Pour l’Annonciation, célébrée cette année le 4 avril, Efesia invite chrétiens et musulmans à prier Dieu avec Marie, les uns à côté des autres.
The Feast of the Annunciation (March 25) this year fell Friday. Therefore the deadline to April 4 in France since Friday worship outweighed all other Liturgical Celebrations.
L’Annonciation à Sainte-Marie, Mère de Dieu.
(La Fête de l'Annonciation (25 Mars) tombait cette année le Vendredi Saint. C'est pourquoi elle est reportée en France au 4 Avril puisque la célébration du Vendredi Saint l'emportait sur toutes autres Fêtes Liturgiques.)
Saint Qurbana
o 1ère de St Jean 3: 2-17 :
- 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
- 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
- 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
- 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
- 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
- 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
- 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
- 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
- 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
- 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
- 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
- 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
- 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
- 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
- 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
- 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
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o Galates: 4: 1-7 :
- 01 Tant que l’héritier est un petit enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, alors qu’il est le maître de toute la maison ;
- 02 mais il est soumis aux gérants et aux intendants jusqu’à la date fixée par le père.
- 03 De même nous aussi, quand nous étions des petits enfants, nous étions en situation d’esclaves, soumis aux forces qui régissent le monde.
- 04 Mais lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse,
- 05 afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.
- 06 Et voici la preuve que vous êtes des fils : Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, et cet Esprit crie « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
- 07 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et puisque tu es fils, tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu.
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o Hébreux 2 :14-18 :
- 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
- 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
- 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
- 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
- 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
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o Saint Luc 1:26-38 :
- 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
- 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
- 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
- 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
- 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
- 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
- 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
- 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
- 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
- 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
- 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
- 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
- 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
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'The self-controlled refrain from gluttony; those who have renounced possessions, from greed; the tranquil, from loquacity; the pure, from self-indulgence; the modest, from unchastity; the self-dependent, from avarice; the gentle, from agitation; the humble, from self-esteem; the obedient, from quarrelling; the self-critical, from hypocrisy. Similarly, those who pray are protected from despair; the poor, from having many possessions; confessors of the faith, from its denial; martyrs, from idolatry. Do you see how every virtue that is performed even to the point of death is nothing other than refraining from sin? Now to refrain from sin is a work within our own natural powers, but not something that buys us the kingdom.' (St. Mark the Ascetic)
Par Ste Catherine de Sienne
(1347-1380)
Prière du 25 mars 1379 ( Elévation 21)
Marie, temple de la Trinité, foyer de feu divin, Mère de miséricorde, vous êtes la tige nouvelle (Is 11,1) qui a produit la fleur qui embaume le monde, le Verbe, le Fils unique de Dieu.
C'est en vous, terre féconde, que ce Verbe a été semé (Mt 13,3s).
Vous avez caché le feu dans la cendre de notre humanité. Vase d'humilité où brûle la lumière de la sagesse véritable, par le feu de votre amour, par la flamme de votre humilité, vous avez attiré à vous et vers nous le Père éternel.
Grâce à cette lumière, ô Marie, vous n'avez jamais été comme les vierges insensées (Mt 25,1s), mais vous étiez remplie de la vertu de prudence.
C'est pour cela que vous avez voulu savoir comment pourrait s'accomplir ce que l'ange vous annonçait.
Vous saviez que « Tout est possible à Dieu » ; vous n'en aviez aucun doute. Pourquoi dire alors :
« Je ne connais pas d'homme » ?
Ce n'était pas la foi qui vous manquait ; c'était votre humilité profonde qui vous faisait dire cela.
Vous ne doutiez pas de la puissance de Dieu ; vous vous regardiez comme indigne d'un si grand prodige.
Si vous avez été troublée par la parole de l'ange, ce n'était pas par crainte.
A la lumière même de Dieu, il me semble que c'était plutôt par admiration.
Et qu'est-ce que vous admiriez, ô Marie, sinon l'immensité de la bonté de Dieu ?
Vous regardant vous-même, vous vous jugiez indigne de cette grâce et vous demeuriez stupéfaite.
Votre question est la preuve de votre humilité.
Vous n'étiez pas remplie de crainte, mais uniquement d'admiration devant l'immense bonté de Dieu, comparée à votre petitesse, à votre humble condition (Lc 1,48).
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« Quelle humilité d'abord en Marie ! L'Ange l'appelle pleine de grâces ; et elle ne s'estime qu'une pauvre indigente, qui n'a rien que ce qu'elle a reçu du Seigneur.
L'Ange l'appelle bénie entre toutes les femmes ; et elle ne s'estime qu'une femme de rien, que Dieu a élevée par bonté pure.
L'Ange lui dit : Vous avez trouvé grâce devant Dieu ; et elle répond : C'est qu'il a regardé ma bassesse.
L'Ange lui dit enfin :
Vous êtes mère de Dieu ; et elle répond :
Je suis sa servante.
Tant d'humilité lui vaut de devenir à l'instant mère de Dieu, dit saint Bernard.
