"Love is both self-renunciation and communion, as life in another; love is the unity of two in one life." (- Archpriest Sergius Bulgakov Fr. John) / L'amour, c'est à la fois le renoncement à soi-même et la communion, comme la vie en l'autre; l'amour, c'est l'unité des deux en une seule vie. (Archiprêtre Serge Bulgakov p. John)
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.
Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.
En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.
Une prière à Marie, Mère de Miséricorde par Alphonse de Liguori (1696-1787):
« O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre.
Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur.
Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent.
Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi.
Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint.
Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise.
Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux.
Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?
O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré.
Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) :
Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même.
Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires.
J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde.
Reus sum ego, salvum me fac.
Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut.
Je ne veux plus m'appartenir, c'est à vous que je me donne.
Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles.
Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine.
Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Amen. »
1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.
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Par Origène (v. 185-253), prêtre et théologien 7ème homélie sur les Nombres (trad SC 29, p. 134)
La lèpre de la médisance
Aaron et Myriam ont dénigré Moïse, et pour cela ont été châtiés ; Myriam a même été frappée de la lèpre
(Nb 12,1.10)...
« Celui qui dénigre en secret son prochain, je le poursuivrai » dit un psaume
(100,5).
A l'aide de ces condamnations de la divine Ecriture, « comme par une épée à double tranchant »
(He 4,12), retranchons ce vice, évitons de médire de nos frères et d'outrager les saints, car une lèpre frappe les détracteurs et les médisants...
Ce ne sont pas seulement les juifs qui ont dénigré Moïse ; ce sont aussi les hérétiques, ceux qui ne reçoivent pas la Loi et les prophètes.
Ils ont l'habitude de l'accuser, de dire que Moïse fut homicide parce qu'il a tué l'Égyptien
(Ex 2,12), et de lancer bien d'autres blasphèmes tant contre lui que contre les prophètes.
A cause de ces critiques, ils ont une lèpre dans leur âme ; ils sont lépreux dans « l'homme intérieur » (Ep 3,16) et pour cette raison sont « exclus du camp » de l'Église
(Lv 13,46).
Ainsi donc hérétiques qui insultent Moïse ou membres de l'Église qui dénigrent leurs frères et médisent de leur prochain ont également, à n'en pas douter, une âme lépreuse.
Grâce à l'intervention du grand prêtre Aaron, Myriam a été guérie le septième jour (Nb 12,15) ; mais nous, si nous sommes atteints pour cause de médisance de la lèpre de l'âme, nous garderons cette lèpre et resterons impurs jusqu'à la fin de la semaine de ce monde, c'est-à-dire jusqu'à la résurrection ; à moins que nous ne nous corrigions au temps de la pénitence, que nous nous tournions vers le Seigneur Jésus, que nous le suppliions et soyons par notre pénitence purifiés.
===
Par J. B. Bossuet
(1627-1704), évêque de Meaux 17ème élévation sur les mystères (2)
« Nous avons vu son étoile »
À l'orient se lève, comme un bel astre, l'amour de la vérité et de la vertu ; vous ne savez encore ce que c'est, non plus que les mages, et vous savez seulement en confusion que cette nouvelle étoile vous mène au roi des Juifs, des vrais enfants de Juda et de Jacob :
-allez, marchez, imitez les mages.
« Nous avons vu son étoile, et nous sommes venus » ; nous avons vu, et nous sommes partis à l'instant.
Pour aller où ?
Nous ne le savons pas encore ; nous commençons par quitter notre patrie.
Allez à Jérusalem, recevez les lumières de l'Église.
Vous y trouverez les docteurs qui vous interpréteront les prophéties, qui vous feront entendre les desseins de Dieu, et vous marcherez sûrement sous cette conduite.
Chrétiens, qui que vous soyez qui lisez ceci, peut-être -- car qui peut prévoir les desseins de Dieu ? -- peut-être qu'à ce moment l'étoile va se lever dans votre cœur.
Allez, sortez de votre patrie, apprenez à connaître Jérusalem, et la crèche de votre Sauveur, et le pain qu'il vous prépare à Bethléem.
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève
à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
RAPPEL:
Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.
Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.
La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...
En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.
Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)
SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !
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Pèlerinage à Lourdes :
*Normandie et Région Parisienne :départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes
*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h
*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.
*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour enNormandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES
*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.
*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .
(Offrandes libres)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
+++
Toute offrande fait l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Souvenir de l'anniversaire des 25 ans comme Métropolite (de l'Église Orthodoxe Malankare à Thrissur) de Son Eminence Mor Melethius.
Twenty five long years! I was consecrated as Metropolitan of Thrissur diocese of Malankara Church and assumed office in a solemn function held at Mannuthy he...
When I asked someone what he does at the time he should be in church, he replied: "I watch television." And I told him: "Be careful, because this means that you have your television before you, and you have turned your back on God...I know that people are very different. But I also know that without going there where God's gift and grace is, you cannot receive God's grace. Hence: Go as you are, no matter how corrupt your thoughts are, no matter how contaminated. Go! Because only by doing this can the time come when your mind will be cleansed and you will not have the dirty thoughts you have now." (Elder Teofil Paraian, 21st Century Romanian staretz) / Un jour, je demandais à quelqu'un ce qu'il faisait au moment où il aurait dû être à l'église, et il me répondit "Je regarde la télévision." Alors je lui ai dit "Fais attention, car cela signifie que tu as ta télévision devant toi, et tu as tourné le dos à Dieu.. Je sais que les gens sont tous très différents. Mais je sais aussi que sans aller là où le don et la grâce de Dieu sont, vous ne pouvez pas recevoir la grâce divine. Dès lors, allez-y, tel que vous êtes, peu importe l'état pitoyable de vos pensées, peu importe votre contamination. Allez-y! Parce que ce n'est qu'en agissant de la sorte que viendra un moment où votre esprit sera purifié, et vous ne souffrirez plus des mauvaises pensées que vous avez à présent." (Ancien Teofil Paraian, père spirituel roumain du 21ème siècle)
SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE, QUI ÊTES-VOUS ? Martyrs
(† 313)
Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.
A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.
Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.
Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.
Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.
Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.
Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable.
Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.
Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes.
Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.
La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.
En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.
Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions.
Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.
Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
VERS UN RENOUVEAU DE LA PRATIQUE RELIGIEUSE ?
D'après la première étude objective publiée en URSS, en 1987, sur l'état de la foi, la composition de l'assistance aux offices religieux s'est sensiblement modifiée au cours des années soxante-dix, du moins à Moscou et Leningrad où il était moins risqué qu'en province d'aller à l'église.
Si les femmes âgées continuaient de l'emporter, le nombre d'hommes, surtout d'hommes jeunes ou d'âge mûr avait sensiblement augmenté. Les jeunes de 18 à 30 ans formaient, désormais, un groupe distinct.
Les croyants venus à la foi sans avoir reçu d'éducation reli-gieuse à la maison et, souvent, contre la volonté de leur famille constituaient à peu près le tiers des pratiquants réguliers dans ces deux grandes métropoles.
« Quand on voit de frais visages inattendus s'inscrire dans le paysage des églises orthodoxes de nos grandes villes, on peut être certain que ces jeunes gens ne sont pas venus là en trotti-nant derrière leur grand-mère. Ils sont venus d'eux-mêmes, sans qu'on les y pousse... Dans les familles des convertis, l'athéisme est de fondation depuis les années trente. Ils viennent là pour des raisons qui leur sont propres, qui montent du fond de leur âme », explique Vladimir Zielinski dans l'un des plus beaux témoignages sur l'itinéraire de cette nouvelle génération de chrétiens à laquelle il appartient lui-même.
De plus en plus souvent, à Moscou, des enfants de communistes et même des enfants de vieux kagébistes demandaient le baptême. Il était également fréquent que des gens d'origine juive se fissent baptiser, relevait encore Lévitine.
Il s'étonnait en considérant ces garçons et ces filles qui, il y a peu, n'avaient pas la moindre idée de la religion et dont la démarche provo-quait d'ordinaire d'âpres conflits familiaux et des disputes avec leurs parents pouvant aller jusqu'à la rupture. Dans la plupart des cas, leur conversion se faisait spontanément.
Pour l'un, tout avait commencé avec la lecture de Dostoïevski. Pour un autre, ça avait été Berdiaev. Pour un troisième, l'étude des icônes. Pour un quatrième, des exercices de yoga.
Tatiana Goritchéva a raconté que, pratiquant précisément des exercices de yoga, elle était tombée, par hasard, sur un manuel qui proposait le texte du Notre Père comme formule à répéter indéfiniment. Elle s'était donc mise à le réciter de manière auto-matique, sans expression, ainsi qu'il convient à un mantra, quand soudain elle en fut toute retournée. « Ce n'était pas ma raison idiote, mais tout mon être qui comprit qu'il existait.»
Un prêtre a confié que, jusqu'à présent, il ne pouvait expliquer sa conversion. Pourquoi, vers l'âge de vingt ans, s'était-il mis à aller à l'église, avait-il osé, un jour, s'approcher de l'offi-ciant après la messe et lui avait-il demandé de le baptiser ?
Toute sa famille avait décidé qu'il était surmené, qu'il était devenu fou, qu'il devait se faire soigner. Lui essayait de trouver des explications. Peut-être avait-il trouvé la foi grâce aux prières de son arrière grand-mère.
Peut-être cela était-il arrivé parce qu'il rejetait entièrement toute la doctrine officielle avec ses auteurs sacrés. Peut-être s'était-il pris d'une passion trop vive et trop précoce pour Dostoïevski et Soloviev.
« Si l'on se place d'un point de vue extérieur, concluait-il, tous naissent et meurent à peu près de la même façon, mais je suis sûr qu'aucun récit d'une naissance ou d'une mort ne corres-pond à l'expérience intérieure de celui qui vit ou qui meurt. Il en est de même pour le chemin à Dieu, pour chaque baptême, je pense. La typologie et la sociologie sont une chose, la vie de l'âme une autre chose. Pourquoi et comment je suis venu à la foi, je n'en sais rien. »
Le père Jacques Loew, que sa propre conversion à l'âge adulte entraîna à travers le monde, dans l'expérience des prêtres ouvriers à Marseille, les communautés de base au Brésil, l'École de la Foi à Fribourg, et qui a fait, quand c'était difficile et qu'il fallait beaucoup de prudence, plusieurs voyages en URSS pour y rencontrer des chrétiens, a été frappé lui aussi par leur témoi-gnage : la plupart avaient été brusquement saisis par Dieu, sans aucun signe avant-coureur, à la manière d'un André Frossard ou d'un Maurice Clavel.
«J'ai rencontré des hommes et des femmes de 20 à 35 ans, vifs, intelligents, cultivés, des scientifiques souvent, ni spéciale-ment favorisés ni parmi les plus malheureux, qui ont grandi dans une atmosphère aseptisée de tout germe religieux, le nom de Jésus leur étant aussi étranger que pour nous le nom d'une cuvinité de l'Inde et qui un beau jour ont attrapé Dieu comme nous disons que nous avons attrapé la grippe, sans savoir où, ni de qui, ni comment... Des gens qui, un jour, au cours d'une promenade, d'une séance de yoga ont été sûrs et certains de l'existence de Dieu, non pas d'une théorie "Dieu", mais de Quelqu'un. »
«Cette découverte de Dieu par eux est exactement compa-rable à l'appel entendu par Abraham : "Quitte..." et Abraham se met en route. Quel long chemin à parcourir. Où trouver un chrétien à qui se confier, un prêtre à qui demander de se faire baptiser sans que les autorités soient avisées de par la loi ? Où trouver une Bible ? Cet itinéraire durera parfois plusieurs années avant d'aboutir au baptême. »
Entrer en contact avec un prêtre n'était pas sans risque, sur-tout en province. En outre, par ses origines, la formation qu'il avait reçue, son isolement forcé au sein de la société, le clergé était généralement mal préparé à cette rencontre avec cette nou-velle génération de croyants qu'un abîme culturel séparait de la tradition de l'Église. Aussi, rares étaient les prêtres qui savaient parler à ces hommes et ces femmes avides d'entendre une parole vivante, en prise sur leur expérience personnelle.
Yves Hamant
Alexandre Men
(Source: Blog de Seraphim)
†Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،
DIEU UNIQUE ET VRAI. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †.
R.Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.
Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.
Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.
Aboun d’bashmayo(Notre Père).
Les fidèles :
Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Seigneur, Faites de nous Vos disciples:
Jésus Christ, Fils de Dieu,
Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,
Faites de nous vos disciples.
Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,
Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.
Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller.
Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique.
Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face.
Faites de nous vos enfants.
Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes.
Apprenez-nous à faire le bien.
Gardez-nous du levain des pharisiens.
Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire.
Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle.
Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.
Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne.
Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés.
Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,
Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.
Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.
Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner.
Apprenez-nous à vivre dans la prière.
Faites nous participer à votre royaume.
Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur.
Donnez-nous la force de vous rendre témoignage.
Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux.
Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,
Et nous serons vraiment Vos disciples.
(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)
PRIERE
Extraite de la Liturgie Assyro-Chaldéenne Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens")
« Pour que vous trouviez en moi la paix »
Seigneur, votre miséricorde est éternelle.
Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.
Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin.
Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.
Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.
Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :
« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »(Mt 28,20).
Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.
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Il y a dans la créature un appel spontané à l’amour de Dieu, lisible jusque dans les plus amères révoltes. Mais cet appel ignore d’abord qu’il est en fait une réponse à un autre appel qui toujours déjà le précède. S’éveiller à cet appel que l’on porte, c’est devenir capable d’entendre l’autre et d’y trouver la clé de son être.
Ce dernier dit à l’oreille :
je t’ai fait pour que tu m’aimes et parce que je t’aime ;
je peux tout, sauf vouloir à la fois te donner ton être et te le retirer ;
je n’ai aucunement besoin de ta souffrance ;
je n’ai pas besoin que tu fasses semblant de croire qu’elle est pour moi le moyen nécessaire d’un bien que je ne pourrais produire autrement ;
je te demande seulement de croire qu’elle n’est, pas plus que tes bonheurs présents, le dernier mot de ton existence et de l’existence en général ;
le bien que je te propose, que je te promets sans contrainte, n’a pas à être produit : c’est moi, qui suis sans avoir besoin que rien le fasse être ;
je ne crée pas pour vaincre mes créatures, mais pour me donner à elles parce que je n’ai rien d’autre à donner ;
or je ne peux être reçu, connu, que dans un consentement aussi absolument libre et dépouillé que celui de ma propre toute-puissance, aussi vide de soi dans l’accueil du plus grand bonheur que dans la traversée de l’extrême déréliction.
Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !
C’est un ensemble sans équivalent en France qui a été découvert dans la cathédrale de Poitiers : plus de 750 m2 de peinture médiévale étaient cachés sous un enduit postérieur. Le chantier de restauration encore en cours sera révélé aux yeux du public en mai 2016.
Une découverte inédite… ou presque
Tout a commencé lors des travaux initiés en janvier 2012 sur la voûte du transept sud de la cathédrale à la suite d’infiltrations d’eau. Les sondages réalisés avec l’ouverture de « 55 fenêtres » ont révélé la présence de peintures murales médiévales sous le badigeon XVIIIe. En janvier 2015, les travaux de dégagement de l’enduit sont lancés et coordonnés par un architecte en chef des monuments historiques. Or, ces travaux n’avancent pas aussi rapidement que prévu : le dégagement progresse d’un mètre carré par semaine et par personne ! Il s’agit en effet de retirer le badigeon avec un scalpel mais aussi de recoller la peinture ancienne au fur et à mesure à l’aide d’une seringue. La tâche est rendue difficile par le brossage et le grattage effectués au XVIIIe siècle afin que le nouvel enduit apposé à l’époque adhère le mieux possible à la pierre.
Il ne s’agit pas non plus d’une surprise totale puisque la présence d’un décor peint médiéval était mentionnée dans des sources écrites comme l’explique Anne Embs, conservatrice des monuments historiques de la région Poitou-Charentes, et que le décor avait déjà bénéficié de quelques sondages fragmentaires en 1990.
Des décors très bien conservés
Les peintures murales (et non fresques comme cela est mentionné à tort dans de nombreux articles, et oui la technique diffère !) illustrent quatre grandes scènes :
Le Sein d’Abraham, soit la demeure des Justes après la mort et jusqu’à la résurrection
Le Couronnement de la Vierge, avec des éléments d’architecture de style gothique rayonnant visibles en dessous
Le Christ Juge entouré de la Vierge et de saint Jean
Un cortège d’anges tenant des couronnes
Ces scènes sont entourées d’une pluie d’étoiles exécutée à l’aide de feuilles d’étain superposées avec une feuille d’or et d’argent. Les figures sont monumentales (environ 3 m de haut) et leur dessin raffiné est de grande qualité. On ne peut qu’admirer la fraîcheur des couleurs et la variété de la palette aux rares nuances de rose, vert, mauve et orange. D’après les analyses scientifiques, des pigments précieux ont été utilisés tels que le bleu azurite, le rouge de cinabre, et des feuilles d’or et d’argent.
Du point de vue stylistique, ces représentations sont à rapprocher du « style de saint Louis » (présent de 1250 au XIVe siècle), ce qui permet de dater les peintures du dernier tiers du XIIIe siècle, soit en pleine période du gothique rayonnant. Ce style est caractérisé par l’allongement des figures, de petites têtes, un véritable raffinement, et un trait linéaire et graphique. Cet ensemble peint est donc en parfaite corrélation avec les vitraux quasi contemporains.
L’opération de restauration de ce témoignage exceptionnel est chiffrée à 800 000 euros et financée par l’État. Le public doit encore attendre fin mai 2016 pour pouvoir découvrir ces peintures sans les échafaudages au sein de la cathédrale. Il semble cependant que l’édifice n’ait pas encore livré tous ses secrets. D’après de nouveaux sondages, d’autres peintures seraient présentes sur les voûtes du transept central… Affaire à suivre.(Souce: ALETEIA)
Les noces du fils du roi
Évangile selon saint Matthieu 22. 1-14
Le roi vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit : "Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? "
Les tuniques royales Se promène-t-on souvent en costume de marié, chapeau et redingote chaque jour de l’année ? D’où vient donc ta colère, ô roi ? Aurais-tu oublié d’où provenait le bougre que tu viens d’expulser ? Et si le malheureux remontait de son champ, son habit maculé, marqué par le labeur ? S’il partait en voyage, tout paré pour la route, ne fut-ce pas assez qu’il acceptât sans peine l’étrange invitation ? Quel cruel stratagème : aller chercher cet homme pour sitôt le chasser. Et pourtant je regarde : la salle qui tout à l’heure n’était qu’un masse informe, une foule en haillons, est maintenant remplie d’une noble assemblée, aux parures inouïes. Les mêmes, et cependant… nul ne porte deux tuniques semblables. Chacune semble taillée parfaitement pour chacun. Qui donc, sinon le roi, a pu faire ce miracle ?
Dans un coin de la salle, j’aperçois quelques hardes. Tout derniers invités, arrivés sur le tard. Le roi, fort solennel, s’approche de l’un d’eux. Il pose la question désormais rituelle : « Mon ami… » - singulière apostrophe d’un roi à son sujet – « Comment es-tu entré ici ? » L’autre, pleure, bégaye : « Chasse-moi, trop indigne, d’entrer dans ton palais, ou viens à mon secours, toi qui es magnanime ». « Entre », dit le roi « dans la joie de ton maître. Je te remets l’habit, je t’ouvre grand la fête, car tu as bien parlé : nul, sans mon secours, ne traverse la porte. » Le silence avait perdu celui qui refusa de demander la grâce. Seigneur garde-moi de douter de ton amour au jour du jugement.(Source: Signe dans la Bible)
Ce 9 janvier, les Eglise de Tradition Bysantino-Salave font mémoire d'un Saint PHILIPPE, Métropolite de MOSCOU:
Celui-ci naquit en 1507. Il était déjà adulte lorsqu'il entra au Monastère de Solovski, au-delà du cercle polaire, sur la Mer Blanche.
Comme il s'était distingué par ses vertus et sa probité, il fut élu Higoumène et désigné, contre son gré, pour occuper le trône métropolitain de Moscou, en 1566.
Ne craignant que Dieu et animé d'un amour ardent pour le peuple chrétien opprimé, il n'hésita pas, dès les premiers jours, à blâmer les cruautés du Tsar Ivan le Terrible, d'abord en secret ; puis, voyant que ses paroles n'avaient pas eu d'effet, il prit à parti le souverain en public, du haut de la chaire de la cathédrale de la Dormition.
« Sir, s'écria-t-il, nous offrons ici le Sacrifice non sanglant, tandis que derrière ce Sanctuaire coule le sang des Chrétiens ».
Le Tsar furieux le menaça et lui ordonna de se taire. Il répondit :
« Je ne puis le faire, car je ne puis obéir à ton commandement -plus qu'au commandement de Dieu.
Je combats pour la vérité et le bien, et je continuerai à le faire même si je devais perdre ma dignité et souffrir les maux les plus cruels, sinon notre foi serait vaine, vaine aussi la dignité apostolique ».
Malgré l'impression considérable produite par cette audacieuse déclaration, le Saint Métropolite ne trouva pas l'appui nécessaire parmi les Chrétiens de Moscou, paralysés par la crainte du tyran.
Le Tsar fit convoquer un concile d'Evêques qui lui étaient soumis, lequel déposa Philippe et l'envoya en exil, comme simple moine, au Monastère d'Otrotch près de Tver.
C'est là qu'il fut étranglé, en 1569, par le bourreau favori du Tsar de l'époque.
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UN LIVRE POUR LA MEMOIRE DES RUSSES...
QUI FURENT LES TSARS ET , EN PARTICULIER, NICOLAS II ?
Brillant historien des grandes dynasties européennes, des Habsbourg aux Windsor, Jean des Cars nous offre une bibliographie sublime et poignante des derniers Romanov, Nicolas II et son épouse Alexandra Feodorovna. « Cette bibliographie intime, très personnelle, propose de vivre au plus près de ces hauts personnages, dans leurs destinées, face à leurs devoirs, à leur courage, à leurs faiblesses, à leurs réussites, à leurs échecs et à leurs chagrins. Pour vérifier, selon le mot de Churchill, que “la Russie, c’est un mystère enveloppé dans une énigme” », écrit l’historien. Plongée dans l’intimité d’une famille impériale permise grâce au retour de la mémoire russe.
