Hardship and distress, whether of our own choosing or providential, destroy sensual pleasure.' (St. Thalassios the Libyan)
Cinquième Dimanche du Grand Carême
(« Du Bon Samaritain » Accordé au Calendrier de l'Eglise-mère Orthodoxe Malankare)
- 1 Pierre 3: 8-16
- 3:8
- Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
- 3:9
- Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
- 3:10
- Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
- 3:11
- Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
- 3:12
- Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
- 3:13
- Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
- 3:14
- D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
- 3:15
- Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
- 3:16
- et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.
- Romains 12: 1-15
1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. 3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. 6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; 7 que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, 8 et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. 9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 10 Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. 11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. 12 Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. 13 Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. 14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 16 Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
St Luc 13 10-17 :
13.10
Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.
13.11
Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.
13.12
Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité.
13.13
Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.
13.14
Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.
13.15
Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire?
13.16
Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?
13.17
Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.
« "Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant qui, sur la Croix, les bras étendus, avez bu, pour la rédemption de tous les hommes, le calice d'inénarrables douleurs, daignez aujourd'hui me porter secours.
Moi, pauvre, je viens à Vous qui êtes riche ; misérable, je me présente à Vous, Miséricordieux.
Ah ! faites que je ne Vous quitte pas, vide et déçu. Affamé, je viens à Vous ; ne permettez pas que je parte à jeun.
Famélique, j'approche de Vous ; ah ! que je ne m'en retourne pas sans avoir été rassasié !
Et si je soupire avant de manger, accordez-moi ensuite la grâce d'être nourri". (St Augustin)
Oui, j'ai faim de Vous, vrai pain, pain vivant, pain de vie. Vous savez quelle est ma faim, faim de l'âme, faim du corps, et Vous avez voulu pourvoir tant à l'une qu'à l'autre. Par votre doctrine, par votre Corps et votre Sang, Vous rassasiez mon esprit, Vous le rassasiez abondamment, sans garder aucune mesure, sauf celle que je garde moi-même par la froideur de mon amour, l'exiguïté de mon cœur. Vous m'avez dressé une table riche et opulente au-delà de ce que l'on peut imaginer, de laquelle je n'ai qu'à m'approcher pour être nourri ; et non seulement Vous m'accueillez, mais Vous Vous faites ma nourriture et mon breuvage, en Vous donnant tout entier à moi, tout entier dans votre Divinité, tout entier dans votre Humanité. »
P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (4e Dimanche de Carême, 15, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.
Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°25, 2.
Pourquoi le faire roi ?
N'était-il pas roi, lui qui craignait de le devenir ?
Oui, il l'était.
Mais pas un roi comme en font les hommes ; il était un roi qui donne aux hommes le pouvoir de régner.
Peut-être Jésus veut-il, là aussi, nous donner une leçon, lui dont les actions sont des enseignements...
Peut-être que « le prendre de force » c'était vouloir devancer le moment de son règne.
En effet, il n'était pas venu pour régner à ce moment-là, comme il le fera, ainsi que nous le disons :
« Que ton Règne vienne ! »
Comme Fils de Dieu, comme Verbe de Dieu, le Verbe par qui tout a été fait, il règne toujours avec le Père. Mais les prophètes ont prédit aussi son règne en tant qu'il est le Christ fait homme et qu'il a fait de ses fidèles des chrétiens.
Il y aura donc un royaume des chrétiens, qui se forme actuellement, qui se prépare, qu'achète le sang du Christ.
Plus tard ce royaume se manifestera, lorsque la splendeur des saints rayonnera, après le jugement prononcé par le Christ. De ce royaume, l'apôtre a dit :
« Il remettra la royauté à Dieu le Père. » (1Co 15,24)
Et lui-même en a parlé en disant : « Venez les bénis de mon Père ; recevez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde. »
(Mt 25,34)
Mais les disciples et les foules qui croyaient en lui ont pensé qu'il était venu pour régner dès ce moment-là.
C'était vouloir devancer son temps, qu'il cachait en lui-même pour le faire connaître et le faire éclater au bon moment, à la fin des siècles.
'Blessed the one who seated in his cell like Angels in heaven keeps his thoughts pure and with his mouth sings praise to the One who has authority over everything that breathe.' (St. Ephrem of Syria)
Lorsque Sainte Hélène découvrit par miracle la Sainte Croix
de Notre Seigneur Jésus-Christ avec celles des deux larrons, elle trouva aussi les clous qui avaient servi à leur supplice(1).
Alors que les clous des larrons étaient noirs et rouillés, ceux du Seigneur étaient tout resplendissants.
Elle les apporta à Constantinople et les offrit à son fils Saint Constantin qui en fixa un sur son casque et un autre sur le mors de son cheval, montrant ainsi que c'était désormais au Nom du Christ qu'il mènerait ses guerres pour la victoire du Christianisme, et il déposa le troisième clou au pied de sa statue, placée au sommet d'une colonne de porphyre près du forum, avec la margelle du puits de Jacob, afin que la ville fût protégée par la puissance du Christ.
1. Selon cette tradition, les larrons auraient donc été cloués à leurs croix, comme le Seigneur, et non attachés par des cordes comme d'autres le rapportent.
† The 42 Martyrs of Ammorion (845)
March 6
They were taken captive when Amorion in Phrygia fell to the Muslims in 838, during the reign of Emperor Theophilus. Many of them were officers, and because of their status and reputation, their captors, rather than kill them, attempted to convert them to Islam.
The forty-two were kept in a miserable dungeon in Syria, where they were alternately promised the highest honors and privileges if they would convert and threatened with the most horrible consequences if they refused.
This continued for seven full years, but none would deny his faith in Christ. Finally, unable to shake their faith, their captors beheaded them all in 845.
Chanted by: Archimandrite Nikodimos Kabarnos
(Sources: Ancient Faith Radio)
POURQUOI SE SOUMETTRE A UNE ASCESE ?
Interview du Père Dominique Salin
L'ascèse est un entraînement qui permet de maîtriser son corps, ses affects, ses pulsions. Il est une dimension du combat spirituel, explique le P. Dominique Salin, jésuite.
Sophie de Villeneuve : Comment vivre le Carême ? L'Eglise nous propose quarante jours de conversion au cours desquels il nous est demandé de vivre, par le jeûne, une certaine ascèse. Que recouvre ce mot vieillot, qui fait un peur ?
D. S. : En effet, c'est un mot rébarbatif, qui évoque des efforts que l'on s'impose, des renoncements, des pénitences, des flagellations, des jeûnes… Quand j'étais jeune, l'ascèse avait plutôt mauvaise presse. Mais nos jeunes contemporains ont des exigences de discipline et de maîtrise du corps qui préparent assez bien à comprendre ce qu'est l'ascèse. Le goût pour le sport, avec l'effort qu'il demande, les régimes alimentaires que l'on s'impose assez volontiers, les techniques de contrôle des pulsions et de la vie du corps, qui relèvent de ce que Michel Foucault appelait le souci de soi, nos contemporains sont tout à fait prêts à l'admettre.
C'est une forme d'ascèse ?
D. S. : L'ascèse est un mot grec, askèsis, qui signifie l'entraînement, l'exercice du gymnaste. Il fait partie du vocabulaire sportif et, dès l'antiquité païenne, il a été appliqué à la sagesse. L'ascèse, ce n'est pas seulement maîtriser son corps, c'est aussi maîtriser ses pulsions et ses affects. Chez les pythagoriciens, les askètaï sont les sages, les parfaits. Les premiers chrétiens, les premiers moines, les premiers spirituels ont repris cette problématique de l'entraînement. Les Pères du désert allaient dans la solitude affronter les démons extérieurs, mais surtout intérieurs, et s'entraîner à une forme de pugilat spirituel avec ces forces obscures qui nous veulent du mal.
Saint Paul lui aussi se compare à un coureur…
D. S. : Il se compare en effet à un coureur qui court vers le prix qui lui est proposé. C'est une image intéressante, car elle nous montre que l'ascèse n'est pas une fin en soi. On ne jeûne pas pour jeûner, on ne se prive pas pour le plaisir de se priver. Car alors on tombe dans un travers fondamental, qui a d'ailleurs été reproché au christianisme, une forme de masochisme, consistant à s'imposer des souffrances et des privations, comme si Dieu jouissait des souffrances qui nous surviennent, ou que nous nous infligeons pour lui faire plaisir.
