’installe, avec ses fiertés, ses mœurs et ses héros et un peuple exténué, hagard, qui ne sait plus ni qui il est ni où il habite. Ces deux peuples sont face à face et cette situation révèle un conflit de civilisations. Je montre dans mon livre que cette colonisation n’est pas arrivée par hasard mais qu’elle s’est réalisée à partir du « plan secret des élites ».
« Le plan secret des élites » constitue d’ailleurs le titre d’un des chapitres du livre. Quel est-il exactement, ce plan ?
Il repose sur une instruction des Nations unies, elles-mêmes à la solde des firmes anationales, constamment à l’affût d’une main-d'œuvre bon marché.
Il porte un nom : «Remplacement migration » et décrit un scénario pour la France quiprévoit l’entrée de « 16 millions de migrants de 2020 à 2040, soit 800 000 personnes par an». Ce plan est ensuite décliné par un projet de recherche européen, intitulé « l’Eurislam » ou « Mutual accomodation » (accommodement mutuel) qui vise à acclimater l’Europe à l’islam.
Ce plan a été appliqué par les pouvoirs publics successifs. Mais le plus fascinant et le plus vertigineux est que se réalisant sur fond de vieillissement de la population et de stérilisation du renouvellement, il va à la rencontre du projet secret des Frères musulmans.
Celui-ci porte également un nom : « Tamkin », c’est-à-dire l’islamisation tranquille, par imprégnation et capillarité des territoires, des structures sociales et du récit collectif.
Nous sommes donc confrontés à une situation où les élites occidentales, d’un côté et les Frères musulmans et les salafistes, de l’autre travaillent de concert à l’établissement d’un Califat islamiste en Europe considérée, selon les propos de al-Adnani, porte-parole de l’État islamique, comme le « ventre mou » de l’Occident.
Ne craignez-vous pas en parlant de projet, d’instruction, de plan, de vous laisser emporter par une vision complotiste ?
Ce n’est pas moi qui me laisse happer par une vision complotiste. Ce sont les élites européennes et les islamistes qui œuvrent pour changer la population occidentale. Ce que j’affirme dans mon livre s’appuie sur des documents et des faits. C’est le fruit d’une recherche. Pas d’une élucubration en chambre.
Mais pourquoi les élites occidentales voudraient-elles ce changement de population ?
Mais parce qu’elles prônent « la mondialisation heureuse » qui postule d’écarter les autochtones trop coûteux pour les remplacer par une main-d'œuvre bon marché.
Toute la politique de la chancelière allemande, Angela Merkel, vis-à-vis des migrants, repose sur la volonté du patronat allemand de transplanter en Allemagne de nouvelles populations dont on espère qu’elles seront moins chères. [...]"
(Source: L'excellente revue de "L'Homme Nouveau", via le S B)
INVITATION(S):
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Chers associés et amis des Artisans de Paix,
Nous vous rappelons nos prochains rendez-vous ennovembre 2016:
Mardi15 Novembre, 18h30 – 21 h30,RENCONTRE INTERRELIGIEUSE DE PRIERES POUR LA PAIX:«Partage et spiritualité: goutez le bonheur des Artisans de Paix » ,Maison soufie. 8 rue Raspail. 93400 Saint Ouen.M° Garibaldi (ligne 13). Périphérique Porte de Saint Ouen.
Juifs, Chrétiens, Musulmans et Bouddhistes, tous Artisans de Paix, vous convient à partager un moment de spiritualité vivante au cœur de la ville.
Cette rencontre participera de la semaine de l’amitié islamo-chrétienne (SERIC).AvecJean-François Lévy, membre du comité directeur de la Fraternité d’Abraham ;Pasteur Alain Joly, vice-président chrétien des Artisans de Paix;Christian Rogez,délégué de la Fraternité Eucharistique des Artisans de Paix ;HajjAbdel Hafid Benchouk,délégué de la Fraternité Islamique des Artisans de Paix;Jean-Luc Castel,délégué de la Fraternité Bouddhique des Artisans de PaixetVincent Pilley,chargé des relations publiques des Artisans de Paix avec les traditions bouddhiques; etPaula Kasparian,présidente des Artisans de Paix.
Jeudi24 novembre, 20h 30,CONCERT POUR LA FRATERNITE ET POUR LA PAIX – musique arabo-andalouse, judéo-espagnole et tzigane,Cirque Romanès, Square Parodi, Bd de l’Amiral Bruix, 75016 Paris, Métro : Porte Maillot ou Porte Dauphine(détails dans deux doc. joints).
Musiques arabo-andalouse, judéo-espagnole et tzigane: exils, brassages, rencontres, ne nous guident-ils pas vers une expérience harmonieuse de fraternité?
Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous dès réception de ce message.
Mon Père, Je m’abandonne à toi, Fais de moi de qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, Je te remercie. Je suis prêt à tout, J’accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, En toutes tes créatures, je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père.
Origine de la prière
Ce texte a été imprimé pour la première fois, sous forme de prière, dans le n° 74 du Bulletin de l’Association Charles de Foucauld – 3ème trimestre 1946 (p. 19). C’était à l’occasion de la mort de Marc Gérin, l’un des premiers petits frères d’El Abiodh, décédé le 28 avril 1945.
L’article cite anonymement un extrait d’une lettre. Cette lettre est de l’abbé André Brazzola, alors aumônier de la JOC et ancien condisciple de Marc au Séminaire d’Issy-les- Moulineaux.
Déjà en 1946, dans le texte cité plus haut, elle est présentée comme "la Prière d’Abandon du Père de Foucauld" et on en viendra à croire qu’elle a été léguée directement par son auteur qui l’aurait utilisée lui- même durant toute sa vie.
Elle est extraite des "méditations sur l’Evangile au sujet des principales vertus", dont on possède deux manuscrits autographes. Le second, qui est une copie soignée, est daté du 23 janvier 1897, à Rome. Le premier est donc antérieur. Il a probablement été écrit à la fin du séjour à Akbès du frère Marie-Albéric, en 1896, et non à Nazareth, en 1898, comme on l’a cru.
Ces méditations portent comme sous-titre :
"Paroles et exemples de Notre-Seigneur Jésus-Christ touchant la prière, la foi, …" suivent douze autres titres, mais seuls les deux premiers seront traités. Dans chaque Evangile, le frère Marie-Albéric (nom du novice Charles de Foucauld) prend d’abord les versets qui parlent de la prière. Il recommencera sur le thème de la foi.
Le passage qui nous intéresse est le commentaire du dernier verset retenu dans St Luc sur la prière : Nous pouvons lire le texte manuscrit tel qu'il a été écrit par Charles de Foucauld lui- même et publié dans Charles de Foucauld, Le chemin vers Tamanrasset, Karthala, 2002, p.71.