« Les ombres d’un début de règne », les hésitations du tsar
Fils du tsar Alexandre III et petit-fils d’Alexandre II, célèbre pour avoir aboli le servage en 1861, le tsarévitch Nicolas est d’un tempérament réservé. A la mort de son père, le 1er novembre 1894, il est absolument tétanisé et s’exclame : « Je n’ai jamais voulu être tsar ! ». Il a alors 26 ans. Marié la même année avec Alix de Hesse, d’ascendance allemande et devenue Alexandra Feodorovna, il reçoit l’onction sacrée à Moscou le 14 mai 1896. Le même jour a lieu la grande catastrophe de Khodynka : 1 300 personnes trouvent la mort dans l’effondrement d’un plancher destiné à accueillir la population moscovite pour fêter le couronnement de Nicolas II. Sinistre présage. « Autocrate au regard bleu, le tsar demeure sourd aux réformes réclamées par le peuple », explique Jean des Cars.
S’il tient davantage à la tradition et peine à enclencher les grandes réformes institutionnelles et sociales, Nicolas II est tout de même le tsar qui poursuit et approfondit le rapprochement franco-russe, initié par son père. Du 5 au 9 octobre 1896 a lieu un important voyage d’État à Paris, voyage qu’il effectue avec toute sa famille. Celle-ci est acclamée par la population française à qui manque les fastes et la beauté de l’art de vivre monarchiste.
1904 est l’année du soulagement. Après la naissance de quatre filles, Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, la tsarine donne naissance à un garçon, Alexis. La sainte Russie a un héritier mais le sort s’acharne, le diagnostic des médecins est sans appel : le petit tsarévitch est hémophile. Une simple blessure peut lui être fatale. Sa maladie sera une cause de tracas permanent pour sa famille, spécialement sa mère.
1905, l’année des catastrophes
« Il y a, chez Nicolas II, une volonté d’immobilisme, de repli sur l’histoire et la tradition, à l’image de sa vie privée, rebelle à tout bouleversement », comment Jean des Cars. C’est ce manque d’allant dans les réformes qui entraine des rassemblements populaires, et notamment celui du dimanche 22 janvier 1905. Alors que la foule vient manifester pacifiquement, les cosaques chargent, tuent 1 200 personnes et en blessent 5 000 autres. Nicolas II sera désormais surnommé « Nicolas le Sanglant ». La rupture avec le peuple est entamée. Les liaisons troubles du couple impérial avec Raspoutine n’arrangeront rien.
Raspoutine, messager de Dieu ?
Reçu pour la première fois le 15 octobre 1906, Raspoutine s’apprête à jouer un rôle déterminant pour le futur de la Russie. Le starets, mystique fascinant pour le couple impérial, gagne la confiance de Nicolas II et d’Alexandra Feodorovna en guérissant, par l’hypnose et des moyens spirituels, le tsarévitch Alexis d’atroces souffrances. Raspoutine est de ces hommes dont « on ne sait jamais à l’avance s’ils vont se faire moines ou brûler un village » comme le dit Dostoïevski dans Les Possédés. Les réserves de l’entourage du tsar à son égard n’empêcheront jamais la famille impériale de lui faire une confiance aveugle.
De fait, Nicolas II est sourd aux conseils de Stolypine, son premier ministre, dont les réformes auraient pu permettre de sauver la Russie des affres du communisme. Il lui préfère le spirituel et débauché Raspoutine. « Mais qui est donc Raspoutine ? Un homme dont la vie, encore aujourd’hui, reste mystérieuse, truffée d’incertitudes, de mensonges, d’extravagances, mais qui – c’est incontestable – est intelligent, habile, débauché, presque illettré mais doté de connaissances surprenantes, voire de pouvoirs sur les esprits et les corps », juge, en nuances, Jean des Cars. Ayant acquis un ascendant spirituel sur le tsar, Raspoutine se permettra même de lui dicter des décisions politiques jusqu’au 16 décembre 1916 où, dans des conditions rocambolesques, le starets est assassiné.
Le tsar subit la guerre
Contrairement à ce qu’affirme la légende, le tsar est d’un grand patriotisme. S’il subit dès 1914 une guerre qu’il n’a pas voulu, il a été démontré qu’il participe immédiatement à l ‘effort de guerre en rapatriant de Londres à la fois sa fortune et celle de sa femme. Dévouées, l’impératrice et ses filles se font infirmières pendant le début du conflit. Une succession de mauvaises décisions stratégiques et la prise en tête des armées russes par le tsar, alors qu’il n’était pas le plus capable, finissent de consommer le crédit qu’il avait auprès de la population. Pour le bien de son pays, pour faire durer l’espérance, parce que sa patrie est plus importante que sa personne, il abdique le jeudi 3 mars 1917. Il abdique également pour son fils Alexis. Son frère, qui lui avait donc succédé, abdique lui aussi le lendemain. Les Romanov laissent le pouvoir.
Le ressentiment ayant grandi contre la famille impériale, ceux-ci sont placés en détention dans le palais de Tsarkoie Selo. Jean des Cars évoque le « patriotisme viscéral du tsar et son attachement profond à l’armée qui font que, même prisonnier, il a droit, dans son uniforme, a être appelé par son grade de colonel ». Ils sont ensuite transférés à Tobolsk pour éviter un lynchage et enfin à Iekaterinbourg. La nuit du 16 au 17 juillet, ils sont sauvagement assassinés par sur ordre du gouvernement « rouge » de Moscou. Leurs corps sont brulés et disparaissent. Pour Lénine, il ne s’est rien passé.
Évoquant Nicolas II, Churchill disait que « le tsar avait le rôle de l’aiguille d’une boussole. Guerre ou pas guerre ? Avance ou retraite ? Droite ou gauche ? Démocratie ou pouvoir fort ? Abandonner ou persévérer ? Ce furent les champs de bataille de Nicolas II ». « Il ne les aimait pas, mais il fut courageux », conclut Jean des Cars.
« Le conteur, ce n’est pas celui qui raconte (des raconteurs d’histoire, il y en a partout), mais celui qui détient les contes d’une certaine population et essaie de transmettre ces contes-là, de façon à obtenir l’accord de ceux qui l’écoutent, de faire en sorte que ceux qui l’écoutent se rendent compte qu’il dit exactement ce qu’ils sont », écrit Pierre-Jakez Hélias, dans La sagesse de la terre. C’est avec ce formidable talent de conteur que Jean des Cars nous fait revivre cette « tragédie impériale », la dernière de la famille Romanov. Illustrée de photographies inédites, cette biographie du dernier tsar accompagne magnifiquement le retour de la mémoire prérévolutionnaire, celle de la très Sainte Russie.
SYMBOLISMES ET SENS DU BEAU DANS LA LITURGIE ORTHODOXE
par Mgr Kallistos Ware
La chose principale.
La chose principale,dit saint Théophane le Reclus, est de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur et de continuer à se tenir devant Lui, sans cesse, jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie.(Cité dans Higoumène Chariton, L’Art de la prière, Bellefontaine, 1976, p. 81.)
Dans cette définition concise mais profonde, saint Théophane souligne trois choses :
– premièrement, la base de la louange qui est de se tenir devant Dieu ;
– deuxièmement, les facultés qu’emploie la personne qui rend grâce : avec l’esprit dans le cœur ;
– troisièmement, le moment approprié pour la louange : sans cesse jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie.
Se tenir devant Dieu.
La première chose pour rendre grâce ou prier est de se tenir devant Dieu. Notez bien l’étendue de la définition de saint Théophane. Prier ce n’est pas nécessairement demander quelque chose à Dieu ; il n’est même pas nécessaire d’employer des mots, parce que, très souvent, les prières les plus profondes et les plus puissantes sont celles où l’on se tient simplement devant Dieu en silence. Mais notre attitude est toujours la même, que nous rendions grâce avec des mots, par des actions symboliques ou sacramentelles, ou en silence : nous nous tenons devant Dieu.
Se tenir devant Dieu : cela implique que l’action de grâce est une rencontre, une rencontre entre personnes. Le but de l’action de grâce n’est pas seulement d’éveiller des émotions et de produire des attitudes morales appropriées, mais d’entrer en relation de manière directe et personnelle avec Dieu, la Sainte Trinité. Comme un ami parlant à un ami, écrit saint Syméon le Nouveau Théologien,nous parlons à Dieu et nous nous tenons avec hardiesse devant Sa Face habitée d’une lumière inapprochable[1].
Ici saint Syméon indique brièvement les deux pôles de la prière chrétienne, les deux aspects contrastants de cette relation personnelle : Dieu est habité d’une lumière inapprochable, mais nous, êtres humains, nous pouvons L’approcher avec hardiesse et lui parler comme un ami parle avec son ami. Dieu est au-dessus de tout être, infiniment éloigné, inconnaissable, « le Tout-Autre », le mysterium tremendum et fascinans. Mais ce Dieu transcendant est en même temps un Dieu d’amour personnel, proche de manière unique, autour de nous et en nous, partout présent et qui remplit tous[2].
Dans l’adoration, le chrétien se tient alors devant Dieu dans une double attitude, conscient à la fois de la proximité et de l’altérité toute-autre de l’Éternel, pour employer les mots d’Evelyn Underhill, écrivain anglican qui éprouvait un amour profond pour l’Orthodoxie. Lorsqu’il prie, le fidèle ressent à la fois la miséricorde et le jugement de Dieu, à la fois sa bonté et sa sévérité[3]. Jusqu’à la fin de notre vie terrestre, nous éprouverons toujours de l’assurance et de la crainte : selon les mots de saint Ambroise, starets du monastère d’Optino, entre l’espoir et la crainte. Cette double attitude apparaît d’une manière frappante dans les liturgies de l’Église orthodoxe, qui réussissent vraiment bien à combiner les deux qualités de mystère et de simplicité : pour citer une fois de plus Evelyn Underhill, ...tellement profondément sensible au mystère du Transcendant, en même temps que tellement semblable à un enfant dans son approche confiante[4].
Dans les textes liturgiques de l’Orient chrétien, ces sentiments contrastés d’espoir et de crainte, de confiance et de peur sont mis côte à côte. Les Saints Dons sont les mystères donateurs de vie et terribles.En invitant les fidèles à s’approcher du calice, le prêtre dit : Approchez avec crainte de Dieu, foi et amour – la crainte et une confiance aimante vont de pair. Dans une prière avant la communion attribuée à saint Syméon le Nouveau Théologien, nous employons ces mots-ci :
À la fois se réjouissant et tremblant,
Moi qui suis la paille je reçois le Feu
Et, étrange miracle !
Je suis ineffablement rafraîchi,
Comme le buisson ardent
Qui brûla mais ne fut pas consumé.
À la fois se réjouissant et tremblant :c’est précisément l’attitude que nous devrions avoir lorsque nous nous tenons devant Dieu. Notre action de grâce devrait être marquée par un sens aigu de respect et de componction, parce que c’est une chose redoutable que de tomber aux mains du Dieu vivant (Hé 10, 31) ; et également par un sentiment de simplicité accueillante et affectueuse parce que ce Dieu vivant est aussi notre frère et notre ami. Lorsque nous rendons grâce nous sommes à la fois des esclaves devant le trône du Roi des Cieux, et des enfants heureux d’être dans la maison du Père. Les larmes que nous versons en nous approchant pour communier sont à la fois des larmes de pénitence, considérant notre propre indignité – Moi qui suis la paille – et des larmes de joie en contemplant la compassion miséricordieuse de Dieu.
Comme saint Macaire insiste dans ses Homélies : Ceux qui ont goûté le don de l’Esprit sont conscients de deux choses à la fois : d’un côté, la joie et la consolation ;et de l’autre, la crainte, le tremblement et la tristesse[5]. Ces deux sentiments simultanés devraient caractériser notre prière si nous voulons nous tenir de manière juste dans la Divine présence.
Avec l’esprit dans le cœur.
En second lieu, prier et rendre grâce c’est se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur. Ici, cependant, il faut faire attention ; parce que, lorsque saint Théophane – et la tradition orthodoxe en général – emploie ces deux mots « esprit » et « cœur », il leur donne un sens qui est différent de celui que nous pouvons leur donner aujourd’hui en Occident. Par « esprit » ou « intellect » (noûs en grec), il ne veut pas seulement ou premièrement dire le cerveau raisonnant, avec son pouvoir d’argumentation discursive, mais aussi et beaucoup plus fondamentalement, le pouvoir d’appréhender la vérité spirituelle de l’intérieur et par une vision contemplative. La raison ne doit pas être répudiée ou réprimée, parce que c’est une faculté qui nous a été octroyée par Dieu ; mais elle n’est pas le chef de nos facultés ou la faculté la plus haute que nous possédons, et elle est transcendée à de nombreuses occasions lors de notre prière.
Nous devons également faire attention lorsque nous interprétons le mot « cœur » (kardia). Quand saint Théophane – et la tradition spirituelle orthodoxe en général –, parle du cœur, ils comprennent le mot dans son acception sémitique et biblique, ne signifiant pas seulement les émotions et les affects mais le centre premier de notre personne. Le cœur signifie le « moi profond » ; c’est le siège de la sagesse et de la compréhension, l’endroit où nous prenons nos décisions morales, le lieu intérieur où nous expérimentons la grâce divine et la présence de la Sainte Trinité. Cela indique la personne humaine en tant que « sujet spirituel », créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Donc, parler comme le fait saint Théophane de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur, signifie que nous devons L’adorer avec la totalité de notre personne humaine. Les facultés rationnelles ne sont pas du tout rejetées, parce que nous sommes des créatures rationnelles – ce que saint Clément d’Alexandrie nomme un troupeau raisonnable[6] – et à cause de cela notre prière devrait être logike latreia, prière raisonnable (Rm 12, 1). De même, nous ne devons pas exclure nos émotions et nos affects de notre prière, parce qu’eux aussi font partie de notre personnalité. Nos prières devraient être animéesd’éros, désir intense et fervent pour le Divin, afin que notre prière devienne véritablement une expressiond’extase érotique, pour employer une phrase de saint Maxime le Confesseur[7]. Mais, logos et éros,raison, émotions et affects doivent être combinés avec les autres pôles de notre personne, et ils doivent tous être intégrés en une unité vivante, au niveau de notre être profond, de notre cœur. Pour citer à nouveau Evelyn Underhill, notre expérience de Dieu jaillit du champ de notre conscience pour transformer et amener les niveaux profonds et instinctifs de l’esprit à l’acte total de l’adoration[8]. Notre adoration doit tout embrasser.
Avec l’esprit dans le cœur.Dans cet acte total d’adoration, alors, nous devons nous tenir devant Dieu avec notre personne tout entière : certainement avec l’esprit conscient, mais aussi avec les aspects de notre être intérieur qui vont jusqu’à l’inconscient ; avec nos sentiments instinctifs, avec notre sens esthétique et également avec cette faculté de compréhension intuitive et de conscience spirituelle directe qui, comme nous l’avons dit, surpasse de loin la raison discursive. Tout cela doit jouer son rôle dans notre prière ; et notre constitution physique et matérielle aussi, c’est-à-dire notre corps. La chair aussi est transformée, écrit saint Grégaire Palamas ; elle est exaltée avec l’âme et communie avec elle au Divin, et devient de même la possession et le lieu d’habitation de Dieu[9].
Comment cet acte total s’accomplit-il ? Dans notre prière nous employons d’abord des mots, et ces mots ont une signification littérale, saisie par le rationnel. Mais il y a beaucoup plus que la signification des mots qui est impliqué dans l’acte de la prière. En deçà et au-delà de leur sens littéral, les syllabes et les expressions sont riches d’associations et de musicalité, et possèdent un pouvoir caché et une poésie propre. Donc dans nos prières, nous n’employons pas seulement les mots de manière littérale mais aussi pour leur beauté ; même si les textes sont écrits en prose rythmée plutôt qu’en vers, à travers l’imagerie poétique nous les revêtons d’une signification nouvelle. Nous prions d’ailleurs non seulement en employant des mots, mais aussi de plusieurs manières différentes : par la musique, par la splendeur des vêtements sacerdotaux, par la couleur et les lignes des saintes icônes, par l’aménagement de l’espace sacré dans l’église, par des gestes symboliques comme le signe de la croix, l’offrande de l’encens et l’allumage de bougies, et par l’emploi de tous les grands « archétypes » constituants de base de la vie humaine, comme l’eau, le pain et le vin, le feu et l’huile.
Par l’emploi littéral des mots nous atteignons le rationnel ; par la poésie et la musique, par l’art, les symboles et les actes rituels, nous atteignons les autres couches de la personne humaine. Tous les aspects de notre prière sont aussi importants les uns que les autres. Si les mots que nous exprimons n’ont pas de signification littérale, ou si nous les récitons ou les chantons de telle façon que nous rendons leur signification inintelligible, notre prière dégénère en formules magiques et en charabia, et elle n’est plus digne d’un esprit rationnel. D’un autre côté, si notre prière ne s’exprime que par des mots, interprétés littéralement et rationnellement, elle pourra être une véritable prière de l’esprit mais elle ne sera pas encore une prière de l’esprit dans le cœur Elle pourra être admirablement claire, logique et systématique, mais elle sera loin d’être une prière de toute la personne. Ceci est un point que les réformateurs liturgiques occidentaux des années 1960 et 1970 ont très souvent perdu de vue. Ils ont sous-estimé le sens du mystère ; mais sans le sens du mystère nous ne sommes pas véritablement humains. La prière est plus qu’une forme de proclamation à travers l’expression de mots, et l’assemblée liturgique est plus qu’un rassemblement public avec des discours et des annonces.
On dit très souvent que les symboles et les objets employés dans la prière chrétienne traditionnelle et le style de beauté que cela montre sont devenus démodés et hors de propos dans le monde contemporain. Ces symboles, argumente-t-on, datent d’une époque agricole et ne sont plus, pour nombre d’entre eux, adaptés à un environnement urbain et industriel. Pourquoi devrions-nous prier Dieu avec un cierge et un encensoir dans la main et non avec un stéthoscope ou une foreuse ? Ne restreignons-nous pas notre prière à un type particulier de personne en en excluant d’autres ?
À cela un orthodoxe répondrait que les gestes et les symboles que nous employons pour la prière ont une signification universelle. Bien que la Divine Liturgie ait été influencée extérieurement par les conventions sociales et artistiques de certaines régions, comme par exemple par le cérémonial de la cour byzantine, dans son essence intérieure elle transcende ces limitations et parle à la condition humaine fondamentale, que l’on soit homme ancien ou moderne, oriental ou occidental. Dans sa prière l’Église orthodoxe fait usage des réalités premières de l’existence humaine comme le pain et l’eau, la lumière et le feu. Si ceux qui vivent dans un environnement urbain et technologique ne trouvent plus que ces réalités primaires ont du sens, n’est-ce pas plutôt une mise en accusation inquiétante du côté artificiel et irréel de notre « civilisation » contemporaine ? Peut-être alors n’avons-nous pas besoin de changer les symboles mais de nous changer nous, en nettoyant les portes de notre perception.
À ce propos, l’orthodoxe peut se sentir quelque peu encouragé par l’enthousiasme occidental actuel pour les icônes. Un nombre étonnant d’hommes et de femmes « modernes », tout en restant à l’extérieur à quelque Église que ce soit, et en ne semblant pas du tout intéressé par les réformes liturgiques contemporaines, est cependant attiré fortement par les icônes orthodoxes. Ne soyons pas trop rapide à taxer cette attraction de sentimentale et superficielle. N’est-ce pas un curieux paradoxe qu’à l’âge de la technologie et du sécularisme, les gens se sentent attirés par une forme d’art spirituelle par excellence et théologique ? Se sentiraient-ils attirés de la même manière si l’art de l’icône était « mis au goût du jour » ?
Pour un chrétien orthodoxe, il est de la plus haute importance que l’acte de rendre grâce exprime la joie et la beauté du Royaume des Cieux. Sans cette dimension de beauté, notre action de grâce ne réussira jamais à être une prière dans le plein sens du terme, prière du cœur tout autant que prière du rationnel. Cette joie et cette beauté du Royaume ne peuvent pas être convenablement exposées par des arguments abstraits et des explications logiques ; cela doit être expérimenté et non discuté. Et c’est par-dessus tout par des actions symboliques et rituelles – en brûlant de l’encens, en allumant un lampion ou un cierge devant une icône – que cette expérience vivante est rendue possible. Ces gestes simples expriment, bien mieux que n’importe quel mot, notre attitude envers Dieu, notre amour et notre adoration ; sans de telles actions notre action de grâce serait tristement appauvrie.
Pourquoi offrir de l’encens ou brûler des cierges ? Pourquoi faire des prosternations ou des signes de la Croix ? Si nous essayons de l’expliquer par des mots, nous savons très bien que cela ne rendra compte que d’une petite part de la vérité. Et là se trouve précisément la raison de l’action symbolique. Si le poète pouvait exprimer ce qu’il veut dire par de la prose, si l’artiste ou le musicien pouvait exprimer par des mots ce qu’il ou elle a voulu dire par la peinture ou par le son, il n’y aurait pas besoin de poèmes, de tableaux ou de symphonies. Chacune de ces choses existe parce que cela exprime quelque chose qui ne peut pas être exprimé d’une autre façon. C’est la même chose pour l’action de grâce. S’il était possible de l’exprimer par des mots, pourquoi brûlons-nous des cierges et de l’encens ? Nous pouvons nous contenter de l’explication verbale et renoncer à l’acte symbolique. Toute la valeur de l’acte symbolique dans l’action de grâce vient du fait qu’il exprime quelque chose qui ne peut pas être dit uniquement par des paroles, qu’il atteint une part de notre être qui ne peut pas être touchée par des arguments rationnels. D’une part le symbole est plus simple et plus immédiatement accessible qu’une explication verbale, et d’autre part, il pénètre plus profondément au cœur de la réalité.
Dans notre prière, au niveau purement pragmatique, la beauté et le symbolisme sont inutiles et sans objet. Nous pouvons employer des sprays désodorisants à la place de l’encens, des néons à la place des cierges. Mais l’être humain n’est pas simplement un animal pragmatique et utilitaire, et ceux qui vont voir plus profondément dans la nature humaine vont rapidement apprécier combien nous avons besoin de cette beauté « inutile ». Comme l’archiprêtre Alexandre Schmemann l’a si justement dit :
La liturgie est avant toute autre chose la réunion joyeuse de ceux qui vont rencontrer le Seigneur Ressuscité et qui vont entrer avec Lui dans la chambre nuptiale. Et c’est cette joie de l’attente et cette attente de la joie qui sont exprimées par les chants et le rituel, par les vêtements et les encensements, dans toute cette « beauté » de la liturgie qui a si souvent été dénoncée comme étant inutile et même pécheresse.