Oh ! qu'il est donc bien vrai que les eaux de la grâce descendent dans les âmes humbles, ainsi que les pluies du ciel dans les vallées profondes, et que, comme les métaux précieux se trouvent cachés dans les entrailles de la terre et les perles au fond de la mer, c'est dans les âmes humbles que Dieu fonde les plus hautes vertus.
L'humilité plaît tant à Dieu, qu'en venant sur la terre il en fait sa vertu propre et spéciale.
Pour le comprendre, élevons-nous par delà tous les cieux, avançons-nous de hauteurs en hauteurs jusqu'à cette sublime solitude où le place l'excellence infinie de son être, à une distance incommensurable de tout être créé.
Voilà le point de départ qui nous servira à mesurer l'humilité du Verbe incarné.
Il descend d'abord à l'ordre brillant des séraphins ; déjà pour un Dieu la descente est immense : c'est l'infini à traverser ; il descend, il descend encore, il arrive jusqu'à notre nature. C'est dans notre boue qu'il veut sa majesté.
Mais dans cette boue, il y a divers degrés. Il est de la boue qui brille sous l'éclat de l'or et de la pourpre.
Faux éclat sans doute ; mais enfin cela brille :
le Verbe de Dieu n'en veut pas.
Il descend donc toujours :
il trouve une étable d'abord, puis une chaumière d'ouvrier ; il trouve une pauvre ouvrière ignorée qui gagne son pain en travaillant : il descend encore, et il se cache dans ses entrailles ; il élit en cette obscure prison son premier domicile sur la terre. O abîme d'humilité !
Qui après cela voudra encore de l'estime et de la gloire ? qui voudra se montrer, se faire regarder, se faire applaudir ? qui n'aimera la vie cachée ? »
(Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 25 mars : Fête de l'Annonciation, Second Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.)
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Par le Père Zambelli
Il m'arrive très souvent de penser à cette heure précise de l'Histoire où le destin du monde s'est joué dans la conscience de cette femme nommée Marie. A cet instant décisif, Marie détenait le sort de l'humanité. C'est peut-être pour cela que j'aime tant la statue de la Chapelle de la rue du Bac à Paris qui la représente tenant un globe entre ses mains, c'est-à-dire l'humanité tout entière, et donc, vous et moi.
Souverainement libre, qu'allait répondre Marie ? Sa réponse est tombée de ses lèvres, simple et précise:
"Fiat ! Oui, j'accepte."
A partir de cette heure ce fut pour le monde un véritable déluge de grâces : Grâce au «oui» de Marie, le Sauveur pouvait naître. Grâce au «oui» de Marie, l'Evangile serait proclamé. Grâce au «oui» de Marie, la Mort serait vaincue. Grâce au «oui» de Marie, l'Espérance serait rendue au monde.
Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de notre immense reconnaissance. D'où ces titres donnés à Marie : Cause de notre joie ; Porte du Ciel ; Etoile du Matin... En vérité, cette fête de l'Annonciation fut et demeure un véritable printemps pour le monde.
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La vie intérieure est une succession de morts et de renaissances, de vides et de plénitudes.
Après le vide où l'on meurt à une façon d'être, on renaît à une autre.
Voici laquelle : dans cette vie nouvelle, la personne ne vit plus par elle-même, mais le divin vit à travers elle.
Cela n'est pas vu des autres, mais sa vie intérieure est toute différente.
Elle ne fait plus rien, mais Dieu fait à travers elle, car elle est vide, disponible, ouverte aux impulsions de la grâce, de sorte que
"Dieu ne trouvant plus d'entre-deux ni de milieu entre soi et elle... elle se va plonger tout soi-même dans le sein de cette mer d'amour, créée à la vérité, mais pourtant qui n'a point d'autres limites que celles de l'infinie bonté de Dieu...
Cette créature est engloutie et abîmée par l'amour infini et incompréhensible de son Dieu dans le sein de la divinité, qui est le principe et le centre de tout être créé, et où les esprits bienheureux et vraiment amoureux recoulent, reposent et sont unis par le lien d'une charité admirable."
Mais cela ne revient pas à dire que cette personne soit merveilleuse et parfaite aux yeux des autres :
"Ce n'est pas à dire que tout ce qu'on fait [dans cet état] soit toujours bien trouvé de tout le monde : au contraire, il s'en trouvera toujours plus qui trouvent à redire dans les façons de faire de ceux que Dieu tient dans cet état, qu'il ne s'en trouvera qui les approuvent."
David Dubois citant
le carme Maur, Sanctuaire de la divine sapience, p. 125
THERE IS ONE WHO MAKES HIMSELF POOR, YET HAS GREAT RICHES They say that once when Abba Macarius was absent a thief entered his cell, and that when he returned and found a thief therein loading on a camel everything he had in his cell, he also went in and took some of the things and laid them on the camel; and when the thief had loaded the camel....it would not move...until the thief had emptied the whole load. (Paradise of the Holy Fathers)
Notes du Sermon du Métropolite Mor Philipose-Mariam pour la célébration du
"Nouveau dimanche"
(Dimanche après Pâques - Dimanche de la Jeunesse)
Frères et soeurs. Aloho m'barekh
Nous célébrons aujourd’hui le « Nouveau Dimanche », la Pâque ancienne, célébrée par le Christ avec Ses Apôtres et Disciples, cède la place à une Pâque nouvelle...
