The sign of sincere love is to forgive wrongs done to us. It was with such love that the Lord loved the world. We cannot with all our heart forgive someone who does us wrong unless we possess real knowledge. For this knowledge shows us that we deserve all we experience. (Saint Kosmas Aitolos +1779)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,8-12.14-19.
Mes frères, à moi, le plus petit de tous les saints, cette grâce a été donnée de prêcher aux gentils les richesses incommensurables du Christ,
et de mettre en lumière, aux yeux de tous, l'économie du mystère qui avait été caché depuis le commencement en Dieu, le Créateur de toutes choses,
afin que les principautés et les puissances dans les cieux connaissent aujourd'hui, à la vue de l'Eglise, la sagesse infiniment variée de Dieu,
selon le dessein éternel qu'il a réalisé par Jésus-Christ Notre-Seigneur,
en qui nous avons, par la foi en lui, la hardiesse de nous approcher de Dieu avec confiance.
A cause de cela, je fléchis le genou devant le Père,
de qui tire son nom toute paternité dans les cieux et sur la terre,
afin qu'il vous donne, selon les trésors de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit en vue de l'homme intérieur,
et que le Christ habite dans vos cœurs par la foi, de sorte que, étant enracinés et fondés dans la charité,
vous deveniez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, la profondeur et la hauteur,
même de connaître l'amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19,31-37.
En ce temps-là, on était à la préparation de la Pâque et pour empêcher que les corps restassent sur la croix pendant le Sabbat, ce Sabbat étant un grand jour, les Juifs prièrent Pilate de faire rompre les jambes aux crucifiés et de les détacher.
Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.
Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes.
Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.
Et celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez.
Car ces choses sont arrivées afin que l'Écriture fut accomplie : "Aucun de ses os ne sera rompu."
Et il est encore écrit ailleurs : "Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé."
PRIERE AU CHRIST BON PASTEUR:
« Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger »
St Grégoire de Nysse
(v. 335-395),
moine et évêque Homélies sur le Cantique des cantiques ; PG 44, 801 (trad. Canevet, La Colombe et la ténèbre, Cerf 1992, p. 18 ; cf bréviaire 33e jeu.)
« Où mènes-tu paître ton troupeau », ô bon pasteur qui le portes tout entier sur tes épaules ?
Car la race humaine tout entière est une brebis unique que tu as prise sur tes épaules.
Montre-moi le lieu de ton pâturage, fais-moi connaître les eaux du repos, mène-moi vers l'herbe grasse, appelle-moi de mon nom, afin que j'entende ta voix, moi qui suis ta brebis, et que ta voix soit pour moi la vie éternelle.
Oui, « dis-le-moi, toi que mon cœur aime ».
C'est ainsi que je te nomme, car ton Nom est au-dessus de tout nom, inexprimable et inaccessible à toute créature douée de raison.
Mais ce nom-ci, témoin de mes sentiments pour toi, exprime ta bonté.
Comment ne t'aimerai-je pas, toi qui m'as aimée, alors que j'étais toute noire, au point de donner ta vie pour les brebis dont tu es pasteur ?
Il n'est pas possible d'imaginer de plus grand amour que d'avoir donné ta vie pour mon salut.
Enseigne-moi donc « où tu mènes paître le troupeau », que je puisse trouver le pâturage du salut, me rassasier de la nourriture céleste dont tout homme doit manger s'il veut entrer dans la vie, courir vers toi, qui es la source, et boire à longs traits l'eau divine, que tu fais jaillir pour ceux qui ont soif.
Cette eau se répand de ton flanc depuis que la lance y a ouvert une plaie, et quiconque en goûte devient une source d'eau jaillissant en vie éternelle.
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
La marque de l'amour sincère,
c'est de pardonner les torts qu'on nous fait.
C'est d'un tel amour que le Seigneur a aimé le monde.
Nous ne parvenons pas à pardonner à quelqu'un
de tout notre coeur quelqu'un qui nous offense
à moins d'avoir la vraie connaissance.
Car cette connaissance nous montre
que nous méritons tout
ce que nous subissons. Saint Cosmas d'Étolie +1779
"Les Apôtres étaient là, assis, attendant la venue de l'Esprit.
Ils étaient là comme des flambeaux disposés et qui attendent d'être allumés par l'Esprit Saint pour illuminer toute la création par leur enseignement [...] Ils étaient là comme des cultivateurs portant leur semence dans le pan de leur manteau qui attendent le moment où ils recevront l'ordre de semer. Ils étaient là comme des marins dont la barque est liée au port du commandement du Fils et qui attendent d'avoir le doux vent de l'Esprit. Ils étaient là comme des bergers qui viennent de recevoir leur houlette des mains du Grand Pasteur de tout le bercail et qui attendent que leur soient répartis les troupeaux.
Et ils commencèrent à parler en des langues diverses selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer".
Ô cénacle, pétrin où fut jeté le levain qui fit lever l'univers tout entier. Cénacle, mère de toutes les Eglises. Sein admirable qui mit au monde des temples pour la prière. Cénacle qui vit le miracle du buisson ! Cénacle qui étonna Jérusalem par un prodige bien plus grand que celui de la fournaise qui émerveilla les habitants de Babylone ! Le feu de la fournaise brûlait ceux qui étaient autour, mais protégeait ceux qui étaient au milieu de lui. Le feu du Cénacle rassemble ceux du dehors qui désirent le voir tandis qu'il réconforte ceux qui le reçoivent. Ô feu dont la venue est parole, dont le silence est lumière. Feu qui établis les coeurs dans l'action de grâces."
(Sur l'effusion du Saint Esprit, 25, 5, 15, 20 (traduit par Jean-René Bouchet, Lectionnaire pour les dimanches et pour les fêtes, p. 243-244).
"[Eve] était la vigne dont la mort avait ouvert la clôture, [...]. Ainsi Eve, la mère de tous les vivants, était-elle devenue source de mort pour tous les vivants.
Mais un surgeon a levé : Marie, la vigne nouvelle, a remplacé Eve, la vigne antique. Le Christ, la Vie nouvelle, a fait en elle sa demeure. Ainsi, lorsque la mort conduisant son troupeau viendrait comme d’habitude, sans méfiance, avec ses fruits mortels, la Vie qui détruit la mort serait cachée dans la Vigne nouvelle. Et lui, lorsque la mort l’eut englouti, sans rien craindre, il délivra la vie, et avec elle la multitude des hommes." (Homélie de St Ephrem sur notre Seigneur, 3-4.9 in Livre des Jours, pp. 385 sq).
"Comme les Juifs le mettaient en accusation parce qu'il avait guéri un jour de sabbat, Jésus ne s'est pas excusé en disant : Je n'ai pas transgressé la loi, mais : Je l'ai transgressée, comme le Père qui est dans les cieux. Car mon Père travaille, et moi aussi je travaille [Jn 5, 17].
En effet, les créatures : anges, luminaires, rosée, pluie, sources et fleuves fonctionnent le jour du sabbat ; car les anges ne reçoivent pas interdiction d'accomplir leur ministère le jour du sabbat, ni les cieux de donner la rosée et la pluie, ni les luminaires de poursuivre leur course, ni la terre de donner des fruits, ni les hommes de respirer et de donner des fils au monde, mais on met au monde le jour du sabbat sans qu'il y ait un précepte qui le défende, et on circoncit le huitième jour, en laissant de côté la loi ; et il en est ainsi pour d'innombrables choses.
Si les créatures ont cette liberté, combien plus le Créateur ? Aussi le Fils de l'homme est maître du sabbat [Mt 12, 8]." (Ephrem de Nisibe : Commentaire sur l'Evangile concordant ou Diatessron XIII, 3-4)
"Notre Seigneur se présenta silencieux devant Pilate pour la défense de la vérité outragée. D’autres remportent la victoire par des apologies, mais notre Seigneur la remporta par son silence, parce que la récompense due au silence divin, c’était la victoire de la vraie doctrine. Il parlait pour enseigner, et il se tut au tribunal. Il ne tut pas ce qui nous exaltait, et il ne lutta pas contre ceux qui l’irritaient. Les paroles de ses calomniateurs faisaient comme une couronne à sa tête. Il se tut afin que son silence les fit hurler plus fort encore, et que toutes ces vociférations embellissent sa couronne. S’il avait parlé, ses paroles de vérité auraient imposé silence à ces connivences qui s’appliquaient à tresser sa couronne…"
(Commentaire de l’Evangile concordant ou Diatessaron, XX, 16, SC 121).
"Qui donc est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles, Seigneur ? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l'étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite." (Diatessaron, 1, 18-19, Sources chrétiennes, 121).
"La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de tous côtés, te présente des fruits bénis ; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle. Selon l'Apôtre, ils ont mangé un aliment spirituel, ils ont bu à une source spirituelle." (Diatessaron, 1, 18-19)
Tourne-moi vers ton enseignement
Car j'ai cherché à me détourner
Et j'ai vu que je m'appauvrissais,
Car l'âme n'est riche que dans le commerce avec toi.
Gloire à ta méditation !
Toujours, quand j'ai médité sur toi
J'ai reçu de toi un trésor
Et là où je t'ai contemplé
Une source a coulé de toi
Et j'ai puisé tant que j'ai pu.
Gloire à ta source !
Elle est cachée, ô mon Seigneur, ta source,
A qui n'a pas soif de toi,
Et vide, la salle de ton trésor,
Pour qui te hait :
La charité est le trésorier.
De ton trésor céleste.
Quand je m'éloigne de ta compagnie,
Ta beauté excite mon désir,
Et quand j'accompagne ta Majesté,
Ta gloire me remplit de crainte :
Que je m'éloigne ou que j'approche,
Je suis le vaincu, de toutes façons.
[...]
J'ai médité, et j'ai parlé de toi,
Non que je t'aie compris ;
Puis j'ai succombé, et je me suis tu à nouveau,
Non que je t'aie perdu.
Je me suis perdu en toi, et je suis resté sans voix :
Gloire à toi, Etre caché."
(Hymne de la foi 32, 1-6)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
SAINTE CLOTILDE
SAINTE CLOTILDE, REINE ORTHODOXE ET MERE DE LA NATION FRANÇAISE (465-545) par Bernadette-Marie Duloisy
A Soissons, en l’an de grâce 492, se lève un jour merveilleux. Le soleil brille dès le matin, les maisons sont décorées de fleurs et d’étoffes multicolores, les rues sont pavoisées, de riches cavaliers et des musiciens parcourent la cité. Le jeune Martin, un blondinet aux grands yeux bleus étonnés, ne quitte pas la main de sa mère et, comme sa grande sœur, pose mille questions : « Où va-t-on, maman ? Pourquoi tout ce monde, cette musique, ces écuyers ? » « C’est le mariage de notre roi Clovis, tu sais bien ! Il épouse la princesse Clotilde ! Dépêche-toi, nous allons être en retard à l’église de la Trinité et de sainte Sophie. » Les petites jambes de Martin ont du mal à aller aussi vite que celles de sa sœur, il est impressionné par les cris de la foule en liesse. Bientôt, porté par sa maman, il assiste à l’entrée triomphale de Clovis et de la future reine Clotilde.
La jeune épousée est une princesse Burgonde dont les ancêtres ont d’abord résidé en Allemagne. A l’époque de sa naissance, des guerres incessantes opposent les Burgondes, les Goths et les Francs. Le père de Clotilde, Chilpéric, est vaincu et massacré avec ses fils par son propre frère Gondebaud. Sa veuve se réfugie avec ses deux filles à Genève chez son beau-frère Godegésil, très pieux et surtout orthodoxe comme elle (il n’a pas adopté l’arianisme, une hérésie qui gagne du terrain un peu partout). Les deux princesses reçoivent une excellente éducation, leur mère les encourage à la pratique de la prière et à la charité, elle les accompagne dans des visites aux plus déshérités, aux mendiants.
L’arianisme est une hérésie qui contamine la plupart des royaumes environnants mais qui, heureusement n’a pas gangrené la cour de Godegésil. La mère et ses deux filles sont heureuses à Genève et l’aînée ne tarde pas à manifester son attirance pour le cloître. Le jour où l’évêque, en présence d’une foule nombreuse et très recueillie consacre Sédeleube au Seigneur et où, parmi les fleurs elle rejoint les vierges voilées, ses nouvelles sœurs, Clotilde est remarquée par des messagers de Clovis. Vêtue d’une robe merveilleuse elle est d’une beauté éblouissante, casquée de cheveux d’or, dans tout l’éclat de sa jeunesse. Elle a déjà le port d’une reine et tous ceux qui la voient sont sous le charme.
Rentrés à Soissons, les messagers de Clovis lui vantent la beauté et les qualités de la jeune fille. Le roi des Francs, convaincu par leur enthousiasme, leurs descriptions et les renseignements obtenus auprès des proches de la princesse, décide de la demander en mariage. En monarque avisé, il ne se contente pas de cela, il apprend que cette chrétienne de sang royal est estimée par les évêques dont il connaît la grande influence et lui-même est loin de leur être hostile. Le jeune barbare pense que cette alliance servira sa politique et pourra avoir d’heureuses conséquences. …Il envoie son ministre et ami Aurélien porter à Clotilde son anneau royal. Celle-ci est d’abord un peu offusquée : une chrétienne ne peut pas épouser un adorateur d’idoles ! Mais après avoir réfléchi et beaucoup prié elle dit : « Si le Seigneur veut faire de moi un instrument de conversion pour votre roi, je serai heureuse d’accomplir Sa volonté » Elle donne à Aurélien son propre anneau destiné à Clovis en gage d’accord.
Le jeune monarque fait sa demande officielle à l’oncle Gondebaud, roi de Vienne. Après bien des réflexions et des hésitations, celui-ci consent au mariage.