Inutile, elle l’est en effet parce que nous sommes au-delà des catégories de « l’utile ». La beauté n’est jamais « nécessaire », « fonctionnelle » ou « utile ». Et quand, attendant quelqu’un que nous aimons, nous mettons une belle nappe sur la table et la décorons avec des bougies et des fleurs, nous ne le faisons pas par nécessité mais par amour. Et l’Église est amour, attente et joie. C’est le Ciel sur la terre selon notre tradition orthodoxe ; c’est la joie de l’enfance retrouvée, cette joie libre, inconditionnée et désintéressée, qui seule est capable de transformer le monde. Dans notre piété « sérieuse » d’adulte nous demandons des définitions et des justifications et elles sont enracinées dans la peur. Peur de la corruption, de la déviation, des « influences païennes », des « trucs ». Mais celui qui a peur n’est pas rendu parfait dans l’amour (1 Jn 4, 18). Tant que les chrétiens aimeront le Royaume de Dieu et ne le discuteront pas seulement, ils le « représenteront » et ils le signifieront par l’art et la beauté. Et le célébrant du sacrement de la joie apparaîtra dans une belle chasuble parce qu’il est revêtu de la gloire du Royaume, parce que même sous forme humaine, Dieu apparaît en gloire. Pendant l’Eucharistie nous nous tenons en présence du Christ, et comme Moise devant Dieu, nous allons être recouverts de sa gloire[10].
La beauté sauvera le monde, dit Dostoïevski. Rendre manifeste le pouvoir de salut de cette divine beauté est une des premières fonctions de l’action de grâce. Quand les envoyés du Prince Vladimir de Kiev furent gagnés à la foi orthodoxe, ce ne sont pas des mots ou des arguments logiques qui les ont convertis, mais bien la beauté de la Sainte Liturgie à laquelle ils participèrent à Constantinople : Nous ne pouvons pas oublier cette beauté, dirent-ils lorsqu’ils rentrèrent chez eux. En quoi consiste votre prière ? demanda saint Jean de la Croix à une de ses pénitentes ; et elle répondit : À considérer la Beauté de Dieu et à me réjouir qu’il ait une telle beauté[11]. Telle est la nature de l’action de grâce. Prier et rendre grâce c’est percevoir la beauté spirituelle du Royaume des Cieux ; exprimer cette beauté à la fois par des mots, de la poésie et de la musique, par l’art et des actes symboliques et par nos vies toutes entières ; et de cette façon, nous étendons la beauté divine dans le monde autour de nous, transformant et transfigurant la création qui a chuté.
Sans cesse jour et nuit.
Il reste le troisième point de la définition de saint Théophane : rendre grâce c’est se tenir devant Dieu sans cesse jour et nuit jusqu’à la fin de la vie. Priez sans cesse, insiste saint Paul (1 Th 5, 17). La prière et l’action de grâce ne devraient pas être seulement une activité parmi d’autres, mais l’activité de toute notre existence. Tout ce que nous faisons se fait sous le regard de Dieu : se tenir devant Dieu ne devrait pas être une attitude limitée à des moments et des lieux spécifiques, à des occasions où nous « disons nos prières » à la maison ou quand nous « allons à l’église », mais devrait être une attitude globale, étreignant tout et à tout moment. Nous devrions chercher à faire de tout notre être un acte continuel d’action de grâce, une doxologie ininterrompue.
Rien ne devrait être écarté parce qu’irrémédiablement séculier, parce qu’incapable d’être transformé en action de grâce. Un chrétien, comme l’observe très justement père Alexandre Schmemann, est celui qui, où qu’il regarde, trouve le Christ et se réjouit enlu[12]i. Dans les mots d’une ancienne « Parole de Jésus », il est dit :
Fendez le bois, je suis là.
Soulevez la pierre,
vous me trouverez là[13].
Pouvez-vous recevoir trop de joie des travaux paternels ?demande Thomas Traherne. Il est lui-même en toute chose. Certaines choses sont petites vues de l’extérieur, et dures et communes. Mais je me rappelle le temps où la poussière des rues semblait aussi précieuse que de l’or à mes yeux d’enfant, et maintenant elle est plus précieuse encore aux yeux de ma raison[14]. Rendre grâce c’est voir Dieu en tout, inclure le monde entier et l’offrir en retour à Dieu dans la joie.
La prière et l’action de grâce continuent alors « sans cesse jour et nuit » dans le sens qu’elles font partie de notre être ; elles ne sont plus quelque chose que nous faisons, disons ou pensons, mais quelque chose que nous sommes. Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous respirez, dit saint Grégoire de Naziance[15]. La prière nous est plus essentielle, est une part plus intégrante de nous-mêmes que le rythme de notre respiration ou le battement de notre cœur. Nous avons été créés pour prier. La prière est notre véritable nature, et tout peut être changé en prière. Dans cette immense cathédrale qu’est l’univers de Dieu, écrit Paul Evdokimov, chaque personne, qu’elle soit travailleur intellectuel ou manuel, est appelée à agir en tant que prêtre de sa vie tout entière, à prendre tout ce qui est humain et à le retourner en une offrande et un hymne de gloire[16]. Et ailleurs, le même auteur remarque : Dans les catacombes, le dessin le plus fréquent est celui d’une femme en prière, l’Orante ; elle représente la seule attitude juste de l’âme humaine. Il n ‘est pas suffisant de dire des prières : nous devons devenir, être, prière, prière incarnée. Il n’est pas suffisant d’avoir des moments de prière. Toute notre vie, chaque acte, chaque geste, même le sourire d’un visage humain, doit devenir un hymne d’adoration, une offrande, une prière. Nous devons offrir non pas ce que nous avons mais ce que nous sommes[17].
(Reproduit de la revue Le Chemin
(Gorze, France), No 54 (2002).
Une version légèrement différente de ce texte paraît dans Kallistos Ware, Tout ce qui vit est saint,
Cerf/Le sel de la terre, 2003.)
[16]« Le sacerdoce universel des laïcs », La Nouveauté de l’Esprit, Bellefontaine, 1977, p. 97.
[17]Le Sacrement de l’amour, Desclée de Brouwer, 1980, p. 83.
EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
LA "CULTURE DE MORT" , SUICIDAIRE,
POURSUIT SON CHEMIN...
Ils ne dorment ni ne mangent pendant des heures, voire des jours : ils ne font que l’amour, s’aidant de médicaments psychotropes et de drogues (illicites). C’est ce qu’on appelle le « chemsex » ou sexe chimique, à l’origine pratiqué par les homosexuels mais qui se répand aujourd’hui parmi la population hétérosexuelle (Corriere della Sera).
Le « marathon du sexe »
Ce n’est pas uniquement un phénomène sociologique : cela devient un problème sanitaire, du moins en Grande Bretagne. C’est la raison pour laquelle la revue scientifique British Medical Journal (Bmj) s’interroge : « Qu’est-ce que le chemsex, en quoi est-ce un problème ? ». Voici la réponse : ses adeptes ont en moyenne cinq partenaires par « sex session » (séances de marathon sexuel) et n’utilisent généralement aucune protection (préservatifs) : ils sont ainsi exposés à des risques infectieux, notamment le VIH et l’hépatite C. Sans parler des grossesses non désirées.
Substances stimulantes
Les substances qu’ils utilisent sont la méphédrone et les amphétamines cristallisées, qui font office de stimulants : ceux-ci génèrent un état d’euphorie et d’excitation sexuelle (tout en accélérant le rythme cardiaque et en augmentant la pression artérielle). Il existe également le Ghb (gamma-hydroxybutyrate) et le Gbl (gamma-butyrolactone), extrêmement puissants et désinhibants, qui ont en outre un léger effet anesthésique. Grand nombre de ces produits se prennent par voie veineuse, c’est-à-dire par injection, comme cela se fait pour l’héroïne.
« Sexe physique et dépersonnalisé »
Le recours à des substances chimiques pour stimuler l’activité sexuelle, appelé « sexe chimique », est ouvertement condamné par la morale catholique. « Il s’agit d’une pratique sexuelle purement physique et dépersonnalisée », confie le père Maurizio Faggioni, professeur de théologie morale et de bioéthique à l’Académie Alfonsiana.
Rapport sexuel banalisé et dépourvu de joie
« Le plaisir sain de faire l’amour à la personne que l’on aime n’est pas le but recherché, poursuit le bioéthicien, le sexe devient un bien de consommation, source de plaisir égoïste en dehors de toute relation. » Le problème est « anthropologique », le rapport physique est « banalisé ». « Mais le sexe sans amour, souligne Faggioni, est un besoin toujours inassouvi, qui se prolonge dans le temps, se nourrissant de sensations plus intenses et d’une multiplicité de contacts. Toutes les résistances tombent. Il n’y a donc plus de joie ».
Vision étonnée de la sexualité
L’on ne saurait oublier les graves conséquences sanitaires qui « alarment, à juste titre, les responsables de la santé publique ». Et l’expert en bioéthique de poursuivre : « Nous pensons notamment aux maladies sexuellement transmissibles, aux grossesses accidentelles parfois suivies d’avortements, aux troubles du système nerveux. Ce sont de sérieux dommages causés à l’intégrité des gens, auxquels s’ajoute une vision erronée de la sexualité ». Le problème, conclut-il, « ne relève pas des substances chimiques mais plutôt du cœur ».(Source ALETEIA)
Rome et la Couverture de "Charlie Hebdo":
En présentant en première page un Dieu « sous les traits d’un terroriste, qui court, taché de sang, une kalachnikov sur le dos » (Aleteia), Charlie Hebdo reflète « le triste paradoxe d’un monde toujours plus attentif au “politiquement correct” – au point de frôler le ridicule – mais qui refuse de reconnaître et de respecter la foi de tout croyant », regretteL’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, au lendemain de la sortie – à un million d’exemplaires – du numéro anniversaire de l’hebdomadaire satirique, un an après l’attaque meurtrière contre sa rédaction.
Le quotidien qualifie de « pitoyable » le choix de ce dessin, révélateur d’un « profond mépris » pour la foi des croyants en général et pour les leaders religieux de toutes obédiences qui cherchent à apaiser les esprits en multipliant leurs déclarations depuis les attentats de Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, le 7 janvier 2015, et ceux du 13 novembre dernier dans les Xe et XIe arrondissements de Paris. « Derrière la bannière trompeuse d’une laïcité intransigeante, l’hebdomadaire français oublie une fois de plus que des dirigeants religieux de tous les cultes appellent depuis des lustres à rejeter la violence commise au nom de la religion et qu’invoquer Dieu pour justifier la haine est un authentique blasphème comme l’a dit le pape François à plusieurs reprises », rappelle L’Osservatore Romano qui accuse l’hebdomadaire français de chercher à « manipuler » la foi.
Pour sa part le Sismografo, spécialisé dans l’information sur le Pape et le Saint-Siège, constate avec regret « une double victoire » des terroristes du massacre de Charlie Hebdo qui, de toute évidence, ont réussi également à tuer le discernement des responsables de la revue ». Le site n’entre pas dans de longues considérations critiques. Comme il dit « la satire est désormais devenue un axiome toujours gratuit et arbitraire », soit une vérité qui n’a nul besoin de preuve pour être admise. Y répondre ne servirait qu’à se faire accuser d’être contre la liberté de la presse ou de ne rien comprendre à la liberté d’expression satirique. Mais, « attribuer à Dieu et/ou à une religion des intentions et actions violentes, symbolisées avec un fusil et du sang » souligne « un triste et terrible paradoxe » qui met, selon lui sur un pied d’égalité les auteurs de la vignette et les terroristes qui, « au nom de Dieu », ont causé le « massacre », il y a un an.
À noter par ailleurs la réaction en Suisse de François-Xavier Amherdt, abbé et professeur de théologie à l’Université de Fribourg qui, sur RFJ, se dit « surpris, agacé et indigné » par la page de couverture de Charlie Hebdo : « Cela jette inutilement de l’huile sur le feu, estime-t-il, n’aide pas à calmer le jeu dans un contexte où l’on doit, au contraire, travailler pour le dialogue interreligieux, la paix et la compréhension mutuelle ».(Source ALETEIA)
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The Prime Minister of Lebanon visits His Holiness Aram I
on Armenian Christmas Day
On Wednesday, following the Christmas Liturgy at St. Gregory the Illuminator Cathedral, His Holiness Aram I received His Excellency Tamam Salam at the Main Hall of the Catholicosate. His Holiness and the Prime Minister held a private meeting to discuss political developments in the Middle East, their impact on Lebanon and the pending sensitive issue of the presidential election.
Following this discussion, Arthur Nazarian, Minister of Energy, and Hagop Pakradounian, Member of Parliament, joined the meeting.
Rappelons à l'occasion des déclarations provoquante du Rabbin Gopstein que, si le droit de créer l'Etat d'Israël a été accordé, par la société des nations, aux juifs, que personne n’ignore que les Philistins (Palestiniens) étaient bien présents sur la Terre-Sainte dès le XIIème siècle avant J.C. Depuis toujours, il n’y a pas eu que les juifs sur la terre de Palestine, mais cela l’Occident et l’Europe, le nie tout simplement.
« Les chrétiens sont des vampires buveurs de sang », « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte » : les dernières déclarations du rabbin Gopstein, leader du mouvement extrémiste anti-assimilation Lehava, ne sont guère passées inaperçues.
Dans un article publié il y a quelques jours sur le site harédi Kooker, et repris par le quotidien israélien Haaretz, Benzi Gopstein se fait fort de dénoncer la présence chrétienne en Terre Sainte, l’accusant de nourrir des velléités prosélytes à l’égard des juifs, avant d’asséner : « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte. Expulsons les vampires avant qu’ils ne s’abreuvent encore une fois de notre sang. »
Des propos qui ont aussitôt suscité l’indignation de toute la communauté chrétienne, surtout des chefs catholiques de Terre Sainte, dont voici le communiqué :
« C’est avec consternation que l’Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte a pris connaissance des déclarations injurieuses et absolument inadmissibles du rabbin Benzi Gopstein.
Nous commémorons cette année le cinquantième anniversaire de Nostra Aetate, déclaration sur les relations entre l’Eglise catholique et les religions non chrétiennes, au premier rang desquelles, le judaïsme. Ce texte historique, fruit du Concile Vatican II, a posé les bases d’un dialogue nécessaire et désormais solide entre juifs et chrétiens, sous le sceau du respect, de la fraternité et de la sincérité.
Nous, Ordinaires Catholiques de Terre Sainte, croyons en ce dialogue, en son importance, et en sa viabilité, et condamnons avec fermeté les propos irresponsables du rabbin Gopstein ; ils sont un outrage à ce même dialogue et aux valeurs qui y sont rattachées.
Il y a quatre mois, nous avions porté plainte contre Benzi Gopstein, sans que cette action ait été suivie d’effet. Nous lançons donc de nouveau un appel pressant aux autorités israéliennes : ces tentatives d’intimidation et ces provocations, récurrentes, représentent un réel danger pour la coexistence pacifique dans ce pays. Vous vous devez de les dénoncer avec vigueur, et de prendre les mesures qui s’imposent dans l’intérêt même de tous les citoyens.
Les chrétiens appartiennent à cette Terre Sainte, et y célébreront Noël avec joie, comme ils l’ont toujours fait. »
Le chef de file du mouvement Lehava n’en est pas à sa première provocation. En août dernier, il n’avait pas hésité à affirmer que la loi juive préconisait de détruire l’idolâtrie en terre d’Israël, et qu’en conséquence, les églises et les mosquées pouvaient être incendiées.
Ces propos, tenus dans un contexte marqué par une suite d’actes de vandalisme contre des édifices chrétiens, avaient alors conduit l’AOCTS à porter plainte contre le rabbin Gopstein pour incitation à la haine.
Dimanche 29 novembre, des activistes du groupe Lehava avaient même manifesté devant le YMCA de Jérusalem contre la tenue d’un marché de Noël, dénonçant le « meurtre d’âmes juives », et demandant aux chrétiens de quitter la Terre Sainte.
Source: Patriarcat Latin de Jerusalem
Orthodox Christians around the world celebrate Christmas
Believers in Russia, Eastern Europe and the Middle East have flocked to churches to celebrate Christmas. January 7 marks the birth of Christ in the Julian calendar, which is observed by up to 300 million followers.
Watch video01:33
Orthodox Christians celebrate Christmas - DW News
Eastern Orthodox Christmas rang in across the world on Thursday with celebrations ranging from fireworks displays, church services, processions and religious ceremonies.
As millions of people gathered for formal church masses, refugees and migrants at The Jungle in Calais, northern France, marked the occasion in a makeshift chapel.
As well as Eastern Europe and the Middle East, a large number of Orthodox Christians celebrate the occasion in the Balkans, Greece, Ethiopia and Eritrea.
The Jungle's makeshift chapel held a service to mark Orthodox Christmas for migrants in Calais
Famine then feast
Many countries have their own very different traditions but, for most, Christmas is often accompanied by a family feast of several courses.
The date is preceded by a 40-day fast in anticipation of the birth of Jesus, with many traditional followers abstaining from meat and poultry, eggs, dairy products, fish, oil and wine.
Among those celebrating away from home were Russian soldiers taking part in airstrikes over Syria, who attended a service organized by the military.
On Wednesday evening, they gathered in a tent on the Russian air base at Latakia, which was lined with religious icons and strings of purple lights.
Meanwhile, an estimated 350,000 believers took part in Christmas rituals in the Russian capital. Many gathered at Moscow's enormous Christ The Savior Cathedral, led by Orthodox Patriach Kirill.
Russian actresses throw grains to wish people 'Happy New Year'
Coptic Christians live in fear
Security was tight for Egypt's Coptic Orthodox Christmas this year, with security services searching through more than 300 churches in the capital Cairo alone, amid fears of renewed attacks by Islamist militants.
The Coptic Christian community has been threatened with retaliation after the Church strongly supported the ouster of the country's first freely elected president Mohammed Morsi in 2013.
Ever since, Christian gatherings have seen regular attacks, amid accusations that Christians had conspired with the military against Islamist groups.
President Abdel-Fattah el-Sissi became only the second Egyptian leader to attend Christmas Mass at Cairo's St. Mark Cathedral on Wednesday night, where he apologized for the attacks.
Orthodox Christmas runs 13 days behind the Roman Catholic Church as the Eastern Orthodox Church kept to the Julian Calendar while Rome changed to the Gregorian Calendar in the 16th Century.
AUDIOS AND VIDEOS ON THE TOPIC
INVITATIONS:
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A propos du Coran.
De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.
Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
François Billot de Lochner
président.
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UN LIVRE:
"En Russie, la politique suivie est
conforme aux désirs du peuple, ce qui
n’est pas le cas en France "
Ancien énarque, homme politique et essayiste français, Ivan Blot se rend régulièrement en Russie puisqu’il participe aux réunions du groupe de Valdaï, un forum international rassemblant des experts dans le but de discuter de la Russie et de son rôle dans le monde. Avec La Russie de Poutine, il signe un lire de philosophie politique pratique édifiant, un livre qui prend le contre-pied des préjugés répandus sur la Russie.
Aleteia : L’image de la Russie véhiculée dans les médias français, notamment depuis la guerre en Ukraine, n’est guère reluisante. Quel est l’objectif de votre livre ? Ivan Blot : J’ai écrit La Russie de Poutine pour tordre le cou à certains nombres de mensonges ou à l’ignorance concernant la Russie. J’y vais chaque mois, j’enseigne la science politique aux universités d’État de Moscou et de Novgorod et à l’Université orthodoxe de Moscou.
Avant d’entrer dans le détail, pouvez-vous nous dire brièvement quels sont les piliers permettant la renaissance de la Russie sur tous les plans ?
Le redressement a été possible le jour où la caste des oligarques gangsters toute puissante sous Eltsine a été remplacée par des officiers patriotes dont Poutine est le meilleur exemplaire. En Occident, on a marginalisé l’armée et c’est une erreur. Les officiers russes sont de haute qualité intellectuelle et morale : si vous n’aimez que l’argent ou votre confort personnel, vous ne choisissez pas la profession d’officier. Je pense qu’il faut un mélange d’officiers et de civils à la tête de l’État comme en Russie.
Le principal reproche adressé à la Russie et au président Poutine est le manque de démocratie. Qu’en est-il réellement ?
80% des Russes soutiennent le président Poutine, 20% soutiennent le président Hollande et les autres subissent. Où est la démocratie ? La définition de celle-ci est dans l’article deux de notre constitution : « Le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple ». « Par le peuple » signifie qu’il y a des élections libres et des référendums. C’est le cas en Russie comme en France. Les maires russes sont élus directement par le peuple ce qui n’est même pas le cas en France où ils sont élus par le conseil municipal. « Pour le peuple » signifie que les homme politiques doivent pratiquer une politique pour ce que le peuple souhaite et non une politique au service des seules oligarchies dominantes, financières, syndicales, médiatiques, technocratiques, associatives.
En Russie, la politique suivie est conforme aux désirs du peuple, ce qui n’est pas le cas en France d’où la rupture de confiance entre le peuple et les élites politiques : sur des sujets comme l’immigration, l’insécurité ou le chômage, la politique, de droite ou de gauche, ne satisfait pas du tout la majorité des citoyens. On n’a donc pas de leçons à donner aux Russes. De plus, personne ne veut faire attention aux réformes politiques de Poutine : élection des gouverneurs (préfets) au lieu de les nommer, élection législative moitié par liste moitié uninominaux comme en Allemagne, création d’un « Front national du peuple russe » qui a pour tâche d’associer largement tous les citoyens aux décisions et de contrôler si les administrations appliquent bien les décisions du président : c’est une instance anti technocratique dont nous aurions bien besoin ! D’ailleurs, le Kremlin s’intéresse à la démocratie directe. Mon livre sur ce sujet a été traduit en Russe et est sorti à Moscou. Avant de critiquer la démocratie russe, encore faudrait-il la connaître.
Vous consacrez un chapitre au retour de la fonction de souveraineté dans la Russie actuelle. Qu’entendez-vous par là ? Cette fonction avait-elle disparu en URSS et sous Eltsine ?
Ce n’était pas aux oligarques de l’économie d’exercer la fonction de souveraineté. Aujourd’hui, Poutine a remis de l’ordre. Beaucoup de ministres ont eu une carrière militaire. Quant à l’Église orthodoxe, elle n’est pas du tout au pouvoir car celui-ci est laïque mais elle est très écoutée pour son enseignement moral et spirituel. Autrement dit, ceux qui se consacrent à l’intérêt général plus qu’à leur seul intérêt personnel sont au gouvernement ou peuvent être écoutés.
Ce retour de la fonction de souveraineté est également un retour à la tradition de la Russie éternelle. Pouvez-vous, en quelques mots, nous en esquisser les traits ?
