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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 17:37
Lectionnaire pour le Deuxième dimanche du Grand Carême (Dimanche de la guérison du lépreux/Accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar)

Deuxième dimanche du Grand Carême

(dimanche de la guérison du lépreux)

 

Saint Qurbana.

o    Actes 5:12-16:

  • 12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
  • 13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
  • 14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
  • 15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
  • 16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.

o     

o     19 :8-12 :

  • 08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
  • 09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
  • 10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
  • 11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
  • 12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.

o     

o    Actes 9:22-31 :

  • 22 Mais Saul, avec une force de plus en plus grande, réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ.
  • 23 Assez longtemps après, les Juifs tinrent conseil en vue de le supprimer.
  • 24 Saul fut informé de leur machination. On faisait même garder les portes de la ville jour et nuit afin de pouvoir le supprimer.
  • 25 Alors ses disciples le prirent de nuit ; ils le firent descendre dans une corbeille, jusqu’en bas, de l’autre côté du rempart.
  • 26 Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple.
  • 27 Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus.
  • 28 Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux, s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur.
  • 29 Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer.
  • 30 Mis au courant, les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée et le firent partir pour Tarse.
  • 31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait.

o     

o    Romains 3: 27 :

o    27 Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Par quelle loi ? Par celle des œuvres que l’on pratique ? Pas du tout. Mais par la loi de la foi.

o     4 : 5 :

o    05 Au contraire, si quelqu’un, sans rien accomplir, a foi en Celui qui rend juste l’homme impie, il lui est accordé d’être juste par sa foi.

o     

o    Saint Luc 5: 12-16 :

  • 12 Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
  • 13 Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
  • 14 Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
  • 15 De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
  • 16 Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.

o    4: 40 -41 :

  • 40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
  • 41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.

o     

14 février :

Saint VALENTIN,

hiéromartyr à Rome
Tropaire t.6
« Tu étais prêtre de notre Seigneur le Christ,*
Lorsque tu fus arrêté et jeté en prison.*
Tu convertis ton geôlier et guéris sa fille,*

Et tu donnas ta vie à Dieu dans le martyre.*...
Saint Valentin, prie le Miséricordieux*
Qu'Il daigne accorder à nos âmes le salut! »

http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/saint-valentin-hieromar…

Lectionnaire pour le Deuxième dimanche du Grand Carême (Dimanche de la guérison du lépreux/Accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar)
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Published by Eglise Syroiaque-Orthodoxe Antiochienne-Orthodoxe Francophone Mar Thoma - dans Famille Tradition Syriaque orthodoxie-orientale
13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 17:30
La communion fréquente dans l'Orthodoxie
Samedi 9 Février 2016: Lectionnaire pour demain,le Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême), accordé au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare

La communion fréquente

Le Fils prodigue

« Amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous » (Luc 15,23)

« Comme le Fils prodigue de la parabole, nous aussi, en retournant vers la maison du Père et en renonçant à notre mode de vie dissolue, nous retrouvons Dieu notre Père qui nous attend avec amour. Il court au-devant de nous, Il nous prend dans ses bras et nous couvre de baisers. Il nous introduit dans la maison paternelle et là, Il nous réunit à nos autres frères et Il nous sert à la Table céleste. Il nous fait communiants à son Corps et à son Sang. Sur ce point-là, je voudrais signaler quelques malentendus.

Malentendus

Beaucoup croient que la divine communion est nécessairement liée à la confession et au jeûne. Nous n’allons pas vers la divine communion si auparavant nous ne nous sommes pas confessés et si nous n’avons pas jeûné un nombre suffisant de jours. C’est pourquoi aussi nous communions tellement rarement.

La Tradition

Ceci est une faute et c’est contraire à la Tradition Orthodoxe qui est pour la divine communion fréquente. Ce qui est observé de nos jours [dans certaines communautés], c’est-à-dire de communier 2 à 3 fois par an, est complètement inacceptable et sape dangereusement le Corps du Christ qui est l’Église. Nous en arrivons au point où nous mettons le jeûne au-dessus de la divine communion qui est le « sacrement des sacrements ». De ce qui est un moyen, nous faisons un but, et nous trouvons un alibi pour justifier notre négligence et notre indifférence pour la communion fréquente, sceau de notre participation à la divine eucharistie.

Les anciens chrétiens communiaient presque chaque jour. Basile le Grand décrit comment les chrétiens de son diocèse communiaient au moins quatre fois par semaine. Il était inconcevable pour eux de participer à la divine liturgie et de ne pas communier, sauf s’ils se trouvaient en situation d’épitimie (de pénitence), à la demande de leur père spirituel.

L’offense faite à Dieu

Si les ancêtres de nos pères spirituels revenaient aujourd’hui dans notre propre église et voyaient ce phénomène inacceptable, c’est-à-dire que la divine liturgie se déroule et que, soit on ne communie pas, soit seulement un petit nombre de fidèles participe à la communion, ils éprouveraient un terrible étonnement et beaucoup de perplexité, pour ne pas dire de tristesse.

Pour chaque célébration de la divine liturgie, nous préparons le vin et le pain de l’Eucharistie, nous les présentons aux fidèles lors de l’entrée des saints dons, nous prions Dieu de les transformer en Corps et Sang du Christ. Dieu obéit à notre demande, l’Esprit Saint descend sur les dons, le miracle a lieu. Notre Seigneur nous prépare sa table, il nous invite à participer : « avec crainte, foi et amour, approchez » et nous, nous le dédaignons.

[Si nous ne communions pas], nous repartons affamés, mais rassasiés par des justifications de peu de valeur. À ce stade, saint Jean Chrysostome dit : « N’as-tu pas offensé Celui qui t’a invité ? ».

Le renouveau eucharistique

De nos jours, on observe un effort, timide certes, mais béni, parmi les pères spirituels éclairés et les chrétiens, pour rompre cet état de fait et pour revenir à la tradition de la divine communion fréquente.

Mais si nous voulons communier fréquemment – toujours bien sûr en accord avec l’avis de notre père spirituel – alors, il n’est pas possible que nous nous confessions pas fréquemment. Lorsque nous avons quelque chose à dire, à confesser, alors nous voyons le père spirituel. Pas pour les plus petites choses. Si, par exemple, nous faisons une chute et que le traumatisme est faible, il n’est pas nécessaire de déranger le médecin. Si le traumatisme est important, alors sûrement, nous lui rendrons visite.

La confession fréquente

Mais, dès lors que nous ne pouvons pas éviter facilement nos fautes quotidiennes, nous nous efforcerons de vivre le continuel repentir et la confession régulière.

L’autre extrême est que nous nous confessons trop légèrement et rarement. Surtout, pour la plupart d’entre nous, nous programmons de nous confesser avant les grandes fêtes, au dernier moment, et nous devenons particulièrement exigeants. Ceci est fâcheux pour nous, mais aussi pour le confesseur, lequel, en raison de la charge de ces journées, ne peut pas répondre et nous aider le mieux possible. Et de ce fait, lorsque le temps presse, nous ne pouvons pas créer une communication correcte entre nous et notre père spirituel.

Le repentir continuel

Les recettes connues d’avance n’existent pas. Chacune, chacun d’entre nous possède sa spécificité, ses besoins propres et nous pouvons trouver avec notre père spirituel notre règle d’or ! De toute façon, ce sur quoi il est besoin d’insister, c’est que toute notre vie doit être un chemin de repentir devant Dieu, source de joie, mais aussi une préparation pour la divine communion. Chaque jour, chaque heure, chaque instant, vivons avec sérénité et paix, en « état de repentir » et avec le désir ardent de la divine eucharistie.

Pour vivre cet état, ce mode de vie, l’office de la sainte communion nous aidera beaucoup. Nous pourrons le lire et communier à ses prières, pas seulement la veille de la liturgie, mais par étapes pendant toute la durée de la semaine. Les très belles prières des pères de l’Eglise que contient cet office nous aideront à vivre l’événement du repentir, source de paix, et elles nous prépareront pour notre participation au sacrement de la divine communion.

Vivant continuellement « en état de repentir » et communiant fréquemment aux mystères immaculés, notre vie acquiert un sens, devient festivité, fête, sagesse et joie. »

Archimandrite Nectaire Antopoulos,
« Epistrophi »,
éd. AKRITAS,
Néa Smirni,
Grèce.
(Source:http://orthometz.fr/divers/la-communion-frequente.html )
La communion fréquente dans l'Orthodoxie
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille orthodoxie Spiritualité Chrétienne CATECHISME et CATECHESE
12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 22:47
SAINT MELECE D'ANTIOCHE, QUI ÊTES-VOUS?

SAINT MELECE D'ANTIOCHE, QUI ÊTES-VOUS

StMeletiy.jpg

Luminaire de l'Orthodoxie et modèle de vie évangélique, homme de paix et de réconciliation, Saint Mélèce fut un des principaux artisans de la restauration de l'unité de l'Eglise qui, malgré les décisions du Concile de Nicée (325), continua d'être douloureusement déchirée pendant tout le IVe siècle par les séquelles de l'hérésie d'Arius.

Issu d'une noble famille de Mélitène, en Petite Arménie, il devint un Prêtre honoré de tous pour sa vaste culture et sa vertu. Son application à l'observance rigoureuse des commandements de Dieu avait fait de lui un digne réceptacle du Saint-Esprit et une source de charité qui procurait la paix, la joie et la sérénité à ceux qui l'approchaient.

Humble de coeur, doux comme David, sage comme Salomon, doté par Dieu d'une autorité spirituelle semblable à celle de Moïse, il enseignait la vraie doctrine avec mesure et pondération, de manière à rallier toutes les brebis du Christ dispersées dans d'innombrables partis. La douceur de son visage, délivré des passions, et l'attrait de son sourire étaient la preuve qu'il était l'authentique porte-parole de la vérité.

D'abord élu Evêque de Sébaste, après la déposition d'Eustathe (358), il y avait trouvé un peuple indiscipliné et divisé par les factions, c'est pourquoi il fut bientôt obligé d'abandonner son siège pour se rendre à Bérée (Alep), en Syrie, sans pour cela se désintéresser des affaires de son Eglise.

Après la déposition de l'arien Eudoxe, qui allait un peu plus tard usurper le siège de Constantinople, Mélèce fut élu Archevêque d'Antioche, la plus grande métropole de l'Orient, qui se trouvait dans un état déplorable depuis l'exil de St Eustathe
.

Mélèce avait réuni tous les suffrages, car les ariens de différentes tendances, croyant qu'il était favorable à leur erreur, espéraient gagner par lui tout l'Orient; et les Orthodoxes, constatant ses vertus, avaient confiance qu'elles ne pouvaient être que l'expression de la pureté de sa foi.

Réconciliant donc tout le peuple par sa présence, le nouvel évêque fut accueilli dans la ville par la foule en liesse, y compris juifs et païens, comme une véritable image vivante du Christ.