- "Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.
- 25 Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes."
C’est par ces mots que l’Epître de St Pierre oriente nos cœurs vers le Christ Miséricordieux , le Christ Tête de l'Eglise, l'Unique Souverain et Eternel Prêtre ...
Par le Saint Baptême, morts au péché, nous sommes vivants pour le Père dans la grâce du Saint Esprit !
Nous sommes les brebis du Bon Bergé !
Que nous dit cette Fête dédiée à la prière pour nos jeunes ?
- Honorer le jour du Seigneur pour mieux aimer Dieu Lui-même /.../
La recommandation du Deutéronome a encore toute sa valeur aujourd’hui:
«Vous suivrez tout le chemin que le Seigneur votre Dieu vous a tracé, alors vous vivrez, vous aurez bonheur et longue vie» (5,33).
En outre, il ne faut pas oublier que les commandements du Décalogue sont fermement enracinés dans la nature même de l’homme et que, par conséquent, les valeurs qu’ils défendent ont une portée universelle. Notamment la défense de la vie de son commencement à sa fin naturelle, mais ce sera l'objet de développements ultérieurs.
Le jour du Seigneur — ainsi que fut désigné le dimanche dès les temps apostoliques — a toujours été particulièrement honoré dans l’histoire de l’Église, à cause de son lien étroit avec le cœur même du mystère chrétien.
En effet, dans le rythme hebdomadaire, le dimanche commémore le jour de la glorieuse résurection du Christ, Notre-Seigneur.
Aujourd’hui, le Christ Ressuscité se tient au milieu de nous et nous dit « Shlomo Ikoulkoun », la Paix soit avec vous !
Revenons au récit de l’Evangile de St Jean :
- 19 Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
- 20 Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
- 21 Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
- 22 Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
- 23 À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
- 24 Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
- 25 Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
- 26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
- 27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
- 28 Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
- 29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Comme il est important, mes amis, le témoignage des Chrétiens pour que
« Tous soient uns afin que le monde croie » !
Nos contemporains, comme Thomas, ont besoin de toucher et de voir, de vérifier l’authenticité de ce que nous annonçons…
Aujourd'hui "Nouveau Dimanche" , c’est la Pâque du début de la semaine, jour où l’on célèbre la victoire du Christ sur le péché et sur la mort, "Sunday", le jour où le Christ "Soleil de Justice" se lève pour disperser les ténèbres et une certaine "culture de mort" issue des laboratoires de l'Enfer, ellaborée par l'Homicide, le Diviseur, l'Ennemi du genre humain: Satan.
C'est l’accomplissement de la première création en La personne du Christ Rédempteur et le début de la « création nouvelle » (cf. 2 Co 5,17).
C’est le jour où nous évoquons le premier jour du monde dans l’adoration et la reconnaissance, et c’est en même temps, dans l’espérance qui fait agir...
C'est le soupir liturgique de l'Epouse (L'Eglise) vers le retour de son Epous (Le Christ) , c'est la préfiguration du « dernier jour », où le Christ viendra dans la gloire (cf. Ac 1,11 ; 1 Thess 4,13-17) et qui verra la réalisation de « l’univers nouveau » (cf. Ap 21,5).
Frères et soeurs. L'Évangile, et la foi chrétienne qui en découle nous appelent à la sainteté.
«Dieu nous a créés pour être saints et sans péché devant sa face, grâce à son amour.» (Ep 1, 4) ou encore «Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.» (Mt 5, 48 ).
/.../
Mais la sainteté n'est jamais atteinte/.../, nous sommes en chemin et, chaque jour, moyennant notre sincère désir de conversion, nous devrions franchir une des étapes de l’échelle de la Sainteté.
Mais sommes-nous des aimants ? Aimons-nous le Bon-Dieu ? Sommes-nous des hommes et des femmes de désir ? Notre volonté de conversion est-elle droite et sincère ?...
Vous vous souvenez de cette image de St Jean Climaque.
Vous vous souvenez aussi de cette illustration qu’en fait Thérèse de l’Enfant Jésus, notre petite Ste Normande, en échos à la doctrine vivifiante de St Isaac le Syrien ce Père de l’Eglise qui se fit "apôtre de la Miséricorde Divine"…
Le travail de conversion est un enfantement…Il ne faudrait jamais désespérer et reprendre la route pour avancer…Si nous faisons un pas en avant et deux en arrière, vous comprendrez que le chemin soit souvent à refaire et les motivations à parfaire.
À l'instar de notre vie biologique qui est assujettie aux cycles et aux rythmes des lois de la nature, cet appel à la sainteté a besoin d'être relancé périodiquement .