Elle a été écrite alors qu’il n’était pas le Père de Foucauld mais un simple moine en instance de quitter la Trappe.
si cette prière est devenue celle de tous les instants de sa vie, il faut bien préciser que ce ne fut pas sous cette forme écrite par lui un jour de l’année 1896, sous l’inspiration du moment et sans penser à composer une prière.
En simplifiant le texte répétitif écrit par le frère Marie-Albéric au gré de l’inspiration, on en a bien gardé tous les éléments mais chacune des composantes de cette prière n’apparaît plus à sa place et perd beaucoup de la force que lui donnaient les répétitions.
Le commentaire-prière original
« Mon Père, je remets mon esprit entre Vos mains »… C’est la dernière prière de notre Maître, de notre Bien aimé… puisse-t-elle être la nôtre … Et qu’elle soit non seulement celle de notre dernier instant, mais celle de tous nos instants : Mon Père, je me remets entre Vos mains ; mon Père, je me confie à Vous ; mon Père, je m’abandonne à Vous ; mon Père, faites de moi ce qu’il Vous plaira ; quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ; merci de tout ; je suis prêt, à tout ; j’accepte tout ; je Vous remercie de tout ; Pourvu que Votre Volonté se fasse en moi, mon Dieu, Pourvu que Votre Volonté se fasse en toutes Vos créatures, en tous Vos enfants, en tous ceux que Votre cœur aime, je ne désire rien d’autre, mon Dieu ; je remets mon âme entre Vos mains ; je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je Vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre en Vos mains sans mesure ; je me remets entre Vos mains avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père.
(Source: Le Blog de Seraphim)
Programme des prochaines semaines au Monastère
Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
NANTES en NOVEMBRE:
*Jeudi 10, Permanence pastorale de 9h à 17h suivie de la Ste Messe (Liturgie / Quadisha Qurbana) à 18h précise.
ANGOULÊME (JAULDES en NOVEMBRE:
Dimanche 13, 10h30, Messe suivie d'un repas fraternel et d'une permanence pastorale.
Chers amis. Aloho m'barekh
Je serai pour une visite pastorale en Guadeloupe et Martinique et devrai interrompre notre rencontre régulière par ce courrier jusqu'au 18 Novembre.
Merci de m'en excuser.
Nous avons désormais les dates de la prochaine visite pastorale et fraternelle de Son Emminence Mor Melethius, Métropolite de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare(Notre Eglise-mère), l'un des deux Archevêques accompagnateurs fraternels de notre jeune Eglise locale et missionnaire Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.
Il sera parmi nous du 25 Novembre au 12 Décembre.
En fonction de ses dates et des distances entre nos paroisses, d'entente avec les fidèles, j'ai esquissé le programme suivant, contraint de chambouler le programme habituel des Messes et permanences pastorales.
Vous pouvez rejoindre ce périple à l’une ou l’autre étape en vous inscrivant au Monastère (Voir en fin de document).
Les fidèles de tout le territoire Français sont tous invités à rejoindre le Monastère pour la Célébration du Dimanche 4 Décembre, présidée par Son Eminence Mor Melethius. Il s’agit du Grand Pèlerinage de Décembre à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala.
Les fidèles du Sud-Ouest et du Centre sont tous invités à être présents à JAULDES pour la Messe de clôture de cette visite importante.Les fidèles de Région parisienne sont invités à accueillir l'archevêque à son arrivée, l'accompagner lors de son départ .
En vous souhaitant à tous et chacun un heureux temps de l'Annonciation et une heureuse et joyeuse montée vers la Nativité, je vous assure de mes prières ferventes et me recommande aux vôtres.
Votre fidèlement dans le Christ, Notre-Seigneur.
+Mor philipose-Mariam,métropolite.
PROGRAMME DE LA VISITE FRATERNELLE ET PASTORALE DE SON EMINENCE MOR MELETHIUS,Métropolite de l’Eglise Syrienne-Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes) en France :
ACCUEIL DU METROPOLITE:
-Vendredi 25 Novembre, arrivée du Métropolite Melethius à Roissy Charles de Gaules . Nous accueillons l’Archevêque et nous allons au Monastère où il s’installe et se repose.
-Samedi 26, visite des lieux, le Métropolite fait connaissance des familiers du Monastère.
PARIS:
- Dimanche 27au matin, nous changeons le programme habituel pour faire visiter PARIS à l’Archevêque. (Messe matinale et départ pour Paris. )
-Lundi 28, suite…
PELERINAGE PARIS-NORMANDIE:
-Mardi 29, en matinée Visite d'Alençon (Ville natale de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) et dans l'après-midi, visite de Lisieux (Où Sainte Thérèse entra au Monastère du Carmel).
-Mercredi 30, matinée visite de Verneuil Sur Avre et l'après-midi visite de la Chapelle Royale de DREUX suivie de celle de la Cathédrale de CHARTRES.
- Jeudi1er Décembre, matinée au Monastère et, l'après-midi, visite du Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon.
- Vendredi2, journée de recueillement au Monastère.
- Samedi3, idem.
-Dimanche4, Célébration du dimancheen l'église du Monastère Notre-Dame de Miséricorde . SOYEZ TOUS PRESENTS !
PELERINAGE A NOTRE-DAME DE PONTMAIN,
LE MONT SAINT MICHEL:
- Lundi5, départ matinal pour le Sanctuaire Notre-Dame de Pontmain, l'après-midi, visite du Mont Saint Michel (Retour le soir au Monastère)
PELERINAGE A LOURDES DU 8 DECEMBRE:
- Mardi6, départ après le petit déjeuner pour Notre-Dame de LOURDES, arrivée le soir , logement sur place.
- Mercredi7, Visite de Lourdes et sortie en montagne.
- Jeudi8, Journée de piété à Lourdes (Logement sur place)
-Vendredi 9, départ de Lourdes le matin, déjeuné à PERIGUEUX et visite de la Cathédrale. Visite de notre Chapelle Notre-Dame de la Très Sainte Trinité (Desservie le quatrième samedide chaque mois) , arrivée et diner à ANGOULÊME le soir.
CLÔTURE EN CHARENTE:
- Samedi10, matinée de repos et, l'après-midi, visite de la Cathédrale d'ANGOULÊME et de notre presbytère de JAULDES.
- Dimanche11, Sainte Messe (Quadisha Qurbana) à JAULDES, déjeuner et retour sur Paris.
AU REVOIR:
-Lundi 12, depuis Charles de Gaules : "Merci, Eminence et à très bientôt ...
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Si vous n'êtes pas en famille,
retrouvez-vous, en
communion avec les Chrétiens d'Orient,
avec vos frères ChrétiensSyro Orthodoxes
francophone de St Thomas(Mar Thoma)* en
Francepour fêter Noël !
Si vous avez peu de moyenspour fêter
décemment Noël en famille,grâce au partage
c'est possible !Venez fêter la Nativité au
Monastère en famille !
(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes
le 20 Décembre)
Programme:
*Jeudi 24 Décembre.Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.