Clovis est auréolé de gloire, il a remporté de nombreuses victoires, on le compare à un jeune lion et ses guerriers l’idolâtrent. C’est un païen, certes, mais cela vaut mieux qu’un arien ! Les cloches sonnent à toute volée, les fanfares leur font écho, les écuyers ont du mal à contenir la foule, c’est un grand jour de liesse, ces noces sont magnifiques. Clotilde a un grand projet : amener son mari à embrasser la religion chrétienne. Elle se contente tout d’abord de prêcher par l’exemple et passe de longues heures en prières, multiplie ses visites aux pauvres, aide églises et monastères.
Heureusement, elle est soutenue moralement et spirituellement par un évêque de grande valeur, le futur saint Rémi de Reims. Très intelligent et très pieux, celui-ci a su gagner la confiance de Clovis et faire patienter Clotilde…La reine a obtenu que leur premier enfant soit baptisé et le petit Ingomir devient chrétien. C’est une cérémonie fastueuse à laquelle assiste toute la cour. Hélas, quelques jours après, le bébé tombe malade et meurt. Clovis avait été fou de joie à la naissance de son fils, il en était aussi très fier et son chagrin est si terrible qu’il s’emporte contre le Dieu de Clotilde : « C’est Sa faute ! Mes dieux se vengent, je reconnais bien là la colère de Wotan ! » L’année suivante, un autre fils voit le jour, suscitant un grand espoir dans le royaume. Le petit Clodomir, baptisé à son tour, tombe malade comme son frère deux jours après. « Mes dieux sont encore furieux, il va mourir lui aussi ! » s’écrie Clovis. A Reims, le futur saint Rémi, à Lutèce, la future sainte Geneviève prient ardemment, ainsi que Clotilde et une foule de croyants : Clodomir guérit !
La vie à Soissons reprend son cours. Clovis et Clotilde veillent avec tendresse sur le bébé et la reine s’intéresse aux affaires de son époux qui apprécie ses conseils. Mais la paix ne dure pas, le sort de la Gaule est menacé par les Alamans qui franchissent le Rhin. Le roi des Francs, accompagné de Clotilde a rejoint au Frankenbourg, son château en Alsace. (Commune de Neubois dans le Val de Villé). C’est à cet endroit, que Clotilde prie pour obtenir la victoire de son mari. Celui-ci rejoint ses alliés pour se jeter dans la bataille, mais les Francs bien que très braves sont inférieurs en nombre. Le combat est terrible, les boucliers s’entrechoquent et font jaillir des éclairs. Le sol est jonché de morts et de blessés. Debout sur son cheval, Clovis invoque ses dieux mais en vain, ils sont sourds ! Soudain il pense à Clotilde et au Dieu si secourable qui a guéri leur enfant. Il crie au milieu du tumulte : « Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire je croirai en Toi et je me ferai baptiser ! » A peine a-t-il lancé ce cri, le Seigneur l’exauce, il est vainqueur !
Lorsque la reine apprend cela, elle dit au Seigneur : « Clovis a vaincu les Alamans mais Toi Tu as vaincu Clovis ! » Elle-même vit dans la prière et les mortifications. Mais son époux a un sérieux problème : ses fidèles guerriers vont-ils le suivre en renonçant à leurs idoles ? C’est la raison pour laquelle il remet sans cesse la date de son baptême mais va en pèlerinage au tombeau de saint Martin et demande à Geneviève de prier pour lui. Il rassemble ses compagnons et, en invoquant l’aide du Dieu des chrétiens à Tolbiac il remporte leur adhésion.
Le jour de Noël 496 la ville de Reims est superbement décorée. Un magnifique cortège sort du palais en chantant des litanies. Le roi, accompagné de l’évêque de Reims et de la reine, suivis de toute la famille royale et de nombreux prélats précèdent les trois mille Francs préparés aussi vite que possible par tous les prêtres du diocèse. On dit qu’après le baptême, au moment de la chrismation, le prêtre portant l’huile sainte ne peut pas approcher à cause de la foule. Saint Rémi se met à prier et une colombe blanche arrive, l’ampoule du Saint Chrême suspendue à son bec, c’est le miracle de la Sainte Ampoule et son contenu servira au cours des siècles à oindre les rois de France lors de leur sacre. Le baptême de Clovis pour lequel a tant prié sa très chrétienne épouse Clotilde est aussi le baptême de la France.
Quelques années plus tard, les souverains et leurs enfants, trois garçons et une fille, partent résider à Paris, au palais des Thermes. Ils y mènent la vie d’une famille chrétienne très unie. La conversion de Clovis a une influence bénéfique sur sa politique bien qu’il soit souvent obligé de guerroyer et, malheureusement parfois contre des proches.
Clotilde voit très souvent Geneviève, vénérée à Paris et consultée par des rois et des prélats. Celle-ci se prend d’affection pour les enfants royaux et les aime à l’égal d’une grand-mère. Clovis, malade des fièvres, meurt à quarante-cinq ans et Geneviève, déjà âgée, ne lui survit que quelques semaines. Le veuvage de Clotilde est d’abord employé à essayer de protéger les trois fils orphelins de Clodomir. Seul, le futur Saint Cloud (Clodoald) est sauvé, les deux autres sont tués par leurs oncles ! Elle secourt aussi sa fille Clotilde qui vit en Espagne où elle est maltraitée par son mari.
La fin de sa vie la voit ériger un monastère aux Andelys. Par compassion, elle obtient du Seigneur qu’Il change en vin l’eau d’une fontaine pour réconforter les ouvriers. Elle participe à la reconstruction d’églises et à la fondation du monastère des Saints Apôtres qui deviendra l’église Sainte Geneviève à Paris. Elle termine sa vie prés du tombeau de Saint Martin dans un renoncement total. Saint Grégoire de Tours écrit à son sujet : « Elle était considérée en ces temps non pas comme une reine, mais comme une servante personnelle de Dieu(…) Elle ne se laissa pas séduire par la puissance du royaume de ses fils, ni par les richesses, ni par l’ambition du siècle, mais elle arriva à la grâce par l’humilité. » Elle prie Saint Georges qu’aimait beaucoup Clovis, Saint Rémi son conseiller, son père spirituel, Sainte Geneviève et Saint Germain d’Auxerre entre autres.
A sa mort, il y aura plusieurs évènements merveilleux : une grande clarté dans la chambre, un parfum ineffable, son corps deviendra lumineux !!! Sainte Clotilde a introduit la sainteté sur le trône, elle est à l’origine du baptême de la France !
Epouse de Clovis que tu as converti,* Tu fus veuve et tu vis tes fils se déchirer.* Alors tu te retiras en ville de Tours,* Auprès du tombeau du saint évêque Martin.* Et tu finis ta vie dans la paix du Seigneur.* Sainte Clotilde, prie-Le pour notre salut! http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsjuin/juin03.html
En Alsace, les prémices de la France chrétienne au Château de Frankenbourg.
Ce château est un château fort médiéval en ruine situé sur le sommet de la montagne du Schlossberg, entre les villages de Neubois et de La Vancelle dans le Bas-Rhin. L'origine exacte du château est inconnue mais un ancien analyste, Daniel Specklin, affirme que c'est Clovis (Clodovig) roi des Francs qui construisit ce château vers le cinquième siècle lorsqu'il fit la conquête de l'Alsace.
Il bâtit ce château sur un plateau qui domine les deux vallées de la Lièpvrette et de Villé afin de s'assurer plus facilement le passage de ses troupes d'est en ouest.
Il nomma ce château le « château de Frankenbourg » qui veut dire la forteresse des Francs (Burg der Franken).
Il y bâtit une chapelle où Specklin dit avoir vu sur l'un des vitraux peints qui existaient encore de son temps les premières armoiries des Francs : trois crapauds de sables sur un champ d'argent. Selon la légende, au cours de bataille de Tolbiac que de nombreux historiens situent au Kochersberg au nord-ouest de Strasbourg, Clovis avait promis à sa femme Clotilde qu'il se convertirait au Dieu des Chrétiens si celui-ci lui accordait la victoire.
La tradition veut que cette promesse eût été prononcée au château de Frankenbourg.
Après sa conversion au christianisme, Clovis aurait remplacé les trois crapauds par trois fleurs de lys qui sont devenues ensuite les armes des rois de France.
C'est dans la chapelle de ce château, dit la tradition, que l'épouse de Clovis Sainte Clotilde a prié, pendant la bataille de Tolbiac, pour obtenir la victoire et la conversion de son mari.
Dans la région a longtemps circulé une autre légende.
Au pied de la montagne, du côté de Villé, il y a un village qui porte le nom de Bassemberg (la montagne de Basine), où la mère de Clovis, selon la tradition, avait une demeure qu'elle habitait pendant son séjour dans la contrée
C’est toute sa famille humaine qu’Elle veut sauver
3 juin – Italie : Notre Dame de la Lettre
Pour comprendre nos angoisses, pour compatir à nos douleurs, il faut un cœur qui ait souffert. Pour obtenir notre pardon, il faut une âme innocente. Pour avoir à s’occuper des besoins de tous, il faut être exempt de toutes dettes, pur de toute tache. Pour consoler, pour sécher les larmes des petits enfants, il faut être Mère. Pour dispenser les grâces et les bienfaits du Ciel, il faut être Reine. Pour donner à tous, pour les aider tous, il faut avoir dans les mains la clé des trésors de Dieu. C’est ce que fait la très Sainte Vierge : (…) elle est Reine, elle puise à son gré dans le trésor divin.
(…) tous les cris, toutes les supplications, toutes les louanges qui montent de la Terre vers Dieu, passent par Marie, de Marie à Jésus et de Jésus au Père. En retour, toutes les grâces obtenues passent du Père au Fils, du Fils à sa Sainte Mère, et par elle à celui qui prie. Ce n’est pas spécialement quelques âmes que Marie protège, elle vient au secours de tous. La sainte Vierge a tout pouvoir sur le Cœur de Dieu, c’est donc toute sa famille humaine qu’elle protège, qu’elle console, qu’elle guérit qu’elle encourage, qu’elle éclaire, qu’elle soutient, qu’elle veut sauver. Mère de miséricorde, elle imite le Père de toutes les miséricordes et nous aide même sans être priée.
Marthe Robin
Extraits du livre du père Manteau-Bonamy, Marthe Robin sous la conduite de Marie (Editions Saint-Paul) www.notre-dame-de-france.com
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Par Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars
(1786 – 1859) – Sermon sur le respect humain:
Ces chrétiens qui ne sont chrétiens que de nom ; qui font leur devoir de chrétiens d’une manière si misérable, qu’ils vous feraient mourir de compassion. Voyez-en un, pendant sa prière faite avec ennui, dissipation, sans respect. Voyez-les à l’église, sans dévotion : l’office commence toujours trop tôt, et finit toujours trop tard ; le prêtre n’est pas encore descendu de l’autel, qu’ils sont déjà dehors.
Pour la fréquentation des Sacrements, il ne faut pas leur en parler : s’ils s’en approchent quelquefois, c’est avec une certaine indifférence qui annonce qu’ils ne connaissent nullement ce qu’ils font. Tout ce qui a rapport au service de Dieu est fait avec un dégoût épouvantable.Mon Dieu !que d’âmes perdues pour l’éternité !Ô mon Dieu ! que le nombre de ceux qui entreront dans le royaume des cieux est petit, puisqu’il y en a si peu qui font ce qu’ils doivent pour le mériter ?
Mais, me direz-vous maintenant : Qui sont donc ceux qui se rendent coupables de respect humain ?écoutez-moi un instant, et vous allez le savoir. D’abord, je vous dirai avecsaint Bernardque, de quelque côté que nous considérions le respect humain, qui est la honte de remplir ses devoirs de religion à cause du monde, tout nous démontre en lui le mépris de Dieu et de ses grâces et l’aveuglement de l’âme. Je dis en premier lieu,que la honte de faire le bien, de crainte d’être méprisé ou raillé de la part de quelques malheureux impies, ou de quelques ignorants,est un mépris affreux que nous faisons de la présence du bon Dieu devant lequel nous sommes et qui pourrait à l’heure même nous jeter en enfer.
Pourquoi est-ce que ces mauvais chrétiens vous raillent et tournent en ridicule votre dévotion ?Hélas ! en voici la véritable raison : c’est que n’ayant pas la force de faire ce que vous faites, ils vous en veulent de ce que vous réveillez les remords de leur conscience ;mais, soyez bien sûrs que dans le cœur ils ne vous méprisent pas, au contraire, ils vous estiment beaucoup. S’ils ont un bon conseil à prendre, ou à demander une grâce auprès du bon Dieu, ce n’est pas à ceux qui font comme eux qu’ils auront recours, mais à ceux qu’ils ont raillés, du moins en paroles.
Vous avez honte, mon ami, de servir le bon Dieu, par crainte d’être méprisé ?Mais, mon ami, regardez donc Celui qui est mort sur cette croix ; demandez-lui donc s’il a eu honte d’être méprisé, et de mourir de la manière la plus honteuse sur cette croix infâme. Ah ! ingrats que nous sommes envers Dieu, qui semble trouver sa gloire à faire publier de siècle en siècle qu’il nous choisit pour ses enfants.
Ô mon Dieu ! que l’homme est aveugle et méprisable de craindre un misérable qu’en-dira-t-on, et de ne pas craindre d’offenser un Dieu si bon. Je dis encore que le respect humain nous fait mépriser toutes les grâces que le bon Dieu nous a méritées par sa mort et sa passion. Oui, par le respect humain, nous anéantissons toutes les grâces que le bon Dieu nous avait destinées pour nous sauver. Oh ! maudit respect humain, que tu entraînes d’âmes en enfer !