L'intronisation eut lieu en présence de l'empereur Constance, favorable aux ariens, qui proposa avec fourberie à Mélèce et à d'autres Evêques de commenter au peuple le verset de l'Ecriture si controversé, que les ariens utilisaient pour nier la consubstantialité du Fils de Dieu :

« Le Seigneur m'a créé au commencement de ses voies... »

(Prov. 8:22).

Prenant la parole après l'arien extrémiste Georges et le confus Acace de Césarée, Mélèce exposa avec clarté la vraie doctrine de l'Eglise. Il fut salué par les applaudissements des Orthodoxes, à la confusion des ariens qui constataient l'échec de leurs espérances.

L'Archidiacre, un arien notoire, eut même l'audace de se précipiter sur le prélat pour lui fermer la bouche de la main; mais Mélèce tendit alors sa main vers le peuple et joignit trois doigts puis en replia deux, afin de montrer que les trois Personnes de la Sainte Trinité sont égales en nature et ne font qu'un seul Dieu.

Les ariens, furieux de leur échec, commencèrent aussitôt à comploter contre le nouvel Evêque et convainquirent l'empereur de l'exiler à Mélitène pour mettre à sa place un sectateur d'Arius.

Mais le peuple lui portait déjà une telle affection qu'il tenta de lyncher l'officier qui venait arrêter Mélèce. Le Saint lui sauva la vie en le couvrant de son manteau, enseignant ainsi à tous la magnanimité à l'égard de nos ennemis.

Ses partisans se rendaient en foule jusqu'en Arménie pour rendre visite au prélat en exil et pour entendre son enseignement. A Antioche, les Orthodoxes donnaient son nom à leurs enfants, peignaient son image sur les murs de leurs maisons et se comportaient comme s'il était présent, sans accepter de communier avec l'intrus.

La mort ayant frappé l'empereur hérétique d'un juste châtiment (361), son successeur, Julien l'Apostat, publia un édit permettant le libre exercice de toutes les religions dans l'Empire, dans le but de préparer la restauration du paganisme. Mélèce put donc regagner son siège épiscopal, avec tous les autres Evêques Orthodoxes qui avaient été exilés par Constance.

La Population Orthodoxe se précipita comme un seul homme à la rencontre de son Evêque pour lui baiser les mains et les pieds, comme une vivante Icône du Seigneur, et recevoir au contact de ce corps porteur du Saint-Esprit, la bénédiction de Dieu.

Sa vue seule était suffisante pour instruire le peuple sur toutes les vertus évangéliques, et le son de sa voix faisait clairement résonner la doctrine de la vérité. Une fois passée cette réception enthousiaste, Mélèce constata que les Orthodoxes de la cité étaient eux-mêmes divisés.

Les uns lui étaient restés fidèles, mais les autres, mettant en doute la validité de son élection à laquelle avaient participé des ariens, et, étant restés étroitement attachés à la lettre du Concile de Nicée ainsi qu'à la mémoire de Saint Eustathe, ils refusaient de l'accepter comme Evêque légitime et firent élire le Prêtre Paulin.

Ce schisme, soutenu par les occidentaux, au sein même de l'Eglise Orthodoxe, au moment où la plus grande solidarité était nécessaire, dura quatre-vingt-cinq ans, jusqu'en 485, et retarda lamentablement la victoire de l'Orthodoxie sur l'hérésie arienne, malgré les tentatives patientes de St Basile pour convaincre les Evêques d'Occident, par l'entremise de St Athanase, de rentrer en communion avec Mélèce.

Le Saint Patriarche essaya, quant à lui, de collaborer charitablement avec Paulin et de fortifier son peuple dans la Vraie Foi pour résister à la menace grandissante de la persécution païenne de Julien.

Ayant renvoyé le Saint en exil, l'empereur ne tarda pas à mourir, laissant le trône au pieux Jovien qui rappela Mélèce et les autres Evêques exilés.

L'empereur orthodoxe étant subitement décédé au bout de huit mois seulement de règne (364), le pouvoir tomba entre les mains de Valens, partisan fanatique du parti arien et cruel persécuteur des Orthodoxes.

Mélèce dut prendre le chemin de l'exil pour la troisième fois, avec tous les autres confesseurs chassés de leur siège par le souverain. Retiré dans une de ses propriétés située en Arménie, aux confins de la Cappadoce, il eut alors de nombreuses occasions de rencontrer Saint Basile, dont il partageait pleinement la doctrine, et qui devint l'un de ses partisans les plus actifs pour son rétablissement sur le trône épiscopal d'Antioche.

En quittant sa cité, l'Evêque avait laissé de fidèles disciples, ardents défenseurs de l'Orthodoxie, tels Diodore devenu plus tard Evêque de Tarse, Flavien son successeur sur le trône d'Antioche et surtout St Jean Chrysostome, auquel il avait administré le Baptême et qu'il avait tiré des études profanes pour l'appliquer à l'étude de la Sainte Ecriture, avant de l'ordonner Diacre.

Animé de zèle par l'exemple de leur Saint Pasteur et par les admonitions des anachorètes qui descendaient des montagnes voisines pour l'encourager, le peuple d'Antioche était prêt à souffrir toutes persécutions pour la cause de la Vérité, et il resta inébranlable aux menaces de l'empereur jusqu'au retour du Saint après la mort de Valens (378) et la publication du décret du nouvel empereur Gratien sur la liberté religieuse.

Mélèce réunit alors sans tarder un concile de cent cinquante Evêques qui confessèrent sans équivoque la Doctrine de Nicée et condamnèrent toutes les hérésies en proclamant une la règle de foi.

Le pieux empereur Théodose le Grand (379-395) avait eu, juste avant son avènement, une vision dans laquelle il avait vu Saint Mélèce le revêtir de la pourpre impériale et lui poser la couronne sur la tête.

Comme il avait former le projet de mettre fin une fois pour toutes aux divisions provoquées par l''arianisme et les autres hérésies, en réunissant à Constantinople un grand Concile OEcuménique qui viendrait confirmer les décisions du Concile de Nicée, il convoqua Mélèce dans la capitale, le reçut avec de grands égards et le chargea de présider le Second Concile Œcuménique (381).

Après avoir réuni les suffrages des Pères sur le bien-fondé du transfert de St Grégoire de Naziance
 de Sasimes à Constantinople, Mélèce tomba malade et rendit son âme à Dieu au cours des sessions du Concile.

Ses funérailles solennelles réunirent tout le peuple de la capitale autour de l'empereur et des Pères du Concile. Saint Grégoire de Nysse prononça un discours émouvant, dans lequel il pleurait la perte de celui qui avait été pour l'Eglise dAntioche, pour le Concile et pour tout l'Orient, le médecin des âmes, le stratège de l'armée du Christ et le pilote du vaisseau de l'Eglise livrée à la tempête des hérésies.

Ses Saintes Reliques, après avoir reçu dans toutes les villes quelles traversaient l'accueil réservé aux généraux triomphants, furent transférées en grande pompe à Antioche, où elles furent déposées dans le tombeau de Saint Babylas.

 

Vendredi 12 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
SAINT MELECE D'ANTIOCHE, QUI ÊTES-VOUS?
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Vie des Saints
11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 07:31
Caractère sacré de la vie (Métropolite Jonas)
'Be at rest, courage and confidence; the Lord will bring our enemies to nothing.' (St. Cadoc)

'Be at rest, courage and confidence; the Lord will bring our enemies to nothing.'

(St. Cadoc)

24 janvier 2010

Pour le "Dimanche de la sainteté de la vie"
[The+Slaying+of+the+Holy+Innocents.jpg]
 
Pour les vénérables hiérarques, le clergé, les communautés monastiques et les fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique
 
 
Bien-aimés dans le Christ,
 
En tant que chrétiens orthodoxes, nous affirmons avec force la valeur et le caractère sacré de toute vie humaine, dès le moment de la conception jusques au dernier souffle d'un être. Cette affirmation est théologiquement fondée, en ce que chaque personne porte en elle-même l'image de Dieu, et a le potentiel pour remplir cette image en devenant à la ressemblance de Dieu. Mettre fin à la vie artificiellement, c'est transgresser ce qui est saint; c'est impensable, c'est un péché grave.
 
Chacune de nos églises et de nos maisons portent l'image de l'enfant Jésus bercée dans les bras de Sa mère, une image qui est suprêmement humaine, et souverainement divine. C'est l'image de la Maternité Divine: le Fils de Dieu a été conçu, porté et nourri par Sa Mère très pure. Dieu est ainsi révélé dans la maternité de la Vierge, qui nous porte dans Sa sainte étreinte d'amour. Cette image révèle aussi l'amour de Dieu pour nous: Il est devenu semblable à nous en tous points - foetus dans le sein de sa mère, enfant dans ses bras, petit enfant. Dieu a sanctifié tous les aspects de la vie humaine, devenant ce que nous sommes afin que nous puissions nous rendre semblables à Lui.
 
Comme orthodoxes, tous les aspects de notre vie sont icôniques. Chaque enfant est une image de l'Enfant Jésus, chaque personne une image de Dieu. Chacun possède un potentiel infini pour atteindre la ressemblance, la sainteté. Le mariage est aussi une icône, en tant qu'union bénie par Dieu de l'homme et de la femme dans la chair, et qui donnera les fruits des enfants, comme une image de notre union l'un avec l'autre en Christ dans le Royaume.
 
Le mariage chrétien et la famille constituent le contexte sacré, non seulement pour l'éducation des enfants, mais comme noyau de base de notre identité et point de référence de la stabilité. La famille est le lieu où nous sommes nourris et acceptés, où nous trouvons réconfort et consolation, et ainsi la famille fidèle devient le lieu où ces mêmes émotions et ces mêmes sentiments très humains sont remplis de grâce et sanctifiés. Que nous soyons très jeunes ou très âgés, la famille est le contexte de notre vie, dans lequel nous travaillons à notre salut. Nous éprouvons la Paternité de Dieu, et la Maternité divine, nous y avons l'expérience de l'amour nourrissant qui devient participation à la communion divine. Et comme nous rendons notre dernier soupir, ne devrait-on pas se souvenir de l'image du Christ crucifié, porté dans les bras de Sa mère, dans sa douleur, le chagrin de toute mère pour son enfant?
 
Nous affirmons le caractère sacré de la vie, sanctifiée par l'Incarnation du Christ. Nous affirmons que chaque étape de notre vie a été sanctifiée. Nous affirmons le mariage d'un homme et une femme en tant que fondement de la famille, image de notre union avec Dieu, et moyen de sanctifier la vie de tous les membres de cette famille par la grâce de l'amour et de la communion divine.
 