La Russie actuelle est conservatrice et traditionaliste. Le patriotisme est une valeur enseignée dans les écoles où l’uniforme et l’enseignement civique et militaire a été rétabli. On a eu cela en France dans les écoles mais avant la guerre mondiale ! Et mai 68 a éliminé tout enseignement sérieux de l’histoire de France et du patriotisme. On a en Russie le culte des héros historiques ; en France, c’est le passé.
Ce retour de la fonction de souveraineté tient également beaucoup de la personne du président Poutine. Quel parcours personnel, quelles références culturelles et littéraires façonnent sa pensée ?
Poutine est d’abord un officier avec tout ce que cela suppose sur le plan de l’éthique et du patriotisme. Ce n’est pas moi mais l’ancien ministre des affaires étrangères socialiste Hubert Védrine qui dit que Poutine est très différent des politiciens occidentaux. Pour lui, Poutine est un homme d’action mais aussi de pensée et de méditation. Il y a un an, il a fait envoyer aux hauts fonctionnaires trois livres de philosophie. En Russie, la philosophie est très liée au christianisme et c’est le cas des trois philosophes concernés : Nicolas Berdiaev, Vladimir Soloviev et Ivan Ilyine. Le livre de Berdiaev est La philosophie de l’inégalité traduite en français chez L’âge d’Homme. Ce livre critique l’égalitarisme révolutionnaire notamment, donc le communisme mais aussi la Révolution française de Robespierre. Le livre de Soloviev, un orthodoxe converti au catholicisme, s’appelle : La justification du bien et montre que le bien n’a rien à voir avec l’utilitarisme. Par pur utilitarisme, on peut tuer son voisin et prendre son argent. En fait, c’est l’Occident qui est visé pour son immoralité et son individualisme matérialiste.
Propos recueillis par Jean Muller
La Russie de Poutine d’Yvan Blot. B. Giovanangeli, janvier 2016, 203 pages, 15 euros.
La Russie de Poutine
A propos du Coran.
De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.
Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
François Billot de Lochner
président.
Saint Pierre de Sébaste, qui êtes-vous ?
Il fut évêque en Arménie.
Il était aussi issu d'une étonnante famille de saints :
-il était le frère de St Basdile le Grand, de St Grégoire de Nysseet beau-frère de sainte Théosobie, épouse de son frère Grégoire.
Il était le fils de saint Basile l'ancien et de sainte Emilie et le petit-fils de sainte Macrine.
D’abord moine sous la conduite de saint Basile, dans un monastère fondé par leur mère, il fut placé à sa tête quand saint Basile devint évêque.
Il donna les preuves de la plus ardente charité lorsqu’une famine ravagea le Pont et la Cappadoce.
Elevé plus tard au siège de Sébaste, il lutta avec courage contre les Ariens qui désolaient le diocèse.
Il fut membre du concile œcuménique de 392 à Constantinople, qui anathémisa les Macédoniens qui niaient la divinité du Saint-Esprit.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,22-30.
En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.
Par Saint Augustin
(354-430),
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 2ème Sermon pour la nativité de Jean Baptiste, no. 288, 2 ; PL 38-39, 1302-1304 (cf Bouchet, Lectionnaire, p. 19)
« Il faut que lui, il grandisse ; et moi, que je diminue »
Avant Jean Baptiste, on a vu de grands, de saints prophètes en grand nombre, dignes de Dieu, pleins de son Esprit, qui annonçaient l'avènement du Seigneur et rendaient témoignage à la vérité.
Cependant on n'a pas dit d'eux ce qui a été dit de Jean Baptiste : « Parmi les enfants des femmes, il n'y en a pas eu de plus grand que Jean »
(Mt 11,1).
Pourquoi donc cette grandeur envoyée devant celui qui est la grandeur même ?
Pour donner un témoignage de la profonde humilité du Précurseur.
Il était si grand qu'on aurait pu le prendre pour le Christ.
Rien de plus facile... puisque sans qu'il le dise, c'est ce que croyaient ceux qui l'entendaient et le voyaient... Mais cet humble ami de l'époux, zélé pour l'honneur de l'époux, ne veut pas prendre la place de l'époux, comme un adultère.
Il rend témoignage à son ami, il recommande à l'épouse l'époux véritable, et il a horreur d'être aimé à sa place parce qu'il ne veut être aimé qu'en lui.
« L'ami de l'époux se tient debout et l'écoute ; il se réjouit d'une grande joie à sa voix. »
Le disciple écoute le maître ; il est debout parce qu'il l'écoute, car s'il refuse de l'écouter sa chute est certaine.
Ce qui relève à nos yeux la grandeur de Jean, c'est qu'il pouvait être pris pour le Christ et que, cependant, il a préféré rendre témoignage à Jésus Christ, proclamer sa grandeur et s'humilier que de passer pour le Messie et se tromper lui-même en trompant les autres.
C'est donc à juste titre que Jésus dit de lui qu'il était plus qu'un prophète...
Jean s'est humilié devant la grandeur du Seigneur pour mériter que son humilité soit relevée par cette grandeur...
« Je ne suis pas digne, dit-il, de dénouer la courroie de ses sandales. »
(Mc 1,7)
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Programme de ces prochaines semaines au
Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Mercredi 6 Janvier Théophanie
*Mardi 2 Février:
10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.
* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.
*Mercredi 3 Février:
Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)
* Wednesday, February 3:
Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !
C’est un ensemble sans équivalent en France qui a été découvert dans la cathédrale de Poitiers : plus de 750 m2 de peinture médiévale étaient cachés sous un enduit postérieur. Le chantier de restauration encore en cours sera révélé aux yeux du public en mai 2016.
Une découverte inédite… ou presque
Tout a commencé lors des travaux initiés en janvier 2012 sur la voûte du transept sud de la cathédrale à la suite d’infiltrations d’eau. Les sondages réalisés avec l’ouverture de « 55 fenêtres » ont révélé la présence de peintures murales médiévales sous le badigeon XVIIIe. En janvier 2015, les travaux de dégagement de l’enduit sont lancés et coordonnés par un architecte en chef des monuments historiques. Or, ces travaux n’avancent pas aussi rapidement que prévu : le dégagement progresse d’un mètre carré par semaine et par personne ! Il s’agit en effet de retirer le badigeon avec un scalpel mais aussi de recoller la peinture ancienne au fur et à mesure à l’aide d’une seringue. La tâche est rendue difficile par le brossage et le grattage effectués au XVIIIe siècle afin que le nouvel enduit apposé à l’époque adhère le mieux possible à la pierre.
Il ne s’agit pas non plus d’une surprise totale puisque la présence d’un décor peint médiéval était mentionnée dans des sources écrites comme l’explique Anne Embs, conservatrice des monuments historiques de la région Poitou-Charentes, et que le décor avait déjà bénéficié de quelques sondages fragmentaires en 1990.
Des décors très bien conservés
Les peintures murales (et non fresques comme cela est mentionné à tort dans de nombreux articles, et oui la technique diffère !) illustrent quatre grandes scènes :
Le Sein d’Abraham, soit la demeure des Justes après la mort et jusqu’à la résurrection
Le Couronnement de la Vierge, avec des éléments d’architecture de style gothique rayonnant visibles en dessous
Le Christ Juge entouré de la Vierge et de saint Jean
Un cortège d’anges tenant des couronnes
Ces scènes sont entourées d’une pluie d’étoiles exécutée à l’aide de feuilles d’étain superposées avec une feuille d’or et d’argent. Les figures sont monumentales (environ 3 m de haut) et leur dessin raffiné est de grande qualité. On ne peut qu’admirer la fraîcheur des couleurs et la variété de la palette aux rares nuances de rose, vert, mauve et orange. D’après les analyses scientifiques, des pigments précieux ont été utilisés tels que le bleu azurite, le rouge de cinabre, et des feuilles d’or et d’argent.
Du point de vue stylistique, ces représentations sont à rapprocher du « style de saint Louis » (présent de 1250 au XIVe siècle), ce qui permet de dater les peintures du dernier tiers du XIIIe siècle, soit en pleine période du gothique rayonnant. Ce style est caractérisé par l’allongement des figures, de petites têtes, un véritable raffinement, et un trait linéaire et graphique. Cet ensemble peint est donc en parfaite corrélation avec les vitraux quasi contemporains.
L’opération de restauration de ce témoignage exceptionnel est chiffrée à 800 000 euros et financée par l’État. Le public doit encore attendre fin mai 2016 pour pouvoir découvrir ces peintures sans les échafaudages au sein de la cathédrale. Il semble cependant que l’édifice n’ait pas encore livré tous ses secrets. D’après de nouveaux sondages, d’autres peintures seraient présentes sur les voûtes du transept central… Affaire à suivre.(Souce: ALETEIA)
Dear friends. Between this Wednesday, Saturday and Sunday, I will be on a pastoral tour between Fougeres, Nantes, Paris and Angouleme. Appointment our practically daily risk of being disturbed. Please forgive me. You will be in my prayers. Your Faithfully in Christ. Aloho m'barekh! + Mor Philipose Mariam / Dear friends. Between this Wednesday, Saturday and Sunday, I will be on a pastoral tour between Fougeres, Nantes, Paris and Angouleme. Appointment our practically daily risk of being disturbed. Please forgive me. You will be in my prayers. Your Faithfully in Christ. Aloho m'barekh! + Mor Philipose Mariam
Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (6 Janvier)
Cette Fête est appelée "Danaha" et en syriaque «Dawn». C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.
Baptism of our Lord Jesus Christ (January 6)
This feast is called "Danaha" and Syriac "Dawn." It is the Feast of the Epiphany or Theophany.
En France, mémoire des saints:
NILAMMON, ermite en Égypte
MELAINE, évêque de Rennes († 530)
In France, memory of the saints:
NILAMON hermit in Egypt
MELAINE, Bishop of Rennes († 530)
Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche, c'est pourquoi nous l'avons solennisée dimanche dernier.
When January 6 does not fall on a Sunday and therefore is not busy, this festival is solemnized in France on the nearest Sunday,that is why we have solemnized last Sunday..
Saint Qurbana
o Actes 19: 1 -7 :
01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »
03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »
04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »
05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.
07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.
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o Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :
o 11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
o 3: 9 :
o 09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.
o Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :
07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.
20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.
21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
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Bénédiction de l'eau
o Actes 8:35-40 :
35 Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.
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o Epître aux Hébreux 10: 15-25 :
15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
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o Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :
01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,
36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.
41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
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"Preaching doesn’t always have to be in the form of words. Performing merciful deeds and actions is also preaching. I think that every Orthodox Christian must be a missionary. We all have families, but not all of our relatives are believers. Who will reveal Christ to people around us at work or school? Who will be a living witness to them?" (Fr. Stanislav Rasputin, 21st Century convert, via orthodoxoutreach.net) / Prêcher, ça ne doit pas toujours être sous forme verbale. Accomplir des actions miséricordieuses et des bonnes oeuvres, c'est aussi prêcher. Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire. Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants. Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école? Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Prêtre Stanislav Rasputin)
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-15.
Fils bien-aimé, voici manifestée à tous les hommes la grâce de Dieu, notre Sauveur ;
elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété,
en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur
Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire, en nous purifiant, un peuple qui lui appartienne, et qui soit zélé pour les bonnes œuvres.
Voilà ce que tu dois prêcher, recommander et revendiquer avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.
"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide." (St. Isaac the Syrian)
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Dear friends. Aloho M'Barek.
May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"
Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...
May they teach us by their heroic fidelity!
Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!
May the Mother of Mercy, Saint Abraham Koorilose Bava and St. Gregorios of Parumala accompanies you during this new year of their intercessions!
You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!
Your fraternally devoted and faithful in the Lord.
+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan
A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:
"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "
Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !
N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !
Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !
« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce!
Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26) « Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. » (2 Co XIII, 13)
Que la Mère de Miséricorde, Saint Abraham Koorilose Bava et Saint Gregorios de Parumala vous accompagne tout au cours de cette nouvelle année de leurs intercessions !
Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...
Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :
« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu.
La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse.
Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible.
Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi;
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»
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Après avoir fêté la Nativité et l'Adoration des Mages qui étaient la manifestation de Dieu dans le petit enfant de la crèche, voici que nous célébrons en ce jour de la Théophanie une autre Epiphanie :
*la manifestation qui inaugure la Vie publique de Jésus, sa vie de grand missionnaire envoyé par le Père.
Il s’agit de son Baptême. Une question se pose chaque fois que nous entendons cet Evangile : pourquoi Jésus a-t-il voulu recevoir le Baptême de pénitence donné par Jean-Baptiste ?
-Ce n’est pas pour Lui, c’est pour nous.
Ce n’est pas pour Lui : certes, il est là dans la foule, attendant d’être plongé à son tour dans les eaux du Jourdain, en apparences, rien ne le distingue et pourtant il n’est pas un homme comme les autres, car il porte au fond de lui-même un secret, un très grand mystère... et c’est la voix de Dieu le Père qui lève le voile sur ce mystère lorsque depuis le ciel qui s’est déchiré au-dessus de Jésus, il déclare très solennellement « Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré » "Tu es mon Fils Bien-aimé, en Toi j’ai mis tout mon amour ».
La voilà mise en lumière dès le commencement de sa vie publique, la véritable personnalité, absolument unique de Jésus :
*Il est le Fils Bien-aimé du Père, à la fois Dieu et Homme parfaitement Dieu et parfaitement homme.
Lui, qui de toute éternité est la parfaite Image du Père, qui lui est égal en toutes choses, il a voulu prendre dans le sein de la Vierge Marie une nature en tout semblable à la nôtre, sauf le péché.
Etant sans péché, d’une sainteté totale, Jésus n’a pas besoin de recevoir le Baptême de Jean qui est un rite symbolique, réservé aux pécheurs qui veulent se convertir après avoir reconnu et avoué leurs fautes.
S’il tient à accomplir cette démarche exceptionnelle dans un grand acte d’humilité, un grand abaissement, ce n’est donc pas pour Lui, c’est pour nous.
Lui qui est descendu du ciel pour être notre Rédempteur et Sauveur, il veut se rendre solidaire des pauvres pécheurs que nous sommes, il veut prendre sur Lui tous les péchés de tous les hommes, signifiant ainsi que Dieu se fait présent à l’intérieur de nos misères et que là où abonde le péché, surabonde son amour miséricordieux.
On peut dire qu’en plongeant son corps très saint dans les eaux du Jourdain, Jésus nous y plongeait tous avec Lui et y noyait déjà tous les péchés du monde.
Ce qu’il importe aussi de bien comprendre, frères et sœurs, c’est que pour Jésus, le fait d’entrer dans l’eau du Jourdain signifie qu’il a conscience de s’engager sur une voie qui le conduira jusqu’en sacrifice suprême, ce sacrifice de la Croix, grâce auquel il pourra donner la mesure la plus extrême de son amour et procurer ainsi à tous les hommes, pardon et purification.
N’oublions pas que pour désigner ce sacrifice rédempteur, Jésus lui-même s’est servi de l’image du Baptême : « Je dois recevoir un Baptême et comme j’ai hâte qu’il soit consommé ».
Quel mystère, frères et sœurs !
Jésus, sur la Croix a reçu un Baptême de Sang, et c’est dans ce sang que l’humanité toute a été baptisée d’un Baptême collectif d’une efficacité infinie. Baptême que chaque être humain dans le temps de son existence n’a plus qu’à accepter volontairement dans un acte personnel d’union au Christ.
C’est incorporation au Christ, c’est le sacrement de Baptême donné par l’Eglise qui l’a réalisée pour chacun et chacune d’entre nous.
Voilà pourquoi il fut un évènement décisif sont on ne soulignera jamais assez l’importance.
C’est à ce moment-là en effet, que nous sommes « nés de Dieu », devenus des fils et filles de Dieu appelés à être d’autres christ, des copies vivantes de Jésus !
N’est-ce pas merveilleux, frères et sœurs ? Mais avons-nous bien mesuré tout ce que cela implique ?
Nous savons que depuis sa Résurrection et son retour au ciel au jour de son Ascension, Jésus ne vit plus ici-bas dans son Corps historique (ce corps physique semblable au nôtre qui a été le sien durant 33 ans) mais qu’il continue cependant à vivre sur terre à travers les membres de son Corps mystique, c’est-à-dire à travers les baptisés.
C’est donc à travers nos vies qu’il désire continuer tous ses mystères, propager son message de salut et transfuser son amour.
C’est à travers nos décisions qu’il veut agir concrètement dans le monde. C’est grâce à nos paroles et à notre témoignage qu’il veut conduire les hommes à la Lumière de la Foi, c’est avec nos cœurs remplis de son amour qu’il veut aimer nos frères les plus proches comme les plus lointains.
Autrement dit : le baptisé, c’est quelqu’un qui prête son humanité à Dieu pour qu’il en dispose à son gré en faveur de la mission, pour l’extension de son règne.
Le baptisé, le chrétien c’est quelqu’un qui joue le rôle de Jésus, qui le joue vraiment se comportant entres choses comme Jésus se comporterait s’il était à sa place.
Frères et sœurs, si nous avons bien compris cela, nous n’avons pas de droit de vivre dans la médiocrité, dans cette tiédeur qui caractérise aujourd’hui tant et tant de baptisés.
Nous savons que le Seigneur juge avec une particulière sévérité cet état de paresse spirituelle :
« Je connais ta conduite, déclare-t-il, à celui qui est tiède, tu n’es ni froid ni chaud, que n’es-tu l’un ou l’autre ? Ainsi puisque te voilà tiède, ni chaud, ni froid, je vais te vomir de ma bouche... » (Apoc. 3)
"Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire.
Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants.
Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école?
Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Père Stanislav )
Alors, si cela s’avère nécessaire, ressaisissons-nous, ravivons notre ferveur de manière à pouvoir répondre pleinement à notre vocation baptismale qui est une vocation à la sainteté, à l’image de Marie, la Toute-Sainte.
Une dernière remarque pour conclure.
Chacun devient ce pour quoi il vit ou ce qu’il recherche.
Qui recherche les choses vaines deviendra superficiel et inconsistant.
Qui recherche le péché, deviendra pécheur.
Mais qui recherche Dieu et une communion intime avec Lui sera Divinisé puisque ce que le Christ-Tête de l'Eglise est par nature, nous le devenons par la grâce !
O Dieu, mon Créateur et mon Seigneur,
Vous connaissez les désirs de mon cœur et mes gémissements ne Vous sont point cachés ; mais comme les besoins de la vie présente ne me permettent pas d'appliquer constamment mon esprit à Vos louanges, je fais en cemoment avec Vous un pacte pour l'année entière. (*)
Chaque fois que mes yeux se lèveront vers le Ciel, je Vous féliciterai et je me réjouirai avec Vous de ce qu'étant infiniment parfait, Vous êtes Celui qui est infini dans Sa puissance, dans Sa sagesse, dans Sa bonté et dans Sa justice.
Chaque fois que j'ouvrirai ou que je fermerai les yeux, je veux louer et avoir pour agréables toutes les actions que Votre Fils unique, que tous les Saints et les Justes ont jamais faites pour Votre gloire et celles qu'ils feront dans la suite, et je désire prendre part à chacune d'elles.
Chaque fois que je respirerai, je veux Vous offrir, ô mon Dieu, la vie, la passion et le sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, les mérites et les souffrances de tous les Saints, pour le salut et la gloire éternelle de tous les hommes et pour l'expiation des péchés du monde entier.
Chaque fois que je soupirerai, je veux détester et abhorrer, en général et en particulier, tous mes péchés et ceux que tous les hommes ont jamais commis contre Votre honneur, depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour. Ah ! que ne m'est-il donné de réparer, au moins en partie, par l'effusion de mon sang, tant de crimes et de forfaits !
Enfin, chaque fois que je remuerai les mains et les pieds, je veux, par amour pour Vous, me remettre et me confier tout entier à Votre très sainte Volonté, désirant que, dans le temps et dans l'éternité, vous disposiez de moi selon Votre bon plaisir.
Et, pour que ces cinq actes ne puissent jamais être révoqués, je les mets sous le sceau sacré de Vos cinq plaies et je veux qu'à jamais ils conservent toute leur force et leur validité, lors même qu'ils ne seraient nullement présents à ma pensée, au moment où je poserai un des actes qui y sont compris.Amen
(Ste Gertrude)
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Dear friends. Aloho M'Barek.
May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"
Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...
May they teach us by their heroic fidelity!
Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!
You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!
Your fraternally devoted and faithful in the Lord.
+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan
A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:
"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "
Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !
N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !
Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !
« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce!
Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! » (Nb VI, 24-26) « Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. » (2 Co XIII, 13)
Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...
Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :
« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu.
La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse.
Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible.
Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi;
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»
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God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is from the devil - for the devil is cold - then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbor as well. ( St Seraphim of Sarov, Spiritual Instructions) / Dieu est un feu qui réchauffe et embrase les cœur et les reins. Si donc nous nous sentons dans nos cœurs de la froideur, c'est du diable - Pour le diable tout est froid - alors, demandons à L'Éternel, et il viendra et réchauffera nos cœurs avec parfait amour, non seulement pour lui, mais pour nous-même et notre prochain. ( St Séraphin de sarov, instructions spirituelles)
Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones
de Saint Thoma (Mar Thoma)
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève
à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?
Vierge, Patronne de Paris
RAPPEL:
Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.
Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.
La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...
En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.
"Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ." (Lettre aux Galates 3, 27)
Le Baptême du Christ dans le Jourdain ou La libération du cosmos
La Théophanie est la fête sacrée et magnifique des Orthodoxes1. Cette manifestation du Dieu trinitaire a lieu à l’occasion d’un évènement surprenant, déconcertant, qui est le Baptême du Christ dans le Jourdain par St Jean‑Baptiste. Si la Divine Trinité Se manifeste en tant que telle, à ce moment‑là, c’est parce que l’Une des personnes divines accepte le plus grand abaissement possible. En effet, le Fils de Dieu incarné – Jésus‑Christ – accepte d’être baptisé comme un pêcheur, Lui qui est le seul homme sans péché. C’est cet aspect de la fête que je veux aborder ici. L’évènement est rapporté par les trois Synoptiques : à la Liturgie du 6 janvier, on lit Mt. 3, 13‑17 et à la Bénédiction des eaux Mc. 1, 9‑112.2
Il faut d’abord rappeler dans quel contexte cet évènement se passe.
Au temps choisi par le Père, le Fils de Dieu S’est incarné, par le Saint‑Esprit : Il est devenu Homme par amour pour les hommes et pour les sauver de la mort éternelle, pour les réconcilier avec Dieu. Le Christ S’est préparé à Sa mission terrestre pendant 30 ans, dans le silence et la discrétion, Il a parlé pendant 3 ans, révélant aux hommes les pensées du Père, et Il a sauvé le monde en 3 jours. Les préparations sont toujours longues et les accomplissements rapides. Nous sommes ici exactement à la charnière de deux périodes de la vie terrestre du Christ : Il sort de Sa vie cachée et commence Sa vie publique. C’est à ce moment‑là qu’apparaît dans l’Evangile celui que la Tradition appelle le « Précurseur » et que la Bible appelle le « Baptiste », Jean le prophète, celui qui avait été annoncé huit siècles avant par le prophète Isaïe (en de nombreux endroits, mais surtout au chapitre 40), puis par le prophète Malachie au 5e siècle : Voici que j’envoie devant Toi mon messager3.
