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23 août 2023 3 23 /08 /août /2023 09:31

EN SEPTEMBRE, du 17 au 22,

PELERINAGE A...

NEVERS,

PARAY LE MONIAL,

ARS,

NOTRE-DAME DE LA SALETTE,

N-D DU LAUS,

CHATEAUNEUF-DE-GALAURE,

St Charbel et Ste Rita.



 

◇ Samedi 16 Septembre 9h Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE


NEVERS: Étape déjeuner a Nevers ( Veneration et prières Sainte Bernadette sur son corps incorrompu )

, nuit à Paray Le Monial.


◇Dimanche 17 Septembre matinée à PARAY LE MONIAL.

Après le déjeuner
départ pour ARS ( Le Saint Curé ) ,

diner et logement.
◇ 18 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place


◇ 19 Septembre Fête de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRES POUR L'EGLISE ET LA FRANCE


◇ 20 Septembre, départ pour NOTRE-DAME DU LAUS ( Apparition Mariale reconnue )

déjeuner, diner et logement sur place


◇ 21 Septembre visite à Marthe Robin à CHATEUNEUF DE GALAURE

et retour au Monastère.


◇ Pèlerinage à Ste Rita

et St Charbel

autour de leurs reliques au Monastère, dispersion après le déjeuner.

Offrande souhaitée 350 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription (Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .

INSCRIVEZ-VOUS VITE.!

Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net
( Libeller votre CB à "Métropolie Syro-Orthodoxe ESOF / Pèlerinage de Septembre ")



Une aide solidaire peut être apportée aux personnes necessiteuses qui ne pourraient s'offrir cette belle démarche spirituelle en envoyant une offrande ( déductible de votre impôt sur le revenu à raison de 66°\° de son montant ) en libellant ainsi votre CB :
" Solidarité pèlerinage . CARITAS ESOF"

Association Caritative CARITAS ESOF
15 Rue des trois Communes
27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL

Présidente : Mme Daynac Francette
Trésorière : Soeur Marie-André

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EM SETEMBRO, de 17 a 22, PEREGRINAÇÃO A NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel e Ste Rita.

◇ Sábado, 16 de setembro, às 9h, Missa de partida da PEREGRINAÇÃO A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almoço em Nevers (veneração e orações a Santa Bernadete pelo seu corpo incorrupto), noite em Paray Le Monial.
◇Domingo, 17 de setembro, pela manhã, no PARAY LE MONIAL. Depois do almoço
saída para ARS (Le Saint Curé), jantar e alojamento.
◇ 18 de setembro saída para NÔTRE-DAME De LA SALETTE, jantar e hospedagem no local
◇ 19 de setembro Festa da APARIÇÃO DA MÃE DE DEUS na montanha de La SALETTE, durma aí. ORAÇÕES PELA IGREJA E FRANÇA
◇ 20 de setembro, saída para NOTRE-DAME DU LAUS (reconhecida Aparição Mariana) almoço, jantar e hospedagem no local
◇ 21 de setembro visita a Marthe Robin em CHATEUNEUF DE GALAURE e retorno ao Mosteiro.
◇ Peregrinação a Santa Rita e Santa Charbel em torno das suas relíquias no Mosteiro, dispersão após o almoço.

Oferta desejada de 350 € incluindo 25 € de depósito na inscrição (Pague seus cheques ao Métropolie E S O F).

INSCREVA-SE RAPIDAMENTE!

Mosteiro Syo-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Telefone: 02.33.24.79.58
E-mail:
asstradsyrfr@laposte.net
(Etiquete seu cartão de crédito como "Metrópole Siro-Ortodoxa ESOF / Peregrinação de Setembro")

Uma ajuda solidária pode ser levada às pessoas carentes que não tinham condições de pagar esse lindo passo espiritual enviando uma oferta (dedutível do seu imposto de renda à alíquota de 66°\° do seu valor) denominando seu cartão de crédito da seguinte forma:
“Peregrinação solidária. CARITAS ESOF”

Associação Beneficente CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CADEIRA-DEUS-DO-TEIL

Presidente: Sra. Daynac Francette
Tesoureira: Irmã Marie-André

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IN SEPTEMBER, from 17 to 22, PILGRIMAGE TO NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel and Ste Rita.

◇ Saturday, September 16 9 a.m. Mass for the departure of the PILGRIMAGE TO NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Stopover for lunch in Nevers (veneration and prayers to Saint Bernadette over her incorrupt body), night in Paray Le Monial.
◇Sunday 17 September morning at PARAY LE MONIAL. After lunch
departure for ARS (Le Saint Curé), dinner and accommodation.
◇ September 18 departure for NÔTRE-DAME De LA SALETTE, dinner and accommodation on site
◇ September 19 Feast of THE APPEARANCE OF THE MOTHER OF GOD on the mountain of La SALETTE, sleep there. PRAYERS FOR THE CHURCH AND FRANCE
◇ September 20, departure for NOTRE-DAME DU LAUS (recognized Marian Apparition) lunch, dinner and accommodation on site
◇ September 21 visit to Marthe Robin at CHATEUNEUF DE GALAURE and return to the Monastery.
◇ Pilgrimage to Ste Rita and St Charbel around their relics at the Monastery, dispersal after lunch.

Desired offering 350 € including 25 € deposit on registration (Pay your checks to Métropolie E S O F).

SIGN UP QUICKLY!

Syo-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Phone: 02.33.24.79.58
Email:
asstradsyrfr@laposte.net
(Label your credit card to "Syro-Orthodox ESOF Metropolis / September Pilgrimage")

A solidarity help can be brought to the needy people who could not afford this beautiful spiritual step by sending an offering (deductible from your income tax at the rate of 66°\° of its amount) by denominating your credit card as follows:
"Pilgrimage solidarity. CARITAS ESOF"

Charitable Association CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CHAIR-GOD-OF-THEIL

President: Mrs. Daynac Francette
Treasurer: Sister Marie-André

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EN SEPTIEMBRE, DEL 17 AL 22, PEREGRINACIÓN A NEVER, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel y Ste Rita.

◇ Sábado 16 de septiembre 9 h Misa de salida de la PEREGRINACIÓN A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almorzar en Nevers (veneración y oración a Santa Bernadette sobre su cuerpo incorrupto), noche en Paray Le Monial.
◇Domingo 17 de septiembre por la mañana en PARAY LE MONIAL. Después de comer
Salida hacia ARS (Le Saint Curé), cena y alojamiento.
◇ 18 de septiembre salida hacia NÔTRE-DAME De LA SALETTE, cena y alojamiento en el lugar
◇ 19 de septiembre Fiesta de LA APARICIÓN DE LA MADRE DE DIOS en la montaña de La SALETTE, duerme allí. ORACIONES POR LA IGLESIA Y FRANCIA
◇ 20 de septiembre, salida hacia NOTRE-DAME DU LAUS (reconocida Aparición Mariana) almuerzo, cena y alojamiento en el lugar
◇ 21 de septiembre visita a Marthe Robin en CHATEUNEUF DE GALAURE y regreso al Monasterio.
◇ Peregrinación a Santa Rita y San Charbel alrededor de sus reliquias en el Monasterio, dispersión después del almuerzo.

Oferta deseada 350 € incluyendo 25 € de depósito al registrarse (Pague sus cheques a Métropolie E S O F).

¡REGÍSTRESE RÁPIDAMENTE!

Monasterio Syo-Ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Teléfono: 02.33.24.79.58
Correo electrónico:
asstradsyrfr@laposte.net
(Etiquete su tarjeta de crédito como "Syro-Orthodox ESOF Metrópolis / Peregrinación de septiembre")

Se puede llevar una ayuda solidaria a las personas necesitadas que no pueden permitirse este hermoso paso espiritual enviando una ofrenda (deducible de su impuesto sobre la renta a razón del 66°\° de su monto) denominando su tarjeta de crédito de la siguiente manera:
"Peregrinación solidaria. CARITAS ESOF"

Asociación Caritativa CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 SILLA-DIOS-DE-THEIL

Presidenta: Sra. Daynac Francette
Tesorera: Sor Marie-André

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Histoire de l'apparition de
la "Mère de Dieu" (Theotokos)
sur la montagne de La Salette
Le 19 septembre 1846, une « Belle Dame » apparaît à deux enfants sur la montagne de La Salette (Isère) pour demander aux pécheurs de se convertir. Après une enquête rigoureuse, l’apparition est officiellement reconnue le 19 septembre 1851 par Mgr Philibert de Bruillard, évêque de Grenoble. Aujourd’hui, le sanctuaire de La Salette est l’un des plus hauts lieux chrétiens de France.

 

Les protagonistes. Deux enfants, Mélanie et Maximin, pauvres parmi les pauvres, ignorants parmi les ignorants, mais deux enfants au cœur pur, furent les témoins d’une apparition de Marie sur la montagne de La Salette (Isère). Maximin Giraud a 11 ans et Mélanie Calvat 14 ans. Lui est né à Corps (Isère) le 26 août 1835. Sa mère, Anne-Marie Templier, meurt alors qu’il n’a que 17 mois. Son père Germain Giraud, charron, se remarie peu de temps après. Malmené par sa belle-mère, le petit Maximin passe alors beaucoup de temps à l’extérieur, s’amusant avec son chien et gardant sa chèvre. Mélanie Calvat, quatrième des dix enfants d’un tailleur de pierres de Corps, est née le 7 novembre 1831. Très jeune, elle est sollicitée par ses parents sans le sou pour garder le bétail dans les fermes environnantes, voire pour mendier dans la rue. Tous deux sont sans culture et sans éducation religieuse. 

Chaque samedi, vous recevrez par email l’histoire d’une apparition mariale, d’un sanctuaire ou d’un saint accompagnée à chaque fois d’une belle prière.

****

Les trois phases de l’apparition. Samedi 19 septembre 1846, veille de la fête de Notre-Dame des Sept-Douleurs, les deux enfants gardent un troupeau de vaches dans la montagne alpine à 1 800 mètres d’altitude, au lieu-dit La Salette.
1. La Vierge en pleurs. Après un repas près de la fontaine des Hommes puis une courte sieste, ils se réveillent et s’inquiètent du sort des bêtes. C’est alors qu’ils aperçoivent, dans le petit ravin de la Sézia, un globe de feu d’un mètre de diamètre environ. Soudain, l’insolite lumière tourbillonne, puis s’entrouvre. Stupéfaits, les deux enfants remarquent une forme humaine, une « Belle Dame », assise, les coudes appuyés sur les genoux et qui pleure.
2. La conversation. Mélanie et Maximin ignorent qui est cette « Belle Dame ». Celle-ci se lève, s’avance légèrement et leur dit : « Avancez mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle » (Cf. récit complet dans les « compléments »).
3. L’Assomption. Traversant la Sézia, la « Belle Dame » gravit la pente du ravin, au lieu de monter tout droit, elle décrit une sorte de « S » très allongé. Arrivée sur le plateau, la « Belle Dame » s’élève, elle reste un moment suspendue en l’air, puis disparaît peu à peu. L’apparition est finie. Elle a duré, suppose-t-on, environ une demi-heure, mais elle sembla aux enfants aussi brève qu’un éclair.

Le message de Marie. D’abord assise et toute en larmes, la « Belle Dame » se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de « son Fils » tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. « Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. (…) » Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Elle poursuit : « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. (…) S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres. (…) » Son message achevé, la « Belle Dame » gravit un raidillon et disparaît dans la lumière. Une consigne est laissée aux enfants : « Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple ! Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ! »

 

 

L’engouement de tout un peuple. De retour au village, les deux enfants commencent à raconter cette histoire invraisemblable, à Madame Pra puis au curé du village : une « Belle Dame », toute de lumière, leur serait apparue dans les alpages et leur aurait parlé longuement. Pouvait-on croire ces jeunes bergers racontant un fait n’ayant eu d’autres témoins qu’eux-mêmes ? Difficile, et pourtant, la population est troublée.

Chaque samedi, vous recevrez par email l’histoire d’une apparition mariale, d’un sanctuaire ou d’un saint accompagnée à chaque fois d’une belle prière.

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Les suites de l’apparition. Fin 1847, un premier rapport au chanoine Rousselot est positif. Malgré les nombreuses interrogations (Mgr de Bonald, le futur Mgr Dupanloup…) voire la menace des gendarmes, leur témoignage ne varie pas. Le 19 septembre 1851, après une enquête longue et rigoureuse, Mgr Philibert de Bruillard, évêque de Grenoble, déclare dans un mandement :« L’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers sur la montagne de La Salette [...] porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine. » Le 25 mai 1852, l’évêque pose devant 15 000 pèlerins la première pierre d’un grand sanctuaire comportant une église de style néo-roman et une hôtellerie attenante, et annonce à ses diocésains la constitution d’un corps spécial de prêtres pour être au service de ces pèlerins. Ils seront les « Missionnaires de Notre-Dame de La Salette ». En 1855, Mgr Jacques Ginoulhiac, nouvel évêque de la ville, confirma la décision de son prédécesseur et ajouta : « La mission des bergers est finie, celle de l’Église commence. » À la suite de pèlerinages et de guérisons, plus de 900 chapelles en France et à l’étranger reproduisent cette apparition de Notre-Dame. Achevée en 1861, agrandie en 1897, la basilique (dont le statut fut établi le 21 août 1879) est classée monument historique depuis 1945.

Depuis plus d’un siècle et demi, les foules ne cessent d’affluer à Notre-Dame de La Salette (deuxième plus grand pèlerinage de France après Lourdes), poussées par leur curiosité ou en quête d’une élévation spirituelle, malgré la difficulté du chemin. Ils sont accueillis depuis 1962 par l’Association des Pèlerins de La Salette (A.P.S.).

Père Dominique Dusang Religieux de St Vincent de Paul, curé de la paroisse Notre-Dame de La Salette, Paris 15ème

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Si vous souhaitez redécouvrir l’histoire chrétienne de la France et du monde – et notamment le lien qui unit la France à Marie – abonnez-vous à Notre Histoire avec Marie.

 

Le Sanctuaire Sainte Bernadette 
Soubirous de Nevers

 

C’est à Bernadette Soubirous, jeune fille simple et humble, que la Vierge Marie choisit d’apparaître à Lourdes à plusieurs reprises en 1858. Elle se présente à elle comme l’Immaculée Conception.
Bernadette rejoint les Sœurs de la Charité de Nevers se mettant au service des pauvres et des malades. Jeune fille pauvre, choisie entre toutes par la Vierge Marie, elle fera de sa pauvreté une véritable richesse : « Celui-ci me suffit… Jésus seul pour richesse » (sœur Bernadette).

Au cœur de Nevers, sur la colline Saint-Gildard, la présence du corps préservé de Bernadette Soubirous a très tôt attiré des pèlerins du monde entier.

Le sanctuaire, est aujourd’hui un lieu d’accueil pour tous, un centre spirituel et de retraite où l’on découvre Bernadette et où l’on met ses pas dans ceux de la Sainte… Sa vie de religieuse de 1866, date de son arrivée à l’âge de 22 ans, jusqu’au 16 avril 1879, jour de sa mort, elle avait 35 ans. Venez et voyez…aires de la chapelle

 

 

Marcher sur les pas de Bernadette

Depuis son arrivée à Nevers, au sein de la Congrégation des Sœurs de la Charité, l’esprit de Bernadette Soubirous n’a jamais cessé d’habiter ces lieux.

En passant les portes de l’Espace Bernadette vous apprécierez la beauté des établissements construits en 1853. Ils abritent la vie de la Sainte.

A travers le musée rénové en 2006, suivez les pas de cette humaniste. Découvrez quelques objets, écrits, paroles qui vous plongeront dans l’histoire de sa vie dévouée aux autres.

Plus qu’un lieu de mémoire, c’est un véritable lieu de vie qui vous invitera à poser un autre regard sur le monde et les personnes qui vous entourent.

 

Se recueillir dans un lieu d’exception

Ainsi, depuis 1925, le corps de Sainte Bernadette repose dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle du couvent. Aujourd’hui encore, il est exposé toujours intact à côté de la grotte reconstituée de Massabielle.

Le site authentique, près de Lourdes, fut le lieu où la vierge Marie serait apparue à la jeune femme.

A Nevers, ce site majeur de pèlerinage est à la fois un centre spirituel et un lieu d’échanges et de rencontres s’inscrivant dans une grande tradition bourguignonne depuis l’époque de Cluny.

Marcher sur les pas de Bernadette

Depuis son arrivée à Nevers, au sein de la Congrégation des Sœurs de la Charité, l’esprit de Bernadette Soubirous n’a jamais cessé d’habiter ces lieux.

En passant les portes de l’Espace Bernadette vous apprécierez la beauté des établissements construits en 1853. Ils abritent la vie de la Sainte.

A travers le musée rénové en 2006, suivez les pas de cette humaniste. Découvrez quelques objets, écrits, paroles qui vous plongeront dans l’histoire de sa vie dévouée aux autres.

Plus qu’un lieu de mémoire, c’est un véritable lieu de vie qui vous invitera à poser un autre regard sur le monde et les personnes qui vous entourent.

Xavier Mathiaud

 

Se recueillir dans un lieu d’exception

Ainsi, depuis 1925, le corps de Sainte Bernadette repose dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle du couvent. Aujourd’hui encore, il est exposé toujours intact à côté de la grotte reconstituée de Massabielle.

Le site authentique, près de Lourdes, fut le lieu où la vierge Marie serait apparue à la jeune femme.

A Nevers, ce site majeur de pèlerinage est à la fois un centre spirituel et un lieu d’échanges et de rencontres s’inscrivant dans une grande tradition bourguignonne depuis l’époque de Cluny.

 

ARS: La vie de saint Jean-Marie Vianney

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) : Une vie sous le regard de Dieu

Sommaire

 

Vie du Saint Curé

Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents. Le contexte de la Révolution française va cependant fortement influencer sa jeunesse : il fera sa première confession au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra l’absolution d’un prêtre clandestin.

 

Jean-Marie Vianney enfant, priant devant une statue de Marie dans la grange familiale

 

 

Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.

 

Le jeune Jean-Marie Vianney prêchant devant ses camarades

Séminariste et déserteur

Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully. Les difficultés vont le grandir : il navigue de découragement en espérance, va en pèlerinage à la Louvesc, au tombeau de saint François Régis.

Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l’Abbé Balley saura l’aider pendant ces années d’épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.

 

Arrivée à Ars

En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : « La Providence » et prend soin des plus pauvres.

 

Jean-Marie Vianney, confesseur accueillant les grands pécheurs

Retour Sommaire

Confesseur

Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur.

Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son cœur enraciné dans l’amour de Dieu et de ses frères ; son unique souci est le salut des âmes. Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu.

 

 

Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s’être livré jusqu’au bout de l’Amour. Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme « prisonnier du confessionnal ».

Jean-Marie Vianney accueillant paroissiens et pèlerins

 

Le doute

Il avait par trois fois tenté de s’enfuir de sa paroisse, se croyant indigne de la mission de Curé, et pensant qu’il était plus un écran à la bonté de Dieu qu’un vecteur de cet Amour. La dernière fois, ce fut moins de six ans avant sa mort. Il fut rattrapé au milieu de la nuit par ses paroissiens qui avaient fait sonner le tocsin. Il regagna alors son église et se mit à confesser, dès une heure du matin. Il dira le lendemain : « j’ai fait l’enfant ». Lors de ses obsèques, la foule comptait plus de mille personnes, dont l’évêque et tous les prêtres du diocèse, venu entourer celui qui était déjà leur modèle.

 

Patron de tous les curés

Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.

Aujourd’hui Ars accueille 550000 pèlerins par an et le Sanctuaire propose différentes activités. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui forme les futurs prêtres à l’école de "Monsieur Vianney". Car, Là où les saints passent, Dieu passe avec eux !

 

La Vocation des Foyers de Charité

La vocation des Foyers de Charité est de revivifier et fortifier les chrétiens dans leur foi, afin de leur permettre de vivre pleinement leur baptême et contribuer à la vitalité de l’Eglise au service du monde entier.

Et au delà de la communauté des croyants, leur vocation est aussi de donner à tous les hommes la chance de rencontrer le Christ et de grandir en humanité.

La mission principale des Foyers de Charité est de participer à la nouvelle évangélisation par la prédication de retraites spirituelles ouvertes à tous. Ils proposent des retraites de 6 jours, en silence, au cours desquelles les participants sont accueillis comme en famille et reçoivent des enseignements constituant une synthèse des fondamentaux de la foi catholique.

Découvrir le film institutionnel des Foyers de Charité (3mn)

 

Texte fondateur des Foyers de Charité

Les Foyers de Charité sont les artisans d’une « Nouvelle Pentecôte d’Amour » : ils entendent vivre et témoigner de l’amour du Christ pour tous et chacun.

 

 

Une retraite
Une halte pour le coeur et l’esprit

Dans notre existence, nous accumulons de la fatigue, des blessures et nous rencontrons des situations qui nous paraissent parfois insolvables. Une retraite spirituelle permet de se reposer en profondeur, de relire sa vie, discerner les pardons à donner et les résolutions à prendre pour pouvoir être plus libre et plus heureux. Une retraite est un temps de silence, d’enseignement et de repos sous le regard de Dieu, dans un lieu ressourçant pour nous permettre de reprendre des forces, retrouver notre intériorité et nous recentrer sur l’essentiel.

 

1902  1981
RANIMER DANS LE MONDE L’AMOUR QUI S’ÉTEINT.
header image

L’essentiel sur Marthe Robin

 

Découvrir
Rien ne prédisposait cette jeune femme de la campagne drômoise à devenir un des personnages centraux du renouveau spirituel de l’Eglise en France. Traversant le XXe siècle, elle rayonne d’un amour qui transfigure son existence.
Découvrir
« Je t’ai choisie pour ranimer dans le monde l’amour qui s’éteint ». Cette parole du Christ à Marthe Robin résume sa mission, celle de révéler l’Amour inconditionnel de Dieu pour chacun.
Découvrir
L’héritage de Marthe Robin est immense. Il se poursuit aujourd’hui à travers de nombreuses communautés ou mouvements dans l’Eglise, mais plus particulièrement encore dans le monde entier à travers les Foyers de Charité.
 

 

Au Monastère Syro-Orthodoxe de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les 22 et 29 du mois) 

 PELERINAGE AUTOUR DES RELIQUES DE

 STE RITA

 ET DE ST CHARBEL

 

le  22 MAI (Et Dimanche le plus proche), Festivités de Ste Rita

 

Pèlerinage mensuel à Sainte Rita et Saint Charbel autour de leurs reliques au

 

Monastère N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

SAINTE RITA de CASCIA 
Veuve et Moniale Augustinienne

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Sainte Rita"  


(1381 † 1457)

       Rita naît en 1381 près de Cascia en Ombrie,  au cœur d'une époque troublée marquée par la guerre entre partisans du  Pape et de l'Empereur. Chaque village est divisé. Les parents de Rita  sont surnommés les 'porte-paix' du Christ, jouant un rôle de médiation  entre clans rivaux. Cet exemple, Rita ne l'oubliera pas, elle le  prolongera par toute une vie de douceur et d'extraordinaire patience  dans l'adversité.

       Vers l'âge de 13 ans, elle commence à penser à  la vie religieuse. Ses parents préfèrent la marier à un homme riche,  mais au caractère brutal. Rita s'incline, se disant qu'elle n'est sans  doute pas digne de la vie consacrée. Elle souffre en silence, ajoutant  des jeûnes fréquents pour la conversion de Paolo di Fernando, son mari.  Elle est si douce que ses voisins la surnomment « la femme sans rancune  ». Enceinte, elle donne naissance à deux jumeaux. Paolo finit alors par  s'amadouer et le ménage connaît un temps de bonheur.

       Or un soir d'hiver 1416, Paolo tombe dans une  embuscade. Quand Rita arrive, il est déjà mort, mais un témoin atteste  qu'il s'est tourné vers Dieu. Les jumeaux, eux, ne rêvent que de venger  leur père. Rita redouble de prière, demandant même au Seigneur qu'ils  meurent en pardonnant plutôt que de vivre dans la vengeance. Quelques  mois après, ses fils sont emportés par une épidémie de peste, non sans  avoir demandé pardon à leur mère.

       Devenue veuve, Rita va pouvoir réaliser sa  vocation, non sans mal ! Elle frappe à la porte des Augustines de  Cascia, mais l'abbesse lui refuse l'entrée, l'ordre interdisant  l'accueil des veuves. Rita insiste et finalement est admise, à condition  de parvenir d'abord à réconcilier les deux clans, celui de son mari et  celui de son assassin. Elle y parvient, contre toute attente ! Elle  restera 40 ans religieuse, se dévouant au service des pauvres. 

       Un Vendredi Saint, après un Carême prêché par  un Franciscain, elle demande à être configurée au Christ. Elle recevra,  sur le front, dans une extase, un des stigmates de la Passion qui ne la  quittera plus, sauf durant le pèlerinage du Jubilé à Rome pour rendre  grâce de la cessation des guerres dans le pays. Ses dernières années,  elle les passe en recluse, ne recevant plus que l'Eucharistie pour toute  nourriture.

       À sa mort, le 22 mai 1457,  le peuple de Cascia la proclame sainte, bien avant l'Eglise officielle.  Elle sera béatifiée en 1627 ou 1628 par le pape Urbain VIII et  canonisée en 1900 par le pape Léon  XIII. Son corps, intact,  repose  dans la basilique de Cascia et attire des pèlerins du monde entier,  venus implorer son intercession.

       Demandons-lui aujourd'hui qu'elle nous  communique sa capacité à pardonner, sa douceur évangélique et, dans la  contemplation du Christ, la force d'un amour invincible, pour Dieu et  pour nos frères. Avec elle, soyons sûrs qu'il n'y a pas de cause  désespérée pour celui qui croit, et plus encore pour celui qui aime en  Dieu, car à Dieu, rien n'est impossible !

Prière à Sainte Rita de Cascia

 

O sainte Rita, sainte de l'impossible et avocate des causes désespérées, sous le poids de l'épreuve, j'ai recours à toi. Libère mon pauvre cœur des angoisses qui l'oppressent et rends la paix à mon esprit accablé. Toi que Dieu a choisi d'établir comme avocate des causes désespérées, obtiens-moi cette grâce que je sollicite (la formuler ici). Serais-je le seul (la seule) à ne pas éprouver l'efficacité de ta puissante intercession ? Si mes péchés constituent un obstacle à l'accomplissement de mes vœux les plus chers, obtiens-moi la grande grâce d'un sincère repentir et du pardon, moyennant une bonne confession. En tout cas, ne permets pas que je continue ainsi à vivre dans une si grande affliction. Aie pitié de moi !

 

O Seigneur, voyez l'espérance que j'e place en Vous ! Écoutez Votre bienheureuse Rita qui intercède pour nous autres, les affligés qui sommes humainement sans espoir. Exaucez-la encore une fois en nous manifestant Votre miséricorde. Amîn.
Prière à sainte Rita, sainte de l’impossible
'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

"Toi la sainte bien aimée du Christ Sauveur, sainte des cœurs pris pour cibles ; toi qui rends, par ta ferveur, l’impossible si possible !"

Sainte de l’Amour en croix,
Des causes désespérées,
Toi qui obtiens du Christ Roi
Des chances inespérées ;

Obtiens pour moi le repos
En ce monde obscur, en flammes ;
Que ta paix laisse un dépôt
Épais, au fond de mon âme.

Sainte des vœux éperdus,
Des demandes les plus chères,
À toi je me suis rendu
Pour transmettre mes prières ;

Et de toi me vient l’espoir
De Ses faveurs, de Ses grâces
Relayées par ton miroir
Qui reflète bien Sa Face.

Toi la sainte du Sauveur,
Sainte des cœurs pris pour cibles ;
Toi qui rends, par ta ferveur,
L’impossible si possible !

Mon cœur fixé sur la claie
Supplie ton intercession
Et je sens déjà mes plaies
Délavées par Sa Passion.

Toi l’envoyée du Seigneur
Auprès des âmes errantes
Pour les guider au Bonheur
Par ta parole souriante ;

Tu portes le crucifix
À un point tel qu’il te porte !
Ton nom évoqué suffit
À nous ouvrir tant de portes !

Toi qui as connu au cloître
L’Évasion, pas la prison,
Qui as vu le roseau croître
En dehors de nos saisons,

Accours bien vite au chevet
Des aigris et des malades ;
Que ton ciel vienne sauver
Les pécheurs de la noyade.

Ȏ Rita, viens au secours
Des familles malheureuses ;
Offre-leur, par Son Amour,
Ta rose miraculeuse.

Ȏ toi dont l’épine au front
Plante sa graine et rayonne
Dans nos cœurs, sur tous les fronts,
Grâce au don de Sa Couronne !

 

Si vous ne savez plus quoi faire devant une situation désespérée, sachez qu’en plus de sainte Rita de Cascia, trois autres saints peuvent être invoqués comme puissants intercesseurs, cliquez ci-dessous:

*                                DES SAINTS POUR LES CAUSES DÉSESPÉRÉES ?...

Saint Charbel :
vie, miracles, prières

 

Biographie de saint Charbel Makhlouf

Youssef Makhlouf naît le 8 mai 1828 dans le village maronite de Bekaakafra, le village le plus élevé du Liban, à 1800 mètres d’altitude. Il est le fils d’une modeste famille de paysans, son père meurt alors qu’il a trois ans, Youssef est élevé par sa mère et hérite d’elle une foi profonde. A sept ans il est berger et tandis que son troupeau se repose il se réfugie souvent dans une grotte pour prier. Il va à l’école du village ou il étudie l’arabe et le syriaque. Très jeune, il est attiré par la vie monastique.

A vingt ans, il se rend souvent au monastère de Notre-Dame de Mayfouk de l’ordre libanais maronite, et décide d’y entrer. Sa mère lui dit : « si tu ne devais pas être un bon religieux, je te dirais reviens à la maison, mais je sais maintenant que le Seigneur te veux à son service, qu’il te bénisse et fasse de toi un saint ». Après dix jours, Youssef prend l’habit et choisit le nom de Charbel, illustre martyr de l’Eglise d’Antioche. Dès le début de sa vie religieuse, sa générosité dépasse toute obligation, aucun travail manuel ne le rebute, on le charge de nettoyer les couloirs, collecter les ordures, défricher les terres incultes. A 25 ans frère Charbel prononce ses vœux et part étudier la théologie au couvent saint Cyprien de Kfifan. Il est ordonné prêtre en 1859 à Bkerke, Charbel va alors passer 16 ans dans le monastère Saint Maron d’Annaya.

A l’âge de 47 ans, le Seigneur lui inspire de se retirer dans un ermitage. Les supérieurs n’acceptent pas facilement et demandent un signe au Seigneur. Ce signe sera que la lampe de saint Charbel, remplie d’eau à la place de l’huile, brûlera normalement. Dès le lendemain, 15 février 1875, le père Charbel obtient de son supérieur la permission de se retirer dans l’ermitage saint Pierre et saint Paul voisin du monastère. Pendant 23 ans, jusqu’à sa mort, il va mener une vie de prière et de pénitence. Tous les jours, il se rend à la chapelle et demeure des heures en adoration, presque continuellement à genoux, il s’absorbe dans une profonde méditation. Aux questions qu’on lui pose il répond aimablement juste le nécessaire. Le 16 décembre 1898 pendant la messe, Charbel est atteint de paralysie. Son agonie dure huit jours, pendant ce temps, il répète continuellement les paroles de la messe. Charbel meurt le 24 décembre, pendant la vigile de Noël.

En 1950, sa tombe est ouverte et son corps exposé aux visiteurs. Cette année est marquée par le grand nombre de miracles qui ont lieu autour du tombeau de saint Charbel. Il est béatifié le 5 décembre 1965. Le pape Paul VI célèbre sa canonisation le 9 décembre 1977 dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Saint Charbel est le saint patron du Liban, il y est fêté le 24 décembre.

 

Miracles dans la vie de

saint Charbel

L’existence de saint Charbel montre des similitudes avec celle de saint Padre Pio. Beaucoup de prodiges entourèrent la vie de saint Charbel. L’un de ses frères à Annaya témoigne : « Tout ce qu’on lit dans les biographies des saints est inférieur à ce que, de mes yeux, j’ai vu accomplir par le père Charbel ». On lui demandait de bénir les champs, les troupeaux, les malades, et les grâces pleuvaient. Plusieurs fois les champs bénis ont été les seuls préservés des invasions de criquets et les élevages de vers à soie protégés. Le saint avait le don de lire dans les âmes et de connaître les choses à distance. Un jour où les réserves de nourritures étaient insuffisantes, on lui demanda de bénir le garde-manger et les jarres se remplirent miraculeusement de blé et d’huile.  

D’où lui venait donc cette grâce de réaliser tant de miracles ? C’est la vie de saint Charbel qui nous le dit. Le moine offrait continuellement des sacrifices et menait une vie d’ascèse et de prière. Il veillait longuement la nuit pour prier, il jeûnait constamment, travaillait même malade et refusait les médicaments. Il ne parlait que lorsqu’on le lui ordonnait et toujours à voix basse, les yeux baissés et son capuchon couvrant son regard. Il ne sortait que sur ordre de son supérieur. La messe était au cœur de sa vie, il s’y préparait longuement et faisait de longues actions de grâce.

La mort de saint Charbel fut entourée de phénomènes extraordinaires. Les premiers jours, on vit tous les soirs une vive lumière sortir de sa tombe. Lorsque l’on ouvrit son tombeau, son corps était comme celui de quelqu’un qui dort et exsudait un liquide par lequel nombre de guérisons se sont produites. Ce liquide s’écoula du corps de saint Charbel durant 79 ans, c’est-à-dire jusqu’à l'année

de la canonisation

Guérisons miraculeuses

par saint Charbel après sa mort

Les miracles de saint Charbel ont dépassé les frontières du Liban. Les guérisons reçues par son intercession se comptent par dizaines de milliers et concernent des croyants de toutes les religions et confessions. Dans de nombreux cas, des apparitions de saint Charbel au cours de rêves ont précédé le miracle.

L'Eglise a reconnu deux miracles pour la béatification de saint Charbel et un troisième pour la canonisation. Énormément d’autres miracles ont été rapportés et de nouveaux témoignages de guérisons miraculeuses et grâces obtenues continuent à parvenir au couvent d’Annaya.

L’un des miracles les plus stupéfiants est celui Nohad Al-Chami en 1993. Après une attaque cérébrale suivie d’une double occlusion de la carotide, cette mère de famille devint hémiplégique. Ses enfants se mirent à lui appliquer au cou un mélange de terre et d’huile de la tombe de saint Charbel. Dans un rêve Nohad vit deux moines, saint Maron et saint Charbel qui lui dit « Je suis ici pour t’opérer », de fait à cet instant elle sentit une vive douleur à la gorge. Lorsqu’elle se réveilla, Nohad remarqua deux grandes cicatrices des deux côtés du cou, les fils chirurgicaux étaient visibles. Après plusieurs jours saint Charbel revint la voir en rêve et lui demanda d’aller tous les 22 du mois en action de grâce au couvent d’Annaya pour participer à la messe, le saint a précisé que ces cicatrices étaient la volonté de Dieu comme signe pour les incroyants. Par la suite une échographie montra qu’elle avait eu une véritable intervention chirurgicale bilatérale de la carotide.

Miracle reconnu pour la béatification

En 1937, Iskandar Obeid perdit la vue d’un œil suite à un accident. Pour éviter une infection à l’œil sain, les médecins lui conseillèrent l’ablation de l’œil malade. Il attendit encore, ne pouvant se résigner à l’opération, en 1950 il se mit à prier saint Charbel et se rendit au monastère d’Annaya. Dès son retour, il eut des douleurs de plus en plus fortes à l’ œil et vit saint Charbel en rêve. A son réveil, il regarda l’image de saint Charbel avec son œil malade et la voyait parfaitement. Les médecins constatèrent le phénomène inexplicable, l’iris était redevenue normale.

Miracle reconnu pour la canonisation

Mariam Assaf Awad, une femme d’origine syrienne vivant au Liban, subi entre 1963 et 1965 trois opérations pour soigner des tumeurs cancéreuses, à l'estomac, aux intestins, et au cou. Devant la gravité de son état, elle se mit à prier le bienheureux Charbel refusant en même temps tous les traitements. Dans sa prière Mariam demandait soit la guérison, soit la force de résister à la maladie. Un soir elle prononça cette invocation : « De grâce, Ô Saint Charbel, vous qui avait guéri les aveugles et les estropiés, guérissez-moi de cette maladie, et une fois guérie je vous remercierai dans votre sanctuaire ». A son réveil la tumeur avait diminué, durant quatre jours elle répéta l’invocation jusqu’à ce que la tumeur ait totalement disparu.

 

Prières à saint Charbel

Grâce à la prière à saint Charbel, les fidèles reçoivent encore aujourd'hui de grandes grâces. Saint Charbel est un intercesseur puissant et proche des fidèles, on constate la profondeur de l'amitié qui s'instaure entre saint Charbel et ceux qui l'implorent et lui confient leurs intentions de prière. Au Liban les litanies de saint Charbel sont récitées dans les églises durant la neuvaine de préparation à sa fête. Voici plusieurs neuvaines pour se confier à saint Charbel :

Prière pour demander l’intercession de saint Charbel

Dieu, infiniment Saint et glorifié dans vos saints,

Vous qui avez inspiré au saint moine et ermite Charbel de vivre et de mourir dans une parfaite ressemblance avec Jésus, lui accordant la force de se détacher du monde afin de faire triompher, dans son ermitage, l’héroïsme des vertus monastiques : la pauvreté, l’obéissance et la chasteté, nous vous supplions de nous accorder la grâce de vous aimer et de vous servir à son exemple.

Seigneur Tout-Puissant, qui avez manifesté le pouvoir de l’intercession de saint Charbel par de nombreux miracles et faveurs, accordez-nous la grâce (…) que nous implorons par son intercession.

Amin.

Prière de guérison à saint Charbel

Ô grand thaumaturge saint Charbel, toi qui as passé ta vie dans la solitude, dans un ermitage humble et caché, renonçant au monde et à ses plaisirs vains, et qui maintenant règnes dans la gloire des saints, dans la splendeur de la Très Sainte Trinité, intercède pour nous.

Éclaire notre esprit et notre cœur, augmente notre foi et fortifie notre volonté.

Augmente notre amour envers Dieu et envers le prochain. Aide-nous à faire le bien et à éviter le mal. 

Défends-nous de nos ennemis visibles et invisibles et secours-nous tout au long de notre vie.

Toi qui accomplis des prodiges pour celui qui t'invoque et obtiens la guérison de maux innombrables et la solution à des problèmes sans espoir humain, regarde-nous avec pitié et, si c'est conforme à la volonté divine et à notre plus grand bien, obtiens-nous de Dieu la grâce que nous implorons (…), mais aide-nous surtout à imiter ta vie sainte et vertueuse.

Amin. 

 

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19 août 2023 6 19 /08 /août /2023 10:50

Chers amis. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse).

La célébration de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie a marqué l’apothéose des mois d’été aux activités extrêmement denses, intenses, avec, en particulier, en plus des activités ordinaires, celle du camp d’Août des « vacances familiales » (Parents-enfants) organisées par notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe et financé par votre serviteur.

Je remercie tous ceux et celles qui participèrent à cette belle solennité de la Dormition-Assomption de la Très Ste Vierge Marie et, comme d’ordinaire, vous étiez tous, présents et absents présentés à la Mère de Miséricorde pour qu’elle-même présente vos intentions de prières au Christ, L’éternel Prêtre notre Bon Pasteur, divin médecin de nos esprits de nos âmes, de nos corps.

Une répétition de chant précéda la Quadisha Qurbana, la Sainte Messe.

La Messe, elle se déroula selon les rites habituels avec, toutefois, les textes propres au jour et des cantiques mariaux (En Français et en Syriaque).

Après la bénédiction finale que je donnais , commençait une Procession Mariale émaillée, malheureusement cette année ne furent pas dites, à chaque station, comme nous le faisons habituellement, ces belles prières à Marie dues au génie de notre grand Saint Ephrem le Syrien.

L’Icône que m'offrirent les fidèles, il y a de cela déjà bien longtemps pour mes 50 ans, fut choisie pour accompagner cette Procession…Ainsi, ceux qui parmi eux ont déjà rejoint la "Maison du Père" étaient parmi nous aussi bien que ceux qui, leur survivant, sont restés fidèles et nous honoraient de leur réconfortante présence. Cette Icône fut écrite par le Père Dominique de la Congrégation Bénédictine Notre-Dame de l'Espérance.  

Les moins valides restèrent à l’Eglise pour demeurer présents, dans le recueillement et l’action de grâce puisqu'en raison de la Procession, les Espèces Consacrées restaient sur l'Autel.

Après la dernière station de la Procession, nous entrâmes à l’Eglise pour renouveler la consécration de la France à son Roi : Le Christ, par Marie, sa Reine et, enfin recevoir la dernière bénédiction conformément à notre rite Syriaque en vénérant l’Evangile et la Croix manuelle de l’Evêque. 

 

Le 21, je ferai les visites pastorales aux familles et malades en Normandie-Maine (Alençon, Montsûrs, Laval et environs.

Les 23 et 24, je ferai les visites pastorales aux familles de Paris et région

Le 25 je conduirai le Frère Ruben-Marie à Poitiers pour d'importantes démarches administratives.

Les 26, 27, le Frère et moi remettrons en ordre le réfectoire de l'Ermitage Saint Colomban, contigu de notre petit Sanctuaire Marial de Notre-Dame de la Très Sainte Trinité, très belle chapelle en bois au milieu de la forêt, à La-Chapelle-Faucher (Sur le "Grand Périgueux) et le 28 Août nous célébrerons à JAULDES la St Augustin et bénirons les jeunes et étudiants avant la rentrée scolaire et universitaire.

Nous resterons à Jauldes jusqu'au 30 pour de nouveau conduire le Frère Ruben-Marie à Poitiers pour ses démarches administratives.

De là, nous rejoindrons le Monastère en Normandie pour préparer la « Messe de  Rentrée des Classes » pour les écoliers, collégiens, lycéens, étudiants et leurs professeurs.

Vous serez donc tous présents, au Monastère, le Dimanche trois Septembre pour  la « Messe de  Rentrée des Classes » lors du Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints fondateurs de l'Eglise en Europe ainsi que du Kerala d'où l'Eglise Malankare Orthodoxe vint au secours de la Vieille Europe en la reconnectant à la plus pure Tradition Apostolique telle que véhiculée par nos Eglises Orthodoxes Orientales.

 

A bientôt donc, cher amis. Et, de toute façon, toujours unis dans l’amour de Dieu et du prochain.

Votre fidèlement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose, Métropolite, Brévilly ce 19.VIII.é".

 

*Il serait nécessaire que  je visite de nouveau notre Monastère et nos Paroisses du Cameroun en Septembre, maisc'est peu probable en raison de ma situation financière catastrophique et de celle, très précaire de l'Association cultuelle de la Métropolie...Il y aurait aussi les visites aux Missions du Brésil et d'Amérique Latine qui ont été empêchées l'Automne dernier suite au fait d'avoir manqué mon vol et ensuite m'être fait voler les 3000 euros qui devaient m'aider à financer mon logement et mes frais auprès de nos prêtres qui, dans ces Pays, sont fort pauvres...Rien n'est simple, et plus ça va, plus tout se complique...

ATTENTION:

Prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma le Dimanche 1er Octobre

 

 

PROGRAMME REMIS A JOUR

 

DE NOS

 

PROCHAINS

 

RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

(France)




NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 

 

 ¤ Mardi 22 Août, Pèlerinage mensuel autour des reliques de Ste Rita et St Charbel. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 ¤ Mardi 29 Août, Pèlerinage mensuel a St Michel Archange et Saint Ubald. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

 ¤ Dimanche 3 SEPTEMBRE, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

PÈLERINAGE PRÉPARATOIRE À LA RENTRÉE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE sous l'égide de Notre-Dame de Miséricorde et de Saint Augustin.

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

10h30 Messe solennelle suivie de la bénédiction des enfants et enseignants suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:


ANGOULÊME (Jauldes):


◇Lundi 28 Août, Saint Augustin à 10h30, Messe et bénédiction des enfants et jeunes-gens en âge scolaire ou universitaire.

◇Dimanche 10 SEPTEMBRE  (Desservant Mor Philipose)

 

◇Dimanche 27 Août (Desservant Abouna Simon)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ Messe le Samedi 12 Août

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes Samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :
Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT en Alsace les 28, 29, 30 et 31 Août , en Loraine et 1er et 2 Septembre pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net



"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix" (SS Ignatius Aprem II)

*Note: Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

 

EN SEPTEMBRE, du 17 au 22,

PELERINAGE A...

NEVERS,

PARAY LE MONIAL,

ARS,

NOTRE-DAME DE LA SALETTE,

N-D DU LAUS,

CHATEAUNEUF-DE-GALAURE,

St Charbel et Ste Rita.



 

◇ Samedi 16 Septembre 9h Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE


NEVERS: Étape déjeuner a Nevers ( Veneration et prières Sainte Bernadette sur son corps incorrompu )

, nuit à Paray Le Monial.


◇Dimanche 17 Septembre matinée à PARAY LE MONIAL.

Après le déjeuner
départ pour ARS ( Le Saint Curé ) ,

diner et logement.
◇ 18 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place


◇ 19 Septembre Fête de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRES POUR L'EGLISE ET LA FRANCE


◇ 20 Septembre, départ pour NOTRE-DAME DU LAUS ( Apparition Mariale reconnue )

déjeuner, diner et logement sur place


◇ 21 Septembre visite à Marthe Robin à CHATEUNEUF DE GALAURE

et retour au Monastère.


◇ Pèlerinage à Ste Rita

et St Charbel

autour de leurs reliques au Monastère, dispersion après le déjeuner.

Offrande souhaitée 350 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription (Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .

INSCRIVEZ-VOUS VITE.!

Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net
( Libeller votre CB à "Métropolie Syro-Orthodoxe ESOF / Pèlerinage de Septembre ")



Une aide solidaire peut être apportée aux personnes necessiteuses qui ne pourraient s'offrir cette belle démarche spirituelle en envoyant une offrande ( déductible de votre impôt sur le revenu à raison de 66°\° de son montant ) en libellant ainsi votre CB :
" Solidarité pèlerinage . CARITAS ESOF"

Association Caritative CARITAS ESOF
15 Rue des trois Communes
27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL

Présidente : Mme Daynac Francette
Trésorière : Soeur Marie-André

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EM SETEMBRO, de 17 a 22, PEREGRINAÇÃO A NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel e Ste Rita.

◇ Sábado, 16 de setembro, às 9h, Missa de partida da PEREGRINAÇÃO A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almoço em Nevers (veneração e orações a Santa Bernadete pelo seu corpo incorrupto), noite em Paray Le Monial.
◇Domingo, 17 de setembro, pela manhã, no PARAY LE MONIAL. Depois do almoço
saída para ARS (Le Saint Curé), jantar e alojamento.
◇ 18 de setembro saída para NÔTRE-DAME De LA SALETTE, jantar e hospedagem no local
◇ 19 de setembro Festa da APARIÇÃO DA MÃE DE DEUS na montanha de La SALETTE, durma aí. ORAÇÕES PELA IGREJA E FRANÇA
◇ 20 de setembro, saída para NOTRE-DAME DU LAUS (reconhecida Aparição Mariana) almoço, jantar e hospedagem no local
◇ 21 de setembro visita a Marthe Robin em CHATEUNEUF DE GALAURE e retorno ao Mosteiro.
◇ Peregrinação a Santa Rita e Santa Charbel em torno das suas relíquias no Mosteiro, dispersão após o almoço.

Oferta desejada de 350 € incluindo 25 € de depósito na inscrição (Pague seus cheques ao Métropolie E S O F).

INSCREVA-SE RAPIDAMENTE!

Mosteiro Syo-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Telefone: 02.33.24.79.58
E-mail:
asstradsyrfr@laposte.net
(Etiquete seu cartão de crédito como "Metrópole Siro-Ortodoxa ESOF / Peregrinação de Setembro")

Uma ajuda solidária pode ser levada às pessoas carentes que não tinham condições de pagar esse lindo passo espiritual enviando uma oferta (dedutível do seu imposto de renda à alíquota de 66°\° do seu valor) denominando seu cartão de crédito da seguinte forma:
“Peregrinação solidária. CARITAS ESOF”

Associação Beneficente CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CADEIRA-DEUS-DO-TEIL

Presidente: Sra. Daynac Francette
Tesoureira: Irmã Marie-André

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IN SEPTEMBER, from 17 to 22, PILGRIMAGE TO NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel and Ste Rita.

◇ Saturday, September 16 9 a.m. Mass for the departure of the PILGRIMAGE TO NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Stopover for lunch in Nevers (veneration and prayers to Saint Bernadette over her incorrupt body), night in Paray Le Monial.
◇Sunday 17 September morning at PARAY LE MONIAL. After lunch
departure for ARS (Le Saint Curé), dinner and accommodation.
◇ September 18 departure for NÔTRE-DAME De LA SALETTE, dinner and accommodation on site
◇ September 19 Feast of THE APPEARANCE OF THE MOTHER OF GOD on the mountain of La SALETTE, sleep there. PRAYERS FOR THE CHURCH AND FRANCE
◇ September 20, departure for NOTRE-DAME DU LAUS (recognized Marian Apparition) lunch, dinner and accommodation on site
◇ September 21 visit to Marthe Robin at CHATEUNEUF DE GALAURE and return to the Monastery.
◇ Pilgrimage to Ste Rita and St Charbel around their relics at the Monastery, dispersal after lunch.

Desired offering 350 € including 25 € deposit on registration (Pay your checks to Métropolie E S O F).

SIGN UP QUICKLY!

Syo-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Phone: 02.33.24.79.58
Email:
asstradsyrfr@laposte.net
(Label your credit card to "Syro-Orthodox ESOF Metropolis / September Pilgrimage")

A solidarity help can be brought to the needy people who could not afford this beautiful spiritual step by sending an offering (deductible from your income tax at the rate of 66°\° of its amount) by denominating your credit card as follows:
"Pilgrimage solidarity. CARITAS ESOF"

Charitable Association CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CHAIR-GOD-OF-THEIL

President: Mrs. Daynac Francette
Treasurer: Sister Marie-André

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EN SEPTIEMBRE, DEL 17 AL 22, PEREGRINACIÓN A NEVER, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel y Ste Rita.

◇ Sábado 16 de septiembre 9 h Misa de salida de la PEREGRINACIÓN A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almorzar en Nevers (veneración y oración a Santa Bernadette sobre su cuerpo incorrupto), noche en Paray Le Monial.
◇Domingo 17 de septiembre por la mañana en PARAY LE MONIAL. Después de comer
Salida hacia ARS (Le Saint Curé), cena y alojamiento.
◇ 18 de septiembre salida hacia NÔTRE-DAME De LA SALETTE, cena y alojamiento en el lugar
◇ 19 de septiembre Fiesta de LA APARICIÓN DE LA MADRE DE DIOS en la montaña de La SALETTE, duerme allí. ORACIONES POR LA IGLESIA Y FRANCIA
◇ 20 de septiembre, salida hacia NOTRE-DAME DU LAUS (reconocida Aparición Mariana) almuerzo, cena y alojamiento en el lugar
◇ 21 de septiembre visita a Marthe Robin en CHATEUNEUF DE GALAURE y regreso al Monasterio.
◇ Peregrinación a Santa Rita y San Charbel alrededor de sus reliquias en el Monasterio, dispersión después del almuerzo.

Oferta deseada 350 € incluyendo 25 € de depósito al registrarse (Pague sus cheques a Métropolie E S O F).

¡REGÍSTRESE RÁPIDAMENTE!

Monasterio Syo-Ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Teléfono: 02.33.24.79.58
Correo electrónico:
asstradsyrfr@laposte.net
(Etiquete su tarjeta de crédito como "Syro-Orthodox ESOF Metrópolis / Peregrinación de septiembre")

Se puede llevar una ayuda solidaria a las personas necesitadas que no pueden permitirse este hermoso paso espiritual enviando una ofrenda (deducible de su impuesto sobre la renta a razón del 66°\° de su monto) denominando su tarjeta de crédito de la siguiente manera:
"Peregrinación solidaria. CARITAS ESOF"

Asociación Caritativa CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 SILLA-DIOS-DE-THEIL

Presidenta: Sra. Daynac Francette
Tesorera: Sor Marie-André

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Nous sommes ses frères

parce que sa mère

a entendu la parole

et l'a mise en pratique

 

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, III, 22 (trad. SC 211, p. 439 rev.) 

 

La Vierge Marie a été obéissante quand elle a dit : « Voici ta servante, Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38).

Ève, au contraire, avait été désobéissante ; elle avait désobéi lorsqu'elle était encore vierge...

De même donc qu’Ève, en désobéissant, est devenue cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, de même Marie, ayant pour époux celui qui lui avait été destiné par avance et cependant vierge, est devenue, en obéissant, cause de salut pour elle-même et pour tout le genre humain...

Car ce qui a été lié ne peut être délié que si l'on refait en sens inverse les boucles du nœud ; c'est de la sorte qu'un premier lien est dénoué par un second et que le second tient lieu de dénouement à l'égard du premier. 

C'est pourquoi le Seigneur disait que les premiers seraient les derniers, et les derniers les premiers (Mt 19,30).

Le prophète aussi affirme la même chose en disant : « Au lieu de pères qu'ils étaient, ils sont devenus tes fils » (Ps 44,17).

Car le Seigneur, en devenant « le Premier-né des morts » et en recevant dans son sein les anciens pères, les a fait renaître à la vie de Dieu, devenant lui-même « le principe des vivants » (Col 1,18) parce qu'Adam était devenu le principe des morts.

C'est aussi pourquoi Luc a commencé sa généalogie par le Seigneur, pour la faire remonter de celui-ci jusqu'à Adam (Lc 3,23s), indiquant par là que ce ne sont pas les pères qui ont donné la vie au Seigneur, mais lui au contraire qui les a fait renaître dans l’Évangile de vie.

Ainsi également le nœud de la désobéissance d'Ève a été dénoué par l'obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l'a délié par sa foi.

 

Resultado de imaxes para Theotokos

Por Santo Irineu

(V. 130-c. 208), Bishop, teólogo e mártir
Contra heresias, III, 22, (Proc. SC 211, p. 439 rev.)


Somos irmãos porque sua mãe ouviu a palavra e colocá-lo em prática


A Virgem Maria foi obediente quando ela disse: "Aqui está o teu servo, Senhor; -se em mim segundo a tua palavra "(Lc 1,38).

Eva, no entanto, foi desobediência; ela tinha desobedecido quando ela ainda era virgem ...

Como depois Eva, desobedecendo tornou-se causa de morte para si e para toda a humanidade, para que Maria, cujo marido era aquele que tinha concebido com antecedência e ainda é virgem, tornou-se, obedecendo causa de salvação para si mesma e para toda a humanidade ...

Para o que foi amarrado não pode ser solto se novamente reverter laços do nó; Esta é a maneira que a primeira ligação seja resolvido por um segundo, eo segundo toma o lugar de liquidação em relação à primeira.

É por isso que o Senhor disse que o primeiro seria o último, eo último primeiro (Mt 19,30).

O profeta também diz a mesma coisa, dizendo: "Em vez de pais que eram, eles se tornaram o teu filho" (Sl 44,17).

Porque o Senhor, tornando-se "o primogênito dentre os mortos" e receber no seu seio os pais antigos, trouxe de volta à vida a Deus, tornando-se a si mesmo "o princípio da vida" (Col 1,18) porque Adão tinha se tornado o princípio dos mortos.

É também por isso Lucas começou sua genealogia com o Senhor, para compensar a Adão (Lc 3,23s), indicando que estes não são os pais que deram vida ao Senhor mas em vez disso, torna renascido no Evangelho vivo.

Assim também desobediência a de Eva foi desatado pela obediência nó de Maria, porque o que a virgem Eva tinha ligado pela incredulidade, a Virgem Maria afrouxou por sua fé.

 

Икона Божией Матери «Аз есмь с вами, и никтоже на вы» (Леушинская)

By Saint Irénée from Lyon

(V. 130-v. 208), bishop, theologian and martyr
Against the heresies, III, 22 (SC 211, p.


We are his brothers because his mother heard the word and put it into practice


The Virgin Mary was obedient when she said, "Behold, thy handmaid, O Lord; Let it be done to me according to your word "(Lk 1:38).

Eve, on the contrary, had been disobedient; She had disobeyed when she was still a virgin.

Just as Eve, in disobedience, became the cause of death for herself and for the whole human race, so Mary, having as her spouse the one who had been destined for her in advance and yet virgin, became obedient , Cause of salvation for herself and for all the human race ...

For what has been bound can be loosened only if the loops of the knot are reversed in the opposite direction; It is in this way that a first link is untied by a second and that the second is the place of denouement with respect to the first.

Therefore the Lord said that the former would be the last, and the last the first (Mt 19,30).

The prophet also affirms the same thing, saying, "Instead of fathers they were, they became your sons" (Ps 44,17).

The Lord, by becoming "the firstborn of the dead" and by receiving in his bosom the ancient fathers, made them reborn in the life of God, becoming "the principle of the living" (Col 1,18) Because Adam had become the principle of the dead.

This is also why Luke began his genealogy by the Lord, to bring it up to Adam (Lk 3: 23), indicating that it was not the fathers who gave life to the Lord , But on the contrary, which made them reborn in the Gospel of life.

Thus also the knot of Eve's disobedience was untied by Mary's obedience, for what the virgin Eve had bound by her unbelief, the Virgin Mary loosened by her faith.

 

 

somos sus hermanos

porque su madre

escuché la palabra

y ponlo en practica

Por San Ireneo de Lyon

(v. 130-v. 208), obispo, teólogo y mártir
Against Heresies, III, 22 (trans. SC 211, p. 439 rev.)


La Virgen María fue obediente cuando dijo: “He ahí a tu siervo, Señor; hágase en mí según tu palabra» (Lc 1, 38).
Eva, por el contrario, había sido desobediente; ella había desobedecido cuando aún era virgen...

Por tanto, así como Eva, al desobedecer, se convirtió en causa de muerte para sí misma y para todos los hombres, así María, teniendo por esposo a quien le había sido destinado de antemano y aún virgen, se convirtió, por obediencia, en causa de muerte. salvación para sí y para toda la humanidad...

Pues lo que se ha atado sólo se puede desatar si las vueltas del nudo se vuelven a hacer en la dirección opuesta; es así como un primer vínculo es deshecho por un segundo y que el segundo toma el lugar del desenrollamiento con respecto al primero.

Por eso el Señor dijo que los primeros serían los últimos, y los últimos, los primeros (Mt 19,30).

El profeta también afirma lo mismo al decir: "En lugar de ser padres, se han convertido en hijos tuyos" (Sal 44,17).

Porque el Señor, haciéndose "Primogénito de los muertos" y recibiendo en su seno a los antiguos padres, los hizo renacer a la vida de Dios, haciéndose él mismo "principio de los vivos" (Col 1,18) porque Adán había convertirse en el principio de los muertos.

Por eso también Lucas inicia su genealogía con el Señor, para rastrearla desde él hasta Adán (Lc 3,23s), indicando que no fueron los padres los que dieron vida al Señor, sino él, por el contrario, quien hizo ellos renacen en el Evangelio de la vida.

Así también el nudo de la desobediencia de Eva fue desatado por la obediencia de María, pues lo que la virgen Eva había atado con su incredulidad, la Virgen María lo desató con su fe.



Il peut advenir qu'un homme semble garder le silence, mais si son coeur juge les autres, alors en réalité il ne cesse de parler.
saint Pimen le Grand

Pode acontecer que um homem parece permanecer em silêncio, mas se seu coração julgar os outros, por isso, na realidade, nunca pára de falar.
St. Pimen, o Grande

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LA DORMITION DE LA MÈRE DE DIEU


par Vladimir Lossky

 

« La fête de la Dormition de la Mère de Dieu, connue en Occident sous le nom de l’Assomption, comprend deux moments distincts mais inséparables pour la foi de l’Église :

la mort et l’ensevelissement de la Mère de Dieu ; et sa résurrection et son ascension .

L’Orient orthodoxe a su respecter le caractère mystérieux de cet événement qui, contrairement à la résurrection du Christ, n’a pas fait l’objet de la prédication apostolique.

 

En effet, il s’agit d’un mystère qui n’est pas destiné aux oreilles de " ceux de l’extérieur ", mais se révèle à la conscience intérieure de l’Église. Pour ceux qui sont affermis dans la foi en la résurrection et l’ascension du Seigneur, il est évident que, si le Fils de Dieu avait assumé sa nature humaine dans le sein de la Vierge, celle qui a servi à l’Incarnation devait à son tour être assumée dans la gloire de son Fils ressuscité et monté au ciel.

 

Ressuscite, Seigneur, en ton repos, toi et l’Arche de ta sainteté (Ps 131, 8, qui revient à maintes reprises dans l’office de la Dormition). " Le cercueil et la mort " n’ont pas pu retenir " la Mère de la vie " car son Fils l’a transférée dans la vie du siècle futur (kondakion).

 

La glorification de la Mère est une conséquence directe de l’humiliation volontaire du Fils : le Fils de Dieu s’incarne de la Vierge Marie et se fait " Fils de l’homme ", capable de mourir, tandis que Marie, en devenant Mère de Dieu, reçoit la " gloire qui convient à Dieu " (vêpres, ton 1) et participe, la première parmi les êtres humains, à la déification finale de la créature.

" Dieu se fit homme, pour que l’homme soit déifié " (S. Irénée, S. Athanase, S. Grégoire de Nazianze, S. Grégoire de Nysse [PG 7, 1120 ; 25, 192 ; 37, 465 ; 45, 65] et d’autres Pères de l’Église).

 

La portée de l’incarnation du Verbe apparaît ainsi dans la fin de la vie terrestre de Marie.

" La Sagesse est justifiée par ses enfants " :

la gloire du siècle à venir, la fin dernière de l’homme est déjà réalisée, non seulement dans une hypostase divine incarnée, mais aussi dans une personne humaine déifiée.

Ce passage de la mort à la vie, du temps à l’éternité, de la condition terrestre à la béatitude céleste, établit la Mère de Dieu au-delà de la résurrection générale et du jugement dernier, au-delà de la parousie qui mettra fin à l’histoire du monde.

La fête du 15 août est une seconde Pâque mystérieuse, puisque l’Église y célèbre, avant la fin des temps, les prémices secrètes de sa consommation eschatologique.

Ceci explique la sobriété des textes liturgiques qui laissent entrevoir, dans l’office de la Dormition, la gloire ineffable de l’Assomption de la Mère de Dieu (l’office de " l’Ensevelissement de la Mère de Dieu ", 17 août, d’origine très tardive, est au contraire trop explicite : il est calqué sur les matines du Samedi saint (" Ensevelissement du Christ ").

 

La fête de la Dormition est probablement d’origine hiérosolymitaine.

Cependant, à la fin du IVe siècle, Éthérie ne la connaît pas encore.

On peut supposer néanmoins que cette solennité n’a pas tardé à apparaître, puisque au VIe siècle, elle est déjà répandue partout :

S. Grégoire de Tours est le premier témoin de la fête de l’Assomption en Occident (De gloria martyrum, Miracula I, 4 et 9 - PL 71, 708 et 713), où elle était célébrée primitivement en janvier. de missel de Bobbio et le sacramentaire gallican indiquent la date du 18 janvier.) Sous l’empereur Maurice (582-602) la date de la fête est définitivement fixée au 15 août (Nicéphore Calliste, Hist. Eccles., 1.XVII, c. 28 - PG, 147, 292).

 

Parmi les premiers monuments iconographiques de l’Assomption, il faut signaler le sarcophage de Santa Engracia à Saragosse (début du IVe siècle) avec une scène qui est très probablement celle de l’Assomption (Dom Cabrol, Dict. d’archéol. chrét., I, 2990-94) et un relief du VIe siècle, dans la basilique de Bolnis-Kapanakéi, en Georgie, qui représente l’Ascension de la Mère de Dieu et fait pendant au relief avec l’Ascension du Christ (S. Amiranaschwili, Histoire de l’art géorgien (en russe, Moscou, 1950), p. 128 ).

 

Le récit apocryphe qui circulait sous le nom de S. Méliton (IIe siècle), n’est pas antérieur au commencement du V siècle (PG, 5, 1231-1240). Il abonde en détails légendaires sur la mort, la résurrection et l’ascension de la Mère de Dieu, informations douteuses que l’Église prendra soin d’écarter. Ainsi, S. Modeste de Jérusalem (+634), dans son " Éloge à la Dormition " - (Encomium, PG 86, 3277-3312), est très sobre dans les détails qu’il donne : il signale la présence des Apôtres " amenés de loin, par une inspiration d’en haut ", l’apparition du Christ, venu pour recevoir l’âme de sa Mère, enfin, le retour à la vie de la Mère de Dieu, " afin de participer corporellement à l’incorruption éternelle de celui qui l’a fait sortir du tombeau et qui l’a attirée à lui, de la manière que lui seul connaît ". (Patrologia Orientalis, XIX, 375-438.)

 

L’homélie de S. Jean de Thessalonique (+vers 630) ainsi que d’autres homélies plus récentes – de S. André de Crète, de S. Germain de Constantinople, de S. Jean Damascène (PG 97, 1045-1109 ; 98, 340-372 ; 96, 700-761) – sont plus riches en détails qui entreront aussi bien dans la liturgie que dans l’iconographie de la Dormition de la Mère de Dieu.

 

Le type classique de la Dormition dans l’iconographie orthodoxe se borne, habituellement, à représenter la Mère de Dieu couchée sur son lit de mort, au milieu des Apôtres, et le Christ en gloire recevant dans ses bras l’âme de sa Mère.

Cependant, quelquefois, on a voulu signaler également le moment de l’assomption corporelle : on y voit alors, en haut de l’icône, au-dessus de la scène de Dormition, la Mère de Dieu assise sur un trône dans la mandorle, que les anges portent vers les cieux.

 

Sur notre icône (Paris, XXe siècle), le Christ glorieux entouré de mandorle regarde le corps de sa Mère étendu sur un lit de parade.

 

Il tient sur son bras gauche une figurine enfantine revêtue de blanc et couronnée de nimbe : c’est " l’âme toute lumineuse " (vêpres, stichère du ton 5) qu’il vient de recueillir.

Les douze Apôtres " se tenant autour du lit, assistent avec effroi " (vêpres, stichère du ton 6) au trépas de la Mère de Dieu.

 

On reconnaît facilement, au premier plan, S. Pierre et S. Paul, des deux côtés du lit. Sur quelques icônes, on représente en haut, dans le ciel, le moment de l’arrivée miraculeuse des Apôtres, rassemblés " des confins de la terre sur les nues " (kondakion, ton 2).

 

La multitude d’anges présents à la Dormition forme parfois une bordure extérieure autour de la mandorle du Christ. Sur notre icône, les vertus célestes qui accompagnent le Christ sont signalées par un séraphin à six ailes.

Trois évêques nimbés se tiennent derrière les Apôtres.

 

Ce sont S. Jacques, " le frère du Seigneur ", premier évêque de Jérusalem, et deux disciples des Apôtres : Hiérothée et Denys l’Aréopagite, venus avec S. Paul (kondakion, ton 2 ; voir le passage des Noms divins du Pseudo-Denys sur la Dormition : III, 2 PG, 3, 681).

 

Au dernier plan, deux groupes de femmes représentent les fidèles de Jérusalem qui, avec les 633 évêques et les Apôtres, forment le cercle intérieur de l’Église où s’accomplit le mystère de la Dormition de la Mère de Dieu.

 

L’épisode d’Athonius, un Juif fanatique qui eut les deux mains coupées par le glaive angélique, pour avoir osé toucher à la couche funèbre de la Mère de Dieu, figure sur la plupart des icônes de la Dormition.

La présence de ce détail apocryphe dans la liturgie (tropaire de l’ode 3) et l’iconographie de la fête doit rappeler que la fin de la vie terrestre de la Mère de Dieu est un mystère intime de l’Église qui ne doit pas être exposé à la profanation : i

Inaccessible aux regards de ceux de l’extérieur, la gloire de la Dormition de Marie ne peut être contemplée que dans la lumière intérieure de la Tradition. »

 

(Article paru dans Le Messager de l’Exarcat du Patriarcat russe en Europe occidentale, n° 27, juillet-septembre 1957

« Vous qui avez porté la Vie,

vous êtes entrée dans la vie

par votre sainte Dormition ! »

 

De Jacobo Torriti, en la Basilique Ste Marie Majeure de Rome
la Dormition de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)

 

Strophes empruntées à la liturgie grecque :

 

Venez ! Depuis toutes les extrémités de la terre, glorifions la vénérable Assomption de la Mère de Dieu !
Car elle a remis dans les mains de son Fils son âme immaculée.
C’est pourquoi, par sa sainte Dormition le monde est éveillé à la vie et, dans des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, il célèbre, en union avec les anges et les Apôtres, une fête joyeuse.

Pour glorifier votre vénérable Dormition, ô Sainte et Pure Vierge, les troupes angéliques dans le Ciel, et le genre humain sur la terre, chantent de concert.
Car vous avez été la Mère du Créateur de toutes choses, le Christ notre Dieu !
Ne cessez point d’intercéder pour nous auprès de Lui, nous qui avons, après Dieu, notre espoir fixé sur vous, ô Pure Mère de Dieu qu’on ne saura jamais assez glorifier !

Dieu le Créateur de toutes choses vous a donné ce qui surpasse la nature.
Car de même qu’à votre maternité Il vous a laissée vierge, Il a préservé votre corps de la corruption du tombeau et vous a glorifiée dans votre sainte Assomption, vous comblant de présents, comme il convient qu’un fils fasse pour sa mère.

Votre Enfant vous a vraiment, ô Vierge, cachée dans le saint des saints comme le flambeau qu’alimente un feu immortel, comme l’encensoir doré qui contient un charbon divin, comme la houlette, comme les tables écrites par Dieu, comme l’arche sainte, la table du Pain de Vie.

Vous qui avez porté la Vie, vous êtes entrée dans la vie par votre sainte Dormition, sans subir les injures de la mort ; les Anges, les Principautés, les Puissances, les Apôtres, les Prophètes et toute la création vous un fait un cortège d’honneur lorsque votre Fils reçut dans Ses mains pures votre âme immaculée, ô Vierge et Mère, Epouse de Dieu !

 

Rome, basilique de Sainte Marie Majeure :
le Couronnement de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)

Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Amîn.

Très douce Vierge Marie, qui avez jadis inspiré au Roi Louis XIII de vous consacrer sa personne, son royaume et ses sujets, daignez continuer d’étendre sur notre personne, notre famille, notre paroisse, notre diocèse et notre Patrie, la France, votre protection maternelle.


Nous aussi, et davantage encore que le pieux Roi,  sommes en butte aux épreuves, aux divisions, aux révoltes et aux erreurs. Le démon et le monde mènent contre la Sainte Eglise, contre la Royauté de votre Fils, contre les familles chrétiennes et contre nos âmes fragiles, une guerre sans merci, cherchant à détruire tout ce qui glorifie Dieu et tout ce qui est soumis à Sa Sainte Volonté.


Le monde entier souffre de famine spirituelle, et il n’est presque plus personne pour prêcher la Vérité et répandre la grâce des sacrements. Les erreurs et le péché règnent partout, jusque dans le sanctuaire, et la foi de vos enfants est sans cesse menacée par des pasteurs indignes qui renient par leurs paroles ou par leurs actes l’Evangile de votre Divin Fils.C’est pourquoi nous nous tournons vers vous avec ferveur et grande confiance, et nous venons à vos pieds nous consacrer à vous. 


Ô Vierge fidèle, conservez en notre intelligence, dans son intégrité, l’orthodoxie de la foi, garante de l'unité catholique; et obtenez-nous la grâce du Saint et Vivifiant  Esprit  pour, répandant Son règne d' Amour, de Justice et de Vérité être, en votre Fils Jésus, des "Artisans de Paix".


Ranimez en notre cœur l’espérance, afin que nous désirions contempler la Trinité Sainte et vous-même dans le Ciel, et que nous demandions humblement à Dieu la fidélité qui y conduit. 


Répandez en notre âme votre charité, pour qu’en toutes choses nous imitions vos vertus et suivions votre exemple. 


Rétablissez dans notre patrie et dans ce qui fut la Chrétienté le règne de Jésus-Christ : que les institutions et les mœurs soient animées et réglées par la Sainte Loi de Dieu. 


Avec vous et par votre intercession, ô Notre-Dame et notre Souveraine, nous voulons ici-bas travailler à la gloire de Dieu, et en jouir dans l’éternité.

Amîn.

 

Le Roi Louis XIII offrant sa Couronne à la Vierge de Pitié
(Maître-autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris, miraculeusement préservé lors de l'incendie d'Avril dernier)

Bienheureux les purs, car ils verront Dieu!

 

Extrait d'une Homélie de de Mgr Jean de St Denis pour la Dormition - 1958
[...]
Le Christ, en prononçant ces paroles, pensait d'abord au cœur pur de Marie, cœur déjà pur, cœur ayant acquis la pureté, cœur qui a vu Dieu le jour de l'Assomption, Marie monte en ce jour au-dessus des Séraphins et par elle, le monde se rencontre avec la gloire de Dieu.
Nous sommes tous de la race de Marie, en tant que nous avons le désir de Dieu ; consciemment ou inconsciemment, nous avons tous ce désir de Dieu, mais nous ne sommes pas encore le désir pur de Dieu.
Nous ne voyons pas Dieu parce que notre cœur ne palpite pas assez, pas purement, il palpite en même temps pour d'autres choses.
Nous devons acquérir progressivement la pureté, la virginité du cœur.
Marie est le dernier mot de cette pureté, de cette purification, de cette virginité.
Quand Elle dit : Je suis la servante du Seigneur, Elle est pure, Elle est vierge, et le Verbe, la vraie lumière, la vraie connaissance, peut venir en Elle.
Nous sommes nous aussi appelés à cette conquête de la lumière du Verbe, qui doit s'allumer en nous.[...]
Premier dimanche après la fête de l'Assomption 

de Sainte-Marie
  • Soirée :
    • Saint-Luc 14: 25-35
  • Matin :
    • Saint-Luc15: 1-10
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Exode 14: 21-31
    • I Samuel 8: 4 -9
    • Isaïe 43:1-5
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie :
    • 1ère de St Jean 2: 22-29
  • 22 Le menteur n’est-il pas celui qui refuse que Jésus soit le Christ ? Celui-là est l’anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils ;
  • 23 quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
  • 24 Quant à vous, que demeure en vous ce que vous avez entendu depuis le commencement. Si ce que vous avez entendu depuis le commencement demeure en vous, vous aussi, vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.
  • 25 Et telle est la promesse que lui-même nous a faite : la vie éternelle.
  • 26 Je vous ai écrit cela à propos de ceux qui vous égarent.
  • 27 Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin d’enseignement. Cette onction vous enseigne toutes choses, elle qui est vérité et non pas mensonge ; et, selon ce qu’elle vous a enseigné, vous demeurez en lui.
  • 28 Et maintenant, petits-enfants, demeurez en lui ; ainsi, quand il se manifestera, nous aurons de l’assurance, et non pas la honte d’être loin de lui à son avènement.
  • 29 Puisque vous savez que lui, Jésus, est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu.

 

    • Ephésiens 6: 10-17
  • 10 Puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
    • Saint Luc 6: 39 – 45
  • 39 Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
  • 40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
  • 41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
  • 42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
  • 43 Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
  • 44 Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
  • 45 L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.

 

Je ne suis pas comme certains hommes

Ce pharisien disait donc : « Je ne suis pas comme certains hommes ».

Quels sont-ils, ces autres hommes, sinon tous, lui excepté ?

« Moi, je suis juste, les autres sont pécheurs ; je ne suis pas comme les autres hommes, injustes, voleurs et adultères ». 

Et voilà que la présence de ce publicain lui donne l’occasion d’un orgueil plus grand encore : « Moi, je suis un homme à part ; lui, il est comme les autres.

Je ne suis pas de son espèce, grâce à mes œuvres de justice qui font que je ne suis pas un pécheur.

Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède ». 

Que demande-t-il à Dieu ?

Cherchez dans ses paroles, vous ne trouverez rien.

Il montait soi-disant pour prier : or il ne demande rien à Dieu, il se loue.

Ne rien demander à Dieu, mais se louer, c’est évidemment trop peu : insulter en outre celui qui demande, c’est le comble !

Le publicain, lui, se tient à distance et cependant il s’approche de Dieu ; les reproches que lui dicte son cœur marquent la distance, mais son amour le rapproche de Dieu.

Le publicain se tient à distance, mais le Seigneur l’écoute de près.

Le Seigneur est élevé, Il se penche vers les humbles ; tandis que les grands comme ce pharisien, Il les connaît de loin.

Oui, Dieu regarde à distance ces gens-là, et Il ne leur pardonne pas.

Voyons en revanche l’humilité du publicain.

Il ne se contente pas de se tenir à distance, il ne lève même pas les yeux vers le ciel.

Il n’ose lever les yeux pour qu’on le regarde. Sa conscience l’abaisse, l’espérance le soulève.

En outre, il se frappe la poitrine.

De lui-même, il réclame son châtiment ; aussi Dieu pardonne-t-Il à celui qui avoue.

En se frappant la poitrine, il dit : « Seigneur, fais miséricorde au pécheur que je suis ».

Le voilà, celui qui demande !

Quoi d’étonnant, si Dieu pardonne à celui qui s’accuse lui-même ?

(Saint Augustin)

I am not like some men

This Pharisee said, "I am not like some men."

What are these other men, if not all, except him?

"I am just, the others are sinners; I am not like other men, unjust, thieves and adulterers. "

And now the presence of this publican gives him the opportunity of an even greater pride: "Me, I am a man apart; he is like the others.

I am not of his kind, thanks to my works of justice that make me not a sinner.

I fast twice a week, I tithe all that I have. "

What does he ask of God?

Look in his words, you will not find anything.

He supposedly went up to pray, but he asks nothing of God, he praises himself.

To ask nothing of God, but to praise oneself, it is obviously too little: to insult besides the one who asks, it is the height!

The tax collector stands at a distance, and yet he approaches God; the reproaches dictated by his heart mark the distance, but his love brings him closer to God.

The publican stands at a distance, but the Lord listens closely.

The Lord is high, He leans toward the humble; while the great ones like this Pharisee, He knows them from afar.

Yes, God looks at these people from a distance, and He does not forgive them.

Let's see, however, the humility of the publican.

He does not just stand at a distance, he does not even look up at the sky.

He does not dare look up to be looked at. His conscience lowers him, hope lifts him up.

In addition, he strikes his chest.

Of himself, he claims his punishment; so God forgives to him who confesses.

In beating his chest, he said, "Lord, show mercy to the sinner that I am."

Here he is, the one who asks!

What is surprising, if God forgives the accuser himself?

(Saint Augustin)

Eu não sou como alguns homens

Este fariseu disse: "Não sou como alguns homens".

Quais são esses outros homens, se não todos, exceto ele?

"Eu sou justo, os outros são pecadores; Eu não sou como os outros homens, injustos, ladrões e adúlteros ".

E agora a presença desse publicano lhe dá a oportunidade de um orgulho ainda maior: "Eu sou um homem à parte; ele é como os outros.

Eu não sou da sua espécie, graças às minhas obras de justiça que não me fazem pecador.

Jejuo duas vezes por semana, dízimo tudo o que tenho.

O que ele pede de Deus?

Olhe em suas palavras, você não encontrará nada.

Ele supostamente subiu para orar, mas ele não pede nada de Deus, ele se elogia.

Não pedir nada de Deus, mas elogiar a si mesmo, é obviamente muito pouco: insultar além daquele que pergunta, é a altura!

O cobrador de impostos está à distância e, no entanto, ele se aproxima de Deus; as repreensões ditadas pelo seu coração marcam a distância, mas o seu amor aproxima-o de Deus.

O publicano está à distância, mas o Senhor ouve atentamente.

O Senhor é alto, inclina-se para os humildes; enquanto os grandes como este fariseu, Ele os conhece de longe.

Sim, Deus olha para essas pessoas à distância e não as perdoa.

Vamos ver, no entanto, a humildade do publicano.

Ele não fica apenas à distância, nem sequer olha para o céu.

Ele não se atreve a olhar para cima. Sua consciência o abaixa, a esperança o eleva.

Além disso, ele atinge seu peito.

De si mesmo, ele reivindica sua punição; então Deus perdoa àquele que confessa.

Ao bater no peito, ele disse: "Senhor, mostra misericórdia ao pecador que eu sou".

Aqui está ele, quem pergunta!

O que é surpreendente, se Deus perdoa o próprio acusador?

(Santo Agostinho)


no soy como algunos hombres


Así que este fariseo estaba diciendo: "Yo no soy como algunos hombres".

¿Quiénes son estos otros hombres, sino todos menos él?

“Yo soy justo, los demás son pecadores; No soy como los demás hombres, injustos, ladrones y adúlteros”.

Y ahora la presencia de este publicano le da ocasión para un orgullo aún mayor: “Soy un hombre aparte; él es como los demás.

Yo no soy de su especie, gracias a mis obras de justicia que no me hacen pecador.

Ayuno dos veces por semana, diezmo todo lo que poseo".

¿Qué le está pidiendo a Dios?

Mira en sus palabras, no encontrarás nada.

Supuestamente subió a orar: sin embargo, no le pide nada a Dios, se alaba a sí mismo.

No pedir nada a Dios, sino alabarse a sí mismo, es evidentemente demasiado poco: ¡insultar al que pide, además, es el colmo!

El recaudador de impuestos, por otro lado, se mantiene a distancia y, sin embargo, se acerca a Dios; los reproches que le dicta su corazón marcan la distancia, pero su amor lo acerca a Dios.

El publicano se mantiene a distancia, pero el Señor escucha atentamente.

El Señor es exaltado, se inclina ante los humildes; mientras que a los grandes como este fariseo, los conoce de lejos.

Sí, Dios mira a estas personas desde la distancia y no las perdona.

Veamos, en cambio, la humildad del publicano.

No solo se para a la distancia, ni siquiera mira al cielo.

No se atreve a levantar los ojos para que lo miren. Su conciencia lo abate, la esperanza lo eleva.

Además, se golpea el pecho.

De sí mismo exige su castigo; también Dios perdona al que confiesa.

Golpeándose el pecho, dijo: "Señor, ten piedad de mí, pecador".

¡Ahí está, el que pregunta!

¿Qué maravilla si Dios perdona la auto-culpa?

(San Agustín)

PEUT-ON CROIRE EN LA RÉSURRECTION DES CORPS ?

Voici une magnifique homélie du Père Boulad sur notre résurrection à venir.

Lire aussi ces citations avant de regarder la vidéo pour vous mettre dans le bain.

Saint Paul ose crier haut et fort : « Si l’on proclame que Christ est ressuscité des morts, comment certains d’entre vous disent-ils qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité, et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide, et vide aussi votre foi » (1 Corinthiens 15,12-14).

« Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel » ( 1 Corinthiens 15,42-44)

« Nous ne sommes pas des anges, nous avons un corps » disait sainte Thérèse d’Avila.

L’âme est spécifique à un corps. Lorsque le Christ vient pour sauver l’humanité, il ne peut sauver que tout l’homme, « corps et âme ». Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

LES RELIQUES DE MARIE

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Au milieu du V° siècle, les souverains de Constantinople, aujourd’hui devenue Istanbul en Turquie, demandèrent à l'archevêque de Jérusalem de leur envoyer le saint cercueil avec les vêtements funèbres de la Vierge Marie, qui s'y trouvaient.

L'ayant reçu, ils le déposèrent dans le sanctuaire des Blachernes, à Constantinople, élevé en l'honneur de la sainte Théotokos. Ce sanctuaire conserva les reliques du manteau de Marie jusqu'au sac de la ville par les Croisés, en l'an 1204.

Le sanctuaire de Chalcoprateia (Constantinople) conserva les reliques de la ceinture de Marie jusqu'à l'arrivée des Turcs en l'an 1453. Il y avait d’autres reliques de la Vierge à Constantinople. Ainsi, bien avant la chute de la ville passée aux mains des Ottomans, Charlemagne reçut de l'empereur d'Orient trois reliques du voile de Marie, et il les conserva à Aix la Chapelle.

Son petit fils Charles le Chauve les dispersa : un voile resta à Aix-la-Chapelle, et il y est encore vénéré ; un voile fut donné en l'an 876, à la cathédrale de Chartres. Il est en soie. Il fut découpé et dispersé en l'an 1793 ; un voile fut donné en l'an 876, à l'abbaye de Saint-Corneille, à Compiègne. Il est "façon lin" et il y est encore vénéré. 

 

 

Il est tout à fait compréhensible que l'Eglise de Jérusalem, puis l'Eglise universelle, honora et prit soin des souvenirs matériels de la mère de Jésus, le Rédempteur.
Avec l'amour, qu'un peu de légende se soit mélangée à l'histoire, c'est possible aussi.
L'histoire des reliques vestimentaires a commencé en Orient, et a gagné ensuite l'Occident.

La relique des vêtements funèbres (manteau et ceinture) de Marie

Au milieu du V° siècle, « les souverains [de Constantinople] demandèrent à l'archevêque [de Jérusalem] Juvénal de leur envoyer lui-même, dûment scellé, ce saint cercueil avec les vêtements funèbres de la glorieuse et toute sainte Théotokos Marie, qui s'y trouvaient. L'ayant reçu, ils le déposèrent dans le sanctuaire élevé aux Blachernes en l'honneur de la sainte Théotokos. »[1]

C'est ainsi que le sanctuaire sainte Marie de Blacherne (Constantinople) conserva les reliques du manteau de Marie jusqu'au sac de la ville par les Croisés, en l'an 1204.

Le sanctuaire de Chalcoprateia (Constantinople) conserva les reliques de la ceinture de Marie jusqu'à l'arrivée des Turcs en l'an 1453.

Les autres reliques vestimentaires de la Vierge Marie.

Bien avant la chute de Constantinople, Charlemagne reçut de l'empereur d'Orient trois reliques du voile de Marie, et il les conserva à Aix la Chapelle.

Son petit fils Charles le Chauve les dispersa ainsi :

  • Un voile resta à Aix-la-Chapelle, et il y est encore vénéré.
  • Un voile fut donné en l'an 876, à la cathédrale de Chartres. Il est en soie. Il fut découpé et dispersé en l'an 1793.
  • Un voile fut donné en l'an 876, à l'abbaye de Saint-Corneille, à Compiègne. Il est "façon lin" et il y est encore vénéré.

La sainte chemise de Chartres.[2]

Au X° siècle, on ne parlait pas d'un voile, mais de la Sainte Tunique ou, mieux, de la Sainte Chemise, la tradition voulant que la Vierge l'ait portée le jour de l'Annonciation, lorsque le Verbe fut conçu.

C'est pourquoi des chemises de toile étaient offertes aux femmes enceintes après avoir été mises en contact avec la châsse : ainsi, aux XVIIe et XVIIe siècles, le chapitre avait coutume d'offrir aux reines de France et aux dauphines, lorsqu'elles étaient dans cet état, une chemise posée sur la sainte châsse pendant une neuvaine faite à leur intention.

En 1194, le brasier qui anéantit la plus grande partie de la cathédrale fit craindre pour elle pendant trois jours. Soudain, on vit surgir dans le chœur des clercs portant la châsse, par un escalier venant de la crypte où ils avaient survécu. Ce qui fut jugé comme un miracle et fut peut-être à l'origine de l'enthousiasme avec lequel la reconstruction de la cathédrale fut entreprise.

Pendant la révolution française, en l'an 1793, le reliquaire fut ouvert, le voile coupé en petit morceaux dont certains sont vénérés à Rouen et en d'autres endroits, etc...

Il s'agit d'une étoffe de soie, tissé en Orient à une époque sans doute très ancienne. La Vierge Marie était humble (cf. le Magnificat), elle était aussi l'épouse de Joseph, humble lui aussi (charpentier) mais fils de David et donc de la tribu royale, et on ne peut exclure qu'elle ait pu posséder de telles étoffes.

Le voile de Compiègne.

A l'abbaye de Saint-Corneille, au centre du retable inférieur de l'autel, et dans une magnifique chasse en émaux champlevés se trouve, enroulé, notre trésor inestimable, le « Voile de la sainte Vierge » appelé aussi, "Voile de Compiègne".
La chasse actuelle date de 1930. Mais un inventaire de l'an 1666 affirme que le voile fut donné à l'abbaye par l'empereur Charles le Chauve.
Le voile est décrit comme un linge de toile fort claire, façon toile de lin, avec les quelques tâches anciennes et les lettres I. P. M. I. N. I. R. V. -(Id Proprium Matris Jesu Nazareni Judaeorum Regis Velum : C'est le propre voile de la Mère de Jésus de Nazareth, roi des Juifs.). Il est long de 4m 20[3].

Actuellement, nous pouvons encore l'observer. Une lisière, qui mesure effectivement 4m20 de long, n'a ni bout, ni couture, montrant ainsi, que le voile devait avoir la forme d'un cylindre et devait se porter double, ou bien, une partie reposant sur la tête, et, l'autre, sur les épaules. Et "se voient, très nettement, les deux taches brunes "que l'on a toujours cru être du sang de Jésus, tombé sur le voile de Marie, aux pieds de la Croix"[4].
Chaque année la précieuse relique est portée solennellement en procession, le jour de l'Assomption, et chaque jour de nombreux fidèles viennent efficacement se mettre sous sa protection.


[1] Saint Jean Damascène, Extraits de la "Deuxième homélie sur la Dormition de Marie".

[2] Trintignac (André) Découvrir Notre-Dame de Chartres - Ed. du Cerf, Paris 1988

[3] Archives de l'Oise. H.2168 : "Procès-verbal de la translation du Voile de la Sainte Vierge, 15 août 1666" -et- Chanoine Morel : "Les Saintes Reliques vénérées dans l'église Saint-Jacques de Compiègne", p. 21

[4] "Description Historique des Reliques et Reliquaires de Saint-Corneille", 1770 - Chanoine Morel : "Les Saintes Reliques vénérées dans l'église Saint-Jacques de Compiègne", p.25.

QUE SONT DEVENUS LES APÔTRES?

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Jésus dit à ses apôtres "Allez !" (Mt 28, 19) et c’est exactement ce qu’ils ont fait, évangélisant différentes parties du monde.

Avant de monter au Ciel, Jésus dit à ses apôtres : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). Poussés par cet ordre divin les enjoignant à évangéliser le monde, les apôtres n’ont pas perdu leur temps. Ils se sont immédiatement attelés à leur tâche et ont semé les germes de la foi partout sur leur passage.

Pierre

La tradition veut que Pierre soit le premier à avoir voyagé jusqu’à Antioche et à avoir fondé une communauté là-bas. Il n’y est pas resté très longtemps, mais il est souvent considéré comme le premier évêque d’Antioche. Il est possible qu’il ait ensuite visité Corinthe avant de se rendre à Rome. Là-bas, il a aidé à former la communauté chrétienne, avant de mourir en martyr dans le cirque de Néron vers l’an 67 à Rome. La basilique Saint-Pierre est bâtie sur sa tombe.

André

Après la Pentecôte, de nombreuses traditions font d’André, le frère de Pierre, l’apôtre des Grecs. Il aurait évangélisé des communautés grecques et serait mort en martyr à Patras, sur une croix en forme de X. Ses reliques ont finalement été transférées au Dôme d’Amalfi, en Italie.

Jacques de Zébédée

On dit que Jacques fut le premier apôtre à être martyrisé. Dans les Actes des Apôtres, il est écrit : « À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter » (Actes des Apôtres 12, 1-2). Il meurt en l’an 44 à Jérusalem. Après sa mort, son corps est transféré à l’actuel Saint-Jacques-de-Compostelle. Son tombeau est la destination d’un pèlerinage qui a traversé les siècles et qui est toujours aussi populaire aujourd’hui : le Camino.

Jean

Saint Jean, évangéliste et auteur du Livre de l’Apocalypse, est le seul apôtre à ne pas être mort en martyr. Dans le Livre de l’Apocalypse, il écrit de l’île de Patmos, située en Grèce : « Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus » (Livre de l’Apocalypse 1, 9). Il est mort aux alentours de l’an 100 et est enterré non loin d’Éphèse.

Philippe

Dans les années qui ont suivi la Pentecôte, Philipe a évangélisé des communautés grecques. On sait peu de choses de ses aventures, si ce n’est qu’il est mort en martyr vers l’an 80. Ses reliques sont conservées dans la basilique des Saints-Apôtres à Rome.

Barthélémy

On en sait peu sur les efforts d’évangélisation de Barthélémy. D’après diverses traditions, il aurait prêché dans différents endroits. Il serait mort en martyr et ses reliques seraient actuellement dans la basilique de Saint-Barthélemy-en-l’Île à Rome.

Thomas

Thomas, l’apôtre « incrédule », est largement connu pour ses œuvres missionnaires en Inde. Il existe une histoire populaire à propos de l’une de ses aventures, portant sur la conversion d’un roi local « incrédule ». Il est mort dans les alentours de l’an 72 et sa tombe est située à Mylapore, en Inde.

Matthieu

Matthieu, l’un des quatre évangélistes, est surtout connu pour ses écrits. Il a prêché dans diverses communautés autour de la Méditerranée avant d’être martyrisé en Éthiopie. La cathédrale de Salerne en Italie abrite sa tombe.

Jacques le Mineur

Les universitaires croient que saint Jacques le Mineur est l’auteur de « l’Épitre de saint Jacques » dans le Nouveau Testament. Après que les apôtres se soient dispersés et aient quitté Jérusalem, Jacques est resté et est devenu le premier évêque de la sainte ville. Il y est demeuré pendant plusieurs décennies avant d’être lapidé à mort par les autorités juives en l’an 62. Certaines de ses reliques reposent dans la basilique des Saints-Apôtres à Rome. Sa tombe serait localisée dans la cathédrale de Saint-Jacques à Jérusalem.

Judas Thaddée ou Jude

C’est l’apôtre « oublié » à cause de son nom, similaire à celui de Judas Iscariote. Saint Judas a proclamé l’Évangile dans divers endroits. L’Église arménienne l’appelle « l’apôtre des Arméniens ». Il est mort en martyr dans les environs de l’an 65 à Beyrouth au Liban. Ses reliques sont actuellement conservées dans la basilique de Saint-Pierre de Rome.

Simon le Zélote

Simon est souvent représenté avec Judas Thaddée et, d’après certains, ils auraient prêché ensemble. Cela est en partie dû à une tradition qui dit qu’ils sont tous deux morts en martyrs à Beyrouth la même année. Une partie de ses reliques seraient dans la basilique de Saint-Pierre de Rome.

Matthias

Après avoir été choisi comme « apôtre de remplacement », une tradition veut que Matthias ait fondé une église à Cappadoce et prêché auprès de chrétiens sur les côtes de la mer Caspienne. Il serait mort en martyr décapité à la hache à Colchide, aux mains des nombreux païens locaux. Une partie de ses reliques auraient été apportées à Rome par sainte Hélène.

(Source ALETEIA)

Évangéliaire de Charlemagne dit « de Godescalc ». Folio 3. École du palais de Charlemagne, 781-783. Paris, BNF, Manuscrits, NAL 1203

Prière d'Action de grâces après la Communion:

 

 

 Ô mon Jésus, je me suis approchée de vous par Marie, c'est encore par Elle que je puis vous rendre de dignes actions de grâces ; je vous offre sa ferveur et la vivacité de son amour, après ses communions. 

Je vous offre ses joies lorsqu'elle voit le don de l'Eucharistie fait à un grand nombre d'âmes. Je vous offre ses actions de grâces du temps, ses louanges éternelles. Je les fais miennes, pour m'acquitter envers vous. 

Quand je vous offrirais toutes les louanges du ciel et de la terre, aucune ne vous plaît autant qu'un soupir, qu'un regard de Marie ! Seigneur Jésus, regardez Marie, et aimez en moi son enfant sur lequel vous tracerez la ressemblance de votre Mère chérie.

Ô Marie, Jésus vous a choisie pour sa Mère, mais il vous a fait aussi notre Mère. 

Aimez-moi de cet amour maternel si doux à Jésus qui,nouvel Adam, "Fils de l'Homme", s'est fait notre Frère. Faites que je vous aime avec les sentiments filiaux de Jésus, si doux à votre cœur maternel. 

Après avoir conçu dans votre sein le Fils de Dieu, vous ne vous en êtes jamais séparée de pensée ni de sentiment ; faites que je ne me sépare jamais de Jésus ni de pensée ni de cœur, que je vive en sa présence, rapportant tout à sa gloire, que je me perde en lui, que seul il règne en moi. 

Ô Marie, par vous je puis obtenir cette grâce, par vous je la demande, et l'espère de votre maternelle bonté. 

Faites-moi souvenir en toute circonstance de demander la grâce de tellement aimer la volonté divine que je l'accomplisse avec empressement. 

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A oração de ação de graças depois da comunhão:

 Ó meu Jesus, eu me aproximei você por meio de Maria, ainda é por isso que eu posso te fazer digna de ação de graças; Eu ofereço-lhe fervor e vivacidade do seu amor depois de comunhões.

Eu ofereço a sua alegria quando vê o dom da Eucaristia faz um grande número de almas. I oferecer o seu tempo de Ação de Graças, o seu louvor eterno. Adoto para pagar minha dívida com você.

Quando eu oferecer-lhe todo o louvor do céu e da terra, não agradar tanto como um suspiro, um olhar de Maria! Senhor Jesus, olha para Maria, e gosta de mim seu filho em que você vai chamar a semelhança de sua amada mãe.

Ó Maria, Jesus escolheu você para sua mãe, mas ele fez-lo como nossa Mãe.

Ama-me de que o amor maternal tão doce Jesus, o novo Adão, "Filho do Homem", tornou-se nosso irmão. Eu te amo com sentimentos filiais de Jesus, tão doce para o seu coração maternal.

Depois de projetar seu ventre o Filho de Deus, que nunca se separar você pensamento ou sentimento; deixe-me nunca mais afastar-se Jesus ou pensamento ou coração, para que eu possa viver em sua presença, todos relacionados com a sua glória, eu me perco em ele, que ele sozinho reinado em mim.

Ó Maria, para você eu posso passar por isso, por você eu peço e espero que a sua bondade materna.

Deixe-me lembrar a todo o momento para pedir a graça do amor tão divino que eu cumprisse ansiosamente.

Prayer of Thanksgiving after Communion:

 O my Jesus, I have come near to you by Mary; it is also through her that I can render you worthy acts of grace; I offer you his fervor and the vivacity of his love, after his communions.

I offer you her joys when she sees the gift of the Eucharist made to a great number of souls. I offer you his actions of thanksgiving of time, his eternal praises. I make them mine, to acquit me of you.

When I offer you all the praises of heaven and earth, none pleases you as much as a sigh, only a look of Mary! Lord Jesus, look at Mary, and love in me her child, on whom you will trace the likeness of your beloved Mother.

O Mary, Jesus chose you for his Mother, but he also made you our Mother.

Love me with this sweet maternal love for Jesus who, new Adam, "Son of Man," became our Brother. Make me love you with the filial feelings of Jesus, so sweet to your maternal heart.

After having conceived in your womb the Son of God, you have never separated yourself from thought or sentiment; Make me never to separate myself from Jesus, either from thought or from heart, that I live in His presence, bringing all to His glory, that I lose myself in Him, that He alone reigns within me.

O Mary, by you I can obtain this grace, through you I ask, and the hope of your maternal kindness.

Make me remember in all circumstances to ask for the grace to so love the divine will that I accomplish it with eagerness.

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

BONNE JOURNÉE À TOUS en ce 25 Août alors que nous célébrons Saint Louis ! Prions pour la France !



Saint Louis, qui êtes-vous ?



Louis IX, roi de France ( +1270)

Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes.

Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.

A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle.



Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle.

Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.

Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle (vidéo KTO) comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople.

Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.



Louis IX, roi de France:
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique.

Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin.

Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257).

Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.

Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258).



Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte.

Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis.
La maladie a raison de lui le 25 août 1270.

- Saint Louis (1214 ou 15 - 1270), roi de France et donc, à ce titre aussi chef des Armées françaises, était un homme profondément chrétien, fier et conscient des promesses de son baptême. (diocèse aux armées)
- Né à Poissy, saint Louis (Louis IX) passe une grande partie de sa vie à Paris.

Il est traditionnellement représenté sous un chêne du château de Vincennes rendant la justice.

Toute sa vie, il s'efforça de faire régner la justice et la paix dans sa vocation de saint et d'homme d'État.



Les souverains d'Europe font appel à sa sagesse. (diocèse de Paris)

- "Louis IX, qui régna de 1226 à 1270, vint en Saintonge en l'année 1242, où la bataille de Taillebourg du 21 juillet allait rendre possible le futur traité de Paris qui allait mettre un terme à la première étape du conflit médiéval entre la France et l'Angleterre." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis)

- Il est le saint patron des tertiaires franciscains:
"Saint Louis est connu pour son sens de la justice et son amour de Dieu et des pauvres. C'est ce que rappellent la croix, la main de justice et la corde des tertiaires franciscains dont il est le saint Patron."

- Voir aussi les Saints parisiens sur le site du diocèse de Paris.

- "D'après un livre trouvé par un ami rémois, Saint Louis serait patron des coiffeurs car il avait demandé à chacun de ses ministres de donner une mèche de leurs cheveux pour confectionner une perruque pour sa mère Blanche de Castille." (Message d'un internaute.)

- "Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences."



"Si je dépense beaucoup d'argent quelquefois, j'aime mieux le faire en aumônes faites pour l'amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m'a tout donné ce que j'ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé." (Saint Louis au sire de Joinville)

 



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PÉCHEUR ET REPENTANT:



Il faut distinguer le pêcheur du repentant.

Si tu prends sur toi de réprimander le pécheur, fais bien attention de ne pas réprimander le repentant aussi.

Souviens-toi comme le pécheur repenti dans la parabole du Fils prodigue était cher à Dieu.

Qu’il te soit donc cher aussi celui qui est devenu cher à Dieu.

Un jour, un moine tomba dans le péché et fut pour cette raison chassé du monastère.

Il s’en alla trouver saint Antoine, lui confessa son péché, se repentit et demeura quelque temps auprès de lui.

Puis saint Antoine le renvoya au monastère, mais là on refusa de l’accueillir et on le chassa de nouveau.

Le repentant se rendit une fois de plus auprès de saint Antoine.

Celui-ci le renvoya de nouveau au monastère en adressant aux pères le message suivant :
- «Une barque subit des dommages et perdit sa charge ; cette barque est arriva pourtant au port avec beaucoup de difficultés et vous, vous voulez faire couler ce qui a échappé même au naufrage!»

En entendant ces sages paroles, les moines reçurent au monastère le moine repenti avec joie. (Saint Nicolas Vélimirovitch)

Autel du Vœux de Louis XIII, préservé par l'incendie de Notre-Dame de Paris. 

 

Je vous propose la prière

 

suivante pour notre Pays:

 


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

 

LES ABEILLES
 
QUI RESPECTENT
 
LES SAINTES ICÔNES

Dans la région de Kapandriti près d'Athènes, quelque chose de merveilleux se passe.

Il y a seize ans, un pieux apiculteur nommé Isidoros Ţiminis, a pensé à placer dans une de ses ruches une icône du Seigneur.

Peu de temps après, quand il a ouvert la ruche, il a été étonné que les abeilles aient montré du respect et de la dévotion à l'icône, après avoir brodé dans la cire, tout en laissant à découvert le visage et le corps du Seigneur. Depuis lors, chaque printemps, il met dans les ruches des icônes du Sauveur, de la Vierge Marie et des saints, et le résultat est toujours le même.

 

Un jour,  j'ai apporté d'un couvent une icône faite à la main, qui représentait le Golgotha ​​avec trois croix. Les abeilles ont "brodé" avec de la cire toute la surface de la composition, laissant percevoir clairement la Croix du Christ et [du Bon Larron] à sa droite, tandis que le voleur sur la croix de gauche était couvert d'une épaisse couche de cire.

La dernière fois que j'y suis allé, nous avons mis dans la ruche une icône de saint Etienne l'archidiacre protomartyr, dont notre humble société d'édition porte le nom.

Comme vous pouvez le voir sur la photo que nous publions, l'icône est entièrement revêtue de cire d'abeille, laissant à découvert son visage et son corps.


Version française Claude Lopez-Ginisty

Dimanche 23 Août 2015: Lectionnaire pour la Liturgie du "Deuxième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie" (Accordé au calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

Deuxième dimanche après la fête de

 

l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Luc 18: 1 - 8
  • Matin :
    • Saint-Luc18: 9-17
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Genèse 6: 3-12
    • Ecclésiaste 7: 1-7
    • Psaume 12: 1 à 7
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
  •  
    • 2éme de St  Pierre 3: 8-14
  • 08 Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour.
  • 09 Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion.
  • 10 Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.
  • 11 Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété,
  • 12 vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion.
  • 13 Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice.
  • 14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix.
    •  
    • I Thessaloniciens 5: 1 à 11
  • 01 Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
  • 02 Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit.
  • 03 Quand les gens diront : « Quelle paix ! Quelle tranquillité ! », c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper.
  • 04 Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
  • 05 En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
  • 06 Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
  • 07 Les gens qui dorment, c’est la nuit qu’ils dorment ; ceux qui s’enivrent, c’est la nuit qu’ils sont ivres,
  • 08 mais nous qui sommes du jour, restons sobres ; mettons la cuirasse de la foi et de l’amour et le casque de l’espérance du salut.
  • 09 Car Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère, mais à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ,
  • 10 mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui, que nous soyons en train de veiller ou de dormir.
  • 11 Ainsi, réconfortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà.
    •  
    • Saint-Luc11: 9 -20
  • 09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
  • 10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
  • 11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
  • 12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
  • 13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
  • 14 Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration.
  • 15 Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
  • 16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
  • 17 Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
  • 18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
  • 19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.

20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.

 

(Bienheureux Guerric d'Igny 

 (v. 1080-1157), abbé cistercien . 1er Sermon pour l’Assomption, 1-4 ; SC 202 (trad. cf SC p. 415) )

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Marie, Mère des vivants

 

« Venez vous que j'ai choisie, en vous j'établirai mon trône » (liturgie latine).

« Heureux ceux que vous avez choisis, Seigneur, ils habiteront en vos parvis » (Ps 65,5) ; bien plus, vous habiterez en eux, vous règnerez en eux et vous placerez en eux le trône de votre royauté.

Et, bien sûr, Marie est bienheureuse entre tous les bienheureux, elle qui a été choisie avant et plus que tous les autres saints.

Le Seigneur l'a choisie pour demeure, en disant :

-« Voici pour toujours le lieu de mon repos ; c'est ici que j'habiterai, car je l'ai voulu » (Ps 131,14).

Pendant neuf mois il a habité en elle ; pendant de nombreuses années il a habité avec elle et lui était soumis.

Maintenant, habitant en elle et avec elle pour toujours, d'une façon qui dépasse notre compréhension, il la rassasie de la gloire que voient les bienheureux.

Il lui donne extérieurement la gloire en son corps ; intérieurement, il imprime en elle la gloire du Verbe. 

Cette unique Vierge Mère, qui se glorifie d'avoir mis au monde le Fils unique du Père, étreint avec amour ce même Fils unique dans tous ses membres (Ep 5,30), et ne rougit pas d'être appelée la Mère de tous ceux en qui elle voit le Christ déjà formé ou en formation.

La première Ève a été appelée « mère de tous les vivants » (Gn 3,20), mais en réalité elle a été la mère de ceux qui meurent.

Et parce que cette première Ève n'a pas pu réaliser fidèlement ce que signifie son nom, c'est Marie qui a réalisé ce mystère.

Comme l'Église dont elle est le symbole, elle est la Mère de tous ceux qui renaissent à la vie.

Oui, elle est la Mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes (Jn 11,25; 5,25s).

En mettant la Vie au monde, elle a fait naître d'une certaine manière à une vie nouvelle tous ceux qui devaient trouver leur vie dans cette Vie. 

C'est pourquoi cette Mère bienheureuse du Christ, se sachant Mère des chrétiens par ce mystère, se montre aussi leur Mère par sa sollicitude et sa tendre affection.

Et maintenant nous « habitons à l'abri » de la Mère « du Très-Haut », nous « demeurons sous sa protection, à l'ombre de ses ailes » (Ps 90,1; 16,8).

Plus tard, nous partagerons sa gloire et nous serons réchauffés sur son cœur, puisque le Roi de gloire a mis en elle son trône.

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Mary, Mother of the Living

 

"Come to me whom I have chosen, in you I will establish my throne" (Latin liturgy).
"Blessed are you whom you have chosen, O Lord, they shall dwell in your courts" (Ps 65: 5); Moreover, you will live in them, you will reign in them and you will place in them the throne of your royalty.
And, of course, Mary is blessed among all the blessed, she who was chosen before and more than all the other saints.
The Lord chose her for dwelling, saying,
"Here is forever the place of my rest; It is here that I will dwell, for I have willed it "(Ps 131, 14).
For nine months he dwelt in it; For many years he lived with her and was subject to her.
Now dwelling in her and with her forever, in a way that exceeds our understanding, he satisfies her with the glory that the blessed see.
He externally gives him glory in his body; Inwardly, it impresses on it the glory of the Word.

This unique Virgin Mother, who prides herself on having given birth to the only begotten Son of the Father, lovingly embraces this same only begotten Son in all her members (Eph 5:30), and does not blush to be called the Mother of all Those in whom she sees the Christ already formed or in formation.
The first Eve was called "mother of all the living" (Gen 3:20), but in reality she was the mother of those who die.
And because this first Eve could not faithfully realize what her name means, it is Mary who realized this mystery.
Like the Church of which she is the symbol, she is the Mother of all those who are born again to life.
Yes, she is the Mother of Life who makes all men live (Jn 11,25; 5,25s).
By bringing Life into the world, it has created in a certain way to a new life all those who had to find their life in this Life.

That is why this Blessed Mother of Christ, knowing herself a Mother of Christians by this mystery, also shows herself their Mother by her solicitude and tender affection.
And now we "dwell in the shelter" of the Mother of the Most High, we remain under her protection in the shadow of her wings "(Ps 90: 1,16,8).
Later, we will share His glory and we will be warmed on His heart, since the King of glory has placed in His throne.

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Maria, Mãe dos viventes

"Venha para o meu escolhido, em você eu estabeleço o meu trono" (liturgia latina).
"Bem-aventurados são aqueles que você escolheu, Senhor, eles habitará em seus tribunais" (Sl 65,5); mais você habitar neles, você vai reinar neles e você colocá-los no trono do seu reino.
E, claro, Maria é bendita entre todas as abençoada, ela foi escolhida antes e mais do que todos os outros santos.
O Senhor escolheu permanecer, dizendo:
- "Este é sempre o lugar do meu repouso; este é o lugar onde eu habito, pois eu queria "(Salmo 131.14).
Durante nove meses, ele viveu nele; por muitos anos viveu com ela e antes dela.
Agora vivendo nele e com ele para sempre, de uma maneira que está além da nossa compreensão, sacia a glória que vi o abençoado.
Ele lhe dá glória externamente em seu corpo; Internamente, ele imprime-lo na glória da Palavra.

Este exclusivo Virgem Mãe, que se gaba de ter dado à luz o Filho único do Pai, abraçada com amor o mesmo Filho unigénito todos os seus membros (Ef 5,30), e não se envergonha de ser chamado a mãe de todas aqueles em quem ela vê Cristo já formados ou em formação.
A primeira Eva foi chamado de "mãe de todos os viventes" (Gn 3:20), mas na realidade ela era a mãe dos que morrem.
E porque esta primeira Eva não poderia realizar fielmente o significado do seu nome, é Maria que realizou este mistério.
Como a Igreja da qual ele é o símbolo, é a Mãe de todos os que renascem para a vida.
Sim, ela é a Mãe da Vida que sustenta todos os homens (Jo 11,25; 5,25s).
Colocando a vida ao mundo, levantou um certo caminho para uma nova vida aqueles que tiveram que encontrar suas vidas nesta vida.

É por isso que a Santíssima Mãe de Cristo, Mãe dos cristãos por conhecer este mistério, também mostra a sua mãe por sua solicitude e afeto.
E agora nós "ao vivo protegido" mãe "do Altíssimo," nós "permanecer sob sua proteção, à sombra de suas asas" (Sl 90,1; 16,8).
Mais tarde, vamos compartilhar a sua glória e vamos ser aquecido seu coração, como o Rei da glória tem o seu trono

L'Eucharistie transcende l'institution

 

et l'Église devient Corps du Christ

 

(Père Schmemann)

Par et dans l'Eucharistie, comprise et vécue comme le Sacrement de l'Église, comme l'acte qui fait de l'Église ce qu'elle est - le Peuple de Dieu, le Temple de l'Esprit Saint, le Corps du Christ, don et manifestation de la vie nouvelle du nouvel âge. 

 

C'est ici et seulement ici, au centre unique de toute vie et expérience chrétienne, que la théologie peut retrouver sa fontaine de jouvence, se régénérer comme témoignage vivant de l'Église vivante, de sa foi, de son amour et de son espérance. 

 

Mais de même que l'Église de l'Ancienne Alliance, le vieil Israël, existait comme un passage vers la Nouvelle Alliance, et a été instituée pour préparer les voies du Seigneur, l'Église comme institution existe pour révéler - dans "ce monde" - le "monde à venir", le Royaume de Dieu, accompli et manifesté en Christ. 

 

Elle est le passage de l'"ancien" dans le "nouveau" - mais ce qui est racheté, renouvelé et transfiguré à travers elle n'est pas "l'Église", mais l'ancienne vie elle-même, le vieil Adam et toute la Création. 

 

Et elle est ce "passage" précisément parce qu'en tant qu'institution, elle est "l'os des os et la chair de la chair" de ce monde, parce qu'elle représente la Création entière, la représente vraiment, assume toute sa vie et l'offre - en Christ - à Dieu. 

 

Elle est en effet instituée pour le monde et non comme une institution "religieuse" distincte qui existe pour les besoins spécifiquement religieux des hommes. 

 

Elle représente - "rend présent" - toute l'humanité, parce que l'homme et la création ont été appelés dès le début à être le Temple de l'Esprit Saint et le réceptacle de la vie divine. 

 

L'Église est donc la restauration par Dieu et l'acceptation par l'homme de la destinée originelle et éternelle de la Création elle-même. 

 

Elle est la présence de l'Acte Divin, qui restaure et l'obéissance des hommes qui acceptent cet acte. 

 

Ce n'est pourtant que lorsqu'elle accomplit et accomplit ce "passage", lorsqu'en d'autres termes, elle se transcende comme "institution" et "société" et devient la nouvelle vie de la nouvelle création, qu'elle est le Corps du Christ. 

 

En tant qu'institution, l'Église est dans ce monde le Sacrement du Corps du Christ, du Royaume de Dieu et du monde à venir. 

 

Nous pouvons maintenant revenir à l'Eucharistie, car c'est en effet l'acte même de passage par lequel l'Église s'accomplit comme une nouvelle Création et, par conséquent, le Sacrement de l'Église. 

 

Dans l'Eucharistie, l'Église transcende les dimensions d'"institution" et devient le Corps du Christ. C'est l'"eschaton" de l'Église, sa manifestation comme monde à venir.

(P. Alexandre Schmemann)

 

A Eucaristia transcende

 

a instituição e a Igreja

 

se torna Corpo de Cristo

 

(Padre Schmemann)

Através e na Eucaristia, entendido e vivido como o Sacramento da Igreja, como o ato que faz da Igreja o que é - o Povo de Deus, o Templo do Espírito Santo, o Corpo do Cristo, dom e manifestação da nova vida da nova era.

 

É aqui e somente aqui, no centro único de toda a vida e experiência cristã, que a teologia pode redescobrir sua fonte de juventude, regenerar-se como um testemunho vivo da Igreja viva, de sua fé, de seu amor e de sua esperança. .

 

Mas assim como a Igreja da Antiga Aliança, o Velho Israel, existia como um portal para a Nova Aliança, e foi instituída para preparar os caminhos do Senhor, a Igreja como uma instituição existe para revelar - neste mundo "- o" mundo por vir ", o Reino de Deus, realizado e manifestado em Cristo.

 

É a passagem do "velho" para o "novo" - mas o que é redimido, renovado e transfigurado através dele não é "a Igreja", mas a velha vida em si, o velho Adão e toda a criação.

 

E é essa "passagem" precisamente porque, como instituição, é "o osso dos ossos e a carne da carne" deste mundo, porque representa toda a Criação, representa-a verdadeiramente, assume toda a sua vida e oferta - em Cristo - a Deus.

 

É de fato instituído para o mundo e não como uma instituição "religiosa" separada que existe para as necessidades especificamente religiosas dos homens.

 

Ela representa - "torna presente" - toda a humanidade, porque o homem e a criação foram chamados desde o início para serem o Templo do Espírito Santo e o receptáculo da vida divina.

 

A Igreja é, portanto, a restauração por Deus e a aceitação pelo homem do destino original e eterno da própria Criação.

 

É a presença do Divino Ato, que restaura e obedece aos homens que aceitam esse ato.

 

Porém, somente quando realiza e realiza essa "passagem", quando, em outras palavras, transcende a si mesma como "instituição" e "sociedade" e se torna a nova vida da nova criação, que é o Corpo de Cristo.

 

Como instituição, a Igreja é neste mundo o Sacramento do Corpo de Cristo, o Reino de Deus e o mundo vindouro.

 

Podemos agora retornar à Eucaristia, porque é realmente o próprio ato de passagem através do qual a Igreja se realiza como uma nova Criação e, conseqüentemente, o Sacramento da Igreja.

 

Na Eucaristia, a Igreja transcende as dimensões da "instituição" e torna-se o Corpo de Cristo. É o "eschaton" da Igreja, sua manifestação como um mundo por vir. (P. Alexander Schmemann)
 



The Eucharist transcends the

institution and the Church becomes Body of Christ

(Father Schmemann)

By and in the Eucharist, understood and lived as the Sacrament of the Church, as the act, which ever makes the Church to be what she is — the People of God, the Temple of the Holy Spirit, the Body of Christ, the gift and manifestation of the new life of the new age.

 

It is here and only here, in the unique center of all Christian life and experience that theology can find again its fountain of youth, be regenerated as a living testimony to the living Church, her faith, love and hope.

 

But just as the Church of the Old Covenant, the old Israel, existed as a passage to the New Covenant, was instituted in order to prepare the ways of the Lord, the Church as institution exists in order to reveal — in "this world" — the "world to come," the Kingdom of God, fulfilled and manifested in Christ.

 

She is the passage of the "old" into the "new" — yet what is being redeemed, renewed and transfigured through her is not the "Church," but the old life itself, the old Adam and the whole of creation. And she is this "passage" precisely because as institution she is "bone of the bones and flesh of the flesh" of this world, because she stands for the whole creation, truly represents it, assumes all of its life and offers it — in Christ — to God. She is indeed instituted for the world and not as a separate "religious" institution existing for the specifically religious needs of men. She represents — "makes present" — the whole of mankind, because mankind and creation were called from the very beginning to be the Temple of the Holy Spirit and the receptacle of Divine life.

 

The Church is thus the restoration by God and the acceptance by man of the original and eternal destiny of creation itself.

 

She is the presence of the Divine Act, which restores and the obedience of men who accept this act. Yet it is only when she performs and fulfills this "passage," when, in other terms, she transcends herself as "institution" and "society" and becomes indeed the new life of the new creation, that she is the Body of Christ.

 

As institution the Church is in this world the sacrament of the Body of Christ, of the Kingdom of God and the world to come. We can now return to the Eucharist, for it is indeed the very act of passage in which the Church fulfills herself as a new creation and, therefore, the Sacrament of the Church. In the Eucharist, the Church transcends the dimensions of "institution" and becomes the Body of Christ. It is the "eschaton" of the Church, her manifestation as the world to come.(Fr. Alexandre Schmemann)

 


La Eucaristía trasciende

la institución y la Iglesia

se convierte en Cuerpo de Cristo

(Padre Schmemann)


Por y en la Eucaristía, entendida y vivida como Sacramento de la Iglesia, como acto que hace de la Iglesia lo que es: Pueblo de Dios, Templo del Espíritu Santo, Cuerpo de Cristo, don y manifestación del nuevo vida de la nueva era.

Es aquí y sólo aquí, en el centro único de toda vida y experiencia cristiana, donde la teología puede redescubrir su fuente de juventud, regenerarse como testimonio vivo de la Iglesia viva, de su fe, de su amor y de su esperanza.

Pero así como la Iglesia de la Antigua Alianza, el antiguo Israel, existió como puerta de entrada a la Nueva Alianza, y fue instituida para preparar los caminos del Señor, así la Iglesia como institución existe para revelar - en "este mundo - el" mundo venidero", el Reino de Dios, realizado y manifestado en Cristo.

Ella es el paso de lo "viejo" a lo "nuevo", pero lo que se redime, renueva y transfigura a través de ella no es "la Iglesia", sino la vida vieja misma, el viejo Adán y toda la Creación.

Y ella es este "paso" precisamente porque como institución es "hueso de hueso y carne de carne" de este mundo, porque representa toda la Creación, la representa verdaderamente, asume toda su vida y la ofrece -en Cristo- a Dios.

De hecho, se instituye para el mundo y no como una institución "religiosa" distinta que existe para las necesidades específicamente religiosas de los hombres.

Ella representa -"hace presente"- a toda la humanidad, porque el hombre y la creación fueron llamados desde el principio a ser Templo del Espíritu Santo y receptáculo de la vida divina.

La Iglesia es, pues, la restauración de Dios y la aceptación por el hombre del destino original y eterno de la Creación misma.

Es la presencia del Acto Divino, que restaura y la obediencia de los hombres que aceptan este acto.

Pero sólo cuando completa y completa este "paso", es decir, cuando se trasciende a sí mismo como "institución" y "sociedad" y se convierte en la vida nueva de la nueva creación, que es el Cuerpo de Cristo.

Como institución, la Iglesia es en este mundo el Sacramento del Cuerpo de Cristo, del Reino de Dios y del mundo venidero.

Ahora podemos volver a la Eucaristía, porque es precisamente el acto de paso a través del cual la Iglesia se realiza como una nueva Creación y, por lo tanto, el Sacramento de la Iglesia.

En la Eucaristía, la Iglesia trasciende las dimensiones de "institución" y se convierte en el Cuerpo de Cristo. Es el "eschaton" de la Iglesia, su manifestación como mundo venidero.

(Padre Alexander Schmemann)

Le malheur de ceux qui auront violé la loi et enseigné aux autres à la violer

 

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'Évangile médité - 52e méditation 

 

Celui donc, continue Jésus-Christ, qui violera l’un de ces moindres commandements, et qui apprendra aux hommes à les violer, sera regardé dans le royaume des cieux comme le dernier.

Par le royaume des cieux, tous les interprètes entendent ici le jugement dernier.

Or, quand ce ne serait que le plus léger des commandements, ou plutôt un de ceux que le monde regarde comme légers, qu’on aurait violé ou enseigné à violer, on sera, au jour du jugement, rejeté au dernier rang et au-dessous des simples transgresseurs.

Que sera-ce donc de ceux qui auront violé ou enseigné à violer les commandements les plus essentiels, ceux mêmes que le paganisme s’est cru obligé d’observer ?

Lorsque ces corrupteurs verront des milliers d’âmes, que leurs discours, leurs livres, leurs théâtres, leurs tableaux auront corrompues et damnées, quelle sera leur honte, et à quel supplice devront-ils s’attendre, non seulement eux, mais encore ceux qui auront coopéré à leur crime en vendant, débitant, transportant, communiquant, prêtant ces productions criminelles, et aussi ceux qui, ayant l’autorité en main, n’auront eu ni assez de vigilance, ni assez de sévérité pour les arrêter ?

“Go with Him, as His inseparable companion, to the wedding feast of Cana, and drink of the wine of His blessing. Let you have ever before you the Face of the Lord, and look upon His beauty, and let your earnest gaze turn nowhere away from His most sweet countenance. Go before Him into a desert place and see the wonder of His works, where He multiplied in His own Holy Hands the bread that sufficed to feed a great multitude. Go, my brother, go forward, and with all the love of your soul follow Christ wherever He may go… And lovingly behold Him as taking bread into His hands, He blesses it, and breaks it, as the outward form of His own Immaculate Body; and the chalice which He blessed as the outward form of His Precious Blood, and gave to His Disciples; and be you also a partaker of His sacraments”

St Ephrem the Syrian

 

En participant à l'Eucharistie, nous faisons l'expérience d'un moment sacré et solenel dans le temps, lorsque le Ciel et la Terre sont unis dans une communion mystique, parce que Dieu est littéralement "en nous".

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Troisième dimanche après la fête

 

de l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 19: 1-12
  • Matin :
    • Saint-Luc19: 11-27
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Exode 24: 12-18
    • 1er Samuel 3: 16-21
    • Ezéchiel 18: 21-24
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
  •  
    • Saint-Jacques 5:1-6
  • 01 Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
  • 02 Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés par les mites,
  • 03 votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
  • 04 Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
  • 05 Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
  • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
    •  
    • II Corinthiens 10: 1-7
  • 01 Moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la bienveillance du Christ, moi si humble quand je suis devant vous, mais plein d’assurance à votre égard quand je n’y suis pas.
  • 02 Je vous en prie, ne m’obligez pas à montrer, quand je viendrai, l’assurance et l’audace dont je prétends bien faire preuve contre ceux qui prétendent que nous avons une conduite purement humaine.
  • 03 Notre conduite est bien une conduite d’homme, mais nous ne combattons pas de manière purement humaine.
  • 04 En effet, les armes de notre combat ne sont pas purement humaines, elles reçoivent de Dieu la puissance qui démolit les forteresses. Nous démolissons les raisonnements fallacieux,
  • 05 tout ce qui, de manière hautaine, s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous capturons toute pensée pour l’amener à obéir au Christ.
  • 06 Nous sommes prêts à sévir contre toute désobéissance, dès que votre obéissance à vous sera parfaite.
  • 07 Regardez les choses en face. Si quelqu’un est convaincu d’appartenir au Christ, qu’il tienne compte encore de ceci : comme lui-même appartient au Christ, nous également.
    •  
    • Saint Matthieu 17: 22-27
  • 22 Comme ils étaient réunis en Galilée, Jésus leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ;
  • 23 ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
  • 24 Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
  • 25 Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »
  • 26 Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
  • 27 Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
    •  

 

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Par St Clément d'Alexandrie

 

(150-v. 215), théologien 

 

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent »

 

 

      Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés.

Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit :

-« Viens et suis-moi » (Mc 10,21).

Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions. 


      Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens.

Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même.

Il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine.

Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre.

Cet homme-là, Dieu le déclare

« bienheureux » ; il l'appelle

« pauvre en esprit »,

héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3). 


      A l'opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit.

Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage.

Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'enlise dans le matériel.

En fait, il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19).

Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ?

« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6,21)

 

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

RECONNAISSANCE AUX PAUVRES !

 

Si les pauvres ne nous acceptaient pas,

nous ne serions rien.

Nous devrions leur être immensémment reconnaissants,

parce qu'ils nous offrent la possibilité d'aimer

et de servir Jésus en eux.

 

(Mère Teresa)

Dimanche 30 AOÛT 2015: Troisième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

 Il y a huit ans Son Eminence

 

Joseph Mar Koorilose nous quittait

 

pour la Patrie Céleste

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

 

Ce weekend, au Siège de la MISC, à Thozhiyoor, le Métropolite, les prêtres, clercs et fidèles célèbrent le 8ème anniversaire  du rappel à Dieu de Son Eminence Joseph Mor Koorilose.

 

Je demande à nos prêtres et nos clercs, à nos fidèles de France et d’Afrique de s’unir, dans leurs, à leurs frères et sœurs de cette Juridiction Syriaque du Kerala.

 

Comme beaucoup s’en souviennent, après une intégration douteuse de notre Chrétienté française et camerounaise à la Tradition Syro-Orthodoxe par l'archevêque Nicolas, avant que le « Conseil de l’Eglise » ne choisisse de rejoindre la juridiction créée pour l’Europe par l’Eglise Malankare Orthodoxe, Son Eminence Joseph Mor Koorilose fréquentait assidûment notre Monastère Syriaque en France avec un rôle de "Juridical advisor".

 

Avec moi et nos prêtres, il répandit en France et en Afrique la dévotion à Saint Abraham Koorilose Bava.

 

Satisfait de son accompagnement paternel, le « Conseil de l'Eglise » (Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone") l'avait choisi, dès Décembre 2005 comme "Métropolite majeur".

 

Grâce à l'assistance de ce frère aîné, notre Chrétienté s'inscrivait incontestablement dans la Tradition Syro Orthodoxe telle que transmise par les Chrétiens de Saint Thomas (Chrétientés des Indes).

Notre Église syrienne orthodoxe de Mar Thomas est à ce jour la seule Eglise locale en France et au Cameroun des "Chrétientés Syriaques de Saint Thomas".

 

Notre  Monastère métropolitain de Notre-Dame de Miséricorde et ses dépendances, en France, au Cameroun demeurent des lieux de prières pour que soit restaurée, là où c'est nécessaire, et  toujours plus clairement manifestée, l'Unité de l’Église du Christ, l'unité des "Eglises Apostoliques"...

 

Puisse mon future voyage au Kerala collaborer à resserrer les liens d'amitié entre nos Eglises qu'unit  la même et vivifiante Tradition Syriaque aux Indes et en Europe, entre Eglises qu'unit la même Foi dans le Christ mort et ressuscité pour unir l'homme à Dieu et les hommes entre eux !

 

Que le Christ Prince de la Paix soit notre guide!

 

Que la Mère de Miséricorde nous réunisse tous sous sa protection !

Que Saint Abraham Koorilose Bava et Saint Gregorios intercèdent pour nous !

 

Je demande donc à tous ceux qui l’ont connu, mais aussi aux autres, de s’unir au programme des membres de son Eglise pour l'anniversaire de la naissance au Ciel de leur bien aimé Tirumeni (Evêque): Son Eminence Joseph Mor Koorilose.

 

 

En union de prières. Aloho m’barekh (Que Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma

 

 « Tous ceux qui le touchèrent

 

étaient sauvés »

 

Par St Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'Évangile de Jean, 4 
  

             Même pour ressusciter des morts, le Sauveur ne se contente pas d'agir par sa parole, porteuse pourtant des ordres divins.

Pour cette œuvre si magnifique, il prend comme coopératrice, si l'on peut dire, sa propre chair, afin de montrer qu'elle a le pouvoir de donner la vie, et pour faire voir qu'elle ne fait qu'un avec lui :

elle est bien en effet sa chair à lui, et non pas un corps étranger. 


            C'est ce qui est arrivé quand il a ressuscité la fille du chef de la synagogue, en lui disant :

« Mon enfant, lève-toi ! » (Mc 5,41)

Il l'a prise par la main, selon qu'il est écrit. Il lui a redonné la vie, comme Dieu, par un commandement tout-puissant, et il l'a vivifiée aussi par le contact de sa sainte chair témoignant ainsi que, dans son corps comme dans sa parole, une même énergie divine était à l'œuvre.

De même encore, quand il est arrivé dans une ville nommée Naïm, où l'on enterrait le fils unique de la veuve, il a touché le cercueil en disant :

« Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! » (Lc 7,14) 


            Ainsi, non seulement il confère à sa parole le pouvoir de ressusciter les morts, mais encore, pour montrer que son corps est vivifiant, il touche les morts, et par sa chair il fait passer la vie dans leurs cadavres.

Si le seul contact de sa chair sacrée rend la vie à un corps qui se décompose, quel profit ne trouverons-nous pas à sa vivifiante eucharistie quand nous ferons d'elle notre nourriture ?

Elle transformera totalement en son bien propre, qui est l'immortalité, ceux qui y auront participé.

 

Dimanche 6 SEPTEMBRE 2015: Quatrième dimanche après la fête de l'Assomption de Sainte-Marie (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Malankare Orthodoxe)

Veux-tu que je te prouve d'une manière complète et invincible que tu n'es pas lié par ta parole? Fuis le mal, fais le bien et sépare-toi de toute personne qui marche dans la voie du désordre (2Th 3,6). Écoute cette parabole ou plutôt cet exemple: Un père avait un fils qui l'entourait de ses respects, qui, toujours docile à ses ordres, se plaisait à lui obéir en toute choses. Quelqu'un, jaloux de la sagesse et de la perfection de ce jeune homme, vint lui dire en secret: "Jure-moi que tu feras à l'égard de ton père tout ce que je te dirai, et que tu ne m'opposeras jamais la moindre résistance." Le fils eut l'imprudence de le lui jurer; et aussitôt après il lui dit: "Va outrager ton père, frappe-le, ne respecte plus sa présence, et fais tout ce qu'il t'aura défendu de faire; j'ai reçu ta promesse, et tu ne peux te refuser à m'obéir. "Ce fils serait-il assez insensé, ou plutôt assez impie, pour ne pas mépriser cet abominable conseil? Et le respect et la vénération qu'il a pour son père ne seront-ils pas plus puissants? Certes, il lui répondra: "Je vois que tu es un homme qui foules aux pieds la vérité et la justice, qui es l'ennemi de mon père et qui ne cherches qu'à perdre mon âme. Mais tu ne me tromperas pas comme le serpent séduisit Eve (Gn 3). Ta fourberie et ta méchanceté ne me feront pas commettre une impiété aussi grande. Je ne veux pas que mon père puisse m'accuser ou me reprocher d'avoir obéi à un homme aussi pervers. Je méprise ton conseil par respect pour mon père et pour le salut de mon âme. Que le signe de la croix ferme mes oreilles à tes paroles empoisonnées, qui ne pourront y entrer désormais; je fuirai tout rapport avec toi, parce que tu es plein de ruse et de dissimulation."(St Ephrem)

Veux-tu que je te prouve d'une manière complète et invincible que tu n'es pas lié par ta parole? F

uis le mal, fais le bien et sépare-toi de toute personne qui marche dans la voie du désordre (2Th 3,6).

Écoute cette parabole ou plutôt cet exemple: Un père avait un fils qui l'entourait de ses respects, qui, toujours docile à ses ordres, se plaisait à lui obéir en toute choses.

Quelqu'un, jaloux de la sagesse et de la perfection de ce jeune homme, vint lui dire en secret:

"Jure-moi que tu feras à l'égard de ton père tout ce que je te dirai, et que tu ne m'opposeras jamais la moindre résistance.

" Le fils eut l'imprudence de le lui jurer; et aussitôt après il lui dit:

"Va outrager ton père, frappe-le, ne respecte plus sa présence, et fais tout ce qu'il t'aura défendu de faire; j'ai reçu ta promesse, et tu ne peux te refuser à m'obéir.

"Ce fils serait-il assez insensé, ou plutôt assez impie, pour ne pas mépriser cet abominable conseil?

Et le respect et la vénération qu'il a pour son père ne seront-ils pas plus puissants? Certes, il lui répondra:

"Je vois que tu es un homme qui foules aux pieds la vérité et la justice, qui es l'ennemi de mon père et qui ne cherches qu'à perdre mon âme. Mais tu ne me tromperas pas comme le serpent séduisit Eve (Gn 3).

Ta fourberie et ta méchanceté ne me feront pas commettre une impiété aussi grande. Je ne veux pas que mon père puisse m'accuser ou me reprocher d'avoir obéi à un homme aussi pervers.

Je méprise ton conseil par respect pour mon père et pour le salut de mon âme. Que le signe de la croix ferme mes oreilles à tes paroles empoisonnées, qui ne pourront y entrer désormais; je fuirai tout rapport avec toi, parce que tu es plein de ruse et de dissimulation."(St Ephrem)

Quatrième dimanche après la

 

fête de l'Assomption de Sainte-Marie

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 18: 1-11
  • Matin :
    • Saint-Mathieu18: 12-22
  • Avant de Saint Qurbana :
    • Exode 3: 1-6, 11-14
    • Job 1: 1-5
    • Isaïe 1: 15 -20
    •  
  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
    • 1ère de St Pierre 2: 1-5
  • 01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
  • 02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
  • 03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
  • 04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
  • 05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
  •  
    •  
    • 1ère aux  Corinthiens 3: 16-23
  • 16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
  • 17 Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.
  • 18 Que personne ne s’y trompe : si quelqu’un parmi vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage.
  • 19 Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. Il est écrit en effet : C’est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté.
  • 20 Il est écrit encore : Le Seigneur le sait : les raisonnements des sages n’ont aucune valeur !
  • 21 Ainsi, il ne faut pas mettre sa fierté en tel ou tel homme. Car tout vous appartient,
  • 22 que ce soit Paul, Apollos, Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous,
  • 23 mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.
  •  
    •  
    • Saint Matthieu 5: 38 – 48
  • 38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.
  • 39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.
  • 40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
  • 41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
  • 42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
  • 43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
  • 44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
  • 45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
  • 46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
  • 47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
  • 48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Saint Nicolas gardien de maison!
 
Une dame s'était rendue à la procession Velikoretsky (cette procession, populaire chez les habitants de Suzdal, existe depuis plus de 600 ans). Et ce n'est qu'à la fin du premier jour du voyage qu'elle a réalisé qu'elle avait laissé la maison ouverte. La maison à la périphérie de Kirov est isolée, personne d'autre n'y habite. Que faire ? 
On lui conseilla de rentrer chez elle, mais elle décida de continuer. Et la procession a duré une semaine. Ensuite elle rentra chez elle et immédiatement senti qu'il y avait quelqu'un dans la maison. La porte était grande ouverte. Elle se tenait sur le porche, effrayée d'entrer. 
Soudain, un jeune homme mal rasé en sorti, se jeta à genoux devant elle et cria : "Laisse-moi sortir, laisse-moi sortir, pour l'amour de Dieu ! Je te rendrai tout, je ferai n'importe quoi mais laisse-moi sortir ! "
"La porte est ouverte", répondit la femme, "Sortez."
 "Je ne peux pas, le vieil homme ne me laissera pas sortir" - "Quel vieil homme ?" - "Pas si grand, gris. J'ai pénétré à l'intérieur, j'ai vidé le réfrigérateur, je me suis emparé d'autre chose - c'est tout - et je suis allé à la porte. Et à la porte, il y avait ce vieil homme. Et il ne disait rien. Et j'ai eu tellement peur. La nuit, j'ai essayé de sortir, mais il était encore à la porte. 
"Laissez-moi sortir ou au moins livrez-moi à la police."
"Quel genre de policier croirait ça ? Tu n'as pas allumé d'incendie, et je n'ai pas besoin de ce que tu as volé!"
"J'ai peur du vieil homme", répondit-il.
La femme dit une prière et laissa l'homme partir..


 



A miracle associated with St. Nicholas the Wonderworker. A certain woman went to the Velikoretsky procession (this procession, popular among Suzdal people, is more than 600 years old). And only at the end of the first day of the trip she realized that she had left the house unlocked. The house on the outskirts of Kirov is separate, no one else lives in it. What to do? She was advised to return, but she decided to move on. And the whole procession was held for a week. She returned home, and immediately felt that there was someone in the house. The door was wide open. She stood on the porch, afraid to enter. Suddenly, a young unshaven man comes out, throws himself on her knees in front of her and shouts: “Let me out, let me out, for God's sake! I’ll return everything to you, I’ll work it all out, let me out! ”“ The door is open” the woman answers, “come out.” - "I can’t, the old man will not let me out" - “What old man?” - “Not so tall, gray. I climbed in, I cleaned out the refrigerator, I grabbed something else — that’s it, the whole thing — and went to the door. And at the door is this old man. And he doesn’t say anything. And I'm so scared. At night I tried to get out but he was at the door again. Let me out or at least give me to the police. ” “What kind of police would believe this?” You didn’t set fire and thanks, I don’t need the things! ”-“ I'm afraid of the old man ” the man said. The woman said the prayer and released the man

 

O guardião da casa de Saint Nicolas!

Uma senhora foi à procissão de Velikoretsky (essa procissão, popular entre os habitantes de Suzdal, já dura mais de 600 anos). E foi apenas no final do primeiro dia da viagem que ela percebeu que havia deixado a casa aberta. A casa nos arredores de Kirov é isolada, ninguém mais mora lá. O que fazer?
Ela foi aconselhada a ir para casa, mas ela decidiu continuar. E a procissão durou uma semana. Então ela foi para casa e imediatamente sentiu que havia alguém na casa. A porta estava escancarada. Ela estava de pé na varanda, com medo de entrar.
De repente, um homem jovem de barba por fazer saiu, se jogou de joelhos diante dela e gritou: "Deixe-me sair, deixe-me sair, pelo amor de Deus! Eu vou te dar tudo, eu vou fazer qualquer coisa, mas deixar eu fora!
"A porta está aberta", a mulher respondeu: "Saia".
"Eu não posso, o velho não vai me deixar sair" - "Que velho?" - "Não tão grande, cinza, eu entrei, esvaziei a geladeira, peguei outra coisa - só isso - e fui até a porta e na porta Havia aquele velho, e ele não disse nada, e eu estava com tanto medo que tentei sair à noite, mas ele ainda estava na porta.
"Deixe-me sair ou pelo menos me entregar à polícia."
"Que tipo de policial acreditaria nisso? Você não acendeu o fogo, e eu não preciso do que você roubou!"
"Tenho medo do velho", ele respondeu.
A mulher fez uma oração e deixou o homem ir.

 

 

¡Ama de llaves de San Nicolás!

Una dama había ido a la procesión de Velikoretsky (esta procesión, popular entre la gente de Suzdal, existe desde hace más de 600 años). Y no fue hasta el final del primer día de viaje que se dio cuenta de que había dejado la casa abierta. La casa en las afueras de Kirov está aislada, nadie más vive allí. Que hacer ?
Se le aconsejó que se fuera a casa, pero decidió continuar. Y la procesión duró una semana. Luego se fue a su casa e inmediatamente sintió que había alguien en la casa. La puerta estaba abierta de par en par. Se paró en el porche, temerosa de entrar.
De repente, salió un joven sin afeitar, se arrodilló frente a ella y gritó: "¡Déjame salir, déjame salir, por el amor de Dios! Te devolveré todo, haré cualquier cosa menos dejarme salir". ¡Sacarme!"
"La puerta está abierta", respondió la mujer, "fuera".
"No puedo, el viejo no me deja salir" - "¿Qué viejo?" - "No tan grande, gris. Entré, vacié la nevera, agarré algo más -eso es todo- y fui a la puerta. Y a la puerta, estaba este viejo. Y no dijo nada. Y yo estaba tan asustado Por la noche, traté de salir, pero él todavía estaba en la puerta.
"Déjame salir o al menos entrégame a la policía".
"¿Qué clase de policía creería eso? ¡Tú no provocaste un incendio y no necesito lo que robaste!"
"Tengo miedo del viejo", respondió.
La mujer dijo una oración y dejó ir al hombre..


Orthodox parables and stories

LE COIN DU CATHECHISME

 

ET DE LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

 

Chapitre XI (11): De l'Eglise de Jésus-Christ .

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

 

Chapitre  Onze

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De l’Eglise

 

« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »



Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité »  (1Tm 2,4), c'est-à-dire du Christ Jésus.

 

Il est donc nécessaire que le Christ, le Verbe (La Parole) Incarné soit annoncé à tous les peuples et tous les hommes pour que la "Bonne Nouvelle" du salut en Lui parvienne jusqu'aux extrémités du monde...

 

« Le Christ Seigneur en qui s'achève toute la Révélation du Dieu très haut, ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Evangile d'abord promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur communiquant les dons divins. »

La transmission de l'Évangile, selon l'ordre du Seigneur, se fit de deux manières :

 

- oralement « par les apôtres, qui, dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu'ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, soit ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit » selon Sa promesse ; et

 

- par écrit « par ces apôtres et par des hommes disciples, qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ».

Pour qu’à travers la "Tradition Apostolique" l'Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans l'Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels ils ' transmirent leur propre charge d'enseignement '.

En effet, « la prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue jusqu'à la consommation des temps ».

Cette transmission vivante, accomplie dans l'Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l'Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération tout ce qu'elle est elle-même, tout ce qu'elle croit ».

« L'enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de l'Église qui croit et qui prie. » Ainsi, la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe dans l'Esprit Saint demeure présente et agissante dans l'Église.

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1 - Qu’est-ce que l’Eglise ?

L’église est le corps de ceux qui croient vraiment au Christ.

 

2 - Qui est la Tête de l’Eglise ?

La tête de l’Eglise est Notre Seigneur Jésus Christ.

 

3 - A qui le Christ a t-Il confié le soin de l’Eglise après son Ascension ?

Il l’a confié à Ses Saints apôtres, qui l’ont déléguée à leurs successeurs, les évêques dûment consacrés (ordonnés)
qui ont reçu d’eux le pouvoir de délier et de lier et d’organiser l’Eglise.

 

 

La voix des Pères et des Saints:La-Barque-de-l-Eglise.gif

 

Par St Augustin (354-430), DE l'ATTITUDE QUI CONVIENT AUX PASTEURS Sermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L'Evangile commenté, p. 350-351)

 

« Sois le pasteur de mes brebis »

Le Seigneur demande à Pierre s'il l'aime. Il le savait déjà ! et pourtant, il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois fois ! Et chaque fois Pierre répond qu'il l'aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d'amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu'elle l'a fait devant la mort. Il faut qu'il donne une preuve de son amour en s'occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.

Il devient évident que ceux qui s'occupent des brebis du Christ avec l'intention d'en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l'affection pour eux au lieu d'en avoir pour le Christ. C'est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d'obéir, de secourir et de plaire à Dieu. Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l'apôtre Paul gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus Christ (Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : « M'aimes-tu ? Pais mes brebis » ? C'est comme s'il disait : Si tu m'aimes, ne t'occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes ; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens... Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l'intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.

 

Par St Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Discours sur les psaumes, Ps 86

Saints Philippe et Jacques, apôtres, fondations de la cité sainte (Ap 21,14)



« Ses fondements sont sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion » (Ps 86,1-2)... « Vous êtes les concitoyens des saints, vous faites partie de la maison de Dieu. Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les apôtres et les prophètes, et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même » (Ep 2,19-20)... Le Christ, pierre angulaire, et les montagnes, c'est-à-dire les apôtres et les grands prophètes qui portent tout l'ensemble de la cité, forment une sorte d'édifice vivant. Cet édifice vivant a une voix qui retentit maintenant dans vos cœurs. C'est Dieu, ouvrier habile, qui se sert de mon langage afin de vous presser de prendre place dans cette construction : comme autant de pierres taillées aux quatre côtés égaux...

Remarquez la forme d'une pierre parfaitement carrée : elle est comme l'image du chrétien. Le chrétien, quelque tentation qu'il éprouve, ne tombe pas ; il peut être poussé violemment, retourné en quelque sorte, il ne tombe pas. Car, de quelque côté que vous retourniez une pierre carrée, elle reste toujours debout... Soyez donc semblables à des pierres carrées, et préparés à tous les chocs ; et, quelque soit la force qui vous poussera, qu'elle ne puisse pas vous faire perdre l'équilibre...

Vous vous élèverez pour prendre place dans cet édifice par une vie chrétienne sincère, par la foi, par l'espérance et par la charité. La cité sainte est formée de ses propres citoyens ; les mêmes hommes sont à la fois les pierres et les citoyens, car ces pierres sont vivantes. « Vous-mêmes, dit l'Écriture, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel » (1P 2,5)... Pourquoi les apôtres et les prophètes sont-ils les fondements de la ville ? Parce que leur autorité soutient notre faiblesse... Par eux, nous entrons dans le royaume de Dieu ; ils sont pour nous les prédicateurs du salut. Et quand nous entrons par eux dans la cité, nous y entrons par le Christ -- car il est lui-même la porte (Jn 10,9).

 

Par St Clément de Rome, pape de 90 à 100 environ. Lettre aux Corinthiens, 42-44 (trad. Quéré, Les Pères apostoliques)

La succession apostolique 

 

Les apôtres ont reçu pour nous du Seigneur Jésus Christ la Bonne Nouvelle ; Jésus le Christ a été envoyé par Dieu. Le Christ vient donc de Dieu, les apôtres du Christ. Ces deux missions procèdent en bel ordre de la volonté de Dieu. Pourvus d'instructions, remplis de certitude par la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, affermis par la parole de Dieu, ils partirent, avec l'assurance de l'Esprit Saint, annoncer que le Royaume de Dieu était proche. Ils prêchaient dans les campagnes et dans les villes, et ils y établissaient leurs prémices, et ils les éprouvaient avec l'aide de l'Esprit, pour en faire les évêques et les diacres des futurs fidèles... S'étonnera-t-on que les hommes, que Dieu a investis d'une telle mission dans le Christ, aient eux-mêmes établi les ministres que je viens d'évoquer ? ... Nos apôtres ont su aussi par notre Seigneur Jésus-Christ qu'on se querellerait sur les fonctions de l'évêque. Telle est la raison pour laquelle, dans leur prescience parfaite, ils ont établi les ministres évoqués plus haut et instituèrent qu'après leur mort d'autres hommes, dûment éprouvés, prendraient leur succession.

 

                                                             Porter la Lumière

lumiere_croix.jpgLes apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent d'attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous êtes la lumière du monde. » Et pour qu'ils ne puissent se croire une lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde », il poursuit : « Personne n'allume une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous n'êtes qu'une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de l'orgueil, si vous ne voulez pas voir s'éteindre cette flammèche. Je ne vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour tout illuminer de vos rayons.

Quel est ce chandelier qui porte cette lumière ? Je vais vous l'apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois. Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c'est la croix du Christ...

« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu'ils voient vos bonnes oeuvres et qu'ils rendent gloire. » Qu'ils rendent gloire à qui ? Non pas à toi, car chercher la gloire, c'est vouloir t'éteindre ! « Qu'ils glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu'ils le glorifient, lui, le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres... Écoute l'apôtre Paul : « Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour le monde » (Ga 6,14).
 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64) 

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4 - Qui est le premier parmi les évêques de l’Eglise syriaque Orthodoxe ?

Le Chef spirituel des Eglises locales fidèles à la grande et vivifiante Tradition Syriaque Orthodoxe est le Patriarche d’Antioche et de

tout l’Orient.

 

5 – Qui fonda l’Eglise-mère et Patriarcale d’Antioche et

De Tout l’Orient ?

 

Ce fut Saint Pierre, le Prince des Apôtres qui, avant de partir pour Rome, fonda l’Eglise d’Antioche et consacra Saint Ignace et Saint Evode pour lui succéder à Antioche.

 

6 – Le Patriarche de l’Eglise-mère d’Antioche est-il l’unique Autorité canonique des Syriaques de par le monde ?

Non, s’il demeure le  Chef spirituel de l’Eglise-mère et si  les chrétientés Syriaques partagent le même héritage antiochien et regardent avec dévotion et respect son Autorité spirituelle, d’autres chefs d’Eglises locales comme, par exemple le Catholicos de notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankare (Catholicosat de l’Est à Kottayam aux Indes du Sud / Kerala) ou le Primat de notre Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne qui exercent leur Autorité pour l’Eglise locale et le territoire qui leur est imparti .

7 – Qui fonda notre Eglise-mère Syro-Orthodoxe Malankare des Indes ?

 

Ce fut Saint Thomas (appelé Mar Thomas) qui fonda l’Eglise des Indes. L’histoire nous apprend que cette Eglise des Indes dépendait d’Antioche pour l’ordination de ses Evêques (Successeurs des Apôtres) à travers, pour des raisons politiques, le Catholicosat de l’Est situé à Tikrīt (Iraq) jusqu’à l’adhésion de ce dernier à la doctrine de Nestorius. Après cela, le Patriarcat d’Antioche continua de pourvoir en Evêques l’Eglise des Indes jusqu’à l’érection du Métropolite de Malankare comme nouveau Catholicos de l’Est avec siège à Kottayam.

 

8 - Les apôtres n’ont-ils pas conféré d’autres ordres dans l’Eglise ?

 

Oui , ils ont institué l’ordre des prêtres et des diacres.

 

9 - Combien d’attributs spéciaux de l’Eglise Chrétienne y a-t-il et lesquels ?

 

Il y en a quatre :

L’unité ;

La catholicité,

La sainteté

L’apostolicité.

 

 

Enfant-Jesus.gifLa voix des Pères et des Saints:

 

Par St Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église d’Occident.  Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu



Frères, si nous voyons dans la vigne du Seigneur l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre...

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Actes 4,32)... Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur. Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9). C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage. Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,15) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (St Jn 15,1-5). Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)... Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

10 - Les croyants sont-ils tenus d’obéir à la Sainte Eglise ?

 

Oui, car il n’est en dehors de l’Eglise de salut pour personne.

 

11 - Qui est en dehors de l’Eglise ?

 

Les hérétiques, les proscrits, les excommuniés et les infidèles.

 

12 - Le Christ a-t-Il promis d’être avec Son Eglise ?

 

Oui, le Christ, Chef de « l’Eglise qui est Son Corps mystique » a promis d’être avec Son Eglise  jusqu’à la fin du monde.

La voix des Pères et des Saints:

 

Mission de l'Eglise:Mise-au-tombeau.gif

 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr.
Démonstration de la prédication apostolique, 6-8 (trad. Verbraken / Orval)

 

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »



Voici quelle est la règle de notre foi, voici ce qui fonde notre édifice, voici ce qui donne fermeté à notre comportement. D'abord : Dieu Père, incréé, illimité, invisible ; Dieu un, créateur de l'univers ; c'est le premier article de notre foi. Deuxième article : le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Jésus Christ, notre Seigneur ; il a été révélé aux prophètes selon le genre de leurs prophéties et selon le dessein du Père ; par son entremise, tout a été fait ; à la fin des temps, pour récapituler toutes choses, il a daigné se faire homme parmi les humains, visible, palpable, pour ainsi détruire la mort, faire apparaître la vie et opérer la réconciliation entre Dieu et l'homme. Et troisième article : l'Esprit Saint ; par lui, les prophètes ont prophétisé, nos pères ont appris les choses de Dieu et les justes ont été guidés dans la voie de la justice ; à la fin des temps, il a été répandu d'une manière nouvelle sur les hommes, afin de les rénover sur toute la terre, pour Dieu.

C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance est placé sous le signe de ces trois articles. Dieu le Père nous l'accorde en vue de notre nouvelle naissance dans son Fils par l'Esprit Saint. Car ceux qui portent en eux l'Esprit Saint sont conduits au Verbe qui est le Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père nous accorde l'immortalité. Sans l'Esprit il est impossible de voir le Verbe de Dieu, et sans le Fils on ne peut pas approcher du Père. Car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils se fait par l'Esprit Saint, et le Fils donne l'Esprit selon le bon plaisir du Père.



 

Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 1 (trad.
 Cerf 1984, p. 276 rev.)

 

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »



Le Seigneur de toutes choses a donné à ses apôtres le pouvoir de proclamer l'Évangile. Et c'est par eux que nous avons connu la vérité, c'est-à-dire l'enseignement du Fils de Dieu. C'est à eux que le Seigneur a dit : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette et rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10,16). Car nous n'avons pas connu le plan de notre salut par d'autres que par ceux qui nous ont fait parvenir l'Évangile.

Cet Évangile, ils l'ont d'abord prêché. Puis, par la volonté de Dieu, ils nous l'ont transmis dans des Écritures pour qu'il devienne « le pilier et le soutien » de notre foi (1Tm 3,15). Il n'est pas permis de dire qu'ils ont prêché avant d'avoir obtenu la connaissance parfaite, comme osent le prétendre certains, qui se targuent d'être les correcteurs des apôtres. En effet, après que notre Seigneur est ressuscité d'entre les morts et que les apôtres ont été « revêtus de la force d'en-haut » (Lc 24,49) par la venue de l'Esprit Saint, ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ils ont possédé la connaissance parfaite. Alors, ils s'en allèrent « jusqu'aux extrémités de la terre », (Ps 18,5;Rm 10,18) proclamant la Bonne Nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix du Ciel. Ils possédaient, tous également et chacun en particulier, l'Évangile de Dieu.


 

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DU COTE DE L'INSTITUT DE THEOLOGIE

ORTHODOXE SAINT SERGE DE PARIS:

 

"Je recommande à nos amis et fidèles de s'inscrire au moins au cours fondamentaux de l'Institut Saint Serge."(+Mor Philipose)

 

Logo Saint-Serge

 

Université de rentrée
« Homme et femme, Il les créa » (Gn 1, 27) 
La question du genre en perspective orthodoxe

14 et 15 septembre 2023

Les 14 et 15 septembre 2023, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), en coopération avec des mouvements de jeunesse orthodoxe en France, inaugurera sa nouvelle année académique par son Université de rentrée qui aura pour thème « “Homme et femme, Il les créa” (Gn 1, 27). La question du genre en perspective orthodoxe ».

 

Le genre est une question complexe, affectant chacun d’entre nous de manière plus ou moins subtile et manifeste. Les études de genre soulignent le fait que le corps humain n’existe pas dans un état purement naturel et ne peut être saisi en dehors du champ social. 

    Avec l’avènement du postmodernisme, le genre semble être de plus en plus compris comme une construction purement sociale qui normaliserait la flexibilité sexuelle. Les nouvelles médiatiques foisonnent d’exemples de célébrités qui brouillent les codes masculin/féminin, et de militants qui se battent pour la reconnaissance légale de la non-binarité des genres. Les termes sexe, genre et identité de genre sont employés aujourd’hui de façon omniprésente mais souvent dans la plus grande confusion. Les questions anthropologiques soulevées par ces termes sont-elles pertinentes au regard de notre foi chrétienne ? Elles nous imposent en tout cas de renouveler notre réflexion sur l’être humain si nous voulons actualiser la démarche des Pères de l’Église qui, soucieux de faire rayonner l’Évangile, ont toujours dialogué avec leurs contemporains. 


    Or, dès l’aube du christianisme, saint Paul a écrit : « Il n’y a ni homme ni femme, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus » (Gal 3,28). Comment comprendre cette affirmation qui fait écho aux paroles de la Genèse : « Homme et femme, Il les créa » ? Le christianisme chercherait-il à effacer les genres ? Aurait-il l’ambition de contester la fatalité de la condition sexuée ? Ou bien, selon une lecture plus moderne, l’Apôtre aurait-il posé les fondements d’un « universalisme » chrétien en annonçant l’égalité des sexes ?


   Cette Université de rentrée s’efforcera de répondre entre autres à ces questions en reprécisant les termes suivant des approches philosophique, psychologique, biblique et théologique. La mise en place d’ateliers permettra d’échanger sur ce que la vision de l’Église orthodoxe peut apporter au présent débat. Le programme complet de l’Université de rentrée sera prochainement disponible sur le site internet de l’Institut.

 

• NOUVEAUTES

Livret académique pour l’année 2023-2024

Nous sommes heureux de partager avec vous le Livret académique de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge pour l’année 2023-2024. Vous y trouverez l’ensemble de nos programmes de formations, ainsi que les démarches à suivre pour s’inscrire. Une vidéo décrivant le processus d’inscription pas à pas est disponible en allant sur la chaîne vimeo de l’Institut.

Pour feuilletez le Livret, cliquer ICI.

Pour le télécharger, cliquer LA.

Pour connaître les essentiels de nos différentes formations, veuillez cliquer sur le titre de la formation qui vous intéresse :

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire en cliquant ICI

 

 

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Durant la période estivale, nous vous invitons à visionner les différentes vidéos des colloques, conférences et soirées d’échanges disponibles sur la chaîne Vimeo ou bien à revoir les albums photos sur notre compte Flickr.

 

Je vous propose la prière

 

suivante pour notre Pays:

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Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

AFRIQUE , CARAIBES ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Service Archidiocésain de la Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas pour les ministères d'Exorcisme, de Délivrance et de Guérison intérieure.

 

Cliquez sur ce lien:

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" (St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja” (Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia" (San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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21 avril 2023 5 21 /04 /avril /2023 08:19

Sommaire:

-Lettre d'introduction et annonces, Sayfo.

-Lectionnaire pour le 1er Dimanche après le Nouveau Dimanche (2ème après Pâque)

-Homélie du Père Revel sur l'Apparition du Christ Réssuscité au Lac de Thibériade.

-Saint Marc, fêté le 24 Avril, fut le 1er à raconter la vie de Jésus.

-La Vie du Fondateur du Christianisme.

-Les apparitions du Christ et la Foi dans Sa Résurrection.

-Prière au Christ Bon Pasteur.

-Audio de musique sacrée.

-Quelle signification aux apparitions mariales?

-Vivre en Chrétien dans le monde d'aujourd'hui (Père Cyrile Argenti)

-L'ONU s'inquiète de "flambée d’intolérance religieuse dans de nombreux pays".

-Prière à la Vierge du Silence 

-Hymne Géorgienne à la Mère de Dieu: Tu es comme une Vigne (Vidéo et texte)

-Une idée pour initier les enfants à la prière d'intercession, suivie de "Les miracles arrivent par la prière des petits enfants".

-Prière de Saint Cyprien pour défaire les actes de magie.

-Keny Arkana : Prière (Vidéo - Rap chrétien)

-Sept année écoulées depuis le kidnapping des deux Evêque d'Alep

-A Vous Seigneur s’adresse ma prière.(Saint Augustin)

-Vidéo: Le sens de la prière (Par des jeunes du Liban)

-Lien avec le Petit Cathéchisme Syro-Orthodoxe.

-Qui sommes-nous, où nous trouver.

 

 

Chers amis. Shlomo!

 

Pendant que l'on célèbre l'anniversaire du génocide des Chrétiens Arméniens, des Grecs, des Syriaque et Araméens, que d'aucun dans plusieurs Pays Orientaux sont exposés au Martyr par amour du Christ et de son Eglise, les Chrétiens Occidentaux préfèrent obéir à la dictature de la pensée athéiste qui, par la peur, veut les convaincre de ne pas défendre leurs "Droits fondamentaux" à la "Liberté de conscience et de Culte". Depuis la "funeste grande peur du covid", nombreux sont les "chrétiens" qui ont oublié le chemin de l'Eglise...

 

Relisons le témoignage de vie de Saint Georges que nous

célébrerons le 23 Avril...

L'heure est au choix: Ceux qui ont la Foi, qui suivent le Christ et Lui obéissent et ceux qui refusent de porter leur croix à Sa suite...

 

Pour nous prêtres, cette période lors de laquelle les chrétiens furent privés de leur liberté de culte au nom d'une peur sanitaire exagérée et la période qui suivit furent un enseignement:
-Ceux qui se couchèrent systématiquement devant des pouvoirs dévoyés cléricaux ou laïcs comme ceux qui, chloroformés dans la nonchalance spirituelle ont oublié le chemin du renouveau spirituel , choisissent leur Maître.

Respecter les hommes de pouvoir, j'emploie à dessein ce terme car ils n'exercent plus depuis longtemps le Service de l'Autorité, c'est une chose ! En effet, si le Seigneur permet qu'ils soient en place, c'est que nous les méritons....Mais nous soumettre à des mesures qui s'opposent à la "Liberté de conscience et de culte "c'était trop ! Et, maintenant que nous avons retrouvé notre entière liberté de culte, se réfugier dans une torpeur spirituelle, c'est pécher...

 

Les Saints n'ont pas rougis du Christ, les Saints Martyrs ont donné leurs vies pour qu'Il règne, aujourd'hui encore nos frères, partout au monde rendent le témoignage suprême et nous, fils et filles d'un Peuple qui a choisi de se détourner de son alliance avec la Sagesse Éternelle, nous rougirions du Christ Roi des Martyrs, nous insulterions par notre pleutrerie les Chrétiens d'Orient !

 

Où est-il le Peuple des Chouans, le Peuple des Résistants ?...

Pour ma part je continue d'obéir inlassablement à l'ordre reçu pour être, à la suite du Christ, sanctificateur...

Le peuple Chrétien a faim de l’Eucharistie comme du pain vivant qui construit l’Eglise et nourrit l’âme en lui donnant les subsides nécessaires à sa sanctification par la Grâce du Saint Esprit. Si dans nos campagne certaines églises paroissiales peinent à se remplir, dans les villes au contraire, devant la gravité des moments que nous vivons, se remplissent...


Partout où il y a des prêtres, des églises l’eucharistie peut et doit être célébrée.

 

Que la Mère de Miséricorde nous ait sous sa protection maternelle et nous fasse grandir dans une Foi qui soit vive, respectueuse et aimante de tous, mais néanmoins inébranlable !

 

Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 21.IV.23 

 



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:


◇ Dimanche 23 , Quadisha Qurbana à 10h30

en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. PELERINAGE A SAINT EXPEDIT (PRIERES A SAINT EXPEDIT)

 et SAINT GEORGES.
 


◇ Samedi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 30 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. ..

◇☆◇ Dimanche 7 Mai, 
PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 14 Mai, Fête Patronale à Notre-Dame Source de Toutes Grâces

et St Ubald.

Ste Messe à 10h30 ( Desservants: Mor Philipose et Abouna Simon ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Samedi 13 Mai , Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.


¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).


Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "


Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

 

Evening:
St. John 21:1-14

Morning:
St. John 21:15-25

Before Holy Qurbono:
Exodus 14:26-31
Joshua 6:9-16
Isaiah 63:8-14

Holy Qurbono:
Acts 13:26-39
Ephesians 6:10-24
St. John 21:1-14

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Tone of the Day: 2 (6 for alternate days of the week)

Premier dimanche après le Nouveau Dimanche

Saint Qurbana :

    • Actes 13:26-39 :
  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
    •  
    • Ephésien 6: 10-20 :
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
    •  
    • Saint-Jean 21: 1 – 14 :
  • 01 Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
  • 02 Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
  • 03 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
  • 04 Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
  • 05 Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
  • 06 Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
  • 07 Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
  • 08 Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
  • 09 Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
  • 10 Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
  • 11 Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
  • 12 Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
  • 13 Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
  • 14 C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
HOMÉLIE DU FRÈRE JEAN-PHILIPPE REVEL
LE LAC DE TIBÉRIADE AU PRINTEMPS

C

 

ette apparition de Jésus Ressuscité à ses disciples, au bord du lac de Tibériade, nous introduit très profondément dans ce mystère de la Résurrection de Jésus.

Tout d'abord, comme les Pères de l'Église aiment à le faire remarquer, Jésus apparaît au lever du jour, au petit matin, dans la naissance d'un jour nouveau. Les Pères de l'Église voient là un symbole de ce que la Résurrection du Christ est le commencement d'une création nouvelle, d'un jour nouveau. C'est un recommencement complet, une nouveauté totale de l'univers tout entier et de nous-mêmes. Par sa résurrection, le Christ est le principe de ce monde nouveau dans lequel Il va nous inviter. Et c'est parce que le Christ vient de ce monde nouveau que, d'abord, les disciples ne le reconnaissent pas, car leurs yeux ne sont pas habitués à cette lumière Nouvelle. De ce Christ qui les appelle plus loin, au-delà de leurs habitudes et de leur vie quotidienne, ils ne voient pas les traits de son visage, ils ne déchiffrent pas sur son visage cette réalité familière qui est la sienne.

Et pourtant Jésus, aussitôt, va leur signifier que cette vie nouvelle est en continuité avec la vie de la terre. Ce n'est pas une autre vie sans commune me­sure. C'est le prolongement, c'est l'approfondissement, c'est l'accomplissement, la vérité de leur vie de la terre. Et c'est pourquoi Jésus va se faire reconnaître d'eux en prenant un des gestes les plus marquants de la vie qu'ils avaient passée ensemble. Au tout début de sa vie publique, quand Jésus avait appelé ses disci­ples, c'était au bord de cette même mer de Tibériade que s'était passée leur rencontre. Alors, les disciples étaient également sur la mer en train de pêcher et leur pêche avait été aussi infructueuse. Également, Jésus était sur le rivage et leur avait dit la même parole : "Jetez le filet, et vous trouverez !" et leur filet s'était rempli de poissons. Si Jésus reprend ce geste, c'est intentionnellement, non seulement pour se faire re­connaître par eux, mais pour leur montrer que toute cette vie qu'ils ont partagée avec Lui pendant plu­sieurs années sur les routes de Palestine, toute cette vie n'est pas achevée, n'est pas finie. Sa mort et sa Résurrection n'ont pas mis un terme à cette vie, au contraire, elle est assumée, elle est accomplie. Et cette vie nouvelle qui commence par sa Résurrection, prend en elle, assume en elle tout ce qu'ils ont vécu ensem­ble. Ainsi le Christ veut nous apprendre que la vie éternelle, dans laquelle Il nous invite, dans laquelle Il nous attend et où Il nous prépare une place, cette vie éternelle est le creusement, l'approfondissement, la vérité la plus profonde de la vie que nous vivons ici-bas sur la terre et qui ne s'achèvera pas mais qui se transformera pour aller plus loin encore, jusqu'au plus profond de sa vérité.

Ce qui est essentiellement nouveau dans cette vie de la résurrection, c'est cette intimité dans laquelle nous serons avec Lui. "Venez déjeuner !" dit-Il à ses disciples et Lui-même a préparé le repas. Et à ce repas où Il a Lui-même allumé un feu de braise et fait cuire des poissons, où Il partage Lui-même le pain, où Il vient Lui-même servir ses disciples, il les invite à joindre les poissons qu'ils viennent de pêcher. Ceci pour leur faire comprendre que, dans le Royaume, l'intimité entre Lui et eux sera réciproque, que cette vie éternelle sera faite non seulement de ce jaillisse­ment de vie qui provient de son propre cœur, de sa propre chair, de sa propre divinité qu'Il répandra en lumière dans nos cœurs, mais que Lui aussi a soif de recevoir de nos propres cœurs un amour qui réponde à son amour. C'est ainsi que les poissons qu'ils ont pê­chés vont être mêlés à ceux que Jésus avait déjà pré­parés, pour que ce repas soit à la fois le repas que le Christ prépare et le repas, auquel participent les disci­ples en portant eux-mêmes leur part.

Nous découvrons ainsi que cette vie éternelle qui nous attend, qui pour certains de ceux qui nous sont chers est déjà commencée, cette vie éternelle qui d'ailleurs est commencée dans le cœur de chacun de nous, sera l'accomplissement de notre vie ici-bas. Tout ce qu'il y a eu de vrai, de beau et de grand dans notre vie ici-bas durera pendant la vie éternelle, sera infiniment plus beau et transfiguré par la lumière du Christ, mais se retrouvera dans toute sa profondeur et sa vérité dans cette vie éternelle. La pêche miracu­leuse accomplie au début de la vie publique de Jésus introduit les disciples dans ce monde nouveau où ils entrent en portant les poissons qu'ils viennent de pé­cher sur cette terre. Aussi bien, l'évangile de saint Jean ne se termine-t-il pas. Cette page qui est la der­nière débouche directement sur l'éternité. Après ce repas, Jésus va inviter Pierre à le suivre et ils vont marcher sur le rivage et l'évangile se terminera sans qu'aucun autre détail nous soit donné. On a l'impres­sion que, pour saint Jean, ce repas est à la fois un repas de la terre et un repas d'éternité. On passe de plain-pied de ce monde dans l'autre, de cette vie dans la vraie vie qui n'est pas une autre vie mais la même parvenue à sa plénitude.

 

AMEN

Source: http://paroissesjm.odns.fr/

Saint Georges, qui êtes-vous ?

Saint Georges, qui êtes-vous ?
Soldat, martyr, patron des cavaliers
(280-303)

Georges naquit à Lydda, en Palestine ; son éducation fut toute chrétienne. Il suivit la carrière des armes comme son père, et bientôt sa beauté, sa distinction, son courage, l'élevèrent à la dignité de tribun militaire dans la garde impériale.

Dioclétien ayant rallumé la persécution contre les chrétiens, l'indignation de Georges éclata en face même du tyran, devant lequel il exalta la grandeur du Dieu véritable et confondit l'impuissance des fausses divinités. Sa noble audace lui mérita le reproche d'ingratitude et des menaces de mort.

Georges profita de ses derniers jours de liberté pour distribuer ses biens aux pauvres et affranchir ses esclaves. Ainsi préparé aux combats du Christ, le tribun aborde l'empereur lui-même et plaide devant lui la cause des chrétiens.

- « Jeune homme, lui répond Dioclétien, songe à ton avenir ! »

- « Je suis chrétien, dit Georges, je n'ambitionne ni ne regrette rien dans ce monde ; rien ne saurait ébranler ma foi. »

Saint Georges, qui êtes-vous ?

Il est alors battu de verges, puis il subit l'affreux supplice de la roue, après lequel un ange descend du Ciel pour guérir ses blessures.

Quelques jours après, le martyr reparaît plein de vie en présence de l'empereur, qui le croyait mort ; il lui reproche de nouveau sa cruauté et l'engage à reconnaître le vrai Dieu.

Trois jours il est abandonné sur un lit de chaux vive ; on lui met ensuite des chaussures de fer rougies au feu, on lui fait avaler un poison très violent.

Georges, par la grâce de Dieu, subit toutes ces épreuves sans en ressentir aucun mal ; plusieurs païens même se convertissent à la vue de tant de merveilles.

Reconduit de nouveau dans sa prison, l'athlète invincible de la foi vit en songe Jésus-Christ descendre vers lui :

- « Georges, lui dit-il en lui présentant une couronne de pierres précieuses, voilà la récompense que je te réserve au Ciel ; ne crains rien, je combattrai avec toi demain, et tu remporteras sur le démon une victoire définitive. »

Saint Georges, qui êtes-vous ?

Le jour suivant, Dioclétien tâcha d'ébranler le martyr par des flatteries :

« Conduisez-moi devant vos dieux » dit Georges.

On l'y conduit, croyant qu'il va enfin sacrifier. Parvenu devant la statue d'Apollon, il fait le signe de la Croix et dit :

« Veux-tu que je te fasse des sacrifices comme à Dieu ? » La voix du démon répond :

-« Je ne suis pas Dieu ; il n'y a de Dieu que celui que tu prêches. » Et en même temps la statue tombe en poussière.

Le peuple s'enfuit épouvanté, et l'empereur vaincu, humilié et furieux, fait trancher la tête au martyr.

Saint Georges, qui êtes-vous ?

 

Présentation de l’icône de Saint Georges

Le thème du chevalier qui combat un dragon a été traité avec des variantes plus ou moins anecdotiques selon les époques. L’icône commentée ici, a été réalisée en “ interprétant ” un modèle traditionnel grec du XVIe siècle. Très populaire en Grèce et en Russie ce sujet a donné lieu à des représentations décadentes à partir du XVIIIe siècle: on voit la perte du sens symbolique profond avec la prédominance des éléments anecdotiques. Sous l’influence de la Renaissance, les icônes russes deviennent “ réalistes ” et sentimentales, le monde spirituel se perd dans le psychique. L’icône raconte une histoire, le visage de saint Georges exprime la violence extérieure de sa lutte.

Cette histoire est la suivante : St. Georges fut martyrisé au IIIe siècle en Capadoce (Asie Mineure). L’épisode de sa vie représenté sur cette icône se réfère à la légende du chevalier St. Georges qui délivra la ville de Siline en Cappadoce d’un dragon féroce, dévoreur de bêtes et d’enfants. Ce dragon vivait près d’un étang et exigeait en rançon des jeunes filles à dévorer. Quand il ne resta plus que la fille du roi à sacrifier au monstre pour sauver la ville, celle-ci vêtue des habits royaux alla à la rencontre du dragon. En route elle rencontra le chevalier et lui exposa son malheur. Georges au nom de Jésus-Christ, alla combattre le dragon, le vainquit et délivra ainsi la princesse. Le roi et son peuple se convertirent au christianisme. Le culte de St. Georges s’est développé au IVe siècle en Palestine et fut répandu en occident par les croisés qui firent de ce chevalier, vainqueur du mal, leur saint patron. Richard Cœur de Lion mit l’Angleterre sous sa protection. St. Georges est également patron du Liban et jouit d’une grande popularité en Russie.

Une première lecture chrétienne de cette icône est celle d’un saint chevalier qui va christianiser un pays païen sous l’emprise du démon. Sur un autre plan il y a une référence à l’archange St. Michel qui figure également sur des icônes terrassant avec sa lance un dragon représentant Lucifer, l’ange déchu. Plus généralement cette icône représente le mythe universel de la lutte du Bien contre le Mal. Pour aller plus loin, entrons dans les différents éléments de la symbolique de cette icône.

Le dragon.

Animal imaginaire, il se retrouve dans beaucoup de légendes et de mythes où il représente les forces du mal ou le gardien terrifiant d’un trésor caché dans les ténèbres. Il s’apparente au Python en Grèce, à Vitra en Inde, au Léviathan de la Bible et à la Vouivre en Bourgogne C’est un monstre hideux, serpent aquatique ou saurien terrestre, doté à la fois d’écailles de poisson, de pattes avec des griffes et d’ailes sans plumes. Crachant le feu par sa gueule terrifiante, il habite les entrailles de la terre ou dans les eaux profondes.

Ses couleurs, complémentaires, bleu-vert et rouge - orangé, soulignent son ambivalence d’eau et de feu. Au plan cosmique il représente les forces telluriques, le “ chaos primordial ”, les “ eaux d’en bas ”. Chez l’Homme il correspond au cerveau reptilien, incontrôlé, de l’instinct vital. Sur le plan psychologique et psychanalytique, il représente les émotions profondes, la violence incontrôlée, le “ non accompli ”, l’inacceptable, mais aussi l’être profond dévié par le péché originel, à délivrer.

Le dragon sur les icônes est terrassé et non pas tué. D’ailleurs sur certaines icônes on voit la jeune princesse sauvée par St. Georges emmener le dragon apprivoisé en laisse. Cela rejoint le mythe de “ l’épouse hideuse ” se présentant sous la forme d’un serpent ou d’un crapaud que le prince prétendant doit “ baiser ” pour que la princesse qui lui est destinée reprenne sa forme. C’est ce qui fait dire à Rainer Maria Rilke : “ Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beau et courageux. Toutes choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours qui attendent que nous les secourions. ”

Le cheval blanc.

A l’opposé du dragon, et le dominant, le cheval blanc, coursier solaire, est un symbole lumineux. Il est bien maîtrisé par le cavalier et fait entièrement corps avec lui. Il représente l’animalité de celui-ci, ses instincts, ses passions maîtrisées. Le cheval regarde le dragon, il informe le cavalier par son intuition. Sa queue “ nouée ” est un signe de la maîtrise des sens. Il est “ tête-bêche ” par rapport au dragon ce qui souligne leur adversité mais aussi leur complémentarité comme celle du “ yang ”( représenté par un cheval) et du “ yin ” (représenté par un dragon) en Chine.

Le cavalier.

Le cavalier vainqueur du dragon est habillé et armé en chevalier – guerrier, mais de la classe des guerriers spirituels que sont les saints. Il est le chevalier servant de son seigneur dont il porte l’écusson et l’étendard. Il est à l’image de son saint patron St. Michel ou de Perceval en quête du saint Graal. Sa cuirasse d’or en fait un homme de lumière. Sur son bouclier-écusson apparaît un visage solaire, celui de son suzerain, le Christ - Roi auquel il a juré fidélité.

Sa main gauche qui tient les rênes du cheval, est posée sur son “ hara ” son centre énergétique. Son manteau rouge flotte au vent et l’enveloppe comme une flamme, il symbolise l’Esprit Saint qui l’anime et qui agit par sa main droite. Celle-ci tient la lance - étendard marquée de la croix et d’un signe. Celui-ci peut être interprété comme l’anagramme I.C.X.C. de Jésus-Christ en grec. Son bras, détendu, entièrement soumis à la force spirituelle, enfonce la lance dans la gueule du dragon dans un geste juste et lui transmet sa force transformante. Le visage du saint exprime non la violence des faibles mais la force intérieure tranquille, la sérénité de ceux qui ont mis leur confiance en Dieu.

Les montagnes

participent à la dynamique de l’action elles représentent la terre sèche, dépouillée par l’ascèse, le désert illuminé par la lumière divine qui la transfigure.

Les trois cercles bleus

en haut à droite représentent la Sainte Trinité avec la main du Père bénissant le chevalier.

La composition

de l’icône, très structurée bien que de manière cachée, donne à l’icône toute sa force et son équilibre harmonieux : (voir figure 1 ci-dessous )

Le centre de la composition est la main gauche du cavalier qui tient les rênes. Une grande diagonale à 30 ° sur la verticale, passant par ce centre relie la main de Dieu, le bouclier christique, le talon du cavalier et le sabot du pied arrière droit du cheval qui immobilise la patte gauche du dragon. La diagonale symétrique relie le globe de la lance au sabot droit avant du cheval tangentiel à la queue du dragon. Ces diagonales forment avec les horizontales passant par les points remarquables deux triangles équilatéraux opposés par le sommet qui représentent l’homme spirituel opposé à l’homme charnel et à son inaccompli.

Le cavalier et son cheval forment une courbe tendue comme celle d’un arc dont la lance serait la corde.

En référence à la symbolique de l’espace psychique ( figure 2), on constate la conformité de la composition à ce que l’iconographe a voulu exprimer : alors que le cheval, bien maîtrisé, se situe dans le secteur de l’extériorisation intuitive, de l’action, le chevalier se retourne vers son intériorité et va sonder ses profondeurs par la diagonale dynamique de sa lance plantée dans la gueule du dragon.

 :

Ainsi cette icône peut par sa symbolique nous introduire dans le mystère de l’Homme. Du point de vue chrétien, elle illustre le combat spirituel de l’Homme créé à l’image de Dieu et destiné à accéder à sa ressemblance luttant contre ses passions et en réalisant son unité par la force de l’amour, jusque dans ses profondeurs inconscientes, afin de ressembler au Christ, l’Homme-Dieu. L’icône rejoint ainsi ce que M.M. Davy disait du symbole : “ le symbole rappelle à l’homme ce qu’il est et ce qu’il peut devenir. ”

Alain Chenal, mars 2004.

    

(Source:http://iconesalain.free.fr/Presentations/26.St.Georges.Presentation.htm   )

 

Quelle est la signification

 

des apparitions mariales? 

The Most Holy Ever Virgin Mary:

Dans son livre « Multiplication des apparitions de la Vierge aujourd’hui » (Rialp, 1991), Monseigneur René Laurentin s’interroge : « La Vierge a une mission de Mère à l’égard de notre monde. Cette mission est appelée à s’intensifier dans les derniers temps, disait Grignion de Montfort. La multiplication de ces apparitions ne répond-elle pas à une urgence : sinon la fin du monde, du moins un grave tournant, au seuil du troisième millénaire ? ».

 

L’auteur dit avoir effectué personnellement plusieurs enquêtes pour expliquer précisément leur multiplication. « Quelques invitations aidant, je fis des sondages en divers lieux d’apparition en vue de dénoncer cette prolifération, mais les résultats en furent positifs beaucoup plus souvent que je n’aurais pensé !

Les apparitions qui continuaient en Argentine (San Nicolas), Mexique, Rwanda (Kibého), Syrie (Damas), Italie (Schio), Corée (Naju) etc., ne présentaient pas un caractère pathologique. Elles produisaient de bons fruits. Si mon enquête manifestait des apparitions illusoires ou des déviations, la plupart ne méritaient pas les poubelles où on rejette trop facilement les apparitions, à partir du moindre défaut ».

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Plus d’un millier d’apparitions  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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Saint Marc, le premier à avoir raconté la vie de Jésus
 

À l’occasion de la Saint-Marc ce 25 avril, la rédaction d’Aleteia s'est intéressée à cet homme dont l’Évangile est le plus court et le plus ancien.

« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu ». Dès le premier verset, Marc donne des éléments sur celui dont son Évangile n’aura de cesse de s’interroger : qui est cet homme, Jésus ? Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, saint Marc pourrait bien être l’inventeur du genre évangélique. Pourtant, il a longtemps été « délaissé » en raison de son style. « L’Évangile de Marc est le plus ancien, il donne la trame de celui de Matthieu et de Luc. Pourtant, il a longtemps été considéré comme un texte frustre, maladroit. Il a fallu attendre la réforme liturgique pour le remettre à l’honneur », détaille à Aleteia Éric Julien, accompagnateur de confirmands et de catéchumènes et auteur du livre Plongez dans l’Évangile avec Marc.

 

D’une lecture simple et descriptive, l’Évangile de Marc peut parfois paraitre naïf. Pour Jean-Pierre Rosa, philosophe et éditeur, saint Marc est pourtant celui qui a eu « le premier, le courage et l’humilité de prendre sa plume pour “raconter Jésus”, le faire résonner pour les hommes et les femmes de son temps ». Il est celui « qui a ouvert la voie ». « L’Évangile de Marc est celui avec lequel il faut se laisser guider. Ce texte est déroutant par l’authenticité avec laquelle Marc décrit la foi, ou plutôt le manque de foi des disciples. Il ne fait aucune concession devant leur fragilité. On a toujours l’impression que la foi ne supporte pas le doute. Mais avec Marc on comprend que c’est tout l’inverse. Ces hommes qui ont connu Jésus ont eu du mal à reconnaître en lui quelqu’un de pleinement homme et de pleinement Dieu », explique Éric Julien.

Jésus, en toute humanité

« Oser prendre le temps de lire en entier cet Évangile, c’est prendre le risque de la rencontre de Jésus qui sait s’intéresser aux personnes, à leur vie, à leurs souffrances, à leurs attentes », a récemment écrit le père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France. Lire cet Évangile, c’est aussi « laisser percer la foi qui habite le cœur de ceux qui s’adressent à Jésus et que Jésus reconnaît : “Ta foi est grande”. La rencontre de la souffrance des hommes marque profondément son témoignage qui trouvera son sommet à la crucifixion ».

Partir à la rencontre de Jésus avec saint Marc revient à cheminer aux côtés de Jésus dans son environnement, en toute humanité. Cet Évangile pousse le lecteur, le croyant et le curieux à répondre à une question, tout à la fois brûlante d’actualité et éternelle : pour nous, qui est ce « Jésus, Christ, Fils de Dieu » ?

La vie du fondateur du christianisme

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Jésus-Christ n’est pas un personnage de récit mythique : sa réalité est historique et sa perfection authentique. L’abbé Broglié met en parallèle Notre Seigneur avec Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet afin de faire voler en éclat les préjugés absurdes qui jonchent notre époque. À ce titre, bien que datant de la fin du XIXe siècle, ses propos sont étonnamment contemporains !

« La vie du fondateur du christianisme » tiré de « Problèmes et conclusions de l’histoire des religions » de l’abbé de Broglié. Page 334 à 340.

« Le trait particulier de la vie de Jésus-Christ telle qu’elle est racontée dans l’Évangile, c’est l’union de la perfection de l’idéal avec la pleine réalité historique. En règle générale, chez tous les hommes, ces deux éléments sont séparés. L’imagination, la poésie, l’admiration idéalisent les êtres, mais en corrigeant leurs défauts réels et en leur ajoutant des vertus qu’ils n’ont pas possédées. Dès que l’on passe de la fiction à l’histoire, on retrouve les imperfections de la nature humaine. Nous pouvons appliquer cette règle à tous les personnages de l’histoire, sans crainte de la voir démentie. Mais puisqu’il s’agit du fondateur d’une religion, nous nous bornerons à l’appliquer aux quatre fondateurs de cultes dont nous avons étudié l’histoire : Zoroastre, Bouddha, Confucius et Mahomet.

Sur Zoroastre, comme nous l’avons montré, nous ne savons rien d’historique. II se perd entièrement dans la légende, il n’y a donc pas lieu d’en parler ; ses vertus et ses qualités ne nous apparaissant qu’au milieu des nuages de la mythologie : nous ne pouvons dire s’il a été tel que ses sectateurs l’ont décrit ; nous ne savons même pas s’il a existé.

Bouddha a certainement une réalité plus grande. Son époque est à peu près certaine, et sa personnalité, qui joue un si grand rôle dans son œuvre, nous est connue dans ses grands traits. Mais combien il y a loin de cette notion générale à cette connaissance détaillée de la vie d’un homme qui serait nécessaire pour prononcer sur sa perfection morale ! Les discours de Çakia-Mouni et les récits de sa vie n’ont qu’une authenticité très douteuse. Chose singulière même, si nous devions en croire les livres singhalais qui sont destinés à exalter les vertus du Bouddha, nous y trouverions quelquefois la marque de ses défauts. C’est ainsi qu’il est raconté que, lorsque Bouddha était dans un jardin, cinq cents moines vinrent le trouver conduits par ses deux principaux disciples, et qu’il se fit un tel bruit lorsqu’il s’agit de les faire asseoir et de poser à terre leurs pots à aumônes, que le maître cria à Ananda :

« Qui sont ces hommes qui font tant de bruit, comme des pêcheurs qui tireraient leurs filets ? »

Ananda l’ayant averti de l’arrivée des étrangers, il ajouta :

« Assemblez tout le couvent et dites aux moines qui se sont conduits comme des pêcheurs au filet de ne pas rester près du lieu où je me trouve. »

Les moines étrangers se retirèrent assez irrités, et il fallut l’intervention du grand dieu Brahma et de l’un des principaux disciples pour que Bouddha se décidât à les recevoir. Les commentateurs s’efforcèrent de donner des raisons de la conduite du Bouddha, mais il est difficile de ne pas y voir un acte d’impatience assez déplacé. En tous cas il a gravement scandalisé ses disciples les plus intimes : l’un d’eux, dit la tradition, songea à le quitter ; l’autre, pensant que Bouddha manquait à sa mission, se proposa de prendre sa place. Nous n’avons pas cité ce fait pour en tirer une conclusion directe contre la perfection morale du Bouddha, mais simplement pour montrer le travail d’idéalisation fait par ses disciples, car ce morceau est une sorte d’excuse ou d’explication d’une tradition relative à la conduite du maître. Quoi qu’il en soit, l’impossibilité de dégager le Bouddha réel du Bouddha dogmatique et légendaire est évidente et suffit pour que nous n’ayons aucun motif d’admettre en Çakia-Mouni l’absolue perfection réalisée et vivant sur la terre.

Nous ne la trouverons pas non plus en Confucius, dont la vie est beaucoup plus historique, grâce au caractère du peuple chinois. Cette vie n’a rien d’héroïque ; c’est celle d’un honnête homme et d’un sage, ayant une ambition politique, innocente sans doute, mais qui diminue la grandeur de son caractère. Confucius ne se montre pas supérieur à la moyenne des honnêtes gens de tous les pays.

Reste Mahomet, le dernier venu, dont la vie est absolument authentique surtout quand il s’agit des faits que mentionne le Koran. Mais, si nous trouvons ici la réalité historique, nous sommes certainement bien loin de l’idéal.

C’est donc une loi générale que sur la terre les hommes réels et vivants sont plus ou moins imparfaits et que l’idéal absolu, quand il existe dans une biographie, est le produit de l’imagination de la postérité. Si maintenant nous lisons l’Évangile, nous voyons une grande, unique et sublime exception à cette triste loi. Jésus-Christ nous apparaît comme l’absolue perfection sans aucune tache, et en même temps il vit sur cette terre, nous savons où il est né et où il est mort ; nous entendons la voix même des témoins oculaires de sa vie, de l’apôtre qui a reposé sur son sein. Que la vie de Jésus telle qu’elle est rapportée par l’Évangile soit une vie idéale et surhumaine, c’est ce qu’il est inutile de prouver. Cela est inutile à l’égard des âmes simples et de bonne foi, que la lecture de l’Évangile ravit d’admiration et fait entrer dans cette stupeur qui, au dire du texte sacré, saisissait ceux qui approchaient du divin Maître et écoutaient les paroles tombées de ses lèvres. Cela est également inutile à l’égard des contradicteurs qui, suivant l’exemple des pharisiens, trouveront toujours matière à critiquer dans la perfection même. Soit qu’on le contemple dans l’obscurité de sa vie de Nazareth, soit qu’on le voie parcourant les villages et les bourgades de la Judée toujours entouré par la foule et supportant sa grossièreté et son indiscrétion, soit qu’on écoute les entretiens si profonds et si touchants avec Nicodème ou avec la Samaritaine, soit qu’on entende tomber de sa bouche le sermon des béatitudes, partout c’est une simplicité jointe à une profondeur que rien n’égale. Ce n’est pas le sublime, c’est plus que le sublime ; on entre, en lisant l’Évangile, dans cette région de calme qui est au-dessus des nuées et des orages ; on est plongé dans la vérité parfaite, dans la paix sans nuages, dans la bonté sans limite. Quel trait de caractère que ce petit mot de l’Évangéliste : il ne fit point de miracles dans cette bourgade à cause de l’incrédulité des habitants ; cependant il y guérit quelques malades ! Quel trait encore que ces larmes de Jésus au moment où il allait ressusciter Lazare ! Quelle profondeur dans ses réponses telles que celle où il dit de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, confondant ses adversaires en même temps qu’il posait le principe des sociétés modernes ! Quelle connaissance du cœur humain, quelle prudence surnaturelle dans le jugement de la femme adultère ! Et dans sa passion, à quelle hauteur Jésus s’élève ! Avec quelle indifférence pour la vie il parle à Pilate de la puissance qui lui a été donnée sur le Fils de l’homme ! Comme il se tient à égale distance de la faiblesse qui se soumet au pouvoir et de l’esprit de révolte ! Quelle douceur envers les faibles, quelle énergie en parlant aux hypocrites et aux puissants de la terre ! On comprend cette parole attribuée à Napoléon Ier, qui ne serait pas moins vraie lors même qu’elle ne serait pas authentique :

« Je me connais en hommes ; Jésus-Christ n’est pas un homme. »

Le Christ de l’Évangile est donc l’idéal, la perfection vivante sur la terre. Maintenant, cet idéal est-il une invention ? Est-il le produit de l’action de l’imagination humaine sur une réalité inférieure et grossière ? S’est-il formé à la manière des autres biographies plus ou moins idéales, telles que celle du Bouddha, ou la légende moderne de Napoléon ? La simple lecture impartiale des Évangiles suffit pour répondre à cette question, indépendamment de toute étude critique. Les œuvres légendaires ont en effet leurs caractères propres qui se laissent aisément reconnaître. Or le Christ de l’Évangile est aussi clairement humain, vivant et réel, qu’il est évidemment parfait. Il n’est pas un instant où il ne touche le sol, où on ne le voie vivre au milieu d’hommes parfaitement réels et nullement idéalisés. Si le récit de la vie de Jésus-Christ était une création légendaire, il aurait fallu, pour donner à cette œuvre d’imagination, un caractère si grand de vraisemblance, une conformité si parfaite dans les détails avec les circonstances de temps et de lieu et les mœurs de l’époque, un art merveilleux, une habileté inimitable qu’il serait absurde d’attribuer aux auteurs des Évangiles.

L’accord des Évangiles est encore une preuve de la réalité de la figure idéale de Jésus-Christ. Quoi qu’on en dise, cette figure est unique et c’est le même Christ qui apparaît dans les quatre Évangiles. Si le Christ de saint Jean est plus profond, s’il manifeste plus complètement sa sagesse divine, il ne diffère cependant pas de celui des autres évangélistes. Ce sont des traits qui s’ajoutent à d’autres traits, mais sans détruire les premiers. Or, comment expliquer cette identité, si chacun des évangélistes n’a eu devant les yeux le même type réel et vivant, c’est-à-dire le Sauveur lui-même ? Écoutons sur ce point un appréciateur non suspect, l’auteur de l’Émile :

« Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu. Dirons-nous que l’histoire de l’Évangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi qu’on invente, et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Au fond, c’est reculer la difficulté sans la détruire ; il serait plus inconcevable que quatre hommes d’accord aient fabriqué ce livre, qu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet. Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ni ce ton, ni cette morale, et l’Évangile a des caractères de vérité si grands, si frappant, si inimitable, que l’inventeur en serait plus étonnant que le héros (Rousseau. Émile. Livre IV). »

Nous trouvons donc dans l’Évangile cette union, vainement cherchée partout ailleurs, de l’idéal et du réel. Évidemment c’est une œuvre divine. Dieu seul est assez puissant pour créer une œuvre parfaite.

Mais nous pouvons tirer de cette union du réel et de l’idéal en la personne de Jésus-Christ une conclusion plus vaste et plus importante. N’est-ce pas l’union de l’idéal et du réel qui est l’objet de la recherche de toutes les religions ? N’est-ce pas l’absence de cette réalisation de l’idéal sur la terre qui produit ce vide de l’âme que les religions cherchent à combler ? Or l’histoire du christianisme nous présente, à une époque déterminée de l’histoire, pendant un intervalle de quelques années, l’idéal absolument parfait, vivant sur cette terre. N’est-ce pas la preuve que l’objet cherché par la religion est un objet réel ? N’est-ce pas le signe visible sur la terre de l’idéal éternel et vivant dans le ciel, c’est-à-dire du Dieu personnel ? N’est-ce pas cette perfection manifestée en chair qui sert de pont pour nous conduire à la croyance aux perfections invisibles, et n’est-ce pas aussi par l’amour du Christ que l’on arrive le plus facilement à l’amour de la perfection divine ? N’est-ce pas ce que saint Paul explique lorsqu’il nous dit que le Christ est la splendeur de la gloire de Dieu et la figure de sa substance ? Cette union de l’idéal et du réel, c’est le caractère propre de la Divinité, c’est le signe distinctif d’une religion monothéiste qui admet que la perfection existe en Dieu à l’état personnel. Jésus-Christ unissant dans sa nature visible ces deux éléments, qui semblent contradictoires, et qui le sont réellement dans l’ordre purement naturel, est donc non seulement un envoyé de Dieu, nais comme un signe et un sacrement qui contient et révèle la divinité tout entière et ses plus sublimes attributs. C’est un trait caractéristique et unique, propre au christianisme seul. Le christianisme est donc le seul point de contact de la perfection absolue avec la misère de l’homme, la seule vraie communication entre le ciel et la terre. »

(Source: Saint Michel Archange)

Les « apparitions »
et la foi en la Résurrection

La résurrection de Jésus est la base de notre foi. Cette résurrection se fonde sur les récits évangéliques des « apparitions », lesquels ne peuvent que rendre maladroitement un phénomène par nature ineffable. Il est impossible d’expliquer scientifiquement ces apparitions, mais on peut approfondir les textes et tenter de dégager leur vraisemblance.

La foi est une semence en constante germination. Une foi mûrie doit être en mesure de s’apporter à elle-même quelques-unes de ses « raisons ». Si on ne peut rendre compte pour soi-même de la réalité des apparitions, il devient par la suite malaisé de témoigner de sa foi. C’est pourquoi cette réalité est centrale et m’apparaît mériter examen avant d’autres récits, ces derniers en découlant.
Quand on étudie la genèse de la foi en la Résurrection, on se tourne naturellement vers les « apparitions ». Pour rendre compte d’un événement inédit, le retour à la vie d’un Maître qui « se trouve au milieu de ses disciples » et parle avec eux, les Évangélistes n’ont trouvé d’autre mot que celui « d’apparitions ». Terme approximatif et pour cause, la réalité qu’il désigne ressortissant à l’indicible. Les Évangiles sont la réinterprétation de la vie, de la mort et de la résurrection de ce Maître à la lumière des apparitions. Celles-ci ne sont pas une dénégation de la mort de Jésus, mais sa Transfiguration en un Règne victorieux de la mort. Pour vaincre la mort il faut la connaître. Les disciples en vinrent à comprendre que la résurrection de Jésus était inscrite dans sa mort même. La première mention des apparitions se trouve dans une épître de Paul (1 Co 15,5-8). Une libération nationale se convertit bientôt en une libération intérieure, l’attente d’un royaume matériel se transforme en une espérance eschatologique.

Les premières arrivées

« Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre » (Mt 28,1). Ces femmes n’ont vraisemblablement pas dormi et attendent la fin du sabbat ; sitôt le moment venu elles se précipitent au tombeau. « Et elles de s’approcher et d’étreindre ses pieds en se prosternant devant lui » (v. 9). Jésus apparaît d’abord à des femmes. Le « tombeau vide » prépare les disciples aux apparitions. Si Jésus est Vivant, le tombeau doit être vide. Dans l’évangile de Marc (15,47), il est dit que « Marie de Magdala et Marie, mère de Josué, regardaient où on l’avait déposé [le corps de Jésus] ». Détail qui a son importance, puisque le tombeau vide sera bien celui de Jésus, et non celui d’un autre cadavre. Marc fait jouer à plusieurs femmes le rôle tenu par la seule Marie de Magdala dans l’évangile de Jean ; quant à la fonction d’annonciateur remplie par « un jeune homme vêtu d’une robe blanche », elle semble remplie par Jésus lui-même dans ce dernier évangile. « Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : il vous précède en Galilée » (Mc 16,7) : chez Jean, Marie remplira seule cette mission. « Et [les femmes ayant trouvé le tombeau vide] ne dirent rien à personne, car elles avaient peur » (v. 8) : elles ne se prononcent pas sur la Résurrection, quand Marie de Magdala le fait avec éclat dans le quatrième évangile. Mais il faut noter que ce silence des femmes chez Marc n’est pas neutre. L’Évangéliste ne veut pas déduire la résurrection de Jésus du tombeau vide : les femmes ne disent rien. [1] Ce sera aux « apparitions » à jouer ce rôle. Le Ressuscité vient à la rencontre de ceux qui cherchent le Vivant.

Et ses compagnons, entendant Marie de Magdala dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ne la crurent pas. Après cela, il se manifesta à deux d’entre eux qui faisaient route ; eux non plus, on ne les crut pas (Mc 16,11-13).

L’incrédulité des apôtres plaide en faveur de la Résurrection : on n’a pas fabriqué une fable. J.-M. Tézé remarque : « Que le Christ prenne l’initiative des rencontres avec ses disciples, que les apôtres soient lents et indécis à le reconnaître, infirme l’interprétation d’une hallucination collective. » [2] Marc ne s’embarrasse guère de nous faire connaître la réaction de Jésus face à ceux qui renâclent à croire les témoins : « Il leur reprocha [aux Onze] leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité » (16,14). Avant les apparitions personne ne croit. C’est par elles que la foi au Christ est née, et cette naissance s’est opérée de façon progressive. Comme Marie de Magdala et les deux pèlerins qui retournent à la campagne, les disciples n’ont rien à retirer d’une supercherie. La Résurrection implique pour les disciples une conversion, une transformation de leur mentalité, laquelle ne consiste plus désormais à attendre un libérateur politique mais à reconnaître le Messie, Fils de Dieu, dans le Seigneur qui leur apparaît. Ce Messie n’est pas un Sauveur ponctuel engagé dans un destin national, mais le Rédempteur de l’univers.

« Être vu »

Jésus ressuscité apparaît aux disciples. Le grec donne ôphtè, « il fut vu ». Il se rend présent à eux, se donne à voir, expressions soulignant le caractère agissant de celui qui apparaît. Les disciples mettent d’abord du temps à comprendre ; c’est progressivement qu’ils entrent dans la lumière de la Résurrection.

Une finale de Marc perdue (16,9-20) aurait contenu le récit d’une apparition à Pierre (F. Gils), ce qui eût été vraisemblable. [3] Mais P. Ricœur pense que l’hypothèse de cette perte n’est même pas nécessaire, que le second évangéliste n’a tout simplement pas éprouvé le besoin d’en dire plus. [4] « Il n’est pas ici » : l’affirmation du jeune homme à la robe blanche suffit. « Il n’est pas ici », cela veut dire qu’il est ailleurs, cherchez-le seulement. Ne vous avait-il pas lui-même fixé rendez-vous (« Il vous précède en Galilée », 16,7) ? Néanmoins le rédacteur final semble se rendre compte de la nécessité des apparitions pour attester de la Résurrection et la proposer à la foi des fidèles.

Exergue : L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples ; elle est transhistorique.

S’il y avait des preuves de la Résurrection on n’y croirait pas, on admettrait un fait daté historiquement. On n’imprime pas la foi sur pellicule ni ne l’enregistre sur bande magnétique. « L’histoire » de Jésus ne serait pas parvenue jusqu’à nous si elle n’avait été conservée par la piété des fidèles, par la foi de la communauté, par la prédication des apôtres. Sans doute la foi s’appuie-t-elle sur un contexte historique, mais l’argument de l’histoire racontée est avant tout l’adhésion à une personne et à son enseignement. L’histoire de Jésus n’a pas été enregistrée par des chroniqueurs, mais agie par des disciples. La résurrection de Jésus ne serait pas un objet de foi si elle n’était transhistorique. Commentant les Évangiles, C. Perrot résume cette problématique : « Le genre “historique” n’était certainement pas le mieux adapté pour lancer la proclamation chrétienne. Mais en même temps, sans ancrage dans l’historicité, la foi naissante se serait diluée dans le mythe. » [5] La foi va au-delà d’un constat. Les apparitions sont une présence qui habite les disciples. Pour décrire l’apparence de Jésus aux pèlerins qui retournent à la campagne, Marc parle laconiquement « d’un autre aspect » (16,12). « Il y a une tension évidente, écrit un commentateur, entre, d’une part, la netteté du message pascal et, d’autre part, l’ambiguïté et le caractère problématique des récits de Pâques du point de vue historique. » [6]

Qui est le Ressuscité ?

Jésus se rend présent de façon suffisamment différente de son apparence terrestre pour que les disciples se rendent compte qu’il n’est plus celui qu’ils avaient connu (qui est mort), mais de façon assez ressemblante par ailleurs pour qu’ils ne doutent d’aucune manière que c’est bien de lui qu’il s’agissait (passé à une autre vie). Un auteur souligne cette perplexité : « Il est reconnu et d’autre part on ne réussit pas à le reconnaître. » [7] À partir de là, l’idée de Résurrection traduit cet état de choses différent. Les disciples ont connu un homme de Galilée, ils ont maintenant devant eux le tout autre, le Seigneur accédé aux dimensions de l’univers. X. Léon-Dufour remarque bien que Jésus ressuscité n’est pas l’objet d’un spectacle pour les disciples, mais le sujet d’une présence intériorisée en eux. [8] En face du Ressuscité les apôtres reconnaissent le maître de Nazareth, mais ils mettent du temps à associer le souvenir de l’homme qu’ils ont connu à celui qui se présente maintenant devant eux. Une fois ce lien établi, ils peuvent parler de Résurrection. Pour les apôtres, prêcher la foi en la résurrection de Jésus impliquait qu’ils étaient les premiers à y croire. X. Léon-Dufour remarque que nos catégories ne parviennent pas à appréhender le mystère, que l’histoire est pour ainsi dire saisie par une réalité qui la dépasse :

Afin d’étreindre par la raison un mystère qui toujours nous échappe par quelque endroit, ne cherchons-nous pas à nous mettre en relation humaine, visible, naturelle, avec l’acte par lequel Dieu a ressuscité Jésus ? Contre une telle propension il nous faut lutter, car elle corrompt la relation même que nous voulons établir : à savoir, rejoindre un acte de Dieu en lui-même. [9]

Le Ressuscité ne se meut pas dans la dimension du Jésus du ministère terrestre.

Luc

Une première présentation du Ressuscité chez Luc tient dans l’épithète « le Vivant ». « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » (24,5), demande-t-on aux femmes venues apporter les aromates. La nature glorifiée du Christ n’a plus rien à voir avec les tombeaux. On y constate encore une fois que l’incrédulité, y comprise celle des Douze, se donne tous les prétextes, ici du « radotage » féminin (v. 11). Le miracle des apparitions sera celui d’une ouverture, d’une réceptivité au mystère d’une œuvre de Dieu. Pour le moins, la réaction de Pierre au retour du tombeau est peu enthousiaste : « Il s’en alla de son côté en s’étonnant de ce qui était arrivé » (v. 12). On s’étonne en effet que Jésus n’apparaisse pas d’abord à Pierre, futur chef de l’assemblée, plutôt qu’aux femmes en Matthieu, aux disciples d’Emmaüs en Luc, à Marie de Magdala en Marc et en Jean. Les femmes à cette époque n’étaient pas des témoins crédibles, et c’est d’elles qu’on apprend que Jésus est ressuscité. On ne se préoccupe pas de « retoucher » les faits pour les rendre plus vraisemblables. Ils contiennent leur propre vérité.

On assiste dans cet évangile à un autre mode d’apparition du Ressuscité. Un marcheur se joint à des pèlerins qui retournent à Emmaüs et les entretient des Écritures, en leur montrant qu’elles concernent le Christ annoncé. Vient un moment où, le « cœur brûlant » (v. 32), ces pèlerins reconnaissent l’étranger assis à la même table qu’eux. Le Maître replace la joie dans des cœurs que l’espérance a désertés. L’apparition prend ici la forme d’une reconnaissance. On reconnaît celui qu’on a aimé, non celui qu’on a ignoré. Le Ressuscité se donne à reconnaître à ses fidèles, il se voile à ceux à qui il était indifférent. Le moment de l’identification par les disciples d’Emmaüs de l’inconnu qui s’est joint à eux coïncide avec celui de sa disparition de devant eux : qu’est-ce à dire, sinon qu’au moment où « leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (v. 16) les disciples étaient dans le brouillard des apparences, et que leur foi maintenant perce ce brouillard ?

Exergue : Comment des pêcheurs auraient-ils pu élaborer un système qui empruntait à la philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités ?

Plus loin, l’Évangéliste force l’argument en faveur du Ressuscité : « Il prit un morceau de poisson grillé et mangea sous leurs yeux » (24,43). S’il est dans un corps immortel, Jésus apparaît physiquement aux disciples mais il n’est pas en mesure d’absorber une nourriture corruptible. Un exégète écrit : « À vrai dire, ce surcroît de preuve nous laisse assez peu convaincus. S’il est vrai qu’il n’est pas possible pour un “esprit” d’absorber de la nourriture matérielle, on ne voit guère qu’un être glorifié, comme l’était le Christ ressuscité, puisse le faire plus aisément ! » [10]

Les apparitions permettent à la foi des disciples de prendre forme, elles les préparent à l’idée de Résurrection. Leur esprit sémite leur interdisait absolument de concevoir l’immortalité sans une participation du corps. Les Grecs voulaient dégager l’âme de la matière « mauvaise », le judaïsme veut libérer l’une et l’autre. On se demande d’ailleurs comment des pêcheurs auraient pu élaborer un système qui empruntait aux écoles de philosophie grecque l’idée de dieux morts et ressuscités. De plus, ces pêcheurs étaient prêts à signer de leur vie leur témoignage : on ne donne pas sa vie pour une apparence ou une illusion. La résurrection de Jésus pousse l’incarnation de Dieu à sa limite, dans son implication ultime, puisqu’elle est une traversée victorieuse de la mort.

L’évangile de Jean

Certes le « tombeau vide » pouvait appuyer le témoignage des disciples, mais il ne pouvait être utilisé comme preuve de la Résurrection. Le tombeau était un indice. « Il vit et il crut » (Jn 20,8), dit-on du « disciple que Jésus aimait » après son entrée au tombeau. Il est seul à croire sans avoir besoin d’apparition. Tout de même, il crut après une constatation : même vide il vit un tombeau. On a interprété un peu abusivement ce verset quand on a attribué au disciple, de façon anachronique, la foi telle que nous la concevons aujourd’hui. I. de la Potterie fait justice de cette foi du disciple : « Malgré un avis contraire largement répandu (Lagrange, Bultmann, Schnackenburg, Brown), il nous semble difficile d’admettre que le verbe “il crut” exprime déjà la plénitude de la foi pascale. » [11] Ce disciple, le paradigme des croyants à venir, revendique cependant l’honneur d’être le premier à croire « sans avoir vu », parce qu’à la lettre il ne vit d’abord rien, mais une vacuité. Il connaît le privilège de la foi. « En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts » (v. 9). Le rédacteur souligne de façon subtile l’esprit plutôt lourd des autres disciples. En fait, aucun des disciples n’a cru sans avoir vu. Rédigé après la génération apostolique, le souci de l’évangile de Jean se porte sur les croyants à venir. Le « disciple que Jésus aimait » vit ce qui se donnait à voir, il vit en vérité, il entra dans le tombeau du Vivant. Il pressentit un événement transcendant, il interpréta un signe. Il reconnut l’action de Dieu sans en avoir la pleine intelligence. En ce sens, il crut en ayant vu peu de chose. Il vit dans la nuit. On peut être témoin de la même scène, encore faut-il déduire sa foi de ce que l’on a vu. [12]

Exergue : Le « disciple que Jésus aimait » est le premier à croire « sans avoir vu » ; il connaît le privilège de la foi.

La première apparition de Jésus ressuscité est pour Marie de Magdala. [13] Marie est demeurée au tombeau quand les autres sont partis (Jn 20,15). Jésus se laisse reconnaître par elle. Il fait d’elle la première prédicatrice de sa Résurrection : « Va trouver mes frères », dis-leur qu’ils ont été promus (« Mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu »), dis-leur que je suis le Vivant. Le Ressuscité rend Marie porteuse de la Bonne Nouvelle de sa Résurrection ; elle met pour ainsi dire au monde le Ressuscité en révélant sa présence aux disciples. C’est un apôtre authentique qui annonce la vie de Dieu. Mais humaine, trop humaine, elle confond celui qu’elle cherche, le maître qu’elle a connu, avec celui qui lui apparaît maintenant. Elle s’élance, d’où le « noli me tangere », avertissement qui l’avise de la glorification de son Maître. Ne cherche pas l’homme que tu as connu, semble lui dire Jésus. On se souvient de la question de Luc : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Ce « ne me retiens pas » signifie : ne tente pas d’emprisonner le temps à venir dans le temps présent, n’empêche pas la gloire de Dieu de se manifester.

Thomas et les plaies

Quant à l’apôtre Thomas, il accorde sa foi sous bénéfice d’inventaire (Jn 20,24-30). On a fait de cet apôtre le modèle des incrédules mais en fait personne n’a cru : tous les apôtres ont été invités à mettre le doigt dans les plaies du Ressuscité, à « avancer la main dans son côté » (voir Lc 24,38-40 : « Touchez-moi »). On aperçoit ici de façon claire que la Résurrection porte en permanence les stigmates de la Crucifixion : c’est une victoire dont les cicatrices parlent du combat qui l’a précédée. L’hymne de Pâques Victimae Paschali rappelle opportunément au fidèle que la Résurrection n’a rien à voir avec un événement magique (comme dans l’Évangile de Pierre où des gardes romains voient Jésus sortir du tombeau), qu’elle est la conclusion d’un « affrontement de la mort et de la vie en un duel prodigieux ». Le Ressuscité convie Thomas à davantage qu’une expertise médico-légale : il lui apprend qu’un ressuscité porte les marques de la mort qu’il a traversée – et qu’inversement une semence de résurrection gît dans toute opprobre. Le Ressuscité porte éternellement les vestiges d’une mort vaincue. C’est pourquoi il vient en aide à la faiblesse du disciple, c’est pourquoi il guérit ses insuffisances à ses plaies, il le ressuscite dans sa situation mortelle. Comme le dit de manière dense l’auteur d’une importante rubrique sur la question : « Dans la permanence de ses fidélités et de ses renoncements, l’existence chrétienne est fondée en définitive sur la résurrection de Jésus. » [14] Celui qui est « assis à la droite du Père » est un crucifié, et c’est encore un crucifié qui « reviendra dans la gloire ». C’est un stigmatisé que la gloire atteint, c’est dans ses plaies que Jésus est glorifié. La Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

Exergue : C’est dans ses plaies que Jésus est glorifié, la Résurrection garde la trace de ce qui en a été l’occasion.

La déclaration de Thomas « mon Seigneur et mon Dieu » est survenue plus tard, l’évangile condensant ici la lente sédimentation de la foi. La réaction de l’apôtre est la première affirmation d’un Dieu personnel, il est le premier juif à ne plus invoquer le nom de Yahvé. La Résurrection est un fait indicible : comme le « Rabbouni » de Marie de Magdala, elle est une désarticulation du langage, un murmure, une chute à genoux. En Thomas, la conversion est accomplie, l’apôtre devient le patron des convertis. On remarque que Thomas « n’avance pas la main », comme il est invité à le faire : la foi est intangible, elle est une donnée première.

Apparition finale

Le maître est mort, la pêche a repris, l’histoire est finie : qu’est-ce qui la fait rebondir ainsi ? « Cette nuit-là, ils ne prirent rien » (Jn 21,3). Les disciples voient Jésus marcher à leur rencontre sur le rivage. [15] L’apparition fait naître chez eux une anamnèse, un souvenir de son enseignement, accompagné d’une interprétation. L’apparition de Jésus au bord du lac Tibériade, dans un « corps spirituel » pour parler comme saint Paul, donne sa signification à son ministère terrestre. Les disciples n’osent lui demander qui il est, pressentant une autre dimension (« Aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ?, sachant que c’était le Seigneur », v. 12). S’insinue alors en eux l’idée du Vivant, de la Résurrection. Sur le rivage, ils voient avec les yeux d’une foi encore vacillante, mais l’idée prend forme en eux que le Messie attendu est celui de tous les hommes. Quand la parole d’un Maître revit de façon aussi significative dans le cœur des disciples, celui qui l’a proférée est en effet « ressuscité », il vit parmi eux.

Pierre est le premier à se précipiter vers Jésus, comme il avait été le premier à pénétrer au tombeau. Comme dans l’évangile de Matthieu, l’apparition reçoit ici une interprétation pastorale, elle est intimation d’annoncer la vie de Dieu. « Fais paître mes agneaux » (21,15) : nourris mon troupeau comme je viens de faire (il vient d’inviter les disciples à déjeuner), donne-leur accès au pâturage de ma Parole. [16]

Épilogue

Au terme de cette modeste étude, que conclure ? Les apparitions de Jésus font accéder les disciples à une compréhension supérieure des événements, de la vie et de la mort de leur Maître. Les disciples déduisent des apparitions que Jésus est ressuscité, qu’il est Vivant. Le Maître leur apparaît dans une révélation (les disciples d’Emmaüs par exemple). Un Inconnu, plus intime qu’eux-mêmes, les a rejoints, a rendu leur « cœur brûlant », comme il cherche à le faire des disciples ultérieurs. La rédaction évangélique s’étendant sur plusieurs années, le culte établi à la suite de ces apparitions s’est incorporé dans les textes. Il en est resté une liturgie vivante, une « communion » au Ressuscité. On en trouve la trace dans 1 Co 11,24, dans le repas des disciples d’Emmaüs en Luc, dans le partage du repas que nous venons de voir en Jean 21. Mais l’étude des apparitions permet encore, si l’on ose dire, de « documenter » notre foi, de vérifier à quelle source elle s’abreuve, d’approcher si peu que ce soit le mystère auquel nous accordons notre plein assentiment. Une foi ainsi affermie se fait d’elle-même contagieuse.

« On n’en finit plus de réfléchir sur l’enjeu d’un tel événement dans la vie d’un chrétien ; quand on pense avoir prononcé quelque chose de décisif, voilà que les frontières reculent encore et que de nouvelles implications apparaissent. Quoi qu’il en soit, je serais heureux que ce texte remporte l’adhésion du plus grand nombre de vos lecteurs.
Idéalement, l’on pourrait souhaiter qu’une discussion s’ensuive ; d’une manière ou de l’autre. Si j’accorde une valeur à ce texte, et une valeur communiquée, c’est que je me suis nourri moi-même de d’autres auteurs, je devrais dire de d’autres frères chrétiens qui avaient réfléchi avant moi sur la question. Ensemble (c’est-à-dire en Assemblée), nous trouverons peut-être le fin mot de l’histoire ; et si nous ne le trouvons pas, grand bien nous fasse encore puisque nous le chercherons et que cette quête raffermira notre fraternité. »
J.-P. LeBlanc

À la fin du travail sur son article, l’auteur nous a envoyé cette note. Il n’est pas coutume dans Esprit & Vie de publier la correspondance de la rédaction avec les auteurs, mais cela nous semble ici une très utile illustration de la démarche de J.-P. LeBlanc qui, spontanément, a pris contact avec la revue pour faire partager les fruits de sa recherche.
La rédaction

[1Prudence qu’on rencontre ailleurs dans l’évangile : « Informé par le centurion, Pilate octroya le corps à Joseph » (Mc 15,45), en d’autres termes le corps de Jésus n’a pas été enlevé par les disciples, il a reçu un label officiel d’enterrement. Marc envoie les femmes au tombeau sans doute pour montrer qu’elles n’ont pas pu rouler la pierre.

[2Jean-Marie Tézé, « La gloire du sensible », dans Christus n° 67 (1970), p. 388.

[3Il est exclu qu’on ait ajouté cette finale, parce que la fin de l’évangile de Marc aurait été compromettante pour l’Église naissante.

[4Voir Paul Ricoeur, « Le récit interprétatif. Exégèse et théologie dans les récits de la Passion », dans Recherches de science religieuse, n° 73/1 (1985), p. 17-38.

[5Charles Perrot, Jésus et l’histoire, Paris, Desclée, 1979, p. 50.

[6G. Bornkamm, Qui est Jésus de Nazareth ?, Paris, Éd. du Seuil, coll. « Parole de Dieu », trad. franç. 1973, p. 208.

[7H. Schlier, La Résurrection de Jésus-Christ, Paris, Salvator, 1969, p. 24.

[8X. Léon-Dufour, « Apparitions du Ressuscité et herméneutique », dans La Résurrection du Christ et l’exégèse moderne, Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lectio divina » n° 50, 1969, p. 171.

[9Ibid., p. 156.

[10Marie-Émile Boismard, « Le réalisme des récits évangéliques », dans Lumière & Vie n° 107 (1972).

[11Ignace de la Potterie, New Testament Studies, vol. 30, 1984, « Genèse de la foi pascale d’après Jn 20 », p. 30.

[12Ce « disciple que Jésus aimait » paraît avoir partagé la table des apôtres au dernier repas du Seigneur. A. Jaubert (Approches de l’évangile de Jean, Paris, Éd. du Seuil, 1976, p. 44) voit dans la narration par Jean du reniement de Pierre une façon de montrer que lui, Jean, n’a pas renié le Maître, qu’il l’a suivi jusque dans l’enceinte du prétoire, advienne que pourra, et qu’il est le seul disciple à ne pas l’avoir abandonné.

[13Il se peut que ce personnage soit le même que celui d’autres évangiles : la « pécheresse » de qui Jésus « avait expulsé sept démons », celle qui oint Jésus de parfum, celle qui se tient au pied de la croix.

[14J. Schmitt, Suppl. au Dictionnaire de la Bible, t. X (56), 1982, art. « Résurrection de Jésus », col. 514.

[15Parallèle avec la marche sur les eaux de 6,16 où Jésus émerge également de la nuit, événement que le rédacteur, soucieux de kérygme plus que de rigueur historique, place après Pâque. Voir le (toujours) bon état de la question dans le chapitre « La résurrection de Jésus » dans Jésus devant l’histoire de W. Trilling (Paris, Éd. du Cerf, coll. « Lire la Bible » n° 15, 1968).

[16L’Évangéliste fera plus tard de la charité un signe de la Résurrection : « Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, puisque nous aimons nos frères » (1 Jn 3,14).

Source: https://www.portstnicolas.org/

Prière : Seigneur, Vous êtes mon Pasteur

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« Ô Seigneur, Vous êtes mon Pasteur, je ne manque de rien ; Vous me faites reposer dans de verts pâturages, Vous me conduisez près des eaux rafraîchissantes. Vous renouvelez mon âme et me dirigez dans des sentiers de justice.

Même si je marche dans le ravin, par de sombres vallées, je ne craindrai aucun mal, parce que Vous êtes avec moi.

Votre bâton et votre houlette, voilà ma consolation. Vous dressez devant moi une table, en dépit de mes adversaires.

Vous oignez ma tête de parfum et ma coupe déborde. (cf. Ps. 22).

Ô Seigneur, mon doux Pasteur, qu'auriez-Vous pu me donner que je n'ai reçu ?

Vous avez voulu devenir Vous-même ma nourriture et mon breuvage.

Et quel pâturage plus délicieux et plus salutaire, plus nourrissant et fortifiant, auriez-Vous jamais pu trouver que celui de votre Corps et de votre Sang ?
Ô très bon Seigneur Jésus-Christ, mon doux Pasteur, que Vous rendrai-je pour tout ce que j'ai reçu de Vous ?

Que Vous donnerai-je pour le don que Vous m'avez fait de Vous-même ?

Si je pouvais me donner à Vous mille fois, ce ne serait rien encore, puisque je suis néant par rapport à Vous.

Vous, l'immensité même, avec eu un amour si grand et si gratuit pour moi, si chétif, si méchant et ingrat !

Je sais, ô Seigneur, que votre amour tend à l'immensité, à l'infini, puisque Vous êtes immense, infini.

De grâce, ô Seigneur, dites-moi donc de quelle manière je puis Vous aimer.
Mon amour, ô Seigneur, n'est pas gratuit, il Vous est dû...

Bien que je ne puisse Vous aimer autant que je le devrais, Vous agréez ce faible amour. Je pourrai Vous aimer davantage, lorsque Vous daignerez accroître ma vertu ; mais jamais je ne pourrai Vous donner autant que Vous méritez.

Donnez-moi donc votre très ardent amour par lequel, avec votre grâce, je Vous aimerai, Vous plairai, Vous servirai, accomplirai vos préceptes et ne serai séparé de Vous ni dans le temps présent, ni pour l'éternité, Vous demeurant uni dans l'amour pendant les siècles éternels. »

(Vénérable Raymond Jourdain *).

(*) : Raymond Jourdain (9 ème siècle.), Chanoine Régulier de Saint Augustin, Prévôt de l’Église d'Uzès, puis Abbé de Celles au diocèse de Bourges, cité par St Jean Eudes dans Le Cœur admirable, fut connu sous le nom d'Idiot qu'il avait pris par humilité (cf. Contemplationes Idiotae).

 

VIVRE EN CHRETIEN DANS

le monde d’aujourd’hui

Qu’est-ce qui caractérise le monde d’aujourd’hui et en quoi diffère-t-il du monde d’hier? Dès le VIe siècle, marqué par l’empire de Justinien à Byzance et le règne de Clovis en Gaule, les pays situés dans un arc de cercle s’étendant de l’Arménie à l’Irlande vivaient en chrétienté. Le christianisme était la religion reconnue par l’État et acceptée, au moins théoriquement, par la majorité de la population. Du VIIe au XIVe siècle, cet état des choses se développa dans l’ensemble de l’Europe où il subsista jusqu’à la fin du XXe siècle. De la Grèce à la Scandinavie, l’Église et l’État institutionnalisèrent leurs rapports. Les évêques couronnaient les rois ou les empereurs. La définition du bien et du mal était donnée par l’Évangile, ce qui ne signifiait pas que l’on optait toujours pour le bien ! En effet, même si les principes de la morale chrétienne étaient acceptés comme normatifs, ils n’étaient pas forcément appliqués par les gouvernements et l’ensemble de la population.

Depuis la fin du XIXe siècle, cette situation s’est transformée. D’abord, le développement – rapide et important – des sciences et des techniques a transformé les consciences. Éblouis ainsi par les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies, nombreux sont ceux qui se sont imaginés que la science pouvait résoudre tous les problèmes de l’humanité. Il faudra deux guerres mondiales pour que l’on perde les illusions du scientisme et prenne conscience de l’ambiguïté du progrès, qui fournit des outils prodigieux tant au mal qu’au bien, permettant de produire à la fois la bombe atomique et des vaccins. Pendant ce temps, la science a détrôné la foi dans des milliers de consciences. […]

L’évolution des mœurs a entraîné un bouleversement du couple et de la famille ; elle a discrédité le mariage et s’est manifestée par une augmentation des divorces et des naissances extraconjugales. Face à tant d’échecs, beaucoup de jeunes ne veulent plus contracter d’engagements. Ils tombent dans une sorte de désillusion, aggravée par l’apparition du sida qui, à cause de sa transmission sexuelle, a répandu l’idée de " l’amour qui tue ".

Bref, nous vivons dans une société qui a perdu ses repères. Une société désorientée et déboussolée, qui accueille avidement aussi bien des idées issues du bouddhisme ou de l’hindouisme – comme la théorie de la réincarnation – que des doctrines ésotériques ou des pratiques proposées par des sectes venues des États-Unis (Mormons, Témoins de Jéhovah, etc.), ou encore les enseignements fantaisistes des Évangiles apocryphes.

Tout cela se mêle à des bribes de foi chrétienne de façon confuse et incohérente, et donne naissance à une forme de " syncrétisme " rappelant étrangement celui qui régnait au IIe siècle de notre ère, au temps du " gnosticisme " combattu si énergiquement par saint Irénée. Mais à cette époque, le langage chrétien – tout neuf – avait un impact que les mêmes mots, répétés et entendus pendant des siècles, ont perdu. De nos jours, que l’on peut qualifier de " post-chrétiens ", le vocabulaire chrétien est usé. Inventer un langage qui soit actuel et capable d’exprimer les vérités éternelles est l’une des difficultés de l’évangélisation aujourd’hui.

Confesser la foi en Christ ressuscité

Comment, dans un tel monde, un chrétien – qui plus est, orthodoxe – devrait-il exprimer sa foi dans la vie quotidienne ? La tentation des chrétiens aujourd’hui est d’affadir, affaiblir, atténuer le message du Christ pour ne pas choquer le monde. On pratique un christianisme honteux. On n’ose pas affirmer la virginité de Marie pour ne pas paraître ridicule. On n’ose pas proclamer que le Christ est ressuscité avec un vrai corps de " chair et d’os " pour ne pas donner l’impression qu’on croit à des mythes. On n’ose pas proclamer le Dieu Un en trois Personnes pour ne pas heurter la raison.

Dès lors, on parle du Seigneur Jésus comme s’Il n’était qu’un homme, un grand initié ou le plus grand des prophètes. On réduit la Bonne Nouvelle, selon laquelle Dieu a visité les hommes, à un message moralisateur, à une série de commandements et d’interdits. Bref, on fait perdre au sel sa saveur ; avec quoi, alors, la lui rendra-t-on ?

Vivre en chrétien aujourd’hui, c’est vivre de la Bonne Nouvelle dans toute son intégralité stupéfiante. C’est confesser que le corps du Ressuscité, qui porte encore les marques des clous et de la lance, donne naissance à une nouvelle création sur laquelle la mort n’a plus de prise. C’est découvrir chaque jour que Jésus de Nazareth, le Crucifié, est vraiment vivant parce que réellement ressuscité. Alors, nous ne sommes plus esclaves de la peur de la mort. En présence d’un défunt, nous chantons le tropaire de Pâques " Le Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort. " Le désespoir de l’incroyant à la place de la tranquille espérance du fidèle, qui s’écrie : " Fais reposer, ô Christ, celui que tu as choisi pour contempler la lumière de ta Face, dans la douceur de ta beauté. "

Ainsi, la Résurrection est le fondement de notre foi, mais en sommes-nous intimement, réellement convaincus ? Reposons-nous la question devant Dieu ; réexaminons-la en y consacrant toute la réflexion, le temps et l’étude nécessaires. Seul face à Dieu, seul dans le secret de ma conscience, je dois me demander : " Suis-je intimement convaincu que le Christ est réellement ressuscité dans son corps glorieux, dans sa chair transfigurée ? "

Dans le Credo – qui nous récitons chaque dimanche au cours de la Divine liturgie – nous professons également que le Christ est " le Fils unique de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ". Par là, nous proclamons qu’Il est le Créateur, qu’Il est Dieu comme son Père, qu’Il est le même Dieu que le Père et le Saint Esprit. Cette foi est la pierre sur laquelle est bâtie l’Église. […] Parce que nous croyons vraiment à l’entrée dans la chair de " l’Un de la Sainte Trinité ", la déification de notre chair est le but de notre vie. C’est donc toute notre existence dans la chair, c’est-à-dire toute notre vie quotidienne et réelle, que nous voudrions voir imprégnée du Saint Esprit. C’est pourquoi nous mettons une icône au centre de notre foyer et au-dessus du lit conjugal. Le lien personnel avec le Seigneur se développe et se précise dans la contemplation des saintes icônes, qui instaurent un face-à-Face entre le chrétien orthodoxe et le Christ. Les icônes reflètent également l’expérience des témoins fidèles du Christ, prophètes, apôtres, martyrs, tous nos Pères dans la foi. Plus nous nous familiarisons avec eux, à travers leur icône, leur vie et leurs écrits, plus nous retrouvons le chemin qui mène au Maître qui nous est commun. L’icône est là pour que le Dieu fait homme soit présent à chaque instant du jour et de la nuit, pour que le Christ nous regarde vivre et que nous nous sentions vivre sous le regard sanctifiant de Dieu.

Mais lorsque nous communions le dimanche, sommes-nous vraiment conscients de " manger la chair " du Ressuscité, du Dieu fait chair, et de " boire son sang " ? Lorsque nous plaçons l’icône du Christ dans notre maison, exprimons-nous vraiment notre foi qu’en entrant dans la chair des hommes, Dieu le Fils entre dans notre vie réelle, quotidienne, charnelle ? Lorsque, à la Théophanie, nous prenons de l’eau bénite en fêtant le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain, pensons-nous vraiment que l’Esprit Saint, en sanctifiant les eaux, sanctifie la matière et renouvelle toute la création ? Bref, par chacun de ces actes, exprimons-nous concrètement dans notre vie quotidienne notre foi en l’Incarnation du Verbe divin ? […]

Il est très important de prier la Sainte Trinité. Dieu ayant créé l’homme à son image, c’est-à-dire à l’image de la Trinité, les hommes ne sont ni des individus isolés ni une collectivité grégaire, mais des personnes distinctes qui n’existent qu’en relation les unes avec les autres, recherchant dans l’amour l’unité de l’être et dans le respect de l’autre la diversité irremplaçable de chacun. La Trinité est donc le modèle des relations conjugales, des rapports sociaux, des structures ecclésiales. Vivre en chrétien dans une société, c’est avoir sans cesse ce modèle trinitaire en vue, grâce auquel la personnalité irremplaçable de chacun s’épanouit selon sa vocation particulière, en pleine liberté, dans une communion d’amour. Certes, nous sommes assez réalistes pour ne point ignorer le poids des égoïsmes – le nôtre y compris -, le pouvoir du Diviseur (Diabolos) et la loi de la jungle qui régit la société. Mais le modèle trinitaire – qui constitue " le programme social du chrétien " – aimante notre vie, fournit la dynamique permanente qui nous transforme petit à petit et donne un sens à toutes nos activités au sein de notre famille, de notre milieu social, de notre Église. Question : le modèle trinitaire inspire-t-il effectivement la qualité de nos relations humaines ?

Nous affirmons, selon l’évangile de Jean, que le Saint Esprit " procède du Père " et que le Christ nous l’envoie (Jn 15, 26). Nous invoquons sa descente " sur nous " et sur les " saints dons " au cours de la liturgie. Nous proclamons, avec saint Séraphin de Sarov, que " le but de la vie, c’est l’acquisition du Saint Esprit ". Mais en va-t-il ainsi ? Cette acquisition est-elle vraiment le but de notre vie ? Prenons-nous la Pentecôte au sérieux autant que la Résurrection? Quelle place tient le Saint Esprit dans notre existence ? Commençons-nous chaque journée en demandant directement le renouvellement du don de l’Esprit Saint : " Roi céleste, Consolateur, Esprit de vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, Trésor de tout bien et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté ? " D’une façon plus générale, prenons-nous au sérieux " l’opération du Saint Esprit " pour diriger notre vie et y intervenir à chaque instant ? Comptons-nous sur nous-mêmes et sur notre propre volonté, malade et pécheresse, ou sur Lui, le Saint Esprit, pour " visiter et guérir nos infirmités " ? Supplions-nous le Christ avec foi lorsque nous prenons conscience de nos défauts, de notre péché, de nos déchéances, de nous envoyer son Saint Esprit pour nous purifier, nous libérer, nous guérir, nous changer, nous transformer, faire de nous des créatures nouvelles ? […]

Incarnation du Verbe, résurrection du Christ, Pentecôte de l’Esprit et révélation de la Trinité, sont les moteurs de la vie d’un chrétien orthodoxe. Ces mêmes événements vont aussi inspirer sa prière.

Prière personnelle

Être chrétien, c’est faire confiance à l’intervention efficace de l’Esprit de Dieu dans notre vie et sur notre personne, pour les transformer à l’image de la vie et de la personne du Dieu-Homme. C’est donc trouver quotidiennement le temps de prier Dieu au nom du Seigneur Jésus pour que l’Esprit, qui repose sur Lui, soit répandu sur nous ; c’est chercher dans ce contact avec l’Esprit du Christ la source d’énergie qui va orienter notre personnalité et donner un sens à notre vie.

Mais qu’est-ce que prier ? D’abord, ce n’est pas réciter des prières – cela, un magnétophone peut le faire mieux que nous. Pour prier, il faut d’abord se mettre face au Dieu vivant, c’est-à-dire face à l’icône du Christ. Le Dieu vivant est venu vers nous, Il a pris le visage d’un homme : celui du Christ. À travers son icône, Celui-ci nous regarde. Il est en effet toujours représenté de face ; son regard rencontre le nôtre. Ce Face-à-face, de Personne à personne, est le début de la prière.

Mais " nous ne savons pas prier comme il faut ", et " l’Esprit vient au secours de notre faiblesse [...] Il intercède pour nous en gémissements ineffables ", dit saint Paul (Rm 8, 26). C’est pourquoi il convient de commencer toute prière, mais aussi toute entreprise, toute journée, par une invocation au Saint Esprit. Saint Basile, dans son Traité du Saint Esprit, écrit que " c’est le Saint Esprit qui éclaire le visage du Christ qui, Lui, nous fait connaître le Père ". L’invocation au Saint esprit nous conduit donc vers une prière trinitaire. Prier, c’est aller à la rencontre des deux " mains " que nous tend le Père : le Fils qui est venu vers nous en se faisant homme et en nous parlant avec une bouche d’homme, et l’Esprit qui est descendu sur chacun de nous, rassemblés en Église, sous forme de langues de feu, le jour de la Pentecôte. Prier, c’est donc écouter la Parole du Fils et invoquer la présence de l’Esprit. C’est acquérir l’Esprit pour rencontrer le Fils et connaître le Père. […]

Orthodoxie et orthopraxie

Mais notre vie quotidienne est-elle bien le reflet de la " théologie " que nous prétendons professer et de notre piété ? Nous croyons que Jésus de Nazareth est le Christ, le Fils du Dieu vivant, et cependant dans notre vie quotidienne – en famille, sur notre lieu de travail, pendant nos loisirs, dans nos relations affectives – notre façon de nous comporter souvent ne diffère pas fondamentalement de celle de notre entourage, de nos voisins ou collègues qui sont, pour la plupart, incroyants ou indifférents à la Personne du Christ.

Comment notre foi peut-elle, doit-elle modifier notre comportement familial et social ? Qu’est-ce qui distingue notre façon de vivre de celle des non-croyants ? Comment témoigner du Christ ressuscité dans notre vie de tous les jours ?

Pour de nombreuses personnes qui se disent chrétiens, la difficulté à résoudre ce problème les a amenés à l’esquiver en cloisonnant leur vie. D’une part, ils " pratiquent la religion ", par leur présence et leur participation aux offices de l’Église – " ils vont à la messe " -, voire par une prière personnelle à domicile. D’autre part, ils vivent en société de la même façon que tous les autres gens. Leur " vie religieuse " et leur vie dans le monde profane ne communiquent pas, ne se répercutent pas l’une sur l’autre. À tel point que "l’État laïc " a pu qualifier les Églises " d’associations cultuelles ". Limitée ainsi au " culte ", la religion devient une " affaire privée ", sans incidence sur la vie sociale.

Ce problème n’est en réalité pas vraiment nouveau. Ce fut déjà, en effet, l’attitude des gens " religieux " en Israël, suscitant l’indignation des prophètes de Dieu:

Je hais, je méprise vos fêtes, pour vos solennités je n’ai que dégoût [...] Vos oblations, je ne les agrée pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques [...] mais que le droit coule comme l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas. [Am 5, 21-24. Cf. aussi Is 1, 11-19.]

Bref, Dieu n’agrée prières et cantiques que s’ils débouchent sur un comportement de justice dans la vie sociale. Un culte qui ne transforme pas notre vie n’est qu’hypocrisie. Une vie liturgique qui ne se prolonge pas par ce que saint Jean Chrysostome appelle le " sacrement du frère ", n’est pas chrétienne, mais de la " religion païenne ", de la religiosité. C’est pourquoi le Christ a dit, en reliant deux phrases de l’Ancien Testament : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. Fais cela et tu vivras. " Adorer Dieu et servir le frère ne font qu’un ; cloisonner le culte et 1a vie quotidienne, c’est du paganisme.

" Ce n’est pas celui qui dit: "Seigneur ! Seigneur!", mais celui qui fait la volonté de mon Père qui entrera dans le royaume de Dieu " (Mt 7, 21). Il ne s’agit pas seulement de découvrir et confesser la vérité, il faut aussi, comme le dit le Christ dans l’évangile de saint Jean, " faire la vérité" (Jn 3, 21). Sans cela, toute notre vie de foi, de prière, de communion n’est qu’apparence, mensonge, hypocrisie et pharisaïsme. L’orthodoxie est la croyance droite, la glorification droite. Mais il n’y a pas d’orthodoxie sans action droite, sans orthopraxie.

Ainsi, croire et rendre gloire à Dieu selon la tradition orthodoxe exigent également une façon de vivre, une façon d’agir. Ce mode d’être, ce comportement a été décrit par le Christ dans le sermon sur la montagne (Mt 5-7). Il repose sur un principe fondamental : l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

L’amour évangélique au quotidien

Tout ce mode d’être, toute la foi que nous exprimons dans notre vie religieuse doit donc s'incarner dans notre vie quotidienne, que ce soit en famille, au travail, dans nos loisirs ou notre vie affective. Le principe fondamental de cette pratique est très simple : Dieu a créé l’homme – tout homme – à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire comme une personne qui n’existe vraiment qu’en communion d’amour avec les autres, et non comme un individu – entité enfermée dans la cage de son égoïsme – ou un numéro anonyme dans une collectivité grégaire. Si donc nous adorons Dieu, nous l’honorerons en respectant son image, c’est-à-dire en traitant tout être humain – ami ou ennemi, sympathique ou antipathique, collaborateur ou adversaire – comme un frère que le Christ a tant aimé qu’Il a donné sa vie pour lui. Tout homme ou femme est donc une personne au salut de laquelle, dans la mesure de nos moyens – ne fusse que par un sourire – nous devons contribuer. Si nous devons aller visiter un assassin en prison – " J’étais en prison et vous m’avez rendu visite " (Mt 25, 36) – combien plus devons-nous nous intéresser au bonheur et au progrès d’un rival ou d’un adversaire... Car lui aussi a été créé en vue de sa déification ultime.

En famille, au travail et à l’église, nous chercherons donc sans cesse à communiquer avec l’autre dans le respect de sa personnalité. Non pour l’assujettir, l’accaparer ou l’agréger à un groupe en l’assimilant, mais pour l’aimer tel qu’il est, ou plutôt tel que Dieu l’appelle à devenir. Cela pour qu’il puisse réaliser pleinement le dessein du Créateur envers lui, par l’épanouissement de ses dons propres au service de la communauté au sein de laquelle il vit.

En famille : si l’on est chrétien, aimer un parent, un enfant, un époux, une épouse, un frère, une sœur, ce n’est pas chercher à le posséder, le dominer, en tirer du profit ou le vouloir pour soi. C’est désirer son libre épanouissement, chercher ce qu’on peut lui donner – " Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir " (Ac 20, 35) – pour le soutenir, pour l’aider à devenir meilleur, à réaliser ses projets et non pas ceux que nous voudrions lui imposer, pour le consoler, lui apporter le maximum de joie, pour qu’il se sente aimé. Aimer vraiment n’a rien à voir avec de la sentimentalité ; c’est désirer et favoriser la déification de l’autre, puisque c’est pour cela qu’il a été créé. En ce sens, il ne faut surtout pas oublier d’apporter les prénoms des membres de notre famille – vivants ou décédés – au début de la Divine liturgie, afin que par celle-ci le Saint Esprit rayonne sur eux pendant toute la semaine. Les dyptiques (liste des noms que l’on commémore, répartis sur deux colonnes, l’une pour les vivants et l’autre pour les morts), c’est le lien entre la liturgie et toute personne que nous aimons ou devrions aimer.

Dans la vie professionnelle : travailler, pour un chrétien, c’est faire passer un reflet du Royaume dans la réalité terrestre et la matière de ce monde. C’est mettre un peu de beauté dans la vie. Que l’on soit plombier ou balayeur de rue il s’agit d’embellir le monde. Un maçon chrétien est, à sa manière, un iconographe. Si l’Évangile nous a donné une certaine vision du royaume de Dieu, nous essayons, par notre travail, d’en projeter l’empreinte dans le domaine où s’exerce notre activité. Cela peut être l’ambiance qu’une infirmière cherche à faire régner dans son service, la beauté que le menuisier donne au meuble qu’il fabrique, la petite note de chaleur humaine qu’une secrétaire essaye de faire résonner dans son bureau... Dans tout travail, le chrétien peut introduire un petit rayon de lumière, un petit coin de ciel. Il suffit pour cela qu’à la liturgie du dimanche, il écoute avec attention la lecture de l’épître et de l’Évangile, qu’il se demande ensuite comment mettre en pratique la parole entendue. Si la Parole de Dieu touche notre cœur, elle changera notre vie et transformera notre façon de travailler. Les paraboles du Christ et tous ses enseignements sont toujours très proches de la vie quotidienne.

Tout compagnon de travail et collègue – subordonné ou supérieur – n’est jamais un numéro ou un robot, mais une personne que Dieu veut sauver. Elle doit nous intéresser ; nous devons chercher à établir avec elle un contact humain, découvrir ses soucis, ses aspirations, échanger un sourire. Même offrir une cigarette est déjà une approche, une antenne tendue vers l’autre. Efforçons-nous à chaque occasion de briser la glace, ôter le masque, dépasser la sécheresse du langage professionnel, atteindre le cœur d’un inconnu, rendre un petit service à celui ou celle qui nous a fait une vacherie, dire un mot gentil à celui qui a été abrupt ou blessant, contenir nos impatiences, dominer notre mauvaise humeur, avoir la paix dans notre cœur et la faire régner autour de nous.

Si nous avons communié la veille, souvenons-nous que nous sommes porteurs du Christ dans notre lieu de travail. S’Il est présent dans notre cœur, inconsciemment cette présence rayonnera autour de nous. Car participer à l’eucharistie, c’est permettre à Dieu de créer entre les hommes le lien le plus profond qui soit, au niveau même de l’être. Ce lien peut ensuite, petit à petit, émerger au niveau de la conscience et des rapports quotidiens.

Ce qui compte, finalement, c’est moins ce que nous faisons ou disons que ce que nous sommes. Le bon arbre ne peut que porter de bons fruits. Soyons souriants et joyeux parce que le Christ est ressuscité, pacifiés et pacifiant parce que nous sommes pardonnés et réconciliés. En revanche, si je suis grincheux, tourmenté, hargneux, agressif, jouant le jeu de la jungle qui m’entoure, comment pourrais-je être témoin du Christ ?

Dans nos loisirs et notre vie affective : pour pouvoir bien ou mieux accomplir sa tâche, il est nécessaire de se détendre. Il s’agit ici non pas de chercher à cueillir du plaisir en se servant des autres, mais à voir dans l’amitié et l’amour ce que nous pouvons donner. Le chrétien veut toujours voir dans l’autre une personne, une fin en soi, jamais un moyen. Dans nos loisirs, recherchons donc le contact humain et non le plaisir, la richesse personnelle qui se cache dans l’autre et non les sensations. La recherche de sensations déshumanise l’homme.

Le Seigneur vient !

Aimer l’autre donc, mais non point aimer l’amour. Sortir de soi, aider l’autre, le vouloir meilleur tout en l’acceptant tel qu’il est. En fin de compte, aimer vraiment quelqu’un, c’est vouloir son bonheur éternel, c’est-à-dire sa déification.

Vivre en chrétien, c’est prendre le risque magnifique de faire non pas ce dont nous avons envie, ni ce que la société ou l’entourage nous incite à faire, mais ce que la Parole de Dieu nous prescrit.

Tout cela n’est pas de l’utopie, parce que nous croyons que le Christ a envoyé l’Esprit – qui procède du Père – sur son Église et sur chacun de ses disciples le jour de la Pentecôte, et que ce même Esprit, invoqué quotidiennement, peut changer notre cœur de pierre en cœur de chair, transformer comme une source d’eau vive un désert en oasis, un truand en saint et, pourquoi pas, nous-mêmes en serviteurs de Dieu.

Le temps des " chrétiens sociologiques ", c’est-à-dire de ceux qui étaient chrétiens parce que les structures sociales l’exigeaient, est passé. Le temps des tièdes, que le Christ " vomira de sa bouche " (Ap 3, 16), est révolu. Dans une société de plus en plus païenne, soyons de plus en plus des chrétiens orthodoxes, c’est-à-dire des disciples de plus en plus authentiques du Dieu fait homme, par toute notre manière de vivre et toute notre façon de prier.

Les chrétiens deviendront alors ce qu’ils sont appelés à être : la lumière du monde d’aujourd’hui, tout comme ils furent celle du monde de l’époque de Néron ou de Dioclétien. Le Seigneur vient !

par le père Cyrille Argenti

Extrait de Cyrille Argenti, N’aie pas peur
Le Sel de la terre/Cerf, 2002.

« flambée d’intolérance religieuse

dans de nombreux pays »

« Je suis alarmé de voir la recrudescence de l’incitation à la haine, des boucs émissaires des communautés religieuses ou de conviction, y compris les chrétiens, les juifs et les musulmans pour la propagation du virus. »

Ahmed Shaheed est rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction. Expert indépendant désigné par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, il fustige la « flambée d’intolérance religieuse dans de nombreux pays » suite à la pandémie de coronavirus.

« La pandémie a provoqué une flambée d’intolérance religieuse dans de nombreux pays. Je suis alarmé de voir la recrudescence de l’incitation à la haine, des boucs émissaires des communautés religieuses ou de conviction, y compris les chrétiens, les juifs et les musulmans pour la propagation du virus. »

Ahmed Shaheed évoque également la situation des « migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile de différents groupes minoritaires », qu’il estime « stigmatisés de la même manière ».

« Les personnes ciblées ont également été victimes de violences verbales, de menaces de mort, d’agressions physiques et de discrimination dans l’accès aux services publics, notamment le refus de bénéficier de services de santé vitaux. »

Alors, il le rappelle fermement, « toute incitation à la haine ou à la violence fondée sur la religion, la conviction ou l’identité ethnique n’est tout simplement pas acceptable ». Il demande aux pays de mettre en place des « stratégies et canaux de communication » afin de « lutter contre la désinformation ».

Au-delà de la communication, il leur demande d’agir avec équité :

« Les États doivent également être non discriminatoires en aidant les personnes dans le besoin et veiller à ce que chacun ait un accès équitable à tous les services publics et de santé. »

Son appel s’étend à la société toute entière à qui il demande de « rejeter la haine et l’exclusion et à apporter soutien et solidarité à ceux qui pourraient être victimes ».

« J’appelle les États, les chefs religieux, la société civile, les médias et le grand public à rejeter la haine et l’exclusion et à apporter soutien et solidarité à ceux qui pourraient être victimes en ces temps difficiles »

M.C.

Ȏ Vierge du silence


Fais taire les murmures
Qui enfoncent leur lance
Dans le dos sans armure,
Dans le flanc sans défense !

Ȏ virginale Reine
Purifie pleinement
Ces langues souterraines
Aux noirs bourdonnements,
De ton Aube sereine !

Ȏ Sainte Vigilance,
Que ta chaste stature
Chasse les pestilences
Venues des voix obscures
Souillées de malveillance.

Ȏ Vertu de Patience
À la robe qui bruit,
Que ta main vienne et panse
Les victimes du bruit
Et de l’effervescence.

Ȏ muette Présence
Qui médite en son Cœur,
Renvoie les médisances
Au creux de leurs auteurs
Et comble leurs absences !

Ȏ Vigile des âges,
Que ta suprême pose
Taise les commérages
Et que ta Paix se pose
Sur les bouches pas sages.

Ȏ Mère de l’Amour
Et de la quiétude,
Que ces colporteurs sourds
Prennent ton attitude
Aux apaisants atours !

Ȏ silencieuse Vierge,
Que ton doigt sur les lèvres
Les appelle à ta berge,
Vienne mêler leur fièvre
Au chuchotis des cierges.

Ȏ foisonnant Symbole,
Que ton Éducation
Nous laisse sans paroles
Dans la contemplation
De la sainte Parole !

 

Tu es une vigne (géorgien: შენ ხარ  ვენახი, translittération:

Chen Khar Venakhi) est une hymne médiévale géorgienne.

Le  texte  est  attribué  au  roi  Démètre  Ier  de  Géorgie (1093-1156). Le compositeur de la musique est inconnu. Démètre est sensé l'avoir écrit pendant son séjour comme moine au monastère de David Garetji. L'hymne est dédiée à la Géorgie et au patronage de la Vierge Marie, elle est aussi une  prière  de  louange  à  [la  Mère  de  Dieu  et  toujours Vierge] Marie dans l'Eglise orthodoxe géorgienne. Le roi Démètre compare la Mère de Dieu à une belle vigne.

Tu es la vigne est habituellement chanté par un chœur sans accompagnement   instrumental  et  c'est  un  exemplclassique de musique chorale géorgienne. L'hymne est caractérisée comme très polyphonique et elle est représentative des traditions médiévales tardives de la Renaissance géorgienne.

Le roi Démètre, devint moine sous le nom de Damiane (Damien). Il a été glorifié par l'Eglise géorgienne, et sa fête est au 23 mai/ 5 juin.

 

Saint Damien (avant le monachisme roi Démètre Ier).

Le parchemin dans ses mains est ainsi libellé: "Tu es une Vigne."

 

Comme la Géorgie est le pays attribué à la Vierge Marie par l'Esprit Saint, cette hymne fonctionne presque comme un hymne national officieux et est très populaire. La mélodie du compositeur Paliachvili (19e siècle) est favorisée aujourd'hui. Les paroles de l'hymne "Chen Khar Venakhi / Tu es une Vigne" sont les suivantes:

 

Texte géorgien:

შენ ხარ ვენახი, ახლად  აყვავებული, ნორჩი  კეთილი, ედემს შინა ნერგული, (ალვა  სუნელი, სამოთხეს  ამოსული,)

(ღმერთმან შეგამკო  ვერვინა  გჯობს ქებული,)

და თავით თვისით მზე ხარ და გაბრწყინვებული.

Phonétique:

chen khar venakhi, akhlad aqvavebouli. nortchi k'etili, edems china nergouli. (alva suneli, samotkhes amosouli.)

(ghmertman shegamk'o vervina gjobs kebouli.)

da tavit tvisit mze khar da gabrts'qinvebouli.

Version française:

Tu es une vigne nouvellement fleurie Jeune, belle, croissant dans l'Eden, (Jeune peuplier fragrant en Paradis)

(Que Dieu te pare. Nul être n'est plus digne de louange.) Tu es toi-même le soleil qui rayonne brillamment)

 

 

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

The Georgian Church for English speakers et wikipedia

 

შენ ხარ ვენახი

Une idée pour initier les enfants à la prière d’intercession

Le Seigneur est attentif à la prière de ses enfants, et sans doute encore plus lorsque celle-ci vient des plus petits. Cependant, il n’est pas inné, pour un enfant, de prier pour les autres. Voici une méthode toute simple pour l’y aider.

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent » (Mc 10, 14). L’Evangile rapporte à plusieurs reprises cette préférence du Christ pour les plus petits et les plus faibles. Ce sont eux qui sont les plus proches du cœur de Dieu. Une place de choix pour la prière d’intercession ! Cependant, « dans l’intercession », explique le Catéchisme de l’Eglise catholique, « celui qui prie ne « recherche pas ses propres intérêts, mais songe plutôt à ceux des autres » (Ph 2, 4) ». Une démarche qui est loin d’être évidente pour des enfants. Voici comment les éveiller à la prière d’intercession.

 

Inspiré à la fois par le modèle de la prière des mères, où chaque maman inscrit le prénom de son enfant sur un petit disque de papier avant de le confier au Seigneur, et par ces prêtres confinés qui, à l’instar de ce curé italien, ont accroché des photos de leurs fidèles sur les bancs vides de leur église, Aleteia vous propose une méthode très simple pour inciter les enfants à prier pour leurs proches. Découpez des disques dans du papier cartonné, sur lesquels vous collerez, sur un côté, la photo d’un de vos proches, et inscrirez, de l’autre côté, son prénom. Il peut s’agir bien sûr des membres de la famille, des proches défunts, de leurs petits amis mais aussi de leurs enseignants, de leurs « ennemis », des prêtres qu’ils connaissent, sans oublier le Pape François et nos dirigeants. Placez tous les disques dans une petite corbeille dans le coin prière. Au moment de la prière, proposez à votre enfant : « Pour qui aimerais-tu prier ce soir ? ». Laissez-le choisir dans la corbeille la personne qu’il désire confier au Seigneur. Selon l’âge de l’enfant et l’aisance qui viendra progressivement, invitez-le à exprimer plus précisément son intention de prière. Car « intercéder, demander en faveur d’un autre, est, depuis Abraham, le propre d’un cœur accordé à la miséricorde de Dieu », dit encore le Catéchisme de l’Eglise catholique.

Et si un jour votre enfant vous interroge sur l’intérêt de sa prière dans le cas où elle ne serait apparemment pas exaucée, rappelez-lui que les grâces envoyées par Dieu ne sont pas toujours visibles. Frère Baptiste de l’Assomption écrivait récemment dans Aleteia que la prière « nous fait obtenir pour nos frères des choses réelles et extrêmement précieuses : la grâce et les dons de l’Esprit Saint. Chaque fois que nous nous tournons vers le Père, avec son Fils bien-aimé, afin de Le prier pour nos frères, toujours Il envoie son Esprit saint dans leur cœur. L’Écriture ne cesse de nous le rappeler. Nous sommes sûrs d’être exaucés lorsque nous demandons le trésor de l’Esprit saint pour nos frères. Quand bien même ils fermeraient leur cœur à la grâce qui les sollicite par notre prière, l’Esprit saint n’en viendra pas moins frapper à leur porte toutes les fois que nous le demanderons avec foi ». Or la foi des enfants n’est-elle pas la plus pure et la plus dénuée d’intérêt qui soit ?

 

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants (St Paissios l'Athonite)

Les miracles se produisent par les prières des petits enfants.

Tout ce qu'ils demandent à Dieu, Il le leur donne parce qu'ils sont candides et Il entend leur prière pure.

Je me souviens une fois que nos parents étaient partis aux champs et m'avaient laissé dans la maison avec mes deux jeunes frères et sœurs.

 

Le ciel s'est assombri soudainement et une pluie torrentielle a commencé.

 

«Que vont faire nos parents maintenant , avons-nous dit ? Comment vont-ils rentrer à la maison?»

 

Les deux petits ont commencé à pleurer.

 

«Viens ici, leur ai-je dit, nous allons demander au Christ d'arrêter la pluie.»

 

Nous nous sommes agenouillés tous les trois devant les icônes de la famille et avons prié.

 

En quelques minutes, la pluie s'est arrêtée.

 

(St Paissios l'Athonite)

PRIÈRE 

de Saint  CYPRIEN
pour défaire les actes de magie.

 

Seigneur Jésus-Christ notre Dieu qui domine et gouverne tout, Tu es Saint et glorieux.

Gloire à Toi, Roi des Rois et Despote des puissants.

Toi qui es assis dans la lumière infinie et intouchable des mortels, que des milliers d'armées d'anges et d'archanges ont vu.

Tu connais les pensées secrètes de ton humble Serviteur Cyprien, Tu sais que je ne connaissais pas tes miracles auparavant, Seigneur Tout-Puissant.

Tu es notre Seul Seigneur, Jésus-Christ, notre Dieu. Toi qui a consenti à me permettre de devenir digne alors que je ne l'étais pas avant. Tu as joint Ton Amour et Ton Désir pour que Tes Saints Apôtres, Hiéromartyrs et tous les Saints m'écoutent.

 Je prie Ta divine Charité afin que là où le péché avait l'avantage, Ta grâce, Seigneur déborde. Car je tenais les nuages et il n'y avait pas de pluie, je tenais la terre et elle ne donnait pas de produits, les vignes et elles ne poussaient pas, les brebis et elles ne donnaient pas de lait, les chèvres et elles ne mettaient point bas, les hommes et ils ne s'accouplaient pas avec leurs femmes, les mères et elles n'engendraient pas, les bateaux et ils ne partaient pas, les ateliers et il n'y avait pas de travail, les pêcheurs et ils ne remplissaient pas leurs filets, les jardins et ils ne donnaient pas de légumes, les arbres et ils ne donnaient pas de fruits, les rivières et l'eau n'y coulait plus, les moulins et ils ne tournaient plus.

Je semais la haine entre frères et couples et je les séparais, je faisais l'hiver l'été, et l'été l'hiver, je faisais tout ceci selon ma fantaisie la plus complète.

Maintenant Seigneur Mon Dieu je T'implore et je Te prie, accepte ma prière en Toi.

Mon Seigneur et Dieu que je devienne sacrifice favorable devant Toi, que tout homme qui est habité par l'esprit malin soit purifié, et champs, jardin, animal, moulin, château, pêcheur, ruches, commerçant, homme de science, artisan, vers à soie, maîtres et serviteurs, et le Serviteur de Dieu... (nom). .. avec toute sa maisonnée.

Qu'il soit purifié avec toute sa famille s'il est attaché par la magie et œuvres maléfiques, par envoûtement ou sortilège, ou s'il est empêché par 72 médisances et lié par les 365 paroles de la Magie qui veulent nuire au Serviteur de Dieu... (nom)... Aussitôt que ma demande suppliante et ma prière sont adressées à Ta grâce, Seigneur, que tout le monde soit libéré de toute colère et maladie, de tout lien magique, de tout philtre, envoûtement, sortilège, médisance, négligence, hébétement, intempérance, folie, impuissance, désespoir et de toute injustice, escroquerie, obstacle de la part du diable et en même temps le Serviteur de Dieu. . . et toute sa Famille. Qu'il soit délivré et libéré au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

De même, les magies qui sont soit dans l'air, soit sur la terre ou dans la mer ou partout ailleurs à cette heure, qu'elles soient dissoutes et interdites pour le Serviteur de Dieu... et toute sa famille et que le Serviteur de Dieu... et tous les siens soient libérés de tout maléfice, envoûtement, du mauvais œil ou de la jalousie, de médisance, magie, philtre, malédiction, anathème, parole méchante et de toute injure ou action contre lui. Partez tout de suite du Serviteur de Dieu... influences du malin par l'invocation du Nom très Saint, du Père et du Fils Unique et du Saint-Esprit, et par ma prière, Ton humble et pieux Serviteur Cyprien, que les démons partent et que les fourberies soient supprimées et interdites, que les nuages donnent la pluie sur la terre, que la terre porte des produits, les arbres donnent leurs fruits, les vignes poussent, que les femmes soient libérées de leur grossesse.

Qu'il en soit de même pour tout le monde, les troupeaux, les bergers, les maîtres, les serviteurs, les jardins, les apiculteurs, les sériciculteurs. . .

Qu'il en soit de même pour le Serviteur de Dieu..., toute sa Famille, tous ses biens. Qu'il soit libéré de toute maladie, mauvais moments, démons ou puissances occultes, nous Te prions afin que les œuvres maléfiques soient dissoutes par l'invocation du Saint-Esprit de Dieu Sabaoth.

De même, si le Serviteur de Dieu est attaché ou empêché par les airs ou sur la terre qu'il soit libéré, et si dans le fer, la pierre ou le bois, les œuvres maléfiques sont gravées, qu'elles soient détachées et dissoutes comme la fumée; et si elles sont écrites avec l'encre ou le sang d'un homme, d'un animal, d'un oiseau ou d'un poisson, au plomb ou d'une autre manière et si elles sont déposées en un endroit où le Serviteur de Dieu. . . les a enjambées, à ce moment même qu'elles soient supprimées et dissoutes, toutes œuvres de magie, des endroits et des maisons où cette prière est dite et lue.

Même si elles sont enterrées dans la cour, ou semées au hasard, qu'elles soient dissoutes.

Que les amulettes faites de métal soient inoffensives, que les talismans jetés dans la mer, les puits ou les tombes soient supprimés.

Que les philtres faits avec des ongles d'humain ou d'animal, ou avec de la terre de cimetière soient dissous.

Même s'ils sont enterrés sous une pierre ou percés d'une aiguille ou piqués par un clou ou d'une épingle, qu'ils soient dissous.

Même si les œuvres maléfiques sont faites en argent ou en or ou en tout autre métal précieux qu'elles soient dissoutes à l'instant même.

Si elles sont attachées avec de la laine, du coton, de la soie, du lin, du chanvre ou tout autre textile qu'elles soient détruites.

Si elles sont posées dans un lit qu'elles soient enlevées. Si elles sont liées par un nœud coulant, une liane ou tout autre qu'elles soient détachées à l'instant.

Si elles sont faites dans l'eau ou dans un bois creux ou cuites dans l'eau bouillante, ou faites dans le sang d'un humain ou d'un animal, mort ou vivant, Toi, Mon Seigneur Dieu, comme Tu connais les lieux, les manières et les hommes, qu'elles soient pulvérisées ces œuvres maléfiques où qu'elles soient.

Garde Ton Serviteur. . . ainsi que toute sa Famille, que tout maléfice s'envole comme la fumée de Ton Serviteur..., au Nom du Père, du Fils et du St Esprit, et par la Gloire du Dieu vivant qu'elles soient détruites avec la force de Ta croix Vénérable et Vivifiante.

Que toutes les puissances occultes, que toute magie quittent le Serviteur de Dieu... avec l'aide des Martyrs et de tous les Saints. Amen.

A VOUS, SEIGNEUR

 

S'ADRESSE MA PRIÈRE

 

On n’entre pas dans la prière comme dans un moulin. Il est nécessaire de se mettre en présence de Dieu, de s’ouvrir au mystère de Celui qui nous invite à partager sa vie.

Cette prière de saint Augustin nous invite à prendre conscience de la majesté du Dieu auquel nous nous adressons.

 

Dieu, qui n’a donné qu’aux cœurs purs de connaître le Vrai ; 
Dieu, Père de la Vérité, 
Père de la Sagesse, 
Père de la Vie véritable et plénière, 
Père du bonheur, 
Père du bon et du beau, 
Père de la lumière intelligible, 
Père de notre réveil et de notre illumination…

C’est Toi que j’invoque, 
Ô Dieu Vérité, Source, Principe, Auteur de la vérité de tout ce qui est vrai ; 
Dieu Sagesse, Principe, Auteur de la sagesse de tout ce qui est sage ; 
Dieu Vie véritable et plénière, Source, Principe, Auteur de la vie de tout ce qui vit véritablement et pleinement ; 
Dieu Béatitude, Source, Principe, Auteur du bonheur de tout ce qui est heureux ; 
Dieu du Bien et du Beau, Source, Principe, Auteur du Bien et du Beau dans tout ce qui est bon et beau ; 
Dieu Lumière intelligible, Source, Principe, Auteur de la lumière intelligible dans tout ce qui brille de cette lumière ; 
Dieu, dont le royaume est cet univers que les sens ignorent ; 
Dieu, dont le royaume trace leurs lois aux royaumes de ce monde ; 
Dieu, de qui on ne se détourne que pour choir, 
vers qui se tourner c’est se lever de nouveau, 
et en qui demeurer c’est trouver un solide appui ; 
sortir de toi, c’est mourir ; 
revenir à toi, c’est revivre ; 
habiter en toi, c’est vivre ; 
Dieu que nul ne perd s’il n’est trompé, 
que nul ne cherche sans appel préalable, 
que nul ne trouve s’il ne s’est purifié d’abord ; 
Dieu, dont l’abandon équivaut à la mort, 
la recherche à l’amour, 
la vie à l’entière possession ; 
Dieu, vers qui la foi nous pousse, 
vers qui l’espérance nous dresse, 
à qui la charité nous unit ; 
Dieu, par qui nous triomphons de l’Ennemi, 
C’est à Toi que j’adresse ma prière.

(Source : Augustin d’HipponeSoliloques I, I, 2-3 d’après la traduction de la Bibliothèque Augustinienne, p. 27-29)

Vidéo : le sens de la prière

Le Mouvement de la jeunesse orthodoxe au Liban (Patriarcat d’Antioche) a réalisé une courte vidéo (4:56) fort bien faite sur le sens de la prière avec des témoignages, en arabe sous-titrée en français. A découvrir ci-dessous

LE COIN DU CATÉCHISME ET...

DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE:

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Chapitre Neuf Jesus Le Messie JESUS," D ie u l ' a é l e vé t r è s ha u t e t l ui a d o nn é l e n o m q u i e s t a u - d e s s u s d e t ou t n o m , a f i n q u' a u n o m de J é s u s se p l i e to u t g e n o u de s ê t r e s c é l este s , t e...

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Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 
"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
 
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
 
Évêque Théodore (Tecuchev)

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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10 avril 2023 1 10 /04 /avril /2023 16:18
"Qom Moran men qabro"
(Notre Seigneur est ressuscité)
"shariroyith qom"
(En vérité il est ressuscité).
 
Chers amis , pour terminer cette journée du lundi 10 Avril (De la Semaine de l’Octave de Pâques, « Hevorae ») et nous introduire dans la Vigile du 11 (Hevorae mardi), je vous laisse le Lectionnaire pour la SEMAINE APRES PÂQUE "Hevorae" 2023 (selon notre Calendrier Liturgique Malankare Orthodoxe), vous y trouverez du Catéchisme, de nombreuses vidéo de chants de Pâque, des Illustrations, etc suivis comme de coutume de la prière pour la sanctification des prêtres :

¤¤¤

"Qom Moran men qabro " (Notre Seigneur est ressuscité), alleluia !
- "shariroyith qom" (En vérité il est ressuscité), alleluia, alleluia, alleluia !

C’est avec beaucoup d’émotion que nous portions vos intentions de prières pendant toute cette Semaine Sainte qui trouvait son point culminant dans la célébration de la veillée pascale et, ce matin de la résurrection du Christ Sauveur.

Vous serez encore présent dans toute cette prochaine semaine d’ Hevorae (Semaine de l’Octave) qui prolonge Pâque jusqu’à Dimanche prochain.

Cette semaine de l'Octave pascale ( Hevorae ) Messes à 6h en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe. 26580 Chaise-Dieu-Du-Theil, sauf samedi 15 à 10h30 en l'église du Monastère.

Ce prochain dimanche, nous partirons à 9h du Monastère pour rejoindre Chartres où nous célébrerons à 11h la Liturgie dans le cadre de l’Aumônerie des Africains de cette région. Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

Sinon, grâce au Père Simon qui me remplaçait ce jour à Angoulême(Jauldes), je resterai au Monastère pour en desservir la paroisse contiguë jusqu’au 1er Dimanche de Mai, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde auquel je vous convie pour marquer l’entrée dans le mois de Mai, « Mois de Marie ».

Heureuse Semaine de Pâques à vous tous qui restez dans nos prières.

Votre serviteur et frère en Christ.

+Métropolite Mor Philipose.



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

◇ Semaine de l'Octave pascale ( Hevorae ) Messes à 6h en l'Oratoire de l'ermitage Sainte Barbe. 26580 Chaise-Dieu-Du-Theil, sauf samedi 15 à 10h30 en l'église du Monastère.

◇ Dimanche 16, départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres . Adresse : 9 Rue Charles Péguy. 28300 Gasville-Oisème

◇ Dimanche 23 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. ..

◇ Samedi 29, mémoire mensuelle à Saint Michel Archange,

aux Saints Archange et à St Ubald.



◇ Dimanche 30 , Quadisha Qurbana à 10h30 en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. ..

◇☆◇ Dimanche 7 Mai,
PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 14 Mai, Fête Patronale à Notre-Dame Source de Toutes Grâces

et St Ubald.

Ste Messe à 10h30 ( Desservants: Mor Philipose et Abouna Simon ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Samedi 13 Mai , Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.


¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).


Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "


Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

 

SEMAINE APRES PÂQUE.

 

Lundi de Pâque. Hevorae lundi

Soirée

    • Saint-Luc 24, 13-35 :
  • 13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
  • 14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
  • 15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
  • 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
  • 17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
  • 18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
  • 19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
  • 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
  • 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
  • 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
  • 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
  • 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
  • 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
  • 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
  • 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
  • 28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
  • 29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
  • 30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
  • 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
  • 32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
  • 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
  • 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
  • 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
    •  

Matin

    • Saint Matthieu 28: 11-20 :
  • 11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
  • 12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme
  • 13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”
  • 14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
  • 15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
  • 16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
  • 17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
  • 18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
  • 19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,
  • 20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
    •  

Avant de Saint Qurbana

    • Genèse 41: 41-46 :
  • 41 Pharaon dit à Joseph : « Vois ! Je t’établis sur tout le pays d’Égypte. »
  • 42 Il ôta l’anneau de son doigt et le passa au doigt de Joseph ; il le revêtit d’habits de lin fin et lui mit autour du cou le collier d’or.
  • 43 Il le fit monter sur son deuxième char et on criait devant lui : « À genoux ! » Et ainsi il l’établit sur tout le pays d’Égypte.
  • 44 Pharaon dit encore à Joseph : « Je suis Pharaon. Mais sans ta permission, personne ne lèvera le petit doigt dans tout le pays d’Égypte. »
  • 45 Pharaon appela Joseph Safnath-Panéah et lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre de One. Alors Joseph partit inspecter le pays d’Égypte.
  • 46 Joseph avait trente ans quand il se tint en présence de Pharaon, le roi d’Égypte. Il prit congé de lui et parcourut tout le pays d’Égypte.
    •  
    • Jérémie 1: 4-12 :
  • 04 Soyez donc sur vos gardes : ne devenez pas, vous aussi, pareils aux étrangers ; ne vous laissez pas envahir par la crainte envers ces dieux,
  • 05 lorsque vous verrez la foule se prosterner devant et derrière eux. Dites-vous plutôt en pensée : « C’est devant toi, ô Maître, qu’il faut se prosterner. »
  • 06 Car mon ange est avec vous, lui qui demandera compte de vos âmes.
  • 07 La langue de ces dieux est poncée par un artisan, elle est recouverte d’or et d’argent, mais ils ne sont que mensonge, ils ne peuvent parler.
  • 08 Comme pour une jeune fille qui aime à se parer, ces gens prennent de l’or
  • 09 dont ils fabriquent des couronnes pour les têtes de leurs dieux. Il arrive même parfois que les prêtres dérobent à leurs dieux de l’or et de l’argent pour leurs propres dépenses,
  • 10 et qu’ils en donnent aussi aux prostituées sacrées. Ces dieux d’argent, d’or et de bois, on les pare de vêtements comme des hommes,
  • 11 eux qui ne peuvent se défendre ni de la rouille, ni des mites. Ils sont revêtus d’un habit de pourpre,
  • 12 mais on leur essuie le visage, à cause de la poussière du temple qui s’accumule sur eux.
    •  
    • Isaïe 40: 9-15 :
  • 09 Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! »
  • 10 Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage.
  • 11 Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.
  • 12 Qui a jaugé les eaux des mers dans le creux de sa main, et, de ses doigts, mesuré les cieux, évalué en boisseaux la poussière de la terre, pesé les montagnes au crochet et les collines sur la balance ?
  • 13 Qui mesuré l’esprit du Seigneur ? Qui l’a conseillé pour l’instruire ?
  • 14 De qui a-t-il pris conseil pour discerner, pour apprendre les chemins du jugement, pour acquérir le savoir et s’instruire des voies de l’intelligence ?
  • 15 Voici les nations : elles sont pour lui comme une goutte au bord d’un seau, un grain de sable sur le plateau de la balance ! Voici les îles, comme une poussière qu’il soulève !
    •  

 

  • Saint Qurbana
    • I Pierre 5: 1 à 8 :
  • 01 Quant aux anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la gloire qui va se révéler :
  • 02 soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ;
  • 03 non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau.
  • 04 Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.
  • 05 De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.
  • 06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.
  • 07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.
  • 08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.
    •  
    • Romains 6 12-23 :
  • 12 Il ne faut pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs.
  • 13 Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice.
  • 14 Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
  • 15 Alors ? Puisque nous ne sommes pas soumis à la Loi mais à la grâce, allons-nous commettre le péché ? Pas du tout.
  • 16 Ne le savez-vous pas ? Celui à qui vous vous présentez comme esclaves pour lui obéir, c’est de celui-là, à qui vous obéissez, que vous êtes esclaves : soit du péché, qui mène à la mort, soit de l’obéissance à Dieu, qui mène à la justice.
  • 17 Mais rendons grâce à Dieu : vous qui étiez esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement qui vous a été transmis.
  • 18 Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
  • 19 J’emploie un langage humain, adapté à votre faiblesse. Vous aviez mis les membres de votre corps au service de l’impureté et du désordre, ce qui mène au désordre ; de la même manière, mettez-les à présent au service de la justice, ce qui mène à la sainteté.
  • 20 Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice.
  • 21 Qu’avez-vous récolté alors, à commettre des actes dont vous avez honte maintenant ? En effet, ces actes-là aboutissent à la mort.
  • 22 Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous récoltez ce qui mène à la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle.
  • 23 Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur.
    •  
    • St. Jean 2 18-25 :
  • 18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
  • 19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
  • 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
  • 21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
  • 22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
  • 23 Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
  • 24 Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
  • 25 et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

 

 

Mardi de Pâque. Hevorae mardi

Soirée

    • Saint-Marc 15: 37 – 47 :
  • 37 Poussant un grand cri, Jésus expira.
  • 38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
  • 39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
  • 40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
  • 41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
  • 42 Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat,
  • 43 Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus.
  • 44 Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
  • 45 Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps.
  • 46 Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
  • 47 Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.
    • 16: 1 – 8 :
  • 01 Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
  • 02 De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.
  • 03 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »
  • 04 Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
  • 05 En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.
  • 06 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.
  • 07 Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »
  • 08 Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.
    •  

Matin

    • Saint-Marc 16: 9-18 :
  • 09 Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.
  • 10 Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.
  • 11 Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire.
  • 12 Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
  • 13 Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
  • 14 Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.
  • 15 Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création.
  • 16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
  • 17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ;
  • 18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
    •  

Avant le Saint Qurbana

    • Exode 14: 26-31 :
  • 26 Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras sur la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! »
  • 27 Moïse étendit le bras sur la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
  • 28 Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers, toute l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël. Il n’en resta pas un seul.
  • 29 Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
  • 30 Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte, et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
  • 31 Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse.
    •  
    • Josué 6: 6 à 21 :
  • 06 Josué, fils de Noun, appela les prêtres et leur dit : « Portez l’arche d’Alliance, et que sept prêtres portent sept trompes en corne de bélier devant l’arche du Seigneur. »
  • 07 Il dit au peuple : « Passez, faites le tour de la ville, et que l’avant-garde passe devant l’arche du Seigneur. »
  • 08 Selon les paroles de Josué au peuple, les sept prêtres, portant les sept trompes en corne de bélier devant le Seigneur, passèrent en sonnant du cor. L’arche de l’Alliance du Seigneur les suivait.
  • 09 L’avant-garde marchait devant les prêtres qui sonnaient du cor, l’arrière-garde suivait l’arche. On marchait et on sonnait du cor.
  • 10 Josué avait donné cet ordre au peuple : « Vous ne pousserez aucune clameur, vous ne ferez pas entendre votre voix, aucune parole ne sortira de votre bouche, jusqu’au jour où je vous dirai : “Poussez une clameur !” Alors, vous pousserez une clameur. »
  • 11 L’arche du Seigneur fit le tour de la ville, elle tourna une fois. Puis on rentra au camp pour y passer la nuit.
  • 12 Josué se leva de bon matin, et les prêtres portèrent l’arche du Seigneur.
  • 13 Les sept prêtres, portant les sept trompes en corne de bélier, marchaient devant l’arche du Seigneur en sonnant du cor. L’avant-garde marchait devant eux, l’arrière-garde suivait l’arche du Seigneur : on marchait en sonnant du cor.
  • 14 Le second jour, ils firent une fois le tour de la ville ; puis ils revinrent au camp. Ils firent ainsi pendant six jours.
  • 15 Le septième jour, ils se levèrent dès l’aurore. Ils firent le tour de la ville, sept fois, selon le même rite. Ce jour-là seulement, ils firent sept fois le tour de la ville.
  • 16 La septième fois, alors que les prêtres sonnaient du cor, Josué dit au peuple : « Poussez une clameur, le Seigneur vous a livré la ville !
  • 17 La ville sera vouée à l’anathème pour le Seigneur, elle et tout ce qui s’y trouve. Seule vivra Rahab, la prostituée, elle et tous ceux qui seront avec elle dans la maison, car elle a caché les messagers que nous avons envoyés.
  • 18 Mais vous, veillez à éviter l’anathème, de peur que, prenant de ce qui est anathème, vous ne rendiez anathème le camp d’Israël et n’y semiez la confusion.
  • 19 L’argent, l’or, les objets de bronze et de fer, tout sera consacré au Seigneur et entrera dans le trésor du Seigneur. »
  • 20 Le peuple poussa la clameur et on sonna du cor. Lorsque le peuple entendit le son du cor, il poussa une grande clameur, et le rempart s’effondra sur place. Alors le peuple monta vers la ville, chacun droit devant soi, et ils s’emparèrent de la ville.
  • 21 Ils vouèrent à l’anathème tout ce qui se trouvait dans la ville, l’homme comme la femme, le jeune comme le vieillard, de même que le bœuf, le mouton et l’âne, les passant tous au fil de l’épée.
    •  
    • Sagesse 1: 1-16 :
  • 01 AIMEZ LA JUSTICE, vous qui gouvernez la terre, ayez sur le Seigneur des pensées droites, cherchez-le avec un cœur simple,
  • 02 car il se laisse trouver par ceux qui ne le mettent pas à l’épreuve, il se manifeste à ceux qui ne refusent pas de croire en lui.
  • 03 Les pensées tortueuses éloignent de Dieu, et sa puissance confond les insensés qui la provoquent.
  • 04 Car la Sagesse ne peut entrer dans une âme qui veut le mal, ni habiter dans un corps asservi au péché.
  • 05 L’Esprit saint, éducateur des hommes, fuit l’hypocrisie, il se détourne des projets sans intelligence, quand survient l’injustice, il la confond.
  • 06 La Sagesse est un esprit ami des hommes, mais elle ne laissera pas le blasphémateur impuni pour ses paroles ; car Dieu scrute ses reins, avec clairvoyance il observe son cœur, il écoute les propos de sa bouche.
  • 07 L’esprit du Seigneur remplit l’univers : lui qui tient ensemble tous les êtres, il entend toutes les voix.
  • 08 C’est pourquoi nul n’est à l’abri lorsqu’il tient des propos injustes : la Justice qui confond les coupables ne l’épargnera pas.
  • 09 Sur les intentions de l’impie, il y aura une enquête, le bruit de ses paroles parviendra jusqu’au Seigneur qui le confondra pour ses forfaits.
  • 10 Une oreille attentive écoute tout ; même le murmure des récriminations ne reste pas caché.
  • 11 Gardez-vous donc d’une récrimination inutile, et plutôt que de dire du mal, retenez votre langue, car un propos tenu en cachette ne restera pas sans effet : la bouche qui calomnie détruit l’âme.
  • 12 Ne courez pas après la mort en dévoyant votre vie, n’attirez pas la catastrophe par les œuvres de vos mains.
  • 13 Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
  • 14 Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui naît dans le monde est porteur de vie : on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir. La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre,
  • 15 car la justice est immortelle.
  • 16 Pourtant, les impies ont invité la Mort, du geste et de la voix ; la tenant pour amie, pour elle ils se consument ; ils ont fait un pacte avec elle : ils méritent bien de lui appartenir.

 

  • Saint Qurbana
    • Actes 13 26-39 :
  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
    •  
    • Ephésiens 6 10-20 :
  • 10 Puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
    •  
    • Saint-Marc 8 11-21 :
  • 11 Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
  • 12 Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
  • 13 Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.
  • 14 Les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque.
  • 15 Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »
  • 16 Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains.
  • 17 Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ?
  • 18 Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ?
  • 19 Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze.
  • 20 – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. »
  • 21 Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »
    •  

 

 

 

 

 

Mercredi de Pâque. Hevorae mercredi

Soirée

    • Saint-Luc 23: 46 – 56 :
  • 46   Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
  • 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »
  • 48 Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine.
  • 49 Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.
  • 50 Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste,
  • 51 qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu.
  • 52 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
  • 53 Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé.
  • 54 C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat.
  • 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
  • 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
    • 24: 1 – 12 :
  • 01 Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.
  • 02 Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
  • 03 Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
  • 04 Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.
  • 05 Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?
  • 06 Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :
  • 07 “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.” »
  • 08 Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.
  • 09 Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
  • 10 C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.
  • 11 Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.
  • 12 Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.
    •  

Matin

    • Luc 24: 13 -35 :
  • 13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
  • 14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
  • 15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
  • 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
  • 17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
  • 18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
  • 19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
  • 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
  • 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
  • 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
  • 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
  • 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
  • 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
  • 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
  • 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
  • 28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
  • 29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
  • 30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
  • 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
  • 32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
  • 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
  • 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
  • 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
    •  

Avant de Saint Qurbana

    • Exode 40: 1-16 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
  • 02 « Au premier mois, le premier jour du mois, tu dresseras la Demeure de la tente de la Rencontre.
  • 03 Tu y mettras l’arche du Témoignage et tu protégeras l’arche avec le rideau.
  • 04 Tu apporteras la table et tu la disposeras avec soin. Tu apporteras le chandelier et tu allumeras ses lampes.
  • 05 Tu placeras l’autel d’or pour l’encens devant l’arche du Témoignage et tu mettras le rideau à l’entrée de la Demeure.
  • 06 Tu placeras l’autel de l’holocauste devant l’entrée de la Demeure de la tente de la Rencontre.
  • 07 Tu placeras la cuve entre la tente de la Rencontre et l’autel, et tu y verseras de l’eau.
  • 08 Tu installeras l’enceinte du parvis et tu placeras le rideau de la porte du parvis.
  • 09 Tu prendras l’huile de l’onction, et tu feras l’onction sur la Demeure et tout ce qu’elle contient ; tu la consacreras, ainsi que tous ses accessoires, et elle sera sainte.
  • 10 Tu feras l’onction sur l’autel de l’holocauste et tous ses accessoires, tu le consacreras, et l’autel sera très saint.
  • 11 Tu feras l’onction sur la cuve et son support, et tu la consacreras.
  • 12 Tu feras approcher Aaron et ses fils de l’entrée de la tente de la Rencontre, tu les baigneras dans l’eau,
  • 13 tu revêtiras Aaron des vêtements sacrés, tu lui donneras l’onction et tu le consacreras afin qu’il exerce pour moi le sacerdoce.
  • 14 Tu feras approcher ses fils, tu les revêtiras de tuniques,
  • 15 tu leur donneras l’onction comme tu l’as donnée à leur père, afin qu’ils exercent pour moi le sacerdoce. Ainsi, l’onction reçue leur conférera un sacerdoce perpétuel, de génération en génération. »
  • 16 Moïse exécuta tout ce que le Seigneur lui avait ordonné.
    •  
    • Josué 2:1-6 :
  • 01 Depuis Shittim, Josué, fils de Noun, envoya discrètement deux espions. Il leur dit : « Allez voir le pays et Jéricho. » Ils y allèrent, entrèrent dans la maison d’une prostituée nommée Rahab et y couchèrent.
  • 02 On dit au roi de Jéricho : « Des hommes sont entrés ici cette nuit, des fils d’Israël, pour reconnaître le pays. »
  • 03 Alors, le roi de Jéricho envoya dire à Rahab : « Fais sortir les hommes qui sont venus chez toi – qui sont entrés dans ta maison – car c’est pour reconnaître tout le pays qu’ils sont venus. »
  • 04 Mais la femme emmena les deux hommes et les cacha. Puis elle dit : « Oui, ces hommes sont entrés chez moi, mais je ne savais pas d’où ils venaient.
  • 05 Ils sont sortis quand, à la nuit tombante, on allait fermer la porte de la ville. Je ne sais pas où ils sont allés. Dépêchez-vous de les poursuivre, et vous les rattraperez. »
  • 06 Or, elle les avait fait monter sur le toit en terrasse et les avait cachés sous les tiges de lin rangées sur le toit.
    •  
    • Isaïe 49: 13 à 21 :
  • 13 Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion.
  • 14 Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. »
  • 15 Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.
  • 16 Car je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, j’ai toujours tes remparts devant les yeux.
  • 17 Ils accourent, tes bâtisseurs ; tes démolisseurs, tes dévastateurs, ils s’éloignent de toi.
  • 18 Lève les yeux alentour et regarde : tous, ils se rassemblent et viennent vers toi. Par ma vie – oracle du Seigneur –, tous, ils seront comme une parure que tu revêtiras, autour de toi, comme la ceinture d’une jeune mariée.
  • 19 Car tes ruines, tes décombres, ton pays dévasté sont désormais trop étroits pour tes habitants, et ceux qui te dévoraient s’éloigneront.
  • 20 Les fils dont tu étais privée te diront de nouveau à l’oreille : « L’espace est trop étroit pour moi, fais-moi place, que je m’installe. »
  • 21 Et tu diras en ton cœur : « Qui me les a enfantés, ceux-là ? Privée d’enfants, j’étais stérile, j’étais bannie, rejetée, et ceux-là, qui les a élevés ? Quand moi, je restais seule, ceux-là, où donc étaient-ils ? »

 

  • Saint Qurbana :
    • Actes 4: 8-21 :
  • 08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
  • 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
  • 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
  • 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
  • 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
  • 13 Constatant l’assurance de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus.
  • 14 Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire.
  • 15 Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux.
  • 16 Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier.
  • 17 Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. »
  • 18 Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
  • 19 Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger.
  • 20 Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
  • 21 Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent, faute d’avoir trouvé le moyen de les punir : c’était à cause du peuple, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
    •  
    • Hébreux 3: 1-13 :
  • 01 Ainsi donc, frères saints, vous qui avez en partage une vocation céleste, considérez Jésus, l’apôtre et le grand prêtre de notre confession de foi :
  • 02 pour celui qui l’a institué, il est, comme Moïse, digne de foi dans toute sa maison.
  • 03 Lui, il a même été jugé digne d’une plus grande gloire que Moïse, dans la mesure où le constructeur de la maison reçoit plus d’honneur que la maison elle-même.
  • 04 Car toute maison est construite par quelqu’un, et celui qui a tout construit, le Christ, est Dieu.
  • 05 Moïse, lui, a été digne de foi dans toute la maison de Dieu en qualité d’intendant, pour attester ce qui allait être dit.
  • 06 Mais le Christ, lui, est digne de foi en qualité de Fils à la tête de sa maison ; et nous sommes sa maison, si du moins nous maintenons l’assurance et la fierté de l’espérance.
  • 07 C’est pourquoi, comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
  • 08 n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert,
  • 09 quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre
  • 10 pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins.
  • 11 Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
  • 12 Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant.
  • 13 Au contraire, encouragez-vous les uns les autres jour après jour, aussi longtemps que retentit l’« aujourd’hui » de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché.
    •  
    • Saint-Marc 8:27-33 :
  • 27 Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? »
  • 28 Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. »
  • 29 Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. »
  • 30 Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.
  • 31 Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
  • 32 Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.
  • 33 Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
    •  

 

 

Jeudi de Pâque. Hevorae jeudi

Soirée

    • Saint Jean 19: 30 :
    • 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
    • 20: 1 et 2 :
  • 01 Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
  • 02 Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    •  

Matin

    • Saint Jean 20: 3-18 :
  • 03 Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
  • 04 Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
  • 05 En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
  • 06 Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat,
  • 07 ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
  • 08 C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
  • 09 Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
  • 10 Ensuite, les disciples retournèrent chez eux.
  • 11 Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
  • 12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
  • 13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
  • 14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
  • 15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
  • 16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
  • 17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
  • 18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
    •  

Avant de Saint Qurbana

    • Exode 34: 4-12 :
  • 04 Moïse tailla deux tables de pierre semblables aux premières. Il se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il emportait les deux tables de pierre.
  • 05 Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer là, auprès de Moïse. Il proclama son nom qui est : LE SEIGNEUR.
  • 06 Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité,
  • 07 qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération. »
  • 08 Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna.
  • 09 Il dit : « S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage. »
  • 10 Le Seigneur dit : « Voici que je vais conclure une alliance. Devant tout ton peuple, je vais faire des merveilles qui n’ont été créées nulle part, dans aucune nation. Tout le peuple qui t’entoure verra l’œuvre du Seigneur, car je vais réaliser avec toi quelque chose d’extraordinaire.
  • 11 Observe donc bien ce que je t’ordonne aujourd’hui. Je vais chasser devant toi l’Amorite, le Cananéen, le Hittite, le Perizzite, le Hivvite et le Jébuséen.
  • 12 Garde-toi de conclure une alliance avec l’habitant du pays où tu vas entrer, de peur qu’il ne devienne un piège au milieu de toi.
    •  
    • Michée 4: 1-7 :
  • 01 Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la Maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, elle s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront des peuples
  • 02 et viendront des nations nombreuses. Elles diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur.
  • 03 Il sera le juge entre des peuples nombreux et, jusqu’aux lointains, l’arbitre de nations puissantes. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre.
  • 04 Chacun pourra s’asseoir sous sa vigne et son figuier, et personne pour l’inquiéter. La bouche du Seigneur de l’univers a parlé !
  • 05 Oui, tous les peuples marchent, chacun au nom de son dieu ; mais nous, nous marchons au nom du Seigneur, notre Dieu, pour toujours et à jamais.
  • 06 Ce jour-là – oracle du Seigneur –, je rassemblerai les brebis boiteuses, je réunirai les égarées, et celles que j’avais maltraitées.
  • 07 Des boiteuses je ferai le reste d’Israël, de celles qui sont mises à l’écart, une nation puissante. Le Seigneur régnera sur eux à la montagne de Sion, dès maintenant et à jamais.
    •  
    • Zacharie 8: 4-9 :
  • 04 Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Les vieux et les vieilles reviendront s’asseoir sur les places de Jérusalem, le bâton à la main, à cause de leur grand âge ;
  • 05 les places de la ville seront pleines de petits garçons et de petites filles qui viendront y jouer.
  • 06 Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Si tout cela paraît une merveille aux yeux des survivants de ce temps-là, ce sera aussi une merveille à mes yeux – oracle du Seigneur de l’univers.
  • 07 Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Voici que je sauve mon peuple, en le ramenant du pays de l’orient et du pays de l’occident.
  • 08 Je les ferai venir pour qu’ils demeurent au milieu de Jérusalem. Ils seront mon peuple, et moi, je serai leur Dieu, dans la loyauté et dans la justice.
  • 09 Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Que vos mains se fortifient, vous qui entendez en ces jours ces paroles sorties de la bouche des prophètes le jour où furent posées les fondations de la Maison du Seigneur pour rebâtir son Temple.
    •  
    • Isaïe 37: 8-17
  • 08 Le grand échanson s’en retourna. Ayant appris que le roi d’Assour avait quitté la ville de Lakish, il le trouva qui attaquait la ville de Libna.
  • 09 Le roi d’Assour avait appris cette nouvelle, au sujet de Tirhaqa, roi d’Éthiopie : « Il s’est mis en campagne pour passer à l’attaque contre toi. » Quand le roi d’Assour l’apprit, il envoya des messagers dire à Ézékias :
  • 10 « Vous parlerez à Ézékias, roi de Juda, en ces termes : Ne te laisse pas tromper par ton Dieu, en qui tu mets ta confiance, et ne dis pas : “Jérusalem ne sera pas livrée aux mains du roi d’Assour !”
  • 11 Tu sais bien ce que les rois d’Assour ont fait à tous les pays : ils les ont voués à l’anathème. Et toi seul, tu serais délivré ?
  • 12 Les dieux des nations les ont-ils délivrées, elles que mes pères ont fait détruire : Gozane, Harrane, Récef, et les gens d’Éden qui sont à Telassar ?
  • 13 Où sont le roi de Hamath, le roi d’Arpad, le roi de Lahir, de Sefarwaïm, de Héna et de Iwwa ? »
  • 14 Ézékias prit la lettre de la main des messagers ; il la lut. Puis il monta à la Maison du Seigneur, déplia la lettre devant le Seigneur,
  • 15 et le pria en disant :
  • 16 « Seigneur de l’univers, Dieu d’Israël, toi qui sièges sur les Kéroubim, tu es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait le ciel et la terre.
  • 17 Prête l’oreille, Seigneur, et entends, ouvre les yeux, Seigneur, et vois ! Écoute le message envoyé par Sennakérib pour insulter le Dieu vivant.

 

  • Saint Qurbana :
    • 1ère de St  Jean 5: 13 – 21 :
  • 13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
  • 14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
  • 15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
  • 16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
  • 17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
  • 18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
  • 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
  • 20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
  • 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles.
    •  
    • Hébreux 11: 3-6 :
  • 03 Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
  • 04 Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; à cause de sa foi, il fut déclaré juste : Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ; à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
  • 05 Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ; avant cet événement, il avait été agréable à Dieu, l’Écriture en témoigne.
  • 06 Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
    •  
    • Saint Matthieu 16: 20-27 :
  • 01 Les pharisiens et les sadducéens s’approchèrent pour mettre Jésus à l’épreuve ; ils lui demandèrent de leur montrer un signe venant du ciel.
  • 02 Il leur répondit : « Quand vient le soir, vous dites : “Voici le beau temps, car le ciel est rouge.”
  • 03 Et le matin, vous dites : “Aujourd’hui, il fera mauvais, car le ciel est d’un rouge menaçant.” Ainsi l’aspect du ciel, vous savez en juger ; mais pour les signes des temps, vous n’en êtes pas capables.
  • 04 Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas. » Alors il les abandonna et partit.
  • 05 En se rendant sur l’autre rive, les disciples avaient oublié d’emporter des pains.
  • 06 Jésus leur dit : « Attention ! Méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. »
  • 07 Ils discutaient entre eux en disant : « C’est parce que nous n’avons pas pris de pains. »
  • 08 Mais Jésus s’en rendit compte et leur dit : « Hommes de peu de foi, pourquoi discutez-vous entre vous sur ce manque de pains ?
  • 09 Vous ne comprenez pas encore ? Ne vous rappelez-vous pas les cinq pains pour cinq mille personnes et combien de paniers vous avez emportés ?
  • 10 Les sept pains pour quatre mille personnes et combien de corbeilles vous avez emportées ?
  • 11 Comment ne comprenez-vous pas que je ne parlais pas du pain ? Méfiez-vous donc du levain des pharisiens et des sadducéens. »
  • 12 Alors ils comprirent qu’il ne leur avait pas dit de se méfier du levain pour le pain, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens.
  • 13 Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
  • 14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
  • 15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
  • 16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
  • 17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
  • 18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
  • 19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
  • 20 Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.
  • 21 À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
  • 22 Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
  • 23 Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
  • 24 Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
  • 25 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.
  • 26 Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?
  • 27 Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.

 

 

Vendredi de Pâque. Hevorae vendredi

Soirée

    • Saint Jean  20: 18-23 :
  • 18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
  • 19 Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
  • 20 Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
  • 21 Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
  • 22 Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
  • 23 À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
    •  

Matin

    • Saint Matthieu 28  1-11 :
  • 01 Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.
  • 02 Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus.
  • 03 Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige.
  • 04 Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts.
  • 05 L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié.
  • 06 Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait.
  • 07 Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »
  • 08 Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
  • 09 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
  • 10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
  • 11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
    •  

Avant le Saint Qurbana

    • Deutéronome 16: 1-8 :
  • 01 Observe le mois des Épis et célèbre la Pâque pour le Seigneur ton Dieu, car c’est au mois des Épis que le Seigneur ton Dieu t’a fait sortir d’Égypte, durant la nuit.
  • 02 Tu feras le sacrifice de la Pâque pour le Seigneur ton Dieu avec du petit et du gros bétail, dans le lieu choisi par le Seigneur ton Dieu pour y faire demeurer son nom.
  • 03 Tu n’y mangeras pas de pain levé ; mais là, pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain – un pain de misère – car c’est en toute hâte que tu es sorti du pays d’Égypte : ceci, pour faire mémoire, tous les jours de ta vie, de ce jour où tu sortis du pays d’Égypte.
  • 04 Pendant sept jours, on ne verra pas chez toi de levain, sur tout ton territoire ; rien de la chair que tu auras sacrifiée le soir du premier jour ne sera conservé jusqu’au lendemain matin.
  • 05 Tu ne pourras pas sacrifier la Pâque dans n’importe laquelle des villes que te donne le Seigneur ton Dieu,
  • 06 mais c’est au lieu choisi par le Seigneur ton Dieu pour y faire demeurer son nom que tu sacrifieras la Pâque, le soir, au coucher du soleil, au moment précis où tu sortis d’Égypte.
  • 07 Tu la feras cuire et tu la mangeras au lieu choisi par le Seigneur ton Dieu, puis tu t’en retourneras au matin, et tu regagneras tes tentes.
  • 08 Pendant six jours, tu mangeras des pains sans levain ; le septième jour, ce sera la clôture de la fête pour le Seigneur ton Dieu, et tu ne feras aucun travail.
    •  
    • Josué 8 30-33 :
  • 30 Josué bâtit un autel au Seigneur, Dieu d’Israël, sur le mont Ébal.
  • 31 Moïse, serviteur du Seigneur, en avait donné l’ordre aux fils d’Israël. En effet, il est écrit dans le livre de la Loi de Moïse : Tu feras un autel de pierres brutes, c’est-à-dire non taillées par le fer. Sur cet autel, ils offrirent au Seigneur des holocaustes et des sacrifices de paix.
  • 32 Là, Josué écrivit sur des pierres une copie de la Loi que Moïse avait écrite en présence des fils d’Israël.
  • 33 En face des prêtres lévites qui portaient l’arche de l’Alliance du Seigneur, tout Israël, ses anciens, ses scribes et ses juges, tous, Israélites de souche et immigrés, se rangèrent de part et d’autre de l’arche, les uns du côté du mont Garizim, les autres du côté du mont Ébal, pour que le peuple d’Israël reçoive d’abord la bénédiction comme Moïse, serviteur du Seigneur, en avait donné l’ordre.
    •  
    • Isaïe 54  1-8
  • 01 Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur.
  • 02 Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets !
  • 03 Car tu vas te répandre au nord et au midi. Ta descendance dépossédera les nations, elle peuplera des villes désertées.
  • 04 Ne crains pas, tu ne connaîtras plus la honte ; ne tiens pas compte des outrages, tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ta jeunesse, tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage.
  • 05 Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle « Dieu de toute la terre ».
  • 06 Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu.
  • 07 Un court instant, je t’avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai.
  • 08 Quand ma colère a débordé, un instant, je t’avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur.

 

  • Saint Qurbana :
    • 1ère de St  Pierre 3 17-22 :
  • 17 Mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si telle est la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Hébreux 11  32-40 :
  • 32 Que dire encore ? Le temps me manquerait pour rappeler l’histoire de Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes.
  • 33 Par leur foi, ils ont conquis des royaumes, pratiqué la justice, obtenu la réalisation de certaines promesses. Ils ont fermé la gueule des lions,
  • 34 éteint la flamme des brasiers, échappé au tranchant de l’épée, retrouvé leurs forces après la maladie, montré du courage à la guerre, mis en fuite des armées étrangères.
  • 35 Des femmes dont les enfants étaient morts les ont retrouvés ressuscités. Mais certains autres ont été torturés et n’ont pas accepté la libération qui leur était proposée, car ils voulaient obtenir une meilleure résurrection.
  • 36 D’autres ont subi l’épreuve des moqueries et des coups de fouet, des chaînes et de la prison.
  • 37 Ils furent lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d’épée. Ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres, manquant de tout, harcelés et maltraités
  • 38 – mais en fait, c’est le monde qui n’était pas digne d’eux ! Ils menaient une vie errante dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre.
  • 39 Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse.
  • 40 En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.
    •  
    • Saint-Marc 9  9-13 :
  • 09 Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
  • 10 Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
  • 11 Ils l’interrogeaient : « Pourquoi les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
  • 12 Jésus leur dit : « Certes, Élie vient d’abord pour remettre toute chose à sa place. Mais alors, pourquoi l’Écriture dit-elle, au sujet du Fils de l’homme, qu’il souffrira beaucoup et sera méprisé ?
  • 13 Eh bien ! je vous le déclare : Élie est déjà venu, et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu, comme l’Écriture le dit à son sujet. »
    •  

 

Samedi de Pâque. Hevorae samedi

Soirée

    • Saint-Luc 24  35-45 :
  • 35 Ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
  • 36 Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
  • 37 Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
  • 38 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
  • 39 Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
  • 40 Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
  • 41 Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
  • 42 Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
  • 43 qu’il prit et mangea devant eux.
  • 44 Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
  • 45 Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
    •  

Matin

    • Saint Mathieu 28  1 – 20 :
  • 01 Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.
  • 02 Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus.
  • 03 Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige.
  • 04 Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts.
  • 05 L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié.
  • 06 Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait.
  • 07 Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »
  • 08 Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
  • 09 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
  • 10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
  • 11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
  • 12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme
  • 13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”
  • 14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
  • 15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
  • 16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
  • 17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
  • 18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
  • 19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,
  • 20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
    •  

Avant de Saint Qurbana

    • Josué 1 5-9 :
  • 05 Personne ne pourra te résister tout au long de ta vie. J’étais avec Moïse, je serai avec toi ; je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas.
  • 06 Sois fort et courageux, c’est toi qui donneras en héritage à ce peuple le pays que j’avais juré de donner à leurs pères.
  • 07 Quant à toi, sois fort et très courageux, en veillant à agir selon toute la Loi prescrite par Moïse, mon serviteur. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, pour réussir partout où tu iras.
  • 08 Ce livre de la Loi ne quittera pas tes lèvres ; tu le murmureras jour et nuit, afin que tu veilles à agir selon tout ce qui s’y trouve écrit : alors tu feras prospérer tes entreprises, alors tu réussiras.
  • 09 Ne t’ai-je pas commandé : “Sois fort et courageux !” ? Ne crains pas, ne t’effraie pas, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras. »
    •  
    • Lévitique 25  1 à 7 :
  • 01 Le Seigneur parla à Moïse sur le mont Sinaï et dit :
  • 02 « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Lorsque vous entrerez dans le pays que je vous donne, la terre observera un repos sabbatique pour le Seigneur.
  • 03 Pendant six ans tu ensemenceras ton champ, pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu récolteras les produits de la terre.
  • 04 Mais la septième année, ce sera un sabbat, un sabbat solennel pour la terre, un sabbat pour le Seigneur : tu n’ensemenceras pas ton champ, tu ne tailleras pas ta vigne,
  • 05 tu ne moissonneras pas ce qui aura poussé tout seul depuis la dernière moisson, et tu ne vendangeras pas les grappes de ta vigne non taillée ; ce sera une année sabbatique pour la terre.
  • 06 Ce que la terre aura fait pousser pendant ce repos sabbatique, vous vous en nourrirez, toi, ton serviteur, ta servante, et le salarié ou l’hôte qui résident chez toi.
  • 07 Tous ses produits serviront de nourriture à ton bétail et aux bêtes qui sont dans le pays.
    •  
    • Isaïe 44  23-28 :
  • 23 Cieux, criez de joie pour l’action du Seigneur. Acclamez, profondeurs de la terre ! Montagnes, éclatez en cris de joie, vous, forêts, et tous vos arbres ! Car le Seigneur a racheté Jacob, en Israël il manifeste sa splendeur.
  • 24 Ainsi parle le Seigneur, ton rédempteur, celui qui t’a façonné dès le sein maternel : C’est moi, le Seigneur, qui fais toute chose. Seul, j’ai déployé les cieux, j’ai affermi la terre : qui était avec moi ?
  • 25 J’annule les signes des augures, je fais divaguer les devins, je fais reculer les sages et délirer leur savoir.
  • 26 J’accomplis la parole de mon serviteur, je réalise le projet de mes messagers quand je dis de Jérusalem : « Elle sera habitée ! » et des villes de Juda : « Elles seront rebâties ! J’en relèverai les ruines ! »,
  • 27 et quand je dis à l’abîme : « Dessèche-toi ! Je vais tarir tes fleuves » ;
  • 28 de même, quand je dis à Cyrus : « Mon berger », il accomplira tout mon désir ; il dira de Jérusalem : « Elle sera rebâtie ! » et au Temple : « Tu seras rétabli ! »

 

 

  • Saint Qurbana :
    • Actes 26 19-25 :
  • 19 Dès lors, roi Agrippa, je n’ai pas désobéi à cette vision céleste,
  • 20 mais j’ai parlé d’abord aux gens de Damas et à ceux de Jérusalem, puis à tout le pays de Judée et aux nations païennes ; je les exhortais à se convertir et à se tourner vers Dieu, en adoptant un comportement accordé à leur conversion.
  • 21 Voilà pourquoi les Juifs se sont emparés de moi dans le Temple, pour essayer d’en finir avec moi.
  • 22 Fort du secours que j’ai reçu de Dieu, j’ai tenu bon jusqu’à ce jour pour rendre témoignage devant petits et grands. Je n’ai rien dit en dehors de ce que les prophètes et Moïse avaient prédit,
  • 23 à savoir que le Christ, exposé à la souffrance et premier ressuscité d’entre les morts, devait annoncer la lumière à notre peuple et aux nations. »
  • 24 Il en était là de sa défense, quand Festus s’écria : « Tu délires, Paul ! Ta grande érudition te fait délirer ! »
  • 25 Mais Paul répliqua : « Je ne délire pas, Très excellent Festus ! Mais je parle un langage de vérité et de bon sens.
    •  
    • Philippiens 2  1-11 :
  • 01 S’il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage avec amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la tendresse et de la compassion,
  • 02 alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l’unité.
  • 03 Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
  • 04 Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres.
  • 05 Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus,
  • 06 ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
  • 07 Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect,
  • 08 il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
  • 09 C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom,
  • 10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers,
  • 11 et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.
    •  
    • Saint Matthieu 22: 23-33 :
  • 23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
  • 24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
  • 25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
  • 26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
  • 27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
  • 28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
  • 30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
  • 31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
  • 32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
  • 33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
    •  

 

LE COIN DU CATÉCHISME ET...

DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE:

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Chapitre Neuf Jesus Le Messie JESUS," D ie u l ' a é l e vé t r è s ha u t e t l ui a d o nn é l e n o m q u i e s t a u - d e s s u s d e t ou t n o m , a f i n q u' a u n o m de J é s u s se p l i e to u t g e n o u de s ê t r e s c é l este s , t e...

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Pré inscriptions à un STAGE D'ICONOGRAPHIE COPTE

À partir du Dimache 25 Juin au 1er Juillet ,  stage

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

Monastère avant la dispertion des Vacances scolaires.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, matériel fourni par les organisateurs)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  ! (50 euros d'arrhes à l'inscription, (non rembousables mais conservés comme "avoir" pour le future) 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'œuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant. 

     

 

INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT

 

Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

"Dans les difficultés et les circonstances, lorsqu'il nous semble parfois qu'il n'y a pas d'issue
à une situation difficile,
souvenez-vous, souvenez-vous sans faute que nous avons tous la Grande Auxiliatrice
et que chacun de vous l'a aussi, même si nous sommes pécheurs et indignes de sa protection dans la prière.
 
Appuyez-vous sur elle, notre grande espérance et notre intercesseur auprès de son Fils et Seigneur, et elle nous tendra sa main céleste et nous couvrira de son merveilleux manteau.
 
Évêque Théodore (Tecuchev)

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 13:07

Chers amis . Aloho m'barekh.

 

Notre Liturgie Syro-Orthodoxe ( Calendrier Malankare ) , commençait le Carême en nous donnant à méditer les Noces de Cana lors desquels Marie, la Mère de Jésus devance Son heure afin qu'il transforme en vin, et en un vin capiteux, des jarres remplies d'eau.

 

C'était dire ce que doit être ce Temps quadragésimal de Conversion: Avec Marie notre Mère, et moyennant notre saint désir de nous rapprocher de la Vraie Vie qui est ici bas dans la relation avec Dieu...

 

Le "Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi du Carême)" clôturera en quelque sorte les exercices du Carême en accompagnant le Christ notre Seigneur qui , comme "Fils de l'homme " voulut être tenté au désert par Satan.

La leçon Qu'Il nous laissait de sa victoire sur les tentations était claire...

 

Le "Samedi avant Hosanna (samedi de la Résurrection de Lazare)" se profile déjà le but de Sa douloureuse Passion lorsque nous le contemplons ressusciter Lazare, Son meilleur ami.

Imitons le Christ Tête de L'Eglise résistant aux sollicitations de l'Esprit du monde , purifions nous dans Son Sang par le Sacrement du Pardon, car même si à l'instar de Lazare nous étions morts et puants la mort, le Christ, notre Résurrection a le pouvoir de nous emporter dans Sa résurrection !

Prions au passage Lazare le ressuscité pour notre Eglise Locale qu'il vint évangéliser avec son entourage

Je vous laisse ci-dessous, pour les Francophones, les lectures du Lectionnaire de Vendredi et de ce Samedi pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe).

Les fidèles d'expression Portugaise, Anglaise ou Espagnole les retrouveront dans les traductions locales.

A Dimanche 2 Avril pour fêter notre Roi Victorieux des maux qui nous conduisent à la mort!

+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 27.III.23.
 

 

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE
du 2 au 9 AVRIL 2023
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
 
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
 
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
 
☆ DIMANCHE DES RAMEAUX
(Hosanna / 2 Avril ),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 

 

 
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

¤Jeudi Saint (6 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

- 15h Offices du Lavement des pieds, suivi du dépouillement de l’autel et de la procession des Pré Sanctifiés au reposoir conformément à la coutume locale .

 

¤ Vendredi Saint (7 Avril):
-15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

 

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
¤ Samedi Saint (8 Avril):
- Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts en mémoire du Christ descendant au "séjour des morts" pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Salut .
- 21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

 

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril):
-Quadisha Qurbana(Sainte Messe)à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.

Vendredi avant Hosanna (40 ème vendredi)

Pour la Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie):

    • I Pierre 1: 13 à 22 :
  • 13 Après avoir disposé votre intelligence pour le service, restez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce que vous apporte la révélation de Jésus Christ.
  • 14 Comme des enfants qui obéissent, cessez de vous conformer aux convoitises d’autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance,
  • 15 mais, à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite,
  • 16 puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint.
  • 17 Si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers.
  • 18 Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ;
  • 19 mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.
  • 20 Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous.
  • 21 C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.
  • 22 En obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; aussi, d’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres
    •  
    • Romains
    • 13: 11 :
    • 11 Vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
    • 14: 9 :
    • 09 Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
    •  
    • Saint Matthieu 4: 1-11 :
  • 01  Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
  • 02 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
  • 03 Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
  • 04 Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
  • 05 Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple
  • 06 et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
  • 07 Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
  • 08 Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
  • 09 Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
  • 10 Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
  • 11 Alors le diable le quitta. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.
Examine-toi plus souvent : remarque
 
de quel côté se tourne ton cœur. 

Est-ce vers Dieu et la vie future, vers les vertus célestes, paisibles, bienheureuses et pleines de lumière, vers les saints qui résident au ciel, ou bien vers le monde, vers les biens terrestres, tels que le boire et le manger, les vêtements, la demeure, vers les hommes adonnés au péché et leurs occupations futiles ? 

Oh ! si notre regard était toujours porté sur Dieu ! Mais ce n'est que dans la nécessité et dans le malheur que nous tournons nos regards vers le Seigneur, tandis que dans la prospérité nous les tournons du côté du monde et de ses vaines pompes. 

Mais quel profit puis-je tirer, me diras tu, de cette contemplation du Seigneur ? 

Voici lequel : tu obtiendras une paix et une tranquillité profonde pour ton cœur, la lumière pour ton intelligence, une sainte énergie pour ta volonté et la délivrance des pièges du démon. «Mes yeux sont toujours élevés vers le Seigneur», dit David, et il en explique la raison : Parce que, dit-il, c'est Lui qui dégagera mes pas des pièges qui m'environnent. (Ps 24,15). J'écouterai ce que dira le Seigneur, ses Paroles de paix sur son peuple et sur ses fidèles. (Ps 84,9).

Saint Jean de Cronstadt
Ma vie en Christ
Chap. 4: De la pénitence / §1: du péché

 

Appel à la Persévérance…
Livre de Daniel XII,11
" Que celui qui a des oreilles pour entendre entende"...

sablier

Daniel 12,11 

12 En ce temps-là se lèvera Micaël, (Michel) le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

  • 2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle.

3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

  • 4 Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

5 Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l’un en deçà du bord du fleuve, et l’autre au delà du bord du fleuve.

  • 6 L’un d’eux dit à l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve: Quand sera la fin de ces prodiges?

Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d’un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.

  • 8 J’entendis, mais je ne compris pas; et je dis: Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses?

9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin.

  • 10 Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront.
11 Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, (La Sainte Communion) et où sera dressée l’abomination du dévastateur (de la désolation), il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. (1,290 )

 

12 Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’au mille trois cent trente-cinq jours! (1,335)

 

13 Et toi, marche vers ta fin; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.

 

Le repentir est le renouvellement du baptême.


Le repentir est un contrat avec Dieu pour une seconde vie.
Saint Jean Climaque

-------------------------------
O arrependimento é a renovação do batismo.
O arrependimento é um contrato com Deus para uma segunda vida.
Saint John Climaque

-------------------------------
Repentance is the renewal of baptism.
Repentance is a contract with God for a second life.
Saint John Climaque

-------------------------------
El arrepentimiento es la renovación del bautismo.
El arrepentimiento es un contrato con Dios para una segunda vida.
San Juan Climaque
-------------------------------

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Samedi avant Hosanna (samedi de Lazare)

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

    • 1 de St Pierre 2: 6-10 :
  • 06 Il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
  • 07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
  • 08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
  • 09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
  • 10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
    •  
    • Ephésiens 1: 15 :
    • 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles,
    • 2: 7 :
    • 07 Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
    •  
    • Saint Jean 11: 28-46 :
  • 28 [Marthe] lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
  • 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
  • 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
  • 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
  • 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
  • 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
  • 34 et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
  • 35 Alors Jésus se mit à pleurer.
  • 36 Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
  • 37 Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
  • 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.
  • 39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
  • 40 Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
  • 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
  • 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
  • 43 Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
  • 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
  • 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
  • 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
    •  
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :
DIMANCHE DES RAMEAUX
 
(HOSANNA)
 
Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…
 
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie / Ste Messe):

 

¤ 1ère de St Jean 5: 1 -12 :

  • 01 Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
  • 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
  • 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
  • 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.
  • 05 Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
  • 06 C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
  • 07 En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
  • 08 l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
  • 09 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
  • 10 Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
  • 11 Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
  • 12 Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.

 

¤ Romains 8: 18 à 25 :

  • 18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
  • 19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
  • 20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
  • 21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
  • 22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
  • 23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
  • 24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
  • 25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.

 

¤ Ephésiens 6 1-24 :

  • 01 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
  • 02 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
  • 03 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
  • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
  • 05 Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ, avec crainte et profond respect, dans la simplicité de votre cœur.
  • 06 Ne le faites pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire à des hommes, mais comme des esclaves du Christ qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur,
  • 07 et qui font leur travail d’esclaves volontiers, comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes.
  • 08 Car vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait.
  • 09 Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, laissez de côté les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans le ciel, et il est impartial envers les personnes.
  • 10 Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
  • 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
  • 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
  • 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
  • 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
  • 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
  • 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
  • 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
  • 18 En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
  • 19 Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile
  • 20 dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile pleine assurance pour parler comme je le dois.
  • 21 Et vous, vous saurez ce que je deviens et ce que je fais, car Tychique, le frère bien-aimé, le fidèle ministre dans le Seigneur, vous informera de tout.
  • 22 Je l’envoie spécialement auprès de vous, afin que vous ayez de nos nouvelles et qu’il réconforte vos cœurs.
  • 23 Que la paix soit avec les frères, ainsi que l’amour et la foi, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ.
  • 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d’un amour impérissable.

 

¤ Saint Jean 12: 12-19 :

  • 12 La grande foule venue pour la fête apprit que Jésus arrivait à Jérusalem.
  • 13 Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! »
  • 14 Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus, comme il est écrit :
  • 15 Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse.
  • 16 Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ; mais, quand Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui : c’était bien ce qu’on lui avait fait.
  • 17 La foule rendait témoignage, elle qui était avec lui quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait réveillé d’entre les morts.
  • 18 C’est pourquoi la foule vint à sa rencontre ; elle avait entendu dire qu’il avait accompli ce signe.
  • 19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »

Pour la Procession (à l'entrée ouest):

 

¤ Saint-Luc 19: 28-40 :

  • 28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
  • 29 Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples,
  • 30 en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 31 Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” »
  • 32 Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
  • 33 Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
  • 34 Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. »
  • 35 Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus.
  • 36 À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
  • 37 Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
  • 38 et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
  • 39 Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! »
  • 40 Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

Pour la bénédiction des palmes:

 

¤ Zacharie 9: 9-12 :

  • 09 Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse.
  • 10 Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate à l’autre bout du pays.
  • 11 Quant à toi, par le sang de ton alliance, je fais sortir tes captifs de la citerne sans eau.
  • 12 Revenez à la place forte, captifs pleins d’espérance. Aujourd’hui même, je l’affirme, je te rendrai au double.

 

¤ Isaïe 51: 9-11 :

  • 09 Éveille-toi, éveille-toi, revêts-toi de force, bras du Seigneur ! Éveille-toi comme aux jours anciens, au temps des générations d’autrefois. N’est-ce pas toi qui taillas en pièces Rahab, qui transperças le Monstre marin ?
  • 10 N’est-ce pas toi qui desséchas la mer, les eaux du grand Abîme, qui fis des profondeurs de la mer un chemin pour que passent les rachetés ?
  • 11 Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient.

 

¤ 1ère lettre de St Jean 2: 7-14 :

  • 07 Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
  • 08 Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
  • 09 Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
  • 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
  • 11 Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
  • 12 Je vous l’écris, petits enfants : Vos péchés vous sont remis à cause du nom de Jésus.
  • 13 Je vous l’écris, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’écris, jeunes gens : Vous avez vaincu le Mauvais.
  • 14 Je vous l’ai écrit, enfants : Vous connaissez le Père. Je vous l’ai écrit, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’ai écrit, jeunes gens : Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais.

 

¤ Romains 11: 13-24 :

  • 13 Je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes : dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations, j’honore mon ministère,
  • 14 mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair, et d’en sauver quelques-uns.
  • 15 Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
  • 16 Si la partie de la pâte prélevée pour Dieu est sainte, toute la pâte l’est aussi ; si la racine de l’arbre est sainte, les branches le sont aussi.
  • 17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier.
  • 18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte.
  • 19 Tu vas me dire : « Des branches ont été coupées pour que moi, je sois greffé ! »
  • 20 Fort bien ! Mais c’est à cause de leur manque de foi qu’elles ont été coupées ; tandis que toi, c’est par la foi que tu tiens bon. Ne fais pas le fanfaron, sois plutôt dans la crainte.
  • 21 Car si Dieu n’a pas épargné les branches d’origine, il ne t’épargnera pas non plus.
  • 22 Observe donc la bonté et la rigueur de Dieu : rigueur pour ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu pour toi, si tu demeures dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché.
  • 23 Quant à eux, s’ils ne demeurent pas dans leur manque de foi, ils seront greffés car Dieu est capable de leur redonner leur place en les greffant.
  • 24 En effet, toi qui étais par ton origine une branche d’olivier sauvage, tu as été greffé, malgré ton origine, sur un olivier cultivé ; à plus forte raison ceux-ci, qui sont d’origine, seront greffés sur leur propre olivier.

 

¤ Saint-Marc 11: 1-11 :

  • 01 Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples
  • 02 et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
  • 03 Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” »
  • 04 Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent.
  • 05 Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
  • 06 Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.
  • 07 Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
  • 08 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
  • 09 Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
  • 10 Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
  • 11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

Par Saint Bède le Vénérable (v. 673-735),

moine, docteur de l'Église
Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)

 

« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)

 

Vers l'Agneau de Dieu monte l'hosanna du peuple : tous ceux qui le pressent dans la foule le louent dans une seule et même confession de foi :

-« Hosanna au fils de David ! » (Mt 21,9)

Dans cette louange résonne déjà le chœur des saints qui chante :

-« Le salut est donné par notre Dieu qui est assis sur le trône et par l'Agneau ! » (Ap 7,10)

Il monte là où tous les jours il va donner son dernier enseignement (Lc 20,47).

C'est là qu'il va consommer le sacrement de la Pâque juive, observée fidèlement jusque là.

Lui-même il va donner la Pâque nouvelle aux siens quand, sorti au Mont des Oliviers, il va être mis à l'épreuve par ses ennemis et mis en croix le lendemain.

Tel l'agneau pascal, le voilà aujourd'hui qui aborde le lieu de sa Passion et accomplit la prophétie d'Isaïe :

« Comme une brebis, le voilà conduit à l'abattoir, comme un agneau qui se tait devant celui qui le tond » (53,7).

Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible.

Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12).

Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion.

Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force.

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :
29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

• Une joie contagieuse •

 

La parole de Dieu:

 

Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :


« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »

 

Évangile selon saint Marc, chapitre 11, verset 9

 

La méditation:

 

Aujourd’hui comme il y a deux mille ans, une poignée de chrétiens vont se rassembler aux portes de Bethphagé pour entrer à Jérusalem en chantant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Ils vont défiler sous l’œil interloqué mais finalement bienveillant de leurs voisins musulmans du quartier arabe de Jérusalem. Ils seront encadrés par la police israélienne qui se laissera rapidement contaminer par la paix et la joie de ces manifestants pas comme les autres.


Comme il y a deux mille ans, ce cortège triomphal aura quelque chose de décalé, de dérisoire.

 

Comment parler de force et de victoire quand on est monté sur un ânon, acclamé par une bande de presque riens ?

 

Comment être joyeux lorsque l’on est aujourd’hui chrétien arabe dans ce petit coin du monde ?

 

Et pourtant, je n’oublierai jamais la joie débordante, subversive, qui était la mienne lorsque nous agitions nos palmes en faisant mémoire de l’entrée triomphale du Messie à Jérusalem, en foulant le même sol que lui.

 

La force de la vérité n’a pas grand-chose à voir avec la puissance des puissants.

 

Et la joie ne tire pas sa source de la réussite et de la sécurité qui viennent des hommes.


Deux mille ans après, dans toutes les églises du monde, en faisant mémoire de cet événement, nous rendons actuelle, agissante, la joie des disciples de Jésus acclamant leur Messie lors de son entrée à Jérusalem.

 

Cette joie imprenable est notre plus grand trésor, notre plus grande force de subversion.

 

Pour aller plus loin avec la Parole:

 

« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.

 

C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : “Jésus Christ est Seigneur” à la gloire de Dieu le Père. »

 

Lettre de saint Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11

Source : « Carême dans la Ville »


 

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

Schéma pour un sermon :


Chers frères et sœurs. Aloho m’barekh

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé.

 

Nous acclamons aujourd’hui avec des « hosanna » le Christ Prince de la Paix, le Divin Roi d’Amour…

 

Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé...

 

C’est ce qui ressort à l’évidence des passages d’Evangile particulièrement émouvant qui nous relatent sa très amère Passion et que nous serons amenés à méditer en cette Semaine Sainte.

Non, jamais, jamais personne n’aurait pu faire pour nous ce que le Christ fit.


• Pour supporter ce qu’il a supporté, endurer ce qu’il a enduré dans son corps et dans son cœur : l’agonie au jardin des oliviers, l’horrible flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix, les souffrances indicibles de la crucifixion ainsi que les insultes, les moqueries, la trahison de Judas, la lâcheté des Apôtres, l’hostilité de la foule...


• Pour accepter de payer la facture à notre place (car lui qui était sans péché s’est chargé de nos péchés) il faut être fou, fou d’amour.


Lisez donc, chers amis, comme guide en cette Semaine Sainte ce livre de Paul Evdokimov : « L'Amour fou de Dieu »

 

Nous laisserons-nous interpeller par ce témoignage si éclatant de cette tendresse, de cette bonté, de cette miséricorde infinie de notre Sauveur ?

 

Jésus disait un jour à une sainte d’occident : Angèle de Foligno : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé ».

 

Mais saint Paul auparavant avait déclaré, dans un grand élan de reconnaissance :

-« Il m’a aimé, moi et il s’est livré pour moi ».

 

Chacun de nous, frères et sœurs, peut reprendre cette parole à son compte.

 

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Cela veut dire qu’étant devenu enfant de Dieu par le Baptême dans l’eau et l’Esprit Saint je suis appelé à participer, dès cette terre, par la foi et l’amour, à la Vie même de Dieu, vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines que je dois faire grandir en me laissant transformer à l’image du Christ jusqu’au jour où après le grand passage de la mort mon union avec Lui s’épanouira dans le partage de son propre bonheur divin, (un bonheur insurpassable et inépuisable) un bonheur qui sera infiniment comblant et qui durera éternellement.

 

A Jérusalem la foule criait :
« Hosanna dans les hauteurs. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël » (cf Mc 11,10).


Il est bien de dire « celui qui vient », car il vient sans cesse, jamais il ne nous manque :
« Le Seigneur est proche de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Ps 144,18; 117,26).


Le Roi doux et pacifique se tient à notre porte.
(Proclus de Constantinople)

Ah ! Frères et sœurs, si en ce jour des Rameaux, si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel et qu’en dehors de cela notre vie n’a pas de sens. Comme nous réviserions nos manières de penser et d’agir, comme nous nous efforcerions de vivre en chrétiens dignes de ce nom !...


Nous ne pourrions plus, dès lors, nous contenter (ce qui, hélas est le cas de beaucoup) de quelques gestes religieux qui ont une certaine valeur, certes, mais sont nettement insuffisants : comme faire bénir du buis le jour des Rameaux et assister à la messe 3 ou 4 fois au cours de l’année !...

 

Si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel :

Oui le Seigneur m’a aimé,
oui il s’est offert,
oui il s’est sacrifié pour que je sois sauvé :
POUR QUE JE SOIS SAUVÉ...

 

Nous chercherions à nouer de véritables relations d’amitié avec le Seigneur et nous aurions à cœur de les entretenir et de les approfondir...

 

Comme les quelques grecs, les quelques païens réunis à Jérusalem nous crierions par toute notre vie :
« Nous voulons voir Jésus ».


« Ces païens imitent Zachée ; ils ne montent pas dans un sycomore [pour voir Jésus], mais ils se hâtent de s'élever dans la connaissance de Dieu (Lc 19,3).


« Nous voulons voir Jésus » : non pas tant contempler son visage, mais porter sa croix.


Car Jésus, qui voyait leur désir, a annoncé sans ambages à ceux qui se trouvaient là :
« L'heure vient où le Fils de l'homme sera glorifié », appelant gloire la conversion des païens.

 

Et il donnait à la croix le nom de « gloire ».

 

Car depuis ce jour jusqu'à maintenant, la croix est glorifiée ; c'est la croix, en effet, qui maintenant encore consacre les rois, pare les prêtres, garde les vierges, affermit les ascètes, resserre les liens des époux, fortifie les veuves.


C'est la croix qui féconde l'Église, illumine les peuples, garde le désert, ouvre le paradis. » (Proclus de Constantinople) ainsi qu’en témoigne les Saints Martyrs Chrétiens qui, en Syrie, en Egypte et ailleurs témoignent du Christ Prince de la Paix du Divin Roi d’Amour et de son Règne d’Amour de Justice et de Paix.

 

Le véritable amour, nous le savons bien, ne se paye pas de mots, mais se prouve par des actes...

 

Or les actes, pour le chrétien, c’est la pratique.

 

- Puissent nos Saints Martyrs intercéder pour les Chrétiens endormis ! -


• La pratique des commandements libérateurs et vivifiants de Dieu et de l’Evangile.
• La pratique de la prière : Prière fréquente, confiante et persévérante, celle qui facilite l’intimité avec le Seigneur... Elle est comme la respiration de l’âme.
• La pratique de la Messe :
Le Christ par Son Eglise nous fait un devoir d’y participer chaque dimanche pour Le rencontrer, y communier, Le donner...


C’est là, en effet que nous pouvons rencontrer le Christ réellement présent dans le sacrement de son Corps livré et de son Sang versé : unir l’offrande de notre vie à son offrande à Lui, et le recevoir dans la communion qui est l’aliment par excellence de notre âme, car elle transforme par le feu du Saint Esprit jusqu’à notre cœur, notre être unifié dans l’Amour divin, afin que Par Lui, avec Lui et en Lui nous vivions dans l’intimité du Père et soyons Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre…


• Il y a enfin la confession des péchés à un prêtre :
Le Christ par Son Eglise nous demande instamment de la faire au moins 1 fois par an, cette Confession.


Par elle nous somme pardonnés, guéris de ces blessures que sont nos péchés et nous sommes rendus plus forts dans la lutte contre les tentations.


L'Eglise demande aux chrétiens de se confesser et de communier au moins une fois par an, au temps de Pâques, mais c’est un minimum !

 

Ceux qui « font leurs Pâques », comme on dit, ne doivent pas se contenter de ce devoir minimum.


C'est chaque dimanche, en effet, qu'un chrétien digne de se nom doit participer au St Qurbana (A la Ste Messe) en y communiant au Christ qui se fait Pain de Vie, nourriture indispensable de l'âme pour communier au Christ Tête de l’Eglise et, ce faisant, être Sa présence au monde contemporain...

 

"Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous" nous dit Jésus.

" Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui " (Jn 6, 56).

 

La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique :

" De même qu’envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi " (Jn 6, 57) :

 

Le Christ Verbe de Vie se donne à l’humanité par Marie et le feu du St Esprit pour que Par Lui, avec Lui et en Lui, nous retournions au Père et soyons Ses témoins.

 

Par la communion à Son Corps livré et son Sang versé, morts au péché nous vivons pour le Père et l’unité du monde dans la Grâce du St Esprit…

 

Or nous ne pouvons communier sacramentellement que si, comme membre de l’Eglise Corps Mystique du Christ, nous discernons ce Corps en édification, nous voulons construire avec Lui ce règne d’amour de justice et de paix qu’Il est venu instituer par cette Eglise dont, je le redis, nous sommes les cellules, les membres…

 

ST Paul nous exhorte à un examen de conscience :

-" Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur.

 

Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps " (1 Co 11, 27-29).

 

Sommes-nous des cellules vivantes, vibrantes d’Amour divin, vibrantes de Vie ou des cellules malades, des cellules cancéreuses ?

 

Voulons-nous guérir ? Si oui, revenons au Sacrement de la Confession :
C’est un moyen irremplaçable de conversion, "un passage obligé sur le chemin du salut" par lequel non seulement le pardon que le Christ nous a acquis sur la Croix est appliqué à notre âme, mais, plongé dans la mort et la résurrection du Christ Tête de l'Eglise, l'Esprit Saint restaure en nous la grâce du Baptême-Chrismation que nous avions "opacifiée" par nos péchés personnels...

 

Le Christ nous attend au Sacrement de Confession comme Médecin de nos âmes et de nos corps.

 

Le Seigneur Dieu nous est apparu à nous qui étions assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79).


Il est apparu, résurrection de ceux qui sont tombés, libération des captifs, lumière des aveugles, consolation des affligés, repos des faibles, source des assoiffés, vengeur des persécutés, rachat de ceux qui sont perdus, union des divisés, médecin des malades, salut des égarés. [St Epiphane de Salamine]


Malheureusement on constate qu'elles sont nombreuses à l'heure actuelle les personnes qui négligent de confesser régulièrement leurs péchés à un prêtre ; c'est une attitude franchement inquiétante, car ces personnes, pour la plupart, communient très facilement au Corps du Christ sans se demander si elles en sont dignes.

 

Il ne faut pas oublier en effet, qu'une communion reçue dans "une âme en état de grâce" mais insuffisamment purifiée et fortifiée par les grâces propres au sacrement de pénitence, risque d'être bien peu enrichissante sur le plan spirituel ; mais qu'une communion qui serait reçue dans une âme "en état de péché mortel" c'est-à-dire de séparation avec Dieu, non seulement serait totalement infructueuse mais constituerait un péché très grave, puisqu'il ne s'agit de rien de moins que d’un sacrilège.


Manger ainsi le Corps du Christ, "c'est manger sa propre condamnation" comme disait saint Paul.

 

Vous l’aurez compris, la confession sacramentelle est un passage obligé sur le chemin du salut, tel est l’ordre donné par le Christ « Sagesse incarnée ».


• Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
• 02 Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
• 03 Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
• 04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.( 1ère de St Jean 5:3à4)


Bien des chrétiens affirment des lèvres être convaincus de la beauté et de la grandeur du sacrement de Réconciliation.

Mais de là à aller se confesser, il y a loin !

Serons-nous de ceux-là ?


Dieu nous en garde ! Nous ne manquerons pas de recevoir ce sacrement durant ce temps pascal... Il nous apportera la Paix et la Joie.

 

Au cours de cette Messe, nous demanderons à la Vierge Marie, humble et docile, Elle qui est devenue notre Mère spirituelle en accueillant le Verbe de Vie lors de l’Annonciation et en s’unissant à Son Sacrifice (Comme Prêtre et Victime) au pied de la Croix de nous guider vers Jésus, de nous apprendre (et de nous aider) à répondre le plus généreusement possible à son Amour par notre amour.
Amîn

29 MARS : Hosanna. Dimanche des Rameaux  (7ème Dimanche de Carême) Texte scripturaires pour la Liturgie et éléments de méditation :

FAIRE NAÎTRE L'AMOUR

 

DE LA PRIÈRE

par le saint évêque Théophane le Reclus


Dans la vie chrétienne, la prière tient la première place. La prière, c’est le souffle de l’esprit.

Là où est la prière, l’esprit vit ; s’il n’y a pas de prière, l’esprit est sans vie.

Se tenir devant une icône et se prosterner, n’est pas la prière, ce n’en est qu’un attribut.

Dire des prières, de mémoire, ou les lisant, ou les écoutant – n’est pas encore prier, c’est seulement un moyen de découverte et d’éveil.

La prière elle-même consiste en l’apparition dans notre cœur d’une succession de sentiments pieux, dirigés l’un après l’autre vers Dieu : sentiments de notre propre indignité, de dévotion, de reconnaissance, de glorification, de supplique, de contrition, de prosternation ardente, et autres.

Tout notre souci doit être là : emplir notre âme de tous ces sentiments et de ceux qui leur sont identiques, afin que le cœur ne reste pas vide.

Lorsque tous ces sentiments ou l’un d’entre eux s’y trouvent, et s’élancent vers Dieu, notre oraison est alors prière, sinon elle ne l’est pas encore.

La prière, ou élan du cœur vers Dieu, doit être stimulée et affermie ou, ce qui revient au même, il faut éduquer en nous-mêmes l’esprit de prière.

Le premier procédé pour cela est la lecture ou l’écoute de nos prières.

Lis, ou écoute avec attention, et en toute certitude, tu éveilleras et conforteras la montée de la prière de ton cœur vers Dieu, c’est-à-dire que tu en pénétreras l’esprit.

Dans les prières des Pères saints, une force puissante est en mouvement, et celui qui s’y introduira en déployant toute son attention et sa persévérance la goûtera sans doute aucun, par la loi de l’interaction, dans la mesure où il aura approché du contenu de cette prière son propre état d’esprit.

Pour que nos prières soient un réel moyen d’éduquer cette disposition, il est indispensable de les accomplir de telle sorte que la pensée et le cœur en accueillent le contenu.

Voici, dans ce but, trois procédés des plus simples : ne commence pas tes prières sans t’y être d’abord préparé comme il se doit ; ne prie pas n’importe comment, mais avec attention et sentiment ; et à la fin, ne reprends pas immédiatement tes occupations.

Préparation à la prière

Lorsque tu te disposes à prier, quel que soit le moment choisi, reste d’abord un peu tranquille, assieds-toi ou fais quelques pas et efforce-toi alors de libérer ta pensée de toute préoccupation ou objet d’ici-bas.

Puis, réfléchis : Quel est celui à qui tu vas t’adresser dans ta prière, et qui tu es, toi qui dois maintenant la lui adresser ; et éveille en ton âme le sentiment approprié, celui d’abnégation et de crainte pieuse en la présence de Dieu au dedans du cœur.

Voilà en quoi consiste cette préparation minime, mais d’importante signification : se maintenir avec piété devant Dieu dans le cœur.

C’est là le début de la prière, et un bon début, c’est déjà la moitié de l’entreprise accomplie.

Observance de la prière – Les prières lues

T’étant ainsi préparé intérieurement, place-toi devant l’icône, signe-toi, fais une prosternation, et commence tes prières habituelles.

Lis sans hâte, pénètre chaque mot, amène jusqu’au cœur le sens de chaque parole, et accompagne tout cela de prosternations, en te signant.

Cette lecture fructueuse de la prière est agréable à Dieu.

Approfondis chaque parole et introduis sa pensée jusqu’au cœur, autrement dit :

comprends ce que tu lis, et ressens-le. Tu lis : « Purifie-moi de toute souillure » (Ps 50), ressens le mal qui est en toi, désire la pureté, et dans une totale espérance, demande-la au Seigneur.

Tu lis : « Que ta volonté soit faite », et dans ton cœur remets complètement ton destin au Seigneur, étant totalement prêt à accueillir de bon gré tout ce qu’il t’enverra.

Tu lis : « Remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs », et en ton âme, pardonne tout à tous, et demande alors son pardon au Seigneur pour toi.

Si tu agis ainsi pour chaque verset de ta prière, tu auras trouvé l’oraison appropriée.

Et pour l’accomplir au mieux précisément de cette façon, voici ce qu’il faut faire :

1) Aie une certaine règle de prières, pas trop longue, afin de pouvoir l’accomplir sans hâte, malgré tes occupations habituelles.

2) Dans tes temps libres, lis attentivement les prières de ta règle, pour en comprendre chaque mot et le ressentir, afin de connaître d’avance ce que tu dois produire en ton âme et en ton cœur à telle ou telle parole, afin que cela te soit facile de le réaliser et de l’éprouver au moment de l’oraison.

3) Si, au moment de la prière, ta pensée s’envole vers d’autres objets, efforce-toi de rester attentif, et ramène-la sur l’objectif de la prière ; elle s’enfuit à nouveau, ramène-la à nouveau : répète la lecture, tant que tu n’en auras pas compris et ressenti chaque mot.

C’est ainsi que tu déshabitueras ta pensée de la dispersion lorsque tu pries.

4) Si une parole de la prière exerce un effet puissant sur ton âme : arrête-toi dessus et ne lis pas plus loin ; reste sur ce passage, dans l’attention et le sentiment, nourris-en ton âme, ou les pensées qu’elle produira, et ne détruis pas cet état, tant qu’il ne disparaîtra pas de lui-même : c’est le signe que l’esprit de prière commence à faire son nid en toi, et cet état est le moyen le plus sûr d’éduquer et d’affermir cet esprit.

Après la prière

Lorsque tu auras terminé ton oraison, ne passe pas aussitôt à quelque autre occupation, mais à nouveau, reste tranquille un moment et réfléchis à ce que tu viens d’accomplir et à ce à quoi cela t’engage, sauvegardant tout particulièrement, après la prière, ce qui a eu sur toi un effet marquant.

La nature même de la prière est telle que si tu as bien prié, comme il se doit, tu n’auras pas rapidement envie de te soucier des affaires : celui qui aura goûté au miel ne voudra pas du fiel ; goûter à cette douceur de la prière est le but même de l’oraison et, en goûtant à cette douceur dans l’oraison, l’esprit de prière s’éduque.

Si tu te tiens à ces quelques principes, tu verras rapidement le fruit de tes efforts.

Toute oraison laisse dans l’âme une trace de la prière ; sa poursuite fidèle avec la même méthode l’enracinera, et la persévérance dans l’effort y greffera alors l’esprit de prière.

 

Voilà le début, le premier moyen d’éduquer en nous cet esprit de prière !

Il est conforme à sa destination, l’accomplissement de nos prières. Mais ce n’est pas encore tout, ceci n’est que le début de la science de la prière. Il faut aller plus loin.

Aller plus loin : La prière personnelle

Nous étant habitués par l’esprit et le cœur à nous adresser à Dieu avec une aide extérieure, les livres de prières, il est ensuite indispensable de s’essayer à sa propre montée vers Dieu, d’arriver à ce que l’âme elle-même, par un discours pour ainsi dire personnel, entre dans un entretien de prières avec Dieu, se transporte elle-même vers lui, s’ouvre à lui, lui confesse son état, et ce qu’elle désire.

Et il faut le lui apprendre. Comment réussir dans cette science ?

Certes l’habitude de prier, avec piété, attention et sensibilité, à l’aide du livre de prières, y amène, car la prière personnelle, emplie de sentiments saints par le livre de prières, commencera à s’arracher d’elle-même du cœur, pour aller vers Dieu.

Cependant, il existe aussi pour cela des méthodes particulières qui amènent à la réussite nécessaire de la prière.

Première méthode :

l’enseignement qui conduit l’âme à s’adresser fréquemment à Dieu est la « pensée en Dieu », ou réflexion pieuse sur les propriétés et actions divines – bienveillance, justice, sagesse, omnipotence, omniprésence, omniscience – sur la création et la providence, le salut en Jésus Christ, sur la grâce et la parole de Dieu, les saints mystères, le royaume céleste.

Quel que soit celui de ces sujets sur lequel tu commenceras à méditer, il emplira sans faute l’âme d’un sentiment de piété envers Dieu :

il propulse tout droit vers Dieu l’être entier, c’est pourquoi c’est le moyen le plus direct pour habituer l’âme à s’élancer vers Dieu.

Lorsque tu auras terminé tes prières, surtout le matin, assieds-toi, et commence la méditation :

aujourd’hui sur l’une, demain sur l’autre des propriétés et actions de Dieu, et amène ton âme à la prédisposition correspondante.

Dis, avec saint Dimitri de Rostov :

« Viens, sainte pensée en Dieu, et plongeons-nous dans la méditation sur les grandes œuvres de Dieu ».

Permets ainsi à ton cœur de s’émouvoir et tu commenceras à épancher ton âme dans la prière.

Ce n’est pas un gros effort, mais il donne beaucoup de fruits. Il y faut seulement le désir et le zèle.

Commence, par exemple, à réfléchir sur la bienveillance divine et tu te verras entouré des effets corporels et spirituels de la miséricorde divine, et, plein de reconnaissance, tu te prosterneras devant Dieu ; médite sur son omniprésence et tu découvriras que tu es partout devant lui et qu’il est devant toi, et il te sera impossible de ne pas ressentir une crainte pieuse ; médite sur la vérité de Dieu, tu seras alors convaincu qu’aucune mauvaise action ne restera impunie, et tu te disposeras, à coup sûr, à te purifier de tes péchés devant Dieu d’un cœur contrit, dans le repentir ; réfléchis à l’omniscience divine : tu reconnaîtras que rien de ce qui est en toi n’échappe à l’œil de Dieu, et tu décideras sûrement d’être sévère envers toi-même et attentif en tout, afin de ne pas irriter Dieu, qui voit tout.

 

La deuxième méthode: 

Pour éduquer l’âme à fréquemment invoquer Dieu est de dédier toute entreprise, grande ou petite, à sa gloire ; car si nous prenons pour règle, selon l’Apôtre (1 Co 10, 31), de tout faire, même manger et boire, à la gloire de Dieu, alors il est certain que chaque fois, non seulement nous nous souviendrons de Dieu, mais nous ferons attention, en toute circonstance, de ne pas agir mal et de ne pas irriter Dieu par quelque action.

Cela nous obligera à nous adresser à lui avec crainte et à Le prier de nous aider et de nous éclairer.

Et comme nous sommes presque sans arrêt en activité, nous adresserons presque sans arrêt des prières à Dieu, et nous nous exercerons donc presque sans arrêt à l’élévation priante de notre âme vers Dieu.

Ainsi nous apprendrons à notre âme à s’adresser le plus souvent possible à lui au cours d’une journée.

La troisième méthode: 

Une méthode d’éducation de notre âme consiste à l’habituer à faire appel à Dieu à partir du cœur, par des paroles courtes, selon les besoins de l’âme et les occupations.

Tu commences quelque chose, dis :

« Bénis, Seigneur ! »

Tu as terminé, dis, non seulement par la langue, mais avec le cœur :

« Gloire à toi, Seigneur ! »

Une mauvaise passion apparaît, dis :

« Sauve-moi, Seigneur, je péris ! »

Une foule de pensées mauvaises t’envahit, appelle : « Tire mon âme de sa prison ! »

Un mensonge apparaît dans une affaire et le péché t’y attire, prie :

« Guide-moi, Seigneur, sur la route » ; ou : « Ne laisse pas mon pied chanceler ».

Les péchés te pèsent et t’amènent au désespoir, appelle par la voix du publicain :

« Seigneur, aie pitié de moi ! »

Et ainsi en toute circonstance.

Ou bien, dis plus souvent :

« Seigneur, aie pitié ! Mère de Dieu Souveraine, sauve-moi !

Ange, mon saint gardien, défends-moi ! » ;

ou appelle par quelque autre parole.

Seulement, autant que possible, appelle plus souvent, t’efforçant surtout à ce que ces appels viennent du cœur, comme s’ils jaillissaient hors de lui.

Faisant ainsi, nous aurons de fréquentes élévations spirituelles du cœur vers Dieu, des appels fréquents à lui, et une prière fréquente, et cette fréquence nous inculquera l’habitude de l’entretien spirituel avec Dieu.

Ainsi donc, outre la règle de prières, l’apprentissage de l’élévation de l’âme vers Dieu par la prière comporte aussi les trois pratiques nous amenant à l’esprit de prière :

laisser du temps le matin à la méditation de Dieu ; œuvrer en tout pour la Gloire de Dieu ; et s’adresser à Dieu souvent, par des appels courts. Lorsque la méditation de Dieu matinale aura été bonne, elle préservera une disposition profonde de l’esprit à penser à Dieu.

Cette pensée en Dieu obligera l’âme à accomplir tout acte, intérieur ou extérieur, avec prudence et pour la gloire de Dieu.

Et l’une et l’autre la mettront dans une situation qui lui fera faire souvent de courts appels à Dieu.

Ces trois choses – méditation de Dieu, toute œuvre pour la gloire de Dieu et invocations fréquentes – sont les armes les plus efficaces pour la prière spirituelle du cœur.

Chacune d’elles élève l’âme vers Dieu. S’étant arrachée de la terre, celle-ci entrera dans son domaine et vivra avec délice dans les hauteurs ; ici, par le cœur et la pensée ; et, là-haut, elle se sera essentiellement rendue digne de se tenir devant la Face de Dieu.

Théophane le Reclus,Lettre 227. Traduit du russe par N.M. Tikhomirova.

 

Réjouis-toi, fille de Sion! Crie de joie, fille de Jérusalem!

Voici que ton roi vient à toi:

il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne,

sur un ânon, le petit d’une ânesse 

(Zach. 9,9).
 



Le prophète de Dieu prononça cette prophétie quelque 400 ans avant l'événement que nous commémorons et célébrons aujourd'hui.

Ayant achevé Sa prédication sur terre, notre Seigneur Jésus-Christ fit Son entrée triomphale dans la cité royale de Jérusalem, dans la ville où le vrai Dieu était adoré, une ville pieuse à bien des égards.

Le Seigneur fit son entrée comme Roi et vainqueur, afin d'achever Sa mission par un exploit décisif :

*détruire la mort par la mort,

*enlever la malédition qui pesait sur la race humaine en la prenant sur Lui-même.

Cette entrée dans la cité royale, Il l'a accomplie assis sur le dos d'un ânon "qui n'avait jamais été monté" (Lc 19,30), afin de restaurer à l'humanité la dignité royale que notre ancêtre avait gâchée; et restaurer cette dignité en montant sur la Croix.

L'ânon a été apprivoisé par le merveilleux Conducteur.

Les Apôtres placèrent leurs vêtements sur l'ânon; une grande foule courut pour accueillir le Seigneur et marcher avec Lui, criant avec joie "Hosanna au fils de David, bénit soit le roi (Lc 19,38) qui vient au Nom du Seigneur, Hosana au plus haut des Cieux (Mt 21,9).

Le Seigneur est proclamé Roi au Nom du Seigneur à Son propre titre – pas par hasard et pas par volonté humaine consciente. Au cours des 4 jours qui vont suivre, ce même peuple qui L'a proclamé Roi va hurler "crucifie-Le, crucifie-le...nous n'avons pas d'autre roi que César!(Jn 19,15).


Quelle est la signification de l'entrée du Seigneur à Jérusalem sur un ânon?

D'après l'explication des saints Pères, cela a une profonde signification prophétique.

Le Seigneur, voyant tout, avait déjà vu à l'avance les Juifs approchant l'apostasie finale.

Il avait annoncé cette apostasie déjà lorsque la Loi avait été donnée aux Israélites sur le Mont Sinaï, par la bouche du Législateur inspiré.

"Ils ont péché," dit Moïse du futur péché des Juifs contre le Dieu-homme, comme s'il parlait de quelque chose de déjà accompli.

"Ils ont péché, ne Lui étant pas agréables; enfants indignes, une génération obstinée et perverse.

C'est ainsi que vous récompensez le Seigneur? (Deut. 32,5-6 LXX).

"Car c’est une nation aux vues courtes, privée de discernement.

S’ils étaient sages, certes ils aboutiraient, ils sauraient discerner leur avenir" (Deut. 32,28-29).

"Car leur vigne vient de la vigne de Sodome et des plantations de Gomorrhe: leurs raisins sont raisins vénéneux, leurs grappes sont amères" (Deut. 32,32).

Alors qu'au contraire, "Cieux, exultez avec Lui" – le Fils de Dieu "et que les Anges de Dieu L’adorent!

Nations, exultez avec Son peuple, et que tous les envoyés de Dieu affirment Sa force!" (Deut. 32,43).

L'entrée à Jérusalem sur un ânon est la répétition de la prophétie de Moïse – pas en paroles mais en symbole.

Moïse avait prédit que les païens et les étrangers se réjouiraient dans le Seigneur, mais les Juifs seraient rejetés.

Ici, l'ânon jamais monté (Lc 19,30) est une image de ces peuples des nations étrangères.

Les vêtements des Apôtres sont les enseignements du Christ par lesquels ils instruiraient les nations, et le Seigneur S'assis Lui-même spirituellement sur les nations, les rendant tels Dieu.

Il les conduit dans Jérusalem, dans le sein de l'Église, vers l'éternelle cité de Dieu non-construite par les mains des hommes, vers la cité du Salut et de la béatitude.

Les Juifs rejetés y sont aussi présents.

Avec leurs lèvres, ils ont crié "le Roi d'Israël," mais dans leur âme, leur Sanhédrin, ils avaient déjà résolu de tuer le Sauveur.


Voici une autre signification de l'ânon jamais monté.

C'est une image de toute personne qui est guidée par des désirs irrationnels, privée de liberté spirituelle, enchaînée aux passions et habitudes de la vie charnelle.

Les enseignements du Christ libèrent l'ânon de son attachement; c'est-à-dire, de l'accomplissement de sa volonté pécheresse et charnelle.

Alors les Apôtres mènent l'ânon au Christ, posent leurs vêtements dessus; le Seigneur S'assis dessus et fait Son entrée dessus dans Jérusalem.

Cela signifie que la personne qui a quitté sa vie pécheresse est guidé vers les Évangiles, et est revêtu comme s'il portait des habits apostoliques, dans la connaissance la plus détaillée et précise du Christ et de Ses Commandements.

Ensuite le Seigneur s'assied dessus en lui apparaissant spirituellement, et en demeurant spirituellement en lui, car tel était Sa volonté de promettre :

"Celui qui a Mes Commandements et qui les garde, c’est celui-là qui M’aime; or celui qui M’aime sera aimé de Mon Père; et Je l’aimerai et Je me manifesterai à lui." (Jn 14,21) "

et Mon Père l’aimera et Nous viendrons vers lui et Nous Nous ferons une demeure chez lui" (Jn 14,23).

La venue du Seigneur est accompagnée d'une paix surpassant les mots et la compréhension; une paix qui est pleine de grâce, et digne de Celui Qui l'accorde – le Seigneur.

Cette paix n'est pas comparable avec le repos naturel de l'homme qui a chuté, qui peut ressentir du repos et du plaisir dans les délices charnels, et qui peut considérer sa propre insensibilité, sa propre mort éternelle, comme étant du repos.

Le Seigneur est au dessus des qualités naturelles de la personne qui s'est soumise à Lui et a assimilé Ses enseignements saints; et Il guide cette personne vers la cité spirituelle de Dieu, la cité de paix – dans la Jérusalem créée par Dieu, et pas par l'homme.
L'âme qui contemple de Seigneur est accueillie par le Saint Esprit, Qui offre à cette âme la joie spirituelle qui est incorruptible et éternelle. 

Réjouis-toi, ô fille de Sion, la fille de la sainte Église – car tu appartient à nul autre qu'à Dieu. Crie de joie, fille de Jérusalem! Voici que ton roi vient à toi: il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Zach. 9,9).

Tu as ressenti la paix du Christ, pleine de grâce, et tu es devenue enfant de cette paix; tu as été renouvelée par la jeunesse spirituelle et tu a appris à connaître le Royaume du Christ par l'expérience.

Les passions sont apaisées en toi, par la puissance pleine de grâce du Conducteur Qui te dirige; tes qualités naturelles ne savent pas briser leurs lois naturelles, elles ne savent pas aller au delà de leurs limites et être transformées en d'incontrôlables passions!

Tirant toutes tes pensées, tous tes sentiments, toutes tes actions du Seigneur, tu sais et tu dois proclamer le Nom du Seigneur à ton prochain, et Le louer dans l'assemblée de l'Église (Ps 21,22).

Né du Saint Esprit et enfant de l'Esprit, tu es capable de contempler la procession spirituelle de ton Roi, tu es capable de contempler la justice et la droiture de ton Roi.

Il est "humble et doux de coeur" (Mt 11,29), et "Il guidera le doux dans le jugement, Il enseignera Ses voies à l'humble" (Ps 24,9 LXX).

Notre Dieu est un Esprit qui est incomparable à tout esprit créé, car Il est en tous les aspects indéfiniment différent de toutes les créatures.

Les saints esprits angéliques créés sont Ses trônes et chariots. Il est assis et avance sur les chérubins.

Il est assis et avance sur ces âmes humaines bénies qui se sont soumises à Lui et Lui rapportent toutes leurs qualités humaines comme une offrande consumée.

Le Roi avance sur de telles âmes, et entre ainsi dans la sainte cité de Dieu, y introduisant aussi les saintes âmes.

Hosanna au plus haut des Cieux!

Béni est le Roi d'Israël qui vient.

Amen.

 (saint Ignace Brianchaninov)

Pré inscriptions à un STAGE D'ICONOGRAPHIE COPTE

À partir du Dimache 25 Juin au 1er Juillet ,  stage

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

Monastère avant la dispertion des Vacances scolaires.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, matériel fourni par les organisateurs)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  ! (50 euros d'arrhes à l'inscription, (non rembousables mais conservés comme "avoir" pour le future) 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'œuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant. 

 

 

INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT

 

Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 12:46

 

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

 

au Monastère * De

 

Chandai (61/27)

 

et à Jauldes ¤ (16) du début

 

Février au début Mars:

 

(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
¤DIMANCHE 14, 5ème dimanche du Grand Carême(Du Bon Samaritain / Fête de St Joseph)

 

¤ Dimanche 19 Février, Fête de Saint Joseph
9h, Départ du Monastère pour l'Aumônerie des Africains de la Région de Chartres (Adresse au 0648899489 par SMS, Merci)
 
INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
Samedi 1er Avril Messe à 10h30,
Baptême de Anselme à 15h...
 
DIMANCHE 2 AVRIL
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 
-Au Monastère de Chandai( 61), Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
et aux Saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et de l'Eglise-mère du Kérala:
(Prêtres en présence : Mor Philipose...)
 
¤ Lundi Saint (29 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (30 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

 
 
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
 
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Pour ceux qui viennent de loin, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
ADRESSE EN NORMANDIE:
* Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
 




NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):


◇ JAULDES :
- Dimanche 12 Mars à 10h30, Quadisha Qurbana suivie du Sacrement des Malades et d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Mor Philipose et le Frère Ruben-Marie, Diacre)

- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )


ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Samedi 11 Mars à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13



* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294), moine Ruben-Marie (Diacre) 33 (0)780134610 / 0612648149
================

Explications et programme de 
Syro-Orthodoxe 
SOYEZ TOUS PRESENTS, en tout ou en partie POUR LA RETRAITE DE GUERISON DE LA SEMAINE SAINTE
La Semaine sainte selon la tradition Syro-Orthodoxe commence le soir du dimanche des Rameaux (La Vigile).
Ici commence donc le début de la Semaine sainte appelée aussi ''la semaine de la douloureuse passion du Seigneur'' [ en syriaque : shabtho d'Hasho] , on célèbre l'office 'des Lumières' [nahire] et on lit l'évangile qui raconte la parabole des 10 jeunes filles (cf. Mathieu chapitre 25, verset 1-13), c'est pour cela qu'on l'appelle également l'office de 'l'Avènement de l'époux' [en syriaque : wahdeh dalmino]
 
 
* Lundi Saint
 
* Mardi Saint
 
* Mercredi Saint, appelé aussi "mercredi des mouvements'' [en syriaque : zawhe] parce qu'on fait mémoire des débuts du complot contre Jésus-Christ, notamment la trahison de Juda l'Iscariote {cf. Mathieu, chapitre 26, verset 1-5 ; Marc chapitre 14, verset 1-2 ; Luc chapitre 22, verset1-2 et Jean chapitre 11, verset 45-57}
 
* Jeudi Saint, appelé aussi ''Jeudi des Pâques" [ en syriaque : Hamsho d'fesho] (L'ancienne et la nouvelle Pâque) ou encore ''Jeudi des Mystères'' [ en syriaque :Hamsho d'Rozé] : le matin on célèbre la Divine Eucharistie en mémoire de l'Institution de l'Eucharistie et du Sacerdoce par Jésus au Cénacle (Qui est situé là où se trouve le Monastère Syriaque-Orthodoxe de l'Eglise patriarcale d'Antioche de Saint Marc à Jérusalem) et le soir, nous célébrons l'Office Liturgique du "lavement des pieds des disciples" [ en syriaque : Shiyoghto]
 

¤Jeudi saint (6 Avril) FÊTE DE L'INSTITUTION DU SACERDOCE ET DE L'EUCHARISTIE.

Quadisha Qurbana à 10h30 , repas festif offert par les fidèles en l'honneur de leurs prêtres et Service de l'Après-midi à 15h (Lavement des pieds)
* Vendredi Saint appelé aussi "de la Crucifixion'' [ en syriaque :da Zqifoutho] est le jour du crucifiement de Jésus-Christ. L'après-midi on célèbre l'office "d'Adoration de la Croix glorieuse" [ en syriaque :seghedto da Slibo]

¤Vendredi Saint (7 Avril), 15h,suivant l'usage local, chemin de Croix suivit du Service Liturgique Syriaque à la Sainte Croix, de la Communion aux "Prés-Sanctifiés".

 
* Samedi Saint est appelé Samedi de "Lumière" [ en syriaque: nouhro ou bien da Sbartho] qui annonce déjà la bonne nouvelle de la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ d'entre les Morts lorsqu'il "descend aux "enfer" (Shéol) pour annoncer aux morts la Bonne Nouvelle du Salut.
En ce jour-là on célèbre l'Eucharistie divine le matin .
Le soir on commence par l'Office Liturgique du soir qui proclame la Résurrection du Seigneur. On bénit le feu nouveau et, selon la tradition locale, on célèbre une première Messe de la Résurrection à minuit .

¤Samedi Saint:

- Messe à 10h30 pour les défunts

- 21h, bénédiction du feu nouveau,

Acclamation Pascale et veillée.

 
* Dimanche de Pâque, comme chacun sait, c'est la fête de "la Résurrection glorieuse du Seigneur" [ en syriaque: Qiomto d'Moran] . La célébration se fait le matin du Dimanche.

✥ DIMANCHE 12 AVRIL , PÂQUES

-Messe à 10h30, programme habituel.

 
 
La salutation pour Pâque est:
 
En syriaque : "Qom Moran men qabro" (Notre Seigneur est ressuscité)
et on répond: "shariroyith qom" (En vérité il est ressuscité).
 
Le bonheur du Carême
La bonne conscience : 

On présente souvent le jeûne, en particulier celui qui se pratique dans les grandes quarantaines liturgiques, comme une obligation religieuse.

Celui ou celle qui respecte cette « obligation » se sent quitte et en règle, « orthodoxement correct », ce qui confine au pharisaïsme. Mais les fruits sont un peu moroses…

 

La liberté de l’âme:

On peut présenter le jeûne comme un exercice favorisant l’attention et la vigilance de l’esprit ; comme un renoncement libérateur aux chaînes alimentaires, sexuelles, culturelles et affectives qui nous tiennent ; comme un changement de régime pour se nourrir « non seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur ». Tout cela est vrai.

 

Le jeûne par amour:

Toutefois, le jeûne véritable est inspiré par l’amour.

Tu aimes tellement ton Seigneur, sa personne divine, sa parole, son exemple, le témoignage de ses saints de génération en génération, que tu lui consacre sans effort le meilleur de toi-même.

Le jeûne et toute l’expérience du carême, particulièrement celui de Pâques, est le témoignage de notre préférence absolue pour Dieu et pour sa parole, pour son amour et sa présence dans notre vie.

Parce que nous aimons notre Maître, nous lui donnons la première place et nous ne nous laissons par rien distraire de cet amour.

 

L’enthousiasme:

Les saints ne se privent de rien. Ils oublient seulement l’heure du repas ; ils oublient de boire et de manger.

Soit, le souvenir de leurs péchés, c’est-à-dire le regret d’avoir été infidèles à l’amour de leur Maître et pour lui, leur coupe littéralement l’appétit et la soif. Soit, la ferveur, l’émerveillement, l’état d’enthousiasme charismatique à l’égard du Sauveur les nourrit et les abreuve, comme ce cerf altéré dont parle un psaume et qui se désaltère en Dieu seul.

 

Le plaisir en Dieu:

Ainsi, le carême, le jeûne, la veille, les prosternations, ne relèvent d’aucune obligation ; ils ne relèvent que de l’amour.

Et si nous faisons vraiment l’expérience de cet amour, le carême devient en temps exceptionnel de grâce et de légèreté.

Ce n’est que du bonheur et que de la joie de vivre enfin, au moins pendant une parenthèse de quarante jours, dans la fréquentation quotidienne de la personne que l’on aime. Loin de toute frustration, c’est le temps où tu trouves ton plaisir en Dieu, comme dit encore un psaume…

(Auteur: Père Marc-Antoine / Source : "Sagesse Orthodoxe")

Aujourd'hui Mardi 14 MARS 2023,

à partir des premières vêpres du Mercredi 15, nous entrons en mi-Carême

 


Chers amis. Aloho m'barekh .

 

La Mi-Carême arrive le 25ème jour du carême, qui est toujours célébré un mercredi à la mi-carême. 

C'est l'un des rares jours du Grand Carême où le Saint Qurbana soit partout célébré un jour de la semaine autre que le dimanche ou le samedi (Cependant, nous célébrons quotidiennement la Messe en notre Monastère pendant tout le Carême)

En ce jour, on fait une une procession autour de l'église en portant la croix. 

Cette procession est suivi par une exaltation de la croix (Sleeba Aaghosham) face aux quatre points cardinaux: Est, Ouest, Nord et Sud. 

Ensuite, la croix est placée disposée sur un golgotha symbolique décoré d'un tissus rouge (Jésus est le Roi des Martyrs) au milieu de l'église . 

Cette pieuse installation demeure jusqu'à la fête de l'Ascension de notre Seigneur, qui a lieu 40 jours après le Kyomtha (Fête de la Résurrection, autrement connu sous le nom de Pâques).

 

Cette exaltation de la croix est  évidemment en lien direct avec la lecture de l'Évangile du Carême en Saint Jean , chapitre 3, versets  14 et 15 dit :

14 "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle".

 Moïse éleva en effet le serpent de bronze vers le milieu de la période de l'Exode, ce cheminement des Israélites qui allaient de l'esclavage vers la terre qui leur avait été promise par Dieu. 

 

Au Livre des Nombres (21:8), nous lisons:
"L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie."
(21:9)

:
"Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie."

 

De même, au milieu de notre cheminement de Carême. au milieu de notre voyage quadragésimal vers Pâques, nous devons aussi élever la croix pour que ceux qui sont mordus à l'extérieur par le démon ou le péché puissent la regarder, trouver en Lui le Médecin de nos Corps, de nos âmes et de nos esprits la guérison et gagner cette vie éternelle  qu'Il nous a acquit par la croix pour que mourant aux "oeuvres de mort", aux œuvres de ténèbres, nous ressuscitions en lui pour la vraie vie qui est en Dieu.

En cette mi-carême, conformément au calendrier liturgique de l’Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, nous célébrons l'exaltation de la Sainte-Croix et commémorons le roi Abgar et Saint Habib d'Édessa ainsi que la commémoration des innocents martyrs chrétiens syriaques (phelgo d'sawmo, Hido dhewyo danhosho Slibo, dukhrono de Mor Abgar u Mor Habib, dukhron sohde Suryoye brire).

Notre Monastère Métropolitain de cette Eglise locale fondée pour l'Europe et ses missions grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe de l'Inde) est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

Dans l'amour, la loyauté et l'union spirituelle à l'Eglise-mère , en ce cœur du Grand Carême, chers amis de France et de nos mission au Cameroun, au Brésil , au Pakistan et en Amérique Latine prions pour que l’unité du Témoignage soit bientôt une réalité, pleurons nos péchés, prions et agissons pour que les Eglises de notre Antique et Vivifiante Tradition Syrienne Orthodoxe soient plus missionnaires parce que transparentes de Celui qui s'adressait à Son Père: "Comme Vous et moi, Père, nous sommes Un, qu'ils soient uns afin que le monde croie".

 

+Mor Philipose, métropolite.

LECTURES DU JOUR
Soirée (Le 9 au Soir en vigile.)
Saint Matthieu 17: 22-27
Matin (Le 10 au matin)
Saint Jean 3: 13-21

Lecture de l'Ancien Testament
Nombres 21: 4-9
Psaumes 34: 1-9
Zacharie 12: 6-14

 

Saint Qurbana:
Lecture du Nouveau Testament
Actes 15: 22-33
II Corinthiens 9: 1-15
Lecture de l'Évangile
Saint Jean 3: 13-21

 

Quatrième mercredi du Grand Carême (mi-carême)

Saint Qurbana

    • Actes15: 22 -33 :
  • 22 Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’autorité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
  • 23 Voici ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut !
  • 24 Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
  • 25 nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul,
  • 26 eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 27 Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
  • 28 L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent :
  • 29 vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! »
  • 30 On laissa donc partir les délégués, et ceux-ci descendirent alors à Antioche. Ayant réuni la multitude des disciples, ils remirent la lettre.
  • 31 À sa lecture, tous se réjouirent du réconfort qu’elle apportait.
  • 32 Jude et Silas, qui étaient aussi prophètes, parlèrent longuement aux frères pour les réconforter et les affermir.
  • 33 Après quelque temps, les frères les laissèrent repartir en paix vers ceux qui les avaient envoyés.
    •  
    • 2 Corinthiens 9: 1-15 :
  • 01 Au sujet du service destiné aux fidèles de Jérusalem, je n’ai plus besoin de vous écrire,
  • 02 car je connais votre ardeur et, pour vous, j’en tire fierté devant les Macédoniens. Je leur dis que la Grèce se tient prête depuis l’an dernier, et votre zèle a stimulé la plupart d’entre eux.
  • 03 Je vous envoie cependant les frères pour que la fierté que nous mettons en vous ne soit pas, sur ce point-là, vidée de son sens ; je vous les envoie pour que vous vous teniez prêts comme je le disais,
  • 04 et pour éviter que, si jamais des Macédoniens viennent avec moi et ne vous trouvent pas prêts, cette situation ne tourne à notre honte – sans parler de la vôtre !
  • 05 J’ai donc estimé nécessaire d’inviter les frères à nous devancer chez vous, et à organiser d’avance votre largesse, promise depuis longtemps : ainsi, quand elle sera préparée, ce sera une vraie largesse, et non une mesquinerie.
  • 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
  • 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
  • 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
  • 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
  • 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
  • 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
  • 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
  • 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
  • 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
  • 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.
    •  
    • St. Jean 3:13-21 :
  • 13 Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  

______________

 

Tradition de la correspondance

entre Jésus et le

Roi Abgar V d'Edesse

L'histoire de l'évangélisation de la ville d' Edesse et sa région est étroitement liée à celle du grand roi Abgar V d'Edesse.

 

 

Le royaume d'Osroène

 

L'historien Eusèbe, évêque de Césarée (265 à 339 AD), a écrit dans son " Histoire ecclésiastique " que les archives d'Édesse contiennent une copie d'une correspondance échangée entre Abgar d'Edesse et Jésus.

 

Eusèbe précise que Thomas l'Apôtre, en l'an 29, lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Addaï en syrien), Jude fils d'Alphée, le cousin de Jésus.

 

Eusèbe a copié les deux lettres dans le texte de son Histoire.

 

A l'heure actuelle, nous possédons non seulement un texte en syriaque, mais aussi une traduction arménienne, deux versions grecques indépendantes, plus courtes que le syriaque, et plusieurs inscriptions sur la pierre, qui sont discutées dans deux articles dans le " Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgies ".

 

La correspondance est composée de la lettre d'Abgar et la réponse dictée par Jésus.

 

Voici le texte de cette correspondance :

 

" Abgar Oukkama à Jésus, le bon médecin qui est apparu dans le pays de Jérusalem, salutation. J'ai entendu parler de toi et de tes guérisons effectuées, que tu n'utilises ni médicaments ni racines, mais par ta parole, tu fais voir les aveugles et marcher les boiteux, tu purifies les lépreux, fais entendre les sourds. Comment par ta parole, tu guéris les esprits des malades et ceux qui sont tourmentés par les démons, et que tu ramènes les morts à la vie. Et après avoir entendu toutes ces choses que tu fais, je conclus que l'une des deux choses doit être vraie : soit tu es descendu du ciel, ou bien tu es le fils de Dieu. Je t'écrit donc pour te demander si tu veux prendre la peine de venir à moi, qui t'adore, et guérir tout le mal dont je souffre, selon la foi que j'ai en toi. J'ai entendu dire que les Juifs murmurent contre toi et te persécutent, qu'ils cherchent à te crucifier pour te détruire. Mais je possède une petite ville, elle est jolie et assez grande pour nous deux à vivre en paix. "

Quand Jésus reçu la lettre, dans la maison du grand prêtre des Juifs, il dit à Hannan, le secrétaire, " Va, toi, et dis à ton maître qui t'a envoyé à moi " :

" Heureux es-tu qui a cru en moi sans m'avoir vu. Car il est dit à mon sujet, que ceux qui m'ont vu, ne veulent pas croire en moi, et que ceux qui ne m'ont pas vu, veulent croire et être sauvés. Mais au regard de ce que tu m'as écrit, que je devrais venir à toi, il est nécessaire pour moi de remplir toutes choses ici pour lesquelles j'ai été envoyé, et après je monte à nouveau vers mon Père qui m'a envoyé. Quand je serai monté auprès de lui, je t'enverrai un de mes disciples, qui peut guérir toutes tes souffrances et te redonner la santé, et convertir tous ceux qui sont avec toi pour la vie éternelle. Et ta ville sera bénie à jamais, et l'ennemi ne la prendra jamais. "

 

On remarquera qu’Eusèbe dans son " Histoire ecclésiastique " ne parle pas d'une image de Jésus sur un linge.

( Icône d'Abgar tenant le Mandylion – Encaustique, Xème siècle, monastère Sainte-Catherine - Mont Sinaï )

La tradition d'Abgar

Abgar dépêcha Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait à Jésus de venir à Édesse pour le guérir.

 Hannan était un peintre, et au cas où Jésus refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire son portrait et de le lui apporter. Hannan trouva Jésus, mais il était entouré d'une grande foule et il ne put l'approcher.

 Il voulut faire son portrait, mais n'y parvenait pas " à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce ". Voyant qu' Hannan désirait le peindre, Jésus demanda de l'eau, lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge ses traits restèrent fixés. C'est pourquoi cette image est connue sous le nom de " Mandylion " (Mouchoir).

Jésus le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre Jésus refusait d'aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur le portrait miraculeux de Jésus, Abgar fit écrire ces paroles :

" O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra pas ". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d'une des portes de la ville, et y fit placer la Sainte Image.

 

L'image refait surface en 525 AD, lors d'une crue du Daisan, affluent de l’Euphrate, dont l'inondation détruit la ville d’Édesse. Cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée.

Lors de la reconstruction de la ville, est découvert un linge, portant les traits d’un visage, caché dans une niche maçonnée au-dessus de la porte ouest. Ce linge est alors identifié au portrait offert à Abgar. L’empereur Justinien fait construire, en son honneur, la basilique Sainte-Sophie d’Édesse, qui conserve le linge enfermé dans un reliquaire, à l‘intérieur d‘une chapelle à droite de l’abside.

En 544, durant le siège de la ville par le roi perse Chosmès, à peine le Mandylion est-il montré du haut des remparts, que c’est la débâcle parmi les assiégeants.

Au cours de la période allant de 544 à 944, la notoriété du Mandylion se répand dans tout l'empire de Byzance. L‘autorité centrale ne peut l'ignorer.

Dans la dernière année de son règne, l’empereur romain Lécapène Ier (920 à 944) envoie le général Jean Curcas à Édesse. Après un siège rapide, il contraint la ville à céder le Mandylion. Au cours d’un voyage triomphal, le linge est transporté à Constantinople, où il arrive le 15 août 944. Il sera conservé dans la chapelle du Phareet jusqu'en 1204.

En 1146, les Turcs s'emparent d'Édesse et la basilique Sainte Sophie est détruite.

Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la quatrième croisade en 1204 et réapparaît en tant que relique, conservée par Saint Louis, à la Sainte Chapelle.

Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.

(Copie du Mandylion, au centre de l'immense croix ornée de joyaux qui se trouve au milieu de l'abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe à Ravenne)

La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIème siècle, située àClassis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne en Italie, aujourd'hui ensablé.

Commencée par l'évêque Ursicinus, la basilique fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.

Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis, signifiant « ville de la flotte », qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIème siècle.

( Abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe

Le point au centre de la croix est la copie du Mandylion.  )

Saint Abay, lui, était un Persan qui rendit le témoignage suprême du  martyre en l'an 352 A.D.

 

Ce saint était le fils de parents païens nommés Adwar Faresgardin et Astina; ceux-ci lui donnère comme prénom "Mhir Schobur".

 

Son père était chef de l'armée perse lorsqu'il a mena une attaque contre Nisibe (maintenant: Nusaybin en Turquie).

 

Le saint accompagnait son père et a voyagait avec lui. Quand ils arrivèrent à la ville de Dara, Mhir Schobur et ses amis partirent à la chasse, et ils vinrent à Kilith.

 

Ils y rencontrèrent le Père-abbé de moines qui s'appelait Mor Abay. Ils se mirent à l'écouter et voulurent être enseignés par lui pour étudier la foi chrétienne, catéchumènes, ils furent agréés pour recevoir le Saint Baptême. Dès ce jour-là, Mhir Schobur entra au Monastère et devint  le moine, "Abay".

 

Quand son père entendit cette nouvelle, furieux, il envoya des soldats dans les villages autour de Savur où il  tua 5000 Hermètes; Abay, son fils, était parmi les victimes de ce massacre.

 

Après que le père eut tué son fils, il fut frappé d'une maladie incurable.

 

C'est alors que le saint martyr, Abay, apparu dans un rêve à sa mère et lui a dit: "Apportez mon père à l'endroit où je suis mort. Frottez la terre sur laquelle mon sang coulait sur son corps et il sera guéri".

Après que les instructions de St. Abay aient feussent observervées, son père trouva effectivement la guérison.

En conséquence, son père se convertit à son tour et confessa au Christ, puis vendit secrètement toutes les possessions qu'il avait à Tikrit (maintenant: l'Irak).

 

Avec l'argent, il  construisit un monastère au nord de Kilith, et se fit moine lui aussi. Il travailla comme membre de ce monastère jusqu'à sa mort.

 

Quatrième samedi du Grand Carême

  • Saint Qurbana
    • Actes 16: 8-15 :
  • 08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
  • 09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
  • 10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
  • 11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,
  • 12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville
  • 13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.
  • 14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
  • 15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.
    •  
    • I Corinthiens 9: 14-27 :
  • 14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.
  • 15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.
  • 16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
  • 17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
  • 18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
  • 19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
  • 20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.
  • 21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.
  • 22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
  • 23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
  • 24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
  • 25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
  • 26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
  • 27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
    •  
    • Saint Luc 9:10-17 :
  • 10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
  • 11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
  • 12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
  • 13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
  • 14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
  • 15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
  • 16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
  • 17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
Traverser un désert, poussés par l’Esprit

Auteur: Olivier de Framond, Source : (Jardinier de Dieu"

Devenir fils et fille bien-aimé de Dieu, voilà ce à quoi le Ressuscité de Pâques nous appelle.

Et à quoi est conduit le Bien-Aimé du Père ?

A un combat spirituel.

Pendant 40 jours il éprouve un désert, lieu du combat. Quel combat ?

-Celui de Dieu qui s’est fait l’un de nous, Dieu fait homme, et homme jusqu’au bout, qui accueille sa condition humaine.

Vrai Dieu et vrai homme, Jésus l’est. Dieu s’est révélé en lui au milieu des pécheurs en bas de la vallée du Jourdain.

Homme jusqu’au bout, Jésus l’est en demeurant debout devant le combat qui lui fait choisir et accueillir toute la condition humaine.

Je pourrais préférer fuir les situations de pauvreté, quand le pain, un toit, un job, une vie, une amitié, le plaisir, désertent. Je préférerais laisser cela aux autres.

« Si tu es fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent du pain » (Mt 4, 3).

Le bien-aimé choisit la patience et la foi qu’un Autre viendra le consoler.

Je pourrais vouloir le confort, une reconnaissance, et fuir les situations où je ne suis pas à l’aise ou peu fanfaronnant.

« Si tu es fils de Dieu, jette-toi en bas » (Mt 4, 6). Impressionner les petits cathos en bas du Temple, ils vont voir ce qu’ils vont voir ! Le bien-aimé choisit de ne pas faire de Dieu une vedette, Dieu a tant à regarder ses brebis sans berger.

Je pourrais vouloir un pouvoir qui me mette au-dessus des contraintes, rester sourd aux cris des autres et trôner dans un bunker d’orgueil. Ce qui est bon est ce que je décide, et les écrasés, tant pis pour eux !

Le bien-aimé choisit la vie, Dieu, que ça. Satan et la mort, non.

Pâques nous appelle à choisir la vie avec le Bien-Aimé. Tout sauf individualisme ou hédonisme.

Quelquefois je regarde des éboueurs au visage marqué, des aides-soignantes, des boulangers, et d’autres.

Sans elles, sans eux, notre vie serait moins belle. Saurais-je choisir leur vie ?

Sur l’âge de la retraite ce n’est pas facile d’avoir une parole juste, je trouve.

J’entends une question à laquelle nous peinons à répondre, chacun-e et tous : veux-tu choisir la vie et embrasser pleinement la condition humaine ? Ou préfères-tu vivre une vie seule et confortable, sans rechercher avec les uns et les autres ce qui aidera à vraiment recevoir la vie (la vie de Dieu) ? « Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle en moi mon esprit ». [Ps 50(51), 12] 

Olivier de Framond
Comment acquérir l’humilité ?
Les vertus ne sont pas des objets:

Les vertus sont des énergies divines. Elles ne s’acquièrent pas chez les marchands. Elles ne se trouvent pas dans les livres de recettes.

Elles ne sont pas des choses.

Elles n’existent pas par elles-mêmes.

Elles dérivent du Christ dont elles sont les vertus.

Elles ne peuvent être recherchées comme des objets.

Les Pères ascétiques en parlent, surtout saint Jean Climaque, personne très humble.

Le saint Évangile nous donne en exemple le Publicain de la parabole ou Zachée à qui le Sauveur a rendu visite. Mais cela ne nous dit pas comment faire !

Nous conformer au Christ:

Dieu seul est humble par nature.

Le Christ, Dieu fait homme, révèle cette vertu divine par toute sa vie et, particulièrement, par sa sainte et vivifiante Croix.

Par l’humilité Il a vaincu la mort et a introduit l’humanité dans une vie toute nouvelle.

Acquérir l’humilité ne peut avoir d’autre méthode que de nous conformer au Christ.

Pour connaître l’humilité, comme les autres vertus, le seul moyen est de devenir humble. On connaît ce que l’on devient.

Mais cela ne nous en dit pas tellement plus !

L’assimilation de la vie divine:

Devenir humble pour connaître la divine humilité a pour chemin l’imitation du Seigneur Jésus le Messie.

Tous les jours, me demander : que ferait ici le Christ ?

Cette question est la clé de toute notre vie.

Et, généralement, le saint Esprit, pour peu que nous posions cette question d’un cœur sincère, nous répond immédiatement.

L’imitation conduit à l’assimilation. Mémorisons également la parole de Dieu, et la Parole en personne habitera en nous et nous enseignera tout : le Verbe diffusera ses vertus dans notre homme intérieur.

Confesser ses fautes:

En tant que disciples – ou apprentis-disciples ! – nous trouvons dans le saint Évangile et dans l’enseignement des Saints quelques points de repères. D’abord, reconnaître nos torts : je n’ai pas raison !

Ensuite, dénoncer ces torts comme des éléments étrangers.

Puis, progressivement, gagner la haine de ces péchés – le repentir.

En les confessant devant Dieu tous les jours, en les nommant (appeler un chat un chat !), nous sommes déjà sur le bon chemin.

En les avouant devant témoin (le prêtre a ce mandat de l’évêque), nous progressons, parce que nous franchissons la barrière de la honte où s’abrite l’orgueil, antithèse de l’humilité.

L’humiliation volontaire devant Dieu est le premier degré de l’humilité.

Accepter ce que le Seigneur nous montre:

Saint Éphrem, dans sa belle prière, nous enseigne à demander à Dieu de nous montrer nos péchés : celui qui cherche l’humilité du Christ, non comme un objet, mais comme un mode de vie, recevra de lui la révélation de ce qui fait en lui obstacle à cette liberté.

Le Seigneur exauce cette demande selon nos forces : Il ne veut pas nous écraser ; Il ne veut pas nous humilier ; Il veut nous communiquer sa propre humilité divine.

Aussi veut-Il que nous puissions accepter librement de voir le péché qu’Il nous montre. Cette avancée sur le chemin de l’humilité se fait progressivement : on ne devient pas humble du jour au lendemain !

C’est une initiation : notre acceptation est indispensable.

L’aide des autres:

Les frères, les proches, les parents, les voisins nous sont envoyés par le Seigneur, surtout quand nous le prions : Seigneur Jésus Christ notre Dieu, rends-moi digne de ta divine humilité !

Cette prière très bonne est très redoutable : qui peut porter l’humilité du Christ ?

Celui-ci nous adresse donc des anges qui nous exercent et nous conduisent dans l’initiation.

Même nos ennemis sont à cet égard nos amis.

Si nous trouvons la force de tout accepter, c’est-à-dire si nous aimons le Christ et la vie en lui plus que tout confort de l’âme, les humiliations et les injustices de chaque jour seront accueillies avec bonheur.

Elles sont les remèdes à absorber avec confiance pour opérer chirurgicalement ou soigner homéopathiquement l’orgueil qui empêche toute créature d’être sauvée.

Fréquenter les humbles:

La fréquentation de personnes humbles, la lecture de la vie des saints, et surtout la prière avec l’humble Mère de Dieu et les saints qui nous sont familiers, nous font participer à leur humilité.

Il se fait d’eux à nous comme une transfusion de la vertu du Christ.

Les saints sont d’une humilité contagieuse ! L’humilité se gagne comme une façon divine d’exister ; elle s’apprend tous les jours, comme une langue nouvelle, celle des anges et des saints qui entendent ce que le Verbe leur dit.

Et l’humble ne peut être humilié.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source : "Sagesse Orthodoxe")

 

Cinquième Dimanche du Grand Carême  (« Du Bon Samaritain »)

  • 1ère lettre de St Pierre 3: 8-16
  • 3:8
  • Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
  • 3:9
  • Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
  • 3:10
  • Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
  • 3:11
  • Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
  • 3:12
  • Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
  • 3:13
  • Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
  • 3:14
  • D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
  • 3:15
  • Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
  • 3:16
  • et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

 

  • Epître de St Paul aux Romains 12: 1-15

1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 

2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. 

3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 

4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 

5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. 

6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; 

7 que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, 

8 et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. 

9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 

10 Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. 

11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. 

12 Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. 13 Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. 

14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 

15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 

16 Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 

17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 

18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.

 

Evangile de St Luc 13 10-17 :

13.10

Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.

13.11

Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.

13.12

Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité.

13.13

Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.

13.14

Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.

13.15

Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire?

13.16

Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?

13.17

Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.

TU VEUX JEUNER ? C'EST BIEN!

POUR DESIRER L'UNIQUE NECESSAIRE:

LA PRESENCE DE DIEU

Pour y parvenir, joindre aux privations volontaires lorsque l'âge et la santé le permettent:

Jeûne de paroles blessantes, et transmets des paroles douces et agréables.

Jeûne de mécontentements, et emplis-toi de gratitude.

Jeûne de ressentiments, et emplis-toi de douceur et de patience.

Jeûne de pessimisme, et emplis-toi d’espérance  et d’optimisme.

Jeûne de préoccupations, et emplis-toi de confiance en Dieu.

Jeûne de possessions, et emplis-toi des choses simples de la vie.

Jeûne d’idées superficielles, et emplis-toi de prières.

Jeûne de critiques sur les personnes qui t’entourent, et découvre Jésus qui  vit en elles.

Jeûne d’égoïsme, et emplis-toi de compassion pour les autres.

Jeûne de rancunes, et emplis-toi d’une attitude de réconciliation

Jeûne de paroles, et emplis-toi de silence et d’écoute des autres.

Si nous tous appliquons ce jeûne, le quotidien ira s'inondant de paix, d'amour, de confiance  !

De l'intérieur vers l'extérieur : l'oraison amoureuse précède les œuvres


« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire.

Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit.

On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur.

Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme.

ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements.

La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même.

L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »

(Fénelon (1651-1715))
 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 
 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn. 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Histoire de l'Eglise:
 
Schisme entre l'Eglise Occidentale (Rome
 
d'Occident)
 
et l'Eglise Byzantine (Rome d'Orient)
Schisme entre les Eglises d'Orient et d'Occident

Schisme de 1054

Le schisme de 1054 désigne en principe la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l’Église de Rome (Occident) et l’Église de Constantinople (Orient). Au XIe siècle, les relations entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome étaient très tendues depuis déjà deux siècles.

À partir du IXe siècle, l'Italie du Sud était sous juridiction de l'empereur byzantin (voir la carte ci-dessous), là où s'élevaient de nombreuses églises de rite grec. Or, le pape entendait y implanter le rite latin, comme dans le reste de la péninsule italienne et dans le reste de l’Europe.

En réponse aux mesures du pape, le patriarche de Constantinople fit fermer les couvents et les églises latines de Constantinople pour cause de non-respect des usages liturgiques grecs.

Il s'ensuivit une excommunication réciproque entre le patriarche de Constantinople, Michel Cérulaire (de mars 1043 à novembre 1058) et le pape de Rome, Léon IX (de 1049 à 1054).

Les croyants n'en firent peu de cas, et ce, d'autant plus que le décès du pape Léon IX frappait d'invalidité l'excommunication prononcée contre le patriarche de Constantinople, mais la situation allait s'envenimer davantage par la suite.

L'essentiel du contentieux entre les deux Églises chrétiennes reposait sur l'étendue du pouvoir accordé respectivement à l'évêque de Rome et à l'évêque de Constantinople.

Le premier est convaincu de la primauté de Rome parce que son Église a été fondée par l'apôtre Pierre, le premier pape. D'autres sièges, tels Alexandrie, Antioche et Jérusalem, bénéficiaient également de ce principe d'apostolicité, parce qu'ils avaient été fondés par des apôtres.

Or, Constantinople n'avait pas d'origine apostolique. Outre cette querelle sur l’ordre «hiérarchique» à fixer entre l'évêque de Rome et l'évêque de Constantinople, le différend prit une dimension politique.

En effet, l’évêque de Rome, le pape, est devenu un sujet de l'empereur byzantin, le seul héritier de l’Empire romain depuis la chute de l’Empire d’Occident en 476; l'empereur byzantin, le basileus (du grec Basileús, signifiant «roi»), avait comme mission d'assurer la sécurité du chef de l'Église romaine.

Le problème, c'est que, en 800, Charlemagne avait été sacré du titre d'«empereur des Romains» à Rome par le pape Léon III, et ce, en remerciement des services rendus à la papauté, notamment l'élimination des Lombards.

Dès lors, Rome choisissait le Saint-Empire romain germanique (Occident) au dépens de l'Empire d'Orient. Avec le sacre de Charlemagne, le monde romain de l'Antiquité se trouvait désormais partagé entre trois empires rivaux: l'Empire carolingien en Europe (capitale : Aix-la-Chapelle), l'Empire byzantin en Anatolie (capitale: Constantinople) et l'Empire arabe au Proche-Orient et au Maghreb (capitale : Bagdad).

Il y avait aussi des rivalités d'ordre culturel et linguistique: l'Église de Constantinople utilisait le grec, alors que c'était le latin à Rome. L'Église d'Orient resta toujours très influencée par la philosophie et la littérature grecques, ce qui allait faciliter la conversion massive des peuples slaves au christianisme byzantin (orthodoxe).

À ces rivalités s'ajoutèrent des affrontement dogmatiques, liturgiques et disciplinaires. Ainsi, le mariage des prêtres était autorisé à Constantinople, pas à Rome 

Les relations entre l'Église de Rome et l'Église de Constantinople reprirent provisoirement, mais le pillage de Constantinople par les croisés en 1204 allait consacrer définitivement la rupture entre les deux mondes.

Le 1er Pape de Rome n'est pas Saint Pierre mais Saint Lin

 

Le Christ est l'accomplissement des Écritures.

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.
La Loi, en effet, prescrivait des œuvres, mais toutes ces œuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...
Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres œuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.

Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.(Saint Hilaire (v. 315-367), Evêque de Poitiers et docteur de l'Église/ Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937 ).

Le Fils débauché
(Luc 15, 11-32)

fils prodigue

L’actualité :

Qui ne connaît le célèbre évangile  appelé du Fils prodigue et qui est en réalité, littéralement, celui du fils débauché.

« Fuyez la débauche ! », écrit saint Paul dans l’épître de ce jour ; « glorifiez Dieu dans votre corps et votre esprit, qui appartiennent à Dieu ! »

Le thème est d’actualité.

Nous savons combien, par les médias, par exemple, nos contemporains sont continuellement incités à la débauche, par exemple par le moyen des images pornographiques qui arrivent sur nos écrans.

Le chrétien du 21ème siècle n’est pas protégé, et le message du Christ en ce jour concerne précisément la liberté des baptisés par rapport à ces tentations.

« J’ai toute liberté, dit la même épître, mais, moi, je ne laisserai rien avoir pouvoir sur moi ! »

La porno dépendance asservit des hommes, des femmes, des jeunes.

Message de liberté:

Le Seigneur veut des hommes libres, et le temps du grand Carême que nous préparons est fait pour libérer la liberté captive du péché et des passions.

Soyons donc sensibles à l’actualité du message évangélique de ce jour ! Il porte deux bonnes nouvelles.

La première est que, effectivement, nous pouvons vivre en notre temps – cette époque si intéressante, si prometteuse, et si périlleuse – en disciples du Christ, si nous sommes vigilants par amour pour notre Seigneur et Maître.

La deuxième bonne nouvelle est que le Seigneur attend notre retour comme un père attend celui de son fils dévoyé.

Le Seigneur nous attend avec amour, sans jugement, dans une disponibilité absolue, dont nous n’avons pas l’idée.

Je suis attendu:

La patience de Dieu est pleine d’amour paternel et elle est sans limite.

« Le Seigneur use de patience avec nous »,  écrit l’apôtre Pierre (2 Pi.3, 9) évoquant le dieu lent à la colère et riche en bonté que chante toute la Bible.

Pour nous, pour nos contemporains, pour notre siècle meurtri par « le fouet du Plaisir », comme dit Baudelaire, l’affirmation est infiniment consolante : quoi que tu aies fait, quels que soient tes péchés, quelle que soit l’impureté de ta vie et la souillure qui entache ton âme et ton corps, viens : le Seigneur t’attend !

Et Il guette ton retour pour te prendre dans ses bras sans te demander des comptes, car s’Il tenait compte de nos iniquités, personne ne pourrait survivre.

Il t’attend pour te consoler, pour te purifier, te rendre la virginité et te glorifier comme son bien-aimé. Faisons passer le message !

Histoire de l'Eglise:

ORTHODOXIE ? ORIENT,

OCCIDENT,

QU'EST-CE A DIRE?

L'Église Sainte-Sophie de Constantinople 

L'église Sainte-Sophie de Constantinople,
« la plus glorieuse église de la "chrétienté " pendant neuf siècles
(entre sa construction par l'Empereur Justinien 
au VIsiècle et la chute de Constantinople le 29 mai 1453)

 


L'Église indivise du premier millénaire

Deux faits importants ont marqué les trois premiers siècles de l’Église : l’expansion remarquable du christianisme à travers l’Empire romain, et la persécution féroce des chrétiens à certaines périodes, jusqu’à la proclamation de l’Édit de Milan en l’an 313. Les apôtres et leurs successeurs immédiats ont fondé de nombreuses églises dans les principales villes de l’Empire romain. Dans chaque ville il y avait une communauté chrétienne de base, présidée par un évêque, ces derniers nommés à l’origine par les apôtres, et qui étaient aidés par des presbytres et des diacres. Ce type d’organisation au triple ministère était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche, alors qu’il se rendait à Rome où il devait être martyrisé. Saint Ignace était le premier à exprimer clairement que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église.

Pendant cette première période, la préoccupation principale les chrétiens était avant tout la célébration de la foi, ainsi que le témoignage de cette foi dans un environnement souvent hostile. Les premiers exposés de la foi chrétienne ont été écrits dès le IIe siècle - ceux d’Irénée de Lyon, de Justin, de Clément d’Alexandrie, d’Origène, de Tertullien, souvent par nécessité d’expliquer la foi par rapport au paganisme et aux philosophies hellénistes à l’extérieur de l’Église, et de la préciser par rapport aux enseignements erronés qui la menaçaient de l’intérieur. Mais c’est après l’Édit de Milan de l’Empereur Constantin en l’an 313 que les grandes controverses doctrinales ont secoué l’Église, et ceci pendant des siècles. Comme nous l’avons noté en parlant des principales doctrines élaborées par les sept Conciles œcuméniques, l’Église a conservé la " foi véritable " en posant et en défendant les dogmes nécessaires à la foi. Ceci n’a pas été accompli sans problème, car certaines parties de l’Église n’ont pas accepté toutes les décisions des Conciles. La première fragmentation importante de l’Église a eu lieu au IVe et Ve siècles, à la suite des controverses christologiques grandement faussées par les prétentions politiques et expansionnistes des deux "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) .

L’Église de Perse est devenue nestorienne et la communion a été rompue entre les Églises " chalcédoniennes " (Rome et Byzance) - qui ont accepté les décisions du Concile de Calcédoine en 451 - et les Églises " non- (ou pré-) chalcédoniennes " : les Églises d’Arménie, de Syrie (l’Église Syrienne), d’Égypte (l’Église copte), d’Éthiopie et des Indes.

Pendant les premiers siècles, le christianisme, universel dans sa mission, s’exprimait dans trois cultures majeures : sémitique ou " orientale ", grecque et latine. La première grande scission de l’Église, sur l'instigation des deux grandes  "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) a presque entièrement retranché les Sémites et les autres Orientaux, laissant les Grecs et les Latins.

Pendant cette période, Grecs et Latins formaient encore une seule Église, témoignant du message évangélique dans leurs sphères respectives, comme les Eglises Orthodoxes Orientales pré chalcédoniennes le faisaient dans leurs sphères, restées fidèles à la plus antique Tradition Apostolique  et luttant contre les nouvelles hérésies - dont la plupart, ont surgi dans le monde grec, fortement influencé par les philosophies hellénistes.

Il est notable, par exemple, que les papes de Rome aient soutenu la doctrine orthodoxe dans la longue et parfois sanglante querelle des icônes, qui ne touchait guère l’Occident.

Pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, l’Église entière était essentiellement " orthodoxe ". Il y avait certainement des différences importantes entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, mais elles ont été en communion pendant de longs siècles.

La conception orthodoxe de la structure de l’Église, fondée sur les évêques en tant que chefs des églises locales, était, et demeure, une collégialité des têtes des cinq Églises principales : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, la " pentarchie " dont l’ordre de préséance reflétait l’importance des Églises.

En pratique, les Églises étaient très autonomes les unes par rapport aux autres, mais l’Église de Rome d'Occident et, à sa suite, de la Rome d'Orient, ont peu à peu, pour des raisons à la fois politiques et ecclésiales, consolidé leurs autorités: Pour le Pape de Rome sur  sur l’Église d’Occident, affirmant la suprématie du pape, en tant qu’évêque de Rome et successeur de saint Pierre, et, pour la Rome d'Orient la suprématie d'un "Patriarche Œcuménique" au détriment de l’autorité et de l’autonomie des évêques en Orient comme en Occident. Il suffit de se référer aux dernières prétentions du Patriarche Œcuménique pour "résoudre" les tensions ecclésiales en Ukraine...


Le schisme entre l’Orient et l’Occident

Aux différences linguistiques, politiques et sociales des parties orientale et occidentale de l’ancien Empire romain sont venues s’ajouter des différences théologiques et ecclésiales.

Les raisons profondes de la séparation des deux parties de l’Église, et qui seules en expliquent sa durée, sont sur prétexte proprement religieux.

C’est d’abord la question déjà évoquée de la procession du Saint-Esprit, le Filioque à l'origine d'une confusion des latins (Théologiens de la Cour impériale de Charlemagne) sur les procession et l'envoi du Saint Esprit.

Cependant, la cause principale du schisme était en fait la question de l’autorité du pape en concurrence avec le patriarche œcuménique*. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une " présidence d’amour " au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.

Au XIe siècle, la réforme grégorienne, visant à libérer la papauté des empereurs francs et l’Église des féodaux, a voulu soumettre directement au pape non seulement les évêques, mais aussi les rois – et dans ce contexte a revendiqué l’infaillibilité du souverain pontife, doctrine occidentale qui sera dogmatisée par le Concile Vatican I en 1870.

En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople pour négocier une alliance politique et une union des Églises dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape.

Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem.

En 1204, l’irréparable est consommé : la IVe croisade, déviée de la Terre Sainte par les Vénitiens pour des raisons commerciales et politiques, se rue sur Constantinople, la ville est mise à sac, les icônes et les reliques vandalisées ou volées, une prostituée est placée sur le trône patriarcal, un Vénitien est nommé patriarche de Constantinople et un Latin devient empereur de Byzance.

En 1261 les empereurs latins sont écartés de Byzance, qui redevient l’Empire byzantin, héritier de la civilisation grecque et gardien de la foi orthodoxe. Cependant, cette ingérence latine dans l’Empire byzantin lui a porté un coup mortel, et il s’écroule lentement devant le pouvoir grandissant des musulmans turcs venus d’Asie.


L’Orthodoxie après le schisme entre les deux Eglises Romaines

Déjà aux IXe et Xe siècles, Byzance est devenu missionnaire en Europe orientale, du Caucase aux Carpates et jusqu’au cercle polaire. Les saints Cyrille et Méthode ont traduit la Bible et la liturgie en slavon pour les Moraves, donnant aux peuples slaves une langue écrite, qui constitue aujourd’hui encore la langue liturgique de plusieurs des peuples slaves.

Les Bulgares et les Serbes ont été baptisés au IXe siècle et les Russes de la principauté de Kiev en l’an 988. Byzance a organisé les nouvelles Églises en métropolies largement décentralisées, mais dont l’évêque principal ou métropolite est consacré par le patriarche de Constantinople.

Avec la destruction de la Rus-Kiev par les Mongols et le repliement des populations dans les forêts du nord-est, l’Église russe devient la gardienne de l’âme nationale.

Au XIVe siècle, saint Serge de Radonège restaure le monachisme dans un esprit de service évangélique. Les monastères se multiplient, chacun devenant un centre de culture chrétienne et l’iconographie orthodoxe connaît un de ses apogées, en particulier au XVIe siècle, avec les grands centres de Novgorod, Moscou et Pskov.

L’Église russe à son tour devient missionnaire, convertissant de nombreux Mongols et les tribus finnoises du Nord. Les missionnaires orthodoxes ont atteint Pékin en 1714, puis les Îles aléoutiennes et l’Alaska à la fin du XVIIIe siècle – origine de l’Orthodoxie en Amérique du Nord.

À partir du XIIIe siècle les empereurs byzantins cherchaient à se rapprocher de Rome pour des raisons politiques, afin d’obtenir l’aide militaire de l’Occident contre le pouvoir turc qui menaçait l’Empire.

C’est dans ce contexte que les représentants orthodoxes aux Conciles de Lyon (1274) et de Ferrare-Florence (1438-39), poussés par l’empereur, ont capitulé devant les prétentions romaines en ce qui concerne l’autorité du pape et le filioque.

Mais les conclusions de ces Conciles ont été rejetées par le peuple et le clergé, qui sont restés fidèles à la foi orthodoxe. En 1453 les Turcs s’emparent de Constantinople, c’est la fin de l’Empire byzantin et la Russie devient le rempart de l’Orthodoxie.

Sous l’Empire ottoman, l’Église est à la fois persécutée et tolérée ; les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. En même temps, les grands centres de spiritualité orthodoxe, en particulier les monastères de Sainte-Catherine au Sinaï et ceux de la " Sainte Montagne ", le Mont Athos en Grèce, continuaient de rayonner même sous la domination musulmane. La Grèce a été libérée du joug ottoman en 1832, la Bulgarie et la Serbie en 1878 et leurs Églises deviennent autocéphales. Au XXe siècle, l’Église de Grèce connaît une véritable renaissance spirituelle, avec des mouvements religieux comme Zoé et Soter et des théologiens éminents, tels que Christos Yannaras, Panayotis Nellas et Jean Zizoulias.

C’est à partir de la Sainte Montagne qu’a eu lieu ce qu’on appelle le " renouveau philocalique " de la spiritualité orthodoxe au XIXe et au XXe siècle. En 1782, un moine du Mont Athos, saint Nicodème l’Hagiorite, et l’évêque de Corinthe, Macaire, publient à Venise une monumentale Philocalie (" amour de la beauté "), un florilège de textes spirituels dans la grande tradition hésychaste remontant aux Pères du Désert des IVeet Ve siècles, passant par les grands spirituels de l’Église d’Orient jusqu’au XIVe siècle. Traduite par un moine Ukrainien fixé en Moldavie, saint Païssi Velitchkovsky, la Philocalie slavonne, puis russe, devient la source de la renaissance spirituelle de l’Église russe au XIXe siècle.

Cette renaissance puise ses racines dans l’hésychasme, notamment la prière de Jésus, et atteint un apogée dans des personnages tels que saint Séraphim de Sarov et les saints starets du monastère d’Optino.

Ce renouveau philocalique est l’inspiration du fameux " pèlerin russe " et il continue à influencer non seulement le monde orthodoxe, mais aussi l’Occident. (Nous reviendrons sur l’hésychasme dans les sections sur la prière.)

Au XXe siècle, toute la violence de l’athéisme et du matérialisme modernes s’est déchargée sur l’Église russe après la révolution bolchevique de 1917, puis sur les Églises orthodoxes de plusieurs pays de l’Europe de l’Est à partir de 1945.

De 1918 à 1941, l’Église russe a subi une des persécutions les plus terribles qu’ait connu le monde chrétien, avec des martyrs par dizaines voire centaines de milliers.

La plupart des églises, les monastères et les séminaires ont été fermés, toute catéchèse interdite, le patriarcat a été suspendu en 1925 et une bonne partie de la hiérarchie s’est soumise à l’état communiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Staline a " normalisé " les relations avec l’Église, beaucoup d’églises ont été rouvertes, ainsi que des monastères, séminaires et académies de théologie.

Une nouvelle période de persécution, non sanglante mais asphyxiante, s’est abattue sur l’Église entre 1960 et 1964 et puis encore entre 1979 et 1985. Ce n’est que suite à la chute du régime communiste sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, que l’Église russe est sortie de l’ombre dans laquelle elle a vécu pendant 70 ans.


La rencontre de l’Orthodoxie Bysantino-Slave et de l’Occident

Les Églises orthodoxes, longtemps isolées des mouvements religieux en Occident - le schisme occidental de la Réforme était longtemps considéré comme une question qui ne les concerne pas - se sont jointes à la globalisation des discussions religieuses depuis les années cinquante.

La présence de nombreuses communautés orthodoxes en Occident, la formation du Conseil œcuménique des Églises en 1948, la tenue du Concile Vatican II en 1964-68, la restauration de la liberté religieuse dans les anciens pays communistes, ont été autant d’occasions pour le monde orthodoxe de prendre conscience de lui-même et de se définir par rapport aux autres confessions chrétiennes.

Les principales Églises orthodoxes ont par exemple participé au Conseil œcuménique des Églises, même si elles avaient des réserves quant à ses tendances spirituelles et sociales - réserves qui récemment ont obligé certaines des Églises orthodoxes à reconsidérer leur adhésion au Conseil œcuménique.

Un des grands événements spirituels du XXe siècle était la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, ukrainienne, russe et grecque surtout, mais aussi roumaine, serbe et arabe.

Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive réfugiés grecs chassés de la Turquie.

À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique.

Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes.

Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord.

De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.

Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxes, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil.

D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

Parmi les représentants éminents de l’" école de Paris " figurent les théologiens Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

À partir de la fin des années 1920 apparaissent des " Orthodoxies occidentales ", des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques.

Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux " de souche ".

La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928. Ainsi se sont formées des paroisses et des diocèses utilisant le français, l’anglais, l’allemand etc. comme langues liturgiques. La plupart de ces diocèses demeurent sous la juridiction des Patriarcats et Églises dont elles sont issues (Constantinople, Antioche, Roumanie, Serbie…).

Cependant, en 1970, le Patriarcat de Moscou a accordé l’autocéphalie à ses diocèses en Amérique du Nord, qui sont devenus l’Église Orthodoxe en Amérique.

La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme.

Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité hésychaste, la prière de Jésus, et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.


*L’Évêque et Pape de Rome Saint Grégoire rappelle à tous aujourd'hui, à son successeur, successeur de Pierre sur le Siège de la Rome Occidentale comme au successeur de St André sur le siège de la Rome Orientale (Constantinople) un point non négligeable de la doctrine infaillible de l'Eglise sur la Primauté, vous verrez que cette Doctrine, expression de la Foi de l'Eglise condamne les prétentions de plusieurs Primats .

« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)

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« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)

Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier. A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi ! Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche d’Alexandrie)

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« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)

« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)

Chemin de Carême:
Quelle différence de la vanité et de l’orgueil ?

L’Échelle sainte :
Saint Jean Climaque distingue la vanité (chapitre 21) et l’orgueil (chapitre 22 de l’Échelle sainte). 

La première sert de marchepied au second. 
Bien souvent les passions naissent l’une de l’autre. 

L’une comme l’autre fait obstacle au Salut ; l’une comme l’autre interrompt en l’homme le flux de la grâce. L’un et l’autre conduisent ainsi à la mort. Le Christ Sauveur a vaincu la mort en supportant de bon gré les humiliations.

Un plaisir extrême:

La vanité s’appelle également la vaine gloire. La gloire qui vient de Dieu et qui fait resplendir les saints est un gain.

La gloire qui vient de soi-même ou de notre entourage est vaine c’est-à-dire vide de tout contenu et privée d’avenir. 

Elle est une illusion que produit le diable, le grand Illusionniste. 

Le vaniteux se complait dans l’éloge de soi. Il y trouve un plaisir extrême.
 A se flatter lui-même, il trouve une grande consolation, surtout quand, de façon avantageuse, il sait se comparer à autrui. Mais il s’épuise à se louer lui-même.

La flatterie:

Les flatteries qu’il s’accorde ne lui suffisent pas. Il attend d’autrui qu’il confirme la bonne opinion de lui-même qu’il s’est déjà forgée. 

Le vaniteux cherche les compliments et, quand ceux-ci tardent, il ne tarde pas, lui, à s’en faire ; il déteste ceux par qui il est frustré de sa jouissance. 

Il y a ainsi chez le vaniteux une complicité entre autrui et soi-même pour officier le culte de soi. Le plaisir est l’énergie qui soutient la vanité. 
Celle-ci construit l’idole de soi, dans un processus d’auto déification.

L’autodéification:

L’orgueil naît de la vanité, dit saint Jean Climaque.

L’orgueilleux est installé dans l’idolâtrie qu’a construite la vanité. 

Il n’a plus besoin d’admirateurs et de fidèles. Il n’a besoin de personne. 

Il s’est établi dans la divinité. Qui l’en détrônera ? 

Il n’a que haine pour ceux qui ne le reconnaissent pas comme dieu. Il a son chef dans l’archange déchu, ébloui en un éclair par l’illusion d’être dieu. 

Celui-ci prit pour trône l’orgueil sans l’aide de la vaine gloire puisque le péché n’existait pas encore. 

L’orgueil est une pure illusion, une fausse lumière, un resplendissement et un éblouissement de soi par soi-même. 

L’orgueil est plus grand que la vanité car il n’est pas supporté par une jouissance corporelle.

Le plaisir incorporel:

Le  plaisir de l’orgueilleux est celui des démons qui n’ont pas de corps. 
Cette jouissance est purement spirituelle : elle n’est que dans l’âme, une conviction d’être supérieur à tout et à tous, que personne ne peut réfuter. 

L’orgueilleux n’accepte ni discussion ni contestation. 

Il préfère mettre à mort les ennemis de sa gloire. 

En tout cas, il les juge et, dès qu’il le peut, il les fait disparaître de son monde. L’orgueil est une tyrannie sans pitié qui fait la ruine des États et des personnes.

Thérapeutique:

Ces deux maladies de l’âme, ou « passions », conduisent à la mort parce qu’elles entretiennent une illusion d’autonomie et conduisent à sevrer l’âme de toute grâce.

Celle-ci dépérit faute d’aliments divins et mourra sous peu. 

La mort n’est pas un anéantissement : elle est un amoindrissement extrême de la vie, jusqu’à la disparition de toute capacité à aimer et à connaître. 

Le vaniteux aime encore, surtout ceux qui le flattent ; l’orgueilleux n’aime plus, et n’aime personne ; il n’est pas sûr qu’il s’aime lui-même tellement dans supériorité usurpée, il est certain d’être sans comparaison et sans rival ; en tout cas, il ne se flatte pas, il se suffit à lui-même, comme un dieu.

La médecine de l’âme:

Pour cette raison, la vanité peut être soignée, mais non l’orgueil, selon saint Jean Climaque. 

L’impossibilité pour Satan de se convertir tient au fait qu’il est le Prince de l’orgueil. 

Jusqu’à la fin, il bravera le vrai Dieu. 

Le vaniteux peut encore être humilié. 

La souffrance qui vient des humiliations involontaires le maintient en vie. 

S’il peut écouter un sage, il s’humiliera lui-même dans le repentir et pourra être sauvé. Le vaniteux a encore une porte ouverte vers la vie.

Satan peut-il être sauvé ?

L’orgueilleux, nous savons que, pour lui, la porte est ouverte par le Seigneur, mais que, de son côté, il ne la tient pas ouverte et la méprise. 
Pourquoi ? – il s’est tellement identifié à sa passion que, s’il devait en guérir, il penserait ne plus exister. 

Du reste, il est inaccessible à la souffrance. 

Le Seigneur prépare pourtant certaines épreuves, quelquefois très grandes, pour tendre la main à l’orgueilleux.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source: "Sagesse Orthodoxe")
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Sixième dimanche du Grand Carême

(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)

Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .

En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.

En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).

Notre Eglise Métropolitaine, notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.

Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!

Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:

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In accordance with the liturgical calendar of the Malankara Orthodox Syrian Church, this sixth Sunday of Lent is the healing of the born-blind (sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Day of the Catholicos).

On this day of Catholicos, day reserved for prayer for the church of India and its diasporas.

On this day so appropriately placed in the Great Lent as we intensify our spiritual practice in the idea of ​​transforming ourselves, of personally converting ourselves and, consequently, of working for the good of the Holy Church as a whole, our Church Syrian Orthodox who lives in Europe (in France) and her missions, was particularly united today to the Mother Church of the Indies during the celebration of this "Catholicos Day".

Our Metropolitan Church, our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies, could only raise the flag of the Catholicos in union with her brothers and sisters of Kerala and the other Indian States. could only pray with the greatest fervor for our beloved Father in God, the Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare, Successor of St. Thomas, Apostle of the Indies.

In return, we hope for the blessing of His Holiness and the prayers of our brothers and sisters of this missionary Church who, following the example of His Apostle (who brought the ferment of the Gospel to China), brought with century, the enlightening light of Eastern Orthodoxy to our European Continent.

As we pray for the Church, let us continue to pray for peace and unity in the Church of Malankara our Mother Church.

Imagine how much a united Malankara Church could best testify in India and around the world!

The Metropolitan Monastery of our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), is, as you know, a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian testimony and the peace of the world.

"Well-ordered charity begins with oneself," says a famous saying, well let's continue praying for the peace and unanimity of Christian Witness in the Church of Malankara our Mother Church.

Here below the Lectionary in French:
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De acordo com o calendário litúrgico da Igreja Ortodoxa Síria Malankara, este sexto domingo da Quaresma é a cura dos nascidos cegos (Sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Dia dos Católicos).

Neste dia de Catholicos, dia reservado para oração pela igreja da Índia e suas diásporas.

Neste dia tão apropriadamente colocado na Grande Quaresma, à medida que intensificamos nossa prática espiritual na idéia de nos transformarmos, de nos convertermos pessoalmente e, conseqüentemente, de trabalhar para o bem da Santa Igreja como um todo, nossa Igreja Ortodoxa síria que vive na Europa (na França) e suas missões, foi particularmente unida hoje à Igreja Matriz das Índias durante a celebração deste "Dia dos Catholicos".

Nossa Igreja Metropolitana, nossa Igreja local, fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias, só pôde erguer a bandeira dos Catholicos em união com seus irmãos e irmãs de Kerala e os outros estados indianos. só podia rezar com o maior fervor pelo nosso amado Pai em Deus, os Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare, Sucessor de São Tomé, Apóstolo das Índias.

Em troca, esperamos a bênção de Sua Santidade e as orações de nossos irmãos e irmãs desta Igreja missionária que, seguindo o exemplo de Seu Apóstolo (que trouxe o fermento do Evangelho para a China), trouxe consigo século, a luz esclarecedora da Ortodoxia Oriental para o nosso continente europeu.

Ao orarmos pela Igreja, continuemos a orar pela paz e unidade na Igreja de Malankara, nossa Igreja Matriz.

Imagine o quanto uma igreja unida de Malankara poderia testemunhar melhor na Índia e em todo o mundo!

O Mosteiro Metropolitana de nossa Igreja local, fundada pelo impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria, da Índia (Malankara), é, como se sabe, um centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Testemunho cristão e a paz do mundo.

"A caridade começa consigo mesmo", diz um famoso ditado, muito bem continuar a rezar pela paz e unanimidade de Testemunho Cristão na Igreja Malankara nossa Igreja Matriz

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe):
o 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.

o II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.

o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

o Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

 

 

 

 S.O.S :

 

 

Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?

 

-Non, juste une nécessité !

 

Si du moins vous voulez garantir la

 

pérennité du Service Sacerdotal de vos

 

Prêtres qui, en retour de leur dévouement,

 

devraient pouvoir :

 

*Manger,

 

*Se vêtir,

 

*S’assurer

 

 

Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.

Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.


Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.


Quelques exemples :

 

*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co   ût réel pour vous est de 170 euros

 

De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée.

 

Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

Libellez vos Chèques à  E S O A (Métropolie de l’Eglise Syrio-Orthodoxe Francophone Mar Thoma)

 

 

 

  


 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes dont  vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.

 

Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande  fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite vieillesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cameroun,au Pakistan, au Brésil:

 

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain Grégorien: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

_____________________________________________

 

 

L'Offrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.

 

 

_____________________________________________

 

L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euros, et, de soutien: 20 euros.

Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:

*petites: 1 euro 20,

*moyennes:3,50,

*de neuf jours: 8 euros.

    N.B: Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de " Métropolie ESOF, Monastère Syriaque N-D"

 

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Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...

 

 

 

Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :

 

Métropolie E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma) .   D'avance nous vous en remercions.

                                       Mr Bruno Leamens Trésorièr Principale

 

 

                                                                             Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe

                                                                            

Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .  

 

 

 

Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain: 

 

MONASTERE SYRO-ORTHODOXE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MERE DE  MISÉRICORDE,

4,BREVILLY

61300 CHANDAI 

TEL:02.33.24.79.58

Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

La vertu d’assiduité
La première Église:

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés :

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […].

Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ».

La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire:

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ?

Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle.

Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière.

C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit.

C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous.

L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome:

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu.

Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères.

Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple:

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal :

une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain.

Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre.

Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière.

C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité:

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » :

le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière.

De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.

Se retirer pour trouver Dieu ?
Lui consacrer le meilleur:

Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).

L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.

Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…

Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…

Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.

Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!

 

Un moment de bonheur avec Dieu:

S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct ! 

Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.

 

Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes. Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.

Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.

Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?

Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?

 

Il se consacre à nous:

Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli : c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.

Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous! Nous serons bien surpris de sa disponibilité…

Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?

 

Le retrait divin:

– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).

Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”: son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.

Ne parlons pas de “repos” d’un Dieu fatigué! Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.

Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire: Dieu prend du temps pour Dieu!

Et Il prend du temps pour l’Homme.

Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui: sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.

Et le Christ dit cela: si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23). Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…

Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –

La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)

Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.

A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…

Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.

La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.

De nos jours

La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.

Source: Sagesse Orthodoxe

 

 

Ne serait-ce son titre de basilique, l’église d’Argenteuil (Val-d’Oise) n’a de prime abord rien d’exceptionnelle.

Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.

C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.

Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.

Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.

Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…

De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.

Une relique rescapée de l’Histoire

Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.

Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.

De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.

Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen  Âge.

Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.

Une époque où l’on voulait voir pour croire

Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.

« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »

Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.

« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur  » rappelle Edina Bozoky.

Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.

« Saint  Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »

Mais pas la tunique ­d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».

Le tissu est alors daté de la période de  530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.

Des croyants tiraillés entre science et foi

Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?

Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?

D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.

À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.

De plus en plus de visiteurs

Quant  au  P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.

Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».

Les linges de la Passion

Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération. À Turin  (Italie), un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.

À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.

« La tunique était sans couture »

père Raniero Cantalamessa , Source:http://www.cdo-lyon.catholique.fr

« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura’ : afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils se sont partagés mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». (Jn 19, 23-24).

On s’est toujours demandé ce que l’évangéliste Jean a voulu dire en donnant une telle importance à ce détail de la Passion. Une explication, relativement récente, est que la tunique rappelle les ornements sacerdotaux du grand prêtre et que Jean a donc voulu affirmer que Jésus n’est pas mort seulement comme roi mais aussi comme prêtre. Cependant, la Bible ne dit pas que la tunique du grand prêtre devait être sans couture (cf. Ex 28, 4 ; Lv 16, 4). Pour cette raison, la plupart des exégètes préfèrent s’en tenir à l’explication traditionnelle selon laquelle la tunique sans couture symbolise l’unité de l’Eglise (1).

Quelle que soit l’explication que l’on donne au texte, une chose est sûre : l’unité des disciples est, pour Jean, l’objectif pour lequel le Christ meurt : « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

La bonne nouvelle que nous devons proclamer le vendredi saint est que l’unité, avant d’être un objectif à atteindre, est un don à accueillir. Le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas », explique saint Cyprien, signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut par conséquent être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement » (2).

Les soldats ont divisé en quatre « la veste », ou « le manteau » (ta imatia), c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement qu’il portait près du corps. Ceci est également symbolique. Nous les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas son unité profonde qui s’identifie avec l’Esprit Saint. La tunique du Christ n’a pas été et ne pourra jamais être divisée. Elle est, elle aussi, sans couture. C’est la foi que nous professons dans le Credo : « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ».

* * *

Mais si l’unité doit servir de signe « pour que le monde croie », celle-ci doit également être une unité visible, communautaire. C’est cette unité que nous avons perdue et que nous devons retrouver. Elle est bien plus que des relations de bon voisinage ; c’est l’unité mystique intérieure elle-même - « un Corps, un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous » (Ep 4, 4-6) - dans la mesure où cette unité objective est accueillie, vécue et manifestée concrètement par les croyants.

« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? » demandèrent les apôtres à Jésus après Pâques. Aujourd’hui, nous posons souvent cette même question à Dieu : est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer l’unité visible de ton Eglise ? La réponse est aussi la même qu’à l’époque : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 6-8).

Le Saint-Père l’a rappelé dans l’homélie qu’il a prononcée le 25 janvier dernier, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens : « L’unité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, disait-il, est un don qui vient d’en Haut, qui naît de la communion d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et qui en elle croît et se perfectionne. Il n’est pas en notre pouvoir de décider quand ou comment cette unité se réalisera pleinement. Seul Dieu pourra le faire ! Comme saint Paul, nous replaçons nous aussi notre espérance et notre confiance dans la grâce de Dieu qui est avec nous ».

Aujourd’hui encore, si nous nous laissons guider, c’est l’Esprit Saint qui nous conduira à l’unité. Comment l’Esprit Saint a-t-il fait pour réaliser la première unité fondamentale de l’Eglise, l’unité entre les juifs et les païens ? Il est descendu sur Corneille et sa maison, comme il était descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Si bien que Pierre ne pouvait que conclure : « Si donc Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, pour avoir cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour faire obstacle à Dieu ? » (Ac 11, 17).

Au cours du siècle dernier, nous avons vu se renouveler sous nos yeux ce même prodige, à une échelle mondiale. Dieu a répandu son Esprit Saint, de façon nouvelle et inattendue, sur des millions de croyants, appartenant à presque toutes les dénominations chrétiennes et, afin qu’il n’y ait pas de doute sur ses intentions, il l’a répandu avec les mêmes manifestations. N’est-ce pas là un signe que l’Esprit nous pousse à nous reconnaître les uns les autres comme des disciples du Christ et à tendre ensemble vers l’unité ?

Il est vrai que cette unité spirituelle et charismatique, à elle seule, ne suffit pas. Nous le voyons déjà dans les débuts de l’Eglise. L’unité entre les juifs et les païens est à peine réalisée que déjà apparaît la menace de schisme. Une « longue discussion » eut lieu au cours du fameux concile de Jérusalem, et l’accord auquel le concile était parvenu fut annoncé aux Eglises avec la formule : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé ... » (Ac 15, 28). L’Esprit Saint œuvre donc également à travers une autre voie, qui est celle de la confrontation patiente, du dialogue et même du compromis entre les parties, lorsque l’essentiel de la foi n’est pas en jeu. Il œuvre à travers les « structures » humaines et les « ministères » fondés par Jésus, surtout le ministère apostolique et pétrinien. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’œcuménisme doctrinal et institutionnel.

* * *

L’expérience nous montre cependant que même cet œcuménisme doctrinal, ou au sommet, n’est pas suffisant et ne progresse pas, s’il n’est pas accompagné d’un œcuménisme spirituel, de base. Les plus grands promoteurs de l’œcuménisme institutionnel nous le répètent avec une insistance toujours plus grande. à l’occasion du centenaire de l’institution de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (1908-2008), méditons sur cet œcuménisme spirituel au pied de la croix : en quoi consiste-t-il et comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?

L’œcuménisme spirituel naît du repentir et du pardon et se nourrit de la prière. En 1977, j’ai participé à un congrès œcuménique charismatique à Kansas City, dans le Missouri. Il y avait 40.000 participants, près de la moitié catholiques (dont le cardinal Suenens) et le reste d’autres dénominations chrétiennes. Un soir, l’un des animateurs au micro a commencé à parler d’une façon qui était étrange pour moi, à l’époque : « Vous prêtres et pasteurs, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé... Vous laïcs, hommes et femmes, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé ».

Les personnes qui étaient autour de moi commencèrent à tomber à genou, les unes après les autres, et plusieurs pleuraient, saisies de repentir pour les divisions dans le corps du Christ. Une énorme banderole installée dans le stade portait l’inscription suivante : « Jesus is Lord , Jésus est Seigneur ». J’étais là, en observateur encore très critique et détaché, mais je me souviens avoir pensé : « Si un jour tous les croyants sont réunis en une seule Eglise, ce sera ainsi : lorsque nous serons tous à genou, le cœur contrit et humilié, sous la grande seigneurie du Christ ».

Si l’unité des disciples doit être un reflet de l’unité entre le Père et le Fils, celle-ci doit être avant tout une unité d’amour, car telle est l’unité qui règne dans la Trinité. L’Ecriture nous exhorte à « faire la vérité dans la charité » (veritatem facientes in caritate) (cf. Ep 4, 15). « On n’entre dans la vérité qu’à travers la charité », écrit saint Augustin : non intratur in veritatem nisi per caritatem (3).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ce chemin vers l’unité basé sur l’amour est déjà, maintenant, grand ouvert devant nous. Nous ne pouvons pas « brûler les étapes » sur le plan doctrinal car les différences existent et doivent être affrontées patiemment dans les sièges appropriés. Nous pouvons en revanche dès à présent, brûler les étapes dans le domaine de la charité et être unis. Le signe véritable et sûr de la venue de l’Esprit n’est pas, écrit saint Augustin, le fait de parler en langues, mais l’amour pour l’unité : « Sachez que vous avez l’Esprit Saint quand vous permettez que votre cœur adhère à l’unité à travers une charité sincère » (4).

Repensons à l’hymne à la charité de saint Paul. Chacune de ses phrases acquiert une signification actuelle et nouvelle si on l’applique à l’amour entre les membres des diverses Eglises chrétiennes, dans les relations œcuméniques :

« La charité est longanime...

elle n’est pas envieuse...

ne cherche pas son intérêt (ou seulement l’intérêt de son Eglise).

ne tient pas compte du mal reçu [mais plutôt du mal fait aux autres !]

elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité [elle ne se réjouit pas des difficultés des autres Eglises, mais se réjouit de leurs succès].

Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4 ss.)

Cette semaine, nous avons accompagné à sa demeure éternelle une femme - Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari. Elle a été une pionnière et un modèle de cet œcuménisme spirituel de l’amour. Par sa vie, elle nous a montré que la recherche de l’unité entre les chrétiens n’est pas une manière de se fermer au reste du monde ; elle est en revanche le premier pas et la condition pour un dialogue plus large avec les croyants d’autres religions et avec tous les hommes qui ont à cœur le destin de l’humanité et de la paix.

* * *

On dit que « s’aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction ». Entre les croyants des différentes Eglises aussi, s’aimer signifie regarder ensemble dans la même direction qui est le Christ. «  Il est notre paix » (Ep 2, 14). Regardons ce qui se passe avec les rayons d’une roue quand ils partent du centre vers l’extérieur : à mesure qu’ils s’éloignent du centre, ils s’éloignent aussi les uns des autres, et terminent à des points distants de la circonférence. Regardons en revanche ce qui se passe lorsqu’ils se dirigent de la circonférence vers le centre : plus ils s’approchent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres, jusqu’à ne former qu’un seul point. Dans la mesure où nous irons ensemble vers le Christ, nous nous rapprocherons les uns des autres, jusqu’à être vraiment, comme il l’a demandé, « une seule chose avec lui et avec le Père ».

* * *

La seule chose qui pourra réunir les chrétiens divisés est la diffusion d’une nouvelle vague d’amour pour le Christ parmi eux. C’est ce qui est en train de se produire à travers l’action de l’Esprit Saint et qui nous remplit d’émerveillement et d’espérance. « L’amour du Christ nous presse, à la pensée que... un seul est mort pour tous » (cf. 2 Co 5, 14). Un frère d’une autre Eglise - et même tout être humain - est quelqu’un « pour qui le Christ est mort » (Rm 14, 15), comme il est mort pour moi.

* * *

Une raison doit surtout nous pousser sur ce chemin. L’enjeu du début du troisième millénaire n’est plus le même qu’au début du deuxième millénaire, lorsque se produisit la séparation entre l’orient et l’occident, et il n’est pas non plus le même qu’au milieu de ce même millénaire quand eut lieu la séparation entre catholiques et protestants. Pouvons-nous dire que la manière exacte de procéder de l’Esprit Saint du Père, ou la façon dont se produit la justification du pécheur sont les questions qui passionnent les hommes d’aujourd’hui et dont dépendent la survie ou non de la foi chrétienne ? Le monde a évolué et nous sommes restés rivés à des problèmes et des formules dont le monde ne connaît même plus la signification.

Dans les batailles médiévales, il y avait un moment où, après avoir dépassé les fantassins, les archers, la cavalerie et tout le reste, la mêlée se concentrait autour du roi. C’est là que se décidait le résultat final de la bataille. Pour nous aussi, aujourd’hui, la bataille est autour du roi. Il existe des édifices ou des structures métalliques faits de telle manière que si l’on touche un point névralgique ou si on enlève une pierre bien précise, tout s’écroule. Dans l’édifice de la foi chrétienne, cette pierre angulaire est la divinité du Christ. Si on l’enlève, tout s’effrite et, avant tout, la foi dans la Trinité.

Cela nous montre qu’il y a deux œcuménismes possibles : un œcuménisme de la foi et un œcuménisme de l’incrédulité ; un qui réunit tous ceux qui croient que Jésus est le Fils de Dieu, que Dieu est Père, Fils, et Esprit Saint, et que le Christ est mort pour sauver tous les hommes, et un qui réunit tous ceux qui, par respect pour le symbole de Nicée, continuent à proclamer ces formules, mais en les vidant de leur véritable contenu. Un œcuménisme dans lequel, à la limite, tous croient aux mêmes choses car personne ne croit plus à rien, au sens du mot « croire » du Nouveau Testament.

« Quel est le vainqueur du monde, écrivait saint Jean dans la première Lettre, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jn 5, 5). Si l’on se base sur ce critère, la distinction fondamentale entre les chrétiens n’est pas entre catholiques, orthodoxes et protestants, mais entre ceux qui croient que le Christ est le Fils de Dieu et ceux qui ne le croient pas. * * *

« La deuxième année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée par le ministère du prophète Aggée..., en ces termes : Ce peuple dit : ‘Il n’est pas encore arrivé, le moment de rebâtir le Temple du Seigneur !’ Est-ce donc pour vous le moment de rester dans vos maisons lambrissées, quand cette Maison-là est dévastée ? » (Ag 1, 1-4)

Ces paroles du prophète Agée nous sont adressées aujourd’hui. Est-ce le moment de continuer à nous préoccuper uniquement de ce qui concerne notre ordre religieux, notre mouvement, ou notre Eglise ? Ne serait-ce pas précisément la raison pour laquelle nous aussi « nous semons beaucoup, mais nous engrangeons peu » (cf. Ag 1, 6) ? Nous prêchons et nous nous activons de multiples manières, mais au lieu de se rapprocher du Christ, le monde s’en éloigne.

Le peuple d’Israël écouta le rappel du prophète ; ils cessèrent d’embellir chacun leur propre maison pour reconstruire ensemble le temple de Dieu. Dieu envoya alors à nouveau son prophète avec un message de consolation et d’encouragement qui est aussi pour nous : « Mais à présent, courage, Zorobabel ! oracle de Yahvé. Courage, Josué, fils de Yehoçadaq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! oracle de Yahvé. Au travail ! Car je suis avec vous - oracle de Yahvé Sabaot ! » (Ag 2, 4). Courage, vous tous qui avez à cœur la cause de l’unité des chrétiens et au travail, car je suis avec vous, dit le Seigneur !______________________________________________

NOTES

(1) Cf. R. E. Brown, The Death of the Messiah, vol. 2, Doubleday, New York 1994, pp. 955-958.

(2) S. Cyprien, De unitate Ecclesiae, 7 (CSEL 3, p. 215).

(3) S. Augustin, Contra Faustum, 32,18 (CCL 321, p. 779).

(4) S. Augustin, Discours 269,3-4 (PL38, 1236 s.).

 

Pré inscriptions à un STAGE D'ICONOGRAPHIE COPTE

À partir du Dimache 25 Juin au 1er Juillet ,  stage

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

Monastère avant la dispertion des Vacances scolaires.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, matériel fourni par les organisateurs)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  ! (50 euros d'arrhes à l'inscription, (non rembousables mais conservés comme "avoir" pour le future) 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'œuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant. 

 

INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT

 

Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE
du 2 au 9 AVRIL.
Il est temps d’y penser et de vous
y inscrire !...
(Arriver au Monastère pour le 1 à 18h / Il est possible de suivre la retraite en tout ou en partie)
Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.
 
(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)
 
"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
 
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 
¤ Lundi Saint (3 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (4 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤ Mercredi Saint (5 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

¤Jeudi Saint (6 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe Chrismale) à 10h30 suivie d’un repas offert par les fidèles pour la Fête des Prêtres.

 

Offices du Lavement des pieds de l’après-midi et du soir, dépouillement de l’autel, procession au reposoir.

 

¤Vendredi Saint (7 Avril), 15 h Chemin de Croix suivi de l’Office Liturgique Syriaque de l’Adoration de la Croix et

 

d’une Liturgie de communion aux prés-sanctifiés.
 
¤Samedi Saint (8 Avril), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 pour les fidèles défunts.

 

21h, bénédiction du feu nouveau, procession à l’Eglise suivie de la Veillée Pascale et de la première Messe de la Résurrection.

 

¤DIMANCHE DE PÂQUE (9 Avril), Saint, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30 (Programme habituel)
 
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

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Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

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25 novembre 2022 5 25 /11 /novembre /2022 00:21

 

Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma.

Chers amis, Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

Heureuses préparations, pendant de Carême de l'Avent, à recevoir, à Noël le Verbe de Vie, le Christ, Soleil de Justice et Prince de la Paix !

Que le Prochain Jeûne de la Nativité nous purifie pour que nous soyons brûlants d’Amour de Dieu et du prochain !

Votre serviteur et frère, fidèlement en Christ.

+Mor Philipose.

Le "Carême" ou jeûne de Noël:
 
Quand, pourquoi et comment?
 
 
 
La deuxième longue période de jeûne après le Grand Carême est le jeûne de Noël. Il dure aussi quarante jours, mais n’a pas le même caractère d’austérité que le jeûne d'avant Pâques. Il commence le 15 Novembre et se termine le 24 Décembre.
 
La célébration de la naissance dans la chair de notre Seigneur Jésus-Christ est la deuxième fête majeure des chrétiens.
 
C’est vers le milieu du quatrième siècle qu’elle a été instituée dans les Églises d'Orient... On y célébrait jusque là le même jour  –   le 6 janvier –   la naissance et le baptême du Christ. Ce n’est que vers la fin du IV° s. qu’on a introduit, en provenance d’Occident, la fête de Noël le 25 décembre.
 
Originellement donc les fêtes de la nativité, de la circoncision et du baptême du Christ étaient célébrées ensemble. Désormais la Nativité se fête séparément le 25 décembre tandis que l’on a conservé la simultanéité de la circoncision et du baptême le 6 janvier.
La grande importance qu’ a prise cette nouvelle célébration de la Nativité, mise à part, chez les fidèles comme chez les moines, a eu pour conséquence que l’on a institué également pour cette fête un jeûne important selon le modèle du Grand Carême précédant Pâques.
 
Ce  jeûne préparant à la célébration de l’anniversaire du Christ s’est d’abord appelé "jeûne de St Martin" en Occident, vu sa proximité avec la fête du Saint Apôtre des Gaules tandis qu’en Orient on l’a souvent appelé "jeûne de St Philippe" puisqu’il commençait après la célébration de la fête du Saint Apôtre également.
 
C’est au V°s que nous trouvons des traces de ce jeûne avant Noël en Occident et au VI°s. en Orient. Des auteurs comme Anastase du Sinaï, le patriarche de Constantinople Nikiforos le Confesseur, saint Théodore le Studite, ainsi que le patriarche d'Antioche Théodore Balsamon le mentionnent dans leurs écrits.
 
Le jeûne au début, semble-t-il, était de courte durée. Théodore Balsamon, auteur du XIIe siècle nous apprend qu’il ne durait que sept jours à son époque – puisqu’il l’appelle le « jeûne des sept jours ». Mais sous l'influence du jeûne du Grand Carême de Pâques, il a été étendu à quarante jours, sans toutefois avoir la rigueur de celui-là.
 
En quoi consiste le jeûne ?
Pendant quarante jours, on s’abstient de toute viande, produits laitiers et œufs. En revanche on peut manger du poisson tous les jours – sauf bien sûr le mercredi et le vendredi et ceci jusqu’au 17 décembre. On peut aussi manger du poisson le jour de la fête de la Sainte Mère de Dieu quel que soit le jour. Du 18 au 24 décembre, la veille de la fête, vin et huile sont permis sauf le mercredi et le vendredi. L’abstinence de viande ne concerne pas le 15 novembre et la veille de la fête à moins que cela ne tombe un samedi un dimanche où il faut s’abstenir de tout péché.
 
« Nous devons non seulement respecter les consignes du jeûne concernant l’alimentation mais également nous abstenir de tout péché, de sorte qu’au jeûne du ventre nous devons ajouter celui de la parole en évitant le mensonge, les polémiques, les moqueries, la colère et tout péché que nous pourrions commettre avec la parole.
 
Nous devons également pratiquer le jeûne du regard et nous abstenir de regarder des choses vaines.
En fait c’est de tout notre être, quels qu’en soient les mouvements et expressions, que nous devrions jeûner et nous abstenir de tout mal, par tous nos sens, par un saint jeûne agréable à Dieu pour devenir dignes de communier aux saints mystères. » (De Le jeûne de l'Eglise par l'Archimandrite Siméon Koutchma Ed. Ministères apostoliques, pp 88-92) article de Dorothée Gazis (version française de Maxime le minime
 
source:Maxime le minime)
 
 
 
 
 
 

EFFORT DE L'AVENT ? LIBRE A

VOUS...

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 25.XI.2022

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors:

 



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:


◇ Samedi 19 Novembre à 17h30, première Messe du  Dimanche de l'Annonciation à Zacharie au Monastère suivie d'un repas fraternel et de l'Office de Soutoro (Complies)

◇ Dimanche 20 Novembre , Dimanche de l'Annonciation à Zacharie, à 9h départ du Monastère pour la Messe de l'Aumônerie des Africains à CHARTRES

¤ Lundi 21, Quadisha Qurbana (Divine Liturgie) à 10h30 pour la

Fête de l’Entrée de la Très Sainte Vierge au Temple de Jérusalem.

¤ Le 22 au Monastère le 22 Quadisha Qurbana (Divine Liturgie) à 10h30 autour de la mémoire de Ste Rita et Saint Charbel.

◇ Dimanche 27 Novembre, Dimanche de l'Annonciation à Sainte Marie (Je serai en Alsace/ Départ du Monastère à 9h pour la Messe chez le Père Chalufour).

◇ SOYEZ TOUS PRESENTS  le Dimanche 4 Décembre (Dimanche de la Visitation de Sainte Marie à Sainte Elisabeth) lors du

PELERINAGE MENSUEL à NOTRE-DAME DE MISERICORDE et aux saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et du Kérala.

10h 30, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) suivie du programme habituel.

Du Dimanche 4 au 8 Décembre, proposition de Retraite-Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde, Lisieux, Notre-Dame du Rosaire à Tilly , Notre-Dame de Pontmain et le Mont Saint Michel ( MERCI DE VOUS INSCRIRE par SMS au 0648899489) 

◇ Le Jeudi 8 Décembre, Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie, 10h 30, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) suivie du programme habituel.

INSCRIVEZ-VOUS !

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

 


ANGOULÊME (Jauldes):

◇Dimanche 27 Novembre ( Desservant: Abouna Simon )

◇Dimanche 11 Décembre (Désservant Mor Philipose)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ Messe le Samedi 10 Décembre

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":

 

Relais paroissial Sainte Clotilde :

Chers amis

Je confirme que du 23 au 27 j’assumerai la visite aux familles d’Alsace, Moselle et Territoire (68 et 90, 67 et 57). *

MERCI DE VOUS INSCRIRE au 0648899489.

◇ Le 24, je serai comme d’habitude à Masevaux-Niederbruck et recevrai ("Relais de la Poste", 16 Fossé des Flagellants, 68290 Masevaux-Niederbruck)ou visiterai les familles du 68 et 90 .

◇ Le 25, Colmar
(Le 25 au soir après la visite des familles autour de Colmar chez les Sœurs du Couvent Saint Marc, il ne me reste plus qu’à trouver une solution pour la nuit du 26 avant de continuer les visites le 27 sur la Moselle)

◇26, visite aux familles du 67

◇ 27, visite aux familles de Moselle

Votre serviteur et frère en Christ.

+Métropolite Mor Philipose


Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

NOEL AU MONASTERE EN COMMUNION AVEC

 

LES CHRETIENS ORIENTAUX DE TERRE SAINTE

 

ET DES INDES, C'EST POSSIBLE (Aucune obligation

 

financière) !
 

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

 

Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)


NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

 

*Samedi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël , Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise. Messe de minuit.

 

*Dimanche 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

*Lundi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Mardi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur des Saints Innocents pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
NOVEMBRE, MOIS DE PRIERE POUR LES DEFUNTS
Le triomphe de la vie 

Les lectures évangéliques pendant le mois de novembre font beaucoup allusion à la mort et à l’au-delà.

Il est vrai que nous entrons progressivement dans le jeûne de la Nativité, un temps pendant lequel les jours raccourcissent, l’obscurité gagne, la Création entre en sommeil et en deuil.

C’est le temps où, au plus obscur de la nuit, jaillira la vie dans la lumière de la Grotte, et où la vie commencera à gagner sur la mort, jusqu’à sa victoire finale à Pâques.

La perspective eschatologique elle-même, si forte en ce temps d’Avent, et celle d’un triomphe ultime du Maître de la vie et de la mort, venant à nouveau en gloire juger les vivants et les morts, pour régner éternellement.

 

L’après-mort:

Il y a trois dimanches, le Christ nous faisait, par une parabole, lever les yeux sur ce qui nous attend après notre trépas, la condition du mauvais Riche ou celle du bienheureux Lazare.

Ensuite, dans un récit historique, nous contemplions la victoire du Seigneur et Verbe : Il réveillait d’une mort toute récente une petite enfant.

Dimanche dernier, le même Sauveur Jésus Christ, par la bouche du Samaritain, dans une autre parabole, annonce son « retour » et le jour de la rétribution ;

Il oriente ainsi notre esprit vers le terme de tout, cette après-mort et de nous et du monde, cette fin du monde, qui peut nous glacer d’horreur ou être attendue par nous avec confiance dans un Seigneur aussi bon que le Samaritain et même d’une bonté qui dépasse toute bonté de ce monde.

 

Occulter la mort

Et aujourd’hui, le Seigneur nous invite à nous préparer à la mort dont Il nous annonce la venue subite : « cette nuit même, ta vie va t’être redemandée » ;

dans quelques heures, perspective minuscule, cette vie-ci se terminera, au milieu de cette nuit qui gagne jusqu’au retour glorieux du Maître.

Le Sauveur rappelle à ses disciples que nous prétendons être que nous sommes mortels : nous oublions souvent cette imminence de la mort ; nous pensons que ce sont les autres qui meurent, ou bien que nous mourrons dans longtemps, quand nous serons vieux.

Nous nous aidons de beaucoup de moyens pour occulter la mort, notamment la richesse, le confort, les distractions, les passions, comme celle du pouvoir.

Les tyrans de ce monde, qui font tant parler d’eux, pensent-ils qu’ils mourront peut-être cette nuit même, la nuit prochaine, dans quelques heures ?

Et, s’ils le pensent, qu’est-ce que cela change dans l’exercice de leur cruauté inhumaine ?

Peut-être qu’ils n’y pensent pas, qu’ils se croient immortels, ils sont les dieux de la religion qu’ils se sont faite pour eux-mêmes et qu’ils veulent par tous les moyens imposer aux autres, justement en les menaçant d’une mort imminente.

 

La maturité des disciples:

Quand le Seigneur nous avertir de l’imminence de la mort, ce n’est pas pour nous terrifier et nous avoir en son pouvoir.

Notre Dieu, celui que nous révèle le Fils, n’est pas un dieu de pouvoir. S’Il nous parle de notre propre mort c’est pour nous faire sortir de l’attitude infantile des riches, les bons et les moins bons.

Il nous parle de notre mort parce qu’Il nous tient pour des adultes et surtout pour annoncer qu’Il se préoccupe de nous, qu’Il vient ou revient dans notre vie.

Il nous appelle « insensé », comme aujourd’hui ; mais Il nous appelle également « petit enfant », parce qu’Il est notre Père.

Il nous fait lever la tête vers l’avenir de notre vie, vers sa propre advenue en elle.

 

Le temps de l’Avent:

En ce temps de l’Avent, méditons sur cette vérité : le Seigneur vient, et Il vient, non seulement dans son monde, dans l’Histoire, pour confondre tous les mensonges institutionnalisés, mais dans notre vie personnelle.

Le « viens, Seigneur Jésus, viens ! » de l’Apocalypse est la réponse au souvenir de la mort.

Tous les sages et les ascètes s’exercent au souvenir de la mort, et se préparent à la belle rencontre avec leur Seigneur.

Et nous aussi, notre vie se prolonge après la mort ou, mieux, elle change de registre pour passer en mode divin !

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 20.11.22)*

 

DURANT LE CARÊME (Jeûne) de Noel :

Il nous incombe de lutter, ou plutôt de corriger nos fautes et d'améliorer notre comportement. Sans aucun doute, une fois que ceux-ci auront été redressés, nous nous entendrons très bien même avec des bêtes sauvages et des fauves, sans parler des êtres humains.

Ceci est conformément à ce qui est dit dans le livre du bienheureux Job : "les bêtes sauvages seront en paix avec toi." [Job 5:23]

Nous ne craindrons pas des offenses, pas plus que des pierres d'achoppement externes ne pourront non plus avoir un effet sur nous, si leurs racines n'ont pas été laissées en nous et plantées en nous.

Car "grande est la paix de ceux qui aiment Ta Loi : pour eux, plus d’obstacle !"

(pax multa diligentibus legem tuam et non est illis scandalum - Ps 119,165) (Saint Jean Cassien)

 

Therefore, it behooves us to fight, or rather to correct our mistakes and improve our behavior. Without a doubt, once these have been straightened, we will get along very well even with wild beasts and wild animals, not to mention human beings.
This is according to what is said in the book of Blessed Job: "The wild beasts will be at peace with you." [Job 5:23]
We will not fear offenses, nor will external stumbling stones have any effect on us, if their roots have not been left in us and planted in us.
Because "great is the peace of those who love Your Law: for them, no more obstacle!"
(pax multa diligentibus legem tuam and no is illis scandalum - Ps 119,165) (Saint John Cassian)

 

Portanto, cabe-nos lutar, ou melhor, corrigir nossos erros e melhorar nosso comportamento. Sem dúvida, uma vez que estes tenham sido endireitados, nos daremos muito bem mesmo com animais selvagens e animais selvagens, para não mencionar os seres humanos.
Isto é de acordo com o que é dito no livro do Bem-aventurado: "As bestas selvagens estarão em paz com você". [Jó 5:23]
Não teremos medo de ofensas, nem pedras tropeçadas externas terão algum efeito sobre nós, se suas raízes não foram deixadas em nós e plantadas em nós.
Porque "grande é a paz daqueles que amam sua lei: para eles, não há mais obstáculo!"
(pax multi diligentibus legem tuam e no is illis scandalum - Ps 119,165) São João Cassiano)

 

 

Chers amis. Šlomo lkoulkhoun (La Paix à vous tous) !

 

   Selon la Tradition Liturgique des Eglises Syro-Orthodoxes, nous célébrons la fête de l'Annonciation à Sainte-Marie deux fois par an. 

Sur le 3ème dimanche après Koodhosh Eetho et le 25 Mars. 

 

Dimanche de l’Annonciation à Sainte-Marie, Mère de Dieu 

(had'bshabo d'Suboro da'bthulto Mariam Yoldath Aloho).

o    1ère de St Jean 3: 2-17 :

  • 02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
  • 03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
  • 04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
  • 05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
  • 06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
  • 07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
  • 08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
  • 09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
  • 10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
  • 11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
  • 12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

o     

o    Galates: 4: 1-7 :

  • 01  Tant que l’héritier est un petit enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, alors qu’il est le maître de toute la maison ;
  • 02 mais il est soumis aux gérants et aux intendants jusqu’à la date fixée par le père.
  • 03 De même nous aussi, quand nous étions des petits enfants, nous étions en situation d’esclaves, soumis aux forces qui régissent le monde.
  • 04 Mais lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse,
  • 05 afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.
  • 06 Et voici la preuve que vous êtes des fils : Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, et cet Esprit crie « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
  • 07 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et puisque tu es fils, tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu.

o     

o    Hébreux 2 :14-18 :

  • 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
  • 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
  • 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
  • 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
  • 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

o     

o    Saint Luc 1:26-38 :

  • 26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
  • 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
  • 28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
  • 29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
  • 30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
  • 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
  • 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
  • 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
  • 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
  • 35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
  • 36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
  • 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
  • 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Dès lors, il nous incombe de lutter, ou plutôt de corriger nos fautes et d'améliorer notre comportement. Sans aucun doute, une fois que ceux-ci auront été redressés, nous nous entendrons très bien même avec des bêtes sauvages et des fauves, sans parler des êtres humains. Ceci est conformément à ce qui est dit dans le livre du bienheureux Job : "les bêtes sauvages seront en paix avec toi." [Job 5:23] Nous ne craindrons pas des offenses, pas plus que des pierres d'achoppement externes ne pourront non plus avoir un effet sur nous, si leurs racines n'ont pas été laissées en nous et plantées en nous. Car "grande est la paix de ceux qui aiment Ta Loi : pour eux, plus d’obstacle !" (pax multa diligentibus legem tuam et non est illis scandalum - Ps 119,165) (Saint Jean Cassien)

Dès lors, il nous incombe de lutter, ou plutôt de corriger nos fautes et d'améliorer notre comportement. Sans aucun doute, une fois que ceux-ci auront été redressés, nous nous entendrons très bien même avec des bêtes sauvages et des fauves, sans parler des êtres humains. Ceci est conformément à ce qui est dit dans le livre du bienheureux Job : "les bêtes sauvages seront en paix avec toi." [Job 5:23] Nous ne craindrons pas des offenses, pas plus que des pierres d'achoppement externes ne pourront non plus avoir un effet sur nous, si leurs racines n'ont pas été laissées en nous et plantées en nous. Car "grande est la paix de ceux qui aiment Ta Loi : pour eux, plus d’obstacle !" (pax multa diligentibus legem tuam et non est illis scandalum - Ps 119,165) (Saint Jean Cassien)

 

Chant Syriaque à Notre-Dame:

 

Le Mystère qui était caché depuis les générations vous a été révélé, O fontaine de chasteté*, quand l’Archange Gabriel est venu vous saluer+, disant : « Salut, pleine de grâce=, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes. (Luc I : 28.)
Refrain :    Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia !
    Salut, ô terre jamais ensemencée. Salut, ô buisson qui s’est enflammé sans se consumer.* Salut, ô profondeur qu’il est difficile de percevoir par la vue. + Salut, ô pont qui conduit jusqu’au ciel = Toi qui es l’échelle qui élève dans les hauteurs, que vit Jacob, le père des tribus.
Refrain :    Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia !
    Salut, ô toi qui as aboli la malédiction des temps anciens*. Salut, ô vase dans lequel la manne divine a été préservée. + Salut, ô toi qui as relevé Adam de sa chute et qui l’a fait retrouver son ancien état.= Le Seigneur est avec toi.
Refrain :    Réjouis-Toi, Mère de Miséricorde, Alléluia, Alléluia, Alléluia !

 

Notre Dame de Paris, priez pour nous.
Sainte Geneviève, priez pour nous.
Nos saints anges gardiens, veillez sur nous.

 

Prière à Sainte Geneviève, patronne de Paris :

Sainte Geneviève, patronne de Paris, sauve de tout danger cette cité, comme tu l’as jadis sauvée de l’invasion des hordes barbares.
Toi qui fus victorieuse d’Attila et de ses huns, éloigne de ta ville chérie toute menace d’attentat et de terreur !

Ô sainte Geneviève, céleste protectrice de Paris, prie pour tous ceux qui aujourd’hui souffrent dans cette ville. Prie pour les morts, leurs familles et leurs amis. Prie pour les blessés de corps, de cœur et d’âme.

Prie aussi pour tous les gardiens de la paix, qui risquent leur vie pour défendre et protéger Paris : policiers, gendarmes, militaires… Prie encore pour tous les bons samaritains qui se consacrent sans compter pour secourir, soigner, assister…

Soutiens tous ceux qui sont accablés, choqués, terrorisés. Eclaire ceux qui sont tentés par le désespoir, ou par la vengeance.

Ô sainte Geneviève, appelle sur nous tous la bénédiction de Dieu, afin qu’Il protège nos familles, nos enfants, nos amis… Que le seigneur Tout-Puissant accorde à tous les parisiens de vivre en paix, et de témoigner de son amour par une vie sainte et donnée aux autres !
Amîn!

 

Pouvons-nous mentir par égard pour autrui ?
Le mensonge est un péché :

Nous sommes confrontés à deux péchés, deux actes qui nous séparent de l’amour du Christ :

tromper et blesser.

Le mensonge édifie un mur, léger ou très grave, entre autrui et nous.

Et il nous sépare au même moment de notre Seigneur et Maître, qui est le dieu de la vérité et de l’amour.

Mentir à un frère nous met en contradiction avec le Christ.

L’Esprit saint l’enseigne :

« dites-vous la vérité l’un à l’autre » (Zac. 8, 16) ; « vous voilà débarrassés du mensonge : que chacun dise la vérité à son prochain » (Eph. 4, 25).

Nous savons que vivre dans la vérité est très exigeant ; nous ne sommes pas toujours sûrs d’en avoir le courage.

En particulier, aider nos enfants à ne jamais mentir est un grand service à leur rendre.

L’amour dit la vérité:

Selon un proverbe, « toute vérité n’est pas bonne à dire ».

Ce n’est pas là la pensée divine. Il est nuisible à l’homme intérieur de mentir : des divisions intérieures en naissent, et notre sens du réel se dégrade.

Toutefois, dire la vérité s’apprend, avant tout en cultivant l’amour du prochain.

Lui dire la vérité est un service que nous lui rendons, et non une offense.

Nous lui « devons la vérité », suivant un lieu-commun.

Toutefois, disons la vérité, non par devoir, mais par amour pour autrui.

Et si l’amour nous guide, nous chercherons également le moment opportun pour dire la vérité.

Le Christ nous montre que la déclaration de la vérité est proportionnée à l’amour dont on est porteur. Il a dit la vérité à ceux pour lesquels Il se préparait à donner sa vie sur la Croix.

La vérité ne peut être conduite et reçue que dans l’amour.

Pas de Salut dans le frère:

Un adage des saints Pères le dit : nous ne pouvons être sauvés sans notre frère.

Si j’ai blessé un frère, si je l’ai attristé, je ne peux pas pousser la porte du Royaume. Mais si je lui mens, je le trompe : comment serai-je sauvé ?

Je fais autant de mal à mon frère en le trompant de façon indolore qu’en le blessant pas une vérité prématurée ou inopportune.

Ce n’est donc pas par lâcheté que nous reporterons à plus tard une déclaration de vérité.

C’est par respect pour ce frère ; c’est par conscience de n’avoir pas suffisamment d’amour pour connaître les voies qui me rendent digne de  ce frère pour lui parler en vérité.

Un péché est de mentir ; un deuxième péché est d’attrister le prochain.

L’indispensable vérité s’administre avec délicatesse, avec patience, avec respect, avec tendresse, avec amour.

De la sorte, ce frère, ce prochain, à qui nous aurons offert une vérité peut-être douloureuse à entendre, nous remerciera parce qu’il aura reconnu dans cette vérité l’amour que nous lui portons.

(a.p. Marc-Antoine)
"Briser les crânes"
ou "ce qui perturbe dans l'Ancien Testament" par le Père-Abbé Tryphon, EORHF
 

Lorsqu'on lit l'Ancien Testament, il est important de se rappeler qu'il a été écrit comme le récit de peuples en cheminement vers Dieu. Au cours de ce cheminement, les Israélites en sont venus à découvrir progressivement Dieu, par le biais de la révélation de Dieu auprès de leurs prophètes, et leur compréhension de Dieu a commencé à grandir. Le Christ, Logos ou Verbe de Dieu, était dès les origines, et S'identifie comme l'Alpha et l'Omega. Dès lors, l'Ancien Testament ne saurait être convenablement compris qu'à la lumière de la Résurrection du Christ.

Le Dieu de l'Ancien Testament ne peut être compris qu'à la lumière du Nouveau Testament, dès lors nous ne devrions pas prendre trop au sérieux les troublants récits où Dieu dirait à Son peuple de tuer leurs voisins, d'éclater la tête des enfants de leurs ennemis contre des rochers. Les récits historiques où on nous présente la colère du Dieu vétérotestamentaire ne devraient pas nous poser problème, car ce n'est qu'à la lumière de la révélation du Christ que nous pouvons vraiment comprendre la Vérité.

Divers Pères de l'Église ont vu ce massacres d'enfants des récits de l'Ancien Testament comme la représentation des passions, et le rocher où on les brisait comme représentant le Christ. Comme fidèles, nous écrasons nos mauvaises pensées sur le Roc, pour être sûrs que nos passions ne reviennent pas nous vaincre. Nombre de Psaumes ont les mêmes allégories, come une invitation à garder les murs de la cité de nos coeurs, et préserver les trésors spirituels que nous avons reçus de notre Roi et notre Dieu.

Le littéralisme historique n'est pas important lorsqu'on confronte tout cela avec la véritable nature de Dieu telle que révélée, et nous détourner du littéralisme dans notre interprétation de l'Écriture sainte, ce n'est pas une capitulation face au modernisme. L'Église a toujours su comment nous devrions lire les Écritures, car la Vérité du récit biblique ne peut être connue qu'à la lumière du Christ, tel que c'est révélé par Son Église.

Les Pères de l'Église ont reconnu la partie humaine des Écritures, car le Saint Esprit a illuminé les hagiographes (auteurs humains) sans jamais leur faire perdre leur personnalité, comme s'ils étaient des transmetteurs. Ces rédacteurs des Écritures n'étaient pas comme une sorte de tuyauterie par où s'écoulerait le Saint Esprit, car ils ont écrit dans le contexte de leur expérience humaine de Dieu, dans le contexte de leurs expériences culturelle et tribale.

Une certaine synergie existait, pendant qu'ils s'efforçaient de coopérer avec Dieu. Les rédacteurs de l'Ancien Testament parlaient au peuple de leurs époques, dans le contexte culturel de leurs tribus, avec leur propre identité culturelle de leur époque. Les récits d'un Dieu brutal et colérique, tels que perçus par ces écrivains, doivent être considérés comme ne réflétant que la mentalité de l'époque dans laquelle ils ont vécu.

"Ne recherchez pas la mort par les égarements de votre vie et n'attirez pas sur vous la ruine par les œuvres de vos mains. Car Dieu n'a pas fait la mort, Il ne prend pas plaisir à la perte des vivants. Il a tout créé pour l'être; les créatures du monde sont salutaires, en elles il n'est aucun poison de mort, et l'Hadès ne règne pas sur la terre" (Sagesse de Salomon 1,12-14). Ce Dieu de l'Ancien Testament n'a jamais ordonné aux gouvernements et aux armées de tuer, sinon Il serait en contradiction avec les 10 Commandements dans lesquels Il disait à Son peuple qu'ils ne devraient pas tuer.

Les références à la peine capitale ne disent pas à Son peuple de tuer qui que ce soit, mais seulement que les conséquences du péché, c'est la mort. Les récits de lapidation de pécheurs, de têtes d'enfants éclatées contre les rochers, et de massacres de voisins, sont nés dans le péché et les ténèbres d'un peuple qui ne commençait qu'à recevoir la révélation de l'amour de Dieu. Cet amour a été crescendo jusqu'à la Résurrection du Christ d'entre les morts, et le bannissement de la puissance de la mort, une fois pour toutes.

Dans l'amour du Christ,

Higoumène Tryphon
"Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, De ce qu'il a visité et racheté son peuple" (Lc 1, 68). Dimanche de l'Annonciation à la vierge Marie; Dieu qui vient visiter et racheter son peuple, la chère création de sa main, c'est pourquoi il choisit la sainte vierge Marie pour être né d'elle afin d'achever son économie du salut. D'une par l'amour inconditionnel du Sauveur et de l'autre part la disponibilité personnelle de Marie exprimée par sa réponse à Gabriel "γένοιτό μοι κατὰ τὸ ῥῆμά σου" (qu'il me soit fait selon ta parole). Mais, comment pourrons-nous espérer porter le Christ dans nos cœurs et surtout l'apporter aux autres sans cette disponibilité ? Que le Seigneur nous rende dignes de cette oeuvre éminente à laquelle nous tous, chrétiens, sommes appelés. Amen (Dayroyo Juhanon, prêtre de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe[Patriarcale] en Région Parisienne)

"Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, De ce qu'il a visité et racheté son peuple" (Lc 1, 68). Dimanche de l'Annonciation à la vierge Marie; Dieu qui vient visiter et racheter son peuple, la chère création de sa main, c'est pourquoi il choisit la sainte vierge Marie pour être né d'elle afin d'achever son économie du salut. D'une par l'amour inconditionnel du Sauveur et de l'autre part la disponibilité personnelle de Marie exprimée par sa réponse à Gabriel "γένοιτό μοι κατὰ τὸ ῥῆμά σου" (qu'il me soit fait selon ta parole). Mais, comment pourrons-nous espérer porter le Christ dans nos cœurs et surtout l'apporter aux autres sans cette disponibilité ? Que le Seigneur nous rende dignes de cette oeuvre éminente à laquelle nous tous, chrétiens, sommes appelés. Amen (Dayroyo Juhanon, prêtre de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe[Patriarcale] en Région Parisienne)

Mon royaume n'est pas de ce monde

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 18,33b-37.

En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »

Dimanche 22 NOVEMBRE 2015, "De l'Annonciation à Marie". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermons sur l'évangile de Jean, n°115 

 

« Mon royaume ne vient pas de ce monde »

 

 

      Écoutez tous, juifs et gentils... ; écoutez, tous les royaumes de la terre ! Je n'empêche pas votre domination sur ce monde, « mon Royaume n'est pas de ce monde »

(Jn 18,36).

Ne craignez donc pas de cette crainte insensée qui a saisi Hérode quand on lui a annoncé ma naissance...

Non, dit le Sauveur, « mon Royaume n'est pas de ce monde ».

Venez tous à un Royaume qui n'est pas de ce monde ; venez-y par la foi ; que la crainte ne vous rende pas cruels.

Il est vrai que, dans une prophétie, le Fils de Dieu dit en parlant du Père :

« Par lui, j'ai été établi roi sur Sion, sur sa montagne sainte »

(Ps 2,6).

Mais cette Sion et cette montagne ne sont pas de ce monde. 


      Qu'est-ce en effet que son Royaume ?

Ce sont ceux qui croient en lui, ceux à qui il dit : « Vous n'êtes pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde »

(cf Jn 17,16).

Et pourtant, il veut qu'ils soient dans le monde ; il prie son Père : « Je ne te demande pas de les retirer du monde mais de les garder du mal »

(Jn 17,15).

Car il n'a pas dit :

« Mon Royaume n'est pas dans ce monde » mais bien :

« Il n'est pas de ce monde ; s'il était de ce monde, mes serviteurs viendraient combattre pour que je ne sois pas livré ». 


      En effet, son Royaume est vraiment ici sur terre jusqu'à la fin du monde ; jusqu'à la moisson l'ivraie est mêlée au bon grain (Mt 13,24s)...

Son Royaume n'est pas d'ici car il est comme un voyageur dans ce monde.

A ceux sur qui il règne, il dit :

« Vous n'êtes pas du monde, car je vous ai choisis du milieu du monde »

(Jn 15,19).

Ils étaient donc de ce monde, quand ils n'étaient pas encore son Royaume et qu'ils appartenaient au prince de ce monde (Jn 12,3)...

Tous ceux qui sont engendrés de la race d'Adam pécheur appartiennent à ce monde ; tous ceux qui ont été régénérés en Jésus Christ appartiennent à son Royaume et ne sont plus de ce monde.

« Dieu nous a en effet arrachés à la puissance des ténèbres et nous a transférés dans le Royaume de son Fils bien-aimé »

(Col 1,13).Dimanche 22 NOVEMBRE 2015, "De l'Annonciation à Marie". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

"Meu reino não vem deste mundo"
 

  
      Ouça tudo, judeus e gentios ...; Ouça, todos os reinos da terra! Eu não evito seu domínio sobre este mundo, "meu Reino não é deste mundo"
(Jn 18,36).
Então, não tenha medo desse medo insano que apreendeu Herodes quando ele foi informado sobre meu nascimento ...
Não, diz o Salvador, "Meu Reino não é deste mundo".
Venha para um Reino que não é deste mundo; vem pela fé; Esse medo não o torna cruel.
É verdade que, em uma profecia, o Filho de Deus diz ao falar do Pai:
"Por ele, fui feito rei sobre Sião na sua montanha sagrada"
(Pd 2,6).
Mas este Zion e esta montanha não são deste mundo.


      Qual é, de fato, o reino dele?
Eles são aqueles que acreditam nele, a quem ele diz: "Você não é do mundo, como eu, eu não sou do mundo"
(ver Jn 17,16).
E, no entanto, ele quer que eles estejam no mundo; ele reza para o Pai: "Não te peço para removê-los do mundo, mas para evitar que sejam prejudiciais"
(Jn 17,15).
Porque ele não disse:
"Meu Reino não está neste mundo", mas:
"Ele não é deste mundo; Se ele fosse deste mundo, meus servos viriam a lutar para que eu não fosse entregue ".


      De fato, seu Reino está verdadeiramente aqui na terra até o fim do mundo; até a colheita, os joios são misturados com o grão (Mt 13,24s) ...
Seu Reino não está aqui porque ele é como um viajante neste mundo.
Para aqueles sobre os quais ele reina, ele diz:
"Você não é do mundo, porque eu escolhi você do meio do mundo"
(Jn 15,19).
Eles eram, portanto, deste mundo, quando ainda não eram seu Reino e pertenciam ao príncipe deste mundo (Jo 12,3) ...
Todos os que são gerados pela raça pecadora de Adão pertencem a este mundo; Todos aqueles que foram regenerados em Jesus Cristo pertencem ao Seu Reino e não são mais deste mundo.
"Deus nos destruiu do poder das trevas e nos transferiu para o Reino do seu Filho amado"
(Col 1.13).

 
(Por Santo Agostinho
(354-430), Bispo de Hipona (Norte de África) e Doutor da Igreja
Sermões sobre o Evangelho de João, No. 115

"My kingdom does not come from this world"
 

 
 
      Listen to all, Jews and Gentiles ...; Listen, all the kingdoms of the earth! I do not prevent your dominion over this world, "my Kingdom is not of this world"
(Jn 18,36).
So do not be afraid of this insane fear that seized Herod when he was told about my birth ...
No, says the Savior, "My Kingdom is not of this world".
Come to a Kingdom that is not of this world; come by faith; that fear does not make you cruel.
It is true that in a prophecy the Son of God says in speaking of the Father:
"By him I was made king over Zion on her holy mountain"
(Ps 2,6).
But this Zion and this mountain are not of this world.


      What, indeed, is his kingdom?
They are those who believe in him, to whom he says, "You are not of the world, like me, I am not of the world"
(cf Jn 17,16).
And yet, he wants them to be in the world; he prays to his Father: "I do not ask you to remove them from the world but to keep them from harm"
(Jn 17,15).
Because he did not say:
"My Kingdom is not in this world" but:
"He is not of this world; if he were of this world, my servants would come to fight so that I would not be delivered. "


      Indeed, his Kingdom is truly here on earth until the end of the world; until the harvest the tares are mixed with the grain (Mt 13,24s) ...
His Kingdom is not here because he is like a traveler in this world.
To those over whom he reigns, he says:
"You are not of the world, because I chose you from the middle of the world"
(Jn 15,19).
They were therefore of this world, when they were not yet his Kingdom and they belonged to the prince of this world (Jn 12,3) ...
All who are begotten of the sinful race of Adam belong to this world; all those who have been regenerated in Jesus Christ belong to His Kingdom and are no longer of this world.
"God has indeed torn us away from the power of darkness and transferred us to the Kingdom of his beloved Son"
(Col 1.13).

 
(By Saint Augustine (354-430), Bishop of Hippo (North Africa) .Sermons on the Gospel of John, No. 115)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

 

Des avertissements du Ciel...

Par saint Augustin évêque d'Hippone, né à Thagaste, de la province d'Afrique, le 13 novembre 354, et mort le 28 août 430 à Hippone, extrait d une homélie.

Que chacun ait donc la prudence d'accepter les avertissements de notre Maître, pour ne pas laisser échapper le temps de sa miséricorde, ce temps qui se déroule maintenant, pendant lequel il épargne encore le genre humain.

Car, si l'homme est épargné, c'est pour qu'il se convertisse, et que personne ne soit condamné.

C'est à Dieu de savoir quand viendra la fin du monde: quoi qu'il en soit, c'est maintenant le temps de la foi.

La fin du monde trouvera-t-elle ici-bas l'un d'entre nous?

Je l'ignore, et il est probable que non.

Pour chacun de nous le temps est proche, parce que nous sommes mortels.

Nous marchons au milieu des dangers. Si nous étions de verre, nous les redouterions moins.

Quoi de plus fragile qu'un récipient de verre?

Pourtant on le conserve et il dure des siècles. Car on redoute pour lui une chute, mais non pas la vieillesse ni la fièvre.

Nous sommes donc plus fragiles et plus faibles, et cette fragilité nous fait craindre chaque jour tous les accidents qui sont constants dans la vie des hommes.

Et s'il n'y a pas d'accidents, il y a le temps qui marche.

L'homme évite les heurts, évite-t-il la dernière heure? 
Il évite ce qui vient de l'extérieur, peut-il chasser ce qui naît au-dedans de lui?

Parfois n'importe quelle maladie le domine subitement.

Enfin, l'homme aurait-il été épargné toute sa vie, lorsqu'à la fin la vieillesse est venue, il n'y a plus de délai.

A LA DECOUVERTE D'UN SANCTUAIRE MARIAL ORTHODOXE BYZANTIN
Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse

En mars 1821 et 1822, au monastère de Kechrovouni, Michel Polyzoès et sœur Pélagie voient en songe à trois reprises la Vierge vêtue d’une robe d’or et environnée d’une vive lumière divine. Elle leur demande de fouiller le champ d’un village voisin à l’emplacement de « sa maison ».

Entreprises avec l’autorisation de l’évêque Gabriel, les fouilles révèlent les ruines d’une ancienne église, sur les fondements de laquelle on a érigé un nouvel édifice consacré à saint Jean Baptiste et à la Mère de Dieu, Source de Vie.

En 1823, les ouvriers qui nivellent le sol pour poser le dallage dégagent de la terre une icône de l’Annonciation.

L’icône aurait appartenu à l’église byzantine, probablement détruite par les turcs au X° siècle. Elle aurait donc été ensevelie pendant 850 ans… et ni la terre ni l’humidité ne l’ont endommagée.

Dans toute l’île il y eut une grande explosion de joie.

Le sanctuaire fut construit avec les marbres des temples de Neptune, relativement rapidement (en 8 ans), malgré la guerre que la Grèce menait pour se libérer du joug Ottoman. Les ouvriers travaillèrent en demandant peu, et on racontent quelques multiplications miraculeuse quand l’argent manquait. Le sanctuaire fut achevé en 1830.

L’icône fut couverte de pierres précieuses et on peut tout juste voir son visage.

Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse
Sainte Pélagie de Tinos et l'icône miraculeuse

Il y eut bien des miracles :
Le puits desséché fut soudain rempli d’eau.
Le vice consul anglais (catholique) faisait naufrage à proximité, il implora la Vierge qui apaisa la mer, il offrit une somme importante pour la construction du sanctuaire.
Un chiliarque musulman reçut aussi la guérison alors que sa maladie était incurable, il offrit un magnifique jet d’eau.
Le plus grand miracle fut sans doute la libération de la Grèce.
Les pèlerins en nombre viennent vénérer l’icône de la « Mégalocharè » (« Pleine-de-Grâce ») ou « Panaghia Evanghelistria » (Vierge de l’Annonciation).

La spiritualité du sanctuaire et fêtes :


La spiritualité de ce sanctuaire ressemble à celle de Lourdes : pénitence, conversion, réconciliation, confiance et espérance dans l’intercession de la Vierge Marie.
Les pèlerins viennent parfois pied nus, ils viennent offrir des cierges, de l’encens, des parfums…

 

Fêtes :

  • 30 janvier (anniversaire de l’icône retrouvée)
  • 25 mars : Annonciation (avec les représentants du gouvernement et de la marine
  • juillet : anniversaire de la vision de sœur Pelagia
  • 15 août jusqu’au 23 août : Dormition.

La spiritualité de ce sanctuaire ressemble à celle de Lourdes : pénitence, conversion, réconciliation, confiance et espérance dans l’intercession de la Vierge Marie.

(Source: Blog de Seraphim)

Dimanche 28 Février 2016, lectionnaire pour le Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne), accordé au Calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare
Dieu écoute-t-Il nos prières si nous sommes en conflit ?
Oui:

Le Christ Sauveur écoute toujours celui qui le supplie de lui pardonner le jugement, la colère, la dispute, la dureté du cœur.

Notre Dieu est un dieu de paix et de miséricorde.

La seule guerre qu’Il accepte est celle que nous menons contre le péché.

Nous pouvons également nous adresser à la Mère de Dieu : elle nous conduit toujours au Christ, son fils et son dieu, dont elle connaît la volonté.

Nous lui disons, par exemple, comme à celle qui accompagne notre prière au Seigneur : « très sainte Mère de Dieu, sauve-moi de la colère ! » ; et ensuite, nous adressant au Christ : « Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu, par les prières de ta Mère très pure, purifie-moi de l’esprit de discorde ! »

Le conflit n’est pas chrétien : le Seigneur nous écoute quand nous voulons y mettre un terme.

 

Non:

Tant que nous sommes en guerre avec quelqu’un, il est insensé de penser être exaucé par Dieu pour quoi que ce soit d’autre que pour qu’Il mette un terme à la guerre.

Lui-même nous le dit par deux fois :

-« quand tu vas présenter ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quoi que ce soit contre toi, laisse ton offrande et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande » (Matt 5, 24) et :

-« quand vous êtes debout en prière, si vous avez quoi que ce soit contre quelqu’un, pardonnez, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne également vos fautes » (Marc 11, 25).

 

L’offrande agréable à Dieu:

La prière, qu’elle soit liturgique et sacramentelle ou solitaire, est toujours une offrande : nous offrons au Seigneur la louange ou bien nous lui présentons nos besoins, ceux de nos proches ou de notre peuple.

En cas de conflit avec une ou plusieurs personnes, ou avec un peuple tout entier, il est clair que les prières et les offrandes que nous présentons à Dieu ont peu d’espoir d’être exaucées.

Comment penser que le Père céleste envoie son Esprit saint à celui qui persiste dans la guerre au lieu de chercher les voies de la réconciliation ?

Au plan national, ecclésial ou personnel, quoique nous nous pensions chrétiens, nous sommes quelquefois dans des contradictions qui expliquent que nous ne soyons pas exaucés.

Le Seigneur n’agréera pas l’offrande d’un cœur belliqueux et Il ne répondra pas quand celui-ci le suppliera pour son peuple ou pour lui-même. 

Le repentir:

Mais se réconcilier avec son frère au lieu de lui faire la guerre va avec la réconciliation avec le Père céleste, Source de notre amour fraternel pour tous.

Le repentir est la voie de la paix en Dieu. Il consiste à détester de tout notre cœur ce qui peut nous avoir séparés ou nous séparer encore de sa bonté et entacher ainsi notre dignité de fils et de filles, acquise par la grâce du saint Baptême.

La réconciliation avec autrui comme avec le Père ouvre la voie à la libre circulation de l’Esprit de communion entre nous tous.

Elle nous rend la respiration naturelle par laquelle nous nous oxygénons, en quelque sorte, de l’haleine divine.

(a.p. Marc-Antoine)

QU'EST-CE QUE LA

 

"PRIERE DE DEMANDE"  ?

 

Le Seigneur a donné une prière commune pour tout le monde, combinant en elle tous nos besoins, spirituels et corporels, intérieurs et extérieurs, éternels et temporels.

Mais puisqu'il est impossible d'inclure tout ce que l'on doit demander à Dieu dans une seule prière, une règle est donnée après la prière commune pour les demandes privées que nous pourrions avoir: Demandez, et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, frappez, et l'on vous ouvrira.

Il en est donc ainsi dans l'Église de Dieu: les chrétiens prient en commun pour les besoins communs, mais chacun détermine ses propres besoins et exigences devant le Seigneur.

Nous prions en commun dans les églises selon les rites établis, qui ne sont rien d'autre que la Prière du Seigneur qui a été expliquée et présentée de diverses manières, tandis qu'en privé, à la maison, tout le monde prie le Seigneur pour ses propres intérêts à sa manière.

Même dans l'église on peut prier pour ses propres préoccupations, et à la maison nous pouvons prier la prière commune.

Nous devons nous préoccuper d'une seule chose: lorsque nous nous nous nous tenons en prière, à la maison ou à l'église, nous devons avoir une vraie prière dans notre âme, une véritable orientation et élévation de notre esprit et de notre cœur vers Dieu.

Laissez faire chacun selon ses capacités. Ne vous tenez pas comme une statue, et ne murmurez pas les prières mécaniquement comme un orgue de Barbarie joue des chansons.

Tant que vous vous tenez comme ça, et aussi longtemps que vous marmottez les prières, vous êtes sans la prière, l'esprit vagabond, le cœur plein de sentiments vains.

Si vous êtes déjà dans la prière et ajustés à elle, est-il difficile pour vous de tirer votre esprit et votre coeur à elle?

Attirez-les, même s'ils sont devenus inflexibles.

Ensuite, la vraie prière se formera et attirera la miséricorde de Dieu, et la promesse de Dieu concernant la prière (Demandez et il vous sera donné), sera respectée.

Souvent, il n'est pas donné, car il n'y a pas de prière de demande, mais seulement une posture de prière.

Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus. I Thessaloniciens 1:6-10 et Luc 11:1-10
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +

Dimanche 22 NOVEMBRE 2015, "De l'Annonciation à Marie". ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

SOYEZ LES SAINTS DU SEIGNEUR, TEMOINS POUR UNE

 

NOUVELLE GENERATION CHRETIENNE

Soyez donc bons les uns pour les autres (cf. Ep 4,32), indulgents, pleins d’amour fraternel ; supportez-vous mutuellement avec charité (cf. Ep 4,2) ; portez les fardeaux les uns des autres (cf. Ga 6,2), cédez, pardonnez ; tenez-vous les uns les autres en honneur (cf. Rm 12,10), avec révérence, avec piété et crainte de Dieu.

Si telle est votre conduite, si vous vivez ainsi, vous êtes mes saints, ou plutôt ceux de Dieu, ses anges sur la terre, les adorateurs (cf. Jn 4,23) de sa puissance, les ministres de sa gloire, les héritiers du royaume des cieux, les compagnons des saints, les habitants du paradis, vous jouissez des biens inconcevables qui nous ont été réservés.

C’est pourquoi, je vous prie (…) de marcher toujours droit dans les chemins de Dieu, de vous affermir par la vigueur de sa force (cf. Ep 6,10). (…)

Que la lumière de la connaissance de Dieu vous précède en tout mouvement et en toute action, qu’une disposition pacifique vous gouverne et que le calme d’un amour fraternel règne en vous ! (…)

Puisse le Seigneur Dieu vous ouvrir une porte de justice (Ps 117,19), un chemin de vérité (cf. 2 P 2,2), qu’il vous attire à lui, qu’il vous embrase tout entiers ; qu’il fasse de vous un instrument qui résonne de sons harmonieux pour sa joie , qu’il vous transforme en de parfaits temples vivants, et il habitera en vous, qu’il vous accorde dès ici-bas les arrhes (cf. 2 Co 1,22) de la béatitude de là-haut. (…)

Que le Seigneur notre Dieu garde, restaure (cf. 1 P 5,10), rende droites votre route et vos œuvres, qu’il emplisse vos saints cœurs de grâce, de joie et de douceur, et puisse-t-il ainsi vous rendre dignes aussi du royaume des cieux dans le Christ lui-même, notre Seigneur, à qui sont la gloire et la puissance avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Saint Théodore le Studite (759-826) moine à Constantinople.De sa Catéchèse (Les Grandes Catéchèses, coll. Spiritualité orientale n° 79, trad. F. de Montleau, éd. Bellefontaine, 2002, p. 332-334)

Une Prière de Saint Macaire d'Égypte:

 

« Ange saint qui veilles sur ma

 

pauvre âme ne me quitte pas »!

 

On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences

malveillantes

 

« Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte

pas je suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. 


Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir

sur mon corps périssable. 


Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. 


Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi

tout ce qui a pu t'offenser (Ce corps) au cours de ma vie et toutes mes fautes

d'aujourd'hui. 


Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des ataques

de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché.


Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte,

et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. 


Amîn. »

 

Samedi 21 Novembre:Lectionnaire du DIMANCHE DE L’ANNONCIATION A SAINTE MARIE, MERE DE DIEU (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare )
"Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, De ce qu'il a visité et racheté son peuple" (Lc 1, 68). Dimanche de l'Annonciation à la vierge Marie; Dieu qui vient visiter et racheter son peuple, la chère création de sa main, c'est pourquoi il choisit la sainte vierge Marie pour être né d'elle afin d'achever son économie du salut. D'une par l'amour inconditionnel du Sauveur et de l'autre part la disponibilité personnelle de Marie exprimée par sa réponse à Gabriel "γένοιτό μοι κατὰ τὸ ῥῆμά σου" (qu'il me soit fait selon ta parole). Mais, comment pourrons-nous espérer porter le Christ dans nos cœurs et surtout l'apporter aux autres sans cette disponibilité ? Que le Seigneur nous rende dignes de cette oeuvre éminente à laquelle nous tous, chrétiens, sommes appelés. Amen (Dayroyo Juhanon, prêtre de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe[Patriarcale] en Région Parisienne)

"Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, De ce qu'il a visité et racheté son peuple" (Lc 1, 68). Dimanche de l'Annonciation à la vierge Marie; Dieu qui vient visiter et racheter son peuple, la chère création de sa main, c'est pourquoi il choisit la sainte vierge Marie pour être né d'elle afin d'achever son économie du salut. D'une par l'amour inconditionnel du Sauveur et de l'autre part la disponibilité personnelle de Marie exprimée par sa réponse à Gabriel "γένοιτό μοι κατὰ τὸ ῥῆμά σου" (qu'il me soit fait selon ta parole). Mais, comment pourrons-nous espérer porter le Christ dans nos cœurs et surtout l'apporter aux autres sans cette disponibilité ? Que le Seigneur nous rende dignes de cette

éminente à laquelle nous tous, chrétiens, sommes appelés. Amen (Dayroyo Juhanon, prêtre de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe[Patriarcale] en Région Parisienne)

Dimanche de la Visitation à  Elisabeth (Journée de la femme )

Saint Qurbana

    • I de St Pierre 3: 1 -7 :
  • 03 Que votre parure ne soit pas extérieure – coiffure élaborée, bijoux d’or, vêtements recherchés –
  • 04 mais qu’elle soit une qualité d’humanité au plus intime de votre cœur, parure impérissable d’un esprit doux et paisible : voilà ce qui a grande valeur devant Dieu.
  • 05 C’est cela qui faisait la parure des saintes femmes de jadis, elles qui espéraient en Dieu, soumises chacune à leur mari,
  • 06 comme Sara qui obéissait à Abraham, en l’appelant seigneur. Vous êtes devenues les filles de Sara en faisant le bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.
  • 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.
    •  
    • I Timothée 2: 9 à 15 :
  • 09 De même les femmes : qu’elles portent une tenue décente, avec pudeur et modestie, plutôt que de se parer de tresses, d’or ou de perles, ou de vêtements précieux ;
  • 10 ce qui convient à des femmes qui veulent exprimer leur piété envers Dieu, c’est de faire le bien.
  • 11 Que la femme reçoive l’instruction dans le calme, en toute soumission.
  • 12 Je ne permets pas à une femme d’enseigner, ni de dominer son mari ; mais qu’elle reste dans le calme.
  • 13 En effet, Adam a été modelé le premier, et Ève ensuite.
  • 14 Et ce n’est pas Adam qui a été trompé par le serpent, c’est la femme qui s’est laissé séduire, et qui est tombée dans la transgression.
  • 15 Pourtant la femme sera sauvée en devenant mère, en restant dans la modestie, dans la foi, la charité et la recherche de la sainteté.
    •  
    •  3:11 -13 :
  • 11 Les femmes, elles aussi, doivent être dignes de respect, ne pas être médisantes, mais sobres et fidèles en tout.
  • 12 Que le diacre soit l’époux d’une seule femme, qu’il mène bien ses enfants et sa propre famille.
  • 13 Les diacres qui remplissent bien leur ministère obtiennent ainsi une position estimable et beaucoup d’assurance grâce à leur foi au Christ Jésus.
    •  
    • Saint Luc 1: 39-56 :
  • 39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
  • 40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
  • 41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
  • 42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
  • 43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
  • 44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
  • 45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
  • 46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,
  • 47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
  • 48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
  • 49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
  • 50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
  • 51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
  • 52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
  • 53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
  • 54 Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
  • 55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
  • 56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
    •  

HYMNE POUR LE TEMPS DE L'AVENT :

Rorate Cæli desuper

L'hymne du « Rorate Cæli desuper » est par excellence le chant grégorien du Temps de l'Avent. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe : « Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut ». Cette rosée qui tombe du ciel pour féconder la terre et faire descendre le Juste, c'est-à-dire Dieu Lui-même, c'est le Saint-Esprit, et la terre qui s'ouvre sous cette influence céleste et fait germer le Sauveur, c'est bien évidemment le sein très pur de la Vierge Marie.

R. Roráte caeli désuper, et nubes pluant iustum.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le Juste.

1. Ne irascáris, Dómine, ne ultra memíneris iniquitátis:

1. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice.

ecce cívitas Sancti tui facta est desérta:

Voici, la cité sainte est devenue déserte,

Sion desérta facta est : Ierúsalem desoláta est:

Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation,

domus sanctificatiónis tuae et glóriae tuae, ubi laudáverunt te patres nostri

la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.

2. Peccávimus, et facti sumus tamquam immúndus omnes nos,

2. Nous avons péché et sommes devenus impurs.

et cecídimus quasi fólium univérsi

Nous sommes tombés comme des feuilles mortes

et iniquitátes nostrae quasi ventus abstúlerunt nos :

et nos iniquités nous ont balayés comme le vent.

abscondísti fáciem tuam a nobis, et allilísti nos in manu iniquitátis nostrae.

Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.

3. Vide Dómine, afflictiónem pópuli tui

3. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple,

et mitte quem missúrus es :

et envoie celui que tu dois envoyer :

emítte agnum dominatórem terrae, de petra desérti, ad montem fíliae Sion :

envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion,

ut áuferat ipse jugum captivitátis nostrae

afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

4. Consolámini, consolámini, pópulevmeus, cito véniet salus tua.

4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut,

Quare mærore consúmeris, quare innovávit te dolor ?

Pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ?

Salvábo te, noli timore; Ego enim sum Dóminus Deus tuus,

Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu,

Sanctus Israël Redémptor tuus.

Le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

UN BEAU CHANT FRANÇAIS DE L'AVENT,

 

DE TRADITION CELTE:

Avant l'aurore de la Création, engendré par le Verbe Éternel
Tu viens de loin dans la nuit des temps, Seigneur
Pour nous communiquer l'éclat de Ta Divinité
Gloire à ton abnégation, Ô Verbe, gloire à ton retour glorieux
Gloire à tes deux avènements
Alléluia, alléluia, alléluia

De la voie taoïste à la voie christique,

 

il n’y eut aucun renoncement

Pour François Cheng, dans l’affrontement contre le mal, personne ne peut aller plus loin que le Christ.
L'académicien François Cheng, trait d’union entre la Chine où il est né et la France, a reçu « Prier », (article publié en mars 2020) pour un entretien où il revient sur sa foi, sa conception de la beauté et l’échéance de la mort.
Vous avez reçu le baptême en 1969, mais vous ne vous déclarez ni catholique ni chrétien. Vous affirmez avoir choisi « la voie christique », qu’est-ce à dire ?
Je n’ai jamais refusé qu’on me considère comme un chrétien ou un catholique. Simplement, il y a le fait que cette appellation offre, dans l’esprit des gens, une image souvent trop conventionnelle, trop figée.
Je viens de très loin. J’éprouve le besoin, vraiment vital, de cerner de plus près une compréhension et un vécu particuliers. Il n’y entre aucune recherche prétentieuse d’une singularité.
Au contraire, en toute humilité, par l’affirmation plus exacte de ma vérité, je m’oblige à une manière de vivre au ras de l’humus, sans affichage, sans étiquette.
Comment conciliez-vous la voie du tao et le Christ ?
Je viens de loin, ai-je dit. Je portais en moi la vision du tao, « la voie », vision d’un univers vivant en devenir, animé par le qi, le « souffle-esprit ».
Plus tard, bien plus tard, après avoir connu les extrêmes conditions humaines, lorsque j’ai entendu l’affirmation du Christ : « Je suis la voie, la vérité, la vie », j’ai reconnu là une « voie incarnée » qui donne vérité et vie à la voie taoïste qui m’habitait.
 
De la voie taoïste à la voie christique, il n’y eut aucun renoncement ; une authentique ouverture est offerte, qui permet avancement et accomplissement.
« J’ai embrassé la voie christique », voilà la formule la plus juste, en ce qui me concerne.
 
Vous avez dit que le Christ était « le bien absolu répondant au mal radical »…
Un jour, au sein de l’humanité écrasée par les conditions tragiques de son existence terrestre, Quelqu’un est venu accomplir l’acte absolu : affronter le mal radical au nom de l’amour absolu.
Cet acte qui restituait à l’homme sa part divine était accompli une fois pour toutes ; personne ne peut aller plus loin.
En effet, il ne manque pas de chefs spirituels qui exhortent au bien. Leur exhortation, faute d’être incarnée jusqu’à ces extrêmes limites, reste relative.
Par ailleurs, les rationalistes comptent sur la seule raison pour vaincre le mal. C’est ignorer la complexité de l’âme humaine.
Notre cerveau régit, en plus de la raison, les deux autres entités que sont la mémoire, qui contient tous les affects, et l’imagination, qui contient toutes les pulsions.
Seul l’authentique amour parvient à transcender et à transfigurer ce que l’humain porte en lui comme drame.
 
« L’âme est le lieu de l’unicité de la personne », dites-vous. Toute votre œuvre n’est-elle pas une écoute du battement du cœur, de la vibration de l’âme ?
Est-ce que cela ne vous a pas conduit à écrire dans une langue de plus en plus sobre ?
La base et le sommet de ma création, s’il m’est permis de le dire, est la poésie.
À force d’affronter l’écriture et le temps, à force d’élagage et de dépouillement, l’âme irréductible du poète parvient à ce langage essentiel que tente de définir le quatrain suivant : « Mais il reste la nuit / Où la braise en souffrance / Épure mille charbons / En unique diamant. »
 
La beauté est-elle une réalité de nature spirituelle ? Un antidote au mal ? Où la trouvez-vous par prédilection ?
La beauté est un signe fondamental par lequel la Création nous signifie que la vie a du sens.
L’univers créé aurait pu n’être que fonctionnel ; ce n’est pas le cas. Au sein de la nature, nous allons d’instinct vers ce qu’il y a de beau.
Ce faisant, au lieu de tourner aveuglément en rond, nous prenons une direction. Cette direction nous signifie que nous sommes sur un chemin où réalisation et dépassement sont possibles.
Sensation, direction, signification… ces trois qualités sont réunies par la langue française en un seul mot : sens. La beauté nous montre aussi que tout n’est pas indifférencié, que tout ne se vaut pas ; elle nous procure le sens de la valeur.
À la beauté de la nature s’ajoute une beauté spécifiquement humaine : la beauté de l’âme.
Apprenons à apprécier, partout et toujours, les regards et les gestes où l’âme humaine, en sa meilleure part, se révèle.
 
La mort qui nous attend tous est le dénuement par excellence. Comment la percevez-vous ?
Au niveau de l’existence terrestre, c’est la conscience de la mort qui suscite en nous l’élan vers la vie, qui nous pousse à vouloir créer afin de nous dépasser.
C’est aussi la mort qui permet à l’ordre de la vie de se renouveler, qui donne à toute vie une chance d’accéder à la transformation, voire à la transfiguration.
En réalité, la mort physique est une loi imposée par la vie même. La vie a primauté sur la mort, et non l’inverse. La vie est-elle un fruit du hasard, un épiphénomène ?
Beaucoup d’astrophysiciens s’extasient en exaltant la splendeur de l’Univers, tout en qualifiant nos existences de « poussière d’étoiles ».
L’un d’entre eux, Stephen Hawking, a eu le mérite de dire : « Cet Univers, au fond, ne serait pas intéressant s’il n’y avait pas des êtres qu’on peut aimer. »
L’aboutissement de la Création n’est pas l’univers physique, mais la vie, qui est l’unique aventure en devenir – la voie – dont nous faisons partie.
Sans notre regard éveillé et notre cœur battant, toute la splendeur d’aurore et tout le ciel étoilé seraient vains.
 
Que ressentez-vous devant cette ultime échéance ?
Je porte en moi tant de deuils d’êtres chers et tant de mes propres expériences de mort…
Cependant, d’avoir été bouleversé tant de fois devant la gloire de la Création suffit à m’emplir de gratitude. Le mot qui me vient aux lèvres est : merci !
 
Source et auteur : Par François Huguenin - publié le 20 octobre 2021 sur le site de LA VIE à 14:25
 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
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Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
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Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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18 novembre 2022 5 18 /11 /novembre /2022 08:04

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

 

Monastère et en dehors:

 



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:


◇ Samedi 19 Novembre à 17h30, première Messe du  Dimanche de l'Annonciation à Zacharie au Monastère suivie d'un repas fraternel et de l'Office de Soutoro (Complies)

◇ Dimanche 20 Novembre , Dimanche de l'Annonciation à Zacharie, à 9h départ du Monastère pour la Messe de l'Aumônerie des Africains à CHARTRES

¤ Lundi 21, Quadisha Qurbana (Divine Liturgie) à 10h30 pour la

Fête de l’Entrée de la Très Sainte Vierge au Temple de Jérusalem.

¤ Le 22 au Monastère le 22 Quadisha Qurbana (Divine Liturgie) à 10h30 autour de la mémoire de Ste Rita et Saint Charbel.

◇ Dimanche 27 Novembre, Dimanche de l'Annonciation à Sainte Marie (Je serai en Alsace/ Départ du Monastère à 9h pour la Messe chez le Père Chalufour).

◇ SOYEZ TOUS PRESENTS  le Dimanche 4 Décembre (Dimanche de la Visitation de Sainte Marie à Sainte Elisabeth) lors du

PELERINAGE MENSUEL à NOTRE-DAME DE MISERICORDE et aux saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et du Kérala.

10h 30, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) suivie du programme habituel.

Du Dimanche 4 au 8 Décembre, proposition de Retraite-Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde, Lisieux, Notre-Dame du Rosaire à Tilly , Notre-Dame de Pontmain et le Mont Saint Michel ( MERCI DE VOUS INSCRIRE par SMS au 0648899489) 

◇ Le Jeudi 8 Décembre, Fête de la Conception de la Très Sainte Vierge Marie, 10h 30, Quadisha Qurbana (Sainte Messe) suivie du programme habituel.

INSCRIVEZ-VOUS !

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

NOEL AU MONASTERE EN COMMUNION AVEC

 

LES CHRETIENS ORIENTAUX DE TERRE SAINTE

 

ET DES INDES, C'EST POSSIBLE (Aucune obligation

 

financière) !
 

"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes

 

de la Nativité ! 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en

 

famille, grâce au partage c'est possible !

 

Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !

 

Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, ,en communion avec

les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma) en France pour fêter Noël!

 

 



(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)


NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

 

*Samedi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël , Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise. Messe de minuit.

 

*Dimanche 25, Nativité de Notre-Seigneur

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

*Lundi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

 

*Mardi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »

Messe en l’honneur des Saints Innocents pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30


Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

 


ANGOULÊME (Jauldes):

◇Dimanche 27 Novembre ( Desservant: Abouna Simon )

◇Dimanche 11 Décembre (Désservant Mor Philipose)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ Messe le Samedi 10 Décembre

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":
 

Relais paroissial Sainte Clotilde :

Chers amis

Je confirme que du 23 au 27 j’assumerai la visite aux familles d’Alsace, Moselle et Territoire (68 et 90, 67 et 57). *

MERCI DE VOUS INSCRIRE au 0648899489.

◇ Le 24, je serai comme d’habitude à Masevaux-Niederbruck et recevrai ("Relais de la Poste", 16 Fossé des Flagellants, 68290 Masevaux-Niederbruck)ou visiterai les familles du 68 et 90 .

◇ Le 25, Colmar
(Le 25 au soir après la visite des familles autour de Colmar chez les Sœurs du Couvent Saint Marc, il ne me reste plus qu’à trouver une solution pour la nuit du 26 avant de continuer les visites le 27 sur la Moselle)

◇26, visite aux familles du 67

◇ 27, visite aux familles de Moselle

Votre serviteur et frère en Christ.

+Métropolite Mor Philipose


Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Du Carême de Noël ou Avent:



Le carême de la Nativité, appelé également « carême de Noël », « carême de saint Martin » (à cause de la fête de saint Martin le 11 novembre) en France orthodoxe , est un temps de préparation physique et spirituelle pour accueillir le Verbe incarné.

Il appartient à la tradition ancienne de l’Eglise universelle.

Il dure quarante jours et a toujours une date fixe : du 15 novembre ou 25 décembre.

On commence le soir du 14 novembre, mais si ce jour est un mercredi ou un vendredi on commence le 13 au soir.

C’est un carême plus léger que les autres.

Nous nous abstenons de viande, d’œufs et de fromage.

Le lundi, le mercredi et le vendredi on s’abstient de vin et d’huile.

Mardi et jeudi on peut prendre du vin et de l’huile ; le samedi et le dimanche on mange du poisson, de l’huile et du vin.

Le poisson est consommé seulement jusqu’à la fête de saint Nicolas (6 décembre) inclus.

La veille de Noël on mange seulement le soir des céréales, des fruits et des légumes.

Le jour de Noël, quel qu’il soit, on rompt tout jeûne et toute abstinence.

Le 21 novembre, mémoire de la Présentation de la Mère de Dieu au Temple, on mange du poisson.
Il en est de même les lundis, mercredis et vendredis, s’il y a une fête.

Pendant le carême de Noël, on ne célèbre pas de mariage.

Pendant cette période, il est grandement recommandé :
a) de lire davantage la Parole de Dieu,
b) de prier davantage,
c) de nous confesser plus souvent *,
d) de nous exercer à être miséricordieux avec notre entourage humain et avec toutes les créatures.

Ainsi, nous nous préparons ainsi au grand mystère de Noël :
Dieu devenu un être humain parmi d’autres, assumant tout ce qui est humain, et habitant parmi les humains pour changer son monde de l’intérieur et le sauver.

*TRAITÉ DE SAINT FULGENCE DE RUSPE SUR LE PARDON DES PÉCHÉS

« Heureux ceux qui ont part à la première résurrection... »

Instantanément, en un clin d'œil, quand retentira le signal au dernier jour, car il retentira, les morts ressusciteront, impérissables, et nous serons transformés. En disant « nous », saint Paul montre qu'il est uni à ceux qui recevront le don de la transformation future, et qui sont ses compagnons dans la communion de l'Église et dans une vie droite. Il suggère la nature de cette transformation quand il dit : Car il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable, il faut que ce qui est mortel revête l'immortalité. Pour que de tels hommes reçoivent alors cette transformation en juste récompense, il faut qu'elle soit précédée maintenant par la transformation qui vient de l'abondance de la grâce. ~

Ceux qui, dans la vie présente, se seront transformés en passant du mal au bien ont la promesse de cette récompense que sera la transformation future. ~

En eux, c'est donc la grâce qui agit, afin que la justification, par laquelle nous ressuscitons spirituellement, commence la transformation du don divin ; et ensuite, à la résurrection du corps qui achève la transformation des hommes justifiés, la glorification demeurera parfaite sans subir de transformation. La grâce de la justification d'abord, et ensuite celle de la glorification les transforme de telle sorte que la glorification demeure en eux immuable et éternelle.

En effet, ils sont transformés ici-bas par la première résurrection, celle qui les éclaire pour qu'ils se convertissent. Par elle, ils passent de la mort à la vie, du péché à la justice, de l'incroyance à la foi, d'une conduite mauvaise à une vie sainte. C'est pourquoi la seconde mort est sans pouvoir sur eux. L'Apocalypse dit à leur sujet : Heureux ceux qui ont part à la première résurrection : la seconde mort est sans pouvoir sur eux. Et l'on dit encore dans le même livre : Le vainqueur ne souffrira aucunement de la seconde mort. De même que la première résurrection consiste dans la conversion du cœur, ainsi la seconde mort, dans le supplice éternel.

Aussi chacun doit se hâter de participer à la première résurrection, s'il ne veut pas être condamné au châtiment de la seconde mort. Ceux qui, transformés en cette vie par la crainte de Dieu, passent d'une vie mauvaise à une vie bonne, passent de la mort à la vie ; et ensuite, leur vie d'abjection sera transformée en gloire.

 

Dimanche de l’Annonciation à Zacharie (jour des parents).

En ce dimanche est commémorée l'annonce de la naissance de Jean le Baptiste par l'Archange Gabriel à Zacharie.

Saint Qurbana

    • II Pierre 1: 1-15 :
  • 01 SYMEON PIERRE, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi d’aussi grand prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ.
  • 02 Que la grâce et la paix vous soient accordées en abondance par la vraie connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur.
  • 03 Sa puissance divine nous a fait don de tout ce qui permet de vivre avec piété, grâce à la vraie connaissance de celui qui nous a appelés par la gloire et la force qui lui appartiennent.
  • 04 De la sorte nous sont accordés les dons promis, si précieux et si grands, pour que, par eux, vous deveniez participants de la nature divine, et que vous échappiez à la dégradation produite dans le monde par la convoitise.
  • 05 Et pour ces motifs, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance de Dieu,
  • 06 à la connaissance de Dieu la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété,
  • 07 à la piété la fraternité, à la fraternité l’amour.
  • 08 Si vous avez tout cela en abondance, vous n’êtes pas inactifs ni stériles pour la vraie connaissance de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 09 Mais celui qui en est dépourvu est myope au point d’être aveugle : il oublie qu’il a été purifié de ses péchés d’autrefois.
  • 10 C’est pourquoi, frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant de la sorte, vous ne risquez pas de tomber.
  • 11 C’est ainsi que vous sera généreusement accordée l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
  • 12 Voilà pourquoi je tiendrai toujours à vous remettre cela en mémoire, bien que vous le sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité qui est déjà là.
  • 13 Et il me paraît juste, tant que je suis ici-bas, de vous tenir éveillés par ces rappels,
  • 14 car je sais que bientôt je partirai d’ici-bas, comme notre Seigneur Jésus Christ me l’a fait savoir.
  • 15 Mais je redoublerai d’efforts pour qu’après mon départ vous puissiez en toute occasion faire mémoire de cela.
    •  
    • Ephésiens 5: 21 :
    • 21 Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ;
    • 6: 4 :
    • 04 Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
    • Saint Luc 1: 5 – 25 :
  • 05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.
  • 06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.
  • 07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
  • 08 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu,
  • 09 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
  • 10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.
  • 11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.
  • 12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.
  • 13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
  • 14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
  • 15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;
  • 16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ;
  • 17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
  • 18 Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »
  • 19 L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
  • 20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »
  • 21 Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.
  • 22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.
  • 23 Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.
  • 24 Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait :
  • 25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »

Commentaire de Saint Ephrem (v. 306-373)
(SC 121 (traduction française L Leloir; Ed. du Cerf 1966, p. 49 rev.)

L'ange lui dit :

« Dieu a exaucé la voix de ta prière ».

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit :

« Comment cela se fera-t-il ? »

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole (...).

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.

Tant qu'il croyait, il parlait :

« J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé » (Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit :

« Comment cela se fera-t-il ? »,

pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi. (...)

Il apprit ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

 

La richesse est-elle bénie ? Usage eucharistique des richesses.

 

La générosité :

Le premier dimanche du Carême de Noël – le bon Samaritain, Luc 10, 25-37 – est une méditation sur le sens des richesses.

Le thème spirituel de cette période est celui de la générosité ; il introduit au mystère de la générosité de Dieu qui se donne lui-même en offrande à l’humanité en se faisant homme et en naissant à Bethléem.

Lui-même reçoit des offrandes, de la part des bergers, des anges et des mages. Il en reçoit de nous-mêmes, ses disciples et les membres de son Corps.

Cela permet de dire que les richesses matérielles – ou culturelles, ou spirituelles – dont nous jouissons peuvent être interprétées comme des dons de Dieu.

À ce titre, nous n’en sommes pas totalement les propriétaires.

Gestionnaires:

Nous en sommes peut-être plutôt les gestionnaires. Et, même si l’on dit que, après tout, ce qui est donné est donné et que le donateur n’a pas de droits sur ses dons, l’offrande étant totalement généreuse et gratuite, il n’empêche qu’un cadeau qui s’arrête chez son bénéficiaire est amputé d’une dimension.

Une offrande a comme but la réjouissance de celui auprès de qui elle arrive. On fait des cadeaux pour le bien, pour le bonheur et la jouissance d’une personne.

Mais, si cette jouissance ne prend pas d’autres personnes que nous à témoins ; si elle ne réjouit qu’un individu solitaire ; si celui-ci ne sait pas appeler son entourage, ses voisins et ses proches à se réjouir avec lui et à goûter du bienfait qu’il a reçu, sa joie sera incomplète.

Tout don, toute offrande, comporte une dimension eucharistique. Le don se développe d’un côté,  par l’action de grâce, quand nous reconnaissons la générosité du donateur, que nous lui rendons, en quelque sorte, ce qui vient de lui. Et, d’un autre côté, quand nous multiplions le don au bénéfice d’autrui.

La valeur:

Ceci permet de connaître la valeur des richesses qui nous viennent de Dieu. Toutes nous viennent de lui, et c’est leur valeur essentielle : le don renvoie à la personne du donateur ; il n’est pas un objet impersonnel.

Il porte en quelque sorte la signature de quelqu’un ; il n’est pas anonyme. Comment rendre à Dieu ce qui vient de lui ?

Comment rendre grâces autrement que par la prière ?

Mais, en donnant le don, pour témoigner de ce que Dieu a fait pour nous ; en multipliant ainsi la joie qui nous vient de lui et la lumière qui est dans son don.

Les richesses, quelles qu’elles soient, sont, dans la sainte Écriture, des bénédictions divines, comme le montre l’exemple d’Abraham et de bien d’autres.

Elles ont d’autant plus cette nature quand elles nous servent à bénir autrui. Le riche se réjouit de ses richesses et remercie Dieu.

S’il est égoïste, il les garde pour lui-même, pour une moindre joie. S’il est généreux, il « s’enrichit pour Dieu », c’est-à-dire pour magnifier le don au profit d’autrui.

L’aumône, l’action caritative, ne sont pas des actes moraux purement sociaux. Ce sont des actes spirituels et sacerdotaux, suivant la prière liturgique : ce qui vient de toi, nous te l’offrons, nous qui sommes à toi, pour ceux qui sont à toi !

 

21 NOVEMBRE:

 

 

« Aujourd’hui, c’est le prélude de

 

 

la bienveillance de Dieu et déjà

 

s’annonce le

 

 

salut du genre humain.

 

 

Dans le Temple de Dieu la Vierge est

présentée pour annoncer à tous les hommes la

venue du Christ.

En son honneur, nous aussi, à pleine voix chantons-lui :

 
Réjouis-toi, ô Vierge en qui se réalise le plan du Créateur. »

 

Présentation de la Très Sainte Vierge/Presentation of the Blessed Virgin/Apresentação da Santíssima Virgem

Quand la Vierge Marie eût trois ans, ses parents  accomplirent leurs vœux et la présentèrent au temple. Pendant son séjour au Temple, ses parents moururent  sans rien savoir de l'avenir de leur fille. 

Les pères de l'Église ont une version différente énoncée dans la liturgie de l'église. 

Le Lecteur lit dans le livre des Offices quotidiens (Shehimo) du vendredi matin ceci:
"Marie devint orpheline du fait du décès de ses parents . Elle fut laissée aux prêtres pour prendre soin d'elle. Ceux-ci l'emmenèrent à Jérusalem, selon l'ordre de Moïse, pour y être élevée. 

Le Seigneur des Prophètes descendit d'en haut. Il l'a béni et sanctifié. Alléluia. Que sa prière d'intercession soit pour nous un rempart et une protection".

De l'une et l'autre des deux versions, nous remarquons que la Vierge Marie fut élevée au Temple dès l'enfance et fut consacrée à Dieu. 

Elle adorait Dieu, le Tout-Puissant, servant dans son Temple avec d'autres adoratrices âgées comme Hanna la prophétesse, fille de Phénol, qui servait Dieu ... nuit et jour (Lc 2, 37). 

La Vierge Marie a étudia les Livres divinement inspirés et ainsi que la Loi.

...

Le monachisme était connu parmi les païens. Il fut également introduit dans le judaïsme et pratiqué par les Esséniens. C'était pourtant en une violation des traditions religieuses juives et des enseignements du Pentateuque qui considère le mariage comme une nécessité dans l'accomplissement du commandement de Dieu, le Tout-Puissant.

"Soyez féconds et multipliez" (Genèse 1:28). 

Certains prophètes, pourtant, ont gardé le célibat comme Elie, Jean, le Baptiste et d'autres. C'était, cependant, dans l'accomplissement d'une fin divine. 

Ces célibataires ont été considérés comme étranges et ne peuvent jamais être la norme.

(La Sainte Vierge Marie dans l'Église orthodoxe syrienne par feu Sa Sainteté Moran Ignatius Zakka I)

Presentation of the Blessed Virgin

When the Virgin Mary was three, her parents fulfilled their vows and presented her at the temple. During his stay at the Temple, his parents died without knowing anything about their daughter's future.

The fathers of the Church have a different version set out in the liturgy of the church.

The Reader reads in the book of the daily Offices (Shehimo) of Friday morning this:
"Mary was orphaned by the death of her parents, and she was left to the priests to take care of her, who took her to Jerusalem, according to the order of Moses, to be raised there.

The Lord of the Prophets descended from above. He blessed and sanctified him. Alleluia. May his prayer of intercession be for us a bulwark and a protection ".

From both versions, we note that the Virgin Mary was raised in the Temple from childhood and was consecrated to God.

She worshiped God, the Almighty, serving in his Temple with other old worshipers like Hanna the prophetess, daughter of Phenol, who served God ... night and day (Lk 2:37).

The Virgin Mary studied the divinely inspired Books and the Law.

...

Monasticism was known among the pagans. It was also introduced into Judaism and practiced by the Essenes. It was, however, a violation of Jewish religious traditions and Pentateuch teachings that consider marriage as a necessity in fulfilling the command of God, the Almighty.

"Be fruitful and multiply" (Genesis 1:28).

Some prophets, however, have kept celibacy as Elijah, John, the Baptist, and others. It was, however, in the fulfillment of a divine end.

These singles have been considered strange and can never be the norm.

(The Blessed Virgin Mary in the Syrian Orthodox Church by the late His Holiness Moran Ignatius Zakka I)

Apresentação da Santíssima Virgem

Quando a Virgem Maria tinha três anos, seus pais cumpriram seus votos e a apresentaram no templo. Durante sua permanência no Templo, seus pais morreram sem saber nada sobre o futuro de sua filha.

Os pais da Igreja têm uma versão diferente estabelecida na liturgia da igreja.

O Leitor lê no livro dos Escritórios diários (Shehimo) da manhã de sexta-feira:
"Maria ficou órfã pela morte de seus pais, e foi deixada aos sacerdotes para cuidar dela, que a levou a Jerusalém, segundo a ordem de Moisés, para ser levada para lá.

O Senhor dos Profetas desceu de cima. Ele abençoou e santificou-o. Aleluia. Que sua oração de intercessão seja para nós um baluarte e uma proteção ".

De ambas as versões, observamos que a Virgem Maria foi criada no Templo desde a infância e foi consagrada a Deus.

Ela adorou a Deus, o Todo-Poderoso, servindo em seu Templo com outros adoradores antigos como Hanna, a profetisa, filha de Fenol, que serviu a Deus ... noite e dia (Lc 2:37).

A Virgem Maria estudou livros inspirados pela divina e a lei.

...

O monasticismo era conhecido entre os pagãos. Também foi introduzido no judaísmo e praticado pelos essênios. No entanto, foi em violação das tradições religiosas judaicas e dos ensinamentos do Pentateuco que o casamento é uma necessidade no cumprimento do mandamento de Deus, o Todo-Poderoso.

"Seja frutífero e multiplique" (Gênesis 1:28).

Alguns profetas, no entanto, mantiveram celibato como Elijah, John, o Batista e outros. No entanto, foi no cumprimento de um fim divino.

Esses singles foram considerados estranhos e nunca podem ser a norma.

(A Santíssima Virgem Maria na Igreja Ortodoxa Síria até o final de Sua Santidade Moran Inácio Zakka I)

Mariage, célibat et vie monastique

La Rencontre de Saint Joachim
et Sainte Anne (détail)
L'ICÔNE AU COMPLET

 

 

Par le Père Jean Meyendorff

 

Un des paradoxes de la morale chrétienne est que le mariage et le célibat, s’ils supposent des comportements pratiques différents, prennent appui sur la même théologie du Royaume de Dieu, et de ce fait sur la même spiritualité.

La particularité du mariage chrétien consiste à transformer et à transfigurer l’affection humaine et naturelle qui existe entre un homme et une femme en un lien éternel d’amour, lien qui ne peut pas être rompu, pas même par la mort.

Le mariage est un sacrement, car par lui le futur Royaume de Dieu, les noces de l’Agneau (Apocalypse 19, 7-9), la pleine union du Christ et de l’Église (Éphésiens 5, 32), sont anticipés et représentés.

Un mariage chrétien trouve sa signification ultime non pas dans la satisfaction charnelle, la stabilité sociale, ou un moyen d’assurer sa postérité, mais dans l' " eschaton ", les " choses dernières ", que le Seigneur prépare pour ses élus.

Or, le célibat — et en particulier la vie monastique — est justifié dans les Saintes Écritures et la Tradition par la même référence au Royaume futur.

Le Seigneur lui-même a dit : 

Car, lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux (Marc 12, 25).

Ce passage n’entend pas nier le mariage chrétien comme une réalité continuée dans le Royaume futur, mais que le Seigneur y affirme le caractère temporel de la " chair ".

Ainsi le Nouveau Testament, à plusieurs reprises, fait l’éloge du célibat en tant qu’anticipation de la " vie angélique " : 

Il y a, en effet des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux.

Qui peut comprendre, qu’il comprenne (Matthieu 19, 12).

 

La grande figure de saint Jean le Baptiste, celles de saint Paul et des cent quarante quatre milliers de l’Apocalypse (Apocalypse 14, 3-4) ont servi de modèles aux innombrables saints chrétiens qui ont gardé la virginité pour la gloire de Dieu.

 

C’est pour réagir contre le relâchement sexuel qui prévalait dans le monde païen et également pour exprimer le sens chrétien primitif du détachement à l’égard du monde, que les appels à la virginité sont très nombreux dans les écrits des Pères de l’Église.

Le monachisme est apparu à beaucoup comme la solution la plus sûre et la plus élevée des problèmes moraux.

En dépit de cette prédominance de l’esprit monastique, qui s’exprime également dans l’instauration d’un épiscopat non marié, l’Église a aussi maintenu de façon intransigeante la valeur positive du mariage.

Elle a reconnu universellement dans le mariage un sacrement, tandis que seuls quelques écrivains ecclésiastiques attribuaient également un caractère sacramentel à la cérémonie de la tonsure monastique.

Cette valeur positive du mariage est magnifiquement exprimée dans des textes de saint Clément d’Alexandrie, un des fondateurs de la théologie chrétienne (IIIe siècle) et du grand saint Jean Chrysostome (+ 403).

Ainsi, mariage et célibat sont deux manières de vivre l’Évangile en anticipant le Royaume, Royaume qui a déjà été révélé dans le Christ, et qui doit apparaître dans sa force au dernier jour.

Évidemment seul un mariage " en Christ ", scellé par l’Eucharistie et un célibat " au nom de Jésus Christ ", portent cette signification chrétienne " eschatologique ".

Ni un mariage conclu au hasard, comme un contrat temporaire, ni la pratique sexuelle dite " libre ", ni d’ailleurs un célibat accepté par inertie, ou pire, par égoïsme et irresponsabilité auto-protectrice, n’ont la valeur spirituelle décrite plus haut.

 

Un mariage chrétien présuppose des sacrifices, la responsabilité familiale, dévouement et maturité.

De même le célibat chrétien est inimaginable sans la prière, le jeûne, l’obéissance, l’humilité, la charité et une ascèse constante.

La psychologie moderne n’a pas " découvert " le fait que l’absence de vie sexuelle créait des problèmes ; les Pères de l’Église le savaient très bien, et ont élaboré un système remarquable de préceptes ascétiques — base de toute règle monastique — préceptes qui rendent la chasteté possible et heureuse.

 

Ils savaient, parfois beaucoup mieux que les psychologues modernes, que l’instinct naturel d’amour et de procréation ne peut pas être isolé du reste de l’existence humaine, mais en est son véritable centre.

Il ne peut pas être supprimé, mais seulement transformé, transfiguré et canalisé, en tant qu’amour de Dieu et du prochain, par la prière, le jeûne et l’obéissance au nom de Jésus Christ.

Ces vertus sont codifiées et systématisées dans les règles monastiques, mais d’une autre façon elles conditionnent aussi la vie chrétienne de ceux qui choisissent une vie célibataire au service du monde.

L’une des causes les plus importantes du problème actuel concernant le célibat des prêtres dans l’Église catholique romaine est que l’exigence du célibat est encore obligatoire, alors que la spiritualité, qui sert habituellement de cadre naturel et sans laquelle le célibat apparaît insupportable et sans nécessité, ne l’est plus.

Le bréviaire, la messe quotidienne, un mode de vie sacerdotal particulier, l’isolement du monde, la pauvreté, le jeûne, tout cela a maintenant été abandonné.

Le prêtre n’est plus spécialement limité dans la satisfaction naturelle de ses désirs de nourriture, de boisson, de confort et d’argent et il ne suit plus de réelle discipline de prières.

Son célibat est ainsi privé de sa signification spirituelle — dirigée vers le Royaume — qui seule peut être eschatologique.

À quelle distance du Royaume se trouvent les habituels presbytères confortables et combien contradictoires saut les appels de la théologie moderne à un engagement dans le monde et à une responsabilité sociale, seules formes par lesquelles le Royaume sera révélé : Pourquoi alors le célibat ?

La tradition de l’Église dans son ensemble est absolument unanime pour maintenir l’idée qu’une pureté authentique et la vie monastique ne peuvent être pratiquées que dans des communautés monastiques.

Seules des personnalités isolées et particulièrement fortes peuvent vivre un célibat véritable tout en vivant dans le monde.

L’humilité est probablement la seule vertu qui peut réellement les aider à surmonter les difficultés de cette vie mais, comme nous le savons tous, c’est de loin la vertu la plus difficile et par conséquent la plus rare.

La tradition monastique a toujours été reconnue dans l’Orthodoxie comme le témoignage le plus authentique de l’Évangile du Christ.

Comme les prophètes de l’Ancien Testament, comme les martyrs (témoins) du christianisme des premiers siècles, les moines rendent le christianisme crédible.

En montrant que l’on peut mener une vie de prière et de culte lumineuse, joyeuse, pleine de sens, sans être dépendant des " conditions normales " de ce monde, ils donnaient une preuve vivante que le Royaume de Dieu était vraiment au milieu de nous.

Le retour à une telle tradition serait particulièrement significatif au milieu de notre monde sécularisé et militant.

Une humanité qui prétend aujourd’hui qu’elle a " atteint sa majorité " ne demande pas l’aide du christianisme dans sa quête pour un " monde meilleur ".

Elle peut cependant être de nouveau intéressée par l’Église, si l’Église est capable de montrer un monde non seulement meilleur mais vraiment nouveau et différent. 

C’est ce que tant de jeunes recherchent, mais ils découvrent malheureusement au mieux le bouddhisme Zen, et le plus souvent des moyens psychédéliques ou autres de s’échapper vers… la mort.

Les moines sont les témoins de ce nouveau monde.

S’il y avait plus de communautés monastiques authentiques parmi nous, notre témoignage serait plus fort.

Cependant, la nouvelle création du Christ est accessible à tous, dans toute sa beauté, à travers l’amour dans le mariage, à condition qu’avec saint Paul, nous l’acceptions et le comprenions par rapport au Christ et à l’Église.

 

(Extrait de Le mariage dans la perspective orthodoxe,
YMCA Press/ŒIL, Paris, 1986.
http://www.pagesorthodoxes.net)

Pourquoi irai-je me confesser ? Je n’ai pas de péchés particuliers
L’erreur :

« … Mais en est-il vraiment ainsi ?:

Quand un homme, durant un temps prolongé, demeure dans une chambre fermée, il s’habitue à l’air vicié et ne se rend plus compte combien c’est désagréable.

Mais quelqu’un qui viendra de l’extérieur ne supportera pas l’odeur ambiante dans la chambre et prendra la fuite !

Que ceux qui disent ‘Je n’ai pas de péchés particuliers’ répondent si le Christ habite dans leur cœur.

Jésus Christ se plaît à habiter les cœurs purs. Mais leurs cœurs sont-ils purs ? À peine…

Ils s’imaginent être purs, mais l’imagination n’est pas la réalité.

Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons, et la vérité n’est pas en nous (1 Jn 1, 8) ; et, là où il y a mensonge, le Christ ne se trouve pas.

Voir son péché:

Alors : que faire ?

– Confessons-nous !

Retrouver une attitude digne et juste nous purifie de toute injustice (1 Jn 1, 9).

Les saints Pères nous enseignent qu’il est très difficile pour un homme de voir ses péchés. Ils expliquent cela par l’aveuglement causé par le démon.

Abba Isaïe dit : ‘Qu’un homme se sépare de celui qui est à sa gauche, c’est-à-dire de la communion avec les démons et de leurs suggestions, il verra pleinement ses péchés contre Dieu et il connaîtra Jésus Christ.

Mais un homme ne peut voir ses péchés tant qu’il ne se sépare pas de ceux-ci, et cela exige du travail et de l’affliction.

Ceux qui ont atteint cette condition ont trouvé les larmes lorsqu’ils se rappellent leur affection vicieuse pour les passions, ils n’osent pas regarder Dieu, et ils vivent constamment avec un cœur brisé’.

S’il était simple de voir nos fautes, saint Éphrem le Syrien n’aurait pas prié en disant : ‘Seigneur, donne-moi de voir mes fautes !’

De même saint Jean de Kronstadt ne pourrait pas dire :

’Ceci est vraiment un don de Dieu : voir nos péchés dans leur multitude et dans leur horreur’.

La cécité:

Ceux qui croient n’avoir aucun péché substantiel à se reprocher sont en fait aveugles.

Ils doivent prier Dieu pour que Celui-ci leur donne de percevoir leurs péchés et pour se défaire ainsi de l’extrême et fatale illusion qu’ils n’ont aucun péché particulier.

Leurs péchés sont-ils petits comme des grains de sable, s’ils ne sont pas effacés par la confession continuelle, ils s’accumulent et souillent la chambre du cœur si bien que l’illustre Hôte céleste ne peut y pénétrer.

Petits et redoutables:

Les petits péchés sont souvent bien plus dangereux que les plus grands délits ou crimes.

En effet, ces derniers pèsent lourdement sur la conscience et demandent à être confessés, réparés, clarifiés, effacés.

Les petits péchés, en revanche, ne pèsent pas lourdement sur l’âme, et ils ont la particularité de rendre celle-ci insensible à la grâce divine et indifférente au Salut.

Moins d’hommes ont péri sous les coups des bêtes féroces qu’au contact de petits microbes imperceptibles à l’œil nu.

Considérés comme insignifiants, les petits péchés ne font généralement pas l’objet de notre attention. Ils sont facilement oubliés et créent chez l’homme la plus mauvaise habitude, celle de pécher inconsciemment et d’endormir la conscience morale.

Ainsi, le misérable pécheur en arrive à se tromper en croyant qu’il n’est pas pécheur, que tout va pour le mieux  pour lui alors qu’il est misérablement asservi au péché.

Les petits péchés créent une véritable stagnation de la vie spirituelle.

Une pendule s’arrête sous l’accumulation de la poussière : ainsi le pouls spirituel de l’homme s’éteint par degrés sous la couche dense que forme la multitude des petits péchés.

Pour que la pendule fonctionne à nouveau, il faut enlever la poussière. Pour restaurer sa vie spirituelle, l’homme doit confesser le moindre péché ».

(Extrait de The Forgotten Medicine : The Mystery of Repentance, St. Xenia Skete Press. Wilwood CA, 1994)

Laisse ton offrande,

est-il dit,

devant l'autel,

et va d'abord te réconcilier avec ton frère,

et étant ensuite revenu,

tu prieras sans trouble.

 

Car la rancune

aveugle la raison de celui qui prie

et enténèbre ses prières.

Deixe sua oferta,

é dito,

em frente ao altar,

e vá primeiro se reconciliar com seu irmão,

e depois voltando,

você vai orar sem problemas.

 

Porque o rancor

cego a razão de quem ora

e escurecer suas orações.

 

Leave your offering,

is it said,

in front of the altar,

and go first to reconcile with your brother,

and then coming back,

you will pray without trouble.

 

Because the grudge

blind the reason of the one who prays

and darken his prayers.

 

Deja tu ofrenda

se dice

delante del altar

y ve primero a reconciliarte con tu hermano,

y luego volviendo

rezarás sin problemas.

 

Porque el rencor

cegar la razón de quien reza

y oscurecer sus oraciones.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

L'AMOUR DES ENNEMIS

par Saint Silouane l'Athonite

 

 Celui qui n’aime pas ses ennemis

ne peut connaître le Seigneur

ni la douceur de l’Esprit Saint

Oh ! que la miséricorde de Dieu pour nous est immense !

Beaucoup d’hommes riches et puissants donneraient cher pour voir le Seigneur ou sa Très-Pure Mère ; pourtant, ce n’est pas à la richesse que Dieu se manifeste, mais à l’âme humble.

Et pour quoi l’argent ? Saint Spiridon transforma un serpent en or ; nous, nous n’avons besoin de rien, sauf du Seigneur : en lui est la plénitude de la vie.

Si le Seigneur ne nous a pas donné de connaître le secret de nombreuses choses de ce monde, c’est que nous n’en avions pas besoin. Nous ne pouvons pas, par notre seule intelligence, connaître toute la création.

Mais le Créateur du Ciel et de la terre et de tout ce qui existe nous accorde de le connaître par le Saint-Esprit. Dans le même Saint-Esprit nous connaissons la Mère de Dieu, les anges et les saints, et note esprit brûle d’amour pour eux.

Mais celui qui n’aime pas ses ennemis, ne peut connaître le Seigneur ni la douceur de l’Esprit Saint.

Saint-Esprit apprend à tant aimer les ennemis que l’on aura compassion d’eux comme de ses propres enfants.

Il y a des hommes qui souhaitent la damnation et les tourments dans le feu de l’enfer à leurs ennemis ou aux ennemis de l’Église. Ils pensent ainsi parce qu’ils n’ont pas appris du Saint-Esprit à aimer Dieu. Celui qui l’a appris, verse des larmes pour le monde entier.

Tu dis : " C’est un criminel, qu’il aille donc brûler dans le feu de l’enfer. " Mais je te demande : " Si Dieu te donnait une bonne place dans le Paradis et que, de la, tu voies dans le feu celui auquel tu as souhaité les tourments, n’aurais-tu pas alors pitié de lui, quel qu’il soit, même s’il est un ennemi de l’Église ? "

Ou bien aurais-tu un cœur de fer ? Mais dans le Paradis on n’a pas besoin de fer. Là, on a besoin de l’humilité et de l’amour du Christ, qui a compassion de tous.

Celui qui n’aime pas ses ennemis n’a pas la grâce de Dieu.

 

Seigneur, apprends-nous par ton Esprit Saint 
à aimer nos ennemis et à prier pour eux avec des larmes.
Seigneur, répands l’Esprit Saint sur la terre 
afin que tous les peuples te connaissent et apprennent ton amour.
Seigneur, comme tu as prié pour tes ennemis, 
ainsi apprends-nous, à nous aussi, par l’Esprit Saint, à aimer nos ennemis.
Seigneur, tous les peuples sont l’œuvre de tes mains ; détourne-les de la haine 
et du mal vers le repentir pour que, tous, ils connaissent ton amour.
Seigneur, tu as donné le commandement d’aimer les ennemis, 
mais cela nous est difficile, à nous autres pécheurs, si ta grâce n’est pas avec nous.
Seigneur, répands ta grâce sur la terre ; 
donne à tous les peuples de la terre de connaître ton amour,
de connaître que tu nous aimes comme une mère, 
et plus qu’une mère : une mère peut oublier son enfant, 
mais, toi, tu n’oublies jamais, car tu aimes sans mesure ta créature, 
et l’amour ne peut oublier.
Seigneur miséricordieux, dans la richesse de ta bonté, sauve tous les peuples
(p. 259)


 Si nous prenons l’habitude de prier de tout notre cœur 
pour nos ennemis et de les aimer, 
la paix demeurera toujours dans nos âmes

Gloire au Seigneur, car il ne nous a pas laissés orphelins, mais nous a envoyé sur la terre le Saint-Esprit. L’Esprit Saint enseigne à l’âme un profond amour pour les hommes et la compassion pour tous les égarés. Le Seigneur a eu pitié de ceux qui s’étaient perdus et a envoyé son Fils unique pour les sauver. Le Saint-Esprit enseigne cette même compassion pour ceux qui vont en enfer. Mais celui qui n’a pas reçu le Saint-Esprit ne désire pas prier pour ses ennemis.

Abba Paissios priait pour un de ses disciples qui avait rejeté le Christ, et, pendant qu’il priait, le Seigneur lui apparut et dit : " Paissios, pour qui pries-tu ? Ne sais-tu pas qu’il m’a renié ? " Mais le saint continuait d’avoir compassion de son disciple, et alors le Seigneur lui dit : " Paissios, par ton amour tu t’es assimilé à moi. "

C’est ainsi que nous trouvons la paix, et il n’y a pas d’autre voie.

Si un homme prie et jeûne beaucoup mais n’a pas d’amour pour les ennemis, il ne peut posséder la paix de l’âme. Et moi, je ne pourrais pas en parler si le Saint-Esprit ne m’avait pas enseigné cet amour.

Il faut reprendre son frère avec douceur et amour. On perd la paix même pour une seule pensée de vanité. S’élever au-dessus de son frère, juger quelqu’un, reprendre son frère sans douceur et sans amour, manger beaucoup ou prier avec mollesse, tout cela fait perdre la paix.

Si nous prenons l’habitude de prier de tout notre cœur pour nos ennemis et de les aimer, la paix demeurera toujours dans nos âmes mais si nous prenons en haine notre frère ou si nous le jugeons, notre esprit s’obscurcira, et nous perdrons la paix et notre confiante approche de Dieu. (p. 292)


 C’est une grande œuvre devant Dieu que de prier 
pour ceux qui nous offensent et qui nous font souffrir

Question : comment celui qui remplit une charge peut-il garder la paix quand ses subordonnés sont désobéissants ?

C’est dur et douloureux pour lui. Pour garder la paix, il doit se souvenir que, même si ses hommes ne sont pas obéissants, le Seigneur les aime malgré tout, qu’il est mort dans les souffrances pour leur salut, et qu’il faut donc prier pour eux avec ardeur. Alors le Seigneur donnera la prière à celui qui prie ; tu sauras par expérience comment l’esprit de celui qui prie s’approche de Dieu avec confiance et amour, et, bien que tu sois un homme pécheur, le Seigneur te donnera de goûter les fruits de la prière. Si tu prends l’habitude de prier ainsi pour tes subordonnés, ton âme connaîtra une profonde paix et un grand amour.

Question : comment un subordonné peut-il garder la paix de l’âme s’il a pour supérieur un homme violent et méchant ?

Un homme coléreux endure lui-même une grande souffrance provoquée par un esprit mauvais. Il subit ce tourment à cause de son orgueil ; le subordonné, quel qu’il soit, doit le savoir et prier pour l’âme malade de son supérieur. Le Seigneur voyant sa patience, lui accordera - au subordonné - le pardon de ses péchés et la prière incessante. C’est une grande œuvre devant Dieu que de prier pour ceux qui nous offensent et qui nous font souffrir. En retour, le Seigneur te donnera sa grâce, tu connaîtras le Seigneur par le Saint-Esprit et tu supporteras avec joie toutes les afflictions à cause de lui. Le Seigneur te donnera d’aimer le monde entier ; tu désireras ardemment le bien pour tous les hommes et tu prieras pour tous comme pour toi-même. (p. 294)


 Le Seigneur nous a dit : Aimez vos ennemis, 
et celui qui aime ses ennemis est semblable au Seigneur

Mais on ne peut aimer ses ennemis que par la grâce du Saint-Esprit. C’est pourquoi, dès

que quelqu’un t’a blessé, prie Dieu pour lui, et tu garderas la paix et la grâce divine. Mais si tu murmures contre ton supérieur et le critiques, tu deviendras toi-même irascible comme lui.

Nous ne pouvons pas avoir la paix si nous ne demandons pas de tout notre être au Seigneur de nous donner la force d’aimer tous les hommes. Le Seigneur savait que si nous n’aimions pas nos ennemis, nous n’aurions pas la paix dans l’âme ; et c’est pourquoi il nous a donné ce commandement : " Aimez vos ennemis. " Si nous n’aimons pas nos ennemis, notre âme ne se trouvera dans un certain calme que par moments ; mais si nous les aimons, la paix demeurera jour et nuit dans notre âme.

Veille dans ton âme à la paix donnée par la grâce de l’Esprit Saint ; ne la perds pas pour des futilités. Si tu donnes la paix à ton frère, le Seigneur te donnera incomparablement plus ; mais si tu causes de la peine à ton frère, alors, à coup sur, l’affliction s’abattra aussi sur ton âme.


 Si tu pardonnes, cela signifie que le Seigneur t’a pardonné ; 
mais si tu ne pardonnes pas à ton frère, 
cela signifie que ton péché demeure en toi

Si tu penses du mal d’autrui, c’est le signe qu’un esprit mauvais vit en toi et qu’il t’inspire ces mauvaises pensées contre les gens. Et si quelqu’un meurt sans se repentir et sans pardonner à son frère, alors son âme descendra là où séjourne l’esprit mauvais qui la domine.

Nous avons cette loi : Si tu pardonnes, cela signifie que le Seigneur t’a pardonné ; mais si tu ne pardonnes pas à ton frère, cela signifie que ton péché demeure en toi.

Le Seigneur veut que nous aimions notre prochain. Si tu penses que le Seigneur l’aime, cela veut dite que l’amour du Seigneur est avec toi. Si tu penses que le Seigneur aime beaucoup sa créature, si, toi-même, tu as de la compassion pour toute créature et aimes tes ennemis, et si, en même temps, tu t’estimes le pire des hommes, cela indique que la grande grâce du Saint-Esprit est avec toi.

L’homme qui porte en lui le Saint-Esprit, même si ce n’est pas en plénitude, souffre pour tous les hommes jour et nuit ; son cœur est plein de compassion pour toute créature de Dieu et surtout pour les hommes qui ne connaissent pas Dieu ou s’opposent à lui, et qui, pour cette raison, iront dans le feu des tourments. Il prie pour eux jour et nuit, plus que pour lui-même, afin que tous se repentent et connaissent le Seigneur. (p.323)


 Celui qui blâme les hommes mauvais 
et ne prie pas pour eux 
ne connaîtra jamais la grâce de Dieu

Bien des saints martyrs ont connu le Seigneur et son secours au milieu des supplices. Bien des moines accomplissent de grands exploits ascétiques et supportent de pénibles labeurs par amour du Seigneur ; eux aussi, ils ont connu le Seigneur et luttent pour vaincre les passions qui vivent en eux. Ils prient pour l’univers entier, et la grâce divine leur apprend à aimer les ennemis. Celui qui ne les aime pas ne peut pas connaître le Seigneur qui est mort sur la Croix pour ses ennemis. Il nous a laissé en lui-même un exemple à suivre et nous a donné le commandement d’aimer nos ennemis.

Le Seigneur est Amour. Il nous a commandé de nous aimer les uns les autres et d’aimer nos ennemis ; et le Saint-Esprit nous révèle amour.

L’âme qui n’a pas connu le Saint-Esprit ne comprend pas comment on peut aimer ses ennemis, et ne l’accepte pas. Mais le Seigneur a de la compassion pour tous les hommes, et celui qui veut être avec le Seigneur doit aimer ses ennemis.

Celui qui a connu le Seigneur par le Saint-Esprit devient semblable au Seigneur, comme l’a dit Jean le théologien : Nous serons semblables à lui, car nos le verrons tel qu’il est, et nous verrons sa Gloire.

Tu dis que nombreux sont ceux qui endurent toutes sortes de maux et ont à souffrir de la malice des hommes. Mais je te le demande, humilie-toi sous la forte main de Dieu, et alors la grâce t’instruira, et, toi-même, tu voudras souffrir par amour du Seigneur. Voilà ce que te révélera l’Esprit Saint que nous avons connu dans l’Église.

Mais celui qui blâme les hommes mauvais et ne prie pas pour eux ne connaîtra jamais la grâce de Dieu. (p. 326)


Je supplie continuellement le Seigneur 
de me donner l’amour des ennemis

Tu es bon, Seigneur. 
Je rends grâce à ta miséricorde : 
Tu as répandu sur moi ton Esprit Saint, et tu m’as donné de goûter ton amour pour moi 
qui suis un si grand pécheur, et mon âme s’élance vers toi, Lumière inaccessible.

Qui pourrait te connaître, si toi, le Miséricordieux, 
tu ne daignais pas te révéler à l’âme ? 
Elle t’a vu et elle a reconnu son Créateur et son Dieu. 
Mon âme désire insatiablement être toujours avec toi, 
car tu l’as attirée vers toi par ton amour ; et mon âme a connu ton amour.

Tu vois, Seigneur, combien l’âme de l’homme est faible et pécheresse ; 
mais toi, le Miséricordieux, tu donnes à l’âme la force de t’aimer. 
L’âme craint de perdre l’humilité que les ennemis essaient de lui enlever, 
car alors ta grâce abandonne l’âme.

Que donner en retour à mon Seigneur?

Je suis abominable, le Seigneur le sait ; mais j’aime humilier mon âme et aimer mon prochain, même quand il m’a offensé. Je supplie continuellement le Seigneur de me donner l’amour des ennemis. Par la miséricorde de Dieu, j’ai saisi ce qu’est l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Jour et nuit, je demande au Seigneur cet amour ; le Seigneur me donne des larmes et je pleure pour le monde entier, Mais si je juge quelqu’un ou le regarde de travers, les larmes tarissent et mon âme tombe dans l’abattement ; et, de nouveau, je commence à demander pardon au Seigneur, et le Seigneur miséricordieux me pardonne, à moi pécheur.

J’écris, frères, devant la Face de mon Dieu : humiliez vos cœurs et vous verrez déjà sur terre la miséricorde du Seigneur. Vous connaîtrez votre Créateur céleste, et votre âme ne se rassasiera pas d’aimer. (p. 332)


 Force ton cœur à aimer tes ennemis ; 
le Seigneur, voyant ta bonne intention, t’aidera en tout, 
et l’expérience elle-même t’instruira

À moins de prier pour les ennemis, l’âme ne peut pas avoir de paix. L’âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l’homme. Sur la Croix, le Seigneur a souffert pour les hommes, et son âme a été dans l’agonie pour chacun de nous.

Le Seigneur m’a appris l’amour des ennemis. Privés de la grâce divine, nous ne pouvons pas aimer les ennemis, mais l’Esprit Saint apprend à aimer ; et alors on aura de la compassion même pour les démons, car ils se sont détachés du bien, ils ont perdu l’humilité et l’amour de Dieu.

Je vous en supplie, faites un essai. Si quelqu’un vous offense, ou vous méprise, ou vous arrache ce qui vous appartient, ou persécute l’Église, priez le Seigneur en disant : " Seigneur, nous sommes tous tes créatures ; aie pitié de tes serviteurs et tourne-les vers le repentir. " Alors, tu porteras perceptiblement la grâce dans ton âme. Au commencement, force ton cœur à aimer tes ennemis ; le Seigneur, voyant ta bonne intention, t’aidera en tout, et l’expérience elle-même t’instruira. Mais celui qui pense du mal de ses ennemis, l’amour de Dieu n’est pas en lui, et il n’a pas connu Dieu.

Quand tu prieras pour tes ennemis, la paix viendra sur toi ; et tu aimeras tes ennemis, sache qu’une grande grâce divine vit en toi ; je ne dis pas qu’elle soit déjà parfaite, mais elle est suffisante pour

le salut. Si, par contre, tu injuries tes ennemis, c’est le signe qu’un esprit mauvais vit en toi et qu’il introduit dans ton cœur de mauvaises pensées ; car, comme l’a dit le Seigneur, c’est du cœur que jaillissent les bonnes ou les mauvaises pensées .

Un homme bon pense : " Tout homme qui s’éloigne de la vérité va à sa perte ", et c’est pourquoi il a pitié de lui. Mais l’homme qui n’a pas appris du Saint-Esprit à aimer ne priera certes pas pour ses ennemis. Celui qui a appris du Saint-Esprit à aimer, souffrira toute sa vie pour ceux qui ne se sauvent pas ; il verse de nombreuses larmes pour les hommes, et la grâce divine lui donne la force d’aimer ses ennemis. Si tu ne les aimes pas, au moins ne les rabroue pas et ne les maudis pas ; et cela sera déjà un progrès. Mais si quelqu’un les maudit et les injurie, il est clair qu’un mauvais esprit vit en lui ; s’il ne se repent pas, à sa mort il ira là où demeurent les esprits mauvais. Puisse le Seigneur préserver toute âme d’un pareil malheur.

Comprenez, c’est si simple. Ils sont à plaindre ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui s’opposent à lui ; mon cœur souffre pour eux, et les larmes coulent de mes yeux. Nous pouvons clairement voir et le Paradis et les tourments nous avons connu cela par le Saint-Esprit. Et voici que le Seigneur lui-même a dit : Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous (Lc 17,21). Ainsi, c’est dès ici-bas que commence la vie éternelle ; et les tourments éternels, eux aussi, commencent dès ici-bas.

L’orgueil nous fait perdre la grâce et, en même temps qu’elle, l’amour pour Dieu et l’audace dans la prière ; l’âme est alors tourmentée par de mauvaises pensées et ne comprend pas qu’il faut s’humilier et qu’il faut aimer les ennemis, sans quoi on ne peut as plaire à Dieu.

Tu dis : " L’ennemi persécute notre sainte Église. Comment pourrais-je donc l’aimer ? " À cela, je te répondrai : " Ta pauvre âme n’a pas connu Dieu ; elle n’a pas connu combien il nous aime et avec quel désir il attend que tous les hommes se repentent et soient sauvés. Le Seigneur est Amour ; il a donné sur terre le Saint-Esprit qui apprend à l’âme à aimer les ennemis et à prier pour eux afin qu’ils soient, eux aussi, sauvés. C’est cela, l’amour. Mais si on les juge d’après leurs actions, ils méritent un châtiment. "

Gloire au Seigneur de ce qu’il nous aime tant et que, par le Saint-Esprit, il nous pardonne nos péchés et nous révèle ses mystères. (p. 344)


 Nous devons agir avec bonté avec celui qui se perd, 
et alors nous serons sauvés par la miséricorde de Dieu

Le Seigneur nous a commandé : Aimez vos ennemis (Mt 5,44) Mais comment peut-on les aimer, quand ils font le mal ? Ou comment aimer ceux qui persécutent la sainte Église ?

Lorsque le Seigneur marchait en direction de Jérusalem et que les Samaritains refusèrent de l’accueillir, Jean le Théologien et Jacques étaient prêts à faire descendre le feu du ciel et à les anéantir pour cela. Mais le Seigneur leur dit avec bonté : Je ne suis pas venu pour perdre les hommes, mais pour les sauver (Lc 9, 54-56). Ainsi, nous aussi, nous ne devons avoir qu’une seule pensée : que tous soient sauvés. L’âme a compassion des ennemis et prie pour eux, parce qu’ils se sont éloignés de la vérité et vont en enfer. Voilà ce qu’est l’amour pour les ennemis. Alors que Judas songeait à trahir le Seigneur, le Seigneur le reprit avec bonté ; nous aussi, nous devons agir avec bonté avec celui qui se perd, et alors nous serons sauvés par la miséricorde de Dieu. (p. 345)

Extraits des écrits de saint Silouane 
dans le livre de l’Archimandrite Sophrony,
Starets Silouane : Moine du Mont Athos. Vie - Doctrine - Écrits.
Éditions Présence, Sisteron, 1995.
Reproduit avec l’autorisation des Éditions Présence.

 
Pourquoi est-il nécessaire de prier régulièrement

 

(Par saint  Jean de Cronstadt: 
 
Pourquoi est-il nécessaire de prier chez soi et d'assister à l'office divin à l'église?
 
Eh bien, pourquoi est-il nécessaire pour vous de manger et de boire, de faire de l'exercice, ou de travailler chaque jour?
 
Afin d'entretenir la vie du corps et de lui donner des forces. 
 
Il est donc aussi absolument nécessaire de prier afin d'entretenir la vie de l'âme, de renforcer l'âme qui est malade du péché, et de la purifier, de même que l'on emploie certains aliments et certaines boissons pour purifier le corps. 
 
Si vous ne priez pas, vous agissez d'une manière inconsidérée et très peu sage, en renforçant votre corps par tous les moyens, mais en négligeant votre âme.
 
Les meilleurs moments sur terre, sont ceux pendant lesquels nous méditons sur les choses célestes, ou bien lorsque nous reconnaissons la vérité et la défendons. C'est alors seulement que nous vivons vraiment. 
 
C'est pour cette raison qu'il est vital pour notre âme que nous nous élevions souvent au-dessus de la terre, et que nous montions vers les Cieux, là  où se trouve seulement notre vie véritable…
 
Notre cœur meurt spirituellement chaque jour.
Seule une prière ardente, pleine de larmes peut le rétablir et le ramener à la vie. Si nous ne prions pas avec ferveur chaque jour, nous pouvons facilement et rapidement être vaincus par la mort spirituelle.
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
Saint Jean de Cronstadt
My Life in Christ 
(Ma Vie en Christ)
Editions de Holy Trinity Monastery
Jordanville, N.Y. 
USA 
Le programme en 10 points pour mener une vie orthodoxe. 4: La Prière de Jésus
 
 
 
Utilisation de la prière de Jésus
 
"Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, [pécheur]"
 
Cette prière a le potentiel de transformer votre conscience et de vous rapprocher de Dieu. C'est une prière profondément enracinée dans la tradition de l'Église. C'est une prière qui doit être répétée maintes et maintes fois. Vous pouvez commencer à développer l'utilisation de cette prière en incorporant un certain nombre de répétitions dans votre règle de prière quotidienne. C'est une prière simple et vous pouvez apprendre à la dire partout et à tout moment. En fait, votre but devrait être d'en faire une prière sans fin. Ainsi toute votre vie deviendra une vie de prière.
 
Reconnaissez, cependant, que cette prière est incroyablement difficile à pratiquer, même si elle semble très simple. Dans sa pratique, vous la récitez continuellement pour qu'elle imprègne votre cœur et concentre votre esprit, vous prédisposant à suivre la volonté de Dieu au lieu de votre propre volonté dirigée par votre ego.
 
Commencez par le répéter pendant dix minutes le matin ou le soir. Commencez par la dire à voix haute ou au moins en bougeant les lèvres. Vous finirez par la répéter mentalement, mais commencez par une prière verbale. Ajoutez d'autres répétitions, en augmentant lentement le temps que vous pouvez consacrer à la prière. Quand votre esprit s'égare, ramenez-le à la prière. Concentrez-vous, mais ne soyez pas dur avec vous-même. Ce n'est pas quelque chose que vous maîtriserez avec votre propre volonté. Demandez à Dieu de vous aider à vaincre l'agitation de votre esprit. Avec persévérance, humilité et patience, la pratique de cette prière vous préparera à ce que la grâce de Dieu travaille activement en vous.
 
En plus de dire cette prière dans le cadre de votre règle de prière, essayez de la dire chaque fois que vous le pouvez. Vous pouvez le faire en marchant, en attendant dans la salle d'attente du médecin, en faisant la queue au bureau de poste ou en attendant d'embarquer dans un avion. Vous pouvez la dire quand vous faites la vaisselle ou le jardinage. Vous pouvez la dire quand vous êtes stressé, effrayé ou nerveux. Lorsque vous vous mettez en colère, répétez cette prière encore et encore jusqu'à ce que votre colère s'apaise. Faites ceci chaque fois que votre esprit est agité, et vous verrez que cela calmera votre esprit. Quand vous la dites, pensez à Dieu et à Son amour sans fin et recherchez Sa miséricorde.
 
La pratique de la prière de Jésus est différente de la pratique bouddhiste, hindoue ou soufie d'Extrême-Orient. Dans le bouddhisme, une pratique courante consiste à répéter constamment un mantra tel que "Om mani padme hum". Le but du bouddhisme est de se libérer de toute souffrance et d'atteindre ce que le Bouddha appelle le "Nirvana" ou la parfaite tranquillité d'esprit. Cette tranquillité d'esprit est obtenue grâce à diverses techniques de méditation. Le Bouddha n'a jamais enseigné aucune forme de Dieu. Beaucoup pratiquent cette forme de méditation pour gagner du calme dans leur vie. Le soufisme est une branche de l'islam qui emploie également des formes de méditation. Les érudits soufis définissent le soufisme comme "une science dont l'objectif est de réparer le cœur et de le détourner de tout, sauf de Dieu". Dans la méditation, ils cherchent à prendre conscience de leur unité avec l'univers, croyant qu'en le faisant, ils peuvent atteindre des vérités fondamentales qui sont en nous, mais qui restent souvent cachées. Ils ne croient pas que Jésus est Dieu, mais le considèrent seulement comme un prophète. Dans l'hindouisme, le but principal est de se libérer du cycle de réincarnation causé par le karma - les conséquences des actions passées, dans cette vie ou dans des vies antérieures ! Ceci est obtenu par des techniques de méditation. Cette version mène à une sorte de vérité absolue. Plusieurs de ces approches ont été adaptées par notre culture moderne pour servir de moyen de relaxation ou de moyen de réduire le stress de notre vie hyperactive. Ils forment la base du mouvement spirituel "New Age". Ils sont enseignés sans but spécifique de repentance, ni dans le but de faire la volonté de Dieu, ni dans celui de chercher l'union avec le Christ.
 
L'utilisation de la prière de Jésus se fait dans une attitude de repentance et d'humilité à la recherche d'une rencontre avec le Dieu chrétien vivant, Jésus Christ. Nous pouvons tirer profit de la relaxation ou de la réduction du stress, mais ce n'est pas l'objectif de notre effort. L'union avec Dieu existe. Ce n'est PAS un mantra pour simplement calmer l'esprit. Vous gagnerez aussi cet avantage si vous apprenez à la répéter des centaines de fois, mais il est important que vous vous sentiez vraiment contrit par votre péché et que vous cherchiez la miséricorde de Dieu lorsque vous la répétez. Toute prière concerne une relation personnelle avec Dieu.
 
Beaucoup de chrétiens orthodoxes utilisent un chapelet de prière pour les aider à se concentrer pendant qu'ils répètent la prière de Jésus. Les chapelets de prières sont disponibles dans une grande variété de formes et de tailles. La plupart des chapelets de prières ont une croix tissée ou attachée pour marquer "l'extrémité", et ont également une sorte de marqueur après chaque 10, 25 ou 50 nœuds ou perles. Il existe de nombreuses formes de chapelets de prières, certains nouées de laine ou de soie, d'autres plus élégants ou plus simples. Lors de notre prière régulière, lorsque vous priez selon votre règle de prière, tenez le chapelet de prière avec votre main entre le pouce et l'index et passez de nœud en nœud chaque fois que vous dites la prière. Effectuez cette opération jusqu'à ce que le nombre de répétitions de votre règle soit atteint.
 
"De même qu'il est impossible de mener des batailles sans armes, de nager vêtu dans une grande mer ou de vivre sans respirer, de même, sans l'humilité et la prière constante au Christ, il est impossible de maîtriser l'art de la guerre spirituelle intérieure ou de s'y lancer et de la poursuivre avec habileté". -Saint Hésychios
 
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

LA SPIRITUALITÉ ACADÉMIQUE,

CHEMIN DE PERDITION ?...

Mise en garde remarquable, qui ne s'applique pas seulement à la théologie, mais à toute forme de spiritualité.

Une spiritualité académique, c'est une contrefaçon de la spiritualité authentique, et qui mène à la perdition par les sentiers de l'orgueil.

La maçonnerie n'en est pas exempte, nous en voyons des exemples quotidiennement.

Un terrain piégé que nombreux ne remarquent pas, qui imite la vie spirituelle : la théologie académique, bien qu'elle puisse servir à l'Église, a aussi été la source de destruction spirituelle de beaucoup de gens.

La véritable théologie découle d'une maîtrise de la prière, elle n'est pas liée à un degré académique.

Lorsque la théologie devient notre philosophie de vie, nous ne sommes en rien différents des païens, et nous permettons à l'orgueil de s'installer en nous, et l'assurance que nous avons peut devenir le terrain miné où notre âme finira par se détruire.

Le véritable théologien est celui qui, par la maîtrise de la prière et en cultivant l'humilité, découvre Dieu noétiquement, dans son cœur. 

"Le diable n'est pas en chasse après ceux qui sont perdus; il chasse ceux qui sont conscients, ceux qui sont proches de Dieu.

Il leur enlève la confiance en Dieu, et commence par les affliger en leur insufflant la confiance en soi, la logique, le rationalisme, la critique.

Nous ne devrions jamais faire confiance à notre esprit logique.

Ne croyez jamais vos pensées."(Ancien Païssios l'Athonite).

De même que le théologien académique, un moine qui se croit être une autorité en matière de vie monastique, mais qui n'a jamais vécu dans l'obéissance à un ancien, ne connaît en réalité rien au monachisme.

Car ce n'est pas quelque chose qu'on peut étudier de manière distante, mais qui doit être vécu en communauté, dans l'obéissance.

L'acquisition d'un cœur humble et contrit, c'est le cœur du monachisme et de la théologie orthodoxes, sans lequel on ne sait rien en connaître.

Saint Jean Chrysostome avertissait ainsi ceux qui cherchaient Dieu sans l'humilité : "le chemin de l'enfer est pavé de crânes de prêtres!" 

Probablement particulièrement le clergé, mais nul n'est immunisé contre la tentation de croire connaître ce qui concerne Dieu, quand en réalité on ne connaît que l'orgueil qui a pris racine dans la recherche académique de Dieu. 

Nous devons préserver nos cœurs, en extirpant toute trace d'orgueil, et alors seulement nous pourrons devenir de vrais théologiens.

La théologie sans Dieu n'est que de la philosophie.

Le monachisme sans lutte ascétique et obéissance n'est rien d'autre qu'un style de vie alternatif.

Dans l'amour du Christ,

Hiéromoine Tryphon

Eglise Russe Hors Frontières

Source : stmaterne@blogspot

Publié par + JFV

LE CHEMIN DU BONHEUR , par

 

St Nectaire d'Egine 2:

 

LE SAINT BAPTÊME

Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ (Ga 3,27)

Que de vérités dans ces paroles de l'Apôtre Paul !

Les baptisés en Christ ont quitté la tunique du vieil homme, entachée de passions et de mauvais désirs et ils ont revêtu celle de l'homme nouveau, autrement dit le Christ lui-même qui maintenant vit au plus intérieur de leur cœur.

Car la phrase vous avez revêtu n'a plus aucun rapport avec les vêtements que nous portons.

Il est question ici d'une autre réalité ; d'une réalité bien plus profonde ; de quelque chose de plus essentiel et que plus rien ne peut vous arracher.

Par l'affirmation de notre foi et le baptême nous recevons réellement pour vêture le Christ et nous devenons les vrais enfants de Dieu, les demeures de l'Esprit Saint, les temples du Très-Haut.

Nous sommes appelés à la sainteté, à la perfection et à la divinisation par la grâce qui nous est ainsi conférée.

Nous voici donc libres de toute corruption puisque revêtus d'incorruptibilité. Dépouillés désormais de l'homme du péché, nous sommes en retour revêtus de l'homme de la justice et de la grâce.

Nous avons chassé la mort en recouvrant la vie éternelle.

Au fait : sommes-nous réellement conscients de l'engagement que nous avons pris devant Dieu lors de notre baptême ?

Avons-nous compris qu'il nous incombe désormais de nous comporter en fils authentiques de Dieu et en véritables frères de Notre Sauveur ?

Comprenons-nous bien que notre premier devoir consiste à faire concorder notre propre volonté avec celle de Dieu lui-même ; qu'il nous faut nous libérer du péché ; qu'il est impératif pour nous de nous adonner à la charité avec toutes nos forces, de toute notre âme et de tout notre cœur; qu'il est de notre devoir de louer et adorer Dieu et de garder notre regard tourner avec la plus grande impatience vers cet instant où nous serons définitivement unis à lui?

Avons-nous fait notre cette pensée que notre cœur ne peut désormais que déborder d'authentique amour afin qu'il ne perde jamais de vue le prochain ?

Enfin, sommes-nous convaincus que notre unique vocation est d'acquérir la sainteté et la perfection ; que nous sommes des icônes vivantes de Dieu, des enfants et des héritiers de son Royaume, le Royaume des cieux ?

C'est pour toutes ces raisons qu'il n'y a de cesse à notre lutte spirituelle afin que nous soyons dignes de l'appel que Dieu nous a adressé en vue de nous éviter de subir un jour l'affront d'être désavoué à cause de nos actes.

Oui, mes frères, ayons à cœur de remporter victorieusement le bon combat en usant de zèle et d'abnégation.

Marchons avec audace, sans négligence, sans crainte, sans buter sans cesse devant les épreuves : 
Dieu est avec nous ; il est notre aide et notre soutien ; il nous fortifie et nous conforte sur le difficile chemin de la vertu.
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O CAMINHO DA FELICIDADE, por

 

St Nectaire d'Aegina 2:

 

O BAPTISMO DE SAINT

Todos vocês que foram batizados em Cristo, vocês vestiram Cristo (Ga 3,27)

Que verdades nestas palavras do apóstolo Paulo!

Os batizados em Cristo deixaram a túnica do velho, contaminada com paixões e maus desejos, e vestiram a do novo homem, em outras palavras, o próprio Cristo que agora vive no íntimo do coração.

Porque a frase que você colocou não tem nada a ver com as roupas que vestimos.

Essa é outra realidade; uma realidade muito mais profunda; algo mais essencial e que nada pode te arrancar.

Pela afirmação de nossa fé e batismo nós realmente recebemos para vestir Cristo e nos tornamos os verdadeiros filhos de Deus, as moradas do Espírito Santo, os templos do Altíssimo.

Somos chamados à santidade, perfeição e deificação através da graça que nos é conferida.

Estamos, portanto, livres de toda corrupção, uma vez que estão revestidos de incorruptibilidade. Agora despojado do homem do pecado, estamos de volta vestidos com o homem de justiça e graça.

Nós perseguimos a morte recuperando a vida eterna.

A propósito: estamos realmente conscientes do compromisso que assumimos perante Deus em nosso batismo?

Entendemos que agora cabe a nós nos comportarmos como autênticos filhos de Deus e verdadeiros irmãos de Nosso Salvador?

Vamos entender bem que nosso primeiro dever é reconciliar nossa vontade com a do próprio Deus; que devemos nos libertar do pecado; que é imperativo para nós entrar em caridade com toda nossa força, com toda nossa alma e com todo nosso coração; que é nosso dever louvar e adorar a Deus e manter nosso olhar girando com a maior impaciência para este momento em que estaremos definitivamente unidos a ele?

Fizemos pensar que o nosso coração só pode transbordar com amor autêntico para que nunca perca de vista o próximo?

Finalmente, estamos convencidos de que nossa única vocação é adquirir santidade e perfeição; que estamos vivendo ícones de Deus, filhos e herdeiros do Seu Reino, o Reino dos Céus?

É por todas essas razões que nunca cessamos nossa luta espiritual para que sejamos dignos do chamado que Deus nos dirigiu a fim de evitar que um dia sofressemos a afronta de sermos rejeitados. por causa de nossas ações.

Sim, meus irmãos, tenhamos o coração para vencer vitoriosamente o bom combate, usando zelo e abnegação.

Andemos com audácia, sem negligência, sem medo, sem parar incessantemente diante dos julgamentos:
Deus está conosco; ele é nossa ajuda e nosso apoio; ele nos fortalece e nos fortalece no difícil caminho da virtude.
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THE PATH OF HAPPINESS, by St

 

Nectaire d'Aegina 2:

 

THE SAINT BAPTISM

All of you who have been baptized into Christ, you have clothed Christ (Ga 3,27)

What truths in these words of the Apostle Paul!

The baptized in Christ left the tunic of the old man, tainted with passions and bad desires, and they put on that of the new man, in other words, Christ himself who now lives in the innermost part of their heart.

Because the sentence you have put on has nothing to do with the clothes we wear.

This is another reality; a much deeper reality; something more essential and that nothing can tear you away.

By the affirmation of our faith and baptism we actually receive to clothe Christ and we become the true children of God, the abodes of the Holy Spirit, the temples of the Most High.

We are called to holiness, perfection, and deification through the grace that is thus bestowed upon us.

We are therefore free from all corruption since they are clothed with incorruptibility. Now stripped of the man of sin, we are in return clothed with the man of justice and grace.

We chased death by recovering eternal life.

By the way: are we really aware of the commitment we made before God at our baptism?

Have we understood that it is now incumbent on us to behave as authentic sons of God and true brothers of Our Savior?

Let us understand well that our first duty is to reconcile our own will with that of God himself; that we must free ourselves from sin; that it is imperative for us to indulge in charity with all our strength, with all our soul and with all our heart; that it is our duty to praise and adore God and to keep our gaze turning with the greatest impatience towards this moment when we will be definitely united to him?

Have we made this thought that our heart can only overflow with authentic love so that it never loses sight of the neighbor?

Finally, are we convinced that our only vocation is to acquire holiness and perfection; that we are living icons of God, children and heirs of His Kingdom, the Kingdom of Heaven?

It is for all these reasons that there is never ceasing our spiritual struggle so that we are worthy of the call that God addressed to us in order to avoid us one day to suffer the affront of being disavowed. because of our actions.

Yes, my brethren, let us have the heart to win victoriously the good fight by using zeal and self-denial.

Let us walk with audacity, without negligence, without fear, without stopping incessantly before the trials:
God is with us ; he is our help and our support; he strengthens us and strengthens us on the difficult path of virtue.
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EL CAMINO A LA FELICIDAD, por


San Nectaire de Egina 2:


SANTO BAUTISMO

Todos los que habéis sido bautizados en Cristo, de Cristo estáis revestidos (Gálatas 3:27)

¡Cuántas verdades en estas palabras del Apóstol Pablo!

Los bautizados en Cristo han dejado la túnica del hombre viejo, manchada de pasiones y malos deseos, y se han puesto la del hombre nuevo, es decir, el mismo Cristo que ahora vive en lo más íntimo de su corazón.

Porque la frase que te pones ya no tiene relación con la ropa que llevamos.

Se trata aquí de otra realidad; de una realidad mucho más profunda; de algo más esencial y que nada te puede quitar.

Por la afirmación de nuestra fe y del bautismo recibimos realmente para revestir a Cristo y nos convertimos en verdaderos hijos de Dios, moradas del Espíritu Santo, templos del Altísimo.

Estamos llamados a la santidad, la perfección y la divinización por la gracia que nos es conferida.

Por lo tanto, estamos libres de toda corrupción ya que estamos revestidos de incorruptibilidad. Despojados de ahora en adelante del hombre de pecado, somos a cambio revestidos del hombre de justicia y gracia.

Hemos echado fuera la muerte al recobrar la vida eterna.

Por cierto, ¿somos realmente conscientes del compromiso que asumimos ante Dios en nuestro bautismo?

¿Hemos entendido que ahora nos corresponde comportarnos como auténticos hijos de Dios y verdaderos hermanos de Nuestro Salvador?

¿Nos damos cuenta de que nuestro primer deber consiste en hacer que nuestra propia voluntad esté de acuerdo con la de Dios mismo; que debemos liberarnos del pecado; que es imperativo que nos dediquemos a la caridad con todas nuestras fuerzas, con toda nuestra alma y con todo nuestro corazón; que es nuestro deber alabar y adorar a Dios y mantener nuestra mirada dirigida con la mayor impaciencia hacia el momento en que nos uniremos definitivamente a él?

¿Hemos decidido que nuestros corazones ahora solo pueden rebosar de amor genuino para que nunca pierdan de vista a nuestro prójimo?

Finalmente, ¿estamos convencidos de que nuestra única vocación es la de adquirir santidad y perfección? que somos iconos vivos de Dios, hijos y herederos de su reino, el reino de los cielos?

Es por todas estas razones que no hay fin a nuestra lucha espiritual para que seamos dignos del llamado que Dios nos ha hecho para no sufrir un día la afrenta de ser repudiados por nuestras acciones.

Sí, hermanos míos, pongámonos de corazón en ganar victoriosamente la buena batalla con celo y abnegación.

Caminemos con audacia, sin negligencia, sin miedo, sin tropezar constantemente ante las pruebas:
Dios esta con nosotros ; él es nuestra ayuda y apoyo; nos fortalece y nos consuela en el difícil camino de la virtud.

 

UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES PETITS ENFANTS DU CATECHISME (A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)

UN CHEMIN DE L'AVENT

 

POUR LES ENFANTS DU

 

CATECHISME OU (ET ) EN

 

FAMILLE

(A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)naissance.jpg
 

Vous trouverez chaque jour un court récit relatant l’histoire du Peuple de Dieu en marche vers son Sauveur.

dieu_2.gif1er Décembre : La Création

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre et tout ce qui existe : le soleil et la pluie, la lune et les étoiles, les arbres, les fleurs et les fruits, les poissons, les oiseaux et tous les animaux. Il créa ensuite l’homme et la femme, à son image et à sa ressemblance. Dieu regarda sa création et vit que tout cela était bon. Dieu bénit toute la Création.

Dieu est  notre Père, nous sommes ses enfants.

 

Adam-Eve.jpg2 Décembre : Adam et Eve

Adam est le premier homme et Eve la première femme. Ils vivent heureux dans le splendide jardin que l’on appelle : « jardin d’Eden ou paradis ». Ils prennent soin de ce beau jardin, en le cultivant. Ils peuvent manger tous les fruits sauf un. Savez-vous lequel ? Oui, c’est bien l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais un jour tentés par Satan(Le diviseur) sous la forme d'un serpent, Adam et Eve désobéissent à Dieu. Suite à cette désobéissance, ils durent quitter le jardin, mais Dieu ne les abandonne pas. Un jour bientôt le mal sera vaincu.

Nous pouvons souvent redire cette phrase :

-"Seigneur, pardonnez-nous nos offenses et délivrez-nous du mal".

 

l-arche-de-Noe.jpg3 Décembre : Le Déluge

La terre se peuple et les hommes oublient Dieu. Ils deviennent méchants et ne pensent qu’à faire le mal et en particulier la guerre.

Dieu est triste devant tant de mal. Il décide un jour de noyer la terre et de la faire disparaître sous un énorme déluge.

Un homme était pourtant resté fidèle à Dieu, c’est Noé.

En récompense, Dieu décida de lui faire construire une arche pour l’épargner lui et sa famille, ainsi que les animaux, mâles et femelles de chaque espèces.

Noé fit tout ce que le Seigneur lui ordonna. Et la pluie tomba sans cesse durant 40 jours et 40 nuits.

La terre était entièrement recouverte d’eau. Plus de bruits, c’était un silence lourd et pesant.

Seule l’arche de Noé, l'homme fidèle , voguait au fil de l’eau en l'attente du jour de la régénération humaine.

Toi aussi, ouvre la porte de ton cœur à Dieu.

 

colombe-de-la-paix.jpg4 Décembre : Noé

Enfin la pluie s’arrête, et l’eau commence à redescendre. Le bateau de Noé va s’échouer en haut d’une montagne.

Noé, sa famille et tous les animaux sortent de l’arche. Noé et sa famille sont très heureux, ils n’oublient pas de remercier Dieu pour le grand cadeau de la vie.

Dieu va lui faire une promesse de ne plus noyer la terre et Il va laisser un signe visible en le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes :

-l’arc-en-ciel, signe de l’Alliance.

Notre Père nous aime avec tendresse.

 

abraham.gif5 Décembre : Abraham, Père des Croyants

Sara et Abraham sont vieux et malheureusement ils n’ont pas d’enfant.

Mais un jour Dieu parla à Abraham et lui dit :

-« Quitte ton pays, ta famille et va vers le pays que je t’indiquerai ».

Au terme d’un grand voyage, Abraham arriva au pays de Canaan, et Dieu lui dit :

-« Tout le pays que tu vois, je te le donne », mais Dieu fit un véritable cadeau à Sara et Abraham : un fils qui se nommera Isaac.

Seigneur, je suis sûr de Votre parole.

 

bible_abraham.gif6 Décembre : Isaac

Abraham et Sara sont heureux de vous annoncer la naissance de leur fils : Isaac.

Oui, c’est une grande joie pour les parents de voir grandir Isaac.

Un jour, Dieu va demander une chose extraordinaire :

-« Abraham, donne-moi ton fils unique en sacrifice ». Le cœur gros, Abraham obéit à Dieu car il a confiance. Dieu ne veut pas la mort de l’enfant, non bien sûr, il veut juste mettre Abraham à l’épreuve.

Abraham s’exécute mais au moment de sacrifier son fils, un ange, envoyé de Dieu stoppa la main de ce brave et courageux Abraham.

Isaac fut sauvé.

Pour récompenser Abraham de sa fidélité héroique, Dieu va le combler de bénédiction, ainsi sa descendance sera aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel.

Oui, Seigneur, moi aussi j’ai confiance en Vous !

.

 

jacob esau7 Décembre : Jacob

Isaac fut le père de deux garçons : Esaü et Jacob.

Une nuit Jacob fit un rêve étrange. Il voit des anges qui montent et descendent une grande échelle reliant le ciel à la terre.

La voix de Dieu se fit entendre et lui dit :

-« Je suis ton Dieu, la terre sur laquelle tu es couché, je te la donne à toi, à tes enfants et aux enfants de tes enfants.

Je suis avec toi pour toujours ».

Jacob aura 12 fils et ils formeront ainsi les 12 tribus d’Israël.

Oui, Seigneur, je sais que Vous veillez sur moi.

 

bible_moses_red_sea.gif8 Décembre : Moïse

La majorité du peuple Hébreu habite en Egypte. Ils sont devenus esclaves de Pharaon. 

La vie est dure et un jour Dieu appela Moïse et lui dit :

-« Va, je t’envoie auprès de Pharaon pour faire sortir mon peuple d’Egypte ».

Avec beaucoup de persévérance, Moïse réussit avec l’aide de Dieu à faire sortir son peuple. Mais Pharaon ne tient pas sa promesse et il se lance à sa poursuite.

Dieu ouvrit un passage dans la mer, et son peuple traversa la mer à pied sec.

Dieu sauva ainsi son peuple de l’esclavage.

Le Seigneur est ma force.

  

bible ten commandments9 Décembre : Moïse et les tables de la Loi

Le peuple hébreu a marché dans le désert pendant quarante ans.

Dieu était là, il a nourrit son peuple avec la manne (pain descendu du ciel).

Un jour Dieu appela Moïse et lui donna une Loi que l’on appelle le Décalogue ou les 10 Commandements.

Seigneur, apprenez-nous à suivre Vos Commandements.

 

L-arche.gif10 Décembre : l’Arche d’Alliance

Pour protéger les Tables de la Loi, Dieu a demandé à Moïse de faire un très beau coffre en bois recouvert d’or surmonté de deux anges. Pourquoi un tel coffre ?

Tout simplement parce que c’est le signe de la présence de Dieu sur terre.

Le peuple hébreu après quarante dans le désert va enfin arrivé en Terre promise avec l’Arche d’Alliance.

Seigneur, apprenez-moi à Vous aimer de tout mon cœur.

 

samuel.gif11 Décembre : Samuel

Samuel est un enfant qui habite dans le Temple avec le prêtre Eli.

Pendant une nuit Samuel attend une voix qui disait :

-« Samuel, Samuel ! ».

Samuel se lève d’un bond et court vers le prêtre Eli et lui dit :

-« Me voici ». Mais Eli n’avait pas appelé Samuel. 

Par trois fois Samuel entend la même voix, alors Eli comprit que le Seigneur voulait parler à Samuel.

La quatrième fois Samuel se lève et dit au Seigneur :

-« Parle Seigneur, ton serviteur écoute », alors Dieu parla à Samuel et lui demanda de parler à tout le peuple en son Nom.

Moi aussi, Seigneur, je suis là et je Vous écoute, attentif à Votre volonté d'amour bienveillant.

 

bible_psalms.gif12 Décembre : David et l’Arche d’Alliance

Samuel est envoyé par Dieu auprès du jeune David, petit berger, qui deviendra roi un jour.

En attendant il garde les moutons.

David joue de la harpe et aime chanter et inventer des psaumes.

Il est courageux, il affrontera un jour un géant nommé Goliath et avec l’aide de Dieu, il gagnera la bataille, car ce qui est impossible aux hommes seul leur est possible avec la force de Dieu.

David à trente ans et il fait revenir l’Arche d’Alliance à Jérusalem.

C’est jour de fête pour tout le peuple et David joue et danse devant l’Arche.

Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.

 

bible_isaiah.gif13 Décembre : Le prophète Isaïe

Longtemps après le règne du roi David, le peuple a oublié la parole de Dieu.

Les péchés et la guerre sont devenus les nouvelles lois.

Dieu fait appel à Isaïe et en fait son porte-parole. Isaïe a le devoir de transmettre un message d’espoir.

Voici le message :

-« Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! »

Le Sauveur tant attendu va bientôt venir, il sera appelé Emmanuel (Dieu avec nous).

Seigneur, je veux moi aussi mettre mes pas dans les Vôtres.

 

Anne-Joachim-Marie.jpg14 Décembre : Marie enfant

Dans la petite ville de Nazareth, vivent Anne, Joachim et Marie.

Qui sont-ils ?

Anne et Joachim sont les heureux parents de la Vierge Marie.

Marie est une enfant douce.

A l’âge de trois ans environ ses parents prennent la décision de l’emmener au Temple pour la présenter au Seigneur et plus tard vers quinze ans environ, elle sera fiancée à un charpentier du nom de Joseph.

Tous sont dans l’attente de la venue prochaine du Messie.

Oh Marie, donne-moi le désir de la venue du Messie, Jésus  ton fils.

 

Elisabeth-Zacharie-et-Jean.jpg15 Décembre : Zacharie

Connaissez-vous Zacharie ? Non ?

C’est le mari d’Elisabeth ? Mais... connaissez-vous Elisabeth ? Non !!!

C’est la cousine de Marie, et Marie est la maman de Jésus.

Donc Zacharie et Elisabeth sont vieux et malheureusement, ils n’ont pas d’enfant. Un jour un ange apparaît à Zacharie dans le temple et lui dit :

-« Elisabeth, ta femme va avoir un fils et tu lui donneras le nom de Jean, l’Esprit de Dieu sera sur lui et il préparera la venue du Sauveur ».

Mais le pauvre Zacharie n’a pas assez confiance en Dieu, et l’ange lui dit :

« puisque tu n’as pas cru cette bonne nouvelle, tu deviendras muet jusqu’à ce qu’elle se réalise ».

Seigneur apprenez-moi à Vous faire confiance et à ne pas douter de Votre Amour bienveillant.

 

annonc.jpg16 Décembre : l’Annonciation

L’ange Gabriel est envoyé par Dieu pour annoncer une bonne nouvelle à Marie. Il entre dans sa maison et lui dit : 

-« Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Voici que Dieu t’a choisie, tu enfanteras un fils, tu lui donneras le nom de Jésus ».

Marie lui demande simplement :

« comment cela se fera-t-il puisque je ne connait point d'homme ? »

L’ange lui explique :

-« L’Esprit de Dieu viendra sur toi, c’est pourquoi l’enfant sera appelé Fils de Dieu ».

Alors, Marie accepte la volonté divine et lui dit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ».

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailes est béni.

 

jean-baptiste 0117 Décembre :

L’ange Gabriel va apporter une autre bonne nouvelle mais à Elisabeth.

Elle va aussi attendre un enfant et il s’appellera Jean. Marie va visiter sa cousine Elisabeth. En voyant Marie, Elisabeth s’écrit :

« Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni soit l’enfant que tu attends ! »

Marie et Elisabeth remercient le Seigneur pour toutes ses grâces.

Le Seigneur a fait pour moi des merveilles, saint est son nom.

 

Naissance_de_St.gif18 Décembre :

Peu de temps après l’arrivée de Marie chez Elisabeth, celle-ci met au monde un petit garçon qui porte le nom de Jean.

Ce petit homme deviendra grand et sera prophète, il préparera les chemins pour Celui qui doit venir.

Béni soit le Seigneur !

 

 

bible_hosea.gif19 Décembre : Annonce à Joseph

N’oublions pas Joseph, l’époux de Marie. Une nuit l’ange Gabriel apparaît en songe à Joseph. Pourquoi ?

Tout simplement pour le tranquilliser.

L’ange lui dit :

-« Ne crains pas d’épouser Marie et de la prendre chez toi. Elle attend un fils par la grâce de l’Esprit-Saint, tu l’appelleras Jésus", et c’est ainsi que Joseph va devenir le père de Jésus sur sur terre .

N’ayons pas peur de vivre même si nous ne comprenons pas toujours tout ce qui nous arrive.

 

bible_joseph_mary.gif20 Décembre : Sur la route de Bethléem

Une annonce vient d’être faite :

l’empereur César Auguste lance une campagne de recensement, (c’est-à-dire compter les habitants d’une ville).

Joseph est obligé d’aller se faire inscrire à Bethléem, car c’est sa ville.

Il amène avec lui Marie qui est sur le point de mettre au monde le petit Jésus.

Marie est fatiguée, mais elle supporte le long voyage.

O Marie, aide-moi à tout supporter surtout quand cela devient trop difficile !

 

stern-von-bethlehem-t11409.jpg21 Décembre : L’étoile

Trois Mages observent le ciel, ils découvrent une nouvelle étoile.

Ces Mages s’appellent : Gaspar, Melchior et Balthazar. Ils viennent de plusieurs Pays. Toutes les Nations sont appelées à recevoir et reconnaître Jésus, Lumière du monde.

Pour eux c’est un signe tout particulier, le signe que le Sauveur va bientôt naître. Ils partent pour un long chemin car ils ne veulent pas rater l’évènement, ils apporteront des cadeaux à l’enfant Jésus.

Seigneur, guidez ma vie, tout comme l’étoile à guidée les Rois Mages.

 

berger.jpg22 Décembre : Les bergers

Les bergers gardent leurs troupeaux autour de Bethléem. Ils attendent eux aussi le Sauveur. Mais quand viendra-t-il ? Alors le soir autour du feu, ils prient et chantent des cantiques.

Moi aussi, Seigneur je Vous attends plus que tout...Venez en mon coeur !

 

complet23 Décembre : Complet

Marie et Joseph arrivent à Bethléem.

Malheureusement suite au recensement la petite bourgade se trouve vite sans plus aucune chambre à louer, rien de rien.

Pour une jeune maman qui va bientôt donner la naissance au Sauveur du Monde, c'est très dur.

Enfin, il faut absolument trouver un endroit.

Il n’y aura pour cette famille qu’une grotte qui sert d’étable pour les animaux et c’est ainsi que Joseph va faire tout son possible pour en faire un petit nid douillet.

Donnez-moi Seigneur le courage de faire mon travail du mieux possible.

 

bergers1.jpg24 Décembre : Les bergers

Tout est calme, c’est la nuit et les bergers veillent sur leurs troupeaux... 

Ils se réchauffent autour du feu, tout à coup, l’ange du Seigneur leur apparaît.

Les bergers ont peur, mais l’ange les rassure.

L’ange dit :

-« Voici que je vous annonce une grande joie, aujourd’hui dans la ville de David, un Sauveur vous est né ! Vous trouverez ce nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire ».

Ô mon Dieu, mon cœur chante de joie en cette nuit bénie !

 

christmas_holy_family.gif25 Décembre : "Gloire à Dieu au plus haut des Cieux" !

Dans la nuit de Noël, les bergers voient une multitude d’anges qui chantent :

-« Gloire à Dieu, dans les cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! »

Les bergers courent à toutes jambes pour voir l’enfant qui vient de naître.

Et là, dans une étable, plus précisément dans une mangeoire, un petit être fragile dort.

Il est petit, mais un jour il deviendra grand, très grand, car c’est le Sauveur du monde qui dort.

Enfin, les bergers arrivent, émerveillés, ils tombent à genoux et s’inclinent respectueusement devant celui que Marie appelle Jésus.

Apprends-moi, Marie, à aimer ton doux enfant. Oui ! Le plus cadeau de Noël, c’est Vous, Seigneur Jésus !

 

frise-pre-nol.gif

 

 

PESEBRE-VENEZOLANO.jpg

 

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

 

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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10 octobre 2022 1 10 /10 /octobre /2022 11:11

 

SUITES AUX DEUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES ORDINAIRES de l'association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma pour les Peuples Européens et leurs missions leurs missions et de l'association caritative CARITAS ESOF qui ont eu lieu le Dimanche 2 Octobre 2022:
 
Chers fidèles et amis .
Ce Dimanche 2 Octobre, après la Divine Liturgie, nous avions les Assemblées générales ordinaires des deux Associations :
De la Métropolie et
de la Caritative
Nous y avons surtout renouvelés les bureaux et souscrit au "Pacte Républicain" qu'impose actuellement l'Etat français pour les Associations Cultuelles et Caritatives en particulier pour lutter contre l'islamisme radical et les dérives sectaires en tous genres.
Nous avons aussi dressé le bilan financier ( Catastrophique) ainsi qu'un bilan des actions entreprises, des projets envisageables ou non en cette période de récession.
Vous étiez dans nos prières en ce 3ème dimanche après la Fête de la Croix Glorieuse ( Avec mémoire de Saint Yeldho et des Saints Anges Gardiens )
Les bureaux sont ainsi constitués:
Association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma :
 
Présidente laïque: Melle Ribreau Thérèse Ribreau
 
1er Vice Président ecclésiastique: Métropolite Mor Philipose
 
2ème Vice Président ecclésiastique: l'évêque élu pour l'Archidiocèse francophone : Mons Manoel Silva Matos
 
Trésorière principale : Moniale Marie-André ( Dorothee Mbezele )
 
1er Trésorier adjoint : Frère Ruben-Marie (Ruben Koumou )
 
2ème Trésorière adjointe : Madame Cécile Lepla.
 
Secrétaire : Monsieur Vianney Mabika
 
1ere Secrétaire adjointe : Madame Christiane Gilles
 
2ème Secrétaire adjoint : Monsieur Axel Pierson
Assesseurs :
Madame Colvez
Monsieur Didier Lemardele
 
Pour l'association caritative CARITAS ESOF :
 
BUREAU de la CARITAS ESOF:
 
Présidente laique: Mme Francette Daynac
 
Vice-président: Mor Philipose
 
2ème vice-président: Mgr Maoel Silva Matos
 
3eme Vive président Mr John Aguiar
 
Trésorière : Sœur Marie-André
 
Vice trésorier:Mr. Remi Mafueni
 
2ème vive trésorière Melle Thérèse Ribreau
 
Secrétaire: Mme Pancrace Nomo Mbida
 
Secrétaire adjoint Mr Axel Pierson
 
Restons en union de prières !
 
Votre serviteur et frère en Christ, Aloho m'barekh.
 
+Métropolite Mor Philipose.

Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

 

Monastère et en dehors:

 



NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 

◇Dimanche 9, 16, 23(Départ à 9h du Monastère pour la Messe à Chartres pour nos amis Africains et fidèles de cette région) et 30 Octobre , en raison de l'ajournement de ma visite pastorale et canonique au Pérou et au Brésil, je serai présent, à votre disposition au Monastère.
 
 
◇Samedi 15 Octobre Saint Osio l'Ascète , Quadisha Qurbana à 10h30 (Célébrant Mgr Manoel)
 
¤Dimanche 30 , Messe à 10h30, programme habituel
 

 

 

WEEKEND DE "TOUSSAINTS":

RETRAITE-PÈLERINAGE DE LIBÉRATION ET DE GUÉRISON INTÉRIEURE DES FESTIVITÉS DE ST GREGORIOS DE PARUMALA

Pour ceux qui le peuvent, pour ceux qui le veulent, pours ceux qui en ont besoin:

 

Du 1er  au dimanche 4 Novembre 2022

au Monastère Syriaque:

 

 

*Mardi 1er Novembre,

Messe du jour au Sanctuaire N-D de Miséricorde, après-midi au Sanctuaire de Notre-Dame de Montligeon

*Mercredi 2 Novembre: Fête de Saint Grégorios de Parumala au Monastère Syriaque (Messe à 10h30 suivie de la prière pour les défunts)

*Vendredi 3 Novembre: Messe à 10h30, Prières de délivrances et de guérison, etc...

 

*Samedi 5 Novembre: Journée mariale réservée aux confessions et Onctions des malades (Prières de délivrances et de guérison, etc...) Messe à 10h30 .

*Dimanche 4 Novembre, Pèlerinage mensuelle à la Mère de Miséricorde, Solennité et clôture des Festivités de Saint Grégorios de Parumala. Messe au Monastère à 10h30, suivie du repas fraternel 

 

LORS DE LA RETRAITE, POUR CEUX QUI LA SUIVRONT, DES ENSEIGNEMENTS SONT ASSURES LORS DES MESSES ET DE LE L'OFFICE LITURGIQUE DE L'APRES-MIDI

 

INSCRIVEZ-VOUS !

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Pour ceux qui le peuvent, pour ceux qui le veulent, pours ceux qui en ont besoin:

 

Du 1er  au dimanche 4 Novembre 2022

au Monastère Syriaque:



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

 


ANGOULÊME (Jauldes):

◇Dimanche 23 Octobre (Desservant Abouna Simon)
◇Dimanche 13 Novembre ( Desservants: Mor Philipose et Mgr Manoel )
◇Dimanche 27 Novembre ( Desservant: Abouna Simon )

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ Messe le Samedi 12 Novembre

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE et "Grand Est":
 

Relais paroissial Sainte Clotilde :

¤ Visite pastorale prévue la semaine précédant le 30 Novembre ( PRÉ INSCRIPTIONS AU: 0648899489)

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

SAINT OSIO QUI ÊTES-VOUS ?

 

Le 15 octobre, c' est la commémoration du dukhrono de Saint-Osio (+377) conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syriaque Orthodoxe d'Antioche, de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare et de toutes les Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.

 

Mor Osio naquit grâce à de Dieu de parents chrétiens qui, depuis de nombreuses années étaient sans enfant .

 

 

Ils priaient sans cesse pour obtenir la grâce d'une naissance et c'est ainsi que Dieu les bénit par la naissance d'un petit garçon qu'ils appeleront Osio.

Pourquoi le choix de ce prénom?
-Un ange apparut à un moine nommé Mark, lui disant de baptiser l'enfant sous le nom d'Osio (Du syriaque: médecin), car, dit-il, Dieu accomplira de nombreuses merveilles à travers l'enfant.

Ses parents, lorsqu'il eût grandit, désiraient le voir épouser la fille du gouverneur.
Osio s'y refusa. 
Il partit à Jérusalem dans son désir de renoncer au confort du monde, il préfèrait choisir de suivre la voie royale et divine de la vie monastique.

C'est ainsi que, vivant sur cette voie de perfection, il fut choisi pour être ordonné prêtre.

On sait que Saint Osio se rendit au mont Sinaï, où il resta quelque temps, pour finalement atteindre le désert de Kafra.

C'est là, dans ce désert, qu'il rencontra Mor Dimet, devenant son disciple.

Mor Osio est resté chez Mor Dimet pendant 14 ans jusqu'à la disparition de ce dernier.

Osio était bien connu pour sa vie de prière, son ascèse stricte et surtout son jeûne.

Il évangélisa de nombreuses personnes accomplit une oeuvre caritative considérable

Grâce à son action, des milliers de personnes suivivirent le Christ, non seulement après avoir entendu sa prédication, mais après l'avoir vu à l'oeuvre, accordant ses actes et ses paroles.

On voit ensuite Osio se renddre à Homs, à Antioche et Nicodémie pour soigner les malades et protéger les villageois d'animaux sauvages.

De retour de Nicodémie à Antioche, Osio réalisa qu'il approchait du terme de son pèlerinage terrestre.
Il appela ses étudiants et les réunit autour de lui sur son lit de mort et leur dit: «Mes enfants, je m'en vais. 
Tant que vous vivez sur cette terre, ne déviez pas du chemin que je vous ai enseigné. 
Veillez à ne pas succomber aux tentations être libres de tout mal. Continuez à adorer Dieu en vérité. Et , pour ce faire, suivez toujours le chemin de la vertu et de la pureté. Ce monde et tout ce qui s'y trouve ne sont que des ombres. »

Mor Osio partit pour la céleste demeure en 377. Son dukhrono, le 15 Octobre, est une festivité majeure pour les fidèles syriaques orthodoxes d’Alep et de sa région.

Ô Mor Osio Hakeemo ! Plaidez pour nous, intercédez pour nous devant le Trône de la grâce de Dieu. Amîn 

 

 

 

4eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint-Marc10: 1-16
  • Matin :
    • Saint Luc 9:37-45
  • Avant de Saint Qurbana :
    • Nombres29: 35 - 4 0
    • 1er livre des Rois 8: 22 -30
    • Psaume 42
  • Saint Qurbana :
    • Actes 21: 17 à 26
  • 17 Les frères, à notre arrivée à Jérusalem, nous ont fait bon accueil.
  • 18 Le lendemain, Paul s’est rendu avec nous chez Jacques, où sont arrivés tous les Anciens.
  • 19 Après les avoir salués, il leur expliqua en détail ce que Dieu avait fait parmi les nations à travers son ministère.
  • 20 L’ayant écouté, ils glorifiaient Dieu. Ils dirent à Paul : « Tu vois, frère, combien de dizaines de milliers de Juifs sont devenus croyants, et ils ont tous une ardeur jalouse pour la Loi.
  • 21 Or ils ont entendu ce que l’on colporte à ton sujet : par ton enseignement, tu détournes de Moïse tous les Juifs des nations, en leur disant de ne pas circoncire leurs enfants et de ne pas suivre les coutumes.
  • 22 Que faut-il donc faire ? De toute façon, ils apprendront ton arrivée.
  • 23 Fais donc ce que nous allons te dire. Nous avons ici quatre hommes qui sont tenus par un vœu.
  • 24 Prends-les avec toi, accomplis la purification en même temps qu’eux, et paie ce qu’il faut pour qu’ils se fassent raser la tête. Alors tout le monde saura qu’il n’y a rien de vrai dans ce que l’on colporte sur toi, mais que tu marches, toi aussi, en gardant la Loi.
  • 25 Quant aux croyants venus des nations, nous leur avons écrit nos décisions : ils doivent se garder des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, de la viande non saignée, et de l’inconduite sexuelle. »
  • 26 Alors, le lendemain, Paul prit ces hommes avec lui, accomplit la purification en même temps qu’eux, et il entra dans le Temple pour indiquer à quelle date, le temps de la purification étant achevé, l’offrande serait présentée pour chacun d’eux.
    •  
    • I Corinthiens 1: 21-29
  • 21 Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile.
  • 22 Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
  • 23 nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
  • 24 Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
  • 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
  • 26 Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
  • 27 Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
  • 28 ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
  • 29 ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
  •  
    • Saint-Luc 16: 9 -18
  • 09 Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
  • 10 Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.
  • 11 Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
  • 12 Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
  • 13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
  • 14 Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.
  • 15 Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.
  • 16 La Loi et les Prophètes vont jusqu’à Jean le Baptiste ; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun met toute sa force pour y entrer.
  • 17 Il est plus facile au ciel et à la terre de disparaître qu’à un seul petit trait de la Loi de tomber.
  • 18 Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère ; et celui qui épouse une femme renvoyée par son mari commet un adultère.

COLERE ET PARDON

 

St-Augustin.jpg

 

Mieux vaut être tenté souvent par la colère

et se hâter de demander pardon

à celui que l'on reconnaît avoir offensé,

que d'être plus lent à s'irriter

et se laisser plus difficilement amener

à demander pardon.

 

Aussi,

gardez-vous des paroles dures;

s'il s'en échappe de votre bouche,

ne tardez pas à tirer le remède de cette même bouche

qui a provoqué la blessure.

 

Règle de Saint augustin

‌Quelqu’un refuse de me pardonner : que faire ?

L’unique précepte évangélique – 

Si nous ne sommes pas en paix avec tous, nous ne pouvons pas nous approcher de la sainte Communion. C’est surtout le cas, si le manque de réconciliation a lieu entre « frères », c’est-à-dire membres de l’Église. Mais notre conscience s’élargit au cas d’une personne qui n’est pas chrétienne, un « prochain », et dont nous savons qu’elle nous en veut. Le Christ enseigne ceci : « quand tu vas présenter ton offrande à l’autel, si tu te souviens là que ton frère à quoi que ce soit contre toi, laisse ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère. Viens ensuite présenter ton offrande » (Matt. 5, 23-24). Cet enseignement se trouve rapporté par saint Marc (11, 25) et saint Luc (12, 57-59), ce qui souligne son importance.

La cohérence de l’amour

La participation à la communion eucharistique est un évènement immense. Elle requiert une cohérence dans nos pensées, nos paroles et nos actes. Comment participer à l’amour, et à l’Amour en personne, quand on a dans le cœur la moindre bribe de non amour, ou quand on sait qu’on a contrarié quelqu’un et que cette personne a encore le cœur fermé à notre égard ? Il y a d’autres situations qui sont en contradiction avec la sainte Communion, mais celle-ci est incontournable, parce qu’il s’agit de la contradiction avec l’amour dont l’Eucharistie est le sacrement par excellence. Saint Porphyre d’Athènes, si quelqu’un lui confiait dans la confession ce genre de situation, lui demandait d’aller se réconcilier et de revenir recevoir l’absolution. On peut penser que si les chrétiens avaient toujours respecté cet enseignement donné par le Maître lui-même, l’histoire de l’Église aurait été différente de ce qu’elle est. Et, dans la situation planétaire actuelle, très préoccupant est le fait que les chrétiens continuent à se présenter à la Table eucharistique alors que la réconciliation fraternelle fait défaut. Saint Paul parle de « communier pour sa condamnation »…

Que faire s’il refuse de pardonner ?

Si la personne contrariée refuse de se réconcilier avec nous, considérons que notre situation par rapport au Christ est grave : les saints disent que c’est notre frère ou notre prochain qui nous ouvre la porte du Royaume. Confions le cas à notre prêtre et attendons sa bénédiction pour communier. Assurons-nous que notre propre cœur est pur, que nous n’avons absolument aucun ressentiment à l’égard de la personne qui nous en veut. Ensuite, prions le Seigneur de nous rendre dignes de l’indulgence et du pardon de cette personne : cela peut prendre des jours, des semaines ou des mois, mais il en va du Salut. Notre prêtre nous dira probablement qu’il y a une mesure. Sollicitons la personne hostile trois fois, à huit ou quinze jours d’intervalle, tout en gardant la même prière. Ajoutons une prière de louange ou de bénédiction, suivant l’enseignement du Christ qui dit de bénir ceux qui nous maudissent et d’aimer ceux qui nous haïssent. Le bien est toujours plus fort que le mal ; la bénédiction l’emporte toujours sur la malédiction ; ceci est vrai à l’échelle personnelle et à l’échelle de l’histoire universelle : le Christ vient en gloire, triomphe de l’amour sur la haine. Croyons en la victoire de l’amour.

Et s’il refuse encore ?

Si, toutefois, après ces trois sollicitations orales ou, mieux, écrites, notre ennemi persiste à nous en vouloir, laissons-le entre les mains du Seigneur ; continuons à demander d’être dignes de son pardon, et à le bénir, afin de nous préparer au Jugement ultime. Toute notre vie en effet est orientée vers cette fin : nous retrouverons au Jugement toutes les personnes que nous avons bien connues ou seulement croisées en cette vie-ci. Confions donc au Seigneur cette personne en nous préparant à la retrouver et, avec la bénédiction de notre prêtre, apportons notre offrande eucharistique. La communion, en effet, n’est pas seulement la consommation du Corps et du Sang du Dieu Homme : elle est, pour tout baptisé, participation à l’offrande et à la consécration des saints Dons présentés par l’Évêque ou le Prêtre. Du reste, quand nous communierons, nous porterons dans notre cœur cette personne en même temps que ceux qui nous aiment et que ceux qui nous haïssent tandis que nous les aimons.

Le Salut du monde

En suivant cette voie, nous œuvrons, non seulement à notre propre Salut et à celui de notre Frère et de notre prochain, mais également à celui du monde entier sur lequel l’œuvre de notre cœur a des répercussions incalculables.

(a.p. Marc-Antoine)
« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu »
(Mt 5,8)

Psautier précédé d'un calendrier, suivi de diverses prières. XIIe s. Peintures. Écriture anglaise. Psautier-livre d'heures à l'usage de Westminster.

La santé du corps est un bien pour la vie humaine.

Or, on est heureux non seulement de connaître la définition de la santé, mais de vivre en bonne santé.

Car si un homme fait l'éloge de la santé et prend une nourriture malsaine qui lui gâte le sang, quel profit trouvera-t-il à ces éloges tandis qu'il est tourmenté par la maladie ?

Comprenons de la même manière l'affirmation que nous avons discutée.

Le Seigneur Jésus ne dit pas qu'on est heureux de savoir quelque chose au sujet de Dieu, mais qu'on est heureux de le posséder en soi-même.

En effet, heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Il ne pense pas que Dieu se laisse voir face à face par celui qui aura purifié le regard de son âme.

Mais peut-être la noblesse de cette parole nous suggère-t-elle ce qu'une autre parole exprime plus clairement : Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous.

Voici ce qu'elle nous enseigne : celui qui a purifié son cœur de toute créature et de tout attachement déréglé voit l'image de la nature divine dans sa propre beauté.

Il me semble que dans cette brève formule le Verbe fait tenir l'exhortation suivante : « Hommes qui avez quelque désir de contempler le vrai Bien, vous avez entendu dire que la majesté divine est élevée au-dessus des cieux, que sa gloire est incompréhensible, sa beauté inexprimable et sa nature infinie. Mais ne désespérez pas de parvenir à contempler l'objet de votre désir. » ~

Si tu purifies, par un effort de vie parfaite, les souillures attachées à ton cœur, la beauté divine brillera de nouveau en toi.

C'est ce qui arrive avec un morceau de fer, lorsque la meule le débarrasse de sa rouille. Auparavant il était noirci, et maintenant il brille et rayonne au soleil.

De même l'homme intérieur, que le Seigneur appelle « le cœur », lorsqu'il aura enlevé les taches de rouille qui altéraient et détérioraient sa beauté, retrouvera la ressemblance de son modèle, et il sera bon.

Car ce qui ressemble à la Bonté est nécessairement bon.

Donc celui qui se voit lui-même découvre en soi l'objet de son désir.

Et ainsi celui qui a le cœur pur devient heureux parce que, en découvrant sa propre pureté, il découvre, à travers cette image, son modèle.

Ceux qui voient le soleil dans un miroir, même s'ils ne fixent pas le ciel, voient le soleil dans la lumière du miroir aussi bien que s'ils regardaient directement le disque solaire.

De même vous, qui êtes trop faibles pour saisir la lumière, si vous vous retournez vers la grâce de l'image établie en vous dès le commencement, vous possédez en vous-mêmes ce que vous recherchez.

La pureté, en effet, la paix de l'âme, l'éloignement de tout mal, voilà la divinité.

Si tu possèdes tout cela, tu possèdes certainement Dieu.

Si ton cœur est exempt de tout vice, libre de toute passion, pur de toute souillure, tu es heureux, car ton regard est clair.

Purifié, tu contemples ce que les yeux non purifiés ne peuvent pas voir.

L'obscurité qui vient de la matière a disparu de tes regards et, dans l'atmosphère très pure de ton cœur, tu distingues clairement la bienheureuse vision.

Voici en quoi elle consiste : pureté, sainteté, simplicité, tous les rayons lumineux jaillis de la nature divine, qui nous font voir Dieu.

(Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque 
Homélie 6 sur les Béatitudes ; PG 44,1269 (trad. cf bréviaire romain) 

http://www.seraphim-marc-elie.fr/)

5eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Luc 20: 27-40
  • Matin :
    • Saint Mathieu 22: 34-44
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Lévitique 2: 1-3
    • Psaume 46
    • Isaïe 40: 27-31
  • Quadisha Qurbana :
    • Actes 22:21-29
  • 21 Il (Le Seigneur) me dit : “Va, car moi je vais t’envoyer au loin, vers les nations.” »
  • 22 Jusqu’à cette parole, les gens l’écoutaient. Mais à partir de ce moment, ils se mirent à élever la voix : « Débarrassez la terre d’un tel individu ! Il ne faut pas qu’il vive ! »
  • 23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
  • 24 Alors le commandant ordonna de le faire entrer dans la forteresse. Il dit de procéder à un interrogatoire par le fouet, afin de savoir pour quel motif on criait contre lui de cette manière.
  • 25 Comme on l’étendait en l’attachant avec des courroies, Paul dit au centurion de service : « Un citoyen romain, qui n’a même pas été jugé, avez-vous le droit de lui donner le fouet ? »
  • 26 Quand le centurion entendit cela, il alla trouver le commandant pour le mettre au courant : « Qu’allais-tu faire ? Cet homme est un Romain ! »
  • 27 Le commandant alla trouver Paul et lui demanda : « Dis-moi : tu es romain, toi ? – Oui, répondit-il. »
  • 28 Le commandant reprit : « Moi, j’ai payé une grosse somme pour acquérir cette citoyenneté. » Paul répliqua : « Moi, je l’ai de naissance. »
  • 29 Aussitôt, ceux qui allaient procéder à l’interrogatoire se retirèrent ; et le commandant prit peur en se rendant compte que c’était un citoyen romain et qu’il l’avait fait ligoter.
    • I  Timothée 6: 13-21
  • 13 Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne :
  • 14 garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 15 Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;
  • 16 lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.
  • 17 Quant aux riches de ce monde, ordonne-leur de ne pas céder à l’orgueil. Qu’ils mettent leur espérance non pas dans des richesses incertaines, mais en Dieu qui nous procure tout en abondance pour que nous en profitions.
  • 18 Qu’ils fassent du bien et deviennent riches du bien qu’ils font ; qu’ils donnent de bon cœur et sachent partager.
  • 19 De cette manière, ils amasseront un trésor pour bien construire leur avenir et obtenir la vraie vie.
  • 20 Timothée, garde le dépôt de la foi. Tourne le dos aux bavardages impies et aux objections de la pseudo-connaissance :
  • 21 en s’y engageant, certains se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec vous.

 

    • Saint Matthieu 23: 1-12
  • 01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
  • 02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
  • 03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
  • 04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
  • 05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
  • 06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
  • 07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
  • 08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
  • 09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
  • 10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
  • 11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
  • 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
Écologie et théologie
La dégradation –

« Au cours des trois décennies, le monde a été témoin d’une dégradation écologique alarmante, d’un échec croissant dans la mise en œuvre des mesures environnementales et d’un écart toujours grandissant entre les riches et les pauvres […] La réponse à ces problèmes urgents n’est pas seulement d’ordre politique ou économique. Elle est fondamentalement d’ordre spirituel et moral […]

Engagement spirituel

Notre conviction profonde  est que la spiritualité et l’éthique, lorsqu’elles se désengagent du monde créé qui nous est extérieur, se désengagent également du mystère intérieur. La théologie et l’Église doivent s’attaquer aux racines du problème écologique, ce qui exige à la fois de la compassion et du sacrifice, et de cesser d’ignorer les pauvres qui sont le reflet le plus manifeste de l’être même de Dieu […] ; il s’agit de discerner notre vocation au service de la mission de l’Église dans le futur. Par des liens mystérieux que nous ne comprenons pas toujours (et que parfois nous choisissons d’ignorer), la terre nous rappelle notre vocation à être humbles et sensibles. Nous serons jugés, croyons-nous, sur la tendresse et la délicatesse que nous manifestons envers la nature, car elles reflètent  la manière dont nous prions Dieu et traitons les êtres humains.

L’humble Terre

La voie de l’humilité est de marcher avec légèreté et douceur. C’est l’humilité qui nous relie les uns aux autres, tandis que l’orgueil nous sépare des autres et de la Terre. Celle-ci a l’humilité et le pouvoir de nous guérir tous, si seulement nous lui permettons de survivre […] Notre péché réside en notre refus obstiné, en tant qu’êtres humains, de recevoir le monde comme un don de réconciliation avec la planète et comme un sacrement de communion avec le reste de l’humanité. Ainsi la crise à laquelle nous sommes confrontés concerne moins l’environnement lui-même que la façon dont nous envisageons et imaginons le monde […] Nous traitons notre planète de façon inhumaine et impie parce que nous refusons de la considérer comme un don reçu en héritage […]

La beauté de la Création

Avant de pouvoir commencer à agir de manière responsable, nous sommes appelés à nous tenir paisibles et à voir la merveille de Dieu dans la beauté de la création. Les théologiens cherchent souvent des réponses métaphysiques aux problèmes contemporains. La vérité est que nous avons besoin de plus de poésie en théologie et dans l’Église. Nous devons apprendre à discerner l’étincelle divine en toute chose. Souvenons-nous des mots du psalmiste : ‘Tout être vivant chante la louange du Seigneur.’ Tout est rempli de la vie de l’Esprit. Le monde entier est ‘un buisson brûlant des énergies divines’ (saint Grégoire Palamas).

Le sens liturgique

Deux mystiques du septième siècle décrivent avec éloquence cette relation entre la nature, l’humanité et Dieu en termes de liturgie et de miséricorde. Saint Maxime le Confesseur parlait de célébrer une ‘liturgie cosmique’, le monde étant à ses yeux un magnifique autel sur lequel les humains rendent gloire et action de grâces. Et Abba Isaac le Syrien écrivait sur la nécessité ‘d’acquérir un cœur miséricordieux, brûlant d’amour pour l’ensemble de la création : les humains, les oiseaux, les bêtes des champs.’

Si nous sommes coupables d’un gaspillage effroyable dans notre monde, c’est peut-être parce que nous avons perdu ce sens de la liturgie et cette spiritualité de la compassion. Nous avons l’obligation morale de redécouvrir cette approche : ‘dans le monde’, ‘du monde’ et ‘pour la vie du monde’[…] ». (Les cahiers de Saint-Lambert, printemps 2009, p. 64).

(Bartholomée I de Constantinople, message à l’ouverture du colloque « l’avenir de la terre », le 27 janvier 2009 à Paris)

LE RÔLE DE L'EVÊQUE

 

AU SEIN DE L'EGLISE

 

Au sein de l’Eglise orthodoxe, l’évêque est l’un de quatre charismes constitutifs de l’Eglise locale, du diocèse ecclésial.

Les trois autres sont les presbytres,

les diacres

et les laïcs (cf. saint Hippolyte de Rome, La Tradition apostolique, écrite à Rome entre 202 et 218 ap. J.-C.).

 

Du fait que l’évêque ne constitue pas un individu mais une personnalité corporative, étant à la place et à l’image du "Christ-bon Pasteur" (saint Ignace d’Antioche), il est évident que l’évêque est un charisme qui récapitule l’ensemble de son diocèse.

Pour cette raison capitale, l’évêque occupe dans l’Eglise une place fort importante, car il est appelé à être le garant de la fidélité à la foi apostolique et le “lieu” unique de l’unité de son troupeau, du corps ecclésial local. Et ceci, dans plus d’un sens.

 

Tout d’abord, selon les canons de l’Eglise orthodoxe (Corpus canonum de l’Eglise, 1er-9e siècles), chaque évêque a la totale responsabilité des affaires de son diocèse.

C’est lui qui choisit par étapes progressives son clergé, qui le forme et le guide (le clergé est soumis à des règles de comportement plus strictes que l’ensemble des fidèles) et qui l’affecte à différents “services”.

C’est lui qui surveille la régularité de la vie des diverses communautés, y compris les communautés monastiques (Il n’y a pas d’ordres monastiques dans l’Eglise orthodoxe, mais seulement unus ordo monasticus).

C’est lui encore qui est chargé d’enseigner tant les fidèles que les clercs. Il juge les fidèles et peut les écarter de la communion puis les réintégrer par étapes. Enfin il assure la gestion de tous les biens de l’Eglise, y compris ceux des paroisses et des monastères.

 

Mais tout évêque orthodoxe doit appartenir au synode des évêques d’une province de l’Eglise orthodoxe établie localement.

Ce peut être un synode (généralement national) auquel est reconnu le droit “d’autocéphalie” (le droit d’élire son propre primat), mais toute Eglise orthodoxe établie localement (Patriarcat, Eglise autocéphale, Eglise autonome) dispose d’une certaine autonomie.

 

La vie d’un synode provincial est un élément essentiel de la vie de l’Eglise orthodoxe, car chaque évêque membre doit y faire part des affaires de son diocèse et le président doit assurer la concorde entre les membres et parler au nom de tous.

Enfin c’est au synode de choisir les nouveaux évêques pour les sièges vacants et de les ordonner. Eventuellement ce sera à lui de les juger et de les déposer.

Depuis que les Eglises ethniques abandonnent la structure para-étatique qu’elles avaient adoptées au XIXème siècle pour remettre l’accent sur les responsabilités et sur l’autonomie des évêques, certains synodes ont tendance à adopter un comportement de type parlementaire, avec des tendances permanentes.

*****

On peut se demander pourquoi il faut accorder une telle importance à la présence d’un évêque unique dans chaque Eglise locale-diocèse et à l’exercice d’une mono-juridiction.

Quelle est, en fait, la raison profonde qui nous empêche d’accepter une réforme ecclésiologique administrative qui rendrait possible la coexistence de plusieurs évêques dans un même district ecclésiastique ?

S’il s’agissait d’une question de nature purement administrative, on pourrait considérer que la question est d’ordre secondaire.

Mais le problème réside dans le fait que ce problème, pris dans son ensemble, a des ramifications ecclésiologiques qui sont liées directement à l’unité de l’Eglise.

Plus précisément, l’unité de l’Eglise comporte plusieurs aspects. Elle est exprimée par l’unité en matière de foi, par la communion existant entre ses membres, etc., mais d’abord et avant tout par la participation des fidèles au mystère de l’unique Eucharistie, car c’est par la participation commune à ce sacrement qu’est accomplie la communion étroite des fidèles avec le Christ et entre eux.

 

En recevant le Corps du Christ, chacun des membres de la communauté ecclésiale entre en communion parfaite avec le Christ et avec tous ceux qui partagent le même Corps.

 

Il n’est pas fortuit que dans les premières années du Christianisme, la synaxe eucharistique et l’Eglise étaient synonymes ; c’est-à-dire que l’Eglise n’avait pas alors le sens que nous lui attribuons aujourd’hui : celui de l’ensemble du corps des Chrétiens qui croient aux vérités de la doctrine chrétienne et s’y conforment.

Le mot signifiait d’abord et avant tout l’assemblée eucharistique des fidèles à laquelle prenaient part tous les membres de l’Eglise locale.

Si le contenu sémantique du mot « Eglise » a pu se développer avec le temps, l’essence en est demeurée la même.

 

La sainte Eucharistie en tant qu’union des fidèles avec le Christ et entre eux constitue l’Eglise même, et la conséquence directe de cette identification est la conservation d’une seule Eucharistie dans chaque Eglise locale.

Par extension, l’unité des fidèles devant l’Eucharistie est à la fois une condition préalable de l’unité de chaque Eglise locale et une réalité identique à elle.

Le privilège de la célébration de la sainte Eucharistie a toujours été associé à la personne de l’unique évêque qui, officiant en lieu et place du [de l’unique] Christ, est reconnu comme la tête et le centre de l’assemblée eucharistique.

Cette réalité était plus manifeste dans les premiers siècles chrétiens lorsque dans chaque Eglise locale il y avait une seule et unique célébration de l’Eucharistie, présidée par l’évêque local et par lui seul.

En même temps, l’Eglise voyait en ce président celui qui unit en lui-même toute l’Eglise locale en vertu du fait qu’il l’offre comme le corps du Christ à Dieu.

Cela s’exprimait aussi dans cette conception fondamentale de l’Eucharistie : l’unité de la multitude en un seul.

C’est juste là la définition de la mono-juridiction.

En effet, c’est de l’autel unique de l’unique Assemblée eucharistique que découle tout ce qu’opère le charisme de l’évêque.

 

Par la suite, ce sont les paroisses qui constituent toutes ensemble une Assemblée eucharistique unique, l’épiscopie, l’Eglise locale qui constitue par définition un espace mono-juridictionnel.

En d’autres termes, la genèse historique des paroisses et par suite la célébration de l’Eucharistie par des prêtres n’a pas conduit, en termes ecclésiastiques, à une fragmentation de l’Eucharistie centrée sur l’évêque : un Evêque—une Eucharistie—une Eglise locale—une Juridiction territoriale.

 

Ainsi était préservée l’unité de l’Eucharistie qui est la condition sine qua non de l’unité de chaque Eglise territorialement locale qui n’a, à son tour, rien à voir avec la notion et la conception de la diaspora (sic).

De nos jours et au sein de la “diaspora” ecclésiale cette fois-ci, ce n’est pas une seule, mais plusieurs assemblées eucharistiques qui ont lieu dans le même territoire en conséquence de sa division en plusieurs diocèses épiscopaux et multi-juridictions ecclésiales, et donc la célébration de l’Eucharistie a cessé de dépendre uniquement et exclusivement d’un unique évêque qui garantissait ainsi l’unité ecclésiologique de l’Eglise manifestée dans un lieu donné.

 

Cela montre bien clairement pourquoi l’existence de plus d’un évêque dans un district ecclésial mono-juridictionnel n’est pas et ne pourrait pas être acceptable.

 

Le résultat ecclésiologique d’une telle situation que l’on rencontre fréquemment au sein de la “diaspora” orthodoxe, est la fragmentation immédiate de l’Eucharistie puisqu’il n’y a plus un seul évêque dans chaque Eglise locale et donc plus un seul corps ecclésial.

 

L’institution d’une Eucharistie unique sous son propre évêque local cesse automatiquement d’exister.

Cela a pour autre conséquence l’éclatement de l’unité de l’Eglise locale elle-même, puisque l’unité de la sainte Eucharistie est la condition préalable de cette unité de l’Eglise.

 

En d’autres termes, l’unité ecclésiologique sans unité eucharistique est inconcevable et une telle unité ne se peut réaliser autrement que par le rassemblement de tous les fidèles de l’Eglise locale sous un seul et unique évêque qui, en lieu et place du Christ, préside la célébration de la sainte Eucharistie dans la perspective de la mono-juridiction.

 

C’est donc justement ici que réside le grand problème de la “diaspora” orthodoxe, qui anéantit toute la réalité ecclésiologique d’Eglise locale et, par extension, celle de l’Eglise instituée localement.

 

Pour résoudre ce problème ecclésiologique particulier et restaurer la taxis canonique, il est essentiel et indispensable que l’organisation des Chrétiens orthodoxes de la “diaspora” soit assurée par une autorité ecclésiastique unique, responsable de leur organisation en diocèses.

 

Il faut que la conscience ecclésiale devienne de plus en plus sensible à cette nécessité, en écartant toute déviation ecclésiologique dominant aujourd’hui dans notre praxis ecclésiale.

En fait, dans la mesure où l’organisation administrative ecclésiologique des évêques de la “diaspora” doit se faire sur des critères territoriaux et non pas nationaux, ce qui suppose l’existence d’un évêque unique dans chaque district ecclésiastique mono-juridictionnel, se pose nécessairement la question de l’autorité ecclésiale qui devra nommer ces évêques et de laquelle ils dépendront.

 

Les canons de l’Eglise montrent clairement la voie et fournissent une solution définitive au problème de la “diaspora” et donc c’est un mensonge délibéré de soutenir que ces canons ont été promulgués pour une autre époque…

Aussi longtemps que l’on insistera sur ce mensonge, l’Eglise orthodoxe ne cessera de présenter qu’une apparence et une existence divisées, avec la coexistence dans un seul et même district ecclésial mono-juridictionnel de plusieurs pasteurs différents et de plusieurs communautés de fidèles différentes, une réalité de fait qui provoque par définition l’anéantissement de l’unité de l’Eglise sinon l’anéantissement de l’Eglise elle-même…

Archim. Grigorios D. PAPATHOMAS
Institut de Théologie Orthodoxe “Saint Serge” de Paris

 

6eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 19: 13-26
  • Matin :
    • Saint-Marc10: 17-27
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Genèse 42: 29-36
    • Psaume 84
    • Isaïe 43: 16-25
  • Saint Qurbana :
  • Actes 21: 27 -40
  • 27 Les sept jours de la purification allaient s’achever, quand les Juifs venus de la province d’Asie, voyant Paul dans le Temple, semèrent la confusion dans toute la foule et mirent la main sur lui,
  • 28 en s’écriant : « Israélites, au secours ! Voilà l’homme qui, auprès de tous et partout, répand son enseignement contre le peuple, contre la Loi et contre ce Lieu ! Bien plus, il a aussi fait entrer des Grecs dans le Temple, il a souillé ce Lieu saint ! »
  • 29 En effet, ils avaient vu auparavant Trophime d’Éphèse avec Paul dans la ville, et ils pensaient que celui-ci l’avait introduit dans le Temple.
  • 30 La ville tout entière s’agita, le peuple accourut de toutes parts, on se saisit de Paul et on l’entraîna hors du Temple, dont on ferma aussitôt les portes.
  • 31 Tandis qu’on cherchait à le tuer, l’officier romain commandant la cohorte fut informé que tout Jérusalem était en pleine confusion.
  • 32 Il prit immédiatement avec lui des soldats et des centurions, et descendit en courant vers la foule. À la vue du commandant et des soldats, on cessa de frapper Paul.
  • 33 Alors le commandant s’approcha, se saisit de lui et ordonna de l’attacher avec deux chaînes ; puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.
  • 34 Dans la foule, les uns hurlaient une chose, les autres une autre. Ne réussissant pas à savoir quelque chose de précis à cause du tumulte, il donna l’ordre de conduire Paul à la forteresse.
  • 35 En arrivant aux marches de l’escalier, on dut le faire porter par les soldats à cause de la violence de la foule,
  • 36 car la multitude du peuple suivait en criant : « Mort à cet homme ! »
  • 37 Comme on allait le faire entrer dans la forteresse, Paul dit au commandant : « M’est-il permis de te dire quelque chose ? » Il répondit : « Tu sais le grec ?
  • 38 Tu n’es donc pas l’Égyptien qui, voici quelques jours, a soulevé et entraîné au désert les quatre mille bandits ? »
  • 39 Paul dit : « Moi, je suis un Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas insignifiante ! Je t’en prie, permets-moi de parler au peuple. »
  • 40 Avec sa permission, Paul, debout sur les marches, fit signe de la main au peuple. Un grand silence s’établit, et il prit la parole en araméen
    • 1ère aux Corinthiens 5: 6-13
  • 06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
  • 07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
  • 08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
  • 09 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas fréquenter les débauchés.
  • 10 Cela ne concernait pas de façon générale les débauchés qui sont dans ce monde, ni les profiteurs, les escrocs ou les idolâtres – autrement, vous seriez obligés de sortir du monde !
  • 11 En réalité, ce que je vous écrivais, c’est de ne pas fréquenter celui qui porte le nom de frère, mais qui est débauché, ou profiteur, idolâtre, ou diffamateur, ivrogne, ou escroc : il ne faut même pas prendre un repas avec un homme comme celui-là.
  • 12 Est-ce à moi de juger ceux du dehors ? Et ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?
  • 13 Quant à ceux du dehors, c’est Dieu qui les jugera. Ôtez donc du milieu de vous l’homme mauvais.
    • Saint-Luc18: 18-27
  • 18 Un notable lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
  • 19 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
  • 20 Tu connais les commandements : Ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. »
  • 21 L’homme répondit : « Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
  • 22 À ces mots Jésus lui dit : « Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
  • 23 Mais entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.
  • 24 Le voyant devenu si triste, Jésus dit : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !
  • 25 Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
  • 26 Ceux qui l’entendaient lui demandèrent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
  • 27  Jésus répondit : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. »
Se tourner vers l'Orthodoxie est difficile pour certains

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Il me semble qu'il est plus facile de se tourner vers l'Orthodoxie pour un non-Chrétien

que pour un hétérodoxe, et le plus dur de tous,

 c'est pour les "pharisiens" Orthodoxes,

et aussi les modernistes qui cherchent constamment des compromis entre les enseignements du Christ et l'esprit de ce monde impie et corrompu.

Passar para a Ortodoxia é difícil para alguns
Parece-me que é mais fácil recorrer à ortodoxia para um não-cristão
que para um heterodoxo e o mais difícil de todos,
é para os "fariseus" ortodoxos
e também os modernistas que constantemente buscam compromissos entre os ensinamentos de Cristo e o espírito desse mundo ímpio e corrupto

It seems to me it's easier for a non-Christian to turn to Orthodoxy than for a heterodox, and the hardest of all, Orthodox pharisees,

and also modernists who constantly seek compromises between the teachings of Christ and the spirit of the godless and corrupt world.


(Archimandrite Raphael (Karelin) )

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Bénédiction du lieu de travail


 

Le travail est béni –

La grâce de jouir d’un travail, d’un métier, d’une forme d’activité, au service de la communauté humaine et pour recevoir de Dieu son salaire, suscite naturellement l’action de grâce, le remerciement, l’appel à consacrer à Dieu ce que nous avons reçu de lui. Le croyant remercie le Seigneur de lui permettre de le servir en servant son prochain – même quand le travail est, comme c’est souvent le cas, harassant, voire ingrat… Le travail opéré par amour pour Dieu et pour les frères n’est pas une malédiction !

Embauchés par le Seigneur

Dans le travail pour lequel Il nous a embauchés, nous consacrons le meilleur de nous-mêmes, notre attention, notre adresse, nos connaissances, notre cœur généreux ; mais nous consacrons également le temps pendant lequel, et l’espace dans lequel, s’opère le travail. Dieu a créé l’espace et le temps, et il y a placé l’être humain, au centre de toutes les créatures, modelé à son image, afin qu’il se consacre, par le travail, au développement des êtres, des rationalités et des énergies créées. Aussi est-il sage et juste de bénir le lieu de travail : purifié des esprits et des suggestions malignes, consacré pour un usage exclusif et sanctifié par la présence invisible du Christ par l’Esprit saint, ce lieu sera un lieu de paix, de bienveillance, de compréhension mutuelle et de consolation pour ceux qui s’y rencontreront avec des dispositions justes. Nous donnons l’exemple suivant.

Prière pour la bénédiction d’un cabinet médical

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Tu es le vrai médecin de nos âmes et de nos corps, Toi qui, par amour pour le genre humain et pour chaque personne humaine en particulier, t’es fait chair et t’es fait Homme. Tu as donné à tes saints apôtres le commandement de soigner et de guérir toute souffrance, toute douleur et toute maladie parmi les hommes, car Tu veux, non la souffrance des humains, mais leur santé, leur joie et leur salut.

Toi-même, ô notre Dieu, rends-Toi présent en ce lieu et bénis-le par ta grâce. Fais-en le lieu de ta miséricorde et de ta compassion, un havre de santé pour l’âme et le corps. Bénis ceux qui viendront ici dans l’espoir d’être soulagés de leurs maux ; fais-toi connaître d’eux par ton saint Esprit ; conduis-les, selon ta douceur et ta considération pour ta créature, à te louer et à te servir en ce monde et dans le monde qui vient.

Seigneur Jésus, notre Dieu, souviens-toi tout particulièrement de (ton serviteur ou ta servante N…) que tu as appelé(e) à manifester parmi les humains ton amour miséricordieux, et donne-lui la grâce d’accomplir ton commandement de soigner et de guérir en ton saint Nom,

Afin que, manifestant les signes de ton Royaume, tous, les souffrants et les soignants, te glorifient en parole et en action, ô Christ notre Dieu, avec ton Père éternel et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours…

 

7eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix

  • Soirée :
    • Saint-Luc12: 13-21
  • Matin :
    • Saint Luc 12: 48 -59
  • Avant le Saint Qurbana :
    • Exode 12: 43 à 51
    • Job 23: 1-7
    • Isaïe 52: 1-15
  • Saint Qurbana :

 

    • I Pierre 2: 15 à 17
  • 15 Car la volonté de Dieu, c’est qu’en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui parlent sans savoir.
  • 16 Soyez des hommes libres, sans toutefois utiliser la liberté pour voiler votre méchanceté : mais soyez plutôt les esclaves de Dieu.
  • 17 Honorez tout le monde, aimez la communauté des frères, craignez Dieu, honorez l’empereur.

 

    • 1ère aux Corinthiens 6: 9 - 11
  • 09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,
  • 10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
  • 11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.

 

 

    • Saint Matthieu 5: 21 - 26
  • 21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
  • 22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
  • 23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
  • 24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
  • 25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
  • 26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.

 

 

st_hilaire.gifVIENS A NOTRE AIDE, SEIGNEUR

 

C'est à toi d'exaucer notre prière, c'est à toi de faire aboutir notre quête, c'est à toi d'ouvrir la porte où nous frappons (Lc 11,9).

 

Car, de nature, tu nous vois engourdis par je ne sais quelle paresse spirituelle ; la faiblesse de notre esprit...nous empêche de comprendre tes mystères... Telle est donc notre attente : tu encourageras les débuts de cette entreprise redoutable, tu affermiras les progrès de notre démarche et tu nous appelleras à participer à l'Esprit qui a guidé tes prophètes et tes apôtres ; ainsi, nous n'entendrons pas leurs paroles dans un sens autre que celui qu'ils avaient en vue...

Accorde-nous donc de donner aux mots leur sens véritable, prodigue la lumière à notre esprit..., et établis notre foi dans la vérité. Accorde-nous de dire ce que nous croyons...: que tu es un seul Dieu le Père et qu'il y a un seul Seigneur Jésus Christ. Donne-nous de te célébrer..., donne-nous de te révérer, toi, Dieu unique mais non solitaire, donne-nous de le proclamer, lui, Dieu véritable.

 

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
La Trinité, I, 37-38 (trad. DDB 1981, p. 56 rev. ; cf bréviaire)`

Source: http://www.seraphim-marc-elie.fr/

PRIERE DE DELIVRANCE:

Dieu Tout-Puissant,

Qui a délivré Ton peuple

de l’esclavage de l’Adversaire,

et à travers Ton Fils

a précipité Satan dans sa chute

comme l’éclair,

délivre-moi également

de l’influence de tous les esprits impurs.

Ordonne à Satan de s’écarter loin de moi

par la puissance de Ton Fils unique.

Sauve-moi des imaginations démoniaques

et des ténèbres.

Remplis-moi de la lumière de l’Esprit Saint

afin que je puisse prémunir

contre tous les pièges des démons rusés.

Accorde qu’un ange

aille toujours devant moi,

et conduis-moi

sur la voie de la justice,

tous les jours de ma vie,

en l’honneur de Ton glorieux nom,

Père, Fils et Saint Esprit,

et maintenant et pour toujours

et aux siècles des siècles.

+

Amen!

_________________________

 

DU RELIGIEUX AU RELIGIEUX...

 

 

Quel a été votre objectif avec cette nouvelle histoire de la philosophie ?

Vincent Citot, philosophe

Ma motivation première était de comprendre à quel point l’époque d’un penseur pèse sur le contenu et l’orientation de sa pensée. De mettre au jour ce qui serait, le cas échéant, un conditionnement sociohistorique de nos idées, jugements et évaluations. Connaître ce qui nous détermine est le début de la liberté. Or si l’on veut penser pertinemment, il faut penser librement. Bref, ma visée était d’abord philosophique.

Pour tenter de conceptualiser les grandes inflexions de l’histoire de la philosophie, je me suis intéressé à des traditions non occidentales et j’ai tenté de replacer la philosophie dans la vie de l’esprit qui la comprend. Enfin, il fallait comparer plusieurs trajectoires intellectuelles pour y chercher des constances, des récurrences, sinon des lois.

Votre théorie est ambitieuse : la vie intellectuelle de chaque civilisation serait cyclique plutôt que linéaire et passerait toujours par les trois mêmes périodes. Quelles sont-elles ?
Oui, la vie intellectuelle n’est linéaire que du point de vue de Sirius. Avec un tel recul, on peut dire par exemple que l’humanité n’a cessé de progresser, s’élevant graduellement des premières superstitions au monothéisme, à la rationalité philosophique et à la science moderne mathématisée.

Mais dès que l’on regarde d’un peu moins loin la situation, on trouve une histoire bosselée, avec des « hauts », des « bas » et des transitions, de sorte que la vie intellectuelle est en réalité plus cyclique que linéaire.

Les phases de ces cycles sont à peu près toujours les mêmes pour les civilisations ayant produit de la philosophie et de la science.

La vision du monde des intellectuels est d’abord de nature religieuse (une période que je nomme préclassique), avant que des raisonnements de type philosophique transforment ces vues (période classique), puis que le champ de recherche se ramifie en diverses spécialités que l’on peut qualifier de scientifiques (période post-classique).

Après quoi, la philosophie se rapproche à nouveau de la religion, tandis que la science s’affaiblit, puis disparaît. Finalement, il ne reste en piste que la pensée religieuse, voire le ritualisme religieux tout court. Le cycle est terminé.

Pourquoi avoir choisi huit civilisations pour votre étude ?
Parce que je voulais être exhaustif, et qu’il n’en existe pas de neuvième pour laquelle nous aurions suffisamment de renseignements pour faire ce que j’ai fait avec la Grèce, Rome, l’Islam, l’Europe, la Russie, l’Inde, la Chine et le Japon.

Je ne prétends pas parler de tous les peuples qui ont philosophé – au sens étroit ou au sens large du terme –, mais seulement de ceux pour lesquels les documents disponibles permettent l’écriture d’une histoire intellectuelle avec une bonne précision.

Certains trouvent que huit, c’est trop (arguant qu’il n’y aurait pas de philosophie en Orient) ; d’autres que ce n’est pas assez (j’attends les résultats de leurs travaux…).

Il apparaît étonnant de placer la religion à la naissance mais aussi à l’aboutissement des cycles. Pourquoi cela ?
C’est un constat : la pensée religieuse (un aspect parmi d’autres de la religion) est première et dernière dans les cycles que j’identifie.

Le polythéisme grec est le cadre dans lequel la philosophie puis la science grecque émergent, avant que le christianisme n’attire à lui toute la vie intellectuelle à partir des IIIe-IVe siècles de notre ère.

De même en Inde antique : les premières philosophies et les savoirs positifs apparaissent dans un contexte religieux (brahmanique) qui finira par les digérer, quelques siècles plus tard, sous la forme de l’hindouisme et du bouddhisme religieux.

En islam médiéval, la religion, qui est à l’origine, a aussi le dernier mot ; dans l’intervalle, la philosophie et la science font des percées remarquables. Je pourrais en dire autant des autres civilisations qui occupent les divers chapitres du livre.

N’y a-t-il pas un risque à systématiser à ce point l’évolution de la pensée ? Ne faites-vous pas l’impasse sur des différences majeures entre les cultures ?
Toute systématisation comporte des risques, vous avez raison. J’ai fait attention à ne pas projeter brutalement mes hypothèses sur le réel ; et j’ai réécrit intégralement la moitié du livre après avoir constaté n’avoir pas suffisamment respecté cette règle.

Par ailleurs, trouver des analogies transculturelles ne doit pas oblitérer les différences culturelles. Il est tout aussi pertinent d’insister sur l’unité du genre humain que sur sa diversité. Mon livre privilégie le premier aspect.

À quelle étape en sommes-nous de cette trajectoire en Occident ?
Certains cycles ne sont pas achevés, comme ceux de la Chine moderne, du Japon, de la Russie et de l’Occident. Inachevés, mais bien entamés, puisque si mes analyses sont exactes, le « post-classique » s’y est imposé depuis plus de deux siècles. Les connaissances nouvelles s’élaborent principalement dans le champ scientifique (qui domine donc sur le plan cognitif).

La philosophie, désormais étrangère à ce champ, se rapproche du pôle littéraire, d’une part, et subit les charmes de la religiosité (encore discrètement en Occident), d’autre part.

La science elle-même commence à avoir du plomb dans l’aile, infiltrée par des idéologues, convoquée devant le tribunal du politiquement correct, soupçonnée de compromission avec ses applications et usages néfastes (sur les plans politique, éthique et écologique).

Tout cela est typiquement « post-classique » et risque de s’accentuer.


Recueilli par Stéphane Bataillon

Repères
L’auteur
Agrégé et docteur en philosophie, Vincent Citot enseigne à l’INSPE de Paris-Sorbonne Université. Directeur de la revue Le Philosophoire (Vrin), il est notamment l’auteur de Puissance et impuissance de la réflexion (2017). Il publie Histoire mondiale de la philosophie (PUF, 516 p., 29 €).

Le contexte
Huit ans de travail ont été nécessaires pour établir cette histoire de la philosophie écrite par un seul auteur, à la fois mondiale (étendue à huit civilisations), intellectuelle (intégrant l’histoire de la pensée religieuse, scientifique, morale et politique) et comparative (cherchant à dégager des récurrences et des lois). Les riches bibliographies à la fin de chaque chapitre font de cet ouvrage – d’un format raisonnable pour une telle entreprise – un précieux outil d’érudition.

Sainte Macrine la Jeune

ainée d'une famille de saints! (✝ 379)

Sainte Macrine la jeuneMacrine est la fille ainée d'une étonnante famille de saints qui donna à l'Église saint Basile de Césarée, saint Grégoire de Nysse et saint Pierre de Sébaste. Bien éduquée par une mère qui refuse de la laisser à une nourrice, malgré les usages de l'époque, Macrine apprend à lire dans le psautier qui accompagne tous les moments de sa vie quotidienne, tandis que sa main tient le fuseau. A douze ans, elle est l'objet de nombreuses demandes en mariage. Mais l'enfant choisit de se consacrer à Dieu et de vivre auprès de sa mère devenue veuve. La mort prématurée du fiancé choisi par son père évite à Macrine bien des problèmes de conscience. Macrine devient l'âme du foyer. Sa mère se repose entièrement sur elle. La maison familiale se transforme en petit monastère mêlant contemplation, hospitalité et bienfaisance. Basile et Grégoire reconnaîtront que l'influence de leur grande sœur fut pour beaucoup dans leur vocation au service de l'Église. Grégoire assista aux derniers instants de sa sœur, terrassée par la maladie mais pas anéantie. Ses derniers instants furent en effet une méditation sur la résurrection ce qui nous a valu de la part de l'évêque de Nysse, outre la vie de sainte Macrine, le grand dialogue "sur l'âme et la résurrection."
Illustration: Fresque de la cathédrale Sainte Sophie de Kiev.
À Annésis, sur les bords de l'Iris dans le Pont, en 379, sainte Macrine, vierge, sœur des saints évêques Basile le Grand, Grégoire de Nysse et Pierre de Sébaste. Formée par la connaissance des saintes Écritures, elle se consacra à la vie solitaire, donnant ainsi un exemple admirable du désir de Dieu et de l'abandon des vanités du monde.

Tu nous as délivrés, Seigneur, de la crainte de la mort. Tu as fait du terme de notre vie le commencement de la vie véritable...fais-moi remise de ma sentence afin que je prenne haleine et qu'une fois dépouillée de mon corps, je sois trouvée devant toi sans tache ni ride sur le visage de mon âme.

Prière de sainte Macrine mourante

Engel met Mandylion

10 versets
 
bibliques
 
à méditer
 
lorsque l’on
 
se sent seul:
 
 

Il arrive à tous d’expérimenter des saisons de solitude. Jennifer Waddle, écrivain, propose 10 versets bibliques à méditer lorsque l’on se sent seul.

  1. « Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant »

Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
Jean 16:31-33

Même si vos amis vous abandonnent, vous pouvez en tout temps compter sur Christ. Réjouissez-vous car Jésus a vaincu votre solitude !

  1. « Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, il délivre les captifs et les rend heureux » Psaumes 68:6

Ne doutons pas de l’intervention de Dieu. Rappelons-nous que « toutes choses concourent au bien de ceux qui l’aiment » (Romans 8:28). Dieu est le Père des orphelins, des veuves, des captifs et des étrangers. Appuyons-nous donc sur lui afin qu’il nous place dans un cercle d’ami qu’il a choisi pour nous.

  1. « Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! »

Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut !
Psaumes 38:21-22

Soyez honnête envers le Seigneur et n’hésitez pas à rechercher son aide car « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. »
Psaumes 46:2

  1. « Toi, que j’ai pris aux extrémités de la terre… »

…et que j’ai appelé d’une contrée lointaine, à qui j’ai dit : Tu es mon serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point ! Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante.
Esaïe 41:9-10

Le Seigneur a sacrifié son fils unique afin que nous puissions avoir une relation avec lui. Lorsqu’on se retrouve dans la solitude, éprouvant le besoin d’avoir un appui, nous pouvons avoir confiance dans la main puissante de Dieu.

  1. « Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi… »

Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi
Jean 14:1-3

Il arrive souvent que notre attention soit fixée sur les problèmes plutôt que sur les promesses de Dieu. Mais nous devrions nous réjouir, car Jésus revient bientôt pour nous emmener dans la maison du Père !

  1. « Car mon père et ma mère m’abandonnent, Mais l’Éternel me recueillera. » (Psaumes 27:10)

Le sentiment d’abandon peut nous briser et nous conduire dans l’isolement. Il arrive que dans le corps du Christ, les gens nous rejettent et nous blessent. Sachez que dans la mesure où cela dépend de nous, nous sommes appelés à vivre en paix et en harmonie avec nos frères et soeurs (Romains 12:18). Si l’homme nous abandonne, nous avons l’assurance que le Seigneur ne nous abandonnera jamais.

  1. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ »

…Le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !
2 Corinthiens 1:3-4

Les voies du Seigneur ne sont pas les nôtres. La façon dont Dieu nous réconforte ne sera pas forcément celle que nous attendons. Mais pendant cette saison de solitude vous apprendrez des choses qui aideront plus tard d’autres personnes en proie à la solitude.

  1. « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? »

Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu.
Psaumes 43:5

Dieu peut changer notre perspective quand nous plaçons notre espoir en lui.

  1. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses… »

…au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.
Hébreux 4:15-16

Ce que Jésus a enduré sur la croix du calvaire est pire que ce que nous pourrions vivre. Il a été tenté bien des fois mais n’a point cédé. Ne laissez pas la solitude vous conduire au péché car en Jésus vous avez la force de vaincre toutes les tentations !

  1. « Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment »

…Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, Pour contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple. Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, il me cachera sous l’abri de sa tente ; il m’élèvera sur un rocher.
Psaumes 27:4-5

Dieu connaît notre besoin d’être entouré. Nous avons été créés pour vivre une communion avec lui et avec l’Église. Alors que vous luttez contre cette solitude, « cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6:33). En temps voulu, Le Seigneur vous éloignera de ce lieu sombre et vous placera sur le roc.

MAG

Source : Crosswalk.com

El Greco, Sainte Véronique

SEREZ VOUS "SPIRITUELS" OU "CHARNELS" ?

Contre les hérésies,
Livre V, chapitre 7,
Chapitre 8,
paragraphes 2 et 3
 
8, 2 Ceux donc qui possèdent les arrhes de l'Esprit et qui, loin de s'asservir aux convoitises de la chair, se soumettent à l'Esprit et vivent en tout selon la raison, l'Apôtre les nomme à bon droit « spirituels » (1 Corinthiens 2, 15 ; 3, 1), puisque l'Esprit de Dieu habite en eux. Car des esprits sans corps ne seront jamais des hommes spirituels ; mais c'est notre substance — c'est-à-dire le composé d'âme et de chair — qui, en recevant l'Esprit de Dieu, constitue l'homme spirituel.

Quant à ceux qui repoussent le conseil de l'Esprit pour s'asservir aux plaisirs de la chair, vivre contrairement à la raison et se livrer sans frein à leurs convoitises, ceux-là, qui n'ont aucune inspiration du divin Esprit, mais vivent à la façon des porcs et des chiens, l'Apôtre les nomme à bon droit «charnels»( 1 Corinthiens 3, 3), parce qu'ils n'ont de sentiments que pour les choses charnelles ( Romains 8, 5).

Déjà les prophètes, pour ce même motif, les avaient comparés aux animaux dépourvus de raison. Ainsi, à cause de leur conduite contraire à la raison, ils disaient :« Ils sont devenus des étalons en rut, chacun d'eux hennissant vers la femme de son prochain » ( Jérémie 5, 8), et encore : « L'homme, alors qu'il était comblé d'honneur, s'est rendu semblable aux bêtes de somme» ( psaume 48, 13 & 21): par sa propre faute, en effet, l'homme se rend semblable aux bêtes de somme, dès lors qu'il ambitionne une vie contraire à la raison. Nous-mêmes, d'ailleurs, avons coutume de dire pareils à des bêtes et semblables à des brutes les hommes de cette sorte.

8, 3 […] C’est à leur adresse que le Seigneur dit : « Pourquoi me dites-vous "Seigneur, Seigneur", et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6, 46) Car les gens de cette sorte disent croire au Père et au Fils, mais ils ne méditent pas les oracles de Dieu de la manière qui convient et ne sont pas ornés d'œuvres de justice ; bien au contraire, comme nous l'avons dit, ils ont embrassé la façon de vivre des porcs et des chiens, se livrant à l'impureté, à la gloutonnerie et à toutes les autres formes de l'insouciance.

Tous ces gens-là donc, qui à cause de leur incrédulité ou de leurs dérèglements n'obtiennent pas le divin Esprit, qui par des caractères divergents rejettent loin d'eux le Verbe vivifiant, qui vivent au gré de leurs convoitises d'une manière contraire à la raison, — ces gens-là, c'est à juste titre que l'Apôtre les a nommés « charnels »(1 Corinthiens 3, 3)  et « psychiques » ( 1 Corinthiens  2, 14), que les prophètes les ont tenus pour pareils à des bêtes et de nature bestiale, que la coutume les a caractérisés comme semblables à des brutes et dépourvus de raison, et que la Loi les a déclarés impurs.
 
Saint Irénée, 1er Évêque de Lyon
 

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

-+-

CAMEROUN, CARAÎBES, MADAGASCAR, BRÉSIL , PEROU et COLOMBIE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.
The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of
Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" 

(St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

 

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 11:48
Le 29 Juin et le 30, tous à la Fête de St Pierre et Paul, Princes des Apôtres et à la Fête des Saints Apôtres, Piliers de l'Eglise du Christ

Chers amis. Aloho m’barekh!


En dehors des évènements liturgiques habituels, j'ai le plaisir de vous inviter à participer à la Ste Messe (Quadisha Qurbana) qui sera célébrée :

 

* le lundi 29 juin pour la fête des princes des Apôtres saint Pierre et saint Paul.

 

* le mardi 30 pour la fête des douze Apôtres


La célébration du 29 marquera la fin du jeûne des Apôtres (Sawmo da-Shlihe) et elle sera une occasion pour nous fils et filles de l’Eglise fondée par Syrienne de l’Inde: Malankare Orthodoxe (Chrétienté de Saint Thomas) pour les Peuples Européens et leurs Missions de rendre grâce au Seigneur de continuer d’être présent au monde à travers le ministère de Ses Apôtres et, en conséquent, par la Grâce d Saint Esprit.

 

Le 29, il sera bon que les « Chrétiens de Saint Thomas » de l’Eglise mère comme de ses missions se souviennent se tournent dans la prière et la reconnaissance vers l’Eglise d’Antioche et de Tout l’Orient que fonda l’Apôtre Pierre et dont nous avons reçu la pérennité apostolique.


Aussi bien le 29 que le 30, la Divine Liturgie commencera à 10h30.

 

DU 29 JUIN AU 3 JUILLET (Inclusivement), PETITE RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON, en matinées, Messes avec enseignement, les après-midis, visites de Sanctuaires mariaux (Chartres, Notre-Dame de Verneuil, Notre-Dame de Tilly-sur-Seulles et la Croix Glorieuse de Dozulé)


Puisse la prière des saints Apôtres Pierre et Paul nous accompagner ! Puissent l’intercession du Collège Apostolique accompagner nos Patriarches, Catholicos, Métropolites et Evêques pour que se manifeste toujours davantage l’unanimité du Témoignage Chrétien, l’unité en Christ !

 

Votre fidèlement et respectueusement dévoué.

 

+Métropolite Mor Philipose

Le 29 Juin et le 30, tous à la Fête de St Pierre et Paul, Princes des Apôtres et à la Fête des Saints Apôtres, Piliers de l'Eglise du Christ

PROGRAMME REMIS A JOUR DE NOS PROCHAINS

RENDEZ-VOUS LITURGIQUES (France)

NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:

 
¤ Dimanche 26 Juin, à 10h30 Messe au Monastère (61300 CHANDAI) suivie du programme habituel.
 
¤ Mercredi 29 Juin, à 10h30 Messe de la SOLENNITÉ DE SAINT PIERRE ET PAUL

 

( Petit pèlerinage mensuel à Saint Michel, aux Saints Archanges et Saint Ubald au Monastère (61300 CHANDAI) suivie du programme habituel.

¤ Jeudi 30 Juin à 10h30, Messe de la SOLENNITÉ DES DOUZE APÔTRES

 

 
DU 29 JUIN AU 3 JUILLET (Inclusivement), PETITE RETRAITE-PELERINAGE DE LIBERATION ET DE GUERISON, en matinées, Messes avec enseignement, les après-midis, visites de Sanctuaires mariaux (Chartres, Notre-Dame de Verneuil, Notre-Dame de Tilly-sur-Seulles et la Croix Glorieuse de Dozulé)
 
¤Dimanche 3 JUILLET, à 10h30, Messe du Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde, aux Saints fondateurs de l’Eglise en Europe et au Kérala suivie d’un repas fraternel en plein air, de la réception des fidèles, etc…

 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

Dimanche 26 Juin (Désservant, Père Simon)
Dimanche 10 Juillet (Désservant, Mor Philipose)
Dimanche 24 Juillet BENEDICTION DES VOITURES EN LHONNEUR DE SAINT CHRISTOPHE (Dé
sservant, Abouna Simon)

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13

* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
Messe le Samedi 9 Juillet

ADRESSE :

Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe le 2ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).


ALSACE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

¤ Visite pastorale prévue la semaine précédent le 30 Juillet ( PRÉ INSCRIPTIONS AU: 0648899489

Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)


 

 



 

Les apôtres et les saints –

Lors du jeûne (Carême) des saints apôtres nous n'oublions-pas les saints locaux.

Chaque Église locale en effet est reliée aux saints qui se sont fait connaître sur son sol depuis les premières communautés qui y ont été fondées.

Chaque Église est également sensible à la présence des saints sur le sol du pays où elle se trouve exilée ou émigrée.

Dans nos pays occidentaux, comme en Amérique ou en Australie, la mémoire des saints associe le patrimoine de l’Église mère et du pays d’origine à celui du pays d’accueil où vit actuellement la communauté de foi.

En France, par exemple,  l’on fait mémoire des saints de nos Eglises-mères d'Antioche et des Indes (Malankare) toutes ces communautés dont les fidèles vivent ici, y travaillent, y fondent leur famille et y envoient leurs enfants à l’école.

Simultanément, on fait mémoire des saints qui se sont illustrés dans telle ou telle partie de la Gaule d’autrefois, gardant les traditions des saints Pères jusqu’à une époque avancée.

Les saints de France

D’innombrables noms ont été conservés des saints et des saintes des diverses provinces de notre pays de France à l’époque du premier millénaire. Les Églises présentes sur le sol de France, héritières de leurs Églises mères, assument donc également la sainteté qu’elles ont trouvée ici en arrivant et qu’elles continuent à découvrir. Nos diverses communautés orthodoxes contemplent avec bonheur, lors de pèlerinages notamment, la beauté de la sainteté locale : le monachisme ancien de Lérins ou de Bretagne ; les conciles mérovingiens ; les grands charismatiques comme saint Martin, saint Germain d’Auxerre, saint Germain de Paris ; les grandes moniales de condition royale comme Clotilde ou Radegonde, et le type de la sainteté orthodoxe locale, sainte Geneviève de Paris. L’émigration russe avait de cela un sentiment très fort. Nous savons combien l’iconographe Leonid Ouspenski a assumé la tradition hagiographique et iconographique occidentale : une belle exposition l’a montré cette année.

Double nationalité

La réalité même de l’Orthodoxie de France chante la richesse des saints d’où nous venons et du pays où nous arrivons – ces deux pays auxquels nous appartenons, tout de même ! Vénérer les saints locaux, comme nous y invite ce dimanche, comporte une double exigence apostolique : la fidélité aimante à notre terre roumaine, russe, grecque, géorgienne, arabe ou serbe ; la connexion à toute l’expérience de la vraie foi dont les grands noms chrétiens témoignent en France. Cette conscience s’est du reste bien développée depuis quelques années. La réalité de l’Église locale en France comme dans les autres pays d’Occident et des nouveaux mondes dépend de l’inculturation, comme elle dépend du reste, pour les Français et autres Occidentaux de souche, de la découverte enthousiaste qu’ils font de la sainteté russe, roumaine ou grecque.

Témoins de l’Orthodoxie universelle

De belles personnalités charismatiques occidentales ont témoigné de cette conscience ecclésiale, de cette ecclésiologie territoriale authentique : mentionnons en ce jour dans la Liturgie les saints archimandrites Lev et Placide, par exemple, qui ont tellement fait pour l’enracinement de la vie ecclésiale sur notre sol. Les saints du lieu œuvrent pour la profondeur de la conscience nationale de chaque peuple. En honorant ainsi les saints de notre pays d’origine et ceux de notre pays d’accueil ou, si nous sommes français de souche, les saints de notre pays de naissance et ceux des pays par lesquels nous vient l’esprit des saints Pères, nous contribuons à la vie intérieure de plusieurs pays ! Mais nous savons que ces divers pays ont tout leur espoir de prospérité, de justice, de paix et de salut dans l’intercession et l’action des saints intérieures à la conscience-même de chaque peuple. Prier pour nos patries respectives avec les saints locaux leur fait un bien immense !

Inspiré d'une émission su Radio Notre-Dame, « Lumière de l' Orthodoxie », dimanche 21 juin 2020)
Lectionnaires pour le Troisième dimanche après la Pentecôte, la Saint Pierre et Paul (29 Juin) , Les Saints Apôtres (Le 30 Juin) assortis de textes catéchétiques

Dimanche 26 JUIN 2022

Lectionnaire Liturgique:

Troisième dimanche après la Pentecôte

Quadisha Qurbana (Sainte Messe/Divine Liturgie):

·

o Actes 13:26-39 :

  • 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
  • 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
  • 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
  • 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
  • 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
  • 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
  • 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
  • 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
  • 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
  • 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
  • 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
  • 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
  • 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
  • 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.

o

o Galates 6 :10-18 :

  • 10 Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
  • 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
  • 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
  • 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
  • 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
  • 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
  • 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
  • 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
  • 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.

o

o St. Jean 6: 35-46 :

  • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
  • 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
  • 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
  • 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
  • 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
  • 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
  • 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
  • 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
  • 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
  • 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
  • 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.

 

Lectionnaires pour le Troisième dimanche après la Pentecôte, la Saint Pierre et Paul (29 Juin) , Les Saints Apôtres (Le 30 Juin) assortis de textes catéchétiques

Bonne journée à vous en ce 28 Juin ! En ce dernier jour du Jeûne des Saints Apôtres et Virgile de la Saints Pierre et Paul , c'est, conformément à notre Calendrier Liturgique Malankare Orthodoxe, la commémoration du dukhrono de

Ste Théodora,Impératrice

Syro-Orthodoxe de Bysance (+548).



 

SAINTE THÉODORA, QUI ÊTES VOUS ?

Les principales sources historiques sur la vie de Théodora sont les œuvres de son contemporain Procope de Césarée, secrétaire du général Bélisaire.
L'historien offre trois représentations contradictoires de l'impératrice, l'encensant de son vivant avant de la dénigrer une fois celle-ci décédée.

Son premier ouvrage historique, intitulé Histoires ou Discours sur les Guerres, est écrit du vivant de l'impératrice.
Dans les huit tomes que constitue ce premier ouvrage, Procope se contente d'écrire à la manière d'un historiographe consciencieux, critique sans être excessif. Théodora y est néanmoins dépeinte sous des traits positifs.

Dans celui-ci, il brosse le portrait d'une impératrice courageuse et des plus influentes.
Il dénote en particulier ses ressources culturelles et morales lors des moments difficiles « quand les hommes ne savent plus de quel côté se tourner ».

Son deuxième ouvrage, "Sur les monuments", est un livre de propagande du régime impérial, commandé spécialement par Justinien.

Procope y couvre d'éloges Justinien et Théodora, qu'il décrit comme un couple pieux et se montre admiratif de l'impératrice, dont il loue la beauté.



Le moine syriaque Jean d'Éphèse mentionne Théodora dans les Vies des bienheureux orientaux et indique notamment qu'elle eut une fille illégitime avant d'épouser Justinien.

D'autres auteurs syriaques (Zacharie le Rhéteur, Évagre le Scholastique, l'évêque Jean d'Amide ou le patriarche d'Antioche Michel le Syrien) la présentent comme une « pieuse », une « sainte », ou comme la « dévote » impératrice.

Théodora meurt le 28 juin 548, 17 ans avant Justinien, d'une maladie dont les symptômes ressemblent à ceux d'un cancer du sein.
Elle est enterrée en l'église des Saints-Apôtres à Constantinople.

Profondément affecté, Justinien ne se remettra jamais de la mort de sa femme.

Durant les dernières années de son règne, l'empereur s'enferma dans la solitude, ne se montrant en public que lors de rares cérémonies officielles.

L'historien Jean Steiner écrit : « En perdant Théodora, Justinien avait perdu la volonté forte qu'elle lui avait apportée. Plus que lui, elle avait été l'homme d'Etat du règne »

Personnalité aux multiples facettes, Sainte Théodora laisse l'image d'une femme au tempérament affirmé, à la fois habile et ferme, l'une des souveraines les plus influentes de son temps.

Son parcours fait partie des exemples les plus remarquables d'ascension sociale.

Ses nombreuses représentations artistiques témoignent de la fascination des auteurs à son égard à travers les siècles.

Elle est vénérée comme une sainte de l'Église orthodoxe dans son ensemble (Même de Tradition Bysantino-Slave) quoiqu'ayant toujours soutenu les thèses prétendument "monophysites" par fidélité à la Tradition de la Foi Apostolique. Elle est commémorée le 28 Juin par les Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe et le 14 novembre par les Eglises de Tradition Bysantino-Slave.

Ô Sainte Théodora, intercédez pour nous devant le Trône de la Grâce de Dieu ! Amîn.



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"Celui qui n'a pas revêtu d'une manière bien sensible à sa conscience, en ce qui constitue la raison et l'intelligence humaine, l'image de notre Seigneur Jésus-Christ, du céleste, homme et Dieu, n'est encore que chair et sang, car il ne peut acquérir l'expérience de la gloire spirituelle par la raison, de même que l'aveugle de naissance ne peut connaître par la seule raison la lumière du soleil." (Saint Syméon le nouveau théologien)

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Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez

« Mon Dieu, apprenez-moi à bien user du temps que Vous me donnez et à le bien employer sans en rien perdre.

Apprenez-moi à prévoir sans me tourmenter.

Apprenez-moi à tirer profit des erreurs passées sans me laisser aller au scrupule.

Apprenez-moi à imaginer l’avenir en sachant qu’il ne sera pas comme je l’imagine.

Apprenez-moi à pleurer mes fautes sans tomber dans l’inquiétude.

Apprenez-moi à agir sans me presser et à me hâter sans précipitation.

Apprenez-moi à unir la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.

Aidez-moi quand je commence parce que c’est alors que je suis faible.

Veillez sur mon attention que je travaille.

Et surtout comblez Vous-même les vides de mes œuvres. Ainsi soit-il. » (Jean Guitton (1901-1999)

Puisse cette période de Jeûne préparatoire à la Fête des Saints Pierre et Paul le 29 et des Saints Apôtres le 30, nous recentrer sur l'essentiel pour toujours davantage vivre dans la fidélité à la Tradition Apostolique !

Votre fidèlement dans l'amour du Seigneur et des frères. Aloho m'barekh, Dieu vous bénisse!

+ Mor Philipose

 

 

PIERRE ET PAUL

 

 

 

Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) . Sermons sur l'évangile de Jean, n° 124 ; CCL 36, 685 (trad. Orval)

 

L'Église connaît deux vies louées et recommandées par Dieu.

L'une est dans la foi, l'autre dans la vision ; l'une dans le pèlerinage du temps, l'autre dans la demeure de l'éternité ; l'une dans le labeur, l'autre dans le repos ; l'une sur le chemin, l'autre dans la patrie ; l'une dans l'effort de l'action, l'autre dans la récompense de la contemplation.

La première est symbolisée par l'apôtre Pierre, la seconde par Jean.

Et ce n'est pas eux seuls, mais toute l'Église, l'Épouse du Christ, qui réalise cela, elle qui doit être délivrée des épreuves d'ici-bas et demeurer dans la béatitude éternelle.

Pierre et Jean ont symbolisé chacun l'une de ces deux vies. Mais tous deux ont passé ensemble la première, dans le temps, par la foi ; et ensemble ils jouiront de la seconde, dans l'éternité, par la vision.

C'est donc pour tous les saints unis inséparablement au corps du Christ, et afin de les piloter au milieu des tempêtes de cette vie, que Pierre, le premier des apôtres, a reçu les clefs du Royaume des cieux avec le pouvoir de retenir et d'absoudre les péchés (Mt 16,19).

C'est aussi pour tous les saints, et afin de leur donner accès à la profondeur paisible de sa vie la plus intime, que le Christ a laissé Jean reposer sur sa poitrine (Jn 13,23.25).

Car le pouvoir de retenir et d'absoudre les péchés n'appartient pas à Pierre seul, mais à toute l'Église ; et Jean n'est pas seul à boire à la source de la poitrine du Seigneur, le Verbe qui depuis le commencement est Dieu auprès de Dieu (Jn 7,38 ;1,1), mais le Seigneur lui-même verse son Évangile à tous les hommes du monde entier pour que chacun le boive selon sa capacité.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening:
Matthew 16:13-20

Morning:
Matthew 19:27-30

Before Holy Qurbono:
Genesis 12:1-9
Daniel 1:1-9
Isaiah 43:1-14

Holy Qurbono:
Acts 1:12-14
I Corinthians 12:28-13:10
Matthew 20:1-16

Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul (Juin 29)

 

  • Lectionnaire pour la Quadisha Qurbana (Divine Liturgie):
    •  
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Matthieu 20, 1-16 :
  • 01 « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
  • 02 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
  • 03 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
  • 04 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
  • 05 Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
  • 06 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
  • 07 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
  • 08 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
  • 09 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
  • 10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
  • 11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
  • 12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
  • 13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
  • 14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
  • 15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
  • 16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

Homélie de Saint Augustin évêque

 

d'Hippone pour la fête des Saints

 

Apôtres Pierre et Paul:

« Aujourd'hui, la Sainte Église se remémore pieusement les souffrances des saints, glorieux et hautement loués Apôtres Pierre et Paul. Saint Pierre, le fervent disciple de Jésus-Christ, par sa profonde confession de Sa Divinité :

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", fut trouvé digne par le Sauveur d'entendre en réponse :

"Tu es bienheureux, Simon.. Je te le dis, tu es Pierre (Petrus), et sur cette pierre (Petra) Je bâtirai Mon Église" (Mt 16,16-18).

Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai mon Église.

Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien.

Veux-tu savoir de quel sorte de "rocher" (petra) l'Apôtre Pierre fut appelé? Écoute l'Apôtre Paul :

"Frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants", dit l'Apôtre du Christ, "nos pères ont tous été sous la nuée, tous ont passé à travers la mer, tous ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, tous ont mangé le même aliment spirituel et tous ont bu le même breuvage spirituel-ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher c'était le Christ." (1 Cor 10, 1-4).

Voilà de quel "rocher" est Pierre.


Notre Seigneur Jésus-Christ, dans les derniers jours de Sa vie terrestre, pendant les jours de Sa mission auprès de la race humaine, choisit parmi Ses disciples Ses 12 Apôtres afin de prêcher la Parole de Dieu. Parmi eux, l'Apôtre Pierre, par son caractère enflammé, fut gratifié d'occuper la première place (Mt 10,2) et de devenir comme la personne représentant pour toute l'Église.

Dès lors c'est à lui qu'est dit, préférentiellement, après sa confession : "Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux : et tout ce que tu auras lié sur terre, il sera lié aux Cieux; et tout ce que tu auras délié sur terre, il sera délié aux Cieux" (Mt 16,19).

Dès lors ce n'était pas l'homme seul, mais plutôt l'Église Une et Universelle, qui reçut ces clés et ce droit de "lier et délier."

Que c'est en fait l'Église qui a reçut ce droit, et non pas exclusivement une seule personne, prêtez donc attention à un autre endroit des Écritures, quand notre même Seigneur dit à tous Ses Apôtres, "Recevez l'Esprit-Saint", et ensuite après cela, "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, et ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus" (Jean 20,22-23); ou : "tout ce que vous lierez sur terre, sera lié dans les Cieux, et tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans les Cieux" (Mt 18,18).


Donc, c'est l'Église qui lie, l'Église qui délie; fondée sur la pierre de fondation, Jésus-Christ Lui-même (Ephésiens 2,20), l'Église lie et délie. Redoutons dès lors tant le "lier" que le "délier" :

le déliement, afin de ne pas retomber à nouveau sous ce qui l'a requis; le "lier", afin de ne pas demeurer pour toujours dans cette condition.

Dès lors, "Le méchant est pris à ses propres méfaits, dans les liens de son péché il est capturé", dit la Sagesse (Proverbes 5,22); et sauf pour la sainte Église, il n'est nulle part possible d'en être délié.


Après Sa Résurrection, le Seigneur confia à l'Apôtre Pierre la guidance de Son troupeau spirituel non parce que, parmi les disciples, seul Pierre aurait pré-mérité de guider le troupeau du Christ, mais le Christ s'adresse surtout à Pierre parce que ce Pierre était le premier parmi les Apôtres et à ce titre le représentant de l'Église; à côté de cela, S'étant tourné dans le cas présent vers Pierre seul, comme prince des Apôtres, en cela le Christ confirmait l'unité de l'Église.

 

"Simon fils de Jean" -- dit le Seigneur à Pierre -- "M'aimes-tu?" -- et l'Apôtre de répondre : "Oui, Seigneur, Tu sais bien que je T'aime"; et une seconde fois cela lui fut demandé, et une seconde fois il répondit ainsi; étant questionné pour la troisième fois, voyant qu'il n'était pas crû, il en fut affligé.

Mais comment lui serait-il possible de ne pas croire Celui-là, Qui connaît son cœur?

Dès lors Pierre répondit :

"Seigneur, Tu sais tout; Tu sais que je T'aime".

 

Et Jésus lui dit les trois fois "nourris Mes agneaux" (Jn 20,15-27).


A côté de cela, le triple appel du Sauveur à Pierre et la triple confession de Pierre devant le Seigneur eurent un but bénéfique particulier pour l'Apôtre.

 

Celui-là, à qui avaient été confiées "les clés du Royaume" et le droit "de lier et de délier", triplement lié de lui-même par sa peur et sa lâcheté (Mt 26:69-75), et le Seigneur le libéra triplement par Sa demande et en réponse à sa confession d'un profond amour.

 

Et, littéralement, la guidance du troupeau du Christ, elle fut acquise par tous les Apôtres et leurs successeurs.

 

C'est pourquoi l'Apôtre Paul recommande vivement aux presbytres de l'Église :

"Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l'Église de Dieu, qu'Il s'est acquise par le sang de Son propre Fils" (Actes 20,28); et l'Apôtre Pierre aux Anciens :

"Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur; non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau.

 

Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas" (1 Pierre 5,2-4).


Il est à remarquer que le Christ, ayant dit à Pierre : "Pais Mes brebis", n'a pas dit "Pais tes brebis", mais plutôt nourris, bon serviteur, les brebis du Seigneur.

 

"Est-ce que le Christ est divisé?

Est-ce Paul qui fut crucifié pour vous? Ou avez-vous été baptisés dans le nom de Paul?" (1 Co 1,13).

"Pais Mes brebis." Donc pas ces "voleurs voraces, oppresseurs féroces, enseignants mensongers et mercenaires, non-concernés par le troupeau" (Mt 7,15; Actes 20,29; 2 Pi 2,1; Jn 10,12), ayant pillé un troupeau étranger et gaspillant comme si c'était leur propre gain, qui pensent qu'ils font paître leur troupeau.

 

Ceux-là ne sont pas des bons pasteurs, comme le sont les pasteurs du Seigneur.

 

"Le bon berger donne sa vie pour son troupeau" (Jn 10,11), qui lui est confié par le chef Berger en Personne (1 P 5,4). Et l'Apôtre Pierre, répondant à son appel, donna son âme pour le vrai troupeau du Christ, ayant scellé son apostolat par la mort en martyr, et il est à présent glorifié dans le monde entier.


L'Apôtre Paul, auparavant Saul, fut transformé, passant de loup vorace à doux agneau.

 

Au départ ennemi de l'Église, il se manifesta ensuite comme Apôtre. Au départ la pourchassant, puis il la prêcha. Ayant reçu des grands prêtres [du Sanhédrin] l'autorité pour partout faire jeter les Chrétiens aux fers, pour les exécuter, il était déjà en chemin, il respirait "menaces et massacres contre les disciples du Seigneur" (Actes 9,1), assoiffé de sang, mais "Celui qui demeure dans les Cieux rira de lui avec dédain" (Ps 2,4).

 

Quand lui, "ayant persécuté et harassé" à ce point "l'Église de Dieu" (1 Co 15,9; Actes 8,5), il parvint près de Damas, et le Seigneur des Cieux l'appela :

 

"Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?" et Je suis là, et Je suis là, Je suis partout : voici Ma tête; voici Mon corps. Il n'y a rien de surprenant en cela; nous-mêmes sont membres du Corps du Christ.

 

"Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu; c'est dur pour toi de lutter contre l'aiguillon (Actes 9,4-5). Saul, cependant, "tremblant et effrayé", cria "Qui es-Tu, Seigneur"? Le Seigneur lui répondit, "Je suis Jésus Que tu persécutes".


Et soudainement en Paul se produit un changement :

"Que veux-Tu que je fasse" - cria-t-il.

Et soudainement, pour lui, il y eut la Voix : "Lève toi et va à la ville, et là il te sera enseigné ce que tu dois faire" (Actes 9,6).

 

Là le Seigneur envoie Ananie: "Lève toi et va dans la rue" vers un homme, "du nom de Saul", et baptise le, "car celui-là M'est un instrument de prédilection, pour porter Mon Nom aux païens, aux rois, et aux enfants d'Israël" (Actes 9,11.15.18).

 

Cet instrument doit être rempli de Ma Grâce.

 

"Ananie, cependant, répondit "Seigneur, j'en ai entendu beaucoup parler de cet homme, combien il a fait de tort à Tes saints à Jérusalem : et là il reçut l'autorité des chefs des prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent Ton Nom" (Actes 9,13-14).

 

Mais le Seigneur enjoint avec empressement à Ananie : "Recherche-le et rapporte-le, car il est un instrument de prédilection pour Moi : car Je vais lui montrer pour quelles grandes choses il doit souffrir pour l'amour de Mon Nom" (Actes 9,11. 15-16).


Et en effet le Seigneur montra à l'Apôtre Paul les sortes de souffrances qu'il aurait à endurer pour Son Nom.

Il lui en expliqua le déroulement; Il ne s'arrêta pas aux chaînes, aux fers, aux prisons et aux naufrages; Il supporta Lui-même ses souffrances, Il le guida vers ce jour.

 

En ce même jour, nous célébrons les souffrances de ces 2 Apôtres ensemble, bien qu'ils aient souffert en des jours [et lieux] séparés, mais par l'esprit et la proximité de leurs souffrances, ils ne font qu'un.

 

Pierre partit le premier, et Paul le suivit peu après. Auparavant appelé Saul, et puis Paul, ayant transformé sa fierté en humilité. Son vrai nom le démontrant, Paulus signifiant "petit, peu, moins".

Qu'est l'Apôtre Paul après cela? Demandez-le lui, et il vous répondra lui-même ceci :

"Je suis", dit-il, "le moindre des Apôtres.. mais j'ai travaillé plus que tous : cependant non pas moi, mais la grâce de Dieu, qui était avec moi" (1 Cor 15,9-10).

 

Et ainsi, frères, en célébrant à présent la mémoire des saints Apôtres Pierre et Paul, nous rappelant leurs vénérables souffrances, nous admirons leur vraie Foi et leur sainte vie, nous avons de la considération pour leur innocence dans leurs souffrances et leur pure confession.

 

Et aimant en eux la sublime qualité, et les imitant par de grands exploits, "par lesquels nous pourrons leur ressembler" (2 Thess 3: 5-9), nous atteindrons cette béatitude éternelle qui est préparée pour tous les saints.

 

Le chemin de notre vie d'avant fut plus mauvais, plus épineux, plus dur, mais "nous sommes nous aussi entourés d'une telle nuée de témoins" (Héb 12,1), l'ayant accompli avant nous, et le rendant pour nous plus facile, et plus léger, et plus facilement franchissable.

 

Tout d'abord, ce chemin fut emprunté par "l'Auteur et l'accomplissement de notre Foi", notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même (Héb 12,2); Ses audacieux Apôtres suivirent après Lui; puis les martyrs, enfants, femmes, vierges, et une grande multitude de témoins. Qui a agi en eux et les a aidés sur ce chemin? Celui Qui dit "Sans Moi, vous ne pouvez rien" (Jean 15,5). »

Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre et Paul, les Premiers-Coryphées

 

Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali. Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.). Au début du ministèLre publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu". André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! » Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche. Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa bellemère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre. Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près. Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets. Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient. Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama : « Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit : « Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. » Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus. Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du choeur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître. Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août). Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).
Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule. La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux. Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre. Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! » Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba. Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection. Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures. Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. » Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda : « Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! » Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).

Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. » Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »
De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. » Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples. Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons : « Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »
Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière. Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre. Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. » Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia. Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant : « Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.
Au matin du troisième jour après la Passion, Marie Madeleine et les autres Saintes femmes qui avaient vu le tombeau vide et l'Ange resplendissant leur annonçant la Résurrection du Seigneur, allèrent l'annoncer à Pierre et Jean. Les deux disciples coururent vers le tombeau et, le disciple Bien-aimé étant, arrivé le premier, il laissa Pierre entrer avant lui dans le sépulcre, où ils virent les bandelettes déposées dans un coin. Ce jour-là, semble-t-il, le Seigneur ressuscité apparut à Pierre, seul (cf Luc 24:34; 1 Cor. 15:5). Quelque temps après, les disciples étant retournés à leurs occupations sur le lac de Tibériade, et alors qu'ils avaient travaillé en vain toute la nuit, quelqu'un les interpella du rivage et leur prescrivit de jeter encore une fois leurs filets. Comme ils peinaient pour remonter à bord les 153 gros poissons qu'ils avaient pris, Jean dit à Pierre : « C'est le Seigneur! » Aussitôt, lâchant le filet, Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour gagner au plus vite le rivage à la nage et se prosterner aux pieds de Jésus. Après avoir partagé avec eux le repas, pour leur montrer qu'Il était bien vivant, en chair et en os, Jésus demanda à trois reprises à Pierre : « M'aimes-tu? » Et Pierre, corrigeant son triple reniement par la triple confession de son amour, fut restauré dans sa position de coryphée du choeur apostolique par la puissance divine du repentir, et il se vit confier par le Seigneur la responsabilité pastorale de Son Eglise.

Après avoir assisté à l'Ascension de Notre Seigneur, Pierre prit la tête de la Communauté, d'environ cent vingt personnes, qui s'était réunie dans la chambre haute, persévérant dans la prière dans l'attente de l'effusion du Saint-Esprit. Il proposa de tirer au sort un remplaçant pour occuper la place de Judas le traître, et Matthias fut élu au nombre des Apôtres. Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ayant été remplis du Saint-Esprit, parvinrent à la pleine connaissance du Grand Mystère du Salut, et ils furent dès lors capables de porter témoignage sur le Seigneur devant les peuples, en publiant les merveilles de Dieu en diverses langues. Pierre, comme toujours premier par le zèle, prit alors la parole et annonça aux nombreux Juifs présents que Jésus, cet homme qu'ils avaient mis à mort, était bel et bien ressuscité, et que désormais siégeant à la droite du Père comme Christ et Seigneur, Il avait répandu sur eux le Saint-Esprit. Plus de trois mille personnes, saisies de componction, se repentirent et furent baptisées ce jour-là. La Communauté grandissait rapidement, mais les Apôtres fréquentaient encore le Temple pour l'observance des prières juives. Un jour, comme Pierre et Jean se rendaient au Temple pour y prier, un impotent de naissance leur demanda l'aumône. Pierre le regarda et dit : « De l'argent et de l'or, je n'en ai pas, mais ce que j'ai je te le donne : au Nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche! » Et le mendiant se releva, guéri. Une très grande foule s'étant rassemblée, Pierre leur annonça, plus clairement cette fois, que ce miracle n'avait été accompli que par la puissance de Jésus, le Messie annoncé par les Prophètes; et que c'était pour leur salut, à eux Juifs, en premier lieu, qu'Il était ressuscité des morts. Beaucoup de ses auditeurs embrassèrent la foi, et le nombre des fidèles s'éleva à environ cinq mille. Mais les gardes du Temple vinrent arrêter les Apôtres et les conduisirent en prison. Ils comparurent le lendemain devant le grand prêtre et le Sanhédrin, et Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara qu'il avait agi au Nom de Jésus, qu'ils avaient crucifié mais qui était ressuscité, et qu'il « n'y a pas sous le ciel d'autre nom, par lequel nous devions être sauvés. » Constatant leur assurance les juges les relâchèrent en leur défendant d'enseigner au Nom de Jésus. Mais Pierre répliqua : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu »; et il continua d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle, prenant soin des fidèles et veillant à la bonne organisation de la Communauté. Un certain Ananie, et sa femme Saphire, ayant menti sur le prix du champ dont ils avaient déposé la somme aux pieds des Apôtres, se vit sévèrement repris par Pierre, il expira sur-le-champ, et sa femme peu après.
Comme les Apôtres continuaient de prêcher dans le Temple, en accomplissant de nombreux signes et prodiges, ils furent à nouveau mis en prison, mais un Ange vint de nuit les délivrer. Les gardes les retrouvèrent au Temple et les amenèrent devant le grand prêtre. Comme celui-ci leur rappelait son interdiction, Pierre répliqua : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes! » et il déclara qu'ils étaient "témoins" que Jésus-Christ est ressuscité pour accorder le repentir et la rémission des péchés. Relâchés après avoir été battus de verges, les Apôtres n'en continuèrent pas moins, chaque jour, leur prédication.
Pierre s'étant rendu à Samarie pour y confirmer les nouveaux baptisés, Simon le Mage lui proposa de l'argent en vue d'obtenir, lui aussi, le pouvoir du Saint-Esprit; mais l'Apôtre lui répondit violemment : « Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as estimé que le don de Dieu peut s'acquérir avec de l'argent. » Il passa ensuite à Lydda, où il guérit un paralytique, nommé Enée, et il ressuscita Tabitha à Joppé. Comme il s'était arrêté pour quelques jours dans cette ville, résidant dans la maison de Simon le corroyeur, il eut par trois fois une vision l'invitant à manger sans faire de distinction entre les animaux purs et impurs, proscrits par la Loi. Peu après, des messagers, venus de Césarée, se présentèrent et dirent qu'averti par un Ange, le centurion romain Corneille les avait envoyés à sa recherche. Parvenu à Césarée, Pierre commença à parler de Jésus dans la maison de Corneille, et l'Esprit Saint descendit sur ses auditeurs païens. comme le jour de la Pentecôte. Malgré l'étonnement des croyants juifs, il ordonna de les baptiser, en disant : « Peut-on refuser l'eau du Baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous? » A son retour à Jérusalem il fut pris à partie par les Juifs et dut raconter sa vision pour les convaincre que les païens devaient eux aussi être admis dans l'Eglise.
Quand le roi Hérode Agrippa eut fait périr Saint Jacques, le frère de Jean (41-44), il fit aussi arrêter Pierre. La nuit précédant le jour où il devait comparaître en jugement, alors qu'il était endormi, enchaîné dans sa prison, un Ange du Seigneur apparut, inondant le cachot de lumière. Dès qu'il eut touché Pierre, les chaînes lui tombèrent des mains et sur l'ordre de l'Ange, il se vêtit, passa les portes qui s'étaient ouvertes d'elles-mêmes et se rendit dans la maison de la mère de Marc, où une assemblée de fidèles priait (cf 16 janv.). Il descendit alors à Césarée et de là continua ses prédications en Judée et dans des contrées plus lointaines. Dans sa Première Epître, Saint Pierre s'adresse aux Chrétiens du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie, ce qui fait supposer qu'il s'était rendu dans ces régions pour les évangéliser. D'autres traditions (3) rapportent que de Césarée, il visita Sidon, Béryte et le reste de la Phénicie, puis, après un séjour dans l'île d'Antarados, il évangélisa plusieurs villes jusqu'à Laodicée. A Antioche de Syrie, il affronta Simon le Mage, qui trompait beaucoup de monde par ses subterfuges sataniques, et ordonna Saint Marcien et Saint Pancratios (cf. 9 juil.) pour aller évangéliser la Sicile. Il se rendit ensuite à Tyane en Cappadoce, puis Ancyre en Galatie, où il ressuscita un mort. Poursuivant son périple dans le Pont, il retrouva son frère André à Sinope, puis évangélisa Amasée, Gangres en Paphlagonie, Claudiopolis de la province d'Honorias, et parvenu en Bithynie, il séjourna à Nicomédie et Nicée, où il sema la parole de Vérité.
On rapporte que c'est alors qu'il reprit le chemin de Jérusalem, et qu'il s'y trouvait lorsque Paul et Barnabé arrivèrent pour rendre compte de leurs missions auprès des païens. Comme certains fidèles du parti des pharisiens déclaraient qu'il fallait circoncire les païens qui avaient adhéré au Christ, une longue discussion s'éleva. Pierre prit la parole et soutint qu'il était inutile d'imposer à ces fidèles le fardeau de la Loi, puisque tous, Juifs et païens, sont sauvés par la Grâce du Seigneur Jésus. Finalement, après le discours de Jacques, qui présidait cette assemblée, on décida de ne pas tracasser les païens convertis par les exigences caduques de l'ancienne Alliance, et de leur demander seulement de s'abstenir des mets offerts aux idoles, des unions illégitimes et du sang des animaux étouffés.

 

Saint Pierre se rendit ensuite à Antioche, y frayant librement avec les fidèles d'origine païenne; mais quand des frères arrivèrent de Jérusalem, il s'abstint de fréquenter les Chrétiens issus de la gentilité. Paul le reprit alors, devant tout le monde, et l'exhorta à vivre en conformité avec l'enseignement de l'Evangile et des décisions prises au concile de Jérusalem (cf Gal. 11:14).
Reprenant ses courses apostoliques, Pierre aurait alors ordonné Evode Evêque d'Antioche (cf. 7 sept.), puis Prochore à Nicomédie et Corneille le Centurion à Héliopolis (4). Il eut là, dit-on, une vision du Seigneur qui lui ordonnait de pousser vers l'Occident. En passant à Tarse, il y ordonna Orcanos; à Ephèse, il plaça Phrygèle qui ensuite se sépara de l'Eglise pour suivre Simon le Mage; à Smyrne il ordonna Apelle (10 sept.), frère de Saint Polycarpe; Olympas à Philippes en Macédoine (10 nov.); Jason à Thessalonique (5); Silas à Corinthe (30 juil.) et Hérodion à Patras (28 mars). Abordant en Sicile, il fut reçu avec de grands honneurs par son disciple, Saint Pancratios, et parvint enfin à Rome, où il enseigna quotidiennement le peuple sur la vraie foi en la Sainte Trinité. Jaloux de la renommée grandissante de l'Apôtre, Simon le Mage qui, ayant été amené à Rome pour y être exécuté, avait réussi à subjuguer l'empereur Claude par ses prodiges, rassembla une grande foule et feignit de ressusciter un mort par un de ses artifices. Il prenait aussi diverses apparences, suscitant l'étonnement admiratif de ses spectateurs. Comme il était porté en l'air par deux démons, Pierre pria, et le Mage s'abattit à terre et périt lamentablement. Le peuple poussa des cris d'admiration devant la puissance accordée par Dieu à Ses Apôtres et écouta avec ferveur sa prédication. Après avoir ordonné Lin comme Evêque de Rome (6) il passa à Terracine, ordonna Epainétos en Espagne (30 juil.), Crescens à Carthage (30 juil.) et, parvenu en Egypte, il institua Rufus Evêque en Thébalide et Saint Marc à Alexandrie (25 av.).

Il se trouvait à Jérusalem pour assister à la Dormition de la Mère de Dieu, puis retourna à Rome pour y confirmer les fidèles, et termina, disent certains, ses voyages apostoliques par Milan, poussant même jusqu'à la GrandeBretagne (7).
Ayant reçu d'un Ange la révélation qu'il devrait trouver la mort à Rome, Saint Pierre obéit au dessein de la Providence et retourna dans la capitale, où il ordonna Saint Clément (24 nov.), pour succéder à Lin qui venait de décéder. On raconte qu'il fut arrêté sur ordre de l'empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que, ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu'Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre (8).
1). Selon certains sa femme était fille d'Aristobule, le frère de l'Apôtre Barnabé Quelques documents commémorent au 31 mai, Ste Pétronille, fille de St. Pierre, mais il s'agit en fait d'une vierge romaine, martyre du IIIe s.
2). De cette fameuse promesse du Christ les apologistes catholiques ont tiré leur principal argument pour justifier la prétention du pape de Rome à une juridiction universelle, au-dessus des autres Evêques. Mais pour les Saints Pères, tant grecs que latins, c'est moins sur la personne de Pierre que sur la "pierre" de sa confession de foi en la divinité du Christ que le Seigneur a promis de fonder Son Eglise; de sorte que c'est à tous ceux qui Le confesseront, comme Pierre, qu'Il promet de donner "les clés du Royaume des cieux", en particulier aux Evêques qui, tous, siègent sur la "chaire de Pierre" (St. Cyprien), étant donné que toutes les Eglises locales possèdent la même plénitude de grâce (catholicité). En effet, si nul n'a jamais songé à remettre en question la primauté de l'Evêque de Rome, reconnue dans toute l'Eglise ancienne, celle-ci était moins due à l'"apostilicité" de ce siège — car Pierre a fondé bien d'autres Eglises, notamment celle d'Antioche — qu'au fait de la notoriété de Rome comme capitale de l'Empire (cf Concile de Chalcédoine, canon 28). Cette primauté n'avait donc aucun caractère de juridiction universelle, mais consistait seulement en une "présidence dans l'amour", pour le bon ordre des affaires ecclésiastiques. Une telle conception de la primauté reste celle de l'Eglise Orthodoxe, et dans l'éventualité d'un retour du siège romain à la Communion Orthodoxe, le Pape y retrouverait sa place naturelle de "premier entre les égaux".
3). La liste de ces villes évangélisées par St. Pierre, qui a été préservée dans la tradition hagiographique, est issue des sources apocryphes, en particulier des Homélies attribuées à St. Clément de Rome. La doctrine de ces textes a été rejetée, mais ils ont peut-être conservé le souvenir de lieux effectivement évangélisés par l'Apôtre ou par ses disciples.
4). Selon d'autres à Sképsis, ou encore Césarée (cf. 13 sept.).
5). Plutôt Silvain (cf 30 juil.). Jason, Silas et Hérodion étaient toutefois disciples de S. Paul.
6). Car Pierre ne fut jamais lui-même Evêque de Rome, la mission apostolique étant distincte du ministère épiscopal.
7). Plus encore que les précédentes, ces dernières étapes sont hautement improbables.
8). Il semble, en fait, certain que l'Apôtre souffrit le Martyre lors de la soudaine et sauvage persécution que Néron déclencha en 64, reportant sur les Chrétiens la responsabilité du grand incendie qui venait de ravager la ville, et dont il était probablement lui-même l'auteur. Les historiens de l'époque (Tacite) racontent qu'aux supplices accoutumés, le tyran dément ajouta d'outrageantes dérisions : certains moururent déchirés par les chiens après avoir été recouverts de peaux de bêtes, d'autres, dont Saint Pierre, furent attachés à des croix dans les grands jardins voisins du cirque, sur la colline du Vatican, et la nuit venue, ils furent brûlés en guise de torches nocturnes, pour distraire les invités de l'empereur.

De saint Paul, le "Premier après l'Unique", que dire? alors que le maître de l'éloquence, Saint Jean Chrysostome, était pris d'une sorte d'ivresse dès qu'il prononçait son nom, et qu'il interrompait son discours pour chanter ses louanges. Lui qui s'estimait le dernier des Apôtres, et indigne même du nom d'Apôtre, devint le Vase d'élection de la grâce, à nul autre semblable, tant par l'abondance des révélations et des dons spirituels, mais surtout par les travaux et les tribulations endurées au nom du Christ, de sorte qu'en vérité il a pu être nommé l'Apôtre par excellence.
Juif de la tribu de Benjamin, il naquit à Tarse, en Cilicie (vers l'an 10), dans une de ces communautés juives de la Dispersion, qui restaient farouchement fidèles aux traditions de leurs pères. Il avait reçu le nom de Saül et jouissait, par son père, du statut privilégié de citoyen romain. Il grandit dans cette ville cosmopolite au contact de la civilisation grecque, mais son zèle pour la Loi porta ses parents à l'envoyer à Jérusalem, où, étant entré dans la secte des Pharisiens, il suivit l'enseignement du fameux rabbi Gamaliel l'Ancien. Il partageait la haine de ses pères pour les Chrétiens, qu'il considérait comme de dangereux transgresseurs de la Loi, et c'est en l'approuvant qu'il assista à la lapidation de Saint Etienne. Animé d'un furieux empressement et ne "respirant que menace et carnage à l'égard des disciples du Seigneur", il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les jetait en prison. Ayant obtenu du grand prêtre des lettres de recommandation, il se mit en route pour la synagogue de Damas, afin d'emmener enchaînés à Jérusalem les adeptes du Christ qu'il y trouverait.
Comme il approchait de Damas, une lumière venue du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui disait : « Saül, Saül, pourquoi Me persécutes-tu? » — « Qui es-tu, Seigneur? » demanda-t-il. — « Je suis Jésus, c'est Moi que tu persécutes », reprit la voix, et Elle lui recommanda d'entrer dans la ville. Saül se releva de terre, mais il ne voyait plus rien, ses yeux ayant été comme brûlés par l'éclat excessif de cette lumière, que lui seul avait vue, et il dut être conduit par la main à Damas par ses compagnons. Il resta trois jours, sans boire ni manger, jusqu'au moment où un disciple, nommé Ananie (cf. 1er oct.), ayant été prévenu par un Ange, vint lui imposer les mains au Nom de Jésus pour lui rendre la vue, et il le baptisa. Devenu aussitôt un autre homme et rempli de 1 'Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs qui avaient entendu parler de lui comme d'un ennemi acharné des Chrétiens. Ils finirent par se concerter pour le faire mourir; mais, prévenu à temps, Paul put s'enfuir en étant descendu le long de la muraille dans une corbeille. Il se rendit alors en Arabie, à l'est du Jour dain (cf. Gal. 1:17), où il passa deux ans, préparant ses missions dans la retraite, par le jeûne et la prière.
A partir de ce moment, toute sa vie fut entièrement consacrée au service du Seigneur qui l'avait "saisi", allant droit de l'avant, tendu de tout son être, en vue du prix que Dieu réserve, dans le Christ, à ses fidèles serviteurs (cf Phil. 3:14). Il pouvait se vanter d'être "mort à la Loi, afin de vivre à Dieu", proclamant à haute voix : « Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi! » (Gal. 2:20). Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations; et, un jour (9), il fut même ravi jusqu'au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu'aucun homme avant lui n'avait pu entendre (cf IICor. 12). Loin de s'enorgueillir cependant de l'excellence de ces révélations, il ne s'en dépensait que davantage au ministère de l'Evangile, avec une fougue qui lui faisait mépriser tous les risques : Sept fois il fut emprisonné (10), cinq fois flagellé par les Juifs, trois fois battu de verges, une fois lapidé, à trois reprises il fit naufrage. « Voyages sans nombre, dangers des rivières, dangers des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, dangers du désert, dangers de la mer, dangers des faux frères! Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne, le souci de toutes les Eglises! » (IICor. 11:25 -28). De toutes ces faib lesses, il se glorifiait pourtant, et il se complaisait dans les outrages et les persécutions endurées pour le Christ, car le Seigneur lui avait Lui-même déclaré en vision : « Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (II Cor. 12:9). Accomplissant le ministère de la Prédication par des signes, des prodiges et par la puissance de l'Esprit, depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie et aux confins de l'Occident, l'Apôtre se présentait, "faible et tout tremblant", sans que son discours n'eût rien de la sagesse du monde, et ne voulant rien proclamer d'autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (cf. 1 Cor. 2). Il se faisait "tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns", engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu'à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l'Esprit de filiation (cf Gal. 4).
Ayant fait un bref séjour à Damas après sa retraite en Arabie, Paul dut s'enfuir à nouveau et il se rendit à Jérusalem. Comme les fidèles avaient peur de lui et ne pouvaient croire qu'il fût vraiment devenu disciple, Barnabé le présenta aux Apôtres Pierre et Jacques, et se porta garant de l'authenticité de sa vision. Dès lors, Paul allait et venait avec eux, prêchant avec assurance au Nom du Seigneur. Mais, au bout de deux semaines seulement (Gal. 1:18), des Juifs "hellénistes"" ayant formé le projet de le tuer, il fut emmené par des disciples à Césarée, où il s'embarqua pour Tarse, sa patrie.
Peu après, la nouvelle étant parvenue à Jérusalem, que des païens avaient embrassé la foi à Antioche, on y députa Barnabé. Celui-ci y constata la grâce accordée par Dieu et partit chercher Paul à Tarse, et pendant un an ils vécurent à Antioche y instruisant une foule considérable. C'est là que les disciples reçurent pour la première fois le nom de Chrétiens. Un Prophète ayant annoncé qu'une grande famine allait affliger l'Empire, et en particulier la Palestine (49-50), les fidèles d'Antioche firent une collecte et chargèrent Paul et Barnabé de porter ces secours aux frères de Jérusalem. Quand ils furent de retour à Antioche, un jour où la Communauté était en prière, l'Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saül en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. » Après avoir jeûné et prié, les frères leur imposèrent les mains et les envoyèrent en mission. Ils s'embarquèrent à Séleucie pour Chypre. A Salamine, ils se mirent aussitôt à annoncer la Parole de Dieu dans les synagogues, et ils traversèrent l'île, jusqu'à Paphos, où le proconsul romain, Sergius Paulus, embrassa la foi, malgré l'opposition du magicien Elymas que Paul frappa de cécité. De Paphos, ils gagnèrent Pergé en Pamphylie, et de là Antioche de Pisidie, où Paul convertit nombre de Juifs et de prosélytes après avoir prêché le repentir dans la synagogue. Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la Parole de Dieu; et comme les Juifs faisaient opposition à l'Apôtre, en l'interrompant par des blasphèmes, il rétorqua : « Puisque vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien! nous nous tournons vers les païens! » Tout joyeux, les païens qui étaient présents accueillirent sa prédication et embrassèrent la foi. Mais les Juifs ayant gagné les notables, firent chasser de la cité Paul et Barnabé, qui se rendirent alors à Iconium. Ils commencèrent, là aussi, leur prédication par la synagogue, et une grande foule de Juifs et de païens adhérèrent à la foi. Les Apôtres prolongèrent leur séjour, le Seigneur rendant témoignage à leur enseignement par des signes et des prodiges. Cependant leur succès suscita là encore l'opposition des Juifs restés incrédules, et ils durent chercher refuge en Lycaonie. A Lystres, Paul guérit un impotent de naissance, et la foule, prenant les deux Apôtres pour des dieux, voulut leur offrir un sacrifice. Cependant des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconium, et ils réussirent à tourner en haine l'enthousiasme des habitants de Lystres. Paul fut lapidé, puis traîné comme mort en dehors de la ville. Dès qu'il se fut relevé, il partit pour Derbé, où il fit bon nombre de disciples, puis il retourna à Lystres, Iconium et Antioche pour affermir le cœur des croyants, leur disant : « Il faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu. » Dans chaque Eglise qu'il fondait, l'Apôtre désignait des anciens, pour régir la communauté, régler les différents et poursuivre son enseignernemt. Les ayant tous confiés à la protection du Seigneur, ils reprirent le chemin du retour vers Antioche de Syrie.

A leur arrivée, ils rassemblèrent l'Eglise et racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par leur entremise, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi. C'est alors que des frères, venus de Judée, prétendirent qu'il était nécessaire pour les païens convertis de se faire circoncire. Une vive discussion s'ensuivit, et Paul et Barnabé furent envoyés auprès des Apôtres à Jérusalem pour trancher ce litige. Ils y rapportèrent tout ce que Dieu avait accompli parmi les païens et, après avoir statué pour ne pas imposer aux Gentils le fardeau inutile de la Loi, les "colonnes" : Pierre, Jacques et Jean, tendirent la main à Paul et Barnabé, en signe de communion, leur confiant l'évangélisation des païens, tandis qu'eux se réservaient celle des circoncis (Gal. 2).
De retour à Antioche, Paul y annonça assez longtemps la Bonne Nouvelle. C'est alors qu'il blâma Pierre qui, par crainte des fidèles issus du Judaïsme, avait cessé de fréquenter les frères d'origine païenne. Quelque temps après, Paul décida d'entreprendre un second grand voyage missionnaire, pour visiter et encourager les frères dans les villes précédemment évangélisées (de 49 à 53). Etant entré en désaccord avec Barnabé, à propos de Marc qui les avait abandonnés en Pamphylie, ils se séparèrent : Barnabé et Marc partirent pour Chypre, alors que Paul, prenant avec lui Silas (cf. 30 juil.), partit à pied vers le nord. Ils traversèrent la Syrie et la Cilicie, où ils affermirent les disciples, puis visitèrent Derbé, Lystres et Iconium.
A Lystres, ils s'adjoignirent Timothée (cf. 22 janv.), puis, leur mission ayant rencontré des obstacles en Asie et en Bithynie, ils se rendirent à Troas, où Paul eut une vision l'engageant à porter l'Evangile en Macédoine. Parvenus à Philippes, par Samothrace et Néapolis (Thrace), les Apôtres adressèrent la parole, le jour du sabbat, à des femmes qui s'étaient rassemblées hors de la ville pour y prier. Le Seigneur ouvrit le cœur de Lydie, qui se fit baptiser avec tous les siens, et offrit l'hospitalité aux Apôtres. Mais quand Paul eut chassé le démon d'une esclave qui rendait des oracles, ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, livrèrent Paul et Silas aux magistrats, en les accusant de jeter le trouble dans la ville. Ils furent roués de coups et jetés dans un profond cachot, les pieds serrés dans des ceps. Vers minuit, alors que les deux Apôtres chantaient les louanges de Dieu, un violent tremblement de terre ébranla la prison, les liens des prisonniers se détachèrent et les portes s'ouvrirent. Devant ce prodige leur geôlier demanda à recevoir aussitôt le baptême, avec tous les siens. Au matin, les licteurs venus les relâcher, furent effrayés en apprenant quils étaient citoyens romains, et ils leurs firent publiquement des excuses.
Lorsqu'ils arrivèrent à Thessalonique, Paul se rendit, comme de coutume, à la synagogue pour y prêcher d'abord aux Juifs le Christ ressuscité des morts. Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre, ainsi qu'un grand nombre de païens et certaines dames de la haute société. Les Juifs ne se lassaient pas cependant de provoquer des troubles et ils avertirent les autorités, accusant les Apôtres d'agir à l'encontre des édits de l'empereur en proclamant un autre roi : Jésus. Sortant de la ville, de nuit, à la dérobée, Paul et Silas se rendirent à Bérée, où les Juifs accueillirent avec grand empressement leur prédication, et de nombreuses conversions s'ensuivirent. Mais des perturbateurs étant arrivés de Thessalonique, Paul dut partir pour Athènes, laissant Silas et Timothée derrière lui pour confirmer 1'oeuvre accomplie.
Parvenu dans la capitale de l'Hellénisme, Paul fut bouleversé de voir cette ville pleine d'idoles. Il s'entretenait avec les Juifs à la synagogue et chaque jour sur l'agora, avec les passants, philosophes ou curieux à l'affût des dernières nouveautés. Prenant la parole un jour, debout au milieu de l'Aréopage, l'Apôtre leur dit que, parcourant la ville, il avait trouvé un autel portant l'inscription : « Au dieu inconnu ». « Eh bien! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer! » dit-il à haute voix. Et il continua son discours sur le Dieu Créateur du ciel et de la terre, utilisant avec habileté les meilleures intuitions des philosophes païens relativement à la vocation divine de l'homme. Mais quand il se mit à parler d'un homme ressuscité des morts, ses auditeurs se moquèrent de lui, excepté Denys l'Aréopagite (cf. 3 oct.), une femme nommée Damaris (cf. 2 oct.) et quelques autres qui embrassèrent la foi. Quittant alors Athènes, Paul se rendit à Corinthe, où il demeura dans la maison de Priscille et Aquila (cf 13 fév.), qui exerçaient comme lui la profession de fabricants de tentes. Pendant la semaine, il gagnait son pain à la sueur de son front, sans profiter de son droit à vivre de la prédication de l'Evangile, afin de n'être à charge à personne et de ne pas donner à ses opposants prétexte à accusation; et le jour du sabbat, il discourait à la synagogue. Se heurtant une fois encore à l'opposition des Juifs, il se tourna vers les païens, et beaucoup de Corinthiens se firent baptiser. A part de rares exceptions, Paul ne baptisait pas lui-même, car son oeuvre était de "poser des fondements"' par la prédication de la Bonne Nouvelle, et il laissait ses disciples bâtir le Temple de Dieu dans le cœur des fidèles et organiser la communauté ecclésiale. Par la suite, il écrira aux Chrétiens de Corinthe ses deux Epîtres qui nous sont conservées, et peut-être d'autres, pour les réprimander sur les rivalités qui les divisaient, blâmer les pratiques qui s'écartaient de la conduite évangélique et leur enseigner à tout faire "dignement et dans l'ordre", en recherchant les dons spirituels, dont le couronnement est la Charité, pour leur édification commune, en un seul Corps.
Encouragé à persévérer dans sa prédication, Paul resta dans cette ville un an et demi, et c'est là qu'il écrivit sa première Epître, adressée aux Chrétiens de Thessalonique, qui s'inquiétaient sur le sort des défunts lors du retour glorieux du Christ. Les Juifs, insatiables en intrigues, parvinrent à le traduire en justice devant le proconsul d'Achaïe, Gallion, mais celui-ci refusa de prendre parti dans une controverse concernant la Loi, et il le renvoya. Prenant finalement congé des frères de Corinthe, Paul s'embarqua pour Antioche. Faisant halte à Ephèse, il prêcha brièvement à la synagogue, et quitta la ville en promettant à ceux qui l'avaient écouté avec intérêt de revenir bientôt. Effectivement, après avoir passé quelque temps à Antioche, il repartit pour un troisième périple (de 53 à 58). Ayant parcouru la Galatie et la Phrygie en confirmant la foi des disciples, il revint à Ephèse pour y poursuivre l'oeuvre entreprise. Il trouva là une douzaine de Chrétiens, convertis par Apollos, mais qui n'avaient reçu que le baptême de Jean. Dès qu'ils furent baptisés et que Paul leur eut imposé les mains, ils se mirent à prophétiser, remplis de l'Esprit Saint. Pendant trois ans, Paul parla à Ephèse du Royaume des cieux, et comme il se heurtait à l'opposition des Juifs à la synagogue, il prit à part les disciples et compléta leur instruction dans une salle louée. C'est ainsi que la Bonne Nouvelle put se propager dans toute la province d'Asie. De plus l'Apôtre soutenait de loin, grâce à ses lettres, les Chrétiens de Corinthe et de Galatie". Dieu opérait par ses mains de nombreux miracles, à tel point quil suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour qu'ils soient guéris. Un tel succès inquiétait les orfèvres qui vivaient du culte d'Artémis. Ils se soulevèrent, provoquant une grande confusion dans la ville, et la foule traîna les compagnons de Paul au Théâtre. Quand le tumulte eut pris fin, par peur des autorités romaines, Paul décida de partir pour la Macédoine et, exhortant les fidèles de lieu en lieu, il revint à Corinthe où il passa l'hiver (57-58). Il y corrigea les déviations qu'il avait déjà condamnées par lettre, et c'est là qu'il écrivit sa grande Epître aux Romains, qui définit de manière capitale la doctrine du Salut, comme don gratuit accordé par la grâce de Dieu, moyennant la foi en Jésus-Christ.

Ayant reçu les fruits de la collecte destinée aux frères de Jérusalem, il projeta d'aller la leur remettre en main propre, le jour de la Pentecôte. Les Juifs ayant de nouveau suscité un complot contre lui, il voulut s'embarquer pour la Syrie, mais l'Esprit lui dit de s'en retourner par la Macédoine. A Troas, comme il enseignait les frères, toute la nuit, après la célébration de l'Eucharistie, un adolescent, nommé Eutyque, entraîné par le sommeil, tomba du troisième étage. On le releva mort, mais Paul le ressuscita. Il se rendit ensuite à pied à Assos et Myre, puis s'embarqua pour Milet, où les anciens de la communauté d'Ephèse vinrent le voir. Il leur annonça que l'Esprit Saint l'avait averti que chaînes et tribulations l'attendaient à Jérusalem, mais il ajouta : « Je n'attache aucun prix à ma propre vie, pourvu que je mène à bonne fin ma course et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu ». Puis, leur rappelant les labeurs qu'il avait dépensés pour la fondation de leur Eglise, il les exhorta à se sacrifier pour l'édification des fidèles et, après avoir prié à genoux, tous se jetèrent, en sanglots, au cou de Paul pour lui dire adieu.
Passant par Kos, Rhodes et Patare, l'Apôtre fit halte à Tyr pour y enseigner les fidèles, puis il repartit par Ptolémais et continua à pied jusqu'à Césarée de Palestine, où il fut reçu dans la maison de Philippe le Diacre (cf. 11 oct.). Malgré les avertissements du Prophète Agabus, il continua sa marche volontaire vers Jérusalem, disant à ses compagnons qu'il était prêt non seulement à être arrêté, mais encore à mourir à Jérusalem pour le Nom du Seigneur.
Il fut accueilli avec joie par les frères de la Ville sainte et, les anciens s'étant réunis chez Jacques, Paul leur exposa en détail toutes ses missions parmi les païens, et il leur remit l'argent réuni par les jeunes communautés pour venir en aide aux pauvres de Jérusalem. Averti par les Apôtres que les Juifs ne manqueraient pas de l'accuser d'avoir abandonné les pratiques de la Loi, il se joignit alors à un groupe d'hommes qui, tenus par un voeu, allaient offrir un sacrifice au Temple. Lorsque les sept jours de ce voeu touchèrent à leur fin, des Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le Temple, ameutèrent la foule et mirent la main sur lui, en l'accusant de prêcher partout contre le Temple et les prescriptions du Judaïsme. On le traîna hors du Temple, en cherchant à le faire mourir, mais des soldats intervinrent pour le dégager et le portèrent jusqu'aux degrés montant à la forteresse Antonia. Paul, s'adressant en araméen au peuple, réussit à imposer le silence et il raconta sa conversion, mais dès qu'il mentionna sa mission auprès des païens, la foule hurla : « Otez de la terre un pareil individu! Il n'est pas digne de vivre! » Le tribun ordonna de lui donner la question, mais Paul ayant révélé qu'il était citoyen romain, il fut épargné. Le lendemain, il comparut devant le Sanhédrin et déclara qu'il était emprisonné pour son espérance en la résurrection. Ces paroles suscitèrent une querelle entre Saducéens et Pharisiens, qui étaient justement divisés sur cette question, et il fut reconduit à la forteresse. Le Seigneur lui apparut la nuit suivante, et lui dit : « Courage! de même que tu as rendu témoignage de Moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome. » Le tribun, ayant appris que les Juifs avaient fomenté un complot pour le tuer, fit transférer Paul, sous bonne escorte, à Césarée, où résidait le procurateur Félix. Le grand prêtre et quelques anciens vinrent y déposer contre lui, mais Paul démontra que sa conduite n'était en rien condamnable, tant au regard des lois romaines que du Judaïsme. Félix reporta l'affaire jusquau retour du tribun Lysias et, entre temps, il vint avec sa femme écouter le prisonnier parler du Seigneur Jésus; mais dès que Paul évoqua la continence et le Jugement à venir, Félix le renvoya effrayé. L'Apôtre resta deux années prisonnier à Césarée, jusqu'à ce que Porcius Festus, ayant succédé à Félix (60), voulût le transférer à Jérusalem pour y être jugé; mais Paul en appela à l'empereur, en qualité de citoyen romain. Il comparut devant le roi
Agrippa, venu à Césarée saluer Festus, et, après avoir entendu son apologie, ce dernier déclara qu'il aurait pu être relâché s'il n'en avait appelé à César.
Embarquant avec son escorte de soldats et quelques disciples, ils parvinrent à Myre en Lycie, où ils trouvèrent un navire en partance pour l'Italie. C'est à grand peine qu'ils arrivèrent au sud de la Crète, et, ne voulant pas y passer l'hiver, ils reprirent la route malgré les avertissements de Paul. Peu après, le navire fut pris dans une violente tempête. Alors qu'on avait perdu tout espoir de salut, Paul annonça qu'un Ange lui était apparu pour l'avertir que Dieu lui accorderait la vie sauve, ainsi qu'à tous les passagers, car il convenait qu'il parvînt à Rome. Au bout de quatorze jours, le navire échoua à Malte, où les rescapés purent passer l'hiver. Ils reprirent la mer trois mois plus tard et, passant par Syracuse et Rhégium, abordèrent. au port de Puteoli (Puzzoles), puis gagnèrent de là Rome à pied, par la voie Appia. Des frères, informés de sa venue, vinrent à la rencontre de l'illustre prisonnier et, une fois parvenu dans la capitale, Paul put jouir d'un régime de faveur, logeant dans un appartement où il pouvait recevoir librement des visiteurs. C'est pendant cette détention de deux ans (61-63) qu'il écrivit ses Epîtres aux Eglises de Colosses, (Philippes) et Ephèse, dans lesquelles il évoque toute la profondeur du Mystère du Christ, tenu caché en Dieu depuis l'origine et révélé, à l'accomplissement des temps, afin qu'en Lui, en qui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, soient réconciliés par la Croix, et que les hommes deviennent fils adoptifs de Dieu par la grâce du Saint Esprit. Prescrivant inlassablement aux Eglises de tout accomplir dans l'ordre et la charité, l'Apôtre exhortait ses disciples à revêtir l'Homme Nouveau, afin que, grandissant dans la charité et la vérité de l'Evangile vers Celui qui est la Tête, ils réalisent la plénitude du Corps du Christ.

Le procès devant le tribunal de l'empereur s'étant terminé par un non-lieu, Paul fut libéré et, de Rome, il se rendit peut-être en Espagne, comme il le désirait depuis longtemps (cf. Rom. 15, 24) (13). Il semble qu'il ait fait ensuite un autre voyage en Orient, passant par la Crète, l'Asie Mineure, Troas et la Macédoine, comme en témoignent ses Epîtres à Timothée et à Tite. De nouveau arrêté (67), dans des circonstances qui sont restées inconnues, il fut conduit à Rome, seul avec Luc, et soumis à une réclusion de beaucoup plus pénible que lors de son premier emprisonnement. Du fond de son cachot, insalubre, froid, ténébreux et humide, l'Apôtre écrivait : « Le moment de mon départ est venu. J'ai combattu le bon combat jusqu'au bout, j'ai achevé ma course. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice... » (II Tim. 4:7). Après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, il fut décapité, sur la route d'Ostie, à quelque distance de la ville. On rapporte que la tête de l'Apôtre rebondit à trois reprises sur le sol et que trois sources jaillirent là (14).
9). Vers l'an 44, à Antioche, semble-t-il.
10). D'après le témoignage de St. Clément de Rome.
11). C'est-à-dire des Juifs de la Dispersion, qui parlaient le grec.
12). Selon certains, c'est alors qu'il écrivit aussi son Epître aux Philippiens, qui, selon d'autres, doit être rangée parmi les Epîtres de la Captivité.
13). Le récit des Actes des Apôtres s'interrompt sur la captivité de Paul à Rome.
14). Les chefs des Saints Apôtres Pierre et Paul sont conservés dans la basilique Saint-Jean du Latran; une partie du corps de St. Paul se trouve sous l'autel de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, et l'autre, avec le corps de St. Pierre, sous l'autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican. La fête d'aujourd'hui commémore, depuis le IVe s., le transfert des corps des deux Coryphées à la catacombe de St. Sébastien, sur la voie Appia, pour échapper à la profanation, lors de la persécution de Valérien (258). Le calme revenu, l'Evêque Silvestre les restitua à leurs sépultures d'origine.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

CATECHESE (Cliquer sur le lien

ci-dessous):

Sur quelle pierre le Christ a-t-il fondé Son Eglise,
 
ou
exégèse des pères de l’Eglise sur Matthieu 16:18

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

En ce temps-là, Jésus vint aux environs de Césarée de Philippe, et il interrogeait ses disciples disant : "Quel est celui que les hommes disent être le Fils de l'homme ?"
Ils dirent : " Les uns Jean le Baptiste, d'autres Élie, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. "
Il leur dit : " Et vous, qui dites-vous que je suis ? "
Simon Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. "
Jésus lui répondit : " Tu es heureux, Simon Bar-Jona, car ce ne sont ni la chair ni le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "

En vérité, je te le dis : Tu est Pierre,
et sur cette pierre je bâtirai mon Église,
et les portes de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle.
(Matthieu 16:18)

 

Fête des douze apôtres (Juin 30)

Le 29 Juin et le 30, tous à la Fête de St Pierre et Paul, Princes des Apôtres et à la Fête des Saints Apôtres, Piliers de l'Eglise du Christ

Lectionnaire pour la Quadisha  Qurbana

(Divine Liturgie):

  •  
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28-13: 10 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Luc 6:12-26 :
  • 12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
  • 13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :
  • 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
  • 15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote,
  • 16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.
  • 17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.
  • 18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé.
  • 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
  • 20 Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
  • 21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
  • 22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
  • 23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
  • 24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
  • 25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
  • 26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.
  •  

Charité parfaite et docilité de l'âme

 

« La charité est parfaite lorsqu’elle est absolue docilité, acquiescement doux, tranquille et généreux à toutes les conduites et a toutes les volontés de Dieu.

La charité qui choisit, qui s’attarde, qui se fait prier, qui gémit ou qui laisse apercevoir des velléités de résistance, cette charité-là n’est pas la perfection.

La charité doit être continue, prompte, facile, joyeuse, elle doit donner sans compter, car Dieu aime celui qui donne avec joie (2 Co 9, 7).

Elle est parfaite lorsqu’elle embrasse toute la vie, lorsqu’elle enveloppe tous nos actes et que rien n’échappe à sa souveraineté.

Elle est parfaite lorsqu’elle tient l’âme très haute, au-dessus de toute recherche, de toute émotion, au-dessus de l’apparente et perfide séduction de tout le multiple, de tout ce qui est extérieur, de tout le créé, de tout le sensible et de tout ce qui est personnel.

La charité constitue notre vraie et spirituelle virginité qui est de n’accueillir en notre âme que Dieu et ce qui vient de lui. »

(Dom Paul Delatte (1838-1937).)

« Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde »

Le Seigneur a dit à ses apôtres : 
-« Vous êtes la lumière du monde ». 

Comme elles sont justes les comparaisons que le Seigneur emploie pour désigner nos pères dans la foi ! 

Il les appelle « sel », eux qui nous enseignent la sagesse de Dieu, et « lumière », eux qui chassent de nos cœurs l'aveuglement et les ténèbres de notre incrédulité. 

C'est donc à juste titre que les apôtres reçoivent le nom de lumière : ils annoncent dans l'obscurité du monde la clarté du ciel et la splendeur de l'éternité. 

Pierre n'est-il pas devenu pour le monde entier et pour tous les fidèles une lumière, quand il a dit au Seigneur : 
-« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ? (Mt 16,16) 

Quelle plus grande clarté le genre humain aurait-il pu recevoir, que d'apprendre par Pierre que le Fils du Dieu vivant était le créateur de sa lumière ? 

Et saint Paul n'est pas une moins grande lumière pour le monde : alors que toute la terre était aveuglée par les ténèbres de la malfaisance, il est monté jusqu'au ciel (2Co 12,2) et, à son retour, il a révélé les mystères de la splendeur éternelle. 

C'est pourquoi il n'a pu ni se cacher, telle la ville fondée sur une montagne, ni se laisser mettre sous le boisseau, car le Christ, par la lumière de sa majesté, l'avait enflammé comme une lampe de choix, remplie de l'huile du Saint-Esprit. 

C'est pourquoi, mes bien-aimés, si, renonçant aux illusions de ce monde, nous avons à cœur de rechercher la saveur de la sagesse de Dieu, goûtons au sel des apôtres.

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque .(trad. in Kephas, vol. 1, p. 554 rev.) 

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"Você é o sal da terra. Você é a luz do mundo »

O Senhor disse aos seus apóstolos:
- "Você é a luz do mundo".

Quão corretas são as comparações que o Senhor usa para designar nossos pais na fé!

Ele os chama de "sal", aqueles que nos ensinam a sabedoria de Deus e "luz", que expulsam de nossos corações a cegueira e as trevas de nossa incredulidade.

É, portanto, justamente, que os apóstolos recebem o nome de luz: eles anunciam nas trevas do mundo a clareza do céu e o esplendor da eternidade.

Pedro não se tornou para todo o mundo e para todos os fiéis uma luz quando disse ao Senhor:
"Você é o Cristo, o Filho do Deus vivo"? (Mt 16,16)

Que maior clareza poderia receber a raça humana do que aprender com Pedro que o Filho do Deus vivo era o criador de sua luz?

E São Paulo não é uma luz menor para o mundo: enquanto toda a terra estava cega pelas trevas do mal, ele subiu ao céu (2Co 12,2) e em seu retorno ele revelou os mistérios do eterno esplendor.

É por isso que ele não podia esconder-se, como a cidade fundada em uma montanha, nem deixar-se colocar debaixo do alqueire, porque Cristo, pela luz de sua majestade, o inflamou como uma lâmpada de escolha, preenchido com o óleo do Espírito Santo.

Portanto, meu amado, se, abandonando as ilusões deste mundo, tivermos a intenção de buscar o sabor da sabedoria de Deus, provemos o sal dos apóstolos.

São Máximo de Turim (? -v., 420), bispo (em Kephas, vol. 1, p. 554 rev.)

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" You are the salt of the earth. You are the light of the world "

The Lord said to his apostles:
-" You are the light of the world ".

How right are the comparisons that the Lord uses to designate our fathers in the faith!

He calls them "salt," they who teach us the wisdom of God, and "light," who drive out of our hearts the blindness and darkness of our unbelief.

It is therefore rightly that the apostles receive the name of light: they announce in the darkness of the world the clarity of the sky and the splendor of eternity.

Did not Peter become for the whole world and for all the faithful a light, when he said to the Lord:
- "You are the Christ, the Son of the living God"? (Mt 16,16)

What greater clarity could the human race have received than to learn from Peter that the Son of the living God was the creator of his light?

And Saint Paul is not a lesser light for the world: while all the earth was blinded by the darkness of evil, he ascended to heaven (2Co 12,2) and on his return he revealed the mysteries of eternal splendor.

That is why he could neither hide himself, such as the city founded on a mountain, nor let himself be put under the bushel, because Christ, by the light of his majesty, had inflamed him like a lamp of choice, filled with the oil of the Holy Spirit.

Wherefore, my beloved, if, giving up the illusions of this world, we have at heart to seek the taste of the wisdom of God, let us taste the salt of the apostles.

St. Maximus of Turin (? -v., 420), bishop (in Kephas, vol 1, p 554 rev.)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Prière à SAINT JOSEPH

 

pour trouver un logement

Glorieux et bon Saint Joseph,

Tu as connu toutes les tribulations pour trouver un logement pour Marie et Jésus. Souviens-toi de tes soucis pour eux, de tes démarches et des portes fermées que tu as trouvées alors que tu accompagnais l’Enfant Jésus sur les routes du recensement puis de l’exil et enfin du retour au pays.

Dans la précarité, tu as toujours veillé à ce que les conditions matérielles expriment ton amour et ta sollicitude, ta présence fidèle et ta protection envers Marie et Jésus.

Veille sur mes démarches pour trouver un logement, qu’elles se déroulent facilement et dans la clarté, en particulier veille sur mes relations avec les propriétaires et les conditions du bail.

Que cette nouvelle habitation soit un endroit accueillant, paisible, avec un bon voisinage et de bonnes relations entre tous.

Que tous ceux qui viendront chez moi (chez nous), soient accueillis par ta présence. Introduis en ce lieu l’amour de Jésus et de Marie.

Amen

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.
The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of
Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise" 

(St Ignace d'Antioche)

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III

In Mémoriam:
De regrettée mémoire: Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, défunt Catholicos de l'st et Métropolite du Malankare en visite au Pape de Rome 

Em memória:
Na memória tardia: Sua Santidade Baselios Marthoma Paulos II, falecido Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare visitando o Papa de Roma

In Memoriam:
In late memory: His Holiness Baselios Marthoma Paulos II, late Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare visiting the Pope of Rome

In Mémoriam:
En memoria tardía: Su Santidad Baselios Marthoma Paulos II, difunto católico de Oriente y metropolitano de Malankare visitando al Papa de Roma

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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