Heureuse Journée du Dimanche des Hosanna !, Heureuse entrée en Semaine Sainte, Heureuse montée vers Pâques !
Comme tous les ans, Retraite de Semaine Sainte des Rameaux (25 Mars) au Dimanche de Pâques (1er Avril).
*Le Jeudi Saint (29 Mars), je serai à Nantespendant que Abouna Isaac et Syméon assumerons la desserte au Monastère.
-A Nantes,Messe à 18h.
(Les fidèles qui désireraient venir au Monastère pour les Vendredis, Samedi Saints et le Dimanche de Pâques peuvent s'organiser entre eux sur Nantes ou venir avec moi en s'inscrivant s'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) ou par courriel:asstradsyrfr@laposte.net)
------- This Sunday March 25th is Hosanna Sunday (had'bshabo d'Oosha`né) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church .
On the Sunday before Easter (Qymtho), the Church commemorates the triumphant entry of Christ into Jerusalem riding on a colt. The service commences with a procession in the church with the clergy, dressed in their vestments, carrying olive & palm branches, this is followed by the blessing of the palm leaves & finally blessing of the Holy Sanctuary.
Blessed is the one who comes in the name of the Lord! Brikh detho bashme dMoryo!
The Holy Bible Readings from the Church Lectionary:
Evening: St. Luke 19:28-40
Midnight: Matthew 21:1-22
Morning: St. Mark 11:1-26
Before Holy Qurbono: Genesis 49:8-15 Leviticus 23:33-39 Job 26:1-14 II Samuel 6:1-7 Judges 9:7-15 Proverbs 1:20-33 16:13-25 Joel 3:16-21 Daniel 3:7-11 Micah 4:1-5 I Kings 8:1-6 Zephaniah 3:9 -20 Jeremiah 30:18-22 Hosea 8:14-9:7 Isaiah 52:7-12
Holy Qurbono: I John 2:7-17 Romans 11:13-24 St. John 12:12-19
For Procession (at the Western Entrance): St. Luke 19:28-40
For the Blessing of the Palm leaves: Genesis 49:8-12 Zechariah 9:9-12 Isaiah 51:9-11 I John 2:7-15 Romans 11:13-24 St. Mark
Tone of the Day: 7 _____ Prière pour le dimanche des Rameaux :
Prendre un rameau est une invitation adressée au Christ : « viens, Tu peux franchir les portes de la ville. Ce que Tu dis et ce que Tu fais, je le mets dans ma vie, car je crois que Tu es Dieu venu m’inviter à être heureux. »
Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à la suite de Jésus… C’est une démarche libre. c’est un geste de croyant. Un choix.
Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et le garder bien en vue à la maison, c’est décider d’ouvrir la porte à l’Evangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets à l’égard de nos frères. Chaque jour.
(Charles Singer)
Omnes : Glória, laus… Gloire, louange… Chorus : Hi tibi passúro solvébant múnia laudis : Nos tibi regnánti pángimus ecce melos. Avant votre Passion ce peuple vous paya son tribut de louange : nous, nous vous adressons ces hymnes à vous qui régnez dans les cieux. Omnes : Glória, laus… Gloire, louange… Chorus : Hi placuére tibi, pláceat devótio nostra : Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent. Leurs vœux furent agréés ; que notre dévotion le soit aussi, Roi de bonté. Roi de clémence, à qui tout ce qui est bon plaît toujours. Omnes : Glória, laus… Gloire, louange…
PROCHAIN STAGE
D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 6 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
UN EXEMPLE CHRISTIQUE EST OFFERT A LA FRANCE EN CE DÉBUT DE SEMAINE SAINTE
Le visage d’Arnaud Beltrame nous est devenu familier depuis que ce lieutenant-colonel de gendarmerie de 44 ans a proposé de se substituer aux otages retenus dans le Super U de Trèbes par le terroriste Radouane Lakdim, vendredi 23 mars 2018. Essuyant le tir de 4 balles de l’assaillant, le « Héros de Trèbes » est resté entre la vie et la mort durant de longues heures. Il est malheureusement décédé à l’hôpital dans la nuit qui a suivi l’attaque.
Les hommages se multiplient décrivant un homme sain, sportif, calme et discret. Arnaud Beltrame était aussi un catholique fervent, converti à l’âge de 33 ans, devenu proche du père Jean-Baptiste, moine à l’abbaye de Lagrasse, où il participait régulièrement aux messes, aux offices et aux enseignements. Dans une émouvante publication sur Facebook, le père Jean-Baptiste a rendu hommage à celui qui était devenu un ami. Il y évoque leur rencontre, la préparation de la cérémonie religieuse de son mariage avec Marielle qui était prévue pour le 9 juin prochain, et y dresse le portrait d’un chrétien qui, au moment de se livrer « à la place d’otages, est probablement animé avec passion de son héroïsme d’officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger ». Pour l’homme d’Église, la foi d’Arnaud a également été déterminante lors de son sacrifice. Il savait « le risque inouï » qu’il prenait.
« Je crois que seule une foi chrétienne animée par la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain. »
LA TOUTE SAINTE
par Vladimir Lossky
La Grande Panaghia (Russie, vers 1224)
LA THÉOTOKOS
L’Église orthodoxe n’a pas fait de la mariologie un thème dogmatique indépendant : elle reste inhérente à l’ensemble de l’enseignement chrétien, comme un leitmotiv anthropologique. Fondé sur la christologie, le dogme de la Mère de Dieu reçoit un fort accent pneumatologique et, par la double économie du Fils et de l’Esprit Saint, se trouve indissolublement lié à la réalité ecclésiologique.
À vrai dire, s’il fallait parler de la Mère de Dieu en se fondant exclusivement sur les données dogmatiques au sens le plus strict de ce mot, c’est-à-dire sur les définitions des conciles, nous ne trouverions, tout compte fait, que le nom de Théotokos, par lequel l’Église a confirmé solennellement la maternité divine de la Vierge (le terme de " Toujours-Vierge " (aei parthenos), que l’on trouve dans les actes conciliaires à partir du Ve Concile, n’a’ pas été spécialement explicité par les Conciles qui l’ont utilisé).
Le thème dogmatique de la Théotokos, affirmé contre les nestoriens, est avant tout christologique : ce qu’on défend ici contre ceux qui nient la maternité divine est l’unité hypostatique du Fils de Dieu devenu Fils de l’Homme. C’est donc la christologie qui est visée directement. Mais en même temps, indirectement, la dévotion de l’Église envers celle qui enfanta Dieu selon la chair trouve une confirmation dogmatique, de sorte que tous ceux qui s’élèvent contre l’épithète de Théotokos, tous ceux qui refusent à Marie cette qualité que lui prête la piété, ne sont pas de vrais chrétiens, car ils s’opposent par là au dogme de l’Incarnation du Verbe. Ceci devrait montrer le lien étroit qui unit le dogme et le culte, inséparables dans la conscience de l’Église.
Pourtant, nous connaissons des cas où les chrétiens, tout en reconnaissant la maternité divine de la Vierge pour des raisons purement christologiques, s’abstiennent, pour les mêmes raisons, de toute dévotion particulière à la Mère de Dieu, ne voulant connaître d’autre Médiateur entre Dieu et les Hommes que le Dieu-Homme, Jésus Christ. Cette constatation est suffisante pour nous mettre en présence d’un fait indéniable : le dogme christologique de la Théotokos, pris in abstracto, en dehors du lien vivant avec la dévotion que l’Église a voué à la Mère de Dieu, ne saurait suffire pour justifier la place unique – au-dessus de tout autre être créé – réservée à la Reine du Ciel, à laquelle la liturgie orthodoxe prête " la gloire qui convient à Dieu " (theopretis doxa). Donc il est impossible de séparer les données strictement dogmatiques et celles de la dévotion dans un exposé théologique sur la Mère de Dieu. Ici le dogme devra éclaircir la vie, en la mettant en rapport avec les vérités fondamentales de notre foi, tandis qu’elle alimentera le dogme par l’expérience vivante de l’Église.
Nous faisons la même constatation en nous reportant aux données scripturaires. Si nous voulions considérer les témoignages des Écritures en faisant abstraction de la dévotion de l’Église envers la Mère de Dieu, nous serions réduits à quelques passages du Nouveau Testament relatifs à Marie, la Mère de Jésus, avec une seule référence directe à l’Ancien Testament, la prophétie d’Isaïe sur la naissance virginale du Messie. Par contre, si nous considérons les Écritures à travers cette dévotion ou, pour dire enfin le mot exact, dans la Tradition de l’Église, les livres sacrés de l’Ancien et du Nouveau Testament nous fourniront des textes innombrables que l’Église utilise pour glorifier la Mère de Dieu.
Quelques passages des Évangiles, considérés avec les yeux de l’extérieur, en dehors de la Tradition de l’Église, semblent contredire d’une manière flagrante cette glorification extrême, cette vénération qui n’a pas de limites. Citons deux exemples. Le Christ en rendant témoignage à saint Jean-Baptiste, l’appelle le plus grand de ceux qui sont nés de femmes (Mt 11, 11 ; Lc, 7, 28). C’est donc à lui, et non à Marie, que conviendrait la première place parmi les êtres humains. En effet, nous trouvons le Baptiste avec la Mère de Dieu, aux côtés du Seigneur, sur les icônes byzantines de la déisis. Cependant, il faut remarquer que jamais l’Église n’a exalté saint Jean le Précurseur au-dessus des séraphins, ni placé son icône au même rang que celle du Christ, des deux côtés de l’autel, comme elle fait pour l’icône de la Mère de Dieu.
Un autre passage de l’Évangile nous montre le Christ s’opposant publiquement à la glorification de sa Mère. En effet, à l’exclamation d’une femme dans la foule : Heureux le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité ! il répond : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent (Lc 11, 27-28). Cependant, c’est justement ce passage de saint Luc, qui semble rabaisser le fait de la maternité divine de la Vierge devant la qualité de ceux qui reçoivent et gardent la Révélation, c’est ce texte de l’Évangile qui est lu solennellement lors des fêtes de la Mère de Dieu, comme si, sous une forme apparemment négative, il renfermait une glorification d’autant plus grande.
LA MÈRE DE DIEU ET LA TRADITION
Nous nous trouvons de nouveau devant l’impossibilité de séparer le dogme et la vie de l’Église, l’Ecriture et la Tradition. Le dogme christologique nous oblige à reconnaître la maternité divine de la Vierge. Le témoignage scripturaire nous apprend que la gloire de la Mère de Dieu ne réside pas uniquement dans une maternité corporelle, dans le fait d’avoir enfanté et nourri le Verbe incarné. Enfin, la Tradition de l’Église – mémoire sacrée de ceux " qui entendent et gardent " les paroles de la Révélation – donne à l’Église cette assurance avec laquelle elle exalte la Mère de Dieu, en lui prêtant une gloire illimitée.
En dehors de la Tradition de l’Église, la théologie restera muette à ce sujet et ne saura justifier cette gloire étonnante. C’est pourquoi les communautés chrétiennes qui rejettent toute notion de la Tradition resteront aussi étrangères au culte de la Mère de Dieu.
Le lien étroit qui unit tout ce qui concerne la Mère de Dieu à la Tradition n’est pas dû uniquement au fait que des événements de sa vie terrestre – tels que sa Nativité, sa Présentation au temple et son Assomption, fêtées par l’Église –, ne sont pas mentionnées dans les Écritures. Si l’Évangile fait silence sur ces faits, dont l’amplification poétique est due à des sources apocryphes parfois assez tardives, le thème fondamental qu’ils signalent appartient au mystère de notre foi et reste inaliénable pour la conscience de l’Église. En effet, la notion de Tradition est plus riche qu’on ne le pense habituellement. La Tradition ne consiste pas seulement dans la transmission orale de faits susceptibles de compléter la narration des Écritures. Elle est le complément des Écritures et, avant tout, l’accomplissement de l’Ancien Testament dans le Nouveau, dont l’Église se rend consciente. C’est elle qui confère la compréhension du sens de la Vérité révélée (Lc 24-25), non seulement ce qu’il faut recevoir, mais aussi et surtout comment il faut recevoir et garder ce qu’on entend. Dans ce sens général, la Tradition implique une opération incessante de l’Esprit Saint qui ne peut avoir son plein épanouissement et porter ses fruits que dans l’Église, après la Pentecôte. Ce n’est que dans l’Église que nous nous trouvons aptes à découvrir la connexion intime des textes sacrés qui fait des Écritures – de l’Ancien et du Nouveau Testament – le corps unique et vivant de la Vérité, où le Christ est présent dans chaque parole. Ce n’est que dans l’Église que la semence de la parole ne reste pas stérile, mais porte son fruit, et cette fructification de la Vérité, aussi bien que la faculté de la faire fructifier, s’appelle Tradition. La dévotion illimitée de l’Église envers la Mère de Dieu qui, aux yeux de l’extérieur, peut paraître en contradiction avec les données scripturaires, s’est épanouie dans la Tradition de l’Église ; c’est le fruit le plus précieux de la Tradition.
Ce n’est pas seulement le fruit, c’est aussi le germe et la tige de la Tradition. En effet, on peut découvrir un rapport concret entre la personne de la Mère de Dieu et ce que nous appelons la Tradition de l’Église. Tâchons, en établissant ce rapport, d’entrevoir la gloire de la Mère de Dieu sous le silence apparent des Écritures. C’est l’examen des textes, dans leur connexion interne, qui nous guidera dans ce sens.
LA MÈRE DE DIEU DANS L’ÉCRITURE
Saint Luc, dans un passage parallèle à celui que nous avons cité, nous montre le Christ renonçant à voir sa Mère et ses frères, en déclarant : Ma Mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’accomplissent (Lc 8, 19-21). Le contexte de ces paroles est évident : d’après saint Luc, au moment où la Mère de Dieu voulait voir son Fils, il venait d’exposer la parabole du Semeur (chez saint Mathieu (13, 23) et saint Marc (4, 1-20), la parabole du Semeur suit immédiatement l’épisode avec la Mère et les frères du Seigneur. Le lien aussi est évident) : La semence tombée sur la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la gardent dans un cœur bon et pur et portent leur fruit en silence. Que celui qui a les oreilles pour entendre, entende (Lc 8, 15). Et plus loin : Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez, car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il croit avoir (18). Or, c’est justement cette faculté d’entendre et de garder dans un coeur pur et bon les paroles concernant le Christ, faculté que par ailleurs (Lc 11, 28) le Christ avait exalté au-dessus du fait de la maternité corporelle, qui n’est attribuée par l’Évangile à personne d’autre qu’à la Mère du Seigneur. Saint Luc le note avec une sorte d’insistance, à deux reprises, dans le récit de l’enfance du Christ : Et Marie conservait toutes ces paroles, en les rassemblant dans son coeur (2, 19 et 51). Celle qui enfanta Dieu selon la chair gardait dans sa mémoire tous les témoignages sur la divinité de son Fils. On pourrait dire que nous avons là déjà une expression personnifiée de la tradition de l’Église, avant l’Église, si saint Luc n’avait pas spécifié que Marie et Joseph n’ont pas compris les paroles de l’Enfant qui devait être dans ce qui appartenait à son Père (2, 49-50). Donc les paroles que la Mère de Dieu gardait fidèlement dans son cœur n’ont pas encore été pleinement actualisées dans sa conscience.
Avant la consommation de l’œuvre du Christ, avant la Pentecôte, avant l’Église, même celle sur laquelle l’Esprit Saint est descendu pour la rendre apte à servir à l’Incarnation du Verbe, n’a pas encore atteint la plénitude que sa personne était appelée à réaliser. Néanmoins, le rapprochement est déjà possible entre la Mère de Dieu gardant et rassemblant les paroles prophétiques et l’Église, gardienne de la Tradition. C’est le germe de la même réalité. Seule l’Église, complément de l’humanité du Christ, pourra garder la plénitude de la Révélation qui, si elle avait été consignée par écrit, ne saurait être contenue par l’univers entier (cf. Jn 21, 25).
Seule la Mère de Dieu, celle qui fut élue pour porter Dieu dans son sein, pourra réaliser pleinement dans sa conscience tout ce que comportait le fait de l’Incarnation du Verbe, qui fut aussi le fait de sa maternité divine. Les paroles du Christ qui semblent si dures pour sa Mère, exaltent cette qualité qu’elle a en commun avec les fils de l’Église. Mais tandis que ces derniers, en gardant la Tradition, ne pourront se rendre conscients de la Vérité et la faire fructifier que dans une mesure plus ou moins grande, la Mère de Dieu, en vertu du rapport unique dans lequel sa personne se trouve vis-à-vis de Dieu qu’elle peut appeler son Fils, pourra s’élever dès ici-bas jusqu’à la conscience totale de tout ce que l’Esprit Saint communique à l’Église, réalisant dans sa personne cette plénitude. Or, cette conscience plénière de la Divinité, cette acquisition de la plénitude de la grâce, propre au siècle futur, ne peut avoir lieu que dans un être déifié. Ceci nous pose devant une nouvelle question, à laquelle nous tâcherons de répondre pour mieux comprendre le caractère particulier de la dévotion de l’Église orthodoxe à la Souveraine des Cieux.
Le Christ, en rendant témoignage à saint Jean Baptiste, l’appelle le plus grand parmi ceux qui sont nés de femmes (Mt 11, 11 ; Lc, 7, 28) ; mais il ajoute : Le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui. Ici la sainteté de l’Ancien Testament est comparée à celle qui pourra se réaliser après l’accomplissement de l’œuvre rédemptrice du Christ, lorsque " la promesse du Père " (Ac 1, 4) – la descente de l’Esprit Saint, comblera l’Église de la plénitude de la grâce déifiante. Saint Jean, " plus qu’un prophète ", car il baptisa le Seigneur et vit le ciel ouvert et l’Esprit Saint descendant sur le Fils de l’Homme sous la forme d’une colombe, est mort sans avoir reçu la promesse, comme tous ceux, qui reçurent un bon témoignage dans la foi, dont l’univers entier n’était pas digne mais qui, selon le plan divin, ne pourront parvenir à leur perfection finale sans nous (Hé, 11, 38-40), c’est-à-dire sans l’Église du Christ. Ce n’est que par l’Église que la sainteté de l’Ancien Testament pourra recevoir son accomplissement dans le siècle futur, cette perfection qui demeurait fermée, inaccessible pour l’humanité avant le Christ.
Incontestablement, celle qui fut élue pour être la Mère de Dieu a représenté le sommet de la sainteté de l’Ancien Testament. Si saint Jean Baptiste fut appelé le plus grand avant le Christ, c’est que la grandeur de la Toute Sainte appartenait, non seulement à l’Ancien Testament, où elle demeurait cachée, non apparente, mais aussi à l’Église, où elle se réalisa dans sa plénitude et se manifesta pour être glorifiée par toutes les générations (Lc 1, 48). La personne de saint Jean reste dans l’Ancien Testament, celle de la Très Sainte Vierge passe de l’Ancien au Nouveau et cette transition, dans la personne de la Mère de Dieu, nous fait comprendre combien l’un est " l’accomplissement " de l’autre.
L’Ancien Testament n’est pas uniquement une série de préfigurations du Christ, qui deviennent déchiffrables après la Bonne Nouvelle. Il est, avant tout, l’histoire de la préparation de l’humanité à la venue du Christ, où la liberté humaine se trouve constamment mise à l’épreuve par la volonté de Dieu.
L’obéissance de Noé, le sacrifice d’Abraham, l’exode du peuple de Dieu conduit par Moïse à travers le désert, la Loi, les prophètes, une suite d’élections divines, où les êtres humains tantôt restent fidèles à la promesse, tantôt défaillent et subissent des châtiments (captivité, destruction du premier temple), toute la tradition sacrée des Juifs est l’histoire d’un acheminement lent et laborieux de l’humanité déchue vers la " plénitude des temps ", lorsque l’ange sera envoyé pour annoncer à la Vierge élue l’Incarnation de Dieu et recueillir de ses lèvres l’assentiment humain pour que le divin plan du salut s’accomplisse. Aussi, selon la parole de saint Jean Damascène, le " nom de la Mère de Dieu contient toute l’histoire de l’économie divine dans ce monde " (De fide ort. III).
Cette économie divine préparant les conditions humaines pour l’Incarnation du Fils de Dieu n’est pas unilatérale : ce n’est pas une volonté divine faisant table rase de l’histoire de l’humanité. Dans son économie salutaire, la Sagesse de Dieu se conforme aux fluctuations des volontés humaines, aux réponse-, humaines à l’appel divin. C’est ainsi qu’elle édifie à travers les générations des justes de l’Ancien Testament sa maison, la nature très pure de la Sainte Vierge, par laquelle le Verbe de Dieu deviendra connaturel à nous. La réponse de Marie à l’annonce faite par l’archange : Voici la servante de Dieu, qu’il me soit fait selon ta parole (Lc 1, 38), résout la tragédie de l’humanité déchue. Tout ce que Dieu exigeait de la liberté humaine après la chute est accompli. À présent l’oeuvre de la Rédemption que le Verbe incarné seul pourra effectuer, peut avoir lieu. Nicolas Cabasilas disait dans son homélie sur l’Annonciation : " L’Incarnation fut non seulement l’oeuvre du Père, de sa Vertu et de son Esprit, mais aussi l’oeuvre de la volonté et de la foi de la Vierge. Sans le consentement de l’Immaculée, sans le concours de la foi, ce dessein était aussi irréalisable que sans l’intervention des trois Personnes divines elles-mêmes. Ce n’est qu’après l’avoir instruite et persuadée, que Dieu la prend pour Mère et lui emprunte la chair qu’elle veut bien lui prêter. De même qu’il s’incarnait volontairement, de même voulait-il que sa Mère l’enfantât librement, et de son plein gré " (éd. Jugie, Patr. orient. XIX, 2).
LES DEUX VIERGES
À partir de saint Justin et de saint Irénée, les Pères ont souvent opposé les " deux Vierges " – Ève et Marie. Par la désobéissance de la première la mort est entrée dans l’humanité, par l’obéissance de l’" Ève seconde ", l’Auteur de la vie se fit homme et entra dans la descendance d’Adam. Mais entre les deux il y a toute l’histoire de l’Ancien Testament, le passé dont on ne peut séparer celle qui est devenue la Mère de Dieu. Si elle fut élue pour accomplir ce rôle unique dans l’oeuvre de l’Incarnation, cette élection suit, tout en la terminant, toutes celles des élus qui l’ont préparée. Ce n’est pas en vain que l’Église orthodoxe, dans ses textes liturgiques, appelle David " l’ancêtre de Dieu " et parle en mêmes termes de Joachim et Anne : " saints et justes ancêtres de Dieu ". Le dogme catholique romain sur l’Immaculée Conception semble briser cette succession ininterrompue de la sainteté de l’Ancien Testament, sainteté qui trouve son accomplissement au moment de l’Annonciation, lorsque l’Esprit Saint descendu sur la Vierge la rendit apte à recevoir dans son sein le Verbe du Père. L’Église orthodoxe n’admet pas cette exclusion de la Sainte Vierge du reste de l’humanité déchue, ce " privilège " faisant d’elle un être racheté avant l’oeuvre rédemptrice, en vue du mérite futur de son Fils. Ce n’est pas en vertu d’un privilège qu’elle aurait reçu au moment de sa conception par ses parents que nous vénérons la Mère de Dieu au-dessus de toute créature. Elle était sainte et pure de tout péché dès le sein de sa mère, – et cependant cette sainteté ne la plaçait pas encore en dehors du reste de l’humanité d’avant le Christ. Elle n’était pas, au moment de l’Annonciation, dans un état analogue à celui d’Ève avant le péché. La première Ève qui devint " la mère des vivants ", prêta l’oreille aux paroles du séducteur dans l’état paradisiaque, celui de l’humanité innocente. La deuxième Ève, élue pour devenir la Mère de Dieu, entendit la parole angélique dans l’état de l’humanité déchue. C’est pourquoi cette élection unique ne la sépara pas du reste de l’humanité, de tous ses ancêtres et frères humains, saints ou pécheurs, dont elle a représenté ce qu’ils avaient de meilleur.
Comme les autres hommes, comme saint Jean Baptiste, dont l’Église fête également la conception et la nativité, – la Sainte Vierge est née sous la loi du péché originel, portant avec tous la même responsabilité commune de la chute. Mais le péché n’a jamais pu s’actualiser dans sa personne ; l’hérédité peccamineuse de la chute n’avait pas d’emprise sur sa volonté droite. Elle représente le comble de la sainteté qui ait jamais pu être atteinte avant le Christ, dans les conditions de l’Ancien Testament, par quelqu’un de la descendance d’Adam. Elle a été sans péché sous la domination universelle du péché, pure de toute séduction dans l’humanité asservie au prince de ce monde. Non pas placée au-dessus de l’histoire humaine, pour servir au dessein particulier de Dieu, mais réalisant sa vocation unique dans l’enchaînement de l’histoire, dans la destinée commune des hommes attendant leur salut.
Et pourtant, si dans la personne de la Mère de Dieu nous voyons le sommet de la sainteté de l’Ancien Testament, ce n’est pas encore la limite de sa sainteté à elle, car elle dépassera également les sommets les plus hauts de l’Alliance Nouvelle, en réalisant la sainteté la plus grande à laquelle l’Église peut atteindre.
La première Ève fut prise d’Adam : c’est une personne qui, au moment de sa création par Dieu, emprunte la nature d’Adam, pour lui servir de complément. Nous trouvons un rapport inverse dans le cas de la Nouvelle Ève : c’est par elle que le Fils de Dieu devient " le Dernier Adam ", en lui empruntant la nature humaine. Adam fut avant Ève, le Dernier Adam après la Nouvelle Ève. Cependant, on ne peut pas dire que l’humanité assumée par le Christ dans le sein de la Sainte Vierge soit un complément de l’humanité de sa Mère. En effet, c’est l’humanité d’une Personne divine, de l’Homme céleste (1 Co 15, 47-48). Celle de la Mère de Dieu appartient à une personne créée qui est issue de l’" homme terrestre ". Ce n’est pas la Mère de Dieu, c’est son Fils qui est le Chef de l’humanité nouvelle, Chef de l’Église qui est son corps (Ép 1, 22-23) – complément de son humanité. Donc, c’est par son Fils, dans son Église que la Mère de Dieu pourra atteindre la perfection réservée à ceux qui doivent porter l’image de l’homme céleste (1 Co, 15, 49).
LA MÈRE DE DIEU ET L’ÉGLISE
Nous avons fait déjà un rapprochement entre la personne de la Mère de Dieu et l’Église, en parlant de la Tradition qu’elle personnifiait, pour ainsi dire, avant 1’Église. Celle qui enfanta Dieu selon la chair gardait aussi dans son cœur toutes les paroles révélant la divinité de son Fils. C’est un témoignage sur la vie spirituelle de la Mère de Dieu. Saint Luc nous la montre non seulement comme un instrument ayant volontairement servi à l’Incarnation, mais comme une personne qui tend à parachever dans sa conscience le fait de sa maternité divine. Après avoir prêté sa nature humaine au Fils de Dieu, elle cherche à recevoir par lui ce qu’elle ne possède pas encore en commun avec lui – la participation à la Divinité. C’est dans son Fils que la Divinité habite corporellement (Col 2, 9). Le lien naturel qui la lie au Dieu-Homme n’a pas encore conféré à la personne de la Mère de Dieu l’état d’une créature déifiée, malgré la descente de l’Esprit Saint au jour de l’Annonciation qui la rendit apte à accomplir son rôle unique. Dans ce sens, la Mère de Dieu, avant l’Église, avant la Pentecôte, se rattache encore à l’humanité de l’Ancien Testament, à ceux qui attendent la promesse du Père, le baptême de l’Esprit Saint (Ac 1, 4-5).
La Tradition nous montre la Mère de Dieu au milieu des disciples le jour de la Pentecôte, recevant avec eux l’Esprit Saint communiqué à chacun dans une langue de feu. Ceci s’accorde avec les témoignages des Actes : les Apôtres, après l’Ascension, restaient unanimement en prière avec quelques femmes et Marie, Mère de Jésus, et ses frères (1, 14). Ils étaient tous unanimement ensemble au jour de la Pentecôte (2, 1). Avec l’Église, la Mère de Dieu a reçu la dernière condition qui lui manquait pour pouvoir croître en l’homme parfait, en la mesure de la pleine stature du Christ (Ép 4, 13). Celle qui, par l’Esprit Saint, reçut dans ses entrailles la Personne divine du Fils, reçoit à présent l’Esprit Saint envoyé par le Fils.
VOCATION ET SANCTIFICATION
On peut comparer, dans un certain sens, ces deux descentes de l’Esprit Saint sur la Sainte Vierge avec les deux communications de l’Esprit aux apôtres : au soir de la Résurrection et au jour de la Pentecôte. La première leur conféra le pouvoir de lier et de délier, une fonction indépendante de leurs qualités subjectives, due uniquement à une détermination divine qui les établit pour remplir ce rôle dans l’Église. La seconde donna à chacun d’entre eux la possibilité de réaliser sa sainteté personnelle, ce qui dépendra toujours des conditions subjectives. Pourtant, les deux communications de l’Esprit Saint – fonctionnelle et personnelle, se complètent mutuellement, comme on peut le voir dans le cas des apôtres et de leurs successeurs : on ne peut bien remplir sa fonction dans l’Église, si l’on ne s’efforce pas d’acquérir la sainteté ; et, d’autre part, il est difficile d’atteindre la sainteté en négligeant la fonction dans laquelle on a été établi par Dieu. Les deux doivent coïncider de plus en plus au cours de la vie : la fonction devient, normalement, une voie sur laquelle on acquiert la sainteté personnelle, en s’oubliant soi-même.
On peut voir quelque chose d’analogue dans le cas, par ailleurs unique, de la Mère de Dieu : la fonction objective de la maternité divine, dans laquelle elle fut établie le jour de l’Annonciation, sera aussi la voie subjective de sa sanctification. Elle réalisera dans sa conscience et dans toute sa vie personnelle le fait d’avoir porté dans son sein et nourri Dieu le Fils. C’est ici que les paroles du Christ qui semblaient rabaisser sa Mère devant l’Église (Lc 11, 28) reçoivent leur sens de louange suprême : bienheureuse celle qui non seulement fut la Mère de Dieu, mais réalisa aussi dans sa personne le degré de sainteté correspondant à cette fonction unique. La personne de la Mère de Dieu est exaltée plus que sa fonction, la consommation de sa sainteté plus que ses débuts.
La fonction de maternité divine est déjà remplie dans le passé, mais la Sainte Vierge, demeurant sur terre après l’Ascension de son Fils, ne reste pas moins la Mère de celui qui, avec son humanité glorieuse, empruntée à la Vierge, siège à la droite du Père, au-dessus de toute principauté, puissance, vertu et domination, au-dessus de tout nom qui peut être nommé non seulement dans ce siècle, mais aussi dans le siècle futur (Ép 1, 21). Quel est le degré de sainteté réalisable ici-bas qui pourra correspondre à ce rapport unique de la Mère de Dieu à son Fils, Chef de l’Église, résidant dans les cieux ? Seule la sainteté totale de l’Église, complément de l’humanité glorieuse du Christ, contenant la plénitude de la grâce déifiante que l’Esprit Saint ne cesse de lui communiquer depuis la Pentecôte. Si les membres de l’Église peuvent devenir des familiers du Christ, ses mère, frères et sœurs (Mt 12, 50), selon le degré de leur vocation accomplie, seule la Mère de Dieu par laquelle le verbe se fit chair, pourra recevoir la plénitude de la grâce, atteindre une gloire sans limites, réaliser dans sa personne toute la sainteté que l’Église peut avoir.
LA MÈRE DE DIEU ET L’ESCHATON
Le Fils de Dieu est descendu des cieux et se fit homme par la Vierge, pour que les hommes puissent s’élever vers la déification par la grâce du Saint Esprit. " Posséder par la grâce ce que Dieu a par nature " – c’est la vocation suprême des êtres créés, la fin dernière à laquelle les fils de l’Église aspirent ici-bas, dans le devenir historique de l’Église. Ce devenir est déjà consommé dans la Personne divine du Christ, Chef de l’Église ressuscité et monté au ciel. Si la Mère de Dieu a pu vraiment réaliser dans sa personne humaine et créée la sainteté qui correspondait à son rôle unique, elle ne pouvait pas ne pas atteindre ici-bas, par la grâce, tout ce que son Fils possédait en vertu de sa nature divine. Mais s’il en est ainsi, le devenir historique de l’Église et du monde est déjà consommé non seulement dans la Personne incréée du Fils de Dieu, mais aussi dans la personne créée de sa Mère. C’est pourquoi saint Grégoire Palamas appelle la Mère de Dieu " la limite du créé et de l’incréé ". À côté d’une hypostase divine incarnée, il y a une hypostase humaine déifiée.
Nous avons dit plus haut que dans la personne de la Mère de Dieu on pouvait voir la transition de la sainteté la plus grande de l’Ancien Testament vers celle de l’Église. Mais si la Toute-Sainte a consommé la sainteté de l’Église, toute sainteté possible pour un être créé, il s’agit maintenant d’une autre transition : du monde du devenir vers l’éternité du Huitième Jour, de l’Église vers le Royaume des Cieux. Cette gloire dernière de la Mère de Dieu, l’eschaton réalisé dans une personne créée avant la fin du monde, doit la placer dès à présent au delà de la mort, de la résurrection et du Jugement dernier. Elle partage la gloire de son Fils, règne avec lui, préside à ses côtés aux destinées de l’Église et du monde qui se déroulent dans le temps, intercède pour tous auprès de celui qui viendra juger les vivants et les morts.
La transition suprême, par laquelle la Mère de Dieu rejoint la gloire céleste de son Fils, est célébrée par l’Église au jour de l’Assomption : une mort qui, d’après la conviction intime de l’Église, ne pouvait pas ne pas être suivie de la résurrection et de l’ascension corporelle de la Toute-Sainte. Il est difficile de parler, non moins difficile de penser, aux mystères que l’Église garde dans le fond non apparent de sa conscience intérieure. Ici toute parole proférée paraît grossière, toute tentative de formuler semble un sacrilège. Les auteurs des écrits apocryphes ont souvent touché avec imprudence aux mystères sur lesquels l’Église a gardé un silence prudent par économie envers ceux de l’extérieur. La Mère de Dieu n’a jamais été l’objet de la prédication apostolique. Tandis que le Christ est prêché sur les toits, proclamé à la connaissance de tous dans une catéchèse s’adressant à l’univers entier, le mystère de la Mère de Dieu se révèle à l’intérieur de l’Église aux fidèles qui ont reçu la parole et tendent vers la vocation suprême de Dieu dans le Christ Jésus (Phil 3, 14). Plus qu’un objet de notre foi, c’est un fondement de notre espérance : fruit de la foi, mûri dans la Tradition.
Taisons-nous donc et n’essayons pas de dogmatiser sur la gloire suprême de la Mère de Dieu. Ne soyons pas trop loquaces avec les gnostiques qui, voulant dire plus qu’il ne fallait – plus qu’ils ne pouvaient – ont mélangé l’ivraie de leurs hérésies au froment pur de la tradition chrétienne.
Écoutons plutôt saint Basile qui définit ce qui appartient à la Tradition, en disant qu’il s’agit d’un " enseignement impubliable et ineffable, lequel fut conservé par nos pères dans un silence inaccessible à toute curiosité et indiscrétion, car ils ont été sainement instruits à protéger la sainteté du mystère par le silence. Il ne serait point convenable, en effet, de publier par écrit l’enseignement sur les objets qui ne doivent pas être présentés aux regards de ceux qui n’ont pas été initiés aux mystères. En outre, la raison d’une tradition non écrite est celle-ci : en examinant plusieurs fois de suite le contenu de ces enseignements, plusieurs risqueraient de perdre la vénération à force d’habitude. Car une chose est l’enseignement, une autre chose, la prédication. Les enseignements sont gardés en silence, les prédications sont manifestées. Une certaine obscurité dans les expressions, dont les Écritures font parfois usage, est aussi une façon de garder le silence, afin de rendre difficilement intelligible le sens des enseignements, pour l’utilité plus grande de ceux qui lisent " (Traité du Saint Esprit, XXVII).
Si l’enseignement sur la Mère de Dieu appartient à la Tradition, ce n’est qu’à travers l’expérience de notre vie dans l’Église que nous pourrons adhérer à la dévotion sans limites que l’Église a vouée à la Mère de Dieu. Et le degré de cette adhésion sera la mesure de notre appartenance au Corps du Christ.
Extrait de Vladimir Lossky, À l’Image et à la ressemblance de Dieu, Aubier-Montaigne, 1967.
Après la célébration des Hosanna (Rameaux, Entrée triomphale du Christ à Jérusalem, se célèbre "Le soir des lumières" lorsque nous atteignons le port du salut (ramsho d-Naheera, wa ' de dalmino) conformément au calendrier liturgique de l'église Malankare Syrienne Orthodoxe.
Par ce Service Liturgique de " Bshabo d'osha "), l'église célèbre l'" Ordre de l'entrée au ciel " (Vadhe Dalmino / atteindre le port) , la "soirée des lumières" (naheera).
Nous nous y souvenons de la parabole des 10 vierges / demoiselles d'honneur qui attendent l’époux ainsi qu'il est décrit dans l'Évangile de St. Matthieu Chapitre 25.
La parabole nous rappelle, en entrant cette semaine que ce n'est que par une vie de dévouement à Dieu, de vigilance, de jeûne et de prière que nous pouvons nous être prêts pour la Résurrection pour accueillir le Divin Époux dans nos vies.
Le service commence par une procession toutes les lumières de l'églises étant éteintes et le rideau de l'autel étant resté fermé.
Le clergé et les fidèles tiennent des bougies allumées pendant la procession qui donne son nom à ce Service Liturgique.
Deux manières de faire:
-La procession peut se faire à l'intérieur de l'église pour s'achever devant le rideau de l'autel fermé, ou à l'extérieur de l'église pour s'achever devant de la porte fermée.
Le service se termine par une entrée triomphale devant l'autel ressemblant à l'entrée des vierges sages dans le ciel; le célébrant se tient devant le rideau fermé et chante l'hymne 'al haw taro" trois fois de suite . A chaque fois que les diacres et les fidèles répètent après lui.
Alors le prêtre crie trois fois "Moran, Moran ftah lan tar'okh!" (Seigneur, Seigneur, ouvrez pour nous Votre porte !) Après quoi les lumières de l'église sont allumées et simultanément le rideau est ouvert.
Le clergé pénètre dans l'autel avec un hymne de réjouissance, accompagné de la sonnerie des cloches, de l'agitation du marbaso et de l'ondulation de l'encensoir.
Les lectures saintes de la Bible de l'église lectionnaire :
Soirée : St. Luc 19:41-20:8
Minuit 1 er kaumo : St. Matthieu 21:33-46 2 ème kaumo St. Luc 14:12-24 Vadhe Dhalmeeno St. Matthieu 25:1-13 3 ème kaumo : St. Matthieu 22:1-14
3 ème heure : St. Matthieu 19:1-12 St. Luc 9:43-45
6 ème heure : St. Matthieu 22:41-23:12
9 ème heure St. Matthieu 23:13-39
Ton du jour : les tons de la semaine de la passion (hasho)
-------------------------------------------- Após a celebração do Hosanna (Palm Entrada Triunfal de Cristo em Jerusalém, comemorou "As luzes da noite" quando chegar ao porto da salvação (ramsho Naheera d-wa 'de dalmino) de acordo com o calendário litúrgico da Igreja Malankara Ortodoxa Síria.
Por este serviço litúrgico "Bshabo OSHA"), a Igreja celebra a "Ordem de entrada no céu" (Vadhe Dalmino / chegar ao porto), as "luzes da noite" (naheera).
Lembramos a parábola das 10 virgens / madrinhas esperando pelo noivo, conforme descrito no Evangelho de São Mateus, capítulo 25.
A parábola nos lembra, entrando esta semana que é somente através de uma vida de devoção a Deus, vigilância, jejum e oração que possamos estar prontos para a ressurreição para sediar o Esposo divino em nossas vidas.
O culto começa com uma procissão, todas as luzes das igrejas se extinguem e a cortina do altar é fechada.
O clero e os fiéis seguram velas acesas durante a procissão que dá nome a este serviço litúrgico.
Duas maneiras de fazer as coisas:
-A procissão pode ser feito dentro da igreja para ser concluída antes que a cortina fechada sobre o altar, ou fora da igreja e terminou em frente à porta fechada.
O culto termina com uma entrada triunfante no altar, lembrando a entrada das sábias virgens no céu; o celebrante está diante da cortina fechada e canta o taro haw 's hino "três vezes. Sempre que os diáconos e repita os fiéis depois dele.
Então o padre grita três vezes "Moran, Moran ftah lan tar'okh!" (Senhor, Senhor, abre a porta para nós!) Depois do que as luzes da igreja são acesas e simultaneamente a cortina é aberta.
Os clero entrar no altar com um canto de alegria, acompanhado do toque de sinos, a partir do marbaso ocupado e agitando um incenso.
As leituras sagradas da Bíblia da Igreja Lecionária:
Noite: São Lucas 19: 41-20: 8
meia-noite 1º kaumo: São Mateus 21: 33-46 2º kaumo São Lucas 14: 12-24 Vadhe Dhalmeeno São Mateus 25: 1-13 3º kaumo: São Mateus 22: 1-14
Tonelada do dia: os tons da semana da paixão (hasho)
Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir saints, mais parce que leChrist doit être capable de vivre pleinement sa vie en nous.
Nous devons être tout amour, toutefoi, toute pureté. Je prie que chacun de vous soit saint, et ainsi répande l'amour de Dieu partoutoù il va.
Que sa lumière de vérité soit dans la vie de chaque personne, de façon à ce que Dieupuisse continuer à aimer le monde à travers vous et moi.
Mère Teresa
Marcher en présence de la Croix du Seigneur
"Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur, nous sommes mondains. Je voudrais que tous, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur." Pape François
Tous, nous sommes confrontés à l’épreuve, elle jaillit plus ou moins brutalement au cours de notre vie. En ce début de semaine Sainte, nous sommes appelés à déposer toutes ces croix que nous portons au pied de la Grande Croix du Christ.
Demandons la grâce, pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons, de savoir retrouver Jésus au cœur de ces souffrances. Il est là, en nous, Il nous porte ; demandons-lui la force de ne pas nous révolter, de croire que ces souffrances, unies à sa Passion, peuvent être sources de consolation pour tous ceux qui traversent des épreuves.
Aujourd'hui, je fais un pas
Aujourd'hui, je dépose dans le cœur de Dieu une souffrance particulière, que je porte, ou que quelqu’un que j’aime traverse. Je demande au Seigneur de me donner la force de la vivre en union avec Lui, dans un esprit de compassion à sa Passion ; qu’Il m’aide à reconnaître que, ainsi, je deviens, à ma place, un humble ouvrier de la rédemption au service de l’Église toute entière.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
14 mauvaises habitudes que les chrétiens devraient perdre
C’est comme ça, les chrétiens ont tendance à développer de mauvaises habitudes à force de rester « entre-soi », ou d’évoluer dans des réseaux qui fonctionnent en vase clos…
1. Ne vous attendez pas à ce que le monde vous aime Jésus a dit que le monde nous haïrait.
Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Matthieu 10:22
2. Cessez d’écraser les autres Nous sommes appelés à nous aimer les uns les autres.
A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. Jean 13:35
3. Stoppez la calomnie et les ragots
Celui qui calomnie en secret son prochain, je l’anéantirai; Celui qui a des regards hautains et un coeur enflé, je ne le supporterai pas. Psaumes 101:5
4. Arrêtez de remplacer la prière par la « pensée positive »
Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. Jacques 5:16
5. Cessez de croire que la repentance n’est pas nécessaire
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. Actes 3:19
6. Cessez d’ignorer les paroles de la Bible qui vous mettent mal à l’aise
Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. 2 Timothée 3:16
7. Arrêtez de penser que ce n’est pas grave de se taire sur sa foi
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche. Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! Romains 10:14-15
8. Ne soyez pas plus passionné par votre affiliation politique que par votre relation avec Jésus
Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement. Marc 12:17
9. Cessez d’utiliser la Bible pour attaquer les autres
Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. Psaumes 97:10
13. Arrêtez de brandir la grâce comme prétexte pour vivre dans le péché
Que dirons-nous donc Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde. Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché. Romains 6:1-2
14. Lorsque vous invitez quelqu’un à l’église, ne lui dites pas « viens tel que tu es » si c’est pour vous en plaindre quand il le fera
Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Marc 2:17
« La prière est l’expression de notre vie spirituelle en ce qu’elle a de plus profond. C’est notre cœur recréé par la grâce qui en est le sanctuaire par excellence : c’est de lui qu’elle doit toujours procéder sous ses différentes formes.
Obéissance à l’Esprit
En son essence, la prière est une simple attitude de l’âme, un acquiescement silencieux à l’action de l’Esprit-Saint qui suscite dans notre cœur un désir humble et suppliant de Dieu et des choses de Dieu, et nous fait éprouver en même temps une joie paisible et secrète, en nous donnant la conviction d’être aimés de notre Père céleste et continuellement sauvés par lui.
Pâques
Même en son expression la plus simple, lorsqu’elle se réduit à un pur regard vers Dieu, la prière épouse, en quelque sorte, un rythme pascal : elle est d’une part reconnaissance et confession de notre détresse, de notre incapacité à nous procurer par nos propres ressources le vrai bonheur, supplication confiante et abandon filial entre les mains du Père ; sous cet aspect, elle se résume parfaitement dans le Kyrie eleison, ‘Seigneur, aie pitié’, qui revient si souvent au cours de nos offices, ou dans la prière de Jésus.
Elle est d’autre part confession joyeuse du salut accordé, action de grâces et louange admirative : ‘Gloire à toi, ô Dieu ! » ou ! ‘Trinité sainte, gloire à toi !’ Car l’Esprit-Saint ne nous enseigne à prier qu’en nous appropriant la prière même du Christ telle qu’elle jaillissait de son cœur en sa Passion et sa Résurrection.
Expérience biblique
De ce fait, notre prière correspondra en même temps à celle du peuple de l’Ancien Testament dont l’existence annonçait le mystère du Christ ; nous connaissons nous-mêmes les gémissements dans la servitude d’Égypte, l’oppression étrangère et l’exil, mais aussi la joyeuse action de grâces et l’exultation devant les ‘merveilles’ des grandes délivrances, qui rappellent celles de l’Exode et de la première création. Tout cela montre combien les psaumes, relus ‘chrétiennement’, sont l’expression privilégiée de la prière chrétienne.
Prière ecclésiale
En outre, si la prière procède vraiment d’un cœur animé par la charité, elle est accomplie en union avec tout le Corps du Christ. Un chrétien n’agit jamais solitairement. Sa prière ne tire jamais sa valeur, au regard de Dieu, de sa seule ferveur personnelle. Si le Père l’agrée, c’est parce qu’il voit en chaque orant son Fils uni à tous ses membres. »
(Archimandrite Placide, Le monachisme orthodoxe, Cerf, Paris, 2013, p. 81-82)
Tu n'arrives pas à prier sans distraction ?
"Tu n'arrives pas à prier sans distraction pour deux raisons.
1) Tu es trop attachée au monde.
2) Tu n'as pas la conscience profonde de ton péché, tu te justifies toujours.
Par une profonde contrition et des larmes, le cœur est purifié, le sentiment de la présence de Dieu apparaît, la crainte de Dieu naît dans le cœur, et la prière se fait plus ardente, plus concentrée…
Il n'existe pas d'enfants sans parents, il n'existe pas ce qui suit sans ce qui précède."
Higoumène Nikon Vorobiov
(inLettres spirituellescoll.Grands spirituels orthodoxes du XX°s.Ed. l'Age d'homme)
LE MARIAGE CHRÉTIEN
Il n’est qu’une souffrance, c’est d’être seul. Un Dieu à une seule Personne ne serait pas l’Amour. Il est Trinité, un et trine à la fois. De même l’être humain, monade fermée, ne serait pas son image. Le récit biblique appelle la femme " une aide ", plus exactement un " vis-à-vis ". Pour aider, un autre homme serait plus utile qu’une femme. Et la Bible ne dit pas qu’il n’est pas bon de " travailler seul ", mais " d’être seul ", ainsi la femme " sera avec lui. " " L’un vers l’autre " forment leur co-esse, c’est donc dès l’origine, in principio, que l’être humain est un être conjugal : Au jour où ils furent créés, Dieu leur donna le nom d’homme (Gn 5, 2). " En parlant des deux, Dieu parle d’un seul ", note saint Jean Chrysostome.
C’est à leur réciprocité, à leur dyade de nature ecclésiale que Dieu s’adresse et dit " toi " ou " vous ", ne les séparant jamais. Or un élément étranger à l’homme, le démoniaque, introduit dans leurs rapports une distance, et alors, à travers l’histoire, l’un ne cessera de dire à l’autre : " Ajjecka ! Où es-tu ? " Cette perversion ontologique est consignée par la parole que Dieu adresse pour la première fois à chacun séparément : " À la femme il dit..., " et " à l’homme il dit... " (Gn 3, 16-17). Cet événement démontre que la différenciation en masculin et en féminin est avant tout spirituelle.
En effet la création d’Adam avait été d’emblée la création d’un tout de l’homme, en hébreu, le mot Adam-homme est un terme collectif. La Genèse dit littéralement : Créons l’homme (ha adam, au singulier) et ils domineront (au pluriel) ; et Dieu créa l’homme (au singulier) — et il les créa homme-masculin et homme-féminin (et le pluriel se rapporte au singulier, l’homme) (Gn 1, 27). L’ " homme " est au-dessus de la distinction masculin-féminin, car celle-ci n’est pas initialement la séparation de deux individualités désormais isolées l’une de l’autre. Au contraire, on peut affirmer que ces deux aspects de l’homme sont à ce point inséparables dans la pensée de Dieu, qu’un être humain, pris isolément et considéré en soi, n’est pas parfaitement homme. Il n’y a pour ainsi dire qu’une moitié d’homme, dans un être isolé de son complémentaire.
Dieu fit tomber l’homme dans un profond sommeil. Le texte grec parle d’extase. Il s’agit de la stupeur très particulière, de la " suspension des sens ", annonce d’un événement. La naissance d’Ève projette dans l’existence ce qui a été en mouvement à l’intérieur de l’être. Adam a toujours été Adam-Ève. L’avènement d’Ève est le grand mythe de la consubstantialité conjugale de l’homme et de la femme : Celle-ci s’appellera Isha femme, car de Ish homme elle fut prise (Gn 2, 23). Saint Jérôme traduit en latin par Virago et Vir. L’un de l’autre, — ils seront une seule chair, un seul être : Mon ami est mien et je suis sienne (Ct 2, 16).
Cet ordre archétypique de la création s’insère dans l’ordre de la grâce aux noces de Cana. Le fond des antiques coupes nuptiales représentait le Christ tenant deux couronnes au-dessus des époux, principe divin de réintégration de l’ordre initial. Saint Jean Chrysostome le précise : " Les propriétés de l’amour sont telles que l’aimée et l’aimant ne forment plus deux êtres, mais un seul... ils ne sont pas réunis seulement, mais sont un " ; ce qui veut dire homme-femme, un " adam " dans le sens biblique , car " l’amour change la substance même des choses ". Saint Cyrille d’Alexandrie ajoute dans un commentaire sur la Genèse : " Dieu créa le co-être. "
Cette conception patristique est fondamentale pour l’Orient et inspire tous ses textes canoniques. Le mariage est défini : l’unité de deux personnes dans un seul être, une seule substance ; ou encore : l’union en un corps et une âme, mais en deux personnes. La définition est importante, le moi conjugal ne supprime point les personnes, mais selon l’image de la Trinité : l’union dans une seule nature des Trois Personnes forme un seul Sujet, Dieu Un et Trine à la fois ; de même l’union conjugale de deux personnes forme une dyade-monade, deux et un à la fois unis en Troisième terme divin. " Dieu a créé Adam et Ève pour le plus grand amour entre eux, reflétant le mystère de l’unité divine. " C’est donc l’homme conjugal qui est l’image de Dieu trine et le dogme trinitaire est l’Archétype divin, l’icône de la communauté conjugale.
Nous entendons dans la prière sacerdotale du Seigneur : Je leur ai donné la gloire... afin qu’ils soient un comme nous sommes un (Jn 17, 22). Or le rite de couronnement du sacrement du mariage annonce : les époux " sont couronnés de gloire ". La gloire signifie la manifestation de l’Esprit Saint. Ce don de l’Esprit à la Pentecôte, son charisme de l’unité n’est accessible que dans l’Église : C’est grâce à tous ses liens que le corps bien coordonné et formant un solide assemblage tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité (Ép 4, 16). La communauté vivante de l’Église résulte des " liens ", formes particulières de l’amour. a côté de la communauté monastique et paroissiale se pose un autre type de ces formes-liens : l’amour-communauté conjugale. Le mariage forme une dyade ecclésiale, institue une " église domestique ", selon saint Paul et saint Jean Chrysostome.
" Quand le mari et la femme s’unissent dans le mariage, ils n’apparaissent plus comme quelque chose de terrestre, mais comme l’image de Dieu lui-même. " Cette parole de saint Jean Chrysostome fait voir dans le mariage une icône vivante de Dieu, une " théophanie ". Clément d’Alexandrie va très loin dans sa conception : " Qui sont les deux ou trois, rassemblés au nom du Christ, au milieu desquels se tient le Seigneur ? N’est-ce pas l’homme et la femme unis par Dieu ? ". Il pose toutefois une condition : " Il surpasse les hommes, celui qui s’est exercé à vivre... dans le mariage.., en demeurant inséparable de l’amour de Dieu. " " L’état du mariage est saint " parce qu’il anticipe le Royaume et constitue déjà une " micrabasileïa " (petit royaume), son image prophétique. Tout destin traverse le point crucial de son éros, chargé des poisons mortels et des révélations célestes, pour entrevoir l’Éros transfiguré du Royaume où l’on ne prend ni femme ni mari mais on est comme des anges dans les cieux (Mc 12, 25). Cette parole signifie : non pas des êtres ou des couples isolés, mais l’accord conjugal du Masculin et du Féminin, les deux dimensions de l’unique plérôme en Christ. L’alpha rejoint l’oméga : selon sainte Astérie, la première parole d’Adam, la chair de ma chair (Gn 2, 23), était une déclaration du masculin envers le féminin justement dans leur totalité.
La distinction occidentale moderne entre la fin objective (procréation) et la fin subjective (la communauté conjugale) n’est pas suffisante, ne rend pas compte de la hiérarchie fondamentale. Les textes de l’Église orthodoxe , quand ils ne portent pas l’empreinte des manuels occidentaux , sont unanimes à placer le but de la vie conjugale dans les époux eux-mêmes. La théologie dogmatique du métropolite Macaire donne cette définition, la dernière en date, très claire et explicite, qui ne dit rien sur la procréation : " Le mariage est un rite sacré : les époux se promettent fidélité réciproque devant l’Église, la grâce divine leur est conférée par la bénédiction du ministre de l’Église. Elle sanctifie leur union et offre la dignité de représenter l’union spirituelle du Christ et de l’Église. "
La chute avait offusqué la lumière initiale. En parlant de l’adultère, à la place d’une " chair ", terme complexe, saint Paul dit corps un (1 Co 6, 16), ce qui rend plus incisive la solitude spirituelle, la communion avortée. Origène attire l’attention sur le premier chapitre de la Genèse, où il s’agit du mâle et de la femelle ; leur union naturelle place l’homme dans l’espèce, le soumet au commandement fait au règne animal : " multipliez, soyez féconds ". L’homme survit dans sa progéniture et se hâte d’y trouver, dans une fiévreuse fécondité, la garantie de sa survie. Seul l’Évangile fait comprendre que ce n’est pas dans l’espèce, mais en Christ, que l’homme est éternel, qu’il dépouille le vieil homme et " se renouvelle à l’image de celui qui l’a créé ".
Le mariage place l’homme dans ce renouvellement. Le récit de l’institution du mariage se trouve dans le deuxième chapitre de la Genèse et parle de la " seule chair " sans aucune mention de la procréation. La création de la femme est une réplique à la parole " il n’est pas bon que l’homme soit seul ". La communion conjugale est constitutive de la personne, car c’est " homme-femme " qui est l’image de Dieu. Tous les passages du Nouveau Testament traitant du mariage suivent le même ordre et ne parlent point de la fécondité (Mt 19 ; Mc 10 ; Ép 5). L’avènement de l’homme achève la création graduelle du monde. L’homme l’humanise, lui donne sa signification humaine et spirituelle. C’est en l’homme que la différenciation sexuelle trouve son sens et sa valeur propre, indépendamment de l’espèce.
L’économie de la Loi ordonnait la procréation pour perpétuer la race et accroître le peuple élu, afin d’atteindre la naissance du Messie. Or, dans l’économie de la grâce, la naissance des élus vient de la prédication de la foi. La côte d’où la femme était tirée n’a plus ce rôle utilitaire que lui donne la conception sociologique. Les Arabes d’aujourd’hui disent : " Il est ma côte ", ce qui veut dire " compagnon inséparable ". Saint Jean Chrysostome déclare encore au IVe siècle : " Il y a deux raisons pour lesquelles le mariage a été institué.., pour amener l’homme à se contenter d’une seule femme, et pour donner des enfants, mais c’est la première qui est la principale... Quant à la procréation, le mariage ne l’entraîne pas absolument... la preuve en est dans les nombreux mariages qui ne peuvent avoir d’enfants. C’est pourquoi la première raison du mariage, c’est de régler la vie sexuelle, maintenant surtout que le genre humain a rempli toute la terre ".
À l’image de l’amour de Dieu le Créateur, l’amour humain s’ingénie à " inventer " un objet sur quoi il puisse se déverser. L’existence du monde n’ajoute rien à la plénitude de Dieu en soi ; c’est elle pourtant qui lui confère la qualité de Dieu ; il l’est, non pour soi-même, mais pour sa créature. De même l’union conjugale est une plénitude en elle-même. Toutefois elle peut aussi acquérir une nouvelle qualification de sa propre surabondance : la paternité et la maternité. L’enfant issu de la communauté conjugale la prolonge et réaffirme l’unité parfaite déjà formée. L’amour se déverse sur son reflet dans le monde et engendre l’enfant. Et quand l’enfant est né, la femme ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde (Jn 16, 21), un nouveau visage est appelé à devenir icône de Dieu.
La maternité est une forme particulière de la kénose féminine. La mère se donne à son enfant, meurt partiellement pour lui, suit l’amour de Dieu qui s’abaisse, répète en un certain sens la parole de saint Jean Baptiste : Il faut qu’il croisse et que je diminue (Jn 3, 30). Le sacrifice de la mère comporte l’épée dont parle Siméon. Dans ce sacrifice, chaque mère se penche sur Jésus crucifié.
Le culte de la Vierge-Mère exprime la vocation de toute femme, son charisme de protection et de secours. Il y a dans le monde un nombre de plus en plus grand d’êtres qui vivent comme ceux qui sont abandonnés de Dieu. Leur existence est un appel à tout foyer chrétien pour qu’il manifeste son sacerdoce conjugal, sa vraie nature d’église domestique qui ne reçoit que pour donner et se révèle ainsi une puissance de compassion et de secours afin de restituer au Père ses enfants prodigues.
Clément d’Alexandrie appelle le mariage la " Maison de Dieu " et lui applique la parole sur la présence du Seigneur : Je suis au milieu d’eux (Mt., 18, 20). Or, selon saint Ignace d’Antioche : " Là où est le Christ, là est son Église ", ce qui fait voir clairement la nature ecclésiale de la communauté conjugale. Ce n’est pas non plus par hasard que saint Paul place son enseignement magistral sur le mariage dans le contexte de son épître sur l’Église, l’Épître aux Éphésiens. Il parle de 1’ " église domestique " (Rm 16, 5), et à sa suite saint Jean Chrysostome, de la " petite église ". Il y a plus ici qu’une simple analogie. Le symbolisme des Écritures relève d’une correspondance très intime entre les divers plans, qui les montre comme des expressions différentes de l’unique réalité.
Selon le quatrième Évangile (Jn 2, 1-11), le premier miracle du Christ a lieu pendant les noces de Cana. De par sa matière même — l’eau et le vin — il sert de prélude au Calvaire et annonce déjà la naissance de l’Église sur la Croix : Du côté percé, il sortit du sang et de l’eau (Jn 19, 34). Le symbolisme rapproche et apparente le lieu du miracle, les noces, à l’essence eucharistique de l’Église. La présence du Christ confère aux fiancés un don sacramentel. C’est de lui que saint Paul parle en disant : Chacun a reçu de Dieu son charisme particulier (1 Co 7, 7). Sous son action l’eau des passions naturelles se transforme en " ce fruit de la vigne ", le vin noble qui signifie la transmutation en " amour nouveau ", amour charismatique jaillissant jusqu’au Royaume.
C’est pourquoi la Mère de Dieu, comme un ange gardien, se penche sur le monde en détresse : Ils n’ont plus de vin, dit-elle. La Vierge veut dire que la chasteté de jadis, en tant qu’intégrité de l’être, est tarie. II n’y a plus que l’impasse de la masculinité et de la féminité. Les vases destinés aux purifications des Juifs ne soit guère suffisants ; mais les " choses anciennes sont passées " ; la purification des ablutions devient Baptême, " bain d’éternité ", afin d’ouvrir l’accès au Festin eucharistique du seul et unique Époux.
L’intercession de la Vierge hâte l’avènement : Faites tout ce qu’il vous dira… Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon, le bon vin des fiançailles n’est qu’une promesse fugitive et s’épuise vite, la coupe nuptiale tarit : tel est l’ordre naturel. À Cana, cet ordre est renversé : Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent, ce " présent " est celui du Christ, il est sans déclin. Plus les époux s’unissent en Christ, plus leur commune coupe, mesure de leur vie, se remplit du vin de Cana, devient miracle.
À Cana, Jésus " manifesta sa gloire " dans l’enceinte d’une ecclesia domestica. Ces noces, en fait, sont les noces des époux avec Jésus. C’est lui qui préside aux noces de Cana et, selon les Pères, préside toutes les noces chrétiennes. C’est lui qui est le seul et unique Fiancé dont l’ami entend la voix et se réjouit. Ce niveau des épousailles mystiques de l’âme et du Christ, dont le mariage est la figure directe, est celui de toute âme et de l'Église-Épouse.
Toute grâce dans sa mesure pleine est au terme d’un sacrifice. Les époux la reçoivent dès le moment où ils s’engagent, dans leur dignité sacerdotale, à se présenter devant le Père céleste et à lui offrir en Christ le sacrifice, le " culte raisonnable ", l’offrande de toute leur vie conjugale. La grâce du ministère sacerdotal de l’époux et la grâce de la maternité sacerdotale de l’épouse forment et modèlent l’être conjugal à l’image de l’Église. En s’aimant l’un l’autre, les époux .aiment Dieu. Chaque instant de leur vie jaillit en doxologie royale, leur ministère en chant liturgique incessant. Saint Jean Chrysostome apporte cette conclusion magnifique : " Le mariage est une icône mystérieuse de l’Église.
Le grand liturgiste du XIVe siècle, Nicolas Cabasilas, définit ainsi les sacrements : " Voilà la voie que notre Seigneur nous a tracée, la porte qu’il a ouverte... C’est en repassant par cette voie et cette porte qu’il revient vers les hommes ". En effet, après l’Ascension, le Christ revient dans l’économie sacramentelle de l’Esprit Saint. Celle-ci continue sa visibilité historique et prend la place des miracles du temps de l’Incarnation.
La définition classique énonce : " Le sacrement est une action sainte en laquelle, sous le signe visible, l’invisible grâce de Dieu est communiquée au croyant ". Ils ne sont pas seulement des signes qui confirment les promesses divines ni des moyens pour vivifier la foi et la confiance, ils ne donnent pas seulement mais renferment la grâce et sont des véhicules, à la fois les instruments du salut et le salut même, tout comme l’Église l’est.
L’union du visible et de l’invisible est inhérente à la nature de l’Église. Pentecôte perpétuée, l’Église déverse la surabondance de la grâce à travers toute forme de sa vie. Mais l’institution des sacrements établit un ordre qui pose des limites à tout " pentecôtisme " sectaire désordonné et en même temps offre à tous et à chacun un fondement inébranlable, objectif et universel de la vie de grâce. L’Esprit souffle où il veut, mais dans les sacrements, en présence des conditions institutionnelles requises par l’Église et en vertu de la promesse du Seigneur, les dons de l’Esprit Saint, les événements, sont conférés sûrement et l’Église l’atteste. Ainsi tout sacrement comporte avant tout la volonté de Dieu que cet acte ait lieu, ensuite vient l’acte lui-même, le sacrement, et en troisième lieu le témoignage par l’Église de sa réception confirme le don conféré et reçu. Dans la pratique ancienne, l’axios (manifestation de l’accord) ou l’amen du peuple accompagnait et scellait tout acte sacramentel. En définitive, tous les sacrements conduisaient vers l’eucharistie qui, de par sa propre plénitude, parachevait le témoignage de l’Église. Un pareil consensus de la catholicité est un fait intérieur de l’Église. Un sacrement est toujours un événement dans l’Église, par l’Église et pour l’Église, il exclut tout ce qui isole de la résonance ecclésiale.
Ainsi pour le sacrement du mariage, le mari et la femme, avant tout, accèdent à la synaxe eucharistique dans leur nouvelle existence conjugale. L’intégration à l’eucharistie témoigne de la descente de l’Esprit et du don reçu, et c’est pourquoi tout sacrement était toujours une partie organique de la liturgie eucharistique. Le monde est confondu dans les ténèbres, mais ces dernières ne sont concevables que parce qu’elles sont percées par les trouées de la Lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde (Jn 1, 9). Les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église (Mt 16, 18), car jusqu’à la fin du monde les sacrements, ces flèches de feu, annoncent la puissance salvatrice de la Grâce et tracent un itinéraire fulgurant vers le Royaume.
Il y a longtemps que pour la masse le sacrement n’est plus ce mystère auquel est convié, chaque fois qu’il s’accomplit, le monde céleste tout entier ; qu’il n’est plus qu’une " pratique ", un " devoir religieux ", une forme comme une autre, qu’elle voudrait bien rendre aussi creuse que n’importe quel symbole de sa sociabilité. Or cette " forme " est toute remplie de la présence de Dieu, et le réalisme éclatant et redoutable des paroles bibliques nous le rappelle : Déchausse-toi, car ce lieu est saint (Ex 3, 5). L’Esprit fait de l’Église le lieu et ta raison d’être du monde. Il recule ses murs jusqu’aux confins de l’univers, et c’est dans l’Église que les fleurs s’épanouissent et que l’herbe pousse, que l’homme naît, aime, meurt et ressuscite. La matière des sacrements n’est pas seulement un " signe visible ", mais le substrat naturel qui se change en lieu de la présence des énergies divines. Dans le sacrement du mariage, la matière est l’amour de l’homme et de la femme. Selon Justinien, " le mariage s’accomplit par le pur amour " (Novelle 74, cap. 1), et pour saint Jean Chrysostome, c’est l’amour qui unit les aimants et les unit à Dieu. Sous la " grâce édénique " du sacrement, l’amour est transmué en communion charismatique. L’épître aux Éphésiens le montre substantielle miniature de l’amour nuptial du Christ et de l’Église.
L’institution du mariage au paradis est une ancienne tradition très ferme. En parlant du mariage, le Seigneur se réfère à l’Ancien Testament : N’avez-vous pas lu ? (Mt 19, 4 ; Mc 10, 2-12). De même saint Paul (Ép 5, 31). Clément d’Alexandrie le dit clairement : " Le Fils n’a fait que confirmer ce que le Père a institué ". Dans la création de l’homme, Clément voyait le sacrement du baptême , et dans la communion d’amour du premier couple, l’institution divine du sacrement du mariage. Il parle même de la grâce paradisiaque du mariage. Par cette grâce, le mariage chrétien reçoit quelque chose de l’état conjugal avant la chute.
Clément dit même beaucoup plus : " Dieu a créé l’homme : homme et femme ; l’homme signifie le Christ, la femme signifie l’Église ". L’amour du Christ et de l’Église s’érige en archétype du mariage et préexiste ainsi au couple, car Adam est créé à l’image du Christ et Ève à l’image de l’Église. On comprend maintenant pourquoi le premier couple et tous les couples se réfèrent à cette unique image. Saint Paul a formulé l’essentiel : C’est un grand mystère ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église (Ép 5, 32). Mystère, mysterion ici a le sens d’un contenu d’une richesse inépuisable dont on jouira éternellement. Dans le texte de la Genèse, Paul lit une préfiguration prophétique, son sens caché maintenant est manifesté. Ainsi le mariage remonte au-delà de la chute ; archétype des rapports nuptiaux, il explique le nom d’Israël et ensuite de l’Église : épouse de Jahvé. Ni la chute ni le temps n’ont touché à sa réalité sacrée. Le rituel orthodoxe précise : " Ni le péché originel, ni le déluge n’ont rien détérioré de la sainteté de l’union conjugale ". Saint Éphrem le Syrien ajoute : " D’Adam jusqu’au Seigneur, l’authentique amour conjugal était le parfait sacrement ". La sagesse rabbinique considérait l’amour conjugal comme l’unique canal de la grâce, même chez les païens. Saint Augustin enseigne de même : " Le Christ à Cana confirme ce qu’il a institué au paradis ". Saint Jean Chrysostome : " Le Christ a apporté le don, et par le don il a honoré la cause ". Le patriarche Jérémie II, dans sa lettre adressée aux théologiens protestants, indique Genèse, 2, 24, et déclare que le sacrement du mariage n’est que confirmé dans le Nouveau Testament (de même l’Ecloga, 2, 12, et l’encyclique des Patriarches orientaux). En effet le Christ n’a rien institué à Cana, mais sa présence revalorise et rehausse le mariage jusqu’à sa plénitude ontologique.
L’anamnèse (souvenir) du paradis est plus qu’un simple rappel, sa grâce rédimée explique une joie très particulière, inhérente aux noces : " Réjouissons-nous, faisons éclater notre joie ", " heureux les gens invités au festin des noces de l’Agneau " (Ap 19, 9). Le Deutéronome (24, 5) déclare que tout homme nouvellement marié est libéré de toute charge, même du service militaire, afin de " réjouir sa femme et de la rendre heureuse ". " La femme apporte une plénitude et une consolation incessante pour le mari ", dit saint Jean Chrysostome. Le rite y revient constamment et fait entendre cette note claire : " pour qu’ils se réjouissent ", " que vienne en eux la joie ", " Isaïe, exulte ", " et toi, épouse, sois dans la joie... et trouve ta joie dans ton mari ".
On peut même pressentir intuitivement que sans l’amour conjugal du premier couple, le paradis même perdrait quelque chose de sa plénitude, et ne serait même plus paradis ! Le mémorial du sacrement " se souvient " et du paradis et du Royaume et permet de vivre quelque chose de l’état édénique sur terre ; et c’est la " grâce paradisiaque " dont parle Clément, qui invite l’amour à transcender le terrestre vers les beautés célestes. Comme le dit si bien Paul Claudel, l’âme re-surgit " non pas comme une vache pleine qui rumine sur ses pieds, mais comme une jument vierge, la bouche embrasée du sel qu’elle a pris dans la main de son maître... Par les fentes de la porte avec le vent de l’aube arrive l’odeur de l’herbage " ouranien.
À Cana, dans la demeure du premier couple chrétien, le Verbe et l’Esprit président à la fête, et c’est pour cela qu’on boit le vin nouveau, le vin miraculeux qui apporte une joie qui n’est plus de cette terre. C’est " l’ivresse sobre " dont parle saint Grégoire de Nysse, et dont étaient " accusés " les apôtres le jour de la Pentecôte. La Pentecôte conjugale fait " toutes choses nouvelles ". L’alliance de Dieu avec son peuple est conjugale. Jérusalem est parée des noms : fiancée de Jahvé et épouse de l’Agneau. Le rite du mariage mentionne expressément Isaïe car il chante l’allégresse divine : On ne te nommera plus délaissée... car Jahvé mettra son plaisir en toi... et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, tu seras la joie de ton Dieu ! (Is 61 4-5). La joie du sacrement s’élève au niveau de la Joie divine.
(Extrait du livre Sacrement de l’amour : Le mystère conjugal à la lumière de la tradition orthodoxe,. Desclée de Brouwer, 1980)
UN FILM:
"MARIE MADELEINE"
C' est un portrait authentique et humaniste de l'une des figures spirituelles les plus énigmatiques et incomprises de l'histoire.
Le biopic biblique raconte l'histoire de Marie (Rooney Mara), une jeune femme à la recherche d'un nouveau mode de vie.
Contrainte par les hiérarchies de l’époque, Marie défie sa famille traditionnelle de rejoindre un nouveau mouvement social dirigé par le charismatique Jésus de Nazareth (Joaquin Phoenix).
Elle trouve rapidement sa place tant dans le mouvement qu’au cœur d'un voyage qui mènera à Jérusalem.
Écrit par Helen Edmundson et Philippa Goslett,
MARIE MADELEINE compte également Chiwetel Ejiofor et Tahar Rahim parmis ses talents.
Un film réalisé par Garth Davis Avec Rooney Mara, Joaquin Phoenix, Chiwetel Ejiofor, Tahar Rahim.
Date de sortie au cinéma : 28 mars 2018 Genre : Historique, Biopic Titre Original : Mary Magdalene
Garth Davis n’est pas le premier cinéaste, et très certainement pas le dernier, à porter à l’écran un récit biblique. Comme ses prédécesseurs, de Cecil B. DeMille à Martin Scorsese en passant par Mel Gibson et Darren Aronofsky, celui-ci intègre sa sensibilité personnelle et esthétique pour raconter une histoire connue à travers le globe.
Avec Marie Madeleine, le réalisateur de Lion a eu la riche idée de mettre en lumière l’une des figures les plus controversées de la Chrétienté, s’affranchissant de ce que disent les écrits pour offrir un regard moderne sur la jeune femme interprétée par la lumineuse Rooney Mara.
En contant l’histoire de Jesus de Nazareth du point de vue féminin de celle qui fut l’une des plus proches et fidèles apôtres (le terme est désormais permis par le Vatican qui l’a reconnue comme tel), ce biopic biblique outrepasse le simple récit religieux pour évoquer une quête d’émancipation : celle d’une femme qui refusa que les hommes écrivent son destin. Cette force là, à l’écran, dépasse le cadre catholique pour faire surgir une incarnation d’opposition aux pions masculins de l’intégrisme.
En réhabilitant cette figure (et cette parole) bafouée, les deux scénaristes démarginalisent ce personnage complexe sans avoir la prétention de récrire l’Histoire ou de jouer les théologiens de fortune, respectant ainsi les confessions de tout spectateur, mais y injectent une essence féministe bienvenue.
Garth Davis, quant à lui, met (à nouveau) son intelligence émotionnelle au service de ce long-métrage périlleux converti en pari réussi à forte résonance moderne.
Avec le chef-opérateur Greig Fraser qui éclaire magnifiquement la fresque de Davis, Rooney Mara et Joaquin Phoenix, qui habitent leurs personnages emblématiques avec une irradiante vulnérabilité pour l’une et une délicate et magnétique robustesse pour l’autre, sont les autres artisans de cette belle épopée spirituelle et humaniste.
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LE COIN DU CATÉCHISME ET...DE
LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivent sur les pentes du Mont des Oliviers. Alors Jésus envoie deux disciples : « Allez au village devant vous ; vous trouverez une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l'on vous dit quelque chose, vous répondrez : "Le Seigneur en a besoin, mais il les rendra aussitôt." » Cela s'est passé pour accomplir la parole transmise par le prophète : Dites à la fille de Sion : voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne. Les disciples partent et font ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amènent l'ânesse et son petit, disposent sur eux leurs manteaux, et Jésus s'assoit dessus. Dans la foule, la plupart étendent leurs manteaux sur le chemin ; d'autres coupent des branches aux arbres et en recouvrent la route. Les foules entourant Jésus crient : «Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entre à Jérusalem, l'agitation gagne toute la ville ; on se demande : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondent : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. » Jésus entre dans le temple où les enfants continuent de crier : « Hosanna au fils de David ! » Les chefs des prêtres et les scribes sont indignés et disent à Jésus : « Tu entends ce que les enfants crient ? » Jésus leur répond : « Oui ! Vous n'avez donc jamais lu dans l'Écriture : De la bouche des enfants, des tout-petits, tu as fait monter la louange. » Alors il les quitte et sort de la ville.
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 21, versets 1-17
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
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Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
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Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, parce que nous sommes membres de son corps. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » (Lettre du saint Apôtre Paul aux Ephésiens, chapitre 5, versets 25 à 33)
NEUVAINE A SAINT JOSEPH (1):
Lettre de Saint Paul apôtre aux Romains (4, 18-21):
"Espérant contre toute espérance, Abraham a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : - Telle sera la descendance que tu auras ! Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter. Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis."
Méditation:
Une foi de confiance absolue, voici ce que Dieu a demandé à Abraham. Et Abraham a suivi. Il a aimé de bout en bout ce Dieu qui lui a fait traverser de nombreuses contrées mais sans jamais le laisser s'installer de manière définitive.
Cette marche continuelle vers Dieu, voici bien l'image de la prière des justes: elle ne s'arrête jamais, elle remplit chaque journée, elle envahit même leurs nuits.
A l'opposé, l'homme qui calcule et recalcule le montant de sa fortune - mais tout autant le pauvre qui se transforme en avare - comment pourraient-ils obtenir leur justification ?
L'attitude juste consiste à aimer le Seigneur "de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces".
Avec Saint Joseph, Méditons sur la fuite en Egypte, conduite par Joseph : courage de la décision, et persévérance tout au long du voyage, sont une belle illustration de la vertu de force.
Résolution:
Poser un acte, accomplir une tâche, finir quelque chose que nous avons commencé, et qui traîne depuis bien longtemps. -------------------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (1):
Carta de São Paulo apóstolo aos romanos (4: 18-21):
"Esperando contra toda esperança, Abraão acreditou, então tornou-se pai de muitas nações, de acordo com este ditado: - Essa será a prole que você terá! Ele não falhou na fé quando, quase 100 anos, considerou que seu corpo já estava marcado pela morte e que Sara não podia mais dar à luz. Antes da promessa de Deus, ele não hesitou, ele não faltou fé, mas ele encontrou sua força na fé e deu glória a Deus, porque ele estava plenamente convencido de que Deus tem o poder de realizar o que ele prometeu. "
meditação:
Uma fé de confiança absoluta, isto é o que Deus pediu a Abraão. E seguiu Abraão. Ele amou desde o começo ao fim, esse Deus que o fez atravessar muitas terras, mas nunca o deixou se estabelecer de forma permanente.