En deuxième lieu, je dis que le respect humain renferme l’aveuglement le plus déplorable. Hélas ! nous ne faisons pas attention à ce que nous perdons. Ah ! quel malheur pour nous ! nous perdons notre Dieu, que nul ne pourra jamais remplacer. Nous perdons le ciel avec tous ses biens et ses plaisirs ! Mais un autre malheur, c’est que nous prenons le démon pour notre père, et l’enfer avec tous ses tourments pour notre héritage et notre récompense. Nous changeons nos douceurs et nos joies éternelles contre des souffrances et des larmes. Ah ! mon ami, à quoi pensez-vous ? Quels seront vos regrets pendant toute l’éternité !
Ah ! mon Dieu ! peut-on bien y penser et vivre encore esclave du monde ?
Il est vrai, me direz-vous, que celui qui craint le monde pour remplir ses devoirs de religion est bien malheureux, puisque le bon Dieu nous a dit que celui qui aura honte de le servir devant les hommes, il ne voudra pas le reconnaître devant son Père au jour du jugement.Mais mon Dieu ! craindre le monde, pourquoi donc ?puisque nous savons qu’il faut absolument être méprisé du monde pour plaire à Dieu.Si vous craigniez le monde, il ne fallait pas vous faire chrétien. Vous saviez bien que sur les fonts sacrés du baptême, vous prêtiez serment en présence de Jésus-Christ même ; que vous renonciez au démon et au monde ; que vous vous engagiez à suivre Jésus-Christ portant sa croix, chargé d’opprobres et de mépris. Si vous craignez le monde, eh bien ! renoncez à votre baptême et donnez-vous à ce monde à qui vous craignez tant de déplaire.
Mais, me direz-vous, quand est-ce que nous agissons par respect humain ?Mon ami, écoutez-moi bien. C’est un jour que vous étiez à la foire, ou dans une auberge où l’on mangeait de la viande un jour défendu et que l’on vous pria d’en manger ; que, vous contentant de baisser les yeux et de rougir, au lieu de dire que vous étiez chrétien, que votre religion vous le défendait, vous en mangeâtes comme les autres, en disant : Si je ne fais pas comme les autres, on se moquera de moi. – On vous raillera, mon ami ? Ah ! certes, c’est bien dommage ! – Eh ! me direz-vous, je ferai bien plus de mal, en étant la cause de toutes les mauvaises raisons que l’on dira contre la religion, que j’en ferais en mangeant de la viande.
– Dites-moi, mon ami, vous ferez plus de mal ?Si les martyrs avaient craint tous ces blasphèmes, tous ces jurements, alors ils auraient donc tous renoncé à leur religion ? C’est tant pis pour ceux qui font mal.
Hélas ! disons mieux :ce n’est pas assez que les autres malheureux aient crucifié Jésus-Christ par leur mauvaise vie ; il faut encore vous unir à eux pour faire souffrir Jésus-Christ davantage ? Vous craignez d’être raillé ?
Ah ! malheureux, regardez Jésus-Christ sur la croix, et vous verrez ce qu’il a fait pour vous.
Vous ne savez pas quand vous avez renié Jésus-Christ ? C’est un jour qu’étant avec deux ou trois personnes, il semblait que vous n’aviez point de mains, ou que vous ne saviez pas faire le signe de la croix, et que vous regardiez si l’on avait les yeux sur vous, et que vous vous êtes contenté de dire votre Bénédicité ou vos grâces dans votre cœur, ou bien que vous allâtes dans un coin pour les dire. C’est lorsque, passant vers une croix, vous fîtes semblant de ne pas la voir, ou bien vous disiez que ce n’est pas pour nous que le bon Dieu est mort.
Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ? C’est un jour que vous trouvant dans une société, où l’on disait de sales paroles contre la sainte vertu de pureté, ou contre la religion, vous n’osâtes pas reprendre ces personnes, et bien plus, dans la crainte que l’on vous raille, vous en avez souri.– Mais, me direz-vous, l’on est bien forcé, sans quoi l’on serait trop souvent raillé. – Vous craignez, mon ami, d’être raillé ?Ce fut bien aussi cette crainte qui porta saint Pierre à renier son divin Maître ; mais cela n’empêcha pas qu’il commît un gros péché qu’il pleura toute sa vie.
Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ?C’est un jour que le bon Dieu vous donna la pensée d’aller vous confesser, vous sentiez que vous en aviez bien besoin, mais vous pensâtes que l’on se moquerait de vous, que l’on vous traiterait de dévot.C’est une fois que vous aviez la pensée d’aller à la sainte Messe dans la semaine, et que vous pouviez y aller ; vous avez dit en vous-même que l’on se moquerait de vous et que l’on dirait : C’est bon pour ceux qui n’ont rien à faire qui ont de quoi vivre de leurs rentes. Combien de fois ce maudit respect humain vous a empêché d’assister au catéchisme, à la prière du soir !
Combien de fois, étant chez vous, et faisant quelques prières ou quelques lectures de piété, vous êtes-vous caché voyant venir quelqu’un !Combien de fois le respect humain vous a fait violer la loi du jeûne ou de l’abstinence, et n’oser pas dire que vous jeûniez, ou que vous ne faisiez pas gras ! Combien de fois vous n’avez pas osé dire votre Angelus devant le monde, ou vous vous êtes contenté de le dire dans votre cœur, ou vous êtes sorti pour le dire dehors ! Combien de fois vous n’avez point fait de prières le matin ou le soir, parce que vous vous êtes trouvé avec des personnes qui n’en faisaient point ; et tout cela, de crainte que l’on ne se moquât de vous !
Allez, pauvre esclave du monde, attendez l’enfer où vous serez précipité ; vous aurez bien le temps de regretter le bien que le monde vous a empêché de faire.
Ah ! mon Dieu, quelle triste vie mène celui qui veut plaire au monde et au bon Dieu !Non, mon ami, vous vous trompez. Outre que vous vivrez toujours malheureux, vous ne viendrez jamais à bout de plaire au monde et au bon Dieu ; cela est aussi impossible que de mettre fin à l’éternité.
Voici le conseil que j’ai à vous donner, et vous serez moins malheureux : ou donnez-vous tout au bon Dieu, ou tout au monde ; ne cherchez, et ne suivez qu’un maître, et, une fois à sa suite, ne le quittez pas.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
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(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
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et aux Saints du Kerala.
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===
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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
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Orthodoxe-Orientale.
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L’ÉGLISE
Là où est l’Église, là aussi est l’Esprit de Dieu, et là où est l’Esprit de Dieu, là est l’Église et toute sa grâce.
Saint Irénée de Lyon (IIe siècle)
Il y a beaucoup d’Églises et pourtant il n’y a qu’une Église.
Un homme ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Église pour Mère.
Saint Cyprien de Carthage (IIIe siècle)
Le Corps du Christ auquel les chrétiens sont unis par le baptême devient la racine de notre résurrection et de notre salut.
Saint Athanase d’Alexandrie (IIIe siècle)
L’Église est le paradis terrestre dans lequel le Dieu du ciel demeure et se meut.
Saint Germain de Constantinople (VIIIe siècle)
L’Église, cette grande baie par laquelle le Soleil de Justice pénètre dans le monde des ténèbres.
Saint Nicolas Cabasilas (XIVe siècle)
L’Église du Christ n ’est pas une institution, c’est une vie nouvelle avec le Christ et en Christ.
Père Serge Boulgakoff (XXe siècle)
Dans l’opacité du monde déchu, l’Église est la brèche ouverte par la Croix triomphale, et par cette brèche l’amour trinitaire ne cesse de se déverser dans la lumière de la Résurrection.
Olivier Clément (XXe siècle)
Comme nous l’avons vu, le principe canonique fondamental de l'organisation de l’Église orthodoxe est celui de l'église locale ou territoriale : un seul évêque en un même lieu, formant avec les prêtres et les fidèles un diocèse ; les diocèses vivent leur unité autour de centres d'accord ou de communion entre les églises locales. Il s'agit d'abord des métropoles, puis des Églises autocéphales (c'est-à-dire élisant leur propre primat) ou autonomes (l'élection du primat est confirmée par une Église autocéphale). Les Églises autocéphales correspondent soit à des communautés de civilisation, ayant été ou étant redevenus missionnaires (ainsi Alexandrie pour l'Afrique, Antioche pour le monde sémitique), soit à des communautés nationales. À l'échelle universelle enfin, depuis le schisme duXIe siècle, c'est l’Église de Constantinople, ou le Patriarche œcuménique, dont le siège est à Istanbul (Turquie), qui dispose d'une primauté d'honneur et d'un certain rôle d'initiative et de présidence dans l'ensemble de l’Église orthodoxe.
Se fondant sur le concept de l’église locale, la Tradition orthodoxe a toujours favorisé l’utilisation de la langue locale, la langue parlée par le peuple, comme langue liturgique. Les principales langues liturgiques dans le pays de tradition orthodoxe sont le grec, le slavon, l’arabe, le roumain et l’ukrainien. Le slavon est une langue liturgique utilisée par les l’Églises de Russie, de Serbie et de Bulgarie. Il a été élaboré par les saints Cyrille et Méthode auXe siècle, au moment de la conversion des premiers peuples slaves au christianisme, et basée sur la langue parlée par le peuple slave autour de Salonique à cette époque. Les communautés orthodoxes occidentales utilisent les langues nationales de leurs pays et les communautés d’immigrés orthodoxes se servent de plus en plus des langues locales, parfois en alternance avec les langues d’origine pour les offices liturgiques.
L’Église orthodoxe comprend aujourd'hui les quatre patriarcats anciens (Constantinople, Alexandrie, Antioche (siège à Damas) et Jérusalem), le patriarcat de Moscou (établi en 1589), les patriarcats de Serbie (1920), Roumanie (1925) et Bulgarie (1953), l'antique Église de Géorgie, dont les origines remontent auIVe siècle, ainsi que les Églises autocéphales ou autonomes dont le primat porte soit le titre d'archevêque (Églises de Chypre, Grèce, Finlande et Albanie), soit celui de métropolite (Église de Pologne, République tchèque et Slovaquie, Amérique et Japon).
Cette organisation canonique en évêchés territoriaux et autocéphales est celle des quatre patriarcats anciens qui avant la séparation de l’Orient et de l’Occident, formaient avec Rome la " Pentarchie ", ainsi que des Églises de constitution plus récente, en Europe de l'Est, généralement situées dans des terres traditionnellement orthodoxes. Cependant, il n'en va pas encore ainsi partout ailleurs. En Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Australie, continents où les communautés orthodoxes se sont implantées à plus grande échelle auXXe siècle, l'application du principe territorial ne se trouve qu'à peine ébauchée. Ainsi en 1970 une Église autocéphale a été proclamée en Amérique où l’Église orthodoxe est présente depuis la fin duXVIIIe siècle, mais cette Église, l’Église orthodoxe en Amérique, ne réunit qu'une minorité, importante il est vrai, des fidèles du continent américain. Si des organismes de coordination s'établissent peu à peu au niveau des épiscopats de différents pays, les diocèses restent encore fondés sur des critères ethniques et ils dépendent généralement de leurs Églises autocéphales d'origine.
(Source : "Religion Orthodoxe")
'Stop defiling your flesh with shameful deeds and polluting your soul with wicked thoughts; then the peace of God will descend upon you and bring you love.' (St. Maximos the Confessor)
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
===
En Occident, le drame des chrétiens d’Orient ne suscite que mépris et indifférence.
Partie il y a neuf mois, la jeune femme se trouve actuellement en Jordanie où elle a déjà rencontré de nombreux chrétiens issus d’horizons différents.Elle publie l’ensemble de son travail sur un blog baptisé Amman2Paris : une excellente source d’informations pour qui souhaite approcher de près la réalité du Proche-Orient. Dernièrement, elle a recueilli le témoignage de Georges, patriarche de la famille Eshaq, originaire de la région de Mossoul en Irak. Malgré le calvaire subi et l’attente d’un avenir meilleur, le père de famille conserve une espérance qui force le respect.
Depuis l’intervention des États-Unis et la chute de Saddam Hussein, la situation s’est empirée de jour en jour. Après 2013, la situation est devenue critique : très vite, il nous est devenu impossible de nous rendre à Mossoul pour faire nos courses ou nous promener parce que les milices islamiques menaçaient de nous tuer ou nous kidnapper. Le gouvernement, quant à lui, était bien trop « occupé » pour se soucier du sort des chrétiens.
Un jour, l’État islamique a coupé l’approvisionnement en eau des villages chrétiens autour de la ville de Telkief ; nous avons aussitôt compris que Daesh était à nos portes. Je ne peux dire si c’était une bonne ou une mauvaise chose, parce que si nous mourrions de soif cette épreuve a été pour nous un signal : nous devions partir de toute urgence. En suivant notre instinct, nous n’avons donc perdu aucun membre de notre famille. Dieu merci, parce que perdre une maison, des voitures ou des terres n’est rien comparé à la perte d’un enfant, d’une épouse ou d’un père.
Lors de notre fuite de Telkief, j’ai vu deux jeunes femmes mourir dans la rue, une bombe étant tombée à leurs pieds… C’était horrible ! Tout le monde se connait dans ces villages, les pertes humaines ont été très douloureuses, pour tout le monde.
La famille Eshaq a donc fui vers le Kurdistan irakien en voiture pour se réfugier à Dohok, dans une église, avant de vendre leur voiture pour partir en Jordanie par avion. Depuis leur arrivée à Amman, en novembre 2014, la famille Eshaq se rend tous les jours à la messe. Alors qu’ils n’ont aucune nouvelle d’organisations ou ambassades pour un départ vers un pays qui pourra leur offrir un avenir, le plus important pour eux est la prière de la communauté chrétienne : « Merci aux chrétiens d’Occident pour leur humanité et leurs prières ! Grâce à leurs intentions nous avons survécu et nous sommes tous ensemble ».(Source: Aleteia)
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Il est, dans l’Histoire de France,
des êtres sans lesquels cette Histoire n’aurait jamais vu le jour, ou sans lesquels son cours eût été à tout jamais et irrémédiablement changé.