C'est pourquoi Dieu, qui sait et qui désire ce qu'il y a de meilleur pour les créatures sorties de ses mains, a dit:
«Tu sanctifieras le Jour du Seigneur ».
C’est à la Messe dominicale et , à défaut, en Sanctifiant le Jour du Seigneur (Par la Lecture de l'Ecriture, du Bréviaire Syriaque, des Sts Pères) que nous est communiqué, dans ces temps forts où nous communion à la grande prière Liturgique de l’Eglise, au soupir de l’Epouse vers le retour de son Epous, la lumière et la force du Saint Esprit pour, à la suite du Christ-prêtre, porter nos croix afin qu’elles ne soient plus massacres, mais sacrifice…
Retournons vers le texte du jour:
- 12 "Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera.
- 13 Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même."
Le Christ est fidèle en Ses promesses, Il ne nous abandonnera pas à l’épreuve.
«Tu sanctifieras le Jour du Seigneur».
Combien de baptisés ont purement et simplement effacé de leur mémoire cette Parole de Vie.
Et combien d'autres l'ont réduit à une maigre participation à une messe de routine.
Pourtant, la sanctification du Jour du Seigneur, faisant partie des dix Paroles qui décrivent les piliers de la vie morale, ... est une expression ... indispensable du rapport avec Dieu.
C'est un élément déterminant de l'identité chrétienne et il a une valeur irremplaçable.
Le Jour du Seigneur est saint parce que Dieu l'a rendu saint :
C'est le jour où il a contemplé l'œuvre de sa création, le jour où il nous a recréé par la résurrection du Christ, le jour où il nous invite à franchir déjà le seuil de son éternité.
Aussi il nous faut entrer en dimanche comme on entre dans un véritable sanctuaire:
Le sanctuaire du Temps de Dieu .
C'est le jour où le temporel cède la place à l'éternel.
Si ce jour n'est pas respecté et sanctifié, il est impossible de faire nôtre la demande du Christ:
«Cherchez d'abord le Royaume des cieux et sa justice.» (Mt 6, 33)
Pour être Le Dieu unique et Vrai, le Seigneur Dieu n'est pas solitude mais communion:
Il est Père, Fils et Esprit Saint.
Créés à son image, nous aussi sommes faits pour la communion.
Notre identité fondamentale n'est pas fonctionnelle mais relationnelle.
C'est pourquoi notre tâche primordiale ne consiste pas à faire des choses mais d'être en relation et en harmonie avec Dieu, avec les autres et avec la nature/.../
L'existence même du Jour du Seigneur repose sur cette relation à Dieu et aux autres. Le dimanche nous est donné pour nous permettre de vivre, chaque semaine, une expérience d'intense communion.
Notre petite auto ne pourra continuer la route si nos bateries sont à plat ! ...
"Seigneur, parfois inconsciemment, nous avons contribué à détruire le sanctuaire du Temps de Dieu: Le dimanche.Nous vous en demandons pardon !
Nous l'avons utilisé à nos propres fins comme un jour ordinaire. Nous vous en demandons pardon!
Donnez-nous la la lumière et la force en Votre Esprit de le reconstruire dans notre vie personnelle, dans notre famille, dans notre communauté chrétienne.
Ce "Nouveau Dimanche", ce "Jour du Seigneur", possède un cœur et un corps:
-son cœur est le rassemblement eucharistique autour de Celui qui, pêtre Eternel actualise Son unique Sacrifice de la Croix, meurt et réssuscite pour notre salut...
-son corps est composé de repos, de prière, d'intimité familiale et de charité fraternelle.
Un corps sans cœur est sans vie et un cœur sans corps ne sert à rien.
Oui les amis, ce Jour du Seigneur est celui qui fait exister l'Église et ceci tout d'abord par le rassemblement eucharistique ! Les fidèles peuvent y communier au Corps du Christ lui-même, notre Sauveur et notre Dieu pour devenir eux-memes et chacun "parole" de Dieu pour ceux qui vivent aux périféries de l'Eglise du Père .
Il est donc important qu'ils se réunissent pour exprimer pleinement l'identité même de l'Église, l'ekklesia, l'assemblée convoquée par le Seigneur ressuscité.
Puissions-nous rencontrer le Christ ressuscité lui-même en voyant l'Église qui , chaque dimanche, célèbre dans la joie le mystère où elle puise tout sa vie... .
Mais pourtant, nous ne pouvons pas réduire la sanctification du dimanche à la participation à une messe, souvent entendue dans la routine.
Au lieu de sanctifier ce jour ce serait plutôt s'en débarrasser en attendant que ça passe /.../ J'ai fais mon devoir basta ! Un devoir, oui, d'accord. C'est déjà pas si mal ! Mais en faisons-nous un devoir d'amour ?
Agir autrement, ce serait comme fabriquer un cœur pour le mettre dans un pot de verre. On aurait un cœur sans corps: ni pieds, ni mains, ni visage.
Aux oreilles de tout chrétien sortant de la Messe dominicale, pour un examen de conscience, devrait retentir cette interrogation prêtée à « ceux des périféries » de l’Eglise par un cantique polpulaire occidental :
"Je cherche le visage, le visage du Seigneur
Je cherche son image, tout au fond de vos cœurs.
1 - Vous êtes le corps du Christ
Vous êtes le sang du Christ,
Vous êtes l'amour du Christ.
Alors ? ... Qu'avez-vous fait de lui ?
2 - Vous êtes le corps du Christ
Vous êtes le sang du Christ,
Vous êtes la paix du Christ.
Alors ? ... Qu'avez-vous fait de lui ?
3 - Vous êtes le corps du Christ
Vous êtes le sang du Christ,
Vous êtes la joie du Christ.
Alors ? ... Qu'avez-vous fait de lui ?"
Chers Frères et sœurs : Justement, lors de la Messe dominicale , nous autres, Chrétiens devrions revivre avec une intensité particulière l’expérience faite par les Apôtres réunis le soir de Pâques, lorsque le Ressuscité se manifesta devant eux.
Souvenons nous de ce que nous venons d'entendre en la 2ème Epître à Timothée:
-Morts au péché par la grâce du St Baptême, nous sommes Ressuscité pour la Vraie Vie qui est en Dieu, nous sommes mis à part en Christ. Par la Chrismation nous sommes armés, tels de bons soldats, pour mener le "combat spirituel" et réunir l'humanité sous l'étendard du Christ Prince de la Paix...
Aujourdhui, le Christ Ressuscité se tient avec Ses amis. Dans ce petit noyau de disciples, prémice de l’Église, se trouvait présent d’une certaine façon le peuple de Dieu de tous les temps.Les Peuples réunis en un seul corps Mystique...
'As virtue and evil come and go, they dispose the soul either to goodness or to malice, prompting in it the corresponding thoughts.' (St. Thalassios the Libyan)
L'ANNONCIATION DU SEIGNEUR
Solennité
L'Annonciation de la Sainte Vierge et l'Incarnation de Jésus-Christ, base de notre sainte religion, ne forment, pour ainsi dire, qu'un seul et inséparable mystère. Depuis plus de quatre mille ans, la terre attendait le Sauveur promis ; l'heure de la délivrance a sonné enfin : voici le Rédempteur ! Une scène d'une grandeur toute mystérieuse se passe dans les splendeurs du Ciel ; la sainte et adorable Trinité tient conseil.
Pour réparer l'injure infinie faite à la Divinité par le péché, il faut une réparation infinie et par conséquent divine : le Fils de Dieu descendra de son trône éternel, Il prendra une chair humaine et sera tout ensemble Dieu et homme.
Le message céleste est confié à l'Archange Gabriel. Où trouvera-t-il celle qui, d'après les plans divins, doit donner naissance au Sauveur du monde ? Sera-ce dans un grand empire ? Non, mais dans la petite province de Galilée, perdue au milieu de l'immense empire romain. Ne convient-il du moins de prendre sur un trône celle qui doit devenir la Mère de son Dieu ? Non : il y a dans la petite ville de Nazareth une humble et pauvre maison où habite une jeune vierge inconnue ; son nom est Marie ; elle est promise en mariage à un ouvrier, Joseph, homme juste.
En ce moment, elle prie à genoux, et soupire peut-être après la venue du Messie promis. L'Ange soudain paraît devant elle : « Je te salue, pleine de grâce, dit-il, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes ! »
Marie se trouble, à ces étonnantes paroles. L'ange ranime aussitôt la confiance de la timide vierge : « Ne crains rien, Marie, ajoute-t-il, tu as trouvé grâce devant Dieu ; tu concevras et tu enfanteras un Fils, à qui tu donneras le nom de Jésus ; Il sera grand, et on l'appellera le Fils du Très-Haut, et son règne n'aura pas de fin. »
Quelle promesse, quel honneur et quel bonheur ! Mais comment s'opérera cette merveille en celle qui a voué à Dieu sa virginité ? La réponse est facile à l'envoyé du Ciel :
« L'Esprit-Saint descendra en toi, et la vertu du Très-Haut te couvrira de Son ombre. » Marie n'a plus qu'à prononcer le Fiat qui va faire tressaillir la terre d'espérance : « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole. »
À cet instant béni, le mystère s'accomplit, le Verbe se fait chair, et Marie pourra entonner bientôt le cantique de la reconnaissance : « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon cœur exulte en Dieu mon Sauveur ! À cause des grandes choses que Dieu a opérées en moi, toutes les nations m'appelleront bienheureuse ! »
(Source: Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)
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† Saint Joseph the Hymnographer (886)
April 3
"Saint Joseph was from Sicily, the son of Plotinus and Agatha. Because Sicily had been subjugated by the Moslems, he departed thence and, passing from place to place, came with Saint Gregory of Decapolis (see Nov. 20) to Constantinople, where he endured bitter afflictions because of his pious zeal.