Jean‑Baptiste est un personnage extraordinaire. Il a été conçu six mois avant le Seigneur, d’une façon miraculeuse, par un couple de justes, âgés et stériles, le prêtre Zacharie et Elizabeth, cousine de Marie la Théotokos et il est donc né six mois avant le Christ. C’est à sa naissance que son père Zacharie fut guéri de son mutisme (imposé par l’archange Gabriel pour son doute), et que rempli du Saint‑Esprit (Lc 1, 67) il chanta le magnifique cantique prophétique du « Benedictus » (Lc 1, 68‑79), dans lequel il est dit : « ….et toi, petit enfant, tu sera appelé prophète du Très‑haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour Lui préparer les voies… »4.
Comme le Seigneur, il se prépara à sa mission pendant environ 30 ans, dans le silence et l’ascèse. Puis Il se retira au désert vêtu de peaux de bêtes, pour signifier l’état spirituel de l’humanité déchue : désert de l’absence de Dieu et régression vers un état animal. Et dans ce désert le Saint‑Esprit lui ouvrit la bouche et il prophétisa expressément la venue proche du Messie. L’essentiel de cette prophétie est dans cette parole : Repentez‑vous car le Royaume des Cieux est proche (Mt. 3, 2), qui sera reprise exactement par le Christ lorsqu’Il commencera à enseigner (Mt. 4, 17), pour bien montrer aux Juifs qu’Il est Celui qui était annoncé par Jean‑Baptiste.
Jean ne se contente pas d’annoncer la venue du Messie, mais il donne aussi des conseils spirituels et surtout il baptise5 : il plonge les gens dans les eaux du Jourdain. Ce baptême est un baptême de repentance, prophétique et symbolique : de même que l’eau lave le corps, les larmes du repentir lavent l’âme. Il ne sauve pas l’homme de la mort éternelle. Mais Jean ajoute : Moi je vous baptise dans l’eau, en vue du repentir, mais Celui qui vient derrière moi est plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l’Esprit‑Saint et le feu… (Mt. 3, 11). Et les foules accourent pour se faire baptiser. Jean est l’homme le plus célèbre de la Judée.
Le premier acte public du Christ est de monter de la Galilée en Judée pour recevoir le baptême de Jean dans le Jourdain. Quelle démarche incroyable, étonnante, déconcertante ! Bien qu’ils soient cousins selon la chair, il n’y a aucune relation d’ordre biologique entre eux : leur relation est purement spirituelle6. Le Saint‑Esprit a désigné Jésus à Jean en lui disant : Voici l’Agneau de Dieu (Jn. 1, 29) ; c’est Lui, le rabbi Ieshouah de Nazareth, qui est le Messie, Celui que tu annonces. Jean sait donc que cet homme qui vient vers lui est le Messie. Mais il est stupéfait qu’Il lui demande le baptême : on pourrait même dire qu’il est écrasé. C’est totalement impensable pour un juste : comment la créature déchue pourrait‑elle baptiser – et donc purifier – le Christ Fils de Dieu ? Il l’exprime clairement : c’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, et Toi Tu viens à moi ! (Mt. 3, 14). Le Christ fait alors cette réponse étonnante qui est une révélation théologique de première importance : Laisse faire maintenant ; en effet, il nous convient d’accomplir ainsi toute justice (Mt. 3, 15). C’est une réponse trinitaire : il nous convient à Nous, le Père, l’Esprit‑Saint et Moi, d’agir ainsi ; c’est ce que Nous avons décidé. La justice dont il est question n’a rien à voir avec la morale ou le droit : il s’agit des pensées justes de Dieu, qui constituent le fondement de la création. Quant à ainsi, il s’agit de la façon de faire : pour sauver l’homme tout en respectant sa liberté, Je dois m’abaisser, descendre au fond de l’abîme grâce à Ma nature humaine ; et ainsi Je pourrai tromper Satan, qui avait trompé l’Homme dans le Jardin d’Eden. Si le Seigneur dit maintenant, c’est qu’il n’en sera pas toujours ainsi. En effet, 40 jours après Sa résurrection, Il sera élevé, avec Sa nature humaine déifiée, au plus haut des Cieux : Celui qui S’est abaissé le plus bas sera élevé le plus haut.
Et l’évènement qui suit confirme cela. Le Seigneur est plongé dans les eaux par Jean et aussitôt qu’Il fut remonté, les cieux s’ouvrirent, c’est‑à‑dire que le monde angélique s’écarta pour que fût dévoilé un mystère divin. L’Esprit‑Saint, le Doigt de Dieu7, désigna Jésus de Nazareth comme Messie et Fils de Dieu, et le Père, par la bouche d’un séraphin8, témoigna de Son amour pour Son Fils. C’est parce que Jésus a accompli cette kénose admirable que le Saint‑Esprit l’a révélé comme Messie et que le Père a manifesté devant les créatures Son amour pour Lui.
Nous sommes devant un grand mystère qui constitue le début du salut de la création. Au moment où Jésus est immergé dans le Jourdain, ce n’est pas l’eau qui Le purifie, c’est Lui qui purifie les eaux. C’est Sa présence même, en tant que Verbe incarné, dans les eaux qui les purifie, qui en chasse les esprits impurs qui les infestaient et les souillaient depuis la chute de l’Homme (qui a entraîné dans sa chute toute la création, parce qu’il la porte en lui). Or les eaux représentent la matière primordiale de la création, le cosmos. En acceptant de descendre dans les eaux (image de Son incarnation, car le Fils est descendu des Cieux), le Seigneur purifie et libère le cosmos. C’est le premier acte du salut.
Le deuxième acte aura lieu trois ansaprès, à Pâques : le Seigneur sauvera l’Homme de la mort éternelle, par Sa mort et Sa résurrection. Il y a une analogie profonde entre les deux : sur les icônes de la Théophanie, on voit que les eaux sont très sombres, quasiment noires, ressemblant à l’Enfer de l’icône de la Résurrection. Le cosmos est enfin libéré de la tyrannie des démons9. C’est cela qui va rendre le baptême chrétien possible : dans cette eau purifiée, le Saint‑Esprit va descendre10. Et l’homme plongé dans cette eau sainte sera aussi plongé dans l’Esprit‑Saint. C’est le baptême dans l’Esprit‑Saint : la nouvelle naissance de l’eau et de l’Esprit.
Cette libération du Cosmos, premier acte salvateur depuis la chute de l’Homme, est aussi l’annonce de la fin de la magie. Les hommes coupés de Dieu, mais qui en avaient gardé la nostalgie, s’étaient trouvés face aux puissances sous‑Ciel et ils avaient élaboré des rituels magiques, selon le procédé analogique (le visible étant un reflet de l’invisible, la matière un reflet de l’esprit), pour se protéger des démons ou pour utiliser leur puissance. A partir du moment où le cosmos retrouve sa liberté et sa pureté, la magie devient inutile, puisque les démons n’ont plus d’emprise sur lui. C’est un évènement spirituel capital, à l’échelle du destin de l’Homme.
Père Noël TANAZACQ (Paris)
Notes :
1. Anaphore de la Bénédiction des eaux, de St Sophrone de Jérusalem (7ème s.), qui est un des « monuments » du rite byzantin, une leçon de théologie et une splendeur liturgique. 2. Chez St Luc. 3, 21‑22, qui, curieusement, n’est pas lu à la liturgie des vigiles (la lecture s’arrête au verset 18). 3. Mal. 3, 1, cité en Mc. 1, 2. 4. Le « Benedictus » ou Cantique de Zacharie n’est jamais chanté dans le rite byzantin, mais il est un des trésors du rite des Gaules, appelé « la prophétie » par St Germain de Paris dans ses célèbres lettres décrivant l’ordo du rite des Gaules (6e siècle). 5. Du grec baptizein = plonger dans l’eau, immerger. On disait cela aussi d’un bateau qui coulait. 6. Conformément à l’enseignement et au comportement du Christ, qui relativise toujours les liens biologiques, pour nous initier aux relations spirituelles. 7. Le Christ l’appelle ainsi en Lc. 11, 20. 8 Le Père est inconnaissable, invisible et inaudible. La bouche du Père, c’est le Fils, Son Verbe. Mais le Fils ne pouvait pas témoigner pour Lui‑même, selon son propre enseignement sur le témoignage, et l’Esprit se manifestait déjà sous la forme d’une colombe. La révélation a donc été faite par la bouche d’un Séraphin, probablement le chef des armées célestes. Nulle part dans l’Evangile, à ce moment‑là, il n’est dit qu’il s’agisse de la voix du Père. Il y a d’une part « une voix qui se fait entendre » et d’autre part un message dont le contenu indique qu’il ne peut provenir que du Père (« Mon Fils »). 9. Les démons ne se sont pas méfiés de cet homme « ordinaire » qui est venu, comme tout le monde, se faire baptiser par Jean. Ils ont été trompés par le Christ. Mais désormais, ils seront sur leur garde. Aussitôt après, l’Esprit‑Saint conduira Jésus au désert. Et là, Satan va attaquer. Car il voulait en avoir le cœur net : qui était vraiment cet homme Jésus ? 10. C’est le rite même de la bénédiction des eaux baptismales, en Orient comme en Occident : on purifie d’abord les eaux par les exorcismes, puis on supplie le Père d’envoyer l’Esprit‑Saint pour les sanctifier. (Source: http://www.apostolia.eu/fr/articol_982/le-bapteme-du-christ-dans-le-jourdain-ou-la-liberation-du-cosmos.html )
Q: Pourquoi y-a-t'il deux serpents en haut de la crosse de l'évêque?
R: La crosse que porte l'évêque est là pour rappeler qu'en temps qu'évêque ou "superviseur" [epi-skopos, ndt], il a été appelé par Dieu pour être un berger de la Sainte Église du Christ.
Dès lors, ce baton de berger est généralement orné de la Croix du Christ au somet, et de 2 serpents sur les côtés.
Cela peut sembler déconcertant de prime abord, mais son symbolisme est purement basé sur l'Écriture. Le motif rappelle le serpent d'airain que Moïse éleva dans le désert (Nombres 21).
Lorsque les Israélites étaient mordus par les serpents venimeux (qui évoquent le péché et la sagesse terrestre / démoniaque), le serpent qui était élevé est devenu l'archétype de la Croix elle-même :
-l'instrument qui triompherait du pouvoir vénéneux et mortel du péché.
Dès lors, ces serpents sur la crosse rappellent ce récit et les paroles du Seigneur "De même que Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi le Fils de l'Homme doit être élevé" (Jn 3,14).
Une autre manière de voir, c'est non pas de les considérer comme la fausse sagesse (Jacques 3,15) mais comme la vraie et sainte sagesse, comme enseignait notre Seigneur :
-"Voyez, Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups; soyez prudents comme la couleuvre, et innocent comme la colombe" (Mt 10,16).
P. John
Q: Why does the Bishop’s staff have two serpents around the top?
A: The episcopal staff carried by the bishop is a reminder that he, as bishop or “overseer,” has been called upon by God to be a shepherd to Christ’s Holy Church. Therefore, this [shepherd’s] staff is generally embellished with the Cross of Christ on top and two snakes on either side. At first this this may seem disconcerting, but its symbolism is based purely on scripture. The motif is reminiscent of the brass serpent erected by Moses in the desert (Numbers 21). When the Israelites were bitten by poisonous snakes (being the sign of sin and earthly/demonic wisdom) the brass serpent that was lifted up became an archetype of the Cross itself: the instrument that would triumph over the poisonous and lethal power of sin. Hence, the snakes on the staff recall this story and the words of the Lord: “As Moses lifted up the serpent in the wilderness, even so must the Son of man be lifted up” (John 3:14).
Another way to consider these snakes it to see them not as symbols of false wisdom (James 3:15) but of true and holy wisdom, as in our Lord’s teaching: “Behold, I send you out as sheep in the midst of wolves; so be wise as serpents and innocent as doves” (Matt. 10:16).
Une nouvelle saison démarre aujourd'hui avec Théobule. Pendant les 4 prochaines semaines, Théobule vous invite à le suivre sur la montagne où Dieu parle aux hommes.
Nous allons cette semaine au pied du mont Sinaï où Moïse transmets au peuple les 10 commandements reçus de Dieu.
À toi la Parole "Aélia, Armand et les 10 commandements"
La question de Théobule "À quoi servent les 10 commandements ?"
Les jeux "Complète le texte et cuisine une bonne galette des rois" Le puzzle et le coloriage de la semaine
Vous aimez Théobule et souhaitez nous aider à faire vivre cette proposition gratuite.
Vous pouvez faire un don au moyen du lien ci-dessous.
Théobule et toute l'équipe vous remercient !
Au terme de trente années de vie cachée, pendant lesquelles, passant par tous les stades de la vie d'un homme ordinaire, Il avait montré en sa conduite le modèle de l'humilité, de l'obéissance à ses parents et de la soumission à la Loi, Notre Seigneur Jésus-Christ inaugura son ministère public et la marche qui allait le mener jusqu'à Sa Passion, par une révélation éclatante de Sa divinité. Le Père et le Saint-Esprit rendirent alors témoignage que Jésus est vraiment le Fils Unique de Dieu, consubstantiel au Père, la Seconde Personne de la Sainte Trinité, le Verbe incarné pour notre salut, le Sauveur annoncé par les Prophètes, et qu'en Sa Personne la Divinité S'est unie sans mélange à notre humanité et l'a faite resplendir de Sa gloire. C'est pourquoi cette Fête du Baptême du Christ a été appelée Epiphanie («manifestation») ou Théophanie: c'est-à-dire manifestation de la Divinité du Christ et première claire révélation du Mystère de la Sainte Trinité.
De Galilée (Nazareth), Jésus se rendit alors en Judée, sur les rives du Jourdain1, là où Saint Jean Baptiste, sorti du désert après trente années de préparation dans l'ascèse, la mortification de la chair et la prière, avait coutume de prêcher le repentir et de baptiser dans les eaux du fleuve les Juifs qui venaient en foule, attirés par sa renommée de juste et de grand Prophète de Dieu. Supérieur aux ablutions et lustrations prescrites par la Loi pour la purification des souillures corporelles (Lévitique 15), le baptême de Jean n'en accordait pas pour autant la rémission des péchés -celle-ci ne devant être obtenue que par la Croix et le Sacrifice du Christ-; mais, condamnant leur conduite impie et leurs transgressions par le rappel de la proximité du Jugement divin, le plus grand parmi les enfants nés de la femme (Mat. 11:11) les amenait à la connaissance de leurs péchés, au désir du repentir et préparait les coeurs à rechercher Celui dont il avait été institué le Précurseur. «Moi je vous baptise dans l'eau, disait-il, en vue du repentir, mais Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales (c'est-à-dire d'expliquer le Mystère de l'union de la Divinité et de l'humanité); Lui va baptiser dans le Saint-Esprit et le feu» (Mat. 3:11-12; Luc 3:16; Marc 1:8).
Perdu dans la foule de ceux qui confessaient leurs péchés et se plongeaient dans l'eau, Jésus s'avança alors vers Jean et lui demanda de recevoir le Baptême. Dans son amour infini des hommes le Fils de Dieu ne se contentait pas en effet de revêtir notre chair mortelle, mais Lui, l'Innocent, l'Agneau de Dieu sans tâche, assumait même la condition de pécheur. Celui qui, dès le ventre de sa mère, L'avait reconnu comme le Messie en sursautant de joie (Luc 1:41), se mit à trembler d'effroi devant une telle audace: Comment le serviteur oserait-il purifier dans l'eau le Roi de l'univers? Comment la créature, l'argile, aurait-elle l'audace d'approcher le Verbe incarné sans crainte d'être brûlée par la divinité comme la paille par le feu? Moïse et les plus grands des Prophètes ne l'avaient-ils pas aperçu que de loin (Exode 33:20-23) ou sous forme de figures et de symboles? Comment oserait-il porter la main sur la tête inclinée de son Créateur pour la plonger dans l'eau? Jésus lui dit: «Laisse faire pour l'instant, car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice» (Mat. 3:15).
De même qu'au seuil de Sa Passion Il intima l'ordre à Pierre de se laisser laver les pieds par Lui (voir Jean 13:6-9), de même aujourd'hui le Christ repousse la crainte tout humaine du serviteur effrayé devant un tel abaissement de la Divinité et annonce ainsi que, par Son Incarnation, Il est venu non seulement pour accomplir les préceptes de la Loi, mais pour introduire une justice nouvelle et plus parfaite: celle de l'humilité, du sacrifice volontaire et de la charité. Jean, le représentant de l'Ancienne Alliance, se soumit à l'ordre du Seigneur et devint ainsi le ministre de cet acte inaugural de la Nouvelle Alliance.
Pur et innocent de tout péché, et par conséquent de la honte d'Adam (voir Genèse 3:7-11), le Christ, nouvel Adam, descendit nu dans ce tombeau liquide, en signe de Sa prochaine descente dans les ténèbres de la mort et de Son séjour au tombeau. Il Se plonge dans les eaux et, conformément aux prédictions des Prophètes, foule aux pieds la puissance de Satan qui avait établi sa retraite dans leurs profondeurs (Ps 73:13 : Il écrasa dans les eaux la tête des dragons), puis remonte en vainqueur, annonçant ainsi Sa Résurrection le troisième jour et le relèvement de l'humanité lavée de sa faute. Les cieux, fermés par la chute du premier homme, s'ouvrirent alors au-dessus de Lui et la voix du Père venue d'en-haut lui porta témoignage devant tous: « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, qui a toute Ma faveur» (Mat. 3:17). Le Saint-Esprit joignit lui aussi son témoignage, en apparaissant sous forme d'une colombe blanche - symbole de paix, de douceur et de réconciliation entre Dieu et les hommes (voir au déluge: Gen. 8)—, et désigna, comme un «doigt de Dieu», que cet homme nu était le Fils unique du Père incarné et que c'était bien Lui, et non pas Jean, comme le pensaient bien des Juifs, le Sauveur promis par Dieu. Par Son Baptême dans le Jourdain, le Christ annonçait à l'avance qu'Il allait délivrer l'humanité de la mort et l'amener à la connaissance de la Sainte Trinité par Sa mort et Sa Résurrection.
De nombreuses fois auparavant Dieu s'était en effet révélé par des prodiges, des miracles, des signes, dans des songes et des visions, par l'intermédiaire des Anges, dans des messages inspirés à ses serviteurs les Prophètes ou par ses interventions providentielles dans l'histoire d'Israël pour éduquer, châtier ou consoler son peuple rebelle toujours porté à l'idolâtrie et au polythéisme. Cest pourquoi Il leur manifestait alors avec puissance Son UNITE. «Je suis Celui qui est», dit-il à Moïse dans le buisson (Exode 3:14); et lorsqu'Il se révéla dans le feu au Sinaï «Ecoute Israël: le Seigneur ton Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force» (Deut. 6:4; Mat. 22:37). Mais aujourd'hui le Père et le Saint Esprit joignent leur témoignage pour attester que cet homme remontant des eaux est le Fils unique et Verbe de Dieu qui, par son Incarnation, nous a révélé la Gloire de Dieu et nous a fait connaître que l'Unique Nature Divine est ineffablement partagée, sans toutefois être divisée, par le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu et le Saint-Esprit est Dieu: non pas trois dieux, mais trois Personnes (hypostases) en une seule nature (essence). Ils sont comme trois soleils ou trois luminaires, unis sans être confondus dans leur unique lumière. Mystère des mystères, inaccessible à la pensée humaine et à la contemplation des anges, que le Seigneur Jésus-Christ, par Son baptême au Jourdain et Son «baptême» dans la mort, nous a non seulement fait connaître extérieurement, mais dont Il nous a rendus participants. «Le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous, et nous avons contemplé Sa gloire, gloire qu'Il tient de Son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité» (Jean 1:14). Remontant vers Dieu, après Sa Résurrection des morts, pour siéger avec Son corps à la droite du Père, Il a définitivement ouvert les cieux pour la nature humaine tout entière et la rendue capable de participer, par la Grâce du Saint-Esprit, à la gloire et à la lumière commune et éternelle de la Sainte Trinité. Certains rapportent que cet éclat de la gloire de Dieu, cette lumière plus lumineuse que toute lumière de ce monde, devint sensible au moment du Baptême du Christ, comme elle apparut le jour de la Transfigurationau Thabor , car c'est en effet dans la lumière resplendissante de l'humanité divinisée du Christ que nous sommes initiés à la Lumière de la Sainte Trinité. « Verbe lumineux que le Père a envoyé pour dissiper les ombres funestes de la nuit, Tu viens aussi déraciner le péché des mortels et faire surgir, par Ton Baptême, des eaux du Jourdain des fils de lumière» (4e ode du second canon des Matines). C'est pourquoi la Fête de la Théophanie est aussi appelée Fête des lumières. Cette première révélation de Dieu comme Trinité (Tri-Unité) est aussi la manifestation de la vocation ultime de l'homme, appelé à devenir fils adoptif de Dieu, oint («christ») du Saint-Esprit et participant de la triple Lumière par sa configuration au Christ dans le mystère du Saint Baptême, inauguré aujourd'hui.
Dieu avait annoncé par avance à Jean que son baptême de repentir devait prendre fin le jour du Baptême du Christ: « Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est Lui qui baptise dans l'Esprit Saint» (Jn. 2:34). Le baptême de Jean prend donc fin en ce jour pour laisser la place au Baptême qui sera -conféré par les Apôtres «au nom de Jésus-Christ» (Actes 2:38), et qui a désormais le pouvoir de pardonner les péchés et de communiquer le Saint-Esprit. En se plongeant dans les eaux, devenues par la prière de l'Eglise identiques aux eaux du Jourdain, les néophytes entrent dans l'Eglise de la même manière que le Seigneur a commencé sa vie publique; mais plus encore, imitant Sa mort et Sa descente au tombeau et devenant ainsi participants de Sa Résurrection, ils sont «revêtus du Christ» (Galates 3:27) et initiés à une vie nouvelle dans la lumière de l'Esprit Saint: «Baptisés dans le Christ Jésus c'est dans Sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le Baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi d'une vie nouvelle» (Romains 6:3-4).