Ce sont des êtres de chair et de sang, mais la chair et le sang sont quelquefois l’étoffe dans laquelle on fabrique les héros. Et la France a besoin de héros. Par eux, elle tisse son Histoire et trace son chemin. A travers eux, elle s’incarne et montre un visage.
Ils sont, au milieu des bouleversements et des révolutions, ces phares lumineux, ces remparts inébranlables, sentinelles en vigie, dépositaires d’un héritage dont ils sont constitués gardiens mais non propriétaires, témoignages d’une fidélité sans faille, mille fois éprouvée par les vicissitudes quelquefois tragiques d’une Histoire qui dessine pourtant, au gré des événements et au fil du temps, les contours et l’âme de la patrie.
Ils ont façonné hier ce que nous sommes aujourd’hui. Et à tout jamais, nous demeurons débiteurs : à cause de cette loyauté que commande le devoir de reconnaissance, à cause de cette fidélité, honneur et fierté des chevaliers français, mais de laquelle l’époque moderne prétend lâchement nous libérer, congédiant saint Paul, dont l’écho, lointain, semble s’estomper avec le temps qui passe : “Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?”
Ils sont les incarnations charnelles d’une réalité tangible, la patrie. La patrie, cet enracinement dans l’Histoire et dans la géographie, cette terre héritée de nos pères, dont Charette, sublime général vendéen, nous rappelait, pourfendant les fantômes et les abstractions philosophiques de 1789, que nous l’avions davantage sous les pieds que dans la tête.
Elle s’appelait Jeanne. On la surnomma la “pucelle d’Orléans”. Et elle fut, sans conteste, le plus grand héros de l’Histoire de France.
Petite bergère, issue de la terre de Lorraine et comblée par le Ciel de privilèges surnaturels, elle portera haut l’étendard de la chevalerie, quintessence de l’excellence française. Boutant l’envahisseur hors du royaume, elle permit à la couronne de recouvrer son autorité, et à la patrie de regagner son indépendance, après que l’immonde traité de Troyes l’eût livrée à l’étranger. Elle scella finalement dans ses cendres un sentiment national qui, en gestation depuis le miracle de Reims, était né à la bataille de Bouvines quelques 200 ans plus tôt…
Jeanne fut fidèle à la France et au Roi comme à l’Église et au Pape, quoiqu’elle sût mieux que personne qu’un roi peut être ingrat et, face à l’évêque Cauchon, que “les hommes d’Église ne sont pas l’Église”. C’est égal. Fille de France et fille de Chrétienté, elle rétablira dans ses droits le gentil Dauphin, fera monter sur le trône de ses pères l’héritier légitime de la couronne. Car Charles VII incarne un principe de légitimité : il est celui que la naissance, la lignée ou le rang ont fait naître au dessus des rivalités humaines ; il est celui qui n’est pas issu d’une faction, d’un clan ou d’un parti, mais qui est imposé par les siècles… tant il est vrai, selon les lois fondamentales du royaume, qu’ “en France, le Roi ne meurt pas”, vérité si bien exprimée par ce vieux cri de l’ancienne France : “Le Roi est mort, vive le Roi !”
Quelle leçon ne donne-t-elle pas alors aux crapules totalitaires et autres révolutionnaires imbibés, confisacteurs de la mémoire collective, qui prétendent faire commencer l’Histoire avec eux ! Comment peut-on envisager sereinement de construire un avenir quand on est orphelin de son passé ?
Quelle leçon ne donne-t-elle pas encore, elle, la petite chrétienne, la modeste bergère qui sauve la patrie, aux laïcards et autres sans-dieu, fermés à toute transcendance, négateurs des principes supérieurs. Car c’est en “Nom Dieu” qu’elle agit, envoyée par le Ciel et ses émissaires, saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite, pour faire sacrer à Reims le lieutenant de Jésus-Christ en terre de France. En son cœur et en son âme, Jeanne d’Arc ne saurait dissocier la patrie charnelle et la patrie céleste.
Humble à Domrémy, magnifique à Orléans, martyre à Rouen, la sainte de la patrie a su inspiré aux vrais Français, dans l’adversité, des sentiments de courage, d’abnégation et de persévérance ; elle continue, en ces temps troublés, à faire naître en eux une Foi et une espérance qui ne s’éteindront jamais.
Ne serons-nous pas, à l’image de sainte Jeanne d’Arc, de ceux-là qui, en pleine tempête, quand tout semble perdu, montent sur le pont pour livrer l’ultime bataille ?! Alors, pour que vive la France, que dans nos cœurs de Français vive sainte Jeanne d’Arc ! (Source: "Nouvelles de France")
Une parution:
“Je ne sais pas sur quoi vous me voulez interroger.
Par aventure, me pourriez-vous demander telles choses que je ne vous dirais point”.
Telle est la première réponse de Jeanne d’Arc lors de son procès.
Le ton est donné et remarquablement restitué par Jacques Trémolet de Villers, écrivain et avocat qui, depuis 50 ans, se passionne pour les causes les plus difficiles.
L’auteur présente tous les actes du procès de Rouen, vérifie toutes les sources et nous propose de suivre les audiences et de découvrir la subtile ligne de défense de la Saint et héroïne de la Patrie.
Tirana – L’assemblée parlementaire de l’Otan a appelé lundi les alliés à se tenir prêts à répondre à la menace potentielle de la Russie contre l’un d’entre eux, à l’issue d’une session de trois jours à Tirana.
Le défi en provenance de la Russie est réel et sérieux, a déclaré l’Américain Michael Turner, président de l’assemblée qui a réuni quelque 250 parlementaires des 28 pays membres de l’Alliance.
La déclaration adoptée à l’unanimité déplore l’usage de la force par la Russie contre ses voisins et les tentatives d’intimidation des alliés de l’Otan.
Ah, Irak Libye, Syrie, pays qui ont échappé à l’emploi de la force par leurs voisins – mais pas par l’Occident…
Dans ces circonstances, l’Otan n’a pas d’autre choix que de considérer l’éventualité d’une action agressive de la Russie contre un membre de l’Alliance comme une menace potentielle, et d’adopter des réponses adaptées et proportionnées, ajoute la déclaration.
La déclaration appelle les alliés à fournir des garanties aux pays membres, situés notamment à l’est de la zone Otan, qui estiment que leur sécurité est menacée.
L’Otan a interrompu tous les aspects pratiques de sa coopération avec la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie, et en raison du soutien de la Russie aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine, mais l’Alliance a annoncé qu’elle aurait des discussions avec la Russie avant le sommet de l’Otan prévu les 8 et 9 juillet à Varsovie.
La Russie qui soutient quelques Russes bombardés par leur armée en Ukraine, c’est mal.
La France qui soutient des djihadistes en Syrie, c’est bien.
En avril, le Conseil Otan-Russie avait tenu sa première réunion depuis juin 2014 mais les discussions se sont soldées par de graves désaccords concernant l’Ukraine et d’autres sujets, bien que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg eut assuré à l’époque que les échanges avaient été fructueux.
L’Otan a procédé à un renforcement militaire sur son flanc est pour augmenter la rapidité du déploiement de ses forces en cas de répétition d’une crise comme celle de l’Ukraine. Lors de leur sommet à Varsovie, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique doivent parachever ce renforcement militaire.
Mais la Russie affirme que ce renforcement de la présence de troupes avec leurs équipements de combat en Europe de l’est représentait une menace pour sa sécurité.
Lors d’une visite lundi en Pologne, Jens Stoltenberg a déclaré que l’Otan envoyait un signal clair à tout adversaire potentiel (signifiant) qu’une attaque contre la Pologne serait considérée comme une attaque contre l’Alliance toute entière.
La Russie a dénoncé le déploiement en Roumanie et en Pologne d’éléments du bouclier antimissile américain qu’elle considère comme une menace pour sa sécurité. L’Otan assure que ce système aurait un rôle purement défensif, devant servir à intercepter des missiles balistiques pouvant venir du Proche-Orient…
Le bouclier antimissile n’est pas dirigé directement contre la Russie, il est dirigé contre des menaces venant de l’extérieur de la zone euro-atlantique, a réaffirmé le secrétaire général de l’Otan.
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La Seine continue de monter et suscite l’inquiétude (photos)
Une montée des eaux exceptionnelle. Sur la Seine placée au niveau de vigilance jaune, la navigation est arrêtée. Le fleuve est monté d’1,20 m en 24 heures. En conséquence, une partie des voies sur berges est fermée.
Le fleuve atteint désormais les 4,37m mercredi à 18 heures, et recouvre les pieds du zouave du pont de l’Alma, une statue qui permet d’évaluer le niveau de la Seine lorsqu’elle sort de son lit.
Jeudi et vendredi, la Seine va continuer à monter. Le niveau des eaux devrait atteindre 5,50m avant de redescendre à son niveau normal au cours de la semaine prochaine. La dépression qui a balayé le nord, le nord ouest et le centre ces derniers jours s’évacue progressivement vers les régions du sud.
Cet montée spectaculaire du niveau du fleuve ne devrait toutefois pas causer des dommages significatifs à Paris.
Ailleurs, dans les autres département d’Île-de-France, la situation est plus préoccupante. Des communes entières se trouvent inondées. Pas moins de 2400 interventions ont été réalisées ces dernières 24 heures. Un millier de pompiers est mobilisé.
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Prepare for Persecution
How will persecution come upon us?
At the hands of grey men in suits and carrying clipboards.
In the name of health and safety they will prevent us offering incense to God. In the name of equality they will require us to ordain women, and those who follow a lifestyle incompatible with our faith. When we will not comply they will remove the charitable status that many use to receive state benefits. In the name of combating extremism they will require all places of worship to be registered. And when we speak out about moral issues, and on behalf of the most vulnerable, the unborn and the elderly, we will lose our registration under the guise of silencing hate-speech. We will be taken to court for causing offence to those who object to traditional Christian teachings and will face exemplary punitive fines that will lead to church buildings being seized in the name of debt collection. Bishops and priests will face prosecution if they speak out. Some will go to prison. Sunday Schools will be closed in the name of child protection. Faithful Christians will lose their jobs in state industries and organisations because their traditional views will be considered hateful and discriminatory merely by being held.
What should we do? How should we prepare? The only preparation possible is to live out the authentic Orthodox life in its fullness now, while we still may. The only preparation possible is to live as sojourners now, and not as those building an earthly city. The only preparation that might prevent such persecution is to engage in mission, sharing the divine life of transforming love.
For our struggle is not against flesh and blood, but against the rulers, against the authorities, against the powers of this dark world and against the spiritual forces of evil in the heavenly realms.
You shall not build a house, sow seed, plant a vineyard, nor have any of these; but all your days you shall dwell in tents, that you may live many days in the land where you are sojourners.
Is this far-fetched? I don’t believe so. At times of social revolution the Church suffers. During the French Revolution the Church was persecuted fiercely by atheistic revolutionaries. During the Protestant Revolution in England the Church was almost destroyed in two generations such that it even lost the memory that England had been Orthodox and Catholic. In Russia the Church was driven into catacombs and forests. In Albania the atheistic Government was proud to proclaim that it had eliminated Christianity.
There are already many means by which the life of the Church can be made difficult. There are many who wish that it be made difficult. But we have allowed society around us to lose that vital connection with the authentic Christian tradition, morality and principles. We have been silent. We have been inward looking. And while we have been busy with our own affairs the world around us has lost the shared appreciation of Christianity and increasingly fails to be even sympathetic to what it sees as a redundant and irrelevant minority religious activity.
What is our hope? It is that by living out our authentic Orthodox Christian life in the power and grace of the indwelling Holy Spirit, and sharing this life with those around us, the tide might yet be turned. If we remain inward looking, if we focus on our own culture and habits, if we spend all we have on building in stone and wood, then the tide will fall upon us. I have no doubt.
If we become sojourners, seekers of another Kingdom, living the life of eternity now, then whether the tide rises or not we will be preserved. Lord have mercy. Prepare your Church.(Source:http://www.stgeorgeministry.com/?p=501 )
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Assyrian Professor and His Wife Awarded Academic Book Prize
Assyrian Professor and His Wife Awarded Academic Book Prize
By Abdulmesih BarAbraham
2016-06-02 22:11 GMT
Professor Joseph Yacoub and his wife Claire Yacoub. ( AINA)Paris (AINA) -- Founded in 1856 by lay people and professors at the Sorbonne University, the Oeuvre d'Orient is a French association devoted entirely to aid Eastern Christians. It works under the auspices of the Catholic Archbishop of Paris. Annually,Oeuvre d'Orient awards outstanding publications on Eastern Christians.
The 2016 French Academic Prize of Oeuvre d'Orient was awarded to Professor Joseph Yacoub and his wife Claire Yacoub for their French book Forgotten by All -- The Assyro-Chaldeans of Caucasus, published by Cerf.
With this award, the jury praised the work of Professor Joseph Yacoub and his wife Claire who researched intensively to highlight the plight of the Assyrian-Chaldeans in the Caucasus. This nearly forgotten minority of Eastern Christians has suffered persecution, deportation and humiliation, as well as emigration and mass exodus in its history, particularly during the Turkish genocide of Assyrians from 1915-1918, the late period of the Ottoman Empire.
While the genocide of Armenians and Assyrians (also known as Chaldeans and Syriacs) unfolded at full speed in Anatolia, it also extended into the Caucasus. The book documents diplomatic and military maneuvers of the great powers, Russia's penetration into the Ottoman and Persian Empires, the Bolshevik Revolution, the rise of the Soviet Union, the Stalinist terror, and Nazi invasion.
"A century later, while Eastern Christians again face agony in their ancestral homeland [in Iraq and Syria]," according to a statement by Oeuvre d'Orient, "Claire and Joseph Yacoub complete a book, the first of its kind, which describes the adventure of the Assyrio-Chaldeans of the Caucasus ignored in its continuity. Their book is a document of history, a testimony to this. Today, with the Caucasian independence and the new Russia, the Assyro-Chaldeans regain their freedom, re-establish contacts with their compatriots in the Diaspora and learn to hope."