Travelling to Rome, he was captured by Arab pirates and taken to Crete, whence he later returned to Constantinople. He became an excellent hymnographer and reposed in holiness shortly after 886 (according to some, it was in 883).
The melismatic canons of the Menaion are primarily the work of this Joseph; they bear his name in the acrostic of the Ninth Ode. He also composed most of the sacred book known as the Paracletike, which complements the Octoechos. For this reason, Joseph is called par excellence the Hymnographer." (Great Horologion)
The "bitter afflictions" which St Joseph suffered were probably due (judging from his dates) to his veneration of the holy icons.
Note: In the Slavic calendar he is commemorated on April 4.
Sources: Ancient Faith Radio
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Lorsque nous sommes immergés dans les péchés, et que notre esprit n'est occupé que par les soucis de ce monde, alors nous ne remarquons pas l'état de notre âme.
Saint Jean Maximovitch
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Annunciation to the Virgin St. Mary
Feast Day: March 25 (The Feast of the Annunciation (March 25) this year fell Friday. Therefore the deadline to April 4 in France since Friday worship outweighed all other Liturgical Celebrations.)
The custom of the day usually required an interval of one year of betrothal before consummating marriage union. It was during this interval that the angel of the lord, Gabriel was sent unto a city of Galilee named Nazareth, to Mary who was espoused to Joseph. The angel saluted her and annunciated the divine conception saying:
“Hail, thou that art highly favored, the Lord is with thee: blessed art thou among women …thou shalt conceive in thy womb, and bring forth a son, and shalt call his name JESUS. He shall be great, and shall be called the Son of the Highest: and the Lord God shall give unto him the throne of his father David: And he shall reign over the house of Jacob forever; and of his kingdom there shall be no end.” then said Mary unto the angel, “How shall this be, seeing I know not a man?” And the angel answered and said unto her: “The Holy Ghost shall come upon thee, and the power of the Highest shall overshadow thee: therefore also that holy thing which shall be born of thee shall be called the Son of God”. And Mary said in humility: “behold the handmaid of the Lord; be it unto me according to thy word”. (Luke 1: 26-38). The moment Mary yielded to God’s Command, the Holy Ghost came upon her absolving her of sin and sanctifying her (Luke 1:35). Divinity dwelt in her womb and of her blood a full man was created initiating, thus the mystery of Divine Incarnation without the seed of a man “before they came together”(Matt 1:18).
The Lord had the complete human nature of his mother, that is a real body with articulate human soul (Luke 23:46 Matt 26:38), resembling us, yet without sin (Heb. 4:15).
So the holy thing which shall be born of the virgin shall be called Holy and the Son of God. (Luke 1:35).
The event of Annunciation of Divine Conception marks the beginning of the two mysteries of Incarnation and Redemption. In honor of the Holy Virgin Mary Syrian Church Fathers instituted that the faithful read the angel’s salutation at the end of daily offices morning and evening, and even at the end of individual prayers at their will.
The Magnificent reads:
“Hail, thou that art highly favored, the Lord is with thee; blessed art thou among women. Blessed is he, who is conceived in your womb, Holy Mary, the Mother of God. May you pray for us, we the sinners, now and at the hour of our death, Amen”.
In reference to Annunciation, the prayer said on Tuesday reads:
“Gabriel flew with spiritual wings. He hailed Mary and conveyed the salutation forwarded to her saying, hail be to you, the Lord is with you, The savior of the universe shall shine forth from you…your virginity astounded Gabriel, oh Mother of God. He folded his hands and prostrated in adoration before you and hailed you because he beheld His Lord dwelling in your womb. You were equal to the chariot carrying the bearer of mankind.”
The prayer of the third hour said on Wednesday includes the following lines of poetry by Jacob of Serugh:
“With amazement and wonder I speak of the great status the daughter of mankind has attained. Was it the grace that made the son of the highest descend onto her, or was it she who desired to be the mother of her only son? It is clear that God descended to earth by Grace. Mary, who was so godly, yielded and he beheld her humbleness and innocence and dwelled in her, for it pleases the Holy to dwell in those who are humble… “Only in the humble and innocent I dwell”. He saw that she was the humblest of mankind, those who are born to women. None has ever been more humble than Mary. Neither has anyone ever been more exalted than her. Glory be to the Father, who chose her for her humility and adoration be to the son who descended in humility (from high) and dwelled in her. Thanks are due to the (Holy) Spirit who is pleased to dwell in humble ones. Glory be to the one nature of the Trinity…May you, oh, Son of God, through the prayer of Mary, who bore you nine months, keep wrath away from us”.
Saint Isidore de Séville, qui êtes-vous ?
(† 636)
Son père Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui, non contents d'être des barbares(*), avaient adopté l'hérésie arienne et persécutaient les catholiques unis par l'orthodoxie de la foi.
Il se réfugia à Séville.
Ses quatre enfants deviendront des saints :
*Léandre,
*Florentine,
*Fulgence et
*Isidore.
