Ton temple, Vierge immaculée * devient une source inépuisable de miracles en ce jour; * des fleuves de grâce en effet * coulent de ta sainte châsse abondamment * et réjouissent le cœur de ceux * qui, pleins de foi et d'amour, * s'écrient à ton adresse: Tu es vraiment * notre joie, notre allégresse et notre vie.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen,
Comme un diadème éblouissant, * toute-pure Mère de Dieu, * l'Eglise du Christ * a mis ta Ceinture sacrée; * en ce jour elle éclate de joie, * en ce mystère, notre Dame, elle exulte et s'écrie: * Réjouis-toi, diadème précieux, * couronne de la gloire de Dieu, * seule gloire de l'assemblée et mon éternelle joie, * réjouis-toi, protectrice de ceux * qui accourent vers toi, * leur havre de paix, notre ancre de salut.
D'après une ancienne tradition ecclésiastique, au moment de quitter ce monde pour rejoindre son Fils et son Dieu, la Très Sainte Mère de Dieu légua ses deux robes à deux pauvres femmes juives qui l'avaient servie. Ces dernières gardèrent précieusement ces Reliques, qui furent transmises de génération en génération jusqu'à ce que Galbios et Candide s'emparent de l'une d'elles, au moyen d'une pieuse ruse, sous le règne de Léon ler , et la déposent dans l'église des Blachernes (cf. 2 juil.).
La Ceinture de la Mère de Dieu, qui s'était retrouvée, on ne sait comment, dans l'Evêché de Zèla, proche d'Amasée dans l'Hélénopont, fut transférée à Constantinople sous le règne de Justinien (vers 530)1, et déposée dans l'église des Chalkoprateia, qui était située non loin de Sainte Sophie. On y célébrait en ce jour la Dédicace de l'église et les deux insignes Reliques qu'elle contenait: la Sainte Ceinture et les Langes de Notre Seigneur.
De longues années après (vers 888), l'épouse de l'empereur Léon VI le Sage, Zoé, se trouvant gravement malade sous l'instigation d'un esprit malin, fut avertie au cours d'une révélation qu'elle obtiendrait sa guérison par l'imposition de la Ceinture de la Mère de Dieu. L'empereur fit aussitôt briser les scellés de la châsse (soros) qui contenait la Relique, et on y découvrit avec admiration la Sainte Ceinture, aussi neuve et éclatante que si elle avait été tissée la veille. On trouva à côté un document indiquant exactement la date où elle avait été apportée à Constantinople, et comment l'empereur lui-même l'avait déposée dans la châsse qu'il avait scellée de ses propres mains. L'empereur Léon baisa la Relique avec vénération et la remit au Patriarche. Et dès que le prélat eut déployé la Ceinture sur la tête de l'impératrice, celle-ci fut délivrée de sa maladie. Tous rendirent gloire au Christ Sauveur et à sa Très-Sainte Mère, et on replaça la Relique dans la châsse, après que l'impératrice reconnaissante l'eut rehaussée de fils d'or.
On raconte que le Tsar de Bulgarie Asên (1187-1196), ayant vaincu l'empereur Isaac II Ange (1190), s'empara de la croix dans laquelle se trouvait un morceau de la Sainte Ceinture, et qu'un Prêtre avait jetée dans le fleuve pour qu'elle échappe à la profanation 3 . Reprise par les Serbes, la Sainte Relique fut ensuite offerte par le Saint prince Lazare (+ 1389, cf. 15 juin) au Monastère athonite de Vatopédi, où elle se trouve encore vénérée aujourd'hui, dégageant un suave parfum et accomplissant quantité de Miracles.
Cette Ceinture, qui a serré les chastes entrailles qui portaient le Créateur et qui a été humectée des gouttes du lait dont fut nourri Celui qui est la Vie du monde, demeure pour tous les croyants un gage de salut. Elle les incite à ceindre tous les mouvements de la chair et à imiter la chasteté d'âme et de corps de la Très-Sainte Vierge et Mère, afin d'être jugés dignes de porter, à leur tour en leur cœur, le Christ qui ne cesse de se faire pour nous "petit enfant".
1. La fête d'aujourd'hui doit donc être distinguée de la Déposition de la Sainte Robe dans l'église des Blachernes, où était aussi vénéré le Voile ou Maphorion de la Mère de Dieu, cf. 11 oct.
2. Les informations données par les sources hagiographiques sont fort confuses et contradictoires. Nous présentons ici la version du Synaxaire de Constantinople, confirmée par le Ménologe Impérial (Xe s.). Mais, un peu plus bas, la même notice, reprenant celle du Ménologe de Basile II, mentionne que le transfert aurait eu lieu au temps d'Arcade, fils de Théodose (395-408). On sait d'autre part que la construction de l'église des Chalkoprateia fut entamée par Pulchérie, mais achevée au temps de Léon III. Probablement détruite par un tremblement de terre, elle fut restaurée par Justin II (565-578), qui la dota richement et fit bâtir une chapelle pour abriter la Sainte Ceinture. Le Synaxaire mentionne, au 12 av., une autre mémoire du transfert de la Ceinture, de Zéla à la capitale, mais la situe au IXe s. Cette date est certainement erronée, car on conserve des hymnes liturgiques composées, au VIle s., par St Maxime le Confesseur, en l'honneur de cette fête, et une homélie prononcée par St Germain de Constantinople, au siècle suivant.
3. Constantin Acropolite, Chronique (PG 140, 1009).

Tropaire, t. 8
Mère de Dieu toujours-vierge, protection des mortels, * à ta ville tu donnas comme une enceinte fortifiée * la Robe et la Ceinture de ton corps immaculé * échappant à la corruption en vertu de ton enfantement virginal, * car en toi la nature et le temps sont renouvelés; * c'est pourquoi nous te prions de pacifier notre vie * et d'accorder à nos âmes la grâce du salut.
Kondakion, t. 2
La précieuse Ceinture qui jadis entoura * ton sein porteur de notre Dieu * pour tes fidèles est un invincible trophée, * un trésor inépuisable de bienfaits, * Mère de Dieu demeurée vierge en enfantant.
Ikos
Tes merveilles, quelle bouche de mortel * en fera sur terre le récit? * Pas même un pur esprit dans le ciel! * Mais toi qui enfantas l'insondable océan de compassion, * agrée de mes lèvres infertiles ce chant * et donne-moi la grâce de Dieu * pour célébrer, notre Dame, ta Ceinture sacrée, * car en toi exulte le monde entier, * en compagnie de tous les Anges chantant * tes merveilles inégalées, * Mère de Dieu demeurée vierge en enfantant.
Exapostilaire (t. 3)
Celui qui fit pour toi des merveilles, Tout-immaculée, * combla aussi d'honneurs ta Robe et ta Ceinture en la donnant * à ta ville comme un talisman; * et, célébrant sa déposition maintenant, * de tout cœur nous te fêtons dans l'allégresse et la joie.
Notre Dame, souveraine de l'entière création * comblée de sagesse lumineuse comme Mère du Dieu tout-puissant, * comble-moi de lumière, de grâce et de savoir divin, * Mère de Dieu, lorsque je chante des hymnes en ton honneur.
Laudes, t. 4
Comme un diadème éblouissant, * toute-pure Mère de Dieu, * l'Eglise du Christ a mis ta Ceinture sacrée; * en ce jour elle éclate de joie, * elle exulte, notre Dame, et te chante mystiquement: * Réjouis-toi, diadème et couronne de Dieu, * réjouis-toi seule gloire de l'assemblée * et pour les siècles ma joie.
Souveraine immaculée, * muraille fortifiée, * rempart indestructible et secours * pour ton peuple et ta cité, * tu lui donnas ta Ceinture, précieux trésor, * comme une enceinte radieuse pour garder de tout malheur, * divine Epouse, les croyants * qui la vénèrent pleins de zèle et de ferveur.

Ton temple, Vierge immaculée * devient une source inépuisable de miracles en ce jour; * des fleuves de grâce en effet * coulent de ta sainte châsse abondamment * et réjouissent le cœur de ceux * qui, pleins de foi et d'amour, * s'écrient à ton adresse: Tu es vraiment * notre joie, notre allégresse et notre vie.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Comme un diadème éblouissant, * toute-pure Mère de Dieu, * l'Eglise du Christ * a mis ta Ceinture sacrée; * en ce jour elle éclate de joie, * en ce mystère, notre Dame, elle exulte et s'écrie: * Réjouis-toi, diadème précieux, * couronne de la gloire de Dieu, * seule gloire de l'assemblée et mon éternelle joie, * réjouis-toi, protectrice de ceux * qui accourent vers toi, * leur havre de paix, notre ancre de salut.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsaout/aout31.html) ,

Le 1er Septembre en l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone:
Saint GILLES, abbé en Languedoc († VIIIe s.)
Mémoire des saints :
SIXTE, 1er évêque de Reims, martyr († 300)
LOUP, évêque de Sens († 623)
FIRMIN, 3e évêque d’Amiens, confesseur († IVe s.)
Mémoire de JOSUÉ († 1200 av. J.-C.) et GÉDÉON († XIe s. av. J-C.), juges en Israël
Mémoire de Saint
SYMÉON STYLITE
(L'ANCIEN)
Our Holy Father Symeon Stylites (459)
/http%3A%2F%2Fstpaulbrisbane.org%2FSymeonStylites33.jpg)
/http%3A%2F%2Fstpaulbrisbane.org%2Fkandila.gif)
Saint Syméon le Stylite naquit dans un village nommé Sissa en Asie-Mineure, entre la Syrie et la Cilicie, sous le règne de Léon le Grand et le Patriarche d'Antioche Martyrios (vers 457).
Dès son plus jeune âge, ses pieux parents avaient comme de l'envoyer dans la solitude pour mener paître les brebis. Or, un jour que la neige était si abondante que le jeune garçon ne pouvait mener son troupeau aux pâturages, il entra dans une église et entendit qu'on y lisait ces paroles:
«Bienheureux ceux qui pleurent et malheureux ceux qui rient, bienheureux ceux qui ont le coeur pur etc ... »

Ayant demandé ce qu'il fallait faire pour suivre ces instructions du Seigneur, il abandonna sur le champ les siens et tout ce qui le retenait au monde et partit pour un monastère voisin, où il resta deux ans.
Comme Syméon désirait mener une vie plus austère que celle qu'il avait trouvée là, il se rendit au Monastère de Mandras, où le moine Héliodore dirigeait en toute sagesse et austérité plus de quatre-vingt moines.
Syméon y passa dix années; mais dès le début de son séjour, il dépassait tous les autres moines par la rigueur de son ascèse.
Alors que les autres mangeaient tous les deux jours, Syméon ne prenait sa maigre réfection qu'une fois par semaine. Son désir de souffrir pour le Christ était tel qu'il s'était confectionné une ceinture avec des feuilles de palmier et la portait sous ses vêtements, serrée si fort aux reins qu'elle lui pénétrait profondément dans la chair.

A la vue de ces combats surhumains, les anciens du monastère ordonnèrent au bienheureux de se retirer, afin de ne pas être cause de dommage pour ceux qui, de constitution plus faible, -voudraient à son modèle entreprendre des labeurs qui seraient au-dessus de leurs forces.
Syméon se retira donc du monastère et partit vers le lieu le plus désert de la montagne voisine. Ayant trouvé un puits asséché, il y descendit et resta là à chanter nuit et jour les louanges de Dieu.
Au bout de cinq jours, les moines de Mandras, se repentant d'avoir chassé Syméon, voulurent le ramener auprès d'eux. Ce n'est qu'après de longues recherches qu'on finit par le retrouver dans cet endroit où seuls les démons avaient l'audace de se tapir.
Par obéissance, Syméon rentra au monastère, mais il n'y resta pas longtemps, ne pouvant se contenter de la mesure commune. Il se rendit dans un bourg nommé Télanisson, où il trouva une maisonnette isolée. Il resta là reclus pendant trois ans, travaillant sans cesse à s'enrichir des vertus célestes.
Comme, à l'exemple de Moïse, d'Elie et du Christ Sauveur, il désirait passer les quarante jours du Carême sans manger quoi que ce soit, il demanda à son ami Blassos de murer l'entrée de sa cellule.
Celui-ci n'accepta qu'à la condition de laisser à l'athlète du Christ un peu de pain et d'eau, au cas où son corps serait réduit à la dernière extrémité. Les quarante jours passés, Blassos entra dans la cellule plein de crainte.
Il trouva les pains et l'eau tels qu'il les avait laissés et le Saint étendu immobile sur le sol, si faible qu'il ne pouvait prononcer une parole; il ne reprit quelques forces qu'après, avoir communié aux Divins Mystères.
Depuis lors, exercé par l'habitude, Syméon passait tous les carêmes sans rien manger et, fortifié par la grâce, il restait debout pendant tout ce temps avec une gaîté incomparable.
Après trois ans passés dans cette cellule, il monta au sommet d'une montagne et s'y fit attacher à une lourde chaîne.
Mais le sage Mélèce, Chorevêque de l'église d'Antioche, lui fit remarquer que la volonté de l'homme éclairée par sa raison doit se montrer plus forte que toute chaîne pour empêcher sa pensée d'errer ici et là. Syméon, convaincu par cet argument, et sachant que l'ascèse n'est louable que dans la mesure où elle restaure dans sa beauté originelle l'image de Dieu déposée dans notre nature, obéit au Hiérarque et fit rompre ses liens.
De gros vers sortirent alors des plaies que la chaîne lui avait faite, manifestant que le Saint faisait en tout point preuve d'une patience égale à celle des Martyrs, et même supérieure si cela est possible, car c'est lui même volontairement qui s'appliquait ces tourments pour l'amour de Christ.
La réputation de sa sainteté s'étendit alors tellement qu'un grand nombre de fidèles, venus des environs mais aussi de contrées lointaines comme la Perse, l'Arménie, la Géorgie, l'Italie, la Gaule2 et l'Angleterre, accouraient sans cesse pour recevoir sa bénédiction et la guérison de leur âme et de leur corps. Mais Syméon n'aimait et ne recherchait que la solitude pour pouvoir s'approcher du ciel dans la pure contemplation.
Afin d'échapper à ces honneurs importuns, il s'avisa de construire une colonne, au sommet de laquelle il s'installa sur une petite plateforme.
Il fit d'abord une colonne de six coudées de haut, puis une seconde de douze, une troisième de vingt-deux et enfin demeura au sommet d'une colonne de trentesix coudées, ainsi plus proche du ciel que de la terre.
Ces résidences de plus en plus hautes étaient comme le signe visible des ascensions de son âme dans la lumière de Dieu.
Ainsi exposé à la vue de tous comme une lampe brillante sur un candélabre élevé, Syméon attira à lui encore plus de monde et illumina des rayons de la foi une foule de barbares, venus contempler ce spectacle étrange.
Du haut de sa colonne, seul à seul avec Dieu, le Saint ne cessa pas pourtant d'être l'instrument de la miséricorde divine. Il accomplit un grand nombre de miracles et de guérisons, prédit des calamités naturelles et fut pour tous un havre de salut et de consolation spirituelle.
Crucifié au monde et ne cachant rien de sa vie, Saint Syméon s'offrait, selon la parole de l'Apôtre, en spectacle aux Anges et aux hommes (I Cor. 4:9).
Bien que revêtu de ce corps mortel, il menait ici-bas la vie incorporelle des Anges. Mais le plus admirable était, qu'ayant pratiqué de tels combats ascétiques, après avoir atteint de telles vertus et accompli de si nombreux miracles, Syméon avait une telle humilité qu'il se considérait sans feinte comme inférieur à tous les hommes.
Ce n'est qu'à l'égard des hérétiques qu'il montrait de la colère, ou plutôt un zèle divin pour leur correction.
Ayant ainsi répandu autour de lui la paix qui régnait en son coeur, Saint Syméon s'endormit dans la mort à l'âge de 69 ans, en 461; alors qu'il était plongé en prière.
Ses précieuses Reliques furent amenées à Antioche, accompagnées d'une foule immense, et elles continuèrent d'accomplir de nombreux miracles pour ceux qui s'en approchaient avec foi.
Born in Syria, he was a shepherd, but at the age of eighteen he left home and became a monk, practicing the strictest asceticism. At times he fasted for forty days. After a few years at a monastery he took up an ascetical discipline unique at that time: mounting a pillar, he stood on it night and day in prayer. Though he sought only seclusion and prayer, his holiness became famous, and thousands would make pilgrimage to receive a word from him or to touch his garments. Countless nomadic Arabs came to faith in Christ through the power of his example and prayers.
To retreat further from the world, he used progressively taller pillars: his first pillar was about ten feet high, his final one about fifty.
He was at first suspected of taking up his way of life out of pride, but his monastic brethren confirmed his humility thus: They went to him as a group, and told him that the brotherhood had decided that he should come down from his pillar and rejoin them. Immediately he began to climb down from the pillar. Seeing his obedience and humility, they told him to remain with their blessing.
He was known also for the soundness of his counsel: he confirmed the Orthodox doctrine at the Council of Chalcedon and persuaded the Empress Eudocia, who had been seduced by Monophysite beliefs, to return to the true Christian faith. After about forty years lived in asceticism, he reposed in peace at the age of sixty-nine.
1. Nous précisons l'Ancien, pour ne pas le confondre avec Saint Syméon Stylite du Mont-Admirable (+ 596) fêté le 24 Mai et avec Saint Syméon Stylite le Jeune (date inconnue) mentionné le 27 avril.
2. Cf. la rencontre de Saint Syméon et de Sainte Geneviève de Paris rapportée dans la vie de celle-ci (3 Janvier).

SAINT GILLES ou ÉGIDE
Abbé
(640-720)

/http%3A%2F%2Fstpaulbrisbane.org%2Fkandila.gif)
Saint Gilles était d'Athènes. Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie ; mais sa science était surtout celle des saints.
Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône.
Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne : à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité. Mais Jésus-Christ ne se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident. Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.
/http%3A%2F%2Fmedia.evangelizo.org%2Fimages%2Fsantibeati%2FE%2FSant_Egidio_Abate%2FSant_Egidio_B.jpg)
Mais il lui fallait la solitude ; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours ; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.

Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber ; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.
/http%3A%2F%2Fmedia.evangelizo.org%2Fimages%2Fsantibeati%2FE%2FSant_Egidio_Abate%2FSant_Egidio.jpg)
(Source: Evangelizo.org)
Dormition du juste Josué, fils de Navé
(vers la fin du XIIIème siècle avant NSJC).

/http%3A%2F%2Fstpaulbrisbane.org%2Fkandila.gif)
Que s'arrêtent le soleil / et la lune! cria Josué; / c'est ainsi qu'il prophétisa / l'éclipse des astres en la Passion / du Maître crucifié selon la chair / qui mit au pilori / les puissances du mal / et le Prince des ténèbres.

Josué, fils de Navé (ou Nun), appartenant à la tribu d'Ephraïm, le second fils de Joseph, est un personnage biblique qui vécut au XIIe siècle avant JC.
A l'origine, il était appelé Osée, mais Moïse qui était l'un des disciples les plus fidèles et auquel il a succédé à la direction du peuple juif, changea son nom en Josué, qui signifie «Le Seigneur sauve »
Il est nommé pour la première fois dans le livre de l'Exode chapitre 17: 9-14, lorsque, pendant la longue errance dans le désert, les Juifs ont fui l'Egypte sous la conduite de Moïse, et ont été forcés de se battre avec la tribu de Amalécites, les nomades ennemis d'Israël.
Dans le désert les affrontements étaient courants entre les tribus nomades, pour le droit d'utiliser les sources d'eau dans les oasis. Moïse à cette occasion, a appelé son fidèle collaborateur et l'a engagé pour combattre Amalek leur chef, de choisir les hommes les plus valides. A Rephidim, dans le désert du Sinaï, Josué engage un long combat, pendant que Moïse, Aaron et Hur regardaient du haut d'une colline.

Le déroulement de la bataille était alternativement positif et négatif selon que Moïse tenait ses mains hautes ou les laissaient tomber par épuisement. Aaron et Hur soutinrent les bras vers le haut jusqu'au coucher du soleil, et Josué est sorti victorieux de la bataille.
Josué était le seul compagnon de Moïse sur le mont Horeb, quand Dieu a dicté les Tables de la Loi, les Dix Commandements. (Nombres, ch. 27, 18-23) on peut lire: « Le Seigneur dit à Moïse: ''Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l'esprit; et tu poseras ta main sur lui. Tu le placeras devant le sacrificateur Éléazar et devant toute l'assemblée, et tu lui donneras des ordres sous leurs yeux. Tu le rendras participant de ta dignité, afin que toute l'assemblée des enfants d'Israël l'écoute. Il se présentera devant le sacrificateur Éléazar, qui consultera pour lui le jugement de l'urim devant le Seigneur ; et Josué, tous les enfants d'Israël avec lui, et toute l'assemblée, sortiront sur l'ordre d'Éléazar et entreront sur son ordre.'' Moïse fit ce que le Seigneur lui avait ordonné. Il prit Josué, et il le plaça devant le sacrificateur Éléazar et devant toute l'assemblée. Il posa ses mains sur lui, et lui donna des ordres, comme le Seigneur l'avait dit par Moïse. »
Depuis ce temps, Joshua eut le pouvoir de donner les mêmes ordres donnés par Moïse et de demander au prêtre de voir la volonté divine par un oracle.
Moïse préparait un nouveau guide pour le peuple d'Israël, qui était maintenant tout près de la Terre Promise, parce que lui et tous les Juifs de la génération précédente, qui avait échoué à faire confiance à Dieu pendant les quarante années d'errance dans le désert, par la volonté de Dieu auraient tout au plus la faveur de l'entrevoir avant de l'atteindre.
Dans Nombres (34,16), Dieu donne à Moïse les noms des hommes qui partageront la terre promise entre les différentes tribus d'Israël, et en même temps que le prêtre Eléazar, qui a succédé à son père, Aaron, Dieu a également désigné Josué, fils de Nun.
Et dans le livre du Deutéronome (chapitre. 31, 6-8), inous voyons l'investiture officielle de Josué par Moïse en face de tout le peuple: « Fortifiez-vous et ayez du courage! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant eux; car le Seigneur, ton Dieu, marchera Lui-même avec toi, Il ne te délaissera point, Il ne t'abandonnera point. Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël: ''Fortifie-toi et prends courage, car tu entreras avec ce peuple dans le pays que le Seigneur a juré à leurs pères de leur donner, et c'est toi qui les en mettras en possession. Le Seigneur marchera lui-même devant toi, Il sera lui-même avec toi, Il ne te délaissera point, Il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point''. »
Josué était aux côtés de Moïse, dans les derniers moments de sa longue vie, lorsque le grand législateur et guide d'Israël, prononca la bénédiction solennelle sur les douze tribus issues des fils de Jacob et quand à 120 ans, il mourut sur le mont Nebo en voyant au loin la Terre Promise.
Dans la Bible, le livre de Josué est composé de 24 chapitres, relatant les actions du successeur de Moïse dans la conquête et la mise en place du peuple d'Israël dans la région de Canaan, la Terre Promise.
Sous la direction de Josué, ils ont traversé le Jourdain avec l'arche d'alliance soutenue par les prêtres, et le courant impétueux s'est arrété et tout le peuple et les animaux passèrent à pied sec.
Dieu avec ce prodige exalta Josué devant le peuple, comme Il avait exalté Moïse et les gens ont commencé à le révérer, comme il l'avait fait pour Moïse.
La prise de la ville de Jéricho, a été obtenu par Josué en portant en procession l'Arche de l'Alliance, avec les prêtres au son des trompettes , et en tournant autour des murs de la ville pendant sept jours; à la fin du septième tour, le mur est tombé aux cris de tout le peuple juif en criant et au son des trompettes. Ce fut la défaite et la mort pour les défenseurs effrayés de Jéricho.
Un autre événement miraculeux a eu lieu au cours de la bataille contre les Amorites à Gabaon, lorsque Josué voulut avoir une victoire complète sur l'ennemi, il se tourna vers le soleil, en disant: « Soleil, halte sur Guibéon, et toi Lune, sur la vallée d'Aiialon ». Ee soleil sarrêta sa course au milieu du ciel, pendant presqu'une journée jusqu'àce que les troupes de Josué eussent exterminé tous leurs ennemis.
Ensuite Josué partagea le pays entre les douze tribus , selon le commandement de Moïse.
Après un long temps de paix et Josué étant avancé en âge, convoqua à Sichem, une grande assemblée et fit un discours d'adieu au peuple, en lui demandant la fidélité à Dieu.
Il est mort à l'âge de 110 ans, sa tombe est au Khirbet Tibuah au nord de Jérusalem; tandis que les os du patriarche Joseph, apporté lors de la fuite des Israélites d'Egypte, furent enterrés à Sichem.
(Source : Facebook du Père Duloisy)

Saint Joshua (Jesus), the son of Navi, was leader of the Israelites after the death of the Prophet Moses. He was born in Egypt around 1654 B.C. and succeeded Moses when he was eighty-five. He ruled the Israelites for twenty-five years.
Joshua conquered the Promised Land, and led the Hebrew nation into it. The Lord worked a great miracle through Joshua. He stopped the Jordan from flowing, allowing the Israelites to cross over on foot as if on dry land (Joshua 3). St Michael, the Leader of the Heavenly Hosts, appeared to Joshua (Joshua 5:13-15).
The walls of Jericho fell down by themselves after the Ark of the Covenant was carried around the city for seven days (Joshua 6:20). Finally, during a battle with the enemy, Joshua, by God’s will, halted the motion of the sun (Joshua 10:13) and prolonged the day until victory was won.
After the end of the war, Joshua divided the Promised Land among the Twelve Tribes of Israel. He died at 110 years of age (1544 B.C.), commanding the nation to preserve the Law of Moses. All these events are recounted in the Book of Joshua, the sixth book of the Old Testament.

Où se trouve la ceinture que la Vierge a laissée à Thomas ?

/http%3A%2F%2Fstpaulbrisbane.org%2Fkandila.gif)
|
|
En décembre 2011, bravant un froid glacial, un million de fidèles moscovites ont fait la queue durant des heures pour se recueillir devant la relique de la sainte Ceinture de la Vierge Marie dont l’ostension solennelle avait lieu dans la cathédrale du Christ-Sauveur, à Moscou.
En effet, selon la tradition, la Vierge aurait laissé sa ceinture à l’apôtre Thomas lors de son Assomption. La relique fut conservée à Edesse en Syrie au IVème siècle, avant d’être transférée à Constantinople sous le règne de l’empereur Arcadius (395 - 408).
La relique fut ensuite divisée en plusieurs parts qui se retrouvèrent dans plusieurs pays. La France ainsi en possède une part en la cathédrale du Puy depuis le XIIème siècle et un autre fragment depuis 1252 à Quintin en Bretagne, l’Italie depuis 1141 possède la sienne en la cathédrale de Prato en Toscane.
Mais la partie de la ceinture qui a visité la Russie est très célèbre en Orient et est conservée au Monastère de Vatopedo au Mont-Athos en Grèce où elle fut offerte aux moines par le prince serbe Lazar Chlebeljanovic.
|
|
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Le 1er Septembre , les Eglises chrétiennes s’unissent pour célébrer la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création,
***
/http%3A%2F%2Fwww.viereligieuse.fr%2Flocal%2Fcache-gd2%2Fe62097c757c8afbd7f132e3bad5ea7b7.jpg)
Alors que nous demandons au Seigneur sa bénédiction sur la Création et sur le travail humain, n’oublions pas que nous devons travailler à atteindre la sainteté.
Demandons alors l’aide de Dieu : Seigneur recevez nos prières.
+ Dieu tout puissant, Vous nous avez donné la nourriture de la Terre ; accordez nous que nos récoltes soient suffisantes pour maintenir notre santé physique et nous aident à grandir spirituellement. Kourie eleïson.
+ Vous nourrissez les oiseaux du ciel et habillez les lys des champs ; apprenez- nous à chercher avant toute chose la victoire de Votre grâce en nos vies et montrez-nous les chemins qui mènent à la sainteté.Kourie eleïson.
+ Par Votre fils Jésus Christ, Vous avez fait regorger notre monde d’œuvres saintes. Accordez nous qu’en vivant en Lui, nous puissions avoir part à Sa plénitude de vie et portions du fruit autour de nous. Kourie eleïson.
.
+ Dans Son Sacrifice non sanglant, Votre Fils, Ô Père, consacre le travail des hommes dans Le Mystère de la foi ; accordez nous de toujours Vous offrir en Lui notre Chef, dans les présents que nous Vous apportons Quadisha Qurbana (Ste Offrande) pour consécration, que par Votre Saint et vivifiant Esprit Votre Eglise puisse continuer de vivre et témoigner de Votre amour des hommes . Kourie eleïson.
+ Vous voulez que tous Vos enfants partagent les fruits de ta Création ; donnez à tous ceux qui sont dans le besoin de pouvoir profiter d’une vie sans soucis, en vivant dans la quétude convenable la louange de Votre saint Nom. Kourie eleïson.


Le 1er Septembre , les Eglises chrétiennes s’unissent pour célébrer la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création,
***
/http%3A%2F%2Fwww.viereligieuse.fr%2Flocal%2Fcache-gd2%2Fe62097c757c8afbd7f132e3bad5ea7b7.jpg)
Alors que nous demandons au Seigneur sa bénédiction sur la Création et sur le travail humain, n’oublions pas que nous devons travailler à atteindre la sainteté.
Demandons alors l’aide de Dieu : Seigneur recevez nos prières.
+ Dieu tout puissant, Vous nous avez donné la nourriture de la Terre ; accordez nous que nos récoltes soient suffisantes pour maintenir notre santé physique et nous aident à grandir spirituellement. Kourie eleïson.
+ Vous nourrissez les oiseaux du ciel et habillez les lys des champs ; apprenez- nous à chercher avant toute chose la victoire de Votre grâce en nos vies et montrez-nous les chemins qui mènent à la sainteté.Kourie eleïson.
+ Par Votre fils Jésus Christ, Vous avez fait regorger notre monde d’œuvres saintes. Accordez nous qu’en vivant en Lui, nous puissions avoir part à Sa plénitude de vie et portions du fruit autour de nous. Kourie eleïson.
.
+ Dans l’Eucharistie, tu as fait du travail des hommes un mystère de la foi ; accorde nous de toujours t’offrir dans les présents que nous t’apportons pour consécration afin que ton Eglise puisse continuer de vivre en toi. Seigneur nous te prions.
+ Tu as prévu que tous tes enfants partagent les fruits de ta Création ; donne à tous ceux qui sont dans le besoin de pouvoir profiter d’une vie sans soucis, en vivant la louange de ton saint Nom. Seigneur, nous te prions.

/http%3A%2F%2Fwww.orthodoxchristianity.net%2Fforum%2Findex.php%3Faction%3Ddlattach%3Battach%3D6480%3Btype%3Davatar)

/http%3A%2F%2Fstpaulbrisbane.org%2Fkandila.gif)

/http%3A%2F%2Fmosc.in%2Fwp-content%2Fthemes%2Fipsr%2Fimages%2Flogocalendar.jpg)