Esta caminhada contínua em direção a Deus, aqui é a imagem da oração dos justos: nunca pára, preenche todos os dias, invade até as noites.
Em contraste, o homem que calcula e recalcula a quantidade de sua fortuna - mas tanto os pobres que se transformam em um avaro - como poderiam obter sua justificativa?
A atitude certa é amar o Senhor "com todo seu coração, alma e força".
Com São José, Vamos meditar no vôo para o Egito, liderado por Joseph: coragem da decisão e perseverança ao longo da jornada, são uma bela ilustração da virtude da força.
resolução:
Para fazer um ato, fazer uma tarefa, terminar algo que começamos, e isso foi arrastando por um longo tempo. ----------------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (1):
Letter of Saint Paul Apostle to the Romans (4: 18-21):
"Hoping against all hope, Abraham believed, so he became the father of many nations, according to this saying: - Such will be the offspring you will have! He did not falter in the faith when, almost a hundred years old, he considered that his body was already marked by death and that Sara could no longer give birth. Before the promise of God, he did not hesitate, he did not lack faith, but he found his strength in the faith and gave glory to God, because he was fully convinced that God has the power to accomplish what he promised."
Meditation:
A faith of absolute trust, this is what God asked Abraham. And Abraham followed. He loved from beginning to end this God who made him cross many lands but never let him settle permanently.
This continual walk towards God, here is the image of the prayer of the just: it never stops, it fills every day, it invades even their nights.
In contrast, the man who calculates and recalculates the amount of his fortune - but just as much the poor who turns into a miser - how could they get their justification?
The right attitude is to love the Lord "with all his heart, soul, and strength."
With Saint Joseph, Let us meditate on the flight to Egypt, led by Joseph: courage of the decision, and perseverance throughout the journey, are a beautiful illustration of the virtue of force.
Resolution:
To do an act, to do a task, to finish something that we started, and that has been dragging on for a long time.
Heureuse Journée mondiale des Femmes ! Vous êtes, mesdames, dans nos prières . Nous vous recommandons à l'intercession de Notre,la Mère de Miséricorde.
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 6 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
LE JEÛNE: DEUX FAÇONS DE FAIRE...
Il y a deux façons de jeûner, enracinées toutes deux dans l'Écriture et la Tradition, et qui correspondent à deux besoins distincts, à deux états de l'homme. Le premier peut être appelé jeûne total, car il consiste en une totale abstinence de nourriture et de boisson. On peut définir le second comme un jeûne ascétique, car il consiste surtout en l'abstinence de certaines nourritures et en une réduction substantielle du régime alimentaire.
Le jeûne total, de par sa nature même, est de courte durée et généralement limité à un jour ou même à une partie de la journée. Dès le début du Christianisme, il fut compris comme un état de préparation et d'attente, de concentration spirituelle sur ce qui va arriver. La faim physique correspond ici à l'attente spirituelle de l'accomplissement, à l'ouverture de tout l'être à la joie qui approche.
C'est pourquoi, dans la tradition liturgique de l'Église, nous trouvons ce jeûne total comme dernière et ultime préparation a une grande fête, à un événement spirituel décisif, par exemple aux veilles de Noël et de l'Épiphanie ; et surtout, c'est ce jeûne qui constitue le jeûne eucharistique, mode essentiel de notre préparation au banquet messianique, à la table du Christ dans son Royaume. L'Eucharistie est toujours précédée de ce jeûne total, qui peut varier dans sa durée, mais qui, pour l'Église, constitue une condition nécessaire à la sainte Communion.
Le jeûne total n'est pas seulement un jeûne des membres de l'Église, c'est l'Église elle-même qui jeûne, en attente du Christ qui vient à elle dans l'Eucharistie, dans les grandes fêtes célébrant l'oeuvre du salut, et qui viendra en gloire à la consommation des siècles.
Tout a fait différent est le sens spirituel du second type de jeûne que nous avons défini comme « ascétique ». Ici, le but du jeûne est de libérer l’homme de la tyrannie déréglée de la chair, qui s'établit lorsque l'esprit cède devant le corps et ses appétits, résultat tragique du péché et de la chute originelle de l'homme.
C'est seulement par un lent et patient effort que l'homme découvre qu'il ne vit pas seulement de pain, et restaure en lui-même la primauté de l'esprit. C'est nécessairement et par sa nature même un long effort soutenu. Le facteur « temps » est essentiel, car il faut du temps pour déraciner et guérir la maladie commune et universelle que les hommes ont fini par considérer comme leur état normal. Le succès de ce jeûne ascétique dépend précisément de l'application de certaines règles fondamentales dont la principale se trouve être l'ininterruption du jeûne, sa continuité dans le temps.
Père Alexandre Schmemann
Quand la Sainte Église nous propose de jeûner :
le mercredi et le vendredi de chaque semaine (sauf aux semaines de Pâques, de Pentecôte, de Noël, du Pharisien et du Publicain, et de Carnaval)
durant le Grand Carême et la Semaine Sainte
durant le Carême des Saints apôtres (du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte au 28 juin)
durant le Carême de la Dormition (du ler au 14 août)
durant le Carême de Noël (l'Avent) (du 15 novembre au 24 décembre)
la veille de la Théophanie (5 janvier), le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août), et le jour de l'Exaltation de la Croix (14 septembre).
Les jours recommandés pour le jeûne total sont la veille de la Théophanie (5 janvier), le Vendredi Saint, le Samedi Saint, le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août),· et le jour de l'Exaltation de la Très Sainte Croix (14 septembre).
Le vin et l’huile sont permis :
les samedis et les dimanches du Grand Carême
les mardis, les jeudis, les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël
les samedis et les dimanches pendant le jeûne de la Dormition.
Le poisson, le vin et l’huile sont permis :
les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël
le jour de l’Annonciation et le dimanche des Rameaux.
L'Église orthodoxe, en général, donne des directives plutôt que des prescriptions littérales. Elle indique des buts, elle montre des modèles, elle dit ce à quoi l'on doit tendre; mais elle laisse chaque conscience juge de ce que, en présence d'une tradition devenue règle, l'adaptation aux circonstances personnelles commande ou permet.
Père Lev Gillet
« Laissant là sa cruche, la femme revint à la ville et dit : ‘ Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? ’ »
« Comme l’eau éteint les flammes, l’aumône éteint les péchés » (Si 3,30) : - l’eau est comparée à la miséricorde.
Mais comme l’eau vient d’une source, il me faut chercher la source de la miséricorde. Je l’ai trouvée chez le prophète : -« En toi est la source de la vie, en ta lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,10).
C’est bien lui qui dans l’Évangile réclame de l’eau de la femme de Samarie. Le Sauveur réclame de l’eau à la femme, et il feint d’avoir soif pour distribuer aux assoiffés la grâce éternelle.
La source, en effet, ne pouvait pas avoir soif, et celui en qui se trouve l’eau vive ne pouvait pas boire l’eau polluée de cette terre.
Le Christ avait soif ? Oui, il avait soif, non pas de la boisson des hommes, mais de leur salut ; il avait soif, non de l’eau de la terre, mais de la rédemption du genre humain.
Le Christ, qui est la source, assis près du puits, fait jaillir miraculeusement au même endroit les eaux de la miséricorde ; une femme qui avait déjà eu six amants est purifiée par les flots d’une eau vive.
Quel sujet d’admiration : -une femme légère, qui vient au puits de Samarie, s’en va chaste, de la source de Jésus !
Venue chercher de l’eau, elle repart avec la vertu.
Elle confesse aussitôt les péchés auxquels Jésus fait allusion, elle reconnaît le Christ et annonce le Sauveur. Elle laisse là sa cruche d’eau; à sa place elle rapporte la grâce à la ville ; allégée de son fardeau, elle y revient comblée de sainteté.
Celle qui est venue pécheresse s’en retourne prophétesse.
(Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque. Extrait du Sermon 22 ; PL 57, 477 (trad. Les Pères dans la foi, Migne 1996, p. 98 rev.)) -----------------
"Deixando seu cântaro lá, a mulher voltou para a cidade e disse: Venha ver um homem que me contou tudo o que fiz. Ele não seria o Messias? "
"À medida que a água extingue as chamas, as esmolas deixam os pecados" (Si 3,30): - a água é comparada à mercê.
Mas, como a água vem de uma fonte, devo procurar a fonte da misericórdia. Encontrei na casa do profeta: - "Em você é a fonte da vida, na sua luz veremos a luz" (Sl 35,10).
É ele quem no evangelho pede água da mulher de Samaria. O Salvador chama água para a mulher e finge ter sede para dar a sedenta eterna graça.
A fonte, na verdade, não podia ter sede, e aquele em quem a água viva é encontrada não poderia beber a água poluída desta terra.
Cristo estava com sede? Sim, ele estava com sede, não por bebida de homens, mas por sua salvação; Ele estava com sede, não pela água da terra, mas pela redenção da humanidade.
Cristo, que é a fonte, sentado perto do poço, conjura milagrosamente no mesmo lugar as águas da misericórdia; uma mulher que já tinha seis amantes é purificada pelas ondas de uma água viva.
Que sujeito de admiração: Uma mulher leve, que vem ao poço de Samaria, desaparece casta da fonte de Jesus!
Vindo pela água, ela sai com virtude.
Ela imediatamente confessa os pecados a que Jesus se refere, ela reconhece Cristo e anuncia o Salvador. Ela deixa seu cântaro de água; Em seu lugar, traz a graça à cidade; aliviado de seu fardo, ela retorna a ela cheia de santidade.
Aquele que vem pecando volta a profetisa.
(Máximo de Turim (? -v., 420), bispo, excerto do Sermão 22, PL 57, 477 (The Fathers in the Faith, Migne 1996, 98, rev.
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"Leaving her pitcher there, the woman returned to the city and said: 'Come see a man who told me everything I did. Would not he be the Messiah? '"
"As the water extinguishes the flames, alms quit sins" (Si 3,30): - water is compared to mercy.
But as water comes from a source, I must seek the source of mercy. I found it at the prophet's house: - "In you is the source of life, in your light we will see the light" (Ps 35,10).
It is he who in the Gospel calls for water from the woman of Samaria. The Savior calls water to the woman, and pretends to be thirsty to give the thirsty eternal grace.
The source, indeed, could not be thirsty, and the one in whom the living water is found could not drink the polluted water of this earth.
Christ was thirsty? Yes, he was thirsty, not for the drink of men, but for their salvation; he was thirsty, not for the water of the earth, but for the redemption of mankind.
Christ, who is the source, seated near the well, conjures miraculously in the same place the waters of mercy; a woman who had already had six lovers is purified by the waves of a living water.
What a subject of admiration: a light woman, who comes to the well of Samaria, goes away chaste from the source of Jesus!
Coming for water, she leaves with virtue.
She immediately confesses the sins to which Jesus refers, she recognizes Christ and announces the Savior. She leaves there her pitcher of water; in its place it brings back grace to the city; relieved of her burden, she returns to it filled with holiness.
The one who has come sinning returns prophetess.
(St. Maximus of Turin (? -v., 420), bishop, excerpt from Sermon 22, PL 57, 477 (The Fathers in the Faith, Migne 1996, 98, rev.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
UN ARTISTE CHRÉTIEN: VIANNEY
Pas là, Moi aimer toi, Dumbo, Le fils à Papa… Ces chansons de Vianney sont bien connues de tout français qui allume la radio dans la voiture. Ce que l’on ignore souvent, c’est que Vianney est chrétien, mais pas de ceux qui le sont seulement de nom. Sa foi vivante le guide et fait de lui un artiste à succès bien différent.
Vianney doit son prénom au curé d’Ars, Jean-Marie Vianney, dont l’histoire qui lui a été racontée par ses parents, a marqué sa vie. Le jeune Vianney a grandi dans un foyer aimant. Il a fréquenté depuis l’enfance l’église catholique, et a forgé son caractère et ses valeurs au sein d’une patrouille de scouts. À 12 ans, il rédige son premier texte. Le thème : Les personnes persécutées… Cette foi, cette simplicité, lui vient de là, et pour le jeune chanteur interrogé par Laurent Delahousse sur France 2, tout est clair…
« Sur les valeurs, le fondement, réellement, jamais je ne bougerai. J’ai pas le droit ! J’ai pas le droit par rapport à ce que je suis, à mes proches, à mon entourage, tout ça… »
Quand Laurent Delahousse le questionne sur sa foi, Vianney ne recule pas. « Là dedans, y’a la foi ? », lance l’animateur.
« Ben ouais, carrément ! La foi c’est peut-être ce qui me permet de garder une lumière dans tout ce que je fais. C’est à dire que je suis jamais inquiet. Voilà. […] Je l’ai jamais été. […] Même quand je dormais dehors pendant mes voyages et que j’avais faim et qu’il faisait froid et que j’en pouvais plus etc… J’ai jamais perdu espoir. Il y a des gens qui vivent des situations bien plus difficiles, et je leur souhaite de garder la foi, l’espérance… »
Et ce désir de communiquer l’espérance se prolonge dans ses engagements sur le terrain. Avec 250 jeunes de l’association « Hiver solidaire » qui se relaient, il participe à l’accueil de sans-abris dans sa paroisse. Il fait ce qu’il y a à faire, en toute simplicité. Il lui arrive même de dormir avec eux. Vianney est également engagé auprès de l’association « Enfant Sans Cancer ».
Vianney a dédié sa chansonL’homme et l’âmeau Père Hamel, mort égorgé en l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. En voici le refrain :
Et si l’âme est chère à l’homme, Souvent l’homme chérit la lame. Là où l’homme a mis la lame, L’âme a mis les voiles.
Dans une interview fleuve publiée ce jeudi dans l'hebdomadaire Le Point, Bernard Tapie, qui a révélé sa maladie à l’automne, se confie longuement sur son cancer, la mort, ses affaires… et plus inattendu, sa foi.
Son cancer, Bernard Tapie l’a découvert un peu par hasard. N’arrivant plus à déglutir correctement, il passe une batterie de tests. En juin 2017, le verdict tombe : l’homme d’affaires est atteint d’un cancer. Quelques semaines après une lourde opération pour soigner son cancer de l’estomac et de l’œsophage, il se confie dans un long entretien auPointoù il aborde sa maladie bien sûr, mais aussi la mort, sa vision de la vie et sa foi.
« Personne n’échappe au coup de tonnerre. Le cancer, ça veut dire la mort », affirme-t-il en décrivant un long « parcours du combattant » et une chimiothérapie « très dure, très, très dure ». S’il reconnait que les effets de l’opération sont très violents, il insiste, encore et toujours, sur sa volonté de se battre : « J’ai plein de projets dans la tête et, si la chimio ne me met pas KO, j’ai bien l’intention de continuer ».
« Chaque jour qui se lève, c’est une fête ! »
Une combativité qui va de pair avec sa relation à la mort… et à Dieu. « J’ai une relation assez simple avec tout cela », confie-t-il. « D’abord parce que je suis croyant. Ma relation à la mort est lucide et décomplexée, sans crainte et sans peur ».
Un conseil pour la route ? « Quand tu as la santé et qu’autour de toi ils l’ont aussi, putain, chaque jour qui se lève, c’est une fête ! C’est une vraie fête ! Va au boulot heureux. Les ennuis que tu as depuis avant-hier, tu t’en fous, excuse-moi mais tu t’en fous vraiment ! La vie est trop belle. Mais n’attends pas d’avoir perdu la santé pour te rendre compte qu’elle est essentielle ».
9 mars:
Les Quarante Saints et glorieux Martyrs de Sébaste.
Nous complétons, Seigneur, par nos jambes cassées ce qui manqua jadis à ta crucifixion, nous les Quarante ayant souffert notre passion à Sébaste, le neuf, sur les ondes glacées. Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Apostiches des Vêpres ton 6
Par des cantiques célébrons, / fidèles, les Quarante Martyrs / et chantons-leur à pleine voix: / victorieux Athlètes du Christ, réjouissez-vous, / Hésychius, Méliton, Smaragde, Héraclius, / Domnus, Eunoique, Valens et Vivien; / réjouissez-vous, Claude et Priscus, / Jean, Théodule, Eutychius, / Hélian, Sisinius et Xanthias; / réjouissez-vous, Angias et Kyrion, / avec Aèce, Lysimaque et Flavius, / Acace, Ekdikios, Alexandre et Elie; / réjouissez-vous, Candide, Théophile, Cyrille et Sacerdon; / réjouissez-vous, Nicolas, Valère et Philoctémon, / Khude, Sévérien en même temps qu'Aglaius. / Par le crédit que vous avez auprès du Christ notre Dieu, / illustres Martyrs, sans cesse priez-le / pour qu'il sauve les fidèles célébrant / de tout cœur votre mémoire sacrée.
Tropaire, t. 1
Par les souffrances que les Saints endurèrent pour toi / laisse-toi fléchir, ô notre Dieu; / guéris toutes nos douleurs, / Seigneur ami des hommes, nous t'en prions.
Cathisme, t. 5
La parure des saints Martyrs, la multitude sacrée / des Quarante divinement rassemblés, / en nos hymnes acclamons-la maintenant; / car, éprouvés par le froid et le feu, / ils se sont montrés les soldats du Christ notre Roi, / auprès duquel ils intercèdent pour notre salut.
Cathisme, t. 8
En martyrs, ayant servi dans l'armée du Christ, / en athlètes, ayant fait toucher la terre à l'ennemi, / par vos œuvres, vous avez accompli la parole du Prophète, / car vous êtes vaillamment passés par le feu et par l'eau, / trouvant ainsi votre repos, la vie éternelle; / c'est pourquoi, ayant reçu votre couronne depuis le ciel, / Bienheureux, vous jubilez avec les chœurs des Anges incorporels. / Illustres Martyrs, intercédez auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur votre mémoire sacrée.
Kondakion, t. 6
Ayant laissé à ce monde toute armée, / vous vous êtes attachés au Maître des cieux, / vous les Quarante Martyrs, / car étant passés par le feu et par l'eau, / vous avez reçu, Bienheureux, / la gloire céleste et les couronnes méritées.
Ikos
Devant celui qui est porté sur un trône de feu / et déploya le ciel comme une peau, / qui établit la terre solidement / et rassembla les eaux en un seul lieu, / qui fit sortir toute chose du néant / et procure à tous le souffle de vie, / qui permet aux Archanges de le chanter / et par les Anges se laisse glorifier, / et qui par tous est adoré, / le Christ tout-puissant, notre Créateur et notre Dieu, / je me prosterne et, tout indigne que je sois, / lui adresse ma prière, en demandant / l'éloquence qui me rende capable de chanter, moi aussi, / avec foi les saints Martyrs / dont il a fait des vainqueurs en leur donnant / la gloire céleste et les couronnes méritées.
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HISTOIRE DES SAINTS MARTYRS DE SEBASTE:
Lorsque le cruel Licinius (308-323), qui avait été associé à l'empire par Saint Constantin, jeta le masque de la dissimulation et rompit avec lui, il publia des édits contre les Chrétiens et envoya dans toutes ses provinces des magistrats chargés d'exécuter ses ordres, en mettant à mort dans de terribles supplices ceux d'entre eux qui ne voulaient pas se soumettre. Le gouverneur désigné pour la Cappadoce et la Petite Arménie, Agricolaos, était l'un des plus zélés exécutants des édits de persécution et il avait convoqué dans la ville de Sébaste où il résidait, la douzième légion impériale, dite fulminante, dirigée par le duc Lysias. Quarante soldats de cette légion, hommes jeunes, braves et appréciés pour leurs services, refusèrent alors de sacrifier aux idoles de l'Empire et se déclarèrent Chrétiens. Originaires de différentes contrées, mais unis comme un seul homme nouveau par la Foi et la charité, ils se présentèrent un à un devant le gouverneur, comme des athlètes qui se font inscrire au jour du combat, et déclinèrent leur véritable identité, en disant: « Je suis Chrétien! » Agricolaos essaya d'abord de les gagner par la douceur, en vantant leurs actions d'éclat et en leur promettant avantages et faveurs de la part de l'empereur s'ils se soumettaient à son ordre. Les Saints lui répondirent par la voix de l'un d'entre eux: « Si nous avons vaillamment combattu, comme tu le dis, pour l'empereur de la terre, avec combien plus d'ardeur nous faut-il maintenant engager le combat par amour pour le Souverain de l'Univers. Car il n'y a pour nous qu'une vie : la mort pour le Christ. » Jetés en prison dans l'attente d'une nouvelle comparution, les valeureux combattants de la piété tombèrent à genoux, en priant le Seigneur de les garder dans la Vraie Foi et de les fortifier dans le combat. Comme ils passaient la nuit en chantant des Psaumes, le Christ leur apparut et leur dit : « Vous avez bien commencé, mais la couronne ne sera accordée qu'à celui qui persévérera jusqu'au bout! » Le lendemain matin, le gouverneur les fit comparaître de nouveau et recommença ses flatteries, mais l'un des Saints Martyrs, Candide, dénonça ouvertement sa douceur hypocrite, déclenchant ainsi la colère du tyran. Toutefois, ne pouvant rien contre eux tant que leur général, le duc Lysias, ne les avait pas jugés, Agricolaos les fit remettre en prison. Au bout de sept jours, Lysias étant arrivé à Sébaste, on les conduisit devant lui. En chemin, Quirion encourageait ses compagnons en leur disant : « Nous avons trois ennemis : le diable, Lysias et le gouverneur. Que peuvent-ils contre nous qui sommes quarante soldats de Jésus-Christ? » Quand il les vit si fermes et si résolus, Lysias ordonna aux autres soldats de leur briser les dents à coups de pierres. Mais dès que ces derniers se précipitèrent, ils furent aveuglés par une puissance divine et, dans la confusion, ils se frappaient les uns les autres. Lysias, pris de colère, saisit alors une pierre et voulut la lancer sur les Saints, mais celle-ci alla frapper le gouverneur en le blessant grièvement. On les remit en prison pour la nuit, en attendant de prendre une décision sur le genre de supplice qu'il fallait leur appliquer. Rassemblant les ressources de son imagination perverse, le gouverneur ordonna de les dépouiller de leurs vêtements et de les laisser nus sur le lac gelé, qui se trouvait à peu de distance de la ville, afin qu'ils périssent dans d'horribles souffrances causées par le froid. Pour compléter le supplice il imagina de présenter sous leurs yeux, comme ultime tentation, le remède à leurs peines, et fit préparer sur le bord du lac un bain d'eau chaude, afin que celui qui abandonnerait le combat, vaincu par la rigueur du froid, y trouvât de quoi se soulager. Dès qu'ils entendirent la sentence, les Saints rivalisèrent à qui se dépouillerait le premier de ses vêtements, disant : « En déposant ces vêtements, rejetons aussi le vieil homme! Puisque par la tromperie du Serpent, nous avons revêtu jadis les tuniques de peau, dépouillons-nous aujourd'hui pour obtenir le Paradis que nous avons perdu! Que rendre au Seigneur pour ce qu'Il a souffert pour notre salut? Les soldats l'ont autrefois mis à nu, dépouillons-nous maintenant de nos vêtements pour que tout l'ordre militaire obtienne le pardon! Le froid est rigoureux, mais le Paradis est doux! Prenons donc patience pour un court instant, afin d'être réchauffés dans le sein d'Abraham. Achetons la joie éternelle au prix d'une courte nuit de tourments! Puisque de toute manière ce corps corruptible doit mourir, acceptons maintenant de mourir volontairement afin de vivre éternellement! Reçois, Seigneur, cet holocauste que le froid et non le feu va consumer! » C'est en s'encourageant ainsi mutuellement que les quarante Saints s'avancèrent comme un seul homme sur la glace, sans autre lien que leur propre volonté, et pendant toute la nuit ils endurèrent la morsure cruelle du vent, particulièrement glacial en cette région, en priant le Seigneur pour que, comme ils étaient entrés quarante dans le combat, ils en sortent quarante victorieux, sans qu'il en manquât un seul à ce nombre sacré, symbole de plénitude. Comme la nuit avançait et que leurs corps commençaient à se durcir et leur sang à ralentir sa circulation en leur provoquant une insupportable souffrance au coeur, l'un d'entre eux, vaincu par la douleur, quitta le lac et se précipita vers le bain surchauffé. Mais la différence soudaine de température le fit mourir presque aussitôt, privé de la couronne de la victoire. Les trente-neuf autres, navrés de la perte de leur compagnon, redoublèrent leur prière, et soudain une grande clarté vint percer le ciel et s'arrêta au-dessus du lac en réchauffant les Saints Martyrs, et des Anges descendirent pour poser sur leurs têtes trente-neuf couronnes resplendissantes. Devant cette merveille, un des gardes, nommé Aglaïos, qui se réchauffait près du bain, eut soudain la conscience illuminée par la Foi. Constatant qu'une quarantième couronne restait suspendue en l'air, semblant attendre que quelqu'un vienne compléter le nombre des élus, il réveilla ses compagnons d'armes, leur jeta ses vêtements et il s'avança avec empressement sur la glace pour rejoindre les Martyrs, criant que lui aussi était Chrétien. Lorsque, le lendemain matin, Agricolaos apprit l'événement, il ordonna de tirer les Saints hors du lac et de les achever en leur rompant les jambes, puis d'aller jeter leurs corps au feu afin qu'il ne restât aucune trace de leur glorieux combat. Comme on les traînait vers l'ultime supplice, les glorieux Martyrs chantaient : « Nous avons passé par le feu et par l'eau, mais Tu nous en as tirés, Seigneur, pour nous procurer le rafraîchissement! » (Ps. 65:12). Après avoir exécuté leur besogne, les bourreaux chargèrent les corps des Saints sur un chariot pour les conduire au bûcher. Ils s'aperçurent alors que le plus jeune d'entre eux, Méliton, était encore vivant et le laissèrent, dans l'espoir de le convaincre finalement à renier sa Foi. Mais sa mère, qui avait assisté au spectacle, vint prendre son enfant dans ses bras et le déposa elle-même sur le chariot avec les autres corps, en lui disant : « Ne reste pas privé de la couronne, ô mon cher fils, rejoins tes compagnons pour jouir de cette lumière éternelle qui dissipera mon affliction. » Et, sans répandre une larme, elle accompagna le chariot jusqu'au bûcher, le visage rempli de joie. Suivant les ordres du gouverneur, les soldats dispersèrent les cendres des Martyrs et jetèrent leurs ossements dans le fleuve; mais, au bout de trois jours, les Saints apparurent en vision à l'Evêque de Sébaste, Pierre, et lui indiquèrent l'endroit du fleuve où ils étaient retenus pour être vénérés par les fidèles. Par la suite les Reliques des Quarante Martyrs furent distribuées dans de nombreux lieux, et leur culte se répandit, principalement grâce à la famille de Saint Basile, qui leur portait une grande dévotion1. La nuit qui précéda leur Martyre, les Saints dictèrent leurs dernières volontés, sous forme d'exhortation, à un jeune esclave, Eunoïcus, qui fut témoin de leurs combats et put échapper aux persécuteurs. Il transmit cet admirable texte à la postérité et prit soin, par la suite, du sanctuaire où étaient déposées leurs Reliques. C'est dans ce Testament qu'on peut trouver les noms des Quarante Martyrs : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase, Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Elie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaius, Gorgonius et un autre du même nom, Hélien, Héraclius, Hésychius, Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens, Valère, Vivien, Xanthias. L'un d'entre eux ayant fait défaut, Aglaïos, le soldat, vint le remplacer pour compléter leur nombre sacré 2.
1. Sainte Emmelie, la mère de St Basile, fit bâtir la première église consacrée aux Quarante Martyrs et leur dédia son monastère qui était dirigée par Ste Macrine (cf. 19 juillet). St Basile et son frère St Grégoire de Nysse prononcèrent quant à eux d'immortels discours en leur honneur. 2. Cette liste varie légèrement selon les rédactions de la Passion. http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars09.html
They were all soldiers under one general, taken captive in the time of Licinius for their faith in Christ. They were stripped naked and cast onto a frozen lake at Sebastia in Pontus. They endured the entire night, encouraging each other to be patient. Some accounts say that their persecutors placed warm baths in their sight on the shore to entice them to renounce Christ.
Finally one of their number, broken by his sufferings, apostatized and left the company. One of the guards, named Aglaius, saw in a vision thirty-nine wreaths descending from heaven onto the heads of the faithful sufferers, and was moved to declare himself a Christian.
He was immediately sent to join the martyrs on the frozen lake, keeping the number of forty complete. In the morning all of them, almost dead, were cast into fire, and their remains thrown in the lake.
On the third day the martyrs appeared to Peter, the local bishop, and told him to search for them in the lake. The bishop went to the lake on a dark night with his clergy, and one account says that the bones of the martyrs rose to the surface and burned there like a candle. The relics were gathered and given honourable burial.
This is the most common account. The Prologue gives a somewhat different version, in which the martyrs were made to stand, not on the frozen lake, but in the freezing waters.
NEUVAINE A SAINT JOSEPH (2):
Première lettre de Saint Pierre apôtre (3, 14-18):
"Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : -N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect.
Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ. Mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
Le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit."
Tandis que de nombreux Chrétiens subissent persécutions , parfois jusqu'au martyr (Pensez à l'Egypte, à la Syrie, au Pakistan, aux Indes, etc...),recommandons-nous à l'intercession des 40 Saints Martyrs de Sébaste dont nous commémorons la mémoire en ce Vendredi 9 Mars 2018:
Saints Martyrs de Sébaste,intercédez pour nous devant le Trône de la Grâce Divine ! Amîn.
Méditation:
Sachons habiter l’espérance que nous apporte notre foi, afin de la rendre vivante et visible autour de nous et lorsque qu’il nous est demandé de témoigner de notre foi, à l'école des 40 Martyrs de Sébaste que nous célébrons aujourd'hui, vêtons-nous de la force de la douceur et de respect pour exprimer le don de ce trésor que nous avons reçu avec amour.
Avec Saint Joseph:
Lorsqu’il apprit que Marie était enceinte, « Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. » (Mt 1.19).
S'il dénonce publiquement Marie, s'il la répudie, elle sera lapidée aux portes de la maison de son père, comme la Loi de Moïse le prescrit en pareil cas (Dt 22,20-21): -Joseph, dont la douleur a dû être très grande en apprenant cette nouvelle, aurait ainsi été dans son droit selon la Loi en dénonçant Marie, mais il prend plutôt une décision pleine de douceur, pour protéger son épouse.
Résolution:
Poser un acte de douceur auprès de nos proches. Par exemple, écouter son épouse (ou son époux) plus longuement, rejoindre ses enfants dans un moment de qualité, accompagner un collègue, un voisin, avec intérêt et attention. -------------------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (2):
First letter of St. Peter the Apostle (3: 14-18):
"But if you happen to suffer for righteousness, how happy would you be, as Scripture says: "Have no fear of these people, do not be troubled.
Honor in your hearts the holiness of the Lord, the Christ. Be ready at all times to present a defense before anyone who asks you to give reason for the hope that is in you; but do it with gentleness and respect.
Have a righteous conscience, so that your adversaries may be ashamed on the very point where they speak ill of you for the good conduct you have in Christ. It would be better to suffer by doing good, if it was the will of God, than by doing evil.
Christ, too, has suffered for sins, only once, he, the righteous, for the unjust, to bring you before God; he was put to death in the flesh, but quickened in the Spirit. "
While many Christians suffer persecution, sometimes even martyrdom (Think of Egypt, Syria, Pakistan, India, etc ...), we recommend to the intercession of the 40 Holy Martyrs of Sebaste whose We commemorate the memory this Friday, March 9, 2018:
Holy Martyrs of Sebaste, intercede for us before the throne of Divine Grace! Amin.
Meditation:
Let us live the hope that our faith brings us, to make it alive and visible around us and when we are asked to testify of our faith, at the school of 40 Martyrs of Sebaste that we celebrate today Let's wear the strength of gentleness and respect to express the gift of this treasure that we have received with love.
With Saint Joseph:
When he learned that Mary was pregnant, "Joseph, her husband, who was a righteous man, and did not want to denounce her publicly, decided to send her away in secret. "(Mt 1.19).
If he publicly denounces Mary, if he repudiates her, she will be stoned at the gates of her father's house, as the Law of Moses prescribes in such cases (Deut 22,20-21): -Joseph, whose pain must have been very great in learning this news, would have been in his right according to the Law by denouncing Mary, but rather takes a decision full of sweetness, to protect his wife.
Resolution:
To pose an act of sweetness near our relatives. For example, listen to his wife (or husband) longer, join her children in a moment of quality, accompany a colleague, a neighbor, with interest and attention. --------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (2):
Primeira carta de São Pedro Apóstolo (3: 14-18):
"Mas se você sofrer por justiça, quão feliz você seria, como diz a Escritura: "Não tenha medo dessas pessoas, não se preocupe.
Honre em seus corações a santidade do Senhor, o Cristo. Esteja pronto em todos os momentos para apresentar uma defesa antes que alguém que lhe peça para dar razão para a esperança que está em você; Mas faça isso com gentileza e respeito.
Tenha uma consciência justa, para que seus adversários se tenham verificado no próprio ponto em que eles falam mal de você pela boa conduta que você tem em Cristo. Seria melhor sofrer fazendo o bem, se fosse a vontade de Deus, do que fazer o mal.
Cristo, também, sofreu por pecados, apenas uma vez, ele, o justo, pelos injustos, para trazê-lo diante de Deus; Ele foi morto em carne, mas vivificado no Espírito ".
Enquanto muitos cristãos sofrem perseguição, às vezes até o martírio (Pense no Egito, na Síria, no Paquistão, na Índia, etc.), recomendamos a intercessão dos 40 Santos mártires de Sebaste, cujo Comemoramos a memória nesta sexta-feira, 9 de março de 2018:
Santo Mártires de Sebaste, interceda por nós diante do trono da Divina Graça! Amin.
meditação:
Deixe-nos viver a esperança de que a nossa fé nos traga, torná-la viva e visível ao nosso redor e quando somos convidados a testemunhar a nossa fé, na escola dos 40 mártires de Sebaste que celebramos hoje Vamos usar a força da gentileza e do respeito para expressar o presente deste tesouro que recebemos com amor.
Com São José:
Quando ele soube que Maria estava grávida: "José, seu marido, que era um homem justo, e não queria denunciá-la publicamente, decidiu enviá-la em segredo. "(Mt 1.19).
Se ele denuncia publicamente a Maria, se ele a repudiar, ela será apedrejada aos portões da casa de seu pai, como a Lei de Moisés prescreve nesses casos (Deuteronômio 22,20-21): -Joseph, cuja dor deve ter sido muito boa em aprender esta notícia, teria estado em seu direito de acordo com a Lei ao denunciar Maria, mas sim tomar uma decisão cheia de doçura, para proteger sua esposa.
resolução:
Levar um ato de doçura perto de nossos parentes. Por exemplo, ouça mais a sua esposa (ou marido), junte-se a seus filhos em um momento de qualidade, acompanhe um colega, um vizinho, com interesse e atenção.
A PROPOS DE LA CONFESSION
La confession est certainement pour chaque prêtre consciencieux l'un des aspects les plus délicats et les plus difficiles de son ministère pastoral.
Il y trouve d'une part le seul véritable objet de son activité pastorale : l'âme de l'homme pécheur, mais qui se tient devant Dieu. Mais d'autre part il acquiert la conviction que le Christianisme d'aujourd'hui est devenu purement nominal.
Les concepts les plus élémentaires pour un Chrétien, de péché et de repentir, de réconciliation avec Dieu et de naissance à la vie nouvelle semblent s'être vidés de leur sens.
Ces mots continuent d'être employés, mais leur contenu est loin du sens sur lequel est fondée notre foi chrétienne.
Une autre source de difficultés est l'incompréhension pour la majorité des Orthodoxes, de l'essence même du sacrement de pénitence.
En pratique, nous trouvons deux approches opposées de ce sacrement : l'une juridique et formelle, l'autre psychologique.
Dans le premier cas, la confession est comprise comme une simple énumération des infractions à la loi, après quoi est donnée l'absolution des péchés et la personne est admise à la communion.
La confession est alors réduite au minimum et dans certaines églises (en Amérique) elle est même remplacée par une formule générale que le pénitent lit dans un texte imprimé.
Cette optique met l'accent sur le pouvoir du prêtre d'absoudre et remettre les péchés et cette absolution est considérée comme valable "en elle-même" quel que soit l'état de l'âme du pénitent.
Si dans cet aspect des choses nous avons affaire à une tendance "latinisante", l'autre approche peut se définir comme "protestante".
La confession devient alors une conversation d'où doit venir une aide, la solution des "problèmes" et des "questions".
C'est un dialogue, mais pas le dialogue de l'homme avec Dieu, non : le dialogue de l'homme avec un conseiller réputé sage et expérimenté, disposant d'une panoplie de réponses toutes prêtes à toutes les questions de l'homme...
Dans ces deux approches, on observe à l'évidence un obscurcissement et une déformation de la vraie manière orthodoxe de comprendre la sacrement ode la confession.
Cette déformation a plusieurs raisons. Et sans avoir la possibilité de les énumérer toutes, ni même esquisser brièvement l'histoire très compliquée du développement dans l'Eglise du sacrement de pénitence, quelques remarques préliminaires s'imposent, avant de tenter d'indiquer une solution possible au problème que pose la confession.
A l'origine, le sacrement de pénitence était compris comme la réconciliation et la réunion à l'Eglise des excommuniés, c'est-à-dire des chrétiens exclus de l'assemblée (ecclesia) du Peuple de Dieu, de l'Eucharistie comme sacrement de l'assemblée, comme participation au Corps et au Sang du Christ.
L'excommunié, c'est celui qui ne peut pas participer à l'oblation, et qui pour cette raison ne participe pas non plus à la "koinonia", à la communauté, à la communion.
Et la réconciliation avec l'Eglise de l'excommunié était un long processus qui se terminait par la rémission des péchés, attestant le repentir, la condamnation du pécheur de son péché, le refus de son péché, par conséquent la réunion à l'Eglise.
Le pouvoir d'absoudre et de remette les péchés n'était pas conçu comme un pouvoir en soi, indépendant du repentir.
Il était compris comme le pouvoir de témoigner du repentir accompli et par conséquent du pardon et de la réunion à l'Eglise c'est-à-dire du repentir et de son fruit : la réconciliation avec Dieu dans l'Eglise...
L'Eglise, en la personne du prêtre, atteste que le pécheur s'est repenti et que Dieu "l'a réconcilié et uni" avec l'Eglise en Jésus-Christ.
Et malgré toutes les modifications extérieures dans la pratique du sacrement de pénitence, c'est bien de cette façon originelle de comprendre le sacrement qui reste le point de départ pour l'explication orthodoxe du sacrement.
Mais cela n'exclut pas le fait que, et cela depuis le début, le ministère pastoral dans l'Eglise incluait obligatoirement le SOUCI DES AMES, c'est-à-dire la direction de la vie spirituelle des hommes et l'aide dans la lutte contre le péché et le mal.
Mais au début, pourtant, ce souci des âmes n'avait pas de rapport direct avec le sacrement de pénitence. Et ce n'est que sous l'influence du monachisme dont la théorie et la pratique de la guidance spirituelle était fortement développée que le souci des âmes s'est inséré progressivement dans la confession.
Et la sécularisation toujours croissante, la laïcisation de la société ecclésiale ont fait de la confession pratiquement la seule forme de guidance spirituelle.
Après la conversion de l'empereur Constantin, l'Eglise a cessé d'être une minorité de fidèles héroïques et s'est presque entièrement fondue dans le monde (d'où le "laïc" en grec "laïkos" qui est l'homme vivant dans le monde le peuple (laos).
Cette Eglise s'est trouvée confrontée à une masse de chrétiens de nom et le changement radical dans la pratique eucharistique de la communion générale comme manifestation de l'unité du peuple de Dieu à la communion plus ou moins fréquente et "privée" a entraîné la métamorphose de la façon de comprendre la pénitence.
De sacrement de réconciliation des excommuniés de l'Eglise, elle est devenue le sacrement régulier des membres de l'Eglise. Et les théologiens se sont mis à souligner non plus l'aspect pénitentiel comme voie du retour à l'Eglise, mais la rémission des péchés comme pouvoir de l'Eglise...
Mais l'évolution du sacrement de pénitence ne s'est pas arrêtée là.
La laïcisation de la société chrétienne signifiait avant tout qu'elle adoptait des façons de voir humanistes et pragmatiques qui ont considérablement obscurci la façon chrétienne de comprendre le péché et le repentir.
La compréhension du péché comme rupture avec Dieu et avec la seule vie véritable - avec Lui et en Lui - a été obscurcie par un légalisme moraliste et ritualiste dans lequel le péché a été ressenti comme une infraction formelle à la loi.
Mais dans une société auto-satisfaite et qui idolâtre l'homme, avec son étiquette de "convenances" et de "succès", même cette loi s'est peu à peu transformée. Elle a cessé d'être la norme absolue et s'est réduite à un code généralement admis et relatif de règles morales.
Si dans les premiers siècles le chrétien avait toujours conscience d'être un pécheur pardonné et conduit, sans aucun mérite de sa part, dans le Palais de l'Epoux, ayant reçu une vie nouvelle et devenu participant du Royaume de Dieu, le chrétien actuel, puisqu'aux yeux de la société il était "une personne honorable", a perdu peu à peu cette conscience.
Sa vision des choses exclut les notions mêmes de vie ANCIENNE et de vie NOUVELLE. Bien sur, il fait de temps à autre des "mauvaises actions" mais c'est "naturel" dans la vie, et cela n'entame en rien son autosatisfaction...
La société dans laquelle nous vivons, la presse, la radio, etc, nous dit à longueur de journée que nous sommes intelligents, beaux, gentils et que nous vivons dans la meilleure des sociétés possibles et les "chrétiens", hélas, prennent cela au sérieux, prennent cela pour argent comptant...
La laïcisation a fini par gagner aussi le clergé. On a fini par comprendre le prêtre comme une sorte de serviteur de ses paroissiens, au service de leurs besoins spirituels. Et la paroisse tout entière, comme organisation, veut que le prêtre soit le miroir dans lequel les gens peuvent contempler leur propre perfection.
Est-ce que le prêtre ne doit pas tout le temps remercier quelqu'un et faire l'éloge des efforts, du soutien matériel et de la générosité ?
Les péchés sont cachés dans le "secret de la confession" rigoureux et intime, tandis qu'à la surface tout va très bien.
Et voilà cet esprit d'autosatisfaction, d'apaisement moral, qui pénètre notre vie ecclésiale de part en part.
Le succès de l'Eglise se mesure à son succès matériel, à sa fréquentation, à la quantité d'organisations paroissiales et para-ecclésiales.
Mais dans tout cela, où y a-t-il place pour la repentance ?
Elle aussi est presque absente de l'organisation même de la prédication et de l'activité de l'Eglise.
Le prêtre appelle ses paroissiens à plus d'ardeur, à des "succès" de plus en plus grands, à l'observation des règles et des coutumes, mais lui-même ne perçoit déjà plus le monde "comme" la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse (1Jn 2, 16) ; mais il ne croit pas lui-même que l'Eglise est vraiment le salut pour les brebis perdues, et non une institution religieuse pour la satisfaction modérée des "besoins spirituels" modérés des "membres actifs de la paroisse"...
Dans pareilles conditions spirituelles, dans une situation aussi pseudo-chrétienne, la confession ne peut naturellement être rien d'autre que ce qu'elle est devenue : ou bien l'un des devoirs religieux" qu'il faut accomplir x fois dans l'année pour être en règle avec une norme canonique abstraite, ou bien un entretien avec le prêtre, pour "discuter" de telle ou telle "difficulté" (difficulté, justement, et non péché, parce qu'une difficulté conscientisée comme un péché cesse par là-même d'être une difficulté...), qui reste d'habitude entière parce que sa seule solution serait justement d'accepter la doctrine chrétienne du péché et du pardon.
Est-il possible de rétablir la compréhension et la pratique orthodoxe de la confession ? Oui, si nous avons le courage de commencer à la rétablir en profondeur et non en surface.
Et ici le point de départ, comme dans toute vie ecclésiale, doit être la prédication, l'enseignement.
D'un certain point de vue, toute la doctrine de l'Eglise est un seul appel à la repentance au sens le plus profond de ce mot : c'est-à-dire une nouvelle naissance, à une réévaluation de toutes les valeurs, à une nouvelle vision et à une nouvelle compréhension de toute la vie à la lumière du Christ.
Et il n'est pas nécessaire de prêcher tout le temps sur le péché, de juger et de condamner, car c'est seulement quand l'homme entend l'appel authentique et le contenu de la Bonne Nouvelle, quand commence à s'ouvrir, la profondeur divine, la sagesse et la portée totale de cette Nouvelle, ce n'est qu'alors que l'homme devient capable de repentir.
Le véritable repentir chrétien, c'est avant tout de ressentir l'abîme qui le sépare de Dieu et de tout ce que Dieu a donné et révélé à l'homme, de la vie véritable.
Ce n'est qu'en voyant le Palais de Dieu, tout orné, que l'homme comprend qu'il n'a pas la robe nuptiale pour y entrer...
Notre prédication est trop souvent comme un impératif abstrait : il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela ; mais une énumération de prescriptions et d'ordres n'est pas une prédication.
La prédication est toujours une découverte, au début du sens positif et de la lumière de l'enseignement du Christ et uniquement par rapport à Lui des ténèbres et du mal du péché.
Seul le sens rend la prescription, la règle, le commandement convaincant et vivifiant. Mais la prédication doit inclure évidemment, une critique en profondeur du sécularisme dans lequel nous vivons, des idées dont, inconsciemment, nous nous imprégnons et nous vivons.
Les Chrétiens sont appelés à lutter continuellement contre des idoles qui sont si nombreuses aujourd'hui : "matérialisme", "chance", "succès", etc.
Car encore une fois, ce n'est qu'en replaçant le monde à sa juste place, profondément, chrétiennement, le monde, la vie et la culture, que le concept de péché prend son vrai sens comme avant tout une déviation de tout le courant de la conscience, de l'amour, des intérêts, des aspirations...
Comme culte des valeurs qui ne sont pas des vraies valeurs... Mais cela présuppose- que le prêtre soit lui-même libéré de l'asservissement à "ce monde" et de l'identification à lui, cela suppose qu'il mette la vérité éternelle et non des "considérations pratiques" au cœur même de son service pastoral...
La prédication et l'enseignement doivent être porteurs d'un principe prophétique, d'un appel à tout considérer et tout apprécier par les yeux du Sauveur Lui-même.
Ensuite, la confession doit être replacée dans le cadre du mystère de la pénitence (metanoïa) ; chaque sacrement comprend au moins trois moments constitutifs : la préparation, le rite lui-même, et enfin son "accomplissement".
Et bien que, comme on l'a dit plus haut, toute la vie et toute la prédication de l'Eglise soient en un certain sens une préparation à la repentance, un appel au repentir, l'exigence et la tradition d'une préparation toute spéciale des pénitents au sacrement n'en demeure pas moins.
Il existe depuis toujours dans l'Eglise des temps pénitentiels : les carêmes. Ce sont des périodes où la liturgie elle-même devient en quelque sorte l'école du repentir, la préparation de l'âme à la fois à voir la beauté céleste du Royaume et à s'attrister sur la distance qui nous sépare du Royaume.
Tous les offices du Grand Carême par exemple, sont tout entiers un soupir de repentance et cette radieuse tristesse dont ils brillent et nous communiquent l'image, est presque intraduisible en paroles mais pourtant si évidente et si effective, de ce qu'est et ce qu'accomplit dans notre âme le repentir véritable...
C'est pourquoi le carême est un temps où il importe de faire porter la prédication sur le sacrement de pénitence. L'ordo des lectures, des psaumes, des hymnes, des prières et des inclinations tout cela donne infiniment et toute cette prédication doit "coller" à la vie, aux gens, à ce qui s'accomplit dans leur vie en ce jour, à cette heure.
Le but est de les éveiller à une véritable atmosphère de repentance, de les obliger à se concentrer non sur un péché particulier, mais sur l'état de péché, de limitation, de pauvreté spirituelle de toute leur vie, d'inventer pour cette vie des "moteurs" intérieurs... En quoi réside leur trésor ?
Vers quoi leur cœur tend-il ? Comment considèrent-ils et quel usage font-ils du temps précieux de la vie que Dieu leur a donnée ? Pensent-ils à la fin vers laquelle ils s'acheminent irrévocablement ?
Celui qui ne serait-ce qu'une fois dans sa vie a réfléchi à toutes ces questions et qui a compris, ne serait-ce qu'à la limite de sa conscience, que toute la vie ne peut être donnée qu'à Dieu, celui-là est déjà sur le chemin du repentir qui est déjà en soi porteur d'une force de renouveau, de conversion, de retour...
Dans cette préparation, il faut inclure une explication du rite de la confession, des prières, de l'absolution, etc…
Le rite de la confession comprend :
1) les prières avant la confession,
2) l'appel à la repentance,
3) l'aveu des fautes du pénitent et le mandement à celui-ci et
4) l'absolution.
II ne faut pas omettre les prières avant la confession. La confession n'est ni une conversation d'homme à homme ni une auto-analyse rationnelle. L'homme peut dire . "J'ai péché", sans éprouver le moindre repentir.
Et si tous les sacrements comportent une sorte de changement, dans le sacrement de pénitence s'accomplit la transformation d'un "aveu des fautes" formel et humain en un repentir chrétien, où le pénitent, par la grâce, comprend le péché dans sa vie et aussi l'amour total de Dieu pour l'homme, un amour qui englobe tout.
Ce changement ne peut s' opérer qu'avec l'aide du Saint Esprit et son "épiclèse", l'invocation du Saint Esprit pour qu'Il nous donne cette aide, et cette épiclèse, ce sont les prières avant la confession.
Ensuite, vient l'appel à la repentance. C'est la dernière exhortation.
"Voici, mon enfant, le Christ est invisiblement présent...". Mais au moment décisif où le prêtre affirme la présence du Christ, comme il est important que lui, le prêtre, ne fasse pas obstacle au pécheur !
Dans le sacrement de pénitence, le prêtre n'est pas un "procureur" non plus qu'un témoin sans voix et passif. IL EST L'IMAGE DU CHRIST, c'est-à-dire Celui Qui assume les péchés du monde, qui porte cette miséricorde et cette compassion infinie que seul le cœur de l'homme peut découvrir.
Le métropolite Antoine Khrapovitski définissait l'essence même du sacerdoce comme l'amour compatissant. Et la pénitence est le sacrement de réconciliation et d'amour, et non de "jugement" et de condamnation.
C'est pourquoi la meilleure forme d'appel à la repentance sera que le prêtre, s'identifie lui-même avec le pénitent : "Nous avons tous péché devant Dieu...".
La confession elle-même peut bien sur prendre diverses formes. Mais comme le pénitent ne sait souvent pas comment commencer, le prêtre a le devoir de l'aider : c'est pourquoi la forme du dialogue est la plus commode et la plus naturelle.
Et bien que tous les péchés se réduisent en fin de compte à un seul : l'absence d'un véritable amour de Dieu, de foi et d'espérance en Lui, on peut partager la confession en trois grandes" régions du péché".
Notre attitude envers Dieu : les questions sur la foi elle-même, ses faiblesses, les doutes et les altérations, la prière, le jeune, les offices.
Trop souvent la confession se réduit à une énumération d'actes immoraux et on oublie que la racine de tous les péchés est justement là : dans le domaine de la foi et de la relation vivante et personnelle à Dieu.
L'attitude envers le prochain : l'égoïsme et l'égocentrisme, l'indifférence envers le gens, l'absence d'amour, d'intérêt, d'attention, la cruauté, l'envie, les racontars...
Dans ce domaine tous les péchés doivent être effectivement "individualisés" pour que le pécheur sente et voie dans l'autre, dans celui contre qui il a péché, un frère, et qu'il voie dans son propre péché une atteinte à "l'union dans l'amour" et la fraternité...
L'attitude envers soi-même : les péchés et séductions de la chair, contraire à l'idéal chrétien de pureté et d'intégrité, le respect du corps comme temple du Saint Esprit, scellé et sanctifié dans l'onction chrismale.
L'absence de désir et d'effort pour "approfondir" sa vie , les divertissements bon marché, la boisson, l'irresponsabilité dans l'accomplissement de son devoir dans la vie les dissensions familiales...
Nous ne devons pas oublier que le plus souvent nous avons affaire à des gens qui ne savent pas ce que c'est que s'éprouver soi-même et sa conscience, et dont toute la vie est déterminée par des idées et des habitudes dictées par le conformisme et donc privées de repentir authentique.
Le but du confesseur est de détruire cette auto-satisfaction bourgeoise et superficielle, de placer l'homme en face de la sainteté et de la grandeur du dessein de Dieu sur lui, d'éveiller en lui la conscience que toute la vie est une lutte et un combat...
Le christianisme est la "voie étroite" et l'acceptation du fardeau, de l'exploit et de la peine de cette voie étroite ; sans comprendre et accepter cela il n'y a aucun espoir de christianiser notre vie ecclésiale...
Le dialogue de la confession s' achève par un mandement. Le prêtre doit appeler le pénitent à changer sa vie, à refuser le péché.
Le Seigneur ne pardonne pas, tant que le pécheur ne veut pas d'une nouvelle vie, d'une vie meilleure, ne décide pas d'entamer la lutte contre le péché et le difficile retour à "l'image de la gloire ineffable" en lui-même.
Nous savons que ce n'est pas possible en évaluent humainement, froidement nos forces avec réalisme. Mais à cet "impossible", le Christ a déjà répondu :
-"Ce qui est impossible à l'homme, est possible à Dieu..
Ce qui nous est demandé, c'est, le désir, l'effort, la décision." Le Seigneur nous aidera.
C'est alors et alors seulement que la solution est possible car en lui s'accomplit tout ce qui l'a précédé, la préparation, les efforts, la lente croissance du repentir dans l'âme.
Je le répète, selon la perspective orthodoxe il n'y a pas d'absolution pas là où il n'y a pas de repentir. Dieu ne reçoit pas l'homme qui n'est pas venu vers Lui.
Et "venir à Lui" signifie se repentir, se convertir, porter un autre jugement sur la vie et sur soi-même.
Voir dans l'absolution des péchés uniquement un pouvoir du prêtre et efficace quelles que soient les circonstances où les paroles de l'absolution sont prononcées, c'est dévier vers la magie sacramentelle, condamnée par tout l'esprit et la tradition de l'Eglise orthodoxe.
C'est pourquoi l'absolution des péchés est impossible si l'homme, premièrement, n'est pas orthodoxe, c'est-à-dire s'il nie ouvertement et consciemment les dogmes essentiels de l'Eglise et s'il persiste à vouloir demeurer dans son état évident de péché : par exemple la vie dans l'adultère, un métier déshonnête, etc… et si enfin il dissimule ses péchés ou s'il ne voit pas qu'il est dans le péché.
Abun dbachmayo, Neth Kadash shmokh, Titheh malkoutokh, Nehwe sebionokh, Aykano dbashmayo of bar'o. Hablan lahmo d'sounqonan yaomono, Wa shbouklan haoubèin wahtohèin, Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno, Elo fasolan men bisho,
Metoul dilokh i malkoutho ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin Amîn.
-Notre Père, quiêtes aux cieux…
Les Fidèles:Que votre nom soit sanctifiéque votre règne arrive, que votre volontésoit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnonsàceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomberàla tentation, mais délivrez-nous du mal.
Caràvous appartiennent le règne+, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.
AU FIL DU NET...
POUR ALIMENTER
NOTRE RÉFLEXION ET...NOS
PRIÈRES:
RESTREINDRE LE DROIT DE PRÉSENTER DES "AMENDEMENTS" AU PARLEMENT ?
L’opposition dénonce un coup de force contre la démocratie. Le premier ministre a annoncé son intention lors des consultations qu’il mène autour de la future révision constitutionnelle.
C’est un projet qui hérisse l’opposition. Le gouvernement a l’intention de restreindre le droit d’amendement, dans le cadre de la réforme des institutions voulue par Emmanuel Macron. Le premier ministre, Edouard Philippe, l’a annoncé à plusieurs parlementaires lors des consultations qu’il mène à Matignon, depuis lundi 5 mars, autour de la future révision constitutionnelle.
Alors que les principaux axes de la réforme sont connus depuis plusieurs mois (réduction du nombre de parlementaires, limitation des mandats à trois consécutifs, instauration d’une dose de proportionnelle aux législatives), la volonté de l’exécutif d’y inscrire un encadrement du droit d’amendement des parlementaires constitue une réelle surprise.
Concrètement, le gouvernement entend apporter deux modifications majeures, au nom d’une amélioration de « l’efficacité » du travail parlementaire. La première consiste à rendre irrecevable, lors de l’examen d’un texte en séance publique, le dépôt d’un amendement déjà rejeté en commission ou qui serait sans rapport avec le texte examiné. […] Autre mesure souhaitée par le gouvernement, potentiellement plus explosive :définir le nombre d’amendements pouvant être déposés par un groupe parlementaire proportionnellement au nombre d’élus.
Autrement dit, un petit groupe d’opposition disposerait d’un nombre d’amendements largement inférieur au groupe majoritaire.[…]
Mais l’application de ces mesures pose question. […]
AU SCANDALE DES SENATEURS, LE GOUVERNEMENT BLOQUE LE VOTE SUR LES RETRAITES AGRICOLES
Le gouvernement ne pouvait pas faire mieux pour jeter de l’huile sur le feu dans ses relations avec le Sénat. En décidant d’utiliser l’article 44-3 de la Constitution, ou vote bloqué, l’exécutif a coupé court à la discussion sur une proposition de loi du groupe communiste sur la revalorisation des retraites agricoles. Le texte, déjà adopté par l’Assemblée, avait pourtant été voté à l’unanimité en commission. Autrement dit,le texte allait être adopté. Mais le gouvernement préfère attendre la réforme des retraites et vérifier la compatibilité avec son futur texte. De quoi repousser la réforme de deux ans. Et faire des économies d’ici là.Car c’est aussi le coût que regarde le gouvernement regarde.
85% du Smic
La proposition de loi communiste prévoit de faire passer le minimum garanti pour les anciens chefs d’exploitation de 75% à 85% du Smic net agricole, soit de 871 à 987 euros par mois. 30.000 retraités supplémentaires bénéficieraient du dispositif pour un coût estimé à 350 millions d’euros.
Mais le report demandé par l’exécutif ne tient pas pour les sénateurs. Toutes couleurs politiques confondues, ils crient au scandale. Le Sénat fait corps. Si le vote bloqué avait été utilisé en 2013 sur la loi sur la sécurisation de l’emploi ou en 2010 sur la réforme des retraites, c’est une première, de mémoire de sénateur, que le gouvernement l’utilise sur une proposition de loi déposée par un groupe dans sa « niche parlementaire ».
C’est-à-dire le moment où les groupes ont la main sur l’ordre du jour… Pour les sénateurs, après le recours aux ordonnances, et l’annonce, hier, de l’encadrement du droit d’amendement, c’est une nouvelle attaque en règle du pouvoir exécutif sur les parlementaires.
Le chef de l’Etat est prêt à légiférer pour contraindre les opérateurs à retirer rapidement les contenus haineux sur internet.
Emmanuel Macron a choisi son prochain champ de bataille contre le racisme et l’antisémitisme : internet. Lors du premier dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) sous son quinquennat, le chef de l’Etat a dit vouloir mener « cette année un combat pour contraindre les opérateurs à retirer dans les meilleurs délais » les contenus haineux sur internet.
« Il faut aller plus loin », a-t-il lancé devant un millier d’invités au Carrousel du Louvre à Paris, dont une quinzaine de ministres et une vingtaine d’ambassadeurs, affirmant que ce combat serait mené au niveau européen.
Le Chef de l’Etat va confier une mission sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur internet à Gil Taïeb, vice-président du Crif, et à l’écrivain franco-algérien Karim Amellal. « Aucune piste ne sera écartée, y compris la possibilité de légiférer dans ce domaine », a-t-il assuré, mettant en avantl’exemple allemand, dont la loi permet de menacer les plateformes internet de lourdes amendes en cas de diffusion de messages de haine.
Un observatoire de la haine sur internet
Cette charge d’Emmanuel Macron répond notamment aux attentes du président du Crif, Francis Kalifat, qui, lors de sa propre prise de parole peu avant le président de la République, a souhaité que les entreprises internet « assument les mêmes responsabilités que les éditeurs de presse », soumis à un cadre juridique strict.
Le responsable du Crif a par ailleurs annoncé la mise en place d’un « observatoire de la haine sur le net » et promis, une fois que cet outil « aura fait ses preuves », qu’il pourra être élargi « au racisme, à la xénophobie, à l’homophobie, à la haine des musulmans et, aussi, à la haine de la France ». (…)
LE GOUVERNEMENT FRANÇAISPRÉPARE UNE REFONTE DU DISPOSITIF POUR L'ACCUEIL DES 'Mineurs étrangers non accompagnés".
Alors que les départements, en première ligne pour traiter les dossiers, sont débordés, l’exécutif prépare la refonte d’un dispositif aujourd’hui à bout de souffle.
Qui doit s’occuper des mineurs étrangers arrivés seuls sur le territoire national ?Est-ce au département ou à l’Etat de les prendre en charge ? Depuis le 15 février, un rapport de 56 pages, intitulé « Mission bipartite de réflexion sur les mineurs non accompagnés », est entre les mains du premier ministre. Edouard Philippe va devoir trancher prochainement entre deux schémas, et en discutera avec l’Assemblée des départements de France lundi 12 mars.
Le chef du gouvernement devra aussi arbitrer une série de seize propositions visant à la réorganisation complète d’un dispositif à bout de souffle.En 2017, 50 000 évaluations ont été réalisées et 14 908 mineurs étrangers placés sous la coupe de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Confrontées à une hausse de 85 % des placements en un an, les structures d’accueil explosent.Quant à la justice des mineurs, elle s’engorge sous les procédures d’appel et beaucoup de jeunes se retrouvent à la rue, exclus de tout.
Dans certains départements, aucun n’est hébergé avant d’avoir été « évalué ». Ailleurs, ils sont refusés partout : écartés des dispositifs d’ASE, parce qu’ils seraient majeurs, ils sont en même temps privés d’hébergement d’urgence et n’ont pas accès aux repas prévus pour les adultes, du fait cette fois de leur minorité. D’autres sont évalués mineurs dans un département, et réévalués majeurs après transfert.
Sans compter que ceux qui font appel au juge pour contester une non-reconnaissance de minorité de la part de l’ASE dorment dans la rue en attendant leur convocation, alors même que « le Conseil national des barreaux a indiqué à la mission que, parmi l’ensemble des recours judiciaires examinés en 2016 et en 2017 à Paris, un jugement sur deux avait infirmé l’évaluation initiale et ordonné une admission à l’ASE ». […]
Un passe culture crédité de 500 euros pour chacun des 800.000 jeunes de 18 ans.
La ministre Françoise Nyssen affirme que le passe culture, sous forme d’une application mobile à destination de tous les citoyens, sera crédité de 500 euros pour chacun des 800.000 jeunes de 18 ans.
A l’instar du développement de l’éducation artistique et culturelle à l’école et du projet d’élargir les horaires et les missions des bibliothèques, ce passe ambitionne, martèle Françoise Nyssen, de « combattre les inégalités dans l’accès à la culture en cassant les barrières financières et sociales ».
Pour l’heure, seuls 5 millions d’euros ont été inscrits au budget 2018 pour financer «les études techniques préalables» au lancement du passe. A terme,c’est quelque 400 millions qui seront nécessaires chaque année pour l’offrir aux quelque 800.000 jeunes âgés de 18 ans.Si la start-up d’Etat se charge de concevoir l’application, elle ne s’occupe ni de l’ingénierie financière, ni du montage institutionnel, ni des aspects juridiques qui devront notamment permettre d’éviter l’écueil de la revente, comme cela a été le cas lors de l’expérience menée en Italie. Bref, beaucoup de questions restent en suspens.
[…] Il ne s’agira «ni d’une carte ni d’un chèque-cadeau», a rappelé la ministre, mais «d’une application géolocalisée avec un catalogue, un agenda et un portefeuille associé qui permettra de connaître et d’accéder à toute l’offre culturelle à proximité». Tout le monde pourra la télécharger sur son mobile, «mais les jeunes de 18 ans auront un droit spécifique : le passe sera monétisé à hauteur de 500 euros, ce sera un outil d’information mais aussi de paiement».
Quels types d’offres pourront être disponibles sur le passe ? Quelles seront la durée d’utilisation des 500 euros et la date d’attribution ? Quelle place sera accordée aux plates-formes numériques (Apple, Amazon, Deezer, Netflix…) ? Tels sont les premiers « objets de débat » que Françoise Nyssen entend partager avec ce comité. Car, depuis mi-décembre, les ateliers de travail, animés par Sebastian Sachetti, chargé de développement au sein de la start-up d’Etat Pass culture, offrent leur lot de surprises. A chaque fois, quelques dizaines de lycéens référents, issus de tous horizons, sont réunis pour plancher sur ce qu’ils aimeraient trouver dans ce nouveau service.
«A travers ces laboratoires de fabrication, nous partons des attentes des futurs usagers pour coconstruire avec eux l’application sur le fond et sur la forme», explique Sebastian Sachetti. En assistant à deux de ces ateliers, nous avons pu constater que le terme culture recouvre, aux yeux des jeunes, de multiples secteurs qui renvoient à la large notion de loisirs. Aux places de concerts, avant-premières de cinéma, entrées dans les expositions ou stages de hip-hop viennent s’ajouter des envies de voyages, de séjours en Espagne, de cours de cuisine, de sorties au restau, de jeux vidéo, de séances de BMX, de compétitions de foot, de parcs d’attractions, d’abonnements à Spotify, etc. […]
En cours de développement, l’application sera testée au deuxième trimestre dans quatre départements – Seine-Saint-Denis, Hérault, Bas-Rhin, Guyane(où la ministre se rendra cette semaine) – avant d’être lancée en septembre puis généralisée. Mais pour mener à bien ce projet, il faut aussi convaincre les partenaires culturels d’y participer et, pour certains, de contribuer à son financement, le gouvernement ayant toujours indiqué que la facture serait « partagée ».
Hongrie, Budapest – Réunis au parlement hongrois à Budapest, les plus hauts représentants parlementaires du groupe de Visegrád, dont la Hongrie assume la présidence jusqu’à fin juin, ont réitéré leur volonté d’une Europe des Nations, sans immigration extérieure, et acté une plus forte coopération entre eux sur de nombreux plans.
Le vendredi 2 mars, László Kövér, président de l’Assemblée nationale hongroise, a reçu ses homologues tchèques, slovaque et polonais. Outre la réunion des présidents d’assemblées et de sénats, plusieurs commissions de parlementaires du V4 ont été formées pour aborder différents thèmes de coopération à renforcer et développer.
La Commission du V4 aux Affaires européennesa réitéré la volonté du V4 et de ses parlementaires majoritaires à vivre au sein d’une Union européenne des Nations, où les parlements nationaux verraient leur rôle renforcé. La question de la subsidiarité a également été abordée, et la Commission du V4 a émis des doutes sérieux sur l’application de celle-ci par la Commission européenne.
Pour les parlementaires du V4, le Brexit est une question posée à l’Europe : « où vas-tu ? ». Mais il représente également un bouleversement important du point de vue centre-européen. Le V4 entend s’y préparer, et appelle à ce que l’Union européenne respecte la sortie du Royaume-Uni sans chercher à le sanctionner, et que l’Union garde d’excellents rapports avec le Royaume-Uni.
Avec le Brexit, 85% du PIB de l’UE proviendra de la zone euro, ce qui accentuera « l’Europe à deux vitesses ».
Pourla Commission aux Affaires étrangères du V4, la réponse aux Brexit est en partie dans l’élargissement de l’Union aux Balkans occidentaux, mais aussi la Moldavie. Considérant que l’Europe centrale est le moteur de cet élargissement, notamment via l’Initiative des Trois Mers, le président de la Commission, Zsolt Németh, a expliqué que le moteur principal de cette dynamique est la Pologne, car « la taille compte ». L’élargissement de l’UE aux Balkans occidentaux est important notamment pour combler le vide dans lequel les États-Unis et la Russie s’engouffrent. Zsolt Németh a rappelé également de ne pas commettre la même erreur que pour la Yougoslavie : il faut respecter les Nations.
En parallèle, la Commission estime que la Coopération Structurée Permanente (CSP) de l’Union européenne a été une grande réussite de l’an passé.
Pourla Commission sociale du V4, le thème principale aura été la question de la démographie. En effet, les pays du V4 ont tous des taux de fécondité inférieurs à 2, autrement dit, leurs populations respectives sont en déclin numérique. Pour répondre à cette situation jugée problématique, le V4 rappelle qu’il s’oppose à la solution de l’immigration. « Nos réponses doivent servir nos nations.Il faut des politiques familiales, pas des politiques d’immigration, »a dit la présidente de la Commission.
La Hongrie, qui avait un taux de fécondité de 1,26 enfant par femme en 2010, est actuellement à 1,5 et vise 2,1 pour 2030. Les trois piliers dela politique familiale hongroisesont également donnés en exemple : avoir des enfants et appauvrissement ne doivent pas être synonymes, l’État doit soutenir les familles matériellement et moralement, et il faut redorer l’image de la parenté. Le V4 reproche à Bruxelles de choisir l’immigration et non la natalité. Et enfin, le V4 s’oppose également à l’idéologie du genre, et porte un profond respect aux enfants et à l’institution du mariage.
La Commission économique du V4s’est penchée sur la question des fonds de cohésion du budget 2020-2027 de l’UE : pour le V4, il est important de ne pas réduire les fonds de cohésion suite au départ du Royaume-Uni, et d’augmenter les cotisations pour compenser, afin de maintenir les fonds de cohésions qui sont un grand succès, et ont prouvé leur efficacité.
La Commission pour l’agriculture du V4s’est déclarée en faveur du maintien de la PAC et des paiements directs aux agriculteurs. Cependant, le V4 veut moins de bureaucratie dans la PAC et souligne que la question de l’immigration ne doit pas être incluse dans la PAC. La Commission a également rappelé la volonté du V4 de lutter contre l’Europe à deux vitesses également sur le terrain de la qualité des produits manufacturés.
Enfin,la Commission à la défense du V4estime que le plus grand défi sécuritaire pour l’Union européenne aujourd’hui estl’arrêt de l’immigration de masse vers l’Europe.Et en cela, a souligné Szilárd Németh, le président de la Commission, le V4 a montré que c’était possible, tout en donnant l’exemple d’une belle solidarité européenne : les pays du V4 ont aidé la Hongrie pour arrêter l’immigration à sa frontière. En 2016, a-t-il rappelé, il y avait encore 124 agents des autres pays du V4 pour sécuriser la frontière. Dès 2017, cela n’était plus nécessaire.
Szilárd Németh a également annoncé qu’unsondage de novembre 2017 montrait que 70% des habitants du V4 pensent que la Commission européenne ne veut pas arrêter l’immigration de masse mais au contraire l’organiser et la soutenir.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, sortant d’une rencontre avec le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères britannique Boris Johnson, est également intervenu brièvement lors du sommet : le V4 a été plusieurs enterré, et pourtant, le voilà plus fort que jamais ; cela démontre sa longévité.
Le ministre a rappelé que le commerce extérieur de l’Allemagne avec le V4 est de 54% supérieur à celui avec la France et le triple de celui avec l’Italie.Le V4 représente un marché de 66 millions d’habitants, et tous doivent en tenir compte, en particulier du fait de sa croissance dynamique, a rajouté le ministre Péter Szijjártó.
Selon lui, le V4 a eu plusieurs fois raison par le passé. Avec le Brexit, les partisans d’une Europe des Nations seront moins nombreux et c’est une des raisons pour élargir l’UE aux Balkans occidentaux. Pour le chef de la diplomatie hongroise, le rôle du V4 est critique pour cet élargissement, car l’Ouest de l’Union comprend mal l’intérêt d’un tel élargissement qui est vu comme un poids, alors qu’il s’agit selon le ministre hongrois de la meilleure réponse aux défis qui se posent à nous.
Un des objectifs du V4 est également d’améliorer les infrastructures nord-sud. M. Szijjártó a donné l’exemple de la route Budapest-Varsovie qui nécessite 12 heures de trajet, et a ajouté que l’absence d’autoroute ou de connexion de gazoducs et de réseaux électriques est également un problème. Le ministre hongrois a déclaré qu’une des premières étapes pour répondre à cette problématique était la mise en place d’une ligne à grande vitesse entre Varsovie, Brno, Bratislava et Budapest.
Enfin, le ministre hongrois des Affaires étrangères a souligné l’importance du christianisme et des traditions chrétiennes pour l’Europe,ainsi que le rôle du V4 pour la défense de cet héritage.
Une Député européenne dénonce le silence et l’inaction des gouvernements, face à la persécution croissante et avérée des chrétiens dans le monde.
Plus de 200 millions de chrétiens sont persécutés pour leur foi dans le monde dans un silence politique assourdissant.
Dans cette nouvelle vidéo de la sériePris pour cible – La voix des martyrs, réalisée par François Furtade du groupe Leader Vocal, cette député européenne dénonce le silence et l’inaction des gouvernements, face à la persécution croissante et avérée des chrétiens dans le monde. Dans son allocution, la député rappelle de quelle manière la Chine renvoie dans leur pays les réfugiés chrétiens nord-coréens , alors même que la mort les y attend, mais aussi le sort des chrétiens d’Orient ou de certains pays d’Afrique où les militants islamistes imposent la charia, ainsi que celui des chrétiens d’Inde qui subissent dans certains états, la violence de fondamentalistes hindous.
Peu de passages de la Sainte Écriture ont fait l’objet d’une interprétation aussi erronée que le verset 14 de l'Évangile selon saint Luc.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Il s’agit de l’hymne entonné par les anges lors de cette nuit divine de la Nativité du Verbe Divin, notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous concevons de manière mauvaise et erronée cette paix, en croyant qu’il s’agit d’une paix extérieure, d’un état d’amitié entre les hommes, entre un individu et un autre, entre un peuple et un autre peuple, tout ceci étant accompagné de la cessation des guerres et des combats.
Une telle paix n’a jamais été annoncée dans l’Évangile :celle-ci est intérieure, elle estl’état de calme qui règne dans l’âme de l’homme croyant, de l’homme qui est en communion avec Dieu. Il s’agit de la paix entre l’homme et Dieu, et non de l’homme avec un autre homme.
C’est le renversement du «mur de séparation », qui séparait la terre et le ciel, l’homme et Dieu. C’est la fin de la révolte, celle de la création contre le Créateur.
C’est cette paix qu’apporte au monde le Fils de Dieu. Depuis lors, chaque croyant en Jésus-Christ Incarné, Crucifié et Ressuscité, a Dieu pour ami et se trouve en communion filiale avec Lui.
Il n’est plus rebelle, révolté, ennemi de Dieu, il a été «réconcilié» avec Lui par le Médiateur éternel, le Seigneur Jésus-Christ.
L’état de révolte et d’inimitié envers Dieu appartient entièrement au passé et ne constitue pour le fidèle qu’une simple mais amère réminiscence.
Depuis la venue du Seigneur et par la force de Son sacrifice sur la Croix, l’homme est entré dans une nouvelle période, un nouvel état, celui de la Grâce, de la Réconciliation, de la Filiation. Les promesses de paix du saint Évangile se rapportent à cette paix et non à la paix du monde extérieur : «Je vous laisse la paix, dit le Seigneur aux Apôtres, C’est ma paix que Je vous donne ».
Et pour souligner que cette paix est une paix d’une autre sorte, Il ajoute : « Je ne vous la donne pas comme le monde la donne» (Jn 14,27). En outre, dans un autre passage, parlant de la paix extérieure, Il dit qu’Il ne l’apporte pas. Au contraire, Il prévoit que la foi en Lui sera cause de discordes entre les hommes. Les incroyants persécuteront les fidèles de Jésus et, ainsi, les guerres non seulement ne diminueront pas, mais augmenteront, en ce sens qu’à celles qui existent, s’ajoutera celle qui se dirigera contre la nouvelle foi.
«Ne pensez pas, dit-Il, que je sois venu apporter la paix sur la terre ; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car Je suis venu opposer l’homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère » (Mt 10,34-35).
Avant d’avoir été conduit volontairement sur le Golgotha, afin de boire le calice d’une mort terrible, Il accorda la paix intérieure aux Apôtres, une paix qui ne sera pas troublée par des myriades d’épreuves et d’afflictions extérieures. Malgré celles-ci, cette paix existe, car, précisément, elle est intérieure :
«Je vous ai dit ces choses, pour que vous ayez la paix en Moi. Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage ! J’ai vaincu le monde » (Jn 16,33).
Il accorda la paix aux Apôtres, tout en sachant quelles morts douloureuses les attendaient, tout en leur disant ouvertement qu’Il les envoyait «comme des brebis au milieu des loups» (Mt 10,16). Était-il donc possible qu’Il leur accordât la paix extérieure ? Sûrement pas!
Quant à saint Paul, il est le prédicateur et l’apôtre de cette paix intérieure, de cette paix envers Dieu: «Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ », écrit-il aux Romains (5,1). S’adressant cette fois aux Éphésiens, il dit que le Seigneur Jésus-Christ est «notre paix », Celui qui est venu proclamer 1a paix... «par Lui nous avons en effet... libre accès au Père » (Éph. 2,14-18).
En conclusion: la paix de l’hymne angélique est la paix de l’homme avec Dieu, il ne s’agit pas d’une paix extérieure. Cette paix a régné véritablement «sur terre», celle-ci a été réconciliée avec le ciel par l’humilité jusqu’à la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Il est inutile d’ajouter que l’homme qui est en paix avec Dieu, est en paix avec ceux de l’extérieur. Seul un tel homme peut dire: « Avec ceux qui haïssent la paix, j’étais pacifique » (Ps 119,16). Il aime et fait du bien même à ses ennemis.
La paix intérieure est la condition préalable à la paix extérieure.
