La célébration de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie a marqué l’apothéose des mois d’été aux activités extrêmement denses, intenses, avec, en particulier, en plus des activités ordinaires, celle du camp d’Août des « vacances familiales » (Parents-enfants) organisées par notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe et financé par votre serviteur.
Je remercie tous ceux et celles qui participèrent à cette belle solennité de la Dormition-Assomption de la Très Ste Vierge Marie et, comme d’ordinaire, vous étiez tous, présents et absents présentés à la Mère de Miséricorde pour qu’elle-même présente vos intentions de prières au Christ, L’éternel Prêtre notre Bon Pasteur, divin médecin de nos esprits de nos âmes, de nos corps.
Une répétition de chant précéda la Quadisha Qurbana, la Sainte Messe.
La Messe, elle se déroula selon les rites habituels avec, toutefois, les textes propres au jour et des cantiques mariaux (En Français et en Syriaque).
Après la bénédiction finale que je donnais , commençait une Procession Mariale émaillée, malheureusement cette année ne furent pas dites, à chaque station, comme nous le faisons habituellement, ces belles prières à Marie dues au génie de notre grand Saint Ephrem le Syrien.
L’Icône que m'offrirent les fidèles, il y a de cela déjà bien longtemps pour mes 50 ans, fut choisie pour accompagner cette Procession…Ainsi, ceux qui parmi eux ont déjà rejoint la "Maison du Père" étaient parmi nous aussi bien que ceux qui, leur survivant, sont restés fidèles et nous honoraient de leur réconfortante présence. Cette Icône fut écrite par le Père Dominique de la Congrégation Bénédictine Notre-Dame de l'Espérance.
Les moins valides restèrent à l’Eglise pour demeurer présents, dans le recueillement et l’action de grâce puisqu'en raison de la Procession, les Espèces Consacrées restaient sur l'Autel.
Après la dernière station de la Procession, nous entrâmes à l’Eglise pour renouveler la consécration de la France à son Roi : Le Christ, par Marie, sa Reine et, enfin recevoir la dernière bénédiction conformément à notre rite Syriaque en vénérant l’Evangile et la Croix manuelle de l’Evêque.
Le 21, je ferai les visites pastorales aux familles et malades en Normandie-Maine (Alençon, Montsûrs, Laval et environs.
Les 23 et 24, je ferai les visites pastorales aux familles de Paris et région
Le 25 je conduirai le Frère Ruben-Marie à Poitiers pour d'importantes démarches administratives.
Les 26, 27, le Frère et moi remettrons en ordre le réfectoire de l'Ermitage Saint Colomban, contigu de notre petit Sanctuaire Marial de Notre-Dame de la Très Sainte Trinité, très belle chapelle en bois au milieu de la forêt, à La-Chapelle-Faucher (Sur le "Grand Périgueux) et le 28 Août nous célébrerons à JAULDES la St Augustin et bénirons les jeunes et étudiants avant la rentrée scolaire et universitaire.
Nous resterons à Jauldes jusqu'au 30 pour de nouveau conduire le Frère Ruben-Marie à Poitiers pour ses démarches administratives.
De là, nous rejoindrons le Monastère en Normandie pour préparer la « Messe de Rentrée des Classes » pour les écoliers, collégiens, lycéens, étudiants et leurs professeurs.
Vous serez donc tous présents, au Monastère, le Dimanche trois Septembre pour la « Messe de Rentrée des Classes » lors du Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints fondateurs de l'Eglise en Europe ainsi que du Kerala d'où l'Eglise Malankare Orthodoxe vint au secours de la Vieille Europe en la reconnectant à la plus pure Tradition Apostolique telle que véhiculée par nos Eglises Orthodoxes Orientales.
A bientôt donc, cher amis. Et, de toute façon, toujours unis dans l’amour de Dieu et du prochain.
Votre fidèlement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose, Métropolite, Brévilly ce 19.VIII.é".
*Il serait nécessaire que je visite de nouveau notre Monastère et nos Paroisses du Cameroun en Septembre, maisc'est peu probable en raison de ma situation financière catastrophique et de celle, très précaire de l'Association cultuelle de la Métropolie...Il y aurait aussi les visites aux Missions du Brésil et d'Amérique Latine qui ont été empêchées l'Automne dernier suite au fait d'avoir manqué mon vol et ensuite m'être fait voler les 3000 euros qui devaient m'aider à financer mon logement et mes frais auprès de nos prêtres qui, dans ces Pays, sont fort pauvres...Rien n'est simple, et plus ça va, plus tout se complique...
ATTENTION:
Prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma le Dimanche 1er Octobre
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PROGRAMME REMIS A JOUR
DE NOS
PROCHAINS
RENDEZ-VOUS
LITURGIQUES
(France)
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NORMANDIE, HAUTS DE FRANCE:
¤ Mardi 22 Août, Pèlerinage mensuel autour des reliques de Ste Rita et St Charbel. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
¤ Mardi 29 Août, Pèlerinage mensuel a St Michel Archange et Saint Ubald. 10h30, Ste Messe d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
¤ Dimanche 3 SEPTEMBRE,Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
PÈLERINAGE PRÉPARATOIRE À LA RENTRÉE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE sous l'égide de Notre-Dame de Miséricorde et de Saint Augustin.
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
10h30 Messe solennelle suivie de la bénédiction des enfants et enseignants suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
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NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇Lundi 28 Août, Saint Augustin à 10h30, Messe et bénédiction des enfants et jeunes-gens en âge scolaire ou universitaire.
◇Dimanche 10 SEPTEMBRE (Desservant Mor Philipose)
◇Dimanche 27 Août (Desservant Abouna Simon)
ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
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PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
◇ Messe le Samedi 12 Août
ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes Samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
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ALSACE et "Grand Est":
Relais paroissial Sainte Clotilde :Relais paroissial Sainte Clotilde :
La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT en Alsace les 28, 29, 30 et 31 Août , en Loraine et 1er et 2 Septembre pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.
Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
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ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN : Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde Brévilly,4 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix" (SS Ignatius Aprem II)
*Note: Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
EN SEPTEMBRE, du 17 au 22,
PELERINAGE A...
NEVERS,
PARAY LE MONIAL,
ARS,
NOTRE-DAME DE LA SALETTE,
N-D DU LAUS,
CHATEAUNEUF-DE-GALAURE,
St Charbel et Ste Rita.
◇ Samedi 16 Septembre 9h Messe du départ du PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Étape déjeuner a Nevers ( Veneration et prières Sainte Bernadette sur son corps incorrompu )
, nuit à Paray Le Monial.
◇Dimanche 17 Septembre matinée à PARAY LE MONIAL.
Après le déjeuner
départ pour ARS ( Le Saint Curé ) ,
diner et logement.
◇ 18 Septembre départ pour NÔTRE-DAME De LA SALETTE , dîner et logement sur place
◇ 19 Septembre Fête de L'APPARITION DE LA MÈRE DE DIEU sur la montagne de La SALETTE, coucher sur place. PRIÈRES POUR L'EGLISE ET LA FRANCE
◇ 20 Septembre, départ pour NOTRE-DAME DU LAUS ( Apparition Mariale reconnue )
déjeuner, diner et logement sur place
◇ 21 Septembre visite à Marthe Robin à CHATEUNEUF DE GALAURE
et retour au Monastère.
◇ Pèlerinage à Ste Rita
et St Charbel
autour de leurs reliques au Monastère, dispersion après le déjeuner.
Offrande souhaitée 350 € dont 25 € d'arrhes à l'inscription (Libellez vos chèques à Métropolie E S O F) .
INSCRIVEZ-VOUS VITE.!
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net ( Libeller votre CB à "Métropolie Syro-Orthodoxe ESOF / Pèlerinage de Septembre ")
Une aide solidaire peut être apportée aux personnes necessiteuses qui ne pourraient s'offrir cette belle démarche spirituelle en envoyant une offrande ( déductible de votre impôt sur le revenu à raison de 66°\° de son montant ) en libellant ainsi votre CB :
" Solidarité pèlerinage . CARITAS ESOF"
Association Caritative CARITAS ESOF
15 Rue des trois Communes
27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL
EM SETEMBRO, de 17 a 22, PEREGRINAÇÃO A NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel e Ste Rita.
◇ Sábado, 16 de setembro, às 9h, Missa de partida da PEREGRINAÇÃO A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almoço em Nevers (veneração e orações a Santa Bernadete pelo seu corpo incorrupto), noite em Paray Le Monial.
◇Domingo, 17 de setembro, pela manhã, no PARAY LE MONIAL. Depois do almoço
saída para ARS (Le Saint Curé), jantar e alojamento.
◇ 18 de setembro saída para NÔTRE-DAME De LA SALETTE, jantar e hospedagem no local
◇ 19 de setembro Festa da APARIÇÃO DA MÃE DE DEUS na montanha de La SALETTE, durma aí. ORAÇÕES PELA IGREJA E FRANÇA
◇ 20 de setembro, saída para NOTRE-DAME DU LAUS (reconhecida Aparição Mariana) almoço, jantar e hospedagem no local
◇ 21 de setembro visita a Marthe Robin em CHATEUNEUF DE GALAURE e retorno ao Mosteiro.
◇ Peregrinação a Santa Rita e Santa Charbel em torno das suas relíquias no Mosteiro, dispersão após o almoço.
Oferta desejada de 350 € incluindo 25 € de depósito na inscrição (Pague seus cheques ao Métropolie E S O F).
INSCREVA-SE RAPIDAMENTE!
Mosteiro Syo-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Telefone: 02.33.24.79.58
E-mail: asstradsyrfr@laposte.net (Etiquete seu cartão de crédito como "Metrópole Siro-Ortodoxa ESOF / Peregrinação de Setembro")
Uma ajuda solidária pode ser levada às pessoas carentes que não tinham condições de pagar esse lindo passo espiritual enviando uma oferta (dedutível do seu imposto de renda à alíquota de 66°\° do seu valor) denominando seu cartão de crédito da seguinte forma:
“Peregrinação solidária. CARITAS ESOF”
Associação Beneficente CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CADEIRA-DEUS-DO-TEIL
IN SEPTEMBER, from 17 to 22, PILGRIMAGE TO NEVERS, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel and Ste Rita.
◇ Saturday, September 16 9 a.m. Mass for the departure of the PILGRIMAGE TO NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Stopover for lunch in Nevers (veneration and prayers to Saint Bernadette over her incorrupt body), night in Paray Le Monial.
◇Sunday 17 September morning at PARAY LE MONIAL. After lunch
departure for ARS (Le Saint Curé), dinner and accommodation.
◇ September 18 departure for NÔTRE-DAME De LA SALETTE, dinner and accommodation on site
◇ September 19 Feast of THE APPEARANCE OF THE MOTHER OF GOD on the mountain of La SALETTE, sleep there. PRAYERS FOR THE CHURCH AND FRANCE
◇ September 20, departure for NOTRE-DAME DU LAUS (recognized Marian Apparition) lunch, dinner and accommodation on site
◇ September 21 visit to Marthe Robin at CHATEUNEUF DE GALAURE and return to the Monastery.
◇ Pilgrimage to Ste Rita and St Charbel around their relics at the Monastery, dispersal after lunch.
Desired offering 350 € including 25 € deposit on registration (Pay your checks to Métropolie E S O F).
SIGN UP QUICKLY!
Syo-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Phone: 02.33.24.79.58
Email: asstradsyrfr@laposte.net (Label your credit card to "Syro-Orthodox ESOF Metropolis / September Pilgrimage")
A solidarity help can be brought to the needy people who could not afford this beautiful spiritual step by sending an offering (deductible from your income tax at the rate of 66°\° of its amount) by denominating your credit card as follows:
"Pilgrimage solidarity. CARITAS ESOF"
Charitable Association CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 CHAIR-GOD-OF-THEIL
EN SEPTIEMBRE, DEL 17 AL 22, PEREGRINACIÓN A NEVER, PARAY LE MONIAL, ARS, NOTRE-DAME DE LA SALETTE, ND DU MAIS, CHATEAUNEUF-DE-GALAURE, St Charbel y Ste Rita.
◇ Sábado 16 de septiembre 9 h Misa de salida de la PEREGRINACIÓN A NOTRE-DAME DE LA SALETTE
NEVERS: Parada para almorzar en Nevers (veneración y oración a Santa Bernadette sobre su cuerpo incorrupto), noche en Paray Le Monial.
◇Domingo 17 de septiembre por la mañana en PARAY LE MONIAL. Después de comer
Salida hacia ARS (Le Saint Curé), cena y alojamiento.
◇ 18 de septiembre salida hacia NÔTRE-DAME De LA SALETTE, cena y alojamiento en el lugar
◇ 19 de septiembre Fiesta de LA APARICIÓN DE LA MADRE DE DIOS en la montaña de La SALETTE, duerme allí. ORACIONES POR LA IGLESIA Y FRANCIA
◇ 20 de septiembre, salida hacia NOTRE-DAME DU LAUS (reconocida Aparición Mariana) almuerzo, cena y alojamiento en el lugar
◇ 21 de septiembre visita a Marthe Robin en CHATEUNEUF DE GALAURE y regreso al Monasterio.
◇ Peregrinación a Santa Rita y San Charbel alrededor de sus reliquias en el Monasterio, dispersión después del almuerzo.
Oferta deseada 350 € incluyendo 25 € de depósito al registrarse (Pague sus cheques a Métropolie E S O F).
¡REGÍSTRESE RÁPIDAMENTE!
Monasterio Syo-Ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de la Misericordia
Brevilly,4
61300 CHANDAI.
Teléfono: 02.33.24.79.58
Correo electrónico: asstradsyrfr@laposte.net (Etiquete su tarjeta de crédito como "Syro-Orthodox ESOF Metrópolis / Peregrinación de septiembre")
Se puede llevar una ayuda solidaria a las personas necesitadas que no pueden permitirse este hermoso paso espiritual enviando una ofrenda (deducible de su impuesto sobre la renta a razón del 66°\° de su monto) denominando su tarjeta de crédito de la siguiente manera:
"Peregrinación solidaria. CARITAS ESOF"
Asociación Caritativa CARITAS ESOF
15 Rue des Trois Communes
27580 SILLA-DIOS-DE-THEIL
Presidenta: Sra. Daynac Francette
Tesorera: Sor Marie-André
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Nous sommes ses frères
parce que sa mère
a entendu la parole
et l'a mise en pratique
Par Saint Irénée de Lyon
(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr Contre les hérésies, III, 22 (trad. SC 211, p. 439 rev.)
La Vierge Marie a été obéissante quand elle a dit : « Voici ta servante, Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38).
Ève, au contraire, avait été désobéissante ; elle avait désobéi lorsqu'elle était encore vierge...
