While you presume to stir up your zeal against the sickness of others, you will have banished health from your own soul. You should rather concern yourself with your own healing. But if you wish to heal those that are sick, know that the sick have greater need of loving care than of rebukes.
(Saint Isaac the Syrian)
Chers amis. Aloho m'barekh.
Avec les Fils et filles de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone, nous sommes atterrés par la nouvelle de cette catastrophe ferroviaire qui afflige en ces jours notre cher Cameroun et prions pour tous ces fils et filles qui y ont perdu la vie. Nous avons célébré l'office syriaque pour les défunts dès que nous apprîmes la terrible nouvelle et, personnellement, en raison du lien qui nous unit comme Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à la chère Nation Camerounaise, nous ordonnons que dans chacune de nos Monastères, nos paroisses et "relais paroissiaux" en France et au Cameroun soit célébré cet Office après la Quadisha Qurbana (L'offrande du St Sacrifice de la Messe).
Nous n'oublierons pas tous ceux et celles qui pleurent un être cher.
Que la Mère de Miséricorde, leurs saints patrons et leurs saints anges, accueillent les âmes de nos frères et sœurs pour les introduire dans la lumière du Christ Ressuscité !
Votre fidèlement en Notre Seigneur.
Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.
Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion.
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire.
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées !
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "
Par Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Traité sur la virginité, 27,35 ; PL 40 , 411,416 (Bouchet, Lectionnaire, p. 510-511)
« Apprenez de moi »
Qu'est-ce que suivre, sinon imiter ? La preuve, c'est que le Christ a souffert pour nous, nous laissant un exemple, comme dit l'Apôtre, pour que nous suivions ses traces (1P 2,21).
Bienheureux les pauvres en esprit.
Imitez donc celui qui s'est fait pauvre à cause de vous alors qu'il était riche (2Co 8,9).
Bienheureux les doux.
Imitez celui qui a dit : mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur (Mt 11,29).
Bienheureux ceux qui pleurent.
Imitez celui qui pleura sur Jérusalem (Lc 19,41).
Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice.
Imitez celui qui a dit : ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé (Jn 4,34).
Bienheureux les miséricordieux.
Imitez celui qui porta secours à celui que blessèrent les voleurs et qui gisait sur le chemin à demi mort et désespéré (Lc 10,33).
Bienheureux les cœurs purs.
Imitez celui qui n'a point fait de péché et sur les lèvres duquel il ne s'est point trouvé de malice (1 P 2,22).
Bienheureux les pacifiques.
Imitez celui qui a dit en faveur de ses persécuteurs : Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font (Lc 23,24).
Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice.
Imitez celui qui a souffert pour vous, vous laissant un exemple pour que vous suiviez ses traces.
Je vous vois, ô Jésus bon, avec les yeux de la foi que vous avez ouverts en moi, je vous vois criant et disant, comme si vous haranguiez le genre humain : « Venez à moi et mettez-vous à mon école. »
ÂMES DÉCOURAGÉES, RELEVEZ-VOUS !
« Quel que soit le passé de votre âme, son avenir peut être délivré du mal.
Ne dites pas que vous êtes engagé dans la plus stérile des luttes, et que, depuis un quart de siècle, peut-être un demi-siècle, votre vie est semblable à la vie de la terre, où le jour succède à la nuit, la nuit au jour ; que de même en votre âme, les retours de la grâce ont beau succéder au péché, le péché à son tour surmonte la grâce, et, comme par une vicissitude fatale, vous tient sous une chaîne invisible qui se relâche parfois, mais qui, ce semble, ne se brise pas.
Ne dites pas que vous mourrez nécessairement ainsi, en essayant en vain de remplir le vase qui se vide, ou d'élever sur le saint édifice la pierre qui retombe toujours au moment où elle allait atteindre sa hauteur.
Ne dites pas que toutes les autres grâces vous sont données, mais que la persévérance seule vous est refusée, et par suite le progrès dans le bien, et la croissance en Dieu, et l'espoir de la vie éternelle.
O âme découragée par de continuelles défaites, relevez-vous ; la Vierge puissante peut tout. Elle qui répond parfaitement à la grâce, qui n'a jamais manqué à aucune grâce, peut changer toute l'issue d'un combat où vous paraissez reculer depuis longtemps.
Encore un généreux effort pour vous attacher à la Mère du salut, pour devenir vous-même mère de votre salut et pour le mériter, car il le faut ; encore un généreux effort, et certainement vous allez vaincre !
Vous viviez dans la honte habituelle de plaies invétérées, de chutes toujours renouvelées ; vous allez vivre dans la gloire du triomphe. »
Alphonse Gratry (1805-1872)
Rappel pour
Convocations :
Dimanche 6 Novembre :
« Réunion de travail » et
Assemblée Générale Extraordinaire
de l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thomas.
Chers amis.
Initialement, le 1er dimanche d’Octobre, dès mon retour du Cameroun devait réunir les bureaux (Conseils d’Administration)des deux associations cultuelle (De la Métropolie) et caritative pour, autour du repas fraternel partagé après la Ste Messe, une « Réunion de Travail » afin de collecter toutes les informations que Père Isaac et moi-même rapportions de cette visite pastorale et en tirer les conséquences.
Malheureusement, il semble que les convocations à la CARITAS ESOF n’aient pas été envoyées.
Trop peu des membres des Conseils d’Administrations étaient présents.
Face à un tel désengagement, je renonçais à faire quelque rapport que ce soit, attendant des jours meilleurs.
Veuillez noter que nous aurons une « réunion de travail », autour du repas fraternel, comme de coutume, le dimanche 6 Novembre 2016 pour chacune des deux Associations.
Pour l’Association de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, elle sera doublée d’une Assemblée Générale Extraordinaire dont l’unique objet sera d’entériner un Legs fait à l’Archidiocèse.
Je compte sur vous !
Ces réunions prépareront également la bonne réception d’un bon ami , frère évêque et métropolite de l’Eglise-mère qui nous fait l’honneur de visiter notre Eglise locale Syro-Orthodoxe en fin Novembre début Décembre.
Dans l’amour du Christ Notre-Seigneur, votre fidèlement et respectueusement. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose-Mariam , Chandai ce 3.X.16
P.S : Si vous étiez dans l’impossibilité de vous rendre à cette réunion, veuillez envoyer votre procuration au Monastère. Merci.
22 octobre:
Memorial of Mar Baselius Shakralla Catholicos
Sainte Salomé (1er siècle)
Epouse de Zébédée, un des patrons pêcheurs de Bethsaïde, mère des apôtres Jacques et Jean, elle était de celles «qui suivaient Jésus et le servaient». Elle avait mis en avant ses deux fils pour qu'ils soient de chaque côté du Messie (Matthieu 20. 17 à 28) aux meilleures places dans le Royaume. Au jour de la Passion, elle était au pied de la Croix. Elle fut aussi de celles qui achetèrent des aromates pour embaumer le corps du Christ et qui le dimanche matin de Pâques trouvèrent le tombeau vide.
Elle cherchait peut-être la meilleure place pour ses enfants, quelle mère n'en ferait pas autant? mais elle sut aussi venir à l'aube du matin de Pâques, alors que ses enfants n'y étaient point, et c'était pour Jésus.
http://www.peintre-icones.fr/
Saintes Élodie et Nunillon
Martyres
(† 851)
En 851, Abd Al Rahman II, émir de Cordoue obligea tous les enfants issus d'un mariage mixte à embrasser l'Islam. Élodie et sa sœur Nunillon étaient concernées : filles d'une chrétienne et d'un musulman. Elles se réfugièrent chez une de leurs tantes maternelles, à Barbaste.
Découvertes et arrêtées, elles refusèrent de renier leur foi et moururent martyres, décapitées.
Saint Euchaire et ses compagnons
Martyrs à Pompey au confluent de la Meurthe et de la Moselle.
Le 22 octobre 362 leur sang a fécondé la terre de Lorraine.
Tropaire
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené, ont reçu de Toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; animés de Ta force, ils ont terrassé les tyrans et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
http://orthodoxievco.net/…/vies/synaxair/octobre/eucaire.pdf
Il est un petit village lorrain de la plaine des Vosges qui, au quatrième siècle, était une brillante cité gallo‑romaine : il s’agit de Grand, située au point de convergence de sept voies romaines disposées en étoile. L’empereur Constantin y a fait construire le plus beau des temples où l’on vient de fort loin rendre un culte à Apollon. Des milliers de pèlerins se pressent dans les rues de la ville et les abords des thermes sont noirs de monde. Une mare sacrée, jadis dédiée à Grannus (dieu celte lié aux sources et au soleil) l’est maintenant à Apollon, son pendant romain. Les pèlerins peuvent s’y livrer au rite d’incubation, il leur indique comment recouvrer la santé. On voit passer des taureaux blancs destinés aux sacrifices, les combats de gladiateurs et de fauves sont très courus, l’immense basilique servant à la fois de forum, de bourse de commerce et de tribunal est également très fréquentée. Il est rassurant d’entendre les sabots des chevaux et de voir briller dans le soleil la cuirasse des soldats. Ainsi, l’ordre règne malgré une foule impressionnante.
Dans cette cité si animée vit une noble famille. Les parents, Baccius et Lientrude, élèvent leurs sept enfants, deux garçons et cinq filles, en veillant à leur donner une solide éducation chrétienne. Leur charité infatigable n’a d’égale que leur amour du Seigneur. Mais quelle est la situation des chrétiens à cette époque ? Depuis l’édit de Milan, en 313, l’Eglise a obtenu droit de cité dans tout l’empire et la foi chrétienne a fait reculer le paganisme. Dans l’opulente ville de Grand vivent de nombreux fidèles et des prêtres. Leur influence va grandissant, elle inquiète les autorités romaines. En 355, une nouvelle invasion de Francs et d’Alamans met à sac les villes de Bonn et de Cologne. Julien, nommé César par l’empereur Constance II, rétablit la situation brillamment, ce qui le rend très populaire en Gaule. Non seulement il remporte des victoires militaires mais il a une réputation d’humanité et d’équité. On dit qu’il a étudié avec Saint Basile mais il n’est pas chrétien. Lorsqu’il est proclamé empereur en 360 à la mort de Constance deux, on ne tarde pas à lui donner le surnom de Julien l’Apostat mais il ne sera pas directement responsable des futures persécutions. Celles‑ci seront plutôt l’œuvre de procurateurs zélés, soucieux d’avancement et désireux de restaurer le paganisme concurrencé par les communautés chrétiennes de plus en plus nombreuses et influentes s’installant de préférence dans les grandes villes.
C’est dans la dernière année de ce règne si court que les aînés de Baccius et de Lientrude deviennent les premiers martyrs de cette contrée des Leuques. Euchaire dirige avec compétence et habileté les écoles de Toul, une ville proche de Grand. C’est un évêque itinérant d’une grande piété, il est ardent, intrépide et son influence est grande dans la région. Il est arrêté sur la voie romaine menant à Scarpone par des soldats de Julien l’Apostat et condamné à être décapité avec ses compagnons. Le lieu de leur martyre, au confluent de la Meurthe et de la Moselle, est appelé « le Haut Font de saint Euchaire » mais surtout « Le champ des tombes » car il s’agit d’un cimetière très ancien (des fouilles archéologiques en témoignent) et très grand.
En ce 22 octobre 362, environ deux mille chrétiens sont décapités. Euchaire se lève en tenant dans ses mains sa tête ensanglantée. Il suit la vallée de la Moselle et gravit la colline conduisant aux portes de la ville de Liverdun. Là, il pose son fardeau sur une pierre et s’affaisse. Ses fidèles l’ensevelissent à cet endroit où l’on peut voir une croix de pierre aujourd’hui encore. Plus tard, il sera inhumé dans un somptueux tombeau dans l’église de Liverdun. Les corps des autres martyrs, ses compagnons, sont inhumés sur place.
Modèle d’évêque, Euchaire sera vénéré par Saint Mansuy, premier évêque de Toul et ses successeurs. De nombreux miracles se sont produits sur son tombeau : des sourds, des aveugles, des muets et aussi des possédés y ont recouvré la santé. Grâce à son intercession, les habitants de Liverdun ont été épargnés par les hordes de Vandales et de Huns qui, venus d’Allemagne, ont semé la terreur dans toute la région. Ceci a été consigné comme un miracle par le roi de France et d’Austrasie.
En ce même mois d’octobre, son frère Elophe et sa sœur Libaire vont subir à leur tour le martyre. Elophe proclame sa foi en public à Grand et à Soulosse, une ville proche. Il suscite de nombreuses conversions et n’hésite pas à détruire les idoles païennes en présence d’une grande foule. Bien sûr, il refuse d’abjurer, il est emprisonné et subit la décapitation dans une prairie, devant un grand nombre de personnes. Aussitôt des malades sont guéris ! Lui aussi, comme son frère, se dirige vers le sommet d’une petite colline en portant sa tête. Il s’immobilise enfin en s’asseyant sur une grosse pierre sur laquelle il laissera une empreinte incurvée : ce lieu est toujours fréquenté par les pèlerins et, dès la mort du saint, il s’y est produit nombre de miracles.
Sainte Libaire, leur sœur, est une bergère. Elle mène souvent paître ses moutons dans les landes autour de Grand, là où ne prospèrent guère que les genévriers. Arrêtée et sommée d’adorer une statuette d’or d’Apollon, la sainte refuse, frappe la statue de sa quenouille qui, miracle, est aussitôt réduite en miettes ! Comme ses frères, Libaire est décapitée sur la voie romaine en direction de Soulosse. Ses fidèles l’enterrent avec honneur aux portes de la ville.
Leur sœur, la future sainte Menne, a mené une vie de religieuse érémitique toute sa vie, en Champagne et en Lorraine. Les autres sœurs de nos martyrs ont toutes été des saintes et les dates de leur naissance au Ciel s’échelonnent au cours du mois d’octobre. Saint Euchaire a été martyrisé tout prés de chez nous et je me plais à penser (à espérer) qu’il est certainement passé sur le chemin antique qui longe notre jardin. Notre terre de Lorraine a été sanctifiée par le sang de ces intrépides témoins de la foi. Qu’ils prient le Seigneur pour nous !
Article de Mme Bernadette-Marie Duloisy. Source: FB du Père Luc Duloisy
(http://www.apostolia.eu/…/saint-euchaire-saint-elophe-et-sa…
http://www.introibo.fr/Saint-Euchaire-martyr)
23 octobre:
Saint Apôtre Jacques,
frère du Seigneur et premier Évêque de Jérusalem
Jacques, ayant eu l'honneur d'être appelé le frère
du Seigneur élevé sur le bois de la croix,
au bois dont on le frappe n'a pu se soustraire.
Le bienheureux apôtre mourut le vingt-trois.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 4
En disciple du Seigneur, * tu as reçu l'Evangile du Christ; * tu as acquis le prestige des martyrs * et, comme frère de Dieu, tu lui parles librement; * comme pontife, tu es capable d'intercéder: * prie donc le Christ notre Dieu * d'accorder à nos âmes le salut.
Kondakion, t. 4
Le Fils unique du Père, le Verbe notre Dieu, * en ces derniers jours descendu jusqu'à nous, * saint Jacques, a fait de toi le premier * pasteur et docteur de Jérusalem, * le fidèle dispensateur des mystères spirituels, * saint Apôtre, c'est pourquoi * tous ensemble nous voulons te vénérer.
Ikos
Le fils de Joseph, le premier évêque de Jérusalem, * Jacques, le frère du Seigneur qu'il a vu de ses yeux, * par des hymnes de louange nous le chantons, * nous écriant avec foi: * accorde-nous ce don parfait * qui vient du Père des lumières; * délivre-nous de l'affliction nous menaçant * pour la multitude de nos péchés; * car nos ennemis ont levé contre nous le talon, * voici que nous encerclent les fils d'Ismaël; * vite, brise leur arc, * bienheureux Apôtre et Pontife sacré, * afin que tous ensemble nous puissions te vénérer.
Exapostilaire, t. 2
Premier de tous les Hiérarques du nouveau Testament, * sublime Apôtre, sage Pontife et Témoin de la vérité, * plus que tous ayant joui de l'insigne dignité * d'être le frère du Seigneur, * broyé par les roches, tu es passé de ce monde vers lui: * demande-lui pour nous, saint Jacques, le pardon de nos péchés.
Voici qu'est sur le seuil à présent * le grand, le terrible jour du jugement; * regarde, mon âme, sois vigilante, applique-toi, * de tout cœur prosterne-toi devant l'unique Mère de Dieu, * dans les larmes lui criant: Délivre-moi, * je t'en prie, Vierge pure, de tout châtiment, * place-moi parmi les brebis, à la droite de ton Fils.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsoctob…/oct23.html
http://orthodoxievco.net/ecri…/…/martyrs/octobre/jacques.htm)
Notre Dame de Kazan
L'Eglise russe célèbre le 22 Octobre la Très Sainte Mère de Dieu et toujours vierge Marie, en son icône de Kazan en Tatarie, en mémoire de la libération de Moscou en 1612, lors de l'occupation polonaise.
Marthe Robin disait : « toute vie est une messe » ; on pourrait dire aussi de manière analogue que toute vie est un Rosaire. Nous ne le percevrons sans doute qu’à la fin, quand il sera totalement égrené, et que notre existence aura trouvé sa forme et son harmonie définitives, au-delà de ce qu’elle peut présenter d’apparemment chaotique dans son déroulement visible.
De même que le Rosaire contient des mystères, joyeux, (lumineux), douloureux, glorieux, on pourrait dire qu’en ce qui concerne le travail du Saint-Esprit dans notre existence, il y a des « effusions » joyeuses, douloureuses et glorieuses. L’ordre évoqué a son importance, même si les choses se déroulent de manière plus cyclique que linéaire.
Il y a des effusions de l’Esprit qui illuminent et révèlent, des effusions de l’Esprit qui dépouillent et appauvrissent, des effusions de l’Esprit qui confirment et fortifient. Les trois sont nécessaires : les premières pour faire naître la foi, les secondes pour enseigner l’espérance, et les troisièmes pour communiquer le courage d’aimer. |
|
Père Jacques Philippe Extrait de La liberté intérieure, Editions des Béatitudes, 2002, p.108 |
|
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
par Christos Yannaras
[…] Qu’est-ce que l’amour ? Plus qu’un type de sentiment auquel se réfère le comportement humain au plan moral, c’est le langage de la Bible, c’est-à-dire l’expression de l’expérience ecclésiale, qui nous donne une perspective totalement différente de l’interprétation de l’amour. C’est une perspective ontologique, comme on la nomme dans le langage de la théologie académique. Le terme amour définit avant tout un mode d’existence, et non pas un mode de comportement, ni une émotion, ni un sentiment individuel à l’égard des autres. Mais bien plutôt un véritable mode d’existence.
Le Nouveau Testament donne une définition de Dieu, par les paroles de saint Jean l’Evangéliste : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8). Déchiffrons cette phrase. « Dieu est Amour » signifie que l’amour n’est pas une qualité morale de Dieu. N’interprétons pas l’amour à propos des énergies divines, des actions de Dieu dans l’histoire. L’amour, c’est bien la définition même de Dieu. Il précise exactement le mode d’existence de Dieu. Dieu existe comme amour. Cette phrase contient toute la théologie trinitaire, la théologie de la liberté. […]
Dieu n’est pas une essence mais la réalité d’une personne, de la personne du Père qui, librement, par sa volonté propre, pour exister, réalise son être, son essence, par la naissance du Christ et la procession du Saint-Esprit. Son mode d’existence, l’Amour, est son choix perpétuel. C’est le triomphe de la liberté.
Nous apprenons l’amour, non au travers de syllogismes, de réflexions, d’analyse, mais par l’imitation de ce mode d’existence réalisé par Dieu. Nous essayons de réaliser le même mode d’existence. Certes, nous sommes des êtres créés, notre nature est limitée, nous avons besoin de ces syllogismes, de ces analyses, mais il nous faut apprendre continuellement que tout cela ne suffit pas pour nous donner la connaissance de la vérité de l’amour. Il nous faut une voie, une pratique, réelle ; Saint Jean nous dit : « Celui qui n’aime pas n’a point connu Dieu, parce que Dieu est Amour ». Notre notion de Dieu relève-t-elle de l’évidence ou de la compréhension ? Nous ne connaissons pas Dieu. Saint Jean le répète un peu plus tard en disant : « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il ne le connaît pas, mais n’aime pas son prochain, exprime une contradiction » (cf. 1 Jn 4,20). Saint Jean nous assure que nous ne connaissons pas Dieu. Nous essayons de connaître Dieu à travers l’expérience de notre amour pour nos prochains, nos frères, nos sœurs. « Si quelqu’un dit : "J’aime Dieu", mais éprouve de la haine pour son frère, alors c’est un menteur. » Dieu n’est pas le produit d’une idéologie. Dieu n’est pas une notion métaphysique. L’Église a montré que la voie pour arriver à la connaissance de Dieu est celle d’un amour réel, quotidien, continuel.
Saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, dit que l’amour est plus grand que la foi (cf. 1 Co 13,13). En effet, la foi ne correspond pas à des convictions individuelles, des certitudes intellectuelles. Le terme de foi, dans l’expérience ecclésiale, conserve le sens premier du terme grec (pistis) qui signifie « confiance ». J’ai confiance, je me donne à quelqu’un. L’amour est plus grand que cette confiance. La confiance, d’une certaine façon, c’est pour commencer. L’amour est un accomplissement qui n’a pas de limite.
Une autre phrase de saint Jean m’a beaucoup impressionné : « Celui qui craint n’est pas accompli dans l’amour » (cf. 1 Jn 4,18). Nous aimons puisque lui nous a aimés le premier. La crainte est contraire à l’amour. Cela signifie que la connaissance à laquelle nous arrivons à travers l’amour a une qualité tout à fait différente de ce que saint Paul appelle science : « La science sera abolie, l’amour restera » (cf. 1 Co 13,8-9). L’amour ne s’épuise pas aux limites d’une loi ou d’obligations qu’une loi représente pour notre comportement. C’est pourquoi la crainte se trouve aux antipodes de l’amour. Parce que l’amour est la liberté de toute loi, de toute limitation de la vie comme relation, comme communion.
La différence entre la morale sociale ou la morale dans les différentes traditions spirituelles et religieuses, et la conception ecclésiale de l’amour se trouve exactement dans la définition de Dieu comme Amour : la définition de l’amour comme mode d’existence. Dans cette perspective, l’amour représente aussi la définition de la personne, de notre réalité, de la réalité existentielle de Dieu à l’image de qui nous sommes créés. La définition de la personne, c’est l’amour. L’amour présuppose une existence avec une conscience énergétique et, en même temps, une liberté qui se réalise dans la communion. C’est la différence qu’établit la théologie orthodoxe entre la Personne et le personnalisme ou l’humanisme philosophique.
Il est très important de savoir de quoi nous parlons. L’Amour, c’est le Dieu incréé. De notre côté, nous sommes des êtres créés à l’image de Dieu. A l’image, c’est-à-dire dans la dynamique d’avancer vers la ressemblance. Cela signifie, en schématisant, que vivre et réaliser l’amour peut se réaliser à deux niveaux. Celui de l’incréé, c’est la réalité divine qui s’identifie avec l’amour, avec la définition de Dieu comme amour ; et celui de notre nature créée à l’image de Dieu. A l’image signifie que nous avons la possibilité naturelle de réaliser l’amour. Là réside la grande difficulté pour distinguer l’aspect naturel, créé, psychologique de l’amour et la réalité d’un mode d’existence auquel l’Église nous appelle. […]
L’Église essaie d’indiquer en permanence comment discerner entre l’amour naturel et l’amour de l’Incréé. Qu’est-ce que la communauté eucharistique, sinon un mode de vie réel, concret, réalisant une autre relation avec le monde et avec les autres, un autre mode d’existence qui se trouve aux antipodes de l’individualisme. Car tout ce qui est individuel représente, selon l’expérience de l’Église, la mort. Tout ce qui est communion d’amour, communion de l’infini, est l’existence libre de toute limitation de la corruption et de la mort. Très souvent, la résistance de notre nature créée nous oblige à rechercher des certitudes individuelles. Nous essayons d’éviter le risque de la relation, le risque d’aimer vraiment en sortant de nous-mêmes. Et ce glissement pour éviter le risque de la relation nous amène assez souvent à une sorte " d’absolutisation " de l’éducation, de la morale, de la protection de l’autre. Ce n’est pas l’amour réalisé dans le mode d’existence eucharistique, ecclésial.
Le critère pour distinguer l’amour ecclésial comme une dynamique vers la ressemblance à l’amour divin, et pour discerner cet amour de l’amour naturel, c’est toujours et partout la priorité de la relation personnelle, la priorité de la liberté, le risque de la liberté. Nous vivons cette priorité de la relation personnelle à la place de l’objectivation de la loi dans l’eucharistie, à travers notre relation personnelle avec le Père du corps ecclésial, de la communauté ecclésiale, avec celui que nous appelons Père parce qu’il nous fait naître dans la nouvelle vie qui est le mode d’existence selon la vérité de l’amour divin. Mais nous parlons d’une relation qui produit la vie. C’est très différent d’une relation qui s’épuise à la protection de chaque individu par le risque de sa propre responsabilité, de la propre liberté. […]
Nous sommes appelés à réaliser, à travers et par les énergies de notre nature, pendant notre vie terrestre, le mode d’existence de l’incréé. Nous sommes appelés à dépasser le mode d’existence – pas la nature : ce serait une autre illusion. Nous ne pouvons pas dépasser la nature, sortir de la nature. Mais avec les possibilités, les capacités, les énergies de notre nature créée, nous sommes appelés à réaliser le mode d’existence du non créé.
L’amour est un don de Dieu fait à notre nature. Saint Maxime le Confesseur parle d’une (agapetike dpsnamis), d’une force d’amour qui est dans notre nature. C’est une capacité de notre nature mais elle ne suffit pas pour entrer dans la vie qui peut vaincre la mort. Appartenir à l’Église, ce n’est pas pour améliorer notre caractère ou vivre des sentiments plus élevés. Nous appartenons à l’Église parce que nous voulons constater que, à travers la mort, on peut vaincre la mort. Si on cherche cela, il faut dépasser le niveau naturel de l’amour pour arriver à réaliser l’amour selon le mode d’existence du Dieu trinitaire.
Pour autant, l’Église, à travers l’expérience ecclésiale, ne méprise pas ce qui est naturel, au contraire. L’amour naturel comme force de notre nature, comme le définit saint Maxime le Confesseur, est très positif : c’est le noyau autour duquel notre personnalité se constitue, cet élan dynamique vers l’autre, cet élan de la référence vers l’autre. C’est l’axe qui constitue notre hypostase individuelle, personnelle. On ne saurait donc pas mépriser cela. On ne peut mépriser toutes les conséquences physiques de cette puissance. On ne méprise pas l’éros, toutes ces expressions de l’amour naturel, mais en même temps, il ne faut pas confondre ces deux niveaux. Il ne faut pas confondre ce qui est naturel avec le mode d’existence qui nous libère du naturel. C’est un exercice très difficile. Et je crois qu’il faut considérer en priorité l’illusion que nous avons très souvent de vivre au niveau du mode d’existence ecclésiale alors que nous sommes encore dans le cadre du naturel, et que nous remplaçons la nature par des illusions ou des convictions intellectuelles. […]
( Contacts, Vol. 49, No. 180, 1997.
http://www.pagesorthodoxes.net/)
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
Syrie, le témoignage d'une journaliste britannique sur Alep. Posted: 21 Oct 2016 09:16 AM PDT Le 20 Octobre 2016 - Dans le conflit syrien et jusqu'à l'entrée en action très active de la Russie pour soutenir le gouvernement officiel de Damas, les médias occidentaux détenaient le quasi-monopole des médias, télévisions et journaux. Le rapport s'est depuis quelque peu rééquilibré en faveur du gouvernement syrien, grâce aux soutiens de ses partenaires et des erreurs en communication de ses adversaires.
Les populations des Etats occidentaux, pour une large part, assez peu intéressées par la connaissance de la vérité, se sont appuyées sur les discours propagandistes de leurs médias assénés entre 2011 et 2012 : Elles étaient rassurées par des informations aux accents optimistes : "printemps arabe" qui ramènerait le soleil, "Armée syrienne libre" qui promettait la liberté, "Opposition modérée" force sage et équilibrée.
Aujourd'hui, nous sommes en 2016. On ne parle plus de printemps arabe, ni d'armée syrienne libre et à peine d'une opposition modérée. De la part des pays occidentaux qui soutiennent les mercenaires chargés de détruire la Syrie, c'est la fuite en avant. L'échec est retentissant et la tournure de la guerre les prend au dépourvu ; celle-ci n'est plus locale, comme la propagande occidentale avait voulu le faire croire ; elle est internationale. L'opposition syrienne et son armée n'a jamais été libre ou modérée ; si la modération les caractérisait, elle se serait traduite, chez elle, par la volonté ferme de négociation, même avec le gouvernement de Damas. L'armée syrienne libre (ASL) représente un conglomérat de groupuscules radicaux et fanatiques, des tueurs armés et financés par des puissances voisines, régionales et internationales, adversaires du gouvernement légitime de Damas.
En attendant, le peuple syrien souffre et souffrira durablement. Il vit une "catastrophe nationale, humaine, territoriale et spirituelle". Rappelons seulement que le terme catastrophe se dit en hébreux la "Shoa", terme réservé au peuple juif mais si ce vocable ne peut être utilisé pour les catastrophes des autres peuples, il a son équivalent dans toutes les langues. En arabe, on parlera de la "Karitha", الكارثة. Le XXème siècle fut celui de la Shoa ; le XXIème sera celui de la "Karitha" des syriens.
Cette guerre de Syrie est bien une catastrophe car elle n'épargne personne sur le territoire et même dans les pays voisins. Elle décime, détruit, déconstruit, dégrade et pousse à l'émigration, comme la shoa avait poussé le peuple juif à laisser l'Europe pour fuir ses tortionnaires nazis. En 1939-40, les peuples européens étaient restés ignorants des méfaits gravissimes causés par les nazis à l'encontre des juifs et des chrétiens allemands et des pays limitrophes ; En Syrie, entre 2011 et 2012, les peuples occidentaux étaient persuadés que le printemps arabe se poursuivait et que les rebelles qui se battaient sur place n'étaient que de gentils combattants, "faisant du bon boulot"; depuis, ils se sont révélés être des bourreaux impitoyables de la population syrienne et irakienne.
Désormais, en Occident, le temps passant, le peuple est de plus en plus suspicieux à l'égard des médias. Même si les populations européennes ne mettent pas ouvertement en cause les positions de leurs propres gouvernements; elles sont muselées par la culpabilité héritée de leurs pères qui furent, pour certains durant la deuxième guerre mondiale, acteurs dans la persécution des juifs. Actuellement peu de voix s'élèvent pour rappeler publiquement que cette guerre arrange l'Etat d'Israël ; celui-ci ne peut être un spectateur neutre du drame syrien; les mercenaires se battent pour lui puisqu'il bénéficie de la destruction de la Syrie; Israël compte parmi les auteurs de la radicalisation des esprits dans le monde arabe; il y travaille, au cours de cette guerre syrienne en s'abstenant de dénoncer les actes barbares des islamistes et ce silence le fait fortement soupçonner de complicité; il y a également travaillé dans le passé par sa politique d'annexion de territoires et le refus d'une négociation de paix globale qui aurait remis en cause son occupation et l'annexion des terres conquises sur ses voisins.
Heureusement, qu'Internet vient au secours des faibles et des minorités démunis de medias en mettant à leur disposition des moyens d'expression, et cela même les médias alternatifs ne font pas le poids face aux audimats de la propagande télévisée, cet "opium du peuple".
Nos commentaires suffisent. Laissons plutôt la parole à une témoin : Vanessa BEELEY, journaliste, fille d'un ambassadeur britannique au Proche-Orient parle de son voyage à Alep dans la video suivante.
Ecoutons-là attentivement nous dire la fourberie, non pas celle du Scapin de Molière, mais des régimes occidentaux qui dissimulent la vérité sur la brutalité de leur politique : embargo total sur la Syrie, armement des "rebelles", blocage des négociations, mensonges médiatiques, etc.... Le Veilleur de Ninive |
La coalition US aurait frappé une procession funéraire en Irak, des dizaines de morts. Posted: 22 Oct 2016 12:43 PM PDT Le 22 octobre 2016 - Selon le site "Spoutnik", le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova est sûre que les statistiques comparatives sur le nombre de victimes civiles durant le régime de Saddam Hussein et les dix ans de présence militaire américaine ne sont pas favorables pour Washington. Toujours selon le même site, l'aviation de la coalition dirigée par les États-Unis a frappé une procession funéraire dans la ville irakienne de Daquq située près de Kirkouk, l'ayant prise pour un rassemblement de terroristes, des dizaines de civils ont perdu la vie dans l'attaque, selon le ministère russe de la Défense. Le groupe terroriste Daech n'est pas présent dans la région, où des dizaines d'Irakiens, dont des femmes et des enfants, ont été tués à la suite des frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, a fait remarquer le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.« Le 21 octobre, la reconnaissance russe a détecté des frappes aériennes de deux avions de combat sur la ville de Daquq située près de Kirkouk, où aucun militant de Daech n'est présent, selon nos données. D'après les rapports des témoins, une procession funéraire a été prise par l'aviation de la coalition pour un groupe de militants. Des dizaines de civils irakiens, dont des femmes et des enfants, sont morts », a déclaré M. Konachenkov. Selon lui, les frappes de la coalition sur des zones résidentielles constituent des « crimes de guerre ». « Nous avons à plusieurs reprises noté que ces frappes mortelles sur les zones résidentielles, qui ressemblent beaucoup à des crimes de guerre, sont devenues presque une routine quotidienne pour l'aviation de la coalition internationale », a souligné le porte-parole de la Défense russe. Le ministère de la Défense russe a également déclaré qu'il surveillait l'opération visant à reprendre Mossoul, ajoutant que les avions de la coalition internationale étaient sortis 22 fois et avaient effectué 19 frappes aériennes au cours des dernières 24 heures. L'incident à Daquq, situé dans la province de Kirkouk (nord de l'Irak), a eu lieu vendredi et aurait fait quelque 20 morts et 45 blessés. Auparavant, le ministère de la Défense russe avait déclaré que des erreurs de ciblage commises par la coalition internationale se produisaient trop souvent. « Des mariages, des processions funéraires, des hôpitaux, des commissariats, des convois humanitaires et même des troupes syriennes luttant contre les terroristes de Daech près de Deir ez-Zor deviennent des cibles pour la coalition », a souligné M. Konachenkov. Le 5 octobre, les milices irakiennes, qui se battent sous le drapeau de l'Irak dans la région de Kayara près de Mossoul, ont été frappées par la coalition internationale dirigée par Washington. Lors du raid, les combattants se battaient contre les islamistes de Daech, qui ont pu s'enfuir grâce aux actions de la coalition. Suite à la frappe, 21 combattants ont été tués. Le 17 septembre, quatre avions de la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont frappé l'armée gouvernementale syrienne faisant 62 morts et près de 100 blessés. Les terroristes ont lancé une offensive immédiatement après la frappe de la coalition. |
Programme des prochaines semaines au Monastère
Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :
*22 et
*29 du mois
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
======
RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON INTERIEURE DES FESTIVITE DE ST GROGORIOS ET DE LA "TOUSSAINT"
Du 1er au 6 dimanche Novembre
au Monastère Syriaque:
Sanctuaires visités:
*Mardi 1er Novembre, Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon
*Mercredi 2 Novembre:Solennité de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque
*Jeudi 3 Novembre: Pèlerinage à Notre-Dame de Pontmain et au Mont Saint Michel
*Vendredi 4 Novembre, Messe au Monastère Syriaque , vénération des reliques de la Ste Croix, cette journée au Monastère Syriaque est réservée aux confessions, prières de délivrances, prières de guérison intérieureselon la Tradition de l'Eglise.
*Samedi 5 Novembre,Messe au Monastère Syriaque,cette journée mariale est réservée aux confessions.L'après-midi, visite de Verneuil Sur Avre.
*Dimanche 6 Novembre: Pèlerinage à N-D de Miséricorde avec ce mois-ci une mémoire solennelle de Saint Gregorios. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et du programme habituel.
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
_____________________
*Dimanche 6 Novembre au Monastère Syriaque:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
6eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix
· Soirée :
o Saint Mathieu 19: 13-26
· Matin :
o Saint-Marc10: 17-27
· Avant Quadisha Qurbana :
o Genèse 42: 29-36
o Psaume 84
o Isaïe 43: 16-25
· Saint Qurbana :
· Actes 21: 27 -40
· 27 Les sept jours de la purification allaient s’achever, quand les Juifs venus de la province d’Asie, voyant Paul dans le Temple, semèrent la confusion dans toute la foule et mirent la main sur lui,
· 28 en s’écriant : « Israélites, au secours ! Voilà l’homme qui, auprès de tous et partout, répand son enseignement contre le peuple, contre la Loi et contre ce Lieu ! Bien plus, il a aussi fait entrer des Grecs dans le Temple, il a souillé ce Lieu saint ! »
· 29 En effet, ils avaient vu auparavant Trophime d’Éphèse avec Paul dans la ville, et ils pensaient que celui-ci l’avait introduit dans le Temple.
· 30 La ville tout entière s’agita, le peuple accourut de toutes parts, on se saisit de Paul et on l’entraîna hors du Temple, dont on ferma aussitôt les portes.
· 31 Tandis qu’on cherchait à le tuer, l’officier romain commandant la cohorte fut informé que tout Jérusalem était en pleine confusion.
· 32 Il prit immédiatement avec lui des soldats et des centurions, et descendit en courant vers la foule. À la vue du commandant et des soldats, on cessa de frapper Paul.
· 33 Alors le commandant s’approcha, se saisit de lui et ordonna de l’attacher avec deux chaînes ; puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.
· 34 Dans la foule, les uns hurlaient une chose, les autres une autre. Ne réussissant pas à savoir quelque chose de précis à cause du tumulte, il donna l’ordre de conduire Paul à la forteresse.
· 35 En arrivant aux marches de l’escalier, on dut le faire porter par les soldats à cause de la violence de la foule,
· 36 car la multitude du peuple suivait en criant : « Mort à cet homme ! »
· 37 Comme on allait le faire entrer dans la forteresse, Paul dit au commandant : « M’est-il permis de te dire quelque chose ? » Il répondit : « Tu sais le grec ?
· 38 Tu n’es donc pas l’Égyptien qui, voici quelques jours, a soulevé et entraîné au désert les quatre mille bandits ? »
· 39 Paul dit : « Moi, je suis un Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas insignifiante ! Je t’en prie, permets-moi de parler au peuple. »
· 40 Avec sa permission, Paul, debout sur les marches, fit signe de la main au peuple. Un grand silence s’établit, et il prit la parole en araméen
o 1ère aux Corinthiens 5: 6-13
· 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
· 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
· 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
· 09 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas fréquenter les débauchés.
· 10 Cela ne concernait pas de façon générale les débauchés qui sont dans ce monde, ni les profiteurs, les escrocs ou les idolâtres – autrement, vous seriez obligés de sortir du monde !
· 11 En réalité, ce que je vous écrivais, c’est de ne pas fréquenter celui qui porte le nom de frère, mais qui est débauché, ou profiteur, idolâtre, ou diffamateur, ivrogne, ou escroc : il ne faut même pas prendre un repas avec un homme comme celui-là.
· 12 Est-ce à moi de juger ceux du dehors ? Et ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?
· 13 Quant à ceux du dehors, c’est Dieu qui les jugera. Ôtez donc du milieu de vous l’homme mauvais.
o Saint-Luc18: 18-27
· 18 Un notable lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
· 19 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
· 20 Tu connais les commandements : Ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. »
· 21 L’homme répondit : « Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
· 22 À ces mots Jésus lui dit : « Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
· 23 Mais entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.
· 24 Le voyant devenu si triste, Jésus dit : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !
· 25 Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
· 26 Ceux qui l’entendaient lui demandèrent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
· 27 Jésus répondit : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. »
De "La Didachè"
(entre 60-120), catéchèse judéo-chrétienne
§ 1-6 (trad. coll. Icthus, t. 1, p. 112s)
« Choisis donc la vie » (Dt 30,19)
Il y a deux chemins : l'un de la vie, l'autre de la mort ; mais il est entre les deux chemins une grande différence. Or le chemin de la vie est le suivant : D'abord, tu aimeras Dieu qui t'a créé ; en second lieu, tu aimeras ton prochain comme toi-même ; et ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui. Et voici l'enseignement signifié par ces paroles : Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent. Quel mérite, en effet, d'aimer ceux qui vous aiment ? Les païens n'en font-ils pas autant ? Quant à vous, aimez ceux qui vous haïssent, et vous n'aurez pas d'ennemis. Abstiens-toi des désirs charnels et corporels...
Deuxième commandement de la doctrine : Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère, tu ne séduiras pas des garçons, tu ne commettras ni fornication, ni vol, ni magie, ni empoisonnement ; tu ne tueras point d'enfants, par avortement ou après la naissance ; tu ne désireras pas les biens de ton prochain. Tu ne te parjureras pas, tu ne diras pas de faux témoignage, tu ne tiendras pas de propos médisants, tu ne garderas pas de rancune. Tu n'auras pas deux manières de penser ni deux paroles : car la duplicité de langage est un piège de mort. Ta parole ne sera pas menteuse ; pas vaine non plus, mais remplie d'effet. Tu ne seras ni avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux ; tu ne formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain. Tu ne dois haïr personne ; mais tu dois reprendre les uns et prier pour eux, et aimer les autres plus que ta propre vie.
Mon enfant, fuis tout ce qui est mal et tout ce qui ressemble au mal... Veille à ce que nul ne te détourne de ce chemin de la doctrine, car cette personne-là t'enseigne en dehors de Dieu. Si tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu seras parfait ; sinon, fais du moins ce qui est en ton pouvoir.
(Références bibliques : Mt 22,37s ; 7,12 ; Tb 4,15 ; Mt 5,44s ; 1P 2,11 ; Ex 20 ; Mt 24,4)