Quant à la paix extérieure, elle n’est pas seulement inaccessible, mais inconcevable sans la paix intérieure.
Telle est précisément la tragédie de notre époque : tandis qu’elle a déclaré la guerre à Dieu, elle recherche anxieusement la paix entre les hommes.
Tandis qu’elle est totalement indifférente à la paix intérieure, elle recherche à cor et à cri la paix extérieure.
Elle déraciné l’arbre et attend les fruits; elle détruit la maison et recherche sa chaleur ; elle s’éloigne du soleil et veut la lumière.
"Acquiers un esprit de paix, et des milliers autour de toi seront sauvés."
De tous temps, «l'objet du désir de tous les hommes» est « la paix » (Est 3,l2a). Cependant, aucune époque n’a autant que la nôtre eu soif de la paix.
Réussirait-elle donc là où toutes les autres époques ont lamentablement échoué ? En d’autres termes, réussirait-elle à construire la paix sans Dieu? Mettrait-elle fin aux terribles armes d’aujourd’hui? Ferait-elle des guerres des souvenirs historiques lointains? A l’aide de quoi? De la science? De la technologie? De l'humanisme?
De la profondeur des siècles retentit l'avertissement clair, catégorique et saisissant, dont la vérité et la valeur sont, hélas, confirmées!
Une amère expérience de presque trois millénaires qui se sont écoulés depuis: «Si vous voulez bien obéir, vous mangerez les produits de la terre. Mais si vous refusez et vous rebellez, vous serez dévorés par le glaive. Car la bouche du Seigneur a parlé.» (Is 1,l9-20).
Que ce glaive soit un glaive ordinaire ou un autre, d’une nouvelle conception, comme, par exemple, le produit de l’énergie
nucléaire, n’a que peu d’importance en soi...
« Seigneur notre Dieu, donne-nous la paix, car Tu nous as rendu toutes choses. Seigneur notre Dieu, prends possession de nous...» (Is 26,l2-13).
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Aujourd'hui 7 Mars 2018, nous entrons en mi-Carême
La Mi-Carême arrive le 25ème jour du carême, qui est toujours célébré un mercredi, est connu comme mi prêté.
C'est l'un des rares jours du Grand Carême où le Saint Qurbana soit partout célébré un jour de la semaine autre que le dimanche ou le samedi.
En ce jour, on fait une une procession autour de l'église en portant la croix.
Cette procession est suivi par une exaltation de la croix (Sleeba Aaghosham) face aux quatre points cardinaux: Est, Ouest, Nord et Sud.
Ensuite, la croix est placée disposée sur un golgotha symbolique décoré d'un tissus rouge (Jésus est le Roi des Martyrs) au milieu de l'église .
Cette pieuse installation demeure jusqu'à la fête de l'Ascension de notre Seigneur, qui a lieu 40 jours après le Kyomtha (Fête de la Résurrection, autrement connu sous le nom de Pâques).
Cette exaltation de la croix est évidemment en lien direct avec la lecture de l'Évangile du Carême en Saint Jean , chapitre 3, versets 14 et 15 dit :
14 "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle".
Moïse éleva en effet le serpent de bronze vers le milieu de la période de l'Exode, ce cheminement des Israélites qui allaient de l'esclavage vers la terre qui leur avait été promise par Dieu.
Au Livre des Nombres (21:8), nous lisons: "L'Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie."
(21:9) : "Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie."
De même, au milieu de notre cheminement de Carême. au milieu de notre voyage quadragésimal vers Pâques, nous devons aussi élever la croix pour que ceux qui sont mordus à l'extérieur par le démon ou le péché puissent la regarder, trouver en Lui le Médecin de nos Corps, de nos âmes et de nos esprits la guérison et gagner cette vie éternelle qu'Il nous a acquit par la croix pour que mourant aux "oeuvres de mort", aux oeuvres de ténèbre, nous réssuscitions en lui pour la vraie vie qui est en Dieu.
LECTURES DU JOUR Soirée (Le 6 au Soir en vigile.) Saint Matthieu 17: 22-27 Matin (Le 7 au matin) Saint Jean 3: 13-21 Saint Qurbana Lecture de l'Ancien Testament Nombres 21: 4-9 Psaumes 34: 1-9 Zacharie 12: 6-14 Lecture du Nouveau Testament Actes 15: 22-33 II Corinthiens 9: 1-15 Lecture de l'Évangile Saint Jean 3: 13-21
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Hoje, 7 de março de 2018, entramos no meio da Quaresma
Mid-Lent chega no dia 25 da Quaresma, que sempre é comemorado em uma quarta-feira, é conhecido como Mid Loan.
É um dos poucos dias da Grande Quaresma, onde o Saint Qurbana é celebrado em todos os lugares do dia da semana além do domingo ou sábado.
Neste dia, há uma procissão em torno da igreja carregando a cruz.
Esta procissão é seguida por uma exaltação da cruz (Sleeba Aaghosham) de frente para os quatro pontos cardinais: Oriente, Oeste, Norte e Sul.
Então, a cruz é colocada em um golgotha simbólico decorado com pano vermelho (Jesus é o Rei dos Mártires) no meio da igreja.
Esta instalação piedosa permanece até a Festa da Ascensão de nosso Senhor, que acontece 40 dias após o Kyomtha (Festa da Ressurreição, também conhecida como Páscoa).
Esta exaltação da cruz está obviamente em conexão direta com a leitura do Evangelho da Quaresma em São João, capítulo 3, os versículos 14 e 15 dizem:
14 "Como a serpente de bronze foi criada por Moisés no deserto, também o Filho do homem deve ser levantado,
15 para que nele cada um que crer tenha a vida eterna ".
Moisés levantou a serpente de bronze para o meio do período do Êxodo, a jornada dos israelitas da escravidão para a terra prometida a eles por Deus.
No Livro dos Números (21: 8) lemos: "E disse o Senhor a Moisés: faze-te uma serpente ardente, e a coloca sobre um poste; todo aquele que é mordido e olhai para ele, preservará a vida".
(21: 9): "E Moisés fez uma serpente de bronze, e colocou-o sobre um poste, e quem foi mordido por uma serpente, e olhou para a serpente de bronze, manteve sua vida".
Da mesma forma, no meio da nossa jornada da Quaresma. no meio da nossa jornada para a Páscoa, também devemos criar a cruz para que aqueles que são mordidos para o exterior pelo demônio ou pelo pecado podem olhar para ele, encontrar nele o doutor dos nossos corpos, das nossas almas e das nossas almas. Espíritos curadores e ganhando a vida eterna que Ele nos deu através da cruz para que, quando morramos nas "obras da morte", as obras das trevas, nos elevamos nele para a vida verdadeira que está em Deus.
LEITAS DO DIA Noite (no sexto à noite na vigília) São Mateus 17: 22-27 Manhã (7 da manhã) São João 3: 13-21 Saint Qurbana Lendo o Antigo Testamento Números 21: 4-9 Salmo 34: 1-9 Zacarias 12: 6-14 Lendo o Novo Testamento Atos 15: 22-33 II Coríntios 9: 1-15 Lendo o evangelho São João 3: 13-21
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Today March 7, 2018, we enter mid-Lent
Mid-Lent arrives on the 25th day of Lent, which is always celebrated on a Wednesday, is known as Mid Loan.
It is one of the few days of the Great Lent where the Saint Qurbana is celebrated everywhere on a weekday other than Sunday or Saturday.
On this day, there is a procession around the church carrying the cross.
This procession is followed by an exaltation of the cross (Sleeba Aaghosham) facing the four cardinal points: East, West, North and South.
Then, the cross is placed on a symbolic golgotha decorated with red cloth (Jesus is the King of Martyrs) in the middle of the church.
This pious installation remains until the Feast of the Ascension of our Lord, which takes place 40 days after the Kyomtha (Feast of the Resurrection, otherwise known as Easter).
This exaltation of the cross is obviously in direct connection with the reading of the Gospel of Lent in Saint John, chapter 3, verses 14 and 15 says:
14 "As the bronze serpent was brought up by Moses in the wilderness, so must the Son of Man be lifted up,
15 so that in him every man who believes has eternal life. "
Moses raised the bronze serpent towards the middle of the Exodus period, the journey of the Israelites from slavery to the land promised to them by God.
In the Book of Numbers (21: 8) we read: "And Jehovah said to Moses, Make you a burning serpent, and set it on a pole: whoever is bitten, and shall look on it, shall preserve life."
(21: 9): "And Moses made a bronze serpent, and set it on a pole, and whoever had been bitten by a serpent, and looked upon the serpent of brass, kept his life."
Similarly, in the middle of our journey of Lent. in the middle of our journey to Easter, we must also raise the cross so that those who are bitten to the outside by the demon or sin can look at it, find in Him the Doctor of our bodies, of our souls and of our souls. Healing spirits and gaining that eternal life that He has given us through the cross so that when we die at the "works of death", the works of darkness, we rise up in him for the true life that is in God.
READINGS OF THE DAY Evening (On the 6th at night in vigil.) Saint Matthew 17: 22-27 Morning (7 in the morning) Saint John 3: 13-21 Saint Qurbana Reading the Old Testament Numbers 21: 4-9 Psalm 34: 1-9 Zechariah 12: 6-14 Reading the New Testament Acts 15: 22-33 II Corinthians 9: 1-15 Reading the gospel Saint John 3: 13-21
LE COIN DU CATÉCHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Tradition de la correspondance
entre Jésus et le
Roi Abgar V d'Edesse
L'histoire de l'évangélisation de la ville d' Edesse et sa région est étroitement liée à celle du grand roi Abgar V d'Edesse.
Le royaume d'Osroène
L'historien Eusèbe, évêque de Césarée (265 à 339 AD), a écrit dans son " Histoire ecclésiastique " que les archives d'Édesse contiennent une copie d'une correspondance échangée entre Abgar d'Edesse et Jésus.
Eusèbe précise que Thomas l'Apôtre, en l'an 29, lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Addaï en syrien), Jude fils d'Alphée, le cousin de Jésus.
Eusèbe a copié les deux lettres dans le texte de son Histoire.
A l'heure actuelle, nous possédons non seulement un texte en syriaque, mais aussi une traduction arménienne, deux versions grecques indépendantes, plus courtes que le syriaque, et plusieurs inscriptions sur la pierre, qui sont discutées dans deux articles dans le " Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgies ".
La correspondance est composée de la lettre d'Abgar et la réponse dictée par Jésus.
Voici le texte de cette correspondance :
" Abgar Oukkama à Jésus, le bon médecin qui est apparu dans le pays de Jérusalem, salutation. J'ai entendu parler de toi et de tes guérisons effectuées, que tu n'utilises ni médicaments ni racines, mais par ta parole, tu fais voir les aveugles et marcher les boiteux, tu purifies les lépreux, fais entendre les sourds. Comment par ta parole, tu guéris les esprits des malades et ceux qui sont tourmentés par les démons, et que tu ramènes les morts à la vie. Et après avoir entendu toutes ces choses que tu fais, je conclus que l'une des deux choses doit être vraie : soit tu es descendu du ciel, ou bien tu es le fils de Dieu. Je t'écrit donc pour te demander si tu veux prendre la peine de venir à moi, qui t'adore, et guérir tout le mal dont je souffre, selon la foi que j'ai en toi. J'ai entendu dire que les Juifs murmurent contre toi et te persécutent, qu'ils cherchent à te crucifier pour te détruire. Mais je possède une petite ville, elle est jolie et assez grande pour nous deux à vivre en paix. "
Quand Jésus reçu la lettre, dans la maison du grand prêtre des Juifs, il dit à Hannan, le secrétaire, " Va, toi, et dis à ton maître qui t'a envoyé à moi " :
" Heureux es-tu qui a cru en moi sans m'avoir vu. Car il est dit à mon sujet, que ceux qui m'ont vu, ne veulent pas croire en moi, et que ceux qui ne m'ont pas vu, veulent croire et être sauvés. Mais au regard de ce que tu m'as écrit, que je devrais venir à toi, il est nécessaire pour moi de remplir toutes choses ici pour lesquelles j'ai été envoyé, et après je monte à nouveau vers mon Père qui m'a envoyé. Quand je serai monté auprès de lui, je t'enverrai un de mes disciples, qui peut guérir toutes tes souffrances et te redonner la santé, et convertir tous ceux qui sont avec toi pour la vie éternelle. Et ta ville sera bénie à jamais, et l'ennemi ne la prendra jamais. "
On remarquera qu’Eusèbe dans son " Histoire ecclésiastique " ne parle pas d'une image de Jésus sur un linge.
(Icône d'Abgar tenant le Mandylion – Encaustique, Xème siècle, monastère Sainte-Catherine - Mont Sinaï)
La tradition d'Abgar
Abgar dépêcha Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait à Jésus de venir à Édesse pour le guérir.
Hannan était un peintre, et au cas où Jésus refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire son portrait et de le lui apporter. Hannan trouva Jésus, mais il était entouré d'une grande foule et il ne put l'approcher.
Il voulut faire son portrait, mais n'y parvenait pas " à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce ". Voyant qu' Hannan désirait le peindre, Jésus demanda de l'eau, lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge ses traits restèrent fixés. C'est pourquoi cette image est connue sous le nom de " Mandylion " (Mouchoir).
Jésus le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre Jésus refusait d'aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur le portrait miraculeux de Jésus, Abgar fit écrire ces paroles :
" O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra pas ". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d'une des portes de la ville, et y fit placer la Sainte Image.
L'image refait surface en 525 AD, lors d'une crue du Daisan, affluent de l’Euphrate, dont l'inondation détruit la ville d’Édesse. Cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée.
Lors de la reconstruction de la ville, est découvert un linge, portant les traits d’un visage, caché dans une niche maçonnée au-dessus de la porte ouest. Ce linge est alors identifié au portrait offert à Abgar. L’empereur Justinien fait construire, en son honneur, la basilique Sainte-Sophie d’Édesse, qui conserve le linge enfermé dans un reliquaire, à l‘intérieur d‘une chapelle à droite de l’abside.
En 544, durant le siège de la ville par le roi perse Chosmès, à peine le Mandylion est-il montré du haut des remparts, que c’est la débâcle parmi les assiégeants.
Au cours de la période allant de 544 à 944, la notoriété du Mandylion se répand dans tout l'empire de Byzance. L‘autorité centrale ne peut l'ignorer.
Dans la dernière année de son règne, l’empereur romain Lécapène Ier (920 à 944) envoie le général Jean Curcas à Édesse. Après un siège rapide, il contraint la ville à céder le Mandylion. Au cours d’un voyage triomphal, le linge est transporté à Constantinople, où il arrive le 15 août 944. Il sera conservé dans la chapelle du Phareet jusqu'en 1204.
En 1146, les Turcs s'emparent d'Édesse et la basilique Sainte Sophie est détruite.
Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la quatrième croisade en 1204 et réapparaît en tant que relique, conservée par Saint Louis, à la Sainte Chapelle.
Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.
(Copie du Mandylion, au centre de l'immense croix ornée de joyaux qui se trouve au milieu de l'abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe à Ravenne)
La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIème siècle, située àClassis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne en Italie, aujourd'hui ensablé.
Commencée par l'évêque Ursicinus, la basilique fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.
Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis, signifiant « ville de la flotte », qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIème siècle.
(Abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe
Le point au centre de la croix est la copie du Mandylion. )
Saint Abay, lui, était un Persan qui rendit le témoignage suprême du martyre en l'an 352 A.D.
Ce saint était le fils de parents païens nommés Adwar Faresgardin et Astina; ceux-ci lui donnère comme prénom "Mhir Schobur".
Son père était chef de l'armée perse lorsqu'il a mena une attaque contre Nisibe (maintenant: Nusaybin en Turquie).
Le saint accompagnait son père et a voyagait avec lui. Quand ils arrivèrent à la ville de Dara, Mhir Schobur et ses amis partirent à la chasse, et ils vinrent à Kilith.
Ils y rencontrèrent le Père-abbé de moines qui s'appelait Mor Abay. Ils se mirent à l'écouter et voulurent être enseignés par lui pour étudier la foi chrétienne, catéchumènes, ils furent agréés pour recevoir le Saint Baptême. Dès ce jour-là, Mhir Schobur entra au Monastère et devint le moine, "Abay".
Quand son père entendit cette nouvelle, furieux, il envoya des soldats dans les villages autour de Savur où il tua 5000 Hermètes; Abay, son fils, était parmi les victimes de ce massacre.
Après que le père eut tué son fils, il fut frappé d'une maladie incurable.
C'est alors que le saint martyr, Abay, apparu dans un rêve à sa mère et lui a dit: "Apportez mon père à l'endroit où je suis mort. Frottez la terre sur laquelle mon sang coulait sur son corps et il sera guéri".
Après que les instructions de St. Abay aient feussent observervées, son père trouva effectivement la guérison.
En conséquence, son père se convertit à son tour et confessa au Christ, puis vendit secrètement toutes les possessions qu'il avait à Tikrit (maintenant: l'Irak).
Avec l'argent, il construisit un monastère au nord de Kilith, et se fit moine lui aussi. Il travailla comme membre de ce monastère jusqu'à sa mort.
Saint(s) du jour:
7 Mars:
Saintes Félicité et Perpétue
(Martyres de Carthage. + en 203)
Voici deux martyres peu communes. D’abord il s’agit de deux jeunes mères et ensuite leur conditions sociales sont opposées, Perpétue est une patricienne alors que Félicité est esclave.
On a donné leur nom à une variété de rose.
Elles vivaient toutes deux à Carthage et avaient demandé le baptême. Mais la persécution de Septime Sévère tomba sur un groupe de catéchumènes qui comprenait, en plus d’elles, Sature, Saturnin, Révocat et Secondule.
Ils furent arrêtés et jetés en prison, Perpétue qui était jeune maman, allaitait son enfant alors que Félicité qui était enceinte attendait d’accoucher.
Elle mit au monde une petite fille mais refusa de sacrifier aux dieux et tous furent condamnés à mort et livrés aux bêtes du cirque.
La foule émue par ces deux jeunes mères demanda qu’on les achevât en les égorgeant…
Leur culte se développa très vite dans le monde latin mais en France ce n’est qu’à Nîmes qu’il existe une église qui leur soit consacrée.
Santa Felicidade e Perpétua
(Mártires de Carthage + 203)
Aqui estão dois mártires incomuns. Primeiro, são duas mães jovens e, em seguida, suas condições sociais se opõem, Perpetua é patrícia, enquanto Felicity é escrava.
Nós deram seu nome a uma variedade de rosas.
Ambos viveram em Carthage e pediram o batismo. Mas a perseguição de Septimius Severus caiu sobre um grupo de catecúmenos que incluíam, além deles, Sature, Saturnine, Revocate e Secondule.
Eles foram presos e jogados na prisão, Perpetua, que era uma jovem mãe, estava amamentando enquanto Felicity, que estava grávida, estava esperando para dar à luz.
Ela deu à luz uma pequena garota, mas recusou-se a sacrificar aos deuses e todos foram condenados à morte e entregues aos animais do circo.
A multidão movida por essas duas jovens mães pediu que fossem finalizadas cortando-as ...
Seu culto se desenvolveu muito rapidamente no mundo latino, mas na França, é apenas em Nîmes que existe uma igreja dedicada a eles.
Holy Bliss and Perpetua
(Martyrs of Carthage + 203)
Here are two unusual martyrs. First it is about two young mothers and then their social conditions are opposed, Perpetua is a patrician while Félicité is slave.
We gave their name to a variety of roses.
They both lived in Carthage and asked for baptism. But the persecution of Septimius Severus fell on a group of catechumens who included, in addition to them, Sature, Saturnine, Revocate and Secondule.
They were arrested and thrown into prison, Perpetua, who was a young mother, was breastfeeding while Felicity, who was pregnant, was waiting to give birth.
She gave birth to a little girl but refused to sacrifice to the gods and all were sentenced to death and delivered to the circus animals.
The crowd moved by these two young mothers asked that they be finished by slitting them ...
Their cult developed very quickly in the Latin world but in France it is only in Nîmes that there exists a church which is dedicated to them.
De l'intérieur vers l'extérieur : l'oraison amoureuse précède les œuvres
« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire.
Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit.
On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur.
Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme.
ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements.
La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même.
L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »
(Fénelon (1651-1715)) ________________________________________ Do interior para o exterior: a oração amorosa precede as obras
"Deus é o verdadeiro amigo que sempre nos dá o conselho e o consolo necessário.
Só queremos resistir a ele: portanto, é essencial acostumar-se a ouvir a voz de alguém, a ser silenciado interiormente, a emprestar a orelha do coração e a não perder nada do que Deus nos diz.
É fácil entender o que significa ficar quieto lá fora e parar o som das palavras que a nossa boca pronuncia; mas não sabemos o que é o silêncio interior.
Consiste em silenciar sua imaginação vã, ansiosa e inconstante; Consiste mesmo em silenciar sua mente cheia de sabedoria humana e em suprimir uma multidão de reflexões vãs que agitam e dissipam a alma.
Devemos nos limitar em oração a simples afecções e a um pequeno número de objetos, que são mais cuidados por amor do que por um grande raciocínio.
Resistência principal pneus, repele, exaustos; a aquiescência do espírito e a união do coração não se cansam do mesmo.
O espírito de fé e amor nunca cessa quando não deixa a fonte. "
(Fenelon (1651-1715)) ______________________________________________ From the inside to the outside: the amorous prayer precedes the works
"God is the true friend who always gives us the advice and the necessary consolation.
We are wanting only in resisting him: thus it is essential to accustom oneself to listen to one's voice, to be silenced inwardly, to lend the ear of the heart, and to lose nothing of what God tells us.
It is easy to understand what it means to be quiet outside, and to stop the sound of the words that our mouth utters; but we do not know what interior silence is.
It consists in silencing his vain, anxious and fickle imagination; it consists even in silencing his mind filled with human wisdom, and in suppressing a multitude of vain reflections which agitate and dissipate the soul.
We must confine ourselves in prayer to simple affections, and to a small number of objects, which are cared for more by love than by great reasoning.
Head restraint tires, repels, exhausts; the acquiescence of the spirit and the union of the heart do not tire of the same.
The spirit of faith and love never ceases when one does not leave the source. "
(Fenelon (1651-1715))
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Le Christ est l'accomplissement des Écritures.
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.
La Loi, en effet, prescrivait des œuvres, mais toutes ces œuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...
Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres œuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.
Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.
(Saint Hilaire (v. 315-367), Evêque de Poitiers et docteur de l'Église/ Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937 )
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
" Pour ma part, je préfère que celui qui mange chaque jour mange peu afin de ne pas se goinfrer. "
Abba Joseph lui dit : " Lorsque tu étais plus jeune, ne jeûnais-tu pas deux jours de suite, abba ? "
Et le vieillard lui dit : " En vérité, même trois jours, et quatre, et toute la semaine. Et tout cela, les Pères l’éprouvèrent comme ils en étaient capables ; et ils trouvèrent préférable de manger chaque jour, mais en petite quantité ; et ils nous livrèrent la voie royale, qui est légère. " (Paroles 127, 27)
Un samedi de fête, il arriva que les frères mangent à l’église des Kellia. Et comme on présentait le plat de bouillie, abba Helladios l’Alexandrin se mit à pleurer.
Abba Jacques lui dit : " Pourquoi pleures-tu, abba ? "
Il répondit : " Parce que c’en est fini de la joie de l’âme, c'est-à-dire le jeûne, et que voilà maintenant le contentement du corps. " (Abba 81)
Un jour à Scété fut donné ce commandement : Jeûnez cette semaine. Or il se trouva que des frères vinrent d’Égypte chez abba Moïse et il fit pour eux un peu de cuisine.
Voyant la fumée, les voisins dirent aux clercs :
" Voici que Moïse a violé le commandement en faisant cuire quelque chose chez lui. "
Ceux-ci dirent : " Quand il viendra, nous-mêmes lui parlerons. "
Le samedi venu, les clercs, sachant la pratique excellente de Moïse, lui dirent devant tout le monde : " Ô abba Moïse, tu as laissé tomber le commandement des hommes et gardé celui de Dieu ! " (Abba 109)
Abba Euloge disait à son disciple : Enfant, exerce-toi à rétrécir peu à peu ton ventre par le jeûne. Car de même qu’une outre étirée devient plus mince, ainsi également le ventre quand il reçoit beaucoup d’aliments. Mais s’il en reçoit peu, il se rétrécit et exige toujours peu. (Abba 74)
Abba Isidore le prêtre dit : Si vous pratiquer régulièrement le jeûne, ne vous gonflez pas d’orgueil, mais si vous vous glorifiez de cela, mangez plutôt de la viande. Il vaut mieux pour l’homme de manger de la viande que se gonfler d’orgueil et se glorifier. (Paroles 81, 4)
L'ascèse personnelle, familiale et paroissiale, en particulier dans la prière et dans le jeûne, est caractéristique de l'Orthodoxie.
La gloire d’un homme de bien est témoignage que lui rend sa conscience.(II Cor. I, 12.) Ayez cette bonne conscience, et vous aurez une joie continuelle. La bonne conscience peut supporter beaucoup de choses, et goûter une grande joie au milieu des adversités. La mauvaise conscience est toujours timide et inquiète. Vous jouirez d’un agréable repos, si votre intérieur ne vous reproche rien. Ne vous réjouissez jamais sauf quand vous aurez bien fait.
Les méchants n’ont jamais de joie véritable, et ne sentent point la paix intérieure, parcequ’il n’y a point de paix, pour les impies,dit le Seigneur. (Is. lvii 21.) Quand ils diraient :Nous somme, en paix, les maux ne viendront point sur nous : qui est-ce qui osera nousnuire ?Ne les croyez pas ; car la colère de Dieu s’élèvera tout d’un coup, et leurs actions seront anéanties, et leurs pensées se dissiperont.
Il n’est pas difficile à celui qui aime dese glorifier dans la tribulation,parce que se glorifier de la sorte,c’est se glorifier dans la croix du Seigneur.(Rom. v, 3. Gai.vi, 4.)
La gloire que les hommes se donnent réciproquement passe vite ; elle est toujours accompagnée de tristesse. La gloire des bons estdans leur consciencemêmeet non dans la bouche des hommes. La joie des justes est de Dieu et en Dieuleur joie est dans la vérité.
Celui qui aspire à la gloire véritable et éternelle ne se soucie pas de la gloire temporelle ; et celui qui cherche la gloire du siècle, ou qui ne la méprise pas sincèrement, fait bien voir qu’il n’aime pas assez l’éternelle. Celui qui est indifférent aux louanges ou au blâme jouit d’une grande tranquillité d’esprit.
L’homme qui a la conscience pure sera aisément content et paisible.La louange des hommes ne vous rend pas plus saint, et leur blâme ne vous rend pas moins estimable. Vous êtes ce que vous êtes; et ce que les hommes peuvent dire de vousne vous rendra pas aux yeux de Dieu plus grand que vous ne l’êtes.
Si vous considérez ce que vous êtes au dedans de vous, vous ne vous mettrez pas en peine de ce que l’on dira de vous.
L’homme ne voit que le dehors ; mais Dieu voit jusqu’au cœur.(I Reg.xvi, 7.) L’homme regarde les œuvres ;mais Dieu considère l’intention. Faire toujours bien et s’estimer peu, c’est la marque d’une âme humble. Ne vouloir recevoir de consolation d’aucune créature, c’est le signe d’une grande pureté et d’une confiance intérieure en Dieu.
Celui-là fait bien voir qu’il s’est entièrement abandonné à Dieu, qui ne cherche au dehors aucun témoignage en sa faveur. Car, comme dit saint Paul :Cen’est pas celui qui se rend témoignage à soi-même qui mérite d’être estimé, mais celui à qui Dieu rend témoignage.(II Cor.x, 18.) Marcher avec Dieu au dedans, et n’être lié d’aucune affection au dehors, c’est la disposition d’un homme intérieur.
PRATIQUE
La paix d’une bonne conscience n’exclut pas toujours les troubles que les tentations et les peines intérieures forment dans l’esprit ; mais elle fait que parmi tous les orages qui s’y élèvent,le cœur est soumis et fidèle à Dieu : soumis à souffrir la peine, et fidèle à ne pas succomber, mais à résister, à combattre, et à ne rien négliger par découragement. C’est ainsi qu’une âme peinée et soumise est, dit le Prophète — Roi —,un sacrifice agréable à Dieu, qui ne rebute jamais un cœur contrit et humilié : humilié de se voir assujetti au sentiment de ses misères, et contrit du sujet qu’il a donné à Dieu de les lui faire sentir.Prenons là-dessus une résolution fermeet constante de ne nous laisser abattre ni par nos chutes, ni par nos peines, ni par le sentiment et l’expérience de nos misères, mais de nous humilier devant Dieu de nous voir si misérables,et lui demander pardon des fautes que nous avons faites en ne résistant pas comme nous le devons aux attaques de l’ennemi de notre salut; de nous en punir sur l’heure, en nous privant de quelque satisfaction ; et après cela demeurons en repos,car la bonne conscience est celle qui est exempte de péché par la fidélité, ou qui en est épurée par la pénitence.
PRIÈRE
Vous savez, Seigneur, à combien de tentations, de peines intérieures et de périls du salut nous sommes exposés, et parle penchant naturel et violent que nous avons pour le mal,et par la répugnance continuelle que nous avons au bien, et par les assauts des tentations. Comment pourrions-nous résister à tant d’ennemissipuissants et si animésà notre perte, si vous n’aviez la bonté de nous secourir ?
C’est donc à vous que nous élevons nos cœurs, nos esprits et nos yeux, pour vous supplier de ne nous pas laisser périr, et de ne pas permettre que nous succombions à la tentation, mais de nous délivrer du plus grand et du seul mal à craindre, qui est le péché. Ainsi soit-il.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Syrie : les rebelles islamistes visent en premier lieu les chrétiens
06 MARS, 2018
Source:
FSSPX.NEWS
Un prêtre franciscain fait le point sur la situation à Damas et sur les affrontements meurtriers dans le quartier de la Ghouta, une enclave aux mains des djihadistes. Le but de ces derniers : vider Damas de ses chrétiens.
Le père Bahjat Elia Karakach est un religieux franciscain de la Custodie de Terre sainte. Il est également le supérieur du couvent de la Conversion-de-Saint-Paul qui est la principale paroisse de rite latin de la capitale syrienne.
Dans le cadre d’un entretien relayé par l’agence de presse catholique italienne SIR, le 2 mars 2018, le religieux a fait le point sur la guerre civile dans le pays.
A Damas, la principale cible des extrémistes musulmans - présentés de façon raccourcie comme des rebelles au pouvoir syrien légitime - ne semble pas être les bâtiments de l’administration de Bacha el-Assad, mais plutôt les quartiers chrétiens : « les missiles et les roquettes lancés par les milices djihadistes ont dernièrement visé le quartier chrétien de Bab-Touma, dans la vieille ville de Damas, où se concentrent de nombreuses églises ainsi que le quartier général du patriarcat », précise le père Karakach.
Et le franciscain d’ajouter qu’au terme de plusieurs mois de bombardements, « depuis le début de l'année, au moins quatre églises ont été frappées par des terroristes qui veulent vider Damas de ses chrétiens ».
Les fidèles se sentent abandonnés, conclut le religieux, parce que personne, « pas même les médias chrétiens, ne raconte ce qui se passe dans cette région de Damas. » Dont acte.
(Source : SIR - FSSPX.Actualités - 06/03/2018)
Le Mercredi est le jour de la Trahison du Christ par un de ses apôtres, Judas Iscariote, pour 30 deniers d’argent. Le Mercredi l’Eglise Orthodoxe commémore la Toute-Précieuse, Sainte, Divine et Vivifiante Croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Prière à notre Seigneur Jésus-Christ Crucifié tiré de l’Acatiste à la Passion du Christ
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, * Créateur du Ciel et de la terre, Sauveur du monde, * Voici que moi, qui je suis indigne et du Ciel et de la Terre, * Et qui suis de tous les hommes le plus pécheur, * Humblement je ploie le genou de mon cœur * Devant la Gloire de Votre Majesté, * Et je loue Votre Croix et Votre Passion, * Et je Vous rends grâce à Vous, Dieu et Roi de tous, * Qui Vous êtes plut à supporter tous les travaux, * Et les difficultés de l'homme, * Toutes les tentations et les tortures, * Afin de partager notre souffrance, * Et de devenir notre aide, et le Sauveur de tous, * Dans toutes nos peines, * Nos besoins et nos souffrances. * Je sais, ô Seigneur Tout-Puissant, * Que toutes ces choses n'étaient pas nécessaires pour Vous. * Mais pour nous les hommes et pour notre salut, * Vous avez supporté d'assumer Votre Croix et de subir la Passion * Afin de nous racheter de toute cruelle servitude de l'Ennemi. * Alors, que Vous rendrai-je en retour à Vous qui êtes l'Ami de l'homme, * Pour tout ce que Vous avez souffert pour moi, pécheur? * Je ne puis le dire, car l'âme et le corps, * Et toutes les bénédictions viennent de Vous. * Et tout ce que j'ai est à Vous, comme moi-même, je suis à Vous. * Pourtant, je sais que l'amour n'est rendu que par l'amour. * Enseignez-moi alors à Vous aimer et à Vous louer! * Confiant seulement dans Votre infinie compassion * Et dans Votre miséricorde, Ô Seigneur. * Je loue Votre indicible Patience ! * Je magnifie Votre ineffable épuisement ! * Je glorifie Votre infinie miséricorde ! * Je vénère Votre très pure passion ! * Et je baise avec amour Vos plaies, Vos mains et Vos pieds. Je crie vers Vous: * Ayez pitié de moi pécheur ! * Et faites que Votre sainte Croix ne soit pas vaine pour moi, * Afin que je participe avec foi à Vos souffrances, * Et qu’il me soit accordé de contempler aussi * La gloire de Votre Royaume dans les cieux.
Amîn!
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Voici quelques photos souvenirs du Pèlerinage mensuel de ce matin (En ce quatrième dimanche du Grand Carême "de la femme Cananéenne") à Notre Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala.
En fin de Messe, je bénissais diverses fournitures ecclésiastiques allant des deux ornements liturgiques achetés par nos chers Dayroyo Marie-Parfait ( Père Parfait Marie) Dayroyo Pierre-Marie ( Père Pierre Marie) aux ornements qui me furent offerts par nos fidèles de France à l'occasion de mes trente ans d'episcopat.
À l'issue de la Sainte Messe nous partagions un repas de dimanche de Carême avec peut-être une petite entorse aux règles au moment du gâteau d'anniversaire .C'était l'anniversaire de Jade (Une petite fileule d'Abouna Isaac ( Isaac Père ), de Maxime (Un de mes fileuls) et d'Hélène Bex .
Ce fut ensuite, avant de recevoir jusqu'au soir les pèlerins de la Mère de Miséricorde, la Réunion du "Conseil de l'Eglise" lors duquel les membres participants discutèrent et statuèrent:
a) Des orientations adoptées au regard des dossiers de chacune, pour les communautés Brésiliennes postulant à une agrégation à notre Métropolie. Ces orientations seront communiquées aux communautés intéressées et, avant d'être mises en oeuvre, soumises à discussion auprès des membres de notre Clergé au Brésil.
b) Des problèmes récurrents posés depuis de nombreuses années par nos missions du Cameroun . . .À côté du zèle indéniable de certains membres du Clergé, le Conseil de l'Eglise observe de nombreux disfonctionnements, de nombreux problèmes d'indiscipline, de graves manquements au "sens de l'Eglise".
En plus des membres présents, plusieurs membres laïques et clercs de France et d'Afrique s'étaient fait représenter.
Cette journée de profonde piété mit toutefois l'accent sur la nécessité, l'urgence de la conversion si nous voulons que vive la Métropolie , si nous voulons assurer sa pérennité .
Suivra la prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie (archidiocese) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma qui actera les décisions prises suite aux orientations de ce jour et précisera ses orientations futures en fonction de l'évolution des événements.
Cette prochaine AGE avait été décidée (Lors de la précédente) pour le Dimanche de Pâque (1er Avril ,conformément à notre Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankare ).
Réservez dès à présent cette date sur vos agendas. Merci.
Dimanche prochain,j'assumerai la desserte pastorale de notre Paroisse de JAULDES (ANGOULÊME) pendant que Abouna Isaac et le Père Syméon assureront celle de CHANDAI.
Chers amis,soyons toujours unis dans l'amour de Dieu, du Christ notre Très Saint Rédempteur et de Ses frères et soeurs. L'Esprit Saint a été répandu en nos coeurs , ne le contristons pas, détournons nous des orgueils personnels et communautaires pour vivre dans Sa Lumière !
Que la Vierge fidèle nous y aide,que Saint Joseph intercede pour nous !
Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ notre Seigneur. Union de prières,Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )!
+Mor Philipose, Métropolite,Brevilly ce 4.III.18
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Caros amigos. Olá querido.
Aqui estão algumas fotos da peregrinação deste mês (este quarto domingo da "Mulher Canaanita" da Quaresma) para Nossa Senhora da Misericórdia e os santos de Kerala.
No final da missa, abençoei vários suprimentos eclesiásticos que vão desde os dois ornamentos litúrgicos comprados pelo nosso querido Dayroyo Marie-Parfait (Pai perfeito Marie) Dayroyo Pierre-Marie (Padre Pierre Marie) aos ornamentos que me foram oferecidos pelos nossos fiéis da França ao oportunidade dos meus trinta anos de episcopado.
No final da Santa Missa, compartilhamos uma refeição dominical da Quaresma com talvez uma pequena espira das regras no momento do bolo de aniversário. Era o aniversário de Jade (Uma pequena espada de Abouna Isaac ( Isaac Père), Maxime (um dos meus filhos) e Hélène Bex.
Foi então, antes de receber até a noite os peregrinos da Mãe da Misericórdia, o Encontro do "Conselho da Igreja", no qual os membros participantes discutiram e decidiram:
a) Orientações adotadas em relação aos arquivos de cada um, para as comunidades brasileiras que solicitam uma agregação ao nosso Metropolitano. Essas diretrizes serão comunicadas às comunidades envolvidas e, antes de serem implementadas, submetidas a discussão aos membros do nosso clero no Brasil.
b) Problemas recorrentes colocados por muitos anos pelas nossas missões nos Camarões. . Além do zelo inegável de certos membros do Clero, o Concílio da Igreja observa muitas disfunções, muitos problemas de indisciplina, falhas graves no "sentido da Igreja".
Além dos membros atuais, vários membros leigos e clérigos da França e da África estavam representados.
Este dia de piedade profunda, no entanto, enfatizou a necessidade, a urgência da conversão se quisermos que a Metrópole viva, se quisermos assegurar sua sustentabilidade.
A próxima Assembleia Geral Extraordinária da Associação Cultural do Metropolitano (Arquidiocese) da Igreja Francófona Syro-Ortodoxa Mar Thoma seguirá as decisões tomadas seguindo as orientações de hoje e especificará as suas futuras orientações de acordo com a evolução de eventos.
A próxima AGE foi decidida (no anterior) para o Domingo da Páscoa (1 de abril, de acordo com o Calendário Litúrgico Ortodoxo Malankare).
Reserve esta data agora em seus calendários. Obrigado.
No próximo domingo, assumirei o serviço pastoral de nossa paróquia de JAULDES (ANGOULÊME), enquanto Abouna Isaac e o Padre Simeon assegurarão o de CHANDAI.
Queridos amigos, permaneçamos sempre unidos no amor de Deus, de Cristo nosso Santíssimo Redentor e de seus irmãos e irmãs. O Espírito Santo foi derramado em nossos corações, não o aborreça, deixe-nos desviar o orgulho pessoal e comunitário para viver em Sua Luz!
Que a Virgem fiel nos ajude, que São José interceda por nós!
Seu respeitoso e fraternal devoto em Cristo nosso Senhor. União de orações, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brevilly este 4.III.18
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Dear friends.Aloho m'barekh.
Here are some pictures of this month's Pilgrimage (this fourth Sunday of the Lenten "Canaanite Woman") to Our Lady of Mercy and the Saints of Kerala.
At the end of the Mass, I blessed various ecclesiastical supplies ranging from the two liturgical ornaments bought by our dear Dayroyo Marie-Parfait (Father Perfect Marie) Dayroyo Pierre-Marie (Father Pierre Marie) to the ornaments that were offered to me by our faithful of France to the opportunity of my thirty years of episcopate.
At the end of the Holy Mass we shared a Sunday meal of Lent with perhaps a little sprain of the rules at the time of the birthday cake. It was the birthday of Jade (A little sword of Abouna Isaac ( Isaac Père), Maxime (One of my sons) and Hélène Bex.
It was then, before receiving until the evening the pilgrims of the Mother of Mercy, the Meeting of the "Council of the Church" in which the participating members discussed and decided:
a) Orientations adopted with regard to the files of each, for the Brazilian communities applying for an aggregation to our Metropolitan. These guidelines will be communicated to the communities concerned and, before being implemented, submitted for discussion to members of our clergy in Brazil.
b) Recurring problems posed for many years by our missions in Cameroon. . In addition to the undeniable zeal of certain members of the Clergy, the Council of the Church observes many dysfunctions, many problems of indiscipline, serious failings in the "sense of the Church".
In addition to the present members, several lay members and clerics from France and Africa were represented.
This day of deep piety, however, emphasized the need, the urgency of conversion if we want the Metropolis to live, if we want to ensure its sustainability.
The next Extraordinary General Assembly of the Cultural Association of the Metropolitan (Archdiocese) of the Syro-Orthodox Francophone Church Mar Thoma will follow the decisions taken following today's guidelines and will specify its future orientations according to the evolution of events.
This next AGE was decided (at the previous one) for Passover Sunday (April 1st, according to our Orthodox Liturgical Calendar Malankare).
Book this date now on your calendars. Thank you.
Next Sunday, I will assume the pastoral service of our Parish of JAULDES (ANGOULÊME) while Abouna Isaac and Father Simeon will ensure that of CHANDAI.
Dear friends, let us always be united in the love of God, of Christ our Most Holy Redeemer and of his brothers and sisters. The Holy Spirit has been poured out into our hearts, do not upset it, let us divert personal and community pride to live in His Light!
May the faithful Virgin help us, may Saint Joseph intercede for us!
Your respectfully and fraternally devoted in Christ our Lord. Union of prayers, Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brevilly this 4.III.18
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
La Lectio divina, littéralement lecture divine, est une lecture lente et priante de la Bible. Véritable itinéraire spirituel qui suit quatre étapes, elle est un chemin pour avancer dans la connaissance du Père. Quand la parole de Dieu nous donne la parole.
« Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite », a écrit avec justesse et délicatesse saint Grégoire de Nysse, théologien mystique et père de l’Église décédé en 394. Ses propos font directement référence à la méditation de la Parole de Dieu. Cette médication a un nom : la lectio divina. Pour le père Christophe de Dreuille, supérieur du Séminaire d’Aix-en-Provence, professeur d’Écriture Sainte et auteur d’un ouvrage intituléNourris-toi de la Parole : une invitation à la lectio divina quotidienne, il s’agit avant tout d’une pédagogie. « Nous croyons que la Bible contient la parole de Dieu révélée. Mais elle n’est pas réduite à un texte. Elle part du texte biblique mais cette parole doit reprendre vie et elle le fait dans le quotidien de la prière ».
La lectio divina, un nouveau printemps spirituel ?
« La lectio divina est souvent considérée comme une pratique nouvelle issue du monachisme. Mais c’est faux : c’est une pédagogie qui a été au cœur de la vie chrétienne pendant les premiers siècles de l’Église. Elle s’est peu à peu retirée dans les couvents et les monastères car les gens ne savaient plus lire », souligne le père Christophe de Dreuille. « Elle a ressurgit au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Deux papes ont joué un rôle majeur afin de la faire sortir des cloitres : le pape Jean Paul II et Benoît XVI ». « Cette pratique, si elle est promue de façon efficace, apportera à l’Église, j’en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel », avait ainsi déclaré Benoît XVI en 2005.
Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Cette pédagogie se découpe en quatre étapes : la lectio, la meditatio, l’oratio et la contemplatio. La lectio consiste à lire et relire un passage de l’Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments. « Cette étape permet d’accueillir la parole de Dieu en rendant l’homme plus attentif à ce que ce texte vient susciter en lui comme impression, comme point d’étonnement. Dans cette première étape, la personne qui prie est dans l’écoute de la parole, non dans la prise de parole. C’est une écoute gratuite, cordiale, qui permet de goûter ce que l’on reçoit… », détaille le prêtre du diocèse d’Aix et Arles.
« La méditation déploie ce que la lecture a donné comme nourriture »
Vient ensuite la meditatio, qui est « comme un temps d’arrêt intérieur, où l’âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd’hui pour la vie concrète ». Deux questions peuvent nous aider à vivre cette étape de la prière : Qu’est-ce que cette parole me dit de celui qui nous parle ? Qu’est-ce que cette parole me dit pour moi aujourd’hui ? « Cette méditation déploie ce que la lecture nous a donné comme nourriture », insiste le père Christophe de Dreuille. Attention, prévient le prêtre, « l’idée n’est pas de faire de la lecture de la parole de Dieu un simple exercice intellectuel. Celui qui nous parle à quelque chose à nous dire. C’est un pas de plus dans la rencontre, Il nous enseigne ».
L’étape suivante, appelée oratio, permet de s’entretenir avec Dieu dans un dialogue direct. « C’est le moment de traduire cette écoute en une prière de réponse. Le Seigneur a parlé et souhaite qu’on puisse répondre. On entre ici dans un dialogue. Après avoir écouté, à chacun de répondre : cela peut prendre la forme d’un acte de foi, d’une prière de supplication pour ses fautes, d’une demande de pardon, d’une prière d’intercession ou encore d’une prière de louange et d’action de grâce ».
La contemplatio, un temps d’adoration
Enfin, la dernière étape, appelée contemplatio, est l’accomplissement de cette rencontre. « À ce moment-là, je peux vivre en sa présence. Cette contemplation se vit dans un silence riche de la parole échangé. C’est un temps d’adoration, par exemple », développe le prêtre.
À qui s’adresse ce type de prière ?« Tout chrétien est invité à prier de cette manière-là », précise le père de Dreuille. « Il n’y a pas de crainte à avoir de ne pas comprendre, ce qui est important est de recevoir et de progresser dans la compréhension ». « Et elle peut bien évidemment faire office de temps de prière personnelle quotidien ! », souligne encore le prêtre tout en rappelant qu’elle nécessite au moins 20 minutes par jour, soit cinq minutes par étape. Son but : unifier et de déployer la vie spirituelle de chacun.
Photos souvenirs des membres présents à la Réunion du "Conseil de l'Eglise" lors duquel les membres participants discutèrent et statuèrent:
a) Des orientations adoptées au regard des dossiers de chacune, pour les communautés Brésiliennes postulant à une agrégation à notre Métropolie. Ces orientations seront communiquées aux communautés intéressées et, avant d'être mises en oeuvre, soumises à discussion auprès des membres de notre Clergé au Brésil.
b) Des problèmes récurrents posés depuis de nombreuses années par nos missions du Cameroun . . .À côté du zèle indéniable de certains membres du Clergé, le Conseil de l'Eglise observe de nombreux disfonctionnements, de nombreux problèmes d'indiscipline, de graves manquements au "sens de l'Eglise".
En plus des membres présents, plusieurs membres laïques et clercs de France et d'Afrique s'étaient fait représenter.
Cette journée de profonde piété mit toutefois l'accent sur la nécessité, l'urgence de la conversion si nous voulons que vive la Métropolie , si nous voulons assurer sa pérennité .
Suivra la prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie (archidiocese) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma qui actera les décisions prises suite aux orientations de ce jour et précisera ses orientations futures en fonction de l'évolution des événements.
Cette prochaine AGE avait été décidée (Lors de la précédente) pour le Dimanche de Pâque (1er Avril ,conformément à notre Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankare ).
Réservez dès à présent cette date sur vos agendas. Merci.
IL Y A DIX SEPT ANS, LE RÉVÉREND PÈRE VICTOR-MARIE MANGUE REJOIGNAIT LA "MAISON DU PÈRE",
aidons à relever de la ruine la Paroisse qu'il fonda:
Merci au Père Raphaël Marie Mbon qui, après le Père Jean-Paul Ngos prit la succession du Père Victor-Marie MANGUE à la tête de notre Paroisse de Douala. Cette paroisse fût la première paroisse de notre communauté au Cameroun. Fondée dans la Tradition latine elle se rattacha à notre Monastère en 1996, participa et suivit l’évolution de la communauté de France vers l'Orthodoxie-Orientale.
Cette paroisse de Douala devint dès lors le premier Centre Syro-Orthodoxe au Cameroun, c'est de là que commença à se répandre sur l'Afrique Centrale la fidélité à la plus authentique Tradition Apostolique telle que transmise par l'Eglise Orthodoxe de l'Inde à travers la vie et l'exemple lumineux de ses Saints tels que SS Abraham Koorilose Bava, Saint Gregorios de Parumala, etc...
Merci au Père donc d'avoir pensé à prier pour son regretté prédécesseur.
Depuis la France, nous sommes en profonde union avec la communauté de Douala.
En effet, après la Quadisha Qurbana (Sainte Messe) de 10h30 aujourd'hui, un Service Liturgique pour les défunts sera offert en mémoire du Révérend Père Victor-Marie MANGUE.
APPEL A L'AIDE: Je rappelle à l'occasion que nous avons besoin d'une aide matérielle urgente pour opérer des travaux au prieuré de Douala menacé, ainsi que l'Eglise Paroissiale, de s'écrouler suite à des dégâts des eaux.
Suite à un ravinement au moment d'intempérie, les fondations de l'Eglise et du prieuré sont compromises.
De plus, pour la réabilitation du quartier, le Préfet exige que nous profitions de cette tranche de travaux indispensables pour agrandir l'Eglise et lui donnions extérieurement une plus belle allure.
Si j'ai pu acheter les locaux avec mes moyens personnels (Patrimoniaux), il m'est impossible, ici comme ailleurs de financer seul les travaux dans la mesure ou, déjà, ces moyens patrimoniaux (Gérés par l'Association Diocésaine) servent intégralement à essayer de maintenir la Métropolie (L'archidiocèse) la tête hors de l'eau.
Savez-vous qu’il est possible de prier d’une mauvaise manière ? Et c’est Jésus lui-même qui le révèle dans la Bible.
Jésus a laissé des enseignements très précis quant à la prière. La très connue prière du Notre Père dans Matthieu 6 nous indique la bonne manière de prier, mais dans d’autres textes Jésus révèle des choses à ne pas faire en priant. Nous vous proposons de découvrir5 manières de prierqui ne sont pas correctes aux yeux de Dieu.
1. La désobéissance
Prier alors que l’on se complaît dans un péché, n’est pas une façon de prier que Dieu agrée. Soyons vigilant et sachons examiner nos coeurs avant d’accéder aux pieds du Seigneur.
Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel, Mais la prière des hommes droits lui est agréable. Proverbes 15:8
2. L’hypocrisie
Prier pour jouer un rôle public, parce qu’on nous le demande, ou parce qu’il est important de le faire pour être accepté ou reconnu. Le Seigneur sonde les coeurs et n’est pas dupe.
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Matthieu 6:5
3. La superstition
Mettre sa foi dans les actions plutôt qu’en Dieu seul. Certains prient par superstition. Avec Dieu, tout s’obtient par grâce, et aucune oeuvre ne fera céder sa main, pas même l’oeuvre de la prière. Il n’agira que par sa grâce.
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Matthieu 6:7
4. La fausseté
Prier pour quelque chose en agissant de manière contraire. Prier pour que les aliments bénissent le corps, alors que l’on s’apprête à avaler un repas du fast-food plein de gras qui encrassera nos artères, ou prier pour la protection tout en conduisant sans suivre le code de la route… Il y a tant d’autres exemples.
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Matthieu 6:7
5. L’égoïsme
Prier pour assouvir ses passions. Dieu n’est pas là pour satisfaire nos moindres désirs, pourtant il pourvoit à tous nos besoins selon sa richesse.
Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Jacques 4:3
Finalement, pour la prière comme pour tous les autres aspects de nos vies et de notre relation avec Dieu, tout est question d’équilibre et de sagesse. Sachons demander l’assistance du Saint-Esprit lorsque nous prions afin de ne pas tomber dans l’erreur.
« Il en est de la grâce pour l'âme comme des aliments pour le corps.
Un homme qui voudrait nourrir ses bras et ses jambes, en y appliquant la substance des meilleurs aliments, ne se donnerait jamais aucun embonpoint ; il faut que tout commence par le centre, que tout soit digéré d'abord dans l'estomac, qu'il devienne chyle, sang, et enfin vraie chair.
C’est du dedans le plus intime que se distribue la nourriture de toutes les parties extérieures. L'oraison est, comme l'estomac, l'instrument de toute digestion.
C’est l'amour qui digère tout, qui fait tout sien, et qui incorpore à soi tout ce qu'il reçoit ; c'est lui qui nourrit tout l'extérieur de l'homme dans la pratique des vertus.
Comme l'estomac fait de la chair, du sang, des esprits pour les bras, pour les mains, pour les jambes et pour les pieds ; de même l'amour dans l'oraison renouvelle l'esprit de vie pour toute la conduite.
Il fait de la patience, de la douceur, de l'humilité, de la chasteté, de la sobriété, du désintéressement, de la sincérité, et généralement de toutes les autres vertus, autant qu'il en faut pour réparer les épuisements journaliers.
Si vous voulez appliquer les vertus par le dehors, vous ne faites qu'une symétrie gênante, qu'un arrangement superstitieux, qu'un amas d’œuvres légales et judaïques, qu'un ouvrage inanimé.
C'est un sépulcre blanchi : le dehors est une décoration de marbre, où toutes les vertus sont en bas-relief ; mais au-dedans il n'y a que des ossements de morts.
Le dedans est sans vie ; tout y est squelette ; tout y est desséché, faute de l'onction du Saint-Esprit.
Il ne faut donc pas vouloir mettre l'amour au-dedans par la multitude des pratiques entassées au-dehors avec scrupule ; mais il faut, au contraire, que le principe intérieur d'amour, cultivé par l'oraison à certaines heures, et entretenu par la présence familière de Dieu dans la journée, porte la nourriture du centre aux membres extérieurs, et fasse exercer avec simplicité, en chaque occasion, chaque vertu convenable pour ce moment-là. »
Qu'est-ce que le "chyle" ? - Produit de la digestion d'apparence laiteuse qui est absorbé par la paroi de l'intestin grêle pour être conduit dans la circulation sanguine.
"There is grace for the soul as food for the body.
A man who would like to feed his arms and legs, by applying the substance of the best food, would never be overweight; everything must begin at the center, that everything be digested first in the stomach, that it becomes chyle, blood, and finally real flesh.
It is from within the most intimate that the food of all the external parts is distributed. Prayer is, like the stomach, the instrument of all digestion.
It is love that digests everything, makes all of it, and incorporates all that it receives into itself; it is he who nourishes the whole exterior of man in the practice of virtues.
As the stomach makes flesh, blood, spirits for the arms, for the hands, for the legs and for the feet; so love in prayer renews the spirit of life for all conduct.
He has patience, gentleness, humility, chastity, sobriety, selflessness, sincerity, and generally all the other virtues, as much as is necessary to repair daily exhaustion.
If you wish to apply the virtues from without, you make only an embarrassing symmetry, a superstitious arrangement, a mass of legal and Judaic works, and an inanimate work.
It is a whitened sepulcher: the outside is a decoration of marble, where all the virtues are in bas-relief; but inside there are only bones of the dead.
The inside is lifeless; everything is skeleton; all is dry there, for lack of the anointing of the Holy Spirit.
We must not, therefore, wish to put love within by the multitude of practices heaped up without scruple; but it is necessary, on the contrary, that the interior principle of love, cultivated by prayer at certain times, and maintained by the familiar presence of God during the day, bring food from the center to the outer limbs, and make exercising with simplicity. on every occasion, every virtue suitable for that moment. "
What is "chyle"? - Product of milky-looking digestion that is absorbed by the lining of the small intestine to be carried into the bloodstream.
"Há graça para a alma como alimento para o corpo.
Um homem que gostaria de alimentar seus braços e pernas, aplicando a substância do melhor alimento, nunca estaria com excesso de peso; tudo deve começar no centro, que tudo seja digerido primeiro no estômago, que se torne chyle, sangue e, finalmente, carne real.
É dentro do mais íntimo que o alimento de todas as partes externas é distribuído. A oração é, como o estômago, o instrumento de toda a digestão.
É o amor que digere tudo, faz tudo e incorpora tudo o que recebe em si mesmo; É ele quem nutre todo o exterior do homem na prática das virtudes.
À medida que o estômago faz carne, sangue, espíritos para os braços, para as mãos, para as pernas e para os pés; então o amor na oração renova o espírito da vida por toda a conduta.
Ele tem paciência, gentileza, humildade, castidade, sobriedade, altruísmo, sinceridade e, geralmente, todas as outras virtudes, tanto quanto for necessário para reparar a exaustão diária.
Se você deseja aplicar as virtudes de fora, você faz apenas uma simetria embaraçosa, um arranjo supersticioso, uma massa de obras legais e judaicas e um trabalho inanimado.
É um sepulcro clareado: o exterior é uma decoração de mármore, onde todas as virtudes estão em baixo-relevo; mas dentro há apenas ossos dos mortos.
O interior é sem vida; tudo é esqueleto; tudo está seco lá, por falta da unção do Espírito Santo.
Não devemos, portanto, desejar colocar o amor dentro da multidão de práticas acumuladas sem escrúpulos; mas é necessário, pelo contrário, que o princípio interior do amor, cultivado pela oração em certos momentos, e mantido pela presença familiar de Deus durante o dia, traga comida do centro para os membros externos e faça exercícios com simplicidade. em todas as ocasiões, todas as virtudes adequadas para esse momento. "
O que é "chyle"? - Produto de digestão com aspecto leitoso que é absorvido pelo revestimento do intestino delgado para ser transportado para a corrente sanguínea.
(Fénelon (1651-1715), Lettre 156 (Au Duc de Beauvilliers), 4 novembre 1703, in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858).(Fenelon (1651-1715), Carta 156 (Au Duc de Beauvilliers), 4 de novembro de 1703, em "Œuvres de Fénelon" Quinto Volume, Em Paris, Chez Lefèvre, Editora, 1858).(Fenelon (1651-1715), Letter 156 (Au Duc de Beauvilliers), November 4, 1703, in "Works of Fenelon" Fifth Volume, In Paris, Chez Lefevre, Publisher, 1858).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
CE QUI ARRIVE LORSQU'ON EXCLUE DIEU DE LA SOCIÉTÉ...
Chaque jour, des images violentes et des faits tragiques font les gros titres dans les médias. Il semble que le monde se dégrade, et pour Tony Evans, le pasteur de l’Oak Cliff Bible Fellowship, il y a une raison toute simple à cela.
Selon Tony Evans, il y a une relation de cause à effet directe qui aboutit à la dégradation du monde, des valeurs, de la morale et de nos sociétés. Citant2 Chroniques 15:3-6, il rappelle qu’il n’y avait alors pas de paix en Israël, car il n’y avait plus personne dans le pays pour enseigner le peuple. La Bible déclare, qu’au sein de leur détresse, « ils sont retournés à l’Éternel le Dieu d’Israël, ils l’ont cherché, et ils l’ont trouvé ». Il en est de même pour nos sociétés modernes.
« Quand vous excluez Dieu, et le système de valeurs qu’il représente dans l’équation d’une vie, d’une famille ou d’une culture, vous créez un vide spirituel. La nature a horreur du vide, il va donc être rempli par quelque chose. L’exclusion de Dieu a pour conséquence immédiate l’inclusion du mal. Tant que Dieu sera continuellement marginalisé et rejeté de notre culture, vous continuerez à voir le mal proliférer. C’est une conséquence naturelle de cette relation de cause à effet. »
Il poursuit en invitant l’Église à demeurer ferme et à devenir des disciples de Christ.
« Mon message pour l’Église est que nous devons passer de membre à disciple, pour devenir des chrétiens à temps plein, et non des saints à temps partiel. Cela implique d’agir de manière globale sur le système de valeurs du ciel, alors que nous évoluons dans l’histoire. »
si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. 2 Chroniques 7:14
Plusieurs fois cachée puis retrouvée, coupée en morceaux et distribuée, voici les étapes clefs de la précieuse relique.
Retrouvée autour du globe en une multitude de fragments, il est difficile de retracer avec exactitude le parcours effectué par la Vraie Croix de Jésus – ou Sainte croix – depuis sa découverte par sainte Hélène, lors d’un pèlerinage en Terre Sainte. En 326, date de ce pèlerinage, l’Église est en plein essor, et les chrétiens, après une longue période de persécution, peuvent pratiquer librement leur culte et partir à la chasse de leurs « chères » reliques. Chasse que la cruauté des persécuteurs n’a fait qu’aiguiser. Hélène, sur inspiration divine, se rallie aux fidèles du Christ, aux côtés de son fils, l’empereur romain Constantin Ier. Et à l’âge de 80 ans ouvre la chasse à la relique la plus recherchée : la croix de Jésus.
Première disparition
Après la mort de Jésus, les juifs, qui avaient trop peur que ses disciples ne veuillent la récupérer, se sont empressés de faire disparaître les objets qui ont servi à sa crucifixion. La croix est jetée au fond d’un trou dans le sol du Golgotha, avec celles des deux larrons. Arrivée aux lieux saints, 300 ans plus tard, l’impératrice finit bien par trouver les trois croix, mais quelle est celle du Seigneur ? Pour le savoir, l’évêque de Jérusalem a une idée : il fait toucher les bois à une femme malade, désormais incurable, qui guérit sur le champ au touché de l’une des trois. Hélène n’a aucun doute : elle a retrouvé la croix de Jésus et ordonne aussitôt la construction d’une église à l’endroit de la découverte – qui s’appellera église de la Résurrection – et repart pour Rome. Selon la tradition chrétienne, la relique y est bien conservée jusqu’en 614, visitée par une multitude de chrétiens.
Puis la croix disparaît aux mains des Perses au cours de pillages. La relique serait « leur monnaie d’échange » en cas de négociations avec l’Empire romain d’Orient (Byzance). Mais en 630, l’empereur byzantin Héraclius remporte sur les Perses une victoire éclatante, et rapporte triomphalement une partie de la Croix dans la ville — l’autre partie est laissée à Constantinople — qu’il dépose lui-même au Calvaire. Un événement commémoré par l’Église le 14 septembre, proclamé fête de « la Croix Glorieuse » ou « Exaltation de la Sainte-Croix ».
Mais voilà que, quelques années plus tard, commence la conquête arabe. Jérusalem passe sous domination musulmane. Jusqu’au Xesiècle le culte de la sainte Croix s’y poursuit sans trop de mal, mais s’intensifie quand même plutôt dans les territoires restés chrétiens, et tout particulièrement à Constantinople. Puis les difficultés surgissent et les chrétiens sont persécutés. La croix est alors retirée de son écrin et à nouveau cachée. Elle réapparait 90 ans plus tard (1099) avec les croisades lancées par l’Église pour délivrer la Terre Sainte, et réinstallée avec honneur dans la basilique du saint-Sépulcre. Elle devient le symbole du royaume croisé de Jérusalem.
Mais tout cela n’est que pour un temps, car en 1187, la Croix disparaît à nouveau, et cette fois-ci définitivement. Nous sommes sur le champ de bataille d’Hattin, près du Lac de Tibériade, en Galilée. Les croisés l’ont emportée avec eux pour s’attirer la victoire contre le Sultan Saladin. Or, ils perdent la bataille, et Jérusalem tombe aux mains du sultan. La Croix disparaît. Et on n’en a plus jamais trouvé traces. On raconte que le pape Urbain III, à la nouvelle du désastre, serait mort sur le coup.
Éparpillement
En 1203, le morceau conservé à Constantinople subit les effets d’une quatrième croisade, partie de la République de Venise, pour tenter de récupérer Jérusalem mais détournée vers Constantinople pour faire tomber l’empire byzantin et fonder à la place un Empire latin d’Orient. Les reliques de la chapelle palatine du Phare sont partagées entre les vénitiens et le nouvel Empire. Néanmoins ce dernier, menacé de toutes part et au bord de la faillite, doit vendre ses trésors. Saint Louis, en 1238, achète deux morceaux de la Croix, puis en 1242, d’autres reliques présumées de la Passion du Christ (couronne d’épines, sainte lance, sainte éponge…), qu’il fait conserver dans la Sainte-Chapelle construite à cet effet, sur l’ile de la Cité, à Paris. Mais à la Révolution (1794), les morceaux de la sainte Croix disparaissent. Ils ne restent que quelques fragments et un clou aujourd’hui conservés dans le Trésor de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame.
LesLignum Crucis
Tous les fragments prélevés du bois, distribués ou vendus comme reliques à travers le monde au cours des siècles (surtout à partir du Moyen-Âge), sont précieusement conservés dans de nombreuses églises. Selon des enquêtes et analyses variées, les supposés « vrais » morceaux de la Croix de Jésus ne constitueraient qu’un dixième du volume de la croix, tout le reste décrété d’origine douteuse. On les appelle lesLignum Crucis. Le plus gros morceau serait conservé en Grèce dans le monastère du Mont Athos, les autres fragments à Rome, Bruxelles, Venise, Gand et Paris.
Jean-Michel Blanquer a annoncé des fermetures de classes tout en assurant qu’il y aurait plus d’ouvertures que de fermetures.
Le monde éducatif craint de voir la campagne lésée.
Environ 200 à 300 classes « grand maximum » en milieu rural fermeront pour la rentrée prochaine, a déclaré lundi 5 mars le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, au micro de France Inter, après des semaines de contestation en zones rurales. M. Blanquer a ensuite assuré qu’on « ouvrait plus de classes que l’on en fermait ».
« J’ai été interpellé à l’Assemblée par des députés qui protestaient contre ce soi-disant sacrifice du rural et c’étaient des départements où on crée des postes », a précisé le ministre. « On parle de ce que l’on ferme mais on peut parler de ce que l’on ouvre », a-t-il renchéri.
Les syndicats, des enseignants et des élus locaux disent que les ouvertures de classe, notamment grâce au dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire, ont lieu dans les villes. Ils craignent que cette politique de dédoublement en éducation prioritaire, qu’ils soutiennent, s’effectue au détriment des classes à la campagne.
Le ministre a assuré être « le premier fervent partisan des écoles rurales » et qu’il travaillait « justement pour préserver » ces écoles. « Je suis engagé en ce moment dans une politique de reconquête du monde rural, on va créer des internats ruraux », a-t-il ajouté.
[…] En quelques minutes, des chroniqueurs presque unanimes vont offrir un florilège des méthodes de diabolisation et d’instrumentalisation qui permettent à une certaine caste de disqualifier toute opinion différente de la leur.
Je déclare que de mon point de vue, le hijab est une régression. On m’accuse de vouloir l’interdire, ce qui n’est pas mon propos. J’évoque la situation des femmes de l’autre côté de la Méditerranée et en Iran.
J’évoque les écrivains Boualem Sansal et Salman Rushdie ainsi que les Algériens et les Tunisiens qui nous lancent chaque jour des appels à la vigilance face à la montée du fondamentalisme musulman en Europe.
On me soupçonne alors de vouloir faire diversion et on me somme de revenir en France. Les images n’étant jamais tout à fait innocentes, on a bien pris soin de mettre dans le public une jeune fille voilée.
Pendant que j’exprime mes réserves sur le hijab, c’est elle que l’on filme. L’affaire est entendue: je suis au mieux un homme dépourvu d’élégance, au pire un salaud. […]
Je ne suis évidemment pas le premier à faire les frais de ces shows où la vacuité intellectuelle le dispute au conformisme sous prétexte de compassion et d’ouverture d’esprit.
Pendant ce temps, ailleurs et notamment au sud de la Méditerranée, des hommes et des femmes se battent pour que les sociétés musulmanes retrouvent le sens de l’altérité et progressent vers l’égalité entre les sexes.
Je ne regarde jamais le talk-show de Monsieur Hanouna. J’ai ainsi découvert l’autre jour que sa petite bande avait demandé ma tête à la direction de M6 au motif que j’étais atteint d’ «islamophobie», cette maladie imaginaire mise au point dans les officines de la propagande islamiste. “M6 doit-elle virer Bernard de La Villardière?”
Les porte-flingues de Monsieur Hanouna en avaient doctement devisé il y a quelques semaines. La réponse est évidemment induite dans la question. […]
Pris à la gorge, un agriculteur se suicide tous les deux jours en France et la politique agricole ne laisse guère entrevoir d’embellie pour la filière. Un éleveur laitier a décidé de tout plaquer pour déménager… en Russie. Il espère ainsi profiter de la pénurie de lait qui sévit actuellement dans le pays. Sputnik est allé à sa rencontre.
674 agriculteurs se sont donné la mort entre 2007 et 2011. Près d'un suicide tous les deux jours, un excès de mortalité de plus de 20% dans le monde agricole par rapport à la population globale, telles sont les effarantes statistiques publiées en juillet 2017 parSanté publique France. En première ligne, la production laitière et l'élevage bovin, touché de plein fouet par différentes crises, notamment celle du lait, endémique.
Une situation alarmante qui a poussé un éleveur laitier, Philippe Camus, à vendre une partie de son exploitation en France pour déménager… en Russie, accompagné de sa mère, âgée de 88 ans. L'agriculteur de 59 ans espère ainsi profiter de la pénurie de lait et produits laitiers que subit la Russie, due aux sanctions et contre-sanctions entre Moscou et l'Union européenne.
«Je vais produire du lait en Russie. La Russie a besoin de lait. Il faut donc apporter des vaches pour créer de la richesse.»
Pour Philippe Camus, outre l'opportunité commerciale qu'offre la Russie, une autre raison lui a donné des envies d'ailleurs: la politique agricole menée par le gouvernement français, qui étouffe, selon lui, les agriculteurs. Un secteur d'activité pourtant déclaré comme un «investissement stratégique dont dépend notre souveraineté» par Emmanuel Macron.
«En France, c'est l'administration qui commande. Vous mettez les capitaux et c'est le fonctionnaire qui décide pour vous […] On ne décide de rien, on est les ouvriers agricoles de la DDA [Direction départementale de l'agriculture, ndlr], 365 jours par an, pour 500 € par mois.»
L'herbe serait-elle donc plus verte en Russie? Oui, selon Philippe Camus, comparé à la France où «l'on décourage les gens de prendre des risques, d'investir, où tout est verrouillé.» Soit «vous êtes bien placé», soit «vous n'êtes rien, suivant la formule de notre Président.» L'agriculteur estime que
«la Russie est le pays de la liberté d'entreprendre […] On a plus de choix, on a moins de pression.» En effet, comme Philippe Camus le rappelle, «quand votre marge est de 1 ou 2%, s'il vous arrive un incident climatique, vous êtes morts.»
Avec la volatilité des prix, l'accord Mercosur ou encore l'incertitude entourant la future réforme de la PAC (politique agricole commune), l'exemple de Philippe Camus va-t-il faire des émules?
Assyrians Commemorate 100th Anniversary of Patriarch's Assassination By Abdulmesih BarAbraham
2018-03-0517:33 GMT
His Holiness Benjamin Shimun XXI (1887-1918), Patriarch of the Holy Apostolic Catholic Assyrian Church of East.(AINA) -- On March 3 Assyrian around the world commemorated the 100th anniversary of the martyrdom ofMarBenjamin Shimun XXI, Patriarch of the Church of East.MarShimun was assassinated on March 3rd, 1918 by Ismail Simko, a Kurdish warlord. The Patriarch had accepted Simko's invitation and had gone to his residence in Kohnashaher (Persia) to negotiate for peace. According to historical sources, the Patriarch was accompanied by his military leaders, advisors and four Russian officers [1]; all were killed.The assassinationunleashed punitive action by Assyrian troops who attacked Simko's residence, but he managed to escape with his men to Khoi, where they took part in a massacre against Assyrians [2].
When the First Word War began in 1914, Turkey joined Germany and Austria against Britain, France and Russia. Jihad was declared against the Christian population living in the Ottoman Empire -- the Assyrians, Armenians and Greeks. The majority of the Kurds, who are Muslims, followed the call to Jihad, accepted conscription and served in the Ottoman armed forces. In addition, from the outset of the war, the Young Turks leadership created the Special Organization (Teshkilati Mahsusa) units by enrolling criminals released from prison and providing them explosives, rifles and other military equipment. These paramilitary groups, led mostly by Kurdish chieftains, were mostly responsible for the murder of the Assyrian, Greek and Armenian populations in the Eastern provinces of the Ottoman state. The pogrom was systematic and planned by Turkey and has been recognized by prominant scholars and by a number of national parliaments as the first genocide of the 20th century.
MarBenyamin Shimun was born in 1887 in Qudshanis, Turkey. His father's name was Eshai, a member of the Patriarchal family, and his mother's name was Asyat, the daughter of Qambar of Eill. He was consecrated to the rank of Metropolitan on March 1, 1903 by PatriarchMarRueil Shimun (1861--1903). Two weeks later Patriarch Rueil passed away, and by a unanimous decision taken by the Church hierarchyMarBenyamin was consecrated as the Catholicos Patriarch of the Church on March 30, 1903, by His BeatitudeMarIshaq Khnaneeshoo, Metropolitan of Rustaga, Shamisdin. The ceremony took place at the Church ofMarShaleeta, an ancient Cathedral Church built in 1689 during the Patriarchate ofMarShimun Dinkha, Catholicos Patriarch of the East [3].
Unlike other Patriarchs of oriental Christian Churches, PatriarchMarBenjamin Shimun XXI served as the temporal leader of the Eastern Assyrians and played an important role as the supreme arbiter over the social and tribal structure of the Eastern Assyrians [4], in whichmaliks(chieftains), as the head of each tribe, played an important role. While attentive to their general interests, he maintained religious authority. The Patriarch was a hindrance to the strategy of Talaat Pasha, the Turkish Minister of Interior and later Grand Vizir, who not only wanted to deport the Assyrians from the Hakkari region, but sought eliminate them physically and destroy their identity. The Assyrians in the Hakkari and Urmia region were also seen as an obstacle to an emerging nationalist pan-Kurdish agenda as well.
The willingness and active role of the Kurds in the Assyrian genocide and the assasination of the Patriarch has fueled tensions and mistrust between Assyrians and Kurds to this day. The position of most Assyrian organizations, that Kurdish leaders are generally untrustworthy, stems from the Kurds honoring Ismail Simko as national hero, with complete disregard of his involvement in the treacherous murder of the Assyrian Patriarch in 1918. Even before the assassination Simko was, during World War I, involved in the persecution of Eastern Assyrians in the Urmi, Iran region. According to O'Shea 1,000 Christians were killed in Salmas, in a massacre instigated by Simko [5].
This lack of self-reproach by the Kurds was again evident in Autumn 2013, when Kurdish authorities of the city of Erbil in northern Iraq named a street after Simko Shikak. (LINKhttp://www.ankawa.com/). While there were some Kurdish critics of this action, it is clear that the majority of them choose not to confront the seamy aspects of their own history, even as they sought acceptance as democratic members of the global community. Kurds confronting honestly their own history would be an important step in establishing trust in order for the Assyrians to continue live with the Kurds side-by-side in Turkey, Iraq and Syria of today, and collaborate on building secular societies based on mutual respect, democracy and human rights.
Taner Akcam, professor of history at Clark University and a renowned Turkish genocide scholar, givesthree reasonsin particular why facing history is important. First, "to respect the victims, to accept their dignity and even contribute to end their trauma." Second, "to enable reconciliation in a society, which values the democracy and human rights. A society that cannot face its own history cannot claim to establish democracy." Third, relating to the second aspect; "if you want to state "never again", it can only be possible, if society faces its own history. If a society does not acknowledge its wrongdoing, there is a potential danger that it will repeat it."
Notes:
[1] Yonan, Gabriele. Assyrians Today, Society for Endangered People, G�tingen, 1978, p. 35 [2] Joseph, John. The Modern Assyrians of the Middle East: Encounters With Western Christian Missions, Archaeologists, and Colonial Power, Brill, 2000. p. 147 [3] Solhkhah, Norman (Ed.). The Assyrian Martyr --MarBenjamin Shimun Patriarch of The Church of the East, Center for the Assyrian Genocide Studies, Chicago, IL, 2008 [4] Yacoub, Joseph. Year of the Sword -- The Assyrian Christian Genocide. A History. Hurst & Company, London, 2017, p.162 [5] O'Shea, Maria T. Trapped Between the Map and Reality: Geography and Perceptions of Kurdistan, Routledge, 2004. p. 100
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Alors que les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier en vue de la révision de la loi de 2011, Aleteia fait le point sur les personnalités qui vont faire entendre leur voix dans le débat.
Lancés le 18 janvier dernier sur le thème « Quel monde voulons-nous pour demain ? », les États généraux de la bioéthique ont pour objectif la révision de la loi de bioéthique de 2011. Le « débat public » organisé actuellement est une condition obligatoire avant toute réforme portant sur « les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ».
Plusieurs personnes devraient se faire entendre dans ce débat. Côté ecclésiastique, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail ʺÉglises & bioéthiqueʺ ainsi que le père Bruno Saintôt, responsable du département éthique biomédicale du Centre Sèvres. Interrogé par un journaliste dela Croixsur le rôle de l’Église dans les débats qui s’annoncent, Mgr Aupetit a ainsi expliqué : « Il ne lui revient pas de faire les lois mais elle doit éclairer les intelligences et ouvrir les cœurs. Il lui faut redire ce qui est en jeu : la construction de notre société. Or celle-ci s’est fondée sur l’acceptation de la fragilité. Ce qui nous fait humain, c’est la capacité d’accompagner les plus faibles et de leur laisser une place aussi digne que les plus forts. Sinon, c’est la loi de la jungle. »
Du côté des associations, Jean-Marie Le Méné, l’un des fondateurs et président de la fondation Jérôme Lejeune, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et Blanche Streb, directrice de la formation et de la recherche chez Alliance VITA, devraient occuper le terrain dans les débats. Enfin, du côté médical, Xavier Mirabel, médecin cancérologue, et Bertrand Galichon, président du Centre catholique des médecins français (CCMF), urgences de l’hôpital Lariboisière, seront certainement amenés à s’exprimer.