Il y a des moments de désespoir. Notre société est dans le désespoir. Il s'agit d'un désespoir qui se manifeste dans la répartition des rapports essentiels, du mariage et de la famille. Le chômage continuel conduit au désespoir, et à la rupture de la confiance que l'on est capable d'avoir, ce qui conduit à la rupture des mariages, et à l'amertume qui va avec elle. Les soldats qui reviennent, avec un stress post-traumatique, juste sous la surface de leur être, entrent dans des relations qui se transforment souvent en brutalité et violence. Le mariage et la famille elle-même sont remis en question, par la question des unions homosexuelles. La majorité des mariages se terminent par un divorce, et la majorité des enfants grandissent sans père ni mère, et combien de grossesses se terminent-elles par un avortement? Le désespoir est le premier contexte qui pourrait rendre encore possible pour une mère de détruire son enfant à naître.
 
Nous proposons toujours, dans une étreinte d'amour, la voie de la guérison et de la réconciliation à ceux qui sont dans une impasse et sont tombés dans le péché. Nous offrons l'espoir à ceux qui ont perdu l'espoir par la culpabilité du péché. Nous offrons réconfort à ceux dans la douleur. Nous offrons un soutien et des conseils pour construire des familles qui travaillent à leur propre salut ensemble, et deviennent le roc et le fondement de notre culture. Grâce à ces choses, en réincarnant l'amour du Christ et la rédemption dans les cœurs, en vrais visages, en institutions de service et de guérison concrets, nous offrons l'espoir à notre peuple, à notre culture, à notre société, et à travers cet espoir, la joie tandis que nous voyons Dieu renaître dans nos vies et dans celles de tous ceux qui sont autour de nous.
 
Vôtre en Christ,
 
SIGNATURE
+ Jonas
Archevêque de Washington
Métropolite de toute l'Amérique et du Canada
 
(SOURCE:
Version française Claude Lopez-ginisty d'après le blog
[The+Slaying+of+the+Holy+Innocents.jpg]
24 janvier 2010
Dimanche de la sainteté de la vie
 
Pour les vénérables hiérarques, le clergé, les communautés monastiques et les fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique
 
 
Bien-aimés dans le Christ,
 
En tant que chrétiens orthodoxes, nous affirmons avec force la valeur et le caractère sacré de toute vie humaine, dès le moment de la conception jusques au dernier souffle d'un être. Cette affirmation est théologiquement fondée, en ce que chaque personne porte en elle-même l'image de Dieu, et a le potentiel pour remplir cette image en devenant à la ressemblance de Dieu. Mettre fin à la vie artificiellement, c'est transgresser ce qui est saint; c'est impensable, c'est un péché grave.
 
Chacune de nos églises et de nos maisons portent l'image de l'enfant Jésus bercée dans les bras de Sa mère, une image qui est suprêmement humaine, et souverainement divine. C'est l'image de la Maternité Divine: le Fils de Dieu a été conçu, porté et nourri par Sa Mère très pure. Dieu est ainsi révélé dans la maternité de la Vierge, qui nous porte dans Sa sainte étreinte d'amour. Cette image révèle aussi l'amour de Dieu pour nous: Il est devenu semblable à nous en tous points - foetus dans le sein de sa mère, enfant dans ses bras, petit enfant. Dieu a sanctifié tous les aspects de la vie humaine, devenant ce que nous sommes afin que nous puissions nous rendre semblables à Lui.
 
Comme orthodoxes, tous les aspects de notre vie sont icôniques. Chaque enfant est une image de l'Enfant Jésus, chaque personne une image de Dieu. Chacun possède un potentiel infini pour atteindre la ressemblance, la sainteté. Le mariage est aussi une icône, en tant qu'union bénie par Dieu de l'homme et de la femme dans la chair, et qui donnera les fruits des enfants, comme une image de notre union l'un avec l'autre en Christ dans le Royaume.
 
Le mariage chrétien et la famille constituent le contexte sacré, non seulement pour l'éducation des enfants, mais comme noyau de base de notre identité et point de référence de la stabilité. La famille est le lieu où nous sommes nourris et acceptés, où nous trouvons réconfort et consolation, et ainsi la famille fidèle devient le lieu où ces mêmes émotions et ces mêmes sentiments très humains sont remplis de grâce et sanctifiés. Que nous soyons très jeunes ou très âgés, la famille est le contexte de notre vie, dans lequel nous travaillons à notre salut. Nous éprouvons la Paternité de Dieu, et la Maternité divine, nous y avons l'expérience de l'amour nourrissant qui devient participation à la communion divine. Et comme nous rendons notre dernier soupir, ne devrait-on pas se souvenir de l'image du Christ crucifié, porté dans les bras de Sa mère, dans sa douleur, le chagrin de toute mère pour son enfant?
 
Nous affirmons le caractère sacré de la vie, sanctifiée par l'Incarnation du Christ. Nous affirmons que chaque étape de notre vie a été sanctifiée. Nous affirmons le mariage d'un homme et une femme en tant que fondement de la famille, image de notre union avec Dieu, et moyen de sanctifier la vie de tous les membres de cette famille par la grâce de l'amour et de la communion divine.
 
Il y a des moments de désespoir. Notre société est dans le désespoir. Il s'agit d'un désespoir qui se manifeste dans la répartition des rapports essentiels, du mariage et de la famille. Le chômage continuel conduit au désespoir, et à la rupture de la confiance que l'on est capable d'avoir, ce qui conduit à la rupture des mariages, et à l'amertume qui va avec elle. Les soldats qui reviennent, avec un stress post-traumatique, juste sous la surface de leur être, entrent dans des relations qui se transforment souvent en brutalité et violence. Le mariage et la famille elle-même sont remis en question, par la question des unions homosexuelles. La majorité des mariages se terminent par un divorce, et la majorité des enfants grandissent sans père ni mère, et combien de grossesses se terminent-elles par un avortement? Le désespoir est le premier contexte qui pourrait rendre encore possible pour une mère de détruire son enfant à naître.
 
Nous proposons toujours, dans une étreinte d'amour, la voie de la guérison et de la réconciliation à ceux qui sont dans une impasse et sont tombés dans le péché. Nous offrons l'espoir à ceux qui ont perdu l'espoir par la culpabilité du péché. Nous offrons réconfort à ceux dans la douleur. Nous offrons un soutien et des conseils pour construire des familles qui travaillent à leur propre salut ensemble, et deviennent le roc et le fondement de notre culture. Grâce à ces choses, en réincarnant l'amour du Christ et la rédemption dans les cœurs, en vrais visages, en institutions de service et de guérison concrets, nous offrons l'espoir à notre peuple, à notre culture, à notre société, et à travers cet espoir, la joie tandis que nous voyons Dieu renaître dans nos vies et dans celles de tous ceux qui sont autour de nous.
 
Vôtre en Christ,
 
SIGNATURE
+ Jonas
Archevêque de Washington
Métropolite de toute l'Amérique et du Canada
 
Version française Claude Lopez-ginisty d'après le blog
"When you begin to read or listen to the Holy Scriptures, pray to God thus: "Lord Jesus Christ, open the ears and eyes of my heart so that I may hear Thy words and understand them, and may fulfill Thy will." Always pray to God like this, that He might illumine your mind and open to you the power of His words. Many, having trusted in their own reason, have turned away into deception."  -St. Ephraim the Syrian

"When you begin to read or listen to the Holy Scriptures, pray to God thus: "Lord Jesus Christ, open the ears and eyes of my heart so that I may hear Thy words and understand them, and may fulfill Thy will." Always pray to God like this, that He might illumine your mind and open to you the power of His words. Many, having trusted in their own reason, have turned away into deception."

(St. Ephraim the Syrian)

Caractère sacré de la vie (Métropolite Jonas)
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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 09:24
CATÉCHISME: COLORIAGES ET BELLE HISTOIRE:  La Parabole du  fils perdu:
Mardi 9 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

LE COIN DU CATECHISME ...

 

ET DE

 

 

LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE...

 

COLORIAGES ET BELLE HISTOIRE:

 

La Parabole du  fils perdu:

Les pharisiens n’étaient toujours pas convaincus par les histoires de Jésus.

Ils se refusaient à croire que Dieu est prêt à accueillir les pécheurs qui regrettent leurs fautes.

Alors, Jésus raconta une troisième histoire.

« Il était une fois un riche fermier qui avait deux fils. L’aîné était un garçon sérieux et travailleur, qui aidait son père aux travaux des champs.

Mais le plus jeune ne voulait pas rester à la maison.

Il rêvait de parcourir le monde et de mener la grande vie.

Apprenant qu’il hériterait un jour de la moitié du domaine, il ne voulut pas attendre plus longtemps.

Il alla trouver son père et lui dit :

« Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient ».

Son père accepta et lui donna généreusement une grosse somme d’argent. Peu de temps après, le fils quitta la maison et partit vers un pays lointain où il dépensa sans compter son argent pour les femmes, le jeu et la boisson ».

Bientôt, il ne lui resta plus un sou.

C’est alors que la famine s’abattit sur le pays.

Le jeune homme désirait s’établir quelque part, et il se mit à chercher du travail.

Finalement, il en trouva un comme gardien de cochons dans une petite ferme.

Le-fils-prodigue-1.jpg

 Mais il était tellement affamé que lui qui jadis avait pris de somptueux repas maigrissait et faiblissait de jour en jour. 

Il était tellement affamé qu’il aurait été heureux de manger les caroubes qu’il était censé donner aux cochons ! Il se dit alors :

« Pendant que les ouvriers de mon père ont à manger en abondance, moi je suis ici à mourir de faim !

Je vais rentrer chez moi, aller vers mon père et lui dire combien je regrette. Il ne m’accueillera sans doute pas comme son fils, mais il me trouvera du travail dans sa ferme ».

Le lendemain, il prit donc le chemin du retour.

Tandis qu’il était encore loin, son père, qui gardait les troupeaux, l’aperçut.

« Ce jeune garçon si maigre et en haillons marche comme mon fils ! » se dit-il. Quand l’homme fut plus près, il reconnut son fils. Le-fils-prodigue-2.jpgIl était fou de joie de le revoir, et ému par son état misérable. Il courut à sa rencontre, le prit dans ses bras et l’embrassa ».

Jésus poursuivit :

le jeune homme lui dit alors : « Père, pardonne-moi. J’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils ».

Mais le père ordonna à ses serviteurs :

« Vite, apportez la plus belle robe. Mettez-lui des chaussures aux pieds et mon anneau au doigt. Tuez le veau que nous avons engraissé pour une grande occasion. Préparons un grand festin et faisons la fête ! Cette nuit-là, il y eut une grande fête, avec des danses et de la musique, et le vin coula à flots ».

Le-fils-prodigue-3.jpgLe retour du fils perdu

Jésus poursuivit l'histoire :

« Pendant ce temps, le fils aîné était aux champs, en train de travailler dur. Il entendit la musique et les rires. Que se passe-t-il ? demanda-t-il à l’un des serviteurs. Ton père donne une fête en l’honneur de ton frère, répondit le serviteur. Il est revenu sain et sauf ».

Le frère aîné se mit en colère et refusa de participer à la fête.