*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27
*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notr
En ce 8 novembre, me revoici alors que devrais être en tournée pastorale en Guadeloupe, Pourquoi ? -Alors que, rendu à Paris depuis dimanche soir, je m'apprêtais lundi matin à m'envoler pour une tournée pastorale aux Antilles Françaises ( Guadeloupe et Martinique ), oh surprise, je m'apercevais que, dans le stress d'un dimanche très actif (Confessions, Ste Messe, Assemblée Générale Extraordinaire lors du repas fraternel et réception des fidèles ) ,j'avais oublié mon passeport ! ...Mince !
Il me fallait rentrer au Monastère pour réorganiser mon périple.
Dès l'après midi le Père Isaac , "plus rapide que son ombre" , m'avait trouvé une place pour un vol prévu Vendredi 11 Novembre.
Finalement, ayant eu un petit malaise hier midi en fin de repas, ce retard est peut être providentiel qui me permet de me reposer et suivre correctement mon traitement médical.
De plus, accompagné de Cyprien, j'ai pu hier soir visiter à l'hôpital notre cher Père Albert (Dayroyo Albert - Marie ) pour lequel le spectre d'une amputation n'est pas encore complètement écarté même si, grâce à Dieu et vos bonnes prières, une amélioration notable est à signaler.
Merci de poursuivre votre effort de prières fraternelles à son intention. Il lui tarde de rentrer en famille au Monastère...
Le monde en a besoin, notre France en a besoin, nos familles en ont besoin, personnellement nous en avons besoin...Nous nous tournons donc aujourd'hui vers les Saints Archanges, les "Archistratèges de la milice céleste: -Michel et Gabriel et des autres Puissances célestes et incorporels.
"J'aurais voulu, Michel, te chanter dignement une hymne spirituelle. . .
Par la protection de Vos saints Anges, Ô Christ notre Dieu, ayez pitié de nous et sauvez nous. Amin .
Saints Archanges, Archistratèges des armées célestes, / malgré notre indignité nous vous prions / de nous protéger par vos prières et nous garder / à l'ombre des ailes de votre gloire immatérielle, / nous qui nous prosternons devant vous et vous supplions instamment: / Délivrez-nous de tout danger, / grands Princes des Puissances d'en-haut.
Archistratèges de Dieu, serviteurs de sa gloire, / guides des mortels et chefs des Anges, obtenez-nous / ce qui est utile à nos âmes et la grâce du salut.
Immortel Ami des hommes, dans l'Ecriture Vous avez dit / que la multitude des Anges se réjouit dans le ciel / pour un seul homme qui éprouve du repentir; / c'est pourquoi, seul Seigneur sans péché, Vous qui sondez les cœurs, / du fond de notre misère nous osons chaque jour / supplier Votre bonté de nous prendre en pitié, / nous accordant malgré notre indignité la componction et le pardon, / car les archistratèges des Anges intercèdent pour nous, demandant / ce qui est utile à nos âmes et la grâce du salut.
St Michel, le Dieu créateur a fait de toi, / Archistratège divin, / le chef, le défenseur, la providence du genre humain / et t'a couvert d'ineffable gloire pour chanter sans cesse / l'hymne de victoire à la louange du Seigneur trois fois saint.
Eclairé par l'ineffable splendeur / qui surpasse toute lumière en la divine Trinité, / tu parcours, tel un éclair, l'entière création, / archange Michel au clair aspect, / pour accomplir ce que t'ordonne le Seigneur, / toi qui défends, gardes et protèges les fidèles qui te chantent avec joie.
Illustre Michel, archistratège divin, / Dieu t'a mis à la tête des Vertus, / des Trônes, des Archanges, des Dominations, / des Anges, des Puissances, des Principautés; / toi qui es proche du trône de Dieu, / garde, protège, défends / et sauve tous les fidèles te glorifiant / comme l'intercesseur par qui le monde est secouru.
Vierge pure et toute-digne de nos chants, / tu es plus vénérable que les illustres Chérubins, / sans conteste plus glorieuse que les redoutables Séraphins / et tu surpasses tous les Anges en sainteté, / ô Mère de Dieu, car tu as enfanté / le Créateur de l'univers / d'ineffable et corporelle façon: / demande-lui d'accorder à tes fidèles le pardon de leurs péchés. (Source d'inspiration: http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsnovem…/nov08.html)"
Que la Mère de Miséricorde, la "Reine des Anges" vous accompagne de son intercession et de sa protection maternelle ! Qu'en ce "temps de l'Annonciation", elle dispose nos coeurs à recevoir la grâce du Saint Esprit pour que le Christ vive en nous ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) ! Votre fidèlement.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens3,12-17.
Frères, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez des sentiments de tendre compassion, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience, vous supportant les uns les autres et vous pardonnant réciproquement, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre. Comme le Seigneur vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais surtout revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés de manière à former un seul corps, règne dans vos cœurs ; soyez reconnaissants. Que la parole du Christ demeure en vous avec abondance, de telle sorte que vous vous instruisiez et vous avertissiez les uns les autres en toute sagesse : sous l'inspiration de la grâce que vos cœurs s'épanchent vers Dieu en chants, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels. En quoi que ce soit que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu13,24-30.
En ce temps-là, Jésus dit aux foules cette parabole : "Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui avait semé de la bonne semence dans son champ. Or, pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et sema à son tour de l'ivraie, au beau milieu du froment, et il s'en alla. Quand l'herbe eut poussé et donné son fruit, alors apparut aussi l'ivraie. Et les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire : Maître, n'avez-vous pas semé de bonne semence dans votre champ ? D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie ? Il leur dit : C'est un ennemi qui a fait cela. Les serviteurs lui disent : Voulez-vous que nous allions la ramasser ? Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez aussi le froment. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler ; quant au froment, amassez-le dans mon grenier. "
(suite et fin des méditations des jeudi 3 et samedi 5 novembre)
« Que vous êtes heureux, ô saints du Seigneur, qui avez déjà traversé cette mer orageuse de la vie mortelle,
et mérité d'aborder au port de l'éternel repos,
de la paix et de l'inaltérable sécurité, où
désormais il n'y a plus que tranquillité,
bonheur et allégresse !
Je vous supplie donc, au nom de la sainte charité, mère des hommes, vous qui n'avez désormais rien à craindre pour vous, de ne pas nous refuser votre sollicitude. Vous dont la gloire est impérissable, soyez touchés de nos misères infinies. Bienheureux saints, pensez sans cesse à nous, je vous en conjure par celui qui vous a choisis, qui vous a faits ce que vous êtes, de la beauté duquel votre coeur peut se rassasier, qui vous a communiqué son immortalité, et dont vous avez le bonheur de contempler sans cesse la grandeur et la divinité. Prenez pitié de nous, malheureux, qui sommes encore exposés aux flots orageux de la mer de cette vie. Vous qui êtes comme les portes hautes et splendides de la céleste Jérusalem, ne nous abandonnez pas, nous qui ne sommes que l'humble pavé sur lequel vous marchez. Tendez-nous une main secourable pour nous relever de notre abaissement, afin que guéris de notre faiblesse, nous soyons forts pour combattre nos ennemis. Intercédez et priez sans cesse pour nous, pauvres pécheurs, dont les négligences sont sans nombre, afin que par vos prières, nous obtenions la grâce d'être réunis à votre sainte société. Offrez donc pour nous vos prières à Dieu, ô divine cohorte des saints, ô célestes choeurs des bienheureux, afin que par le secours de vos prières et de vos mérites, nous puissions, sans naufrage, conduire notre vaisseau chargé de bonnes œuvres, jusqu'au port de l'éternel repos et de cette paix qui n'aura pas de fin. »
Père Alphonse
Peu importe la durée de vie que vous espérez. Vivez aussi longtemps que Dieu l'a décidé. Et pas une minute de plus.. Staretz Dionysios de Colciu, l'Athonite
PRIERE DES "PARAS" A SAINT MICHEL:
Ange Michel, entends mon appel, à présent que je vais m'élancer du haut du ciel. Un jour, tu en as rejeté satan. Aide-moi à présent à vaincre ma peur. Ma ligne statique est accrochée pour tenir. Et ensuite mon parachute est prêt à se déployer. Que les sangles de suspension se démèlent et ouvrent ma toile. Que je sois préservé d'accrocher d'autres parachutistes, pendant que je descend résolument vers le sol. Sur des ailes d'ange j'ai touché le sol. J'ai trouvé grâce auprès de mon Père. Avec reconnaissance, saint Michel, je prie Dieu qui m'a aidé tout le long de ma descente. Amen.
Dans un genêt fleuri
Du temps de Charlemagne (empereur d’occident), vers l’an 800, au temps de Noël, une statue de la Vierge Marie fut découverte dans un genêt fleuri, au hameau de « Soucieu », devenu depuis « Valfleury » (Loire, France). Une chapelle y fut aussitôt construite, qui devint lieu de pèlerinages. Des moines bénédictins vinrent desservir le sanctuaire et lui donnèrent le beau nom de Valfleury, en souvenir de la découverte en cette vallée de la statue de Marie.
Après une interruption due à la tourmente révolutionnaire française (1789-1799), le culte reprit, ainsi que les pèlerinages, avec la congrégation des Lazaristes. Le renouveau spirituel fut intense. M. Nicolle, alors supérieur des Lazaristes, institua également en 1862 l’œuvre de la Sainte Agonie, archiconfrérie qui fut à l’origine d’une nouvelle Communauté religieuse, les Sœurs de la Sainte Agonie, dévouées aux malades et appelléesaujourd’huiles Sœurs de Gethsemani. A Notre-Dame de Valfleury le pèlerinage de l’Assomption reste le plus important, mais d’autres pèlerinages y sont organisés tout au long de l’année.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
HISTORIQUE DU SYMBOLE DES APÔTRES:
Cours de patrologie de soeur Gabriel Peters o.s.b., chapitre 1
Vous trouverez ici le premier chapitre du manuel de patrologie de Soeur Gabriel Peters. Il n’est plus édité, mais il rendra encore service à ceux qui s’intéressent aux Pères de l’Église.
INTRODUCTION : JUSTIFICATION DE CETTE ÉTUDE
Pourquoi au seuil d’une étude sur la patrologie étudier l’histoire du symbole des apôtres ? Les Pères de l’Église sont des témoins particulièrement autorisés de la foi. Mais cette foi dont ils vivent et qu’ils nous transmettent, eux, comme nous, ils l’ont d’abord reçue. Certes, tandis qu’ils la communiquent, ils l’approfondissent, tandis que jalousement, ils la protègent et la défendent contre toutes les attaques et les erreurs, ils sont amenés à en mieux préciser les données. Mais, encore une fois, ils l’ont reçue : elle leur vient de Dieu, par le Christ, telle qu’elle s’est transmise, dépôt sacré, dans l’Église, par l’enseignement des apôtres et de leurs légitimes successeurs. Or, le symbole des apôtres a toujours été considéré pour ce qu’il est : un résumé de l’enseignement apostolique. Il convient donc de nous y arrêter et d’en retracer l’histoire. Cette étude nous invitera à garder, nous aussi, le dépôt :
En ce qu’il a reçu, nul ne demeure, si ce n’est par l’amour.
Saint Augustin, De fide et symbolo (en 393).
Retracer l’histoire du symbole des apôtres, c’est parcourir les différentes étapes de sa rédaction et, par le fait même, c’est préciser le sens exact de l’attribution de cette rédaction aux apôtres.
I. LE SENS DU MOT SYMBOLE
Le catéchisme du Concile de Trente, rédigé sous la direction de saint Charles Borromée et approuvé par le pape Pie V, définit le mot symbole. Voyons donc comment ce mot était compris au XVIe siècle, le catéchisme ayant été édité en 1566 [1] :
Cette profession de foi et d’espérance chrétienne que les apôtres avaient composée, ils l’appelèrent symbole, soit parce qu’ils la formèrent de l’ensemble des vérités différentes que chacun d’eux formula, soit parce qu’ils s’en servirent comme d’une marque et d’un mot d’ordre qui leur ferait distinguer aisément les vrais soldats de Jésus-Christ des déserteurs et des faux frères qui se glissaient dans l’Église pour corrompre l’Evangile (1, 1, 2).
Ensemble de vérités, marque, mot d’ordre : trois définitions valables du mot symbole. Cependant, le terme prend son sens le plus riche lorsqu’on remonte jusqu’à l’origine afin de bien comprendre pourquoi ce mot fut choisi avec son sens premier pour désigner l’ensemble des vérités de la foi. Certes, dès le IVe siècle les auteurs chrétiens donnent à ce mot ses diverses acceptions, mais le sens originel était unique, la valeur d’image du mot s’est estompée et ternie par suite d’un long usage. Pour découvrir ce sens originel, il suffit d’ouvrir un bon dictionnaire grec ! Qu’est-ce que leSymbolon ? Primitivement, le symbolon est un objet coupé en deux dont deux hôtes conservaient chacun la moitié qu’ils transmettaient à leurs enfants : les deux parties rapprochées servaient à faire reconnaître les porteurs et à prouver les relations contractées antérieurement. C’est bien cela : au symbole des apôtres, le chrétien peut être reconnu comme tel et les liens qui unissent les porteurs du symbole demeureront toujours. L’évêque d’Hippone, saint Augustin, a encore ce sens en vue lorsqu’il s’adresse en ces termes à ses catéchumènes :
Le temps est venu de vous remettre le symbole qui renferme en peu de mots tout ce que vous devez croire pour obtenir le salut éternel. Le mot symbole est pris ici par analogie dans un sens figuré en effet, les négociants font entre eux un symbole, un pacte (pacto fidei) de confiance mutuelle pour affermir leur société par ce contrat d’alliance. Or, votre société a pour objet un culte tout spirituel et vous ressemblez à des marchands qui cherchent une perle de grand prix (Mt 13, 45). Cette perle, c’est la charité qui sera répandue dans vos cœurs par l’Esprit Saint qui vous sera donné (Ro 5, 5). A cette charité, on parvient par la foi que contient ce symbole.
Sermon 222.
Vers l’an 200, Tertullien disait déjà de même :
Voyons ce qu’a appris l’Église romaine, ce qu’elle a enseigné, ce qu’elle a échangé en gage (contesserarit) avec les Églises africaines.
De praescriptionibus haereticorum 36.
La tessera latine - ce tesson d’argile - est le symbolon grec.
Le symbole des apôtres est donc le signe de reconnaissance du chrétien, il lui est solennellement remis lors de la « tradition du symbole ». Le chrétien doit ensuite le rendre à Dieu et le montrer à ses frères, intact : c’est la « reddition du symbole » [2]. Il s’agit là d’un rite très important de la liturgie baptismale. Aussi bien, retracer l’histoire du symbole né de l’antique regula fidei (règle de foi) c’est faire, comme nous allons le voir, l’historique de la rédaction du symbole de la liturgie baptismale romaine.
Il nous reste à distinguer le terme symbole de deux autres expressions de signification voisine : la règle de foi et la profession de foi.
• La règle de foi ou règle de vérité [3] est une formule antique, brève, synthétisant la foi chrétienne. • Le symbole dont la formule doit être normalement assez brève est la règle de foi introduite dans la liturgie baptismale. • La profession de foi est un symbole plus long, plus détaillé, isolé de la liturgie baptismale.
Dans la pratique, une certaine confusion règne entre les deux derniers termes : symbole et profession de foi.
II. L’HISTOIRE D’UNE LÉGENDE
Selon une légende bien ancienne qui ira en s’amplifiant à travers les siècles, les douze apôtres auraient formulé, sous l’action de l’Esprit Saint, à la veille de leur dispersion, le symbole des apôtres, chaque apôtre récitant un article… Cette légende est, on le comprend immédiatement, la stylisation naïve d’une profonde vérité : le symbole remonte bien aux apôtres, encore faut-il voir en quel sens et comment.
Avançons dans cette règle de foi, l’Église l’a reçue des apôtres, les apôtres du Christ, et le Christ de Dieu.
Tertullien († après 220) De praescriptione haereticorum, 37 (écrit en 200).
Lisons une fois de plus le catéchisme du Concile de Trente dont le texte date de 1566 :
Ce que les chrétiens doivent savoir tout d’abord ce sont les vérités que les saints apôtres, nos maîtres et nos guides dans la foi, inspirés par l’Esprit de Dieu, ont renfermées dans les douze articles du symbole. Après avoir reçu de Notre Seigneur l’ordre d’aller remplir pour lui les fonctions d’ambassadeurs (2 Co 5, 20) et de se répandre dans le monde entier pour prêcher l’Évangile à toute créature (Mc 16, 15) ils jugèrent convenable de composer une formule de foi chrétienne afin que tous eussent la même croyance et le même langage, qu’il n’y eût ni division, ni schisme parmi ceux qu’ils allaient appeler à la même foi et que tous fussent consommés dans un même esprit et un même sentiment (I, 1, 2).
Les termes sont clairs, ils disent nettement que le symbole fut composé par les apôtres… Or, plus d’un siècle auparavant, l’origine apostolique du symbole avait été violemment contestée. C’était en 1438, les premières assises du Concile de l’Union appelé Concile de Florence [4] se tenaient, à Ferrare. Les Pères ayant invoqué l’autorité du symbole des apôtres, l’archevêque antiunioniste d’Éphèse, Marcos Eugenicos, appelé aussi Marc d’Éphèse, se leva et déclara aux latins consternés :
Pour nous, nous ne professons ni même ne connaissons ce symbole des apôtres ; s’il avait existé, le livre des Actes en aurait parlé.
Hardouin, Conciliorum collectio, tome 9, p. 842-843.
La surprise et l’indignation furent totales ! C’était vrai, cependant. L’Orient avait d’autres formules, plus longues et détaillées, bien semblables quant au fond, mais différentes.
Le branle était donné aux objections. Les attaques contre l’origine apostolique du symbole se succédèrent, mais elles furent l’occasion de longues, minutieuses et consciencieuses études. Nous allons en recueillir les résultats. Écoutons deux voix qui disent, avec respect et modération d’ailleurs, que le symbole ne fut pas rédigé tel quel par les apôtres :
Si le symbole qu’on appelle des apôtres a été procuré par les apôtres eux-mêmes, je n’en sais rien ; du moins porte-t-il la marque de la majesté et de la pureté apostoliques.
Erasme, Opera omnia, tome 5, p. 92.
Je nomme le symbole des apôtres, mais je ne me soucie pas beaucoup de savoir qui en a été l’auteur… Quoi qu’il en soit, je ne doute nullement, de quelque part qu’il soit procédé, qu’il n’ait été dès le premier commencement de l’Église et même dès le temps des apôtres reçu comme une confession publique et certaine de la foi.
Calvin, De la foi, Paris, éd. Les Belles Lettres, 1937, tome 2, p. 45.
C’est en 1946 que les patientes études du jésuite belge, le Père Joseph de Ghellinck († en 1950), aboutirent à des résultats que tous considèrent comme définitifs, il fut aidé par les efforts de bien des savants. Voici la conclusion de ses recherches : La doctrine du symbole des apôtres est apostolique, quant à sa forme, elle est celle de l’antique symbole baptismal de la liturgie romaine dont, à la suite du Père de Ghellinck, nous allons retracer l’histoire.
1) Les deux étapes de la croyance populaire
Il est impossible de dater la légende, mais au IVe siècle, les attestations abondent : ceux qui affirment sobrement, mais sans en douter, que les apôtres sont les rédacteurs du symbole sont les témoins d’une croyance très répandue dans l’Occident latin.
Au VIe siècle, deuxième étape, la légende s’enjolive et s’amplifie, le jeu de l’imagination se donne libre cours, non sans mettre ainsi en relief des vérités profondes.
a) Au IVe siècle.
Saint Ambroise de Milan (339-397) écrit ceci dans son Explication du symbole :
Si rien ne peut être enlevé des écrits d’un seul apôtre, coinment oserions-nous entacher le symbole que nous avons reçu dans sa tradition et dans sa composition des apôtres ? Voici que selon les douze apôtres, douze sentences ont été exprimées.
Quant à Rufin d’Aquilée (345-410), il écrit vers l’an 400 :
Nos anciens rapportent (tradunt : c’est l’idée de tradition) qu’après l’ascension du Seigneur, lorsque le Saint-Esprit se fut reposé sur chacun des apôtres, sous forme de langues de feu, afin qu’ils pussent se faire entendre en toutes les langues, ils reçurent du Seigneur l’ordre de se séparer et d’aller dans toutes les nations pour prêcher la parole de Dieu. Avant de se quitter, ils établirent en commun une règle de la prédication qu’ils devaient faire afin que, une fois séparés, ils ne fussent exposés à enseigner une doctrine différente à ceux qu’ils attiraient à la foi du Christ. Etant donc tous réunis, remplis de l’Esprit Saint, ils composèrent ce bref résumé de leur future prédication, mettant en commun ce que chacun pensait et décidant que telle devra être la règle à donner aux croyants. Pour de multiples et très justes raisons, ils voulurent que cette règle s’appelât symbole.
Commentaire du symbole des apôtres, 2. (C’est dans cet écrit que se trouve le premier texte latin du symbole).
Nous avons bien, dans ce texte, tous les éléments de la légende qui va aller en s’amplifiant. D’où Rufin la tient-il ? Traducteur d’Origène, aurait-il interprété en ce sens une phrase beaucoup plus sobre du Traité des Principes ?
Il faut savoir que les saints apôtres prêchant la foi du Christ ont transmis en termes manifestes les points de doctrine qu’ils estimaient nécessaires.
Origène, Traité des Principes, préface.
Citons encore saint Jérôme :
Le symbole de notre foi et de notre espérance fut transmis par les apôtres.
Contre Jean de Jérusalem, 28.
b) Au VIe siècle.
La légende déjà exprimée en germe dans les passages cités ci-dessus va prendre une telle ampleur que, d’une part, il n’est plus possible de ne pas la reconnaître comme légende, mais que de l’autre, elle prêtera le concours de son genre littéraire très particulier à de profondes vérités doctrinales : notre foi est apostolique et, - le Moyen-Age va l’illustrer -, elle s’enracine dans l’Ancien Testament dont l’unité avec le Nouveau est profonde. Deux sermons pseudo-augustiniens qui sont sans doute l’œuvre d’un prédicateur gaulois du VIe siècle nous transmettent une pittoresque leçon de catéchisme. Nous citons le plus court, on y explique la composition du symbole :
Pierre dit : Je crois en Dieu le Père tout-puissant, Jean dit : Créateur du ciel et de la terre. Jacob dit : Je crois aussi en Jésus-Christ son Fils unique Notre-Seigneur. André dit : Qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie. Philippe dit : A souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli. Thomas dit : Est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité d’entre les morts. Barthélemy dit : Est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, Matthieu dit : D’où il viendra juger les vivants et les morts. Jacques, fils d’Alphée : Je crois au Saint-Esprit, la sainte Église catholique, Simon le Zélote : La communion des saints, la rémission des péchés, Judas, fils de Jacques : La résurrection de la chair, Matthias acheva : La vie éternelle. Amen. [5]
Il est facile de remarquer que ce symbole composé par douze apôtres a quatorze articles : je crois au Saint-Esprit, la sainte Église catholique = 2, la communion des saints, la rémission des péchés = 2. La division artificielle du symbole en 12 articles est née de la légende et risque de masquer le rythme ternaire du symbole trinitaire. Nous n’étudierons plus le développement et la permanence de la légende dans les siècles suivants. Mais il nous faut noter brièvement son retentissement dans l’art religieux. Dans une église du diocèse de Lyon, celle de Charlieu, des peintures du XVe siècle montrent chacun des 12 apôtres tenant une banderole où est gravé un article du symbole. D’autre part, dans des miniatures de la fin du XIIIe siècle, à chaque apôtre portant en banderole son article du symbole, correspond un prophète qui annonce déjà ce même article : on voit l’unité et la continuité des deux Testaments [6]. Chaque apôtre, dit avec ingénuité mais non sans profondeur saint Bonaventure (XIIIe siècle), est venu poser son article à l’endroit voulu, pierre vivante, ferme et immuable, tirée de la profondeur des Écritures [7].
2) Les trois étapes du travail scientifique et ses conclusions
a) De 1439 à 1860
La polémique prédomine, hostile. On nie sans nuances l’origine de la rédaction apostolique, tendant ainsi à nier la doctrine ou en tout cas son caractère apostolique. Cependant, dès le XVIIe siècle, on découvre une forme plus ancienne du symbole et en cette forme plus ancienne, on doit reconnaître que le symbole qui en est issu se rattache à une règle de foi qui rejoint une tradition primitive. Dans le feu de la polémique, ce résultat si important passe inaperçu.
b) Après 1860 jusqu’en 1914
La forme la plus ancienne - forma antiquior - retient toute l’attention des savants. D’importantes études de comparaison de textes, méthodiquement organisées, tentent de reconstituer la forme du symbole ancien. On en arrive à la conclusion suivante : à côté dutextus receptus, le nôtre qui remonte au VIe siècle, il existe une formule plus courte, letextus antiquus, qui compte 12 articles. C’est celle de l’ancien symbole baptismal romain composé non en latin, mais en grec.
c) Après 1914-1918
De minutieuses études de textes anciens aboutissent à la découverte d’une forme très ancienne : la forma antiquissima. On comprend enfin que le symbole baptismal romain, glorieux par sa survivance, ne fut pas le seul symbole ; bien plus, il n’est lui-même que le fruit d’une rédaction composite : deux formules, l’une trinitaire, courte, et l’autre christologique, plus longue, se sont amalgamées. Le texte trinitaire plus court serait, contrairement à ce que l’on a cru parfois, le plus ancien, on le trouve employé dans la liturgie baptismale, vers l’an 100. En disant ceci, nous ne voulons pas signifier qu’il ne dût exister dès l’origine une formule baptismale christologique, sans doute la plus ancienne, comme les Actes des Apôtres en font foi : « L’Esprit Saint n’était encore descendu sur aucun d’eux car ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus » [8]. A quelle époque les deux formules, trinitaire et christologique, se soudèrent-elles ? Certainement avant l’an 200, mais il n’est pas possible de fixer une date certaine. La plupart des savants s’accordent à dire : avant 150.
III. ÉTAPES DE LA RÉDACTION DU SYMBOLE BAPTISMAL ROMAIN
Nous allons tenter de suivre les étapes du développement de la rédaction du symbole baptismal romain, à travers le dédale des textes qui ont pu lui donner naissance et forme. Nous disons bien : le dédale des textes, car « manifestement, le nombre et le développement des anciennes professions de foi fut singulièrement riche et complexe » [9].
1) Les textes scripturaires
Nous citons en tout premier lieu les deux textes essentiels qui se rattachent directement à la liturgie baptismale.
a. Le texte trinitaire de saint Matthieu 28, 19
Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Cette formule baptismale trinitaire d’une frappe si nette fut longtemps suspecte aux critiques [10]. Mais ce n’est pas une seule formule que nous relevons dans les Écritures du Nouveau Testament : saint Paul écrit dans la Première lettre aux Corinthiens : « Vous avez été lavés, sanctifiés, justifiés par le nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu (6, 11) ». La distinction entre les personnes de la Trinité est partout très nette dans le Nouveau Testament, encore que la théologie ne s’en développera que plus tard. En l’an 57, Paul écrit : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous (2 Co 13, 13) ». Tous les manuscrits, sans exception, ont le texte connu de saint Matthieu et les auteurs chrétiens du IIe siècle (saint Justin et saint Irénée), comme ceux du IIIe siècle le citent toujours suivant sa teneur.
b. Le texte christologique des Actes 8, 37
Mais Philippe dit : « Si tu crois de tout ton cœur, c’est possible de te baptiser ». Et répondant, il dit : « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu ».
Tel est le dialogue qu’échangent entre eux le diacre Philippe et l’eunuque éthiopien. Ce verset est absent des meilleurs manuscrits grecs. Par contre, l’antique Itala employée avec prédilection par saint Augustin, mais difficile à dater, porte ce texte [11]. Que faut-il en conclure ? Absent de la rédaction primitive des Actes, ce texte y fut ajouté, il est, selon toute probabilité, un vestige de la liturgie baptismale. Saint Irénée et saint Cyprien connaissent déjà cette glose [12].
c. Les autres textes scripturaires proches des professions de foi.
En ce qui concerne la fusion des deux textes, trinitaire et christologique, il y a lieu de souligner le texte du Livre des Actes 19, 1-5. Saint Paul demande à quelques disciples s’ils ont reçu l’Esprit Saint. Ceux-ci répondent : « Mais nous ne savons même pas qu’il y a un Esprit Saint ! ». Par cette réponse, saint Paul comprend qu’ils n’ont pu recevoir le baptême du Christ. Il les baptise alors au nom du Seigneur Jésus (formule christologique) et ils reçurent l’Esprit. Voit-on combien se montre étroite la liaison entre le baptême au nom de Jésus et le baptême dans l’Esprit ? Aucune formule trinitaire n’est exprimée ici, mais on n’en voit pas moins le point de rencontre vers lequel s’acheminera le symbole unissant la foi au Christ à celle du Dieu-Trinité qu’il révèle.
Citons maintenant trois professions de foi christologiques :
1 Co, 15, 3 (en l’an 55) : Je vous ai donc transmis tout d’abord ce que j’avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, qu’il a été mis au tombeau, qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures.
C’est tout le contenu du kérygme : message du salut. Remarquons combien le texte du symbole y reste fidèle.
Ro 1, 34 (vers 57-58) : Paul, serviteur du Christ Jésus… mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu que d’avance il avait promis par ses prophètes dans les saintes Ecritures, concernant son Fils issu de la lignée de David selon la chair, établi Fils de Dieu avec puissance selon l’Esprit de sainteté par sa résurrection des morts, Jésus-Christ notre Seigneur.
Ce texte nettement christologique est aussi trinitaire.
1 Pi 3, 18-22 (entre 62 et 64) : Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes… mis à mort selon la chair, il a été vivifié selon l’Esprit, c’est en lui qu’il alla prêcher aux esprits en prison… Le baptême vous sauve à présent… c’est l’engagement à Dieu d’une bonne conscience par la résurrection de Jésus-Christ, lui qui passé au ciel est à la droite de Dieu.
2) Les textes patristiques
a. Au premier siècle
Dans la célèbre Lettre de saint Clément de Rome que l’on date de l’an 96, relevons ces deux textes :
Vive Dieu et vive le Seigneur Jésus-Christ et l’Esprit Saint, la foi et l’espoir des élus.
58, 2. Ce texte est cité par saint Basile dans son Traité du Saint-Esprit, ch. 29.
Est-ce que nous n’avons pas un seul Dieu et un seul Christ et un seul Esprit répandu sur nous, nous qui sommes un seul peuple appelé dans le Christ ?
46, 6.
b. Au deuxième siècle
Texte de saint Ignace d’Antioche (vers l’an 100)
Fermez l’oreille aux discours qui ne vous parlent pas de Jésus-Christ, né de la race de David, né de Marie, qui a été réellement engendré, a réellement mangé et bu, a réellement souffert persécution sous Ponce Pilate, a été réellement crucifié, est mort sous les regards du ciel, de la terre et des enfers, qui est aussi réellement ressuscité d’entre les morts. C’est son Père qui l’a ressuscité et c’est lui aussi qui nous ressuscitera en Jésus-Christ, nous qui croyons en lui en dehors de qui nous n’avons pas la vie véritable.
Lettre aux Tralliens, 9.
Texte de la Didachè (date discutée : entre 50 et 70 ou vers 150) [13]
Baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit dans l’eau vive… Verse sur la tête trois fois de l’eau au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Textes de saint Justin (vers 155)
Ensuite, nous les conduisons en un endroit où il y a de l’eau et là, de la même manière que nous avons été régénérés nous-mêmes, ils sont régénérés à leur tour : au nom de Dieu le Père et le maître de toutes choses, et de Jésus-Christ, notre Sauveur, et du Saint-Esprit. Ils sont alors lavés dans l’eau… Voici la doctrine que les apôtres nous ont transmise sur ce sujet… : cette ablution s’appelle illumination parce que ceux qui reçoivent cette doctrine ont l’esprit rempli de lumière. Et aussi au nom de Jésus-Christ qui fut crucifié sous Ponce Pilate et au nom de l’Esprit Saint qui prédit par les prophètes toute l’histoire de Jésus, est lavé celui qui est illuminé.
Apologie, I, 6 1.
On aura remarqué la tendance au développement christologique et à la fusion des formules : comparer la Première Lettre à Timothée 6, 13 : « Le Christ Jésus qui, devant Ponce Pilate, a rendu son beau témoignage ».
Nous adorons le Créateur de cet univers… nous adorons Jésus-Christ qui fut crucifié sous Ponce Pilate… nous voyons en lui le Fils du vrai Dieu, nous le mettons au second rang et, en troisième lieu, l’Esprit prophétique.
Apologie I, 13.
Jésus-Christ a été crucifié, est mort, est ressuscité et il est remonté au ciel où il règne. La bonne nouvelle répandue dans le monde entier par les apôtres est la joie de ceux qui attendent l’immortalité qu’il a promise.
Apologie I, 42.
(Ici c’est Tryphon, un Juif que Justin ne parvient pas à convaincre, qui parle) : Il te reste à prouver que celui-là ait consenti à naître homme d’une vierge, selon la volonté de son Père, démontre-le et aussi qu’il a été crucifié et qu’il est mort et prouve aussi qu’après tout cela, il est ressuscité et monté au ciel.
Dialogue avec Tryphon, 63.
