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13 août 2016 6 13 /08 /août /2016 06:15

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Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion. 
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire. 
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage. 
 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées ! 
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! " 
 

 

Chers amis. Shlomo Ikoulkoun (La Paix à vous tous) !

Nous serons en union de prières avec tous les Sanctuaires et paroisses qui, de tous rites, célébreront ce 15 Août la Toute Pure Mère du Verbe-Dieu .

Les cloches soneront unanimes pour dire notre fierté de l'Orient jusqu'à l'Ocident d'être Chrétiens,d'essayer en toute humilité de correspondre à la grâce qui nous est donnée et de proposer le message vivifiant de l'Evangile de Vérité et d'Amour, de Justice et dePaix .

Montrons nous dignes de nos frères qui, de par le monde, donnent leur vie jusqu'au témoignage suprème du martyr pour cet idéal d'un monde unifié par et en Dieu, par Sa grâce...

En élevant nos regards vers Marie notre Mère et notre Reine , nous contemplons l'humanité réunifiée et achevée par la grâce.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

+Mor Philipose-Mariam

 

PRIERE A NOTRE-DAME
par saint Ephrem
diacre et docteur de l'Eglise
(mort en 373)

O Marie,
Mère de mon Dieu,
vous êtes la Reine du ciel et de la terre,
l'espérance des affligés.
Vous êtes entourée d'une auréole
plus radieuse que le soleil ;
vous êtes couronnée
de plus d'honneur que les chérubins,
de plus de sainteté que les séraphins ;
vous êtes plus élevée que toutes les créatures célestes.
Vous avez été l'unique espé
rance de nos pères,

la joie des prophètes,
la consolation des apôtres,
la gloire des martyrs,
l'honneur de tous les saints.

O Vierge,

qui apportez aux hommes
la lumière et la consolation !
O la plus accomplie,
la plus sainte des créatures !
A qui pourrai-je vous comparer ?
Vous êtes cet encensoir d'or
d'où s'exhalaient des parfums si doux.
Vous êtes la lampe
qui nuit et jour éclairait le sanctuaire ;
vous êtes l'urne
qui renfermait la manne du ciel,
la table sur laquelle était écrite la loi de Dieu.
Vous êtes l'arche de la sainte alliance ;
vous êtes le buisson ardent
qui brûlait sans se consumer.
Vous êtes la tige de Jessé
qui porte la plus belle de toutes les fleurs,
et cette fleur, c'est votre F
ils !

Ce fils est à la fois Dieu et homme,
et vous êtes sa Mère !

C'est par vous,
ô Vierge Mère,
c'est par vous
que nous avons été réconcilés avec notre Dieu.
Vous êtes l'avocate des pécheurs
et l'espoir des âmes découragées ;
vous êtes le port assuré contre le naufrage ;
vous êtes la consolation du monde,
l'asile des orphelins,
la rançon des captifs,
le soulagement des malades,
le baume des infirmes,
le salut de tous.
En vous le solitaire trouve son repos,
et l'homme du monde 
son appui.

Nous venons donc,
ô sainte Mère de Dieu !
nous réfugier sous vos ailes protectrices.
Couvrez-nous de votre miséricorde ;
ayez pitié de nous.
Oui, les yeux baignés de larmes,
nous vous supplions d'obtenir,
par votre intercession bénie,
que votre divin Fils,
notre clément Sauveur,
ne nous rejette point à cause de nos péchés,
et ne nous condamne point comme des arbres stériles.
Amen.

 

Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
Homélie 58 ; PL 57, 363 (trad. coll. Icthus, t. 10, p. 260 rev.) 

 

« Semblables à cet enfant »

 

      Le Seigneur dit aux apôtres déjà âgés et mûrs :

« Si vous ne changez pas pour devenir comme cet enfant, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 18,3 ; cf. v. 4)...

Il les incite à retrouver l'enfance...afin qu'ils renaissent à l'innocence du cœur :

« Personne, à moins de naître de l'eau et de l'esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3,5). 

      « Si vous ne changez pas pour devenir comme cet enfant » : il ne dit pas « ces enfants », mais « cet enfant » ; il n'en choisit qu'un, il n'en propose qu'un.
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Et qui est cet enfant qu'il donne en exemple à ses disciples ?

Je ne crois pas que ce soit un enfant du peuple, de la foule des hommes, qui offre aux apôtres un modèle de sainteté pour le monde entier.

Non, je ne crois pas que cet enfant vienne du peuple, mais du ciel.

Il s'agit de cet enfant venu du ciel dont parle le prophète Isaïe :

« Un enfant nous est né, un fils nous est donné » (9,5).

C'est lui l'enfant innocent, qui ne sait pas répondre à l'insulte par l'insulte, aux coups par les coups — bien mieux, même pendant son agonie il prie pour ses ennemis :

« Mon Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23,34).

Ainsi, en sa grâce insondable, le Seigneur déborde de cette innocence du cœur que la nature donne aux enfants.

Il est cet enfant qui demande aux tout-petits de l'imiter et de le suivre.

 

« Le recueillement et l'esprit de prière, dont parle l’Évangile, quand il rappelle par deux fois qu'elle conservait dans son cœur le souvenir des grâces de Dieu et des actions de l'Enfant Jésus (Lc 2, 19 et 51), l'amour de Dieu, humble, ardent et joyeux, qui éclate dans le Magnificat ; l'amour des autres également, de tous les autres, de ses parents, de ses amis, de tous les hommes, cette charité incomparable qui la fait voler au service de sa cousine Élisabeth, dès qu'elle apprend sa prochaine maternité ; qui la rend attentive à la gêne des époux, quand le vin vient à manquer aux noces de Cana ; qui l'unit enfin de façon si douloureuse et si profonde aux souffrances de son divin Fils pour le salut du genre humain.

Oui, la très sainte Vierge, dont la condition fut si humble, dont l’Évangile ne rapporte que si peu de chose, dont le silence remplit presque toute la vie, la Sainte Vierge a vu Dieu accomplir en elles les plus grandes choses sans perdre cette étonnante modestie qui remplit d'admiration.

Et c'est pourquoi elle reste le modèle de tous les chrétiens. Avec le Sauveur lui-même elle est demeurée cachée à Nazareth, unie à lui dans la douceur et l'humilité, dans l'accomplissement du devoir quotidien et des travaux domestiques, dans la patience et la prière.

On ne connaît d'elle aucun miracle, aucune action extraordinaire, mais elle a aimé Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toute sa force.

C'est là le premier commandement.

Et elle a aimé le prochain comme soi-même.

« De plus grand que ceux-là il n'est aucun autre commandement. » (Mc 12, 30) »


Par Eugenio Pacelli,Pie XII, Pape de Rome dans son "radio message" aux pèlerins de Sainte-Anne-d'Auray le 26 juillet 1954.

Pie XII,Coeur immaculé,sainte vierge,Marie,modèle,recueillement,patience,prière,silence,maternité,evangile,magnificat

 

 

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WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 AOÛT à Jauldes (Charente). 

 

-10h30, Messe du jour,

*vénération de la relique et de l'Icône de Ste Philomène  et 

*prières mariales de vigile 

de la Dormition Assomption" de la Très Sainte 

Vierge Marie)

 

(Après la Messe, possibilité de rejoindre avec le Monastère en  Normandie avec le prêtre desservant pour le Pèlerinage de l'Assomption à N-D de Miséricorde.

VEUILLEZ VOUS INSCRIRE !Retour le 16 Août dans l'après-midi)

 

 

Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi

 

13 Août à 15 heure au lieu habituel pour le WEEKEND DE

 

L'ASSOMPTION. 

 

*Dimanche 14 au Monastère Syriaque (Normandie).

 

-10h30, Messe du jour et programme habituel...

 

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.*

En outre, aujourd'hui, Samedi 13 Août 2016,puisque demain dimanche ne saurait être, jour de jeûne stricte, c'est Vigile avancée (Jeûne et abstinence) de la Dormition-Assomption.

 

Comme chaque année, nous rappelons que le 15 aout est depuis 1638 la véritable fête nationale patronale de la France autrement transcendante que le 14 juillet.

 

Aujourd'hui, en notre Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone, les Saints célébrés localement sont :

 

 

Samedi 13 Août:

SAINTE RADEGONDE
Reine de France 
(519-587)

(Sainte reine orthodoxe avec sainte Clotilde et sainte Bathilde)

 

        Radegonde, fille d'un roi de Thuringe, fut prise par Clotaire, roi des Francs, dans une guerre entre la Thuringe et la France. Clotaire traita la jeune captive avec beaucoup d'égards, la fit instruire dans la religion chrétienne et lui fit conférer le saint Baptême. 


        Elle eût voulu consacrer à Dieu sa virginité ; mais elle dut épouser le roi qui avait massacré sa famille vaincue. Radegonde profita des richesses du trône pour orner les églises, assister les pauvres. Six années passées sur le trône n'avaient point fait renoncer Radegonde à l'espérance de la vie du cloître. L'assassinat de son frère par le roi son époux lui fournit une occasion favorable ; Clotaire, fatigué de ses larmes, lui permit de partir. 

Sainte Radegonde reçoit le voile des mains de St Médard puis fonde la grande abbaye de Ste Croix à Poitiers.
        Elle se rendit d'abord à Noyon, et, comme l'évêque hésitait à recevoir ses vœux, elle se coupa les cheveux elle-même, revêtit la bure des religieuses, déposa ses ornements royaux sur l'autel, et fut consacrée au Seigneur. De là, Radegonde se rendit aux environs de Poitiers et se livra à tous les exercices d'une vie austère ; elle ne vivait que de pain de seigle et d'orge, d'herbes et de légumes, et ne buvait pas de vin. 
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        Son vêtement était un cilice, son lit de la cendre ; elle servait les pauvres de ses mains, pansait elle-même les malades atteints de la gale et de la teigne, lavait les plaies des lépreux et souvent délivrait les malheureux de leurs infirmités par des miracles.

Un cierge reçu d'elle et allumé près d'un malade suffisait à le guérir ; en passant par ses mains, les fruits et les aliments prenaient une vertu dont l'effet merveilleux ne tardait pas à se faire sentir.

Elle mourut en 587, à l'âge de 68 ans. Elle fut une des Saintes les plus populaires de la France.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

Tropaire ton 5 :

Fille d'un roi germain et reine de France,*
Tu fus à jamais l'épouse de Jésus-Christ.*
Lorsque ton époux mit à mort ton propre frère,*
Tu pris le voile des mains du hiérarque Médard,*
Et tu fondas le couvent de la Sainte Croix.*
Sainte Radegonde prie pour nous le Christ-Roi!


(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/s…/aout13quater.html)

 

 

Comme le roi Clotaire voulait reprendre sa femme, Radegonde trouve un laboureur qui semait son avoine et lui dit :

«Si on te demande si tu as vu passer quelqu'un, réponds que depuis que tu as semé cette avoine, personne n'est passé par là ».

Aussitôt l'avoine poussa et dissimula Radegonde au roi Clotaire et à sa suite.

Ce miracle a sans doute été inspiré par le miracle des blés qui cachèrent la Sainte Famille lors de la Fuite en Egypte.

 

Ô Seigneur Jésus, que par l'intercession de Votre Très Ste Mère et de mes frères aînés les saints, je sois réceptif à la grâce du Saint et Vivifiant Esprit qui procède du Père afin que Votre visage resplendissant sur le trône de mon cœur, le Père reconnaisse en moi votre frère et Son fils.

Amîn

(Courte prière de Mor Philipose)

 

SAINT HIPPOLYTE DE ROME

 

Martyr ( 235)

Saint Hyppolite fut à la fois "le plus important théologien du IIIe siècle dans l'Église romaine et le premier antipape (217-235). 
 
S'opposant à saint Calixte 1eril est exilé en Sicile puis se réconcilie avec l'Eglise avant d'être martyrisé, persécuté par l'empereur Maximin.
 
Hippolyte de Rome est traditionnellement un prêtre romain mort en martyr avec le pape Pontien en 235. (source: Editions du Cerf)
 
Mémoire des saints martyrs Pontien, pape, et Hippolyte, prêtre de Rome. Celui-ci, théologien de renom, s’était érigé en chef d’une communauté dissidente. Lors de la persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile et soumis ensemble aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236. Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome: Pontien fut enterré au cimetière de Calliste sur la voie Appiene, et Hippolyte, sur la voie Tiburtine." (Martyrologe romain)
Hippolyte de Rome, originaire d’une famille patricienne d’Asie Mineure ou d’Alexandrie (Egypte) est né aux environs de 160–170. Il était le disciple d’Irénée, théologien réputé au IIe siècle, qu’il rencontra en Gaule vers 194.

Homme d’un grand savoir, grand travailleur, Hippolyte de Rome a été l’auteur de nombreuses œuvres exégétiques en grec, langue écrite des théologiens de son époque. 
Pécheur repentant, Hippolyte (170-235) se fit baptiser puis ordonner prêtre. Il se rebella contre le pape Calixte à qu'il reprochait d'avoir relâché la discipline pénitentielle de l'Eglise. Il fut la cause d'un des premiers schismes de l'Église. Prenant plus tard conscience de son erreur, il eut le courage de le reconnaître.

Persécuté sous Maximin Ier (empereur 235-238) vers 235, il fut envoyé dans les mines de Sardaigne où il rencontra Saint Pontien. Ensemble, ils donnèrent leur démission et appelèrent les fidèles à l'unité avant de mourir martyrs.

Hippolyte rapporte qu'il eut une vision où un nouveau-né se serait révélé à lui comme le Logos. 

Après saint Irénée, Hippolyte de Rome a posé le principe de la "tradition apostolique" (oeuvre connue grâce à la collection du SYNODOS de l'Église d'Alexandrie). 

Un sanctuaire commémoratif de la victoire des Francs chevelus sur les Sarrasins à Bourland aurait été érigé il y a fort longtemps, au lieu de Bourland dans le département du Rhône sous le patronage de saint Hippolyte. On y venait en pèlerinage de toute la région, car on obtenait beaucoup de miracles par l’intercession du saint. 

Une légende précise que ce succès excita la convoitise des gens du village voisin de Frontenas qui vinrent subrepticement enlever la statue, pour l’emporter chez eux ; mais dans la traversée du ruisseau du Merloux, la statue quitta les épaules de celui qui la portait pour regagner la chapelle.

Au cours des siècles, la chapelle primitive tomba en ruines. L’actuelle chapelle fut réédifiée en 1602 par Claude Meyssonnier, curé de Theizé. Des restaurations furent faites au XIXème siècle et récemment en 1974 et 2003.

Longtemps, on fêta au 13 août un autre saint Hippolyte, soldat romain du III° siècle converti par saint Laurent et que la tradition nous dit avoir été mis en pièces par des chevaux sauvages, sous l’empereur Valérien.

On adresse des prières à Saint Hippolyte pour le développement de la force physique. Il est le saint Patron des gardiens de prison.

 

Le martyre d'Hippolyte, Vies de saints, France, Paris, XIVe siècle

 

Sur une statue d'Hippolyte de Rome trouvée en 1551 (image ci-dessus) on y trouve une liste de ses écrits dont la Tradition apostolique d'Hippolyte. Cette dernière nous a été conservée grâce à des traductions coptes, arabes et éthiopiennes ainsi que par le palimpseste de Verone (recueil latin du IVe siècle). La première partie traite de la consécration épiscopale, de la liturgie eucharistique et de la bénédiction. La seconde partie présente les lois et les règles en vigueur pour les laïcs. Et la troisième partie s'occupe des pratiques religieuses de l'Église.

 

L'Anaphore de Saint Hippolyte

 

Historiquement, il s'agit du premier texte complet de la prière de consécration qui nous soit parvenu complet. Écrit en grec, il a été l'objet de nombreux commentaires postérieurs et s'appuie sur une théologie assez précise :

 

  • « Nous te rendons grâces, Ô Dieu, par ton fils bien-aimé, Jésus Christ, que dans les derniers temps tu nous as envoyé comme sauveur et rédempteur et messager de ta volonté : il est ton Verbe inséparable, par lequel tu as tout créé et en qui tu t'es complu : que tu as envoyé du ciel dans le sein de la Vierge où il s'est incarné : qui est né du Saint Esprit et de la Vierge ; qui pour accomplir ta volonté t'as conquis un peuple saint, et a délivré par sa passion ceux qui ont cru en lui.

  • C'est lui qui en se livrant volontairement à la passion, pour vaincre la mort, pour rompre les liens du démon, fouler aux pieds l'Enfer, illuminer les justes, atteindre le terme et manifester la résurrection : prenant le pain et rendant grâces à Toi, il a dit "Prenez et mangez, ceci est mon corps offert pour vous. De même pour le calice disant : Ceci est mon sang répandu pour vous. Quand vous faites cela, vous le faites en mémoire de moi"

  • Nous souvenant donc de sa mort et de sa résurrection, nous t'offrons le pain et le calice en te rendant grâces, parce que tu as daigné nous permettre de nous présenter devant toi et d'accomplir notre ministère, et nous te demandons d'envoyer ton Esprit Saint sur l'oblation de la Sainte Eglise afin que nous puissions te louer, te glorifier par ton fils Jésus Christ, par qui est à toi gloire et honneur, au Père au fils et au Saint Esprit dans ta Sainte Eglise et maintenant et dans les siècles des siècles. Amen » (Clavis Patrum Græcorum 1870-1925). 

 

Sources : 123 ; 4; 5 Jean Daniélou, L'Eglise des premiers temps, Points Histoire, Tours 1999, p. 108, 159.

 

 

Saint Maxime le Confesseur
Père de l'Église d’Orient 
(580-662)

Maxime, auquel la Tradition chrétienne attribua le titre de Confesseur en raison du courage intrépide avec lequel il sut témoigner - « confesser » -, également à travers la souffrance, l'intégrité de sa foi en Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, Sauveur du monde, naquit en Palestine, la terre du Seigneur, autour de 580.

Dès l'enfance, il fut destiné à la vie monastique et à l'étude des Écritures, également à travers les œuvres d'Origène, le grand maître qui au troisième siècle était déjà parvenu à « fixer » la tradition exégétique alexandrine.

Vers 613-614, il laissa volontairement son poste de haut dirigeant dans l’administration royale,  pour embrasser la vie monastique, en entrant dans le monastère de Chrysopolis, situé sur le détroit du Bosphore, devant Constantinople, puis il passa en Egypte.

En 649, il prit activement part au Concile du Latran, convoqué par le Pape Martin I pour défendre les deux volontés du Christ, contre l'édit de l'empereur, qui - pro bono pacis - interdisait de débattre de cette question. Le Pape Martin paya cher son courage : bien que de santé précaire, il fut arrêté et traduit en justice à Constantinople. Jugé et condamné à mort, il obtint la commutation de sa peine en un exil définitif en Crimée, où il mourut le 16 septembre 655, après deux longues années d'humiliations et de tourments.

Quelques temps plus tard, en 662, ce fut le tour de Maxime, qui, s'opposant lui aussi à l'empereur, continuait à répéter : « Il est impossible d'affirmer dans le Christ une seule volonté! » (cf. PG 91, cc. 268-269). Ainsi, avec deux de ses disciples, tous deux appelés Anastase, Maxime fut soumis à un procès exténuant, alors qu'il avait désormais dépassé l'âge de 80 ans.

Le tribunal de l'empereur le condamna, avec l'accusation d'hérésie, à la mutilation cruelle de la langue et de la main droite - les deux organes avec lesquels, à travers la parole et les écrits, Maxime avait combattu la doctrine erronée de l'unique volonté du Christ. Pour finir, le saint moine fut exilé en Colchide, sur la Mer Noire, où il mourut, épuisé par les souffrances endurées, le 13 août de cette même année 662.

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape de Rome S S Benoît XVI : 
>>>  Saint Maxime le Confesseur

 

Les Eglises de Tradition Bysantino-Slave célèbrent aujourd'hui

 

St Tikhon of Zadonsk (1783)

Tikhon is one of the best-loved Saints of the Russian people. He was born into a very poor family in Novgorod province and received the baptismal name of Timothy. He went to seminary in Novgorod, where he excelled, later teaching Greek and other subjects. He was tonsured a monk at the age of thirty-four, receiving the monastic name of Tikhon.

 

 As his ascesis and wisdom became known, he quickly became eminent in the Church and in 1761 was made a bishop. In 1763 he was consecrated Bishop of Voronezh. After serving as bishop for about seven years, he retired to the monastery of Zadonsk, where he spent the remainder of his life.

 

 He devoted his "retirement" to prayer and the writing of books, producing a huge collection of writings that have earned him the name "the Russian Chrysostom."

 

Tikhon reposed in peace in 1783 at the age of fifty-nine. Many miracles were wrought by him after his death, and he was soon proclaimed a Saint by the people. When his body was exhumed in 1845 (over sixty years later) to make way for a new church in Zadonsk, his relics were found to be whole and incorrupt; even his vestments were free from decay.

 

 Tikhon was officially glorified in 1863; some three hundred thousand pilgrims attended his glorification.

"Beloved Christians, you and your children shall appear at that Judgment of Christ, and you shall give account for them to the just Judge.He will not ask you whether you have taught you children the arts or whether you have taught them to speak French, or German, or Italian, but whether you have taught them to live as Christians."

St. Tikhon of Zadonsk
 

 

 

 

Après 3 jours, rouvert, le tombeau est trouvé vide

 

L’Eglise orthodoxe fête la Dormition de la Mère de Dieu le 15 août.

Cette fête célèbre la mort et la montée au ciel  avec son corps, de Marie, Mère de Jésus-Christ.

Elle est analogue en cela à l’Assomption de l’Eglise catholique, bien que le terme "dormition" insiste plus sur la mort d'amour effective de la "Mère de Dieu", le Verbe Incarné.

Vers 600, l’Empereur byzantin Maurice étend cette fête à tout l’Empire et la fixe définitivement au 15 août.

Dormition demeurera le nom de la fête en Orient et Assomption, en Occident. Sous le nom Dormition elle sera fêtée le 13, en Occident.

Selon le Synaxaire du 15 août ainsi que le Pseudo-Jean le Théologien et le Pseudo-Méliton (5e-7e siècle), la mort de Marie eut lieu à Jérusalem : prévenue par le Ciel de sa fin terrestre proche, la Toute-Sainte reçoit la visite des douze apôtres et de Paul amenés des extrémités de la terre sur les nuées, tous représentant l’Eglise du ciel et de la terre, pour l’assister dans ses derniers moments.

Elle meurt paisiblement, puis ils voient apparaître le Seigneur Jésus, accompagné d’une multitude d’anges, qui reçoit dans ses mains l’âme de sa Mère.

Les apôtres portent le corps de Marie à Gethsémani mais après 3 jours, rouvert, le tombeau est trouvé vide.

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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

* Virgin Mary's Fast / Saumo d Yildath Aloho

 

 

This is one of the traditional fasts observed in all the Eastern Churches. A feast in commemoration of the Mother of God was celebrated in the East as early as fourth century. Later this was identified as the migration of the blessed Virgin and it came to be called the feast of Sunoyo (Migration) of the Mother of God. This fast starts for those who practice the origins of this Lent on the first August, fot the rest it starts from the Tenth of August and ends with the Sunoyo feast on the fifteenth day. This is the time for the faithful to prepare themselves for their death because the death of the Mother of God is a desirable and exemplary death for all.(Source: Fadi Syriany )

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DU CÔTE DE NOS FRERES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.*

Aujourd'hui, en notre Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone, les Saints célébrés localement sont :

 
 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 

Il ne s’agit évidemment pas de la France, ancienne terre de chrétienté où, aujourd’hui, l’on détruit les églises pour les remplacer par des parkings et où les mosquées poussent comme des champignons (au demeurant particulièrement vénéneux) mais bien de la Russie qui renaît spirituellement après 70 ans d’athéisme obligatoire.

 

En effet, depuis deux décennies, c’est en moyenne mille nouvelles églises orthodoxes qui y sont construites chaque année. Depuis 2010, 5000 églises ont été ouvertes tandis que les effectifs de l’Eglise orthodoxe russe ont augmenté de 10 000 clercs !

Par ailleurs, ce renouveau spirituel du peuple russe est encouragé par les autorités politiques du pays. Vladimir Ressine, député à la Douma (chambre basse du parlement fédéral) et membre du conseil d’administration du fonds de soutien à la construction d’églises à Moscou appelle à la construction de 600 nouvelles églises dans la capitale. Le programme en cours de réalisation prévoyant la construction de 200 églises n’est, selon lui, plus d’actualité et insuffisant car les limites administratives de la ville ont été modifiées de sorte que Moscou est aujourd’hui deux fois plus grande qu’auparavant. « Je pense ainsi : on construira à Moscou autant d’églises que cela est agréable à Dieu. » a notamment déclaré ce député. Le dit fonds de construction des églises de Moscou a réuni à ce jour 3,5 milliards de roubles (~ 50 millions d’euros) pour le financement de ses projets.

Et pendant ce temps-là, en « douce » France…

Baudouin Lefranc

source

Le gouvernement turc ne permet pas cette année que la liturgie de la Dormition soit célébrée au monastère historique de la Mère de Dieu de Soumela, dans la région de Trébizonde
 

Le gouvernement turc ne permet pas cette année que la liturgie de la Dormition soit célébrée au monastère historique de la Mère de Dieu de Soumela, dans la région de Trébizonde

 

Après cinq années successives, au cours desquelles les autorités turques permettaient que la liturgie soit célébrée le 15 août au monastère historique de la Mère de Dieu de Soumela, dans la région de Trébizonde, la permission n’a pas été accordée cette année. Les autorités justifient cette interdiction par les travaux de restauration et les problèmes de stabilité de l’édifice qui seraient apparus récemment. Néanmoins, les cercles du Patriarcat de Constantinople ainsi que des représentants de l’hellénisme de la région du Pont considèrent que ces raisons ne sont que des prétextes. Ils expriment des craintes que le monastère soit définitivement fermé aux offices après l’entreprise d’islamisation de l’actuel gouvernement turc. En 2010, après 88 ans d’interruption, celui-ci avait permis au Patriarche œcuménique de célébrer la divine Liturgie pour la fête de la Dormition. La permission d’ouvrir le monastère une fois par an était permanente, sans limite dans le temps. Or, à la fin du mois de mai, les autorités turques ont informé le Patriarcat œcuménique que la permission était retirée, sans toutefois préciser si cela ne concernait que l’année présente. L’information a provoqué une grande déception chez les descendants des habitants du Pont qui sont dispersés dans le monde entier. Selon le président de la Fédération internationale des Grecs du Pont, M. Georges Parcharidis, « Le motif invoqué est la restauration de l’édifice. Je ne crois pas que cela soit la raison. Les Turcs ne veulent pas permettre que le monastère historique fonctionne à nouveau. Leur but est que disparaisse tout élément qui relie à la Grèce et à l’Orthodoxie ». Toujours selon M. Parcharidis, le plan du gouvernement turc est de changer le caractère de la région. « Le plan a commencé à être réalisé les dernières années. Il y a déjà deux ans que l’église Sainte-Sophie de Trébizonde a été transformée en mosquée, tandis que la même chose se produit, graduellement, avec Sainte-Sophie de Constantinople. En même temps, toutes les églises orthodoxes de la région sont devenues ou bien des mosquées, ou des étables, ou encore s’effondrent ». En outre, le nouveau maire islamiste du lieu élu en 2014, qui a remplacé l’ancien maire modéré et kémaliste, participe aux efforts des autorités turques pour éradiquer tout élément grec et orthodoxe. Qui plus est, un projet gouvernemental d’installation d’une station de sports d’hiver, à cinquante minutes environ du monastère n’est pas sans incidence. Des routes ont été ouvertes, de la dynamite a été utilisée, en raison de la nature rocheuse de la région. « Le monastère a réellement été endommagé à la suite de ces travaux, mais toutefois la restauration constitue une bonne excuse » a déclaré M. Parcharidis. Selon les personnalités influentes de l’hellénisme du Pont, « le seul pays qui peut « assagir » Erdoğan est la Russie, soit par l’intermédiaire de Poutine, soit par celui du patriarche Cyrille ». En effet, le 3 août, dans une lettre du Ministère russe des affaires étrangères adressée à M. Ivan Savvidis [membre influent de la Douma, président de la Fédération des communautés grecques de Russie, ndt], concernant « la célébration d’un culte religieux » à Sainte-Sophie de Constantinople, il est mentionné que la Russie partage les préoccupations de celui-ci. La signification dudit édifice en tant que monument du Patrimoine culturel mondial protégé par l’UNESCO y est soulignée, le musée ne pouvant être utilisé à d’autres fins. Il est également donné l’assurance que dans ses contacts avec les autorités turques, la Russie soulèvera la question et qu’Ankara sera exhortée à demeurer garante des valeurs religieuses et spirituelles de la société multinationale et multi-religieuse du pays, ainsi qu’à ne pas créer en outre des motifs de tension. La lettre du Ministère russe des Affaires étrangères constituait la réponse à la lettre qu’avait envoyée Ivan Savvidis au mois de juin au président Vladimir Poutine et au patriarche de Moscou Cyrille, leur demandant de défendre les monuments chrétiens se trouvant aujourd’hui en Turquie.

Source

A beautifull illustrated Syriac manuscript reads the following introduction: "Tetra Ewangelyun agh Mafekto d Thuma "Harkeloyo" The four Gospels according the tradition of Thomas of Harkel.

(Source: Drs Gewargis AcisSyriac Aramaic studies )

Sainte Radegonde Reine de France

et pauvre moniale

(Article écrit par Bernadette-Marie Duloisy et paru dans le numéro 64-65 juillet-août 2013 de la revue Apostolia)

Lorsque la petite princesse Radegonde naît au royaume de Thuringe en 520, la Gaule est le théâtre d’invasions, de rapines et de pillages précédant de terribles épidémies. Elle est encore une toute petite fille de trois ans quand son père le roi Berthaire est assassiné par ses deux frères. L’orpheline est emmenée avec son frère à la cour de leur oncle Hermanfroi, l’un des deux meurtriers. Plus tard, c’est au tour du roi franc Thierry premier et de son frère Clotaire roi de Soissons de s’allier contre la Thuringe et de la vaincre en 531. Radegonde, qui a tout juste onze ans, plaît aux deux vainqueurs. Elle est attribuée par tirage au sort au roi Clotaire et part vivre à la cour de celui-ci avec son frère qui se nomme Hermanfroi lui aussi.

Heureusement, elle va connaître un peu de paix pendant les dix années suivantes qu’elle passe dans une villa royale à Athies dans le Vermandois. Grâce à la reine Ingonde, épouse de Clotaire, elle est heureuse et reçoit une très bonne éducation. Elle n’apprend pas seulement, comme la plupart des filles, le tissage et la broderie ainsi qu’un peu de musique. Elle est très intelligente, possède un esprit vif assorti d’un jugement solide et fait de rapides progrès. Par exemple elle étudie le latin et le grec, elle les comprend et les parle bientôt aussi aisément que sa langue maternelle. Ajoutons à cela une solide formation littéraire, la lecture et la méditation des écrits des Pères de l’Eglise tels Grégoire, Basile, Athanase et Hilaire ainsi qu’Ambroise, Jérôme et Augustin… Radegonde est devenue chrétienne et sa préparation au saint baptême est due à saint Médard, évêque de Noyon tout prés d’Athies où elle réside. Elle manifeste très tôt une grande aptitude à la piété et déjà elle aspire à la virginité chrétienne.

Cet attrait pour les traductions latines de culture grecque de saint Basile et de saint Athanase, par exemple, lui vaut des moqueries et des tracasseries : on la trouve trop pieuse, trop différente des autres jeunes filles de la cour. L’épouse du roi Clotaire meurt en 538 et celui-ci, séduit depuis longtemps par la beauté de Radegonde, rêve d’en faire rapidement sa femme (la quatrième !) Finie la vie paisible parmi ses compagnes de la cour : puisqu’elle sera bientôt reine, on observe sans bienveillance ses œuvres de charité, on critique son mépris des honneurs et du luxe, on l’accuse de vivre comme une nonne, ce qui est indigne de son rang ! La malheureuse princesse n’a aucune envie de partager la vie de débauche de Clotaire dont la violence est bien connue, c’est un vrai barbare.

Cependant les préparatifs s’accélèrent, Clotaire est impatient et ne veut pas attendre plus longtemps la célébration des noces. Radegonde ne voit qu’une issue : elle décide de fuir une nuit avec quelques unes de ses amies, notamment Agnès et Baudonivie… Hélas, elles sont rattrapées prés de Péronne et il faut bien consentir au mariage. Celui-ci a lieu en grandes pompes à Soissons vers 539 en présence de l’évêque Médard. Sincèrement épris de la nouvelle reine, Clotaire lui fait don de plusieurs villas, ce qui est un cadeau magnifique. Il lui offre en particulier Athies où elle a été élevée et dont elle fera plus tard un hôpital et Saix où elle pourra se retirer pour prier. Le mariage lui ayant été imposé par force, Radegonde rejette tout contact avec le prince dont le tempérament est mis à rude épreuve « J’ai épousé une nonne et non pas une reine ! »Bien que son statut lui impose de riches vêtements, elle leur préfère des atours très modestes ce qui lui vaut des moqueries et provoque des disputes. De même elle pratique souvent le jeûne et envoie des serviteurs porter les mets raffinés des banquets aux pauvres. Elle obtient même de Clotaire la libération de plusieurs condamnés à mort !

Une épreuve plus cruelle que les autres frappe Radegonde au cœur cette année 555 : Clotaire fait assassiner son jeune frère Hermanfroi et, aux dires de la reine, cette mort a emporté toutes ses joies dans la tombe. Elle décide de quitter la cour et Clotaire, pour qui elle est un reproche vivant, y consent enfin. Des Leudes (nobles guerriers) l’escortent auprès de saint Médard qu’elle supplie de lui donner l’habit religieux ainsi que sa bénédiction. L’entrevue est assez tumultueuse, saint Médard craint de contrarier le roi mais Radegonde le convainc, il la consacre diaconesse et elle va enfin devenir moniale. Après avoir péleriné au tombeau de saint Martin, elle prend conseil de Jean de Chiron qui vit dans un ermitage troglodyte. Elle fonde un oratoire et un hospice (l’un des premiers de France) sur sa terre de Saix et y soigne les malades. Saint Grégoire de Tours, dans son histoire des Francs, raconte à quel point les jeûnes, les veilles et les aumônes contribuent à sa réputation. Elle va fonder à Poitiers le monastère Notre Dame et à sa mort, il y aura là deux cents moniales. Elle a étudié et choisi pour ses filles la règle de saint Césaire (clôture inviolable, austérités…) mais par humilité elle refuse la charge d’abbesse, c’est alors Agnès qui sera élue. Le monastère est béni par saint Germain de Paris et celui-ci procure sans compter aide et conseils spirituels aux religieuses. Lorsque Clotaire essaie d’arracher Radegonde au cloître pour la replacer sur le trône, cet homme de Dieu parvient à fléchir le roi, à l’amener au repentir et à renoncer à son projet.

Agnès est une abbesse de grande valeur et Venance Fortunat devient évêque de Poitiers en 599. A cette époque on a une grande vénération pour les reliques. Radegonde a obtenu de l’empereur Justin un fragment de la Sainte Croix et, pour fêter son arrivée, l’évêque poète et musicien compose le Vexilla Régis. Qui devinerait que cette humble moniale a été reine de France ? Elle mène une vie toute d’austérité, ne mange que des herbes cuites à l’eau, porte un cilice, couche sur la cendre, sert les pauvres, soigne les lépreux… Elle acquière le don des miracles et des guérisons s’opèrent aussi bien par des fruits qu’elle envoie, des papiers sur lesquels elle a inscrit son nom, l’application de feuilles de plantes qu’elle a touchées ou encore si le malade a prés de lui un cierge qu’elle a façonné. Elle reçoit la liberté de dépasser la norme pour ses pénitences et ses austérités.

Lors d’un concile à Tours en 567 elle a demandé aux évêques de protéger son monastère et d’y confirmer la règle de saint Césaire. Cet appui de l’épiscopat se révèle particulièrement utile quand en 585 Poitiers est conquis par les troupes de Gontran, roi de Bourgogne. Plus tard, grâce à l’aide de saint Germain, le monastère devient abbaye royale. La fatigue et la vieillesse amènent Radegonde à désirer rejoindre son Créateur. Les mortifications n’en diminuent pas pour autant et les miracles, les guérisons sont toujours aussi nombreuses. Elle rend le dernier soupir en 587 et c’est Grégoire de Tours qui préside à ses obsèques. Son corps est découvert intact mais en 1562 les huguenots le brûlent et seuls quelques ossements calcinés sont recueillis.

 

« Seigneur, si enclin à pardonner, accorde-nous, nous T’en supplions, d’être continuellement secourus par les prières de sainte Radegonde, reine incomparable, afin que nous expérimentions plus facilement les effets de Ton amour et de Ton infinie miséricorde qui ne s’épuise jamais. O Toi Qui vis et règne avec Ton Fils et l’Esprit-Saint dans les siècles des siècles. Amen ! »

 

Bernadette-Marie Duloisy

 

 

Dimanche 14 Août 2016:

Deuxième dimanche après la fête de la Transfiguration

{C}·         {C}Soirée :

{C}o    {C}Saint-Luc14: 15-24

{C}·         {C}Matin :

{C}o    {C}Saint-Marc.10 :28-34

{C}·         {C}Avant de Saint Qurbana :

{C}o    {C}Exode 23: 20-27

{C}o    {C}Psaume 29

{C}o    {C}Osée 11:1-9

{C}·         {C}Saint Qurbana :

{C}o    {C}1ère de St Pierre 5: 1-11

·         {C}01 Quant aux anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la gloire qui va se révéler :

·         {C}02 soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ;

·         {C}03 non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau.

·         {C}04 Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.

·         {C}05 De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.

·         {C}06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.

·         {C}07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.

·         {C}08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

·         {C}09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.

·         {C}10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

·         {C}11 À lui la souveraineté pour les siècles. Amen.

{C}o    {C} 

{C}o    {C}I Corinthiens 10: 1 -13

·         {C}01 Frères, je ne voudrais pas vous laisser ignorer que, lors de la sortie d’Égypte, nos pères étaient tous sous la protection de la nuée, et que tous ont passé à travers la mer.

·         {C}02 Tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême dans la nuée et dans la mer ;

·         {C}03 tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ;

·         {C}04 tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher, c’était le Christ.

·         {C}05 Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu : leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert.

·         {C}06 Ces événements devaient nous servir d’exemple, pour nous empêcher de désirer ce qui est mal comme l’ont fait ces gens-là.

·         {C}07 Ne devenez pas idolâtres, comme certains d’entre eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’est assis pour manger et boire, et ils se sont levés pour s’amuser.

·         {C}08 Ne nous livrons pas à la débauche, comme l’ont fait certains d’entre eux : il en est tombé vingt-trois mille en un seul jour.

·         {C}09 Ne mettons pas le Christ à l’épreuve, comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont péri mordus par les serpents.

·         {C}10 Cessez de récriminer comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont été exterminés.

·         {C}11 Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple, et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps.

·         {C}12 Ainsi donc, celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber.

·         {C}13 L’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter.

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Saint Luc 12: 13 à 21:

·         {C}13 Du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »

·         {C}14 Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? »

·         {C}15 Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »

·         {C}16 Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté.

·         {C}17 Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.”

·         {C}18 Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens.

·         {C}19 Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”

·         {C}20 Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”

·         {C}21 Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

{C}o    {C}35 à 44 :

·         {C}35 Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.

·         {C}36 Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.

·         {C}37 Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir.

·         {C}38 S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !

·         {C}39 Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.

·         {C}40 Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

·         {C}41 Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »

·         {C}42 Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?

·         {C}43 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !

·         {C}44 Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.

{C}o    {C} 

 

 

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

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WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 à Jauldes (Charente). 

 

-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile

 

 

de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte

 

 

Vierge Marie)

 

(Après la Messe, possibilité de rejoindre avec le Monastère en  Normandie avec le prêtre desservant pour le Pèlerinage de l'Assomption à N-D de Miséricorde. VEUILLEZ VOUS INSCRIRE !Retour le 16 Août dans l'après-midi)

 

 

Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi

 

13 Août à 15 heure au lieu habituel pour le WEEKEND DE

 

L'ASSOMPTION. 

 

*Dimanche 14 au Monastère Syriaque (Normandie).

 

-10h30, Messe du jour et programme habituel...

 

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

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*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

*Dimanche 4 Septembre:

 

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe de Rentrée Scolaire et des Catéchismes BENEDICTION DES ENFANTS et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 3 Septembre à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, September 4:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

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Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

 

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam, Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale.

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Lundi 15 Août 2016:

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Fête de l'Assomption de Sainte-Marie . Martha Mariam Samajam

 

{C}·         {C}Soirée :

{C}o    {C}Saint Luc 1: 39 - 56, 2: 22 - 35

{C}·         {C}Matin :

{C}o    {C}Saint-Luke2, 42-51,

{C}·         {C}Avant  Quadisha Qurbana :

{C}o    {C}Exode 3:1 - 6, 19: 16-23

{C}o    {C}Ezéchiel 44: 1 à 3

{C}o    {C}Isaiah45: 11 -19

{C}·         {C}Quadisha Qurbana

{C}o    {C}Actes 1: 12 - 14,

·         12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.

·         13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.

·         14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.

{C}o    {C} 

{C}o    {C}7: 44 -53

·         44 Nos pères, dans le désert, avaient la tente Elle avait été faite d’après les ordres de Celui qui parlait à Moïse et qui lui en avait montré le modèle.

·         45 Après avoir reçu cette tente, nos pères, avec Josué, la firent entrer dans le pays que les nations possédaient avant que Dieu les chasse loin du visage de nos pères. Cela dura jusqu’au temps de David.

·         46 Celui-ci trouva grâce devant Dieu et il pria afin de trouver une demeure au Dieu de Jacob.

·         47 Mais ce fut Salomon qui lui construisit une maison.

·         48 Pourtant, le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme le dit le prophète :

·         49 Le ciel est mon trône, et la terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, quel sera le lieu de mon repos ?

·         50 N’est-ce pas ma main qui a fait tout cela ?

·         51 Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !

·         52 Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner.

·         53 Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. »

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Hébreux 9: 3-12

·         03 Derrière le second rideau, il y avait la tente appelée le Saint des saints,

·         04 contenant un brûle-parfum en or et l’arche d’Alliance entièrement recouverte d’or, dans laquelle se trouvaient un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’Alliance ;

·         05 au-dessus de l’arche, les kéroubim de gloire couvraient de leur ombre la plaque d’or appelée propitiatoire. Mais il n’y a pas lieu maintenant d’entrer dans les détails.

·         06 Les choses étant ainsi disposées, les prêtres entrent continuellement dans la première tente quand ils célèbrent le culte.

·         07 Mais dans la deuxième tente, une fois par an, le grand prêtre entre seul, et il ne le fait pas sans offrir du sang pour lui-même et pour les fautes que le peuple a commises par ignorance.

·         08 L’Esprit Saint montre ainsi que le chemin du sanctuaire n’a pas encore été manifesté tant que la première tente reste debout.

·         09 C’est là une préfiguration pour le temps présent : les dons et les sacrifices qui sont offerts ne sont pas capables de mener à la perfection dans sa conscience celui qui célèbre le culte ;

·         10 ces préceptes, liés à des observances pour les aliments, boissons et ablutions diverses, concernent seulement la chair et ne sont valables que jusqu’au temps du relèvement !

·         11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,

·         12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.

{C}o    {C} 

{C}o    {C} 2: 14 – 18

·         14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,

·         15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.

·         16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.

·         17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.

·         18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Saint Luc 11: 21 -28

·         21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.

·         22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.

·         23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.

·         24 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.”

·         25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.

·         26 Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »

·         27 Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »

·         28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Saint Matthieu 12: 46 - 50

·         46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.

·         47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »

·         48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »

·         49 Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.

·         50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Saint Jean 19: 25-27

·         25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.

·         26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

·         27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

{C}o    {C} 

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Dormition, école de Tver’, XV° siècle
Icône de la Dormition, reproduction selon l'école de T'ver.

Icône de la Dormition, reproduction selon l'école de T'ver. © Romittagio, photo F. Breynaert.

Icône de la Dormition. Carmel de Harissa, Liban.

Icône de la Dormition. Carmel de l'unité. Harissa, Liban. © Photo F. Breynaert

Theophane le Grec, Assomption

Theophane le Grec, Assomption, Wikimedia CC

 

Nous allons détailler le schéma de l'icône de la Dormition selon l'école de Tver’ au XV° siècle.

Tver' est situé sur la route de Moscou à Saint-Pétersbourg, à 163 km (176 km par la route) au nord-ouest de Moscou.

 

Le mouvement des apôtres

Selon le schéma de l'icône de la Dormition selon l'école de Tver’ au XV° siècle, dans la partie supérieure de l'icône on voit les douze apôtres à l'intérieur de douze petits nuages soutenus chacun par un ange. Ils indiquent par leur mouvement ou par leur geste le centre del'icône: le Christ. [...]

Icône de la dormition - Le mouvement des apôtres, portés par les anges sur les nuées du ciel, vers le Christ

 

On raconte dans les Apocryphes [Transitus] :

"Quand le Seigneur Jésus Christ décida pour toujours d'avoir à ses côtés sa Mère, il envoya l'archange Gabriel pour lui manifester ce désir, en lui révélant le jour du transitus. [...] L'ange, messager de joie et d'amour, se rendit chez Marie et il dit: "Ton Fils dit que l'heure est venue quema mère soit toujours avec moi, ne te pas bouleverse de ceci parce que tu passeras à la vie éternelle". La sainte Mère exulta, mais elle exprima le désir de revoir les apôtres. Le messager de Dieu lui répondit: "Ils viendront à toi, ils chanteront des hymnes en ta présence et ils feront tes funérailles". Qu'une nuée s'étende sur le monde et que les ailes vents amènent les apôtres des confins de la terre jusqu'à Sion. [...] Levez vos yeux, o peuple de Dieu, levez-les ! Voici en Sion l'arche du Seigneur des armées et autour d'elle les apôtres personnellement venus pour rendre les honneurs funèbres au corps, principe de vie et réceptacle de Dieu."

 

La signification des lignes principales de l'icône

Les nuées qui portent les apôtres sont un détail secondaire, mais ils soulignent la place centrale occupée par le Christ vers lequel se dirigent les lignes principales de la composition. Le centre de l'icône, en effet, n'est pas la Mère de Dieu mais le Christ.

Selon le schéma de l'icône de la Dormition selon l'école de Tver’ au XV° siècle, la composition a deux mouvements opposés: du haut vers le bas, les apôtres sur les nuées se dirigent vers le Christ au centre de la composition [mouvement « centripète »].

L'autre mouvement est vertical du bas vers le haut. Du corps étendu de la Vierge part un

mouvement ascendant qui culmine dans le cercle qui contient la Sainte Vierge portée par les angesen haut des cieux.

Les deux personnages principaux, le Christ et Marie développent deux lignes opposées : une verticale et une horizontale.

Icône de la dormition - La Vierge, ligne horizontale

 

Icône de la dormition - Le Christ, ligne verticaleLa ligne verticale marque le centre exact de l'icône. C'est la ligne qui indique la bienveillance et l'amitié du Seigneur pour les hommes. Cette ligne, en effet, veut rencontrer l'autre ligne, horizontale.

La directrice horizontale est dans la moitié inférieure de l'icône, elle est formée par le corps de la Vierge, l'humanité, la terre fertile et prête à recevoir la graine.

La rencontre des deux lignes est vie, rédemption de toute la création et de tout ce qui est sur la terre, visible et invisible. Le Christ, vrai Dieu et vrai homme est la synthèse de l'union entre le Créateur et la création. Il s'est fait homme pour rencontrer l'homme dans son existence. [...] L'icône est donc le signe de l'impuissance humaine, - la mort -, et de la nécessité de rencontrer Dieu, - la vie -: de devenir tout en Dieu.

 

Sion et Gethsémani

Selon le schéma de l'icône de la Dormition selon l'école de Tver’ au XV° siècle, les deux bâtiments aux bords de la représentation indiquent la ville.

Icône de la dormition - Sion, batiment gaucheIcône de la dormition - Sion, batiment droit

- Nous sommes dans la ville de David, la Sion glorieuse et illustre, où fut accomplie la loi de la lettre et où fut annoncée la loi de l'esprit par laquelle le Dieu de l'ancienne et nouvelle Alliance a donné la Pâque véritable. C'est le rocher des églises.

- Le récit des Apocryphes parle de Gethsémani comme du point de convergence des apôtres. Il y avait ici la maison de la Vierge. L'endroit dans lequel souvent, en compagnie de ses disciples Jésus se retirait. Il y montra son humanité parfaite, et il nous enseigna à cultiver et à remettre notre volonté dans la volonté impénétrable du Seigneur. Mais que peut offrir l'homme en échange ? Pris d'effroi devant l'infini nous pourrions dire: « Que pouvons-nous t'offrir, O Christ Dieu ? » Une mère: une demeure pour celui qui a daigné nous visiter.

 

La Mère de Dieu

Nous lisons dans le récit des Apocryphes :

[...] La Toute Sainte, après avoir réconforté les apôtres, s'étendit sur le lit funèbre et les apôtres se disposèrent tout autour. La Toute Sainte poursuivit : "Seigneur, tu ne m'as pas privé de ta présence. Voici que je vais prendre la voie de toute la terre et je ne doute pas que mon Seigneur vous ait amené ici, chers frères, pour me donner un soulagement dans les tribulations qui vont me frapper. Maintenant je vous en prie, veillons tous ensemble continuellement jusqu'au moment où le Seigneur viendra et où je me séparerai de mon corps."

 

- Regardons l'image: à la tête du lit, saint Pierre, et aux pieds du lit, saint Paul, en attitude de vénération: « Salut, Mère de la vie, dit-il, même si je n'ai pas connu ton Fils dans son corps sur la terre, en te regardant c'est comme si je le voyais lui-même. »

Icône de la dormition - Dormition de la Vierge

-  Les deux chefs des apôtres sont mis en relief comme s'ils constituaient la proue et la poupe du navire céleste, constituée par le corps de la Vierge et dont le mat serait le Christ, le navire céleste, l'Église, qui nous mène au port de la vie, au port du salut, au port de notre sanctification.

 

Icône de la dormition - Les disciiples

Au milieu des apôtres, des deux côtés, on voit des femmes et deux personnages en habits épiscopaux. Nous avons ainsi, sur la ligne horizontale, un tableau de l'Église. Ce sont les funérailles d'un membre de la communauté. L'attitude est triste, nombreux sont ceux qui pleurent.

 

- Il fut un temps où Dieu le Père avait puni les premiers parents de la race humaine qui s'étaient remplis du vin de la désobéissance, ils avaient assoupi le regard de leur cœur et alourdi les yeux de leur intelligence, ils s'étaient endormis dans le sommeil de la mort et le Seigneur les chassa de l'Eden. Ève reçoit une sentence de douleur et d'affliction. Marie, fille d'Adam, purge la peine paternelle car son Fils aussi, lui qui est la vie, ne l'a pas refusée.

-  Nous contemplons la nouvelle Ève, l'Église, qui attend avec confiance son Seigneur et répand la foi et l'espérance.

 

Le Christ

Icône de la dormition - Le ChristToujours selon le schéma de l'icône de la Dormition selon l'école de Tver’ au XV° siècle, au centre de l'icône, dans une amande bleue qui indique la gloire, le Christ tient dans ses bras, comme une nouveau-née, l'âme de la Vierge. L'âme de la Mère de Dieu est représentée comme une fillette enveloppée en linges blancs. On veut indiquer ainsi sa splendeur, comme celle de l'âme pure illuminée par le baptême.

 

La Mère de Dieu était terrestre et corruptible comme une fille d'Adam, mais incorporée au Christ, son corps, et non seulement son âme, est glorifié et rendu immortel par la résurrection de son Fils. L'image semble incarner admirablement les vers que Dante adressa à la Mère de Dieu: « Vierge Mère, fille de ton Fils. » Autrement dit, est exprimée la relation d'amour entre la mère et le fils, entre la créature et son Créateur, entre l'instrument et la cause du salut.

 

Ce n'est plus la créature qui est remplie du mystère et cache dans son cœur, serre contre soi l'enfant, son fils et Dieu, mais c'est le Créateur qui tient dans ses bras la brebis égarée, du drame perdu, la drache perdue, son image déchue. [...] En contemplant cette icône nous percevons l'amour paternel de Dieu pour nous et celle qui est au centre de la fête disparaît humblement, elle se met de côté pour laisser la place à celui vers lequel elle devait nous conduire.

 


Les photos de cet article sont prises par F. Breynaert sur une reproduction de l'icône, Centro Russia ecumenica, Borgo Pio, 141, 00193 Roma, merci pour leur aimable contribution.

Le commentaire est extrait de Gaetano PASSARELLI, l'icona della Dormizione, La Casa di Matriona Milano 1992

(Source: "Marie de Nazareth" Auteur:F. Breynaert)

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12 août 2016 5 12 /08 /août /2016 07:44

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St Ephrem the Syrian-"Blessed is the person who has consented to become

the close friend of faith and of prayer: he lives in single-mindedness and makes prayer

and faith stop by with him. Prayer that rises up in someone's heart serves to open up

for us the door of heaven: that person stands in converse with the Divinity and gives

pleasure to the Son of God. Prayer makes peace with the Lord's anger and with the vehemence

of His wrath. In this way too, tears that well up in the eyes

can open the door of compassion."

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,17-18.11,1-2.

Mes frères, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. 
Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est un homme éprouvé ; c'est celui que le Seigneur recommande. 
Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, vous me supportez. 
J'ai conçu pour vous une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. 
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages. 
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ; 
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes. 
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. 
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! " 
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. 
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. " 
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. " 
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée. 
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! " 
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. " 
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure. 
 


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Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'Évangile médité - 270e méditation 

 

La folie des unes et la prudence des autres

 

 

Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq étaient prudentes.

Or, les cinq folles, ayant pris leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles.

Les prudentes au contraire en prirent dans leurs vases avec leurs lampes.

La précaution était sage, la cérémonie pouvait être longue, l’époux pouvait se faire attendre longtemps, et des lampes doivent être entretenues pour durer toujours. 

Comment cinq de ces vierges ne firent-elles pas ces réflexions ? Comment du moins, lorsqu’elles virent la précaution des autres, ne la prirent-elles pas elles-mêmes ?

Mais non, elles regardèrent cette précaution comme inutile et superflue, peut-être même se moquèrent-elles de celles qui la prenaient : du moins c’est ainsi que nous voyons les pécheurs et les tièdes se moquer des justes et des fervents.

Ceux-ci ne croient jamais en avoir fait assez, ni avoir pris assez de précautions pour se trouver prêts à l’arrivée de l’époux : prières, méditations, examens, pénitences, fréquentation des sacrements, bonnes œuvres de toute espèce, modestie, recueillement, fuite des moindres occasions, désir d’avancer tous les jours dans la connaissance et l’amour de Dieu, voilà de quoi ils s’occupent sans cesse. 

Ah ! disent les autres, tout cela n’est point nécessaire pour se sauver, et, voulant justifier leur imprudence, ils ajoutent mille autres propos insensés. Peut-être les avons-nous tenus nous-mêmes. Demandons-en pardon à Dieu, et désabusons-nous aujourd’hui par la suite de la parabole.

 

Une Prière de Thomas A Kempis

au Verbe-incarné offert

pour tous sur la Croix:

« Louange et gloire vous soient rendues à jamais, Seigneur Jésus, qui, pour un pécheur tel que moi, avez daigné descendre des cieux, et monter sur l'arbre de la croix, afin de satisfaire à la divine justice, pour mes péchés !

Là, dépouillé de vos vêtements, et couvert de blessures en tout votre corps, vous avez été suspendu entre deux larrons, comme le plus infâme voleur, vous le plus beau des enfants des hommes, vous le vrai Fils de Dieu, vous le Roi des rois et le Seigneur des anges !

Soyez environné de bénédictions, de splendeurs, d'actions de grâces, et de cantiques de louanges, ô Agneau de Dieu, modèle de douceur !

Car il n'y a pas d'honneurs que vous n'ayez mérités par votre Passion et votre mort, et par les ignominies de toutes sortes que vous avez endurées sur la croix.

Recevez donc cet humble tribut de louanges, ces dévotes actions de grâces, ces adorations de mon esprit, ces pieux hommages de ma bouche, pour la souveraine charité, l'immense charité que vous m'avez témoignée en votre Passion.
[...]
Oh ! combien donc m'avez-vous estimé, pour me racheter à si haut prix ?

Vous avez donné certes ce que vous aviez de plus précieux, car est-il rien de plus précieux que votre personne sacrée ?

Et vous vous êtes livré tout entier pour moi ! C'est pourquoi, je vous en conjure, ô doux Jésus, source de bonté, de charité, ne permettez pas que j'en perde jamais le souvenir ; faites que l'image de votre corps attaché à la croix brille sans cesse à mes yeux, et que chacune de vos cicatrices imprime profondément votre amour en mon cœur. »

Thomas A Kempisin "Œuvres spirituelles" Tome VI, "Les Trois Tentes. Prières et autres opuscules" (Recueil de prières, IV. Sur la Passion de Jésus-Christ, Quatrième prière, 1-3), Traduits du latin par le P. P.-M.-B. Saintyves, Paris, Victor Sarlit, 1860.

icone paques 1

DU MAUVAIS USAGE

DES BONNES CHOSES...

Ce n'est pas la nourriture qui est un mal,

mais la gourmandise.

Ni la procréation des enfants,

mais la prostitution.

Ni la richesse, mais l'avarice.

Ni la gloire, mais la vanité.

S'il en est ainsi, rien de ce qui est n'est mal.

Le seul mal, c'est leur mauvais usage.
(Saint Maxime le Confesseur, 3ème centurie sur la charité)

 

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WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 AOÛT à Jauldes (Charente). 

 

-10h30, Messe du jour,

*vénération de la relique et de l'Icône de Ste Philomène  et 

*prières mariales de vigile 

de la Dormition Assomption" de la Très Sainte 

Vierge Marie)

 

(Après la Messe, possibilité de rejoindre avec le Monastère en  Normandie avec le prêtre desservant pour le Pèlerinage de l'Assomption à N-D de Miséricorde.

VEUILLEZ VOUS INSCRIRE !Retour le 16 Août dans l'après-midi)

 

 

Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi

 

13 Août à 15 heure au lieu habituel pour le WEEKEND DE

 

L'ASSOMPTION. 

 

*Dimanche 14 au Monastère Syriaque (Normandie).

 

-10h30, Messe du jour et programme habituel...

 

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.*

Aujourd'hui, en notre Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone, les Saints célébrés localement sont :

 

Sainte Clarisse

(Claire ou Sigeberge),

troisième abbesse du Saint-Mont prés de Remiremont

dans les Vosges.(+654)

 

Tropaire

Fille de Saint Romaric dont tu nous enseignas l'exemple*
Tu succédas à Sainte Mactefelde*
Comme abbesse du Saint Mont.*
Ta pureté et ta clairvoyance*
Te firent surnommée « claire » par tes sœurs.*

Sainte Claire appelée encore Clarisse ou Sigeberge était une des 
filles de saint Romaric ; elle fut élue pour succéder à la première abbesse 
Mactefelde, gouverna l’abbaye pendant près de trente année et mourut aveugle 
en 654. Nous lui devons la rédaction d’une vie de saint Romaric.
Étant abbesse, elle aimait se retirer dans la chapelle de la Sainte Croix, une des sept élevées autour du monastère du Saint-Mont pour la célébration de la « laus perennis ».

A force de méditer et de pleurer, parfois des nuits entières, sur la Passion de Notre-Seigneur, elle en vint à perdre la vue.
Par la suite, et nous citons ici « La Vie de Sainte Claire » publiée à Remiremont en 1749, «Elle avait un grand pouvoir donné par Dieu d’éclairer les aveugles et de guérir les maux d’yeux.».


Son culte se répandit dans toute la région et on venait la prier pour obtenir 
la guérison des maladies oculaires, en prenant de l’eau à la source qui porte son 
nom sur le Saint Mont.

 

Le Saint-Mont fait partie de ces nombreuses fondations mérovingiennes nées de la volonté d’un moine et d’un noble.
Situé à cheval sur les territoires des communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé (dans les Vosges), le Saint-Mont est indissociable de la ville de Remiremont, car il est considéré comme étant le berceau de la ville, comme nous le verrons.
La place était un ancien oppidum celtique qui permettait de contrôler les vallées de la Moselotte et de la Moselle au confluent des deux rivières. Cet oppidum fut occupé et renforcé par les Romains. Le site portait alors le nom de Habendum.
Au VIIe siècle, il était la propriété d’un certain Romulphe, puis de son fils Romaric, tous les deux grands seigneurs de la cour d’Austrasie.
Au cours d’une mission d’évangélisation en 617, Amé, moine colombaniste, fut introduit à la Cour de Metz et finit par convaincre Romaric, déjà très pieux, de tout quitter pour le suivre au monastère de Luxeuil.
Vers 620, les deux hommes fondèrent au mont Habend (la seule propriété que Romaric ait conservée) un monastère accueillant une congrégation de femmes. Le monastère d’hommes suivit peu de temps après. L’appellation de Saint-Mont s’est progressivement substituée à Habend à partir de l’an 700 pour être définitivement adoptée au XVe siècle.
La tâche majeure de cette communauté était de prier pour les vivants et les morts et de veiller à conserver leur mémoire, en rédigeant des « livres de vie » (liber memorialis). Les moniales pratiquaient la « Laus perennis », la « Louange perpétuelle », c’est-à-dire qu’elles chantaient des psaumes 24 heures sur 24 par groupes de 12 qui se relayaient. Au VIIIe siècle, elles étaient une centaine.
Les religieuses obéirent à la dure Règle de Saint Colomban pendant deux siècles avant d’adopter une règle plus souple, celle de Saint Benoît. Ce changement d’obédience s’accompagna du déménagement des moniales. En 818, elles quittèrent le Saint-Mont, sur lequel les conditions de vie étaient trop difficiles.
Le choix de l’implantation de la nouvelle abbaye se fit sur une terrasse située sur la rive gauche de la Moselle, à l’abri des crues : elle attira rapidement une population qui s’installa aux portes de l’abbaye. C’est là l’origine de la ville de Remiremont (qui dérive du latin Romarici mons, le « mont de Romaric »), célèbre par son chapitre de chanoinesses, réservé aux jeunes filles de la haute noblesse
Ce n’est qu’au début du XIe siècle que des religieux investirent à nouveau le site. A la Révolution, le prieuré fut vendu comme bien national, mettant fin à plus de douze siècles de dévotion religieuse. Lieu sacré de la montagne vosgienne, le monastère du Saint-Mont fut la plus ancienne fondation monastique de Lorraine. Son influence sera primordiale sur toute la région.(Source Père Duloisy)

 

L'Eglise d'Occident (Latine) célèbre aujourd'hui:

 

SAINTE CLAIRE D'ASSISE
 
 
Vierge et Fondatrice d'Ordre
 

 

(1194-1253)

 

 

Sainte Claire naquit à Assise, en Italie. Dès son enfance, on put admirer en elle un vif attrait pour la retraite, l'oraison, le mépris du monde, l'amour des pauvres et de la souffrance; sous ses habits précieux, elle portait un cilice.
 
A l'âge de seize ans, fortement émue de la vie si sainte de François d'Assise, elle va lui confier son désir de se donner toute à Dieu. Le Saint la pénètre des flammes du divin amour, accepte de diriger sa vie, mais il exige des actes: Claire devra, revêtue d'un sac, parcourir la ville en mendiant son pain de porte en porte. Elle accomplit de grand coeur cet acte humiliant, et, peu de jours après, quitte les livrées du siècle, reçoit de François une rude tunique avec une corde pour lui ceindre les reins, et un voile grossier sur sa tête dépouillée de ses beaux cheveux.
 
Elle triomphe de la résistance de sa famille. Quelques jours après, sa soeur Agnès la supplie de l'agréer en sa compagnie, ce que Claire accepte avec joie, en rendant grâce au Ciel. "Morte ou vive, qu'on me ramène Agnès!" s'écria le père, furieux à cette nouvelle; mais Dieu fut le plus fort, et Agnès meurtrie, épuisée, put demeurer avec sa soeur. Leur mère, après la mort de son mari, et une de leurs soeurs, vinrent les rejoindre.
 
La communauté fut bientôt nombreuse et florissante; on y vit pratiquer, sous la direction de sainte Claire, devenue, quoique jeune, une parfaite maîtresse de vie spirituelle, une pauvreté admirable, un détachement absolu, une obéissance sublime: l'amour de Dieu était l'âme de toutes ses vertus.
Claire dépassait toutes ses soeurs par sa mortification; sa tunique était la plus rude, son cilice le plus terrible à la chair; des herbes sèches assaisonnées de cendre formaient sa nourriture; pendant le Carême, elle ne prenait que du pain et de l'eau, trois fois la semaine seulement. Longtemps elle coucha sur la terre nue, ayant un morceau de bois pour oreiller.
Claire, supérieure, se regardait comme la dernière du couvent, éveillait ses soeurs, sonnait matines, allumait les lampes, balayait le monastère. Elle voulait qu'on vécût dans le couvent au jour le jour, sans fonds de terre, sans pensions et dans une clôture perpétuelle.
 
Claire est célèbre par l'expulsion des Sarrasins, qui, après avoir pillé la ville, voulaient piller le couvent. Elle pria Dieu, et une voix du Ciel cria: "Je vous ai gardées et Je vous garderai toujours." Claire, malade, se fit transporter à la porte du monastère, et, le ciboire en main, mit en fuite les ennemis. Sa mort arriva le 12 août 1253.
 
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

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(Image:Sainte Claire d'Assise
Colegio Corpus Christi, Valence (Espagne))

 

« Place ton esprit devant le miroir d'éternité, laisse ton âme baigner dans la splendeur de la Gloire, unis-toi de cœur à Celui qui est l'incarnation de l'essence divine, et, grâce à cette contemplation, transforme-toi tout entière à l'image de sa divinité. »


Sainte Claire d'AssiseLettre à sa sœur Agnès (Lettres 3, 12-13), in Isabelle Prêtre, "Claire d'Assise ou la joie d'exister", Médiaspaul Éditions, 1999.

 

 

En Orient Bysantin, l'Eglise célèbre aujourd'hui:

 

Monk-martyrs

Gerontius, Serapion, Germanus, Bessarion, Michael, and Simeon of Garesja,

slain by the Lekians (1851)

Commemorated on August 12

Throughout the 18th and 19th centuries the Dagestanis were continually raiding and pillaging the Davit-Gareji Wilderness. They destroyed churches and monasteries, stole sacred objects, and tortured and killed many of the monks who labored there.
A Dagestani army invaded the Davit-Gareji Wilderness in the summer of 1851. They looted the Davit-Gareji Lavra and carried off many of the monastery’s sacred treasures and books. Then they took many of the monks captive and tortured a few of the most pious.

 

First they stabbed Hierodeacon Otar to death, then they beheaded Hieromonk Gerontius. The unbelievers battered Hieromonk Serapion to death with their swords. Monk Herman was stabbed in the stomach, then beheaded Monk Besarion was also beheaded. The eighteen-year-old Simeon tried to flee on foot but was shot at with bows and arrows, then caught and beheaded. Monk Michael, the most outstanding among the brothers in humility and silence, was subjected to the harshest tortures.
After their martyrdom the bodies of these holy men were illumined with a divine light.
The martyrdom of the holy fathers of the Davit-Gareji Monastery was described in 1853 by Hieromonk Isaac of Gaenati, who witnessed the tragedy. Hieromonk Isaac himself was captured and led away to Dagestan by the merciless bandits. He was later freed through the mediation of Tsar Nicholas I (1825–1855).

© 2006 St. Herman of Alaska Brotherhood.

 

Martyrs Anicetas and Photius of Nicomedia (305)

These holy martyrs suffered victoriously in the year 305 (Prologue) or 288 (Great Horologion), during the reign of Diocletian, who visitedNicomedia to stir up a persecution of Christians there. Anicetas, one of the city governors, presented himself before the Emperor, boldly confessed his Christian faith, and denounced the worship of the idols. Anicetas was subjected to a series of cruelties: his tongue was cut out, but he miraculously continued to speak; he was thrown to a lion, but it refused to attack him; then he was savagely beaten with rods until his bones showed through his wounds.

 

 His nephew Photius, seeing his endurance of all these trials, ran forward, embraced his uncle, and declared to the Emperor that he too was a Christian. The Emperor ordered that he be beheaded immediately, but the executioner, raising his swor