« J'ai travaillé pour toi comme un esclave pendant toutes ces années, dit-il à son père. Je n’ai jamais désobéi à un seul de tes ordres ni rien fait de mal. Tu ne m’as jamais rien donné pour faire la fête. Et maintenant, ton autre fils, qui a gaspillé tout ton argent à mener la belle vie, revient sans un sou et en haillons, et tu fais tuer pour lui le veau gras ! »

"Mon fils, répondit le père, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Soyons donc joyeux, faisons la fête ! Ton frère qui était mort est revenu à la vie ! Il était perdu, il est retrouvé ! » »

Après cette parabole, Jésus espérait que les pharisiens accepteraient et comprendraient ce qu’il leur enseignait.

Comme le généreux père de la parabole qui pardonne à son fils, Dieu le Père pardonne à ses enfants qui se repentent de leurs fautes et reviennent à lui.

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prisonnier.jpg

 

Prisonnier_des_Indiens.pdf

Source : http://www.biblenfant.org

 

 

 

==========

 

 
Théobule
 
10/02/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Vivre la miséricorde - Relevé par la miséricorde  
   
Aujourd'hui nous entrons en Carême. Jésus se laisse toucher par un paralysé qui veut marcher. 
Par son geste, il nous révèle l'immense amour de Dieu pour les hommes qu'on appelle aussi miséricorde. 
La miséricorde est le thème de notre saison.
   
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Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Relevé par la miséricorde"
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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:35

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE A 

ARGENTEUIL

du 25 mars au 10 avril 2016 

Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

Conservée à Argenteuil depuis 1200 ans, la tunique dans laquelle le Christ aurait vécu ses derniers instants sur terre sera exceptionnellement exposée l'année prochaine pour l'année de la Miséricorde.

L'étoffe aurait été portée par le Christ, de la cène jusqu'à la crucifixion. Cette relique, l'une des plus sacrées du christianisme, sera exceptionnellement exposée du 25 mars au 10 avril 2016 en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil dans le Val d'Oise. Fait méconnu, la tunique y est conservée depuis près de 1200 ans. Elle aurait été offerte à Charlemagne au début du IXème siècle par l'impératrice Irène de Constantinople qui cherchait à consolider son empire. Charlemagne confiera la relique à sa fille Théodorade, prieure du monastère d'Argenteuil. Dissimulée dans un mur lors des invasions vikings, découpée et enterrée par un prêtre à la Révolution française, volée puis restituée dans les années 1980... La relique porte les stigmates du temps mais elle a toujours fini par retrouver sa châsse d'Argenteuil.

Visible seulement deux fois par siècle, la prochaine ostension aurait dû avoir lieu en 2034. Mais l'évêque de Pontoise a décidé de précipiter les choses pour 2016. Non pas parce qu'en 2034, Mgr Stanislas Lalanne aura 86 ans et ne sera « plus certain de pouvoir assumer » un tel événement, comme il l'affirme en plaisantant, mais bien pour une conjonction de trois événements importants en 2016. Le diocèse de Pontoise fêtera son cinquantième anniversaire, tout comme la basilique d'Argenteuil qui soufflera ses 150 bougies. Mais 2016 sera surtout l'année de la miséricorde, décrétée par le pape François. « Or, cette tunique est le témoignage concret de la miséricorde du Christ, mort sur la croix pour le pardon de nos pêchés », estime Mgr Lalanne qui précise : « Tout le monde est invité à venir la voir, quelle que soit sa religion, et que ce soit dans une démarche de foi ou par simple curiosité ».

Présence de sang sur le dos et les épaules

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.L'exposition de cette relique, à laquelle pas moins de 150.000 personnes sont attendues, pose inévitablement la question de son authenticité. Depuis le XIXème siècle, de nombreux scientifiques se sont penchés sur la question. Ainsi, il a été démontré que la matière, la teinture et la méthode de tissage correspondent aux pratiques en vigueur en Syrie et en Palestine dans les premiers siècles de notre ère. Une étude réalisée entre 1932 et 1934 a par ailleurs décelé la présence de sang sur le dos et les épaules, à l'endroit où la croix portée par le Christ aurait reposée lors de sa montée au calvaire. Une datation au carbone 14, réalisée en 2004, a cependant apporté un bémol, déclarant que la tunique avait été tissée entre 530 et 640. Un résultat à relativiser, selon le diocèse, tant il a pu être faussé par l'histoire tumultueuse de la tunique, longtemps enfouie et plusieurs fois au contact de matière organique en décomposition.

Fait notable, le sang retrouvé sur la tunique appartient au même groupe AB que celui présent sur le linceul de Turin et le Suaire d'Oviedo. La probabilité pour qu'une telle coïncidence se produise était d'une chance sur 8000, selon le diocèse. Par ailleurs, sept pollens communs ont été retrouvés sur les trois reliques, et deux d'entre eux proviennent uniquement de Palestine : ceux d'un pistachier, Pistacia palestina, et d'un tamarin, Tamarix hampeana. « Le débat sur son authenticité est important, mais pas essentiel », assure Mgr Lalanne. « Sa vénération n'est pas de l'ordre du dogme, mais elle doit être avant tout un appui solide à notre foi dans un monde en perte de sens ».

Les points forts :

L'ostension de la Sainte tunique se tiendra du 25 mars au 10 avril 2016 dans la basilique d'Argenteuil. Elle aura lieu de 10 h à 22 h tous les jours, hors des offices religieux.

  • 25 mars 2016 : Ouverture de l'ostension. 
  • Dimanche 10 avril 2016 : Vêpres solennelles à 16 h 30 et clôture de l'ostension.

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/11/12/01016-20151112ARTFIG00321-la-sainte-tunique-du-christ-exposee-a-argenteuil-en-mars-2016.php

"O, Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.  Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle; ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.  Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l'auguste Mystère,  jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.  Marthe Robin

"O, Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle; ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux. Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l'auguste Mystère, jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité. Marthe Robin
Vendredi 29 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit:

20 Mars : RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

27 Mars : PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:29
La Prière Chrétienne authentique...
"If you have not attained love, pray God to give you His fear which will make you fear falling into sin, fear its disclosure, fear its punishment' and fear the eternal fire, and fear lest you be separated from God. Be certain that he  who walks in fear will arrive at love" + Pope Shenouda +

"If you have not attained love, pray God to give you His fear which will make you fear falling into sin, fear its disclosure, fear its punishment' and fear the eternal fire, and fear lest you be separated from God. Be certain that he who walks in fear will arrive at love" (+ Pope Shenouda +)

La vraie prière naît d'un coeur purifié dont les racines sont dans les commandements de l’Évangile.

 

 

 

 

La prière authentique ne peut trouver sa place dans un coeur qui n'est pas purifié ni disposé selon les commandements évangéliques. Bien au contraire, par la chute, l'illusion est implantée en chacun de nous "par cet état de leurre, propriété imprescriptible de chacun de nous" dit Saint Grégoire le Sinaïte.
 
C'est une habitude de l'intelligence - surtout chez les personnes frivoles - que de s'efforcer à acquérir prématurément des états de prière élevées: de la sorte, même les faibles dispositions accordées par Dieu se perdent, tandis que celui qui agit ainsi est paralysé envers tout ce qui est bon. 
 
C'est pourquoi il faut soigneusement s'examiner pour ne pas chercher prématurément ce qui vient en son temps et ne pas repousser ce qui nous est offert dans nos mains en recherchant autre chose.
 
C'est le propre de l'intelligence que de se représenter des états élevés de prière qu'elle n'a pas encore atteint et de les dénaturer par l'imagination ou les sentiments qu'elle aura. Il est très dangereux pour celui qui agit ainsi de risquer de perdre ce qui lui est donné et de se soumettre ainsi aux ravages de son intelligence et à la folie sous l'action de l'illusion". A un degré plus ou moins grand, l'illusion est la conséquence logique, inéluctable d'un exercice erroné de la prière.

 

 

Le but de la prière doit être le repentir. Pour un repentir offert uniquement par un effort personnel, Dieu accorde en son temps un repentir gracieux, et le Saint Esprit ayant pénétré l'homme, intercède pour lui en des gémissements inffables; Il intercède pour les Saints selon la volonté de Dieu que Lui seul connaît (Rom. 8:27-26).

 

La prière de Jésus selon l'évêque Ignace Brinachaninoff.
Emile Simonod
Edition Présence.

 

Saint Ignace Briantchaninov
(1807-1867)
(Source: La Simandre)
LA PRIERE CHRETIENNE
par Mgr Antoine Bloom

La prière est avant tout une rencontre personnelle avec Dieu. Peut-être en certaines occasions serons-nous conscients de la présence de Dieu, d’une façon souvent assez floue, mais il est des moments où nous ne pouvons nous situer devant lui que par un acte de foi, sans que sa présence nous soit d’aucune façon sensible. Ce n’est pas le degré de conscience que nous avons de sa présence qui compte, qui rend possible et féconde cette rencontre ; il y faut d’autres conditions, dont la plus fondamentale est que la personne qui prie soit vraie. Dans la vie sociale, notre personnalité présente des facettes diverses. La même personne apparaît telle dans tel cadre et tout à fait différente dans tel autre, autoritaire quand elle est en situation d’avoir à diriger, soumise dans sa vie conjugale, et différente encore au milieu d’amis. Tout être est complexe, mais aucune de ces personnalités fausses, ou partiellement fausses et partiellement vraies, n’est notre être véritable, celui qui est capable de se tenir en notre nom devant Dieu. Cela affaiblit notre prière, crée en nous un cœur, un esprit, une volonté divisés. Comme le dit Polonius dans Hamlet : « Sois vrai envers toi-même, et il s’ensuivra, comme la nuit suit le jour, que tu ne pourras être faux envers quiconque. »

Découvrir ce qu’on est réellement, au milieu et au-delà de ces fausses personnalités, n’est pas tâche aisée. Nous avons si peu l’habitude d’être nous-mêmes en un sens véritable et profond qu’il nous semble quasi impossible de savoir par où commencer notre quête. Nous savons tous qu’il est des moments où nous nous approchons de cet être vrai ; nous devrions repérer et analyser soigneusement ces moments afin de découvrir de façon approximative ce que nous sommes réellement. Ce qui rend en général si difficile la découverte de la vérité sur nous-mêmes, c’est notre vanité ainsi que la façon dont elle détermine notre comportement. La vanité consiste à tirer gloire de choses dénuées de valeur, et à faire dépendre le jugement que nous portons sur nous-mêmes – et donc toute notre attitude envers la vie – de l’opinion de gens qui n’ont aucun titre à peser ainsi sur nous ; c’est un état de dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui à notre propre personnalité. […]

L’humiliation est l’une des voies par lesquelles nous pouvons désapprendre la vanité, mais si elle n’est pas acceptée de bon gré, l’humiliation peut au contraire, en avivant notre amour-propre, nous rendre plus dépendants encore de l’opinion des autres. Ce que disent saint Jean Climaque et saint Isaac de Syrie sur la vanité semble contradictoire : pour l’un, la seule façon d’échapper à la vanité est la fierté, la confiance en soi ; pour l’autre, la seule voie passe par l’humilité. Tous deux expriment leur opinion dans un contexte donné, et non comme une vérité absolue, mais cela nous permet de voir ce que les deux extrêmes ont en commun, à savoir que, fiers ou humbles, on ne se soucie pas des opinions humaines ; dans les deux cas, le jugement des hommes est récusé. […]

L’autre remède est l’humilité. Fondamentalement, l’hum­ilité est l’attitude de celui qui se situe en permanence sous le regard de Dieu, comme une terre offerte. Le mot humilité vient du latin humus, terre fertile. Le terreau est là, on ne le remarque pas, il va de soi, toujours présent, destiné à être foulé. Il est silencieux, caché, sombre et pourtant toujours prêt à recevoir la semence, prêt à lui donner substance et vie. Plus il est bas, plus il est fécond, car il ne devient réellement fertile que lorsqu’il reçoit toutes les scories du monde. Il est si bas que nul ne peut le souiller, l’abaisser, l’humilier : il a accepté la dernière place et ne peut descendre plus bas. Dans cette position, rien ne peut troubler la sérénité de l’âme, sa paix et sa joie.

