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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 07:33
PADRE PIO NOUS PARLE DE L’ANGE GARDIEN,des "locutions intérieures" et de la prière

A travers une lettre du 15 juillet 1913, adressée à l’une de ses filles spirituelles, Annita, le Saint Capucin lui prodiguait et , par elle, à nous aussi, de précieux conseils sur la relation qui devrait nous unir à notre ange gardien. Il lui parle aussi des "locutions intérieures" et la prière.

Dans la vie du Padre Pio, les rencontres avec les anges étaient fréquentes et il les connaissait très bien. Pour lui, il s’agissait d’une réalité très concrète. Padre Pio vouait tout particulièrement une grande dévotion à son ange gardien, le « petit compagnon de mon enfance » comme il le qualifiait.

Chère fille de Jésus,

Que ton cœur soit toujours le Temple de la Très Sainte Trinité, que Jésus augmente dans ton âme le feu de son amour et qu’Il te sourit toujours, comme à toutes les âmes qu’Il aime. Que le sourire de Marie Très Sainte t’accompagne dans tous les événements de ta vie, et qu’elle comble abondamment l’absence de ta mère terrestre.

Que ton bon ange gardien veille toujours sur toi, qu’il te conduise sur les durs sentiers de la vie. Qu’il te garde toujours dans la grâce de Jésus, qu’il te soutienne de ses mains, afin que ton pied ne heurte les pierres. Qu’il te protège sous ses ailes contre tous les pièges du monde, du démon et de la chair. Aie une grande dévotion, Annita, envers cet ange si bon et si bienveillant.

Quelle consolation de savoir que près de nous se trouve un esprit qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte jamais un instant, pas même lorsque nous osons pécher ! Cet esprit céleste nous guide, nous protège comme un ami, comme un frère. Mais il est tout aussi consolant de savoir que cet ange prie incessamment pour nous, qu’il offre à Dieu toutes les bonnes œuvres que nous accomplissons, nos pensées et nos désirs lorsqu’ils sont purs.

Pour l’amour de Dieu, n’oublie jamais ce compagnon invisible, toujours prêt à nous écouter et prompt à nous consoler. Ô délicieuse intimité ! Ô délicieuse compagnie ! Si seulement nous savions le comprendre ! Aie-le toujours devant les yeux de l’esprit. Rappelle-toi souvent la présence de cet ange, remercie-le, prie-le, tiens-lui toujours bonne compagnie. Ouvre-toi à lui et confie-lui ta souffrance. Aie sans cesse la crainte d’offenser la pureté de son regard.

Sache ceci et fixe-le bien dans ton esprit, il est si délicat, si sensible. Adresse-toi à lui dans les heures de suprême angoisse et tu feras l’expérience de son aide bénéfique. Ne dis jamais que tu es seule pour soutenir la lutte contre tes ennemis. Ne dis jamais que tu n’as personne à qui t’ouvrir et te confier. Ce serait un grave tort que tu ferais à ce messager céleste.

Les locutions intérieures

Quant aux locutions intérieures, ne crains pas, reste calme. Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est que ton cœur s’attache à ces locutions. Ne leur accorde pas trop d’importance, ne leur prête pas attention. Ne dédaigne pas ton amour, ni le temps pour ces choses. Réponds toujours humblement à ces voix : « Si c’est toi, Jésus, qui me parles, fais-moi voir les faits et les conséquences de tes paroles, c’est-à-dire la vertu sainte en moi ».

Humilie-toi devant le Seigneur, confie-toi en Lui, dépense tes forces par grâce divine dans la pratique des vertus, ensuite laisse la grâce de Dieu agir en toi, comme Dieu veut. C’est la vertu qui sanctifie l’âme, non les phénomènes surnaturels.



Et ne crée pas de confusion en toi en essayant de discerner si ces locutions viennent de Dieu. Si Dieu est leur auteur, un des signes principaux est que lorsque tu écoutes ces voix, elles remplissent d’abord ton âme de peur et de confusion, mais ensuite elles te laissent une paix divine.

Au contraire, lorsque l’auteur des locutions est le diable, elles commencent avec une fausse sécurité, suivie d’agitation et d’un malaise indescriptible.

Je ne doute absolument pas que Dieu soit l’auteur des locutions, mais tu dois être très prudente. Ceci ne doit pas t’inquiéter, c’est le test auquel ont été soumis même les plus grands saints et les âmes les plus illustres, et qui étaient acceptables au Seigneur. Tu dois simplement te garder de croire en ces locutions trop facilement, surtout lorsqu’elles te disent comment agir et ce que tu dois faire. Tu dois les recevoir et les soumettre au jugement de ton directeur spirituel. Ensuite, tu dois accepter sa décision.


Par conséquent, le mieux est de recevoir ces locutions avec une grande prudence et une indifférence constante. Agis ainsi et tout va augmenter ton mérite devant le Seigneur. Ne te préoccupe pas de ta vie spirituelle ; Jésus t’aime beaucoup, essaie de répondre à son amour, en grandissant toujours en sainteté devant Dieu et les hommes.

Prie oralement aussi, le moment n’est pas encore venu pour toi de laisser ces prières et, ce faisant, supporte avec patience et humilité les difficultés que tu expérimentes. Que tu sois prête aussi à te soumettre aux distractions et à l’aridité, et tu ne dois en aucune façon abandonner la prière et la méditation. C’est le Seigneur qui veut te traiter ainsi pour ton profit spirituel.


Pardonne-moi si je termine ici ma lettre. Dieu seul sait ce qu’il m’en coûte d’écrire cette lettre. Je suis très malade, prie beaucoup pour moi le Seigneur afin qu’Il me délivre vite de ce corps. Je te bénis ainsi que l’excellente Francesca. Que tu puisses vivre et mourir dans les bras de Jésus.

Padre Pio

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 07:28
Abreuvés de l'Esprit Saint, nous buvons le Christ (Saint Athanase d'Alexandrie)

Par Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Lettres à Sérapion, n°1, 19 ; PG 26, 373 ; SC 15 (trad. SC p. 115 rev.)

« Tout homme qui croit en lui...obtiendra la vie éternelle »


Hommes insensés, que ne cessez-vous vos recherches indiscrètes au sujet de la Trinité et ne vous contentez de croire qu'elle existe, puisque vous avez pour guide l'apôtre qui écrit :

-« Il faut croire que Dieu existe et qu'il assure la récompense à ceux qui le cherchent ».

Que nul ne se pose des questions superflues, mais qu'on se contente d'apprendre ce qui est contenu dans les Écritures.

L'Écriture dit que le Père est source et lumière :

-« Ils m'ont délaissé, moi la source d'eau vive » ; « Tu as abandonné la source de la sagesse », et selon Jean :« Notre Dieu est lumière ».

Or, le Fils, en relation avec la source, est appelée fleuve, car « le fleuve de Dieu, selon le psaume, est rempli d'eau ».

En relation avec la lumière, il est appelé resplendissement quand Paul dit qu'il est « le resplendissement de sa gloire et l'effigie de sa substance ».

Le Père est donc lumière, le Fils son resplendissement, et dans le Fils, c'est par l'Esprit que nous sommes illuminés :

-« Puisse Dieu vous donner, dit Paul, un Esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse vraiment connaître ; puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur ».

Mais quand nous sommes illuminés, c'est le Christ qui nous illumine en lui, car l'Écriture dit :

-« Il était la vraie lumière qui illumine tout homme venant en ce monde ».

En plus, le Père étant source et le Fils appelé fleuve, on dit que nous buvons l'Esprit :

-« Tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit ».

Mais, abreuvés de l'Esprit, nous buvons le Christ car « ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher c'était le Christ ».

Le Père étant « le seul sage », le Fils est sa sagesse, car « le Christ est la force et la sagesse de Dieu ».

Or, c'est en recevant l'Esprit de sagesse que nous possédons le Fils et acquérons la sagesse en lui.

Le Fils est la vie, il a dit : « Je suis la vie » ; mais il est dit que nous sommes vivifiés par l'Esprit, car Paul écrit :

« Celui qui a ressuscité le Christ Jésus d'entre les morts vivifiera aussi nos corps mortels par son Esprit qui habite en nous ».

Mais quand nous sommes vivifiés par l'Esprit, c'est le Christ qui est notre vie :

-« Ce n'est plus moi qui vis, mais c'est le Christ qui vit en moi ».

Quand il existe, dans la sainte Trinité, une telle correspondance et unité, qui pourrait séparer soit le Fils du Père, soit l'Esprit du Fils ou du Père ?

Le mystère de Dieu n'est pas livré à notre esprit par des discours démonstratifs, mais dans la foi et dans la prière pleine de respect.

Abreuvés de l'Esprit Saint, nous buvons le Christ (Saint Athanase d'Alexandrie)
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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 06:42
Esprit Saint et Prière (Prière de St Isaac le Syrien)

Seigneur,
quand Votre Esprit Saint
vient habiter dans un homme,
cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans
cesse.

Qu'il dorme, qu'il Veille,
dans son cœur la prière est toujours à l'œuvr
e.

Qu'il mange, qu'il boive,
qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son cœu
r.

La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue.

Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée.

Car le silence d'un homme qui est devenu libre
est en lui-même déjà prièr
e.

Ses pensées sont inspirées par Vous, mon Dieu.

Le moindre mouvement de son cœur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Vous l'Invisible.

(St Isaac le Syrien)

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 07:05
« Jean Baptiste est venu à vous..., et vous n'avez pas cru à sa parole » (Saint Pierre Chrysologue)

Par Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église. Sermon 167 ; CCL 248, 1025 ; PL 52, 636 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 35 rev.)

« Jean Baptiste est venu à vous..., et vous n'avez pas cru à sa parole » (Mt 21,32)


« Jean Baptiste proclamait : ' Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche ' » (Mt 3,1)...

Bienheureux Jean qui a voulu que la conversion précède le jugement, que les pécheurs ne soient pas jugés, mais récompensés, qui a voulu que les impies entrent dans le Royaume et non sous le châtiment...

Quand Jean a-t-il proclamé cette imminence du Royaume des cieux ?

Le monde était encore en son enfance...; mais pour nous qui proclamons aujourd'hui cette imminence, le monde est extrêmement vieux et fatigué.

Il a perdu ses forces ; il perd ses facultés ; les souffrances l'accablent...; il crie sa défaillance ; il porte tous les symptômes de sa fin...


Nous sommes à la remorque d'un monde qui s'enfuit ; nous oublions les temps à venir.

Nous sommes avides d'actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà.

Nous n'accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient...


Convertissons-nous, frères, convertissons-nous vite...

Le Seigneur, du fait qu'il tarde, qu'il attend encore, prouve son désir de nous voir revenir à lui, son désir que nous ne périssions pas.

Dans sa grande bonté il nous adresse toujours ces paroles :

-« Je ne désire pas la mort du pécheur, mais qu'il se détourne de sa voie et qu'il vive » (Ez 33,11).

Convertissons-nous, frères ; n'ayons pas peur de ce que le temps se fait court.

Son temps à lui, l'Auteur du temps, ne peut pas être rétréci.

La preuve en est ce brigand de l'Évangile qui, sur la croix et à l'heure de sa mort, a escamoté le pardon, s'est saisi de la vie et, voleur du paradis avec effraction, a réussi à pénétrer dans le Royaume (Lc 23,43).


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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:04
L'Unité de l'Eglise . "Qu'ils soient Un" (St Siméon le nouveau théologien)

Par St Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec . Ethique 1, 6-8 (trad. Prière mystique, Cerf 1979, p. 75 rev.)

« Pour qu'ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi »


Le corps de l'Église du Christ, résultat harmonieux de la réunion de ses saints depuis l'origine des temps, atteint sa constitution équilibrée et intégrale dans l'union des fils de Dieu, des premiers-nés inscrits dans les cieux (cf Lc 10,20)…

Notre Sauveur-Dieu lui-même révèle le caractère indissoluble et indivisible de l'union avec lui en disant à ses apôtres :

« Moi dans le Père et le Père en moi ; et vous en moi et moi en vous » (Jn 10,38 ; 14,20).

Et il rend cela encore plus clair en ajoutant : « Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, moi en eux et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un ».

Et de nouveau :

« Afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et que je sois moi aussi en eux »…


Quelle merveille, cette condescendance inexprimable de l'amour que Dieu nous porte, lui l'ami des hommes ! (Sg 1,6)

Ce qu'il est par nature à l'égard de son Père, il nous accorde de l'être à son égard par l'adoption et par la grâce…

La gloire donnée au Fils par le Père, le Fils nous la donne à son tour par grâce divine.

Encore mieux : de même qu'il est dans le Père et le Père en lui, de même le Fils de Dieu sera en nous et nous dans le Fils, si nous le voulons, par la grâce.

Une fois devenu semblable à nous par la chair, il nous a rendus participants de sa divinité et il nous incorpore tous à lui.

D'ailleurs la divinité à laquelle nous participons par cette communion n'est pas divisible en parties séparées ; il s'ensuit nécessairement que nous aussi, une fois que nous avons participé à elle en vérité, nous sommes inséparables de l'Esprit unique, formant un seul corps avec le Christ.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 06:38
Un autre Paraclet : PRIÈRE AU SAINT ESPRIT (Bx John Henry Newman )

Par le Bx John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, théologien Catholique-romain (Convertit de l’Anglicanisme), fondateur de l'Oratoire en Angleterre . Meditations and Devotions, ch. 14 The Paraclete, 3 (trad. Lecoffre/Brémond rev.)

« Si je ne m'en vais pas, le Paraclet, le Défenseur, ne viendra pas à vous, mais si je pars, je vous l'enverrai »


Mon Dieu, éternel Paraclet, je vous adore, Lumière et Vie.

Vous auriez pu vous contenter de m'envoyer du dehors de bonnes pensées, la grâce qui les inspire et les accomplit ; vous auriez pu me conduire ainsi dans la vie, me purifiant seulement par votre action tout intérieure au moment de mon passage dans l'autre monde.

Mais, dans votre compassion infinie, vous êtes entré dans mon âme, dès le commencement, vous en avez pris possession, vous en avez fait votre temple.

Par votre grâce, vous habitez en moi d'une manière ineffable, vous m'unissez à vous et à toute l'assemblée des anges et des saints.

Plus encore, vous êtes personnellement présent en moi, non seulement par votre grâce, mais par votre être même, comme si, tout en gardant ma personnalité, j'étais en quelque sorte absorbé en vous, dès cette vie.

Et comme vous avez pris possession de mon corps lui-même dans sa faiblesse, il est donc aussi votre temple (1Co 6,19). Vérité étonnante et redoutable ! Ô mon Dieu, je le crois, je le sais !


Puis-je pécher quand vous êtes si intimement avec moi ?

Puis-je oublier qui est avec moi, qui est en moi ?

Puis-je chasser l'hôte divin par ce qu'il abhorre plus que tout, la seule chose au monde entier qui l'offense, la seule réalité qui ne soit pas sienne ?

Mon Dieu, j'ai une double sécurité contre le péché : d'abord, la crainte d'une telle profanation, en votre présence, de tout ce que vous êtes en moi ; et ensuite, la confiance que cette présence même me gardera du mal.

Dans les épreuves et la tentation, je vous appellerai. Grâce à vous-même, je ne vous abandonnerai jamais.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 08:48
"Ne jugez pas avant le temps"/ Un Moine alcoolique...

UN MOINE…ALCOOLIQUE…

Il était une fois sur le mont Athos un moine qui vivait à Karyès.

Il buvait et s'enivrait tous les jours et était cause de scandale pour les pèlerins. Finalement, il mourut.

Cela soulagea les fidèles qui allèrent dire au staretz Païssios qu'ils étaient enchantés que cet énorme problème ait finalement été résolu.

Le Père Païssios leur répondit qu'il était au courant de la mort du moine, parce qu’il avoir vu un bataillon entier d'anges venus recueillir son âme.

Les pèlerins, surpris, protestèrent et se mirent à expliquer au staretz de qui exactement ils parlaient, pensant qu’il n'avait pas compris.

Le staretz Païssios leur expliqua :

-« Ce moine est né en Asie Mineure, peu de temps avant que les Turcs fassent la razzia de tous les garçons.

Pour éviter qu'ils le leur prennent, ses parents l'emmenaient avec eux à la moisson, et pour qu'il ne pleure pas, ils mettaient du raki dans son lait afin de le faire dormir.

Par conséquent, il a grandi alcoolique.

Plus tard, il trouva un staretz et lui expliqua comment il était devenu alcoolique.

Le staretz lui dit de faire des métanies [prosternations] et des prières tous les soirs et de prier la Toute Sainte de l'aider à réduire d'une unité les verres qu'il buvait.

Après une année, il réussit à force de la lutte et de pénitence à réduire les 20 verres qu'il buvait à seulement 19.

La lutte a continué au fil des ans et il est descendu 2 ou 3 verres, qui le rendaient encore ivre.

Le monde a vu pendant des années un moine alcoolique qui a scandalisé les pèlerins, mais Dieu a vu un combattant qui a mené une longue lutte afin de réduire sa passion. »

Sans savoir comment chacun essaie de faire ce qu'il veut faire, de quel droit de jugeons-nous son effort?

Source : http://orthodoxologie.blogspot.fr/

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 06:29
Trouver en Christ la paix (Hymne liturgique Assyro-Chaldéen)

Liturgie Assyro-Chaldéenne
Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens)

« Pour que vous trouviez en moi la paix »


Seigneur, ta miséricorde est éternelle.

Ô Christ, toi qui es toute miséricorde, donne-nous ta grâce ; étends ta main et viens en aide à tous ceux qui sont tentés, toi qui es bon.

Aie pitié de tous tes enfants et viens à leur secours ; donne-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de ta protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin.


Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, toi qui as apaisé la mer d'un mot, apaise aussi dans ta miséricorde les troubles du monde, soutiens l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes.


Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.

Seigneur, que ta main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme ta promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20).

Sois notre secours comme tu as été le leur et, par ta grâce, sauve-nous de tout mal ; donne-nous la sécurité et la paix, afin que nous te rendions grâces et adorions ton Saint Nom en tout temps.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 06:28
En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire (St Silouane)

Par Saint Silouane (1866-1938.
Sophrony, Starets Silouane, p. 445

« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire »


Les apôtres virent le Seigneur dans sa gloire lorsqu'il fut transfiguré sur le Mont Thabor ; mais, plus tard, à l'heure de sa passion, avec crainte ils prirent la fuite. Telle est la fragilité de l'homme.

En vérité, nous sommes bien de cette terre ; même plus : de cette terre pécheresse.

C'est pourquoi le Seigneur a dit :

« Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Et il en est ainsi.

Mais si la grâce vit en nous, alors nous sommes vraiment humbles et notre intelligence est plus vive ; nous sommes obéissants, doux, agréables à Dieu et aux hommes.

Si nous perdons la grâce, nous nous desséchons comme un sarment retranché de la vigne.

Si quelqu'un n'aime pas son frère pour lequel le Seigneur est mort au milieu de grandes souffrances, c'est qu'il s'est retranché de la Vigne.

Mais celui qui lutte avec le péché sera porté par le Seigneur, comme le cep porte le sarment.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:12
« L'Esprit de vérité recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître » (Bx John Henry Newman)

Par le Bx John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, théologien anglican convertit au christianisme Catholique-romain, fondateur de l'Oratoire en Angleterre. Sermon « Christ Manifested in Remembrance », PPS t. 4, n°17




« L'Esprit de vérité recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître »




Au moment de quitter ses apôtres, comme ils étaient peinés, notre Seigneur les a consolés par la promesse d'un autre guide et enseignant, en qui ils pourraient mettre leur confiance et qui serait encore plus pour eux que ce qu'il avait été lui-même...
Mais ce nouveau Consolateur miséricordieux, tout en apportant une plus grande grâce, ne pouvait pas cacher ou obscurcir ce qui avait précédé...
Et en se manifestant, comment pourrait-il faire autre chose que manifester le Fils, lui qui ne fait qu'un avec le Fils, lui l'Esprit qui procède du Fils ?
Comment aurait-il pu ne pas jeter une lumière nouvelle sur la compassion et les perfections de celui dont la mort en croix ouvrait à l'Esprit Saint un accès miséricordieux au cœur de l'homme ?...




Le Christ a dit explicitement à ses apôtres :
« Il me glorifiera »...
Comment l'Esprit rend-il gloire au Fils de Dieu ?
Il révèle que celui qui se donnait pour le Fils de l'homme était le Fils unique du Père (Jn 1,18)...
Notre Sauveur avait bien déclaré qu'il était le Fils de Dieu..., il avait dit tout ce qu'il faut nous dire, mais ses apôtres ne l'avaient pas compris.
Même en confessant leur foi avec conviction sous l'action secrète de la grâce de Dieu, ils ne comprenaient pas encore tout ce qu'ils affirmaient...




Les paroles de notre Sauveur demeurent mais attendent quelque temps leur éclaircissement ; c'est bien ce qu'il réservait pour l'heure de la venue de celui qu'il devait envoyer.
C'est l'Esprit qui mettrait en pleine lumière sa personne et ses paroles...
Apparemment, ce n'est qu'après sa résurrection et surtout après son ascension, lorsque l'Esprit Saint est descendu, que les apôtres ont compris qui avait été avec eux.
+++

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