De même donc qu’Ève, en désobéissant, est devenue cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, de même Marie, ayant pour époux celui qui lui avait été destiné par avance et cependant vierge, est devenue, en obéissant, cause de salut pour elle-même et pour tout le genre humain...
Car ce qui a été lié ne peut être délié que si l'on refait en sens inverse les boucles du nœud ; c'est de la sorte qu'un premier lien est dénoué par un second et que le second tient lieu de dénouement à l'égard du premier.
C'est pourquoi le Seigneur disait que les premiers seraient les derniers, et les derniers les premiers (Mt 19,30).
Le prophète aussi affirme la même chose en disant : « Au lieu de pères qu'ils étaient, ils sont devenus tes fils » (Ps 44,17).
Car le Seigneur, en devenant « le Premier-né des morts » et en recevant dans son sein les anciens pères, les a fait renaître à la vie de Dieu, devenant lui-même « le principe des vivants » (Col 1,18) parce qu'Adam était devenu le principe des morts.
C'est aussi pourquoi Luc a commencé sa généalogie par le Seigneur, pour la faire remonter de celui-ci jusqu'à Adam (Lc 3,23s), indiquant par là que ce ne sont pas les pères qui ont donné la vie au Seigneur, mais lui au contraire qui les a fait renaître dans l’Évangile de vie.
Ainsi également le nœud de la désobéissance d'Ève a été dénoué par l'obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l'a délié par sa foi.
Por Santo Irineu
(V. 130-c. 208), Bishop, teólogo e mártir
Contra heresias, III, 22, (Proc. SC 211, p. 439 rev.)
Somos irmãos porque sua mãe ouviu a palavra e colocá-lo em prática
A Virgem Maria foi obediente quando ela disse: "Aqui está o teu servo, Senhor; -se em mim segundo a tua palavra "(Lc 1,38).
Eva, no entanto, foi desobediência; ela tinha desobedecido quando ela ainda era virgem ...
Como depois Eva, desobedecendo tornou-se causa de morte para si e para toda a humanidade, para que Maria, cujo marido era aquele que tinha concebido com antecedência e ainda é virgem, tornou-se, obedecendo causa de salvação para si mesma e para toda a humanidade ...
Para o que foi amarrado não pode ser solto se novamente reverter laços do nó; Esta é a maneira que a primeira ligação seja resolvido por um segundo, eo segundo toma o lugar de liquidação em relação à primeira.
É por isso que o Senhor disse que o primeiro seria o último, eo último primeiro (Mt 19,30).
O profeta também diz a mesma coisa, dizendo: "Em vez de pais que eram, eles se tornaram o teu filho" (Sl 44,17).
Porque o Senhor, tornando-se "o primogênito dentre os mortos" e receber no seu seio os pais antigos, trouxe de volta à vida a Deus, tornando-se a si mesmo "o princípio da vida" (Col 1,18) porque Adão tinha se tornado o princípio dos mortos.
É também por isso Lucas começou sua genealogia com o Senhor, para compensar a Adão (Lc 3,23s), indicando que estes não são os pais que deram vida ao Senhor mas em vez disso, torna renascido no Evangelho vivo.
Assim também desobediência a de Eva foi desatado pela obediência nó de Maria, porque o que a virgem Eva tinha ligado pela incredulidade, a Virgem Maria afrouxou por sua fé.
By Saint Irénée from Lyon
(V. 130-v. 208), bishop, theologian and martyr
Against the heresies, III, 22 (SC 211, p.
We are his brothers because his mother heard the word and put it into practice
The Virgin Mary was obedient when she said, "Behold, thy handmaid, O Lord; Let it be done to me according to your word "(Lk 1:38).
Eve, on the contrary, had been disobedient; She had disobeyed when she was still a virgin.
Just as Eve, in disobedience, became the cause of death for herself and for the whole human race, so Mary, having as her spouse the one who had been destined for her in advance and yet virgin, became obedient , Cause of salvation for herself and for all the human race ...
For what has been bound can be loosened only if the loops of the knot are reversed in the opposite direction; It is in this way that a first link is untied by a second and that the second is the place of denouement with respect to the first.
Therefore the Lord said that the former would be the last, and the last the first (Mt 19,30).
The prophet also affirms the same thing, saying, "Instead of fathers they were, they became your sons" (Ps 44,17).
The Lord, by becoming "the firstborn of the dead" and by receiving in his bosom the ancient fathers, made them reborn in the life of God, becoming "the principle of the living" (Col 1,18) Because Adam had become the principle of the dead.
This is also why Luke began his genealogy by the Lord, to bring it up to Adam (Lk 3: 23), indicating that it was not the fathers who gave life to the Lord , But on the contrary, which made them reborn in the Gospel of life.
Thus also the knot of Eve's disobedience was untied by Mary's obedience, for what the virgin Eve had bound by her unbelief, the Virgin Mary loosened by her faith.
somos sus hermanos
porque su madre
escuché la palabra
y ponlo en practica
Por San Ireneo de Lyon
(v. 130-v. 208), obispo, teólogo y mártir
Against Heresies, III, 22 (trans. SC 211, p. 439 rev.)
La Virgen María fue obediente cuando dijo: “He ahí a tu siervo, Señor; hágase en mí según tu palabra» (Lc 1, 38).
Eva, por el contrario, había sido desobediente; ella había desobedecido cuando aún era virgen...
Por tanto, así como Eva, al desobedecer, se convirtió en causa de muerte para sí misma y para todos los hombres, así María, teniendo por esposo a quien le había sido destinado de antemano y aún virgen, se convirtió, por obediencia, en causa de muerte. salvación para sí y para toda la humanidad...
Pues lo que se ha atado sólo se puede desatar si las vueltas del nudo se vuelven a hacer en la dirección opuesta; es así como un primer vínculo es deshecho por un segundo y que el segundo toma el lugar del desenrollamiento con respecto al primero.
Por eso el Señor dijo que los primeros serían los últimos, y los últimos, los primeros (Mt 19,30).
El profeta también afirma lo mismo al decir: "En lugar de ser padres, se han convertido en hijos tuyos" (Sal 44,17).
Porque el Señor, haciéndose "Primogénito de los muertos" y recibiendo en su seno a los antiguos padres, los hizo renacer a la vida de Dios, haciéndose él mismo "principio de los vivos" (Col 1,18) porque Adán había convertirse en el principio de los muertos.
Por eso también Lucas inicia su genealogía con el Señor, para rastrearla desde él hasta Adán (Lc 3,23s), indicando que no fueron los padres los que dieron vida al Señor, sino él, por el contrario, quien hizo ellos renacen en el Evangelio de la vida.
Así también el nudo de la desobediencia de Eva fue desatado por la obediencia de María, pues lo que la virgen Eva había atado con su incredulidad, la Virgen María lo desató con su fe.
Il peut advenir qu'un homme semble garder le silence, mais si son coeur juge les autres, alors en réalité il ne cesse de parler. saint Pimen le Grand
Pode acontecer que um homem parece permanecer em silêncio, mas se seu coração julgar os outros, por isso, na realidade, nunca pára de falar. St. Pimen, o Grande
« La fête de la Dormition de la Mère de Dieu, connue en Occident sous le nom de l’Assomption, comprend deux moments distincts mais inséparables pour la foi de l’Église :
la mort et l’ensevelissement de la Mère de Dieu ; et sa résurrection et son ascension .
L’Orient orthodoxe a su respecter le caractère mystérieux de cet événement qui, contrairement à la résurrection du Christ, n’a pas fait l’objet de la prédication apostolique.
En effet, il s’agit d’un mystère qui n’est pas destiné aux oreilles de " ceux de l’extérieur ", mais se révèle à la conscience intérieure de l’Église. Pour ceux qui sont affermis dans la foi en la résurrection et l’ascension du Seigneur, il est évident que, si le Fils de Dieu avait assumé sa nature humaine dans le sein de la Vierge, celle qui a servi à l’Incarnation devait à son tour être assumée dans la gloire de son Fils ressuscité et monté au ciel.
Ressuscite, Seigneur, en ton repos, toi et l’Arche de ta sainteté (Ps 131, 8, qui revient à maintes reprises dans l’office de la Dormition). " Le cercueil et la mort " n’ont pas pu retenir " la Mère de la vie " car son Fils l’a transférée dans la vie du siècle futur (kondakion).
La glorification de la Mère est une conséquence directe de l’humiliation volontaire du Fils : le Fils de Dieu s’incarne de la Vierge Marie et se fait " Fils de l’homme ", capable de mourir, tandis que Marie, en devenant Mère de Dieu, reçoit la " gloire qui convient à Dieu " (vêpres, ton 1) et participe, la première parmi les êtres humains, à la déification finale de la créature.
" Dieu se fit homme, pour que l’homme soit déifié " (S. Irénée, S. Athanase, S. Grégoire de Nazianze, S. Grégoire de Nysse [PG 7, 1120 ; 25, 192 ; 37, 465 ; 45, 65] et d’autres Pères de l’Église).
La portée de l’incarnation du Verbe apparaît ainsi dans la fin de la vie terrestre de Marie.
" La Sagesse est justifiée par ses enfants " :
la gloire du siècle à venir, la fin dernière de l’homme est déjà réalisée, non seulement dans une hypostase divine incarnée, mais aussi dans une personne humaine déifiée.
Ce passage de la mort à la vie, du temps à l’éternité, de la condition terrestre à la béatitude céleste, établit la Mère de Dieu au-delà de la résurrection générale et du jugement dernier, au-delà de la parousie qui mettra fin à l’histoire du monde.
La fête du 15 août est une seconde Pâque mystérieuse, puisque l’Église y célèbre, avant la fin des temps, les prémices secrètes de sa consommation eschatologique.
Ceci explique la sobriété des textes liturgiques qui laissent entrevoir, dans l’office de la Dormition, la gloire ineffable de l’Assomption de la Mère de Dieu (l’office de " l’Ensevelissement de la Mère de Dieu ", 17 août, d’origine très tardive, est au contraire trop explicite : il est calqué sur les matines du Samedi saint (" Ensevelissement du Christ ").
La fête de la Dormition est probablement d’origine hiérosolymitaine.
Cependant, à la fin du IVe siècle, Éthérie ne la connaît pas encore.
On peut supposer néanmoins que cette solennité n’a pas tardé à apparaître, puisque au VIe siècle, elle est déjà répandue partout :
S. Grégoire de Tours est le premier témoin de la fête de l’Assomption en Occident (De gloria martyrum, Miracula I, 4 et 9 - PL 71, 708 et 713), où elle était célébrée primitivement en janvier. de missel de Bobbio et le sacramentaire gallican indiquent la date du 18 janvier.) Sous l’empereur Maurice (582-602) la date de la fête est définitivement fixée au 15 août (Nicéphore Calliste, Hist. Eccles., 1.XVII, c. 28 - PG, 147, 292).
Parmi les premiers monuments iconographiques de l’Assomption, il faut signaler le sarcophage de Santa Engracia à Saragosse (début du IVe siècle) avec une scène qui est très probablement celle de l’Assomption (Dom Cabrol, Dict. d’archéol. chrét., I, 2990-94) et un relief du VIe siècle, dans la basilique de Bolnis-Kapanakéi, en Georgie, qui représente l’Ascension de la Mère de Dieu et fait pendant au relief avec l’Ascension du Christ (S. Amiranaschwili, Histoire de l’art géorgien (en russe, Moscou, 1950), p. 128 ).
Le récit apocryphe qui circulait sous le nom de S. Méliton (IIe siècle), n’est pas antérieur au commencement du V siècle (PG, 5, 1231-1240). Il abonde en détails légendaires sur la mort, la résurrection et l’ascension de la Mère de Dieu, informations douteuses que l’Église prendra soin d’écarter. Ainsi, S. Modeste de Jérusalem (+634), dans son " Éloge à la Dormition " - (Encomium, PG 86, 3277-3312), est très sobre dans les détails qu’il donne : il signale la présence des Apôtres " amenés de loin, par une inspiration d’en haut ", l’apparition du Christ, venu pour recevoir l’âme de sa Mère, enfin, le retour à la vie de la Mère de Dieu, " afin de participer corporellement à l’incorruption éternelle de celui qui l’a fait sortir du tombeau et qui l’a attirée à lui, de la manière que lui seul connaît ". (Patrologia Orientalis, XIX, 375-438.)
L’homélie de S. Jean de Thessalonique (+vers 630) ainsi que d’autres homélies plus récentes – de S. André de Crète, de S. Germain de Constantinople, de S. Jean Damascène (PG 97, 1045-1109 ; 98, 340-372 ; 96, 700-761) – sont plus riches en détails qui entreront aussi bien dans la liturgie que dans l’iconographie de la Dormition de la Mère de Dieu.
Le type classique de la Dormition dans l’iconographie orthodoxe se borne, habituellement, à représenter la Mère de Dieu couchée sur son lit de mort, au milieu des Apôtres, et le Christ en gloire recevant dans ses bras l’âme de sa Mère.
Cependant, quelquefois, on a voulu signaler également le moment de l’assomption corporelle : on y voit alors, en haut de l’icône, au-dessus de la scène de Dormition, la Mère de Dieu assise sur un trône dans la mandorle, que les anges portent vers les cieux.
Sur notre icône (Paris, XXe siècle), le Christ glorieux entouré de mandorle regarde le corps de sa Mère étendu sur un lit de parade.
Il tient sur son bras gauche une figurine enfantine revêtue de blanc et couronnée de nimbe : c’est " l’âme toute lumineuse " (vêpres, stichère du ton 5) qu’il vient de recueillir.
Les douze Apôtres " se tenant autour du lit, assistent avec effroi " (vêpres, stichère du ton 6) au trépas de la Mère de Dieu.
On reconnaît facilement, au premier plan, S. Pierre et S. Paul, des deux côtés du lit. Sur quelques icônes, on représente en haut, dans le ciel, le moment de l’arrivée miraculeuse des Apôtres, rassemblés " des confins de la terre sur les nues " (kondakion, ton 2).
La multitude d’anges présents à la Dormition forme parfois une bordure extérieure autour de la mandorle du Christ. Sur notre icône, les vertus célestes qui accompagnent le Christ sont signalées par un séraphin à six ailes.
Trois évêques nimbés se tiennent derrière les Apôtres.
Ce sont S. Jacques, " le frère du Seigneur ", premier évêque de Jérusalem, et deux disciples des Apôtres : Hiérothée et Denys l’Aréopagite, venus avec S. Paul (kondakion, ton 2 ; voir le passage des Noms divins du Pseudo-Denys sur la Dormition : III, 2 PG, 3, 681).
Au dernier plan, deux groupes de femmes représentent les fidèles de Jérusalem qui, avec les 633 évêques et les Apôtres, forment le cercle intérieur de l’Église où s’accomplit le mystère de la Dormition de la Mère de Dieu.