Il est des moments où nous sommes soustraits à toute dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui ; ce sont ceux de la profonde douleur ou de la joie délirante. Quand le roi David dansa devant l’arche (2 Sm 6, 14), bien des gens, dont Mikal, la fille de Saül, pensèrent que le roi se comportait vraiment de façon indécente. Sans doute sourirent-ils ou se détournèrent-ils, embarrassés. Mais il était trop plein de joie pour le remarquer. Il en va de même avec la douleur ; quand elle est authentique et profonde, la personne devient vraie ; elle oublie les poses et les attitudes, et cet aspect de la souffrance, la nôtre ou celle d’autrui, est précieux.

La difficulté, c’est que lorsque nous sommes véritablement nous-mêmes dans la joie ou la douleur, notre humeur et notre situation ne nous permettent pas de nous observer, de prêter attention aux traits de notre personnalité qui se manifestent alors ; mais il est un moment où, suffisamment engagés encore dans notre sentiment profond pour être vrais, nous sommes pourtant suffisamment dégagés déjà de l’extase de la joie ou de la douleur pour être frappés par le contraste entre ce que nous sommes à ce moment-là et ce que nous sommes d’habitude ; alors, ce qui est en nous profondeur et superficialité nous apparaît clairement. Si nous sommes attentifs, si nous ne passons pas, indifférents, d’un état d’esprit à un autre, omettant de saisir ce qui se produit en nous, nous pouvons apprendre progressivement à retenir ces traits caractéristiques de la réalité qui nous sont apparus durant un instant.

Beaucoup d’auteurs spirituels disent que nous devons chercher à découvrir le Christ en nous. Le Christ est homme parfait, totalement vrai, et nous pouvons découvrir ce qu’il y a de vrai en nous en découvrant ce en quoi nous lui ressemblons. Il est des passages de l’Évangile contre lesquels nous nous révoltons et d’autres au contact desquels notre cœur brûle en nous (Lc 24, 32). Si nous recherchons les passages qui provoquent en nous la révolte, comme ceux que de tout notre cœur nous croyons vrais, nous aurons déjà découvert les deux extrêmes en nous, en bref l’anti-Christ et le Christ en nous. Nous devons avoir conscience des deux types de passages et nous concentrer sur ceux qui sont proches de notre cœur, car nous pouvons affirmer avec sûreté qu’ils marquent au moins un point sur lequel le Christ et nous sommes apparentés, un point sur lequel un homme est déjà – certainement pas pleinement, mais au moins de façon naissante – un homme vrai, une image du Christ. Mais il ne suffit pas d’être affectivement touché, de donner un plein accord intellectuel à tel ou tel passage de l’Évangile ; les paroles du Christ doivent devenir vivantes en nous. […]

Une personne devenue réellement « vraie » peut se tenir devant Dieu et offrir sa prière avec une attention absolue, l’intelligence, le cœur et la volonté unifiés dans un corps qui répond totalement aux injonctions de l’âme. Mais avant d’avoir atteint une telle perfection, nous pouvons cependant nous tenir en présence de Dieu, conscients de n’être qu’en partie vrais, et lui apporter tout ce que nous pouvons, mais dans le repentir, en confessant que nous manquons encore de vérité et que nous sommes donc incapables d’unité. À aucun moment de notre vie, que nous soyons totalement divisés ou en voie d’unification, nous ne sommes privés de la possibilité de nous tenir devant Dieu. À défaut de cette unité complète qui donne force et puissance à notre prière, nous pouvons nous présenter dans notre faiblesse, conscients de celle-ci et prêts à en supporter les conséquences.

Ambroise d’Optina, l’un des derniers starets russes, disait un jour que deux catégories d’hommes seraient sauvés : ceux qui pèchent et qui sont assez forts pour se repentir, et ceux qui sont trop faibles même pour se repentir vraiment, mais qui sont prêts, patiemment, humblement et avec joie, à porter tout le poids des conséquences de leurs péchés ; dans leur humilité, ils sont agréables à Dieu. […]

Nous ne devons pas venir vers Dieu en vue d’éprouver des émotions diverses, ni pour connaître une quelconque expérience mystique. Nous ne devons nous approcher de lui qu’afin de nous trouver en sa présence, et s’il choisit de nous la rendre sensible, qu’il en soit loué, mais s’il choisit de nous faire expérimenter son absence, qu’il en soit à nouveau loué, car, ainsi que nous l’avons vu, il est libre de s’approcher de nous ou pas. Il est aussi libre que nous le sommes. Pourtant, lorsque nous ne recherchons pas la présence de Dieu, c’est que nous sommes préoccupés par d’autres choses qui nous attirent plus que lui ; alors que lui, s’il ne manifeste pas sa présence, c’est parce que nous avons quelque chose à apprendre sur lui, et sur nous-mêmes. Mais l’absence de Dieu que nous pouvons percevoir dans notre prière, le sentiment qu’il n’est pas là, est aussi un élément – et un élément important – de la relation.

Notre sentiment de l’absence de Dieu peut être le fait de sa volonté ; il peut vouloir que nous le désirions, et que nous apprenions combien sa présence est précieuse, en nous faisant faire l’expérience de ce que signifie la solitude absolue. Mais notre expérience de l’absence de Dieu est souvent déterminée par le fait que nous refusons la chance de prendre conscience de sa présence. Une femme qui avait fait usage de la Prière à Jésus pendant quatorze ans se plaignait de n’avoir jamais éprouvé le sentiment de la présence de Dieu. Mais quand on lui eut fait remarquer qu’elle parlait tout le temps, elle accepta de se tenir en silence pendant quelques jours. Et elle prit alors conscience que Dieu était là, que le silence qui l’entourait n’était pas le vide, l’absence de bruit et d’agitation, mais que ce silence était peuplé, que ce n’était pas quelque chose de négatif, mais de positif, une présence, la présence de Dieu qui se faisait connaître à elle en créant le même silence en elle. Et elle découvrit ainsi que la prière renaissait tout naturellement, mais ce n’était plus cette sorte de bruit discursif qui avait empêché jusque-là Dieu de se faire connaître.

Si nous étions humbles ou seulement raisonnables, nous ne nous imaginerions pas que, simplement parce que nous avons décidé de prier, nous allons connaître du premier coup l’expérience de saint Jean de la Croix, de sainte Thérèse ou de saint Séraphin de Sarov. Toutefois, ce que nous désirons ce n’est pas toujours avoir l’expérience des saints, mais retrouver telle expérience que nous-mêmes avons précédemment connue ; pourtant cette nostalgie du passé peut nous empêcher de saisir ce qui se présenterait aujourd’hui très normalement sur notre chemin. Tout ce que nous avons pu éprouver appartient au passé, tout cela est lié à ce que nous étions hier, non à ce que nous sommes aujourd’hui. Nous ne prions pas en vue de provoquer je ne sais quelle délicieuse expérience, mais pour rencontrer Dieu, quelles que puissent en être les conséquences, ou pour lui remettre ce que nous avons à lui apporter, et le laisser en user comme bon lui semblera.

Rappelons-nous aussi que nous devons toujours nous approcher de Dieu en sachant que nous ne le connaissons pas. Celui vers qui nous devons nous tourner est le Dieu secret, mystérieux, qui se révèle comme il l’entend ; chaque fois que nous venons en sa présence, nous nous trouvons devant un Dieu que nous ne connaissons pas encore. Nous devons être ouverts à toute manifestation de sa personne et de sa présence.

Peut-être avons-nous appris beaucoup sur Dieu par notre propre expérience, l’expérience des autres, les écrits des saints, l’enseignement de l’Église, le témoignage de l’Écriture ; peut-être savons-nous qu’il est bon, humble, que c’est un feu dévorant, qu’il est notre juge, notre sauveur, et beaucoup d’autres choses encore, mais nous devons nous rappeler qu’à tout moment il peut se révéler tel que nous ne l’avons jamais envisagé, pas même dans ces catégories très générales. Nous devons nous situer devant lui avec révérence et être prêts à rencontrer qui nous rencontrerons, qu’il s’agisse du Dieu qui nous est déjà familier ou d’un Dieu que nous sommes incapables de reconnaître. Peut-être nous fera-t-il pressentir qui il est, mais cela pourrait être tout à fait différent de ce que nous attendions. Nous espérons rencontrer un Jésus doux, compatissant, aimant, et nous rencontrerons un Dieu qui juge et condamne, et qui refuse que nous nous approchions de lui dans l’état où nous sommes. Ou bien alors nous venons repentants, nous attendant à être repoussés, et nous trouvons la compassion. À toutes les étapes de notre croissance, Dieu nous est à la fois connu et inconnu. Il se révèle lui-même, et c’est dans cette mesure que nous le connaissons, mais nous ne le connaîtrons jamais complètement, il y aura toujours le mystère divin, un noyau de mystère que nous ne pourrons jamais pénétrer. […]

Saint Athanase disait que la montée de l’homme vers la déification commence au moment même où il est créé. Dès cet instant, Dieu nous donne la grâce incréée qui rend possible l’union avec lui. Du point de vue orthodoxe, il n’y a pas d’« homme naturel » auquel la grâce serait surajoutée. La première parole de Dieu qui nous tira du néant fut notre premier pas vers l’accomplissement de notre vocation, qui est que Dieu soit tout en tous et que nous soyons en lui comme il est en nous.

