ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
♱(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
♱(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn. ♱(grande prostration)
Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur. (12 fois,♱avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :
Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
« Ce qui est intéressant, c'est que tout effort par lui-même est une victoire.
On ne vous demande pas le succès, mais l'effort. L'effort, c'est de l'amour. »
(Révérend Père Crété)
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Por que fazer um esforço?
“O interessante é que qualquer esforço por si só é uma vitória.
Não lhe pedem sucesso, mas esforço. Esforço é amor. "
(Reverendo Padre Creta)
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Why make an effort?
“The interesting thing is that any effort by itself is a victory.
You are not asked for success, but for effort. Effort is love. "
(Reverend Father Crete)
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¿Por qué hacer un esfuerzo?
“Lo interesante es que cualquier esfuerzo en sí mismo es una victoria.
No se le pide éxito, sino esfuerzo. El esfuerzo es amor. "
(Reverendo Padre Creta)
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EN GUISE D'INTRODUCTION:
Une amie de région parisienne communiquait samedi 29 Février sur notre groupe Whatsapp "R-D-V liturgiques ESOF" le communiqué de l'Archidiocèse de l'Eglise Romaine-catholique de Paris.
Inutile de vous dire mon désaccord avec les dispositions qui y sont préconisées.
Voici ce que je répondais à cette amie:
-"Chers amis
Nous sommes Syro-Orthodoxes.
Je ne vois pas ce que viennent faire ici les consignes dont j'ai pris connaissance aujourd'hui puisque j'étais l'hôte d'un Monastère Catholique Romain où l'on nous fit lecture des "consignes" parisiennes.
De mon avis, il faut bien que les Saintes Espèces Eucharistiques soient touchées ( Au moins par le prêtre qui consacre et distribue) !...
Il ne sert donc à rien d'imposer de distribuer la Sainte Communion sur la mains, sinon de conforter le manque de respect déjà trop généralisé de ce Sacrement adorable.
Mieux vaudrait, si l'on donne priorité à la peur plutôt qu'à la Foi confiante, demander aux fidèles de profiter de ce temps de pénitence qu'est le Carême pour s'abstenir de communier sacramentellement en faisant uniquement des actes de communions spirituelles pour, par ce signe que le Seigneur nous envoie à travers cette épreuve qu'Il permet, de retrouver le sens de la guérison spirituelle par le Sacrement de la Confession, préalable à toute digne communion sacramentelle. . .
Demandons en effet, par l'intercession de Notre Dame et de sainte Geneviève, que nous retrouvions tous et chacun le sens du péché, de la crainte filiale envers un Dieu si bon, patient et miséricordieux que nous en abusons!...Retrouvons le sens de la conversion pour guérir de la lèpre de nos péchés. . .
Tel est mon avis...."
J'étais avant hier sur la route entre Paris et Angoulême pour la desserte paroissiale du prochain WE en Charente.
( Je rentrerai cependant dès lundi pour une échographie lundi et solemniser le dimanche 16 la Fête de Saint Joseph ( Lors du 3eme Dimanche de Carême ) avant de repartir pour un périple Marial qui aura Lourdes pour sommet . C'est là que nous célébrerons la St Joseph le 19 Mars)
Je recommande à vos prières le repos de l'âme de Sabine (Une femme Franco-Algérienne) dont je vous disais avoir eu la grâce, samedi matin, de la Baptiser sur son lit de douleur avant de rentrer au Monastère .
Hier matin Jeudi 5, après mon rendez-vous chez le Docteur Zeitoun, je lui conférait l'Onction des malades (Extrême Onction ) et lui donnait la Sainte Communion ( Saint Viatique ).
Elle nous attendait, Mickaël (Son Parrain) et moi, pour recevoir les secours de la Sainte Église et rejoindre aussitôt son Créateur et Rédempteur.
Merci de prier pour le repos de son âme et soutien de ses proches.
J'invite tous ceux qui seraient intéressés à s'inscrire au -Pelerinage du 16 au 22 Mars . Messe à LOURDES le Mercredi 19 Mars pour la St Joseph *
Je vous joint ici le texte extrait d'un écrit d'un Évêque diocésain Orthodoxe à propos des maux qui défigurent le visage de l'Eglise Universelle notre mère en ces jours qui sont mauvais.
Oui L'Eglise aujourd'hui est lépreuse comme chacun de nous sommes défigurés par la lèpre du péché.
Ce texte a été traduit par la moniale Elisabeth : Il vous exhorte dans le moment présent à « ne pas craindre » (Isaïe 43.1) et à ne pas laisser les soucis du moment ébranler en vous le ferme fondement d’une foi sans réserve dans le Dieu vivant, qui guérit les malades et rétablit ceux qui ont le cœur brisé.
La situation actuelle peut être cause de grand trouble autour de nous, mais dans l’Église et dans notre vie de Chrétiens, nous devons persévérer sans crainte, et sans nous laisser décourager, en tout ce que Dieu nous apporte pour le salut de nos âmes."
Le 5, c'était l'anniversaire d'intronisation comme Métropolite de Mar Theophilos, une figure de l'Eglise Orthodoxe des Indes dont je vous parle souvent.
Puisse l'intercession de ce Métropolite Dr Zahariah Mar Theophilos qui mourut en "odeur de sainteté" après avoir dirigé son neveu Philipose Achen (Abouna Philipose ) à séjourner en notre Monastère lors de ses vacances universitaires, nous obtenir les grâces de conversion!
Puisse t-il nous obtenir de bons et saints prêtres pour le service du Peuple de Dieu alors que, comme il le vécut lui aussi, ma santé me quitte à tel point que, sauf grâces spéciales, je ne pourrai plus longtemps assurer dans des conditions satisfaisantes, avec si peu de clergé, le Service Pastorale des frères et sœurs du Christ notre Sauveur !
Heureux et saint Carême, pieux mois de St Joseph !
Votre fraternellement dans le Christ notre Seigneur et Sauveur . Aloho m'barekh !
+Métropolite Mor Philipose.
+++
COMO INTRODUÇÃO:
Um amigo da região de Paris comunicou no sábado, 29 de fevereiro, no nosso grupo Whatsapp "R-D-V litúrgico ESOF", o comunicado de imprensa da arquidiocese da Igreja Católica Romana em Paris.
Escusado será dizer que discordo das disposições nele contidas.
Aqui está o que eu disse a este amigo:
- "Queridos amigos
Somos siro-ortodoxos.
Não vejo o que as instruções que aprendi hoje fazem aqui desde que eu era o anfitrião de um mosteiro católico romano onde lemos as "instruções" parisienses.
Na minha opinião, as Sagradas Espécies Eucarísticas devem ser tocadas (pelo menos pelo sacerdote que consagra e distribui)! ...
Portanto, não faz sentido impor a distribuição da Sagrada Comunhão nas mãos, exceto para reforçar a já amplamente difundida falta de respeito por este adorável Sacramento.
Seria melhor que, se fosse dada prioridade ao medo, e não à fé confiante, pedir aos fiéis que se aproveitassem desse tempo penitencial da Quaresma, para se abster de se comunicar sacramentalmente, realizando apenas atos de comunhão espiritual. pois, por este sinal de que o Senhor nos envia através deste julgamento que Ele permite, redescobrir o sentido de cura espiritual através do Sacramento da Confissão, antes de qualquer comunhão sacramental digna. . .
Peçamos, de fato, através da intercessão de Notre Dame e Saint Geneviève, que todos redescobramos o significado do pecado, do medo filial para um Deus tão bom, paciente e misericordioso que abusamos dele! ... senso de conversão para curar da lepra de nossos pecados. . .
Esta é a minha opinião .... "
Estive anteontem na estrada entre Paris e Angoulême para o serviço paroquial do próximo WE em Charente.
(Voltarei, porém, na segunda-feira para um ultrassom na segunda-feira e solenarei no domingo, dia 16, a Festa de São José (durante o terceiro domingo da Quaresma), antes de partir para uma viagem mariana que terá Lourdes no seu cume. Joseph em 19 de março)
Recomendo às suas orações o resto da alma de Sabine (uma mulher franco-argelina) a quem lhe disse que tive a graça, no sábado de manhã, de batizá-la em seu leito de dor antes de retornar ao mosteiro.
Ontem de manhã, quinta-feira, 5, depois da minha consulta com o Dr. Zeitoun, dei-lhe a Unção dos Enfermos (extrema-unção) e dei-lhe a Santa Comunhão (Saint Viaticum).
Ela estava esperando por nós, Mickaël (seu padrinho) e eu, para receber ajuda da Santa Igreja e nos juntar imediatamente a seu Criador e Redentor.
Por favor, ore pelo resto de sua alma e apoie seus entes queridos.
Convido todos os interessados a se inscrever para o
- Peregrinação de 16 a 22 de março. Missa em LOURDES na quarta-feira, 19 de março, para São José, sábado, 15 (sujeito ao estado de saúde do atendente) *
Estou anexando aqui o texto extraído de uma redação de um bispo ortodoxo diocesano sobre os males que desfiguram a face da Igreja Universal, nossa mãe, nos dias de hoje, que são ruins.
Sim A Igreja hoje é leprosa, pois cada um de nós é desfigurado pela lepra do pecado.
Este texto foi traduzido pela freira Elisabeth: Ele o exorta no momento presente a "não temer" (Isaías 43.1) e a não deixar que as preocupações do momento abalem em você o firme fundamento de uma fé sem reservas na fé. Deus vivo, que cura os enfermos e restaura os de coração partido.
A situação atual pode causar grandes problemas ao nosso redor, mas na Igreja e em nossas vidas como cristãos, devemos perseverar sem medo e sem desanimar, com tudo o que Deus nos traz para a salvação de nossas almas. . "
O dia 5 foi o aniversário da entronização como Metropolita de Mar Teófilos, uma figura da Igreja Ortodoxa da Índia sobre a qual frequentemente falo.
Que a intercessão desse dr. Metropolitano Zahariah Mar Theophilos, que morreu em "cheiro de santidade", depois de ter orientado seu sobrinho Philipose Achen (Abouna Philipose) a permanecer em nosso mosteiro durante suas férias na universidade, obtenha as graças da conversão!
Que ele nos ponha bons e santos sacerdotes para o serviço do Povo de Deus quando, como ele também viveu, minha saúde me deixa a tal ponto que, exceto graças especiais, eu não poderei mais garantir em nenhuma condição satisfatório, com tão poucos clérigos, o serviço pastoral dos irmãos e irmãs de Cristo nosso Salvador!
Feliz e santa Quaresma, mês piedoso de São José!
Você é fraternalmente em Cristo, nosso Senhor e Salvador. Aloho m'barekh!
+ Metropolitan Mor Philipose.
+++
AS AN INTRODUCTION:
A friend from the Paris region communicated on Saturday 29 February on our Whatsapp group "R-D-V liturgical ESOF" the press release from the Archdiocese of the Roman Catholic Church in Paris.
Needless to say, I disagree with the provisions therein.
Here's what I said to this friend:
-"Dear friends
We are Syro-Orthodox.
I do not see what the instructions which I learned about today come to do here since I was the host of a Roman Catholic Monastery where we were read the Parisian "instructions".
In my opinion, the Holy Eucharistic Species must be touched (at least by the priest who consecrates and distributes)! ...
There is therefore no point in imposing distributing Holy Communion on the hands, except to reinforce the already too widespread lack of respect for this adorable Sacrament.
It would be better, if we give priority to fear rather than trusting Faith, to ask the faithful to take advantage of this penitential time of Lent to refrain from sacramentally communicating by doing only acts of spiritual communion for, by this sign that the Lord sends us through this trial that He allows, to rediscover the sense of spiritual healing through the Sacrament of Confession, prior to any worthy sacramental communion. . .
Let us ask, in fact, through the intercession of Notre Dame and Saint Geneviève, that we all rediscover the meaning of sin, of filial fear towards a God so good, patient and merciful that we abuse it! ... sense of conversion to heal from the leprosy of our sins. . .
This is my opinion .... "
I was the day before yesterday on the road between Paris and Angoulême for the parish service of the next WE in Charente.
(I will however return on Monday for an ultrasound on Monday and solemnize on Sunday the 16th the Feast of Saint Joseph (During the 3rd Sunday of Lent) before leaving for a Marian journey which will have Lourdes for its summit. This is where we will celebrate St Joseph on March 19)
I recommend to your prayers the rest of the soul of Sabine (A Franco-Algerian woman) whom I told you I had the grace, Saturday morning, to Baptize her on her bed of pain before returning to the Monastery.
Yesterday morning Thursday 5, after my appointment with Doctor Zeitoun, I gave him the Anointing of the Sick (Extreme Unction) and gave him Holy Communion (Saint Viaticum).
She was waiting for us, Mickaël (Her Godfather) and me, to receive help from the Holy Church and to immediately join her Creator and Redeemer.
Please pray for the rest of his soul and support for his loved ones.
I invite all those who would be interested to register for the
- Pilgrimage from March 16 to 22. Mass in LOURDES on Wednesday March 19 for St Joseph Saturday 15 (subject to the state of health of the attendant) *
I am enclosing here the text extracted from a writing by a Diocesan Orthodox Bishop about the evils which disfigure the face of the Universal Church our mother in these days which are bad.
Yes The Church today is leprous as each of us is disfigured by the leprosy of sin.
This text was translated by the nun Elisabeth: He exhorts you in the present moment to "not to fear" (Isaiah 43.1) and not to let the worries of the moment shake in you the firm foundation of a faith without reserve in the Living God, who heals the sick and restores the brokenhearted.
The current situation can cause great trouble around us, but in the Church and in our lives as Christians, we must persevere without fear, and without being discouraged, in all that God brings us for the salvation of our souls . "
The 5th was the anniversary of the enthronement as Metropolitan of Mar Theophilos, a figure in the Orthodox Church of India which I often tell you about.
May the intercession of this Metropolitan Dr Zahariah Mar Theophilos who died in "smell of holiness" after having directed his nephew Philipose Achen (Abouna Philipose) to stay in our Monastery during his university holidays, obtain the graces of conversion!
May he get us good and holy priests for the service of the People of God when, as he also lived, my health leaves me to such an extent that, except special graces, I will no longer be able to assure in any conditions satisfactory, with so few clergy, the Pastoral Service of the brothers and sisters of Christ our Savior!
Happy and holy Lent, pious month of St Joseph!
Your fraternally in Christ our Lord and Savior. Aloho m'barekh!
+ Metropolitan Mor Philipose.
+++
COMO INTRODUCCIÓN:
Un amigo de la región de París comunicó el sábado 29 de febrero a nuestro grupo de Whatsapp "R-D-V litúrgico ESOF" el comunicado de prensa de la Arquidiócesis de la Iglesia Católica Romana en París.
No hace falta decir que estoy en desacuerdo con las disposiciones allí.
Esto es lo que le dije a este amigo:
-"Queridos amigos
Somos siroortodoxos.
No veo cuáles son las instrucciones que aprendí hoy, dado que era el anfitrión de un Monasterio Católico Romano donde nos leyeron las "instrucciones" parisinas.
¡En mi opinión, las Santas Eucaristías deben ser tocadas (al menos por el sacerdote que consagra y distribuye)! ...
Por lo tanto, no tiene sentido imponer la distribución de la Sagrada Comunión en las manos, excepto para reforzar la falta de respeto ya demasiado extendida por este adorable Sacramento.
Sería mejor, si se da prioridad al miedo en lugar de a la fe confiada, pedir a los fieles que aprovechen este tiempo penitencial de la Cuaresma para abstenerse de comunicarse sacramentalmente haciendo solo actos de comunión espiritual. porque, por esta señal de que el Señor nos envía a través de esta prueba que Él permite, redescubrir el sentido de curación espiritual a través del Sacramento de la Confesión, antes de cualquier comunión sacramental digna. . .
¡Pidamos, de hecho, a través de la intercesión de Notre Dame y Saint Geneviève, que todos redescubramos el significado del pecado, del miedo filial hacia un Dios tan bueno, paciente y misericordioso que abusamos de él! ... sentido de conversión para sanar de la lepra de nuestros pecados. . .
Esta es mi opinión ... "
Estuve anteayer en el camino entre París y Angulema para el servicio parroquial del próximo WE en Charente.
(Sin embargo, regresaré el lunes para una ecografía el lunes y solemnizaré el domingo 16 la fiesta de San José (durante el 3er domingo de Cuaresma) antes de partir para un viaje mariano que tendrá a Lourdes para su cumbre. Aquí es donde celebraremos San Joseph el 19 de marzo)
Recomiendo a sus oraciones el resto del alma de Sabine (una mujer franco-argelina) a quien le dije que tuve la gracia, el sábado por la mañana, de bautizarla en su cama de dolor antes de regresar al Monasterio.
Ayer por la mañana del jueves 5, después de mi cita con el Doctor Zeitoun, le di la Unción de los enfermos (Extremaunción) y le di la Sagrada Comunión (San Viaticum).
Ella nos estaba esperando, a Mickaël (su padrino) y a mí, para recibir ayuda de la Santa Iglesia y unirnos de inmediato a su Creador y Redentor.
Ore por el resto de su alma y apoyo a sus seres queridos.
Invito a todos los que estén interesados a registrarse en el
- Peregrinación del 16 al 22 de marzo. Misa en LOURDES el miércoles 19 de marzo para San José el sábado 15 (sujeto al estado de salud del asistente) *
Adjunto aquí el texto extraído de un escrito de un Obispo Ortodoxo Diocesano sobre los males que desfiguran el rostro de la Iglesia Universal de nuestra madre en estos días que son malos.
Sí. La Iglesia de hoy es leprosa ya que cada uno de nosotros está desfigurado por la lepra del pecado.
Este texto fue traducido por la monja Elisabeth: te exhorta en el momento presente a "no temer" (Isaías 43.1) y no dejes que las preocupaciones del momento sacudan en ti el firme fundamento de una fe sin reservas en el Dios vivo, que cura a los enfermos y restaura a los quebrantados de corazón.
La situación actual puede causar grandes problemas a nuestro alrededor, pero en la Iglesia y en nuestras vidas como cristianos, debemos perseverar sin temor y sin desanimarnos en todo lo que Dios nos trae para la salvación de nuestras almas. ".
El quinto fue el aniversario de la entronización como Metropolitano de Mar Theophilos, una figura en la Iglesia Ortodoxa de la India de la que a menudo les hablo.
¡Que la intercesión de este Metropolitano Dr. Zahariah Mar Theophilos que murió en "olor a santidad" después de haber dirigido a su sobrino Philipose Achen (Abouna Philipose) a quedarse en nuestro Monasterio durante sus vacaciones universitarias, obtenga las gracias de la conversión!
Que nos consiga buenos y santos sacerdotes para el servicio del Pueblo de Dios cuando, como él también vivió, mi salud me deja de tal manera que, excepto gracias especiales, ya no podré asegurarlo en ninguna condición. ¡satisfactorio, con tan poco clero, el Servicio Pastoral de los hermanos y hermanas de Cristo nuestro Salvador!
¡Feliz y santa Cuaresma, mes piadoso de San José!
Tu fraternalmente en Cristo nuestro Señor y Salvador. Aloho m'barekh!
+ Metropolitan Mor Philipose
+++
✥
Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Mars et Avril:
¤Au Monastère:
✥ DIMANCHE 15 MARS (4 ème Dimanche du Grand Carême, conformément à notre calendrier liturgique Malankare-Orthodoxe),
Solennisation de Saint Joseph (Fête le 19) *
✥ Pèlerinage des Rameaux (Dimanche des Hosanna) Autour de Notre-Dame de Miséricorde .
SOYEZ TOUS PRÉSENTS POUR
Que la Vierge fidèle, "première en chemin", accompagne la fin de votre Grand Carême et vous introduise dans la Semaine Sainte à la suite du Divin Roi d'Amour !
Programme:
¤De 8h30 à 9h30, Confessions
¤ 10H30 , Quadisha Qurbana (Sainte Messe),Bénédiction, Procession et distribution des Rameaux , repas fraternel, réception des fidèles.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE:
Du 5 au 12, SEMAINE SAINTE (Possibilité de Retraite spirituelle au Monastère)
¤Lundi,mardi et mercredi, horaires habituels
¤Jeudi saint FÊTE DE L'INSTITUTION DU SACERDOCE ET DE L'EUCHARISTIE.
