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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 12:46

 

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS

 

LITURGIQUES

 

 

au Monastère * De

 

Chandai (61/27)

 

et à Jauldes ¤ (16) du début

 

Février au début Mars:

 

(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
¤DIMANCHE 14, 5ème dimanche du Grand Carême(Du Bon Samaritain / Fête de St Joseph)

 

¤ Dimanche 19 Février, Fête de Saint Joseph
9h, Départ du Monastère pour l'Aumônerie des Africains de la Région de Chartres (Adresse au 0648899489 par SMS, Merci)
 
INSCRIPTIONS:
 
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
 
Miséricorde,Brévilly,4
 
61300 CHANDAI.(FRANCE)
 
Tel: 02.33.24.79.58
 
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
Samedi 1er Avril Messe à 10h30,
Baptême de Anselme à 15h...
 
DIMANCHE 2 AVRIL
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 
-Au Monastère de Chandai( 61), Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
et aux Saints fondateurs de l'Eglise des Gaules et de l'Eglise-mère du Kérala:
(Prêtres en présence : Mor Philipose...)
 
¤ Lundi Saint (29 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...
¤ Mardi Saint (30 Mars), Quadisha Qurbana (Sainte Messe) à 10h30...

 

 
 
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
 
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... Pour ceux qui viennent de loin, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
ADRESSE EN NORMANDIE:
* Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
 
 




NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):


◇ JAULDES :
- Dimanche 12 Mars à 10h30, Quadisha Qurbana suivie du Sacrement des Malades et d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ( Desservant Mor Philipose et le Frère Ruben-Marie, Diacre)

- Dimanche 26 Mars à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )


ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Samedi 11 Mars à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13



* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).





ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)





ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294), moine Ruben-Marie (Diacre) 33 (0)780134610 / 0612648149
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Explications et programme de 
Syro-Orthodoxe 
SOYEZ TOUS PRESENTS, en tout ou en partie POUR LA RETRAITE DE GUERISON DE LA SEMAINE SAINTE
La Semaine sainte selon la tradition Syro-Orthodoxe commence le soir du dimanche des Rameaux (La Vigile).
Ici commence donc le début de la Semaine sainte appelée aussi ''la semaine de la douloureuse passion du Seigneur'' [ en syriaque : shabtho d'Hasho] , on célèbre l'office 'des Lumières' [nahire] et on lit l'évangile qui raconte la parabole des 10 jeunes filles (cf. Mathieu chapitre 25, verset 1-13), c'est pour cela qu'on l'appelle également l'office de 'l'Avènement de l'époux' [en syriaque : wahdeh dalmino]
 
 
* Lundi Saint
 
* Mardi Saint
 
* Mercredi Saint, appelé aussi "mercredi des mouvements'' [en syriaque : zawhe] parce qu'on fait mémoire des débuts du complot contre Jésus-Christ, notamment la trahison de Juda l'Iscariote {cf. Mathieu, chapitre 26, verset 1-5 ; Marc chapitre 14, verset 1-2 ; Luc chapitre 22, verset1-2 et Jean chapitre 11, verset 45-57}
 
* Jeudi Saint, appelé aussi ''Jeudi des Pâques" [ en syriaque : Hamsho d'fesho] (L'ancienne et la nouvelle Pâque) ou encore ''Jeudi des Mystères'' [ en syriaque :Hamsho d'Rozé] : le matin on célèbre la Divine Eucharistie en mémoire de l'Institution de l'Eucharistie et du Sacerdoce par Jésus au Cénacle (Qui est situé là où se trouve le Monastère Syriaque-Orthodoxe de l'Eglise patriarcale d'Antioche de Saint Marc à Jérusalem) et le soir, nous célébrons l'Office Liturgique du "lavement des pieds des disciples" [ en syriaque : Shiyoghto]
 

¤Jeudi saint (6 Avril) FÊTE DE L'INSTITUTION DU SACERDOCE ET DE L'EUCHARISTIE.

Quadisha Qurbana à 10h30 , repas festif offert par les fidèles en l'honneur de leurs prêtres et Service de l'Après-midi à 15h (Lavement des pieds)
* Vendredi Saint appelé aussi "de la Crucifixion'' [ en syriaque :da Zqifoutho] est le jour du crucifiement de Jésus-Christ. L'après-midi on célèbre l'office "d'Adoration de la Croix glorieuse" [ en syriaque :seghedto da Slibo]

¤Vendredi Saint (7 Avril), 15h,suivant l'usage local, chemin de Croix suivit du Service Liturgique Syriaque à la Sainte Croix, de la Communion aux "Prés-Sanctifiés".

 
* Samedi Saint est appelé Samedi de "Lumière" [ en syriaque: nouhro ou bien da Sbartho] qui annonce déjà la bonne nouvelle de la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ d'entre les Morts lorsqu'il "descend aux "enfer" (Shéol) pour annoncer aux morts la Bonne Nouvelle du Salut.
En ce jour-là on célèbre l'Eucharistie divine le matin .
Le soir on commence par l'Office Liturgique du soir qui proclame la Résurrection du Seigneur. On bénit le feu nouveau et, selon la tradition locale, on célèbre une première Messe de la Résurrection à minuit .

¤Samedi Saint:

- Messe à 10h30 pour les défunts

- 21h, bénédiction du feu nouveau,

Acclamation Pascale et veillée.

 
* Dimanche de Pâque, comme chacun sait, c'est la fête de "la Résurrection glorieuse du Seigneur" [ en syriaque: Qiomto d'Moran] . La célébration se fait le matin du Dimanche.

✥ DIMANCHE 12 AVRIL , PÂQUES

-Messe à 10h30, programme habituel.

 
 
La salutation pour Pâque est:
 
En syriaque : "Qom Moran men qabro" (Notre Seigneur est ressuscité)
et on répond: "shariroyith qom" (En vérité il est ressuscité).
 
Le bonheur du Carême
La bonne conscience : 

On présente souvent le jeûne, en particulier celui qui se pratique dans les grandes quarantaines liturgiques, comme une obligation religieuse.

Celui ou celle qui respecte cette « obligation » se sent quitte et en règle, « orthodoxement correct », ce qui confine au pharisaïsme. Mais les fruits sont un peu moroses…

 

La liberté de l’âme:

On peut présenter le jeûne comme un exercice favorisant l’attention et la vigilance de l’esprit ; comme un renoncement libérateur aux chaînes alimentaires, sexuelles, culturelles et affectives qui nous tiennent ; comme un changement de régime pour se nourrir « non seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur ». Tout cela est vrai.

 

Le jeûne par amour:

Toutefois, le jeûne véritable est inspiré par l’amour.

Tu aimes tellement ton Seigneur, sa personne divine, sa parole, son exemple, le témoignage de ses saints de génération en génération, que tu lui consacre sans effort le meilleur de toi-même.

Le jeûne et toute l’expérience du carême, particulièrement celui de Pâques, est le témoignage de notre préférence absolue pour Dieu et pour sa parole, pour son amour et sa présence dans notre vie.

Parce que nous aimons notre Maître, nous lui donnons la première place et nous ne nous laissons par rien distraire de cet amour.

 

L’enthousiasme:

Les saints ne se privent de rien. Ils oublient seulement l’heure du repas ; ils oublient de boire et de manger.

Soit, le souvenir de leurs péchés, c’est-à-dire le regret d’avoir été infidèles à l’amour de leur Maître et pour lui, leur coupe littéralement l’appétit et la soif. Soit, la ferveur, l’émerveillement, l’état d’enthousiasme charismatique à l’égard du Sauveur les nourrit et les abreuve, comme ce cerf altéré dont parle un psaume et qui se désaltère en Dieu seul.

 

Le plaisir en Dieu:

Ainsi, le carême, le jeûne, la veille, les prosternations, ne relèvent d’aucune obligation ; ils ne relèvent que de l’amour.

Et si nous faisons vraiment l’expérience de cet amour, le carême devient en temps exceptionnel de grâce et de légèreté.

Ce n’est que du bonheur et que de la joie de vivre enfin, au moins pendant une parenthèse de quarante jours, dans la fréquentation quotidienne de la personne que l’on aime. Loin de toute frustration, c’est le temps où tu trouves ton plaisir en Dieu, comme dit encore un psaume…

(Auteur: Père Marc-Antoine / Source : "Sagesse Orthodoxe")

Aujourd'hui Mardi 14 MARS 2023,

à partir des premières vêpres du Mercredi 15, nous entrons en mi-Carême

 


Chers amis. Aloho m'barekh .

 

La Mi-Carême arrive le 25ème jour du carême, qui est toujours célébré un mercredi à la mi-carême. 

C'est l'un des rares jours du Grand Carême où le Saint Qurbana soit partout célébré un jour de la semaine autre que le dimanche ou le samedi (Cependant, nous célébrons quotidiennement la Messe en notre Monastère pendant tout le Carême)

En ce jour, on fait une une procession autour de l'église en portant la croix. 

Cette procession est suivi par une exaltation de la croix (Sleeba Aaghosham) face aux quatre points cardinaux: Est, Ouest, Nord et Sud. 

Ensuite, la croix est placée disposée sur un golgotha symbolique décoré d'un tissus rouge (Jésus est le Roi des Martyrs) au milieu de l'église . 

Cette pieuse installation demeure jusqu'à la fête de l'Ascension de notre Seigneur, qui a lieu 40 jours après le Kyomtha (Fête de la Résurrection, autrement connu sous le nom de Pâques).

 

Cette exaltation de la croix est  évidemment en lien direct avec la lecture de l'Évangile du Carême en Saint Jean , chapitre 3, versets  14 et 15 dit :

14 "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle".

 Moïse éleva en effet le serpent de bronze vers le milieu de la période de l'Exode, ce cheminement des Israélites qui allaient de l'esclavage vers la terre qui leur avait été promise par Dieu. 

 

Au Livre des Nombres (21:8), nous lisons:
"L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie."
(21:9)

:
"Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie."

 

De même, au milieu de notre cheminement de Carême. au milieu de notre voyage quadragésimal vers Pâques, nous devons aussi élever la croix pour que ceux qui sont mordus à l'extérieur par le démon ou le péché puissent la regarder, trouver en Lui le Médecin de nos Corps, de nos âmes et de nos esprits la guérison et gagner cette vie éternelle  qu'Il nous a acquit par la croix pour que mourant aux "oeuvres de mort", aux œuvres de ténèbres, nous ressuscitions en lui pour la vraie vie qui est en Dieu.

En cette mi-carême, conformément au calendrier liturgique de l’Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, nous célébrons l'exaltation de la Sainte-Croix et commémorons le roi Abgar et Saint Habib d'Édessa ainsi que la commémoration des innocents martyrs chrétiens syriaques (phelgo d'sawmo, Hido dhewyo danhosho Slibo, dukhrono de Mor Abgar u Mor Habib, dukhron sohde Suryoye brire).

Notre Monastère Métropolitain de cette Eglise locale fondée pour l'Europe et ses missions grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe de l'Inde) est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

Dans l'amour, la loyauté et l'union spirituelle à l'Eglise-mère , en ce cœur du Grand Carême, chers amis de France et de nos mission au Cameroun, au Brésil , au Pakistan et en Amérique Latine prions pour que l’unité du Témoignage soit bientôt une réalité, pleurons nos péchés, prions et agissons pour que les Eglises de notre Antique et Vivifiante Tradition Syrienne Orthodoxe soient plus missionnaires parce que transparentes de Celui qui s'adressait à Son Père: "Comme Vous et moi, Père, nous sommes Un, qu'ils soient uns afin que le monde croie".

 

+Mor Philipose, métropolite.

LECTURES DU JOUR
Soirée (Le 9 au Soir en vigile.)
Saint Matthieu 17: 22-27
Matin (Le 10 au matin)
Saint Jean 3: 13-21

Lecture de l'Ancien Testament
Nombres 21: 4-9
Psaumes 34: 1-9
Zacharie 12: 6-14

 

Saint Qurbana:
Lecture du Nouveau Testament
Actes 15: 22-33
II Corinthiens 9: 1-15
Lecture de l'Évangile
Saint Jean 3: 13-21

 

Quatrième mercredi du Grand Carême (mi-carême)

Saint Qurbana

    • Actes15: 22 -33 :
  • 22 Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’autorité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
  • 23 Voici ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut !
  • 24 Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
  • 25 nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul,
  • 26 eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • 27 Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
  • 28 L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent :
  • 29 vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! »
  • 30 On laissa donc partir les délégués, et ceux-ci descendirent alors à Antioche. Ayant réuni la multitude des disciples, ils remirent la lettre.
  • 31 À sa lecture, tous se réjouirent du réconfort qu’elle apportait.
  • 32 Jude et Silas, qui étaient aussi prophètes, parlèrent longuement aux frères pour les réconforter et les affermir.
  • 33 Après quelque temps, les frères les laissèrent repartir en paix vers ceux qui les avaient envoyés.
    •  
    • 2 Corinthiens 9: 1-15 :
  • 01 Au sujet du service destiné aux fidèles de Jérusalem, je n’ai plus besoin de vous écrire,
  • 02 car je connais votre ardeur et, pour vous, j’en tire fierté devant les Macédoniens. Je leur dis que la Grèce se tient prête depuis l’an dernier, et votre zèle a stimulé la plupart d’entre eux.
  • 03 Je vous envoie cependant les frères pour que la fierté que nous mettons en vous ne soit pas, sur ce point-là, vidée de son sens ; je vous les envoie pour que vous vous teniez prêts comme je le disais,
  • 04 et pour éviter que, si jamais des Macédoniens viennent avec moi et ne vous trouvent pas prêts, cette situation ne tourne à notre honte – sans parler de la vôtre !
  • 05 J’ai donc estimé nécessaire d’inviter les frères à nous devancer chez vous, et à organiser d’avance votre largesse, promise depuis longtemps : ainsi, quand elle sera préparée, ce sera une vraie largesse, et non une mesquinerie.
  • 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
  • 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
  • 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
  • 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
  • 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
  • 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
  • 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
  • 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
  • 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
  • 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.
    •  
    • St. Jean 3:13-21 :
  • 13 Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
  • 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
  • 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
  • 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
  • 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
  • 18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
  • 19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
  • 20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
  • 21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
    •  

______________

 

Tradition de la correspondance

entre Jésus et le

Roi Abgar V d'Edesse

L'histoire de l'évangélisation de la ville d' Edesse et sa région est étroitement liée à celle du grand roi Abgar V d'Edesse.

 

 

Le royaume d'Osroène

 

L'historien Eusèbe, évêque de Césarée (265 à 339 AD), a écrit dans son " Histoire ecclésiastique " que les archives d'Édesse contiennent une copie d'une correspondance échangée entre Abgar d'Edesse et Jésus.

 

Eusèbe précise que Thomas l'Apôtre, en l'an 29, lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Addaï en syrien), Jude fils d'Alphée, le cousin de Jésus.

 

Eusèbe a copié les deux lettres dans le texte de son Histoire.

 

A l'heure actuelle, nous possédons non seulement un texte en syriaque, mais aussi une traduction arménienne, deux versions grecques indépendantes, plus courtes que le syriaque, et plusieurs inscriptions sur la pierre, qui sont discutées dans deux articles dans le " Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgies ".

 

La correspondance est composée de la lettre d'Abgar et la réponse dictée par Jésus.

 

Voici le texte de cette correspondance :

 

" Abgar Oukkama à Jésus, le bon médecin qui est apparu dans le pays de Jérusalem, salutation. J'ai entendu parler de toi et de tes guérisons effectuées, que tu n'utilises ni médicaments ni racines, mais par ta parole, tu fais voir les aveugles et marcher les boiteux, tu purifies les lépreux, fais entendre les sourds. Comment par ta parole, tu guéris les esprits des malades et ceux qui sont tourmentés par les démons, et que tu ramènes les morts à la vie. Et après avoir entendu toutes ces choses que tu fais, je conclus que l'une des deux choses doit être vraie : soit tu es descendu du ciel, ou bien tu es le fils de Dieu. Je t'écrit donc pour te demander si tu veux prendre la peine de venir à moi, qui t'adore, et guérir tout le mal dont je souffre, selon la foi que j'ai en toi. J'ai entendu dire que les Juifs murmurent contre toi et te persécutent, qu'ils cherchent à te crucifier pour te détruire. Mais je possède une petite ville, elle est jolie et assez grande pour nous deux à vivre en paix. "

Quand Jésus reçu la lettre, dans la maison du grand prêtre des Juifs, il dit à Hannan, le secrétaire, " Va, toi, et dis à ton maître qui t'a envoyé à moi " :

" Heureux es-tu qui a cru en moi sans m'avoir vu. Car il est dit à mon sujet, que ceux qui m'ont vu, ne veulent pas croire en moi, et que ceux qui ne m'ont pas vu, veulent croire et être sauvés. Mais au regard de ce que tu m'as écrit, que je devrais venir à toi, il est nécessaire pour moi de remplir toutes choses ici pour lesquelles j'ai été envoyé, et après je monte à nouveau vers mon Père qui m'a envoyé. Quand je serai monté auprès de lui, je t'enverrai un de mes disciples, qui peut guérir toutes tes souffrances et te redonner la santé, et convertir tous ceux qui sont avec toi pour la vie éternelle. Et ta ville sera bénie à jamais, et l'ennemi ne la prendra jamais. "

 

On remarquera qu’Eusèbe dans son " Histoire ecclésiastique " ne parle pas d'une image de Jésus sur un linge.

( Icône d'Abgar tenant le Mandylion – Encaustique, Xème siècle, monastère Sainte-Catherine - Mont Sinaï )

La tradition d'Abgar

Abgar dépêcha Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait à Jésus de venir à Édesse pour le guérir.

 Hannan était un peintre, et au cas où Jésus refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire son portrait et de le lui apporter. Hannan trouva Jésus, mais il était entouré d'une grande foule et il ne put l'approcher.

 Il voulut faire son portrait, mais n'y parvenait pas " à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce ". Voyant qu' Hannan désirait le peindre, Jésus demanda de l'eau, lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge ses traits restèrent fixés. C'est pourquoi cette image est connue sous le nom de " Mandylion " (Mouchoir).

Jésus le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre Jésus refusait d'aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur le portrait miraculeux de Jésus, Abgar fit écrire ces paroles :

" O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra pas ". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d'une des portes de la ville, et y fit placer la Sainte Image.

 

L'image refait surface en 525 AD, lors d'une crue du Daisan, affluent de l’Euphrate, dont l'inondation détruit la ville d’Édesse. Cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée.

Lors de la reconstruction de la ville, est découvert un linge, portant les traits d’un visage, caché dans une niche maçonnée au-dessus de la porte ouest. Ce linge est alors identifié au portrait offert à Abgar. L’empereur Justinien fait construire, en son honneur, la basilique Sainte-Sophie d’Édesse, qui conserve le linge enfermé dans un reliquaire, à l‘intérieur d‘une chapelle à droite de l’abside.

En 544, durant le siège de la ville par le roi perse Chosmès, à peine le Mandylion est-il montré du haut des remparts, que c’est la débâcle parmi les assiégeants.

Au cours de la période allant de 544 à 944, la notoriété du Mandylion se répand dans tout l'empire de Byzance. L‘autorité centrale ne peut l'ignorer.

Dans la dernière année de son règne, l’empereur romain Lécapène Ier (920 à 944) envoie le général Jean Curcas à Édesse. Après un siège rapide, il contraint la ville à céder le Mandylion. Au cours d’un voyage triomphal, le linge est transporté à Constantinople, où il arrive le 15 août 944. Il sera conservé dans la chapelle du Phareet jusqu'en 1204.

En 1146, les Turcs s'emparent d'Édesse et la basilique Sainte Sophie est détruite.

Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la quatrième croisade en 1204 et réapparaît en tant que relique, conservée par Saint Louis, à la Sainte Chapelle.

Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.

(Copie du Mandylion, au centre de l'immense croix ornée de joyaux qui se trouve au milieu de l'abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe à Ravenne)

La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIème siècle, située àClassis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne en Italie, aujourd'hui ensablé.

Commencée par l'évêque Ursicinus, la basilique fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.

Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis, signifiant « ville de la flotte », qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIème siècle.

( Abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe

Le point au centre de la croix est la copie du Mandylion.  )

Saint Abay, lui, était un Persan qui rendit le témoignage suprême du  martyre en l'an 352 A.D.

 

Ce saint était le fils de parents païens nommés Adwar Faresgardin et Astina; ceux-ci lui donnère comme prénom "Mhir Schobur".

 

Son père était chef de l'armée perse lorsqu'il a mena une attaque contre Nisibe (maintenant: Nusaybin en Turquie).

 

Le saint accompagnait son père et a voyagait avec lui. Quand ils arrivèrent à la ville de Dara, Mhir Schobur et ses amis partirent à la chasse, et ils vinrent à Kilith.

 

Ils y rencontrèrent le Père-abbé de moines qui s'appelait Mor Abay. Ils se mirent à l'écouter et voulurent être enseignés par lui pour étudier la foi chrétienne, catéchumènes, ils furent agréés pour recevoir le Saint Baptême. Dès ce jour-là, Mhir Schobur entra au Monastère et devint  le moine, "Abay".

 

Quand son père entendit cette nouvelle, furieux, il envoya des soldats dans les villages autour de Savur où il  tua 5000 Hermètes; Abay, son fils, était parmi les victimes de ce massacre.

 

Après que le père eut tué son fils, il fut frappé d'une maladie incurable.

 

C'est alors que le saint martyr, Abay, apparu dans un rêve à sa mère et lui a dit: "Apportez mon père à l'endroit où je suis mort. Frottez la terre sur laquelle mon sang coulait sur son corps et il sera guéri".

Après que les instructions de St. Abay aient feussent observervées, son père trouva effectivement la guérison.

En conséquence, son père se convertit à son tour et confessa au Christ, puis vendit secrètement toutes les possessions qu'il avait à Tikrit (maintenant: l'Irak).

 

Avec l'argent, il  construisit un monastère au nord de Kilith, et se fit moine lui aussi. Il travailla comme membre de ce monastère jusqu'à sa mort.

 

Quatrième samedi du Grand Carême

  • Saint Qurbana
    • Actes 16: 8-15 :
  • 08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
  • 09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
  • 10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
  • 11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,
  • 12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville
  • 13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.
  • 14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
  • 15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.
    •  
    • I Corinthiens 9: 14-27 :
  • 14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.
  • 15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.
  • 16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
  • 17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
  • 18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
  • 19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
  • 20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.
  • 21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.
  • 22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
  • 23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
  • 24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
  • 25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
  • 26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
  • 27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
    •  
    • Saint Luc 9:10-17 :
  • 10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
  • 11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
  • 12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
  • 13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
  • 14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
  • 15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
  • 16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
  • 17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
Traverser un désert, poussés par l’Esprit

Auteur: Olivier de Framond, Source : (Jardinier de Dieu"

Devenir fils et fille bien-aimé de Dieu, voilà ce à quoi le Ressuscité de Pâques nous appelle.

Et à quoi est conduit le Bien-Aimé du Père ?

A un combat spirituel.

Pendant 40 jours il éprouve un désert, lieu du combat. Quel combat ?

-Celui de Dieu qui s’est fait l’un de nous, Dieu fait homme, et homme jusqu’au bout, qui accueille sa condition humaine.

Vrai Dieu et vrai homme, Jésus l’est. Dieu s’est révélé en lui au milieu des pécheurs en bas de la vallée du Jourdain.

Homme jusqu’au bout, Jésus l’est en demeurant debout devant le combat qui lui fait choisir et accueillir toute la condition humaine.

Je pourrais préférer fuir les situations de pauvreté, quand le pain, un toit, un job, une vie, une amitié, le plaisir, désertent. Je préférerais laisser cela aux autres.

« Si tu es fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent du pain » (Mt 4, 3).

Le bien-aimé choisit la patience et la foi qu’un Autre viendra le consoler.

Je pourrais vouloir le confort, une reconnaissance, et fuir les situations où je ne suis pas à l’aise ou peu fanfaronnant.

« Si tu es fils de Dieu, jette-toi en bas » (Mt 4, 6). Impressionner les petits cathos en bas du Temple, ils vont voir ce qu’ils vont voir ! Le bien-aimé choisit de ne pas faire de Dieu une vedette, Dieu a tant à regarder ses brebis sans berger.

Je pourrais vouloir un pouvoir qui me mette au-dessus des contraintes, rester sourd aux cris des autres et trôner dans un bunker d’orgueil. Ce qui est bon est ce que je décide, et les écrasés, tant pis pour eux !

Le bien-aimé choisit la vie, Dieu, que ça. Satan et la mort, non.

Pâques nous appelle à choisir la vie avec le Bien-Aimé. Tout sauf individualisme ou hédonisme.

Quelquefois je regarde des éboueurs au visage marqué, des aides-soignantes, des boulangers, et d’autres.

Sans elles, sans eux, notre vie serait moins belle. Saurais-je choisir leur vie ?

Sur l’âge de la retraite ce n’est pas facile d’avoir une parole juste, je trouve.

J’entends une question à laquelle nous peinons à répondre, chacun-e et tous : veux-tu choisir la vie et embrasser pleinement la condition humaine ? Ou préfères-tu vivre une vie seule et confortable, sans rechercher avec les uns et les autres ce qui aidera à vraiment recevoir la vie (la vie de Dieu) ? « Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle en moi mon esprit ». [Ps 50(51), 12] 

Olivier de Framond
Comment acquérir l’humilité ?
Les vertus ne sont pas des objets:

Les vertus sont des énergies divines. Elles ne s’acquièrent pas chez les marchands. Elles ne se trouvent pas dans les livres de recettes.

Elles ne sont pas des choses.

Elles n’existent pas par elles-mêmes.

Elles dérivent du Christ dont elles sont les vertus.

Elles ne peuvent être recherchées comme des objets.

Les Pères ascétiques en parlent, surtout saint Jean Climaque, personne très humble.

Le saint Évangile nous donne en exemple le Publicain de la parabole ou Zachée à qui le Sauveur a rendu visite. Mais cela ne nous dit pas comment faire !

Nous conformer au Christ:

Dieu seul est humble par nature.

Le Christ, Dieu fait homme, révèle cette vertu divine par toute sa vie et, particulièrement, par sa sainte et vivifiante Croix.

Par l’humilité Il a vaincu la mort et a introduit l’humanité dans une vie toute nouvelle.

Acquérir l’humilité ne peut avoir d’autre méthode que de nous conformer au Christ.

Pour connaître l’humilité, comme les autres vertus, le seul moyen est de devenir humble. On connaît ce que l’on devient.

Mais cela ne nous en dit pas tellement plus !

L’assimilation de la vie divine:

Devenir humble pour connaître la divine humilité a pour chemin l’imitation du Seigneur Jésus le Messie.

Tous les jours, me demander : que ferait ici le Christ ?

Cette question est la clé de toute notre vie.

Et, généralement, le saint Esprit, pour peu que nous posions cette question d’un cœur sincère, nous répond immédiatement.

L’imitation conduit à l’assimilation. Mémorisons également la parole de Dieu, et la Parole en personne habitera en nous et nous enseignera tout : le Verbe diffusera ses vertus dans notre homme intérieur.

Confesser ses fautes:

En tant que disciples – ou apprentis-disciples ! – nous trouvons dans le saint Évangile et dans l’enseignement des Saints quelques points de repères. D’abord, reconnaître nos torts : je n’ai pas raison !

Ensuite, dénoncer ces torts comme des éléments étrangers.

Puis, progressivement, gagner la haine de ces péchés – le repentir.

En les confessant devant Dieu tous les jours, en les nommant (appeler un chat un chat !), nous sommes déjà sur le bon chemin.

En les avouant devant témoin (le prêtre a ce mandat de l’évêque), nous progressons, parce que nous franchissons la barrière de la honte où s’abrite l’orgueil, antithèse de l’humilité.

L’humiliation volontaire devant Dieu est le premier degré de l’humilité.

Accepter ce que le Seigneur nous montre:

Saint Éphrem, dans sa belle prière, nous enseigne à demander à Dieu de nous montrer nos péchés : celui qui cherche l’humilité du Christ, non comme un objet, mais comme un mode de vie, recevra de lui la révélation de ce qui fait en lui obstacle à cette liberté.

Le Seigneur exauce cette demande selon nos forces : Il ne veut pas nous écraser ; Il ne veut pas nous humilier ; Il veut nous communiquer sa propre humilité divine.

Aussi veut-Il que nous puissions accepter librement de voir le péché qu’Il nous montre. Cette avancée sur le chemin de l’humilité se fait progressivement : on ne devient pas humble du jour au lendemain !

C’est une initiation : notre acceptation est indispensable.

L’aide des autres:

Les frères, les proches, les parents, les voisins nous sont envoyés par le Seigneur, surtout quand nous le prions : Seigneur Jésus Christ notre Dieu, rends-moi digne de ta divine humilité !

Cette prière très bonne est très redoutable : qui peut porter l’humilité du Christ ?

Celui-ci nous adresse donc des anges qui nous exercent et nous conduisent dans l’initiation.

Même nos ennemis sont à cet égard nos amis.

Si nous trouvons la force de tout accepter, c’est-à-dire si nous aimons le Christ et la vie en lui plus que tout confort de l’âme, les humiliations et les injustices de chaque jour seront accueillies avec bonheur.

Elles sont les remèdes à absorber avec confiance pour opérer chirurgicalement ou soigner homéopathiquement l’orgueil qui empêche toute créature d’être sauvée.

Fréquenter les humbles:

La fréquentation de personnes humbles, la lecture de la vie des saints, et surtout la prière avec l’humble Mère de Dieu et les saints qui nous sont familiers, nous font participer à leur humilité.

Il se fait d’eux à nous comme une transfusion de la vertu du Christ.

Les saints sont d’une humilité contagieuse ! L’humilité se gagne comme une façon divine d’exister ; elle s’apprend tous les jours, comme une langue nouvelle, celle des anges et des saints qui entendent ce que le Verbe leur dit.

Et l’humble ne peut être humilié.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source : "Sagesse Orthodoxe")

 

Cinquième Dimanche du Grand Carême  (« Du Bon Samaritain »)

  • 1ère lettre de St Pierre 3: 8-16
  • 3:8
  • Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
  • 3:9
  • Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
  • 3:10
  • Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
  • 3:11
  • Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
  • 3:12
  • Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
  • 3:13
  • Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
  • 3:14
  • D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
  • 3:15
  • Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
  • 3:16
  • et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

 

  • Epître de St Paul aux Romains 12: 1-15

1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 

2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. 

3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 

4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 

5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. 

6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; 

7 que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, 

8 et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. 

9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 

10 Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. 

11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. 

12 Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. 13 Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. 

14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 

15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 

16 Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 

17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 

18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.

 

Evangile de St Luc 13 10-17 :

13.10

Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.

13.11

Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.

13.12

Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité.

13.13

Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu.

13.14

Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.

13.15

Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire?

13.16

Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?

13.17

Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.

TU VEUX JEUNER ? C'EST BIEN!

POUR DESIRER L'UNIQUE NECESSAIRE:

LA PRESENCE DE DIEU

Pour y parvenir, joindre aux privations volontaires lorsque l'âge et la santé le permettent:

Jeûne de paroles blessantes, et transmets des paroles douces et agréables.

Jeûne de mécontentements, et emplis-toi de gratitude.

Jeûne de ressentiments, et emplis-toi de douceur et de patience.

Jeûne de pessimisme, et emplis-toi d’espérance  et d’optimisme.

Jeûne de préoccupations, et emplis-toi de confiance en Dieu.

Jeûne de possessions, et emplis-toi des choses simples de la vie.

Jeûne d’idées superficielles, et emplis-toi de prières.

Jeûne de critiques sur les personnes qui t’entourent, et découvre Jésus qui  vit en elles.

Jeûne d’égoïsme, et emplis-toi de compassion pour les autres.

Jeûne de rancunes, et emplis-toi d’une attitude de réconciliation

Jeûne de paroles, et emplis-toi de silence et d’écoute des autres.

Si nous tous appliquons ce jeûne, le quotidien ira s'inondant de paix, d'amour, de confiance  !

De l'intérieur vers l'extérieur : l'oraison amoureuse précède les œuvres


« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire.

Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit.

On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur.

Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme.

ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements.

La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même.

L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »

(Fénelon (1651-1715))
 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 
 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn. 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Histoire de l'Eglise:
 
Schisme entre l'Eglise Occidentale (Rome
 
d'Occident)
 
et l'Eglise Byzantine (Rome d'Orient)
Schisme entre les Eglises d'Orient et d'Occident

Schisme de 1054

Le schisme de 1054 désigne en principe la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l’Église de Rome (Occident) et l’Église de Constantinople (Orient). Au XIe siècle, les relations entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome étaient très tendues depuis déjà deux siècles.

À partir du IXe siècle, l'Italie du Sud était sous juridiction de l'empereur byzantin (voir la carte ci-dessous), là où s'élevaient de nombreuses églises de rite grec. Or, le pape entendait y implanter le rite latin, comme dans le reste de la péninsule italienne et dans le reste de l’Europe.

En réponse aux mesures du pape, le patriarche de Constantinople fit fermer les couvents et les églises latines de Constantinople pour cause de non-respect des usages liturgiques grecs.

Il s'ensuivit une excommunication réciproque entre le patriarche de Constantinople, Michel Cérulaire (de mars 1043 à novembre 1058) et le pape de Rome, Léon IX (de 1049 à 1054).

Les croyants n'en firent peu de cas, et ce, d'autant plus que le décès du pape Léon IX frappait d'invalidité l'excommunication prononcée contre le patriarche de Constantinople, mais la situation allait s'envenimer davantage par la suite.

L'essentiel du contentieux entre les deux Églises chrétiennes reposait sur l'étendue du pouvoir accordé respectivement à l'évêque de Rome et à l'évêque de Constantinople.

Le premier est convaincu de la primauté de Rome parce que son Église a été fondée par l'apôtre Pierre, le premier pape. D'autres sièges, tels Alexandrie, Antioche et Jérusalem, bénéficiaient également de ce principe d'apostolicité, parce qu'ils avaient été fondés par des apôtres.

Or, Constantinople n'avait pas d'origine apostolique. Outre cette querelle sur l’ordre «hiérarchique» à fixer entre l'évêque de Rome et l'évêque de Constantinople, le différend prit une dimension politique.

En effet, l’évêque de Rome, le pape, est devenu un sujet de l'empereur byzantin, le seul héritier de l’Empire romain depuis la chute de l’Empire d’Occident en 476; l'empereur byzantin, le basileus (du grec Basileús, signifiant «roi»), avait comme mission d'assurer la sécurité du chef de l'Église romaine.

Le problème, c'est que, en 800, Charlemagne avait été sacré du titre d'«empereur des Romains» à Rome par le pape Léon III, et ce, en remerciement des services rendus à la papauté, notamment l'élimination des Lombards.

Dès lors, Rome choisissait le Saint-Empire romain germanique (Occident) au dépens de l'Empire d'Orient. Avec le sacre de Charlemagne, le monde romain de l'Antiquité se trouvait désormais partagé entre trois empires rivaux: l'Empire carolingien en Europe (capitale : Aix-la-Chapelle), l'Empire byzantin en Anatolie (capitale: Constantinople) et l'Empire arabe au Proche-Orient et au Maghreb (capitale : Bagdad).

Il y avait aussi des rivalités d'ordre culturel et linguistique: l'Église de Constantinople utilisait le grec, alors que c'était le latin à Rome. L'Église d'Orient resta toujours très influencée par la philosophie et la littérature grecques, ce qui allait faciliter la conversion massive des peuples slaves au christianisme byzantin (orthodoxe).

À ces rivalités s'ajoutèrent des affrontement dogmatiques, liturgiques et disciplinaires. Ainsi, le mariage des prêtres était autorisé à Constantinople, pas à Rome 

Les relations entre l'Église de Rome et l'Église de Constantinople reprirent provisoirement, mais le pillage de Constantinople par les croisés en 1204 allait consacrer définitivement la rupture entre les deux mondes.

Le 1er Pape de Rome n'est pas Saint Pierre mais Saint Lin

 

Le Christ est l'accomplissement des Écritures.

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.
La Loi, en effet, prescrivait des œuvres, mais toutes ces œuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...
Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres œuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.

Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.(Saint Hilaire (v. 315-367), Evêque de Poitiers et docteur de l'Église/ Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937 ).

Le Fils débauché
(Luc 15, 11-32)

fils prodigue

L’actualité :

Qui ne connaît le célèbre évangile  appelé du Fils prodigue et qui est en réalité, littéralement, celui du fils débauché.

« Fuyez la débauche ! », écrit saint Paul dans l’épître de ce jour ; « glorifiez Dieu dans votre corps et votre esprit, qui appartiennent à Dieu ! »

Le thème est d’actualité.

Nous savons combien, par les médias, par exemple, nos contemporains sont continuellement incités à la débauche, par exemple par le moyen des images pornographiques qui arrivent sur nos écrans.

Le chrétien du 21ème siècle n’est pas protégé, et le message du Christ en ce jour concerne précisément la liberté des baptisés par rapport à ces tentations.

« J’ai toute liberté, dit la même épître, mais, moi, je ne laisserai rien avoir pouvoir sur moi ! »

La porno dépendance asservit des hommes, des femmes, des jeunes.

Message de liberté:

Le Seigneur veut des hommes libres, et le temps du grand Carême que nous préparons est fait pour libérer la liberté captive du péché et des passions.

Soyons donc sensibles à l’actualité du message évangélique de ce jour ! Il porte deux bonnes nouvelles.

La première est que, effectivement, nous pouvons vivre en notre temps – cette époque si intéressante, si prometteuse, et si périlleuse – en disciples du Christ, si nous sommes vigilants par amour pour notre Seigneur et Maître.

La deuxième bonne nouvelle est que le Seigneur attend notre retour comme un père attend celui de son fils dévoyé.

Le Seigneur nous attend avec amour, sans jugement, dans une disponibilité absolue, dont nous n’avons pas l’idée.

Je suis attendu:

La patience de Dieu est pleine d’amour paternel et elle est sans limite.

« Le Seigneur use de patience avec nous »,  écrit l’apôtre Pierre (2 Pi.3, 9) évoquant le dieu lent à la colère et riche en bonté que chante toute la Bible.

Pour nous, pour nos contemporains, pour notre siècle meurtri par « le fouet du Plaisir », comme dit Baudelaire, l’affirmation est infiniment consolante : quoi que tu aies fait, quels que soient tes péchés, quelle que soit l’impureté de ta vie et la souillure qui entache ton âme et ton corps, viens : le Seigneur t’attend !

Et Il guette ton retour pour te prendre dans ses bras sans te demander des comptes, car s’Il tenait compte de nos iniquités, personne ne pourrait survivre.

Il t’attend pour te consoler, pour te purifier, te rendre la virginité et te glorifier comme son bien-aimé. Faisons passer le message !

Histoire de l'Eglise:

ORTHODOXIE ? ORIENT,

OCCIDENT,

QU'EST-CE A DIRE?

L'Église Sainte-Sophie de Constantinople 

L'église Sainte-Sophie de Constantinople,
« la plus glorieuse église de la "chrétienté " pendant neuf siècles
(entre sa construction par l'Empereur Justinien 
au VIsiècle et la chute de Constantinople le 29 mai 1453)

 


L'Église indivise du premier millénaire

Deux faits importants ont marqué les trois premiers siècles de l’Église : l’expansion remarquable du christianisme à travers l’Empire romain, et la persécution féroce des chrétiens à certaines périodes, jusqu’à la proclamation de l’Édit de Milan en l’an 313. Les apôtres et leurs successeurs immédiats ont fondé de nombreuses églises dans les principales villes de l’Empire romain. Dans chaque ville il y avait une communauté chrétienne de base, présidée par un évêque, ces derniers nommés à l’origine par les apôtres, et qui étaient aidés par des presbytres et des diacres. Ce type d’organisation au triple ministère était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche, alors qu’il se rendait à Rome où il devait être martyrisé. Saint Ignace était le premier à exprimer clairement que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église.

Pendant cette première période, la préoccupation principale les chrétiens était avant tout la célébration de la foi, ainsi que le témoignage de cette foi dans un environnement souvent hostile. Les premiers exposés de la foi chrétienne ont été écrits dès le IIe siècle - ceux d’Irénée de Lyon, de Justin, de Clément d’Alexandrie, d’Origène, de Tertullien, souvent par nécessité d’expliquer la foi par rapport au paganisme et aux philosophies hellénistes à l’extérieur de l’Église, et de la préciser par rapport aux enseignements erronés qui la menaçaient de l’intérieur. Mais c’est après l’Édit de Milan de l’Empereur Constantin en l’an 313 que les grandes controverses doctrinales ont secoué l’Église, et ceci pendant des siècles. Comme nous l’avons noté en parlant des principales doctrines élaborées par les sept Conciles œcuméniques, l’Église a conservé la " foi véritable " en posant et en défendant les dogmes nécessaires à la foi. Ceci n’a pas été accompli sans problème, car certaines parties de l’Église n’ont pas accepté toutes les décisions des Conciles. La première fragmentation importante de l’Église a eu lieu au IVe et Ve siècles, à la suite des controverses christologiques grandement faussées par les prétentions politiques et expansionnistes des deux "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) .

L’Église de Perse est devenue nestorienne et la communion a été rompue entre les Églises " chalcédoniennes " (Rome et Byzance) - qui ont accepté les décisions du Concile de Calcédoine en 451 - et les Églises " non- (ou pré-) chalcédoniennes " : les Églises d’Arménie, de Syrie (l’Église Syrienne), d’Égypte (l’Église copte), d’Éthiopie et des Indes.

Pendant les premiers siècles, le christianisme, universel dans sa mission, s’exprimait dans trois cultures majeures : sémitique ou " orientale ", grecque et latine. La première grande scission de l’Église, sur l'instigation des deux grandes  "Eglises Impériales" de la Rome occidentale et la Rome orientale (Rome et Byzance) a presque entièrement retranché les Sémites et les autres Orientaux, laissant les Grecs et les Latins.

Pendant cette période, Grecs et Latins formaient encore une seule Église, témoignant du message évangélique dans leurs sphères respectives, comme les Eglises Orthodoxes Orientales pré chalcédoniennes le faisaient dans leurs sphères, restées fidèles à la plus antique Tradition Apostolique  et luttant contre les nouvelles hérésies - dont la plupart, ont surgi dans le monde grec, fortement influencé par les philosophies hellénistes.

Il est notable, par exemple, que les papes de Rome aient soutenu la doctrine orthodoxe dans la longue et parfois sanglante querelle des icônes, qui ne touchait guère l’Occident.

Pendant le premier millénaire de l’ère chrétienne, l’Église entière était essentiellement " orthodoxe ". Il y avait certainement des différences importantes entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident, mais elles ont été en communion pendant de longs siècles.

La conception orthodoxe de la structure de l’Église, fondée sur les évêques en tant que chefs des églises locales, était, et demeure, une collégialité des têtes des cinq Églises principales : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, la " pentarchie " dont l’ordre de préséance reflétait l’importance des Églises.

En pratique, les Églises étaient très autonomes les unes par rapport aux autres, mais l’Église de Rome d'Occident et, à sa suite, de la Rome d'Orient, ont peu à peu, pour des raisons à la fois politiques et ecclésiales, consolidé leurs autorités: Pour le Pape de Rome sur  sur l’Église d’Occident, affirmant la suprématie du pape, en tant qu’évêque de Rome et successeur de saint Pierre, et, pour la Rome d'Orient la suprématie d'un "Patriarche Œcuménique" au détriment de l’autorité et de l’autonomie des évêques en Orient comme en Occident. Il suffit de se référer aux dernières prétentions du Patriarche Œcuménique pour "résoudre" les tensions ecclésiales en Ukraine...


Le schisme entre l’Orient et l’Occident

Aux différences linguistiques, politiques et sociales des parties orientale et occidentale de l’ancien Empire romain sont venues s’ajouter des différences théologiques et ecclésiales.

Les raisons profondes de la séparation des deux parties de l’Église, et qui seules en expliquent sa durée, sont sur prétexte proprement religieux.

C’est d’abord la question déjà évoquée de la procession du Saint-Esprit, le Filioque à l'origine d'une confusion des latins (Théologiens de la Cour impériale de Charlemagne) sur les procession et l'envoi du Saint Esprit.

Cependant, la cause principale du schisme était en fait la question de l’autorité du pape en concurrence avec le patriarche œcuménique*. Les papes de l’époque (IXe-Xe siècles) tentaient de transformer une primauté d’honneur, une " présidence d’amour " au sein des Églises locales, en un pouvoir juridique direct sur toutes les Églises, au mépris des droits traditionnels des évêques et des patriarches des autres Églises.

Au XIe siècle, la réforme grégorienne, visant à libérer la papauté des empereurs francs et l’Église des féodaux, a voulu soumettre directement au pape non seulement les évêques, mais aussi les rois – et dans ce contexte a revendiqué l’infaillibilité du souverain pontife, doctrine occidentale qui sera dogmatisée par le Concile Vatican I en 1870.

En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople pour négocier une alliance politique et une union des Églises dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape.

Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem.

En 1204, l’irréparable est consommé : la IVe croisade, déviée de la Terre Sainte par les Vénitiens pour des raisons commerciales et politiques, se rue sur Constantinople, la ville est mise à sac, les icônes et les reliques vandalisées ou volées, une prostituée est placée sur le trône patriarcal, un Vénitien est nommé patriarche de Constantinople et un Latin devient empereur de Byzance.

En 1261 les empereurs latins sont écartés de Byzance, qui redevient l’Empire byzantin, héritier de la civilisation grecque et gardien de la foi orthodoxe. Cependant, cette ingérence latine dans l’Empire byzantin lui a porté un coup mortel, et il s’écroule lentement devant le pouvoir grandissant des musulmans turcs venus d’Asie.


L’Orthodoxie après le schisme entre les deux Eglises Romaines

Déjà aux IXe et Xe siècles, Byzance est devenu missionnaire en Europe orientale, du Caucase aux Carpates et jusqu’au cercle polaire. Les saints Cyrille et Méthode ont traduit la Bible et la liturgie en slavon pour les Moraves, donnant aux peuples slaves une langue écrite, qui constitue aujourd’hui encore la langue liturgique de plusieurs des peuples slaves.

Les Bulgares et les Serbes ont été baptisés au IXe siècle et les Russes de la principauté de Kiev en l’an 988. Byzance a organisé les nouvelles Églises en métropolies largement décentralisées, mais dont l’évêque principal ou métropolite est consacré par le patriarche de Constantinople.

Avec la destruction de la Rus-Kiev par les Mongols et le repliement des populations dans les forêts du nord-est, l’Église russe devient la gardienne de l’âme nationale.

Au XIVe siècle, saint Serge de Radonège restaure le monachisme dans un esprit de service évangélique. Les monastères se multiplient, chacun devenant un centre de culture chrétienne et l’iconographie orthodoxe connaît un de ses apogées, en particulier au XVIe siècle, avec les grands centres de Novgorod, Moscou et Pskov.

L’Église russe à son tour devient missionnaire, convertissant de nombreux Mongols et les tribus finnoises du Nord. Les missionnaires orthodoxes ont atteint Pékin en 1714, puis les Îles aléoutiennes et l’Alaska à la fin du XVIIIe siècle – origine de l’Orthodoxie en Amérique du Nord.

À partir du XIIIe siècle les empereurs byzantins cherchaient à se rapprocher de Rome pour des raisons politiques, afin d’obtenir l’aide militaire de l’Occident contre le pouvoir turc qui menaçait l’Empire.

C’est dans ce contexte que les représentants orthodoxes aux Conciles de Lyon (1274) et de Ferrare-Florence (1438-39), poussés par l’empereur, ont capitulé devant les prétentions romaines en ce qui concerne l’autorité du pape et le filioque.

Mais les conclusions de ces Conciles ont été rejetées par le peuple et le clergé, qui sont restés fidèles à la foi orthodoxe. En 1453 les Turcs s’emparent de Constantinople, c’est la fin de l’Empire byzantin et la Russie devient le rempart de l’Orthodoxie.

Sous l’Empire ottoman, l’Église est à la fois persécutée et tolérée ; les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. En même temps, les grands centres de spiritualité orthodoxe, en particulier les monastères de Sainte-Catherine au Sinaï et ceux de la " Sainte Montagne ", le Mont Athos en Grèce, continuaient de rayonner même sous la domination musulmane. La Grèce a été libérée du joug ottoman en 1832, la Bulgarie et la Serbie en 1878 et leurs Églises deviennent autocéphales. Au XXe siècle, l’Église de Grèce connaît une véritable renaissance spirituelle, avec des mouvements religieux comme Zoé et Soter et des théologiens éminents, tels que Christos Yannaras, Panayotis Nellas et Jean Zizoulias.

C’est à partir de la Sainte Montagne qu’a eu lieu ce qu’on appelle le " renouveau philocalique " de la spiritualité orthodoxe au XIXe et au XXe siècle. En 1782, un moine du Mont Athos, saint Nicodème l’Hagiorite, et l’évêque de Corinthe, Macaire, publient à Venise une monumentale Philocalie (" amour de la beauté "), un florilège de textes spirituels dans la grande tradition hésychaste remontant aux Pères du Désert des IVeet Ve siècles, passant par les grands spirituels de l’Église d’Orient jusqu’au XIVe siècle. Traduite par un moine Ukrainien fixé en Moldavie, saint Païssi Velitchkovsky, la Philocalie slavonne, puis russe, devient la source de la renaissance spirituelle de l’Église russe au XIXe siècle.

Cette renaissance puise ses racines dans l’hésychasme, notamment la prière de Jésus, et atteint un apogée dans des personnages tels que saint Séraphim de Sarov et les saints starets du monastère d’Optino.

Ce renouveau philocalique est l’inspiration du fameux " pèlerin russe " et il continue à influencer non seulement le monde orthodoxe, mais aussi l’Occident. (Nous reviendrons sur l’hésychasme dans les sections sur la prière.)

Au XXe siècle, toute la violence de l’athéisme et du matérialisme modernes s’est déchargée sur l’Église russe après la révolution bolchevique de 1917, puis sur les Églises orthodoxes de plusieurs pays de l’Europe de l’Est à partir de 1945.

De 1918 à 1941, l’Église russe a subi une des persécutions les plus terribles qu’ait connu le monde chrétien, avec des martyrs par dizaines voire centaines de milliers.

La plupart des églises, les monastères et les séminaires ont été fermés, toute catéchèse interdite, le patriarcat a été suspendu en 1925 et une bonne partie de la hiérarchie s’est soumise à l’état communiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Staline a " normalisé " les relations avec l’Église, beaucoup d’églises ont été rouvertes, ainsi que des monastères, séminaires et académies de théologie.

Une nouvelle période de persécution, non sanglante mais asphyxiante, s’est abattue sur l’Église entre 1960 et 1964 et puis encore entre 1979 et 1985. Ce n’est que suite à la chute du régime communiste sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, que l’Église russe est sortie de l’ombre dans laquelle elle a vécu pendant 70 ans.


La rencontre de l’Orthodoxie Bysantino-Slave et de l’Occident

Les Églises orthodoxes, longtemps isolées des mouvements religieux en Occident - le schisme occidental de la Réforme était longtemps considéré comme une question qui ne les concerne pas - se sont jointes à la globalisation des discussions religieuses depuis les années cinquante.

La présence de nombreuses communautés orthodoxes en Occident, la formation du Conseil œcuménique des Églises en 1948, la tenue du Concile Vatican II en 1964-68, la restauration de la liberté religieuse dans les anciens pays communistes, ont été autant d’occasions pour le monde orthodoxe de prendre conscience de lui-même et de se définir par rapport aux autres confessions chrétiennes.

Les principales Églises orthodoxes ont par exemple participé au Conseil œcuménique des Églises, même si elles avaient des réserves quant à ses tendances spirituelles et sociales - réserves qui récemment ont obligé certaines des Églises orthodoxes à reconsidérer leur adhésion au Conseil œcuménique.

Un des grands événements spirituels du XXe siècle était la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, ukrainienne, russe et grecque surtout, mais aussi roumaine, serbe et arabe.

Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive réfugiés grecs chassés de la Turquie.

À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique.

Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes.

Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord.

De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.

Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxes, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil.

D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

Parmi les représentants éminents de l’" école de Paris " figurent les théologiens Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.

À partir de la fin des années 1920 apparaissent des " Orthodoxies occidentales ", des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques.

Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux " de souche ".

La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928. Ainsi se sont formées des paroisses et des diocèses utilisant le français, l’anglais, l’allemand etc. comme langues liturgiques. La plupart de ces diocèses demeurent sous la juridiction des Patriarcats et Églises dont elles sont issues (Constantinople, Antioche, Roumanie, Serbie…).

Cependant, en 1970, le Patriarcat de Moscou a accordé l’autocéphalie à ses diocèses en Amérique du Nord, qui sont devenus l’Église Orthodoxe en Amérique.

La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme.

Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité hésychaste, la prière de Jésus, et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.


*L’Évêque et Pape de Rome Saint Grégoire rappelle à tous aujourd'hui, à son successeur, successeur de Pierre sur le Siège de la Rome Occidentale comme au successeur de St André sur le siège de la Rome Orientale (Constantinople) un point non négligeable de la doctrine infaillible de l'Eglise sur la Primauté, vous verrez que cette Doctrine, expression de la Foi de l'Eglise condamne les prétentions de plusieurs Primats .

« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)

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« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)

Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier. A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi ! Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche d’Alexandrie)

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« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)

« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)

Chemin de Carême:
Quelle différence de la vanité et de l’orgueil ?

L’Échelle sainte :
Saint Jean Climaque distingue la vanité (chapitre 21) et l’orgueil (chapitre 22 de l’Échelle sainte). 

La première sert de marchepied au second. 
Bien souvent les passions naissent l’une de l’autre. 

L’une comme l’autre fait obstacle au Salut ; l’une comme l’autre interrompt en l’homme le flux de la grâce. L’un et l’autre conduisent ainsi à la mort. Le Christ Sauveur a vaincu la mort en supportant de bon gré les humiliations.

Un plaisir extrême:

La vanité s’appelle également la vaine gloire. La gloire qui vient de Dieu et qui fait resplendir les saints est un gain.

La gloire qui vient de soi-même ou de notre entourage est vaine c’est-à-dire vide de tout contenu et privée d’avenir. 

Elle est une illusion que produit le diable, le grand Illusionniste. 

Le vaniteux se complait dans l’éloge de soi. Il y trouve un plaisir extrême.
 A se flatter lui-même, il trouve une grande consolation, surtout quand, de façon avantageuse, il sait se comparer à autrui. Mais il s’épuise à se louer lui-même.

La flatterie:

Les flatteries qu’il s’accorde ne lui suffisent pas. Il attend d’autrui qu’il confirme la bonne opinion de lui-même qu’il s’est déjà forgée. 

Le vaniteux cherche les compliments et, quand ceux-ci tardent, il ne tarde pas, lui, à s’en faire ; il déteste ceux par qui il est frustré de sa jouissance. 

Il y a ainsi chez le vaniteux une complicité entre autrui et soi-même pour officier le culte de soi. Le plaisir est l’énergie qui soutient la vanité. 
Celle-ci construit l’idole de soi, dans un processus d’auto déification.

L’autodéification:

L’orgueil naît de la vanité, dit saint Jean Climaque.

L’orgueilleux est installé dans l’idolâtrie qu’a construite la vanité. 

Il n’a plus besoin d’admirateurs et de fidèles. Il n’a besoin de personne. 

Il s’est établi dans la divinité. Qui l’en détrônera ? 

Il n’a que haine pour ceux qui ne le reconnaissent pas comme dieu. Il a son chef dans l’archange déchu, ébloui en un éclair par l’illusion d’être dieu. 

Celui-ci prit pour trône l’orgueil sans l’aide de la vaine gloire puisque le péché n’existait pas encore. 

L’orgueil est une pure illusion, une fausse lumière, un resplendissement et un éblouissement de soi par soi-même. 

L’orgueil est plus grand que la vanité car il n’est pas supporté par une jouissance corporelle.

Le plaisir incorporel:

Le  plaisir de l’orgueilleux est celui des démons qui n’ont pas de corps. 
Cette jouissance est purement spirituelle : elle n’est que dans l’âme, une conviction d’être supérieur à tout et à tous, que personne ne peut réfuter. 

L’orgueilleux n’accepte ni discussion ni contestation. 

Il préfère mettre à mort les ennemis de sa gloire. 

En tout cas, il les juge et, dès qu’il le peut, il les fait disparaître de son monde. L’orgueil est une tyrannie sans pitié qui fait la ruine des États et des personnes.

Thérapeutique:

Ces deux maladies de l’âme, ou « passions », conduisent à la mort parce qu’elles entretiennent une illusion d’autonomie et conduisent à sevrer l’âme de toute grâce.

Celle-ci dépérit faute d’aliments divins et mourra sous peu. 

La mort n’est pas un anéantissement : elle est un amoindrissement extrême de la vie, jusqu’à la disparition de toute capacité à aimer et à connaître. 

Le vaniteux aime encore, surtout ceux qui le flattent ; l’orgueilleux n’aime plus, et n’aime personne ; il n’est pas sûr qu’il s’aime lui-même tellement dans supériorité usurpée, il est certain d’être sans comparaison et sans rival ; en tout cas, il ne se flatte pas, il se suffit à lui-même, comme un dieu.

La médecine de l’âme:

Pour cette raison, la vanité peut être soignée, mais non l’orgueil, selon saint Jean Climaque. 

L’impossibilité pour Satan de se convertir tient au fait qu’il est le Prince de l’orgueil. 

Jusqu’à la fin, il bravera le vrai Dieu. 

Le vaniteux peut encore être humilié. 

La souffrance qui vient des humiliations involontaires le maintient en vie. 

S’il peut écouter un sage, il s’humiliera lui-même dans le repentir et pourra être sauvé. Le vaniteux a encore une porte ouverte vers la vie.

Satan peut-il être sauvé ?

L’orgueilleux, nous savons que, pour lui, la porte est ouverte par le Seigneur, mais que, de son côté, il ne la tient pas ouverte et la méprise. 
Pourquoi ? – il s’est tellement identifié à sa passion que, s’il devait en guérir, il penserait ne plus exister. 

Du reste, il est inaccessible à la souffrance. 

Le Seigneur prépare pourtant certaines épreuves, quelquefois très grandes, pour tendre la main à l’orgueilleux.

(Auteur: Père Marc-Antoine. Source: "Sagesse Orthodoxe")
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Sixième dimanche du Grand Carême

(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)

Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .

En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.

En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).

Notre Eglise Métropolitaine, notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.

Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!

Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.

Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:

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In accordance with the liturgical calendar of the Malankara Orthodox Syrian Church, this sixth Sunday of Lent is the healing of the born-blind (sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Day of the Catholicos).

On this day of Catholicos, day reserved for prayer for the church of India and its diasporas.

On this day so appropriately placed in the Great Lent as we intensify our spiritual practice in the idea of ​​transforming ourselves, of personally converting ourselves and, consequently, of working for the good of the Holy Church as a whole, our Church Syrian Orthodox who lives in Europe (in France) and her missions, was particularly united today to the Mother Church of the Indies during the celebration of this "Catholicos Day".

Our Metropolitan Church, our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies, could only raise the flag of the Catholicos in union with her brothers and sisters of Kerala and the other Indian States. could only pray with the greatest fervor for our beloved Father in God, the Catholicos of the East and Metropolitan of Malankare, Successor of St. Thomas, Apostle of the Indies.

In return, we hope for the blessing of His Holiness and the prayers of our brothers and sisters of this missionary Church who, following the example of His Apostle (who brought the ferment of the Gospel to China), brought with century, the enlightening light of Eastern Orthodoxy to our European Continent.

As we pray for the Church, let us continue to pray for peace and unity in the Church of Malankara our Mother Church.

Imagine how much a united Malankara Church could best testify in India and around the world!

The Metropolitan Monastery of our local Church, founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), is, as you know, a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian testimony and the peace of the world.

"Well-ordered charity begins with oneself," says a famous saying, well let's continue praying for the peace and unanimity of Christian Witness in the Church of Malankara our Mother Church.

Here below the Lectionary in French:
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De acordo com o calendário litúrgico da Igreja Ortodoxa Síria Malankara, este sexto domingo da Quaresma é a cura dos nascidos cegos (Sawmo hadshboh shtit'hoyo, al samyo / Dia dos Católicos).

Neste dia de Catholicos, dia reservado para oração pela igreja da Índia e suas diásporas.

Neste dia tão apropriadamente colocado na Grande Quaresma, à medida que intensificamos nossa prática espiritual na idéia de nos transformarmos, de nos convertermos pessoalmente e, conseqüentemente, de trabalhar para o bem da Santa Igreja como um todo, nossa Igreja Ortodoxa síria que vive na Europa (na França) e suas missões, foi particularmente unida hoje à Igreja Matriz das Índias durante a celebração deste "Dia dos Catholicos".

Nossa Igreja Metropolitana, nossa Igreja local, fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias, só pôde erguer a bandeira dos Catholicos em união com seus irmãos e irmãs de Kerala e os outros estados indianos. só podia rezar com o maior fervor pelo nosso amado Pai em Deus, os Catholicos do Oriente e Metropolita de Malankare, Sucessor de São Tomé, Apóstolo das Índias.

Em troca, esperamos a bênção de Sua Santidade e as orações de nossos irmãos e irmãs desta Igreja missionária que, seguindo o exemplo de Seu Apóstolo (que trouxe o fermento do Evangelho para a China), trouxe consigo século, a luz esclarecedora da Ortodoxia Oriental para o nosso continente europeu.

Ao orarmos pela Igreja, continuemos a orar pela paz e unidade na Igreja de Malankara, nossa Igreja Matriz.

Imagine o quanto uma igreja unida de Malankara poderia testemunhar melhor na Índia e em todo o mundo!

O Mosteiro Metropolitana de nossa Igreja local, fundada pelo impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria, da Índia (Malankara), é, como se sabe, um centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Testemunho cristão e a paz do mundo.

"A caridade começa consigo mesmo", diz um famoso ditado, muito bem continuar a rezar pela paz e unanimidade de Testemunho Cristão na Igreja Malankara nossa Igreja Matriz

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe):
o 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. 
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.

o II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.

o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

o Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

 

 

 

 S.O.S :

 

 

Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?

 

-Non, juste une nécessité !

 

Si du moins vous voulez garantir la

 

pérennité du Service Sacerdotal de vos

 

Prêtres qui, en retour de leur dévouement,

 

devraient pouvoir :

 

*Manger,

 

*Se vêtir,

 

*S’assurer

 

 

Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.

Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.


Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.


Quelques exemples :

 

*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co   ût réel pour vous est de 170 euros

 

De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée.

 

Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

 

Libellez vos Chèques à  E S O A (Métropolie de l’Eglise Syrio-Orthodoxe Francophone Mar Thoma)

 

 

 

  


 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes dont  vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.

 

Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande  fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite vieillesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cameroun,au Pakistan, au Brésil:

 

 

*Une Messe:12 euros,

*Une neuvaine de Messe:112 euros,

*Un trentain Grégorien: 382 euros;

 

en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

_____________________________________________

 

 

L'Offrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.

 

 

_____________________________________________

 

L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euros, et, de soutien: 20 euros.

Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:

*petites: 1 euro 20,

*moyennes:3,50,

*de neuf jours: 8 euros.

    N.B: Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de " Métropolie ESOF, Monastère Syriaque N-D"

 

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Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...

 

 

 

Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :

 

Métropolie E S O F (Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma) .   D'avance nous vous en remercions.

                                       Mr Bruno Leamens Trésorièr Principale

 

 

                                                                             Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe

                                                                            

Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .  

 

 

 

Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain: 

 

MONASTERE SYRO-ORTHODOXE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MERE DE  MISÉRICORDE,

4,BREVILLY

61300 CHANDAI 

TEL:02.33.24.79.58

Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

La vertu d’assiduité
La première Église:

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés :

« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […].

Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ».

La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire:

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ?

Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle.

Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière.

C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit.

C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous.

L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome:

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu.

Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères.

Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple:

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal :

une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain.

Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre.

Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière.

C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité:

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » :

le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière.

De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.

Se retirer pour trouver Dieu ?
Lui consacrer le meilleur:

Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).

L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.

Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…

Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…

Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.

Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!

 

Un moment de bonheur avec Dieu:

S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct ! 

Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.

 

Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes. Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.

Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.

Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?

Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?

 

Il se consacre à nous:

Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli : c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.

Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous! Nous serons bien surpris de sa disponibilité…

Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?

 

Le retrait divin:

– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).

Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”: son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.

Ne parlons pas de “repos” d’un Dieu fatigué! Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.

Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire: Dieu prend du temps pour Dieu!

Et Il prend du temps pour l’Homme.

Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui: sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.

Et le Christ dit cela: si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23). Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…

Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –

La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)

Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.

A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…

Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.

La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.

De nos jours

La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.

Source: Sagesse Orthodoxe

 

 

Ne serait-ce son titre de basilique, l’église d’Argenteuil (Val-d’Oise) n’a de prime abord rien d’exceptionnelle.

Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.

C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.

Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.

Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.

Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…

De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.

Une relique rescapée de l’Histoire

Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.

Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.

De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.

Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen  Âge.

Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.

Une époque où l’on voulait voir pour croire

Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.

« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »

Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.

« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur  » rappelle Edina Bozoky.

Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.

« Saint  Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »

Mais pas la tunique ­d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».

Le tissu est alors daté de la période de  530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.

Des croyants tiraillés entre science et foi

Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?

Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?

D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.

À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.

De plus en plus de visiteurs

Quant  au  P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.

Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».

Les linges de la Passion

Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération. À Turin  (Italie), un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.

À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.

« La tunique était sans couture »

père Raniero Cantalamessa , Source:http://www.cdo-lyon.catholique.fr

« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : ‘Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura’ : afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils se sont partagés mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». (Jn 19, 23-24).

On s’est toujours demandé ce que l’évangéliste Jean a voulu dire en donnant une telle importance à ce détail de la Passion. Une explication, relativement récente, est que la tunique rappelle les ornements sacerdotaux du grand prêtre et que Jean a donc voulu affirmer que Jésus n’est pas mort seulement comme roi mais aussi comme prêtre. Cependant, la Bible ne dit pas que la tunique du grand prêtre devait être sans couture (cf. Ex 28, 4 ; Lv 16, 4). Pour cette raison, la plupart des exégètes préfèrent s’en tenir à l’explication traditionnelle selon laquelle la tunique sans couture symbolise l’unité de l’Eglise (1).

Quelle que soit l’explication que l’on donne au texte, une chose est sûre : l’unité des disciples est, pour Jean, l’objectif pour lequel le Christ meurt : « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Lors de la dernière cène, il avait dit lui-même : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

La bonne nouvelle que nous devons proclamer le vendredi saint est que l’unité, avant d’être un objectif à atteindre, est un don à accueillir. Le fait que la tunique soit tissée « de haut en bas », explique saint Cyprien, signifie que « l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste, et qu’elle ne peut par conséquent être divisée par celui qui la reçoit, mais doit être accueillie intégralement » (2).

Les soldats ont divisé en quatre « la veste », ou « le manteau » (ta imatia), c’est-à-dire le vêtement extérieur de Jésus, mais pas la tunique, le chiton, qui était le vêtement qu’il portait près du corps. Ceci est également symbolique. Nous les hommes, pouvons diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible, mais pas son unité profonde qui s’identifie avec l’Esprit Saint. La tunique du Christ n’a pas été et ne pourra jamais être divisée. Elle est, elle aussi, sans couture. C’est la foi que nous professons dans le Credo : « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ».

* * *

Mais si l’unité doit servir de signe « pour que le monde croie », celle-ci doit également être une unité visible, communautaire. C’est cette unité que nous avons perdue et que nous devons retrouver. Elle est bien plus que des relations de bon voisinage ; c’est l’unité mystique intérieure elle-même - « un Corps, un Esprit, comme il n’y a qu’une espérance... un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous » (Ep 4, 4-6) - dans la mesure où cette unité objective est accueillie, vécue et manifestée concrètement par les croyants.

« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ? » demandèrent les apôtres à Jésus après Pâques. Aujourd’hui, nous posons souvent cette même question à Dieu : est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer l’unité visible de ton Eglise ? La réponse est aussi la même qu’à l’époque : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1, 6-8).

Le Saint-Père l’a rappelé dans l’homélie qu’il a prononcée le 25 janvier dernier, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens : « L’unité avec Dieu et avec nos frères et sœurs, disait-il, est un don qui vient d’en Haut, qui naît de la communion d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et qui en elle croît et se perfectionne. Il n’est pas en notre pouvoir de décider quand ou comment cette unité se réalisera pleinement. Seul Dieu pourra le faire ! Comme saint Paul, nous replaçons nous aussi notre espérance et notre confiance dans la grâce de Dieu qui est avec nous ».

Aujourd’hui encore, si nous nous laissons guider, c’est l’Esprit Saint qui nous conduira à l’unité. Comment l’Esprit Saint a-t-il fait pour réaliser la première unité fondamentale de l’Eglise, l’unité entre les juifs et les païens ? Il est descendu sur Corneille et sa maison, comme il était descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Si bien que Pierre ne pouvait que conclure : « Si donc Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, pour avoir cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour faire obstacle à Dieu ? » (Ac 11, 17).

Au cours du siècle dernier, nous avons vu se renouveler sous nos yeux ce même prodige, à une échelle mondiale. Dieu a répandu son Esprit Saint, de façon nouvelle et inattendue, sur des millions de croyants, appartenant à presque toutes les dénominations chrétiennes et, afin qu’il n’y ait pas de doute sur ses intentions, il l’a répandu avec les mêmes manifestations. N’est-ce pas là un signe que l’Esprit nous pousse à nous reconnaître les uns les autres comme des disciples du Christ et à tendre ensemble vers l’unité ?

Il est vrai que cette unité spirituelle et charismatique, à elle seule, ne suffit pas. Nous le voyons déjà dans les débuts de l’Eglise. L’unité entre les juifs et les païens est à peine réalisée que déjà apparaît la menace de schisme. Une « longue discussion » eut lieu au cours du fameux concile de Jérusalem, et l’accord auquel le concile était parvenu fut annoncé aux Eglises avec la formule : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé ... » (Ac 15, 28). L’Esprit Saint œuvre donc également à travers une autre voie, qui est celle de la confrontation patiente, du dialogue et même du compromis entre les parties, lorsque l’essentiel de la foi n’est pas en jeu. Il œuvre à travers les « structures » humaines et les « ministères » fondés par Jésus, surtout le ministère apostolique et pétrinien. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’œcuménisme doctrinal et institutionnel.

* * *

L’expérience nous montre cependant que même cet œcuménisme doctrinal, ou au sommet, n’est pas suffisant et ne progresse pas, s’il n’est pas accompagné d’un œcuménisme spirituel, de base. Les plus grands promoteurs de l’œcuménisme institutionnel nous le répètent avec une insistance toujours plus grande. à l’occasion du centenaire de l’institution de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (1908-2008), méditons sur cet œcuménisme spirituel au pied de la croix : en quoi consiste-t-il et comment pouvons-nous progresser dans ce domaine ?

L’œcuménisme spirituel naît du repentir et du pardon et se nourrit de la prière. En 1977, j’ai participé à un congrès œcuménique charismatique à Kansas City, dans le Missouri. Il y avait 40.000 participants, près de la moitié catholiques (dont le cardinal Suenens) et le reste d’autres dénominations chrétiennes. Un soir, l’un des animateurs au micro a commencé à parler d’une façon qui était étrange pour moi, à l’époque : « Vous prêtres et pasteurs, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé... Vous laïcs, hommes et femmes, pleurez et gémissez parce que le corps de mon Fils est brisé ».

Les personnes qui étaient autour de moi commencèrent à tomber à genou, les unes après les autres, et plusieurs pleuraient, saisies de repentir pour les divisions dans le corps du Christ. Une énorme banderole installée dans le stade portait l’inscription suivante : « Jesus is Lord , Jésus est Seigneur ». J’étais là, en observateur encore très critique et détaché, mais je me souviens avoir pensé : « Si un jour tous les croyants sont réunis en une seule Eglise, ce sera ainsi : lorsque nous serons tous à genou, le cœur contrit et humilié, sous la grande seigneurie du Christ ».

Si l’unité des disciples doit être un reflet de l’unité entre le Père et le Fils, celle-ci doit être avant tout une unité d’amour, car telle est l’unité qui règne dans la Trinité. L’Ecriture nous exhorte à « faire la vérité dans la charité » (veritatem facientes in caritate) (cf. Ep 4, 15). « On n’entre dans la vérité qu’à travers la charité », écrit saint Augustin : non intratur in veritatem nisi per caritatem (3).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ce chemin vers l’unité basé sur l’amour est déjà, maintenant, grand ouvert devant nous. Nous ne pouvons pas « brûler les étapes » sur le plan doctrinal car les différences existent et doivent être affrontées patiemment dans les sièges appropriés. Nous pouvons en revanche dès à présent, brûler les étapes dans le domaine de la charité et être unis. Le signe véritable et sûr de la venue de l’Esprit n’est pas, écrit saint Augustin, le fait de parler en langues, mais l’amour pour l’unité : « Sachez que vous avez l’Esprit Saint quand vous permettez que votre cœur adhère à l’unité à travers une charité sincère » (4).

Repensons à l’hymne à la charité de saint Paul. Chacune de ses phrases acquiert une signification actuelle et nouvelle si on l’applique à l’amour entre les membres des diverses Eglises chrétiennes, dans les relations œcuméniques :

« La charité est longanime...

elle n’est pas envieuse...

ne cherche pas son intérêt (ou seulement l’intérêt de son Eglise).