Il faut nous attendre à découvrir que le dernier pas de notre relation avec Dieu est un acte de pure adoration, face à un mystère dans lequel nous ne pouvons pénétrer. Nous grandissons dans la connaissance de Dieu année après année jusqu’à la fin de notre vie et nous continuerons de le faire durant toute l’éternité, sans jamais arriver à ce point où nous pourrions dire que nous connaissons enfin tout ce qui est connaissable de Dieu. Ce processus de découverte graduelle de Dieu nous conduit à nous situer à tout moment en ayant derrière nous notre expérience passée et devant nous le mystère du Dieu connaissable et encore inconnu. Le peu que nous savons de Dieu nous rend difficile d’en apprendre davantage, car le plus ne peut être simplement ajouté au peu, étant donné que chaque rencontre apporte un changement de perspective tel que ce que nous connaissions avant devient presque faux à la lumière de ce que nous savons après.

Ceci est vrai de toute connaissance que nous acquérons ; chaque jour nous apprend quelque chose dans le domaine scientifique ou littéraire, mais le savoir que nous avons acquis ne prend un sens que parce qu’il nous conduit jusqu’à la frontière au-delà de laquelle il reste encore quelque chose à découvrir. Si nous nous arrêtons pour répéter ce que nous savons déjà, nous perdons notre temps. La première chose à faire, si nous voulons rencontrer le vrai Dieu dans la prière, est ainsi de nous persuader que toute la connaissance précédemment acquise nous a amenés à nous tenir devant lui. Tout cela est précieux et utile, mais si nous n’allons pas au-delà, notre connaissance devient évanescente, fantomatique, elle n’a plus de vie réelle ; il s’agit d’un souvenir, et l’on ne vit pas de souvenirs.

Dans nos relations avec autrui, inévitablement, nous ne tournons qu’une seule facette de notre personnalité vers une facette de la personnalité de l’autre ; cela peut être bon lorsque c’est un moyen d’établir le contact, mais cela devient mauvais si nous en profitons pour exploiter les faiblesses de l’autre. À Dieu aussi nous présentons la facette qui est la plus proche de lui, le côté de la fidélité ou de l’amour. Mais nous devons être conscients du fait que ce n’est jamais une facette de Dieu que nous rencontrons mais Dieu tout entier.

Quand nous prions, nous espérons que Dieu sera là comme quelqu’un d’effectivement présent, et que notre prière sera, sinon un dialogue, du moins un discours adressé à quelqu’un qui nous écoute. Nous avons peur de n’éprouver nulle présence, et d’avoir l’impression de parler dans le vide, personne n’étant là pour nous écouter, pour répondre, pour s’intéresser à ce que nous disons. Mais ce serait une impression purement subjective ; si nous comparons notre expérience de la prière avec nos contacts humains les plus quotidiens, nous savons bien que quelqu’un peut écouter très attentivement ce que nous disons, et que nous pouvons pourtant avoir le sentiment de parler en pure perte. Notre prière atteint toujours Dieu, mais il ne lui est pas toujours répondu par un sentiment de joie ou de paix.

(Extrait d’Antoine Bloom,
Prière vivante, Cerf (FV 185), 1981.)

La Prière Chrétienne authentique...
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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:15
Les Pères de l'Eglise...L'Ecriture ne nous suffit-elle pas ?
Qui sont ces Pères de l'Église que nous,
chrétiens orthodoxes mentionnons toujours,
la Bible ne nous suffit-elle pas ?
 
 
Holy Trinity/ Jordanville
 
Mon cher ami,
 
Vous avez posé une bonne question: "Qui sont ces Pères de l'Église que vous, chrétiens orthodoxes mentionnez toujours, et pourquoi sont-ils si importants pour vous?
N'est-ce pas suffisant d'avoir juste la Bible?"
 
 
D'abord, je dois vous dire que non seulement les saints Pères sont importants pour les chrétiens orthodoxes aujourd'hui, mais ils ont été importants pour les chrétiens, dès le début, pendant la grande époque des Conciles de l'Eglise (du quatrième au huitième siècle).
La proclamation de ces Conciles commençait avec ces paroles significatives:
"A la suite des saints Pères ..."
Je pense que vous trouverez que ces saints Pères sont importants pour vous aussi, car même si vous n'êtes pas orthodoxe, celui qui aime le Christ aime aussi naturellement ceux qui L'ont connu et ont vécu intimement avec Lui, le révélant aux autres.
 
 
Et ainsi, un Saint-Père est, en premier lieu, un membre de l'Eglise orthodoxe et un saint - qui est, un croyant baptisé, connu pour sa sainteté et la grande vertu de sa vie, et qui est maintenant au ciel avec le Christ.
Deuxièmement, un Saint-Père est celui qui enseigne la foi et quelqu'un qui explique la Sainte Écriture.
Il lui rend témoignage à la fois par sa vie et ses écrits, éclairé par la grâce de l'Esprit Saint.
En outre, un Saint-Père ne s'est pas désigné lui-même comme tel, il est choisi par Dieu et révélé à la conscience de tout le Corps du Christ comme celui qui a parlé des choses divines dans la Vérité.
Enfin, ses paroles doivent refléter les enseignements de l'Écriture Sainte et des Apôtres, il ne peut pas enseigner des choses contraires à ce qu'on a toujours cru et enseigné dans l'Église, il doit transmettre fidèlement ce qu'il a reçu.
 
 
Parce que beaucoup de gens pensent que l'Eglise du Christ, a en quelque sorte "disparu", ou, comme beaucoup de protestants, même croire qu'elle apostasia pendant le premier siècle après Jésus Christ (comme si une telle chose était vraiment possible à considérer avec la promesse du Christ d'être avec son Église "jusqu'à la la fin des siècles"(Matthieu 25:20), je voudrais partager avec vous un aperçu de l'Eglise primitive vue dans la vie et les écrits des Pères de l'Église, depuis le temps des Apôtres jusque vers 200 après J.-C. c'est-à-dire couvrant environ trois générations.
 
 
Vous pouvez facilement vérifier que ce que vous vous apprêtez à lire n'est pas quelque chose que j'ai élaboré, ces informations peuvent être trouvées sous forme bien documentée dans n'importe quelle grande bibliothèque.
En fait, je vous demande de ne pas me croire sur parole. Enquêtez vous-même, prenez la peine d'être informé de quelque chose qui touche votre salut même.
 
Dans son Epître aux Philippiens, saint Paul mentionne un "véritable compagnon d'œuvre" nommé "Clément" (Phil.4: 3).
Vous pourriez être surpris d'apprendre que l'histoire connaît aussi cet homme, une de ses lettres est conservée sous forme de manuscrit du British Museum!
Il est connu comme saint Clément de Rome. Il a été martyrisé en 97 ou 98, peu après la fin de la persécution de l'Église chrétienne de l'empereur Domitien.
Sa lettre est un témoignage magnifique sur l'existence de la succession apostolique dans l'Église primitive:
"Les Apôtres ont reçu l'Evangile pour nous du Seigneur Jésus-Christ; Jésus-Christ fut envoyé par Dieu.
Alors, le Christ vient de Dieu et les Apôtres du Christ.
Tous deux sont donc venus de la volonté de Dieu dans un ordre voulu. Ayant donc a reçu une charge ... ils s'en allèrent avec la Bonne Nouvelle... 
Puis, prêchant partout dans la campagne et la ville, ils ont nommé leurs premiers fruits, quand ils leur avaient prouvé par l'Esprit, être évêques et diacres pour tous ceux qui devaient croire... Ils ont nommé ces personnes et donc aussi fourni une continuité, afin que lorsque ceux-ci devaient s'endormir [en Christ], d'autres hommes approuvés devraientsuccéder à leurs charges".
 
Concernant la nécessité d'obéir aux successeurs des Apôtres, il dit:
"Mais si certaines personnes étaient désobéissantes envers les paroles prononcées par Lui [le Christ] à travers nous, qu'ils comprennent qu'ils se seront eux-mêmes engagés dans une transgression et un danger qui ne seront pas des moindres."
 
Un autre Père de l'Eglise, disciple de l'apôtre Jean, est saint Ignace d'Antioche, martyrisé en 109 après JC
Il était l'enfant que Notre-Seigneur prit dans ses bras, dans l'Évangile de Matthieu.
Sept de ses lettres ont survécu, et dans celles-ci, il donne des conseils aux chrétiens dans différentes villes.
Il ne parle pas seulement des évêques, mais des prêtres et des diacres, et de ce que l'unité dans l'Eglise signifie:
"Car tous ceux qui sont de Dieu et de Jésus-Christ sont avec l'évêque et tous ceux qui se repentent et entrent dans l'unité de l'Église, eux aussi doivent être de Dieu, afin qu'ils puisse vivre en Jésus-Christ...
Là où est l'évêque, que le peuple soit comme si Jésus y était, là est l'Eglise universelle...
Soyez donc attentifs à observer une seule Eucharistie, car il n'y a qu'une seule Chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et une coupe pour union dans Son Sang, il y a un seul autel, comme il n'y a qu'un seul évêque [local], avec le clergé et les diacres. "
 
 
Enfin je mentionne saint Irénée de Lyon, qui mourut en 202 après Jésus-Christ.
Il avait été disciple de saint Polycarpe, qui à son tour, était disciple de l'apôtre Jean.
Vous pouvez voir ici la continuité vivante de la foi.
Dans ses dernières années, saint Polycarpe était le seul survivant de l'époque apostolique, le dernier homme encore en vie qui avait personnellement connu les Apôtres.
Pour cette raison il a été traité avec beaucoup de respect et de vénération et de "nombreux disciples étaient rassemblés autour de lui pour entendre de ses lèvres le dernier écho vivant de l'enseignement apostolique", comme nous l'apprenons de sa vie.
 
Les trois générations des premiers saints Pères, que je vous ai brièvement décrits, nous amènent à l'aube du troisième siècle, ayant parcouru environ les premiers 170 ans de vie de l'Église, de l'Ascension du Christ en 33 après Jésus-Christ jusques à la mort d'lrénée en 202.
Vous pouvez voir que chacun de ces Pères était parfaitement conscient de son lien vivant avec les Apôtres et l'Enseignement qu'il avait reçu d'eux.
 
 
Ma prière est que vous soyez un jour être éclairé par la Lumière du Christ afin de parvenir à une meilleure compréhension de ces choses.
Sincèrement en Christ,
 
Père Alexey Young
Version française Claude Lopez-Ginisty
Lundi 8 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 17:13
FEVRIER-MARS 2016: Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone

 

FEVRIER-MARS 2016

 

 

 

Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  

 

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Bon et Saint Carême, heureuse montée vers Pâques !

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

FEVRIER:

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)

 

+++

VEUILLEZ PRIER POUR LE SUCCES DE LA VISITE PASTORALE ET CANONIQUE de Mor Philipose-Mariam au CAMEROUN ainsi que pour le Diacre Joseph qui sera ordonné Prêtre le 21 Février. Merci.

+++

PARIS ET REGION :

(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)

 

*YVETOT(76) :

-Pas de Messe à Yvetot en raison de la visite Pastorale du Métropolite au Cameroun (Ordination Presbytérale d’un Diacre) Oratoire St Romain St Grégoire le Thaumaturge .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).