Joseph Yacoub says "my people are religious, ethnic, linguistic, and once a prosperous nation, who, despite the tragic history, kept their Aramaic language, the Eastern Christianity and the memory of the country of their ancestors."
For the fifth consecutive year, Oeuvre d'Orient awarded such a literary prize to honor two works dealing with the situation of Christians in the East. The Academic Award recognizes a book for its scientific style, quality and clarity of its text. The literary price was awarded to Falk van Angaver and Kassam Maadi for their book "Taybeh, Last Christian village of Palestine."
The award ceremony was conducted by Cardinal Andre Vingt III on Sunday, May 29, 2016 after the Mass of the Oeuvre d'Orient at Notre Dame. The Catholic French Televisio TVChannel KTO broadcast the mass and the award ceremony.
In his short speech after receiving the award, Professor Yacoub said:
His Eminence Cardinal Vingt-Trois, Archbishop of Paris, His Beatitude Cardinal George Alencherry, Archbishop of the Syro-Malabar Church of India, Monsignor Pascal Gollnisch, Director of Oeuvre d'Orient and his team, Christians of the East and West,
With my wife Claire, we are very touched that Oeuvre d'Orient chose our book that discusses the Assyro-Chaldean fate in the Caucasus, long forgotten. Thank you for this act of confidence. In keeping with a tradition of solidarity with the Eastern Christian since 1856, Oeuvre d'Orient has consistently supported Christian culture and education. Due to both objective and hope, the culture is, obviously, the major element that helps withstand the bad climate of history and vagaries of politics and migration storms. In societies with assimilationist trend, culture is a bulwark that protects the dissolution and it supports to protect the disappearance of an identity while being a key tool for integration and mutual understanding. The day the world will discover the multiplicity and infinite richness of Eastern Christianity, which embraces all areas of knowledge, yes, that day, we can say that the Christians of the East will not disappear. With our reiterated thanks."
(Radio Vatican – 24 mai 2016) “Après après avoir rencontré le Pape François le lundi 23 mai 2016 au Palais apostolique, le Grand Imam de la mosquée d’Al-Azhar au Caire, le professeur Ahmed al-Tayeb, a donné aux médias du Vatican une interview exclusive, qui s’est déroulée à la résidence de l’ambassadeur d’Égypte près le Saint-Siège. Durant cet échange d’une quarantaine de minutes, le Grand Imam a répété sa volonté d’un engagement commun des institutions religieuses dans la lutte contre le terrorisme.”
L’analyse de l’Observatoire de l’islamisation :
L’évènement est important dans la mesure où les relations diplomatiques étaient rompues depuis la demande de protection des églises formulée par le pape en 2011, qui avait suscité l’ire de l’institution islamique (!), en pleine vague d’attaque contre les églises égyptiennes. Le Pape François a tout fait pour renouer le dialogue, jusqu’à insérer dans son encyclique Evangelii Gaudium que “Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence.(SIC)“
Le Pape ne pouvait aller plus loin dans la flagornerie séductrice, après le lavement des pieds de musulmans le Jeudi Saint, l’accueil de réfugiés exclusivement musulmans, et son communiqué souhaitant un bon ramadan aux musulmans, première dans l’histoire de la papauté. Dans interview dans La Croix, il perçoit l’intégration des migrants comme un moyen de palier au déficit démographique de l’Europe, et met en parallèle la notion de conquête islamique et celle de l’Evangile ! Pour couronner le tout, il est dérangé par l’évocation des racines chrétiennes de l’Europe.
Aussi, la bienveillance de Ahmed al-Tayeb et sa volonté de réformer la lecture violente des textes islamiques (lire plus bas) ne doit pas être perçue comme une avancée majeure dans la modération de l’islam, car le chef d’al-Azhar est avant tout le porte voix du président Sissi, honni par les musulmans pratiquants du monde entier pour avoir écarté les Frères Musulmans du pouvoir, et dont le discours face aux religieux d’Al Azhar qui réclamait une autocritique a été très mal perçue par les musulmans jusqu’en France.
Le Bundestag a adopté jeudi 2 juin une résolution qualifiant de « génocide » le massacre de près de 1,5 million d’Arméniens par l’empire ottoman au début du XXe siècle. Le texte reconnait également les responsabilités allemandes.
Commémoration du massacre de 1,5 million Arméniens par les forces ottomanes au Bundestag à Berlin le 24 avril 2015. / John MacDougall/AFP
Les conséquences de l’adoption, jeudi 2 juin, par le Bundestag, d’une résolution reconnaissant le génocide arménien, risquent fort de dépasser les frontières allemandes. Ce vote par les 630 députés allemands est une première outre-Rhin. Jamais un texte officiel n’avait auparavant qualifié de « génocide » les massacres perpétrés par les Turcs ottomans, qui ont fait 1,5 million de morts parmi les Arméniens entre 1915 et 1917.
La résolution, intitulée « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d’autres minorités chrétiennes il y a 101 ans », a été portée par les groupes parlementaires qui forment la majorité – les chrétiens-démocrates de la CDU, le parti d’Angela Merkel, et les sociaux-démocrates du SPD –, ainsi que par les Verts, qui l’ont proposé.
Concernant aussi les Syriaques et les Chaldéens, le texte « déplore les actes commis par le gouvernement Jeunes Turcs (le parti nationaliste au pouvoir dans l’empire ottoman à l’époque, NDLR) de l’époque, qui ont conduit à l’extermination quasi-totale des Arméniens ».
Responsabilités allemandes
La qualification de « génocide » n’est pas l’unique nouveauté. La même résolution reconnaît la responsabilité de l’Allemagne de l’époque, alors principale alliée de l’empire ottoman, dans les massacres. Dans leur proposition de texte, les élus regrettent « le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal allié militaire de l’empire ottoman (…), n’a rien entrepris pour stopper ce crime contre l’humanité ».
Le Bundestag fait écho au président allemand, Joachim Gauck. En avril 2015, cet ancien pasteur originaire de l’ex RDA avait employé le mot « génocide » lors d’une commémoration religieuse du centenaire du massacre des Arméniens à Berlin. Il avait évoqué « une coresponsabilité, et même, potentiellement, une complicité » de l’Allemagne à l’époque et appelé ses compatriotes à faire un « travail de mémoire ».
« Il faut laisser l’histoire aux historiens », pour Ankara
Dès avant le vote, le texte a entraîné des réactions en Turquie, qui nie tout génocide et affirme que les victimes ont péri dans le cadre d’une guerre civile doublée d’une famine. « C’est un vote absurde, il faut laisser l’histoire aux historiens », a affirmé le premier ministre turc, Binali Yildirim, à Ankara.
Et d’ajouter : « Il ne se passera rien, ce texte n’a aucune valeur pour nous, il sera nul et non avenu. » Une réponse aux voix inquiètes qui craignent de voir la Turquie cesser d’appliquer l’accord sur les migrants signé avec l’Union européenne (UE) en mars dernier.
L’Arménie a également réagi par avance. Dans une interview au quotidien allemand grand public « Bild », le président Serge Sarkissian a espéré que les députés allemands « ne se laisseront pas intimider » par Ankara. « Quand on commence à faire des compromis pour préserver des intérêts politiques à court terme, on est capable de le refaire en permanence, a-t-il ajouté. Et ce n’est pas bon pour l’Allemagne, pas bon pour l’Europe ni pour le monde. »
His Holiness Aram I writes to Chancellor Angela Merkel
The resolution of the German Bundestag declaring the massacre of Armenians by the Ottomans “Genocide” is an act of historical significance, states His Holiness Aram I 2 June 2016. In his letter addressed to Chancellor Angela Merkel, His Holiness Aram I wrote, “Today’s overwhelming vote by Germany's Bundestag lower house of parliament, declaring the killings of Armenians by Ottoman forces in 1915 a ‘genocide,’ is of historical significance. It demonstrates the commitment of Germany to human rights and shows the world the responsible way of dealing with one’s own past.”
He then reminded the Chancellor that the Catholicosate of Cilicia was a major victim of the Ottoman atrocities of 1915. He noted that his predecessor Catholicos Sahak II and the clergy were forced to leave their 700-year-old See with the faithful, and that, since then, the Catholicosate, resettled in Lebanon, has been accompanying its faithful spiritually as they have integrated into their new societies in the diaspora.
Referring to the positive role of the Churches in Germany, Catholicos Aram I added, “As Moderator of the World Council of Churches, I had the privilege of observing the strong commitment of the churches in Germany to justice and to the struggle against impunity.”
Catholicos Aram I concluded his letter by thanking the Chancellor on behalf of the Armenian Church and the people for their efforts to confront injustice and to accompany the uprooted and the homeless.
Les députés allemands reconnaissent le génocide arménien
La chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, a approuvé une résolution qualifiant de « génocide » le massacre de 1,5 million d'Arméniens par l'armée ottomane en 1915. Les parlementaires ont voté pour la résolution par une écrasante majorité. En réaction, la Turquie a rappelé son ambassadeur.
RADIO-CANADA AVEC REUTERS ET AGENCE FRANCE-PRESSE
Intitulé « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d'autres minorités chrétiennes il y a 101 ans », le texte a été adopté à la quasi-unanimité des parlementaires présents. Un seul député a voté contre la résolution pendant qu'un autre s'est abstenu lors du vote.
Le président de la chambre basse, Norbert Lammert, a lancé les débats entourant la résolution en soulignant que l'assemblée n'était ni « un tribunal » ni une « commission d'historiens ». Il a toutefois rappelé que les députés allemands prenaient « leurs responsabilités ». M. Lammert a déploré les « nombreuses menaces, y compris de mort », reçues par certains députés avant la tenue du débat.
Une majorité d'orateurs ont pris la précaution de souligner que la résolution ne visait pas les présents dirigeants turcs, mais bien le gouvernement de l'époque, responsable des massacres de 1915.
Génocide? ANkara préfère parler de guerre civile
Des membres du public ont brandi des affiches sur lesquels on pouvait lire « Danke » [merci, en allemand]. La résolution risque toutefois d'envenimer les relations entre l'Allemagne et la Turquie qui refuse de reconnaître les événements de 1915 comme un génocide.
La Turquie affirme, quant à elle, qu'il s'agissait d'une guerre civile. Cette guerre, aggravée par une famine, aurait entraîné la mort de 300 000 à 500 000 Arméniens et autant de Turcs, estime Ankara.
Le texte du Bundestag « nomme par son nom ce qu'a été la réalité des massacres commis [...] à savoir un génocide », a expliqué le vice-président du groupe parlementaire conservateur (CDU/CSU), Franz Josef Jung, à l'origine de cette résolution avec les sociaux-démocrates du SPD et le groupe d'opposition des Verts.
La résolution n'épargne pas non plus l'Allemagne puisqu'elle déplore notamment « le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal allié militaire de l'Empire ottoman [...] n'a rien entrepris pour stopper ce crime contre l'Humanité ».
La résolution, plusieurs fois reportée depuis un an, était soutenue par les verts et obtenait le soutien de députés du bloc conservateur CDU-CSU et des sociaux-démocrates du SPD.
Plus de 20 pays, dont le Canada, ont reconnu le génocide arménien, suscitant la colère de la Turquie, qui reconnaît que les Arméniens ont été massacrés, mais nie l'organisation d'une campagne pour leur élimination systématique.
Ankara rappelle son ambassadeur
Le moment de son vote n'est toutefois pas le mieux choisi pour Angela Merkel.
La chancelière allemande joue son avenir politique sur l'accord conclu en mars avec la Turquie et par lequel Ankara a accepté d'endiguer le flot de migrants arrivant en Europe en échange d'avantages divers, en matière de visas notamment, et de l'accélération des discussions sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
La réaction d'Ankara ne s'est d'ailleurs pas fait attendre longtemps. La Turquie a rappelé son ambassadeur dans les heures qui ont suivi le vote de la chambre basse allemande.
« L'ambassadeur de Turquie en Allemagne a été rappelé pour des consultations », a déclaré le premier ministre turc, Binali Yildirim.
L'an dernier, quand l'Autriche a voté une déclaration de reconnaissance du génocide arménien, la Turquie a rappelé son ambassadeur à Vienne et évoqué « des effets négatifs permanents » dans les relations diplomatiques entre les deux pays.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en déplacement au Kenya, a estimé que le vote des députés allemands allait « considérablement affecter » les relations entre les deux pays. M. Erdogan a précisé qu'il décidera, à son retour, des « démarches » à entreprendre pour riposter au geste
« La reconnaissance par l'Allemagne de certaines allégations infondées et déformées constitue une erreur historique », a quant à lui réagi le porte-parole du gouvernement turc Numan Kurtulmus sur son compte Twitter. Il a ajouté que « pour la Turquie, cette résolution est nulle et non avenue ».
M. Kurtulmus, qui est aussi vice-premier ministre, a indiqué que l'adoption du texte « n'est pas digne des relations d'amitié » établies entre les deux pays.
Un proche de la chancelière, qui était absente lors du vote, estime que « malgré certains de ses propos, [le président] Erdogan a fortement intérêt à faire en sorte que l'accord sur les migrants fonctionne et il ne permettra pas à cela de se mettre en travers du chemin ».
« Le sort des Arméniens est exemplaire dans l'histoire des exterminations de masse, du nettoyage ethnique, des déportations, et oui, des génocides qui ont marqué le XXe siècle de terrible façon », lit-on dans le texte de la déclaration.
ERDF, le gestionnaire du réseau français de distribution d’électricité, a finalement confirmé lundi son nouveau nom, Enedis, qu’il ne comptait dévoiler initialement que mardi, avant que la CGT ne s’en mêle et lance une polémique sur le coût de l’opération.
« Enedis » s’inscrira en lettres bleues sur fond blanc, ou en blanc sur le bleu des véhicules et des uniformes de ses équipes. Avec une exception pour le second « e » de Enedis, de couleur verte, censée incarner « le progrès, la transition énergétique et le monde numérique », selon un communiqué du groupe.
La signature du groupe depuis l’an dernier, « L’électricité en réseau », a été conservée en dessous du nouveau nom. Choisi parmi une centaine de propositions, ce nom avait été déposé dès 2008 par ERDF à l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi), selon un porte-parole du groupe interrogé par l’AFP. (...)
Le changement de nom et de logo coûtera au total « entre 20 et 25 millions d’euros », bien loin d’autres sociétés qui consacrent « près de 100 millions d’euros pour le changement de leur marque », a ajouté ERDF.
Pour respecter son budget, le groupe prévoit de déployer progressivement sa nouvelle identité visuelle, sur 18 à 24 mois, ce qui permettra d’en lisser le coût. Ainsi de nombreux supports, comme des véhicules ou des vêtements, « ne seront modifiés qu’au moment de leur renouvellement naturel », ajoute le groupe, comptant par ailleurs recourir à ses partenariats existants, comme le Tour de France cycliste.
Ce partenariat va être renforcé, Enedis devenant « partenaire officiel » de l’édition 2016, pour mieux promouvoir sa nouvelle identité de marque. ERDF était né en 2008 en tant que filiale à 100 % d’EDF, après l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence.
L’entreprise avait déjà modifié son logo en juin 2015, pour répondre à une exigence de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui estimait qu’avec un sigle et une prononciation trop proches, ERDF et EDF entretenaient une confusion dans l’esprit des consommateurs.
Mais le régulateur avait estimé que les évolutions présentées alors par ERDF étaient insuffisantes pour écarter tout risque de confusion. Le groupe avait finalement annoncé mi-janvier qu’il allait changer de nom, pour traduire « l’engagement fort de l’entreprise dans la transition énergétique au lendemain de la COP21 », la conférence climatique mondiale qui s’est tenue en décembre à Paris.
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Syrie: les États-Unis et leurs alliés lancent une bataille pour isoler Daech de la Turquie
INFOGRAPHIE - Appuyés par des commandos américains, des combattants kurdes et arabes avancent en direction de Manbij, dernier point de passage des djihadistes vers la Turquie à partir du nord de la Syrie.
Objectif: Manbij, dernier point de sortie des djihadistes vers la Turquie puis l'Europe. Depuis mardi, plusieurs milliers de combattants syriens appuyés par les États-Unis ont lancé une offensive pour reprendre à l'État islamique la poche de Manbij, au nord de la Syrie. Il s'agit d'une zone clé que les djihadistes utilisent comme une base logistique pour assurer la circulation des combattants venant d'Europe ou y repartant, via la Turquie.
De discrets préparatifs avaient démarré, il y a plusieurs semaines, à l'instigation d'un petit contingent de forces spéciales américaines qui aident les combattants syriens. Pour cette opération, qui devrait durer plusieurs semaines, les commandos américains se tiendront toutefois à distance de la ligne de front, ont précisé des responsables américains à l'agence Reuters. Ils seront couverts par l'aviation de la coalition internationale qui a effectué 18 frappes aériennes en 24 heures.
Si la neutralisation du couloir de Manbij est indispensable pour tarir les allées et venues de volontaires étrangers en Syrie, l'opération est sensible. Politiquement d'abord. La Turquie voisine ne tient pas à la voir conduite par les forces kurdes des unités YPG, alliées des Américains contre Daech dans le nord de la Syrie. D'où le recours à des Arabes syriens qui formeront les 4/5ème des combattants anti-djihadistes enrôlés dans les Forces démocratiques syriennes (FDS).
«Après la prise de Manbij, l'accord est que les YPG ne resteront pas (…). Vous aurez des Arabes syriens occupant la terre traditionnelle arabe syrienne», a souligné un responsable américain, bien conscient des craintes turques. Ankara s'oppose à ce que Manbij soit contrôlée par ses ennemis kurdes et l'a clairement signifié à son allié américain. Par conséquent, les combattants kurdes se contenteront de chasser Daech de Manbij avant de s'en retirer, selon la planification initiale de cette opération.
300 militaires des forces spéciales américaines
Priver Daech de cette poche aidera à isoler encore un peu plus les djihadistes et affaiblira leur capacité à livrer des armes à leur fief de Raqqa, plus à l'est, menacé lui aussi d'une intervention américaine épaulée par ses alliés kurdes et arabes.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, des raids de la coalition conduite par les États-Unis ont tué quinze civils, dont trois enfants, près de Manbij. Depuis mardi, plusieurs villages auraient été repris par les forces kurdo-arabes, qui ne seraient plus qu'à une quinzaine de kilomètres de leur objectif. Le président Barack Obama a autorisé 300 militaires des forces spéciales à opérer sur le terrain à partir de deux lieux tenus secrets en Syrie.
Les branches sont-elles vraiment plus protectrices que les entreprises, pour les salariés? Les débats sur la loi Travail assurent le triomphe de l’idéologie et des fantasmes qui l’accompagnent.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en a encore donné un très bel aperçu sur BFM TV, en soutenant sans rire que les accords de branche étaient par principe plus favorables que les accords d’entreprise.
C’est d’ailleurs sur cette croyance naïve que s’appuie l’essentiel du discours tenu par les opposants à la loi travail: l’accord de branche accorderait des garanties que l’accord d’entreprise menace.
On n’en voudra évidemment pas à Philippe Martinez de servir cette soupe manichéenne: face à des journalistes éloignés de ces réalités et à des politiques totalement ignorants des règles en vigueur dans le secteur privé, la tentation est forte d’imposer ces petits (et gros) mensonges sans ménagement ni finesse.
Une petite mise au point s’imposait donc.
L’exemple de la chimie
Prenons, au hasard, la branche dont relève la fédération la plus active (en ce moment) de la CGT, celle où se retrouvent les grévistes qui bloquent les dépôts de carburants: la chimie et ses industries. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’état du dialogue social dans cette branche pour comprendre l’imposture sur laquelle s’appuie la CGT et, au-delà, les opposants à la loi Travail.
Forte de plus de 200.000 salariés, cette branche est la 15è la plus peuplée de l’économie française (sur un ensemble d’un millier environ). Elle constitue donc un exemple très représentatif des prétendus avantages que le dialogue social de branche apporterait aux salariés, par opposition aux accords d’entreprise. C’est d’ailleurs (supposons-le) pour cette raison que les militants de la CGT y sont très actifs pour défendre la branche contre l’entreprise.
Qui plus est, on rappellera juste que cette branche compte environ 4.000 entreprises, soit une moyenne de 50 salariés par entreprise. Pour être plus précis, on ajoutera que 60% des salariés de la branche chimie travaillent dans des entreprises de plus de 250 salariés. Elle constitue donc, là encore, un bon laboratoire de l’opposition entre dialogue de branche et dialogue d’entreprise, puisque les composantes de la branche ont généralement une taille suffisante pour mener un dialogue social interne structuré et régulier.
Un dialogue social de branche en perdition
En examinant la vitalité de la branche professionnelle, on ne tarde pas à mesurer l’étendue des mensonges proférés par ceux qui accordent à la branche une confiance qu’ils refusent aux entreprises. Voici par exemple la liste des accords de branche signés dans la chimie depuis plus de dix ans:
En dehors des textes sur les salaires, qui sont obligatoires, la branche a signé, en dix ans, 22 accords, soit une moyenne d’un accord par semestre. Dans cette liste, certains sont redondants:l’épargne retraite a donné lieu à 6 accords en dix ans, la formation professionnelle à deux accords, la complémentaire santé également. Bref, les accords véritablement originaux et spécifiques sont rares.
Sur les deux dernières années (2014 et 2015), les industries chimiques ont conclu un total de 9 accords, dont deux accords de méthode sur la réécriture de la convention collective et deux accords sur la complémentaire santé (au demeurant rendus obligatoire par la loi du 14 juin 2013). Un accord sur les contrats de génération était également rendu obligatoire par le gouvernement, de même que celui sur la répartition de la contribution au FPSPP.
En deux ans, la branche peut se targuer d’avoir signé trois accords « libres », tous ayant trait à la formation professionnelle.Cette rapide analyse illustre le caractère extrêmement factice de la négociation de branche, qui répond généralement à une stratégie de « window-dressing » imposée par les textes, et qui s’inspire très peu de l’intérêt des salariés.
Des branches pauvres en contenu
Si la branche « chimie » avait signé trois accords de qualité en deux ans, les défenseurs de la branche pourraient s’en féliciter. Mais là encore, non seulement la vitalité de la négociation de branche est faible, mais l’intérêt des normes négociées et signées laisse vraiment perplexe.(...)
Voilà un remarquable pipeautage qui fait bien sur le papier mais qui n’a jamais amélioré la condition des salariés.
La vitalité du dialogue social d’entreprise
En contrepartie de cette évanescence, le dialogue social d’entreprise dans la chimie semble beaucoup plus dynamique et fructueux pour les salariés.
Par exemple… prenons le cas des négociations salariales chez Total. En 2016, l’entreprise proposait en mesures « garanties » des augmentations allant de 0,7% pour les cadres à 1,2% pour les ouvriers. Parallèlement, les mesures individuelles sont programmées pour atteindre une hausse de 0,7% pour les ouvriers, et de 2% pour les cadres. La politique salariale de Total, pourtant en crise, est donc deux fois plus favorable que celle de la branche.
Dans chiffres équivalents se retrouvent dans d’autres entreprises du secteur.
Cette situation où les accords d’entreprise sont plus favorables que les accords de branche a une explication simple: les entreprises de la branche interdisent à la Fédération Patronale de les concurrencer en leur imposant des normes qui les contraindraient. Dans les branches composées de grandes entreprises, la négociation n’est donc vivante et dynamique que dans les entreprises, sauf très rares exceptions.
Le leurre des branches
Autrement dit, prétendre que l’accord de branche est plus protecteur, pour le salarié, que l’accord d’entreprise, est un mensonge éhonté. Les syndicalistes le savent parfaitement: les fédérations patronales qui négocient les accords n’ont pas les coudées franches pour imposer des normes contraignantes à leurs entreprises.
Le combat contre la loi travail s’exerce aujourd’hui au détriment du salarié, et les syndicats le savent. En revanche, les limites posées au dialogue social d’entreprise permettent de brimer les initiatives locales et de préserver le pouvoir (très illusoire d’ailleurs) des fédérations de branche.
'It happens sometimes that in doing good to one man you suffer harm from another, so that, meeting with injustice, you may say or do something unseemly and thus lose what you have gained. This is precisely the aim of the evil demons. So pay intelligent heed to yourself.'
A 35 ans, Carole a dû retourner vivre chez ses parents. Séparée de son compagnon, avec son Smic elle ne peut pas assumer seule un loyer. Une situation classique pour cette génération de trentenaires dont le niveau de vie est inférieur à celui des parents. Son père était ouvrier et sa mère infirmière. Même modestes, eux n’avaient aucun mal à payer leur loyer.
Quand Carole part travailler, c’est son frère ainé Julien qui occupe l’espace. Chef d’équipe dans la grande distribution, Julien n’aura jamais la qualité de vie de ses parents. L’homme de 37 ans estime d’ailleurs que vu « le prix de l’immobilier« , il ne sera jamais à même d’avoir une maison avec piscine. Son père, lui, rappelle avoir connu « le plein emploi » et une époque dorée. Aujourd’hui ce sont toujours les grands-parents qui invitent, et qui aident en cas de coup dur.
Nabil Antaki, médecin gastro-entérologue à l’hôpital Saint Louis à Alep, était de passage en Europe. Nous l’avons rencontré. Ce qu’il affirme est sans appel. Nos médias traditionnels ont relayé les mensonges propagés par les groupes terroristes – qui agressent l’Etat syrien – et par les ONG qui les soutiennent. Ainsi nous apprenons que ce ne sont pas les « persécutions d’Assad » que des millions de Syriens fuient.
Mais principalement la misère générée par les sanctions économiques mises en place par nos démocraties dès 2011.
'Fearful afflictions await the hard of heart, for without great sufferings they cannot become pliable and responsive.' (St. Thalassios the Libyan)
Chers amis. Aloho m'barekh.
Le Weekend dernier nous étions à Lourdes où nous recommandions toutes les Mamans à la Mère du Verbe-Dieu, à la Theotokos.
Lundi, nous visitions les fidèles du Tarn, mardi ceux de Vendée et de Cholet pour rentrer hier midi au Monastère.
Dois-je le dire ? -Je rentre épuisé de ce périple pastoral et réclame, tel un mendiant, vos bonnes et fraternelles prières.
J'espère que nous nous retrouverons nombreux ce prochain Weekend autour du Pèlerinage mensuel à la Mère de Miséricorde et ausx Sts du Kerala...Vous savez que, nous, vos prêtres (Qui ne sommes pas des "surhommes"), nous avons besoin, pour continuer d'avancer, de votre soutien effectif : affectif (Fraternel), priant et matériel...
Après la desserte de Nantes et de Dordogne et Charente, moi-même et le Père Isaac ne tarderons pas à nous envoler pour le Cameroun où j'ordonnerai prêtre deux de nos moines diacres: Les Frères Marie-Parfait et Pierre-Marie.
Soyez près d'eux chaque jour par la prière et l'amour fraternel en cette dernière ligne droite qui les sépare de l'accession à la plus belle des vocations !
Soyez près de nous qui les ordonnerons et, avec leur Supérieur Local, portons, devant Dieu et les hommes, la responsabilité de leur ordination...
Lorsque j'étais dernièrement au Cameroun pour ordonner le cher Père Ephrem, je n'avais pas assez de temps au pays pour visiter nos paroisses. Cette fois, je ferai le tour de chacune d'entre elles pour y célébrer les Saints Mystères, y rencontrer nos chers fidèles, les Autorités Civiles et Religieuses...Ce sera réellement une visite pastorale et canonique.
Nous profiterons de l'occasion, malgré le manque d'empressement de certains de nos associés en France, pour relancer notre implication caritative dans la vie du Pays.
Comme vous le voyez, vos prières nous seront utiles.
Le 1er juin dernier, des centaines d’enfants chrétiens se rassemblaient à Damas, Alep, Homs, Tartous et Marmarita pour prier pour la paix.
Nous en rendons-grâces à Dieu. Cette initiative, était le fruit d’une
rencontre entre l’AED et les Églises de Syrie. Elle était lancée
conjointement par les patriarches catholiques et orthodoxes du pays.
Les Patriarches attiraient, en leur lettre commune, l’attention sur la
situation particulièrement dramatique des enfants :
-« Dans notre patrie, la Syrie, cela fait plus de cinq ans que les enfants sont blessés, traumatisés, tués par une guerre cruelle. Beaucoup ont perdu leurs parents et tout ce qui leur était cher. Tant d’enfants sont nés pendant la guerre et n’ont jamais connu la paix. Leurs larmes et leurs souffrances crient vers le ciel. »
Quoi de plus beau que l’innocence priante des enfants pour implorer du Bon-Dieu le Don de
la paix alors que ce sont les péché d'orgueils d'adultes qui conduisirent
aux "orgueils communautaires" qui divisèrent l'unique Eglise du
Christ. Aujourd'hui, dans innocence de ces petits et en regardant
Marie, modèle de l'Eglise en son achèvement, l’Eglise manifeste
l'unanimité du Témoignage Chrétien. Merci Seigneur !
Chers amis. A bientôt donc. Que le Seigneur et Sa Paix soient toujours avec vous !
Votre fidèlement.
+Métropolite Mor Philipose-Mariam
Très chers frères : ne vous étonnez pas si le monde vous hait.
Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.
A ceci nous avons connu l'amour, c'est que Lui a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Si quelqu'un possède les biens de ce monde et que, voyant son frère dans la nécessité, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
Mes petits enfants, n'aimons pas de parole et de langue, mais en action et en vérité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,16-24.
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole aux pharisiens : Un homme donnait un grand souper et il y avait beaucoup d'invités.
Et à l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : " Venez, car tout est déjà prêt. "
Et tous, unanimement, se mirent à s'excuser. Le premier lui dit : " J'ai acheté un champ, et il faut nécessairement que j'aille le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé. "
Et un autre dit : " J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; je te prie, tiens-moi pour excusé. "
Et un autre dit : " J'ai pris femme, et c'est pourquoi je ne puis venir. "
Le serviteur s'en revint et rapporta cela à son maître. Alors le maître de maison, irrité, dit à son serviteur : " Va-t'en vite sur les places et par les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. "
Et le serviteur revint dire : " Maître, ce que vous avez commandé a été fait, et il y a encore de la place. "
Et le maître dit au serviteur : " Va-t'en par les chemins et aux clôtures, et contrains les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera à mon dîner. "
Par la Bse Teresa de Calcutta
(1910-1997), Religieuse Catholique-romaine et célèbre fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité dans "No Greater Love", p. 93
« Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres »
Le pauvre n'a pas faim seulement de pain, il a aussi terriblement faim de dignité humaine.
Nous avons besoin d'amour et d'exister pour quelqu'un d'autre.
C'est là que nous commettons une erreur lorsque nous repoussons les gens sur le bas-côté.
Non seulement nous avons refusé aux pauvres un morceau de pain mais, en les considérant comme rien, en les abandonnant à la rue, nous leur refusons cette dignité qui est la leur, de plein droit, en tant qu'enfants de Dieu.
Le monde, aujourd'hui, est affamé non seulement de pain, mais d'amour ; il a faim d'être désiré, d'être aimé.
Les gens ont faim de sentir la présence du Christ.
Dans beaucoup de pays, on dispose de tout en abondance, sauf de cette présence, de cette bienveillance.
En chaque pays il y a des pauvres.
Il est des continents où la pauvreté est plus spirituelle que matérielle, une pauvreté faite de solitude, de découragement, d'une absence de sens.
Mais j'ai vu aussi, en Europe ou en Amérique, des gens dans le plus grand dénuement dormir sur des cartons, des chiffons, dans les rues.
Paris, Londres ou Rome connaissent cette forme de pauvreté.
Il est si simple de parler ou de se préoccuper des pauvres qui sont au loin.
Il est plus difficile, et peut-être un plus grand défi, de prêter attention et de se soucier du pauvre qui vit à deux pas de chez nous.
Le riz, le pain, que je donne à l'affamé ramassé dans la rue apaiseront sa faim.
Mais celui qui vit dans l'exclusion, le manque d'amour et une grande peur, combien il sera difficile de combler cette faim-là.
Vous qui habitez en Occident, bien plus que la pauvreté matérielle, vous connaissez la pauvreté spirituelle, et c'est pour cela que vos pauvres sont parmi les plus pauvres.
Parmi les riches, il y a souvent des personnes spirituellement très pauvres.
Je trouve qu'il est facile de nourrir un affamé ou de fournir un lit à un sans-abri, mais consoler, effacer l'amertume, la colère et l'isolement qui viennent de l'indigence spirituelle, cela demande beaucoup plus de temps.
« La divine Providence est universelle : tout, absolument tout est providentiel. Il faut bien nous en persuader. Nous sommes conduits par la main de Dieu, et il suffit de parcourir sa vie pour en reconnaître l'évidence. Même notre liberté n'échappe pas à la Providence : elle s'intègre dans le plan divin. Le hasard n'existe que pour nous : pour Dieu, rien n'est fortuit. Pour lui, tout est ordonné à faire des élus : Dieu suffit aux saints, et les saints suffisent à Dieu. Pratiquement, voir chacun des événements de notre vie à cette lumière.
« La divine Providence est universelle : tout, absolument tout est providentiel.
Il faut bien nous en persuader. Nous sommes conduits par la main de Dieu, et il suffit de parcourir sa vie pour en reconnaître l'évidence.
Même notre liberté n'échappe pas à la Providence : elle s'intègre dans le plan divin. Le hasard n'existe que pour nous : pour Dieu, rien n'est fortuit.
Pour lui, tout est ordonné à faire des élus : Dieu suffit aux saints, et les saints suffisent à Dieu. Pratiquement, voir chacun des événements de notre vie à cette lumière.
La Providence ne se trompe jamais.
Dieu a toujours raison, en tout, même si nous n'arrivons pas à voir comment tel événement, humainement déconcertant, peut concourir à la gloire de Dieu.
Même du mal, Dieu tire le bien. La souffrance, la maladie, telle situation ne sont pas des obstacles, au contraire, si l'on correspond à la volonté de Dieu.
La divine Providence n'est ni terrible, ni despotique, mais paternelle et maternelle à la fois.
Il n'y a rien à craindre de Dieu ; cela doit nous conduire au saint abandon.
Il faut agir, mais il faut agir selon ce que Dieu réclame de nous.
Et il faut prier. La prière fait partie du plan de Dieu. »
Dom Placide de Roton (1908-1952), Abbé de la Pierre-qui-Vire, Paroles d'un père (Année 1951, 10 juillet), Éditions Sainte-Madeleine, 2001.
Saint Païssios, un Saint Orthodoxe bysantin de la sainte Montagne (l'Athos) disait qu'il y avait deux sortes de gens.
Ceux du type "abeille", et ceux du type "mouche".
Les abeilles sont attirées par les fleurs et les bonnes odeurs, tandis que les mouches ne sont attirées que par la saleté et la puanteur.
Demandez à une abeille où trouver de la puanteur, elle vous demandera
-"c'est quoi, la puanteur?"
Demandez à une mouche où se trouve le bon parfun, et elle vous demandera :
-"c'est quoi, le bon parfum?"
L'abeille ne connaît que la douceur et le bien, tandis que la mouche ne connais que la puanteur et la saleté.
Examinant notre vie, nous devons décider si nous serons une abeille ou une mouche.
aucune ville terrestre n'est vôtre. Même si nous contrôlions le monde, nous demeurerions cependant des immigrés et des étrangers, car nous sommes citoyens du Ciel.
Saint Jean Chrysostome
Sainte Blandine
Martyre
(† 177)
Esclave à Lyon sous le règne de Marc-Aurèle, elle fut arrêtée en même temps que d'autres chrétiens, dont Saint Pothin.
Torturée sans relâche, elle se contenta de dire à ses bourreaux que les chrétiens ne faisaient aucun mal.
Envoyée dans l'arène avec ses compagnons, elle les exhortait à garder leur foi malgré les supplices.
Elle fut finalement mise dans un filet et jetée à un taureau sauvage.
N'étant toujours pas morte, les Romains décidèrent de l'achever à l'épée.
Saint POTHIN,évêque, sainte BLANDINE, vierge, et leurs compagnons, martyrs
Saint Pothin, évêque et Sainte Blandine, vierge, et leurs compagnons, martyrs.
Le récit du martyre de Saint Pothin, évêque de Lyon et de ses quarante-sept compagnons (dont vingt-deux femmes) nous est parvenu par la Lettre des Eglises de Lyon et de Vienne aux Eglises d'Asie et de Phrygie, lettre relevée par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique. Les martyrs de Lyon rendirent leur témoignage au Christ au cours de la persécution déclenchée sous Antonius Verus en 177. Pothin, plus que nonagénaire, subit d'abord l'interrogatoire du président du Tribunal, puis il fut l'objet de toutes sortes de mauvais traitements, et enfin on le jeta en prison où, au bout de deux jours, il mourut. Parmi ses compagnons, il faut noter surtout le néophyte Maturus, le diacre de Vienne Sanctus, la servante Blandine et Attale. Alors qu'ils avaient déjà été exposés à de nombreux supplices, on leur adjoignit le médecin Alexandre, de nationalité phrygienne, et l'adolescent Ponticus. Tous confessèrent jusqu'à la mort la foi au Christ, quant à Blandine, « faible et petite », elle avait « revêtu le Christ » et entra dans l'amphithéâtre « pleine de joie et d'allégresse, comme si elle était invitée à un festin de noces. ».
Originaire d'Asie Mineure, Saint Pothin avait reçu le ministère de l'Eglise de Lyon qu'il gouverna en paix pendant de longues années, en la confirmant dans les traditions apostoliques.
Il était âgé de plus de quatre-vingt dix ans lorsque la persécution de Marc Aurèle frappa la métropole de l'Eglise des Gaules.
Malgré son âge et son extrême faiblesse, il fut arrêté avec les autres Chrétiens de la ville et porté au tribunal par les soldats, accompagné par des cris variés de la foule.
Sous l'action du Saint-Esprit et dans son désir ardent du martyre, il trouva les forces d'un jeune athlète pour confesser sa foi.
Comme le gouverneur lui demandait qui était le Dieu des Chrétiens,
il répondit :
« Si tu en es digne, tu le connaîtras ».
Il fut alors emmené et traîné sans pitié.
On l'outrageait de toutes manières : ceux qui étaient proches le frappaient des mains et des pieds, et ceux qui étaient loin lançaient sur lui tout ce qu'ils trouvaient à portée de main.
Il respirait à peine quand il fut jeté en prison et enfermé dans un cachot si étroit qu'on ne pouvait s'y tenir debout (2); c'est là qu'après deux jours, il remit son âme au Seigneur.
Les autres Saints Martyrs furent gardés en prison pour être donnés en spectacle à la foule avide de sang et livrés aux bêtes, dans l'amphithéâtre, à l'occasion des fêtes impériales des Trois-Gaules.
1). Nous suivons ici la Lettre des Chrétiens de Lyon, conservée par Eusèbe de Césarée (Hist. Ecclés. V, 1). Dans l'Eglise occidentale, on lui associe aujourd'hui Ste Blandine et ses compagnons, bien que ceux-ci eussent consommé leur Martyre quelques jours plus tard. Le Synaxaire les commémore le 25 juillet.
2). Ce cachot est conservé à Lyon.
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Saints Marcellin, Pierre et Érasme
Martyrs
(† v. 303)
L’exorciste Pierre fut jeté en prison sous Dioclétien.
Là, il délivra la fille du geôlier du mauvais Esprit; alors le geôlier se convertit avec toute sa famille. Pierre les conduisit au prêtre Marcellin qui les baptisa.
Pour cette raison, Marcellin fut lui-même emprisonné et cruellement torturé. Enfin, les deux martyrs furent décapités.
Le pape saint Damase raconte dans une inscription que, tout enfant, il a entendu raconter par le geôlier lui-même les détails de l’exécution des deux saints.
Érasme était évêque en Campanie.
Il fut arrosé de plomb fondu, mais il demeura sain et sauf.
On le revêtit ensuite d’une tunique d’airain brûlant, mais cette fois encore il ne subit aucun dommage.
Il mourut enfin d’une mort paisible.
C’est un des 14 saints qu’on invoque dans les cas désespérés.
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SAINT PIERRE, EXORCISTE, ET SAINT MARCELLIN*
Pendant que saint Pierre, exorciste, était détenu en prison par Archémius, la fille de ce dernier était tourmentée par le démon et comme c'était, pour ce père, un sujet toujours nouveau de désolation, saint Pierre lui dit que s'il croyait en J.-C, à l’instant la santé serait rendue à sa fille. Archémius lui dit: « Je m’étonne que ton Seigneur puisse délivrer ma fille, quand il né peut te délivrer, toi qu'il laisse souffrir pour lui de si grands tourments. » Pierre lui répondit: « Mon Dieu a le pouvoir de m’arracher à votre joug, mais il veut, par une souffrance passagère, nous faire parvenir à une gloire éternelle. » « Si, reprit Archémius, après que j'aurai doublé tes chaînes, ton Dieu te délivre et guérit ma fille, dès lors je croirai en J.-C. » Les chaînes furent doublées : saint Pierre apparut à Archémius, revêtu d'habits blancs et tenant à la main une croix. Alors Archémius se jeta à ses pieds et sa fille fut guérie. Il reçut le baptême lui et tous les gens de sa maison ; il permit aux prisonniers de se retirer libres, s'ils voulaient se faire chrétiens. Beaucoup d'entre eux, ayant accepté la foi, furent baptisés par le bienheureux prêtre Marcellin. A cette nouvelle, le préfet donna ordre de lui amener tous les prisonniers ; Archémius les réunit donc, leur baisa les mains et leur dit que si quelqu'un d'eux voulait aller au martyre, il vint avec intrépidité ; que s'il y en avait un qui ne le voulût pas, il se retirât sain et sauf. Or, le juge ayant découvert que Marcellin et Pierre les avaient baptisés, il les manda tous les deux à son tribunal, et les fit enfermer chacun dans une prison séparée. Pour Marcellin, il fut étendu tout nu sur du verre cassé; on lui refusa l’eau et le feu; quant à Pierre, il fut enfermé dans un autre cachot fort profond où on le mit dans des entraves très serrées. Mais un ange du Seigneur vint voir Marcellin, le délia, puis il le ramena avec Pierre dans la maison d'Archémius, en donnant l’ordre à tous les deux d'encourager le peuple pendant sept jours, et de se présenter ensuite devant le juge. Celui-ci ne les ayant donc pas trouvés dans la prison, manda Archémius et sur le refus de celui-ci de sacrifier, il le fit étouffer sous terre avec sa femme. Marcellin et saint Pierre en ayant eu connaissance, vinrent en cet endroit, et sous la protection des chrétiens, saint Marcellin célébra la messe sept jours de suite dans cette même crypte. Alors les saints dirent aux incrédules: «Vous voyez que nous aurions pu délivrer Archémius et nous cacher; mais nous n'avons voulu faire ni l’un ni l’autre. » Les gentils irrités. tuèrent Archémius parle glaive; quant à sa femme et à sa fille ils les écrasèrent à coups de pierres. Ils menèrent Marcellin et Pierre à la forêt noire (qu'on a depuis appelée blanche à raison de leur martyre) où ils les décapitèrent du temps de Dioclétien, l’an du Seigneur 287. Le bourreau appelé Dorothéus vit des anges qui portaient au ciel leurs âmes revêtues de vêtements splendides et ornées de pierres précieuses. En conséquence, Dorothée se fit chrétien et mourut en paix quelque temps après.
* Le récit est tiré presque textuellement du Martyrologe d'Adon, 2 juin.
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci
The Departure of Saint Salome, the sister of our holy Lady, the Virgin Mary
=) On this day departed Saint Salome, the sister of our holy Lady, the Virgin Mary, the Godbearer.
She was the daughter of Matata, the son of Levi, the son of Melki, the son of Aaron the priest; now Matata had three daughters; the name of the oldest was “Mary,” and the second was called “Sofia,” and the third was “Hanna.” Mary brought forth Salome, and Sofia brought forth Elisabeth, and Hannah brought forth our holy Lady, the Virgin Mary.
And this Salome was brought up in the house of Joseph with our holy Lady, the Virgin Mary, and she ministered unto her, and she was not separated from her when our Redeemer was born.
When Joseph was thinking about our holy Lady, the Virgin Mary, and wondering how she had brought forth her Son, being a virgin, this Saint Salome made bold to touch the seal of Mary’s virginity, and her fingers were burned by divine fire; but as soon as she touched the Child she was healed, [and her fingers] became as before. By this sign Joseph knew that our holy Lady, the Virgin Mary, was the God-bearer.
When Herod commanded that the children of Bethlehem should be killed, she made the Child and Joseph and His mother, the Lady Mary, to take to flight, and she became a participator in the trouble caused by Him, sometimes carrying Him in her arms, and sometimes washing Him; and she ministered unto Him all His days--three and thirty years.
=) On the day of His Passion she was not separated from Him, and she lamented and wept, and on the day of His Resurrection she saw Him before the Apostles saw Him.
And even in the upper chamber of Zion the Holy Spirit came down upon her and the holy women, and she made many to believe on Him in the Faith of our Lord Jesus Christ; and she received from the Jews much derision and much enmity.
Salutation to Salome.
=) And on this day our Lord planted pieces from Joseph’s rod in the place Bisos, and they grew and became trees.
Glory be to God Who is glorified in His Saints. Amen.
===
Cette appellation n'était pas nouvelle…
2 juin – Italie : Notre Dame de la Fossette - Le V° Concile œcuménique de Constantinople confirme le terme de « Theotokos » (553)
L'appellation de Marie comme étant Théotokos, la Mère de Dieu, a été approuvée par le Concile d'Ephèse en 431.
Cette appellation n'était pas nouvelle : elle était déjà en usage depuis un certain temps dans la vie de l'Église.
Cependant, il s'agissait de prendre position face à l'affirmation de Nestorius, alors Patriarche de Constantinople, selon laquelle la Vierge Marie ne devait pas être appelée Mère de Dieu, Théotokos, mais Christotokos, Mère du Christ.
L'intention manifeste de Nestorius était de faire reconnaître que la Vierge ne pouvait être que la mère de la nature humaine, seulement, du Christ, et non de sa nature divine.
La formule de Nestorius fut rejetée et sa position déclarée hérétique par le Concile œcuménique : en effet, selon la tradition de l'Église, il n'est pas possible d'isoler l'humanité du Christ de sa divinité, une partie humaine d'une partie divine: le Christ est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu doctrine qu'exalte mieux que quiconque la Tradition Apostolique telle que transmise par nos Eglises Orthodoxes-Orientales.
Evidemment, l'appellation de Marie comme "Mère de Dieu" (Entendez: "Mère de Dieu le Verbe Incarné") n'a jamais signifié que Marie existait avant Dieu le Verbe !
L'Église reconnaît le mystère dans les paroles de cet ancien hymne :
"Celui que l'Univers tout entier ne peut contenir figure dans ton sein, ô Théotokos".
Un appel au plus profond de mon cœur, d’où vient-il ?
Qui appelle qui ?
Seigneur, j’ai un si grand désir d’aimer et d’être aimé.
Je Vous cherche et Vous frappez à ma porte.
Ouvrir mon cœur à l’Amour qui m’appelle, accueillir la Vie qui se donne, me laisser toucher par Votre miséricorde paternelle,
Entendre et recevoir Votre Parole qui m’offre le bonheur, voir les signes de Votre Présence dans ma vie, Goûter à la Joie de croire en Vous.
Vous appeler chaque jour dans la confiance, Vous êtes là, Seigneur, Vous me répondez.
Seigneur, donnez-moi la grâce d’ouvrir mon cœur à Votre appel, de me laisser renouveler et de mettre mes pas dans les Votres pour aimer comme Vous aimez.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
"Talk with your Guardian Angel
all the time, about everything. Especially when you are in trouble and when you cannot get along with other people. He always helps."
( Mother Gavrilla )
" parlez toujours avec votre ange gardien , et à propos de tout.
Surtout quand tu es dans les ennuis et quand on ne peut pas s'entendre avec d'autres personnes. Il aide toujours."
( mère gavrila)
Taras Sidash : Comment Prier pour le Monde?
Taras Sidash
Taras Sidash, naquit en 1972, il vit à Saint Saint-Pétersbourg. Diplômé de l’Institut de Philosophie et de Théologie de Saint-Pétersbourg, il est traducteur du grec ancien, écrivain, poète et philosophe. Une partie de ses écrits viennent récemment d’être publiés, en deux fascinants volumes de plus de mille pages chacun. Orthodoxe, il fait partie depuis 2009 des Vieux-Croyants Unis (единоверие) au sein de l’Église Orthodoxe Russe. Il a publié le texte ci-dessous sur sa page VK le 20 février 2015.
Jusqu’à ce que je fasse connaissance avec les pratiques des Vieux-Croyants, souvent je me demandais comment je pouvais prier pour le monde. Alors, habituellement, je m’imaginais un endroit retiré, un père spirituel sévère, une vie au recueillement intense… Mais comme je n’avais rien de tout cela, rien ne se passait (bien que je vivais alors dans un endroit relativement sauvage, et qu’il m’arrivait de rencontrer des gens très, très sévères), et je repoussais encore et encore la prière pour le monde entier.
Avec le temps, j’en vins à considérer ce projet comme une sorte de rêve romantique, dont la caractéristique inhérente est, comme on le sait, la fugacité. Et puis voilà, au cours des dernières années, j’ai intégré les pratiques qui furent jadis communes à nos ancêtres (donc, pas seulement les moines) et j’ai constaté avec stupéfaction que, sans même m’en rendre compte, j’avais commencé à réaliser cet idéal déjà à moitié oublié au milieu des choses de la vie.
Pour comprendre à quoi je fais allusion, il convient de se représenter la règle domestique quotidienne du laïc au Moyen-âge. Chaque matin et chaque soir, la personne prie de la façon suivante pour ses vivants et ses morts (en plus des prières générales) :
Seigneur miséricordieux, sauve et aie pitié de Tes serviteurs…(noms) (métanie); délivre-les de toute affliction, colère et nécessité (métanie), de toute maladie de l’âme et du corps (métanie), pardonne-leur toute transgression volontaire ou involontaire (métanie); et accorde ce qui est bon pour nos âmes (métanie) (Cette ecténie est répétée trois fois)
Donne le repos, Seigneur, à l’âme de Tes serviteurs défunts … (noms) (métanie) ; et si en tant qu’hommes, ils péchèrent en cette vie, Toi, Dieu qui aime les hommes, pardonne-leur et fais-leur miséricorde (métanie) ; délivre-les des tourments éternels (métanie) ; fais-les participer à Ton royaume céleste (métanie); et accorde ce qui est bon pour nos âmes (métanie) (Cette ecténie est répétée trois fois)
De plus, à la fin des deux repas quotidiens qu’il était coutume de prendre dans la Rus’ du Moyen-âge, celui de midi et celui du soir (les Russes n’avaient pas l’habitude de prendre de petit déjeuner, tout comme les Hellènes et les Romains de l’époque classique), la prière obligatoire d’action de grâce reprenait la prière pour les vivants telle que mentionnée ci-dessus. Ainsi, priant pour ses vivants et ses morts, au cours d’une journée, l’homme faisait quarante métanies.
A cela, il convient d’ajouter les ecténies habituelles (sans noms) du matin et du soir: «pour ceux qui nous haïssent, ceux qui nous ont offensés, ceux qui ont pitié de nous et ceux qui nous soutiennent» (Cette forme de demande est dominante dans les offices de l’Église du rite qui prévaut depuis la réforme du Patriarche Nikon), consistant en sept demandes avec métanies. Cela faisait 54 demandes avec métanies chaque jour (dans les cas où la personne ne participait pas aux offices liturgiques ou ne renforçait pas la règle de base).
Voici ce sur quoi je souhaite attirer ainsi l’attention. Tout d’abord, au minimum quatre fois par jour, la personne se souvient nommément de ses amis et de ses proches. Je puis vous dire qu’au milieu d’une vie dominée par la distraction, il ne s’agit pas d’une mince affaire. L’accomplissement d’une telle règle a pour effet une classification involontaire des parents, amis et connaissances dans les catégories de ceux qui sont toujours commémorés, de ceux qui le sont quand on en a la force, et de ceux qui ne le sont jamais…
En ce qui me concerne, au bout d’un certain temps, j’ai été effaré de constater combien j’étais indifférent (jusqu’à ce que je décide de prier pour eux) envers ceux que je considérais comme des personnes à tout le moins sympathiques. Au cours de la deuxième étape, on fait l’expérience très douloureuse de l’extériorité des personnes les unes vis-à-vis des autres, de l’atomisme de l’existence, non pas de la nôtre propre, mais de celle de tous en général. On comprend alors pourquoi chacune des ecténies se termine par une demande pour nous-même, car on commence à ressentir notre juxtaposition, en tant qu’atome, avec les atomes que sont proches et amis. Et en même temps, on vit cette juxtaposition et on comprend l’anormalité extrême d’une telle situation.
La classification avorte alors complètement et apparaît le souhait de les citer tous, de prier pour tout le monde, et ainsi, de rectifier la situation. Et finalement, si on n’abandonne pas cette discipline, un tout autre horizon commence à se dévoiler, que j’entrevois avec difficulté, et de façon fragmentaire; mais il est nécessaire que j’en dise quelques mots.
Voici comment on peut comprendre cela: c’est comme si la prière pour l’humanité commençait avec la non-prière pour les proches. En découvrant et en dévoilant en soi l’atomisme indifférent, on commence à sortir des limites du concret, on fait l’expérience d’une sorte de loi générale, et de soi-même comme un cas particulier de l’activité de cette loi. Souhaitant s’en extraire, on considère alors ses proches, et on prie pour eux, comme étant une toute dernière planche de salut. On commence réellement à avoir besoin de ses proches et même, par-ci, par-là, à les aimer. Et en même temps, ce proche se transforme lui-même, d’un atome extérieur proche en une partie d’un tout organique dans lequel les uns et les autres sont reliés; et l’autre est déjà l’humanité.
Je ne crains pas de m’exprimer à ce propos avec une pleine certitude : dans la prière pour le prochain, l’homme non seulement trouve un nouveau soi réel, et une nouvelle société réelle ; et l’un et l’autre apparaissent littéralement sous les yeux.
La prière intensive pour le prochain s’avère être la plus authentique «anthropoürgie» et «ecclésiurgie» (activité humaine et activité ecclésiologique), si vous me permettez de tels néologismes. Bien sûr, il s’agit du seuil de la prière pour l’humanité.
Et tout cela commence avec ces affreuses métanies 😉