-Quadisha Qurbana à 10h30 , repas festif offert par les fidèles en l'honneur de leurs prêtres et Service de l'Après-midi à 15h
¤Vendredi Saint, 15h,suivant l'usage local, chemin de Croix suivit du Service Liturgique Syriaque à la Sainte Croix, de la Communion aux "Prés-Sanctifiés".
¤Samedi Saint:
- Messe à 10h30
- 21h, bénédiction du feu nouveau,
Acclamation Pascale et veillée.
✥ DIMANCHE 12 AVRIL , PÂQUES
-Messe à 10h30, programme habituel.
(En raison du manque de prêtres et de leurs déplacements pastoraux,en dehors des 1ers et 3èmes DIMANCHES AU MONASTÈRE, ainsi que pour les Messes en semaine, renseignez-vous au : 02.33.24.79.58. Sinon, tous les Offices Liturgiques sont assurés)
✥
✥
¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:REGION PARISIENNE
Permanence pastorale avant le Pèlerinage du début Avril(Au Monastère habituel):
*Vendredi 3 AVRILtoute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 4 AVRILen matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison....(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 4à 15h, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 5 AVRIL, DIMANCHE DES RAMEAUX, à Notre-Dame de Miséricorde. (Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
✥
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- Samedi 21 MARS et Samedi 18 Avril(En raison du "Temps Pascal") sous réserve l'état de santé du desservant*
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanche 8 et 22 MARS et 19 Avril(En raison du "Temps Pascal")*
✥
¤LOURDES (65):
-Pelerinage du 16 au 22 Mars (Si Demande des fidèles) Messe à LOURDES le Mercredi 19 Mars pour la St Joseph Samedi 15 (sous réserve l'état de santé du desservant)*
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes).
✥
UNE SAINTE MARTYRE ALGÉRIENNE POUR INTERCÉDER CONTRE LE "CORONAVIRUS" ET LA PEUR
Sainte Corona , Martyre en Algérie.
Avec nos frères Coptes Orthodoxes atteints eux aussi par l'épidémie du "coronavirus" et nous invitent à l'invoquer, et avec le groupe "Notre-Dame de Kabylie" qui nous rappelle l'histoire de cette Sainte Sainte Algérienne aujourd'hui largement oubliée dans nos Pays (Voir ci-dessous) ;
invoquons son intercession pour protéger les populations touchées par ce virus qui porte son nom, mais aussi pour protéger nos population d'une peur qui, au lieu de nous projeter avec avec Foi dans une confiance éperdue dans les "bras" du meilleur des Pères, conduit certains responsables religieux au nom de précautions d'hygiène, à tarir les Sources Sacramentelles par lesquels le Christ "Seul vrai Médecin des âme et des corps " ( Liturgie Syro-Orthodoxe ) pourrait verser les onguents régénérateurs du "Bon Saint et Vivifiant Esprit ".
Que son intercession nous obtienne de grandir dans la Foi et la piété !
Qu'elle nous préserve d'une peur paralysante qui nous empêche, et de nous nourrir spirituellement, et de rendre témoignage au Christ notre Sauveur!
Je recommande a Sainte Corona sa petite sœur Sabine, une malade franco-algérienne, que je Baptisais Samedi dernier sur son lit d'agonie à Paris. Je vous remercie d'avoir des pensées priantes et fraternelles pour cette femme en grandes souffrances qui laisserait, si elle devait partir, de grands enfants qui ne sont pas encore adultes.
Ô Sainte Corona, Martyre d'Algérie, intercédez pour nous devant le Trône de la Grâce de Dieu! Amin.
Pour nous faire lever
la tête au Ciel,
et changer de perspective,
regardons cette belle image
d’une sainte chrétienne. Elle a pour nom Corona, et
est entrée au Ciel au 3e siècle,
lors de la persécution de
l’empereur romain Dioclétien,
qui avait fait tant de martyrs
sur les terres nord-africaines,
depuis l’Algérie actuelle
jusqu’en Egypte.
Justement l’Egypte est touchée
par le virus et les moines coptes
demandent à cette jeune martyre
de supplier avec eux le Seigneur,
et qu’il prenne en pitié ses pauvres
enfants souffrant de maladies.
Merci à Christina de nous avoir
envoyé cette information
d’une martyre africaine ayant porté
un nom qui fait trembler aujourd’hui.
par Paul Ladouceur
Chapelle de la Dormition
de la Mère de Dieu, Centre d'arts sacrés Saint-Jean-Damascène,
Vercors, France
Paul Ladouceur, québécois, est devenu Orthodoxe en France en 1994 suite à une recherche spirituelle dans les grandes traditions spirituelles de l'humanité. Retourné au Canada en 1996, il est le responsable du site web les Pages Orthodoxes La Transfiguration, du bulletin électronique Lumière du Thabor, et des Éditions La Transfiguration. Il est l'auteur de nombreux textes qui figurent aux Pages Orthodoxes, ainsi que du livre Sainte Marie de Paris 1891-1945, Une sainte des temps modernes (2004).
UN DIEU DE LUMIÈRE
L'image centrale de l'Orthodoxie qui me vient à l'esprit le plus souvent est celle du Christ en Gloire, lui qui est l'Un de sainte Trinité (deuxième antienne de la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome, ), devenu homme pour le salut du monde, et qui est monté aux cieux et siège à la droite du Père (Symbole de Foi). Dans les représentations, le Christ est figuré assis sur un trône céleste, avec la Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie, à sa droite, et il est entouré de saints et d'anges. On retrouve cette image souvent dans les églises orthodoxes, sous forme de fresque derrière l'autel (exemples : Centre Ste-Croix en Dordogne et l'Église de la Dormition de la Mère de Dieu à l'Atelier d'Iconographie Saint-Jean-Damascène en Vercors), ou d'une icône, souvent l'icône centrale d'une iconostase.
C'est l'image de la gloire divine, de la victoire du Christ sur la mort, de la Lumière, de la Vie et de la Vérité. C'est également un reflet de la promesse et du souhait de Dieu pour l'humanité, sa propre création : que chaque homme et chaque femme partage le royaume des cieux, la gloire divine, avec le Christ. Car Jésus, le Christ, l'oint de Dieu, est notre frère par son humanité, notre Dieu et Créateur par sa divinité. Nous sommes appelés à entrer dans le corps du Christ, qui est l'Église, l'union des saints sur terre et au ciel. Et nous sommes tous appelés à être saints, à participer à la sainteté de Dieu lui-même.
Une autre image très proche de celui du Christ en Gloire est l'icône de la Transfiguration, qui illustre le récit évangélique : Jésus, au sommet d'une montagne, s'entretient avec Moïse et Élie, est transfiguré devant trois de ses disciples, son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière (Matthieu 17,2). La Transfiguration du Christ est une préfiguration de la transfiguration de l'homme, rendue possible grâce à l'incarnation du Verbe de Dieu en la personne de Jésus, le Christ de Dieu.
A l'instar des images du Christ en Gloire et de la Transfiguration, la théologie orthodoxe, ainsi que la Liturgie orthodoxe, sont inondée de lumière, la lumière divine, inspirée par les textes de Saint Jean en particulier : Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, et la lumière luit dans les ténébres, et les ténèbres ne l'ont pas saisie... Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme, il venait dans le monde (Jean 1, 4-5, 9); et : Dieu est lumière, en lui point de ténèbres (1 Jean 1,5). La lumière est un attribut de Dieu, une énergie divine par laquelle Dieu se manifeste à sa création, par exemple l'apparition du Christ à Saint Paul sur le chemin de Damas : Soudain une lumière venue du ciel l'enveloppa de sa clarté (Actes 9,3), ainsi qu'aux saints hésychastes, moines byzantins du Moyen-Âge, qui ont eu l'expérience de Dieu sous forme de lumière, la lumière incréée. Cette expérience mystique fait partie de la théologie orthodoxe, car l'orthodoxie ne reconnaît pas de séparation entre la théologie et la mystique, entre la connaissance et la pratique. La vraie connaissance de Dieu vient de l'expérience, de la pratique : Si tu es théologien, tu prieras vraiment, et si tu pries vraiment, tu es théologien, écrit Évagre le Pontique (Traité sur l'oraison, Ve siècle).
DANS TA LUMIÈRE, NOUS VERRONS LA LUMIÈRE
(Psaume 36)
Si les images du Christ en Gloire et de la Transfiguration peuvent parfois me sembler lointaines, inaccessibles, au-delà de ma séparation d'avec Dieu, de mon état de pécheur, une autre image populaire dans l'orthodoxie est beaucoup plus proche de ma faiblesse, celle de l'icône que l'on appelle la Résurrection ou la Descente aux Enfers. Le Christ est représenté aux enfers, le séjour des morts - de ceux qui sont séparés de Dieu. Le Christ est vêtu de vêtements blanc resplendissant, car il est le premier d'entre les ressuscités; par la mort il a vaincu la mort (Tropaire de Pâques). Le Christ saisit Adam par la main droite, tandis qu'Eve attend suppliante à sa gauche, ou parfois il prend Eve par la main gauche. Les Saints de l'Ancien Testament, dont on reconnaît David et Salomon, attendent parmi les morts. Adam, le premier homme, est le symbole de l'humanité déchue, séparée de Dieu par l'abus de la liberté accordée par Dieu, par l'orgueil qui l'a fait croire qu'il pourrait accéder à la sainteté de Dieu par ses propres moyens. Adam, c'est moi, dans mon enfer d'orgueil, du petit moi, de ma séparation de Dieu; c'est moi dans la misère de mon péché, des ténèbres qui m'entourent. Et le Christ, le nouvel Adam, l'homme nouveau, vient jusque dans mon enfer me prendre par la main pour me faire entrer dans son royaume, celui de la vie éternelle de Dieu lui-même. Je peux résister à la main du Seigneur, mon frère, et je résiste, et je sais que je résiste, mais la main est toujours tendue; je n'ai qu'à contempler l'icône pour m'en souvenir.
La Résurrection du Christ est la doctrine principale de l'orthodoxie. Jésus lui-même dit : Je suis la résurrection et la vie (Jean 11,25), et Saint Paul reconnaît l'importance de la Résurrection pour la foi chrétienne : Si le Christ n'est pas ressuscité, vide alors est notre message, vide aussi votre foi... le Christ est ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis (1 Corinthiens 15,14&20). La Résurrection, c'est l'accomplissement de la promesse du Créateur à l'espèce humaine : voilà ce que Dieu souhaite pour nous tous, et voilà le moyen d'y parvenir. Pour parvenir à la résurrection, à la lumière, il faut passer par la mort, non seulement la mort physique, sort de tout homme, mais la mort de l'ego, du petit moi, des ténèbres. La Résurrection du Christ, et ainsi de tout chrétien, ne peut être séparée de la Crucifixion - ni la Crucifixion de la Résurrection. L'aboutissement de l'enseignement chrétien n'est pas la Crucifixion, mais la Résurrection.
UN DIEU DE MISÉRICORDE
L'orthodoxie attache beaucoup d'importance à la miséricorde, à la compassion, à l'amour de Dieu envers les hommes : Tu es un Dieu de miséricorde, plein d'amour pour les hommes (Divine Liturgie); Tu es un Dieu de bonté, plein d'amour pour les hommes (Divine Liturgie). La miséricorde prime la Loi, la Justice divine : le Seigneur est tendresse et miséricorde, longanime et plein de bonté (Psaume 103, 8); Dieu est le Père compatissant qui pardonne toutes nos offenses, qui nous guérit de toute maladie (Psaume 103, 3), le Père qui nous reçoit avec amour, joie et honneurs, après notre égarement dans les pays du péché, à l'exemple du Père dans la parabole du fils prodigue (Luc 15,11-32). En faisant le signe de croix, on touche successivement le front (l'intellect, l'esprit), la poitrine (le corps, la terre), l'épaule droite, qui signifie la justice ou la Loi, et on termine avec l'épaule gauche, l'amour et la miséricorde, qui tempère la Loi.
La spiritualité orthodoxe vise essentiellement l'individu devant son Dieu, la relation de chaque personne avec Dieu, car chacun est responsable devant Dieu : Chacun de nous, frères, rendra compte à Dieu pour soi-même (Romains 14,12). En fin de compte, le seul "intermédiaire" est le Christ lui-même : Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; nul ne vient au Père que par moi (Jean 14,6). La relation avec Dieu est immédiate, directe et personnelle, car nous sommes aussi des fils de Dieu : La preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils qui crie Abba, Père! (Galates 4,6). L'Église, les saints, les prêtres, les pères spirituels, sont là comme exemples, pour donner conseil au fidèle, pour prier pour lui, pour l'aider à trouver le chemin, mais aucun ne peut prendre la responsabilité de cette relation personnelle entre le fidèle et Dieu. Le but de la vie spirituelle, donc de l'existence humaine, est l'union avec Dieu, la déification de l'homme, selon le langage des Pères de l'Église. L'expression de Saint Irenée de Lyon (fin IIe siècle) est reprise maintes fois dans les enseignements des Pères : Dieu s'est fait homme, afin que l'homme devienne dieu (Contre les hérésies...). Saint Séraphin de Sarov (XIXe siècle) disait que le vrai but de la vie chrétienne consiste en l'acquisition du Saint-Esprit de Dieu (Entretien avec Motovilov, p. 156).
Comment est-ce possible? N'est-ce pas une vocation qui nous dépasse entièrement, tellement elle est grandiose? N'est-ce pas réservée à quelques vrais saints de parmi nous? Non, nous sommes tous appelés à devenir des saints, à partager la sainteté que seul possède Dieu lui-même. L'enseignement spirituel de l'orthodoxie se réfère constamment à la phrase de la Genèse : Dieu créa l'homme selon son image et ressemblance (Genèse 1,27). Les Pères distinguent entre "image" et "ressemblance". Depuis Adam, chaque être humain retient "l'image de Dieu", mais la séparation de Dieu, le péché, détruit la "ressemblance" à Dieu. L'oeuvre de notre vie consiste à restaurer cette ressemblance; c'est ainsi que nous devenons semblables à Dieu, que nous acquerrons l'Esprit-Saint de Dieu. Comment? La réponse est à la fois simple et difficile : suivre les commandements et l'exemple du Christ. Jésus lui-même nous enseigne qu'il y a deux grands commandements : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit; et : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Matthieu 22,37-39). En fin de compte, il n'y a qu'un commandement : aimer. Tout suit de ceci, y compris la moralité de la vie de tous les jours. Car la vie morale existe en fonction de la vie spirituelle, la relation avec Dieu; la vie morale, vue trop souvent comme une série d'interdictions, n'a de sens qu'à la lumière du commandement de l'amour, l'amour de Dieu et de son prochain. L'Évangile, les Pères, l'Église, nous proposent des moyens concrets et précis pour "vivre en Christ", les sacrements, en particulier la communion, la prière, la lecture sainte, les offices, les jeûnes... A chacun de choisir les pratiques qui lui conviennent, de préférence avec les prières et les conseils d'un père spirituel.
UN DIEU HUMBLE
Le Dieu Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre, Lumière de lumière (Symbole de foi) est un Dieu humble, humble même devant sa propre création, cette humanité qui a abusé la liberté accordée par Dieu lui-même. L'incarnation est l'acte suprême de l'amour divin, mais aussi de l'humilité. Car, pour notre salut, le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous (Jean 1,14), il a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert et a été enseveli (Symbole de foi). Pour les juifs et les grecs des premiers siècles, la Crucifixion de Jésus Christ était un grand scandale : comment peut-on croire en la divinité de celui qui a terminé sa vie dans des conditions aussi humiliantes et honteuses? Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu. (...) Les juifs demandent des signes et les grecs cherchent la sagesse, nous proclamons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens... Ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes (1 Corinthiens 1,18; 22-25). L'abaissement de Dieu envers l'humanité est aussi un appel à chaque personne d'être humble, non seulement devant Dieu, mais devant ses frères et ses soeurs. L'orgueil étant le premier, et selon l'enseignement de beaucoup de Pères, le seul péché, l'humilité est le début de la vertu, de la sagesse, cette humilité que l'on appelle souvent dans les écrits des Pères la "crainte de Dieu". La crainte de Dieu ne consiste pas à craindre la punition d'un Dieu puissant et vengeur, mais plutôt la reconnaissance de qui nous sommes devant un Dieu plein d'amour et de tendresse (Psaume 102, 4) à notre égard. La crainte de Dieu se traduit en amour de Dieu, car Dieu souhaite avant tout notre amour libre et inconditionnel, image de son amour envers nous. La spiritualité orthodoxe parle beaucoup de la métanoia, le repentir ou la conversion, le retournement de notre esprit vers l'image divine inscrite au tréfonds de nous-mêmes, vers Dieu lui-même et l'accomplissement de la vie de sainteté qui est notre raison d'être. Les prosternations fréquentes que font les orthodoxes, surtout pendant le Grand Carême, ne sont pas simplement un acte d'adoration et d'abaissement devant un Dieu terrible, mais un geste de reconnaissance de notre condition et d'amour et d'action de grâces à celui qui donne la vie (Symbole de foi). Comme si les Apôtres n'avaient pas bien assimilé son enseignement pendant son ministère, Jésus lui-même, à la dernière cène, renforce la leçon en lavant les pieds de ses disciples : C'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous (Jean, 13; 15). Le fidèle ne vit pas exclusivement pour lui-même, mais en tant que participant à la communion des saints, le salut et le bien-être de tous, du monde entier, est la responsabilité de chacun.
LA COMMUNION DES SAINTS
Les choses saintes aux saints! (Divine Liturgie). Ainsi annonce le prêtre au début de la cérémonie de la communion pendant la Divine Liturgie; puisque nous sommes appelés à être saints, il nous importe de participer aux saints Dons, le Corps et le Sang du Christ. Les offices de l'Église orthodoxe, en particulier la Divine Liturgie, favorisent le regard intérieur, à soi-même et à sa relation avec Dieu. La Divine Liturgie est d'une beauté, d'une dignité et solennité, d'une paix, qui maintiennent l'élément essentiel du sacré dans le culte public, ainsi que le sens de la participation aux "mystères divins". Car la Divine Liturgie, la célébration de la Passion de notre Seigneur Jésus Christ et la communion au Corps immaculé et au Sang précieuxdu Christ (Prière de Communion) est un événement sacré, un mystère auquel nous participons mais dont nous ne pouvons pas saisir toute la signification.
La tradition orthodoxe attache une grande importance à l'homme entier : corps, âme, esprit. L'homme n'est pas un esprit malheureux condamné à vivre pour un temps dans un corps mauvais et corrompu, mais la plus belle création de Dieu, une unité de corps, âme et esprit; en cela, les Pères nous disent que l'homme est supérieur aux anges (!). Ainsi, la Divine Liturgie engage non seulement l'esprit, par les prières et les lectures, mais aussi tous les sens : la vision par les fresques, les icônes, les gestes du prêtre les bougies; l'ouïe par les prières et les chants; le toucher par les baisers des icônes et de la croix du prêtre; l'odorat par les encensements fréquents; le goûter par la sainte communion et les anaphores (le pain et le vin bénis mais non consacrés). Il en est ainsi à la chrismation et le sacrement des malades; chaque sens est béni de l'huile sainte.
L'orthodoxie accorde beaucoup d'attention à la personne, car c'est dans l'essentiel de chaque être humain que se trouve justement cette image du Créateur; chaque personne est unique, connue de Dieu par son nom, ce nom que Dieu répète à chaque instant : Je t'ai appelé par ton nom : tu es à moi (Isaïe 43,1); Il compte le nombre des étoiles, il appelle chacune par son nom (Psaume 146, 4). Dieu appelle chacun de nous par notre nom; c'est cet appel divin qui est la vie, l'existence. Le respect accordé au nom personnel se manifeste dans la Divine Liturgie de plusieurs façons. Les litanies, prières de demandes, prévoient à quelques reprises, l'insertion des noms des malades et des défunts pour lesquels on prie en particulier. En communiant les fidèles, le prêtre nomme chaque personne avec la formule : Le serviteur (la servante) de Dieu N. reçoit les précieux Corps et Sang de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ, pour la rémission des ses péchés et la vie éternelle. Aussi, chaque fidèle peut préparer un diptyque, feuille ou carte à deux volets où sont inscrits les noms des vivants et des défunts pour lesquels le fidèle aimerait prier en particulier; les diptyques sont remis au prêtre, qui prie pendant la Liturgie pour les personnes nommées.
L'importance attachée au nom est surtout manifestée dans le respect accordé au nom du Seigneur, Jésus Christ, et à l'invocation du Nom en tous temps, en particulier dans la pratique de la Prière du Coeur ou la Prière de Jésus : Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi. De même que dans d'autres traditions spirituelles (islam, hindouisme, bouddhisme), une grande importance est donnée à l'invocation du Nom divin en tous temps comme pratique spirituelle.
L'orthodoxie maintient le lien direct avec les origines du christianisme, de l'Église et avec les Pères de l'Église. Après le Nouveau Testament, les écrits et les autorités essentiels de l'orthodoxie sont les Pères de l'Église, compris entre les Pères Apostoliques du 1er et du 2e siècle, les Pères du désert et les Pères jusqu'au 8e ou 9e siècle, ainsi que les sept "conciles oecuméniques" entre le 4e et le 8e siècle. Ce lien avec les origines du christianisme est reflété dans l'ecclésiologie de l'Église orthodoxe. L'Église orthodoxe est composée d'églises locales, un ou plusieurs évêques avec les prêtres et les fidèles qui leur sont rattachés. Il n'y a pas d'autorité suprême ou centrale dans l'orthodoxie, mais les églises principales sont en communion les unes avec les autres. Il y a cinq "Patriarches" traditionnels : Constantinople, Jérusalem, Antioche, Alexandrie et Moscou (Rome était le sixième, et le premier en honneur, jusqu'au schisme de Xe siècle), et un certain nombre d'églises autocéphales ou autonomes.
Dès mes premiers contacts avec l'orthodoxie, au Centre de Prière et de Méditation (Gorze, Lorraine) en septembre 1994, j'ai été très impressionné par la ferveur, l'enthousiasme, l'engagement et la joie du clergé et des fidèles orthodoxes que j'ai rencontré, impression confirmée par la suite de mes contacts avec la paroisse de Bruxelles, le Centre Ste-Croix, l'Atelier et la Chapelle de Saint-Jean-Damascène (Royans), les monastères de la Dormition-de-la Mère-de-Dieu (Asprès-sur-Buèch) et de Saint-Silouane (Saint-Mars-de-Locquenay). En fait, il s'agit de la communauté orthodoxe francophone, les "néo-orthodoxes", par rapport aux communautés traditionnelles orthodoxes des grecs, russes, roumains etc. Les orthodoxes d'origine française, belge et suisse sont devenus orthodoxes généralement par choix délibéré, personnel, fréquemment après une recherche spirituelle qui les ont amenés, souvent du catholicisme au Nouvel Age ou aux spiritualités orientales avant d'aboutir à l'orthodoxie : des personnes qui ont fait un chemin semblable au mien, et dont il m'est facile de reconnaître le cheminement. Il y a effectivement un vrai sens de "communauté chrétienne", d'identification, de solidarité, dans les paroisses francophones et entre les diverses paroisses, centres et monastères. Les orthodoxes sont une petite communauté éparpillée dans la grande masse de la population d'expression française en Europe, comparable sans doute aux premières communautés chrétiennes perdues dans la masse de l'Empire Romain.
UN DIEU SANS VISAGE ?
Pourquoi suis-je chrétien, orthodoxe, et non bouddhiste, comme un Jean Eracle, prêtre catholique devenu bonze bouddhiste (voir son récit autobiographique De la croix au lotus, Musée ethnographique de Genève, 1996), vu mon respect profond pour le bouddhisme? La réponse relève et de la foi, mystère inexplicable en soi, et de la raison, plus accessible. En dépit de mon admiration pour le bouddhisme, certains aspects du bouddhisme me troublent et ne me satisfont pas. En premier, bien sûr, l'absence d'un Dieu personnel, le Créateur et le Sauveur. Le Bouddha Sakyamuni n'est pas un dieu, il n'a jamais réclamé la divinité; au contraire, son enseignement ne comporte aucune notion d'un dieu suprême et personnel. Le Dieu personnel du christianisme, ainsi que d'autres religions théistes, permet au fidèle d'envisager une relation personnelle avec Dieu, dont le modèle existe dans la relation entre deux personnes sur terre, parent-enfant, homme-femme etc. La possibilité et la réalité de cette relation personnelle répond à un besoin essentiel de toute être humain. Aussi, en toute simplicité, je dis avec Lanza del Vasto : Si Dieu n'était personne, d'où viendrait la Personne? Les vivants ne naissent pas des morts, mais des vivants. (...) Si Dieu n'était personne, personne ne serait personne. La suprême personne est Présence infinie (Principes et préceptes du retour à l'évidence, p.157).
J'apprécie cependant - mais peut-être les théologiens chrétiens et les sages bouddhistes seraient unanimes à condamner mon interprétation - le concept central de la métaphysique bouddhique, la vacuité ou le vide (shûnyatâ en sanskrit, kû en japonais). Concept casse-tête pour les non-bouddhistes et sans doute pour beaucoup de bouddhistes également - on peut passer des années, sinon toute une vie, à méditer sur laPrâjnâparamitâ Sûtra, le Sûtra du coeur de la grande sagesse, qui tente d'expliquer, dans un texte condensé mais profond, la relation entre le vide et la forme entre le monde matériel que nous connaissons et le transcendental.
Il me semble que la vacuité a deux correspondances dans la théologie et la métaphysique chrétiennes. Pour rester dans le domaine des contradictions apparentes, si chères au bouddhisme zen en particulier (les koans), la vacuité bouddhique est semblable au concept de Dieu comme Plénitude; rien n'existe qui n'existe pas en Dieu; tout ce qui existe existe en Dieu : Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut (Jean 1,3). Pourtant toute l'existence, toutes choses visibles et invisibles (Symbole de foi), n'épuise pas la Plénitude de Dieu, car Dieu n'existe pas (attention au sens!), pas comme nous connaissons l'existence, mais d'une autre façon qui nous dépasse entièrement, ainsi que celle de toute créature; il est le Tout-Autre. La théologie orthodoxe reconnaît que dans son essence, Dieu est inexprimable, inconcevable, invisible et incompréhensible (Saint Jean Chrysostome, Sur l'incompréhensibilité de Dieu, III) - et en même temps il est celui qui est partout présent et qui remplit tout (Invocation du Saint-Esprit). Le Tout-Autre est plus intime à l'âme qu'elle ne l'est elle-même (Saint Augustin, Confessions, III,6,11; aussi Maître Eckhart, Sermon 10). Simplement, Dieu est, et c'est ainsi qu'il s'est révélé à Moïse dans l'Ancien Testament : Je suis celui qui est (Exode 3,14), parole reprise par Jésus en affirmant sa divinité devant les Pharisiens : Avant qu'Abraham existât, Je Suis (Jean 8,57). Cet "est" divin, l'inexprimable existence-en-soi, n'est-il pas apparenté au vide bouddhique (ainsi qu'au sathindou)? N'essaie-t-on pas d'exprimer, dans les limites de notre langage et de nos constructions mentales-métaphysiques, non seulement le même concept, mais la même expérience, le même vécu, celui de tout mystique?
Partant de ceci, je conçois la métaphysique bouddhique du vide dans une optique semblable à celle de la tradition de la théologie "négative" ou apophatique du christianisme, tradition retenue dans l'orthodoxie, mais presque oubliée dans la théologie occidentale. La théologie apophatique, reconnaissant l'insuffisance de notre langage et nos concepts pour décrire Dieu, l'Au-delà de tout (Grégoire de Naziance, IVe siècle), tente d'approcher Dieu en disant ce qu'il n'est pas, ainsi que par des apparentes contradictions. Le représentant le plus distingué de cette école était le Pseudo-Denys (VIe siècle), notamment dans son traité, court et mystérieux, sur La théologie mystique, texte qui a beaucoup influencé le mysticisme occidental du Moyen-Âge. Quelques expressions classiques : la translumineuse Ténèbre du silence... cette radieuse et resplendissante Ténèbre. Les correspondances entre le Prajnâpârmitâ Sûtra et la Théologie mystique sont frappantes; pour moi, ces textes parlent de l'expérience de la même Réalité.
La métaphysique bouddhique semble se rejoindre sur plusieurs points à la théologie apophatique de l'orthodoxie, mais il n'en reste pas moins que les questions fondamentales du Dieu personnel, de la Présence divine et de la création, ainsi que l'origine du mal, reste sans réponse dans le bouddhisme. Tout en respectant la voie bouddhiste, dont je peux apprendre beaucoup, ce n'est pas la mienne. L'orthodoxie enseigne que Dieu estineffable et invisible, celui que notre esprit ne peut saisir ni cerner, le Dieu éternel et immuable (Divine Liturgie, p.45), mais elle ne s'arrête pas là, car Dieu s'est fait connaître, dans la création, dans le coeur de l'homme, et par l'incarnation du Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ. Le Dieu du christianisme n'est pas seulement un concept métaphysique, l'Absolu, mais le Dieu vivant, personnel, notre Père (Prière dominicale), la source de la vie (Doxologie - Psaume 35, 10).
FOI ET RAISON
Toutes les explications élaborées ci-haut ne sont pas suffisantes pour répondre à la question "Pourquoi es-tu chrétien orthodoxe?" Les différents points évoqués expliquent, d'une certaine façon, une attirance au christianisme orthodoxe, mais n'expliquent pas le "pourquoi". Il s'agit en partie d'un engagement, mais d'un engagement qui ne vient pas exclusivement de la volonté personnelle, car, en fin de compte, il n'y a pas de réponse définitive à la question; la vraie réponse relève de la foi et non du rationnel. La foi est en elle-même inexplicable, car il s'agit d'un don du Saint-Esprit, don qui n'est pas irrationnel, contre la raison, mais non-rationnel, au-delà de la raison.
À toi convient la louange,
à toi convient le cantique,
à toi convient la gloire,
Père, Fils et Saint-Esprit,
maintenant et toujours
et aux siècles des siècles.
La Loi et l'Alliance ont été complètement transformées. Dieu transforma la première alliance accordée à Adam et en donna une autre à Noé ; une autre encore à Abraham, qu'il transforma pour en donner une autre à Moïse.
Et comme l'alliance mosaïque n'était pas observée, il en donna une autre, dans les derniers temps, qui ne devait plus être transformée.
Il avait ordonné à Adam de ne pas manger du fruit de l'arbre de vie. À Noé, il montra son arc dans les nuées du ciel ; à Abraham, déjà élu à cause de sa foi, il donna plus tard la circoncision, comme un signe distinctif et comme un sceau pour sa descendance.
Moïse reçut l'agneau de la Pâque pour la délivrance du peuple.
Toutes ces alliances étaient différentes les unes des autres.
Quant à la circoncision qui plaît à l'auteur de ces alliances, il s'agit de celle dont Jérémie a dit :
-C'est votre cœur qu'il faut circoncire.
Si l'alliance que Dieu a donnée à Abraham fut solide, celle-ci également est solide et fidèle ; et le législateur ne pourra pas faire qu'elle soit détruite ni par ceux qui sont étrangers à la loi, ni par ceux qui sont soumis à la loi.
Car Dieu a donné la loi à Moïse avec ses observances et ses préceptes ; mais, comme on ne les observait pas, il a annulé la loi et les commandements ; il a promis qu'il donnerait une nouvelle alliance, en disant qu'elle serait différente de la première alors qu'il est le seul à avoir donné les deux alliances.
Et voici quelle est l'alliance qu'il a promis de donner :
-Tous me connaîtront, du plus petit jusqu'au plus grand.
Et dans cette nouvelle alliance, il n'y a plus de circoncision charnelle ni de signe pour le peuple.
Nous savons avec certitude, mes très chers, que Dieu a établi des lois selon les diverses générations, lois qui demeurèrent en vigueur aussi longtemps qu'il l'a voulu et qui ensuite furent dépassées ; ainsi que le dit saint Paul :
-Dans le passé, le royaume de Dieu a été établi à chaque époque par toutes sortes de comparaisons...
Mais notre Dieu est véridique, et ses préceptes très dignes de foi ; chaque alliance, en son temps, s'est montrée solide et digne de foi ; ceux qui ont pratiqué la circoncision du cœur sont vivants et sont circoncis de nouveau auprès du véritable Jourdain, lequel est le baptême qui remet les péchés.
Josué, fils de Nun, a circoncis le peuple une deuxième fois avec des couteaux de pierre, quand il a passé le Jourdain avec son peuple ; Jésus notre Sauveur a circoncis pour la deuxième fois, d'une circoncision spirituelle, les païens qui ont cru en lui, qui ont été lavés par le baptême, et qui ont été circoncis par le glaive de sa parole, plus incisive qu'un glaive à deux tranchants.
Josué, fils de Nun, a fait entrer le peuple dans la terre promise ; Jésus notre Sauveur a promis la terre des vivants à tous ceux qui passeraient le véritable Jourdain et recevraient la circoncision du cœur.
Bienheureux donc, ceux qui ont reçu cette circoncision du cœur et qui sont renés dans les eaux de la seconde circoncision ; ceux-là partageront l'héritage d'Abraham, le chef des croyants et le père de toutes les nations, car à cause de sa foi Dieu l'a déclaré juste.
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Saint Aphraate, qui êtes-vous?
[le Sage persan, anachorète]
Fils de persans convertis, il affermit beaucoup de chrétiens dans la foi en la divinité du Verbe.
Il avait établi son ermitage d'abord près d'Edesse en Mésopotamie, puis sur les bords de l'Oronte à Antioche.
Son austérité et ses dons prophétiques imposèrent le respect aux représentants de l'empereur. Ce pourquoi il ne fut jamais persécuté.
Etranger aux controverses christologiques qui tenaillaient l’Occident, Aphraate vécut en disciple des Écritures, selon sa propre définition, et eut soin de transmettre par écrit ses enseignements sur la vie spirituelle et sur le rapport entre christianisme et judaïsme dans ses Démonstrations, l’unique oeuvre qui nous soit parvenue de lui.
De ces pages d’Aphraate, écrites selon un style sapientiel, on sent poindre le goût pour la beauté et la douceur spirituelles, qui sera la caractéristique du christianisme syriaque.
Un texte de Saint Aphraate tiré des Exposés, n° 1 (trad. SC 349, p. 210 rev.)
« Les fondations, personne ne peut en poser d’autres que celles qui existent déjà :
-ces fondations, c’est Jésus Christ » (1Co 3,11)
Un roi ne demeure pas dans une maison qui est vide de tous biens ; il n’y habite pas.
Mais toute une ornementation de maison est demandée par le roi, en sorte qu’il ne manque rien…
Ainsi en est-il de l’homme qui est devenu une maison d’habitation pour le Christ-Messie :
-il pourvoit à ce qui convient au service du Messie qui habite en lui, aux choses qui lui plaisent.
En effet, il construit d’abord son édifice sur la pierre, c’est-à-dire le Messie lui-même.
Sur cette pierre est posée la foi, et sur la foi s’élève tout l’édifice. Pour que la maison devienne sa demeure, on lui demande le jeûne pur, établi sur la foi.
On lui demande la prière pure, reçue dans la foi. Il lui faut l’amour, monté sur la foi.
Il lui faut aussi les aumônes, données avec foi. Qu’il demande l’humilité, aimée avec foi.
Qu’il choisisse pour lui la virginité, chérie dans la foi. Qu’il amène chez lui la sainteté, plantée sur la foi.
Qu’il médite aussi la sagesse, trouvée dans la foi. Qu’il demande aussi pour lui la condition d’étranger, profitable dans la foi.
Il lui faudra la simplicité, mêlée à la foi.
Qu’il demande encore la patience, qui est accomplie par la foi.
Qu’il se rende perspicace par la douceur, qui est acquise par la foi. Qu’il aime la pénitence, qui apparaît à la foi.
Qu’il demande aussi la pureté, gardée par la foi…
Voilà les oeuvres demandées par le roi Messie, qui habite dans les hommes qui se construisent par de telles oeuvres.
La foi en effet est composée de maintes choses et se pare de maintes couleurs, car elle est semblable à un édifice construit de matériaux multiples et son édifice s’élève jusqu’en haut…
Ainsi en est-il de notre foi :
-sa fondation est la vraie pierre, notre Seigneur Jésus le Messie… Cette fondation, c’est la base de tout l’édifice.
Si quelqu’un accède à la foi, il est posé sur le roc, c’est-à-dire notre Seigneur Jésus le Messie.
Et son édifice ne sera pas ébranlé par les flots, ni endommagé par les vents, il ne tombera pas dans les tempêtes, car cet édifice s’élève sur le roc, le vrai fondement.
----------------------------- DE SÃO AFRADO
"Vou colocar minha lei em seus corações"
A lei e a aliança foram completamente transformadas. Deus transformou a primeira aliança dada a Adão e deu outra a Noé; outro a Abraão, a quem ele transformou para dar outro a Moisés.
E como a aliança mosaica não foi observada, ele deu outra, nos últimos dias, que não deveria mais ser transformada.
Ele ordenara a Adão que não comesse o fruto da árvore da vida. Em Noé, ele mostrou seu arco nas nuvens do céu; a Abraão, já eleito por causa de sua fé, mais tarde ele deu a circuncisão, como um sinal distintivo e como um selo para seus descendentes.
Moisés recebeu o cordeiro pascal pela libertação do povo.
Todas essas alianças eram diferentes umas das outras.
Quanto à circuncisão que agrada ao autor dessas alianças, é a que Jeremias disse:
-É o seu coração que deve ser circuncidado.
Se a aliança que Deus deu a Abraão foi sólida, também é sólida e fiel; e o legislador não pode destruí-lo nem por aqueles que são estranhos à lei, nem por aqueles que estão sujeitos à lei.
Pois Deus deu a lei a Moisés com suas observâncias e seus preceitos; mas, como não foram observados, ele cancelou a lei e os mandamentos; ele prometeu que daria uma nova aliança, dizendo que seria diferente da primeira, quando ele for o único a dar as duas alianças.
E aqui está qual é o convênio que ele prometeu dar:
-Todos me conhecerão, do menor ao maior.
E nesta nova aliança, não há mais circuncisão carnal ou sinal para o povo.
Sabemos com certeza, meus queridos, que Deus estabeleceu leis de acordo com as várias gerações, leis que permaneceram em vigor enquanto ele quisesse e que foram então superadas; como diz São Paulo:
N No passado, o reino de Deus era estabelecido em cada época por todos os tipos de comparações ...
Mas nosso Deus é verdadeiro e seus preceitos são muito confiáveis; cada aliança, em seu tempo, provou ser sólida e digna de fé; aqueles que praticaram a circuncisão do coração estão vivos e são circuncidados novamente perto do verdadeiro Jordão, que é o batismo que remete pecados.
Josué, filho de Freira, circuncidou o povo pela segunda vez com facas de pedra quando atravessou o Jordão com seu povo; Jesus nosso Salvador circuncidou pela segunda vez, com uma circuncisão espiritual, os pagãos que creram nele, que foram lavados pelo batismo e que foram circuncidados pela espada de sua palavra, mais incisivos do que uma espada de dois gumes.
Josué, filho de Freira, levou o povo à terra prometida; Jesus, nosso Salvador, prometeu a terra dos vivos a todos os que atravessariam o verdadeiro Jordão e receberiam a circuncisão do coração.
Bem-aventurados, portanto, os que receberam esta circuncisão do coração e que renascem nas águas da segunda circuncisão; estes compartilharão a herança de Abraão, a cabeça dos crentes e o pai de todas as nações, porque, por causa de sua fé, Deus declarou isso justamente.
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Santo Afraate, quem é você?
[o sábio persa, anacoreta]
Filho de persas convertidos, ele estabeleceu muitos cristãos na fé na divindade da Palavra.
Ele estabelecera seu eremitério primeiro perto de Edessa, na Mesopotâmia, depois às margens dos Orontes, em Antioquia.
Sua austeridade e seus dons proféticos exigiam respeito pelos representantes do imperador. É por isso que ele nunca foi perseguido.
Estranho das controvérsias cristológicas que atormentavam o Ocidente, Aphraat viveu como discípulo das Escrituras, de acordo com sua própria definição, e teve o cuidado de transmitir por escrito seus ensinamentos sobre a vida espiritual e a relação entre o cristianismo e o judaísmo em suas manifestações, o único trabalho que nos chegou dele.
Nestas páginas de Aphraate, escritas em estilo sapiencial, podemos sentir o gosto pela beleza e doçura espirituais, que serão as características do cristianismo siríaco.
Um texto de Saint Aphraate de Exposés, n ° 1 (trad. SC 349, p. 210 rev.)
"Ninguém pode estabelecer fundações além daquelas que já existem:
- estes fundamentos são Jesus Cristo "(1Co 3,11)
Um rei não mora em uma casa desprovida de todos os bens; ele não mora lá.
Mas uma decoração inteira da casa é solicitada pelo rei, para que nada falte ...
O mesmo acontece com o homem que se tornou uma casa para Cristo, o Messias:
ele provê o que é adequado para o serviço do Messias que nele habita, para coisas que lhe agradam.
De fato, ele primeiro construiu seu edifício em pedra, ou seja, o próprio Messias.
Sobre esta pedra está a fé, e sobre a fé ergue-se todo o edifício. Para que a casa se torne sua morada, ele recebe um jejum puro, estabelecido na fé.
Pedimos a ele oração pura, recebida na fé. Ele precisa de amor, montado na fé.
Ele também precisa de esmolas, dadas com fé. Que ele peça humildade, amada com fé.
Que ele escolha a virgindade para ele, querida na fé. Que ele traga santidade, plantada na fé, em sua casa.
Medite também na sabedoria, encontrada na fé. Que ele também peça a condição de estrangeiro, lucrativo na fé.
Será preciso simplicidade, misturada com fé.
Que ele ainda peça paciência, o que é realizado pela fé.
Seja perceptivo pela mansidão, que é adquirida pela fé. Que ele ame a penitência, que parece ter fé.
Que ele também peça pureza, mantida pela fé ...
Estas são as obras solicitadas pelo rei Messias, que vive nos homens que se edificam por essas obras.
De fato, a fé é composta de muitas coisas e adornada com muitas cores, porque é semelhante a um edifício construído com vários materiais e seu edifício sobe ao topo ...
O mesmo acontece com a nossa fé:
Seu fundamento é a pedra real, nosso Senhor Jesus, o Messias ... Esse fundamento é a base de todo o edifício.
Se alguém chega à fé, ele é deitado na rocha, ou seja, nosso Senhor Jesus, o Messias.
E seu edifício não será abalado pelas ondas, nem danificado pelos ventos, não cairá em tempestades, porque este edifício se ergue sobre a rocha, o verdadeiro fundamento.
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OF SAINT APHRAATE
"I will put my Law in their hearts"
The Law and the Alliance have been completely transformed. God transformed the first covenant given to Adam and gave another to Noah; yet another to Abraham, whom he transformed to give another to Moses.
And as the mosaic alliance was not observed, he gave another, in the last days, which should not be transformed any more.
He had commanded Adam not to eat the fruit of the tree of life. At Noah, he showed his bow in the clouds of the sky; to Abraham, already elected because of his faith, he later gave circumcision, as a distinctive sign and as a seal for his descendants.
Moses received the Passover lamb for the deliverance of the people.
All these alliances were different from each other.
As for the circumcision which pleases the author of these alliances, it is the one of which Jeremiah said:
-It is your heart that must be circumcised.
If the covenant that God gave to Abraham was solid, it too is solid and faithful; and the legislator cannot cause it to be destroyed neither by those who are strangers to the law, nor by those who are subject to the law.
For God gave the law to Moses with his observances and his precepts; but, as they were not observed, he canceled the law and the commandments; he promised that he would give a new alliance, saying that it would be different from the first one when he is the only one to have given the two alliances.
And here is what is the covenant he promised to give:
-All will know me, from the smallest to the largest.
And in this new alliance, there is no more carnal circumcision or sign for the people.
We know with certainty, my dear ones, that God established laws according to the various generations, laws which remained in force as long as he wanted it and which were then exceeded; as Saint Paul says:
-In the past, the kingdom of God was established in each era by all kinds of comparisons ...
But our God is truthful, and his precepts very trustworthy; each alliance, in its time, proved to be solid and worthy of faith; those who have practiced circumcision of the heart are alive and are circumcised again near the true Jordan, which is the baptism which remits sins.
Joshua son of Nun circumcised the people a second time with stone knives when he crossed the Jordan with his people; Jesus our Savior circumcised for the second time, with a spiritual circumcision, the pagans who believed in him, who were washed by baptism, and who were circumcised by the sword of his word, more incisive than a sword double-edged.
Joshua son of Nun brought the people into the promised land; Jesus our Savior promised the land of the living to all who would cross the real Jordan and receive circumcision of the heart.
Blessed therefore are those who have received this circumcision from the heart and who are reborn in the waters of the second circumcision; these will share the inheritance of Abraham, the head of the believers and the father of all the nations, because because of his faith God declared it just.
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Saint Aphraate, who are you?
[the Persian Sage, anchorite]
Son of converted Persians, he established many Christians in the faith in the divinity of the Word.
He had established his hermitage first near Edessa in Mesopotamia, then on the banks of the Orontes in Antioch.
His austerity and his prophetic gifts commanded respect for the representatives of the emperor. Which is why he was never persecuted.
A stranger to the Christological controversies that plagued the West, Aphraat lived as a disciple of the Scriptures, according to his own definition, and took care to transmit in writing his teachings on the spiritual life and on the relationship between Christianity and Judaism in his Demonstrations, the only work that has come down to us from him.
From these pages of Aphraate, written in a sapiential style, we can feel the taste for spiritual beauty and sweetness, which will be the characteristic of Syriac Christianity.
A text by Saint Aphraate from Exposés, n ° 1 (transl. SC 349, p. 210 rev.)
"No one can lay foundations other than those that already exist:
- these foundations are Jesus Christ "(1Co 3,11)
A king does not live in a house that is devoid of all possessions; he doesn't live there.
But a whole house decoration is requested by the king, so that nothing is missing ...
So it is with the man who became a house for Christ the Messiah:
- he provides for what is suitable for the service of the Messiah who dwells in him, for things which please him.
Indeed, he first built his building on stone, that is to say the Messiah himself.
On this stone is faith, and on faith rises the whole edifice. In order for the house to become his abode, he is asked for a pure fast, established on faith.
We ask him for pure prayer, received in faith. He needs love, mounted on faith.
He also needs alms, given with faith. May he ask for humility, loved with faith.
Let him choose virginity for him, darling in the faith. May he bring holiness, planted on faith, to his home.
Let him also meditate on wisdom, found in faith. Let him also ask for the condition of being a foreigner, profitable in faith.
It will need simplicity, mixed with faith.
Let him still ask for patience, which is accomplished by faith.
Let him be perceptive by meekness, which is acquired by faith. Let him love penance, which appears to faith.
Let him also ask for purity, kept by faith ...
These are the works requested by King Messiah, who lives in the men who build themselves by such works.
Faith is indeed made up of many things and is adorned with many colors, because it is similar to a building constructed of multiple materials and its building rises to the top ...
So it is with our faith:
-its foundation is the real stone, our Lord Jesus the Messiah ... This foundation is the basis of the whole building.
If someone comes to faith, he is laid on the rock, that is to say our Lord Jesus the Messiah.
And its building will not be shaken by the waves, nor damaged by the winds, it will not fall in storms, because this building rises on the rock, the real foundation.
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DEL SANTO AFRAATO
"Pondré mi ley en sus corazones"
La Ley y la Alianza se han transformado por completo. Dios transformó el primer pacto dado a Adán y le dio otro a Noé; otro a Abraham, a quien transformó para darle otro a Moisés.
Y como no se observó la alianza del mosaico, dio otra, en los últimos días, que ya no debería transformarse.
Le había ordenado a Adán que no comiera el fruto del árbol de la vida. En Noah, mostró su arco en las nubes del cielo; A Abraham, ya elegido por su fe, le dio la circuncisión, como un signo distintivo y como un sello para sus descendientes.
Moisés recibió el cordero de la Pascua para la liberación del pueblo.
Todas estas alianzas eran diferentes entre sí.
En cuanto a la circuncisión que agrada al autor de estas alianzas, es la que Jeremías dijo:
-Es tu corazón el que debe ser circuncidado.
Si el pacto que Dios le dio a Abraham fue sólido, también es sólido y fiel; y el legislador no puede causar que sea destruido ni por quienes son extraños a la ley, ni por quienes están sujetos a la ley.
Porque Dios le dio la ley a Moisés con sus observancias y sus preceptos; pero, como no fueron observados, canceló la ley y los mandamientos; prometió que daría una nueva alianza, diciendo que sería diferente de la primera cuando él es el único que ha dado las dos alianzas.
Y aquí está el pacto que prometió dar:
-Todos me conocerán, desde el más pequeño hasta el más grande.
Y en esta nueva alianza, no hay más circuncisión carnal o señal para la gente.
Sabemos con certeza, mis queridos, que Dios estableció leyes de acuerdo con las diversas generaciones, leyes que permanecieron vigentes todo el tiempo que él quiso y que luego fueron excedidas; como dice san Pablo:
-En el pasado, el reino de Dios se estableció en cada época mediante todo tipo de comparaciones ...
Pero nuestro Dios es veraz y sus preceptos muy confiables; cada alianza, en su momento, demostró ser sólida y digna de fe; los que han practicado la circuncisión del corazón están vivos y vuelven a circuncidarse cerca del verdadero Jordán, que es el bautismo que remite los pecados.
Josué, hijo de Nun, circuncidó al pueblo por segunda vez con cuchillos de piedra cuando cruzó el Jordán con su pueblo; Jesús nuestro Salvador circuncidó por segunda vez, con una circuncisión espiritual, los paganos que creyeron en él, que fueron bañados por el bautismo y que fueron circuncidados por la espada de su palabra, más incisivos que una espada. doble filo
Josué, hijo de Nun, trajo al pueblo a la tierra prometida; Jesús nuestro Salvador prometió la tierra de los vivos a todos los que cruzarían el verdadero Jordán y recibirían la circuncisión del corazón.
Bienaventurados, por lo tanto, aquellos que han recibido esta circuncisión del corazón y que han renacido en las aguas de la segunda circuncisión; estos compartirán la herencia de Abraham, la cabeza de los creyentes y el padre de todas las naciones, porque debido a su fe, Dios lo declaró justo.
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San Afraato, ¿quién eres?
[el sabio persa, anacoreta]
Hijo de persas convertidos, estableció muchos cristianos en la fe en la divinidad de la Palabra.
Había establecido su ermita primero cerca de Edesa en Mesopotamia, luego en las orillas del Orontes en Antioquía.
Su austeridad y sus dones proféticos exigieron respeto por los representantes del emperador. Por eso nunca fue perseguido.
Extraño de las controversias cristológicas que asolaron Occidente, Aphraat vivió como discípulo de las Escrituras, según su propia definición, y se encargó de transmitir por escrito sus enseñanzas sobre la vida espiritual y sobre la relación entre el cristianismo y el judaísmo en sus Demostraciones, el único trabajo que nos ha llegado de él.
De estas páginas de Afraato, escritas en un estilo sapiencial, podemos sentir el gusto por la belleza espiritual y la dulzura, que serán las características del cristianismo siríaco.
Texto de Saint Aphraate de Exposés, n ° 1 (traducción SC 349, p. 210 rev.)
"Nadie puede sentar bases distintas de las que ya existen:
- estos fundamentos son Jesucristo "(1 Cor 3,11)
Un rey no vive en una casa que carece de todas las posesiones; Él no vive allí.
Pero el rey solicita una decoración de toda la casa, para que no falte nada ...
Así es con el hombre que se convirtió en una casa para Cristo el Mesías:
- él provee lo que es adecuado para el servicio del Mesías que habita en él, para las cosas que le agradan.
De hecho, primero construyó su edificio en piedra, es decir, el mismo Mesías.
Sobre esta piedra está la fe, y sobre la fe se levanta todo el edificio. Para que la casa se convierta en su morada, se le pide un ayuno puro, establecido en la fe.
Le pedimos oración pura, recibida en la fe. Necesita amor, montado en la fe.
También necesita limosna, dada con fe. Que él pida humildad, amado con fe.
Que elija la virginidad para él, cariño en la fe. Que traiga santidad, plantada en la fe, a su hogar.
Que medite también en la sabiduría, que se encuentra en la fe. Que le pida también la condición de ser extranjero, rentable en la fe.
Necesitará simplicidad, mezclada con fe.
Que todavía pida paciencia, lo cual se logra por fe.
Que sea perceptivo por la mansedumbre, que se adquiere por la fe. Deja que ame la penitencia, que parece fe.
Que también pida pureza, guardada por fe ...
Estas son las obras solicitadas por el Rey Mesías, que vive en los hombres que se construyen a través de tales obras.
La fe está hecha de muchas cosas y está adornada con muchos colores, porque es similar a un edificio construido con múltiples materiales y su edificio se eleva a la cima ...
Así es con nuestra fe:
-su fundamento es la piedra real, nuestro Señor Jesús el Mesías ... Este fundamento es la base de todo el edificio.
Si alguien llega a la fe, es puesto en la roca, es decir, nuestro Señor Jesús el Mesías.
Y su edificio no será sacudido por las olas, ni dañado por los vientos, no caerá en las tormentas, porque este edificio se eleva sobre la roca, la verdadera base.
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Mercredi 16 avril 2008 — Dernier ajout samedi 10 avril 2010
Audience générale du 21 novembre 2007. Texte original italien dans l’Osservatore Romano du 22 novembre. Paru dansLa Documentation Catholiquen° 2394 du 20/01/2008, p. 57. (*)
Chers Frères et Sœurs,
Au cours de notre voyage chez les Pères de l’Église, je voudrais vous guider aujourd’hui dans une région peu connue de cet univers de la foi : il s’agit de ces territoires où fleurirent les Églises de langue sémitique n’ayant pas encore été influencées par la pensée grecque. De telles Églises se sont développées tout au long du IVesiècle dans le Proche-Orient, de la Terre Sainte au Liban et à la Mésopotamie. C’était un siècle, temps de formation dans les domaines ecclésial et littéraire, où ces communautés connaissaient l’affermissement d’un phénomène ascétique et monastique marqué de caractéristiques autochtones éloignées de l’influence du monachisme égyptien. Les communautés syriaques du IVesiècle représentent ainsi le monde sémitique d’où est issue la Bible même, et elles sont l’expression d’un christianisme dont la formulation théologique n’est pas encore entrée en contact avec divers autres courants culturels mais évolue dans des formes de pensée qui lui sont propres. Ce sont des Églises dans lesquelles l’ascétisme, sous des formes érémitiques diverses (ermites dans le désert, dans les grottes, reclus, stylistes), et le monachisme des formes de vie communautaire exercent un rôle d’importance vitale dans le développement de la pensée théologique et spirituelle.
Je voudrais présenter ce monde à travers la grande figure d’Aphraate, connu aussi par le surnom de « Sage », qui fut l’un des plus importants personnages du christianisme syriaque du IVesiècle, en même temps que l’un des plus énigmatiques. Il était originaire de la région de Ninive, la Mossoul de l’Irak actuel, et vécut dans la première moitié du IVesiècle. Nous n’avons que peu de détails concernant sa vie, bien qu’il entretînt d’étroits rapports avec les milieux de l’ascétisme monastique dans l’Église syriaque, sur laquelle son œuvre nous a conservé de nombreuses notices et à laquelle il consacra une partie de ses réflexions. Selon certaines sources, il fut même à la tête d’un monastère, et finalement il fut aussi ordonné à l’épiscopat. Il écrivit vingt-trois discours, connus de nous sous le nom d’Exposésou deDémonstrations, où il traite de divers thèmes concernant la vie chrétienne, comme la foi, l’amour, le jeûne, l’humilité, la prière, la vie ascétique elle-même, également du rapport entre judaïsme et christianisme, entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Son style est simple, en phrases brèves, avec des comparaisons parfois en contraste ; il n’en réussit pas moins à tenir un discours cohérent, où les divers points qu’il aborde sont développés de manière bien articulée.
Un rapport étroit avec le monde hébreu
La communauté ecclésiale dont Aphraate était originaire se trouvait à la frontière entre judaïsme et christianisme. C’était une communauté très liée à l’Église mère de Jérusalem, et ses évêques étaient traditionnellement choisis parmi ceux qu’on appelait les « familiers » de Jacques, « le frère du Seigneur » (cf.Mc6, 3) ; ce qui signifie qu’ils étaient reliés par le sang et par la foi à l’Église de Jérusalem. La langue d’Aphraate était le syriaque, c’est-à-dire donc une langue sémitique, comme l’hébreu de l’Ancien Testament et comme l’araméen que parlait Jésus. La communauté ecclésiale dans laquelle Aphraate se trouvait à vivre était une communauté qui cherchait à rester fidèle à la tradition judéo-chrétienne, dont elle se sentait être la fille. C’est pourquoi elle se maintenait étroitement en rapport avec le monde hébreu et avec ses Saintes Écritures. Il est très significatif qu’Aphraate se définisse « disciple de la Sainte Écriture » de l’Ancien et du Nouveau Testament [1], qu’il considère comme son unique source d’inspiration et à laquelle il recourt si abondamment qu’il en fait le centre de sa réflexion.
Les thèmes qu’Aphraate développe dansses Exposéssont fort variés. Selon la tradition syriaque, il présente souvent le salut opéré par le Christ comme une guérison, et de là le Christ lui-même comme un médecin. Le péché, à l’inverse, est vu comme une blessure que seule la pénitence peut guérir : « Un homme qui a été blessé dans la bataille, dit Aphraate, n’a pas honte de se remettre entre les mains d’un sage médecin […] ; de la même façon, qui a été blessé par Satan ne doit pas avoir honte de reconnaître sa faute et de s’en écarter, demandant le remède de la pénitence » [2]. Un autre aspect important de l’œuvre d’Aphraate est son enseignement sur la prière, et tout particulièrement sur le Christ maître de prière. Le chrétien prie selon l’enseignement de Jésus et son exemple d’orant : « Notre Sauveur a enseigné à prier ainsi, disant “Prie dans le secret celui qui est caché mais qui voit toute chose” ; ou encore “Rentre dans ta chambre et prie ton Père dans le secret, et le Père qui voit dans le secret te récompensera” (Mt6, 6) ; ce que notre Sauveur veut montrer est que Dieu connaît les désirs et les pensées du cœur » [3].
La pratique nécessaire du jeûne
Pour Aphraate, la vie chrétienne consiste à imiter le Christ, à prendre son joug, et à le suivre sur la voie de l’Évangile. L’une des vertus qui caractérise le mieux le disciple du Christ est l’humilité. Celle-ci n’est pas un aspect secondaire dans la vie spirituelle du chrétien : la nature de l’homme est humble, et c’est Dieu qui l’exalte jusqu’à sa propre gloire. L’humilité, observe Aphraate, n’est pas une valeur négative : « Si la racine de l’homme est implantée en terre, ses fruits montent jusqu’au Seigneur de la grandeur » [4]. Restant humble jusque dans la réalité terrestre dans laquelle il vit, le chrétien peut entrer en relation avec le Seigneur : « L’humble est humble, mais son cœur s’élève à des hauteurs éminentes. Les yeux de son visage observent la terre, et les yeux de son esprit la hauteur éminente » [5].
La vision de l’homme et de sa réalité corporelle qui est celle d’Aphraate est très positive : le corps humain, selon le modèle du Christ humble, est appelé à la beauté, à la joie, à la lumière : « Dieu s’approche de l’homme qui aime, et il est juste d’aimer l’humilité et de demeurer dans la condition d’humilité. Les humbles sont simples, patients, aimés, intègres, droits, experts dans le bien, prudents, sereins, tranquilles, pacifiques, miséricordieux, prompts à se convertir, bienveillants, profonds, pondérés, beaux et désirables » [6]. Aphraate présente la vie chrétienne souvent et clairement d’un point de vue ascétique et spirituel : la foi en est la base, les fondations ; elle fait de l’homme un temple où habite le Christ lui-même. La foi rend donc possible une charité sincère, exprimée dans l’amour de Dieu et du prochain. Un autre aspect important chez Aphraate est le jeûne, entendu dans un sens large. Il parle du jeûne de la nourriture comme d’une pratique nécessaire pour être charitable et vierge, du jeûne consistant dans la continence en vue de la sainteté, du jeûne des paroles vaines et détestables, du jeûne de la colère, du jeûne de la propriété des biens en vue du ministère, du jeûne du sommeil pour vaquer à la prière.
Chers Frères et Sœurs, pour terminer revenons encore une fois à l’enseignement d’Aphraate sur la prière. Selon ce « Sage » antique, la prière se réalise lorsque le Christ habite dans le cœur du chrétien et l’invite à un engagement cohérent de charité à l’égard du prochain. Il écrit en effet : « Procure du soulagement aux accablés, visite les malades, sois plein de sollicitude pour les pauvres : c’est cela la prière. La prière est bonne, et ses œuvres sont belles. La prière est acceptée quand elle procure le soulagement au prochain. La prière est écoutée quand s’y trouve aussi le pardon des offenses. La prière est forte quand elle est remplie de la force de Dieu » [7].
C’est en ces mots qu’Aphraate nous invite à une prière qui devient vie chrétienne, vie réalisée, vie pénétrée de foi, d’ouverture à Dieu et, ainsi, d’amour pour le prochain.
« Par le baptême, nous avons reçu l'Esprit du Messie, et, à l'heure où les prêtres appelaient l'Esprit, il ouvrit le ciel, il descendit, il couva les eaux, et ceux qui étaient baptisés s'en revêtaient » (p. 400).
Au jour du baptême, les chrétiens sont nés une seconde fois. Les eaux du baptême sont comme les eaux au commencement du monde sur lesquelles planait un vent de Dieu. Le terme vent, en hébreu comme en syriaque, est féminin et veut dire également « esprit ». Les Pères de l'Église ont vu dans ce vent tournoyant sur les eaux primordiales, l'ESPRIT de DIEU, l'ESPRIT SAINT.
En syriaque, le verbe « planer » a aussi le sens de « rendre fertile, faire fructifier » d'où l'expression souvent présente dans les écrits syriaques de « couver ». L'ESPRIT en planant sur les eaux, les couve pour que jaillisse la vie. Cette œuvre de l'Esprit réalisée au commencement du monde, il la réalise de la même façon pour ceux qui sont baptisés. L'ESPRIT couve les eaux du baptême pour qu'elles engendrent l'homme nouveau.
Le vêtement de gloire :
Après avoir engendré les chrétiens dans les eaux du baptême qu'il a fécondées, l'ESPRIT revêt les nouveaux baptisés d'un habit de gloire :
« Vous qui avez été choisis, tenez-vous prêts : la Lumière a resplendi, superbe et belle. Les vêtements non faits de main d'homme sont préparés » (p. 381).
« Revêtons le saint vêtement, pour être à table en tête des élus » (p. 364).
Ce vêtement est celui qu'ADAM avait perdu par le péché. Le corps revêtu du vêtement de gloire qu'est l'ESPRIT-SAINT et gardé dans la pureté, ressuscitera au dernier jour car l'ESPRIT-SAINT parlera pour lui :
« Voilà ce que l'Esprit dira du corps […] : « Le corps chez qui je suis allé et que j'ai revêtu aux eaux du baptême m'a gardé dans la sainteté ». L'Esprit-Saint pressera le Messie de ressusciter ce corps qui l'aura gardé de manière pure » (p. 402).
Le chrétien est donc habité de l'intérieur par l'ESPRIT dont il est le temple et enveloppé de l'extérieur par ce même ESPRIT qui le revêt comme un vêtement. APHRAATE ramasse en une phrase cette réalité. Au dernier jour :
« Quand les veilleurs [ce sont les anges] auront ouvert les portes du ciel devant le roi […] en toute hâte, l'Esprit ouvrira les tombeaux, il fera ressusciter les corps […] et il revêtira de gloire celui qui viendra avec lui.
Il sera au dedans pour ressusciter le corps, et la gloire sera au dehors pour orner le corps » (p. 402-403).
POURQUOI BAPTISER LES ENFANTS ? QU’EST-CE QUE CELA APPORTE ? / POR QUE ESCOLHER CRIANÇAS? O QUE TRAZ? /WHY CHOOSE CHILDREN? WHAT DOES IT BRING? /¿POR QUÉ ELEGIR A LOS NIÑOS? ¿Qué trae?
On peut ne pas baptiser –
Comme vous le savez, il n’y a pas d’obligation absolue de baptiser les enfants.
Dans l’Eglise ancienne, on baptisait surtout des adultes et l’office du saint baptême que nous utilisons actuellement est un office pour adultes.
Souvenons-nous pourtant que le livre des Actes des Apôtres, nous montre Paul invité dans une maison "Il les baptisa du plus vieux au plus petit" !...
Si des parents chrétiens s’abstiennent de baptiser leur enfant, cela n’empêchera éventuellement pas celui-ci de demander le baptême quand il sera adolescent ou adulte, parce que le Seigneur veut que tous soient sauvés et Il multiplie dans sa miséricorde les voies du Salut pour chacun d’entre nous.
Cependant, de même que tous parents prennent la responsabilité de donner la vie naturelle à leurs enfants, de même, ils semble logique qu'ils prennent cette même responsabilité en ce qui regarde la vie surnaturelle de leurs enfants...
Nós não podemos batizar -
Como você sabe, não há obrigação absoluta de batizar crianças.
Na Igreja antiga, batizamos principalmente adultos e o ofício do santo batismo que usamos hoje é um ofício para adultos.
Lembremos, no entanto, que o livro de Atos dos Apóstolos nos mostra Paulo convidado em uma casa "Ele os batizou do mais antigo ao mais pequeno"! ...
Se os pais cristãos se abstiverem de batizar seu filho, isso não o impedirá de pedir batismo quando adolescente ou adulto, porque o Senhor quer que todos sejam salvos e multiplica em sua misericórdia os modos de Oi para todos nós.
No entanto, assim como todos os pais assumem a responsabilidade de dar vida natural aos filhos, parece lógico que eles assumem a mesma responsabilidade em relação à vida sobrenatural de seus filhos ...
We may not baptize -
As you know, there is no absolute obligation to baptize children.
In the ancient Church, we baptized mainly adults and the office of holy baptism that we use today is an office for adults.
Let us remember however that the book of the Acts of the Apostles, shows us Paul invited in a house "He baptized them from the oldest to the smallest"! ...
If Christian parents abstain from baptizing their child, this will not prevent him from asking for baptism when he is adolescent or adult, because the Lord wants all to be saved and He multiplies in his mercy the ways of Hi for all of us.
However, just as all parents take the responsibility for giving natural life to their children, so it seems logical that they take this same responsibility with regard to the supernatural life of their children ...
Le baptême est bon pour l’enfant
Toutefois, dans l’Église fidèle à la Tradition Apostolique, nous encourageons les familles à baptiser leurs enfants à partir du 40ème jour et dès que possible s'il y a une fragilité particulière, pour plusieurs raisons.
Premièrement, si les parents considèrent qu’il est bon pour eux-mêmes d'avoir une vie d'intimité avec Dieu, de participer à la vie de l’Eglise particulièrement en communiant au Corps et au Sang du Seigneur, ce qui est bon pour eux devrait l’être pour leur enfant!
Pourquoi le priver de ce qui est bon?
Or il est bon pour l’homme de vivre dans l'intimité divine, il est bon pour l’homme de vivre dans la maison de Dieu, de se nourrir de sa Parole, de sa chair et de sa vie.
La première raison de baptiser les enfants est de leur donner accès à la communion eucharistique et ensuite, par l'enseignement et l'exemple, de leur permettre de choisir entre ce qui est bon pour eux-même et pour les autres.
Comment le pourraient-ils s'il n'ont accès qu'à des "informations" largement hostiles au Message Chrétien, à la "loi naturelle" et à la Vie?...
O batismo é bom para a criança
No entanto, na Igreja fiel à Tradição Apostólica, incentivamos as famílias a batizarem seus filhos a partir do quadragésimo dia e o mais rápido possível, se houver uma fragilidade específica, por várias razões.
Primeiro, se os pais consideram que é bom que eles tenham uma vida de intimidade com Deus, participem da vida da Igreja, particularmente, em comunhão com o Corpo e o Sangue do Senhor, o que é bom. para eles deve ser para o seu filho!
Por que privá-lo do que é bom?
Agora é bom para o homem viver em intimidade divina, é bom para o homem viver na casa de Deus, alimentar-se da Sua Palavra, da sua carne e da sua vida.
A primeira razão para batizar as crianças é dar-lhes acesso à comunhão eucarística e, depois, ensinando e exemplificando, permitindo-lhes escolher entre o que é bom para si e para os outros.
Como eles poderiam ter acesso apenas à "informação" amplamente hostil à Mensagem Cristã, à "lei natural" e à Vida? ...
Baptism is good for the child
However, in the Church faithful to the Apostolic Tradition, we encourage families to baptize their children from the 40th day and as soon as possible if there is a particular fragility, for several reasons.
First, if the parents consider that it is good for them to have a life of intimacy with God, to participate in the life of the Church particularly by communing with the Body and the Blood of the Lord, which is good for them should be for their child!
Why deprive him of what is good?
Now it is good for man to live in divine intimacy, it is good for man to live in the house of God, to feed on his Word, his flesh and his life.
The first reason to baptize children is to give them access to Eucharistic communion and then, by teaching and example, to allow them to choose between what is good for themselves and for others.
How could they if they have access only to "information" largely hostile to the Christian Message, to "natural law" and to Life? ...
El bautismo es bueno para el niño.
Sin embargo, en la Iglesia fiel a la Tradición Apostólica, alentamos a las familias a bautizar a sus hijos desde el día 40 y tan pronto como sea posible si existe una fragilidad particular, por varias razones.
Primero, si los padres consideran que es bueno para ellos tener una vida de intimidad con Dios, participar en la vida de la Iglesia, particularmente compartiendo el Cuerpo y la Sangre del Señor, lo cual es bueno ¡para ellos debe ser para su hijo!
¿Por qué privarlo de lo que es bueno?
Ahora es bueno para el hombre vivir en intimidad divina, es bueno para el hombre vivir en la casa de Dios, alimentarse de su Palabra, su carne y su vida.
La primera razón para bautizar a los niños es darles acceso a la comunión eucarística y luego, mediante la enseñanza y el ejemplo, permitirles elegir entre lo que es bueno para ellos y para los demás.
¿Cómo podrían hacerlo si solo tienen acceso a la "información" en gran medida hostil al Mensaje Cristiano, a la "ley natural" ya la Vida?...
Participer à la vie de Dieu
Ensuite, nous sommes conscients que, par le saint baptême, la sainte chrismation (Baptême dans l'Eau et l'Esprit Saint), et la sainte eucharistie, nous sommes insérés, incorporés, non seulement à une institution religieuse, à une famille qui fait société , mais encore encore et surtout, directement, à la vie de Dieu .
Par le baptême, nous devenons membres du Christ Dieu et Homme.
Nous devenons consanguins avec lui et avec tous les saints.
Nous devenons fils et filles d’Abraham, d’Isaac et de Jacob et de tout le Peuple de Dieu.
Le sang du Christ Dieu coule dans nos veines et son souffle oxygène nos poumons.
Et ce souffle est le Souffle, l’Esprit du Seigneur, Esprit qui est Lui-même Seigneur vivificateur.
Comme il serait dommage de priver notre enfant de cette belle respiration divine!...
Participe da vida de Deus
Então, temos consciência de que, pelo santo batismo, santa crisma (batismo na água e no Espírito Santo) e santa eucaristia, somos inseridos, incorporados, não apenas em uma instituição religiosa, em uma família que fez a sociedade, mas ainda novamente e acima de tudo, diretamente, para a vida de Deus.
Através do batismo, nos tornamos membros de Cristo Deus e do Homem.
Tornamo-nos puras com ele e com todos os santos.
Tornamo-nos filhos e filhas de Abraão, Isaque e Jacó e de todo o povo de Deus.
O sangue de Cristo Deus flui através de nossas veias e sua respiração oxigena nossos pulmões.
E esse sopro é o sopro, o Espírito do Senhor, o Espírito que é Ele mesmo o Senhor vivificante.
Como seria lamentável privar nosso filho deste belo hálito divino! ...
Participate in the life of God
Then, we are aware that, by holy baptism, holy chrismation (Baptism in Water and the Holy Spirit), and holy eucharist, we are inserted, incorporated, not only in a religious institution, in a family which made society, but still again and above all, directly, to the life of God.
Through baptism, we become members of Christ God and Man.
We become inbred with him and with all the saints.
We become sons and daughters of Abraham, Isaac and Jacob and of all the People of God.
The blood of Christ God flows through our veins and its breath oxygenates our lungs.
And this breath is the Breath, the Spirit of the Lord, the Spirit who is Himself the vivifying Lord.
How unfortunate it would be to deprive our child of this beautiful divine breath! ...
Participa en la vida de Dios
Entonces, somos conscientes de que, por el santo bautismo, la santa crisma (el bautismo en agua y el Espíritu Santo) y la santa eucaristía, estamos insertos, incorporados, no solo en una institución religiosa, en una familia que hizo sociedad, pero aún de nuevo y sobre todo, directamente, a la vida de Dios.
A través del bautismo, nos convertimos en miembros de Cristo Dios y el Hombre.
Nos convertimos en endogamia con él y con todos los santos.
Nos convertimos en hijos e hijas de Abraham, Isaac y Jacob y de todo el pueblo de Dios.
La sangre de Cristo Dios fluye por nuestras venas y su aliento oxigena nuestros pulmones.
Y este aliento es el Aliento, el Espíritu del Señor, el Espíritu que es el Señor vivificador.
¡Qué desafortunado sería privar a nuestro hijo de este hermoso aliento divino! ...
Un choix éducatif
Il faut savoir que demander le baptême pour son enfant est également un choix éducatif:
-nous choisissons que notre enfant soi élevé selon les messages du Seigneur Jésus.
S'il ne l'est pas, où résidera son libre arbitre ?
Comment pourra t-il choisir entre ceci ou cela ?
Nous choisissons donc pour lui la philosophie de l’Évangile.
Nous désirons naturellement et nous désirerions, naturellement puisque nous le sommes, qu’il soit chrétien , le demeure et s'épanouisse naturellement et surnaturellement.
Surtout à notre époque – comme d’ailleurs à d’autres époques – c’est un choix que font les parents avec l’aide de leur prêtre et des parrains.
Or c’est dans l’Église, en participant à sa vie, en écoutant la parole de Dieu, en se catéchisant, en se nourrissant de la chair de Dieu, en suivant l’exemple des saints que nous montrent les saintes icônes, en étant formé par le cycle liturgique annuel, que nous devenons chrétiens.
Nous apprenons à écouter, à regarder, et surtout à respecter le prochain et la création tout entière, avec les yeux du Christ, le Verbe Créateur devenu notre Frère pour se faire Rédempteur de l'homme.
Uma escolha educacional
Você deve saber que solicitar o batismo para seu filho também é uma opção educacional:
- escolhemos que nosso filho seja criado de acordo com as mensagens do Senhor Jesus.
Se não, onde residirá seu livre arbítrio?
Como ele pode escolher entre isso e aquilo?
Então, escolhemos para ele a filosofia do Evangelho.
Naturalmente, desejamos e desejamos, naturalmente como somos, que ele seja cristão, permaneça assim e floresça natural e sobrenaturalmente.
Especialmente em nossos dias - como de fato em outros tempos - é uma escolha que os pais fazem com a ajuda de seus padres e patrocinadores.
Agora é na Igreja, participando de sua vida, ouvindo a palavra de Deus, catequizando a si mesma, nutrindo-se com a carne de Deus, seguindo o exemplo dos santos que os ícones sagrados nos mostram, sendo formado pelo ciclo litúrgico anual, que nos tornamos cristãos.
Aprendemos a ouvir, a olhar e, especialmente, a respeitar o próximo e toda a criação, com os olhos de Cristo, a Palavra Criadora se torna nosso Irmão para se tornar Redentor do homem.
An educational choice
You should know that requesting baptism for your child is also an educational choice:
-we choose that our child be raised according to the messages of the Lord Jesus.
If not, where will his free will reside?
How can he choose between this and that?
So we choose for him the philosophy of the Gospel.
We naturally desire and we would desire, naturally since we are, that he is a Christian, remains so and flourishes naturally and supernaturally.
Especially in our time - as indeed in other times - it is a choice that parents make with the help of their priest and sponsors.
Now it is in the Church, by participating in her life, by listening to the word of God, by catechizing herself, by nourishing herself with the flesh of God, by following the example of the saints that the holy icons show us, being formed by the annual liturgical cycle, that we become Christians.
We learn to listen, to look, and especially to respect the neighbor and the whole creation, with the eyes of Christ, the Creator Word become our Brother to become Redeemer of the man.
Una opción educativa
Debe saber que solicitar el bautismo para su hijo también es una opción educativa:
-Elegimos que nuestro hijo sea criado de acuerdo con los mensajes del Señor Jesús.
Si no, ¿dónde residirá su libre albedrío?
¿Cómo puede elegir entre esto y aquello?
Entonces elegimos para él la filosofía del Evangelio.
Deseamos naturalmente y desearíamos, naturalmente desde que somos, que él sea cristiano, siga siéndolo y florezca de manera natural y sobrenatural.
Especialmente en nuestro tiempo, como en otros tiempos, es una elección que los padres hacen con la ayuda de su sacerdote y patrocinadores.
Ahora está en la Iglesia, participando en su vida, escuchando la palabra de Dios, catequizándose a sí misma, alimentándose de la carne de Dios, siguiendo el ejemplo de los santos que nos muestran los santos iconos formados por el ciclo litúrgico anual, que nos convertimos en cristianos.
Aprendemos a escuchar, a mirar y, sobre todo, a respetar al prójimo y a toda la creación, con los ojos de Cristo, la Palabra del Creador se convierte en nuestro Hermano para convertirse en Redentor del hombre.
Le don de la liberté
Renoncer à baptiser l’enfant, ou remettre à plus tard de le faire, veut dire que l’on va le laisser se développer sans la grâce du saint Esprit, sans cette puissance charismatique, et surtout sans la grâce de la Liberté . Sans parler ici de la seule liberté de choisir.
Ici c'est l’essentiel: nous baptisons les enfants pour qu’ils soient totalement libres; pour qu’ils aient accès à la liberté totale des enfants de Dieu, à cette liberté parfaite qui jaillit de la Résurrection.
Par le baptême, le Christ dans l’Église fait des hommes libres, des personnes nées d’en haut, conçues par le saint Esprit en fils et filles de Dieu; le Christ par son Église baptise pour produire les prophètes et les saints dont elle a besoin et dont le monde a besoin.
L’accès à la vie personnelle (hypostatique) est propre au baptême : la « naissance d’en-haut » met en communion l’être humain en tant que personne unique avec la personne unique du Verbe et, par lui, avec celle du Père et celle de l’Esprit.
O presente da liberdade
Desistir de batizar a criança ou adiá-la para mais tarde significa que vamos deixá-la se desenvolver sem a graça do Espírito Santo, sem esse poder carismático e, acima de tudo, sem a graça da Liberdade. Sem mencionar aqui a única liberdade de escolha.
Aqui está o principal: batizamos as crianças para que elas sejam completamente livres; para que tenham acesso à total liberdade dos filhos de Deus, àquela perfeita liberdade que nasce da ressurreição.
Pelo batismo, Cristo na Igreja faz homens livres, pessoas nascidas do alto, concebidas pelo Espírito Santo como filhos e filhas de Deus; Cristo, por sua Igreja, batiza para produzir os profetas e os santos de que precisa e de que o mundo precisa.
O acesso à vida pessoal (hipostática) é específico ao batismo: "o nascimento de cima" coloca os seres humanos em comunhão como uma pessoa única com a pessoa única da Palavra e, através dele, com a do Pai e o do Espírito.
The gift of freedom
Giving up baptizing the child, or putting it off until later, means that we are going to let him develop without the grace of the Holy Spirit, without this charismatic power, and above all without the grace of Liberty. Not to mention here the only freedom to choose.
Here is the main thing: we baptize the children so that they are completely free; so that they have access to the total freedom of the children of God, to that perfect freedom that springs from the Resurrection.
By baptism, Christ in the Church makes free men, people born from above, conceived by the Holy Spirit as sons and daughters of God; Christ through his Church baptizes to produce the prophets and the saints that she needs and that the world needs.
Access to personal (hypostatic) life is specific to baptism: "birth from above" puts human beings in communion as a unique person with the unique person of the Word and, through him, with that of the Father and that of the Spirit.
El don de la libertad
Dejar de bautizar al niño, o posponerlo hasta más tarde, significa que vamos a dejar que se desarrolle sin la gracia del Espíritu Santo, sin este poder carismático y, sobre todo, sin la gracia de la Libertad. Sin mencionar aquí la única libertad para elegir.
Aquí está lo principal: bautizamos a los niños para que sean completamente libres; para que tengan acceso a la libertad total de los hijos de Dios, a esa libertad perfecta que surge de la Resurrección.
A través del bautismo, Cristo en la Iglesia hace hombres libres, personas nacidas de lo alto, concebidas por el Espíritu Santo como hijos e hijas de Dios; Cristo por su Iglesia bautiza para producir los profetas y los santos que necesita y que el mundo necesita.
El acceso a la vida personal (hipostática) es específico del bautismo: el "nacimiento desde arriba" pone a los seres humanos en comunión como una persona única con la persona única de la Palabra y, a través de él, con la del Padre y el del Espíritu.
Produire des saints et des prophètes
Pensons aux circonstances très difficiles qui se présentent dans le monde contemporain et qui se présenteront dans les années à venir: c’est par la grâce du saint Esprit que nos enfants pourront y faire face et, nous l’espérons, produire les réponses et les solutions que le monde attend.
Nous baptisons les enfants pour eux-mêmes, mais également pour le Salut du monde, parce que les chrétiens, la race des chrétiens, cette mutation anthropologique, forment ce qu’il y a de plus utile à la société et à la Création tout entière – si tant est que l’on prend tout cela au sérieux, en tant que parent, en tant que parrain, en tant que catéchète, et en tant que communauté chrétienne unie à ses pasteurs.
L’essentiel est donc pour nous dans les questions suivantes: pourquoi priver l’enfant de la vraie vie, de la vie surnaturelle à laquelle est ordonnée la vie présente alors que, sans lui demander son avis (Et pour cause!) , nous avons pris la responsabilité de le faire naître à la vie temporelle?
Pourquoi priver l’Église et le monde des êtres véritablement personnels et prophétiques dont ils ont besoin?
Produzir santos e profetas
Pensemos nas circunstâncias muito difíceis que se apresentam no mundo contemporâneo e que surgirão nos próximos anos: é pela graça do Espírito Santo que nossos filhos poderão enfrentá-los e, esperamos, produzir as respostas e os soluções que o mundo espera.
Batizamos as crianças por si mesmas, mas também pela salvação do mundo, porque os cristãos, a raça dos cristãos, essa mutação antropológica, formam o que é mais útil para a sociedade e para toda a Criação. - se levarmos tudo isso a sério, como pai, padrinho, catequista e comunidade cristã unida a seus pastores.
Portanto, o principal é para nós nas seguintes perguntas: por que privar o filho da vida real, da vida sobrenatural à qual a vida atual é ordenada quando, sem pedir sua opinião (e por uma boa razão!), Temos assumiu a responsabilidade de dar vida a tempo?
Por que privar a Igreja e o mundo dos seres verdadeiramente pessoais e proféticos de que precisam?
Produce saints and prophets
Let us think of the very difficult circumstances which present themselves in the contemporary world and which will arise in the years to come: it is by the grace of the Holy Spirit that our children will be able to face them and, we hope, to produce the answers and the solutions that the world expects.
We baptize children for themselves, but also for the salvation of the world, because Christians, the race of Christians, this anthropological mutation, form what is most useful to society and to all of Creation. - if we take all this seriously, as a parent, as a godfather, as a catechist, and as a Christian community united to its pastors.
The main thing is therefore for us in the following questions: why deprive the child of real life, of the supernatural life to which the present life is ordered when, without asking his opinion (And for good reason!), We have taken responsibility for bringing it to life in time?
Why deprive the Church and the world of the truly personal and prophetic beings they need?
Producir santos y profetas
Pensemos en las circunstancias muy difíciles que se presentan en el mundo contemporáneo y que surgirán en los años venideros: es por la gracia del Espíritu Santo que nuestros hijos podrán enfrentarlos y, esperamos, producir las respuestas y el soluciones que el mundo espera.
Bautizamos a los niños para sí mismos, pero también para la salvación del mundo, porque los cristianos, la raza de los cristianos, esta mutación antropológica, forman lo que es más útil para la sociedad y para toda la Creación. Si tomamos todo esto en serio, como padres, como padrinos, como catequistas y como comunidad cristiana unida a sus pastores.
Por lo tanto, lo principal es para nosotros en las siguientes preguntas: ¿por qué privar al niño de la vida real, de la vida sobrenatural a la que se ordena la vida actual cuando, sin pedirle su opinión (y por una buena razón), tenemos tomado la responsabilidad de darle vida a tiempo?
¿Por qué privar a la Iglesia y al mundo de los seres verdaderamente personales y proféticos que necesitan?
Coronavirus:
Épidémie de Lâcheté dans le Clergé…
Par l’Abbé Matthieu Raffray…
Seigneur, Délivrez-nous
de l’Épidémie de nos Lâchetés !
Dans la frénésie actuelle, nos évêque français font du zèle : sans que personne ne leur demande rien, ils ferment leurs églises, suppriment les messes dominicales (au moins dans le diocèse de Beauvais), interdisent la communion sur les lèvres (quelle aubaine, depuis le temps !)… que chacun reste chez soi, il ne faudrait pas être accusé de collaboration avec le méchant virus.
Permettez-moi, comme théologien, comme prêtre, et avec beaucoup de catholiques, de regretter une telle pusillanimité, ou même une telle compromission. Quand on pense que le brave catholique qui n’aura pas pu assister à sa messe du dimanche chopera le satané virus au supermarché, dans un bus bondé ou dans la salle d’attente du médecin,
On se dit qu’il aurait peut-être mieux valu qu’il puisse faire ses dévotions, demander pardon pour ses péchés, mettre un cierge à saint Roch, que sais-je, peut-être même recevoir la sainte communion ! Surtout si, par malheur, le virus devait l’emmener directement devant son Juge, aux portes de l’éternité…
On dira que je manque de prudence, de précaution, de sagesse épiscopale… Mais il me semble qu’à une autre époque, peut-être pas si lointaine et, en tout cas, beaucoup plus noble,
l’évêque de Beauvais serait sorti de sa cathédrale en procession, portant lui-même les reliques du grand saint Éloi etaccompagné du chapitre des chanoines au grand complet,
D’une foule d’enfants de chœur et de tous les paroissiens réunis, en chantant des cantiques et des psaumes pénitentiels à travers la ville, revêtu d’une chape violette en signe de pénitence, pour demander à Dieu sa miséricorde et sa protection, pour implorer l’aide de la Vierge Marie et de tous les saints protecteurs de ce diocèse fondé au IIIe siècle…
Alors, une foule se serait jointe spontanément à la procession et on l’aurait fait durer jusqu’à la nuit, par l’adoration du Saint-Sacrement dans la cathédrale, portes grandes ouvertes, au son du glas et à grand renfort d’encens.
Les jeunes eux-mêmes seraient entrés dans l’église incrédules, en ricanant peut-être, et ils en seraient ressortis bouleversés, comprenant que lorsque c’est la vie qui est en jeu, alors on se doit de préparer son éternité, et qu’en ce domaine, les prêtres dont on se moque si souvent peuvent bien être, pour une fois, utiles à quelque chose…
On aurait alors instauré une prière spéciale, par décret spécial de Monseigneur l’évêque (avec son sceau aux armes épiscopales, et non avec un logo ridicule payé on ne sait combien à une officine parisienne),
On aurait fait célébrer des messes «pro vitanda mortalitate vel tempore pestilentiae » par tous les prêtres de la région, on aurait fait prêcher sur la pénitence et sur les fins dernières, sur la nécessité de se convertir, c’est-à-dire de se tourner vers Dieu lorsque les choses nous échappent, comme c’est souvent (pour ne pas dire toujours) le cas, surtout face à une épidémie.
On aurait fait un boulot d’hommes de Dieu, en somme, et non un travail de prudent pisse-copie provincial…
Source: Lu sur le Net.
Coronavirus, 10 INFORMATIONS
ENCOURAGEANTES :
Que l’épidémie de COVID-19 soit déclarée pandémie ou non, il est clair que la situation que nous vivons actuellement doit être considérée avec le plus grand sérieux. Le coronavirus SARS-CoV-2 se fiche bien de savoir s’il est à l’origine d’une pandémie : en moins de deux mois, il s’est propagé sur plusieurs continents.
On considère qu’une maladie entre en phase pandémique lorsque sa transmission se fait de manière prolongée, efficace et continue, simultanément au sein de plus de trois régions géographiques différentes. Peut-être sommes-nous donc déjà entrés en phase pandémique en ce qui concerne le COVID-19. Mais cela ne signifie pas pour autant que nous sommes condamnés à mort : le fait qu’un virus soit à l’origine d’une pandémie ne reflète pas sa létalité, mais uniquement sa transmissibilité et son extension géographique.
Une chose est sûre : la peur, en revanche, est bel et bien entrée en phase pandémique. Pour la première fois de l’histoire, nous vivons une épidémie en temps réel. Nous sommes sous perfusion d’informations : partout sur la planète, les médias nous informent en temps réel de l’évolution de l’épidémie, plusieurs fois par jour, sept jours sur sept. Nous sommes tenus au courant en direct de chaque nouveau cas. Le fait que le coronavirus a muté trois fois au Brésil a même fait la une des journaux !
J’insiste, nous faisons face à un grave problème. Cependant, il faut se souvenir que l’une des premières victimes du coronavirus aura été l’économie. S’il est important de rendre compte de l’évolution de la situation, il faut également mettre l’accent sur les informations positives. Et elles existent aussi : voici dix bonnes nouvelles concernant le coronavirus.
1. Nous savons ce qui est à l’origine de la maladie
Après la description des premiers cas de sida en juin 1981, plus de deux ans ont été nécessaires pour identifier le virus à l’origine de la maladie, le VIH. Concernant le nouveau coronavirus, les premiers cas de pneumonie sévère ont été signalés en Chine le 31 décembre 2019. Le 7 janvier, le virus responsable avait déjà été identifié. Au jour 10, la séquence de son génome était disponible.
Nous savons déjà qu’il s’agit d’un coronavirus appartenant au groupe 2B, autrement dit de la même famille que le SRAS, et nous lui avons donné un nom : SARS-CoV-2. La maladie qu’il provoque est elle aussi baptisée : Covid-19. Ce nouveau virus est apparenté à un coronavirus de chauves-souris. Les analyses génétiques ont confirmé qu’il est d’origine naturelle, qu’il a émergé récemment (entre fin novembre et début décembre), et que, bien que les virus s’adaptent en mutant, la fréquence de mutation du SARS-CoV-2n’est pas très élevée.
Les importantes mesures de contrôle et d’isolement imposées par la Chine portent leurs fruits : le nombre de cas diagnostiqués quotidiennement diminue depuis plusieurs semaines.
Dans d’autres pays, un suivi épidémiologique détaillé est en cours. Les flambées du nouveau coronavirus sont très spécifiques, ce qui peut permettre de les contrôler plus facilement. C’est par exemple le cas enCorée du Sudouà Singapour.
4. 81 % des cas sont bénins
La maladie ne provoque aucun symptôme ou est bénigne dans 81 % des cas. Dans 14 % des cas, elle peut provoquer une pneumonie sévère et dans les 5 % restant, elle peut devenir critique, voire mortelle.
Le virus peut être efficacement inactivé en nettoyantpendant une minuteles surfaces contaminées avec une solution d’éthanol (alcool à 62-71 %), de peroxyde d’hydrogène (« eau oxygénée » à 0,5 %) ou d’hypochlorite de sodium (eau de javel à 0,1 %). Le lavage fréquent des mains avec du savon et de l’eau est le moyen le plus efficace pour éviter les transmissions.
8. Il existe déjà plus de 250 articles scientifiques sur le nouveau coronavirus
L’heure est à la science et à la coopération. En à peine plus d’un mois, 164 articlesmentionnant les termes Covid-19 ou SARS-CoV-2ont été référencés dans la base de données bibliographique PubMed, qui fait référence pour les sciences biomédicales.De nombreuses autres publicationsont également été référencéesdans des dépôts d’articles encore non revisés. Ces travaux préliminaires traitent de vaccins, de thérapies, d’épidémiologie, de génétique et de phylogénie, de diagnostic, d’aspects cliniques, etc. Ils ont été élaborés par environ 700 auteurs, répartis partout sur la planète. Il s’agit de science coopérative, partagée et ouverte. En 2003, lorsque le SRAS est survenu, il a fallu plus d’un an pour obtenir un nombre d’articles moitié moindre. Qui plus est, cette fois-ci la plupart des revues scientifiques ont laissé leurs publications traitant du coronavirus en libre accès.
9. Il existe déjà des prototypes de vaccins
Notre capacité à concevoir de nouveaux vaccins est spectaculaire. Plus de huit projets ciblant le nouveau coronavirus ont déjà été montés. Proposer un prototype de vaccin va très vite. Certains groupes qui travaillaient sur des projets de vaccination contre des virus similaires au SARS-CoV-2 n’ont eu qu’à réorienter leurs recherches vers ce nouveau virus. Le développement est cependant ralenti par les indispensables tests visant à évaluer la toxicité ou les effets secondaires potentiels des candidats-vaccins, ainsi que leur sécurité, leurimmunogénicité(capacité à induire une réponse immunitaire) et l’efficacité de la protection qu’ils confèrent. Plusieurs mois ou années pourraient donc s’avérer nécessaires pour aboutir à un vaccin commercialisable, mais des prototypes sont déjà en cours de mise au point.
C’est par exemple le cas du vaccin ARNm-1273 de Moderna, qui consiste en un fragment d’ARN messager permettant de produire une protéine dérivée de la glycoprotéine S de surface du coronavirus. La société Moderna avait déjà travaillésur des prototypes similaires pour d’autres virustels que le virus respiratoire syncytial (VRS, ou HRSV pour Human Respiratory Syncytial Virus), le métapneumovirus humain, le virus parainfluenza de type 3, le virus de la grippe A(H7N9), le cytomegalovirus, le virus Zika ou le virus d’Epstein-Barr.
La société Inovio Pharmaceuticals a quant à elle annoncé travailler sur un vaccin à ADN synthétique ciblant le nouveau coronavirus. Baptisé INO-4800, il est également basésur le gène de la glycoprotéine S de surface du virus.
Le « groupe vaccin » de l’Université du Queensland, en Australie, a quant à lui annoncé qu’il travaillait déjà sur un prototypeutilisant la technique appelée « pince moléculaire »(« molecular clamp »). Cette nouvelle technologie consiste à créer des molécules chimériques capables de maintenir la structure tridimensionnelle originelle de l’antigène viral. Cela permet de produire des vaccins en un temps record, en utilisant le génome du virus.
Certains de ces prototypes seront bientôt testés chez l’être humain.
10. Plus de 80 essais cliniques concernant des antiviraux sont en cours
Les vaccins sont préventifs. Dans l’immédiat, il est important de mettre au point des traitements permettant de soigner les personnes déjà malades.Plus de 80 essais cliniquesvisant à évaluer l’efficacité de traitements contre le coronavirus sont en cours. Il s’agit d’antiviraux qui ont été utilisés dans le cadre d’autres infections, qui sont déjà approuvés, et que nous savons sûrs.
Leremdesivirfait partie de ces antivirauxdéjà testés chez l’être humain. Cet antiviral à large spectre, toujours à l’étude, a été employé contre Ebola et les coronavirus SRAS et MERS. Il s’agit d’un analogue de l’adénosine. Incorporé dans la chaîne d’ARN viral, il inhibe sa réplication.
La chloroquine est une autre candidate. Ce médicament antipaludéen s’est aussi révélé avoir une puissante activité antivirale. On sait que la chloroquine bloque l’infection virale en augmentant le pH de l’endosome (une sorte de petite structure sphérique délimitée par une membrane), nécessaire à la fusion du virus avec la cellule, inhibant ainsi son entrée. Il a été prouvé que ce composébloque le nouveau coronavirusin vitro. La chloroquine est déjà utilisée chez des patients atteints de pneumonie causée par coronavirus.
Le Lopinavir et le Ritonavir sont deux inhibiteurs de protéase utilisés comme traitement antirétroviral dans la lutte contre le VIH, dont ils inhibent la maturation finale. Étant donné que la protéase du SARS-Cov-2 s’est avérée similaire à celle du VIH, cette combinaisona déjà été testée chez des patients atteints du coronavirus.
Parmi les autres essais proposés, certains sont basés sur l’utilisation de l’oseltamivir (un inhibiteur de la neuraminidase utilisé contre le virus de la grippe), de l’interféron bêta-1b (une protéine à fonction antivirale), d’antisérums de personnes déjà rétablies ou d’anticorps monoclonaux pour neutraliser le virus. De nouvelles thérapies mettant en œuvre des substances inhibitrices ont aussi été proposées, telle que la baricitinib, un médicament déjà autorisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde dont l’efficacité potentielle contre le coronavirusa été identifiée grâce à l’intelligence artificielle.
En 1918, la pandémie de grippe avait fait plus de 25 millions de morts en moins de 25 semaines. Est-ce qu’une telle situation pourrait se reproduire aujourd’hui ? Probablement pas. En effet, jamais dans notre histoire nous n’avons été mieux préparés à lutter contre une pandémie.
Le miel et le gingembre tuent les superbactéries mieux que les médicaments
Il est aussi recommandé de boire du jus de citron et de prendre des vitamines C de bonne qualité.
Les bactéries se sont métamorphosées en des souches résistantes de superbactéries, ce qui rend les industries pharmaceutiques incapables de les maitriser, mais la recherche émanant de l’Institut de Médecine d’Ethiopie à l’Université de Gondar, prouve que nous n’avons pas besoin de Big Pharma pour traiter des maladies qu’ils ont ironiquement contribué à créer.
Une combinaison d’extrait de gingembre en poudre et de mielest si efficacequ’elle inhibe la croissance de superbactéries comme le SARM, l’E. Coli, et même les bactéries qui causent la pneumonie. Le SARM (staphylococcus aureus résistant à la méticilline), L’Escherichia coli et la Klebsiella pneumoniae sont parmi les superbactéries les plus dévastatrices. Pourtant, lorsqueles chercheurs ont comparéce mélange de miel éthiopien et de poudre de gingembre par rapport à trois antibiotiques différents pour tester leurs capacités respectives à tuer les superbactéries, la combinaison de gingembre et miel a gagné et ce, considérablement. (Ils ont également testé une solution de gingembre et d’eau pour faire bonne mesure). Le résultat de l’étude a conclu:
« Conclusion : Le résultat de cette étude a montré que le mélange de miel – poudre de gingembre a le potentiel de servir de source bon marché d’agents antibactériens, spécialement concernant les souches de bactéries résistantes aux médicaments ».
(Outre cette étude, voici8 antibiotiques naturelsque vous devriez envisager d’utiliser). Chaque « bouillon » de culture auquel les superbactéries ont été exposées a été cultivé pendant 20 à 24 heures. Les trois antibiotiques utilisés étaient parmi les plus puissants que l’industrie a jamais créés: la méthicilline, l’amoxicilline, et la pénicilline.
5 tests furent conduits pour le traitement de chaque bactérie :
Le Staphylococcus aureus (SARM et non-SARM)
L’Escherichia coli (deux souches différentes)
La Klebsiella pneumoniae
Avec ces trois superbactéries, la combinaison de gingembre et miel était plus efficace pour inhiber la croissance que tous les antibiotiques. Le seul antibiotique qui s’en soit un peu rapproché était l’amoxicilline.
Les capacités d’inhibition des superbactéries de ce duo de choc étaient en moyenne de 25,62 et allaient de 19 à 30 – battant tous les antibiotiques pharmaceutiques haut la main.
L’extrait de gingembre n’a pas été préparé de façon fantaisiste non plus. Les chercheurs ont simplement fait sécher des morceaux de racines coupées en tranches à 37 degrés pendant 24 heures puis les ont moulus et mélangés avec du méthanol et de l’éthanol pour en faire une solution à 50%. Ceci a ensuite été mixé avec le miel pour obtenir une combinaison exacte de 50-50.
L’extrait aqueux de gingembre n’avait aucun effet inhibiteur sur les bactéries. C’est ce que d’autres recherches ont indiqué: l’alcool semble extraire les constituants antibiotiques du gingembre.
Nous pouvons continuer à prendre des antibiotiques toxiques et préjudiciables pour notre santé qui annihilent notre immunité naturelle, ou bien nous pouvons prendre du gingembre et du miel préparés selon la recette ci-dessus et jouir d’une santé étonnante. C’est un choix évident pour moi.
Pour illustrer cette Icône moderne de Saint Ephrem, voici une
médiation de Saint-Théophile,
Evêque d'Antioche (vers 181 de J-C) :
« Si je l'appelle
Lumière, je nomme un de ses ouvrages;
Verbe, c'est la parole par laquelle il commande;
Intelligence, c'est sa sagesse;
Esprit, c'est son souffle créateur;
Sagesse, c'est sa production;
Force, c'est sa puissance;
Vertu, c'est son attribut;
Providence, c'est sa bonté;
Roi, Seigneur, c'est sa gloire, son souverain apanage;
Juge, c'est sa justice;
Père , il l'est de tous les êtres;
Feu, c'est sa colère.
Quoi! Dieu, se mettre en colère ?
Oui, contre les méchants et les impies qu'il punit; comme il est bon et miséricordieux envers ceux qui l'aiment et le craignent ».
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Para ilustrar este ícone moderno de Saint Ephrem, aqui está uma
mediação de Saint-Théophile,
bispo de Antioquia (por volta de 181 de J-C):
"Se eu ligar para ele
Luz, cito uma de suas obras;
Verbo é a palavra pela qual ele ordena;
A inteligência é sua sabedoria;
Espírito é seu hálito criativo;
A sabedoria é sua produção;
Força é o seu poder;
A virtude é seu atributo;
A providência é sua bondade;
Rei, Senhor, é a sua glória, sua prerrogativa soberana;
Juiz, é sua justiça;
Pai, ele é assim de todos os seres;
Fogo é sua raiva.
O que! Deus fica bravo?
Sim, contra os ímpios e os ímpios, ele castiga; quão bom e misericordioso ele é para com quem o ama e o teme ”.
-------------------------------------------------- To illustrate this modern Icon of Saint Ephrem, here is a
mediation of Saint-Théophile,
Bishop of Antioch (around 181 of J-C):
"If I call him
Light, I name one of his works;
Verb is the word by which he commands;
Intelligence is his wisdom;
Spirit is his creative breath;
Wisdom is its production;
Strength is its power;
Virtue is his attribute;
Providence is his kindness;
King, Lord, it is his glory, his sovereign prerogative;
Judge, it is his justice;
Father, he is so of all beings;
Fire is his anger.
What! God get angry?
Yes, against the wicked and the wicked he punishes; how good and merciful he is to those who love and fear him ”.
-------------------------------------------------- Para ilustrar este icono moderno de San Efrén, aquí hay una
mediación de Saint-Théophile,
obispo de Antioquía (alrededor de 181 de J-C):
"Si lo llamo
Light, nombro una de sus obras;
Verbo es la palabra por la cual manda;
La inteligencia es su sabiduría;
El espíritu es su aliento creativo;
La sabiduría es su producción;
La fuerza es su poder;
La virtud es su atributo;
La providencia es su amabilidad;
Rey, Señor, es su gloria, su prerrogativa soberana;
Juez, es su justicia;
Padre, él es así de todos los seres;El fuego es su ira.
Que! Dios se enoje?
Sí, contra los impíos y los impíos castiga; qué bueno y misericordioso es con los que lo aman y temen ”.;
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Deuxième samedi du Grand Carême
Saint Qurbana
Actes 13: 37 -52 :
37 Celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
40 Prenez donc garde de ne pas être atteints par ce qui a été dit dans les Prophètes :
41 Vous, les arrogants, regardez, soyez dans la stupeur, disparaissez, car je fais une œuvre en votre temps, une œuvre à laquelle vous ne croiriez pas si on vous la racontait. »
42 À leur sortie de la synagogue, les gens les invitaient à leur parler encore de tout cela le prochain sabbat.
43 Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
44 Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
45 Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
46 Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
47 C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
48 En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
49 Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
50 Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
51 Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium,
52 tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
II Corinthiens 8: 1 à 9 :
01 Frères, nous voulons vous faire connaître la grâce que Dieu a accordée aux Églises de Macédoine.
02 Dans les multiples détresses qui les mettaient à l’épreuve, l’abondance de leur joie et leur extrême pauvreté ont débordé en trésors de générosité.
03 Ils y ont mis tous leurs moyens, et davantage même, j’en suis témoin ; spontanément,
04 avec grande insistance, ils nous ont demandé comme une grâce de pouvoir s’unir à nous pour aider les fidèles de Jérusalem.
05 Au-delà même de nos espérances, ils se sont eux-mêmes donnés d’abord au Seigneur, et ensuite à nous, par la volonté de Dieu.
06 Et comme Tite avait déjà commencé, chez vous, cette œuvre généreuse, nous lui avons demandé d’aller jusqu’au bout.
07 Puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, toute sorte d’empressement et l’amour qui vous vient de nous, qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux !
08 Ce n’est pas un ordre que je donne, mais je parle de l’empressement des autres pour vérifier l’authenticité de votre charité.
09 Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Saint-Marc 1:21-31 :
21 Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
28 Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
29 Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le Christ exorciste
Travail pour les étudiants de l'institut Foi vivifiante
Lectures bibliques.
Les références offertes dans le livre, p. 348-364…
Exercices :
1) Résumez l’enseignement sur Jésus exorciste.
2) Expliquez pourquoi notre époque a voulu oublier l’enseignement sur l’enfer.
3) Expliquez pourquoi la Bonne nouvelle aux défunts n’est pas pour autant l’offre d’un « salut facile ».
« Jésus parle souvent de la "géhenne" du "feu qui ne s'éteint pas" (cf. Mt 5,22 5,29 13,42 13,50 Mc 9,43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu'à la fin de leur vie de croire et de se convertir, et où peuvent être perdus à la fois l'âme et le corps (cf. Mt 10,28). Jésus annonce en termes graves qu'il "enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d'iniquité..., et les jetteront dans la fournaise ardente" (Mt 13,41-42), et qu'il prononcera la condamnation: "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel !" (Mt 25,41). » (Catéchisme de l’Eglise catholique 1034)
Le ciel…
« Par sa mort et sa Résurrection Jésus-Christ nous a "ouvert" le ciel. La vie des bienheureux consiste dans la possession en plénitude des fruits de la rédemption opérée par le Christ qui associe à sa glorification céleste ceux qui ont cru en Lui et qui sont demeurés fidèles à sa volonté. Le ciel est la communauté bienheureuse de tous ceux qui sont parfaitement incorporés à Lui. » (Catéchisme de l’Eglise catholique 1026)
Rendez-vous au ciel !!
Parcours biblique -61- Jésus exorciste et rédempteur
Tout d’abord, nous nous questionnons sur l’origine du mal, à partir des penseurs grecs et des penseurs perses au temps de l’Ancien Testament.
Pour le grec Plotin (Ennéades, VIII, 1, 2) ou pour le proto-mazdéisme (Cyrus, perse), le mal serait la privation d’un bien dans des êtres limités. Autrement dit, le mal ne serait pas lié au libre-arbitre, il n’y aurait pas de péché mais seulement des manques, il suffirait d’augmenter l’enseignement, la médecine, les richesses, etc. Cette façon de voir est encore très actuelle.
La doctrine perse du mazdéisme va plus loin encore : un principe bon et un principe mauvais présideraient au monde. Cependant, malgré l’occupation perse au retour d’exil, on ne trouve jamais dans la Bible les idées perses de la doctrine de Zarathoustra, avec un principe autonome et anti-divin, ou un être, qui, hors de Dieu, aurait des fonctions créatrices (Angra Mainyu dans la doctrine de Zarathoustra).
La Bible, au contraire, parle de péché et voit dans le mal un problème de libertés créées (anges et hommes). Les idées du proto-mazdéisme ont pourtant pu influencer certains écrits juifs extrabibliques pour y produire l’idée intermédiaire d’un Dieu ayant créé en l’homme le penchant bon et le penchant mauvais, l’homme étant ensuite assez adulte pour s’orienter avec la Torah.
La rédemption, c’est d’abord par exemple la délivrance de l’oppression d’Egypte, ou de celle des princes de Canaan. « Eternel est son amour ! Ils le diront, les rachetés du Seigneur, qu'il racheta de la main de l'oppresseur » (Ps 107, 1-2). C’est aussi la délivrance du poids du péché : « de leur angoisse il les a délivrés » (Ps 107, 6), car il arrive que l’homme ne puisse pas réparer tout le mal qu’il a commis, mais Dieu, lui, est assez puissant !
La Bible contient des versets difficiles.
Dieu dit : « Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais le bonheur et je crée le malheur, c’est moi, YHWH, qui fais tout cela » (Is 45, 7). Il faut comprendre ce verset en lisant d’autres textes : par exemple, les sauterelles qui ont ravagé l’Egypte au temps de Moïse ou qui ont ravagé Israël au temps de Joël sont un mal, mais un mal limité, et ce mal est dans la main du Créateur qui est roi de l’univers (Is 6), et qui fait tout concourir à son dessein bienveillant en amenant la sortie d’Egypte ou en amenant Israël à la pénitence.
La Bible contient aussi l’idée que Dieu puisse appesantir un cœur, par exemple celui de pharaon (Ex 10,1), et même tenter puis punir après la faute (2Sam 24, 15) ; le Nouveau Testament dit que dans les derniers temps Dieu enverra aux impies « une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal » (2Thes 2,11, 12). Notons bien que dans ces trois cas, il s’agit d’un jugement de Dieu sur des hommes ayant déjà pris le parti du mal. Dieu manifeste le mal qui est secrètement dans l’homme pour exercer un jugement (qui est libérateur pour les justes). Il s’agit d’une manifestation du mal et non pas d’une tentation à proprement parler. En aucun cas, Dieu n’est à l’origine du mal moral. En aucun cas, Dieu ne crée le mal.
La Bible parle de péché et voit dans le mal un problème de libertés créées (anges et hommes). Progressivement, nous l’avons vu, les auteurs inspirés ont compris que les hommes ont une responsabilité personnelle (Ez 18). Il y a aussi une prise de conscience du fait que l’homme ne porte pas toute la culpabilité, c’est la question de Satan. Au début, « Le Satan » est simplement un accusateur au tribunal (comme en Za 3, 1-2) ; il peut aussi accuser en cherchant à faire tomber un juste (Job 1), et enfin, il est « Satan » (un nom propre), le Tentateur. Ainsi, c’est Satan qui a suggéré à David de faire un recensement (1Chr 21, 1). Ceci dit, l’homme ne peut donc pas attribuer uniquement à Satan les méfaits qu’il a commis sans accepter sa propre responsabilité : « quand l’impie maudit le Satan, il se maudit soi-même » (Sirac 21, 27). Autrement dit, l’homme tenté par Satan reste libre de ne pas céder.
Le livre dela Sagessefait un nouveau pas en identifiant le Diable au serpent du paradis. Satan (mot issu de l’hébreu), le Diable (mot issu du grec pour traduire Satan), est le Tentateur des origines. L’origine du cœur mauvais qui a fait pécher Adam, ou qui a fait pécher Israël après le don de la Torah au Sinaï, trouve donc une explication : « Oui, Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il en a fait une image de sa propre nature; c’est par l’envie du Diable que la mort est entrée dans le monde: ils en font l’expérience, ceux qui lui appartiennent ! » (Sg 2,23-24). Si tous font l’expérience de la mort, ceux qui appartiennent au Diable (et c’est leur responsabilité) en font l’expérience à un niveau beaucoup plus profond.
L’action du Diable remonte au temps de la Genèse ; l’action du Rédempteur va reprendre l’homme jusqu’en Adam. De la thématique de Satan nous passons à la thématique du péché originel. Et c’est à cette dimension qu’il faut comprendre Jésus.
Jésus s’inscrit dans la ligne du livre dela Sagessequand il donne la parabole de l’ivraie dans le champ. C’est une allégorie : tout comme le mal et la mort sont entrés dans le monde par l’envie du Diable (Sg 2, 23-24), l’ivraie est entrée dans le champ par le Diable. « L’ivraie, ce sont les sujets du Mauvais; l’ennemi qui la sème, c’est le Diable ; la moisson, c’est la fin du monde » (Mt 13, 38-39). Le fait que la moisson doive attendre la fin du monde suggère que la conversion est toujours possible : avant le jugement final, ceux qui appartiennent au Diable peuvent encore en être libéré. C’est donc un message d’espérance pour nous-mêmes, pour les autres, et pour le monde.
Comment Jésus exorciste est-il accueilli ? A ce sujet, la controverse du chapitre 8 de l’évangile de Jean est éloquente. Nous avons déjà expliqué qu’il y a un pluralisme des opinions juives. Pour le judaïsme officiel, l’homme est capable tout seul de ne pas appartenir au Diable étant donné que Dieu nous a donné la révélation du Sinaï, la Torah. Même Abraham qui a pratiqué la circoncision (Gn 17) a pratiqué la Torah avant le Sinaï. Et en ce sens, quand les Juifs se réclament « Fils d’Abraham », ils veulent signifier qu’ils n’ont pas besoin d’un rédempteur qui les libère de l’influence du Diable. L’enseignement de Jésus contrarie cette belle assurance : « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave. Or l’esclave ne demeure pas à jamais dans la maison, le fils y demeure à jamais. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres » (Jn 8, 34-36). Et Jésus balaie leur belle assurance d’être fils d’Abraham : les Juifs veulent tuer Jésus, Abraham n’a pas tué, mais le premier homicide, c’est Caïn, et selon la tradition, Caïn est né de l’union d’Eve et Shamaël, le Diable, ce qui explique la parole de Jésus : « Vous êtes du Diable, votre père » (Jn 8, 44). Bref, Jésus affirme la nécessité qu’il y a d’être libéré du Diable. Il affirme tout à la fois le péché originel et la libération qu’il apporte.
Et si les Juifs en ont besoin, eux qui ont eu Moïse et les prophètes, il est évident que les païens en ont aussi besoin.
Durant toute sa vie publique, Jésus répand guérisons et exorcismes. Les quatre évangiles abondent de récits. Jésus chasse les démons. Satan est le chef des démons. Jésus envoie aussi les apôtres chasser les démons (Mt 10). Cependant, les différents exorcismes de Jésus laissent l’homme libre de retourner à son esclavage. Judas, qui a bénéficié de la présence de son maître et Seigneur, n’a pas apporté sa contribution de foi et d’œuvres de la foi[1]. Le Christ n’a pas forcé sa liberté. A l’inverse, Marie-Madeleine, dont Jésus a chassé sept démons, a apporté, en bonne disciple, sa contribution de foi et d’œuvres de la foi (Lc 8, 2). Jésus libère et son amour appelle ensuite une réponse libre. C’est la foi qui sauve. Jésus a prié pour le premier apôtre : « Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme froment; mais moi j’ai prié pour toi,afin que ta foi ne défaille pas » (Lc 22,31-32, cf. Job 1-2).
Jésus a donc comme objectif de nous libérer de l’emprise de Satan. Pour cela, au seuil de sa vie publique, il affronte Satan au désert (Mt 4 et //), de même, au moment de la Passion, il n’a pas d’autre but que cette libération : « C’est maintenant le jugement de ce monde; maintenant le Prince de ce monde [Satan] va êtrejeté dehors[littéralement « exorcisé »] ; et moi, une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12, 31-32) et « le Prince de ce monde [Satan] est jugé » (Jn 16, 11). Voilà l’œuvre de Jésus dans sa douloureuse Passion : quel travail ! Quelle œuvre ! Quelle victoire ! Voilà aussi pourquoi Jésus, le Fils de l’homme, doit souffrir, mourir et ressusciter !
L’expulsion de Satan, ou son jugement, a pour corollaire la vie selon le plan du Créateur, comme avant la chute. Ainsi, Jésus peut enseigner le mariage monogame selon le récit de la Création (Mt 19) et ses disciples le suivent. Jésus peut enseigner qu’une injure contre son prochain est passible de la géhenne parce que le prochain, créé à l’image de Dieu, est restauré à cette image. Toute la « morale »[2]de Jésus est la conséquence de l’expulsion de Satan et de la restauration du monde avant le péché « originel ».
Le salut est donné à la croix à travers les dons de Jésus[3](un testament, c’est d’abord un don !). Jésus en croix, donne le pardon (Lc 23, 33) ; il donne le paradis à celui qui accueille le pardon (Lc 23, 42) ; il donne sa mère (Jn 19, 25-27), Marie qui était mère éducatrice à Cana, devient au calvairelamère, la mère des hommes, mère de miséricorde qui pardonne (héroïquement) en union avec son Fils, et deviendra mère de l’Eglise au cénacle…
Jésus ayant tout donné, dit « J’ai soif » : il a soif physiquement, il a soif moralement que nous nous aimions les uns les autres, et il a soif que tous les hommes soient sauvés…
Même la parole « pourquoi m’as-tu abandonné » (Mt 27, 46) est un don de salut, qui accompagne la souffrance humaine, c’est le psaume 22(21) qu’il faut prier (crier) jusqu’à l’achèvement dans la confiance, et l’abandon au Père « Père entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 45), alors, il livre l’Esprit (Jn 19, 30) : « tout est accompli » (Jn 19,30).
Tout est accompli à la croix.
« Par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le Diable » (He 2, 14). Le Diable, c’est le diviseur. Jésus l’ayant anéanti, il rassemble les hommes. Caïphe « prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation -et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 19, 51-52).
La mort, elle aussi sera vaincue, mais dans les derniers temps seulement. En attendant, les disciples vivent déjà en contact avec la vie éternelle, par la foi.
L’enseignement de Jésus, (par exemple son vivre la monogamie comme le couple originel ; ou son appel à ne pas injurier, car l’homme est à l’image de Dieu, etc.) révèle l’homme selon le dessein du Créateur, mais il révèle aussi que toute l’humanité a déchu de cet état par une cassure originelle (le péché originel). Le « péché originel » devient évident à la lumière de l’œuvre du Christ rédempteur.
Or Jésus-Christ guérit, restaure et relève tout en appelant chacun à user de son libre-arbitre : « veux-tu » ? Il chasse les esprits mauvais tout en appelant chacun à se sanctifier en imitant Dieu : « faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous diffament... et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants » (Lc 6, 27-36). La Rédemption s’accomplit dans le sang du Christ versé pour la multitude. Le Christ rédempteur achève son exorcisme en appelant les hommes à le suivre en portant leur croix ; il est le fils de l’homme qui nous incorpore en lui, et qui nous fait participer à sa sainteté par le chemin pascal. Cette incorporation au Fils de l’homme donne aux chrétiens de participer à sa mission d’exorcisme.
De même que Jésus donne aux Douze « pouvoir sur tous les démons » (Lc 9, 1), il donne aux 72 « pouvoir sur toute la puissance de l’ennemi » (Lc 10, 19) ; et même un disciple éloigné peut « expulser les démons » (Lc 9, 49)[4].
Nous lisons dans les Actes des apôtres que Paul (Saül), sur le chemin de Damas, eut une vision du Christ ressuscité qui l’envoya vers les nations païennes « pour leur ouvrir les yeux, afin qu’elles reviennent des ténèbres à la lumière et del’empire de Satanà Dieu, et qu’elles obtiennent, par la foi en moi, la rémission de leurs péchés et une part d’héritage avec les sanctifiés » (Ac 26, 18).
La mission de saint Paul est de délivrer les hommes del’empire de Satanpar la foi au Christ, synonyme d’une guérison du péché d’Adam. « Si, par la faute d’un seul, la multitude est morte, combien plus la grâce de Dieu et le don conféré par la grâce d’un seul homme, Jésus Christ, se sont-ils répandus à profusion sur la multitude » (Rm 5, 15). Cette grâce advient par le baptême dans la mort et la résurrection du Christ (Rm 6).
Paul affirme à la fois un état déchu et une responsabilité de chacun[5]. Paul explique que la responsabilité personnelle demeure (Rm 1-2), tous ont péché, même les païens car ils avaient une loi inscrite dans le cœur (Rm 2, 15). La faute d’Adam a généré un état déchu pour toute l’humanité, par conséquent la mort touche tous les êtres humains, même les innocents[6](Rm 5, 14), et de toute façon, « tous ont péché » (Rm 5, 12).
Par la suite, l’école paulinienne écrit que le Christ a « réduit à l’impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le Diable, et a affranchi tous ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (He 2,14-15).
L’école johannique résume l’évangile en disant : « C’est pour détruire les œuvres du Diable que le Fils de Dieu est apparu » (1Jn 3, 8).
La grande cohérence du Nouveau Testament, et sa simplicité, s’explique par la révélation de Jésus, qui est vraiment la lumière.
La révélation de Jésus comme exorciste et rédempteur du péché originel tranche avec les conceptions juives. Certains ridiculisent la lecture chrétienne du péché de la Genèse en disant que seulement quatre personnages (secondaires) moururent du fait du serpent[7].
D’autres acceptent l’idée d’un péché originel, mais ils imaginent sa guérison par le Sinaï[8], donc uniquement pour les Juifs, et sans la grâce du Christ (ce qui correspondra encore à l’hérésie de Pélage). Dans le livre d’Hénoch enfin, on trouve l’idée de la guérison du péché originel par « Elie-agneau », ce qui pourrait être sous-jacent à la déclaration de Jean-Baptiste désignant Jésus comme l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, mais il semble que cette guérison du péché originel soit uniquement envisagée pour la secte concernée.
Par ailleurs, il y a bien quelques apocryphes qui pourraient se rapprocher de la révélation chrétienne, mais ces apocryphes sont ultérieurs au Christ (et à saint Paul), ils n’ont pas pu en être la source, tout au plus ont-ils pu se référer à des traditions orales chez certains sages en Israël.
Pour le 4° Esdras, livre écrit après la chute du temple en l’an 70 (donc après la mort de Paul), l’état déchu est transmis - «Adam… ta chute n’a pas été la tienne seulement mais aussi la nôtre, à nous tes descendants » (4° Esdras 7, 116-118) -, mais laisse place à la responsabilité de chacun :« Quant aux âmes de ceux qui ont suivi les voies du Très Haut… elles ont combattu avec beaucoup de peines pourvaincre la pensée mauvaise créée avec elles, pour que cette pensée ne les séduise pas et ne les fasse pas passer de la vie à la mort » (4° Esdras 7, 92). L’idée d’une pensée mauvaise « créée » pose toutefois problème. Bien que ce livre soit incorporé à un certain nombre de Bibles (en latin, en vieux russe, en anglais), on voit bien qu’il n’est pas parfaitement clair. Pour bien dire, il faut séparer l’origine d’un être humain avec son âme (créée) de l’origine en son âme d’une pensée mauvaise (transmise). Ces nuances seront précisées par la tradition de l’Eglise[9].
Le 2° Baruch est un écrit pseudépigraphe après la chute du temple de Jérusalem (donc après la mort de Paul), il n’est pas reconnu comme Ecriture sainte par les Juifs mais il est incorporé dans la Bible dans l’Eglise syriaque orthodoxe. Sa vision du péché originel est compatible avec celle du Nouveau Testament et associe l’idée d’un état déchu avec l’idée d’une responsabilité personnelle : « Adam a amené la mort sur tous ceux qui n’existaient pas en son temps, cependant, parmi ceux qui sont nés de lui, chacun a préparé pour lui-même le supplice à venir » (2° Baruch 54, 15).
[1]Peut-être Judas est-il resté voleur et est-il devenu le traître parce qu’il pensait qu’il avait été créé tel et qu’il n’avait donc aucun effort à faire pour s’amender.
[2]De la sorte, il apparait clairement que Dieu n’est pas d’abord un moraliste qui connaît « le bien et le mal » : il est le Bien suprême ; seul le Serpent réduit la vie divine au fait de « connaître le bien et le mal » (Gn 3, 5).
[3]Il faut lire les évangiles comme des lectionnaires liturgiques, complémentaires.
[4]L’Eglise réservera cependant le « grand exorcisme » à l’évêque, en tant que représentant du Christ en sa fonction de pasteur et de chef.
[5]Un complément à ces explications a déjà été offert dans l’étude de Genèse 2-3, « des sages juifs à la pensée chrétienne » et « jusqu’au christianisme », nous vous invitons à relire ces pages.
[6]« Même sur ceux qui n'avaient point péché d'une transgression semblable à celle d'Adam » (Rm 5, 14)
[7]Talmud de Babylone, Shabbat 55 b ; Talmud de Babylone Bava batra 17a.
[9]Saint Grégoire de Nysse explicite la création de l’homme complet, corps et âme ; saint Augustin et le concile de Trente explicitent l’idée de transmission du péché originel comme un état déchu.
SOURCE DE L'ARTICLE ET DE LA VIDEO CI-DESSOUS: https://www.foi-vivifiante.fr/
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Insolite : on a trouvé un excellent remède contre la peur du coronavirus !
Alors que l’épidémie de coronavirus a fait six morts et contaminé près de 380 personnes en France,générant une large inquiétude chez les Français, une publicité parodique anime les réseaux sociaux. Elle met en scène avec humour un remède original.
« Il existe un virus qui se répand plus vite que le coronavirus, c’est lapeur du coronavirus». Cette publicité parodique en lien avec le Covid-19 a de quoi faire sourire. Le remède à la peur du coronavirus est présenté sous la forme… d’une boîte de médicaments de Psaume 91. Le principe actif de la molécule ? Lepsaume 91tout simplement (ou le psaume 90 selon les traductions) qu’il convient de réciter pour en guérir. La boite contient 16 versets (qui correspond au nombre de comprimés).
La prescription idéale de Psaume 91 ? Trois fois par jour précise la boite. Est-ce un laboratoire digne de confiance ? Oui, en reprenant les codes visuels des labos, un lecteur attentif verra que c’est « Jesus » qui fabrique cet excellent remède.
Et de fait, lespsaumessont justement des prières qui nous rejoignent dans nos états humains, que ce soit la joie, la souffrance, la colère, l’action de grâce. Lorsqu’on est gagné par le doute ou la peur, pourquoi ne pas attraper son psautier, méditer et se reposer sur Dieu, le meilleur refuge ? À consommer sans modération.
Troisième dimanche du Grand Carême (Dimanche du Paralytique)
Saint Qurbana
Actes 5:12-16 :
12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
19: 8 -12 :
08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.
Romains 5:1-11 :
01 Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
02 lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
03 Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
04 la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ;
05 et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
06 Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
07 Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait il à mourir pour un homme de bien.
08 Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
09 À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
11 Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation.
2 Corinthiens 12: 7-10 :
07 Ces révélations dont je vous parle sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
09 Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
10 C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Saint-Marc 2:1-12 :
01 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
02 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
03 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
04 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
05 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
06 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
07 « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
08 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
09 Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
3 MENSONGES
QUI S'OPPOSENT ,
DE L’INTÉRIEUR, AU
CHRISTIANISME
Il existe parmi les chrétiens des représentations, des conceptions qui émergent régulièrement ou se transmettent de génération en génération, et qui sont à l’opposé de ce qu’enseigne la Bible.
Ces conceptions dressent peu à peu le portrait d’un Dieu lointain, étranger, dur peut-être, bien différent de ce que nous présente la Bible. Et ces mauvaises représentations peuvent non seulement nuire à notre compréhension des écritures que nous lisons comme au travers d’un verre déformant, mais pire, cela affecte directement notre relation avec Dieu, notre foi et notre espérance.
Mensonge #1 : « Dieu n’a pas de temps pour ma petite vie »
Dieu est puissant, omnipotent, créateur et les mots ne peuvent le définir parfaitement. Pourtant, il est aussi proche et attentif aux besoins de chacun, comme un père l’est pour ceux de ses enfants. Il connaît même le nombre de nos cheveux.
Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux. Matthieu 10:29-31
Mensonge #2 : Après être devenu chrétien, tout est plus facile
Après avoir rencontré Jésus, on peut avoir l’impression que plus rien ne peut plus nous arriver, et que les bienfaits vont pleuvoir dans tous les domaines. Mais ce n’est pas du tout ce qu’annonce la Bible quand elle évoque les persécutions par exemple.
Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. 2 Corinthiens 1:7
Par ailleurs, Jésus lui même déclare « qu’il pleut sur les justes comme sur les injustes ».
Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Matthieu 5:45
Mais il sera fidèle pour nous accompagner sur le chemin, et c’est ce qui fera la différence au milieu de l’épreuve.
Le malheur atteint souvent le juste, Mais l’Eternel l’en délivre toujours. Psaume 34:19
Mensonge #3 : « Je suis assez »
Nous ne sommes pas assez, pas suffisant pour accomplir le dessein de Dieu. Nous avons un besoin impérieux de lui. Bien sûr, il nous accepte tels que nous sommes, sans un reproche et dans l’amour. Mais il est parfaitement conscient de notre faiblesse, de nos doutes et nos manquements, comme il était conscient que Pierre le trahirait. Il n’a pas pour autant jugé Pierre et l’on connaît la suite de son histoire au service de l’Évangile. C’est dans notre faiblesse que Dieu manifeste sa gloire et sa puissance !
Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. 2 Corinthiens 12:9
La rédaction
Article initialement paru en juin 2018
Source: Info Chrétienne
« l’Église n’est
pas un
bâtiment, nous
sommes
l’Église »
Exemplaires, les chrétiens Africains de Garkida se sont réunis dans leur église, incendiée deux jours auparavant par les militants de Boko Haram.
Le 21 février, des militants deBoko Haramétaient arrivés lourdement armés, à motos et par camions. L’attaque avait duré des heures et laissé derrière elle des églises incendiées, mais aussi des maisons, des écoles et des commerces. ÀGarkida, l’église avait subi le même sort. Plusieurs femmes présentes à ce moment avaient été enlevées. Mais dès le dimanche suivant, leschrétiensavaient tenu à se rassembler dans leur église en cendres.
Un leader chrétien local a témoigné auprès deBarnabas Fund:
« L’Église n’est pas la bâtiment rasé, mais les chrétiens vivants, le corps de Christ est l’Église. »
« Ils peuvent seulement brûler le bâtiment, mais la foi reste plus forte. »
Les évêques nigérians ont marché pour la paix dimanche dernier dans les rues d’Abuja. Ils dénonçaient la négligence du gouvernement. Les chrétiens portaient des pancartes qui demandaient « cessez de détruire notre pays » ou encore « arrêtez de tuer au nom de Dieu ».
PourMgr Augustine Akubueze, le président de la Conférence épiscopale, il y a « trop d’enlèvements de personnes d’invasions de maisons ou de lieux sacrés tels que des églises, des mosquées et des séminaires ».
M.C.
Source: Info Chrétienne
DEVENIR ERMITE ,L' HISTOIRE DE SŒUR CATHERINE
Depuis vingt-cinq ans, elle a fait le choix d’une solitude radicale en montagne. Ermite, Sœur Catherine a accepté de se mettre un moment dans la lumière médiatique pour faire connaître cette vocation très ancienne.
Le mercredi des Cendres 1995, vous venez vivre dans l’ermitage où nous nous tenons, un cabanon posé sur une crête battue par les vents dans les Alpes du sud, sans eau ni électricité. Pourquoi ?
Parce que Dieu s’était, un jour, révélé à moi comme Dieu d’amour. J’ai compris alors qu’il était dépositaire de mon bonheur. Quelques années plus tard, dans la prière, j’ai entendu : « Je te demande de me suivre dans la solitude d’un ermitage. » Je prends un risque en vous disant cela. Mais c’est délibéré : l’expérience d’entendre une parole de Dieu n’est pas si rare.
Quand « Dieu s’est révélé à vous », vous étiez croyante ?
Non. Pas plus que le reste de ma famille, d’ailleurs. Je faisais du secrétariat dans une petite entreprise, et c’est une conversation avec mon jeune patron qui a tout déclenché. Un jour qu’il plaisantait sur l’encombrement de mon bureau, je lui dis que mon travail ne me rendait pas heureuse à proportion des efforts que je déployais.
Il se lança alors dans un discours inattendu : je faisais fausse route, selon lui, parce que Dieu est la source du bonheur. Il me fallait entrer en contact avec lui. Puis il m’expliqua que ma vie serait transformée si je consacrais une demi-heure chaque jour à la prière silencieuse.
Et vous lui avez fait crédit ?
Il était compétent, humain. Crédible. Pour lui, Dieu n’avait rien d’abstrait. Il m’a suggéré de m’introduire à la prière en répétant : « Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi, pauvre pécheur. »
J’ai suivi sa recommandation. Très rapidement, la phrase a eu une vie en moi. Elle m’habitait. Après quelques mois, un jour, pendant la prière, je me suis sentie inondée d’amour, aimée personnellement.
Jésus-Christ était Dieu fait homme, il était Amour, offert à tous ! C’était, je pense, une expérience de l’Esprit saint. J’ai lu les Évangiles, et commencé à recevoir les sacrements. Dieu prenait tant de place dans ma vie que je pensais à la vie monastique. C’est alors que j’ai entendu l’appel à la vie érémitique.
Aviez-vous un accompagnement spirituel, pour confirmer votre discernement ?
Oui. Quand j’ai confié l’appel que j’entendais, la personne qui m’accompagnait est restée sans voix. Je suis entrée dans une communauté monastique pour un temps de formation et j’ai été accompagnée, notamment par un moine semi-ermite expérimenté.
J’ai cherché un ermitage. Celui-ci, inhospitalier au possible, était inoccupé. J’ai demandé à Dieu : « Si tu veux que je reste, il me faut un poêle à bois, et quelqu’un pour le porter. » Dans les 15 jours, j’avais trouvé un petit poêle, et une bergère m’offrait de le monter à dos d’âne.
La solitude est un chemin de vérité.
Vous disposez depuis peu d’un second ermitage dans une autre vallée, plus confortable, pour l’hiver. Mais vous racontez dans votre livre avoir vécu pendant des années exposée au froid en hiver, à la sécheresse l’été. Qu’est-ce qui vous a fait tenir ?
(Après une profonde respiration.) On peut se donner un peu, beaucoup, passionnément…
Je pense que je ne suis pas loin du « à la folie » évangélique, ici. C’est l’endroit où je fais à Dieu le plus grand don de moi-même. Et il me comble.
Si on donne chichement, on reçoit chichement. Le sacrifice du Christ sur la Croix est fécond. Il ne m’est pas difficile d’unir ma petite vie de sacrifice à celle du Christ.
Pour intercéder, par exemple, en faveur de ceux qui peinent, ceux qui sont empêtrés dans des attachements trompeurs.
De quoi vivez-vous ?
L’église demande aux ermites diocésains – c’est mon statut – de s’assumer matériellement.
J’ai toujours considéré que si Dieu m’appelait, il me donnerait les moyens de subsister. J’ai commencé par des petits travaux d’artisanat, dont j’ai vite compris qu’ils ne pouvaient pas me faire vivre.
Mais dès le début de mon installation, des gens ont été touchés de me voir supporter un rude quotidien pour me consacrer à la prière, et ils m’ont soutenue de leurs dons : j’en vis depuis 1995.
C’est fou ! « Nous, on gagne de l’argent et on n’a pas le temps de prier. Acceptez cela et priez pour nous », m’ont-ils demandé.
Que mangez-vous ?
Je me nourris de légumes frais ou secs, de fruits frais et secs, d’œufs, de riz et d’un peu de poisson. Parfois de fromage. L’hiver, c’est oignons et choux : je constate que je tiens mieux ainsi contre le froid. Cet équilibre correspond à mes besoins.
Comment priez-vous ?
Je célèbre les principales Heures de l’office (la prière de l’Église, NDLR), en y développant la prière d’intercession. J’ai un temps d’adoration eucharistique et je communie.
C’est au cœur de ma vie. Je fais oraison plusieurs heures par jour, pour que la prière devienne continuelle.
Et l’intercession imprègne mon quotidien. Les itinéraires spirituels de sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la Croix m’ont guidée dans la voie de l’union à Dieu.
L’ascèse peut être ambiguë ! Si elle nous conduit à mépriser autrui, c’est loupé.
Vous vivez une sorte de Carême permanent ?
Pratiquement. Au début, ma vie de solitude m’a conduite à me voir en vérité, non pas selon les critères de la société, mais au regard de l’enseignement du Christ : ce n’est pas flatteur…
Puis l’ascèse est devenue une façon de prier, au-delà des mots et des bons sentiments. Si je montre à Dieu que le sort d’autrui m’importe plus que mon petit confort, il m’écoute plus volontiers.
L’ascèse est-elle indispensable ?
Dans les Évangiles, les quarante jours au désert du Christ le fortifient avant sa mission et le préparent à sa Passion.
Le retrait vécu au désert procure une certaine lucidité. Il permet d’identifier les illusions et les faux-semblants, de se fortifier en vue des épreuves.
Mais l’ascèse peut être ambiguë ! Si elle nous conduit à mépriser autrui, c’est loupé.
On peut se donner un peu, beaucoup, passionnément… Je pense que je ne suis pas loin du “à la folie” évangélique.
Au désert, après avoir été tenté, « Jésus vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient », selon saint Marc (1, 13). Que comprenez-vous ?
Aucune tentation n’a eu de prise sur le Christ, qui nous est montré dans une communion complète avec l’univers.
L’harmonie voulue initialement par Dieu est restaurée, son dessein d’amour structure à nouveau tout l’Univers dans la paix.
L’espérance chrétienne inclut cette communion avec les animaux, dont nous avons la responsabilité, et les anges, qui veillent sur nous. Loups, serpents, chamois vivent avec vous dans votre désert…
Ce n’est pas toujours paisible ?
Même s’ils m’ont compliqué la vie, ce ne sont pas les loups les plus pénibles, mais les loirs !
À l’époque où je dormais dans la petite grotte à quelques mètres en contre-bas du cabanon, dans la falaise, un loup est venu me renifler une nuit. J’ai ouvert un œil… et me suis rendormie, épuisée par une journée à faire du bois en prévision de l’hiver, sûre d’avoir rêvé !
Mais au matin, j’ai vu ses traces (rires).
Dans les quinze jours, j’ai construit un muret de pierres pour protéger l’entrée.
Et les humains, vous rendent-ils visite ?
Les gens du pays sont respectueux de ma solitude. Ils écrivent une intention de prière sur le cahier de la chapelle, déposent des dons.
Mais depuis trois ans, je suis connue dans les milieux interreligieux. C’est arrivé sans que je le cherche. On me demande des enseignements, des retraites. Je le fais, avec l’accord de mes référents en église.
Nos contemporains s’ouvrent à l’expérience de Dieu vécue dans les autres cultures et les autres spiritualités.
En Asie, être ermite est signe de détachement, alors on m’écoute. Ils ne se retrouvent pas dans la fuite en avant matérialiste, la recherche du profit, qui déshumanisent nos relations.
Ils sont réceptifs à l’expérience vécue. Le visage d’Église que je leur montre leur parle et les réconcilie avec le christianisme.
Propos recueillis par Christophe Chaland
1958 Naissance.
1990-1992 Formation dans un monastère en région parisienne.
1993 Séjours dans une communauté vivant un semi-érémitisme.
1994 Installation dans un ermitage proche d’un village.
1995 Commence sa vie de solitude dans un ermitage de montagne très retiré.
2017 Prédication occasionnelle de retraites. Enseignements et séminaires sur l’oraison et la vie spirituelle en milieu interreligieux.
Son livre :Récits d’une ermite de montagne, Éd.du Relié, 240 p. ; 17 €.
Loups, chamois, serpents peuplent ces récits d’une solitaire dont la spiritualité est solidement ancrée dans le réel.
« … Et c’est ainsi qu’on se retrouve presque vingt-cinq ans sur une crête de montagne battue par les vents, dans un ermitage accessible seulement à pied, après une heure trente de portage avec tout le nécessaire sur le dos.
Heureusement, dans un paysage d’une beauté rare… Un ermitage sans confort : pas d’eau, pas d’électricité, pas de téléphone bien sûr. L’habitation consistait en une toute petite cabane précaire en planches, mais il y avait une chapelle rustique et aussi cette petite grotte difficile d’accès où l’on accédait par une étroite corniche.
Est-on plus ermite en vivant dans une grotte qu’en vivant tout simplement dans une maison à l’écart d’un village ? J’avoue que la grotte est entrée dans ma vie de solitaire sans que je sois allée la chercher : il y avait une invitation. La grotte, ce n’était pas une option personnelle, mais un appel de Dieu... »