Voilà un bel exemple d'une famille Chrétienne répondant "comme un seul homme" à sa vocation à la Sainteté en se sanctifiant à l'intérieur de l'Eglise par l'Orthodoxie de la Foi et à travers la Grâce que communique de Pures Rites Sacramentels.
A la mort de ses parents, Isidore est encore bien jeune, mais son frère ainé, saint Léandre, devenu évêque de Séville, l'élève comme un fils.
Isidore se nourrit, se gave, des livres dont regorge la bibliothèque fraternelle.
En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville. Il présidera des conciles et travaillera à la conversion des Goths à la vraie foi.
Son "Histoire des Goths" nous est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des Vandales.
Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares.
Or ce sont des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Écritures. Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu "les Étymologies" (de l'origine des choses) est une encyclopédie qui transmettra aux siècles suivants l'essentiel de la culture antique.
C'est à lui, avant les Arabes, que l'Occident doit sa connaissance d'Aristote.
Ce sera une des bases des études en Occident jusqu'à l'époque de la Renaissance.
Il occupa le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands collèges et influença les conseils royaux.
On le considère aussi comme l'un des initiateurs de la liturgie mozarabe.
Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le sol, tout en continuant de parler à l'assistance.
(*) : au sens étymologique du terme, c'est à dire parlant une autre langue que le grec.
BONNE FETE AUX ISIDORE
Demain nous fêterons les Irène
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N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les "islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their release ...
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When we read that he was blessed who was blessed by his father, and that he was cursed who was cursed by his father, we learn above all else what great reverence to show our parents. And God gave this privilege to parents so as to arouse respect in the children. The formation of the children is, then, the prerogative of the parents. Therefore honor your father, that he may bless you. Let the godly man honor his father out of gratitude, and the ingrate on account of fear. Even if the father is poor and does not have plenteous resources to leave to his sons, he has the heritage of his final blessing with which he may bestow the wealth of sanctification on his descendants, And it is far greater a thing to be blessed than it is to be rich. (St Ambrose)
LE COIN DU CATECHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE...
En hommage à Mr Alain Decaux qui vient d'être rappelé à la Maison du Père.
Voilà comment il racontait l'Annonciation aux enfants :
Nazareth dort au soleil. L’été, la chaleur est si forte que, dans les premières heures de l’après-midi, chacun se claquemure chez soi, à la recherche d’un peu d’ombre et de fraicheur. Point de lits dans la salle commune : des nattes jetées à même la terre battue. Sur l’une d’elles, la petite Marie s’est pelotonnée. Tout est silence. Seulement au loin l’aboiement d’un chien. Plus près, le chant des grillons. Dans la pièce, le bourdonnement de quelques mouches importunes.
Soudain l’incroyable se produit.
Je dis bien l’incroyable. Jugez-en.
Qu’est-ce donc qui a tout à coup éveillé Marie ? Une lumière qui l’a éblouie ? Une présence qui l’a alertée ?
Ouvrant les yeux, ce qu’elle découvre là, devant elle, c’est un inconnu. Un étranger dans la chambre où se tient une jeune fille peut être animé de mauvaises intentions. Elle devrait être effrayée, crier, appeler. Elle ne le fait pas. Tout de suite, elle a su que ce n’était pas un homme.
Et voici que l’être mystérieux parle. Sa voix emplit la salle aux murs de torchis blanchis à la chaux :
- Je te salue, Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec toi. Tu es bénie entre toutes les femmes
Elle l’écoute, effarée, tremblante. Est-ce une créature du démon qui lui parle ? L’inconnu répond avant même qu’elle ait osé formuler la question : il est l’ange Gabriel et tient sa mission du Tout-Puissant. Un ange ? Chez elle, la petite Marie ? Elle le croit, mais elle tremble. L’ange la rassure :
- Ne crains point, Marie. Tu as trouvé grâce devant Dieu… Voici que tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand. On l’appellera le Fils du Très-Haut. Le Seigneur lui donnera le trône de David, son père… Et son règne n’aura pas de fin.
Un fils ? Le Fils du Très-Haut ? Le trône de David ? Un règne qui ne finira pas ? Les phrases inouïes s’entrechoquent dans la tête de Marie. On serait venu lui annoncer qu’elle épouserait un prince, ou qu’elle serait la femme la plus riche du village, à la rigueur elle aurait pu le croire.
Mais l’ange parle de Dieu. Et d’un fils que Dieu lui donnerait ! À elle ! Voilà qui dépasse son entendement. Elle ne peut, elle ne veut pas le croire. Pourquoi Dieu aurait-il choisi Nazareth, cette bourgade ignorée ? Et pourquoi elle à qui jamais personne ne porte attention ?
Une invraisemblance capitale lui assiège l’esprit. Comment pourrait-elle avoir un enfant ? Elle sait bien qu’un bébé ne peut naître que si un homme et une femme apportent chacun leur part. Obéissante à la Loi, elle n’a jamais permis à Joseph de l’approcher. Alors ?
Elle balbutie :
- Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ?
Catégorique, la réponse de l’ange :
- L’Esprit-Saint va descendre sur toi. La puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi l’être saint qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.
Elle était stupéfaite, accablée. Maintenant, c’est une grande paix qui descend en elle.
Elle murmure :
- Je suis la servante du Seigneur.
Et, plus bas encore :
- Qu’il en soit fait selon ta parole.
Alors l’ange a disparu.
Source : Alain Decaux raconte Jésus aux enfants.
'It is in vain that we cut off the branches of evil, if we leave intact the root, which continually produces new ones.' (St. Gregory the Great)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 1er MAI:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde et aux Saints du Kerala.
10h30, Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
PRIERES A SAINT JOSEPH ARTISAN POUR LA SECURITE DU TRAVAIL.
PRIERES A SAINTE JEANNE D'ARC POUR LE SALUT DE LA FRANCE
* Sunday, MAY 1:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
PRAYERS TO SAINT JOSEPH ARTISAN FOR WORK SAFETY.
PRAYERS TO SAINT JOAN OF ARC FOR THE SALVATION OF FRANCE
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
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*Pèlerinage à Argenteuil:ou
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE
du 25 mars au 10 avril 2016
*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
départ du Monastère pour Argenteuil après la Messe de 7h.Retour au Monastère vers 20h
(Dépose des fidèles de région parisienne vers 17h30 en Place du Chatelet)
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Pèlerinage à ROME
*Du Dimanche 31 Juillet au lundi 8 , Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas à Rome
Sanctuaires visités:
*Nevers (Ste Bernadette) et Ars (Le Saint Curé)
*San Damiano et Montichiari
*Rome dans tous ses états
*Notre-Dame de la Salette
Offrande estimée pour participation aux frais:
1000 euros.
SOYEZ NOMBREUX,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
(Inscriptions closes le dimanche 5 Juin)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Mémoires de la Sainte Vierge.
Qurbana :
1ère Epître de St Jean (III 2-17):
02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
Hébreux (II.14-18) :
14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
Saint Luc (I.26-38) :
26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Prière du début.
O Christ, Verbe du Père, Vous qui êtes comme la pluie sur le champ de la Vierge et, tel un grain de blé parfait, Vous êtes apparu alors qu'aucun semeur n'avait jamais semé et Vous êtes devenu nourriture pour le monde.
Rendez-nous dignes de Vous louer en rappelant la mémoire de Votre Mère qui savait ce qui avait été semé et se réjouit au moment de la moisson.
À Vous honneur et gloire, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin.
Prière de l'encens.
Recevez, ô Seigneur, cet encens d’agréable odeur qui réjouit le ciel et donne la vie à toute la création ; accueillez nos prières purifiées par le feu (Du St Esprit) et adoucies par l'encens (De la ferveur Chrétienne). Purifiez-nous, renouvelez la magnificence de la terre, visitez la création de Vos bénédictions vivifiantes. Insufflez en nous la vie et rendez nos cœurs fertiles en œuvres d'amour.
Multipliez les récoltes de nos âmes de façon à multiplier la moisson de la foi et de l'espérance. Alors l'humanité sera bénie et Votre nom sera exalté, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin.
« « Bienheureux les miséricordieux : ils trouveront miséricorde. »
De la miséricorde, on dit qu'en Dieu elle surpasse toutes ses œuvres ; et c'est pourquoi un homme miséricordieux est un homme véritablement divin, car la miséricorde naît de la charité et de la bonté.
Et c'est pour cette raison que les vrais amis de Dieu sont en vérité très miséricordieux et sont plus accueillants aux pécheurs et à ceux qui souffrent, que d'autres qui n'ont pas la charité.
Et comme la miséricorde est née de la charité que nous devons avoir les uns envers les autres, d'homme à homme, si nous ne l'exerçons pas, Notre Seigneur nous en demandera un compte particulier au jour du jugement dernier, et à ceux en qui il ne trouvera pas cette vertu nécessaire, il refusera son éternelle miséricorde, ainsi qu'il l'a dit lui-même, et il ne fera état d'aucune perfection, se bornant à les blâmer de ne pas avoir été miséricordieux.
Cette miséricorde ne consiste pas seulement en dons, mais elle s'exerce aussi à l'égard de toutes les souffrances qui fondent ou peuvent fondre sur ton prochain.
Celui qui voit cela sans témoigner à ses frères une véritable charité et une réelle sympathie dans toutes ses souffrances, et qui ne ferme pas l’œil sur leurs fautes, dans un sentiment de miséricorde, cet homme-là a sujet de craindre que Dieu ne lui refuse sa miséricorde, car « à la mesure dont tu auras mesuré, à la même mesure on te mesurera à ton tour » (1).
Aussi, que chacun se garde de juger ou de condamner son prochain s'il veut échapper à la damnation éternelle. »
1. Mt 7, 2.
Jean Tauler (v.1360-1361), extrait du Sermon pour la Toussaint, in "Sermons" (71, 7), Éditions du Cerf, Sagesses Chrétiennes, Paris, 1991.