C'est un travers dans lequel on peut facilement tomber ?
D. S. : Le christianisme du XIXe siècle y est tombé, croyant que plus nous souffrons, plus Dieu est content, et que la Passion du Christ est une fin en soi, et non un moment qui débouche sur la Résurrection.
L'ascèse, c'est autre chose ?
D. S. : L'ascèse, c'est quelque chose qui vise sa propre disparition. À quoi s'entraîne-t-on ? À ne plus avoir besoin d'entraînement. J'ai vu récemment une photo qui montrait deux championnes de course de haie, au moment où elles franchissent l'obstacle. Leur corps était totalement tendu, leur regard fixé sur leur but, presque vide, leur geste était magnifique. A force d'un entraînement lourd, pataud, maladroit, elles étaient parvenues à une légèreté de gazelle, naturelle, apparemment sans contrainte. L'ascèse, c'est cet entraînement qui permet d'atteindre la spontanéité magnifique du sportif qui lance le javelot ou saute à la perche avec une grâce extraordinaire. A l'effort de l'homme répond la grâce de Dieu.
D'accord pour le sportif, mais pour le chrétien ?
D. S. : Nous sommes tous des sportifs ! Dieu nous appelle à une forme de maîtrise de soi, qui nous libère de l'esclavage de nos pulsions et de nos caprices. Il faut cependant se garder de l'illusion que nous pourrions parvenir à une maîtrise totale de nous-mêmes. Nous ne le pouvons pas. On a même condamné cette illusion, dans les premiers temps de l'Eglise, comme une hérésie appelée l'encratisme, qui consistait à croire que l'homme pouvait aboutir à la sainteté et à la perfection par ses propres forces. L'Eglise a réagi en refusant cette illusion et en affirmant que dans l'aventure nous ne sommes pas seuls, que Dieu est avec nous. L'ascèse, c'est parvenir à une maîtrise de soi qui laisse le contrôle de soi à un autre en soi, à la présence de Dieu en soi, à l'Esprit saint. Méditer, c'est s'ouvrir à la Parole de Dieu, au Seigneur qui frappe à la porte et demande à entrer chez nous.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui se décideraient à pratiquer une certaine ascèse pendant le Carême ?
D. S. : Il ne faut pas prendre de trop grandes résolutions qu'on ne parvient jamais à tenir et qui mènent au découragement. Il faut se donner un point sur lequel on pourrait parvenir à une plus grande maîtrise de soi : le discours que je tiens sur mes collègues, mes relations avec ma belle-mère, mon rapport à la nourriture…
Il s'agit de faire attention ?
D. S. : Faire attention est une belle expression, elle figure dans l'Évangile : "ora te kai prosekete", ouvrez l'œil et faites attention. Soyez des veilleurs, dit Jésus, ne vous endormez pas, restez lucides. La maîtrise de soi consiste justement à conserver sa lucidité mentale, psychologique et spirituelle.
Donc on peut faire attention à un point de notre vie…
D. S. : Oui, pour se rappeler à soi-même qu'il faut être vigilant. L'Évangile est plein d'histoire de gens qui s'endorment alors qu'ils devraient rester éveillés.
Finalement, l'ascèse, ce n'est pas si difficile…
D. S. : L'ascèse ne demande pas des efforts extraordinaires, comme ces yogis de la tradition indienne qui restent debout pendant des années ! Dans quel but ? On a mieux à faire que de pratiquer l'ascèse pour épater Dieu !
L'ascèse porte des fruits ?
On se sent mieux après quarante jours d'ascèse ?
D. S. : Bien sûr. On ressent de la joie. Tous ceux qui pratiquent le jeûne vous diront que l'on ressent un état d'euphorie, un sentiment de bien-être, mais qui n'est pas une fin en soi. Le principal, c'est la relation avec le Seigneur et avec les autres. L'ascèse n'enferme pas sur soi, elle ouvre sur les autres, elle me rend plus sensible à leurs besoins, elle me rend plus délicat et plus attentionné. L'ascèse est un moyen au service de la charité, de l'attention aux autres, de la disponibilité à Dieu et aux autres.
Never imagine that abstinence will keep you from falling. It was a being that never ate that was nevertheless thrown out of heaven.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Dimanche 6 Mars,
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy
Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*20 Mars :
RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit
INSCRIVEZ-VOUS !...
Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...
RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.
SIGN UP! ...
Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...
*25 Mars:
Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...
* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...
*26 Mars :
Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale au rythme des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.
* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.
*27 Mars :
PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*Lundi 28 Mars:
PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE
Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.
Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans l'après-midi.
Retour au Monastère vers 19h.
* Monday, March 28:
PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS
Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.
Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.
Back at the monastery around 19h.
*Pèlerinage à Argenteuil:ou
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE
du 25 mars au 10 avril 2016
*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
"Let a merciful heart preside over the whole of your behaviour, then you shall find peace with God." (St Isaac the Syrian)
Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Discours sur les psaumes, Ps 138, 5-6; CCL 40, 1992-1993 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 347)
« De loin tu as compris mes pensées, tu as découvert mon sentier, tu as prévu tous mes chemins » (Ps 138,2-3).
Pendant que je suis encore voyageur, avant mon arrivée dans la patrie, tu as compris ma pensée.
Songez au fils cadet, parti au loin...
L'aîné n'était pas parti au loin, il travaillait aux champs et il symbolisait les saints qui, sous la Loi, observaient les pratiques et les préceptes de la Loi.
Mais le genre humain, qui s'était égaré dans le culte des idoles, était « parti au loin ».
Rien, en effet, n'est aussi loin de celui qui t'a créé que cette image modelée par toi-même, pour toi.
Le fils cadet partit donc dans une région lointaine, emportant avec lui sa part d'héritage et, comme nous l'apprend l'Evangile, il la gaspilla...
Après tant de malheurs et d'accablement, d'épreuves et de dénuement, il se rappela son père et voulut revenir vers lui.
Il se dit :
« Je me lèverai, et j'irai vers mon père... »
Mais celui que j'avais abandonné, n'est-il pas partout ?
C'est pourquoi dans l'Evangile, le Seigneur nous dit que son père « vint au-devant de lui ».
C'est vrai, parce qu'il avait « compris de loin ses pensées. Tu as prévu tous mes chemins ».
Lesquels ? sinon les mauvais chemins qu'il avait suivis pour abandonner son père, comme s'il pouvait se cacher à ses regards qui le réclament, ou comme si la misère écrasante qui le réduisait à garder les porcs n'était pas le châtiment que le père lui infligeait dans son éloignement en vue de le recevoir à son retour ? ...
Dieu sévit contre nos passions, où que nous allions, si loin que nous puissions nous éloigner. Donc, comme un fuyard qu'on arrête, le fils dit :
« Tu as découvert mon sentier, et tu as prévu tous mes chemins ».
Mon chemin, si long soit-il, n'a pas pu m'éloigner de ton regard. J'avais beaucoup marché, mais tu étais là où je suis arrivé.
Avant même que j'y sois entré, avant même que j'y aie marché, tu l'as vu d'avance.
Et tu as permis que je suive mes chemins dans la peine, pour que, si je ne voulais plus peiner, je revienne dans tes chemins...
Je confesse ma faute devant toi :
j'ai suivi mon propre sentier, je me suis éloigné de toi ; je t'ai quitté, toi auprès de qui j'étais bien ; et pour mon bien, il a été mauvais pour moi d'avoir été sans toi.
Car, si je m'étais trouvé bien sans toi, je n'aurais peut-être pas voulu revenir à toi.
"Seigneur et Maître de ma vie! Éloignez de moi l'esprit de paresse, D'abattement, de domination et de vaines paroles. (Prosternation) Mais donnez à Votre serviteur, Un esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour. (Prosternation) Oui Seigneur Roi, Accordez-moi de voir mes propres péchés Et de ne pas juger mon frère, Car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn." (Prosternation)