Ce Fils de Dieu enfanté par une vierge qui s’est fait homme souffrant, crucifié sous Ponce Pilate par votre peuple, mort, ressuscité des morts, monté au ciel.
Dialogue avec Tryphon, 85.
Ce Jésus est le Christ, Fils de Dieu, il a été crucifié et il est ressuscité, monté au ciel et il reviendra comme juge de tous les hommes absolument, jusqu’à Adam lui-même.
Dialogue avec Tryphon, 132.
Les textes de saint Irénée de Lyon, ils datent des environs de 177 :
Voici l’enseignement méthodique de notre foi, la base de l’édifice et le fondement de notre salut : Dieu le Père incréé, inengendré, invisible, Dieu unique, Créateur de tout : c’est le premier article de notre foi. Quant au second article, le voici : c’est le Verbe de Dieu, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, notre Seigneur qui est apparu aux prophètes en la forme décrite dans leurs oracles et selon l’économie spéciale du Père [14], le Verbe par qui tout a été fait et qui, dans la plénitude des temps, pour récapituler et contenir toutes choses, s’est fait homme, né des hommes, s’est rendu visible et palpable, afin de détruire la mort et de rétablir l’union entre Dieu et l’homme. Quant au troisième article, c’est le Saint-Esprit qui a parlé par les prophètes, a enseigné à nos pères les choses divines et a conduit les justes dans la voie de la justice ; c’est lui qui, dans la plénitude des temps, a été répandu d’une manière nouvelle sur l’humanité tandis que Dieu renouvelait l’homme sur toute la terre.
Démonstration de la prédication apostolique, 6.
Voici ce que nous assure la foi, telle que les presbytres, disciples des apôtres, nous l’ont transmise. Tout d’abord, elle nous oblige à nous rappeler que nous avons reçu le baptême pour la rémission des péchés, au nom de Dieu le Père, et au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s’est incarné, est mort, et est ressuscité, et dans l’Esprit Saint de Dieu.
Démonstration… 3.
L’Église, bien qu’elle soit répandue dans tout l’univers jusqu’ aux extrémités de la terre, a reçu des apôtres et de leurs disciples, la foi en un seul Dieu, Père tout-puissant qui a fait le ciel et la terre et les mers et tout ce qui s’y trouve, et en un seul Christ Jésus, le Fils de Dieu qui s’est incarné pour notre salut, et en un Esprit Saint qui, par les prophètes, a annoncé les économies et les avènements et la naissance virginale et la passion et la résurrection d’entre les morts et l’ascension corporelle dans les cieux du bien-aimé Christ Jésus notre Seigneur et sa parousie quand des cieux il apparaîtra à la droite du Père pour tout restaurer et ressusciter toute chair de toute l’humanité afin que, devant le Christ Jésus notre Seigneur, Dieu, Sauveur et Roi, selon le bon plaisir du Père invisible, tout genou fléchisse au ciel, sur terre, aux enfers… C’est cette prédication que l’Église a reçue, c’est cette foi, comme nous l’avons dit, et bien qu’elle soit dispersée dans le monde entier, elle la garde soigneusement, comme si elle habitait une seule maison et elle y croit unanimement, comme si elle n’avait qu’une âme et un cœur, et d’un parfait accord, elle la prêche, elle l’enseigne, elle la transmet comme si elle n’avait qu’une seule bouche. Et sans doute, les langues sur la surface de la terre sont différentes, mais la force de la tradition est une et identique… De même que le soleil, cette créature de Dieu, est dans tout le monde un et identique, ainsi la prédication de la vérité brille partout et éclaire tous les hommes qui veulent parvenir à la connaissance de la vérité.
Contre les hérésies, 1, 10, 2
Au chapitre qui précédait celui dont est extrait ce passage, Irénée parlait du canon de la vérité reçu au baptême.
Dans tous les textes cités on remarque une certaine formulation fixe bien proche des textes du symbole. Nous citons maintenant deux symboles élaborés. Tous deux doivent dater de la deuxième partie du second siècle. Ils prouvent avec certitude que, dès avant l’an 200, l’usage d’un symbole bref existait et cela dans des Églises très séparées l’une de l’autre.
Je crois au Père, le tout-puissant et en Jésus-Christ, notre Sauveur, et au Saint-Esprit le Paraclet et à la sainte Église et à la rémission des péchés.
Ce premier texte est tiré de la Lettre des Apôtres qui est une apocalypse apocryphe originaire d’Asie Mineure, composée en grec, après 150. C’est en ce symbole à cinq articles que l’on a reconnu la forme la plus ancienne de notre symbole des apôtres : la forma antiquissima.
Je crois en Dieu le Père tout-puissant, et en son Fils unique notre Seigneur Jésus-Christ et au Saint-Esprit et en la résurrection de la chair et en la sainte Église catholique.
Ce second texte est tiré d’un rituel égyptien de la fin du second siècle, le papyrus de Der-Balyzey.
c. Au troisième siècle
Vers 200, deux écrivains importants, saint Hippolyte et Tertullien, nous ont transmis chacun un texte du symbole romain. Le texte d’Hippolyte se trouve dans La Tradition apostolique au chapitre où il est question de la tradition du saint baptême. Le voici :
Que celui qui doit être baptisé descende dans l’eau et que celui qui le baptise lui impose la main sur la tête-en disant : Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant ? Et que celui qui est baptisé réponde : Je crois. Qu’il le baptise alors une fois en lui tenant la main posée sur la tête. Puis qu’il lui dise : Crois-tu au Christ Jésus, le Fils de Dieu qui est né par l’Esprit Saint de la Vierge Marie, est mort et a été enseveli, est ressuscité vivant des morts le troisième jour, est monté aux cieux, est assis à la droite du Père, viendra juger les vivants et les morts ? Et quand il aura dit : Je crois, qu’il le baptise de nouveau. Qu’il lui dise de nouveau : Crois-tu au Saint-Esprit, en la sainte Église et en la résurrection de la chair ? Que celui qui est baptisé dise : Je crois. Et ainsi qu’on le baptise une troisième fois.
Au lieu de reconstituer le symbole d’après Tertullien, nous préférons donner tels quels les textes dont on a tiré la reconstitution :
Il faut croire en un seul Dieu tout-puissant, créateur du monde et en son Fils Jésus-Christ, né de la Vierge Marie, crucifié sous Ponce Pilate, ressuscité le troisième jour des morts, reçu dans les cieux, assis maintenant à la droite du Père d’où il viendra juger les vivants et les morts par aussi la résurrection de la chair.
Du voile des vierges, 1
Nous croyons en un seul Dieu, au Fils de Dieu Jésus-Christ, né d’elle (de la Vierge) qui a souffert… est mort et a été enseveli… est ressuscité… a été pris dans les cieux pour s’y asseoir à la droite du Père d’où il viendra juger les vivants et les morts… et au Saint-Esprit.