De même que Moïse, figure du Christ, avait fait ouvrir en deux les flots de la mer Rouge en les frappant de son bâton, comme d'une croix, et, après la traversée du peuple à pied sec, avait fait revenir les eaux à leur état naturel, en engloutissant Pharaon et son armée (Exode 14); de même, lorsque Jésus descendit dans les eaux du Jourdain, celles-ci ne purent supporter le feu de Sa Divinité et, selon les prophéties, «retournèrent en arrière» (Ps. 113, 3): c'est-à-dire renversèrent les lois de la nature corrompue à la suite du péché d'Adam. Porteuses de mort et de corruption, séjour des esprits impurs, lors de la descente en elles du Soleil de Justice, les eaux devinrent porteuses de lumière et de purification des péchés2. «Le Christ se manifeste au Jourdain pour sanctifier les eaux et le monde». En relevant avec lui l'humanité assise dans les ténèbres de la mort et en l'amenant à la connaissance de la lumière de la Trinité, le Seigneur bouleverse et transforme aujourd'hui en profondeur les lois du monde sensible et du cosmos. Comme les Prophètes l'avaient annoncé, recréé et pénétré de Lumière dans le Mystère du Christ, le monde sensible, que symbolise le Jourdain, devient participant du salut et de la joie de l'humanité recréée par le Saint-Esprit. «La terre du Jourdain se couvrira d'abondantes fleurs et jubilera de joie (...) et mon peuple verra la gloire du Seigneur, la magnificence de Dieu» (Isaïe 35:12). « Vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux (...) Car voici ce que dit le Seigneur tout-puissant: Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut, et vous direz ce jour-là: Chantez le Seigneur, proclamez Son Nom, annoncez Sa gloire parmi les nations, rappelez que Son Nom est sublime (...)» (Isaïe 55). Devenue à nouveau eau vive (Jn. 4:10), bain de la nouvelle naissance, l'eau que nous sanctifions avant chaque Baptême, le jour de la fête de la Théophanie et en de nombreuses autres circonstances, en y plongeant la Croix et en invoquant le Saint-Esprit, acquiert un divin pouvoir de guérison et de purification des âmes et des corps. L'eau ainsi sanctifiée devient porteuse de la puissance de la Rédemption, de la Grâce du Christ, de la bénédiction du Jourdain, elle est «source d'incorruptibilité, don de sanctification, rémission des péchés, guérison des maladies, défaite des démons... » (prière de St Sophrone pour la sanctification des eaux). C'est pourquoi, après en avoir été aspergés dans l'église, les fidèles boivent aujourd'hui de cette eau et en emplissent des flacons qu'ils emportent chez eux pour en asperger maisons, champs, objets de la vie quotidienne... Demeurant miraculeusement incorruptibles pendant des mois et mêmes des années, les Eaux de la Théophanie, et toute eau sanctifiée par l'Eglise, pourront donc être utilisées en toute circonstance pour parachever le renouvellement et la sanctification du monde, et faire de toute la vie des Chrétiens une perpétuelle Théophanie, une révélation de la lumière de la Gloire de Dieu.
1. A Béthanie, à 7 ou 8 km de la mer Morte.
2. Voir l'épisode prophétique de l'adoucissement des eaux amères de Mara par Moïse en y jetant un morceau de bois (symbole de la Croix): Exode 15.
Le repas des noces de l'agneau
Livre de l'Apocalypse 19, 4-9
« Soyons dans la joie, exultons, rendons-lui gloire, car voici les noces de l'Agneau. »
Chanter les louanges de notre Dieu.
Et que fait-on au ciel ? On chante ! Comment, mais ici-bas déferle la débâcle ! Et eux, dans l’insouciance, poursuivent leur louange. Le chant de tous ces anges couvrirait-il les pleurs ? Le son de nos fusils serait-il assourdi par la voix des cantiques ? N’ont-ils pas mieux à faire que de louer sans cesse le trône et sa victoire, alors que rien sur cette terre ne semble s’accorder à leurs hymnes sublimes. Une fête comme seul écho à nos cris d’injustice, en réponse insolente à nos plaintes épuisées.
La révolte me prend : arrêtez donc ce bruit ! Silence dans les cieux ! Ni musique ni joie, partagez bien plutôt le deuil qui doucement dévore tout ce monde voué à l’agonie. Que l’on repeigne en noir vos parures chatoyantes, qu’un jeûne séculaire interrompt le banquet. Que le ciel se fige. Qu’il sombre dans ma nuit.
Mais l’ange me dit : écris. Heureux. Un seul mot, dicté par le Puissant. Heureux, l’ultime parole jetée comme un remède à notre désespoir. Heureux, parce que la vague immense qui roule dans les cieux, débordante de vie, étincelant de gloire, vient noyer toute mort. Heureux : la force redoutable nous vient de la louange. La puissance éternelle accompagne celui qui n’attend pas le ciel pour se joindre à la danse. Heureux, qui dans la nuit reprend, debout, sans crainte, le cantique des anges et des armées célestes, vivant, plus que jamais. O seigneur, apprends-moi à chanter dès ici-bas ta gloire réveillant de ma voix le monde résigné.(Source:Signe dans la Bible)
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève
à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?
Vierge, Patronne de Paris
RAPPEL:
Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.
Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.
La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...
En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.
Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)
SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !
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Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
+++
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
+++
Pèlerinage à Lourdes :
*Normandie et Région Parisienne :départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes
*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h
*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.
*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour enNormandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES
*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.
*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .
(Offrandes libres)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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Toute offrande fait l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
"When pride retreats from a man, humility begins to dwell in him, and the more pride is diminished, so much more does humility grow. The one gives way to the other as its opposite. Darkness departs and light appears. Pride is darkness, but humility is light. " (St. Tikhon of Zadonsk "Journey to Heaven") / "Quand l'orgueil se retire d'un homme, l'humilité commence à habiter en lui, et plus la fierté diminue, plus l' humilité grandit. Celle-ci cède la place à l'autre comme à son contraire. Les ténèbres partent et la lumière apparaît. L'orgueil est ténèbres, mais l'humilité est lumière. " Saint Tikhon de Zadonsk
En France Syro-Orthodoxe aujourd'hui, Fête de Saint SIMÉON le Stylite(† 459).
Mémoire des saints:
TÉLESPHORE, pape de Rome et martyr († 137)
DOMNON, martyr à Bergame
SYNCLÉTIQUE, vierge abbesse en Égypte
EUPRÉXIE, veuve en Sicile
In Syrian-Orthodox France today, the Feast of St. Simeon Stylites († 459).
Memory of the Saints:
TÉLESPHORE, Pope of Rome and martyr († 137)
Domnon, martyr in Bergamo
Syncletica, blank abbess in Egypt
EUPRÉXIE widow in Sicily
Au Sanctoral:
Col 3/12-17:
12 Ainsi donc, comme il sied à des élus de Dieu, saints et bien-aimés, ayez un cœur plein de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience.
13 Supportez-vous mutuellement, et pardonnez-vous l'un à l'autre, si vous avez entre vous quelque différend. Comme le Seigneur vous a pardonné, vous aussi pardonnez. 14 Mais par-dessus tout cela, ayez la charité, qui est le lien de la perfection.
15 Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Sachez montrer de la gratitude.
16 Que la parole du Christ demeure en vous dans toute sa richesse, en sorte qu'en toute sagesse vous puissiez vous instruire et vous exhorter mutuellement. Sous l'inspiration de la grâce, chantez à Dieu de tout cœur des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels.
17 Et, quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâce, par lui, à Dieu le Père.
Jn 10/9-16:
9 C'est moi la porte; si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé : il pourra aller et venir et trouver de la pâture.
10 Le voleur ne vient que pour dérober, pour égorger, pour détruire; moi, je suis venu pour qu'on ait la vie, et qu'on soit dans l'abondance.
11 « C'est moi le bon berger. Le bon berger expose sa vie pour ses brebis.
12 Le salarié, celui qui n'est pas le berger, à qui les moutons n'appartiennent pas, abandonne les brebis à la vue du loup, et s'enfuit. Et le loup les ravit et les disperse. 13 C'est qu'il est salarié et qu'il n'a cure des brebis.
14 Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis.
16 J'ai d'autres brebis , qui ne sont pas de cette bergerie; il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur.
Ne vous irritez pas avec ceux qui péchent ou ceux qui offensent. Ne vous irritez pas à remarquer tout péché de votre prochain, puis à le juger, comme nous avons l'habitude de le faire. Chacun aura à rendre compte à Dieu de ses propres péchés. Tout un chacun a une conscience. Tout le monde a entendu la Parole de Dieu, et dès lors chacun connaît la Volonté de Dieu, que ça soit via les livres ou par des conversations avec d'autres personnes. En particulier, ne regarde pas méchament les péchés de tes anciens, qui ne te concernent pas : "Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, cela regarde son propre maître" (Rm 14,4). Corrige tes propres péchés, amende ta propre vie. (Saint Jean de Cronstadt)
« La pauvreté d'esprit a trois degrés.
Le premier est de nous voir en mendicité devant Dieu pour tous ses dons, étant nus par nous-mêmes et sans aucune grâce, et de vivre en esprit de mendiant pour être revêtus de ses biens. Le second est de nous pas approprier les dons et les grâces de Dieu, les considérant comme nôtres, et comme une chose qui serait passée en notre nature, lorsque nous les possédons. Il faut les regarder comme un homme regarde l'habit qu'il porte. Il sait que son corps est nu par soi-même, et dépourvu en soi des choses qui seraient nécessaires pour le mettre à couvert de l'incommodité des saisons : c'est pourquoi il vit continuellement dans l'obligation de se vêtir, et dans la dépendance d'emprunter hors de lui ce secours et ce soulagement. L'âme véritablement pauvre, quoiqu'elle soit revêtue et enrichie des dons de Dieu, se considère toujours devant lui dans une grande nudité. Car demeurant établie dans la connaissance de ce qu'elle est, quoiqu'elle soit possédée et revêtue de Dieu, elle se voit également en nudité par elle-même. Ainsi elle n'entre point en complaisance pour ce qu'elle est ; parce que étant toujours la même dans son fonds, elle ne s'estime point plus au milieu de tous ses dons, qu'elle faisait avant que d'en être remplie. [...] Le troisième degré de pauvreté spirituelle, est de porter en nous les dons de Dieu, et de garder ses trésors dans les coffres de notre cœur, sans y oser toucher, et sans en faire aucun usage pour nous-mêmes, laissant à Dieu à nous mettre son bien dans les mains, et à prendre dans ses coffres ce qu'il veut pour nous faire faire la dépense qu'il désire, afin qu'il soit lui-même l'auteur et le directeur de la dispensation de ses grâces. Et non seulement nous devons prendre garde à ne pas user des dons de Dieu pour nos intérêts temporels et grossiers, ou pour en acquérir de l'honneur ou de l'estime, ce qui serait un sacrilège infâme, mais il faut même s'abstenir de toucher à ses dons sacrés. Il les a mis en dépôt en notre âme, et nous devons lui laisser le soin de nous prendre la main, pour nous y faire prendre ce qui lui plaît et le distribuer en son nom. »
M. Jean-Jacques Olier (1608-1657), Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes (Chap. XI, IVe section), in "Œuvres complètes" publiées par M. l'Abbé Migne, J.-P. Migne Éditeur, 1856.
Par l'Abbé Duquesne
(1732-1791)L'évangile médité, 12ème Méditation
De la circoncision au baptême
La circoncision imposait l'obligation d'observer toute la loi de Moïse, et Jésus en porte le joug pour nous en délivrer.
Mais prenons y garde, Jésus Christ à substitué le baptême à la circoncision, et en nous exemptant de la circoncision légale, il nous a obligé à la circoncision spirituelle, c'est à dire, au retranchement de toutes les pensées mauvaises et réfléchies de notre esprit, de toutes les affections déréglées et volontaires de notre cœur, de toutes les paroles criminelles ou inutiles de notre bouche, en un mot de tout ce qui, dans notre conduite, lui déplaît, ressent le vice de notre origine, et se trouve contraire aux obligations de notre baptême.
'Keep careful watch, to ensure that the enemy does not make off with any who are off guard or remiss; and that no heretic may pervert part of what you have been given. Accepting the faith is like putting into the bank the money we have given you; God will ask you for an account of this deposit.' (St. Cyril of Jerusalem) / « montrez-vous prudent de sorte que l'ennemi n'entre en concurrence comme avec tous ceux qui en sont dépourvu par négligence; ainsi aucun hérétique pourra pervertir ce que vous avez reçu. Accueillir la foi est comme placer en banque l'argent que nous vous avons reçu. Dieu vous demandera compte de ce dépôt. (Saint Cyrille de Jérusalem)
SAINT SIMÉON LE STYLITE, QUI ÊTES-VOUS ?
(STYLITE L'ANCIEN)
(En arabe : مار سمعان العمودي (mār semʕān l-ʕamūdī)) (c. 388 ou c. 389 - 459) (IVe siècle)
Voici peut-être le plus étrange, le plus miraculeux de tous les Saints. Il naquit en Cilicie.
Son père était berger, et lui-même passa les premières années de sa vie à garder les troupeaux.
Il avait treize ans, quand un jour, à l'église, il entendit lire ces paroles:
"Bienheureux ceux qui pleurent!... Bienheureux ceux qui ont le coeur pur!"
Éclairé par la grâce, embrasé du désir de la perfection, il se met en prière, s'endort et fait un songe:
"Il me semblait, dit-il, que je creusais les fondements d'un édifice; quand je crus la fosse assez profonde, je m'arrêtai:
"Creuse encore!" me dit une voix. Par quatre fois je repris mon travail et je m'arrêtai, et par quatre fois j'entendis la même parole: "Creuse encore!"
Enfin la voix me dit:
"C'est assez! Maintenant tu peux élever un édifice aussi haut qu'il te plaira."
Ce songe signifiait sans doute l'humilité, base de toutes les vertus et mesure de la perfection; mais il faisait aussi allusion au genre de vie que devait mener le pieux jeune homme.
Siméon entre dans un monastère; là, ses mortifications paraissent si effrayantes, qu'on lui conseille la solitude.
Il se retire dans un désert et passe le Carême entier sans manger; le jour de Pâques, la Sainte Communion lui rend toute sa vigueur.
Dès ce moment, il prend la résolution de passer ainsi tous les ans le temps du Carême.
Les foules se pressent bientôt autour de lui attirées par ses miracles; il s'enfuit sur une montagne pour échapper au commerce des hommes; mais le concours prodigieux s'accroissait tous les jours.
C'est alors qu'il se fit bâtir une colonne qui, s'élevant d'année en année, atteignit enfin la hauteur de quarante coudées, ou à peu près vingt mètres, sur laquelle il vécut environ trente-six ans.
De là lui vient le surnom de Stylite, mot qui signifie, en grec, l'habitant de la colonne.
Les heures de sa journée étaient partagées entre la prière, la prédication et les oeuvres de charité; la nuit se passait presque entière dans les entretiens avec le Ciel.
Quelqu'un voulut un jour compter les inclinations profondes qu'il faisait en la présence de Dieu; arrivé au nombre de mille deux cent quarante-quatre, il s'arrêta, n'ayant pas la patience de continuer plus longtemps.
Tout est merveilleux dans les détails de cette vie surprenante; et cependant on n'y trouve rien qui ne montre un homme conduit par l'Esprit de Dieu et soutenu par la vertu d'En Haut.
(Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)
+++
Voici maintenant une prière de Saint Siméon à la Très Sainte Vierge:
« Ô Sainte et Souveraine Mère de Dieu »
de Saint Siméon le Stylite (392-459)
surnommé Syméon l'Ancien, Ascète au Mont Amane près d'Antioche en Syrie
qui mourut en position de prière,
les mains jointes et les yeux fermés,
de sorte que ses fidèles mirent deux jours à se rendre compte de sa mort...
« Ô Sainte et Souveraine Mère de Dieu, lumière de mon âme dans les ténèbres,
Tu es mon espérance, mon appui, ma consolation, mon refuge et mon bonheur.
Toi qui as donné le jour à la vraie lumière de l’immortalité, éclaire les yeux de mon cœur.
Toi qui as mis au monde la source de l’immortalité,
donne-moi la vie, car le péché me fait mourir !
Mère du Dieu miséricorde, aie pitié de moi et mets le repentir dans mon cœur, l’humilité dans mes pensées, la réflexion dans mes raisonnements.
Rends-moi digne jusqu’à mon dernier soupir d’être sanctifié par ces mystères, pour la guérison de mon corps et de mon âme.
Accorde-moi les larmes de la pénitence, afin que je Te chante et Te glorifie tous les jours de ma vie, car Tu es bénie pour les siècles des siècles. Amîn. »
Gabriel Matzneff prie pour que la France n'oublie pas les chrétiens syriens , ce prestigieux patriarcat d'Antioche dont le patriarche réside à Damas.
Le premier septembre (Chez les Grecs et Bysantino-Slaves), l'Église orthodoxe fête un très grand saint syrien, Syméon le Stylite , dont les exploits ascétiques illuminèrent les coeurs non seulement au Proche-Orient, mais aussi en France, où sainte Geneviève, patronne de Paris, qui l'admirait, eut avec lui une correspondance spirituelle. À l'ermitage orthodoxe du Saint-Esprit, proche de Trappes, dont l'higoumène est un ami, j'aime à prier dans la chapelle dédicacée à sainte Geneviève et à saint Syméon. C'est un lieu béni d'où tous ceux qui ont eu le privilège d'y participer à un office liturgique sortent pacifiés, corroborés.
Ces liens entre sainte Geneviève et saint Syméon entre l'Église de France et l'Église de Syrie, cette vivifiante amitié, qui, depuis ces temps lointains, unissent la Syrie à la France, j'espère, je veux croire qu'ils sont au coeur des préoccupations de l'actuel chef de l'État, François Hollande, et de son gouvernement ; que la France est soucieuse de ne rien faire qui puisse nuire aux chrétiens syriens, à ce prestigieux patriarcat d'Antioche dont le patriarche réside à Damas, dont l'épiscopat est réparti dans les diocèses de Syrie et du Liban, dont tant de prélats ont fait leurs études théologiques en France, dont les fidèles appartiennent à l'élite de la société syro-libanaise.
Les États-Unis connaissent mal le Proche-Orient
Historiquement, la Russie est la protectrice des orthodoxes du Levant, la France celle des catholiques. C'est pourquoi il est essentiel que, sur la politique à suivre dans cette région, la France et la Russie agissent de conserve, mettent au point une politique commune. Il est plus que jamais nécessaire que l'Élysée et le Quai d'Orsay fortifient chez les Russes cette "passion extrême de s'unir avec la France" que Saint-Simon se réjouit de noter chez Pierre le Grand.
Nous ne mettons pas en cause la bonne volonté du président Obama. Assurément, c'est un homme de bonne volonté, personne n'en doute. Toutefois, observer que les États-Unis connaissent mal le Proche-Orient, qu'ils y multiplient les erreurs, n'est pas de l'antiaméricanisme, c'est un simple constat. Les faits sont têtus, et les catastrophiques guerres d'Irak et d'Afghanistan nous enseignent que la vieille Europe n'a aucun intérêt à se laisser embarquer dans les croisades décidées à Washington. Le Parlement britannique, en refusant de participer à une périlleuse aventure guerrière dont nul n'est capable de mesurer les conséquences, vient de nous donner une belle leçon de lucidité et de démocratie.
Que saint Syméon et sainte Geneviève inspirent nos dirigeants...
À quelques dizaines de kilomètres de Damas, le couvent de Seydnaya, fondé au sixième siècle par l'empereur Justinien, possède une icône de la Sainte Vierge, peinte, selon la tradition, par l'évangéliste Luc, qui est vénérée par des pèlerins venus du monde entier, chrétiens et musulmans. La soeur du fameux Saladin - le sultan Salah El-Din - lui faisait des offrandes votives, et en 2013 cette icône demeure le symbole de la nécessaire réconciliation nationale syrienne.
Pour que cette réconciliation puisse s'opérer, la seule action que les grandes puissances occidentales doivent entreprendre, c'est rendre la Syrie aux Syriens, chasser les mercenaires fanatiques venus de l'étranger qui, se mêlant aux rebelles de la légitime opposition, oeuvrent à la destruction du pays, et pour cela se livrent aux pires horreurs, commettent des crimes qu'ils attribuent à l'armée régulière, attisent délibérément les haines.
L'actuelle Constitution syrienne est laïque, propre à assurer la paix religieuse et sociale. Si l'aveuglement de certains politiciens occidentaux aboutissait à son abrogation, à la victoire de l'intolérance sectaire et du fanatisme, ce serait une blessure sans remède. La France, traditionnelle et fidèle amie de l'Orient arabe, doit tout faire pour nous préserver d'une telle catastrophe. Que saint Syméon et sainte Geneviève inspirent nos dirigeants, les mènent sur la voie juste. En ces premiers jours du nouvel an ecclésial, c'est la prière que nous sommes quelques-uns à formuler.
Les Chrétiens de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* (Chrétienté francophone de l'Eglise des Indes , dite de Saint Thomas(Mar Thoma))
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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*Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
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Intention de prière :
Sainte Geneviève, entreprenante, courageuse et persévérante, intercède pour nous. Qu’à ton exemple nous puissions, en grande simplicité, servir Dieu et nos frères, dociles à l’Esprit Saint.
PRIERE A SAINTE GENEVIEVE
Répandez sur nous, Seigneur, l'esprit d'intelligence et d'amour dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante, pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler, nous obtentions par son intercession dans le ciel, de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit. Pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRIERE A SAINTE GENEVIEVE
Sainte Geneviève, vous qui par les veilles, les pénitences et la prière, assuriez la protection de Lutèce, intercédez auprès de Dieu pour Paris, pour notre Patrie, pour les foyers chrétiens et les âmes consacrées.
Vous qui guérissiez les aveugles et chassiez les démons, obtenez-nous la lumière de Dieu et rendez-nous plus forts dans les tentations.
Vous qui aviez d'abord le souci des pauvres, protégez les malades, les isolés, les chômeurs.
Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité et de la justice.
Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité e de la justice.
Vous qui à travers les siècles n'avez jamais cessé de veiller sur Paris, aidez-nous à garder la grandeur et le rayonnement de notre capitale. Que votre exemple soit pour nous un encouragement à toujours chercher Dieu et à le servir en nos frères. Ainsi soit-il.
PRIERES DES ORTHODOXES RUSSES AUPRES DU TOMBEAU DE LA PATRONNE DE PARIS
Consolatrice des exilés, vous vous êtes manifestée aux émigrés de la Russie orthodoxe.
En tous temps à votre tombeau, ils vous vénèrent.
Ô sainte Geneviève, sois pour nous apôtre de l'Unité.
(C.L.A.)
PRIERE Seigneur, Vous avez conduit la bienheureuse vierge Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance, et Vous lui avez accordé le don de guérison ; conduisez-nous également sur le chemin de la sainteté, selon Votre très sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par Le Christ Jésus Notre Seigneur qui vit et règne avec Vous Ô Père et le Saint Esprit aux siècles des siècles Amîn.
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En l'actuelle Turquie, le monastère de Saint Siméon le Stylite près d’Antioche
Source: KOPTUR LE 2014/03/28
Reste d'une église sur le site du monastère de St Siméon le Stylite
Au sud-ouest de la ville turque d’Antioche et près de Samandağ, une forêt d’éoliennes située en haut d’une colline attire le regard.
Au milieu de ces installations modernes se trouvent depuis des siècles les ruines du monastère et du lieu de pélerinage de Saint Siméon le Stylite.
Ce saint syrien, appelé aussi Siméon l’Ancien et qui prêchait aux paiens, a longtemps vécu en ermite en s’astreignant à des périodes de jeûne importantes. Pour pouvoir à la fois s’adresser à la foule de curieux qui vient de plus en plus nombreuse écouter ses conseils et prier sans pour autant renoncer à son besoin de solitude, il décide de vivre debout sur une colonne d’une quinzaine de mètres de haut à une trentaine de kilomètres d’Alep en Syrie. C’est de là que lui vint son surnom et un monastère a été construit à cet emplacement où il vécut en stylite durant 39 ans.
Après sa mort en 459, d’autres hommes décidèrent de suivre son exemple de vie originale.
Au milieu du site turc qui occupe 20 000 m2, il reste le soubassement d’une colonne sur laquelle a vécu Saint Siméon le Jeune. Natif d’Antioche en 521, il décide, à l’âge de 5 ans, après la mort de son père tué par un séisme, de se retirer et de devenir stylite.
Le monastère du VIème siècle construit là, sur cette colline d’où la vue est superbe sur les alentours, resta en activité jusqu’à la fin du XIIIème siècle. Les vestiges des différentes églises et basiliques qui le composait, se visitent librement.
De nos jours, la végétation a envahi les lieux, se mêlant aux pierres et conférant à ces lieux une atmosphère à la fois mystique et envoûtante.
Les visiteurs sont peu nombreux et cela permet de laisser vagabonder son imagination pour tenter de faire revivre la période où s’y trouvait ce Saint au mode de vie tout à fait particulier et qui vécut de cette façon durant 68 ans jusqu’à sa mort.
'As the good of the body is health, so the good of the soul is knowledge, which is indeed a kind of health of soul, by which a likeness to God is attained.' (St. Justin Martyr) / 'De même que le bien du corps est la santé, le bien de l'âme est la connaissance, par laquelle nous atteignons une ressemblance avec Dieu . » St. Justin Martyr
BÉNÉDICTION DU LIEU DE TRAVAIL
Le travail est béni –
La grâce de jouir d’un travail, d’un métier, d’une forme d’activité, au service de la communauté humaine et pour recevoir de Dieu son salaire, suscite naturellement l’action de grâce, le remerciement, l’appel à consacrer à Dieu ce que nous avons reçu de lui. Le croyant remercie le Seigneur de lui permettre de le servir en servant son prochain – même quand le travail est, comme c’est souvent le cas, harassant, voire ingrat… Le travail opéré par amour pour Dieu et pour les frères n’est pas une malédiction !
Embauchés par le Seigneur
Dans le travail pour lequel Il nous a embauchés, nous consacrons le meilleur de nous-mêmes, notre attention, notre adresse, nos connaissances, notre cœur généreux ; mais nous consacrons également le temps pendant lequel, et l’espace dans lequel, s’opère le travail. Dieu a créé l’espace et le temps, et il y a placé l’être humain, au centre de toutes les créatures, modelé à son image, afin qu’il se consacre, par le travail, au développement des êtres, des rationalités et des énergies créées. Aussi est-il sage et juste de bénir le lieu de travail : purifié des esprits et des suggestions malignes, consacré pour un usage exclusif et sanctifié par la présence invisible du Christ par l’Esprit saint, ce lieu sera un lieu de paix, de bienveillance, de compréhension mutuelle et de consolation pour ceux qui s’y rencontreront avec des dispositions justes. Nous donnons l’exemple suivant.
Prière pour la bénédiction d’un cabinet médical
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Tu es le vrai médecin de nos âmes et de nos corps, Toi qui, par amour pour le genre humain et pour chaque personne humaine en particulier, t’es fait chair et t’es fait Homme. Tu as donné à tes saints apôtres le commandement de soigner et de guérir toute souffrance, toute douleur et toute maladie parmi les hommes, car Tu veux, non la souffrance des humains, mais leur santé, leur joie et leur salut.
Toi-même, ô notre Dieu, rends-Toi présent en ce lieu et bénis-le par ta grâce. Fais-en le lieu de ta miséricorde et de ta compassion, un havre de santé pour l’âme et le corps. Bénis ceux qui viendront ici dans l’espoir d’être soulagés de leurs maux ; fais-toi connaître d’eux par ton saint Esprit ; conduis-les, selon ta douceur et ta considération pour ta créature, à te louer et à te servir en ce monde et dans le monde qui vient.
Seigneur Jésus, notre Dieu, souviens-toi tout particulièrement de (ton serviteur ou ta servante N…) que tu as appelé(e) à manifester parmi les humains ton amour miséricordieux, et donne-lui la grâce d’accomplir ton commandement de soigner et de guérir en ton saint Nom,
Afin que, manifestant les signes de ton Royaume, tous, les souffrants et les soignants, te glorifient en parole et en action, ô Christ notre Dieu, avec ton Père éternel et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours…(Source: Sagesse Orthodoxe)
"Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal"° Nous sommes le Corps du Christ°° pourtant un corps, sur terre, dont les membres s'entre-déchirent. Le ver est dans le fruit. Si le ver est dans le fruit c'est que le fruit ne tient pas en Christ. Pire le ver, cette vermine qui ronge la chair des cadavres, peut être un appât, mais alors il n'y a pas de bon fruit. La famille-humanité, un arbre mort ? "Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" °°° ° Matt 13, 36-43 °° 1 Co 12-27 °°° Jn 15,1-8 / C'est comme une couleur de l'arc-en-ciel qui s'efface lorsque quelqu'un tourne les talons ; un prêtre qui s'en va, c'est un pas de Jésus qui s'éloigne. Miséricorde étant le maître mot entre chrétiens, je poursuis à rendre hommage. Imaginons autant de vocations que Christ reçut d'affronts, de coups et de tortures ; chaque prêtre acceptant de se charger qui d'un outrage, qui d'une souffrance, il en porterait durant sa vie le stigmate devant la très Sainte Trinité, martyr du poids de l'amour comme son Dieu, tribut du prix de l'amour comme son Dieu, entaillé d'une plaie de l'amour comme son Dieu. Mais trouvé inscrit sur le Livre de Vie.(Catherine CARON sur Facebook)
EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
Une pensée pour nos Frères Orthodoxes Bysantins et Bysantino-Slaves qui vont fêter Noël...
What a beatifull sight snow at the Monastery of Mor Yakoub d'Qarno near Beith Dibe in Turabdin Turkey.
En 2016, l’État islamique se heurtera à deux nouveaux obstacles.
Sur le territoire Syrien en premier lieu, même si la coalition menée par les États-Unis et celle menée par la Russie poursuivront encore des objectifs différents, la mise en place d’un dialogue assorti de mesure de coordination entre la France et la Russie se présentera comme un premier pas concret vers le confinement de Daesh. Des progrès sont également à espérer en Libye, où l’Etat islamique, implanté récemment entre la Cyrénaïque et la Tripolitaine afin de contrôler la route des oasis partant vers le Niger puis le Nigéria, se heurtera à de nouveaux obstacles. En effet, le transport par voie aérienne de djihadistes de Syrie vers la Libye entraînera mécaniquement une réaction militaire franco-italienne. L’on peut estimer que d’ici la fin de l’année 2016, les éléments précurseurs d’une intervention – qui pourrait débuter aux alentours de mars 2017 – auront été envoyés en Libye. Or, il y a fort à parier que ces nouvelles actions militaires auront tiré les leçons des errements mais aussi des succès précédents – comme celui du Mali : la guerre se fera au sol avec des moyens légers Elle prendra fortement appui sur la composante aéromobile, et s’appuiera nécessairement sur les acteurs régionaux, comme la Jordanie ou l’Égypte.(Source: ALETEIA)
Le chanteur se battait contre un cancer qui le privait de sa voix.
Il est décédé samedi 2 janvier 2016, à l'âge de 69 ans.
Dans l'épreuve, il confiait* ce qui le consolait :
-l'amitié, les « petites choses de la vie », la foi chrétienne dont il témoignait à coeur ouvert.
«J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.
Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.
Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.
Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.
Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.
Dans l’épreuve, quelles sont mes consolations ? D’une part, l’amitié. Je n’avais pas réalisé que j’avais autant d’amis. Dans le tourbillon de la vie “du dehors”, la vie quotidienne, nous ne trouvons jamais le temps de nous arrêter pour voir ceux qui nous sont chers, et les années passent, les liens se distendent… Trop bête ! C’est quand ça ne va pas que l’essentiel ressurgit. Et l’amitié fait partie de l’essentiel.
J’ai été soutenu physiquement et psychologiquement par la bienveillance qui m’entoure. L’amour de ma femme, de mes enfants, la tendresse et la compétence du personnel médical et infirmier. On guérit plus vite quand on aime et qu’on est aimé, j’essaierai de ne pas l’oublier.
Curieusement, moi qui suis un gourmand invétéré, je n’ai plus de consolation culinaire. Je n’ai même plus le désir d’une bonne entrecôte avec un verre de Saint-Émilion ! On me nourrit avec des sondes et des pipettes. Pourtant, l’autre jour, le goût m’est un peu revenu en absorbant une cuillerée de glace au café. Elle m’a irrésistiblement évoquéLa Première Gorgée de bière de Philippe Delerm ! Depuis, je suis plus ouvert aux toutes petites choses de la vie, ces surprises discrètes qui émaillent l’existence et peuvent nous passer sous le nez sans même qu’on les remarque.
Je goûte aussi des consolations plus spirituelles. Ainsi, celle de la patience. Le cancer est l’une de ces épreuves qui vous enseignent cette vertu. Vous pouvez fulminer, vous morfondre, crier, pleurer, cela ne changera rien. N’allez pas croire que je suis un saint homme ! Au quotidien, face aux mini-tracas, je peux être sanguin, colérique, râleur. J’ai tous les défauts de la terre pour les petits soucis. Mais là, c’est autre chose : il y a un “vrai” combat à mener. Ai-je reçu une grâce de Dieu pour cela ? Je le crois. Je sais qu’Il est à mes côtés.
Patience quand j’articule mal, que je suis inaudible. Patience quand la douleur se réveille et me contraint au silence. Patience face aux régressions inévitables, aux déceptions inhérentes, parce que les traitements semblent inefficaces. Patience quand je me fatigue très vite. Patience devant la mélancolie qui m’est familière…
J’étais jeune, j’avais du succès, la vie me souriait, lorsqu’une profonde dépression m’a mis à terre. J’ai plongé très bas. La maladie m’a tenu éloigné de la scène pendant dix ans. J’ai fait une rechute dépressive après mon premier cancer. J’ai survécu au jour le jour, les petites victoires se sont accumulées ; finalement, je me suis retrouvé à quai, quand patatras, le cancer est revenu.
Durant cette plongée dans les ténèbres de la dépression, j’ai connu le chaos. J’ai cherché à en sortir par le “haut”, en tâtant du bouddhisme, de l’hindouisme, en essayant la méditation transcendantale… Mais je me suis rendu compte, progressivement, que tout cela n’était pas un chemin fécond pour moi. J’étais en train de me perdre. J’ai commencé simultanément à m’intéresser à cette part de mon identité que je refusais jusqu’alors de regarder : la religion chrétienne. Et j’ai osé… le christianisme ! Je ne sais si j’aurais eu cette hardiesse sans la dépression, je ne sais pas si je serais allé aussi loin dans cette voie. Une chose est sûre : depuis, Dieu reste l’objet incessant de ma quête.
Je me suis formé tout seul. J’ai beaucoup lu. Des livres qui ne sont pas tous “modernes” : Isaac le Syrien et Thomas Merton, saint Jean de la Croix et les Pères du désert, saint Augustin et l’Introduction à la vie dévotede François de Sales ; Urs von Balthasar et Thérèse d’Avila dont je retiens cette phrase : “Seigneur, si Tu n’existes pas, ça n’a pas d’importance. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour Toi”.
Je suis un homme de peu de foi. Telle est ma tragédie. Ma foi n’est pas un long fleuve tranquille : elle est dans la torture, dans la complexité. J’en suis parfois épuisé. Pourtant, je plains ceux qui n’ont pas la chance de connaître ce tumulte-là. Il fait vivre jusque dans l’Au-delà ! Je ne pense pas que le Ciel se soit mêlé de mon cancer, mais je lui demande de m’aider à avoir la force de le surmonter, de me plier à la discipline indispensable, de faire ce qu’il m’est exigé de faire. Je n’ai jamais prié pour guérir, j’ai plus souvent pensé : “Que ta volonté soit faite”.
Autre consolation que permet le repos qu’impose la maladie, c’est une relecture apaisée de l’existence, même si je n’aime pas trop regarder en arrière. J’en ai fait des bêtises ! La fiesta, les filles, quelques drogues, étaient intimement liées à l’univers de la chanson, surtout dans les années 1960 et 1970. J’ai été un oiseau de nuit. Mais je crois en la miséricorde et au pardon – qui sont les plus grandes consolations qui soient.
Mais il n’y a pas que le pardon de Dieu qui console, il y a aussi… le foot. Je passe du coq à l’âne. J’ai une passion pour le foot. Quand j’ai fini de regarder KTO, que j’apprécie beaucoup, voir un bon match à la télé me fait oublier mes tracas. Après le foot – revenons au spirituel, quand même ! – il y a l’oraison. C’est une forme de prière méditative, une prière du cœur, plus proche de la contemplation que de l’imploration. Sainte Thérèse d’Avila, pour qui j’ai une tendresse particulière, en donne une jolie définition : “L’oraison est un échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sent aimé”. Si je ne prie pas, si je ne me livre pas à l’oraison, en quoi consistent ces plages de silence qui me font tellement de bien, au corps et au cœur ?
Un philosophe me console aussi, c’est Gustave Thibon. Je suis fasciné par la vérité et la force spirituelle du verbe de ce génie autodidacte qui a révélé Simone Weil. Je l’ai convié à une émission de télévision à laquelle j’étais invité. Il est venu et a subjugué l’auditoire. Nous sommes devenus amis. Je suis allé le voir plusieurs fois chez lui, en Ardèche. Je fais mienne cette phrase de lui : “Je croyais en Dieu, et maintenant je ne crois plus qu’en Dieu”. Et cette autre : “Dieu ne te délivrera pas de toi-même ; Il te délivrera de la lassitude et du dégoût de toi-même”.
La maladie vous dépossède. Elle vous dénude. Elle vous contraint à vous interroger sur les vraies valeurs. Nous voulons une plus grande maison, une plus puissante voiture, plus d’argent, mais en serons-nous plus heureux ? Je constate souvent chez ceux qui possèdent moins un sourire plus radieux que chez ceux qui ont tout.
“Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu‘il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive”, dit Jésus (Mt 16, 24). Alors je porte ma croix et je découvre que c’est le secret de la joie. Je réalise aussi que Dieu est là afin de m’aider à la porter. Pour la première fois de ma vie, je n’envisage pas une solution à une épreuve que j’affronte. Je sais aujourd’hui que je risque fort de ne plus pouvoir chanter. Ma confiance la plus totale, c’est en Dieu que je la place : “Que ta volonté soit faite Seigneur ! Sans Toi, je suis perdu”. » (Source: Famille Chrétienne)
L’idée reçue: tendre l’autre joue, une façon de pardonner qui est un acte de faiblesse.
L’analyse de… Jean Greisch, ancien professeur de philosophie à l’Institut catholique de Paris et titulaire de la Chaire Romano Guardini à l’université Humboldt, à Berlin.
"Dans le mot “pardon”, il y a “don”. Celui pour qui tout se vend et tout s’achète, selon l’implacable loi du donnant-donnant, a peu de chances de comprendre ce qu’est le pardon. S’il appartient au patrimoine commun des religions du Livre, ce terme reçoit sa spécificité chrétienne de la figure du Christ, dont toute la vie est jalonnée par des signes de pardon, jusqu’à sa mystérieuse parole de crucifié: “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23, 34). Dans la prière du Notre Père, la demande: “Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés” (Matthieu 6, 12), adressée à Dieu, s’adosse à un geste de pardon, ou du moins une tentative préalable.
Celui qui voudrait se dérober à cette condition essentielle ne serait qu’un hypocrite. Tôt ou tard, la vie nous confronte à ce que le philosophe Paul Ricoeur appelle “le pardon difficile” et qu’il résume en une seule “parole libératrice”: “Tu vaux mieux que tes actes”, parole que Jésus, en son temps, ne cessait de dire ou de signifier aux pécheurs et pécheresses qu’il fréquentait. Plus nous avançons en âge, plus nous avons des choses à nous faire pardonner! Cela nous oblige à nous demander si nous sommes encore capables de pardonner. Il y a, à cet égard, deux sortes d’individus : ceux qui ne cessent de ruminer leurs vieilles haines et ceux à qui la capacité de pardonner apporte une sérénité incomparable."
Auteur de "Vivre en philosophant", éd. Hermann, et Entendre d’une autre oreille: les enjeux philosophiques de l’herméneutique biblique, éd. Bayard.
Les terroristes ont jeté le jeune garçon du toit d’un immeuble,
devant une foule en liesse qui assistait à cet acte de barbarie.
Les exécutions d’homosexuels – ou de personnes supposées l’être – se multiplient dans les territoires syriens et irakien contrôlés par le groupe terroriste État islamique.
Il y a quelques jours, un adolescent de 15 ans a été exécuté dans la ville syrienne de Deir ez-Zor par des djihadistes de l’État islamique. Il a été ligoté et jeté du toit d’un immeuble. C’est le châtiment qui est habituellement réservé aux homosexuels par les terroristes islamistes. Une foule en liesse assistait à cet acte de barbarie.
Une foule importante assistait à l’horrible assassinat (photo d’illustration).
Le garçon était accusé d’entretenir une relation homosexuelle avec un membre éminent de l’État islamique, Abu Zaid al-Jazrawi. Il n’a pas été exécuté mais a été autorisé à rejoindre les fronts de combat en Irak.
La cruauté des djihadistes de l’État islamique n’a plus aucune limite. Des exécutions sommaires, d’une rare cruauté, se déroulent chaque jour. Ces crimes contre l’humanité sont souvent principalement dirigés contre les minorités ethniques, religieuses et les homosexuels.
Giuseppe Di Bella
Du côté du judaïsme
L’idée reçue: Oeil pour oeil, dent pour dent…Le dieu de l’Ancien Testament est celui de la vengeance.
L’analyse de… Hervé élie Bokobza, talmudiste, écrivain et conférencier auprès de plusieurs centres d’études juives et universitaires.
"Comme le commentait Maimonide* dans le Mishné Torah (code de la Loi juive), le pardon ne dépend d’aucune autre condition que de la disposition de l’homme au repentir. Pour obtenir le pardon de ses transgressions, il lui suffit de “faire techouva”, c’est-à-dire d’opérer un retour sur lui, une prise de conscience de ses actes, de manière à améliorer sincèrement sa conduite. Néanmoins le judaïsme fait une distinction essentielle entre le pardon et l’expiation, qui va offrir à l’homme l’absolution définitive de ses fautes, la réhabilitation au point de ne plus être lié au mal qu’il a commis.
Yom Kippour traditionnellement appelé Grand Pardon, signifie en réalité jour d’expiation. Le fondement de cette journée annuelle ne repose pas sur le pardon qui lui peut s’obtenir à chaque instant par le repentir, mais sur l’expiation qui va laver définitivement l’homme de ses fautes. Si Kippour offre l’opportunité de réhabilitation, cela n’est valable que pour les transgressions commises par l’homme vis-à-vis de Dieu. La prise en compte de l’Autre est essentielle dans la Torah. “Ne fais pas à ton prochain, ce que tu n’aimerais pas qu’il te fasse.” C’est pourquoi concernant les préjudices à l’égard d’autrui, l’expiation et le pardon divin seront inopérants et sans aucun sens, si le repentant n’a pas d’abord fait amende honorable auprès de celui à qui il aurait fait subir des offenses. De la même façon, celui qui a été offensé est invité à ne pas refuser son pardon à celui qui vient le lui demander."
Auteur de "L’Autre, l’image de l’étranger dans le judaïsme", éd. de L’oeuvre.
*Moïse Maimonide (1138-1204), rabbin, médecin, philosophe et grand commentateur des textes.
Du côté de l'islam
L’idée reçue: dans l‘actualité, ce que nous montre parfois l’islam nous paraît sans pitié.
L’analyse de… Faker Korchane, professeur de philosophie et journaliste spécialisé sur les questions religieuses.
"Le pardon est une notion citée à de très nombreuses reprises dans le Coran, texte de référence de la tradition islamique. On trouve plusieurs termes polysémiques pour le nommer: “Magh ra”, “Rahma”, “Afwu”, “Tawba” par exemple, la sourate 55 (Al-Rahman) considérée comme le plus beau chapitre coranique, s’intitule Le Miséricordieux ou Le Clément, autrement dit “Celui qui pardonne”. L’islam possède une approche pragmatique du pardon, illustrée par ce verset coranique (IV, 28) “Dieu veut alléger pour vous les contraintes, car l’humain fut créé faible…”. Le pardon divin agit ainsi comme une compensation à cette faiblesse primordiale. Sur les 114 sourates du Livre, 113 ont pour formule liminaire, la Basmala, “Au nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Miséricordieux”. Porte ouverte rappelée constamment dans le Coran, le pardon n’est jamais donné gratuitement. Le croyant sincère doit le gagner par la repentance. Ainsi, le pardon de Dieu est facile mais ne s’offre pas et s’obtient en le demandant et en priant, si l’offense ou le péché était à l’endroit de Dieu (boire de l’alcool, s’abstraire aux obligations religieuses).
Par contre, si une personne est offensée, le pardon ne sera possible qu’une fois la faute réparée. Fauter n’est pas un crime impardonnable. Adam, une fois déchu de sa place au paradis pour avoir désobéi, a été pardonné par Dieu. Il n’y a donc pas de péché originel en islam."
Du côté du bouddhisme
L’idée reçue: le kharma est un destin, il n’y a pas de pardon.
L’analyse de… Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et historien des religions.
"Le pardon est pourtant une vision centrale dans le bouddhisme qui considère que nos pires ennemis sont également nos meilleurs amis. Lorsque quelqu’un nous blesse, il est essentiel de ne pas se sentir victime mais de considérer que cela était prévu pour nous faire travailler et grandir spirituellement. Pour accéder à cette évolution, il est important de ne garder aucun ressentiment, véritable poison qui nourrit l’égo et obstrue l’esprit. Pour s’en libérer, un antidote: le pardon! Regarder l’Autre, en le considérant non pas comme un agresseur, mais avec bienveillance, offre la possibilité de se libérer de ses contraintes et de s’élever. Le pardon est une condition de croissance spirituelle et d’Éveil."
Producteur et animateur de l’émission "Les Racines du ciel" sur France Culture, auteur de L’Âme du monde, éd. Pocket, et de Coeur de cristal, éd. Robert Laffont.
Frédérique Odasso (Source:"Séraphim")
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Il revient à la vie comme par miracle !
Le coeur de Liam, un petit garçon québécois de 3 ans, s'est arrêté pendant 30 minutes avant de battre à nouveau.
Il a été hospitalisé d'urgence en juin dernier, suite à de nombreuses crises de vomissement. La situation s'aggrave rapidement et son taux de déshydratation devient inquiétant, du coup le médecin décide de l'intuber sauf qu'il fera rapidement une crise cardiaque.
L'équipe médicale s'affaire et tente de ranimer le petit garçon. Le massage cardiaque ne donne aucun résultat et après une demi-heure, le médecin en chef pense devoir annoncer le décès définitif du jeune patient, en état de mort clinique.
C'est à cet instant que le coeur de Liam redémarre...
Après des examens plus approfondis, les chirurgiens se rendent comptent que Liam souffre en réalité d'une invagination intestinale aiguë. Opéré d'urgence, l'enfant subit l'ablation d'une partie de son intestin et demeure hospitalisé pendant un mois.
Aujourd'hui, Liam se porte bien et ne semble pas avoir de "véritables séquelles" tandis qu'en temps normal, si le coeur s'arrête plus d'1 minute, il peut déjà y avoir de nombreux dégâts, dans le cas présent, c'est un véritable miracle !
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LES VEILLEURS:
Chers amis, voici l'événement de notre prochaine veillée dans 10 jours sur les Champs-Elysées !
1. L’homme « augmenté » est déjàune réalité en marche. Il suffit de voir ce qui se passe dans les laboratoires américains. Mais il est nécessaire de bien distinguer entre les progrès indéniables dans les champs médicaux, scientifiques, etc. et la vision transhumaniste : on passe d’une question de progrès de l’espèce humaine à la question de changement d’espèce.
2. Pour faire ensuite, hypothétiquement, grandir l’homme, le transhumanisme commence par abaisser sa dignité. Aux États-Unis, les transhumanistes se reconnaissent par le signe H+. Mais avant de faire du +, la réalité est qu’ils font du – ! Leur fantasme du robot anthropomorphe rapproche en effet l’homme de la machine et la machine de l’homme, ce qui est une double erreur.
3. Les transhumanistes défendent une vision simpliste de l’homme, dans une dualité radicale entre corps et esprit : un corps, mauvais, corrompu et décomposable, retiendrait l’esprit et l’empêcherait d’être immortel. Toutes les découvertes scientifiques depuis les trente dernières années confirment pourtant ce que nous dit notre bon sens : cette dualité ne correspond pas à notre réalité.
4. L’idée simpliste de l’homme débouche sur une ambition suprêmement individualiste. La vision transhumaniste d’un animal isolé, là encore, est à l’opposé de ce que nous enseignent science, bon sens et philosophie : l’homme, par-delà de toute conviction religieuse, est un animal relationnel. Le bonheur conçu comme pure maximisation de nos expériences individuelles, socle de la conviction transhumaniste, correspond à une malheureuse esquisse de ce que nous sommes vraiment.
5. Les obstacles ne sont pas simplement d’ordre éthique. La vision transhumaniste du progrès scientifique se heurte à d’indéniables barrières de complexité. Il y a une vraie naïveté, qui fait froid dans le dos, à croire qu’elles disparaîtront d’elles-mêmes dans les prochaines années. Il s’agit moins de parler d’orgueil que des risques objectifs d’une approche simplificatrice.
Trois destins, trois souffrances, une même espérance, celle qui a toujours le dernier mot quand on se croit perdu... Je recevrai le 6 janvier à l'Espace Bernanos trois personnalités atteintes dans leur âme et leur chair, qui ont livré dans un livre le témoignage de leur épreuve : l'une a failli mourir, l'autre a failli voir sa femme mourir, la dernière a failli ne pas pouvoir adopter un enfant qui aurait dû mourir :
Samuel Pruvot (Peau rouge, Journal de guerre d'un grand malade), Bernard Noirot-Nérin (Vous aviez dit que j'allais mourir), Clotilde Noël (Tombée du nid).
Comment vivre l'épreuve de la maladie, de la dépendance, de l'abandon ? A travers ces trois témoignages, qui peuvent rejoindre des expériences plus personnelles, nous découvrons la puissance du renouveau dans le dialogue du coeur et de l'âme. Trois belles histoires de vie à méditer dans le temps de Noël.
Je serai heureux de vous retrouver à l'Espace Bernanos à l'occasion de cette soirée exceptionnelle.
François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique
(texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle) N° 15 (trad. DDB 1981, p.35)
« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »
Comme le soleil est la joie
de ceux qui recherchent son jour,
ainsi ma joie c'est le Seigneur,
car il est mon soleil.
Ses rayons m'ont redressé,
sa lumière a dissipé toute ténèbre de mon visage.
Grâce à lui j'ai acquis des yeux,
et j'ai vu son jour saint ;
j'ai eu des oreilles
et j'ai entendu sa vérité ;
j'ai eu la pensée de la science
et par son moyen je me suis réjoui.
J'ai abandonné la route de l'erreur,
je suis allé vers lui,
et j'en ai reçu généreusement le salut.
Il m'a donné, selon sa bienveillance,
et sa beauté m'a façonné.
En son nom, j'ai revêtu l'incorruptibilité,
j'ai abandonné la corruption par sa grâce.
La mortalité a disparu de devant mon visage,
le séjour des morts a été anéanti par ma parole,
une vie immortelle est montée en la terre du Seigneur.
Elle a été révélée à ses croyants
et accordée sans réserve
à tous ceux qui se confient en lui.
Alléluia !
FEAST OF EPIPHANY ( DENAHA PERUNNAL )
(Orthodox Church Of the East)
Saint John the Forerunner was known as the “Baptist,” because he was “baptizing” people in the River Jordan. In the Jewish faith, one entered the faith through the ritual of circumcision. Periodically, thereafter, people went to be “ritually cleansed (washed)” of their sins through “baptism”. This ritual was done throughout one’s life—it was not a one-time thing. Saint John had a large group of “disciples,” people who were going to him out in the desert, at the River Jordan, to have him offer this ritual of “baptism” for them.
The initiation into the Christian faith is now done through baptism, not through circumcision. Baptism now is a one-time event that brings one into the Christian faith. Baptism is not repeated, there is no such thing as a re-baptism. What makes a baptism a baptism is that the name of the Holy Trinity—Father, Son and Holy Spirit—is invoked over the person being baptized. Water is usually (not always, in an emergency baptism, one can invoke the name of the Trinity over someone without water and this is considered a valid baptism) involved and the person being baptized is usually immersed in the water three times. In some cases, water is poured over them instead.
We are baptized for three reasons—first, because we imitate the baptism of Christ by being baptized ourselves. Second, because He told us we must be born of “water and the spirit” in order to enter into the Kingdom of God. (John 3:5) And third, because He commissioned the Church to “make disciples of all nations, baptizing them.” (Matthew 28:19)
Baptism marks our entry into the Christian life. Baptism gives us the potential to receive salvation, but does not guarantee salvation. Baptism doesn’t mean that we will live a life without sin. Baptism cleanses us from sin, and our baptismal state is the way we should strive to live, and especially end, our lives. In a fallen world, this is not possible. So we have a sacrament called confession and this sacrament allows us to return to the state we were in at baptism.
Baptism replaces the circumcision of the Old Testament. And confession replaces the “baptism” that John was doing. It is a periodic “washing” of our sins through “tears” of repentance. Confession takes us back to the state we were in at baptism, by cleansing the soul and restoring it to a state of purity. Confession allows us to own up for our sins, to be loosened from guilt, to reaffirm our faith in God, and to receive guidance and counseling through a spiritual father, so that our confession can be a true repentance, a plan to change our lives to point away from the sins we have confessed and towards God.
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Programme de ces prochaines semaines au
Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Mercredi 6 Janvier Théophanie
Ce mercredi 6 janvier nous fêtons l'Epiphanie du Seigneur.
Dans la liturgie orientale, la fête de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu au moment du Baptême de Jésus.
Le récit du baptême de Jésus exprime une manifestation divine assez différente de la manifestation aux mages.
C'est une "théophanie" trinitaire, c'est à dire que les trois personnes de la Sainte Trinité sont manifestées.
10h30, Messe au Monastère
* Wednesday, January 6 Theophany
10:30 Mass at the Monastery
*Mardi 2 Février:
10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.
* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.
*Mercredi 3 Février:
Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)
* Wednesday, February 3:
Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet)
La vie, elle est à recevoir, à donner, à faire grandir dans l’échange, là où nous sommes avec ce qui s’offre à nous. Le Seigneur ne cesse de le faire, lui qui ne cesse de débouler dans de nouveaux contextes, rencontrant une multitude de personnes dans des situations infiniment variées. Cette attitude, il nous l’enseigne, dans le quotidien de nos jours, aussi comme ici aux disciples. Ces disciples qui viennent à lui gros d’un souci, d’une préoccupation qui donne avec elle une première solution : renvoyer les personnes, ou alors se ruiner… Bref aller vers de l’impossible… Jésus ne fait qu’une chose, une simple chose : arriver dans la situation, la recevoir, la contempler et, de là, percevoir, discerner, dans un simple mouvement, ce qu’il y a de bon, sous la forme d’une motion, éprouver de la compassion, et puis agir en conséquence souvent sous la forme d’une simple demande adressée avec confiance au Père. C’est bien le chemin à vivre, tout simple… celui qui permet que tout devienne eucharistie.(Père J-Luc Fabre dans "Jardinier de Dieu")
Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone (Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI. Tel : 0233247958 Courriels : asstradsyrfr@laposte.net)
Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !
N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !
Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !
« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce!
Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! » (Nb VI, 24-26) « Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. » (2 Co XIII, 13)
Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre de bonnes décisions dans leurs vies et agir en conséquence...
Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
JANVIER:
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)
ATTENTION:
Les 18-19-20 janvier 2016
Jeûne des "Rogations de Ninive" (En référence au Livre de Jonas dans l’ancien testament)
Le jeûne de la Baouta, abstinence jusqu'à midi et jeûne pendant ces 3 jours, a lieu 3 semaines avant le premier jour du Grand Carême, et ce pendant 3 jours (lundi, mardi et mercredi).
Les trois jours de jeûne des "rogations"(1) de Ninive :
C'est une fête religieuse pour toutes les Eglises de Tradition Syriaque ("Syriaques Orientales"(Assyrienne et Chaldéenne) et "Syriaques Occidentales" (Syriaque Orthodoxe et Malankare) qui commémore la prédication de Jonas, épargnant la ville de la colère divine par son appel à la repentance.
Ces trois jours de jeûne et de pénitence rappellent donc la conversion des ninivites, et représentent aujourd’hui la conversion du monde et notre propre conversion. (1) Du latin latin rogatio : «action de demander», «supplication», «prière».
PARIS ET REGION :
(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)
*JAULDES(16) :
-Dimanche 10 et 24 Janvier, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
LOURDES (65) :
-Dimanche 31 Janvier.Messe à 10h30
+++
Pèlerinage à Lourdes :
*Normandie et Région Parisienne :départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes
*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h
*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.
*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour en Normandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES
*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.
*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .
(Offrandes libres)
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
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*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :
-Samedi 23 Janvier, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30
FEVRIER:
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)
*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.
*Mercredi 3 Février, Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
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VEUILLEZ PRIER POUR LE SUCCES DE LA VISITE PASTORALE ET CANONIQUE DE MOR PHILIPOSE-MARIAM AU CAMEROUN. Merci.
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PARIS ET REGION :
(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)
*YVETOT(76) :
-Pas de Messe à Yvetot en raison de la visite Pastorale du Métropolite au Cameroun (Ordination Presbytérale d’un Diacre) Oratoire Saint Romain et Saint Grégoire le Thaumaturge .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).
*NANTES (44) :
*Jeudi 11 Février, réception des fidèles de 9h à 17h.Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel, (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES
*JAULDES(16) :
-Dimanche 14 et 28 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
-Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.
*LOURDES (65) :
-Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.*Lundi 1er Février
*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :
-Samedi 27 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30
PRIONS LE SEIGNEUR !
♱Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،
DIEU UNIQUE ET VRAI. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †.
R.Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.
Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.
Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.
Aboun d’bashmayo(Notre Père).
Les fidèles :
Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Seigneur, Faites de nous Vos disciples:
Jésus Christ, Fils de Dieu,
Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,
Faites de nous vos disciples.
Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,
Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.
Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller.
Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique.
Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face.
Faites de nous vos enfants.
Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes.
Apprenez-nous à faire le bien.
Gardez-nous du levain des pharisiens.
Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire.
Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle.
Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.
Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne.
Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés.
Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,
Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.
Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.
Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner.
Apprenez-nous à vivre dans la prière.
Faites nous participer à votre royaume.
Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur.
Donnez-nous la force de vous rendre témoignage.
Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux.
Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,
Et nous serons vraiment Vos disciples.
(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)
PRIERE
Extraite de la Liturgie Assyro-Chaldéenne Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens")
« Pour que vous trouviez en moi la paix »
Seigneur, votre miséricorde est éternelle.
Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.
Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin.
Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.
Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.
Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :
« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »(Mt 28,20).
Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève
à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
Sainte Geneviève, qui êtes-vous ?
Vierge, Patronne de Paris
RAPPEL:
Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.
Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.
La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...
En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.
Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)
SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !
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Patronne de Paris, de la France et des gendarmes
Geneviève naît en 422 à Nanterre. A l'âge de quatorze ans elle rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes en partance pour la Bretagne (la Grande Bretagne actuelle) afin d’y combattre l’hérésie du pélagianisme.
La tradition rapporte que l'Esprit de Dieu communiqua à l'évêque Germain une lumière subite qui lui révéla la mission de la fillette en la voyant en prière dans l'église de Nanterre.
Germain prophétisa devant les parents de Geneviève le destin exceptionnel de l'enfant.
Puis, ayant vu à terre une pièce de monnaie de cuivre marquée du signe de la croix, il la ramassa et la donna à Geneviève, lui ordonnant de la porter au cou.
Geneviève promet à Germain de se consacrer au Christ et, à 15 ans, elle reçoit le voile des vierges.
A l'époque, en effet, il n'existait pas de monastères de femmes et celles qui souhaitaient se consacrer au Seigneur continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par le voile de leur consécration.
A la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine.
Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine.
Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, en lisant dans les consciences et en guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.
Aux exercices de la mortification, elle joint une inviolable pureté, une humilité profonde, une foi vive, une charité ardente, une onction dans la prière qui lui fait répandre des larmes abondantes.
Sa grande sainteté lui suscite des ennemis qui parvinrent à la faire passer dans le peuple pour illuminée.
Saint Germain d’Auxerre, de retour à Paris fit taire les calomniateurs.
En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir.
Geneviève, qui n'a que 28 ans, les convainc de demeurer dans la ville:
« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »
Elle rassemble les femmes de Paris dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le ciel d'épargner leur ville.
C'est ce qui se produit.
Abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans qu'ils assiègent.
Repoussés par le général romain Aetius, ils se replient vers le Nord et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques.
Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine :
-elle organise à ses frais une expédition au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne.
Sa réputation s'étend jusqu'en Orient.
Saint Siméon le Stylite, ayant entendu parler de ses miracles, voulut être recommandé à ses prières.
Le roi Clovis et sainte Clotilde lui vouaient une particulière vénération.
Geneviève meurt en 512 à près de 90 ans.
Elle est enterrée auprès du roi Clovis dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire et qui prendra le nom dès le VIIe siècle de Sainte-Geneviève (maintenant le Panthéon).
Son corps, emporté en 845 à Marizy en Bourgogne par crainte des Normands, est rapporté à Paris en 890.
A partir du douzième siècle la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris en particulier dans des circonstances dramatiques, et des miracles ont lieu sur son passage.
Ses reliques furent brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais certaines furent ensuite retrouvées et son tombeau continue d'être vénéré dans l'église Saint-Etienne-du-Mont.
Elle a été la patronne de la première paroisse orthodoxe de langue française et est co-patronn avec Saint Thomas Apôtre de notre "Relais Paroissial" (Actuellement S.D.F) de Region Parisienne.
Elle demeure sans conteste la protectrice de la ville de Paris.
D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession.
Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.
Elle est une des grandes patronnes de la France.
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Intention de prière :
Sainte Geneviève, entreprenante, courageuse et persévérante, intercède pour nous. Qu’à ton exemple nous puissions, en grande simplicité, servir Dieu et nos frères, dociles à l’Esprit Saint.
PRIERE A SAINTE GENEVIEVE
Répandez sur nous, Seigneur, l'esprit d'intelligence et d'amour dont vous avez rempli sainte Geneviève, votre servante, pour qu'attentifs à vous servir et cherchant à lui ressembler, nous obtentions par son intercession dans le ciel, de vous plaire sur la terre par notre foi, et toute notre vie. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit. Pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRIERE A SAINTE GENEVIEVE
Sainte Geneviève, vous qui par les veilles, les pénitences et la prière, assuriez la protection de Lutèce, intercédez auprès de Dieu pour Paris, pour notre Patrie, pour les foyers chrétiens et les âmes consacrées.
Vous qui guérissiez les aveugles et chassiez les démons, obtenez-nous la lumière de Dieu et rendez-nous plus forts dans les tentations.
Vous qui aviez d'abord le souci des pauvres, protégez les malades, les isolés, les chômeurs.
Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité et de la justice.
Vous qui résistiez aux armées et encouragiez les assiégés, donnez-nous le sens de la vérité e de la justice.
Vous qui à travers les siècles n'avez jamais cessé de veiller sur Paris, aidez-nous à garder la grandeur et le rayonnement de notre capitale. Que votre exemple soit pour nous un encouragement à toujours chercher Dieu et à le servir en nos frères. Ainsi soit-il.
PRIERES DES ORTHODOXES RUSSES AUPRES DU TOMBEAU DE LA PATRONNE DE PARIS
Consolatrice des exilés, vous vous êtes manifestée aux émigrés de la Russie orthodoxe.
En tous temps à votre tombeau, ils vous vénèrent.
Ô sainte Geneviève, sois pour nous apôtre de l'Unité.
(C.L.A.)
PRIERE Seigneur, Vous avez conduit la bienheureuse vierge Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance, et Vous lui avez accordé le don de guérison ; conduisez-nous également sur le chemin de la sainteté, selon Votre très sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par Le Christ Jésus Notre Seigneur qui vit et règne avec Vous Ô Père et le Saint Esprit aux siècles des siècles Amîn.
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Les Chrétiens de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone (Chrétienté francophone de l'Eglise des Indes , dite de Saint Thomas(Mar Thoma))
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 10h30
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
+++
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
"Preaching doesn’t always have to be in the form of words. Performing merciful deeds and actions is also preaching. I think that every Orthodox Christian must be a missionary. We all have families, but not all of our relatives are believers. Who will reveal Christ to people around us at work or school? Who will be a living witness to them?" (Fr. Stanislav Rasputin, 21st Century convert, via orthodoxoutreach.net) / Prêcher, ça ne doit pas toujours être sous forme verbale. Accomplir des actions miséricordieuses et des bonnes oeuvres, c'est aussi prêcher. Je pense que tout Chrétien Orthodoxe doit être missionnaire. Nous avons tous des familles, mais tous nos proches ne sont pas croyants. Qui va faire découvrir le Christ aux gens qui nous entourent, au travail et à l'école? Qui sera un témoin vivant parmi eux? (Prêtre Stanislav Rasputin)
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-15.
Fils bien-aimé, voici manifestée à tous les hommes la grâce de Dieu, notre Sauveur ;
elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété,
en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur
Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire, en nous purifiant, un peuple qui lui appartienne, et qui soit zélé pour les bonnes œuvres.
Voilà ce que tu dois prêcher, recommander et revendiquer avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.
"Love sinners, but hate their deeds, and do not disdain sinners for their failings, so that you yourself do not fall into the temptation in which they abide." (St. Isaac the Syrian)
Par l'Abbé Duquesne
(1732-1791) L'évangile médité, 12ème Méditation
La Circoncision : offrande de Notre Seigneur
Jésus, n'ayant encore que huit jours, soumet sa tendre et innocente chair ou couteau de la circoncision; il en ressent les vives douleurs, son sang coule, il en offre les prémices à son Père pour notre salut, et il en versera un jour jusqu'à la dernière goutte.
Ô Jésus ! pour me sauver, vous versez votre sang, et moi, pour mon salut, je ne veux rien souffrir !
Ô Joseph ! Ô Marie ! vous seuls sur la terre avez connu le prix de ce sang divin, plus que suffisant déjà pour la rédemption des hommes, si Dieu eût voulu s'en contenter.
Quelle plaie pour votre cœur lorsque vous le vîtes couler ! Que vous vous hâtez, ô mon sauveur, de me donner votre sang ! Différerai-je encore à vous donner mon cœur ?
Ô Dieu ! que j'ai tant offensé, recevez-le ce sang précieux pour l'expiation de mes crimes.
Divin Jésus, appliquez-m'en le mérite et la vertu, afin que du moins je ne vous offense plus.
Qu'une goutte de ce sang adorable tombe sur mon cœur pour en amollir la dureté.
Hélas ! je le reçois tout entier et si souvent ce précieux sang dans la communion; comment se peut-il que je ne sois pas embrasé, consumé d'amour !
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Dear friends. Aloho M'Barek.
May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"
Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...
May they teach us by their heroic fidelity!
Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!
May the Mother of Mercy, Saint Abraham Koorilose Bava and St. Gregorios of Parumala accompanies you during this new year of their intercessions!
You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!
Your fraternally devoted and faithful in the Lord.
+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan
A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:
"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "
Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !
N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !
Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !