'The man who loves God benefits from both praise and blame: if commended for his good actions he grows more zealous, and if reproved for his sins he is brought to repentance. Our outward life should accord with our inner progress, and our prayers to God with our life.'
St. Mark the Ascetic
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.
Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.
En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?"
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non."
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?"
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?"
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.
'Blessed the one who keeps vigil in prayers and reading and good work, such a one will become enlightened so that he does not sleep in death.'
(St. Ephrem of Syria)
Par le Bx Guerric d'Igny
(v. 1080-1157), abbé cistercien
4ème sermon de l'Avent, SC 166 (tr. rev. Tournai)
« Au désert, une voix crie : préparez la route au Seigneur ! » Frères, il nous faut avant tout réfléchir sur la grâce de la solitude, sur la béatitude du désert qui, dès le début de l'ère du salut, a mérité d'être consacré au repos des saints.
Certes, le désert a été sanctifié pour nous par la voix du prophète, de celui qui criait dans le désert, qui y prêchait et y donnait le baptême de pénitence.
Avant lui déjà les plus grands prophètes avaient toujours eu la solitude pour amie, en tant qu'auxiliaire de l'Esprit.
Toutefois, une grâce de sanctification incomparablement plus excellente s'est attachée à ce lieu quand Jésus y a succédé à Jean.
A son tour, avant de prêcher aux pénitents, Jésus a estimé devoir préparer un lieu pour les y recevoir ; il est allé au désert pour consacrer une vie nouvelle en ce lieu renouvelé... et cela, moins pour lui-même que pour ceux qui habiteront après lui au désert.
Si donc, tu t'es fixé au désert, restes-y et attends là celui qui te sauvera de la pusillanimité d'esprit et de la tempête...
Plus merveilleusement que la multitude qui l'y a suivi (Lc 4,42) le Seigneur t'y rassasiera, toi qui l'as suivi...
Au moment où tu croiras qu'il t'a depuis longtemps abandonné, c'est alors que lui, n'oubliant pas sa bonté, viendra te consoler et te dira :
« Je me suis souvenu de toi, ému de pitié pour ta jeunesse et ton premier amour, quand tu m'as suivi au désert. » (Jr 2,2)
Le Seigneur fera de ton désert un paradis de délices ; et toi, tu proclameras (comme le prophète) que la gloire du Liban lui a été donnée, la beauté du Carmel et de Saron (Is 35,2)...
Alors de ton âme rassasiée jaillira l'hymne de ta louange :
« Que le Seigneur soit glorifié de ses merveilles envers
les fils des hommes! Il a rassasié l'âme avide et comblé l'âme affamée! »
Revêtons-nous nous-mêmes de concorde et d'humilité, pratiquant toujours le contrôle de soi-même, nous tenant éloignés de tout racontar et de toute parole mauvaise.
Saint Clément de Rome
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Si vous n'êtes pas en famille,
retrouvez-vous , en
communion avec les Chrétiens d'Orient,
avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes
francophone de St Thomas (Mar Thoma) en
France pour fêter Noël !
Si vous avez peu de moyens pour fêter
décemment Noël en famille, grâce au partage
c'est possible ! Venez fêter la Nativité au
Monastère en famille !
(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes
le 20 Décembre)
Programme et inscription en bas de page
SAINTS DU JOUR:
!!Sawmo brikho!!!
Bon carême de Noël a tout les Chrétiens
Saint Eleuthère, hiéromartyr,
évêque d'Hillyrie et ses compagnons :
sa mère Anthie, Félix, Corémo et deux soldats
Voyant les instruments de torture, Eleuthère,
homme libre à l'esprit par nature affranchi,
au culte des faux dieux ne s'est pas asservi.
Le quinze, par le glaive il a quitté la terre.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 4
Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la divine contemplation; * c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; * Eleuthère, martyr et pontife inspiré, * intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il sauve nos âmes.
Kondakion, t. 6
Nous te célébrons, vénérable Père, tous en chœur, * splendeur des Evêques et modèle des victorieux Athlètes; * pontife et martyr Eleuthère, nous t'en prions, * délivre des multiples dangers * ceux qui célèbrent ta mémoire de tout cœur * et sans cesse intercède en faveur de nous tous.
Ikos
Source de vie, dans la tendresse de ton cœur, * seul Ami des hommes, en ta divine compassion, * de mon âme considère le fol aveuglement, * de ton bras tout-puissant libère-moi de la honte des passions, * Verbe de Dieu, pour que je puisse chanter * les louanges d'Eleuthère, ton pontife sacré; * dès le sein de sa mère il te fut connu en vérité, * il fut sanctifié, puis offert à l'instar de Samuel * par sa pieuse mère à toi, le Dieu créateur, * et sans cesse il intercède en faveur de nous tous.
Exapostilaire (t. 3)
Au Christ tu conduisis comme un pasteur, * Père saint, le troupeau des croyants; * s'attachant à toi, comme brebis à son agneau, * la mère qui t'enfanta fut immolée avec toi; * avec elle, saint Eleuthère, je te chante maintenant.
En avocate, Vierge toute sainte, je t'envoie * auprès du Fils né de toi * pour être délivré de tout châtiment * et des peines éternelles que méritent mes forfaits.
Le glorieux Martyr du Christ Eleuthère, éponyme de la liberté, vit le jour à Rome au cours du second siècle1. Laissé très tôt orphelin de père, il fut élevé dans la crainte de Dieu et l'amour des saintes vertus par sa pieuse mère, Anthie, qui avait directement reçu la Sainte Foi des disciples de l'Apôtre Saint Paul. Confié à l'Evêque de Rome, Anicet (155-166), pour son éducation, le jeune garçon montra de telles qualités qu'il franchit rapidement tous les degrés de la hiérarchie ecclésiastique. Ordonné Diacre à 15 ans et Prêtre à 17 ans, il fut consacré par le pape Evêque d'Illyrie (la Yougoslavie et la Grèce continentale actuelles) à l'âge de 20 ans2. Malgré sa jeunesse, il n'en avait pas moins atteint, par sa foi et son zèle ardent, l'état d'un homme mûr dans la connaissance de Dieu, «à la mesure de la taille du Christ possédé dans sa plénitude» (Ephès. 4:13), et il parvenait à convertir un grand nombre de païens au moyen de sa parole, confirmée par de nombreux miracles.
Sa renommée grandissante et la nouvelle de ses succès parvinrent jusqu'aux oreilles de l'empereur qui, inquiet de la force croissante de l'Eglise, envoya un de ses généraux, Félix, pour arrêter le Saint Evêque. Mais, en voyant l'aspect rayonnant de ce jeune pasteur au milieu de ses brebis et charmé par la douceur de son enseignement, le rude soldat abandonna à son tour les vanités de ce monde, crut au Christ et aux promesses de la vie éternelle, se fit baptiser et se présenta, en compagnie du Saint, devant le tyran, impatient de trouver la perfection en versant son sang.
Interrogé par le souverain, le vaillant Eleuthère resta aussi insensible à ses flatteries qu'à ses menaces et, confessant le Christ vrai Dieu, il lui assura que les tortures ne sont que jeux d'enfants pour ceux qui ont revêtu la Croix, et que la mort pour le Christ est pour eux délices, réjouissance et promesse d'une gloire éternelle. D'abord jeté sur un lit de bronze incandescent, puis étendu sur un gril et recouvert d'huile bouillante et de diverses autres matières brûlantes, il demeura indemne, comme rafraîchi par la Grâce. Et, sans rien perdre de sa liberté de parole, il blâma le tyran qui persécutait les paisibles brebis du Christ comme le loup de l'Arabie. Sur le conseil du préfet de la ville, Coremmon (ou Corembon), homme cruel et à l'imagination fertile en matière de torture, on confectionna un four muni de broches pointues aux deux extrémités pour y jeter le vaillant athlète de la foi. Mais, comme Eleuthère élevait alors une ardente prière pour la conversion de ses ennemis, le féroce Coremmon, soudain illuminé par le Saint-Esprit, prit la défense du Saint, confessa le Sauveur et pénètra avec hardiesse dans le fourneau qu'il avait fait chauffer pour l'Evêque. Préservé lui aussi par la grâce, il fut ensuite décapité.
Saint Eleuthère, décidément réfractaire au feu des supplices, fut enfermé dans un sombre cachot, où une colombe venait régulièrement lui apporter de la nourriture. Attaché ensuite derrière des chevaux sauvages lancés au galop, il fut délivré par l'intervention d'un Ange et alla se réfugier sur les hauteurs d'une montagne voisine. Il y vécut seul, paisiblement, pendant quelque temps, en compagnie des bêtes sauvages qui, au moment où il chantait l'Office Divin, s'arrêtaient, pleines de respect, et adressaient avec lui par leur silence un cantique de louange au Dieu de l'univers.
Découvert par des chasseurs, il fut de nouveau arrêté, et en chemin vers Rome, il convertit ses gardiens et un grand nombre d'autres païens, qu'il régénéra par le Saint Baptême avant de comparaître devant le tyran. Il fut jeté aux lions dans l'amphithéâtre à l'occasion d'une fête, mais les fauves les plus redoutables jouaient à ses pieds comme d'inoffensifs chatons. Finalement, Saint Eleuthère trouva la délivrance de cette vie passagère et fut couronné en ayant la tête tranchée. Le glaive venait à peine de s'abattre que sa mère, Anthie, se précipita vers le corps immolé de son fils et l'étreignit avec amour, en le glorifiant d'avoir si vaillamment combattu pour le Seigneur. Les bourreaux se ruèrent alors sur elle, et mêlèrent son sang à celui de Saint Eleuthère.
Selon la tradition populaire, Saint Eleuthère est invoqué par les femmes enceintes pour obtenir une heureuse délivrance3.
1. Selon certains, sous l'empereur Hadrien (117-138) ou sous Antonin le Pieux (138-161).
2. Les règles imposant l'âge minimum de l'ordination à 25 ans pour les Diacres et 30 ans pour les Prêtres et au-delà pour les Evêques, n'étaient pas encore fixées à cette époque. Elles le seront au Concile de Néocésarée (324) et au Sixième Concile Oecuménique (681).
3. Selon une tradition occidentale, St Eleuthère aurait été Evêque d'Apulée en Italie.
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
Holy Hieromartyr Eleutherius,
Bishop of Illyria,
and those with him (126)
His name is a form of the Greek word for "freedom." He was a native of Rome whose father died at a young age, leaving him to be brought up by his mother Anthia, a Christian who reared him in the fear of God and the love of holiness. His virtue and ability were so evident that he was ordained a priest at the age of seventeen and at twenty was made Bishop of Illyria, a large see roughly comprising modern-day Serbia.
The young bishop's pastoral and evangelistic work was so successful that many pagans were converted to the Faith through him. His growing reputation drew the attention of the Emperor Hadrian, who sent one of his senior officers named Felix to arrest the holy bishop. But when Felix saw and heard Eleutherius, he was captivated by his teaching, believed in Christ, and was baptized.
He and the St Eleutherius returned and presented themselves together before the Emperor, fearlessly confessing their faith.
Eleutherius was subjected to brutal torture, during which the city prefect Coremonus, who had suggested some of the tortures, was enlightened through the Saint's prayers for his enemies, and proclaimed Christ. He was baptized by Eleutherius and later beheaded. After a time, when it became clear that fire and torture would not move the holy bishop, he was taken to the amphitheater and beheaded. At the moment of his death, his mother Anthia rushed forward and took his body in her arms. There she also was beheaded by the executioners.
Pregnant women call on St Eleutherius that they may have a safe delivery.
Troparion — Tone 5
Adorned with the robe of priest / Stained with the streams of your blood, / O wise and blessed Eleutherius, over-thrower of Satan / You hastened to Christ your Master. / Pray unceasingly for those who faithfully honor your contest!
Kontakion — Tone 2
We all praise and entreat you, O Hieromartyr Eleutherius, / Adornment of priests and encouragement of martyrs: / Free from danger those who lovingly celebrate your memory, / And pray unceasingly for us all!
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Étoile de la mer, nourricière du
Verbe- Dieu
Ô Mère toujours vierge, porte du ciel, salut !
De l’ange Gabriel tu reçois cet Ave,
par ce nom nouveau d’Ève, fonde nous sur la paix !
Délivre les pécheurs, éclaire les aveugles,
chasse de nous les maux et obtiens-nous la joie !
Sois vraiment notre mère, intercède pour nous
auprès de ton Enfant-Dieu, né de toi pour nous hommes.
Accorde un chemin droit, une vie sans tache
et que, voyant Jésus-Roi, nous soyons dans la liesse.
Ô Vierge sans égale, ô très douce entre toutes,
obtiens pour nous pardon, douceur et pureté.
Louanges soient au Père et au Christ notre Roi,
honneur au Saint-Esprit Dieu, unique Trinité.
Amen !
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
diacre chargé de l'accueil et de la première instruction des adultes
Tu m'as prié, cher frère Deogratias, d'écrire quelque chose d'utile sur la manière de présenter la doctrine chrétienne à des débutants. Tu me dis que souvent à Carthage, où tu es diacre, on te confie des personnes auxquelles tu dois enseigner les premiers principes de la foi chrétienne, parce que l'on connaît le talent, la facilité et le charme de ta parole pour apprendre aux autres tout ce qui concerne la foi. Mais tu es presque toujours embarrassé de savoir comment t'y prendre, pour enseigner ce qu'il faut croire afin d'être chrétien ; par où il faut commencer le récit et jusqu'à quel point il faut aller. Doit-on terminer son discours par quelque exhortation, ou bien faut-il se contenter d'exposer à celui à qui l'on parler les préceptes qu'il doit observer pour mener et professer la vie chrétienne ?
Tu avoues et tu te plains que souvent il t'est arrivé de trouver ton langage diffus et monotone pour toi-même et, par conséquent, ennuyeux pour celui que tu veux instruire et pour ceux qui t'écoutent. C'est là, me dis-tu, ce qui t'a forcé de recourir à moi, afin que la charité que je te dois, m'engageât à dérober du temps à mes occupations pour te faire réponse. 2. Ce n'est pas l'affectueuse charité seulement que je te dois, mais celle que réclame de moi la sainte Eglise, notre mère commune, qui m'oblige à prêter, avec l'aide de Dieu, mon concours à ceux que le Seigneur m'a donnés pour frères, à les aider en toute occasion, et même à aller au-devant de leurs désirs avec autant de promptitude que de dévouement. Plus je désire, en effet, voir se répandre les trésors du Seigneur, plus aussi j'en vois les intendants mes compagnons de service embarrassés dans l'accomplissement de cette ^tache : je dois faire tous mes efforts pour leur faciliter d'exécuter avec aisance ce qu'ils ont courageusement assumé.
Pour ce qui te concerne personnellement, ne sois pas en peine, si quelquefois ton langage te paraît trop plat et même ennuyeux, car il peut se faire qu'il n'en soit pas de même pour celui que tu instruis : mais comme tu désires faire entendre quelque chose de mieux, tu crois aussi que ta parole ne paraît pas assez digne à ceux qui t'écoutent.
Moi-même, je suis presque toujours insatisfait de ce que je dis : je voudrais quelque chose de mieux, que je savoure intérieurement avant de l'exprimer par la parole, et quand je reconnais que mon langage n'est pas à la hauteur de ma pensée, je m'attriste de ce que ma langue ne se montre pas à la mesure de mon coeur. Je désirerais que tout ce que j'ai dans l'esprit passât dans celui de mon auditeur, et je sens que ma parole n'y parvient pas. Cela vient surtout de ce que nos pensées se forment dans notre intelligence avec la rapidité de l'éclair, alors que lente et longue en est l'élocution, souvent même fort différente ; et pendant que l'expression de la pensée se déroule peu à peu par les mots, l'éclair qui traversait notre intelligence s'est déjà affaibli et a disparu. Mais comme la mémoire en a gardé des traces, qui s'y impriment merveilleusement au moyen de syllabes et de mots, ce sont ces traces que nous exprimons par la parole, ou en grec, ou en latin, ou en hébreu, ou en toute autre langue, soit qu'elles se présentent seulement à notre pensée, soit que nous les rendions sensibles par la voix. Cependant ces traces ne sont ni latines, ni grecques, ni hébraïques, ni particulières à aucune autre nation ; mais elles se forment dans l'esprit, comme les mouvements de l'âme se manifestent sur le visage.
[...]
Le récit [de l'histoire du salut] est complet lorsque la catéchèse remonte au premier verset de la Genèse : "Au commencement Dieu créa le ciel et la terre" (Gn 1, 1), et s'achève par les temps présents de l'Eglise. On ne doit pas pour cela réciter tout le Pentateuque, tous les livres des Juges, des Rois, d'Esdras, tout l'Evangile et les Actes des Apôtres, quand bien même nous les saurions par coeur, ni leur développer et leur expliquer, même sans citer le texte, tout ce qui est contenu dans ces livres. Le temps n'y suffirait pas, et il n'y a d'ailleurs aucune nécessité en cela.
Il faut simplement donner une vue d'ensemble à la fois générale et sommaire de tous ces faits; choisir ceux qui sont les plus merveilleux, et qu'on écoute avec le plus de plaisir, ceux qui marquent les articulations de l'histoire. Il ne suffit pas de les montrer comme des rouleaux dans leur étui, et de les faire passer rapidement sous les yeux des auditeurs. Il faut prendre le temps de les étaler, de les dérouler, de les offrir au regard et à l'admiration des auditeurs. Les autres faits sont à insérer dans la trame du récit par une simple évocation. Par là nous ferons ressortir ce que nous voulons mettre en relief, laissant le reste à l'arrière-plan. Nous arriverons ainsi à dégager l'essentiel sans fatigue, ni surcharge pour la mémoire de ceux que nous voulons instruire.
Dans toutes les instructions, nous ne devons pas seulement avoir en vue "la fin du précepte, qui est la charité, partant d'un coeur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère" (1 Tm 1, 5), il faut encore toucher le coeur et diriger vers ce but les regards et les aspirations de ceux que nous voulons instruire par nos paroles. Tout ce qui a été écrit dans les saintes Ecritures avant l'avènement du Seigneur, ne l'a été que pour signaler cet avènement et annoncer la future Eglise, qui est son corps, c'est-à-dire le peuple de Dieu répandu sur toute la terre, en y comprenant tous les saints qui ont vécu avant la venue du Christ, et qui ont cru qu'il viendrait, comme nous croyons maintenant qu'il y est venu.
[...]
7. Quelle a été la raison ultime de Dieu en nous envoyant son Fils, sinon de nous faire comprendre toute l'étendue de son amour envers nous ? Il nous en a donné la preuve la plus certaine, puisque "c'est dans le temps où nous étisons sans force que le Christ est mort pour des impies" (Rm 5, 6). Dieu a voulu nous montrer par là "que la charité est la fin du précepte, et l'accomplissement de la loi" (1 Tm 1, 5 ; Rm 13, 10) c'est-à-dire que nous devons nous aimer mutuellement, et qu'à l'exemple de "celui qui a donné sa vie pour nous, nous devons aussi donner la nôtre pour nos frères " (1 Jn 3, 16) afin que si nous avons négligé d'aimer Dieu auparavant, nous l'aimions désormais de tout notre coeur, "lui qui nous a aimés le premier" (1 Jn 4, 10), "lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais l'a livré à la mort pour nous" (Rm 8, 32). Pouvait-il nous inviter à l'aimer plus ardemment, autrement qu'en prenant les devants, en aimant. Trop dur serait le coeur qui, sans avoir rien donné, ne rendrait pas désormais à Dieu amour pour amour.
[...]
A la vérité, il arrive rarement, ou plutôt jamais, que certains veuillent se faire chrétiens, sans y être poussés par la crainte de Dieu. Car si c'était dans l'espoir de quelque avantage de la part des hommes, auxquels ils ne trouveraient pas d'autres moyens de plaire, ou pour échapper à la méchanceté de ceux qu'ils craignent d'offenser, et dont ils redoutent l'inimitié, qu'ils se feraient chrétiens, ce ne serait pas le devenir mais le feindre. la foi n'est pas dans les courbettes du corps, mais dans le coeur qui croit.
Souvent la miséricorde de Dieu vient à notre secours quand nous catéchisons les autres, afin que, touchés par notre entretien, ils veuillent réellement devenir ce qu'ils avaient décidé de feindre. Ce n'est qu'à l'instant où cette volonté aura commencé à germer en eux, que nous pourrons croire qu'ils viennent sincèrement à nous. Sans doute, nous demeure caché si ceux que nous voyons présents de corps viennent également avec leur esprit. Il nous faut veiller néanmoins à faire naître en eux cette volonté si elle faisait encore défaut. Rien n'est donc perdu : s'ils l'ont, nous l'affermissons, mais l'heure ou le moment où cette volonté prend naissance nous demeurent inconnus.
Tâchons toutefois de savoir, s'il est possible, par ceux qui les connaissent, quelles sont leurs dispositions, et quels motifs les ont poussés à embrasser notre religion. Si ces renseignements nous manquaient, il faudrait les interroger personnellement afin de trouver par leur réponse le point d'ancrage de notre enseignement.
Si c'est un simulateur qui vient à nous, dans l'espoir d'avantages humains ou pour éviter des désagréments, il mentira sans doute. Que ce mensonge te serve d'entrée en matière pour commencer l'instruction, sans chercher à le confondre, comme si tu étais certain qu'il dit la vérité. Que le motif qu'il met en avant soit vrai ou faux, peu importe, faisons en sorte par nos louanges et notre approbation qu'il trouve du plaisir à devenir tel qu'il a envie de paraître. Si ses paroles ne sont pas celles d'un homme qui désire sincèrement embrasser la foi, il faut le reprendre avec douceur, comme s'il n'était qu'ignorant, et lui faire découvrir le sens véritable de la foi chrétienne, le lui démontrer fortement, en peu de mots, sans paroles inutiles, sans prendre le temps qu'exige le récit qui doit suivre pour ne pas le livrer à un esprit mal disposé. Fais-lui vouloir ce que, par ignorance ou par dissimulation, il ne voulait pas encore.
Si celui que nous interrogeons nous répond que c'est un effroi ou un avertissement du ciel qui l'a porté à se faire chrétien, il nous offre ainsi un moyen facile d'entrer en matière en lui faisant voir combien grand est l'amour de Dieu pour nous. De ces faits miraculeux, de ces songes, il faut ramener son esprit sur le terrain plus solide des Ecritures et à leurs oracles fermes, afin qu'il reconnaisse toute la grandeur de la miséricorde de Dieu qui, par ces avertissements, l'a appelé à lui, avant même qu'il s'attachât à ces Ecritures sacrées.
Il faut surtout lui démontrer que le Seigneur ne l'aurait point poussé par ces avertissements à entrer dans l'Eglise s'il n'avait pas voulu, par de telles révélations, lui ouvrir et lui préparer la voie plus sûre des saintes Ecritures, afin qu'il ne cherchât plus des miracles visibles, mais qu'il s'accoutumât à espérer les choses invisibles et spirituelles, où il recevrait des avertissements non plus en rêve, mais en l'état de veille.
[...]
14. Peut-être désires-tu que je te donne maintenant un modèle de discours pour mettre en pratique les règles que j'ai établies précédemment. Je le ferai du mieux que je peux avec l'aide de Dieu.
Mais auparavant, je dois te parler, comme je te l'ai promis, de la façon de susciter une atmosphère de joie. Sur les règles à respecter dans l'entretien catéchétique avec celui qui se présente pour se faire chrétien, je crois m'être suffisamment expliqué, comme je l'avais promis. Je me suis appliqué, bien sûr, à faire moi-même dans ce livre ce que tu me demandais de faire. Je le fais donc par surcroît. Mais comment payer un surcroît sans avoir d'abord versé l'intégralité de la dette ?
Augustin va examiner successivement six causes de découragement pour le catéchiste :
- L'auditoire est opaque
- L'exposé est laborieux
- Ressasser les mêmes banalités
- L'auditeur ne réagit pas
- Il faut sacrifier son travail personnel
- Le catéchiste a l'esprit perturbé
Augustin va ensuite donner deux modèles d'instruction.
Note (1) : Ces extraits sont tirés de l'ouvrage qu'il faut recommander à tous ceux qui commencent à accompagner des catéchumènes, pour leur montrer comment se déroulait le catéchuménat à l'époque des premiers chrétiens : Le catéchuménat des premiers chrétiens, "Les pères dans la foi", Migne, diffusion Brépols, pp. 29 sq.
[De fait, en ce qui concerne ces modèles d'instruction de St Augustin, ils proviennent du texte La catéchèse des débutants].
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
« La main du terroriste ne pourra jamais échapper à la punition divine ! »,
a clamé haut et fort le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, en célébrant les obsèques des 25 victimes
de l’attentat terroriste perpétré le 11 décembre dernier, contre l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, dans le quartier d’Abbasiya au Caire. Ces 25 victimes sont des « martyrs » qui « nous unissent au Ciel et font monter notre cœur jusqu’à ceux qui y sont déjà et intercèdent pour nous », a souligné le Patriarche, dans une forme de protestation contre cet « amas d’équivoques et de dénaturations » alimentés par la propagande djihadiste qui « exalte comme martyrs les auteurs des attentats suicides », commente l’agence Fides.
Des centaines de fidèles assistaient à la cérémonie, le 12 décembre , en la cathédrale Saint-Marc. Parmi les amis et membres des familles des victimes, certains ont accueilli le Patriarche à l’entrée de la cathédrale « en invoquant la pitié de Dieu », d’autres « en lançant des cris de victoire dans la certitude que leurs proches avaient été accueillis au Paradis », rapporte l’organe d’informations des Oeuvres pontificales missionnaires, à Rome .
L’Église des martyrs
« Nous appelons notre Église, l’Église des martyrs, a expliqué le Patriarche, car depuis le Ier siècle après Jésus-Christ, les coptes ont donné leur vie en sacrifice par amour pour le Christ ». Et ces nouveaux martyrs coptes ont perdu la vie au cours du mois de Kiahk, mois consacré à la Très Sainte Vierge Marie dans le calendrier copte et qui précède Noël, qui est un mois de joie et de louange. Ils méritent donc des « adieux dans le même esprit de louange », parce que « nous croyons qu’il n’existe pas de mort pour ceux qui aiment Dieu … qu’ils seront ressuscités dans la joie pour la vie éternelle », a insisté le Patriarche, essayant de transmettre à l’assemblée, accablée de douleur, « de manière simple et désarmante », relève l’agence Fides, ce regard chrétien que « le manque de mémoire » semble le plus souvent voiler, en voilant cette caractéristique du martyre, qui n’a pas son « pareil » dans l’histoire du monde.
Commémoration civile, un fait inédit
Le même jour, au cours de la commémoration civile des victimes, au Mémorial du soldat inconnu, jamais réalisée lors d’autres massacres de chrétiens en Egypte, le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi, a annoncé l’arrestation de quatre personnes, soupçonnées d’être impliquées dans l’attentat, et il a indiqué comme responsable du massacre, un jeune kamikaze. Jusqu’ici la piste djihadiste est accréditée, même si les deux plus importantes organisations djihadistes actives au Caire, le mouvement Hasam et le groupe Liwaa al Thuwrah, ont condamné l’attaque.
Si le bilan officiel de l’attaque fait état de 23 morts, la presse locale fait état de 25 victimes, et d’une cinquantaine de blessés.
(Source:ALETEIA)
CONTINUONS DE PRIER POUR NOS FRÈRES ET SŒURS DE L'EGLISE ORTHODOXE ÉGYPTIENNE POUR VIVRE EN VÉRITÉ L'UNION DE L'EGLISE SYRO-ORTHODOXE FRANCOPHONE A SES FRÈRES COPTES ORTHODOXES TERRIBLEMENT ÉPROUVES UNE FOIS DE PLUS !
“By the death of martyrs religion has been defended, faith increased, the Church strengthened; the dead have conquered, the persecutors have been overcome. And so we celebrate the death of those of whose lives we are ignorant. So, too, David rejoiced in prophecy at the departure of his own soul, saying: ‘Precious in the sight of the Lord is the death of His saints.’ He esteemed death better than life. The death itself of the martyrs is the prize of their life. And again, by the death of those at variance hatred is put an end to.”
(St. Ambrose of Milan)
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Dans une lettre recommandée adressée à la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, l’organisation Alliance VITA demande le retrait des « informations inexactes ou non objectives sur l'avortement qui peuvent induire en erreur les personnes qui consultent ce site » (cf. L'avortement, droit ou drame ?).
L’association explique que « le recours concerne particulièrement une vidéo intitulée ‘Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ?’, dans laquelle un gynécologue affirme ‘qu'il n'y a pas de séquelle à long terme psychologique de l'avortement’ ». Selon Alliance VITA, cette affirmation va à l'encontre du rapport de l'IGAS en 2010, qui souligne « le manque d'étude objective sur les conséquences de l'IVG qui demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique » (cf. Prendre en compte le syndrome post-avortement).
Dans son courrier, Alliance VITA souligne également que « le déni de toute séquelle à long terme consécutive à un tel événement est susceptible de tromper les femmes, non seulement lorsqu'elles hésitent, mais aussi lorsqu'elles ressentent ce type de souffrance longtemps après une IVG » (cf. Les conséquences psychiques de l’avortement mises en lumière).
Alliance VITA demande ainsi la mise à jour du dossier guide contenant les informations sur l'IVG, qui date de novembre 2014. Or l'article L.2212-3 du code de la Santé publique impose « une mise à jour annuelle », d'autant plus nécessaire que les dispositions sur l'IVG ont changé à plusieurs reprises depuis cette date.
L’association a précisé qu’elle se réservait « le droit d'introduire un recours contentieux auprès du tribunal administratif » si le ministère ne lui répondrait pas favorablement.
Sources: Gènéthique.org - Famille Chrétienne (14/12/2016)
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Le gouvernement chercherait-il à tromper les femmes sur les conséquences d'un avortement ? C'est l'avis de l'association conservatrice Alliance Vita, qui a envoyé un courrier au ministère de la Santé pour obtenir des modifications sur son site.
... Alliance Vita a décidé de prendre au mot le gouvernement, qui a décidé de s'en prendre aux mensonges concernant l'IVG, afin de contester certains contenus présents sur le site officiel d'information sur le sujet.
Le recours concerne notamment une vidéo intitulée «Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ?», dans laquelle un gynécologue affirme «qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement».
Pour Alliance Vita, cette affirmation va à l’encontre du rapport de l'Inspection des affaires sociales datant de 2010, «qui souligne le manque d’étude objective sur les conséquences de l’IVG qui "demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique"».
«Le déni de toute séquelle à long terme consécutive à un tel événement est susceptible de tromper les femmes, non seulement lorsqu’elles hésitent, mais aussi lorsqu’elles ressentent ce type de souffrance longtemps après une IVG», insiste l'association dans son courrier adressé au ministère de la Santé.
Après moult débats, le texte instaurant l'extension du délit d'entrave à l'IVG a été adopté par l'Assemblée nationale ainsi que le Sénat, chambre pourtant dominée par la droite. Une commission étudie actuellement ce texte afin de lui donner sa forme définitive et de le voter définitivement d'ici à fin février.
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
EN FRANCE , CHUTE DES REVENUS DE NOS AGRICULTEURS
Frappé par une crise de la production et une chute des prix dans divers secteurs, comme le lait et la viande, le monde agricole français s'apprête à enregistrer une année noire.
D'après les calculs de l'Insee, le revenu net agricole par actif devrait chuter de 15,9% en 2016, par rapport à l'année précédente. Un repli s'expliquant à la fois par la chute de la production des produits agricoles et par la baisse de leurs prix, liés à de multiples crises. Ainsi, le lait, la viande ou encore le blé ont connu une année tourmentée.
Durant l'été, les producteurs de lait ont manifesté à plusieurs reprises pour faire entendre leur colère à l'égard des groupes industriels (en particulier Lactalis), qu'ils accusaient de maintenir une pression à la baisse sur le prix du litre. L'élevage de bovins a, lui aussi, connu une année difficile : alors que le marché de la viande a plongé, la situation sociale des agriculteurs s'est faite plus difficile que jamais, poussant le gouvernement à leur accorder une aide d'urgence.
Quant aux céréales, l'Insee estime à 24% la baisse de leur production pour l'année 2016, en raison notamment d'intempéries ayant compromis les récoltes. La production de vin, enfin, a elle décliné de 9%.
L'Insee note, néanmoins, que les agriculteurs ont pu se réjouir en 2016 du recul des charges d'exploitation, qui ont diminué pour la troisième année consécutive. Pour autant, explique l'institut de statistique : «Ce fléchissement ne compense pas celui de la valeur de la production. Par conséquent, la valeur ajoutée de la branche agricole régresse fortement.»
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
MENSONGES MEDIATIQUES SUR LA SYRIE: A QUI PROFITE LE CRIME ?
Les scènes de prétendues «atrocités à Alep-Est», qui ont bouleversé la communauté internationale, ont été filmées par les terroristes.
Des équipes de tournage spéciales des terroristes ont filmé les vidéos dénonçant les prétendus « bombardements russes », « exécutions » et autres « atrocités » à Alep, a annoncé mardi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
Selon le général Konachenkov, il s'est avéré qu'il n'y avait pas « de combattants d'opposition », ni « d'organisations humanitaires » ou « défenseurs des droits de l'homme » à Alep-Est, c'était le secteur où les djihadistes semaient la mort et la terreur.
Le général russe a également démenti les informations selon lesquelles environ 250 000 civils resteraient toujours encerclés à Alep.
« Tous les appels dramatiques à protéger "les 250 000 civils encerclés à Alep", qui ont été émis par certains représentants des autorités britanniques et leurs collègues français, ne sont que des propos russophobes », a ajouté le responsable.
Le général a rappelé que les terroristes avaient retenu près de 100 000 habitants d'Alep pour les utiliser comme boucliers humains. Mais ces civils ont quitté la partie orientale d'Alep à la première occasion venue. Ils ont reçu une aide humanitaire dans les quartiers contrôlés par l'armée gouvernementale. Qui plus est, « nos collègues occidentaux et les organisations internationales ont laissé sans réponse les appels de Moscou à envoyer l'aide humanitaire qu'ils avaient promise aux civils ayant échappé aux terroristes à Alep », a rappelé M. Konachenkov.
À la place d'aide, les Syriens n'ont eu pour seule réponse que le silence ou les déclarations sur les « menaces de sécurité ».
« Or personne à Londres, à Paris, à Berlin ou à Washington n'a jusqu'ici jamais craint d'envoyer l'aide dans les quartiers est d'Alep alors qu'ils étaient contrôlés par les terroristes », a rappelé le général.
En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201612131029160202-russie-defense-videos-atrocites-terroristes-alep/
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MANIPULATION !
Je pense que beaucoup d'entre vous ont vu passer cette photo, présentée comme preuve des massacres commis à Alep-est par l'armée de Bashar.
En réalité cette photo a été prise au Pakistan le 27 décembre 2007, le jour de l'attentat-suicide contre Benazir Bhutto, Si vous ne croyez pas les photos, alors visionner cette vidéo postée en 2007, au lendemain de l'attentat.
Père Duloisy
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
PUBLICATION(S):
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Kinsey, la face obscure de la révolution sexuelle,
Judith Reisman,
préface de Marion Sigaut,
éditions Kontre Kulture,
518 pages,
21 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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Mgr Youhanna Golta,
Dieu, maître de dialogue.
Ed. Parole et Silence.
Paris 2010. 214 p. 17 €
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Leyla Dakhli[1]
est spécialiste de l’histoire intellectuelle et sociale contemporaine au Moyen-Orient et au Maghreb. Elle est aussi chercheuse au CNRS
(Centre Marc Bloch, à Berlin).
En mai 2015, elle publie un petit livre compact (128 pages) et fort intéressant aux Editions de la Découverte sur l’« Histoire du Proche-Orient contemporain ». L’intérêt de ce livre réside dans l’importance que l’auteur donne à l’histoire des sociétés du Proche-Orient et des changements opérés depuis l’éclatement de l’Empire ottoman jusqu’à nos jours.
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Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Si vous n'êtes pas en famille,
retrouvez-vous , en
communion avec les Chrétiens d'Orient,
avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes
francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en
France pour fêter Noël !
Si vous avez peu de moyens pour fêter
décemment Noël en famille, grâce au partage
c'est possible ! Venez fêter la Nativité au
Monastère en famille !
(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes
le 20 Décembre)
Programme:
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,24-30.
Après le départ des messagers de Jean, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ?
Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un homme habillé de vêtements raffinés ? Mais ceux qui portent des vêtements somptueux et qui vivent dans le luxe sont dans les palais royaux.
Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis ; et bien plus qu’un prophète !
C’est de lui qu’il est écrit : ‘Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.’
Je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
Tout le peuple qui a écouté Jean, y compris les publicains, en recevant de lui le baptême, a reconnu que Dieu était juste.
Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi, en ne recevant pas son baptême, ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. »
Par Eusèbe de Césarée
(v. 265-340), évêque, théologien, historien
Commentaire sur Isaïe, 40 ; PG 24, 365-368 (trad. bréviaire rev)
« Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur ; rendez droits les sentiers de notre Dieu » (Is 40,3).
Cette parole montre clairement que les événements prophétisés ne s'accompliront pas à Jérusalem, mais au désert.
C'est au désert que la gloire du Seigneur va apparaître ; c'est là que « toute chair prendra connaissance du salut de Dieu » (Is 40,5).
Et c'est ce qui s'est passé réellement, littéralement, lorsque Jean Baptiste a proclamé dans le désert du Jourdain que le salut de Dieu allait se manifester.
Car c'est là que le salut de Dieu est apparu.
En effet, le Christ avec sa gloire s'est fait connaître à tous lorsqu'il a été baptisé dans le Jourdain...
Le prophète parlait ainsi parce que Dieu devait résider dans le désert, ce désert qui est inaccessible au monde.
Toutes les nations païennes étaient des déserts de la connaissance de Dieu, inaccessibles aux justes et aux prophètes de Dieu.
C'est pour cela que cette voix ordonne de préparer le chemin au Verbe de Dieu, de rendre unie la route inaccessible et raboteuse, afin que notre Dieu, qui vient résider chez nous, puisse y avancer...
« Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion ! Élève la voix avec force, toi qui annonces la bonne nouvelle à Jérusalem » (Is 40,9)...
Qui est cette Sion..., celle que les anciens appelaient Jérusalem ? ...
N'est-ce pas une façon de désigner le groupe des apôtres, choisis dans le peuple ancien ?
N'est-ce pas celle qui a reçu en héritage le salut de Dieu..., elle-même située sur la hauteur, c'est à dire fondée sur le Verbe, le Fils unique de Dieu ?
C'est à elle qu'il ordonne...d'annoncer à tous les hommes la Bonne Nouvelle du salut.
N'oublions pas que les Fêtes sont une occasion de témoigner de notre amour les uns pour les autres .
Elle nous est donnée par Celui qui nous a tout donné en s'anéantissant dans la nature humaine.
La fête ici-bas ne saurait être que prémices de la fête qui nous attend tous unis dans la vie en Christ.