L’épisode d’Athonius, un Juif fanatique qui eut les deux mains coupées par le glaive angélique, pour avoir osé toucher à la couche funèbre de la Mère de Dieu, figure sur la plupart des icônes de la Dormition.
La présence de ce détail apocryphe dans la liturgie (tropaire de l’ode 3) et l’iconographie de la fête doit rappeler que la fin de la vie terrestre de la Mère de Dieu est un mystère intime de l’Église qui ne doit pas être exposé à la profanation : i
Inaccessible aux regards de ceux de l’extérieur, la gloire de la Dormition de Marie ne peut être contemplée que dans la lumière intérieure de la Tradition. »
(Article paru dans Le Messager de l’Exarcat du Patriarcat russe en Europe occidentale, n° 27, juillet-septembre 1957
De Jacobo Torriti, en la Basilique Ste Marie Majeure de Rome la Dormition de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)
Strophes empruntées à la liturgie grecque :
Venez ! Depuis toutes les extrémités de la terre, glorifions la vénérable Assomption de la Mère de Dieu !
Car elle a remis dans les mains de son Fils son âme immaculée.
C’est pourquoi, par sa sainte Dormition le monde est éveillé à la vie et, dans des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, il célèbre, en union avec les anges et les Apôtres, une fête joyeuse.
Pour glorifier votre vénérable Dormition, ô Sainte et Pure Vierge, les troupes angéliques dans le Ciel, et le genre humain sur la terre, chantent de concert. Car vous avez été la Mère du Créateur de toutes choses, le Christ notre Dieu ! Ne cessez point d’intercéder pour nous auprès de Lui, nous qui avons, après Dieu, notre espoir fixé sur vous, ô Pure Mère de Dieu qu’on ne saura jamais assez glorifier !
Dieu le Créateur de toutes choses vous a donné ce qui surpasse la nature. Car de même qu’à votre maternité Il vous a laissée vierge, Il a préservé votre corps de la corruption du tombeau et vous a glorifiée dans votre sainte Assomption, vous comblant de présents, comme il convient qu’un fils fasse pour sa mère.
Votre Enfant vous a vraiment, ô Vierge, cachée dans le saint des saints comme le flambeau qu’alimente un feu immortel, comme l’encensoir doré qui contient un charbon divin, comme la houlette, comme les tables écrites par Dieu, comme l’arche sainte, la table du Pain de Vie.
Vous qui avez porté la Vie, vous êtes entrée dans la vie par votre sainte Dormition, sans subir les injures de la mort ; les Anges, les Principautés, les Puissances, les Apôtres, les Prophètes et toute la création vous un fait un cortège d’honneur lorsque votre Fils reçut dans Ses mains pures votre âme immaculée, ô Vierge et Mère, Epouse de Dieu !
Rome, basilique de Sainte Marie Majeure : le Couronnement de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)
Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Amîn.
Très douce Vierge Marie, qui avez jadis inspiré au Roi Louis XIII de vous consacrer sa personne, son royaume et ses sujets, daignez continuer d’étendre sur notre personne, notre famille, notre paroisse, notre diocèse et notre Patrie, la France, votre protection maternelle.
Nous aussi, et davantage encore que le pieux Roi, sommes en butte aux épreuves, aux divisions, aux révoltes et aux erreurs. Le démon et le monde mènent contre la Sainte Eglise, contre la Royauté de votre Fils, contre les familles chrétiennes et contre nos âmes fragiles, une guerre sans merci, cherchant à détruire tout ce qui glorifie Dieu et tout ce qui est soumis à Sa Sainte Volonté.
Le monde entier souffre de famine spirituelle, et il n’est presque plus personne pour prêcher la Vérité et répandre la grâce des sacrements. Les erreurs et le péché règnent partout, jusque dans le sanctuaire, et la foi de vos enfants est sans cesse menacée par des pasteurs indignes qui renient par leurs paroles ou par leurs actes l’Evangile de votre Divin Fils.C’est pourquoi nous nous tournons vers vous avec ferveur et grande confiance, et nous venons à vos pieds nous consacrer à vous.
Ô Vierge fidèle, conservez en notre intelligence, dans son intégrité, l’orthodoxie de la foi, garante de l'unité catholique; et obtenez-nous la grâce du Saint et Vivifiant Esprit pour, répandant Son règne d' Amour, de Justice et de Vérité être, en votre Fils Jésus, des "Artisans de Paix".
Ranimez en notre cœur l’espérance, afin que nous désirions contempler la Trinité Sainte et vous-même dans le Ciel, et que nous demandions humblement à Dieu la fidélité qui y conduit.
Répandez en notre âme votre charité, pour qu’en toutes choses nous imitions vos vertus et suivions votre exemple.
Rétablissez dans notre patrie et dans ce qui fut la Chrétienté le règne de Jésus-Christ : que les institutions et les mœurs soient animées et réglées par la Sainte Loi de Dieu.
Avec vous et par votre intercession, ô Notre-Dame et notre Souveraine, nous voulons ici-bas travailler à la gloire de Dieu, et en jouir dans l’éternité.
Amîn.
Le Roi Louis XIII offrant sa Couronne à la Vierge de Pitié (Maître-autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris, miraculeusement préservé lors de l'incendie d'Avril dernier)
Bienheureux les purs, car ils verront Dieu!
Extrait d'une Homélie de de Mgr Jean de St Denis pour la Dormition - 1958
[...]
Le Christ, en prononçant ces paroles, pensait d'abord au cœur pur de Marie, cœur déjà pur, cœur ayant acquis la pureté, cœur qui a vu Dieu le jour de l'Assomption, Marie monte en ce jour au-dessus des Séraphins et par elle, le monde se rencontre avec la gloire de Dieu.
Nous sommes tous de la race de Marie, en tant que nous avons le désir de Dieu ; consciemment ou inconsciemment, nous avons tous ce désir de Dieu, mais nous ne sommes pas encore le désir pur de Dieu.
Nous ne voyons pas Dieu parce que notre cœur ne palpite pas assez, pas purement, il palpite en même temps pour d'autres choses.
Nous devons acquérir progressivement la pureté, la virginité du cœur.
Marie est le dernier mot de cette pureté, de cette purification, de cette virginité.
Quand Elle dit : Je suis la servante du Seigneur, Elle est pure, Elle est vierge, et le Verbe, la vraie lumière, la vraie connaissance, peut venir en Elle.
Nous sommes nous aussi appelés à cette conquête de la lumière du Verbe, qui doit s'allumer en nous.[...]
Premier dimanche après la fête de l'Assomption
de Sainte-Marie
Soirée :
Saint-Luc 14: 25-35
Matin :
Saint-Luc15: 1-10
Avant Quadisha Qurbana :
Exode 14: 21-31
I Samuel 8: 4 -9
Isaïe 43:1-5
Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie :
1èrede St Jean 2: 22-29
22 Le menteur n’est-il pas celui qui refuse que Jésus soit le Christ ? Celui-là est l’anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils ;
23 quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
24 Quant à vous, que demeure en vous ce que vous avez entendu depuis le commencement. Si ce que vous avez entendu depuis le commencement demeure en vous, vous aussi, vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.
25 Et telle est la promesse que lui-même nous a faite : la vie éternelle.
26 Je vous ai écrit cela à propos de ceux qui vous égarent.
27 Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin d’enseignement. Cette onction vous enseigne toutes choses, elle qui est vérité et non pas mensonge ; et, selon ce qu’elle vous a enseigné, vous demeurez en lui.
28 Et maintenant, petits-enfants, demeurez en lui ; ainsi, quand il se manifestera, nous aurons de l’assurance, et non pas la honte d’être loin de lui à son avènement.
29 Puisque vous savez que lui, Jésus, est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu.
Ephésiens 6: 10-17
10 Puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
Saint Luc 6: 39 – 45
39 Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
43 Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
44 Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
45 L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
Je ne suis pas comme certains hommes
Ce pharisien disait donc : « Je ne suis pas comme certains hommes ».
Quels sont-ils, ces autres hommes, sinon tous, lui excepté ?
« Moi, je suis juste, les autres sont pécheurs ; je ne suis pas comme les autres hommes, injustes, voleurs et adultères ».
Et voilà que la présence de ce publicain lui donne l’occasion d’un orgueil plus grand encore : « Moi, je suis un homme à part ; lui, il est comme les autres.
Je ne suis pas de son espèce, grâce à mes œuvres de justice qui font que je ne suis pas un pécheur.
Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède ».
Que demande-t-il à Dieu ?
Cherchez dans ses paroles, vous ne trouverez rien.
Il montait soi-disant pour prier : or il ne demande rien à Dieu, il se loue.
Ne rien demander à Dieu, mais se louer, c’est évidemment trop peu : insulter en outre celui qui demande, c’est le comble !
Le publicain, lui, se tient à distance et cependant il s’approche de Dieu ; les reproches que lui dicte son cœur marquent la distance, mais son amour le rapproche de Dieu.
Le publicain se tient à distance, mais le Seigneur l’écoute de près.
Le Seigneur est élevé, Il se penche vers les humbles ; tandis que les grands comme ce pharisien, Il les connaît de loin.
Oui, Dieu regarde à distance ces gens-là, et Il ne leur pardonne pas.
Voyons en revanche l’humilité du publicain.
Il ne se contente pas de se tenir à distance, il ne lève même pas les yeux vers le ciel.
Il n’ose lever les yeux pour qu’on le regarde. Sa conscience l’abaisse, l’espérance le soulève.
En outre, il se frappe la poitrine.
De lui-même, il réclame son châtiment ; aussi Dieu pardonne-t-Il à celui qui avoue.
En se frappant la poitrine, il dit : « Seigneur, fais miséricorde au pécheur que je suis ».
Le voilà, celui qui demande !
Quoi d’étonnant, si Dieu pardonne à celui qui s’accuse lui-même ?
(Saint Augustin)
I am not like some men
This Pharisee said, "I am not like some men."
What are these other men, if not all, except him?
"I am just, the others are sinners; I am not like other men, unjust, thieves and adulterers. "
And now the presence of this publican gives him the opportunity of an even greater pride: "Me, I am a man apart; he is like the others.
I am not of his kind, thanks to my works of justice that make me not a sinner.
I fast twice a week, I tithe all that I have. "
What does he ask of God?
Look in his words, you will not find anything.
He supposedly went up to pray, but he asks nothing of God, he praises himself.
To ask nothing of God, but to praise oneself, it is obviously too little: to insult besides the one who asks, it is the height!
The tax collector stands at a distance, and yet he approaches God; the reproaches dictated by his heart mark the distance, but his love brings him closer to God.
The publican stands at a distance, but the Lord listens closely.
The Lord is high, He leans toward the humble; while the great ones like this Pharisee, He knows them from afar.
Yes, God looks at these people from a distance, and He does not forgive them.
Let's see, however, the humility of the publican.
He does not just stand at a distance, he does not even look up at the sky.
He does not dare look up to be looked at. His conscience lowers him, hope lifts him up.
In addition, he strikes his chest.
Of himself, he claims his punishment; so God forgives to him who confesses.
In beating his chest, he said, "Lord, show mercy to the sinner that I am."
Here he is, the one who asks!
What is surprising, if God forgives the accuser himself?
(Saint Augustin)
Eu não sou como alguns homens
Este fariseu disse: "Não sou como alguns homens".
Quais são esses outros homens, se não todos, exceto ele?
"Eu sou justo, os outros são pecadores; Eu não sou como os outros homens, injustos, ladrões e adúlteros ".
E agora a presença desse publicano lhe dá a oportunidade de um orgulho ainda maior: "Eu sou um homem à parte; ele é como os outros.
Eu não sou da sua espécie, graças às minhas obras de justiça que não me fazem pecador.
Jejuo duas vezes por semana, dízimo tudo o que tenho.
O que ele pede de Deus?
Olhe em suas palavras, você não encontrará nada.
Ele supostamente subiu para orar, mas ele não pede nada de Deus, ele se elogia.
Não pedir nada de Deus, mas elogiar a si mesmo, é obviamente muito pouco: insultar além daquele que pergunta, é a altura!
O cobrador de impostos está à distância e, no entanto, ele se aproxima de Deus; as repreensões ditadas pelo seu coração marcam a distância, mas o seu amor aproxima-o de Deus.
O publicano está à distância, mas o Senhor ouve atentamente.
O Senhor é alto, inclina-se para os humildes; enquanto os grandes como este fariseu, Ele os conhece de longe.
Sim, Deus olha para essas pessoas à distância e não as perdoa.
Vamos ver, no entanto, a humildade do publicano.
Ele não fica apenas à distância, nem sequer olha para o céu.
Ele não se atreve a olhar para cima. Sua consciência o abaixa, a esperança o eleva.
Além disso, ele atinge seu peito.
De si mesmo, ele reivindica sua punição; então Deus perdoa àquele que confessa.
Ao bater no peito, ele disse: "Senhor, mostra misericórdia ao pecador que eu sou".
Aqui está ele, quem pergunta!
O que é surpreendente, se Deus perdoa o próprio acusador?
(Santo Agostinho)
no soy como algunos hombres
Así que este fariseo estaba diciendo: "Yo no soy como algunos hombres".
¿Quiénes son estos otros hombres, sino todos menos él?
“Yo soy justo, los demás son pecadores; No soy como los demás hombres, injustos, ladrones y adúlteros”.
Y ahora la presencia de este publicano le da ocasión para un orgullo aún mayor: “Soy un hombre aparte; él es como los demás.
Yo no soy de su especie, gracias a mis obras de justicia que no me hacen pecador.
Ayuno dos veces por semana, diezmo todo lo que poseo".
¿Qué le está pidiendo a Dios?
Mira en sus palabras, no encontrarás nada.
Supuestamente subió a orar: sin embargo, no le pide nada a Dios, se alaba a sí mismo.
No pedir nada a Dios, sino alabarse a sí mismo, es evidentemente demasiado poco: ¡insultar al que pide, además, es el colmo!
El recaudador de impuestos, por otro lado, se mantiene a distancia y, sin embargo, se acerca a Dios; los reproches que le dicta su corazón marcan la distancia, pero su amor lo acerca a Dios.
El publicano se mantiene a distancia, pero el Señor escucha atentamente.
El Señor es exaltado, se inclina ante los humildes; mientras que a los grandes como este fariseo, los conoce de lejos.
Sí, Dios mira a estas personas desde la distancia y no las perdona.
Veamos, en cambio, la humildad del publicano.
No solo se para a la distancia, ni siquiera mira al cielo.
No se atreve a levantar los ojos para que lo miren. Su conciencia lo abate, la esperanza lo eleva.
Además, se golpea el pecho.
De sí mismo exige su castigo; también Dios perdona al que confiesa.
Golpeándose el pecho, dijo: "Señor, ten piedad de mí, pecador".
¡Ahí está, el que pregunta!
¿Qué maravilla si Dios perdona la auto-culpa?
(San Agustín)
PEUT-ON CROIRE EN LA RÉSURRECTION DES CORPS ?
Voici une magnifique homélie du Père Boulad sur notre résurrection à venir.
Lire aussi ces citations avant de regarder la vidéo pour vous mettre dans le bain.
Saint Paul ose crier haut et fort : « Si l’on proclame que Christ est ressuscité des morts, comment certains d’entre vous disent-ils qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité, et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide, et vide aussi votre foi » (1 Corinthiens 15,12-14).
« Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel » ( 1 Corinthiens 15,42-44)
« Nous ne sommes pas des anges, nous avons un corps » disait sainte Thérèse d’Avila.
L’âme est spécifique à un corps. Lorsque le Christ vient pour sauver l’humanité, il ne peut sauver que tout l’homme, « corps et âme ». Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
LES RELIQUES DE MARIE
Au milieu du V° siècle, les souverains de Constantinople, aujourd’hui devenue Istanbul en Turquie, demandèrent à l'archevêque de Jérusalem de leur envoyer le saint cercueil avec les vêtements funèbres de la Vierge Marie, qui s'y trouvaient.
L'ayant reçu, ils le déposèrent dans le sanctuaire des Blachernes, à Constantinople, élevé en l'honneur de la sainte Théotokos. Ce sanctuaire conserva les reliques du manteau de Marie jusqu'au sac de la ville par les Croisés, en l'an 1204.
Le sanctuaire de Chalcoprateia (Constantinople) conserva les reliques de la ceinture de Marie jusqu'à l'arrivée des Turcs en l'an 1453. Il y avait d’autres reliques de la Vierge à Constantinople. Ainsi, bien avant la chute de la ville passée aux mains des Ottomans, Charlemagne reçut de l'empereur d'Orient trois reliques du voile de Marie, et il les conserva à Aix la Chapelle.
Son petit fils Charles le Chauve les dispersa : un voile resta à Aix-la-Chapelle, et il y est encore vénéré ; un voile fut donné en l'an 876, à la cathédrale de Chartres. Il est en soie. Il fut découpé et dispersé en l'an 1793 ; un voile fut donné en l'an 876, à l'abbaye de Saint-Corneille, à Compiègne. Il est "façon lin" et il y est encore vénéré.
Il est tout à fait compréhensible que l'Eglise de Jérusalem, puis l'Eglise universelle, honora et prit soin des souvenirs matériels de la mère de Jésus, le Rédempteur. Avec l'amour, qu'un peu de légende se soit mélangée à l'histoire, c'est possible aussi. L'histoire des reliques vestimentaires a commencé en Orient, et a gagné ensuite l'Occident.
La relique des vêtements funèbres (manteau et ceinture) de Marie
Au milieu du V° siècle, « les souverains [de Constantinople] demandèrent à l'archevêque [de Jérusalem] Juvénal de leur envoyer lui-même, dûment scellé, ce saint cercueil avec les vêtements funèbres de la glorieuse et toute sainte Théotokos Marie, qui s'y trouvaient. L'ayant reçu, ils le déposèrent dans le sanctuaire élevé aux Blachernes en l'honneur de la sainte Théotokos. »[1]
C'est ainsi que le sanctuaire sainte Marie de Blacherne (Constantinople) conserva les reliques du manteau de Marie jusqu'au sac de la ville par les Croisés, en l'an 1204.
Le sanctuaire de Chalcoprateia (Constantinople) conserva les reliques de la ceinture de Marie jusqu'à l'arrivée des Turcs en l'an 1453.
Les autres reliques vestimentaires de la Vierge Marie.
Bien avant la chute de Constantinople, Charlemagne reçut de l'empereur d'Orient trois reliques du voile de Marie, et il les conserva à Aix la Chapelle.
Son petit fils Charles le Chauve les dispersa ainsi :
Un voile resta à Aix-la-Chapelle, et il y est encore vénéré.
Un voile fut donné en l'an 876, à la cathédrale de Chartres. Il est en soie. Il fut découpé et dispersé en l'an 1793.
Un voile fut donné en l'an 876, à l'abbaye de Saint-Corneille, à Compiègne. Il est "façon lin" et il y est encore vénéré.
Au X° siècle, on ne parlait pas d'un voile, mais de la Sainte Tunique ou, mieux, de la Sainte Chemise, la tradition voulant que la Vierge l'ait portée le jour de l'Annonciation, lorsque le Verbe fut conçu.
C'est pourquoi des chemises de toile étaient offertes aux femmes enceintes après avoir été mises en contact avec la châsse : ainsi, aux XVIIe et XVIIe siècles, le chapitre avait coutume d'offrir aux reines de France et aux dauphines, lorsqu'elles étaient dans cet état, une chemise posée sur la sainte châsse pendant une neuvaine faite à leur intention.
En 1194, le brasier qui anéantit la plus grande partie de la cathédrale fit craindre pour elle pendant trois jours. Soudain, on vit surgir dans le chœur des clercs portant la châsse, par un escalier venant de la crypte où ils avaient survécu. Ce qui fut jugé comme un miracle et fut peut-être à l'origine de l'enthousiasme avec lequel la reconstruction de la cathédrale fut entreprise.
Pendant la révolution française, en l'an 1793, le reliquaire fut ouvert, le voile coupé en petit morceaux dont certains sont vénérés à Rouen et en d'autres endroits, etc...
Il s'agit d'une étoffe de soie, tissé en Orient à une époque sans doute très ancienne. La Vierge Marie était humble (cf. le Magnificat), elle était aussi l'épouse de Joseph, humble lui aussi (charpentier) mais fils de David et donc de la tribu royale, et on ne peut exclure qu'elle ait pu posséder de telles étoffes.
Le voile de Compiègne.
A l'abbaye de Saint-Corneille, au centre du retable inférieur de l'autel, et dans une magnifique chasse en émaux champlevés se trouve, enroulé, notre trésor inestimable, le « Voile de la sainte Vierge » appelé aussi, "Voile de Compiègne". La chasse actuelle date de 1930. Mais un inventaire de l'an 1666 affirme que le voile fut donné à l'abbaye par l'empereur Charles le Chauve. Le voile est décrit comme un linge de toile fort claire, façon toile de lin, avec les quelques tâches anciennes et les lettres I. P. M. I. N. I. R. V. -(Id Proprium Matris Jesu Nazareni Judaeorum Regis Velum : C'est le propre voile de la Mère de Jésus de Nazareth, roi des Juifs.). Il est long de 4m 20[3].
Actuellement, nous pouvons encore l'observer. Une lisière, qui mesure effectivement 4m20 de long, n'a ni bout, ni couture, montrant ainsi, que le voile devait avoir la forme d'un cylindre et devait se porter double, ou bien, une partie reposant sur la tête, et, l'autre, sur les épaules. Et "se voient, très nettement, les deux taches brunes "que l'on a toujours cru être du sang de Jésus, tombé sur le voile de Marie, aux pieds de la Croix"[4]. Chaque année la précieuse relique est portée solennellement en procession, le jour de l'Assomption, et chaque jour de nombreux fidèles viennent efficacement se mettre sous sa protection.
[1] Saint Jean Damascène, Extraits de la "Deuxième homélie sur la Dormition de Marie".
[2] Trintignac (André) Découvrir Notre-Dame de Chartres - Ed. du Cerf, Paris 1988
[3] Archives de l'Oise. H.2168 : "Procès-verbal de la translation du Voile de la Sainte Vierge, 15 août 1666" -et- Chanoine Morel : "Les Saintes Reliques vénérées dans l'église Saint-Jacques de Compiègne", p. 21
[4] "Description Historique des Reliques et Reliquaires de Saint-Corneille", 1770 - Chanoine Morel : "Les Saintes Reliques vénérées dans l'église Saint-Jacques de Compiègne", p.25.
QUE SONT DEVENUS LES APÔTRES?
Jésus dit à ses apôtres "Allez !" (Mt 28, 19) et c’est exactement ce qu’ils ont fait, évangélisant différentes parties du monde.
Avant de monter au Ciel, Jésus dit à ses apôtres : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). Poussés par cet ordre divin les enjoignant à évangéliser le monde, les apôtres n’ont pas perdu leur temps. Ils se sont immédiatement attelés à leur tâche et ont semé les germes de la foi partout sur leur passage.
Pierre
La tradition veut que Pierre soit le premier à avoir voyagé jusqu’à Antioche et à avoir fondé une communauté là-bas. Il n’y est pas resté très longtemps, mais il est souvent considéré comme le premier évêque d’Antioche. Il est possible qu’il ait ensuite visité Corinthe avant de se rendre à Rome. Là-bas, il a aidé à former la communauté chrétienne, avant de mourir en martyr dans le cirque de Néron vers l’an 67 à Rome. La basilique Saint-Pierre est bâtie sur sa tombe.
André
Après la Pentecôte, de nombreuses traditions font d’André, le frère de Pierre, l’apôtre des Grecs. Il aurait évangélisé des communautés grecques et serait mort en martyr à Patras, sur une croix en forme de X. Ses reliques ont finalement été transférées au Dôme d’Amalfi, en Italie.
Jacques de Zébédée
On dit que Jacques fut le premier apôtre à être martyrisé. Dans les Actes des Apôtres, il est écrit : « À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter » (Actes des Apôtres 12, 1-2). Il meurt en l’an 44 à Jérusalem. Après sa mort, son corps est transféré à l’actuel Saint-Jacques-de-Compostelle. Son tombeau est la destination d’un pèlerinage qui a traversé les siècles et qui est toujours aussi populaire aujourd’hui : le Camino.
Saint Jean, évangéliste et auteur du Livre de l’Apocalypse, est le seul apôtre à ne pas être mort en martyr. Dans le Livre de l’Apocalypse, il écrit de l’île de Patmos, située en Grèce : « Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus » (Livre de l’Apocalypse 1, 9). Il est mort aux alentours de l’an 100 et est enterré non loin d’Éphèse.
Philippe
Dans les années qui ont suivi la Pentecôte, Philipe a évangélisé des communautés grecques. On sait peu de choses de ses aventures, si ce n’est qu’il est mort en martyr vers l’an 80. Ses reliques sont conservées dans la basilique des Saints-Apôtres à Rome.
Barthélémy
On en sait peu sur les efforts d’évangélisation de Barthélémy. D’après diverses traditions, il aurait prêché dans différents endroits. Il serait mort en martyr et ses reliques seraient actuellement dans la basilique de Saint-Barthélemy-en-l’Île à Rome.
Thomas, l’apôtre « incrédule », est largement connu pour ses œuvres missionnaires en Inde. Il existe une histoire populaire à propos de l’une de ses aventures, portant sur la conversion d’un roi local « incrédule ». Il est mort dans les alentours de l’an 72 et sa tombe est située à Mylapore, en Inde.
Matthieu, l’un des quatre évangélistes, est surtout connu pour ses écrits. Il a prêché dans diverses communautés autour de la Méditerranée avant d’être martyrisé en Éthiopie. La cathédrale de Salerne en Italie abrite sa tombe.
Les universitaires croient que saint Jacques le Mineur est l’auteur de « l’Épitre de saint Jacques » dans le Nouveau Testament. Après que les apôtres se soient dispersés et aient quitté Jérusalem, Jacques est resté et est devenu le premier évêque de la sainte ville. Il y est demeuré pendant plusieurs décennies avant d’être lapidé à mort par les autorités juives en l’an 62. Certaines de ses reliques reposent dans la basilique des Saints-Apôtres à Rome. Sa tombe serait localisée dans la cathédrale de Saint-Jacques à Jérusalem.
Judas Thaddée ou Jude
C’est l’apôtre « oublié » à cause de son nom, similaire à celui de Judas Iscariote. Saint Judas a proclamé l’Évangile dans divers endroits. L’Église arménienne l’appelle « l’apôtre des Arméniens ». Il est mort en martyr dans les environs de l’an 65 à Beyrouth au Liban. Ses reliques sont actuellement conservées dans la basilique de Saint-Pierre de Rome.
Simon le Zélote
Simon est souvent représenté avec Judas Thaddée et, d’après certains, ils auraient prêché ensemble. Cela est en partie dû à une tradition qui dit qu’ils sont tous deux morts en martyrs à Beyrouth la même année. Une partie de ses reliques seraient dans la basilique de Saint-Pierre de Rome.
Après avoir été choisi comme « apôtre de remplacement », une tradition veut que Matthias ait fondé une église à Cappadoce et prêché auprès de chrétiens sur les côtes de la mer Caspienne. Il serait mort en martyr décapité à la hache à Colchide, aux mains des nombreux païens locaux. Une partie de ses reliques auraient été apportées à Rome par sainte Hélène.
Ô mon Jésus, je me suis approchée de vous par Marie, c'est encore par Elle que je puis vous rendre de dignes actions de grâces ; je vous offre sa ferveur et la vivacité de son amour, après ses communions.
Je vous offre ses joies lorsqu'elle voit le don de l'Eucharistie fait à un grand nombre d'âmes. Je vous offre ses actions de grâces du temps, ses louanges éternelles. Je les fais miennes, pour m'acquitter envers vous.
Quand je vous offrirais toutes les louanges du ciel et de la terre, aucune ne vous plaît autant qu'un soupir, qu'un regard de Marie ! Seigneur Jésus, regardez Marie, et aimez en moi son enfant sur lequel vous tracerez la ressemblance de votre Mère chérie.
Ô Marie, Jésus vous a choisie pour sa Mère, mais il vous a fait aussi notre Mère.
Aimez-moi de cet amour maternel si doux à Jésus qui,nouvel Adam, "Fils de l'Homme", s'est fait notre Frère. Faites que je vous aime avec les sentiments filiaux de Jésus, si doux à votre cœur maternel.
Après avoir conçu dans votre sein le Fils de Dieu, vous ne vous en êtes jamais séparée de pensée ni de sentiment ; faites que je ne me sépare jamais de Jésus ni de pensée ni de cœur, que je vive en sa présence, rapportant tout à sa gloire, que je me perde en lui, que seul il règne en moi.
Ô Marie, par vous je puis obtenir cette grâce, par vous je la demande, et l'espère de votre maternelle bonté.
Faites-moi souvenir en toute circonstance de demander la grâce de tellement aimer la volonté divine que je l'accomplisse avec empressement.
A oração de ação de graças depois da comunhão:
Ó meu Jesus, eu me aproximei você por meio de Maria, ainda é por isso que eu posso te fazer digna de ação de graças; Eu ofereço-lhe fervor e vivacidade do seu amor depois de comunhões.
Eu ofereço a sua alegria quando vê o dom da Eucaristia faz um grande número de almas. I oferecer o seu tempo de Ação de Graças, o seu louvor eterno. Adoto para pagar minha dívida com você.
Quando eu oferecer-lhe todo o louvor do céu e da terra, não agradar tanto como um suspiro, um olhar de Maria! Senhor Jesus, olha para Maria, e gosta de mim seu filho em que você vai chamar a semelhança de sua amada mãe.
Ó Maria, Jesus escolheu você para sua mãe, mas ele fez-lo como nossa Mãe.
Ama-me de que o amor maternal tão doce Jesus, o novo Adão, "Filho do Homem", tornou-se nosso irmão. Eu te amo com sentimentos filiais de Jesus, tão doce para o seu coração maternal.
Depois de projetar seu ventre o Filho de Deus, que nunca se separar você pensamento ou sentimento; deixe-me nunca mais afastar-se Jesus ou pensamento ou coração, para que eu possa viver em sua presença, todos relacionados com a sua glória, eu me perco em ele, que ele sozinho reinado em mim.
Ó Maria, para você eu posso passar por isso, por você eu peço e espero que a sua bondade materna.
Deixe-me lembrar a todo o momento para pedir a graça do amor tão divino que eu cumprisse ansiosamente.
Prayer of Thanksgiving after Communion:
O my Jesus, I have come near to you by Mary; it is also through her that I can render you worthy acts of grace; I offer you his fervor and the vivacity of his love, after his communions.
I offer you her joys when she sees the gift of the Eucharist made to a great number of souls. I offer you his actions of thanksgiving of time, his eternal praises. I make them mine, to acquit me of you.
When I offer you all the praises of heaven and earth, none pleases you as much as a sigh, only a look of Mary! Lord Jesus, look at Mary, and love in me her child, on whom you will trace the likeness of your beloved Mother.
O Mary, Jesus chose you for his Mother, but he also made you our Mother.
Love me with this sweet maternal love for Jesus who, new Adam, "Son of Man," became our Brother. Make me love you with the filial feelings of Jesus, so sweet to your maternal heart.
After having conceived in your womb the Son of God, you have never separated yourself from thought or sentiment; Make me never to separate myself from Jesus, either from thought or from heart, that I live in His presence, bringing all to His glory, that I lose myself in Him, that He alone reigns within me.
O Mary, by you I can obtain this grace, through you I ask, and the hope of your maternal kindness.
Make me remember in all circumstances to ask for the grace to so love the divine will that I accomplish it with eagerness.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
BONNE JOURNÉE À TOUS en ce 25 Août alors que nous célébrons Saint Louis ! Prions pour la France !
Saint Louis, qui êtes-vous ?
Louis IX, roi de France ( +1270)
Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes.
Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle.
Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle.
Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle (vidéo KTO) comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople.
Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
Louis IX, roi de France:
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique.
Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin.
Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257).
Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258).
Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte.
Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis.
La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
- Saint Louis (1214 ou 15 - 1270), roi de France et donc, à ce titre aussi chef des Armées françaises, était un homme profondément chrétien, fier et conscient des promesses de son baptême. (diocèse aux armées)
- Né à Poissy, saint Louis (Louis IX) passe une grande partie de sa vie à Paris.
Il est traditionnellement représenté sous un chêne du château de Vincennes rendant la justice.
Toute sa vie, il s'efforça de faire régner la justice et la paix dans sa vocation de saint et d'homme d'État.
Les souverains d'Europe font appel à sa sagesse. (diocèse de Paris)
- "Louis IX, qui régna de 1226 à 1270, vint en Saintonge en l'année 1242, où la bataille de Taillebourg du 21 juillet allait rendre possible le futur traité de Paris qui allait mettre un terme à la première étape du conflit médiéval entre la France et l'Angleterre." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis)
- Il est le saint patron des tertiaires franciscains:
"Saint Louis est connu pour son sens de la justice et son amour de Dieu et des pauvres. C'est ce que rappellent la croix, la main de justice et la corde des tertiaires franciscains dont il est le saint Patron."
- Voir aussi les Saints parisiens sur le site du diocèse de Paris.
- "D'après un livre trouvé par un ami rémois, Saint Louis serait patron des coiffeurs car il avait demandé à chacun de ses ministres de donner une mèche de leurs cheveux pour confectionner une perruque pour sa mère Blanche de Castille." (Message d'un internaute.)
- "Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences."
"Si je dépense beaucoup d'argent quelquefois, j'aime mieux le faire en aumônes faites pour l'amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m'a tout donné ce que j'ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé." (Saint Louis au sire de Joinville)
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PÉCHEUR ET REPENTANT:
Il faut distinguer le pêcheur du repentant.
Si tu prends sur toi de réprimander le pécheur, fais bien attention de ne pas réprimander le repentant aussi.
Souviens-toi comme le pécheur repenti dans la parabole du Fils prodigue était cher à Dieu.
Qu’il te soit donc cher aussi celui qui est devenu cher à Dieu.
Un jour, un moine tomba dans le péché et fut pour cette raison chassé du monastère.
Il s’en alla trouver saint Antoine, lui confessa son péché, se repentit et demeura quelque temps auprès de lui.
Puis saint Antoine le renvoya au monastère, mais là on refusa de l’accueillir et on le chassa de nouveau.
Le repentant se rendit une fois de plus auprès de saint Antoine.
Celui-ci le renvoya de nouveau au monastère en adressant aux pères le message suivant :
- «Une barque subit des dommages et perdit sa charge ; cette barque est arriva pourtant au port avec beaucoup de difficultés et vous, vous voulez faire couler ce qui a échappé même au naufrage!»
En entendant ces sages paroles, les moines reçurent au monastère le moine repenti avec joie. (Saint Nicolas Vélimirovitch)
Autel du Vœux de Louis XIII, préservé par l'incendie de Notre-Dame de Paris.
Je vous propose la prière
suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles :Amîn!
LES ABEILLES
QUI RESPECTENT
LES SAINTES ICÔNES
Dans la région de Kapandriti près d'Athènes, quelque chose de merveilleux se passe.
Il y a seize ans, un pieux apiculteur nommé Isidoros Ţiminis, a pensé à placer dans une de ses ruches une icône du Seigneur.
Peu de temps après, quand il a ouvert la ruche, il a été étonné que les abeilles aient montré du respect et de la dévotion à l'icône, après avoir brodé dans la cire, tout en laissant à découvert le visage et le corps du Seigneur. Depuis lors, chaque printemps, il met dans les ruches des icônes du Sauveur, de la Vierge Marie et des saints, et le résultat est toujours le même.
Un jour, j'ai apporté d'un couvent une icône faite à la main, qui représentait le Golgotha avec trois croix. Les abeilles ont "brodé" avec de la cire toute la surface de la composition, laissant percevoir clairement la Croix du Christ et [du Bon Larron] à sa droite, tandis que le voleur sur la croix de gauche était couvert d'une épaisse couche de cire.
La dernière fois que j'y suis allé, nous avons mis dans la ruche une icône de saint Etienne l'archidiacre protomartyr, dont notre humble société d'édition porte le nom.
Comme vous pouvez le voir sur la photo que nous publions, l'icône est entièrement revêtue de cire d'abeille, laissant à découvert son visage et son corps.
Version française Claude Lopez-Ginisty
Deuxième dimanche après la fête de
l'Assomption de Sainte-Marie
Soirée :
Saint Luc 18: 1 - 8
Matin :
Saint-Luc18: 9-17
Avant Quadisha Qurbana :
Genèse 6: 3-12
Ecclésiaste 7: 1-7
Psaume 12: 1 à 7
Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
2éme de St Pierre 3: 8-14
08 Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour.
09 Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion.
10 Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.
11 Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété,
12 vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion.
13 Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice.
14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix.
I Thessaloniciens 5: 1 à 11
01 Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
02 Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit.
03 Quand les gens diront : « Quelle paix ! Quelle tranquillité ! », c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper.
04 Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
05 En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
06 Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
07 Les gens qui dorment, c’est la nuit qu’ils dorment ; ceux qui s’enivrent, c’est la nuit qu’ils sont ivres,
08 mais nous qui sommes du jour, restons sobres ; mettons la cuirasse de la foi et de l’amour et le casque de l’espérance du salut.
09 Car Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère, mais à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ,
10 mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui, que nous soyons en train de veiller ou de dormir.
11 Ainsi, réconfortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà.
Saint-Luc11: 9 -20
09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
14 Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration.
15 Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
17 Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
(v. 1080-1157), abbé cistercien . 1erSermon pour l’Assomption, 1-4 ; SC 202 (trad. cf SC p. 415) )
(
Marie, Mère des vivants
« Venez vous que j'ai choisie, en vous j'établirai mon trône » (liturgie latine).
« Heureux ceux que vous avez choisis, Seigneur, ils habiteront en vos parvis » (Ps 65,5) ; bien plus, vous habiterez en eux, vous règnerez en eux et vous placerez en eux le trône de votre royauté.
Et, bien sûr, Marie est bienheureuse entre tous les bienheureux, elle qui a été choisie avant et plus que tous les autres saints.
Le Seigneur l'a choisie pour demeure, en disant :
-« Voici pour toujours le lieu de mon repos ; c'est ici que j'habiterai, car je l'ai voulu » (Ps 131,14).
Pendant neuf mois il a habité en elle ; pendant de nombreuses années il a habité avec elle et lui était soumis.
Maintenant, habitant en elle et avec elle pour toujours, d'une façon qui dépasse notre compréhension, il la rassasie de la gloire que voient les bienheureux.
Il lui donne extérieurement la gloire en son corps ; intérieurement, il imprime en elle la gloire du Verbe.
Cette unique Vierge Mère, qui se glorifie d'avoir mis au monde le Fils unique du Père, étreint avec amour ce même Fils unique dans tous ses membres (Ep 5,30), et ne rougit pas d'être appelée la Mère de tous ceux en qui elle voit le Christ déjà formé ou en formation.
La première Ève a été appelée « mère de tous les vivants » (Gn 3,20), mais en réalité elle a été la mère de ceux qui meurent.
Et parce que cette première Ève n'a pas pu réaliser fidèlement ce que signifie son nom, c'est Marie qui a réalisé ce mystère.
Comme l'Église dont elle est le symbole, elle est la Mère de tous ceux qui renaissent à la vie.
Oui, elle est la Mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes (Jn 11,25; 5,25s).
En mettant la Vie au monde, elle a fait naître d'une certaine manière à une vie nouvelle tous ceux qui devaient trouver leur vie dans cette Vie.
C'est pourquoi cette Mère bienheureuse du Christ, se sachant Mère des chrétiens par ce mystère, se montre aussi leur Mère par sa sollicitude et sa tendre affection.
Et maintenant nous « habitons à l'abri » de la Mère « du Très-Haut », nous « demeurons sous sa protection, à l'ombre de ses ailes » (Ps 90,1; 16,8).
Plus tard, nous partagerons sa gloire et nous serons réchauffés sur son cœur, puisque le Roi de gloire a mis en elle son trône.
Mary, Mother of the Living
"Come to me whom I have chosen, in you I will establish my throne" (Latin liturgy).
"Blessed are you whom you have chosen, O Lord, they shall dwell in your courts" (Ps 65: 5); Moreover, you will live in them, you will reign in them and you will place in them the throne of your royalty.
And, of course, Mary is blessed among all the blessed, she who was chosen before and more than all the other saints.
The Lord chose her for dwelling, saying,
"Here is forever the place of my rest; It is here that I will dwell, for I have willed it "(Ps 131, 14).
For nine months he dwelt in it; For many years he lived with her and was subject to her.
Now dwelling in her and with her forever, in a way that exceeds our understanding, he satisfies her with the glory that the blessed see.
He externally gives him glory in his body; Inwardly, it impresses on it the glory of the Word.
This unique Virgin Mother, who prides herself on having given birth to the only begotten Son of the Father, lovingly embraces this same only begotten Son in all her members (Eph 5:30), and does not blush to be called the Mother of all Those in whom she sees the Christ already formed or in formation.
The first Eve was called "mother of all the living" (Gen 3:20), but in reality she was the mother of those who die.
And because this first Eve could not faithfully realize what her name means, it is Mary who realized this mystery.
Like the Church of which she is the symbol, she is the Mother of all those who are born again to life.
Yes, she is the Mother of Life who makes all men live (Jn 11,25; 5,25s).
By bringing Life into the world, it has created in a certain way to a new life all those who had to find their life in this Life.
That is why this Blessed Mother of Christ, knowing herself a Mother of Christians by this mystery, also shows herself their Mother by her solicitude and tender affection.
And now we "dwell in the shelter" of the Mother of the Most High, we remain under her protection in the shadow of her wings "(Ps 90: 1,16,8).
Later, we will share His glory and we will be warmed on His heart, since the King of glory has placed in His throne.
Maria, Mãe dos viventes
"Venha para o meu escolhido, em você eu estabeleço o meu trono" (liturgia latina).
"Bem-aventurados são aqueles que você escolheu, Senhor, eles habitará em seus tribunais" (Sl 65,5); mais você habitar neles, você vai reinar neles e você colocá-los no trono do seu reino.
E, claro, Maria é bendita entre todas as abençoada, ela foi escolhida antes e mais do que todos os outros santos.
O Senhor escolheu permanecer, dizendo:
- "Este é sempre o lugar do meu repouso; este é o lugar onde eu habito, pois eu queria "(Salmo 131.14).
Durante nove meses, ele viveu nele; por muitos anos viveu com ela e antes dela.
Agora vivendo nele e com ele para sempre, de uma maneira que está além da nossa compreensão, sacia a glória que vi o abençoado.
Ele lhe dá glória externamente em seu corpo; Internamente, ele imprime-lo na glória da Palavra.
Este exclusivo Virgem Mãe, que se gaba de ter dado à luz o Filho único do Pai, abraçada com amor o mesmo Filho unigénito todos os seus membros (Ef 5,30), e não se envergonha de ser chamado a mãe de todas aqueles em quem ela vê Cristo já formados ou em formação.
A primeira Eva foi chamado de "mãe de todos os viventes" (Gn 3:20), mas na realidade ela era a mãe dos que morrem.
E porque esta primeira Eva não poderia realizar fielmente o significado do seu nome, é Maria que realizou este mistério.
Como a Igreja da qual ele é o símbolo, é a Mãe de todos os que renascem para a vida.
Sim, ela é a Mãe da Vida que sustenta todos os homens (Jo 11,25; 5,25s).
Colocando a vida ao mundo, levantou um certo caminho para uma nova vida aqueles que tiveram que encontrar suas vidas nesta vida.
É por isso que a Santíssima Mãe de Cristo, Mãe dos cristãos por conhecer este mistério, também mostra a sua mãe por sua solicitude e afeto.
E agora nós "ao vivo protegido" mãe "do Altíssimo," nós "permanecer sob sua proteção, à sombra de suas asas" (Sl 90,1; 16,8).
Mais tarde, vamos compartilhar a sua glória e vamos ser aquecido seu coração, como o Rei da glória tem o seu trono
L'Eucharistie transcende l'institution
et l'Église devient Corps du Christ
(Père Schmemann)
Par et dans l'Eucharistie, comprise et vécue comme le Sacrement de l'Église, comme l'acte qui fait de l'Église ce qu'elle est - le Peuple de Dieu, le Temple de l'Esprit Saint, le Corps du Christ, don et manifestation de la vie nouvelle du nouvel âge.
C'est ici et seulement ici, au centre unique de toute vie et expérience chrétienne, que la théologie peut retrouver sa fontaine de jouvence, se régénérer comme témoignage vivant de l'Église vivante, de sa foi, de son amour et de son espérance.
Mais de même que l'Église de l'Ancienne Alliance, le vieil Israël, existait comme un passage vers la Nouvelle Alliance, et a été instituée pour préparer les voies du Seigneur, l'Église comme institution existe pour révéler - dans "ce monde" - le "monde à venir", le Royaume de Dieu, accompli et manifesté en Christ.
Elle est le passage de l'"ancien" dans le "nouveau" - mais ce qui est racheté, renouvelé et transfiguré à travers elle n'est pas "l'Église", mais l'ancienne vie elle-même, le vieil Adam et toute la Création.
Et elle est ce "passage" précisément parce qu'en tant qu'institution, elle est "l'os des os et la chair de la chair" de ce monde, parce qu'elle représente la Création entière, la représente vraiment, assume toute sa vie et l'offre - en Christ - à Dieu.
Elle est en effet instituée pour le monde et non comme une institution "religieuse" distincte qui existe pour les besoins spécifiquement religieux des hommes.
Elle représente - "rend présent" - toute l'humanité, parce que l'homme et la création ont été appelés dès le début à être le Temple de l'Esprit Saint et le réceptacle de la vie divine.
L'Église est donc la restauration par Dieu et l'acceptation par l'homme de la destinée originelle et éternelle de la Création elle-même.
Elle est la présence de l'Acte Divin, qui restaure et l'obéissance des hommes qui acceptent cet acte.
Ce n'est pourtant que lorsqu'elle accomplit et accomplit ce "passage", lorsqu'en d'autres termes, elle se transcende comme "institution" et "société" et devient la nouvelle vie de la nouvelle création, qu'elle est le Corps du Christ.
En tant qu'institution, l'Église est dans ce monde le Sacrement du Corps du Christ, du Royaume de Dieu et du monde à venir.
Nous pouvons maintenant revenir à l'Eucharistie, car c'est en effet l'acte même de passage par lequel l'Église s'accomplit comme une nouvelle Création et, par conséquent, le Sacrement de l'Église.
Dans l'Eucharistie, l'Église transcende les dimensions d'"institution" et devient le Corps du Christ. C'est l'"eschaton" de l'Église, sa manifestation comme monde à venir.
(P. Alexandre Schmemann)
A Eucaristia transcende
a instituição e a Igreja
se torna Corpo de Cristo
(Padre Schmemann)
Através e na Eucaristia, entendido e vivido como o Sacramento da Igreja, como o ato que faz da Igreja o que é - o Povo de Deus, o Templo do Espírito Santo, o Corpo do Cristo, dom e manifestação da nova vida da nova era.
É aqui e somente aqui, no centro único de toda a vida e experiência cristã, que a teologia pode redescobrir sua fonte de juventude, regenerar-se como um testemunho vivo da Igreja viva, de sua fé, de seu amor e de sua esperança. .
Mas assim como a Igreja da Antiga Aliança, o Velho Israel, existia como um portal para a Nova Aliança, e foi instituída para preparar os caminhos do Senhor, a Igreja como uma instituição existe para revelar - neste mundo "- o" mundo por vir ", o Reino de Deus, realizado e manifestado em Cristo.
É a passagem do "velho" para o "novo" - mas o que é redimido, renovado e transfigurado através dele não é "a Igreja", mas a velha vida em si, o velho Adão e toda a criação.
E é essa "passagem" precisamente porque, como instituição, é "o osso dos ossos e a carne da carne" deste mundo, porque representa toda a Criação, representa-a verdadeiramente, assume toda a sua vida e oferta - em Cristo - a Deus.
É de fato instituído para o mundo e não como uma instituição "religiosa" separada que existe para as necessidades especificamente religiosas dos homens.
Ela representa - "torna presente" - toda a humanidade, porque o homem e a criação foram chamados desde o início para serem o Templo do Espírito Santo e o receptáculo da vida divina.
A Igreja é, portanto, a restauração por Deus e a aceitação pelo homem do destino original e eterno da própria Criação.
É a presença do Divino Ato, que restaura e obedece aos homens que aceitam esse ato.
Porém, somente quando realiza e realiza essa "passagem", quando, em outras palavras, transcende a si mesma como "instituição" e "sociedade" e se torna a nova vida da nova criação, que é o Corpo de Cristo.
Como instituição, a Igreja é neste mundo o Sacramento do Corpo de Cristo, o Reino de Deus e o mundo vindouro.
Podemos agora retornar à Eucaristia, porque é realmente o próprio ato de passagem através do qual a Igreja se realiza como uma nova Criação e, conseqüentemente, o Sacramento da Igreja.
Na Eucaristia, a Igreja transcende as dimensões da "instituição" e torna-se o Corpo de Cristo. É o "eschaton" da Igreja, sua manifestação como um mundo por vir. (P. Alexander Schmemann)
The Eucharist transcends the
institution and the Church becomes Body of Christ
(Father Schmemann)
By and in the Eucharist, understood and lived as the Sacrament of the Church, as the act, which ever makes the Church to be what she is — the People of God, the Temple of the Holy Spirit, the Body of Christ, the gift and manifestation of the new life of the new age.
It is here and only here, in the unique center of all Christian life and experience that theology can find again its fountain of youth, be regenerated as a living testimony to the living Church, her faith, love and hope.
But just as the Church of the Old Covenant, the old Israel, existed as a passage to the New Covenant, was instituted in order to prepare the ways of the Lord, the Church as institution exists in order to reveal — in "this world" — the "world to come," the Kingdom of God, fulfilled and manifested in Christ.
She is the passage of the "old" into the "new" — yet what is being redeemed, renewed and transfigured through her is not the "Church," but the old life itself, the old Adam and the whole of creation. And she is this "passage" precisely because as institution she is "bone of the bones and flesh of the flesh" of this world, because she stands for the whole creation, truly represents it, assumes all of its life and offers it — in Christ — to God. She is indeed instituted for the world and not as a separate "religious" institution existing for the specifically religious needs of men. She represents — "makes present" — the whole of mankind, because mankind and creation were called from the very beginning to be the Temple of the Holy Spirit and the receptacle of Divine life.
The Church is thus the restoration by God and the acceptance by man of the original and eternal destiny of creation itself.
She is the presence of the Divine Act, which restores and the obedience of men who accept this act. Yet it is only when she performs and fulfills this "passage," when, in other terms, she transcends herself as "institution" and "society" and becomes indeed the new life of the new creation, that she is the Body of Christ.
As institution the Church is in this world the sacrament of the Body of Christ, of the Kingdom of God and the world to come. We can now return to the Eucharist, for it is indeed the very act of passage in which the Church fulfills herself as a new creation and, therefore, the Sacrament of the Church. In the Eucharist, the Church transcends the dimensions of "institution" and becomes the Body of Christ. It is the "eschaton" of the Church, her manifestation as the world to come.(Fr. Alexandre Schmemann)
La Eucaristía trasciende
la institución y la Iglesia
se convierte en Cuerpo de Cristo
(Padre Schmemann)
Por y en la Eucaristía, entendida y vivida como Sacramento de la Iglesia, como acto que hace de la Iglesia lo que es: Pueblo de Dios, Templo del Espíritu Santo, Cuerpo de Cristo, don y manifestación del nuevo vida de la nueva era.
Es aquí y sólo aquí, en el centro único de toda vida y experiencia cristiana, donde la teología puede redescubrir su fuente de juventud, regenerarse como testimonio vivo de la Iglesia viva, de su fe, de su amor y de su esperanza.
Pero así como la Iglesia de la Antigua Alianza, el antiguo Israel, existió como puerta de entrada a la Nueva Alianza, y fue instituida para preparar los caminos del Señor, así la Iglesia como institución existe para revelar - en "este mundo - el" mundo venidero", el Reino de Dios, realizado y manifestado en Cristo.
Ella es el paso de lo "viejo" a lo "nuevo", pero lo que se redime, renueva y transfigura a través de ella no es "la Iglesia", sino la vida vieja misma, el viejo Adán y toda la Creación.
Y ella es este "paso" precisamente porque como institución es "hueso de hueso y carne de carne" de este mundo, porque representa toda la Creación, la representa verdaderamente, asume toda su vida y la ofrece -en Cristo- a Dios.
De hecho, se instituye para el mundo y no como una institución "religiosa" distinta que existe para las necesidades específicamente religiosas de los hombres.
Ella representa -"hace presente"- a toda la humanidad, porque el hombre y la creación fueron llamados desde el principio a ser Templo del Espíritu Santo y receptáculo de la vida divina.
La Iglesia es, pues, la restauración de Dios y la aceptación por el hombre del destino original y eterno de la Creación misma.
Es la presencia del Acto Divino, que restaura y la obediencia de los hombres que aceptan este acto.
Pero sólo cuando completa y completa este "paso", es decir, cuando se trasciende a sí mismo como "institución" y "sociedad" y se convierte en la vida nueva de la nueva creación, que es el Cuerpo de Cristo.
Como institución, la Iglesia es en este mundo el Sacramento del Cuerpo de Cristo, del Reino de Dios y del mundo venidero.
Ahora podemos volver a la Eucaristía, porque es precisamente el acto de paso a través del cual la Iglesia se realiza como una nueva Creación y, por lo tanto, el Sacramento de la Iglesia.
En la Eucaristía, la Iglesia trasciende las dimensiones de "institución" y se convierte en el Cuerpo de Cristo. Es el "eschaton" de la Iglesia, su manifestación como mundo venidero.
(Padre Alexander Schmemann)
Le malheur de ceux qui auront violé la loi et enseigné aux autres à la violer
Par l'Abbé Duquesne
(1732-1791) L'Évangile médité - 52e méditation
Celui donc, continue Jésus-Christ, qui violera l’un de ces moindres commandements, et qui apprendra aux hommes à les violer, sera regardé dans le royaume des cieux comme le dernier.
Par le royaume des cieux, tous les interprètes entendent ici le jugement dernier.
Or, quand ce ne serait que le plus léger des commandements, ou plutôt un de ceux que le monde regarde comme légers, qu’on aurait violé ou enseigné à violer, on sera, au jour du jugement, rejeté au dernier rang et au-dessous des simples transgresseurs.
Que sera-ce donc de ceux qui auront violé ou enseigné à violer les commandements les plus essentiels, ceux mêmes que le paganisme s’est cru obligé d’observer ?
Lorsque ces corrupteurs verront des milliers d’âmes, que leurs discours, leurs livres, leurs théâtres, leurs tableaux auront corrompues et damnées, quelle sera leur honte, et à quel supplice devront-ils s’attendre, non seulement eux, mais encore ceux qui auront coopéré à leur crime en vendant, débitant, transportant, communiquant, prêtant ces productions criminelles, et aussi ceux qui, ayant l’autorité en main, n’auront eu ni assez de vigilance, ni assez de sévérité pour les arrêter ?
“Go with Him, as His inseparable companion, to the wedding feast of Cana, and drink of the wine of His blessing. Let you have ever before you the Face of the Lord, and look upon His beauty, and let your earnest gaze turn nowhere away from His most sweet countenance. Go before Him into a desert place and see the wonder of His works, where He multiplied in His own Holy Hands the bread that sufficed to feed a great multitude. Go, my brother, go forward, and with all the love of your soul follow Christ wherever He may go… And lovingly behold Him as taking bread into His hands, He blesses it, and breaks it, as the outward form of His own Immaculate Body; and the chalice which He blessed as the outward form of His Precious Blood, and gave to His Disciples; and be you also a partaker of His sacraments”
St Ephrem the Syrian
En participant à l'Eucharistie, nous faisons l'expérience d'un moment sacré et solenel dans le temps, lorsque le Ciel et la Terre sont unis dans une communion mystique, parce que Dieu est littéralement "en nous".
Troisième dimanche après la fête
de l'Assomption de Sainte-Marie
Soirée :
Saint Mathieu 19: 1-12
Matin :
Saint-Luc19: 11-27
Avant Quadisha Qurbana :
Exode 24: 12-18
1er Samuel 3: 16-21
Ezéchiel 18: 21-24
Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
Saint-Jacques 5:1-6
01 Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
02 Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés par les mites,
03 votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
04 Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
05 Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
II Corinthiens 10: 1-7
01 Moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la bienveillance du Christ, moi si humble quand je suis devant vous, mais plein d’assurance à votre égard quand je n’y suis pas.
02 Je vous en prie, ne m’obligez pas à montrer, quand je viendrai, l’assurance et l’audace dont je prétends bien faire preuve contre ceux qui prétendent que nous avons une conduite purement humaine.
03 Notre conduite est bien une conduite d’homme, mais nous ne combattons pas de manière purement humaine.
04 En effet, les armes de notre combat ne sont pas purement humaines, elles reçoivent de Dieu la puissance qui démolit les forteresses. Nous démolissons les raisonnements fallacieux,
05 tout ce qui, de manière hautaine, s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous capturons toute pensée pour l’amener à obéir au Christ.
06 Nous sommes prêts à sévir contre toute désobéissance, dès que votre obéissance à vous sera parfaite.
07 Regardez les choses en face. Si quelqu’un est convaincu d’appartenir au Christ, qu’il tienne compte encore de ceci : comme lui-même appartient au Christ, nous également.
Saint Matthieu 17: 22-27
22 Comme ils étaient réunis en Galilée, Jésus leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ;
23 ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
24 Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
25 Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »
26 Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
27 Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
Par St Clément d'Alexandrie
(150-v. 215), théologien
« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent »
Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés.
Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit :
-« Viens et suis-moi » (Mc 10,21).
Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions.
Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens.
Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même.
Il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine.
Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre.
Cet homme-là, Dieu le déclare
« bienheureux » ; il l'appelle
« pauvre en esprit »,
héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3).
A l'opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit.
Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage.
Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'enlise dans le matériel.
En fait, il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19).
Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ?
« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6,21)
RECONNAISSANCE AUX PAUVRES !
Si les pauvres ne nous acceptaient pas,
nous ne serions rien.
Nous devrions leur être immensémment reconnaissants,
parce qu'ils nous offrent la possibilité d'aimer
et de servir Jésus en eux.
(Mère Teresa)
Il y a huit ans Son Eminence
Joseph Mar Koorilose nous quittait
pour la Patrie Céleste
Chers amis. Aloho m'barekh.
Ce weekend, au Siège de la MISC, à Thozhiyoor, le Métropolite, les prêtres, clercs et fidèles célèbrent le 8ème anniversaire du rappel à Dieu de Son Eminence Joseph Mor Koorilose.
Je demande à nos prêtres et nos clercs, à nos fidèles de France et d’Afrique de s’unir, dans leurs, à leurs frères et sœurs de cette Juridiction Syriaque du Kerala.
Comme beaucoup s’en souviennent, après une intégration douteuse de notre Chrétienté française et camerounaise à la Tradition Syro-Orthodoxe par l'archevêque Nicolas, avant que le « Conseil de l’Eglise » ne choisisse de rejoindre la juridiction créée pour l’Europe par l’Eglise Malankare Orthodoxe, Son Eminence Joseph Mor Koorilose fréquentait assidûment notre Monastère Syriaque en France avec un rôle de "Juridical advisor".
Avec moi et nos prêtres, il répandit en France et en Afrique la dévotion à Saint Abraham Koorilose Bava.
Satisfait de son accompagnement paternel, le « Conseil de l'Eglise » (Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone") l'avait choisi, dès Décembre 2005 comme "Métropolite majeur".
Grâce à l'assistance de ce frère aîné, notre Chrétienté s'inscrivait incontestablement dans la Tradition Syro Orthodoxe telle que transmise par les Chrétiens de Saint Thomas (Chrétientés des Indes).
Notre Église syrienne orthodoxe de Mar Thomas est à ce jour la seule Eglise locale en France et au Cameroun des "Chrétientés Syriaques de Saint Thomas".
Notre Monastère métropolitain de Notre-Dame de Miséricorde et ses dépendances, en France, au Cameroun demeurent des lieux de prières pour que soit restaurée, là où c'est nécessaire, et toujours plus clairement manifestée, l'Unité de l’Église du Christ, l'unité des "Eglises Apostoliques"...
Puisse mon future voyage au Kerala collaborer à resserrer les liens d'amitié entre nos Eglises qu'unit la même et vivifiante Tradition Syriaque aux Indes et en Europe, entre Eglises qu'unit la même Foi dans le Christ mort et ressuscité pour unir l'homme à Dieu et les hommes entre eux !
Que le Christ Prince de la Paix soit notre guide!
Que la Mère de Miséricorde nous réunisse tous sous sa protection !
Que Saint Abraham Koorilose Bava et Saint Gregorios intercèdent pour nous !
Je demande donc à tous ceux qui l’ont connu, mais aussi aux autres, de s’unir au programme des membres de son Eglise pour l'anniversaire de la naissance au Ciel de leur bien aimé Tirumeni (Evêque): Son Eminence Joseph Mor Koorilose.
En union de prières. Aloho m’barekh (Que Dieu vous bénisse) !
+Mor Philipose-Mariam, métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma
« Tous ceux qui le touchèrent
étaient sauvés »
Par St Cyrille d'Alexandrie
(380-444), évêque et docteur de l'Église Commentaire sur l'Évangile de Jean, 4
Même pour ressusciter des morts, le Sauveur ne se contente pas d'agir par sa parole, porteuse pourtant des ordres divins.
Pour cette œuvre si magnifique, il prend comme coopératrice, si l'on peut dire, sa propre chair, afin de montrer qu'elle a le pouvoir de donner la vie, et pour faire voir qu'elle ne fait qu'un avec lui :
elle est bien en effet sa chair à lui, et non pas un corps étranger.
C'est ce qui est arrivé quand il a ressuscité la fille du chef de la synagogue, en lui disant :
« Mon enfant, lève-toi ! » (Mc 5,41)
Il l'a prise par la main, selon qu'il est écrit. Il lui a redonné la vie, comme Dieu, par un commandement tout-puissant, et il l'a vivifiée aussi par le contact de sa sainte chair témoignant ainsi que, dans son corps comme dans sa parole, une même énergie divine était à l'œuvre.
De même encore, quand il est arrivé dans une ville nommée Naïm, où l'on enterrait le fils unique de la veuve, il a touché le cercueil en disant :
« Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! » (Lc 7,14)
Ainsi, non seulement il confère à sa parole le pouvoir de ressusciter les morts, mais encore, pour montrer que son corps est vivifiant, il touche les morts, et par sa chair il fait passer la vie dans leurs cadavres.
Si le seul contact de sa chair sacrée rend la vie à un corps qui se décompose, quel profit ne trouverons-nous pas à sa vivifiante eucharistie quand nous ferons d'elle notre nourriture ?
Elle transformera totalement en son bien propre, qui est l'immortalité, ceux qui y auront participé.
Veux-tu que je te prouve d'une manière complète et invincible que tu n'es pas lié par ta parole? F
uis le mal, fais le bien et sépare-toi de toute personne qui marche dans la voie du désordre (2Th 3,6).
Écoute cette parabole ou plutôt cet exemple: Un père avait un fils qui l'entourait de ses respects, qui, toujours docile à ses ordres, se plaisait à lui obéir en toute choses.
Quelqu'un, jaloux de la sagesse et de la perfection de ce jeune homme, vint lui dire en secret:
"Jure-moi que tu feras à l'égard de ton père tout ce que je te dirai, et que tu ne m'opposeras jamais la moindre résistance.
" Le fils eut l'imprudence de le lui jurer; et aussitôt après il lui dit:
"Va outrager ton père, frappe-le, ne respecte plus sa présence, et fais tout ce qu'il t'aura défendu de faire; j'ai reçu ta promesse, et tu ne peux te refuser à m'obéir.
"Ce fils serait-il assez insensé, ou plutôt assez impie, pour ne pas mépriser cet abominable conseil?
Et le respect et la vénération qu'il a pour son père ne seront-ils pas plus puissants? Certes, il lui répondra:
"Je vois que tu es un homme qui foules aux pieds la vérité et la justice, qui es l'ennemi de mon père et qui ne cherches qu'à perdre mon âme. Mais tu ne me tromperas pas comme le serpent séduisit Eve (Gn 3).
Ta fourberie et ta méchanceté ne me feront pas commettre une impiété aussi grande. Je ne veux pas que mon père puisse m'accuser ou me reprocher d'avoir obéi à un homme aussi pervers.
Je méprise ton conseil par respect pour mon père et pour le salut de mon âme. Que le signe de la croix ferme mes oreilles à tes paroles empoisonnées, qui ne pourront y entrer désormais; je fuirai tout rapport avec toi, parce que tu es plein de ruse et de dissimulation."(St Ephrem)
Quatrième dimanche après la
fête de l'Assomption de Sainte-Marie
Soirée :
Saint Mathieu 18: 1-11
Matin :
Saint-Mathieu18: 12-22
Avant de Saint Qurbana :
Exode 3: 1-6, 11-14
Job 1: 1-5
Isaïe 1: 15 -20
Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie) :
1ère de St Pierre 2: 1-5
01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
1ère aux Corinthiens 3: 16-23
16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
17 Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.
18 Que personne ne s’y trompe : si quelqu’un parmi vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage.
19 Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. Il est écrit en effet : C’est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté.
20 Il est écrit encore : Le Seigneur le sait : les raisonnements des sages n’ont aucune valeur !
21 Ainsi, il ne faut pas mettre sa fierté en tel ou tel homme. Car tout vous appartient,
22 que ce soit Paul, Apollos, Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir : tout est à vous,
23 mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.
Saint Matthieu 5: 38 – 48
38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.
39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.
40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Saint Nicolas gardien de maison!
Une dame s'était rendue à la procession Velikoretsky (cette procession, populaire chez les habitants de Suzdal, existe depuis plus de 600 ans). Et ce n'est qu'à la fin du premier jour du voyage qu'elle a réalisé qu'elle avait laissé la maison ouverte. La maison à la périphérie de Kirov est isolée, personne d'autre n'y habite. Que faire ?
On lui conseilla de rentrer chez elle, mais elle décida de continuer. Et la procession a duré une semaine. Ensuite elle rentra chez elle et immédiatement senti qu'il y avait quelqu'un dans la maison. La porte était grande ouverte. Elle se tenait sur le porche, effrayée d'entrer.
Soudain, un jeune homme mal rasé en sorti, se jeta à genoux devant elle et cria : "Laisse-moi sortir, laisse-moi sortir, pour l'amour de Dieu ! Je te rendrai tout, je ferai n'importe quoi mais laisse-moi sortir ! "
"La porte est ouverte", répondit la femme, "Sortez."
"Je ne peux pas, le vieil homme ne me laissera pas sortir" - "Quel vieil homme ?" - "Pas si grand, gris. J'ai pénétré à l'intérieur, j'ai vidé le réfrigérateur, je me suis emparé d'autre chose - c'est tout - et je suis allé à la porte. Et à la porte, il y avait ce vieil homme. Et il ne disait rien. Et j'ai eu tellement peur. La nuit, j'ai essayé de sortir, mais il était encore à la porte.
"Laissez-moi sortir ou au moins livrez-moi à la police."
"Quel genre de policier croirait ça ? Tu n'as pas allumé d'incendie, et je n'ai pas besoin de ce que tu as volé!"
"J'ai peur du vieil homme", répondit-il.
La femme dit une prière et laissa l'homme partir..
A miracle associated with St. Nicholas the Wonderworker. A certain woman went to the Velikoretsky procession (this procession, popular among Suzdal people, is more than 600 years old). And only at the end of the first day of the trip she realized that she had left the house unlocked. The house on the outskirts of Kirov is separate, no one else lives in it. What to do? She was advised to return, but she decided to move on. And the whole procession was held for a week. She returned home, and immediately felt that there was someone in the house. The door was wide open. She stood on the porch, afraid to enter. Suddenly, a young unshaven man comes out, throws himself on her knees in front of her and shouts: “Let me out, let me out, for God's sake! I’ll return everything to you, I’ll work it all out, let me out! ”“ The door is open” the woman answers, “come out.” - "I can’t, the old man will not let me out" - “What old man?” - “Not so tall, gray. I climbed in, I cleaned out the refrigerator, I grabbed something else — that’s it, the whole thing — and went to the door. And at the door is this old man. And he doesn’t say anything. And I'm so scared. At night I tried to get out but he was at the door again. Let me out or at least give me to the police. ” “What kind of police would believe this?” You didn’t set fire and thanks, I don’t need the things! ”-“ I'm afraid of the old man ” the man said. The woman said the prayer and released the man
O guardião da casa de Saint Nicolas!
Uma senhora foi à procissão de Velikoretsky (essa procissão, popular entre os habitantes de Suzdal, já dura mais de 600 anos). E foi apenas no final do primeiro dia da viagem que ela percebeu que havia deixado a casa aberta. A casa nos arredores de Kirov é isolada, ninguém mais mora lá. O que fazer?
Ela foi aconselhada a ir para casa, mas ela decidiu continuar. E a procissão durou uma semana. Então ela foi para casa e imediatamente sentiu que havia alguém na casa. A porta estava escancarada. Ela estava de pé na varanda, com medo de entrar.
De repente, um homem jovem de barba por fazer saiu, se jogou de joelhos diante dela e gritou: "Deixe-me sair, deixe-me sair, pelo amor de Deus! Eu vou te dar tudo, eu vou fazer qualquer coisa, mas deixar eu fora!
"A porta está aberta", a mulher respondeu: "Saia".
"Eu não posso, o velho não vai me deixar sair" - "Que velho?" - "Não tão grande, cinza, eu entrei, esvaziei a geladeira, peguei outra coisa - só isso - e fui até a porta e na porta Havia aquele velho, e ele não disse nada, e eu estava com tanto medo que tentei sair à noite, mas ele ainda estava na porta.
"Deixe-me sair ou pelo menos me entregar à polícia."
"Que tipo de policial acreditaria nisso? Você não acendeu o fogo, e eu não preciso do que você roubou!"
"Tenho medo do velho", ele respondeu.
A mulher fez uma oração e deixou o homem ir.
¡Ama de llaves de San Nicolás!
Una dama había ido a la procesión de Velikoretsky (esta procesión, popular entre la gente de Suzdal, existe desde hace más de 600 años). Y no fue hasta el final del primer día de viaje que se dio cuenta de que había dejado la casa abierta. La casa en las afueras de Kirov está aislada, nadie más vive allí. Que hacer ?
Se le aconsejó que se fuera a casa, pero decidió continuar. Y la procesión duró una semana. Luego se fue a su casa e inmediatamente sintió que había alguien en la casa. La puerta estaba abierta de par en par. Se paró en el porche, temerosa de entrar.
De repente, salió un joven sin afeitar, se arrodilló frente a ella y gritó: "¡Déjame salir, déjame salir, por el amor de Dios! Te devolveré todo, haré cualquier cosa menos dejarme salir". ¡Sacarme!"
"La puerta está abierta", respondió la mujer, "fuera".
"No puedo, el viejo no me deja salir" - "¿Qué viejo?" - "No tan grande, gris. Entré, vacié la nevera, agarré algo más -eso es todo- y fui a la puerta. Y a la puerta, estaba este viejo. Y no dijo nada. Y yo estaba tan asustado Por la noche, traté de salir, pero él todavía estaba en la puerta.
"Déjame salir o al menos entrégame a la policía".
"¿Qué clase de policía creería eso? ¡Tú no provocaste un incendio y no necesito lo que robaste!"
"Tengo miedo del viejo", respondió.
La mujer dijo una oración y dejó ir al hombre..
« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »
Dieu« veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité »(1Tm 2,4),c'est-à-dire du Christ Jésus.
Il est donc nécessaire que le Christ, le Verbe (La Parole) Incarné soit annoncé à tous les peuples et tous les hommes pour que la "Bonne Nouvelle" du salut en Lui parvienne jusqu'aux extrémités du monde...
« Le Christ Seigneur en qui s'achève toute la Révélation du Dieu très haut, ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Evangile d'abord promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur communiquant les dons divins. »
La transmission de l'Évangile, selon l'ordre du Seigneur, se fit de deux manières :
- oralement« par les apôtres, qui, dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu'ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, soit ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit »selon Sa promesse ; et
- par écrit« par ces apôtres et par des hommes disciples, qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ».
Pour qu’à travers la "Tradition Apostolique" l'Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans l'Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels ils ' transmirent leur propre charge d'enseignement '.
En effet, « la prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue jusqu'à la consommation des temps ».
Cette transmission vivante, accomplie dans l'Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l'Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération tout ce qu'elle est elle-même, tout ce qu'elle croit ».
« L'enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de l'Église qui croit et qui prie. »Ainsi, la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe dans l'Esprit Saint demeure présente et agissante dans l'Église.
L’église est le corps de ceux qui croient vraiment au Christ.
2 - Qui est la Tête de l’Eglise ?
La tête de l’Eglise est Notre Seigneur Jésus Christ.
3 - A qui le Christ a t-Il confié le soin de l’Eglise après son Ascension ?
Il l’a confié à Ses Saints apôtres, qui l’ont déléguée à leurs successeurs, les évêques dûment consacrés (ordonnés)
qui ont reçu d’eux le pouvoir de délier et de lier et d’organiser l’Eglise.
La voix des Pères et des Saints:
Par St Augustin(354-430),DE l'ATTITUDE QUI CONVIENT AUX PASTEURSSermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L'Evangile commenté, p. 350-351)
« Sois le pasteur de mes brebis »
Le Seigneur demande à Pierre s'il l'aime. Il le savait déjà ! et pourtant, il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois fois ! Et chaque fois Pierre répond qu'il l'aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d'amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu'elle l'a fait devant la mort. Il faut qu'il donne une preuve de son amour en s'occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.
Il devient évident queceux qui s'occupent des brebis du Christ avec l'intention d'en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l'affection pour eux au lieu d'en avoir pour le Christ.C'est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d'obéir, de secourir et de plaire à Dieu.Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l'apôtre Paul gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus Christ(Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : «M'aimes-tu ? Pais mes brebis »? C'est comme s'il disait : Si tu m'aimes,ne t'occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens... Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l'intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.
Par St Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Discours sur les psaumes, Ps 86
Saints Philippe et Jacques, apôtres, fondations de la cité sainte (Ap 21,14)
« Ses fondements sont sur les montagnes saintes ; le Seigneur chérit les portes de Sion » (Ps 86,1-2)... « Vous êtes les concitoyens des saints, vous faites partie de la maison de Dieu. Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les apôtres et les prophètes, et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même » (Ep 2,19-20)... Le Christ, pierre angulaire, et les montagnes, c'est-à-dire les apôtres et les grands prophètes qui portent tout l'ensemble de la cité, forment une sorte d'édifice vivant. Cet édifice vivant a une voix qui retentit maintenant dans vos cœurs. C'est Dieu, ouvrier habile, qui se sert de mon langage afin de vous presser de prendre place dans cette construction : comme autant de pierres taillées aux quatre côtés égaux...
Remarquez la forme d'une pierre parfaitement carrée : elle est comme l'image du chrétien. Le chrétien, quelque tentation qu'il éprouve, ne tombe pas ; il peut être poussé violemment, retourné en quelque sorte, il ne tombe pas. Car, de quelque côté que vous retourniez une pierre carrée, elle reste toujours debout... Soyez donc semblables à des pierres carrées, et préparés à tous les chocs ; et, quelque soit la force qui vous poussera, qu'elle ne puisse pas vous faire perdre l'équilibre...
Vous vous élèverez pour prendre place dans cet édifice par une vie chrétienne sincère, par la foi, par l'espérance et par la charité. La cité sainte est formée de ses propres citoyens ; les mêmes hommes sont à la fois les pierres et les citoyens, car ces pierres sont vivantes. « Vous-mêmes, dit l'Écriture, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel » (1P 2,5)... Pourquoi les apôtres et les prophètes sont-ils les fondements de la ville ? Parce que leur autorité soutient notre faiblesse... Par eux, nous entrons dans le royaume de Dieu ; ils sont pour nous les prédicateurs du salut. Et quand nous entrons par eux dans la cité, nous y entrons par le Christ -- car il est lui-même la porte (Jn 10,9).
Par St Clément de Rome,pape de 90 à 100 environ. Lettre aux Corinthiens, 42-44 (trad. Quéré, Les Pères apostoliques)
La succession apostolique
Les apôtres ont reçu pour nous du Seigneur Jésus Christ la Bonne Nouvelle ; Jésus le Christ a été envoyé par Dieu. Le Christ vient donc de Dieu, les apôtres du Christ. Ces deux missions procèdent en bel ordre de la volonté de Dieu. Pourvus d'instructions, remplis de certitude par la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, affermis par la parole de Dieu, ils partirent, avec l'assurance de l'Esprit Saint, annoncer que le Royaume de Dieu était proche. Ils prêchaient dans les campagnes et dans les villes, et ils y établissaient leurs prémices, et ils les éprouvaient avec l'aide de l'Esprit, pour en faire les évêques et les diacres des futurs fidèles... S'étonnera-t-on que les hommes, que Dieu a investis d'une telle mission dans le Christ, aient eux-mêmes établi les ministres que je viens d'évoquer ? ... Nos apôtres ont su aussi par notre Seigneur Jésus-Christ qu'on se querellerait sur les fonctions de l'évêque. Telle est la raison pour laquelle, dans leur prescience parfaite, ils ont établi les ministres évoqués plus haut et instituèrent qu'après leur mort d'autres hommes, dûment éprouvés, prendraient leur succession.
Porter la Lumière
Les apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent d'attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous êtes la lumière du monde. » Et pour qu'ils ne puissent se croire une lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde », il poursuit : « Personne n'allume une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous n'êtes qu'une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de l'orgueil, si vous ne voulez pas voir s'éteindre cette flammèche. Je ne vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour tout illuminer de vos rayons.
Quel est ce chandelier qui porte cette lumière ? Je vais vous l'apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois. Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c'est la croix du Christ...
« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu'ils voient vos bonnes oeuvres et qu'ils rendent gloire. » Qu'ils rendent gloire à qui ? Non pas à toi, car chercher la gloire, c'est vouloir t'éteindre ! « Qu'ils glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu'ils le glorifient, lui, le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres... Écoute l'apôtre Paul : « Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour le monde » (Ga 6,14).
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64)
4 - Qui est le premier parmi les évêques de l’Eglise syriaque Orthodoxe ?
Le Chef spirituel des Eglises locales fidèles à la grande et vivifiante Tradition Syriaque Orthodoxe est le Patriarche d’Antioche et de
tout l’Orient.
5 – Qui fonda l’Eglise-mère et Patriarcale d’Antioche et
De Tout l’Orient ?
Ce fut Saint Pierre, le Prince des Apôtres qui, avant de partir pour Rome, fonda l’Eglise d’Antioche et consacra Saint Ignace et Saint Evode pour lui succéder à Antioche.
6 – Le Patriarche de l’Eglise-mère d’Antioche est-il l’unique Autorité canonique des Syriaques de par le monde ?
Non, s’il demeure leChef spirituel de l’Eglise-mère et siles chrétientés Syriaques partagent le même héritage antiochien et regardent avec dévotion et respect son Autorité spirituelle, d’autres chefs d’Eglises locales comme, par exemple le Catholicos de notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankare(Catholicosat de l’Est à Kottayam aux Indes du Sud / Kerala)ou le Primat de notre Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne qui exercent leur Autorité pour l’Eglise locale et le territoire qui leur est imparti .
7 – Qui fonda notre Eglise-mère Syro-Orthodoxe Malankare des Indes ?
Ce fut Saint Thomas(appelé Mar Thomas)qui fonda l’Eglise des Indes. L’histoire nous apprend que cette Eglise des Indes dépendait d’Antioche pour l’ordination de ses Evêques(Successeurs des Apôtres)à travers, pour des raisons politiques, le Catholicosat de l’Est situé à Tikrīt (Iraq) jusqu’à l’adhésion de ce dernier à la doctrine de Nestorius. Après cela, le Patriarcat d’Antioche continua de pourvoir en Evêques l’Eglise des Indes jusqu’à l’érection du Métropolite de Malankare comme nouveau Catholicos de l’Est avec siège à Kottayam.
8 - Les apôtres n’ont-ils pas conféré d’autres ordres dans l’Eglise ?
Oui , ils ont institué l’ordre des prêtres et des diacres.
9 - Combien d’attributs spéciaux de l’Eglise Chrétienne y a-t-il et lesquels ?
Il y en a quatre :
L’unité ;
La catholicité,
La sainteté
L’apostolicité.
La voix des Pères et des Saints:
Par St Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église d’Occident.Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.)
Le mystère de la vigne de Dieu
Frères, si nous voyons dans la vigne du Seigneur l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre...
J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Actes 4,32)... Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur. Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).
Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9). C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage. Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,15) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (St Jn 15,1-5). Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)... Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !
10 - Les croyants sont-ils tenus d’obéir à la Sainte Eglise ?
Oui, car il n’est en dehors de l’Eglise de salut pour personne.
11 - Qui est en dehors de l’Eglise ?
Les hérétiques, les proscrits, les excommuniés et les infidèles.
12 - Le Christ a-t-Il promis d’être avec Son Eglise ?
Oui, le Christ, Chef de « l’Eglise qui est Son Corps mystique » a promis d’être avec Son Eglisejusqu’à la fin du monde.
La voix des Pères et des Saints:
Mission de l'Eglise:
Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr.
Démonstration de la prédication apostolique, 6-8 (trad. Verbraken / Orval)
« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit »
Voici quelle est la règle de notre foi, voici ce qui fonde notre édifice, voici ce qui donne fermeté à notre comportement. D'abord : Dieu Père, incréé, illimité, invisible ; Dieu un, créateur de l'univers ; c'est le premier article de notre foi. Deuxième article : le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Jésus Christ, notre Seigneur ; il a été révélé aux prophètes selon le genre de leurs prophéties et selon le dessein du Père ; par son entremise, tout a été fait ; à la fin des temps, pour récapituler toutes choses, il a daigné se faire homme parmi les humains, visible, palpable, pour ainsi détruire la mort, faire apparaître la vie et opérer la réconciliation entre Dieu et l'homme. Et troisième article : l'Esprit Saint ; par lui, les prophètes ont prophétisé, nos pères ont appris les choses de Dieu et les justes ont été guidés dans la voie de la justice ; à la fin des temps, il a été répandu d'une manière nouvelle sur les hommes, afin de les rénover sur toute la terre, pour Dieu.
C'est pourquoi le baptême de notre nouvelle naissance est placé sous le signe de ces trois articles. Dieu le Père nous l'accorde en vue de notre nouvelle naissance dans son Fils par l'Esprit Saint. Car ceux qui portent en eux l'Esprit Saint sont conduits au Verbe qui est le Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père nous accorde l'immortalité. Sans l'Esprit il est impossible de voir le Verbe de Dieu, et sans le Fils on ne peut pas approcher du Père. Car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils se fait par l'Esprit Saint, et le Fils donne l'Esprit selon le bon plaisir du Père.
Par St Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 1 (trad.Cerf 1984, p. 276 rev.)
« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »
Le Seigneur de toutes choses a donné à ses apôtres le pouvoir de proclamer l'Évangile. Et c'est par eux que nous avons connu la vérité, c'est-à-dire l'enseignement du Fils de Dieu. C'est à eux que le Seigneur a dit : « Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette et rejette celui qui m'a envoyé » (Lc 10,16). Car nous n'avons pas connu le plan de notre salut par d'autres que par ceux qui nous ont fait parvenir l'Évangile.
Cet Évangile, ils l'ont d'abord prêché. Puis, par la volonté de Dieu, ils nous l'ont transmis dans des Écritures pour qu'il devienne « le pilier et le soutien » de notre foi (1Tm 3,15). Il n'est pas permis de dire qu'ils ont prêché avant d'avoir obtenu la connaissance parfaite, comme osent le prétendre certains, qui se targuent d'être les correcteurs des apôtres. En effet, après que notre Seigneur est ressuscité d'entre les morts et que les apôtres ont été « revêtus de la force d'en-haut » (Lc 24,49) par la venue de l'Esprit Saint, ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ils ont possédé la connaissance parfaite. Alors, ils s'en allèrent « jusqu'aux extrémités de la terre », (Ps 18,5;Rm 10,18) proclamant la Bonne Nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix du Ciel. Ils possédaient, tous également et chacun en particulier, l'Évangile de Dieu.
DU COTE DE L'INSTITUT DE THEOLOGIE
ORTHODOXE SAINT SERGE DE PARIS:
"Je recommande à nos amis et fidèles de s'inscrire au moins au cours fondamentaux de l'Institut Saint Serge."(+Mor Philipose)
Université de rentrée « Homme et femme, Il les créa » (Gn 1, 27)
La question du genre en perspective orthodoxe
14 et 15 septembre 2023
Les 14 et 15 septembre 2023, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), en coopération avec des mouvements de jeunesse orthodoxe en France, inaugurera sa nouvelle année académique par son Université de rentrée qui aura pour thème « “Homme et femme, Il les créa” (Gn 1, 27). La question du genre en perspective orthodoxe ».
Le genre est une question complexe, affectant chacun d’entre nous de manière plus ou moins subtile et manifeste. Les études de genre soulignent le fait que le corps humain n’existe pas dans un état purement naturel et ne peut être saisi en dehors du champ social.
Avec l’avènement du postmodernisme, le genre semble être de plus en plus compris comme une construction purement sociale qui normaliserait la flexibilité sexuelle. Les nouvelles médiatiques foisonnent d’exemples de célébrités qui brouillent les codes masculin/féminin, et de militants qui se battent pour la reconnaissance légale de la non-binarité des genres. Les termessexe,genreetidentité de genresont employés aujourd’hui de façon omniprésente mais souvent dans la plus grande confusion. Les questions anthropologiques soulevées par ces termes sont-elles pertinentes au regard de notre foi chrétienne ? Elles nous imposent en tout cas de renouveler notre réflexion sur l’être humain si nous voulons actualiser la démarche des Pères de l’Église qui, soucieux de faire rayonner l’Évangile, ont toujours dialogué avec leurs contemporains.
Or, dès l’aube du christianisme, saint Paul a écrit : « Il n’y a ni homme ni femme, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus » (Gal 3,28). Comment comprendre cette affirmation qui fait écho aux paroles de la Genèse : « Homme et femme, Il les créa » ? Le christianisme chercherait-il à effacer les genres ? Aurait-il l’ambition de contester la fatalité de la condition sexuée ? Ou bien, selon une lecture plus moderne, l’Apôtre aurait-il posé les fondements d’un « universalisme » chrétien en annonçant l’égalité des sexes ?
Cette Université de rentrée s’efforcera de répondre entre autres à ces questions en reprécisant les termes suivant des approches philosophique, psychologique, biblique et théologique. La mise en place d’ateliers permettra d’échanger sur ce que la vision de l’Église orthodoxe peut apporter au présent débat. Le programme complet de l’Université de rentrée sera prochainement disponible sur le site internet de l’Institut.
• NOUVEAUTES
Livret académique pour l’année 2023-2024
Nous sommes heureux de partager avec vous le Livret académique de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge pour l’année 2023-2024. Vous y trouverez l’ensemble de nos programmes de formations, ainsi que les démarches à suivre pour s’inscrire. Une vidéo décrivant le processus d’inscription pas à pas est disponible en allant surla chaîne vimeo de l’Institut.
Durant la période estivale, nous vous invitons à visionner les différentes vidéos des colloques, conférences et soirées d’échanges disponibles sur la chaîneVimeoou bien à revoir les albums photos sur notre compteFlickr.
Je vous propose la prière
suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles :Amîn!
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORRAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au06 48 89 94 89,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .