"En ce jour est suspendu au gibet / Celui qui a suspendu la terre sur les eaux..., / est couvert d’une couronne d’épines, le Roi des anges." (15ème Antienne des matines du vendredi saint de la Liturgie Bysantino-Slave)
"Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté"(Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes/Liturgie Bysantino-Slave)
Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.
Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
La croix à 8 extrémités, conformément aux traditions iconographiques anciennes. Dans la tradition orthodoxe russe, la « suppedaneum » (la partie inférieure), est souvent oblique, allusion au bon et au mauvais larron. Ici, elle est horizontale.
La Sainte Femme se tient derrière Marie la Théotokos. Le centurion (celui qui a proclamé « cet homme était vraiment Fils de Dieu ») que la tradition nomme Longin, est derrière saint Jean. Saint Jean regarde Marie.
Jésus est nu. Le linge qui le revêt n’était certainement pas là le jour historique de sa crucifixion. La tradition iconographique s’attache à représenter Jésus « impassible », vivant, et à ne pas séparer la crucifixion de la résurrection. Il est remarquable que c’est ainsi que nous apparaît le visage du supplicié du Saint Suaire de Turin : Il semble à la fois supplicié, en même temps complètement pacifié, et Maître de la situation.
This Friday April 14th is the "Great Friday of Crucifixon ('arubto rabto dazqeephootho)" commonly known as Good Friday (dukha velli) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.
Today the Church commemorates the crucifixion of our Lord. It is the longest service of the Church lasting around 8 hours. Symbolically it is considered one of the most beautiful services by the faithful.
The Holy Bible readings from the Church Lectionary:
Evening:
St. Luke 22:1-30
Midnight:
First Qaumo:
St. Matthew 26:31-46
Second Qaumo:
St. Mark 14:27-52
Third Qaumo:
St. Luke 22:31-62
Morning:
Leviticus 4:1-7, 16: 3 - 34
Numbers 19:1-11
Acts 22:30-23:16
I Corinthians 1:18-31
Hebrews 9:11-14
St. Matthew 27:3-10
St. Mark 15:1-10
St. Luke 22:63-71
Third Hour (9 a.m.):
St. Matthew 27:26-28:31
St.Luke 23:2-3 , 4-16 , 23 : 23-25
St.John 18 :28-40
St. Mark 15: 12 - 18
Noon (12 p.m.):
St. Luke 23: 26 -34
St. Matthew 27:34.
St. John 19:23-24.
St. Matthew 27: 36- 37,39-43
St. Luke 23: 39 -45
St. John 19: 25- 27
Ninth Hour (3 p.m.):
St. Matthew 27:55-56,49
St. Mark 15: 33-41
St. Luke 23: 44-49
St. John 19: 23-30
Veneration of the Holy Cross:
Genesis 22: 1-14
Exodus 17: 8-14
Isaiah 52: 13-53: 12
I Peter 2: 19-25
Galatians 2: 20 - 3: 14, 6: 11 -18
St. Luke 23: 55 - 56...
Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:
-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et
d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
¤ Samedi Saint (8 Avril): - Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
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NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇ JAULDES :
- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )
- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )
ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
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PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril
ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
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ALSACE-LORAINE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
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ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)
*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)
Vendredi Saint
Soirée
Saint-Luc 22: 1-30 :
01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Minuit
Première Qauma
Saint Matthieu 26, 31-46 :
31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
44 Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.
45 Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
46 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
Deuxième Qaumo
Saint-Marc 14: 27-52 :
27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
51 Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
52 Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
Troisième Qaumo
Saint-Luc 22: 31-62 :
31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
33 Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
34 Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
35 Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
36 Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une.
37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
38 Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »
39 Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.
40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
41 Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
43 Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.
44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.
45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
46 Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
47 Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
48 Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
50 L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite.
51 Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit.
52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
54 S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.
55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »
57 Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »
58 Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »
59 Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
60 Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.
61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. »
62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Matin
Lévitique 4: 1-7 :
01 Le Seigneur parla à Moïse et dit :
02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Si quelqu’un commet une faute par inadvertance contre l’un des commandements du Seigneur, en faisant ce qui ne doit pas se faire,
03 si c’est le prêtre consacré par l’onction qui commet une faute et rend ainsi le peuple coupable, il amènera au Seigneur, pour la faute qu’il a commise, un taureau sans défaut, en sacrifice pour la faute.
04 Il fera venir ce taureau devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre, il posera sa main sur la tête du taureau et immolera le taureau devant le Seigneur.
05 Puis le prêtre consacré par l’onction prendra du sang de ce taureau et le portera dans la tente de la Rencontre.
06 Le prêtre trempera son doigt dans le sang et, avec un peu de ce sang, aspergera sept fois le côté visible du rideau du sanctuaire, devant le Seigneur.
07 Le prêtre mettra alors un peu de ce sang sur les cornes de l’autel des encens aromatiques, qui est devant le Seigneur dans la tente de la Rencontre ; il versera tout le reste du sang du taureau à la base de l’autel des holocaustes, qui se trouve à l’entrée de la tente de la Rencontre.
16 : 3 à 34 :
03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
11 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute, puis il accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison, et il immolera ce taureau en sacrifice pour sa faute.
12 Il prendra alors un brûle-parfum rempli de charbons ardents qui étaient sur l’autel, devant le Seigneur, puis il prendra deux pleines poignées de poudre d’encens aromatique et portera le tout au-delà du rideau.
13 Il mettra l’encens sur le feu, devant le Seigneur : un nuage d’encens recouvrira le propitiatoire qui est sur le Témoignage. Ainsi Aaron ne mourra pas.
14 Il prendra alors du sang du taureau et en aspergera avec le doigt le côté oriental du propitiatoire ; puis, devant le propitiatoire, il fera sept aspersions de ce sang avec le doigt.
15 Il immolera alors le bouc destiné au sacrifice pour la faute du peuple, et il en portera le sang au-delà du rideau. Il fera avec ce sang comme il a fait avec celui du taureau : il en aspergera le dessus et le devant du propitiatoire.
16 Il accomplira ainsi le rite d’expiation sur le sanctuaire pour les impuretés des fils d’Israël, leurs transgressions et toutes leurs fautes. Ainsi fera-t-il pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leurs impuretés.
17 Que personne ne se trouve dans la tente de la Rencontre depuis l’instant où Aaron entre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire, jusqu’à ce qu’il en sorte ! Ainsi Aaron accomplira-t-il le rite de l’expiation pour lui-même, pour toute sa maison et pour toute l’assemblée d’Israël.
18 Ensuite il sortira vers l’autel qui est devant le Seigneur et accomplira pour lui-même le rite d’expiation. Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc, et il en mettra sur les cornes de l’autel, tout autour.
19 De ce sang il fera sept fois l’aspersion sur l’autel, avec son doigt. Ainsi il purifiera et sanctifiera l’autel, le séparant des impuretés des fils d’Israël.
20 Une fois achevé le rite d’expiation du sanctuaire, de la tente de la Rencontre et de l’autel, Aaron fera approcher le bouc vivant.
21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et il prononcera sur celui-ci tous les péchés des fils d’Israël, toutes leurs transgressions et toutes leurs fautes ; il en chargera la tête du bouc, et il le remettra à un homme préposé qui l’emmènera au désert.
22 Ainsi le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans un lieu solitaire. Quand le bouc aura été emmené au désert,
23 Aaron rentrera dans la tente de la Rencontre, retirera les vêtements de lin qu’il avait mis pour entrer au sanctuaire et les déposera là.
24 Il baignera son corps dans l’eau, en un lieu consacré, puis reprendra ses vêtements, sortira et offrira son holocauste et celui du peuple, accomplissant ainsi le rite d’expiation pour lui et pour le peuple ;
25 il fera fumer à l’autel la graisse du sacrifice pour la faute.
26 Celui qui aura emmené le bouc pour Azazel devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
27 Le taureau et le bouc offerts en sacrifice pour la faute et dont le sang a été porté dans le sanctuaire pour accomplir le rite d’expiation, on les emportera hors du camp, et leur peau, leur chair et leurs excréments seront brûlés au feu.
28 Celui qui les aura brûlés devra nettoyer ses vêtements et baigner son corps dans l’eau ; après quoi il pourra rentrer au camp.
29 C’est pour vous un décret perpétuel : le septième mois, le dix du mois, vous ferez pénitence, et ne ferez aucun travail, ni l’israélite de souche ni l’immigré qui réside parmi vous.
30 C’est en effet en ce jour que l’on accomplira pour vous le rite d’expiation afin de vous purifier de toutes vos fautes, et devant le Seigneur vous serez purs.
31 Ce sera pour vous un sabbat, un sabbat solennel, durant lequel vous ferez pénitence. C’est un décret perpétuel.
32 Le prêtre qui aura reçu l’onction et l’investiture pour exercer le sacerdoce à la place de son père accomplira le rite d’expiation. Il revêtira les vêtements de lin, vêtements consacrés ;
33 il accomplira le rite d’expiation pour la partie très sainte du sanctuaire, et il purifiera la tente de la Rencontre et l’autel. Il accomplira ensuite le rite d’expiation pour les prêtres et pour toute l’assemblée du peuple.
34 C’est pour vous un décret perpétuel ; une fois par an, pour les fils d’Israël, on accomplira le rite d’expiation de toutes leurs fautes. » Et l’on fit comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse.
Nombres 19: 1-11 :
01 Le Seigneur parla à Moïse et Aaron. Il dit :
02 « Voici la disposition de la loi que le Seigneur a prescrite. Parle aux fils d’Israël : Qu’ils te procurent une vache rousse sans défaut, sans tare, qui n’a jamais porté le joug.
03 Vous la donnerez au prêtre Éléazar ; il la fera sortir hors du camp et on l’égorgera devant lui.
04 Le prêtre Éléazar prendra du sang de la vache avec son doigt et, de ce sang, il fera sept fois l’aspersion vers l’entrée de la tente de la Rencontre.
05 Puis on brûlera la vache sous ses yeux ; la peau, la chair, le sang et même la bouse, on les brûlera.
06 Ensuite le prêtre prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi éclatant et les jettera au milieu du brasier où se consume la vache.
07 Puis le prêtre lavera ses vêtements et baignera son corps dans l’eau ; après quoi il rentrera au camp. Le prêtre restera impur jusqu’au soir.
08 Celui qui a brûlé la vache lavera également ses vêtements dans l’eau et baignera son corps dans l’eau. Il restera impur jusqu’au soir.
09 Un homme en état de pureté recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un lieu pur. La communauté des fils d’Israël les gardera pour la préparation de l’eau lustrale. C’est un sacrifice pour la faute.
10 Puis, celui qui a recueilli les cendres de la vache lavera ses vêtements ; il restera impur jusqu’au soir. Ce sera un décret perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’immigré résidant parmi eux.
11 « Celui qui touche un mort – n’importe quel corps humain – restera impur pendant sept jours.
Actes 22:
30 :
30Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux.
23:
23Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
16:
16Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.”
I Corinthiens 1: 18-31 :
18 Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
19 L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.
20 Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ?
21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
30 C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
31 Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
Hébreux 9: 11 -14 :
11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
Saint Matthieu 27: 3 -10 :
03 Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens.
04 Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
05 Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
06 Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
07 Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
08 Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
09 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël,
10 et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
Saint-Marc 15: 1-10 :
01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
Saint-Luc 22: 63-71 :
63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
67 Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ;
68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
70 Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
71 Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
Heure de Tierce (9 h)
Saint Matthieu 27: 26 à 31 :
26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
30 Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
31 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
Saint-Luc 23:
2-3 :
02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
4-16 :
04 Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
05 Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.
08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.
09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.
11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.
13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
14 Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
23-25 :
23 Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
Saint-Jean 18 :28-40 :
28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
Saint Marc 15: 12 – 18 :
12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Midi (12 h)
Saint Luc 23: 26 -34 :
26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
28 Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
29 Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
30 Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
32 Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
34 Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
Saint Matthieu 27 34 :
34ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Saint Jean 19 :23-24 :
23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Saint Matthieu 27: 36 – 37 :
36 Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
37 Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
39-43 :
39 Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
40 Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ?
41 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
42 De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
43 Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Saint Luc 23: 39 -45 :
39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
42 Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Saint-Jean 19: 25 – 27 :
25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Neuvième heure (3 heures)
Saint Matthieu 27: 55 :
55Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
56 :
56Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
49 :
49Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
Saint-Marc 15: 33-41 :
33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Saint-Luc 23: 44-49 :
44 C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
46 Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
Saint Jean 19: 23-30 :
23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
24 Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
La vénération de la Sainte Croix
Genèse 22: 1-14 :
01 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! »
02 Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
03 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
04 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
05 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Moi et le garçon nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. »
06 Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble.
07 Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
08 Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensembles.
09 Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
10 Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
11 Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
12 L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
13 Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
14 Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
Exode 17: 8-14 :
08 Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim.
09 Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. »
10 Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline.
11 Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort.
12 Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
13 Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée.
14 Alors le Seigneur dit à Moïse : « Écris cela dans le Livre pour en faire mémoire et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de dessous les cieux ! »
Isaïe 52: 13 :
13Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
53: 12 :
12C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
I Pierre 2: 19-25 :
19 En effet, c’est une grâce de supporter, par motif de conscience devant Dieu, des peines que l’on souffre injustement.
20 En effet, si vous supportez des coups pour avoir commis une faute, quel honneur en attendre ? Mais si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu.
21 C’est bien à cela que vous avez été appelés, car C’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces.
22 Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge.
23 Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice.
24 Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.
25 Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes.
Galates 2: 20 :
20Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
3: 14 :
14Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
6: 11 -18 :
11 Regardez ce que j’écris en grandes lettres pour vous de ma propre main.
12 Tous ceux qui veulent faire humainement bonne figure, ce sont ceux-là qui vous obligent à la circoncision ; ils le font seulement afin de ne pas être persécutés pour la croix du Christ.
13 Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement vous imposer la circoncision afin que votre chair soit pour eux un motif de fierté.
14 Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
15 Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’être une création nouvelle.
16 Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie et pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde.
17 Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter, car je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus.
18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
Saint Luc 23: 55 - 56 :
55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Saint-Jean 19: 31 à 42 :
31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
La clé du mystère dévoilée !
En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. (He 4, 14-15)
Les apôtres ont sans doute mis du temps à comprendre le sens de la passion et de la crucifixion de Jésus. Et pourtant, Isaïe l'avait prophétisée dans le 4ème chant du serviteur souffrant (Is 53) plus de cinq siècles avant sa réalisation.
L’auteur de l’Épître aux Hébreux nous donne la clef de ce mystère central de notre foi.
Comme je l'explique dans mon petit livret de méditation "La Croix et la Gloire", sur le bois de la croix, Jésus, unique grand prêtre de la Nouvelle Alliance, réalise l’unique sacrifice qui accomplit tous les sacrifices de l’Ancienne Alliance et se renouvelle, s'actualise de manière non sanglante "jusqu'à la consommation des siècles" dans la "Quadisha Qurbana", la Sainte Offrande qu'Il fait journellement à Son Père dans le Sacrement de l'Eucharistie.
La croix est un sacrifice d'amour Il s’offre lui-même pour tous les péchés des hommes. La croix et la Ste Messe (qui ne sont qu'un seul Mystère) est un sacrifice d’amour offert par le Fils de Dieu pour se réconcilier tous les hommes.
L’homme n’a rien à donner à Dieu. Toutes les bêtes, tous les taureaux, tous les boucs sont à Lui. La seule chose que Dieu attend, c’est le « oui » de l’homme, la réponse amoureuse de l'homme au Don d'Amour du Verbe Incarné, du "Fils de l'Homme", du Nouvel Adam...
AUJOURD'HUI, je fais un pas
En ce jour, avec toute l’Église, je prie pour :
1- L'Eglise Syriaque Orthodoxe Universelle, notre Eglise-mère des Indes, toutes les Eglises locales Syro-Orthodoxes, leur unanimité dans le Témoignage Chrétien.
2 - Les Patriarches Orthodoxes, les Catholicoses, les Métropolites, les Eglises Apostoliques pour que, par l'Orthodoxie de la Foi, elles restaurent ou (et) confortent l'unité Catholique de l'Eglise du Christ.
3 - Le clergé et le peuple fidèle de notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma.
4 - Les catéchumènes de notre Archidiocèse (Métropolie).
5 - L’unité des chrétiens dans la Vérité Orthodoxe et la Grâce des Sacrements reçus dans la "Tradition Apostolique".
6 - Nos frères aînés les Juifs
7 - Ceux qui ne croient pas dans le Christ Jésus notre Seigneur.
8 - Ceux qui ne croient pas en Dieu.
9 - Les pouvoirs publics.
10 - Tous les hommes qui vivent l’épreuve.
Dans sa Passion, le Seigneur a assumé tous les torts du genre humain afin qu'il n'y ait plus rien par la suite qui porte du tort à l'homme.
La croix est donc un grand mystère, et si nous essayons de le comprendre, par ce signe le monde entier est sauvé.
En effet quand les marins prennent la mer, ils dressent d'abord l'arbre du mât et tendent la voile pour que s'ouvrent les flots ; ils forment ainsi la croix du Seigneur, et en sécurité grâce à ce signe du Seigneur, ils gagnent le port du salut et échappent au péril de la mort.
La voile suspendue au mât est en effet l'image de ce signe divin, comme le Christ a été élevé sur la croix.
Voilà pourquoi, à cause de la confiance venant de ce mystère, ces hommes ne s'inquiètent pas des bourrasques du vent et arrivent au bon port souhaité.
Pareillement, de même que l'Église ne peut pas rester debout sans la croix, de même un navire est affaibli sans son mât. Le diable en effet la tourmente et le vent frappe le navire, mais quand se dresse le signe de la croix, l'injustice du diable est repoussée, la bourrasque tombe aussitôt...
L'agriculteur aussi n'entreprend pas son travail sans le signe de la croix : en assemblant les éléments de sa charrue il imite l'image d'une croix...
Le ciel aussi est disposé comme une image de ce signe, avec ses quatre directions, l'Orient, l'Occident, le Midi et le Nord.
La forme de l'homme lui-même, quand il élève les mains, représente une croix ; surtout quand nous prions les mains levées, nous proclamons par notre corps la Passion du Seigneur...
C'est de cette façon que Moïse, le Saint, a été vainqueur quand il faisait la guerre contre les Amalécites, non pas par les armes, mais les mains levées vers Dieu (Ex 17,11)...
Par ce signe du Seigneur donc, la mer est ouverte, la terre cultivée, le ciel gouverné, les hommes sont sauvés. Et même, je l'affirme, par ce signe du Seigneur, les profondeurs du séjour des morts sont ouvertes.
Car l'homme Jésus, le Seigneur, lui qui portait la vraie croix, a été enseveli en terre, et la terre qu'il avait profondément labourée, qu'il avait pour ainsi dire brisée de toutes parts, a fait germer tous les morts qu'elle retenait.
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Aujourd'hui, notre Seigneur Jésus-Christ est en Croix et nous sommes en fête, afin que vous sachiez que la Croix est une fête et une célébration spirituelle.
Jadis la croix désignait un châtiment, maintenant elle est un objet d'honneur. Autrefois symbole de condamnation, la voici maintenant principe de Salut. Car elle est pour nous la cause de biens innombrables : elle nous a délivrés de l'erreur, éclairés dans les ténèbres et réconciliés avec Dieu ; nous étions devenus pour Lui des ennemis et de lointains étrangers, et elle nous a rendu Son amitié et rapprochés de Lui. Elle est pour nous la destruction de l'inimitié, le gage de la paix, le trésor de mille biens.
La Croix nous relie au bon Pasteur. Grâce à elle, nous n'errons plus dans les déserts, car nous connaissons le vrai Chemin ; nous ne demeurons plus hors du Palais royal, car nous avons trouvé la Porte; nous ne craignons pas les traits enflammés du diable, car nous avons découvert la Fontaine. Grâce à elle, nous ne sommes plus dans le veuvage puisque nous avons trouvé l’Époux; nous n'avons pas peur du loup, car nous avons le bon Pasteur: "Je suis, dit-Il, le bon Pasteur" (Jean 10,11).
Grâce à la Croix, nous ne redoutons pas l'usurpateur, puisque nous siégeons au côté du Roi.
But our Lord was trampled on by Death; and in His turn trod out a way over death. This is He who made Himself subject to and endured death of His own will, that He might cast down death according to the will of death.
But He cried on the cross and brought forth the dead from within Sheol against the will of death.
For in that very thing by which death had slain Him in that as armour He bore off the victory over death.
(St. Ephraim the Syrian)
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Tous ceux qui ont vécu conformément à Dieu vivront toujours en Dieu, même lorsqu'ils auront quitté cette vie-ci.
C'est pour cette raison que Dieu est appelé le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, car Il est le Dieu non pas des morts, mais des vivants. (Saint Grégoire le Théologien, évêque de Nazianze)
Prière pour la France:
Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles :Amîn!
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Prière pour la France à saint Michel
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.
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Là où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte (II)
A la suite des apparitions de la Vierge Marie à Zeitoun, au Caire (Egypte) en 1968, L’Eglise copte orthodoxe a inséré dans son calendrier liturgique une fête de la Transfiguration de la Vierge Marie à Zeitoun, célébrée chaque année le 2 avril.
Le père Boutros Gayed, frère du patriarche, a relaté de nombreuses guérisons et des miracles obtenus par l’intercession de la « Vierge de Lumière » de Zeitoun depuis 1972. D’innombrables personnes affirmèrent avoir été guéries pendant les apparitions ou peu après en avoir été témoins. Un comité médical mis en place par l’Eglise copte orthodoxe et présidé par le professeur Shafi Abd-el-Malek, de la faculté de médecine de l’université du Caire, fut chargé de les enregistrer et de les vérifier.
Parmi les cas les plus spectaculaires, on peut citer Sami Abd-el-Malek, quarante ans, guéri d’un cancer de la vessie en phase terminale ; Fathma Zahi Reda, une musulmane pieuse, atteinte d’une affection incurable de la glande thyroïde …Ces guérisons continuent. En s’abstenant de tout message explicite, la Vierge a voulu délivrer un signe accessible à tous les Egyptiens, musulmans et chrétiens, orthodoxes, catholiques ou protestants, croyants et non-croyants.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
Prière de Marthe Robin pour les prêtres que nous fêtions hier lors du Jeudi Saint:
"Mon Père,
entretenez et fortifiez en chacun de vos prêtres
le désir ardent de la vie intérieure, de la vie surnaturelle intime, l'amour et la soif dévorante des âmes auxquelles ils ont à vous communiquer et à vous donner sans cesse et toujours.
Père, faites-leur à tous un cœur débordant de confiance filiale et débordant d'amour.
Faites-leur comprendre,
ô mon Dieu,
que toute leur vie ici-bas doit être la continuation et la reproduction parfaite de celle du Christ en vous, pour parler et agir efficacement"
Amen
Domine Iesu Christe,
qui hora Diei ultima in sepulcro quievisti et a matre tua mestissima et aliis mulieribus planctus et lamentatus fuisti: fac nos, quaesumus, passionis tuae compassione lacrimis abundare; tota cordis devotione ipsam passionem tuam plangere, et eam, quasi recentem cum ardentissimo desiderio retinere. Amen.
Très Sainte Mère de Dieu, Vierge très prudente, je veux avec mon ange gardien, vous accompagner sur la voie du Calvaire où tant de fois vos pas ont suivi le chemin sanglant de votre Fils adorable. Je veux méditer avec vous les souffrances que Jésus a endurées pour mes péchés. Que mon cœur soit rempli des sentiments de compassion et d'amour, dont le vôtre surabonde.
Reine du Ciel et de la terre, Ô Mère de Miséricorde, obtenez-moi de réussir à gagner les personnes qui me sont chères, à une vie plus chrétienne et plus sainte.
Ouvrez mon cœur à l'acceptation des épreuves et des souffrances de la vie, en expiation de mes péchés et pour la conversion de mes frères et sœurs, pauvres pécheurs comme moi.
Quaûmo:
Notre Père …
Je vous salue Marie…
Gloire soit au Père, au Fils et au St-Esprit…
O Marie, Mère de Jésus et ma mère, si généreuse en grâce, Vous avez donné vie à Jésus ici bas, donnez-Lui vie en mon âme, obtenez-moi cette vie d’intimité que vous avez si bien vécue avec Lui. Que sa vie soit la mienne et que ma vie soit la sienne, qu’elles se confondent et que je puisse dire pour moi, vivre c’est le Christ, que je me fixe en Lui pour y demeurer toujours. Mère bénie faite que Jésus repose à jamais dans mon cœur et que je repose à jamais dans le Christ Jésus, mon Seigneur et mon Dieu.
I - Jésus est condamné à mort.
Ste Marie, Mère de Dieu, quelles angoisses inimaginables ont déchiré votre cœur maternel quand vous entendiez les clameurs de haine des Juifs réclamant la mort de votre Fils. Puisque c'est pour me sauver de l'enfer, que Jésus innocent, accepta d’être condamné à mort, ne permettez pas Mère très pure, que je demeure insensible devant tant de souffrances endurées pour moi avec autant d’amour.
Reine des confesseurs, donnez-moi la grâce de compatir dignement avec Vous aux douleurs secrètes de Jésus. Faite que le spectacle de tant d'humilité, guérisse mon orgueil, et me fasse pleurer mes infidélités, afin que je ne sois pas condamné au tribunal du Souverain Juge! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
II - Jésus est chargé de sa Croix.
Ste Marie, Mère de la divine grâce, si la Croix qui pèse si lourdement sur les épaules de Jésus, s'appesantit aussi sur votre cœur maternel, c’est que Vous étiez intimement unie à votre Fils dans la lumière et le feu du Saint Esprit pour vous unir à Sa douloureuse Passion pour le salut de mon âme. Vous portiez avec Lui la croix de mes péchés et deveniez ainsi notre Co-rédemptrice.
Reine de la Paix, donnez-moi la patience et le courage de porter moi aussi ma croix, pour me dépasser tous les jours et de supporter avec charité les défauts de ceux qui m'entourent. Donnez-moi votre amour pour que j'aille au devant de tous les sacrifices quand il s'agira de vous plaire et de vous servir, afin d’envisager sereinement l’idée de la mort libératrice qui me fera prendre mon envol vers vous. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
III -Jésus tombe la première fois.
Ste Marie, Mère Toute Pure, qu'il est lourd pour Jésus le fardeau de la Croix. Sous les coups des bourreaux, Jésus tombe contre terre et la couronne d'épines s'enfonce profondément dans sa tête. Cette première chute a déchiré votre cœur maternel. Vous avez accepté ce tourment avec votre Fils pour expier mon orgueil et ma témérité, sources de toutes mes chutes dans le péché.
Mère des Douleurs, je vous fais amende honorable, obtenez-moi du Saint Esprit la force d’une véritable et sincère conversion. Que le souvenir de mes lâchetés déchire mon cœur et me garde dans une profonde humilité ! Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
IV - Jésus rencontre sa Sainte Mère.
Ste Marie, Mère du Sauveur, je ne pourrai jamais comprendre, la grandeur de la douleur que vous avez ressenti en votre cœur maternel, en voyant votre Fils ensanglanté, épuisé, bousculé et frappé par les bourreaux. Vous vouliez être là pour le soutenir de votre présence maternelle, car pour un enfant qui souffre, il n'est pas de consolation plus grande que celle de la présence de sa mère.
Reine de tous les Saints, j’aimerais justement avoir en ma poitrine les cœurs de tous les saints, pour essayer de consoler le vôtre de toutes les angoisses, que vous avez endurées pour mon salut.
Souvenez-vous Mère admirable, que je suis votre enfant, venez me fortifier aux heures difficiles de l'épreuve et de la tentation. Lorsque mon âme quittera cette vie, venez à ma rencontre pour me présenter à Jésus votre divin fils. Que ma grande espérance en vous me guide vers la Lumière éternelle ! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
V - Simon aide Jésus
Ste Marie, Mère du bon conseil, quand je médite la générosité du Cyrénéen, qui soulage votre Fils en l'aidant à porter sa Croix, accordez-moi d'accepter la part de souffrances qui m'associe à sa Passion et à soulager ses douleurs.
Reine des Patriarches, c’est Vous qui avez soulagé, plus que tout autre, cette soif de consolations de notre Sauveur. Rendez mon cœur plus généreux dans l'acceptation de toutes les peines et les difficultés de la vie.
Très Sainte consolatrice des enfants de Dieu, soyez pour moi le compatissant et miséricordieux Simon, aidez-moi à porter la croix de mes épreuves et celle de mes ennuis, par amour pour vous et par amour pour votre Divin Fils. Faites, Bonne Mère, que je découvre et comprenne la véritable valeur de la souffrance. Veuillez imprimer dans mon cœur cette précieuse connaissance. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VI - Véronique essuie le Visage de Jésus.
Ste Marie, Mère du Grand Amour, quelle consolation pour vous que le geste courageux de cette femme qui essuie le Visage de votre Fils couvert de crachats, de sueur et de sang.
Je veux vous procurer la même joie en purifiant mon âme qui fut créée à l'image de Dieu, et qui est maintenant couverte de souillures à cause de mes péchés.
O ma Souveraine, aidez-moi à surmonter mes lâchetés, obtenez-moi une parfaite pureté du cœur, du corps et de l’esprit, pour réimprimer à jamais dans mon âme l'image de Jésus dans toute sa beauté. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VII - Jésus tombe une deuxième fois.
Ste Marie, Reine des Vierges, vous seule pouvez pénétrer parfaitement le mystère de douleurs, qui déchire le cœur de votre Fils lors de cette seconde chute sous la Croix. C'est le nombre incalculable de nos rechutes dans le péché qui l'accable et le fait tomber de nouveau.
Je vous en conjure Mère aimable, par vos larmes et les douleurs de Jésus, guérissez-moi de l'amour désordonné des créatures, corrigez-moi de mon égoïsme et de mon orgueil. Donnez-moi le courage de toujours me relever, si j’ai le malheur de tomber, et surtout, accordez-moi la force de fuir les occasions dangereuses. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
VIII - Jésus console les saintes femmes.
Ste Marie, Mère toujours Vierge, obtenez-moi de comprendre la bonté du Christ mon Sauveur et sa tendre compassion pour nos misères. Il oublie même ses affreux tourments, pour consoler les pieuses femmes désolées.
Avec vous Tendre Mère, je veux trouver près de Jésus mon Frère le soulagement de toutes mes amertumes et la consolation de toutes mes peines. Je sais qu'il n'y a pas de consolation possible, si je ne commence par pleurer mes péchés, qui sont la cause de toutes les souffrances.
Mère puissante, laissez tomber sur mon cœur ainsi que sur le cœur des mourants et sur le cœur de chacune des personnes qui me sont chères, et auxquelles je m’intéresse spirituellement, une de vos larmes pour les attendrir. Imprimez-y les Plaies de Jésus, ainsi que le désir d'une vraie contrition et d’une sincère pénitence. Augmentez en eux la voix de leur conscience. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
IX - Jésus tombe une troisième fois.
Notre Dame de pitié, si notre doux Sauveur accepte cette troisième chute, plus cruelle que les précédentes, et si les bourreaux redoublent leurs outrages et leurs coups, c'est pour expier l'amour des plaisirs défendus, qui jettent tant d'âmes en enfer. C’est aussi pour donner aux pécheurs, la grâce de la dernière chance, soit celle de regretter sincèrement leurs péchés, à l’heure de leur mort.
Ste Marie, Reine des prophètes, dont le cœur fut si souvent déchiré, quand après l'Ascension de Jésus, vous vous arrêtiez pleine de douleurs à cette station, aidez-moi à réparer tant de sensualités dont je me suis rendu coupable.
Vierge très chaste, communiquez-moi votre pureté, obtenez-moi un grand amour pour cette angélique vertu, qu’elle me fasse craindre les moindres souillures. Faite que, je ne sois jamais pour les autres, une occasion de pécher ! Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
X - Jésus est dépouillé de ses vêtements.
Notre Dame des Sept douleurs, je pense aux frémissements et aux atroces souffrances, que vous avez éprouvées dans votre cœur maternel, lorsque vous assistiez à l'humiliant et cruel dépouillement de votre Fils, surtout en voyant couler de son corps sacré ce sang divin, le prix de notre salut.
C'est pour me faire recouvrer ma robe d'innocence, que vous et votre Fils souffrez ainsi. Vous avez voulu réparer les exagérations de la mode, du luxe, de la vanité des toilettes mondaines et indécentes, sources de tant de scandales insoupçonnés.
Ste Marie, Reine des anges, pardonnez-moi les peines que vous ont causées tant de fois mes imprudences. Je vous prie de revêtir mon âme de la modestie et de la simplicité des anges, afin que j'inspire toujours autour de moi la dignité et le respect. Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XI - Jésus est cloué à la Croix.
Ste Marie, Mère du Perpétuel Secours, les coups redoublés qui fixent les membres de votre Fils à la croix, ont résonnés douloureusement dans votre cœur maternel. Toutes les blessures faites au corps du Sauveur s'impriment cruellement dans votre âme et vous avez souffert tout cela avec une telle intensité qu'aucune douleur ne sera jamais comparable à la vôtre. J'ai honte, à la pensée que c'est moi, par mes péchés et par mes infidélités à la grâce, qui vous a causé ce martyre.
Mère de Miséricorde, Vierge Compatissante, je veux par vos mains, renouveler les promesses de mon baptême. Je veux être cloué avec votre Fils à la Croix, par les sacrifices de mon devoir d'état, selon la grande promesse que fit votre divin Fils : "Quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi". Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XII - Jésus meurt sur la Croix.
Ste Marie, Vierge fidèle, vous étiez là au pied de la croix où Jésus mourait, et la douleur de votre âme fût semblable à l'immensité de l’univers. Je ne puis compatir dignement à l'affliction de votre cœur et vous rendre hommage pour l'immense amour que vous avez eu pour moi. C'est pourquoi, je vous offre la divine compassion de Jésus, car lui seul a connu tout le poids et la grandeur de vos souffrances.
Reine des Martyrs, c'est à ce moment par la volonté de votre Fils, que vous êtes devenue Mère de tous les hommes, lorsqu’il dit à saint Jean : "Voilà votre Mère". Malgré mon indignité, je me réfugie dans votre amour maternel. Je me remets entre vos mains et je m'abandonne à vous. Disposez de moi selon votre bon plaisir et celui de votre divin Fils. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XIII - Jésus est descendu de la croix et remis à sa Mère.
Ste Marie, Reine des apôtres, en recevant dans vos bras le corps sacré de votre Fils, couvert de blessures, vous vous rappeliez les caresses et les soins que vous lui donniez avec tant d'amour à Nazareth et votre cœur fût transpercé de mille glaives de douleur.
Puisque c'est moi, par mes péchés, qui fût la cause de sa mort et celle de vos souffrances, Vierge digne de louange je vous demande pardon pour tant d'ingratitude.
Je veux, avec chacune des personnes qui me sont chères et mon Jésus, me placer dans vos bras de Mère.
Par les Saintes Plaies de Jésus, guérissez les plaies de nos âmes et que son Sang divin nous lavent de toutes nos souillures. Amîn.
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
XIV - Jésus est déposé au tombeau.
Ste Marie, Vierge des Vierges, pour que votre sacrifice fût complet, il a fallu que le Corps adorable de Jésus disparaisse de vos yeux derrière la pierre du tombeau. Dans le silence de votre cœur, vous avez gardé secrètement cette déchirante séparation en retournant à Jérusalem avec Jean devenu votre fils.
En terminant avec vous ce chemin de la Croix, Vierge Clémente, faites que je conserve en mon esprit le souvenir de toutes ces souffrances. Gravez dans mon âme les Plaies de mon Sauveur et plantez sa Croix dans mon cœur. Je veux que le souvenir des angoisses du Calvaire me garde dans une inviolable fidélité à mon devoir d’état, et me fortifie contre toutes lestentations jusqu’à la dernière heure de ma vie. Amîn
Nous vous adorons, O JChrist et nous vous bénissons
-parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.
Père Éternel, je vous offre les plaies de N.S.J.C.
-pour soulager la rémission des péchés de nos défunts et pour la conversion des pécheurs.
Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de N. S. J. C.
-en expiation de mes péchés, pour les besoins de votre Sainte Eglise .
Credo
On parle de transgenre
pour évoquer les personnes dont l’identité psychique et sociale reliée aux concepts d’homme et de femme entre en conflit avec le sexe biologique
D
ans un article publié sur leur site le 21 mars 2016,l’American College of Pédiatriciansa mis en garde l’opinion publique contre toutes les politiques conditionnant les enfants à penser que le phénomène transgenre est normal.
« L’American College of Pédiatricians exhorte les éducateurs et les législateurs à rejeter toutes les politiques qui conditionnent les enfants à considérer comme normal la prise de produits chimiques et l’usurpation de l’identité sexuelle par chirurgie. »
Au travers de ce texte, les pédiatres ont voulu élever leur voix face au lobby LGBT et rappeler que l’idéologie ne détermine pas la réalité. Ils dénoncent ainsi la banalisation du phénomène transgenre au travers de 8 arguments.
La sexualité humaine est un trait binaire, biologique et objectif .
Les chromosomes « XY » et « XX » sont des marqueurs génétiques. La norme pour un humain est d’être conçu mâle ou femelle. Les troubles, extrêmement rares, du développement sexuel sont d’ailleurs reconnus comme des troubles de la conception humaine et non comme un troisième sexe.
Personne ne naît avec un genre. Tout le monde naît avec un sexe biologique.
Le genre, c’est à dire, la prise de conscience et le sens de soi comme homme ou femme, est un concept sociologique et psychologique et non un fait biologique.
Le fait qu’une personne pense être autre chose que ce qu’elle est, a une cause psychologique et non physiologique. Le problème psychologique réside dans l’esprit et non dans le corps et doit être traité comme tel.
La puberté n’est pas une maladie. Prendre un traitement hormonal dans le but de la stopper peut être dangereux, et provoquer des problèmes de croissance et de fertilité sur un individu auparavant sain.
Après la puberté, la plupart des adolescents ayant une confusion du genre acceptent finalement leur sexe biologique.
Selon le manuel diagnostique et statistique de l’American Psychiatric Association, 98% des garçons présentant une confusion du genre et 88% des filles acceptent naturellement leur sexe biologique après la puberté.
Les enfants utilisant des bloqueurs de la puberté pour se faire passer pour le sexe opposé , doivent avoir recours aux hormones cross-sexe à la fin de l’ adolescence.
Ce mélange de testostérone et oestrogènes est associé à des risques élevés sur la santé comme par exemple l’hypertension artérielle, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux et les cancers.
Le taux de suicide est vingt fois plus élevéchez les adultes utilisant des hormones cross-sexe et ayant subi une chirurgie de changement de sexe. Ce phénomène est de la même manière observé en Suède, pays pourtant le plus favorable au mouvement LGBT.
Le conditionnement des enfants à croire que toute une vie d’usurpation d’identité chimique et chirurgicale du sexe opposé est normal et sain est de la maltraitance des enfants.
«Et ayant dit cela, ayant incliné la tête, il rendit l'esprit(Joan.XIX, 30) Il incline la tête en signe d'acquiescement à la volonté de son Père : c'est le dernier acte de son sacrifice. Ainsi est mort le divin Jésus, nous montrant combien il est véritable qu'ayant aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin(Joan.XIII, I). Ainsi est mort le divin Jésus,pacifiant par ses souffrances le ciel et la terre(Coloss.I, 20). Il est mort, et son dernier soupir a été un soupir d'amour pour les hommes. Jamais Jésus-Christ n'a été plus vivant que dans sa mort. Il nous invite à nous mettre avec lui : alors, nous ne craindrons plus la mort, nous la vaincrons comme lui. Si nous étions seuls, ce nous serait témérité de ne pas craindre la mort. Mais si nous sommes avec lui nous pouvons dire :Même au milieu des ombres de la mort, je n'aurai pas peur parce que vous êtes avec moi(Ps.XXII, 4). En inclinant la tête avec lui, en acquiesçant avec lui à la volonté divine, notre mort devient ce qu'a été la mort de Jésus-Christ, ou mieux la continuation du sacrifice de Jésus-Christ, c'est-à-dire ce qu'il y a de plus grand sur la terre. Il n'y a rien de plus grand dans l'univers que Jésus-Christ, il n'y a rien de plus grand dans Jésus-Christ que son sacrifice. Il n'y a rien de plus grand dans son sacrifice que son dernier soupir, et que le moment précieux qui sépara son âme très sainte de son corps adorable. La mort du chrétien unie à celle de Jésus-Christ devient glorieuse. La seule chose à faire au moment de la mort, c'est donc d'entrer dans les sentiments et l'acte de Jésus-Christ disant à son Père :Je remets mon âme entre vos mains. Si Jésus-Christ a tant souffert dans sa Passion, et s'il s'est montré si doux au milieu de toutes ses souffrances, c'était afin de nous attirer à nous jeter dans ses bras. Il avait dit :quand je serai exalté, c'est-à-dire quand je serai élevé sur la croix,j'attirerai tout à moi. Dans les bras du divin Crucifié il n'y a plus rien à craindre, et il fait lui-même en nous ce qu'il a fait sur la croix.
Ô Jésus, donnez-moi, quand arrivera le terme de ma vie, de pouvoir dire avec confiance :Père, je remets mon âme entre vos mains. Vous qui avez fixé le terme de ma vie, donnez-moi de pouvoir dire après vous avec bonheur la parole que vous avez dite quand vous avez voulu exprimer que le terme de vos labeurs était arrivé :Tout est consommé. Daignez, Seigneur, avant de nous retirer de cette vie, nous donner cet amour dont vous consumez les âmes qui sont à vous. Qu'il sera doux pour nous, à l'heure de la mort, de voir que nous allons être jugées par Celui que nous aurons aimé par-dessus toutes choses ! Avec quelle confiance nous pourrons nous présenter devant lui, sûres d'entendre de sa bouche un arrêt favorable ! Quel ineffable bonheur de penser que nous n'allons pas à une terre étrangère, mais dans notre véritable patrie, puisque c'est celle de l’Époux céleste que nous aimons tant, et de qui nous sommes tant aimées ! »
Père Alphonse de la Mère des Douleurs,Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine ..., Tome II (Vendredi Saint), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.
Samedi de la Bonne Nouvelle (Samedi Saint)
Soirée
Saint Matthieu 27: 6 :
06Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. »
Saint- Luc 23: 55-56 :
55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Saint Jean 19: 31-42 :
31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
41 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
42 À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
Évêque Théodore (Tecuchev)
_________________________________
Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
This Thursday April 6 is Passover (phesaho) or Thursday of Mysteries (hamsho d-rozé)
also known as Maundy Thursday according to the Liturgical Calendar of the Syrian Malankara Orthodox Church.
Today the Church commemorates the Last Supper or Passover meal Christ shared with his disciples. This event was the first Holy Qurbono instituted by our Lord.
Today the Church has a 'Service of the Feet Washing or S'hyogtho' which recollects Christ washing the feet of His disciples.
The Syriac Christians of Kerala (St. Thomas Christians/Malankara Nazrani) have a tradition of preparing Passover Bread and Milk (pesaha appam & pesaha paal) in remembrance of the Passover event. On Thursday morning the home is cleaned, and the prayers of the day are recited. Following this, the special bread and milk (made from coconut paste) is prepared. The elder of the house will chant the following Qawmo and then break the bread to be shared from eldest to youngest in the family.
'Pesahaa-yaal pesahaadine nee - kkiya masiha
Modi - ppiccharuluka krupa nin pesahaayaal'
or
'Msheeho dab pesaho sroylé maru pesaho b-pesaho ab-sahalan wethraham`alayn.'
or
'Christ Whose – Passion abolished – the Passover lamb. Gladden us in Your - Passover'
The Holy Bible readings from the Church Lectionary:
Evening:
St. John 7:45-52, 8:12-20
Midnight:
First Qaumo:
St. Matthew 26:1-30
Second Qaumo:
St. John 6:24-40
Third Qaumo:
St. John 6:41-63
Morning:
St. Luke 22:1-13
Third Hour (9 a.m.):
St. John 12:20-36
Noon (12 p.m.):
St. Luke 7:36-50
St. Mark 14:1-2
Ninth Hour (3 p.m.):
St. Matthew 26:31- 35
Before Holy Qurbana:
Exodus 12:1-11
Leviticus 16:3-10
Ezekiel 45:18-25
Holy Qurbana:
Acts 1:15-20
I Corinthians 5:1-8 11:23-34
St. Luke 22:14-30
For Feet Washing Service:
Exodus 34:18-26
II Kings 23:21-25
Isaiah 50:4-10
I Peter 3:17-22
Hebrews 10:19-29
St. John 13:1-20
(Tone of the Day: Hasho (hashonoyo) )
___________________
Chers amis. Aloho m’barekh
Nous atteignons les trois grands jours du Jeudi, du Vendredi et du Samedi Saints.
Heureuse montée vers Pâque !
Vous êtes dans les prières de notre Monastère Syro-Orthodoxe et, en cette Fête de l’Institution du Sacerdoce et de l’Eucharistie, nous quêtons vos prières aimantes et fraternelles.
Cette année alors que les Chrétiens célèbrent unanimement la Pâque du Seigneur, le Diable (Le diviseur), l’ennemis de l’humanité se déchaîne et lutte sur tous les fronts.
Pourtant, nous le savons, le Christ Sauveur a détruit son pouvoir.
Ne cédons pas à la peur, ne nous laissons pas terroriser, soyons toujours fidèles au Christ notre Divin Roi d’Amour, au Christ Prince de la Paix.
Et, par notre volonté de nous sanctifier en correspondant à la Grâce du Saint Esprit qu’Il nous a acquise à si haut prix, collaborons à restaurer l’unanimité du Témoignage Chrétien que seuls nos péché entravent.
Comportons-nous toujours en petits frères de Jésus, en vrais fils de Marie (Modèle de l’Eglise en son achèvement), soyons fidèles aux promesses de notre Baptême, à l’Onction dans l’Esprit Saint.
Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose, Métropolite, Brévilly ce 5.IV.23
--------------------------------------------------------------------------------------- We reach the three great days of Thursday, Friday and Saturday Saints. Happy climb to Easter!
You are in the prayers of our Syro-Orthodox Monastery and in this Feast of the Institution of the Priesthood and the Eucharist we seek your loving and fraternal prayers.
This year when Christians celebrate unanimously the Lord's Passover, the Devil (Splitter), the enemies of humanity is unleashed and fight on all fronts.
Yet, as we know, Christ the Savior destroyed His power.
Let us not give in to fear, let us not be terrified, let us always be faithful to Christ our Divine King of Love, Christ the Prince of Peace.
And by our will to sanctify ourselves in correspondence with the Grace of the Holy Spirit which He has acquired for us at such a high price, work together to restore the unanimity of the Christian Testimony that only our sins hinder.
Let us always be the brothers of Jesus, the true sons of Mary (Model of the Church in its completion), let us be faithful to the promises of our Baptism, the Anointing in the Holy Spirit.
Your faithfulness in Our Lord. Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brévilly this 5.IV.23 --------------------------------------------------------------------------------------------- Nós alcançar os três grandes dias de quinta-feira, sexta-feira e sábado santos. Páscoa feliz para escalar!
Você está em nossas orações Mosteiro sírio-ortodoxo e nesta Festa da instituição do sacerdócio e da Eucaristia, nos quêtons suas orações amorosas e fraternas.
Este ano, quando os cristãos celebram por unanimidade Páscoa do Senhor, o diabo (Splitter), os inimigos da humanidade é desencadeada e lutar em todas as frentes.
No entanto, sabemos que o Salvador, Cristo destruiu seu poder.
Não ceder ao medo, não nos aterrorizar, pode ser sempre fiel a Cristo, nosso Rei Divino do Amor, Cristo Príncipe da Paz.
E pela nossa vontade para nos santificar em combinar a graça do Espírito Santo que Ele adquiriu com um tão alto preço, trabalhando para restaurar unanimidade de Testemunho Cristão que só dificultam o nosso pecado.
Vamos ainda se comportam Irmãozinhos de Jesus, verdadeiro filho de Maria (a conclusão Igreja Model), ser fiel às promessas do nosso batismo, a unção do Espírito Santo.
Seu fielmente no Senhor. Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brévilly este 5.IV.23
Estamos llegando a los tres grandes días del Jueves, Viernes y Sábado Santo.
¡Feliz subida a Semana Santa!
Estáis en las oraciones de nuestro Monasterio Siro-Ortodoxo y, en esta Fiesta de la Institución del Sacerdocio y de la Eucaristía, buscamos vuestras oraciones amorosas y fraternas.
Este año mientras los cristianos celebramos unánimemente la Pascua del Señor, el Diablo (El Divisor), los enemigos de la humanidad están desatados y luchando en todos los frentes.
Sin embargo, sabemos que Cristo el Salvador destruyó su poder.
No cedamos al miedo, no nos dejemos aterrorizar, seamos siempre fieles a Cristo nuestro Divino Rey del Amor, a Cristo Príncipe de la Paz.
Y, por nuestra voluntad de santificarnos correspondiendo a la Gracia del Espíritu Santo que Él nos ha adquirido a tan alto precio, colaboremos a restaurar la unanimidad del Testimonio cristiano que sólo nuestros pecados impiden.
Comportémonos siempre como hermanitos de Jesús, como verdaderos hijos de María (Modelo de la Iglesia en su plenitud), seamos fieles a las promesas de nuestro Bautismo, a la Unción en el Espíritu Santo.
Tu fidelidad en Nuestro Señor. ¡Aloho m'barekh (Dios te bendiga)!
+Mor Philipose, Metropolitano, Brévilly este 15.IV.23
Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:
¤Jeudi Saint (6 Avril): - Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.
- 15h Offices du Lavement des pieds, suivi du dépouillement de l’autel et de la procession des Pré Sanctifiés au reposoir conformément à la coutume locale .
¤ Vendredi Saint (7 Avril):
-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et
d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
¤ Samedi Saint (8 Avril): - Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
✥
NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇ JAULDES :
- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )
- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )
ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
✥
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril
ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
✥
ALSACE-LORAINE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
✥
ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
✥
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)
*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)
Jeudi saint (Jésus célèbre la Pâque et entre
dans sa Passion)
Soirée
Saint-Jean 7: 45-52 :
45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
8: 12-20 :
12 Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.
15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.
16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.
18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.
Minuit
Première Qaumo
Saint Matthieu 26: 1 -30 :
01 Lorsque Jésus eut terminé tout ce discours, il s’adressa à ses disciples :
02 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme va être livré pour être crucifié. »
03 Alors les grands prêtres et les anciens du peuple se réunirent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe ;
04 ils tinrent conseil pour arrêter Jésus par ruse et le faire mourir.
05 Mais ils se disaient : « Pas en pleine fête, afin qu’il n’y ait pas de troubles dans le peuple. »
06 Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,
07 une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table.
08 Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ?
09 On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. »
10 Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tourmenter cette femme ? Il est beau, le geste qu’elle a fait à mon égard.
11 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
12 Si elle a fait cela, si elle a versé ce parfum sur mon corps, c’est en vue de mon ensevelissement.
13 Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
20 Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
21 Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
22 Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
23 Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
24 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
25 Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
26 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
27 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
28 car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
29 Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
30 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Deuxième Qaumo
Saint-Jean 6: 24 – 40 :
24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Troisième Qaumo
St. John 6:41-63 :
41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
48 Moi, je suis le pain de la vie.
49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Matin
Saint-Luc 22: 1-13 :
01 La fête des pains sans levain, qu’on appelle la Pâque, approchait.
02 Les grands prêtres et les scribes cherchaient par quel moyen supprimer Jésus, car ils avaient peur du peuple.
03 Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.
04 Judas partit s’entretenir avec les grands prêtres et les chefs des gardes, pour voir comment leur livrer Jésus.
05 Ils se réjouirent et ils décidèrent de lui donner de l’argent.
06 Judas fut d’accord, et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’écart de la foule.
07 Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.
08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »
09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »
10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.
11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »
13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Heure de Tierce (9 h)
Saint Jean 12: 20-36 :
20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
Midi (12 h)
Saint-Luc 7: 36 -50 :
36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Saint-Marc 14: 1 – 2 :
01 La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
02 Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »
Avant de Saint Qurbana
Exode 12: 1-11 :
01 Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
02 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
03 Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
04 Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
05 Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
06 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
07 On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
08 On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
09 Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant.
11 Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.
Lévitique 16: 3-10 :
03 Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
04 Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin, il se ceindra d’une ceinture de lin et se coiffera d’un turban de lin. Ces vêtements sacrés, il les revêtira après avoir baigné son corps dans l’eau.
05 Il recevra, de la communauté des fils d’Israël, deux boucs destinés au sacrifice pour la faute et un bélier pour l’holocauste.
06 Aaron présentera le taureau du sacrifice pour sa faute et accomplira le rite d’expiation pour lui et pour sa maison.
07 Puis il prendra les deux boucs et les placera devant le Seigneur à l’entrée de la tente de la Rencontre.
08 Aaron tirera les sorts pour les deux boucs : un sort “Pour le Seigneur” et un sort “Pour Azazel.”
09 Aaron présentera le bouc sur lequel est tombé le sort “Pour le Seigneur” et en fera un sacrifice pour la faute.
10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “Pour Azazel”, on le placera vivant devant le Seigneur afin d’accomplir sur lui le rite d’expiation, en l’envoyant vers Azazel, dans le désert.
Ézéchiel 45: 18 – 25 :
18 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le premier mois, le premier du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras le sacrifice pour la faute en faveur du sanctuaire.
19 Le prêtre prendra du sang du sacrifice et en mettra sur les montants de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel et sur le montant de la porte de la cour intérieure.
20 Tu feras de même le sept du mois, pour qui a commis une faute par inadvertance ou par ignorance. Vous ferez le rite d’expiation de la Maison.
21 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera pour vous la Pâque, une fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain.
22 Ce jour-là, le prince offrira, pour lui-même et pour tout le peuple du pays, un taureau en sacrifice pour la faute.
23 Durant les sept jours de la fête, il offrira en holocauste pour le Seigneur sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et, en sacrifice pour la faute, un bouc par jour.
24 Il fera l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hine d’huile par épha.
25 Le septième mois, le quinzième jour du mois, lors de la fête des Tentes, il fera de même, durant les sept jours : même sacrifice pour la faute, même holocauste, même offrande, même présentation d’huile.
Quadisha Qurbana
Actes 1:15-20 :
15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.
I Corinthiens 5: 1 -8 :
01 On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens : il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
02 Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil au lieu d’en pleurer et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
03 Quant à moi, qui suis absent de corps mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui agit de la sorte :
04 au nom du Seigneur Jésus, lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous, dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
05 il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan, pour la perdition de son être de chair ; ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
11: 23 à 34 :
23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.
28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.
29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.
30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort.
31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32 Mais lorsque nous sommes jugés par le Seigneur, c’est une correction que nous recevons, afin de ne pas être condamnés avec le monde.
33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ;
34 si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.
Saint-Luc 22: 14-30 :
14 Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.
15 Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !
16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
17 Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.
18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
19 Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
20 Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.
22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
23 Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.
24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
25 Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.
27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.
30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Neuvième heure (3 heures)
Saint Matthieu 26: 31 – 35 :
31 Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
32 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
33 Prenant la parole, Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
34 Jésus lui répondit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »
35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent de même.
Service du Lavement des pieds
Exode 34: 18-26 :
18 Tu observeras la fête des Pains sans levain. Comme je te l’ai ordonné, tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte.
19 Tout premier-né m’appartient : tout premier-né mâle de ton troupeau, gros ou petit bétail.
20 Le premier-né des ânes, tu le rachèteras par un mouton, et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tout premier-né de tes fils, tu le rachèteras. On ne se présentera pas devant moi les mains vides.
21 Pendant six jours, tu travailleras, mais, le septième jour, tu chômeras ; même au temps des labours et de la moisson, tu chômeras.
22 Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers fruits, de la moisson des blés, et aussi la fête de la Récolte, en fin de l’année.
23 Trois fois par an, tous les hommes paraîtront devant la face du Maître, le Seigneur, le Dieu d’Israël.
24 En effet, lorsque j’aurai dépossédé les nations devant toi et que j’aurai élargi ton territoire, nul ne convoitera la terre qui t’appartient, quand, trois fois par an, tu monteras pour voir la face du Seigneur ton Dieu.
25 Tu n’immoleras pas le sacrifice sanglant en l’accompagnant de pain levé, et tu ne laisseras pas jusqu’au lendemain matin la victime sacrifiée pour la fête de la Pâque.
26 Tu apporteras les tout premiers fruits de ton sol à la Maison du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »
II Rois 23: 21 – 25 :
21 Le roi donna cet ordre à tout le peuple : « Célébrez une Pâque en l’honneur du Seigneur votre Dieu, selon ce qui est écrit dans ce livre de l’Alliance. »
22 Car on n’avait pas célébré de Pâque comme celle-là depuis le temps des Juges qui avaient jugé Israël, et pendant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda.
23 C’est seulement la dix-huitième année du roi Josias que l’on célébra cette Pâque en l’honneur du Seigneur, à Jérusalem.
24 De plus, les nécromanciens et les devins, les divinités domestiques, les idoles immondes et toutes les horreurs que l’on voyait dans le pays de Juda et dans Jérusalem, Josias les balaya, afin de réaliser les paroles de la Loi écrites dans le livre qu’avait trouvé le prêtre Helcias dans la maison du Seigneur.
25 Avant lui, il ne s’était pas trouvé de roi comme lui, qui soit revenu au Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse. Après lui, il ne s’en leva aucun comme lui.
Isaïe 50: 4-10 :
04 Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
05 Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
06 J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
07 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
08 Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
09 Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Les voici tous qui s’usent comme un vêtement, la teigne les dévorera !
10 Est-il quelqu’un parmi vous qui craint le Seigneur, qui écoute la voix de son serviteur ? S’il a marché dans les ténèbres sans la moindre clarté, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu.
1ère de St Pierre 3: 17-22 :
17 Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
Hébreux 10: 19 -29 :
19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
26 Car si nous demeurons volontairement dans le péché après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice,
27 mais une attente redoutable du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les rebelles.
28 Si quelqu’un enfreint la loi de Moïse, c’est sans pitié qu’il est mis à mort sur la parole de deux ou trois témoins.
29 Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?
Saint Jean 13: 1-20 :
01 Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
03 Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
04 se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
06 Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
10 Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
16 Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.
19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
« Ô Seigneur, Seigneur ! Qu'elle est petite et étroite la maison de mon âme pour que Vous y entriez !
Elargissez-la Vous-même. Elle est tout en ruine : réparez-la. Je sais et confesse qu'il s'y trouve des choses qui offensent vos yeux. Mais qui la purifiera ? Ou à qui, hormis Vous, crierais-je : purifiez-moi, Seigneur, des péchés cachés à mes yeux ? » (St Augustin)
« Ô bon Jésus, pour soutenir notre faiblesse, nous exciter à Vous aimer, Vous avez pris le parti de demeurer toujours au milieu de nous. Vous connaissiez cependant le sort que les hommes Vous auraient infligé, les déshonneurs, les outrages que Vous auriez à subir.
Ô Père éternel, comment pouvez-Vous supporter que votre Fils demeure encore parmi nous pour souffrir chaque jour de nouvelles injures ? Ô mon Dieu ! quel excès d'amour en ce Fils ! et aussi, quel amour immense en ce Père !
Hélas ! ô Père Saint qui êtes aux cieux, ne pouvant nous refuser une faveur qui nous est d'une si grande utilité, Vous avez permis que votre Fils reste avec nous sur la terre ; ne permettez donc pas qu'Il s'y trouve encore exposé à tant de mauvais traitements.
Oh ! que d'outrages n'inflige-t-on pas aujourd'hui au Très Saint Sacrement ! En combien de mains ennemies ne devez-Vous pas Le voir, Père ! Ne suffisait-il pas qu'Il ait été livré une fois ? La flagellation, les mauvais traitements et les douloureuses souffrances endurées durant toute sa vie terrestre ne suffisaient-ils pas ? Que faire encore pour Vous contenter ? N'a-t-Il pas tout accompli avec perfection ? N'a-t-Il pas suffisamment payé la rançon du péché d'Adam ?...
ô Père Éternel, votre divin Fils n'a rien omis pour nous donner à nous, pauvres pécheurs, un bienfait aussi grand que l'Eucharistie.
Ah ! Ne permettez pas, dans votre miséricorde, qu'Il soit si indignement outragé.
Il est resté parmi nous d'une manière si admirable, afin que nous puissions Vous L'offrir en sacrifice, aussi souvent que nous le voulons. Puisse une offrande d'un tel prix arrêter enfin la marée des péchés et des irrévérences commises dans les lieux où réside ce Très Saint Sacrement ! (cf. Thérèse de Jésus, Château de l'âme, chap. XXXV et XXXVII). »
P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineO.C.D.,Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Jeudi Saint, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).
Dieu se met à genoux devant l'homme pécheur
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.(Jn13, 3-5)
Tout est là, toute la foi chrétienne est condenséedans ce geste inouïdu lavement des pieds.
Le Fils de Dieu, le Verbe,Dieu lui-même, créateur de l’univers, se fait homme et se metà genoux devant l’homme pécheurpour laver ses pieds sales.
Ce geste nous rappelle quela sainteté n’est pas à conquérirpar nos seules forces humaines. La vie de Dieu, ledon du Christ est à recevoir.Le Don de la Grâce du Saint Esprit est gratuit, il exige de l'homme humilité et coopération...
C’est à la fois trèsdifficileet finalement trèssimple.
Aujourd'hui, je fais un pas
À la messe,je médite sur ce geste immense deJésus qui se met à genoux devant moipour laver mes pauvres pieds sales, sympoles de ma pauvre condition.
Je prie particulièrement pour tous les prêtresvivants et défunts, "les conducteurs du Peuple de Dieu" (Pour reprendre l'expression de la Mère de Dieu en son apparition à La Salette).
Par Thomas More
(1478-1535), homme d'État anglais et humaniste, martyr canonisé par l'Eglise Romaine Catholique Traité sur la Passion, 1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 199 rev.)
« Il les aima jusqu'au bout »
« Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout »...
Dans l'Évangile Jean a été appelé spécialement « le disciple que Jésus aimait ».
C'est ce disciple qui met ici en lumière par ses paroles combien notre Sauveur, qui aimait tellement Jean, était fidèle dans son amour.
Car ces paroles sont suivies aussitôt par le récit de la Passion amère du Christ, en commençant par la dernière Cène, et d'abord par l'humble service du lavement des pieds rendu par Jésus à ses disciples, et par l'envoi du traître au dehors.
Viennent ensuite l'enseignement de Jésus, sa prière, son arrestation, son procès, sa flagellation, sa crucifixion et toute la douloureuse tragédie de sa Passion très amère.
C'est avant tout cela que saint Jean cite les paroles rappelées à l'instant, pour faire comprendre que le Christ a accompli tous ces actes par pur amour.
Cet amour, il l'a bien montré à ses disciples lors de la dernière Cène, lorsqu'il leur a affirmé qu'en s'aimant les uns les autres, ils suivraient son exemple (Jn 13,34).
Car ceux qu'il aimait, il les a aimés jusqu'au bout, et il souhaitait qu'ils fassent de même.
Il n'était pas inconstant, comme tant de gens qui aiment de façon passagère, abandonnent à la première occasion, et d'amis deviennent ennemis, comme l'a fait le traître Judas.
Jésus, lui, a persévéré dans l'amour jusqu'au bout, jusqu'à ce que, précisément par cet amour, il en soit venu à cette extrémité douloureuse.
Et pas seulement pour ceux qui étaient déjà ses amis, mais pour ses ennemis, afin d'en faire des amis, non pour son avantage, mais pour le leur.
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LA SAINTE CÈNE
Jeudi Saint
Venez fidèles, délectons nous de l'hospitalité du Maître
Et du repas immortel
Préparé dans la chambre haute.
Instruit par le Verbe de son sens sublime
D'un esprit pur magnifions le
Tropaire
Cette icône commémore l'institution de l'Eucharistie.
Nous sommes dans la " chambre haute ", le lieu où Jésus " mange la pâques avec ses disciples " Nous avons vu avec le " lavement des pieds " comment avoir part avec le Christ, c'est avoir part avec le Dieu-Homme qui lave les pieds des hommes.
Le Seigneur Jésus réside dans l'icône à la fois comme celui qui distribue et celui qui est distribué (Le plat contient Le poisson: ICHTUS, Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur).
Nous pouvons reconnaître clairement chacun des disciples, et les enfants commentent souvent avec perspicacité leur attitudes. De nouveau, c'est souvent avec Simon le zélote qu'ils s'identifient le plus facilement : celui-ci a le geste traditionnel que les chrétiens orthodoxes lorsqu'ils s'avancent pour communier.
Notre Seigneur a voulu établir un lien entre le repas de la chambre haute et la Pâque juive et entre ce repas et la passion. Chaque fois que nous communions au corps immolé du Christ, nous communions à Sa passion, et nous ne pouvons nous séparer des autres membres du corps mystique, de tous nos frères : Nous communions ensemble, comme nous disons le " Notre Père " ensemble.
La trahison de Judas se manifeste là de manière particulièrement pénible : il " jette la main " sur le Fils de l'homme. Judas nous rappelle à la vigilance.
Les Ecritures (Mat.26 18) nous dévoilent un autre un aspect de la générosité du Christ : Jésus a envoyé Judas acheter pour trente denier le véritable Agneau Pascal.
Rends moi participant au Mystère de ta Cène
O Fils de Dieu
Car je ne livrerai pas ton secret à tes ennemis
Je ne te donnerai pas le baiser de Judas
Mais comme le larron je te confesse :
Souviens-toi de moi, Seigneur
Quand Tu entreras dans Ton Royaume
(prière avant la communion)
Prière pour la France:
Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles :Amîn!
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Prière pour la France à saint Michel
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.
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Là où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte (I)
La nuit dumardi 2 avril 1968, à 22h30, des mécaniciens et des chauffeurs musulmans des transports publics arrivant à leur garage, juste en face de l’église, aperçurent tout à coup une « dame en blanc agenouillée » près de la croix au sommet du dôme. Les apparitions continuèrent pendant des mois...
Les apparitions étaient précédées de phénomènes lumineux décrits comme des "pluies de diamants". (…) Après ces signes, Notre Dame apparaissait. Pendant plusieurs semaines, la foule présente atteignit jusqu’à 250 000 personnes, Les Musulmans en grand nombre, y côtoyaient les Chrétiens. Le pape copte fit alors une déclaration officielle publiée le5 mai 1968, concluant : « Le Siège patriarcal déclare avec une foi complète, que la Bienheureuse Vierge Marie est apparue sous des formes claires et stables, durant plusieurs nuits et durant des périodes pouvant aller jusqu’à plus de deux heures, depuis le2 avril 1968jusqu’à maintenant, au-dessus de l’église copte orthodoxe de Zeitoun, au Caire (Egypte), sur la route où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte.» Le Cardinal patriarche de l’Eglise copte catholique en union avec Rome, s’associa à cette reconnaissance officielle.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
LE SILENCE INTERIEUR…
Icône du Christ Silence Béni
Père Vasile Tudora:
J'ai toujours aimé ce dialogue du film Pulp Fiction:
- N'est-ce pas détestable?
- Qu'est-ce qui est détestable?"
- Ces silences pénibles. Pourquoi croyons-nous qu'il faille dire des bêtises [pour meubler ces silences]? Afin d'être à l'aise? "
- Je ne sais pas. C'est une bonne question.
- [ Ce qui est bien] C'est quand vous savez que vous avez trouvé quelqu'un de vraiment spécial, quand vous pouvez simplement vous taire [...] pendant une minute. Partager confortablement le silence.
En effet, pourquoi devons-nous toujours dire quelque chose? Ou, dans le même ordre d'idée, pourquoi devons-nous écouter quelque chose tout le temps: la radio dans la voiture, la télévision à la maison, l'iPod lorsque l'on travaille, et nous pouvons donner encore de nombreux exemples.
Mettez trois personnes dans un ascenseur pendant quelques minutes et vous verrez immédiatement le début d'une conversation. La météo, les équipes sportives locales, la crise financière et d'autres sujets d'ordre général prospèrent dans tous les véhicules communautaires en mouvement. Personne ne veut juste voyager en silence et tout le monde ressent le besoin de dire quelque chose, ou du moins de sourire, de faire un clin d'œil, d'interagir en quelque sorte avec les autres. Une chose est claire: tout le monde déteste ce silence pénible.
Le terme lui-même est cependant paradoxal: pourquoi le silence met mal à l'aise? Après tout le silence est associé à la paix, à la tranquillité qui est le contraire du fait d'importuner.
La réponse pourrait être qu'il y a une chose qui nous effraie quand nous devons être seul en sa compagnie. L'Archimandrite Meletios, du monastère de Saint-Jean, en Californie, affirme qu'il s'agit de nos pensées. Notre esprit génère un flux ininterrompu de pensées, oulogoismoi, comme les Pères grecs les appellent. Ce courant de pensée, originaire de la séparation originelle entre notre esprit et notre cœur (noûs), c'est ce qui nous rend fous quand il y a du silence autour de nous. Tout à coup, nous avons à traîter tous nos troubles intérieurs, toutes nos frustrations, nos dépressions, tous nos sentiments profonds qui sont masqués lorsque nous focalisons notre attention sur autre chose. La conversation et toutes sortes d'autres substituts sont comme un pansement sur une plaie vive.
Le problème de la pensée intérieure est très important parce que les pensées sont la racine de toutes nos activités. Aucun péché n'est fait sans passer par l'esprit qui en donne l'ordre. Arrêtez l'ordre et vous cesserez de pécher. Dans notre esprit, nous sommes en guerre, une guerre invisible, comme les gens aiment l'appeler, dans laquelle notre chemin de vie comme personne est défini.
L'esprit est tellement touché par ces pensées imparables qu'il devient insupportable parfois; c'est là que provient le malaise du silence. La seule façon de l'arrêter est de faire ce que saint Théophane le Reclus dit: "Sortez de la tête et allez dans le cœur." Le coeur ou le noûs (je vais utiliser ces deux termes indifféremment) est la seule partie de nous qui ne soit pas affectée par les logoismoi parce que c'est la partie qui a pu établir le contact avec Dieu, et Dieu n'a pas besoin d'être expliqué par des mots, Il est seulement. L'objectif devient alors de couler notre esprit dans notre cœur et d'étreindre la paix qui vient de la présence de Dieu dans notre cœur. Jusqu'à ce que nous ayons complètement rendu notre esprit à Dieu, nous continuerons à être dérangés par des pensées.
A propos du Royaume des Cieux, saint Isaac le Syrien dit que le langage du futur, c'est le silence. Cela peut sembler étrange pour un grand nombre qui ne peut pas imaginer une éternelle communion avec Dieu silencieuse, et sans paroles.
Nous imaginons qu'à la fin nous serons en mesure de demander et de trouver des réponses à toutes nos questions, et Dieu prêchant, expliquera tout ce que nous voulons savoir. Je doute que ce sera le cas parce que dans la présence de Dieu, il n'y a plus de questions et de réponses, pas de bruit, pas de distractions ou de divertissement, mais seulement l'Amour qui coule et remplit tout. La présence même de Dieu est suffisante pour satisfaire tout besoin ou toute question que nous pourrions avoir.
Lui, le Logos, le Verbe incarné est la réponse. Il a été, est et sera toujours la réponse à toutes nos questions. Il suffit de se taire et d'écouter.
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après http://www.pravmir.com/article_1011.html
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Que faire quand
un océan de peur vous environne ?
La peur est comme un océan qui cherche à nous emporter sous ses vagues et nous attirer dans les profondeurs du désespoir. David lui-même a connu la peur.
A cause de la voix de l’ennemi et de l’oppression du méchant. Car ils font tomber sur moi le malheur, Et me poursuivent avec colère. Mon coeur tremble au dedans de moi, et les terreurs de la mort me surprennent. La crainte et l’épouvante m’assaillent, et le frisson m’enveloppe.
Psaume 55:4-6
En tant que chrétiens, nous sommes appelés à trouver la paix en Jésus, mais certaines fois, la tempête de la peur, de l’angoisse, du doute s’empare de nous, et il devient difficile d’en percevoir l’issue. La Bible raconte que d’autres hommes et femmes de Dieu ont connu ces émotions dévastatrices. David, Noé, Jean connurent la peur, Élie et Jérémie, l’angoisse, Jonas, la frustration, Moïse, l’épuisement… Nous ne sommes pas les premiers à lutter avec nos doutes, alors que nous enseigne la Bible au sujet de ce combat, parfois légitime dans nos vies ?Que faire quand les difficultés s’accumulent et obstruent notre horizon ?
Réfugiez-vous dans l’arche
Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva au-dessus de la terre.Les eaux grossirent et s’accrurent beaucoup sur la terre, et l’arche flotta sur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes.
Genèse 7:17-19
L’arche de Noé a été construite pour le salut. Quand la tempête a commencé à faire rage, Noé et sa famille ont pu y trouver refuge. Ils étaient en sécurité malgré le danger environnant, conscients d’être pleinement dans le plan de Dieu.
Tout comme l’arche fut un instrument de salut pour Noé, notre salut est désormais en Jésus. Il est votre refuge. Quand la tempête fait rage autour de vous, cherchez votre refuge en Jésus. Il est fidèle.
Comptez sur l’autorité de Jésus
Quand les disciples étaient sur le lac au milieu de la tempête, Jésus se reposait. Les disciples tremblaient, mais Jésus se leva et parla à la tempête avec calme et autorité. Le calme revint alors sur les eaux et dans le coeur des disciples.
Attendez en silence le secours de l’Éternel, il détient toute autorité pour agir en votre faveur et vous bénir au delà de votre espérance.
Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous !
Romains 16:20
Sortez du bateau
Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.
Matthieu 14:28-29
Une fois de plus, les disciples étaient recroquevillés dans la peur. Ils vivaient pourtant au plus près de Jésus, mais ils éprouvaient la peur. Leur peur s’est même intensifiée quand ils ont vu Jésus marcher sur l’eau. Ils étaient bousculés dans leurs habitudes et dans leurs certitudes, mais c’est le moyen que Jésus a choisi pour eux ce jour là.
L’un deux a eu l’audace de saisir la main de Jésus. Pierre est sorti de la barque et a marché sur l’eau, avant d’être à nouveau envahi par la peur et de sombrer. Mais dans sa grâce Jésus est venu à son secours.
Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Vous pouvez trouver refuge en lui, attendre son secours et saisir sa main. Il vous accordera sa grâce et sa paix.
Chaque année, lors du dimanche des Rameaux,une grande processiona lieu pour commémorer l’entrée de Jésus à Jérusalem (Matthieu 21).
L
es plus anciens témoignages de cette procession datent de l’Antiquité tardive (4e siècle). Cette habitude avait été interrompue après le départ des Croisés, à la fin du 12e siècle, mais a ensuite repris dans le courant du 16e ou 17e siècle.
Actuellement, cette procession réunit des chrétiens locaux (arabes et juifs), des expatriés et des touristes venus pour l’occasion, catholiques comme protestants (les orthodoxes ont leurs propres festivités).
Partant de Bethphagé les chrétiens descendent du Mont des Oliviers et se dirigent vers la Vieille Ville où ils entrent parla Porte des Lions. Les chrétiens peuvent alors témoigner joyeusement de leur foi, à travers notamment des chants qui résonnent dans de nombreuses langues.
Pour terminer, je vous propose de découvrir en vidéo l’entrée dans la Vieille Ville de la partie francophone du cortège qui entonne à cette occasion le cantique « Debout, resplendis ».
Paroles du chant :
Debout, resplendis
Debout, resplendis, car voici ta lumière,
Et sur toi la gloire du Seigneur (bis).
Lève les yeux et regarde au loin,
Que ton coeur tressaille d’allégresse.
Voici tes fils qui reviennent vers toi,
Et tes filles portées sur la hanche.
Jérusalem, Jérusalem,
Quitte ta robe de tristesse !
Jérusalem, Jérusalem,
Chante et danse pour ton Dieu.
Toutes les nations marcheront vers ta lumière,
Et les rois à ta clarté naissante (bis).
De nombreux troupeaux de chameaux te couvriront,
Les trésors des mers afflueront vers toi,
Ils viendront d’Epha, de Saba, de Qédar,
Faisant monter vers Dieu la louange.
Les fils d’étrangers rebâtiront tes remparts,
Et leurs rois passeront par tes portes (bis).
Je ferai de toi un sujet de joie,
On t’appellera « Ville du Seigneur ».
Les jours de ton deuil seront tous accomplis,
Parmi les nations tu me glorifieras.
LE COIN DU CATECHISME ET DE
LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Avant la fête de la Pâque, Jésus sait que l’heure est venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprès du Père.
Il avait aimé les siens qui étaient dans le monde et les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, le diable a déjà persuadé Judas de trahir Jésus. Jésus sait que, lui-même, est venu de Dieu et retourne à Dieu et que le Père a tout mis en son pouvoir.
Il se lève de table, dépose son vêtement et prend un linge qu’il se noue à la ceinture. Puis, il verse de l’eau dans un bassin.
Alors, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il a à la ceinture.
Quand c’est le tour de Simon-Pierre, celui-ci lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
« Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
« Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
« Si je ne te lave pas, tu ne peux pas rester avec moi. »
« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
« Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer, c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur a lavé les pieds, il reprend son vêtement, se remet à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? »
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur” et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous lave les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »
Évangile selon saint Jean chapitre 13, versets 1 à 15
Alors que Jésus est crucifié , l'un des voleurs suspendus aussi à une croix l'insulte : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l'autre voleur crucifié lui fait des reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il dit : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume . » Jésus lui répond : « Amen , je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis . » Il était déjà presque midi. Le soleil se cache et l'obscurité tombe dans tout le pays jusqu'à trois heures. Le rideau du temple se déchire par le milieu. Alors, Jésus pousse un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expire . A la vue de ce qui se passe, un centurion romain rend gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme était juste . » Et tous les gens rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournent en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée .
Évangile selon saint Luc, chapitre 23, versets 39-47
(Source : "Théodule"/ Site Catéchétique des Pères Dominicains)
"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
Évêque Théodore (Tecuchev)
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU
MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
L’un des douze apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit :
« Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? »
Ils lui proposèrent trente pièces d’argent.
Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : ’Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.’ »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara :
« Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l’un après l’autre :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui l’as dit ! »
Prière Père du ciel, aide-moi à méditer sur la trahison de ton fils par Judas.
Je vois que Judas a été choisi par Jésus et avait la possibilité de devenir un bon apôtre. Mais il n’y est pas arrivé.
Moi aussi j’ai la possibilité de suivre ton fils ou de le trahir, comme l’a fait Judas.
Aide-moi à ne jamais trop me fier à ma propre force, mais à me placer entre tes mains.
Demande Seigneur Jésus, permets-moi de ressentir ton pardon et ton amour car je suis pécheur et que je te trahis par mes péchés.
Le traître. La trahison de Judas a souvent été décrite comme la quintessence du mal.
Nous pensons souvent qu’il devait être différent ou pire que les autres apôtres.
Pourtant, dans l’Evangile, durant la Cène, personne ne considère Judas comme un traître potentiel.
Tous demandent : « Est-ce que c’est moi ? »
Il semble que de l’extérieur Judas n’ait pas été différent des autres.
Oui, il est si facile de cacher nos intentions profondes et de paraître pieux et conforme à la norme. Mais Dieu connaît notre cœur. En quoi est-ce que je trahis Jésus dans ma vie de tous les jours ?
Mercredi de la Semaine de la Passion
Soirée
o Saint-Jean 11: 47-52 :
47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
o 2, 9-11 :
09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
o
Minuit
· Première Qaumo
o Saint Jean 10: 15-38 :
15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
19 De nouveau les Juifs se divisèrent à cause de ces paroles.
20 Beaucoup d’entre eux disaient : « Il a un démon, il délire. Pourquoi l’écoutez-vous ? »
21 D’autres disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé… Un démon pourrait-il ouvrir les yeux des aveugles ? »
22 Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
o
· Deuxième Qaumo
o Saint Jean 12: 19-33 :
19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »
20 Il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
o
· Troisième Qaumo
o Saint Jean 12: 34-50 :
34 La foule lui répliqua : « Nous, nous avons appris dans la Loi que le Christ demeure pour toujours. Alors toi, comment peux-tu dire : “Il faut que le Fils de l’homme soit élevé” ? Qui est donc ce Fils de l’homme ? »
35 Jésus leur déclara : « Pour peu de temps encore, la lumière est parmi vous ; marchez, tant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous arrêtent pas ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va.
36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière : vous serez alors des fils de lumière. » Ainsi parla Jésus. Puis il les quitta et se cacha loin d’eux.
37 Alors qu’il avait fait tant de signes devant eux, certains ne croyaient pas en lui.
38 Ainsi s’accomplissait la parole dite par le prophète Isaïe : Seigneur, qui a cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été révélée ?
39 Ils ne pouvaient pas croire, puisqu’Isaïe dit encore :
40 Il a rendu aveugles leurs yeux, il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils ne comprennent dans leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
41 Ces paroles, Isaïe les a prononcées parce qu’il avait vu la gloire de Jésus, et c’est de lui qu’il a parlé.
42 Cependant, même parmi les chefs du peuple, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas publiquement, de peur d’être exclus des assemblées.
43 En effet, ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu.
44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
o
Matin
o Lévitique 6: 24 :
o 23 On ne mangera rien de la victime du sacrifice pour la faute, dont le sang aura été porté dans la tente de la Rencontre pour accomplir le rite d’expiation dans le sanctuaire : elle sera brûlée au feu.
o 7 : 7 :
o 07 Tel le sacrifice pour la faute, tel le sacrifice de réparation : pour eux il y a une même loi. La victime sera pour le prêtre qui a accompli le rite d’expiation.
o 1er de Samuel 16: 1-13 :
01 Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
02 Samuel répondit : « Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera. » Le Seigneur reprit : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
03 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
04 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
05 Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
06 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
07 Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
08 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
09 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
11 Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. »
12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama.
o
o Isaïe 5:1-7 :
01 Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
02 Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
03 Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
04 Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
05 Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
06 J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
07 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
o
o Actes 19: 21 – 41 :
21 Paul forma le projet de passer par la Macédoine et la Grèce pour aller à Jérusalem ; il disait : « Après être allé là-bas, il faudra que je voie également Rome. »
22 Ayant alors envoyé en Macédoine deux de ses auxiliaires, Timothée et Éraste, lui-même resta un certain temps dans la province d’Asie.
23 C’est à cette époque qu’il y eut des troubles non négligeables à propos du Chemin du Seigneur Jésus.
24 Un orfèvre nommé Démétrios, qui fabriquait des sanctuaires d’Artémis en argent, procurait aux artisans des bénéfices non négligeables.
25 Il les réunit, avec les ouvriers qui exerçaient des métiers du même genre, et il leur dit : « Mes amis, vous savez que ces bénéfices sont la source de notre prospérité.
26 Or vous voyez bien et vous entendez ce que l’on dit : non seulement à Éphèse mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul, par sa persuasion, a dévoyé toute une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux.
27 Cela risque non seulement de jeter le discrédit sur notre profession, mais encore de faire compter pour rien le temple d’Artémis, la grande déesse, et bientôt de la priver de son prestige, elle qui est adorée par toute l’Asie et le monde entier. »
28 Remplis de fureur, les auditeurs criaient : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
29 La confusion gagna la ville entière, et les gens se précipitèrent tous ensemble au théâtre, en y entraînant avec eux les Macédoniens Gaïos et Aristarque, compagnons de voyage de Paul.
30 Or Paul voulait rejoindre l’assemblée du peuple, mais les disciples ne le laissaient pas faire,
31 et quelques-uns des dirigeants de la province, qui étaient ses amis, lui envoyèrent un message pour l’exhorter à ne pas s’exposer en allant au théâtre.
32 Les uns criaient une chose, les autres une autre : en effet, l’assemblée était en pleine confusion, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils étaient réunis.
33 Des gens dans la foule expliquèrent l’affaire à un certain Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Celui-ci, faisant un geste de la main, voulait plaider devant l’assemblée.
34 Mais quand on découvrit qu’il était Juif, tous se mirent à crier d’une seule voix pendant près de deux heures : « Grande est l’Artémis des Éphésiens ! »
35 Le secrétaire de la cité, ayant calmé la foule, prit la parole : « Éphésiens, quel homme en ce monde ignore que la cité d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Artémis et de sa statue tombée du ciel ?
36 Cela est incontestable. Il vous faut donc garder votre calme et éviter toute action précipitée.
37 Vous avez amené ici ces hommes, qui n’ont commis ni vol sacrilège, ni blasphème contre notre déesse.
38 Si donc Démétrios et les artisans qui l’accompagnent ont un grief contre quelqu’un, il existe des jours d’audience, et il y a des proconsuls : qu’ils portent plainte.
39 Mais si vous avez d’autres requêtes, cela se réglera à l’assemblée prévue par la loi.
40 En effet, avec l’affaire d’aujourd’hui, nous risquons d’être accusés d’émeute, car nous ne pourrons alléguer aucun motif pour rendre compte de ce rassemblement. » Ayant ainsi parlé, il renvoya l’assemblée.
o
o Colossiens 1: 9 à 23 :
09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
14 en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
16 en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
17 Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
18 Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
19 Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
20 et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
21 Et vous, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais.
22 Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables.
23 Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
o
o Saint Jean
o 6: 63 :
o 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
o 7: 13 :
o 13 Toutefois, personne ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.
Heure de Tierce (9 h)
o St. Jean 7:14-27 :
14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
15 Les Juifs s’étonnaient et disaient : « Comment est-il instruit sans avoir étudié ? »
16 Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
17 Quelqu’un veut-il faire la volonté de Dieu, il saura si cet enseignement vient de Dieu, ou si je parle de ma propre initiative.
18 Si quelqu’un parle de sa propre initiative, il cherche sa gloire personnelle ; mais si quelqu’un cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai et il n’y a pas d’imposture en lui.
19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne met la Loi en pratique. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
20 La foule répondit : « Tu as un démon. Qui donc cherche à te tuer ? »
21 Jésus leur répondit : « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous dans l’étonnement.
22 Moïse vous a donné la circoncision – en fait elle ne vient pas de Moïse, mais des patriarches –, et vous la pratiquez même le jour du sabbat.
23 Eh bien ! Si, le jour du sabbat, un homme peut recevoir la circoncision afin que la loi de Moïse soit respectée, pourquoi vous emporter contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
24 Ne jugez pas d’après l’apparence, mais jugez selon la justice. »
25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »
o
Midi
o St. Jean 7 28-44 :
28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
31 Dans la foule beaucoup crurent en lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il viendra, accomplira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a fait ? »
32 Les pharisiens entendirent la foule discuter ainsi à son propos. Alors les grands prêtres et les pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
33 Jésus déclara : « Pour un peu de temps encore, je suis avec vous ; puis je m’en vais auprès de Celui qui m’a envoyé.
34 Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
35 Les Juifs se dirent alors entre eux : « Où va-t-il bien partir pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il partir chez les nôtres dispersés dans le monde grec, afin d’instruire les Grecs ?
36 Que signifie cette parole qu’il a dite : “Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je suis, vous ne pouvez pas venir” ? »
37 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
38 celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »
39 En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
40 Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ?
42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
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Neuvième heure (15 h)
o Saint-Luc 13: 31-35 :
31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va t’en d’ici : Hérode veut te tuer. »
32 Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme.
33 Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !
35 Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
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(Suite de la méditation d'hier)
« Enfin nous pouvons encore nous associer à ce mystère en supportant, par amour pour le Christ, les souffrances et les adversités que, dans les desseins de sa providence, il nous donne à subir. [...] Notre-Seigneur nous dit :
« Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il prenne sa croix, et me suive. » (1).
Dans cette acceptation généreuse de notre croix, nous trouverons l'union avec le Christ. Car remarquez bien qu'en portant notre croix, nous prenons vraiment notre part de celle de Jésus. Considérez ce qui est raconté dans l’Évangile. Les Juifs, voyant faiblir leur victime, et craignant qu'elle n'arrive pas jusqu'au Calvaire, arrêtent, chemin faisant, Simon le Cyrénéen et le forcent à aider le Sauveur (2). Le Christ aurait pu, s'il l'avait voulu, puiser en sa divinité la force nécessaire ; mais il a consenti à être secouru. Il veut nous montrer par là que chacun de nous doit l'aider à porter sa croix. Notre-Seigneur nous dit : « Agréez cette part que, dans ma prescience divine, au jour de ma passion, je vous ai réservée de mes souffrances ». Comment refuserions-nous d'accepter, des mains du Christ, cette douleur, cette épreuve, cette contradiction, cette adversité ? de boire quelques gouttes à ce calice qu'il nous présente lui-même et auquel il a bu le premier ? Disons-lui donc : « Oui, divin Maître, j'accepte cette part, de tout cœur, parce qu'elle vient de vous ». Prenons-la donc, comme le Christ prit sa croix, par amour pour lui et en union avec lui. Nous sentirons parfois, sous le fardeau, fléchir nos épaules ; S. Paul nous fait l'aveu que certaines heures de son existence étaient si pleines d'ennui et de contrariétés que « la vie même lui était à charge » : Ut taederet nos etiam vivere (3). Mais, comme le grand Apôtre, regardons celui qui nous a aimés jusqu'à se livrer pour nous ; à ces heures où le corps est torturé, où l'âme est broyée, où l'esprit vit dans les ténèbres, où se fait sentir l'action profonde de l'Esprit en ses opérations purificatrices, unissons-nous au Christ avec plus d'amour encore. Alors la vertu et l'onction de sa croix se communiqueront à nous, et nous y trouverons, avec la force, la paix et cette joie intérieure qui sait sourire au milieu de la souffrance :Superabundo gaudio in omni tribulatione nostra (4). »
Porté sur votre trône dans le ciel, ici-bas sur l'ânon, Christ qui êtes Dieu, vous accueilliez la louange des anges et l'hymne des enfants qui vous criaient :
« Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam »...
Voici notre roi, doux et pacifique, monté sur le petit de l'ânesse, qui vient en hâte pour subir sa Passion et pour enlever les péchés. Le Verbe, la Sagesse de Dieu, monté sur une bête, veut sauver tous les êtres doués de raison.
Et l'on pouvait contempler sur le dos d'un ânon celui que portent les Chérubins et qui jadis enleva Élie sur un char de feu, celui qui « de riche qu'il était, s'est fait pauvre » volontairement (2Co 8,9), celui qui en choisissant la faiblesse donne la force à tous ceux qui lui crient :
« Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam »...
Vous manifestez votre force en choisissant l'indigence...
Les vêtements des disciples étaient une marque d'indigence, mais à la mesure de votre puissance étaient l'hymne des enfants et l'affluence de la foule qui criait :
« Hosanna — c'est-à-dire : Sauvez donc — vous qui êtes au plus haut des cieux.
Sauvez, Très-Haut, les humiliés.
Ayez pitié de nous, par égard pour nos palmes ; les rameaux qui s'agitent remueront votre cœur, ô vous qui venez rappeler Adam »...
— Ô créature de ma main, répondit le Créateur..., je suis venu moi-même. Ce n'était pas à la Loi de te sauver, puisqu'elle ne t'avait pas créé, ni aux prophètes, qui étaient comme toi mes créatures.
C'est à moi seul qu'il appartient de t'affranchir de ta dette. Je suis vendu pour toi, et je te libère ; je suis crucifié à cause de toi, et tu échappes à la mort.
Je meurs, et je t'apprends à crier : « Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam ».
Ai-je autant aimé les anges ?
Non, c'est toi, le misérable, que j'ai chéri.
J'ai caché ma gloire et moi, le Riche, je me suis fait pauvre délibérément, car je t'aime beaucoup.
Pour toi, j'ai souffert la faim, la soif, la fatigue.
J'ai parcouru montagnes, ravins et vallons en te cherchant, brebis égarée ; j'ai pris le nom de l'agneau pour te ramener en t'attirant par ma voix de pasteur, et je veux donner ma vie pour toi, afin de t'arracher à la griffe du loup.
Je supporte tout pour que tu cries : « Vous êtes béni, vous qui venez rappeler Adam ».
"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
Évêque Théodore (Tecuchev)
Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus ?
Source ALETEIA, article de Monsieur Charles Rouvier - publié le 12/04/17
Nous savons que Judas a trahi le Christ pour trente deniers, conduisant ce dernier à la Passion. Et, si plutôt que la pure et simple cupidité, l’apôtre avait trahi le Seigneur pour des raisons politiques ?
Une trahison étrange
Pourquoi Judas a-t-il trahi ? La question peut sembler accessoire et pourtant, à y regarder de plus près, la chose paraît étrange. Voilà un homme qui suit trois années un maître dont il fera partie du cercle intime, un maître à l’aura et au charisme peu commun et qui soudain livre ce maître à ses ennemis pour trente pièces d’argent : « Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : “Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ?” Ils lui remirent trente pièces d’argent. » (Matt 26, 14-15).
C’est d’autant plus étrange qu’à part cette somme, certes rondelette mais sans plus (l’équivalent d’un petit mois de salaire d’un simple ouvrier), il n’y avait aucun intérêt à faire tomber Jésus : pas de terres, de richesses ou de pouvoirs à récupérer… même pour quelqu’un de très cupide, le gain est plutôt maigre compte tenu du sacrifice consenti. Rappelons enfin qu’il était le trésorier du groupe, qu’il avait donc facilement le moyen de s’enrichir sans provoquer la mort de quiconque.
Satan était « entré en lui »
Une lecture attentive des Saintes Écritures nous en dit un peu plus sur le geste de Judas, mû par l’avarice, la rancœur et la convoitise :
Comme Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha, portant un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix. Elle le versa sur la tête de Jésus, qui était à table. Voyant cela, les disciples s’indignèrent en disant : « À quoi bon ce gaspillage ? On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres. » (Matt 26, 6-9)
L’évangéliste Marc précise :
-Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ? (Marc 14, 4)
Cet épisode relaté par les évangiles synoptiques (ceux dont la trame est presque identique, pouvant être lus ensemble, côte à côte, comme d’un seul coup d’œil) précède immédiatement la délation de Judas, quelques versets plus loin et dans le prolongement de l’acte accompli par la femme. Matthieu évoque « les » disciples. Marc réduit à « quelques uns ». En réalité, il faut lire :undisciple, Judas.
Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. (Jean 12, 4-6)
C’est bien Judas qui « tenait la bourse commune » (Jean 13, 29) et ce qu’il perçoit comme une forme de complaisance de la part de Jésus devant l’acte insensé de cette femme qui brise « un flacon d’albâtre contenant un parfum de grand prix », a suffi à le faire sortir de ses gonds ! À condition d’ignorer la rapine du félon, son intention pourrait presque paraître louable : « On aurait pu, en effet, vendre ce parfum pour beaucoup d’argent, que l’on aurait donné à des pauvres ». Mais « le diable [avait] déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer » (Jean 13, 02). Esclave de « l’argent malhonnête », Judas était perdu :
Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. (Luc 16, 13)
Les sicaires, une secte nationaliste
Ce n’est là qu’une théorie parmi d’autre, mais une théorie étayée par un certains nombre d’indices concordants : l’apôtre aurait étéun sicaireou au moins un de leurs sympathisants, d’où l’épithète « Iscariote », qui serait une version sémitique de « Sicarios ». Les sicaires étaient une secte ou organisation juive de l’époque romaine qui militait pour l’indépendance politique de la Judée et le départ de l’occupant romain. Par « militer » il faut entendre par tous moyens, y compris l’assassinat de militaires romains, mais aussi, et c’est là que c’est intéressant, de Juifs jugés complices des Romains. Or, rappelons-nous que Jésus ne prétendait absolument pas remettre en cause cette présence romaine en Judée, son royaume n’étant « pas de ce monde », allant jusqu’à justifier le paiement de l’impôt à César ! « “Nous est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ?” Mais Jésus, percevant leur fourberie, leur dit : “montrez-moi une pièce d’argent. De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ?” – “De César”, répondirent-ils. Il leur dit : “alors rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”. » (Luc, 20, 22-25).
Judas aurait-il trouver dans sa trahison un moyen détourné d’assassiner Jésus, ne pouvant se résoudre à des moyens plus directs ? Peut-être.
Une mauvaise interprétation du message chrétien
Pour les Juifs, l’idée de libération de l’oppresseur païen est un élément fondateur de la religion, que ce soit par la sortie d’Égypte, la guerre des Maccabées contre les grecs ou l’Exil à Babylone. Pour eux, opprimer le peuple de Dieu est un sacrilège en plus d’être un acte de violence. Dès lors, voir une autorité religieuse très respectée, comme l’était le Christ, ordonner aux gens de « rendre à César ce qui est à César » a pu provoquer chez un Juif, et d’autant plus un sicaire, un véritable déchirement, une amère trahison !
Bien sûr, dans cette hypothèse, Judas aurait fort mal interprété les paroles de Notre Seigneur. Le Christ n’a jamais dit que les Juifs devaient se soumettre à César en toutes occasions, mais simplement que cette question ne faisait pas partie de son message. En effet, Il est venu pour libérer les hommes du péché, non pour les libérer des autres hommes où de toutes les sujétions que nous impose la vie terrestre au quotidien (travail, maladie, revers de fortune etc.).
L’explication d’un comportement absurde
Toujours est-il que cet insoluble dilemme dans lequel l’âme de Judas était empêtrée expliquerait son comportement erratique : livrer sur un coup de tête l’homme qu’il admire pour à peine un mois de salaire, retourner auprès de lui et festoyer comme si de rien n’était, le désigner aux soldats devant tous les autres apôtres en l’embrassant, puis finalement rendre l’argent et aller se pendre une fois la sentence exécutée. Ce que l’on voit, là, est un homme aux prises avec un trouble immense.
Le pire des crimes n’a pas toujours le pire des mobiles. Le Mal tente souvent l’homme par ce qu’il a en lui de meilleur : la piété filiale, le patriotisme, l’amour de Dieu même, parfois. Peut être devrions nous retenir cela du triste choix de Judas.
Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. » Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers.
Ensevelir les mortset, de surcroit, les mortsétrangers. Judas a accompli bien malgré lui une œuvre – rédemptrice – de miséricorde. Une œuvre qui apparaît ici concrètement pour la première fois dans les Évangiles, avant que Joseph d’Arimathie et Nicodème n’emportent le corps de Jésus après la Passion, pour l’envelopper du linceul et le coucher dans un tombeau neuf.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et en dehors sur le territoire français:
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE
du 2 au 9 AVRIL 2023
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤Jeudi Saint (6 Avril): - Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.
- 15h Offices du Lavement des pieds, suivi du dépouillement de l’autel et de la procession des Pré Sanctifiés au reposoir conformément à la coutume locale .
¤ Vendredi Saint (7 Avril):
-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et
d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
¤ Samedi Saint (8 Avril): - Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
✥
NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇ JAULDES :
- Dimanche 9 Avril à 10h30, Quadisha Qurbana suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Abouna Simon )
- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )
ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
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PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Pas de Messe en Avril
ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
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ALSACE-LORAINE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
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ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)
*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)
"Face à l'horreur qui sévit toujours
en ce monde,
je me souviens de ce témoignage d'Alexandre Soljenitsyne:
"Oublier Dieu mène un pays à la guerre, à la révolution:
Il y a plus d'un demi-siècle, alors que j'étais encore enfant, je me souviens avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir l'explication suivante pour les grands désastres qui s'étaient abattus sur la Russie :
-"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."
Depuis lors, j'ai passé à peu près 50 années de travail sur l'histoire de notre révolution; dans ce processus, j'ai lu des centaines de livres, j'ai recueilli des centaines de témoignages personnels, et j'ai déjà contribué par 8 volumes de mes propres mains à l'effort de déblayer la gravats laissés par ce bouleversement.
Mais si l'on me demandait aujourd'hui de formuler de façon aussi concise que possible la cause principale de la révolution ruineuse qui a englouti quelque 60 millions de nos concitoyens, je ne pourrais pas être plus précis que de répéter:
"Les hommes ont oublié Dieu, c'est pourquoi tout cela est arrivé."(Soljenitsine)
N'ayons pas peur !
Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser !
Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...
En cette Semaine Sainte nous, Chrétiens, nous unissons au Christ qui, volontairement "donne Sa vie pour Ses amis" alors que d'aucun, s'arrogent le droit, au nom de Dieu, de faucher la vie de leurs frères et sœurs en humanité!... Comment est-ce possible ?
Plus que jamais tournons-nous vers le Christ et Son Evangile de d'Amour et de Vérité, de Justice et de Paix, tournons-nous vers le Prince de la Paix, vivons dans Sa lumière !
Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh(Dieu vous bénisse)!
+Mor Philipose Mariam, métropolite.
De Brévilly ce 22.III.2016"
Prière en temps de guerre :
Supplions le Seigneur!
Kourie Eleison!
O Seigneur, Dieu des armées,
Dieu de notre salut,
Qui, seul fais des miracles,
regarde tes humbles serviteurs
avec miséricorde et bonté,
et dans Ton Amour pour l'humanité,
écoute-nous, et aie pitié de nous:
car nos ennemis se sont réunis contre nous,
pour nous détruire et apporter la ruine à nos sanctuaires.
Aide-nous, ô Dieu notre Sauveur,
et délivre-nous, pour la gloire de Ton Nom,
et que les paroles de Moïse au peuple israélite
s'appliquent à nous: "Voici, restez fermes
et vous verrez le salut qui vient du Seigneur.
Le Seigneur combattra pour vous."
Oui, Seigneur Dieu, notre Sauveur,
notre force, notre espoir et notre protection,
ne Te souviens pas des dérèglements
et de l'injustice de Ton peuple,
ni ne Te détourne de nous dans Ta colère,
mais dans Ta miséricorde et Ta bonté,
visite Tes humbles serviteurs
qui se prosternent devant Ta miséricorde;
Lève-Toi pour venir à notre aide,
et accorde à nos guerriers triomphe en Ton Nom,
et pardonne les transgressions
de ceux que Tu as appelés
à laisser la vie dans la bataille,
et au jour de Ta juste rétribution,
donne-leur des couronnes incorruptibles,
Car Tu es la protection et la victoire
et le salut de ceux qui espèrent en Toi,
et nous Te rendons gloire,
Père, Fils et Saint Esprit,
et maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles.
Amîn!
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Qui a vaincu le malin? Celui qui connaît ses propres faiblesses, passions et manquements. Celui qui a peur de se connaître lui-même reste loin de la connaissance, et il n'aime rien d'autre que de voir les fautes chez les autres, et les juger. Il ne voit pas les qualités chez les autres, rien que les manquements. Et il ne voit pas ses propres manquements, que ses qualités. Ceci est la véritable maladie qui nous afflige, nous les gens de ce millénaire : nous ne parvenons pas à reconnaître les qualités d'autrui. Quelqu'un peut en manquer de beaucoup, mais nombre de personnes prises ensemble ont alors tout. Ce que l'une manque, l'autre l'a. Si nous le reconnaissions, alors nous ferions un grand acte d'humilité, car Dieu, Qui a donné tant de choses aux hommes de diverses manières et voulu cette inégalité dans toutes Ses créatures, est alors honoré et glorifié. Et non pas comme le disent les incroyants, qui s'efforcent d'apporter de l'égalité en bouleversant la divine Création. Dieu a tout créé avec sagesse.
(Saint Joseph l'Hésychaste)
PROSPÉRITÉ ? ATTENTION !
Moïse est dépassé ? Ou fils d’un dieu pervers ? Celui qui pense ainsi se rend droit en Enfer !
L’impiété est le grand fléau dont souffre actuellement le monde, et l’un des remèdes consiste à lire non seulement le Nouveau Testament de la Bible, mais aussi l’Ancien Testament : car c’est un seul et même Dieu qui a été l’auteur principal des deux Testaments – en utilisant les auteurs humains comme instruments ; et tous deux constituent, disons-le ainsi, Son unique autobiographie.
Ses ennemis tentent d’opposer la Justice de Jéhovah dans l’A. T. et la Miséricorde de Jésus dans le N. T. ; mais Ses amis n’ont aucune difficulté à montrer comment un seul et même Dieu incarné se révèle implicitement dans l’A. T. et explicitement dans le N. T.
Cependant, il est sans aucun doute vrai de dire que Jéhovah est au premier plan dans l’Ancien Testament tandis que Jésus est au premier plan dans le Nouveau Testament.
Si donc on peut également affirmer qu’aujourd’hui et dans le monde entier, l’impiété ne consiste pas tant dans le rejet du Christ que dans la négation matérialiste de l’existence même de Dieu (Jéhovah), on comprendra alors tout l’intérêt de connaître l’Ancien Testament où Jéhovah, en quelque sorte, tonne à chaque page.
Prenons par exemple ce passage du Deutéronome (8, 11–20 ; Bible Crampon, 1923) –
[11] « Garde-toi d’oublier le Seigneur ton Dieu, négligeant d’observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois que je te prescris aujourd’hui, de peur que, quand tu mangeras et te rassasieras, que tu bâtiras et habiteras de belles maisons, que tu verras se multiplier tes bœufs et tes brebis, s’augmenter ton argent, ton or, et s’augmenter tous tes biens, ton cœur ne s’élève et que tu n’oublies le Seigneur ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude ; qui t’a conduit dans ce grand et affreux désert, où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des lieux arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l’eau du rocher le plus dur ; qui t’a donné à manger dans le désert une manne inconnue à tes pères, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien ;
[17] « et que tu ne dises en ton cœur ; “C’est ma force et la vigueur de ma main qui m’ont procuré ces richesses.
” Souviens-toi du Seigneur ton Dieu, car c’est Lui qui te donne de la force pour les acquérir, afin d’accomplir, comme tu le vois aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères.
Si, oubliant le Seigneur ton Dieu, il t’arrive d’aller après d’autres dieux, de les servir et de te prosterner devant eux, j’atteste aujourd’hui contre vous que vous périrez certainement.
Comme les nations que le Seigneur fait périr devant vous, ainsi vous périrez, parce que vous n’aurez pas écouté la voix du Seigneur votre Dieu. »
Presque tout le livre du Deutéronome est consacré aux dernières instructions de ce grand homme de Dieu que fut Moïse.
Il a conduit les Israélites hors d’Égypte, à travers la Mer Rouge, pendant 40 ans dans le désert, et maintenant ils sont sur le point d’entrer dans la Terre Promise, où lui-même n’entrera pas.
Alors qu’il est âgé de 120 ans et sur le point de mourir, il donne aux Israélites ses toutes dernières instructions.
Lisez tout le livre du Deutéronome pour voir comment son immense préoccupation est d’empêcher les Israélites de se détourner de Dieu, alors qu’ils ont été privilégiés par Dieu avec pour mission spéciale de préparer la venue du Messie dans le monde. Moïse ne cesse de les avertir qu’ils seront punis par Dieu s’ils sont infidèles, mais spécialement bénis et protégés par Dieu s’ils sont fidèles.
Dans le passage ci-dessus, Moïse met en garde contre le danger particulier de la prospérité matérielle qui leur ferait oublier le Seigneur leur Dieu.
Appliquons maintenant l’avertissement de Moïse au Nouveau Testament.
Depuis la mort de Notre Seigneur sur la Croix qui institua le Nouveau Testament, les Catholiques* savent que, par la Foi, ils sont le véritable Peuple de Dieu, et non plus les Israélites par la race.
Au cours de leurs 2000 ans d’histoire, les Catholiques n’ont-ils pas été chargés par Dieu d’amener tous les peuples du monde à la Foi au Christ ?
Lorsqu’ils étaient fidèles, n’ont-ils pas répandu la « Chrétienté » partout au loin ?
Mais à partir de la fin du Moyen Âge, ils ont commencé à être infidèles, avec un point culminant à Vatican II, dans un processus de détournement des choses spirituelles vers les choses matérielles – ce qui a permis d’atteindre une prospérité matérielle sans précédent dans le monde entier.
En effet, jamais auparavant autant d’hommes n’ont été aussi bien nourris, aussi bien logés, autant pourvus en biens matériels.
Mais où est le Seigneur leur Dieu dans leur vie ? En pratique, nulle part.
Et en contrepartie, où sommes-nous ? Au bord de l’Armageddon nucléaire. Dieu, ayez pitié !
*Catholique dans son assertion première "conforme au tout" de l'Orthodoxie de la Foi et des Sacrements, conditions "sine qua non" à l'unité catholique.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syro-Orthodoxe
Tous les 1ers Weekend du mois
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LA TRAHISON DE JUDAS
Par la Bse Teresa de Calcutta
(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 8)
« Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer »
Voyez de quelle compassion le Christ a fait preuve à l'égard de Judas, l'homme qui a reçu tant d'amour et pourtant a trahi son propre Maître, ce Maître qui a gardé un silence sacré sans le trahir auprès de ses compagnons.
Jésus, en effet, aurait pu facilement parler ouvertement et dire aux autres les intentions cachées de Judas et ses agissements ; mais non.
Il a préféré faire preuve de miséricorde et de charité ; au lieu de le condamner, il l'a appelé ami
(Mt 26,50).
Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait (Lc 22,61), Judas aurait été l'ami de la miséricorde de Dieu.
Jésus a toujours éprouvé de la miséricorde.
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU
MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
-Sainte Geneviève, redécouverte d'une sainte parisienne (Vidéo)
-Lectionnaire pour le 4eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix
-L'avortement en France
-Adrien Candiard : « Le fanatisme est la marque d’une absence de Dieu »
-Méditation et Prière -Notre-Dame du Rosaire, suivie de la prière pour les vocations.
-Chant Orthodoxe à la Mère de Dieu
-OUVERTURE A PARIS DE "L'INSTITUT DES CHRETIENS D'ORIENT"
-Dieu nous abandonne à nous-mêmes
-L'Icône et l'Enfant (Film Orthodoxe)
-ERDOGAN PARACHEVE LE GENOCIDE DES ARMENIENS, L'EUROPE SE TAIT...
-Mon peuple est un troupeau perdu parce qu’il a
oublié Dieu. Ses pasteurs l’ont aussi égaré. (Discours de Mgr Boniface, 3 octobre 2020)
-PSAUME 135 (Texte français et audio orthodoxe)
-Y A T-IL DES "PREUVES" DE
L'EXISTENCE DE DIEU ?
-VERS QUELLE EGLISE ALLONS NOUS ?
UNE EGLISE QUI N'EST PLUS CELLE DU
PAUVRE ?...
-LES FRANCAIS ET L'IVG
-Annonces d'intérêt général
✥
Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors:
¤Dimanches 11 (Père Mickaël et Père Georges), 18 (Mor Philipose et se et ses confrères) et 25 (Père Mickaël et Père Georges) Octobre ,
Programme habituel*
*Samedi 31 OCTOBRE: Journée mariale réservée aux confessions et Onctions des malades (Prières de délivrances et de guérison, etc...) Messe à 10h30 .
*DIMANCHE 1er Novembre,
Pèlerinage mensuel à la Mère de Miséricorde, Solennité des Festivités de Saint Grégorios de Parumala, Messe du jour à 10h30 , après-midi, réception des fidèles
*Lundi 2 Novembre: Fête de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque (Messe à 10h30 suivie de la prière pour les défunts), l'après-midi, visite du Sanctuaire N-D de Montligeon.
RETRAITE DE LIBÉRATION ET DE GUÉRISON INTÉRIEURE DES FESTIVITÉS DE ST GREGORIOS AU WE DE LA "TOUSSAINT"
DES ENSEIGNEMENTS SONT ASSURES LORS DES MESSES OFFICES LITURGIQUES
POUR LA RETRAITE, INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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Permanence pastorale en région Parisienne:
Après avoir été plusieurs fois reculée en raison d'une indisponibilité des locaux des Pères qui nous hébergent ,
nous apprenons qu'ils suspendent l'accueil pendant un an
suite au Covid 19 et pour effectuer des travaux.
Ma prochaine visite aux malades et pour bénir les appartements sera le MERCREDI 21 OCTOBRE (INSCRIPTIONS closes pour ce mois-ci/ Pensez au mois prochain en vous préinscrivant au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
NOUS DEVONS NOUS REORGANISER ET, PLUS QUE JAMAIS, RECHERCHONS UN LOCAL STABLE (Au loyer modéré) pour abriter le "Relais paroissial de St Thomas et Ste Geneviève .
En attendant, le Monastère n'est pas si loin! (Liturgie tous les dimanches) ...
✥
Pour mieux connaître
Sainte Geneviève,
copatronne de notre "Relais paroissial Sans Domicile Fixe depuis de nombreuses année faute delocal, regardez ci-dessous :
¤ANGOULÊME (Jauldes):
- Messe les 11 , 25 Octobre et 8 Novembre*
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¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):
- Messe le 24 Octobre *
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¤LOURDES (65):
-Messe le 15 Novembre si suffisamment d'inscriptions*
(Pour toutes nécessités dans la Région Midi-Pyrénées, s'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Courriel:asstradsyrfr@laposte.net)
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*Programme habituel et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
✥
4eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix
Soirée :
Saint-Marc10: 1-16
Matin :
Saint Luc 9:37-45
Avant de Saint Qurbana :
Nombres29: 35 - 4 0
1er livre des Rois 8: 22 -30
Psaume 42
Saint Qurbana :
Actes 21: 17 à 26
17 Les frères, à notre arrivée à Jérusalem, nous ont fait bon accueil.
18 Le lendemain, Paul s’est rendu avec nous chez Jacques, où sont arrivés tous les Anciens.
19 Après les avoir salués, il leur expliqua en détail ce que Dieu avait fait parmi les nations à travers son ministère.
20 L’ayant écouté, ils glorifiaient Dieu. Ils dirent à Paul : « Tu vois, frère, combien de dizaines de milliers de Juifs sont devenus croyants, et ils ont tous une ardeur jalouse pour la Loi.
21 Or ils ont entendu ce que l’on colporte à ton sujet : par ton enseignement, tu détournes de Moïse tous les Juifs des nations, en leur disant de ne pas circoncire leurs enfants et de ne pas suivre les coutumes.
22 Que faut-il donc faire ? De toute façon, ils apprendront ton arrivée.
23 Fais donc ce que nous allons te dire. Nous avons ici quatre hommes qui sont tenus par un vœu.
24 Prends-les avec toi, accomplis la purification en même temps qu’eux, et paie ce qu’il faut pour qu’ils se fassent raser la tête. Alors tout le monde saura qu’il n’y a rien de vrai dans ce que l’on colporte sur toi, mais que tu marches, toi aussi, en gardant la Loi.
25 Quant aux croyants venus des nations, nous leur avons écrit nos décisions : ils doivent se garder des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, de la viande non saignée, et de l’inconduite sexuelle. »
26 Alors, le lendemain, Paul prit ces hommes avec lui, accomplit la purification en même temps qu’eux, et il entra dans le Temple pour indiquer à quelle date, le temps de la purification étant achevé, l’offrande serait présentée pour chacun d’eux.
I Corinthiens 1: 21-29
21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
Saint-Luc 16: 9 -18
09 Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
10 Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.
11 Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
12 Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
14 Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.
15 Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.
16 La Loi et les Prophètes vont jusqu’à Jean le Baptiste ; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun met toute sa force pour y entrer.
17 Il est plus facile au ciel et à la terre de disparaître qu’à un seul petit trait de la Loi de tomber.
18 Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère ; et celui qui épouse une femme renvoyée par son mari commet un adultère.
L'avortement en France /Aborto na França /Abortion in France /Aborto en Francia /
Je relaie ce texte d'un ami Facebook parce qu'il traduit bien ma pensée indignée et j'en donne la traduction pour que nos amis étrangers sachent ce qui se passe en France:
"Je n’ai pas assez de mots pour dire ma consternation !
Hier, à l’Assemblée nationale, nos députés se sont souciés (assez légitimement d’ailleurs) des conditions de vie des animaux.
Ils se demandent si les cochons ne sont pas trop serrés dans leur porcherie, si les poussins sont écrasés pour faire des nugets, si les poules ont assez d’espace pour respirer dans des poulaillers industriels (ce qui en dit beaucoup par ailleurs sur notre folie de consommation), etc...
Et quelques instants plut tôt, ils se sont interrogés sur la nécessité d’allonger le délai légal pour recourir à l’avortement, le faisant passer de 12 à 14 semaines.
Les poussins, cochons et les poules ont-ils plus de valeur que les êtres humains aux yeux de la représentation nationale qui a voté en faveur de cet allongement ?!?
Une bonne partie des obstétriciens s’oppose à cet allongement en raison du terrible geste médical à poser, à savoir écraser le crâne désormais ossifié de ce que beaucoup n’osent appeler un enfant.
Et pour permettre ces horreurs, on prévoit de supprimer la clause de conscience pour ce type d’acte, croyant supprimer avec la conscience même des praticiens !
On parle allègrement de 14 semaines, lorsque l’on devrait traduire par « plus de 3 mois de grossesse », une barrière que les législateurs se promettaient en 1974 de ne jamais dépasser en votant la Loi Veil qui présentait l'avortement comme une « exception », un « ultime recours pour des situations sans issues ».
Aujourd’hui, 230 000 avortements ont lieu chaque année.
Ce nombre ne cesse de croître.
Il représente 1 enfant sur 4, comme si disparaissait chaque année la population de la 10e ville de France, Lille !
Que dire de plus à part ma très grande tristesse devant cet abandon de la plus intime des convictions, à savoir la dignité intrinsèque de chaque être humain dès sa conception ?
La priorité est à l’accompagnement des femmes en souffrance, à l’éducation de nos enfants, aucunement pas à la légalisation de nouveaux infanticides !"
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Retransmito este texto de um amigo do Facebook porque traduz bem meu pensamento indignado e dou a tradução para que nossos amigos estrangeiros saibam o que está acontecendo na França:
"Não tenho palavras suficientes para expressar minha consternação!
Ontem, na Assembleia Nacional, os nossos deputados preocuparam-se (de facto, de forma bastante legítima) com as condições de vida dos animais.
Eles se perguntam se os porcos não são muito apertados no chiqueiro, se os pintinhos são esmagados para fazer pepitas, se as galinhas têm espaço para respirar em galinheiros industriais (o que diz muito sobre nossa loucura em outros lugares). consumo), etc ...
E momentos antes, eles se questionaram sobre a necessidade de estender o prazo legal de aborto de 12 para 14 semanas.
Frangos, porcos e galinhas valem mais do que o ser humano aos olhos da representação nacional que votou a favor deste alongamento?!?
Um bom número de obstetras se opõe a esse alongamento por causa da terrível ação médica a ser tomada, a saber, esmagar o crânio agora ossificado do que muitos não ousam chamar de criança.
E para permitir esses horrores, pretendemos retirar a cláusula de consciência para esse tipo de ato, acreditando remover com a consciência dos praticantes!
Estamos falando alegremente de 14 semanas, quando deveríamos traduzir por "mais de 3 meses de gravidez", barreira que os legisladores se prometeram em 1974 nunca ultrapassar ao aprovar a Lei do Véu que apresentava o aborto como uma "exceção. ", Um" último recurso para situações sem saída ".
Hoje, 230.000 abortos acontecem a cada ano.
Esse número continua crescendo.
Representa 1 em cada 4 crianças, como se a população da décima maior cidade da França, Lille, desaparecesse todos os anos!
O que mais posso dizer além da minha grande tristeza por este abandono da mais íntima das convicções, a saber, a dignidade intrínseca de cada ser humano desde a sua concepção?
A prioridade é apoiar mulheres que sofrem, educar nossos filhos, não legalizar novos infanticídios! ”
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I relay this text from a Facebook friend because it translates well my indignant thought and I give the translation so that our foreign friends know what is happening in France:
"I don't have enough words to express my dismay!
Yesterday, in the National Assembly, our deputies were concerned (quite legitimately by the way) about the living conditions of animals.
They wonder if the pigs are not too tight in their pigsty, if the chicks are crushed to make nugets, if the hens have enough room to breathe in industrial henhouses (which says a lot about our madness elsewhere) consumption), etc ...
And moments earlier, they wondered about the need to extend the legal deadline for having an abortion from 12 to 14 weeks.
Are chicks, pigs and hens more valuable than human beings in the eyes of the national representation who voted in favor of this lengthening?!?
Many obstetricians are opposed to this lengthening because of the terrible medical act to be done, namely to crush the now ossified skull of what many dare not call a child.
And to allow these horrors, it is planned to remove the conscience clause for this type of act, believing to remove with the conscience of practitioners!
We talk briskly of 14 weeks, when we should translate by "more than 3 months of pregnancy", a barrier that the legislators promised themselves in 1974 never to exceed by passing the Veil Law which presented abortion as an "exception. ", A" last resort for dead-end situations ".
Today, 230,000 abortions take place each year.
This number continues to grow.
It represents 1 in 4 children, as if the population of the 10th largest city in France, Lille, disappeared every year!
What more can I say apart from my great sadness at this abandonment of the most intimate of convictions, namely the intrinsic dignity of each human being from his conception?
The priority is to support women in pain, to educate our children, not to legalize new infanticides! "
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Transmito este texto de un amigo de Facebook porque traduce bien mi pensamiento indignado y doy la traducción para que nuestros amigos extranjeros sepan lo que está pasando en Francia:
"¡No tengo suficientes palabras para expresar mi consternación!
Ayer, en la Asamblea Nacional, nuestros diputados estaban preocupados (bastante legítimamente por cierto) por las condiciones de vida de los animales.
Se preguntan si los cerdos no están demasiado apretados en su pocilga, si los polluelos son triturados para hacer nugets, si las gallinas tienen suficiente espacio para respirar en gallineros industriales (lo que dice mucho sobre nuestra locura en otros lugares). consumo), etc ...
Y momentos antes, se preguntaban sobre la necesidad de extender el plazo legal para abortar, de 12 a 14 semanas.
¿Son los pollitos, los cerdos y las gallinas más valiosos que los seres humanos a los ojos de la representación nacional que votó a favor de este alargamiento?
Un buen número de obstetras se oponen a este alargamiento debido a la terrible acción médica que se debe tomar, a saber, aplastar el cráneo ahora osificado de lo que muchos no se atreven a llamar un niño.
Y para permitir estos horrores, está previsto quitar la cláusula de conciencia para este tipo de actos, ¡creyendo quitar con la conciencia de los practicantes!
Hablamos alegremente de 14 semanas, cuando deberíamos traducir por "más de 3 meses de embarazo", barrera que los legisladores se prometieron en 1974 no superar nunca al aprobar la Ley del Velo que presentaba el aborto como una "excepción". ", Un" último recurso para situaciones sin salida ".
En la actualidad, se realizan 230.000 abortos al año.
Este número sigue creciendo.
Representa 1 de cada 4 niños, ¡como si la población de la décima ciudad más grande de Francia, Lille, desapareciera cada año!
¿Qué más puedo decir aparte de mi gran tristeza por este abandono de la más íntima de las convicciones, a saber, la dignidad intrínseca de todo ser humano desde la concepción?
¡La prioridad es apoyar a las mujeres que sufren, educar a nuestros hijos, no legalizar nuevos infanticidios! "
Adrien Candiard : « Le fanatisme est la marque d’une absence de Dieu »
Dominicain et membre de l’Institut dominicain d’études orientales du Caire, frère Adrien Candiard est très engagé dans le dialogue avec l’Orient. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont « Du fanatisme : quand la religion est malade », publié en octobre 2020.
Quels sont les mécanismes à l’origine des divers fanatismes religieux ? Frère Adrien Candiard, dominicain de la Province de France, livre une réflexion sur le sujet dans son dernier livre,Du fanatisme : quand la religion est malade, publié le 1eroctobre 2020.
Aleteia : De quoi le fanatisme est-il le fruit ? Adrien Candiard :Quand j’ai commencé à travailler le sujet, je croyais, comme tout le monde il me semble, que le fanatisme venait d’une forme d’excès de religiosité. À présent, il m’apparaît que le fanatisme est au contraire la marque d’une absence de Dieu. Cela peut surprendre ! Mais le fanatique religieux est quelqu’un qui, tout en parlant de Dieu à tout bout de champ, l’a en réalité remplacé par un objet plus accessible, qu’il peut posséder, alors que Dieu est toujours plus grand que nos prises de contrôle et nos manipulations. Ce qui peut remplacer Dieu, c’est souvent des objets proches de Dieu : ses commandements, sa révélation, la liturgie, etc. Tous ces objets sont très bons en eux-mêmes, tant qu’ils restent ce qu’ils sont : des chemins vers Dieu. Quand on les prend comme une fin en soi, quand on les traite comme des absolus, alors que Dieu seul est absolu, on bascule dans l’idolâtrie.
Comment le fanatisme contemporain s’exprime-t-il par rapport au fanatisme des siècles précédents ? En quoi diffèrent-ils ?
Si le fanatisme est d’abord une tentation présente dans le cœur de l’homme, il y a une certaine permanence au fil des siècles. L’époque change les moyens de diffusion et les modes d’action, ce qui n’est pas rien, mais sur le fond, rien n’a changé depuis que les Hébreux, dans le désert, inquiets de ne pas voir Moïse redescendre du Sinaï, ont préféré adorer un veau d’or plutôt que l’étrange Dieu invisible qui les avait fait sortir d’Égypte.
Paradoxalement, le fanatisme nous dit quelque chose d’essentiel : il y a dans le cœur de l’homme une place très particulière pour Dieu.
Comment différencier les fanatismes ? Un fanatique chrétien est-il très différent d’un fanatique musulman ?
Les fanatismes ont une base commune : ils affirment tous que Dieu n’est pas connaissable en lui-même, et ils le remplacent par autre chose. Mais ils vont se distinguer par ce qui devient l’objet de leur idolâtrie. Cela amène des formes de fanatisme très différentes : celui qui fera des versets bibliques un absolu définitif, au point de refuser qu’on enseigne à l’école la théorie de l’évolution, est évidemment très différent d’un taliban qui prépare un attentat-suicide !
Comment le fanatisme peut-il malgré tout nous dire quelque chose de Dieu ?
Paradoxalement, le fanatisme nous dit quelque chose d’essentiel : il y a dans le cœur de l’homme une place très particulière pour Dieu. Quand cette place est occupée par quelque chose d’autre, que ce soit religieux (la Bible, le « vrai catholicisme », l’imitation du Prophète…) ou séculier (la race, la classe, le progrès, l’histoire, la nation…), alors cela tourne à la catastrophe.
Quels sont les risques du fanatisme ?
Au-delà des risques évidents, quand le fanatisme engendre une violence physique (ce qui n’est pas toujours le cas !), j’aimerais souligner combien le fanatisme est, pour celui qui le vit, une prison. Les idoles ne nous libèrent jamais. Elles créent de l’obsession, du scrupule, de la peur. Rien de surprenant à cela : elles sont limitées, et nous voulons les prendre pour un absolu.
N’y a-t-il pas une forme de fanatisme au fond de chacun ? Comment la combattre ?
La tentation idolâtre, qui fait naître le fanatisme, nous concerne tous. Ce n’est pas pour rien que le premier des Dix commandements nous met en garde à son sujet ! La vie spirituelle n’est rien d’autre qu’une patiente destruction de nos idoles intérieures, sous la conduite de l’Esprit saint : prier, laisser Dieu être Dieu en nous, c’est donc progressivement désarmer en nous les tentations du fanatisme.
« Parfois, pour se dispenser de la récitation du chapelet, certains se plaignent de ne pas savoir le méditer, mais je crains, en leur accordant toutes sortes de circonstances atténuantes, qu’ils se fassent une bien haute idée de la méditation.
Il s’agit d’inviter les facultés de l’âme, dans la seule mesure de ses aptitudes, à considérer la scène de l’Évangile évoquée par le mystère pour y cueillir les fruits de la sanctification.
Chacun peut se représenter les scènes du Rosaire, mais, à votre avis, par quoi le Seigneur communique-t-il les fruits de la sanctification ?
Par l’intelligence du fidèle ou par le ministère de la Vierge Marie ?
La récitation du chapelet est le bréviaire des humbles, en ce sens que, appliqué à des exercices simples, l’on s’y laisse instruire mystérieusement par Marie, et vous remarquerez que les orgueilleux s’en éloignent et s’en dégoûtent, s’en moquent ou s’en scandalisent parce qu’ils leur semblent qu’il n’y mettent pas assez d’eux-mêmes, ils veulent briller quand il ne s’agit que de laisser la Sainte Vierge instruire doucement les cœurs.
Tous ceux qui ont l’habitude du chapelet affirment qu’il alimente leur foi et développe en eux les vertus chrétiennes. »
(Abbé Christian-Philippe Chanut (1948-2013).)
Ô très sainte Vierge, écoutez nos prières, distribuez-nous les dons de vos richesses, et donnez-nous part à l'abondance des grâces dont vous êtes remplie !
L’Archange vous salue et vous appelle pleine de grâces ; toutes les nations vous nomment bienheureuse ;
toutes les hiérarchies célestes vous bénissent ;
et nous qui sommes relégués dans la terre de l'exil, nous vous disons aussi :
Salut, ô pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ; priez pour nous, ô Mère de Dieu, notre puissante Reine et notre auguste Souveraine. Amîn »
(St Athanase (300-373))
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Meditação e Oração -
Nossa Senhora do Rosário
“Às vezes, para dispensar a recitação do Rosário, algumas pessoas reclamam que não sabem meditá-lo, mas receio, ao dar-lhes todos os tipos de circunstâncias atenuantes, que tenham uma ideia muito elevada de meditação.
Trata-se de convidar as faculdades da alma, na única medida das suas aptidões, a considerar a cena evangélica evocada pelo mistério para colher os frutos da santificação.
Todos podem imaginar as cenas do Rosário, mas, na sua opinião, como o Senhor comunica os frutos da santificação?
Pela inteligência dos fiéis ou pelo ministério da Virgem Maria?
A recitação do rosário é o breviário dos humildes, no sentido de que, aplicado a exercícios simples, se deixa ser misteriosamente instruído por Maria, e você notará que os orgulhosos se afastam dele e por ele detestam, s 'riem ou se escandalizam com ela porque lhes parece que não basta, querem brilhar quando se trata apenas de deixar a Virgem Maria instruir gentilmente os corações.
Todos aqueles que estão acostumados com o rosário dizem que ele nutre a fé e desenvolve as virtudes cristãs. "
(Abade Christian-Philippe Chanut (1948-2013).)
Ó Santíssima Virgem, escuta as nossas orações, distribui-nos as dádivas das tuas riquezas e partilha connosco a abundância de graças das quais estás cheia!
O Arcanjo te saúda e te chama cheio de graças; todas as nações o chamam de bem-aventurado;
todas as hierarquias celestiais o abençoam;
e nós, que somos relegados à terra do exílio, também vos dizemos:
Ave, cheia de graça, o Senhor é convosco; rogai por nós, ó Mãe de Deus, nossa poderosa Rainha e nosso augusto Soberano. Amîn "
(Santo Atanásio (300-373))
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Meditation and Prayer -
Our Lady of the Rosary
"Sometimes, in order to dispense with the recitation of the Rosary, some people complain that they do not know how to meditate it, but I am afraid, giving them all kinds of extenuating circumstances, that they will have a very high idea of meditation.
It is a question of inviting the faculties of the soul, in the only measure of its aptitudes, to consider the scene of the Gospel evoked by the mystery to reap the fruits of sanctification.
Anyone can imagine the scenes from the Rosary, but what do you think the Lord is communicating the fruits of sanctification with?
By the intelligence of the faithful or by the ministry of the Virgin Mary?
The recitation of the rosary is the breviary of the humble, in the sense that, applied to simple exercises, one lets himself be mysteriously instructed by Mary, and you will notice that the proud move away from it and are loathed by it, s 'laugh at them or are scandalized by them because they seem to them that they do not put enough into it of themselves, they want to shine when it is only a question of letting the Blessed Virgin gently instruct hearts.
All those who are used to the rosary say that it nourishes their faith and develops Christian virtues in them. "
(Abbot Christian-Philippe Chanut (1948-2013).)
O most holy Virgin, listen to our prayers, distribute to us the gifts of your riches, and share with us the abundance of graces with which you are filled!
The Archangel greets you and calls you full of graces; all the nations call you blessed;
all the heavenly hierarchies bless you;
and we who are relegated to the land of exile, we also say to you:
Hail, O full of grace, the Lord is with you; pray for us, O Mother of God, our mighty Queen and our august Sovereign. Amîn "
(St Athanasius (300-373))
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Meditación y oración -
Nuestra Señora del Rosario
“A veces, para prescindir del rezo del Rosario, algunas personas se quejan de que no saben meditarlo, pero me temo, dándoles todo tipo de atenuantes, que tengan una idea muy elevada de la meditación.
Se trata de invitar a las facultades del alma, en la única medida de sus aptitudes, a considerar la escena del Evangelio evocada por el misterio para cosechar los frutos de la santificación.
Todos pueden imaginar las escenas del Rosario, pero, en su opinión, ¿cómo comunica el Señor los frutos de la santificación?
¿Por la inteligencia de los fieles o por el ministerio de la Virgen María?
El rezo del rosario es el breviario de los humildes, en el sentido de que, aplicado a ejercicios sencillos, uno se deja instruir misteriosamente por María, y notarás que los orgullosos se alejan de él y son aborrecidos por ella. 'se ríen de ellos o se escandalizan por ellos porque les parece que no se dan lo suficiente de sí mismos, quieren brillar cuando solo se trata de dejar que la Santísima Virgen instruya dulcemente los corazones.
Todos los que están acostumbrados al rosario dicen que alimenta su fe y desarrolla en ellos las virtudes cristianas. "
(Abad Christian-Philippe Chanut (1948-2013).)
¡Oh Santísima Virgen, escucha nuestras oraciones, distribúenos los dones de tus riquezas y comparte con nosotros la abundancia de gracias de las que estás llena!
El Arcángel te saluda y te llama lleno de gracias; todas las naciones te llaman bienaventurada;
todas las jerarquías celestiales te bendigan;
y nosotros que estamos relegados a la tierra del destierro, también os decimos:
Salve, oh llena eres de gracia, el Señor es contigo; Ruega por nosotros, Madre de Dios, nuestra poderosa Reina y nuestra augusta Soberana. Amîn "
(San Atanasio (300-373))
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
IMPORTANTE NOUVELLE:
OUVERTURE A PARIS DE
"L'INSTITUT DES
CHRETIENS D'ORIENT"
Ce jeudi 1er octobre, l’Institut des chrétiens d’Orient fondé par le théologien et philosophe Antoine Fleyfel ouvre ses portes à Paris.
Soutenu par l’Oeuvre d’Orient, l’Institut des chrétiens d’Orient vient d’ouvrir ses portes dans le 6e arrondissement de Paris à la Maison de la Providence des sœurs Antonines en ce1er octobre.
Créé en juin 2020, cet Institut a une double mission académique et diplomatique comme l’explique son fondateur Antoine Fleyfel, théologien et philosophe franco-libanais àVatican News.
La première étant de « fournir des informations, des recherches, des études autour des chrétiens d’Orient » et la seconde « d’oeuvrer pour les chrétiens d’Orient ».
« Nous entendons être un groupe d’influence. Nous souhaitions mettre notre savoir, nos informations au service de ceux qui prennent des décisions : des ONG, des diplomates, des multinationales. »
L’Institut propose quatre cours principaux, ainsi que des tables-rondes, des séminaires, des rencontres mensuelles autour d’auteurs, une Université d’été et une plateforme académique permettant à des chercheurs de se rencontrer.
Pour son fondateur, il était important que cet organisme voit le jour à Paris, « un signe du rapport historique qui existe entre la France et les Chrétiens d’Orient. Des racines particulières dont les racines remontent aux Croisades et ont été développées au XVIIe siècle. »
C.P
Source Info Chrétienne
Dieu nous abandonne
à nous-mêmes
« Ma prière est que ce soit le déclencheur.
Si cela ne nous rend pas désespérés pour le réveil, si cela ne nous oblige pas à retourner au Seigneur et à implorer Sa miséricorde, alors je ne suis pas sûre que quoi que ce soit le fera. Nous sommes en chute libre. »
Anne Graham Lotz, fille de l’évangilste Billy Graham, a réalisé une interview pour leChristian Post. Elle y a lancé un appel urgent à la repentance, précisant que l’Amérique avait une “fenêtre” pour retourner à Dieu, ajoutant, “mais ce n’est qu’une fenêtre, et elle va se fermer”.
“Dieu nous abandonne à nous-mêmes, et je crois que c’est là où nous en sommes actuellement, c’est vraiment le jugement de Dieu. L’Amérique a une fenêtre d’opportunité pour retourner au Seigneur, mais ce n’est qu’une fenêtre, et elle va se fermer. Nous allons trouver notre nation sans Dieu, et sans Lui, nous n’avons pas sa protection, nous n’avons pas sa sagesse. Si nous ne faisons pas attention, nous allons totalement perdre notre chemin. L’Amérique deviendra méconnaissable. Le monde est actuellement un endroit très dangereux. Nous avons désespérément besoin de Dieu.”
Anne Graham Lotz estime que l’Amérique est attaquée “socialement et racialement”, précisant “on a l’impression d’être attaqués de manière invisible” et espère que tout cela pourrait agir comme un “déclencheur”.
“C’est plus que des troubles. On a l’impression d’être attaqués de manière invisible. Ma prière est que ce soit le déclencheur. Si cela ne nous rend pas désespérés pour le réveil, si cela ne nous oblige pas à retourner au Seigneur et à implorer sa miséricorde, alors je ne suis pas sûre que quoi que ce soit le fera. Nous sommes en chute libre.”
M.C.
SOURCE: Info Chrétienne
L'Icône et l'Enfant
(Film Orthodoxe)
ERDOGAN PARACHEVE LE
GENOCIDE DES ARMENIENS,
L'EUROPE SE TAIT...
C’est un conflit aux racines historiques profondes. Il oppose les Arméniens chrétiens aux musulmans de l’ancien Empire turc que veut aujourd’hui ressusciter le « calife » Erdogan.
Àmi-chemin entre le génocide des Arméniens en 1915 et notre époque, un autre dictateur, un des pires que la Terre ait jamais portés, a semé les graines de la zizanie qui ressurgit aujourd’hui : Staline. C’est lui qui a machiavéliquement rattaché le Haut-Karabakh (ou Nagorny Karabakh, le « Haut-Jardin noir ») très majoritairement chrétien à la « République socialiste d’Azerbaïdjan » musulmane, pour mieux soumettre les Arméniens après les avoir géographiquement séparés (relevons au passage que les totalitarismes communistes et nazis ont l’un et l’autre privilégié leurs rapports avec des musulmans pour les utiliser contre les chrétiens). Alors que se disloquait l’Union soviétique, les Arméniens ont conquis de haute lutte leur liberté, y compris ceux du Haut-Karabakh qui ont fait sécession de l’Azerbaïdjan au terme d’une guerre de cinq ans (1988-1994) entre Azéris et Arméniens – ceux-ci soutenant leurs compatriotes séparatistes – qui avait fait 30 000 morts entre 1988 à 1994. Des flambées de violence se déclencheront sporadiquement après le cessez-le-feu intervenu en 1994. En 2016, les Azéris avaient tenté de reprendre le Haut-Karabakh dans une « guerre de quatre jours » qui avait encore causé une centaine de victimes, de part et d’autre.
Le 12 juillet dernier et pendant plusieurs jours, l’armée azerbaïdjanaise avait de nouveau attaqué – sans succès – l’Arménie, dont les frontières sont pourtant unanimement reconnues par la communauté internationale. Puis, le 27 septembre au matin, l’Azerbaïdjan a relancé les hostilités contre les Arméniens « séparatistes » du Haut-Karabakh (dont l’indépendance n’est pas reconnue par la communauté internationale).Militairement, le rapport de forces semble aujourd’hui disproportionné. L’Azerbaïdjan dispose d’une manne pétro-gazière qui lui a permis d’acquérir des drones d’attaque produits en Israël et en Turquie. Les Arméniens affirment que des avions F-16 turcs sont intervenus pour frapper des positions arméniennes non seulement au Haut-Karabakh, mais aussi en Arménie. Selon Erevan (capitale de l’Arménie) un de ses avions SU-25 a été abattu par un F-16, le 29 septembre. En outre, Bakou (capitale de l’Azerbaïdjan) utiliserait contre les civils arméniens des armes à sous munitions proscrites par le droit international.
Après dix jours de conflit, les victimes ne se comptent plus seulement parmi les combattants des deux camps mais dans la population civile.En particulier à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh (50 000 habitants environ), frappée depuis le week-end dernier par des bombardements de plus en plus intenses, notamment par des drones dont le maniement implique vraisemblablement le concours de militaires turcs. Le 24 septembre, soit trois jours avant la nouvelle agression azerbaïdjanaise, l’Observatoire syrien des droits de l’homme dénonçait l’envoi par la Turquie en Azerbaïdjan de djihadistes qui ont sévi contre les populations kurdes et chrétiennes en Syrie. La France a pointé la responsabilité de la Turquie dans cette présence de djihadistes au Haut-Karabakh, « un fait très grave, nouveau, qui change aussi la donne », a réagi Emmanuel Macron, le 1er octobre. Vladimir Poutine, sans accuser directement la Turquie, a exprimé sa « profonde préoccupation », lors d’un entretien avec le Premier ministre arménien. L’Azerbaïdjan est ouvertement soutenu par Erdogan qui multiplie les déclarations belliqueuses, tandis que l’Arménie espère la médiation du groupe de Minsk, coprésidé par la France, les États-Unis et la Russie sous l’égide de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), pour établir un cessez-le-feu.
Et pendant ce temps, que fait l’Union Européenne ? Elle déplore, exhorte à la fin des combats, mais ne sanctionne toujours pas la Turquie.« Face à la Grèce et à Chypre, au Proche-Orient hier, aujourd’hui contre l’Arménie, la Turquie menace tout ce à quoi nous tenons. Mais les chefs d’État et de gouvernement d’Europe n’ont même pas osé parler de sanctions… Comment consentir encore à cette incroyable lâcheté ? » demande le député européen François-Xavier Bellamy, ce 6 octobre, dans une vibrante intervention faisant suite aux tièdes conclusions du Conseil européen (en lien ci-dessous).
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
L’oubli.
Illustration :
Le prophète Jérémie (50, 6) dit :
« Mon peuple a été un troupeau perdu parce qu’il a oublié Dieu. Ses pasteurs l’ont aussi égaré. »
Extrait du discours :
L’oubli est humain.
Un esprit sujet à l’oubli est comme un sac percé qui laisse perdre tout ce dont on le remplit.
L’oubli de Dieu est si pernicieux qu’il engendre toutes sortes de vices en nous.
Le prophète Jérémie (2, 32), l’Éternel dit :
« Mon peuple m’a oublié. »
C’est vrai, le peuple a oublié Dieu. Dieu se plaint de son peuple.
C’est dommage d’oublier Dieu.
Aller vers Dieu c’est régner, la spiritualité, la gentillesse, la joie,…
C’est vrai, l’Occident oublie Dieu. C’est pour cela qu’il y a tant de problèmes, de misères, de malentendus, de divorces, de suicides,…
Le prophète Jérémie (50, 6) dit :
« Mon peuple a été un troupeau perdu parce qu’il a oublié Dieu. Ses pasteurs l’ont aussi égaré. »
Saint Athanase († 373) dit :
« Un troupeau sans pasteur, c’est à peu près la même chose qu’un aveugle sans guide. »
Platon (mort en 347 avant J-C) dit :
« L’oubli est la perte de la science. »
Saint Bonaventure († 1274) dit :
« L’oubli n’est qu’un chancellement de la mémoire. »
Saint Augustin dit :
« Notre âme devient meilleure quand elle s’oublie elle-même pour aimer en Dieu éternel et en aimant le prochain comme soi-même. »
Saint Augustin dit encore :
« Dieu a donné le chemin de la foi lorsqu’en l’oubliant nous étions tombés dans l’aveuglement. »
PSAUME 135
01 Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour !
02 Rendez grâce au Dieu des dieux, éternel est son amour !
03 Rendez grâce au Seigneur des seigneurs, éternel est son amour !
04 Lui seul a fait de grandes merveilles, éternel est son amour !
05 lui qui fit les cieux avec sagesse, éternel est son amour !
06 qui affermit la terre sur les eaux, éternel est son amour !
07 Lui qui a fait les grands luminaires, éternel est son amour !
08 le soleil qui règne sur le jour, éternel est son amour !
09 la lune et les étoiles, sur la nuit, éternel est son amour !
10 Lui qui frappa les Égyptiens dans leurs aînés, éternel est son amour !
11 et fit sortir Israël de leur pays, éternel est son amour !
12 d'une main forte et d'un bras vigoureux, éternel est son amour !
13 Lui qui fendit la mer Rouge en deux parts, éternel est son amour !
14 et fit passer Israël en son milieu, éternel est son amour !
15 y rejetant Pharaon et ses armées, éternel est son amour !
16 Lui qui mena son peuple au désert, éternel est son amour !
17 qui frappa des princes fameux, éternel est son amour !
18 et fit périr des rois redoutables, éternel est son amour !
19 Séhon, le roi des Amorites, éternel est son amour !
20 et Og, le roi de Basan, éternel est son amour !
21 pour donner leur pays en héritage, éternel est son amour !
22 en héritage à Israël, son serviteur, éternel est son amour !
23 Il se souvient de nous, les humiliés, éternel est son amour !
24 il nous tira de la main des oppresseurs, éternel est son amour !
25 A toute chair, il donne le pain, éternel est son amour !
26 Rendez grâce au Dieu du ciel, éternel est son amour !
Y A T-IL DES "PREUVES" DE
L'EXISTENCE DE DIEU ?
DIEU, PRINCIPE ET FIN DE TOUTES CHOSES, PEUT ÊTRE CONNU AVEC CERTITUDE PAR LA LUMIÈRE NATURELLE DE LA RAISON HUMAINE, À PARTIR DES CHOSES CRÉÉES.
1.
Une connaissance directe de Dieu à partir du monde créé n’est logiquement pas possible puisque, s’il existe, le créateur transcende la création. Le créateur est avec sa création dans le même rapport que le potier avec ses productions : en regardant dans les pots, on ne peut pas voir le potier. Cependant, le Dieu invisible se rend visible par ses œuvres de manière indirecte, comme une cause peut parfois se faire connaître de manière certaine par ses effets.
Il s’agit là d’une connaissance véritable à partir du principe de causalité : il ne peut pas y avoir d’effet sans cause
Il y a ainsi deux grands types de démonstrations de l’existence d’un Dieu créateur :
1. à partir du principe de causalité appliqué à l’être même de tout ce qui existe, au niveau métaphysique,
2. à partir du principe de causalité appliqué à l’œuvre de la création, car l’artiste se révèle dans son œuvre : l’ordre, la grandeur et la beauté du cosmos nous parlent de la sagesse et de la gloire infinie du Créateur.
2.
On ne saurait prouver l’existence de Dieu de l'intérieur des sciences expérimentales : la notion de Dieu est hors de leur champ propre d'investigation. Ce sont des démonstrations philosophiques inductives qui permettent de découvrir son existence.
Elles conduisent cependant elles aussi à des résultats bien réels
Si elles ne sont pas de nature scientifique au sens moderne du terme, ces démonstrations philosophiques peuvent très bien s’appuyer sur les découvertes scientifiques. Du reste, les sciences d’aujourd’hui donnent de plus en plus de matière pour cela.
3.
Quelles sont ces démonstrations possibles de l’existence de Dieu ? La première et la plus fondamentale répond au questionnement métaphysique. Elle considère Dieu comme « Cause Première » de tout ce qui existe. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Les choses qui existent aujourd’hui n’ont pas l’existence par elles-mêmes
Elles proviennent d'autres causes, qui elles-mêmes doivent avoir d'autres causes. Et comme on ne peut pas remonter à l’infini dans l’ordre des causes, il est nécessaire qu’il y ait une « cause première » par elle-même existante. C’est elle qui donne l’existence à tout ce qui existe dans l’univers. On parle ici de « preuve par la contingence ».
Notons que cette « cause première » est indépendante de la question de l’origine temporelle de l’univers, qui elle aussi renvoie à Dieu, mais d’une autre manière. Même si l'univers n'avait pas de début temporel, il faudrait, hors du temps, un Dieu pour le créer, c'est-à-dire pour lui donner d'exister indéfiniment, lui et les causes qui l'habitent.
4.
La preuve par l’ordre de l’univers est elle aussi très ancienne. Elle a été pourtant été considérablement renforcée ces derniers temps par les extraordinaires découvertes scientifiques modernes. Celles-ci montrent à la fois la stupéfiante complexité de l’univers, et l'improbabilité de la vie. Elles mettent aussi en lumière ce que l’homme a d’unique.
L’existence de Dieu est accessible à tous dans la contemplation de la création qui révèle le Créateur
Une intelligence infinie, qui nous dépasse complètement, se révèle dans la conception d’un grain de blé ou d’une cellule vivante. Un simple brin d’herbe est plus complexe et plus génial qu’une centrale nucléaire. Une technologie inouïe se manifeste dans le fonctionnement d’un œil ou d’un cerveau. Il y a un ordre supérieurement intelligent qui se révèle au cœur du réel, et qui m’oblige à reconnaître dans un flocon de neige ce que les Grecs appelaient un logos, un élément intelligent, rationnel, règle, dirige et anime le cosmos, et qui fait que ce cosmos n’est pas chaos. « L’univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette grande horloge existe et n’ait pas d’horloger » , disait déjà Voltaire à une époque où on sous estimait pourtant complètement la complexité de l’horloge en question.
Le réglage incroyablement fin de l'univers
Les grandes constantes physiques qui régissent l’univers (on en dénombre une quinzaine) sont réglées de manière extrêmement fine. Ce réglage imprévisible est indispensable pour que la vie soit possible. Pour tenter de répondre, des athées en viennent à défendre une « hypothèse désespérée » : la théorie des « multivers ». Elle ne repose sur aucune donnée scientifique, car par définition, les multiples univers qu'elle imagine sont hors du champ des sciences expérimentales. Et même si existait une infinité d'univers, il faudrait encore expliquer leur existence et leur ordre. À vrai dire, le seul fondement réel de cette hypothèse est le désir d'échapper à la conclusion que Dieu existe. Beaucoup de découvertes scientifiques récentes confortent la vision créationniste du monde : le Big Bang, l'évolution stable en espèces, l’unicité du genre humain, l'expansion accélérée de l’univers qui marche vers une fin, la prise de conscience de l’incroyable complexité du monde et du vivant, etc.
5.
En plus de ces deux voies vers Dieu que sont la question de l’origine de l’être et celle de l’ordre de l’univers, beaucoup sont sensibles à la beauté de la création, qui touche le cœur en profondeur.
La beauté révèle l'Auteur
Une harmonie étonnante nous est offerte par exemple dans un coucher de soleil sur l'océan, dans les couleurs de la nature, dans la beauté d’une rose ou d’un papillon. Il ne s’agit pas ici seulement d’une émotion affective : découvrir qu’une réalité est belle est une expérience profonde qui fait discerner en elle un mystère qui dépasse sa seule complétion matérielle. Ce n’est pas intellectuel, mais c'est intelligent : en effet, si cette expérience de la beauté rend les hommes plus humains, elle ne peut être une illusion.
6.
Le mystère de l’homme conduit lui aussi à Dieu quand on le scrute attentivement. D’où vient la dignité de la personne humaine ? D’où vient son caractère unique et irremplaçable dont nous avons tous l’intuition ? La personne, sujet « individuel de nature rationnelle » (Boèce), est plus qu’un simple amas de cellules.
Si tout était matériel, on n’aurait rien à objecter à Staline ou Hitler, ni à tous les athéismes
Les pires dictateurs, qui revendiquaient l’omniscience et l’infaillibilité, se sont logiquement révélés les plus grands massacreurs de l’histoire, très loin devant les guerres religieuses, parce qu'en niant Dieu, ils ont aussi renié à la personne son caractère sacré d'image de Dieu.
Autre piste : pourquoi est-ce moi qui existe et pas un autre ? Si c’est un pur hasard, alors mon identité personnelle, comme celle de mon prochain, sont un non-sens, et nos liens une illusion. C'est ainsi que l'on entrevoit le mystère d’une paternité : le mystère d'un Dieu qui a voulu que j'existe, moi et pas un autre.
Finalement, si le cosmos est son propre absolu, il n’y a aucune différence de nature entre un homme et un moustique : ils ne sont que des sous-produits temporaires de la matière et de l'énergie. Il n’y a donc pas de bien et de mal, il n’y a pas de valeurs morales objectives : que l'on écrase un enfant ou un moustique, ce n’est rien de plus qu’une réorganisation de la matière qui les constituait. De même, les relations humaines ne sont que des illusions transitoires, de simples phénomènes hormonaux et neuronaux. Mais nos expériences quotidiennes, nos rencontres, notre désir d'être respecté et notre respect d’autrui, nous enseignent que ce n’est pas vrai.
7.
Tout ceci explique pourquoi toutes les cultures ont finalement un sens du divin. C’est également le message de la Bible et de l’Église : l’homme et l’univers ne sont pas advenus tous seuls.
Dieu est la source de tout être
Son existence ne s'oppose pas aux sciences : bien au contraire, il les rend possibles en créant le monde et ses lois. Il est cette intelligence infinie qui transparaît dans les merveilles de l’univers. Il est celui qui a conçu ce « programme » extraordinaire qui a permis l’évolution depuis le Big Bang jusqu’au vivant, dans toute sa complexité et sa variété. Il est la source de la beauté et de l’harmonie du cosmos. Il donne le sens profond de nos expériences humaines les plus fortes : l'amitié, l'amour, le service aux plus pauvres, etc.
8.
Dieu est accessible par la lumière naturelle de la raison humaine, et il est accessible au sens commun. Mais on peut aussi le connaître mieux et même l’aimer grâce à sa Révélation – qui est tout au long de l’histoire, une autre preuve de son existence.
On peut aussi le rencontrer personnellement dans sa vie
Cette rencontre peut avoir un caractère tellement puissant qu’elle donne alors une certitude et une force extraordinaires, comme cela a été le cas pour tant de martyrs, de témoins de la foi et de serviteurs des plus pauvres.
Dieu existe et on doit en recevoir une très grande espérance, car s'il est la source de notre existence, il n’y a qu’avec lui que le mal et la mort peuvent ne pas avoir le dernier mot.
Mgr Denis Biju-Duval
Monseigneur Denis Biju Duval, ingénieur de l’École Centrale de Paris, docteur en théologie, enseigne la théologie pastorale à l’Institut Redemptor Hominis, qu’il préside actuellement au sein de l’Université du Latran à Rome. Il est aussi Consulteur au Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.
Ses livres
Croire n’est pas si compliqué (Ed. de l'Emmanuel, 2012)
Le psychique et le spirituel (Ed. de l'Emmanuel, 2001)
Faut-il encore se soucier du salut des âmes ? L’urgence de l’évangélisation (Ed. de l'Emmanuel, 2012)
« Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ?[…]J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie. » (Is 5, 4-6)
Par deux fois en trois semaines, je me suis vu, faute de pré inscription ou à cause d’une erreur de code, refuser l’entrée d’une église.
Cette fois, j’en ai pleuré.
Certes ce phénomène, parmi d’autres, raconte ce que devient une société quand elle a peur.
Mais l’Église peut-elle se contenter de répéter la société ? Réfugié dans un café, plein de chaleur et d’humanité, j’ai, pour me consoler un peu, rédigé ces lignes.
Cette Église qui flèche le mouvement du corps alors qu’elle devait être le lieu où le corps fatigué, ployant sous le joug, peut se reposer, peut se déposer.
Cette Église qui troque l’eau bénite contre du gel hydroalcoolique.
Cette Église qui parle une langue qui n’est pas la sienne, une langue de pureté, de microbes, de contagion possible.
Qui supprime ce qu’elle a introduit dans le monde : le baiser de paix.
Et qui le supprime, si l’on est franc, non par amour des plus fragiles. Mais parce qu’il le faut, « sinon… ».
Elle n’est pas celle du Christ.
Un nouveau gnosticisme
D’ailleurs elle se vide, comme on se vide de son sang, parce que son sang, c’est le sang des pauvres. Mais les pauvres ne vont pas dans les endroits compliqués, dans les lieux dont l’accès suppose un QR-Code (NB. contexte français). Les pauvres ont un sensus fidei qui les mène au Christ. Ils vont encore dans les cafés, tant que les cafés sont ouverts. Ils ne viennent pas dans des messes pour initiés.
Car une messe à laquelle on se préinscrit est à l’usage des gens connectés et organisés. Elle est pour les initiés. Les initiés ? Nous vivons une forme de gnosticisme.
De deux choses l’une.
Ou bien l’Église consent à résister un peu aux consignes de l’État. Non pas frontalement, par provocation, par bravoure. Déjà en refusant tout zèle. En ignorant un peu ce prêche de la distance sociale. En l’ignorant beaucoup s’il s’agit d’accueillir un pauvre : vous et moi qui n’y sommes préinscrits, cet étranger qui ne savait pas et cette mère qui n’ose plus venir avec son grand fils handicapé qui ne supporte pas le masque. En l’ignorant passionnément, au sens de la Passion, s’il nous faut, parce que l’État surveille, payer cher son accueil.
Les voûtes d’une église sont assez larges, ses fidèles assez disciplinés pour que nul n’attrape ce virus qui, c’est vrai, nous tue sûrement, et non pas à hauteur d’un dixième de pour cent comme la Covid-19, mais totalement, radicalement, parce qu’il a fait de nous des esclaves de la peur tandis que l’Esprit, nous dit saint Paul, nous rend capables, ayant peur, d’appeler Dieu « Abba-père » (Rm 8, 15).
Ou bien…
Ou bien…Mais quel est l’autre « Ou bien… » ? On le sait, on le voit. Il n’y a actuellement plus rien, que des rites grommelant derrière des consignes sanitaires. Nous avons oublié que Jésus n’était pas moins qu’un homme parce qu’il était Dieu. Il était d’abord un homme au sens où une femme espère d’être protégée par le sien. Jésus connaissait la peur, mais lui refusait de s’installer. C’était là la condition, non seulement de son sacrifice, mais de sa prudence. Car la peur nous inspire, non la prudence, mais seulement la panique.
Aussi, de nos jours, ne sommes-nous pas même prudents. Est prudent le médecin qui, ayant pris ses précautions, se risque au contact de ses malades – et non celui qui, pour ne pas tomber malade, ne vient plus travailler. En filtrant l’entrée de nos églises, en bariolant ces lieux symboliques de consignes sanitaires infantilisantes et de sens interdits, nous nous renonçons.
Nos églises sont devenues des maisons témoins où s’expose notre bonne conduite. Au Québec comme en France, jamais on n’a si bien senti que l’État possède les églises. Ainsi l’Église se retrouve aujourd’hui comme au commencement, quand Joseph et Marie n’avaient nulle part où aller.
Que les chrétiens sortent donc et distribuent leurs biens, leur pauvreté, leur sourire. Que les prêtres se rendent visibles et offrent Dieu en pleine rue. Exclue de chez elle, que l’Église aille à la périphérie d’elle-même. Non pour sauver une face qui ne lui appartient pas.
Mais pour que Dieu, dans le cœur de nos contemporains, ne meure pas trop de désespoir.
Depuis le 18 juillet dernier, le gouvernement du Québec exige le port du masque dans les lieux publics fermés. En France, le premier ministre Jean Castex a évoqué, lui, la nécessité d'étendr...
L’association pro-vie Alliance Vita a commandé un sondage à l’Ifop qui analyse le point de vue des Français sur l’avortement.
Alors que la proposition de loi pourallonger le délai d’accès à l’IVGsera étudiée à l’Assemblée nationale jeudi 8 octobre, l’association Alliance Vita a commandé unsondageà l’Ifop mettant en lumière le rapport que les Français entretiennent avec l’avortement.
Le sondage publié ce mercredi 7 octobre se base sur une enquête menée auprès d’un échantillon de1 039 personnes« représentatif de la population française âgé de 18 ans et plus ». Des interviews ont été réalisées entre le 30 septembre et le 1er octobre de cette année par questionnaire auto-administré en ligne.
D’après l’institut de sondage, les Français se montrent « très partagés face à l’avortement« , puisque 51% des personnes interrogées estiment qu’une « telle situation est préoccupante car avorter reste un acte que l’on préférerait éviter ». Un avis qui est partagé par52% de femmes.
Tandis que 49% des Français interrogés jugent que l’avortement relève « d’une situation normale car avorter est un acte auquel les femmes peuvent être exposées au cours de leur vie ».
En revanche, le fait que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » est un avis partagé par 92% des personnes ayant répondus à ce sondage.
Et c’est73% des répondants qui pensent que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse ».
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORRAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
-+-
AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
-Lectionnaire pour le 9ème Dimanche après la Pentecôte.
-Jeûne préparatoire à la Dormition-Assomption de Notre-Dame
-Sainte Marthe (Prière à Sainte Marthe contre l'influence des démons)
-Lectionnaire pour le 6 Août, Transfiguration du Seigneur.
-Diverses méditations catéchétiques sur la Transfiguration
-Prière demandée dans la Métropolie (Archidiocèse) du 6 au 15 Août pour les prêtres.
-Neuvaine pour la Paix
-ESPÉRANCE ET MISÉRICORDE FACE A LA PANDÉMIE DU "COVID 19"
-Le remède pour le corps et l'âme (Père Triphon)
-L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé. (Discours de Mgr Boniface, 18 juillet 2020)
-Saint Épiphane de Salamine (Sa vie, suivie d'une de ses belles prières)
-Le Soudan met fin à la peine de mort pour apostasie
-Vers une religion mondiale unique ? (Père Tryphon)
-DE SAINT AMBROISE SUR LES MYSTÈRES
-« Dormir c’est guérir. » (Discours de Mgr Boniface, 19 juillet 2020)
-Célébrer la Lumière
-Ô Seigneur (Prière de Saint Ephrem suivie de la prière pour les vocations)
-LA LIBERTÉ, PARLONS-EN !
-Battue à mort par des satanistes, sœur Maria Laura sera bientôt béatifiée (Vidéo)
-Histoire de Sainte Anne en Bretagne
-LETTRE DE SAINT IGNACED'ANTIOCHE AUX MAGNÉSIENS :
-« La chasteté est la paix dans l’âme. » (Discours de Mgr Boniface, 20 juillet 2020)
-Intéressante réflexion symbolique (Israëlite) sur le COVID
-« On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. » (Discours de Mgr Boniface, 21 juillet 2020)
-De St GRÉGOIRE LE GRAND sur l'Evangile de St Jean
-AIE CONFIANCE !
-Annonces habituelles
Celui qui suit Dieu est heureux même dans la
souffrance mais celui qui suit le diable est malheureux
même dans les joies terrestres.
-Archimandrite Seraphim Aleksiev
Chers amis.
Je suis au regret de n'avoir pas été en mesure de vous rejoindre la semaine dernière pour vous donner une "Lettre de nouvelle" garnie de quelques articles intéressants et, si possible nourrissants, dont les lectures liturgiques du dimanche.
Ce n'était qu'en raison du croisements de plusieurs facteurs: ma santé, une surcharge de travail que je n'avais pas assez anticipée pour bien m'organiser.
Merci pour votre compréhension.
Un grand merci à tous ceux, fort nombreux, qui m'ont souhaité, d'une manière ou d'une autre, un bon anniversaire.
Vous savez que vous êtes tous et chacun présent sans mon cœur sacerdotal et, ce faisant mes prières .
Vous savez que j’essaie d'être toujours attentif aux besoins spirituels de tous et chacun de nos fidèles et amis proches ou lointains à travers l'exercice de mon ministère pastorale et, ce faisant d'y répondre; mais j'ai aussi besoin du soutien de vos prières pour pouvoir continuer la route quand l'âge et surtout la maladie m'entravent.
Merci donc de ne ne pas m'oublier dans vos prières.
Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur.
+Mor Philipose.
✥
Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées en Charente (16),Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
Nous pouvons désormais les reprendre progressivement.
Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.
✥
✥
Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors:
*Dimanche 2 Aout Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde
et aux Saints du Kerala.
Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel.
*Jeudi 6 Août, Transfiguration de Notre Seigneur .
ATTENTION, MESSE à 9h30
SOYEZ TOUS PRESENTS, Réservez la date du 15 Août sur vos agendas !
SAMEDI 15 AOÛT Solennité de la DORMITION - ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE.
10h 30, Messe, Procession et renouvellement du Vœux de Louis XIII à 10h 30 Suivie du programme habituel.
Du Samedi 15 au mercredi 19 Retraite-Pèlerinage de
délivrance et de guérison à
N-D de Miséricorde, Montligeon,
Notre-Dame de Pontmain,
Alençon et Lisieux.
Au mois d’août, Vacances
d'été du 6 au 16 Août,les lieux d'activités récréatives seront :
¤ La Normandie,
¤ la Vendée (Plages),
¤ la Charente (Plages, zoo et canoë ou toutes autres activités en fonction de leurs attraits)
Ces "Vacances familiales" sont gratuites(Offrandes de participation libres et non obligatoires / Les offrandes de solidarité des fidèles qui veulent permettre à des personnes défavorisées de partir en vacances seraient reçues avec reconnaissances , elles sont déductibles des impôts sur le revenu à raison de 66°/° du montant versé.Libeller votre CB à "CARITAS ESOF , vacances familiales").
Que les parents veuillent bien prévoir huiles solaires, linge de toilette, suffisamment de linge de rechange. Merci.
Association Caritative CARITAS ESOF *
15 Rue des trois communes
27580 CHAISE-DIEU-DU THEIL
*Présidente: Sœur Marie-André
La Permanence pastorale mensuelle reprendra les:
*Jeudi 3 SEPTEMBRE, visites aux malades et bénédictions des maisons
*Vendredi 4 SEPTEMBRE toute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 5 SEPTEMBRE en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 6 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du dimanche à Notre-Dame de Miséricorde . (Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
✥
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- La Messe du Samedi 25 JUILLET est annulée, prochaine Messe le 22 Août *
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-
- La Messe du 26 JUILLET est annulée, prochaine Messe les 9 et 23 Août *
✥
¤LOURDES (65):
-Possibilité de Visites sur le Sud-Ouest et Pyrénées du les jours précédent le 30 Août.Messe à LOURDES le Dimanche 30 à 10h30 (S'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
✥
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
✥
✥
AVIS IMPORTANT:
L'église du Monastère est ouverte en semaine où les
précautions sanitaires et de distanciation sont prises à
l'intérieur .
L'église reste vivante en semaine avec les Messes et
Offices Liturgiques quotidiens lors desquels nous rendons
à Dieu le Culte qui Lui est dû et prions pour les libérations,
les guérisons spirituelles et physiques de nos frères et
sœurs !
Toutes les dispositions d'hygiène et de distanciations sont
prises avec marquage des places où s’asseoir.
Des masques sont disponibles à l'entrée ainsi que du gel
Hydro-alcoolique et des kleenex à usage unique, etc...
JEÛNE
PRÉPARATOIRE A LA
DORMITION-ASSOMPTION DE
NOTRE-DAME
Aujourd'hui, 31 Août au soir (à
Partir de 17h30, 1ères Vêpres du
Samedi),commence le jeûne de la
Vierge Marie
--------------------------------
Hoje, 31 de agosto à noite (de
17h30, 1ª Vésperas de
Sábado), começa o jejum do
Virgem Maria
--------------------------------
Today, August 31 in the evening
(from 5.30 p.m., 1st Vespers of
Saturday), begins the fast of the
Virgin Mary
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Hoy, 31 de agosto por la tarde (desde
5.30 p.m., primeras vísperas de
Sábado), comienza el ayuno del
Virgen María
--------------------------------
Début du jeûne (En accord au Calendrier de l'Eglise Malankare-Orthodoxe (Eglise de l'Inde):
-le 1er Août
Nous pratiquons ce jeûne en préparation de la célébration de l'Assomption de la Vierge Marie et en suivant ses traces et ceux des Saints Apôtres qui ont jeûné pour la Dormition de la Vierge Marie. Ce "petit carême" dure quinze jours et se termine le jour de l'Assomption de la Vierge Marie, le 15 août.
The fast of the Virgin Mary
Beginning of fasting (According to the Calendar of the Malankare-Orthodox Church (Church of India): 1st August
We practice this fast in preparation for the celebration of the Assumption of the Virgin Mary and following in her footsteps and those of the Holy Apostles who fasted for the Dormition of the Virgin Mary. This "small Lent" lasts fifteen days and ends on the day of the Assumption of the Virgin Mary on August 15th.
O jejum da Virgem Maria
Comece o jejum (de acordo com o calendário da Igreja Ortodoxa Malankara (Church of India): 1 de agosto
Nós praticamos este jejum em preparação da Assunção da celebração da Virgem Maria e seguindo seus passos e aqueles dos Santos Apóstolos que jejuou piolho da Dormição da Virgem Maria. Este "pequeno Quaresma" é de quinze dias e termina no dia da Assunção da Virgem Maria em 15 de agosto.
Comienzo del ayuno (De acuerdo con el Calendario de la Iglesia Ortodoxa Malankare (Iglesia de la India):
-1 ° de agosto
Practicamos este ayuno en preparación para la celebración de la Asunción de la Virgen María y siguiendo sus pasos y los de los Santos Apóstoles que ayunaron por la Dormición de la Virgen María. Esta "pequeña Cuaresma" dura dos semanas y termina el día de la Asunción de la Virgen María, el 15 de agosto.
Les Eglises d’Orient (Orthodoxes et Orientales-catholiques) ont conservé très vivant l’usage du« Carême de la Dormition de la Mère de Dieu », appelé de manière plus brève tantôt« Carême de la Dormition »tantôt« Carême de la Mère de Dieu », lequel en revanche est – malheureusement ! – quasi ignoré des catholiques latins
Comme le Grand Carême de préparation à Pâques, le« Carême de la Dormition »est un temps de préparation à l’une des très grandes fêtes du cycle liturgique, celle du 15 août, et il en possède les mêmes caractéristiques : – Prière plus intense et plus longue. – Jeûne. – Aumône (œuvres de charité).
De ce point de vue-là donc, on peut reprendre complètement, en les transposant à l’esprit de la liturgie propre à cette période estivale, les prescriptions et usages du Grand Carême pascal .
Toutefois il n’en a pas la longueur, puisqu’il dure seulement une quinzaine de jours : Depuis les 1ères Vêpres du 1er (Le 31 au soir vers 17h30) au 15 août.
Ce chiffre 15 possède en effet une valeur symbolique très importante puisque, selon la Tradition, il est celui des années que la Très Sainte Mère de Dieu a vécues encore sur la terre après l’Ascension de son divin Fils, et avant d’être élevée auprès de Lui.
La dormition de la Vierge (Hugo van der Goes 1440-1482)
Pendant le« Carême de la Dormition », tous les jours sontjours de jeûne(un seul repas frugal et une collation le soir) sauf :
1) le 6 août (fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur) ;
2) les dimanches qui surviennent dans cette période
Et tous les jours (même les dimanches et jours de fête qui font exception au jeûne mentionnés ci-dessus), sont desjours d’abstinence, c’est-à-dire qu’on n’y peut consommer rien d’origine animale (viandes, poisson, œufs, laitages et fromages), ni boisson alcoolisée, ni huile d’olive.
Et commele 15 août est la fête patronale principale de la France, plus encore qu’à l’accoutumée en ce carême qui prépare cette seule authentique « fête nationale »,nos prières et nos pénitences sont offerts pour la conversion de la France et le pour le retour de notre Royaume, jadis chrétien mais aujourd’hui apostat, à la fidélité à sa vocation(cf. discours du Cardinal Pacelli sur la vocation de la France le 13 juillet 1937) :
-« C’est qu’il ne s’agit plus aujourd’hui, comme en d’autres temps, de soutenir la lutte contre des formes déficientes ou altérées de la civilisation religieuse et la plupart gardant encore une âme de vérité et de justice héritée du christianisme ou inconsciemment puisée à son contact ; aujourd’hui, c’est la substance même du christianisme, la substance même de la religion qui est en jeu ; sa restauration ou sa ruine est l’enjeu des luttes implacables qui bouleversent et ébranlent sur ses bases notre continent et avec lui le reste du monde »(extrait du discours sus-cité du Cardinal Pacelli, futur Pape de Rome sous le nom de Pie XII).
J’ose espérer que, même s’ils ne peuvent pas pratiquer avec toute la rigueur traditionnelle la discipline du jeûne monastique, il y aura néanmoins de nombreux amis duMonastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie,Mère de Miséricordequi auront assez degénérositéet d’amourpour marquer, en union avec nous, ce« Carême de la Dormition »et offrir à Dieu Notre-Seigneur des pénitences, des sacrifices volontaires, des privations de nourriture et de plus instantes et plus longues prières, afin de mieux préparer leurs âmes à la resplendissante fête du 15 août et de demander à Dieu la conversion et le salut de la France !
Monument du Vœu de Louis XIII à Notre-Dame de Paris.
Neuvième dimanche après la Pentecôte
Saint Qurbana
Actes 28:11-22 :
11 C’est au bout de trois mois que nous avons repris la mer à bord d’un navire d’Alexandrie, portant comme emblème les Dioscures, et qui avait passé l’hiver dans l’île.
12 Nous avons abordé à Syracuse et nous y sommes restés trois jours.
13 Après avoir levé l’ancre, nous avons atteint Reggio. Le lendemain, est survenu un vent du sud, et en deux jours nous sommes arrivés à Pouzzoles.
14 Nous y avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer sept jours chez eux. Voici comment nous sommes arrivés à Rome.
15 De la ville, les frères, qui avaient entendu parler de nous, sont venus à notre rencontre jusqu’au lieu-dit Forum-d’Appius et à celui des Trois-Tavernes. En les voyant, Paul a rendu grâce à Dieu et repris courage.
16 À notre arrivée à Rome, il a reçu l’autorisation d’habiter en ville avec le soldat qui le gardait.
17 Trois jours après, il fit appeler les notables des Juifs. Quand ils arrivèrent, il leur dit : « Frères, moi qui n’ai rien fait contre notre peuple et les coutumes reçues de nos pères, je suis prisonnier depuis Jérusalem où j’ai été livré aux mains des Romains.
18 Après m’avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, puisque, dans mon cas, il n’y avait aucun motif de condamnation à mort.
19 Mais, devant l’opposition des Juifs, j’ai été obligé de faire appel à l’empereur, sans vouloir pour autant accuser ma nation.
20 C’est donc pour ce motif que j’ai demandé à vous voir et à vous parler, car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes. »
21 Ils lui répondirent : « Pour notre part, nous n’avons pas reçu à ton sujet de lettre en provenance de Judée, et aucun frère venu ici n’a rapporté ou dit du mal de toi.
22 Nous souhaitons pourtant apprendre de toi ce que tu penses, car nous avons été informés que votre groupe est contesté partout. »
1ère aux Corinthiens 6: 1-11 :
01 Lorsque l’un d’entre vous a un désaccord avec un autre, comment ose-t-il aller en procès devant des juges païens plutôt que devant les fidèles ?
02 Ne savez-vous pas que les fidèles jugeront le monde ? Et si c’est vous qui devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires de moindre importance ?
03 Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ? À plus forte raison les affaires de cette vie !
04 Et quand vous avez de telles affaires, vous prenez comme juges des gens qui n’ont pas d’autorité dans l’Église !
05 Je vous le dis à votre honte. N’y aurait-il parmi vous aucun homme assez sage pour servir d’arbitre entre ses frères ?
06 Pourtant, un frère est en procès avec son frère, et cela devant des gens qui ne sont pas croyants !
07 C’est déjà un échec pour vous d’avoir des litiges entre vous. Pourquoi ne pas plutôt supporter l’injustice ? Pourquoi ne pas plutôt vous laisser dépouiller ?
08 Au contraire, c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez les autres, et cela, vous le faites à des frères !
09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
Saint-Luc 14: 7-11 :
07 Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit :
08 « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
09 Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
10 Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
11 En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. »
SAINTE MARTHE
Le 29 juillet, nous fêtons les Marthe, Martha en l'honneur de Sainte Marthe, disciple du Christ et soeur de Lazare.
Le prénom Marthe vient d'un mot araméen qui désigne la maitresse de maison.
L'histoire de Sainte Marthe est précisément en rapport avec le sens étymologique de son prénom.
Voici l'histoire de Marthe et Marie, telle que nous la rapporte l'évangile selon Saint Luc 10, 38-42 :
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village.
Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit :
-" Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service.
Dis-lui donc de m'aider." Le Seigneur lui répondit :
-" Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée."
Marthe est un modèle de dévouement puisqu’elle s’occupe sans cesse de servir l’Hôte divin.
Célèbre est l’épisode où le Christ la reprend pour son empressement trop humain, qui risque de tomber dans l’activisme lorsqu’il perd de vue l’esprit de prière et d’union à Dieu qui doit le régler.
La leçon sera entendue, puisque sainte Marthe fera cette magnifique profession de foi :
-« Seigneur, je crois que vous êtes le Christ, le Fils de Dieu qui devait venir en ce monde » (Jn 11, 27).
Persécutée par les Juifs qui refusaient de croire au Messie, Marthe fut abandonnée en mer sur une barque fragile avec sa sœur Marie et son frère Lazare.
Les flots portèrent l’embarcation sur les rives de la Camargue, au lieu désormais attaché au souvenir des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Tandis que Marie se retirait pour mener une vie de solitude et de pénitence à la Sainte-Baume et que Lazare devenait le premier évêque de Marseille, sainte Marthe se retira près de Tarascon sur les rives du Rhône.
Munie d’une simple croix, elle vainquit la Tarasque, un monstre qui terrorisait la région.
C'est pourquoi elle est invoquée comme puissante auxiliaire contre les attaques démoniaques.
Les habitants se convertirent en masse et sainte Marthe fonda bientôt une communauté de vierges consacrées.
Elle y mourut saintement, entourée de ses religieuses, après une vie toute de piété et de charité.
Nos Frères du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde au Cameroun se battent pour y poursuivre la mission alors que leur Maison-mère en France est trop pauvre pour les aider comme nous le voudrions.
Seul l'Archidiocèse (Métropolie) déjà lui-même en grandes difficultés financières en France, tâche de les aider.
VOULEZ-VOUS SOUTENIR LA MISSION ?...
Si vous le pouvez, aidez notre Mission en France ou (et) au Cameroun ! Merci.
Dons et Offrandes de Messes (Déductibles de votre impôt à raison de 66°/°) peuvent être adressés à
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie Mère de Miséricorde,
Brévilly 4
61300 CHANDAI
(Vos C B doivent être libellés à l'Ordre de la
Métropolie de l'E.S.O.F (Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma) en précisant au au dos de votre chèque votre intention.)
VOULEZ-VOUS NOUS AIDER AUX OEUVRES SOCIALES (éducation, santé ,etc... LES SECOURIR ?...
Maison Ste Barbe
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)
15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL.
(Vos C B doivent être libellés à l'Ordre de la
CARITAS E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma) en précisant au au dos de votre chèque votre intention.)
(La tradition occidentale recommande de prier 9 mardis de suite, avec un cierge béni allumé)
O admirable Sainte Marthe, j'ai recours à vous et je compte entièrement sur votre aide dans mes besoins, et surtout sur votre assistance dans mes épreuves. Comme remerciement, je vous promets de propager partout cette prière.
Consolez-moi dans mes soucis et difficultés, je vous en supplie humblement.
Par l'immense joie qui a rempli votre âme, lorsque vous receviez le Sauveur du Monde dans votre demeure de Béthanie, je vous prie d'intercéder pour moi et ma famille, afin que nous gardions Dieu dans notre cœur, et qu'ainsi nous méritions d'obtenir le remède à nos nécessités spécialement dans la situation actuelle qui m'accable.
Je vous en supplie, Auxiliatrice dans tous les besoins, aidez-moi à surmonter les difficultés, vous qui avez si victorieusement combattu le démon.
(Un Notre Père - Un Je vous salue Marie - Un Gloire au Père)
Sainte Marthe, intercédez pour nous devant le Trône de la Grâce Divine. Amin! (3 fois).
(Au-delà de nos aspirations humaines légitimes, que la volonté du Seigneur Miséricordieux soit faite, Lui qui nous appel chacun à la sainteté... !)
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No dia 29 de julho, celebramos Marta, Marta em homenagem a Santa Marta, discípula de Cristo e irmã de Lázaro.
O primeiro nome Marthe vem de uma palavra aramaica que designa a amante da casa.
A história de Santa Marta está precisamente relacionada ao significado etimológico de seu primeiro nome.
Aqui está a história de Marta e Maria, conforme relatada no Evangelho segundo São Lucas 10, 38-42:
Enquanto estava a caminho com seus discípulos, Jesus entrou em uma vila. Uma mulher chamada Marthe o recebeu em sua casa.
Ela tinha uma irmã chamada Maria, que, aos pés do Senhor, ouviu sua palavra.
Marthe foi monopolizado pelas muitas ocupações do serviço. Ela interveio e disse:
- "Senhor, você se importa? Minha irmã me deixa em paz para fazer o serviço.
Diga-lhe, portanto, para me ajudar. "O Senhor respondeu:
- "Marthe, Marthe, você se preocupa e fica agitado por muitas coisas. Somente uma é necessária.
Marie escolheu a melhor parte: não será tirada dela. "
Marthe é um modelo de dedicação, pois está constantemente preocupada em servir a Hóstia divina.
Famoso é o episódio em que Cristo a reprova por sua ânsia humana demais, que corre o risco de cair em ativismo quando perde de vista o espírito de oração e união com Deus, que deve resolvê-lo.
A lição será ouvida, pois Santa Marta fará esta magnífica profissão de fé:
- "Senhor, creio que você é o Cristo, o Filho de Deus que havia de vir a este mundo" (Jo 11, 27).
Perseguida pelos judeus que se recusavam a acreditar no Messias, Marthe foi abandonada no mar em um barco frágil com sua irmã Maria e seu irmão Lázaro.
As ondas levaram o barco para as margens da Camargue, para o lugar agora ligado à memória de Saintes-Maries-de-la-Mer.
Quando Marie se retirou para levar uma vida de solidão e penitência em Sainte-Baume e Lazare se tornou o primeiro bispo de Marselha, Saint Marthe se aposentou perto de Tarascon, nas margens do Ródano.
Armada com uma cruz simples, ela derrotou Tarasque, um monstro que aterrorizou a região.
É por isso que ela é chamada como uma poderosa auxiliar contra ataques demoníacos.
Os habitantes se converteram em massa e Santa Marta logo fundou uma comunidade de virgens consagradas.
Ela morreu ali de uma maneira santa, cercada por suas freiras, após uma vida de piedade e caridade.
Nossos irmãos do Mosteiro da Misericórdia Siríaco N-D, nos Camarões, estão lutando para continuar a missão lá, enquanto a Casa Mãe na França é pobre demais para ajudá-los como gostaríamos.
Somente a Arquidiocese (Metrópole) já se encontra em grandes dificuldades financeiras na França, tenta ajudá-las.
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ORAÇÃO A SÃO MARTHA:
Novena a Santa Marta
(A tradição ocidental recomenda orar 9 terças consecutivas, com uma vela abençoada acesa)
Ó admirável Santa Marta, recorri a você e conto inteiramente com sua ajuda em minhas necessidades, e especialmente com sua ajuda em minhas provações. Como agradecimento, prometo espalhar esta oração por toda parte.
Conforte-me nas minhas preocupações e dificuldades, peço-lhe humildemente.
Pela imensa alegria que encheu sua alma, quando você recebeu o Salvador do Mundo em sua casa em Betânia, eu imploro que interceda por mim e minha família, para que mantenhamos Deus em nossos corações, e assim méritos de obter o remédio para nossas necessidades, especialmente na situação atual que me sobrecarrega.
Peço-lhe, ajuda dos cristãos em todas as necessidades, ajude-me a superar as dificuldades, você que tão vitoriosamente lutou contra o demônio.
(Pai Nosso - Ave Maria - Glória ao Pai)
Santa Marta, intercede por nós diante do Trono da Divina Graça. Amin! (Três vezes).
(Além de nossas aspirações humanas legítimas, que seja feita a vontade do Senhor Misericordioso, aquele que nos chama à santidade ...!)
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On July 29, we celebrate Marthe, Martha in honor of Saint Martha, disciple of Christ and sister of Lazarus.
The first name Marthe comes from an Aramaic word which designates the mistress of the house.
The story of Saint Martha is precisely related to the etymological meaning of her first name.
Here is the story of Martha and Mary, as reported to us in the Gospel according to Saint Luke 10, 38-42:
While on his way with his disciples, Jesus entered a village. A woman called Marthe received him in her house.
She had a sister named Mary who, standing at the feet of the Lord, listened to his word.
Marthe was monopolized by the many occupations of the service. She intervened and said:
- "Lord, do you mind? My sister leaves me alone to do the service.
Tell him therefore to help me. "The Lord answered him:
- "Marthe, Marthe, you worry and you are agitated for many things. Only one is necessary.
Marie has chosen the best part: it will not be taken from her. "
Marthe is a model of dedication as she is constantly concerned with serving the divine Host.
Famous is the episode where Christ reproves her for her all too human eagerness, which risks falling into activism when he loses sight of the spirit of prayer and union with God who must settle it.
The lesson will be heard, since Saint Martha will make this magnificent profession of faith:
- "Lord, I believe that you are the Christ, the Son of God who was to come into this world" (Jn 11:27).
Persecuted by the Jews who refused to believe in the Messiah, Marthe was abandoned at sea on a fragile boat with her sister Mary and her brother Lazarus.
The waves carried the boat to the banks of the Camargue, to the place now attached to the memory of Saintes-Maries-de-la-Mer.
As Marie retired to lead a life of solitude and penance at Sainte-Baume and Lazare became the first bishop of Marseille, Saint Marthe retired near Tarascon on the banks of the Rhône.
Armed with a simple cross, she defeated Tarasque, a monster that terrorized the region.
This is why she is invoked as a powerful auxiliary against demonic attacks.
The inhabitants converted in droves and Saint Martha soon founded a community of consecrated virgins.
She died there in a holy way, surrounded by her nuns, after a life of piety and charity.
Our Brothers of the Syriac N-D Monastery of Mercy in Cameroon are fighting to continue the mission there while their Mother House in France is too poor to help them as we would like.
Only the Archdiocese (Metropolis) already itself in great financial difficulties in France, tries to help them.
(Western tradition recommends praying 9 Tuesdays in a row, with a blessed candle lit)
O admirable Saint Martha, I have recourse to you and I count entirely on your help in my needs, and especially on your assistance in my trials. As a thank you, I promise to spread this prayer everywhere.
Comfort me in my worries and difficulties, I humbly beg you.
Through the immense joy that filled your soul, when you received the Savior of the World in your home in Bethany, I beg you to intercede for me and my family, so that we keep God in our hearts, and thus we merits of obtaining the remedy for our necessities especially in the present situation which overwhelms me.
I beg you, Help of Christians in all needs, help me to overcome the difficulties, you who have so victoriously fought the demon.
(An Our Father - A Hail Mary - A Glory to the Father)
Saint Martha, intercede for us before the Throne of Divine Grace. Amin! (3 times).
(Beyond our legitimate human aspirations, may the will of the Merciful Lord be done, He who calls us each to holiness ...!)
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El 29 de julio, celebramos a Marta, Marta en honor de Santa Marta, discípula de Cristo y hermana de Lázaro.
El primer nombre Marthe proviene de una palabra aramea que designa a la dueña de la casa.
La historia de Santa Marta está precisamente relacionada con el significado etimológico de su primer nombre.
Aquí está la historia de Marta y María, tal como nos la cuenta el Evangelio según San Lucas 10, 38-42:
Mientras se dirigía con sus discípulos, Jesús entró en una aldea. Una mujer llamada Marthe lo recibió en su casa.
Ella tenía una hermana llamada María que, parada a los pies del Señor, escuchó su palabra.
Marta estaba monopolizada por las muchas ocupaciones del servicio. Ella intervino y dijo:
- "Señor, ¿te importa? Mi hermana me deja sola para hacer el servicio.
Por lo tanto, dile que me ayude ". El Señor le respondió:
- "Marta, Marta, te preocupas y estás agitada por muchas cosas. Solo una es necesaria.
Marie ha elegido la mejor parte: no se la quitarán ".
Marta es un modelo de dedicación, ya que está constantemente preocupada por servir a la Hostia divina.
Famoso es el episodio en el que Cristo la reprocha por su entusiasmo demasiado humano, que corre el riesgo de caer en el activismo cuando pierde de vista el espíritu de oración y la unión con Dios, quien debe resolverlo.
Se escuchará la lección, ya que Santa Marta hará esta magnífica profesión de fe:
- "Señor, creo que tú eres el Cristo, el Hijo de Dios que iba a venir a este mundo" (Jn 11:27).
Perseguida por los judíos que se negaron a creer en el Mesías, Marta fue abandonada en el mar en un frágil barco con su hermana María y su hermano Lázaro.
Las olas llevaron el bote a las orillas de la Camarga, al lugar ahora unido a la memoria de Saintes-Maries-de-la-Mer.
Cuando Marie se retiró para llevar una vida de soledad y penitencia en Sainte-Baume y Lazare se convirtió en el primer obispo de Marsella, Saint Marthe se retiró cerca de Tarascon, a orillas del Ródano.
Armada con una simple cruz, derrotó a Tarasque, un monstruo que aterrorizó a la región.
Es por eso que se la invoca como una poderosa auxiliar contra los ataques demoníacos.
Los habitantes se convirtieron en masa y Santa Marta pronto fundó una comunidad de vírgenes consagradas.
Murió allí de manera santa, rodeada de sus monjas, después de una vida de piedad y caridad.
Nuestros Hermanos del Monasterio de Misericordia N-D siríaco de Camerún luchan por continuar la misión allí, mientras que su Casa Madre en Francia es demasiado pobre para ayudarlos como quisiéramos.
Solo la Arquidiócesis (Metrópolis), que ya se encuentra en grandes dificultades financieras en Francia, trata de ayudarlos.
(La tradición occidental recomienda rezar 9 martes seguidos, con una vela bendecida encendida)
Oh admirable Santa Marta, recurro a ti y cuento totalmente con tu ayuda en mis necesidades, y especialmente con tu ayuda en mis juicios. Como agradecimiento, prometo difundir esta oración en todas partes.
Consuélame en mis preocupaciones y dificultades, te lo ruego humildemente.
A través de la inmensa alegría que llenó tu alma, cuando recibiste al Salvador del Mundo en tu hogar en Betania, te suplico que intercedas por mí y mi familia, para que mantengamos a Dios en nuestros corazones, y así méritos de obtener el remedio para nuestras necesidades, especialmente en la situación actual que me abruma.
Te ruego, ayuda de los cristianos en todas las necesidades, ayúdame a superar las dificultades, tú que has luchado tan victoriosamente contra el demonio.
(Un Padre Nuestro - Un Ave María - Una Gloria al Padre)
Santa Marta, intercede por nosotros ante el Trono de la Divina Gracia. Amin! (3 veces).
(¡Más allá de nuestras legítimas aspiraciones humanas, que se haga la voluntad del Señor Misericordioso, el que nos llama a todos a la santidad ...!)
23quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
3: 1 :
01Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
St Paul aux Romains 11: 25-36 :
25 Frères, pour vous éviter de vous fier à votre propre jugement, je ne veux pas vous laisser dans l’ignorance de ce mystère : l’endurcissement d’une partie d’Israël s’est produit pour laisser à l’ensemble des nations le temps d’entrer.
26 C’est ainsi qu’Israël tout entier sera sauvé, comme dit l'Écriture : De Sion viendra le libérateur, il fera disparaître les impiétés du milieu de Jacob.
27 Telle sera pour eux mon alliance lorsque j’enlèverai leurs péchés.
28 Certes, par rapport à l’Évangile, ils sont des adversaires, et cela, à cause de vous ; mais par rapport au choix de Dieu, ils sont des bien-aimés, et cela, à cause de leurs pères.
29 Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance.
30 Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite de leur refus de croire, vous avez obtenu miséricorde ;
31 de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
32 Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde.
33 Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
34 Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ?
35 Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
36 Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen.
Saint Luc 9:27-36 :
27 Je vous le dis en vérité : parmi ceux qui sont ici présents, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu. »
28 Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.
29 Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
30 Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie,
31 apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.
32 Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
33 Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
34 Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
35 Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »
36 Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.
SUR LA TRANSFIGURATION,
par un auteur syriaque orthodoxe
anonyme du 6ème siècle Homélie attribuée à tort à saint Ephrem (trad. Coune, in L'Année en fêtes, Migne 2000, p. 474)
« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le règne de Dieu »
Notre Seigneur Jésus Christ a emmené Pierre, Jacques et Jean sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par les prophètes.
Il voulait prévenir aussi qu'ils ne soient pas scandalisés à la vue des souffrances librement consenties qu'il allait souffrir pour nous dans sa nature humaine.
Ils le connaissaient en effet comme homme, mais ils ignoraient qu'il soit Dieu ; ils le connaissaient comme fils de Marie, un homme séjournant avec eux dans le monde, mais sur la montagne il leur a fait connaître qu'il était le Fils de Dieu, et Dieu lui-même.
Ils l'avaient vu manger et boire, travailler et se reposer, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et paraissaient ne convenir qu'à son humanité.
Voilà pourquoi il les a emmenés sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils et qu'il était Dieu.
Il les a emmenés sur la montagne et leur a montré son Règne avant de manifester ses souffrances, sa puissance avant sa mort, sa gloire avant les outrages et son honneur avant l'ignominie.
Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses apôtres sauraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse mais par consentement et de son plein gré, pour le salut du monde.
Hymne Occidentale des 1ères
Vêpres de la Transfiguration:
Quicúmque Christum quæritis, Oculos in altum tóllite : Illic licébit vísere Signum perénnis glóriæ.
Illústre quiddam cérnimus, Quod nésciat finem pati, Sublíme, celsum, intérminum, Antíquius cælo et chao.
Hic ille Rex est Géntium Populíque Rex iudáici, Promíssus Abrahæ patri Eiúsque in ævum sémini.
Hunc, et prophétis téstibus Iisdémque signatóribus, Testátor et Pater iubet Audíre nos et crédere.
Iesu, tibi sit glória, Qui te revélas párvulis, Cum Patre, et almo Spíritu, In sempitérna sæcula. Amen.
Vous tous qui cherchez le Christ, portez en haut vos regards : là, vous pourrez contempler l’image de la gloire éternelle.
Nous voyons quelque chose de radieux, qui ne saurait souffrir de fin, sublime, incomparable, infini, antérieur au ciel et au chaos.
C’est Lui, le Roi des Nations, le Roi du peuple juif, promis au père Abraham et à sa postérité, pour toujours.
Les Prophètes l’ont annoncé et en même temps dépeint, son Père lui rend aussi témoignage, et nous ordonne d’écouter et de croire.
O Jésus, à vous soit la gloire, qui vous révélez aux petits, avec le Père et l’Esprit vivifiant, dans les siècles éternels. Amen.
«Regardez ce Jésus brillant comme un soleil, c'est un rayon de la béatitude qui vous est promise,vous serez un jour rayonnant comme cela.
Ô jour ! ô bonheur éternel ! quand y serai-je ?...
Écoutez les Apôtres, comme ils se sentent épris d'un singulier contentement à la vue de ce spectacle ; ce sont les consolations et les secours que notre bon Jésus nous donne dès cette vie.
Voyez Moïse et Élie à ses côtés qui le contemplent. Tous deux avaient instamment demandé de voir Dieu, et cette grâce leur est accordée, pour vous faire espérer et attendre que rien ne vous sera refusé, de ce que vous demanderez raisonnablement pour votre bien spirituel et éternel.
Car, que vous refuserait celui qui se donne lui-même pour toujours, ou s'il vous refuse quelque chose, qu'avez-vous besoin de cette chose, ayant Dieu qui est tout.
Mais ! ô mon Dieu, je crains à cette parole que j'entends de votre bouche : Écoutez-le.
Car Il me semble que je n'écoute point ce Fils bien-aimé, et cependant il n'y a d'espérance d'être jamais bienheureux, qu'en l'écoutant et en lui obéissant...
Mon fils, la crainte est bonne, pourvu qu'elle soit efficace, et qu'elle te porte à faire ce que tu dois, de peur qu'en y manquant tu ne viennes à être exclus de ton espérance ; et même quoi que tu fasses, il est toujours bon de craindre que tu n'en fasses pas assez, afin que ton espérance soit bien réglée entre le désespoir et la présomption... »
Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Transfiguration de Notre-Seigneur, Deuxième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868. (1ère édition : 1645)
De même que le médicament le plus amer chasse ce qui est toxique,
ainsi donc la prière jointe au jeûne chasse les mauvaises pensées.
Como o remédio mais amargo expulsa o que é venenoso,
portanto, a oração unida ao jejum expulsa maus pensamentos.
Just as the most bitter medicine drives out poisonous creatures so prayer joined to fasting drives evil thoughts away.
Como la medicina más amarga expulsa lo que es venenoso,
por lo tanto, la oración unida al ayuno expulsa los malos pensamientos.
(Amma Syncletica, Apophtegmes des Pères du Désert)
Transfiguration du Seigneur
Par Saint Théophane le reclus.
Samedi 6 août :
II Corinthiens 7:10-16; Marc 2:18-22
A la Transfiguration une voix du Ciel dit seulement écoutez-Le (Matthieu 17:5).
Pourquoi est-ce ainsi?
Parce que le fruit de l'obéissance leur était montré.
C'était comme si le Père céleste disait:
Voulez-vous atteindre ceci?
Ecoutez ce qu'Il va proposer et vous commander.
Si vous allez sur Son chemin, vous entrerez sans aucun doute dans le royaume de la lumière, qui vous saisira non pas de l'extérieur, mais qui viendra de l'intérieur, et vous maintiendra toujours dans un état dans lequel l'ensemble de vos os clamera:
-il est bon pour nous d'être ainsi.
Vous serez comblés de la lumière de la joie, la lumière de la bonne volonté, la lumière de la connaissance; toutes les tribulations passeront, la dissonance des passions disparaîtra, le mensonge et l'illusion se disperseront.
Sur la terre, vous deviendrez célestes; parmi ceux qui sont nés de la terre, vous deviendrez nés de Dieu; du milieu de ceux qui périssent, vous deviendrez éternellement bénis.
Alors tout sera vôtre, parce que vous appartiendrez au Christ. Celui qui aime le Seigneur Christ, est aimé du Père céleste, et tous deux viennent à lui et font leur demeure en lui.
C'est la lumière de la Transfiguration!
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010)
Tropaire, t. 7
Ô Christ Dieu, Tu T'es transfiguré sur la montagne, Tu as montré à tes disciples ta Gloire autant qu'ils pouvaient la supporter. Que ta lumière éternelle resplendisse pour nous aussi, pécheurs, par les prières de ta Mère, Ô donateur de Lumière, Gloire à Toi !
Kondakion, t. 7
Sur la montagne tu t’es transfiguré * et tes Disciples * contemplèrent ta gloire, ô Christ notre Dieu, * pour autant qu’ils le pouvaient, * afin qu’en te voyant sur la croix * ils comprennent que ta Passion était voulue * et proclament à la face du monde * que tu es en vérité le reflet * de la splendeur et de la gloire du Père.
Ikos
Réveillez-vous de la torpeur dont vous êtes accablés, * ne restez pas toujours couchés sur le sol; * pensées qui inclinez mon âme vers le ba, * élevez-vous vers le sommet de la divine ascension: avec Pierre et les deux fils de Zébédée * empressonsnous de gravir le mont Thabor * de contempler nous aussi la gloire de notre Dieu et d’écouter la voix céleste qu’ils ont eux-mêmes entendue, * si bien quils proclamèrent à la face du monde * celui qui est en vérité le reflet de la splendeur de la gloire du Père.
Exapostilaire Lumière immuable, ô Verbe, * Lumière du Père inengendré, * dans ta lumière en ce jour * nous avons vu au Thabor * la lumière du Père, * la lumière de l’Esprit * qui éclaire le monde entier.
Laudes, t. 4
Avant ta Passion et ta Croix, * Seigneur, prenant avec toi * ceux que tu choisis parmi tes saints Disciples, * tu gravis la montagne du Thabor, * pour que ta gloire leur apparût; * or, te voyant transfiguré et plus brillant que le soleil, * ils inclinèrent leur face vers le sol * et, stupéfaits de ta puissance, ils te déclaraient: * Tu es, ô Christ, la Clarté intemporelle, * tu es le reflet du Père, * bien que tu te sois mon¬ré librement * dans notre chair, sans subir de changement. (2 fois)
Toi qui précèdes les siècles en l'éternité * et te revêts du manteau de la lumière, * transfiguré en présence de tes Disciples, * plus que l'éclat du soleil * tu as brillé, ô Verbe de Dieu. * Près de toi se tenaient Moïse et Elie, * te révélant ainsi comme Seigneur des morts et des vivants * et glorifiant l'œuvre ineffable de ton salut, * ainsi que ton amour et la condescendance infinie * par laquelle tu sauvas le monde perdu à cause du péché.
Seigneur qui es né en t'incarnant de la virginale Nuée * et qui, transfiguré sur la montagne du Thabor, * fus entouré de lumineuse nuée, * en présence de tes Disciples la voix du Père * te proclama clairement son Fils bien-aimé partageant même trône et consubstantiel; * aussi, frappé d'effroi et sans savoir ce qu'il disait, * Pierre déclara: Qu'il est bon d'être ici, * Seigneur dont l'immense miséricorde nous comble de bienfaits.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen
Le Christ prit à part avec lui * sur une haute montagne Pierre, Jacques et Jean * et fut transfiguré en leur présence. * Son visage brilla comme soleil * et ses vêtements furent blancs plus que neige; * alors apparurent Moïse et Elie * qui s'entretenaient avec lui; * puis la nuée lumineuse les recouvrit * et une voix se fit entendre dans la nue: * Celui-ci est mon Fils bien-aimé * en qui j'ai mis ma complaisance, écoutez-le.
Je demande à tous nos fidèles et amis de bien vouloir, de la Transfiguration de Notre-Seigneur (6 Aout) à la Dormition-Assomption de Notre-Dame (15 Août), dire la prière suivante pour leurs prêtres, tous les prêtres; pour les vocations en notre métropolie, les vocations de par le monde...Merci.
Avec l'assurance de mon fidèle dévouement.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite.
✥
PRIERE POUR NOS PRÊTRES:
Seigneur Jésus, avec tous les saints prêtres qui nous ont montré le chemin du ciel et qui sont aujourd'hui dans Votre gloire, nous Vous confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que Vous nous donnez aujourd’hui comme témoins de la Paternité de Votre Père céleste.
Vous avez appelé chacun de ces baptisés par son nom pour que vivant de votre Bon Saint et vivifiant Esprit, ils se sanctifient avec l'ensemble du Peuple de Dieu.
Parmi ces baptisés, Vous avez appelé chacun d'eux par un amour de prédilection afin qu''en Vous,Unique, Souverain et Eternel Prêtre, ils soient "sanctifificateurs" ...
Pour chacun d'eux, pour le don de leurs vies , nous Vous louons et nous Vous supplions : gardez-les (Et nous avec eux) dans la fidélité à Votre nom; Vous qui les aavez consacrés pour qu’en Votre nom, ils soient nos pasteurs, donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.
Que la Quadisha Qurbana (L'Offrande par Vous, avec Vous et en Vous de Votre Sacrifice non sanglant), que l'Euchraristie qu’ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis que nous sommes; qu’ils soient entièrement immergés en Vous, ô Christ miséricordieux afin d'être toujours plus les témoins de Votre pardon afin d'étendre avec nous Votre règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Qu'en Vous , Ô Christ Prêtre, ils soient de vrais adorateurs du Père afin de nous enseigner le véritable chemin de la sainteté.
Ô Père Céleste, avec eux, avec nos prêtres, nous nous offrons au Christ "Porte des brebis" pour l'édification et l'unanimité de l’Église tendue vers Vous:
-Qu’elle soit missionnaire dans le souffle de Votre Esprit!
Apprenez-nous à aimer ces prêtres que Vous nous donnez, à les respecter et à les recevoir vraiment comme un don de Votre main, pour qu’avec eux nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous.
Seigneur, donnez-nous des prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux et saints prêtres !
Amîn.
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Neuvaine de prière pour la paix
« Jésus est notre paix »
Du samedi 6 août au lundi 15 août 2016,
solennité de l’Assomption de la Vierge Marie
Seigneur Jésus, Vous êtes notre paix, et Vous veux la paix pour tous.
Nous Vous implorons : mettez la paix dans nos cœurs.
Nous Vous supplions : convertissez le cœur de ceux qui sont tentés par la violence.
Nous Vous le demandons : faites de nous tous des artisans de paix, partout où nous vivons.
Nous nous souvenons de la parole de la Vierge Marie dans le petit village de Pontmain* : « Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »
En écoutant sainte Marie, la Mère de Dieu,
Reine de la paix et Mère de Miséricorde,
nous Vous prions pour que Vous donniez au monde le bien si précieux de la paix.
Merci d’écouter notre prière qui monte vers Vous avec espérance.
Nous avons confiance en Vous, Jésusn Sauveur du monde.
Dire ensuite un Notre Père et une dizaine de chapelet, en terminant par : « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles, Amîn. »
Apparition du 17 janvier 1871:
ESPÉRANCE ET MISÉRICORDE FACE A LA PANDÉMIE DU "COVID 19"
Au Nord-Est de la Syrie, à 40 km de Damas, un miracle a eu lieu le 11 mars 2020, dans un petit village, où 15000 habitants parlent encore l'Araméen, la langue du Christ.
Seidnaya est surtout connu pour son Monastère orthodoxe, érigé au milieu du VIe siècle et qui est devenu, au Proche-Orient, le second lieu Saint après Jérusalem.
Chrétiens et musulmans viennent depuis toujours dans ce sanctuaire pour prier devant l’icône miraculeuse de la Vierge Marie, peinte par l'apôtre saint Luc. «La Chahoura» c.-à-d. la «Célèbre».
A chacun de mes voyages en Syrie, je ne manque jamais daller rendre grâces à Celle qui peut tout. C'est ainsi qu'en 2011, au début de la guerre, sa Béatitude Mère Christina m'avait autorisé à séjourner trois jours au couvent pour m'entretenir avec elle (cf. le livre «Le Silence de Dieu»).
Souffrant d'une longue maladie, cette grande dame, s'était éteinte peu après, le Seigneur l'ayant rappelée à Lui avant l'invasion des Djihadistes en 2012-2013. Et voici que 9 ans plus tard, au milieu de cette pandémie, le nom de Seidnaya est évoqué.
Ce que je rapporte ici est de source sûre puisque j'ai pu m’entretenir directement en arabe avec sa Béatitude Mère Febronia ainsi qu’avec Sœur Stephania, directrice de la communication au sanctuaire.
Voici la traduction littérale de leurs témoignages enregistrés lors de la Semaine sainte.
Le 27 mars 2020, Sœur Domianî, une religieuse Copte d'Egypte, téléphone à Sœur Julietta au Monastère grec-orthodoxe de Seidnaya, et lui fait part d’un songe quelle vient d’avoir et qui l’a sérieusement troublée: «Je priais, dit-elle, devant l’Icône de la Vierge Marie et je l’ai vue en train de pleurer et de supplier son Fils Jésus pour qu’il éloigne la malédiction du Coronavirus sur le monde.
Jésus Dieu qui tenait dans sa main le globe terrestre en feu, a détourné son regard de sa Mère en disant: "Je suis triste pour eux, mais ce monde s est éloigné de Moi, il s est lui-même privé de la Miséricorde, de l’Amour et de la Prière." Et je le vis jeter la boule dé feu!»
Sœur Julietta partage sa peine de son amie égyptienne et la nuit d’après, elle aussi, fait un rêve qu’elle raconte:
«J'étais dans la crypte devant la "Chahoura’’, prosternée, priant et pleurant en disant:
-“Ô Vierge, ne nous abandonne pas, intercède auprès de ton Fils, afin qu' éloigne d’eux le fléau du Coronavirus et qu’il guérisse tous les malades."»
Puis elle se lève et prépare les tampons de coton imbibés d’huile sainte.
Soudain, elle voit entrer dans la crypte Sœur Mariam, qui tombe en extase devant elle en disant:
-«Réjouis-toi, Julietta, la Vierge a exaucé nos prières.»
Elle a fini par convaincre son Fils de répandre sa Miséricorde sur le monde et d’éteindre le fléau du coronavirus.
Elle a dit:
-“Annonce au monde entier qu’on doit marquer du signe de la Croix avec de l'huile sainte, les portes et les fenêtres des maisons, ainsi que le front de chaque personne, c’est ainsi que l'épidémie du Coronavirus prendra fin.’’»
Mère Febronia ajoute:
-«Par la compassion de la. Mère de Dieu et ses supplications, que Dieu ait pitié de nous et nous sauve. Amîn!»
Jean Claude Antakli
Et un petit miracle eut lieu à Nantes lorsqu'un de nos fidèles, Jérémy, qui n'avait presque plus d'huile Sainte bénite en l'honneur de Saint Koorilose,
avec foi traça comme indiqué le signe de la Croix sur chacun des membres de sa famille et sa belle-famille (Ça fait du monde!) ainsi que sur les litaux des portes et fenêtres des maisons et, miracles ! Il y avait davantage d'huile sainte dans sa fiole après l'opération qu'en son début !
Le Remède pour le corps et l'âme
(Père Tryphon)
La puissance vivifiante du Corps et du Sang du Sauveur
L'Éternité est un banquet sans fin (la Divine Liturgie) qui se déroule dans le Royaume céleste. A chaque fois que nous participons à la Divine Liturgie, nous sommes transportés en un lieu où il n'y a ni temps ni espace, et nous participons à ce banquet-là.
En recevant les Saints Mystères (à savoir, vraiment le Corps et le Sang du Christ), nous recevons le remède guérissant tout ce qui nous rend malade.
Notre décrépitude, corps et âme, se voit administrer le médicament dont nous avons tant besoin.
Dieu est partout présent et rempli tout. Il n'y a nul endroit où Il ne serait pas. Le feu des enfers n'est rien d'autre que le Feu de Dieu, brûlant ceux qui manquent d'amour et qui refusent de répondre à Son invitation de rentrer en communion avec Lui.
Dieu n'envoie personne en enfer, car nous nous y condamnons nous-mêmes.
L'éternité avec Dieu requiert une transformation de nos âmes, nous devons être purifiés afin de pouvoir être baignés dans la Lumière incréée de Dieu.
Sans cette transformation, le feu de Dieu nous brûle, non pas qu'Il souhaite que nous brulions, mais parce que notre nature déchue ne saurait soutenir la présence de Dieu sans avoir été purifiée.
L'Eucharistie est le remède même que Dieu a voulu pour cette transformation. Notre réponse devrait être une humble soumission à cette invitation à communier avec ce Dieu même Qui nous a créés.
La Sainte Communion est là pour être le moyen de notre transformation, qui nous restaure en plénitude. Les Saints Mystères nous donnent la vie.
La Confession et la Communion régulières sont les moyens dont nous disposons pour changer.
L'Eucharistie est à la fois mystique et symbolique, et est comprise comme étant authentiquement Corps et Sang du Christ, précisément parce que le pain et le vin sont des mystères et des symboles de la véritable et authentique présence de Dieu, et Sa manifestation pour nous en Christ.
La Sainte Eucharistie défie toute analyse et explication purement rationnelle, de même qu'une terminologie logique, précisément parce que c'est un mystère.
L'Eucharistie, étant le Christ Lui-même, est un mystère du Royaume des Cieux qui, comme Jésus nous l'a dit, n'est "pas de ce monde-ci."
Du fait qu'elle relève du Royaume de Dieu, l'Eucharistie est totalement inaccessible à la "logique" terrestre de l'humanité déchue.
Saint Jean Damascène en disait :
-"Si vous voulez savoir commence cela se passe, il vous suffit d'apprendre que c'est par le Saint Esprit... nous n'en savons rien de plus, sinon que la Parole de Dieu est véridique, active et toute puissante, mais insondable en son mode opératoire."
A l'occasion de cette pandémie [Coronavirus Covid-19], un petit nombre de fidèles a eu peur de recevoir les Saints Mystères avec la même cuillère que celle qui avait administré la Communion à leur prédécesseur dans la file.
Ces gens se privent donc d'eux-mêmes du vivifiant Corps et Sang du Christ, par peur d'être atteints par un virus. Je leur dirais qu'il est important de se rappeler que l'Eucharistie apporte la guérison SIMULTANÉMENT au corps et à l'âme.
(Et que dire pour nous qui, dans notre rite Syro-Orthodoxe, n'utilisons pas la cuillère mais donnons à chaque fidèle le Corps du Christ humecté du Précieux Sang)
Comme prêtre, après avoir administré le Corps et le Sang aux fidèles, je place la sainte cuillère dans ma propre bouche, de peur que la moindre parcelle des précieux Dons puisse en tomber. Et comme tous les prêtres, j'ai accompli cela depuis le jour où mon archevêque m'a ordonné à la sainte prêtrise.
Je n'ai JAMAIS été frappé par le moindre virus que ce soit pour avoir agit de la sorte, et ça n'aura jamais lieu.
C'est tout simplement impossible, vu ce que je reçois dans ma bouche.
Cette peur est générée par les puissances des ténèbres, car le démon voudrait que nous ayons peur de recevoir la grâce vivifiante qui vient de la réception des Saints Mystères.
Le démon sait tout à propos de la puissance vivifiante du Corps et du Sang du Sauveur, et c'est le démon qui va chercher à provoquer la peur chez les fidèles, de sorte que nous évitions de recevoir le Remède nécessaire pour nos âmes.
Les fidèles, tous ensemble, nous devons tenir ferme dans notre Foi, et dire au démon de retourner en enfer, là d'où il vient
.
Dans l'amour du Christ,
Higoumène Tryphon
L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé.
(Discours de Mgr Boniface, 18 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
L’église et les fidèles.
Illustration :
Napoléon Bonaparte († 1821) dit :
« L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé. »
Extrait du discours :
Au commencement, on disait Maison de Dieu.
Église = peuple.
Cassiodore, théologien et écrivain latin († 575), dit :
« L’Église est une société qui se compose de membres venant de toutes les parties du monde. »
Saint Bernard dit :
« Unissez-vous aux gens de biens ; recherchez leur société.
Si vous fréquentez les gens de bien, vous imiterez leurs mœurs et leurs habitudes. »
Sénèque dit :
« Une société ne peut subsister que par l’amour et la fidélité réciproques des membres qui la composent. »
Napoléon Bonaparte († 1821) dit :
« Les peuples passent, les trônes s’écroulent, les institutions disparaissent, mais l’Église demeure. »
« L’Église ne peut vivre le présent que dans la fidélité au passé. »
L’Église est le siège de la vérité.
Blaise Pascal, Mathématicien et philosophe († 1662) dit :
« L’histoire de l’Église doit être proprement appelée l’histoire de la vérité. »
Saint Bonaventure († 1274) dit :
« L’Église est belle par sa foi profonde, plus belle par son espérance, très belle par sa charité. »
Cassiodore, théologien et écrivain latin († 575), dit :
« L’Église s’accroît sous le glaive de la tribulation, et les coups de la persécution multiplient le peuple de Dieu. »
Saint Agustín († 430) dit :
« Jusqu’à la fin du monde, l’Église ne manquera jamais de persécuteurs. »
Saint Épiphane de Salamine
Ce 25 Juillet, conformément à notre calendrier liturgique de Malankare Orthodoxe, nous célébrons le Dubkrono de Mar Epiphanius ( Saint Epiphane/ 310 - 403)
C'était un Juif hellénisant, converti, originaire de Palestine.
Il fut évêque de Salamine dans l'île de Chypre durant trente-six ans.
Parmi ses nombreux écrits, son "Panarion" reste indispensable aux historiens de l'Église.
Il y pourfend quatre-vingt hérésies, dont certaines sont issues de son imagination comme des hérésies possibles.
C'est un polémiste toujours aux aguets pour pourfendre l'hérésie avec souvent beaucoup d’acrimonie et cela, de l'avis de plusieurs, malgré un mauvais talent de rédacteur.
Tout cela ne l'empêcha pas d'être reconnu comme un saint. Beaucoup d'entre nous ne doivent donc pas désespérer de le devenir malgré leurs travers...
À Salamine dans l'île de Chypre, en 403, saint Épiphane, évêque.
D'une grande érudition en tout genre et connaissant admirablement les saintes Écritures, il ne fut pas moins admirable par la sainteté de sa vie, son zèle pour l'unité catholique par l'orthodoxie de la foi, sa libéralité envers les pauvres et le don de faire des miracles.
***
Prière de Saint Épiphane de Salamine
pour Pâques
Voici la Prière « Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et je suis en toi » de Saint Épiphane de Salamine (315-403), Évêque palestinien de Constantia (aujourd'hui Salamine) à Chypre et Père de l'Église pour l'Église orthodoxe et l'Église catholique.
Ce magnifique poème est lu le Samedi saint. Il évoque la fonction libératrice du Christ.
Croyant pouvoir se suffire à lui-même, Adam a choisi la désobéissance à son Créateur, qui voulait pourtant l’associer toujours plus étroitement à sa vie.
Ce mauvais usage du libre arbitre a suscité une dégradation de la nature humaine, devenue dès lors esclave de ses passions.
Le Christ descend pour délivrer l’homme et l’associer à Sa liberté souveraine.
La Prière de Saint Epiphane de Salamine « Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et je suis en toi » :
« Un grand silence règne, aujourd’hui, sur la terre. Dieu s’est endormi dans la chair et est allé réveiller celui qui dormait depuis des siècles : Adam, notre premier Père, la brebis perdue.
Il va, pour le délivrer de ses liens, lui qui est en même temps son Dieu et son Fils. Adam, qui est tenu captif plus profondément que tous les hommes, entend le bruit des pas du Seigneur.
Et lorsqu’il Le voit, plein de stupeur, il se frappe la poitrine. Le Christ lui ayant saisi la main, Il lui dit :
-«Eveille-toi, ô toi qui dors, je ne t'ai pas créé pour que tu demeures captif du séjour des morts.
Relève-toi d'entre les morts : moi, je suis la vie des morts.
Lève-toi, œuvre de mes mains ; lève-toi, mon semblable, qui as été créé à mon image. Eveille-toi, sortons d'ici.
Car tu es en moi, et moi en toi, nous sommes une seule personne indivisible.
C'est pour toi que moi, ton Dieu, je suis devenu ton fils ; c'est pour toi que moi, le Maitre, j'ai pris ta forme d'esclavage ; c'est pour toi que moi, qui domine les cieux, je suis venu sur la terre, et au-dessous de la terre ; c'est pour toi, l'homme, que je suis devenu comme un homme abandonné, libre entre les morts ; c'est pour toi, qui es sorti du jardin, que j'ai été livré aux juifs dans un jardin et que j'ai été crucifié dans un jardin. Vois les crachats sur mon visage : c'est pour toi que je les ai subis afin de te ramener à ton premier souffle de vie.
Vois les soufflets sur mes joues : je les ai subis pour rétablir ta forme défigurée afin de la restaurer à mon image.
Vois la flagellation sur mon dos, que j'ai subie pour éloigner le fardeau de tes péchés qui pesait sur ton dos.
Vois mes mains solidement clouées au bois, à cause de toi qui as péché en tendant la main vers le bois.
Je me suis endormi sur la croix, et la lance a pénétré dans mon côté, à cause de toi qui t'es endormi dans le paradis et, de ton côté, tu as donné naissance à Ève.
Mon côté a guéri la douleur de ton côté ; mon sommeil va te tirer du sommeil des enfers.
Ma lance a arrêté la lance qui se tournait vers toi. Lève-toi, partons d'ici.
L'ennemi t'a fait sortir de la terre du paradis ; moi je ne t'installerai plus dans le paradis, mais sur un trône céleste.
Je t'ai écarté de l'arbre symbolique de la vie ; mais voici que moi, qui suis la vie, je ne fais qu'un avec toi.
J'ai posté les chérubins pour qu'ils te gardent comme un serviteur; je fais maintenant que les chérubins t'adorent comme un Dieu.
Le trône des chérubins est préparé, les porteurs sont alertés, le lit nuptial est dressé, les aliments sont apprêtés, les tentes et les demeures éternelles le sont aussi.
Les trésors du bonheur sont ouverts et le royaume des cieux est prêt de toute éternité. Amen. »
Saint Épiphane de Salamine (315-403)
Em 25 de julho, de acordo com nosso calendário litúrgico ortodoxo de Malankare, comemoramos o Dubkrono de
Mar Epifânio (São Epifânio / 310 - 403)
Ele era um judeu convertido e helenizante da Palestina.
Ele foi bispo de Salamina na ilha de Chipre por trinta e seis anos.
Entre seus muitos escritos, seu "Panarion" permanece indispensável para os historiadores da Igreja.
Ele mata oitenta heresias por lá, algumas das quais vieram de sua imaginação como possíveis heresias.
Ele é um polemista sempre à procura de matar a heresia, muitas vezes com uma grande quantidade de acrimonia e isso, na opinião de muitos, apesar de suas poucas habilidades de escrita.
Tudo isso não o impediu de ser reconhecido como santo. Muitos de nós, portanto, não devem se desesperar em se tornar assim, apesar de nossas falhas ...
Em Salamina, na ilha de Chipre, em 403, Santo Epifânio, bispo.
De grande erudição de todos os tipos e um admirável conhecimento das Sagradas Escrituras, ele não era menos admirável pela santidade de sua vida, seu zelo pela unidade católica pela ortodoxia da fé, sua liberalidade para com os pobres e os pobres. dom de fazer milagres.
***
Oração de São Epifânio de Salamina
para a Páscoa
Aqui está a oração "Levante-se, vamos embora daqui, pois você está em mim e eu estou em você" de São Epifanes de Salamis (315-403), Bispo Palestino de Constantia (hoje Salamis) em Chipre e Pai de a Igreja para a Igreja Ortodoxa e a Igreja Católica.
Este poema magnífico é lido no sábado santo. Evoca a função libertadora de Cristo.
Acreditando que ele poderia ser auto-suficiente, Adam escolheu a desobediência ao seu Criador, que queria associá-lo cada vez mais à sua vida.
Esse mau uso do livre-arbítrio causou uma degradação da natureza humana, que se tornou escrava de suas paixões.
Cristo desce para libertar o homem e associá-lo à Sua liberdade soberana.
Oração de São Epifânio de Salamina "Levante-se, vamos daqui, pois você está em mim e eu estou em você":
“Um grande silêncio reina na terra hoje. Deus adormeceu na carne e foi acordar aquele que dormia há séculos: Adão, nosso primeiro Pai, a ovelha perdida.
Ele vai, para libertá-lo de seus laços, aquele que é ao mesmo tempo seu Deus e seu Filho. Adão, que é mantido em cativeiro mais profundo do que todos os homens, ouve o som dos passos do Senhor.
E quando ele O vê, espantado, ele bate no peito. Tendo tomado a mão de Cristo, disse-lhe:
- "Acorde, ó você que dorme, eu não te criei para que você permaneça cativo no inferno.
Ressuscitar dentre os mortos: eu sou a vida dos mortos.
Levanta-te, obra das minhas mãos; surja, meu companheiro, que foi criado à minha imagem. Acorde, vamos sair daqui.
Porque você está em mim e eu em você, somos uma pessoa indivisível.
É para você que eu, seu Deus, me tornei seu filho; é para você que eu, o Mestre, tomei sua forma de escravidão; é para você que eu, que governo os céus, vim à terra e abaixo da terra; é para você, homem, que me tornei como um homem abandonado, livre entre os mortos; é para você, que saiu do jardim, que fui entregue aos judeus em um jardim e que fui crucificado em um jardim. Veja o escarro no meu rosto: foi para você que eu os sofri, a fim de trazê-lo de volta ao seu primeiro suspiro de vida.
Veja os foles nas minhas bochechas: eu os fiz restaurar a sua forma desfigurada para restaurá-la à minha imagem.
Veja o açoitamento nas minhas costas, que eu sofri para tirar o peso dos seus pecados que pesavam nas suas costas.
Veja minhas mãos firmemente pregadas na madeira, por causa de você que pecou ao estender a mão para a madeira.
Adormeci na cruz, e a lança entrou no meu lado, por causa de você que adormeceu no paraíso e, do seu lado, deu à luz Eva.
Meu lado curou a dor do seu lado; meu sono te acordará do sono do inferno.
Minha lança parou a lança girando em sua direção. Levante-se, vamos sair daqui.
O inimigo te tirou da terra do paraíso; Não vou mais instalá-lo no paraíso, mas em um trono celestial.
Eu te tirei da árvore simbólica da vida; mas agora eu, que sou vida, sou um com você.
Coloquei os querubins para guardá-lo como servo; Agora eu faço os querubins te adorarem como um Deus.
O trono dos querubins é preparado, os portadores são alertados, o leito nupcial é preparado, a comida é preparada, assim como as tendas e moradas eternas.
Os tesouros da felicidade são abertos e o reino dos céus está pronto para toda a eternidade. Amém. "
São Epifânio de Salamina (315-403)
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This July 25, in accordance with our Malankare Orthodox liturgical calendar, we celebrate the Dubkrono of
Mar Epiphanius (Saint Epiphanius / 310 - 403)
He was a converted, Hellenizing Jew from Palestine.
He was bishop of Salamis in the island of Cyprus for thirty-six years.
Among his many writings, his "Panarion" remains indispensable to Church historians.
He slays eighty heresies there, some of which came from his imagination as possible heresies.
He is a polemicist always on the lookout to slay heresy with often a great deal of acrimony and this, in the opinion of many, despite his poor writing skills.
All this did not prevent him from being recognized as a saint. Many of us should not therefore despair of becoming so despite our faults ...
At Salamis in the island of Cyprus, in 403, Saint Epiphanius, bishop.
Of great erudition of all kinds and an admirable knowledge of the Holy Scriptures, he was no less admirable for the holiness of his life, his zeal for Catholic unity through the orthodoxy of the faith, his liberality towards the poor and the gift of working miracles.
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Prayer of Saint Epiphanius of Salamis
for Easter
Here is the Prayer "Arise, let us leave here, for you are in me and I am in you" of Saint Epiphanes of Salamis (315-403), Palestinian Bishop of Constantia (now Salamis) in Cyprus and Father of the Church for the Orthodox Church and the Catholic Church.
This magnificent poem is read on Holy Saturday. It evokes the liberating function of Christ.
Believing he could be self-sufficient, Adam chose disobedience to his Creator, who wanted to associate him ever more closely with his life.
This misuse of free will has caused a degradation of human nature, which has since become a slave to its passions.
Christ descends to deliver man and associate him with His sovereign freedom.
The Prayer of Saint Epiphanes of Salamis "Get up, let's go from here, for you are in me and I am in you":
“A great silence reigns on earth today. God fell asleep in the flesh and went to wake up the one who had been sleeping for centuries: Adam, our first Father, the lost sheep.
He goes, to deliver him from his bonds, he who is at the same time his God and his Son. Adam, who is held captive deeper than all men, hears the sound of the Lord's footsteps.
And when he sees Him, amazed, he hits his chest. Christ having seized his hand, He said to him:
- "Wake up, O you who sleep, I did not create you so that you remain captive in hell.
Rise from the dead: I am the life of the dead.
Arise, work of my hands; arise, my fellow man, who was created in my image. Wake up, let's get out of here.
Because you are in me, and I in you, we are one indivisible person.
It is for you that I, your God, have become your son; it is for you that I, the Master, have taken your form of slavery; it is for you that I, who rule the heavens, have come on the earth, and below the earth; it is for you, man, that I have become like an abandoned man, free among the dead; it is for you, who came out of the garden, that I was delivered to the Jews in a garden and that I was crucified in a garden. See the sputum on my face: it is for you that I suffered them in order to bring you back to your first breath of life.
See the bellows on my cheeks: I suffered them to restore your disfigured form in order to restore it to my image.
See the flogging on my back, which I underwent to take away the burden of your sins which weighed on your back.
See my hands firmly nailed to the wood, because of you who sinned by reaching out to the wood.
I fell asleep on the cross, and the spear entered my side, because of you who fell asleep in paradise and, on your side, you gave birth to Eve.
My side has healed the pain on your side; my sleep will wake you from the sleep of hell.
My spear has stopped the spear turning towards you. Get up, let's get out of here.
The enemy brought you out of the land of paradise; I will no longer install you in paradise, but on a heavenly throne.
I have removed you from the symbolic tree of life; but now I, who am life, am one with you.
I have posted the cherubim to guard you as a servant; I now make the cherubim worship you like a God.
The throne of the cherubim is prepared, the bearers are alerted, the nuptial bed is prepared, the food is prepared, so are the tents and eternal abodes.
The treasures of happiness are opened and the kingdom of heaven is ready for all eternity. Amen. "
Saint Epiphanius of Salamis (315-403)
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Este 25 de julio, de acuerdo con nuestro calendario litúrgico ortodoxo de Malankare, celebramos el Dubkrono de
Mar Epiphanius (San Epifanio
/ 310 - 403)
Era un judío helenizante convertido de Palestina.
Fue obispo de Salamina en la isla de Chipre durante treinta y seis años.
Entre sus muchos escritos, su "Panarion" sigue siendo indispensable para los historiadores de la Iglesia.
Allí mata ochenta herejías, algunas de las cuales provienen de su imaginación como posibles herejías.
Es un polemista que siempre está atento a atacar la herejía a menudo con mucha acritud, y esto, en opinión de muchos, a pesar de sus pobres habilidades de escritura.
Todo esto no impidió que fuera reconocido como un santo. Muchos de nosotros no debemos desesperarnos de serlo a pesar de nuestros defectos ...
En Salamina en la isla de Chipre, en 403, San Epifanio, obispo.
De gran erudición de todo tipo y un admirable conocimiento de las Sagradas Escrituras, no fue menos admirable por la santidad de su vida, su celo por la unidad católica a través de la ortodoxia de la fe, su liberalidad hacia los pobres y los pobres. don de obrar milagros.
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Oración de San Epifanio de Salamina
Para pascua
Aquí está la oración "Levántate, dejémonos aquí, porque tú estás en mí y yo estoy en ti" de San Epífanes de Salamina (315-403), obispo palestino de Constantia (ahora Salamina) en Chipre y padre de La Iglesia de la Iglesia Ortodoxa y la Iglesia Católica.
Este magnífico poema se lee el Sábado Santo. Evoca la función liberadora de Cristo.
Creyendo que podría ser autosuficiente, Adam eligió la desobediencia a su Creador, que quería asociarlo cada vez más estrechamente con su vida.
Este mal uso del libre albedrío ha causado una degradación de la naturaleza humana, que desde entonces se ha convertido en esclava de sus pasiones.
Cristo desciende para liberar al hombre y asociarlo con su libertad soberana.
La Oración de San Epífanes de Salamina "Levántate, vámonos de aquí, porque tú estás en mí y yo en ti":
“Hoy reina un gran silencio en la tierra. Dios se durmió en la carne y fue a despertar al que había estado durmiendo durante siglos: Adán, nuestro primer padre, la oveja perdida.
Él va, para liberarlo de sus ataduras, el que es al mismo tiempo su Dios y su Hijo. Adán, que está cautivo más profundo que todos los hombres, escucha el sonido de los pasos del Señor.
Y cuando lo ve, asombrado, se golpea el pecho. Cristo tomó su mano y le dijo:
- "Despierta, oh tú que duermes, no te creé para que permanezcas cautivo en el infierno.
Levántate de los muertos: yo soy la vida de los muertos.
Levántate, obra de mis manos; Levántate, amigo mío, que fue creado a mi imagen. Despierta, salgamos de aquí.
Porque estás en mí y yo en ti, somos una persona indivisible.
Es por ti que yo, tu Dios, me he convertido en tu hijo; es por ti que yo, el Maestro, he tomado tu forma de esclavitud; es por ti que yo, quien gobierna los cielos, he venido a la tierra y debajo de la tierra; es por ti, hombre, que me he convertido en un hombre abandonado, libre entre los muertos; Es por ti, que saliste del jardín, que fui entregado a los judíos en un jardín y que fui crucificado en un jardín. Mira el esputo en mi cara: es por ti que los sufrí para devolverte a tu primer aliento de vida.
Mira el fuelle en mis mejillas: sufrí que restauraran tu forma desfigurada para restaurar mi imagen.
Mira la flagelación en mi espalda, que sufrí para quitar la carga de tus pecados que pesaba sobre tu espalda.
Mira mis manos firmemente clavadas en la madera, por ti que pecaste al alcanzar la madera.
Me quedé dormido en la cruz, y la lanza entró a mi lado, porque tú te dormiste en el paraíso y, por tu parte, diste a luz a Eva.
Mi costado ha curado el dolor de tu lado; mi sueño te despertará del sueño del infierno.
Mi lanza ha detenido la lanza volviéndose hacia ti. Levántate, salgamos de aquí.
El enemigo te sacó de la tierra del paraíso; Ya no te instalaré en el paraíso, sino en un trono celestial.
Te he sacado del árbol simbólico de la vida; pero ahora yo, que soy vida, soy uno contigo.
He publicado los querubines para protegerte como sirviente; Ahora hago que los querubines te adoren como a un Dios.
Se prepara el trono de los querubines, se alerta a los portadores, se prepara el lecho nupcial, se prepara la comida, al igual que las tiendas y las moradas eternas.
Se abren los tesoros de la felicidad y el reino de los cielos está listo para toda la eternidad. Amén. "
San Epifanio de Salamina (315-403)
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Le Soudan met fin à la peine de
mort pour apostasie, à la
flagellation et aux mutilations
des organes génitaux des
femmes
« Nous tenons à démolir toute forme de discrimination qui a été décrétée par l’ancien régime et à progresser vers l’égalité de citoyenneté et une transformation démocratique. »
T
rente ans après l’instauration de lachariaauSoudan, le Conseil souverain soudanais,gouvernement de transitionmis en place en avril 2019 à la chute d’Omar el-Béchir, poursuit son travail de démocratisation du pays.
Le 9 juillet, sept ministres ont démissionné. Le 12 juillet, les autorités soudanaises ont mis fin à la flagellation, aux mutilation des organes génitaux des femmes et à la peine de mort pour apostasie, dans une volonté d’abandonner« toutes les lois violant les droits de l’Homme au Soudan ».
Samedi, le ministre de la JusticeNasur Aldin Abdul Baria exprimé dans une interview la volonté de « démolir toute forme de discrimination qui a été décrétée par l’ancien régime » et de « progresser vers l’égalité de citoyenneté et une transformation démocratique ».
Les lois islamiques mises en place suite au coup d’État d’Omar el-Béchir en 1989 ne seront donc plus en vigueur. Désormais l’apostasie ne sera plus passible de peine de mort. Les mutilation des organes génitaux des femmes sont considérées comme« un crime »et les auteurs d’excision seront passibles d’une amende et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans. La punition par coups de fouet instaurée par la police des moeurs est également prohibée. La législation sur l’alcool est assouplie. Le ministre de la Justice a annoncé que les non-musulmans pourraient importer, boire et vendre de l’alcool.
Selon Nasur Aldin Abdul Bari, le gouvernement « étudie les nombreuses façons de poursuivre les crimes du Darfour » et aurait accepté de faire comparaitre les « citoyens soudanais recherchés » devant la Cour Pénale Internationale, y compris Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
M.C.
Source: Info Chrétienne
Vers une religion mondiale unique ?
(Père Tryphon)
Le Mouvement du Nouvel Age et sa Charte en 10 points pour détruire le Christianisme.
Alice Bailey, connue comme étant une des "prophétesses" du Mouvement du Nouvel Age, était un écrivain qui a vécu entre 1880 et 1949, et on lui attribue la création du terme "Nouvel Age". Ses enseignements et ses écrits sont considérés comme fondateurs et d'autorité dans le Mouvement du Nouvel Age. Elle décrivait elle-même la majorité de son travail comme lui ayant été dicté télépathiquement par un Maître de Sagesse, ou une entité spirituelle identifiée comme Djwal Khul. Pour nous autres Chrétiens, il est évident que cette entité est un démon.
Alice Bailey a fondé le "Lucis Trust", connu en 1922 sous le nom de Lucifer Publishing Company, et son organisation a eu une grande influence dans nombre de pays européens, et même aux Nations Unies.
Un des principaux agendas du Mouvement du Nouvel Age, c'était de devenir la religion ou le style de vie dominant dans le monde entier. Afin d'y parvenir, toutes les autres religions, en particulier le Christianisme, devaient soit être anéanties, soit perdre leur influence spirituelle dans la société et dans les vies individuelles des gens. Pour ce faire, Alice Bailey a établi cette Charte en 10 points pour détruire le Christianisme, de sorte que les pensées du Nouvel Age puissent devenir la religion mondiale unique.
Voici la Charte en 10 points d'Alice Bailey :
1. Enlevez la présence de Dieu et la prière des systèmes éducatifs.
2. Réduisez l'autorité parentale sur les enfants.
3. Détruisez la structure familiale judéo-chrétienne ou la structure familiale traditionnelle chrétienne.
4. Si le sexe est de pratique libre, alors légalisez l'avortement et rendez-le facile d'accès.
5. Rendez le divorce facile et légal, libérez les gens du concept de mariage pour la vie.
6. Faites de l'homosexualité un style de vie alternatif.
7. Niveler l'art par le bas, le rendre fou.
8. Utiliser les médias pour promouvoir et changer les mentalités.
9. Créer un mouvement inter-religieux.
10. Utiliser les gouvernements pour qu'ils fassent passer tout cela sous forme de lois, et faites en sorte que les églises approuvent ces changements.
J'ose dire qu'il ne faut pas être un savant ou un historien pour voir que nous sommes entrés dans une ère où les objectifs d'Alice Bailey ont pris racine, et que cette Religion Mondiale unique qui a été prophétisée par les Écritures, elle est plus proche que nous ne le pensons.
Dans l'amour du Christ,
Hiéromoine Tryphon
DE SAINT AMBROISE SUR LES
MYSTÈRES:
Le symbolisme de l'onction et des vêtements blancs.
Après le bain du baptême, tu es monté auprès de l'évêque.
Pense à ce qui a suivi.
N'est-ce pas ce que dit David : Comme le parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron ?
C'est le parfum dont parle Salomon : Ton nom est un parfum qui se répand : c'est pourquoi les jeunes filles t'ont aimé et attiré.
Combien d'âmes renouvelées aujourd'hui t'ont-elles aimé.
Seigneur Jésus, en disant : Attire-nous derrière toi, nous accourrons à l'odeur de tes vêtements, pour aspirer l'odeur de la résurrection ?
Comprends le sens de ce rite : le parfum coule sur la barbe, c'est-à-dire sur la grâce de la jeunesse et sur la barbe d'Aaron, pour que tu deviennes une race élue, sacerdotale, précieuse.
Car nous recevons tous l'onction de la grâce spirituelle en vue du royaume de Dieu et du sacerdoce.
Ensuite tu as reçu ces vêtements blancs que tu portes, pour signifier que tu as dépouillé l'enveloppe du péché et revêtu les vêtements purs de l'innocence, dont parle le prophète :
-Tu m'aspergeras avec l'hysope, et je serai purifié ; tu me laveras, et je deviendrai plus blanc que neige.
On le voit en effet, selon la Loi et selon l'Évangile :
-celui qui est baptisé se montre purifié.
Selon la Loi, parce que Moïse employait une touffe d'hysope pour asperger avec le sang de l'agneau.
Selon l'Évangile, parce que le Christ avait des vêtements blancs comme neige, quand il fit voir, dans l'évangile de la Transfiguration, la gloire de sa résurrection.
Il devient plus blanc que neige, celui dont la faute est pardonnée.
C'est pourquoi le Seigneur dit par la bouche d'Isaïe :
-Si vos péchés sont comme la pourpre, je les rendrai blancs comme neige.
L'Église, qui porte ces vêtements blancs pour les avoir endossés grâce au bain de la nouvelle naissance, dit dans le Cantique des cantiques :
-Je suis noire et belle, filles de Jérusalem.
Noire par la fragilité de la nature humaine, belle par la grâce ; noire parce que composée de pécheurs, belle par le sacrement de la foi.
En voyant ces vêtements, les filles de Jérusalem disent, dans leur stupéfaction :
-Qui est celle-ci qui monte toute blanche ?
Elle qui était noire, comment est-elle devenue blanche tout à coup ?
Quant au Christ, voyant son Église en vêtements blancs — c'est pour elle, dit le prophète Zacharie, qu'il avait pris des vêtements sales —, ou bien voyant l'âme purifiée et lavée par le sacrement de la nouvelle naissance, il lui dit :
-Que tu es belle, mon amie, que tu es belle :
-tes yeux sont beaux comme ceux de la colombe, cette colombe dont le Saint-Esprit avait pris l'apparence pour descendre du ciel.
Aussi rappelle-toi que tu as reçu l'empreinte de l'Esprit : Esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de piété, esprit de crainte religieuse, et garde bien ce que tu as reçu.
Dieu le Père t'a marqué de son empreinte, le Christ Seigneur t'a confirmé, et il a mis l'Esprit dans ton cœur, comme un premier don, ainsi que tu l'as appris par la lecture de l'Apôtre.
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DE SÃO PAULO SOBRE
MISTÉRIOS:
O simbolismo da unção e roupas brancas.
Após o banho batismal, você foi ao bispo.
Pense no que se seguiu.
Não é isso que Davi diz: Como perfume na cabeça, que desce sobre a barba, sobre a barba de Arão?
Este é o perfume de que Salomão fala: Seu nome é um perfume que se espalha: é por isso que as jovens a amam e atraem.
Quantas novas almas hoje o amaram.
Senhor Jesus, dizendo: Nos atraia para trás de você, correremos com o cheiro de suas roupas, para inalar o odor da ressurreição?
Entenda o significado desse rito: o perfume flui sobre a barba, ou seja, sobre a graça da juventude e sobre a barba de Arão, para que você se torne uma raça escolhida, sacerdotal, preciosa.
Pois todos nós recebemos a unção da graça espiritual para o reino de Deus e o sacerdócio.
Então você recebeu essas vestes brancas que vestia, para significar que despojou o envelope do pecado e vestiu as vestes puras da inocência, das quais o profeta fala:
-Você me espargirá com hissopo, e eu serei purificado; você me lavará, e eu me tornarei mais branco que a neve.
Podemos vê-lo, de acordo com a Lei e de acordo com o Evangelho:
N Quem é batizado mostra-se purificado.
De acordo com a lei, porque Moisés usou um tufo de hissopo para polvilhar com o sangue do cordeiro.
Segundo o Evangelho, porque Cristo vestia roupas brancas como a neve, quando mostrou, no Evangelho da Transfiguração, a glória de sua ressurreição.
Ele se torna mais branco que a neve, aquele cuja culpa é perdoada.
É por isso que o Senhor disse pela boca de Isaías:
-Se seus pecados são como púrpura, eu os farei brancos como a neve.
A Igreja, que veste essas vestes brancas por tê-las vestido durante o banho do novo nascimento, diz no Cântico dos Cânticos:
-Eu sou negra e bonita, filhas de Jerusalém.
Negro pela fragilidade da natureza humana, belo pela graça; preto por ser composto de pecadores, belo pelo sacramento da fé.
Vendo essas roupas, as filhas de Jerusalém dizem maravilhadas:
-Quem é esse que sobe todo branco?
Ela que era negra, como de repente ela se tornou branca?
Quanto a Cristo, vendo sua Igreja em roupas brancas - era para ela, diz o profeta Zacarias, que ele havia vestido roupas sujas - ou vendo a alma purificada e lavada pelo sacramento do novo nascimento, ele disse para ele:
-Como você é linda, meu amigo, como você é linda:
Seus olhos são lindos como os da pomba, cuja pomba apareceu pelo Espírito Santo para descer do céu.
Lembre-se também de que recebeu a impressão do Espírito: Espírito de sabedoria e discernimento, espírito de conselho e força, espírito de conhecimento e piedade, espírito de medo religioso e mantenha bem o que recebeu .
Deus Pai deixou sua marca em você, Cristo o Senhor confirmou você, e ele colocou o Espírito em seu coração, como um primeiro presente, como você aprendeu lendo o Apóstolo.
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FROM SAINT AMBROISE ON
MYSTERIES :
The symbolism of the anointing and white garments.
After the baptismal bath, you went up to the bishop.
Think about what followed.
Isn't this what David says: Like perfume on the head, which goes down on the beard, on the beard of Aaron?
This is the perfume of which Solomon speaks: Your name is a perfume which spreads: this is why the young women have loved and attracted you.
How many new souls today have loved you.
Lord Jesus, saying: Draw us behind you, we will run at the smell of your clothes, to inhale the odor of the resurrection?
Understand the meaning of this rite: the perfume flows on the beard, that is to say on the grace of youth and on the beard of Aaron, so that you become a chosen race, priestly, precious.
For we all receive the anointing of spiritual grace for the kingdom of God and the priesthood.
Then you received these white clothes that you are wearing, to signify that you have stripped the envelope of sin and put on the pure clothes of innocence, of which the prophet speaks:
-You will sprinkle me with hyssop, and I will be cleansed; you will wash me, and I will become whiter than snow.
We can see it, according to the Law and according to the Gospel:
-He who is baptized shows himself to be purified.
According to the Law, because Moses used a tuft of hyssop to sprinkle with the blood of the lamb.
According to the Gospel, because Christ had clothes white as snow, when he showed, in the Gospel of the Transfiguration, the glory of his resurrection.
He becomes whiter than snow, the one whose fault is forgiven.
This is why the Lord said through the mouth of Isaiah:
-If your sins are like purple, I will make them white as snow.
The Church, who wears these white garments for having donned them through the bath of the new birth, says in the Song of Songs:
-I am black and beautiful, daughters of Jerusalem.
Black by the fragility of human nature, beautiful by grace; black because made up of sinners, beautiful by the sacrament of faith.
Seeing these clothes, the daughters of Jerusalem say in their amazement:
-Who is this one who goes up all white?
She who was black, how did she suddenly become white?
As for Christ, seeing his Church in white clothes - it was for her, says the prophet Zechariah, that he had taken dirty clothes - or seeing the soul purified and washed by the sacrament of the new birth, he said to him:
-How beautiful you are, my friend, how beautiful you are:
-Your eyes are beautiful like those of the dove, that dove whose appearance the Holy Spirit had taken to descend from heaven.
Also remember that you have received the imprint of the Spirit: Spirit of wisdom and discernment, spirit of counsel and strength, spirit of knowledge and piety, spirit of religious fear, and keep well what you have received .
God the Father has left his mark on you, Christ the Lord has confirmed you, and he has placed the Spirit in your heart, as a first gift, as you have learned by reading the Apostle.
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DE SANTA AMBROISE SOBRE
MISTERIOS :
El simbolismo de la unción y las prendas blancas.
Después del baño bautismal, subiste al obispo.
Piensa en lo que siguió.
¿No es esto lo que dice David: como perfume en la cabeza, que cae sobre la barba, sobre la barba de Aarón?
Este es el perfume del que habla Salomón: tu nombre es un perfume que se extiende: por eso las jóvenes te han amado y atraído.
Cuántas almas nuevas hoy te han amado.
Señor Jesús, diciendo: Llévanos detrás de ti, correremos al olor de tu ropa, para inhalar el olor de la resurrección.
Comprende el significado de este rito: el perfume fluye en la barba, es decir, en la gracia de la juventud y en la barba de Aarón, para que te conviertas en una raza elegida, sacerdotal, preciosa.
Porque todos recibimos la unción de la gracia espiritual para el reino de Dios y el sacerdocio.
Entonces recibiste estas ropas blancas que llevas puestas, para indicar que te has despojado del sobre del pecado y te has puesto las ropas puras de la inocencia, de las cuales habla el profeta:
-Me rociarás con hisopo, y seré limpiado; me lavarás y me volveré más blanco que la nieve.
Podemos verlo, según la Ley y según el Evangelio:
-El que es bautizado se muestra purificado.
Según la ley, porque Moisés usó un penacho de hisopo para rociar con la sangre del cordero.
Según el Evangelio, porque Cristo tenía ropas blancas como la nieve, cuando mostró, en el Evangelio de la Transfiguración, la gloria de su resurrección.
Se vuelve más blanco que la nieve, aquel cuya culpa es perdonada.
Es por eso que el Señor dijo por boca de Isaías:
-Si tus pecados son como el morado, los haré blancos como la nieve.
La Iglesia, que usa estas vestimentas blancas por haberse puesto las prendas durante el baño del nuevo nacimiento, dice en el Cantar de los Cantares:
-Soy negra y bella, hijas de Jerusalén.
Negro por la fragilidad de la naturaleza humana, bello por gracia; negro porque hecho de pecadores, hermoso por el sacramento de la fe.
Al ver estas ropas, las hijas de Jerusalén dicen con asombro:
-¿Quién es este que sube todo blanco?
Ella, que era negra, ¿cómo se volvió blanca de repente?
En cuanto a Cristo, al ver a su Iglesia vestida de blanco, fue por ella, dice el profeta Zacarías, que se había llevado ropa sucia, o al ver el alma purificada y lavada por el sacramento del nuevo nacimiento, él le dice :
-Qué guapa eres, amiga mía, qué guapa eres:
-Tus ojos son hermosos como los de la paloma, esa paloma cuya apariencia el Espíritu Santo había tomado para descender del cielo.
Recuerde también que ha recibido la impronta del Espíritu: Espíritu de sabiduría y discernimiento, espíritu de consejo y fuerza, espíritu de conocimiento y piedad, espíritu de temor religioso, y guarde bien lo que ha recibido. .
Dios el Padre ha dejado su marca en ti, Cristo el Señor te ha confirmado y ha puesto el Espíritu en tu corazón, como primer don, como has aprendido al leer al Apóstol.
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« Dormir c’est guérir. »
(Discours de Mgr Boniface, 19 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Dormir et l’ivresse.
Illustration :
Tertullien, théologien chrétien († 225), dit :
« Dormir c’est guérir. »
Extrait du discours :
Saint Valérien, martyr en 178, dit :
« Le serviteur qui attend les jours de fêtes pour dormir n’est pas un bon serviteur. »
Honoré de Balzac, écrivain français († 1850), dit :
« Il n’y a pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre. »
Lamennais, prêtre et écrivain français († 1854), dit :
« La science ne sert guère qu’à nous donner une idée de l’étendue de notre ignorance. »
Saint Bernard dit :
« Le sommeil est une chose dont on doit se défier, et qui, sous plusieurs rapports, ressemble à l’ivresse. »
Saint Ambroise dit :
« Qu’est-ce qu’un homme ivre si ne n’est qu’une créature de trop. »
Trop de sommeil nous engourdit.
Trop de remèdes est un poison.
Trop de rigueur est cruauté.
Trop de plaisir mène au tombeau.
Trop d’ivresse mène à la mort.
Saint Jean Chrysostome († 407) dit :
« Le sommeil, pour être profitable à la santé, doit être court. »
Platon dit :
« Le commencement est la moitié de tout. »
« Il est bon de répéter les belles paroles. »
Saint Jean de la Trinité dit :
« Le sommeil long, c’est
- le compagnon et le frère de la volupté,
- l’image de la mort,
- la mère de la paresse. »
Un homme, qui s’adonne trop au sommeil,
- méprise la sagesse,
- prostitue la chasteté,
- néglige le salut de son âme,
- perd un temps précieux,
- tue l’esprit,
- entretient le vice,...
Célébrer la Lumière
A l'aube, nous prions en célébrant la lumière qui vient en ce monde. Au crépuscule, nous prions en célébrant l'allumage des lampes. Dans les deux cas, la lumière vient dans le monde, et les ténèbres ne peuvent pas la vaincre (Jean 1,1-9).
La lumière est le sacrement de la présence de Dieu, emplissant et guidant le monde.
Lorsque nous voyons la lumière, nous contemplons Dieu tout autour de nous.
Dieu avec nous. Dieu pour nous. Dieu comme sagesse, bonté et beauté.
Dieu est Celui qui nous donne les yeux pour voir, et Qui sans cesse nous voit.
The Art of Transfiguration
Ô Seigneur
Durant sa vieillesse Saint Ephrem le syrien exprime sa prière dans ces beaux vers :
Seigneur Jésus-Christ, Rois des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort, voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître.
Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l’extrême fragilité de mon âme et de mon corps.
Accorde-moi la force dans ma faiblesse et soutiens-moi dans ma misère.
Ne gardes pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes fautes.
Conserve-moi ta grâce jusqu’à la fin, qu’elle me garde comme par le passé.
Ainsi, en moi, désormais vieux et privé de force, tu te révéleras Dieu fidèle, plein de force et de miséricorde.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
LA LIBERTÉ, PARLONS-EN !
Un mot malentendu –
Utilisé dans toutes sortes de contextes, « liberté », que le poète Éluard inscrit sur tous les supports, « liberté » au nom de laquelle ont été commises bien des atrocités, le mot avec ce qu’il nomme, subit nombre de contresens et d’ambiguïtés.
Avec la compassion du Christ un cœur chrétien se penche sur certains mots maltraités pour les soigner, les réparer et, si Dieu le veut, les guérir.
Caprice, fantaisie, arbitraire, individualisme exacerbé du « je fais ce que je veux », anarchie allergique à tout « Dieu ni maître », haine de la moindre contrainte, la liberté, dans la vie personnelle, sert souvent l’égoïsme, l’égocentrisme pathologique, ce que les saints Pères appellent l’amour de soi.
Liberté pervertie, elle tient captive la liberté, elle la confine, c’est-à-dire l’enserre dans des frontières.
La liberté confinée
De ce confinement de la liberté, la paralysie est, dans le saint Évangile, l’image fréquente.
Dans la vie communautaire, la liberté, conçue à juste titre comme autodétermination des citoyens et des peuples, est souvent étouffée ou bien s’étouffe elle-même en voulant se conquérir.
On sait par quelles crises la démocratie passe dans certaines nations.
On sait également comment l’institution ecclésiastique elle-même peut asphyxier la liberté par le cléricalisme, le moralisme ou la transformation du message évangélique en valeurs et en idées.
Nombreux ceux pour qui le mot Église est incompatible avec le nom de la liberté.
Un des plus beaux mots du monde, aussi chargé d’attraction magnétique que le mot amour, est souvent galvaudé ou instrumentalisé à des fins contraires.
Le mésusage
S’il est vrai que le mal n’existe que comme perversion du bien, la liberté, quoique maltraitée, quoique crucifiée, demeure le pivot du monde et l’aspiration désespérée de toute créature.
Nos Pères ascétiques parlent d’un mésusage de la liberté dès le Paradis :
-« de même que Dieu se détermine lui-même et fait ce qu’Il veut… ainsi tu te détermines toi-même, fût-ce, si telle est ta volonté, pour te perdre » (saint Macaire le Grand, Homélie 15, 23).
Dans le tropaire du dimanche de pré carême, le Fils prodigue dit « je me suis trompé ! »
La souffrance et la mort dans la Création, et la perversion de la liberté elle-même, procèdent d’une erreur de la conscience et de la volonté.
L’homme peut se tromper ou être trompé, et se trouver asservi, ne serait-ce qu’à lui-même.
Les deux libertés
Faisant la distinction entre la nature et la personne, saint Maxime le Confesseur décrit une liberté naturelle et une volonté naturelle.
Créé à l’image de Dieu, l’être humain a la capacité de s’autodéterminer, d’autogérer en quelque sorte son existence.
Cette liberté d’origine, véritable souveraineté, est également « un désir essentiel de ce qui confirme la nature » (PG 91, 153 A), un élan vers l’accomplissement.
L’autre liberté humaine, celle de la personne, opère des choix et des décisions.
C’est le libre arbitre, « une impulsion qui choisit et un mouvement de la pensée vers un côté ou un autre » (PG 91, 153 AB).
Ici est la possibilité de se tromper ou d’être trompé, et d’asservir ainsi la liberté.
Libérer la liberté
Le Verbe divin en se faisant homme restaure la liberté naturelle et rend à l’être humain la liberté de choisir et de décider.
Par la foi en lui et l’union à lui dans le baptême on est à nouveau libre.
La vie ascétique dans l’Église a pour rôle d’actualiser de façon continue la liberté naturelle par l’exercice de la liberté personnelle.
La paternité de Dieu s’exerce par le ministère de l’Église notamment dans le sacrement de la confession où se libère le moi profond ou personne.
Nous devenons libres d’accomplir, par une obéissance libératrice, la volonté divine qui est que nous nous épanouissions à la ressemblance du Fils.
VAMOS CONVERSAR A RESPEITO DISSO!
Uma palavra de mal-entendido -
Usada em todos os tipos de contextos, "liberdade", que o poeta Éluard inscreve em todos os meios de comunicação, "liberdade" em nome de muitas atrocidades cometidas, a palavra com o que ela nomeia, sofre muitas interpretações e mal-entendidos. ambiguidades.
Com a compaixão de Cristo, o coração cristão olha certas palavras maltratadas para curá-las, repará-las e, se Deus quiser, curá-las.
Capricho, fantasia, arbitrariedade, individualismo exacerbado do "eu faço o que quero", anarquia alérgica a qualquer "Deus ou mestre", ódio do menor constrangimento, liberdade na vida pessoal, muitas vezes serve ao egoísmo, egocentrismo patológico, o que os Santos Padres chamam de amor próprio.
A liberdade pervertida, mantém a liberdade em cativeiro, restringe-a, ou seja, a encerra dentro das fronteiras.
Liberdade confinada
A paralisia é uma imagem frequente no santo Evangelho deste confinamento da liberdade.
Na vida comunitária, a liberdade, corretamente concebida como autodeterminação de cidadãos e povos, é freqüentemente sufocada ou até se sufoca ao querer se conquistar.
Sabemos através de que crises a democracia passa em certas nações.
Também sabemos como a própria instituição eclesiástica pode sufocar a liberdade através do clericalismo, moralismo ou a transformação da mensagem do Evangelho em valores e idéias.
Muitas pessoas para quem a palavra Igreja é incompatível com o nome da liberdade.
Uma das palavras mais bonitas do mundo, carregada de atração magnética como a palavra amor, é frequentemente usada em excesso ou explorada para fins opostos.
Uso indevido
Embora seja verdade que o mal existe apenas como uma perversão do bem, a liberdade, embora maltratada, embora crucificada, permanece a espinha dorsal do mundo e a aspiração desesperada de toda criatura.
Nossos Pais ascéticos falam de um mau uso da liberdade do Paraíso:
- "assim como Deus se determina e faz o que Ele quer ... assim você se determina, mesmo que seja sua vontade, se perder" (São Macário, o Grande, Homilia 15, 23)
No trópico do domingo pré-quaresma (na liturgia greco-eslava), o filho pródigo disse: “Eu estava errado! "
O sofrimento e a morte na Criação, e a perversão da própria liberdade, procedem de um erro de consciência e vontade.
O homem pode estar enganado ou ser enganado, e se achar escravizado, mesmo que seja para si mesmo.
As duas liberdades
Distinguindo entre natureza e pessoa, São Máximo, o Confessor, descreve uma liberdade natural e uma vontade natural.
Criados à imagem de Deus, os seres humanos têm a capacidade de se determinar, de administrar sua existência de uma maneira.
Essa liberdade original, verdadeira soberania, é também "um desejo essencial daquilo que confirma a natureza" (PG 91, 153 A), um impulso para a conquista.
A outra liberdade humana, a da pessoa, opera escolhas e decisões. É o livre arbítrio, "um impulso de escolha e um movimento de pensamento para um lado ou outro" (PG 91, 153 AB).
Aqui está a possibilidade de estar enganado ou de ser enganado e, assim, escravizar a liberdade.
Liberte a liberdade
A Palavra divina ao se tornar homem restaura a liberdade natural e devolve aos seres humanos a liberdade de escolher e decidir.
Pela fé nele e pela união com ele no batismo, a pessoa é livre novamente. O papel da vida ascética na Igreja é atualizar continuamente a liberdade natural através do exercício da liberdade pessoal.
A paternidade de Deus é exercida através do ministério da Igreja, particularmente no sacramento da confissão, onde o eu profundo ou a pessoa é liberada.
Tornamo-nos livres para cumprir, por meio da obediência libertadora, a vontade divina que é que florescemos à semelhança do Filho.
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LET'S TALK ABOUT IT!
A word of misunderstanding -
Used in all kinds of contexts, "liberty", which the poet Éluard inscribes in all media, "liberty" in the name of which many atrocities have been committed, the word with what it names, undergoes many misinterpretations and misinterpretations. 'ambiguities.
With the compassion of Christ a Christian heart looks at certain mistreated words in order to heal them, to repair them and, God willing, to heal them.
Caprice, fantasy, arbitrariness, exacerbated individualism of "I do what I want", anarchy allergic to any "God or master", hatred of the slightest constraint, freedom, in personal life, often serves selfishness, pathological egocentricity, what the Holy Fathers call self-love.
Liberty perverted, it holds freedom captive, it confines it, that is to say encloses it within borders.
Confined freedom
Paralysis is a frequent image in the holy Gospel of this confinement of freedom.
In community life, freedom, rightly conceived of as the self-determination of citizens and peoples, is often stifled or even chokes itself in wanting to conquer itself.
We know through what crises democracy goes through in certain nations.
We also know how the ecclesiastical institution itself can suffocate freedom through clericalism, moralism or the transformation of the Gospel message into values and ideas.
Many people for whom the word Church is incompatible with the name of freedom.
One of the most beautiful words in the world, as charged with magnetic attraction as the word love, is often overused or used for opposite ends.
Misuse
While it is true that evil only exists as a perversion of good, freedom, although mistreated, although crucified, remains the backbone of the world and the desperate aspiration of every creature.
Our ascetic Fathers speak of a misuse of freedom from Paradise:
- "just as God determines himself and does what He wants ... so you determine yourself, even if it is your will, to lose yourself" (Saint Macarius the Great, Homily 15, 23).
In the tropary of pre Lent Sunday (In the Greco-Slavic Liturgy) the Prodigal Son said “I was wrong! "
Suffering and death in Creation, and the perversion of freedom itself, proceed from an error of conscience and will.
Man can be mistaken or be deceived, and find himself enslaved, if only to himself.
The two freedoms
Distinguishing between nature and the person, Saint Maximus the Confessor describes a natural freedom and a natural will.
Created in the image of God, human beings have the capacity to determine themselves, to manage their existence in a way.
This original freedom, true sovereignty, is also "an essential desire for that which confirms nature" (PG 91, 153 A), a drive towards accomplishment.
The other human freedom, that of the person, operates choices and decisions. It is free will, "a choosing impulse and a movement of thought to one side or another" (PG 91, 153 AB).
Here is the possibility of making mistakes or of being deceived, and thus enslave freedom.
Liberate freedom
The divine Word in becoming man restores natural freedom and gives human beings back the freedom to choose and decide.
By faith in him and union with him in baptism one is free again. The role of ascetic life in the Church is to continuously update natural freedom through the exercise of personal freedom.
The fatherhood of God is exercised through the ministry of the Church, particularly in the sacrament of confession in which the deep self or person is released.
We become free to fulfill, through liberating obedience, the divine will which is that we flourish in the likeness of the Son.
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¡HABLEMOS DE ESO!
Una palabra de malentendido
Utilizado en todo tipo de contextos, "libertad", que el poeta Éluard inscribe en todos los medios, "libertad" en cuyo nombre se han cometido muchas atrocidades, la palabra con lo que nombra, sufre muchas interpretaciones erróneas y malentendidos. 'ambigüedades.
Con la compasión de Cristo, un corazón cristiano mira ciertas palabras maltratadas para sanarlas, repararlas y, si Dios quiere, sanarlas.
El capricho, la fantasía, la arbitrariedad, el individualismo exacerbado de "hago lo que quiero", la anarquía alérgica a cualquier "Dios o maestro", el odio a la más mínima restricción, la libertad, en la vida personal, a menudo sirve al egoísmo, egocentricidad patológica, lo que los Santos Padres llaman amor propio.
La libertad pervertida, mantiene cautiva la libertad, la limita, es decir, la encierra dentro de las fronteras.
Libertad confinada
La parálisis es una imagen frecuente en el santo Evangelio de este confinamiento de la libertad.
En la vida comunitaria, la libertad, concebida correctamente como la autodeterminación de los ciudadanos y los pueblos, a menudo se ahoga o incluso se ahoga al querer conquistarse a sí misma.
Sabemos a través de qué crisis atraviesa la democracia en ciertas naciones.
También sabemos cómo la institución eclesiástica misma puede sofocar la libertad mediante el clericalismo, el moralismo o la transformación del mensaje del Evangelio en valores e ideas.
Muchas personas para quienes la palabra Iglesia es incompatible con el nombre de libertad.
Una de las palabras más bellas del mundo, tan cargada de atracción magnética como la palabra amor, a menudo se usa en exceso o se explota para fines opuestos.
Mal uso
Si bien es cierto que el mal solo existe como una perversión del bien, la libertad, aunque maltratada, aunque crucificada, sigue siendo la columna vertebral del mundo y la aspiración desesperada de toda criatura.
Nuestros Padres ascéticos hablan de un mal uso de la libertad del Paraíso:
- "así como Dios se determina a sí mismo y hace lo que quiere ... así tú decides, incluso si es tu voluntad, perderte" (San Macario el Grande, Homilía 15, 23)
En el tropario del domingo anterior a la Cuaresma (en la liturgia grecoeslava), el hijo pródigo dijo: “¡Estaba equivocado! "
El sufrimiento y la muerte en la Creación, y la perversión de la libertad misma, proceden de un error de conciencia y voluntad.
El hombre puede estar equivocado o ser engañado, y encontrarse esclavizado, aunque solo sea para sí mismo.
Las dos libertades
Distinguiendo entre la naturaleza y la persona, San Máximo el Confesor describe una libertad natural y una voluntad natural.
Creados a la imagen de Dios, los seres humanos tienen la capacidad de determinarse a sí mismos, de manejar su existencia de alguna manera.
Esta libertad original, la verdadera soberanía, es también "un deseo esencial para lo que confirma la naturaleza" (PG 91, 153 A), un impulso hacia el logro.
La otra libertad humana, la de la persona, opera elecciones y decisiones. Es libre albedrío, "un impulso de elección y un movimiento de pensamiento hacia un lado u otro" (PG 91, 153 AB).
Aquí está la posibilidad de equivocarse o de ser engañado, y así esclavizar la libertad.
Liberar la libertad
La Palabra divina al convertirse en hombre restaura la libertad natural y devuelve a los seres humanos la libertad de elegir y decidir.
Por la fe en él y la unión con él en el bautismo, uno es libre nuevamente. El papel de la vida ascética en la Iglesia es actualizar continuamente la libertad natural a través del ejercicio de la libertad personal.
La paternidad de Dios se ejerce a través del ministerio de la Iglesia, particularmente en el sacramento de la confesión donde se libera al ser o persona profunda.
Nos volvemos libres para cumplir, a través de la obediencia liberadora, la voluntad divina que es que florezcamos a semejanza del Hijo.
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Battue à mort par des satanistes, sœur Maria Laura sera bientôt béatifiée
Histoire de Sainte Anne en Bretagne
Contrairement aux Sept Saints fondateurs de la Bretagne, Anne n’est pas venue d’outre-Manche, mais de la Palestine.
Qu’importe, les Bretons ont forgé toutes sortes de légendes pour naturaliser leur sainte patronne et lui vouent toujours un culte fervent, de Sainte-Anne la Palud à Sainte-Anne d’Auray.
On dénombre environ 800 saints en Bretagne, faisant de cette région la terre des saints. Parmi eux, quelques rares femmes, dont la plus connue : sainte Anne, santez Anna, en breton.
Contrairement à d’autres saintes comme Berc’hed qui venait d’Irlande ou Gwen arrivée du pays de Galles, accompagnant un vaste mouvement migratoire vers la péninsule armoricaine à partir du Ve siècle, sainte Anne est née quant à elle bien loin des côtes atlantiques : dans la tradition chrétienne, la mère de Marie, et la grand-mère de Jésus, vécut en Galilée, près de Nazareth, puis à Jérusalem.
Une princesse bretonne
En Bretagne, différentes traditions légendaires locales font pourtant de sainte Anne une grande princesse bretonne : il est en effet fréquent dans la région de gratifier ces saints venus d’ailleurs d’une ascendance bretonne.
Les Bretons n’hésitent donc pas à relocaliser la légende de sainte Anne, en la faisant naître dans le Porzay, au manoir de Molien, au pied du Menez Hom.
Selon un autre mythe recueilli par Anatole Le Braz à la fin du XIXe siècle, sainte Anne fut reine et même duchesse mais malheureuse en ménage : quand son mari découvrit qu’elle était enceinte « il la chassa comme une mendiante en pleine nuit, au cœur de l’hiver ».
Arrivé dans l’anse de Trefentec, un ange conduisit la sainte jusqu’à Jérusalem. « Quelques jours plus tard, Anne accouchait d’une fille que Dieu destinait à être la Vierge ». Une autre légende raconte d’ailleurs qu’après avoir élevé religieusement sa fille Marie, Anne revint vivre ses vieux jours dans son pays natal, la Bretagne !
« Lorsqu’Anne mourût, des pêcheurs trouvèrent sa statue qui flottait à la surface de la mer, auprès du rivage (…). Les pêcheurs posèrent sa statue sur le sol et aussitôt une source jaillit, qui existe encore.
Les pêcheurs, voyant de ce fait un miracle de sainte Anne, se prosternèrent et firent part de ce qui leur était arrivé. Une chapelle fut aussitôt construite en l’honneur de la sainte et la statue y fut déposée.»
Des racines préceltiques
Anne a fait très tôt l’objet d’une grande vénération. En Orient, son culte est en vigueur dès le VIe siècle à Constantinople, avec la dédicace d’une basilique élevée en son honneur, puis à Jérusalem au siècle suivant. Mais comment expliquer sa propagation de l’Orient vers l’Occident ?
Après le XIe siècle, le culte de sainte Anne se répand grâce aux voyages commerciaux entre l’Europe et l’Orient, mais aussi à la faveur des pèlerinages et surtout des croisades entre le XIe et le XIIIe siècle.
Job an Irien, qui a consacré un ouvrage bilingue à la sainte, rappelle également que « les Bretons avaient eu très tôt l’habitude d’aller en terre sainte ». Les saints bretons Thelio, David et Patern furent même sacrés évêques de Jérusalem.
Par ailleurs, il semblerait qu’Anne ait aussi des origines préceltiques : « La popularité du culte de sainte Anne en Bretagne proviendrait également d’une substitution d’une vieille dévotion à la déesse mère Ana, du vieil irlandais Anu », écrit Bernard Rio, auteur d’un ouvrage sur les saints bretons. Il ajoute d’ailleurs que « les saints ‘’naturalisés’’ sont toujours un mélange de paganisme et de christianisme ».
Les apparitions
Le culte de la sainte connaît une nouvelle expansion en terre bretonne lorsqu’elle apparaît pour la première fois au paysan Yvon Nikolazic en 1623, à Pluneret, non loin d’Auray dans le Morbihan.
« Le pèlerinage de Sainte-Anne-d’Auray va donner un nouvel élan à la dévotion à sainte Anne : les vieux centres de pèlerinages vont trouver une nouvelle jeunesse et de nouvelles chapelles seront construites en son honneur », écrit Job an Irien. Considérée comme sainte patronne de la Bretagne depuis le XIXe siècle, elle en a reçu officiellement le titre par le Vatican le 26 juillet 1914, jour du pardon.
Aujourd’hui encore, sainte Anne reste une figure importante de la dévotion populaire bretonne : plus de 600 chapelles en Bretagne portent son nom. Dominique Camus, qui a consacré un livre aux dévotions populaires et tombes guérisseuses en Bretagne, explique que « la grand-mère du Christ est particulièrement vénérée du fait de sa sainte lignée et jouit d’un statut privilégié en Bretagne.
Lorsqu’il s’agit de placer sous la houlette de saints des lieux de culte considérés comme païens, il n’est pas rare que le choix se porte sur elle ».
Outre la basilique de Sainte-Anne-d’Auray, la chapelle de Notre-Dame la Palud reste également un sanctuaire important dans le culte de sainte Anne.
Pour en savoir plus
Job an Irien, « Sainte Anne et les Bretons. Santez Anna, mamm-goz ar Vretoned », Minihi Levenez, 1996.
Bernard Rio, « Le livre des saints bretons », Éditions Ouest-France, 2016.
Dominique Camus, « Dévotions populaires et tombes guérisseuses en Bretagne », éditions Ouest-France, 2011.
"Ignace, appelé aussi Théophore (Porte-Dieu), à l'Église qui est bénie dans la grâce de Dieu le Père en Jésus Christ notre Sauveur.
C'est en lui que je salue l'Église qui est à Magnésie, sur les bords du Méandre, et je lui souhaite abondance de joie en Dieu le Père et en Jésus Christ.
Apprenant que votre charité est parfaitement ordonnée selon Dieu, j'ai décidé, dans ma joie, de vous adresser la parole dans la foi en Jésus Christ.
Honoré d'un nom d'une divine splendeur, alors que je me déplace chargé de chaînes, je célèbre la louange des Églises et je leur souhaite d'être unies à la chair et à l'esprit de Jésus Christ, notre éternelle vie ; je leur souhaite d'être unies dans la foi et la charité, qui est supérieure à tout ; et je leur souhaite ce qui est le plus important :
-l'union avec Jésus et le Père en qui, après avoir résisté à toutes les attaques du prince de ce monde et y avoir échappé, nous atteindrons Dieu.
Puisque j'ai eu l'honneur de vous voir par l'intermédiaire de Damas, votre évêque digne de Dieu, des dignes presbytres Bassus et Apollonius, et de son compagnon de service, le diacre Zotion, je souhaite jouir de sa présence, car il est soumis à l'évêque comme à la grâce de Dieu, et au presbytérium comme à la loi de Jésus Christ.
Il convient que vous n'abusiez pas du jeune âge de votre évêque ; au contraire, par égard à la puissance de Dieu le Père, il convient que vous lui accordiez toute votre vénération.
Car je sais que vos saints presbytres n'ont pas abusé de la jeunesse qui paraît en lui ; comme des gens guidés par une prudence divine, ils se soumettent à lui, non pas à lui, mais comme à l'évêque et au gardien de tous, au Père de Jésus Christ.
Par respect pour ce Père qui nous a aimés, il convient d'obéir, sans aucune dissimulation.
Car, lorsqu'on dissimule, ce n'est pas l'évêque visible que l'on égare, c'est l'évêque invisible que l'on essaie de tromper.
En agissant ainsi, ce n'est pas à l'homme de chair qu'on s'adresse, mais à Dieu, qui connaît les choses cachées.
Il convient donc de ne pas seulement se faire appeler chrétien, mais de l'être aussi ; de même que certains ont toujours le nom de l'évêque à la bouche, mais font tout sans lui.
Ceux-là ne me paraissent pas avoir une bonne conscience, car leurs assemblées ne sont pas légitimes ni conformes au commandement du Seigneur.
Car les choses ont leur fin, et voici devant nous, toutes deux également, la mort et la vie, et chacun doit aller à son lieu propre.
C'est ainsi qu'il y a deux monnaies, celle de Dieu et celle du monde ; et chacune d'elles a sa marque particulière.
Les infidèles portent celle de ce monde, et les fidèles qui sont dans la charité portent la marque de Dieu le Père par Jésus Christ.
Si, grâce à celui-ci, nous ne décidons pas librement de mourir pour participer à sa passion, sa vie n'est pas en nous."
------------------------------------------CARTA DE SAINT IGNACE
D'ANTIOCHE PARA OS
MAGNESIANOS:
"Inácio, também chamado de Teóforo (Porte-Dieu), à Igreja que é abençoada na graça de Deus Pai em Jesus Cristo, nosso Salvador.
É nele que saúdo a Igreja que está em Magnésia, nas margens do Meandro, e desejo-lhe abundância de alegria em Deus, o Pai, e em Jesus Cristo.
Aprendendo que sua caridade é perfeitamente ordenada de acordo com Deus, decidi, em minha alegria, falar com você em fé em Jesus Cristo.
Honrado com um nome de esplendor divino, ao mover-me carregado de correntes, celebro os louvores das Igrejas e desejo que elas se unam à carne e ao espírito de Jesus Cristo, nossa vida eterna; Desejo que eles se unam na fé e na caridade, que é superior a tudo; e desejo a eles o que é mais importante:
- união com Jesus e o Pai em quem, depois de ter resistido a todos os ataques do príncipe deste mundo e ter escapado deles, chegaremos a Deus.
Como tive a honra de vê-lo através de Damasco, seu digno bispo de Deus, os dignos presbíteros Bassus e Apolônio, e seu companheiro de serviço, o diácono Zotion, desejo desfrutar de sua presença, porque ele está sujeito ao bispo quanto à graça de Deus e ao presbitério quanto à lei de Jesus Cristo.
É apropriado que você não abuse da tenra idade de seu bispo; pelo contrário, por causa do poder de Deus Pai, é apropriado que você lhe dê toda a sua veneração.
Pois sei que os vossos santos presbíteros não abusaram da juventude que nele aparece; como pessoas guiadas pela prudência divina, elas se submetem a ele, não a ele, mas como bispo e guardião de todos, ao Pai de Jesus Cristo.
Por respeito a esse Pai que nos amou, é aconselhável obedecer, sem ocultação.
Porque, quando alguém esconde, não é o bispo visível que se desvia, é o bispo invisível que se tenta enganar.
Ao fazer isso, não é ao homem da carne que alguém se dirige, mas a Deus, que conhece as coisas ocultas.
Portanto, é aconselhável não apenas chamar a si mesmo de cristão, mas também ser um; assim como alguns ainda têm o nome do bispo na boca, mas fazem tudo sem ele.
Estes não me parecem ter boa consciência, pois suas assembléias não são legítimas nem estão em conformidade com o mandamento do Senhor.
Pois as coisas têm seu fim, e aqui diante de nós, ambos igualmente, há morte e vida, e cada um deve ir para seu próprio lugar.
Assim, existem duas moedas, a de Deus e a do mundo; e cada um deles tem sua marca particular.
Os infiéis levam a marca deste mundo, e os fiéis que estão em caridade levam a marca de Deus Pai por meio de Jesus Cristo.
Se, graças a ele, não decidimos morrer livremente para participar de sua paixão, sua vida não está em nós ".
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LETTER FROM SAINT IGNACE OF
ANTIOCHE TO MAGNESIANS: "Ignatius, also called Theophorus (Porte-Dieu), to the Church which is blessed in the grace of God the Father in Jesus Christ our Savior.
It is in him that I greet the Church which is in Magnesia, on the banks of the Meander, and I wish him abundance of joy in God the Father and in Jesus Christ.
Learning that your charity is perfectly ordered according to God, I have decided, in my joy, to speak to you in faith in Jesus Christ.
Honored with a name of divine splendor, as I move laden with chains, I celebrate the praise of the Churches and I wish them to be united to the flesh and spirit of Jesus Christ, our eternal life; I wish them to be united in faith and charity, which is superior to everything; and I wish them what is most important:
-union with Jesus and the Father in whom, after having resisted all the attacks of the prince of this world and having escaped them, we will reach God.
Since I had the honor to see you through Damascus, your worthy bishop of God, the worthy presbyters Bassus and Apollonius, and his fellow servant, the deacon Zotion, I wish to enjoy his presence, because he is subject to the bishop as to the grace of God, and to the presbyterium as to the law of Jesus Christ.
It is fitting that you do not abuse the young age of your bishop; on the contrary, for the sake of the power of God the Father, it is fitting that you give him all your veneration.
For I know that your holy presbyters have not abused the youth which appears in him; like people guided by divine prudence, they submit to him, not to him, but as the bishop and guardian of all, to the Father of Jesus Christ.
Out of respect for this Father who loved us, it is advisable to obey, without any concealment.
Because, when one conceals, it is not the visible bishop that one leads astray, it is the invisible bishop that one tries to deceive.
By doing so, it is not to the man of the flesh that one addresses himself, but to God, who knows the hidden things.
It is therefore advisable not only to call oneself a Christian, but to be one as well; just as some still have the name of the bishop in their mouths, but do everything without him.
These do not seem to me to have a good conscience, for their assemblies are neither legitimate nor in conformity with the command of the Lord.
For things have their end, and here before us, both equally, are death and life, and each must go to his own place.
Thus there are two currencies, that of God and that of the world; and each of them has its particular mark.
The infidels bear the mark of this world, and the faithful who are in charity bear the mark of God the Father through Jesus Christ.
If, thanks to him, we do not freely decide to die to participate in his passion, his life is not in us. "
------------------------------------------CARTA DE SAN IGNACIO DE
ANTIOCHE A LOS MAGNESIOS:
"Ignacio, también llamado Theophorus (Porte-Dieu), a la Iglesia que es bendecida en la gracia de Dios Padre en Jesucristo nuestro Salvador.
Es en él que saludo a la Iglesia que está en Magnesia, a orillas del Meandro, y le deseo abundancia de gozo en Dios Padre y en Jesucristo.
Al enterarme de que su caridad está perfectamente ordenada de acuerdo con Dios, he decidido, en mi alegría, hablarles con fe en Jesucristo.
Honrado con un nombre de esplendor divino, mientras me muevo cargado de cadenas, celebro la alabanza de las Iglesias y deseo que se unan a la carne y al espíritu de Jesucristo, nuestra vida eterna; Deseo que se unan en la fe y la caridad, que es superior a todo; y les deseo lo más importante:
-unión con Jesús y el Padre en quien, después de haber resistido todos los ataques del príncipe de este mundo y haber escapado de ellos, llegaremos a Dios.
Dado que tuve el honor de verte a través de Damasco, tu digno obispo de Dios, los dignos presbíteros Bassus y Apolonio, y su compañero de servicio, el diácono Zotion, deseo disfrutar de su presencia, porque está sujeto al obispo en cuanto a la gracia de Dios, y al presbiterio en cuanto a la ley de Jesucristo.
Es apropiado que no abuses de la corta edad de tu obispo; por el contrario, por el poder de Dios Padre, es apropiado que le des toda tu veneración.
Porque sé que tus santos presbíteros no han abusado del joven que aparece en él; Como las personas guiadas por la prudencia divina, se someten a él, no a él, sino como obispo y guardián de todos, al Padre de Jesucristo.
Por respeto a este Padre que nos amó, es aconsejable obedecer, sin ocultarse.
Porque, cuando uno oculta, no es el obispo visible el que se extravía, es el obispo invisible el que trata de engañar.
Al hacerlo, no es al hombre de la carne a quien se dirige, sino a Dios, que conoce las cosas ocultas.
Por lo tanto, es aconsejable no solo llamarse cristiano, sino ser uno también; así como algunos todavía tienen el nombre del obispo en la boca, pero hacen todo sin él.
Estos no me parecen tener buena conciencia, ya que sus asambleas no son legítimas ni están en conformidad con el mandato del Señor.
Porque las cosas tienen su fin, y aquí, ante nosotros, ambos igualmente son muerte y vida, y cada uno debe ir a su propio lugar.
Así, hay dos monedas, la de Dios y la del mundo; y cada uno de ellos tiene su marca particular.
Los infieles llevan la marca de este mundo, y los fieles que están en la caridad llevan la marca de Dios el Padre por medio de Jesucristo.
Si, gracias a él, no decidimos morir libremente para participar en su pasión, su vida no está en nosotros ".
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« La chasteté est la paix dans l’âme. »
(Discours de Mgr Boniface, 20 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Chasteté et sainteté.
Illustration :
Saint Cyprien, évêque de Carthage (martyr en 258), dit :
« La chasteté est la paix dans l’âme. »
Extrait du discours :
Si vous n’êtes pas chaste, devenez-le.
Saint Bonaventure († 1274) dit :
« La chasteté est une vertu d’origine céleste. »
Saint Cyprien, martyr en 258, dit :
« La chasteté est le plus puissant rempart de la pureté religieuse et le plus fort destructeur de l’infidélité. »
Saint Cyprien ajoute :
« La chasteté est
- la paix dans l’âme,
- la tranquillité des vertus,
- la lutte animée contre le vice et les débauches. »
La chasteté est le bouclier céleste du cœur.
Saint Ambroise dit :
« Apprenons à nous méfier du corps que nous portons, il est notre ennemi domestique et notre ennemi acharné contre nous.
- Le vin l’enflamme,
- la passion l’embrase,
- la beauté des femmes le met en feu,
- l’espérance le nourrit,
- le désespoir l’abat,
- la crainte
- le trouble,
- la souffrance le brise. »
Lorsque vous voyez une femme, il ne faut même pas la regarder.
Il ne faut jamais dire “elle est jolie”. Vous allez être enflammé et vous allez regretter amèrement.
« Les saints se gardent de leur corps comme d’un ennemi. »
Saint Augustin († 430) dit :
« La chasteté est une vie angélique, unit l’homme au ciel, et le fait concitoyen des anges. »
« La chasteté est l’ornement des nobles, l’ami de Dieu, la sœur des anges, la vie des Patriarches, la ceinture des Apôtres. »
Saint Jean Chrysostome dit :
« La chasteté ne s’accorde pas avec la discorde. »
Dans l’Imitation de Jésus-Christ :
« L’oisiveté et les délices sont la destruction de la chasteté. »
Saint Benoît († 547) dit :
« L’oisiveté est l’ennemi de l’âme. »
Sextus, philosophe (mort en 210), dit :
« L’homme chaste a reçu de Dieu le droit de se dire son enfant.
Que la vie des hommes chastes vous serve de modèle pour la vertu et pour la sainteté. »
Bossuet († 1704) dit :
« La chasteté a eu ses martyrs. »
Saint Ambroise dit :
« C’est la chasteté qui donne aux âmes un courage stoïque. »
Saint Thomas d’Aquin († 1274) dit :
« Voulez-vous rester chastes ? Ne faites pas trop de visites. »
Saint Cyprien dit encore :
« La chasteté est la paix de la famille, le principe de la concorde. »
Tertullien dit :
« Une faute contre la chasteté est, pour nous chrétiens, beaucoup plus effrayante que la peine de mort la plus cruelle. »
Proverbe espagnol :
« À la femme sage et chaste, Dieu suffit. »
Intéressante réflexion symbolique
sur le COVID
Bogdan Herzog, le mystique roumain de Timisoara, note que si vous écrivez — COVID — en lettres hébraïques et que vous le lisez de droite à gauche — DIVOC — comme se lisent les mots hébreux, vous obtiendrez דיבוק, — Dybbuk — le démon des cabalistes, l'esprit maléfique susceptible de pénétrer et de posséder une personne souffrant d'une intensification des émotions ».
Le Dybbuk est une figure populaire du folklore juif, qui fait l'objet de pièces de théâtre et de films.
Herzog poursuit son analyse : l'analogie avec la possession démoniaque n'est peut-être pas aussi simpliste, voire comporte une certaine profondeur.
Et si le Covid-19 relevait plus de la psychologie que de la biologie ?
Peut-être que par l'induction d'une peur extrême — une « intensification émotionnelle » — les gens se comportent « comme si » ils étaient possédés par le Dybbuk.
De fait, ils semblent bien agir comme s'ils étaient hypnotisés, obéissant sans réfléchir aux injonctions contradictoires des autorités et acceptant des limitations sans précédent des libertés individuelles.
Dybbuk, une figure du folklore juif Pour mieux comprendre ce qu'est un dybbuk, nous nous en remettrons à une autorité des plus solides avec Yoram Bilu, professeur de sociologie et d'anthropologie à l'université hébraïque de Jérusalem et lauréat du prestigieux prix Israël en 2013.
Selon Bilu :
Le terme dybbuk (dibbuq) était utilisé dans les cercles mystiques juifs pour désigner l'esprit d'une personne morte, un pécheur notoire de son vivant, qui prenait possession temporairement d'un être humain [...] la possession dybbuk était toujours conçue comme une affliction ou une maladie et l'agent possesseur comme un intrus étranger et dangereux qui devait être expulsé.
[...]
L'exorciste était toujours un rabbin vénéré qui confrontait l'esprit à diverses mesures d'ordre religieux utilisées dans un ordre fixe et graduel.
Citant les travaux du célèbre kabbaliste Gershom Sholem, Bilu souligne que « les dybbuks, les démons ou les âmes maléfiques possédaient une créature malheureuse ou mentalement malade ».
Les dybbuks semblent viser surtout les femmes et les enfants, et « l'intensification émotionnelle ou l'éveil » sont des conditions préalables à une telle possession démoniaque. Bilu conclut :
La possession par les dybbuks laissait la victime complètement passive, temporairement dépourvu de conscience et de contrôle d'elle-même vis-à-vis de deux autorités extérieures : l'esprit possesseur qui a privé le possédé de son identité individuelle et le rabbin-exorciste qui a obligé l'esprit à partir.
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« On ne surmonte le vice qu’en le
fuyant. »
(Discours de Mgr Boniface, 21 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Vices, vertus, ne pas désespérer.
Illustration :
Fénelon, théologien français († 1715), dit :
« On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. »
Extrait du discours :
Thalès de Milet, philosophe grec (mort en 545 avant J-C), dit :
« Les vices sont comme nos ongles, nous les coupons de temps en temps mais ils repoussent de nouveau. »
Fénelon († 1715) dit :
« On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. »
Tacite, historien latin († 120), dit :
« Il y aura des vices tant qu’il y aura des hommes. »
Sénèque dit :
« Tirons notre courage de notre désespoir même. »
Fuir le vice est le commencement de la vertu.
Saint Clément d’Alexandrie († 217) dit :
« S’abandonner aux vices, c’est la plus dure des servitudes ; les vaincre au contraire, c’est la seule vraie liberté. »
Platon dit :
« La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »
« L’amour est aveugle. »
Saint Robert Bellarmin († 1621) dit :
« Les vices et les mauvaises habitudes sont les ennemis de l’homme. »
Saint Ambroise dit :
« Où est la parole de Dieu, là est le bon conseil et la paix. »
Sénèque dit :
« Le passé est le conseiller de l’avenir. »
Saint Grégoire dit :
« On ne peut goûter Dieu tant qu’on demeure dans les délices du péché. »
Saint Augustin dit :
« La perfection ne consiste pas à bien commencer mais à bien finir. »
Le dégoût est une amertume de cœur qui détruit la joie spirituelle.
De St GRÉGOIRE LE GRAND
SUR L'ÉVANGILE DE JEAN :
Marie Madeleine, après être venue au tombeau sans y trouver le corps du Seigneur, crut qu'on l'avait enlevé et porta cette nouvelle aux disciples.
Une fois venus, ceux-ci constatèrent et ils crurent qu'il en était comme elle l'avait dit.
L'Évangile note aussitôt :
Après cela, les disciples rentrèrent chez eux.
Puis il ajoute : Mais Marie restait là dehors, à pleurer.
À ce sujet, il faut mesurer avec quelle force l'amour avait embrasé l'âme de cette femme qui ne s'éloignait pas du tombeau du Seigneur, même lorsque les disciples l'avaient quitté.
Elle recherchait celui qu'elle ne trouvait pas, elle pleurait en le cherchant, et, embrasée par le feu de son amour, elle brûlait du désir de celui qu'elle croyait enlevé.
C'est pour cela qu'elle a été la seule à le voir, elle qui était restée pour le chercher, car l'efficacité d'une œuvre bonne tient à la persévérance, et la Vérité dit cette parole :
Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Elle a donc commencé par chercher, et elle n'a rien trouvé ; elle a persévéré dans sa recherche, et c'est pourquoi elle devait trouver ; ce qui s'est produit, c'est que ses désirs ont grandi à cause de son attente, et en grandissant ils ont pu saisir ce qu'ils avaient trouvé.
Car l'attente fait grandir les saints désirs. Si l'attente les fait tomber, ce n'était pas de vrais désirs.
C'est d'un tel amour qu'ont brûlé tous ceux qui ont pu atteindre la vérité. Aussi David dit-il : Mon âme a soif du Dieu vivant : quand pourrai-je parvenir devant la face de Dieu ?
Aussi l'Église dit-elle encore dans le Cantique des cantiques :
Je suis blessée d'amour.
Et plus loin : Mon âme a défailli.
Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?
On lui demande le motif de sa douleur, afin que son désir s'accroisse, et qu'en nommant celui qu'elle cherchait, elle rende plus ardent son amour pour lui.
Jésus lui dit : Marie.
Après qu'il l'eut appelée par le mot banal de « femme », sans être reconnu, il l'appelle par son nom.
C'est comme s'il lui disait clairement :
« Reconnais celui par qui tu es reconnue.
Je ne te connais pas en général, comme les autres, je te connais d'une façon particulière. »
Appelée par son nom, Marie reconnaît donc son créateur et elle l'appelle aussitôt Rabbouni, c'est-à-dire maître, parce que celui qu'elle cherchait extérieurement était celui-là même qui lui enseignait intérieurement à le chercher.
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De St GRÉGOIRE LE GRAND
NO EVANGELHO DE JOÃO:
Maria Madalena, depois de ter chegado ao túmulo sem encontrar o corpo do Senhor ali, acreditava que ele havia sido retirado e trazido essa notícia aos discípulos.
Quando eles chegaram, perceberam e acreditaram que era como ela havia dito.
O Evangelho nota imediatamente:
Depois disso, os discípulos voltaram para casa.
Então ele acrescenta: Mas Marie ficou lá fora, chorando.
Nesse sentido, é necessário medir com que força o amor incendiou a alma dessa mulher que não deixou o túmulo do Senhor, mesmo quando os discípulos o deixaram.
Ela procurava o que não conseguia encontrar, chorou enquanto procurava por ele e, em chamas pelo fogo de seu amor, ardia com o desejo daquele que acreditava ter sido removido.
É por isso que ela foi a única a vê-lo, ela que ficou para procurá-lo, pois a eficácia de um bom trabalho depende da perseverança, e a Verdade diz estas palavras:
Quem quer que tenha perseverado até o fim, esse será salvo.
Então ela começou olhando, e não encontrou nada; ela perseverou em sua busca, e é por isso que ela tinha que encontrar; o que aconteceu foi que seus desejos cresceram por causa de suas expectativas e, à medida que envelheciam, foram capazes de entender o que haviam encontrado.
Porque esperar faz crescer desejos sagrados. Se a espera os derruba, não era um desejo real.
É com tanto amor que todos que foram capazes de alcançar a verdade se queimaram. Disse, pois, Davi: A minha alma tem sede do Deus vivo; quando poderei vir diante do rosto de Deus?
Então a Igreja também diz no Cântico dos Cânticos:
Estou ferido de amor.
E mais: minha alma falhou.
Mulher, por que você está chorando? Quem é que voce esta procurando?
Perguntamos a ela o motivo de sua dor, para que seu desejo aumente e, nomeando o que ela procurava, tornará seu amor por ele mais ardente.
Jesus disse a ela, Maria.
Depois que ele a chamou pela palavra banal "mulher", sem ser reconhecida, ele a chamou pelo nome dela.
É como se ele estivesse claramente dizendo a ela:
"Reconheça aquele por quem você é reconhecido.
Eu não te conheço em geral, como os outros, conheço você de uma maneira particular. "
Chamada pelo nome dele, Maria, portanto, reconhece seu criador e imediatamente o chama de Rabbouni, ou seja, mestre, porque aquele que ela procurava do lado de fora era quem a ensinava a procurá-lo.
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From St GRÉGOIRE LE GRAND
ON THE GOSPEL OF JOHN :
Mary Magdalene, after having come to the tomb without finding the body of the Lord there, believed that it had been taken away and brought this news to the disciples.
When they came, they noticed and they believed that it was as she had said.
The Gospel immediately notes:
After that, the disciples returned home.
Then he adds: But Marie stayed there outside, crying.
In this regard, it is necessary to measure with what force the love had set ablaze the soul of this woman who did not leave the tomb of the Lord, even when the disciples had left it.
She looked for the one she could not find, she wept while looking for him, and, set ablaze by the fire of her love, she burned with the desire of the one she believed had been removed.
That is why she was the only one to see him, she who had stayed to seek him, for the effectiveness of a good work depends on perseverance, and the Truth says these words:
Whoever will have persevered to the end, that one will be saved.
So she started by looking, and she found nothing; she persevered in her search, and that is why she had to find; what happened was that his desires grew because of his expectation, and as they grew older they were able to grasp what they had found.
Because waiting makes holy desires grow. If the wait brings them down, it was not real desire.
It is with such love that all who have been able to reach the truth have burned. So David said, My soul thirsts for the living God: when can I come before the face of God?
So the Church also says in the Song of Songs:
I am wounded with love.
And further: My soul has failed.
Woman, why are you crying? Who are you looking for?
We ask her the reason for her pain, so that her desire may increase, and that by naming the one she was looking for, she will make her love for him more ardent.
Jesus said to her, Mary.
After he had called her by the banal word "woman", without being recognized, he called her by her name.
It is as if he was clearly telling her:
"Recognize the one by whom you are recognized.
I don't know you in general, like the others, I know you in a particular way. "
Called by name, Mary therefore recognizes her creator and she immediately calls him Rabbouni, that is to say master, because the one she was looking for on the outside was the very one who was teaching her inwardly to seek him.
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De St GRÉGOIRE LE GRAND
EN EL EVANGELIO DE JUAN :
María Magdalena, después de haber venido a la tumba sin encontrar el cuerpo del Señor allí, creyó que se la habían llevado y trajo esta noticia a los discípulos.
Cuando llegaron, se dieron cuenta y creyeron que era como ella había dicho.
El Evangelio señala inmediatamente:
Después de eso, los discípulos regresaron a casa.
Luego agrega: Pero Marie se quedó allí afuera, llorando.
En este sentido, es necesario medir con qué fuerza el amor había incendiado el alma de esta mujer que no se apartó de la tumba del Señor, incluso cuando los discípulos la habían abandonado.
Estaba buscando al que no pudo encontrar, lloró mientras lo buscaba y, en llamas por el fuego de su amor, ardió con el deseo del que creía que había sido eliminado.
Es por eso que ella fue la única que lo vio, la que se había quedado a buscarlo, porque la efectividad de un buen trabajo depende de la perseverancia, y la Verdad dice estas palabras:
Quien haya perseverado hasta el final, ese será salvo.
Entonces ella comenzó a mirar y no encontró nada; ella perseveró en su búsqueda, y por eso tuvo que encontrarla; lo que sucedió fue que sus deseos crecieron debido a sus expectativas, y a medida que crecieron pudieron comprender lo que habían encontrado.
Porque esperar hace crecer los santos deseos. Si la espera los derriba, no era un deseo real.
Es con tanto amor que todos los que han podido alcanzar la verdad se han quemado. Entonces David dijo: Mi alma tiene sed del Dios viviente: ¿cuándo puedo presentarme ante el rostro de Dios?
Entonces la Iglesia también dice en el Cantar de los Cantares:
Estoy herido de amor.
Y además: mi alma ha fallado.
Mujer, ¿por qué lloras? ¿A quién estás buscando?
Le preguntamos la razón de su dolor, para que su deseo pueda aumentar, y que al nombrar al que estaba buscando, hará que su amor por él sea más ardiente.
Jesús le dijo a ella, María.
Después de haberla llamado por la palabra banal "mujer", sin ser reconocida, la llamó por su nombre.
Es como si él le estuviera diciendo claramente:
"Reconoce a aquel por quien eres reconocido.
No te conozco en general, como los demás, te conozco de una manera particular. "
Llamada por su nombre, Mary reconoce a su creador e inmediatamente lo llama Rabbouni, es decir, maestro, porque el que estaba buscando en el exterior era el que le estaba enseñando internamente a buscarlo.
AIE CONFIANCE !
Un message de confiance –
« Aie confiance, mon enfant ! » est le message que nous et nos contemporains avons besoin d’entendre.
Nous avons besoin d’entendre la voix paternelle de Dieu nous appelant « mon enfant ».
C’est extraordinaire que Dieu appelle l’homme ou la femme de tous les jours son enfant !
L’a priori du pardon
Dans les périodes troublées que nous traversons, nous avons besoin d’être pardonnés à priori, avant même d’avoir sollicité le pardon ou d’avoir confessé la foi dans le Père, dans son Fils et dans son Esprit.
Le Père envoie dans le monde son Fils et son Esprit avec le préalable du pardon.
Il voit notre humanité, notre époque, notre société, telles qu’elles sont : paralysées !
Quand tout semble perdu, quand nous semblons définitivement paralysés, nous entendons un message divin de « confiance » – un a priori de confiance.
Qui parmi nous osera croire qu’il peut avoir confiance, quand tu suis l’information ou la désinformation, quand les médias, tous les jours, te donnent des raisons sérieuses de t’inquiéter ?
Mais le Seigneur nous dit, comme Il le fait dans les psaumes, d’avoir confiance, non dans les hommes, également paralysés, mais en lui, le Sauveur.
Lui n’est pas paralysé du tout ; au contraire, Il est libre de la grande liberté de l’amour par laquelle Il a fait exister toutes les créatures et par laquelle Il vient au milieu d’elles, en Personne et par la personne des pasteurs et des saints.
N’aie pas peur !
Notre dieu est un dieu libre et souverain et c’est pour cela que nous pouvons avoir confiance.
La confiance en Dieu nous tire de la paralysie car, ce qui paralyse le plus les hommes, c’est la peur. Depuis le début de l’épidémie surtout, les hommes ont été gagnés par la peur de la maladie et de la mort.
Une grande paralysie a gagné le monde, sa vie sociale, sa vie économique et même sa vie religieuse. Plus d’un paroissien déserte son église.
Plus d’un citoyen souffre du chômage.
Plus d’un d’entre nous redoute même de s’approcher de son semblable.
Les visages sont masqués. Seuls parlent nos regards. Peu d’entre les hommes se tournent avec confiance vers leur Père céleste car peu le connaissent ; peu entendent la parole de ce jour : « aie confiance, mon enfant ! »
Or, notre Dieu, le dieu libre, le dieu de la liberté, est venu, que cela se sache, donner aux hommes une grande « liberté », la faculté du mouvement, de l’initiative, de la créativité, de la sanctification de soi à la ressemblance du dieu saint, souverain et libre.
Dieu est venu dans son monde paralysé pour « communiquer sa propre liberté d’exister, d’être, de se mouvoir et d’aimer. « Soyez libres ! N’ayez pas peur ! Vous êtes mes enfants bien aimés ! », dit le Père par la voix du Fils dans la liberté de l’Esprit !
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TENHA CONFIANÇA !
Uma mensagem de confiança -
“Tenha confiança, meu filho! É a mensagem que nós e nossos contemporâneos precisamos ouvir.
Precisamos ouvir a voz paternal de Deus nos chamando "meu filho".
É incrível que Deus chame um homem ou mulher todos os dias de Seu filho!
O a priori do perdão
Nos tempos difíceis que estamos passando, precisamos ser perdoados a priori, mesmo antes de pedirmos perdão ou confessarmos fé no Pai, em seu Filho e em seu Espírito.
O Pai envia seu Filho e seu Espírito ao mundo com o pré-requisito do perdão.
Ele vê nossa humanidade, nosso tempo, nossa sociedade como eles são: paralisados!
Quando tudo parece perdido, quando parecemos permanentemente paralisados, ouvimos uma mensagem divina de "confiança" - a priori de confiança.
Quem entre nós se atreverá a acreditar que ele pode ser confiável, quando você acompanha as notícias ou a desinformação, quando a mídia, todos os dias, lhe dá sérias razões para se preocupar?
Mas o Senhor nos diz, como faz nos Salmos, para confiar, não nos homens, também paralisados, mas Nele, o Salvador.
Ele não está paralisado; pelo contrário, Ele está livre da grande liberdade de amor pela qual Ele fez todas as criaturas existirem e pela qual Ele vem entre elas, em Pessoa e através da pessoa de pastores e santos.
Não tenha medo !
Nosso deus é um deus livre e soberano e é nisso que podemos confiar.
A confiança em Deus nos tira da paralisia porque o que mais paralisa as pessoas é o medo. Especialmente desde o início da epidemia, os homens foram superados pelo medo de doenças e morte.
Uma grande paralisia tomou conta do mundo, de sua vida social, de sua vida econômica e até de sua vida religiosa. Mais de um paroquiano abandonou sua igreja.
Mais de um cidadão sofre de desemprego.
Muitos de nós até temem chegar perto de nosso próximo.
Os rostos estão mascarados. Apenas nossos olhares falam. Poucos homens se voltam com confiança ao Pai Celestial porque poucos o conhecem; poucos ouvem a palavra deste dia: “tenha confiança, meu filho! "
Agora, nosso Deus, o deus livre, o deus da liberdade, veio, que se saiba, dar aos homens grande "liberdade", a faculdade de movimento, de iniciativa, de criatividade, de santificação de Deus. eu à semelhança do deus santo, soberano e livre.
Deus veio ao seu mundo paralisado para "comunicar sua própria liberdade de existir, ser, mover-se e amar. "Seja livre! Não tenha medo ! Vocês são meus filhos amados! "Diz o Pai pela voz do Filho na liberdade do Espírito!
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HAVE CONFIDENCE !
A message of confidence -
“Have confidence, my child! Is the message we and our contemporaries need to hear.
We need to hear the fatherly voice of God calling us "my child."
It is amazing that God calls an everyday man or woman His child!
The a priori of forgiveness
In the troubled times we are going through, we need to be forgiven a priori, even before we have asked for forgiveness or have confessed faith in the Father, in his Son and in his Spirit.
The Father sends his Son and his Spirit into the world with the prerequisite of forgiveness.
He sees our humanity, our time, our society, as they are: paralyzed!
When all seems lost, when we seem permanently paralyzed, we hear a divine message of "trust" - an a priori of trust.
Who among us will dare to believe that he can be trusted, when you follow the news or the disinformation, when the media, every day, give you serious reasons to worry?
But the Lord tells us, as He does in the Psalms, to trust, not in men, also paralyzed, but in Him, the Savior.
He is not paralyzed at all; on the contrary, He is free from the great freedom of love by which He made all creatures exist and by which He comes among them, in Person and through the person of pastors and saints.
Do not be afraid !
Our god is a free and sovereign god and that is what we can trust.
Trust in God pulls us out of paralysis because what paralyzes people the most is fear. Especially since the start of the epidemic, men have been overcome by fear of disease and death.
A great paralysis has taken hold of the world, its social life, its economic life and even its religious life. More than one parishioner deserted his church.
More than one citizen suffers from unemployment.
Many of us even dread coming close to our fellow man.
The faces are masked. Only our looks speak. Few of men turn with confidence to their Heavenly Father because few know him; few hear the word of this day: “have confidence, my child! "
Now, our God, the free god, the god of freedom, has come, let it be known, to give men great "freedom", the faculty of movement, of initiative, of creativity, of the sanctification of self in the likeness of the holy, sovereign and free god.
God came to his paralyzed world to "communicate his own freedom to exist, to be, to move and to love. “Be free! Do not be afraid ! You are my beloved children! "Says the Father through the voice of the Son in the freedom of the Spirit!
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TEN CONFIANZA !
Un mensaje de confianza
“¡Ten confianza, hija mía! Es el mensaje que nosotros y nuestros contemporáneos necesitamos escuchar.
Necesitamos escuchar la voz paternal de Dios que nos llama "mi hijo".
¡Es asombroso que Dios llame a un hombre o mujer común Su hijo!
El a priori del perdón
En los tiempos difíciles que estamos pasando, necesitamos ser perdonados a priori, incluso antes de haber pedido perdón o haber confesado fe en el Padre, en su Hijo y en su Espíritu.
El Padre envía a su Hijo y su Espíritu al mundo con el requisito previo del perdón.
Él ve nuestra humanidad, nuestro tiempo, nuestra sociedad, como son: ¡paralizados!
Cuando todo parece perdido, cuando parecemos permanentemente paralizados, escuchamos un mensaje divino de "confianza", a priori de confianza.
¿Quién de nosotros se atreverá a creer que se puede confiar en él, cuando sigues las noticias o la desinformación, cuando los medios, todos los días, te dan serias razones para preocuparte?
Pero el Señor nos dice, como lo hace en los Salmos, que confiemos, no en los hombres, también paralizados, sino en Él, el Salvador.
No está paralizado en absoluto; por el contrario, Él está libre de la gran libertad de amor por la cual hizo que existieran todas las criaturas y por el cual Él viene entre ellas, en Persona y a través de la persona de pastores y santos.
No tengas miedo !
Nuestro dios es un dios libre y soberano y eso es en lo que podemos confiar.
La confianza en Dios nos saca de la parálisis porque lo que más paraliza a las personas es el miedo. Especialmente desde el comienzo de la epidemia, los hombres han sido vencidos por el miedo a la enfermedad y la muerte.
Una gran parálisis se ha apoderado del mundo, su vida social, su vida económica e incluso su vida religiosa. Más de un feligrés abandonó su iglesia.
Más de un ciudadano sufre desempleo.
Muchos de nosotros incluso tememos acercarnos a nuestro prójimo.
Las caras están enmascaradas. Solo nuestras miradas hablan. Pocos hombres recurren con confianza a su Padre Celestial porque pocos lo conocen; pocos escuchan la palabra de este día: "¡ten confianza, hija mía! "
Ahora, nuestro Dios, el dios libre, el dios de la libertad, ha venido, se sabe, para dar a los hombres una gran "libertad", la facultad de movimiento, de iniciativa, de creatividad, de la santificación de uno mismo a semejanza del dios santo, soberano y libre.
Dios vino a su mundo paralizado para "comunicar su propia libertad de existir, ser, moverse y amar. "¡Se libre! No tenga miedo ! ¡Sois mis amados hijos! "¡Dice el Padre a través de la voz del Hijo en la libertad del Espíritu!
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORRAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.
Intervention brillante.
Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.
D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
-L'ultime et vitale résistance (Moine Moise de l'Athos)
-Lectionnaire pour la Fête de Saint Thomas
-Allez dans le monde entier...(St Basile de Séleucie) suivi de la prière pour les vocations.
-Le monde est un vaste temple dédié à la discorde.(Audio de Mgr Samuel)
-Les Soixante douze disciples (Lectionnaire)
-La véritable liberté, les cultes orientaux et la jeunesse déchristianisée (Archimandrite Jean Krestiankin)
-Cinquième dimanche après la Pentecôte (Lectionnaire)
-La mort égalise toutes les conditions humaines.(Audio de Mgr Samuel)
-l'âme l'esprit - Entretien avec Jacqueline Kelen-un film d'Igor Ochmiansky
-En résumé des députés avec Raoult.
-Le défaut d’éducation et de religion rend le peuple misérable et féroce.(Audio de Mgr Samuel)
-L'existence de l'âme expliquée par la science ?(Article et vidéos)
-Vie de Saint Martial, apôtre et premier Évêque de Limoges.
-L’art de plaire à tout le monde, c’est l’art de tromper.(Audio de Mgr Samuel)
-Cinq façon de transmettre la paix dans des temps troublés.
-"J'y crois encore", film disponible.
-Les dix phrases de Jésus qui ont changé le monde (Aleteia)
-Covid 19:Pourquoi les consignes sanitaires sont parfois négligées
-Communion des prêtres avec le Christ ressuscité qui, dans son Eglise, continue de réaliser le sacrifice rédempteur( SS Benoît XVI) suivie d'une prière pour les Pasteurs.
-Le Miracle qui va favoriser la canonisation du Bx Charles de Foucault
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Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées en Charente (16),Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
Nous pouvons désormais les reprendre progressivement.
Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.
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Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Juin, Juillet 2020:
¤Au Monastère:
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* 3 JUILLET, Fête de Saint Thomas, Messe à 9h
*4 Juillet , Fête des 72 Disciples, Messe à 10h30
*Dimanche 5 Juillet, Dimanche des Missions:
Pèlerinage du premier Dimanche du Mois à Notre-Dame de Miséricorde,
Solennité de Saint Thomas
et clôture des festivités de St Thomas.
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kérala,
Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel
*Dimanche 19 Juillet, Pèlerinage à Saint Christophe,
bénédiction des voitures après la Messe. Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel
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¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- Samedi 25 JUILLET et *
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¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanche 12 JUILLET
- Dimanche 26 JUILLET,Pèlerinage à Saint Christophe,
bénédiction des voitures après la Messe. Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel
et 22 AOUT*
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¤LOURDES (65):
-Visite sur le Sud-Ouest et Pyrénées du 14 au 18 JUILLET (S'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
AVIS IMPORTANT:
L'église du Monastère est ouverte en semaine où les précautions sanitaires et de distanciation sont prises à l'intérieur .
L'église reste vivante en semaine avec les Messes et Offices Liturgiques quotidiens lors desquels nous rendons à Dieu le Culte qui Lui est dû et prions pour les libérations, les guérisons spirituelles et physiques de nos frères et sœurs !
Toutes les dispositions d'hygiène et de distanciations sont prises avec marquage des places où s’asseoir.
Des masques sont disponibles à l'entrée ainsi que du gel Hydro-alcoolique et des kleenex à usage unique, etc...
L'ULTIME ET VITALE RÉSISTANCE CHRÉTIENNE par Le moine Moïse de la Sainte Montagne
La Communauté du désert et la solitude des villes [5]
par Le moine Moïse de la Sainte Montagne
Moine Moïse l'Athonite (1952-2014) prie Dieu pour nous !
Dans cette solitude sacrée l’homme se trouve face à face avec sa pauvreté existentielle et la peur de la mort qu'elle provoque. Pourtant, même ici, il y a danger qu'il puisse choisir la procrastination comme solution et, pour un temps calmer son état de panique. Il peut reprendre sa course avec ses allées et venues sans fin, augmenter ses activités sociales et chercher à varier ses divertissements : un programme d’occupation maximale. D'autres personnes, d'autres choses, du travail et des implications tous azimuts peuvent servir de couverture à son appauvrissement spirituel – pour un temps. Et il peut continuer à errer sans but, poussé par les circonstances, tourmenté, papillonnant d’une chose à une autre, luttant, étant déchiré – et finalement anéanti.
Une vie de travail sans la libération de la communion avec Dieu est de l'esclavage. La lutte excessive pour la richesse est une maladie incurable source de souffrances. La peur de l’avenir peut stimuler la cupidité, l'avarice, la thésaurisation et Dieu peut être facilement oublié.
Voici ce que dit Abba Markos sur comment l'homme peut éviter l'esclavage d’un travail sans discernement et à la place devenir un libre serviteur de Dieu : «Celui qui se débarrasse du soin anxiogène pour les choses éphémères et est libéré de tout ce que cela nécessite, mettra toute sa confiance en Dieu et dans les bonnes choses éternelles. Le Seigneur n'a pas interdit les nécessaires soins quotidiens pour notre bien-être physique, mais Il a indiqué que l'homme ne devait se sentir concerné que pour chaque jour [auquel suffit sa peine]. Limiter nos besoins et nos soucis de ce qui est absolument nécessaire est tout à fait possible par la prière et la maîtrise de soi, mais les éliminer est tout à fait impossible.»
Dans les judicieuses remarques d’Abba Markos qui suivent, permettez-moi d'attirer votre attention sur un point subtil qui s’applique à de nombreux fidèles. «Les tâches nécessaires que nous sommes obligés d’accomplir, nous devons bien sûr les accepter et les assumer, mais nous devons lâcher ces autres activités sans but et préférer plutôt passer notre temps dans la prière, en particulier lorsque ces activités nous conduisent à la cupidité et au luxe de l’argent et de la richesse. En effet, plus on pourra, avec l'aide de Dieu, limiter, ces activités mondaines, plus on pourra préserver son esprit de ces errances anxieuses. Si à nouveau quelqu'un, de peu de foi ou ayant quelque autre faiblesse, ne peut pas faire cela, alors, au moins, qu'il comprenne bien la vérité et qu’il essaye, autant qu'il peut, de se blâmer de demeurer dans cette faiblesse et dans cet état immature. Car il est beaucoup mieux d'avoir à rendre compte à Dieu de ses omissions que de sa faute et de son orgueil.»
Un drame se joue dans l'homme, dans lequel il cherche, à l’extérieur, continuellement et intensément, la paix et la connaissance Mais quand il revient à lui-même, il se rend compte qu’une véritable hospitalité existe dans un endroit inattendu. C’est en effet précisément en lui-même qu’il découvre et expérimente la particularité de cette personnalité. C’est ici que se trouve la divine solitude libératrice, fondée sur la connaissance de sa personnalité. C’est ici, dans la quiétude mystique, qu'il mesure, décide, et prend ses responsabilités.
La réalisation de l'expérience mystique de ce que nous sommes, de ce que nous devrions chercher, et de ce que nous pouvons faire, implique un effort pénible qui, néanmoins, est crucial. C’est en nous que nous nous arrachons à la solitude de l’ego et où nous trouvons le chemin de la lumière et de la joie de la communion.
Une grande partie du monde est gouvernée par des sophismes, la sagesse a été mise à l'écart, et la décence a été perdue. Mensonges et trahison abondent, le révisionnisme a contrefait l'histoire, l'Évangile est mal interprété, les manuels scolaires sont des outils politiques au service de l'idéologie de ceux qui sont au pouvoir. Il y a une tendance à imiter les idéologies occidentales erronées, y compris le piétisme sentimental et le néo-christianisme social indolore. La vie de l’Église et ses traditions sacrées et vivifiantes sont ignorées.
Le seul refuge est pour chacun d’entre nous, de mettre en place notre propre sanctuaire où nous le pouvons.À un monde qui considère la tromperie comme de l'intelligence et l'honneur comme de la faiblesse, il faut oser dire «Ne me touchez pas! »
Nous devons choisir de rester seuls, volontairement et en assumant la responsabilité même si cette solitude nécessite un grand courage dans une société qui cherche agressivement nos applaudissements et nous pousse à nous y amalgamer. La lassitude de ces vanités, l’amertume, le mouvement constant et les joies sans joie qui ont rempli nos vies nous aident à venir à la réalisation que c’est la meilleure résistance à la désorientation générale.
En rétablissant notre monde intérieur, nous augmentons notre résistance, et dans le temps devenons invincibles aux attaques organisées du mal. En plaçant toute notre vie aux pieds de Dieu et dans la recherche de la vie authentique qu’Il veut que nous vivions, nous commençons à avoir un avant-goût de l’immortalité, où nous ne sommes jamais seuls, mais en compagnie du Christ et de ses saints. Toute solitude est dissipée par l'autosuffisance intérieure.
Etcela peut vous aider de savoir qu’ils sont nombreux, sans que vous les voyiez, ceux qui vous aident par leurs prières. Ce sont les moines, totalement consacrés à Dieu, qui veillent sans cesse. Même si vous ne les avez pas rencontrés, ils prient pour vous, leurs bras levés, leurs genoux et leurs articulations couverts de cal de par leurs prosternations. à suivre…
(version française parMaxime le minimede la source)
Ce 3 Juillet, nous célébrons Saint Thomas, un Apôtre du Christ mort au Ier siècle.
Thomas dont le nom araméen signifie jumeau, était appelé Didyme en grec.
Il faisait partie du groupe des 12 apôtres que nous célébrions le 30 Juin, mais seul l’évangile de Saint Jean cite plusieurs de ses interventions.
Il est courageux et au moment de la mort de Lazare, il est prêt à affronter le martyr.
Mais c’est surtout par ses questions et doutes qu’il est célèbre.
Lors du dernier repas il interroge :
-"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?", et après la résurrection du Christ, incrédule, il demande une preuve tangible :
-"Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas."
Mais il est aussi le modèle du croyant en reconnaissant en Jésus ressuscité "Mon Seigneur et mon Dieu", cette phrase que, dans notre Métropolie Syro-Orthodoxe des Chrétiens de Saint Thomas, nous redisons au moment de la génuflexion pour adorer le Christ présent dans l'Eucharistie.
La Tradition, tradition bien établie, en fait l’apôtre des Indes, où les Portugais du XVI ème siècle trouvèrent à leur arrivée des chrétiens autochtones et...les persécutèrent.
En France, après avoir été, pour beaucoup, privés de l'accès à l'Eucharistie et aux autres Sacrements pendant cette pandémie du Covid 19, affermissons notre Foi et soyons présents ce 5 Juillet 2020 au Monastère Métropolitain pour la Messe de clôture des Festivités de Mar Thoma !
Par Marie, Mère de Miséricorde, dans la Foi de Pierre et l'intercession des Saints Apôtres, avec Saint Thomas, écrions-nous devant le Christ Présent au Sacrement de l'Autel:"Mon Seigneur et mon Dieu"!
Lectionnaire pour le Dukahrono de St.Thomas (3 Juillet)
Saint Qurbana :
1 Pierre 2 :15-17 :
15 La volonté de Dieu, c’est qu’en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui parlent sans savoir.
16 Soyez des hommes libres, sans toutefois utiliser la liberté pour voiler votre méchanceté : mais soyez plutôt les esclaves de Dieu.
17 Honorez tout le monde, aimez la communauté des frères, craignez Dieu, honorez l’empereur.
1 Corinthiens 6: 9-11 :
09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.
St.Mathieu 5: 21-26 :
21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.
« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »
(Mc 16,15)
« Mets ton doigt dans la marque des clous », dit Jésus à Thomas.
« Tu me cherchais quand je n'étais pas là, profites-en maintenant.
Je connais ton désir malgré ton silence. Avant que tu ne me le dises, je sais ce que tu penses.
Je t'ai entendu parler, et quoique invisible, j'étais auprès de toi, auprès de tes doutes, et sans me faire voir, je t'ai fait attendre, pour mieux regarder ton impatience.
Mets ton doigt dans la marque des clous. Mets ta main dans mon côté, et ne sois plus incrédule, mais crois. »
Alors Thomas le touche : toute sa défiance tombe et rempli d'une foi sincère et de tout l'amour que l'on doit à son Dieu, il s'écrie :
-« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Et le Seigneur lui dit :
-« Parce que tu m'as vu, tu as cru ; heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru !
Thomas, porte la nouvelle de ma résurrection à ceux qui ne m'ont pas vu.
Entraîne toute la terre à croire non à ses yeux, mais à ta parole. Parcours les peuples et les cités païennes.
Apprends-leur à porter la croix sur les épaules au lieu des armes...
Dis-leur qu'ils sont appelés par la grâce, et toi, contemple leur foi : heureux, en vérité, ceux qui n'ont pas vu et ont cru ! »
Telle est l'armée que lève le Seigneur ; tels sont les enfants de la piscine baptismale, les œuvres de la grâce, la moisson de l'Esprit.
Ils ont suivi le Christ sans l'avoir vu, ils l'ont cherché et ils ont cru. Ils ont reconnu avec les yeux de la foi, non du corps.
Ils n'ont pas mis leurs doigts dans les marques des clous, mais ils se sont attachés à sa croix et ont embrassé ses souffrances.
Ils n'ont pas vu le côté du Seigneur, mais par la grâce ils se sont unis à ses membres et ils ont fait leur cette parole du Seigneur :
« Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! »
Saint Basile de Césarée (?-v. 468), évêque Sermon pour la Résurrection, 1-4 (traduction française de Brésard, 2000 ans B, p. 128 rev.)
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São Basílio de Selêucia *
"Vá ao redor do mundo. Proclame as boas novas a toda a criação ”(Mc 16:15)
"Coloque o dedo na marca das unhas", disse Jesus a Tomé.
"Você estava me procurando quando eu não estava lá, aproveite agora."
Eu conheço o seu desejo, apesar do seu silêncio. Antes de me dizer, eu sei o que você pensa.
Ouvi você falar e, embora invisível, estava com você, com suas dúvidas, e sem ser visto, fiz você esperar, para observar melhor sua impaciência.
Coloque o dedo na marca da unha. Coloque sua mão no meu lado e não fique mais incrédulo, mas acredite. "
Assim, Thomas o toca: toda a sua desconfiança cai e cheia de fé sincera e todo o amor que devemos ao seu Deus, ele exclama:
- "Meu Senhor e meu Deus! "
E o Senhor disse-lhe:
- “Porque você me viu, você acreditou; felizes aqueles que não viram e que acreditaram!
Thomas, traga a notícia da minha ressurreição para aqueles que não me viram.
Treine o mundo inteiro para acreditar não nos olhos dele, mas na sua palavra. Explore os povos e cidades pagãs.
Ensine-os a carregar a cruz nos ombros em vez de armas ...
Diga a eles que eles são chamados pela graça, e você contempla a fé deles: felizes, na verdade, aqueles que não viram e creram! "
Tal é o exército que o Senhor levanta; tais são os filhos da piscina batismal, as obras da graça, a colheita do Espírito.
Eles seguiram a Cristo sem tê-lo visto, procuraram por ele e creram. Eles reconheceram com os olhos da fé, não do corpo.
Eles não colocaram os dedos nas marcas das unhas, mas se apegaram à cruz dele e abraçaram seus sofrimentos.
Eles não viram o lado do Senhor, mas pela graça se uniram a seus membros e fizeram sua palavra do Senhor:
"Bem-aventurados os que não viram e que creram! "
* (? - v. 468), Bispo Sermão para a Ressurreição, 1-4 (tradução francesa de Brésard, 2000 e B, p. 128 rev.)
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Basil of Seleucia *
"Go around the world. Proclaim the Good News to all creation ”(Mk 16:15)
"Put your finger in the nail mark," said Jesus to Thomas.
"You were looking for me when I was not there, take advantage of it now."
I know your desire despite your silence. Before you tell me, I know what you think.
I heard you speak, and although invisible, I was with you, with your doubts, and without being seen, I made you wait, to better watch your impatience.
Put your finger in the nail mark. Put your hand in my side, and don't be incredulous anymore, but believe. "
So Thomas touches him: all his distrust falls and filled with sincere faith and all the love that we owe to his God, he exclaims:
- "My Lord and my God! "
And the Lord said to him,
- “Because you saw me, you believed; happy those who have not seen and who have believed!
Thomas, bring the news of my resurrection to those who have not seen me.
Train the whole world to believe not in his eyes, but in your word. Explore the peoples and pagan cities.
Teach them to carry the cross on their shoulders instead of weapons ...
Tell them that they are called by grace, and you contemplate their faith: happy, in truth, those who have not seen and have believed! "
Such is the army which the Lord lifts up; such are the children of the baptismal pool, the works of grace, the harvest of the Spirit.
They followed Christ without having seen him, they looked for him and they believed. They recognized with the eyes of faith, not of the body.
They did not put their fingers in the nail marks, but they attached themselves to his cross and embraced his sufferings.
They did not see the side of the Lord, but by grace they joined their members and made their word of the Lord:
"Blessed are those who have not seen and who have believed! "
* (? - v. 468), Bishop Sermon for the Resurrection, 1-4 (French translation of Brésard, 2000 ans B, p. 128 rev.)
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San Basilio de Seleucia *
"Ve alrededor del mundo. Proclama las buenas nuevas a toda la creación ”(Mc 16, 15)
"Pon tu dedo en la marca de la uña", le dijo Jesús a Tomás.
"Me estabas buscando cuando no estaba allí, aprovéchalo ahora".
Conozco tu deseo a pesar de tu silencio. Antes de que me digas, sé lo que piensas.
Te escuché hablar, y aunque invisible, estaba contigo, con tus dudas, y sin ser visto, te hice esperar, para observar mejor tu impaciencia.
Pon tu dedo en la marca de la uña. Pon tu mano en mi costado y no seas incrédulo nunca más, pero cree. "
Entonces Thomas lo toca: toda su desconfianza cae y se llena de fe sincera y todo el amor que le debemos a su Dios, exclama:
- "¡Mi Señor y mi Dios! "
Y el Señor le dijo:
- "Porque me viste, creíste; ¡Felices los que no vieron y creyeron!
Thomas, trae la noticia de mi resurrección a aquellos que no me han visto.
Entrena al mundo entero para creer no en sus ojos, sino en tu palabra. Explora los pueblos y las ciudades paganas.
Enséñeles a llevar la cruz sobre sus hombros en lugar de armas ...
Diles que son llamados por gracia y contemplas su fe: ¡felices, en verdad, aquellos que no han visto y han creído! "
Tal es el ejército que el Señor levanta; tales son los hijos del estanque bautismal, las obras de gracia, la cosecha del Espíritu.
Siguieron a Cristo sin haberlo visto, lo buscaron y creyeron. Reconocieron con los ojos de la fe, no del cuerpo.
No pusieron sus dedos en las marcas de las uñas, pero se unieron a su cruz y abrazaron sus sufrimientos.
No vieron el lado del Señor, pero por gracia se unieron a sus miembros e hicieron su palabra del Señor:
"¡Bienaventurados los que no vieron y creyeron! "
* (? - v. 468), Obispo Sermón para la Resurrección, 1-4 (traducción francesa de Brésard, 2000 ans B, p. 128 rev.)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Le monde est un vaste temple dédié à la discorde.
(Discours de Mgr Boniface, 27 juin 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Le monde.
Voltaire, philosophe français († 1778), dit :
« Le monde est un vaste temple dédié à la discorde. »
Illustration :
La Tour de Babel, symbole de la punition que Dieu infligea aux Hommes en raison de leur orgueil.
Extrait du discours :
Le monde nous trompe.
Voltaire, philosophe français († 1778), dit :
« Le monde est un vaste temple dédié à la discorde. »
« Le monde, corrompre et être corrompu, voilà le monde. »
Joseph Joubert dit :
« Ce sont les livres qui nous donnent le plus grand plaisir, et les hommes qui nous causent les plus grandes douleurs. »
Pascal dit :
« L’homme, gloire et rebus (déchet) de l’univers. »
Germaine de Staël dit :
« Le monde est un théâtre où les pires gens ont les meilleures places. »
L’amour est un égoïsme à deux personnes.
L’égoïste est capable de brûler la maison de son voisin pour cuire un œuf, afin de manger.
Madame de Staël ajoute :
« L’avare ne fait de bien qu’après sa mort. »
Le monde est :
- Fugitif,
- Plein d’inquiétude,
- Faux,
- Trompeur.
Dans l’Évangile selon saint Jean (16, 33), Jésus dit :
« Vous aurez des tribulations dans le monde, mais ayez confiance, j’ai vaincu le monde. »
Dans l’Imitation de Jésus-Christ :
« Croire en Jésus-Christ, c’est le voir des yeux de l’âme. Et l’aimer avec ardeur, c’est le posséder. »
Saint Mathieu (16, 26) :
« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? »
Saint Paul aux Romains (12, 2) :
« Je vous exhorte ! Ne vous modelez pas sur le monde présent. »
Saint François de Sales dit :
« À qui Dieu est tout, le monde n’est rien. »
Saint Augustin dit :
« Usez du monde, mais que le monde ne vous captive pas. »
Saint Augustin ajoute :
« Il n’y a que la misère dans ce monde. »
LES SOIXANTE DOUZE DISCIPLES
The Holy Bible readings from the Church Lectionary:
Evening: St. John 15:12-21; 16:1-3
Morning: St. Mark 10:28-31
Before Holy Qurbana: Genesis 19:15-23
Job 1:12-22
Isaiah 38:1-8
Quadisha Qurbana (Ste Messe):
Lecture des Actes des Apôtres (27:9-26)
09 Pour moi, je pensais qu’il fallait combattre très activement le nom de Jésus le Nazaréen.
10 C’est ce que j’ai fait à Jérusalem : j’ai moi-même emprisonné beaucoup de fidèles, en vertu des pouvoirs reçus des grands prêtres ; et quand on les mettait à mort, j’avais apporté mon suffrage.
11 Souvent, je passais de synagogue en synagogue et je les forçais à blasphémer en leur faisant subir des sévices ; au comble de la fureur, je les persécutais jusque dans les villes hors de Judée.
12 C’est ainsi que j’allais à Damas muni d’un pouvoir et d’une procuration des grands prêtres ;
13 en plein midi, sur la route, ô roi, j’ai vu, venant du ciel, une lumière plus éclatante que le soleil, qui m’enveloppa, moi et ceux qui m’accompagnaient.
14 Tous, nous sommes tombés à terre, et j’ai entendu une voix qui me disait en araméen : “Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? Il est dur pour toi de résister à l’aiguillon.”
15 Et moi je dis : “Qui es-tu, Seigneur ?” Le Seigneur répondit : “Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
16 Mais relève-toi, et tiens-toi debout ; voici pourquoi je te suis apparu : c’est pour te destiner à être serviteur et témoin de ce moment où tu m’as vu, et des moments où je t’apparaîtrai encore,
17 pour te délivrer de ton peuple et des non-Juifs. Moi, je t’envoie vers eux,
18 pour leur ouvrir les yeux, pour les ramener des ténèbres vers la lumière et du pouvoir de Satan vers Dieu, afin qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et une part d’héritage avec ceux qui ont été sanctifiés.”
19 Dès lors, roi Agrippa, je n’ai pas désobéi à cette vision céleste,
20 mais j’ai parlé d’abord aux gens de Damas et à ceux de Jérusalem, puis à tout le pays de Judée et aux nations païennes ; je les exhortais à se convertir et à se tourner vers Dieu, en adoptant un comportement accordé à leur conversion.
21 Voilà pourquoi les Juifs se sont emparés de moi dans le Temple, pour essayer d’en finir avec moi.
22 Fort du secours que j’ai reçu de Dieu, j’ai tenu bon jusqu’à ce jour pour rendre témoignage devant petits et grands. Je n’ai rien dit en dehors de ce que les prophètes et Moïse avaient prédit,
23 à savoir que le Christ, exposé à la souffrance et premier ressuscité d’entre les morts, devait annoncer la lumière à notre peuple et aux nations. »
24 Il en était là de sa défense, quand Festus s’écria : « Tu délires, Paul ! Ta grande érudition te fait délirer ! »
25 Mais Paul répliqua : « Je ne délire pas, Très excellent Festus ! Mais je parle un langage de vérité et de bon sens.
26 Le roi, à qui je m’adresse avec assurance, est au courant de ces événements ; je suis convaincu qu’aucun d’eux ne lui a échappé, car ce n’est pas dans un coin perdu que cela s’est fait.
Lecture de l’épître de St Paul aux Hebreux (10:33)
33 tantôt donnés en spectacle sous les insultes et les brimades, tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi.
(11:7)
07 Grâce à la foi, Noé, averti de choses encore invisibles, accueillit cet oracle avec respect et construisit une arche pour le salut de sa famille. Sa foi condamnait le monde, et il reçut en héritage la justice qui s’obtient par la foi.
Lecture de l’Evangile de Notre-Seigneur selon Saint Matthieu (10: 34-42)
34 Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
35 Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère :
36 on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;
38 celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.
39 Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera.
40 Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.
41 Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.
42 Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
La véritable liberté,
les cultes orientaux et la jeunesse
déchristianisée
(Archimandrite Jean Krestiankin)
[..] De nos jours, "le frère est en justice contre son frère, et ça devant des incroyants", comme nous le reproche le Nouveau Testament (1co VI, 6). Mais qui veut bien entendre le reproche?
Le diable accomplit son outrage maintenant par les mains des fidèles, les mains des Orthodoxes.
Et comment une personne devenue spirituellement mauvaise pourrait-elle résister à l'enseignement encore plus séduisant du "Il y a un seul Dieu, viens à Lui et demain tu deviendras Dieu".
Pour devenir Dieu, les jeunes veulent gouverner et posséder.
Ils vont donc chez les Hindous, les Bouddhistes, les Are Krishna pour apprendre la spiritualité, et les cultes orientaux viennent s'emparer de la Russie orthodoxe.
L'attirance aveugle pour l'occultisme est une association volontaire avec des démons, au départ par curiosité, qui devient d'abord une tragédie, puis se termine par la destruction de celui qui a été séduit.
Combien sont vivants de corps mais morts dans leur âme, paralysés par la vie, qui franchissent en ce moment les parvis de l'Église ; combien restent sur le seuil de l'Église, n'ayant pas la force d'y entrer avec compréhension ; car beaucoup ont déjà été frappés par la mort spirituelle.
Et les démons, apparaissant comme des anges de lumière, chuchotent des pensées, parlent du tribunal, et crient à travers tous les médias :
"L'Homme - c'est lui notre dieu", "Soyez comme des dieux !
Soyez plus élevés que Dieu !"
Et l'histoire de la Chute recommence.
Nos ancêtres sont tombés du paradis sur la Terre ; les dieux modernes sont tombés de la Terre en enfer.
L'avertissement tombe à présent dans l'oreille d'un sourd : Prenez garde qu'aucun homme ne vous séduise par la philosophie et la vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les maigres connaissances du monde, et non selon le Christ... (Col. 2,8).
C'est dans ce but que le Fils de Dieu S'est manifesté, afin qu'Il détruise les œuvres du diable (1 Jn. 3,8).
Mais qui les détruira maintenant, ces choses terribles, si le Fils de Dieu est chassé et oublié par les gens ?
Au lieu de l'adoration et de la reconnaissance pour Son grand sacrifice, l'adoration des idoles est revenue, qui sert la chair et les démons.
Mes bien-aimés, en notre époque, nous ne devons pas vivre sans réfléchir.
Nous tous, même ceux qui sont dans l'Église depuis longtemps, sommes aujourd'hui mis à l'épreuve par la puissance de diverses tentations, y compris la puissance d'une nouvelle conscience religieuse de fausse spiritualité chrétienne.
Et dans tout cela apparaît l'image apocalyptique de la "grande apostasie", qui englobera toute la race humaine avant la fin du monde, et que le Seigneur nous rappelle maintenant chaque jour.
Pensez-vous que le Seigneur a permis accidentellement la profanation du grand sanctuaire du Golgotha, dans l'église du Sépulcre du Seigneur ?
Cela ne laisse-t-il pas présager que la période finale décisive de la guerre du diable contre Dieu et contre Son Christ est proche ?
Prenez donc garde, mes chers, que personne ne vous séduise ! Tenez-vous en à l'Orthodoxie.
Conservez soigneusement la grâce que Dieu nous a donnée !
Soyez vigilants et priez.
Œuvrez tranquillement pour votre Salut selon les Commandements du Seigneur, et sous la direction et avec les enseignements des saints pères.
N'oubliez pas, mais méditez et comprenez les paroles du Seigneur : Si donc le Fils vous rend libres, vous serez vraiment libres (Jn. 8,36).
Voilà où se trouve la liberté ! Voilà où se trouve le Salut !
L'esprit est enchaîné par les liens de l'ignorance, de l'erreur, de la superstition et de la perplexité.
Il lutte mais ne peut s'en libérer.
Attachez-vous à l'Éternel, et Il illuminera vos ténèbres, et brisera tous les liens dans lesquels votre esprit se languit.
Les passions enchaînent la volonté et ne lui donnent pas l'espace nécessaire pour agir ; elle s'agite des mains et pieds liés, mais ne peut s'en libérer.
Mais attachez-vous à l'Éternel, et Il vous donnera la force de Samson, et Il brisera toutes les chaînes du mensonge qui vous lient.
Des angoisses constantes assiègent le cœur et ne lui donnent aucun repos.
Mais attachez-vous à l'Éternel et Il vous donnera le repos.
Alors, en paix avec vous-même et en voyant tout autour de vous avec lucidité, vous marcherez sans entrave avec le Seigneur à travers les ténèbres et l'obscurité de cette vie, vers les espaces bénis et ouverts de l'éternité joyeuse.
Gloire à l'Immortel Dieu le Père, invisible !
Gloire à l'Immortel Dieu le Fils, Qui nous est apparu dans la chair !
Gloire à l'Immortel Dieu l'Esprit, Qui a parlé par les prophètes, les apôtres et les saints pères !
Très Sainte Trinité, gloire à Toi ! Amen.
Archimandrite Jean (Krestiankin), homélie du 7ème dimanche après Pâques (Calendrier Bysantino Slave)
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Verdadeira liberdade,
cultos orientais e juventude descristianizada (Arquimandrita Jean Krestiankin)
[..]
Hoje em dia, "o irmão está em justiça contra seu irmão, e isso perante os incrédulos", como reprovamos o Novo Testamento (1co VI, 6). Mas quem quer ouvir a censura?
O diabo realiza sua indignação agora pelas mãos dos fiéis, pelas mãos dos ortodoxos.
E como uma pessoa que se tornou espiritualmente má pode resistir ao ensino ainda mais sedutor de "Existe apenas um Deus, venha a Ele e amanhã você se tornará Deus".
Para se tornar Deus, os jovens querem governar e possuir.
Eles, portanto, vão a hindus, budistas e São Krishna para aprender a espiritualidade, e os cultos orientais chegam a tomar a Rússia ortodoxa.
A atração cega pelo oculto é uma associação voluntária com os demônios, inicialmente por curiosidade, que primeiro se torna uma tragédia, depois termina na destruição de quem foi seduzido.
Quantos estão vivos no corpo, mas mortos na alma, paralisados pela vida, que agora estão atravessando os tribunais da Igreja; quantos permanecem no limiar da Igreja, sem força para entrar nela com entendimento; pois muitos já foram atingidos pela morte espiritual.
E os demônios, aparecendo como anjos da luz, sussurram pensamentos, falam sobre a corte e choram por toda a mídia:
"Homem - ele é o nosso deus", "Seja como deuses!
Seja mais alto que Deus! "
E a história da queda começa novamente.
Nossos ancestrais caíram do paraíso para a Terra; deuses modernos caíram da Terra para o inferno.
O aviso agora cai em ouvidos surdos: cuide para que ninguém o engane com filosofia e vãos enganos, de acordo com a tradição dos homens, de acordo com o escasso conhecimento do mundo, e não de acordo com Cristo ... (Col. 2,8).
É com esse objetivo que o Filho de Deus se manifestou, para destruir as obras do diabo (1 João 3,8).
Mas quem os destruirá agora, essas coisas terríveis, se o Filho de Deus for expulso e esquecido pelas pessoas?
Em vez de adoração e gratidão por Seu grande sacrifício, a adoração de ídolos voltou, servindo a carne e os demônios.
Meus amados, em nosso tempo, não devemos viver sem pensar.
Todos nós, mesmo aqueles que estão na Igreja há muito tempo, estão sendo testados hoje pelo poder de várias tentações, incluindo o poder de uma nova consciência religiosa da falsa espiritualidade cristã.
E em tudo isso aparece a imagem apocalíptica da "grande apostasia", que incluirá toda a raça humana antes do fim do mundo, e que o Senhor agora nos lembra todos os dias.
Você acha que o Senhor acidentalmente permitiu a profanação do grande santuário do Gólgota, na Igreja do Sepulcro do Senhor?
Isso não sugere que o período final decisivo da guerra do diabo contra Deus e contra Seu Cristo está próximo?
Tome cuidado, minha querida, para que ninguém o seduza! Atenha-se à ortodoxia.
Mantenha a graça que Deus nos deu com cuidado!
Seja vigilante e ore.
Trabalhe em silêncio pela sua salvação, de acordo com os mandamentos do Senhor, sob a orientação e com os ensinamentos dos santos pais.
Lembre-se, mas medite e entenda as palavras do Senhor: Se, portanto, o Filho o libertar, você será verdadeiramente livre (Jo 8,36).
É aqui que está a liberdade! É aqui que está a salvação!
A mente é acorrentada pelos laços da ignorância, erro, superstição e perplexidade.
Ele luta, mas não pode ser libertado.
Segure-se no Senhor, e Ele iluminará suas trevas e romperá todos os vínculos em que seu espírito definha.
As paixões acorrentam a vontade e não lhe dão o espaço necessário para agir; envolve mãos e pés atados, mas não pode ser libertado dele.
Mas segure-se no Senhor, e Ele lhe dará a força de Sansão e quebrará todas as correntes de falsidade que o prendem.
Ansiedades constantes assolam o coração e não lhe dão descanso.
Mas segure-se no Senhor e Ele lhe dará descanso.
Assim, em paz consigo mesmo e vendo ao seu redor com lucidez, você caminhará sem impedimentos com o Senhor através das trevas e trevas desta vida, em direção aos espaços abençoados e abertos da eternidade alegre.
Glória ao Deus Imortal, o Pai, invisível!
Glória ao Deus imortal, o Filho, que nos apareceu em carne!
Glória ao Deus Imortal, o Espírito, que falou através dos profetas, apóstolos e santos pais!
Santíssima Trindade, glória a Ti! Amém.
Arquimandrita Jean (Krestiankin), homilia do 7º domingo após a Páscoa (Calendário Eslavo Bysantino)
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True freedom,
oriental cults and dechristianized youth (Archimandrite Jean Krestiankin)
[..]
Nowadays, "the brother is in justice against his brother, and that before unbelievers", as we reproach the New Testament (1co VI, 6). But who wants to hear the reproach?
The devil accomplishes his outrage now by the hands of the faithful, the hands of the Orthodox.
And how could a person who has become spiritually evil resist the even more seductive teaching of "There is only one God, come to Him and tomorrow you will become God".
To become God, young people want to rule and own.
They therefore go to Hindus, Buddhists, Are Krishna to learn spirituality, and the oriental cults come to seize Orthodox Russia.
The blind attraction for the occult is a voluntary association with demons, initially out of curiosity, which first becomes a tragedy, then ends in the destruction of the one who has been seduced.
How many are alive in body but dead in their souls, paralyzed by life, who are now crossing the courts of the Church; how many remain on the threshold of the Church, not having the strength to enter it with understanding; for many have already been struck by spiritual death.
And the demons, appearing as angels of light, whisper thoughts, talk about the court, and cry through all the media:
"Man - he is our god", "Be like gods!
Be higher than God! "
And the story of the Fall begins again.
Our ancestors fell from paradise to Earth; modern gods fell from Earth to hell.
The warning now falls on deaf ears: Take care that no man deceives you with philosophy and vain deception, according to the tradition of men, according to the meager knowledge of the world, and not according to Christ ... (Col. 2,8).
It is for this purpose that the Son of God manifested Himself, so that He would destroy the works of the devil (1 Jn. 3,8).
But who will destroy them now, these terrible things, if the Son of God is driven out and forgotten by people?
Instead of worship and gratitude for His great sacrifice, worship of idols has returned, serving the flesh and demons.
My beloveds, in our time, we must not live without thinking.
All of us, even those who have been in the Church for a long time, are being tested today by the power of various temptations, including the power of a new religious consciousness of false Christian spirituality.
And in all this appears the apocalyptic image of the "great apostasy", which will encompass the entire human race before the end of the world, and which the Lord now reminds us of every day.
Do you think that the Lord accidentally allowed the desecration of the great sanctuary of Golgotha, in the Church of the Lord's Sepulcher?
Does this not suggest that the decisive final period of the devil's war against God and against His Christ is near?
Take care, my dear, that no one will seduce you! Stick to Orthodoxy.
Keep the grace God has given us carefully!
Be vigilant and pray.
Work quietly for your Salvation according to the Lord's Commandments, and under the guidance and with the teachings of the holy fathers.
Remember, but meditate and understand the words of the Lord: If therefore the Son sets you free, you will be truly free (Jn. 8,36).
This is where freedom is! This is where Salvation is!
The mind is chained by the bonds of ignorance, error, superstition and perplexity.
He struggles but cannot be freed.
Hold on to the Lord, and He will illuminate your darkness, and break all the bonds in which your spirit languishes.
The passions chain the will and do not give it the space necessary to act; it involves bound hands and feet, but cannot be freed from it.
But hold on to the Lord, and He will give you the strength of Samson, and He will break all the chains of falsehood that bind you.
Constant anxieties besiege the heart and give it no rest.
But hold on to the Lord and He will give you rest.
So, in peace with yourself and seeing all around you with lucidity, you will walk unhindered with the Lord through the darkness and darkness of this life, towards the blessed and open spaces of joyful eternity.
Glory to the Immortal God the Father, invisible!
Glory to the Immortal God the Son, who appeared to us in the flesh!
Glory to the Immortal God the Spirit, Who spoke through the prophets, the apostles and the holy fathers!
Most Holy Trinity, glory to You! Amen.
Archimandrite Jean (Krestiankin), homily of the 7th Sunday after Easter (Bysantino Slavic Calendar)
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Verdadera libertad,
cultos orientales y juventud descristianizada (Archimandrita Jean Krestiankin)
[..]
Hoy en día, "el hermano está en justicia contra su hermano, y eso ante los incrédulos", como reprochamos al Nuevo Testamento (1co VI, 6). ¿Pero quién quiere escuchar el reproche?
El diablo lleva a cabo su indignación ahora con las manos de los fieles, las manos de los ortodoxos.
¿Y cómo podría una persona que se ha vuelto espiritualmente malvada resistir la enseñanza aún más seductora de "Solo hay un Dios, ven a Él y mañana te convertirás en Dios".
Para convertirse en Dios, los jóvenes quieren gobernar y ser dueños.
Por lo tanto, van a hindúes, budistas, son Krishna para aprender espiritualidad, y los cultos orientales llegan a apoderarse de la Rusia ortodoxa.
La atracción ciega por lo oculto es una asociación voluntaria con demonios, inicialmente por curiosidad, que primero se convierte en una tragedia, y luego termina en la destrucción del que ha sido seducido.
¿Cuántos están vivos en el cuerpo pero muertos en sus almas, paralizados por la vida, que ahora cruzan los atrios de la Iglesia; cuántos quedan en el umbral de la Iglesia, sin tener la fuerza para entrar con comprensión; para muchos ya han sido golpeados por la muerte espiritual.
Y los demonios, que aparecen como ángeles de luz, susurran pensamientos, hablan sobre la corte y lloran a través de todos los medios:
"Hombre - él es nuestro dios", "¡Sé como los dioses!
¡Sé más alto que Dios!
Y la historia de la caída comienza de nuevo.
Nuestros antepasados cayeron del paraíso a la Tierra; Dioses modernos cayeron de la Tierra al infierno.
La advertencia ahora cae en oídos sordos: tenga cuidado de que ningún hombre lo engañe con filosofía y vano engaño, según la tradición de los hombres, según el escaso conocimiento del mundo, y no según Cristo. ... (Col. 2,8).
Es para este propósito que el Hijo de Dios se manifestó, para destruir las obras del diablo (1 Jn. 3,8).
¿Pero quién los destruirá ahora, estas cosas terribles, si el Hijo de Dios es expulsado y olvidado por la gente?
En lugar de adoración y gratitud por su gran sacrificio, la adoración de ídolos ha regresado, sirviendo a la carne y a los demonios.
Mis amados, en nuestro tiempo, no debemos vivir sin pensar.
Todos nosotros, incluso aquellos que hemos estado en la Iglesia durante mucho tiempo, estamos siendo probados hoy por el poder de varias tentaciones, incluido el poder de una nueva conciencia religiosa de la falsa espiritualidad cristiana.
Y en todo esto aparece la imagen apocalíptica de la "gran apostasía", que abarcará a toda la raza humana antes del fin del mundo, y que el Señor ahora nos recuerda todos los días.
¿Crees que el Señor accidentalmente permitió la profanación del gran santuario del Gólgota, en la Iglesia del Sepulcro del Señor?
¿No sugiere esto que el período final decisivo de la guerra del diablo contra Dios y contra Su Cristo está cerca?
¡Cuídate, querido, que nadie te seducirá! Apégate a la ortodoxia.
¡Guarda la gracia que Dios nos ha dado con cuidado!
Estar atentos y orar.
Trabaja en silencio por tu salvación de acuerdo con los Mandamientos del Señor, y bajo la guía y con las enseñanzas de los santos padres.
Recuerde, pero medite y comprenda las palabras del Señor: Si, por lo tanto, el Hijo lo libera, usted será verdaderamente libre (Jn. 8,36).
¡Aquí es donde está la libertad! ¡Aquí es donde está la salvación!
La mente está encadenada por los lazos de ignorancia, error, superstición y perplejidad.
Lucha pero no puede ser liberado.
Aférrate al Señor, y Él iluminará tu oscuridad y romperá todos los lazos en los que languidece tu espíritu.
Las pasiones encadenan la voluntad y no le dan el espacio necesario para actuar; implica manos y pies atados, pero no se puede liberar de él.
Pero aférrate al Señor, y Él te dará la fuerza de Sansón, y Él romperá todas las cadenas de falsedad que te atan.
Las ansiedades constantes asedian el corazón y no le dan descanso.
Pero agárrate al Señor y Él te dará descanso.
Entonces, en paz contigo mismo y viendo a tu alrededor con lucidez, caminarás sin obstáculos con el Señor a través de la oscuridad y la oscuridad de esta vida, hacia los espacios benditos y abiertos de la eternidad gozosa.
Gloria al Dios inmortal el Padre, invisible!
¡Gloria al Dios inmortal el Hijo, que se nos apareció en la carne!
¡Gloria al Dios inmortal el Espíritu, que habló a través de los profetas, los apóstoles y los santos padres!
Santísima Trinidad, gloria a ti! Amén.
Archimandrita Jean (Krestiankin), homilía del séptimo domingo después de Pascua (Calendario eslavo de Bysantino)
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Cinquième dimanche après la Pentecôte
Saint Qurbana :
Actes 9:10-18 :
10 Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur lui dit : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. »
11 Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière,
12 et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. »
13 Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
14 Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
15 Mais le Seigneur lui dit : « Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
16 Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
17 Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
18 Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva, puis il fut baptisé.
II Corinthiens 5: 14-20 :
14 En effet, l’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
15 Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
16 Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
17 Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
18 Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
19 Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
20 Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.
Saint-Luc 9 :10-17 :
10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
La mort égalise toutes les conditions humaines.
(Discours de Mgr Boniface, 28 juin 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
La mort.
Claudien, poète latin (4ème siècle), dit :
« La mort égalise toutes les conditions humaines. »
Illustration :
Les morts exhortent les vivants à se repentir :
« Regarde-moi bien, j’ai été ce que tu es ; Tu seras ce que je suis. »
Extrait du discours :
Claudien, poète latin (4ème siècle), dit :
« La mort égalise toutes les conditions humaines. »
Sénèque dit :
« Toute la vie n’est qu’un voyage vers la mort. »
Si nous voulons ou pas.
Sénèque ajoute :
« Quiconque arrive à la vie, est destiné à la mort. »
Caton (1er siècle avant J-C) dit :
« Ne comptez pas sur une longue vie. Allez où vous voudrez, la mort vous suit comme l’ombre suit le corps. »
Dans la Bible (Proverbe 24, 16), Salomon dit :
« Sept fois le juste tombe, et il se relève. »
Platon dit :
« La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »
Sénèque dit :
« La mort est la solution et la fin de toutes les douleurs. »
Alfred de Musset, écrivain français († 1857), dit :
« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. »
Sénèque dit encore :
« La poussière de la tombe nous rend tous égaux.
Nous ne sommes pas tous égaux par la naissance, mais nous le sommes tous dans la mort. »
Marc Aurèle, empereur romain, dit :
« Mourir est aussi l’un des actes de la vie. »
Marc Aurèle ajoute :
« La meilleure façon de se venger d’un ennemi, c’est de ne pas lui ressembler. »
Saint Albert le Grand († 1280) dit :
« Que je meurs innocent pour ne pas mourir coupable. »
C’est-à-dire, se confesser, demander le pardon, pardonner aux autres avant de mourir,…
Platon dit :
« La méditation de la mort est toute la vie des sages. »
Charles Péguy dit :
« Rien n’est beau comme un enfant qui s’endort en faisant sa prière. »
Saint Bernard dit :
« Rappelez à votre mémoire la pensée de la mort, vous serez heureux. »
Cicéron dit :
« Le disciple le plus docile est celui qui est disposé à écouter avec le plus d’attention. »
Sénèque dit :
« La mort est toujours à nos côtés. Personne ne sait à quelle distance elle se trouve. »
Saint Jérôme dit :
« La vie est un rêve dont la mort nous réveille. »
Pascal dit :
« La vie n’est qu’une ivresse, la vérité c’est la mort. »
Fénelon dit :
« Nous mourons insensiblement tous les jours sans le savoir. »
l'âme l'esprit
- Entretien avec Jacqueline Kelen-
un film d'Igor Ochmiansky
Un résumé du
des
députés avec
Raoult
L’après-midi du mercredi 24 juin, une simple audition à l’Assemblée nationale était attendue avec gourmandise comme un événement politique majeur.
Le professeurDidier Raoult, éminent infectiologue et personnalité marseillaise haute en couleur, était entendu par la Commission d’enquête parlementaire sur la gestion par le gouvernement de la crise de l’épidémie de la Covid-19. Le directeur de l’IHU Méditerranée de Marseille a pu ainsi, trois heures durant, résumer devant les députés membres de la commission d’enquête les critiques qu’il ne s’est pas privé d’émettre depuis le début de l’épidémie, et répondre aux questions qui lui ont été adressées sur sa propre action.
Le Pr Raoult a en effet agi indépendamment des décisions sanitaires nationales, elles-mêmes évolutives ou contradictoires (sur les tests, les masques, le confinement) avec un seul but : soigner. Selon lui, dans cette crise, on a fait passer le soin « au second plan ». Malgré l’interdiction qui lui avait été signifiée par les autorités sanitaires françaises mais conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, il a dépisté massivement ceux qui se présentaient à l’IHU Méditerranée de Marseille dès le mois de mars. À cette époque, les tests étaient parcimonieusement réalisés dans le pays, et uniquement sur des malades.
Il a diagnostiqué, isolé et soigné les malades précocement avec son traitement associant l’hydroxychloroquine (antipaludéen) et l’azithromycine (antibiotique). Il se dit surpris de l’interdiction intimée fin mars par le ministère de la Santé, aux médecins de ville, et aux fortes restrictions imposées aux hôpitaux, de prescrire comme traitement de la Covid-19 l’hydroxychloroquine. « Il s’était distribué 36 millions de comprimés sans ordonnance, et d’un coup, on décide qu’on n’a plus le droit d’utiliser ça ? » « Ce débat a pris un tour fantasque », après la parution d’un article dans The Lancet qui « annonçait 10% de morts [attribués à l’hydroxychloroquine], je ne pouvais pas croire cela » (un tel pourcentage, a-t-il expliqué, aurait dû se traduire par 600 morts sur les sur 6 000 personnes traitées dans son établissement marseillais). The Lancet a dû en effet désavouer cette étude « de Pieds nickelés », mauvaise compilation de « big data ».
Mais de quel droit a-t-on interdit à des médecins de soigner ? « Je ne suis pas d’accord pour que l’État prenne des décisions médicales à la place des médecins » a souligné le Pr Raoult. « Je suis surpris que l’Ordre des médecins ait accepté une chose pareille, a-t-il commenté. Car c’est de la responsabilité des médecins de faire pour le mieux, pour leurs malades, en leur âme et conscience, compte tenu de notre état de connaissances. » Et de suggérer aux députés de s’intéresser à la constitutionnalité d’un tel oukase.
Il souligne les résultats positifs liés à son traitement et constate un taux de mortalité à Marseille trois fois inférieur à la moyenne nationale. À Paris, ajoute le Pr Raoult, un rien provocant, « la mortalité dans les réanimations est de 43%, chez nous (à Marseille), elle est de 16%. Ce sont les mêmes malades pourtant, ils sont tous en réanimation ».
Fondamentalement, quelles sont les causes principales de la mauvaise gestion de la crise, selon lui ? Certaines viennent « d’une responsabilité humaine directe », d’autres sont « structurelles ». Les deux sortes se combinent dans les Centres Nationaux de Référence (CNR) particulièrement poussifs, selon Didier Raoult, pour valider les tests de sérologie pendant l’épidémie. Dans ces féodalités « qui considèrent que la maladie est leur territoire », s’épanouissent « des personnalités de niche, de blaireaux dans leurs terriers qui mordent si on s’en approche ». Serait-ce pour des raisons analogues qu’il a quitté le Conseil scientifique quelques jours après y avoir été nommé (imposé ?) par le président de la République Emmanuel Macron, alors qu’initialement, il n’en faisait pas partie ? « Ça n’est pas un vrai conseil scientifique. Je ne fais pas de présence, je n’ai pas le temps. Un conseil scientifique, pour moi ça n’est pas une bande de types qui ont l’habitude de travailler entre eux, et qui discutent. Pour moi, un conseil scientifique, ce sont des données et encore des données (…) Il n’y avait pas un seul spécialiste français du coronavirus parmi eux ».
L’accusation se fait plus précise quand le Pr Raoult évoque les conflits d’intérêts que certains pourraient avoir avec des laboratoires tel l’américain Gilead, fabriquant du Remdesivir, autre molécule testée contre la Covid-19. Sans désigner personne, il « recommande » aux membres de la commission « de faire une véritable enquête » en commençant par vérifier la réalité de ces liens d’intérêt entre des entreprises et des acteurs de la santé. Une piste qui méritera d’être explorée ! En lien ci-dessous (vidéo), l’appréciation « à chaud » du Député des Français de l’étranger (UDI-Agir-Indépendants) Joachim Son-Forget, interviewé par Boulevard Voltaire.
Le défaut d’éducation et de religion rend le peuple misérable et féroce.
(Discours de Mgr Boniface, 29 juin 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Fête de la Saint Pierre et saint Paul.
La lumière.
53ème anniversaire de Sacerdoce de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel.
Illustration :
Saint Pierre et saint Paul.
Plutarque (mort en 125) dit :
« Le défaut d’éducation et de religion rend le peuple misérable et féroce. »
Extrait du discours :
Plutarque (mort en 125) dit :
« Le défaut d’éducation et de religion rend le peuple misérable et féroce. »
Gustave Le Bon dit :
« Une éducation sans religion, purement intellectuelle, devient vite une cause de décadence. »
Dans l’Évangile selon saint Jean (3, 19), Jésus dit :
« La lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »
Entretien avecPhilippe Guillemant,ingénieur physicien français diplômé de l’École Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe.
La définition de l’âme ?On attribue à l’âme quatre caractéristiques :
d’une part quelque chose qui ne ressort pas de la mécanique,
quelque chose qui est capable de nous maintenir en vie, c’est-à-dire que sans âme le corps meurt rapidement,
quelque chose qui survit après la mort,
et quelque chose qui est immatériel.
Ves quatre caractéristiques la définissent bien l’âme, mais la question est de savoir est-ce que la physique peut répondre face à ces quatre caractéristiques, à ce qu’elle peut nous donner des informations qui seraient en faveur ou pas de l’existence de l’âme .
Si on considère la première caractéristique “est-ce qu’il peut exister quelque chose qui est non exclusivement mécanique”, la réponse est oui puisque la physique a mis en lumière ce qu’on appelle l’indéterminisme. Un déterminisme qui est aujourd’hui valable non seulement à l’échelle quantique, mais également à l’échelle macroscopique. Alors, comment définir l’indéterminisme ? C’est le fait que nous vivons dans une réalité et que la mécanique ne suffit pas à déterminer le cours des événements. On a besoin d’informations complémentaires pour déterminer le cours des événements. C’est vrai à l’échelle quantique. On sait aujourd’hui que c’est vrai même à l’échelle macroscopique à travers la notion du multivers et c’est aussi vrai à l’échelle humaine, à notre échelle parce que la mécanique est incomplète pour déterminer le cours des événements et il faut rajouter 6 dimensions supplémentaires d’information dont on ne connaît pas les lois. Pour la première caractéristique de l’âme, la science et la physique répond oui ceux-ci existent.
Le deuxième aspect, est-ce que la science nous montre quelque chose qui ne reçoit donc pas de la mécanique qui est capable de maintenir l’entropie du vivant faible. Quelque chose qui est capable de nous maintenir en vie. La science répond à nouveau oui à la question, cette chose existe, mais on ne sait pas ce que c’est. Pourquoi ? Parce qu’il a été mis en évidence en biologie que les systèmes vivants étaient capables de maintenir une entropie faible ,c’est-à-dire de rester ordonné durablement et même de se débarrasser de leur entropie ou de se débarrasser de leurs désordres. On appelle n le principe même MEP (Maximu Entropy Production). C’est-à-dire que les êtres vivants respectent un principe qui est de se débarrasser de leur entropie, de leurs désordres pour rester en vie. On a même fait croire avec ce principe un peu comme l’effet placebo que c’était compris alors que c’est totalement inexpliqué parce que la physique nous dit exactement le contraire. La physique nous dit que n’importe quel système complexe va naturellement évolué faire le désordre. On observe dans la nature qu’il existe des systèmes vivants qui font exactement le contraire est donc là encore il y a quelque chose de totalement inexpliqué.
La troisième caractéristique qui devait être quelque chose d’immatériel. Est-ce que quelque chose d’immatériel peut exister ? La réponse est là encore oui puisqu’on s’est aperçu que le vide qui est immatériel par définition est plein d’énergie et pourrait même contenir quasi infiniment plus d’informations que notre réalité faite de matières. Notre réalité d’ailleurs. La matière même n’existe pas réellement tel qu’on la perçoit et quand on fouille bien les choses, on s’aperçoit qu’il s’agit de vibrations. Toujours est-il que l’immatériel existe, que les informations extérieures à l’espace temps et à la matière existent. On ne sait pas ce que c’est, mais c’est une troisième fois, une troisième réponse oui.
La quatrième caractéristique de l’âme, elle survit après la mort. Alors est-ce qu’il est possible que quelque chose en physique survive après la mort ? La réponse est oui et en particulier lorsqu’il s’agit d’informations quantiques en l’occurrence. La conscience a beaucoup énormément de raison aujourd’hui de penser que la conscience est faite d’informations quantiques. Notre très grand physicien, l’un des plus grands physiciens la planète, Roger Penrose a proposé une théorie à ce sujet qu’on appelle le modèle Orch-OR (orchestrated objective reduction). Il attribue à la conscience une anthologie quantique et on sait que l’information quantique est quelque chose qui est en dehors de l’espace et du temps. C’est-à-dire que le passage du temps n’a aucun effet sur l’information quantique. Et au contraire, on sait que la formation quantique est quelque chose qui se conserve quoiqu’il arrive.
En résumé, la science en général et la physique en particulier répondent oui à chacune des caractéristiques de l’amont.
Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplômé de l’École Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe. Il est Docteur en Physique et Habilité à Diriger des Recherches. Il exerce son activité au CNRS (UMR 7343, laboratoire IUSTI de Polytech’ Marseille) où il est Ingénieur de Recherche Hors Classe.
Spécialiste d’intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur la création de deux entreprises innovantes licenciées par le CNRS: Synapsys et Uratek, qui lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Cristal du CNRS.
Jusqu’en 2010, ses brevets, réalisations et publications ont porté essentiellement sur des méthodes de traitement de l’information dérivées de la théorie du chaos, qu’il a appliqué à la reconnaissance de formes, à l’analyse des mouvements des yeux, à la caractérisation de l’activité cérébrale électroencéphalographique – EEG (calcul du niveau d’éveil) et à la conception de réseaux de neurones.
Il mène aujourd’hui une recherche fondamentale en physique de l’information qui vise à réviser notre conception de l’espace-temps en lui octroyant une flexibilité par commutation de lignes d’univers à l’aide de dimensions supplémentaires, via la mécanique classique. Il s’agit de prendre en compte la présence inévitable à toute échelle de bifurcations imposant des choix non causaux, c’est-à-dire impliquant l’entrée d’informations futures ou extérieures à notre espace-temps 4D. Voir à ce sujet ses deux dernières conférences scientifiques (“Colloque interdisciplinaire “L’ère du temps” à Nice 2018 (voir les vidéos sur le site du colloque), Colloque “Consciousness under the spotlight of science” à Strasbourg 2018) et ses deux récentes publications dans Annals of Physics, ainsi que les arguments qui doivent conduire les physiciens à prendre au sérieux la théorie d’une influence du futur, revendiquée par d’illustres physiciens tels que Yakir Aharonov ou Holger Bech Nielsen, entre autres… sans oublier feu Olivier Costa de Beauregard, le “père” de la rétrocausalité.
Il est l’auteur de la théorie de la double causalité (ou de l’espace-temps flexible), un modèle de création de la réalité fondé sur le libre arbitre via la rétrocausalité, présentée dans ses trois livres “La Route du Temps” (Le Temps Présent, 2010 & 2014 & 2020), “La Physique de la Conscience” (Trédaniel, 2015) et “Le pic de l’esprit : Une randonnée initiatique dans le territoire de la pensée” (Trédaniel, 2017), mais aussi synthétisé et mis en scène dans le film documentaire de Jean-Yves Bilien “La Route de la Conscience” (Big Bang Boum films, 2015), BA ci-dessous. Ce modèle conduit, entre autres choses, à une explication rationnelle de la synchronicité qui débouche sur un véritable « pont » entre la Science et la Spiritualité.
L’existence de l’âme expliquée par la science avec Philippe Guillemant, 29 juillet 2019
Philippe Guillemant – La Route de la Conscience (Bande-Annonce) – Un film de Jean-Yves Bilien,16 septembre 2015
Philippe Guillemant est surtout connu pour être l’auteur d’une théorie de l’espace-temps flexible qui explique le phénomène de synchronicité par une influence du futur sur le présent. Cette théorie ouvre un véritable pont entre la science et la spiritualité, via un modèle physique de la conscience. Elle révèle le lien fondamental entre la conscience et la gravité ainsi que la différence cruciale entre le cerveau et la mémoire. En prenant appui sur les résultats les plus indiscutables de la physique moderne, Philippe Guillemant nous explique dans ce film pourquoi la conscience doit obligatoirement faire son entrée en physique moderne. Il illustre ensuite pour la première fois via une animation vidéo les aspects dynamiques de son modèle de l’espace-temps, en liaison avec les changements du futur. Il définit enfin l’âme – véhicule immatériel de la conscience – comme un ensemble cybernétique de six centres d’informations situés hors du temps, répartis dans deux densités du vide: celles du moi conscient et du soi subconscient.
On apprend que tout a commencé pour l’auteur, suite à la lecture du livre « dialogues avec l’Ange », par une expérimentation consistant à se connecter à cette densité oubliée de l’âme – le soi – qui ouvre les canaux de l’intuition, de la foi ou de la joie. C’est ainsi qu’est né son œuvre littéraire, parachevée par ce film qui en offre la synthèse, augmentée de révélations inédites et ponctuées de randonnées dans le territoire d’une majestueuse beauté que constitue la réserve géologique de Haute Provence.
La vie de Saint Martial,
apôtre, premier évêque de Limoges et confesseur.
in« Les Petits Bollandistes – Vies des saints« (tome 7 p. 516 à 527)
Nous ne pouvons être repris de donner à saint Martial le titre d’Apôtre, après que le pape Jean XIX et les conciles de Limoges et de Bourges, dans le IXe siècle lui ont donné ce titre, après que tout récemment encore, la sacrée congrégation des Rites et le pape Pie IX l’ont maintenu dans ce titre d’honneur. C’était aussi l’usage des Églises d’Aquitaine, de France, d’Angleterre, de Constantinople et du Mont Sinaï, où, de temps immémorial, on l’invoquait dans les litanies et les autres prières publiques, au rang des apôtres et avant tous les martyrs, comme il fut vérifié dans ces conciles et surtout au second de Limoges. Ce n’est pas qu’il soit du nombre des douze qui ont composé le collège apostolique ; car c’est à tort que quelques-uns l’ont voulu confondre avec saint Matthias ; mais il est appelé apôtre, parce que, d’après les traditions immémoriales de l’Aquitaine, étant disciple de Notre-Seigneur, et ayant reçu de Lui sa mission, il a travaillé avec les principaux apôtres, de même que saint Barnabé, saint Luc et saint Marc, à la conversion des infidèles, à la destruction de l’idolâtrie, à l’établissement du royaume de Jésus Christ, et à la fondation de l’Église chrétienne. Une ancienne légende de saint Martial, récemment publiée, ne renferme qu’un abrégé des principaux traits de sa vie, savoir : sa mission du temps de saint Pierre, la résurrection de saint Austriclinien, son compagnon d’apostolat, le baptême et le martyre de sainte Valérie, la conversion des habitants de Limoges, la mort bienheureuse du saint évêque, et le récit de quelques miracles opérés à son tombeau. Il existe une légende plus étendue, qui a été faussement attribuée à saint Aurélien, son successeur, mais qu’on peut considérer néanmoins comme un recueil des anciennes traditions du pays, sur la vie et les miracles de l’apôtre de l’Aquitaine. Cette légende a été acceptée, en effet, comme l’expression de la croyance publique, par les évêques et les abbés, qui siégeaient dans les divers conciles où l’on décida la question de l’apostolat de saint Martial. Nous allons en donner le résumé, en y ajoutant d’autres traditions qui avaient cours dans ces siècles de foi qu’on appelle le moyen-âge.
Prédication de Notre-Seigneur Jésus-Christ en présence de Saint Martial et de ses parents (fresque de la chapelle Saint-Martial au palais des Papes – Avignon)
Saint Martial était hébreu d’origine et de la tribu de Benjamin. Le poète Fortunat, dans des vers qu’il a composés à sa louange, lui adresse ces paroles :«La tribu de Benjamin vous vit naître d’un sang illustre» ; et Grégoire de Tours lui-même, qui s’est mépris sur la véritable époque de sa mission, reconnaît qu’il«était venu d’Orient», avec les deux prêtres qui l’accompagnèrent dans la Gaule.
D’après quelques anciens manuscrits de la légende d’Aurélien, il naquit à Rama,1 petite ville de Palestine dont il est souvent parlé dans l’Écriture. Son père et sa mère, qui vivaient, dans l’observance exacte de la loi de Moïse, l’élevèrent dans la crainte de Dieu ; et quand Jésus Christ commença à prêcher et à faire de grands miracles dans la Galilée et dans la Judée, il eut le bonheur de Le voir et de L’entendre avec ses parents. La parole de ce grand Maître opéra si puissamment dans leur cœur, qu’ils crurent en Lui et Le reconnurent pour le Sauveur et pour le Messie, et ils furent du nombre de ceux dont il est parlé dans l’Évangile, qu’Il baptisa, non pas par Lui-même, mais par Ses disciples. On dit que ce fut saint Pierre qui leur administra ce sacrement, aussi différent du baptême de saint Jean que l’ombre est différente du corps, la figure de la vérité et l’ébauche de l’ouvrage parfait et achevé. Martial, après son baptême, quelque jeune qu’il fût, s’attacha inséparablement à Notre-Seigneur.
Plusieurs docteurs du moyen âge, parmi lesquels nous citerons Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin,2 disent que saint Martial était ce petit enfant que notre Seigneur mit au milieu de Ses disciples, pour leur apprendre à être humbles, lorsqu’ils vinrent Lui demander qui d’entre eux serait le plus grand dans le royaume des cieux ; d’autres écrivains du moyen-âge, rapportent que c’était lui qui apportait les cinq pains d’orge et les deux poissons que Notre-Seigneur multiplia si miraculeusement dans le désert, selon cette parole de saint Philippe :«Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ?»Toutefois ces deux traditions ne sont point rapportées dans la légende écrite sous le nom d’Aurélien.
Ce que cette légende rapporte et ce qu’on trouve aussi dans la bulle du pape Jean XIX, c’est que saint Martial eut l’honneur de servir Notre-Seigneur à table, lorsqu’Il mangea pour la dernière fois l’Agneau pascal, et qu’après avoir lavé les pieds de Ses disciples, Il institua le sacrement adorable de l’Eucharistie.
Disciple du Fils de Dieu, il Le vit après Sa Résurrection, assista au glorieux triomphe de Son Ascension, reçut le Saint-Esprit au jour de la Pentecôte, puis s’attacha à saint Pierre, dont il était le parent selon la chair et le fils spirituel.
Baptême de Saint Martial et de ses parents par Saint Pierre (fresque de la chapelle Saint-Martial au palais des Papes – Avignon)
Saint Abbon, abbé de Fleury au Xe siècle, a chanté, dans une Séquence, ces pieuses traditions :«Dans la scène mystique, Martial fut le convive du Christ, et prit ce qui resta du pain céleste ; et, joyeux, il présenta les linges quand le Sauveur Se lava pour essuyer les pieds à Ses disciples ; et loin de s’enfuir de leur réunion sacrée, il fut un membre pieux de cette troupe timide dans laquelle Thomas ne se trouva point ; bien plus, quand le Christ remonta vers le ciel, il mérita d’être béni avec la foule des assistants ; et il ne méprisa point le chœur des apôtres qui louaient Dieu ; mais il reçut avec eux les grâces du Saint-Esprit et le don des langues, et ainsi fortifié, il parvint à Antioche dans la compagnie de Pierre : de là il se rendit dans la grande ville de Rome».
Rome a conservé le souvenir du passage et des prédications de saint Martial. Une tradition de la plus haute antiquité, consignée dans l’ancien bréviaire de Sainte-Marie in Via Lata, lui attribue la fondation de l’Oratoire souterrain de cette église, un des sanctuaires primitifs de Rome chrétienne.
Nous lisons dans cette légende que«saint Pierre étant venu à Rome, fut accompagné entre autres du bienheureux Martial, disciple de Jésus Christ, qui prêchait avec lui la foi chrétienne par les rues et les places publiques, et faisait beaucoup de conversions ; et ainsi le nombre des fidèles augmentait de plus en plus dans la ville. Et parce que saint Pierre demeurait assidûment avec les principaux de Rome, qui admiraient sa nouvelle doctrine, saint Martial demeurait dans un autre quartier de la ville, dans le lieu qui est appelé Via Lata, où il construisit un petit oratoire, dans lequel il célébrait les saints mystères, et répandait des prières avec les autres fidèles du Christ ; et faisant jaillir de son cœur des paroles suaves sur la foi du Christ, il baptisait un grand nombre de néophytes. Quelque temps après, l’apôtre saint Paul vint à Rome, avec un grand nombre de disciples, parmi lesquels se trouvait l’évangéliste saint Luc, et la ville de Rome fut éclairée admirablement par leurs prédications, ainsi que par un soleil resplendissant. Mais saint Pierre, voyant que la foi était fondée et affermie dans Rome, et que la ville était déjà remplie de pieux docteurs, résolut de faire annoncer l’évangile aux provinces adjacentes et d’amener les infidèles à la foi. C’est pourquoi il envoya le bienheureux Martial à Ravenne et «dans les pays au-delà des Monts», pour y prêcher la foi du Christ».
Un commentaire de cette légende, imprimé à Rome au XVIIe siècle, dit que saint Martial, fondateur de l’Oratoire de Sainte-Marie in Via Lata, est le même saint Martial qui a prêché l’évangile aux habitants de Limoges, de Toulouse et de Bordeaux.
Saint Martial et ses compagnons sont envoyés dans les Gaules par Saint Pierre (fresque de la chapelle Saint-Martial au palais des Papes – Avignon)
Le zèle que saint Martial avait déployé, dans la compagnie de saint Pierre, pour la propagation de la foi, détermina donc ce grand apôtre, dont la vue s’étendait sur toute, la terre, à le choisir pour porter la connaissance de Jésus Christ dans les Gaules. Il partit de Rome, accompagné de saint Austriclinien et de saint Alpinien, que saint Pierre lui donna pour collègues, portant dans sa bouche le glaive de la parole de Dieu, pour combattre les philosophes, la superstition des Druides, la puissance des princes et des démons, et, en même temps, pour éclairer les âmes et les embraser du feu de la charité.
Mais après quelques jours de voyage, il se vit privé du secours que l’apôtre lui avait donné, par la mort d’un de ses compagnons, saint Austriclinien, à Cracchianum, sur la rivière. d’Else, aujourd’hui Granciano, près de la ville de Colle di Val d’Elza, en Toscane. Cet accident imprévu la troubla d’abord, et servit d’épreuve à son généreux courage. Il se décida alors à retourner sur ses pas, pour en informer saint Pierre, et le prier de suppléer au dommage qu’il souffrait par la perte d’un secours si considérable. L’apôtre le consola et le fortifia dans sa première résolution ; et, pour lui rendre le secours qu’il avait perdu, il lui donna son bâton, lui recommandant de le mettre sur le corps du mort, avec une ferme confiance qu’il ressusciterait. Martial le prit avec beaucoup de respect, obéit sans résistance à la voix de son maître, s’en revint promptement à Gracchianum, et toucha Austriclinien avec ce bâton. Comme sa foi était incomparablement plus grande que celle de Giézi, serviteur d’Elisée, qui avait eu un ordre semblable d’appliquer le bâton de ce prophète sur le cadavre du fils de la Sunamite, son action fut aussi plus heureuse et plus efficace : Austriclinien en sentit aussitôt la vertu ; il ouvrit les yeux, se leva et pleine santé, et se trouva en état de continuer son voyage, apostolique. Les anciens actes de saint Martial, en rapportant cette résurrection, s’expriment de la sorte :«La chose arriva comme saint Pierre l’avait annoncé, ainsi que l’atteste la renommée populaire. À peine saint Martial eut-il touché avec le bâton de saint Pierre le cadavre de son compagnon, que les membres que la chaleur du sang avait abandonnés, furent rendus sur le champ, à une nouvelle vie ; Austriclinien commença à voir de ses propres yeux la lumière dont il avait perdu la jouissance en mourant. Pourquoi ce miracle, sinon pour faire briller dans tout son éclat la foi de Pierre au nom duquel il se fit ?»
On voit encore, près le pont de Granciano, une ancienne église dédiée sous l’invocation de saint Martial, et élevée sur le tombeau d’Austriclinien ; on y lit une inscription qui rappelle les traditions les plus glorieuses pour le saint apôtre ; et tout près de là, la ville de Colle a été érigée en titre épiscopal en l’honneur du disciple de Jésus-Christ.
Saint Pierre remet son bâton à Saint Martial (fresque de la chapelle Saint-Martial au palais des Papes – Avignon)
Le pays que saint Martial avait reçu la mission d’évangéliser s’étendait entre le Rhône, la Loire et l’Océan atlantique, et comprenait cette grande partie des Gaules que les anciens appelaient l’Aquitaine.
Après avoir traversé de vastes contrées en semant sur son chemin la parole divine, l’apôtre arriva, avec ses deux disciples, sur les frontières du Limousin. Il entra dans la ville de Toulx, qui n’est aujourd’hui qu’une bourgade située sur une montagne,3 mais qui alors était un château ou ville fortifiée, dont la triple enceinte et les ruines, qui subsistent encore, attestent l’ancienne étendue.
On lit dans la légende d’Aurélien qu’un homme riche de cette ville, qui eut le bonheur de recevoir saint Martial et de le loger plusieurs jours dans sa maison, ne fut pas privé de la récompense de son hospitalité ; il avait une fille unique, possédée d’un furieux démon qui lui faisait souffrir de grands maux et la réduisait à un état déplorable : le saint en eut pitié, et, la délivrant de ce terrible ennemi, la rendit saine et sauve à son père ; il ressuscita aussi le fils du prince, ou gouverneur romain de cette ville, et après avoir conféré le baptême à ce jeune, homme et à un grand nombre d’habitants, il alla au temple des faux dieux et en abattit les statues.
De Toulx, l’Apôtre se rendit dans le bourg d’Abun4 avec l’espérance d’y travailler avec le même succès ; mais les prêtres des idoles, ne pouvant souffrir que le culte qui leur faisait gagner leur vie fût aboli, le frappèrent cruellement, lui et ses bienheureux compagnons. Par un juste châtiment du ciel, ils devinrent aveugles, et, reconnaissant leur crime, ils demandèrent pardon à saint Martial, qui leur rendit la vue. Après que sur une parole de l’apôtre, la statue de Jupiter eut été réduite en poussière, un grand nombre de païens, convertis par ses miracles, reçurent le baptême et brisèrent les images sculptées des démons. Saint Martial guérit encore en ce lieu un paralytique ; et, ayant fait connaître à ceux qu’il avait baptisés qu’il avait reçu l’ordre d’aller plus loin, il se sépara de ses néophytes après les avoir recommandés à Dieu, et se rendit à la cité de Limoges, la principale et la plus peuplée de toutes les villes du Limousin.
Voici ce que nous lisons dans l’ancienne vie de saint Martial : «À son arrivée à Limoges, il trouva la multitude adonnée au culte des idoles ; il se mit à prêcher avec tant d’instance la parole de Dieu, qu’il fit sur le peuple l’impression la plus salutaire ; au bout de peu de temps, un grand nombre de païens demandèrent à être régénérés dans les eaux du baptême, et à recevoir sur le front l’impression sacrée de la croix de Jésus Christ ; par ses exhortations fréquentes l’homme de Dieu produisit, au lieu de cette cité, des fruits abondants de salut. Une jeune fille, nommée Valérie, plus noble par sa foi que par son illustre origine, eut le bonheur de plaire à Dieu par ses vertus. Elle était déjà fiancée, elle devait contracter un mariage en rapport avec sa haute naissance ; mais en écoutant fréquemment la parole divine, elle préféra le céleste Époux à un époux terrestre, et, à la voix de Martial, elle parvint à la grâce du baptême ; et l’on rapporte que, comme elle était devenue chrétienne et n’avait pas voulu contracter le mariage projeté, elle fut mise à mort par son fiancé, encore païen».
C’est ainsi que s’exprime cette ancienne vie.
Saint Martial représenté sous les traits du pape Clément VI, commanditaire des fresques (fresque de la chapelle Saint-Martial du palais des papes – Avignon)
La légende d’Aurélien entre dans de plus grands détails. Saint Martial et ses compagnons, entrant dans la cité de Limoges, reçurent l’hospitalité chez une noble dame, dont la fille unique se nommait Valérie. Il y avait dans la maison un homme si furieux, qu’on était obligé de le tenir lié de beaucoup de chaînes : mais saint Martial ayant fait sur cet homme le signe de la croix, ses chaînes se brisèrent et il fut entièrement guérie. La noble matrone, en voyant ce miracle, pria l’homme de Dieu de la baptiser ; et elle reçut le baptême avec sa fille et la troupe nombreuse de ses serviteurs.
Puis Martial s’étant rendu avec ses disciples dans la vaste enceinte du théâtre, où le peuple était assemblé, pour y prêcher l’évangile du royaume de Dieu, les prêtres des idoles, craignant que ces heureux commencements ne fussent suivis d’une prompte conversion de toute la ville, conçurent une telle rage contre nos saints, qu’ils se saisirent d’eux, les firent battre de verges et les jetèrent en prison. Mais le lendemain, Martial s’étant mis en prière, il parut au milieu du cachot une lumière céleste qui en éclaira les ténèbres et le changea en un temple de gloire ; et, en même temps, les fers tombèrent des pieds et des mains de ces bienheureux prisonniers, et les portes s’ouvrirent pour leur donner la liberté de se retirer. Cependant toute la ville fut agitée d’un furieux tremblement de terre, accompagné d’un tonnerre épouvantable qui la mit en feu ; on vit que Dieu tirait vengeance de l’affront fait à ses serviteurs ; bien plus, les deux principaux prêtres des idoles, qui avaient mis la main sur eux, furent trouvés morts sur la place par la violence de cette tempête, sans que ni leurs vœux sacrilèges, ni leurs sacrifices impies eussent pu les sauver de la justice divine. Les habitants, touchés de ces prodiges, et craignant d’être enveloppés dans cette terrible punition, coururent promptement à la prison pour implorer le secours des saints apôtres. Martial leur promit qu’ils n’éprouveraient point de mal, pourvu qu’ils voulussent croire en Jésus-Christ, et s’offrit même de ressusciter les deux prêtres frappés du tonnerre, afin de leur faire voir la puissance infinie du Dieu qu’il leur prêchait. En effet, à peine leur eut-il commandé de se lever et de dire publiquement au peuple ce qu’il fallait faire pour être sauvé, qu’ils revinrent tous deux en vie, et devinrent en même temps les prédicateurs de la vérité. Ils détestèrent l’erreur dans laquelle ils avaient vécu jusque-là, et où ils avaient entretenu tant de malheureux qui s’étaient perdu et protestèrent qu’il n’y avait point d’autre Dieu, ni au ciel ni sur la terre, que celui que Martial était venu leur annoncer. L’ un d’eux, nommé Aurélien, fut plus tard le successeur de saint Martial. Un si grand miracle fit un merveilleux changement dans toute la ville ; la plupart des idolâtres se convertirent, les statues des faux dieux furent renversées et mises en pièces, et le temple des idoles, où se trouvaient les statues de Jupiter, de Mercure, de Diane et de Vénus, fut changé en une église pour honorer le vrai Dieu. C’est aujourd’hui l’église cathédrale, dédiée en l’honneur du premier martyr saint Étienne. On dit que les personnes qui furent baptisées montèrent jusqu’au nombre de vingt-deux mille : ce qui ne doit pas paraître incroyable, puisque nous voyons qu’en d’autres lieux le nombre des martyrs a souvent été plus grand.
Cependant la pieuse matrone, qui avait donné l’hospitalité à saint Martial et à ses compagnons, vint à mourir. Sa fille, Valérie, était fiancée au gouverneur de la province, que la légende d’Aurélien appelle le due Étienne, sans doute parce que ce nom lui fut donné lorsque plus tard il reçut le baptême à son tour. La jeune vierge méprisa cet époux terrestre pour mériter d’être l’épouse du roi du ciel, et, ayant appris de saint Martial, son maître, les avantages de la virginité sur le mariage, elle consacra la sienne à Jésus-Christ, et fit vœu de la garder inviolablement toute sa vie. Son fiancé, étant de retour à Limoges, et connaissant cette résolution, en fut touché d’une extrême douleur ; puis la fureur succédant à la tristesse, il résolut de se venger, par la mort de cette innocente vierge, de l’affront qu’il prétendait recevoir de ce refus. Il la fit conduire hors de la cité, et ordonna à un de ses officiers de lui trancher la tête.5
On lit dans la légende de sainte Valérie, une particularité qu’on trouve aussi dans les légendes de quelques autres martyrs des premiers siècles — c’est que cette glorieuse vierge, ayant été décapitée, prit sa tête entre ses mains et la porta comme en triomphe jusqu’à l’autel où saint Martial célébrait les saints mystères.
La légende d’Aurélien raconte que, au moment du supplice de Valérie, on vit son âme sainte monter au ciel dans un globe de feu, accompagnée par le concert harmonieux des anges :«Vous êtes heureuse, martyre du Christ : venez dans la splendeur qui ne connaît pas de fin !»
Surpris de ces prodiges, l’officier qui avait tranché la tête à Valérie courut les raconter à son maître. À peine en eut-il fait le récit, qu’il tomba mort à ses pieds, afin que sa mort fît voir à ce seigneur la grandeur du crime qu’il avait commis. Étienne, épouvanté, fit venir Martial en son palais, et, lui ayant promis de faire pénitence s’il rendait la vie à son officier, il fut témoin de cette résurrection et exécuta solennellement la promesse qu’il avait faite. Sa conversion fut suivie de celle d’un grand nombre de soldats de son armée et d’habitants de la ville qui ne s’étaient pas rendus aux premiers miracles de notre saint. Et pour réparer dignement ses fautes passées, le gouverneur aida Martial à étendre et à propager le christianisme dans tout le pays.
Montée au ciel de l’âme de Sainte Valérie (fresque de la chapelle Saint-Martial au palais des Papes – Avignon)
Notre apôtre, après avoir travaillé avec de si heureux succès à réduire la ville de Limoges sous le joug de Jésus-Christ, entreprit la conquête des autres villes et provinces de cette partie des Gaules, qu’on appelait alors l’Aquitaine ; nous citerons parmi ces villes Angoulême, Bordeaux, Toulouse, Poitiers.
Le titre glorieux qui lui est demeuré, d’Apôtre de l’Aquitaine, fait assez voir que ses courses apostoliques ne furent pas inutiles, qu’il y alluma de tous côtés le flambeau de la foi, qu’il y fit connaître et aimer Jésus-Christ, qu’il y établit des Églises, ordonna des prêtres et des évêques, et fit les autres fonctions de son apostolat.
C’est une tradition immémoriale dans la province d’Angoumois, que saint Martial, se rendant à Bordeaux pour y prêcher l’évangile, passa par la cité d’Angoulême, y séjourna quelque temps, y convertit le peuple à la foi du vrai Dieu, y baptisa saint Ausone et l’ordonna premier évêque de cette ville.
La ville de Bordeaux se reconnaît redevable à saint Martial des premières annonces de la foi. C’est une tradition recueillie dans la légende d’Aurélien, que l’apôtre d’Aquitaine y a prêché l’évangile et opéré des miracles. Un archevêque de Bordeaux, au Xe siècle, disait dans une éloquente prière :«Ne croyons-nous pas que notre ville épiscopale, la cité de Bordeaux, a été par vous acquise à Jésus Christ, et qu’une femme que vous aviez baptisée, imposant votre bâton pastoral sur le prince de la cité, le guérit d’une maladie invétérée ?»Nous voyons encore, dans l’épître aux Bordelais, que les autels des démons furent réduits en poussière, et que le souverain prêtre des idoles, converti à la foi, fut consacré par saint Martial, premier prêtre de cette Église naissante. De Bordeaux, le saint apôtre alla prêcher l’évangile à Mortagne, dans la Saintonge : on y voit encore, en face de la Gironde, un ermitage creusé dans le rocher, dont la chapelle est dédiée sous son invocation, et où l’on dit qu’il résida quelque temps.
Pierre le Vénérable, parlant des premiers apôtres de la Gaule, assure que saint Martial a prêché à Limoges, à Bordeaux et à Poitiers. On dit que lorsqu’il se trouvait dans cette dernière cité, le Sauveur lui apparut, et lui dit :«Sache que, à cette heure même, Pierre est crucifié pour la gloire, de mon nom : c’est pourquoi fonde ici une église en son honneur».
La chronique composée au moyen âge sous le nom de Dexter, l’ami et le contemporain de saint Jérôme, dit que saint Martial a été l’apôtre des habitants de Limoges, de Cahors et de Toulouse. Cette dernière ville avait écrit sa tradition sur la façade de Saint-Sernin, où l’on voyait autrefois une statue de l’apôtre de l’Aquitaine, avec une inscription qui lui donnait pour auxiliaire saint Saturnin ; enfin, l’épître aux habitants de Toulouse est un autre monument du moyen âge qui montre l’antiquité de cette tradition.
D’anciens documents du diocèse de Mende représentent saint Sévérien, premier évêque du Gévaudan, comme disciple de saint Martial ; de vieilles légendes assurent qu’il a dédié des autels à la Vierge Marie, au Puy-en-Velay, à Rodez, à Mende, à Clermont et à Rocamadour : en un mot, toutes les églises de l’Aquitaine le regardent comme leur apôtre et leur fondateur.
Basilique Notre-Dame de Ceignac (diocèse de Rodez)
Des manuscrits anciens, que l’on conservait autrefois à Ceignac, constatent que saint Martial vint dans ce lieu, à peu de distance de Rodez, qu’il y dressa une croix et y fit bâtir un sanctuaire en l’honneur de la Vierge. Ce sanctuaire, l’un des plus anciens et des plus vénérés du diocèse de Rodez, s’appela Notre-Dame des Monts, à raison des montagnes qui l’entourent, ou Notre-Dame de Ceignac. Peu à peu, un village se forma autour de ce sanctuaire ; puis une paroisse y fut érigée ; et, la chapelle primitive se trouvant insuffisante, on bâtit à côté une plus grande église, sous le vocable de Sainte-Madeleine. Plus tard, le temps ayant ruiné ces deux églises, on les remplaça par une nouvelle, sous l’invocation de la Sainte Vierge ; c’est l’église actuelle, sauf d’abord le sanctuaire et la première travée, qui, refaits en 1455, si l’on en croit les notices historiques, sont du style ogival secondaire, ainsi que les trois premières chapelles, tandis que le reste de la nef, en style roman, accuse le XIIIe siècle ; sauf, en second lieu, les deux dernières chapelles, qui ont été ajoutées postérieurement, et la voûte de la partie de la nef faite en berceau, ouvrage du XVIIIe siècle ; sauf, enfin, les beaux vitraux modernes, qui forment la rosace de la façade, et qui présentent, dans les autres ouvertures, des médaillons à personnages, d’un goût exquis et d’un effet ravissant.
Au plus haut du retable qui couvre l’abside circulaire, est une Assomption, où l’on a fait figurer, dans un coin du tableau, le duc d’Arpajon, comme un des principaux bienfaiteurs de l’église ; et, dans la partie inférieure du retable, sont trois niches, dont celle du milieu, surmontée d’une couronne fleurdelisée, contient une très grande Vierge avec l’Enfant Jésus sur le bras gauche ; celle de droite renferme l’ancienne Vierge miraculeuse de Coignac, tenant aussi sur le bras gauche son divin Enfant, et au-dessus on lit : Antiquæ imagini Virginis deiparæ miraculis insigni. D. D. D. ; enfin, celle de gauche montre sainte Anne ayant sur les bras, d’un côté l’Enfant Jésus, et de l’autre la Vierge Marie, avec l’inscription Inclitæ parentis Dei genitricis imagini. D. D. D.
La première chapelle à droite présente, d’une part, les douleurs de Marie au saint sépulcre, et, de l’autre, sur le gradin de l’autel, son couronnement dans le ciel. La seconde s’appelle la chapelle de Rodez, à raison du tableau placé au-dessus de l’autel, et qu’offrit la ville de Rodez, en 1653, pour avoir été sauvée de la peste.
Le trésor de Notre-Dame de Ceignac n’est pas moins curieux que l’église même. On y voit une statuette de la Vierge, en argent, ayant à sa base un verre arrondi qu’on applique sur les yeux malades ; un coffret renfermant plusieurs reliques, sur le devant duquel est une figure de la Vierge en relief, qu’on fait baiser aux pèlerins ; vingt lampes d’argent avec des rentes pour leur entretien ; deux calices en vermeil ; deux autres en argent ; une croix avec deux chandeliers, un ciboire, un ostensoir, quatre burettes avec leurs bassins ; le tout également en argent et d’une valeur de plus de cent mille francs. La plus grande partie de ces richesses venaient des seigneurs d’Arpajon, dont le château était voisin. Ces hauts et puissants seigneurs avaient une dévotion spéciale pour Notre-Dame de Ceignac ; ils l’honoraient pendant leur vie, aspiraient à reposer dans son sanctuaire après leur mort ; l’église renferme encore plusieurs de leurs tombeaux. Jean III, baron d’Arpajon, est remarquable entre tous : il institua un chapelain dans l’église, pour y dire la messe chaque vendredi et chaque samedi après les fêtes de la Sainte Vierge, et à chaque anniversaire de son décès ; il donna un canon pour y faire, une cloche ; il obtint du Saint-Siège une indulgence plénière, valable pendant cent ans, pour la visite de l’église, accompagnée de la communion, à une des fêtes de la Sainte Vierge ; enfin, il prescrivit, par son testament du 22 janvier 1516, de l’enterrer dans Notre-Dame de Ceignac et d’y placer sa statue sur son tombeau, entre celles de saint Jean-Baptiste et de saint Christophe, l’y représentant à genoux, les mains jointes, vêtu et armé comme il l’était lorsqu’il fut pris par les Anglais en Picardie.
Les simples fidèles, comme les grand seigneurs, aimaient à déposer leur humble offrande aux pieds de Notre-Dame de Ceignac et ne croyaient jamais pouvoir assez lui exprimer leur reconnaissance. C’est qu’en effet, on ne saurait dire le nombre de miracles opérés par l’invocation de Notre-Dame de Ceignac. Le premier que racontent les notices historiques, et qu’elles placent en 1150, est la guérison d’un prince de Hongrie, seigneur palatin. Privé de la vue, il demandait depuis de longues années sa guérison à la sainte Vierge, lorsque celle-ci, dit la tradition, lui apparut et lui annonça qu’il recouvrerait la vue à Notre-Dame des Monts, près de Rodez. Le prince aussitôt se met en marche avec une escorte de cent hommes ; assailli en route par la tempête, il perd son escorte et arrive à Notre-Dame des Monts, accompagné seulement de trois hommes. Il y fait célébrer la messe, et, entendant derrière lui un bruit d’armes, il se retourne instinctivement, et voit sa bannière avec ses fidèles Hongrois qu’il croyait perdus : un cri de bonheur lui échappe. Grâce à Marie, il a recouvré la vue, il a recouvré son escorte ; en reconnaissance de ces deux bienfaits, il donne sept lampes à l’église avec un vase précieux, où étaient gravés son nom et la date du pèlerinage, et obtient de l’évêque que Notre-Dame des Monts s’appellera désormais Notre-Dame de Ceignac, en mémoire des cent hommes miraculeusement retrouvés en ce lieu. Encore aujourd’hui, il y a dans l’église un monument de ce fait : ce sont trois statues en bois, représentant la Vierge, devant elle le prince à genoux ; derrière le prince, son écuyer, et, au dessus, une inscription rappelant le miracle.
Statue actuelle de Notre-Dame de Ceignac
En 1604, vers la Saint-Jean, un orage des plus menaçants s’annonçant dans les airs, le clergé de Ceignac parcourt en procession le village, en conjurant Marie de protéger une terre qui lui était consacrée ; et, tandis que toutes les paroisses voisines sont horriblement ravagées par la grêle, Ceignac seul n’éprouve aucun dommage ; ce qui frappa tellement l’évêque qu’il ordonna que toutes les paroisses du diocèse y iraient en procession ; et son ordre fut fidèlement exécuté. Le récit de tous ces faits se conservait autrefois dans les archives de Ceignac, écrit de la main du prêtre qui avait dirigé la procession.
En 1628, la ville d’Albi fut délivrée de la peste, qui déjà était à ses portes, par le vœu qu’elle fit d’aller visiter, en corps, Notre-Dame de Ceignac ; et elle exécuta ce vœu, le 26 mars de l’année suivante.
En 1653, la ville de Rodez avait déjà perdu, par le même fléau, plusieurs de ses habitants ; elle fait vœu d’aller, aussi en corps, visiter Notre-Dame de Ceignac, et de lui donner deux cents livres pour l’ornement de l’église. Son vœu est aussi exaucé ; et, l’année suivante, non seulement elle l’accomplit fidèlement, mais elle voulut rendre perpétuel le souvenir du miracle par un tableau qui se voit encore dans l’église de Ceignac, et qui représente le Père éternel lançant un javelot, au dessous la Vierge, l’Enfant Jésus, la croix et saint Amand.
À ces miracles publics s’ajoutèrent d’autres en faveur des particuliers, surtout pour obtenir la contrition de leurs fautes, la réconciliation entre les époux divisés, la fécondité des femmes stériles, et l’heureuse issue des embarras qu’on rencontre si souvent dans la vie.
De nos jours encore, on visite avec fruit Notre-Dame de Ceignac. Le séminaire de philosophie, qui est à Rodez, y va, tous les deux ans, en chantant des cantiques ou récitant des prières pendant toute la route. Le petit séminaire de Saint-Pierre s’y rend également. Près de vingt paroisses y vont professionnellement chaque année ; et, de plus, il y vient de douze à quinze mille pèlerins, soit des diverses parties du diocèse, soit des diocèses voisins. On y fait célébrer douze à quinze cents messes par an ; et les ex-voto appendus aux murs de l’église attestent le nombre des bienfaits qui y ont été obtenus.
Indépendamment des grâces que Notre-Dame de Ceignac accordait à ses visiteurs, on était encore attiré à son sanctuaire par deux autres motifs : le premier était, sans parler d’une foule d’autres reliques, des morceaux du vêtement, du voile et de la pierre du sépulcre de la Sainte Vierge, de la crèche de Notre-Seigneur et de Son berceau, de Ses vêtements, de la table où Il mangea avec Ses disciples, du pain de la dernière Cène, de la pierre sur laquelle Il pria à Gethsémani, du roseau de Sa passion, du fiel qu’on Lui offrit à boire et de l’éponge imbibée de vinaigre, enfin de la vraie Croix.
Le second motif était les indulgences dont jouissait ce sanctuaire dès 1420 ; une indulgence plénière, appelée de temps immémorial le grand Pardon, était attachée à la visite de Notre-Dame de Ceignac pour toutes les fêtes chômées de la sainte Vierge, ainsi que pour le dimanche dans l’octave de l’Assomption, qui est la fête patronale ; et Grégoire XVI, en renouvelant cette indulgence en 1837, l’a étendue au jour de l’Ascension. En 1655, Alexandre VII attacha à la visite des sept autels de l’église les indulgences des sept stations de Rome pour douze fois par an. En 1843, Notre-Dame de Ceignac, par son affiliation à Notre-Dame des Victoires, de Paris, participa aux mêmes privilèges ; et en 1854, affiliée à Notre-Dame de Lorette, elle fut mise en possession de toutes les indulgences attachées à la Santa Casa.
Le cortège des anges aux funérailles de Saint Martial (fresque de la chapelle Saint-Martial du palais des papes – Avignon)
L’ancienne vie de saint Martial n’indique pas d’une manière précise l’année de son bienheureux trépas ; mais on lit dans la légende d’Aurélien, que l’an 40, après la Résurrection de Notre-Seigneur, qui était la soixante-quatorzième année du salut, saint Martial, après vingt-huit ans d’épiscopat, se trouvant à Limoges, y reçut l’heureuse nouvelle des approches de sa mort, qui devait le faire jouir de la récompense de ses travaux. Il le fit aussitôt savoir à ses disciples et à ses diocésains, et les ayant assemblés, il les exhorta à persévérer constamment dans la foi et dans la confession de la vérité qu’il leur avait enseignée, et leur donna sa bénédiction. Ensuite, ayant prié pour eux, et ayant imploré pour lui-même la miséricorde de Celui qu’il avait servi avec tant de fidélité, il remit son âme entre Ses mains, pour être couronnée de la gloire qui lui avait été préparée dès le temps de la création du monde.
On dit que, sur le point d’expirer, entendant éclater autour de lui les gémissements et les sanglots, il leva sa main défaillante, et dit à ses disciples :«Silence ! n’entendez-vous pas les beaux chants qui viennent du ciel ? Assurément le Seigneur vient, ainsi qu’il l’a promis». Et, en ce moment, le lieu où il était fut inondé comme par des flots de soleil, et on entendit une voix qui disait :«Âme bénie, sors de ton corps, viens jouir avec moi des douceurs d’une lumière immortelle !»Et lorsque l’âme de Martial montait au ciel au milieu de ces clartés, on entendit un chœur d’esprits bienheureux qui répétait ce verset d’un psaume :«Heureux celui que vous avez choisi et que vous avez appelé à vous : il habitera dans vos parvis éternels».
La grande châsse de Saint Martial (église Saint-Michel, à Limoges)
Son corps fut inhumé dans le lieu même où sainte Valerie avait reçu la sépulture, et où s’éleva plus tard la basilique de Saint-Pierre-du-Sépulcre, premier fondement de la célèbre abbaye de Saint-Martial.
Il s’y fit dans la suite de nombreux miracles : Grégoire de Tours en rapporte deux. Le premier fut opéré sur une fille, dont les doigts, en punition de quelque péché, s’étaient tellement attachés à la paume de la main, qu’il lui était impossible de les redresser. Elle vint au sépulcre du glorieux Apôtre ; elle y veilla et pria avec beaucoup de ferveur, et, la nuit même du jour de sa fête, elle obtint la guérison de son infirmité. Le second miracle fut opéré sur un homme qui était devenu muet pour avoir fait un faux serment dans l’église ; il se rendit au tombeau du saint, et, ayant longtemps gémi dans son cœur, pour obtenir le pardon de sa faute, il sentit comme une main qui lui touchait la langue et le gosier et répandait une vertu secrète ; ce qui fut si efficace, qu’après qu’il eut fait faire par un prêtre, le signe de la Croix sur sa bouche, il commença à parler comme auparavant.
Un miracle bien plus célèbre, c’est celui de la guérison du mal des Ardents. En 994 une contagion, appelée la peste du feu, exerçait d’affreux ravages dans l’Aquitaine. C’était un feu invisible et secret, qui dévorait les membres auxquels il était attaché, et les faisait tomber du corps. Cette putréfaction des corps vivants répandait dans les airs une odeur insupportable. Les pestiférés mouraient par milliers. Les évêques de l’Aquitaine s’assemblèrent à Limoges, afin d’obtenir de Dieu, par l’intercession de saint Martial, la cessation de ce fléau terrible. Arrivé l’un des premiers, l’archevêque Gombaud alla s’agenouiller devant le tombeau de l’apôtre vénéré, et là, éclatant en larmes et en sanglots, et étendant des mains suppliantes, il fit à haute voix cette éloquente prière, que l’histoire nous a conservée : «Ô pasteur de l’Aquitaine, vous qui l’avez éclairée des lumières de la foi, levez-vous pour secourir votre peuple !… Ne permettez pas que ces tortures infernales règnent auprès de votre corps sacré ! Ô Martial ! miroir des vertus, ô prince des pontifes, où est donc ce que nous lisons de vous, que vous avez été dans la cène le ministre du Sauveur, quand il lavait les pieds à ses disciples ?… Certainement la tradition de nos anciens pères nous a transmis que vous aviez reçu le don des langues avec les autres disciples … Montrez-vous donc le disciple de Celui qui est la source de la miséricorde ! Oui, j’en prends à mon tous ceux qui m’écoutent, si avant que je m’éloigne de cette ville, vous n’éteignez pas cette flamme dévorante dans le cœur de ceux qui sont ici, si je ne vous vois pas guérir cette multitude, je ne croirai plus rien des choses admirables qu’on dit de vous ! Jamais plus je ne reviendrai dans cette cité pour implorer votre patronage ! C’est en vain qu’on me dira que vous vous appelez le disciple du Seigneur ! C’est en vain qu’on me dira que Dieu vous a envoyé comme apôtre aux nations de l’Occident ! C’est en vain qu’on me dira que vous avez baptisé le peuple de Bordeaux, dont je suis l’évêque, je ne le croirai plus, si je n’obtiens pas la faveur que j’implore pour le salut de cette multitude affligée. Et votre bâton pastoral, que l’on conservait jusqu’à présent dans ma ville épiscopale comme un précieux trésor, cette relique sera vile à mes yeux si vous ne réjouissez pas mon cœur par la guérison de tous ces pauvres malades !»
Une prière faite avec tant de foi méritait d’être exaucée. En effet, la contagion cessa ses ravages, et une joie immense se répandit dans les cœurs.
Ostension du Chef de Saint Martial (église Saint Michel – Limoges)
Nous avons dit, en commençant, de quelles sources nous tirerions les principales actions de saint Martial. Il y a deux siècles, on rejeta comme apocryphe la légende composée sous le nom d’Aurélien, successeur de saint Martial dans l’épiscopat, l’un des deux prêtres des idoles qui moururent d’un coup de foudre et qu’il avait rendus à la vie. En rejetant cette légende, on ne se contenta pas de contester au saint évêque le titre d’apôtre, comme on avait fait dans le XIe siècle, mais on combattit encore l’antiquité de sa mission et sa qualité de disciple de Jésus-Christ. Mais quoique cet écrit ne soit pas d’Aurélien, disciple et successeur de saint Martial, comme le montrent certaines manières de parler qui sont beaucoup plus récentes, cela ne doit point préjudicier à la vérité de l’histoire que nous avons racontée. Cet écrit est au moins un recueil des anciennes traditions du pays sur saint Martial : car la biographie d’un saint que tout un pays connaît est nécessairement conforme à ce que la tradition locale dit de ce saint. D’ailleurs les discussions et les définitions des divers conciles qui ont recherché les titres de l’apostolat de saint Martial, la déclaration de deux souverains pontifes, Jean XIX et Clément VI, les témoignages de tant de Martyrologes, de Rituels et de Litanies qu’on lisait publiquement dans l’Église, il y a plus de huit cents ans, nous doivent suffire pour croire indubitablement que saint Martial est un des disciples de Notre-Seigneur, et qu’il est venu dans les Gaules envoyé par saint Pierre.
Il est vrai que Grégoire de Tours a mis plus tard sa mission, mais on a réfuté le texte de cet historien d’une façon si péremptoire, qu’il n’est plus permis de s’en servir pour combattre l’antiquité du premier établissement des Églises de France. Et en effet, s’il fallait y déférer, les évêques des conciles que nous avons cités, qui n’ont pu ignorer le texte de cet historien, n’auraient eu garde de définir, au contraire, que saint Martial doit être apôtre, parce qu’étant des soixante-douze disciples de Notre Seigneur, il a reçu de Lui mission de prêcher l’évangile et de coopérer avec les douze apôtres à la conversion du monde : ce que nous voyons, néanmoins, qu’ils ont fait sans contestation. D’ailleurs la découverte récente des anciens actes de saint Martial est venue démontrer que la tradition immémoriale du Limousin, écrite avant Grégoire de Tours, était que saint Martial avait reçu, du temps de saint Pierre, sa mission apostolique.
L’évêque de Limoges, assisté d’un représentant de la Confrérie de Saint-Martial, procède à la fermeture et au scellement de la coupe reliquaire contenant le Chef de Saint Martial après son ostension & bras reliquaire de Saint Martial
1 Un cosmographe du 16 e siècle, André Thêvet, dit avoir vu à trois lieues de Rama, au village d’Arouha, une église bâtie en l’honneur de saint Martial, que l’on disait natif de ce lien. (Cosmog,. Univers., t. 1, P. 169.)
2 Nous pouvons citer encore Anselme de Laon, Pierre Comestor, Gérald de Fratchet, Adam de Clermont, Durand de Mende, Nicolas de Lyre, Ludolphe le Chartreux etc.
3 Toulx-Sainte-Croix, canton de Boussac (Creuse), et non pas Tulle (Corrèze), comme l’ont avancé quelques auteurs peu versés dans les traditions du pays. Voir sur les ruines et les monuments de la ville celtique de Toulx les Recherches de M. Barailon, membre correspondant de l’institut, p. 316 et 331.
4 Chef-lieu de canton (Creuse), sur la voie romaine de Lyon à Limoges.
5 Sainte Valérie est honorée comme première martyre de l’Aquitaine dans le diocèse de Limoges, où l’on célèbre en son honneur, le 10 décembre, un office double de second classe.
L’art de plaire à tout le monde, c’est l’art de tromper.
(Discours de Mgr Boniface, 30 juin 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Plaire à Dieu et plaire à la société.
Illustration :
Vauvenargues, écrivain français († 1747), dit :
« L’art de plaire à tout le monde, c’est l’art de tromper. »
Extrait du discours :
Lettre de saint Paul aux Galates (1, 10) :
« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ?
Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ?
Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »
Saint Ambroise dit :
« Il n’y a pas plus grande dignité que de servir le Christ. »
Saint Bonaventure dit :
« Servir le Christ, c’est
- le bonheur de l’âme,
- la santé du corps,
- la prudence de l’esprit,
- la vie du Ciel. »
Paulo Setúbal (écrivain, avocat et journaliste brésilien † 1937) dit :
« Jésus-Christ est le seul ami certain de l’heure incertaine. »
Lettre de saint Paul aux Hébreux (11, 6) :
« Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. »
Jean-Baptiste Rousseau, poète et écrivain français († 1741) dit :
« Qui cherche à plaire à tous, ne doit plaire à personne. »
Vauvenargues, écrivain français († 1747), dit :
« L’art de plaire à tout le monde, c’est l’art de tromper. »
Saint Antoine de Padoue dit :
« Sans Dieu, nul ne peut plaire à Dieu. »
Saint Ambroise dit :
« Dieu est pour nous
- un père quand nous faisons le bien,
- un juge quand nous faisons le mal. »
Saint Augustin dit :
« Voulez-vous plaire à Dieu ? C’est impossible tant que vous aurez en vous la laideur du péché. »
Saint Augustin dit :
« Il n’y a de libre que le serviteur qui plait parfaitement à Dieu. »
Saint Bernard dit :
« Se déplaire à soi-même, c’est plaire à Dieu. »
Sénèque dit :
« J’aimerais mieux déranger par ma sincérité que rendre agréable par la flatterie.
Jamais je n’ai voulu plaire à la foule, car les choses que je sais, le peuple ne les aime pas.
Comment plaire au peuple et chérir la vertu. »
Honoré de Balzac († 1850) dit :
« Les peuples unis par une foi quelconque auront toujours bon marché des peuples sans croyance. »
1ère Épître de saint Paul aux Thessaloniciens (2, 4) :
« Mais, comme Dieu nous a mis à l’épreuve pour nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons, non pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs. »
5 façons de transmettre la paix
dans des temps troublés.
Dès les premiers jours du confinement, les experts révélaient une croissance fulgurante de personnes présentant des symptômes assimilables à des troubles post-traumatiques.
Il est probable que cette période troublée dont nous ne sommes pas totalement sortis continuera de libérer, au fil du temps, les conséquences du stress et de la peur engendrés.
Pour Romain Lagache, auteur du blog Jesus-ID, cette période a révélé une appétence pour trouver un sens, une réponse. Pour lui, les phrases « j’ai besoin de réponse » ou « j’ai un mal-être » révèlent le même sujet : la soif depaix.
Voici donc 5 façons de transmettre la paix dans des temps troublés :
L’église doit se manifester
La paix est l’une des marques de l’Évangile. Mais d’autres croyances proposent aussi des solutions, plus ou moins adéquates, pour parler de paix. Si les chrétiens ne sont pas là, les gens iront chercher des réponses ailleurs. Bonnes ou mauvaises.
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? (Romains 10:14)
Utiliser les outils en ligne
Malgré le déconfinement, les contacts de personne à personne restent plus limités, plus distants.
Utiliser les ressources en ligne, partager à un ami un message de paix, d’espérance, d’amour, est plus porteur aujourd’hui que jamais.
Partager du vécu
La paix se passe dans le cœur, pas dans la tête.
La théorie touche l’intellect.
Mais le partage d’expériences concrètes, de vécu, d’authenticité : cela touche le cœur et peut transmettre la paix.
Inspirer les gens à s’approprier des actions qui donnent la paix.
L’expérience des autres, c’est la meilleure manière de voir que “cela peut aussi m’arriver”.
Lorsqu’une personne a vécu de grosses difficultés et raconte comment elle s’en est sortie, cela inévitablement peut amener la personne à se dire :
“son témoignage m’inspire, si ça lui est arrivé, ça peut m’arriver aussi !”
Donner de l’espoir
Un dicton populaire dit que « L’espoir fait vivre ».
Et en effet, non seulement il fait vivre, mais il fait vivre mieux.
Il apaise parce qu’il atteste qu’il existe une voie de secours.
Romain Lagache rapporte ainsi le témoignage d’une lectrice de son livre :
« C’est incroyable et je n’en reviens toujours pas, c’est tellement inattendu, il y a encore quelques temps je pensais à me prostituer, j’ai fait des choses tellement mal et là, c’est la première fois que je me sens aimée et libre. »
Ces 5 façons de transmettre la paix sont rassemblées dans un recueil de témoignages déjà téléchargé 36.000 fois. Téléchargez-le gratuitementen cliquant ici.
Pascal Portoukalian
Source: Info Chrétienne
« J’yCrois Encore »
est disponible en VOD
dès le 26 juin
sur toutes les plateformes habituelles
à partir de 3,99 €.
Si vous aviez loupé la sortie en E-Cinéma de« J’y Crois Encore »,SAJE Distributionvous propose de le louer enVODsur toutes les plateformes dès aujourd’hui. Ce film très attendu traite de thèmes universels, tels que la perte et l’engagement, mais aussi du dilemme de la foi dans la souffrance.
Pour Pierre Amar, prêtre et rédacteur sur Padreblog, « J’y Crois Encore » est une réponse à la question « si Dieu existe, pourquoi la maladie et la souffrance ? ».
« ‘J’y Crois Encore’ […] a plein de choses à nous dire sur des choses aussi essentielles que l’amour, la souffrance, l’espérance, l’épreuve et la présence de Dieu dans tout ça. Certains disent que c’est ‘un film pour les filles’ : rien n’est plus faux ! Le film touchera tout le monde, petits et grands, car il traite de thèmes essentiels auxquels, tôt ou tard, nous sommes tous confrontés. Le dilemme de la foi dans la souffrance est un des thèmes principaux de ce film.[…] ‘J’y Crois Encore’ est une réponse convaincante à la question que tout le monde se pose : ‘si Dieu existe, pourquoi la maladie et la souffrance ?’. »
Marc, un spectateur de « J’y Crois Encore » en E-Cinéma dit avoir été bouleversé par ce film.
« J’avais choisi le film ‘J’y crois encore’ au hasard… Je ne le regrette pas. Ce film est bouleversant. Le témoignage de foi cette jeune Mélissa est poignant. »
Trop souvent oublié, le message de Jésus de Nazareth a pourtant un impact unique dans l’histoire de l’humanité. Découvrez avec Aleteia les dix phrases de Jésus de Nazareth qui ont changé le monde.
Personne ne peut nier l’influence de Jésus et son message qui a transformé l’humanité. Découvrez les plus belles phrases de Jésus, celles qui ont changé le monde et qui peinent cependant parfois à pénétrer dans nos cœurs…
COVID 19:
POURQUOI LES CONSIGNES
SANITAIRES SONT PARFOIS
NÉGLIGÉES?
Se protéger pour ne pas tomber malade et risquer sa vie devrait être le comportement naturel de tout individu. Pourtant si l’on en croit l’enquête que nous avons menée entre les 17 mars et 15 avril auprès de 5800 Français, le jour des élections municipales (c’est-à-dire le 15 mars), seules 23 % des personnes interrogées respectaient toutes les consignes sanitaires fixées par l’État dans le cadre de la pandémie liée à la Covid-19.
Après, pendant le confinement, la proportion de ceux qui les suivaient systématiquement ne dépassait pas 37 % – et seules 17 personnes sur les 5800 déclaraient ne pas avoir du tout obéi aux consignes pendant cette période.
Dans le détail, plusieurs mesures sont peu suivies : l’usage de mouchoirs jetables (seuls 77,1 % disent le faire), le lavage des mains (59,6 %), ou encore le fait d’éternuer dans le pli du coude (76,1 %). À l’inverse, même si un nombre significatif d’individus ne les appliquent pas, d’autres mesures sont mieux respectées : l’obligation de porter sur soi une attestation dérogatoire à chaque sortie (93,6 % le font), la limitation des déplacements (81,3 %), le respect des distances (84,8 %), le fait de n’embrasser personne (86,5 %) et de ne serrer aucune main (96,9 %). Alors que le gouvernement multipliait les messages sur les directives sanitaires, comment expliquer que certains d’entre nous ne respectent pas ces consignes à la lettre ?
Une question de distance psychologique
De nombreux facteurs (sociodémographiques, culturels, environnementaux…) ont été mis en évidence pour expliquer que des consignes sanitaires soient ou ne soient pas respectées. Mais il est possible que cela reflète aussi lapriorité donnée par chacun au présent plutôt qu’au futur, notamment en termes de santé : plus la maladie et ses conséquences vous paraissent abstraites et psychologiquement distantes de votre quotidien et de votre vécu, moins vous prenez de précautions pour éviter un risque à venir.
Cette tendance peut s’expliquer par la théorie des niveaux de construit développée parYaacov Trope et Nira Liberman. Elle permet de mieux comprendre la manière dont les individus pensent, se représentent leurs actions et prennent leurs décisions : ils formeraient des « construits mentaux » qui varient selon la distance psychologique (spatiale, temporelle, sociale, hypothétique) perçue à l’égard des objets.
En clair, d’après cette théorie, plus l’objet maladie paraît distant de votre univers, plus il devient abstrait et moins vous ressentez la nécessité d’agir. Notre enquête le confirme pour la Covid-19 : si aucun de vos proches n’a été touché, s’il n’y a pas de malades près de chez de vous, si la possibilité de contracter la maladie vous parait faible, alors vous serez moins enclin à suivre les directives sanitaires.
Trois types de comportements
Dans les faits, avant et pendant le confinement, cette distance psychologique s’est traduite à l’intérieur de notre enquête par trois types de comportements, soit trois groupes de personnes que nous allons comparer.
Le premier groupe (37,18 % des répondants), qui correspond à des hommes et femmes un peu moins âgés que la moyenne des personnes enquêtées et d’un niveau d’études plutôt élevé, s’est senti plus concerné une fois le confinement décrété. Pour ces personnes, la maladie est alors devenue plus concrète : sa distance psychologique a diminué. Tandis qu’avant, et notamment le 15 mars, elles avaient l’impression de ne rien avoir à craindre, n’avaient pas peur, percevant la Covid-19 comme une maladie ne pouvant pas les toucher. De ce fait, les règles d’hygiène et de distanciation étaient moins respectées que dans les deux autres groupes, et ces individus n’ont pas hésité à quitter leur domicile pour choisir un lieu de confinement plus adapté.
Avec le confinement, la donne a changé. Ayant ressenti des symptômes, certains ont craint d’être porteurs du virus ou d’avoir la Covid-19. Dans leur esprit, cette maladie est devenue plus concrète, mais aussi plus grave. La distance psychologique a donc fortement diminué, et dans ce premier groupe, le risque perçu pour soi et pour autrui se situe au-dessus de la moyenne par rapport à la population de notre échantillon. Ces personnes se tiennent donc davantage informées, évitent les contacts au sein de leur foyer, tout en étant plus stressées et anxieuses.
Dans le second groupe (42,19 % des répondants), au niveau d’étude plus faible, la distance psychologique vis-à-vis de la Covid-19 n’a pas changé avec le confinement. Ces personnes se sentent depuis le début de la crise assez éloignées de la maladie. Si elles ont dans l’ensemble appliqué les consignes sanitaires dès le 15 mars, elles sont moins stressées. En outre, elles n’ont ressenti aucun symptôme de la maladie. Pendant le confinement, elles n’hésitaient pas à pratiquer une activité physique en extérieur ou à avoir des contacts en face à face, estimant à un niveau plus faible que les autres la probabilité d’être porteur du virus ou d’avoir la maladie.
Dans le troisième groupe (20,63 % des répondants), constitué plutôt de femmes moins âgées que la moyenne de l’échantillon, la distance psychologique vis-à-vis de Covid-19 a augmenté avec le confinement. Se considérant comme des sujets à risque, ces personnes étaient au départ les plus anxieuses et les plus stressées. Elles redoutaient la maladie qu’elles percevaient comme concrète et peu distante. Elles ont donc accueilli très favorablement les consignes sanitaires et les ont totalement respectées. Mais si le risque perçu pour soi et pour autrui reste toujours très élevé dans ce groupe (en comparaison des deux autres), aucun symptôme de la maladie n’a été ressenti pendant le confinement – raison pour laquelle la Covid-19 est désormais perçue comme une menace éloignée.
Toutefois, ces personnes continuent de désinfecter leur maison et d’éviter au maximum les contacts, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du foyer. Mais en raison du respect des consignes et de ce comportement de prévention, elles estiment à un niveau plus faible que la moyenne la probabilité d’avoir la maladie et d’être porteuses du virus.
In fine, cette enquête nous éclaire sur les comportements des uns et des autres face à la Covid-19. Mais on peut étendre son analyse à d’autres maladies. Elle ouvre des pistes en termes de communication, que ce soit pour la mise en œuvre des politiques de prévention en matière de santé publique ou de gestion des risques.
Informer le public, avec une argumentation rationnelle, sur les gestes barrière à adopter n’est pas suffisant en soi : il faut aussi permettre à chacun de sentir que le danger est proche. Pour inciter les personnes à agir, et donc à respecter les consignes, la maladie doit devenir concrète et/ou être perçue comme présente dans l’environnement immédiat.
Cet article a été rédigé à la suite d’un appel à contributions flash de la Revue française de gestion dans le contexte de la crise sanitaire engendrée par le virus responsable de la Covid-19.
Communion des prêtres avec le Christ ressuscité qui, dans son Eglise, continue de réaliser le sacrifice rédempteur
Le Pape de l'Eglise de Romme, SS Benoît XVI, dans une homélie de 2012, déclarait fort justement :
" Il apparaît avec force que, pour le prêtre, célébrer la messe chaque jour ne signifie pas remplir une fonction rituelle, mais accomplir une mission qui implique entièrement et profondément l’existence, en communion avec le Christ ressuscité qui, dans son Eglise, continue de réaliser le sacrifice rédempteur.Cette dimension eucharistique-sacrificielle est inséparable de la dimension pastoraleet constitue le nœud de sa vérité et de sa force salvifique, dont dépend l’efficacité de toute activité. Naturellement, nous ne parlons pas de l’efficacité seulement sur le plan psychologique ou social, mais de la fécondité vitale de la présence de Dieu au niveau humain profond."
Prière pour nos pasteurs
Seigneur,
nous Te prions
pour les bergers de nos Églises.
Donne-leur sagesse et force :
qu’ils sachent guider les brebis
vers de bons pâturages
et qu’ils aient le courage
de se tenir debout dans l’adversité.
Donne-leur lumière et vigilance :
qu’ils soient fidèles à ton Évangile
malgré les contradictions de ce monde
et qu’ils puissent discerner l’ivraie du bon grain.
Donne-leur enthousiasme et espérance :
qu’ils soient des allumeurs de joie
au cœur de leurs fidèles
et qu’ils communiquent leur élan
à tous ceux qu’ils rencontrent.
Et donne à leurs brebis
de les aimer,
de les soutenir,
de leur pardonner au besoin,
dans leur merveilleux et dur labeur.
Amen.
Le miracle qui va faire de Charles de Foucauld un saint
L’annonce de la prochaine canonisation de Charles de Foucauld, mercredi 27 mai, a provoqué une véritable onde de joie. Si un premier miracle lui avait été attribué en 2005 faisant de lui un bienheureux, la congrégation lui en a attribué un second. Il s’agit d’un miracle de préservation : en 2016, Charle, charpentier, a survécu à une chute jugée mortelle…
Il aura fallu presque 100 ans pour que le procès en béatification de Charles de Foucauld, entamé en 1926, aboutisse à sa canonisation. Après la reconnaissance d’un premier miracle en 2005 par Benoit XVI le faisant accéder au statut de bienheureux, le pape François a reconnu l’attribution au bienheureux Charles de Foucauld d’un deuxième miracle,ouvrant la voie à la canonisation prochaine du Français. « Ce deuxième miracle n’est pas une guérison (comme son premier miracle, ndlr) mais un cas de préservation dans un accident du travail », explique à Aleteia Laurent Touchagues, président des Amitiés Charles de Foucauld.
L’histoire remonteau 30 novembre 2016,veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld. Ce jour-là Charle, ouvrier charpentier chez Asselin, entreprise de restauration de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’institution Saint-Louis, lycée catholique de Saumur. Quand tout à coup, dans l’après-midi, il fait une chute de 16 mètres de haut, traversant la voute, avant de finir empalé sur les pieds d’un banc qui était retourné. « Les médecins sont catégoriques. C’est le type même d’une chute mortelle. À cette hauteur, tous les organes explosent », soutient Laurent Touchagues.
Président de l’entreprise pour laquelle travaille le jeune ouvrier – qui est alors âgé de 21 ans –, François Asselin est en déplacement à Paris. « Quand on m’a expliqué les circonstances de l’accident, je me suis dis que c’était fini, qu’il n’allait pas s’en sortir », confie-t-il à Aleteia. Proche de la fraternité de Marie, Reine immaculée et du père Artarit, curé de la paroisse Bienheureux-Charles-de-Foucauld à Saumur, le chef d’entreprise les contacte pour leur demander de prier pour ce jeune homme. « Nous étions à la veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld », se souvient-il. « Ils m’ont invité à le prier tout particulièrement ». Surtout que, de Paris, François Asselin n’arrive ni à joindre le famille du jeune homme, ni l’hôpital. Alors il se résout à passer une nuit de prière, entre angoisse et abandon. Se met ainsi en place un incroyable mouvement de prière à Charles de Foucauld pour la santé de ce jeune charpentier.
« Dans cette histoire une chose est sure, ce qu’on conclut les médecins : l’issue d’un tel accident n’aurait pas dû être celle qu’on connait aujourd’hui. Soit vous vous dites qu’il a eu une chance incroyable soit vous vous dites qu’il a eu tellement de chance qu’il y a autre chose. »
Ce n’est que le lendemain qu’il réussira à joindre la mère de l’ouvrier… qui lui assure que « tout va bien ». « De retour à Saumur, je suis allé le voir trois jours après son opération. Il était assis sur son lit d’hôpital ». C’est alors qu’il apprend qu’après sa chute, le jeune homme s’est lui-même relevé et a marché sur une cinquantaine de mètres, alors que le montant du banc lui a traversé l’abdomen et est encore en lui, afin d’aller chercher de l’aide. Six jours après son accident, Charle s’impatientait dans sa chambre d’hôpital « et deux mois après il était de retour au travail », se souvient François Asselin. « Dans cette histoire une chose est sûre, ce qu’on conclut les médecins : l’issue d’un tel accident n’aurait pas dû être celle qu’on connait aujourd’hui. Soit vous vous dites qu’il a eu une chance incroyable soit vous vous dites qu’il a eu tellement de chance qu’il y a autre chose », souligne encore le président de l’entreprise.
Une neuvaine pour le centenaire de sa mort
Voici donc pour le constat médical. Mais qu’en est-il du contexte spirituel ? Il y a d’abord le prénom du jeune homme, Charle, sans s, dont le patron n’est autre que Charles de Foucauld. Ensuite, cette chapelle est située à côté de l’école de cavalerie de Saumur dont Charles de Foucauld est un ancien officier. Cet accident, qui aurait pu être tragique a par ailleurs eu lieu quelques jours avant le centenaire de la mort de Charles de Foucauld, le 1erdécembre 1916. A cette occasion le diocèse avait proposé aux fidèles une grande neuvaine pour sa canonisation. Des milliers d’images du bienheureux avaient été distribuées les précédentes semaines afin de porter la prière de chacun. « Le patron de l’entreprise Asselin est un paroissien. Il venait lui aussi de terminer une neuvaine afin de demander un second miracle pour la canonisation de Charles de Foucauld », assure le père Artarit.
À l’unanimité ils ont déclaré que ce qui était arrivé au jeune homme était inexplicable naturellement !
En lien avec le postulateur de Charles de Foucauld, le père Ardura, l’association Amitiés Charles de Foucauld se mobilise à son tour pour savoir si cela peut constituer un second miracle attribué au bienheureux. Pour mémoire, que ce soit pour la reconnaissance de vertus ou d’un miracle, il y a une double enquête faite par l’Église. La première se déroule là où a eu lieu l’événement et la seconde à Rome au sein dela Congrégation pour la cause des saints. C’est ainsi que l’enquête diocésaine démarre en 2017. « Mgr Delmas, l’évêque d’Angers a nommé une commission qui a pu interroger le jeune charpentier, des témoins, des médecins… Validant la force de cet événement, l’évêque nous a permis d’envoyer le dossier à Rome », explique Laurent Touchagues.
En images : les rares photos de Charles de Foucauld dans le désert
Le dossier part donc pour Rome en mars 2019. Là encore, il y a d’abord l’étape médicale. Deux médecins sont chargés de faire une première analyse et si les deux donnent donnent un avis favorable, la procédure continue. Concernant le dossier pour Charles de Foucauld, l’avis favorable tombe à l’automne 2019. C’est ensuite au tour d’une commission médicale de se réunir. « Ce fut le cas le 14 novembre 2019 », se remémore Laurent Touchagues. « Et à l’unanimité ils ont déclaré que ce qui était arrivé au jeune homme était inexplicable naturellement ! »
La date de canonisation connue courant juin
Le dernier mot revenant à la commission théologique de la Congrégation pour la cause des saints, cette dernière se réunit finalement le 18 février 2020. Et le verdict tombe : l’ensemble des membres reconnaissent à l’unanimité le caractère surnaturel de l’événement, le validant ainsi comme miracle. « Pouvoir partager cette nouvelle avec tous est une joie immense », se réjouit Laurent Touchagues. Si l’annonce de la prochaine canonisation du bienheureux Charles de Foucauld est désormais connue, la date exacte devrait être communiquée courant juin. « C’est une réelle joie », assure également le père Artarit, « et une grande émotion », reconnaît François Asselin. « Dans la vie nous sommes tous en quête de sens, on se demande pourquoi en espérant avoir la réponse là-haut. La nous sommes encore sur Terre et nous avons eu la chance d’avoir la réponse ». Une joie partagée aussi par le jeune miraculé, pourtant non-croyant. « C’est étonnant d’ailleurs de voir ce que cela dit de Charles de Foucauld qui a passé la fin de sa vie à témoigner de Dieu auprès de non-croyants et de personnes qui ne le connaissaient pas. »
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise
Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...
Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.
Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.
Intervention brillante.
Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.
D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....
En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:
-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .
Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...
Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.
Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.
Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !
En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/Hail, O Virgin Mary/maliath taibootho/full of grace/moran a'amekh-the Lord is with thee/mbarakhto at bneshey/blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/O qadeeshto Mariam/Holy Mary/yoldath aloho/Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/pray for us sinners/nosho wabsho'ath mawtan./now and at the hour of our death./Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
*Le Royaume des cieux est l'Assemblée ds juste (St Grégoire)
*In memoriam SE Zacharias Mar Theophilos
*Lectionnaire du 7ème dimanche après la Sainte Croix.
*Seigneur Tout Puissant et Miséricordieux et prière pour les vocations.
*Sous les bombes Turques, les Chrétiens Kurdes...
*Guérir par la puissance du pardon (Père Goetman)
*Prier sans cesse (St Augustin à Proba) Ne désespérons-pas !
*Le saint abandon, un chemin de vie (Père Goetman)
*A quoi sert l'étole liturgique?
*Nous traversons une période terrible, suivie de "Heureux celui qui ne s’assied au conseil des impies ((St Hilaire de Poitiers)
*Prière privée à St Michel
✥
Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Octobre et début Novembre:
✥
¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:
ATTENTION ! Les visites aux familles et aux malades, ainsi que pour les bénédictions de maisons, prévues le 28 Octobre sont ANNULEE
Permanence pastorale (Au Monastère habituel):
*Jeudi 31 toute la journée jusqu'à 18h pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison....(Inscriptions:06 48 89 94 89)
18h30, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage- Retraite de Toussaint au Monastère.(Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
¤ RÉGION ALSACE, EST de FRANCE: Relais paroissial Sainte Clotilde :visites aux familles et aux malades,les 6 et 7 Novembre pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison.... Heure et lieu de la Messe non encore précisée(Inscriptions:06 48 89 94 89 ou sur asstradsyrfr@laposte.net)
Ô Sainte Clotilde qui conduisîtes votre époux le Roi Clovis à se convertir au Christ et à entraîner son Peuple à demeurer dans l'Unité Catholique par l'Orthodoxie de la Foi, priez pour nos gouvernants, priez pour notre France et son Père Légitime, que par l'intercession de Marie Reine qui se manifesta à Neubois, il la réunisse sous l'étendard du Christ son Roi ! Amîn
¤Au Monastère:
Du 1er NOVEMBRE au 3 NOVEMBRE inclusivement, Festivités de Saint Gregorios (Mar Grégorios) et
RETRAITE DE TOUSSAINT
Vendredi, Samedi et dimanche, Quadisha Qurbana (Ste Messe) à 10h 30 (Programme habituel)
RETRAITE DE DÉLIVRANCE ET DE GUÉRISON.
¤ Dimanche 3 NOVEMBRE,
Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de
Miséricorde, clôture solennelle des Festivités de Saint
Grégorios de Parumala.
et aux Saints du Kerala.
Programme habituel*
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanches 10 NOVEMBRE et 22 DÉCEMBRE et Vendredi 27 Décembre(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*
¤LOURDES (65):
- Samedi 29 DÉCEMBRE*
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):
(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)
- Samedi 21 DÉCEMBRE*
* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison....
Le 24 octobre, nous commémorons en union avec l'Eglise Orthodoxe Indienne (Malankare Orthodoxe notre Eglise mère),
Son Eminence Zacharias Mar Theophilus.
Les restes mortels de ce saint Métropolite "mort en odeur de sainteté" sont inhumés au Kristhu Sishya Ashram, le Monastère dont il était l'Evêque référant et où vit son neuveu, le Père Philipose que vous avez croisé lors de ses vacances en notre Monastère.
Aujourd'hui, nous le prions d'intercéder pour la sainteté du clergé, tant pour notre Eglise-mère que pour notre Métropolie pour l'Europe et ses missions de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma présente en France, au Pakistan, en Afrique et en Amérique Latine.
Dimanche derniers, je demandais aux fidèles assemblés de demander des grâces par son intercession et, s'il les obtenaient, de nous en faire le rapport pour que nous en informions l'Eglise Orthodoxe Malankare notre mère.
Je renouvelle ici ma demande et, pour toute grâce reçue par l'intercession de Son Eminence Zacharias Mar Theophilos d'en envoyer le témoignage à l'adresse ci-dessous:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net
Nous nous unissons volontiers à nos frères et sœur de l'Eglise Orthodoxe Indienne qui font mémoire de sa personne et de son oeuvre à l'ashram chrétien de Coimbatore les 23 et 24 octobre 2019.
L'image de Son Éminence Zachariah Mar Theophilos restera en conséquence exposée en notre Eglise du Monastère Métropolitain jusqu'au 24 Octobre à 17h pour ceux de nos fidèles qui voudront confier à cet Evêque "mort en odeur de sainteté", leurs intentions de prières.
Qu'il intercède pour nous devant le Trône de la grâce de Dieu ! Amîn.
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Em 24 de outubro, comemoramos no Mosteiro Metropolitano, em união com a Igreja Ortodoxa Indiana (Igreja Ortodoxa Malankara, nossa Mãe),
Sua Eminência Zacharias Mar Theophilus.
Os restos mortais deste santo metropolitano "morto no odor da santidade" estão enterrados no Kristhu Sishya Ashram, cujo mosteiro era o bispo referente e onde vive seu sobrinho, padre Philipose, que você conheceu durante as férias em nosso mosteiro. .
Hoje, rezamos para que ele interceda pela santidade do clero, tanto por nossa Igreja Matriz quanto por nossa Metrópole para a Europa e suas missões na Igreja Sino-Ortodoxa de Mar Thoma, presente na França, Paquistão, na África e na América Latina.
No domingo passado, pedi à congregação reunida que pedisse ações de graças por sua intercessão e, se ele as obtivesse, que nos reportasse para que pudéssemos informar a Igreja Ortodoxa Malankara de nossa mãe.
Renovo minha solicitação e, por qualquer graça recebida pela intercessão de Sua Eminência Zacharias Mar Theophilos, envie o testemunho para o endereço abaixo:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net
Juntamos as mãos a nossos irmãos e irmãs da Igreja Ortodoxa Indiana que se lembram de sua pessoa e de seu trabalho no Ashram cristão de Coimbatore nos dias 23 e 24 de outubro de 2019.
A imagem de Sua Eminência Zachariah Mar Teófilos permanecerá exposta em nossa Igreja do Mosteiro Metropolitano até 24 de outubro às 17h para aqueles de nossos fiéis que desejam confiar a esse bispo "morto no odor da santidade", suas intenções de oração.
Que ele interceda por nós diante do trono da graça de Deus! Amin.
--------------------------------- On October 24, we commemorate at the Metropolitan Monastery in union with the Indian Orthodox Church (Orthodox Malankara our Mother Church),
His Eminence Zacharias Mar Theophilus.
The mortal remains of this holy Metropolitan "dead in the odor of holiness" are buried in Kristhu Sishya Ashram, the Monastery of which he was the referring Bishop and where his nephew, Father Philipose, whom you met during his holidays in our Monastery, lives .
Today, we pray him to intercede for the sanctity of the clergy, both for our Mother Church and for our Metropolis for Europe and its missions of the Syro-Orthodox Church of Mar Thoma present in France, Pakistan, in Africa and Latin America.
Last Sunday, I asked the assembled congregation to ask for thanksgiving through his intercession and, if he obtained them, to report it to us so that we could inform the Malankara Orthodox Church our mother.
I renew my request here and, for any grace received by the intercession of His Eminence Zacharias Mar Theophilos to send the testimony to the address below:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net
We join hands with our brothers and sisters of the Indian Orthodox Church who are remembering his person and his work at the Coimbatore Christian Ashram on 23 and 24 October 2019.
The image of His Eminence Zachariah Mar Theophilos will remain exposed in our Church of the Metropolitan Monastery until October 24 at 17h for those of our faithful who want to entrust to this Bishop "dead in the odor of sanctity", their prayer intentions.
May he intercede for us before the throne of the grace of God! Amin.
--------------------------------- El 24 de octubre, conmemoramos en el Monasterio Metropolitano en unión con la Iglesia Ortodoxa India (Malankara ortodoxa nuestra Iglesia Madre),
Su Eminencia Zacharias Mar Theophilus.
Los restos mortales de este sagrado Metropolitano "muerto en el olor de la santidad" están enterrados en Kristhu Sishya Ashram, el Monasterio del cual era el Obispo de referencia y donde vive su sobrino, el Padre Philipose, a quien conoció durante sus vacaciones en nuestro Monasterio. .
Hoy, le rogamos que interceda por la santidad del clero, tanto por nuestra Iglesia Madre como por nuestra Metrópolis para Europa y sus misiones de la Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma presente en Francia, Pakistán, en África y América Latina.
El domingo pasado, le pedí a la congregación reunida que pidiera acción de gracias por su intercesión y, si los obtenía, que nos informara para que pudiéramos informar a la Iglesia Ortodoxa Malankara de nuestra madre.
Renuevo mi solicitud aquí y, por cualquier gracia recibida por la intercesión de Su Eminencia Zacharias Mar Theophilos para enviar el testimonio a la siguiente dirección:
Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde,
4 Brévilly.
61300 CHANDAI (France)
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net
Nos unimos a nuestros hermanos y hermanas de la Iglesia Ortodoxa India que recuerdan su persona y su trabajo en el Ashram Cristiano de Coimbatore los días 23 y 24 de octubre de 2019.
La imagen de Su Eminencia Zachariah Mar Theophilos permanecerá expuesta en nuestra Iglesia del Monasterio Metropolitano hasta el 24 de octubre a las 17h para aquellos de nuestros fieles que quieran confiar a este Obispo "muertos en el olor de la santidad", sus intenciones de oración.
¡Que interceda por nosotros ante el trono de la gracia de Dios! Amin.
Le Royaume des cieux, c’est l’assemblée des justes.
(Une Homélie de Saint Grégoire)
Le Royaume des cieux, c’est l’assemblée des justes puisque leur cœur, en effet, n’ambitionne rien sur la terre, puisqu’il aspire aux choses d’en haut, le Seigneur règne en leurs âmes comme en son ciel. C’est pourquoi l’Evangile dit :
« Le Royaume des cieux est semblable à un roi qui faisait les noces de son fils ».
Vous comprenez déjà, mes frères bien-aimés, qui est ce roi, père d’un fils également roi.
C’est Celui auquel est adressée cette parole du psaume :
« O Dieu, donnez au Roi votre équité dans les jugements et votre justice à ce Fils royal». Le père fit donc des noces à son fils.
Dieu le Père, en effet, fit les noces de son Fils, également Dieu, lorsqu’Il l’unit dans le sein de la Vierge à notre nature humaine en voulant que Dieu, qui précède les siècles, devînt homme à la fin des siècles.
Mais ne pensons pas, parce que l’union conjugale est ordinairement le fait de deux personnes, que la personne de Dieu et de l’homme dans notre Sauveur, Jésus-Christ, se soit trouvée unie à partir de deux personnes.
Nous disons que cette personne existe à partir de deux natures ou en deux natures.
Mais nous nous défendons absolument de dire, parce que ce serait contraire à notre foi, qu’elle est composée de deux personnes.
Aussi est-il préférable, et plus clair, de dire que le Père fit les noces de son Fils, lorsque, par le mystère de l’incarnation, il Lui est associé la sainte Eglise.
Le sein de la Vierge fut le lit nuptial de cet époux.
On peut entendre ainsi la parole du psaume :
« Il a placé sa demeure dans le soleil, et Il est comme un époux qui sort de sa couche nuptiale ».
C’est comme un époux, en effet, qu’Il est sorti de son lit nuptial, lorsque pour s’associer l’Eglise, le Dieu incarné est sorti du sein inviolé de la Vierge.
Alors Il a envoyé ses serviteurs inviter les amis à ses noces.
Il les a envoyés une première fois, puis une seconde fois, parce que, pour annoncer l’incarnation du Seigneur, Il a envoyé d’abord les prophètes, et ensuite les apôtres.
Ainsi envoya-t-Il deux fois ses serviteurs faire les invitations.
Il fit savoir par les prophètes que l’incarnation du Fils unique aurait lieu, Il annonça par les apôtres qu’elle était accomplie.
O Reino dos Céus é a assembléia dos justos.
(Uma homilia de São Gregório)
O reino dos céus é a assembléia dos justos, já que seu coração, de fato, não aspira nada sobre a terra, uma vez que aspira coisas do alto, o Senhor reina em suas almas como em seu céu. É por isso que o Evangelho diz:
"O reino dos céus é como um rei que fez o casamento de seu filho."
Você já entende, meus amados irmãos, que é este rei, pai de um filho também rei.
É Ele a quem esta palavra do salmo é dirigida:
"Ó Deus, dê ao rei sua eqüidade nos julgamentos e sua justiça a este Filho real". O pai se casou com o filho.
Deus Pai, de fato, fez as bodas de seu Filho, também Deus, quando o uniu no seio da Virgem com a nossa natureza humana, desejando que Deus, que precede os séculos, se tornasse homem no final dos séculos. .
Mas não pense, porque a união conjugal é geralmente o ato de duas pessoas, que a pessoa de Deus e o homem em nosso Salvador, Jesus Cristo, foram unidos por duas pessoas.
Dizemos que essa pessoa existe de duas naturezas ou duas naturezas.
Mas absolutamente não queremos dizer, porque seria contrário à nossa fé, que é composto por duas pessoas.
Portanto, é melhor e mais claro dizer que o Pai fez o casamento de seu Filho quando, através do mistério da encarnação, ele está associado a ele a santa Igreja.
O peito da Virgem era o leito nupcial deste marido.
Assim, podemos ouvir a palavra do salmo:
"Ele estabeleceu sua morada ao sol e é como um noivo saindo de sua cama nupcial."
É como um noivo, de fato, que Ele saiu de sua cama nupcial. Quando se associou à Igreja, o Deus encarnado saiu do ventre inviolável da Virgem.
Então Ele enviou seus servos para convidar os amigos para o seu casamento.
Ele os enviou pela primeira vez, depois pela segunda vez, porque, para anunciar a encarnação do Senhor, enviou primeiro os profetas e depois os apóstolos.
Então ele duas vezes enviou seus servos para fazer os convites.
Ele fez saber através dos profetas que a encarnação do Filho unigênito aconteceria, e anunciou pelos apóstolos que isso foi cumprido.
The Kingdom of Heaven is the assembly of the righteous.
(A homily of Saint Gregory)
The kingdom of heaven is the assembly of the righteous, since their heart, in fact, does not aspire anything on the earth, since it aspires to things from above, the Lord reigns in their souls as in his heaven. This is why the Gospel says:
"The kingdom of heaven is like a king who made the wedding of his son."
You already understand, my beloved brethren, who is this king, father of a son also king.
It is He to whom this word of the psalm is addressed:
"O God, give the King your equity in judgments and your justice to this royal Son". The father married his son.
God the Father, in fact, made the wedding of his Son, also God, when He united him in the bosom of the Virgin with our human nature by wanting that God, who precedes the centuries, became man at the end of the centuries .
But do not think, because conjugal union is usually the act of two persons, that the person of God and man in our Savior, Jesus Christ, has been united from two persons.
We say that this person exists from two natures or two natures.
But we absolutely do not want to say, because it would be contrary to our faith, that it is composed of two people.
So it is better and more clear to say that the Father made the wedding of his Son when, through the mystery of the incarnation, he is associated with him the holy Church.
The breast of the Virgin was the nuptial bed of this husband.
We can thus hear the word of the psalm:
"He has set his dwelling in the sun, and He is like a bridegroom coming out of his nuptial bed."
It is like a bridegroom, indeed, that He came out of his nuptial bed, when to associate himself with the Church, the incarnate God came out of the inviolate womb of the Virgin.
So He sent his servants to invite the friends to his wedding.
He sent them a first time, then a second time, because, to announce the incarnation of the Lord, He sent first the prophets, and then the apostles.
So he twice sent his servants to make the invitations.
He made known through the prophets that the incarnation of the only-begotten Son would take place, He announced by the apostles that it was fulfilled.
El Reino de los Cielos es la asamblea de los justos.
(Una homilía de San Gregorio)
El reino de los cielos es la asamblea de los justos, ya que su corazón, de hecho, no aspira nada en la tierra, ya que aspira a las cosas de arriba, el Señor reina en sus almas como en su cielo. Por eso el Evangelio dice:
"El reino de los cielos es como un rey que hizo la boda de su hijo".
Ya entiendes, mis amados hermanos, quién es este rey, padre de un hijo también rey.
Es a Él a quien se dirige esta palabra del salmo:
"Oh Dios, dale al Rey tu equidad en los juicios y tu justicia a este Hijo real". El padre se casó con su hijo.
Dios el Padre, de hecho, hizo la boda de su Hijo, también Dios, cuando lo unió en el seno de la Virgen con nuestra naturaleza humana al querer que Dios, que precede a los siglos, se hiciera hombre al final de los siglos. .
Pero no piense, porque la unión conyugal es usualmente el acto de dos personas, que la persona de Dios y el hombre en nuestro Salvador, Jesucristo, se ha unido de dos personas.
Decimos que esta persona existe de dos naturalezas o dos naturalezas.
Pero absolutamente no queremos decir, porque sería contrario a nuestra fe, que se compone de dos personas.
Entonces, es mejor y más claro decir que el Padre hizo la boda de su Hijo cuando, a través del misterio de la encarnación, se le asocia con él la Santa Iglesia.
El seno de la Virgen era el lecho nupcial de este esposo.
Así podemos escuchar la palabra del salmo:
"Él ha puesto su morada al sol, y es como un novio saliendo de su cama nupcial".
Es como un novio, de hecho, que salió de su cama nupcial, cuando se asoció con la Iglesia, el Dios encarnado salió del útero inviolado de la Virgen.
Entonces envió a sus sirvientes para invitar a los amigos a su boda.
Los envió por primera vez, luego por segunda vez, porque, para anunciar la encarnación del Señor, envió primero a los profetas y luego a los apóstoles.
Entonces envió dos veces a sus sirvientes para hacer las invitaciones.
Él dio a conocer a través de los profetas que la encarnación del Hijo unigénito tendría lugar, anunció por los apóstoles que se había cumplido.
15 Car la volonté de Dieu, c’est qu’en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui parlent sans savoir.
16 Soyez des hommes libres, sans toutefois utiliser la liberté pour voiler votre méchanceté : mais soyez plutôt les esclaves de Dieu.
17 Honorez tout le monde, aimez la communauté des frères, craignez Dieu, honorez l’empereur.
1ère aux Corinthiens 6: 9 - 11
09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.
Saint Matthieu 5: 21 - 26
21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.
Seigneur tout-puissant et miséricordieux,
Vous avez préparé le festin des noces de Votre Fils avec l'humanité.
Nous Vous en prions, Ô Père,
daignez-nous revêtir de l'Homme nouveau
créé dans la justice et la sainteté,
selon Votre image et Votre ressemblance.
Que ce vêtement nuptial
nous permette de participer au banquet du Royaume!
Has preparado la fiesta de bodas de Tu Hijo con la humanidad.
Oramos, Padre
dignarse ponerse nuevo hombre
creado en justicia y santidad,
de acuerdo a tu imagen y semejanza.
Que esta ropa nupcial
¡permítanos participar en el banquete del Reino!
Por este mismo Cristo, Jesús, nuestro Señor,
El que vive y reina contigo y el Espíritu Santo.
en los siglos de las edades.
Amin.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
SOUS LES BOMBES TURQUES,
LES CHRÉTIENS KURDES:
NE NOUS ABANDONNEZ-PAS!
« Il est très possible que le retrait américain de la région entraîne l’extinction du christianisme de la région. »
Avec le départ des troupes américaines, un nouveau front s’est ouvert en Syrie. LaTurquiea franchi la frontière syrienne et envisage de contrôler une bande de territoire à la frontière, longue de 120 kilomètres et large d’une trentaine de kilomètres. C’est l’opération« Source de Paix ».
Pour Joseph Kassab, le président du Conseil suprême de la communauté évangélique de Syrie et du Liban, il s’agit d’une nouvelle « tragédie pour la présence chrétienne en Syrie ». Ashty Bahro, ancien directeur de l’Alliance Évangélique du Kurdistan en Irak, parle même d’« extinction du christianisme dans la région ».
« Il est très possible que le retrait américain de la région entraîne l’extinction du christianisme dans la région. »
Il y aurait environ 40 000 chrétiens dans cette région au nord-est de laSyrie. Le groupe In Defense of Christians s’est dit « profondément inquiet pour les communautés chrétiennes et yézidies du nord-est de la Syrie si la République de Turquie devait s’installer dans la région » et a déploré la « diminution spectaculaire » du nombre dechrétiensdans cette région du monde.
« Il y a plus de 40 000 chrétiens dans le nord-est, ce qui représente une diminution spectaculaire par rapport aux 130 000 chrétiens qui vivaient dans cette région avant l’impact de l’Etat islamique et de la crise syrienne. »
Le Conseil militaire syriaque parle de« génocide ».
« Alors que nous défendons le monde contre l’État Islamique, nous espérons et prions pour que le monde ne nous abandonne pas maintenant. Le moment est venu pour les chrétiens, les pays occidentaux, ainsi que pour les églises chrétiennes et les croyants du monde entier de protéger notre peuple chrétien du nord-est de la Syrie d’être victime d’une guerre brutale, d’une dictature, du fascisme et du radicalisme. »
Jeudi, la France a demandé une réunion de la coalition internationale. Dans le journal télévisé de France 2,Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires Étrangères, évoquait le contexte de ce nouveau front.
« Nous avons créé une coalition contre Daesh il y a 5 ans. Dans cette coalition contre Daesh, qui est une coalition internationale, la France a pris toute sa place. Cette coalition a pu à la fois sortir Daesh de certains territoires d’Irak, et a pu aussi faire en sorte que le nord-est syrien, grâce à l’alliance avec les forces démocratiques syriennes, soit stabilisé, de manière fragile, mais soit stabilisé en attendant le processus de paix qui devra bien venir un jour d’une manière ou d’une autre. Et donc cette coalition-là, elle a la responsabilité de la suite. […] Il faut que cette coalition internationale se réunisse, parce qu’on est dans une situation nouvelle et parce que le combat contre Daesh risque de reprendre. Parce que Daesh n’attend que cette opportunité pour sortir. Donc la France demande que cette coalition […] se réunisse aujourd’hui […] et qu’elle dise ‘Voilà quelle est la situation, comment est-ce qu’on fait, qu’est-ce que vous Turcs voulez faire, qu’est-ce que vous Américains voulez faire, comment est-ce qu’on assure la sécurité des lieux où il y a aujourd’hui des djihadistes et des combattants en prison’, bref mettre tout sur la table de manière claire pour que chacun assume ses responsabilités et mette aussi chacun au pied du mur. »
Franklin Graham appelle à la prière pour les « vies touchées » et pour les kurdes, qui « pourraient être annihilés ».
« Aujourd’hui, je vous demande de vous joindre à moi pour prier pour les vies touchées par la décision de la Maison Blanche de retirer les troupes américaines du nord de la Syrie. Les dirigeants démocrates et républicains sont profondément inquiets car ce serait, en substance, abandonner nos plus proches alliés là-bas – le peuple kurde. Les Kurdes sont ceux qui ont mené le combat contre ISIS en Syrie. Priez aussi pour les chrétiens que les Kurdes ont protégés. Ils pourraient être annihilés. Voulez-vous prier avec moi que le président Donald Trump change d’avis ? Des milliers de vies sont en jeu. »
TODAY I ask that you join me in praying for the lives affected by the White House decision to pull US troops out of northern Syria. Both Democrat & Republican leaders are deeply concerned bc this would be, in essence, abandoning our closest allies there—the Kurdish people. 1/2
The Kurds are the ones who have been leading the fight against ISIS in Syria. Also pray for the Christians who the Kurds have been protecting. They could be annihilated. Would you pray w/me that Pres. @realDonaldTrump will reconsider? Thousands of lives hang in the balance. 2/2
L’Observatoire Syrien des Droits de l’Hommeparle déjà de 70 000 civils déplacés, de villes quasiment vidées de leur population et de onze villages désormais sous l’emprise turque.
M.C.
Source: InfoChrétienne.com
La Résurrection de Lazare
Crète, milieu du XVIe siècle
GUERIR PAR LA
PUISSANCE DU
PARDON
par le Père Alphonse Goettmann
LE DYNAMISME EXPLOSIF DU PARDON
À travers toute la Bible, du début à la fin, Dieu dévoile sa passion pour son chef d’oeuvre : 1’homme. En le créant, il lui communique la surabondance de sa propre vie, le faisant à son image pour qu’il puisse lui ressembler : À partir de là, commence 1’histoire d’amour la plus fabuleuse que l’humanité ait jamais connue.
Dieu est amoureux de 1’homme, tel un fiancé éperdu de sa bien-aimée, jusqu’à’ "en perdre le sens", comme le révèle le Cantique des cantiques (4,9), continuellement à l’affût de son visage, toujours à l’attendre quand il s’est détourné de lui, bouleversé quand il revient, et sans cesse en train de chercher comment il peut le libérer, le tirer de ses mille enfers, pour qu’il vive, et qu’il vive pleinement. L’homme, lui, se livre à ses caprices, rompt avec Dieu, s’éloigne, s’en retourne, retombe, fait des scènes de ménage à Dieu, et trouve aussi des moments de bon ménage avec lui. Lors d’un de ces nombreux adultères - l’épisode du veau d’or dans le désert - lorsque Moise supplie Dieu de pardonner à son peuple (Ex 32,32), Dieu répond et révèle qui il est : Seigneur, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité, qui garde sa grâce à des milliers, tolère fautes, transgressions et péchés, mais ne laisse rien impuni (Ex 34,6-7).
Dieu n’est pas victime de sa passion, comme l’homme peut l’être ; son amour est totale liberté, non attachement, et n’est lié à aucune condition, il est pure gratuité, épanchement illimité de lui-même, car son être est ainsi, comme le soleil qui brille indifféremment sur les bons et sur les méchants (Mt 5,45). Dieu est don parfait : le par-don est son état. Ainsi, il révèle son coeur à chaque moment de l’Alliance qu’il veut nuptiale.
L’expérience du prophète Osée en est sans doute l’un des exemples les plus extraordinaires. Osée expérimente dans son propre coeur le coeur de Dieu. Sa femme qu’il aime à la folie est adultère, elle s’adonne à la prostitution, tout comme Israël, l’épouse de Dieu, se prostitue. Il est impossible d’imaginer l’inouï de la souffrance de Dieu et la profondeur de son amertume dans les mésaventures avec son peuple, si on ne l’a pas compris un peu dans sa propre chair. Dieu demande au prophète Osée d’en être le témoin. Selon la Loi, sa femme doit être mise à mort avec son amant (Dt 22,24 ; Jn 8,5).Mais supprime-t-on la prostitution en tuant la prostituée ? En quoi cela transforme-t-il un brin de l’histoire ? Dieu renverse cette façon de penser close sur elle-même et introduit au sein des relations humaines le dynamisme explosif de tout dépassement : le pardon. Pour faire comprendre à Osée ce qui se passe dans le coeur de Dieu et ce qu’est pour lui que de pardonner à l’homme, Dieu lui demande de reprendre sa femme adultère. Celle-ci, au lieu de la mort, retrouve vie et rang. L’attitude du pardon, totalement inattendue devant l’ampleur de la trahison, provoque d’abord une stupéfaction inimaginable et induit ensuite à un nouveau commencement où, au sein de l’alliance retrouvée, la chute se transforme toujours en un plus grand amour. Seul le pardon contient cette puissance de recréation. Tout, à nouveau, est possible, car il a sa source dans le coeur de Dieu lui-même : Je te fiancerai à moi pour toujours, je te fiancerai dans la tendresse et la miséricorde ; je te fiancerai à moi dans la fidélité et tu connaîtras le Seigneur (Os 2,21-22). L’amour vrai est sans conditions, il se suffit à lui-même, EST tout simplement : quoi que tu fasses, je t’aime...
En pardonnant, Dieu montre ce qu’il est et transmet à l’homme cette puissance, certes humainement inexplicable, déroutante et irrationnelle au possible, mais miraculeuse. Cette expérience unique d’Osée marquera toute la trame de l’histoire d’Israël, comme si Dieu, par le pardon, voulait révéler son visage et en laisser l’empreinte dans le coeur de l’homme, afin que le pardon soit désormais la nouvelle Loi qui régit toute relation humaine.
Les innombrables adultères et crimes du peuple d’Israël l’ont jeté en exil, vaincu, déporté, déshonoré. Il a tout perdu en reniant Dieu, son roi, son temple, sa loi, sa patrie. Mais dans ce désert d’amour et dans la détresse de sa prostitution, il entend toujours au fond de son coeur vide et renégat la voix de l’Époux divin : J’ai dissipé tes crimes comme un nuage... un court instant je t’avais délaissée, dans une immense pitié je vais t’unir à moi... dans un amour éternel j’ai eu pitié de toi... ce sera pour moi comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux de Noé ne se répandraient plus sur la terre (Is 44, 22, 54,7-9).
Ce visage amoureux du pardon toujours offert finit par percer les plus épaisses ténèbres de tous les malheurs d’Israël, si bien qu’il est l’âme même de la foi du peuple. Quand il se rassemble pour crier à Dieu sa détresse, c’est vers ce visage qu’il se tourne, dans un face à face souvent bouleversant : Mon Dieu, j’ai trop de honte et de confusion pour lever mon visage vers toi, mon Dieu ; car nos crimes se sont multiplies jusqu’à dépasser nos têtes, et notre péché s’est amoncelé jusqu’au ciel... mais à présent notre Dieu nous a fait une grâce... il a illuminé nos yeux.. .dans notre servitude Dieu ne nous a pas abandonnés... (Esd 9,6-9). Et ces longues suppliques, où l’assemblée du peuple fait l’aveu de ses péchés, se terminent toujours par l’attente du pardon : et maintenant, Seigneur, pardonne et prends pitié... fais paraître ton amour...
Il n’est pas étonnant alors qu’il paraisse un jour en personne. Avec Jésus, en effet, les cieux se déchirent (Is 63,19) et le pardon descend dans notre pain quotidien. Son nom lui-même ne signifie-t-il pas "Sauveur" ? En devenant homme, Dieu s’unit à la prostituée dans une alliance indéfectible, il endosse sa propre chair, prend sur lui ses péchés, plonge dans sa laideur et dans ses enfers d’éloignement, puis il finit par mourir d’amour pour ceux-là mêmes qui le crucifient : Père, pardonne-leur, car us ne savent pas ce qu’ils font ! (Lc 23,34). Il verse jusqu’à la dernière goutte de son sang pour l’humanité adultère, son Épouse (Mc 14,24 ; Mt 26,28). Il est l’Agneau immolé qui pardonne pour que l’homme vive (Jn 1.29), et que nul ne se perde (Mt 18,12s). Et quand seulement l’un d’eux est retrouvé, alors Jésus proclame que même au ciel la joie est immense (Lc 15,7). Le coeur de Dieu en Jésus est littéralement submergé par cette joie, au point il fait de la vie du pécheur retrouvé fête, musique, danse... et remet au doigt de cette prostituée l’alliance nuptiale, et la revêt des plus beaux vêtements (Lc 15,11-32) ! Dans cette parabole de l’Enfant Prodigue, on peut reconnaître l’un des plus beaux portraits du Christ. On retrouve ici la même folie d’amour de Dieu que dans le Cantique des cantiquesou le prophète Osée, quand on lit dans ce texte que Dieu est bouleversé à la vue de son enfant au loin, qu’il court à sa rencontre pour se jeter à son cou et le couvrir de baisers (Lc 15,20).
Là, dans cette passion folle de Dieu pour l’homme, se trouvent la source de notre vie et le seul secret de toute guérison. Il suffit que l’homme se tourne vers Dieu, le moindre mouvement de notre coeur suffit, et voilà que Dieu accourt et me serre dans ses bras, fou de joie... imagine-t-on cela ? Dieu court à ma rencontre !
LE PROGRAMME DE L’HOMME : NAÎTRE À LUI-MÊME
Dans ce visage de Dieu se révèle notre propre visage, notre chemin d’homme. L’homme est "à l’image de Dieu", si donc Dieu est pardon infini comme il l’a manifesté tout au long de l’histoire biblique, le seul chemin qui permet à l’homme de devenir homme c’est le pardon. II n’y a pas d’accomplissement possible pour 1’homme, pas de guérison physique ou psychique sans le pardon. Aujourd’hui on commence à le reconnaître dans le monde des médecins et des psychothérapeutes. Mais la cause de tous les maux est spirituelle et la vraie guérison de l’homme c’est sa déification. L’homme n’est vraiment homme que s’il devient dieu : l’image de Dieu en l’homme est destinée à s’accomplir dans la ressemblance (Gn 1,26). Ressembler à Dieu, voilà la vraie naissance de l’homme. Tant que le pardon n’est pas le pain que nous mangeons tous les jours, nous restons des avortons, nous végétons sur le plan animal, sans connaître la vie en plénitude (Jn 1,16 ; Ez 3,19). Combien "d’hommes" meurent à chaque instant sans avoir vu le jour !
C’est pour accoucher l’homme à cette nouvelle naissance que le Christ est venu. Aussi dira-t-il qu’on est ses disciples, c’est-à-dire sur le même chemin que lui et qu’on lui ressemble, en vivant de son amour les uns pour les autres :
Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres, oui, comme je vous ai aimes, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres (Jn 13,34-35).
Tout est dans ce petit mot "comme" et dans cette formidable insistance : aimer ! Le pardon - don parfait - sans limite, puisqu’il va jusqu’au pardon des ennemis, est le sommet de tout amour. Dans cet amour seulement, l’homme fait l’expérience de Dieu, celui qui aime connaît Dieu (1 Jn 4,7), c’est-à-dire il naît à Dieu, et avec lui dans un éternel engendrement, il devient fils avec le Fils né du Père.
Le pardon n’est donc pas une condition préalable à une vie nouvelle, comme on peut le croire dans l’ignorance de tout cet arrière-plan, il est la Vie elle-même, l’Amour en acte. C’est pourquoi Jésus demande à Pierre, au-delà’ du pardon ponctuel, de pardonner inlassablement, c’est-à-dire d’en faire un état, une vie en permanence (Mt 18,21). Le pardon ponctuel est essentiel car il régit toutes nos relations, avec soi-même, avec les autres, avec Dieu, mais il traduit ce qui est au fond du coeur d’un être :
Si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du coeur, c’est ainsi que mon Père vous traitera (Mt 18,35).
La puissance d’une telle parole montre bien que pardonner n’est pas une bonne conduite morale, mais entrer dans le secret divin et le partager avec les autres. Ainsi la communauté des hommes selon l’Évangile est fondée sur le pardon ; la communauté, c’est-à-dire toute relation. II est impensable pour un couple de subsister sans le pardon au quotidien. Il n’y a pas un groupe qui ne soit miné par le jugement. Le pardon introduit au sein des relations humaines les moeurs de Dieu et fait de la communauté une icône de la Divine Trinité. Mais le refus du pardon, c’est comme si le ruisseau se coupait de sa source : le lendemain il cesse d’exister, n’étant plus qu’une eau croupissante. Quand il s’agit de l’homme ceci n’est pas une métaphore ; si le pardon est source de vie nouvelle, comme nous l’avons dit, le non-pardon, lui, est mortifère.
PAS DE GUÉRISON SANS LE PARDON
Des médecins montrent aujourd’hui cliniquement comment le refus de pardonner engendre la rancoeur qui peut aller jusqu’à la haine et au désespoir. Mais cela s’inscrit inévitablement dans le corps, comme tout le monde le sait maintenant. Il n’y a pas d’émotion qui ne s’imprime dans le physique ! Et de là naît, alors, finement mise au point par l’inconscient, telle ou telle maladie, voire toute une pathologie qui n’épargne aucune sphère de la personne : corps, âme, esprit. Sans que l’on fasse des courts-circuits un peu trop simplistes, il s’est tout de même fréquemment, à quelle profondeur la haine sourde peut ravager un être et provoquer un cancer ou une autre symptomatologie. De même sur le plan psychoaffectif, le pardon refusé blesse la volonté, ce qui suscite une sérieuse difficulté, souvent même l’incapacité d’aimer. Beaucoup de célibataires en sont les victimes et non moins les nombreux couples qui vivent sous le régime de l’aigreur, de l’amertume, de la tristesse ; parfois une agressivité permanente vis-à-vis de l’autre empoisonne toute leur existence ou suscite simplement l’indifférence totale... sans que l’on connaisse les vrais motifs de tout cela, tant qu’on n’a pas vu qu’un refus de pardon se niche quelque part ! Ce refus, même s’il est devenu inconscient, pompe l’énergie d’un être à son origine et la détourne de l’amour. Tous les rapports sont donc plus ou moins faussés : à soi-même, à l’autre, à Dieu.
Dans le rapport à Dieu, le mal est encore plus grave car il touche alors à la dimension proprement spirituelle de l’homme, la personne, et porte donc atteinte à sa destinée qui devient mortifère. La personne est le mystère unique de chaque être, nul ne peut la définir, elle est l’identité profonde de l’homme, mais elle se manifeste dans l’expérience essentiellement comme "don", comme un mouvement "vers" ; or, nous l’avons dit, le pardon est le don parfait, la plus haute forme de l’amour. Le don ici n’a rien à faire avec une morale généreuse, mais il est l’essentiel même de la Vie, sa nature. La vie n’existe pas hors du don de soi et sans la vie il n’y a évidemment pas de bonheur possible. Le tragique de cette réalité, c’est que l’absence de pardon annihile être et le conduit à la mort. Combien y a-t-il de morts "vivants" ou vivotants ? C’est par le don que l’homme ressemble aux Personnes divines qui vivent de toute éternité dans une donation réciproque.
Parce qu’il a ainsi un rapport immédiat avec la Source, le pardon est un acte créateur, il n’efface pas le passé mais le recrée dans une histoire nouvelle, plus grande que la précédente. Sous ce rapport le pardon, venant de Dieu, soulève des forces révolutionnaires. Seule l’expérience permet de comprendre cela. Beaucoup n’y entrent pas parce qu’ils s’en croient incapables. À regarder de près, il y a le plus souvent dans ces cas une confusion entre pardonner et sentir que l’on pardonne. C’est un point important parce que très fréquent : le pardon, pas plus que la prière ou l’amour, n’est lié à une émotion quelconque de notre psychisme ! Comment peut-on "sentir" de l’affection pour un ennemi ? À ce compte, on ne pardonnerait jamais... Le pardon dépend de ma volonté, il est une décision libre qui engage ma personne, mais libre aussi de mes sentiments. On peut dire "je te pardonne" sans rien ressentir ou avec un coeur qui saigne. Ce qui importe c’est l’acte qui relève de l’esprit de l’homme ; les émotions relèvent du psychisme. Le pardon n’est pas davantage lié à l’autre, à ses propres réactions, à ce qu’il va dire ou faire, à son éventuel rejet ou même sa violence. Celui qui pardonne est responsable de son attitude personnelle, c’est tout. Les autres ne nous appartiennent pas, nous n’avons aucun droit sur eux, ni rien à exiger à leur encontre... Par contre mon pardon va les libérer de mon égocentrisme et les laisser exister comme ils entendent, sans qu’ils me doivent quoi que ce soit. Je n’attends rien d’eux.
LA THÉRAPIE DU PARDON
Si la plupart du temps le pardon n’est pas opératoire et reste sans conséquence, c’est parce qu’on en fait un acte extérieur, purement psychique, une parole vaine. Or il s’agit de descendre là où se cache le traumatisme, jusque dans les profondeurs inconscientes, sinon il n’y a pas de vraie guérison. Cependant il est très dangereux de descendre dans ses ténèbres sans le Christ ; il est la lumière qui luit dans les ténèbres (Jn 1,4-5), et ce n’est que par sa vie donnée que nous pouvons être guéris. Aucun thérapeute ni aucun remède ne peut transmettre la vie si ce n’est en étant canal de la vie divine, car Dieu seul est source de Vie. Mais il se donne, bien sur, à qui s’y prête même inconsciemment...
Quel que soit le pardon à exercer, à soi-même, aux autres ou à Dieu, je suis toujours la "victime" de l’offense et le malade à traiter c’est moi. La "méthode" du pardon et de la guérison est donc la même pour tout traumatisme ; elle a été révélée par le Christ et véhiculée par toute la Tradition. C’est un trésor inestimable que certains mystiques appellent "acte anagogique". L’acte est posé ponctuellement l’égard de telle ou telle blessure, mais avec l’exercice et la grâce il devient une attitude spontanée face à tout. On voit dans les écrits de nos saints Pères que c’était là leur manière de vivre et de s’offrir instantanément aux contrariétés.
Il faut donc d’abord prendre beaucoup de temps. L’homme est histoire, et elle est celle d’une guérison qui n’a jamais fini de s’approfondir. Je suggère de s’accorder une séance par semaine, comme l’on fait en thérapie, car le rythme joue évidemment un rôle énorme dans cette histoire. Par exemple une demi-heure tel jour de la semaine à telle heure. Il y a une "loi du rythme" qu’on a étudié chez les grands personnages qui l’ont appliquée, elle porte des fruits tout à fait inattendus. On ensemence le subconscient qui fait alors un travail extraordinaire durant la période latente d’une séance à l’autre. Ce travail est tout le mystère de la présence de l’Esprit Saint intimement lié jusqu’au détail de notre histoire.
C’est pourquoi, au début de la séance hebdomadaire, il est de la plus haute importance de le prier, de l’invoquer longuement. Il suffit de lui parler simplement, comme à un ami, de l’appeler à l’aide et de se confier à lui, ou encore de prendre l’un des hymnes à l’Esprit Saint proposés par la liturgie de la Pentecôte. Sans l’Esprit nous ne voyons rien en nous. Voir la rupture avec Dieu ou son éloignement est une révélation, Dieu seul peut nous montrer où nous en sommes quant à lui. C’est donc déjà une grâce, une lumière divine.
Reconnaître :
Viennent alors les trois étapes de la méthode elle-même dont la première est de reconnaître une réalité, tel traumatisme du passé, tel blocage ou noeud qui empêche de vivre, tel événement jamais digéré ou une relation plus ou moins meurtrière. Cependant il est impossible de bien "reconnaître" un traumatisme ou un événement quelconque du passé, surtout de le laisser vivre en soi, sans une parfaite détente du corps. Sans cette détente, on mentalise, on réfléchit dans l’abstraction, mais on n’a pas accès aux profondeurs du subconscient ou de l’inconscient, or c’est là que gît le traumatisme et c’est de là qu’il nous ronge. L’idéal est de s’asseoir dans une posture méditative ou sur une chaise, dans la bonne verticale, et de faire un parcours du corps de la tête jusqu’aux pieds pour détendre à fond une partie après 1’autre, dans une respiration lente et profonde. Après cela seulement on commence à regarder le fait ; c’est un regard contemplatif, synthétique, sans réfléchir ou analyser. Simplement voir, au lieu de refouler ou de se cacher la vérité, comme cela est souvent le cas. Plus on est détendu, mieux on voit, et davantage l’expérience première se restitue jusque dans le détail extérieur et intérieur, les états d’âme vécus, la souffrance, la colère ou les désirs de vengeance. Voir...
Accepter :
La deuxième étape, c’est alors d’accepter ce que l’on vient de voir. Accepter 1’ inacceptable. Dire "oui", ou plutôt devenir "oui" progressivement. Le corps ici est une parole précieuse à déchiffrer : la moindre crispation ou tension, la respiration qui monte et se fait plus courte... sont des signes évidents de résistance, de refus et de fermeture. L’acceptation deviendra de plus en plus réelle si on lâche prise, surtout dans la nuque et les épaules, en respirant profondément, par le diaphragme. Accepter, adhérer à ce qu’on a vu, devenir un avec le fait nous fait sortir peu à peu de la dualité qui est, en grande partie, la cause de notre déchirure et de notre souffrance. Être pleinement conscient de ce qui est, dans un "oui" total, sans que l’ego intervienne pour réagir, critiquer, être emporté... Il n’y a plus l’ombre d’un refoulement.
Bénir :
Enfin, dernière étape : la libération par 1’exercice du pardon lui-même. Étant étendu, on peut maintenant descendre dans la profondeur où se trouve précisément le traumatisme. Mais comment ? Où se manifeste le vrai dynamisme du pardon ? Le Christ répond dans l’Évangile : Bénissez ceux qui vous maudissent (Lc 6,28), et saint Paul y revient constamment (Ro 12,141 Co 4,12). Il s’agit donc de "bénir" ce que l’on a vu et accepté. On peut ainsi passer le nombre de séances nécessaires à bénir jusqu’à ce que l’on soit totalement guéri. Il suffit de répéter lentement et paisiblement : "Seigneur, sois béni dans ce que j’ai vécu, ou dans tel événement (le nommer), ou sois béni en telle personne (dire le prénom)". Chacun peut évidemment trouver sa façon personnelle de bénir, de louer ou de rendre grâce, ce qui est la même chose. L’essentiel est d’avoir une formule courte que l’on peut répéter avec facilité.
Ce travail est infiniment plus qu’une simple thérapie, il est proprement miraculeux. "Bénir", ce n’est pas deux syllabes, mais c’est une promesse du Christ qui se réalise infailliblement. Cette fécondité inouïe vient de la Pâque même du Christ. Par toute sa vie il nous en a montré le chemin et nous a appris à vivre ainsi à notre tour. Par son incarnation, le Christ est descendu à l’intérieur de la souffrance et de la mort. Il n’a pas écarté la mort pour mettre la vie à sa place, c’est la mort elle-même qu’il a transformée en vie. Le tombeau est métamorphosé en chambre nuptiale et celui qui en sort victorieux est l’Époux ressuscité. Les chants de la liturgie pascale sont remplis de ce mystère qui fonde notre propre existence. Ainsi "bénir" révèle ici toute sa splendeur : au-delà des mots, cela veut dire que le Christ descend à l’intérieur de mon traumatisme, à l’intérieur de ma souffrance et dans ce qui est mort en moi, et là, comme il l’a montré, transforme ce qui est mortifier en vie et guérison. Je suis alors déjà’ vraiment ressuscité, saint Paul ne cesse de le dire ; je découvre la dimension non conditionnée de la vie, la vie divine.
Cet acte est profondément recréateur, il est le chemin du Christ lui-même dont je deviens participant et témoin. Témoin, car il s’agit aussi, chaque fois que cela est possible, d’aller trouver l’offenseur et de donner le pardon. Le donner à lui, sans oublier de le demander aussi pour soi ! Qui suis-je, en effet, pour avoir provoqué ce qui est arrivé ? Et dans le cas où je suis innocent, sans doute le lui ai-je bien rendu postérieurement par ma rancoeur ou ma haine...
VERS LA LIBÉRATION COMME ÉTAT PERMANENT
La paix profonde qui s’installe en moi après avoir ainsi donné et reçu le pardon est la vie même de Dieu. C’est une "Visitation". Mais cette "présence pardonnante", par essence, est extensive à toute ma vie jusque dans le plus petit détail. Alors, plus j’avance sur ce chemin, plus je découvre par expérience que l’inimitié est partout, qu’il n’y a pas un jour sans contrariété, que chaque instant même est une épreuve au sens ou le métal est "éprouvé" par le feu jusqu’à ce qu’il soit purifié et devienne de l’or. Chaque instant m’éprouve, vérifie la justesse de mon attitude, me crible dans ma foi (Lc 22,31-32), c’est-à-dire dans mon rapport aux êtres, aux choses, aux événements...
"L’ennemi", en fait, c’est tout ce qui m’est contraire ou difficile, ce que je n’aime pas et qui me déplaît. Quand sommes-nous en accord parfait avec ce qui arrive ? Il ne s’agit pas, bien sur, d’approuver ce qui m’éprouve, mais Celui qui m’éprouve. Le malheur, la souffrance et la mort, même la petite contrariété au quotidien ne sont pas "voulus" par Dieu pour moi - que serait alors son amour fou ? - mais si je les accueille dans la foi, en leur "pardonnant" d’être ce qu’ils sont, en disant "oui" à ce qui m’arrive, en rendant grâce et en bénissant tout sans exception, je rencontre Dieu à l’intérieur de tout, un Dieu libérateur toujours à l’oeuvre. Plus rien alors ne peut m’atteindre, je deviens un être libre de tout, ne dépendant de plus aucune circonstance ou événement, le pardon est devenu un état permanent. C’est de cet état dont parle le Christ quand il dit qu’il nous donnera une joie que rien ni personne ne pourra plus nous enlever (Jn 16,22).
La tradition des Pères appelle cet état apathéia - l’état sans passion ou impassibilité dont ils disent que c’est le plus haut degré de la charité, c’est-à-dire de l’amour divin dans l’homme. En effet quand l’homme a totalement lâché prise de son ego, de son amour et de sa volonté propres, alors il est envahi par l’amour de Dieu qui agit à travers lui. Cet homme ne veut plus que ce que Dieu veut et il veut tout, d’instant en instant, avec la volonté de Dieu. Pour lui, que cela plaise ou non, tout est don de Dieu, tout est grâce... il est donc toujours heureux.
Dans ce sens. le christianisme a été littéralement engendré par la mystique juive. Le juif pieux bénit tout du matin au soir, car pour lui, depuis Moise, tout est "Buisson Ardent" ; le saint Nom a établi le feu de sa présence à l’intérieur de tout. Même si rien ne va plus, même si l’on est assis nu sur un tas de fumier dans le plus misérable des abandons, tel Job, il n’y a plus aucune place pour le désespoir ou le doute que cela n’ira pas pour le mieux ! Dans ce petit "même si" se trouve toute la teneur d’une telle attitude. Le Christ la portera à sa plénitude, ce qui permet saint Paul de dire que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu (Ro 8,28). C’est ainsi que Jésus vit l’horreur de sa souffrance et de sa mort sur la croix : il n’est pas victime de ses bourreaux, il leur pardonne (Lc 23,34) ! Et au moment même où toutes les apparences sont contraires, il est l’homme le plus libre qui soit : Tout est accompli (Jn 19,30) ; la résurrection est possible.
Il est intéressant de savoir que sur ce point, l’état sans passion, la liberté totale et non conditionnée, toutes les traditions spirituelles de l’humanité sont unanimes. Déjà les stoïciens en faisaient le centre de leur démarche, mais aussi l’hindouisme et les autres voies extrême-orientales. Il y a là le point focal de toute mystique et, en même temps, un dénominateur commun. Le chemin est imparfait, une partie de notre être accepte encore 1’attachement et s’accroche à la vieille nature, tant qu’il n’y a pas une égalité absolue de l’intelligence et du coeur devant tous les résultats et toutes les circonstances quelles qu’elles soient, bonne ou mauvaise fortune, respect ou insulte, renommée ou blâme, victoire ou défaite, événements agréables ou pénibles, etc. Si plus rien ne nous atteint ni ne nous trouble, alors nous connaîtrons la libération et la facilité, et il n’y a pas de mots pour en parler : la guérison ici s’assimile à notre déification.
Article paru dans la revue Le Chemin, no. 28, 1995.
Reproduit avec l’autorisation de la revue Chemin.
Désirons toujours la vie bienheureuse auprès du Seigneur Dieu, et prions toujours.
Mais les soucis étrangers et les affaires affaiblissent jusqu'au désir de prier ; c'est pourquoi, à heures fixes, nous les écartons pour ramener notre esprit à l'affaire de l'oraison.
Les mots de la prière nous rappellent au but de notre désir, de peur que l'attiédissement n'aboutisse à la froideur et à l'extinction totale, si la flamme n'est pas ranimée assez fréquemment.
C'est pourquoi, lorsque l'Apôtre dit :
Faites connaître vos demandes auprès de Dieu, on ne doit pas l'entendre en ce sens qu'on les fait connaître à Dieu, car il les connaissait avant même qu'elles existent ; mais qu'elles doivent demeurer connues de nous auprès de Dieu par la patience, et non auprès des hommes par l'indiscrétion. ~
Cela étant, il n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsqu'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doive toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir.
Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage.
Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre.
Car il est écrit du Seigneur lui-même qu'il passa la nuit en prière et qu'il priait avec plus d'insistance : faisait-il alors autre chose que nous donner l'exemple en priant dans le temps au moment voulu, lui qui, avec le Père, exauce dans l'éternité ?
On dit que les moines d'Égypte ont des prières fréquentes, mais très courtes et comme lancées à la dérobée, pour éviter que se détende et se dissipe, en se prolongeant trop, cette attention vigilante et soutenue si nécessaire à l'homme qui prie.
Ils montrent par là que l'on ne doit pas accabler cette attention, quand elle ne peut se maintenir; mais de même, si elle se maintient, il ne faut pas l'interrompre trop tôt.
La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention.
Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues.
Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du cœur.
Le plus souvent, cette affaire avance par les gémissements plus que par les discours, par les larmes plus que par les phrases.
Dieu met nos larmes devant lui et notre gémissement n'échappe pas à Celui qui a tout créé par sa Parole et qui ne recherche pas les paroles humaines.
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NE DÉSESPÉRONS-PAS !
N'ayant pas d'Espérance, Satan est éternellement triste et essaye de toutes ses forces de nous communiquer cette tristesse, afin de nous affaiblir !
Si Satan le pouvait, il nous ferait pleurer tous les jours !
Il n'est pas surprenant que les antidépresseurs fassent partie des médicaments les plus usités dans le monde d'aujourd'hui.
Si nous avons une dépression inexpliquée ou que notre moral flanche sans raison apparente, c'est que le Diable rôde certainement autour de nous dans le but de nous nuire ; de nous faire relâcher notre attention et détruire notre état de grâce, ou de nous décourager de le retrouver.
La prière est un excellent antidote pour contrer ses lâches attaques du malin en nous fortifiant par la grâce de Dieu.
En effet, le Seigneur ne permettra jamais que l'on se sépare de Lui si nous lui en faisons sincèrement la demande.
« Qu'il m'advienne selon ta parole » L'Annonciation Novgorod, Russie, XVe siècle
Le saint
abandon, un
chemin de vie
par le Père Alphonse Goettmann
PARTICIPER DE L’ÉNERGIE CRÉATRICE
Sait-on assez que l’homme a " un pouvoir " sur le coeur de Dieu ? Qu’une certain attitude déclenche la puissance divine, lui donne libre cours et qu’alors une nouveauté radicale, tout-à-fait inconnue, peut s’introduire en nous et autour de nous ? C’est une puissance de guérison et de transformation qui nous fait sauter hors de notre vieille vie et de toutes les prisons de l’ego. Cette attitude s’appelle : l’Abandon. Elle est connue pour sa capacité absolument révolutionnaire par toutes les grandes Traditions religieuses de l’humanité, qui en ont fait la base même de leur démarche, un style de vie, et le secret de la vraie mystique, c’est-à-dire de la réalisation plénière de l’homme. On l’appelle de beaucoup de noms : le " non-agir " dans l’antique sagesse du Tao chinois, le détachement " dans le Bouddhisme, " l’égalité d’âme " chez les Hindous, " la sainte indifférence " chez les Soufis ; dans le christianisme on la décline sous les vocables de l’obéissance, la volonté de Dieu, la confiance, le Oui, l’abnégation et l’humilité, l’amour des ennemis jusqu’au martyr, l’Enfance spirituelle... etc. il s’agit tout simplement de l’attitude fondamentale du Christ qui en révèle lui-même la substance quand il dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé (Jn 4, 34), phrase qu’il répète comme une trame tout au long de sa vie terrestre et qui va culminer au sommet de sa possibilité dans l’abandon total sur la croix : Père, entre tes mains je remets mon esprit (Lc 23, 46).
Aussi saint Paul a-t-il pu dire de Jésus : Il n’y a eu que oui en lui (2 Co 1,19). A nous qui ne savons plus ce qu’est vivre, le Christ est venu en faire la démonstration. Il n’y a pas d’autre bonheur sous le ciel, et celui qui entre en son partage, entre aussi dans la vraie parenté du Christ : Celui qui fait la volonté de Dieu, voilà mon frère, ma sœur, ma mère (Mc 3, 35).
Le mot " abandon " est ambigu et peut conduire à toutes les passivités ou quiétismes dont l’histoire religieuse est remplie. Mais en réalité, la relation entre l’homme et Dieu est une alliance d’amour, où se recevoir de l’Autre représente la plus haute activité. On n’est plus dans l’ordre d’un " faire " habituel, mais d’une fécondité d’un tout autre niveau. Dans l’abandon total à la volonté divine vient le moment, et c’est une loi très importante de la vie spirituelle, où " l’homme n’est plus guidé par les maîtres et par l’Écriture comme autrefois, mais par le Seigneur lui-même ", dit saint Silouane l’Athonite (+ 1938). Il s’agit donc d’abord d’une profonde écoute intérieure pour percevoir les moindres injonctions de l’Esprit et ne plus rien faire que sous son impulsion. On devine alors à quel point le coeur de l’homme peut devenir un foyer brûlant toujours en action, mais, parce que abandonné à un Autre que soi, il pose constamment des actes marqués du sceau de l’intériorité et de la profondeur. Être centré à la Source dit Maître Eckhart (XIIIe siècle), c’est participer de l’Énergie Créatrice, acte pur " d’éternel engendrement ", qui jaillit de notre propre " Fond ".
C’est de ce fond que l’homme se reçoit à chaque instant, c’est donc aussi là qu’il s’abandonne s’il veut vraiment vivre. En cela, il est à l’image du Christ qui est, lui, l’éternel engendré : d’où, durant toute sa vie, une adhésion amoureuse et un abandon total à ce que l’on pourrait appeler le bon plaisir de Dieu, si ce n’était pas là précisément son lien ontologique, l’origine de sa naissance éternelle. Jésus se reçoit sans cesse de son Père : Qui me voit, voit le Père (Jn 14, 9), il est Fils de toute éternité et à chaque moment de sa vie terrestre. Par l’attitude d’abandon, nous partageons donc le secret même du Christ : nous devenons fils avec le Fils, et dans cette filiation le Père nous engendre par grâce comme il engendre le Verbe par nature. Il s’agit d’un enfantement continuel qui sollicite par conséquent une attitude de total réceptivité. C’est pourquoi, ce sont justement les conseils de vigilance qui constituent ce qu’il y a de plus original et décisif dans l’enseignement de Jésus. Ils sont pratiquement absents de la littérature judaïque.
La vie entière du disciple est intensifiée par son " veillez "et pour son maintien dans l’état de disponibilité permanente. Celui qui veille est attentif à Dieu, veiller et prier sont donc intimement liés. Aussi, entrer dans cette enfance spirituelle, c’est pousser notre amour d’homme jusqu’à ne plus vouloir être sinon en Dieu.
LE DISCIPLE NE S’APPARTIENT PLUS
Et c’est Jésus qui conduira son disciple vers cette communion et cette intimité extraordinaire avec le Père, dans laquelle il se trouve lui-même. Enfant par excellence, il appelle DieuAbba-Père (Mc 14, 36). Jésus n’hésite pas à bouleverser toute une mentalité, jamais on a appelé Dieu " Abba " avant sa venue ! C’est un mot d’usage courant dans la vie familiale : " Abba " et " Imma " (papa, maman) sont les premières paroles de l’enfant qui babille... Jésus pane à Dieu comme un petit enfant à son père avec la même simplicité intime, le même confiant abandon. Ne trouvons-nous pas ici la clé ultime de ce texte si mal compris :
En vérité, je vous le dis, si vous ne redevenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des cieux (Mt 18, 3-4).
Il faut devenir comme des petits enfants pour pouvoir dire comme Jésus : Abba (Rm 8, 15 ; Gal 4, 6). Tout est là, car cette appellation apparemment enfantine révèle la relation unique de Jésus au Père et affirme le mystère même de sa mission messianique (Mt 11, 27), à laquelle le disciple est appelé à participer en entrant dans le Royaume. Il " connaîtra " alors le Père comme Jésus le " connaît " et cette " connaissance " l’introduira dans une communauté de vie et d’amour avec le Père, une relation personnelle avec lui, par l’identification la plus complète à Jésus et l’acceptation du propre destin de celui-ci :
Qui vous accueille m’accueille et qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé (Lc 10, 40). Qui vous écoute m’écoute, qui vous rejette me rejette, et qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé (Lc 10, 16).
Devenir " enfant " sera donc reconnaître pleinement sa condition filiale ; à l’image de Jésus, accueillir le Père. C’est ressembler en tout à celui qui est, à un titre absolument unique, le Fils ; nul n’a vécu dans une dépendance aussi amoureuse et totale à l’égard du Père, nul ne fut aussi pauvre et enfant. Toute sa vie est suspendue au Père. Devant Dieu, il a toujours pris tout naturellement et visiblement l’attitude de celui qui reçoit tout, même d’être celui qu’il est, l’attitude de celui qui s’appuie entièrement sur un Autre.
La vie de Jésus se présente comme l’illustration la plus suggestive de ses exigences pour le disciple qui veut partager sa destinée. Comme Jésus, il devra s’abandonner sans limites entre les mains du Père. Sans souci du vêtement et de la nourriture (Mt 6, 25), être le journalier de Dieu comme les oiseaux du ciel et les lis des champs (Mt 6, 26 ss) et cela dans une confiance qui défie les situations les plus tragiques, serait-ce au milieu de la persécution (Mt 10,28-31 ; Lc 12, 4-7) mais aussi dans l’humble vie quotidienne, où l’on ne peut servir qu’un maître (Mt 6, 24 ; Lc 16, 13).
Celui qui est entré dans cette communauté de vie et d’amour avec Jésus vis-à-vis du Père ne s’appartient plus (Lc 9,62). Son coeur ne saurait être partagé (Mt 19, 21 ss ; 6, 21). Le pusillanime qui hésite et croit pouvoir servir Dieu et Mammon à la fois, n’a pas compris l’appel de Dieu et cause la rupture de la communauté. Jésus veut mobiliser toutes les énergies de son disciple ; il n’y a que deux possibilités : vivre ou mourir.
Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène a la perdition, et il en est beaucoup qui s’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène a la vie, et il en est peu qui le trouvent (Mt 7, 13-14).
Il s’agit donc de tout miser sur une carte, de l’avoir, lui, pour unique préoccupation (Mt 22, 37), de faire tout pour lui, de n’agir que pour lui plaire et de le prendre pour l’unique témoin de ce que l’on fait (Mt 6, 1).
UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN AVEC LE MESSIE
Tous les Évangiles témoignent de cette signification absolument centrale de la personne de Jésus. Ce n’est qu’en liaison très étroite avec Jésus que le disciple reconnaît le plan de libération de Dieu. L’Évangile exprime cette liaison par le mot " suite ", c’est un terme consacré et qui n’est pas nouveau. Déjà dans l’Ancien Testament, l’élève " suivait " son maître. Mais ce qui est radicalement nouveau, c’est la manière de le vivre. Alors que dans l’Ancien Testament, la Torah était le noeud de la relation entre élève et maître, dans le Nouveau Testament, c’est Jésus lui-même qui est la Torah. Le disciple participe aux événements qui font irruption autour de Jésus et avec lui. Par là il entre dans une communauté de vie avec son Maître et se trouve responsable avec lui d’une nouvelle dynamique de l’histoire, là où il est à l’instant même, dans le plus banal de son quotidien.
Le mot " suivre " en grec exprime en effet un rapport absolu et exclusif de service. Il s’agit de partager la vie de Jésus, sa fonction messianique, d’acquérir et d’approfondir sans cesse la conscience d’être appelé et envoyé exactement là où je me trouve ici et maintenant. Cette conscience sentie, physiquement et cordialement expérimentée, que le disciple pèle ses pommes de terre et fasse sa vaisselle ou prêche aux foules, saisit l’être tout entier d’étape en étape et devient la source d’une joie qu’aucune circonstance ne pourra ternir. " Suivre " Jésus est alors un acte de foi à la parole de celui qui appelle et envoie (Mc 3, 14), où l’instant présent, quel que soit son contenu, est le lieu où s’exerce la confiance et l’abandon.
Si, à travers l’épaisseur du banal et le manteau pesant de nos soucis, peut jaillir une telle allégresse, c’est que le disciple que nous devenons découvre peu à peu la dimension non-conditionnée de son Maître : parce que suivre Jésus, être son compagnon, est l’unique motif de toute action, le disciple est un être suprêmement libre. D’abord, il a rompu avec le passé qui enténèbre l’inconscient et dicte constamment au pressent toute sa pesanteur : Suis-moi, dit Jésus, et laisse les morts enterrer leurs morts (Mt 8, 22).
Quiconque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est impropre au Royaume de Dieu (Lc9,62), c’est-à-dire àson propre coeur puisque c’est le lieu du Royaume, mais aussi à Jésus lui-même car il en est le Roi !
Libre est le disciple ensuite parce qu’il se soumet à la loi d’un Autre, même la mort ne le conditionne plus, car il accepte d’emblée le risque du martyr par amour pour celui qu’il suit et auquel il s’est définitivement abandonné : Si quelqu’un veut venir à masuite, dit Jésus, qu ‘il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie a cause de moi la trouvera (Mt 16, 24-25).
Libre encore est le disciple parce qu’il a tout quitté : sa nouvelle condition c’est d’être non conditionné, il s’exerce au non-attachement sous toutes ces formes, ni chaînes ni dépendances d’aucune sorte : Jésus dit a Lévi assis au bureau de douane : " Suis-moi " et, quittant tout et se levant, il le suivait (Lc5,27-28).
" Quitter tout " : rien de plus radical et absolu, il s’agit de quitter même ses pensées, ses préoccupations et soucis, à plus fortes raisons ses passions... C’est même là, à l’intérieur de soi, que se trouve le véritable enjeu : la liberté intérieure est le vrai nom de la pauvreté, l’attachement aux objets ne fait que prouver la possession de soi par soi...
LA CROIX : LIEU DE L’ENFANCE SPIRITUELLE
Le disciple se sait donc à chaque moment, quoi qu’il fasse, en service ; ce chemin le saisit peu à peu complètement et le transforme dans l’amour de Dieu. Tout instant est la meilleure occasion pour aimer, et s’enraciner toujours plus dans cet amour, qui n’est jamais motivé par la dignité de son objet : il est sans frontières, inconditionnel et il ne s’explique pas du dehors, son sommet est l’amour des ennemis et de tout ce qui lui est contraire, sommet donc d’une suprême liberté. Nous y reviendrons longuement.
Il a fallu venir jusqu’à cette identification et cet amour unique pour pouvoir entrer avec Jésus dans le coeur même de son instant le plus filial : la croix. C’est là, en effet, " l’heure " de l’Enfant qui a tout abandonné, afin que par lui l’amour et la gloire du Père éclatent aux yeux du monde (Jn 17, 1-5). La croix, c’est le " lieu " de l’enfance spirituelle : Si vous ne redevenez pas comme des enfants, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des cieux (Mt 18,3), est synonyme de si quelqu’un veut venir àma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive (Mt 16, 24-25).
" Suivre " Jésus ou " entrer dans le Royaume ", c’est donc avant tout pour le disciple, devenu semblable à un enfant, partager profondément les souffrances messianiques de son Seigneur. " Se charger de sa croix " signifie être prêt à mourir, abandonner sa propre vie (Lc 14, 26), boire à la même coupe que le Messie (Mc 10, 39). Celui qui n’est pas dans l’attitude de l’enfant, telle que nous l’avons contemplé jusqu’ici, en est incapable : il est embarrassé de sa personnalité et de ses oeuvres, son premier ennemi, c’est son propre moi. Invités au festin du Royaume :
L’un dit : j’ai acheté un champ et il me faut aller le voir ; je t’en prie, tiens moi pour excusé ! Un autre dit : j’ai acheté cinq paires de boeufs et pars les essayer ; je t’en prie, tiens moi pour excusé ! Un autre dit : je viens de me marier et c’est pourquoi je ne puis venir ! (Lc 14, 18-20)
Chacun a un prétexte très valable aux yeux des hommes, mais c’est par là précisément qu’il se jette dans son malheur. Le motif pour vivre et être heureux n’est pas en Dieu, le moi reste central, il décide de tout et ne se reçoit que de lui-même.
Celui qui, au contraire, sait accueillir et s’abandonner au Royaume comme un enfant est d’emblée apte à " suivre Jésus jusqu’au bout " ; l’abandon culmine dans la Passion, l’action la plus évangélique qui soit ! C’est là que, chargé de la croix, le disciple engage avec le Christ la marche effroyable à travers une foule hurlante qui le couvre d’injures et le rejette sans pitié de la communauté humaine. Ces outrages et surtout ce rejet de la société sont pour lui le sceau de la véritable attitude : celle de l’enfant, du pauvre, du persécuté de l’Évangile. Abandonné de tous mais plus que jamais uni à Dieu, il s’abandonne lui-même dans son dernier élan, comme le Serviteur parfait qu’il incarne, entre les mains du Père, qui le reçoit et l’engendre selon son être total de fils de Dieu : Tu es mon fils, je t’engendre aujourd’hui (Ps 2, 7 ; Ac 13, 33).
AIMER LA DIFFICULTÉ
Aucun homme ne peut contourner cette folle aventure, qu’il soit richissime, débordant de santé et comblé par son destin ou, au contraire, victime du sort, bafoué par la vie et traîné dans la misère. Le drame est au dedans quelles que soient les circonstances extérieures et la crise survient selon la maturation de chacun. Soit l’homme la refuse et il plonge dans un enfer satanique indescriptible : " L’homme le plus riche du monde, l’homme le plus triste du monde ", titrait un journal du soir ; soit l’homme accepte l’inacceptable dans un abandon absurde selon la sagesse humaine (1 Co 2, 13) mais aimant, et alors " c’est par la croix que la joie entre dans le monde ", comme chante une hymne ancienne.
Nous sommes ici aux prises avec les lois inhérentes à la Vie qui cherche l’homme. Elle sollicite l’offrande de toute l’existence pour qu’elle s’accorde au projet de Dieu, abandon lucide de l’initiative personnelle pour laisser l’initiative pleinement à lui, reconnaissance de Dieu comme Dieu et appui total sur lui, tel est le sens de la Passion comme " apprentissage " de l’attitude authentique de l’enfant face au Père. Mais cette " Passion " est le contenu réel de l’instant présent où, toujours, nous sommes a l’épreuve, " éprouves " comme le métal au feu, pour vérifier justement l’authenticité de notre attitude. " Quelle est la vie de ta vie ? "disait saint Augustin (Ve siècle) : peler des pommes de terre peut être un lieu mort, une corvée ou un devoir, mais il peut être aussi le lieu d’une rencontre de personne à personne. On ne s’abandonne pas à une fatalité mais à Quelqu’un. Alors, après avoir pelé mes pommes de terre je ne suis plus le même qu’avant. L’expérience de la Présence à laquelle je m’abandonne sous chaque geste conscient me conduit du faire à l’être. Au jeune homme riche, riche de lui-même, qui demande à Jésus : Que faire pour obtenir la vie éternelle ? Jésus répond : Va, vends tout ce que tu possèdes (qui te possède)... Puis viens et suis moi (Mt 19, 16-30). À la place du " faire " ou des " exercices spirituels ", Jésus propose une attitude : à " l’avoir " il oppose " l’être ", au centre de tout, même de l’épluchage, il met la relation d’amour, un amour qui n’existe que par des actes (1 Jn 3, 18), mais ce qui importe, c’est la manière de les vivre, non les actes en eux-mêmes. Un acte ne devient " service " que dans un face à face invisible.
Pour trouver le visage du Bien-Aimé derrière le voile du quotidien le disciple est prêt à " vendre " tout ce qui fait obstacle a cette rencontre. Il refuse de se laisser " posséder " par quoi que ce soit, sinon par la Présence elle-même. Mais comme Elle est à l’intérieur de tout, tout, même ce qui est difficile ou hostile peut être approché par l’Amour. Au lieu de refuser la difficulté, ou de se cabrer devant elle, le disciple va la prendre dans son étreinte comme " sa " croix, il va s’ajuster totalement à elle comme a fait son Maître, alors seulement le voile des apparences devient de plus en plus transparent et finit par se déchirer, ainsi qu’il s’est déchiré dans le Temple le Vendredi Saint (Mt 27, 51). Jésus nous montre la seule vraie manière d’affronter la difficulté, l’horreur de la souffrance et les affres de la mort : en s’y abandonnant avec amour. Seule cette attitude déchire le voile et donne accès au Saint des Saints dont toute chose, tout événement est le temple. Quand on aime une difficulté, elle n’est plus la même, et à mesure qu’on se livre à elle, elle se livre à nous pour nous raconter son mystère caché et nous montrer le pas suivant de notre Chemin inconnu.
SANS MOI, VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE (Jn 15, 5)
Il s’agit bien sur d’un amour toujours en acte, qui n’a rien de falot ou de sentimental : il engage la liberté de chacun jusqu’au bout. Selon le fameux axiome qui résume merveilleusement la manière dont se conjugue l’action de l’homme et celle de Dieu, " Il faut d’abord faire tout ce que l’on peut comme si cela dépendait de nous, et puis attendre tout comme si cela dépendait de Dieu seul ".C’est un abandon actif, mais totalement gratuit et libre des résultats, extraordinaire synergie où l’homme, parce qu’" éprouvé " peut prouver son amour d’instant en instant. Mais en cela même, il se sent pauvre et serviteur inutile (Lc 17 10) ; alors sur ce Chemin, la prière est toujours le seul bâton du pèlerin. Notre liberté à l’œuvre et s’investissant à fond n’a, en réalité, d’autre source que Dieu : Sans moi, vous ne pouvez rien faire, dit Jésus (Jn 15, 5). C’est grâce à la prière continuelle que l’homme à la fois ne désespère jamais dans son don total et ne risque pas de prendre son effort trop au sérieux. Dans l’abandon confiant qu’exprimera nécessairement sa prière, il découvre vite que la joie en est le meilleur critère et que l’action de grâce et la louange va droit au coeur du Père, comme la flèche dans le mille...
Quand on parle de " prière continuelle ", il ne s’agit pas forcement de mots qui accompagneraient notre action ! Ceux qui pratiquent la Prière de Jésus peuvent évidemment en être saisis au point que leur coeur la répète en toutes circonstances : Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ; mais pour les autres, la simple conscience de la Présence ou de l’identification sentie au Christ, pendant le travail, permet à la prière d’être continuelle. Cette " sensation du Divin " selon la magnifique expression des Pères, fait alors que Dieu est présent au milieu de tout notre être d’homme. Comme disait Teilhard de Chardin : " Que mon humanité
devienne un champ d’expérience pour le Saint Esprit ". Il s’agit d’être enraciné et fondé dans l’amour àtout moment, quoi qu’on fasse, pour entrer par sa plénitude dans la plénitude de Dieu (Ép 3, 17-19). Pour cela, les moments forts de la journée, la prière du matin et du soir, ne suffisent pas. Celui qui vise l’union constante àDieu doit se donner une ascèse précise et une pédagogie, sinon il ne se passe strictement rien ! Celles qui ont fait leurs preuves et porté des fruits abondants à travers les traditions universelles, c’est le " rappel " régulier. Au début, il faut trouver son rythme. Par exemple, toutes les heures ou toutes les deux heures de la journée, sans force ment s’arrêter de travailler, prendre quelques secondes pour offrir à Dieu ce qu’on est en train de faire et pour s’abandonner entre ses mains, lui remettre les rênes, rendre grâces... On commencera, bien sur, par l’exprimer en des mots simples : ceux qui viennent spontanément du coeur sont les plus belles prières et touchent le coeur de Dieu. Mais très rapidement ces prières courtes deviennent une attitude silencieuse, celle de l’abandon, une disposition constante du coeur, qui recourt a Dieu en toutes occasions, comme dit saint Paul. Progressivement nous acquerrons jusqu’au réflexe de tout faire et vivre en Dieu, de nous sentir dans la mouvance de l’Esprit Saint et de nous offrir à son action en nous.
Le fait de se recevoir continuellement de Dieu, de le vouloir de tout son être, conduit le disciple à la véritable humilité. Plus il veut s’abandonner ainsi à son Seigneur, plus il doit se sentir petit et pauvre, faible et confiant dans les bras du Père (cf. Osée 11, 3). Sa prière alors déclenche la puissance divine : " L’humilité de l’amour est une force terrible, la plus puissante de toutes ", dit le starets Zosime dans Les Frères Karamazov de Dostoïevski.
Si l’union àDieu peut être continuelle chez le vrai disciple, c’est qu’il sait en qui il a mis sa confiance (2 Tm 1, 12). Son abandon est plein de joie et de reconnaissance, parce que son cœur se trouve sans inquiétudes ni soucis, étant donné que " Dieu y pourvoira " (Gn 22, 8).
QUOI QUE TU FASSES DE MOI, SEIGNEUR, JE TE REMERCIE !
La conscience vive d’appartenir à Jésus, que c’est lui le Maître de notre vie et qu’il tient les rênes de notre destinée, provoque un tel sentiment de liberté au fond de notre être que les situations les plus cadenassées s’ouvrent d’elles-mêmes, mystérieusement, à l’intérieur et à l’extérieur de nous. Celui qui s’exerce tous les jours à l’extraordinaire prière de Charles de Foucauld : " Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt a tout, j’accepte tout ",et qui en fait une attitude de son coeur, verra une immense détente l’envahir. Dans sa puissance de simplicité, cette prière est le fruit non seulement d’une vie de sainteté, mais la quintessence de toute mystique. Il n’y a pas de chemin spirituel qui ne converge un jour ou l’autre vers ce point. Chaque Tradition l’exprime à sa manière et chaque disciple trouve les mots qui lui sont propres. Ainsi peut-on lire dans la prière bien connue des starets d’Optino :
" Seigneur, prépare-moi et soutiens-moi à chaque heure de ce jour. Quelles que soient les nouvelles que je reçoive, apprends-moi à les accueillir d’un cœur tranquille, fermement persuadé qu’elles sont l’expression de ta sainte Volonté... Que je n’oublie jamais dans les circonstances imprévues que tout m’est envoyé de toi.... "
Ce type de prière, c’est-à-dire l’attitude foncière d’abandon, ouvre un puits de joie en nous. Mais inversement aussi, l’exercice répété et persévérant de la joie profonde, quelles que soient les circonstances, conduit infailliblement au plus grand abandon. Nous reviendrons encore souvent sur ce caractère inconditionnel de la joie, au coeur même du tragique : c’est une affirmation si scandaleuse, aux antipodes de nos attitudes coutumières, même chez les plus fervents, qu’on ne peut avancer que par petites touches, creuser progressivement comme une spirale qui ne cesse de tourner pour trouver le centre du typhon. L’ouragan peut être horrible, les énergies déployées par le cyclone provoquent des angoisses terrifiantes avant d’être mortelles : au coeur du cyclone se trouve la paix immuable. Celui qui se rétracte ou se révolte reste à la périphérie qui l’emporte dans la violence de l’agitation. Celui qui, au contraire, s’abandonne totalement et devient un avec le tragique lui-même, se pose en son centre : là il n’y a plus de mouvement, il est libre de toute condition alors qu’il y plonge. Nous n’y arriverons que de couche en couche, d’une circonvolution à l’autre, l’abandon a de nombreuses étapes.
SE DÉCENTRER EN DIEU
La prière de louange et de bénédiction est l’instrument du forage, l’abandon en est le fruit. Mais il faut oublier toute chronologie dans ce travail, il y a plutôt des signes de progrès. D’abord se manifeste cette grande détente dont nous parlions, elle est le signe d’une distance qui s’établit entre nous et notre émotivité. La libération commence en introduisant une brèche dans la tyrannie de nos émotions : c’est le début de la mort de l’ego. Un discernement devient alors possible entre les remous de notre psychisme instable, les émotions, et le sentiment vrai qui relève de notre esprit. Ainsi l’homme qui loue Dieu de tout son coeur, au sein des pires tracas, passe de l’âme à l’esprit, il quitte l’agitation émotionnelle et fait l’expérience d’un sentiment de Présence à laquelle il peut se confier et s’abandonner. C’est un pas extrêmement important sur le Chemin, car louer et bénir dans la difficulté, c’est chercher Dieu pour lui-même et aimer les autres tels qu’ils sont, non pour les trémolos psychiques que cela nous procure. Plus s’opère ce détachement de soi, plus l’homme peut croître dans l’attachement à Dieu et découvrir un amour non conditionné. Au-delà des émotions, il expérimente alors ce qu’est la " consolation " de l’Esprit Saint : Rayon de lumière... source de grâces... doux hôte de l’aine... doux rafraîchissement... repos dans le labeur... (Hymne de la Pentecôte).
Par la louange, l’homme se décentre peu à peu complètement de lui-même. Il faut du temps pour comprendre que la sainteté n’est pas conquise à la force de nos poignets. Nous avons beau le savoir, d’une manière ou d’une autre, même inconsciemment nous cherchons toujours à ajouter une coudée a notre taille. Dans tout ce que nous faisons s’immisce une bonne part de l’ego ; alors même que nous prétendons chercher Dieu, c’est vers nous que nous sommes tournés et que secrètement nous cherchons... C’est la raison pour laquelle un vrai spirituel se méfie des grandes ascèses et des mortifications héroïques : il y entre souvent beaucoup de notre nature et de l’amour propre ! L’homme est habité par l’instinct de possession : il veut s’emparer de Dieu, mais pour " se " réaliser. Cela, bien sur, sous le couvert de la prière, des bonnes oeuvres... et d’une innocence inconsciente.
Un discernement continuel et approfondi, l’aide d’un Père spirituel, aussi indispensables qu’ils soient, n’y suffiraient pas pour en arriver à bout, s’il n’était l’amour patient de Dieu pour nous tirer le tapis de dessous les pieds tant qu’il le faut... Un jour on s’éveille, la purification a fait son travail et l’on commence à comprendre, peut-être seulement dans le creuset d’un échec cuisant, que seul Dieu est. Il n’y a rien au bout de nos efforts et pourtant il faut s’investir totalement. Le don de soi doit être absolu, mais sans en attendre aucun fruit, voilà le difficile. Dieu veut nous apprendre à perdre tout appui hors de lui. La moindre pensée que nous puissions avoir un mérite quelconque est un obstacle tel que toute rencontre avec Dieu est impossible et bloque notre chemin.
N’ÊTRE RIEN, C’EST ÊTRE TOUT
Que faire ou plutôt comment être pour que notre moi n’interfère plus d’aucune manière et que Dieu puisse être vraiment Dieu en nous ? La réponse est donnée par le Christ sur la croix, puis mise en pratique par tous les saints à travers les âges : c’est accepter de n’être rien. C’est à partir de rien que Dieu crée tout. Seule la mort, vécue aujourd’hui, ouvre à la radicale nouveauté : la résurrection des maintenant. Là où il n’y a pas d’obstacle, il n’y a pas non plus de crises. Celui qui pose le barreau au plus bas de l’échelle et consent à n’être rien, devient libre de tout vouloir particulier, il s’abandonne et se coule dans le simple et pur vouloir de Dieu, devient vaste comme l’univers dont il épouse le mouvement créateur. L’état d’abandon s’assimile ici à l’ouverture sans limite, à devenir un, d’instant en instant, avec l’action de Dieu qui fait du disciple ce qu’il veut et le mène où il veut. L’homme qui accepte pleinement cette réalité, jusqu’à ne plus avoir aucune préférence, et se réjouit à fond de ce qui lui arrive, dans une confiance absolue, a trouvé la paix et la félicité au-delà de toute attente. Ce qu’on appelle couramment " obéissance " dans la tradition spirituelle culmine dans cette attitude qui, seule, donne à l’homme accès aux profondeurs de son propre mystère, à celui de la création et à Dieu.
Quand Dieu peut vraiment être Dieu en nous, sans plus aucun obstacle, alors l’Amour se déploie à l’infini, et quand l’homme consent à n’être rien, alors cette immensité de vide se remplit de cet Amour. C’est une découverte extraordinaire : n’être rien c’est aussi ne pas savoir aimer ; quel orgueil subtil que de s’en croire capable ! Dieu seul EST Amour et il demande à l’homme s’il veut en devenir un vase d’élection (Ac 9, 15) : qu’on se souvienne du lavement des pieds, Dieu à genoux devant l’homme pour le solliciter à cette ouverture (Jn 13), qu’on se souvienne surtout de l’Eucharistie, où l’homme assimile la chair et le sang de Dieu et devient Amour par grâce jusque dans sa substance la plus charnelle (Jn 6, 53-58) ! Laisser Dieu être Dieu, c’est se laisser aimer, et " cela suffit, dit saint Nicolas Cabasilas (XIVe s.), pour devenir le plus grand des saints : me rappeler souvent dans la journée, à travers toutes mes activités, que je suis aimé par l’Amour fou de Dieu ".Dans l’abandon, l’ego meurt par inanition, il n’a rien à " faire " ; l’homme peut naître alors à une toute autre fécondité, divine celle-là. En somme, il n’a qu’un travail, c’est de s’ouvrir au travail de Dieu : Epheta, dit le Christ, ouvre-toi ! (Mc 7, 34). Comme le confirme saint Irénée (IIe s.) : " Le propre de Dieu est de faire, et pour l’homme de se laisser faire ".
Cela suppose cependant que l’homme ne s’adonne effectivement qu’à ce travail, que la totalité de son être, la pensée, la volonté, le coeur et le corps, soient tournés à l’unisson vers ce seul objectif. Là est la vraie conversion : une focalisation de toutes ses énergies en un seul point, et ce point est la Présence divine à laquelle l’homme s’offre et s’abandonne. C’est une Présence d’Amour agissant et l’homme totalement ouvert, réceptif, reconnaîtra bientôt la manière d’agir de Dieu à travers tout et en tout temps, sa " méthode ". La difficulté dans ce Travail de l’homme, son unique Travail rappelons-le, c’est l’ouverture non-conditionnée, sans aucune interférence de l’ego, l’acceptation nue de la réalité de l’instant telle qu’elle est, dans le calme absolu du mental. L’essence de l’abandon, c’est la liberté réelle, devant l’objet, la situation, l’événement, les pensées... sans réaction, donc sans conflit. La non-intervention de l’ego pour juger - aimer ou ne pas aimer - permet à l’abandon d’aller jusqu’au bout : devenir un avec cc qui se passe ici et maintenant.
LA BEAUTÉ DE L’ÉTERNEL PRÉSENT
L’instrument de choix en est la louange et l’action de grâces, " action " passive justement à son plus haut degré. Elle permet à l’homme non seulement l’acceptation de l’inacceptable, c’est-à-dire une soumission parfois ambiguë, mais d’aller à la rencontre de l’inacceptable, de le choisir librement et donc de couper court avec toute ambiguïté, toute dépendance, de cesser être esclave ou victime du " sort ". L’action de grâces conduit à l’abandon, mais l’abandon ouvre à son tour à l’action de grâces, car l’état non conditionné est béatitude, joie, jaillissement divin. Dans l’attitude d’abandon, de réceptivité, on n’emprisonne plus rien dans les schémas de notre vieille mémoire, tout est toujours neuf, perçu pour la première fois et se déploie librement, transmué en amour et en beauté. N’" être rien " veut dire qu’il n’y a plus de moi qui s’interpose, se projette et réduit tout à sa petite dimension, il y a seulement ce qui est et la beauté de vivre dans l’éternité. Notre rapport avec l’espace-temps se transforme complètement : il n’y a plus de passé et d’avenir, mais que présence à la présence dans l’instant, c’est un saisissement par la réalité immédiate qui absorbe la conscience dans l’expérience directe.
En général, nous ne vivons que dans et par les apparences, happés par la surface des choses et des événements, sans communication avec la profondeur : on est dans les mécanismes extérieurs du fonctionnement, l’action-agitation, le faire. Dans l’action de grâces au contraire, nous sommes dans la gratuité, la louange et la joie, et nous permettons ainsi à Dieu être Dieu, disions-nous, c’est-à-dire de nous ouvrir à son action, celle de la Grâce, au sens littéral donc de l’expression, c’est Dieu qui agit. Vient le moment alors, comme les saints en témoignent,’ où l’homme est pénétré par l’Amour de toutes parts, environné et transformé par lui. À partir de ce jour-là, cet homme ne s’appartient plus, il devient lui-même le siège de la pure gratuité, la puissance de Dieu l’investit totalement, cette fameuse dynamis tou théou, dont parle saint Paul, et qui rend l’homme capable des plus grandes folies et des exploits inattendus. Un Père Kolbe, par exemple, devant les chambres à gaz à Auschwitz, offre sa vie en échange d’un autre prisonnier, père de famille. Peut-être est-ce là encore de l’héroïsme, mais qu’il transforme le bunker de la faim et de la mort en un lieu où tous les condamnés chantent des cantiques, cela, pour sûr, n’en est plus ! Pour ces hommes le ciel s’est ouvert et la puissance de l’Esprit est descendue sur eux par le témoignage du Père Maximilien (cf. Ac 1, 8).
" Pourquoi, écrit Bergson, les saints ont-ils entraîné derrière eux des foules ? Ils n’ont qu’à exister : leur existence est un appel. Ils se révèlent grands hommes d’action... Ce qu’ils ont laissé couler à l’intérieur d’eux-mêmes, c’est un flux descendant qui voudrait, à travers eux, gagner les autres hommes..., ils le ressentent comme un élan d’amour... C’est Dieu qui agit en eux, par eux... C’est désormais pour l’âme une surabondance de vie, c’est un immense élan. C’est une poussée irrésistible qui la jette dans les plus vastes entreprises. Une exaltation calme de toutes les facultés fait qu’elle voit grand, et, si faible soit-elle, réalise puissamment... Un immense courant de vie ressaisit ces hommes ; de leur vitalité accrue s’est dégagée une énergie, une audace, une puissance de conception et de réalisation extraordinaires. Qu’on pense à ce qu’accomplirent, dans le domaine de l’action, un saint Paul, une sainte Thérèse, une sainte Catherine de Sienne, un saint François, une Jeanne d’Arc et tant d’autres (Les deux sources de la morale et de la religion).
SORTIR DE L’ENFER EXISTENTIEL
" Et tant d’autres... "Oui, tous les saints, de quelque tradition qu’ils soient, ont soulevé le voile d’une toute autre manière être. Sortir de l’enfer existentiel est possible ; seulement le chemin est étroit, les portes difficiles à forcer, et la peur, le doute, le scepticisme sont là, tout nous aimante vers le bas et nous rive à l’horizontalité animale. Mais " si les hommes entrevoyaient les joies infinies, les forces parfaites, les horizons lumineux de connaissance spontanée, les calmes étendues de notre être qui nous attendent, ils quitteraient tout et n’auraient de cesse qu’ils n’aient gagné ces trésors ! " (Shri Aurobindo).
Mais justement, on ne les gagne pas à la force de ses poignets et si le chemin est difficile, c’est parce que nous baissons les bras devant notre héroïsme impossible. Ce que les saints ont fait, pourquoi ne le ferais-je pas ? " Pourquoi eux et pas moi ? ", s’écriait saint Augustin. Tant que ce cri n’est pas le mien, je m’englue dans l’ornière des médiocres satisfaits. " Baisser les bras " devant mon incapacité ouvre la porte, dire en toute vérité : " je n’arriverais jamais... je ne serais pas capable de faire comme le Père Kolbe ", est précisément la condition pour un changement radical. Aussi longtemps que l’homme compte sur ses propres forces, il rivalise avec Dieu, le maintient à distance et résiste à sa volonté. Le constat d’échec devant nos efforts inutiles nous jette au contraire dans les bras de Dieu. Par l’épreuve répétée de notre orgueil blessé, nous apprenons à lui remettre les rênes à travers tout et à chaque moment. Dieu seul est la Vie, nous ne vivons que par participation a la Sienne. Alors, laisser à Dieu seul le gouvernail et lui confier tous les leviers de commande, la est le secret. Cela signifie une dissolution totale de ma volonté dans la volonté de Dieu. En d’autres mots : ne plus jamais rien décider par soi-même. La décision, jusque dans les plus petits détails, faire ceci plutôt que cela, se lever à telle heure, se coucher à telle autre, prononcer une parole ou dialoguer avec une pensée, et un jour même le moindre mouvement intérieur, c’est le lieu où s’exerce constamment ma liberté, donc où mon être profond s’engage et forge une direction, celle de mon devenir.
À chaque seconde la Vie me suscite à la vie, mais pour qu’elle vive pleinement il faut l’écouter et s’y abandonner. Je peux l’accueillir avec reconnaissance à chaque inspir et m’offrir à elle dans l’abandon à chaque expir. C’est une merveilleuse méditation. Les premiers chrétiens ont forgé cette admirable phrase : L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé (Ac 15, 28). Pour eux, faire quoi que ce soit sans l’impulsion de l’Esprit, était une trahison. Si Jésus est vraiment " Seigneur " pour moi, c’est que ma vie est son Royaume où il peut exercer sa seigneurie, c’est-à-dire où il a tous les droits. En moi, rien donc qui ne lui soit étranger, tout en moi est de lui, par lui et en lui (Rm 11, 36), je veux me recevoir de lui comme d’une Source ou comme l’air que je respire. C’est dans cette grande cohérence biblique que Dieu dit a Josaphat paniqué devant le tragique des événements : Ne t’effraye pas... ce combat n’est pas le tien mais celui de Dieu (2 Ch 20, 15). Il n y a plus alors qu’a lui faire confiance, à obéir dans la foi (Rm 1, 5 et 16, 26) : donner a Dieu carte blanche ! Quelle libération !
Une vieille ermite sur une petite île grecque me disait un jour : " Vous savez, ma spiritualité, après 70 ans de vie ascétique est très simple : tous les matins je prends une feuille blanche et je la signe en bas en disant à Dieu : écris dessus ce que lu veux, à tout je dis ‘oui’, c’est signé d’avance ! "
TROUVER SON CHEMIN PERSONNEL
À chacun de trouver sa méthode et son mode pour exprimer la même réalité. J’en connais qui disent, dés que le réveil sonne au lever, ce verset du Psaume 40 : Voici que je viens, Seigneur, pour faire ta volonté. Et c’est extraordinaire, car toute la journée y trouve sa vraie tonalité, l’acte d’abandon étant posé à l’aurore de toutes choses, dans la profondeur de leurs germinations encore inconnues... Il suffit de reprendre cet acte à chaque heure, au milieu même de l’ouvrage en cours, pour maintenir la barre toujours dans la même direction alors qu’on navigue déjà en haute mer et que peut-être les turbulences s’en donnent à coeur joie. Le tout devient progressivement une attitude enracinée et fondée (Ép 3, 17) qui désamorce totalement du tragique de l’existence et place l’homme devant chaque événement exactement comme le Christ l’a fait. Nous sommes dans l’Évangile à l’état pur ; cette attitude est l’entrée dans la vie mystique, c’est-à-dire une vie agie et mue toute entière par l’Esprit Saint. Ici l’homme reçoit de Dieu à chaque instant la vie, le mouvement et l’être (Ac 17, 28). Il se sent porté par la Vie de Dieu et en sa volonté se trouve son repos.
Cependant repos, abandon, n’est pas endormissement ! Il s’agit de l’action à son plus haut niveau, nous l’avons dit, sous-tendue par une intensité de vigilance permanente, " une détermination bien déterminée dûssé-t-on mourir en route " (sainte Thérèse d’Avila), un " acharnement "à aller jusqu’au bout (saint Théophane le Reclus)... Nous ne faisons l’expérience de Dieu que dans la mesure où nous nous livrons totalement à lui. La plupart du temps notre abandon n’est que partiel, velléitaire, il n’est pas l’axe de notre vie... Toute la différence est là entre un homme pieux, très fervent ou même spirituellement excellent et le vrai saint qui n’a plus d’ego, parce qu’il s’est laissé détacher à fond par Dieu de tout ce qui n’est pas sa pure volonté. L’abnégation du moi est le point décisif où bifurque le chemin. La plupart reculent devant cet holocauste secret qui, pourtant, est la seule porte de la vie. Il ne s’agit pas de prouesses ascétiques, répétons-le, mais de moment en moment laisser Dieu être Dieu, se fier à son action, que cela plaise ou non : " Seigneur fais de moi ce que tu veux ! "L’effort de l’homme peut être alors à son maximum d’intensité et cela est indispensable, mais c’est un effort détendu et joyeux, abandonné, qui n’attend rien de lui-même, " inutile " en efficacité et absolument libre devant les résultats... Le but à atteindre est impossible aux hommes mais possible àDieu (Mt 19, 26). C’est donc de lui qu’il faut tout attendre.
Sainte Thérèse de Lisieux utilisait l’image du petit enfant qui lève sans cesse son pied pour monter un escalier en haut duquel se trouve sa mère. Mais, peine inutile, il retombe toujours dès la première marche... et sa mère, dans les bras de laquelle il s’abandonne, convaincu de son impuissance, le monte, émue de compassion. Ainsi l’effort de l’homme porte tout de même un fruit : celui d’épuiser ses prétentions à s’emparer de Dieu, de décentrer son coeur et de tomber du piédestal de son orgueil. C’est ce que dit un Père du Désert, Abba Moise : " Les jeunes et les veilles n’ont d’autre effet que d’abattre l’homme en toute humilité. Si l’âme produit ce fruit-là, les entrailles de Dieu seront remuées à son égard et il lui enverra la force sainte ".
À QUOI SERT L’ÉTOLE LITURGIQUE ?/QUAIS SÃO AS PEDRAS LITÚRGICAS?/ WHAT ARE THE LITURGICAL STONES? /¿CUÁLES SON LAS PIEDRAS LITURGICAS?
Compétence des baptisés –
Tout croyant, tout baptisé, homme et femme, enfant et vieillard, est habilité à s’adresser au Créateur, Père, Fils et saint Esprit, pour le remercier, le glorifier, l’invoquer et le supplier, en tout temps et sur toute la surface de la terre.
Le Baptême, la chrismation et l’Eucharistie fondent la compétence de tout membre du Corps du Christ, car Celui-ci agit en personne en ses membres et par eux.
Tout baptisé, étant membre de l’assemblée sacerdotale qu’est l’Église du Christ, est compétent pour prononcer les prières de l’Église et accomplir, à sa place, les rites traditionnels qu’elle véhicule depuis la Résurrection, l’Ascension et la Pentecôte.
Competência dos batizados -
Todo crente, toda pessoa batizada, homem e mulher, criança e velho, tem o poder de aplicar ao Criador, Pai, Filho e Espírito Santo, para agradecer, glorificar, invocar e suplicar a ele, a qualquer momento e em qualquer momento. a superfície da terra.
O batismo, a crisma e a Eucaristia são a base da competência de todo membro do Corpo de Cristo, pois Ele age pessoalmente em e através de Seus membros.
Todo aquele que é batizado, sendo membro da assembléia sacerdotal que é a Igreja de Cristo, é competente para pronunciar as orações da Igreja e cumprir, em seu lugar, os ritos tradicionais que realiza desde a ressurreição, a ascensão e Pentecostes.
Competence of the baptized -
Every believer, every baptized person, man and woman, child and old man, is empowered to apply to the Creator, Father, Son and Holy Spirit, to thank, glorify, invoke and supplicate him, at any time and on any Earth's surface.
Baptism, chrismation and the Eucharist are the basis of the competence of every member of the Body of Christ, for He acts in person in and through His members.
Every one baptized, being a member of the priestly assembly that is the Church of Christ, is competent to pronounce the prayers of the Church and to fulfill, in its place, the traditional rites that it carries since the Resurrection, the Ascension and Pentecost.
Competencia de los bautizados -
Cada creyente, cada persona bautizada, hombre y mujer, niño y anciano, está facultado para aplicar al Creador, Padre, Hijo y Espíritu Santo, para agradecerle, glorificarlo, invocarlo y suplicarlo, en cualquier momento y en cualquier momento. La superficie de la tierra.
El bautismo, la bautización y la Eucaristía son la base de la competencia de cada miembro del Cuerpo de Cristo, porque Él actúa en persona a través de Sus miembros.
Todos los bautizados, siendo miembros de la asamblea sacerdotal que es la Iglesia de Cristo, son competentes para pronunciar las oraciones de la Iglesia y cumplir, en su lugar, los ritos tradicionales que lleva desde la Resurrección, la Ascensión y Pentecostés.
Le Christ, Unique Tête deSon Eglise
Les baptisés forment une assemblée sacerdotale, un corps véritable, une communion des personnes créées, dans la foi unique et dans l’unique Esprit.
Cette assemblée, comme tout organisme, a une tête, qui est le Christ en personne, son Pontife et Pasteur unique et suprême comme le chante et le proclame notre Liturgie Syro-Orthodoxe.
Celui-ci a choisi et envoyé les apôtres et, ensuite, par eux, les évêques, et ensuite, par ceux-ci, les prêtres et les diacres, pour être les ministres de son action pastorale.
Il leur a confié, par des injonctions précises, la mission de servir son Peuple :
évêques et prêtres président ;
les diacres coordonnent et organisent.
Tout est ordonné, tout est fait pour le salut et la transfiguration de l’homme.
Cristo, o único Cabeça de Sua Igreja
Os batizados formam uma assembléia sacerdotal, um corpo verdadeiro, uma comunhão de pessoas criadas, na única fé e no único Espírito.
Esta congregação, como todo organismo, tem uma cabeça, que é o próprio Cristo, Seu único e supremo Pontífice e Pastor, cantado e proclamado por nossa Liturgia Siro-Ortodoxa.
Ele escolheu e enviou os apóstolos e depois através deles os bispos, e depois através deles, os sacerdotes e diáconos, para serem os ministros de sua ação pastoral.
Confiou-lhes, por injunções precisas, a missão de servir o seu povo:
presidente de bispos e padres;
Os diáconos coordenam e organizam.
Christ, the only Head of His Church
The baptized form a priestly assembly, a true body, a communion of created persons, in the one faith and in the one Spirit.
This congregation, like every organism, has a head, which is Christ Himself, His unique and supreme Pontiff and Shepherd as sung and proclaimed by our Syro-Orthodox Liturgy.
He chose and sent the Apostles and then through them the bishops, and then, through them, the priests and deacons, to be the ministers of his pastoral action.
He confided to them, by precise injunctions, the mission to serve his people:
bishops and priests president;
Deacons coordinate and organize.
Everything is ordained, everything is done for the salvation and the transfiguration of man.
Cristo, la única cabeza de su iglesia
Los bautizados forman una asamblea sacerdotal, un cuerpo verdadero, una comunión de personas creadas, en la única fe y en el único Espíritu.
Esta congregación, como todo organismo, tiene una cabeza, que es Cristo mismo, su único y supremo pontífice y pastor tal como lo canta y proclama nuestra liturgia siroortodoxa.
Eligió y envió a los Apóstoles y luego a través de ellos a los obispos, y luego, a través de ellos, a los sacerdotes y diáconos, para ser los ministros de su acción pastoral.
Les confió, por orden judicial precisa, la misión de servir a su pueblo:
obispos y sacerdotes presidente;
Los diáconos coordinan y organizan.
Todo está ordenado, todo se hace para la salvación y la transfiguración del hombre.
Le mandat pastoral
Les pasteurs que sont les évêques et leurs collaborateurs dans le sacerdoce, les prêtres et les diacres ont ainsi un mandat précis de la part du Pasteur suprême, et ils n’agissent jamais que « en son Nom ».
Cette expression signifie, non pas qu’ils remplacent le Verbe, mais qu’ils font Sa volonté avec et dans la puissance du Saint Esprit.
Ils ne remplacent pas non plus les baptisés, et ils agissent au contraire toujours, non seulement pour eux, mais avec eux, dirigeant, guidant leur propre compétence de baptisés et la présidant.
Et les fidèles n’agissent pas, du moins pour les plus grandes actions sacramentelles, sans leur pasteur, parce qu’un corps n’agit pas sans tête :
l’Église n’est pas acéphale.
O mandato pastoral
Os pastores que são os bispos e seus colaboradores no sacerdócio, os sacerdotes e os diáconos têm, portanto, um mandato preciso do pastor supremo, e eles nunca agem, exceto "em seu nome".
Essa expressão significa, não que eles substituam a Palavra, mas que eles fazem Sua vontade com e no poder do Espírito Santo.
Tampouco substituem os batizados, e agem sempre, não apenas por si mesmos, mas com eles, dirigindo, guiando sua própria competência batizada e presidindo-a.
E os fiéis não agem, pelo menos nas maiores ações sacramentais, sem seu pastor, porque um corpo não age sem cabeça:
a igreja não é acefálica.
The pastoral mandate
The pastors who are the bishops and their collaborators in the priesthood, the priests and the deacons thus have a precise mandate from the supreme pastor, and they never act except "in his name".
This expression means, not that they replace the Word, but that they do His will with and in the power of the Holy Spirit.
Nor do they replace the baptized, and they act instead always, not only for themselves, but with them, directing, guiding their own baptized competence and presiding over it.
And the faithful do not act, at least for the greatest sacramental actions, without their pastor, because a body does not act without a head:
the Church is not acephalous.
El mandato pastoral
Los pastores que son los obispos y sus colaboradores en el sacerdocio, los sacerdotes y los diáconos tienen un mandato preciso del pastor supremo, y nunca actúan excepto "en su nombre".
Esta expresión significa, no que reemplazan la Palabra, sino que hacen su voluntad con y en el poder del Espíritu Santo.
Tampoco reemplazan a los bautizados, y actúan en su lugar siempre, no solo por ellos mismos, sino con ellos, dirigiendo, guiando su propia competencia bautizada y presidiéndola.
Y los fieles no actúan, al menos para las más grandes acciones sacramentales, sin su pastor, porque un cuerpo no actúa sin cabeza:
La Iglesia no es acéfala.
L’étole signe de la grâce
L’étole, de l’évêque, du prêtre et du diacre, signifie ce mandat et cette mission.
Elle atteste que le ministère pastoral n’agit jamais de sa propre initiative, en fonction de charismes personnels, et pour faire sa volonté propre.
L’étole signifie l’obéissance au Christ Tête, unique Souverain et Éternel Prêtre.
Elle est donnée solennellement au nouvel ordonné, en présence de tout le Peuple de Dieu, comme signe de la mission au service de l'édification de tous, de l'édification d'un Peuple de prêtres, de prophètes et de rois.
Elle figure d’une belle façon le ruissellement de la grâce divine sur la personne, quand le ministre la pose sur sa tête, au cours d’une prière ou d’un quelconque acte sacramentel accompli en faveur d’elle, par exemple lors de l’absolution.
L’étole est l’icône de la charité et de la miséricorde divines qui protègent, qui consolent, qui fortifient, qui voilent le péché et les faiblesses humaines.
O sinal roubou a graça
A estola, do bispo, do padre e do diácono, significa este mandato e esta missão.
Testemunha que o ministério pastoral nunca age por iniciativa própria, de acordo com carismas pessoais, e com vontade própria.
A estola significa obediência a Cristo, a Cabeça, o único Soberano e Sacerdote Eterno.
É dado solenemente ao novo ordenado, na presença de todo o Povo de Deus, como um sinal da missão a serviço da edificação de todos, a construção de um povo de sacerdotes, profetas e reis.
É um belo exemplo do fluxo da graça divina na pessoa, quando o ministro a põe na cabeça, durante uma oração ou qualquer ato sacramental realizado em seu nome, por exemplo, durante absolvição.
A estola é o ícone da caridade e misericórdia divina que protege, consola, fortalece, oculta o pecado e as fraquezas humanas.
The stole sign of grace
The stole, of the bishop, the priest and the deacon, signify this mandate and this mission.
It testifies that the pastoral ministry never acts on its own initiative, according to personal charisms, and to do its own will.
The stole means obedience to Christ the Head, the only Sovereign and Eternal Priest.
It is solemnly given to the new ordained, in the presence of all the People of God, as a sign of the mission at the service of the edification of all, the building of a people of priests, prophets and kings.
It is a beautiful example of the flow of divine grace on the person, when the minister puts it on his head, during a prayer or any sacramental act performed on his behalf, for example during absolution.
The stole is the icon of divine charity and mercy that protects, consoles, strengthens, veils human sin and weaknesses.
El signo robado de la gracia
La estola, del obispo, el sacerdote y el diácono, significa este mandato y esta misión.
Testifica que el ministerio pastoral nunca actúa por iniciativa propia, de acuerdo con los carismas personales, y para hacer su propia voluntad.
La estola significa obediencia a Cristo Cabeza, el único Sacerdote Soberano y Eterno.
Se entrega solemnemente a los nuevos ordenados, en presencia de todo el Pueblo de Dios, como un signo de la misión al servicio de la edificación de todos, la construcción de un pueblo de sacerdotes, profetas y reyes.
Es un hermoso ejemplo del flujo de la gracia divina sobre la persona, cuando el ministro se la pone en la cabeza, durante una oración o cualquier acto sacramental realizado en su nombre, por ejemplo, durante absolución.
La estola es el ícono de la divina caridad y misericordia que protege, consuela, fortalece, vela el pecado humano y las debilidades.
Le manteau du Christ
Dans le sacrement des saintes Huiles, par exemple, l’étole presbytérale, posée sur la tête des baptisés pendant la lecture du saint Évangile et des grandes prières, manifeste la descente de la grâce qui émane de la Personne du Verbe :
de même irradiait-elle de son manteau quand la femme en hémorragie depuis si longtemps le toucha et s’en saisit.
L’étole est, en quelque sorte, comme l’ensemble des ornements liturgiques, le manteau dont le Christ recouvre l’humanité souffrante ou heureuse.
C’est par le manteau également que les prophètes (Elie) et les saints (Martin ou Clodoald) transmettaient l’influence charismatique et le patrimoine de leur expérience de Dieu.
L’étole signifie le manteau de la Tradition Apostolique sans lequel nous n'aurions la consolation de la grâce des Sacrements.
O manto de Cristo
No sacramento dos Santos Óleos, por exemplo, a estola sacerdotal, colocada sobre as cabeças dos batizados durante a leitura do santo Evangelho e as altas orações, mostra a descida da graça que emana da Pessoa da Palavra:
então ela irradiava de sua capa quando a mulher sangrando por tanto tempo o tocou e a agarrou.
A estola é, por assim dizer, como todos os ornamentos litúrgicos, cujo manto Cristo cobre o sofrimento ou a humanidade feliz.
Foi também pela capa que os profetas (Elias) e os santos (Martin ou Clodoald) transmitiram a influência carismática e a herança de sua experiência com Deus.
A estola significa o manto da Tradição Apostólica, sem o qual não teríamos o consolo da graça dos Sacramentos.
The mantle of Christ
In the sacrament of the Holy Oils, for example, the priestly stole, placed on the heads of the baptized during the reading of the holy Gospel and the great prayers, shows the descent of the grace that emanates from the Person of the Word:
so she radiated from her cloak when the woman bleeding for so long touched him and seized it.
The stole is, as it were, like all liturgical ornaments, the mantle of which Christ covers suffering or happy humanity.
It was also by the cloak that the prophets (Elijah) and the saints (Martin or Clodoald) transmitted the charismatic influence and heritage of their experience of God.
The stole means the mantle of Apostolic Tradition without which we would not have the consolation of the grace of the Sacraments.
El manto de cristo
En el sacramento de los Aceites Sagrados, por ejemplo, el robo sacerdotal, colocado sobre las cabezas de los bautizados durante la lectura del Santo Evangelio y las oraciones altas, muestra el descenso de la gracia que emana de la Persona de la Palabra:
entonces ella irradió de su capa cuando la mujer sangrando por tanto tiempo lo tocó y la agarró.
La estola es, por así decirlo, como todos los ornamentos litúrgicos, el manto del cual Cristo cubre el sufrimiento o la humanidad feliz.
También fue por el manto que los profetas (Elijah) y los santos (Martin o Clodoald) transmitieron la influencia carismática y la herencia de su experiencia de Dios.
La estola significa el manto de la tradición apostólica sin el cual no tendríamos el consuelo de la gracia de los sacramentos.
PENSÉES DU STARETS SILOUANE SUR LES PLANTES ET LES ANIMAUX
Le bienheureux Starets a été pour nous un grand don reçu d’en haut, une rencontre exceptionnelle. C’est l’image parfaite du véritable chrétien qui nous frappait surtout en lui ; on pouvait voir en lui l’union étonnamment harmonieuse de dispositions apparemment incompatibles.
Ainsi, on trouvait en lui, d’une part, une grande compassion pour tout être vivant, pour toute créature, trait peu commun chez des hommes aussi virils que lui. Cette compassion prenait de telles proportions qu’elle pouvait facilement être prise pour une sensibilité pathologique.
Mais, par ailleurs, d’autres aspects de sa vie démontraient aussitôt que cette compassion n'était nullement un phénomène pathologique, mais bien l’expression d’une grandeur d’âme proprement surnaturelle et d’une bonté produite par la grâce.
Le Starets avait une attitude pleine de douceur, même pour les plantes. Il considérait tout geste brutal leur causant du dommage comme contraire à l’enseignement de la grâce.
Je me souviens qu’une fois je marchais avec lui sur le chemin menant du Monastère à la «kalyba» où j’ai vécu pendant un an. Cette « kalyba » se trouvait à la distance d’un kilomètre du Monastère. Le Starets venait voir mon habitation.
Nous avions à la main des cannes, comme c’est l’habitude dans les endroits montagneux. De part et d’autre du sentier poussaient quelques rares touffes de hautes herbes sauvages.
Voulant empêcher que le sentier ne soit envahi par ces herbes, je frappai avec ma canne le haut d’une tige pour empêcher les graines de se former. Ce geste parut brutal au Starets, et il hocha légèrement la tête avec étonnement. Je compris ce que cela voulait dire et me sentis pris de honte.
Le Starets disait que l’Esprit de Dieu enseigne de compatir à toute créature, si bien que, «sans nécessité», on ne désire pas faire de mal même aux feuilles d’un arbre.
« La feuille était verte sur l’arbre et tu l’as arrachée sans nécessité. Il est vrai que cela n’est pas un péché, mais le cœur qui a appris aimer compatit à toute créature, même à une petite feuille. »
Cette pitié pour la feuille verte d’un arbre ou pour la fleur des champs foulée aux pieds s’unissait en lui à une attitude parfaitement réaliste envers toute chose existant dans le monde.
En tant que chrétien, il était conscient que tout a été créé pour servir l’homme ; aussi, quand c’est « nécessaire », l’homme peut-il user de tout. Lui-même, il fauchait l’herbe, abattait des arbres, se préparait une provision de bois pour l’hiver, mangeait du poisson.
En lisant les écrits du Starets, il convient de prêter attention à ses pensées et à ses sentiments concernant les animaux.
Ici on est vraiment frappé par sa compassion à l’égard de toute créature ; on peut s’en Faire une idée en lisant le récit dans lequel il raconte combien longtemps il déplora « sa cruauté envers les êtres créés », pour avoir « sans nécessité » tué une mouche ou pour avoir versé de l’eau bouillante sur une chauve-souris qui s’était installée sur le balcon de son dépôt, ou encore « de quelle compassion il fut pris pour toute créature et pour tout être qui souffre », quand il vit sur un chemin un serpent coupé en morceaux.
Mais, d’autre part, son ardent élan vers Dieu le détachait de toute créature.
Il pensait que les animaux sont de la « terre » et que l’esprit de l’homme ne devrait pas s’y attacher, car il faut aimer Dieu de toute son intelligence, de tout son cœur, de toute sa force, c’est-à-dire de tout notre être, et en oubliant la terre.
On observe souvent que des gens s’attachent à des animaux, allant parfois jusqu’à avoir une « amitié » avec eux.
Le Starets estimait que c’est une perversion de l’ordre établi par Dieu et contraire à la condition normale de l’homme (Gen. 2,20).
Caresser un chat en disant « minet, minet », ou bien jouer et parler avec un chien en oubliant Dieu, ou bien encore se soucier des animaux au point d’oublier la souffrance du prochain, ou bien, à cause d’eux, se disputer avec les gens, tout cela était pour le Starets une violation des commandements divins qui, si on les observe fidèlement, conduisent l’homme à la perfection.
Dans tout le Nouveau Testament, nous ne trouvons aucun passage où il est dit que le Seigneur aurait arrêté son attention sur toute la création.
Parvenir à cette humanité parfaite, à l’image du Christ-Homme, est notre vocation, conformément à notre nature créée à l’image de Dieu. Aussi le starets considérait-il un attachement intérieur et une passion pour les animaux comme un abaissement de la condition humaine.
Voici et qu’il écrit à ce sujet :
« Certains s’attachent aux animaux, mais cela offense le Créateur car l’homme est appelé à vivre éternellement avec le Seigneur, régner, avec lui et n’aimer que Dieu seul. Il ne faut pas avoir d’attachement pour les animaux, mais il faut seulement avoir un cœur bienveillant pour toute créature... »
Il disait que tout a été créé pour servir l’homme ; aussi, en cas de besoin, peut-on user de tout ce qui est créé. Mais, en même temps, l’homme a le devoir de prendre soin de toute créature ; c’est pourquoi tout mal causé sans nécessité à un animal ou même à une plante contredit la loi de la grâce.
Mais tout attachement passionnel pour des animaux est, lui aussi, contraire aux commandements de Dieu, parce qu’il diminue l’amour envers Dieu et le prochain.
Celui qui aime vraiment les hommes et, dans ses prières, pleure pour le monde entier, ne peut pas s’attacher à des animaux.
DE LA BEAUTE DU MONDE
La beauté du monde visible transportait de joie l’âme du Starets. Il ne manifestait cette admiration ni par des attitudes ni par des gestes ; elle ne transparaissait que dans l’expression de son visage et l’intonation de sa voix. Cette discrète réserve ne faisait que souligner davantage l’authenticité d’une profonde émotion.
Toujours concentré sur sa vie intérieure, il ne regardait pas beaucoup le monde extérieur, mais quand son regard se tournait vers la beauté visible du monde, il y trouvait une nouvelle occasion de contempler la gloire divine et de tourner à nouveau son cœur vers Dieu.
A cet égard, il était comme un enfant : tout l’émerveillait. Dans ses écrits, il observe, très justement que l’homme qui a perdu la grâce ne sait pas percevoir la beauté du monde et que rien ne l’étonne.
Toute l’inexprimable splendeur de la création de Dieu ne le touche pas. En revanche, quand la grâce de Dieu est avec l’homme, tout ce qui existe dans le monde apporte à son âme un inconcevable émerveille- , nient, et, en contemplant la beauté visible, l’âme prend conscience de l’admirable présence de Dieu en toutes choses.
Avec un sens aigu de la beauté, le Starets regardait les nuages, la mer, les montagnes, les bois, les prés, un arbre isolé... Il disait que la gloire du Créateur resplendit même dans ce monde visible, mais contempler la gloire du Seigneur dans le Saint-Esprit, ajoutait-il, est une vision qui dépasse infiniment toute pensée humaine.
Observant un jour le jeu des nuages sur le ciel intensément bleu de Grèce, il dit :
« Je pense : comme notre Seigneur est plein de majesté ! Quelle beauté il a créée pour sa gloire, pour le bien de son peuple, afin que les peuples glorifient dans la joie leur Créateur... O Reine des Cieux, rends ton peuple digne de voir la gloire du Seigneur. »
Ainsi, après s’être laissé aller pour un bref instant à la contemplation de la beauté visible et de la gloire de Dieu qui s’y manifeste, il revenait aussitôt à la prière pour le monde.
Vie et enseignement du Starets Silouane
Père Sophrony
Nous traversons une période terrible.
Mais non seulement parce que les forces mondiales du mal prennent de plus en plus d'emprise sur le monde, mais encore plus parce que - et c'est terrible à dire ! - de nombreux hiérarques haut placés de l'Église du Christ trahissent réellement notre sainte Foi et notre Église.
Une époque complètement nouvelle dans le christianisme est annoncée.
Ils pensent à créer une nouvelle Église dans laquelle non seulement tous les orthodoxes doivent entrer, mais aussi les hétérodoxes, et même les musulmans, les juifs et les païens.
Ils parlent même d'une sorte de "dialogue" avec les athées ! Ainsi, au lieu de la vraie foi et de la véritable Église, est en train de naître une fausse foi ou, selon l'expression de notre grand luminaire théophore, saint Théophane le Reclus, une foi maléfique et une fausse Église.
« Heureux l’homme qui ne va pas au conseil des impies, qui ne se tient pas sur le chemin des pécheurs, et qui ne s’assied pas sur le siège pestilentiel des moqueurs, mais prend son plaisir (uoluntas) dans la Loi du Seigneur, et médite cette Loi jour et nuit » (Ps 1, 1-2).
Le Prophète rappelle que pour l’homme heureux, le fondement de sa vie repose sur une observance en cinq points : d’abord,
« ne pas aller au conseil des impies » ; ensuite,
« ne pas s’engager sur le chemin des pécheurs » ; en troisième lieu,
« ne pas s’asseoir sur le siège pestilentiel des moqueurs » ; ensuite,
« placer tout son désir d’aimer dans la Loi du Seigneur » ; finalement,
« faire de cette Loi l’objet de sa méditation, jour et nuit ».
Il est donc nécessaire de distinguer l’impie du pécheur, le pécheur de la pestilence, et, précisément, de faire la distinction entre
« le conseil des impies »,
« le chemin des pécheurs »,
« le siège pestilentiel des moqueurs » ;
ensuite, distinguer entre le fait d’être allé au conseil des impies plus que de s’y être établi, entre le fait de s’être tenu sur le chemin des pécheurs plus que d’y être allé.
Afin que nous puissions comprendre le pourquoi de ces expressions, il nous faut discerner combien diffère le pécheur de l’impie, pour que, par là, puisse être saisi la raison pour laquelle il est assigné un chemin au pécheur, et un conseil à l’impie.
Ensuite, il faudra se demander pourquoi on parle de
« se tenir sur le chemin » et
« d’aller au conseil » quand la coutume parle plutôt de
« se tenir au conseil » et
« d’aller sur le chemin ».
Tout pécheur n’est pas nécessairement impie, mais l’impie, par contre, ne peut pas ne pas être également pécheur.
Prenons un exemple tiré de la conscience commune : les fils peuvent aimer leurs pères quoique ceux-ci soient portés au vin, lascifs et prodigues ; et malgré ces vices qu’ils entretiennent, ils demeurent sans impiété, eux qui pourtant ne sont pas sans reproche.
Bien que les impies soient en quelque sorte portés aux vertus de continence et de tempérance, ils considéreront comme une faute tout ce qui sera autre que l’impiété, et ils le transgresseront en le tenant pour irrespectueux envers leurs parents(...)
Il y a d’autres « conseils des impies », à savoir:
les « conseils » de ceux qui sont tombés dans l’hérésie et qui ne s’en tiennent ni aux lois du Nouveau, ni aux lois de l’Ancien Testament.
Leur parole est proférée, se disant et se contredisant, circulant sans cesse dans le monde en s’infléchissant dans l’erreur, ne s’attachant à rien de solide :
toute la consistance de cette parole tient dans un discours imprécis.
Le Dieu de leur impiété est non pas le Dieu qui atteste par lui-même qu’il est « de Dieu », mais qui est mesuré à l’étalon de la volonté de leur propre conseil (arbitrium), ignorant que ce n’est pas une moindre impiété de parler d’un Dieu façonné que de totalement le nier.
Lorsque tu requiers d’eux de signifier par quelle espérance et par quelle foi ils adhèrent à l’espoir d’une issue heureuse de leur sort final, ils deviennent confus ; perturbés, ils dissimulent, tournent autour de la question et de l’enjeu de la recherche ; ils évitent d’en discuter.
« Bienheureux », donc, « est l’homme qui ne va pas en ce conseil des impies »,
c’est-à-dire qui ne consentira pas à y aller, car c’est une faute d’adhérer aux impiétés comme ç’en est déjà une d’y avoir seulement pensé....
“We are going through a terrible time.
But not only because the forces of world evil are gaining a greater and greater hold over the world, but still more because – terrible to say! – many highly-placed hierarchs of the Church of Christ are carrying out a very real betrayal of our holy faith and Church. Some completely new epoch in Christianity is being proclaimed. They are thinking to create new a church into which not only all the Orthodox must enter, but also the heterodox, and even the Muslims, Jews and pagans.
They are even talking about some kind of “dialogue” with the atheists! In this way, instead of the true faith and the true Church, a false faith or, in the expression of our great Spirit-bearing lamp, Bishop Theophan the Recluse, an evil faith and a false church, is arising".
"Blessed is the man who does not go to the counsel of the wicked, who does not stand on the path of sinners, and who does not sit on the silly seat of scoffers, but takes his pleasure (uoluntas) in the Law of Lord, and ponder this law day and night "(Ps 1, 1-2).
The Prophet recalls that for the happy man, the foundation of his life rests on an observance in five points: first,
"Do not go to the council of the wicked"; then,
"Not to engage in the path of sinners"; In third place,
"Do not sit on the pestilential siege of mockers"; then,
"To place all his desire to love in the Law of the Lord"; finally,
"To make this Law the object of his meditation, day and night".
It is therefore necessary to distinguish the impious from the sinner, the sinner from the pestilence, and, precisely, to distinguish between
"The council of the wicked",
"The path of sinners",
"The pestilential siege of mockers";
next, to distinguish between having gone to the council of the ungodly more than being established there, between being on the path of sinners rather than having gone there.
In order that we may understand the reason for these expressions, we must discern how different the sinner from the ungodly, so that the reason for which he is assigned a path to the sinner can be grasped, and a counsel to the 'impious.
Then, we will have to ask ourselves why we are talking about
"Stand on the path" and
"To go to the council" when the custom speaks rather of
"Stand on the board" and
"To go on the way".
Every sinner is not necessarily ungodly, but the ungodly, on the other hand, can not be equally sinful.
Let us take an example from the common consciousness: the sons can love their fathers even though they are wine-lovers, lascivious and prodigal; and in spite of these vices which they maintain, they remain without impiety, they who are not without reproach.
Although the ungodly are somehow endowed with the virtues of continence and temperance, they will consider as a fault anything that is other than impiety, and they will transgress it by holding it disrespectful to their parents (...)
There are other "tips of the wicked", namely:
the "advice" of those who have fallen into heresy and who do not adhere to the laws of the New or the laws of the Old Testament.
Their words are uttered, saying and contradicting each other, circulating constantly in the world by bending into error, attaching themselves to nothing solid:
all the consistency of this word lies in an imprecise speech.
The God of their ungodliness is not the God who attests by himself that he is "of God", but who is measured by the standard of the will of their own council (arbitrium), unaware that it is no less impiety to speak of a fashioned God than to totally deny it.
When you require them to signify by what hope and faith they adhere to the hope of a happy outcome of their final fate, they become confused; disrupted, they hide, revolve around the question and the issue of research; they avoid discussing it.
"Blessed", therefore, "is the man who does not go to this council of the wicked,"
that is to say, who will not consent to go, because it is a fault to adhere to impieties as it is already one to have thought of it only ....
Estamos passando por um momento terrível.
Mas não apenas porque as forças globais do mal estão ganhando cada vez mais domínio sobre o mundo, mas ainda mais porque - e é terrível dizer! - muitos altos hierarcas da Igreja de Cristo realmente traem nossa santa Fé e nossa Igreja.
Uma era completamente nova no cristianismo é anunciada.
Eles estão pensando em criar uma nova Igreja na qual não apenas todos os ortodoxos devem entrar, mas também os heterodoxos, e até os muçulmanos, os judeus e os gentios.
Eles até falam de uma espécie de "diálogo" com ateus! Assim, em vez da verdadeira fé e da verdadeira Igreja, nasce uma falsa fé ou, de acordo com a expressão de nossa grande luz teofórica, São Teófanes, o Reclus, uma má fé e uma falsa Igreja.
(Arcebispo Averky (Taushev) de Siracusa, 14 de dezembro de 1967)
Santo Hilaire Bispo de Poitiers no Salmo 1.
"Bem-aventurado o homem que não segue o conselho dos ímpios, que não se põe no caminho dos pecadores e que não se senta no assento tolo dos escarnecedores, mas tem prazer (uoluntas) na Lei de Senhor, e pondere esta lei dia e noite "(Sl 1, 1-2).
O Profeta lembra que, para o homem feliz, o fundamento de sua vida repousa em uma observância em cinco pontos: primeiro,
"Não vá ao conselho dos ímpios"; então,
"Não se envolver no caminho dos pecadores"; terceiro
"Não se sente no cerco pestilento dos zombadores"; então,
"Colocar todo o seu desejo de amar na Lei do Senhor"; finalmente
"Fazer desta lei o objeto de sua meditação, dia e noite".
Portanto, é necessário distinguir o ímpio do pecador, o pecador da pestilência e, precisamente, distinguir entre
"O conselho dos ímpios",
"O caminho dos pecadores",
"O cerco pestilento dos zombadores";
a seguir, distinguir entre ter ido ao conselho dos ímpios mais do que estar estabelecido ali, entre estar no caminho dos pecadores em vez de ter ido para lá.
Para que possamos entender a razão dessas expressões, precisamos discernir a diferença entre o pecador e o não-ímpio, para que a razão pela qual ele é designado como caminho para o pecador possa ser compreendida e um conselho para o ímpia.
Então, teremos que nos perguntar por que estamos falando sobre
"Fique no caminho" e
"Ir ao conselho" quando o costume fala em vez de
"Fique no quadro" e
"Para seguir em frente".
Todo pecador não é necessariamente ímpio, mas o ímpio, por outro lado, não pode ser igualmente pecador.
Tomemos um exemplo da consciência comum: os filhos podem amar seus pais, mesmo que sejam amantes do vinho, lascivos e pródigos; e apesar desses vícios que mantêm, permanecem sem impiedade, aqueles que não são sem censura.
Embora os ímpios sejam de alguma forma dotados das virtudes da continência e da temperança, eles considerarão uma falta qualquer coisa que não seja a impiedade, e eles a transgredirão, mantendo-a desrespeitosa com os pais (...)
Existem outras "dicas dos ímpios", a saber:
o "conselho" daqueles que caíram em heresia e que não aderem às leis do Novo ou às leis do Antigo Testamento.
Suas palavras são pronunciadas, dizendo e se contradizendo, circulando constantemente no mundo, curvando-se ao erro, apegando-se a nada sólido:
toda a consistência dessa palavra está em um discurso impreciso.
O Deus de sua impiedade não é o Deus que atesta por si mesmo que ele é "de Deus", mas que é medido pelo padrão da vontade de seu próprio conselho (arbitrium), sem saber que é não menos impiedade de falar de um Deus formado do que negá-lo totalmente.
Quando você exige que signifiquem com que esperança e fé aderem à esperança de um resultado feliz de seu destino final, elas ficam confusas; perturbados, eles se escondem, giram em torno da questão e da questão da pesquisa; eles evitam discutir isso.
"Abençoado", portanto, "é o homem que não vai a este conselho dos ímpios".
isto é, quem não concorda em ir, porque é um erro aderir às impiedades, pois já é de se pensar apenas nisso ...
Estamos pasando por un momento terrible.
Pero no solo porque las fuerzas globales del mal están ganando más y más control sobre el mundo, sino aún más porque, ¡y es terrible decirlo! - Muchos altos jerarcas de la Iglesia de Cristo realmente traicionan nuestra santa fe y nuestra Iglesia.
Se anuncia una era completamente nueva en el cristianismo.
Están pensando en crear una nueva Iglesia en la que no solo deben ingresar todos los ortodoxos, sino también los heterodoxos, e incluso los musulmanes, los judíos y los gentiles.
¡Incluso hablan de una especie de "diálogo" con ateos! Así, en lugar de la verdadera fe y la verdadera Iglesia, nace una fe falsa o, según la expresión de nuestra gran luz teofórica, San Teófanes el Reclus, una fe malvada y una Iglesia falsa.
(Arzobispo Averky (Taushev) de Siracusa, 14 de diciembre de 1967)
Saint Hilaire Obispo de Poitiers en el Salmo 1.
"Bienaventurado el hombre que no va al consejo de los impíos, que no se para en el camino de los pecadores, y que no se sienta en el asiento tonto de los burladores, sino que se complace (uoluntas) en la Ley de Señor, y reflexiona sobre esta ley día y noche "(Salmo 1, 1-2).
El Profeta recuerda que para el hombre feliz, la base de su vida se basa en una observación en cinco puntos: primero,
"No vayas al consejo de los impíos"; a continuación,
"No comprometerse en el camino de los pecadores"; tercero
"No te sientes en el asedio pestilente de burladores"; a continuación,
"Para poner todo su deseo de amar en la Ley del Señor"; finalmente
"Hacer de esta Ley el objeto de su meditación, día y noche".
Por lo tanto, es necesario distinguir al impío del pecador, al pecador de la peste, y, precisamente, distinguir entre
"El consejo de los impíos",
"El camino de los pecadores",
"El asedio pestilente de burladores";
luego, para distinguir entre haber ido al consejo de los impíos más que estar establecido allí, entre estar en el camino de los pecadores en lugar de haber ido allí.
Para que podamos entender la razón de estas expresiones, debemos discernir cuán diferente es el pecador de lo impío, para que se pueda comprender la razón por la cual se le asigna un camino al pecador, y un consejo para el impía.
Entonces, tendremos que preguntarnos por qué estamos hablando
"Párate en el camino" y
"Ir al consejo" cuando la costumbre habla más bien de
"Párate en el tablero" y
"Ir por el camino".
Todo pecador no es necesariamente impío, pero el impío, por otro lado, no puede ser igualmente pecaminoso.
Tomemos un ejemplo de la conciencia común: los hijos pueden amar a sus padres aunque sean amantes del vino, lascivos y pródigos; y a pesar de estos vicios que mantienen, permanecen sin impiedad, aquellos que no tienen reproche.
Aunque los impíos de alguna manera están dotados de las virtudes de la continencia y la templanza, considerarán como una falta todo lo que no sea impiedad, y lo transgredirán haciéndolo irrespetuoso con sus padres (...)
Hay otros "consejos de los malvados", a saber:
el "consejo" de aquellos que han caído en la herejía y no se adhieren ni a las leyes del Nuevo ni a las leyes del Antiguo Testamento.
Sus palabras se pronuncian, se dicen y se contradicen entre sí, circulan constantemente en el mundo al caer en el error y no se adhieren a nada sólido:
Toda la consistencia de esta palabra reside en un discurso impreciso.
El Dios de su impiedad no es el Dios que atestigua por sí mismo que él es "de Dios", sino que se mide por el estándar de la voluntad de su propio consejo (arbitraje), sin darse cuenta de que es no menos impiedad de hablar de un Dios de moda que negarlo por completo.
Cuando se les exige que expresen con qué esperanza y fe se adhieren a la esperanza de un resultado feliz de su destino final, se confunden; interrumpidos, se esconden, giran en torno a la cuestión y el tema de la investigación; evitan discutirlo.
"Bienaventurado", por lo tanto, "es el hombre que no va a este consejo de los impíos".
es decir, quién no consentirá en ir, porque es un error adherirse a las impurezas, ya que es solo pensar en eso ...
Prière privée au saint archange Michel:
Saint Michel Archange pour la Gloire de Dieu, fidèle messager du Christ notre Unique Rédempteur et sous les ordres de la Vierge Mère, votre victoire sur les démons et les esprits mauvais est connue.
O saint Archange, la Puissance de votre glaive a chassé devant voys, pour les conduire en enfer les démons attaquants, avec le glaive de la vérité, de l'amour et de la justice que Dieu mit entre vos mains, vous les avez affrontés et vaincus .
Je demande votre secours pour les chasser de ma maison, de mes familiers et de mes biens.
Je demande votre secours pour les chasser de ceux qui m'entourent comme de moi-même. Par la Force et la Gloire dont Dieu vous a investi , le pourvoir des esprits mauvais ordinaires, quels qu'ils soient, sera anéanti pour la gloire du Dieu Unique :
Et si nous avions le projet derejoindre la grande famille des saints?
Dans cet extrait du célèbre discours sur la montagne, Jésus nous donne les clés du bonheur et de l'espérance.Margueritevoudraitretenir ces paroles de Jésuspour sa vie quotidienne.
La suite del'enseignement du frère François-Dominiquesur la prière du Notre Pèrenous apprend qu'en récitant cette prière, nous nous unissons à la grande famille des chrétiens, les amis de Jésus.
Cette semaine, la fiche à imprimer propose :
uncommentairedu passage biblique,
uneprièreen lien avec le thème de la semaine,
despistes de réflexion et d'actionspour suivre les conseils de Jésus,
unorigamipour penser à faire régner la paix autour de nous.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
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CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.