 

*NANTES (44) :

*Jeudi 11 Février, pas de réception des fidèles ni de Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel ce mois-ci, VISITES AUX MALADES et des familles en Hôpitaux et à domicile (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES

 

*JAULDES(16) :

-Dimanche 14 et 28 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :

-Samedi 27 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30 

 

MARS:

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30)

 

*Dimanche 6 Mars, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

20 Mars : RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

 

27 Mars : PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

PARIS ET REGION :

(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)

 

*YVETOT(76) :

*Samedi 19 Mars à 10h30.Oratoire Saint Romain-St Grégoire le Thaumaturge  .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).

 

*NANTES (44) :

*Jeudi 10 Mars, réception des fidèles de 9h à 17h.Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel, (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES

 

*JAULDES(16) :

-Dimanche 13 Mars PAS DE MESSE A JAULDES LE 27 EN RAISON DE PÂQUES célébré au Monastère., Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

LOURDES (65) :

*Pas de Messe puisque pas de 5eme dimanche ce mois.

 

 *LA CHAPELLE FAUCHER(24) :

-Exceptionnellement le lundi 14 Mars en raison de la Semaine Sainte célébrée au Monastère. Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30 

 

PRIONS LE SEIGNEUR !

 

Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amîn.

Seigneur, Faites de nous Vos disciples:

Jésus Christ, Fils de Dieu,

Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,

Faites de nous vos disciples.

Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,

Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.

Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller. 

Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique. 

Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face. 

Faites de nous vos enfants. 

Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes. 

Apprenez-nous à faire le bien. 

Gardez-nous du levain des pharisiens. 

Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire. 

Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle. 

Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.

Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne. 

Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés. 

Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,

Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.

Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.

Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner. 

Apprenez-nous à vivre dans la prière.

Faites nous participer à votre royaume. 

Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur. 

Donnez-nous la force de vous rendre témoignage. 

Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux. 

Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,

Et nous serons vraiment Vos disciples. 

(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)

+++

JE SUIS CHRÉTIEN
Solidarité avec les martyrs

Tous les chrétiens entrent en Carême, par le jeûne, le repentir et la prière – vaste manifestation planétaire, deuil mondial, sous la bannière : « Je suis chrétien ! » Pendant 40 jours, nous allons le dire, solidaires des nouveaux martyrs, ces brebis d’abattoir  qu’on égorge pour la foi. Saints et victorieux martyrs Milad, Abanub, Maged, Yusuf, Kirollos, Bishoy, Somaily, Malak, Tawadros, Girgis, Mina, Hany, Bishoy, Samuel, Ezat, Loqa, Gaber, Esam, Malak, Sameh et l’ouvrier anonyme, priez Dieu pour nous ! Assassinés pour l’Évangile, nous sommes avec vous : « Je suis chrétien ! » Je porte la croix dans le monde ; je l’arbore sur mon église, sur ma maison, dans ma voiture : « Je suis chrétien » ! Je défile en esprit avec des milliards de témoins sur toute la face de la terre pour dire Non à la persécution des croyants, pour ne pas abandonner le Christ au Calvaire ; pour dire Oui à la foi et aux commandements du Sauveur, pour rendre hommage aux assassinés du 18 février, et à tous les autres immolés, parce qu’ils étaient chrétiens…

Avec les victimes du cynisme

« Je suis chrétien », solidaire également des âmes assassinées dans nos pays de consumérisme. Sous nos yeux, dans les rues de nos grandes villes, l’affiche du « 1er site des rencontres extraconjugales », est exhibée, à l’arrière des autobus, par un service public de transports urbains ! Toutes les grandes surfaces nous demandent, pour des raisons commerciales, si nous avons « la carte de fidélité » : on promeut ici, pour les mêmes raisons, l’infidélité. Celle-ci, selon cette entreprise, « est dans l’air du temps. Aussi, notre parti pris est d’ancrer la nouvelle identité [de notre marque] au cœur même de la notion d’infidélité : le mariage ». Quand l’impudence et le cynisme sont soutenus par les Institutions, la République, dont l’article 212 du Code civil dit que « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance », est en état d’autodestruction. Il est suicidaire pour une société de saper les bases qui la fondent, en l’occurrence le mariage et la famille. « Je suis chrétien » : je défile en esprit pour dire Non à ce qui fait du mal à l’être humain, à ce qui atomise la société, à ce qui conduit à la mort.

Le repentir

Plus fort que les pétitions ou les parades de rue, « Je suis chrétien » est la bannière de tous ceux qui, en ce temps de Carême, entrent dans le repentir, dans le jeûne et la prière. Innombrable manifestation des silencieux en faveur des âmes qu’on égorge quand, dans d’autres régions du globe, ce sont les corps que l’on saigne. Le repentir se désolidarise du péché, et connaît la haine de ce qui sépare l’homme de Dieu, et l’homme de l’homme. « Je suis chrétien » n’annonce pas seulement que je suis là, que ce que l’on fait à d’autres, c’est à moi qu’on le fait, directement ou indirectement. Les prophètes anciens de notre Israël dénonçaient la corruption, la compromission, l’idolâtrie qui menacent la survie du peuple de Dieu.

L’appel de l’Esprit

Les grands hiérarques, les Chrysostome ou les Ambroise de Milan, dénonçaient l’exploitation des faibles et les tortures infligées aux saints. « Je suis chrétien » dénonce, non pas les personnes, mais les fautes, l’injustice, la violence et la perversion organisées, la torture et le meurtre légalisés. Mais le Christ Seigneur ne s’est pas contenté de dénoncer les erreurs : Il est monté sur la Croix pour ceux dont Il stigmatisait les fautes. Le chrétien entre dans le jeûne et le repentir pour le monde. Mais, il se met également, comme le Christ lui-même, au rang des pécheurs : je n’ai pas fait cela ; mais j’aurais pu le faire. « Je suis chrétien » s’articule en « Je suis pécheur ! » Que tous les chrétiens du monde entrent ensemble dans le jeûne et la prière ! – tel est l’appel de l’Esprit, la réponse à toute méchanceté, à toute cruauté, à toute corruption.

Victoire de l’humilité

Les saints et les martyrs sont victorieux, non par un moralisme hypocrite, mais par l’humilité, solidaires des pécheurs, des assassins et des cyniques pervers dont la place est réservée dans les tourments sans fin. Torturés d’un côté du globe par des couteaux, et, de l’autre, par la promesse de plaisirs sans fin, face à l’impunité de leurs tortionnaires, ils sont vainqueurs par la fidélité : rien ne saurait les séparer du Christ. (Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 22 février 2015)

NOS Pèlerinages à l’extérieur :

Le lundi 7 Mars, après le Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde nous irons à NOTRE-DAME DE PONTMAIN et au MONT SAINT MICHEL,

Inscrivez-vous dès maintenant !

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE A 

ARGENTEUIL

du 25 mars au 10 avril 2016 

Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

 

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

PROJETS:

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FEVRIER-MARS 2016: Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone
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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Famille Tradition Syriaque orthodoxie-orientale
6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 09:34
Samedi 9 Février 2016: Lectionnaire pour demain,le Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême), accordé au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême)

Le Grand Carême commence en commémorant le premier miracle de Jésus qui transforme l'eau  en  vin lors du festin des noces de Cana en Galilée.

Saint Qurbana :

o    Actes 11:19-26 :

  • 19 Les frères dispersés par la tourmente qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
  • 20 Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, et qui, en arrivant à Antioche, s’adressaient aussi aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
  • 21 La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur.
  • 22 La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche.
  • 23 À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur.
  • 24 C’était en effet un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s’attacha au Seigneur.
  • 25 Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
  • 26 L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils participèrent aux assemblées de l’Église, ils instruisirent une foule considérable. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

 

o    Ou :

o    Apocalypse 2: 1 -7 :

  • 01 À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :
  • 02 Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs.
  • 03 Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine.
  • 04 Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.
  • 05 Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions. Sinon je vais venir à toi et je délogerai ton chandelier de sa place, si tu ne t’es pas converti.
  • 06 Pourtant, tu as cela pour toi que tu détestes les agissements des Nicolaïtes – et je les déteste, moi aussi.
  • 07 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur, je donnerai de goûter à l’arbre de la vie qui est dans le paradis de Dieu.

 

o    Colossiens 3: 1 à 17 :

  • 01 Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
  • 02 Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.
  • 03 En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
  • 04 Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.
  • 05 Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie.
  • 06 Voilà ce qui provoque la colère de Dieu contre ceux qui lui désobéissent,
  • 07 voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque, vous aussi, vous viviez dans ces désordres.
  • 08 Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche.
  • 09 Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir,
  • 10 et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance.
  • 11 Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.
  • 12 Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
  • 13 Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même.
  • 14 Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait.
  • 15 Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce.
  • 16 Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
  • 17 Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.

 

o    Saint-Jean 2:1-11 :

  • 01 Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.
  • 02 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
  • 03 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
  • 04 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »
  • 05 Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
  • 06 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres).
  • 07 Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord.
  • 08 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

*Dimanche 7 Février, Pèlerinage de Chandeleur à N-D

 

de Miséricorde,

 

1er dimanche du Grand Carême 

(Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

 

SOYEZ TOUS PRESENTS !

 

-10 h 30 , Bénédiction des Cierges de la Chandeleur par le métropolite et distribution des cierges puisque, le 2 février, les fidèles étaient occupés . 

 -Messe anniversaire de ses deux ans d'ordination à 10h30 célébrée par le Père Isaac en présence du métropolite. 

 

-Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

-Imposition des  cierges de St Blaise  à 15h avant la prière pour l'unanimité des Eglises Apostoliques et la sauvergarde des familles.

* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
  Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.

 

RAMASSAGE DES FIDELES DE REGION PARISIENNE

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

le samedi 6 Février à 15h,

Place du Chatelet

 

+++

 

Pilgrimage to Our Lady of Chartres and Montligeon of the Syro-Orthodox Christians Francophones of St. Thomas (Mar Thoma)  8 February:

 

 

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thomas (Mar Thoma) 

 

organisent un pèlerinage privé à

 

*NOTRE-DAME DE CHARTRES pour la France

et à 

 

*NOTRE-DAME DE MONTLIGEON (Sanctuaire de prières pour les défunts) pour les Chrétiens d'Orient et d'ailleurs, martyrisés pour leur Foi.

 

Ô Mère de Miséricorde, nombreux sont nos frères chrétiens, vos fils et vos filles, frères et soeurs de votre Divin Fils, qui souffrent persécution pour leur Foi et, à la suite du Premier Né: du Christ Roi des Martyrs, offrent leur vie pour l'extension du Royaume d'Amour et de Vérité, de Justice et de paix.

 

 

 

Ô Mère, regarde tes enfants, tombés tels des semences pour un monde nouveau en une terre labourée par la violence et la haine!

Avec les Saints Anges et nos Pères dans la Foi, viens au devant des frères et soeurs de ton fils Jésus ! En Lui, nous sommes tous Nazaréens...,fils et filles du "Peuple de la croix".

Introduis leurs âmes en Paradis ! 
Prends en pitié tous nos frères défunts, et après ceux qui s'offrirent en sacrifice par fidélité et dans le Christ "Chemin, Vérité et Vie", intercède regarde spécialement ceux qui ont le plus besoin
de la miséricorde du Seigneur, en particulier ceux qui s'opposent à Lui.

Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés afin que s’achève en eux l’œuvre de l’amour qui purifie et unit à la Source.
Que notre prière, unie à celle de toute l’Église du Christ hélas divisée, défigurée par nos péchés,
leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés.

 

 

 

Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre, à mieux vivre chaque jour notre pèlerinage d'éternité vers le Seigneur, Source de la vie.

Le Christ est notre résurrection, en Lui nous mourrons, en Lui nous reposons, en Lui nous ressuscitons...

Guéris-nous, ô Mère, de toute blessure du cœur et de l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible,
déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir, des apôtres de l’espérance semblables aux veilleurs de l’aube.

Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la communion du Père avec Jésus, le Fils, dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles.

Amîn.

(Prière des Chrétiens Syro-Orthodoxes inspirée de celle du Sanctuaire de Montligeon)

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn») 

 

Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.

 

(Colossiens 1:3-6; Luc 16:10-15)


Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.

Un cœur divisé et une pensée divisée rendent une personne inapte pour quoi que ce soit; car un homme irrésolu est instable dans toutes ses voies

(Jacques 1:8).

 

 

 

Soit il ne fait rien, ou il le fait et refait, c’est-à-dire, il construit d’une main et détruit de l’autre.


La source d’une vie véritablement agréable à Dieu est la ferme résolution de plaire à Dieu en toutes choses.

Cette résolution dirige toutes les pensées d’une personne, tous ses désirs et sentiments vers une seule chose, unissant ainsi ses [pouvoirs]intérieurs, il le rend fort de faire des actes, ce qui amène l’unité dans l’ensemble de ses activités en leur apportant un caractère unique.

De tels actes sont très fructueux, parce qu’ils sont pleins de la vraie vie. D’où viennent l’inertie, l’immobilisme et l’inutilité des actes?

De l’inertie intérieure et l’inertie intérieure vient de la division intérieure.

Un seul but n’est pas reconnu ou établi comme loi de la vie, et les actes sont effectués au hasard.

Par conséquent, un acte va dans une direction, un autre va dans une autre direction, et l’édifice de la vie n’est jamais construit.


Choisissez un objectif et consacrez-lui votre vie.

Le véritable et principal objectif est indiqué par la nature divine de l’homme, c’est une communication vivante avec Dieu.

Dirigez aussi vers ce but tous les principales buts personnels, scientifiques, mondains, civiques, commerciaux, officiels, et les objectifs gouvernementaux.

Si tout le monde dans la société s’en tenait à ce principe, il y aurait une direction générale pour la société, et un seul esprit emplirait tout le monde.
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +

Samedi 9 Février 2016: Lectionnaire pour demain,le Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême), accordé au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare

La communion fréquente

Le Fils prodigue

« Amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous » (Luc 15,23)

« Comme le Fils prodigue de la parabole, nous aussi, en retournant vers la maison du Père et en renonçant à notre mode de vie dissolue, nous retrouvons Dieu notre Père qui nous attend avec amour. Il court au-devant de nous, Il nous prend dans ses bras et nous couvre de baisers. Il nous introduit dans la maison paternelle et là, Il nous réunit à nos autres frères et Il nous sert à la Table céleste. Il nous fait communiants à son Corps et à son Sang. Sur ce point-là, je voudrais signaler quelques malentendus.

Malentendus

Beaucoup croient que la divine communion est nécessairement liée à la confession et au jeûne. Nous n’allons pas vers la divine communion si auparavant nous ne nous sommes pas confessés et si nous n’avons pas jeûné un nombre suffisant de jours. C’est pourquoi aussi nous communions tellement rarement.

La Tradition

Ceci est une faute et c’est contraire à la Tradition Orthodoxe qui est pour la divine communion fréquente. Ce qui est observé de nos jours [dans certaines communautés], c’est-à-dire de communier 2 à 3 fois par an, est complètement inacceptable et sape dangereusement le Corps du Christ qui est l’Église. Nous en arrivons au point où nous mettons le jeûne au-dessus de la divine communion qui est le « sacrement des sacrements ». De ce qui est un moyen, nous faisons un but, et nous trouvons un alibi pour justifier notre négligence et notre indifférence pour la communion fréquente, sceau de notre participation à la divine eucharistie.

Les anciens chrétiens communiaient presque chaque jour. Basile le Grand décrit comment les chrétiens de son diocèse communiaient au moins quatre fois par semaine. Il était inconcevable pour eux de participer à la divine liturgie et de ne pas communier, sauf s’ils se trouvaient en situation d’épitimie (de pénitence), à la demande de leur père spirituel.

L’offense faite à Dieu

Si les ancêtres de nos pères spirituels revenaient aujourd’hui dans notre propre église et voyaient ce phénomène inacceptable, c’est-à-dire que la divine liturgie se déroule et que, soit on ne communie pas, soit seulement un petit nombre de fidèles participe à la communion, ils éprouveraient un terrible étonnement et beaucoup de perplexité, pour ne pas dire de tristesse.

Pour chaque célébration de la divine liturgie, nous préparons le vin et le pain de l’Eucharistie, nous les présentons aux fidèles lors de l’entrée des saints dons, nous prions Dieu de les transformer en Corps et Sang du Christ. Dieu obéit à notre demande, l’Esprit Saint descend sur les dons, le miracle a lieu. Notre Seigneur nous prépare sa table, il nous invite à participer : « avec crainte, foi et amour, approchez » et nous, nous le dédaignons.

[Si nous ne communions pas], nous repartons affamés, mais rassasiés par des justifications de peu de valeur. À ce stade, saint Jean Chrysostome dit : « N’as-tu pas offensé Celui qui t’a invité ? ».

Le renouveau eucharistique

De nos jours, on observe un effort, timide certes, mais béni, parmi les pères spirituels éclairés et les chrétiens, pour rompre cet état de fait et pour revenir à la tradition de la divine communion fréquente.

Mais si nous voulons communier fréquemment – toujours bien sûr en accord avec l’avis de notre père spirituel – alors, il n’est pas possible que nous nous confessions pas fréquemment. Lorsque nous avons quelque chose à dire, à confesser, alors nous voyons le père spirituel. Pas pour les plus petites choses. Si, par exemple, nous faisons une chute et que le traumatisme est faible, il n’est pas nécessaire de déranger le médecin. Si le traumatisme est important, alors sûrement, nous lui rendrons visite.

La confession fréquente

Mais, dès lors que nous ne pouvons pas éviter facilement nos fautes quotidiennes, nous nous efforcerons de vivre le continuel repentir et la confession régulière.

L’autre extrême est que nous nous confessons trop légèrement et rarement. Surtout, pour la plupart d’entre nous, nous programmons de nous confesser avant les grandes fêtes, au dernier moment, et nous devenons particulièrement exigeants. Ceci est fâcheux pour nous, mais aussi pour le confesseur, lequel, en raison de la charge de ces journées, ne peut pas répondre et nous aider le mieux possible. Et de ce fait, lorsque le temps presse, nous ne pouvons pas créer une communication correcte entre nous et notre père spirituel.

Le repentir continuel

Les recettes connues d’avance n’existent pas. Chacune, chacun d’entre nous possède sa spécificité, ses besoins propres et nous pouvons trouver avec notre père spirituel notre règle d’or ! De toute façon, ce sur quoi il est besoin d’insister, c’est que toute notre vie doit être un chemin de repentir devant Dieu, source de joie, mais aussi une préparation pour la divine communion. Chaque jour, chaque heure, chaque instant, vivons avec sérénité et paix, en « état de repentir » et avec le désir ardent de la divine eucharistie.

Pour vivre cet état, ce mode de vie, l’office de la sainte communion nous aidera beaucoup. Nous pourrons le lire et communier à ses prières, pas seulement la veille de la liturgie, mais par étapes pendant toute la durée de la semaine. Les très belles prières des pères de l’Eglise que contient cet office nous aideront à vivre l’événement du repentir, source de paix, et elles nous prépareront pour notre participation au sacrement de la divine communion.

Vivant continuellement « en état de repentir » et communiant fréquemment aux mystères immaculés, notre vie acquiert un sens, devient festivité, fête, sagesse et joie. »

Archimandrite Nectaire Antopoulos, « Epistrophi », éd. AKRITAS, Néa Smirni, Grèce.(Source:http://orthometz.fr/divers/la-communion-frequente.html )

07 Feb- ‘Kothine’ Sunday/ Commemorating our Lord’s sign i.e. turning water into wine at the wedding feast at Cana of Galilee

(‘Pethurtha’ of the Great Lent)


In Holy Gospel reading (for the Divine Liturgy) - St John 2:1-11, the Evangelist St John the beloved Apostle mentions six water-pots. In the Jewish concept the number seven signifies perfection and completion. The wedding at Cana became complete and perfect when Christ was present amongst them. 
St John Chrysostom in his homilies on the Gospel of St John (Homily 21) mentions that the Galilean family would have invited Jesus Christ not as a Great One but as an ordinary social contact. Just as they invited His mother and His brethren, thus they invited Jesus.
When Jesus Christ was invited; how blessed that wedding became. These days the marriages have everything- ‘who’s who’ is invited- but we don’t know if our hearts have made room for the most important Guest -our Lord Himself!
The other thing to be noted here is that Jesus Christ’s act saved a humble Galilean couple from the humiliation. It is in these simple doings, small acts of kindness, in our day to day life that we ‘preach’ Christ.
There could be another angle to it. Perhaps the wine ran out because this Galilean couple served their guests wholeheartedly and displayed wonderful hospitality. Its only when we give completely what we have, share all what we have, that Christ would be there to do the miracle- giving us not just any wine but the best. Indeed the world would be a much more beautiful place, if every home ‘ran out of the wine’ because they exhibited magnificent hospitality.
Also, no one told St Mary about the problems that the wedding family faced but understanding the circumstance she herself presented the petition to the Lord. It shows that the church life is a source of joy and union with Christ wherein we enjoy the intercessions of the saints for us! Our holy Mom- the Theotokos is continuously interceding for us.
“Let Cana thank you for gladdening her banquet! 
The bridegroom's crown exalted you for exalting it, 
And the bride's crown belonged to your victory. 
In her mirror allegories are expounded and traced, 
For you portrayed your church in the bride, 
And in her guests, yours are traced, 
And in her magnificence she portrays your advent. 
Let the feast thank him, for in multiplying his wine 
Six miracles were beheld there: 
The six wines jugs set aside for water 
Into which they invited the King to pour his wine.”- St Ephraim the Syrian
Wishing all a blessed Lenten season in advance!

Samedi 9 Février 2016: Lectionnaire pour demain,le Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême), accordé au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare
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