15 Août :
Fête de l'Assomption de Sainte-Marie .
Martha Mariam Samajam
- Soirée :
- Saint Luc 1: 39 - 56, 2: 22 - 35
- Matin :
- Saint-Luke2, 42-51,
- Avant Quadisha Qurbana :
- Exode 3:1 - 6, 19: 16-23
- Ezéchiel 44: 1 à 3
- Isaiah45: 11 -19
- Quadisha Qurbana
- Actes 1: 12 - 14,
- 12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
- 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
- 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
- 7: 44 -53
- 44 Nos pères, dans le désert, avaient la tente Elle avait été faite d’après les ordres de Celui qui parlait à Moïse et qui lui en avait montré le modèle.
- 45 Après avoir reçu cette tente, nos pères, avec Josué, la firent entrer dans le pays que les nations possédaient avant que Dieu les chasse loin du visage de nos pères. Cela dura jusqu’au temps de David.
- 46 Celui-ci trouva grâce devant Dieu et il pria afin de trouver une demeure au Dieu de Jacob.
- 47 Mais ce fut Salomon qui lui construisit une maison.
- 48 Pourtant, le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme le dit le prophète :
- 49 Le ciel est mon trône, et la terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, quel sera le lieu de mon repos ?
- 50 N’est-ce pas ma main qui a fait tout cela ?
- 51 Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !
- 52 Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner.
- 53 Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. »
- Hébreux 9: 3-12
- 03 Derrière le second rideau, il y avait la tente appelée le Saint des saints,
- 04 contenant un brûle-parfum en or et l’arche d’Alliance entièrement recouverte d’or, dans laquelle se trouvaient un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’Alliance ;
- 05 au-dessus de l’arche, les kéroubim de gloire couvraient de leur ombre la plaque d’or appelée propitiatoire. Mais il n’y a pas lieu maintenant d’entrer dans les détails.
- 06 Les choses étant ainsi disposées, les prêtres entrent continuellement dans la première tente quand ils célèbrent le culte.
- 07 Mais dans la deuxième tente, une fois par an, le grand prêtre entre seul, et il ne le fait pas sans offrir du sang pour lui-même et pour les fautes que le peuple a commises par ignorance.
- 08 L’Esprit Saint montre ainsi que le chemin du sanctuaire n’a pas encore été manifesté tant que la première tente reste debout.
- 09 C’est là une préfiguration pour le temps présent : les dons et les sacrifices qui sont offerts ne sont pas capables de mener à la perfection dans sa conscience celui qui célèbre le culte ;
- 10 ces préceptes, liés à des observances pour les aliments, boissons et ablutions diverses, concernent seulement la chair et ne sont valables que jusqu’au temps du relèvement !
- 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
- 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
- 2: 14 – 18
- 14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
- 15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
- 16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
- 17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
- 18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
- Saint Luc 11: 21 -28
- 21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
- 22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
- 23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
- 24 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.”
- 25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.
- 26 Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »
- 27 Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »
- 28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
- Saint Matthieu 12: 46 - 50
- 46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
- 47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
- 48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
- 49 Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
- 50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
- Saint Jean 19: 25-27
- 25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
- 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
- 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
« Vous qui avez porté la Vie, vous êtes entrée dans la vie par votre sainte Dormition ! »
Rome, basilique de Sainte Marie Majeure :
la Dormition de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)
Strophes empruntées à la liturgie grecque :
Venez ! Depuis toutes les extrémités de la terre, glorifions la vénérable Assomption de la Mère de Dieu !
Car elle a remis dans les mains de son Fils son âme immaculée.
C’est pourquoi, par sa sainte Dormition le monde est éveillé à la vie et, dans des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, il célèbre, en union avec les anges et les Apôtres, une fête joyeuse.
Pour glorifier votre vénérable Dormition, ô Sainte et Pure Vierge, les troupes angéliques dans le Ciel, et le genre humain sur la terre, chantent de concert.
Car vous avez été la Mère du Créateur de toutes choses, le Christ notre Dieu !
Ne cessez point d’intercéder pour nous auprès de Lui, nous qui avons, après Dieu, notre espoir fixé sur vous, ô Pure Mère de Dieu qu’on ne saura jamais assez glorifier !
Dieu le Créateur de toutes choses vous a donné ce qui surpasse la nature.