Sur des sujets plus spécifiques, le grand rabbin de France Haïm Korsia, la philosophe Sylviane Agacinski, le médecin et homme politique Jean-François Mattei ou encore Audrey et Arthur Kermalvezen, membres actifs de l’association Procréation médicalement anonyme, pourraient intervenir.
Dimanche 4 mars, de nombreux coureurs ont affronté la pluie au semi-marathon de Paris pour soutenir la Fondation Jérôme Lejeune.
Parmi les 45.000 coureurs du monde entier rassemblé dimanche à Paris, 1.000 ont parcouru les 21,1 kilomètres pour la Fondation Jérôme Lejeune. Cette fondation vient en aide aux personnes qui ont un handicap mental, en particulier la trisomie 21. Un rassemblement qui permet de faire connaître la structure et de rassembler des bénéfices pour notamment financer les programmes de recherche. Plus de 70.000 euros ont été récoltés cette année au profit de la Fondation Jérôme Lejeune.
Equipés de t-shirts aux couleurs de la Fondation, les coureurs se sont élancés sous la pluie dans les rues de la capitale depuis le bois de Vincennes pour y revenir notamment par le Boulevard de Bercy, le Quai d’Austerlitz et le quai de Bercy avant d’arriver au niveau du château de Vincennes. Des rues qui comptaient près de 500 supporters d’après le décompte annoncé sur les réseaux sociaux par les organisateurs. Un évènement qui n’en est pas rendu à son premier coup d’essai avec deux précédentes éditions aux bénéfices des chrétiens d’Orient.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Prions ce Weekend particulièrement pour nos frères et soeurs Chrétiens du Pakistan
et particulièrement pour la communauté conduite par notre cher Abouna Shamaoon MasihMasih. Tous les Chrétiens sont particulièrement exposés en cette Nation où rappelons-le,une Loi relative aux supposés blasphèmes continue de faire des ravages dans les rangs de Chrétiens qui, pourtant, eux, respectent la liberté de conscience et de culte pour leurs frères humains.
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Pray for our Christian brothers and sisters in Pakistan and especially for the community led by our dear Abouna Shamaoon MasihMasih. All Christians are particularly exposed in this Nation where remember, a law relating to supposed blasphemies continues to wreak havoc on the ranks of Christians who, however, they respect the freedom of conscience and worship for their human brothers.
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Ore por nossos irmãos e irmãs cristãs no Paquistão e especialmente pela comunidade liderada por nosso querido Abouna Shamaoon MasihMasih. Todos os cristãos estão particularmente expostos nesta Nação onde lembre-se, uma lei relativa a supostas blasfêmias continua causando estragos nas fileiras de cristãos que, no entanto, respeitam a liberdade de consciência e culto para seus irmãos humanos.
VIVRE LES RÉALITÉS HUMAINES DANS LA FOI AU FILS DE DIEU
Une lecture du Liber asceticus de saint Maxime le Confesseur par Véronique Dupont
Le commandement de l’amour des ennemis invite le chrétien à imiter le Christ jusqu’à devenir Dieu en lui. Ce n’est pas là une obligation qui serait imposée de l’extérieur à l’homme, mais une exigence de l’amour qui suscite la liberté. Tel est l’enseignement que Véronique Dupont nous invite à découvrir dans sa lecture du « Liber asceticus » de Maxime le Confesseur.
La théologie monastique de Maxime le Confesseur est indissociable du milieu politique et ecclésial dans lequel il a été plongé. En effet, Maxime vient au monde en 580, c’est-à-dire au seuil de ce terrible VIIe siècle qui verra la montée foudroyante de l’Islam, la dislocation de la chrétienté orientale et le rétrécissement de l’empire byzantin. Dans ce contexte de violence, qui n’est pas sans rapport avec notre époque, Maxime fut le champion de la foi catholique, témoignant envers l’Église d’une fidélité sans faille. Sa pensée théologique prit pour lui la forme du Christ, maître et Seigneur et le conduisit jusqu’au martyre dans l’abandon de tous sinon de son fidèle disciple Anastase.
Le Liber asceticus [1] fut rédigé dans les dernières années de la vie de Maxime [2]. Ce dialogue est un chef d’œuvre de la théologie monastique. Un dialogue, avec questions et réponses. Il semble que ce soit un genre littéraire dont Maxime fut coutumier, ainsi que d’autres auteurs de sa région culturelle et de son époque. Les Questions à Thalassios [3] et les Ambigua [4] sont aussi des réponses à des questions posées. Grégoire le Grand, qui a vécu à Constantinople comme apocrisiaire du pape un demi-siècle plus tôt, procède de la même manière pour écrire la vie de Benoît et d’une pléiade de saints d’Italie [5].
« Père, dis-moi une Parole : Comment être sauvé ? » Telle est la question classique d’un disciple à son père spirituel dans la tradition monastique des premiers siècles chrétiens. Au lieu d’interroger de la sorte son père spirituel, un jeune moine demande à Maxime : « Quel a été le but de l’Incarnation du Seigneur [6] ? ». Maxime ne se dérobe pas à la question du jeune moine. Il lui répond sérieusement, clairement, concrètement avec envergure et profondeur. Et pour répondre il brosse une grande synthèse théologique du salut offert par le Christ.
L’homme, créé par Dieu, placé dans le paradis, a transgressé le commandement et, par voie de conséquence, il est devenu mortel, sujet à la corruption et à la mort. Il a sombré dans les ténèbres et le désespoir.
« À cause de son trop grand amour » (Ep 2, 4), le Fils monogène de Dieu est venu illuminer l’homme et s’est fait homme pour le libérer de la mort en lui donnant la vie qu’il est lui-même. Comment a-t-il réalisé cela ? Par sa vie même, non pas par des discours. Il a pris l’homme exactement là où il était tombé en transgressant le commandement divin ; il l’a relevé, non pas de force mais en lui montrant que l’enjeu mort/vie est une question de liberté : transgresser le commandement conduit à la mort ; garder le commandement donne la vie. Mais quel est ce commandement et comment vivre ce rude combat ? Le Christ, Dieu fait homme, a gardé le commandement ; il nous a offert une manière de vivre divine ; il nous a « laissé un modèle pour que nous marchions sur ses traces » (1 P 2, 21) et, pour que, devenus fils dans le Fils, nous demeurions en son amour (Jn 15, 9) [7].
D’emblée Maxime met en lumière « Celui qui nous a fait passer des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9). La compréhension de la christologie de Maxime dans ce traité nous semble nécessaire pour bien saisir ensuite les enjeux de l’anthropologie monastique qui en est issue.
1. La Christologie du Liber Asceticus
Même si Maxime ne présente pas, à proprement parler, un traité de christologie, ce bref ouvrage est un condensé, un concentré de la christologie qui s’est cherchée pendant les sept premiers siècles et dont la formulation s’est précisée et fixée au concile de Chalcédoine (451). Si la christologie de Maxime est chalcédonienne, il l’expose cependant avec beaucoup de liberté et dans une référence constante à l’Écriture. Le Fils de Dieu s’est fait homme pour nous diviniser, nous déifier, nous répète Maxime. On retrouve là la célèbre affirmation de saint Irénée [8]. Autrement dit le Fils de Dieu est pleinement Dieu et pleinement homme [9].
Le Christ est Dieu Il est le Monogène de Dieu. En Occident, nous sommes plus familiarisés avec l’expression « Fils unique ». Ces deux expressions recouvrent la même réalité : le Verbe est Fils unique de Dieu de toute éternité. Il est Dieu par nature ; il a reçu l’Esprit Saint, consubstantiel à lui-même ; il est source de vie et d’immortalité. Autrement dit, il est Dieu, totalement, par nature, par substance, par lien de filiation [10].
Le Verbe s’est fait homme Il nous a illuminés en acceptant devenir homme (cf. Lc 1,79 ; Phi 2, 6-7) [11]. Il a pris chair de la Vierge Marie par l’Esprit saint (cf. Lc 1, 35). Il est né d’une femme et s’est fait sujet de la Loi afin qu’en observant le commandement il puisse détourner l’ancienne malédiction qui pesait sur Adam : « Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l’adoption filiale » (Ga 4, 4-5) [12]. Maxime ne cherche pas à utiliser l’Écriture pour justifier son propos, sa réponse ; il transmet la Parole de Dieu, sans l’altérer et c’est ainsi qu’il trouve la réponse appropriée [13].
Le Christ est sujet de la loi : il est soumis à la loi. Il doit obéir, il va obéir. Il va vivre le commandement jusqu’au bout et son obéissance nous sauve de la désobéissance commise par Adam et dont nous avons « hérité ». À qui obéit le Dieu fait homme ? À son Père. Comment ? En gardant le commandement. Quel commandement ? Celui de l’Amour. Et cela le conduit jusqu’à la mort pour la vie [14].
Est-on bien sûr que cet homme est Dieu ? Oui, son Père lui a rendu témoignage à son baptême (cf. Mt 3, 13-17) et il a reçu « l’Esprit Saint venu du ciel, consubstantiel à lui-même [15]. »
Le Verbe vainqueur du mal Pour obéir au commandement de l’amour, le Christ dut livrer un rude combat spirituel : il a été tenté par le démon dans le désert (cf. Mt 4, 1-11) mais il en est sorti vainqueur et a « ordonné au démon de se retirer [16] ». La triple tentation du Seigneur est le modèle de la lutte pour l’observation du commandement de la charité, l’unique commandement. Ce n’est pas uniquement pendant quarante jours au désert que le Seigneur combat, mais toute sa vie : « Il combat jusqu’à la mort pour garder le commandement de l’amour », il remporte la victoire complète sur le démon et nous en fait bénéficier [17].
Comment combat-il ? En se soumettant aux souffrances infligées par les scribes et les pharisiens [18]. En effet, à travers eux, le Seigneur combat l’instigateur de leurs actes, le Satan [19]. Il témoigne à ces scribes et pharisiens toutes les formes de l’amour. Il aime inlassablement. Il sait que les pharisiens et les juifs agissent par ignorance et ont été trompés par le démon. Il est donc rempli de compassion envers ceux qui se sont laissés duper ; c’est pourquoi, lorsqu’il meurt sur la croix, il supplie : « Père, pardonne-leur… » (Lc23, 34). Il supporte patiemment la souffrance, endure les blasphèmes, les coups, etc. En échange de la haine, il donne l’amour. Par sa bonté il expulse le père du mal.
Il se laisse vaincre volontairement. Il est crucifié dans sa faiblesse (cf. 2 Co 13, 4 ; Rm 1, 4) et par le moyen de cette faiblesse, il tue la mort (cf. He 2, 14), il triomphe du démon sur la croix, il remporte la victoire complète sur lui. Il vainc celui qui comptait le vaincre et avait arraché le monde à sa domination. Il est le nouvel Adam qui restaure le premier Adam. Il obtient la résurrection à notre profit : il nous fait bénéficier de sa victoire sur le démon [20]. Il nous fait devenir Dieu par grâce. Grâce à lui, par lui, en lui, « lui qui par nature est Dieu et Maître [21] ». Par son exemple il nous enseigne les voies de la vie qu’il est lui-même [22]. Il est complètement homme par sa nature, par sa vie, par sa mort et, par sa résurrection, il est le premier de nous tous à monter au ciel. Suivons-le en gardant le commandement, c’est-à-dire en demeurant dans son amour (cf. Jn 15, 9).
« Cette profession de foi christologique de Maxime fonde son enseignement ascétique » écrit le Père Dalmais [23]. Contrairement à l’ascèse monastique traditionnelle principalement issue du courant évagrien, qui est anthropocentrique, l’ascèse de Maxime est christocentrique.
Le Liber asceticus est bâti, fondé, sur l’articulation : Transgression du commandement / Garde du commandement. Le Verbe de Dieu s’est fait homme pour nous offrir une manière de vivre divine : il a gardé le commandement [24]. « L’homme créé par Dieu à l’origine et placé dans le paradis, transgressa le commandement et devint sujet à la corruption et à la mort [25] ». Il conviendrait de creuser la théologie de la création et du péché dans les œuvres du Confesseur, mais ce n’est pas directement notre propos. Néanmoins, essayons brièvement de comprendre ce que veut dire Maxime dans cette première phrase qui est la clé, l’enjeu de toute la théologie qui s’ensuit.
Dans d’autres textes [26], on perçoit que pour notre auteur la condition paradisiaque de l’homme a été réelle, même si elle a duré un temps très court, et que l’homme n’a pas été créé par Dieu dans l’état où il se trouve actuellement. Adam a transgressé le commandement.
2. L’anthropologie du Liber Asceticus
Comment vit cet homme qui transgresse le commandement ? Avec le péché d’Adam, « la vérité a disparu parmi les fils des hommes » (Ps 11, 2). L’être humain est entré dans le royaume du mensonge. Qu’est-ce que cela signifie ? Il a sombré dans l’impureté, c’est-à-dire dans ce qui ne vient pas de Dieu. La multiplicité, la duplicité, les divisions de toutes sortes, sont la conséquence du péché de l’homme. En assumant une nature humaine, le Verbe ramène tous les éléments dispersés à l’unité.
Cet homme est égoïste, ami de l’argent, orgueilleux, vaniteux, gonflé de suffisance, hautain, fanfaron, diffamateur, hypocrite, irréfléchi, sans cœur, méchant, cruel, traître, implacable, fourbe, calomniateur, coléreux, rancunier, railleur, emporté, haïssant ses frères, gourmand, aimant le plaisir, follement attaché aux choses matérielles, inconstant, insouciant, plein d’acédie, plein de malice, trahissant toutes les vertus. Il est devenu la demeure des esprits mauvais et non plus celle du Saint-Esprit. Rempli de souillure, il est devenu une maison de trafic, un repaire de brigands au lieu d’une maison de prière (cf. Mt 21, 12-13), une nation pécheresse au lieu d’une nation sainte (cf. 1 P 2, 9), une mauvaise graine au lieu d’une semence sainte. Il est tombé si bas parce qu’il a abandonné les commandements du Seigneur. Il était fils de Dieu, il est devenu fils de l’enfer, fils perverti. Il appelle Dieu son père, mais c’est une comédie. Il a transgressé le commandement du Seigneur [27]. « Cet homme, c’est toi » (2 S 12, 7).
Dans cette énumération nous repérons nombre de vices qui s’engendrent les uns les autres. Cependant Maxime ne les présente pas comme une chaîne de vices comme l’ont fait Évagre [28], le Pseudo-Macaire [29] et tant d’autres. Il les énumère pêle-mêle parce que tout cela pousse en nous si nous n’y veillons pas. La Sainte Écriture met en garde contre chacun de ces vices.
Nous vivons avec le bon grain et l’ivraie. Ne manquons-nous pas de cohérence ? La foi ne suffit pas, les œuvres sont nécessaires. Regardons ceux qui ont vraiment cru dans le Christ : ils l’ont fait pleinement demeurer en eux-mêmes. Comment ? En observant ses commandements. Ainsi, en vérité, ce n’est plus eux qui vivent, mais le Christ qui vit en eux (cf. Ga 2, 20). Ils vivent en supportant tout pour le Christ en vue du salut de tous et ceci est très important, essentiel : dans la tradition monastique antérieure, le disciple demandait à son Père spirituel comment être sauvé, ici, dans ce texte plus tardif mais issu de la même tradition monastique, le moine vit, donne sa vie, pour le salut universel [30].
Garder le commandement du Seigneur Quel est donc le commandement du Seigneur ? Tous les commandements de l’Écritures se résument en un seul : « Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, de toutes tes forces et de tout ton esprit, et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 36-40). Textes duDeutéronome 6, 5 et du Lévitique 19, 18, repris par Jésus en Matthieu 22, 37 et 39. C’est le commandement de l’amour : « Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). C’est la manière dont nous vivons cet impératif de l’amour du prochain qui prouve notre amour pour Dieu. Il n’y a donc bien qu’un unique commandement et non pas deux dont le premier dispenserait de l’amour fraternel. Cet amour unique, unifiant, accomplit tous les autres commandements : « la charité ne fait point de tort au prochain, la charité est donc la loi dans sa plénitude » (Ro 13, 10) [31].
Mais il convient de résoudre une question préalable à cet unique amour : après l’énumération de tous les actes et réactions du vieil homme immergé dans les choses matérielles, profitant de tout ce qui passe, doit-on dire que les choses de ce monde sont mauvaises ? Et qu’est-ce que les choses de ce monde ? Ce sont : la nourriture, l’argent, les possessions, les louanges, et le reste, à savoir tout ce qui existe ! Mais, dira-t-on, Dieu a créé ces choses, c’est dire qu’elles ne sont pas mauvaises et que l’on peut lui plaire en en usant bien : « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 23). Là où cela devient une habitude mauvaise, un vice, c’est lorsque nous préférons ces choses matérielles, profanes, au commandement de l’amour. En effet, lorsque nous sommes attachés à ces choses, nous luttons contre les hommes au lieu de les aimer. C’est pour cela que le Christ demande à celui qui veut le suivre et garder son commandement, de renoncer à tout ce qu’il possède [32] .
Après avoir entendu cela, le frère fondit en larmes : « Je n’ai plus aucun espoir de salut. Que faire ? Le maître lui répondit : pour les hommes c’est impossible mais pour Dieu tout est possible (Mt 19, 26) [33]. Maxime nous livre alors un petit traité scripturaire de la componction [34]. Que faire donc ? Suivre l’itinéraire proposé par le psaume 94 : allons en présence du Seigneur, adorons-le, prosternons-nous, pleurons. Apprenons de toute l’Écriture ce qu’est la crainte de Dieu et convertissons-nous. Comment ? En pleurant nos péchés, en abandonnant nos vices, en purifiant nos cœurs, en en bannissant tous les esprits mauvais et impurs qui y rodent, en ne vivant plus dans la duplicité mais en nous laissant recréer pour devenir simples, unifiés, aimons-nous les uns les autres, appelons frères ceux qui nous haïssent, pardonnons-nous mutuellement puisque nous sommes en bute aux attaques du même ennemi, ce qu’on oublie trop souvent et on fait alors de nos frères, de nos sœurs, des ennemis au lieu de nous allier, de nous soutenir pour combattre ensemble l’ennemi. Excitons-nous les uns les autres dans un émulation de charité et de bonnes œuvres (He 10, 24). Et si la jalousie nous atteint, ne devenons pas féroces [35] ; par notre humilité, guérissons-nous les uns les autres. Ne désespérons pas de la miséricorde de Dieu. Nous obtiendrons le pardon de nos péchés en pardonnant à nos frères car la miséricorde de Dieu est cachée dans la miséricorde envers le prochain : Pardonnez-vous et il vous sera pardonné (Mt 6, 14). Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde (Mt 5, 7) etc. C’est la mesure avec laquelle vous mesurez qui servira pour vous mesurer (Mt 7, 2).
Ainsi, le Seigneur nous a donné le moyen de nous sauver, de nous laisser sauver par lui. Mais ce salut n’échappe pas au pouvoir de notre volonté : il s’agit d’aimer, de donner, de pardonner. Cela nécessite le combat spirituel inévitable en vie chrétienne [36].
Le combat spirituel L’apôtre Paul recommande à tous ceux qui soutiennent la guerre contre les esprits invisibles de revêtir la cuirasse de la justice, le casque de l’espérance, de prendre le bouclier de la foi et le glaive de l’esprit. Ainsi équipé on pourra éteindre les traits enflammés du mauvais. Ainsi on fait du pugilat sans frapper dans le vide (cf. Ep 6, 11-17) [37].
Paul combat en usant de la faiblesse de son propre corps pour mettre en fuite les esprits mauvais : « C’est lorsque que je suis faible que je suis fort » (2 Co 12, 10). Par la faiblesse il remporte la victoire sur les démons qui excitent les désirs charnels : la nourriture, la luxure, l’argent, c’est-à-dire tout ce qui est de l’ordre de l’avoir. Mais il est des démons qui nous font la guerre pour exciter la haine et dont le dessein est de faire transgresser le commandement de l’amour. Pour les en empêcher, il faut lutter en triomphant du mal par le bien, à l’imitation du Sauveur [38].
Les armes de notre combat ne sont point charnelles, elles sont spirituelles et ont le pouvoir de renverser des forteresses (2 Co 10, 4). Si, au lieu de mener ce combat nous sommes négligents ou paresseux et laissons les plaisirs charnels obscurcir notre esprit, nous faisons la guerre non aux démons mais à nous-mêmes et à nos frères. Nous nous mettons ainsi au service des démons au lieu de les combattre. Tandis que si je mène le bon combat, mon frère, je le sais, combat aussi. Alors, au lieu de combattre contre mon frère, je l’aide dans son combat. Je comprends que si je suis tenté, mon frère aussi est tenté et alors je lui pardonne. C’est ainsi que je résiste au Tentateur qui veut m’amener à haïr celui qui est tenté. De la sorte nous nous guérissons mutuellement [39].
La démonologie de Maxime est sotériologique. Le diable est l’anxieux, le haineux ; il a fait tomber l’homme dans ses pièges et depuis il a barre sur lui pour le livrer à la puissance de la mort. L’action du démon est au premier plan : comme il a tenté le Christ, il nous tente. Ne nous laissons pas vaincre ; utilisons deux remèdes efficaces : l’absence de soucis - la quiétude - pour ce qui est terrestre et l’application incessante à l’Écriture Sainte. Cette lutte corps à corps contre les démons se fait par la nepsis, la veille [40].
Imiter le Christ Dans ce grand combat, le moine acquiert vertus et force, et Maxime propose pour cela un enchaînement des vertus [41] :
La crainte de Dieu engendre la sobriété. Devenir sobre, c’est détruire les pensées et toute puissance qui se dresse contre l’amour de Dieu. Nous faisons toute pensée captive pour l’amener à obéir au Christ (2 Co 10, 5). On fait le vide de tout ce qui n’est pas Dieu. Si tu appliques diligemment ton esprit à Dieu, tu auras la sobriété [42].
Mais comment s’appliquer continuellement à Dieu ? En pratiquant la charité, la continence, la prière. Ces trois vertus renferment toutes les autres [43]. La charité va dompter la colère par la miséricorde ; en faisant du bien, en étant patient avec le prochain et avec soi-même, en supportant tout ce qui nous incombe [44]. Maxime ne fait pas la théorie de la patience ; il dit comment être patient. Il nous offre véritablement un traité de vie baptismale, monastique et angélique.
Être patient, c’est tout supporter, c’est soutenir jusqu’au bout la tentation, c’est ne pas céder par surprise à la colère ; autrement dit, sans « surprise », il n’est même pas envisageable de se mettre en colère. C’est ne pas être soupçonneux, ni laisser échapper un seul mot sous le coup de l’émotion et n’avoir aucune pensée indigne d’un homme qui craint Dieu (cf. Si 23, 2) [45]. Être patient, c’est « estimer être soi-même la cause de l’épreuve que l’on subit » [46]. En effet, beaucoup de choses nous arrivent pour notre formation, pour nous rappeler nos péchés passés, pour nous faire sortir de notre négligence, et pour prévenir les fautes futures. Autrement dit, beaucoup de choses nous arrivent pour nous éviter de sombrer dans des maux plus grands. Alors supportons les avec patience. Devenu patient et, de ce fait, plus lucide sur soi-même, on n’accuse plus les autres, on se tourne vers Dieu qui pardonne et on accepte de bon cœur la correction (cf. He 12, 11) [47].
Être continent, c’est ne s’accorder que ce qui est nécessaire pour vivre et donc retrancher tout ce qui est in-utile et cause seulement du plaisir. La continence, pour Maxime, est synonyme de tempérance, laquelle tempérance éteint la concupiscence [48].
Le combat du moine s’exerce surtout contre les « pensées ». Nos pensées se rapportent naturellement aux objets extérieurs. Quand notre esprit s’attarde parmi ces objets, il s’emplit de pensées qui s’y rapportent. Au contraire la prière, le souvenir de Dieu, retire l’esprit de toute autre pensée et alors, s’entretenant avec Dieu, notre esprit devient déiforme. Il épouse Dieu, peut-on dire. À ce moment là, il demande à Dieu ce qui est convenable et il est toujours exaucé. En unissant notre esprit à Dieu, sans défaillance, on parvient peu à peu à briser nos attaches passionnées aux choses matérielles. Voilà pourquoi il faut prier sans cesse (Lc 18, 1 ; 1 Th 5, 17) [49]. Mais comment prier sans cesse ? L’Écriture ne demande rien d’impossible et pourtant il faut bien constater qu’on se disperse pendant la psalmodie et les divers services sur une multitude de pensées et d’images : ce sont les distractions desquelles peuvent naître bien des mauvaises pensées. La prière continuelle, c’est conserver son esprit attaché à Dieu avec beaucoup d’amour et de révérence. « Moi, je suis toujours avec toi » (Ps72, 23). C’est être toujours ancré en Dieu par l’espérance ; c’est toujours puiser en lui force et courage en tout ce que nous avons à entreprendre ou supporter. « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? » (Ro 8, 35). C’est cela prier sans cesse ; c’est s’accrocher à l’espérance en Dieu, c’est tout vivre avec le Christ, c’est n’en être jamais séparé [50].
De la prière continuelle jaillit la joie parfaite, incessante, et la joie parfaite est le signe que la charité divine habite en nous [51]. Mais pour y parvenir, il reste une vraie question qu’ose poser ce frère honnête et désireux de marcher dans la voie du commandement de Dieu, question cruciale et douloureuse, question vitale, ou plutôt question dont la réponse, avec l’engagement qu’elle suppose, est vitale : « Comment aimer un homme qui me hait ? » [52]. Un homme qui m’a en aversion, qui m’envie, me lance des injures, me tend des pièges et essaie de me duper ? L’aimer est contre nature et semble impossible parce que par nature on se détourne, du fait des souffrances subies, de celui qui les cause.
La réponse de Maxime est abrupte et sans compromis possible. Les bêtes féroces [53] ne peuvent aimer les êtres qui les font souffrir, mais nous sommes créés à l’image de Dieu, il nous a été donné de connaître Dieu, nous avons reçu sa loi, alors il nous est possible de ne pas se détourner de ceux qui nous font souffrir et qui nous haïssent. C’est cela et cela seulement qui est spécifiquement chrétien [54]. « Aimez vos ennemis » (Mt 5, 44). Le Seigneur ne commande pas l’impossible, c’est donc que c’est possible. Il châtie le transgresseur. S’il châtie, c’est parce qu’il est possible de ne pas transgresser. Alors pourquoi est-ce si difficile d’aimer celui qui nous hait ? Parce que nous sommes pris par les choses matérielles. Et même ceux qui nous aiment, nous nous opposons à eux à cause des choses matérielles. Aimer un frère qui me hait, qui m’a en aversion et machine de quelque manière contre moi, c’est impossible si l’on n’a pas vraiment compris le but de l’incarnation du Sauveur ; mais on le peut si on l’a compris et si on y conforme notre vie avec ferveur [55].
« Oubliant tout ce qui est en arrière, tendus de tout notre être vers ce qui est en avant… » (Phi 3, 8), dénouons tous les liens de méchanceté qui entravent notre cœur, défaisons l’écheveau de nos contestations et de nos rancunes, empressons-nous de faire du bien à notre prochain de tout notre être, alors la Gloire de Dieu sera sans cesse avec nous. Donnons-nous tout entiers au Seigneur afin de le recevoir lui, tout entier ; devenons des dieux par sa grâce car c’est pour cela qu’il s’est fait homme, lui qui par nature est Dieu et maître. Obéissons-lui et il nous vengera sans peine de nos ennemis (Ps 80, 14). Aimons tous les hommes mais ne plaçons notre confiance en aucun, car le Seigneur nous garde. Aucun ennemi ne peut rien contre nous. Laissons-nous conduire par l’Esprit (cf. Ga 5, 16), veillons et soyons sobres (1 P 5, 8), rejetons le sommeil de la paresse, et devenons les émules des saints athlètes du Sauveur. Imitons leur combat, imitons leur course infatigable, imitons leur ardeur enflammée, imitons leur persévérance dans la continence, imitons leur sainteté dans la chasteté, imitons leur endurante patience, imitons la tendresse de leur compassion imitons leur douceur imperturbable, imitons la faveur de leur zèle, imitons leur amour sans feinte, imitons leur grandeur dans l’humilité, imitons leur simplicité dans la pauvreté, imitons leur force, imitons leur bonté, imitons leur pondération [56].
« Courons vers le ciel où nous aurons une cité permanente (cf. He 13, 14 et Phi 3, 20), jouissons de la fontaine de vie, joignons-nous au chœur des anges, et avec les archanges chantons des hymnes à Notre Seigneur Jésus-Christ à qui soit la gloire et la puissance, ainsi qu’au Père et à l’Esprit Saint, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles, Amen [57] ! »
3. Conclusion
Se tourner vers le Christ, marcher humblement avec le Christ et avec nos frères, préférer le Christ à tout ce qui est de la terre, aimer nos ennemis, vivre l’impossible humain dans la foi au Fils de Dieu, imiter le Christ jusqu’à devenir Dieu en lui, parvenir à la vie éternelle, est-ce là autre chose qu’un programme de vie chrétienne toute pure ? Dans ce texte, nous n’avons rien remarqué de spécifiquement monastique, tout simplement parce que la vie monastique, c’est la vie chrétienne dans toute sa pureté, sa radicalité.
Dans ce traité, comme à travers les Centuries sur la charité [58], Maxime se situe dans la droite ligne de Basile, du Pseudo-Macaire et de Grégoire de Nysse. Benoît, dans sa culture latine, ne trace pas une autre route.
Ayant séjourné récemment en Terre Sainte, j’ai été confrontée de plein fouet à la douloureuse situation des peuples d’Israël et de Palestine séparés par le mur de l’échec, de la peur, de la haine, signe visible des murs invisibles et parfois plus solides que le béton et dépourvus de check points, que nous dressons dans nos cœurs pour nous protéger de « l’autre », du frère ennemi, pour éviter les conflits. Dans cette situation révoltante et incompréhensible, des moines et des moniales cénobites et ermites errants « dans les déserts, dans les montagnes, les cavernes et les antres de la terre » (cf. He 11, 38) intercèdent et chantent à temps et à contre temps la louange du Christ Seigneur et vainqueur dans le mystère de vies broyées par la souffrance. À la suite du Confesseur, qui fut l’un d’eux [59], tous s’exercent au pardon des ennemis. Par leur vie donnée, le cœur de Dieu bat au centre de cette Terre Sainte, sa terre d’élection. Ils vivent le mystère de la charité.
Source :
Cet article est paru sous une forme légèrement différente dans Collectanea Cisterciensia 67 (2005).
[1] Maxime le Confesseur, La vie ascétique PG 90, 912-956, trad. Placide Deseille dansL’Évangile au désert, des premiers moines à saint Bernard, « Chrétiens de tous les temps », Cerf, Paris 1965, p. 161-193. Cette traduction a été rééditée en 1985 par ŒIL-YMCA Press.
[2] I. H. Dalmais o.p. « La doctrine ascétique de saint Maxime le Confesseur d’après le Liber Asceticus », Irénikon 26, 1953, p. 17-39.
[3] Maxime le Confesseur, Questions à Thalassios, trad. E. Ponsoye, « L’Arbre de Jessé », éd. de l’Ancre, 1992.
[4] Maxime le Confesseur, Ambigua, trad. E. PONSOYE, « L’Arbre de Jessé », éd. de l’Ancre, 1994.
[5] Grégoire le Grand, Dialogues, SC 254, 260 et 265, Cerf, Paris 1978-1980.
[6] La vie ascétique, §1 ; dans la suite de cet article, nous n’indiquerons que le numéro du paragraphe.
[7] Cf. § 1.
[8] Irénée de Lyon, Adversus Haereses V, SC 153, Cerf, préface, p. 15.
[9] Cf. § 1.
[10] Cf. § 10 et 1.
[11] Cf. § 1.
[12] Cf. § 10.
[13] Ceci est à remarquer du point de vue de la méthode théologique : on ne cherche pas tel ou tel verset de l’Écriture pour justifier ce que l’on veut dire, mais on cherche la réponse, la lumière, dans l’Écriture.
[14] Cf. § 13.
[15] Cf. § 10.
[16] Cf. § 10.
[17] § 12 et Cf. § 16.
[18] § 13.
[19] § 12.
[20] Cf. § 12 ; 13 ; 16.
[21] § 43.
[22] Cf. § 11
[23] I. H. Dalmais op, « La doctrine ascétique de saint Maxime le Confesseur d’après le Liber Asceticus », dans Irénikon 26, 1953, p. 20.
[24] Cf. § 1, 43 et 45
[25] § 1.
[26] Voir entre autres : Maxime le Confesseur, Questions à Thalassios, introduction par J.-C. Larchet, trad. E. Ponsoye, « L’arbre de Jessé », éd. de l’Ancre 1992, Prologue, p. 59-60. Voir aussi Ambigua 8, PG 91, 1104 A, Maxime le Confesseur, Ambigua 45, PG 91, 1353 ABC, Trad. française dans Ambigua, introd. J-C. Larchet, avant-propos, traduction et note par E. Ponsoye, commentaires par le Père D. Staniloae, « L’Arbre de Jessé », éd. de l’Ancre, 1994.
[27] Cf. § 32 - 36.
[28] Évagre, Sur les Pensées, SC 438, Cerf, §50.
[29] Pseudo-Macaire, Grande Lettre, § 8, 3.
[30] Cf. § 34.
[31] Cf. § 6-7
[32] Cf. § 5.
[33] Cf. § 40. La parole de Jésus citée ici est précisément prononcée dans un contexte de salut.
[34] § 40 passim.
[35] Cf. § 8.
[36] Cf. § 17.
[37] Cf. § 14.
[38] Cf. § 15.
[39] Cf. § 17.
[40] Cf. § 10 et 15.
[41] Cette présentation, des vertus ou des vices, en forme de chaîne est un moyen mnémotechnique classique dans la littérature monastique des premiers siècles. Cf.Cassien, Institutions Cénobitiques, IV, 43, SC 109, Cerf, p. 185. Cette forme d’expression se trouve déjà en 2 P 1, 5-7.
[42] § 18.
[43] § 19.
[44] § 20.
[45] Cf. § 21.
[46] § 22.
[47] § 22.
[48] Cf. § 23.
[49] Cf. § 24.
[50] Cf. § 25
[51] Cf. § 26.
[52] Cf. § 8 et 41.
[53] La comparaison d’un moine à une bête féroce lorsqu’il est sous l’emprise d’un vice ou d’une passion mauvaise se retrouve à plusieurs reprises dans la littérature patristique. Cf.Cassien, Institutions Cénobitiques VII, 10 ; VIII, 19, p. 305 et 361.
[54] Cf. § 8.
[55] Cf. § 9.
[56] Cf. § 45
[57] Cf. § 45
[58] Maxime le Confesseur, Centuries sur la charité, I, SC 9, Cerf, 1945.
[59] Maxime est né dans le Golan et fut moine à a Laure de saint Chariton, en Palestine avant devoir fuir en raison des invasion barbares.
Troisième samedi du Grand Carême
Saint Qurbana
1 St Pierre 2: 1-10 :
01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
06 En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
Philippiens
2: 12-30 :
12 Mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas.
13 Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant.
14 Faites tout sans récriminer et sans discuter ;
15 ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers,
16 en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien.
17 Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous.
18 Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie.
19 Dans le Seigneur Jésus, j’ai l’espoir de vous envoyer bientôt Timothée, pour que j’aie, moi aussi, la satisfaction de recevoir de vos nouvelles.
20 Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne.
21 Car tous les autres se préoccupent de leurs propres affaires, non pas de celles de Jésus Christ.
22 Mais lui, vous savez que sa valeur est éprouvée : comme un fils avec son père, il s’est mis avec moi au service de l’Évangile.
23 J’espère donc vous l’envoyer dès que je verrai clair sur ma situation.
24 J’ai d’ailleurs confiance dans le Seigneur que je viendrai moi-même bientôt.
25 J’ai aussi jugé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon de travail et de combat. Il était votre envoyé, pour me rendre les services dont j’avais besoin,
26 mais il avait un grand désir de vous revoir tous, et il se tourmentait parce que vous aviez appris sa maladie.
27 Car il a été malade, et bien près de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui, mais aussi de moi, en m’évitant d’avoir tristesse sur tristesse.
28 Je m’empresse donc de vous le renvoyer : ainsi vous retrouverez votre joie en le voyant, et moi je serai moins triste.
29 Dans le Seigneur, faites-lui donc un accueil vraiment joyeux, et tenez de telles personnes en grande estime :
30 c’est pour l’œuvre du Christ qu’il a failli mourir ; il a risqué sa vie pour accomplir, à votre place, les services que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes.
Saint-Marc 8:1-10 :
01 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
02 « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger.
03 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. »
04 Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? »
05 Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »
06 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
07 Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer.
08 Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles.
09 Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya.
10 Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.
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(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
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L’inquiétante offensive médiatique des partisans de l’euthanasie
Alors que 156 parlementaires ont demandé, dans une tribune publiée dans Le Monde, l’inscription d’une « aide active à mourir » dans la loi française, et que plus de 263 000 personnes ont signé une pétition réclamant l’autorisation du suicide assisté et de l’euthanasie, le docteur Claire Fourcade, responsable du pôle de soins palliatifs à la polyclinique Le Languedoc de Narbonne, décrypte pour Aleteia les enjeux d’une telle revendication.
« Il faut, avec des critères stricts, autoriser le suicide assisté et l’euthanasie avec l’assistance de membres du corps médical ». Ces mots sont ceux d’unepétitionsignée quelques 263 000 personnes. Parmi les signataires figurent les écrivains Noëlle Chatelet et Olivier Adam, le médecin Etienne-Emile Beaulieu, Guy Bedos, le philosophe André-Comte Sponville et les journalistes Bruno Masure et Ariane Mnouchkine. Elle fait écho à une tribune publiée, ce mercredi 28 février, dansLe Mondedans laquelle plus du quart des députés demandent de légiférer en faveur de l’euthanasie afin de « donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leurs corps ».
À la frontière entre la science et la vie privée, la question de l’euthanasie revient régulièrement sur le devant de la scène politico-médiatique. Le docteur Claire Fourcade, responsable du pôle de soins palliatifs à la polyclinique Le Languedoc de Narbonne revient pour Aleteia sur cette proposition.
Aleteia : Quelle a été votre réaction à la lecture de cette tribune signée par 156 députés qui prône le droit à l’euthanasie et une légalisation d’ici à 2019 ? Claire Fourcade : Je ne suis pas très surprise, il y a une pression très forte sur ce sujet et elle s’accentue chaque jour un peu plus. Dans cette tribune, beaucoup de choses seraient à reprendre avec les signataires car les situations décrites correspondent rarement à ce que l’on vit dans la pratique, avec nos patients et leurs familles. Le plus dommage est que ce texte réduit les débats sur la fin de vie… à l’euthanasie. Exerçant ce métier depuis 20 ans, je commence à avoir assez de recul et la question de l’euthanasie est loin d’être centrale pour nous. La priorité est l’accès des patients aux soins palliatifs et à l’accompagnement dont ils ont besoin. Le mal mourir en France, c’est cela le vrai sujet, pas l’euthanasie ! Nous avons les moyens de soulager ces patients, de les aider à donner du sens au temps qui passe… Le problème c’est que les trois quarts des patients qui en auraient besoin n’ont pas accès à ces soins palliatifs.
Les États généraux de la bioéthique, la tribune du Monde, la pétition signée par plus de 260 000 personnes… Cette offensive sur l’euthanasie vous semble-t-elle savamment orchestrée ? Cette convergence d’éléments n’est pas un hasard, cela correspond à une opportunité politique. Cela tranche avec la position d’Emmanuel Macron et la réserve qu’il affiche sur ce sujet. La ministre de la Santé a également fait savoir qu’elle ne voulait pas de nouvelle législation sur ce sujet qui est « éminemment compliqué ». La question est : ceux qui y sont favorables, qui sont bien organisés et puissants, seront-ils capables de faire bouger le gouvernement au-delà de ce qu’il souhaiterait ? Au-delà de ces éléments et de l’apparente volonté des Français de légaliser l’euthanasie, ce qui m’interpelle est cet écart entre les craintes des Français et celles des patients qui, bien qu’en fin de vie, évoquent extrêmement rarement l’euthanasie. D’où vient cet écart entre les craintes que les gens expriment quand ils sont en bonne santé et la réalité qu’ils vivent une fois que la maladie est là ? Le vrai défi pour nous, les soignants, est d’apaiser les craintes de nos concitoyens.
Que dirait de notre société une légalisation de l’euthanasie? L’euthanasie, c’est la position des gens forts, c’est leur réponse face à la mort. Nos patients, eux, sont beaucoup plus fragiles. Voulons-nous vraiment une société qui privilégie la possibilité de choisir sa mort à une société qui permette à tous l’accès aux soins palliatifs et à un accompagnement individualisé ? Si une loi autorise l’euthanasie, cela envoie un message au patient et l’oblige à envisager cette solution. Il va se demander : est-ce que, pour le bien de mes proches, je devrais faire ce choix-là ? Les signataires de cette tribune défendent « une liberté, un droit aux choix » des malades en fin de vie. « C’est le type même de la liberté personnelle qui ne déborde pas sur la liberté d’autrui », écrivent-ils. C’est bien là leur erreur. La légalisation de l’euthanasie est une contrainte, elle les prive d’une liberté : celle de vivre dignement leur fin de vie. Vivre dans la dignité jusqu’au bout c’est possible et choisir sa mort n’est pas la seule façon de mourir dignement.
L’argument « mourir dans la dignité » est désormais remplacé par cette notion de « liberté ». Comment l’expliquez-vous ? Ce glissement sémantique vient du fait que le discours sur la dignité est de moins en moins audible car les soins palliatifs ont montré qu’il était possible de vivre dignement jusqu’au bout. Ce changement d’argument est le signe d’une société plus individualiste dans laquelle on érige le « je décide pour moi » en principe fondamental, sans tenir compte de l’impact que ce choix peut avoir pour les autres. Mais notre société est interdépendante, notre société doit être vigilante à la protection des plus faibles !
La législation française sur ce sujet est une ligne de crête entre le refus de l’acharnement thérapeutique et le refus de l’euthanasie. Danscette tribune, les députés évoquent le cas de médecins qui pratiquent l’euthanasie. Une loi la légalisant ne permettrait-elle pas simplement de mettre un terme à une situation un peu… hypocrite ? Dans les unités de soins palliatifs, vous nouez des liens très forts avec les patients. Ce n’est jamais formulé comme tel mais les euthanasier, cela veut dire les tuer. En écoutant les débats sur ce sujet, j’ai l’impression que certains considère cela comme une suite logique. Mais c’est une rupture. Une rupture immense. Que des médecins pratiquent l’euthanasie au cas par cas, je le comprends et l’accepte. Mais symboliquement, l’euthanasie doit rester une transgression. Légaliser cette transgression aurait des conséquences anthropologiques que nous ne sommes pas capables de mesurer. Ces effets, sur les patients, les familles et les soignants, viendront dans la durée, par la répétition et la banalisation de l’acte. Cette espèce de de toute puissance de l’homme sur lui-même est un risque que je ne suis pas prête à prendre.
Les fidèles du Christ appartenant à l'Eglise Romaine-catholique célèbrent le "MOIS DE SAINT JOSEPH", lequel culmine avec la Solennité de Saint Joseph le 19 Mars.
D'aucun me diront que proposer une telle une neuvaine sur un site Orthodoxe-oriental n'est pas conforme aux pratiques orthodoxes, je répondrai qu'en effet, s'il y a quoique ce soit d'hétérodoxe dans le contenu d'une prière, tel serait le cas, mais que lorsque rien ne l'est (hétérodoxe),rien n’interdit à des fidèles Orthodoxes de s'unir à d'autres frères Chrétiens dans cette démarche dévotionnelle. S'unir à nos frères et sœurs Romains-catholiques dans cette démarche peut être une bonne manière de me soutenir lors de la prochaine "Visite Pastorale et Canonique" que j'effectuerai au Brésil du 16 au 22 Mars avec, pour "point d'orgue", la célébration en notre Paroisse de Saint Joseph où j'installerai l'Icône que les fidèles de France offrent à cette paroisse pauvre et qui, en ce moment, est écrite à l'atelier du Patriarcat Copte-Orthodoxe d'Alexandrie...
SAINT JOSEPH, INTERCÉDEZ POUR NOUS DEVANT LE TRÔNE DE LA GRÂCE DIVINE !
Le contenu de la neuvaine (environ 5 à 10 minutes par jour)
Le thème de la neuvaine est"Voici l'homme".
Chaque jour, vous recevrez une courte méditation, et une courte prière. Vous pourrez conclure votre prière en récitant un"Je vous salue Joseph".
Un vidéo de 1-2 minutes du Père Nicolas Buttet, fondateur et modérateur de la Fraternité Eucharistein et de plusieurs fondations et œuvres en Suisse et dans d'autres pays.
Un court texte de méditation
Un extrait de l’Évangile
Un acte concret et précis à poser dans la journée, lié au thème de la journée
Pourquoi cette neuvaine ?
Une neuvaine est une prière offerte à une intention particulière, répétée neuf jours de suite. Ici, nous demanderons la puissante intercession de Saint Joseph.
« Demandez, et l'on vous donnera... frappez, et l'on vous ouvrira...»(Mat. 7,7 - Luc 11,9) « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez »(Mat. 21,22) « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai »(Jean 14,13) « Ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom »(Jean 16,23)
Les témoignages abondent en toute l'histoire de l'Eglise, qui montrent queDieu se laisse toucher par cette forme de prière.
Pourquoi prier Saint Joseph ?
« La discrétion extrême avec laquelle Joseph accomplit le rôle que Dieu lui avait confié met encore davantage en évidence sa foi, qui consista à se placer toujours à l’écoute du Seigneur, en cherchant à comprendre sa volonté, afin d’obéir à celle-ci de tout son coeur et de toutes ses forces. C’est pourquoi l’Evangile le définit comme un homme "juste" (Mt 1, 19).
En effet,le juste est une personne qui prie, qui vit de la foi et qui cherche à accomplir le bien en chaque circonstance concrète de la vie. »
Jean Paul II, Pape de Rome à l'Angélus du 17 mars 2002.
Nous allons donc nous tourner vers saint Joseph pendant neuf jours :
D’une part pour méditer sur ses vertus et grandir dans celles-ci, d’autre part pour demander sa puissante intercession.
Saint Joseph est réputé être très efficace, mais souvent assez lent ! C'est un homme très concret. Il faut donc lui faire une demande précise, bien claire, puis être fidèle et patient !
Vous pouvez le prier tout particulièrement pour votrefamille, votretravail, ou encore pour apprendre de lui àdevenir un homme (ou une femme) juste.
Cette année, la neuvaine est préparée par laMarche de Saint Joseph, une équipe d'une quinzaine de pères de famille qui organise chaque année une marche dans Paris, pour la fête de la Saint Joseph. Elle s’adresse à tous les hommes, pères, époux, de toutes générations et de toutes conditions physiques ou sociales, plus ou moins engagés dans la vie de l’Église, croyants ou en questionnement. Le temps d’une journée, elle conjugue marche dans Paris, échanges avec d’autres pères, prières, enseignement, célébration, procession aux flambeaux, sacrement de réconciliation et veillée avec les familles. L’animation spirituelle de la marche, soutenue par les diocèses d’Ile de France, est assurée par la Père Jean-Philippe Fabre, professeur au Collège des Bernardins.
Tous les hommes sont invités à se joindre à la Marche de Saint Joseph ! Cette année, la marche aura lieu le samedi 17 mars, à Paris.Plus d'informations ici.
« Rentrant alors en lui-même, il se dit...: - Ici je meurs de faim. Je vais retourner chez mon père ' »
« Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés » (Mt 5,5).
Par cette parole le Seigneur veut nous faire comprendre que le chemin de la joie, c'est les pleurs.
Par la désolation on va à la consolation ; c'est en perdant sa vie qu'on la trouve, en la rejetant qu'on la possède, en la haïssant qu'on l'aime, en la méprisant qu'on la garde (cf Lc 9,23s).
Si tu veux te connaître toi-même et te maîtriser, entre en toi-même et ne te cherche pas au-dehors...
Rentre donc en toi-même, pécheur, rentre là où tu existes vraiment : en ton cœur.
A l'extérieur, tu es un animal, à l'image du monde...; au-dedans, tu es un homme, à l'image de Dieu (Gn 1,26), et donc capable d'être déifié.
C'est pourquoi, frères, l'homme qui rentre en lui-même, ne se découvrira-t-il pas au loin, comme le fils prodigue, dans une région de dissemblance, dans une terre étrangère, où il s'assied et pleure au souvenir de son père et de sa patrie ?... « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9)
Peut-être encore dans l'ombre pour ne pas te voir toi-même : tu couds ensemble des feuilles de vanité pour couvrir ta honte (Gn 3,7), regardant ce qui est autour de toi et ce qui est à toi, car tes yeux sont grand ouverts sur de telles choses.
Mais regarde au-dedans, regarde-toi : c'est là que se trouve le plus grand sujet de honte...
Il est évident, frères : nous vivons en dehors de nous-mêmes...
C'est pourquoi la Sagesse a toujours à cœur d'inviter à la maison du deuil plutôt qu'à la maison du banquet (Eccl 7,3), c'est-à-dire de rappeler en lui-même l'homme qui était au-dehors de lui-même, en disant :
« Bienheureux ceux qui pleurent » et dans un autre passage : « Malheur à vous qui riez maintenant » (Lc 6,25)...
Mes frères, gémissons en présence du Seigneur : que sa bonté le porte à nous pardonner...
Bienheureux ceux qui pleurent, non parce qu'ils pleurent, mais parce qu'ils seront consolés. Les pleurs sont le chemin ; la consolation c'est la béatitude.
(Isaac de l'Étoile (?-v. 1171),moine cistercien.2ème sermon pour la Toussaint § 13-20 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 84)
"Voltando para si mesmo, ele diz para si mesmo ...: - Aqui estou morrendo de fome. Voltarei ao meu pai "
"Bem-aventurados os que choram, porque serão consolados" (Mt 5, 5).
Por esta palavra, o Senhor quer que entendamos que o caminho da alegria é lágrimas.
Por desolação, vamos a consolação; É ao perder a vida que a encontra, ao rejeitá-la, ela a possui, ao odiar ela a ama, ao desprezá-la, ela a guarda (cf. Lc 9,23).
Se você quer se conhecer e se controlar, entre em si mesmo e não olhe para fora ...
Volte para si mesmo, pecador, volte para onde você realmente existe: em seu coração.
Do lado de fora, você é um animal, como o mundo ...; no interior, você é um homem, à imagem de Deus (Gn 1,26) e, portanto, pode ser deificado.
É por isso que, irmãos, o homem que retorna a si mesmo não seja descoberto muito longe, como o filho pródigo, em uma região de dissimilaridade, em uma terra estrangeira, onde ele se senta e chorar na memória de seu pai e seu país? ... "Adam, onde você está? »(Gn 3,9)
Talvez ainda nas sombras para não te ver você mesmo: você costuma juntar folhas de vaidade para cobrir sua vergonha (Gen 3,7), olhando ao redor e o que é seu porque seus olhos estão abertos em tais coisas.
Mas olhe para dentro, olhe para si mesmo: é aí que a maior coisa da vergonha é ...
É óbvio, irmãos: vivemos fora de nós ...
É por isso que a sabedoria sempre tem um coração para convidar a casa do luto, e não à casa do banquete (Eccl 7.3), isto é, chamar de volta a si mesmo o homem que estava fora de si mesmo, dizendo:
"Bem-aventurados os que choram" e em outra passagem: "Ai de vocês que riem agora" (Lc 6,25) ...
Meus irmãos, gemem na presença do Senhor: que sua bondade o leve a nos perdoar ...
Bem-aventurados aqueles que choram, não porque choram, mas porque serão consolados. Chorar é o caminho; o consolo é felicidade.
(Isaac da Estrela (? -v. 1171), monge cisterciense. 2º sermão para o Dia de Todos os Santos § 13-20 (Brésard, 2000 anos A, 84)
"Coming back to himself, he says to himself ...: - Here I'm starving. I'm going back to my father '"
"Blessed are those who mourn, for they will be comforted" (Mt 5,5).
By this word the Lord wants us to understand that the path of joy is tears.
By desolation we go to consolation; it is by losing one's life that one finds it, by rejecting it one possesses it, by hating it one loves it, by despising it one keeps it (cf Lk 9,23s).
If you want to know yourself and control yourself, go into yourself and do not look outside ...
Go back to yourself, sinner, go back to where you really exist: in your heart.
Outside, you are an animal, like the world ...; inside, you are a man, in the image of God (Gn 1,26), and therefore able to be deified.
That is why, brethren, will the man who returns to himself not be discovered far away, as the prodigal son, in a region of dissimilarity, in a foreign land, where he sits and weep at the memory of his father and his country? ... "Adam, where are you? »(Gn 3,9)
Perhaps still in the shadows not to see you yourself: you sew together leaves of vanity to cover your shame (Gen 3,7), looking around and what is yours because your eyes are wide open on such things.
But look inside, look at yourself: that's where the biggest thing of shame is ...
It's obvious, brothers: we live outside ourselves ...
This is why Wisdom always has at heart to invite to the house of mourning rather than to the banquet house (Eccl 7.3), that is to say, to call back in itself the man who was outside of himself, saying:
"Blessed are those who cry" and in another passage: "Woe to you who laugh now" (Lk 6,25) ...
My brothers, groan in the presence of the Lord: may his goodness lead him to forgive us ...
Blessed are those who cry, not because they cry, but because they will be comforted. Crying is the way; consolation is bliss.
(Isaac of the Star (? -v., 1171), Cistercian monk.2nd sermon for All Saints' Day § 13-20 (Brésard, 2000 years old A, 84)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
COMMENT SUIS-JE DEVENU ORTHODOXE ?
Témoignage de Monsieur Maxime Egger
Maxime Egger est né en Suisse dans une famille catholique. Il est devenu orthodoxe en 1990, suite à plusieurs visites au monastère orthodoxe Saint-Jean-Baptiste en Angleterre et à plusieurs entretiens avec l'archimandrite Sophrony, fils spirituel et biographe de saint Silouane l'Athonite. Maxime Egger fut l'inspirateur et le premier secrétaire de l'Association Saint Silaoune l'Athonite et il est le fondateur des Éditions Le sel de la terre, maintenant associées en co-édition avec les Éditions du Cerf, et de la Fondation « Diagonale ». Il est l'auteur de Prier 15 jours avec Silouane (Nouvelle cité, 2002) et il prépare une biographie du père Sophrony. Il est diacre à la paroisse Sainte-Trinité-et-Sainte-Catherine à Genève (Patriarcat de Constantinople).
Comment faire pour que Dieu ne meure pas entre les lignes d’un texte? »
Mgr Georges Khodr
Comment suis-je devenu orthodoxe ? C’est sans doute la question qui m’a été posée le plus souvent ces dernières années. N’aimant guère parler de moi-même, j’ai généralement noyé le poisson dans quelques vagues généralités. Aujourd’hui, après de longues hésitations, j’ai consenti à répondre.
Pourtant, alors que je prends la plume, je me dis que j’ai été bien imprudent, inconscient même, d’accepter un exercice aussi difficile, délicat et périlleux. Difficile, parce qu’il est, au fond, impossible de raconter en quelques pages ce qui est le fruit d’années de cheminement. Délicat, parce qu’il y a dans ce parcours – comme dans tout cheminement spirituel – un mystère proprement indicible, une dimension si profonde et personnelle qu’on ne peut qu’avoir énormément de réticence à en parler. Mais, si ma main frémit, c’est surtout que j’ai peur de parler davantage pour ma propre gloire que pour la gloire de Dieu.
Je viens d’utiliser le mot «cheminement». J’aurais aussi pu parler d’une série de passages – au sens de Pâques –, d’une succession de morts-résurrections. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Je vois vraiment non seulement mon itinéraire spirituel, mais toute la vie comme une marche ininterrompue, un pèlerinage intérieur et une ascension toujours recommencée vers le Royaume des cieux, qui est au milieu de nous et en nous. Sur ce chemin, il y a tout ce dont l’existence est faite, mais surtout des rencontres, des personnes à travers lesquelles – sans que j’en sois toujours conscient – Dieu est venu à ma rencontre et m’a montré la voie.
Que dire de mon itinéraire spirituel et de ses différentes étapes ?
D’abord, il y a eu le temps de l’enfance, dans une famille catholique plutôt pieuse mais non rigoriste, avec le catéchisme et la messe plus ou moins «obligatoires».
Ensuite, juste après ma confirmation, est venu le temps de la révolte de l’adolescence contre une Église jugée – à tort ou à raison – comme pharisienne, hypocrite, moralisatrice, culpabilisante. Rébellion qui va m’amener à jeter le bébé (le Christ) avec l’eau du bain (l’institution et ses dogmes).
À partir de 15 ans, je peux dire que j’étais agnostique, mais travaillé en profondeur par les grandes questions métaphysiques: qui suis-je ? quel est le but de la vie ? pourquoi la souffrance et la mort ? etc. Le temps de la quête avait commencé. Lecture des grands auteurs existentialistes, études de sociologie et engagement journalistique, tout cela m’exaltait, mais rien ne me satisfaisait complètement. Il restait au fond de moi comme une béance secrète. J’avais, intuitivement, le sentiment que l’homme ne peut pas être à lui-même son propre sens, la source de sa propre vie.
Taraudé par ce manque, fatigué par «les petites éternités de jouissance» dont je relevais mon quotidien, je décidai en 1983 – terme de ma formation journalistique – de prendre une année sabbatique pour réaliser un vieux rêve: le voyage en Orient. Je passerai, de fait, quelque neuf mois dans le sous-continent indien.
Ce voyage, si riche et bouleversant que je n’ai toujours pas fini de le digérer, fut un temps de l’éveil. L’un des moments capitaux eut lieu dans le désert de Thar (Rajasthan). Le corps limé et l’âme polie par la route, j’étais descendu au petit matin au bord d’un étang dans lequel se mirait un temple. Là, dans le silence et la solitude de l’aube, dans cette transparence cristalline de l’eau et de l’air, j’ai été soudain comme submergé par une force de paix, de plénitude, de lumière. Les larmes, abondantes, coulaient sans raison. Entre le monde et moi, tout soudain était communion, amour, harmonie.
Cette expérience était-elle une illusion – je me méfie plutôt des états mystico-extatiques – ou une manifestation de la Gloire divine qui irradie en permanence les êtres et les choses? Je ne sais pas et je préfère ne pas me prononcer. Peu importe d’ailleurs. L’essentiel – ce dont je suis sûr – c’est qu’après rien n’était plus comme avant. Mon cœur avait été touché, une autre dimension de la conscience s’était ouverte en moi. Oui, il y a au plus profond de l’être et du monde une force, un Etre, une Présence infinie, au-delà du temps et de l’espace, qui transcende le réel et qui le fonde. Oui, l’homme est un mélange de finitude et d’infini, de temporel et d’éternel. A ce moment-là, cet Être, ce Tout-Autre était encore impersonnel. Il n’avait ni nom, ni visage. Je n’osais pas encore l’appeler Dieu. Mais il était.
De retour en Suisse s’imposa le temps du questionnement. L’existence de ce Tout-Autre dont j’avais eu l’intuition remettait tout en cause. Les questions se bousculaient dans mon esprit: quelles conséquences dois-je en tirer pour ma vie ? puis-je simplement continuer comme avant, reproduire le même bonheur facile et superficiel ? Un désir d’infini et d’éternité brûlait en moi. Je ressentais comme une indicible nostalgie de cette paix et de cette unité à laquelle il m’avait été donné de goûter.
Des auteurs comme Karlfried Graf Dürckheim et René Guénon me permirent de comprendre, de mettre des mots sur ce qui m’arrivait. Tout devenait clair: pour rester en contact avec cet Etre suprême, Principe de toute existence, il fallait me rendre «transparent», me libérer de mon ego et de ses illusions. Pour cela, les livres ne servaient à rien. Je devais me mettre en chemin. Il fallait une pratique de transformation spirituelle. Différentes rencontres, certaines affinités esthétiques firent le reste: le temps du zen pouvait commencer.
Laïc, sans dogmes ni croyances, «neutre» donc universel, centré sur l’expérience immédiate de l’esprit humain et non sur l’étude des textes, le zen me convenait très bien. Je m’y engageai avec beaucoup de zèle, notamment au sein d’une communauté réunie autour d’un centre de rencontres spirituelles et de méditation dans le Jura neuchâtelois. Par sa rigueur et ses exigences alliées à une étonnante fraîcheur, cette pratique a été fondatrice pour toute la suite de mon cheminement.
Ce travail de vidage et de vidange du moi, d’ouverture intérieure, de dépouillement et d’approfondissement, allait paradoxalement, secrètement, permettre à la grâce de mon baptême de se réactiver. Un jour, en pleine session zen, la figure du Christ remonta ainsi à la surface, resurgit des profondeurs de l’être. Fabuleux humour de Dieu qui écrit droit avec des lignes courbes: cet Etre impersonnel et abstrait dont j’avais pris conscience en Inde prenait, par la pratique d’une forme impersonnelle de méditation, un visage et un Nom personnels: Jésus-Christ. Comme saint Augustin, j’avais envie de crier: «Mais toi, Seigneur, tu étais plus intérieur que ce qu’il y a en moi de plus intérieur, et plus élevé que ce qu’il y a en moi de plus élevé».
Alors, je partis à la recherche de mes racines chrétiennes. Avec cette question, lancinante: existait-il dans le christianisme une voie offrant les éléments que la spiritualité orientale m’avait montrés comme essentiels à tout cheminement: des pratiques de transformation intérieure, une vraie «tradition», une relation maître-disciple vivante ? René Guénon – qui mentionne l’hésychasme comme «voie initiatique» –, diverses rencontres à la faveur notamment d’une enquête journalistique sur les conversions, un reportage en Egypte chez les Coptes m’amenèrent tous à la même réponse: une telle voie existait dans le christianisme oriental.
Étrangement, une conversation que j’avais eue avec une amie deux ans auparavant me revint en mémoire avec une intensité et une insistance inhabituelles. Elle m’avait parlé alors d’un monastère «extraordinaire», fondé en Angleterre par l’archimandrite Sophrony (1896-1993), un moine orthodoxe – disciple du starets Silouane (1866-1938), canonisé en 1987 par la Patriarcat œcuménique de Constantinople – qui avait vécu plus de vingt ans au mont Athos, notamment comme ermite et père spirituel de plusieurs communautés. Ce souvenir m’obséda tellement que je finis par me rendre en Grande-Bretagne.
Le séjour au monastère Saint-Jean-Baptiste (Essex) fut absolument bouleversant. Outre l’accueil réservé à chaque visiteur (véritablement reçu comme le Christ) et la proximité entre moines, moniales et pèlerins qui se côtoyaient en toute simplicité, partageant les mêmes espaces de vie, trois choses m’ont frappé lors de ce premier séjour.
D’abord, l’extrême attention accordée à la personne, le respect absolu de son unicité. De ce respect naissait visiblement une étonnante liberté, laquelle prenait son sens et sa consistance dans le don et l’oubli de soi pour le service de l’autre. Je découvrais ce que signifie «vivre en Église», mode d’existence qui fait – ou devrait faire – de l’Église autre chose qu’une société simplement humaine.
Ensuite, l’office de la prière de Jésus. Je me souviendrai toujours quand, dans la fraîcheur du petit matin, je suis entré pour la première fois dans l’Église Saint-Silouane. Tout baignait dans une lumineuse pénombre, irradiée par les veilleuses devant les icônes. Le silence régnait, rehaussé par le chant des oiseaux qui filtrait à travers les impostes. Et pendant deux heures, cette prière psalmodiée en d’innombrables langues, slavon, grec, français, anglais: «Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié de nous». Si je l’ai récitée au début quasiment comme un «mantra», cette prière allait devenir, au fil du temps, un face-à-Face personnel, vivant, pacifiant, purificateur, avec le Christ. Dans le tréfonds du cœur, un moyen de communion avec Dieu, mais aussi un combat ardu et souvent épuisant contre les passions et pensées parasites. J’étais fasciné à l’idée que cette prière était née dans le désert d’Egypte au IVe siècle. Cette première rencontre avec l’orthodoxie était donc aussi un retour aux racines du christianisme et de l’Europe, à l’Église une et indivise des premiers siècles.
Enfin, j’ai été bien sûr touché par la beauté des offices liturgiques, célébrés avec une profondeur qui – je le compris plus tard – était l’expression simultanée de la joie pascale et de la douleur de la Croix.
Que ce soit dans la prière de Jésus ou dans la liturgie, j’ai été immédiatement fasciné par la place donnée au corps, mobilisé dans tous ses sens – la vue par les icônes et les bougies, l’ouïe par les chants, l’odorat par l’encens, etc. – et par une série de gestes: signes de croix, prosternations (métanies)... L’Inde, par le choc avec sa réalité nue, m’avait fait découvrir non seulement que j’avais un corps, mais que j’étais un corps. L’orthodoxie, à travers ses offices liturgiques, ses jeûnes fréquents, sa tradition ascétique, allait m’apprendre que la rencontre et l’union à Dieu passe aussi par le corps.
Pendant ce séjour, il ne me fut pas possible de voir le père Sophrony, malade. Juste avant de partir, l’un des moines me donna un tchotki à cent nœuds, un chapelet de laine noir confectionné au mont Athos. Je le reçus comme un signe non seulement d’encouragement à la prière, mais aussi de lien spirituel.
Je passerai sous silence ce qu’il me fut donné de vivre à mon retour. Je dirai simplement que mon cœur était blessé d’amour et qu’une porte s’était entrouverte, révélant mon néant et mes ténèbres intérieures devant Dieu. «Repentez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche» (Mt 4,17), dit le Christ au début de son Evangile. Sans doute n’ai-je pas encore commencé à me repentir, mais j’ai appris que cette métanoïa est la clé de la vie spirituelle. Indissociable de l’humilité, elle est le moteur de la transformation du vieil homme en homme nouveau, de l’ouverture à l’Esprit. Oui, ce n’est qu’en reconnaissant mes faiblesses, mes imperfections, la poubelle qu’est mon âme, que je peux m’ouvrir à la miséricorde de Dieu, à l’amour qui est pardon et patience. C’est cet amour, cette compassion qui change la substance même des choses, qu’il m’a été donné de découvrir d’emblée dans l’Église orthodoxe.
Ayant très naturellement abandonné le zen pour la prière de Jésus, je me plongeai avec passion dans les lectures qui m’avaient été recommandées au monastère: outre l’Evangile et les Psaumes, notamment le livre du père Sophrony sur le starets Silouane, un ouvrage sur la prière de Jésus de saint Ignace Briantchaninov et l’Essai sur la théologie mystique de l’Église d’Orient de Vladimir Lossky. Les finesses théologiques, bien sûr, m’échappaient, mais deux points résonnèrent tout de suite puissamment en moi.
D’abord, l’unité profonde, indissociable, entre théologie et mystique, exprimée par la formule célèbre d’Evagre le Pontique: «Si tu es théologien, tu prieras vraiment, et si tu pries vraiment, tu es théologien».Autrement dit, il n’y a pas de vraie théologie sans connaissance du mystère de Dieu. Et connaître ce mystère, c’est le vivre, dans une expérience de l’Esprit saint qui dépasse, crucifie et transfigure la raison.
Le deuxième point qui me parla très fort, c’est la conception orthodoxe du salut. Non pas comme «rachat» ou «rédemption», mais comme «transfiguration» et «déification». «Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir Dieu», déclare saint Athanase d’Alexandrie. Chez les pères orthodoxes, l’être humain est toujours vu d’abord en référence l’image divine qui est en lui et non par rapport à son péché. Et le péché n’est pas défini comme la transgression juridique d’une norme éthique, mais comme le refus de l’amour du Père, l’éloignement de Dieu dû à l’orgueil et aux maladies spirituelles de l’âme et du corps. D’où une approche thérapeutique et non culpabilisante du péché, ainsi qu’une vision ontologique de la sainteté: «Saint n’est pas celui qui a atteint un degré élevé dans le domaine de la morale humaine ou dans une vie d’ascèse et même de prière (les pharisiens aussi jeûnaient et disaient de "longues" prières), mais celui qui porte en lui le Saint-Esprit», dit le père Sophrony.
Je comprenais ainsi que le christianisme n’est pas d’abord une éthique, mais un mode d’être spirituel, une voie d’union à Dieu, une vie crucifiée et ressuscitée qui fait de nous une créature nouvelle. Les commandements du Christ ne sont pas des lois sur le mode d’un «tu feras, tu ne feras pas», mais des «énergies divines» par lesquelles nous pouvons devenir – dans notre vie, notre conscience et notre pensée – semblables au Christ. Quant à l’Église, elle n’est pas d’abord une instance morale, ni une agence caritative ou humanitaire, mais le grand hôpital de l’âme, le lieu où nous sommes sûrs de pouvoir recevoir le Dieu vivant et participer à son Royaume.
Peu à peu, je découvrais un autre visage du christianisme que celui dont j’avais le souvenir. Un visage qui me séduisait, m’enchantait. Surtout, loin d’être une abstraction, une belle vision de l’esprit, ce christianisme était vécu, incarné – imparfaitement sans doute, mais non moins réellement – par des communautés et des personnes. De retour au monastère Saint-Jean-Baptiste quelques mois après ma première visite, j’eus la grâce infinie de rencontrer l’archimandrite Sophrony. Une rencontre qui marque, à l’évidence, un tournant dans mon existence.
Il y aurait mille choses à dire sur cet homme de Dieu, reconnu par tous comme un authentique starets. Mais, selon son désir, je resterai discret. Je ne dirai qu’une seule chose, capitale pour mon cheminement: j’avais sous les yeux un témoin de la vie en Christ, de la connaissance de la Trinité. Je voyais dans cet ancien ce qu’était une «personne», un être de communion avec Dieu et les autres. Devant tant d’amour et de liberté, de lumière et de vitalité créatrice, je pouvais donc avoir confiance dans la voie, la tradition dont il était porteur.
J’ai «flirté» ainsi, si je puis dire, intensément pendant plus de deux ans avec l’orthodoxie, me familiarisant avec ses rites, sa théologie, visitant régulièrement le monastère Saint-Jean-Baptiste, commençant à fréquenter les paroisses orthodoxes de Fribourg et de Chambésy. Je passais de la croyance héritée de mon enfance à la foi, c’est-à-dire à une relation vivante, personnelle, avec le Christ.
Assez vite, je manifestai le désir de devenir orthodoxe. Mais le père Sophrony freina mon élan, estimant que je devais «simplement» (!) m’efforcer de «passer mes journées sans péché» et que cela pouvait se faire n’importe où (à cet égard, je ne crois pas qu’il y ait moins prosélyte que l’Église orthodoxe). Il m’a donc fallu attendre plus de deux ans pour pouvoir faire le pas. Avec le recul, je pense que cette attitude de réserve, d’appel à la patience, était pleine de sagesse.
Ce temps de l’attente, véritable kénose, s’est donc révélé très profitable, fécond. Il m’a permis d’approfondir ma foi, d’aller au bout de certaines questions, d’affronter certains doutes, de faire ma catéchèse, de perdre d’emblée certaines illusions sur l’Église orthodoxe, de mettre à l’épreuve la profondeur de mon désir. Il m’a permis également de régler la question de mes origines catholiques.
Devant la fin de non-recevoir du père Sophrony, j’ai en effet essayé de renouer avec ma tradition d’origine. Malgré ces efforts, les personnes remarquables que j’ai rencontrées, la mayonnaise, comme on dit, n’a pas pris. J’étais déjà ailleurs, irrésistiblement attiré par la spiritualité chrétienne orientale où je respirais avec ampleur. Et puis, autant je me sentais en symbiose avec la théologie et l’ecclésiologie orthodoxes, autant je butais sur certains aspects du catholicisme romain, notamment l’institution du pape, la conception de l’Esprit saint, un certain juridisme ambiant...
En 1990, je vécus la Semaine Sainte au monastère Saint-Jean-Baptiste. Une véritable mort-résurrection avec le Christ qui rendit mon «passage» – au sens de Pâque – à l’orthodoxie aussi évident qu’inéluctable. Ce «passage» – j’en étais sûr maintenant – n’était ni une affaire de convenance, ni un choix esthétique purement subjectif, mais une nécessité intérieure. J’aurais envie de dire: une question de vie et de mort. Le père Sophrony le comprit et, quelques semaines plus tard, j’entrais dans la communion sacramentelle de l’Église orthodoxe au monastère. Afin de marquer cette Pâque personnelle, de manifester ce désir d’entrer dans une vie nouvelle, le père Sophrony me donna le prénom de Maxime, me plaçant sous le patronage de saint Maxime le Confesseur, disciple de saint Sophrone de Jérusalem.
On l’aura compris. Mon «passage» à l’orthodoxie n’est pas le résultat d’une réflexion intellectuelle ou d’une fascination plus ou moins exotique, mais le fruit d’un long cheminement spirituel. Il n’y a en lui ni rejet, ni reniement, ni trahison d’une autre confession. Vu mon long éloignement de l’Église catholique, il ne s’agissait ni d’un changement – encore moins d’une rupture –, mais d’une réintégration, ailleurs, dans le corps du Christ qui est l’unique Église. Je n’ai pas choisi une confession par opposition à une autre, après un savante comparaison de leurs vertus et degrés de vérité respectifs. Non, j’ai simplement suivi le chemin qui s’ouvrait et se déroulait sous mes pas, obéi à un attrait très fort, irrésistible même, pour une Lumière à l’éclat et à la pureté extraordinaires. En ce sens, ma conversion est essentiellement de l’ordre de l’accomplissement.
En fait, je ne me suis pas converti à l’orthodoxie, mais au Christ, qui est le chemin et la vérité. Il faut ici clairement distinguer entre être orthodoxe et vivre en orthodoxe, c’est-à-dire en chrétien. Autrement dit, on estorthodoxe par son «incorporation» sacramentelle et la foi que l’on confesse, mais on devient chrétien par sa vie, par l’acquisition de l’Esprit saint à travers l’assimilation et la mise en pratique de l’Evangile.
Entrer dans cette vision-là, c’est évidemment tout le contraire d’une affirmation confessionnelle autosatisfaite, exclusive, nationaliste, ethnique ou triomphaliste. Personnellement, je me sens chrétien avant d’être orthodoxe. Ou plutôt je ne conçois l’orthodoxie que comme synonyme de la vie chrétienne, évangélique, en plénitude. En ce sens, devenir orthodoxe, ce n’est pas seulement se couvrir d’un nouveau manteau tissé de rites et de formulations théologiques, c’est revêtir le Christ lui-même. Mais revêtir le Nouvel Adam, qu’est-ce sinon accepter de mourir au vieil Adam, changer de peau et de vie ?
J’ai dit que mon entrée dans la communion sacramentelle de l’Église orthodoxe était un accomplissement. En conclusion, j’aurais envie d’ajouter qu’elle est en réalité un commencement. Car la vraie conversion – la seule qui compte, au-delà de toute appartenance ecclésiale –, c’est la métanoïa dont parle Jésus au début de l’Évangile, le retournement de tout notre être, de notre cœur le plus profond, par lequel «notre pauvreté humaine se tourne vers la grâce de Dieu» (André Louf). Or, dans la mesure où je reste pécheur, cette révolution intérieure n’est jamais faite une fois pour toutes. Elle ne s’interrompt ni ne se termine jamais. Elle est un mouvement infini, un devenir qui n’en finit pas d’advenir. Elle est le chemin à la suite de Celui qui est le Chemin, qui chemine avec moi et en moi: le Christ qui fait toutes choses nouvelles.
Être orthodoxe, pour moi, c’est me dire chaque matin comme saint Antoine: «Aujourd’hui je commence».
Ne trouvez-vous pas merveilleuse l'interprétation de ces chants de la Tradition Bysantino-slave ?
POURQUOI SAINT JEAN-BAPTISTE EST-IL PARFOIS REPRÉSENTÉ AVEC DES AILES ?
Les Évangiles sont la clef pour comprendre la représentation ailée du "messager annonciateur du Messie".
Dans la plupart des traditions chrétiennes, saint Jean-Baptiste est « le dernier prophète de l’Ancien Testament », le « précurseur du Christ » ou le « prophète glorieux ». Typologiquement relié au prophète Élie, il est souvent représenté avec des ailes, comme un messager de Dieu. En grec, le termeevangelos — d’où viennent les noms « ange » et « évangéliste » — signifie « bon messager », « porteur de bonnes nouvelles ».
S’il en est ainsi, alors pourquoi les autres messagers de Dieu ne sont-ils pas représentés avec les ailes d’un ange ? Et cela ne devrait-il pas s’appliquer aussi aux apôtres ? SelonA Reader’s Guide to Orthodox Icons, on trouve la réponse dans les Évangiles. Chez Luc (Lc 7, 28) comme chez Matthieu (Mtt 11, 11), Jésus affirme explicitement que : « Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean ». Une hymne liturgique chantée pendant la fête de la nativité du Baptiste le proclame « sommet et couronne des prophètes ». On estime qu’il a un rôle spécial parmi les saints : c’est un homme céleste, décrit comme un « ange du désert »
Selon la tradition, la vie du Baptiste dans le désert est une vie « angélique » pour deux raisons principales. Une est assez évidente : ayant proclamé la venue du Messie, il est devenu un messager de Dieu, un « héraut », comme les anges. Mais saint Jean baptiste est aussi le prototype de la vie monastique : il a conduit une vie de prière, d’abstinence et de chasteté, loin de toute nécessité matérielle, proclamant la venue du Messie, devenant un héraut de Dieu comme les anges. Ce mode de vie est souvent comparé à celui des anges, et c’est la raison pour laquelle Jean-Baptiste est le saint patron des ermites.
La confession demande courage et humilité. Une fois passé le cap du premier pas, c’est plus facile qu’on ne le pense. Il faut seulement commencer par chasser certaines fausses idées et se donner les bons moyens.
Pourquoi craindre la confession ? Par timidité ? Par gène ? Par peur ou honte d’avouer à un autre toutes les fautes commises ? D’avoir commis des péchés si graves qu’ils ne puissent être pardonnés ? Nombreuses sont les raisons qui peuvent aller jusqu’à rendre malade quelqu’un à la seule idée d’aller se confesser. Certains voient cela comme une corvée humiliante. D’autres deviennent nerveux à cette idée et se retrouvent bloqués.
Mais tous aimeraient bien savoir comment faire pour briser ces chaines qui empêchent de connaître la joie du pécheur pardonné. Non, Jésus n’a pas institué la confession pour rendre tristes, inquiets, mais pour libérer et donner cette joie. Regardez les visages de ceux qui viennent de se confesser… Alors, voici dix astuces qui peuvent aider à surmonter cette peur et faire de ce moment un grand moment de retrouvailles qu’on aura envie de répéter.
Partir d’un bon pied
Commencer par chasser cette idée que ce n’est « pas la peine… ça fait trop longtemps que je n’y vais plus ». Il n’est jamais trop tard pour se repentir, pour tirer un trait et recommencer.
Retirer le masque
Se mettre en mode « honnêteté » et accepter d’avoir commis des erreurs et qu’on ne peut pas tout contrôler. Puis demander à Dieu un coup de pouce. Prier pour qu’il vous donner la force et le courage dont vous avez besoin pour franchir le pas. C’est tout ce que Dieu attend.
Pour se sentir à l’aise
N’importe quel confesseur peut faire l’affaire, mais si cela est un problème au début pour se mettre en confiance, choisir un prêtre avec qui vous vous sentez à l’aise, ou alors un confessionnal anonyme.
Arriver avec des notes
Écrire sur une feuille ou dans un petit carnet les étapes du processus confessionnel pour ne pas risquer de devenir nerveux au fil de la confession et de se laisser distraire à nouveau par la peur.
Arriver à l’avance
Arriver un peu à l’avance. Fermer les yeux et penser à Dieu en train de vous observer avec son regard plein d’amour et de miséricorde. L’imaginer en chair et en os, et prier.
On n’est pas à un examen
Face au confesseur, se rappeler que ce n’est pas un examen. Si on ne sait pas « comment faire », le dire en toute simplicité. Si on a peur de parler ouvertement, se rappeler que le prêtre est tenu au plus strict secret sur ce qu’on lui dit en confession.
Briser la honte
Avouer tout de suite ce dont on a honte, qui nous humilie le plus, pour enlever cette chape de plomb qui nous opprime et ainsi permettre à la lumière de l’amour de mieux pénétrer et montrer l’orgueil endurci qui nous empêche d’aimer et de nous laisser aimer.
Tout dire
Ne rien cacher volontairement. Et, inversement, ne pas avoir peur de dire toujours la même chose si on recommence. À chaque fois que l’on retombe, Dieu veut nous relever. Il ne se lasse jamais. L’essentiel est de ne pas se lasser nous aussi de nous confesser.
Ne pas se justifier
Ne pas chercher à plaider des circonstances atténuantes au péché tout juste avoué. Dieu connaît le dossier. Il connaît tout le mal qui est en nous. On n’a rien à lui apprendre. On est là pour présenter notre mal et notre douleur afin qu’Il nous libère, nous pardonne et nous guérisse. La question n’est pas de savoir à quel point on est mauvais, mais de réaliser à quel point Dieu est bon.
Penser juste
Ne pas assimiler la pénitence à une punition. Contrairement à la punition, qui est un acte de vindicte imposé, la pénitence est l’expression d’une affliction libre et sincère à « réparer les dommages causés » et effacer les blessures que le péché a infligées à autrui. La pénitence est une œuvre d’amitié. Les péchés étant remis à Dieu, Dieu les a oubliés, et on va de l’avant.
Prières de délivrance , de libération et de protection
Ces prières sont fort utiles, voire indispensables quotidiennement ou le plus souvent possible, pour notre amélioration et notre protection à tous.
Mais en cas de sérieuses difficultés voire d’impossibilité pour se défaire définitivement d’un mauvais penchant, de mauvaises habitudes, voire d’un vice, d’une tare quelconque, réciter, que dis-je méditer,matin et soir et à chaque tentation violente, lentement, calmement, avec ferveur et à genoux si l’on peut, ces prières à la suite, le Credo la prière d’Alfred de Rievaulx suivie de celle de Grégoire de Narek de celle à St Michel Archange.
En pratique, il s'avère que ces prières déplaisent à l'Adversaire qui tâchera donc de vous empêcher de les pratiquer ou vous induira à cesser de les prier. Du fait que leur effet bénéfique, même s’il est réel immédiatement, ne commencera à se faire ressentir vraiment dans l’Âme et l’Esprit puis dans le corps aussi, qu’au bout de quelques jours ou semaines, l ne manquera pas de vous tenter de découragement !
Il faut persévérer !
Le Malin cherchera à profiter de cette période intermédiaire pour vous faire trouver de toutes sortes de "bonnes raisons" pour ne pas continuer ces prières ou en empêcher Il convient de persévérer…….
N’oublions que DIEU à enseigné à Ste Catherine de Sienne, Docteur de l’Église, qu’il y a trois vices principaux, à savoir:
*l’amour-propre qui engendre le second,
*l’estime de soi-même, qui engendre le troisième qui est
*l’orgueil.
Ces vices entraînent à leur suite l’injustice, la cruauté et tous les autres péchés iniques et grossiers….
La première chose à demander à DIEU pour soi-même est une volonté forte et conforme à la Sienne.
Demandons-Lui également la haine du péché et des offenses à Son Amour et à Sa Bonté.
N’oublions pas non plus de Lui demander également de nous guérir de tout ce qui Lui déplaît en nous.
<<<>>>
Prière d’Alfred de Rievaulx,
Abbé du XII ème siècle
Ô, bon pasteur Jésus, pasteur si bon, voici les plaies de mon âme. Ton regard voit tout, il est vivant et efficace. Il atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit. Tu vois la trace de mes péchés et les dangers immédiats et les raisons de craindre pour l’avenir. Tu vois tout cela Seigneur et c’est mon désir que tu le vois. Tu sais bien, Toi qui scrute mon cœur, qu’il n’est rien dans mon âme que je veuille cacher à tes yeux. Regarde-moi, doux Jésus, regarde-moi…… j’espère en Ta pitié, O très miséricordieux…….. Comme un bon médecin, Tu regardes pour guérir, comme un maître compréhensif pour corriger, comme un père indulgent pour pardonner. Voici ce que je demande, confiant en Ta toute puissante miséricorde, en Ta miséricordieuse toute puissance : par Ton nom suave et efficace et par le mystère de Ta sainte humanité, remets mes péchés s’il Te plaît et guéris les langueurs de mon âme. Quant aux vices et aux passions qui m’assaillent encore par l’effet d’une mauvaise habitude invétérée, ou de ces innombrables négligences quotidiennes, que Ta grâce me donne la force et la vertu nécessaires pour ne pas y consentir. Que Ton esprit de bonté et de douceur descende en mon cœur et qu’il s’y prépare une demeure, la purifiant de toute souillure de la chair et de l’esprit et y infusant un accroissement de foi, d’espérance et de charité, de sentiments de componction et de tendresse.
Qu’il me donne la ferveur et la discrétion dans les travaux et les veilles. Qu’il m’accorde la volonté généreuse et le pouvoir de T’aimer, de Te louer, de Te prier, de réfléchir, d’agir et de penser en toutes choses selon Toi. Qu’il m’accorde enfin de persévérer en tout cela jusqu’à la fin de ma vie. AMEN
Prière de Grégoire de Narek,
Moine du Xe siècle.
Seigneur, j’ai péché contre Ta grande bonté, moi homme vil, j’ai péché. J‘ai péché contre Ta source de lumière, moi, ténèbres, j’ai péché. J’ai péché contre les bienfaits infinis de Ta grâce, en vérité j’ai péché. J‘ai péché contre la compassion de Ton amour céleste, maintenant j’ai péché. J‘ai péché contre Toi qui m’as créé du néant, oui, certes, j’ai péché. J‘ai péché contre les caresses de Ta sublime tendresse. Infiniment, j’ai péché. J‘ai péché par l’oubli de Tes bienfaits, de nouveau j’ai péché. J‘ai péché par mon corps en l’utilisant contre mon âme, stupidement j’ai péché. J‘ai péché par félonie contre Toi qui es la Vie, en vérité j’ai péché. J‘ai péché par le mépris de Ta parole, gravement j’ai péché.
Tu es capable de me remettre toutes ces dettes, Seigneur des miséricordes, Dieu de tous. Si Tu m’écoutes, je soupire. Si Tu me prêtes l’oreille, je Te supplie. Si Tu m’exauces, je Te demande. Si Tu me pardonnes, je Te prie. Si Tu Te tournes vers moi, je crie. Si Tu ne me prêtes pas attention, je suis perdu. Si Tu me montres un visage effrayant, je suis anéanti. Si Tu me grondes, je tremble. Si Tu me regardes de travers, je frissonne.
Et si tu Te mets en courroux, je suis épouvanté.
Mais si dans Ta bonté Tu viens à mon secours, Seigneur Jésus-Christ, Je serais centré sur Toi par la suavité la plus abondante et j’imprimerais dans mon âme Ton image de lumière.
A nouveau retrouvé, pardonné, je me fixerais en Toi et je serais recréé par la rédemption à une vie immortelle, incorruptible.
A Toi, avec Ton Père, par Ton Saint-Esprit, gloire dans les siècles. AMÎN
Prière à l’Archange Saint MICHEL
Très glorieux Prince des armées célestes, Saint Michel Archange, défends-nous dans le combat contre les principautés et les puissances, contre les chefs de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants répandus dans les airs.
Viens en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa ressemblance et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon.
La sainte Église Te vénère comme son gardien et son protecteur, Toi à qui le Seigneur a confié les âmes rachetées pour les introduire dans la céleste félicité. Conjure le Dieu de paix d’écraser Satan sous nos pieds, afin de lui ôter tout pouvoir de retenir les hommes dans ses chaînes et de nuire à l’Église.
Présente au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, le Seigneur nous fasse miséricorde.
Sois vainqueur de l’antique serpent qui n’est autre que Satan le diable pour le précipiter enchaîné et avec ses légions dans les abîmes et qu’il ne puisse plus jamais séduire les nations. AMEN.
Dieu du ciel, Dieu de la terre, Dieu des Anges, Dieu des Archanges, Dieu des Patriarches, Dieu des Prophètes, Dieu des Apôtres, Dieu des Martyrs, Dieu des Confesseurs, Dieu des Vierges, Dieu qui a le pouvoir de donner la vie après la mort, le repos après le travail ; parce qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Toi, et qu’il ne peut y en avoir d’autre que Toi, le Créateur de toutes choses visibles et invisibles, et dont le règne n’aura point de fin : nous Te supplions humblement,Majesté glorieuse, d’user de Ta puissance pour nous délivrer et préserver de toute tyrannie des esprits infernaux, de leurs pièges, tromperies et méchancetés.
Par Jésus-Christ Notre Seigneur qui vit et règne avec toi et le Saint Esprit: Dieu Unique au siècles des siècles . Amîn. Des embûches du démon, délivre-nous Seigneur. Que Ton Église Te serve dans la paix et la liberté ; nous T’en prions, écoute-nous. Que les ennemis de la sainte Église soient abaissés ; nous T’en prions, écoute-nous. AMÎN
AU FIL DU NET...
POUR ALIMENTER
NOTRE RÉFLEXION ET...NOS
PRIÈRES:
LORSQUE MARSEILLE ENSEIGNE L'ISLAM A L'ECOLE.
Le spectacle de Selman Reda présente un spectacle devant les élèves de deux classes de 3e du collège Louis-Pasteur de Marseille (9e). Il « remonte aux prémices du livre sacré » selon Le Monde.
Sa voix chaude et ses mains sont celles d’un conteur, enrobant d’arabesques des phrases distillées avec lenteur et poésie. Mais le spectacle de Selman Reda n’a rien d’une fable. Ne laisse personne te voler les mots, monologue très personnel que l’acteur marseillais a écrit et déjà joué plus d’une vingtaine de fois depuis décembre 2017 dans les théâtres,collèges et lycées de sa région, brasse des thèmes contemporains, sensibles et inflammables.
L’interprétation du Coran, les dérives qu’elle engendre et, mais aussi, en toile de fond, la façon dont on peut vivre l’islam dans une France laïque et républicaine, profondément traumatisée par les attentats terroristes. Selman Reda a 40 ans. Il est né dans le Rif marocain mais vit en France depuis ses 4 ans. Silhouette svelte, tête rasée et sourire pacifique, il a basculé tardivement dans le théâtre.
L’établissement, situé dans l’est de la ville, n’est pas classé en réseau d’éducation prioritaire mais il accueille depuis quelques années des élèves des quartiers nord. «Leurs parents sont en quête d’un havre de paix», glisse Lucile Pleven, professeure de français qui a organisé la venue du spectacle.Dans ses classes, où musulmans et non-musulmans se côtoient, l’enseignante juge que «la question de l’islam est au cœur des préoccupations».[…]
Lundi 20 février, 110 jeunes filles ont été kidnappées par Boko Haram. L’enlèvement a eu lieu dans un collège de filles de la ville de Dapachi, au Nord-Est du Nigeria.
C ent-dix jeunes filles sont portées disparues suite à l’attaque d’une école par des insurgés de Boko Haram. L’information émane del’agence Reutersqui a relayé le communiqué du ministère de l’information nigérian publié dimanche 25 février.
« Le gouvernement fédéral a confirmé que 110 étudiantes du Collège scientifique et technique gouvernemental de Dapchi, état de Yobe, sont jusqu’ici portées disparues, après que des insurgés appartenant à une faction de Boko Haram ait envahi leur école lundi.”
Le président Muhammadu Buhari, 75 ans, ancien dirigeant militaire élu en 2015 après avoir juré d’écraser Boko Haram, a qualifié la disparition des filles après l’attaque de lundi dans la ville de Dapchi, dans l’Etat de Yobe, de « désastre national ». L’armée a été mobilisée pour retrouver les jeunes filles.
Le groupe islamiste Boko Haram était tristement devenu célèbre en 2014, après avoir enlevé et mené à l’esclavage 276 étudiantes de la ville de Chibok. Le mouvement international #BringBackOurGirls étaient alors né pour plaider leur libération.
Certaines d’entre elles sont toujours détenues et celles qui sont revenues parfois devenues mères,sont marginalisées et discriminéesdans leurs villages.
Source: InfoChrétienne
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MENACES NUCLÉAIRES US SUR LA RUSSIE ?...
Les militaires américains préparent les forces armées des pays européens à l’utilisation des armes nucléaires tactiques contre la Russie, selon Sergueï Lavrov.
Intervenant lors d'une session de la conférence sur le désarmement àGenève, le ministre russe des Affaires étrangèresSergueï Lavrova exprimé l'espoir que les Européen opposent un «non» ferme au déploiement sur leur territoire des armes nucléaires américaines.
«Le maintien des armes nucléaires non stratégiques desÉtats-UnisenEurope, accompagné de la pratique déstabilisante de "missions nucléaires communes" entrave ledésarmementnucléaire en Europe», a-t-il signalé
Selon lui, dans le cadre de ces missions, «les membres non nucléarisés de l'Otan, violant grossièrement leTraité sur la non-prolifération, participent aux planifications d'utilisation des armes nucléaires non stratégiques des États-Unis et s'entrainent aux compétences adéquates».
«Tout le monde doit comprendre que les militaires américains préparent ainsi les forces armées des pays européens à l'utilisation des armes nucléaires tactiques contre la Russie», a relevé Sergueï Lavrov.
Le ministre a assuré que Moscou était prêt à la reprise des négociations lors de la conférence sur le désarmement et qu'aucun tabou n'existait pour lui sur aucun des points à l'ordre du jour.
«LaRussieest prête à la reprise des négociations dans le cadre de la conférence sur la base de tout programme équilibré et issu d'un consensus. La Russie n'a de tabou sur aucun point à l'ordre du jour. Nous avons la volonté politique et la capacité d'expertise pour entamer un travail de négociation», a assuré Sergueï Lavrov.
SYRIE: Dans la Ghouta, responsabilité des dijhiadistes?...
Les groupes armés rebelles retranchés dans la Ghouta, tels Jaïch al-Islam, refusent aux civils la possibilité de quitter les zones de combats. Le géopolitologue Alexandre Del Valle rappelle que cette stratégie est celle du bouclier humain.
«Aujourd'hui dans la Ghouta, on a un problème. C'est qu'on a des djihadistes liés à al-Qaïda, ex-Front al-Nosra [désormais] Fatah al-Cham, qui s'est noyé dans un groupe qui a changé de nom pour avoir l'air respectable, et encore d'autres groupes soutenus par l'Arabie saoudite qui ont refusé les termes de l'évacuation. On oublie de le dire.»
Pour Alexandre Del Valle, professeur, écrivain et auteur deLes vrais ennemis de l'Occident : du rejet de la Russie à l'islamisation des sociétés ouvertes(L'artilleur, 2016), la situation dans la Ghouta orientale n'est absolument pas celle qui estdécrite dans une certaine presseou par les dirigeants occidentaux.
«[Ils] prennent des populations civiles en otage, un peu comme fait le Hamas quand Israël veut bombarder», continue-t-il, analysant la stratégie des rebelles de la Ghouta de la façon suivante : «On accuse l'ennemi [Damas] de faire des carnages mais soi-même on se cache exprès [parmi] une population qu'on empêche de partir pour être sûr qu'il y ait un carnage.»
Et d'ajouter pour conclure : «Donc les véritables criminels qui sont à l'origine de la mort de ces civils, ce sont les djihadistes qui ont refusé les termes de l'évacuation et qui prennent leurs femmes, leurs enfants comme boucliers humains.»
Ce sont des islamistes extrêmement radicaux
Alexandre Del Valle s'attache également à nommer correctement ce que recouvre le vocable de «rebelle» : «Il faut quand même dire que la totalité des mouvements soi-disant rebelles – ça fait presque sympathique, "rebelles" – sont des djihadistes d'obédience salafiste ou Frères musulmans [...] ce sont des islamistes extrêmement radicaux.»
Les deux dernières machines qui produisaient encore dans l'unique usine Tupperware qui employait 235 salariés à Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire, se sont arrêtées définitivement mercredi matin à l'aube. Tupperware, en France, c'est fini...
A l'issue d'une grève de deux semaines en janvier, un accord avait été conclu avec le groupe américain de fabricant de boîtes alimentaires en plastique concernant les conditions de licenciement des salariés du site, en activité depuis 1973.
Pour Antonio Constantino, délégué du syndicat CGT, majoritaire dans l'entreprise, "la majorité des salariés sont satisfaits de l'accord, notamment du montant des primes supra-légales de licenciement et du plan de formation, qui est très bien fait".
Les salariés licenciés après plus de 30 ans de travail dans l'entreprise devraient recevoir des primes supra-légales allant de 24 à 36 mois de salaire, plafonnées à 100.000 euros.
La direction générale de Tupperware a justifié sa décision de fermeture totale de l'usine par "une surcapacité industrielle notable de son réseau de fabrication européen liée à une amélioration de sa productivité et à un ralentissement de ses activités commerciales en Europe centrale et occidentale et notamment en France".
"Il y a dix ans, il y avait 55 machines à l'usine"
Pour l'élu socialiste au Conseil régional et ancien député Jean-Patrick Gille, la décision de fermeture de l'usine est "un choix stratégique opportuniste (de la direction de Tupperware) à partir des ordonnances Macron".
"Tupperware a quatre usines en Europe : Portugal, Grèce, Belgique et France. On ne ferme que la française... On nous dit qu'on coûte trop cher !", avait dénoncé Antonio Constantino, le 19 octobre, encore sous le choc de l'annonce de la fermeture du site et de la délocalisation de la production française dans les autres usines européennes.
"Il y a dix ans, il y avait 55 machines à l'usine de Joué-lès-Tours. Aujourd'hui, il y en a 8, et elles ne tournent pas à plein régime", a fait valoir la direction de Tupperware.
Avec ses quatre sites de fabrication en Europe, la surcapacité de production de Tupperware en 2017 est de 35% (en Europe) et serait de 45% si le site français poursuivait ses activités, a-t-elle encore argumenté.
Cette cessation d'activité à Joué-lès-Tours intervient alors que cette commune de l'agglomération de Tours a déjà vécu la suppression par Michelin de 742 postes dans le cadre d'un plan social de 2013.
DES ELUS DANS LA RUE POUR SOUTENIR NOS "SANS DOMICILES FIXES"
Pour alerter sur le sort des SDF, une trentaine d'élus parisiens a passé la nuit dans des températures glaciales à Paris. Si l'opération a été très relayée, RT France a rencontré d'autres SDF qui, eux, n'ont pas bénéficié de cet éclairage médiatique.
«La fraternité commence par là», explique Abderrahim Ait Omar, conseiller municipal Les Républicains (LR) de Villeneuve-la-Garenne au micro de RT France, alors qu'il s'apprête à passer la nuit dehors par -7 degrés. C'est à l'appel de Mama Sy, maire adjointe LR en charge de la jeunesse à la mairie d’Etampes, qu'une trentaine d'élus ont décidé de dormir dehors dans le but d'alerter les pouvoirs publics sur le sort des sans domicile fixe (SDF).
Super il caille, là c'est parfait pour dormir
Si le succès est au rendez-vous, de nombreux médias ayant couvert l'opération, les conditions dans lesquelles les élus ont dormi sont encore loin de ce que vivent au quotidien les SDF. Et certaines attitudes et réflexions ont terni l'image donnée par les élus, laissant penser àune opération de communication bien rodée.«Super il caille, là c'est parfait pour dormir», s'enthousiasme par exemple Abderrahim Ait Omar dans un sourire.«Aucun n'est venu me parler, parce qu'ils étaient trop occupés avec les journalistes», constate d'ailleurs amer, Medhi, un SDF.
Et loin des caméras et des élus, les migrants à la Porte de la Chapelle qui n'ont pas eu droit aux mêmes égards se sentent oubliés : «C'est pas la France, c'est pas vivable», estime l'un d'eux avant de réclamer qu'un gymnase soit mis à leur disposition.
Pour Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, si certains parents en viennent à des violences éducatives, c’est parce qu’ils sont dépassés par leur enfant à l’ego surdimensionné et prisonniers d’une éducation bienveillante sans fermeté ni autorité.
Le 22 février, une proposition de loi portée par Maud Petit (MoDem) et François Michel-Lambert (LREM), co-signée par 27 députés de tous bords, a été déposée à l’Assemblée nationale pour interdire toute « violence éducative ordinaire », à savoir fessées, gifles, injures, cris, menaces… Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, psychologue clinicien et psychothérapeute, auteur notamment deDe l’enfant roi à l’enfant tyran, (Odile Jacob, 2002), et dernièrement, duComplexe de Thétis, (Odile Jacob, 2017), s’attache, dans cet entretien, à analyser les raisons de cette violence éducative, et nous donne des pistes pour retrouver une juste autorité parentale, évitant ainsi l’escalade de la violence.
Aleteia : Que pensez-vous de la proposition de loi visant à interdire les violences ordinaires faites aux enfants ? Docteur Didier Pleux: Il existe déjà un système législatif qui protège les enfants et une nouvelle loi ne va pas résoudre le problème de la violence faite aux enfants. Je crains même que légiférer à nouveau entraîne des abus : les enfants vont dénoncer leurs parents dès la moindre petite tape. Je pense plutôt qu’il faille se pencher sur les raisons qui amènent les parents à être violents, il faut se demander pourquoi ils en arrivent à des actes complètement disproportionnés.
Avez-vous une idée de la raison qui entraîne cette violence de la part des parents ? Selon l’exposé des motifs de la proposition de loi, « 87% des enfants subissent, quotidiennement, des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours à titre éducatif ». Parce que les parents sont dépassés, à bout, prêts à exploser, et totalement épuisés. Ils ont du mal à éduquer leur enfant car ils sont mal conseillés. Les ouvrages sur l’éducation bienveillante en sont en grande partie responsables. Les parents sont mal armés. S’ils veulent reprendre le pouvoir de manière violente, c’est parce que l’enfant a pris le pouvoir.
Pourquoi ? Parce qu’on vit dans une société de permissivité éducative délirante. C’est le règne de la surconsommation, de la surcommunication, de la survalorisation. Donc l’enfant développe une hypertrophie de l’ego et une intolérance à la frustration et devient ingérable. Les enfants ont besoin de limites, pas de causeries. Un parent ne devrait pas réexpliquer la loi indéfiniment, décortiquer le pourquoi du comment. L’éducation bienveillante sans fermeté, sans conflictualité, sans autorité parentale, est une catastrophe.
Selon vous, comment obtenir cette autorité parentale ? Et comment sanctionner ? Il est nécessaire d’établir, en amont des sanctions, un « code familial », de la même manière qu’il existe un code de la route, un code civil, un code pénal, afin qu’il y ait des règles bien définies et des punitions adaptées selon les infractions. Les enfants, les adultes, tout le monde aimerait vivre selon son bon plaisir, mais un code est là pour imposer des contraintes et punir si elles sont transgressées. Ce code doit être contracté par les adultes, et non par les enfants, et régir tout ce qui touche aux horaires, à l’alimentation, aux comportements…
Ce système permet de ne pas se laisser dépasser par les événements et de ne pas sanctionner à l’émotion, source de réactions disproportionnées. Il ne s’agit pas là de chantage, mais d’une réponse donnée à un comportement transgressif. Ce n’est pas : « Si tu ne finis pas ton assiette, tu seras privé de télévision pendant un an ! », mais bien : « Tu ne finis pas ton assiette, par conséquent, tu seras privé de télévision pendant trois jours. » La punition est connue d’avance et adaptée à la mesure du comportement répréhensible. On évite ainsi une escalade de permissivité, qui se termine nécessairement par une explosion disproportionnée de la part du parent. On évite les mots qui font mal, la violence psychologique ou le passage à l’acte, la violence physique. Pour une éducation harmonieuse, visant à former des êtres humains épanouis et adaptés, tout l’enjeu réside dans le fait de trouver le juste équilibre entre amour et frustration.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
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Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)
Saint Qurbana
Actes 4: 1 – 12 :
01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Romains 7: 14 à 25 :
14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
Saint Matthieu 15:21-31 :
21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Dimanche 4 MarsRéunion du "Conseil de l'Eglise" après la Messe
Sur présentation des dossiers et en référence aux consultations précédentes de divers membres du "Conseil épiscopal" (Composé des clercs) et de laïques engagés cette réunion du "Conseil de l'Eglise" traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie au Brésil ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS ou,
en cas d'impossibilité, envoyez une procuration (Comme pour les Réunions associatives) par courrier ou mail. Merci.
Adresse:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
[…] Qu’est-ce que l’amour ? Plus qu’un type de sentiment auquel se réfère le comportement humain au plan moral, c’est le langage de la Bible, c’est-à-dire l’expression de l’expérience ecclésiale, qui nous donne une perspective totalement différente de l’interprétation de l’amour. C’est une perspective ontologique, comme on la nomme dans le langage de la théologie académique. Le terme amour définit avant tout un mode d’existence, et non pas un mode de comportement, ni une émotion, ni un sentiment individuel à l’égard des autres. Mais bien plutôt un véritable mode d’existence.
Le Nouveau Testament donne une définition de Dieu, par les paroles de saint Jean l’Evangéliste : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8). Déchiffrons cette phrase. « Dieu est Amour » signifie que l’amour n’est pas une qualité morale de Dieu. N’interprétons pas l’amour à propos des énergies divines, des actions de Dieu dans l’histoire. L’amour, c’est bien la définition même de Dieu. Il précise exactement le mode d’existence de Dieu. Dieu existe comme amour. Cette phrase contient toute la théologie trinitaire, la théologie de la liberté. […]
Dieu n’est pas une essence mais la réalité d’une personne, de la personne du Père qui, librement, par sa volonté propre, pour exister, réalise son être, son essence, par la naissance du Christ et la procession du Saint-Esprit. Son mode d’existence, l’Amour, est son choix perpétuel. C’est le triomphe de la liberté.
Nous apprenons l’amour, non au travers de syllogismes, de réflexions, d’analyse, mais par l’imitation de ce mode d’existence réalisé par Dieu. Nous essayons de réaliser le même mode d’existence. Certes, nous sommes des êtres créés, notre nature est limitée, nous avons besoin de ces syllogismes, de ces analyses, mais il nous faut apprendre continuellement que tout cela ne suffit pas pour nous donner la connaissance de la vérité de l’amour. Il nous faut une voie, une pratique, réelle ; Saint Jean nous dit : « Celui qui n’aime pas n’a point connu Dieu, parce que Dieu est Amour ». Notre notion de Dieu relève-t-elle de l’évidence ou de la compréhension ? Nous ne connaissons pas Dieu. Saint Jean le répète un peu plus tard en disant : « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il ne le connaît pas, mais n’aime pas son prochain, exprime une contradiction » (cf. 1 Jn 4,20). Saint Jean nous assure que nous ne connaissons pas Dieu. Nous essayons de connaître Dieu à travers l’expérience de notre amour pour nos prochains, nos frères, nos sœurs. « Si quelqu’un dit : "J’aime Dieu", mais éprouve de la haine pour son frère, alors c’est un menteur. » Dieu n’est pas le produit d’une idéologie. Dieu n’est pas une notion métaphysique. L’Église a montré que la voie pour arriver à la connaissance de Dieu est celle d’un amour réel, quotidien, continuel.
Saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, dit que l’amour est plus grand que la foi (cf. 1 Co 13,13). En effet, la foi ne correspond pas à des convictions individuelles, des certitudes intellectuelles. Le terme de foi, dans l’expérience ecclésiale, conserve le sens premier du terme grec (pistis) qui signifie « confiance ». J’ai confiance, je me donne à quelqu’un. L’amour est plus grand que cette confiance. La confiance, d’une certaine façon, c’est pour commencer. L’amour est un accomplissement qui n’a pas de limite.
Une autre phrase de saint Jean m’a beaucoup impressionné : « Celui qui craint n’est pas accompli dans l’amour » (cf. 1 Jn 4,18). Nous aimons puisque lui nous a aimés le premier. La crainte est contraire à l’amour. Cela signifie que la connaissance à laquelle nous arrivons à travers l’amour a une qualité tout à fait différente de ce que saint Paul appelle science : « La science sera abolie, l’amour restera » (cf. 1 Co 13,8-9). L’amour ne s’épuise pas aux limites d’une loi ou d’obligations qu’une loi représente pour notre comportement. C’est pourquoi la crainte se trouve aux antipodes de l’amour. Parce que l’amour est la liberté de toute loi, de toute limitation de la vie comme relation, comme communion.
La différence entre la morale sociale ou la morale dans les différentes traditions spirituelles et religieuses, et la conception ecclésiale de l’amour se trouve exactement dans la définition de Dieu comme Amour : la définition de l’amour comme mode d’existence. Dans cette perspective, l’amour représente aussi la définition de la personne, de notre réalité, de la réalité existentielle de Dieu à l’image de qui nous sommes créés. La définition de la personne, c’est l’amour. L’amour présuppose une existence avec une conscience énergétique et, en même temps, une liberté qui se réalise dans la communion. C’est la différence qu’établit la théologie orthodoxe entre la Personne et le personnalisme ou l’humanisme philosophique.
Il est très important de savoir de quoi nous parlons. L’Amour, c’est le Dieu incréé. De notre côté, nous sommes des êtres créés à l’image de Dieu. A l’image, c’est-à-dire dans la dynamique d’avancer vers la ressemblance. Cela signifie, en schématisant, que vivre et réaliser l’amour peut se réaliser à deux niveaux. Celui de l’incréé, c’est la réalité divine qui s’identifie avec l’amour, avec la définition de Dieu comme amour ; et celui de notre nature créée à l’image de Dieu. A l’image signifie que nous avons la possibilité naturelle de réaliser l’amour. Là réside la grande difficulté pour distinguer l’aspect naturel, créé, psychologique de l’amour et la réalité d’un mode d’existence auquel l’Église nous appelle. […]
L’Église essaie d’indiquer en permanence comment discerner entre l’amour naturel et l’amour de l’Incréé. Qu’est-ce que la communauté eucharistique, sinon un mode de vie réel, concret, réalisant une autre relation avec le monde et avec les autres, un autre mode d’existence qui se trouve aux antipodes de l’individualisme. Car tout ce qui est individuel représente, selon l’expérience de l’Église, la mort. Tout ce qui est communion d’amour, communion de l’infini, est l’existence libre de toute limitation de la corruption et de la mort. Très souvent, la résistance de notre nature créée nous oblige à rechercher des certitudes individuelles. Nous essayons d’éviter le risque de la relation, le risque d’aimer vraiment en sortant de nous-mêmes. Et ce glissement pour éviter le risque de la relation nous amène assez souvent à une sorte " d’absolutisation " de l’éducation, de la morale, de la protection de l’autre. Ce n’est pas l’amour réalisé dans le mode d’existence eucharistique, ecclésial.
Le critère pour distinguer l’amour ecclésial comme une dynamique vers la ressemblance à l’amour divin, et pour discerner cet amour de l’amour naturel, c’est toujours et partout la priorité de la relation personnelle, la priorité de la liberté, le risque de la liberté. Nous vivons cette priorité de la relation personnelle à la place de l’objectivation de la loi dans l’eucharistie, à travers notre relation personnelle avec le Père du corps ecclésial, de la communauté ecclésiale, avec celui que nous appelons Père parce qu’il nous fait naître dans la nouvelle vie qui est le mode d’existence selon la vérité de l’amour divin. Mais nous parlons d’une relation qui produit la vie. C’est très différent d’une relation qui s’épuise à la protection de chaque individu par le risque de sa propre responsabilité, de la propre liberté. […]
Nous sommes appelés à réaliser, à travers et par les énergies de notre nature, pendant notre vie terrestre, le mode d’existence de l’incréé. Nous sommes appelés à dépasser le mode d’existence – pas la nature : ce serait une autre illusion. Nous ne pouvons pas dépasser la nature, sortir de la nature. Mais avec les possibilités, les capacités, les énergies de notre nature créée, nous sommes appelés à réaliser le mode d’existence du non créé.
L’amour est un don de Dieu fait à notre nature. Saint Maxime le Confesseur parle d’une (agapetike dpsnamis), d’une force d’amour qui est dans notre nature. C’est une capacité de notre nature mais elle ne suffit pas pour entrer dans la vie qui peut vaincre la mort. Appartenir à l’Église, ce n’est pas pour améliorer notre caractère ou vivre des sentiments plus élevés. Nous appartenons à l’Église parce que nous voulons constater que, à travers la mort, on peut vaincre la mort. Si on cherche cela, il faut dépasser le niveau naturel de l’amour pour arriver à réaliser l’amour selon le mode d’existence du Dieu trinitaire.
Pour autant, l’Église, à travers l’expérience ecclésiale, ne méprise pas ce qui est naturel, au contraire. L’amour naturel comme force de notre nature, comme le définit saint Maxime le Confesseur, est très positif : c’est le noyau autour duquel notre personnalité se constitue, cet élan dynamique vers l’autre, cet élan de la référence vers l’autre. C’est l’axe qui constitue notre hypostase individuelle, personnelle. On ne saurait donc pas mépriser cela. On ne peut mépriser toutes les conséquences physiques de cette puissance. On ne méprise pas l’éros, toutes ces expressions de l’amour naturel, mais en même temps, il ne faut pas confondre ces deux niveaux. Il ne faut pas confondre ce qui est naturel avec le mode d’existence qui nous libère du naturel. C’est un exercice très difficile. Et je crois qu’il faut considérer en priorité l’illusion que nous avons très souvent de vivre au niveau du mode d’existence ecclésiale alors que nous sommes encore dans le cadre du naturel, et que nous remplaçons la nature par des illusions ou des convictions intellectuelles. […]
Donne-toi à moi, mon Dieu, donne-toi toujours à moi...
Nous nous reposons dans le don de ton Esprit ; là nous jouissons de toi, là est notre bien et notre repos.
L'amour nous y élève, et ton Esprit qui est bon exalte notre bassesse, la retirant des portes de la mort (Ps 9,14). Dans la bonne volonté nous trouvons la paix.
Un corps, de par son poids, tend vers son lieu propre ; le poids ne va pas nécessairement en bas, mais à son lieu propre.
Le feu tend vers le haut, la pierre vers le bas..., chacun vers son propre lieu ; l'huile monte au-dessus de l'eau, l'eau descend sous l'huile.
Si quelque chose n'est pas à sa place, elle est sans repos ; mais quand elle a trouvé sa place, elle reste en repos.
Mon poids, c'est mon amour : - c'est lui qui m'emporte, où qu'il m'emporte.
Ton don nous enflamme et nous emporte en haut ; il nous embrase et nous partons...
Ton feu, ton bon feu, nous fait brûler et nous allons, nous montons vers la paix de la Jérusalem céleste – car j'ai trouvé ma joie quand on m'a dit :
-« Allons dans la maison du Seigneur ! » (Ps 121,1)
C'est là où la bonne volonté nous conduira pour être à notre place, là où nous ne désirerons rien de plus que d'y demeurer pour l'éternité.
(Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Les Confessions, XIII, 9 )
A PRAYER OF SAINT AUGUSTIN:
"We are going up to Jerusalem"
Give yourself to me, my God, always give yourself to me ...
We rest in the gift of your Spirit; there we enjoy you, there is our good and our rest.
Love elevates us to it, and your good Spirit exalts our baseness, removing it from the gates of death (Ps 9,14). In good will we find peace.
A body, by its weight, tends towards its proper place; the weight does not necessarily go down, but to its proper place.
The fire tends upward, the stone down ..., each towards his own place; the oil rises above the water, the water descends under the oil.
If something is out of place, she is restless; but when she has found her place, she remains at rest.
My weight is my love: He is the one who takes me wherever he takes me.
Your gift ignites us and carries us up; he kills us and we leave ...
Your fire, your good fire, makes us burn and we go, we go up to the peace of the heavenly Jerusalem - for I found my joy when I was told:
- "Let's go to the house of the Lord! »(Ps 121,1)
This is where good will will lead us to be in our place, where we will desire nothing more than to remain there for eternity.
(Saint Augustine (354-430), Bishop of Hippo (North Africa) and Doctor of the Church The Confessions, XIII, 9)
UMA ORAÇÃO DE SAINT AUGUSTIN:
"Estamos indo até Jerusalém"
Entregue-se a mim, meu Deus, sempre dê-se a mim ...
Descansamos no dom do seu Espírito; lá, nós gostamos de você, há nosso bem e nosso descanso.
O amor nos eleva, e seu bom Espírito exalta nossa baixa sensação, removendo-o dos portões da morte (Sl 9,14). Na boa vontade, encontraremos a paz.
Um corpo, por seu peso, tende para o seu devido lugar; O peso não necessariamente diminui, mas para o seu devido lugar.
O fogo tende para cima, a pedra baixa ..., cada um para o seu próprio lugar; o óleo sobe acima da água, a água desce sob o óleo.
Se algo está fora de lugar, ela está inquieta; Mas quando ela encontrou seu lugar, ela permanece em repouso.
Meu peso é meu amor: Ele é quem me leva onde quer que ele me leve.
Seu presente nos inflama e nos carrega; ele nos mata e nós deixamos ...
Seu fogo, seu bom fogo, nos faz queimar e nós vamos, subimos à paz da Jerusalém celestial - pois encontrei minha alegria quando me disseram:
- "Vamos para a casa do Senhor! »(Salmo 121,1)
É aqui que a boa vontade nos levará a estar no nosso lugar, onde não desejamos nada além de permanecer lá por toda a eternidade.
(Santo Agostinho (354-430), Bispo de Hipona (Norte da África) e Doutor da Igreja As Confissões, XIII, 9)
La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes
« Un pauvre était couché devant sa porte »
« Heureux les miséricordieux, dit le Seigneur, ils obtiendront miséricorde. » (Mt 5,7)
La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes : -« Heureux qui comprend le pauvre et le faible », et aussi : -« L'homme bon compatit et partage », ailleurs encore : -« Tout le jour, le juste a pitié, il prête » (Ps 71,13;111,5;36,26).
Faisons nôtre donc cette béatitude : sachons comprendre, soyons bons.
Même la nuit ne doit pas arrêter ta miséricorde ; « ne dis pas : Reviens demain matin et je te donnerai » (Pr 3,28).
Qu'il n'y ait pas d'hésitation entre ta première réaction et ta générosité... « Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri » (Is 58,7) et fais-le de bon cœur.
« Celui qui exerce la miséricorde, dit saint Paul, qu'il le fasse avec joie » (Rm 12,8).
Ton mérite est doublé par ton empressement ; un don fait avec chagrin et par contrainte n'a ni grâce ni éclat.
C'est avec un cœur en fête, non en se lamentant, qu'il faut faire le bien...
« Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement » (Is 58,8).
Y a-t-il quelqu'un qui ne désire pas la lumière et la guérison ?...
C'est pourquoi, serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers (Ga 4,7), tant que nous en avons l'occasion, visitons le Christ, nourrissons le Christ, habillons le Christ, recueillons le Christ, honorons le Christ (cf Mt 25,31s).
Non seulement en l'invitant à table, comme quelques-uns l'ont fait, ou en le couvrant de parfums, comme Marie Madeleine, ou en participant à sa sépulture, comme Nicodème...
Ni avec l'or, l'encens et la myrrhe, comme les mages...
Le Seigneur de l'univers « veut la miséricorde et non le sacrifice » (Mt 9,13), notre compassion plutôt que « des milliers d'agneaux engraissés » (Mi 6,7).
Présentons-lui donc notre miséricorde par les mains de ces malheureux gisant aujourd'hui sur le sol, afin que, le jour où nous partirons d'ici, ils nous « introduisent aux demeures éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur.
(Par Saint Grégoire de Nazianze (330-390). Evêque et docteur de l'Église dans sa 14ème homélie sur l'amour des pauvres, 38.40 (trad. bréviaire rev.)
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A misericórdia não é a menor das bem-aventuranças
"Um pobre homem estava deitado na frente da sua porta"
"Bem-aventurados os misericordiosos, diz o Senhor, eles obterão misericórdia. »(Mt 5,7)
A misericórdia não é a menor das bem-aventuranças: - "Feliz quem entende os pobres e os fracos", e também: - "O bom homem simpatiza e compartilha", em outros lugares: - "Todo dia, o justo tem piedade, ele presta" (Sl 71,13, 111,5, 36,26).
Deixe nossa nossa nossa bem-aventurança: entendamos, vamos ser bons.
Até a noite não deve impedir sua misericórdia; "Não diga: volte amanhã de manhã e eu lhe darei" (Pr 3,28).
Não hesite entre sua primeira reação e sua generosidade ... "Compartilhe seu pão com os famintos, junte os infelizes sem-teto em sua casa" (Is 58,7) e faça você sozinho. bom coração.
"Aquele que exerce misericórdia, diz São Paulo, pode fazê-lo com alegria" (Rom 12,8).
Seu mérito é duplicado pela sua ânsia; um presente feito com tristeza e restrição não tem graça nem brilho.
É com um coração em comemoração, não se lamentando, que devemos fazer o bem ...
"Então sua luz surgirá como o amanhecer, e sua força retornará rapidamente" (Is 58,8).
Existe alguém que não quer luz e cura? ...
É por isso que, servos de Cristo, seus irmãos e seus co-herdeiros (Ga 4,7), enquanto tivermos a oportunidade, visitemos Cristo, alimente Cristo, vire Cristo, colecione Cristo, honre a Cristo ( cf Mt 25,31s).
Não só convidando-o para a mesa, como alguns, ou cobrindo-o com perfumes, como Maria Madalena, ou participando de seu enterro, como Nicodemos ...
Nem com ouro, incenso e mirra, como os magos ...
O Senhor do universo "quer misericórdia e não sacrifício" (Mt 9, 13), nossa compaixão em vez de "milhares de cordeiros engordados" (Mi 6,7).
Deixe-nos mostrar-lhe a nossa misericórdia nas mãos dos infelizes que estão deitados no chão hoje, de modo que o dia em que nos deixamos eles "nos levará a habitações eternas" (Lc 16, 9) em Cristo Ele mesmo, nosso Senhor.
(Por São Gregório de Nazianzus (330-390) Bispo e Doutor da Igreja no seu 14 homilia sobre o amor dos pobres, 38.40 (breviary translation rev.)
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Mercy is not the least of the beatitudes
"A poor man was lying in front of his door"
"Blessed are the merciful, says the Lord, they will obtain mercy. »(Mt 5,7)
Mercy is not the least of the beatitudes: - "Happy who understands the poor and the weak", and also: - "The good man sympathizes and shares", elsewhere: - "All day, the righteous have mercy, he lends" (Ps 71,13, 111,5, 36,26).
Let us make ours this bliss: let us understand, let's be good.
Even the night must not stop your mercy; "Do not say: Come back tomorrow morning and I will give you" (Pr 3,28).
Let there be no hesitation between your first reaction and your generosity ... "Share your bread with the hungry, gather the unhappy homeless at your house" (Is 58,7) and do it yourself. good heart.
"He who exercises mercy, says Saint Paul, may do it with joy" (Rom 12,8).
Your merit is doubled by your eagerness; a gift made with sorrow and constraint has neither grace nor brilliance.
It is with a heart in celebration, not lamenting, that we must do good ...
"Then your light will spring forth as the dawn, and your strength will return quickly" (Is 58,8).
Is there anyone who does not want light and healing? ...
That is why, servants of Christ, his brothers and his co-heirs (Ga 4,7), as long as we have the opportunity, let us visit Christ, feed Christ, dress Christ, collect Christ, honor Christ ( cf Mt 25,31s).
Not only by inviting him to the table, as some did, or by covering him with perfumes, like Mary Magdalene, or by participating in her burial, like Nicodemus ...
Nor with gold, frankincense and myrrh, like the magi ...
The Lord of the universe "wants mercy and not sacrifice" (Mt 9:13), our compassion rather than "thousands of fattened lambs" (Mi 6,7).
Let us show him our mercy through the hands of those unfortunates who are lying on the ground today, so that the day we leave here they will "bring us to eternal dwellings" (Lk 16: 9) in Christ himself, our Lord.
(By Saint Gregory of Nazianzus (330-390) Bishop and Doctor of the Church in his 14th homily on the love of the poor, 38.40 (breviary translation rev.)
Un certain sophiste de ce temps vint rendre visite à un staretz. Voyant qu'il n'avait rien, si ce n'est une Bible, il donna au staretz son propre commentaire de la Bible. Un an plus tard, il rendit de nouveau visite au staretz et lui demanda:
- Père, mon livre t'a-t-il aidé à mieux comprendre la Bible?
- Au contraire, répondit le staretz, j'ai dû retourner vers la Bible pour comprendre ton livre.
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Un certain jeune moine demanda à un staretz:
- Père, maintenant dois-je renoncer complètement au monde?
- Ne crains rien, répondit le staretz, si tu vis une vie vraiment chrétienne, le monde renoncera immédiatement à toi.
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Un homme très riche qui vivait à Alexandrie priait Dieu tous les jours pour que la vie des indigents soit plus facile. Après avoir entendu cela, Abba Macaire lui envoya un message: " Je voudrais être propriétaire de tous tes biens!" L'homme fut perplexe, et il envoya un de ses serviteurs demander ce qu'Abba Macaire ferait avec toute cette richesse. Abba Macaire dit:
- Dis à ton maître que je répondrais immédiatement à sa prière.
La vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de l'authenticité la plus exacte.
Albinus, - dont nous avons fait Aubin, - naquit près d'Hennebont, à Languidic, sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne tardèrent pas à éclore.
Tout jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de Nantilly, près de Saumur.
Saint Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. À Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.
Aubin, dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme, marchaient joyeusement vers la sainteté.
Il y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus. Saint Mélaine, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ; uni depuis, longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.
Dès lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait. Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre Nolasque, des Vincent de Paul.
Cette tendre charité, Dieu la montrait par des miracles continuels, combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ; il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses parents désolés.
Pourtant la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique, qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles, que Dieu lui avait si libéralement accordé.
Dans le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte, lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de sauver ainsi la vertu d'une vierge.
A cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques. Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la pureté et châtia les coupables.
Ainsi agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la sentence d'excommunication.
Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.
Peut-être, pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et, contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer, comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ; vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.
Douloureusement atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet. Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.
Saint Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer : c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.
A son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir toujours entouré de reconnaissance et de vénération.
Source principale : liberius.net/.../(« Rév. x gpm »).
Parler à Dieu... et Le laisser parler
« Les gens qui n'ont rien de caché les uns pour les autres ne manquent jamais de sujets de s'entretenir : ils ne préparent, ils ne mesurent rien pour leurs conversations, parce qu'ils n'ont rien à réserver.
Aussi ne cherchent-ils rien : ils ne parlent entre eux que de l'abondance du cœur, ils parlent sans réflexion, comme ils pensent ; c'est le cœur de l'un qui parle à l'autre ; ce sont deux cœurs qui se versent, pour ainsi dire, l'un dans l'autre. Heureux ceux qui parviennent à cette société familière et sans réserve avec Dieu !
A mesure que vous lui parlerez, il vous parlera. Aussi faut-il se taire souvent pour le laisser parler à son tour, et pour l'entendre au fond de votre coeur.
Dites-lui : -"Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur vous écoute".(I Reg. III, 10) ; et encore : -"J'écouterai ce que le Seigneur va me faire entendre". (2. Ps. 85 (84), 9).
Ajoutez avec une crainte amoureuse et filiale : -"Seigneur, ne restez pas dans le silence avec moi".(Ps. XXVII, 1).
L’esprit de vérité vous suggérera : -"le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit".(Jean XIV, 26) au-dedans toutes les choses que Jésus-Christ vous enseigne au-dehors dans l’Évangile.
Ce n'est point une inspiration extraordinaire qui vous expose à l'illusion ; elle se borne à vous inspirer les vertus de votre état, et les moyens de mourir à vous-même pour vivre à Dieu : c’est une parole intérieure qui nous instruit selon nos besoins en chaque occasion. »
Fénelon (1651-1715)
Fale com Deus ... e deixe-o falar
"Pessoas que não têm nada escondido entre si nunca perca tópicos para conversar: eles não se preparam, não medem nada por suas conversas, porque não têm nada para reservar.
Então eles não procuram nada: eles falam um do outro apenas da abundância do coração, eles falam sem reflexão, como eles pensam; É o coração de quem fala ao outro; Eles são dois corações que se derramam, por assim dizer, um para o outro. Feliz são aqueles que alcançam esta sociedade familiar e sem reservas com Deus!
Ao falar com ele, ele falará com você. Então, muitas vezes, você deve ficar quieto para deixá-lo falar em seu turno e para ouvir isso em seu coração.
Diga-lhe: - "Fala, Senhor, porque o teu servo está te ouvindo" (I Reg. III, 10); e novamente: - "Eu ouvirei o que o Senhor me fará ouvir". (2. Sal. 85 (84), 9).
Adicione com um medo amoroso e filial: - "Senhor, não fique em silêncio comigo" (Sl. Xxviii, 1).
O espírito de verdade sugerirá: - "O Defensor, o Espírito Santo que o Pai enviará em meu nome, ele te ensinará tudo, e ele fará você se lembrar de tudo o que eu disse a você" (João XIV, 26) dentro de todas as coisas que Jesus Cristo ensina você no Evangelho.
Não é uma inspiração extraordinária que o expõe à ilusão; Limita-se a inspirar-lhe as virtudes do seu estado e os meios de morrer por si mesmo para viver para Deus: é uma palavra interior que nos instrui de acordo com as nossas necessidades em todas as ocasiões. "
Fenelon (1651-1715)
Speak to God ... and let Him speak
"People who have nothing hidden for each other never miss topics to talk to: they do not prepare, they do not measure anything for their conversations, because they have nothing to reserve.
So they seek nothing: they speak to each other only of the abundance of the heart, they speak without reflection, as they think; it is the heart of one who speaks to the other; they are two hearts that pour, so to speak, into each other. Happy are those who reach this familiar and unreserved society with God!
As you speak to him, he will speak to you. So you must often be quiet to let him speak in his turn, and to hear it in your heart.
Tell him: - "Speak, Lord, because your servant is listening to you" (I Reg.III, 10); and again: - "I will hear what the Lord will make me hear". (2. Ps. 85 (84), 9).
Add with a loving and filial fear: - "Lord, do not remain silent with me" (Ps. Xxviii, 1).
The spirit of truth will suggest: - "The Defender, the Holy Spirit whom the Father will send in my name, he will teach you everything, and he will make you remember all that I have said to you" (John XIV, 26) inside all things that Jesus Christ teaches you outside in the Gospel.
It is not an extraordinary inspiration that exposes you to illusion; it confines itself to inspiring you with the virtues of your state, and the means of dying to yourself to live to God: it is an interior word which instructs us according to our needs on every occasion. "
Fenelon (1651-1715)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
QUESTIONS SUR LA BIBLE ?...
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE:
Quand est né le judaïsme ?
Quelles étaient les croyances des premiers Israélites ?
Comment la Bible a-t-elle été écrite ?
Ce documentaire confronte les investigations sur les textes religieux et les découvertes archéologiques en Terre sainte depuis la fin du XIXe siècle.
Cette collaboration exceptionnelle entre chercheurs montre qu'à l'époque d'Abraham la première religion monothéiste était loin d'être une entité cohérente...
La plupart des Israélites ont, par exemple, longtemps adoré des dieux païens.
Par ailleurs, nombre d'entre eux pensaient que Dieu avait une épouse qui était elle-même une idole vénérée.
Ce n'est qu'après la destruction de Jérusalem que les juifs, exilés à Babylone, ont commencé à concevoir l'existence d'un dieu unique et universel.
Et c'est durant l'exil (entre 597 et 538 avant J.-C.) qu'ont été rédigés les cinq premiers livres de la Bible.
Ces deux tragédies - la perte de Jérusalem et l'exil - ont constitué un terreau fertile sur lequel s'est développé un ensemble de croyances qui ont ensuite donné naissance au christianisme, à l'islam et à notre monde moderne.
Souce:http://www.seraphim-marc-elie.fr/
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face (Icône de Lise Labelle-Ouellet, Québec, Canada)
Saint Silouane de l'Athos (Monastère de Saint-Jean-Baptiste, Muldoon, Angleterre)
THÉRÈSE DE LISIEUX, SILOUANE DE L’ATHOS :
L’AMOUR AU COEUR DU MONDE ET DE L’ÉGLISE
par Christian Portier
[Cet article, paru en 1985, fut écrit avant la canonisation du starets Silouane en novembre 1987.]
Parce que toutes les spiritualités chrétiennes se rejoignent à leur source et ne diffèrent pas tellement quant au fond, il n’est pas surprenant de rencontrer des " familles d’âmes " qui, au-delà des traditions et des courants de spiritualité, ont de profondes affinités spirituelles. C’est le cas pour ces deux grandes figures des temps modernes que sont sainte Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos.
Oui ! Silouane est de la même " famille " que Thérèse de l’Enfant-Jésus. Ils sont faits pour se comprendre et pour s’entendre, pourrait-on dire. Nous n’avons nullement l’intention de faire du concordisme de mauvais aloi en essayant de trouver des points de contact entre ces deux grands témoins, au niveau du langage ou au niveau de la théologie spirituelle. Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos sont extrêmement différents quant à leur origine, leur culture, leur milieu social, leur formation, et même leur appel.
Thérèse Martin, née le 2 janvier 1873, est issue de la petite bourgeoisie normande. Elle a vécu dans un milieu assez fermé et protégé. Thérèse a surtout connu une vie familiale intense. Avant son entrée au Carmel, ses parents et ses soeurs aînées l’ont choyée, sans toutefois la gâter. Elle fut initiée au travail des femmes de son milieu (couture, broderie, peinture, etc.). Thérèse a peu fréquenté le monde sauf au cours d’un pèlerinage qu’elle fit à Rome en 1887, où elle découvre ce monde à travers les réactions, les attitudes, le comportement des personnes qui voyagent avec elle. Thérèse est passée sans transition de cet univers familial un peu clos au milieu monastique carmélitain. Elle n’avait alors que quinze ans.
Son existence fut très brève, puisqu’atteinte de tuberculose, elle meurt à l’âge de vingt-quatre ans après une " douloureuse passion ", comme le dit le Père Guy Gaucher dans l’un de ses ouvrages sur sainte Thérèse de Lisieux1. Décédée au Carmel de Lisieux le 30 septembre 1897, Thérèse sera très vite canonisée par l’Église, dans le premier quart du XXe siècle. Elle est en Occident, pour beaucoup de chrétiens, un véritable " maître spirituel ".
Le starets Silouane appartient au monde paysan russe de la province de Tambov. Il est né en 1866 à Chovsk. Homme rude, habitué aux durs travaux, Silouane est aussi un passionné qui a expérimenté jusqu’à la violence toutes les puissances de vie qui l’habitent. Aussitôt après son service militaire, qu’il accomplit à Saint-Petersbourg, il décide de partir au Mont Athos pour devenir moine.
À l’automne de l’année 1892, il est accueilli sur la sainte Montagne, au Monastère de saint Panteleïmon le-Grand-Martyr où il demeura jusqu’à la fin de sa vie C’est dans la nuit du 24 septembre 1938 que le bienheureux starets rendit son dernier soupir, dans une grande paix et une grande douceur.
Parmi les traits qui caractérisaient Silouane, l’Archimandrite Sophrony, à qui nous devons la publication de la vie et des carnets du moine athonite2, souligne cette paix et cette douceur qui émanaient de Silouane. Ayant crucifié toute la force de ses passions, il était devenu doux et humble de coeur, débordant de tendresse et de compassion pour ceux qu’il côtoyait.
Cette brève présentation suffit à faire ressortir les différences entre sainte Thérèse de Lisieux et le starets Silouane. Il n’est pas possible de chercher les contacts au niveau de l’expression de leur cheminement respectif car, nous l’avons dit, ils sont de culture très distincte. Thérèse n’échappe pas à un langage et a une pensée frôlant parfois la mièvrerie sentimentale Cependant au-delà du style littéraire on perçoit toute la profondeur de son expérience spirituelle. Silouane, par contre, est très marqué par la tradition monastique de l’Orient chrétien. " Homme presque illettré, " dit l’Archimandrite Sophrony, les paroles du starets sont simples mais d’une extraordinaire profondeur. Ce qu’il dit, Silouane ne l’a pas appris dans les livres mais dans le coeur à coeur avec Dieu.
C’est à ce niveau plus intérieur de leur expérience spirituelle, au niveau de leur être profond touché, traversé par la Grâce, que nous reconnaissons chez Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos d’étonnantes similitudes. Leur parole " incandescente " rejoint tous ceux qui à leur tour désirent se laisser embraser par le Feu de l’Esprit Saint. Mettons-nous, humblement, à l’écoute de cette parole et de leurs témoignages.
Les spiritualités s’opposent souvent quand elles s’embourbent dans des spécialisations d’écoles mais elles se rejoignent forcément quand on remonte à leur source commune : la conversion au Christ. Il n’y a pas d’autre voie pour rencontrer le Christ et vivre en lui, avec lui et par lui que celle de la conversion. C’est une voie qui passe par l’humilité, la confiance, l’esprit d’enfance,les Béatitudes et la prière. Sur cette voie " royale ", des êtres comme Silouane ou Thérèse de Lisieux, Séraphim de Sarov ou Benoît-Joseph Labre, Jean de Cronstadt ou Jean-Marie Vianney se rejoignent profondément car ils ne vivent rien d’autre que l’Évangile.
" LE DOUX REGARD DU CHRIST "
La donnée de base pour sainte Thérèse de Lisieux comme pour Silouane de l’Athos c’est l’accession progressive de la notion d’individu immergé dans sa nature pécheresse à la notion d’existence personnelle en Christ par laquelle, ce qui en l’homme individualise et oppose devient peu à peu ouverture et communion.
Comment comparer un homme comme Silouane qui a fait l’expérience du péché et une adolescente qui n’a pratiquement pas connu le monde et sa déchéance ? S’il est vrai que leurs perceptions de départ sont très différentes, leurs perceptions spirituelles, en matière de péché, se ressemblent singulièrement.
Thérèse sait bien que si elle a été préservée du péché grave, elle ne demeure pas moins membre d’un peuple de pécheurs. Et elle comprend qu’être ainsi préservée, c’est le comble du pardon. Thérèse imagine pour l’expliquer la parabole suivante : Un père avait deux fils. L’un des fils tomba un jour sur une pierre et dans sa chute se cassa un membre. Aussitôt son père vint à lui, le releva avec amour et soigna ses blessures. Mais il s’empressa aussi d’enlever la pierre du chemin afin que son second fils ne se blesse point à son tour. Lorsqu’il l’apprit, ce dernier eut pour son père une reconnaissance bien plus grande encore que le fils blessé.
Sainte Thérèse écrit :
Je reconnais que sans lui (le Bon Dieu), j’aurais pu tomber aussi bas que sainte Madeleine, et la profonde parole de Notre Seigneur à Simon retentit avec une grande douceur dans mon âme... Je le sais : " celui à qui on remet moins, aime moins ", mais je sais aussi que Jésus m’a plus remis qu’à sainte Madeleine, puisqu’il m’a remis d’avance, m’empêchant de tomber 3.
Pour comprendre l’humilité de Thérèse préservée du péché, il faut relire aussi la dernière page de ses Manuscrits autobiographiques, ce sont les ultimes paroles qu’elle a écrites alors que le crayon lui tombait des mains à cause de son extrême faiblesse. Notons au passage ce que sainte Thérèse dit de la prière du publicain qui, en Orient, deviendra la " Prière de Jésus ". Thérèse la connaissait et la pratiquait sans doute. Mais le coeur de cet extrait des Manuscrits est surtout l’attitude confiante de Thérèse en l’Amour Miséricordieux du Seigneur :
Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance ; au lieu de m’avancer avec le pharisien, je répète, remplie de confiance, l’humble prière du publicain ; mais surtout j’imite la conduite de Madeleine... Oui, je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui peuvent se commettre, j’irais, le coeur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien il chérit l’enfant prodigue qui revient à lui. Ce n’est pas parce que le Bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à lui par la confiance et l’amour4.
Thérèse de l’Enfant-Jésus a compris qu’il importait peu finalement qu’on soit le larron de droite ou le larron de gauche, seul compte le cri arraché au coeur du pécheur, cri qui ouvre le passage aux flots de la Miséricorde divine. C’est le coeur brisé qui transforme le brasier de la colère de Dieu en buisson ardent de miséricorde.
Quant à Silouane, il est apparemment loin de Thérèse. En entrant au monastère, après son service militaire, il a déjà connu sa saison d’enfer. Il a expérimenté toute la lourdeur de la chair et sa propension au péché, le tumulte des passions l’a submergé. Silouane se compare lui-même à un " chien galeux ". Dans sa jeunesse, il a failli tuer un jeune homme dans une querelle.
Après ses premières expériences spirituelles, au monastère, il connaîtra aussi l’enfer intérieur, nous y reviendrons. Silouane a donc traversé l’enfer, mais en même temps il fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu qui pardonne tout et toujours, bien plus, qui lui a donné d’éprouver aussi la douceur de son Amour, le jour où l’Esprit Saint a " pris feu " dans son coeur.
Je suis mauvais devant le Seigneur ; plus laid qu’un chien galeux, à cause de mes péchés. Mais j’ai prié Dieu de me les pardonner et voici que non seulement il m’a accordé son pardon mais encore le Saint Esprit, et dans le Saint Esprit j’ai reconnu Dieu lui-même5.
Thérèse de Lisieux et le starets Silouane ont découvert et expérimenté que le Seigneur Jésus est venu les sauver de l’enfer - l’enfer non pas considéré comme réalité objective après la mort mais comme état de séparation, de division, de solitude, de péché et de " mort " que l’homme porte en soi - et qu’au coeur même de cet enfer le Christ a fait briller la lumière de sa Résurrection. Tous deux peuvent alors entrer dans la conversion, la permanente " métanoïa " qui est comme le retournement de notre saisie du monde.
Ainsi, c’ est bien le Christ mort et ressuscité qui est au centre de toute spiritualité. Pour Thérèse et Silouane il s’agit de se détourner de soi ou encore de ne plus compter sur soi afin de se tourner résolument vers le Christ et chercher son Visage.
Ce mouvement de conversion n’est pas à notre portée, nous pouvons le désirer de tout notre être et peut-être le hâter par la prière mais nous ne pouvons pas le provoquer. Seule la puissance de l’Esprit Saint qui est le dynamisme même de la Résurrection peut agir en nous pour déclencher cette conversion par laquelle, dans un même mouvement et dans le même temps, le pécheur découvre sa pauvreté, sa misère, et le visage de miséricorde du Seigneur.
Laissons parler Silouane :
Un jour pendant les Vêpres, je me tenais en prière devant l’icône du Sauveur, regardant l’image : " Seigneur Jésus aie pitié de moi pécheur ! " À ces mots, je vis à la place de l’icône le Seigneur Jésus vivant et la grâce du Saint Esprit remplit mon âme et mon corps. Et je connus dans le Saint Esprit que Jésus est Dieu et le désir de souffrir pour lui s’empara de moi. Depuis ce moment mon âme brûle dans l’Amour de Dieu. Les choses de la terre ne m’attirent plus. C’est Dieu qui est ma joie et ma force, ma sagesse et ma richesse. Louange donc et bénédiction à ta miséricorde, Seigneur...6.
Mais le texte le plus parlant à ce sujet est celui où Silouane affirme qu’en voyant le Visage miséricordieux du Christ son coeur s’est soudain transformé et fut revêtu de la Miséricorde de Dieu :
Le Seigneur est miséricordieux ; mon âme le sait, mais il n’est pas possible de décrire cela avec des mots... Il est infiniment doux et humble et si l’âme le voit, elle se transforme en lui, devient tout amour pour le prochain, elle devient elle-même douce et humble7.
Ô humilité du Christ ! Tu donnes une joie indescriptible à l’âme ! J ai soif de toi parce qu’en toi l’âme oublie la terre et tend toujours plus ardemment vers Dieu. Si le monde comprenait la puissance des paroles du Christ : " Apprenez de moi la douceur et l’humilité ", il mettrait de côté tout autre science pour acquérir cette connaissance céleste8.
C’est la même perception de sa misère qui a amené Thérèse de l’Enfant-Jésus à découvrir l’Amour miséricordieux de Jésus et qui l’a poussée aussi à s’offrir à lui. Cette perception, Thérèse l’a éprouvée très tôt, elle avait alors onze ans, c’était au moment de sa première communion :
Ah ! qu’il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme... Ce fut un baiser d’amour ; je me sentais aimée, et je disais aussi : " Je vous aime, je me donne à vous pour toujours. " Il n’y eut pas de demandes, pas de luttes, de sacrifices ; depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris... Ce jour-là, ce n’était plus un regard mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, il était le maître, le Roi9.
Toute la vie de Thérèse est marquée par cette acceptation d’elle-même, de son impuissance radicale, de ses imperfections, de sa faiblesse, de sa petitesse, mais sans jamais désespérer de Dieu. Thérèse s’en remet à lui dans une totale et absolue confiance.
Nous voudrions souffrir généreusement, grandement... Quelle illusion ! Nous voudrions ne jamais tomber. Qu’importe mon Jésus si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse et c’est pour moi un grand gain. Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter entre vos bras. Si vous ne le faites pas, c’est que cela vous plaît de me voir par terre. Alors je ne vais pas m’inquiéter ; mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d’amour. Je ne puis croire que vous m’abandonniez10.
Silouane a vu le Visage infiniment doux et miséricordieux du Seigneur Jésus et son âme fut pénétrée de douceur, d’humilité et d’amour. Il désira alors souffrir pour lui11. Sainte Thérèse avait fait une expérience analogue le 9 juin 1895, en la fête de la Sainte Trinité, elle écrit : J’ai reçu la grâce de comprendre plus que jamais combien Jésus désire être aimé12. Et c’est en contemplant cet Amour miséricordieux méconnu, rejeté, que Thérèse concevra le désir de s’offrir totalement à lui :
Ô mon Dieu ! Votre Amour méprisé va-t-il rester en votre coeur ? Il me semble que si vous trouviez des âmes s’offrant en victimes d’holocaustes à votre Amour ; vous les consumeriez rapidement, il me semble que vous seriez heureux de ne pas comprimer les flots de tendresse qui sont renfermés en vous... Ô mon Jésus ! que ce soit moi cette heureuse victime, consumez votre holocauste par le feu de votre Divin Amour ! 13
Cette conversion opère en l’homme un recentrage de tout l’être et une unification qui se réalise dans la personne même du Christ. Son " doux Regard " attire à lui l’être tout entier et le plonge dans le feu de l’Amour trinitaire, dans la joie et dans la lumière. Le Christ répand dans le coeur de ceux qui découvrent son Visage de miséricorde un amour universel14. Silouane écrit : Si tu sens en toi la paix divine et l’amour universel, ton âme est déjà semblable à Dieu15.
La nature humaine s’accomplit totalement dans cette ressemblance avec Dieu. L’homme est créé à l’image de Dieu, or c’est en Christ que cette image devient aussi ressemblance, par l’action de l’Esprit Saint. " La personne, écrit Vladimir Lossky, devient image parfaite de Dieu en acquérant la ressemblance qui est la perfection de la nature commune à tous les hommes "16.
Ce passage de l’image à la ressemblance par lequel une personne atteint sa plénitude ne peut se réaliser que dans une dépossession, dans une mort à soi-même, dans une humilité et une offrande continuelle de soi, que nous avons effectivement remarquées autant chez Thérèse de l’Enfant-Jésus que chez le starets Silouane. À ce sujet, écoutons le témoignage de l’Archimandrite Sophrony qui a connu Silouane sur la Sainte Montagne :
Durant les années où nous avons pu l’observer, il offrait l’image d’une remarquable harmonie des forces psychiques et physiques... C’était, en vérité, un homme : image et ressemblance de Dieu. Le monde est magnifique, c’est la création du Très-Haut. Mais il n’y a rien de plus beau que l’homme, fils de Dieu17.
Il faut souligner aussi que la découverte et la " vision " de l’Amour miséricordieux de Jésus nécessitent et s’accompagnent toujours de la prière. Silouane insiste beaucoup sur ce point : Les foires me manquent pour décrire combien le Seigneur nous aime. Par le Saint Esprit on connaît cet Amour ; et l’âme de celui qui prie connaît le Saint Esprit18.
ASSIS À LA TABLE DES PÉCHEURS, DONNER LE SANG DE SON CŒUR
S’il est une similitude profonde entre Silouane et Thérèse, c’est bien ce désir et cette capacité d’intercéder pour tous les hommes, et d’abord pour les pécheurs avec lesquels ils se sentent profondément solidaires.
Pour Silouane, la seule preuve que l’on chemine vers le Seigneur et qu’il grandit en nous, c’est l’amour évangélique des ennemis et notre prière pour eux. Et la grande prière de Thérèse était d’intercéder pour tous les hommes éloignés de Dieu ou séparés de lui :
Hélas ! les ténèbres n’ont point compris que ce Divin Roi était la lumière du monde... Mais Seigneur, votre enfant l’a comprise votre divine lumière, elle vous demande pardon pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d’amertume où mangent les pauvres pécheurs avant le jour que vous avez marqué... Mais aussi ne peut-elle pas ne pas dire en son nom, au nom de ses frères : Ayez pitié de nous Seigneur ; car nous sommes de pauvres pécheurs ! 19
Il est intéressant de rechercher dans quel contexte spirituel est née cette prière d’intercession pour tous les hommes, aussi bien chez Thérèse de l’Enfant-Jésus que chez Silouane de l’Athos. Et on ne peut manquer de constater alors la proximité étonnante de leur expérience respective. C’est au moment où Thérèse est plongée dans la plus épaisse obscurité de la nuit de la foi qu’elle se découvre soudain en communion avec les pécheurs. Sans se séparer d’eux, elle se met au nombre des pécheurs et crie vers Dieu. Il en va de même pour Silouane. C’est l’expérience de l’enfer qui lut fera dire : Je ne désire rien d’autre que de prier pour les autres comme je le fais pour moi-même. Prier pour les hommes veut dire : donner le sang de son propre coeur20.
Ce qui revient constamment dans les écrits de Silouane, comme un leitmotiv, c’est cette intercession pour les hommes. Intercéder ainsi est un don de l’Esprit Saint : L’Esprit de Dieu nous apprend à prier partout, même au désert, pour tous les hommes, pour le monde entier21.
Quelque temps après son entrée au monastère sur la sainte Montagne de l’Athos, Silouane fit cette expérience de l’enfer que bien des Pères du Désert avaient faite avant lui, expérience qui faisait dire à Abba Poemen s’adressant à ses disciples : " Croyez-moi, mes enfants, là où est Satan, c’est là que je serai. " Ou encore au petit cordonnier d’Alexandrie interrogé par saint Antoine : " Tous seront sauves, moi seul je périrai. " Et le Seigneur révéla à Antoine qu’il n’était pas parvenu à la mesure de ce cordonnier. Silouane décrit ainsi sa propre expérience :
Quand j’ai reçu la grâce du Saint Esprit, j’ai connu que Dieu m’avait pardonné mes péchés. Sa grâce m’en rendait témoignage et je pensais n’avoir besoin de rien d’autre. Mais il ne faut pas penser ainsi ; bien que nos péchés soient déjà pardonnés, il nous faudra nous les rappeler toute notre vie,dans la componction et le repentir. Moi, en n’agissant pas ainsi, j’ai perdu la componction et le repentir et j’ai eu à souffrir beaucoup de la part des démons. Je ne pouvais comprendre ce qui se passait en moi ; mon âme connaissait le Seigneur et son Amour ; pourquoi donc cet assaut de pensées mauvaises ? Mais le Seigneur eut pitié de moi et me montra la voie de l’humilité : " Tiens-toi bien consciemment en enfer et ne désespère pas. " Ainsi fut vaincu l’ennemi22.
Le bienheureux starets avait été plongé en enfer pour avoir voulu " savourer " en quelque sorte la grâce de l’Esprit et les joies spirituelles qui le remplissaient d’orgueil. Le Seigneur lui fit comprendre alors que les orgueilleux souffrent toujours à cause des démons23. Aussi Silouane dira plus tard : Si tu deviens tout humilité, ton âme obtiendra la paix parfaite24.
Thérèse de l’Enfant-Jésus fait pratiquement la même expérience. Elle est plongée dans un sombre tunnel. Dans un tout autre vocabulaire que celui de Silouane, elle parle d’un épais brouillard qui l’empêche de contempler le brillant soleil. Cette obscurité, Thérèse la vit en communion avec les incroyants et les pécheurs :
Aux jours si joyeux du temps pascal, Jésus m’a fait sentir qu’il y a véritablement des âmes qui n’ont pas la foi, qui par l’abus des grâces perdent ce précieux trésor, source des seules joies pures et véritables. Il permit que mon âme fut envahie par les plus épaisses ténèbres et que la pensée du Ciel si douce pour moi ne soit plus qu’un sujet de combat et de tourment25.
Tout en sachant que cette épreuve serait longue, très longue, qu’elle se prolongerait sa vie durant jusqu’à l’heure marquée par le Bon Dieu selon son expression, Thérèse de l’Enfant-Jésus accepte cependant de s’asseoir à cette table des pécheurs, comme l’a fait son Maître, son " Roi " :
Oh ! Seigneur, renvoyez-nous justifiés... Que tous ceux qui ne sont point éclairés du lumineux flambeau de la Foi le voient luire enfin. Ô Jésus, s’il faut que la table souillée par eux soit purifiée par une âme qui vous aime, je veux bien y manger seule le pain de l’épreuve jusqu’à ce qu’il vous plaise de m’introduire dans votre lumineux royaume. La seule grâce que je vous demande, c’est de ne jamais vous offenser ! 26.
Cette grâce de communion à tous les hommes, et plus spécialement aux pécheurs pour qui Thérèse intercède et s’offre, remonte très loin dans son passé. Elle lui a été fait deux ans après sa première communion, très exactement à la Fête de Noël de l’année 1886. Ce fut un moment particulièrement décisif qui va orienter toute sa vie. Ce Noël, dit Thérèse, je reçus la grâce de ma complète conversion27. Elle est alors pénétrée par le feu de 1’amour, un amour qui ne connaît point de limites, un amour qui ne fait pas de différence, un amour universel, un amour de miséricorde. Cet amour dont son coeur est soudain embrasé est celui de Dieu lui-même :
Il (Jésus) fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement... Je sentis en un mot la Charité entrer dans mon coeur ; le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je sentis heureuse28.
Comment ce désir de travailler à la conversion des pécheurs allait-il se concrétiser ? Thérèse raconte cet événement qui s’est passé peu de temps après sa " complète conversion " :
Un dimanche en regardant une photographie de Notre Seigneur en croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains divines j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne ne s’empresse de le recueillir et je résolus de me tenir en esprit au pied de la croix pour recevoir la divine rosée qui en découlait comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes... Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles29.
C’est à ce moment que Thérèse entendit parler de l’assassin Pranzini, condamné à mort pour un triple meurtre. Elle se mit à prier pour sa conversion et employa pour cela tous les moyens imaginables dans une confiance inébranlable en la Miséricorde infinie de Jésus. La supplication de Thérèse fut entendue par le Seigneur À l’échafaud, en effet, Pranzini saisit le crucifix que lui présentait le prêtre et baisa par trois fois les plaies de Jésus :
Les lèvres de " mon premier enfant " allèrent se coller sur les plaies sacrées ! Quelle réponse ineffablement douce !... Ah ! depuis cette grâce unique, mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour...30.
Revenons à Silouane. Après son expérience du désert, il concentre toutes les forces vives de son être pour acquérir l’humilité du Christ dont il avait eu la " vision ". Silouane avait compris, en effet, que le champ de bataille contre le mal, le mal cosmique, se trouve dans notre propre coeur et que l’ultime racine du péché réside dans l’orgueil... cette véritable semence de mort qui fait peser sur toute l’humanité les ténèbres du désespoir31.
Peu à peu commence à prédominer dans la prière du bienheureux starets la compassion pour ceux qui ne connaissent pas Dieu. Ayant reçu dans le Saint Esprit l’Amour divin, Silouane sait qu’aimer de cet Amour c’est boire à la même coupe que le Christ, ce qui lui fait dire :
Prier pour les hommes veut dire : donner le sang de son propre coeur32.
Silouane sait aussi que la prière de ceux qui vivent de l’Amour du Christ, la prière des saints, est d’une grande utilité pour le monde :
Le moine prie avec des larmes pour le monde entier et c’est en ceci que consiste son oeuvre principale. Et qu’est-ce qui le pousse à prier et à pleurer pour le monde entier ? Jésus, le Fils de Dieu, donne au moine dans le Saint Esprit : l’Amour ; et son âme sent une continuelle angoisse pour les hommes car ils ne cherchent pas le salut de leur âme33.
Comme Thérèse de Lisieux, Silouane connut vivement la " douce " souffrance d’aimer, d’un amour universel. Sa compassion pour les hommes, surtout ceux qui ne connaissent pas la Bonté de Dieu, a maintenu le starets aux portes de l’enfer. Mais, comme il le dit, sans que l’enfer ait pouvoir sur lui. Goutte à goutte, Silouane verse le sang de son propre coeur :
Si la grâce de l’Esprit Saint habite le coeur d’un homme, même en une mesure infime, cet homme pleure pour tous les hommes ; il a plus encore pitié de ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui lui résistent. Il prie pour eux jour et nuit afin qu’ils se convertissent et reconnaissent Dieu34.
Le Seigneur a fait de Silouane un " pêcheur d’hommes ". Toute sa vie s’est consumée dans l’Amour pour ses frères, cette parole du starets en témoigne :
Depuis l’époque où le Seigneur m’a donné par le Saint Esprit, de connaître l’Amour divin, voilà déjà quarante ans que je souffre pour le peuple de Dieu35.
À travers ces deux grandes figures, l’une occidentale, l’autre orientale, nous découvrons une très grande proximité dans l’expérience spirituelle. Lorsque leur regard a croisé, rencontré, le Regard du Christ, Thérèse de l’Enfant-Jésus et le starets Silouane ont été envahis par la " Lumière " de ce Regard divin, envahis aussi par l’Amour du Christ, au point qu’ils auraient pu dire avec saint Paul : Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi36.
Dans son Amour, le Christ, Nouvel Adam, a assumé toute l’humanité et il a souffert pour elle. Il a ainsi uni l’existence de chaque homme à la sienne, où il n’y a place pour aucun déchirement, pour aucune division, pour aucune limitation. Dans le Christ, en sa Mort et sa Résurrection, toute l’humanité forme un seul corps, tous et chacun, nous sommes membres les uns des autres37.
Aussi tout homme qui, par la grâce du Saint Esprit, connaît (au sens biblique du terme) l’Amour du Christ est entraîné au-delà de son " moi " individuel. Thérèse de Lisieux l’exprime ainsi : En peu de temps le Bon Dieu avait su me faire sortir du cercle étroit où je tournais ne sachant comment en sortir38.
Toute personne qui est incorporée au Christ est également incorporée à l’unité de son corps. Il ne fait plus qu’un non seulement avec le Christ mais aussi avec toute l’humanité, avec l’Adam total que le Christ porte en lui. Ayant connu dans l’Esprit Saint, l’Amour du Christ,Thérèse et Silouane sont donc devenus des êtres de communion. Leur prière ne connaissait plus alors de limites spatio-temporelles, elle englobait, embrassait l’humanité et le cosmos. Leur amour et leur compassion s’élargissaient aux dimensions du monde. Silouane insiste beaucoup dans ses carnets sur cette solidarité spirituelle avec l’univers entier :
Dans la plénitude de 1’Amour de Dieu l’âme tremble et prie pour le monde entier ; elle prie pour tous les hommes afin qu’ils connaissent leur Créateur et Père du Ciel et se réjouissent par sa grâce et son Amour39.
Toute personne en communion qui, par le repentir, l’ascèse, les larmes, la prière, surmonte en elle-même le mal et le péché, fait se répercuter sur le monde entier cette victoire. À ce sujet Silouane écrit :
Lemoine doit combattre ses passions et les vaincre avec l’aide de Dieu. Parfois le moine est bienheureux en Dieu, comme s’il était au Paradis ; souvent il pleure et prie pour l’humanité entière, animé par le désir que tous soient sauvés... Tu diras peut-être qu’ils n’existent plus de nos jours ces moines qui prient pour tous les hommes ; mais je te dis que de grands malheurs et la destruction même de l’univers surviendraient s’il n’y avait plus de priants dans ce monde40.
Sainte Thérèse de Lisieux et le Bienheureux Silouane ressentaient avec angoisse et douleur la détresse et le péché du monde. Ce péché ne leur était pas étranger mais ils le considéraient comme leur propre péché. C’est ainsi que tous deux se tenaient continuellement " en enfer ", sans jamais désespérer de la Miséricorde divine qu’ils imploraient et pour eux-mêmes et pour leur frères, avec ardeur et persévérance.
Celui qui aime vraiment vit en quelque sorte l’existence de l’aimé comme la sienne. Il assume même ses ténèbres, ses souffrances, il les partage et cherche par tous les moyens à illuminer les ténèbres de l’autre par la lumière de son amour, il cherche à arracher l’autre à sa détresse et à lui éviter tout mal. N’est-ce pas ce qui s’est accompli entre le Christ et l’humanité dans le Mystère de la Rédemption ? Ce Mystère qui est un merveilleux " échange " se poursuit, s’actualise, pourrait-on dire, à travers ces êtres de communion que sont les saints.
Nous avons une magnifique illustration de cela dans " l’échange "41 qui s’accomplit par l’intermédiaire de Thérèse de Lisieux entre l’assassin Pranzini et le Christ, échange que la sainte formule ainsi : C’était un véritable échange d’amour ; aux âmes je donnais le sang de Jésus, à Jésus j’offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée divine42.
Il n’est pas exagéré de dire que Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos ont été véritablement " prêtres " du monde. Leur vie spirituelle s’enracine dans les profondeurs du mystère de l’Église. Il serait trop long de développer cet aspect, mais j’ai été frappé dans leurs écrits par ce que j’appellerai leur conscience ecclésiale.
Citons seulement un épisode significatif de la vie de Thérèse. Il s’agit de la longue et patiente recherche de sa vocation dans l’Église, alors qu’elle était déjà carmélite à Lisieux. Thérèse se sentait appelée à toutes les vocations : elle voulait être à la fois soldat du Christ, prêtre, apôtre, docteur, missionnaire et martyr. Elle se demandait comment réaliser tous ces désirs " fous ", comme elle les appelle, désirs, qui a l’oraison, avoue-t-elle lui faisaient subir un véritable martyre. C’est en méditant et priant sur la première Épître aux Corinthiens, chapitres 12 et 13, que Thérèse trouva enfin une réponse qui mit fin à sa torture intérieure :
Considérant le Corps mystique de l’Église, je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par saint Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous : La Charité me donna la clef de ma vocation... Je compris que l’Église avait un coeur et que ce coeur était brûlant d’amour... Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux, en un mot est éternel !... Alors dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation c’est l’amour ! Dans le coeur de l’Église ma mère, je serai l’amour, ainsi je serai tout, ainsi mon rêve sera réalisé ! ! ! 43
Oui ! c’est bien cette vocation dans l’Église que Thérèse et Silouane ont l’un et l’autre vécue. Peu leur importaient alors les oeuvres, seul comptait l’amour qu’ils avaient pour le Seigneur et pour tous leurs frères en humanité, qu’ils mettaient dans les moindres actes de leur vie.
Le moine prie avec des larmes pour le monde entier, écrit Silouane, et c’est en ceci que consiste son oeuvre principale. Et qu’est-ce qui le pousse à prier et à pleurer pour le monde entier ? Jésus, le Fils de Dieu, donne au moine, dans le Saint Esprit : 1’amour. Et son âme sent une continuelle angoisse pour les hommes, car beaucoup ne cherchent pas le salut de leur âme44.
Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos ont en commun leur réclusion, ils vivaient loin des tumultes du monde et pourtant le monde était présent dans leur cellule monastique et dans leur cellule intérieure, celle du coeur. La misère et les attentes du monde, ils les ressentaient bien plus intensément que ceux qui étaient en plein monde. L’Archimandrite Sophrony écrit à ce propos :
Dieu a bien voulu nous permettre de vivre auprès du starets (Silouane) et de voir... comment, dans un même coeur, peuvent coexister de la plus étrange manière une profonde et inébranlable paix ainsi que de grandes et déchirantes lamentations ; une joie radieuse et paisible, et en même temps, les grands tourments d’un esprit qui vit la tragédie de l’humanité45.
Thérèse et Silouane voyaient à la fois le Paradis et l’Enfer. L’expérience spirituelle de ces deux témoins fait ressortir qu’au-delà des traditions occidentale et orientale il y a une unique voie, celle de la conversion, qui est rencontre personnelle avec le Christ. Sur cette voie où Thérèse et Silouane se sont engagés, le Christ les a saisis et leur coeur a été comme ravi par l’Amour de Dieu (Silouane). Enflammés au Feu de l’Amour divin, ils l’ont propagé en renonçant à eux-mêmes, en s’offrant, en donnant, dans la prière continuelle, le sang de leur coeur.
Sainte Thérèse de Lisieux et le Bienheureux starets Silouane ont englobé le monde par l’amour, pour le sauver. Au coeur du monde et au coeur de l’Église, ils ont effectivement été l’un et l’autre l’amour. Puisse le Seigneur susciter partout dans le monde de nombreuses âmes, qui à la suite de Thérèse et de Silouane, se " consumeront " dans l’amour.
Pour conclure, laissons une fois encore la parole à Thérèse, puis à Silouane :
Il n’y a que la Charité qui puisse dilater mon coeur. Ô Jésus, depuis que cette douce flamme le consume, je cours avec joie dans la voie de votre commandement nouveau... Je veux y courir jusqu’au jour bienheureux où, m’unissant au cortège virginal je pourrai vous suivre dans les espaces infinis, chantant votre cantique nouveau qui doit être celui de l’amour46.
Plus grand est 1’amour, plus grande est la peine de l âme : plus vaste est l’amour plus pleine la connaissance ; plus ardent l’amour plus fervente la prière ; plus parfait 1’amour, plus sainte est la vie. Ô Seigneur, donne cet Amour à nous tous ! Donne-le au monde entier ! Esprit Saint, descends dans nos âmes afin que nous glorifiions le Créateur à pleine voix, le Père, le Fils et le Saint Esprit ! 47
Cet article est paru pour la première fois dans la revue Contacts, XXXVII, 1985 et a été reproduit dans la revue Le Chemin, no. 37, 1997.
NOTES
1 Guy Gaucher, La passion de Thérèse de Lisieux, Cerf/DDB, 1973. 2 Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, moine du Mont Athos. Vie - Doctrine - Écrits, Présence, 1973. 3 Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Manuscrits autobiographiques, Carmel de Lisieux, 1957, p. 92. 4 Manuscrits, p.313. 5 Silouane, Écrits spirituels, (Extraits), Abbaye de Bellefontaine, 1974. 6 Ibid., p. 77. 7 Ibid., p. 20. 8 Ibid., p. 24. 9 Manuscrits, p. 83. 10 Lettres de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Carmel de Lisieux, p. 89. 11 Cf. supra. 12 Manuscrits, p. 210. 13 Ibid., p 210. 14 Nous développerons plus loin cet aspect. 15 Silouane, p. 25. 16 Vladimir Lossky, Théologie mystique de l’Église d’Orient, Cerf, 1990, p. 119. 17 Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, pp. 52 et 54. 18 Ibid., p. 278. 19 Manuscrits, p. 251. 20 Silouane, pp. 56-57. 21 Ibid., p. 59. 22 Silouane, pp. 30-31. 23 Ibid., p. 65. 24 Ibid., pp. 67-68. 25 Manuscrits, p. 250. 26 Manuscrits, p. 51. 27 Ibid., p. 107. 28 Ibid., p. 109. 29 Ibid., pp. 109-110. 30 Manuscrits, pp. 111-112. 31 Archimandrite Sophrony, p. 45. 32 Silouane, p. 57. 33 Ibid., p. 56. 34 Ibid., p. 8. 35 Archimandrite Sophrony, p. 338. 36 Galates 2, 20. 37 Romains 12, 5. 38 Manuscrits, p. 112. 39 Silouane, p. 40. 40 Silouane, p. 58. 41 Cf. supra. 42 Manuscrits, p. 112. 43 Manuscrits, p. 229. 44 Silouane, p. 56. 45 Archimandrite Sophrony, pp. 218-219. 46 Manuscrits, pp. 272-273. 47 Silouane, pp. 63 et 82.
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"La souffrance n’est pas une objection contre la
vie", nous rappelle BertrandVergely citant
Nietzsche, ni le "cancer et les éléments négatifs
de la vie".
Il nous invite au dépassement du malheur et à
expérimenter le réel dans tous ses possibles
pour retrouver notre capacité d’émerveillement.
AU FIL DU NET...
POUR ALIMENTER
NOTRE RÉFLEXION ET...NOS
PRIÈRES:
Livraison d'armes et appel à l'ouverture de corridors humanitaires, la France choisi quoi ?
Interrogée sur la politique de la France au Yémen, la ministre française des Armées a montré une gêne manifeste. Entre livraison d'armes et appel à l'ouverture de corridors humanitaires, Florence Parly a préféré user de la langue de bois.
Lors de l’émissionQuotidiendiffusée le 23 février, le journaliste Baptiste des Monstiers est revenu sur la guerre au Yémen, et notamment sur la position de la France dans le conflit. Photos à l'appui, et s’appuyant sur lerapport parlementaire de 2017 sur les exportations d'armement de la France, où l'on apprend que l'Arabie saoudite était entre 2007 et 2016 le second client des fabricants d'armes français, il a alors rapporté que les armes vendues par Paris à l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui mènent des campagnes de bombardement au Yémen, étaient utilisées contre les populations civiles.
A partir de ces informations, le journaliste a donc décidé d’interroger la ministre des Armées, Florence Parly, lors de son déplacement le 22 février sur la base aérienne d'Avord, près de Bourges. Alors qu’elle venait d’effectuer un discours, le journaliste l’a interpellée :«Compte tenu de la crise qui se déroule actuellement au Yémen, est-ce que la France peut continuer à livrer des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats ?»
Visiblement surprise et gênée par la question, la ministre des Armées s’est contentée de déplorer «une épouvantable crise humanitaire» et «un drame humain». Insatisfait de la réponse, le journaliste, insistant, lui a alors demandé s’il était nécessaire de «maintenir la pression sur l’Arabie saoudite et les Emiratis» afin de les contraindre à arrêter leurs opérations militaires, ou si la France devait «garder le silence et continuer à leur livrer des armes».
Face à cette nouvelle tentative du journaliste, Florence Parly a une énième fois évité de répondre clairement, se bornant à affirmer que la France n’était pas silencieuse face à cette situation et qu’elle réclamait la mise en place de «corridors humanitaires».
Une coalition de pays arabes dirigée par l'Arabie saoudite intervient militairement dans le conflit depuis mars 2015 afin de rétablir Abd Rabbo Mansour Hadi dans ses fonctions. Les ONG humanitaires dénoncent depuis le début le caractère aveugle et meurtrier des bombardements réalisés par cette coalition, ainsi que de multiples violations des droits de l'homme.
L’Allemagne fait-elle obstacle aux bonnes relations entre la France et la Russie? Si Hélène Carrère d’Encausse, auditionnée par des députés de la Commission des Affaires étrangères, a exprimé durant de longues minutes sa vision de la Russie, elle a tenu à souligner un enjeu essentiel pour la diplomatie française envers Moscou: le rôle de Berlin.
«La Russie et sa politique extérieure». Tel était le thème débattu à la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale le 21 février dernier. Les députés auditionnaient Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française et historienne spécialiste de la Russie. Forte de son expertise, l'ancienne député européenne a dressé aux représentants de la nation française un large portrait historique et actuel de la Russie. Rappelant qu'elle n'est pas pro-Poutine, elle s'est efforcée de mettre en lumière certaines réalités russes afin de permettre aux députés de s'interroger sur la position que doit adopter la France vis-à-vis d'un pays qui est parfois considéré comme un ennemi.
Si le sujet principal de cette réunion portait surla relation franco-russe(actuelle et future), c'est bien le rôle particulier de l'Allemagne, notamment dans la crise ukrainienne, dans cette relation qui fut souvent au centre des échanges. Analyse.
«Je pense que le couple franco-allemand c'est un cheval et une alouette parce que l'Europe de l'Est, la nouvelle Europe, est derrière l'Allemagne. Elle est, d'une certaine façon, dans la dépendance de l'Allemagne.»
Hélène Carrère d'Encausse exprime aux députés de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale que le problème de la France, dans sa relation avec la Russie, est l'influence de la puissance allemande. En effet, l'Allemagne possède une certaine emprise sur les pays de l'Europe de l'Est rattachés dernièrement à l'OTAN:
«Mais qu'est-ce qui va peser véritablement sur toute la politique de l'OTAN? Ce sont les pays de la nouvelle Europe: la Pologne, les États Baltes. Ils sont des acteurs d'un anti-russisme extrêmement profond, que l'Europe a suivi. L'Europe les a suivi constamment, y compris dans l'affaire des sanctions.»
Rappelons que les sanctions évoquées ici par Hélène Carrère d'Encausse furent imposées à la Russie par l'Union européenne en réponse à la crise ukrainienne. L'historienne, membre de l'Académie française, rappelle que ce sont les pays voisins de la Russie, sous influence allemande, qui ont poussé Bruxelles à condamner fermement Moscou.
Et finalement elle regrette que la diplomatie française s'aligne sur les désidératas des pays de l'Europe de l'Est et donc de l'Allemagne:
«Par conséquent, je dirais que notre vision d'une politique française et puis européenne est une vision qui est faussée parce que nous sous-estimons ce facteur de la pression, qui pour la Russie est fondamentale: la reconstruction d'un certain ensemble sous influence allemande. Et cela fausse complètement [le jeu, ndlr].»
Cette vision exposée devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a fortement fait réagir, ce mercredi 21 février, un certain nombre de député.
Hélène Carrère d'Encausse rappelle aux députés que l'Ukraine s'est réfugiée dans les bras de son voisin russe lorsque le Royaume de Pologne-Lituanie avait quelques ambitions sur l'Ukraine au XVIIème siècle. Déclinant, la Pologne a finalement laissé ce rôle à l'Allemagne:
«D'une certaine façon, l'Allemagne a hérité de cette ambition [précédemment ambition polonaise, ndlr] sur l'Ukraine. Et cela s'est absolument clair. On l'a très bien vu dans la politique d'Hitler, etc. L'Ukraine fait partie du paysage d'influence allemande, il n'y a pas de doute. Enfin, dans l'esprit allemand.»
Finalement, Hélène Carrère d'Encausse prodigue un conseil aux parlementaires, acteurs de la diplomatie française quant à l'orientation future des relations entre la France et la Russie:
«Ce qui faut immédiatement faire c'est aider Poutine à sortir de cette histoire de l'Ukraine orientale et pour cela, il faut lui montrer que c'est possible.»
En Israël, des archéologues ont peut-être faitune importante découverte: un sceau d’argile portant la signature d’un certain Esaïe.
L‘artefact en argile mis au jour serait vieux de 2700 ans. Il a été découvert lors d’une fouille, à la base du mur sud du Mont du Temple de Jérusalem. Ce type de cachet était utilisé dans l’antiquité pour authentifier les documents. Dr. Eilat Mazar de l’Université hébraïque s’est exprimé au sujet de cette découverte :
« Nous avons trouvé ce sceau du huitième siècle avant Jésus-Christ, à seulement 3 mètres de là où nous avions trouvéle sceau d’Ezéchias. »,
Le morceau d’argile d’un centimètre de large et de forme ovale, porte le nom deYesha’yah,[Isaïe] dans une ancienne écriture hébraïque. Le nom est suivi du mot nvy, dont la fin est légèrement endommagée. Les experts ne savent donc pas si le mot se termine par la lettre hébraïque aleph. Un détail mineur en apparence, mais qui ferait toute la différence pour déterminer à qui appartenait réellement le sceau.
La présence d’un aleph aurait en effet formé le mot « prophète » en hébreu, ce qui aurait permis d’attester que le sceau était bien celui du prophète Esaïe.
« L’absence de cette lettre finale, exige que nous laissions ouverte la possibilité que cela pourrait être simplement le nom Navi. »
Mais, selon le Dr Mazar, il ne serait pas surprenant de découvrir le sceau d’Ésaïe près du sceau du roi Ezéchias étant donné « la relation symbiotique du prophète Ésaïe et du roi Ézéchias décrite dans Bible ».
La rédaction de www.infochretienne.com/
L’évêque Biman dénonce l’absence de réactions de la France pour sauver les chrétiens d’Orient
Dans un reportage d’Arte, l’évêque Biman du monastère de Deir el-Malak Michaal, dénonce l’inaction de la France et de l’Europe face aux violences perpétrées par les islamistes contre les chrétiens du Nigeria, d’Irak, de Lybie et d’Éthiopie.
Cette nouvelle vidéo de la série Pris pour cible, réalisée par François Furtade du groupeLeader Vocal, met en lumière les propos de l’évêque Biman devant les caméras de Didier Martiny. L’homme d’Église exprime sa déception au regard de la passivité des français et des européens face à la persécution des chrétiens, qu’il estime contraire à la démocratie et aux Droits de l’Homme promus par l’Europe.
N'oublions-pas de prier pour nos frères et soeurs de l'Orient Chrétien ! Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient: Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et accomplir l’économie du salut. C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique. C’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses Apôtres et Ses disciples. C’est en Orient qu'Il a transmis Votre volonté et Vos enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en Orient qu'Il s'est livré. C’est en Orient qu'Il a choisi de souffrir, de mourir et de ressusciter. C’est de l’Orient qu'il monta pour siéger à Votre droite. Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans l’espérance de Vos Saints Apôtres. Amîn. -------------------------------------- Do not forget to pray for our brothers and sisters of the Christian East! Prayer of Saint Ephrem the Syrian for the East: Lord our God, You have chosen the East to send Your only and to accomplish the economy of salvation. It is an oriental girl, the Virgin Mary, whom you have chosen to bear and bear your only begotten Son. It is in the East that he grew up, that he worked, that he chose His Apostles and His disciples. It is in the East that He has transmitted Your will and Your He taught miracles and wonders. It's in East that He gave himself. It is in the East that He chose to suffer, to die and to resurrect. It was from the East that he went up to sit on your right. We ask you to give the necessary strength to Your children in the East so that they may be established in the faith and in the hope of Your Holy Apostles. Amin. ---------------------------------------------- Não se esqueça de orar por nossos irmãos e irmãs do Oriente cristão! Oração de São Ephrem, o sírio pelo Oriente: Senhor nosso Deus, Você escolheu o Oriente para enviar seu único e para realizar a economia da salvação. É uma menina oriental, a Virgem Maria, a quem você optaram por suportar e suportar seu Filho unigênito. É no Oriente que ele cresceu, que ele trabalhou, que ele escolheu o Seu Apóstolos e seus discípulos. É no Oriente que Ele transmitiu Sua vontade e Seu Ele ensinou milagres e maravilhas. Está em Oriente, que ele deu a si mesmo. É no Oriente que Ele escolheu sofrer, morrer e ressuscitado. Era do Oriente que ele subiu para sentar à sua direita. Pedimos que você dê a força necessária aos Seus filhos no Leste para que possam ser estabelecidos na fé e em a esperança de seus santos apóstolos. Amin.
Prions pour nos frères et soeurs Chrétiens du Pakistan
et particulièrement pour la communauté conduite par notre cher Abouna Shamaoon MasihMasih. Tous les Chrétiens sont particulièrement exposés en cette Nation où rappelons-le,une Loi relative aux supposés blasphèmes continue de faire des ravages dans les rangs de Chrétiens qui, pourtant, eux, respectent la liberté de conscience et de culte pour leurs frères humains.
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Pray for our Christian brothers and sisters in Pakistan and especially for the community led by our dear Abouna Shamaoon MasihMasih. All Christians are particularly exposed in this Nation where remember, a law relating to supposed blasphemies continues to wreak havoc on the ranks of Christians who, however, they respect the freedom of conscience and worship for their human brothers.
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Ore por nossos irmãos e irmãs cristãs no Paquistão e especialmente pela comunidade liderada por nosso querido Abouna Shamaoon MasihMasih. Todos os cristãos estão particularmente expostos nesta Nação onde lembre-se, uma lei relativa a supostas blasfêmias continua causando estragos nas fileiras de cristãos que, no entanto, respeitam a liberdade de consciência e culto para seus irmãos humanos.
Juristes pour l'enfance Association Loi 1901, consultant ONU 28 février 2018
Suivez ce soir la conférence d'Aude Mirkovic
sur la PMA en direct sur Facebook
Chers amis de Juristes pour l'enfance
Le projet de Procréation médicalement assistée pour les femmes célibataires et les couples de femmes est à l’ordre du jour de la révision de la loi de bioéthique.
L’Association Juristes pour l'enfance sera auditionnée dans quelques jour par le Comité consultatif national d'éthique, afin d'expliquer de quelle manière une telle conception d'enfants délibérément et définitivement privés de père méconnaitrait leurs droits.
Vous pouvez suivre ce soir en direct sur facebook la conférence donnée par Aude Mirkovic, porte-parole de notre association, sur le thème suivant : "La PMA pour tous est-elle inéluctable ?"
La réponse est bien entendu négative, car rien n’est inéluctable et nous pouvons tous agir pour que nos lois et nos institutions soient respectueuses de la justice et des droits de tous.
Vous trouverez, à télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous, un livret décrivant les enjeux de la PMA pour les femmes et de la GPA qui s’en suivrait : une façon concrète d’apporter à nos contemporains des éléments de discernement est de distribuer ce livret, que vous pouvez commander en format papier. L’opération est déjà financée et les livrets sont donc « gratuits ». Vous prenez seulement l’engagement moral de ne pas les laisser moisir dans un tiroir mais de les distribuer autour de vous ! Vous pouvez donc, dès à présent, envoyer un mail à notre association en donnant votre adresse postale et le nombre de livrets souhaité, et nous vous les enverrons.
En 2018, les enfants comptent sur nous, ne nous dérobons pas !
Vous vous demandez comment prendre part aux États généraux de la bioéthique et faire porter votre voix pour la défense de la vie et de la dignité de toute personne humaine ? C’est tout simple
Les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier dernier sur le thème « Quel monde voulons-nous pour demain ? » en vue de la révision de la loi de bioéthique de 2011. L’objectif est d’organiser un débat public, rendu obligatoire avant toute réforme portant sur « les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ».
Pilotés par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), ces États généraux se déploient à l’échelle de chaque région grâce à des « espaces de réflexion éthique » qui organisent débats, rencontres et conférences thématiques. Une soixantaine de débats ouverts à tous sont prévuspartout en Francejusqu’à la fin du mois d’avril 2018. C’est par ces consultations citoyennes que l’État doit théoriquement comprendre ce que pensent les Français.
C’est dans ce cadre que s’est tenue la semaine dernière la première séance des « Rencontres de la bioéthique » en partenariat avec l’Institut d’études politiques de Paris. C’était le lancement d’une série decinq soirées thématiquesmensuelles suivies d’un colloque rassemblant les plus éminents spécialistes et les auteurs de la politique en la matière.
Des questions libres
À Science Po, la deuxième partie de chaque rencontre est consacrée aux questions posées librement par le public. En cas de manque de temps — les séances ne durant que deux heures—, les participants ont la possibilité de poser par écrit leur question aux intervenants, dont la réponse sera mise en ligne. Ces soirées offrent une chance unique de faire remonter un certain nombre de préoccupations jusqu’aux auteurs de la politique en matière de bioéthique, rappelle Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique de la région Île de France qui pilote l’organisation de ces événements en région parisienne.
Dépasser le progressiste vs réactionnaire
Parmi les intervenants à cette rencontre inaugurale figuraient trois médecins politiquement engagés en matière de bioéthique : Didier Sicard, président d’honneur du CCNE, Jean-François Mattei, ministre de la Santé sous le mandat de Jacques Chirac et Jean-Louis Touraine, député du Rhône et rapporteur de la proposition de loi « portant sur la fin de vie dans la dignité ».
Le message est clair : « La question est celle des limites de ce qui est acceptable du point de vue de notre société », explique dans un bref discours d’ouverture Frédéric Mignon, directeur de Science Po Paris. Pour Didier Sicard, le binarisme bien-pensance/mal-pensance, progressiste/réactionnaire doit absolument être dépassé pour « arriver à ce qu’un peuple se saisisse dans son ensemble de ces questions en dépassant la fascination pour des réponses simplistes ». Pour cela, il est capital de prendre en compte « les appétits d’une jeunesse qui a envie de changer le monde » tout autant que « l’opinion de ceux qui ont plus de mal à faire porter leur voix ».
Attentif à ceux qui ne disent rien
Didier Sicard appelle à être attentif à « ceux qui ne disent rien et qui sont les plus vulnérables : handicapés cérébraux, personnes âgées » – auxquels pourraient s’ajouter les embryons et les enfants. Dans le même esprit, Jean-François Mattei pointe d’emblée les questions sensibles : la vie est-elle un don ou un dû ? L’enfant doit-il être considéré comme « une chose à laquelle on a droit » ? Selon lui, « l’enfant est le grand absent du débat » — il cite en premier lieu les enfants nés à la suite d’une PMA et les enfants nés sous X, nombreux à partir à la recherche de leurs origines.
À la suite de ces interventions, le public se saisit du micro pour faire part de ses préoccupations : pourquoi réviser les lois de bioéthique tous les sept ans alors qu’elles sont censées poser des principes immuables pour la protection de la personne humaine ? Sommes-nous condamnés à être spectateurs de l’avancée programmée d’un rouleau compresseur législatif à travers une succession de lois sans retour en arrière possible ? Étudiants en médecine, pourquoi ne sommes-nous pas davantage formés sur les enjeux éthiques des progrès de la médecine et de la technologie ?
Deux heures de débats passionnants au cours desquels chacun a la possibilité de faire part de ses inquiétudes et de ses attentes à l’aube de la révision des lois de bioéthique. Rien de plus simple et de plus urgent que d’y participer pour être de plus en plus nombreux à porter la voix des défenseurs de la vie et de la dignité de toute personne humaine !
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
_______________________
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Dimanche 4 MarsRéunion du "Conseil de l'Eglise" après la Messe
Sur présentation des dossiers et en référence aux consultations précédentes de divers membres du "Conseil épiscopal" (Composé des clercs) et de laïques engagés cette réunion du "Conseil de l'Eglise" traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie au Brésil ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS ou,
en cas d'impossibilité, envoyez une procuration (Comme pour les Réunions associatives) par courrier ou mail. Merci.
______________________________________________
Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés !
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »
Aujourd’hui, alors que nous vivons ce troisième lundi de Carême selon notre Calendrier Syro-Orthodoxe Malankar ((Génèse 18;20-33 /Juges 6;11-21 / Actes 28; 1-10 , Apocalypse 2; 1-7 / 1ère à Timothée 6 ; 1-12 / Saint Marc 2; 13-22 ) sentons-nous invités à une conversion de notre regard. Conversion du regard porté sur Dieu, conversion du regard porté sur nos frères.
Nous sommes appelés à nous tourner vers ceux qui sont dans le besoin, afin de "recevoir une mesure pleine, tassée, secouée, débordante".
Mais comment être miséricordieux ?
Bien souvent nous sommes bloqués et nous ne savons pas tellement comment nous y prendre.
Pour vivre de la miséricorde, il faut commencer par croire réellement en l’amour de Dieu, cette "Source d'eaux vives et jaillissante pour la vie éternelle" et, dès ici-bas l'expansion de Son Règne. il faut commencer croire vraiment en l’amour de Dieu sur nous et accepter d’ être aimé, d'en être irrigué,d'en vivre pour, telle une fontaine Alsacienne, nous en laisser inonder et en déborder sur les autres en prenant nos responsabilité dans notre famille, notre paroisse, notre Métropolie, etc...
Nous pouvons demander de l’aide aux saints qui nous ont précédés, et particulièrement à saint Ephrem dont nous disons la prière en ce Grand Carême et Sain Isaac le Syrien qui nous enseigne la mesure du pardon...
Demandons au Seigneur cette largesse de cœur, afin d’être touchés par les détresses de nos frères.
Bonne journée à tous, que la Mère de Miséricorde vous ait en sa protection maternelle et qu'avec nos frères aînés les saints, elle intercède pour nous ! Aloho m'barekh ! _____________________________ Não julgue e você não será julgado!
"Seja misericordioso, pois seu Pai é misericordioso"
Hoje, à medida que vivemos nesta terceira segunda-feira da Quaresma de acordo com o nosso Calendário Síria-Ortodoxo Malankar (Gênesis 18, 20-33 / Juízes 6; 11-21 / Atos 28; 1-10, Apocalipse 2; 1-7 / 1º a Timóteo 6: 1-12 / São Marcos 2: 13-22) Estamos convidados a uma conversão do nosso olhar, a conversão do nosso olhar em Deus, a conversão do nosso olhar sobre os nossos irmãos.
Somos chamados a recorrer àqueles que estão em necessidade, a "receber uma medida completa, embalada, abalada, transbordando".
Mas como ser misericordioso?
Muitas vezes estamos presos e nós realmente não sabemos como fazê-lo.
Para viver com misericórdia, devemos começar por acreditar verdadeiramente no amor de Deus, esta "Fonte de água viva que brota da vida eterna" e, a partir daqui, a expansão do Reino. Devemos começar a acreditar verdadeiramente no amor de Deus em nós e aceitar ser amados, ser irrigados, viver para isso, como uma fonte alsaciana, vamos inundar e transbordar sobre os outros, tomando nossa responsabilidade em nossa família, nossa paróquia, nossa metrópole, etc.
Podemos pedir ajuda aos santos que foram antes de nós, e especialmente a São Ephrem, cuja oração estamos dizendo nesta Grande Quaresma e São Isaac, o Sírio, que nos ensina a medida do perdão ...
Perguntei ao Senhor por essa generosidade de coração para que possamos ser tocados pela angústia de nossos irmãos.
Bom dia a todos, que a Mãe da Misericórdia tenha você em sua proteção materna e com nossos irmãos mais velhos, os santos, ela intercede por nós! Aloho m'barekh! ________________________ Do not judge and you will not be judged!
"Be merciful as your Father is merciful"
Today, as we live this third Monday of Lent according to our Syrian-Orthodox Malankar Calendar (Genesis 18, 20-33 / Judges 6; 11-21 / Acts 28; 1-10, Revelation 2; 1-7 / 1st to Timothy 6: 1-12 / Saint Mark 2: 13-22) We are invited to a conversion of our gaze, conversion of our gaze on God, conversion of our gaze on our brothers.
We are called to turn to those who are in need, to "receive a full measure, packed, shaken, overflowing".
But how to be merciful?
Often we are stuck and we do not really know how to do it.
To live on mercy, we must begin by truly believing in the love of God, this "Source of living water springing up for eternal life" and, from here below, the expansion of His Kingdom. We must begin to truly believe in the love of God on us and accept to be loved, to be irrigated, to live for it, like an Alsatian fountain, let us flood and overflow on others by taking our responsibility in our family, our parish, our Metropolis, etc ...
We can ask for help from the saints who have gone before us, and especially to Saint Ephrem, whose prayer we are saying in this Great Lenten, and to Saint Isaac the Syrian, who teaches us the measure of forgiveness ...
Let us ask the Lord for this largesse of heart so that we may be touched by the distress of our brothers.
Good day everyone, may the Mother of Mercy have you in her maternal protection and with our older brothers the saints, she intercede for us! Aloho m'barekh!
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
Ce Nestor était évêque de Magydos, aujourd’hui sur le golfe d’Antalya en Turquie.
La persécution de l’empereur Dèce (249-251) s’abattait sur la région et nombreux étaient les chrétiens qui apostasiaient pour sauver leur vie.
Craignant que ses fidèles n'en fassent autant, il leur conseilla de fuir tandis que lui-même se laissa arrêter pour calmer les autorités romaines.
Il fut crucifié.
Saint Nestor (Bispo mártir +251)
Este Nestor foi bispo de Magydos, hoje no Golfo de Antalya no turco.
A perseguição do Imperador Decius (249-251) caiu na região e muitos cristãos estavam apostatando para salvar suas vidas.
Temendo que seus seguidores não fariam o mesmo, aconselhou-os a fugir enquanto ele próprio parou para acalmar as autoridades romanas.
Ele foi crucificado.
Saint Nestor (Bishop martyr +251)
This Nestor was bishop of Magydos, today on the Gulf of Antalya in Turkey.
The persecution of Emperor Decius (249-251) fell on the region and many Christians were apostatizing to save their lives.
Fearing that his followers would not do the same, he advised them to flee while he himself stopped to calm the Roman authorities.
He was crucified.
Bienheureux Jean de Vandières, abbé
(900 - 974)
J
ean, né à Vandières, près Pont-à-Mousson, appartenait à une famille honnête et passablement aisée. Il fit d’excellentes études à Metz, puis à Saint-Mihiel, et fut ordonné prêtre. Ses parents étant morts, il se chargea de ses frères et des affaires domestiques. Rentré dans le saint ministère, il administra successivement Fontenoy, près de Gondreville et sa paroisse natale. Dans les voyages qu’il eut à faire à Toul et à Metz, il se lia d’affection avec l’archidiacre Einolde et le reclus Humbert.
Archiviste puis premier archidiacre de Toul, Einolde, après avoir distribué tous ses biens aux pauvres, s’était retiré dans une cellule attenant au cloître des chanoines et n’en sortait, presque jamais, que pour se rendre à l’église. Il n’avait qu’un seul domestique et recevait, de l’évêque, ce dont il avait besoin pour vivre. Humbert, reclus de Metz, vint pour le visiter et l’engager à se retirer, avec lui, en quelque lieu solitaire, où ils serviraient Dieu mieux que dans les villes. Ils partirent ensemble, et ayant passé la Moselle, ils s’enfermèrent dans une caverne au fond d’une forêt voisine. Ils n’y demeurèrent pas longtemps sans être découverts, ce qui les contraignit à retourner chacun en sa cellule.
Cependant Humbert revint à Toul auprès d’Einolde. Alors ces deux hommes animés d’un même zèle, appelèrent à eux Jean de Vandières pour aviser avec lui au moyen d’exécuter une ferme résolution. Ce fut par conséquent à Toul, dans la cellule d’Einolde que fût arrêté le projet qui aboutit à la reconstruction matérielle et à la réforme spirituelle de l’abbaye de Gorze, l’une des plus célèbres de nos contrées, et dont Einolde fut tout d’abord choisi pour abbé.
Adalbéron, évêque de Metz, ayant su que ces recommandables personnages cherchaient quelque maison retirée, pour s’y livrer aux exercices de la vie monastique, leur fit offrir l’abbaye de Gorze où ils entrèrent en 933. Jean fut chargé du temporel qu’il s’appliqua, de tout son pouvoir, à bien rétablir.
Une ambassade auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n’était pas sans danger, lui fut confiée en 950 par l’empereur Otton Ier, et vint interrompre la vie monastique de Jean de Vandières. Il fut retenu prisonnier par le calife de 953 à 956, date à laquelle, libéré, il revint à Gorze et en fut bientôt élu abbé. C’est dans cette charge qu’il mourut en 963, laissant, florissante et remplie de nombreux serviteurs de Dieu, une abbaye qu’il avait trouvée en délabrement et déserte, trente ans auparavant.
L’exemple d’une édifiante réformation donné à Gorze, par Jean de Vandières et ses compagnons ne resta pas sans produire d’heureux effets. Il provoqua, dans la plupart des autres monastères, une sainte émulation et l’on est édifié, en parcourant l’histoire de cette époque, de voir les plus célèbres abbayes de la province ecclésiastique de Trêves, revenir à la ferveur de leurs premières années, en acceptant la règle monastique de leur choix, dans toute sa rigidité.
Par la Mère Teresa de Calcutta (1910-1997),Religieuse fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité, canonisée par l'Eglise Romaine-catholique. No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 65)
« Soyez miséricordieux comme votre Père »
Je suis habitée par le sentiment que sans cesse, partout, est revécue la Passion du Christ. Sommes-nous prêts à participer à cette Passion ?
Sommes-nous prêts à partager les souffrances des autres, non seulement là où domine la pauvreté mais aussi partout sur la terre ?
Il me semble que la grande misère et la souffrance sont plus difficiles à résoudre en Occident.
En ramassant quelqu'un d'affamé dans la rue, en lui offrant un bol de riz ou une tranche de pain, je peux apaiser sa faim.
Mais celui qui a été battu, qui ne se sent pas désiré, aimé, qui vit dans la crainte, qui se sait rejeté par la société, celui-là éprouve une forme de pauvreté bien plus profonde et douloureuse. Et il est bien plus difficile d'y trouver un remède.
Les gens ont faim de Dieu. Les gens sont avides d'amour.
En avons-nous conscience ?
Le savons-nous ?
Le voyons-nous ?
Avons-nous des yeux pour le voir ?
Si souvent, notre regard se promène sans se poser.
Comme si nous ne faisions que traverser ce monde.
Nous devons ouvrir nos yeux, et voir.
DIEU EST-IL SOURD A MES PRIÈRES ?
Si Dieu est lent à exaucer ta requête et que tu ne reçois pas ce que tu as demandé promptement, ne t'afflige pas, car tu n'es pas plus sage que Dieu.
Quand cela t'arrive, c'est soit parce que ta manière de vivre n'est pas en accord avec ta requête, soit parce que les voies de ton cœur sont en désaccord avec l'intention de ta prière.
Ou bien alors, ton état intérieur est trop puéril, par rapport à la grandeur de la chose que tu as demandée.
Il n'est pas approprié que de grandes choses tombent facilement entre tes mains, sinon le don de Dieu sera mis au déshonneur à cause de la facilité avec laquelle nous l'obtenons.
Car tout ce qui est obtenu immédiatement, est aussi facilement perdu, tandis que tout ce qui est trouvé avec peine est préservé avec soin.
« Rien que deux mots, monsieur, pour vous conjurer de ne vous étonner point de vos faiblesses, ni même de vos ingratitudes envers Dieu, après tant de grâces reçues.
ll faut vous voir dans toute votre laideur, et en avoir tout le mépris convenable ; mais il faut vous supporter sans vous flatter, et désespérer de votre propre fonds, pour n'espérer plus qu'en Dieu.
Craignez-vous vous-même.
Sentez la trahison de votre cœur, et votre intelligence secrète avec l’ennemi de votre salut.
Mettez toute votre ressource dans l'humilité, dans la vigilance et dans la prière.
Ne vous laissez point aller à vous-même ; votre propre poids vous entraînerait.
Votre corps ne cherche que repos, commodité, plaisir ; votre esprit ne veut que liberté, curiosité, amusement.
Votre esprit est, en sa manière, aussi sensuel que votre corps. Les jours ne sont que des heures pour vous, dès que le goût vous occupe.
Vous courez risque de perdre le temps le plus précieux, qui est destiné ou aux exercices de religion, sans lesquels vous languissez dans une dissipation et dans une tiédeur mortelle, ou aux devoirs du monde et de votre charge.
Soyez donc en défiance de vous-même. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
Humility, vigilance, prayer
"Nothing but two words, sir, to conjure you not to surprise you with your weaknesses, or even your ingratitude to God, after so many graces received.
You must see yourself in all your ugliness, and have all the proper contempt for it; but you must support yourself without flattering yourself, and despairing of your own funds, to hope only in God.
Fear yourself.
Feel the treachery of your heart, and your secret intelligence with the enemy of your salvation.
Put all your resources in humility, vigilance and prayer.
Do not let yourself go to yourself; your own weight would drag you.
Your body seeks only rest, convenience, pleasure; your mind only wants freedom, curiosity, fun.
Your mind is, in its own way, as sensual as your body. The days are only hours for you, as soon as the taste occupies you.
You run the risk of losing the most precious time, which is destined or exercises of religion, without which you languish in a dissipation and in a mortal lukewarmness, or the duties of the world and your office.
Be in defiance of yourself. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
Humildade, vigilância, oração
"Nada além de duas palavras, senhor, para evitá-lo para não surpreendê-lo com suas fraquezas, ou mesmo sua ingratidão a Deus, depois de tantas graças recebidas.
Você deve se ver em toda a sua feiúra, e tem todo o desprezo adequado por isso; mas você deve se sustentar sem se lisonjear e desesperar de seus próprios fundos, para esperar apenas em Deus.
Tem medo de si mesmo.
Sinta a traição de seu coração e sua inteligência secreta com o inimigo de sua salvação.
Coloque todos os seus recursos em humildade, vigilância e oração.
Não se deixe levar a si mesmo; seu próprio peso iria arrastá-lo.
Seu corpo busca apenas descanso, conveniência, prazer; sua mente só quer liberdade, curiosidade, diversão.
Sua mente é, à sua maneira, tão sensual quanto seu corpo. Os dias são apenas horas para você, assim que o gosto o ocupa.
Você corre o risco de perder o tempo mais precioso, que é destinado ou exercícios de religião, sem os quais você se defrauda em uma dissipação e em uma lupa mortal, ou os deveres do mundo e seu escritório.
Seja desafiante a si mesmo. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
1. Eph. IV, 23 :"Renouvelez-vous en esprit, dans l'intérieur de vos âmes".
(Fénelon(1651-1715),Lettre 215(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 10 février 1710,in"Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.)
« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis »
Le Christ notre Seigneur a été mis en croix pour libérer le genre humain du naufrage de ce monde...
Dans l'Ancien Testament Moïse avait dressé, au milieu des mourants, un serpent de bronze attaché à un pieu ; il avait enjoint au peuple d'espérer la guérison à la vue de ce signe (Nb 21,6s).
Il en sortait un remède d'une telle puissance contre la morsure des serpents que le blessé, en se tournant vers le serpent en croix, se mettait à espérer et aussitôt recouvrait la santé.
Le Seigneur n'a pas manqué de rappeler cet épisode dans l'Évangile quand il dit : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l'homme » (Jn 3,14)...
Le serpent est donc le premier à être crucifié, par Moïse. Ce n'est que justice, puisque le diable le premier a péché sous le regard du Seigneur (Gn 3)...
Il est mis en croix sur un bâton, ce qui est justice, puisque l'homme avait été trompé par le biais de l'arbre du désir ; désormais, il est sauvé par un bâton pris à un autre arbre...
Après le serpent, c'est l'homme qui est crucifié dans le Sauveur, sans aucun doute pour punir non seulement le responsable, mais aussi le délit. La première croix se venge sur le serpent, la seconde sur son venin... : - le venin que sa persuasion avait instillé dans l'homme est rejeté et guéri...
Voilà ce qu'a fait le Seigneur par sa nature humaine : lui l'innocent, il souffre ; en lui la désobéissance, provoquée par la fameuse tromperie du diable, est amendée ; et libéré de sa faute, l'homme est libéré de la mort.
Puisque nous avons comme Seigneur, Jésus qui nous a libérés par sa Passion, gardons constamment les yeux fixés sur lui, espérons toujours trouver dans ce signe le remède à nos blessures.
Si le venin de l'avarice venait à se répandre en nous, regardons la croix, elle nous délivrera ; si le désir, ce scorpion, nous ronge, implorons-la, elle nous guérira ; si les morsures des pensées d'ici-bas nous lacèrent, prions-la encore et nous vivrons.
Voilà les serpents spirituels de nos âmes : pour les fouler aux pieds, le Seigneur est mis en croix. Lui-même nous dit : -« Voici que je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents, scorpions, et rien ne pourra vous nuire » (Lc 10,19).
(Saint Maxime de Turin (?-v. 420),évêque . Dans son sermon 57 ; PL 57,339 (trad. Migne 1996, p. 135) ___________________________
"When you have raised the Son of man, then you will understand that I, I am"
Christ our Lord was put on the cross to free the human race from the sinking of this world ...
In the Old Testament Moses had set up, in the midst of the dying, a bronze serpent attached to a stake; he had enjoined the people to hope for healing at the sight of this sign (Num 21,6).
A remedy of such force came out against the bite of the serpents that the wounded man, turning to the serpent on the cross, began to hope and immediately recovered his health.
The Lord did not fail to recall this episode in the Gospel when he says: "As Moses lifted up the serpent in the wilderness, so must the Son of man be lifted up" (Jn 3,14). ..
The serpent is therefore the first to be crucified by Moses. It is only righteousness, since the devil first sinned under the gaze of the Lord (Gn 3) ...
He is crucified on a staff, which is justice, since the man had been deceived by means of the tree of desire; now he is saved by a stick taken from another tree ...
After the serpent, it is the man who is crucified in the Savior, no doubt to punish not only the responsible but also the offense. The first cross takes revenge on the snake, the second on its venom ...: - the venom that his persuasion instilled in man is rejected and healed ...
This is what the Lord has done by his human nature: he the innocent, he suffers; in him disobedience, provoked by the famous deception of the devil, is amended; and freed from his fault, man is free from death.
Since we have as Lord, Jesus who has liberated us by his Passion, keep our eyes constantly fixed on him, we hope to always find in this sign the remedy for our wounds.
If the venom of avarice were to spread in us, let us look at the cross, it will deliver us; if the desire, this scorpion, gnaws at us, implore it, it will heal us; if the bites of the thoughts of this world lacerate us, let us pray again and we will live.
These are the spiritual serpents of our souls: to tread them under foot, the Lord is put on the cross. He himself tells us: - "Behold, I have given you the power to trample on snakes, scorpions, and nothing will be able to harm you" (Lk 10,19).
(St. Maxime of Turin (? -v. 420) bishop CC Sermon 57; PL 57,339 (Migne Translation 1996, 135) ____________________________
"Quando você levantou o Filho do homem, então você entenderá que eu, eu sou"
Cristo nosso Senhor foi colocado na cruz para libertar a raça humana do naufrágio deste mundo ...
No Antigo Testamento, Moisés havia estabelecido, no meio dos mortos, uma serpente de bronze unida a uma estaca; Ele havia ordenado que as pessoas esperassem a cura à vista desse sinal (Num 21,6).
Um remédio de tal força saiu contra a mordida das serpentes que o ferido, virando-se para a serpente na cruz, começou a esperar e imediatamente recuperou sua saúde.
O Senhor não deixou de recordar este episódio no Evangelho quando ele disse: "Quando Moisés levantou a serpente no deserto, também o Filho do homem deve ser levantado" (Jo 3,14). ..
A serpente é, portanto, a primeira a ser crucificada por Moisés. É somente a justiça, já que o diabo primeiro pecou sob o olhar do Senhor (Gn 3) ...
Ele é crucificado em uma equipe, que é justiça, já que o homem havia sido enganado por meio da árvore do desejo; agora ele é salvo por uma vara tirada de outra árvore ...
Depois da serpente, é o homem que é crucificado no Salvador, sem dúvida para punir não só o responsável, mas também a ofensa. A primeira cruz se vinga da cobra, a segunda em seu veneno ...: - o veneno que sua persuasão instilou no homem é rejeitado e curado ...
Isto é o que o Senhor fez por sua natureza humana: ele é inocente, ele sofre; Na desobediência dele, provocada pelo famoso engano do diabo, é alterada; e libertado de sua culpa, o homem está livre da morte.
Uma vez que temos como Senhor, Jesus que nos libertou pela sua paixão, mantenha os olhos constantemente fixos sobre ele, esperamos encontrar sempre neste sinal o remédio para nossas feridas.
Se o veneno da avareza se espalhasse em nós, vejamos a cruz e nos livrará; Se o desejo, este escorpião, nos ranger, implorá-lo, ele nos curará; se as mordidas dos pensamentos deste mundo nos lacerarem, reze novamente e viveremos.
Estas são as serpentes espirituais de nossas almas: para pisá-las debaixo de pé, o Senhor é colocado na cruz. Ele próprio nos diz: - "Eis que eu lhes dei o poder de pisotear cobras, escorpiões, e nada te prejudicará" (Lc 10,19).
(St. Maxime de Turim (? -v., 420), bispo Em seu sermão 57, PL 57.339 (Migne 1996, 135)
Commentaires sur la prière de Saint Ephrem le Syrien.
( Evêque Jean de Saint Denis)
« Plus on prononce cette prière de saint Ephrem le Syrien (IVe siècle), plus on la pratique, et plus on constate qu'elle est l'œuvre d'un grand maître spirituel. Certes, elle est très simple, transparente même, mais de cette simplicité qui est le résultat d'une profonde expérience spirituelle, l'aboutissement du long chemin ascétique et mystique d'un saint. C'est une simplicité rare, une clarté de perfection. Rien d'inutile et pourtant rien d'oublié, presque une formule mathématique, mais une formule qui appelle notre cœur, qui construit un pont solide entre notre âme et Dieu, entre «moi» et «mon frère». Par l'exactitude des expressions, par le plan précis, elle peut être comparée à la Prière Dominicale et par son développement logique elle nous rappelle les Béatitudes selon saint Luc. On pourrait la nommer : le Credo de pénitence. Elle n'est pas seulement le cri d'un pécheur, la demande spontanée d'une âme en détresse vers le Seigneur pour être guidée et instruite, elle nous guide elle-même, elle nous instruit, elle renferme et la demande et la réponse, et, pour ceux qui la pratiquent consciemment, de tout leur cœur, elle apporte la guérison. Oui, c'est une prière de pénitence qui change la face de notre vie, qui aplanit les monts de nos péchés et comble la plaine de notre âme. Pour montrer la richesse spirituelle de cette prière, faisons une courte analyse des quatre phases d'extériorisation de l'âme (oisiveté, découragement, domination et parole facile), en leur opposant les quatre vertus proposées par saint Ephrem (la pureté, l'humilité, la patience et la charité). Quand nous voulons entrer dans la vie spirituelle et surtout dans la vie de prière, la première tentation qui se présente à nous est l'oisiveté, l'esprit de dispersion : les sentiments les plus divers envahissent notre cœur. Nous désirons, nous voulons, cette vie de prière, nous l'avons entreprise librement, et pourtant notre âme, cette grande paresseuse, somnole ou s'agite inutilement devant des souvenirs, des visions, des projets, pour des idées (qu'elles soient terrestres ou célestes, qu'importé), comme si le but unique de l'existence était de nous détacher de la prière. Si nous sommes charitables, l'esprit d'oisiveté invente des œuvres de charité, si nous avons un penchant vers le plaisir, il invente des plaisirs. C'est un voleur de la prière, son apprentissage fut dans le péché originel et son maître est celui qui aime à régner sur nos âmes sans que nous sachions son existence, celui à qui le Christ livre le combat par Sa croix. «Pourquoi prier, Dieu sait ce qui vous est nécessaire... vous êtes fatigués après une dure journée... Dieu a créé les plaisirs...». Il cite l'Evangile avec malice : «Ce n'est pas celui qui dit : Seigneur, Seigneur, qui sera sauvé, mais celui qui accomplit mes commandements». Les commandements dans la bouche du tentateur deviennent un prétexte pour empêcher, à tout prix, notre âme d'appeler notre «Seigneur et Maître». Il cache adroitement le publicain, qui, des heures durant, répète sans cesse en se frappant la poitrine : Dieu, purifie-moi pécheur ! L'unique chose qui puisse combattre l'oisiveté est le don de pureté. Pureté non seulement du corps et comprise comme absence de pensées vulgaires, mais pureté qui est simplicité de la pensée, tension vers un objet unique et saint. Si nous sommes tentés, dérangés par la distraction de l'esprit, la pureté est de faire abstraction de ces états d'âme en nous efforçant de viser un seul objet, de préférence un objet divin, éternel, qui soit par sa nature simple, stable, inchangeable. Si l'âme ne lutte point par le glaive de pureté contre 1 ' oisiveté, elle tombe inévitablement dans le découragement. Voyant que le temps passe et que la prière ne lui profite pas, voyant que le progrès spirituel est inexistant, une inquiétude s'installe en elle. La contradiction entre la conscience et l'état des choses, entre les désirs premiers et le résultat réel s'accentue. Alors, le seul remède contre cette maladie spirituelle est l'esprit d'humilité, c'est-à-dire accepter tranquillement, devant Dieu, sa faiblesse. Par contre, l'esprit de révolte dans l'état de découragement est le poison le plus dangereux. Souvent l'âme, incapable de se concentrer et de lutter contre la première tentation, tombe dans le découragement et, désirant fuir cet état, cherche à s'évader en jugeant l'extérieur. Ne pouvant se dominer intérieurement, se réformer, elle veut changer la face du monde. Au lieu de localiser avec une sagesse humble le découragement et de constater ses propres faiblesses, elle tourne la tête de l'intérieur vers l'extérieur, de Dieu vers le monde, et cherche le coupable autour d'elle afin de le punir; elle veut dominer les autres, les instruire. Les problèmes religieux remplacent la prière simple, réformer l'Eglise devient une nécessité car l'Eglise est responsable de son infortune. Aveugle, elle est pleine d'audace pour diriger et guider ceux qui sont moins aveugles qu'elle. Un goût de puissance remplace de désir de pénitence. Elle devient moraliste et impatiente avec ceux qu'elle a pris sous sa protection. Contre ces maux l'unique remède est le don de patience, être patient envers ses défaillances comme Dieu est patient envers l'homme audacieux et incapable. Remarquons-le bien, plus nous cédons à la première tentation (l'esprit d'oisiveté), plus les vertus qui s'opposent à la chute de notre âme s'éloignent de nous. Si à l'esprit d'oisiveté il est assez facile d'opposer l'esprit de pureté, de simplicité - une bonne volonté, un effort unis à la grâce de Dieu suffisent - à l'esprit de découragement il est difficile d'opposer la sagesse humble. Et l'abîme entre l'esprit de domination et l'esprit de patience est presque insurmontable. Il conviendra à la conscience du pénitent ou au maître spirituel de faire faire à l'âme le chemin inverse. Ils rendront l'âme au découragement en ridiculisant ses prétentions par des paroles dures peut-être mais justes, et du découragement ils la ramèneront à son premier état par la constatation que son cas n'est pas unique, qu'elle a cherché au-delà de ses capacités, ramenant par des piqûres spirituelles le goût de la pureté. Reculer est pénible. De fait, l'âme préfère quitter définitivement la vie intérieure et se lancer dans le monde afin de se débarrasser du désir de perfection. Dans cette phase, elle accepte le monde tel qu'il est. Prendre le chemin large, devenir une source de «parole facile». Si dans l'état de «domination», Dieu patient, Dieu simple, Dieu inchangeable, devient Dieu étranger et qu'on Lui préfère un Dieu redoutable entrant dans la vie du monde, Dieu réformateur, Dieu juge, au contraire dans l'état de «parole facile», on préfère un Dieu qui ne gêne nullement la vie, qui ne demande rien, Dieu-Amour, mais amour vague, sans réel sacrifice. Les âmes tombées dans cet état peuvent donner des publicistes brillants sur les questions religieuses ou même mystiques mais la prière et le vrai chrétien sont morts. La charité divine peut les ressusciter par miracle. Telle est la chute de l'âme. Par contre, l'échelle salutaire est : se concentrer, fixer son regard de l'extérieur vers l'intérieur, choisir des prières simples en faisant abstraction des «richesses» : esprit de pureté. Voyant les difficultés sur la route, la paresse de l'âme, la distraction, préférer être fidèle dans les petites choses plutôt que de trahir les grandes, accepter la tristesse : esprit d'humilité. Mais Dieu nous vérifie et le Malin guette : se souvenir que celui qui est fidèle jusqu'au bout sera sauvé et que la nuit deviendra intense surtout avant l'aurore : esprit de patience. Résister par la pureté, l'humilité, la patience, et alors, pendant la nuit, comme un voleur, la charité viendra, les portes s'ouvriront, l'Esprit entrera, le Maître de notre vie envahira notre âme de joie et de lumière, d'amour infini pour Dieu et pour tout ce qui respire : esprit de charité. La pénitence est accomplie, l'âme est purifiée, la grande paresseuse est devenue source de prière. Bien que les deux supplications : éloigner les esprits impurs et recevoir les esprits purs, nous emportent dans la joie et la lumière et nous inondent de l'amour du Père céleste, l'œuvre de pénitence n'est pas achevée. Saint Ephrem ajoute la troisième demande qui nous situe en face de nos frères, en face du deuxième commandement, réalisable en son authenticité seulement après avoir reconstruit notre être intérieur. Le saint, afin de souligner le rythme antiphonaire, le mouvement complémentaire, reprend l'invocation du Seigneur mais cette fois il ne l'appelle plus «Maître de la vie», il le nomme «Seigneur et Roi», deux noms bien significatifs. La vie de l'âme, son réveil du sommeil hivernal, de l'ombre de la mort, c'est le dépassement de l'oisiveté, du découragement, de la domination et de la parole facile et l'acquisition de la pureté, de l'humilité, de la patience et de la charité. Alors, l'âme réveillée, vivifiée, est invitée à collaborer à la construction du royaume de Dieu, non plus le royaume intérieur mais le royaume extérieur parmi les hommes, à participer à l'œuvre ecclésiastique, fraternelle, sociale. Le Maître de la vie devient le Roi eschatologique qui jugera le monde. Le centre de la troisième supplique est «de ne point juger mon frère». Aucune communauté ne peut résister à la puissance destructive du «jugement des frères». La base de la communion entre les membres de la même «ecclésia» est acquise par l'action de servir son frère sans le juger. Le Christ dans l'Evangile, saint Paul et saint Jacques dans leurs épîtres insistent sur le non jugement comme cimentant la libre concorde. Nous conseillons de lire attentivement Matthieu 7/1-5, Luc 6/37-38, Romains 14/1-13, Corinthiens 4/1-13 et Ep. de saint Jacques 4/11-12. Le non jugement des frères, si précieux et si difficile pour la majorité, s'obtient par la vision de ses propres fautes, par la lucidité de ses défauts et de ses limites, sans tricherie ni excuses. Terminons l'admirable prière de saint Ephrem le Syrien par une sentence de saint Isaac le Syrien ( Ve siècle) : "Quand l'homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? "Lorsqu'il considère tous les hommes comme bons, sans qu'aucun lui apparaisse impur et souillé; alors, en vérité, il est pur de cœur". » Evêque Jean de Saint Denis.
(Merci à Mgr Kassien et au Diocèse Orthodoxe Rhône Méditerranée)
AU FIL DU NET...POUR ALIMENTER NOTRE RÉFLEXION ET...NOS PRIÈRES....
L'AGRICULTURE FRANÇAISE SACRIFIÉE PAR L'EUROPE CONTEMPORAINE
La Commission européenne minimise déjà l’impact de la fin des droits de douanes…
Emmanuel Macron a battu le record de présence au Salon de l’agriculture. Si cette performance illustre l’endurance physique de notre président, elle ne suffira pas à rassurer les agriculteurs. Le bilan principal de cette journée, c’est la confirmation de l’impuissance de la France devant Bruxelles. Alors, faut-il accuser l’Europe de tous les maux ?
Prenez l’exemple des négociations avec le Marché commun du Sud (Mercosur), qui regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, le Venezuela et la Bolivie. Il s’agit d’un projet d’accord de libre-échange pour faciliter l’exportation de produits en provenance du Mercosur vers l’Union européenne, en réduisant notamment les droits de douane. Les éleveurs français s’en inquiètent à juste titre. En effet, dans les pays du Mercosur, on n’est pas soumis aux mêmes normes sanitaires qu’en France. De plus, les charges étant moins lourdes, l’augmentation des importations de produits sud-américains (bœuf, volailles, etc.), porterait un coup supplémentaire aux éleveurs qui n’en ont pas besoin.
...
Quant au président de la République, bien qu’il assure qu’« il n’y aura jamais de bœuf aux hormones en France », quel est le poids de sa parole face à l’Europe ? Ne déclarait-il pas, fin janvier 2018, qu’il serait « pertinent d’essayer de finaliser rapidement [cet accord] dans le contexte géopolitique actuel ». Qui faut-il croire : le Macron du Salon de l’agriculture ou le Macron qui, au nom de la solidarité européenne, s’aplatit devant les décisions de Bruxelles ?
La Commission européenne minimise déjà l’impact de la fin des droits de douanes : les Européens ne vont pas acheter du bœuf argentin plutôt que de la viande bovine française, ils vont acheter argentin au lieu d’acheter américain, plaident-ils avec une étrange logique. ..
Le véritable moteur de ses décisions, de ses directives – que certains États comme la France s’empressent de transcrire, voire de devancer dans leur législation –, ce sont les intérêts financiers. Peu importe que de petits agriculteurs se ruinent, pourvu que les grands groupes produisent et vendent. Adieu les entreprises familiales, vive les fermes des mille vaches !
Emmanuel Macron a effectivement dû s'expliquer sur son engagement ennovembre 2017, celui d'interdire de glyphosate «au plus tard dans les trois ans». Des agriculteurs inquiets alors que leurs voisins européens, après une décision des Etats membres de l'Union européenne le 27 novembre, pourront continuer à utiliser le produit durant les cinq prochaines années.
Comprenant cette crainte, le président a tout de même écarté l'hypothèse protectionniste : «L'avenir de l'agriculture n'est pas dans la fermeture, quelle qu'elle soit. Vous êtes dans une filière [les céréales] qui exporte. Ça ne marche pas de dire "On ferme d'un côté et on ouvre de l'autre". Notre économie, notre agriculture, c'est d'ailleurs l'une de ses fiertés, elle est exportatrice. Elle a donc besoin d'être ouverte. On est gagnants sur le Mercosur, la négo n'est pas finie, moi j'ai mes lignes rouges.»
Maintenant leurs positions, deux agriculteurs sont restés dubitatifs : «On est gagnant à quel niveau ? Pas au niveau agricole», s'est désolé l'un d'eux.
Confiant, Emmanuel Macron s'est dit prêt à faire bouger les lignes au sein de l'UE pour que celle-ci puisse mieux contrôler les normes.
Le président, accompagné du ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, a également été sifflé pendant plusieurs minutes par une dizaine de membres des Jeunes agriculteurs, qui ont brandi des T-shirts portant l'inscription «Attention agriculteurs en colère».
Plus tôt, une quinzaine de militants pro-vegan avaient aussi manifesté très brièvement, avant d'être expulsés des lieux.
En parler, c’est déjà être raciste. Pourtant, la discrimination à l’embauche envers les Blancs est une réalité bien mesurable dans la société française. Enquête.
Pour travailler ici, il vaut mieux bien connaître notre type de clientèle.La phrase du gérant est lourde de sous-entendus. Dans cette petite boutique de téléphonie mobile, au milieu d’étagères encombrées de cellulaires à prix cassés, la clientèle est d’un type qu’on ne présente plus : nous sommes à la Goutte-d’Or, “quartier ethnique” de Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Ici, achats de forfaits pour l’étranger et déblocages de carte Sim occupent les vendeurs en français comme en arabe. Pas un seul n’est blanc. Pas plus que dans les boutiques environnantes, étals d’épices, coiffeurs afro, marchands de tissus africains ou de produits exotiques, qui résistent encore à la montée des loyers et à la gentrification.
Le vendeur de téléphones a dit non. Nous reprenons notre recherche, de magasin en magasin, en quête d’un job d’étudiant, même pour une bouchée de pain, et la première réponse qui vient est toujours la même :« On ne cherche personne. »Certains visages affichent même la surprise devant la saugrenuité de notre demande.« Vous êtes un touriste ? », interroge, tout sourire, une vendeuse de vêtements congolais aux couleurs brun et blanc dont elle porte elle-même une panoplie complète.« Moi, je ne prends que des jeunes gars bosseurs », confesse avec méfiance un vieux poissonnier noir en tablier blanc. Le cliché du Français fainéant a la vie dure…
Poursuivant la recherche au téléphone, où la couleur de peau ne se voit pas, nous constatons bien vite qu’elle s’entend. Une petite enquête auprès de coiffeurs et salons de beauté pour femmes noires les montre bien rétifs à notre candidature, quand bien même ils ont mis des annonces de recrutement sur Internet.« Vous êtes passés par où ? Jean Louis David ? Ils ne traitent pas les cheveux crépus, non ? »De coup de fil en coup de fil, notre CV modèle de coiffeur pour dames se révèle aussi utile que celui d’un toiletteur pour caniches.« Votre profil est un peu classique. Nous, c’est des méthodes différentes, des ambiances différentes… La mise en plis, chez nous, c’est très différent. »La plupart du temps, il suffit d’énoncer son nom pour recevoir un non, accompagné de l’excuse d’usage :« Le poste a été pourvu. »
Le soir, dans un bar à chicha enfumé et bruyant, où les consommateurs sont de toutes origines à la différence des employés, Bilal, un serveur d’ascendance maghrébine, commente notre recherche infructueuse et aborde sans artifice et sans complexe la discrimination anti-Blanc.« Pour te servir le thé à la menthe, tu préfères Rachid ou bien Astérix ? Le client, je peux te dire qu’il préfère Rachid, comme il préfère Chang au resto chinois ou Erwan à la crêperie », affirme-t-il, avant de nuancer :« Bien sûr qu’il y a aussi un peu de “j’emploie mon cousin de la cité”, on ne va pas se mentir. Mais le délit de sale gueule à l’embauche, c’est d’abord les “rebeus” qui le subissent. C’est normal qu’on s’entraide après. »“Légitime” cooptation face à la solidarité des “Gaulois” qui refuseraient des emplois à ces jeunes musulmanes voilées dont les difficultés, complaisamment mises en scène par les grands médias, sont dans tous les esprits, celui de Bilal compris.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
N'oublions-pas de prier pour nos frères et sœurs de l'Orient Chrétien !
Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient:
Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et accomplir l’économie du salut.
C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique.
C’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses Apôtres et Ses disciples.
C’est en Orient qu'Il a transmis Votre volonté et Vos enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en Orient qu'Il s'est livré.
C’est en Orient qu'Il a choisi de souffrir, de mourir et de ressusciter.
C’est de l’Orient qu'il monta pour siéger à Votre droite.
Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans l’espérance de Vos Saints Apôtres.
Amîn. -------------------------------------- Do not forget to pray for our brothers and sisters of the Christian East!
Prayer of Saint Ephrem the Syrian for the East:
Lord our God, You have chosen the East to send Your only and to accomplish the economy of salvation.
It is an oriental girl, the Virgin Mary, whom you have chosen to bear and bear your only begotten Son.
It is in the East that he grew up, that he worked, that he chose His Apostles and His disciples.
It is in the East that He has transmitted Your will and Your He taught miracles and wonders. It's in East that He gave himself.
It is in the East that He chose to suffer, to die and to resurrect.
It was from the East that he went up to sit on your right.
We ask you to give the necessary strength to Your children in the East so that they may be established in the faith and in the hope of Your Holy Apostles.
Amin. ---------------------------------------------- Não se esqueça de orar por nossos irmãos e irmãs do Oriente cristão!
Oração de São Ephrem, o sírio pelo Oriente:
Senhor nosso Deus, Você escolheu o Oriente para enviar seu único e para realizar a economia da salvação.
É uma menina oriental, a Virgem Maria, a quem você optaram por suportar e suportar seu Filho unigênito.
É no Oriente que ele cresceu, que ele trabalhou, que ele escolheu o Seu Apóstolos e seus discípulos.
É no Oriente que Ele transmitiu Sua vontade e Seu Ele ensinou milagres e maravilhas. Está em Oriente, que ele deu a si mesmo.
É no Oriente que Ele escolheu sofrer, morrer e ressuscitado.
Era do Oriente que ele subiu para sentar à sua direita.
Pedimos que você dê a força necessária aos Seus filhos no Leste para que possam ser estabelecidos na fé e em a esperança de seus santos apóstolos.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
« Si vous alliez vous promener dans les bois, mais que vous décidiez ensuite de vous éloigner du chemin, et que vous vous trouviez entouré d’épines et d’orties, qui blâmeriez-vous, pourriez-vous blâmer la personne qui a tracé le chemin ?
Si vous étiez honnête, vous vous blâmeriez plutôt vous-même, parce que vous seriez seul responsable d’avoir quitté le chemin. »
« De manière beaucoup plus profonde, c’est ce qui arrive quand nous décidons de laisser Dieu hors de nos vies.
Pour un temps, il peut sembler que s’éloigner de lui ne fait aucune différence ; Cela peut même sembler plus facile et plus libre.
Mais finalement, nous nous retrouvons piégés, comme lorsque nous nous éloignons du sentier et que nous nous retrouvons dans le fossé d’épines. »
"Se você fosse dar um passeio na floresta, mas depois decidiu se afastar do caminho, e você estava cercado de espinhos e urtigas, quem culparia, você poderia culpar a pessoa que desenhou o caminho? caminho? Se você fosse honesto, você se culparia, porque você seria responsável por deixar o caminho sozinho. "
"De uma forma muito mais profunda, é o que acontece quando decidimos deixar Deus fora de nossas vidas. Por um tempo, pode parecer que se afastar dele não faz diferença; Pode até parecer mais fácil e mais fácil. Mas, finalmente, nos encontramos presos, como quando nos afastamos do caminho e nos encontramos na vala de espinhos. "
"If you went for a walk in the woods, but then decided to wander off the path, and found yourself surrounded by a thicket of thorns and poison ivy, who would you blame? Would you blame the person who built the path? No, of course not. Instead you’d blame yourself if you were honest, because you alone were responsible for wandering from the path.
In a far deeper way, this is what happens when we decide to leave God out of our lives. For a time, it may seem like wandering away from Him doesn’t make any difference; it may even seem easier and freer. But eventually it catches up with us—just as wandering off that path and into the thicket caught up with you." —Billy Graham
Chers amis. Aloho m'barekh.
Vous avez été présents à chacune des étapes de notre Pèlerinage à Lourdes dans nos prières .
Ce matin,22 Février, au Monastère, nous célébrions la "Chaire de Saint Pierre" à Antioche.
"C'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de Chrétiens " (Actes XI.29)
Quelques fidèles nous faisaient le bonheur de leur présence en ce 22 pour honorer le Prince des Apôtres,certes, et prier pour L'Eglise-mère de toutes les Églises de Tradition Syriaque, mais aussi Sainte Rita et Saint Charbel dont nous faisons traditionnellement mémoire au Monastère chaque 22 du mois autour de leurs reliques,à travers quelques chants et prières à l'issu de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe ).
Je reprendrai demain la route pour la desserte de nos paroisses de Charente et Dordogne .
Voici nos prochains Rendez-vous Liturgiques en Charente et Dordogne en cette fin Février et début Mars :
*La Chapelle Faucher (PÉRIGUEUX) le 24 février à 10h30 .(Visite ensuite des familles.)
*Jauldes (ANGOULÊME ) -Dimanche 25 février à 10h30 (Du 27 au 28, visite des familles ) -Dimanche 11 Mars à 10h30. (Après les Messes,repas fraternel et réception des fidèles pour tous services pastoraux )
Après la desserte du début Mars je partirai pour une visite pastorale et canonique de nos missions au Brésil. Veuillez penser à cette démarche dans vos prières. Merci.
N'oubliez pas d'être nombreux le Dimanche 4 Mars pour la Sainte Messe bien sûr, mais aussi pour la Réunion du "Conseil de l'Eglise" qui traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
Comme vous le constatez,nous avons bien besoin de prier les uns pour les autres, de nous soutenir les uns et les autres. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )!
+Mor Philipose , Verneuil Sur Avre ce 22.II.2018
Queridos amigos. Aloho m'barekh.
Você estava presente em cada etapa da nossa peregrinação a Lourdes em nossas orações.
Esta manhã, 22 de fevereiro, no mosteiro, celebramos a "Cátedra de São Pedro" em Antioquia.
"Foi em Antioquia que, pela primeira vez os discípulos foram chamados cristãos" (Actos XI.29)
Algumas pessoas fiéis nos fizeram a felicidade de sua presença neste 22 para honrar o Príncipe dos Apóstolos, certamente, e orar pela Igreja Mãe de todas as Igrejas da Tradição siríaca, mas também St. Rita e St. Charbel, que tradicionalmente lembramos no Mosteiro todos os 22 do mês em torno de suas relíquias, através de algumas canções e orações no final do Quadisha Qurbana (Santa Missa).
I será retomada amanhã a estrada para o serviço das nossas paróquias de Charente e Dordogne.
Aqui é o nosso próximo Rendezvous Litúrgica Charente e Dordogne, no final de fevereiro e início de março:
* La Chapelle-Faucher (Périgueux) 24 de fevereiro, às 10h30. (Então visite famílias.)
* Jauldes (ANGOULÊME) -Domingo 25 de fevereiro às 10:30 (De 27 a 28 visitas familiares) Domingo, 11 de Março às 10:30. (Após as missas, refeição fraterna e recepção dos fiéis para todos os serviços pastorais)
Depois de servir o início de março eu vou deixar por pastorais e canônicas visitar nossas missões no Brasil. Por favor, pense sobre esta abordagem em suas orações. Obrigado.
Não se esqueça de ser numeroso no domingo 4 de março para a Santa Missa, é claro, mas também para a reunião do "Conselho da Igreja" que tratará questões relacionadas às comunidades que solicitam uma agregação ao nosso Metropolitano Negócios camaronês.
Como você pode ver, nós realmente precisamos orar uns pelos outros, para apoiar um e outro. Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose Verneuil Sur Avre este 22.II.2018
Dear friends. Aloho m'barekh.
You have been present at each stage of our pilgrimage to Lourdes in our prayers.
This morning, February 22, at the Monastery, we celebrated the "Pulpit of St. Peter" in Antioch.
"It was in Antioch that, for the first time, the disciples received the name of Christians" (Acts XI.29)
Some faithful people made us the happiness of their presence in this 22 to honor the Prince of the Apostles, certainly, and pray for the Mother Church of all the Churches of Syriac Tradition, but also St. Rita and St. Charbel which we traditionally remember at the Monastery every 22nd of the month around their relics, through some songs and prayers at the end of the Quadisha Qurbana (Holy Mass).
I will resume tomorrow the road to serve our parishes in Charente and Dordogne.
Here are our next Liturgical Rendez-vous in Charente and Dordogne at the end of February and beginning of March:
* The Chapel Faucher (PÉRIGUEUX) February 24 at 10:30 am (Visit then families.)
* Jauldes (ANGOULÊME) Sunday, February 25 at 10:30 am (From the 27th to the 28th, family visits) Sunday 11 March at 10.30. (After the Masses, fraternal meal and reception of the faithful for all pastoral services)
After serving early March I will leave for a pastoral and canonical visit of our missions in Brazil. Please think of this step in your prayers. Thank you.
Do not forget to be numerous on Sunday 4th March for the Holy Mass, of course, but also for the "Council of the Church" Meeting which will deal with questions relating to the communities applying for an aggregation to our Metropolitan Region as well as Cameroonian business.
As you can see, we need to pray for each other, to support each other. Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Verneuil Sur Avre this 22.II.2018
CONVOCATION:
ATTENTION
Dimanche 4 MarsRéunion du "Conseil de l'Eglise" après la Messe
Sur présentation des dossiers et en référence aux consultations précédentes de divers membres du "Conseil épiscopal" (Composé des clercs) et de laïques engagés cette réunion du "Conseil de l'Eglise" traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie au Brésil ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS ou,
en cas d'impossibilité, envoyez une procuration (Comme pour les Réunions associatives) par courrier ou mail. Merci.
Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume : prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction. Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant, et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère. Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche. J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi : désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée. Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire. Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
Jeudi 23 Février, Fête de Saint Geevarghese Mar Dionisios
Saint Polycarpe,
évêque de Smyrne (Le lien entre saint Jean et saint Irénée)
Le glorieux Polycarpe, qui fut, d'après son disciple Saint Irénée de Lyon: « Disciple des Apôtres et familier de ceux qui avaient vu le Seigneur », naquit à Ephèse, au temps de l'empereur Vespasien (vers l'an 70). Avant de consommer leur martyre ses saints parents confièrent leur enfant à une pieuse et noble femme, Callista, qui l'éleva dans la crainte de Dieu et l'amour des saintes vertus. Mû de compassion, l'enfant appliquait si bien les préceptes de l'aumône qu'il vida les réserves de sa mère adoptive pour les distribuer aux pauvres. Et comme celles-ci s'étaient de nouveau miraculeusement remplies, Callista changea son nom de Pancrace pour celui de Polycarpe (c'est-à-dire "fruit abondant").
Parvenu à maturité, il devint disciple de Saint Jean le Théologien, qui proclamait alors la Bonne Nouvelle dans la province d'Asie, en compagnie de Saint Boucole (cf. 6 février) et de Saint Ignace le Théophore (cf. 20 décembre). S'imprégnant de son enseignement et de tout ce qui pouvait rappeler la vie du Seigneur, Polycarpe partagea avec empressement toutes les tribulations du Disciple BienAimé, jusqu'à son exil à Patmos. Saint Jean ordonna alors Boucole Evêque de la grande et illustre cité de Smyrne, et il lui confia Polycarpe comme aide et compagnon de travaux. Parvenu à Smyrne, Plycarpe fut ordonné Prêtre et chargé du soin des orphelins; jusqu'au jour où, prévoyant sa mort prochaine, Saint Boucole désigna l'humble Polycarpe pour lui succéder.
Devenu, par la volonté de Dieu et de son père spirituel, pasteur de l'Eglise de Smyrne, Polycarpe s'acquitta dès lors de sa tâche en imitant parfaitement la conduite de ses pères, et répétant avec fidélité leurs paroles et celles qu'ils avaient recueillies de la bouche même du Seigneur. De son exil à Patmos, Saint Jean adressait ses éloges à l'Ange de l'Eglise de Smyrne et l'encourageait à rester fidèle jusqu'à la mort pour recevoir la couronne de la vie éternelle (Apocalypse 2:10). Revêtu de la grâce divine, il accomplit de nombreux miracles : il éteignit par sa prière un incendie qui menaçait la contrée depuis sept jours, fit tomber une pluie bienfaisante au terme d'une longue sécheresse, délivra des possédés et guérit des malades, de sorte que, grâce à lui, les païens se convertissaient en grand nombre.
Quand, vers le début de l'épiscopat de Polycarpe (vers 101), Saint Ignace fut condamné à mort et envoyé enchaîné à Rome pour être livré aux bêtes, il passa par Smyrne et fut heureux d'embrasser une dernière fois le Saint Evêque. Parvenu à Troade, il lui adressa une lettre pour le remercier de son hospitalité, lui remit le soin de l'Eglise d'Antioche et lui transmit des conseils divinement inspirés sur les devoirs du pasteur: « Je glorifie le Seigneur de m'avoir jugé digne de contempler ton visage irréprochable. Justifie ta dignité épiscopale par une entière sollicitude de chair et d'esprit. Préoccupe-toi de l'union au-dessus de laquelle il n'y a rien de meilleur. Supporte avec patience tous les frères comme le Seigneur le supporte toi-même. Porte les infirmités de tous, comme un athlète accompli. Le temps présent te réclame pour obtenir Dieu, comme le pilote attend le vent et comme l'homme battu par la tempête attend le port... »1.
Par la suite, Saint Polycarpe écrivit aux Chrétiens de Philippes pour les féliciter d'avoir accueilli Ignace et les Martyrs : « ... les images de la véritable charité que vous avez escortés comme il convenait de le faire, eux qui étaient enchaînés de ces liens dignes des Saints, qui sont les diadèmes de ceux qui ont été vraiment choisis par Dieu »2. Il les exhorte à persévérer dans cette patience qu'ils ont vue chez les Martyrs et il leur expose les principes de vie d'une communauté chrétienne amie de la charité : « La foi est notre mère à tous, elle est source de l'espérance et elle est précédée de l'amour pour Dieu, pour le Christ et pour le prochain. Celui qui demeure en ces vertus a accompli les commandements de la Justice, car celui qui a la charité est loin de tout péché »3.
Il dirigea ainsi, de manière tout apostolique, son Eglise pendant plus de cinquante ans. Vers 154, alors qu'il était un vieillard chargé de jours, il fit un voyage à Rome pour s'entretenir avec le Pape Anicet du différend qui séparait Rome des Eglises d'Asie sur la date de Pâques, et pour prendre la défense de la Vraie Foi contre les hérésies. Le rayonnement de sa sainteté et son enseignement y provoquèrent la conversion d'un grand nombre d'âmes qui s'étaient laissées séduire par les hérétiques Valentin et Marcion. Au moment de quitter Rome, le Pape lui céda, par déférence, la présidence de la Synaxe eucharistique et, après avoir échangé un saint baiser, ils se quittèrent en paix, dans le respect mutuel des différences légitimes entre les Eglises locales.
Peu de temps après son retour à Smyrne (l55), une très violente persécution, déclenchée par l'empereur Marc Aurèle (161-180), bouleversa toutes les Eglises d'Asie. C'est alors qu'à la suite d'un groupe de douze Martyrs originaires de Philadelphie, Saint Polycarpe, âgé de quatre-vingt-six ans, trouva une mort glorieuse, le Grand Samedi, de manière semblable à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ4.
Pendant que les valeureux Martyrs du Christ subissaient toutes sortes de supplices pour être finalement livrés en pâture aux bêtes, le très vénérable Polycarpe, conservait sa sérénité ordinaire et voulait même rester en ville, pour ne pas abandonner son troupeau spirituel. Mais, sur les instances de ses compagnons, qui le suppliaient de ne pas s'exposer prématurément à la mort, il se retira dans une petite propriété située non loin de la cité et, nuit et jour, il priait pour tous les hommes et pour les Eglises du monde entier. Trois jours avant son arrestation, comme il se tenait ainsi en prière, il eut une vision, dans laquelle son oreiller prit feu et fut consumé. Se tournant vers ses compagnons, il leur annonça calmement qu'il devrait bientôt donner sa vie pour le Christ par le feu.
A peine avait-il atteint un nouveau refuge que les hommes d'armes, qui avaient appris où il se trouvait en torturant un jeune esclave, firent irruption dans la demeure. Refusant de prendre la fuite, l'Evêque les accueillit avec un visage radieux et très doux, et il les invita à prendre un copieux repas, en leur demandant seulement de lui laisser un moment pour prier. Ils y consentirent et, pendant deux heures pleines, le vieillard se tint debout, rempli de la Grâce de Dieu, faisant mémoire de tous les hommes qu'il avait connus, petits ou grands, ainsi que de l'Eglise répandue par toute la terre. L'heure étant venue de partir, les soldats, saisis d'une grande crainte et se repentant d'avoir à accomplir cette tâche, le firent monter sur un âne pour le conduire à Smyrne. L'intendant de la police, nommé justement Hérode, vint au-devant de lui et le fît monter dans sa voiture pour essayer de le persuader de sauver sa vie en sacrifiant à César. Comme il avait peiné en vain, il le fit jeter sur la route en le couvrant d'injures. Blessé à la jambe, le vieillard n'en continua pas moins allègrement le chemin à pied. Quand il entra dans le stade rempli d'une foule hurlante et avide de sang, une voix divine se fit entendre des seuls Chrétiens au sein du tumulte. Elle disait : « Courage, Polycarpe, et agis en homme! » Le proconsul l'exhorta à renier le Christ en disant : « Aie pitié de ton grand âge », et les autres choses que les persécuteurs ont coutume de dire en ces circonstances. « Jure par la fortune de César et dis : A bas les athées! » lui criait-il. Promenant alors son regard sur la foule des païens qui garnissaient l'amphithéâtre, Polycarpe répondit en soupirant : « Oui, certes, A bas les athées! » Comme on le sommait de maudir le Christ, il répondit : « Il y a quatre-vingt-six ans que je Le sers, et Il ne m'a fait aucun mal. Comment pourrais-je blasphémer mon Roi qui m'a sauvé? »
Le proconsul dit : « J'ai des bêtes, et je te livrerai à elles, si tu ne changes pas d'avis ». Polycarpe répondit : « Appelle-les, car pour nous il est impossible de changer d'avis pour passer du meilleur au pire; tandis qu'il est bon de changer pour passer du mal à la justice ». - « Je te ferai brûler par le feu, puisque tu méprises les bêtes », dit le juge. Polycarpe, plein de force et de joie, répondit : « Tu me menaces d'un feu qui brûle un moment et peu de temps après s'éteint, car tu ignores le feu du jugement à venir et du supplice éternel, réservé aux impies. Mais pourquoi tarder? Va, fais ce que tu veux. »
Le héraut ayant proclamé trois fois que Polycarpe s'était déclaré Chrétien, la foule en furie réclama de lâcher contre lui un lion. Mais, comme les combats de bêtes étaient alors terminés, ils crièrent : « Que Polycarpe soit brûlé vif! » En un instant, les païens et les juifs pêle-mêle allèrent ramasser dans les ateliers et dans les bains des alentours du bois et des fagots. Quand le bûcher fut prêt au milieu du stade, Polycarpe déposa lui-même tous ses vêtements, aussi calmement que s'il célébrait le Saint Sacrifice, et voulut se déchausser : chose qu'il ne faisait jamais, car les fidèles s'empressaient toujours pour lui baiser les pieds. Comme on voulait le clouer sur le bûcher, il dit : « Laissez-moi ainsi, Celui qui me donne la force de supporter le feu, me donnera aussi de rester immobile sur le bûcher. » Déposé sur le bois comme Une victime de choix préparée pour l'holocauste, il leva les yeux au ciel et rendit grâce à Dieu dans une ultime prière de l'avoir jugé digne de prendre part, avec tous les Saints Martyrs, au calice du Christ, pour la résurrection et la vie éternelle dans l'incorruptibilité de l'Esprit Saint.
Quand il eut prononcé son Amen, les bourreaux allumèrent le feu. Une grande flamme s'éleva; mais, ô merveille, le feu prit soudain l'apparence d'une voûte, à la manière d'une voile de navire gonflée par le vent, qui entourait comme d'un rempart le corps du Martyr. Lui se tenait au milieu, non comme une chair qui brûle, mais comme un pain qui cuit ou comme de l'or ou de l'argent brillant dans la fournaise, en dégageant un parfum d'encens ou d'autres précieux aromates.
Comme les impies voyaient que le corps du Saint ne pouvait se consumer, ils ordonnèrent au bourreau de l'achever au moyen de son glaive. Le sang jaillit alors en telle quantité qu'il éteignit la fournaise, laissant la foule stupéfaite.
Les précieux restes du Martyr furent incinérés à l'instigation des juifs, mais les fidèles purent néanmoins recueillir quelques ossements qu'ils déposèrent dans un lieu convenable, où ils se réunissaient chaque année pour célébrer, dans la joie, le jour de sa naissance au ciel. Le glorieux Martyre de Saint Polycarpe scella, mais pour un temps seulement, la persécution contre les Chrétiens.
1. St Ignace d'Antioche, Epître à Polycarpe 1-3 2. Epître aux Philippiens 1. 3. Idem. 3. 4. Nous résumons ici la Lettre de l'Eglise de Smyrne sur le Martyre de Saint Polycarpe, un des premiers documents hagiographiques, écrit par un témoin occulaire, qui reste frappant par sa sobre grandeur. Traduction française cf. Les Ecrits des Pères Apostoliques, Paris, Cerf, 1963, pp. 222-237. Il est transmis sous une forme légèrement différente par Eusèbe de Césarée, Hist. Eccles. IV, 15 (SC 31, 181-190). (Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiérooine Macaire de Simonos Pétra)
Si Jonas est une figure du Seigneur, et évoque par son séjour de trois jours et de trois nuits dans les entrailles du cétacé la Passion du Sauveur, sa prière aussi doit être une expression de la prière du Seigneur.
« Je suis rejeté de devant tes yeux. Mais je reverrai ton saint Temple. » (Jon 2,5) Quand j’étais avec toi, jouissant de ta lumière, je ne disais pas : je suis rejeté. Mais, une fois au fond de lamer, et enveloppé de la chair d’un homme, je prends les sentiments d'un homme, et je dis : je suis rejeté de devant tes yeux. Cela, je l’ai dit en tant qu’homme ; et la suite, je le dis comme Dieu, Moi qui, étant dans ta condition, ne me suis pas prévalu de mon égalité avec toi (cf Phil 1,6), parce que je voulais élever à toi le genre humain. « Mais je reverrai ton saint Temple ». Ainsi le texte de l’Évangile dit-il : « Père, glorifie-moi auprès de toi en m’accordant la gloire que j’avais avant que le monde existât. » (Jn 17,5) et le Père répond : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai » (Jn 12,28). L’unique et même Seigneur demande en tant qu’homme, promet en tant que Dieu, et il est sûr de la possession qui fut toujours la sienne.
« Les eaux m’avaient entouré jusqu'à l’âme, l’abîme me cernait » (Jon 2,6) Que l’enfer ne m’emprisonne pas ! Qu’il ne me refuse pas la sortie ! Librement j’ai fait la descente, que librement je fasse l’ascension. Je suis venu captif volontaire, je dois libérer les captifs pour que soit accompli ce verset : « montant dans les hauteurs, il a emmené les captifs. »(Ps 68,19 ; Ep 4,8) Ceux-là en effet qui auparavant étaient captifs dans la mort, lui les a conquis à la vie.
« Et le Seigneur commanda au poisson, qui rejeta Jonas sur la terre sèche. » (Jon 2,11) Il est donc commandé à ce grand cétacé, aux abîmes et aux enfers de restituer le Sauveur à la terre ; ainsi Celui qui était mort pour libérer les détenus dans les liens de la mort, peut emmener avec lui une foule vers la vie. Saint Jérôme (347-420)
Jonah, uma figura de Cristo
Se Jonas é uma figura do Senhor, e evoca pela sua permanência de três dias e três noites nas entranhas do cetáceo, a Paixão do Salvador, sua oração também deve ser uma expressão da oração do Senhor.
"Eu sou rejeitado dos seus olhos. Mas eu vou ver o seu templo sagrado de novo. Quando eu estava com você, curtindo sua luz, não disse, sou rejeitado. Mas uma vez no fundo do mar, e embrulhado na carne de um homem, tomo os sentimentos de um homem, e eu digo: sou rejeitado de diante de seus olhos. Isso, eu disse como um homem; e depois, eu digo isso como Deus, eu que, em sua condição, não prevaleceu da minha igualdade com você (cf Phil 1,6), porque queria criar a você a raça humana. "Mas eu voltarei a ver o seu templo sagrado". Assim, o texto do Evangelho diz: "Pai, glorifique-me com você, dando-me a glória que eu tinha antes que o mundo existisse. "(Jn 17,5) e o Pai responde:" Eu o glorifiquei e eu o glorificarei "(Jo 12,28). O único e único Senhor pergunta como homem, promete como Deus, e ele tem certeza da possessão que sempre foi dele.
"As águas me cercaram para a alma, o abismo me cercou" (Jon 2,6) Que o inferno não me aprisione! Que ele não me recusa a sair! Freqüentemente fiz a descida, livremente subi. Eu fui voluntariamente cativo, devo liberar os cativos para que este verso seja cumprido: "Subindo às alturas, ele tirou os cativos. (Salmo 68,19, Ep 4,8). Aqueles que antes eram cativos na morte, ele os conquistou para a vida.
"E o Senhor ordenou ao peixe, que lançou Jonas na terra firme. (Jon 2,11) Por isso, comanda este grande cetáceo, os abismos e o submundo para restaurar o Salvador à terra; Assim, aquele que morreu para libertar os prisioneiros nos laços da morte, pode levar consigo uma multidão. São Jerônimo (347-420)
Jonah, a figure of Christ
If Jonah is a figure of the Lord, and evokes by his stay of three days and three nights in the entrails of the cetacean the Passion of the Savior, his prayer also must be an expression of the Lord's prayer.
"I am rejected from your eyes. But I will see your holy Temple again. When I was with you, enjoying your light, I did not say, I am rejected. But once at the bottom of the sea, and wrapped in the flesh of a man, I take the feelings of a man, and I say: I am rejected from before your eyes. That, I said as a man; and afterwards, I say it as God, I who, being in your condition, did not prevail of my equality with you (cf Phil 1,6), because I wanted to raise to you the human race. "But I will see your holy Temple again." Thus the text of the Gospel says: "Father, glorify me with you by granting me the glory that I had before the world existed. "(Jn 17,5) and the Father answers:" I glorified him and I will glorify him "(Jn 12,28). The one and the same Lord asks as a man, promises as God, and he is sure of the possession that was always his.
"The waters had surrounded me to the soul, the abyss encircled me" (Jon 2,6) That hell does not imprison me! That he does not refuse me the exit! Freely I made the descent, freely I ascend. I have come voluntarily captive, I must release the captives for this verse to be fulfilled: "Going up into the heights, he took away the captives. (Ps 68,19, Ep 4,8) Those who were previously captive in death, he conquered them to life.
"And the Lord commanded the fish, which cast Jonah on the dry land. (Jon 2,11) It is therefore commanded this great cetacean, the abysses and the underworld to restore the Savior to the earth; thus He who died to free the prisoners in the bonds of death, can bring with him a crowd to life. Saint Jerome (347-420)
ASSOCIATION CARITATIVE "CARITAS ESOF":
Collecte de médicaments et de matériel médical.
Suite à l'appel d'Abouna Marie-Parfait (Père Parfait Marie) et,conséquemment, mon appel pour collecter des médicaments et du matériel médical pour subvenir aux besoins de nos fils et filles démunis d'Afrique (Notamment pour notre "relais paroissial" de Monabo et le Centre de Santé tenu par Bernadette à Yaounde ), quelques photos d'un arrivage significatif que nous (L'association caritative CARITAS ESOF ) ne tarderons pas à acheminer .
Merci à la famille de Clément, merci à tous ceux et celles qui nous aideront dans ce sens.
NE JETEZ PLUS VOS MÉDICAMENTS,LUNETTES,MATÉRIEL MÉDICAL, PENSEZ À L'AFRIQUE !
Adresse :
*Pour les dons en chèques bancaires :
Association CARITAS ESOF Maison Sainte Barbe, 15 Rue des trois communes 27580 CHAISE-DIEU-DU-THEIL
*Pour les expéditions de médicaments et de matériel médical : Association CARITAS ESOF, Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde. Brevilly 4 61300 CHANDAI.
Nota : Les Paroisses et "relais paroissiaux" ( Jauldes, Lourdes, Nantes...) peuvent servir de relais pour la collecte ________________________________
Following the call of Abouna Marie-Parfait (Father Perfect Mary) and, consequently, my call to collect medicines and medical equipment to meet the needs of our poor sons and daughters of Africa (especially for our "parish relay" "from Monabo and the Health Center held by Bernadette in Yaounde), some photos of a significant arrival that we (the charity CARITAS ESOF) will soon delay.
Thank you to the family of Clément, thank you to all those who help us in this direction.
DO NOT GET YOUR MEDICINES, EYEWEAR, MEDICAL EQUIPMENT, THINK AFRICA! __________________________________
Seguindo o chamado de Abouna Marie-Parfait (Pai perfeito Maria) e, consequentemente, o meu apelo à recolha de medicamentos e equipamentos médicos para atender às necessidades de nossos pobres filhos e filhas da África (especialmente para o nosso "relato paroquial" "de Monabo e do Centro de Saúde de Bernadette em Yaounde), algumas fotos de uma chegada significativa que nós (a caridade CARITAS ESOF) logo atrasaremos.
Obrigado pela família de Clément, obrigado a todos aqueles que nos ajudam nesta direção.
NÃO OBTENHA SEUS MEDICAMENTOS, EYEWEAR, EQUIPAMENTO MÉDICO, PENSA ÁFRICA!
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
"Si le mari est le chef de la femme, la femme est le cœur du mari. C'est la raison pour laquelle le Seigneur ne les a pas créés pareils, précisément pour qu'ils se complètent. Ils ne sont plus un homme et une femme, mais deux en un." (Métropolite Athanasios de Limassol)
"If the husband is the head of the wife then the wife is the heart of the husband. That is why the Lord did not created them alike—precisely so that they would complete each other. They are no longer man and woman, but two in one." +Metropolitan Athanasios of Limassol
"Se o marido é o chefe da esposa, a esposa é o coração do marido, e é por isso que o Senhor não os criou para que eles se complementassem. uma mulher, mas duas em uma. " (Atanasios Metropolitanos de Limassol)
Etats-Unis : l'influent prédicateur évangéliste Billy Graham est mort
La famille de Billy Graham a indiqué aux médias américains que le célèbre prédicateur évangéliste était mort, mercredi, à l'âge de 99 ans.
Il était surnommé le "pasteur de l'Amérique".Billy Graham, prédicateur évangéliste connu dans le monde entier, est mort mercredi à l'âge de 99 ans, comme l'a annoncé sa famille aux médias américains. William Franklin Graham Jr est décédé mercredi matin chez lui en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis).
Des "croisades" menées dans le monde entier.Il avait eu une révélation religieuse à 16 ans et, grâce à son charisme, sa voix de stentor et ses prêches fougueux, il avait très vite attiré les foules, parcourant le monde Bible à la main au cours de ce qu'il appelait des "croisades". Billy Graham s'était retiré dans sa Caroline du Nord natale en 2005.
Les présidents américains se confiaient à lui.De la reine Elizabeth - il est représenté dans la sérieThe Crownsur Netflix - au pape Jean-Paul II, en passant par Mère Teresa, il avait rencontré tous les grands de ce monde. Mais son influence est surtout importante auprès des présidents américains qu'il côtoie, sans exception, depuis Harry Truman jusqu'à Barack Obama. George W. Bush a même confié avoir arrêté de boire et "trouvé le chemin de Dieu" grâce à lui.
La Russie Serait-elle hors de l'Europe territoriale ?
Un sondage IFOP pour Sputnik montre que 65% des Français pensent que la Russie n’appartient pas à l’Europe. Michel Vialay, député LR des Yvelines, a partagé son analyse sur cette enquête, entre méconnaissance historique et confusion politique.
Seuls 29% des Français estiment que la Russie appartient à l'Europe:
«Je suis surpris qu'il y en ait si peu!», s'étonne Michel Vialay, député Les Républicains des Yvelines, au micro de Sputnik.
Les résultats du sondage IFOP pour Sputnik ont en effet de quoi surprendre. Interrogé à propos de ce chiffre, le député, membre du groupe d'amitié parlementaire France-Russie rappelle qu'en termes historiques et géographiques, la Russie a toute sa place en Europe.
«La Russie appartient à l'Europe. Il suffit pour s'en convaincre de regarder la géographie ou de se rappeler les propos du Général de Gaulle qui parlait d'Europe de l'Atlantique à l'Oural.»
Selon lui, le fait que les Français soient une majorité à estimer que la Russie est hors de l'Europe illustre potentiellement «une certaine méconnaissance de l'Histoire de la part de nos concitoyens», même s'il estime également que de nombreux facteurs jouent sur la perception française sur la place du plus grand pays au monde.
Cette méconnaissance de l'Histoire pourrait trouver son origine, selon M. Vialay, dans les ruptures provoquées par la révolution d'Octobre 1917 et le Rideau de fer qui a divisé le continent après la Seconde Guerre mondiale, qui ont profondément marqué l'opinion et l'ont détourné du voisin russe.
Quant à la différence avec les résultats du même sondage dans les autres pays européens —les polonais sont plus de 75% à considérer la Russie comme faisant partie de l'Europe-, M. Vialay propose une explication purement géographique:
«On peut assez logiquement penser que les pays qui sont frontaliers considèrent plus facilement que, comme eux, la Russie est en Europe.»
Les Français sont également les plus nombreux à considérer que la Russie n'appartient pas à l'Europe: 65% d'entre eux le pensent, contre 52% au Royaume-Uni et seulement 20% en Pologne. La proportion de personnes ayant choisi de ne pas se prononcer est deux fois plus importante outre-Manche qu'en France (13% contre 6 respectivement).
Pour le député de l'opposition, «ce qui est intéressant c'est de se demander pourquoi ils pensent l'Europe sans la Russie». Pour y répondre, il avance l'idée que les médias ont pu jouer un rôle dans la dégradation de l'image de la Russie auprès de la population.
«Peut-être faut-il y voir également un effet des médias qui, surtout ces dernières années, ont été manifester les oppositions qu'il pouvait y avoir dans les politiques des deux pays respectifs.»
Rappelant les échecs du quinquennat de François Hollande, M. Vialay estime que la France paye aujourd'hui la «catastrophe en ce qui concerne les relations internationales» de la politique du précédent Président de la République. Il ajoute que, bien qu'il eut été nécessaire de dialoguer avec Moscou, M. Hollande avait «oublié ce que le mot diplomatie voulait dire: parler avec tout le monde». Un ostracisme vis-à-vis de la Russie qui se reflète dans l'opinion:
«Je pense qu'un certain nombre de nos concitoyens, parce qu'ils ont été abreuvés de postures contre la Russie émanant de François Hollande et de son gouvernement [ont été] impactés de façon significative, [surtout] ceux qui se contentent du journal télévisé pour pouvoir se faire une opinion.»
Enfin, un dernier élément qui, de l'avis du député des Yvelines, pourrait expliquer le résultat de ce sondage est la formulation de la question. Il estime possible que les Français aient confondu Europe et Union européenne, ce qui aurait pu donner plus de poids au rejet de la Russie.
«Un certain nombre de concitoyens ne fait pas forcément la distinction entre Europe et Union européenne et ne sait pas où se trouvent les frontières. Il est possible que ça ait participé de la confusion.»
Relevons que si malgré l'Histoire, une majorité de Français ne voit pas la Russie comme un pays européen, c'est également le cas d'une majorité de Russes. En effet, selon une étude d'août 2017 du centre Levada en Russie, seuls 44% des Russes se considéraient eux-mêmes comme européens.
Les agriculteurs ont mené des opérations de blocage
et des actions coup de poing à travers toute la France le 21 février pour protester contre l'accord UE-Mercosur et les prix d'achat proposés par la grande distribution.
Les deux grands syndicats agricoles, la FNSEA (majoritaire) et les Jeunes agriculteurs avaient appelé à une mobilisation générale le 21 février : ils ont été écoutés. Blocages d'autoroutes, opérations escargot, entassements de mottes de paille, de fumier ou d'objets devant des supermarchés, incendies de pneus, simulacres d’enterrement ou encore défilés de tracteurs : les actions se sont succédé dans toute la France.
Le moment est choisi : Emmanuel Macron s'apprête à accueillir1 000 jeunes agriculteursle 22 février à l'Elysée, à la veille de l'ouverture du 55e Salon de l'agriculture à Paris. C'est le point d'orgue de protestations etmanifestations du monde agricole qui se déroulent en France depuis plusieurs semaines.
C'est l'occasion pour les agriculteurs d'exposer une de leurs revendications phares, les prix d'achat au rabais pratiqués par les supermarchés qui les laissent exsangues. Dans la Vienne ou en Alsace, des actions de blocage ont eu lieu et des barrages dressés devant les grandes surfaces.
Le Mercosur dans le viseur des agriculteurs
Autre motif de colère pour les exploitants : le projet d'accord commercial européen de libre-échange avec les pays du Mercosur : le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. Si la France l'accepte, entre 50 000 et 70 000 de tonnes de viande bovine, 80 000 tonnes de volailles et de grands volumes de sucre pourraient inonder le marché européen, et venir concurrencer des filières déjà très développées en France. La Vendée, le Puy-de-Dôme, l'Aquitaine, Nantes ou Dijon comptent parmi les lieux où des agriculteurs se sont mobilisés contre cet accord.
Cédric Mandin, secrétaire général de la Fédération nationale bovine a répondu aux questions de RT France sur l'accord du Mercosur qui fâche tant les agriculteurs. Il redoute des «pertes directes» pour leurs exploitations qui connaissent déjà «une difficulté de rentabilité». Il déplore «l'incohérence de la position du gouvernement à l'heure actuelle alors qu'on sort des Etats généraux de l'alimentation où on a émis la volonté de continuer à travailler dans le bon sens avec les consommateurs». Cédric Mandin fustige en outre le fait que ces accords internationaux vont autoriser la vente de viande produite avec des «antibiotiques, des farines animales, plein de produits totalement interdits en France et en Europe». «On va faire venir ça sous prétexte que c'est pas cher. Et nous on le refuse», a-t-il tonné.
Si des villes comme Paris ou Lyon accueillent des populations riches et pauvres, les classes moyennes, elles, disparaissent.
Mesurer la ségrégation urbaine et la mettre en équations, c’est ce que tente de faire Jean-Michel Floch, économiste, dans un dossier de la revue Economie et statistiques de l’Insee, paru le 7 février. Son indicateur de ségrégation prend en compte la répartition des niveaux de vie dans des quartiers, découpés en carrés de 500 mètres de côté, de douze grandes aires urbaines françaises : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Nice, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble et Montpellier.
Le niveau de vie d’un ménage est, rappelons-le, son revenu net, déduction faite des impôts et en incluant les aides sociales, par unité de consommation (UC). Le premier adulte vaut une unité, toute autre personne de plus 14 ans 0,5, et un enfant de moins de 14 ans vaut 0,3 unité. Exemple : un couple avec deux enfants âgés de 17 et 12 ans totalisera 2,3 unités de consommation. L’indicateur de ségrégation de M. Floch varie de zéro, lorsque les différents groupes sociaux sont également répartis dans chaque carré, à 1 si la ségrégation entre ces carrés est extrême car ils n’accueillent que des riches ou que des pauvres.
Première conclusion de l’économiste : les villes-centres sont plutôt mixtes. Paris, avec un indice de ségrégation de 0, 077, ou Lyon, à 0,066, accueillent ainsi des riches mais aussi des pauvres. A Paris, le niveau de vie médian est particulièrement élevé, à 26 015 euros, alors que la moyenne nationale s’établit à 19 786 euros (selon des données de 2012).
Les foyers aisés sont surreprésentés dans la capitale, où 42 % de la population se situe dans les 20 % les plus riches du pays, mais le taux de pauvreté y est aussi fort, à 16 %, contre 14 % de moyenne nationale. Entre les deux, les classes moyennes, elles, disparaissent, et l’on assiste à une dualisation entre des ménages aisés à fort pouvoir d’achat qui cohabitent avec des employés dans les activités de service, à faibles salaires.[…]
Il n’y a pas que lestitres de presse qui devront passer à la caissepour sauverPresstalis, plombée une fois de plus par la CGT et une gestion pour le moins hasardeuse. Près de 18% des 1672 emplois du groupe seront supprimés, soit entre 200 et 300 personnes réparties par moitié sur la messageriePresstaliset par moitié sur ses dépositaires.
Selon le plan social (PSE) qui a étéprésenté en comité central d’entreprises, 114 personnes au siège, sur 330 salariés, verront leur emploi supprimé et des départs contraints pourraient être envisagés. Neuf dépôts en région seront aussi cédésselonMichèle Benbunan, la présidente, pour laquelle « Presstalis a vécu au-dessus de ses moyens ». Presstalis renoncera aussi à la diversification numérique – qui coûte très cher, vendra l’application mobileZeens, uneweb agencyet le siège. Si le PSE devrait apporter de l’air au groupe, ce ne sera pas pour tout de suite. Même à des conditions moins avantageuses que par le passé, il coûtera tout de même 25 millions d’€ alors quePresstalisest au bord de la cessation de paiement.
Le retour à l’équilibre dePresstalisest envisagé fin 2019 – si toutefois Michèle Benbunan trouve 140 millions d’€ pour couvrir les pertes et 50 autres millions pour financer la restructuration. Le financement est loin d’être acquis, même si l’Etat – et donc le contribuable – pourrait passer (une fois de plus) à la caisse en apportant la moitié de la somme, sous forme d’un prêt pour passer sous les fourches caudines de Bruxelles. Qu’importe si Presstalis n’a toujours pas remboursé les précédents…
Sur la blogosphère deMediapart, lejournaliste Schwartzenbergse montre en tout cas très pessimiste vis à vis de cet énième plan de relance de Presstalis :« l’État sait. Lorsque l’échec du nouveau plan d’urgence de Presstalis sera patent, les pouvoirs publics ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas. Madame Nyssen, ministre de la Culture, ne pourra pas déclarer qu’elle ignorait l’ampleur du désastre alors qu’elle a délibérément occulté le rapport de Gérard Rameix consacré à ces messageries. L’ancien président de l’Autorité des Marchés Financiers avait, en effet, conclu à la nécessité du dépôt le bilan ».
Quant au coût du PSE, il ne sera pas pour lui de 25 millions d’euros, à cause du poids prépondérant du syndicat du Livre. Or celui-ci« s’oppose aux licenciements des ouvriers de moins de 55 ans et veut que les salariés licenciés soient payés jusqu’au jour de leur prise de retraite à temps plein, sans que celle-ci soit minorée. Et il exige – et ce point n’est pas négociable- qu’un fonds spécial soit créé et abondé dans l’année ». Résultat, les coûts vont déraper, très vite et très fort :« les spécialistes de ce droit social particulier qu’est celui de la presse savent qu’un PSE portant sur 300 personnes, négocié avec le Livre, coûte dans les 90 millions d’euros ».
La France offre 2 milliards d’euros à la Côte d’Ivoire mais veut réduire le budget pour son armée et sa police.
La France a décidé d’accorder un appui financier de 2,125 milliards d’euros (environ 1394 milliards FCFA) à la Côte d’Ivoire, sur la période 2017-2020. L’annonce a été faite par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (photo), au terme d’une mission française qui s’est déroulée à Abidjan, les 12 et 13 juillet 2017.
Cet important engagement financier de la France envers la Côte d’Ivoire, permettra essentiellement de financer des projets dans « certains secteurs prioritaires inscrits au Plan National de Développement (PND) 2016-2020 » a déclaré le Premier ministre ivoirien.
Ainsi, 725 millions d’euros (environ 475,5 milliards FCFA) seront affectés au financement de projets dans les secteurs de l’énergie, des routes, de la santé, de la sécurité, de l’éducation et de la formation. Tandis que 1,4 milliard d’euros (environ 918,34 milliards FCFA) permettra de « boucler le financement de la ligne 1 du métro d’Abidjan ».
Ce qui permet, à présent, d’envisager le démarrage des travaux de cette ligne de métro maintes fois reporté, en raison de points d’achoppements entre le gouvernement ivoirien et les entreprises attributaires du projet.
Toutefois, initialement estimé à environ 665 milliards FCFA (un peu plus d’un milliard d’euro), la note s’avère désormais un peu plus salée pour les autorités ivoiriennes puisque le cout de la ligne 1 du métro d’Abidjan, longue de 37,9 km, passe à 918,34 milliards FCFA (environ 1,4 milliard d’euros). En comparaison, le cout du métro de Dakar, long de 51 km, est estimé à 687 millions d’euros (environ 450 milliards FCFA).
A noter que la réalisation et l’exploitation de cette ligne de métro d’Abidjan, qui doit transporter 300 000 passagers par jour, a été attribué à la Société de transport abidjanais sur rail (STAR). Elle est détenue par le français Bouygues (33%), le Coréen Hyundai Rotem (33%), le français Keolis, filiale de la SNCF (25%), et le Coréen Dongsan engineering (9%).
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
_______________________
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Nous avons le plaisir de vous inviter à assister auxconcerts qui auront lieu au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe(1, quai Branly, 75007, Paris) enmars 2018.
1 mars 2018, 19h.30-Concert à l'occasion de la Journée internationale de la femme
Entrée gratuite!
INSCRIPTION OBLIGATOIRE:evenements.paris2018@gmail.com(dans la limite des places disponibles)
4 mars 2018, 18h.00-Concert "Les plus belles romances russes"
Entrée gratuite!
INSCRIPTION OBLIGATOIRE:ambrusbranly@mail.ru(dans la limite des places disponibles)
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
- Que dois-je faire pour être sauvé? - Ne fais pas confiance en ta propre droiture.
Ne te soucie pas du passé.
Et mets un frein à ta langue et à ton estomac! (Saint Antoine le Grand )
O que devo fazer para ser salvo? - Não confie em sua própria justiça. Não se preocupe com o passado. E colocar um freio na língua e no estômago! São Anthony o Grande
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Chers amis et fidèles de notre Eglise Métropolitaine. Aloho m'barekh.
Aujourd'hui je vous confie une intention de prières très importante : Soyons tous et chacun, clercs, moines et laïques à prier en ce moment avec ferveur pour L'Eglise-mère qui est en Synode. Que l'Esprit de Lumière et de force conduise les pères pour que la mission de l'Eglise Orthodoxe des Indes soit toujours plus lumineuse, forte et féconde tant en cette terre qu'ensemença Saint Thomas l'Apôtre qu'en sa diaspora et ses missions.
Votre fidèlement dans le Christ, notre Seigneur.
+Mor Philipose, Brévilly ce 20.II.18
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Caros amigos e fiéis da nossa Igreja Metropolitana. Aloho m'barekh.
Hoje confio-lhe uma intenção de oração muito importante: Deixe-nos todos, clérigos, monges e leigos orar neste momento com fervor para a Igreja Mãe que está no Sínodo. Que o Espírito de Luz e Força guie os pais para que a missão da Igreja Ortodoxa das Índias seja sempre mais brilhante, mais forte e mais frutífera tanto nesta terra quanto na diáspora e na diáspora. missões.
Sua fidelidade em Cristo, nosso Senhor.
+ Mor Philipose, Brévilly este 20.II.18
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Dear friends and faithful of our Metropolitan Church. Aloho m'barekh.
Today I entrust you with a very important prayer intention: Let us all, clerics, monks and laymen pray at this moment fervently for The Mother Church who is in Synod. May the Spirit of Light and Strength lead the fathers so that the mission of the Orthodox Church of the Indies is always brighter, stronger and more fruitful both in this land and in the diaspora and in the diaspora. missions.
Your faithfulness in Christ, our Lord.
+ Mor Philipose, Brévilly this 20.II.18
Jeûnes-tu?
Jeûnes-tu? Donne-m'en une preuve par tes œuvres! Si tu vois un pauvre homme, aie pitié de lui. Si tu vois un ami honoré, ne l'envie pas. Que ta bouche ne soit pas seule à jeûner, mais aussi ton œil et ton oreille, et tes pieds, et tes mains, et tous les membres de ton corps. Que tes mains jeûnent en étant délivrées de l'avarice. Que tes pieds jeûnent en cessant de courir après le péché. Que tes yeux jeûnent, en les disciplinant pour qu'ils ne regardent pas ce qui est plein de péché. Que ton oreille jeûne… en n'écoutant pas les conversations malignes et le bavardage. Que ta bouche jeûne des paroles obscènes et des critiques injustes. Car quel bien y a-t-il à s'abstenir de viande et de poisson, et de mordre et de dévorer nos frères?
Jejua você?
Me dê prova de seus trabalhos! Se você vê um pobre, tenha piedade dele. Se você vê um amigo honrado, não o inveja. Sua boca não é apenas jejum, mas também seu olho e sua orelha, seus pés e suas mãos e todos os membros do seu corpo. Deixe suas mãos rápidas sendo entregues pela cobiça. Que seus pés sejam rápidos parando correndo depois do pecado. Que seus olhos sejam rápidos, disciplinando-os para que eles não vejam o que está cheio de pecado. Deixe seu ouvido rápido ... por não ouvir conversas malignas e conversas. Que sua boca seja rápida com palavras obscenas e críticas injustas. Para que serve para se abster de carne e peixe, e morder e devorar nossos irmãos?
Fasts you?
Give me proof by your works! If you see a poor man, have mercy on him. If you see an honored friend, do not envy him. Your mouth is not only fasting, but also your eye and your ear, and your feet, and your hands, and all the members of your body. Let your hands fast by being delivered from covetousness. May your feet fast by stopping running after sin. May your eyes fast, disciplining them so that they do not look at what is full of sin. Let your ear fast ... by not listening to malignant conversations and chatter. May your mouth fast with obscene words and unjust criticism. For what good is there to abstain from meat and fish, and to bite and devour our brethren?
A Journey through Great Lent Light and Life Publishing 1998)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
LE PARDON DE CARÊME
L’entrée en Carême –
Elle est marquée par la parole du Christ (“pardonnez et votre Père céleste vous pardonnera”, Matt. 6, 14) et par la demande mutuelle de pardon et de prière à la fin des vêpres: “pardonne-moi et prie pour moi!” disons nous en nous prosternant, pendant que le chœur très doucement psalmodie les strophes pascales. Cette demande nous accompagnera jusqu’à la Résurrection quand le baiser pascal succédera à celui que nous échangeons aujourd’hui.
L’intercession des frères
Nous reconnaissons ainsi le caractère sacerdotal de la communauté qui confesse la vraie foi. Nous demandons à nos frères dans la Foi d’intercéder devant Dieu, en prêtres et prêtresses qu’ils sont, pour que nous soit accordé le pardon de nos péchés, aujourd’hui, d’ici Pâques et au dernier Jour, celui du redoutable tribunal de l’amour.
Préparer la communion
Le Carême renouvelle la démarche eucharistique. “Si ton frère a quelque chose contre toi va te réconcilier avec lui avant de présenter ton offrande”, enseigne le Sauveur. Nous nous demandons pardon mutuellement de ce en quoi nous avons pu nous offenser. L’année écoulée n’a pu se passer sans que, le sachant ou l’ignorant, nous nous soyons blessés l’un l’autre. Demandons-nous pardon et pardonnons tout, toujours et à tous, afin de communier à l’amour du Christ. Nous avons l’unité de foi: nous voulons encore l’unité d’Esprit, qui est l’amour.
Le prochain
Au prochain également, qui croit autrement ou qui ne croit pas encore, nous demandons pardon, sur place, par courrier, par SMS. Comme l’eau baptismale du Christ, le courant du Pardon gagne les extrémités de la terre et de tous les mondes! En particulier, pensons à demander pardon aux chrétiens des autres communautés, que nous traitons quelquefois avec condescendance ou à qui nous n’avons pas assez d’amour pour dire la vérité.
Ceux qui ne connaissent pas le mot
“Pardon” appartient au vocabulaire biblique. Trouvons avec ceux qui ne croient pas – les athées de bonne foi! – les mots pour gagner leur bienveillance avant l’heure de notre mort ou de la leur. Que l’Esprit d’amour répandu depuis la Croix par le Verbe immolé volontairement pour tous nous inspire comment le dire – avec humour, avec simplicité, introduisons dans le monde, afin qu’il soit sauvé, l’indulgence, la remise des dettes et le pardon. Que faire d’autre d’utile pour notre monde, aujourd’hui ?
Les créatures
Notre supplication avec larmes pour l’indulgence et le pardon s’adresse à toutes les créatures. Pardon, soleil, vent, océan, oiseaux ailés et poissons de la mer, traités avec avidité ! Pardon de vous avoir pollués ! Pardon de vous avoir pris pour des proies ou comme des objets, aveugles à la présence du Créateur derrière l’arbre ou la montagne ! Pardon, soleil couchant, d’être passé sans te voir ni m’émerveiller !
Les défunts
Notre cœur se tourne également vers les défunts : il n’est pas trop tard pour les aimer, et pour leur demander pardon pour tout ce que nous ne pouvons plus faire pour eux, pour les avoir trop peu aimés, trop peu regardés ; pour nous être habitués à leur présence et ne pas nous être émerveillés d’eux tant qu’ils étaient là ! Pardonne-moi, Untel, Unetelle ! Pardonne-moi et prie pour moi ! – et je vais sur ta tombe me prosterner pour rendre hommage à ta présence invisible. Nous allons dans les cimetières en bien des moments de l’année, par exemple à Pâques, chanter l’hymne de la Résurrection : nous pourrions y aller en ce dimanche du pardon, demander aux « morts, les pauvres morts », comme dit le poète, toute leur indulgence, maintenant et au dernier Jour !
Un ascète pria Dieu de lui révéler beaucoup de mystères.
Quittant sa cellule pour aller dans un autre village, il rencontra en chemin un ange, mais il ne le reconnut pas. Il pensait que l'ange était un être humain.
En chemin ils trouvèrent un cheval mort. L'ascète se boucha le nez, l'ange ne le fit pas. Ils allèrent plus loin et passèrent près d'une vache morte qui puait. L'ascète se boucha de nouveau le nez, l'ange non. Ils continuèrent et arrivèrent devant un chien mort; l'ascète se boucha le nez, l'ange ne fit rien.
Quand ils furent sur le point d'arriver au village, ils rencontrèrent une belle jeune fille bien habillée et couverte de bijoux. Alors l'ange se boucha le nez.
Voyant cela l'ascète dit: Es-tu ange, homme ou démon? Nous avons rencontré un cheval mort qui puait et tu ne t'es pas bouché le nez. La même chose est vraie de la vache et du chien mort. Maintenant que nous avons rencontré une belle jeune fille, tu te bouches le nez?
L'ange révéla alors qui il était et dit: Rien ne sent plus mauvais pour Dieu que l'orgueil.
Et disant ces mots, il disparut.
L'ascète retourna immédiatement dans sa cellule et pleura sur ses péchés, priant Dieu de le garder des ruses du Diable, et de ne pas permettre qu'il tombe victime de l'orgueil et soit perdu.
Parfois surnommé "le Grand", Mor Osthatheos d'Antioche fût Patriarche d'Antioche.
Au Synode œcuménique de Nicée (325), puisqu'il présidait le conseil, il se distingua avec zèle contre les Ariens et fut l'un des opposants les plus éminents à l'arianisme.
De 325 à 330, il était engagé dans une guerre littéraire presque continue. contre les ariens.
Mais "le fou d'Arius", comme l'appelait saint Eustache, refusait de renoncer à ses erreurs.
C'est ainsi que Lui-même et ceux qui partageaient son opinion théologique érronnée et se placaient hors de la communion de l'Eglise Apostolique furent été excommuniés de l'Église par le Concile .
Parmi les évêques qui signèrent le Symbole de Nicée, il y en avait pourtant qui sympathisaient avec l'hérésie d'Arius, mais qui, conservant un certain "sens de l'Eglise", signèrent pourtant les Actes du Concile par crainte d'être jugés "excommuniés" et , dès lors, eussent été coupés de l'Eglise du Christ .
Après le Concile cependant, remplis de rancoeur à l'encontre de ce défenseur de la "Foi Droite", plusieurs complotèrent contre saint Eustache. Avec beaucoup de ruse ils obtinrent son consentement pour convoquer un Concile local à Antioche. Après avoir corrompu une femme débauchée, ils persuadèrent celle-ci de se présenter au Conseil avec un nourrisson sur sa poitrine et déclarer faussement qu'Eustathe était le père de l'enfant. Les ariens, "loups déguisés en brebis", eurent leur revanche en prononçant la déposition de Mor Osthatheos avec le soutien du roi Constantin (qui a malheureusement était acquis aux vues hérétiques des ariens).
Même exilé pourtant, le Patriarche Eustathius continuait de lutter pour l'orthodoxie avec le même zèle.
Malheureusement, contrairement à d'autres auteurs, ses nombreux livres et interprétations furent perdus au fil du temps. Seuls nous restent les commentaires des Psaumes, Sagesse de Salomon, deux Qurbono Thakso et huit livres contre les enseignements hérétiques d'Arius sont tout . Il mourut en exil en l'an 337 de notre ère.
Ô Mor Osthatheos! Intercédez pour nous devant le trône de grâce de Dieu. Amîn
*Fêté le 21 Février dans l'Eglise Patriacale d'Antioche
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Saint-Eustache of Antioch (+337) *, who are you?
Sometimes nicknamed the Great, Mor Osthatheos of Antioch was Patriarch of Antioch.
At the Ecumenical Synod of Nicaea (325), since he presided over the council, he distinguished himself with zeal against the Arians and was one of the most prominent opponents of Arianism.
From 325 to 330, he was engaged in an almost continuous literary war. against the Arians.
But "the fool of Arius", as St. Eustache called him, refused to give up his mistakes.
It was thus that He and those who shared His theological opinion and placed themselves outside the communion of the Apostolic Church were excommunicated from the Church by the Council.
Among the bishops who signed the Nicene Creed, there were some who sympathized with the heresy of Arius, but who, preserving a certain "sense of the Church", nevertheless signed the Acts of the Council for fear of being considered "excommunicated" and, therefore, would have been cut off from the Church of Christ.
After the Council, however, filled with rancor against this defender of the "Right Faith", several conspired against Saint Eustache. With much cunning they obtained his consent to convene a local council in Antioch. After corrupting a debauched woman, they persuaded her to go to the Council with an infant on her breast and falsely declare that Eustatha was the father of the child. The Arians, "wolves disguised as ewes", had their revenge by pronouncing the deposition of Mor Osthatheos with the support of King Constantine (who unfortunately had acquired the heretical views of the Arians).
Even though exiled, Patriarch Eustathius continued to fight for orthodoxy with the same zeal.
Unfortunately, unlike other writers, his many books and interpretations were lost over time. Only the comments of the Psalms remain, Solomon's Wisdom, two Qurbono Thakso, and eight books against the heretical teachings of Arius are all. He died in exile in the year 337 of our era.
O Mor Osthatheos! Intercede for us before the throne of God's grace. Amin
* Celebrated on February 21st in the Patriarchal Church of Antioch
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São Eustache de Antioquia (+337) *, quem é você?
Às vezes apelidado de Grande, Mor Osthheheos de Antioquia era Patriarca de Antioquia.
No Sínodo Ecumênico de Nicéia (325), desde que ele presidiu o conselho, ele se distinguiu com zelo contra os Arianos e foi um dos adversários mais proeminentes do arianismo.
De 325 a 330, ele estava envolvido em uma guerra literária quase contínua. contra os arianos.
Mas "o tolo de Arius", como St. Eustache o chamou, recusou-se a desistir de seus erros.
Foi assim que Ele e aqueles que compartilharam sua opinião teológica e se colocaram fora da comunhão da Igreja Apostólica foram excomungados da Igreja pelo Conselho.
Entre os bispos que assinaram o Credo de Nicéia, havia alguns que simpatizavam com a heresia de Arius, mas que, preservando um certo "senso da Igreja", assinaram os Atos do Conselho por medo de serem considerado "excomungado" e, portanto, teria sido cortado da Igreja de Cristo.
Depois do Concílio, no entanto, cheio de rancor contra este defensor da "Fé Justa", vários conspiraram contra Saint Eustache. Com muita astúcia, obtiveram o seu consentimento para convocar um conselho local em Antioquia. Depois de corromper uma mulher desavergonhada, eles a persuadiram a ir ao Conselho com uma criança no peito e declarar falsamente que Eustatha era o pai da criança. Os arianos, "lobos disfarçados de ovelhas", se vingaram ao pronunciar-se a deposição de Mor Osthheheos com o apoio do rei Constantino (que desafortunadamente adquiriram os pontos de vista heréticos dos arianos).
Embora exilado, o Patriarca Eustathius continuou a lutar pela ortodoxia com o mesmo zelo.
Infelizmente, ao contrário de outros escritores, seus muitos livros e interpretações foram perdidos ao longo do tempo. Somente os comentários dos Salmos permanecem, a Sabedoria de Salomão, dois Qurbono Thakso e oito livros contra os ensinamentos heréticos de Arius são todos. Ele morreu no exílio no ano 337 da nossa era.
O Mor Osthheheos! Interceda para nós diante do trono da graça de Deus. Amin
* Celebrado em 21 de fevereiro na Igreja Patriarcal de Antioquia
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Les grandes crises de l’Église L’ARIANISME : JÉSUS-CHRIST EST DIEU
PRÉHISTOIRE DE L’ARIANISME
La meilleure manière d’étudier le développement et le dénouement de cette longue crise et des autres qui suivront est d’en présenter d’abord les grandes aires géographiques réparties entre les trois grandes métropoles patriarcales d’Orient et d’Occident, Antioche, Alexandrie, Rome.
ROMEdepuis toujours aime l’ordre, la clarté, la loi. Avec un amour plus grand de la clarté et de la discipline canonique que de la spéculation. L’unité des trois Personnes y est tenue fermement comme d’une même substance. D’instinct, notre Occident devenu chrétien adore un seul Dieu, etce Dieu unique on l’accepte trois Personnes. Ce mot de personne évoque malheureusement le masque de l’acteur, le personnage de théâtre et son rôle surajouté à son être naturel. Il est donc bien faible pour exprimer la pleine réalité vivante, distincte, des Trois.
Dans cette vue de l’unité trinitaire, Rome adoptera vite le terme de « consubstantiel », qui se traduit en grec « homoousios ». Trois Personnes mais une seule substance : consubstantielles. (…)
Une hérésie s’était levée à Rome au IIesiècle, reprise par le libyenSabellius. (…) Les Personnes n’étaient plus que trois rôles successifs, trois visages,trois modes d’êtred’un même Dieu. On appellera cette hérésie le modalisme ou sabellianisme du nom de son inventeur. Et en Christologie, ce sera l’adoptianisme, du fait que le Christ y était dit “ adopté ” par Dieu. C’était revenir au Dieu des Juifs, au Dieu des philosophes.
L’hérésie, condamnée aussitôt, ne durera pas. Mais elle laissera longtemps une très mauvaise impression en Orient et vaudra à Rome, de sa part, une suspicion tenace de réduction de la Trinité à l’Unité.
ALEXANDRIEvoit s’épanouir au contraire un courant platonicien effervescent, mysticisme chrétien qui mériterait le nom moderne d’existentialisme. Ici, c’est la Trinité, non le mot mais les Trois qu’il désigne, qui est l’objet privilégié de la contemplation. (…) Alexandrie refuse le mot « homoousios », équivalent grec du mot latin consubstantiel. En revanche, Alexandrie affirme « trois hypostases », mot grec bien plus fort que le mot « trois personnes » latin, trois hypostases par ailleurs divines, éternelles, parfaites, incréées.
Mais dire trois hypostases, n’est-ce pas trop distinguer et séparer le Père, le Fils et le Saint-Esprit, surtout si on les subordonne l’un à l’autre ? On le craint à Rome où ce mot d’hypostase sonne mal, comme qui dirait trois substances. Rome soupçonnera Alexandrie de refuser le consubstantiel parce qu’elle multiplie les substances divines ! (…)
ANTIOCHEest de tradition rationaliste et point mystique. De tout temps, l’inclination dominante y est à l’humanisme. On a tendance à voir dans le Christ d’abord et presque exclusivement l’homme, un homme adopté par Dieu :adoptianisme. Et par suite Dieu reste foncièrement UN sous des noms différents au cours des âges, Père dans l’Ancien Testament, Fils ou Verbe dans l’Évangile, Esprit-Saint ou Paraclet dans le temps de l’Église : sabellianisme ou modalisme. L’hérésie romaine ici va prendre racine. Paul de Samosate, Évêque d’Antioche, enseigne avec entêtement cette double hérésie jusqu’en 268 où un Concile local le dépose pour modalisme trinitaire et adoptianisme christologique. Le plus dangereux théologien dont il s’inspire, Lucien d’Antioche, est lui aussi condamné. Plus tard, réconcilié, il mourra martyr en 312.
Mais son système lui survivra. Le voici : (…) Dieu, parce qu’il devait un jour adopter l’homme Jésus, s’est d’abord créé un Verbe, autre esprit semblable à lui, pour en être l’âme. Dieu unique profère donc un beau jour une Parole, qui dès lors subsiste, divine, parfaite, mais créée pour entrer dans le corps de Jésus et, lui donner sa personnalité divine. Ingénieux ! Or ce Lucien d’Antioche avait de nombreux disciples, dont certains feront parler d’eux, Eusèbe le futur Évêque de Nicomédie et un libyen ambitieux, Arius. (…)
ALORS PARUT ARIUS…
Arius
Égyptien ou lybien, né vers 256, il a fait ses études à Antioche. Disciple de Lucien, imprégné de rationalisme, féru de logique aristotélicienne et d’ailleurs peu génial, il répète le système de son maître. Austère, il jouit d’un grand prestige à son retour en Égypte. Il participe aussitôt au schisme de l’ambitieux Mélèce de Licopolis. (…) Excommunié, Arius sera bientôt réconcilié par le bienveillant Alexandre, évêque d’Alexandrie ; ordonné prêtre, on le trouve à partir de 313 curé de l’église de Baucalis.
En 318, lors d’une réunion de prêtres, Alexandre rappelle sans aucun calcul l’unité des Trois Hypostases divines. Arius proteste pour proclamer son système à lui, importé d’Antioche :le Fils n’a pas toujours existé, il a été tiré du néant, il est une créature inférieure au Père, œuvre de sa volonté !Réprimandé il s’obstine, se gagne des partisans. Alexandre doit l’excommunier de nouveau en 320. Aussitôt il traverse la mer et rejoint son ami, le tout puissant Évêque Eusèbe de Nicomédie, parent et ami de l’Empereur Constantin. (…)
Constantin est maître du monde et se veut pacificateur universel. Circonvenu par Eusèbe, il envoie Hosius de Cordoue, un latin, porter une lettre à Alexandre lui demandant de réconcilier Arius. L’Évêque d’Alexandrie éclaire l’envoyé de l’Empereur sur la gravité du cas et refuse. Constantin convoque alors un Concile.
LE CONCILE DE NICÉE (325)
Concile de Nicée
À Nicée, tout près de Constantinople la nouvelle ville impériale, trois cent dix huit évêques se réunissent sous la présidence de Constantin, catéchumène, en présence des prêtres Titus et Vincent, légats du Pape Silvestre. C’est le premier grand Concile qu’on dira œcuménique bien que la participation de l’Occident soit très faible. Il condamne Arius et l’exile ainsi que ses dix-sept partisans déclarés. (…) Contre Arius, le parti de l’orthodoxie l’emporta grâce à l’intervention d’Hosius de Cordoue et des quelques occidentaux qui débusquèrent les hérétiques de leurs retranchements, sans plus d’équivoques possibles, en proclamant enfin selon la terminologie latine que le Fils était HOMOOUSIOS, c’est-à-dire CONSUBSTANTIEL au Père. Les Ariens refusèrent et le mot et la vérité qu’il signifiait. La bataille du consubstantiel était engagée. (…)
À Nicée les Grecs certes acceptèrent la terminologie latine sur le moment, par nécessité, pour vaincre les Ariens, mais non sans réticences et sans restrictions mentales. Et voilà qui va empoisonner le débat !
LeParti eusébienfit chorus. C’était une masse d’Évêques orientaux plus ou moins secrètement acquis à l’hérésie. (…)Saint Athanase, simple prêtre, au contraire s’attacha à la foi de Nicée absolument et sans réserve, nonobstant la difficulté de terminologies divergentes :le Verbe est Fils, il est donc engendré de la substance du Père et nécessairement de même substance que Lui : HOMOOUSIOS.(…)
LA MONTÉE DE L’ARIANISME (325-341)
Il fallut l’immense perversitéd’Eusèbe de Nicomédiepour assurer la remontée de l’arianisme. Dès le lendemain du Concile, il use de toute son influence sur l’Empereur, l’Impératrice, sa sœur. D’abord, il les persuade de laisser revenir les exilés, et même Arius impénitent (329-330). Il donne corps à une sorte de grand parti libéral, qui se présente comme ennemi de tout excès, de celui d’Arius le condamné comme de celui de Nicée qui le condamna ! Pour le bien de la paix, on ne mentionnera plus le homoousios, cause de division, sans jamais pourtant le contester !
Puis il dresse la liste secrète des Nicéens les plus fermes pour les évincer de leurs sièges par tous les moyens, et Athanase, Évêque d’Alexandrie depuis 328, tout premier. Enfin, il s’acharnera contre certains ultra-nicéens dont les exagérations répréhensibles lui serviront de repoussoir. (…)
Eusèbe fit tant et si bien que le Concile de Tyr, en 335, fut le triomphe de son parti semi-arien. On y décide la réconciliation de l’hérésiarque Arius. Mais il crève d’une colique qui le prend soudain dans la rue, à Constantinople, la nuit qui précédait sa triomphale réhabilitation à Sainte-Sophie ! Châtiment de Dieu impressionnant. Le Concile d’Antioche, en 341, est un nouveau succès pour Eusèbe, le dernier. Il meurt peu après, laissant son parti sans direction.
Changement sensible. En 343, le Concile de Sardique, présidé par le vieil Hosius, s’affirme nettement nicéen. (…) L’Empereur Constantin meurt en 346, après avoir reçu le baptême d’un prêtre arien.
Son successeur en Occident, Constant, est nicéen convaincu ; aidé du Pape Jules il impose l’orthodoxie. Athanase libéré rentre à Alexandrie en liesse ; partout les querelles s’apaisent. Las ! Constant meurt en 350 et Constance, arien forcené, devient Empereur unique d’Orient et d’Occident. La violence du Pouvoir va imposer l’hérésie.
LE TRIOMPHE UNIVERSEL DE L’HÉRÉSIE (351-361)
L’arianisme ne s’est pas maintenu comme un front uni en face de l’orthodoxie nicéenne. Dès cette époque, dite de la deuxième génération arienne,il éclate en trois tendances :
1. La tendanceradicale, celle desAnoméens, est agressivement rationaliste. Elle nie toute ressemblance de nature entre Dieu le Père Inengendré et le Fils qui est engendré et donc créature tirée du néant.
2. La tendancemitigée,molle, accommodante, celle desHoméens ou Acaciens, qui aura les faveurs de l’Empereur. Elle admet une ressemblance entre le Père et le Fils… sans préciser laquelle. C’est nager dans l’équivoque, sans autre terme fixe que le refus passionné de l’Homoousios nicéen.
3. La tendance enfinla plusproche de l’orthodoxie, dite semi-arienne, desHoméousiens. Elle ralliera une grande partie de l’épiscopat oriental derrière Basile d’Ancyre, chef de file intelligent et estimé de tous, même des nicéens, pour sa vertu et son courage. Elle admet une similitude substantielle entre le Père et le Fils. Mais elle refuse toujours le Homoousios de Nicée. (…)
Pour le moment, c’est le Parti des Homéens qui s’impose par la menace et les sévices du Pouvoir impérial. (…)
Saint Athanase
Libère, qui succède au Pape Jules en 352, est aussitôt sommé par l’entourage de l’Empereur, de revenir sur la réhabilitation d’Athanase prononcée par le Pape Jules et le Concile de Sardique. À ce moment de l’histoire,Athanase personnifie toute la foi catholique. Pour se donner un espace de liberté, Libère rouvre son procès à Rome et Athanase lui envoie un Mémoire présentant sa défense. Courageusement, le Pape le justifie et veut faire proclamer sa décision par un Concile.
Le parti de l’Empereur provoque alors la réunion du Concile d’Arles où tous les Évêques, même les légats pontificaux, cèdent à leurs roueries et condamnent Athanase. (…) Au Concile de Milan, en 355, l’intransigeant Lucifer, Évêque de Cagliari en Sardaigne, et Eusèbe de Verceil, un doux et saint homme, défendent vaillamment Athanase au milieu de trois cents Évêques terrorisés qui cèdent aux ariens. Saint Hilaire, seul opposant, est exilé en Phrygie ; Athanase doit s’enfuir précipitamment. Les deux légats sont exilés en Orient. Eusèbe y aura beaucoup à souffrir. Quant à Lucifer, de là-bas il rédige des pamphlets d’une totale indigence intellectuelle mais d’une violence de ton provocante à l’adresse de l’Empereur. Nous les retrouverons bientôt.
Seul contre tous, abandonné de tous, Libère refuse encore à l’Empereur la condamnation d’Athanase qu’il réclame. Il est exilé de Rome où un intrus, Félix, prend sa place. Les derniers témoins de Nicée sont pourchassés. (…)
LA FAUTE DU PAPE LIBÈRE (357) LA CHUTE DE L’ÉPISCOPAT UNIVERSEL (359)
Ce qui s’est passé alors, effrayant, illustre admirablement la parole de Jésus à Saint Pierre : « Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment ; mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères » (Lc 22,31).
Le Pape Libère
Il est indubitable que le Pape Libère en exil a connu en 357 une inqualifiable faiblesse. Athanase dira plus tard que Libère, par crainte de la mort, l’a abandonné. Saint Jérôme affirme que Libère a cédé un moment à la perversité hérétique, signifiant qu’il a signé quelque formule arienne. (…)
C’est la honte, et même s’il faut faire sa grande part à la diplomatie, à la manœuvre. Est-ce l’apostasie ? Et pour un pape, est-ce l’hérésie formelle, la chute de l’Infaillible ? De très minutieuses recherches conduisent à une conclusion stupéfiante. Libère a bien signé une première formule, équivoque certes mais non hérétique, dans l’espoir de rentrer en grâce. Mais il refusa toujours énergiquement de signer une autre formule que les Acaciens exigeaient de lui. (…) Enfin, il signa très délibérément le nouveau formulaire homéousien de Basile d’Ancyre, dans le dessein de faire bloc avec ces semi-ariens contre le plus grand péril, et peut-être de les ramener eux-mêmes vers l’orthodoxie. (…) Ce n’était certes pas l’homoousios nicéen, mais c’en était l’ombre et la promesse…
Cette habileté lui vaut de rentrer dès 358 à Rome, qui l’accueillit en triomphateur comme le champion de l’orthodoxie, le confesseur de la foi que tous admirent. L’intrus Félix est chassé et jusqu’à sa mort Libère jouira d’une immense popularité. (…)
Sur les entrefaites, les Évêques du monde entier sont convoqués en Concile par Constance pressé d’en finir. Les Occidentaux se réuniront à Rimini, province romaine d’Émilie, les Orientaux à Séleucie, en face de Constantinople sur le Bosphore. Libère, à peine revenu d’exil, est tenu à l’écart. Alors, sous la menace du bannissement et de la mort, tous signent une formule équivoque qui constitue à elle seule un reniement de la foi de Nicée. Et chacun le sait bien. Seul saint Hilaire, à la Cour même de l’Empereur, résiste et tente d’éclairer ses collègues. Devenu par trop encombrant, l’Empereur le renvoie chez lui, à Poitiers !
Le 31 décembre 359, c’en est fait. Le triomphe des Acaciens est total, universel. Saint Jérôme le dira dans sa phrase fameuse : « Le monde entier gémit, stupéfait de se réveiller arien. »
Mais Constance meurt en 361, au moment où la cause de l’Orthodoxie paraissait à jamais compromise. Ce n’était pourtant qu’en surface. Ces années-mêmes, se préparait lentement la reconstruction de l’Unité dans la foi. L’Occident était resté profondément nicéen, par-delà sa peur et ses lâchetés. Libère, revenu, affermissait et relevait ses frères dans l’Épiscopat.
L’Orient évoluait, dans une horreur commune des violences du parti acacien, vers de nouvelles alliances. Enfin, le grand brassage de l’Orient et de l’Occident, dû aux persécutions et à tant de mesures d’exil, surtout celles qui frappèrent le Pape Libère, le héros de la foi Athanase et son homologue latin Hilaire, avait amené les meilleurs à se mieux comprendre. (...)
VERS LA RÉCONCILIATION (361-376)
Oui, c’est du plus profond des ténèbres qu’allait jaillir la lumière, c’est en pleine persécution que s’ébauchaient les premiers gestes de réconciliation entre vrais chrétiens. Ces événements sont riches d’enseignement pour aujourd’hui. Ne sommes-nous pas dans une situation analogue à celle des années 358-361 ?Nous avons d’étonnantes leçons à recevoir des rares Confesseurs de la foi de Nicée, dans le reniement de l’Épiscopat universel et la chute du Pape.(…)
En 358, les semi-ariens de latendance homéousiennes’étaient réunis. Ce Concile d’Ancyre fit voir que les très nombreux Évêques d’Orient de cette tendance (…) s’étaient partoutrapprochés spontanément des Nicéens persécutés. (…) Leur HOMOIOUSIOS (de nature semblable) était très près de l’HOMOOUSIOS catholique (de même nature) qu’ils s’obstinaient à refuser par détestation du sabellianisme. (…)
Libère comprit le désir d’union des Homéousiens mais aussi leur crainte de renier la trinité des Hypostases. Il signa alors le formulaire rédigé au Concile d’Ancyre, non par faiblesse cette fois, mais très consciemment, parce que ce texte n’était pas faux et qu’il devait conduire selon sa logique propre jusqu’à la pleine et vraie foi catholique.
Athanase et Hilaire, les deux grands athlètes de l’orthodoxie nicéenne, tendaient eux aussi la main aux Homéousiens en 359. Par rapport aux autres partis ariens qui contredisent la foi, les Homéousiens ne sont retenus loin de nous que par des questions de langage et des malentendus. (…)
Ce n’est pas là « œcuménisme » vague, sentimental, de gens relâchés et grands bradeurs de dogmes…C’est la décision mûrement réfléchie de Confesseurs de la Foi que leur charité élève au-dessus de tout esprit de secte et de toute étroitesse de cœur, au seul service de la Vérité.
Saint Hilaire de Poitiers
Hilaire fait connaître aux Latins les vraies difficultés des Grecs et en 360 un Concile de Paris admet, parallèlement à l’HOMOOUSIOS nicéen, l’HOMOIOUSIOS semi-arien. (…) Athanase quant à lui convoque tous les Orientaux à Alexandrie en 362. Tous souscrivirent un appel à l’union rédigé à l’intention de l’Église d’Antioche, dans lequel chacun y est reconnulibre de professer en Dieu UNE ou TROIS HYPOSTASES, selon le sens qu’il donne à ce terme.
Les Homéousiens répondent à cette généreuse ouverture : ils anathématisent Rimini et Séleucie et se décident à se réconcilier avec Rome.
Le Pape accepta l’ouverture aux semi-ariens et la remise en cause de l’anathème de Nicée. Était-ce un reniement ? Non, mais une harmonisation des langages et une réconciliation des cœurs dans l’unité d’une même foi sincère. (…) Libère pouvait mourir satisfait le 23 septembre 366. Il avait rouvert les voies de la concorde. (…)
RÉACTION LUCIFÉRIENNE
Lucifer, l’Évêque de Cagliari, n’était pas du tout satisfait de la tournure que prenait cette réconciliation générale ; elle n’entrait pas dans ses vues parce qu’elle ne flattait pas son orgueil. L’homme éprouvait en son cœur le plus grand mépris pour les Évêques qui avaient un moment cédé à la crainte ou à la torture. Maintenant, il soupçonnait de trahison, de compromission, les plus grands que lui, parce qu’ils tendaient la main à leurs frères, égarés ou pénitents, pour retrouver l’unité perdue. (…)
Il en vient, logiquement, dans la logique de son orgueil, à professer que la chute dans l’hérésie fait perdre tout pouvoir d’ordre aux Évêques et aux prêtres tombés.
Que restait-il donc de l’Église à ses yeux ? … Lui. Fulminant l’anathème contre tous, il fonde en Orient, à Rome même, en Sardaigne, de minuscules chapelles dissidentes qui empoisonnent la paix revenue. Il ne reconnaît plus pour Pape ni Libère ni son successeur Damase. (…) Il n’y a plus de pape valide, il n’y a plus d’évêques légitimes. Tous ont failli. Il y a lui !
Saint Jérôme
Quand enfinDamasemesurera l’infection de ce Luciférianisme il chargera saint Jérôme d’écrire contre le schisme. (…) L’Église a retrouvé déjà la splendeur de son unité, sans eux, malgré eux. Mettant le doigt sur la plaie, Jérôme leur reprochera de croire que leurs petites chapelles isolées, dissidentes, peuvent être à elles seules l’Église catholique. (…) Le salut de l’Église est assuré, ailleurs et autrement, dans la suprême dignité du Sacerdoce, c’est-à-dire dans l’Église Romaine et tout ce qui demeure en communion avec elle.
Et Eusèbe ? Arrivé trop tard d’Alexandrie, porteur de la paix conciliaire, il ne trouva à Antioche que désunion et aigreur semées par le zèle schismatique de son collègue. Épuisé de fatigues et déçu, il rentre lentement à Verceil où il meurt peu après des suites des tortures subies ; l’Église l’honore comme Saint martyr. Quant à Lucifer, il mourut dans le schisme total, on ne sait plus à quelle date, d’une fin misérable. Des deux Légats du Pape au Concile de Milan, en dix ans, l’un était devenu un saint et l’autre, qui avait trop confiance en lui-même, un sectaire schismatique et un réprouvé… Quelle leçon !
SAINT BASILE, L’ARCHANGE
Saint Basile
Précisément en cette année 362, si riche en événements favorables, saint Basile vient d’être ordonné prêtre. Il a trente-trois ans. D’une famille de martyrs et de saints, il a suivi à Constantinople puis à Athènes les meilleurs enseignements du temps ; rhétorique, philosophie, il s’est distingué en tout avec éclat. C’est alors qu’il se lie d’amitié avec le futurGrégoire de Nazianzeet qu’il côtoie un noble étudiant dont la foi est en train de sombrer, Julien l’Apostat.
Magistrat célèbre, il brise sa carrière et se retire dans le domaine familial pour y vivre l’idéal monastique avec les siens. (…) C’est alors qu’en pleine possession de la doctrine nicéenne, il compose sa réfutation de l’hérésie des Nouveaux Ariens, dialecticiens redoutables, leContra Eunomios. (…)
Peu après, en 370, Basile est élu Évêque de Césarée, la grande métropole de Cappadoce. II y manifestera toutes les qualités naturelles et toutes les vertus des plus grands évêques. Alors il tient tête à l’Empereur Valens et son courage, son prestige, ses miracles, détournèrent de la Cappadoce demeurée totalement fidèle la terrible persécution… Parfait moine, admirable ami, fin lettré, le plus dévoué et le plus actif des Pasteurs, sa gloire immortelle est celle du Docteur de la foi.
Avec génie,il a compris le terrible malentendu qui ne cesse de s’aggraver entre les Orientaux et Rome.Il l’éclaire de toute sa connaissance de la philosophie. Et il démontre l’urgente nécessité pour résoudre la crised’accorder aux Orientaux la pleine liberté de leur vocabulaire, fût-ce à l’encontre de la lettre de Nicée mais selon son esprit. (…) Du jour où il est Évêque de Césarée,il se voue à cette grande cause de la réconciliation de l’Orient avec Rome. Dieu lui laissera seulement neuf ans de vie pour la mener à bien (370-379).
Il a contre lui, en Orient même, à Antioche, ce Paulin que Lucifer fit évêque et qu’un jeune latin du nom de Jérôme (saint Jérôme !) épaule et recommande à Rome sans rien comprendre aux problèmes grecs. (…) Abusé par Jérôme, le Pape Damase ne veut connaître sur le siège d’Antioche que le sinistre Paulin et refuse toute concession de langage ! (…)
Notre Basile en appelle au Pape en 371 pour l’informer de la situation réelle qui est contraire à ce qu’il croit. La réponse romaine est évasive. (…) Basile se plaindra dans des lettres intimes de l’incompréhension de Damase, « un homme assis sur un trône sublime d’où il entend à peine ceux qui d’en bas lui disent la vérité ». (…)
Pendant ce temps l’Orient souffre de la persécution, aggravée par les divisions qui subsistent entre vrais et sincères chrétiens. On comprend l’amertume de notre Docteur. (…)
Le 1erjanvier 379, âgé de quarante neuf ans, il mourait déjà honoré comme un saint dans tout l’Orient, laissant à son frère Grégoire de Nysse, le mystique amoureux de la solitude, et à son ami le timide Grégoire de Nazianze qu’il avait dû sans cesse pousser l’épée dans les reins, la grande, l’écrasante mission de mener à son terme la réconciliation de tout l’Orient chrétien dans le dogme de Nicée et de la faire admettre par Rome.
LA VICTOIRE DE L’ORTHODOXIE LE CONCILE DE CONSTANTINOPLE (381)
Saint Grégoire de Nazianze
Enfin Dieu permit l’accalmie dont saint Basile connut l’aurore. (…) En 381, le Concile Œcuménique de Constantinople, convoqué par l’Empereur Théodose, se réunit dans l’immense rayonnement de saint Basile qui demeurait assez vif pour faire admettre sans discussion toute sa doctrine. Le Concile définit solennellement la pleine et parfaite divinité du Saint-Esprit, ainsi proclamé consubstantiel au Père et au Fils. (…) Tous s’entendirent pour proclamer leur fidélité à la foi de Nicée et condamner toutes les hérésies qui y avaient contredit depuis cinquante-cinq ans. (…)
Le grand moment de cette assemblée fut la célébration par Grégoire de Nazianze de la sainte et héroïque mémoire d’Athanase. Il parla en termes magnifiques et délicats, bien faits pour obtenir le plein accord de tous, mais surtout celui des lointains Occidentaux et de Rome même. (…)
Ce fut la toute-puissante autorité de l’Empereur Théodose qui sauva l’œuvre du Concile. En dix ans de répression légale, calme et soutenue, il acheva la ruine d’un arianisme déjà mortellement touché. (…)
À Nicée, l’Orient avait été quelque peu brusqué par les Latins et il le fallait. Il avait accepté leur dogme de laconsubstantialité des trois Personnes. À Constantinople, les Grecs imposèrent aux Latins latrinité des Hypostases, conception plus forte de la distinction et subsistance des Personnes divines. Il avait fallu l’un et l’autre coups de force pour définir parfaitement la Foi Catholique, qui est au-delà de toute mesure et conception humaines.
LA LEÇON DE L’ARIANISME
Le plus émouvant dans l’histoire de cette longue crise, c’est la survie de l’Église, la défense de sa foi, sa lutte pour l’existence, la liberté, à travers tant de périls successifs. Il a fallu à son triomphe la prière des Saints, le sang de ses innombrables Martyrs et Confesseurs, l’intelligence des grands Évêques et Docteurs combattant l’hérésie et prêchant inlassablement le peuple fidèle.
Mais ne nous attardons pas à l’admiration. Appliquons-nous à tirer d’événements si importants toutes les leçons qu’ils comportent pour acquérir à notre tour, avec toutes les prudences et le discernement qui s’imposent, une Sagesse surnaturelle pour notre temps. (…)
I. ENSEIGNEMENTS SUR L’ÉGLISE
SAGESSE SURNATURELLE
Il y a un temps pour résister aux superbes et condamner l’hérésie. Il y a un temps pour rétablir l’union et retrouver les égarés. (…)
Hommes de Dieu, hommes du diable peuvent coopérer un temps dans le même combat de la foi. Vient le jour où la sagesse surnaturelle est donnée aux humbles et refusée aux paranoïaques. Et voilà qui doit nous remplir d’une crainte salutaire, voilà qui doit nous inviter constamment à réviser nos jugements et nos choix en fonction de ceux des Pères et des Anciens parmi nous, plus grands que nous.
À quel signe, en quels temps peut se connaître ce grand changement qui de la condamnation ferme des hérésiarques passe à la réconciliation des hérétiques ? Trop tard et trop étroitement, c’est rigueur intégriste et péché contre la charité catholique. Trop tôt ou trop large, c’est trahison de la foi et autodémolition de l’Église. Les Saints en ont bien jugé, mais leur sainteté n’a été déclarée et prouvée que plus tard. Nous en sommes réduits, à chaque silence ou tromperie de Rome, à notre Conseil : celui qui est docile aux inspirations du Paraclet sait lire les signes et connaît les temps. Les autres croient voir par illumination divine et se trompent. Il faut prier pour suivre humblement les traces des Saints et entrer avec eux dans la Sagesse surnaturelle. (…)
NŒUD ET DÉNOUEMENT DE LA CRISE
Dans la tourmente de l’arianisme qui secoua si rudement le monde, on peut voir les divers éléments dont dépend l’éclat de l’orage, sa suite et son apaisement.
La part des Empereurs est immense. On serait tenté de lui accorder le rôle dominant. Ainsi, pour ne prendre que le dernier exemple, la foi catholique n’aurait vaincu l’Arianisme entre 381 et 391 définitivement que par la puissance impériale déclenchée par Théodose. Il est vrai que les alternances de succès et de revers de l’hérésie coïncident étroitement avec l’avènement et la disparition des Empereurs ariens. (…)
Mais c’est Dieu qui gouverne le monde et domine les événements. S’il laisse aller le mal, c’est jusqu’à des bornes connues de Lui seul, infranchissables. Quand il dit : c’est assez ! rien ne subsiste contre lui.Rappelez-vous la mort d’Arius la veille de son triomphe assuré ! La disparition de Constance en pleine victoire arienne !
Ce sont les idées qui mènent le monde.Il n’y a rien de plus vrai. Et à eux seuls, les guerres, les tremblements de terre et les révolutions, les miracles même ne bouleversent rien. Les idées gouvernent les peuples et c’est par l’élaboration de ses dogmes que l’Église a finalement triomphé des hérésies et des sectes qui la déchiraient. (…)Ce sont les Pères et Docteurs de l’Église qui ont le plus puissamment agi pour le dénouement de la crise en parlant aux intelligences et en faisant luire aux yeux de tous la splendeur de la vérité catholique.(…)
II. ENSEIGNEMENT DOGMATIQUE
Le Mystère de Dieu révélé par le Christ ? C’est qu’ils sont UN, et qu’Il est TROIS. L’Un est Trois, les Trois sont Un ! (…) Deux voies d’accès sont ouvertes pour entrer dans ce mystère. Opposées dans leurs démarches, elles sont toutes deux insuffisantes. (…)
LA FOI CATHOLIQUE, sans effort apparent, tient la double gageure de dire qu’un Dieu unique, bien vivant, bien concret–“ une substance ou hypostase ”, disait Nicée–est aussi Trinité vraie, bien vivante, bien concrète ,–“ Trois Hypostases ou Personnes ”, proclamera Constantinople – sans contradiction. Là est le MYSTÈRE.
La foi tient cela, non contre la raison mais au-delà de ses prises comme au-delà de toute imagination. De fait la querelle des mots est sans importance quand, après cinquante-cinq ans de débat, tous acceptent que le Dieu Unique est si parfaitement UN, si réellement UN dans son existence vivante et concrète qu’il a tout de la SUBSTANCE, de l’HYPOSTASE, telle que nous l’apercevons dans notre expérience quand nous voyons et connaissons un être, un être humain par exemple. Dieu est Un, comme je suis un …
… ET que le Père, le Fils, le Saint-Esprit sont Trois, si réellement TROIS dans leur existence vivante et concrète, qu’ils peuvent et doivent être dits TROIS PERSONNES au plein sens du mot, au sens fort, TROIS HYPOSTASES, tels que nous percevons dans notre expérience trois personnes. Dieu est Trois, comme toi, lui et moi nous sommes trois.
Tel est le MYSTÈRE en lequel les Pères de Nicée et de Constantinople ont cru. L’aménagement du langage a consisté à réserver le mot de SUBSTANCE (concrète !) à l’UN, qui est l’ÊTRE ESSENTIEL, DIEU, et à consacrer le mot d’HYPOSTASE (concrète !) aux TROIS qui sont les PERSONNES DISTINCTES du Père, du Fils et du Saint-Esprit. (…)
Aujourd’hui, ce n’est pas le trithéisme qui nous menace, mais d’oublier ou de nier la divinité du Fils éternel et Verbe de Dieu Jésus-Christ, d’oublier ou de nier la réalité et la pleine divinité de l’Esprit-Saint. Voilà pourquoi la confession des Trois Hypostases par Athanase d’Alexandrie et Basile de Césarée était nécessaire à l’établissement du dogme.
Ce qui nous menace, c’est de retomber dans le monothéisme judaïque et islamique, de revenir au Dieu des Philosophes et des savants, dont la Solitude immobile et silencieuse définit l’Égoïsme absolu, dont les relations au monde s’évanouissent dans l’illusoire. Telle est la RÉDUCTION RATIONALISTE à laquelle prédispose l’humanisme moderne. Jésus n’y est plus qu’un homme, à la limite déclaré divin en tant qu’il est la perfection de l’homme, l’Homme-Dieu. Et l’Esprit, immanent à l’Homme, se trouve lui aussi hypostasié, à la limite, comme l’Esprit Universel. (…)
Abbé Georges de Nantes Extraits de la CRC n° 89, février 1975, p. 3-14
« Pour vos exercices de piété, je ne vois que deux choses : l'une est de souffrir en paix l'ennui, la sécheresse et la distraction quand Dieu l'envoie, alors elle fait plus de bien que toutes les lumières, les goûts et les sentiments de ferveur ; l'autre est de ne se procurer jamais par infidélité cette espèce de distraction.
ll faut se donner quelques amusements pour se délasser l'esprit ; mais il faut se les donner par pure complaisance, dans le besoin, comme on fait jouer un enfant. ll faut un amusement sans passion : il n'y a que la passion qui dissipe, qui dessèche et qui indispose pour la présence de Dieu. Prenez sobrement les affaires ; embrassez-les avec ordre, sans vous noyer dans les détails, et coupant court avec une décision précise et tranchante sur chaque article.
Réservez-vous du temps pour être avec Dieu. Soyez-y dans la société la plus simple, la plus libre et la plus familière. Faites de toutes choses matière de conversation avec lui ; parlez-lui de tout selon votre cœur, et consultez-le sur tout ; faites taire vos désirs, vos goûts, vos aversions, vos préjugés et vos habitudes. Dans ce silence de tout vous-même, écoutez celui qui est la parole et la vérité :Audiam quid loquatur in me Dominus(1). Vous trouverez qu'un quart d'heure sera facilement rempli dans une telle occupation. Ne cherchez point plus qu'il ne faut dans l'oraison. Quand vous ne feriez que vous ennuyer avec Dieu, pour l'amour de lui, et que laisser tomber vos distractions quand vous les apercevez, sans vous rebuter de leurs importunités, ce serait beaucoup. ll faut une grande patience avec vous-même. Soyez gai, sans vous livrer avec passion à vos goûts. Il faut vous ménager sans vous flatter, comme vous ménageriez sans flatterie un bon ami que vous craindriez de gâter. La vraie charité place tout dans son ordre, et soi comme les autres. Point de tristesse, point d'évaporation, point de gêne, point de hauteur ni de mollesse. Pendant que vous êtes seul en liberté et en repos, accoutumez-vous à être souvent avec Dieu, en rappelant sa présence dans les occupations extérieures. Dès que vous sentez que quelque occupation vous passionne, flatte votre amour-propre, et vous éloigne de Dieu, interrompez-la : vous la reprendrez, s'il le faut, quand la passion n'y entrera plus. »
1. Ps. 85 (84), 9 :"J'écouterai ce que le Seigneur va me faire entendre".
Fénelon(1651-1715),Lettre 232(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 13 septembre 1710,in"Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.
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PRIÈRE QUAND RIEN NE VA PLUS:
Jérémie, David, Job, Jonas, Esaïe, tant d’hommes de Dieu ont connu le désespoir, jusqu’à espérer la mort. Il pleut sur le juste comme sur l’injuste. Et l’épreuve est parfois si intense que la mort semble être la seule issue. Mais Dieu est fidèle, il est contrôle… Confie-lui ton désespoir. Il agira. Voici une prière quand tu es prêt à abandonner.
Seigneur, Je ne parviens pas à trouver la paix ici-bas. Je suis fatigué. Mon cœur est las. Mon esprit est faible. J’essaie de mon mieux de franchir la prochaine étape et d’avancer. Mais, je sens que je suis prêt à abandonner. Soutenez-moi Seigneur. Aidez-moi à voir Votre plan derrière ce chemin de douleur. Faites-moi grâce Seigneur. Gardez mes yeux fixés sur Vous afin de trouver la force d’avancer en retrouvant une foi plus confiante qui me permettra de réessayer. Donnez-moi de faire une pause pour me regarder en Christ et par Lui, avec Lui et en Lui, continuer le chemin pour mon salut et celui du monde.
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ORAÇÃO QUANDO NADA:
Jeremias, Davi, Jó, Jonas, Isaías, tantos homens de Deus conheciam o desespero, até a esperança da morte. Chove no justo como no injusto. E o teste às vezes é tão intenso que a morte parece ser a única saída. Mas Deus é fiel, ele é o controle ... Dê-lhe o seu desespero. Ele irá agir. Aqui é uma oração quando você está pronto para desistir.
Senhor, não consigo encontrar a paz aqui abaixo. Estou cansado. Meu coração está cansado. Minha mente é fraca. Propondo o meu melhor para dar o próximo passo e avançar. Mas, eu sinto que estou pronto para desistir. Apoie-me, Senhor. Me ajude a ver Seu plano por trás desse caminho de dor. Me dê graça, Senhor. Mantenha meus olhos em Você, a fim de encontrar a força para avançar, encontrando uma fé mais confiante que me permita tentar novamente. Me faça uma pausa para olhar e em Cristo, com Ele e Nele, para continuar o caminho para a minha salvação e para o mundo.
PRAYER WHEN NOTHING:
Jeremiah, David, Job, Jonah, Isaiah, so many men of God have known despair, even to hope for death. It rains on the just as on the unjust. And the test is sometimes so intense that death seems to be the only way out. But God is faithful, he is control ... Give him your despair. He will act. Here is a prayer when you are ready to give up.
Lord, I can not find peace here below. I am tired. My heart is tired. My mind is weak. I try my best to take the next step and move forward. But, I feel that I am ready to give up. Support me Lord. Help me see Your plan behind this path of pain. Give me grace, Lord. Keep my eyes on You in order to find the strength to move forward by finding a more confident faith that will allow me to try again. Give me pause to look at and in Christ, with Him and in Him, to continue the way for my salvation and that of the world.
« Vous me demandez, monsieur, la manière dont il faut prier, et s'occuper de Dieu pour s'unir à lui, et pour se soutenir contre les tentations de la vie.
Je sais combien vous désirez de trouver, dans ce saint exercice, le secours dont vous avez besoin. Je crois que vous ne sauriez être avec Dieu dans une trop grande confiance.
Dites-lui tout ce que vous avez sur le cœur, comme on se décharge le cœur avec un bon ami sur tout ce qui afflige ou qui fait plaisir.
Racontez-lui vos peines, afin qu'il vous console ; dites-lui vos joies, afin qu'il les modère ; exposez-lui vos désirs, afin qu'il les purifie ; représentez-lui vos répugnances, afin qu'il vous aide à les vaincre ; parlez-lui de vos tentations, afin qu'il vous précautionne contre elles ; montrez-lui toutes les plaies de votre cœur, afin qu'il les guérisse.
Découvrez-lui votre tiédeur pour le bien, votre goût dépravé pour le mal, votre dissipation, votre fragilité, votre penchant pour le monde corrompu.
Dites-lui combien l'amour-propre vous porte à être injuste contre le prochain ; combien la vanité vous tente d'être faux, pour éblouir les hommes dans le commerce ; combien votre orgueil se déguise aux autres et à vous-même.
Quand vous lui direz ainsi toutes vos faiblesses, tous vos besoins et toutes vos peines, que n'aurez-vous point à lui dire !
Vous n'épuiserez jamais cette matière ; elle se renouvelle sans cesse. »
Fénelon(1651-1715),Lettre 167(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 31 mai 1707,in"Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.
Trust in God
"You ask me, sir, how to pray, and take care of God to unite with him, and to stand against the temptations of life.
I know how much you desire to find, in this holy exercise, the help you need. I believe you can not be with God in too much confidence.
Tell him all that you have on your heart, as one discharges the heart with a good friend on all that afflicts or which gives pleasure.
Tell him your troubles so that he may comfort you; tell him your joys so that he may moderate them; show him your desires, that he may cleanse them; represent to him your repugnance, that he may help you to conquer them; speak to him of your temptations, that he may warn you against them; show him all the wounds of your heart, that he may heal them.
Discover your lukewarmness for good, your depraved taste for evil, your dissipation, your fragility, your penchant for the corrupt world.
Tell him how much vanity leads you to be unjust to your neighbor; how vanity tempts you to be false, to dazzle men in commerce; how much your pride disguises itself to others and to yourself.
When you tell him all your weaknesses, all your needs and all your troubles, what will you have to say to him?
You will never exhaust this matter; it is constantly renewed. "
Fenelon (1651-1715), Letter 167
Confie em Deus
"Você me pergunta, senhor, como orar e cuidar de Deus para unir-se a ele e se opor às tentações da vida.
Eu sei o quanto você deseja encontrar, neste exercício sagrado, a ajuda que você precisa. Eu acredito que você não pode estar com Deus com muita confiança.
Diga-lhe tudo o que você tem no seu coração, como se descarrega o coração com um bom amigo em tudo o que aflige ou que dá prazer.
Diga-lhe os seus problemas para que ele possa consolar você; Diga-lhe as suas alegrias para que ele possa moderá-las; mostre-lhe os seus desejos, para que ele possa limpá-los; represente-lhe a sua repugnância, para que ele possa ajudá-lo a conquistá-los; fale com ele de suas tentações, para que ele possa avisá-lo contra eles; Mostre-lhe todas as feridas do seu coração, para que ele possa curá-las.
Descubra o seu mimo para o bem, seu gosto depravado pelo mal, sua dissipação, sua fragilidade, sua propensão para o mundo corrupto.
Diga-lhe o quanto a vaidade leva você a ser injusto com o seu vizinho; como a vaidade te tenta ser falso, deslumbrar os homens no comércio; Quanto seu orgulho se disfarça para os outros e para você mesmo.
Quando você lhe conta todas as suas fraquezas, todas as suas necessidades e todos os seus problemas, o que você terá que dizer a ele?
Você nunca esgotará esse assunto; é constantemente renovado. "
Fenelon (1651-1715), Carta 167
L’ENCENSEMENT : POURQUOI ?
Tradition ancienne –
De façon universelle, l’encens est utilisé dans le culte. La tradition biblique donne à ce rite une importance particulière, comme le montrent d’innombrables textes historiques et prophétiques. Dans le livre de l’Exode (30, 1-10), le Seigneur prescrit au saint prophète Moïse de construire un autel pour l’encens : « Aaron y fera fumer le parfum à brûler, matin après matin ». L’encens est une offrande.
La prière
Le peuple de Dieu a gardé, avec la venue du Messie, le Seigneur Jésus, ce précepte. L’office de vêpres comporte une partie précise, l’offrande de l’encens, pendant que l’on chante le psaume 140 : « que ma prière s’élève comme l’encens devant toi ». L’encens est une offrande et un langage : il exprime la prière du croyant qui, pour être agréable à Dieu, monte devant sa face. La prière quotidienne des chrétiens à la maison comporte, avec l’offrande de la lumière, celle du parfum, sur le petit autel domestique où se trouvent le saint Évangile, les saintes icônes, la Croix et les noms des vivants et des défunts de la maison.
L’honneur
L’encens, dans l’Antiquité, était offert aux princes de ce monde, les empereurs, par exemple. A plus forte raison est-il brûlé devant le seul Souverain de ce monde, le Dieu unique, Père, Fils et saint Esprit. Pour honorer une personne, on la parfume. Le parfum exprime le rayonnement spirituel de la personne, sa « gloire », comme on le dit pour Dieu ; encenser c’est honorer ; c’est également faire rayonner la qualité intrinsèque de la personne à laquelle on rend hommage. Pendant les offices, on encense les saints dont le visage apparaît sur les icônes et sur les fresques ; on encense l’ensemble de l’espace liturgique qui entoure le Peuple de Dieu, l’Israël du Seigneur, temple non fait de mains humaines.
L’Esprit saint
L’encens se rapporte au monde invisible. Il indique la présence des anges et des saints, tout particulièrement de la Vierge Mère de Dieu. Il signale surtout la présence invisible du Messie Jésus le Fils de Dieu. Il est encore cette Nuée qui guidait le peuple dans le désert, et qui le guide aujourd’hui vers le Christ et son Royaume. Il est ainsi le parfum de l’Esprit, la subtilité de la grâce qui te fait connaître le Christ, la « bonne odeur du Christ » (2 Co. 2, 15). Le saint Esprit est Celui qui honore le Fils : l’encens est, comme le feu dont il est proche, comme la lumière des cierges, comme l’eau, comme l’air qui porte la colombe, un des signes de l’Esprit. C’est pourquoi on encense toujours l’Évangile, en tant qu’icône du Christ le Verbe incarné, dans les processions où il est porté, et avant qu’on en fasse la lecture, comme de la Tora. Le Christ en effet est la Tora faite chair et faite homme. Et c’est la nuée de l’Esprit qui le révèle comme Tel.
ATTAQUE MEURTRIÈRE AU DAGUHESTAN A LA SORTIE D'UNE MESSE ORTHODOXE
Notre Église Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma se joint au deuil de nos frères et sœurs orthodoxes du Daghestan cruellement éprouvé par la folie de fanatiques qui voudraient compromettre l'entente inter-religieuse qui caractérise depuis de nombreux siècles de manière exemplaire cette région du globe.Our Syro-Orthodox Francophone Church Mar Thoma joins the mourning of our orthodox brothers and sisters in Dagestan who are sorely tried by the madness of fanatics who want to compromise the inter-religious understanding that has characterized this region of the globe for many centuries.Nossa Igreja Francófona Syro-Ortodoxa Mar Thoma junta-se ao luto de nossos irmãos e irmãs ortodoxos no Daguestão, que são duramente experimentados pela loucura dos fanáticos que desejam comprometer o entendimento inter-religioso que caracteriza esta região do globo por muitos séculos.
Les premières images de l'attaque meurtrière qui a endeuillé ce dimanche la célébration de Maslenitsa (Mardi gras) dans la ville de Kizliar, en République russe du Daghestan, sont apparues sur la Toile.
Un hommea ouvert ce dimanche le feu sur les fidèles sortant d'une églisede la ville de Kizliar, dans le sud de la Russie, faisant cinq morts et quatre blessés. Les premières images de cette attaque perpétrée lors du Dimanche du Pardon, qui marque la fin de la semaine de Maslenitsa, qui précède le Carême, ont fait leur apparition sur la Toile.
Fusilladedans le Caucase russe. Un homme a ouvert le feu et tué cinq femmes à Kizliar,dans le nord du Daghestan, république instable du Caucase, a annoncé ce dimanche le ministère local des Affaires intérieures. « Un inconnu a tiré avec un fusil de chasse à Kizliar, blessant mortellement quatre femmes », indique le communiqué du ministère. « Une habitante, un policier et un membre de la Garde nationale russe ont également été blessés ». Une cinquième femme est décédée de ses blessures à l'hôpital, a déclaré à l'agence de presse TASS Zalina Mourtazalieva, porte-parole du ministère de la Santé.
Ce bilan a été confirmé par le Comité d'enquête russe, qui a indiqué dans un communiqué ouvrir une enquête pour « le meurtre de deux personnes ou plus » et « atteinte à la vie de policiers ». L'attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique.
Un homme avec une barbe a couru vers l’église en criant « Allah Akbar »
L’assaillant a été « éliminé » lors d’un échange de tirs avecla police, a également précisé le ministère local des Affaires intérieures. Il s’agit d’un habitant de Kizliar né en 1995, a déclaré à l’agence de presse russe Interfax Rassoul Temirbekov, directeur-adjoint de l’antenne locale du Comité d’enquête.
Selon les agences de presse russes, qui citent des sources anonymes, l’homme aurait tiré sur des fidèles d’une égliseorthodoxe dans cette région majoritairement musulmane. Les personnes présentes sur les lieux célébraient la fin du festival russe de Maslenitsa, qui marque le début du Carême pour les chrétiens orthodoxes russes.
« Aujourd’hui, vers 16 heures, nous avions terminé la messe, les gens commençaient à sortir. Un homme avec une barbe a couru vers l’église en criant "Allah Akbar" et a blessé mortellement quatre personnes, a raconté un prêtre au quotidien russe RBK. Il avait un fusil etun couteau. »
Voisin de la Tchétchénie, le Daghestan est l’une des régions les plus pauvres et instablesde Russie. Elle est la cible régulière d’attaques parfois revendiquées parle groupe Etat islamique, à qui la rébellion armée islamiste dans le Caucase russe a prêté allégeance en juin 2015.
source
AU FIL DU NET, POUR ALIMENTER NOTRE RÉFLEXION ET...NOS PRIÈRES:
HAUSSE DE LA C S G, LA GROGNE MONTE EN FRANCE...
Un vent de colère a secoué les retraités, qui ont même manifesté à Grenoble vendredi. En cause notamment, la hausse de la cotisation maladie pour certains d’entre eux, finalement suspendue. Selon Virginie Pradel, fiscaliste à la Fondation Concorde. les retraités sont une cible privilégiée du matraquage fiscal depuis de nombreuses années.
Le candidat d’En Marche a remporté le second tour de l’élection présidentielle 2017 avec une nette avance sur Marine Le Pen : 66,1%. Cette victoire, il la doit notamment aux seniors qui ont majoritairement voté pour lui, alors qu’ils avaient plutôt voté pour le candidat « conservateur » de Les Républicains au premier tour. (observatoire-des-seniors)
Devant l’émoi suscité, le gouvernement a finalement suspendu le décret relevant la cotisation maladie des retraités résidant à l’étranger. Ces derniers échappent ainsi à une nouvelle baisse de leur pension ; ce qui n’est malheureusement pas le cas des autres retraités subissant de plein fouet la hausse de la CSG. Rappelons que cette mesure s’inscrit dans la continuité de bien d’autres qui, depuis plusieurs années, ont accentué la précarité d’une partie de nos retraités.[…]
Une chose est certaine: toutes les sociétés ne sont pas égales s’agissant du traitement réservé à leurs retraités. Alors que certaines les chérissent, d’autres ont peu de scrupules à les laisser dépérir. Force est malheureusement de constater que la nôtre tend de plus en plus à rejoindre cette deuxième catégorie, dès lors que les mesures adoptées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs ont accentué la précarisation de nos retraités. […]
Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s’opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable.Pour mémoire, le premier coup a été porté en 1993 par la réforme Balladur, laquelle a conduit à ce que les pensions des salariés du privé soient calculées sur les 25 meilleures années de cotisation, au lieu des 10 meilleures.
Cela a eu pour conséquence une baisse du salaire de référence pris en compte pour le calcul des pensions de retraite, et donc du montant de ces dernières. Au reste, cette réforme a fait évoluer les modalités de calcul de la revalorisation des pensions de base, de sorte que celles-ci sont désormais indexées sur l’inflation et non plus sur l’évolution des salaires. Or, depuis plusieurs années, l’inflation est largement inférieure à l’évolution des salaires. […]
Il va sans dire que les retraités constituent une cible fiscale aisée à ponctionner. D’une part, car il ne s’agit pas d’une population susceptible de se mobiliser et de mettre en oeuvre d’importants mouvements sociaux. D’autre part, car on ne cesse de les culpabiliser sur leur train de vie supposé privilégié. Or, si cela est assurément vrai pour certains retraités, c’est loin de constituer une généralité puisqueselon l’Insee le montant moyen des pensions se chiffrait à seulement 1 306 euros par mois en 2014. […]
Certes, notre pays est surendetté et tous les Français, y compris nos environ 16 millions de retraités, doivent contribuer à l’effort national. Mais le choix de faire payer en premier nos retraités, qui vivent déjà pour certains dans la précarité, est indigne.
Ces dernières années, le gouvernement chinois ne cesse de renforcer sa présence économique aux quatre coins du monde. Une ligne ferroviaire en Amérique du Sud, une usine de silice en France, un immense réseau d'infrastructures en Afrique, et ce n’est que quelques exemples. La Chine, s’est-elle déjà taillée la part du lion?
De l'Asie à l'Amérique du Sud, de l'Afrique à l'Europe, les autorités chinoises investissent des milliards en vue de réaliser leurs projets pharaoniques. Tour du monde de cette ambition géoéconomique.
Une voie ferroviaire de plus de 5.000 km en Amérique latine
Dans le cadre du gigantesque projet de nouvelle route de la soie, la Chine entend dépenser 10 milliards de dollars pour construire unréseau ferroviairede plus de 5.000 km reliant le Brésil à la côte péruvienne tout en traversant la forêt amazonienne.
Au total, comme l'a annoncé le Premier ministre chinois en janvier 2015, Pékin compte investir 250 milliards de dollars dans ce pays dans les 10 prochaines années.
En outre, le milliardaire chinois Wang Jing a proposé de construire un canal de 270 km traversant le Nicaragua.
Un immense réseau d'infrastructures en Afrique
L'Afrique est un autrepôle d'intérêt pour le gouvernement chinois. En janvier 2015, Pékin a conclu un mémorandum avec l'Union africaine visant à construire un réseau de transport entre les 54 pays de ce continent.
Le réseau sera composé de lignes de chemin de fer, y compris à grandes vitesse, d'aéroports, de routes ainsi que d'autoroutes. Ces projets sont déjà en cours, des contrats de plusieurs milliards de dollars pour bâtir des lignes ferroviaires au Nigeria, au Kenya, en Éthiopie et au Tchad ont été signés.
De plus, la Chine entend construire des ports modernes à Dar es Salaam, en Tanzanie, à Maputo, au Mozambique, à Libreville, au Gabon, à Tema, au Ghana et à Dakar, au Sénégal.
Un canal en Thaïlande
L'Asie du Sud-Est est aussi au cœur des intérêts du gouvernement chinois. Ainsi, Pékin est déterminé à creuser uncanal traversant l'isthme de Kra, en Thaïlande. Un tel projet permettrait de gagner 1.000 km par rapport à la route commerciale actuelle qui passe par le détroit de Malacca, sujet à une forte piraterie.
Auxîles Fidji, les autorités chinoises se penchent sur un autre projet d'envergure, à savoir une centrale hydroélectrique d'une valeur de 158 millions de dollars. Dans l'archipel des Samoa, la Chine construira un hôpital pour quelque 100 millions de dollars.
L'usine européenne du groupe chinois Quechen Silicon Chemical
L'entreprise chinoise Quechen Silicon Chemical, numéro trois mondial de la silice pour les pneus verts, aconclu un contraten application duquel le géant construira à Fos-sur-Mer une usine de production d'une capacité de 90.000 tonnes par an de silice à haute dispersion (HDS) et de matières premières associées. En outre, un centre de recherche et développement y verra le jour. L'investissement est évalué à environ 100 millions d'euros et devrait créer 130 emplois.
Le service public de radiodiffusion que les catholiques contribuent à financer par leurs impôts, semble se faire un malin plaisir à insulter ceux qui l’entretiennent. Dans un communiqué de ce jour, laFédération Pro Europa Christiananous signale une nouvelle offense proférée contre les catholiques surFrance Interle 12 février dernier :
« Tu es aveugle des yeux, il te manque une jambe, tu fais pipi vert fluo, (…) va à Lourdes camarade ! (…) Pour 1 000 euros tu passeras la nuit avec la 70èmemiraculée, sœur Bernadette Moriau ».
Voici le genre de plaisanterie ignoble tenue sur France Inter ce 12 février 2018, le lendemain du jour où les catholiques fêtaient Notre Dame de Lourdes et le 160èmeanniversaire de la première apparition de la Vierge en ce lieu !
Encouragé par l’hilarité des journalistes présents en studio, l’humoriste Daniel Morin a multiplié les sarcasmes contre le plus important pèlerinage de France et sœur Bernadette dont l’Église vient de reconnaître la guérison miraculeuse.
Il est inadmissible que le service public, payé par vos impôts, diffuse de telles injures contre le pèlerinage de Lourdes, si cher aux Français et aux catholiques du monde entier !
Ce n’est en effet pas admissible, et cette association invite à signer une pétition de protestation au ministre de la Culture et au président de Radio France :c’est ici !Pour ma part, voici ce que je souhaite : si une grave maladie venait à frapper l’“humoriste” Daniel Morin, je lui souhaite d’obtenir sa guérison par l’intercession de la Vierge de Lourdes ! En attendant, et en lui souhaitant une bonne santé physique, prions pour obtenir la guérison de sa maladie morale : c’est une intention de Carême que je vous confie…
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il est transfiguré devant eux ; son visage devient brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Alors Moïse et le prophète Élie apparaissent et discutent avec Jésus. Pierre prend la parole et dit à Jésus : « Seigneur, quelle joie d’être là ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvre de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » Entendant cela, les disciples tombent la face contre terre et sont saisis d’une grande frayeur. Jésus s’approche, les touche et leur dit : « Relevez-vous et n’ayez pas peur ! » Levant les yeux, ils ne voient plus que Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donne cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que je ne ressuscite d'entre les morts. »
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 17, versets 1-9
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Notre Seigneur Jésus-Christ prophétise Sa résurrection d'entre les morts
Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas.Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
Parole de Jésus-Christ en l'Evangile de Saint Matthieu chap.12 vers.39-40
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Avec joie ! Carême 2018 La tradition de l’abstinence et du jeûne pendant le Grand Carême – En 2018, conformément au Calendrier Syro-Orthodoxe (Malakare) la fête de Pâques sera célébrée le Dimanche 1er Avril.
« Je suis venu, non juger le monde, mais le sauver » – Jean 12, 47
Hier,lors du premier dimanche de Carême alors que nous célébrions le premier miracle de Notre Seigneur à Cana de Galilée,vous étiez nombreux,malgré les absents, à vous confesser,à la Sainte Messe et à recevoir l'Onction des malades. Aujourd'hui,nous célébrerons l'Office de Réconciliation "Shubdkono" au Sanctuaire Marial de Notre Dame de Sauvagnac (A la sixième heure environ).
Peut-être y retrouverons-nous quelques personnes de la région ?
Heureux lundi de la première semaine du Grand Carême à vous tous ! Joyeuse montée vers Pâque !
Vous serez dans nos prières tout au cours des étapes du Pèlerinage marial que nous faisons en Février du 11 au 19 . Veuillez ne pas m'oublier dans les vôtres et préparer avec moi, dans la prière, ma prochaine visite pastorale et canonique au Brésil autour du 16 au 22 Mars .
En union de prières.
+Mor Philipose,Métropolite. Jauldes ce 12.II.18
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Dear friends. Aloho m'barekh.
With joy ! Lent 2018 The tradition of abstinence and fasting during Lent - In 2018, according to the Syro-Orthodox Calendar (Malakare) Easter will be celebrated on Sunday 1st April.
"I came not to judge the world, but to save it" - John 12, 47
Yesterday, on the first Sunday of Lent as we celebrated the first miracle of Our Lord at Cana of Galilee, many of you were absent, confessing to the Holy Mass and receiving the Anointing of the Sick. Today, we will celebrate the Office of Reconciliation "Shubdkono" at the Marian Shrine of Our Lady of Sauvagnac (At about the sixth hour).
Maybe we will find some people from the region?
Happy Monday of the first week of Great Lent to you all! Happy climb to Passover!
You will be in our prayers throughout the steps of the Marian Pilgrimage that we are doing in February from the 11th to the 19th. Please do not forget me in yours and prepare with me, in prayer, my next pastoral and canonical visit to Brazil around the 16th to the 22nd of March.
In union of prayers.
+ Mor Philipose, Metropolitan. Jauldes this 12.II.18
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Caros amigos. Aloho m'barekh.
Com alegria! Quaresma 2018 A tradição da abstinência e do jejum durante a Quaresma - Em 2018, de acordo com o Calendário Syro-Ortodoxo (Malakare), a Páscoa será celebrada no domingo 1 de abril.
"Eu não vim julgar o mundo, mas salvá-lo" - John 12, 47
Ontem, no primeiro domingo da Quaresma como celebramos o primeiro milagre de Nosso Senhor em Caná da Galiléia, muitos de vocês estavam ausentes, confessando a Santa Missa e recebendo a Unção dos Doentes. Hoje, vamos comemorar o Escritório de Reconciliação "Shubdkono" no Santuário Mariano de Nossa Senhora de Sauvagnac (aproximadamente a sexta hora).
Talvez encontremos algumas pessoas da região?
Feliz segunda-feira da primeira semana de Great Lent para todos vocês! Feliz escalada para a Páscoa!Você estará em nossas orações durante os passos da peregrinação mariana que estamos fazendo em fevereiro do dia 11 ao 19.
Por favor, não me esqueça no seu e prepare-se comigo, em oração, minha próxima visita pastoral e canônica ao Brasil no dia 16 a 22 de março.
Em união de orações.
+ Mor Philipose, Metropolitan. Jauldes este 12.II.18
Quel « combat » avons-nous à mener et contre « qui » ?
Jésus se retire quarante jours au désert après le baptême de Jean dans les eaux du Jourdain.
Géographiquement, les deux lieux sont voisins.
Comme si, au seuil de sa vie publique, avant de se mettre à parler et à guérir, Jésus devait faire un détour, traverser les eaux rêches et sèches d’un autre « baptême ».
Un baptême du feu, de lutte, de faim et de soif.
Comme si la fécondité de sa parole dépendait de cette traversée brûlante.
Comme si, pour murir, sa vocation devait d’abord s’enfouir dans l’aridité rude du désert… « Si le grain ne meurt… »
Luc nous dit que Jésus fut, « pendant 40 jours, tenté par le diable ».
En grec, « diabolos » se traduit par « diviseur ». Le « diabolos » est ce qui nous divise.
Il y a bien sûr, les divisions entre nous, dans nos vies sociales, familiales, conjugales, amicales, professionnelles, ecclésiales…
Mais il y a peut-être d’abord ces « divisions » à l’intérieur de nous, ce cœur divisé, partagé, blessé qui nous fait dire, si souvent, avec saint Paul :
« Ce que je veux, je ne la fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais ».
Oui, notre cœur est si souvent divisé, partagé entre des désirs contradictoires :
- nous voudrions aimer mieux, mais nous ne nous donnons pas les moyens de changer.
- nous voudrions être davantage solidaires des plus fragiles, mais nous ne bougeons pas, ou si peu.
- nous voudrions prier plus souvent, mais ne laissons pas de place à Dieu dans notre quotidien.
C’est à cela que nous convie le désert de Carême : lutter contre nos divisions et tiraillements intérieurs, ce « diviseur » qui nous sépare de nous-même, essayer d’unifier notre désir, purifier nos faims et nos soifs si souvent cantonnées dans l’avoir, si peu ouvertes à l’être.
Oui, le temps du désert, c’est le temps du désir. Un temps où nous prenons le temps d’écouter enfin cette « voix de fin silence » qui, en nous, nous appelle à devenir qui nous sommes. A répondre enfin à la vocation de notre baptême.
Le temps du Carême, c’est le temps où nous avons à travailler à notre libération et à notre unification.
On dit d’un homme sous l’emprise du diable, qu’il est « possédé ».
Eh bien, le Carême, c’est le temps de la dépossession où nous avons à couper, élaguer, émonder toutes ces chaînes qui nous empêchent de faire en nous l’unité.
Nous voici invités par l’Esprit à purifier notre désir :
- Qu’est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ?
- Qu’est-ce qui est vraiment essentiel pour moi ?
- Qu’est-ce qui entrave ma marche vers cet essentiel ?
- Que me faut-il changer pour répondre mieux, plus fort, plus vrai, à l’appel de l’Évangile ?
L’appel du désert est en fait un triple appel :
- D’abord appel à la solitude. Impossible de mener un fécond discernement spirituel si nous ne prenons pas régulièrement des temps de solitude. Des moments où nous abandonnons notre personnage social, où nous ne nous définissons plus par notre métier, nos engagements, notre CV… Un temps où nous nous confrontons à la nudité de notre être. Le désert du Carême nous invite à cette solitude qui nous permettra, au sens fort de l’expression de « nous retrouver », de nous trouver à nouveau. Alors nous pourrons découvrir que cette solitude est « habitée ». Qu’en fait, nous ne sommes pas seul, mais sous le regard de la Divine Présence et que seul, ce regard de Dieu peut nous offrir notre identité véritable.
- Le désert est aussi appel au silence. Impossible d’entrer en secret dialogue avec nous-même, impossible d’entendre, en nous, les murmures de l’Esprit, si nous ne plongeons par régulièrement dans le silence. Il nous faut rompre chaque jour avec le bruit du quotidien, refermer un instant la porte sur le vacarme trépidant de notre « modernité », fermer le poste, couper le wifi permanent de nos préoccupations, pour laisser Dieu nous parler à l’oreille du cœur. Car Dieu ne parle que si nous commençons par nous taire devant Lui. « Se taire, disait Madeleine Delbrêl, ce n’est pas ne rien dire, c’est mettre toutes les puissances de son âme à écouter… »
- Le désert est enfin appel à la faim et à la soif. Impossible de laisser se creuser en nous la faim de Dieu, si nous sommes sans cesse comblés et repus par cette consommation frénétique dont le Pape François dit dans son encyclique combien elle nous conduit droit dans le mur. Comme dit la chanson de Souchon : « On nous fait croire, que le bonheur c’est d’avoir, de l’avoir plein nos armoires, dérisions de nous, dérisoires… » Oui, frères et sœurs, le désert du Carême est aussi appel à la dépossession, à la sobriété bienheureuse sans laquelle ne renaîtra pas en nous la faim d’avoir faim du seul pain qui rassasie et met en route vers toutes les faims et les urgences humaines.
A l’entrée du Carême, saint Bernard ne formulait qu’un vœu à ses moines : « Retrouvez la joie du désir spirituel ».
Je vous souhaite, je nous souhaite de nous laisser envahir par cette joie ! Entrons dans ce temps du désir qu’est le désert du Carême avec comme horizon de laisser l’Esprit unifier notre cœur. Et d’y semer la miséricorde.
La Rome du début du VIème siècle est menacée par les Goths de Théodoric qui non seulement sont des barbares (en fait très romanisés) mais en plus adhèrent à l’hérésie arienne. Etre évêque de Rome dans ces conditions est donc assez dangereux.
En mai 526 le pape Jean Ier meurt en prison à Ravenne, victime de Théodoric. Il lui faut un successeur mais au lieu de passer par une élection traditionnelle, c’est le roi Théodoric qui prend la décision de mettre, Félix de Samnium, sur le trône de Pierre. Le clergé romain se rallie le 12 juillet 526 et reconnaît Félix IV, mais surprise, le 30 août le roi meurt
Il laisse un petit fils mineur sous la régence de sa mère, Amalasuntha. Or cette femme, la fille d’Alaric, est favorable aux orthodoxes formant la catholicité. Elle accepte de reconnaître que l’élection ne s’est pas faite normalement et dédommage l’Eglise en lui donnant deux édifices civils dont l’un deviendra la basilique St Côme et Damien, première église installée sur les forums (celui de Vespasien). Cette église a de très belles mosaïques.
Malade le 54 ème pape meurt le 22 septembre 530 après 4 ans et 2 mois de pontificat.
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Commémoraison des saints martyrs d’Abitène
(† 304)
S
aturnin, prêtre, avec ses quatre enfants : Saturnin le jeune et Félix, tous deux lecteurs, Marie, vierge consacrée, et le petit Hilarion. Le sénateur Dativus, Félix ; un autre Félix, Émérite et Ampelius, lecteurs. Rogatien, Quintus, Maximien ou Maxime, Telica ou Tazelita, un autre Rogatien, Rogatus, Janvier, Cassien, Victorien, Vincent, Cécilien, Restitute, Prima, Éve, encore un autre Rogatien, Givalius, Rogatus, Pomponia, Secunde, Januaria, Saturnine, Martin, Clautus, Félix le jeune, Marguerite, Major, Honorata, Regiola, Victorin, Peluse, Fauste, Dacien, Matrone, Cécile, Victoire, vierge de Carthage, Berectina, Secunde, Matrone, Januaria. (Martyrologe Romain)
LA BEAUTE DE L'AMOUR DE DIEU (Par Saint Syméon le Nouveau Théologien):
Mes chers Pères et Frères, dès que je me suis souvenu de la beauté de l'Amour de Dieu, sa Lumière est soudain apparue dans mon cœur. J'ai été submergé par ses délices.
Ô Seigneur, comme est heureux celui qui T'a étreint, car il n'aura plus aucun désir d'étreindre une beauté terrestre.
Heureux celui qui, mû par ton Amour, s'attache à Toi. Il reniera le monde entier. Heureux celui qui caresse Ta beauté, et avec un désir infini s'en délecte, car il sera spirituellement rassasié.
Heureux celui qui T'étreint, car il sera miraculeusement changé. Il se réjouira en esprit et dans l'âme, car Tu es joie ineffable.
Heureux celui qui obtient possession de Toi, car il comptera les trésors du monde comme néant, car Tu es en vérité, la richesse véritable et inépuisable.
Heureux, trois fois heureux est celui que Tu acceptes, car, bien qu'il soit sans gloire visible, il sera plus glorieux que tout ce qui est glorieux.
Bienheureux est celui qui est aimé de Toi, reçu par Toi, enseigné par Toi, celui qui demeure en Toi et qui est nourri par Toi en Christ, l'immortelle nourriture, le Christ notre Dieu.
A BELEZA DO AMOR DE DEUS (Por São Simão o Novo Teólogo):
Meus queridos Pais e Irmãos, assim que me lembrei da beleza do Amor de Deus, sua Luz de repente apareceu em meu coração. Fiquei surpreso com suas delícias.
Ó Senhor, quão feliz é ele quem o abraçou, pois ele não terá mais vontade de abraçar uma beleza terrena.
Feliz é aquele que, movido pelo seu amor, se apega a você. Ele negará todo o mundo. Bem-aventurado aquele que acaricia sua beleza, e com infinito desejo se deleita, pois ele será espiritualmente saciado.
Bem-aventurado aquele que te abraça, pois ele será milagroso. Ele se alegrará no espírito e na alma, porque você é alegria inefável.
Feliz é aquele que obtém a posse de você, pois ele contará os tesouros do mundo como nada, pois você é verdadeiramente a riqueza verdadeira e inesgotável.
Feliz, três vezes feliz é aquele que você aceita, pois, embora ele não tenha glória visível, ele será mais glorioso que tudo o que é glorioso.
Bem-aventurado aquele que é amado de você, recebido por você, ensinado por você, que habita em você e que é alimentado por você em Cristo, alimento imortal, Cristo nosso Deus.
THE BEAUTY OF GOD'S LOVE (By Saint Symeon the New Theologian):
My dear Fathers and Brothers, as soon as I remembered the beauty of God's Love, his Light suddenly appeared in my heart. I was overwhelmed by her delights.
O Lord, how happy is he who has embraced you, for he will have no longer any desire to embrace an earthly beauty.
Happy is he who, moved by your love, clings to you. He will deny the whole world. Blessed is he who caresses Your beauty, and with infinite desire delights in it, for he will be spiritually satiated.
Blessed is he who embraces you, for he will be miraculously changed. He will rejoice in spirit and in the soul, because you are ineffable joy.
Happy is he who obtains possession of you, for he will count the treasures of the world as nothing, for you are in truth the true and inexhaustible wealth.
Happy, three times happy is the one you accept, for although he has no visible glory, he will be more glorious than all that is glorious.
Blessed is he who is beloved of You, received by You, taught by You, who dwells in You and who is nourished by You in Christ, the immortal food, Christ our God.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
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L’amour est-il soumis au vent ?
Séparation sans espoir –
Vous vous sentez « comme le dernier des pécheurs ». Vous avez le sentiment de « passer à côté d’une vie de bonheur qui aurait dû être [la vôtre] si [vous étiez] resté en relation avec Dieu ». Votre femme vous « a déjà beaucoup pardonné. Elle est arrivé à ce stade, dites-vous, où l’amour a disparu… à cause de l’accumulation de [vos] trop nombreuses erreurs. Aujourd’hui [vous vivez] seul en voyant les enfants de façon alternée ». Tout espoir de réconciliation, de renouvellement ou de restauration de votre couple semble vain. Et pourtant, dans votre cœur, il germe une douleur spirituelle, le douloureux regret d’avoir gâché le don que le Seigneur vous avait fait du bonheur et de la joie – d’avoir gâché irrémédiablement l’amour.
Le repentir
Cette douleur est celle du repentir. Adam l’éprouva quand il eut perdu le Paradis. À l’est d’Éden, il versait d’abondantes larmes en pensant par quelle folie il s’était lui-même privé de la familiarité de son Créateur et de l’amour de son épouse (cf. « Starets Silouane, Moine du Mont-Athos, Vie-Doctrine-Écrits », édition Présence, Paris, 1973, p.255). La profonde parabole du Fils prodigue –littéralement le « débauché » – est l’histoire du repentir, la nostalgie des biens divins dont on s’est privé soi-même. Prenez pour vous ce temps du Fils prodigue, et acceptez la grâce du repentir que le Seigneur veut vous accorder dans sa grande miséricorde! En effet, nul ne peut éprouver la douleur d’avoir perdu le Paradis si l’Esprit saint, le miséricordieux Esprit du Père, ne le lui inspire. Les larmes du repentir sont l’amorce du Salut : elles ouvrent à la réconciliation avec Dieu et avec le prochain – dans votre cas, c’est l’épouse. Le Seigneur veut accorder la grâce du repentir à celui qui a perdu la grâce de l’amour.
En route
Confiez à ceux qui peuvent prier pour vous le prénom de votre épouse et le vôtre : ils prieront pour elle et pour vous afin que vous soit accordée la grâce de la réconciliation et le renouveau de celle du saint mariage : « Seigneur Jésus Christ notre Dieu, pardonne, réconcilie et sauve tes serviteurs les époux Untel et Unetelle ! » Bien sûr que cela dépend également de vous et d’elle : vous laisserez-vous réconcilier l’un avec l’autre et avec votre Seigneur ? Cherchez et trouvez dans votre cœur ce qui reste d’amour pour elle; remémorez-vous les moments miraculeux de votre rencontre; retrouvez-vous à l’heure de votre amour naissant l’un pour l’autre. Priez toujours le Christ qui, à Cana de Galilée, réconcilia Adam et Ève. Votre prêtre vous conduira à dépasser le mur du désamour. Il vous écoutera ; il sera le témoin de votre confession avec repentir ; il lui sera inspiré par l’Esprit une ou deux paroles de consolation, et un projet de vie.
L’amour disparaît-il ?
« L’amour ne disparaît jamais » (1 Co. 13, 8) ! Les passions, non l’amour, sont soumises au vent : convoitise, amour égoïste de soi, désir de jouir égoïstement d’autrui, ou qu’il jouisse de nous, d’une façon ou d’une autre ; passion de posséder, de dominer, d’être le dieu d’autrui… Les passions nous quittent, grâce à Dieu qui ne permet pas qu’elles durent aussi longtemps que la vie. L’enfer ne peut être qu’indéfini ; seul le Seigneur, et le Seigneur Amour, est éternel. Or quand, dans le domaine amoureux (qui n’a souvent d’amour que le nom), nous ne ressentons plus de passion, nous pensons que nous n’aimons plus ou que notre conjoint a cessé de nous aimer.
L’amour triomphant
Autre est le mystère de l’amour, de l’Amour en personne. Le Sauveur et Messie Jésus Christ l’a bien montré. Il est venu dans le monde pour cela : pour révéler l’amour et le donner aux hommes, aux parents, aux enfants, aux amis et aux époux, aux ennemis, en partage. Le mystère de l’amour est qu’il triomphe dans son rejet. Il ne disparaît pas. Il n’est pas anéanti. Comme nous le voyons par la Croix, quand Il est rejeté, méprisé, bafoué et torturé, Il s’efface, Il se fait discret et silencieux, Il accepte d’être crucifié et mis à mort, Il accepte de mourir et de passer par l’enfer. Et, en voulant librement passer par là, Il se révèle comme amour. Tel est la Pâque du Fils de Dieu : c’est la Pâque de l’amour, trahi, jugé, condamné, exécuté, oublié sur la Croix sauf d’une poignée d’hommes. Il est galvaudé, trompé, pris pour ce qu’il n’est pas, banalisé, considéré comme rien du tout par rapport aux grandes et triomphantes passions de ce monde. L’amour est humble devant Dieu et devant les hommes. Il est vainqueur.
Responsable de l’amour
On ne peut ni le détruire ni l’anéantir, car Ilest. L’homme n’a le pouvoir ni de faire être ni d’anéantir : il n’est pas créateur. L’amour qui est confié par le saint Esprit, avant le baptême, quand il naît dans le cœur d’un fils d’Adam, dans le baptême, quand il est renouvelé chez un fils du Nouvel Adam ; dans la sainte chrismation, par la Descente vertigineuse de l’Esprit ; en s’en nourrissant et en s’y abreuvant par la sainte communion, et dans tous les sacrements : dans le couronnement des époux, par excellence, la grâce de l’amour conjugal descend avec l’Esprit sur les fiancés.
La petite flamme
Le don initial, et prophétiquement final, de l’amour, constitue notre tâche. Humains que nous sommes, marqués au sceau de l’image divine, engendrés du Père dans le saint baptême, nous sommes les gardiens et les gardiennes de l’amour. C’est une flamme : qu’as-tu fait de cette flamme ? Il se ranime, ce feu, si tu souffles sur des braises quelquefois refroidies ; il renaît de ses cendres ; il gagne sur la mort parce qu’il est mort par amour. Nous aussi, à notre petit niveau, nous pouvons traverser la Pâque de l’amour, conjugal ou autre. Tel est le programme de notre vie : que toujours l’amour, même vaincu et qui pleure, comme dit le poète, gagne sur le désamour et sur la froideur.
J'aimerais savoir
« Je suis venu, non juger le monde, mais le sauver »– Jean 12, 47
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE MAI 2018
(Du 1er au 8 Mai.Conférence du Pr Sadek le 7 Mai) ,
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
« On est sans cesse dans la main de Dieu sans songer à lui, et on se sert de tous ses dons pour l'offenser. On ne voudrait pas mourir dans sa haine éternelle ; mais on ne veut point vivre dans son amour. On avoue que tout lui est dû, et on ne veut rien faire pour lui. On lui préfère les amusements qu'on méprise le plus. On n'oserait nommer les choses qu'on met souvent dans son cœur au-dessus de lui. On connaît l'indignité du monde, et on le sert avec bassesse ; on connaît la grandeur et la honte infinie de Dieu, et on ne lui donne que de vaines cérémonies. En cet état, on est autant contraire à sa raison qu'à la foi.
Vous connaissez la vérité, monsieur ; vous voudriez l'aimer. Vous auriez horreur de mourir comme ceux qu'on appelle honnêtes gens n'ont point de honte de vivre ; mais le torrent vous entraîne. Vous n'êtes pas d'accord avec vous-même, et vous ne pouvez vous résoudre à faire ce qui mettrait la paix dans votre cœur. Que tardez-vous ? Tous les tempéraments qu'on imagine pour se flatter sont faux. Dieu veut tout, et tout lui est dû. Il n'y a ni partage du cœur, ni retardement, que vous puissiez vous permettre. Le moins qu'on puisse faire pour celui de qui on tient tout et à qui on doit tout, c'est de se livrer à lui de bonne foi. Voulez-vous faire la loi à Dieu ? Voulez-vous lui prescrire des bornes sur votre dépendance ? Voulez-vous lui dire : Je vous trouve assez aimable pour mériter que je vous sacrifie un tel intérêt et un tel plaisir ; mais je ne saurais me résoudre à vous aimer jusqu'à vous sacrifier cet autre amusement ?
Attendez-vous que vos passions soient épuisées pour les lui sacrifier ? Voulez-vous, en attendant que vos goûts pour le monde s'usent, passer votre vie dans l'ingratitude, dans la résistance au Saint-Esprit, et dans le mépris des bontés de Dieu ? Voulez-vous tenter l'horrible événement de ces morts précipitées où Dieu surprend les pécheurs ingrats et endurcis ? ll ne s'agit pas seulement de s'abstenir des grands péchés ; il faut se tourner sérieusement vers le bien, le faire constamment, ne plus regarder derrière soi, se résoudre à se contraindre de suite, nourrir sa foi de lecture solide, de prière du cœur, et de présence de Dieu dans la journée.
Il faut se délier de sa faiblesse, et plus encore de sa présomption, sans laquelle la faiblesse humilierait, et ferait sentir le besoin de prier. Il faut craindre et éviter, autant que l'état où l'on est le peut permettre, toute société dangereuse. Quand on n'aime point le mal, on n'en retient ni l'occasion, ni l'apparence, ni le souvenir.
Il faut se mettre en état de recevoir souvent avec fruit et consolation les sacrements, pour sortir d'un état de langueur et de dissipation funeste. On est dégoûté jusqu'au découragement, et jusqu'à la tentation de désespoir : cependant on ne veut point chercher la force où elle est, ni puiser la céleste consolation dans ses sources. Ô que vous auriez le cœur content, si vous aviez rompu tous vos liens ! Ô que vous béniriez Dieu de vous avoir arraché à vous-même, si ce coup était achevé ! L'opération est douloureuse ; mais la santé qu'elle donne rend heureux. Je prie notre Seigneur de vous donner ce courage : demandez-le-lui très souvent. »
(Fénelon(1651-1715), Extrait de laLettre 158(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 22 octobre 1704,in"Œuvres" Tome Cinquième, Paris, Chez Lefèvre, Libraire-Editeur, 1858.)
L’idée de destin, comme celle de fatalité, est totalement étrangère à la foi biblique. Ces mots appartiennent à la vision de la philosophie antique ou asiatique qui voit le monde gouverné par “le hasard et la nécessité”, par des forces aveugles et impersonnelles. La vision biblique, magnifiée par le Sauveur Jésus le Messie, est que rien n’arrive dans le monde sans la permission, la volonté ou l’intention de Dieu. L’homme n’est pas un écureuil courant sans fin dans la roue du destin. Le supplice de la roue n’est pas pour l’homme. La Croix vivifiante l’a remplacé à jamais. Mais l’homme peut, étant trompé ou se trompant, se rendre lui-même prisonnier d’une loi cosmique, s’asservir à une forme de destin. C’est l’état de chute, dont veut le libérer le Christ.
Providence divine
Le Seigneur Dieu est un père qui voit son fils aller et venir, partir et revenir, faire des erreurs et se repentir, suivant la belle parabole du Fils prodigue. Il le voit également prisonnier d’un destin qui n’existe pas et qu’il s’est fabriqué. La paternité divine assume une infinie souffrance pour l’homme qui use de sa liberté pour s’éloigner du bonheur promis et se prive lui-même du banquet préparé pour lui. Cette souffrance infinie et incompréhensible est manifestée par le Fils de Dieu, le Verbe, ou Parole, devenu chair et devenu homme: la sainte et vivifiante Croix montre que la Providence choisit d’être impuissante devant la liberté de la créature, quoiqu’elle soit, par elle-même, souveraine et toute-puissante, en tant que volonté d’être et de faire être.
La divine souffrance
Le Père et le Fils et le saint Esprit, Dieu unique, voit tout, et prévoit tout, et, dans son omni science et son omni prévoyance, Il respecte infiniment la liberté de la créature: l’ayant créée libre, Il la détruirait s’Il la contraignait. Il l’avertit toutefois par sa Parole, avant même que Celle-ci ne se fasse chair, par les enseignements de la Loi, des Prophètes et des Justes – et finalement, en parlant directement aux hommes, grâce à sa venue parmi eux et à son “humanisation”. Il cherche à persuader ceux-ci et à les convaincre par son amour. Il souffre de les voir se priver eux-mêmes, par un usage aberrant de leur liberté, du bonheur qu’Il leur propose en son amour. L’Esprit Lui-même gémit que ne puisse s’accomplir la volonté du Père qui est que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance parfaite de la vérité: la communion dans l’amour.
Faire la volonté du Père
D’une certaine façon, le Seigneur s’étant révélé sans réserve, nul homme ne peut ignorer sa volonté : par la Parole et par le saint Esprit, tout homme peut connaître la volonté du Père ; il essaye de faire cette volonté, de la mettre en pratique. Dans le psaume 142, par exemple, il supplie le Seigneur de lui accorder d’accomplir sa volonté. Le Seigneur révèle sa volonté, mais nous avons besoin de sa grâce pour la mettre en pratique. Nous avons besoin de que Dieu nous libère des chaînes que nous nous sommes données. L’homme, quelle que soit la sincérité de son coeur et la justesse de son esprit, ne parvient pas toujours à faire la volonté divine, soit parce qu’il est asservi à ses propres passions ou qu’il ne veut pas vraiment ce que Dieu veut; soit parce qu’il est confronté à la volonté d’autrui qu’il ne peut contraindre.
L’homme crucifié
L’homme se trouve alors dans une position analogue à celle qu’adopte le Créateur: il veut le bien, mais il est crucifié à la volonté libre d’autrui, qu’il ne peut contraindre. Par exemple, un homme voudrait se réconcilier avec un autre, ce qui est la volonté de Dieu et la sienne, mais cet autre ne le veut pas. Que faire, devant ce refus d’autrui de faire la volonté divine? Il peut monter sur la Croix, comme l’a fait le Seigneur, et assumer ce refus comme s’il était lui-même le dernier des pécheurs. L’homme qui voulait faire le bien et en est empêché par la liberté d’autrui peut donner, comme Dieu le fait, sa vie pour le pécheur, son frère, son ami, son proche. Il cherche à répondre au refus de celui-ci par l’amour le plus grand dont il est capable, et par une disposition sans réserve à sacrifier sa vie pour lui et à lui pardonner. Les saints font pénitence pour les autres, même pour leurs bourreaux. Le repentir est la grande force : elle est celle qui ressemble à la toute-puissante abnégation divine.
La force du repentir
Quand Il renonce de façon ultime à contraindre la liberté humaine, c’est-à-dire sur la Croix et en entrant librement dans la mort, le Seigneur est absolument vainqueur. Par l’abnégation et par l’humilité, Il est vainqueur du Diable, du péché et de la mort. Quand nous faisons pénitence pour le refus d’autrui, quand nous renonçons totalement à le juger, nous communions à la victoire du Christ et à sa résurrection. Nous avons ainsi, à notre niveau, l’expérience de la situation dans laquelle le Providence divine se trouve. Celle-ci voit ce qui se passe ou ce qui va probablement se passer; Elle prévient autant qu’Elle le peut les conséquences douloureuses ou même désastreuses des choix que fait la personne humaine; Elle lui parle par ses prophètes ou ses pères spirituels; Elle lui rappelle sa Parole de vie; Elle s’interpose dans certains cas entre sa créature et les souffrances qui la menacent; Elle attend avec une patience infinie son retour; Elle ne la juge pas; Elle ne la condamne pas.
Les trois volontés
Quand nous sommes confrontés à une situation difficile, en raison de nos propres fautes et en raison de la liberté d’autrui, sachant que le Malin s’en mêle et émet toutes sortes d’injonctions contraires au vouloir divin, notre attitude pourra être celle du repentir et de l’acquisition de l’amour du Christ. Il n’est rien de fatal ou d’inéluctable. Tout est toujours possible. Mais tout dépend des libertés et des volontés: la liberté et la volonté divines; la liberté et la volonté diaboliques; et la liberté et la volonté humaines. Le monde est gouverné, non par un prétendu destin, ou par le hasard ou par la fatalité, mais par le jeu des trois libertés et des trois volontés. Le génie de la vision biblique du monde est d’avoir remplacé le destin aveugle par Quelqu’un, le Dieu personnel connu dès le Paradis, et qui s’est adressé à Abraham, à Noé, à Moïse, à la Vierge Marie pour finalement se faire homme. La vision biblique de Dieu et de l’homme valorise la responsabilité à la fois de Dieu et de l’homme.
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« Je suis venu, non juger le monde, mais le sauver »– Jean 12, 47
L'Eglise d'Orient comme celle d'Occident a toujours célébré dos au peuple
Aujourd’hui un courant liturgique, dans l'Eglise d'Occident, monte en puissance, y compris au Vatican, pour dire que la liturgie dite de la parole, durant la messe, devrait se faire face au peuple tandis que la liturgie eucharistique de ladite messe devrait se célébrer tourné vers le Seigneur (pas de face à face peuple-prêtre).
Pour comprendre cette problématique, il faut absolument lire le livre écrit en 2004 et publié en français en 2006 aux éditions ad solem avec une préface de Joseph Ratzinger.
L’ouvrage intitulé « Se tourner vers le Seigneur – Essai sur l’orientation de la prière liturgique » est une synthèse brillante et fouillée des travaux archéologiques, historiques, liturgiques et théologiques sur ce sujet.
L’auteur Uwe Michael Lang a fait-là un travail érudit et colossal. Ce livre vient atomiser scientifiquement les travaux très orientés de certains liturgistes qui ont fourni autrefois des armes idéologiques à ceux qui militaient pour une absolutisation dogmatisée de la messe célébrée face au peuple.
L’auteur explique d’emblée (p. 24) « Un examen des données historiques montrera que l’orientation commune du prêtre et du peuple est largement attestée dans l’Eglise primitive et qu’il y avait bien une coutume générale en ce sens.
Il deviendra clair que cette direction commune dans la prière liturgique a été une solide tradition en Orient comme en Occident. » Précisons que “l’orientation commune du prêtre et du peuple” signifie qu’ils regardent ensemble dans la même direction et donc que le prêtre ne célèbre pas face au peuple.
Et «p.35 Il ne fait aucun doute que, dès les tout premiers temps, il allait de soi, pour les chrétiens de tout le monde connu, de prier en direction du soleil levant, c’est-à-dire vers l’est géographique ».
C’était une direction eschatologique de retour du Christ, Lumière se levant sur le monde. Et p. 51 « Prier face à l’Est fut un élément déterminant pour la liturgie et l’architecture chrétienne des débuts. Etablie comme une règle, la direction de l’est décida de la position du célébrant à l’autel ».
Fidèles et prêtre étaient ainsi tournés vers l’est. A ce sujet, les conclusions contraires d’Otto Nussbaum sont démontées dans le détail par l’auteur qui fait appel aux travaux d’autres chercheurs. Uwe Michael Lang montre par exemple bien pourquoi des basiliques romaines n’étaient pas tournées vers l’Est (l’entrée avait dû être faite pour accéder depuis la rue, ou il y avait un bâtiment ou des fondations préexistant à l’époque constantinienne, etc.)
Bref, l’architecture spéciale de la basilique demandait conséquemment un placement spécial de l’autel (à l’entrée, dans l’abside ou au centre de la nef) et donc une position spéciale du célébrant lui-même par rapport aux fidèles.
Dans une basilique comme le Latran par exemple, la cathèdre de l’évêque était placée dans l’abside comme il seyait alors aux plus hauts dignitaires romains dans les basiliques séculières.
Bref, quand une basilique romaine n’était pas orientée vers l’Est, lieu de direction de la liturgie, l’évêque devait dans un certain nombre de cas célébrer vers les fidèles suivant la configuration des lieux, ce qui ne veut pas dire que ces fidèles pouvaient bien voir ses mouvements lors de la partie proprement eucharistique (grande anaphore), au contraire vu la distance importante entre chœur et nef ou la superstructure érigée autour de l’hôtel (p.58) dans les grandes basiliques.
Quant à la basilique Saint-Pierre, c’était un martyrium avec le corps de l’Apôtre. L’édifice antique avait donc une destination tout à fait spéciale.
Pour l’auteur, l’examen archéologique permet de dire que « p.52 la célébration de l’Eucharistie face au peuple n’était pas du tout la pratique générale dans l’Antiquité chrétienne ».
Et l’auteur ajoute en page 61 : « En dépit des protestations du contraire, on ne trouve pas d’éléments explicites pour affirmer que dans l’Eglise primitive le point focal sur lequel s’orientait la liturgie était l’autel en lui-même ».
On célébrait vers le Seigneur et la question a toujours été jusqu’aux débuts du Moyen Age celle de l’orientation liturgique et pas du tout celle de célébrer ou non face au peuple, problématique qui est en fait contemporaine.
Les basiliques romaines avec l’abside à l’ouest ont plutôt constitué une exception qui a certes inspiré la construction d’un certain nombre d’autres églises comme celle de Saint-Gall par exemple, mais l’auteur note que par la suite les églises romaines se sont elles-même conformées dans l’orientation à la disposition habituelle des autres églises d’Occident qui était l’Est.
Un Ordo Romanus de la moitié du VIIIe siècle est suffisamment détaillé pour montrer que le Pontife ne se tournait vers le peuple que pour certaines prières alors qu’une version plus courte et plus ancienne de l’Ordo Romanus I a été rédigée pour une basilique ayant visiblement l’entrée à l’Est, ce qui mettait le pontife face au peuple.
Toujours est-il qu’ en Orient, dans le christianisme antique, l’orientation des églises à l’Est est assez généralement respectée également.
Pour Uwe Michael Lang, p. 113, l’histoire de la célébration versus populum (face au peuple) proprement dite débute à la fin du moyen âge, et à la Renaissance, époque où la compréhension du principe chrétien de diriger vers l’est la prière commença à s’estomper à cause d’interprétations erronées quant à l’architecture des églises romaines des premiers temps.
En conclusion, il est nécessaire de lire ce livre des éditions ad solem pour savoir de quoi l’on parle car c’est le meilleur sur le sujet. Il permet en outre de dépasser par le haut la querelle de l’orientation liturgique et de décrisper les fronts.
Ce qui est sûr c’est qu’après avoir lu cette étude on ne peut plus prêcher en faveur de l’absolue nécessité de célébrer en tout temps et en tout lieu face au peuple…
Et le pape de Rome a bien laissé entendre par ses actes et ses paroles qu’un jour, mais le processus sera prudent et lent, des choses vont bouger liturgiquement dans ce domaine de l’orientation de la prière liturgique. Le crucifix qu’il place sur son autel montre la direction.
Dans un livre publié en 2004 en anglais (et en 2006 en français par la maison d’édition “Ad solem”) et consacré à l’orientation de la prière liturgique*, celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger écrivait en préface: “Pour le catholique pratiquant ordinaire, les changements les plus patents de la réforme liturgique du second concile du Vatican semblent tenir en deux points: la disparition du latin, et le fait d’avoir tourné les autels vers le peuple. Ceux qui liront les documents de référence seront surpris de constater qu’en vérité ni l’un ni l’autre ne se trouve dans les décrets du concile. (…) Il n’y a rien dans le document conciliaire qui concerne le fait de tourner les autels vers le peuple; ce point n’apparaît que dans les instructions post-conciliaires.”
Le cardinal Ratzinger cite ensuite les textes (directives) disant qu’il est “préférable” et “souhaitable” de célébrer vers le peuple, mais ajoute que “cela n’implique aucune obligation” et que ce “n’est qu’une simple suggestion” comme l’a précisé le 25 septembre 2000 la Congrégation pour le culte divin.
Joseph Ratzinger ajoute (la préface du livre a été signée en 2003): “L’orientation physique, dit la Congrégation, doit être distinguée de l’orientation spirituelle.
Même s’il célèbre vers le peuple, le prêtre devrait toujours être orienté vers Dieu par Jésus-Christ.
Rites, signes, symboles et paroles jamais ne pourront épuiser la réalité intérieure du mystère du salut. Voilà pourquoi la Congrégation met en garde contre toute position unilatérale et rigide dans ce débat.” Le pape, qui a d’ailleurs déjà célébré par exemple en janvier 2008 “tourné vers le Seigneur”, ajoute notamment dans la préface du livre précité: “Cet ouvrage récapitule un débat, qui, en dépit des apparences, n’a jamais été conclu, pas même après le deuxième concile du Vatican.
Le liturgiste d’Innsbruck Josef Andreas Jungmann, l’un des architectes de la Constitution conciliaire sur la sainte Liturgie, s’est résolument opposé, dès le tout début, au slogan polémique selon lequel auparavant le prêtre célébrait en tournant le dos au peuple; il souligne avec force que le point à considérer n’est pas que le prêtre se détournait des fidèles, mais au contraire qu’il se tournait dans la même direction qu’eux.
La liturgie de la Parole revêt le caractère de la proclamation et du dialogue: adresses et répons lui appartiennent à juste titre. Mais dans la liturgie de l’Eucharistie, le prêtre conduit l’assemblée en prière en direction du Seigneur vers qui il se tourne avec elle.
C’est pourquoi, dit Jungmann, la direction commune du prêtre et du peuple est si intrinsèquement adaptée à l’acte liturgique.
Louis Boyer (qui fut comme Jungmann l’un des liturgistes artisans du Concile) et Klaus Gamber ont l’un et l’autre, chacun à sa manière, traité de cette même question.
En dépit de leur grande renommée, il ne leur fut d’abord pas possible de faire entendre leur voix, si forte et insistante était la tendance à communaliser la célébration liturgique, qui poussait à considérer dès lors le face à face du prêtre et des fidèles comme une absolue nécessité. Ces derniers temps, l’atmosphère s’est peu à peu apaisée…”
Mgr Slattery, évêque de Tulsa (Etats-Unis) célèbre désormais la messe dans sa cathédrale tourné vers le Seigneur. Voici ce qu’il dit:
“Depuis les temps anciens, la position du prêtre et du peuple reflétait cette idée de la Messe, puisque le peuple priait, était debout ou à genou à l’endroit qui, visiblement, correspond au Corps de Notre Seigneur, tandis que le prêtre à l’autel se tenait à la tête comme Tête.
Nous formions tout le corps du Christ – Tête et membres – à la fois sacramentellement par le baptême et visiblement par notre situation et notre attitude.
De manière tout aussi importante, chacun – célébrant ou assemblée – regardait dans la même direction puisqu’ils étaient un seul dans le Christ pour l’offrande au Père du sacrifice du Christ, unique, non répétable et acceptable.
Quand nous étudions les plus anciennes pratiques liturgiques de l’Église, nous découvrons que le prêtre et le peuple faisaient face à la même direction, généralement l’Est, dans l’attente du retour du Christ puisqu’Il reviendra “de l’Orient”.
À la Messe, l’Église veille en attendant ce retour.
Cette position unique est dite ad orientem, ce qui signifie simplement “tourné vers l’Est”. Prêtre et peuple célébrant la Messe ad orientem fut la norme liturgique pendant près de dix-huit siècles. Il devait y avoir de solides raisons pour que l’Église ait maintenu pendant si longtemps cette norme.
Et il y en avait ! (…) Bien avant son élection comme successeur de saint Pierre, le pape Benoît XVI nous a vivement conseillé de faire appel à l’ancienne pratique liturgique de l’Église afin de retrouver un culte plus authentiquement catholique.
C’est pour cette raison que j’ai rétabli la vénérable disposition ad orientem quand je célèbre la Messe à la cathédrale.
Ce changement ne doit pas être mal interprété, comme : “l’évêque tourne le dos aux fidèles”, ou comme un manque d’égards envers les fidèles voire une hostilité qui seraient miens.
De telles interprétations montrent que l’on n’a pas compris qu’en faisant face à la même direction, la position du célébrant et celle de l’assemblée rendent explicite le fait que nous cheminons tous ensemble vers Dieu.
Le prêtre et le peuple sont ensemble dans ce pèlerinage. Ce serait aussi une idée erronée que de considérer cette retrouvaille d’une ancienne tradition comme un pur retour en arrière.
Le pape Benoît XVI répète constamment qu’il est important de célébrer la Messe ad orientem, mais son intention n’est pas d’encourager les célébrants à devenir des “antiquaires de la liturgie”.
Tout au contraire, Sa Sainteté veut que nous redécouvrions ce qui sous-tend cette ancienne tradition et l’a rendu pérenne pendant tant de siècles, à savoir que l’Église comprend que la célébration de la Messe est d’abord et essentiellement le culte que le Christ offre à son Père. »
Vincent Pellegrini
Cardinal Ratzinger, : « La prière en commun vers l'Est ne signifiait pas que la célébration se faisait en direction du mur ni que le prêtre tournait le dos au peuple – on n'accordait d'ailleurs pas tant d'importance au célébrant […]. Ils ne s'enfermaient pas dans un cercle, ne se regardaient pas l'un l'autre mais, peuple de Dieu en marche vers l'Orient, ils se tournaient ensemble vers le Christ qui vient à notre rencontre. »
(Joseph Ratzinger, L'esprit de la liturgie, Ad Solem, 2001, p.68)
AU FIL DU NET, ÉLÉMENTS DE RÉFLEXIONS POUR...LA PRIÈRE ET LE DISCERNEMENT:
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L’archevêque allemand Ludwig Schick a condamné la violence des islamistes envers les
chrétiens, affirmant que « la plus haute vigilance » était requise.
Ludwig Schick a fait ces remarques après qu’un nouveau rapport publié par le gouvernement allemand a montré que 100 chrétiens, y compris un converti qui a été assassiné, ont été victimes de violences motivées par des motifs religieux l’année dernière.
L’Archevêque a fait une référence explicite aux migrants musulmans nouvellement arrivés, disant que certains demandeurs d’asile « ne comprennent pas ou n’acceptent pas l’ordre et les coutumes de notre pays, d’ailleurs certains de ceux qui sont arrivés ne sont pas des réfugiés mais des terroristes. C’est un fait auquel nous devons répondre. »
« Vous ne pouvez pas arriver dans notre société si vous ne valorisez pas nos valeurs », a ajouté Schick.
« Toutes les personnes sensées et bien intentionnées doivent s’opposer résolument à ceux qui, quelle que soit leur religion ou leur idéologie, manquent de respect pour leurs semblables. Ça ne marchera pas sans de telles limites! »
Le renouvellement des conseils de prud’hommes, en 2018, a été l’occasion de voir arriver de nouveaux conseillers, et de constater que le secteur dit de « l’économie sociale » représente à présent un énorme pan des entreprises françaises.
Cette « économie sociale », ce sont les associations dites « loi de 1901 », des associations qui n’ont en principe aucun but mercantile.
La France compterait 1 340 000 associations.
Le premier problème que posent ces associations, c’est qu’elles vivent, pour beaucoup, de subventions.
Le « chiffre d’affaires » du secteur représente38 milliards d’euros.
Il emploie 1,8 million de salariés, soit 10 % des salariés du privé.
Dans la mesure où ces associations vivent d’aides publiques (ministères, régions, départements, municipalités…), ou de versements de particuliers en déduction fiscale, on devrait les additionner statistiquement aux fonctionnaires.
Ces associations, vivant de subventions, sont à la merci d’un changement dans leur distribution.
Et quand une mairie ou un ministre veut fermer le robinet, nous sommes alors confrontés au chantage à l’emploi.
D’où la pérennité d’associations qui n’ont plus d’utilité.
Autre problème, soulevé à l’occasion du renouvellement des prud’hommes : dans certaines villes, les représentants des salariés peuvent être CGT et les représentants des employeurs… également ! Eh oui, la CGT est aussi un employeur, avec ses centaines de permanents !
Le conseil général du Val-de-Marne (communiste) produit une liste de 24 pages d’associations subventionnées.
Cela doit représenter plus d’un millier d’associations.
Parmi elles, les inévitables courroies de transmission des mouvements de gauche (SOS Racisme, etc.), et d’improbables groupes Palestine-Solidarité de Valenton ou d’associations pour l’art kanak. Les anciens combattants de la FNACA et de la Fédération des déportés de la résistance existent dans la moindre des communes et sont toutes subventionnées, alors qu’il n’y a plus d’anciens déportés ou d’anciens combattants vivants, ou en tout cas en état de porter le drapeau.
Mis en examen pour escroquerie en bande organisée
Beaucoup parmi les plus grosses associations ont des frais de gestion et de collecte de dons très importants, parfois proches de la moitié de leur budget total.
C’est par exemple le cas de Greenpeace (44 %), d’Amnesty International (40 %).
Vous croyez aider les prisonniers politiques ou contribuer à sauver la planète ?
Pour 40 ou 44 % de vos dons, cela sert à gérer les dons et… à faire de la publicité, pour que, l’année suivante, les dons soient encore au rendez-vous.
Il y a enfin des associations dont les dirigeants ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée.
On se souvient de l’Association de recherche pour le cancer : en 2000, son président avait été condamné à quatre ans de prison ferme, 2,5 millions de francs d’amende et 200 millions de francs de dommages et intérêts.
Ce qui donne une idée des détournements.
Mais dans le même genre, on trouve Agir pour les enfants du monde, l’Association Mère Térésa pour les enfants (sans rapport avec mère Teresa !), etc.
Les escrocs font appel aux ressorts de la compassion pour solliciter les braves gens.
Des certifications et des audits se développent dans ce secteur, mais le maquis des associations est gigantesque et, bien souvent, il enserre la vie sociale du pays d’une véritable gangue gauchisante.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.