Car de même qu’à votre maternité Il vous a laissée vierge, Il a préservé votre corps de la corruption du tombeau et vous a glorifiée dans votre sainte Assomption, vous comblant de présents, comme il convient qu’un fils fasse pour sa mère.
Votre Enfant vous a vraiment, ô Vierge, cachée dans le saint des saints comme le flambeau qu’alimente un feu immortel, comme l’encensoir doré qui contient un charbon divin, comme la houlette, comme les tables écrites par Dieu, comme l’arche sainte, la table du Pain de Vie.
Vous qui avez porté la Vie, vous êtes entrée dans la vie par votre sainte Dormition, sans subir les injures de la mort ; les Anges, les Principautés, les Puissances, les Apôtres, les Prophètes et toute la création vous un fait un cortège d’honneur lorsque votre Fils reçut dans Ses mains pures votre âme immaculée, ô Vierge et Mère, Epouse de Dieu !
Rome, basilique de Sainte Marie Majeure :
le Couronnement de la Sainte Mère de Dieu (Jacopo Torriti – 1296)
Bataille entre deux loups
qui nous habitent tous !
Le vieux Cherokee à son fils: fils, il y a une bataille entre deux loups à l'intérieur de nous tous.
L'un est le Mal: C'est la colère, l'envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l'avidité, l'arrogance, la honte, le rejet, l'infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l'ego.
L'autre est le Bien: C'est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la gentillesse, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi.»
Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père: des deux loups lequel gagne ?
Le vieux Cherokee répondit simplement: celui que tu nourris
A nous de choisir lequel des deux nous voulons nourrir.
Samedi 15 AOÛT,
DORMITION-ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE
Grand Pèlerinage d'été à Notre-Dame de Miséricorde
10h30 Messe et Procession mariale, renouvellement du vœux de consécration de la France à Marie Reine
Dimanche 16 Août, 1er Dimanche après l'Assomption, programme habituel.
Adresse: Sanctuaire Marial de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Amîn.
Très douce Vierge Marie, qui avez jadis inspiré au Roi Louis XIII de vous consacrer sa personne, son royaume et ses sujets, daignez continuer d’étendre sur notre personne, notre famille, notre paroisse, notre diocèse et notre Patrie, la France, votre protection maternelle.
Nous aussi, et davantage encore que le pieux Roi, sommes en butte aux épreuves, aux divisions, aux révoltes et aux erreurs. Le démon et le monde mènent contre la Sainte Eglise, contre la Royauté de votre Fils, contre les familles chrétiennes et contre nos âmes fragiles, une guerre sans merci, cherchant à détruire tout ce qui glorifie Dieu et tout ce qui est soumis à Sa Sainte Volonté.
Le monde entier souffre de famine spirituelle, et il n’est presque plus personne pour prêcher la Vérité et répandre la grâce des sacrements. Les erreurs et le péché règnent partout, jusque dans le sanctuaire, et la foi de vos enfants est sans cesse menacée par des pasteurs indignes qui renient par leurs paroles ou par leurs actes l’Evangile de votre Divin Fils.C’est pourquoi nous nous tournons vers vous avec ferveur et grande confiance, et nous venons à vos pieds nous consacrer à vous.
Ô Vierge fidèle, conservez en notre intelligence, dans son intégrité, l’orthodoxie de la foi, garante de l'unité catholique; et obtenez-nous la grâce du Saint et Vivifiant Esprit pour, répandant Son règne d' Amour, de Justice et de Vérité être, en votre Fils Jésus, des "Artisans de Paix".
Ranimez en notre cœur l’espérance, afin que nous désirions contempler la Trinité Sainte et vous-même dans le Ciel, et que nous demandions humblement à Dieu la fidélité qui y conduit.
Répandez en notre âme votre charité, pour qu’en toutes choses nous imitions vos vertus et suivions votre exemple.
Rétablissez dans notre patrie et dans ce qui fut la Chrétienté le règne de Jésus-Christ : que les institutions et les mœurs soient animées et réglées par la Sainte Loi de Dieu.
Avec vous et par votre intercession, ô Notre-Dame et notre Souveraine, nous voulons ici-bas travailler à la gloire de Dieu, et en jouir dans l’éternité.
Amîn.
Le Roi Louis XIII offrant sa Couronne à la Vierge de Pitié
(Maître-autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris, miraculeusement préservé lors de l'incendie d'Avril dernier)
2 Marcien, empereur de 450 à 457. Pulchérie, son épouse, impératrice de 450 à 453.
3 En 451.
Je vous propose la prière suivante pour
notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!
LA DORMITION DE LA MÈRE DE DIEU
par Vladimir Lossky.
« La fête de la Dormition de la Mère de Dieu, connue en Occident sous le nom de l’Assomption, comprend deux moments distincts mais inséparables pour la foi de l’Église : la mort et l’ensevelissement de la Mère de Dieu ; et sa résurrection et son ascension .
L’Orient orthodoxe a su respecter le caractère mystérieux de cet événement qui, contrairement à la résurrection du Christ, n’a pas fait l’objet de la prédication apostolique.
En effet, il s’agit d’un mystère qui n’est pas destiné aux oreilles de " ceux de l’extérieur ", mais se révèle à la conscience intérieure de l’Église.
Pour ceux qui sont affermis dans la foi en la résurrection et l’ascension du Seigneur, il est évident que, si le Fils de Dieu avait assumé sa nature humaine dans le sein de la Vierge, celle qui a servi à l’Incarnation devait à son tour être assumée dans la gloire de son Fils ressuscité et monté au ciel. Ressuscite, Seigneur, en ton repos, toi et l’Arche de ta sainteté (Ps 131, 8, qui revient à maintes reprises dans l’office de la Dormition).
" Le cercueil et la mort " n’ont pas pu retenir " la Mère de la vie " car son Fils l’a transférée dans la vie du siècle futur (kondakion).
La glorification de la Mère est une conséquence directe de l’humiliation volontaire du Fils :
le Fils de Dieu s’incarne de la Vierge Marie et se fait " Fils de l’homme ", capable de mourir, tandis que Marie, en devenant Mère de Dieu, reçoit la " gloire qui convient à Dieu " (vêpres, ton 1) et participe, la première parmi les êtres humains, à la déification finale de la créature. " Dieu se fit homme, pour que l’homme soit déifié " (S. Irénée, S. Athanase, S. Grégoire de Nazianze, S. Grégoire de Nysse [PG 7, 1120 ; 25, 192 ; 37, 465 ; 45, 65] et d’autres Pères de l’Église).
La portée de l’incarnation du Verbe apparaît ainsi dans la fin de la vie terrestre de Marie.
" La Sagesse est justifiée par ses enfants " : la gloire du siècle à venir, la fin dernière de l’homme est déjà réalisée, non seulement dans une hypostase divine incarnée, mais aussi dans une personne humaine déifiée.
Ce passage de la mort à la vie, du temps à l’éternité, de la condition terrestre à la béatitude céleste, établit la Mère de Dieu au-delà de la résurrection générale et du jugement dernier, au-delà de la parousie qui mettra fin à l’histoire du monde.
La fête du 15 août est une seconde Pâque mystérieuse, puisque l’Église y célèbre, avant la fin des temps, les prémices secrètes de sa consommation eschatologique.
Ceci explique la sobriété des textes liturgiques qui laissent entrevoir, dans l’office de la Dormition, la gloire ineffable de l’Assomption de la Mère de Dieu (l’office de " l’Ensevelissement de la Mère de Dieu ", 17 août, d’origine très tardive, est au contraire trop explicite : il est calqué sur les matines du Samedi saint (" Ensevelissement du Christ ").
La fête de la Dormition est probablement d’origine hiérosolymitaine.
Cependant, à la fin du IVe siècle, Éthérie ne la connaît pas encore.
On peut supposer néanmoins que cette solennité n’a pas tardé à apparaître, puisque au VIe siècle, elle est déjà répandue partout : S. Grégoire de Tours est le premier témoin de la fête de l’Assomption en Occident (De gloria martyrum, Miracula I, 4 et 9 - PL 71, 708 et 713), où elle était célébrée primitivement en janvier. de missel de Bobbio et le sacramentaire gallican indiquent la date du 18 janvier.)
Sous l’empereur Maurice (582-602) la date de la fête est définitivement fixée au 15 août (Nicéphore Calliste, Hist. Eccles., 1.XVII, c. 28 - PG, 147, 292).
Parmi les premiers monuments iconographiques de l’Assomption, il faut signaler le sarcophage de Santa Engracia à Saragosse (début du IVe siècle) avec une scène qui est très probablement celle de l’Assomption (Dom Cabrol, Dict. d’archéol. chrét., I, 2990-94) et un relief du VIe siècle, dans la basilique de Bolnis-Kapanakéi, en Georgie, qui représente l’Ascension de la Mère de Dieu et fait pendant au relief avec l’Ascension du Christ (S. Amiranaschwili, Histoire de l’art géorgien (en russe, Moscou, 1950), p. 128 ).
Le récit apocryphe qui circulait sous le nom de S. Méliton (IIe siècle), n’est pas antérieur au commencement du V siècle (PG, 5, 1231-1240). Il abonde en détails légendaires sur la mort, la résurrection et l’ascension de la Mère de Dieu, informations douteuses que l’Église prendra soin d’écarter.
Ainsi, S. Modeste de Jérusalem (+634), dans son " Éloge à la Dormition " - (Encomium, PG 86, 3277-3312), est très sobre dans les détails qu’il donne : il signale la présence des Apôtres " amenés de loin, par une inspiration d’en haut ", l’apparition du Christ, venu pour recevoir l’âme de sa Mère, enfin, le retour à la vie de la Mère de Dieu, " afin de participer corporellement à l’incorruption éternelle de celui qui l’a fait sortir du tombeau et qui l’a attirée à lui, de la manière que lui seul connaît ". (Patrologia Orientalis, XIX, 375-438.)
L’homélie de S. Jean de Thessalonique (+vers 630) ainsi que d’autres homélies plus récentes – de S. André de Crète, de S. Germain de Constantinople, de S. Jean Damascène (PG 97, 1045-1109 ; 98, 340-372 ; 96, 700-761) – sont plus riches en détails qui entreront aussi bien dans la liturgie que dans l’iconographie de la Dormition de la Mère de Dieu.
Le type classique de la Dormition dans l’iconographie orthodoxe se borne, habituellement, à représenter la Mère de Dieu couchée sur son lit de mort, au milieu des Apôtres, et le Christ en gloire recevant dans ses bras l’âme de sa Mère.
Cependant, quelquefois, on a voulu signaler également le moment de l’assomption corporelle : on y voit alors, en haut de l’icône, au-dessus de la scène de Dormition, la Mère de Dieu assise sur un trône dans la mandorle, que les anges portent vers les cieux.
Sur notre icône (Paris, XXe siècle), le Christ glorieux entouré de mandorle regarde le corps de sa Mère étendu sur un lit de parade. Il tient sur son bras gauche une figurine enfantine revêtue de blanc et couronnée de nimbe : c’est " l’âme toute lumineuse " (vêpres, stichère du ton 5) qu’il vient de recueillir.
Les douze Apôtres " se tenant autour du lit, assistent avec effroi " (vêpres, stichère du ton 6) au trépas de la Mère de Dieu. On reconnaît facilement, au premier plan, S. Pierre et S. Paul, des deux côtés du lit.
Sur quelques icônes, on représente en haut, dans le ciel, le moment de l’arrivée miraculeuse des Apôtres, rassemblés " des confins de la terre sur les nues " (kondakion, ton 2).
La multitude d’anges présents à la Dormition forme parfois une bordure extérieure autour de la mandorle du Christ. Sur notre icône, les vertus célestes qui accompagnent le Christ sont signalées par un séraphin à six ailes.
Trois évêques nimbés se tiennent derrière les Apôtres. Ce sont S. Jacques, " le frère du Seigneur ", premier évêque de Jérusalem, et deux disciples des Apôtres : Hiérothée et Denys l’Aréopagite, venus avec S. Paul (kondakion, ton 2 ; voir le passage des Noms divins du Pseudo-Denys sur la Dormition : III, 2 PG, 3, 681).
Au dernier plan, deux groupes de femmes représentent les fidèles de Jérusalem qui, avec les 633 évêques et les Apôtres, forment le cercle intérieur de l’Église où s’accomplit le mystère de la Dormition de la Mère de Dieu.
L’épisode d’Athonius, un Juif fanatique qui eut les deux mains coupées par le glaive angélique, pour avoir osé toucher à la couche funèbre de la Mère de Dieu, figure sur la plupart des icônes de la Dormition.
La présence de ce détail apocryphe dans la liturgie (tropaire de l’ode 3) et l’iconographie de la fête doit rappeler que la fin de la vie terrestre de la Mère de Dieu est un mystère intime de l’Église qui ne doit pas être exposé à la profanation : inaccessible aux regards de ceux de l’extérieur, la gloire de la Dormition de Marie ne peut être contemplée que dans la lumière intérieure de la Tradition. »
(Vladimir Lossky * Article paru dans Le Messager de l’Exarcat du Patriarcat russe en Europe occidentale, n° 27, juillet-septembre 1957.)
Dans la nuit du 6 au 7 août, dans la lumière de la Transfiguration du Sauveur Jésus Christ, notre Père en Dieu le protopresbytre Boris Bobrinskoy est entré dans son repos.
Fidèles à l’enseignement de saint Jean Chrysostome, nous rendons grâce à Dieu qui appelle son serviteur à entrer dans sa joie et celle de ses saints.
Les chrétiens ne s’affligent que lorsqu’un homme meurt dans la captivité de ses péchés.
Mais quand un juste se retire de ce monde, ils l’accompagnent avec des lumières, des chants pleins de foi et leurs hommages les plus affectueux.
Père Boris, depuis des années, se préparait par le repentir à cet événement.
Suivant notre foi, le Seigneur envoie ses anges pour le conduire pendant quarante jours jusqu’au lieu qu’Il lui a assigné jusqu’à la Résurrection et le jugement universels.
Pour notre cher Père, nous ne redoutons pas ce jugement, car le Christ ne trouvera en lui que quelques faiblesses, car, comme le dit la prière, « nul homme n’est sans péché ».
La bienveillance du serviteur de Dieu
Avec émotion et avec beaucoup de joie, sachant que tous connaissent l’œuvre théologique et liturgique du grand homme d’Église, nous voulons témoigner des qualités de cœur, de l’attention pastorale, de la gentillesse, du sourire et de la bienveillance de ce prêtre aux nombreux enfants dans le Seigneur.
Père Boris, tel que nous l’avons connu pendant des années, était très aimable, très calme, pondéré, discret, respectueux de son interlocuteur, généralement sans jugement à l’égard des personnes ; nous ne nous rappelons pas l’avoir entendu mal parler de quelqu’un.
L’illuminateur d’une génération
Père Boris a été, pour d’innombrables personnes, pendant plus de cinquante ans, un véritable illuminateur.
Ce n’était pas tellement par des explications brillantes de théologie académique qu’il nous conduisait, encore qu’il fût d’une très grande culture biblique et patristique.
Non : c’étaient son exemple, la lumière de son visage et la mesure de ses paroles, qui étaient pour notre génération un phare.
Il était d’une orthodoxie profonde et ouverte, accueillante quoique sans compromission, capable de dialogue en raison de son exceptionnelle compétence.
Gloire à Dieu !
SOURCE:Père Gérasime, Skyte Sainte-Foy
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Premier dimanche après la fête de
l'Assomption de Sainte-Marie
- Soirée :
- Saint-Luc 14: 25-35
- Matin :
- Saint-Luc15: 1-10
- Avant Quadisha Qurbana :
- Exode 14: 21-31
- I Samuel 8: 4 -9
- Isaïe 43:1-5
- Saint Qurbana :
- 1ère de St Jean 2: 22-29
- 22 Le menteur n’est-il pas celui qui refuse que Jésus soit le Christ ? Celui-là est l’anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils ;
- 23 quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
- 24 Quant à vous, que demeure en vous ce que vous avez entendu depuis le commencement. Si ce que vous avez entendu depuis le commencement demeure en vous, vous aussi, vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.
- 25 Et telle est la promesse que lui-même nous a faite : la vie éternelle.
- 26 Je vous ai écrit cela à propos de ceux qui vous égarent.
- 27 Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin d’enseignement. Cette onction vous enseigne toutes choses, elle qui est vérité et non pas mensonge ; et, selon ce qu’elle vous a enseigné, vous demeurez en lui.
- 28 Et maintenant, petits-enfants, demeurez en lui ; ainsi, quand il se manifestera, nous aurons de l’assurance, et non pas la honte d’être loin de lui à son avènement.
- 29 Puisque vous savez que lui, Jésus, est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu.
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- Ephésiens 6: 10-17
- 10 Puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
- 11 Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
- 12 Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
- 13 Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
- 14 Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice,
- 15 les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
- 16 et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
- 17 Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
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- Saint Luc 6: 39 – 45
- 39 Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
- 40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
- 41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
- 42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
- 43 Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
- 44 Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
- 45 L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
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Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées en Charente (16), Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
Nous pouvons désormais les reprendre progressivement.
Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.
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Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors: